✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Saints Épipode et Alexandre, Martyrs à Lyon († 178). Fête le 22 Avril.
Saint Épipode
Martyr à Lyon (✝ 177)
Martyr à Lyon avec Alexandre.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1016/Saint-Alexandre.html
Deux jeunes Chrétiens qui avaient échappé au carnage dont fut victime saint Pothin, leur Évêque.
Saint Épipode fut décapité et saint Alexandre crucifié.
À Lyon, en 178, Saint Épipode, qui, après les combats glorieux des quarante-huit martyrs, l’année précédente, fut arrêté avec son ami très cher Alexandre, torturé sur le chevalet et eut enfin la tête tranchée, terminant ainsi son martyre.
Martyrologe romain.
http://www.peintre-icones.fr/PAGES/CALENDRIER/Avril/22.htmlhttp://www.peintre-icones.fr/PAGES/CALENDRIER/Avril/22.html
Sous la persécution de Marc-Aurèle, quand les païens crurent avoir fait disparaître de Lyon tous les Chrétiens en vue après le martyre de St Pothin et de ses compagnons,http://www.peintre-icones.fr/PAGES/CALENDRIER/Juin/2.html Alexandre et Épipode, qui étaient liés depuis leur enfance d'une étroite amitié spirituelle, s'étaient enfuis de la ville et avaient trouvé refuge, dans un faubourg, chez une veuve Chrétienne.
Mais ils furent finalement découverts et jetés en prison avant d'être emmenés au tribunal.
Quand ils se déclarèrent Chrétiens, la foule poussa de grands cris et le magistrat, saisi d'une violente colère en constatant que tant de sang répandu n'avait pas réussi à éliminer les disciples du Christ, ordonna de les séparer et de soumettre Épipode à la torture, puis le fit décapiter.
Son compagnon Alexandre fut crucifié le lendemain.
De pieux Chrétiens vinrent ensuite dérober les corps des deux Martyrs et les cachèrent dans une grotte, aux environs de Lyon, qui devint célèbre par les miracles qui s'y accomplissaient.
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsavril/avril22.htmlhttp://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsavril/avril22.html
Sous la persécution de Marc-Aurèle (177), quand les païens crurent avoir fait disparaître de Lyon tous les Chrétiens en vue après le martyre de Saint Pothin et de ses compagnons (cf. 2 juin), Alexandre et Épipode, qui étaient liés depuis leur enfance d'une étroite amitié spirituelle, s'étaient enfuis de la ville et avaient trouvé refuge, dans un faubourg, chez une veuve chrétienne.
Mais ils furent finalement découverts et jetés en prison avant d'être emmenés au tribunal.
Quand ils se déclarèrent Chrétiens, la foule poussa de grands cris et le magistrat, saisi d'une violente colère en constatant que tant de sang répandu n'avait pas réussi à éliminer les disciples du Christ, ordonna de les séparer et de soumettre Épipode à la torture.
Aux paroles doucereuses du juge qui tentait de vaincre sa résolution, Épipode répliqua : «La vie que tu me proposes est pour moi une éternelle mort; et la mort dont tu me menaces est un passage à une Vie qui ne finira jamais !
Lorsque nous périssons par vos ordres, vos tourments nous font passer du temps à l'éternité, des misères d'une vie mortelle au Bonheur d'une Vie qui n'est plus sujette à la mort.»
Après avoir fait frapper la bouche qui avait proféré ces paroles, le juge le fit élever sur le chevalet et les bourreaux lui déchirèrent les côtes avec des ongles de fer.
Le peuple, avide de sang, se souleva soudain, réclamant qu'on lui livrât ce Chrétien. Par crainte d'une sédition, le juge fit alors décapiter sans retard Saint Épipode.
Le lendemain, il fit comparaître Alexandre et essaya de l'effrayer en lui rappelant les supplices endurés par les Martyrs.
Alexandre répondit : «Tu crois m'épouvanter par le souvenir des tourments que tant de Martyrs ont endurés ? Sache bien que tu enflammes ainsi mon ardeur de les suivre.
Le nom de Chrétien que tu prétends éteindre en devient, par là, plus éclatant !»
Le juge le fit frapper sans relâche par trois bourreaux, puis désespérant de le vaincre, il le condamna à être crucifié.
De pieux Chrétiens vinrent ensuite dérober les corps des deux Martyrs et les cachèrent dans une grotte, aux environs de Lyon, qui devint célèbre par les miracles qui s'y accomplissaient.
Martyr à Lyon (✝ 177)
Martyr à Lyon avec Alexandre.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1016/Saint-Alexandre.html
Deux jeunes Chrétiens qui avaient échappé au carnage dont fut victime saint Pothin, leur Évêque.
Saint Épipode fut décapité et saint Alexandre crucifié.
À Lyon, en 178, Saint Épipode, qui, après les combats glorieux des quarante-huit martyrs, l’année précédente, fut arrêté avec son ami très cher Alexandre, torturé sur le chevalet et eut enfin la tête tranchée, terminant ainsi son martyre.
Martyrologe romain.
http://www.peintre-icones.fr/PAGES/CALENDRIER/Avril/22.htmlhttp://www.peintre-icones.fr/PAGES/CALENDRIER/Avril/22.html
Sous la persécution de Marc-Aurèle, quand les païens crurent avoir fait disparaître de Lyon tous les Chrétiens en vue après le martyre de St Pothin et de ses compagnons,http://www.peintre-icones.fr/PAGES/CALENDRIER/Juin/2.html Alexandre et Épipode, qui étaient liés depuis leur enfance d'une étroite amitié spirituelle, s'étaient enfuis de la ville et avaient trouvé refuge, dans un faubourg, chez une veuve Chrétienne.
Mais ils furent finalement découverts et jetés en prison avant d'être emmenés au tribunal.
Quand ils se déclarèrent Chrétiens, la foule poussa de grands cris et le magistrat, saisi d'une violente colère en constatant que tant de sang répandu n'avait pas réussi à éliminer les disciples du Christ, ordonna de les séparer et de soumettre Épipode à la torture, puis le fit décapiter.
Son compagnon Alexandre fut crucifié le lendemain.
De pieux Chrétiens vinrent ensuite dérober les corps des deux Martyrs et les cachèrent dans une grotte, aux environs de Lyon, qui devint célèbre par les miracles qui s'y accomplissaient.
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsavril/avril22.htmlhttp://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsavril/avril22.html
Sous la persécution de Marc-Aurèle (177), quand les païens crurent avoir fait disparaître de Lyon tous les Chrétiens en vue après le martyre de Saint Pothin et de ses compagnons (cf. 2 juin), Alexandre et Épipode, qui étaient liés depuis leur enfance d'une étroite amitié spirituelle, s'étaient enfuis de la ville et avaient trouvé refuge, dans un faubourg, chez une veuve chrétienne.
Mais ils furent finalement découverts et jetés en prison avant d'être emmenés au tribunal.
Quand ils se déclarèrent Chrétiens, la foule poussa de grands cris et le magistrat, saisi d'une violente colère en constatant que tant de sang répandu n'avait pas réussi à éliminer les disciples du Christ, ordonna de les séparer et de soumettre Épipode à la torture.
Aux paroles doucereuses du juge qui tentait de vaincre sa résolution, Épipode répliqua : «La vie que tu me proposes est pour moi une éternelle mort; et la mort dont tu me menaces est un passage à une Vie qui ne finira jamais !
Lorsque nous périssons par vos ordres, vos tourments nous font passer du temps à l'éternité, des misères d'une vie mortelle au Bonheur d'une Vie qui n'est plus sujette à la mort.»
Après avoir fait frapper la bouche qui avait proféré ces paroles, le juge le fit élever sur le chevalet et les bourreaux lui déchirèrent les côtes avec des ongles de fer.
Le peuple, avide de sang, se souleva soudain, réclamant qu'on lui livrât ce Chrétien. Par crainte d'une sédition, le juge fit alors décapiter sans retard Saint Épipode.
Le lendemain, il fit comparaître Alexandre et essaya de l'effrayer en lui rappelant les supplices endurés par les Martyrs.
Alexandre répondit : «Tu crois m'épouvanter par le souvenir des tourments que tant de Martyrs ont endurés ? Sache bien que tu enflammes ainsi mon ardeur de les suivre.
Le nom de Chrétien que tu prétends éteindre en devient, par là, plus éclatant !»
Le juge le fit frapper sans relâche par trois bourreaux, puis désespérant de le vaincre, il le condamna à être crucifié.
De pieux Chrétiens vinrent ensuite dérober les corps des deux Martyrs et les cachèrent dans une grotte, aux environs de Lyon, qui devint célèbre par les miracles qui s'y accomplissaient.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 23 Avril 2017 :
Fête de Saint Georges, tribun militaire et martyr († v. 303).
Fête de Saint Georges, tribun militaire et martyr († v. 303).
Saint Georges et le dragon. Anton Dominik Fernkorn, Zagreb, Croatie.
C'est sans doute un des saints les plus populaires en Orient comme en Occident, et pourtant on ne sait que très peu de chose sur lui.
Entre autre, on raconte qu'un terrible dragon vivait dans la région de Silène, en Lybie, et que pour prix de leur tranquillité, les habitants de la région devaient lui livrer une jeune fille chaque jour.
Quand vint à passer Georges, prince de Cappadoce, la fille du roi venait d'être tirée au sort pour cette triste fin.
S'étant renseigné, il fit le signe de la Croix, et se porta à la rencontre du monstre qu'il transperça de sa lance. Après avoir converti les habitants, il reprit son chemin vers d'autres exploits.
On pense généralement qu'il mourut pour la Foi à Lydda (Palestine) au IVème siècle.
Entre autre, on raconte qu'un terrible dragon vivait dans la région de Silène, en Lybie, et que pour prix de leur tranquillité, les habitants de la région devaient lui livrer une jeune fille chaque jour.
Quand vint à passer Georges, prince de Cappadoce, la fille du roi venait d'être tirée au sort pour cette triste fin.
S'étant renseigné, il fit le signe de la Croix, et se porta à la rencontre du monstre qu'il transperça de sa lance. Après avoir converti les habitants, il reprit son chemin vers d'autres exploits.
On pense généralement qu'il mourut pour la Foi à Lydda (Palestine) au IVème siècle.
Saint Georges et le dragon. Cathédrale de Ribe, Danemark.
Saint Georges
Tribun militaire, martyr
(† v. 303)
Georges naquit à Lydda (aujourd’hui Lod en Israël), en Cappadoce de mère Chrétienne ; son éducation fut toute Chrétienne.
Jeune encore, il est réputé avoir combattu le paganisme et brisé des idoles dans les temples païens.
C'est probablement cela qui donna naissance à la légende tardive transmise par Jacques de Voragine du combat contre le dragon.
Georges suivit la carrière des armes comme son père, et devint tribun militaire dans la garde impériale.
Dioclétien ayant rallumé la persécution contre les Chrétiens, tous ses sujets furent instamment invités à offrir des sacrifices aux dieux de l'empire.
Cet ordre fut tout spécialement appliqué aux militaires : ce geste marquerait leur fidélité aux ordres impériaux.
Georges refusa. Sa noble audace lui mérita le reproche d'ingratitude et des menaces de mort.
La légende raconte que Georges profita de ses derniers jours de liberté pour distribuer ses biens aux pauvres et affranchir ses esclaves.
Ainsi préparé aux combats du Christ, le tribun aborde l'empereur lui-même et plaide devant lui la cause des Chrétiens.
- « Jeune homme, lui répond Dioclétien, songe à ton avenir ! »
- « Je suis Chrétien, dit Georges, je n'ambitionne ni ne regrette rien dans ce monde ; rien ne saurait ébranler ma Foi. »
Il est alors battu de verges, puis il subit l'affreux supplice de la roue, après lequel un ange descend du Ciel pour guérir ses blessures.
Quelques jours après, le martyr reparaît plein de vie en présence de l'empereur, qui le croyait mort ; il lui reproche de nouveau sa cruauté et l'engage à reconnaître le vrai Dieu.
Trois jours il est abandonné sur un lit de chaux vive ; on lui met ensuite des chaussures de fer rougies au feu, on lui fait avaler un poison très violent.
Georges, par la grâce de Dieu, subit toutes ces épreuves sans n’en ressentir aucun mal ; plusieurs païens même se convertissent à la vue de tant de merveilles.
Reconduit de nouveau dans sa prison, l'athlète invincible de la Foi vit en songe Jésus-Christ descendre vers lui :
- « Georges, lui dit-il en lui présentant une couronne de pierres précieuses, voilà la récompense que je te réserve au Ciel ; ne crains rien, je combattrai avec toi demain, et tu remporteras sur le démon une victoire définitive. »
Le jour suivant, Dioclétien tâcha d'ébranler le martyr par des flatteries : « Conduisez-moi devant vos dieux » dit Georges.
On l'y conduit, croyant qu'il va enfin sacrifier. Parvenu devant la statue d'Apollon, il fait le signe de la Croix et dit : « Veux-tu que je te fasse des sacrifices comme à Dieu ? »
La voix du démon répond : « Je ne suis pas Dieu ; il n'y a de Dieu que celui que tu prêches. » Et en même temps la statue tombe en poussière.
Le peuple s'enfuit épouvanté, et l'empereur vaincu, humilié et furieux, fait trancher la tête au martyr.
Saint Georges est le saint patron des Cavaliers (arme blindée - cavalerie) et le saint protecteur des Scouts.
Tribun militaire, martyr
(† v. 303)
Georges naquit à Lydda (aujourd’hui Lod en Israël), en Cappadoce de mère Chrétienne ; son éducation fut toute Chrétienne.
Jeune encore, il est réputé avoir combattu le paganisme et brisé des idoles dans les temples païens.
C'est probablement cela qui donna naissance à la légende tardive transmise par Jacques de Voragine du combat contre le dragon.
Georges suivit la carrière des armes comme son père, et devint tribun militaire dans la garde impériale.
Dioclétien ayant rallumé la persécution contre les Chrétiens, tous ses sujets furent instamment invités à offrir des sacrifices aux dieux de l'empire.
Cet ordre fut tout spécialement appliqué aux militaires : ce geste marquerait leur fidélité aux ordres impériaux.
Georges refusa. Sa noble audace lui mérita le reproche d'ingratitude et des menaces de mort.
La légende raconte que Georges profita de ses derniers jours de liberté pour distribuer ses biens aux pauvres et affranchir ses esclaves.
Ainsi préparé aux combats du Christ, le tribun aborde l'empereur lui-même et plaide devant lui la cause des Chrétiens.
- « Jeune homme, lui répond Dioclétien, songe à ton avenir ! »
- « Je suis Chrétien, dit Georges, je n'ambitionne ni ne regrette rien dans ce monde ; rien ne saurait ébranler ma Foi. »
Il est alors battu de verges, puis il subit l'affreux supplice de la roue, après lequel un ange descend du Ciel pour guérir ses blessures.
Quelques jours après, le martyr reparaît plein de vie en présence de l'empereur, qui le croyait mort ; il lui reproche de nouveau sa cruauté et l'engage à reconnaître le vrai Dieu.
Trois jours il est abandonné sur un lit de chaux vive ; on lui met ensuite des chaussures de fer rougies au feu, on lui fait avaler un poison très violent.
Georges, par la grâce de Dieu, subit toutes ces épreuves sans n’en ressentir aucun mal ; plusieurs païens même se convertissent à la vue de tant de merveilles.
Reconduit de nouveau dans sa prison, l'athlète invincible de la Foi vit en songe Jésus-Christ descendre vers lui :
- « Georges, lui dit-il en lui présentant une couronne de pierres précieuses, voilà la récompense que je te réserve au Ciel ; ne crains rien, je combattrai avec toi demain, et tu remporteras sur le démon une victoire définitive. »
Le jour suivant, Dioclétien tâcha d'ébranler le martyr par des flatteries : « Conduisez-moi devant vos dieux » dit Georges.
On l'y conduit, croyant qu'il va enfin sacrifier. Parvenu devant la statue d'Apollon, il fait le signe de la Croix et dit : « Veux-tu que je te fasse des sacrifices comme à Dieu ? »
La voix du démon répond : « Je ne suis pas Dieu ; il n'y a de Dieu que celui que tu prêches. » Et en même temps la statue tombe en poussière.
Le peuple s'enfuit épouvanté, et l'empereur vaincu, humilié et furieux, fait trancher la tête au martyr.
Saint Georges est le saint patron des Cavaliers (arme blindée - cavalerie) et le saint protecteur des Scouts.
Statue de Saint Georges
Place de la Liberté, Tbilissi, Géorgie.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tbilissi
http://missel.free.fr/Sanctoral/04/23.php[url=http:[/url]
Place de la Liberté, Tbilissi, Géorgie.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tbilissi
http://missel.free.fr/Sanctoral/04/23.php[url=http:[/url]
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 24 Avril 2017 :
Fête de Saint Fidèle de Sigmaringen, Prêtre Capucin et martyr (1577-1622).
Saint Fidèle de Sigmaringen. Peinture murale église Saint Venance, Pfärrenbach, Allemagne
Saint Fidèle de Sigmaringen
Capucin, Prêtre et martyr (✝ 1622)
Marc Roy est né à Sigmaringen en Souabe (Allemagne). Il étudia d'abord la philosophie et le droit et commença à Colmar une brillante carrière d'avocat.
Il l'abandonne à 34 ans pour entrer chez les Capucins de Fribourg-en-Brisgau, se dépouillant de tous ses biens et prenant le nom de Fidèle.
En ce temps-là, la réforme protestante s'étendait dans les pays germaniques. Fidèle se lança dans la controverse, par le Ministère de la prédication.
Sa parole et son exemple gagnèrent de nombreuses conversions. Même les protestants convaincus étaient séduits par ses paroles et l'appelaient "l'ange de la paix".
Pendant dix ans, il parcourut ainsi l'Allemagne du Sud, l'Autriche et la Suisse.
Soucieux de la vie spirituelle des fidèles, il rédigea des "Exercices spirituels" selon l'esprit Franciscain.
Il fut finalement victime de son zèle apostolique.
Au cours d'une mission dans le canton des Grisons en Suisse, il fut mis à mort par un petit groupe de protestants fanatiques.
Marc Rey naquit en 1577, après ses études de droit, il exerça la charge d'avocat à Colmar, avec un tel souci de justice à l'égard des malheureux, qu'on le surnommait l'avocat des pauvres.
Ordonné Prêtre en 1612, il se dépensa avec ardeur pendant dix années contre l’hérésie protestante.
Le 24 avril 1622, dans le bourg de Sévis, il fut arrêté par une bande d'hérétiques fanatisés qui voulurent le contraindre à renier le Catholicisme:
"Je ne crains pas la mort, répondit-il, je défends la vérité qu'ont soutenue les martyrs; ma cause est la leur, leur sort sera le mien". Il fut tué à coups de sabre.
Mémoire de Saint Fidèle de Sigmaringen, Prêtre et martyr.
Né à Sigmaringen, Marc Roy, fut avocat à Colmar avant d’entrer chez les Capucins de Fribourg-en-Brisgau, où il reçut le nom de Fidèle.
Menant une vie austère dans les veilles et la prière, assidu à prêcher la Parole de Dieu, il fut envoyé au pays des Grisons, en Suisse, pour y affermir la vérité Catholique, pour laquelle il fut massacré à Scewis, en 1622, par un groupe de soldats fanatiques.
Martyrologe romain
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170424&id=13399&fd=0
Citation
De saint Fidèle :
« Ô Foi Catholique, comme tu es ferme, comme tu es inébranlable, bien enracinée, bien fondée sur la pierre solide!
Le ciel et la terre disparaîtront,
mais tu ne pourras jamais disparaître.
Dès le commencement, le monde entier t'a contredite,
mais tu as triomphé de tous par ta grande puissance.
La victoire qui a vaincu le monde, c'est notre Foi.
Elle a fait plier des rois très puissants sous le joug du Christ,
elle a conduit les peuples à obéir au Christ. »
Fête de Saint Fidèle de Sigmaringen, Prêtre Capucin et martyr (1577-1622).
Saint Fidèle de Sigmaringen. Peinture murale église Saint Venance, Pfärrenbach, Allemagne
Saint Fidèle de Sigmaringen
Capucin, Prêtre et martyr (✝ 1622)
Marc Roy est né à Sigmaringen en Souabe (Allemagne). Il étudia d'abord la philosophie et le droit et commença à Colmar une brillante carrière d'avocat.
Il l'abandonne à 34 ans pour entrer chez les Capucins de Fribourg-en-Brisgau, se dépouillant de tous ses biens et prenant le nom de Fidèle.
En ce temps-là, la réforme protestante s'étendait dans les pays germaniques. Fidèle se lança dans la controverse, par le Ministère de la prédication.
Sa parole et son exemple gagnèrent de nombreuses conversions. Même les protestants convaincus étaient séduits par ses paroles et l'appelaient "l'ange de la paix".
Pendant dix ans, il parcourut ainsi l'Allemagne du Sud, l'Autriche et la Suisse.
Soucieux de la vie spirituelle des fidèles, il rédigea des "Exercices spirituels" selon l'esprit Franciscain.
Il fut finalement victime de son zèle apostolique.
Au cours d'une mission dans le canton des Grisons en Suisse, il fut mis à mort par un petit groupe de protestants fanatiques.
Marc Rey naquit en 1577, après ses études de droit, il exerça la charge d'avocat à Colmar, avec un tel souci de justice à l'égard des malheureux, qu'on le surnommait l'avocat des pauvres.
Ordonné Prêtre en 1612, il se dépensa avec ardeur pendant dix années contre l’hérésie protestante.
Le 24 avril 1622, dans le bourg de Sévis, il fut arrêté par une bande d'hérétiques fanatisés qui voulurent le contraindre à renier le Catholicisme:
"Je ne crains pas la mort, répondit-il, je défends la vérité qu'ont soutenue les martyrs; ma cause est la leur, leur sort sera le mien". Il fut tué à coups de sabre.
Mémoire de Saint Fidèle de Sigmaringen, Prêtre et martyr.
Né à Sigmaringen, Marc Roy, fut avocat à Colmar avant d’entrer chez les Capucins de Fribourg-en-Brisgau, où il reçut le nom de Fidèle.
Menant une vie austère dans les veilles et la prière, assidu à prêcher la Parole de Dieu, il fut envoyé au pays des Grisons, en Suisse, pour y affermir la vérité Catholique, pour laquelle il fut massacré à Scewis, en 1622, par un groupe de soldats fanatiques.
Martyrologe romain
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170424&id=13399&fd=0
Citation
De saint Fidèle :
« Ô Foi Catholique, comme tu es ferme, comme tu es inébranlable, bien enracinée, bien fondée sur la pierre solide!
Le ciel et la terre disparaîtront,
mais tu ne pourras jamais disparaître.
Dès le commencement, le monde entier t'a contredite,
mais tu as triomphé de tous par ta grande puissance.
La victoire qui a vaincu le monde, c'est notre Foi.
Elle a fait plier des rois très puissants sous le joug du Christ,
elle a conduit les peuples à obéir au Christ. »
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 24 Avril 2017 :
Fête de Saint Fidèle de Sigmaringen, Prêtre Capucin et martyr (1577-1622).
Saint Fidèle de Sigmaringen. Peinture murale église Saint Venance, Pfärrenbach, Allemagne
Saint Fidèle de Sigmaringen
Capucin, Prêtre et martyr (✝ 1622)
Marc Roy est né à Sigmaringen en Souabe (Allemagne). Il étudia d'abord la philosophie et le droit et commença à Colmar une brillante carrière d'avocat.
Il l'abandonne à 34 ans pour entrer chez les Capucins de Fribourg-en-Brisgau, se dépouillant de tous ses biens et prenant le nom de Fidèle.
En ce temps-là, la réforme protestante s'étendait dans les pays germaniques. Fidèle se lança dans la controverse, par le Ministère de la prédication.
Sa parole et son exemple gagnèrent de nombreuses conversions. Même les protestants convaincus étaient séduits par ses paroles et l'appelaient "l'ange de la paix".
Pendant dix ans, il parcourut ainsi l'Allemagne du Sud, l'Autriche et la Suisse.
Soucieux de la vie spirituelle des fidèles, il rédigea des "Exercices spirituels" selon l'esprit Franciscain.
Il fut finalement victime de son zèle apostolique.
Au cours d'une mission dans le canton des Grisons en Suisse, il fut mis à mort par un petit groupe de protestants fanatiques.
Marc Rey naquit en 1577, après ses études de droit, il exerça la charge d'avocat à Colmar, avec un tel souci de justice à l'égard des malheureux, qu'on le surnommait l'avocat des pauvres.
Ordonné Prêtre en 1612, il se dépensa avec ardeur pendant dix années contre l’hérésie protestante.
Le 24 avril 1622, dans le bourg de Sévis, il fut arrêté par une bande d'hérétiques fanatisés qui voulurent le contraindre à renier le Catholicisme:
"Je ne crains pas la mort, répondit-il, je défends la vérité qu'ont soutenue les martyrs; ma cause est la leur, leur sort sera le mien". Il fut tué à coups de sabre.
Mémoire de Saint Fidèle de Sigmaringen, Prêtre et martyr.
Né à Sigmaringen, Marc Roy, fut avocat à Colmar avant d’entrer chez les Capucins de Fribourg-en-Brisgau, où il reçut le nom de Fidèle.
Menant une vie austère dans les veilles et la prière, assidu à prêcher la Parole de Dieu, il fut envoyé au pays des Grisons, en Suisse, pour y affermir la vérité Catholique, pour laquelle il fut massacré à Scewis, en 1622, par un groupe de soldats fanatiques.
Martyrologe romain
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170424&id=13399&fd=0
Citation
De saint Fidèle :
« Ô Foi Catholique, comme tu es ferme, comme tu es inébranlable, bien enracinée, bien fondée sur la pierre solide!
Le ciel et la terre disparaîtront,
mais tu ne pourras jamais disparaître.
Dès le commencement, le monde entier t'a contredite,
mais tu as triomphé de tous par ta grande puissance.
La victoire qui a vaincu le monde, c'est notre Foi.
Elle a fait plier des rois très puissants sous le joug du Christ,
elle a conduit les peuples à obéir au Christ. »
Fête de Saint Fidèle de Sigmaringen, Prêtre Capucin et martyr (1577-1622).
Saint Fidèle de Sigmaringen. Peinture murale église Saint Venance, Pfärrenbach, Allemagne
Saint Fidèle de Sigmaringen
Capucin, Prêtre et martyr (✝ 1622)
Marc Roy est né à Sigmaringen en Souabe (Allemagne). Il étudia d'abord la philosophie et le droit et commença à Colmar une brillante carrière d'avocat.
Il l'abandonne à 34 ans pour entrer chez les Capucins de Fribourg-en-Brisgau, se dépouillant de tous ses biens et prenant le nom de Fidèle.
En ce temps-là, la réforme protestante s'étendait dans les pays germaniques. Fidèle se lança dans la controverse, par le Ministère de la prédication.
Sa parole et son exemple gagnèrent de nombreuses conversions. Même les protestants convaincus étaient séduits par ses paroles et l'appelaient "l'ange de la paix".
Pendant dix ans, il parcourut ainsi l'Allemagne du Sud, l'Autriche et la Suisse.
Soucieux de la vie spirituelle des fidèles, il rédigea des "Exercices spirituels" selon l'esprit Franciscain.
Il fut finalement victime de son zèle apostolique.
Au cours d'une mission dans le canton des Grisons en Suisse, il fut mis à mort par un petit groupe de protestants fanatiques.
Marc Rey naquit en 1577, après ses études de droit, il exerça la charge d'avocat à Colmar, avec un tel souci de justice à l'égard des malheureux, qu'on le surnommait l'avocat des pauvres.
Ordonné Prêtre en 1612, il se dépensa avec ardeur pendant dix années contre l’hérésie protestante.
Le 24 avril 1622, dans le bourg de Sévis, il fut arrêté par une bande d'hérétiques fanatisés qui voulurent le contraindre à renier le Catholicisme:
"Je ne crains pas la mort, répondit-il, je défends la vérité qu'ont soutenue les martyrs; ma cause est la leur, leur sort sera le mien". Il fut tué à coups de sabre.
Mémoire de Saint Fidèle de Sigmaringen, Prêtre et martyr.
Né à Sigmaringen, Marc Roy, fut avocat à Colmar avant d’entrer chez les Capucins de Fribourg-en-Brisgau, où il reçut le nom de Fidèle.
Menant une vie austère dans les veilles et la prière, assidu à prêcher la Parole de Dieu, il fut envoyé au pays des Grisons, en Suisse, pour y affermir la vérité Catholique, pour laquelle il fut massacré à Scewis, en 1622, par un groupe de soldats fanatiques.
Martyrologe romain
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170424&id=13399&fd=0
Citation
De saint Fidèle :
« Ô Foi Catholique, comme tu es ferme, comme tu es inébranlable, bien enracinée, bien fondée sur la pierre solide!
Le ciel et la terre disparaîtront,
mais tu ne pourras jamais disparaître.
Dès le commencement, le monde entier t'a contredite,
mais tu as triomphé de tous par ta grande puissance.
La victoire qui a vaincu le monde, c'est notre Foi.
Elle a fait plier des rois très puissants sous le joug du Christ,
elle a conduit les peuples à obéir au Christ. »
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 25 Avril 2017 :
Fête de Saint Marc, Évangéliste, Évêque d’Alexandrie, Martyr († v. 75).
San marco cathedral in venice 11Statue de Saint Marc, Évangéliste avec le lion ailé sur le toit de la Cathédrale Basilique Saint Marc à Venise
Saint Marc
Un des quatre évangélistes (1er s.)
Second dans l'ordre des évangiles synoptiques, serait-il l'inventeur du genre évangélique ?
C'est possible puisque son livre, en mauvais grec, semé de sémitismes, fut composé très tôt à Rome, selon les données orales de Saint Pierre.
Sans doute au plus tard en 70. L'auteur en serait le jeune Jean, surnommé Marc, [url=Un des quatre %C3%A9vang%C3%A9listes (1er s.)]Un des quatre évangélistes (1er s.)[/url]fils de Marie chez qui la première communauté Chrétienne de Jérusalem se réunissait pour prier (Actes 12. 12).
Il accompagne Paul http://nominis.cef.fr/contenus/saint/2116/Saint-Paul.htmlet Barnabé http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1305/Saint-Barnabe.htmldans leur mission à Chypre.
Peu après, il refuse de suivre Paul, en partance pour l'Asie Mineure. Il préfère rentrer à Jérusalem.
Saint Paul lui en voudra, un moment, de ce lâchage : il préféra se séparer de Barnabé plutôt que de reprendre Marc (Acte 15. 39)
Mais Marc se racheta et deviendra le visiteur du vieux prisonnier à Rome. Dans le même temps, saint Pierre le traite comme un fils (1ère lettre de Pierre 5. 13).
Certains considèrent que Saint Marc aurait été l'évangélisateur de l'Egypte. Ce n'est pas invraisemblable.
D'autres affirment que son corps serait désormais à Venise. Après tout, pourquoi pas ? En tous cas, il fut un fidèle secrétaire pour Saint Pierre dont il rédigea les "Mémoires", qui sont l'évangile selon saint Marc,http://www.aelf.org/bible/Mc/1 à l'intention des Romains.
De Jérusalem, il suivit d’abord Saint Paul dans ses voyages missionnaires, puis s’attacha aux pas de Saint Pierre, qui l’appelait son fils et dont, selon la tradition, il recueillit dans son Évangile la catéchèse aux Romains. Il aurait enfin fondé l’Église d’Alexandrie.
Martyrologe romain
Les dernières années de la vie de Marc sont partiellement voilées de mystère. Eusèbe rapporte qu’il se retira en Egypte et posa les fondements de l’Église d’Alexandrie.
À Alexandrie, Marc aurait subi le martyre à une date inconnue. Selon la tradition, son corps fut transporté à Venise en 828.
En 1968, une de ses reliques fut remise par le Cardinal Urbani au Pape d’Alexandrie Cyrille VI, pour marquer ainsi le commencement du dialogue entre Église Copte et Église Catholique après des siècles d’hostilités et d’incompréhension.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170425&id=13397&fd=0
Saint Marc
Évangéliste, Évêque d’Alexandrie
Martyr († v. 75)
Marc était probablement de la race d'Aaron ; il était né en Galilée. Il semble avoir fait partie du groupe des soixante-douze disciples du Sauveur ; mais il nous apparaît surtout dans l'histoire comme le compagnon fidèle de l'apostolat de saint Pierre.
C'est sous l'inspiration du chef des Apôtres et à la demande des Chrétiens de Rome qu'il écrivit l'Évangile qui porte son nom.
Marc cependant ne suivit pas Saint Pierre jusqu'à son glorieux martyre ; mais il reçut de lui la mission spéciale d'évangéliser Alexandrie, l'Égypte et d'autres provinces africaines.
Le disciple ne faillit pas à sa tâche et porta aussi loin qu'il put, dans ces contrées, le flambeau de l'Évangile.
Alexandrie en particulier devint un foyer si lumineux, la perfection Chrétienne y arriva à un si haut point, que cette Église, comme celle de Jérusalem, ne formait qu'un cœur et qu'une âme dans le service de Jésus-Christ. La rage du démon ne pouvait manquer d'éclater.
Les païens endurcis résolurent la mort du Saint évangéliste et cherchèrent tous les moyens de s'emparer de lui.
Marc, pour assurer l'affermissement de son œuvre, forma un clergé sûr et vraiment apostolique, puis échappa aux pièges de ses ennemis en allant porter ailleurs la Croix de Jésus-Christ.
Quelques années plus tard, il eut la consolation de retrouver l'Église d'Alexandrie de plus en plus florissante.
La nouvelle extension que prit la Foi par sa présence, les conversions nombreuses provoquées par ses miracles, renouvelèrent la rage des païens.
Il fut saisi et traîné, une corde au cou, dans un lieu plein de rochers et de précipices. Après ce long et douloureux supplice, on le jeta en prison, où il fut consolé, la nuit suivante, par l'apparition d'un ange qui le fortifia pour le combat décisif, et par l'apparition du Sauveur Lui-même.
Le lendemain matin, Marc fut donc tiré de prison ; on lui mit une seconde fois la corde au cou, on le renversa et on le traîna en poussant des hurlements furieux.
La victime, pendant cette épreuve douloureuse, remerciait Dieu et implorait sa Miséricorde. Enfin broyé par les rochers où se heurtaient ses membres sanglants, il expira en disant : « Seigneur, je remets mon âme entre vos mains. »
Le lion et l'Evangile
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsavril/avril25.html.
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome01/061.htm
SAINT MARC, ÉVANGÉLISTE
Marc, Évangéliste, Prêtre de la tribu de Lévi, fut, par le Baptême, le fils (spirituel) de Saint Pierre, apôtre, dont, il était le disciple en la Parole Divine.
Il alla à Rome avec ce Saint. Comme celui-ci y prêchait la bonne nouvelle, les fidèles de Rome prièrent Saint Marc de vouloir écrire l’Évangile, pour l’avoir toujours présent à la mémoire.
Il le leur écrivit loyalement, tel qu'il l’avait appris de la bouché de son maître Saint Pierre, qui l’examina avec soin, et après avoir vu qu'il était plein de vérité, il l’approuva et le jugea digne d'être reçu par tous les fidèles*.
Saint Pierre, considérant que Marc était constant dans la Foi, le destina pour Aquilée, où après avoir prêché la Parole de Dieu, il convertit des multitudes innombrables de gentils à J.-C.
On dit que là aussi, il écrivit son Évangile que l’on montre encore à présent dans l’Église d'Aquilée, où on le garde avec grand respect.
Enfin Saint Marc conduisit à Rome, auprès de Saint Pierre, un citoyen d'Aquilée, nommé Ermagoras, qu'il avait converti à la Foi afin que l’apôtre le consacrât Évêque d'Aquilée.
Ermagoras, après avoir reçu la charge du pontificat, gouverna avec zèle cette Église : il fut pris ensuite par les infidèles et reçut la couronne du martyre.
Pour Saint Marc, il fut envoyé par Saint Pierre à Alexandrie, où il prêcha le premier la Parole de Dieu **.
A son entrée dans cette ville, au rapport de Philon, juif très disert, il se forma une assemblée immense qui reçut la Foi et pratiqua la dévotion et la continence.
Papias, Évêque de Jérusalem, fait de lui le plus grand éloge en très beau langage ; et voici ce que Pierre Damien dit à son sujet :
« Il jouit d'une si grande influence à Alexandrie, que tous ceux qui venaient en foule pour être instruits dans la Foi, atteignirent bientôt au sommet de la perfection, par la pratique de la continence; et de toutes sortes de bonnes œuvres, en sorte que l’on eût dit une communauté de Moines. On devait ce résultat moins aux miracles extraordinaires de Saint Marc et à l’éloquence de ses prédications, qu'à ses exemples éminents. »
Le même Pierre Damien ajoute qu'après sa mort, son corps fut ramené en Italie, afin que la terre où il lui avait été donné d'écrire son Évangile, eût l’honneur de posséder ses dépouilles sacrées.
« Tu es heureuse, ô Alexandrie, d'avoir été arrosée de son sang glorieux, comme toi, en Italie, tu ne l’es pas moins de posséder un si rare trésor. »
On rapporte que Saint Marc fut doué d'une si grande Humilité qu'il se coupa le pouce afin que l’on ne songeât pas à l’ordonner Prêtre *.
Mais par une disposition de Dieu et par l’autorité de Saint Pierre, il fut choisi pour Évêque d'Alexandrie:
A son entrée dans cette ville, sa chaussure se rompit et se déchira subitement; il comprit intérieurement ce que cela signifiait, et dit : « Vraiment, Le Seigneur a raccourci mon chemin, et Satan ne sera pas un obstacle pour moi, puisque Le Seigneur m’a absous des œuvres de mort. »
Or, Marc voyant un savetier qui cousait de vieilles chaussures, lui donna la sienne à raccommoder : mais en le faisant, l’ouvrier se blessa grièvement à la main gauche, et se mit à crier : « Unique Dieu. »
En l’entendant, l’homme de Dieu dit : « Vraiment Le Seigneur a rendu mon voyage heureux. »
Alors il fit de la boue avec sa salive et de la terre, l’appliqua sur la main du savetier qui fut instantanément guéri.
Cet homme, voyant le pouvoir extraordinaire de Marc, le fit entrer chez lui et lui demanda qui il était, et d'où il venait.
Marc lui avoua être le serviteur du Seigneur Jésus.
L'autre lui dit : « Je voudrais bien le voir. » Je te le montrerai, lui répondit Saint Marc. » Il se mit alors à lui annoncer l’Évangile de J.-C. et le Baptisa avec tous ceux de sa maison.
Les habitants de la ville ayant appris l’arrivée d'un Galiléen, qui méprisait les sacrifices de leurs dieux, lui tendirent des pièges.
Saint Marc, en ayant été instruit, ordonna Évêque Anianus, cet homme-là même qu'il avait guéri *, et partit pour la Pentapole, où il resta deux ans, après lesquels il revint à Alexandrie.
Il y avait fait élever une église sur les rochers qui bordent la mer, dans un lieu appelé Bucculi ** ; il y trouva le nombre des Chrétiens augmenté.
Or, les prêtres des temples cherchèrent à le prendre; et le jour de Pâques, comme Saint Marc célébrait la- Messe, ils s'assemblèrent tous au lieu où était le Saint, lui attachèrent une corde au cou et le traînèrent par toute la ville en disant : « Traînons le buffle au Bucculi ***. »
Sa chair et son sang étaient épars sur la terre et couvraient les pierres, ensuite il fut, enfermé dans une prison où un ange le fortifia.
Le Seigneur J.-C. Lui-même daigna le visiter et lui dit pour, le conforter : « La Paix soit avec toi, Marc, mon Évangéliste; ne crains rien car je suis avec toi pour te délivrer. »
Le matin arrivé, ils lui jettent encore une fois une corde au cou, et le traînent çà et là en criant : « Traînez le buffle au Bucculi. »
Au milieu de ce supplice, Marc rendait grâces à Dieu en disant : « Je remets mon esprit entre vos mains. »
Et en prononçant ces mots, il expira. C'était sous Néron, vers l’an 57.
Comme les païens le voulaient brûler, soudain, l’air se trouble, une grêle s'annonce, les tonnerres grondent, les éclairs brillent, tout le monde s'empressa de fuir, et le corps du Saint reste intact.
Les Chrétiens le prirent et l’ensevelirent dans l’église en toute révérence.
Voici le portrait de Saint Marc * : Il avait le nez long, les sourcils abaissés, les yeux beaux, le front un, peu chauve, la barbe épaisse.
Il était de belles manières, d'un âge moyen ; ses cheveux commençaient à blanchir, il était affectueux, plein de mesure et rempli de la grâce de Dieu.
Saint Ambroise dit de lui : « Comme le bienheureux Marc brillait par des miracles sans nombre, il arriva qu'un cordonnier auquel il avait donné sa chaussure à raccommoder, se perça la main gauche dans son travail, et en se faisant la blessure, il cria: « Un Dieu! » Le serviteur de Dieu fut tout joyeux de l’entendre : il prit de la boue qu'il fit avec sa salive, en oignit la main de l’ouvrier qu'il guérit à l’instant et avec laquelle cet homme put continuer son travail. Comme le Sauveur il guérit aussi un aveugle-né. »
L'an de l’Incarnation du Seigneur 468, du temps de l’empereur Léon, des Vénitiens transportèrent le corps de Saint Marc, d'Alexandrie à Venise, où fut élevée, en l’honneur du Saint, une église d'une merveilleuse beauté.
Des marchands vénitiens, étant allés à Alexandrie; firent tant par dons et par promesses auprès de deux Prêtres, gardiens du corps de Saint Marc, que ceux-ci le laissèrent enlever en cachette et emporter à Venise.
Mais comme on levait le corps du tombeau, une odeur si pénétrante se répandit dans Alexandrie que tout le monde s'émerveillait d'où pouvait venir une pareille suavité.
Or; comme les marchands étaient en pleine mer, ils découvrirent aux navires qui allaient de conserve avec eux qu'ils portaient le corps de Saint Marc; un des gens dit :
« C'est probablement le corps de quelque Égyptien que l’on vous a donné, et vous pensez emporter le corps de Saint Marc. »
Aussitôt le navire qui portait le corps de Saint Marc vira de bord avec une merveilleuse célérité et se heurtant contre le navire où se trouvait celui qui venait de parler, il en brisa un côté.
Il ne s'éloigna point avant que tous ceux qui le montaient n'eussent acclamé qu'ils croyaient que le corps de Saint Marc s'y trouvât.
Une nuit, les navires étaient emportés par un courant très rapide, et les nautoniers; ballottés par la tempête et enveloppés de ténèbres, ne savaient où ils allaient; Saint Marc apparut au Moine gardien de son corps, et lui dit : « Dis à tout ce monde de carguer vite les voiles, car ils ne sont pas loin de la terre. » Et on les cargua.
Quand le matin fut venu, on se trouvait vis-à-vis une île. Or, comme on longeait divers rivages, et qu'on cachait à tous le saint trésor, des habitants vinrent et crièrent : « Oh! Que vous êtes heureux, vous qui portez le corps de Saint Marc ! Permettez que nous lui rendions nos profonds hommages. »
Un matelot encore tout à fait incrédule est saisi par le démon et vexé jusqu'au moment où, amené auprès du corps, il avoua qu'il croyait que c'était celui de Saint Marc.
Après avoir été délivré, il rendit gloire à Dieu et eut par la suite une grande dévotion au Saint.
Il arriva que, pour conserver avec plus de précaution le corps de Saint Marc, on le déposa au bas d'une colonne de marbre, en présence d'un petit nombre de personnes; mais par le cours du temps, les témoins étant morts, personne ne pouvait savoir, ni reconnaître, à aucun indice, l’endroit où était le saint trésor.
Il y eut des pleurs dans le clergé, une grande désolation chez les laïcs, et un chagrin profond dans tous.
La peur de ce peuple dévot était en effet qu'un patron si recommandable n'eût été enlevé furtivement.
Alors on indique un jeûne solennel, on ordonne une procession plus solennelle encore ; mais voici que, sous les veux et à la surprise de tout le monde, les pierres se détachent de la colonne et laissent voir à découvert la châsse où le corps était caché.
A l’instant on rend des actions de grâces au Créateur quia daigné révéler le Saint patron ; et ce jour, illustré par la gloire d'un si grand prodige, fut fêté dans la suite des temps *.
Un jeune homme, tourmenté par un cancer dont les vers lui rongeaient la poitrine, se mit à implorer d'un cœur dévoué les suffrages de Saint Marc; et voici que, dans son sommeil, un homme en habit de pèlerin lui apparut se hâtant dans sa marche.
Interrogé par lui qui il était et où il allait en marchant si vite, il lui répondit qu'il était Saint Marc, qu'il courait porter secours à un navire en péril qui l’invoquait.
Alors il étendit la main, en toucha le malade qui, à son réveille matin, se sentit complètement guéri.
Un instant après le navire entra dans le port de Venise et ceux qui le montaient racontèrent le péril dans lequel ils s'étaient trouvés et comme Saint Marc leur était venu en aide.
On rendit grâces pour ces deux miracles et Dieu fut proclamé admirable dans Marc, son Saint.
Des marchands de Venise qui allaient à Alexandrie sur un vaisseau sarrasin, se voyant dans un péril imminent, se jettent dans une chaloupe, coupent la corde, et aussitôt le navire est englouti dans les flots qui enveloppent tous les Sarrasins.
L'un d'eux invoqua Saint Marc et fit comme il put vœu de recevoir le Baptême et de visiter son église, s'il lui prêtait secours.
A l’instant, un personnage éclatant lui apparut, l’arracha des flots et le mit avec les autres dans la chaloupe.
Arrivé à Alexandrie, il fut ingrat envers son libérateur et ne se pressa ni d'aller à l’église de Saint Marc, ni de recevoir les Sacrements de notre Foi.
De rechef Saint Marc lui apparut et lui reprocha son ingratitude. Il rentra donc en lui-même, vint à Venise, et régénéré dans les fonts sacrés du Baptême, il reçut le nom de Marc.
Sa Foi en J.-C. fut parfaite et il finit sa vie dans les bonnes œuvres.
— Un homme qui travaillait au haut du campanile de Saint Marc de Venise, tombe tout à coup à l’improviste; ses membres sont déchirés par lambeaux; mais, dans sa chute, il se rappelle Saint Marc, et implore son patronage alors il rencontre une poutre qui le retient.
On lui donne une corde et il s'en relève sans blessure; il remonte ensuite à son travail avec dévotion pour le terminer.
— Un esclave au service d'un noble habitant de la Provence, avait fait vœu de visiter le corps de Saint Marc; mais il n'en pouvait obtenir la permission : enfin il tint moins de compte de la peur, de son maître temporel que de son maître Céleste.
Sans prendre congé, il partit avec dévotion pour accomplir son vœu. A son retour, le maître, qui était fâché, ordonna de lui arracher les yeux.
Cet homme cruel fut favorisé dans son dessein par des hommes plus cruels encore qui jettent, par terre, le serviteur de Dieu, lequel invoquait Saint Marc, et s'approchent avec des poinçons pour lui crever les yeux : les efforts qu'ils tentent sont inutiles, car le fer se rebroussait et se cassait tout d'un coup.
Il ordonne donc que ses jambes soient rompues et ses pieds coupés à coups de haches, mais le fer qui est dur de sa nature s'amollit comme le plomb.
Il ordonne qu'on lui brise la figure et les dents avec des maillets de fer; le fer perd sa force et s'émousse par la puissance de Dieu.
A cette vue son maître stupéfait demanda pardon et alla avec son esclave visiter en grande dévotion le tombeau de Saint Marc.
— Un soldat reçut au bras dans une bataille une blessure telle que sa main restait pendante.
Les médecins et ses amis lui conseillaient de la faire amputer; mais ce soldat qui était preux, honteux d'être manchot, se fit remettre la main à sa place et l’assujettit avec des bandeaux sans aucun médicament.
Il invoqua les suffrages de Saint Marc et sa main fut guérie aussitôt : il n'y resta qu'une cicatrice qui fut un témoignage d'un si grand miracle et un monument d'un pareil bienfait.
— Un homme de la ville de Mantoue, faussement accusé par des envieux, fut mis en une prison, où, après être resté 40 jours dans le plus grand ennui, il se mortifia par un jeûne de trois jours en invoquant le patronage de Saint Marc.
Ce Saint lui apparaît et lui commande de sortir avec confiance de sa prison. Cet homme, que l’ennui avait endormi, ne se mit pas en peine d'obéir aux ordres du Saint, tout en se croyant le jouet d'une illusion.
Il eut une seconde et une troisième apparition du Saint qui lui renouvela les mêmes ordres.
Revenu à soi, et voyant la porte ouverte, il sortit avec confiance de la prison et brisa ses entraves comme si c'eût été des liens d'étoupes.
Il marchait donc en plein jour au milieu des gardes et des autres personnes présentes, sans être vu, tandis que lui voyait tout le monde. Il vint au tombeau de Saint Marc pour s'acquitter dévotement de sa dette de remerciements.
L'Apulie entière était en proie à la stérilité, et pas une goutte de pluie n'arrosait cette terre. Alors il fut révélé que c'était un châtiment de ce qu'on ne célébrait pas la Fête de Saint Marc.
Donc on invoqua ce Saint et on promit de fêter avec Solennité le jour de sa Fête.
Le Saint fit cesser la stérilité et renaître l’abondance en donnant un air pur et une pluie convenable.
— Environ l’an 1212, il y avait à Pavie, dans le, couvent des Frères Prêcheurs, un Frère de sainte et religieuse vie, nommé Julien, originaire de Faënza, jeune de corps, mais vieux d'esprit; dans sa dernière maladie il s'inquiéta de sa position auprès du prieur, qui lui répondit que sa mort était prochaine.
Aussitôt la figure du malade devint resplendissante de, joie et il se mit à crier en applaudissant des mains et de tous ses membres : « Faites place, mes frères, car ce sera dans un excès d'allégresse que mon âme va sortir de mon corps, depuis que j'ai entendu d'agréables nouvelles. »
Et en élevant les mains- au Ciel, il se mit à dire : « Educ de custodia animam meam, etc. Seigneur, tirez mon âme de sa prison. Malheureux homme que je suis! Qui me délivrera de ce corps de mort? »
Il s'endormit alors d'un léger sommeil, et vit venir à lui Saint Marc qui se plaça à côté de son lit : et une voix qui s'adressait au Saint, lui dit : « Que faites-vous, ici, ô Marc? »
Celui-ci répondit : « Je suis venu trouver ce mourant, parce que son Ministère a été agréable à Dieu. »
La voix se fit encore entendre : « Comment se fait-il que de tous les Saints, ce soit vous de préférence qui soyez venu à lui? »
«C'est, répondit-il, parce qu'il a eu pour moi une dévotion spéciale et qu'il a visité avec une dévotion toute particulière le lieu où repose mon corps.
C'est donc pour cela que je suis venu le visiter à l’heure de sa mort. »
Et voici que des hommes couverts d'aubes blanches remplirent toute la maison. Saint Marc leur dit : « Que venez-vous faire ici ? »
« Nous venons, répondirent-ils, pour présenter l’âme de ce Religieux devant Le Seigneur. »
A son réveil, ce frère envoya chercher aussitôt le Prieur qui m’a lui-même raconté ces faits, et lui rendant compte de tout ce qu'il avait vu, il s'endormit heureusement et en grande joie dans le Seigneur *.
Fête de Saint Marc, Évangéliste, Évêque d’Alexandrie, Martyr († v. 75).
San marco cathedral in venice 11Statue de Saint Marc, Évangéliste avec le lion ailé sur le toit de la Cathédrale Basilique Saint Marc à Venise
Saint Marc
Un des quatre évangélistes (1er s.)
Second dans l'ordre des évangiles synoptiques, serait-il l'inventeur du genre évangélique ?
C'est possible puisque son livre, en mauvais grec, semé de sémitismes, fut composé très tôt à Rome, selon les données orales de Saint Pierre.
Sans doute au plus tard en 70. L'auteur en serait le jeune Jean, surnommé Marc, [url=Un des quatre %C3%A9vang%C3%A9listes (1er s.)]Un des quatre évangélistes (1er s.)[/url]fils de Marie chez qui la première communauté Chrétienne de Jérusalem se réunissait pour prier (Actes 12. 12).
Il accompagne Paul http://nominis.cef.fr/contenus/saint/2116/Saint-Paul.htmlet Barnabé http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1305/Saint-Barnabe.htmldans leur mission à Chypre.
Peu après, il refuse de suivre Paul, en partance pour l'Asie Mineure. Il préfère rentrer à Jérusalem.
Saint Paul lui en voudra, un moment, de ce lâchage : il préféra se séparer de Barnabé plutôt que de reprendre Marc (Acte 15. 39)
Mais Marc se racheta et deviendra le visiteur du vieux prisonnier à Rome. Dans le même temps, saint Pierre le traite comme un fils (1ère lettre de Pierre 5. 13).
Certains considèrent que Saint Marc aurait été l'évangélisateur de l'Egypte. Ce n'est pas invraisemblable.
D'autres affirment que son corps serait désormais à Venise. Après tout, pourquoi pas ? En tous cas, il fut un fidèle secrétaire pour Saint Pierre dont il rédigea les "Mémoires", qui sont l'évangile selon saint Marc,http://www.aelf.org/bible/Mc/1 à l'intention des Romains.
De Jérusalem, il suivit d’abord Saint Paul dans ses voyages missionnaires, puis s’attacha aux pas de Saint Pierre, qui l’appelait son fils et dont, selon la tradition, il recueillit dans son Évangile la catéchèse aux Romains. Il aurait enfin fondé l’Église d’Alexandrie.
Martyrologe romain
Les dernières années de la vie de Marc sont partiellement voilées de mystère. Eusèbe rapporte qu’il se retira en Egypte et posa les fondements de l’Église d’Alexandrie.
À Alexandrie, Marc aurait subi le martyre à une date inconnue. Selon la tradition, son corps fut transporté à Venise en 828.
En 1968, une de ses reliques fut remise par le Cardinal Urbani au Pape d’Alexandrie Cyrille VI, pour marquer ainsi le commencement du dialogue entre Église Copte et Église Catholique après des siècles d’hostilités et d’incompréhension.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170425&id=13397&fd=0
Saint Marc
Évangéliste, Évêque d’Alexandrie
Martyr († v. 75)
Marc était probablement de la race d'Aaron ; il était né en Galilée. Il semble avoir fait partie du groupe des soixante-douze disciples du Sauveur ; mais il nous apparaît surtout dans l'histoire comme le compagnon fidèle de l'apostolat de saint Pierre.
C'est sous l'inspiration du chef des Apôtres et à la demande des Chrétiens de Rome qu'il écrivit l'Évangile qui porte son nom.
Marc cependant ne suivit pas Saint Pierre jusqu'à son glorieux martyre ; mais il reçut de lui la mission spéciale d'évangéliser Alexandrie, l'Égypte et d'autres provinces africaines.
Le disciple ne faillit pas à sa tâche et porta aussi loin qu'il put, dans ces contrées, le flambeau de l'Évangile.
Alexandrie en particulier devint un foyer si lumineux, la perfection Chrétienne y arriva à un si haut point, que cette Église, comme celle de Jérusalem, ne formait qu'un cœur et qu'une âme dans le service de Jésus-Christ. La rage du démon ne pouvait manquer d'éclater.
Les païens endurcis résolurent la mort du Saint évangéliste et cherchèrent tous les moyens de s'emparer de lui.
Marc, pour assurer l'affermissement de son œuvre, forma un clergé sûr et vraiment apostolique, puis échappa aux pièges de ses ennemis en allant porter ailleurs la Croix de Jésus-Christ.
Quelques années plus tard, il eut la consolation de retrouver l'Église d'Alexandrie de plus en plus florissante.
La nouvelle extension que prit la Foi par sa présence, les conversions nombreuses provoquées par ses miracles, renouvelèrent la rage des païens.
Il fut saisi et traîné, une corde au cou, dans un lieu plein de rochers et de précipices. Après ce long et douloureux supplice, on le jeta en prison, où il fut consolé, la nuit suivante, par l'apparition d'un ange qui le fortifia pour le combat décisif, et par l'apparition du Sauveur Lui-même.
Le lendemain matin, Marc fut donc tiré de prison ; on lui mit une seconde fois la corde au cou, on le renversa et on le traîna en poussant des hurlements furieux.
La victime, pendant cette épreuve douloureuse, remerciait Dieu et implorait sa Miséricorde. Enfin broyé par les rochers où se heurtaient ses membres sanglants, il expira en disant : « Seigneur, je remets mon âme entre vos mains. »
Le lion et l'Evangile
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsavril/avril25.html.
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome01/061.htm
SAINT MARC, ÉVANGÉLISTE
Marc, Évangéliste, Prêtre de la tribu de Lévi, fut, par le Baptême, le fils (spirituel) de Saint Pierre, apôtre, dont, il était le disciple en la Parole Divine.
Il alla à Rome avec ce Saint. Comme celui-ci y prêchait la bonne nouvelle, les fidèles de Rome prièrent Saint Marc de vouloir écrire l’Évangile, pour l’avoir toujours présent à la mémoire.
Il le leur écrivit loyalement, tel qu'il l’avait appris de la bouché de son maître Saint Pierre, qui l’examina avec soin, et après avoir vu qu'il était plein de vérité, il l’approuva et le jugea digne d'être reçu par tous les fidèles*.
Saint Pierre, considérant que Marc était constant dans la Foi, le destina pour Aquilée, où après avoir prêché la Parole de Dieu, il convertit des multitudes innombrables de gentils à J.-C.
On dit que là aussi, il écrivit son Évangile que l’on montre encore à présent dans l’Église d'Aquilée, où on le garde avec grand respect.
Enfin Saint Marc conduisit à Rome, auprès de Saint Pierre, un citoyen d'Aquilée, nommé Ermagoras, qu'il avait converti à la Foi afin que l’apôtre le consacrât Évêque d'Aquilée.
Ermagoras, après avoir reçu la charge du pontificat, gouverna avec zèle cette Église : il fut pris ensuite par les infidèles et reçut la couronne du martyre.
Pour Saint Marc, il fut envoyé par Saint Pierre à Alexandrie, où il prêcha le premier la Parole de Dieu **.
A son entrée dans cette ville, au rapport de Philon, juif très disert, il se forma une assemblée immense qui reçut la Foi et pratiqua la dévotion et la continence.
Papias, Évêque de Jérusalem, fait de lui le plus grand éloge en très beau langage ; et voici ce que Pierre Damien dit à son sujet :
« Il jouit d'une si grande influence à Alexandrie, que tous ceux qui venaient en foule pour être instruits dans la Foi, atteignirent bientôt au sommet de la perfection, par la pratique de la continence; et de toutes sortes de bonnes œuvres, en sorte que l’on eût dit une communauté de Moines. On devait ce résultat moins aux miracles extraordinaires de Saint Marc et à l’éloquence de ses prédications, qu'à ses exemples éminents. »
Le même Pierre Damien ajoute qu'après sa mort, son corps fut ramené en Italie, afin que la terre où il lui avait été donné d'écrire son Évangile, eût l’honneur de posséder ses dépouilles sacrées.
« Tu es heureuse, ô Alexandrie, d'avoir été arrosée de son sang glorieux, comme toi, en Italie, tu ne l’es pas moins de posséder un si rare trésor. »
On rapporte que Saint Marc fut doué d'une si grande Humilité qu'il se coupa le pouce afin que l’on ne songeât pas à l’ordonner Prêtre *.
Mais par une disposition de Dieu et par l’autorité de Saint Pierre, il fut choisi pour Évêque d'Alexandrie:
A son entrée dans cette ville, sa chaussure se rompit et se déchira subitement; il comprit intérieurement ce que cela signifiait, et dit : « Vraiment, Le Seigneur a raccourci mon chemin, et Satan ne sera pas un obstacle pour moi, puisque Le Seigneur m’a absous des œuvres de mort. »
Or, Marc voyant un savetier qui cousait de vieilles chaussures, lui donna la sienne à raccommoder : mais en le faisant, l’ouvrier se blessa grièvement à la main gauche, et se mit à crier : « Unique Dieu. »
En l’entendant, l’homme de Dieu dit : « Vraiment Le Seigneur a rendu mon voyage heureux. »
Alors il fit de la boue avec sa salive et de la terre, l’appliqua sur la main du savetier qui fut instantanément guéri.
Cet homme, voyant le pouvoir extraordinaire de Marc, le fit entrer chez lui et lui demanda qui il était, et d'où il venait.
Marc lui avoua être le serviteur du Seigneur Jésus.
L'autre lui dit : « Je voudrais bien le voir. » Je te le montrerai, lui répondit Saint Marc. » Il se mit alors à lui annoncer l’Évangile de J.-C. et le Baptisa avec tous ceux de sa maison.
Les habitants de la ville ayant appris l’arrivée d'un Galiléen, qui méprisait les sacrifices de leurs dieux, lui tendirent des pièges.
Saint Marc, en ayant été instruit, ordonna Évêque Anianus, cet homme-là même qu'il avait guéri *, et partit pour la Pentapole, où il resta deux ans, après lesquels il revint à Alexandrie.
Il y avait fait élever une église sur les rochers qui bordent la mer, dans un lieu appelé Bucculi ** ; il y trouva le nombre des Chrétiens augmenté.
Or, les prêtres des temples cherchèrent à le prendre; et le jour de Pâques, comme Saint Marc célébrait la- Messe, ils s'assemblèrent tous au lieu où était le Saint, lui attachèrent une corde au cou et le traînèrent par toute la ville en disant : « Traînons le buffle au Bucculi ***. »
Sa chair et son sang étaient épars sur la terre et couvraient les pierres, ensuite il fut, enfermé dans une prison où un ange le fortifia.
Le Seigneur J.-C. Lui-même daigna le visiter et lui dit pour, le conforter : « La Paix soit avec toi, Marc, mon Évangéliste; ne crains rien car je suis avec toi pour te délivrer. »
Le matin arrivé, ils lui jettent encore une fois une corde au cou, et le traînent çà et là en criant : « Traînez le buffle au Bucculi. »
Au milieu de ce supplice, Marc rendait grâces à Dieu en disant : « Je remets mon esprit entre vos mains. »
Et en prononçant ces mots, il expira. C'était sous Néron, vers l’an 57.
Comme les païens le voulaient brûler, soudain, l’air se trouble, une grêle s'annonce, les tonnerres grondent, les éclairs brillent, tout le monde s'empressa de fuir, et le corps du Saint reste intact.
Les Chrétiens le prirent et l’ensevelirent dans l’église en toute révérence.
Voici le portrait de Saint Marc * : Il avait le nez long, les sourcils abaissés, les yeux beaux, le front un, peu chauve, la barbe épaisse.
Il était de belles manières, d'un âge moyen ; ses cheveux commençaient à blanchir, il était affectueux, plein de mesure et rempli de la grâce de Dieu.
Saint Ambroise dit de lui : « Comme le bienheureux Marc brillait par des miracles sans nombre, il arriva qu'un cordonnier auquel il avait donné sa chaussure à raccommoder, se perça la main gauche dans son travail, et en se faisant la blessure, il cria: « Un Dieu! » Le serviteur de Dieu fut tout joyeux de l’entendre : il prit de la boue qu'il fit avec sa salive, en oignit la main de l’ouvrier qu'il guérit à l’instant et avec laquelle cet homme put continuer son travail. Comme le Sauveur il guérit aussi un aveugle-né. »
L'an de l’Incarnation du Seigneur 468, du temps de l’empereur Léon, des Vénitiens transportèrent le corps de Saint Marc, d'Alexandrie à Venise, où fut élevée, en l’honneur du Saint, une église d'une merveilleuse beauté.
Des marchands vénitiens, étant allés à Alexandrie; firent tant par dons et par promesses auprès de deux Prêtres, gardiens du corps de Saint Marc, que ceux-ci le laissèrent enlever en cachette et emporter à Venise.
Mais comme on levait le corps du tombeau, une odeur si pénétrante se répandit dans Alexandrie que tout le monde s'émerveillait d'où pouvait venir une pareille suavité.
Or; comme les marchands étaient en pleine mer, ils découvrirent aux navires qui allaient de conserve avec eux qu'ils portaient le corps de Saint Marc; un des gens dit :
« C'est probablement le corps de quelque Égyptien que l’on vous a donné, et vous pensez emporter le corps de Saint Marc. »
Aussitôt le navire qui portait le corps de Saint Marc vira de bord avec une merveilleuse célérité et se heurtant contre le navire où se trouvait celui qui venait de parler, il en brisa un côté.
Il ne s'éloigna point avant que tous ceux qui le montaient n'eussent acclamé qu'ils croyaient que le corps de Saint Marc s'y trouvât.
Une nuit, les navires étaient emportés par un courant très rapide, et les nautoniers; ballottés par la tempête et enveloppés de ténèbres, ne savaient où ils allaient; Saint Marc apparut au Moine gardien de son corps, et lui dit : « Dis à tout ce monde de carguer vite les voiles, car ils ne sont pas loin de la terre. » Et on les cargua.
Quand le matin fut venu, on se trouvait vis-à-vis une île. Or, comme on longeait divers rivages, et qu'on cachait à tous le saint trésor, des habitants vinrent et crièrent : « Oh! Que vous êtes heureux, vous qui portez le corps de Saint Marc ! Permettez que nous lui rendions nos profonds hommages. »
Un matelot encore tout à fait incrédule est saisi par le démon et vexé jusqu'au moment où, amené auprès du corps, il avoua qu'il croyait que c'était celui de Saint Marc.
Après avoir été délivré, il rendit gloire à Dieu et eut par la suite une grande dévotion au Saint.
Il arriva que, pour conserver avec plus de précaution le corps de Saint Marc, on le déposa au bas d'une colonne de marbre, en présence d'un petit nombre de personnes; mais par le cours du temps, les témoins étant morts, personne ne pouvait savoir, ni reconnaître, à aucun indice, l’endroit où était le saint trésor.
Il y eut des pleurs dans le clergé, une grande désolation chez les laïcs, et un chagrin profond dans tous.
La peur de ce peuple dévot était en effet qu'un patron si recommandable n'eût été enlevé furtivement.
Alors on indique un jeûne solennel, on ordonne une procession plus solennelle encore ; mais voici que, sous les veux et à la surprise de tout le monde, les pierres se détachent de la colonne et laissent voir à découvert la châsse où le corps était caché.
A l’instant on rend des actions de grâces au Créateur quia daigné révéler le Saint patron ; et ce jour, illustré par la gloire d'un si grand prodige, fut fêté dans la suite des temps *.
Un jeune homme, tourmenté par un cancer dont les vers lui rongeaient la poitrine, se mit à implorer d'un cœur dévoué les suffrages de Saint Marc; et voici que, dans son sommeil, un homme en habit de pèlerin lui apparut se hâtant dans sa marche.
Interrogé par lui qui il était et où il allait en marchant si vite, il lui répondit qu'il était Saint Marc, qu'il courait porter secours à un navire en péril qui l’invoquait.
Alors il étendit la main, en toucha le malade qui, à son réveille matin, se sentit complètement guéri.
Un instant après le navire entra dans le port de Venise et ceux qui le montaient racontèrent le péril dans lequel ils s'étaient trouvés et comme Saint Marc leur était venu en aide.
On rendit grâces pour ces deux miracles et Dieu fut proclamé admirable dans Marc, son Saint.
Des marchands de Venise qui allaient à Alexandrie sur un vaisseau sarrasin, se voyant dans un péril imminent, se jettent dans une chaloupe, coupent la corde, et aussitôt le navire est englouti dans les flots qui enveloppent tous les Sarrasins.
L'un d'eux invoqua Saint Marc et fit comme il put vœu de recevoir le Baptême et de visiter son église, s'il lui prêtait secours.
A l’instant, un personnage éclatant lui apparut, l’arracha des flots et le mit avec les autres dans la chaloupe.
Arrivé à Alexandrie, il fut ingrat envers son libérateur et ne se pressa ni d'aller à l’église de Saint Marc, ni de recevoir les Sacrements de notre Foi.
De rechef Saint Marc lui apparut et lui reprocha son ingratitude. Il rentra donc en lui-même, vint à Venise, et régénéré dans les fonts sacrés du Baptême, il reçut le nom de Marc.
Sa Foi en J.-C. fut parfaite et il finit sa vie dans les bonnes œuvres.
— Un homme qui travaillait au haut du campanile de Saint Marc de Venise, tombe tout à coup à l’improviste; ses membres sont déchirés par lambeaux; mais, dans sa chute, il se rappelle Saint Marc, et implore son patronage alors il rencontre une poutre qui le retient.
On lui donne une corde et il s'en relève sans blessure; il remonte ensuite à son travail avec dévotion pour le terminer.
— Un esclave au service d'un noble habitant de la Provence, avait fait vœu de visiter le corps de Saint Marc; mais il n'en pouvait obtenir la permission : enfin il tint moins de compte de la peur, de son maître temporel que de son maître Céleste.
Sans prendre congé, il partit avec dévotion pour accomplir son vœu. A son retour, le maître, qui était fâché, ordonna de lui arracher les yeux.
Cet homme cruel fut favorisé dans son dessein par des hommes plus cruels encore qui jettent, par terre, le serviteur de Dieu, lequel invoquait Saint Marc, et s'approchent avec des poinçons pour lui crever les yeux : les efforts qu'ils tentent sont inutiles, car le fer se rebroussait et se cassait tout d'un coup.
Il ordonne donc que ses jambes soient rompues et ses pieds coupés à coups de haches, mais le fer qui est dur de sa nature s'amollit comme le plomb.
Il ordonne qu'on lui brise la figure et les dents avec des maillets de fer; le fer perd sa force et s'émousse par la puissance de Dieu.
A cette vue son maître stupéfait demanda pardon et alla avec son esclave visiter en grande dévotion le tombeau de Saint Marc.
— Un soldat reçut au bras dans une bataille une blessure telle que sa main restait pendante.
Les médecins et ses amis lui conseillaient de la faire amputer; mais ce soldat qui était preux, honteux d'être manchot, se fit remettre la main à sa place et l’assujettit avec des bandeaux sans aucun médicament.
Il invoqua les suffrages de Saint Marc et sa main fut guérie aussitôt : il n'y resta qu'une cicatrice qui fut un témoignage d'un si grand miracle et un monument d'un pareil bienfait.
— Un homme de la ville de Mantoue, faussement accusé par des envieux, fut mis en une prison, où, après être resté 40 jours dans le plus grand ennui, il se mortifia par un jeûne de trois jours en invoquant le patronage de Saint Marc.
Ce Saint lui apparaît et lui commande de sortir avec confiance de sa prison. Cet homme, que l’ennui avait endormi, ne se mit pas en peine d'obéir aux ordres du Saint, tout en se croyant le jouet d'une illusion.
Il eut une seconde et une troisième apparition du Saint qui lui renouvela les mêmes ordres.
Revenu à soi, et voyant la porte ouverte, il sortit avec confiance de la prison et brisa ses entraves comme si c'eût été des liens d'étoupes.
Il marchait donc en plein jour au milieu des gardes et des autres personnes présentes, sans être vu, tandis que lui voyait tout le monde. Il vint au tombeau de Saint Marc pour s'acquitter dévotement de sa dette de remerciements.
L'Apulie entière était en proie à la stérilité, et pas une goutte de pluie n'arrosait cette terre. Alors il fut révélé que c'était un châtiment de ce qu'on ne célébrait pas la Fête de Saint Marc.
Donc on invoqua ce Saint et on promit de fêter avec Solennité le jour de sa Fête.
Le Saint fit cesser la stérilité et renaître l’abondance en donnant un air pur et une pluie convenable.
— Environ l’an 1212, il y avait à Pavie, dans le, couvent des Frères Prêcheurs, un Frère de sainte et religieuse vie, nommé Julien, originaire de Faënza, jeune de corps, mais vieux d'esprit; dans sa dernière maladie il s'inquiéta de sa position auprès du prieur, qui lui répondit que sa mort était prochaine.
Aussitôt la figure du malade devint resplendissante de, joie et il se mit à crier en applaudissant des mains et de tous ses membres : « Faites place, mes frères, car ce sera dans un excès d'allégresse que mon âme va sortir de mon corps, depuis que j'ai entendu d'agréables nouvelles. »
Et en élevant les mains- au Ciel, il se mit à dire : « Educ de custodia animam meam, etc. Seigneur, tirez mon âme de sa prison. Malheureux homme que je suis! Qui me délivrera de ce corps de mort? »
Il s'endormit alors d'un léger sommeil, et vit venir à lui Saint Marc qui se plaça à côté de son lit : et une voix qui s'adressait au Saint, lui dit : « Que faites-vous, ici, ô Marc? »
Celui-ci répondit : « Je suis venu trouver ce mourant, parce que son Ministère a été agréable à Dieu. »
La voix se fit encore entendre : « Comment se fait-il que de tous les Saints, ce soit vous de préférence qui soyez venu à lui? »
«C'est, répondit-il, parce qu'il a eu pour moi une dévotion spéciale et qu'il a visité avec une dévotion toute particulière le lieu où repose mon corps.
C'est donc pour cela que je suis venu le visiter à l’heure de sa mort. »
Et voici que des hommes couverts d'aubes blanches remplirent toute la maison. Saint Marc leur dit : « Que venez-vous faire ici ? »
« Nous venons, répondirent-ils, pour présenter l’âme de ce Religieux devant Le Seigneur. »
A son réveil, ce frère envoya chercher aussitôt le Prieur qui m’a lui-même raconté ces faits, et lui rendant compte de tout ce qu'il avait vu, il s'endormit heureusement et en grande joie dans le Seigneur *.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Notre Dame du Bon Conseil (25 Avril 1467).
Fête le 26 Avril.
Fête le 26 Avril.
http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-11882151.html.
La petite ville de Gennazano, à dix lieues environ de Rome, sur les montagnes de la Sabine, honora, dès le Ve siècle, la Sainte Vierge sous le vocable de "Notre-Dame du Bon Conseil".
Au XVe siècle, l'église menaçait ruine.
Une pieuse femme, nommée Pétruccia, entreprit de la reconstruire, malgré ses quatre-vingts ans; elle y employa sa fortune, qui ne suffit pas à l'achever.
Pétruccia prédit que la Sainte Vierge achèverait l'œuvre. Or, le 25 avril 1467, à l'heure des Vêpres, une Céleste harmonie se fit entendre dans les airs, la foule vit descendre une nuée brillante qui alla se reposer sur l'autel de la chapelle de Saint-Blaise, par où avait commencé la restauration de l'église.
Au même moment, toutes les cloches du pays sonnèrent leurs plus joyeuses volées. La nuée disparue, la foule émerveillée aperçut une image de Marie portant l'Enfant-Jésus, peinte sur enduit et se tenant au fond de l'autel, près du mur, sans appui naturel.
Il fut dûment constaté que cette peinture avait été transportée miraculeusement d'une église de Scutari, ville d'Albanie.
La Providence avait voulu la soustraire aux profanations des Turcs, maîtres de ce pays, et l'envoyer comme récompense de la Foi de Pétruccia et des habitants de Gennazano.
L'histoire des merveilles de tous genres accomplies, depuis ce temps, autour de l'image miraculeuse, demanderait des volumes entiers.
Souvent on a vu l'image changer d'aspect, et les yeux de la Sainte Vierge prendre un air de vie exprimant la joie ou la douleur. Que de maladies et d'infirmités guéries ! Que de grâces spirituelles obtenues !
Gennazano est toujours un lieu de pèlerinage vénéré et très fréquenté, et beaucoup de pieux pèlerins même étrangers à l'Italie, si le temps le leur permet, tiennent à visiter ce sanctuaire Béni.
Les souverains Pontifes ont comblé d'indulgences la dévotion à "Notre-Dame du Bon Conseil", et Léon XIII a inséré dans les litanies de la Sainte Vierge le titre de "Mère du Bon Conseil".http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-3597690.html
Notre Dame du Bon Conseil est particulièrement fêtée à Ajaccio en Corse, à Châteauroux en Berry et à Cuébris dans le comté de Nice.
La petite ville de Gennazano, à dix lieues environ de Rome, sur les montagnes de la Sabine, honora, dès le Ve siècle, la Sainte Vierge sous le vocable de "Notre-Dame du Bon Conseil".
Au XVe siècle, l'église menaçait ruine.
Une pieuse femme, nommée Pétruccia, entreprit de la reconstruire, malgré ses quatre-vingts ans; elle y employa sa fortune, qui ne suffit pas à l'achever.
Pétruccia prédit que la Sainte Vierge achèverait l'œuvre. Or, le 25 avril 1467, à l'heure des Vêpres, une Céleste harmonie se fit entendre dans les airs, la foule vit descendre une nuée brillante qui alla se reposer sur l'autel de la chapelle de Saint-Blaise, par où avait commencé la restauration de l'église.
Au même moment, toutes les cloches du pays sonnèrent leurs plus joyeuses volées. La nuée disparue, la foule émerveillée aperçut une image de Marie portant l'Enfant-Jésus, peinte sur enduit et se tenant au fond de l'autel, près du mur, sans appui naturel.
Il fut dûment constaté que cette peinture avait été transportée miraculeusement d'une église de Scutari, ville d'Albanie.
La Providence avait voulu la soustraire aux profanations des Turcs, maîtres de ce pays, et l'envoyer comme récompense de la Foi de Pétruccia et des habitants de Gennazano.
L'histoire des merveilles de tous genres accomplies, depuis ce temps, autour de l'image miraculeuse, demanderait des volumes entiers.
Souvent on a vu l'image changer d'aspect, et les yeux de la Sainte Vierge prendre un air de vie exprimant la joie ou la douleur. Que de maladies et d'infirmités guéries ! Que de grâces spirituelles obtenues !
Gennazano est toujours un lieu de pèlerinage vénéré et très fréquenté, et beaucoup de pieux pèlerins même étrangers à l'Italie, si le temps le leur permet, tiennent à visiter ce sanctuaire Béni.
Les souverains Pontifes ont comblé d'indulgences la dévotion à "Notre-Dame du Bon Conseil", et Léon XIII a inséré dans les litanies de la Sainte Vierge le titre de "Mère du Bon Conseil".http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-3597690.html
Notre Dame du Bon Conseil est particulièrement fêtée à Ajaccio en Corse, à Châteauroux en Berry et à Cuébris dans le comté de Nice.
Neuvaine à Notre Dame du Bon Conseil
Elle commence le 17 Avril.
O très glorieuse Vierge Marie, choisie par le Conseil éternel pour être la Mère du Verbe Incarné, Trésorière des Grâces Divines et Avocate des pécheurs, moi, le plus indigne de vos serviteurs, je recours à Vous, afin que Vous daigniez être mon guide et mon conseil dans cette vallée de larmes.
Obtenez-moi par le très précieux Sang de votre Divin Fils le Pardon de mes péchés, le Salut de mon âme et les moyens nécessaires pour l’acquérir.
Obtenez à la sainte Église le triomphe sur ses ennemis et la propagation du règne de Jésus Christ sur la terre.
Amen.
Elle commence le 17 Avril.
O très glorieuse Vierge Marie, choisie par le Conseil éternel pour être la Mère du Verbe Incarné, Trésorière des Grâces Divines et Avocate des pécheurs, moi, le plus indigne de vos serviteurs, je recours à Vous, afin que Vous daigniez être mon guide et mon conseil dans cette vallée de larmes.
Obtenez-moi par le très précieux Sang de votre Divin Fils le Pardon de mes péchés, le Salut de mon âme et les moyens nécessaires pour l’acquérir.
Obtenez à la sainte Église le triomphe sur ses ennemis et la propagation du règne de Jésus Christ sur la terre.
Amen.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 27 Avril 2017 :
Fête de Sainte Zita, Vierge, servante, Patronne de Lucques (1218-1278).
Fête de Sainte Zita, Vierge, servante, Patronne de Lucques (1218-1278).
Sainte Zita, vitrail de Félix Gaudin dans l'église Saint-Honoré d'Eylau à Paris. https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Honor%C3%A9-d%27Eylau_%28%C3%A9glise_nouvelle%29
Sainte Zita
Servante à Lucques (✝ 1278)
Une petite vendeuse de légumes qui s'en allait au marché de Lucques pour ses parents.
A dix-huit ans, elle fut placée dans une famille comme servante, et ne la quitta plus.
Pour ne pas déranger son service, elle se levait plus tôt afin d'aller entendre la sainte Messe, jeûnait pour donner aux pauvres une part de sa nourriture, supportait avec patience et sourire les jalousies des autres domestiques qui parfois même la dénonçaient avec calomnie.
Sa sainteté fut reconnue après sa mort tant étaient grandes les faveurs que le petit peuple obtenait en lui demandant son intercession.
À Lucques en Toscane, Sainte Zita, vierge. Née de parents pauvres, dès l’âge de douze ans elle vendit des fruits dans les rues et à dix-huit ans elle entra comme domestique dans la riche famille des Fatinelli et demeura à leur service avec une patience admirable jusqu’à sa mort.
Martyrologe romain.
Sainte Zita
Servante à Lucques (✝ 1278)
Une petite vendeuse de légumes qui s'en allait au marché de Lucques pour ses parents.
A dix-huit ans, elle fut placée dans une famille comme servante, et ne la quitta plus.
Pour ne pas déranger son service, elle se levait plus tôt afin d'aller entendre la sainte Messe, jeûnait pour donner aux pauvres une part de sa nourriture, supportait avec patience et sourire les jalousies des autres domestiques qui parfois même la dénonçaient avec calomnie.
Sa sainteté fut reconnue après sa mort tant étaient grandes les faveurs que le petit peuple obtenait en lui demandant son intercession.
À Lucques en Toscane, Sainte Zita, vierge. Née de parents pauvres, dès l’âge de douze ans elle vendit des fruits dans les rues et à dix-huit ans elle entra comme domestique dans la riche famille des Fatinelli et demeura à leur service avec une patience admirable jusqu’à sa mort.
Martyrologe romain.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170427&id=3634&fd=0
Zita naît dans le village de Bozzanello, près de Lucques, en Toscane, en 1218. Ses parents étaient de pauvres et pieux laboureurs.
Zita fut élevée par sa mère, une femme vertueuse et très modeste et, dès son plus jeune âge, était douce, modeste et docile à la volonté de Dieu.
Lorsqu’elle eut douze ans, son père l’envoyait régulièrement vendre des fruits à Lucques ; sa gentillesse lui attira une clientèle bienveillante et fidèle dont la famille des Fatinelli qui était une des plus riches de Lucques.
Zita avait dix-huit ans quand les Fatinelli proposèrent de la prendre à leur service.
Toute sa vie servante dans cette famille, elle y mena une vie édifiante par ses jeûnes, ses prières et sa bonté.
Pendant longtemps, elle fut injustement dénigrée, surchargée, humiliée et parfois battue par ses maîtres ou les autres domestiques pour sa trop grande bonté.
Mais ces brimades n’entamèrent jamais sa paix intérieure, l’amour porté à ses contempteurs ni le respect témoigné à ses employeurs.
Par son attitude humble et réservée, Zita finit par surmonter la méchanceté de ses maîtres et des autres domestiques au point qu’on lui confia toutes les affaires de la maison.
Sa Foi et sa piété sans faille amenèrent même la famille à un éveil religieux.
Zita s’éteignit paisiblement chez les Fatinelli le 27 Avril 1278. On raconte qu’une étoile est apparue au dessus de son lit lorsqu’elle expira.
Elle avait 60 ans et avait servi la famille pendant 48 ans.
Il s’opéra sur sa tombe de nombreux miracles dont 150 ont fait l’objet d’un examen critique et de procès verbaux. Exhumé en 1580, on a retrouvé son corps intact.
Canonisée en 1696 par le Pape Innocent XII (Antonio Pignatelli, 1691-1700), elle est devenue la sainte patronne de la ville de Lucques avec, comme attributs, un trousseau de clefs suspendu à sa ceinture et une cruche.
Elle est également la patronne des domestiques (cuisiniers, serveurs, serveuses, employés de maison...)
Son corps momifié est toujours exposé dans sa châsse-reliquaire placée dans la chapelle qui lui est dédiée dans la Basilique San Frediano de Lucques.
Zita naît dans le village de Bozzanello, près de Lucques, en Toscane, en 1218. Ses parents étaient de pauvres et pieux laboureurs.
Zita fut élevée par sa mère, une femme vertueuse et très modeste et, dès son plus jeune âge, était douce, modeste et docile à la volonté de Dieu.
Lorsqu’elle eut douze ans, son père l’envoyait régulièrement vendre des fruits à Lucques ; sa gentillesse lui attira une clientèle bienveillante et fidèle dont la famille des Fatinelli qui était une des plus riches de Lucques.
Zita avait dix-huit ans quand les Fatinelli proposèrent de la prendre à leur service.
Toute sa vie servante dans cette famille, elle y mena une vie édifiante par ses jeûnes, ses prières et sa bonté.
Pendant longtemps, elle fut injustement dénigrée, surchargée, humiliée et parfois battue par ses maîtres ou les autres domestiques pour sa trop grande bonté.
Mais ces brimades n’entamèrent jamais sa paix intérieure, l’amour porté à ses contempteurs ni le respect témoigné à ses employeurs.
Par son attitude humble et réservée, Zita finit par surmonter la méchanceté de ses maîtres et des autres domestiques au point qu’on lui confia toutes les affaires de la maison.
Sa Foi et sa piété sans faille amenèrent même la famille à un éveil religieux.
Zita s’éteignit paisiblement chez les Fatinelli le 27 Avril 1278. On raconte qu’une étoile est apparue au dessus de son lit lorsqu’elle expira.
Elle avait 60 ans et avait servi la famille pendant 48 ans.
Il s’opéra sur sa tombe de nombreux miracles dont 150 ont fait l’objet d’un examen critique et de procès verbaux. Exhumé en 1580, on a retrouvé son corps intact.
Canonisée en 1696 par le Pape Innocent XII (Antonio Pignatelli, 1691-1700), elle est devenue la sainte patronne de la ville de Lucques avec, comme attributs, un trousseau de clefs suspendu à sa ceinture et une cruche.
Elle est également la patronne des domestiques (cuisiniers, serveurs, serveuses, employés de maison...)
Son corps momifié est toujours exposé dans sa châsse-reliquaire placée dans la chapelle qui lui est dédiée dans la Basilique San Frediano de Lucques.
Pour un approfondissement biographique :
Sainte Zita de Lucques http://missel.free.fr/Sanctoral/04/27.php
Sainte Zita de Lucques http://missel.free.fr/Sanctoral/04/27.php
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 28 Avril 2017 :
Fête de Saint Pierre-Louis-Marie Chanel, Prêtre Mariste et premier martyr en Océanie, Patron de l’Océanie (1803-1841).
Fête de Saint Pierre-Louis-Marie Chanel, Prêtre Mariste et premier martyr en Océanie, Patron de l’Océanie (1803-1841).
Prêtre Mariste martyr en Océanie (✝ 1841)
Pierre-Marie Chanel était originaire du diocèse de Belley et fut le premier missionnaire en Polynésie (Océanie).
Les récits des exploits des missionnaires qu'il a lus avec passion dans son enfance l'ont conduit au séminaire puis chez les Pères Maristes pour être envoyé dans les pays lointains.
C'est ainsi qu'il débarque le 7 novembre 1837 dans la petite île de Futuna en Océanie.
Là, il ne rencontre pas beaucoup de succès dans son annonce de l'Évangile. Il éveille cependant l'intérêt des jeunes.
La conversion du fils du chef de l'île le fera condamner et lui vaudra de mourir martyr, battu à coups de bâton, dans sa case, jusqu'à ce que mort s'en suive.
Son action et sa mort ne seront pas vaines puisque, quelques mois plus tard, toute l'île se convertit.
Canonisé en 1954.
En 1836, Pierre Chanel, natif de Cuet près de Montrevel, embarque pour l’Océanie. Il écrit à ses amis: "Dans une mission aussi difficile, il faut que nous soyons des saints".
"Pierre Chanel naquit à Cuet près de Bourg en Bresse le 12 juillet 1803, il fut baptisé le lendemain.
Il mourut martyr le 28 avril 1841 sur l'île de Futuna et fut proclamé Patron de l'Océanie.
Le 200e anniversaire de sa naissance fut l'occasion d'une célébration mémorable à Poï en présence de la population de l'île, de délégations des îles voisines et même d'une représentation pontificale mandatée par le Pape Jean-Paul II (en fait Mgr Patrick Coveney, Délégué Apostolique pour les îles du Pacifique, avait pu arriver seulement en fin de journée et il fut remplacé par Mgr Michel Calvet, Archevêque de Nouméa)."
Mémoire de Saint Pierre Chanel, Prêtre et martyr. Après neuf ans de ministère dans le diocèse de Belley, au service d’une paroisse rurale et dans l’éducation des enfants, il entra dans la Société de Marie qui venait de se fonder et fut envoyé avec quelques compagnons à la mission de l’Océanie occidentale.
Il aborda dans l’île de Futuna où il n’y avait pas encore de Chrétiens et où son action fut entravée par le mépris des païens, les embûches et la faim.
Mais fort d’une douceur extraordinaire, il en convertit quelques-uns à la Foi, et parmi eux le fils du roi lui-même, qui, irrité, donna l’ordre de le tuer. Il fut, en 1841, le premier martyr de l’Océanie.
Martyrologe romain
Pierre-Marie Chanel était originaire du diocèse de Belley et fut le premier missionnaire en Polynésie (Océanie).
Les récits des exploits des missionnaires qu'il a lus avec passion dans son enfance l'ont conduit au séminaire puis chez les Pères Maristes pour être envoyé dans les pays lointains.
C'est ainsi qu'il débarque le 7 novembre 1837 dans la petite île de Futuna en Océanie.
Là, il ne rencontre pas beaucoup de succès dans son annonce de l'Évangile. Il éveille cependant l'intérêt des jeunes.
La conversion du fils du chef de l'île le fera condamner et lui vaudra de mourir martyr, battu à coups de bâton, dans sa case, jusqu'à ce que mort s'en suive.
Son action et sa mort ne seront pas vaines puisque, quelques mois plus tard, toute l'île se convertit.
Canonisé en 1954.
En 1836, Pierre Chanel, natif de Cuet près de Montrevel, embarque pour l’Océanie. Il écrit à ses amis: "Dans une mission aussi difficile, il faut que nous soyons des saints".
"Pierre Chanel naquit à Cuet près de Bourg en Bresse le 12 juillet 1803, il fut baptisé le lendemain.
Il mourut martyr le 28 avril 1841 sur l'île de Futuna et fut proclamé Patron de l'Océanie.
Le 200e anniversaire de sa naissance fut l'occasion d'une célébration mémorable à Poï en présence de la population de l'île, de délégations des îles voisines et même d'une représentation pontificale mandatée par le Pape Jean-Paul II (en fait Mgr Patrick Coveney, Délégué Apostolique pour les îles du Pacifique, avait pu arriver seulement en fin de journée et il fut remplacé par Mgr Michel Calvet, Archevêque de Nouméa)."
Mémoire de Saint Pierre Chanel, Prêtre et martyr. Après neuf ans de ministère dans le diocèse de Belley, au service d’une paroisse rurale et dans l’éducation des enfants, il entra dans la Société de Marie qui venait de se fonder et fut envoyé avec quelques compagnons à la mission de l’Océanie occidentale.
Il aborda dans l’île de Futuna où il n’y avait pas encore de Chrétiens et où son action fut entravée par le mépris des païens, les embûches et la faim.
Mais fort d’une douceur extraordinaire, il en convertit quelques-uns à la Foi, et parmi eux le fils du roi lui-même, qui, irrité, donna l’ordre de le tuer. Il fut, en 1841, le premier martyr de l’Océanie.
Martyrologe romain
Pierre-Louis-Marie Chanel naquit le 12 juillet 1803, à Cuet dans l'Ain, village du diocèse de Lyon.
Il était le cinquième d'une famille de huit enfants. De sept à douze ans, il travailla comme berger. Un jour, un Prêtre le remarqua et se chargea de le faire instruire.
Après ses humanités au séminaire de Meximieux et ses études théologiques au grand séminaire de Brou, il reçut l'onction Sacerdotale, le 15 juillet 1827.
Il exerça d'abord le ministère pastoral à Ambérieu, comme vicaire, puis à Crozet, en qualité de curé.
Mû par un désir de plus grande perfection, il entra dans la Société de Marie en 1831 et enseigna pendant cinq ans au petit séminaire de Belley.
En 1836, il sollicita la faveur d'être appliqué à l'apostolat des Missions d'Océanie. Le 24 décembre, il s'embarquait au Havre avec Mgr Pompallier et au bout de dix mois de navigation, ils abordaient à l'île de Futuna.
Pendant que l'Évêque continuait sa route vers la Nouvelle-Zélande, le Père Chanel s'établissait à Futuna avec deux compagnons.
Pendant les deux premières années de leur installation, ce fut le chef de la peuplade, le roitelet Niuliki, qui les hébergea et leur fournit des vivres.
Les Missionnaires employèrent ce temps à apprendre la langue du pays et se bornèrent à Baptiser les enfants moribonds.
Dès qu'il se sentit capable de prêcher, le Père Chanel commença le travail d'évangélisation.
Après de très durs débuts, l'apôtre réussit à répandre l'Évangile chez les indigènes où régnait encore l'anthropophagie.
Il rendait tous les services possibles, soignait les blessés, empêchait souvent la guerre entre les idolâtres ; on l'appelait « Petelo » : l'homme à l'excellent cœur.
Lorsque Niuliki, roi et pontife à la fois, vit le mouvement des conversions au Christianisme prendre de l'ampleur, il cessa d'envoyer des vivres aux missionnaires et alla s'établir dans un autre village.
Pour subsister, les Missionnaires furent réduits à défricher un champ de manioc. Pour les forcer à fuir le pays, on mangeait leurs fruits et leur récolte.
Réduits à la plus extrême pauvreté, les Pères durent manger leur chien pour ne pas mourir de faim.
Menacé de mort, le Père Chanel répond : « La religion est implantée dans l'île, elle ne s'y perdra point par ma mort, car elle n'est pas l'ouvrage des hommes, mais elle vient de Dieu. »
Les zélés Missionnaires continuèrent à réunir leurs catéchumènes tous les dimanches et malgré tout, le petit groupe ne cessa de s'accroître.
Le propre fils du roi, touché par la grâce et par les enseignements des Missionnaires se déclara publiquement Chrétien.
Cette conversion acheva d'exaspérer Niuliki et le décida à en finir avec la religion Chrétienne à Futuna.
Le 28 avril 1841, à la pointe du jour, une horde sauvage, conduite par le gendre de Niuliki et armée de lances, de massues, de haches, envahit la maison des Missionnaires en un moment où le Père Chanel était seul.
Les indigènes pénétrèrent dans le jardin où se trouvait le Missionnaire, l'assommèrent à coups de bâton et de massue, puis se livrèrent au pillage.
Leur carnage terminé, voyant que le Père respirait encore, Musu-Musu, le gendre du roi, l'acheva d'un coup de hachette sur la nuque. C'est ainsi que, sans une plainte, sans un soupir, le Père Chanel rendit son âme à Dieu.
Peu après le martyr de Pierre Chanel, le Christianisme s'étend très rapidement sur l'île de Futuna, et, quelques années plus tard, la quasi-totalité de la population est convertie au Christianisme.
Musu-Musu (le gendre du roi) lui même demandera à être enterré à côté de Petelo (Pierre Chanel), et la fille du roi Niuliki deviendra la première religieuse de l'île.
Pierre-Louis-Marie Chanel a été Béatifié par le Pape Léon XIII le 16 Novembre 1889, et Canonisé le 13 Juin 1954, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
Sur son lieu de martyr se trouve la Basilique Saint Pierre Chanel qui est un haut lieu de pèlerinage.
A Cuet, son lieu de naissance, a été bâti un Sanctuaire tenu par la fraternité de Marie Reine Immaculée.
Il était le cinquième d'une famille de huit enfants. De sept à douze ans, il travailla comme berger. Un jour, un Prêtre le remarqua et se chargea de le faire instruire.
Après ses humanités au séminaire de Meximieux et ses études théologiques au grand séminaire de Brou, il reçut l'onction Sacerdotale, le 15 juillet 1827.
Il exerça d'abord le ministère pastoral à Ambérieu, comme vicaire, puis à Crozet, en qualité de curé.
Mû par un désir de plus grande perfection, il entra dans la Société de Marie en 1831 et enseigna pendant cinq ans au petit séminaire de Belley.
En 1836, il sollicita la faveur d'être appliqué à l'apostolat des Missions d'Océanie. Le 24 décembre, il s'embarquait au Havre avec Mgr Pompallier et au bout de dix mois de navigation, ils abordaient à l'île de Futuna.
Pendant que l'Évêque continuait sa route vers la Nouvelle-Zélande, le Père Chanel s'établissait à Futuna avec deux compagnons.
Pendant les deux premières années de leur installation, ce fut le chef de la peuplade, le roitelet Niuliki, qui les hébergea et leur fournit des vivres.
Les Missionnaires employèrent ce temps à apprendre la langue du pays et se bornèrent à Baptiser les enfants moribonds.
Dès qu'il se sentit capable de prêcher, le Père Chanel commença le travail d'évangélisation.
Après de très durs débuts, l'apôtre réussit à répandre l'Évangile chez les indigènes où régnait encore l'anthropophagie.
Il rendait tous les services possibles, soignait les blessés, empêchait souvent la guerre entre les idolâtres ; on l'appelait « Petelo » : l'homme à l'excellent cœur.
Lorsque Niuliki, roi et pontife à la fois, vit le mouvement des conversions au Christianisme prendre de l'ampleur, il cessa d'envoyer des vivres aux missionnaires et alla s'établir dans un autre village.
Pour subsister, les Missionnaires furent réduits à défricher un champ de manioc. Pour les forcer à fuir le pays, on mangeait leurs fruits et leur récolte.
Réduits à la plus extrême pauvreté, les Pères durent manger leur chien pour ne pas mourir de faim.
Menacé de mort, le Père Chanel répond : « La religion est implantée dans l'île, elle ne s'y perdra point par ma mort, car elle n'est pas l'ouvrage des hommes, mais elle vient de Dieu. »
Les zélés Missionnaires continuèrent à réunir leurs catéchumènes tous les dimanches et malgré tout, le petit groupe ne cessa de s'accroître.
Le propre fils du roi, touché par la grâce et par les enseignements des Missionnaires se déclara publiquement Chrétien.
Cette conversion acheva d'exaspérer Niuliki et le décida à en finir avec la religion Chrétienne à Futuna.
Le 28 avril 1841, à la pointe du jour, une horde sauvage, conduite par le gendre de Niuliki et armée de lances, de massues, de haches, envahit la maison des Missionnaires en un moment où le Père Chanel était seul.
Les indigènes pénétrèrent dans le jardin où se trouvait le Missionnaire, l'assommèrent à coups de bâton et de massue, puis se livrèrent au pillage.
Leur carnage terminé, voyant que le Père respirait encore, Musu-Musu, le gendre du roi, l'acheva d'un coup de hachette sur la nuque. C'est ainsi que, sans une plainte, sans un soupir, le Père Chanel rendit son âme à Dieu.
Peu après le martyr de Pierre Chanel, le Christianisme s'étend très rapidement sur l'île de Futuna, et, quelques années plus tard, la quasi-totalité de la population est convertie au Christianisme.
Musu-Musu (le gendre du roi) lui même demandera à être enterré à côté de Petelo (Pierre Chanel), et la fille du roi Niuliki deviendra la première religieuse de l'île.
Pierre-Louis-Marie Chanel a été Béatifié par le Pape Léon XIII le 16 Novembre 1889, et Canonisé le 13 Juin 1954, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
Sur son lieu de martyr se trouve la Basilique Saint Pierre Chanel qui est un haut lieu de pèlerinage.
A Cuet, son lieu de naissance, a été bâti un Sanctuaire tenu par la fraternité de Marie Reine Immaculée.
Pour un approfondissement biographique :
& >>> Pierre Chanel
Pierre Chanel, éducateur.
Nous croyons tout connaître de Saint Pierre Chanel...
Le missionnaire qui débarquait à Futuna en novembre 1837 n'était pas un jeune Prêtre inexpérimenté, mais un homme mûr, qui avait déjà derrière lui plus de 10 années de Sacerdoce, et moins de 3 années et demi encore à vivre...
Ordonné Prêtre le 15 juillet 1827, le Père Chanel exerça son ministère pastoral à Ambérieu, comme vicaire, puis à Crozet, en qualité de curé.
Mais, poussé par le désir de la Mission, il entra en 1831 dans la Société de Marie et le 24 décembre 1836, il s'embarquait au Havre avec Mgr Pompallier.
Où était-il pendant ces cinq ans ? Au petit séminaire de Belley, à mi-chemin entre Lyon et Genève.
Après la mort de son dernier directeur, l'Évêque du lieu, Mgr Devie, avait confié cet établissement à un de ses "missionnaires itinérants", le Père Jean-Claude Colin, qui avait rassemblé autour de lui plusieurs Prêtres qui s'étaient engagés avec lui, après leur ordination, à fonder une Congrégation religieuse placée sous le nom de Marie.
Le Père Chanel avait demandé à son Évêque de se joindre à eux. Avec l'espoir, un peu fou, de partir un jour en Mission aux Etats-Unis, la "Terre promise" des missionnaires de ce début du 19° siècle, dont parlaient si souvent les Annales de la Propagation de la Foi qu'il lisait assidûment depuis ses années de séminaire. C'était un rêve de jeunesse qui remontait à l'année de sa première Communion (1817).
En fait, au lieu de partir en Amérique, le Père Chanel passera cinq années au petit séminaire de Belley, exerçant tour à tour les fonctions de professeur de 6° la première année, de directeur spirituel et d'économe les deux années suivantes, et de vice-supérieur de la maison les deux dernières années. Cinq années bien remplies, correspondant à la tranche la plus longue de sa vie active.
Si la détermination du Pape Grégoire XVI à envoyer des missionnaires en Océanie occidentale ne l'avait pas amené à confier cette mission à la Société de Marie naissante, et si le Père Chanel ne s'était pas porté volontaire pour cette grande aventure, il y a fort à parier que le Père Colin l'y aurait laissé plus longtemps car il y réussissait fort bien.
Toute sa vie ne fut pas marquée du sceau de l'échec apparent, loin de là ! Sa nomination rapide comme directeur spirituel, puis vice-supérieur de l'établissement montre suffisamment l'estime que lui portait le supérieur de la maison, le Père Colin.
Son départ fut pour tous un réel sacrifice, même si lui-même pouvait écrire à la veille de son départ du Havre :
"Depuis que je ne sens plus le collège de Belley sur mes épaules, je suis redevenu ce que dut être le cordonnier de la fable, lorsqu'il eut rendu au seigneur les cent écus qu'il en avait reçus pour avoir de nouveau ses chansons !"
Sa chanson préférée, ce n'était pas l'enseignement ni l'éducation mais la Mission extérieure, mais quand il fallut chanter la première, il s'en tira fort bien !
Quand le Père Chanel arrive à Belley, en septembre 1831, il n'arrive pas en terre inconnue, comme il le fera six années plus tard, à Futuna.
Il était en effet un ancien élève de la maison, où il avait fait une année de philosophie en 1823-1824, avant d'entrer au grand séminaire.
Le collège existait depuis 80 ans. Il avait été fermé pendant la Révolution française et était finalement devenu une école municipale.
A son arrivée à Belley en 1823, Mgr Devie accepte de reprendre cet établissement. Il en fait officiellement son petit séminaire, avec un personnel composé essentiellement de Prêtres diocésains.
En 1829, en pleine année scolaire, à la mort de son second directeur, il nomme, contre toute attente, pour lui succéder le Père Jean-Claude Colin, qui ne faisait même pas partie du personnel enseignant mais qui logeait sur place avec ses autres compagnons maristes occupés avec lui à prêcher des Missions dans les montagnes du Bugey.
S'il décide d'y envoyer le Père Chanel en 1831, ce n'est pas seulement parce que celui-ci demandait depuis plusieurs années à se joindre au groupe des aspirants maristes, mais aussi parce qu'il avait confiance en ses qualités pédagogiques et spirituelles pour s'occuper de la formation de ses futurs grands séminaristes. Il ne sera pas déçu.
Avec succès
Pas plus que le Père Jean-Claude Colin, le Père Chanel n'avait été préparé à la tâche d'éducateur qui l'attendait à Belley.
Son Évêque, en le nommant, pensait qu'il en avait les capacités. La suite lui donna raison. N'est pas professeur de sixième qui veut, même si, cette année-là, la classe ne comptait que sept élèves ; il y faut une certaine disposition. Le Père Chanel l'avait.
La difficulté qu'il aura plus tard à apprendre la langue de Futuna nous fait parfois penser qu'il aurait été un élève médiocre, quoique studieux et volontaire, comme son condisciple, le jeune Jean-Marie Vianney, le futur curé d'Ars, qui faillit être renvoyé du séminaire pour insuffisance intellectuelle.
Ce n'était pas le cas du jeune Pierre. Au petit séminaire de Meximieux où il étudia de 1819 à 1823 il obtint plusieurs prix et accessits en vers latins, doctrine Chrétienne et discours français et latins.
Avec cela, difficile de croire qu'il était fâché avec les langues étrangères, comme on le dit souvent.
D'ailleurs, que fera-t-il au Havre, pour tuer le temps, pendant les deux mois qu'il passera avant de pouvoir embarquer pour le Chili ?
Il apprendra deux langues en même temps - l'anglais et l'espagnol - pensant qu'elles pourraient lui être utiles plus tard.. Il eut pourtant beaucoup de mal à apprendre la langue de Futuna, si différente de celles qu'il parlait ou comprenait. Ce fut son écharde dans sa vie de missionnaire.
Oubliant provisoirement son attrait pour les Missions, il va se donner totalement à sa tâche, malgré de graves problèmes de santé la première année (douleurs de poitrine et crachements de sang qui l'obligeront de s'absenter souvent de sa classe pour se reposer).
Néanmoins le supérieur de l'établissement, le Père Colin, qui vit avec lui, remarque ses bons rapports avec les autres enseignants, ses élèves et les autres élèves de l'établissement.
Dès sa seconde année il le nomme directeur spirituel, puis deux ans plus tard, vice-supérieur de la maison.
En fait, il se déchargera sur lui presque totalement de la marche du séminaire pour pouvoir se consacrer aux affaires de la Société de Marie. C'est dire qu'entre lui et le Père Chanel il y avait une grande communion de vues et de pensées.
Quel était le projet éducatif du Père Colin ?
Il insistera beaucoup sur la communauté éducative que doivent former, selon lui, les professeurs, les préfets, les directeurs spirituels et le supérieur du petit séminaire.
Tous devaient être animés par un amour fraternel, qui servirait de modèle aux élèves. "Rien ne fait plus d'impression sur eux que le bon exemple" aimait-il à répéter.
Dans cette communauté, le supérieur avait un rôle particulier : celui d'un père, qui exerce ses fonctions dans un esprit de concertation et de service.
Mais le supérieur reste seul maître à bord, après Dieu. Une dizaine de professeurs l'apprirent à leurs dépens quand ils adhérèrent, contre la volonté de leur supérieur, aux doctrines de Lamennais.
A la rentrée suivante il ne reprit aucun d'eux !
Quelles étaient les qualités éducatives que Colin attendait de son personnel ?
Avant tout de l'autorité : c'était la pierre d'angle de son système éducatif.
Ensuite, la connaissance personnelle des élèves, condition indispensable pour pouvoir s'adapter à chacun d'eux.
Puis un enseignement de qualité.
Enfin, la vigilance, surtout dans les moments et sur les lieux où l'étude n'occupait pas l'esprit des élèves (la majorité d'entre eux, il faut se le rappeler, étaient internes)
Si la punition faisait partie de l'arsenal pédagogique, Colin recommandait d'en user avec modération et prudence. Mais si l'avenir de l'établissement était en jeu, il n'hésitait pas à renvoyer un élève.
Le secret du Père Chanel
Comment Pierre Chanel mit-il en application ce projet éducatif ?
Nous avons le témoignage d'un professeur qui ne le connaissait pas avant d'arriver à Belley. "Je ne savais à son sujet que sa grande réputation comme excellent directeur. Son amabilité charmait tous les élèves; il était chéri de tous... Il avait une réputation de bonté, de douceur, de piété... Il était toujours gai... Ses réunions hebdomadaires avec les professeurs étaient très utiles pour la paix et la bonne entente, ainsi que pour la discipline de la maison... La maison marchait bien sous sa direction..."
Dans ce témoignage il manque un mot important utilisé par le Père Colin. Celui de fermeté. A la place, on a celui de douceur. Les Futuniens le noteront plus tard : Chanel était un homme au bon cœur.
Anne-Marie Chavoin, la future Fondatrice des Sœurs Maristes, qui vivait dans le collège voisin de Bon Repos, parlait, elle, de "sa trop grande bonté", contre laquelle elle le mit un jour, en garde.
Elle craignait que "son manque de fermeté ne nuise au collège". Ce qui était sous sa plume un reproche, était en réalité une qualité !
Il est vrai qu'après son départ, le collège connut de grosses difficultés, mais peut-on les lui reprocher ?
Alors qu'il était encore au collège, un scandale éclata un jour : un des professeurs, un séminariste originaire de Saint Etienne, corrompait certains élèves (la pédophilie existait déjà à l'époque ! ), et le Père Chanel n'avait rien vu...
Mais il n'était pas le seul : personne ne s'était rendu compte de rien, comme cela se passe bien souvent dans ces cas-là.
Ayant découvert le pot aux roses, Chanel prit la décision qui s'imposait.
Quelle était la clef du succès du Père Chanel auprès des élèves et de leurs parents ?
Elle peut se résumer en trois expressions :
une sainte gaieté
peu de pratiques
et un projet pour chacun
Une sainte gaieté... Chanel était toujours gai, on l'a déjà vu. C'était naturel chez lui, comme le prouve sa remarque à un ancien élève, en 1835 : "Il n'y a rien d'extraordinaire ici pour le moment. On travaille et on s'amuse beaucoup..." Séances théâtrales, fêtes, chorales, grands congés avec lever en fanfare : l'ambiance à Belley n'avait rien de morose sous sa houlette !
Peu de pratiques... Ni Colin ni Chanel n'étaient en faveur de pratiques religieuses multiples. Une messe par semaine, une dizaine de chapelet par jour et une Confession par mois constituait le menu religieux des élèves. C'était beaucoup moins que dans les établissements similaires de l'époque.
Un projet pour chacun... c'est-à-dire une attention personnelle à chaque élève. C'était bien dans le style de Chanel.
En tant que directeur spirituel, il "confessait à tour de bras", selon son expression, c'est-à-dire qu'il passait beaucoup de temps avec les élèves individuellement pour les conduire vers Dieu, chacun à son rythme.
Après leur départ du collège, il entretint une correspondance suivie avec certains d'entre eux, jusqu'en Océanie.
De Valparaiso, au Chili, où il faisait escale, il demanda que chaque année on lui envoie la liste nominale de tous les nouveaux et qu'on mette une petite croix devant le nom de ceux qui auraient déjà la pensée de venir le rejoindre en Océanie.
Les cinq années du Père Chanel à Belley l'ont beaucoup marqué.
Dans une des dernières lettres que nous avons de lui, envoyée de Futuna au Père Colin en mai 1840, il disait : "Les petits séminaires de Belley et de Meximieux ne deviendront-ils pas deux pépinières de missionnaires ?...
Dans l'impossibilité où je suis d'écrire maintenant à vos chers enfants du petit séminaire de Belley, auriez-vous, mon Très Révérend Père, l'extrême bonté de leur dire de ma part qu'ils ne peuvent pas se faire une idée de la tendresse et de l'affection que je leur porte toujours..."
Tendresse, affection, toujours...
Ces mots caractérisent bien l'éducateur qu'il fut pendant cinq ans. Il avait aimé les jeunes qui lui avaient été confiés !
A l'autre bout du monde, pendant les quelques années qu'il lui restait à vivre, il ne fera pas autre chose :
Aimer jusqu'au bout les Futuniens qui lui seront confiés.
D'après une conférence de Carême du Père F. Grossin, le 21 Mars 2003
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 30 Avril 2017 : Fête de Saint Pie V, Pape (226 ème) de 1566 à 1572 (✝ 1572).
Célébration de la Messe Tridentine en latin selon le rite de Saint Pie V. Le rite de Saint Pie V est le rite Liturgique qui était en vigueur avant la réforme liturgique de 1969 qui a mis en œuvre les orientations du Concile Vatican II.
Pape, dominicain et grand inquisiteur.
Antonio Ghislieri était un petit berger gardant les moutons dans la campagne lombarde. La générosité d'un voisin l'enverra à l'école chez les Dominicains.
A 14 ans, il entre dans l'Ordre des Prêcheurs sous le nom de Michele. Toute sa vie, il sera fidèle à ses vœux religieux et gardera la pauvreté jusque dans les fastes pontificaux.
En 1560, il est nommé Grand Inquisiteur dans un diocèse très exposé à la prédication protestante.
Six ans plus tard, il sera Pape, grâce à l'opiniâtreté de Saint Charles Borromée, Archevêque de Milan qui sera d'ailleurs l'un de ses plus fidèles collaborateurs.
Pie V consacrera son pontificat à l'application de la Réforme Catholique définie au Concile de Trente, dans toute l'Église, avec une attention particulière pour les diocèses du Nouveau Monde.
Les Prêtres doivent donner l'exemple de la pureté des mœurs et du dévouement. Les laïcs doivent fréquenter les Sacrements et s'instruire dans la Foi.
Pour favoriser cette restauration de la piété, le Pape fait refondre le missel, achever et traduire en plusieurs langues nationales le catéchisme officiel.
Il lui faut aussi contrer la diffusion des thèses protestantes. Il encourage les théologiens, crée la Congrégation de l'Index pour protéger les fidèles contre les thèses hérétiques.
Il n'hésite pas à excommunier la reine d'Angleterre Élisabeth 1ère. Il appelle les princes Chrétiens à une croisade contre les Ottomans musulmans qui, un siècle plus tôt, avaient anéanti l'Empire Chrétien d'Orient.
La flotte turque, réputée invincible, sera écrasée à Lépante le 7 Octobre 1571. Il est le Pape dynamique de la réforme romaine qui marquera l'Église durant plusieurs siècles.
Mémoire de Saint Pie V, Pape, de l’Ordre des Prêcheurs. Placé sur la chaire de Pierre, il apporta une grande piété et une vigueur apostolique pour appliquer les décrets du Concile de Trente, restaurer le culte Divin, la doctrine Chrétienne et la discipline de l’Église, et veiller à la propagation de la Foi. Il s’endormit dans Le Seigneur le 1er Mai 1572.
Martyrologe romain
...que le zèle apostolique, la tension constante vers la sainteté, l'amour pour la Vierge, qui caractérisèrent l'existence de saint Pie V, soient pour tous un encouragement à vivre avec un engagement accru leur vocation Chrétienne...
(Message pour le Ve centenaire de la naissance de saint Pie V - Jean-Paul II, le 1er mai 2004).
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170430&id=3711&fd=0
Pape o.p. (225e) de 1556 à 1572
(*17 janvier 1504 à Bosco Marengo dans le Piemont
† le 1er mai 1572 à Rome)
Deux Religieux Dominicains cheminaient un jour à travers la Lombardie. Dans un village, ils rencontrèrent un petit pâtre nommé Antonio Ghislieri, d'une noble famille ruinée par les guerres civiles.
La physionomie ouverte et spirituelle de l'enfant, ses questions, ses réponses, frappèrent vivement les bons Religieux, qui lui proposèrent de l'emmener pour le faire entrer dans leur Ordre.
Ce jour-là, la Providence avait accompli, de la manière la plus simple, un merveilleux dessein, car cet enfant devait être Saint Pie V.
Les études du jeune Antonio (nom en religion Michele) furent brillantes ; l'élève devint lui-même, à vingt ans, un professeur distingué.
Bientôt il lui fallut courber ses épaules sous la charge de supérieur, puis d'inquisiteur. C'est dans cette fonction épineuse qu'il se créa, en défendant les droits de l'Église, des ennemis implacables.
Il dut aller à Rome justifier sa conduite. Les Dominicains du Couvent de Sainte-Sabine, le voyant arriver avec un extérieur négligé, lui firent mauvais accueil ; le supérieur alla même jusqu'à lui dire avec raillerie :
« Que venez-vous chercher ici, mon Père ? Venez-vous voir si le collège des Cardinaux est disposé à vous faire Pape ? »
Le Religieux peu charitable ne se doutait pas qu'il prédisait l'avenir. Le Cardinal Giovanni Pietro Carafa jugea autrement le jeune inquisiteur ; sous cet extérieur modeste, il reconnut une grande âme destinée par Dieu à combattre vaillamment l'hérésie ; et plus tard, quand il fut devenu Pape sous le nom de Paul IV, il eut hâte de donner un évêché à Michele Ghislieri, qui dut l'accepter malgré ses larmes.
Dès lors on vit briller en lui toutes les vertus apostoliques, surtout l'amour des pauvres et des humbles.
Peu de temps après, l'Évêque était Cardinal. Il n'accepta des exigences de sa dignité que ce qu'il ne pouvait éviter ; son palais ressemblait à un couvent, sa vie à celle d'un Moine.
Jamais plus grande violence ne lui fut faite que quand on lui imposa de force la charge du souverain pontificat. Il prit le nom de Pie V.
Peu de Papes ont vu autour d'eux le rayonnement de plus grands Saints et de plus grands hommes ; c'était le temps où vivaient les Saints Jean l'Aumônier, Thomas de Villeneuve, Jean de Dieu, Jean de la Croix, François de Borgia, Louis de Gonzague, Stanislas Kostka, Charles Borromée et Sainte Thérèse d’Avila.
Le grand événement de son règne fut la victoire de Lépante, dont il eut la révélation à l'heure même où elle fut remportée.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950 (« Rév. x gpm »).
http://missel.free.fr/Sanctoral/04/30.php
Saint pie v pape de l ordre des freres precheurs
http://cybercure.fr/je-prie/a-la-messe/article/messe-en-latin-messe-tridentine
Messe en latin - Messe Tridentine - Messe de Saint Pie V.
Célébration de la Messe tridentine en latin selon le rite de Saint Pie V.
Le rite de Saint Pie V est le rite liturgique qui était en vigueur avant la réforme liturgique de 1969 qui a mis en œuvre les orientations du Concile Vatican II.
1. Historique de la Messe tridentine dite de Saint Pie V
Le Concile de Trente en 1563 a confié au Pape la révision du missel. Le Pape Pie V a promulgué cette révision en 1570. Puis, le rite de Saint Pie V a subi une série de révisions. Le Pape Pie XII, suite à la publication de son encyclique Mediator Dei en 1947 sur les principes de la liturgie, entama une révision plus profonde du Missel en 1956. Il fit une rénovation radicale des cérémonies de la Semaine Sainte. La dernière révision est le Missel romain de 1962.
2. Sens de la Messe tridentine de Saint Pie V
La liturgie de la messe de Saint Pie V exprime fortement le Sacrifice de la Croix. C’est le Saint Sacrifice. Elle insiste sur l’Adoration de la présence réelle. La Messe en latin est dite face au Tabernacle dans lequel Le Christ est présent et le Prêtre se situe entre les fidèles et l’autel. Le Prêtre et l’assistance sont tournés ensemble vers l’autel. Les gestes d’Adoration (génuflexion), la langue sacrée (Messe en latin), le mystère et le silence qui entourent la Consécration manifestent le caractère sacré de la Messe.
3. Rituel de la Messe en latin de Saint Pie V
Voici quelques caractéristiques de la Célébration de la Messe en latin de Saint Pie V.
La Messe comporte deux parties : 1.liturgie des catéchumènes 2. liturgie des fidèles, qui est le Saint Sacrifice, à partir de l’Offertoire. Dans la Messe de Paul VI, ce sont la liturgie de la Parole et la liturgie Eucharistique.
La cérémonie commence par les prières du Prêtre et des acolytes au bas de l’autel et la montée à l’autel. Elles ont été supprimées dans le rituel de Paul VI.
Les prières de l’offertoire - Elles montrent le caractère propitiatoire de l’offrande qui est faite Jésus Christ immolé pour nos fautes. Elles ont été modifiées dans le rituel de Paul VI.
Le canon - Il contient l’énumération des Saints de Rome (Lin, Clet, Clément,...). Il a été conservé comme première Prière Eucharistique dans la liturgie de Paul VI.
Le dernier Évangile - À la fin de la Messe, après l’Ite missa est, le Prêtre lit le prologue de l’Évangile de Saint Jean. Il été supprimée dans la liturgie de Paul VI.
Célébration de la Messe Tridentine en latin selon le rite de Saint Pie V. Le rite de Saint Pie V est le rite Liturgique qui était en vigueur avant la réforme liturgique de 1969 qui a mis en œuvre les orientations du Concile Vatican II.
Pape, dominicain et grand inquisiteur.
Antonio Ghislieri était un petit berger gardant les moutons dans la campagne lombarde. La générosité d'un voisin l'enverra à l'école chez les Dominicains.
A 14 ans, il entre dans l'Ordre des Prêcheurs sous le nom de Michele. Toute sa vie, il sera fidèle à ses vœux religieux et gardera la pauvreté jusque dans les fastes pontificaux.
En 1560, il est nommé Grand Inquisiteur dans un diocèse très exposé à la prédication protestante.
Six ans plus tard, il sera Pape, grâce à l'opiniâtreté de Saint Charles Borromée, Archevêque de Milan qui sera d'ailleurs l'un de ses plus fidèles collaborateurs.
Pie V consacrera son pontificat à l'application de la Réforme Catholique définie au Concile de Trente, dans toute l'Église, avec une attention particulière pour les diocèses du Nouveau Monde.
Les Prêtres doivent donner l'exemple de la pureté des mœurs et du dévouement. Les laïcs doivent fréquenter les Sacrements et s'instruire dans la Foi.
Pour favoriser cette restauration de la piété, le Pape fait refondre le missel, achever et traduire en plusieurs langues nationales le catéchisme officiel.
Il lui faut aussi contrer la diffusion des thèses protestantes. Il encourage les théologiens, crée la Congrégation de l'Index pour protéger les fidèles contre les thèses hérétiques.
Il n'hésite pas à excommunier la reine d'Angleterre Élisabeth 1ère. Il appelle les princes Chrétiens à une croisade contre les Ottomans musulmans qui, un siècle plus tôt, avaient anéanti l'Empire Chrétien d'Orient.
La flotte turque, réputée invincible, sera écrasée à Lépante le 7 Octobre 1571. Il est le Pape dynamique de la réforme romaine qui marquera l'Église durant plusieurs siècles.
Mémoire de Saint Pie V, Pape, de l’Ordre des Prêcheurs. Placé sur la chaire de Pierre, il apporta une grande piété et une vigueur apostolique pour appliquer les décrets du Concile de Trente, restaurer le culte Divin, la doctrine Chrétienne et la discipline de l’Église, et veiller à la propagation de la Foi. Il s’endormit dans Le Seigneur le 1er Mai 1572.
Martyrologe romain
...que le zèle apostolique, la tension constante vers la sainteté, l'amour pour la Vierge, qui caractérisèrent l'existence de saint Pie V, soient pour tous un encouragement à vivre avec un engagement accru leur vocation Chrétienne...
(Message pour le Ve centenaire de la naissance de saint Pie V - Jean-Paul II, le 1er mai 2004).
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170430&id=3711&fd=0
Pape o.p. (225e) de 1556 à 1572
(*17 janvier 1504 à Bosco Marengo dans le Piemont
† le 1er mai 1572 à Rome)
Deux Religieux Dominicains cheminaient un jour à travers la Lombardie. Dans un village, ils rencontrèrent un petit pâtre nommé Antonio Ghislieri, d'une noble famille ruinée par les guerres civiles.
La physionomie ouverte et spirituelle de l'enfant, ses questions, ses réponses, frappèrent vivement les bons Religieux, qui lui proposèrent de l'emmener pour le faire entrer dans leur Ordre.
Ce jour-là, la Providence avait accompli, de la manière la plus simple, un merveilleux dessein, car cet enfant devait être Saint Pie V.
Les études du jeune Antonio (nom en religion Michele) furent brillantes ; l'élève devint lui-même, à vingt ans, un professeur distingué.
Bientôt il lui fallut courber ses épaules sous la charge de supérieur, puis d'inquisiteur. C'est dans cette fonction épineuse qu'il se créa, en défendant les droits de l'Église, des ennemis implacables.
Il dut aller à Rome justifier sa conduite. Les Dominicains du Couvent de Sainte-Sabine, le voyant arriver avec un extérieur négligé, lui firent mauvais accueil ; le supérieur alla même jusqu'à lui dire avec raillerie :
« Que venez-vous chercher ici, mon Père ? Venez-vous voir si le collège des Cardinaux est disposé à vous faire Pape ? »
Le Religieux peu charitable ne se doutait pas qu'il prédisait l'avenir. Le Cardinal Giovanni Pietro Carafa jugea autrement le jeune inquisiteur ; sous cet extérieur modeste, il reconnut une grande âme destinée par Dieu à combattre vaillamment l'hérésie ; et plus tard, quand il fut devenu Pape sous le nom de Paul IV, il eut hâte de donner un évêché à Michele Ghislieri, qui dut l'accepter malgré ses larmes.
Dès lors on vit briller en lui toutes les vertus apostoliques, surtout l'amour des pauvres et des humbles.
Peu de temps après, l'Évêque était Cardinal. Il n'accepta des exigences de sa dignité que ce qu'il ne pouvait éviter ; son palais ressemblait à un couvent, sa vie à celle d'un Moine.
Jamais plus grande violence ne lui fut faite que quand on lui imposa de force la charge du souverain pontificat. Il prit le nom de Pie V.
Peu de Papes ont vu autour d'eux le rayonnement de plus grands Saints et de plus grands hommes ; c'était le temps où vivaient les Saints Jean l'Aumônier, Thomas de Villeneuve, Jean de Dieu, Jean de la Croix, François de Borgia, Louis de Gonzague, Stanislas Kostka, Charles Borromée et Sainte Thérèse d’Avila.
Le grand événement de son règne fut la victoire de Lépante, dont il eut la révélation à l'heure même où elle fut remportée.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950 (« Rév. x gpm »).
http://missel.free.fr/Sanctoral/04/30.php
Saint pie v pape de l ordre des freres precheurs
http://cybercure.fr/je-prie/a-la-messe/article/messe-en-latin-messe-tridentine
Messe en latin - Messe Tridentine - Messe de Saint Pie V.
Célébration de la Messe tridentine en latin selon le rite de Saint Pie V.
Le rite de Saint Pie V est le rite liturgique qui était en vigueur avant la réforme liturgique de 1969 qui a mis en œuvre les orientations du Concile Vatican II.
1. Historique de la Messe tridentine dite de Saint Pie V
Le Concile de Trente en 1563 a confié au Pape la révision du missel. Le Pape Pie V a promulgué cette révision en 1570. Puis, le rite de Saint Pie V a subi une série de révisions. Le Pape Pie XII, suite à la publication de son encyclique Mediator Dei en 1947 sur les principes de la liturgie, entama une révision plus profonde du Missel en 1956. Il fit une rénovation radicale des cérémonies de la Semaine Sainte. La dernière révision est le Missel romain de 1962.
2. Sens de la Messe tridentine de Saint Pie V
La liturgie de la messe de Saint Pie V exprime fortement le Sacrifice de la Croix. C’est le Saint Sacrifice. Elle insiste sur l’Adoration de la présence réelle. La Messe en latin est dite face au Tabernacle dans lequel Le Christ est présent et le Prêtre se situe entre les fidèles et l’autel. Le Prêtre et l’assistance sont tournés ensemble vers l’autel. Les gestes d’Adoration (génuflexion), la langue sacrée (Messe en latin), le mystère et le silence qui entourent la Consécration manifestent le caractère sacré de la Messe.
3. Rituel de la Messe en latin de Saint Pie V
Voici quelques caractéristiques de la Célébration de la Messe en latin de Saint Pie V.
La Messe comporte deux parties : 1.liturgie des catéchumènes 2. liturgie des fidèles, qui est le Saint Sacrifice, à partir de l’Offertoire. Dans la Messe de Paul VI, ce sont la liturgie de la Parole et la liturgie Eucharistique.
La cérémonie commence par les prières du Prêtre et des acolytes au bas de l’autel et la montée à l’autel. Elles ont été supprimées dans le rituel de Paul VI.
Les prières de l’offertoire - Elles montrent le caractère propitiatoire de l’offrande qui est faite Jésus Christ immolé pour nos fautes. Elles ont été modifiées dans le rituel de Paul VI.
Le canon - Il contient l’énumération des Saints de Rome (Lin, Clet, Clément,...). Il a été conservé comme première Prière Eucharistique dans la liturgie de Paul VI.
Le dernier Évangile - À la fin de la Messe, après l’Ite missa est, le Prêtre lit le prologue de l’Évangile de Saint Jean. Il été supprimée dans la liturgie de Paul VI.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Saint Joseph, Artisan, époux de la Vierge Marie (1er s.). Fête le 1er Mai.
Nous fêtons aujourd'hui, saint Joseph comme artisan et travailleur manuel.
Charpentier de son métier, il coopéra par le travail de ses mains à l'œuvre créatrice et rédemptrice, tout en gagnant le pain de la Sainte Famille et, avec Marie, en éveillant à la vie des hommes l'Enfant que Dieu lui avait confié.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/333/Sainte-Famille.html
Pie XII a institué en 1955 la Fête de Saint Joseph artisan, destinée à être célébrée le 1er Mai de chaque année.
Mémoire de Saint Joseph, travailleur. Le charpentier de Nazareth travailla pour subvenir aux besoins de Marie et de Jésus et initia le Fils de Dieu aux travaux des hommes.
C’est pour cela qu’il est le modèle et le protecteur des travailleurs Chrétiens qui le vénèrent en ce jour où, dans de nombreux pays du monde, on célèbre la Fête du travail.
Martyrologe romain.
Charpentier de son métier, il coopéra par le travail de ses mains à l'œuvre créatrice et rédemptrice, tout en gagnant le pain de la Sainte Famille et, avec Marie, en éveillant à la vie des hommes l'Enfant que Dieu lui avait confié.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/333/Sainte-Famille.html
Pie XII a institué en 1955 la Fête de Saint Joseph artisan, destinée à être célébrée le 1er Mai de chaque année.
Mémoire de Saint Joseph, travailleur. Le charpentier de Nazareth travailla pour subvenir aux besoins de Marie et de Jésus et initia le Fils de Dieu aux travaux des hommes.
C’est pour cela qu’il est le modèle et le protecteur des travailleurs Chrétiens qui le vénèrent en ce jour où, dans de nombreux pays du monde, on célèbre la Fête du travail.
Martyrologe romain.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170501&id=3715&fd=0
Saint Joseph, travailleur
La Fête de Saint Joseph, travailleur, a été fixée au 1er mai par le Pape Pie XII en 1955. Le monde du travail prend une conscience grandissante de son importance et c'est le rôle de l'Église de lui enseigner toute sa dignité ; la figure de saint Joseph y contribue merveilleusement.
Cette Fête de Saint Joseph est une triple Fête patronale : Fête de l'Église, Fête de la famille et du foyer, Fête du travail.
La présence de Jésus dans l'atelier de Nazareth enseigna à saint Joseph le prix des heures pénibles, et le dur labeur accepté comme une réparation pour le mépris de l'homme des lois de Dieu, a acquis grâce au Christ, une valeur rédemptrice. Artisan avec Dieu créateur, frère de travail de Jésus-Ouvrier, associé avec Lui au rachat du monde, saint Joseph n'attirera jamais trop les regards et la prière de notre siècle.
C'est pourquoi l'Église, s'inspirant de la Tradition qui baptisa autrefois quantité de fêtes païennes pour les doter d'un contenu chrétien tout nouveau, plaça la fête civile du travail sous le puissant patronage de saint Joseph.
Ouvrier toute sa vie, qui mieux que lui rendit grâces à Dieu le Père en son labeur de chaque jour ?
C'est ce modeste artisan que Dieu choisit pour veiller sur l'enfance du Verbe incarné venu sauver le monde par l'humilité de la Croix.
« N'est-il pas le fils du charpentier ? » disait-on du Sauveur. Joseph, connu à Nazareth comme l'époux de Marie et le père de Jésus, homme juste, sans autres ressources que son métier, Joseph, ce fugitif de la grandeur, nous apparaît comme le modèle achevé de l'ouvrier selon le cœur de Dieu.
Diligence, application, constance, sérénité, abnégation de soi, telles furent les vertus du saint charpentier de Nazareth.
Par ses paroles et par ses exemples, Joseph nous enseigne l'humilité, la pauvreté, la mortification du corps et le travail.
Quand nous avons, comme dit l'Apôtre, la nourriture et le vêtement, contentons-nous-en ; tenons-nous-en au nécessaire, sans aspirer au superflu.
Apprenons du saint charpentier de Nazareth à envisager le travail, non comme un esclavage, mais comme un privilège de grandeur et de noblesse, car le travail expie le péché et sanctifie l'homme.
Rappelons-nous aussi que c'est l'effort et non le succès qui garantit le mérite et la récompense. Sur la terre, le travail est la suprême fonction de l'homme et toute sa vie dépend de la manière dont il sait l'accomplir.
Comme saint Joseph, imprégnons notre travail de Foi, d'Espérance et de Charité afin d'obtenir cette transfiguration Divine des besognes ordinaires.
Cet esprit surnaturel nous évitera le mécontentement et la mauvaise humeur. À l'exemple du saint Patriarche, que la Prière se joigne à notre travail afin que notre travail devienne une Prière.
Saint Joseph, travailleur
La Fête de Saint Joseph, travailleur, a été fixée au 1er mai par le Pape Pie XII en 1955. Le monde du travail prend une conscience grandissante de son importance et c'est le rôle de l'Église de lui enseigner toute sa dignité ; la figure de saint Joseph y contribue merveilleusement.
Cette Fête de Saint Joseph est une triple Fête patronale : Fête de l'Église, Fête de la famille et du foyer, Fête du travail.
La présence de Jésus dans l'atelier de Nazareth enseigna à saint Joseph le prix des heures pénibles, et le dur labeur accepté comme une réparation pour le mépris de l'homme des lois de Dieu, a acquis grâce au Christ, une valeur rédemptrice. Artisan avec Dieu créateur, frère de travail de Jésus-Ouvrier, associé avec Lui au rachat du monde, saint Joseph n'attirera jamais trop les regards et la prière de notre siècle.
C'est pourquoi l'Église, s'inspirant de la Tradition qui baptisa autrefois quantité de fêtes païennes pour les doter d'un contenu chrétien tout nouveau, plaça la fête civile du travail sous le puissant patronage de saint Joseph.
Ouvrier toute sa vie, qui mieux que lui rendit grâces à Dieu le Père en son labeur de chaque jour ?
C'est ce modeste artisan que Dieu choisit pour veiller sur l'enfance du Verbe incarné venu sauver le monde par l'humilité de la Croix.
« N'est-il pas le fils du charpentier ? » disait-on du Sauveur. Joseph, connu à Nazareth comme l'époux de Marie et le père de Jésus, homme juste, sans autres ressources que son métier, Joseph, ce fugitif de la grandeur, nous apparaît comme le modèle achevé de l'ouvrier selon le cœur de Dieu.
Diligence, application, constance, sérénité, abnégation de soi, telles furent les vertus du saint charpentier de Nazareth.
Par ses paroles et par ses exemples, Joseph nous enseigne l'humilité, la pauvreté, la mortification du corps et le travail.
Quand nous avons, comme dit l'Apôtre, la nourriture et le vêtement, contentons-nous-en ; tenons-nous-en au nécessaire, sans aspirer au superflu.
Apprenons du saint charpentier de Nazareth à envisager le travail, non comme un esclavage, mais comme un privilège de grandeur et de noblesse, car le travail expie le péché et sanctifie l'homme.
Rappelons-nous aussi que c'est l'effort et non le succès qui garantit le mérite et la récompense. Sur la terre, le travail est la suprême fonction de l'homme et toute sa vie dépend de la manière dont il sait l'accomplir.
Comme saint Joseph, imprégnons notre travail de Foi, d'Espérance et de Charité afin d'obtenir cette transfiguration Divine des besognes ordinaires.
Cet esprit surnaturel nous évitera le mécontentement et la mauvaise humeur. À l'exemple du saint Patriarche, que la Prière se joigne à notre travail afin que notre travail devienne une Prière.
Prière de Saint Pie X au glorieux Saint Joseph modèle des travailleurs :
Glorieux saint Joseph, modèle de tous ceux qui sont voués au travail, obtenez-moi la grâce de travailler en esprit de pénitence pour l'expiation de mes nombreux péchés ; de travailler en conscience, mettant le culte du devoir au-dessus de mes inclinations ; de travailler avec reconnaissance et joie, regardant comme un honneur d'employer et de développer par le travail les dons reçus de Dieu ; de travailler avec ordre, paix, modération et patience, sans jamais reculer devant la lassitude et les difficultés ; de travailler surtout avec pureté d'intention et avec détachement de moi-même ayant sans cesse devant les yeux la mort et le compte que je devrai rendre du temps perdu, des talents inutilisés, du bien omis et des vaines complaisances dans le succès, si funestes à l'œuvre de Dieu.
Tout pour Jésus, tout pour Marie, tout à votre imitation, patriarche saint Joseph ! Telle sera ma devise à la vie à la mort.
Amen.
Glorieux saint Joseph, modèle de tous ceux qui sont voués au travail, obtenez-moi la grâce de travailler en esprit de pénitence pour l'expiation de mes nombreux péchés ; de travailler en conscience, mettant le culte du devoir au-dessus de mes inclinations ; de travailler avec reconnaissance et joie, regardant comme un honneur d'employer et de développer par le travail les dons reçus de Dieu ; de travailler avec ordre, paix, modération et patience, sans jamais reculer devant la lassitude et les difficultés ; de travailler surtout avec pureté d'intention et avec détachement de moi-même ayant sans cesse devant les yeux la mort et le compte que je devrai rendre du temps perdu, des talents inutilisés, du bien omis et des vaines complaisances dans le succès, si funestes à l'œuvre de Dieu.
Tout pour Jésus, tout pour Marie, tout à votre imitation, patriarche saint Joseph ! Telle sera ma devise à la vie à la mort.
Amen.
Photo vitrail de l’église des Estables, diocèse du Puy!
Pie XII est sous placé sous la protection et l’intercession de Saint Joseph auprès du Seigneur, la phrase " tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église" rappelle en même temps que la présence de Saint Joseph (Patron de l’Église universelle) la protection du Ciel envers l’Église. Un vitrail très intéressant dans cette église de montagne en Auvergne.
http://seminairedebordeaux.fr/priere-a-saint-joseph/liste-priere-a-saint-joseph/priere-a-saint-joseph-artisan-composee-et-indulgenciee-par-pie-xii
Prière à Saint Joseph du Pape Pie XII
PIE XII (1876-1958)
Pie XII institue en 1955 la Fête de Saint Joseph artisan, destinée à être célébrée le 1er Mai de chaque année.
Prière à Saint Joseph artisan composée et indulgenciée par Pie XII
O glorieux Patriarche Saint Joseph, humble et juste artisan de Nazareth, qui avez donné à tous les Chrétiens, mais spécialement à nous, l’exemple d’une vie parfaite dans le travail constant et dans l’admirable union à Marie et à Jésus, assistez-nous dans notre tâche quotidienne, afin que, nous aussi, artisans Catholiques, nous puissions trouver en elle le moyen efficace de glorifier Le Seigneur, de nous sanctifier et d’être utiles à la société dans laquelle nous vivons, idéals suprêmes de toutes nos actions.
Obtenez-nous du Seigneur, ô notre très aimé protecteur, humilité et simplicité de cœur, goût du travail et bienveillance envers ceux qui sont nos compagnons de labeur, conformité aux divines volontés dans les peines inévitables de cette vie et joie dans leur support, conscience de notre mission sociale particulière, et sentiment de notre responsabilité, esprit de discipline et de prière, docilité et respect à l’égard de nos supérieurs, fraternité envers les égaux, charité et indulgence pour nos subordonnés.
Soyez avec nous dans nos moments de prospérité, quand tout nous invite à goûter honnêtement les fruits de nos fatigues ; mais soutenez-nous dans les heures de tristesse, alors que le Ciel semble se fermer pour nous et que les instruments du travail eux-mêmes paraissent se rebeller dans nos mains.
Faites que, à votre exemple, nous tenions les yeux fixés sur notre Mère Marie, votre très douce épouse, qui, dans un coin de votre modeste atelier, filait silencieusement, laissant errer sur ses lèvres le plus gracieux sourire ; faites aussi que nous n’éloignions pas notre regard de Jésus, qui peinait à votre établi de menuisier, afin que nous puissions ainsi mener sur terre une vie pacifique et sainte, prélude de celle éternellement heureuse qui nous attend dans le Ciel, durant les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.
Indulgence de trois années, en faveur des artisans qui, avec contrition et dévotion, réciteront la Prière.
(Documentation Catholique, 13 Avril 1958.)
Pie XII est sous placé sous la protection et l’intercession de Saint Joseph auprès du Seigneur, la phrase " tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église" rappelle en même temps que la présence de Saint Joseph (Patron de l’Église universelle) la protection du Ciel envers l’Église. Un vitrail très intéressant dans cette église de montagne en Auvergne.
http://seminairedebordeaux.fr/priere-a-saint-joseph/liste-priere-a-saint-joseph/priere-a-saint-joseph-artisan-composee-et-indulgenciee-par-pie-xii
Prière à Saint Joseph du Pape Pie XII
PIE XII (1876-1958)
Pie XII institue en 1955 la Fête de Saint Joseph artisan, destinée à être célébrée le 1er Mai de chaque année.
Prière à Saint Joseph artisan composée et indulgenciée par Pie XII
O glorieux Patriarche Saint Joseph, humble et juste artisan de Nazareth, qui avez donné à tous les Chrétiens, mais spécialement à nous, l’exemple d’une vie parfaite dans le travail constant et dans l’admirable union à Marie et à Jésus, assistez-nous dans notre tâche quotidienne, afin que, nous aussi, artisans Catholiques, nous puissions trouver en elle le moyen efficace de glorifier Le Seigneur, de nous sanctifier et d’être utiles à la société dans laquelle nous vivons, idéals suprêmes de toutes nos actions.
Obtenez-nous du Seigneur, ô notre très aimé protecteur, humilité et simplicité de cœur, goût du travail et bienveillance envers ceux qui sont nos compagnons de labeur, conformité aux divines volontés dans les peines inévitables de cette vie et joie dans leur support, conscience de notre mission sociale particulière, et sentiment de notre responsabilité, esprit de discipline et de prière, docilité et respect à l’égard de nos supérieurs, fraternité envers les égaux, charité et indulgence pour nos subordonnés.
Soyez avec nous dans nos moments de prospérité, quand tout nous invite à goûter honnêtement les fruits de nos fatigues ; mais soutenez-nous dans les heures de tristesse, alors que le Ciel semble se fermer pour nous et que les instruments du travail eux-mêmes paraissent se rebeller dans nos mains.
Faites que, à votre exemple, nous tenions les yeux fixés sur notre Mère Marie, votre très douce épouse, qui, dans un coin de votre modeste atelier, filait silencieusement, laissant errer sur ses lèvres le plus gracieux sourire ; faites aussi que nous n’éloignions pas notre regard de Jésus, qui peinait à votre établi de menuisier, afin que nous puissions ainsi mener sur terre une vie pacifique et sainte, prélude de celle éternellement heureuse qui nous attend dans le Ciel, durant les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.
Indulgence de trois années, en faveur des artisans qui, avec contrition et dévotion, réciteront la Prière.
(Documentation Catholique, 13 Avril 1958.)
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 26371
Age : 70
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 02 Mai 2017 :
Fête de Saint Athanase, Évêque et Docteur de l'Église, Patriarche d'Alexandrie, Père de l'Église (v. 295-373).
Fête de Saint Athanase, Évêque et Docteur de l'Église, Patriarche d'Alexandrie, Père de l'Église (v. 295-373).
Portrait de Saint Athanase, cathédrale Saint-Marc du Caire.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1076/Saint-Athanase-d-Alexandrie.html
Saint Athanase d'Alexandrie
Patriarche d'Alexandrie, Père de l'Église (✝ 373)
Les Églises d'Orient le fêtent aussi en Janvier. Nul ne contribua davantage à la défaite de l'arianisme.
Il n'écrivit, ne souffrit, ne vécut que pour défendre la Divinité du Christ. Petit de taille, prodigieusement intelligent, nourri de culture grecque, il n'était encore que diacre lorsqu'il accompagna l'Évêque d'Alexandrie au Concile de Nicée en 325.
Il y contribua à la condamnation de son compatriote Arius et à la formulation des dogmes de l'Incarnation et de la Sainte Trinité.
Devenu lui-même Évêque d'Alexandrie en 328, il fut, dès lors et pour toujours, en butte à la persécution des ariens, semi-ariens et anti-nicéens de tout genre qui pullulaient en Égypte et dans l'Église entière.
Ces ariens étaient soutenus par les empereurs qui rêvaient d'une formule plus souple que celle de Nicée, d'une solution de compromis susceptible de rallier tous les Chrétiens et de rendre la paix à l'empire.
C'est ce qui explique que sur les quarante-cinq années de son épiscopat, Saint Athanase en passa dix-sept en exil: deux années à Trèves, sept années à Rome, le reste dans les cavernes des déserts de l'Égypte.
Il fut même accusé d'avoir assassiné l'Évêque Arsène d'Ypsélé. Il ne dut la reconnaissance de son innocence qu'au fait qu'Arsène revint en plein jour et se montra vivant aux accusateurs de saint Athanase.
Son œuvre théologique est considérable.
- A découvrir: ses œuvres publiées aux éditions du Cerf.
Mémoire de Saint Athanase, Évêque et Docteur de l’Église.
Homme très éminent en sainteté et en doctrine, placé sur le siège d’Alexandrie, il défendit la Foi Orthodoxe avec une vigueur intrépide, depuis le temps de Constantin jusqu’à celui de Valens, contre les empereurs, les gouverneurs de province, contre un nombre infini d’Évêques ariens, qui lui tendirent toutes sortes de pièges et le forcèrent plusieurs fois à l’exil ; enfin, après bien des combats et des triomphes qu’il remporta par sa patience, il rentra dans son Église et s’endormit dans la paix du Christ la quarante-neuvième année de son épiscopat, en 373.
Martyrologe romain.
Athanase a été sans aucun doute l'un des Pères de l'Église antique les plus importants et les plus vénérés...
Nous avons de nombreux motifs de gratitude envers Athanase. Sa vie, comme celle d'Antoine et d'innombrables autres Saints, nous montre que "celui qui va vers Dieu ne s'éloigne pas des hommes, mais qu'il se rend au contraire proche d'eux".
(Saint Athanase - audience du 20 juin 2007 - Benoît XVI).http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070620.html
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1076/Saint-Athanase-d-Alexandrie.html
Saint Athanase d'Alexandrie
Patriarche d'Alexandrie, Père de l'Église (✝ 373)
Les Églises d'Orient le fêtent aussi en Janvier. Nul ne contribua davantage à la défaite de l'arianisme.
Il n'écrivit, ne souffrit, ne vécut que pour défendre la Divinité du Christ. Petit de taille, prodigieusement intelligent, nourri de culture grecque, il n'était encore que diacre lorsqu'il accompagna l'Évêque d'Alexandrie au Concile de Nicée en 325.
Il y contribua à la condamnation de son compatriote Arius et à la formulation des dogmes de l'Incarnation et de la Sainte Trinité.
Devenu lui-même Évêque d'Alexandrie en 328, il fut, dès lors et pour toujours, en butte à la persécution des ariens, semi-ariens et anti-nicéens de tout genre qui pullulaient en Égypte et dans l'Église entière.
Ces ariens étaient soutenus par les empereurs qui rêvaient d'une formule plus souple que celle de Nicée, d'une solution de compromis susceptible de rallier tous les Chrétiens et de rendre la paix à l'empire.
C'est ce qui explique que sur les quarante-cinq années de son épiscopat, Saint Athanase en passa dix-sept en exil: deux années à Trèves, sept années à Rome, le reste dans les cavernes des déserts de l'Égypte.
Il fut même accusé d'avoir assassiné l'Évêque Arsène d'Ypsélé. Il ne dut la reconnaissance de son innocence qu'au fait qu'Arsène revint en plein jour et se montra vivant aux accusateurs de saint Athanase.
Son œuvre théologique est considérable.
- A découvrir: ses œuvres publiées aux éditions du Cerf.
Mémoire de Saint Athanase, Évêque et Docteur de l’Église.
Homme très éminent en sainteté et en doctrine, placé sur le siège d’Alexandrie, il défendit la Foi Orthodoxe avec une vigueur intrépide, depuis le temps de Constantin jusqu’à celui de Valens, contre les empereurs, les gouverneurs de province, contre un nombre infini d’Évêques ariens, qui lui tendirent toutes sortes de pièges et le forcèrent plusieurs fois à l’exil ; enfin, après bien des combats et des triomphes qu’il remporta par sa patience, il rentra dans son Église et s’endormit dans la paix du Christ la quarante-neuvième année de son épiscopat, en 373.
Martyrologe romain.
Athanase a été sans aucun doute l'un des Pères de l'Église antique les plus importants et les plus vénérés...
Nous avons de nombreux motifs de gratitude envers Athanase. Sa vie, comme celle d'Antoine et d'innombrables autres Saints, nous montre que "celui qui va vers Dieu ne s'éloigne pas des hommes, mais qu'il se rend au contraire proche d'eux".
(Saint Athanase - audience du 20 juin 2007 - Benoît XVI).http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070620.html
"Contre les païens"
http://missel.free.fr/Sanctoral/05/02.php#paiens
Comment, puisque le corps est naturellement mortel, l'homme raisonne-t-il sur l'immortalité, et désire-t-il souvent la mort pour la vertu ?
Ou encore, comment, puisque le corps est éphémère, l'homme se représente-t-il les réalités éternelles au point de mépriser les choses présentes, et de tourner son désir vers les autres ?
Le corps ne saurait de lui-même raisonner ainsi sur lui-même, ni sur ce qui est extérieur à lui : il est mortel et éphémère ; il faut donc nécessairement qu'il y ait autre chose qui raisonne sur ce qui est opposé au corps et contraire à sa nature.
Qu'est cela encore une fois, sinon l'âme raisonnable et immortelle ?
Et elle n'est pas extérieure au corps, mais lui est intérieure — comme le musicien qui avec sa lyre fait entendre les meilleurs sons.
Comment encore, l'œil étant naturellement fait pour voir et l'oreille pour entendre, se détournent-ils de ceci et préfèrent-ils cela ?
Qu'est-ce qui détourne l'œil de voir ? Ou qui empêche l'oreille d'entendre, alors qu'elle est faite naturellement pour entendre ?
Et le goût, naturellement fait pour goûter, qu'est-ce qui souvent l'arrête dans son élan naturel ?
La main, naturellement faite pour agir, qui l'empêche de toucher tel objet ? L'odorat, fait pour sentir les odeurs, qui le détourne de les percevoir ?
Qui agit ainsi à l'encontre des propriétés naturelles des corps ? Comment le corps se laisse-t-il détourner de sa nature, et conduire par les avis d'un autre, et diriger par un signe de lui ?
Tout cela montre que seule l'âme raisonnable mène le corps. Le corps n'est point fait pour se mouvoir lui-même, mais il se laisse conduire et mener par un autre, comme le cheval ne s'attelle pas lui-même, mais se laisse diriger par celui qui l'a maîtrisé.
Aussi y a-t-il des lois chez les hommes, pour leur faire faire le bien et éviter le mal ; mais les êtres sans raison ne peuvent ni raisonner ni discerner le mal, puisqu’ils sont étrangers à la rationalité et à la réflexion raisonnable.
Ainsi les hommes possèdent une âme raisonnable ; je pense l'avoir montré par ce qui vient d'être dit.
Que l'âme soit aussi immortelle, la doctrine de l'Église ne peut l'ignorer, pour trouver là un argument capable de réfuter l'idolâtrie.
On parviendra de plus près à cette notion, si l'on part de la connaissance du corps et de sa différence d'avec l'âme.
Si notre raisonnement a montré qu'elle est autre que le corps, et si le corps est naturellement mortel, il s'ensuit nécessairement que l'âme est immortelle, puisqu'elle est différente du corps.
De plus, si, comme nous l'avons montré, c'est l'âme qui meut le corps, sans être elle-même mue par d'autres, il s'ensuit que l'âme se meut elle-même, et qu'après que le corps a été mis en terre, elle se meut encore par elle-même.
Car ce n'est pas l'âme qui meurt, mais c'est quand elle se sépare de lui que meurt le corps. Si donc elle était mue par le corps, il s'ensuivrait que, le moteur s'éloignant, elle mourrait ; mais si c'est l'âme qui meut le corps, à plus forte raison elle se meut elle-même.
Et si elle se meut elle-même, nécessairement elle vit après la mort du corps.
Car le mouvement de l'âme n'est pas autre chose que sa vie, de même aussi que nous disions que le corps vit quand il est en mouvement, et que c'est la mort pour lui quand il cesse de se mouvoir.
On verra cela encore plus clairement à partir de l'activité de l'âme dans le corps. Quand l'âme est venue dans le corps et lui est enchaînée, elle n'est pas resserrée et mesurée par la petitesse du corps, mais bien souvent, alors que celui-ci est couché dans son lit, immobile, et comme endormi dans la mort, l'âme, selon sa propre vertu, est éveillée, et s'élève au-dessus de la nature du corps; comme si elle s'en allait loin de lui, bien que restant dans le corps, elle se représente et contemple des êtres supra-terrestres ; souvent même elle rencontre ceux qui sont au-dessus des corps terrestres, les saints et les anges, et s'en va vers eux, se confiant dans la pureté de l'esprit.
Comment donc, à plus forte raison, détachée du corps quand le voudra Dieu qui l'avait liée à lui, n'aura-t-elle pas une connaissance plus claire de l'immortalité ?
Si, quand elle était liée au corps, elle vivait une vie étrangère au corps, à plus forte raison, après la mort du corps, elle vivra et ne cessera de vivre, parce que Dieu l'a ainsi créée par son Verbe, Notre Seigneur Jésus-Christ.
C'est pourquoi elle pense et réfléchit aux choses immortelles et éternelles, puisqu'elle aussi est immortelle.
De même que, le corps étant mortel, ses sens contemplent des choses mortelles, ainsi l'âme qui contemple des réalités immortelles et raisonne sur elles, doit-elle nécessairement être immortelle et vivre éternellement.
Les pensées et considérations sur l'immortalité ne la quittent jamais, mais demeurent en elle comme un foyer qui assure l'immortalité.
C'est pourquoi elle a la pensée de la Contemplation de Dieu, et devient à elle-même sa propre voie ; ce n'est pas du dehors, mais d'elle-même qu'elle reçoit la connaissance et la compréhension du Verbe de Dieu.
Saint Athanase
http://missel.free.fr/Sanctoral/05/02.php#paiens
Comment, puisque le corps est naturellement mortel, l'homme raisonne-t-il sur l'immortalité, et désire-t-il souvent la mort pour la vertu ?
Ou encore, comment, puisque le corps est éphémère, l'homme se représente-t-il les réalités éternelles au point de mépriser les choses présentes, et de tourner son désir vers les autres ?
Le corps ne saurait de lui-même raisonner ainsi sur lui-même, ni sur ce qui est extérieur à lui : il est mortel et éphémère ; il faut donc nécessairement qu'il y ait autre chose qui raisonne sur ce qui est opposé au corps et contraire à sa nature.
Qu'est cela encore une fois, sinon l'âme raisonnable et immortelle ?
Et elle n'est pas extérieure au corps, mais lui est intérieure — comme le musicien qui avec sa lyre fait entendre les meilleurs sons.
Comment encore, l'œil étant naturellement fait pour voir et l'oreille pour entendre, se détournent-ils de ceci et préfèrent-ils cela ?
Qu'est-ce qui détourne l'œil de voir ? Ou qui empêche l'oreille d'entendre, alors qu'elle est faite naturellement pour entendre ?
Et le goût, naturellement fait pour goûter, qu'est-ce qui souvent l'arrête dans son élan naturel ?
La main, naturellement faite pour agir, qui l'empêche de toucher tel objet ? L'odorat, fait pour sentir les odeurs, qui le détourne de les percevoir ?
Qui agit ainsi à l'encontre des propriétés naturelles des corps ? Comment le corps se laisse-t-il détourner de sa nature, et conduire par les avis d'un autre, et diriger par un signe de lui ?
Tout cela montre que seule l'âme raisonnable mène le corps. Le corps n'est point fait pour se mouvoir lui-même, mais il se laisse conduire et mener par un autre, comme le cheval ne s'attelle pas lui-même, mais se laisse diriger par celui qui l'a maîtrisé.
Aussi y a-t-il des lois chez les hommes, pour leur faire faire le bien et éviter le mal ; mais les êtres sans raison ne peuvent ni raisonner ni discerner le mal, puisqu’ils sont étrangers à la rationalité et à la réflexion raisonnable.
Ainsi les hommes possèdent une âme raisonnable ; je pense l'avoir montré par ce qui vient d'être dit.
Que l'âme soit aussi immortelle, la doctrine de l'Église ne peut l'ignorer, pour trouver là un argument capable de réfuter l'idolâtrie.
On parviendra de plus près à cette notion, si l'on part de la connaissance du corps et de sa différence d'avec l'âme.
Si notre raisonnement a montré qu'elle est autre que le corps, et si le corps est naturellement mortel, il s'ensuit nécessairement que l'âme est immortelle, puisqu'elle est différente du corps.
De plus, si, comme nous l'avons montré, c'est l'âme qui meut le corps, sans être elle-même mue par d'autres, il s'ensuit que l'âme se meut elle-même, et qu'après que le corps a été mis en terre, elle se meut encore par elle-même.
Car ce n'est pas l'âme qui meurt, mais c'est quand elle se sépare de lui que meurt le corps. Si donc elle était mue par le corps, il s'ensuivrait que, le moteur s'éloignant, elle mourrait ; mais si c'est l'âme qui meut le corps, à plus forte raison elle se meut elle-même.
Et si elle se meut elle-même, nécessairement elle vit après la mort du corps.
Car le mouvement de l'âme n'est pas autre chose que sa vie, de même aussi que nous disions que le corps vit quand il est en mouvement, et que c'est la mort pour lui quand il cesse de se mouvoir.
On verra cela encore plus clairement à partir de l'activité de l'âme dans le corps. Quand l'âme est venue dans le corps et lui est enchaînée, elle n'est pas resserrée et mesurée par la petitesse du corps, mais bien souvent, alors que celui-ci est couché dans son lit, immobile, et comme endormi dans la mort, l'âme, selon sa propre vertu, est éveillée, et s'élève au-dessus de la nature du corps; comme si elle s'en allait loin de lui, bien que restant dans le corps, elle se représente et contemple des êtres supra-terrestres ; souvent même elle rencontre ceux qui sont au-dessus des corps terrestres, les saints et les anges, et s'en va vers eux, se confiant dans la pureté de l'esprit.
Comment donc, à plus forte raison, détachée du corps quand le voudra Dieu qui l'avait liée à lui, n'aura-t-elle pas une connaissance plus claire de l'immortalité ?
Si, quand elle était liée au corps, elle vivait une vie étrangère au corps, à plus forte raison, après la mort du corps, elle vivra et ne cessera de vivre, parce que Dieu l'a ainsi créée par son Verbe, Notre Seigneur Jésus-Christ.
C'est pourquoi elle pense et réfléchit aux choses immortelles et éternelles, puisqu'elle aussi est immortelle.
De même que, le corps étant mortel, ses sens contemplent des choses mortelles, ainsi l'âme qui contemple des réalités immortelles et raisonne sur elles, doit-elle nécessairement être immortelle et vivre éternellement.
Les pensées et considérations sur l'immortalité ne la quittent jamais, mais demeurent en elle comme un foyer qui assure l'immortalité.
C'est pourquoi elle a la pensée de la Contemplation de Dieu, et devient à elle-même sa propre voie ; ce n'est pas du dehors, mais d'elle-même qu'elle reçoit la connaissance et la compréhension du Verbe de Dieu.
Saint Athanase
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 03 Mai 2017 :
Fête de Saint Jacques le Mineur, un des 12 apôtres du Christ (1er s.).
Fête de Saint Jacques le Mineur, un des 12 apôtres du Christ (1er s.).
Statue de l'apôtre Saint Jacques le Mineur, Basilique Saint Jean de Latran, Rome, Italie.
Saint Jacques le Mineur
Un des douze apôtres du Christ (1er s.)
Et cousin de Jésus, fils d’Alphée, frère de Joseph époux de la Vierge Marie. (Voir arbre généalogique sur fichier PDF joint :
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/medias/files/arbre-genealogique-de-jesus.pdf
Pendant des siècles, Saint Philippe et Saint Jacques ont été fêtés au 1er mai, jour où leurs reliques furent transférées dans la Basilique romaine des douze apôtres.
Récemment, ils ont laissé leur place à l'humble saint Joseph pour réconforter les travailleurs. Pas seulement ceux de notre Europe, mais tous les travailleurs obscurs, exploités et écrasés dans les ateliers d'Asie ou d'Amérique latine.
Philippe, le disciple qui veut voir et fait voir...
Jacques est moins connu. Les exégètes distinguent plusieurs Jacques autour du Seigneur. Jacques le Majeur, fils de Zébédée et frère de Jean.
Jacques le Mineur, fils d'Alphée et frère du Seigneur, de sa parenté et originaire de Nazareth.
Il aurait dirigé l'Église de Jérusalem et serait mort martyr vers 62. C'est lui que nous fêtons aujourd'hui.
Fête des Saints Philippe et Jacques, Apôtres. Philippe, né à Bethsaïde, disciple de Jean-Baptiste, comme Pierre et André, fut appelé par le Seigneur à le suivre.
Jacques, fils d’Alphée, considéré chez les Latins comme le même que le frère du Seigneur, surnommé le Juste, dirigea le premier l’Église de Jérusalem et, quand s’éleva le débat au sujet de la circoncision, se rangea à l’avis de Pierre de ne pas imposer le joug de la Loi juive aux disciples venant du monde païen; il couronna peu après son apostolat par le martyre.
Martyrologe romain.
Saint Jacques le Mineur
Un des douze apôtres du Christ (1er s.)
Et cousin de Jésus, fils d’Alphée, frère de Joseph époux de la Vierge Marie. (Voir arbre généalogique sur fichier PDF joint :
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/medias/files/arbre-genealogique-de-jesus.pdf
Pendant des siècles, Saint Philippe et Saint Jacques ont été fêtés au 1er mai, jour où leurs reliques furent transférées dans la Basilique romaine des douze apôtres.
Récemment, ils ont laissé leur place à l'humble saint Joseph pour réconforter les travailleurs. Pas seulement ceux de notre Europe, mais tous les travailleurs obscurs, exploités et écrasés dans les ateliers d'Asie ou d'Amérique latine.
Philippe, le disciple qui veut voir et fait voir...
Jacques est moins connu. Les exégètes distinguent plusieurs Jacques autour du Seigneur. Jacques le Majeur, fils de Zébédée et frère de Jean.
Jacques le Mineur, fils d'Alphée et frère du Seigneur, de sa parenté et originaire de Nazareth.
Il aurait dirigé l'Église de Jérusalem et serait mort martyr vers 62. C'est lui que nous fêtons aujourd'hui.
Fête des Saints Philippe et Jacques, Apôtres. Philippe, né à Bethsaïde, disciple de Jean-Baptiste, comme Pierre et André, fut appelé par le Seigneur à le suivre.
Jacques, fils d’Alphée, considéré chez les Latins comme le même que le frère du Seigneur, surnommé le Juste, dirigea le premier l’Église de Jérusalem et, quand s’éleva le débat au sujet de la circoncision, se rangea à l’avis de Pierre de ne pas imposer le joug de la Loi juive aux disciples venant du monde païen; il couronna peu après son apostolat par le martyre.
Martyrologe romain.
Saint Jacques le Mineur tenant un “foulon”
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170503&id=15950&fd=0
Saint Jacques le Mineur
Apôtre et martyr
Jacques, appelé le Mineur pour le distinguer de Jacques le Majeur frère de Saint Jean, était né à Cana, en Galilée ; il était de la tribu de Juda et cousin de Notre-Seigneur selon la chair.
La tradition affirme qu'il ressemblait au Sauveur, et que les fidèles aimaient à regarder en lui une vivante image de leur Maître remonté dans le Ciel.
Il fut le premier Évêque de Jérusalem.
Jacques eut un frère, Apôtre comme lui, nommé Jude, et ses deux autres frères, Joseph et Simon (lui succéda comme Évêque de Jérusalem), furent disciples de Jésus.
Après la Pentecôte, quand les Apôtres se partagèrent le monde, Jacques se fixa à Jérusalem, pour la conversion spéciale des Juifs.
Son autorité était très grande dans l'Église primitive, et, au Concile de Jérusalem, c'est lui qui, le premier après Saint Pierre, prit la parole. Il nous reste de lui une belle Épître.
Les conversions nombreuses et éclatantes opérées par son ministère lui suscitèrent des ennemis.
Les princes des Juifs le firent monter sur la terrasse du temple et lui dirent : « Juste, nous avons confiance en toi ; parle et dis-nous la vérité sur Jésus ! »
Le saint Apôtre s'écria : « Pourquoi m'interrogez-vous sur le Christ ? Il siège dans les Cieux à la droite de la Majesté divine, et un jour Il reviendra sur les nuées du Ciel. »
La foule approuvait ces paroles ; mais les chefs, jaloux, précipitèrent le vieillard du haut en bas.
Brisé dans sa chute, le martyr trouve encore la force de se mettre à genoux et de prier Dieu pour ses bourreaux, en répétant la parole du Sauveur :
« Seigneur, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font. » Un foulon (long bout de bois : voir photo ci-dessus) l'étendit mort d'un coup de levier sur la tête.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170503&id=15950&fd=0
Saint Jacques le Mineur
Apôtre et martyr
Jacques, appelé le Mineur pour le distinguer de Jacques le Majeur frère de Saint Jean, était né à Cana, en Galilée ; il était de la tribu de Juda et cousin de Notre-Seigneur selon la chair.
La tradition affirme qu'il ressemblait au Sauveur, et que les fidèles aimaient à regarder en lui une vivante image de leur Maître remonté dans le Ciel.
Il fut le premier Évêque de Jérusalem.
Jacques eut un frère, Apôtre comme lui, nommé Jude, et ses deux autres frères, Joseph et Simon (lui succéda comme Évêque de Jérusalem), furent disciples de Jésus.
Après la Pentecôte, quand les Apôtres se partagèrent le monde, Jacques se fixa à Jérusalem, pour la conversion spéciale des Juifs.
Son autorité était très grande dans l'Église primitive, et, au Concile de Jérusalem, c'est lui qui, le premier après Saint Pierre, prit la parole. Il nous reste de lui une belle Épître.
Les conversions nombreuses et éclatantes opérées par son ministère lui suscitèrent des ennemis.
Les princes des Juifs le firent monter sur la terrasse du temple et lui dirent : « Juste, nous avons confiance en toi ; parle et dis-nous la vérité sur Jésus ! »
Le saint Apôtre s'écria : « Pourquoi m'interrogez-vous sur le Christ ? Il siège dans les Cieux à la droite de la Majesté divine, et un jour Il reviendra sur les nuées du Ciel. »
La foule approuvait ces paroles ; mais les chefs, jaloux, précipitèrent le vieillard du haut en bas.
Brisé dans sa chute, le martyr trouve encore la force de se mettre à genoux et de prier Dieu pour ses bourreaux, en répétant la parole du Sauveur :
« Seigneur, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font. » Un foulon (long bout de bois : voir photo ci-dessus) l'étendit mort d'un coup de levier sur la tête.
Dans la Légende Dorée de Jacques de Voragine
http://catho.org/9.php?d=ch2#cp
SAINT JACQUES, APÔTRE (LE MINEUR)
http://catho.org/9.php?d=ch2#cp
SAINT JACQUES, APÔTRE (LE MINEUR)
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 04 Mai 2017 :
Fête de Saint Sylvain de Gaza, Évêque de Gaza, martyr et ses 39 compagnons (✝ 311).
Fête de Saint Sylvain de Gaza, Évêque de Gaza, martyr et ses 39 compagnons (✝ 311).
Icône - Saint Sylvain Évêque de Gaza en Palestine - Alain Chenal - site internet: iconesalain.free.frhttp://iconesalain.free.fr/Presentations/49.St.Sylvain.Presentation.htm
Saint Sylvain de Gaza
Évêque de Gaza, martyr et ses 39 compagnons (✝ 311)
Condamné aux mines avec 40 autres Chrétiens.
Comme tous les condamnés aux mines, il eut un œil arraché et un pied brûlé avec un fer rougi.
Quand ils furent jugés "inutiles", en raison de leur état physique, on s'en "débarrassa" comme on le faisait pour tous les condamnés aux mines; ils furent décapités.
Il vivait à Gaza sous le règne de Dioclétien. C'était un homme doux et pacifique qui servit l'Église comme Prêtre durant de longues années.
Aux mines de Phéno en Palestine, vers 304, la passion des Saints martyrs Silvain, Évêque de Gaza, et trente-neuf compagnons.
Condamnés aux mines dans la même persécution, et sur l’ordre du César Maximin Daïa, ils furent décapités tous ensemble.
Martyrologe romain.
Histoire de Saint Sylvain, Évêque de Gaza en Palestine
Le prénom de Sylvain vient du latin Silva : "la forêt". C'était le nom du dieu des forêts et des champs, de la fécondité de la nature chez les romains.
Sylvain vénéré comme Évêque de GAZA au IVème siècle, était sans doute un soldat romain converti au Christianisme.
Après avoir servi de longues années dans l'armée, il devint Prêtre et puis fut élu Évêque de GAZA où il convertit de nombreux païens.
Suite aux violentes persécutions des Chrétiens par l'empereur romain Dioclétien entre 309 et 310, il comparut accusé à Césarée.
Violemment frappé par la foule, il eut les côtes brisées et fut condamné aux travaux forcés dans les mines de cuivre de Phaenno en Palestine.
Il y retrouva de nombreux Chrétiens originaires de Palestine et d'Égypte qui le choisirent comme leur Évêque.
Sylvain avait la réputation d'un homme doux, pacifique, prudent mais ferme dans ses convictions
Épuisé par l'âge et les mauvais traitements, ne pouvant plus travailler mais continuant à confesser sa Foi, il fut décapité en même temps que 39 de ses compagnons en 311 (source : Eusèbe, "martyres de Palestine").
Sa Fête est célébrée le 4 Mai par l'Église Catholique et le 14 Octobre par l'Église Orthodoxe.
Présentation de l'icône de Saint Sylvain, Évêque de Gaza
L'icône présente Saint Sylvain en habits d'Évêque avec, sur son manteau rouge, l'étole de laine blanche avec les grandes croix noires qui partent de son cœur, centre de l'icône.
Il est coiffé du turban traditionnel au Moyen-Orient (voir l'icône de St. Jean Damascène).
Il tient avec respect le glaive instrument de son supplice mais aussi symbole de la Parole de Dieu "épée à deux tranchants" qu'il a proclamée dans son Ministère.
De sa main droite il confesse sa Foi en Jésus-Christ. Les montagnes avec l'entrée d'un tunnel figurent les mines de cuivre de Phaenno et le cèdre évoque son nom et aussi l'arbre de la Vie éternelle dont il a mangé le fruit par son martyre.
Les "palmes d'or" dans le cadre rappellent les 39 compagnons de Sylvain martyrisés en même temps que lui.
Ainsi cette icône exprime la force, la douceur et la sérénité de celui qui en a trouvé la source au fond de lui-même (dans sa mine) et qui dans les épreuves met sa confiance en Celui qui est le Chemin et la Vie.
Alain, Septembre 2004
Saint Sylvain de Gaza
Évêque de Gaza, martyr et ses 39 compagnons (✝ 311)
Condamné aux mines avec 40 autres Chrétiens.
Comme tous les condamnés aux mines, il eut un œil arraché et un pied brûlé avec un fer rougi.
Quand ils furent jugés "inutiles", en raison de leur état physique, on s'en "débarrassa" comme on le faisait pour tous les condamnés aux mines; ils furent décapités.
Il vivait à Gaza sous le règne de Dioclétien. C'était un homme doux et pacifique qui servit l'Église comme Prêtre durant de longues années.
Aux mines de Phéno en Palestine, vers 304, la passion des Saints martyrs Silvain, Évêque de Gaza, et trente-neuf compagnons.
Condamnés aux mines dans la même persécution, et sur l’ordre du César Maximin Daïa, ils furent décapités tous ensemble.
Martyrologe romain.
Histoire de Saint Sylvain, Évêque de Gaza en Palestine
Le prénom de Sylvain vient du latin Silva : "la forêt". C'était le nom du dieu des forêts et des champs, de la fécondité de la nature chez les romains.
Sylvain vénéré comme Évêque de GAZA au IVème siècle, était sans doute un soldat romain converti au Christianisme.
Après avoir servi de longues années dans l'armée, il devint Prêtre et puis fut élu Évêque de GAZA où il convertit de nombreux païens.
Suite aux violentes persécutions des Chrétiens par l'empereur romain Dioclétien entre 309 et 310, il comparut accusé à Césarée.
Violemment frappé par la foule, il eut les côtes brisées et fut condamné aux travaux forcés dans les mines de cuivre de Phaenno en Palestine.
Il y retrouva de nombreux Chrétiens originaires de Palestine et d'Égypte qui le choisirent comme leur Évêque.
Sylvain avait la réputation d'un homme doux, pacifique, prudent mais ferme dans ses convictions
Épuisé par l'âge et les mauvais traitements, ne pouvant plus travailler mais continuant à confesser sa Foi, il fut décapité en même temps que 39 de ses compagnons en 311 (source : Eusèbe, "martyres de Palestine").
Sa Fête est célébrée le 4 Mai par l'Église Catholique et le 14 Octobre par l'Église Orthodoxe.
Présentation de l'icône de Saint Sylvain, Évêque de Gaza
L'icône présente Saint Sylvain en habits d'Évêque avec, sur son manteau rouge, l'étole de laine blanche avec les grandes croix noires qui partent de son cœur, centre de l'icône.
Il est coiffé du turban traditionnel au Moyen-Orient (voir l'icône de St. Jean Damascène).
Il tient avec respect le glaive instrument de son supplice mais aussi symbole de la Parole de Dieu "épée à deux tranchants" qu'il a proclamée dans son Ministère.
De sa main droite il confesse sa Foi en Jésus-Christ. Les montagnes avec l'entrée d'un tunnel figurent les mines de cuivre de Phaenno et le cèdre évoque son nom et aussi l'arbre de la Vie éternelle dont il a mangé le fruit par son martyre.
Les "palmes d'or" dans le cadre rappellent les 39 compagnons de Sylvain martyrisés en même temps que lui.
Ainsi cette icône exprime la force, la douceur et la sérénité de celui qui en a trouvé la source au fond de lui-même (dans sa mine) et qui dans les épreuves met sa confiance en Celui qui est le Chemin et la Vie.
Alain, Septembre 2004
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Age : 70
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 05 Mai 2017 :
Fête du Bienheureux Nunzio Sulprizio, orphelin, « le petit Saint boiteux » (1817-1836).
Fête du Bienheureux Nunzio Sulprizio, orphelin, « le petit Saint boiteux » (1817-1836).
Bienheureux Nunzio Sulprizio
Orphelin (✝ 1836)
Orphelin très tôt, il fut recueilli par son oncle qui ne se privait pas de le battre. Ouvrier à Naples, il portait les traces d'une ancienne plaie à la jambe, causée par ces traitements.
"Le petit Saint boiteux" comme l'appelaient ses camarades de travail, était patient et plein de douceur, humble et fidèle à la Prière.
Avec toute la dignité de sa Foi à l'égard de ses frères aimés par Dieu, en Jésus-Christ, il partageait la peine et les difficultés des travailleurs pauvres de son temps. Il meurt à 19 ans laissant au monde ouvrier son message de Foi et de Charité.
À Naples, en 1836, le Bienheureux Nunzio Sulprizio. Orphelin, la jambe gangrenée, le corps épuisé, il supporta tout d’un cœur tranquille et joyeux, assistant les autres malades, consolant grandement ses compagnons de douleur et, dans sa pauvreté, soulageant de toutes les manières la misère des pauvres. Il mourut à l’âge de dix-neuf ans.
Martyrologe romain.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170505&id=3860&fd=0
Bienheureux Nunzio Sulprizio
« Le petit Saint boiteux »
(1817-1836)
Nunzio Sulprizio naît Pescosansonesco (Pescara, Italie) le 13 avril 1817, Dimanche “in albis” de Domenico, un pauvre cordonnier, et Rosa Luciani, fileuse ; il est Baptisé le jour même.
Domenico meurt en Août 1820, à 26 ans, et Nunzio se retrouve orphelin à l’âge de 3 ans.
Ouvrier à Naples, et battu par son oncle, il portait une plaie infectée à la jambe. Mais, par sa patience, sa douceur joyeuse, sa présence aux autres, on l’appelait « le petit saint boiteux ».
Il a à peine 19 ans quand, le 5 Mai 1836, Nunzio va voir Dieu pour toujours.
Autour de lui se répand un parfum de roses.
Son corps, défait par la maladie, devient singulièrement beau et frais, on l’expose pendant cinq jours.
Dès le 9 Juillet 1859, le Bienheureux Pie IX (Giovanni Mastai Ferretti, 1846-1878) reconnaît l’héroïcité de ses vertus et le proclame vénérable.
Le 01 Décembre 1963, devant tous les Évêques du monde réunis au Concile Vatican II, le Bienheureux Pape Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) inscrit Nunzio Sulprizio au rang des Bienheureux, le proposant comme modèle des ouvriers, de tous jeunes, mêmes ceux d’aujourd’hui :
« Il vous dira que vous, jeunes, pouvez régénérer en vous-mêmes le monde dans lequel la Providence vous a appelés à vivre et qu’il vous appartient à vous, les premiers, de vous consacrer au salut d’une société qui a précisément besoin d’âmes fortes et intrépides. »]« À vous, travailleurs, disait encore Paul VI, ce collègue pauvre et souffrant apporte un message aux nombreux chapitres.
Il dit avant tout que l’Église pense à vous, qu’elle vous estime et a confiance en vous, qu’elle voit dans votre condition la dignité de l’homme et du Chrétien.
Pour un approfondissement biographique :
Bx Nunzio Sulprizio - orphelin -http://diocese.cayenne.free.fr/gestart/voirarticle.php?id=474&stitre=Actualit%E9s
Un jeune homme, exploité comme un esclave, doux comme Son Seigneur !
Domenico Sulprizio était un pauvre cordonnier de Pescosansonesco (Pescara, Italie) marié à Domenica Rosa Luciani.
Un fils leur est né le 13 Avril 1817. A son Baptême, l’enfant reçut le nom de Nunzio en l’honneur de l’Annonciation de la Bienheureuse Vierge Marie.
Pauvres comme ils étaient, ils éveillèrent en leur jeune enfant, dès son jeune âge, la conscience de la discipline et de la piété.
Il fut confirmé à l’âge de 3 ans. La première d’une succession de tragédie survint en 1820. Nunzio avait à peine trois ans quand son père mourut, laissant sa mère dans la misère.
La famille perdit alors toute source de revenues.
Contrainte par cette situation, Domenica décida d’épouser un certain Giacomo De Fabiis de la ville voisine de Corvara.
Le beau-père de Nunzio se montra un homme sévère. Il avait peu d’affection pour l’enfant et le frappait facilement de ses mains pour la moindre bêtise.
Ces humiliations eurent pour conséquence un certain degré de timidité chez l’enfant. A l’âge de six ans, un enfant devient particulièrement sensible à tout ce qui lui arrive
Or c’est à cette époque de sa vie, en 1823, que Domenica mourut, laissant Nunzio complètement orphelin.
Le peu sympathique beau-père n’était certainement pas l’idéal du père adoptif. Pour cette raison, Anna Rosario Luciani, grand-mère de Nunzio, prit volontiers la responsabilité de la garde de l’enfant.
C’était une femme très pieuse et Chrétienne exemplaire. Elle inculqua dans l’enfant un sens plus profond de révérence envers Dieu.
Par son exemple, elle fit grandir dans l’enfant le désir de conduire une vie droite.
Analysant les réactions de Nunzio aux épreuves qu’il allait subir dans sa vie, il devient clair que sa grand-mère eut sur lui une influence très puissante.
En 1826, nouvelle tragédie. Anna Rosario mourut, mais non sans avoir eut un impact profond dans la vie de son petit-fils.
Nunzio, âgé alors de neuf ans, fut orphelin pour la troisième fois.
Un de ses oncles maternels le prit sous sa garde, et allait se servir de lui. Domenico Luciani était une personne “rude”, “extrêmement colérique”, “alcoolique”, “brutale”, “grossière”, et “cruelle”. Nunzio, par contraste, était gentil, serein et obéissant.
L’affrontement était inévitable. Domenico Luciani était forgeron. Il n’avait pas l’intention d’envoyer l’enfant à l’école ni de lui donner une quelconque instruction de la Foi, il avait besoin d’un ouvrier dans sa forge.
Nunzio devint donc un apprenti. La relation entre eux devint rapidement non pas celle d’un oncle et de son neveu, mais celle d’un employeur et son employé.
A cette époque, les propriétaires d’entreprise collectaient des orphelins et des enfants de familles pauvres et utilisaient leur service en échange, simplement, de leur nourriture et logement.
Cette pratique était universellement acceptée et tolérée. Hébergé par son oncle, Nunzio se devait de le récompenser par son travail.
Il fut contraint de travailler au-delà des forces de son âge. Au travail plus de 12 heures par jour, de la nuit à la nuit, il était envoyé, également, porter de l’huile à des clients lointains.
Domenico n’avait aucune considération pour le temps. Que ce soit l’été étouffant ou les hivers gelés de la montagne, son neveu se devait de parcourir les distances.
Cela dura six ans, sans que Nunzio ne reçoive aucun salaire. Les conditions de travail aussi étaient immorales.
En dépit du travail épuisant, Nunzio recevait une nourriture misérable. Il y eut des occasions où l’enfant, épuisé de fatigue et de faim, demandait de l’aide aux voisins.
S’il était malade il ne recevait aucun soin, mais était contraint de continuer le travail. Amaigri, l’enfant s’évanouissait mais l’oncle n’en tenait aucun compte.
Le développement physique de l’enfant fut perturbé. L’oncle était coléreux. L’enfant subissait donc ses furies, recevant toutes sortes de projectiles, barres de fer ou marteaux.
Il fut parfois projeté à terre et frappé sans ménagement. D’autres hommes travaillaient à la forge.
Eux aussi le traitèrent avec cruauté. Conscients de la sensibilité de l’enfant, ils s’amusaient à blasphémer devant lui. Le pauvre enfant s’enfuyait en se bouchant les oreilles.
A côté de l’humiliation constante de la part des gens avec lesquels il vivait, il subissait aussi l’impudence d’autres personnes.
Il alla un fois laver ses plaies à une fontaine. Une femme y lavait son linge. Voyant que l’eau était salie par l’enfant, elle lui jeta une pierre pour le faire fuir.
Nunzio s’enfuit immédiatement, chantant un cantique à la Vierge Marie.
Comment en effet réagissait-il à tous ses abus ? En dépit de la cruauté de son oncle, Nunzio ne questionna jamais son autorité.
Il fit tout ce qu’il put pour travailler et lui plaire, évitant tout ce qui pourrait provoquer sa colère.
Personne ne peut se souvenir d’une plainte de Nunzio contre ce qu’il endurait. Il acceptait tout avec une incroyable « résignation héroïque”.
N’avait-il donc aucune estime de soi ?
Son attitude était sans doute étonnante, mais il vivait dans un autre monde, dans une spiritualité tout à fait unique.
La succession des trois deuils fit de lui un enfant raide. Il apprit à tout accepter des adultes. Il prit la souffrance dans la lumière de la Foi.
Comme il ne pouvait se rendre à l’église, il prenait le temps de la dévotion de la Prière et de la Communion avec Dieu.
Il refusa l’influence de gens moins vertueux que lui car il garda toujours à l’esprit les conseils de sa grand-mère.
Il résuma lui-même sa spiritualité : “souffrir est peu de chose, tant que je suis assuré de mon Salut.”
Sa longanimité était ainsi enracinée dans une expérience de Foi. Il ne perdit jamais sa douceur et sa sérénité.
Il préserva les enseignements de ses parents en dépit d’une formation religieuse adéquate après leur mort.
Il persévéra dans la vie droite dans une forge où ne vivaient que des personnes grossières.
Sa préoccupation constante était : “Je veux devenir un saint, un grand saint en peu de temps.”
Le manque de nourriture eu un effet pervers sur son corps. Une plaie sur son pied gauche, à cause d’un marteau jeté sur lui, se développa en gangrène et ulcère.
A cause de cela, il ne pouvait plus travailler proprement et accomplir ses tâches.
Mais Domenico le faisait rester debout toute la journée. Il en arriva même à l’attacher aux chaînes du soufflet et lui commanda de continuer à travailler.
Mais il devint clair que l’enfant était trop malade pour travailler. Domenico lui permit enfin de recevoir un traitement médical approprié dans une ville voisine, spéculant que ce neveu « inutile » ne reviendrait plus.
En 1831, Nunzio fut admis à l’hôpital S. Salvatore of L’Aquila. Il put respirer un peu. Mais la blessure, cependant, ne recevait aucun traitement.
Nunzio demeura à l’hôpital trois mois, attendant des soins, puis il fut renvoyé pour manque de place.
Domenico n’était pas content de le revoir à la forge. Et en dépit de la faiblesse de son neveu, Il le remit au travail.
La situation devenait pour Nunzio un véritable calvaire. Mais il ne se plaint jamais.
Francesco Sulprizio, aussi un oncle Nunzio, était caporal dans le premier régiment de l’armée des Bourbons à Naples.
En 1832, Il vint à la forge de Domenico Luciani et demanda que Nunzio lui soit confié, car il avait entendu parler du traitement cruel enduré par son neveu.
Il voulait y mettre fin.
Le forgeron fut plus qu’heureux de le lui donner. Après tout, c’était un travailleur inutile et il n’avait guère besoin d’un handicapé. Ainsi, après six ans d’abus, Nunzio fut en mesure de quitter la forge de Domenico Luciani.
Avec un oncle plus compréhensif, il partit pour Naples. Plus tard, il se dit qu’il n’avait pas révéré suffisamment son oncle.
La vision de l’enfant maigrelet marchant avec des béquilles affecta profondément Francesco. Il savait que l’enfant avait besoin d’attention médicale immédiate.
Il le présenta à son officier supérieur, le Colonel Felice Worchinger.
Francesco lui raconta le traitement inhumain que l’enfant avait enduré avec sérénité si longtemps que le colonel, un homme pieux et charitable, fut lui aussi ému de ce qu’il entendit et vit.
Il se déclara volontaire pour soigner le garçon. Immédiatement, Nunzio fut emmené à l’Hôpital Santa Maria del Popolo, pour les incurable.
Déjà des caries avaient attaqué ses os. En dépit des douleurs, Nunzio ne gémit jamais. C’est à l'hôpital que ses vertus furent reconnues des gens.
Les infirmiers, les médecins et les autres patients finirent par entendre parler de la cruauté supportée par l’enfant de façon héroïque.
Sa réputation fit aussi apprécier sa présence chaleureuse et joyeuse, sautant de son lit sur ses béquilles pour porter des encouragements et de la consolation par ses paroles ; il trouvait même le temps d’enseigner le catéchisme à des malades plus jeunes que lui. Il eut finalement la joie de faire sa première communion à l’hôpital à l’âge de quinze ans.
Alors sa spiritualité s’enracina profondément dans l’Eucharistie et la dévotion à la Vierge Marie.
Il se donna davantage à la Prière. Ceux qui vivaient près de lui attestent que la nuit, Nunzio était constamment au pied de son lit, absorbé dans la Prière.
Le Colonel en vint à l’aimer comme son fils. « Comment pourrais-je me plaindre des épreuves que le Seigneur me donne quand je vois l’héroïque courage avec lequel Nunzio porte son mal ?
Comment puis-je retarder le moment de partager mon abondance avec les pauvres lorsque lui, qui est sans doute le plus pauvre de tous, refuse ce qu’on lui offre et le donne à d’autres, disant simplement : « Quoi, est-ce que celui qui appartient à Dieu ne devrait pas, lui aussi, recevoir ? »
Dans l’espoir de lui trouver la guérison, le colonel l’envoyait souvent aux eaux thermales de Casamicciola.
En Avril 1834, le colonel Worchinger décida d’emmener Nunzio avec lui à Maschio Angioino, le Castel Nuovo de Naples.
C’était un ancien palais, utilisé par la suite comme caserne. L’officier espérait que le jeune homme serait mieux soigné.
Mais les résidents de l’hôpital Santa Maria del Popolo furent consternés. Ils n’avaient reçu auparavant tant de consolation ni vibré à une telle sainteté. Il sembla un moment que la santé de Nunzio s’améliorait.
Il fit part de son désir d’entrer au Séminaire, et le Colonel voulut lui trouver un professeur de latin. Mais son état se compliqua.
À l’automne 1835, les médecins recommandèrent l’amputation de la jambe infectée. On ne put guère le faire tant la santé se détériorait.
Mais Nunzio continuait de vivre avec le Seigneur, en dépit de sa maladie extrême, il prit sur lui des actes de mortification.
Il ne se plaignait pas quand les serviteurs de son bienfaiteur, par envie, le négligeaient. Il écrivit une règle de vie à laquelle il adhéra fidèlement.
En 1836, son état empire. En mai, tout espoir de guérison disparut. Sur son lit de mort, Nunzio gardait continuellement son regard sur une peinture à l’huile de la Vierge Marie, accroché au mur.
Quelques instants avant d’expirer, il s’exclama: “La Vierge Marie: Regarde comme elle est belle. C’était le 5 Mai 1836.
“Il n’est ni juste ni humain de broyer des hommes par un travail excessif qui stupéfie leurs esprits et exhausse leurs corps.
Les forces de l’homme, comme sa nature humaine sont limitées et ne peuvent pas excéder certaines limites.
Le travail qui est adapté à l’homme fort ne peut pas être requis d’une femme ou d’un enfant. Pour ce qui regarde les enfants, un grand soin devrait être apporté pour ne pas les placer dans des usines ou des entreprises jusqu’à ce que leur esprit et leur corps se soient suffisamment développés.” (Léon XIII, Encyclique sur la condition des classes laborieuses, Rerum Novarum n. 33)
Il n’existe qu’une lettre écrite par Nunzio. Elle est adressée à son oncle, Domenico Luciani, quelques mois avant sa mort.
Nunzio s’adresse à son oncle avec le plus grand respect et avec tendresse. Comment a-t-il pu faire cela ? L’homme auquel il écrivit était le même forgeron aigri dont la rudesse lui avait causé une misère permanente et finalement la mort.
Pourquoi Nunzio ne parla-t-il pas de son amertume, de son ressentiment et de sa colère ?
C’est simple, il n’en avait pas.
Nunzio sera une énigme pour tous jusqu’au moment où nous comprenons, que, à la différence avec nous, il n’y avait dans l’apprenti meurtri aucune trace de haine, seulement de l’Amour.
Mais, par sa patience, sa douceur joyeuse, sa présence aux autres, il était un exemple en butte aux moqueries des enfants ou des serviteurs. Lui, sert et console les autres avec Amour. On l’appelait « le petit Saint boiteux ».
Aux jeunes, selon Paul VI, « Il vous dira que vous pouvez régénérer en vous-mêmes le monde dans lequel la providence vous a appelés à vivre et qu’il vous appartient à vous, les premiers, de vous consacrer au salut d’une société qui a précisément besoin d’âmes fortes et intrépides ».
Et aux ouvriers : « Ce collègue pauvre et souffrant dit avant tout que l’Église pense à vous, qu’elle vous estime et a confiance en vous, qu’elle voit dans votre condition la dignité de l’homme et du Chrétien.
Il dit encore combien le travail a souffert et qu’il a encore besoin de protection, d’assistance et d’aide pour être libre et humain et pour permettre à la vie son expansion légitime…. Nunzio Sulprizio vous dira combien il est injuste de priver la vie du travailleur de son aliment supérieur et de son expression spirituelle qu’est la Prière. »
Il est mort le 5 Mai 1836 à Naples, à l’âge de 19 ans.
Béatifié par Paul VI le 1er Décembre 1963
Et aux ouvriers : « Ce collègue pauvre et souffrant dit avant tout que l’Église pense à vous, qu’elle vous estime et a confiance en vous, qu’elle voit dans votre condition la dignité de l’homme et du Chrétien.
Il dit encore combien le travail a souffert et qu’il a encore besoin de protection, d’assistance et d’aide pour être libre et humain et pour permettre à la vie son expansion légitime…. Nunzio Sulprizio vous dira combien il est injuste de priver la vie du travailleur de son aliment supérieur et de son expression spirituelle qu’est la Prière. »
Il est mort le 5 Mai 1836 à Naples, à l’âge de 19 ans.
Béatifié par Paul VI le 1er Décembre 1963
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 06 Mai 2017 :
Fête de Saint François de Montmorency-Laval, Premier Évêque de Québec (1623-1708)
Fête de Saint François de Montmorency-Laval, Premier Évêque de Québec (1623-1708)
Statue de François de Montmorency-Laval, à Québec. Auteur de la photo : Andrea Schaffer.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9968/Bienheureux-Francois-de-Laval.html
Saint François de Laval
Premier Évêque de Québec (✝ 1708)
François de Montmorency-Laval - Béatifié par le Pape Jean-Paul II le 22 Juin 1980 - décret relatif à l'inscription au Sanctoral, avec culte étendu à toute l'Eglise, promulgué le 3 avril 2014.http://www.news.va/fr/news/promulgation-de-decrets-12
"...le Christianisme canadien nous semble revêtu d’une grande vocation: celle d’une nouvelle et magnifique expansion.
C’est une vocation qui s’enracine dans des traditions étonnantes: pensons, par exemple, aux martyrs canadiens; pensons au vénérable François de Montmorency-Laval."
message du pape Paul VI aux citoyens du Canada, Dimanche 22 septembre 1963http://w2.vatican.va/content/paul-vi/fr/speeches/1963/documents/hf_p-vi_spe_19630922_canada.html
Songeons qu'il a passé cinquante années à Québec, surmontant mille difficultés et épreuves, tout en conservant une impressionnante sérénité.
C'est vraiment une épopée que sa vie, comme celle de nombreux Fondateurs de l'Église canadienne.
Il fut l'ami des grands et des petits, des Indiens et des Français, des gouverneurs de Québec, des Fondateurs de Montréal et de Trois-Rivières.
- Un descendant de la grande noblesse française.
Ses parents sont tous deux de la haute noblesse. Son père est un descendant du baron de Montmorency qui était un contemporain de Hugues Capet, roi de France, Fondateur de la dynastie capétienne.
François a six frères et sœurs; âgé de 24 ans, il est ordonné Prêtre le 1er Mai 1647, il y a 350 ans.
Il est ordonné Évêque le jour de l'Immaculée Conception, le 8 Décembre 1658.
Il se préparait à partir en mission au Tonkin quand on lui apprit que les Jésuites de Québec le réclamaient.
Le roi Louis XIV transmet leur requête au Souverain Pontife, en écrivant ceci: "Nous voulons que le sieur de Laval, Évêque de Pétrée, soit reconnu par tous nos sujets dans la Nouvelle-France, pour y faire les fonctions épiscopales."
Des chicanes éclatent dans le clergé local au sujet de cette nomination; mais la reine-mère, Anne d'Autriche, ratifie le tout en écrivant au gouverneur de Québec: "C'est mon intention bien arrêtée et celle de mon fils que Mgr de Laval exerçât la juridiction épiscopale à l'exclusion de tout autre."
Elle obligeait le gouverneur de Québec à faire repasser en France quiconque voudrait contrecarrer son autorité.
Mgr de Laval règle des affaires de famille, renonce à sa seigneurie et à ses droits d'aînesse en faveur de son frère cadet, Jean-Louis. Son père est déjà décédé, et sa mère mourra l'année de son départ.
- Québec, ville de tempête.
Le bateau parti de La Rochelle le jour de Pâques 1659 arrive à Québec le 16 Juin 1659. Toute la colonie est sur le quai, ainsi que de nombreux Amérindiens; la ville retentit d'exclamations, du son des cloches et du bruit des canons du fort.
Le jour même, Mgr de Laval baptise un petit Huron et il se rend à la cabane d'un moribond pour lui administrer les derniers Sacrements. Plus tard, il Baptisera le grand chef iroquois, Garagonthié.
A peine débarqué à Québec, l'Évêque constate les effets désastreux de l'eau-de-vie que les Amérindiens consomment abondamment.
Ces boissons alcoolisées sont importées de France et échangées contre des fourrures. Mgr de Laval s'interpose: les marchands sont furieux et montent le peuple contre l'Évêque.
Ne pouvant ralentir ou faire cesser ce commerce dont il résulte des bagarres, voire des meurtres, la division dans les familles, Mgr de Laval frappe un grand coup: il excommunie les Chrétiens qui continueront ce commerce.
Il aura à affronter la colère de notables et même de certains gouverneurs. Marie de l'Incarnation écrit à son fils Dom Claude Martin, Bénédictin, "Mgr notre prélat est très zélé pour ce qu'il croit devoir augmenter la Gloire de Dieu. Il a pensé mourir de douleur à ce sujet, et on le voit sécher sur pied."
Cette lutte contre la vente de l'eau-de-vie durera vingt ans! Enfin, en 1679, Mgr de Laval obtient du roi Louis XIV l'interdiction de la vente des boissons aux Indiens. Une longue bataille épuisante vient de finir... pour un temps!
A Québec, il fait très froid durant l'hiver. De gros poêles sont installés au milieu des églises, dont plusieurs passent au feu!
Deux fois, la nouvelle Basilique de Québec brûlera... mais l'Évêque courageux la reconstruit, aidé par les "corvées" des habitants.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9968/Bienheureux-Francois-de-Laval.html
Saint François de Laval
Premier Évêque de Québec (✝ 1708)
François de Montmorency-Laval - Béatifié par le Pape Jean-Paul II le 22 Juin 1980 - décret relatif à l'inscription au Sanctoral, avec culte étendu à toute l'Eglise, promulgué le 3 avril 2014.http://www.news.va/fr/news/promulgation-de-decrets-12
"...le Christianisme canadien nous semble revêtu d’une grande vocation: celle d’une nouvelle et magnifique expansion.
C’est une vocation qui s’enracine dans des traditions étonnantes: pensons, par exemple, aux martyrs canadiens; pensons au vénérable François de Montmorency-Laval."
message du pape Paul VI aux citoyens du Canada, Dimanche 22 septembre 1963http://w2.vatican.va/content/paul-vi/fr/speeches/1963/documents/hf_p-vi_spe_19630922_canada.html
Songeons qu'il a passé cinquante années à Québec, surmontant mille difficultés et épreuves, tout en conservant une impressionnante sérénité.
C'est vraiment une épopée que sa vie, comme celle de nombreux Fondateurs de l'Église canadienne.
Il fut l'ami des grands et des petits, des Indiens et des Français, des gouverneurs de Québec, des Fondateurs de Montréal et de Trois-Rivières.
- Un descendant de la grande noblesse française.
Ses parents sont tous deux de la haute noblesse. Son père est un descendant du baron de Montmorency qui était un contemporain de Hugues Capet, roi de France, Fondateur de la dynastie capétienne.
François a six frères et sœurs; âgé de 24 ans, il est ordonné Prêtre le 1er Mai 1647, il y a 350 ans.
Il est ordonné Évêque le jour de l'Immaculée Conception, le 8 Décembre 1658.
Il se préparait à partir en mission au Tonkin quand on lui apprit que les Jésuites de Québec le réclamaient.
Le roi Louis XIV transmet leur requête au Souverain Pontife, en écrivant ceci: "Nous voulons que le sieur de Laval, Évêque de Pétrée, soit reconnu par tous nos sujets dans la Nouvelle-France, pour y faire les fonctions épiscopales."
Des chicanes éclatent dans le clergé local au sujet de cette nomination; mais la reine-mère, Anne d'Autriche, ratifie le tout en écrivant au gouverneur de Québec: "C'est mon intention bien arrêtée et celle de mon fils que Mgr de Laval exerçât la juridiction épiscopale à l'exclusion de tout autre."
Elle obligeait le gouverneur de Québec à faire repasser en France quiconque voudrait contrecarrer son autorité.
Mgr de Laval règle des affaires de famille, renonce à sa seigneurie et à ses droits d'aînesse en faveur de son frère cadet, Jean-Louis. Son père est déjà décédé, et sa mère mourra l'année de son départ.
- Québec, ville de tempête.
Le bateau parti de La Rochelle le jour de Pâques 1659 arrive à Québec le 16 Juin 1659. Toute la colonie est sur le quai, ainsi que de nombreux Amérindiens; la ville retentit d'exclamations, du son des cloches et du bruit des canons du fort.
Le jour même, Mgr de Laval baptise un petit Huron et il se rend à la cabane d'un moribond pour lui administrer les derniers Sacrements. Plus tard, il Baptisera le grand chef iroquois, Garagonthié.
A peine débarqué à Québec, l'Évêque constate les effets désastreux de l'eau-de-vie que les Amérindiens consomment abondamment.
Ces boissons alcoolisées sont importées de France et échangées contre des fourrures. Mgr de Laval s'interpose: les marchands sont furieux et montent le peuple contre l'Évêque.
Ne pouvant ralentir ou faire cesser ce commerce dont il résulte des bagarres, voire des meurtres, la division dans les familles, Mgr de Laval frappe un grand coup: il excommunie les Chrétiens qui continueront ce commerce.
Il aura à affronter la colère de notables et même de certains gouverneurs. Marie de l'Incarnation écrit à son fils Dom Claude Martin, Bénédictin, "Mgr notre prélat est très zélé pour ce qu'il croit devoir augmenter la Gloire de Dieu. Il a pensé mourir de douleur à ce sujet, et on le voit sécher sur pied."
Cette lutte contre la vente de l'eau-de-vie durera vingt ans! Enfin, en 1679, Mgr de Laval obtient du roi Louis XIV l'interdiction de la vente des boissons aux Indiens. Une longue bataille épuisante vient de finir... pour un temps!
A Québec, il fait très froid durant l'hiver. De gros poêles sont installés au milieu des églises, dont plusieurs passent au feu!
Deux fois, la nouvelle Basilique de Québec brûlera... mais l'Évêque courageux la reconstruit, aidé par les "corvées" des habitants.
Le Père de la Patrie.
Mgr de Laval travaille avant tout à l'organisation de la vie religieuse et à la construction d'écoles.
Son immense diocèse s'étend de Québec à l'Acadie et jusqu'à la Louisiane alors française. Il entreprend de nombreuses visites harassantes, car il tient à fonder l'Église canadienne sur la force et l'unité de la vie paroissiale, scolaire et familiale.
Son séminaire de Québec a formé, le premier, nos écrivains, penseurs, chefs politiques et religieux qui lutteront pour les droits de la patrie après la conquête anglaise.
Après 1760, les paroisses sont restées debout, groupées "serré" autour de leur pasteur, comme le leur avait appris l'Évêque de Québec.
Il a bien mérité son titre de "Père de la Patrie".
- Un Mystique au cœur Missionnaire.
Le Frère Houssart, à la mort de Mgr de Laval le 6 Mars 1708, révéla la haute valeur spirituelle et Mystique de celui qu'il servait, en publiant un mémoire.
Durant les dernières années de sa vie, l'Évêque de Québec était devenu un grand handicapé physique, suite surtout à ses tournées missionnaires:
"On l'a vu faire de longs pèlerinages à pied, sans argent, mendiant son pain et cachant son nom. Il voulait imiter les premiers apôtres de l'Église primitive, et remerciait Dieu d'avoir quelque chose à souffrir pour son amour."
Le vaillant Évêque, en hiver comme en été, parcourt sans relâche son immense vicariat. Sur le fleuve Saint-Laurent, monté dans un frêle canot, il rame lui-même; en hiver, sa "chapelle" sur le dos, il s'aventure en raquettes jusqu'à Montréal, souvent surpris par les vents et la neige.
Il visite les malades de l'Hôtel-Dieu de Québec et les soigne, les encourage et les assiste à leur mort.
Ce descendant du premier baron de France se rend seul à la Basilique tous les matins à 4 h.
Comme un sacristain, il ouvre les portes, sonne la cloche, et prépare l'autel pour y célébrer la Messe dès 4 h 30.
On a dit qu'il célébrait sa Messe comme un ange! Et dans sa pauvre chambre du Séminaire, il couche sur des planches, remettant sous son lit la paillasse que le Frère Houssart lui a prêtée.
- Un grand saint.
A sa mort, Mgr de Laval n'avait plus rien: il avait donné toutes ses possessions aux pauvres.
Le Pape Saint Jean-Paul II l'a Béatifié en 1980, à la suite de l'important dossier de miracles et faveurs obtenus en le priant.
L'Évêque de la Nouvelle-France fut un grand Saint que l'on peut encore prier, en ces temps où "sa patrie" est encore en danger.
Le Supérieur général de la Société de Prêtres du Séminaire de Québec fondée en 1663 par le Bienheureux François de Laval, nous indique le site internet sur le Bienheureux: www.francoisdelaval.org
- Instruction pour la mission par le Bienheureux François de Laval. Cette instruction mérite d’être reprise car le style en est alerte et elle reste d’une surprenante actualité. (Diocèse de Belley-Ars)
- François de Laval (1623-1708), premier Évêque de Québec, Béatifié le 22 Juin 1980. Un Évêque d'évangélisation. (diocèse d'Edmundston)
Dans la ville de Québec au Canada, en 1708, le Bienheureux François de Montmorency-Laval, Évêque, qui établit là son siège épiscopal et, durant près de cinquante ans, mit tout son cœur à confirmer et développer l’Église dans une région d’Amérique du Nord qui s’étendait jusqu’au golfe du Mexique.
Martyrologe romain.
Dans une lettre qu'il adressait en 1668 à des Missionnaires Sulpiciens, il donne les conseils suivants: "Qu'ils tâchent d'éviter deux extrémités qui sont à craindre en ceux qui s'appliquent à la conversion des âmes: de trop espérer ou de trop désespérer.
Ceux qui espèrent trop sont souvent les premiers à désespérer de tout à la vue des grandes difficultés qui se trouvent dans l'entreprise de la conversion des infidèles, qui est plutôt l'ouvrage de Dieu que de l'industrie des hommes.
Qu'ils se souviennent que la semence de la Parole de Dieu porte son fruit dans la patience...
Mgr de Laval travaille avant tout à l'organisation de la vie religieuse et à la construction d'écoles.
Son immense diocèse s'étend de Québec à l'Acadie et jusqu'à la Louisiane alors française. Il entreprend de nombreuses visites harassantes, car il tient à fonder l'Église canadienne sur la force et l'unité de la vie paroissiale, scolaire et familiale.
Son séminaire de Québec a formé, le premier, nos écrivains, penseurs, chefs politiques et religieux qui lutteront pour les droits de la patrie après la conquête anglaise.
Après 1760, les paroisses sont restées debout, groupées "serré" autour de leur pasteur, comme le leur avait appris l'Évêque de Québec.
Il a bien mérité son titre de "Père de la Patrie".
- Un Mystique au cœur Missionnaire.
Le Frère Houssart, à la mort de Mgr de Laval le 6 Mars 1708, révéla la haute valeur spirituelle et Mystique de celui qu'il servait, en publiant un mémoire.
Durant les dernières années de sa vie, l'Évêque de Québec était devenu un grand handicapé physique, suite surtout à ses tournées missionnaires:
"On l'a vu faire de longs pèlerinages à pied, sans argent, mendiant son pain et cachant son nom. Il voulait imiter les premiers apôtres de l'Église primitive, et remerciait Dieu d'avoir quelque chose à souffrir pour son amour."
Le vaillant Évêque, en hiver comme en été, parcourt sans relâche son immense vicariat. Sur le fleuve Saint-Laurent, monté dans un frêle canot, il rame lui-même; en hiver, sa "chapelle" sur le dos, il s'aventure en raquettes jusqu'à Montréal, souvent surpris par les vents et la neige.
Il visite les malades de l'Hôtel-Dieu de Québec et les soigne, les encourage et les assiste à leur mort.
Ce descendant du premier baron de France se rend seul à la Basilique tous les matins à 4 h.
Comme un sacristain, il ouvre les portes, sonne la cloche, et prépare l'autel pour y célébrer la Messe dès 4 h 30.
On a dit qu'il célébrait sa Messe comme un ange! Et dans sa pauvre chambre du Séminaire, il couche sur des planches, remettant sous son lit la paillasse que le Frère Houssart lui a prêtée.
- Un grand saint.
A sa mort, Mgr de Laval n'avait plus rien: il avait donné toutes ses possessions aux pauvres.
Le Pape Saint Jean-Paul II l'a Béatifié en 1980, à la suite de l'important dossier de miracles et faveurs obtenus en le priant.
L'Évêque de la Nouvelle-France fut un grand Saint que l'on peut encore prier, en ces temps où "sa patrie" est encore en danger.
Le Supérieur général de la Société de Prêtres du Séminaire de Québec fondée en 1663 par le Bienheureux François de Laval, nous indique le site internet sur le Bienheureux: www.francoisdelaval.org
- Instruction pour la mission par le Bienheureux François de Laval. Cette instruction mérite d’être reprise car le style en est alerte et elle reste d’une surprenante actualité. (Diocèse de Belley-Ars)
- François de Laval (1623-1708), premier Évêque de Québec, Béatifié le 22 Juin 1980. Un Évêque d'évangélisation. (diocèse d'Edmundston)
Dans la ville de Québec au Canada, en 1708, le Bienheureux François de Montmorency-Laval, Évêque, qui établit là son siège épiscopal et, durant près de cinquante ans, mit tout son cœur à confirmer et développer l’Église dans une région d’Amérique du Nord qui s’étendait jusqu’au golfe du Mexique.
Martyrologe romain.
Dans une lettre qu'il adressait en 1668 à des Missionnaires Sulpiciens, il donne les conseils suivants: "Qu'ils tâchent d'éviter deux extrémités qui sont à craindre en ceux qui s'appliquent à la conversion des âmes: de trop espérer ou de trop désespérer.
Ceux qui espèrent trop sont souvent les premiers à désespérer de tout à la vue des grandes difficultés qui se trouvent dans l'entreprise de la conversion des infidèles, qui est plutôt l'ouvrage de Dieu que de l'industrie des hommes.
Qu'ils se souviennent que la semence de la Parole de Dieu porte son fruit dans la patience...
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 10 Mai 2017 :
Fête de Sainte Solange, Martyre de la Pureté (✝ 880).
Statue de saint solange 11Sainte Solange décapitée tient sa tête dans ses mains, devant elle... statue en bois du XIXe siècle.
Bergère de moutons près de Bourges, elle avait fait vœu de virginité dès son plus jeune âge. Un seigneur, la trouvant si belle, lui proposa de l'épouser.
Refusant, celui-ci résolu de l'enlever mais ne put vaincre sa résistance et son vœu. Furieux, il lui coupa la tête.
Elle est la patronne du Berry et de Bourges.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1131/Sainte-Solange.html.
Sainte Solange
Martyre de la Pureté (✝ 880)
Dans le Berry, une petite bergère d'une grande beauté. Une humble jeune fille qui refusa d'épouser le fils du comte de Poitiers.
Elle voulait se consacrer pleinement à Dieu, le jeune comte voulait l'enlever de force. Il la prit sur son cheval mais la belle paysanne était forte.
Elle se débattit tellement qu'au passage d'un ruisseau, elle l'y fit tomber avec elle. Il espéra que l'eau lui permettrait de mieux accomplir son forfait.
Elle sortit pour s'enfuir, il la poursuivit et, de rage, l'ayant rattrapée, lui trancha la tête.
...La légende rapporte que la tête de Solange, bien que séparée du reste du corps, invoqua encore trois fois le saint Nom de Jésus.
Toujours selon la légende, Solange, décapitée, prit sa tête dans ses mains et la porta jusqu'à l'église Saint-Martin... (diocèse de Bourges)
Elle est la patronne du Berry.
Dans le Berry, au IXe siècle, sainte Solange, vierge, qui se serait soumise au martyre pour conserver sa chasteté.
Martyrologe romain
http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-10-mai-sainte-solange-martyre-de-la-purete-73450405.html
Histoire :
Solange naquit aux environs de Bourges, au lieu-dit Villemont, à deux kilomètres du bourg de Saint-Martin-du-Crot.
Instruite par ses parents dans la loi du Seigneur, elle donna dès les premières années de son existence les marques d'une rare piété et, à l'âge de sept ans, consacra sa virginité au Seigneur, l'époux des vierges.
Dieu la combla de telles faveurs que, selon une antique et vénérable tradition, elle guérissait les malades et chassait les démons par sa seule présence. Occupée à garder les moutons de son père dans un pré du voisinage, elle occupait son temps à prier son Divin maître et à s'entretenir familièrement avec lui.
Un jour, l'un des fils du comte de Bourges, peut-être Bernard, comte de Bourges et d'Auvergne, rencontra la jeune bergère Solange et fut séduit par sa grande beauté.
Par des avances et des promesses d'abord, par des menaces ensuite, il s'efforça d'obtenir qu'elle consente à devenir son épouse.
Mais, fidèle à son vœu, elle repoussa ce projet. N'avait-elle pas décidé de n'aimer que Le Christ.
Alors le jeune homme, dans un élan de furie, l'enleva de force, la mit sur sa monture et l'entraîna avec lui dans une course folle.
Mais la jeune fille, qui avait moins peur de mourir que d'être infidèle à son Seigneur, se déroba à son ravisseur et se laissa tomber à terre, au bord d'un ruisseau.
C'est alors que, dans sa rage, le séducteur tira son épée de son fourreau et trancha la tête de la jeune bergère. Elle subit ce martyre à la fin du IX° siècle, un 10 mai (peut-être le 10 mai 878...).
La légende rapporte que la tête de Solange, bien que séparée du reste du corps, invoqua encore trois fois le saint Nom de Jésus.
Toujours selon la légende, Solange, décapitée, prit sa tête dans ses mains et la porta jusqu'à l'église Saint-Martin.
Elle fut donc ensevelie en l'église Saint-Martin du village de Saint-Martin-du-Crot. Mais par la suite, une nouvelle église fut édifiée à la place de l'ancienne, placée sous le vocable de Solange, et le bourg lui-même prit le nom de la sainte martyre : Sainte-Solange (c'est la seule commune de France à porter ce nom).
Le Seigneur confirma par de nombreux miracles l'héroïcité des vertus de sa servante et son tombeau n'a jamais cessé d'être honoré par les fidèles du Berry qui vénèrent sainte Solange comme leur patronne spéciale.
Fête de Sainte Solange, Martyre de la Pureté (✝ 880).
Statue de saint solange 11Sainte Solange décapitée tient sa tête dans ses mains, devant elle... statue en bois du XIXe siècle.
Bergère de moutons près de Bourges, elle avait fait vœu de virginité dès son plus jeune âge. Un seigneur, la trouvant si belle, lui proposa de l'épouser.
Refusant, celui-ci résolu de l'enlever mais ne put vaincre sa résistance et son vœu. Furieux, il lui coupa la tête.
Elle est la patronne du Berry et de Bourges.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1131/Sainte-Solange.html.
Sainte Solange
Martyre de la Pureté (✝ 880)
Dans le Berry, une petite bergère d'une grande beauté. Une humble jeune fille qui refusa d'épouser le fils du comte de Poitiers.
Elle voulait se consacrer pleinement à Dieu, le jeune comte voulait l'enlever de force. Il la prit sur son cheval mais la belle paysanne était forte.
Elle se débattit tellement qu'au passage d'un ruisseau, elle l'y fit tomber avec elle. Il espéra que l'eau lui permettrait de mieux accomplir son forfait.
Elle sortit pour s'enfuir, il la poursuivit et, de rage, l'ayant rattrapée, lui trancha la tête.
...La légende rapporte que la tête de Solange, bien que séparée du reste du corps, invoqua encore trois fois le saint Nom de Jésus.
Toujours selon la légende, Solange, décapitée, prit sa tête dans ses mains et la porta jusqu'à l'église Saint-Martin... (diocèse de Bourges)
Elle est la patronne du Berry.
Dans le Berry, au IXe siècle, sainte Solange, vierge, qui se serait soumise au martyre pour conserver sa chasteté.
Martyrologe romain
http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-10-mai-sainte-solange-martyre-de-la-purete-73450405.html
Histoire :
Solange naquit aux environs de Bourges, au lieu-dit Villemont, à deux kilomètres du bourg de Saint-Martin-du-Crot.
Instruite par ses parents dans la loi du Seigneur, elle donna dès les premières années de son existence les marques d'une rare piété et, à l'âge de sept ans, consacra sa virginité au Seigneur, l'époux des vierges.
Dieu la combla de telles faveurs que, selon une antique et vénérable tradition, elle guérissait les malades et chassait les démons par sa seule présence. Occupée à garder les moutons de son père dans un pré du voisinage, elle occupait son temps à prier son Divin maître et à s'entretenir familièrement avec lui.
Un jour, l'un des fils du comte de Bourges, peut-être Bernard, comte de Bourges et d'Auvergne, rencontra la jeune bergère Solange et fut séduit par sa grande beauté.
Par des avances et des promesses d'abord, par des menaces ensuite, il s'efforça d'obtenir qu'elle consente à devenir son épouse.
Mais, fidèle à son vœu, elle repoussa ce projet. N'avait-elle pas décidé de n'aimer que Le Christ.
Alors le jeune homme, dans un élan de furie, l'enleva de force, la mit sur sa monture et l'entraîna avec lui dans une course folle.
Mais la jeune fille, qui avait moins peur de mourir que d'être infidèle à son Seigneur, se déroba à son ravisseur et se laissa tomber à terre, au bord d'un ruisseau.
C'est alors que, dans sa rage, le séducteur tira son épée de son fourreau et trancha la tête de la jeune bergère. Elle subit ce martyre à la fin du IX° siècle, un 10 mai (peut-être le 10 mai 878...).
La légende rapporte que la tête de Solange, bien que séparée du reste du corps, invoqua encore trois fois le saint Nom de Jésus.
Toujours selon la légende, Solange, décapitée, prit sa tête dans ses mains et la porta jusqu'à l'église Saint-Martin.
Elle fut donc ensevelie en l'église Saint-Martin du village de Saint-Martin-du-Crot. Mais par la suite, une nouvelle église fut édifiée à la place de l'ancienne, placée sous le vocable de Solange, et le bourg lui-même prit le nom de la sainte martyre : Sainte-Solange (c'est la seule commune de France à porter ce nom).
Le Seigneur confirma par de nombreux miracles l'héroïcité des vertus de sa servante et son tombeau n'a jamais cessé d'être honoré par les fidèles du Berry qui vénèrent sainte Solange comme leur patronne spéciale.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 11 Mai 2017
Fête de Saint Ignace de Laconi, Capucin (1701-1781).
Fête de Saint Ignace de Laconi, Capucin (1701-1781).
Saint Ignace de Laconi
Capucin (✝ 1781)
De l'Ordre des Frères Mineurs Capucins.
Vincent de Laconi fut reçu par les Capucins et y fit profession en 1722 prenant le nom d'Ignace.
Travailleur humble, illettré, il accomplissait des travaux domestiques et aimait écouter la lecture de l'Écriture. Il a accompli prophéties et miracles.
Canonisé en 1951 par Pie XII.
Site en lien:
Abbaye Saint Benoît, Suissehttp://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0074.htm
À Cagliari en Sardaigne, l’an 1781, Saint Ignace de Laconi, Religieux Capucin, qui passa sa longue vie à quêter inlassablement sur les places de la ville et sur les quais du port pour soulager les misères des pauvres.
Martyrologe romain.
Capucin (✝ 1781)
De l'Ordre des Frères Mineurs Capucins.
Vincent de Laconi fut reçu par les Capucins et y fit profession en 1722 prenant le nom d'Ignace.
Travailleur humble, illettré, il accomplissait des travaux domestiques et aimait écouter la lecture de l'Écriture. Il a accompli prophéties et miracles.
Canonisé en 1951 par Pie XII.
Site en lien:
Abbaye Saint Benoît, Suissehttp://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0074.htm
À Cagliari en Sardaigne, l’an 1781, Saint Ignace de Laconi, Religieux Capucin, qui passa sa longue vie à quêter inlassablement sur les places de la ville et sur les quais du port pour soulager les misères des pauvres.
Martyrologe romain.
IGNACE DE LACONI
Franciscain, Saint
1701-1781
Francisco Ignazio Vincenzo Peis, fut le deuxième de neuf frères. Il est naquit à Laconi, en Italie, le 17 Novembre 1701.
Ses parents étaient très pauvres en biens, mais très riches en vertus humaines et Chrétiennes : ils ont bien élevé leurs enfants, les plaçant sur le bon chemin, celui qui conduit à Jésus-Christ.
Depuis son enfance, Ignace se sentit appelé à la vie Religieuse, mais depuis son enfance, également, il était souvent malade.
Le Seigneur lui avait accordé plusieurs dons surnaturels, tels que celui de la prophétie, ou encore de guérison et bien d’autres ; il était, comme le dit saint Paul, un “prédestiné”.
Encore jeune, il commença à pratiquer de sévères pénitences, tout en maintenant son esprit serein et joyeux, dans une étroite communion avec Le Christ.
Avant ses vingt ans il tomba gravement malade et par deux fois il se trouva aux portes de la mort.
Alors, plein de Foi, il promit au Seigneur de suivre les pas de Saint François d’Assise, s’il était guéri. Et, ayant été guéri, il voulut mettre en exécution la promesse qu’il avait faite.
Il partit alors à Calhiari pour y entrer chez les Frères Capucins du Monastère du Bon Chemin, mais il n’y fut pas accepté à cause de la fragilité de sa santé.
Mais il ne se laissa pas démoraliser pour autant : ayant attendu sa complète guérison il entra chez les franciscains en 1721.
Frère Ignace, comme on l’appelait, fut envoyé dans divers Couvents de son Ordre et, après quinze années de “pèlerinage” dans les autres Couvents, il revint de nouveau à celui du Bon Chemin à Calhiari, où il resta définitivement, occupant jusqu’à sa mort, la charge de portier.
Il avait un vrai esprit Franciscain : exemple vivant de pauvreté, il était tout à tous, et plus particulièrement les pauvres, les déshérités, les malades, aussi bien du point de vue corporel que spirituel : en somme, les pécheurs. Il en fit revenir beaucoup à la pratique religieuse par son exemple humble et fraternel.
Pendant les dernières cinq années de sa vie, il vécu complètement aveugle, mais cela ne l’empêcha nullement de continuer à mener sa vie de Moine, d’être toujours présent et d’accomplir avec droiture et sagesse les règlements qu’imposait son Ordre.
Il décéda le 11 Mai 1781 et la renommée de sa sainteté ne cessa d’augmenter, au fur et à mesure que les grâces obtenues par son intercession augmentaient elles aussi.
Le Pape Pie XII le Béatifia en 1940, puis le Canonisa en 1951.
Notice
Né en 1701 à Laconi en Sardaigne, Ignace de Laconi, entre chez les Capucins de Cagliari (Sardaigne) à vingt ans.
Après avoir passé vingt autres années en d'humbles travaux à l'intérieur du Couvent, on lui confie la tâche de Frère quêteur qu'il exercera pendant trente-sept ans.
Il édifie alors tous ceux qu'il rencontre, les humbles comme les grands et spécialement la jeunesse, par la joie continuelle qui se lit sur son visage, expression de sa Paix intérieur.
Son apostolat s'accompagne de miracles. Il meurt le 11 Mai 1781.
Franciscain, Saint
1701-1781
Francisco Ignazio Vincenzo Peis, fut le deuxième de neuf frères. Il est naquit à Laconi, en Italie, le 17 Novembre 1701.
Ses parents étaient très pauvres en biens, mais très riches en vertus humaines et Chrétiennes : ils ont bien élevé leurs enfants, les plaçant sur le bon chemin, celui qui conduit à Jésus-Christ.
Depuis son enfance, Ignace se sentit appelé à la vie Religieuse, mais depuis son enfance, également, il était souvent malade.
Le Seigneur lui avait accordé plusieurs dons surnaturels, tels que celui de la prophétie, ou encore de guérison et bien d’autres ; il était, comme le dit saint Paul, un “prédestiné”.
Encore jeune, il commença à pratiquer de sévères pénitences, tout en maintenant son esprit serein et joyeux, dans une étroite communion avec Le Christ.
Avant ses vingt ans il tomba gravement malade et par deux fois il se trouva aux portes de la mort.
Alors, plein de Foi, il promit au Seigneur de suivre les pas de Saint François d’Assise, s’il était guéri. Et, ayant été guéri, il voulut mettre en exécution la promesse qu’il avait faite.
Il partit alors à Calhiari pour y entrer chez les Frères Capucins du Monastère du Bon Chemin, mais il n’y fut pas accepté à cause de la fragilité de sa santé.
Mais il ne se laissa pas démoraliser pour autant : ayant attendu sa complète guérison il entra chez les franciscains en 1721.
Frère Ignace, comme on l’appelait, fut envoyé dans divers Couvents de son Ordre et, après quinze années de “pèlerinage” dans les autres Couvents, il revint de nouveau à celui du Bon Chemin à Calhiari, où il resta définitivement, occupant jusqu’à sa mort, la charge de portier.
Il avait un vrai esprit Franciscain : exemple vivant de pauvreté, il était tout à tous, et plus particulièrement les pauvres, les déshérités, les malades, aussi bien du point de vue corporel que spirituel : en somme, les pécheurs. Il en fit revenir beaucoup à la pratique religieuse par son exemple humble et fraternel.
Pendant les dernières cinq années de sa vie, il vécu complètement aveugle, mais cela ne l’empêcha nullement de continuer à mener sa vie de Moine, d’être toujours présent et d’accomplir avec droiture et sagesse les règlements qu’imposait son Ordre.
Il décéda le 11 Mai 1781 et la renommée de sa sainteté ne cessa d’augmenter, au fur et à mesure que les grâces obtenues par son intercession augmentaient elles aussi.
Le Pape Pie XII le Béatifia en 1940, puis le Canonisa en 1951.
Notice
Né en 1701 à Laconi en Sardaigne, Ignace de Laconi, entre chez les Capucins de Cagliari (Sardaigne) à vingt ans.
Après avoir passé vingt autres années en d'humbles travaux à l'intérieur du Couvent, on lui confie la tâche de Frère quêteur qu'il exercera pendant trente-sept ans.
Il édifie alors tous ceux qu'il rencontre, les humbles comme les grands et spécialement la jeunesse, par la joie continuelle qui se lit sur son visage, expression de sa Paix intérieur.
Son apostolat s'accompagne de miracles. Il meurt le 11 Mai 1781.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 12 Mai 2017
Fête de la Bienheureuse Imelda Lambertini, vierge, Dominicaine, Patronne des premiers Communiants (1322-1333).
La Bienheureuse Imelda Lambertini est une jeune fille italienne, morte à 11 ans, lors d'une extase pendant sa Première Communion
Fête de la Bienheureuse Imelda Lambertini, vierge, Dominicaine, Patronne des premiers Communiants (1322-1333).
La Bienheureuse Imelda Lambertini est une jeune fille italienne, morte à 11 ans, lors d'une extase pendant sa Première Communion
Jeune Dominicaine (✝ 1333).
Fille du comte de Bologne, elle fut éduquée chez les Dominicaines de cette ville. A 11 ans, chose étonnante pour cette époque, elle Communia juste au moment de mourir.
"Cette petite Sainte italienne a été surnommée : la fleur de l’Eucharistie. Elle est la patronne des premiers Communiants."
À Bologne en Émilie, l’an 1333, la Bienheureuse Imelda Lambertini, vierge. Accueillie dès son plus jeune âge comme Moniale dans l’Ordre des Prêcheurs, elle rendit l’âme soudain, à l’âge de onze ans, dès qu’elle eût reçu l’Eucharistie d’une façon merveilleuse.
Martyrologe romain.
Fille du comte de Bologne, elle fut éduquée chez les Dominicaines de cette ville. A 11 ans, chose étonnante pour cette époque, elle Communia juste au moment de mourir.
"Cette petite Sainte italienne a été surnommée : la fleur de l’Eucharistie. Elle est la patronne des premiers Communiants."
À Bologne en Émilie, l’an 1333, la Bienheureuse Imelda Lambertini, vierge. Accueillie dès son plus jeune âge comme Moniale dans l’Ordre des Prêcheurs, elle rendit l’âme soudain, à l’âge de onze ans, dès qu’elle eût reçu l’Eucharistie d’une façon merveilleuse.
Martyrologe romain.
Imelda Lambertini
La Bienheureuse Imelda Lambertini (1322-1333) est une jeune fille italienne, morte à 11 ans, lors d'une extase pendant sa Première Communion.
Sa vie
Madeleine Lambertini (qui deviendra Imelda en religion) était la fille du comte Egano Lambertini et de Castora Galuzzi, son épouse. Elle est née en 1322 à Bologne.
Toute petite déjà, elle était d'une grande piété, et se fabriquait de petits autels devant lesquels elle priait longuement.
Elle avait une très grande admiration pour Agnès de Rome.https://fr.wikipedia.org/wiki/Agn%C3%A8s_de_Rome Son plus cher désir était de recevoir la Communion.
Mais à cette époque, les enfants n'étaient autorisés à communier qu'à partir de l'âge de 14 ans.
Par ailleurs, elle demandait instamment à ses parents de lui permettre d'intégrer le Couvent des Dominicaines de Bologne qui accueillait des enfants, lesquels n'étaient assujettis qu'à une petite partie de la Règle.
Ils acceptèrent, et Madeleine entra chez les novices du Couvent de Valdipretra à l'âge de 10 ans, elle y prit le nom d'Imelda.
Là, bien que n'y étant pas obligée, elle suivit la Règle avec dévotion et application, suppliant les Religieuses et son Confesseur de la laisser Communier, ce qu'ils refusèrent, puisqu'elle était loin d'avoir l'âge requis.
Remplie de tristesse, un jour l'enfant se rendit à la chapelle avec les Sœurs. Au moment de la Communion, une hostie s'éleva hors du ciboire et vint s'arrêter au-dessus de la tête d'Imelda.
Le Prêtre s'approcha avec la Patène et la recueillit avant de la donner à l'enfant, stupéfié par le prodige dont il était témoin.
Imelda se prosterna, et quand ses Sœurs vinrent la relever pour l'entraîner hors de l'église, elles la trouvèrent morte, le visage extatique.
Vénération
Les restes, incorrompus, de la Bienheureuse Imelda Lambertini, se trouvent dans l'église Saint Sigismond à Bologne.
Elle a été Béatifiée en 1826 par le Pape Léon XII, et a été déclarée Patronne des premiers Communiants en 1910 par le Pape Saint Pie X qui, cette année-là, décréta que les enfants pouvaient faire leur Première Communion à un âge plus précoce.
Bibliographie
Le Bienheureux Père Jean-Joseph Latastehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Joseph_Lataste, Fondateur des Sœurs dominicaines de Béthanie a écrit le récit de la vie de la Bienheureuse Imelda. Ouvrage paru le 6 Janvier 1866.https://fr.wikipedia.org/wiki/Dominicaines_de_B%C3%A9thanie
Pour un approfondissement biographique
> > > Bienheureuse Imelda Lambertini et sa 1ère Communion.http://www.maintenantunehistoire.fr/la-communion-dimalda/
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170512&id=4025&fd=0
LA PREMIÈRE COMMUNION D’IMELDA
C'était en l'année 1331.
"Entrez!", répondit la Mère Supérieure du couvent des Sœurs Dominicaines à la personne qui avait discrètement cogné à la porte.
La grande porte médiévale s'ouvrit solennellement en grinçant doucement et la Sœur portière eut alors un air à la fois ennuyé et amusé.
"Eh! Elle est encore de retour, ma Révérende Mère."
"La petite Imelda Lambertini ?"
"Oui. Elle supplie de nouveau qu'on l'admette au couvent. Je dois reconnaître que cela devient difficile de résister à ces grands yeux innocents, si émouvants, qui implorent avec tant de sérieux."
"Mais ma Sœur, elle n'a que neuf ans! En cette ville de Bologne, ou n'importe où en Italie, d'ailleurs, a-t-on jamais vu une chose pareille? Une religieuse de neuf ans ? Si nous devions la recevoir...mais comment le pourrions-nous ? De toute façon, elle s'ennuierait de chez elle dans trois jours... Bon! laissez-moi la voir."
La Révérende Mère se leva et marcha dans le long corridor voûté avec la sœur portière pour se rendre à la salle de réception.
En y entrant, une fillette se leva respectueusement.
Elle était une belle petite fille, et admirablement bien vêtue.
Imelda Lambertini appartenait à une famille de la haute noblesse de Bologne, en Italie. Son père était le comte Egano Lambertini.
Ses parents étaient très pieux et aimaient leur fille plus que n'importe quoi en ce monde. Cependant, ils avaient toujours remarqué que Imelda, même si elle le leur rendait bien en les aimant de tout son cœur, ne semblait pas faite pour ce monde.
Souvent, quand sa mère s'inquiétait de son absence, elle finissait par la trouver dans un coin reculé de leur splendide propriété, à genoux et profondément plongée dans la Prière. Sa mère devait l'appeler par son nom à plusieurs reprises pour qu'elle réponde enfin, comme si elle paraissait sortir d'un profond sommeil.
Chaque fois que quelqu'un parlait de Dieu, ses yeux s'illuminaient et elle écoutait alors avec grande attention.
Et comme ses parents l'avaient bien souvent remarqué, quand on parlait de Jésus dans le Saint Sacrement, son visage se transfigurait presque.
"Oh! Maman, implorait-elle, quand vais-je pouvoir faire ma première Communion ? Quand vais-je pouvoir recevoir Jésus dans mon cœur ?"
Madame Lambertini lui répondit: "Imelda, tu devras attendre d'avoir douze ans, car l'Église ne permet pas aux enfants de Communier avant cela."
Et il en était bien ainsi à l'époque.
Pour Imelda, l'attente semblait interminable! Puisque toutes les autorités terrestres l'empêchaient de faire sa première Communion, la fillette se mit à supplier son Jésus bien-aimé de venir à elle le plus tôt possible. Son âme ressentait profondément qu'elle pouvait faire quelque chose en ce sens !
Dans l'intervalle, elle aurait bien voulu faire comme les Sœurs Dominicaines du Monastère de Santa Maria Magdalena que ses parents visitaient fréquemment.
"Ah ! Si je pouvais demeurer dans la même maison que Jésus !", pensait-elle. "Quel Bonheur ce serait !"
Or il advint un jour qu'elle pensa avoir trouvé une solution à son problème. "Pourquoi n'irais-je pas frapper au couvent et demander à être reçue comme novice ?
Si je ne peux pas encore Le recevoir, du moins je pourrai rester dans la même maison que Lui et Le servir jour et nuit."
Pour la jeune enfant embrasée d'Amour pour Son Seigneur, ce dessein était la simplicité même.
Elle marcha tout simplement jusqu'au couvent des Dominicaines et frappa.
"Ma Sœur, voudriez-vous demander à la Révérende Mère si je pourrais demeurer ici et être une Religieuse ?"
"Imelda, ici, nous sommes toutes des Religieuses qui ont prononcé leurs vœux. Un jour, tu te joindras probablement à nous, et nous serions heureuses alors de t'avoir avec nous, mais tu dois attendre encore quelques années.
Tu as de si bons parents et une si belle maison, mon enfant. N'y es-tu donc pas heureuse ?"
"Oh oui, ma Sœur, très heureuse, mais ici vous avez Notre Seigneur !"
"Mais notre vie est très dure. Nous travaillons et prions beaucoup, et même, nous nous levons au milieu de la nuit pour réciter l'Office."
"Oh. Ma Sœur, cela ne me ferait rien du tout. Je serai obéissante et heureuse de faire tout ce qu'on me dira. Je vous en prie, ma Sœur !"
Il va sans dire que la réaction de la Mère Supérieure était bien prévisible. Même si, comme toujours, elle voulait être bien bonne envers Imelda, elle devait néanmoins se résoudre à la renvoyer chez elle. Mais Imelda insistait.
Ce jour-là, pourtant, comme la Révérende Mère Supérieure regardait l'enfant qui se tenait debout dans le parloir et qui la regardait d'un air suppliant, sa bonne âme en fut touchée. "Tant d'insistance chez quelqu'un de si jeune, pensa-t-elle en elle-même, je pressens le doigt de Dieu ici.
Peut-être bien que je devrais lui permettre d'essayer."
A la grande joie d'Imelda, la Mère Supérieure ne la renvoya pas cette fois-ci et conversa longuement avec elle.
Puis elle lui dit que si ses parents en donnaient la permission, elle pourrait être reçue au couvent pour une période d'essai.
Ses bons parents s'en attristèrent mais ne s'en étonnèrent pas. Du fond du cœur, ils ressentaient bien que quelque chose d'extraordinaire arriverait à leur enfant.
Cela venait de se produire. Dieu la leur demandait bien tôt, et ils la lui donnèrent comme Saint Joachim et Sainte Arme qui, un jour, avaient donné au Temple leur fillette de trois ans, si jeune encore, la Sainte Marie.
Au Couvent, la petite Imelda était comme un poisson dans l'eau. Elle aimait le silence, les longs corridors de marbres avec leurs belles voûtes, les habits blancs et noirs des Religieuses, les cantiques, la Prière, le travail.
Mais par-dessus tout, elle aimait le Tabernacle Elle était enfin sous le même toit que son cher Jésus.
Chaque fois que la règle Monacale le permettait, elle était agenouillée dans le chœur de la chapelle du Couvent, ses grands yeux fixés sur le Tabernacle.
Dans la vie de la Communauté, elle était comme un rayon de soleil parmi les nombreuses Sœurs adultes.
Elles se réjouissaient de l'avoir en leur compagnie, mais la Mère Supérieure les avait prévenues sévèrement de ne pas la gâter.
Aussi, en raison de son jeune âge, la Révérende Mère ne voulut pas qu'Imelda participe à tous les actes de la Communauté, et encore moins de se lever au milieu de la nuit pour l'Office.
Mais Imelda suppliait qu'on lui permette de tout faire. Alors on ne l'empêcha plus. Ainsi, au milieu de la nuit, les anges qui habitaient ces saints corridors ont certainement dû regarder fixement, émerveillés, la longue file de Religieuses en robes blanches, suivie d'une toute petite figure blanche, marchant en silence pour aller réciter les matines.
Deux années s'écoulèrent ainsi. Imelda avait maintenant onze ans.
Dans sa vie de couventine, une seule chose l'attristait. Elle ne pouvait pas encore recevoir Notre Seigneur dans la Sainte Communion.
En regardant Communier les Sœurs, son âme brûlait du désir de faire comme elles. De temps à autre, elle ne pouvait retenir ses larmes.
Alors elle se mit à implorer ardemment le Ciel d'avoir pitié d'elle et de lui permettre de Communier, d'une façon ou d'une autre...
Un jour que les Religieuses sortaient en file du chœur, après la Sainte Messe, la dernière de la file se retourna pour regarder la petite figure blanche, encore agenouillée en Prière.
Imelda restait habituellement plus longtemps, immobile et toute absorbée dans la Prière.
La Communauté s'y était habituée, la laissant faire.
Ce fut quasi machinalement que la dernière Sœur se retourna alors pour la regarder un moment et s'émerveiller de cette si étonnante Piété Eucharistique.
Mais cette fois, la Sœur respectueuse se raidit soudainement, figée au plancher. La fillette était agenouillée, la tête penchée comme à l'accoutumée, mais il y avait, suspendue en l'air au-dessus d'elle, une hostie blanche luisant dans une douce lumière !
"Vite, Révérende Mère, revenez! Venez voir!"
La Communauté tout entière revint précipitamment dans le chœur et, à la vue de cet incroyable spectacle, se mit à genoux.
La Mère Supérieure avait compris. Il ne faisait aucun doute que le Créateur et Seigneur de toutes choses désirait s'unir à cet enfant de onze ans.
Elle appela l'aumônier, qui s'approcha respectueusement avec une patène dorée. Dès qu'il fut près de la fillette agenouillée, l'Hostie descendit vers la Patène et s'y posa !
Imelda, qui était demeurée entre-temps la tête penchée et les yeux fermés, comme étrangère à tout, releva lentement son visage radieux et ouvrit la bouche.
Prenant l'hostie, le Père aumônier lui donna sa première Communion. Elle courba de nouveau la tête et resta immobile.
Après un certain temps, la Mère Supérieure s'approcha d'elle. Imelda, mon enfant, c'est le moment de s'en aller maintenant."
Imelda ne répondit pas.
La Mère Supérieure lui parla de nouveau, mais là encore, il n'y eut pas de réponse. Prenant doucement Imelda par les épaules, la bonne Religieuse essaya de l'inciter à se lever, mais Imelda tomba dans ses bras.
Son visage gardait l'expression d'une Béatitude indicible.
Imelda avait dit un jour: "Je ne sais pas comment on peut recevoir Notre Seigneur sans mourir."
Et voilà qu'elle L'avait reçu et que son petit cœur brûlant d'Amour n'avait pas pu supporter cette première rencontre avec Jésus Eucharistique.
Elle s'en était allée avec Lui.
La petite Imelda Lambertini a été Béatifiée en 1826 et a été déclarée Patronne des premiers Communiants en 1910 par le Pape Saint Pie X qui, cette année-là, décréta que les enfants pouvaient faire leur première Communion à un âge plus précoce.
Le petit corps miraculeusement incorruptible de la Bienheureuse Imelda Lambertini repose dans un beau reliquaire, dans l'église de saint Sigismondo, à Bologne.
La lumineuse expression de Béatitude extatique de son beau visage semble dire: "Mon Jésus, c'est ma plus grande récompense."
Le Pape Saint Pie X permit aux enfants de recevoir la Sainte Communion dès l'âge de raison et proclama Imelda Lambertini Patronne des premiers Communiants
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 14 Mai 2017 : Fête de Saint Matthias, Apôtre à la place de Judas (1er s.).
Saint Matthias
Apôtre (1er s.)
Judas vient de se pendre. Il lui faut un successeur pour compléter le chiffre de 12 Apôtres choisis par le Maître pour marquer les 12 tribus d'Israël.
Parmi les témoins de la vie, de la mort et de la Résurrection de Jésus, le conseil présente deux candidats possibles.
Saint Matthias est choisi par Dieu Lui-même, le maître du sort et de l'existence. Il suivait Jésus depuis le Baptême du Jourdain. On en fait l'évangélisateur de l'Éthiopie, d'autres le font mourir martyr en Judée.
"On tira au sort, et le sort tomba sur Matthias, qui fut dès lors associé aux onze Apôtres." Actes des Apôtres, chap 1http://www.aelf.org/bible/Ac/1
Fête de Saint Matthias, Apôtre, le 14 Mai (le 9 Août pour les Églises d'Orient). Il avait suivi Le Seigneur Jésus depuis son Baptême par Jean jusqu’au jour où Le Christ fut enlevé au Ciel ; aussi fut-il choisi par les Apôtres, après l’Ascension du Seigneur, pour prendre la place du traître Judas, être compté au nombre des Douze et devenir témoin de la Résurrection.
Martyrologe romain.
Saint Matthias décapité est représenté avec l’instrument de son martyre
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170514&id=15951&fd=0
On ne peut guère douter que Saint Matthias n'ait été un des soixante-douze disciples de Jésus-Christ; du moins est-il certain qu'il s'attacha de bonne heure à la personne du Sauveur, et qu'il ne s'en sépara point depuis son Baptême jusqu'à son Ascension.
Les fidèles étant assemblés pour attendre la descente du Saint-Esprit, saint Pierre leur dit que, pour accomplir l'Écriture, il fallait choisir un douzième Apôtre à la place de Judas.
« Dans l'Eglise de Jérusalem deux personnes furent proposées par la communauté et ensuite tirées au sort: “Joseph Barsabbas, surnommé Justus, et Matthias” (Ac 1, 23). Ce dernier fut précisément élu et ainsi “associé aux onze Apôtres” (Ac 1, 26).
Nous ne savons rien de lui, si ce n'est qu'il avait été lui aussi témoin de toute la vie terrestre de Jésus (cf. Ac 1, 21-22), lui demeurant fidèle jusqu'au bout.
A la grandeur de sa fidélité s'ajouta ensuite l'appel Divin à prendre la place de Judas, comme pour compenser sa trahison.
Nous pouvons en tirer une dernière leçon: même si dans l'Église ne manquent pas les chrétiens indignes et traîtres, il revient à chacun de nous de contrebalancer le mal qu'ils ont accompli par notre témoignage limpide à Jésus Christ, notre Seigneur et Sauveur. »
De Saint Matthias on sait qu'après avoir reçu Le Saint-Esprit, le jour de la Pentecôte, il alla prêcher l'Évangile de Jésus-Christ, et qu'il consacra le reste de sa vie aux travaux de l'apostolat.
Clément d'Alexandrie rapporte que, dans ses instructions, il insistait principalement sur la nécessité de mortifier la chair en réprimant les désirs de la sensualité; leçon importante qu'il tenait de Jésus-Christ, et qu'il mettait lui-même en pratique.
Les Grecs prétendent, d'après une ancienne tradition exprimée dans leurs ménologes, que saint Matthias prêcha la Foi vers la Cappadoce et les côtes de la mer Caspienne; ils ajoutent qu'il fut martyrisé dans la Colchide, à laquelle ils donnent le nom d'Éthiopie. Les Latins célèbrent sa Fête le 24 Février.
Lorsque les apôtres se dispersèrent pour aller prêcher l'Évangile, Matthias, selon les Saints Sophrone, Nicéphore et Dorothée, passa en Egypte et alla jusqu'en Ethiopie où il resta près de trente-trois ans.
De retour à Jérusalem, les juifs ameutèrent contre lui les populations qui l'assommèrent par lapidation avant de le décapiter devant le Temple, vers l’an 63.
D'autres dirent qu'il resta en Palestine où, en 61, à Giscala, il fut dénoncé au Grand-Prêtre Ananias qui, après l'avoir interrogé, le fit lapider et achever à la hache. Enfin, on le situa en Macédoine et dans quelques autres pays au-delà du Pont-Euxin.
On garde une partie de ses reliques à l'Abbaye de Saint-Matthias de Trèves, et à Sainte-Marie-Majeure de Rome.
Mais les Bollandistes disent que les reliques de Sainte-Marie-Majeure qui portent le nom de Saint Matthias, pourraient ne point être de l'Apôtre, mais d'un autre Saint Matthias, Évêque de Jérusalem vers l'an 120.
Pour approfondissements, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI
>>> Judas Iscariote et Matthiashttp://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2006/documents/hf_ben-xvi_aud_20061018.html
Saint Matthias
Apôtre (1er s.)
Judas vient de se pendre. Il lui faut un successeur pour compléter le chiffre de 12 Apôtres choisis par le Maître pour marquer les 12 tribus d'Israël.
Parmi les témoins de la vie, de la mort et de la Résurrection de Jésus, le conseil présente deux candidats possibles.
Saint Matthias est choisi par Dieu Lui-même, le maître du sort et de l'existence. Il suivait Jésus depuis le Baptême du Jourdain. On en fait l'évangélisateur de l'Éthiopie, d'autres le font mourir martyr en Judée.
"On tira au sort, et le sort tomba sur Matthias, qui fut dès lors associé aux onze Apôtres." Actes des Apôtres, chap 1http://www.aelf.org/bible/Ac/1
Fête de Saint Matthias, Apôtre, le 14 Mai (le 9 Août pour les Églises d'Orient). Il avait suivi Le Seigneur Jésus depuis son Baptême par Jean jusqu’au jour où Le Christ fut enlevé au Ciel ; aussi fut-il choisi par les Apôtres, après l’Ascension du Seigneur, pour prendre la place du traître Judas, être compté au nombre des Douze et devenir témoin de la Résurrection.
Martyrologe romain.
Saint Matthias décapité est représenté avec l’instrument de son martyre
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170514&id=15951&fd=0
On ne peut guère douter que Saint Matthias n'ait été un des soixante-douze disciples de Jésus-Christ; du moins est-il certain qu'il s'attacha de bonne heure à la personne du Sauveur, et qu'il ne s'en sépara point depuis son Baptême jusqu'à son Ascension.
Les fidèles étant assemblés pour attendre la descente du Saint-Esprit, saint Pierre leur dit que, pour accomplir l'Écriture, il fallait choisir un douzième Apôtre à la place de Judas.
« Dans l'Eglise de Jérusalem deux personnes furent proposées par la communauté et ensuite tirées au sort: “Joseph Barsabbas, surnommé Justus, et Matthias” (Ac 1, 23). Ce dernier fut précisément élu et ainsi “associé aux onze Apôtres” (Ac 1, 26).
Nous ne savons rien de lui, si ce n'est qu'il avait été lui aussi témoin de toute la vie terrestre de Jésus (cf. Ac 1, 21-22), lui demeurant fidèle jusqu'au bout.
A la grandeur de sa fidélité s'ajouta ensuite l'appel Divin à prendre la place de Judas, comme pour compenser sa trahison.
Nous pouvons en tirer une dernière leçon: même si dans l'Église ne manquent pas les chrétiens indignes et traîtres, il revient à chacun de nous de contrebalancer le mal qu'ils ont accompli par notre témoignage limpide à Jésus Christ, notre Seigneur et Sauveur. »
De Saint Matthias on sait qu'après avoir reçu Le Saint-Esprit, le jour de la Pentecôte, il alla prêcher l'Évangile de Jésus-Christ, et qu'il consacra le reste de sa vie aux travaux de l'apostolat.
Clément d'Alexandrie rapporte que, dans ses instructions, il insistait principalement sur la nécessité de mortifier la chair en réprimant les désirs de la sensualité; leçon importante qu'il tenait de Jésus-Christ, et qu'il mettait lui-même en pratique.
Les Grecs prétendent, d'après une ancienne tradition exprimée dans leurs ménologes, que saint Matthias prêcha la Foi vers la Cappadoce et les côtes de la mer Caspienne; ils ajoutent qu'il fut martyrisé dans la Colchide, à laquelle ils donnent le nom d'Éthiopie. Les Latins célèbrent sa Fête le 24 Février.
Lorsque les apôtres se dispersèrent pour aller prêcher l'Évangile, Matthias, selon les Saints Sophrone, Nicéphore et Dorothée, passa en Egypte et alla jusqu'en Ethiopie où il resta près de trente-trois ans.
De retour à Jérusalem, les juifs ameutèrent contre lui les populations qui l'assommèrent par lapidation avant de le décapiter devant le Temple, vers l’an 63.
D'autres dirent qu'il resta en Palestine où, en 61, à Giscala, il fut dénoncé au Grand-Prêtre Ananias qui, après l'avoir interrogé, le fit lapider et achever à la hache. Enfin, on le situa en Macédoine et dans quelques autres pays au-delà du Pont-Euxin.
On garde une partie de ses reliques à l'Abbaye de Saint-Matthias de Trèves, et à Sainte-Marie-Majeure de Rome.
Mais les Bollandistes disent que les reliques de Sainte-Marie-Majeure qui portent le nom de Saint Matthias, pourraient ne point être de l'Apôtre, mais d'un autre Saint Matthias, Évêque de Jérusalem vers l'an 120.
Pour approfondissements, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI
>>> Judas Iscariote et Matthiashttp://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2006/documents/hf_ben-xvi_aud_20061018.html
Saint Matthias(cf. Don Guéranger l’année Liturgique)
Un apôtre de Jésus-Christ, Saint Matthias, vient compléter par sa présence le chœur des Bienheureux que l’Église nous invite à honorer en cette saison Liturgique.
Matthias s’attacha de bonne heure à la suite du Sauveur, et fut témoin de toutes ses œuvres jusqu’à l’Ascension.
Il était du nombre des Disciples ; mais Le Christ ne l’avait point établi au rang de ses Apôtres. Cependant il était appelé à cette gloire ; car c’était lui que David avait en vue, lorsqu’il prophétisa qu’un autre recevrait l’Épiscopat laissé vacant par la prévarication du traître Judas.
Dans l’intervalle qui s’écoula entre l’Ascension de Jésus et la descente de L’Esprit-Saint, le Collège Apostolique dut songer à se compléter, afin que le nombre duodénaire fixé par Le Christ se trouvât rempli, au jour où l’Église enivrée de L’Esprit-Saint se déclarerait en face de la Synagogue.
Le nouvel Apôtre eut part à toutes les tribulations de ses frères dans Jérusalem ; et, quand le moment de la dispersion des envoyés du Christ fut arrivé, il se dirigea vers les provinces qui lui avaient été données à évangéliser.
D’anciennes traditions portent que la Cappadoce et les côtes de la mer Caspienne lui échurent en partage.
Les actions de Saint Mathias, ses travaux et ses épreuves sont demeurés inconnus : et c’est pour cette raison que la Liturgie ne donne point, comme pour les autres Apôtres, l’abrégé historique de sa vie dans les Offices Divins.
Quelques traits de la doctrine du saint Apôtre ont été conservés dans les écrits de Clément d’Alexandrie ; on y trouve une sentence que nous nous ferons un devoir de citer ici, parce qu’elle est en rapport avec les sentiments que l’Église veut nous inspirer en ce saint temps.
« Il faut, disait Saint Mathias, combattre la chair et se servir d’elle sans la flatter par de coupables satisfactions ; quant à l’âme, nous devons la développer par la Foi et par l’intelligence ».
En effet, l’équilibre ayant été rompu dans l’homme par le péché, et l’homme extérieur ayant toutes ses tendances en bas, nous ne pouvons rétablir en nous l’image de Dieu qu’en contraignant le corps à subir violemment le joug de l’esprit.
Blessé à sa manière par la faute originelle, l’esprit lui-même est entraîné par une pente malheureuse vers les ténèbres.
La Foi seule l’en fait sortir en l’humiliant, et l’intelligence est la récompense de la Foi. C’est en résumé toute la doctrine que l’Église s’attache à nous faire comprendre et pratiquer dans ces jours.
Glorifions le saint Apôtre qui vient nous éclairer et nous fortifier. Les mêmes traditions qui nous fournissent quelque lumière sur la carrière apostolique de saint Mathias, nous apprennent que ses travaux furent couronnés de la palme du martyre.
Célébrons aujourd’hui son triomphe en empruntant quelques-unes des strophes par lesquelles l’Église grecque célèbre son Apostolat.
Bienheureux Mathias, Éden spirituel, tu as coulé de la fontaine divine, comme un fleuve inondant ; tu as arrosé la terre de tes mystiques ruisseaux, et tu l’as rendue féconde : prie donc le Seigneur d’accorder la Paix à nos âmes et sa grande Miséricorde.
Apôtre Mathias, tu as complété le divin collège après la chute de Judas ; la splendeur Céleste de tes sages discours a dissipé les ténèbres de l’idolâtrie, par la vertu de L’Esprit-Saint ; prie maintenant Le Seigneur d’accorder la Paix à nos âmes et sa grande Miséricorde.
Celui qui est la vraie Vigne t’a soigné comme une branche féconde destinée à porter la grappe qui verse le vin du Salut.
Ceux que retenaient les liens de l’ignorance ont bu de ce vin, et ont rejeté l’ivresse de l’erreur.
Devenu le char du Verbe de Dieu, ô glorieux Mathias, tu as brisé à jamais les roues de l’erreur, les chars de l’iniquité ; par une vertu divine, tu as détruit de fond en comble les idolâtres, les colonnes et les temples ; mais tu as élevé à la Trinité des temples qui font entendre ce cri : Peuples, célébrez le Christ à jamais !
Vénérable Mathias ! Tu as paru comme un ciel spirituel qui raconte la gloire ineffable du Fils de Dieu.
Célébrons avec joie d’une voix unanime cet Apôtre, éclair de L’Esprit-Saint, pêcheur des âmes égarées, reflet de la divine clarté, docteur des mystères.
Bienheureux Apôtre, le Sauveur t’a appelé son ami, parce que tu as obéi à ses préceptes ; tu es l’héritier de son royaume ; tu seras assis avec lui sur un trône au jour terrible du jugement futur, ô très sage Mathias, toi qui complètes le collège duodénaire des Apôtres.
Muni de la Croix comme d’une voile, ô bienheureux, tu as traversé la mer agitée de la vie, et tu es arrivé au port tranquille ; maintenant, joyeux et mêlé au chœur des Apôtres, daigne te présenter au Juge sublime, et implorer pour nous du Seigneur la Miséricorde.
Ta langue a paru comme une lampe éclatante de reflets d’or, où brûle la flamme du Saint-Esprit ; elle a consumé les dogmes étrangers, et elle a éteint le feu profane, ô sage Mathias, toi qui as lancé ta lumière sur ceux qui étaient assis.
http://www.maria-valtorta.org/Personnages/MatthiasBethleem.htm
Berger de la Nativité, disciple et apôtre
Présentation générale
Berger de la Nativité devenu berger sur le Liban. De son vrai nom Tobie. Il prend le nom de son père tué dans le massacre des innocents. Disciple de Jean-Baptiste comme Jeanhttp://www.maria-valtorta.org/Personnages/JeanBethleem.htm et Siméon, http://www.maria-valtorta.org/Personnages/SimeonBethleem.htmeux aussi bergers de la Nativité. "En eux et spécialement en Mathias, la Sagesse est réellement présente" (3.8 - p. 34)
Grâce à l’entremise de Manaën,http://www.maria-valtorta.org/Personnages/Manaen.htm il sert aux cuisines du château de Machéronte où le Baptiste a été enfermé.
Certains détails de sa mort lui seront rapportés par Selma, servante de Hérodiade. À ce titre, il fait partie de ceux qui viennent annoncer sa mort à Jésus et qui, avec Siméon et Jean, ont recueillis son corps (4.133). Libre d'engagement, il pourra se consacrer alors totalement à la suite de Jésus.
Caractère et aspect
Doué d'un ascendant naturel : il a le plus d'autorité parmi les bergers pour sa sagesse et sa justice (7.235).
Parcours apostolique
Témoin de la Nativité (1.49) - de la Crucifixion (9.29) - de la Résurrection (10.12) de l'Ascension (10.23) et de la Pentecôte (10.25).
Il fait partie des 72 disciples. Il sera ultérieurement élu apôtre à la place de Judas (Actes 1,23-26), présenté en même temps que Joseph le juste (10.24).http://www.maria-valtorta.org/Personnages/JosephJoseph.htm
En savoir plus sur ce personnage
La tradition rapportée par les ménologes grecs (livres des martyrs) le donne prêchant l'Évangile vers la Cappadoce et les côtes de la mer Caspienne; ils ajoutent qu’il fut martyrisé (crucifié) dans la Colchide (Éthiopie). D'autres sources le donne lapidé à Jérusalem, mais il peut s'agir d'un homonyme.
Ses reliques sont revendiquées par la Basilique Saint Matthias de Trêves et par celle de Sainte-Marie Majeure à Rome.
Mais, selon les bollandistes, celles de Ste Marie Majeure doivent être attribuées à un autre saint Matthias, Évêque de Jérusalem vers l’an 120.
Clément d’Alexandrie rapporte que, dans son évangélisation, il insistait principalement sur la nécessité de mortifier la chair en réprimant les désirs de la sensualité; leçon importante qu’il tenait de Jésus-Christ, et qu’il mettait lui-même en pratique.
Un apôtre de Jésus-Christ, Saint Matthias, vient compléter par sa présence le chœur des Bienheureux que l’Église nous invite à honorer en cette saison Liturgique.
Matthias s’attacha de bonne heure à la suite du Sauveur, et fut témoin de toutes ses œuvres jusqu’à l’Ascension.
Il était du nombre des Disciples ; mais Le Christ ne l’avait point établi au rang de ses Apôtres. Cependant il était appelé à cette gloire ; car c’était lui que David avait en vue, lorsqu’il prophétisa qu’un autre recevrait l’Épiscopat laissé vacant par la prévarication du traître Judas.
Dans l’intervalle qui s’écoula entre l’Ascension de Jésus et la descente de L’Esprit-Saint, le Collège Apostolique dut songer à se compléter, afin que le nombre duodénaire fixé par Le Christ se trouvât rempli, au jour où l’Église enivrée de L’Esprit-Saint se déclarerait en face de la Synagogue.
Le nouvel Apôtre eut part à toutes les tribulations de ses frères dans Jérusalem ; et, quand le moment de la dispersion des envoyés du Christ fut arrivé, il se dirigea vers les provinces qui lui avaient été données à évangéliser.
D’anciennes traditions portent que la Cappadoce et les côtes de la mer Caspienne lui échurent en partage.
Les actions de Saint Mathias, ses travaux et ses épreuves sont demeurés inconnus : et c’est pour cette raison que la Liturgie ne donne point, comme pour les autres Apôtres, l’abrégé historique de sa vie dans les Offices Divins.
Quelques traits de la doctrine du saint Apôtre ont été conservés dans les écrits de Clément d’Alexandrie ; on y trouve une sentence que nous nous ferons un devoir de citer ici, parce qu’elle est en rapport avec les sentiments que l’Église veut nous inspirer en ce saint temps.
« Il faut, disait Saint Mathias, combattre la chair et se servir d’elle sans la flatter par de coupables satisfactions ; quant à l’âme, nous devons la développer par la Foi et par l’intelligence ».
En effet, l’équilibre ayant été rompu dans l’homme par le péché, et l’homme extérieur ayant toutes ses tendances en bas, nous ne pouvons rétablir en nous l’image de Dieu qu’en contraignant le corps à subir violemment le joug de l’esprit.
Blessé à sa manière par la faute originelle, l’esprit lui-même est entraîné par une pente malheureuse vers les ténèbres.
La Foi seule l’en fait sortir en l’humiliant, et l’intelligence est la récompense de la Foi. C’est en résumé toute la doctrine que l’Église s’attache à nous faire comprendre et pratiquer dans ces jours.
Glorifions le saint Apôtre qui vient nous éclairer et nous fortifier. Les mêmes traditions qui nous fournissent quelque lumière sur la carrière apostolique de saint Mathias, nous apprennent que ses travaux furent couronnés de la palme du martyre.
Célébrons aujourd’hui son triomphe en empruntant quelques-unes des strophes par lesquelles l’Église grecque célèbre son Apostolat.
Bienheureux Mathias, Éden spirituel, tu as coulé de la fontaine divine, comme un fleuve inondant ; tu as arrosé la terre de tes mystiques ruisseaux, et tu l’as rendue féconde : prie donc le Seigneur d’accorder la Paix à nos âmes et sa grande Miséricorde.
Apôtre Mathias, tu as complété le divin collège après la chute de Judas ; la splendeur Céleste de tes sages discours a dissipé les ténèbres de l’idolâtrie, par la vertu de L’Esprit-Saint ; prie maintenant Le Seigneur d’accorder la Paix à nos âmes et sa grande Miséricorde.
Celui qui est la vraie Vigne t’a soigné comme une branche féconde destinée à porter la grappe qui verse le vin du Salut.
Ceux que retenaient les liens de l’ignorance ont bu de ce vin, et ont rejeté l’ivresse de l’erreur.
Devenu le char du Verbe de Dieu, ô glorieux Mathias, tu as brisé à jamais les roues de l’erreur, les chars de l’iniquité ; par une vertu divine, tu as détruit de fond en comble les idolâtres, les colonnes et les temples ; mais tu as élevé à la Trinité des temples qui font entendre ce cri : Peuples, célébrez le Christ à jamais !
Vénérable Mathias ! Tu as paru comme un ciel spirituel qui raconte la gloire ineffable du Fils de Dieu.
Célébrons avec joie d’une voix unanime cet Apôtre, éclair de L’Esprit-Saint, pêcheur des âmes égarées, reflet de la divine clarté, docteur des mystères.
Bienheureux Apôtre, le Sauveur t’a appelé son ami, parce que tu as obéi à ses préceptes ; tu es l’héritier de son royaume ; tu seras assis avec lui sur un trône au jour terrible du jugement futur, ô très sage Mathias, toi qui complètes le collège duodénaire des Apôtres.
Muni de la Croix comme d’une voile, ô bienheureux, tu as traversé la mer agitée de la vie, et tu es arrivé au port tranquille ; maintenant, joyeux et mêlé au chœur des Apôtres, daigne te présenter au Juge sublime, et implorer pour nous du Seigneur la Miséricorde.
Ta langue a paru comme une lampe éclatante de reflets d’or, où brûle la flamme du Saint-Esprit ; elle a consumé les dogmes étrangers, et elle a éteint le feu profane, ô sage Mathias, toi qui as lancé ta lumière sur ceux qui étaient assis.
http://www.maria-valtorta.org/Personnages/MatthiasBethleem.htm
Berger de la Nativité, disciple et apôtre
Présentation générale
Berger de la Nativité devenu berger sur le Liban. De son vrai nom Tobie. Il prend le nom de son père tué dans le massacre des innocents. Disciple de Jean-Baptiste comme Jeanhttp://www.maria-valtorta.org/Personnages/JeanBethleem.htm et Siméon, http://www.maria-valtorta.org/Personnages/SimeonBethleem.htmeux aussi bergers de la Nativité. "En eux et spécialement en Mathias, la Sagesse est réellement présente" (3.8 - p. 34)
Grâce à l’entremise de Manaën,http://www.maria-valtorta.org/Personnages/Manaen.htm il sert aux cuisines du château de Machéronte où le Baptiste a été enfermé.
Certains détails de sa mort lui seront rapportés par Selma, servante de Hérodiade. À ce titre, il fait partie de ceux qui viennent annoncer sa mort à Jésus et qui, avec Siméon et Jean, ont recueillis son corps (4.133). Libre d'engagement, il pourra se consacrer alors totalement à la suite de Jésus.
Caractère et aspect
Doué d'un ascendant naturel : il a le plus d'autorité parmi les bergers pour sa sagesse et sa justice (7.235).
Parcours apostolique
Témoin de la Nativité (1.49) - de la Crucifixion (9.29) - de la Résurrection (10.12) de l'Ascension (10.23) et de la Pentecôte (10.25).
Il fait partie des 72 disciples. Il sera ultérieurement élu apôtre à la place de Judas (Actes 1,23-26), présenté en même temps que Joseph le juste (10.24).http://www.maria-valtorta.org/Personnages/JosephJoseph.htm
En savoir plus sur ce personnage
La tradition rapportée par les ménologes grecs (livres des martyrs) le donne prêchant l'Évangile vers la Cappadoce et les côtes de la mer Caspienne; ils ajoutent qu’il fut martyrisé (crucifié) dans la Colchide (Éthiopie). D'autres sources le donne lapidé à Jérusalem, mais il peut s'agir d'un homonyme.
Ses reliques sont revendiquées par la Basilique Saint Matthias de Trêves et par celle de Sainte-Marie Majeure à Rome.
Mais, selon les bollandistes, celles de Ste Marie Majeure doivent être attribuées à un autre saint Matthias, Évêque de Jérusalem vers l’an 120.
Clément d’Alexandrie rapporte que, dans son évangélisation, il insistait principalement sur la nécessité de mortifier la chair en réprimant les désirs de la sensualité; leçon importante qu’il tenait de Jésus-Christ, et qu’il mettait lui-même en pratique.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 26371
Age : 70
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 15 Mai 2017
Fête de Sainte Jeanne de Lestonnac, Fondatrice de la Compagnie de Marie Notre-Dame (✝ 1640).
Sa Congrégation la Fête le 15 Mai, alors que le Martyrologe romain la Fête le 02 Février, jour de sa naissance au Ciel.
Fête de Sainte Jeanne de Lestonnac, Fondatrice de la Compagnie de Marie Notre-Dame (✝ 1640).
Sa Congrégation la Fête le 15 Mai, alors que le Martyrologe romain la Fête le 02 Février, jour de sa naissance au Ciel.
Fondatrice de la Compagnie de Marie Notre-Dame (✝ 1640)
Elle était la nièce de l'écrivain français Montaigne qui parle d'elle en ces termes :"Très pieuse, d'humeur joyeuse, intelligente et belle, la nature en avait fait un chef d'œuvre, alliant une si belle âme à un si beau corps et logeant une princesse en un magnifique palais."
Madame de Lestonnac voulait la faire devenir calviniste, ce pourquoi elle l'envoya se refaire une santé dans une famille également calviniste.
Montaigne s'en aperçut et son beau-frère qui, lui, était resté Catholique, rappela sa fille et se fâcha tellement contre sa femme que celle-ci se le tint pour dit désormais.
A dix-sept ans, Jeanne de Lestonnac épousa Gaston de Montferrat (Montferrand), Baron de Landiras dont elle eut sept enfants qu'elle éleva avec beaucoup de délicatesse et de fermeté.
Après vingt-quatre ans de mariage, elle perdit son époux qu'elle adorait et voulut se faire Religieuse chez les Feuillantines de Toulouse.
Elle y tomba malade. Guérie, à peine rentrée dans le monde, elle reprit son projet de vie Religieuse et fonda la Compagnie de Marie Notre-Dame pour l'éducation des filles, comme les Pères Jésuites qui étaient les éducateurs des garçons.
Une Religieuse de la Compagnie de Marie Notre-Dame nous communique:
"Jeanne de Lestonnac a été un temps écartée comme supérieure de la Communauté de Bordeaux, elle a été humiliée comme souvent en pareil cas.
Cependant le reste des maisons continuent de garder à Jeanne toute l'estime, l'affection et la confiance dues à la Fondatrice de l'Ordre.
Elle est considérée comme la Mère Générale, même si ce statut lui est refusé par l'Église d'alors et si il ne lui est pas permis de communiquer avec l'extérieur durant cette terrible période.
A la fin du mandat, c'est à dire trois ans plus tard, en 1626, la supérieure ingrate reconnaît ses écarts et ses manigances et demande publiquement pardon à Jeanne de Lestonnac.
La Fondatrice relativement âgée part fonder à Pau.
Elle y restera s'occupant à organiser la vie de la maison et à enseigner les enfants jusqu'en 1634.
A la demande des supérieures de l'Ordre, et sur l'insistance du Cardinal Henri de Sourdis, elle revient à Bordeaux pour consacrer ses dernières années à rédiger définitivement les Constitutions qui seront imprimées en 1638.
Toutes les Maisons de l'Ordre vivront de ses Constitutions où qu'elles soient dans le monde.
Jeanne de Lestonnac décède le 2 Février 1640 âgée de 84 ans."
"Jeanne de Lestonnac se situe parmi les grandes âmes qui ont voulu trouver une solution à l'éducation de la jeunesse, dans une époque de recherche, et promouvoir l'apostolat des femmes en un temps où il avait disparu.
Elle fut Béatifiée le 23 Septembre 1900, et Canonisée le 15 mai 1949 par Pie XII." (diocèse de Bordeaux)http://bordeaux.catholique.fr/diocese-et-paroisses/pretres-diacres-consacres-et-laics/communautes-religieuses/vie-apostolique/communautes-de-religieuses/compagnie-de-marie-de-notre-dame
À Bordeaux, en 1640, Sainte Jeanne de Lestonnac. Jeune fille, elle repoussa les invitations et les tentatives de sa mère pour qu’elle quitte l’Église Catholique; après la mort de son mari, elle veilla avec sagesse à l’éducation de ses cinq enfants, puis Fonda la Compagnie des Filles de Notre-Dame sur le modèle de la Compagnie de Jésus, pour favoriser l’éducation Chrétienne des jeunes filles.
Martyrologe romain.
Elle était la nièce de l'écrivain français Montaigne qui parle d'elle en ces termes :"Très pieuse, d'humeur joyeuse, intelligente et belle, la nature en avait fait un chef d'œuvre, alliant une si belle âme à un si beau corps et logeant une princesse en un magnifique palais."
Madame de Lestonnac voulait la faire devenir calviniste, ce pourquoi elle l'envoya se refaire une santé dans une famille également calviniste.
Montaigne s'en aperçut et son beau-frère qui, lui, était resté Catholique, rappela sa fille et se fâcha tellement contre sa femme que celle-ci se le tint pour dit désormais.
A dix-sept ans, Jeanne de Lestonnac épousa Gaston de Montferrat (Montferrand), Baron de Landiras dont elle eut sept enfants qu'elle éleva avec beaucoup de délicatesse et de fermeté.
Après vingt-quatre ans de mariage, elle perdit son époux qu'elle adorait et voulut se faire Religieuse chez les Feuillantines de Toulouse.
Elle y tomba malade. Guérie, à peine rentrée dans le monde, elle reprit son projet de vie Religieuse et fonda la Compagnie de Marie Notre-Dame pour l'éducation des filles, comme les Pères Jésuites qui étaient les éducateurs des garçons.
Une Religieuse de la Compagnie de Marie Notre-Dame nous communique:
"Jeanne de Lestonnac a été un temps écartée comme supérieure de la Communauté de Bordeaux, elle a été humiliée comme souvent en pareil cas.
Cependant le reste des maisons continuent de garder à Jeanne toute l'estime, l'affection et la confiance dues à la Fondatrice de l'Ordre.
Elle est considérée comme la Mère Générale, même si ce statut lui est refusé par l'Église d'alors et si il ne lui est pas permis de communiquer avec l'extérieur durant cette terrible période.
A la fin du mandat, c'est à dire trois ans plus tard, en 1626, la supérieure ingrate reconnaît ses écarts et ses manigances et demande publiquement pardon à Jeanne de Lestonnac.
La Fondatrice relativement âgée part fonder à Pau.
Elle y restera s'occupant à organiser la vie de la maison et à enseigner les enfants jusqu'en 1634.
A la demande des supérieures de l'Ordre, et sur l'insistance du Cardinal Henri de Sourdis, elle revient à Bordeaux pour consacrer ses dernières années à rédiger définitivement les Constitutions qui seront imprimées en 1638.
Toutes les Maisons de l'Ordre vivront de ses Constitutions où qu'elles soient dans le monde.
Jeanne de Lestonnac décède le 2 Février 1640 âgée de 84 ans."
"Jeanne de Lestonnac se situe parmi les grandes âmes qui ont voulu trouver une solution à l'éducation de la jeunesse, dans une époque de recherche, et promouvoir l'apostolat des femmes en un temps où il avait disparu.
Elle fut Béatifiée le 23 Septembre 1900, et Canonisée le 15 mai 1949 par Pie XII." (diocèse de Bordeaux)http://bordeaux.catholique.fr/diocese-et-paroisses/pretres-diacres-consacres-et-laics/communautes-religieuses/vie-apostolique/communautes-de-religieuses/compagnie-de-marie-de-notre-dame
À Bordeaux, en 1640, Sainte Jeanne de Lestonnac. Jeune fille, elle repoussa les invitations et les tentatives de sa mère pour qu’elle quitte l’Église Catholique; après la mort de son mari, elle veilla avec sagesse à l’éducation de ses cinq enfants, puis Fonda la Compagnie des Filles de Notre-Dame sur le modèle de la Compagnie de Jésus, pour favoriser l’éducation Chrétienne des jeunes filles.
Martyrologe romain.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 16 Mai 2017
Fête de Sainte Gemma Galgani, vierge stigmatisée, Passioniste († 1903).
Commémorée le 16 Mai par la Famille Passioniste et le diocèse de Lucques et le 11 Avril (dies natalis) par le Martyrologe Romain et le 16 Mai par la Famille Passioniste et le diocèse de Lucques.
Fête de Sainte Gemma Galgani, vierge stigmatisée, Passioniste († 1903).
Commémorée le 16 Mai par la Famille Passioniste et le diocèse de Lucques et le 11 Avril (dies natalis) par le Martyrologe Romain et le 16 Mai par la Famille Passioniste et le diocèse de Lucques.
Sainte Gemma Galgani
Laïque italienne (✝ 1903)
Vierge.
Jeune Chrétienne morte à vingt-cinq ans; elle fut favorisée, chaque Vendredi, pendant les dix-huit derniers mois de sa vie, des Stigmates de la Passion.
Toute sa vie, Sainte Gemma Galgani servit humblement le Seigneur, attachée au mystère de la Croix.
Guidée par les Pères Passionistes, elle connut de lourdes épreuves, fut marquée des stigmates, et fit preuve d'une admirable patience jusqu'à sa mort en 1903.
Pie XI, le 14 Mai 1933, la déclara Bienheureuse. Elle fut Canonisée par Pie XII le 2 Mai 1940.
À Lucques en Toscane, l’an 1905, Sainte Gemma Galgani, vierge. Remarquable par sa Contemplation de la Passion du Seigneur et sa patience à supporter les douleurs, elle acheva une vie angélique le Samedi-Saint, à l’âge de vingt cinq ans.
Martyrologe romain.
Laïque italienne (✝ 1903)
Vierge.
Jeune Chrétienne morte à vingt-cinq ans; elle fut favorisée, chaque Vendredi, pendant les dix-huit derniers mois de sa vie, des Stigmates de la Passion.
Toute sa vie, Sainte Gemma Galgani servit humblement le Seigneur, attachée au mystère de la Croix.
Guidée par les Pères Passionistes, elle connut de lourdes épreuves, fut marquée des stigmates, et fit preuve d'une admirable patience jusqu'à sa mort en 1903.
Pie XI, le 14 Mai 1933, la déclara Bienheureuse. Elle fut Canonisée par Pie XII le 2 Mai 1940.
À Lucques en Toscane, l’an 1905, Sainte Gemma Galgani, vierge. Remarquable par sa Contemplation de la Passion du Seigneur et sa patience à supporter les douleurs, elle acheva une vie angélique le Samedi-Saint, à l’âge de vingt cinq ans.
Martyrologe romain.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20160411&id=3313&fd=0
Une vie d'holocauste, de prodiges et de douleurs, tel est le résumé du court passage de cette vierge de Lucques en Italie.
Gemma naquit le 12 mars 1878, à Borgonuovo di Camigliano (Lucques), de Enrico Galgani, pharmacien, et Aurelia Landi ; elle fut Baptisée le lendemain.
Elle était la cinquième de huit enfants (cinq garçons et trois filles dont elle était la première en ordre de naissance).
Sa mère tuberculeuse pressentant sa fin s'efforçait de diriger ses enfants vers Dieu. À peine âgée de trois ans, la petite Gemma était demi-pensionnaire à l'école ; aussi, dès l'âge de cinq ans la fillette savait lire l'office de la Sainte Vierge et y mettait tout son cœur.
Dieu marqua cette enfant de prédilection du sceau de sa Croix ; dès ses huit ans, elle perdit sa chère mère.
À cet âge, son plus ardent désir était de Communier, mais la coutume ne le permettait pas.
Voyant qu'elle dépérissait à vue d'œil, son confesseur lui donna une autorisation spéciale et c'est avec Joie qu'elle put s'approcher de la Sainte Table. A partir de ce moment, Gemma prit la résolution de se tenir toujours en présence de Dieu.
La tuberculose dont moururent sa mère, son frère et son père avait déjà atteint Gemma dès l'âge de vingt ans.
Orpheline, elle fut placée dans une famille amie où elle fut traitée comme une fille de la maison, et où elle pouvait mener dans le monde une vie cachée dans Le Christ.
Un premier Vendredi du mois de Mars 1899, après plusieurs neuvaines à Saint Gabriel de l'Addolorata, ce Saint lui apparut et la guérit miraculeusement.
Délivrée de son mal, Gemma tient à réaliser le grand désir de sa vie : devenir Religieuse Passioniste. Hélas ! Ses démarches sont repoussées.
Le 8 Juin 1899, Gemma reçoit les stigmates. La voie de sa sanctification se dessine de plus en plus clairement.
« Apprends à souffrir, car la souffrance apprend à aimer », lui dit Jésus la veille de la Fête du Sacré-Cœur.
En même temps que les ravissements la faisaient vivre dans un état d'union extatique, la souffrance ne la quittait pas.
Gemma participait aux douleurs du Christ ; elle connut sa sueur de sang, son couronnement d'épines et ses stigmates.
Le démon la harcelait, la rouait de coups ; Gemma souffrait tout en esprit de réparation. Au cours de la dernière maladie qui la terrassa, elle apprit d'une manière surnaturelle qu'avant de voir s'ouvrir le Ciel, il lui faudrait passer encore par un déchirant calvaire en expiation des péchés commis dans le Sacerdoce.
Les tourments qu'elle endura pendant plusieurs mois furent indicibles, mais sa patience ne faiblit point ; elle s'offrit continuellement en victime d'holocauste jusqu’au jour de sa mort, le 11 Avril 1903, Samedi Saint, à 13h45.
Gemma Galgani a été Béatifiée le 14 Mai 1933 par Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) et Canonisée, le 2 Mai 1940, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
Gemma naquit le 12 mars 1878, à Borgonuovo di Camigliano (Lucques), de Enrico Galgani, pharmacien, et Aurelia Landi ; elle fut Baptisée le lendemain.
Elle était la cinquième de huit enfants (cinq garçons et trois filles dont elle était la première en ordre de naissance).
Sa mère tuberculeuse pressentant sa fin s'efforçait de diriger ses enfants vers Dieu. À peine âgée de trois ans, la petite Gemma était demi-pensionnaire à l'école ; aussi, dès l'âge de cinq ans la fillette savait lire l'office de la Sainte Vierge et y mettait tout son cœur.
Dieu marqua cette enfant de prédilection du sceau de sa Croix ; dès ses huit ans, elle perdit sa chère mère.
À cet âge, son plus ardent désir était de Communier, mais la coutume ne le permettait pas.
Voyant qu'elle dépérissait à vue d'œil, son confesseur lui donna une autorisation spéciale et c'est avec Joie qu'elle put s'approcher de la Sainte Table. A partir de ce moment, Gemma prit la résolution de se tenir toujours en présence de Dieu.
La tuberculose dont moururent sa mère, son frère et son père avait déjà atteint Gemma dès l'âge de vingt ans.
Orpheline, elle fut placée dans une famille amie où elle fut traitée comme une fille de la maison, et où elle pouvait mener dans le monde une vie cachée dans Le Christ.
Un premier Vendredi du mois de Mars 1899, après plusieurs neuvaines à Saint Gabriel de l'Addolorata, ce Saint lui apparut et la guérit miraculeusement.
Délivrée de son mal, Gemma tient à réaliser le grand désir de sa vie : devenir Religieuse Passioniste. Hélas ! Ses démarches sont repoussées.
Le 8 Juin 1899, Gemma reçoit les stigmates. La voie de sa sanctification se dessine de plus en plus clairement.
« Apprends à souffrir, car la souffrance apprend à aimer », lui dit Jésus la veille de la Fête du Sacré-Cœur.
En même temps que les ravissements la faisaient vivre dans un état d'union extatique, la souffrance ne la quittait pas.
Gemma participait aux douleurs du Christ ; elle connut sa sueur de sang, son couronnement d'épines et ses stigmates.
Le démon la harcelait, la rouait de coups ; Gemma souffrait tout en esprit de réparation. Au cours de la dernière maladie qui la terrassa, elle apprit d'une manière surnaturelle qu'avant de voir s'ouvrir le Ciel, il lui faudrait passer encore par un déchirant calvaire en expiation des péchés commis dans le Sacerdoce.
Les tourments qu'elle endura pendant plusieurs mois furent indicibles, mais sa patience ne faiblit point ; elle s'offrit continuellement en victime d'holocauste jusqu’au jour de sa mort, le 11 Avril 1903, Samedi Saint, à 13h45.
Gemma Galgani a été Béatifiée le 14 Mai 1933 par Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) et Canonisée, le 2 Mai 1940, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
« Je suis un fruit de ta Passion, un bourgeon de tes plaies »
Gemma Galgani (1878-1903)
Sur cette photo nous voyons Gemma en extase : elle est en train de Contempler Jésus, de l’écouter, de l’aimer.
Ce visage photographié au début du XXème siècle est comme une porte demeurée entrouverte sur l’infini.
La paix et la fascination rayonnent des yeux du modèle. La Contemplation de la beauté pourrait bien sauver le monde.
Les textes laissés par Gemma émanent eux aussi cette Lumière de l’éternité bienheureuse, qui fait irruption dans le temps. Puisse nos cœurs devenir un peu semblables à celui des âmes pures et aimantes !
Gemma c’est aussi une vie partagée avec son ange gardien, qu’elle pouvait voir et entendre dans la vie quotidienne :
« Je lui (son Ange gardien) demandai de rester près de moi ; il me le promit. Je me mis au lit. Alors il me sembla qu’il étendait ses ailes et se posait sur ma tête.
Je m’endormis et le retrouvai ce matin à la même place qu’hier soir. Je le quittai et, à mon retour de la Messe, il n’y était plus »
« C'est bien l'Amour qui t'a tué ! Jésus, moi aussi, fais-moi mourir d'Amour ... »
Ste Gemma Galgani
Gemma Galgani (1878-1903)
Sur cette photo nous voyons Gemma en extase : elle est en train de Contempler Jésus, de l’écouter, de l’aimer.
Ce visage photographié au début du XXème siècle est comme une porte demeurée entrouverte sur l’infini.
La paix et la fascination rayonnent des yeux du modèle. La Contemplation de la beauté pourrait bien sauver le monde.
Les textes laissés par Gemma émanent eux aussi cette Lumière de l’éternité bienheureuse, qui fait irruption dans le temps. Puisse nos cœurs devenir un peu semblables à celui des âmes pures et aimantes !
Gemma c’est aussi une vie partagée avec son ange gardien, qu’elle pouvait voir et entendre dans la vie quotidienne :
« Je lui (son Ange gardien) demandai de rester près de moi ; il me le promit. Je me mis au lit. Alors il me sembla qu’il étendait ses ailes et se posait sur ma tête.
Je m’endormis et le retrouvai ce matin à la même place qu’hier soir. Je le quittai et, à mon retour de la Messe, il n’y était plus »
« C'est bien l'Amour qui t'a tué ! Jésus, moi aussi, fais-moi mourir d'Amour ... »
Ste Gemma Galgani
« O Sainte Gemma, miroir de l'innocence et de la Pénitence,
pouvons nous, nous qui humblement invoquons l'intercession Céleste,
obtenir de toi la grâce de la Pureté dans toutes nos pensées, paroles et actions.
Amen ».
pouvons nous, nous qui humblement invoquons l'intercession Céleste,
obtenir de toi la grâce de la Pureté dans toutes nos pensées, paroles et actions.
Amen ».
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Trop admirable Sainte Gemma pour ne pas s'arrêter dans l'amour dont elle a manifesté toute la splendeur à travers ses élans et cris de son coeur palpitant , celui de Jésus qu'elle a su accueillir en elle et qui nous ouvre largement des vannes de quelques ondées pour nous de cet amour fulgurant et béni
« O Sainte Gemma, miroir de l'innocence et de la Pénitence,
pouvons nous, nous qui humblement invoquons l'intercession Céleste,
obtenir de toi la grâce de la Pureté dans toutes nos pensées, paroles et actions.
Amen ».
« O Sainte Gemma, miroir de l'innocence et de la Pénitence,
pouvons nous, nous qui humblement invoquons l'intercession Céleste,
obtenir de toi la grâce de la Pureté dans toutes nos pensées, paroles et actions.
Amen ».
azais- MEDIATEUR
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 17 Mai 2017
Fête de Saint Pascal Baylon, Frère Mineur o.f.m. en Espagne (1540-1592).
Fête de Saint Pascal Baylon, Frère Mineur o.f.m. en Espagne (1540-1592).
Saint Pascal Baylon
Frère Mineur en Espagne (✝ 1592)
Pascal est né dans le pays d'Aragon en Espagne, dans une famille de cultivateurs fort modestes.
Durant son enfance, tout en gardant les moutons, il se plongeait avec délices dans la Prière silencieuse qui lui donnait le désir de se consacrer à Dieu.
Mais n'étant pas accepté dans la vie religieuse à cause de son manque d'instruction, il se place comme berger près du couvent pour participer aux offices, au moins de loin, quand sonnait la cloche.
Finalement, il put entrer comme Frère Convers chez les Franciscains et il y remplit la tâche de portier.
Il rayonnait par son amabilité et sa douceur envers tous ceux qui se présentaient à la porte du couvent.
Beaucoup de gens pour cette raison venaient lui demander conseil, même des prédicateurs qui estimaient que sa théologie était celle du cœur et non pas celle d'un intellectuel.
Maltraité par les Huguenots au cours d'une mission dans la France déchirée par les guerres de religion, il leur pardonna en disant que c'est pour servir Dieu qu'ils l'avaient ainsi traité.
Il puisait sa force dans sa ferveur pour l'Eucharistie et passait de longues heures en Adoration silencieuse devant le Saint Sacrement.
Après sa mort, les miracles se multiplièrent sur sa tombe. Le Pape Léon XIII le nomma patron des Congrès Eucharistiques.
À Villa Réal, près de Valence en Espagne, l’an 1592, Saint Pascal Baylon, Religieux de l’Ordre des Mineurs, qui se montra toujours empressé et bienveillant envers tous et ne cessa de vénérer avec un ardent Amour le mystère de la Sainte Eucharistie.
Martyrologe romain.
Frère Mineur en Espagne (✝ 1592)
Pascal est né dans le pays d'Aragon en Espagne, dans une famille de cultivateurs fort modestes.
Durant son enfance, tout en gardant les moutons, il se plongeait avec délices dans la Prière silencieuse qui lui donnait le désir de se consacrer à Dieu.
Mais n'étant pas accepté dans la vie religieuse à cause de son manque d'instruction, il se place comme berger près du couvent pour participer aux offices, au moins de loin, quand sonnait la cloche.
Finalement, il put entrer comme Frère Convers chez les Franciscains et il y remplit la tâche de portier.
Il rayonnait par son amabilité et sa douceur envers tous ceux qui se présentaient à la porte du couvent.
Beaucoup de gens pour cette raison venaient lui demander conseil, même des prédicateurs qui estimaient que sa théologie était celle du cœur et non pas celle d'un intellectuel.
Maltraité par les Huguenots au cours d'une mission dans la France déchirée par les guerres de religion, il leur pardonna en disant que c'est pour servir Dieu qu'ils l'avaient ainsi traité.
Il puisait sa force dans sa ferveur pour l'Eucharistie et passait de longues heures en Adoration silencieuse devant le Saint Sacrement.
Après sa mort, les miracles se multiplièrent sur sa tombe. Le Pape Léon XIII le nomma patron des Congrès Eucharistiques.
À Villa Réal, près de Valence en Espagne, l’an 1592, Saint Pascal Baylon, Religieux de l’Ordre des Mineurs, qui se montra toujours empressé et bienveillant envers tous et ne cessa de vénérer avec un ardent Amour le mystère de la Sainte Eucharistie.
Martyrologe romain.
On dit que les Anges eux-mêmes lui donnèrent des leçons.
Le petit Pascal se plaisait surtout à réciter le Pater. Quoique pauvre, il trouvait le moyen de faire l'aumône en donnant une partie de sa nourriture à ceux qui en avaient besoin.
Il était le modèle aimé et respecté de tous les bergers de la contrée.
Dans un âge si tendre, il connaissait l'usage assidu des cilices, des jeûnes, des disciplines sanglantes; on le voyait marcher pieds nus à travers les ronces et les épines, en expiation de ses péchés.
Le maître chez qui ses parents l'avaient placé voulait le faire héritier de tous ses biens, mais Pascal ne convoitait que l'héritage de l'Amour de Dieu et la Pauvreté religieuse.
A vingt ans, il entra chez les Franciscains, malgré les sollicitations de ses camarades, auxquels il prouva la réalité de l'appel Divin en frappant trois fois la terre avec sa houlette et en faisant jaillir trois fontaines dans un lieu sec et aride.
Les vertus de l'enfant, déjà si extraordinaires, devinrent dans le Religieux, des vertus véritablement merveilleuses.
Son obéissance était aussi parfaite que possible.
Traité rigoureusement par son supérieur, il disait à ceux qui le plaignaient: « Taisez-vous: Le Saint-Esprit a parlé par la bouche de notre supérieur. »
Quand on lui proposait de faire quelque chose, il disait souvent: « Je ferai comme l'obéissance dira. »
Sa mortification était effrayante et ne le cédait en rien à celle des anciens solitaires. Sa charité pour les pauvres, quand il était portier, dépassait les limites; du moins ses supérieurs le blâmaient à ce sujet; mais il leur répondait naïvement:
« S'il se présente douze pauvres et que je donne à dix, il est bien à craindre que l'un de ceux que je renvoie ne soit précisément Jésus-Christ. »
Pascal est célèbre par sa dévotion à la Sainte Eucharistie; il passait des heures entières, souvent ravi en Dieu, devant le Tabernacle, et parfois on le voyait suspendu en l'air par l'effet du Divin Amour.
Quand il ne pouvait être de corps devant le Très Saint-Sacrement, il y était ordinairement en esprit.
Le matin du 15 Mai 1592, Pascal n'ouvrit pas les portes de l'Église conventuelle de Villareal : il était à bout de forces; deux jours plus tard il expirait en prononçant le Nom de Jésus.
Pendant la Messe de ses funérailles, on vit ses yeux s'ouvrir deux fois, à l'élévation de l'Hostie et du Calice.
Pascal Baylon a été Béatifié le 29 Octobre 1618, par le Pape Paul V (Camillo Borghese, 1605-1621), et Canonisé le 16 Octobre 1690, par le Pape Alexandre VIII (Pietro Vito Ottoboni, 1689-1691).
Le Pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903), en 1897, l’a désigné comme patron des œuvres Eucharistiques.
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2008/05/09/17-mai-saint-pascal-baylon-franciscain-1592.html
De nombreux miracles, accomplis à son sépulcre, y attirèrent de grands concours de peuple.
Le 29 Octobre 1618, le Pape Paul V le déclara Bienheureux et permit au royaume de Valence de célébrer son office.
En 1621, Grégoire XV accorda cette même faveur à tous les Religieux de l'Ordre de Saint-François.
Le 16 octobre 1690, Alexandre VIII l'inscrivit au catalogue des Saints.
Enfin il fut proclamé patron des congrès et œuvres Eucharistiques, le 28 Novembre 1897, par Léon XIII.
Le 13 août 1936, sa tombe fut ignoblement profanée par les bêtes féroces révolutionnaires espagnoles qui brûlèrent sa dépouille incorrompue.
Les ossements calcinés furent recueillis et déposés dans une nouvelle châsse le 3 juin 1952.
Saint Pascal Baylon est célèbre par sa dévotion à la Sainte Eucharistie ; il passait des heures entières, souvent ravi en Dieu, devant le Tabernacle, et parfois on le voyait suspendu en l'air par l'effet du Divin Amour.
Quand il ne pouvait être de corps devant le Très Saint-Sacrement, il y était ordinairement en esprit.
Pendant la Messe de ses funérailles, on vit ses yeux s'ouvrir deux fois, à l'élévation de l'Hostie et du Calice.
Sépulcre de Saint Pascal Baylon. Les ossements sauvés des ignobles
profanations révolutionnaires de 1936 y sont désormais conservés.
Basilique Saint-Pascal Baylon. Villareal. Espagne.
Prière
Ce qu’il y eut d’admirable, Seigneur, en votre serviteur Saint Pascal Baylon, c’est qu’il eut pour votre Corps et votre Sang un respect, un Amour, une faim et une soif incomparables.
Puissions-nous, Seigneur, désirer comme lui votre Eucharistie, et nous en retirer comblés et ivres de joie.
Nous vous le demandons par Jésus-Christ, Votre Fils unique, Notre Seigneur et Notre Dieu, qui vit et règne avec vous, dans l'unité du Saint-Esprit, pour les siècles des siècles.
- Amen.
Custode-reliquaire de Saint Pascal Baylon. XIXe.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 18 Mai 2017
Fête de la Bienheureuse Blandine Merten, Religieuse Ursuline en Allemagne (✝ 1918).
Fête de la Bienheureuse Blandine Merten, Religieuse Ursuline en Allemagne (✝ 1918).
La Bienheureuse Blandine Merten (à l'état civil Maria-Magdalena Merten), naquit à Duppenweiler en Allemagne le 10 juillet 1883. Elle était la neuvième des onze enfants de fermiers locaux.
Elle est décédée le 18 Mai 1918 à Trèves (Allemagne), est une Religieuse Ursuline allemande et institutrice, qui a consacré toute sa vie à l'éducation des enfants et des adolescents.
Elle fut Béatifiée le 01 Novembre 1987 par le Pape Saint Jean-Paul II.
Liturgiquement elle est commémorée le 18 Mai.
Entre 1902 et 1908 elle exerça le métier d'institutrice laïque, mais décida, à l'âge de 25 ans, d'entrer chez les Ursulines du Mont-Calvaire afin d'y enseigner en approfondissant sa Vie Religieuse.
Elle rejoignit la Congrégation et prit le nom de Sœur Blandine.
Elle y mena une vie simple, de dévouement aux enfants qui lui étaient confiés, associant action et Contemplation par la grande dévotion qu'elle avait pour l'Eucharistie.
Elle prononça ses vœux solennels en 1913, et mourut de tuberculose à l'âge de 35 ans.
Citations
De Blandine Merten :
« Celui qui aime Dieu n’a pas besoin d’accomplir des actions exceptionnellement élevées ; il lui suffit d’aimer »
De Jean-Paul II dans son homélie de Béatification :
« Au cours de sa vie, Sœur Blandine n’a rien fait d’extraordinaire, mais ses tâches et ses devoirs de chaque jour, elle les a accomplis de manière extraordinaire.
Après sa mort, sa vie et son action sont apparues dans une lumière telle qu’aujourd’hui l’Église peut la proposer solennellement comme Bienheureuse à l’imitation des hommes : les maîtres, les éducateurs, les Religieuses ainsi que tous les croyants qui, en accomplissant fidèlement leurs tâches quotidiennes et en aimant activement leur prochain, suivent Le Christ dans la Paix et l’obscurité et s’efforcent ainsi d’atteindre la perfection Chrétienne. ».
Elle est décédée le 18 Mai 1918 à Trèves (Allemagne), est une Religieuse Ursuline allemande et institutrice, qui a consacré toute sa vie à l'éducation des enfants et des adolescents.
Elle fut Béatifiée le 01 Novembre 1987 par le Pape Saint Jean-Paul II.
Liturgiquement elle est commémorée le 18 Mai.
Entre 1902 et 1908 elle exerça le métier d'institutrice laïque, mais décida, à l'âge de 25 ans, d'entrer chez les Ursulines du Mont-Calvaire afin d'y enseigner en approfondissant sa Vie Religieuse.
Elle rejoignit la Congrégation et prit le nom de Sœur Blandine.
Elle y mena une vie simple, de dévouement aux enfants qui lui étaient confiés, associant action et Contemplation par la grande dévotion qu'elle avait pour l'Eucharistie.
Elle prononça ses vœux solennels en 1913, et mourut de tuberculose à l'âge de 35 ans.
Citations
De Blandine Merten :
« Celui qui aime Dieu n’a pas besoin d’accomplir des actions exceptionnellement élevées ; il lui suffit d’aimer »
De Jean-Paul II dans son homélie de Béatification :
« Au cours de sa vie, Sœur Blandine n’a rien fait d’extraordinaire, mais ses tâches et ses devoirs de chaque jour, elle les a accomplis de manière extraordinaire.
Après sa mort, sa vie et son action sont apparues dans une lumière telle qu’aujourd’hui l’Église peut la proposer solennellement comme Bienheureuse à l’imitation des hommes : les maîtres, les éducateurs, les Religieuses ainsi que tous les croyants qui, en accomplissant fidèlement leurs tâches quotidiennes et en aimant activement leur prochain, suivent Le Christ dans la Paix et l’obscurité et s’efforcent ainsi d’atteindre la perfection Chrétienne. ».
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 19 Mai 2017 :
Fête de Saint Yves Hélory de Kermartin, Avocat puis Prêtre et Juge en Bretagne (1250-1303).
Fête de Saint Yves Hélory de Kermartin, Avocat puis Prêtre et Juge en Bretagne (1250-1303).
Saint Yves Hélory
Avocat puis Prêtre
(1250-1303)
Yves Hélory, dit l'Avocat des Pauvres, est né en Bretagne, au manoir de Kermartin près de Tréguier, en 1250.
Le jeune Yves est envoyé à Paris, vers 14 ans, pour étudier la philosophie et la théologie : il recevra des enseignements de Thomas d'Aquin.
Finalement, c'est le droit qui l'attire. Il étudiera à la faculté d'Orléans le droit laïc et ecclésiastique.
Puis il retourne en Bretagne où il est nommé juge ecclésiastique à Rennes en 1280. L'Évêque de Tréguier l'appelle auprès de lui et le décide à devenir Prêtre en 1283. Il est nommé curé de Trédrez en 1285, puis de Louannec, de 1292 à 1298.
Entre temps, Yves a mené une vie exemplaire. De nombreux témoins de son procès en Béatification parleront d'un Chrétien et d'un juge doux, équitable, attentif et compatissant aux sort des pauvres et plaidant leur cause.
Mais en 1291, Yves ressort transformé d'une visite au mouroir de l'hôpital de Tréguier qui le décide à devenir un pauvre parmi les plus pauvres.
Il se retira dans son manoir familial de Kermartin où il vécut dans la misère et accueillit les indigents, devenant leur avocat.
Restant aussi Prêtre et évangélisateur, il traverse la Bretagne à pied pour prêcher et apporter la Bonne nouvelle contre vents et marées.
Il mourut à Kermartin le 19 mai 1303 épuisé par le travail et la pénitence. Son corps sera transféré à la Cathédrale de Tréguier. Son tombeau devint un lieu de pèlerinage.
Il est Canonisé en 1347, devenant ainsi le second Saint Breton et sans doute le premier Prêtre diocésain élevé à ce rang.
Il est le saint patron des avocats, des avoués, des assureurs et des notaires, ainsi que de la Bretagne.
Avocat puis Prêtre
(1250-1303)
Yves Hélory, dit l'Avocat des Pauvres, est né en Bretagne, au manoir de Kermartin près de Tréguier, en 1250.
Le jeune Yves est envoyé à Paris, vers 14 ans, pour étudier la philosophie et la théologie : il recevra des enseignements de Thomas d'Aquin.
Finalement, c'est le droit qui l'attire. Il étudiera à la faculté d'Orléans le droit laïc et ecclésiastique.
Puis il retourne en Bretagne où il est nommé juge ecclésiastique à Rennes en 1280. L'Évêque de Tréguier l'appelle auprès de lui et le décide à devenir Prêtre en 1283. Il est nommé curé de Trédrez en 1285, puis de Louannec, de 1292 à 1298.
Entre temps, Yves a mené une vie exemplaire. De nombreux témoins de son procès en Béatification parleront d'un Chrétien et d'un juge doux, équitable, attentif et compatissant aux sort des pauvres et plaidant leur cause.
Mais en 1291, Yves ressort transformé d'une visite au mouroir de l'hôpital de Tréguier qui le décide à devenir un pauvre parmi les plus pauvres.
Il se retira dans son manoir familial de Kermartin où il vécut dans la misère et accueillit les indigents, devenant leur avocat.
Restant aussi Prêtre et évangélisateur, il traverse la Bretagne à pied pour prêcher et apporter la Bonne nouvelle contre vents et marées.
Il mourut à Kermartin le 19 mai 1303 épuisé par le travail et la pénitence. Son corps sera transféré à la Cathédrale de Tréguier. Son tombeau devint un lieu de pèlerinage.
Il est Canonisé en 1347, devenant ainsi le second Saint Breton et sans doute le premier Prêtre diocésain élevé à ce rang.
Il est le saint patron des avocats, des avoués, des assureurs et des notaires, ainsi que de la Bretagne.
Saint Yves, Prêtre et Juge ecclésiastique en Bretagne.
Patron des avocats et hommes de loi.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1186/Saint-Yves.html.
Saint Yves
Yves Hélory, Prêtre et juge en Bretagne (✝ 1303)
Il était le fils d'un pauvre chevalier breton. Orphelin très jeune, il est élevé par sa mère. Puis il s'en vient à l'Université de Paris.
Très doué, il y étudie les arts, c'est-à-dire les lettres, la théologie pour être Prêtre, et le droit. Ayant parachevé ses études dans la prestigieuse faculté de droit d'Orléans, il revient au pays.
On le nomme à la fois Curé de Trédrez, petite paroisse près de Saint Michel en Grèves et official (juge ecclésiastique) à Tréguier.
Sous l'influence de moines Franciscains avec qui il a de longues discussions sur la perfection et la pauvreté, il se décide à partager ses ressources avec les pauvres.
Juge, il assume ses fonctions dans un esprit de conciliation et de justice et, gratuitement, se fait le conseiller ou le défenseur des plaideurs démunis, gardant, sous les attaques parfois acerbes de ses collègues d'en face, une joyeuse égalité d'humeur.
Fidèle à l'exemple des saints, saint Martinhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/13/Saint-Martin-de-Tours.html entre autres, à une vie de Prière centrée sur l'Eucharistie et l'étude de l'Écriture Sainte, il s'adonne aussi à la prédication, souvent dans plusieurs paroisses le même jour, et à l'assistance spirituelle. Sa maison, le manoir de Minihy, devient un abri pour les pauvres.
On l'appelle 'le Prêtre saint'. Après sa mort, il connaîtra un culte populaire très fervent, en Bretagne et bien au-delà.
*La mère de Saint Yves, Azou du Quinquis, était une femme très pieuse qui aimait répéter à son fils: 'Vivez mon fils de telle manière à devenir un Saint'.
...A l’entrée de Pordic, près de la 4 voies, le village de Saint-Halory rappelle que la sœur de Saint Yves, Azou Héloury épousa en 1285 un noble pordicais, Yves Conen... - Communauté des paroisses du littoral ouest.http://cplittoralouest.catholique.fr/Na-n-eus-ket-en-Breiz
"La renommée d’Yves Hélory de Kermartin est mondiale. Le 19 Mai 1947, le VIe centenaire de sa Canonisation par Clément VI (19 Mai 1347) attirait à Tréguier, où la Basilique-Cathédrale garde son tombeau et ses reliques, cent mille pèlerins 'de toute nation et de toute langue', deux Cardinaux, le nonce apostolique, de nombreux Archevêques et Évêques, des centaines de Prêtres, les représentants officiels du gouvernement français et de plusieurs gouvernements étrangers, les délégués des universités, des barreaux de France, de Belgique, de Hollande, du Luxembourg, d’Angleterre, des Etats–Unis…
Cet invraisemblable triomphe, suite et prélude à beaucoup d’autres, est la preuve de l’extraordinaire survie de Saint Yves.
Depuis plus de 600 ans, sa mémoire est une Bénédiction.
Pourquoi cet humble Prêtre breton a-t-il laissé après lui un tel rayonnement?" (site du diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier)http://saintbrieuc-treguier.catholique.fr/Saint-Yves-de-Treguier
"Juge intègre, avocat des pauvres, des veuves et des orphelins, providence de tous les nécessiteux, Yves Hélory fut aussi le modèle des pasteurs: prédicateur infatigable, il parcourut les campagnes, bouleversant les foules par le feu de sa parole et le rayonnement de sa vie.
A sa mort, le 19 Mai 1303, son tombeau ne tarda pas à devenir un véritable centre de pèlerinage...
Il n'est guère de Paroisses en Bretagne où le culte de saint Yves ne soit rappelé par une statue ou un vitrail." (diocèse de Quimper et Léon - Saint Yves)
Il fut Canonisé le 19 Mai 1347 par le Pape Clément VI.
A lire aussi:
Message du Pape à Mgr Lucien Fruchaud, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier, à l'occasion du septième centenaire de la naissance de saint Yves, le 19 mai 2003.http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/2003/may/documents/hf_jp-ii_spe_20030519_bishop-fruchaud.html
Près de Tréguier en Bretagne, l’an 1303, Saint Yves, Prêtre, qui, dans sa charge d’officiel, rendit la justice sans faire acception de personnes, favorisa la concorde, défendit pour l’amour du Christ les causes des orphelins, des veuves et des pauvres et accueillit chez lui les miséreux.
Patron des avocats et hommes de loi.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1186/Saint-Yves.html.
Saint Yves
Yves Hélory, Prêtre et juge en Bretagne (✝ 1303)
Il était le fils d'un pauvre chevalier breton. Orphelin très jeune, il est élevé par sa mère. Puis il s'en vient à l'Université de Paris.
Très doué, il y étudie les arts, c'est-à-dire les lettres, la théologie pour être Prêtre, et le droit. Ayant parachevé ses études dans la prestigieuse faculté de droit d'Orléans, il revient au pays.
On le nomme à la fois Curé de Trédrez, petite paroisse près de Saint Michel en Grèves et official (juge ecclésiastique) à Tréguier.
Sous l'influence de moines Franciscains avec qui il a de longues discussions sur la perfection et la pauvreté, il se décide à partager ses ressources avec les pauvres.
Juge, il assume ses fonctions dans un esprit de conciliation et de justice et, gratuitement, se fait le conseiller ou le défenseur des plaideurs démunis, gardant, sous les attaques parfois acerbes de ses collègues d'en face, une joyeuse égalité d'humeur.
Fidèle à l'exemple des saints, saint Martinhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/13/Saint-Martin-de-Tours.html entre autres, à une vie de Prière centrée sur l'Eucharistie et l'étude de l'Écriture Sainte, il s'adonne aussi à la prédication, souvent dans plusieurs paroisses le même jour, et à l'assistance spirituelle. Sa maison, le manoir de Minihy, devient un abri pour les pauvres.
On l'appelle 'le Prêtre saint'. Après sa mort, il connaîtra un culte populaire très fervent, en Bretagne et bien au-delà.
*La mère de Saint Yves, Azou du Quinquis, était une femme très pieuse qui aimait répéter à son fils: 'Vivez mon fils de telle manière à devenir un Saint'.
...A l’entrée de Pordic, près de la 4 voies, le village de Saint-Halory rappelle que la sœur de Saint Yves, Azou Héloury épousa en 1285 un noble pordicais, Yves Conen... - Communauté des paroisses du littoral ouest.http://cplittoralouest.catholique.fr/Na-n-eus-ket-en-Breiz
"La renommée d’Yves Hélory de Kermartin est mondiale. Le 19 Mai 1947, le VIe centenaire de sa Canonisation par Clément VI (19 Mai 1347) attirait à Tréguier, où la Basilique-Cathédrale garde son tombeau et ses reliques, cent mille pèlerins 'de toute nation et de toute langue', deux Cardinaux, le nonce apostolique, de nombreux Archevêques et Évêques, des centaines de Prêtres, les représentants officiels du gouvernement français et de plusieurs gouvernements étrangers, les délégués des universités, des barreaux de France, de Belgique, de Hollande, du Luxembourg, d’Angleterre, des Etats–Unis…
Cet invraisemblable triomphe, suite et prélude à beaucoup d’autres, est la preuve de l’extraordinaire survie de Saint Yves.
Depuis plus de 600 ans, sa mémoire est une Bénédiction.
Pourquoi cet humble Prêtre breton a-t-il laissé après lui un tel rayonnement?" (site du diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier)http://saintbrieuc-treguier.catholique.fr/Saint-Yves-de-Treguier
"Juge intègre, avocat des pauvres, des veuves et des orphelins, providence de tous les nécessiteux, Yves Hélory fut aussi le modèle des pasteurs: prédicateur infatigable, il parcourut les campagnes, bouleversant les foules par le feu de sa parole et le rayonnement de sa vie.
A sa mort, le 19 Mai 1303, son tombeau ne tarda pas à devenir un véritable centre de pèlerinage...
Il n'est guère de Paroisses en Bretagne où le culte de saint Yves ne soit rappelé par une statue ou un vitrail." (diocèse de Quimper et Léon - Saint Yves)
Il fut Canonisé le 19 Mai 1347 par le Pape Clément VI.
A lire aussi:
Message du Pape à Mgr Lucien Fruchaud, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier, à l'occasion du septième centenaire de la naissance de saint Yves, le 19 mai 2003.http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/2003/may/documents/hf_jp-ii_spe_20030519_bishop-fruchaud.html
Près de Tréguier en Bretagne, l’an 1303, Saint Yves, Prêtre, qui, dans sa charge d’officiel, rendit la justice sans faire acception de personnes, favorisa la concorde, défendit pour l’amour du Christ les causes des orphelins, des veuves et des pauvres et accueillit chez lui les miséreux.
Prière à Saint-Yves (proposée dans l’Enclos paroissial de Guimiliau )
Saint-Yves, tant que tu as vécu parmi nous
Tu as été l’avocat des pauvres,
Le défenseur des veuves et des orphelins,
La Providence de tous les nécessiteux ;
Écoute aujourd’hui notre prière.
Obtiens nous d’aimer la justice comme tu l’as aimée.
Fais que nous sachions défendre nos droits,
Sans porter préjudice aux autres,
En cherchant avant tout la réconciliation et la paix.
Suscite des défenseurs qui plaident la cause de l’opprimé
Pour que « justice soit rendue dans l’amour ».
Donne nous un coeur de pauvre,
Capable de résister à l’attrait des richesses,
Capable de compatir à la misère des autres
Et de partager.
Toi, le modèle des prêtres,
Qui parcourais nos campagnes
Bouleversant les foules par le feu de ta parole
Et le rayonnement de ta vie,
Obtiens à notre pays les prêtres dont il a besoin.
Saint-Yves, priez pour nous,
Et priez pour ceux que nous avons du mal à aimer.
Saint-Yves, tant que tu as vécu parmi nous
Tu as été l’avocat des pauvres,
Le défenseur des veuves et des orphelins,
La Providence de tous les nécessiteux ;
Écoute aujourd’hui notre prière.
Obtiens nous d’aimer la justice comme tu l’as aimée.
Fais que nous sachions défendre nos droits,
Sans porter préjudice aux autres,
En cherchant avant tout la réconciliation et la paix.
Suscite des défenseurs qui plaident la cause de l’opprimé
Pour que « justice soit rendue dans l’amour ».
Donne nous un coeur de pauvre,
Capable de résister à l’attrait des richesses,
Capable de compatir à la misère des autres
Et de partager.
Toi, le modèle des prêtres,
Qui parcourais nos campagnes
Bouleversant les foules par le feu de ta parole
Et le rayonnement de ta vie,
Obtiens à notre pays les prêtres dont il a besoin.
Saint-Yves, priez pour nous,
Et priez pour ceux que nous avons du mal à aimer.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 20 Mai 2017
Fête de Saint Bernardin de Sienne, Prêtre o.f.m. Frère Mineur (1380-1444).
Fête de Saint Bernardin de Sienne, Prêtre o.f.m. Frère Mineur (1380-1444).
Frère Mineur (✝ 1444)
Il naît dans une famille noble près de Sienne en Italie. Orphelin, il est élevé par son oncle. Très doué il fait de savantes études.
Très pieux, il appartient à une confrérie de Prière.
Sa charité trouve à s'exprimer pleinement au cours de l'épidémie de peste qui ravage la ville en 1400.
Il a 20 ans et tel est son dévouement qu'on lui confie la direction provisoire de l'hôpital. Deux ans plus tard, il entre chez les Franciscains, y devient Prêtre et son Prieur lui donne la charge de la prédication.
Ce sera désormais sa vocation principale. Saint Bernardin parcourt toute l'Italie, prêchant sur les places publiques car les églises sont trop petites.
Parfois ce sont des milliers de personnes qui s'écrasent pour l'entendre et qui l'entendent parfaitement malgré l'épaisseur de la foule, tant sa voix est forte.
Il parle d'une manière concrète, directe, alerte, insistant sur la vie Chrétienne et sur la primauté absolue du Christ.
Vie mystique, vie morale et vie sociale sont, chez lui, inséparables. Il aura également un rôle important dans la transformation de l'ordre Franciscain connue sous le nom de "réforme de l'observance".
Il présentait à tous le monogramme du Christ inscrit dans un disque. Ici, le disque qu'il tient contre sa poitrine porte le mot Caritas (Charité). Source: église Saint-Eleusippe de Quinçay.
Le culte populaire dont il fut l'objet en Corse est lié à la place prépondérante des Franciscains dans l'évangélisation de l'île.
Ce prénom, autrefois très répandu et d'où est issu le patronyme des Bernardini, fut illustré par deux Franciscains de Calenzana: Bernardin Alberti, vénérable Moine mort en 1653 au Couvent de Marcasso et un de ses petits parents qui fut maître des novices de S. Léonard de Port-Maurice...
Dans nombre de villages on peut voir encore la gravure JHS sur les façades des maisons... (D’après 'Église de Corse en prière')
Voir aussi le site du diocèse
d'Ajacciohttp://www.corse.catholique.fr/
Par sa parole et son exemple, à travers bourgs et villes d’Italie, il annonça l’Évangile au peuple, diffusa la dévotion au Saint Nom de Jésus et poursuivit inlassablement sa mission de prédicateur avec de grands résultats jusqu’à son dernier jour à L’Aquila dans les Abruzzes, en 1444.
Martyrologe romain.
Il naît dans une famille noble près de Sienne en Italie. Orphelin, il est élevé par son oncle. Très doué il fait de savantes études.
Très pieux, il appartient à une confrérie de Prière.
Sa charité trouve à s'exprimer pleinement au cours de l'épidémie de peste qui ravage la ville en 1400.
Il a 20 ans et tel est son dévouement qu'on lui confie la direction provisoire de l'hôpital. Deux ans plus tard, il entre chez les Franciscains, y devient Prêtre et son Prieur lui donne la charge de la prédication.
Ce sera désormais sa vocation principale. Saint Bernardin parcourt toute l'Italie, prêchant sur les places publiques car les églises sont trop petites.
Parfois ce sont des milliers de personnes qui s'écrasent pour l'entendre et qui l'entendent parfaitement malgré l'épaisseur de la foule, tant sa voix est forte.
Il parle d'une manière concrète, directe, alerte, insistant sur la vie Chrétienne et sur la primauté absolue du Christ.
Vie mystique, vie morale et vie sociale sont, chez lui, inséparables. Il aura également un rôle important dans la transformation de l'ordre Franciscain connue sous le nom de "réforme de l'observance".
Il présentait à tous le monogramme du Christ inscrit dans un disque. Ici, le disque qu'il tient contre sa poitrine porte le mot Caritas (Charité). Source: église Saint-Eleusippe de Quinçay.
Le culte populaire dont il fut l'objet en Corse est lié à la place prépondérante des Franciscains dans l'évangélisation de l'île.
Ce prénom, autrefois très répandu et d'où est issu le patronyme des Bernardini, fut illustré par deux Franciscains de Calenzana: Bernardin Alberti, vénérable Moine mort en 1653 au Couvent de Marcasso et un de ses petits parents qui fut maître des novices de S. Léonard de Port-Maurice...
Dans nombre de villages on peut voir encore la gravure JHS sur les façades des maisons... (D’après 'Église de Corse en prière')
Voir aussi le site du diocèse
d'Ajacciohttp://www.corse.catholique.fr/
Par sa parole et son exemple, à travers bourgs et villes d’Italie, il annonça l’Évangile au peuple, diffusa la dévotion au Saint Nom de Jésus et poursuivit inlassablement sa mission de prédicateur avec de grands résultats jusqu’à son dernier jour à L’Aquila dans les Abruzzes, en 1444.
Martyrologe romain.
Le principal caractère de la vie de ce grand Saint, c'est son amour extraordinaire pour la Très Sainte Vierge.
Faisant un jour l'éloge de la Sainte Vierge, il lui appliqua cette parole de l'Apocalypse : « Un grand signe est apparu au Ciel. »
Au même instant, une étoile brillante parut au-dessus de sa tête. Une autre fois, parlant en italien, il fut parfaitement compris par des auditeurs grecs qui ne connaissaient que leur langue maternelle.
Un jour, un pauvre lépreux lui demanda l'aumône ; Bernardin, qui ne portait jamais d'argent, lui donna ses souliers ; mais à peine le malheureux les eut-il chaussés, qu'il se senti soulagé et vit disparaître toute trace de lèpre.
Bernardin, allant prêcher, devait traverser une rivière et ne pouvait obtenir le passage de la part d'un batelier cupide auquel il n'avait rien à donner.
Confiant en Dieu il étendit son manteau sur les eaux, et, montant sur ce frêle esquif, passa la rivière.
C'est à Bernardin de Sienne que remonte la dévotion au Saint Nom de Jésus : il ne pouvait prononcer ce Nom sans éprouver des transports extraordinaires. Il a été aussi un des apôtres les plus zélés du culte de Saint Joseph.
II est mort à Aquila au cours d'une dernière course apostolique le 20 Mai 1444. Moins d'un an après sa mort, le procès de Canonisation fut ouvert et aboutit en 1450.
Faisant un jour l'éloge de la Sainte Vierge, il lui appliqua cette parole de l'Apocalypse : « Un grand signe est apparu au Ciel. »
Au même instant, une étoile brillante parut au-dessus de sa tête. Une autre fois, parlant en italien, il fut parfaitement compris par des auditeurs grecs qui ne connaissaient que leur langue maternelle.
Un jour, un pauvre lépreux lui demanda l'aumône ; Bernardin, qui ne portait jamais d'argent, lui donna ses souliers ; mais à peine le malheureux les eut-il chaussés, qu'il se senti soulagé et vit disparaître toute trace de lèpre.
Bernardin, allant prêcher, devait traverser une rivière et ne pouvait obtenir le passage de la part d'un batelier cupide auquel il n'avait rien à donner.
Confiant en Dieu il étendit son manteau sur les eaux, et, montant sur ce frêle esquif, passa la rivière.
C'est à Bernardin de Sienne que remonte la dévotion au Saint Nom de Jésus : il ne pouvait prononcer ce Nom sans éprouver des transports extraordinaires. Il a été aussi un des apôtres les plus zélés du culte de Saint Joseph.
II est mort à Aquila au cours d'une dernière course apostolique le 20 Mai 1444. Moins d'un an après sa mort, le procès de Canonisation fut ouvert et aboutit en 1450.
Le saint Nom de Jésus
Il invitait les édiles à inscrire le nom de Jésus sur les murs des édifices, au moins les 3 lettres IHS (Iesus humani salvator, Jésus sauveur des hommes).
Il prêchait en montrant aux foules un panneau portant le monogramme du Christ IHS peint en lettres d'or dans un soleil symbolique.
En effet sa prédication était centrée sur le Nom de Jésus dont il recommandait la dévotion.
Quelques Religieux, jaloux de ses succès, le dénoncèrent à Rome, l’accusant de déviation doctrinale.
Saint Jean de Capistran prit sa défense auprès du Pape Martin V. Celui-ci approuva la dévotion au Nom de Jésus et voulut faire de Bernardin l’Évêque de Sienne.
Mais Bernardin refusa plusieurs évêchés notamment celui de Sienne, préférant continuer ses prédications en Italie.
Bernardin prêchait en montrant aux foules un panneau portant le monogramme du Christ IHS https://fr.wikipedia.org/wiki/IHS_%28religion%29peint en lettres (gothiques) d'or dans un soleil symbolique. La tradition populaire du Moyen Âge lui attribue plus de 2 000 guérisons miraculeuses.
Le 7 janvier 1432, malgré de nouvelles attaques contre Bernardin, le Pape Eugène IV imposa le silence à ses détracteurs.
En 1530, la Fête du Saint Nom de Jésus fut accordée aux Frères Mineurs, et étendue à l’Église universelle en 1722.
Le réformateur
En 1438, Bernardin devint vicaire général de l’Ordre Franciscain, et y développa la réforme dont il devint l’ardent promoteur, y gagnant de nombreux couvents et ermitages d’Italie.
Il envoya des missionnaires en Orient, dans l’espoir de permettre un rapprochement avec les Chrétiens séparés, ce qui devint la visée du Concile de Florence où il eut l’occasion de s’adresser lui-même aux pères Grecs (1439).
Le Pape Eugène IV, en 1443, le désigna comme prédicateur d’une croisade contre les Turcs, mais il ne semble pas avoir eu l’occasion de s’acquitter de cette charge.
Ayant résigné sa charge de Vicaire de l’Ordre, il reprit ses tournées de prédication vers le Royaume de Naples, mais il était très fatigué et usé.
Il attrapa une fièvre maligne, à Aquila où il mourut, le 20 Mai 1444, dans le couvent de cette ville, tandis que les Frères chantaient l’antienne :
" Père, j’ai fait connaître votre Nom aux hommes que vous m'avez donnés ; maintenant je prie pour eux et non pour le monde, parce que je viens à vous."
Il fut inhumé dans l’église du Couvent. De nombreux miracles lui furent attribués, si bien que le Pape Nicolas V le Canonisa le 24 Mai 1450.
Notons que jeune, Saint Bernardin avait assisté à un sermon de Saint Vincent Ferrier à Alexandrie en Lombardie et que ce dernier avait prédit sa sainteté sans le connaître puisqu'il avait dit :
" Il y a un personnage en cet auditoire qui sera la lumière de l'Ordre de Saint-François, de toute l'Italie et de l'Église, et qui sera déclaré Saint."
Son saint corps est conservé dans une double-châsse au Couvent des Franciscain d'Aquila.
L’Italie le considère comme son plus grand prédicateur. Dès sa Canonisation, les peintres et les sculpteurs les plus illustres le représentèrent très fréquemment.
Bernardin prêchait habituellement en langue vulgaire, dans un style populaire et plein d’images et d’interpellations des auditeurs.
Mais les sermons écrits en latin que nous possédons sont certainement des recompositions, un peu savantes, qui laissent mal transparaître la verve de l’orateur.
Ils furent publiés à partir de 1501, à Lyon, puis à Paris en 1536, enfin à Venise en 1745.
Les éditions franciscaines de Quaracchi en ont fait une édition critique entre 1950 et 1965.
Il invitait les édiles à inscrire le nom de Jésus sur les murs des édifices, au moins les 3 lettres IHS (Iesus humani salvator, Jésus sauveur des hommes).
Il prêchait en montrant aux foules un panneau portant le monogramme du Christ IHS peint en lettres d'or dans un soleil symbolique.
En effet sa prédication était centrée sur le Nom de Jésus dont il recommandait la dévotion.
Quelques Religieux, jaloux de ses succès, le dénoncèrent à Rome, l’accusant de déviation doctrinale.
Saint Jean de Capistran prit sa défense auprès du Pape Martin V. Celui-ci approuva la dévotion au Nom de Jésus et voulut faire de Bernardin l’Évêque de Sienne.
Mais Bernardin refusa plusieurs évêchés notamment celui de Sienne, préférant continuer ses prédications en Italie.
Bernardin prêchait en montrant aux foules un panneau portant le monogramme du Christ IHS https://fr.wikipedia.org/wiki/IHS_%28religion%29peint en lettres (gothiques) d'or dans un soleil symbolique. La tradition populaire du Moyen Âge lui attribue plus de 2 000 guérisons miraculeuses.
Le 7 janvier 1432, malgré de nouvelles attaques contre Bernardin, le Pape Eugène IV imposa le silence à ses détracteurs.
En 1530, la Fête du Saint Nom de Jésus fut accordée aux Frères Mineurs, et étendue à l’Église universelle en 1722.
Le réformateur
En 1438, Bernardin devint vicaire général de l’Ordre Franciscain, et y développa la réforme dont il devint l’ardent promoteur, y gagnant de nombreux couvents et ermitages d’Italie.
Il envoya des missionnaires en Orient, dans l’espoir de permettre un rapprochement avec les Chrétiens séparés, ce qui devint la visée du Concile de Florence où il eut l’occasion de s’adresser lui-même aux pères Grecs (1439).
Le Pape Eugène IV, en 1443, le désigna comme prédicateur d’une croisade contre les Turcs, mais il ne semble pas avoir eu l’occasion de s’acquitter de cette charge.
Ayant résigné sa charge de Vicaire de l’Ordre, il reprit ses tournées de prédication vers le Royaume de Naples, mais il était très fatigué et usé.
Il attrapa une fièvre maligne, à Aquila où il mourut, le 20 Mai 1444, dans le couvent de cette ville, tandis que les Frères chantaient l’antienne :
" Père, j’ai fait connaître votre Nom aux hommes que vous m'avez donnés ; maintenant je prie pour eux et non pour le monde, parce que je viens à vous."
Il fut inhumé dans l’église du Couvent. De nombreux miracles lui furent attribués, si bien que le Pape Nicolas V le Canonisa le 24 Mai 1450.
Notons que jeune, Saint Bernardin avait assisté à un sermon de Saint Vincent Ferrier à Alexandrie en Lombardie et que ce dernier avait prédit sa sainteté sans le connaître puisqu'il avait dit :
" Il y a un personnage en cet auditoire qui sera la lumière de l'Ordre de Saint-François, de toute l'Italie et de l'Église, et qui sera déclaré Saint."
Son saint corps est conservé dans une double-châsse au Couvent des Franciscain d'Aquila.
L’Italie le considère comme son plus grand prédicateur. Dès sa Canonisation, les peintres et les sculpteurs les plus illustres le représentèrent très fréquemment.
Bernardin prêchait habituellement en langue vulgaire, dans un style populaire et plein d’images et d’interpellations des auditeurs.
Mais les sermons écrits en latin que nous possédons sont certainement des recompositions, un peu savantes, qui laissent mal transparaître la verve de l’orateur.
Ils furent publiés à partir de 1501, à Lyon, puis à Paris en 1536, enfin à Venise en 1745.
Les éditions franciscaines de Quaracchi en ont fait une édition critique entre 1950 et 1965.
SERMON SUR LE NOM GLORIEUX DE JESUS
" Le Nom de Jésus est la gloire des prédicateurs, parce qu’il fait annoncer et entendre sa Parole dans une Gloire lumineuse.
Comment crois-tu que se soit répandue dans le monde entier une clarté de Foi si grande, si rapide et si fervente, sinon parce qu’on a prêché Jésus ?
N‘est-ce pas par la clarté et la saveur de ce Nom que Dieu nous a appelés à son admirable Lumière ?
A ceux qui ont été illuminés et qui voient la Lumière dans cette Lumière, l’Apôtre peut bien dire :
Autrefois, vous n’étiez que ténèbres ; maintenant, dans Le Seigneur, vous êtes devenus Lumière ; vivez comme des fils de la Lumière.
Par conséquent, il faut faire connaitre ce Nom pour qu’il brille, et ne pas le passer sous silence.
Cependant, il ne doit pas être proclamé dans la prédication par un cœur impur ou une bouche souillée, mais il doit être conservé puis proclamé par un vase choisi.
C’est pourquoi Le Seigneur dit au sujet de saint Paul : " Cet homme est le vase que j’ai choisi afin qu’il porte mon Nom auprès des nations païennes, auprès des rois, et des fils d’Israël.
Le vase que j’ai choisi, dit-il, est celui où se montre un liquide très doux et de grand prix, pour qu’on ait envie de le boire parce qu’il brille et resplendit dans des vases de choix : afin qu’il porte mon Nom, dit Le Seigneur ".
Lorsqu’on allume un feu pour nettoyer les champs, les buissons et les épines, sèches et stériles, se mettent à brûler ; lorsque les ténèbres sont chassées par les rayons du soleil levant, les voleurs, les vagabonds nocturnes, les cambrioleurs vont se cacher.
C’est ainsi que la prédication de Saint Paul, comme un fracas de tonnerre, comme un incendie violent, comme le soleil à son aurore, faisait disparaître l’incroyance, dissipait l’erreur, mettait en lumière la vérité, à la manière dont la cire se liquéfie sous un feu intense.
En effet, il mettait partout le Nom de Jésus : dans ses paroles, ses lettres, ses miracles et ses exemples. Il louait le Nom de Jésus continuellement, il le chantait dans son action de grâce.
De plus, l’Apôtre portait ce Nom auprès des rois, des nations païennes et des fils d’Israël, comme une Lumière dont il illuminait les nations du monde, et partout il s’écriait : La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche. Rejetons les activités des ténèbres, revêtons-nous pour le combat de la Lumière.
Conduisons-nous honnêtement, comme on fait en plein jour.
Il montrait à tous la lampe ardente, posée sur le lampadaire, annonçant en tout lieu Jésus, le crucifié.
Aussi l’Église, épouse du Christ, toujours appuyée sur son témoignage, exulte-t-elle en disant avec le Prophète : Mon Dieu, tu m’as instruit dès ma jeunesse et je redirai tes merveilles jusqu’à présent, c’est-à-dire toujours.
Le prophète y exhorte aussi en disant : Chantez Le Seigneur en Bénissant son Nom, de jour en jour proclamez son Salut, c’est-à-dire Jésus le Sauveur."
" Le Nom de Jésus est la gloire des prédicateurs, parce qu’il fait annoncer et entendre sa Parole dans une Gloire lumineuse.
Comment crois-tu que se soit répandue dans le monde entier une clarté de Foi si grande, si rapide et si fervente, sinon parce qu’on a prêché Jésus ?
N‘est-ce pas par la clarté et la saveur de ce Nom que Dieu nous a appelés à son admirable Lumière ?
A ceux qui ont été illuminés et qui voient la Lumière dans cette Lumière, l’Apôtre peut bien dire :
Autrefois, vous n’étiez que ténèbres ; maintenant, dans Le Seigneur, vous êtes devenus Lumière ; vivez comme des fils de la Lumière.
Par conséquent, il faut faire connaitre ce Nom pour qu’il brille, et ne pas le passer sous silence.
Cependant, il ne doit pas être proclamé dans la prédication par un cœur impur ou une bouche souillée, mais il doit être conservé puis proclamé par un vase choisi.
C’est pourquoi Le Seigneur dit au sujet de saint Paul : " Cet homme est le vase que j’ai choisi afin qu’il porte mon Nom auprès des nations païennes, auprès des rois, et des fils d’Israël.
Le vase que j’ai choisi, dit-il, est celui où se montre un liquide très doux et de grand prix, pour qu’on ait envie de le boire parce qu’il brille et resplendit dans des vases de choix : afin qu’il porte mon Nom, dit Le Seigneur ".
Lorsqu’on allume un feu pour nettoyer les champs, les buissons et les épines, sèches et stériles, se mettent à brûler ; lorsque les ténèbres sont chassées par les rayons du soleil levant, les voleurs, les vagabonds nocturnes, les cambrioleurs vont se cacher.
C’est ainsi que la prédication de Saint Paul, comme un fracas de tonnerre, comme un incendie violent, comme le soleil à son aurore, faisait disparaître l’incroyance, dissipait l’erreur, mettait en lumière la vérité, à la manière dont la cire se liquéfie sous un feu intense.
En effet, il mettait partout le Nom de Jésus : dans ses paroles, ses lettres, ses miracles et ses exemples. Il louait le Nom de Jésus continuellement, il le chantait dans son action de grâce.
De plus, l’Apôtre portait ce Nom auprès des rois, des nations païennes et des fils d’Israël, comme une Lumière dont il illuminait les nations du monde, et partout il s’écriait : La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche. Rejetons les activités des ténèbres, revêtons-nous pour le combat de la Lumière.
Conduisons-nous honnêtement, comme on fait en plein jour.
Il montrait à tous la lampe ardente, posée sur le lampadaire, annonçant en tout lieu Jésus, le crucifié.
Aussi l’Église, épouse du Christ, toujours appuyée sur son témoignage, exulte-t-elle en disant avec le Prophète : Mon Dieu, tu m’as instruit dès ma jeunesse et je redirai tes merveilles jusqu’à présent, c’est-à-dire toujours.
Le prophète y exhorte aussi en disant : Chantez Le Seigneur en Bénissant son Nom, de jour en jour proclamez son Salut, c’est-à-dire Jésus le Sauveur."
Bernardin, tenant le monogramme, les mitres à terre
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 21 Mai 2017
Fête de Saint Constantin Ier le Grand, Empereur romain (✝ 337).
Fête de Saint Constantin Ier le Grand, Empereur romain (✝ 337).
Empereur romain (✝ 337)
Les Églises d'Orient fêtent tout spécialement et ensemble l'empereur et sa mère. L'Église en Occident les fête séparément.
Hélène était l'épouse d'un obscur centurion romain à qui elle avait donné un fils. Mais voici que les circonstances font du centurion un empereur, l'empereur Constance II.
Jugée trop peu décorative par le nouvel empereur parvenu au pouvoir, elle est répudiée sans autre forme de procès.
Humblement, elle se retire, mais son fils lui reste fidèle et, quand il sera, lui aussi, devenu empereur en 306 sous le nom de Constantin, "égal des apôtres" comme l'appelle l'Orient Chrétien, il rappellera sa mère et la comblera d'honneurs.
On ne sait qui des deux devint Chrétien le premier et convertit l'autre.
Constantin arrête les persécutions et favorise l'Église, convoque le Concile de Nicée, bâtit à Rome une Basilique sur le tombeau de Pierre.
Sainte Hélène veut voir la Terre Sainte, retrouve ce qu'elle pense être les reliques de la Croix, fonde des Basiliques à Bethléem et au Mont des Oliviers.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1687/Sainte-Helene.html
Tout cela conduit Constantin à être placé aussi parmi les Saints.
Il l'est sans aucun doute car il est monté tout droit au Ciel ayant attendu l'heure de sa mort pour recevoir le Baptême.
"Constantin Le Grand, aux racines de l'Europe", tel est le titre du congrès international qui s'est tenu au Vatican du 18 au 21 Avril 2012, organisé par le Conseil pontifical des sciences historiques à l'occasion du 1.700 anniversaire de la bataille du Ponte Milvio et de la conversion de l'empereur Constantin. (VIS) ...http://visnews-fr.blogspot.fr/2012/04/constantin-la-religion-et-leurope.html
Cette conversion est à l’origine de la géographie européenne telle qu’on la connaît aujourd’hui.
Constantin, empereur Chrétien (Radio Vatican)http://fr.radiovaticana.va/storico/2012/04/14/gros_plan_:_constantin,_empereur_chr%C3%A9tien/fr1-579724
Les Églises d'Orient fêtent tout spécialement et ensemble l'empereur et sa mère. L'Église en Occident les fête séparément.
Hélène était l'épouse d'un obscur centurion romain à qui elle avait donné un fils. Mais voici que les circonstances font du centurion un empereur, l'empereur Constance II.
Jugée trop peu décorative par le nouvel empereur parvenu au pouvoir, elle est répudiée sans autre forme de procès.
Humblement, elle se retire, mais son fils lui reste fidèle et, quand il sera, lui aussi, devenu empereur en 306 sous le nom de Constantin, "égal des apôtres" comme l'appelle l'Orient Chrétien, il rappellera sa mère et la comblera d'honneurs.
On ne sait qui des deux devint Chrétien le premier et convertit l'autre.
Constantin arrête les persécutions et favorise l'Église, convoque le Concile de Nicée, bâtit à Rome une Basilique sur le tombeau de Pierre.
Sainte Hélène veut voir la Terre Sainte, retrouve ce qu'elle pense être les reliques de la Croix, fonde des Basiliques à Bethléem et au Mont des Oliviers.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1687/Sainte-Helene.html
Tout cela conduit Constantin à être placé aussi parmi les Saints.
Il l'est sans aucun doute car il est monté tout droit au Ciel ayant attendu l'heure de sa mort pour recevoir le Baptême.
"Constantin Le Grand, aux racines de l'Europe", tel est le titre du congrès international qui s'est tenu au Vatican du 18 au 21 Avril 2012, organisé par le Conseil pontifical des sciences historiques à l'occasion du 1.700 anniversaire de la bataille du Ponte Milvio et de la conversion de l'empereur Constantin. (VIS) ...http://visnews-fr.blogspot.fr/2012/04/constantin-la-religion-et-leurope.html
Cette conversion est à l’origine de la géographie européenne telle qu’on la connaît aujourd’hui.
Constantin, empereur Chrétien (Radio Vatican)http://fr.radiovaticana.va/storico/2012/04/14/gros_plan_:_constantin,_empereur_chr%C3%A9tien/fr1-579724
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 22 Mai 2017
Fête de Sainte Rita (Marguerita) de Cascia, Veuve puis Religieuse (1381-1457).
Fête de Sainte Rita (Marguerita) de Cascia, Veuve puis Religieuse (1381-1457).
Veuve, Moniale (✝ 1457)
Le culte de Sainte Rita est mieux attesté que sa vie. On peut cependant en reconstituer les grandes lignes.
Née dans un petit village italien, elle fut l'enfant inespérée de la vieillesse. Toute jeune, elle veut se Consacrer à Dieu contrairement au projet de ses parents.
Elle se laisse marier à Fernandino, un homme violent dont elle a deux fils. Elle est une épouse et une mère sans reproche.
Mais les querelles de clans sont féroces dans l'Italie du XVe siècle; Fernandino est assassiné après 18 ans de vie conjugale pendant lesquelles la douceur de Rita a peu à peu converti à la paix et à la charité le mari brutal.
C'est un déchirement pour Rita, mais plus encore lorsqu'elle voit que ses deux fils, pour venger leur père, sont prêts à assassiner à leur tour.
Rita supplie Dieu de les rappeler à lui plutôt que de les laisser devenir assassins. Dieu exauça sa Prière.
Demeurée seule, Rita s'emploie à réconcilier les clans ennemis, Pardonnant aux assassins, avant d'entrer chez les Augustines de Cascia.
Elle y vivra une Vie Mystique intense et recevra les stigmates de la Passion du Christ.
A sa mort, les miracles se multiplient sur son tombeau, faisant naître un culte populaire qui se répand rapidement.
Sainte Rita a reçu le titre de "Sainte des causes désespérées."
Mémoire de Sainte Rita, Religieuse. mariée à un homme violent, elle supporta avec patience ses rudesses et, à force de douceur et de persuasion, le ramena à Dieu.
Privée de son mari et de ses deux fils, elle entra à Cascia en Ombrie, dans un Monastère de l’Ordre de Saint-Augustin, offrant à tous un exemple de sublime patience et de douceur. Elle s’endormit dans Le Seigneur en 1457.
Martyrologe romain.
Le culte de Sainte Rita est mieux attesté que sa vie. On peut cependant en reconstituer les grandes lignes.
Née dans un petit village italien, elle fut l'enfant inespérée de la vieillesse. Toute jeune, elle veut se Consacrer à Dieu contrairement au projet de ses parents.
Elle se laisse marier à Fernandino, un homme violent dont elle a deux fils. Elle est une épouse et une mère sans reproche.
Mais les querelles de clans sont féroces dans l'Italie du XVe siècle; Fernandino est assassiné après 18 ans de vie conjugale pendant lesquelles la douceur de Rita a peu à peu converti à la paix et à la charité le mari brutal.
C'est un déchirement pour Rita, mais plus encore lorsqu'elle voit que ses deux fils, pour venger leur père, sont prêts à assassiner à leur tour.
Rita supplie Dieu de les rappeler à lui plutôt que de les laisser devenir assassins. Dieu exauça sa Prière.
Demeurée seule, Rita s'emploie à réconcilier les clans ennemis, Pardonnant aux assassins, avant d'entrer chez les Augustines de Cascia.
Elle y vivra une Vie Mystique intense et recevra les stigmates de la Passion du Christ.
A sa mort, les miracles se multiplient sur son tombeau, faisant naître un culte populaire qui se répand rapidement.
Sainte Rita a reçu le titre de "Sainte des causes désespérées."
Mémoire de Sainte Rita, Religieuse. mariée à un homme violent, elle supporta avec patience ses rudesses et, à force de douceur et de persuasion, le ramena à Dieu.
Privée de son mari et de ses deux fils, elle entra à Cascia en Ombrie, dans un Monastère de l’Ordre de Saint-Augustin, offrant à tous un exemple de sublime patience et de douceur. Elle s’endormit dans Le Seigneur en 1457.
Martyrologe romain.
Ses parents l'avaient longtemps demandée au Seigneur et, alors que tout espoir semblait perdu, sa mère avait reçu de Dieu l'assurance que sa prière était exaucée.
Selon une inspiration Céleste, l'enfant du miracle fut appelée Rita, diminutif de Margarita, ce qui signifie « perle précieuse. »
Peu de temps après son Baptême, tandis que Rita reposait paisiblement dans une corbeille d'osier, sous la garde de ses parents qui travaillaient aux champs, un essaim d'abeilles vint bourdonner autour de son berceau.
Entrant dans la bouche entr'ouverte de Rita, les abeilles y déposèrent leur miel sans lui faire aucun mal.
Loin de gâter leur fille unique par une éducation sans fermeté, les vieux parents s'appliquèrent à la former à la vertu.
Obéissante et courageuse, Rita travaillait de bon cœur, aidant ses parents dans les soins du ménage.
Ne voulant se faire remarquer que de Dieu seul, Rita sacrifiait dans sa toilette les frivolités qui auraient pu la rendre plus gracieuse.
Sa douceur, sa charité envers les pauvres, étaient remarquables. Rita ne savait guère lire ni écrire mais elle savait regarder et comprendre son Crucifix.
Seule dans sa chambre, elle priait longuement devant l'image de Jésus. En son cœur grandissait le désir de mener une vie de Pénitence et ses yeux se tournaient avec ardeur vers le Monastère de Cascia.
Tandis que Rita se disposait à entrer au cloître, ses parents recevaient pour elle une demande en mariage.
Le prétendant, Paul de Ferdinand, dit « Ferdinando », était un homme violent. Craignant de s’attirer des représailles par un refus, les parents promirent la main de leur fille.
Consternée, Rita supplia Dieu de mettre obstacle à ce projet.
Les voies de Dieu sont impénétrables : en la chargeant de cette Croix, mais Dieu voulait donner aux épouses malheureuses un éclatant modèle de patience.
Ferdinando fut pour son épouse un véritable tyran. Dominé par un esprit de méchanceté, faisant de son foyer un enfer.
Jamais content, se fâchant pour un rien, il accablait d'injures la timide Rita qui frémissait de peur. Il avait la boisson mauvaise et sa pauvre femme dut subir ses fureurs et ses brusques colères.
Qu'aurait fait une épouse ordinaire avec un tel mari ? Mais Rita avait Contemplé Jésus dans sa Passion : injuriée, elle ne répondait pas ; frappée, elle souffrait en silence.
Sa patience était si héroïque, que ses voisines l'appelaient « la femme sans rancune. » Elle gravissait son calvaire en priant pour la conversion de son indigne époux.
Après dix-huit ans, le miracle se produisit : touché par la grâce, Ferdinando se jeta aux pieds de sa vertueuse épouse, lui demanda pardon et promit de se corriger.
Il tint parole. Alors commença pour Rita une vie nouvelle. Néanmoins, Ferdinando s’était créé beaucoup d'ennemis qui, sachant que le nouveau converti sortait désormais sans armes, en profitèrent pour assouvir leur vengeance.
Un soir qu'il rentrait à Rocca Paréna par un sentier désert, Ferdinando fut attaqué et lâchement poignardé.
La douleur de Rita fut extrême, pourtant elle puisa dans sa Foi la force de pardonner aux meurtriers de son mari.
Ses deux grands fils qui ne ressemblaient pas à leur mère, prirent la résolution de venger leur père.
Les ayant en vain supplié de ne pas verser le sang, Rita se tourna vers Dieu et fit cette prière héroïque : « Seigneur, prenez les plutôt que les laisser devenir criminels. »
Peu de temps après les jeunes gens tombaient malades et mouraient à peu d'intervalle l'un de l'autre, après s'être réconciliés avec Dieu.
Restée seule, Rita qui songeait à réaliser son désir de Vie Religieuse, alla frapper à la porte du Monastère de Cascia, mais comme jamais encore une veuve n'avait été admise dans la Communauté, l’Abbesse la refusa.
Par deux fois elle renouvela sans succès sa démarche, puis s'adressa à Dieu et « la Sainte des Impossibles » fut miraculeusement exaucée.
Une nuit qu'elle veillait en priant, elle s'entendit appeler ; elle se leva et ouvrit la porte derrière laquelle elle vit les Saints qu’elle avait invoqués : Saint Jean-Baptiste, Saint Augustin et Saint Nicolas de Tolentino.
Comme dans un rêve, elle les suivit, parcourant les ruelles désertes et sombres qui la menèrent devant le Couvent.
Comme manœuvrée par une main invisible, la porte s'ouvrit pour la recevoir. Les Saints compagnons disparurent et Rita se retrouva seule à l'intérieur de la chapelle où la trouvèrent les Religieuses.
Le miracle était si évident qu'on la reçut cette fois-ci avec joie.
Pour mettre la bonne novice à l'épreuve, l’Abbesse lui ordonna d'arroser matin et soir un arbre mort situé a l'entrée du Couvent.
Voyant dans cet ordre l'expression de la volonté de Dieu, Rita accomplissait avec soin ce travail inutile et ridicule en apparence.
Dieu allait montrer d'une manière éclatante combien cet acte d'obéissance lui était agréable. Un beau matin les Sœurs ouvrirent des yeux étonnés : la vie était revenue dans ce bois aride. Des feuilles naissantes apparurent et une belle vigne se développa donnant en temps voulu des raisins exquis.
« Il n'y a pas de plus grand Amour que de donner sa vie pour ceux que l'on aime. » Ces paroles de Jésus avaient dans l'âme de Rita une résonance profonde.
Son ardent désir de compatir à la Passion du Sauveur était si véhément qu'on la trouvait souvent en larmes devant la Croix, souffrant en son âme le martyre du Christ.
Un jour qu'elle était prosternée devant l'image du Crucifix, elle supplia Notre Seigneur de lui faire prendre part à ses douleurs et de ressentir en sa chair la souffrance de ses blessures.
Une épine de la couronne se détacha du Crucifix et vint se planter violemment au front de Rita qui tomba évanouie.
La plaie resta toujours ouverte, devint purulente et l'odeur nauséabonde qui s'en dégageait obligea Rita à se retirer dans une cellule complètement à l'écart de la Communauté où elle resta quinze ans.
En 1450 le Pape Nicolas V accorda l'indulgence du Jubilé que l’on gagnait en allant à Rome pour vénérer les reliques de la Passion du Seigneur.
Rita sollicita la permission de se joindre a ses Sœurs pour le pèlerinage, mais l’Abbesse refusa à cause de la plaie au front.
Rita demanda à Jésus la grâce de cicatriser sa blessure jusqu'à son retour de Rome, tout en conservant la douleur. La plaie se ferma et Rita put partir pour Rome.
Au retour Rita tomba gravement malade. Sa plaie, ouverte à nouveau, la faisait beaucoup souffrir, son estomac délabré par des jeûnes rigoureux ne pouvait supporter aucune nourriture, hormis l'Hostie.
Elle restait étendue tout le jour sur sa dure paillasse. Ses jours semblaient comptés. Elle resta pourtant ainsi entre la vie et la mort pendant quatre ans.
Ces longues années de douleurs intolérables achevèrent de graver en son âme les traits du Divin Crucifié.
Un jour qu’une de ses parentes venue la visiter lui demandait ce qui pourrait lui faire plaisir, Rita répondit : « Je voudrais que tu me cueilles une rose dans le jardin de mes parents. »
Or, on était au cœur de l’hiver et la campagne était sous la neige.
La cousine alla toute même à Rocca Poréna où, en pénétrant dans le jardin, elle aperçut sur les branches épineuses, une rose splendide qu’elle cueillit et qu’elle porta à la mourante. « Puisque tu as été si aimable, retourne au jardin et, cette fois, rapporte m'en deux figues fraîches. »
Sans plus d'hésitation la messagère sortit en courant et trouva sur le figuier du jardin les deux figues.
Rita attendait dans la Paix l'heure de Dieu. Un jour sa chambre fut inondée de lumière où apparurent Jésus et Marie qui lui annoncèrent son départ vers le Ciel.
Trois jours après cette apparition, Rita, serrant sur son cœur le Crucifix qu'elle avait tant aimé, rendit son âme à Dieu (22 Mai 1457).
Elle avait soixante-seize ans. Son visage émacié prit un air de beauté incomparable, l'horrible plaie se changea en un rubis éclatant, exhalant un suave parfum.
Pour annoncer sa mort, les cloches du Monastère s'ébranlèrent d'elles-mêmes, et la foule accourue défila devant sa dépouille glorieuse.
Vêtu de l'habit des Religieuses de l'Ordre de Saint-Augustin, le corps de Sainte Rita repose dans une châsse en verre en l'église de Cascia où il est encore intact.
En 1628, lors des Fêtes de la Béatification, on vit les yeux s'ouvrir pendant quelques instants.
D’autres fois, comme il est attesté par un document officiel du 16 Mai 1682, conservé aux archives de Cascia, le saint corps se souleva jusqu’à toucher le plafond de la châsse.
Souvent aussi, dit la bulle de Canonisation, un parfum suave s'exhalait de la dépouille pour embaumer le Monastère et les pèlerins.
En 1900, le Pape Léon XIII, après l'examen minutieux de nombreux miracles, plaça la Bienheureuse Rita au nombre des Saints et composa lui même un office spécial en son honneur.
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Textes/index.html
La Sainte
des cas impossibles et désespérés
Par Mgr Louis DE MARCHI
Traduit de l'italien
par Mme Mathilde ROSSI
Officier de l'Instruction Publique
ÉDITIONS PUBLIROC — MARSEILLE
(Ouvrir le lien ci-dessus « Ste Rita de Cascia » pour avoir sa biographie très détaillée).
Ci-dessous un extrait pris dans cette longue biographie et concernant son culte :
CHAPITRE XXI
LE CULTE DE SAINTE RITA
Nous avons déjà vu comment Rita fut en odeur de sainteté, spécialement dans les dernières années de sa vie.
Retirée du monde comme ses compagnes, elle devait encore s'isoler de celles-ci, à cause de l'horrible plaie qu'elle portait au front, marquée du sceau de son Dieu Crucifié, son unique Amour, son unique espérance.
Mais le peuple Chrétien, plus qu'à l'infection de la plaie, faisait attention au suave parfum de sa vertu, et quand sa belle âme, purifiée et élevée par la douleur, fut dans les splendeurs Divines; quand son corps, martyrisé et déformé par la souffrance et la longue maladie, apparut rajeuni; quand l'horrible plaie du front se changea en un ardent rubis; quand, au lieu de l'odeur cadavérique, son corps inanimé répandit un parfum de paradis, aucune force humaine ne put retenir le torrent de fidèles accouru pour la vénérer.
Sainte Rita, par un privilège singulier, ne fut jamais ensevelie, et jusqu'à présent ne s'est pas effectuée pour elle la sentence qui frappe tous les fils d'Adam : Tu es poussière et tu retourneras en poussière.
Nous avons dit plus haut que la dépouille de Rita fut placée dans une bière de cyprès et déposée sous l'autel de l'oratoire du Monastère; cette bière, peu d'années après, brûla, et, s'il faut l'en croire, par une chandelle allumée qui tomba dessus.
Cependant, la dépouille de la Sainte resta prodigieusement intacte. Il lui fut alors préparé un nouveau cercueil plus convenable, dont Corrado Ricci donne la description ci-après :
Le sarcophage est en bois de peuplier recouvert de noyer. Il fut confectionné par un menuisier de Cascia, Cesco Barbari, dévot de la sainte, et qui par son intercession avait été guéri d'une maladie grave. Les peintures sont attribuées à Antoine de Norcia.
On voit, de profil, les figures de la Madeleine, Le Christ mort et de Rita en costume de Religieuse Augustine, avec la plaie au front et l'épine sur la main droite relevée.
Sur le couvercle, il y a, à nouveau, la figure de Rita, mais non pas en entier, comme dans beaucoup de tombeaux en marbre du temps, et le corps repose sur un coussin d'étoffe fleurie, comme l'on voit parfois pour les funérailles avec, à côté, une longue inscription en vers se rapportant à sa vie, à sa plaie et à sa mort.
Les mains sont jointes et reposent sur son sein, les pieds sont nus et sur le front rayonne la plaie comme une gemme enchâssée.
Dans la bière est peinte une figurine (nue dans le haut) pour exprimer, selon l'iconographie ancienne, l'âme de Rita montant au Ciel sur un voile blanc tenu par deux anges.
Rita fut donc Canonisée par le peuple avant de recevoir cet honneur de l'Église.
L'Évêque de Spoleto, suivant l'usage d'alors, remontant aux temps apostoliques et qui dura plus ou moins jusqu'au Pape Urbain VIII, permit que l'on rendit à Rita un culte public et privé, et la dévotion à la sainte des impossibles ne tarda pas à se répandre et à prendre de grandioses proportions.
Dieu même prit soin de ratifier ce culte par les merveilleux miracles qu'il opéra à l'intercession de la sainte.
Nous en indiquerons quelques-uns.
Nous avons dit plus haut que le corps de Rita ne fut jamais enseveli et que, jusqu'à présent, il n'a pas connu la corruption.
Il faut noter encore qu'il ne s'est pas momifié et qu'il n'a pas noirci comme celui des autres saints, mais il est comme le corps d'une personne venant à peine de mourir. Au contraire, après la mort disparut l'aspect souffrant et cadavérique qu'il avait dans les derniers temps de la maladie.
A la reconnaissance du corps, faite à l'occasion de la Béatification, c'est-à-dire environ deux cents ans après la mort, les délégués délivrèrent la déclaration suivante que nous donnons traduite du latin :
" Dans la bière il y a le corps de la servante du Seigneur précitée, vêtue de l'habit monacal de l'Ordre de Saint-Augustin, lequel paraît aussi intact que si ladite servante de Dieu fût morte récemment.
Nous voyons parfaitement la chair blanche, en aucune partie corrompue, et il y a le front, les yeux avec les paupières, le nez, la bouche, le menton et toute la face aussi bien disposée et entière comme une personne morte ce même jour.
On voit également les mains de ladite servante de Dieu blanches et intactes, et l'on peut parfaitement compter les doigts avec les ongles, et semblables à ceux des personnes à peine mortes. De même pour les pieds. »
Or, un cadavre qui pendant des siècles se conserve à l'abri de la corruption, bien qu'on n'en ait pas retiré les viscères et sans qu'il ait été embaumé, est une chose que la science, malgré tous les progrès dont elle peut se vanter, n'a pu, jusqu'à maintenant, expliquer.
Et de même, elle ne pourra expliquer comment la plaie du front ait pu se cicatriser instantanément, immédiatement après la mort, tandis que, naturellement, il devait en advenir le contraire.
Et de même encore, le parfum suave qui, de temps en temps, s'exhale de la dépouille Bénie, inanimée, ne provient certainement pas d'une cause naturelle, comme des personnes sérieuses et dignes de la plus grande estime ont pu le constater à diverses reprises au cours des siècles, et ont affirmé que le fait ne provenait d'aucune mystification.
Mais le fait le plus merveilleux du corps de Sainte Rita, c'est que, de temps en temps, il se meut de diverses manières.
Les actes authentiques de la Béatification et de la Canonisation l'attestent, d'après les témoignages répétés et sérieux depuis l'année 1626 jusqu'en 1893, sans compter ceux plus récents, recueillis pour sa Canonisation, faite par Léon XIII en 1900.
Les témoins dignes de foi jurent d'avoir vu la Sainte ouvrir les yeux, tourner la tête vers le peuple, se soulever jusqu'au couvercle du cercueil se mouvant avec tout le corps, remuant également les mains et les pieds.
Ces mouvements furent observés spécialement pendant les visites faites par les Évêques et les supérieurs de l'Ordre; quelquefois pendant l'élévation de la Messe, ou pendant les calamités publiques.
Il est à noter, parmi les autres faits, que la Sainte ouvrit les yeux le 16 Juillet 1628 pour apaiser un tumulte pendant que Cascia et Rome célébraient la Fête de sa Béatification. Le procès régulier de ce fait est conservé dans les archives de l'archevêché de Spoleto.
Les faits exposés ci-dessus sont un miracle continuel par lequel Dieu se complaît à glorifier sa fidèle servante.
La Religion Catholique n'a certainement pas besoin de ces faits inexplicables à la science pour démontrer son origine Divine; ce sont des attestations humaines, mais, pour les nier, il faudrait anéantir l'histoire, laquelle narre les faits humainement certifiés et ne les discute pas.
Mais comme pour les narrer il faut des preuves certaines, _ et dans notre cas ces preuves existent, _ ainsi, pour nier il ne suffit pas de dire : ce sont des choses impossibles ! Parce que, justement, puisque cela est, c'est possible; sinon aux hommes, à Dieu. Nous voulons des preuves physiques, certes, et non de subtils sophismes.
Mais continuons notre récit, parce que celui qui s'est mis en tête de ne pas croire à ce qui ne lui plaît pas finit par douter même de sa propre existence, et la raison humaine arrive à un point tel qu'elle rejette orgueilleusement la lumière de la révélation Divine.
Les grâces accordées par Dieu par l'intercession de sainte Rita sont innombrables et on peut dire continuelles. Nous en rapporterons une seule, accordée en 1450 et narrée par les Bollandistes.
Un enfant de onze ans était mort à Cascia : il s'appelait Biagio et était fils d'Antoine Massei.
La mère de l'enfant le prit dans ses bras, le porta devant la Bienheureuse Rita, et l'enfant ressuscita.
Ainsi Dieu glorifiait sa fidèle servante.
L'Église, après de minutieuses recherches et l'examen attentif des faits miraculeux, approuva solennellement, selon la règle prescrite par le Pape Urbain VIII, le culte que l'on rendait déjà à la sainte et accorda la messe propre en son honneur.
Sa vie fut narrée, à différentes reprises, par des auteurs italiens, espagnols et belges, et sa dévotion se répandit en très peu de temps dans l'Ancien et le Nouveau Monde.
Complément biographie et Prières http://spiritualite-chretienne.com/prieres/neuvaines/Sainte-Rita.html
Sainte Rita de Cascia
Petite vie de Sainte Rita de Casciahttp://spiritualite-chretienne.com/prieres/neuvaines/Sainte-Rita.html#vie
S.O.S. à Sainte Ritahttp://spiritualite-chretienne.com/prieres/neuvaines/Sainte-Rita.html#SOS
Litanies de Sainte Ritahttp://spiritualite-chretienne.com/prieres/neuvaines/Sainte-Rita.html#Litanies
Oraison liturgiquehttp://spiritualite-chretienne.com/prieres/neuvaines/Sainte-Rita.html#Oraison
Neuvaines à Sainte Ritahttp://spiritualite-chretienne.com/prieres/neuvaines/neuvaine-2.html#Rita
Lienshttp://spiritualite-chretienne.com/prieres/neuvaines/Sainte-Rita.html#Liens
S.O.S. à Sainte Rita
Sainte Rita, au secours !... Je n'en puis plus !... Accablé sous le poids de la douleur, j'ai élevé ma voix vers le Ciel, j'en ai imploré le secours, mais en vain ; le Ciel n'a pas répondu à mon appel, Il est resté muet, et j'ai l'impression d'avoir été abandonné à mon triste sort. C'est peut-être à cause de mes péchés qui me rendent indigne des faveurs divines.
Pourtant j'ai un grand besoin, un besoin absolu de la grâce que je sollicite.
Alors, chère Sainte Rita, c'est à Vous que j'ai recours… N'êtes-vous pas « La Sainte des cas impossibles, l'Avocate des causes désespérées, le Refuge de la dernière heure » ?
Oh, prenez à cœur ma cause, je Vous en conjure !... Ecartez par votre puissante intervention, les obstacles qui m'empêchent de mériter cette faveur : obtenez-moi de la Divine Miséricorde un sincère repentir et le pardon de mes péchés. Et puis, patronnez ma cause comme Vous savez le faire, en l'appuyant sur vos mérites.
Non, Vous ne permettrez pas que je sois la seule créature malheureuse à ne pas avoir été exaucée par Vous. Je ne veux pas, je ne peux pas le croire. Vous m'obtiendrez cette grâce qui me tient tant à cœur en ce moment et qui m'est si nécessaire. Je le crois, je veux le croire avec toute la force de ma foi, tout en me soumettant, cependant, à la Sainte Volonté Divine.
Et, dès à présent, avec tout l'élan de mon cœur reconnaissant, je Vous promets de vivre désormais une vie de vrai chrétien pour mériter toujours votre efficace protection, et de faire connaître à tous que Vous vous montrez et que vous êtes vraiment « La Sainte des cas impossibles, l'Avocate des causes désespérées, le Refuge de la dernière heure » !
Ainsi soit-il !
Prière de remerciement
C'est le cœur profondément ému et troublé qu'aujourd'hui je viens à Vous, ô glorieuse et puissante Sainte Rita.
A l'heure du danger, au moment où mon bonheur et celui de ceux qui me sont chers était menacé, je Vous ai imploré, l'âme affligée et remplie d'appréhension…
Je Vous ai suppliée, Vous que tous appellent la Sainte de l'impossible, l'Avocate des cas désespérés, le Refuge de la dernière heure !... Ma confiance en Vous ne fut pas déçue.
Je retourne à vous maintenant, non plus les larmes de la souffrance aux yeux, mais la joie et la sérénité au cœur, Vous offrir ma reconnaissance infinie.
Cette joie, cette sérénité, c'est à Vous que je la dois, chère Sainte, à Vous qui êtes intervenue en ma faveur auprès de Dieu, malgré mon indignité, et m'avez obtenu la grâce que je désirais.
Je voudrais mieux Vous exprimer le profond sentiment de reconnaissance dont mon cœur est rempli, ô Sainte Thaumaturge, ô consolatrice des affligés, mais le trouble même provoqué par le bonheur d'avoir obtenu cette grâce paralyse mes expressions, et je ne sais plus que murmurer :
Merci… merci… merci… Sainte Rita !...
Alors, pour Vous démontrer d'une façon plus réelle ma reconnaissance infinie, je Vous promets de diffuser avec un zèle de plus en plus grand la connaissance de votre culte, de Vous faire aimer par ceux qui Vous ignorent encore, et n'ont pas comme moi le bonheur d'avoir expérimenté votre bienfaisance infinie.
Je Vous promets d'aider, autant que mes possibilités me le permettent, à l'entretien de votre culte, et d'assister autant que possible aux offices célébrés en votre honneur.
Pour me rendre toujours plus digne de l'aide du Ciel et de votre sainte protection, je prends la résolution, à partir d'aujourd'hui, d'accomplir avec une plus grande conscience et ferveur mes devoirs chrétiens.
O chère Sainte Rita, je Vous confie le soin de présenter à Dieu ces sincères résolutions, et de le remercier pour moi de la grâce généreusement accordée.
Veuillez enfin ne jamais m'abandonner, et continuez à me garder votre sainte et active protection afin qu'après en avoir profité sur cette terre, je puisse un jour Vous retrouver au Ciel et Vous dire mieux toute ma reconnaissance.
Ainsi soit-il.
Oraison Liturgique
de l'Office de Sainte Rita de Cascia
Prions :
« O Dieu, qui avez daigné conférer à Sainte Rita une si grande grâce qu'elle ait aimé ses ennemis, et porté dans son cœur et à son front les signes de votre charité et de votre Passion ; accordez-nous, nous vous en prions, par son intercession et ses mérites, d'épargner comme elle nos ennemis et de contempler les douleurs de votre Passion ; en sorte que nous obtenions les récompenses promises aux doux et aux affligés, vous qui vivez et régnez, avec Dieu le Père, dans l'unité du Saint-Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il ! »
Source : Mgr Léon Cristiani, Sainte Rita de Cascia, Apostolat de la Presse, Société Saint-Paul, Paris, 1956.
Selon une inspiration Céleste, l'enfant du miracle fut appelée Rita, diminutif de Margarita, ce qui signifie « perle précieuse. »
Peu de temps après son Baptême, tandis que Rita reposait paisiblement dans une corbeille d'osier, sous la garde de ses parents qui travaillaient aux champs, un essaim d'abeilles vint bourdonner autour de son berceau.
Entrant dans la bouche entr'ouverte de Rita, les abeilles y déposèrent leur miel sans lui faire aucun mal.
Loin de gâter leur fille unique par une éducation sans fermeté, les vieux parents s'appliquèrent à la former à la vertu.
Obéissante et courageuse, Rita travaillait de bon cœur, aidant ses parents dans les soins du ménage.
Ne voulant se faire remarquer que de Dieu seul, Rita sacrifiait dans sa toilette les frivolités qui auraient pu la rendre plus gracieuse.
Sa douceur, sa charité envers les pauvres, étaient remarquables. Rita ne savait guère lire ni écrire mais elle savait regarder et comprendre son Crucifix.
Seule dans sa chambre, elle priait longuement devant l'image de Jésus. En son cœur grandissait le désir de mener une vie de Pénitence et ses yeux se tournaient avec ardeur vers le Monastère de Cascia.
Tandis que Rita se disposait à entrer au cloître, ses parents recevaient pour elle une demande en mariage.
Le prétendant, Paul de Ferdinand, dit « Ferdinando », était un homme violent. Craignant de s’attirer des représailles par un refus, les parents promirent la main de leur fille.
Consternée, Rita supplia Dieu de mettre obstacle à ce projet.
Les voies de Dieu sont impénétrables : en la chargeant de cette Croix, mais Dieu voulait donner aux épouses malheureuses un éclatant modèle de patience.
Ferdinando fut pour son épouse un véritable tyran. Dominé par un esprit de méchanceté, faisant de son foyer un enfer.
Jamais content, se fâchant pour un rien, il accablait d'injures la timide Rita qui frémissait de peur. Il avait la boisson mauvaise et sa pauvre femme dut subir ses fureurs et ses brusques colères.
Qu'aurait fait une épouse ordinaire avec un tel mari ? Mais Rita avait Contemplé Jésus dans sa Passion : injuriée, elle ne répondait pas ; frappée, elle souffrait en silence.
Sa patience était si héroïque, que ses voisines l'appelaient « la femme sans rancune. » Elle gravissait son calvaire en priant pour la conversion de son indigne époux.
Après dix-huit ans, le miracle se produisit : touché par la grâce, Ferdinando se jeta aux pieds de sa vertueuse épouse, lui demanda pardon et promit de se corriger.
Il tint parole. Alors commença pour Rita une vie nouvelle. Néanmoins, Ferdinando s’était créé beaucoup d'ennemis qui, sachant que le nouveau converti sortait désormais sans armes, en profitèrent pour assouvir leur vengeance.
Un soir qu'il rentrait à Rocca Paréna par un sentier désert, Ferdinando fut attaqué et lâchement poignardé.
La douleur de Rita fut extrême, pourtant elle puisa dans sa Foi la force de pardonner aux meurtriers de son mari.
Ses deux grands fils qui ne ressemblaient pas à leur mère, prirent la résolution de venger leur père.
Les ayant en vain supplié de ne pas verser le sang, Rita se tourna vers Dieu et fit cette prière héroïque : « Seigneur, prenez les plutôt que les laisser devenir criminels. »
Peu de temps après les jeunes gens tombaient malades et mouraient à peu d'intervalle l'un de l'autre, après s'être réconciliés avec Dieu.
Restée seule, Rita qui songeait à réaliser son désir de Vie Religieuse, alla frapper à la porte du Monastère de Cascia, mais comme jamais encore une veuve n'avait été admise dans la Communauté, l’Abbesse la refusa.
Par deux fois elle renouvela sans succès sa démarche, puis s'adressa à Dieu et « la Sainte des Impossibles » fut miraculeusement exaucée.
Une nuit qu'elle veillait en priant, elle s'entendit appeler ; elle se leva et ouvrit la porte derrière laquelle elle vit les Saints qu’elle avait invoqués : Saint Jean-Baptiste, Saint Augustin et Saint Nicolas de Tolentino.
Comme dans un rêve, elle les suivit, parcourant les ruelles désertes et sombres qui la menèrent devant le Couvent.
Comme manœuvrée par une main invisible, la porte s'ouvrit pour la recevoir. Les Saints compagnons disparurent et Rita se retrouva seule à l'intérieur de la chapelle où la trouvèrent les Religieuses.
Le miracle était si évident qu'on la reçut cette fois-ci avec joie.
Pour mettre la bonne novice à l'épreuve, l’Abbesse lui ordonna d'arroser matin et soir un arbre mort situé a l'entrée du Couvent.
Voyant dans cet ordre l'expression de la volonté de Dieu, Rita accomplissait avec soin ce travail inutile et ridicule en apparence.
Dieu allait montrer d'une manière éclatante combien cet acte d'obéissance lui était agréable. Un beau matin les Sœurs ouvrirent des yeux étonnés : la vie était revenue dans ce bois aride. Des feuilles naissantes apparurent et une belle vigne se développa donnant en temps voulu des raisins exquis.
« Il n'y a pas de plus grand Amour que de donner sa vie pour ceux que l'on aime. » Ces paroles de Jésus avaient dans l'âme de Rita une résonance profonde.
Son ardent désir de compatir à la Passion du Sauveur était si véhément qu'on la trouvait souvent en larmes devant la Croix, souffrant en son âme le martyre du Christ.
Un jour qu'elle était prosternée devant l'image du Crucifix, elle supplia Notre Seigneur de lui faire prendre part à ses douleurs et de ressentir en sa chair la souffrance de ses blessures.
Une épine de la couronne se détacha du Crucifix et vint se planter violemment au front de Rita qui tomba évanouie.
La plaie resta toujours ouverte, devint purulente et l'odeur nauséabonde qui s'en dégageait obligea Rita à se retirer dans une cellule complètement à l'écart de la Communauté où elle resta quinze ans.
En 1450 le Pape Nicolas V accorda l'indulgence du Jubilé que l’on gagnait en allant à Rome pour vénérer les reliques de la Passion du Seigneur.
Rita sollicita la permission de se joindre a ses Sœurs pour le pèlerinage, mais l’Abbesse refusa à cause de la plaie au front.
Rita demanda à Jésus la grâce de cicatriser sa blessure jusqu'à son retour de Rome, tout en conservant la douleur. La plaie se ferma et Rita put partir pour Rome.
Au retour Rita tomba gravement malade. Sa plaie, ouverte à nouveau, la faisait beaucoup souffrir, son estomac délabré par des jeûnes rigoureux ne pouvait supporter aucune nourriture, hormis l'Hostie.
Elle restait étendue tout le jour sur sa dure paillasse. Ses jours semblaient comptés. Elle resta pourtant ainsi entre la vie et la mort pendant quatre ans.
Ces longues années de douleurs intolérables achevèrent de graver en son âme les traits du Divin Crucifié.
Un jour qu’une de ses parentes venue la visiter lui demandait ce qui pourrait lui faire plaisir, Rita répondit : « Je voudrais que tu me cueilles une rose dans le jardin de mes parents. »
Or, on était au cœur de l’hiver et la campagne était sous la neige.
La cousine alla toute même à Rocca Poréna où, en pénétrant dans le jardin, elle aperçut sur les branches épineuses, une rose splendide qu’elle cueillit et qu’elle porta à la mourante. « Puisque tu as été si aimable, retourne au jardin et, cette fois, rapporte m'en deux figues fraîches. »
Sans plus d'hésitation la messagère sortit en courant et trouva sur le figuier du jardin les deux figues.
Rita attendait dans la Paix l'heure de Dieu. Un jour sa chambre fut inondée de lumière où apparurent Jésus et Marie qui lui annoncèrent son départ vers le Ciel.
Trois jours après cette apparition, Rita, serrant sur son cœur le Crucifix qu'elle avait tant aimé, rendit son âme à Dieu (22 Mai 1457).
Elle avait soixante-seize ans. Son visage émacié prit un air de beauté incomparable, l'horrible plaie se changea en un rubis éclatant, exhalant un suave parfum.
Pour annoncer sa mort, les cloches du Monastère s'ébranlèrent d'elles-mêmes, et la foule accourue défila devant sa dépouille glorieuse.
Vêtu de l'habit des Religieuses de l'Ordre de Saint-Augustin, le corps de Sainte Rita repose dans une châsse en verre en l'église de Cascia où il est encore intact.
En 1628, lors des Fêtes de la Béatification, on vit les yeux s'ouvrir pendant quelques instants.
D’autres fois, comme il est attesté par un document officiel du 16 Mai 1682, conservé aux archives de Cascia, le saint corps se souleva jusqu’à toucher le plafond de la châsse.
Souvent aussi, dit la bulle de Canonisation, un parfum suave s'exhalait de la dépouille pour embaumer le Monastère et les pèlerins.
En 1900, le Pape Léon XIII, après l'examen minutieux de nombreux miracles, plaça la Bienheureuse Rita au nombre des Saints et composa lui même un office spécial en son honneur.
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Textes/index.html
La Sainte
des cas impossibles et désespérés
Par Mgr Louis DE MARCHI
Traduit de l'italien
par Mme Mathilde ROSSI
Officier de l'Instruction Publique
ÉDITIONS PUBLIROC — MARSEILLE
(Ouvrir le lien ci-dessus « Ste Rita de Cascia » pour avoir sa biographie très détaillée).
Ci-dessous un extrait pris dans cette longue biographie et concernant son culte :
CHAPITRE XXI
LE CULTE DE SAINTE RITA
Nous avons déjà vu comment Rita fut en odeur de sainteté, spécialement dans les dernières années de sa vie.
Retirée du monde comme ses compagnes, elle devait encore s'isoler de celles-ci, à cause de l'horrible plaie qu'elle portait au front, marquée du sceau de son Dieu Crucifié, son unique Amour, son unique espérance.
Mais le peuple Chrétien, plus qu'à l'infection de la plaie, faisait attention au suave parfum de sa vertu, et quand sa belle âme, purifiée et élevée par la douleur, fut dans les splendeurs Divines; quand son corps, martyrisé et déformé par la souffrance et la longue maladie, apparut rajeuni; quand l'horrible plaie du front se changea en un ardent rubis; quand, au lieu de l'odeur cadavérique, son corps inanimé répandit un parfum de paradis, aucune force humaine ne put retenir le torrent de fidèles accouru pour la vénérer.
Sainte Rita, par un privilège singulier, ne fut jamais ensevelie, et jusqu'à présent ne s'est pas effectuée pour elle la sentence qui frappe tous les fils d'Adam : Tu es poussière et tu retourneras en poussière.
Nous avons dit plus haut que la dépouille de Rita fut placée dans une bière de cyprès et déposée sous l'autel de l'oratoire du Monastère; cette bière, peu d'années après, brûla, et, s'il faut l'en croire, par une chandelle allumée qui tomba dessus.
Cependant, la dépouille de la Sainte resta prodigieusement intacte. Il lui fut alors préparé un nouveau cercueil plus convenable, dont Corrado Ricci donne la description ci-après :
Le sarcophage est en bois de peuplier recouvert de noyer. Il fut confectionné par un menuisier de Cascia, Cesco Barbari, dévot de la sainte, et qui par son intercession avait été guéri d'une maladie grave. Les peintures sont attribuées à Antoine de Norcia.
On voit, de profil, les figures de la Madeleine, Le Christ mort et de Rita en costume de Religieuse Augustine, avec la plaie au front et l'épine sur la main droite relevée.
Sur le couvercle, il y a, à nouveau, la figure de Rita, mais non pas en entier, comme dans beaucoup de tombeaux en marbre du temps, et le corps repose sur un coussin d'étoffe fleurie, comme l'on voit parfois pour les funérailles avec, à côté, une longue inscription en vers se rapportant à sa vie, à sa plaie et à sa mort.
Les mains sont jointes et reposent sur son sein, les pieds sont nus et sur le front rayonne la plaie comme une gemme enchâssée.
Dans la bière est peinte une figurine (nue dans le haut) pour exprimer, selon l'iconographie ancienne, l'âme de Rita montant au Ciel sur un voile blanc tenu par deux anges.
Rita fut donc Canonisée par le peuple avant de recevoir cet honneur de l'Église.
L'Évêque de Spoleto, suivant l'usage d'alors, remontant aux temps apostoliques et qui dura plus ou moins jusqu'au Pape Urbain VIII, permit que l'on rendit à Rita un culte public et privé, et la dévotion à la sainte des impossibles ne tarda pas à se répandre et à prendre de grandioses proportions.
Dieu même prit soin de ratifier ce culte par les merveilleux miracles qu'il opéra à l'intercession de la sainte.
Nous en indiquerons quelques-uns.
Nous avons dit plus haut que le corps de Rita ne fut jamais enseveli et que, jusqu'à présent, il n'a pas connu la corruption.
Il faut noter encore qu'il ne s'est pas momifié et qu'il n'a pas noirci comme celui des autres saints, mais il est comme le corps d'une personne venant à peine de mourir. Au contraire, après la mort disparut l'aspect souffrant et cadavérique qu'il avait dans les derniers temps de la maladie.
A la reconnaissance du corps, faite à l'occasion de la Béatification, c'est-à-dire environ deux cents ans après la mort, les délégués délivrèrent la déclaration suivante que nous donnons traduite du latin :
" Dans la bière il y a le corps de la servante du Seigneur précitée, vêtue de l'habit monacal de l'Ordre de Saint-Augustin, lequel paraît aussi intact que si ladite servante de Dieu fût morte récemment.
Nous voyons parfaitement la chair blanche, en aucune partie corrompue, et il y a le front, les yeux avec les paupières, le nez, la bouche, le menton et toute la face aussi bien disposée et entière comme une personne morte ce même jour.
On voit également les mains de ladite servante de Dieu blanches et intactes, et l'on peut parfaitement compter les doigts avec les ongles, et semblables à ceux des personnes à peine mortes. De même pour les pieds. »
Or, un cadavre qui pendant des siècles se conserve à l'abri de la corruption, bien qu'on n'en ait pas retiré les viscères et sans qu'il ait été embaumé, est une chose que la science, malgré tous les progrès dont elle peut se vanter, n'a pu, jusqu'à maintenant, expliquer.
Et de même, elle ne pourra expliquer comment la plaie du front ait pu se cicatriser instantanément, immédiatement après la mort, tandis que, naturellement, il devait en advenir le contraire.
Et de même encore, le parfum suave qui, de temps en temps, s'exhale de la dépouille Bénie, inanimée, ne provient certainement pas d'une cause naturelle, comme des personnes sérieuses et dignes de la plus grande estime ont pu le constater à diverses reprises au cours des siècles, et ont affirmé que le fait ne provenait d'aucune mystification.
Mais le fait le plus merveilleux du corps de Sainte Rita, c'est que, de temps en temps, il se meut de diverses manières.
Les actes authentiques de la Béatification et de la Canonisation l'attestent, d'après les témoignages répétés et sérieux depuis l'année 1626 jusqu'en 1893, sans compter ceux plus récents, recueillis pour sa Canonisation, faite par Léon XIII en 1900.
Les témoins dignes de foi jurent d'avoir vu la Sainte ouvrir les yeux, tourner la tête vers le peuple, se soulever jusqu'au couvercle du cercueil se mouvant avec tout le corps, remuant également les mains et les pieds.
Ces mouvements furent observés spécialement pendant les visites faites par les Évêques et les supérieurs de l'Ordre; quelquefois pendant l'élévation de la Messe, ou pendant les calamités publiques.
Il est à noter, parmi les autres faits, que la Sainte ouvrit les yeux le 16 Juillet 1628 pour apaiser un tumulte pendant que Cascia et Rome célébraient la Fête de sa Béatification. Le procès régulier de ce fait est conservé dans les archives de l'archevêché de Spoleto.
Les faits exposés ci-dessus sont un miracle continuel par lequel Dieu se complaît à glorifier sa fidèle servante.
La Religion Catholique n'a certainement pas besoin de ces faits inexplicables à la science pour démontrer son origine Divine; ce sont des attestations humaines, mais, pour les nier, il faudrait anéantir l'histoire, laquelle narre les faits humainement certifiés et ne les discute pas.
Mais comme pour les narrer il faut des preuves certaines, _ et dans notre cas ces preuves existent, _ ainsi, pour nier il ne suffit pas de dire : ce sont des choses impossibles ! Parce que, justement, puisque cela est, c'est possible; sinon aux hommes, à Dieu. Nous voulons des preuves physiques, certes, et non de subtils sophismes.
Mais continuons notre récit, parce que celui qui s'est mis en tête de ne pas croire à ce qui ne lui plaît pas finit par douter même de sa propre existence, et la raison humaine arrive à un point tel qu'elle rejette orgueilleusement la lumière de la révélation Divine.
Les grâces accordées par Dieu par l'intercession de sainte Rita sont innombrables et on peut dire continuelles. Nous en rapporterons une seule, accordée en 1450 et narrée par les Bollandistes.
Un enfant de onze ans était mort à Cascia : il s'appelait Biagio et était fils d'Antoine Massei.
La mère de l'enfant le prit dans ses bras, le porta devant la Bienheureuse Rita, et l'enfant ressuscita.
Ainsi Dieu glorifiait sa fidèle servante.
L'Église, après de minutieuses recherches et l'examen attentif des faits miraculeux, approuva solennellement, selon la règle prescrite par le Pape Urbain VIII, le culte que l'on rendait déjà à la sainte et accorda la messe propre en son honneur.
Sa vie fut narrée, à différentes reprises, par des auteurs italiens, espagnols et belges, et sa dévotion se répandit en très peu de temps dans l'Ancien et le Nouveau Monde.
Complément biographie et Prières http://spiritualite-chretienne.com/prieres/neuvaines/Sainte-Rita.html
Sainte Rita de Cascia
Petite vie de Sainte Rita de Casciahttp://spiritualite-chretienne.com/prieres/neuvaines/Sainte-Rita.html#vie
S.O.S. à Sainte Ritahttp://spiritualite-chretienne.com/prieres/neuvaines/Sainte-Rita.html#SOS
Litanies de Sainte Ritahttp://spiritualite-chretienne.com/prieres/neuvaines/Sainte-Rita.html#Litanies
Oraison liturgiquehttp://spiritualite-chretienne.com/prieres/neuvaines/Sainte-Rita.html#Oraison
Neuvaines à Sainte Ritahttp://spiritualite-chretienne.com/prieres/neuvaines/neuvaine-2.html#Rita
Lienshttp://spiritualite-chretienne.com/prieres/neuvaines/Sainte-Rita.html#Liens
S.O.S. à Sainte Rita
Sainte Rita, au secours !... Je n'en puis plus !... Accablé sous le poids de la douleur, j'ai élevé ma voix vers le Ciel, j'en ai imploré le secours, mais en vain ; le Ciel n'a pas répondu à mon appel, Il est resté muet, et j'ai l'impression d'avoir été abandonné à mon triste sort. C'est peut-être à cause de mes péchés qui me rendent indigne des faveurs divines.
Pourtant j'ai un grand besoin, un besoin absolu de la grâce que je sollicite.
Alors, chère Sainte Rita, c'est à Vous que j'ai recours… N'êtes-vous pas « La Sainte des cas impossibles, l'Avocate des causes désespérées, le Refuge de la dernière heure » ?
Oh, prenez à cœur ma cause, je Vous en conjure !... Ecartez par votre puissante intervention, les obstacles qui m'empêchent de mériter cette faveur : obtenez-moi de la Divine Miséricorde un sincère repentir et le pardon de mes péchés. Et puis, patronnez ma cause comme Vous savez le faire, en l'appuyant sur vos mérites.
Non, Vous ne permettrez pas que je sois la seule créature malheureuse à ne pas avoir été exaucée par Vous. Je ne veux pas, je ne peux pas le croire. Vous m'obtiendrez cette grâce qui me tient tant à cœur en ce moment et qui m'est si nécessaire. Je le crois, je veux le croire avec toute la force de ma foi, tout en me soumettant, cependant, à la Sainte Volonté Divine.
Et, dès à présent, avec tout l'élan de mon cœur reconnaissant, je Vous promets de vivre désormais une vie de vrai chrétien pour mériter toujours votre efficace protection, et de faire connaître à tous que Vous vous montrez et que vous êtes vraiment « La Sainte des cas impossibles, l'Avocate des causes désespérées, le Refuge de la dernière heure » !
Ainsi soit-il !
Prière de remerciement
C'est le cœur profondément ému et troublé qu'aujourd'hui je viens à Vous, ô glorieuse et puissante Sainte Rita.
A l'heure du danger, au moment où mon bonheur et celui de ceux qui me sont chers était menacé, je Vous ai imploré, l'âme affligée et remplie d'appréhension…
Je Vous ai suppliée, Vous que tous appellent la Sainte de l'impossible, l'Avocate des cas désespérés, le Refuge de la dernière heure !... Ma confiance en Vous ne fut pas déçue.
Je retourne à vous maintenant, non plus les larmes de la souffrance aux yeux, mais la joie et la sérénité au cœur, Vous offrir ma reconnaissance infinie.
Cette joie, cette sérénité, c'est à Vous que je la dois, chère Sainte, à Vous qui êtes intervenue en ma faveur auprès de Dieu, malgré mon indignité, et m'avez obtenu la grâce que je désirais.
Je voudrais mieux Vous exprimer le profond sentiment de reconnaissance dont mon cœur est rempli, ô Sainte Thaumaturge, ô consolatrice des affligés, mais le trouble même provoqué par le bonheur d'avoir obtenu cette grâce paralyse mes expressions, et je ne sais plus que murmurer :
Merci… merci… merci… Sainte Rita !...
Alors, pour Vous démontrer d'une façon plus réelle ma reconnaissance infinie, je Vous promets de diffuser avec un zèle de plus en plus grand la connaissance de votre culte, de Vous faire aimer par ceux qui Vous ignorent encore, et n'ont pas comme moi le bonheur d'avoir expérimenté votre bienfaisance infinie.
Je Vous promets d'aider, autant que mes possibilités me le permettent, à l'entretien de votre culte, et d'assister autant que possible aux offices célébrés en votre honneur.
Pour me rendre toujours plus digne de l'aide du Ciel et de votre sainte protection, je prends la résolution, à partir d'aujourd'hui, d'accomplir avec une plus grande conscience et ferveur mes devoirs chrétiens.
O chère Sainte Rita, je Vous confie le soin de présenter à Dieu ces sincères résolutions, et de le remercier pour moi de la grâce généreusement accordée.
Veuillez enfin ne jamais m'abandonner, et continuez à me garder votre sainte et active protection afin qu'après en avoir profité sur cette terre, je puisse un jour Vous retrouver au Ciel et Vous dire mieux toute ma reconnaissance.
Ainsi soit-il.
Oraison Liturgique
de l'Office de Sainte Rita de Cascia
Prions :
« O Dieu, qui avez daigné conférer à Sainte Rita une si grande grâce qu'elle ait aimé ses ennemis, et porté dans son cœur et à son front les signes de votre charité et de votre Passion ; accordez-nous, nous vous en prions, par son intercession et ses mérites, d'épargner comme elle nos ennemis et de contempler les douleurs de votre Passion ; en sorte que nous obtenions les récompenses promises aux doux et aux affligés, vous qui vivez et régnez, avec Dieu le Père, dans l'unité du Saint-Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il ! »
Source : Mgr Léon Cristiani, Sainte Rita de Cascia, Apostolat de la Presse, Société Saint-Paul, Paris, 1956.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 23 Mai 2017
Fête de Saint Didier, Évêque de Vienne et martyr († 606 ou 607).
Fête de Saint Didier, Évêque de Vienne et martyr († 606 ou 607).
Évêque de Vienne (✝ v. 607)
Évêque de Vienne à partir de 595, au temps où Brunehaut gouvernait l'Austrasie pour le compte de son petit-fils, roi nominal de 15 ans.
Didier, soutenu par le Pape saint Grégoire le Grand,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1787/Saint+Gr%E9goire+le+Grand.html s'élevait contre les mœurs et les scandales de la cour.
Pour le faire taire, la reine convoqua un Concile à Châlon-en-Bourgogne et y fit comparaître une certaine Justa qui se plaignit d'avoir été violée par Saint Didier en présence d'un témoin, domestique de la cour royale.
Les Évêques de la province de Lyon déposèrent leur collègue, mais trois ans plus tard, la reine troublée par la mort des deux accusateurs, fit revenir Didier qui n'en continua pas moins à admonester la vieille criminelle qui n'arrêtait ni ses débauches ni ses tueries.
Pour en finir, elle envoya des soldats qui allèrent tirer Saint Didier de sa Cathédrale et le tuèrent à coups de pierres.
Six ans plus tard, Clotaire II fit attacher Brunehaut par un bras et une jambe derrière un cheval lancé au galop et c'est ainsi qu'à quatre-vingt ans périt la meurtrière de Saint Didier.
- La localité de Saint-Didier-sur-Chalaronne-01140 rappelle que ce fut là que Saint Didier donna sa vie pour la vérité.http://www.cc-valdesaonechalaronne.com/Un-peu-d-histoire--388.html
- L'église de Voreppe (38340) est dédiée à Saint Didier comme celles d'une dizaine de paroisses de l'Isère.
Il porte la palme des martyrs. Deux anges tiennent le livre, la crosse et la mitre, symboles de sa charge d'Évêque pasteur et enseignant.
- "Originaire d’Autun, Didier devint Évêque de Vienne vers 595. Il fut le correspondant de Saint Grégoire le Grand.
La reine Brunehaut ne lui pardonna pas ses remontrances: elle le fit d’abord déposer et exiler puis, quatre ans après, vers 607, assassiner dans le village, qui s’appelle maintenant Saint Didier-sur-Chalaronne (Ain)"
(Saint Didier, Evêque de Vienne et martyr - diocèse de Valence )http://catholique-valence.cef.fr/Saint-Didier-Eveque-de-Vienne-et.html
Sur le territoire de Lyon, en 606 ou 607, la passion de Saint Didier, Évêque de Vienne.
Ayant reproché à la reine Brunehaut un mariage incestueux et d’autres dépravations, il fut d’abord envoyé par elle en exil, puis, sur son ordre, arrêté dans sa Cathédrale, et enfin lapidé par les soldats et achevé à coups de bâton, recevant ainsi la couronne du martyre.
Martyrologe romain
Évêque de Vienne à partir de 595, au temps où Brunehaut gouvernait l'Austrasie pour le compte de son petit-fils, roi nominal de 15 ans.
Didier, soutenu par le Pape saint Grégoire le Grand,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1787/Saint+Gr%E9goire+le+Grand.html s'élevait contre les mœurs et les scandales de la cour.
Pour le faire taire, la reine convoqua un Concile à Châlon-en-Bourgogne et y fit comparaître une certaine Justa qui se plaignit d'avoir été violée par Saint Didier en présence d'un témoin, domestique de la cour royale.
Les Évêques de la province de Lyon déposèrent leur collègue, mais trois ans plus tard, la reine troublée par la mort des deux accusateurs, fit revenir Didier qui n'en continua pas moins à admonester la vieille criminelle qui n'arrêtait ni ses débauches ni ses tueries.
Pour en finir, elle envoya des soldats qui allèrent tirer Saint Didier de sa Cathédrale et le tuèrent à coups de pierres.
Six ans plus tard, Clotaire II fit attacher Brunehaut par un bras et une jambe derrière un cheval lancé au galop et c'est ainsi qu'à quatre-vingt ans périt la meurtrière de Saint Didier.
- La localité de Saint-Didier-sur-Chalaronne-01140 rappelle que ce fut là que Saint Didier donna sa vie pour la vérité.http://www.cc-valdesaonechalaronne.com/Un-peu-d-histoire--388.html
- L'église de Voreppe (38340) est dédiée à Saint Didier comme celles d'une dizaine de paroisses de l'Isère.
Il porte la palme des martyrs. Deux anges tiennent le livre, la crosse et la mitre, symboles de sa charge d'Évêque pasteur et enseignant.
- "Originaire d’Autun, Didier devint Évêque de Vienne vers 595. Il fut le correspondant de Saint Grégoire le Grand.
La reine Brunehaut ne lui pardonna pas ses remontrances: elle le fit d’abord déposer et exiler puis, quatre ans après, vers 607, assassiner dans le village, qui s’appelle maintenant Saint Didier-sur-Chalaronne (Ain)"
(Saint Didier, Evêque de Vienne et martyr - diocèse de Valence )http://catholique-valence.cef.fr/Saint-Didier-Eveque-de-Vienne-et.html
Sur le territoire de Lyon, en 606 ou 607, la passion de Saint Didier, Évêque de Vienne.
Ayant reproché à la reine Brunehaut un mariage incestueux et d’autres dépravations, il fut d’abord envoyé par elle en exil, puis, sur son ordre, arrêté dans sa Cathédrale, et enfin lapidé par les soldats et achevé à coups de bâton, recevant ainsi la couronne du martyre.
Martyrologe romain
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 24 Mai 2017 :
Fête de Sainte Marie Auxiliatrice, secours des Chrétiens.
Fête de Sainte Marie Auxiliatrice, secours des Chrétiens.
Cathédrale de Trévise https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_de_Tr%C3%A9vise-
Chapelle de la Vierge - au centre une de l'autel une statue en bois récente du XIXe par Ferdinand Stuflesser, artiste de Val Gardena,
représentant Marie Auxiliatrice.https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Auxiliatrice
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Auxiliatrice
Marie Auxiliatrice
Marie Auxiliatrice, ou Marie, Secours des Chrétiens (du latin Auxilium Christianorum) est un des vocables ou titres sous lesquels les fidèles Catholiques vénèrent la Vierge Marie, Mère de Dieu.
Mentionné une première fois par Saint Jean Chrysostome vers 345 il eut une popularité très grande après la victoire de la coalition d'armées Chrétiennes sur la flotte turque, au large de Lépante, en 1571.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_L%C3%A9pante
Liturgiquement Marie Auxiliatrice est fêtée le 24 Mai.
Origine
Saint Jean Chrysostome semble être le premier à avoir mentionné ce titre marial.
C’est aux environs de 345. Il fut repris par après par d’autres.
À partir du Moyen-âge le titre de Marie Auxiliatrice (Secours des chrétiens) est particulièrement associé à la défense de l'Europe Chrétienne (latine et grecque) y compris l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, contre les peuples non-chrétiens qui la menacent.
Face à l’Empire ottoman https://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_ottomandont les armées envahissaient et subjuguaient de plus en plus de régions chrétiennes le Pape Saint Pie V appelle à la formation d’une coalition des forces Chrétiennes d’Europe pour faire face à cette menace.
Il appelle tous les croyants à prier Marie, Secours des Chrétiens, pour soutenir les soldats.
En 1571 les Turcs subissent une défaite navale majeure au large de Lépante, et leur suprématie maritime est brisée.
La défaite des Turcs Musulmans est attribuée à l'intercession de Marie Auxiliatrice.
Histoire
Deux inscriptions anciennes grecques datant des premiers siècles du Christianisme donnent à la Vierge Marie les titres de θεοτοκος (Theotokos, Mère de Dieu) et Βοετεια (Boeteia, l’Aide, ou le ‘Secours’).
Après Saint Jean Chrysostome (vers 345) plusieurs Pères de l’Église font référence à la Vierge Marie comme la "Βοετεια".
Tel Proclus de Constantinople en 476, Sebas de Césarée en 532.https://fr.wikipedia.org/wiki/Proclus_de_Constantinople
À la fin de l’ère patristique (Ve siècle) d’autres continuent l’usage, ainsi le poète grec Romano Melone in 518, le Patriarche de Jérusalem Sophrone en 560,https://fr.wikipedia.org/wiki/Sophrone_de_J%C3%A9rusalem Saint Jean Damascène en 749, et Germain de Constantinople en 733.
Une Litanie de 1524 donne à Marie le titre de ‘Advocata Christianorum’, mais un autre circulant plus tard - aux environs de 1576 (peu après la victoire de Lépante) - au sanctuaire de Lorette (Italie) https://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Maison_de_Loretteest identique aux Litanies Mariales d’aujourd’hui.
Marie y est appelée ‘Auxilium Christianorum’.
Ce texte approuvé en 1601 par le Pape Clément VIII https://fr.wikipedia.org/wiki/Cl%C3%A9ment_VIIIdevient officiel et est encore en usage aujourd’hui.
Au XXème siècle, le Concile Vatican II confirme le titre marial d’Auxiliatrice dans sa Constitution dogmatique sur l’Église, ‘Lumen Gentium’:https://fr.wikipedia.org/wiki/Lumen_Gentium
« Aussi la Bienheureuse Vierge est-elle invoquée dans l'Église sous les titres d'Avocate, d'Auxiliatrice, d'Aide et de Médiatrice.
Tout cela doit pourtant s'entendre de manière qu'on n'enlève ni n'ajoute rien à la dignité et à l'action du Christ, seul Médiateur » (n°62).
Chapelle de la Vierge - au centre une de l'autel une statue en bois récente du XIXe par Ferdinand Stuflesser, artiste de Val Gardena,
représentant Marie Auxiliatrice.https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Auxiliatrice
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Auxiliatrice
Marie Auxiliatrice
Marie Auxiliatrice, ou Marie, Secours des Chrétiens (du latin Auxilium Christianorum) est un des vocables ou titres sous lesquels les fidèles Catholiques vénèrent la Vierge Marie, Mère de Dieu.
Mentionné une première fois par Saint Jean Chrysostome vers 345 il eut une popularité très grande après la victoire de la coalition d'armées Chrétiennes sur la flotte turque, au large de Lépante, en 1571.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_L%C3%A9pante
Liturgiquement Marie Auxiliatrice est fêtée le 24 Mai.
Origine
Saint Jean Chrysostome semble être le premier à avoir mentionné ce titre marial.
C’est aux environs de 345. Il fut repris par après par d’autres.
À partir du Moyen-âge le titre de Marie Auxiliatrice (Secours des chrétiens) est particulièrement associé à la défense de l'Europe Chrétienne (latine et grecque) y compris l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, contre les peuples non-chrétiens qui la menacent.
Face à l’Empire ottoman https://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_ottomandont les armées envahissaient et subjuguaient de plus en plus de régions chrétiennes le Pape Saint Pie V appelle à la formation d’une coalition des forces Chrétiennes d’Europe pour faire face à cette menace.
Il appelle tous les croyants à prier Marie, Secours des Chrétiens, pour soutenir les soldats.
En 1571 les Turcs subissent une défaite navale majeure au large de Lépante, et leur suprématie maritime est brisée.
La défaite des Turcs Musulmans est attribuée à l'intercession de Marie Auxiliatrice.
Histoire
Deux inscriptions anciennes grecques datant des premiers siècles du Christianisme donnent à la Vierge Marie les titres de θεοτοκος (Theotokos, Mère de Dieu) et Βοετεια (Boeteia, l’Aide, ou le ‘Secours’).
Après Saint Jean Chrysostome (vers 345) plusieurs Pères de l’Église font référence à la Vierge Marie comme la "Βοετεια".
Tel Proclus de Constantinople en 476, Sebas de Césarée en 532.https://fr.wikipedia.org/wiki/Proclus_de_Constantinople
À la fin de l’ère patristique (Ve siècle) d’autres continuent l’usage, ainsi le poète grec Romano Melone in 518, le Patriarche de Jérusalem Sophrone en 560,https://fr.wikipedia.org/wiki/Sophrone_de_J%C3%A9rusalem Saint Jean Damascène en 749, et Germain de Constantinople en 733.
Une Litanie de 1524 donne à Marie le titre de ‘Advocata Christianorum’, mais un autre circulant plus tard - aux environs de 1576 (peu après la victoire de Lépante) - au sanctuaire de Lorette (Italie) https://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Maison_de_Loretteest identique aux Litanies Mariales d’aujourd’hui.
Marie y est appelée ‘Auxilium Christianorum’.
Ce texte approuvé en 1601 par le Pape Clément VIII https://fr.wikipedia.org/wiki/Cl%C3%A9ment_VIIIdevient officiel et est encore en usage aujourd’hui.
Au XXème siècle, le Concile Vatican II confirme le titre marial d’Auxiliatrice dans sa Constitution dogmatique sur l’Église, ‘Lumen Gentium’:https://fr.wikipedia.org/wiki/Lumen_Gentium
« Aussi la Bienheureuse Vierge est-elle invoquée dans l'Église sous les titres d'Avocate, d'Auxiliatrice, d'Aide et de Médiatrice.
Tout cela doit pourtant s'entendre de manière qu'on n'enlève ni n'ajoute rien à la dignité et à l'action du Christ, seul Médiateur » (n°62).
Le plus important Sanctuaire à Marie Auxiliatrice se trouve à Turin.
La Fête liturgique
La Fête liturgique de Marie Auxiliatrice fut instituée dans des circonstances dramatiques par le pape Pie VII.
Arrêté par Napoléon en 1808 et retenu prisonnier, d’abord à Grenoble puis à Fontainebleau, Pie VII ne se laisse pas intimider par l’empereur, ce qui lui donna un immense prestige dans toute l’Europe, même Protestante et Orthodoxe.
Ramené à Savona (Ligurie) https://fr.wikipedia.org/wiki/Savoneen Janvier 1814, après la défaite napoléonienne de Leipzig de 1813, https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Leipzig_%281813%29il fut libéré le 17 Mars suivant, veille de la Fête de Notre-Dame de Miséricorde, patronne de la ville de Savona.
Le voyage de Pie VII de Savona à Rome est triomphal. Reçu partout avec enthousiasme le vénérable vieillard - il a 72 ans - attribue cette libération personnelle et victoire de l’Église à l’’intercession de la Vierge-Marie.
Aussi en visite-t-il les Sanctuaires qui se trouvent sur sa route de retour dont, entre autres, l’abbaye de Santa Maria del Monte à Cesena, où il avait fait son noviciat comme Religieux Bénédictin en 1756.
Il entre à Rome le 24 Mai 1814 où il est reçu avec une égale ferveur populaire. Le 18 Septembre 1814, dans une première marque de reconnaissance mariale, il étend la Fête de Notre-Dame des Sept Douleurs à l’Église universelle.https://fr.wikipedia.org/wiki/Notre-Dame_des_Douleurs
Lorsque Napoléon s’évade de l’ile d'Elbe et Marat envahit les États pontificaux, Pie VII doit de nouveau s’exiler à Savona (22 mars 1815).
Après la bataille de Waterloo et la chute définitive de l’empereur français, Pie VII rentre définitivement à Rome le 7 Juillet 1815.
En nouvelle marque de reconnaissance à Dieu et la Vierge Marie il institue la Fête universelle de la Vierge Marie Auxiliatrice, choisissant la date du 24 Septembre, date de son premier retour d’exil à Rome.
Vénération et dévotion
La dévotion envers la Vierge Marie-Auxiliatrice se répand.
En Italie elle est particulièrement encouragée par Saint Jean Bosco, Fondateur des Salésiens, qui, en 1865, construit à Turin une grande Basilique en son honneur et plaça la Congrégation féminine qu’il fonda sous sa protection : les ’Filles de Marie Auxiliatrice’.
À la suite de Saint Jean Bosco les Sœurs et Pères Salésiens ont beaucoup contribué à promouvoir la vénération à Marie Auxiliatrice.
Nombre de leurs établissements sont placés sous sa protection.
Vénération
Le jour de sa Fête l’Église souligne deux aspects de l’assistance que peut donner la Vierge Marie Auxiliatrice.
Son assistance est demandée dans la lutte contre la tentation et le péché que connait le croyant.
Son assistance est également demandée par les communautés Chrétiennes dans leurs luttes contre des forces antichrétiennes.
Bien que considérée comme « dévotion catholique », la vénération de Marie Auxiliatrice et demande de son intercession n’est pas inconnue dans le monde Orthodoxe, cela depuis le XIème siècle lorsque l’Ukraine se défendait contre une invasion barbare.
Les pères des Missions étrangères de Paris, à la suite d’un vœu fait en 1891 célèbrent la Fête de Marie Auxiliatrice avec une Solennité particulière.
Le seul Sanctuaire marial de Chine, la Basilique Notre-Dame de Sheshan (près de Shanghai), est dédiée à Marie Auxiliatrice. Il est très fréquenté. Pour la journée de prières pour les Chrétiens persécutés de Chine (24 Mai 2008) le Pape Benoît XVI composa une Prière spéciale, adressée à Notre-Dame de Sheshan.
La Fête liturgique
La Fête liturgique de Marie Auxiliatrice fut instituée dans des circonstances dramatiques par le pape Pie VII.
Arrêté par Napoléon en 1808 et retenu prisonnier, d’abord à Grenoble puis à Fontainebleau, Pie VII ne se laisse pas intimider par l’empereur, ce qui lui donna un immense prestige dans toute l’Europe, même Protestante et Orthodoxe.
Ramené à Savona (Ligurie) https://fr.wikipedia.org/wiki/Savoneen Janvier 1814, après la défaite napoléonienne de Leipzig de 1813, https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Leipzig_%281813%29il fut libéré le 17 Mars suivant, veille de la Fête de Notre-Dame de Miséricorde, patronne de la ville de Savona.
Le voyage de Pie VII de Savona à Rome est triomphal. Reçu partout avec enthousiasme le vénérable vieillard - il a 72 ans - attribue cette libération personnelle et victoire de l’Église à l’’intercession de la Vierge-Marie.
Aussi en visite-t-il les Sanctuaires qui se trouvent sur sa route de retour dont, entre autres, l’abbaye de Santa Maria del Monte à Cesena, où il avait fait son noviciat comme Religieux Bénédictin en 1756.
Il entre à Rome le 24 Mai 1814 où il est reçu avec une égale ferveur populaire. Le 18 Septembre 1814, dans une première marque de reconnaissance mariale, il étend la Fête de Notre-Dame des Sept Douleurs à l’Église universelle.https://fr.wikipedia.org/wiki/Notre-Dame_des_Douleurs
Lorsque Napoléon s’évade de l’ile d'Elbe et Marat envahit les États pontificaux, Pie VII doit de nouveau s’exiler à Savona (22 mars 1815).
Après la bataille de Waterloo et la chute définitive de l’empereur français, Pie VII rentre définitivement à Rome le 7 Juillet 1815.
En nouvelle marque de reconnaissance à Dieu et la Vierge Marie il institue la Fête universelle de la Vierge Marie Auxiliatrice, choisissant la date du 24 Septembre, date de son premier retour d’exil à Rome.
Vénération et dévotion
La dévotion envers la Vierge Marie-Auxiliatrice se répand.
En Italie elle est particulièrement encouragée par Saint Jean Bosco, Fondateur des Salésiens, qui, en 1865, construit à Turin une grande Basilique en son honneur et plaça la Congrégation féminine qu’il fonda sous sa protection : les ’Filles de Marie Auxiliatrice’.
À la suite de Saint Jean Bosco les Sœurs et Pères Salésiens ont beaucoup contribué à promouvoir la vénération à Marie Auxiliatrice.
Nombre de leurs établissements sont placés sous sa protection.
Vénération
Le jour de sa Fête l’Église souligne deux aspects de l’assistance que peut donner la Vierge Marie Auxiliatrice.
Son assistance est demandée dans la lutte contre la tentation et le péché que connait le croyant.
Son assistance est également demandée par les communautés Chrétiennes dans leurs luttes contre des forces antichrétiennes.
Bien que considérée comme « dévotion catholique », la vénération de Marie Auxiliatrice et demande de son intercession n’est pas inconnue dans le monde Orthodoxe, cela depuis le XIème siècle lorsque l’Ukraine se défendait contre une invasion barbare.
Les pères des Missions étrangères de Paris, à la suite d’un vœu fait en 1891 célèbrent la Fête de Marie Auxiliatrice avec une Solennité particulière.
Le seul Sanctuaire marial de Chine, la Basilique Notre-Dame de Sheshan (près de Shanghai), est dédiée à Marie Auxiliatrice. Il est très fréquenté. Pour la journée de prières pour les Chrétiens persécutés de Chine (24 Mai 2008) le Pape Benoît XVI composa une Prière spéciale, adressée à Notre-Dame de Sheshan.
Prière de Benoît XVI à Notre-Dame de Sheshan publiée dans sa Lettre aux Catholiques de Chine, pour la Journée de Prière pour l’Église de Chine le 24 Mai de chaque année:
Vierge très sainte, Mère du Verbe incarné et notre Mère,
vénérée dans le Sanctuaire de Sheshan sous le vocale 'd’Aide des Chrétiens',
toi vers qui toute l’Église qui est en Chine regarde avec une profonde affection,
nous venons aujourd’hui devant toi pour implorer ta protection.
Tourne ton regard vers le peuple de Dieu et guide-le avec une sollicitude maternelle
sur les chemins de la vérité et de l’amour, afin qu’il soit en toute circonstance
un ferment de cohabitation harmonieuse entre tous les citoyens.
Par ton 'oui' docile prononcé à Nazareth, tu as permis
au Fils éternel de Dieu de prendre chair dans ton sein virginal
et d’engager ainsi dans l’histoire l’œuvre de la Rédemption,
à laquelle tu as coopéré par la suite avec un dévouement empressé,
acceptant que l’épée de douleur transperce ton âme,
jusqu’à l’heure suprême de la Croix, quand, sur le Calvaire, tu restas
debout auprès de ton Fils, qui mourait pour que l’homme vive.
Depuis lors, tu es devenue, de manière nouvelle, Mère
de tous ceux qui accueillent dans la Foi ton Fils Jésus
et qui acceptent de le suivre en prenant sa Croix sur leurs épaules.
Mère de l’espérance, qui, dans l’obscurité du Samedi-Saint,
avec une confiance inébranlable, est allée au devant du matin de Pâques,
donne à tes fils la capacité de discerner en toute situation,
même la plus obscure, les signes de la présence aimante de Dieu.
Notre-Dame de Sheshan, soutiens l’engagement de tous ceux qui, en Chine,
au milieu des difficultés quotidiennes, continuent à croire, à espérer, à aimer,
afin qu’ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus.
Dans la statue qui domine le Sanctuaire, tu élèves ton Fils,
le présentant au monde avec les bras grands ouverts en un geste d’amour.
Aide les catholiques à être toujours des témoins crédibles de cet amour,
les maintenant unis au roc qui est Pierre, sur lequel est construite l’Église.
Mère de la Chine et de l’Asie, prie pour nous maintenant et toujours.
Amen!
Prière de toute l'Église pour les Chrétiens de Chine le 24 Mai.
Appel du Pape à l'audience générale du 21 Mai.
Rome, 21 Mai 2014 (Zenit.org) Anita Bourdinhttps://zenit.org/
Le Pape François demande que le 24 mai, samedi prochain, toute l’Église se mobilise pour prier pour les Chrétiens de Chine.
Dans sa Lettre aux Catholiques de République populaire de Chine du 27 Mai 2007, Benoît XVI avait en effet exprimé le vœu de voir la Fête de Marie, Auxiliatrice des Chrétiens, devenir une journée de Prière pour l'Église en Chine, à l’occasion de la Fête de Notre Dame de Sheshan.
« Nous célébrerons le 24 Mai la mémoire liturgique de la Bienheureuse Vierge Marie Secours des Chrétiens, vénérée avec une grande dévotion au sanctuaire de Sheshan, à Shanghai », a rappelé le Pape François en italien à la fin de l’audience de ce 21 Mai.
Le Pape a appelé à la mobilisation dans la Prière :
« Je demande à tous les fidèles de prier afin que, sous la protection de notre Mère, Marie Auxiliatrice, les Catholiques en Chine continuent de croire, d’espérer et d’aimer, et qu’ils soient, en toutes circonstances, le ferment d’une coexistence harmonieuse au milieu de leurs concitoyens. »
Appel du Pape à l'audience générale du 21 Mai.
Rome, 21 Mai 2014 (Zenit.org) Anita Bourdinhttps://zenit.org/
Le Pape François demande que le 24 mai, samedi prochain, toute l’Église se mobilise pour prier pour les Chrétiens de Chine.
Dans sa Lettre aux Catholiques de République populaire de Chine du 27 Mai 2007, Benoît XVI avait en effet exprimé le vœu de voir la Fête de Marie, Auxiliatrice des Chrétiens, devenir une journée de Prière pour l'Église en Chine, à l’occasion de la Fête de Notre Dame de Sheshan.
« Nous célébrerons le 24 Mai la mémoire liturgique de la Bienheureuse Vierge Marie Secours des Chrétiens, vénérée avec une grande dévotion au sanctuaire de Sheshan, à Shanghai », a rappelé le Pape François en italien à la fin de l’audience de ce 21 Mai.
Le Pape a appelé à la mobilisation dans la Prière :
« Je demande à tous les fidèles de prier afin que, sous la protection de notre Mère, Marie Auxiliatrice, les Catholiques en Chine continuent de croire, d’espérer et d’aimer, et qu’ils soient, en toutes circonstances, le ferment d’une coexistence harmonieuse au milieu de leurs concitoyens. »
Basilique Notre-Dame-Auxiliatrice. Turin.
Marie dans nos vies...
À travers l'Histoire, Marie est invoquée sous le nom d'Avocate, d'Auxiliatrice, d'Aide et de Médiatrice, Secours des Chrétiens, Immaculée...
Que de titres n'a-t-elle pas reçu ! Pourtant elle n'attendait qu'une seule chose : la venue du Messie, celui qui allait libérer le peuple d'Israël.
Tout au long de sa vie, elle aura accompagné son fils durant son éducation puis sur le chemin de sa mission. Elle ne l'aura pas toujours compris et pourtant elle portait tous les événements passés dans la Prière.
Nos vies sont marquées par des situations qui nous dépassent. La mort, la souffrance, la maladie... sont souvent vécues comme une non-action de Dieu : « Que fait donc le bon Dieu ? Pourquoi croire s'il ne fait rien ? »
À son époque, Jésus n'a pas éliminé les mille et une détresses auxquelles il était confronté. Il faisait un bout de chemin avec les gens. Il importait pour lui de se mettre à leur écoute, le temps d'une rencontre, courte mais essentielle, pour remettre les personnes en marche, redonner un sens à leur vie.
Au pied de la Croix, Marie accueille les dernières paroles de Jésus : « Femme, voilà ton fils. » Puis il dit au disciple qu'il aimait : « Voilà ta mère. »
Alors qu'elle vit le drame de la mort de son fils, celui-ci l'invite à dépasser cette épreuve en accueillant une nouvelle Mission : devenir la mère de toute l'humanité.
Comme une mère attentive à tous ses enfants, Marie se fait éducatrice. Elle nous invite à accueillir les imprévus de la vie, à nous laisser bousculer, à avancer dans notre pèlerinage terrestre.
Elle nous demande de faire fructifier nos talents et de les mettre au service de nos frères.
Ainsi, serons-nous signes de la construction du Royaume de Dieu, présent au cœur de nos vies.
Laissons résonner en nous ces paroles qu'elle adresse aux serviteurs des noces de Cana :
« Faites tout ce qu'il vous dira ! »
Sans cesse, Marie nous renvoie à Celui qu'elle a suivi tout au long de sa vie ; un Dieu qui nous libère du chacun-pour-soi pour être solidaire de ceux qui nous entourent.
À travers l'Histoire, Marie est invoquée sous le nom d'Avocate, d'Auxiliatrice, d'Aide et de Médiatrice, Secours des Chrétiens, Immaculée...
Que de titres n'a-t-elle pas reçu ! Pourtant elle n'attendait qu'une seule chose : la venue du Messie, celui qui allait libérer le peuple d'Israël.
Tout au long de sa vie, elle aura accompagné son fils durant son éducation puis sur le chemin de sa mission. Elle ne l'aura pas toujours compris et pourtant elle portait tous les événements passés dans la Prière.
Nos vies sont marquées par des situations qui nous dépassent. La mort, la souffrance, la maladie... sont souvent vécues comme une non-action de Dieu : « Que fait donc le bon Dieu ? Pourquoi croire s'il ne fait rien ? »
À son époque, Jésus n'a pas éliminé les mille et une détresses auxquelles il était confronté. Il faisait un bout de chemin avec les gens. Il importait pour lui de se mettre à leur écoute, le temps d'une rencontre, courte mais essentielle, pour remettre les personnes en marche, redonner un sens à leur vie.
Au pied de la Croix, Marie accueille les dernières paroles de Jésus : « Femme, voilà ton fils. » Puis il dit au disciple qu'il aimait : « Voilà ta mère. »
Alors qu'elle vit le drame de la mort de son fils, celui-ci l'invite à dépasser cette épreuve en accueillant une nouvelle Mission : devenir la mère de toute l'humanité.
Comme une mère attentive à tous ses enfants, Marie se fait éducatrice. Elle nous invite à accueillir les imprévus de la vie, à nous laisser bousculer, à avancer dans notre pèlerinage terrestre.
Elle nous demande de faire fructifier nos talents et de les mettre au service de nos frères.
Ainsi, serons-nous signes de la construction du Royaume de Dieu, présent au cœur de nos vies.
Laissons résonner en nous ces paroles qu'elle adresse aux serviteurs des noces de Cana :
« Faites tout ce qu'il vous dira ! »
Sans cesse, Marie nous renvoie à Celui qu'elle a suivi tout au long de sa vie ; un Dieu qui nous libère du chacun-pour-soi pour être solidaire de ceux qui nous entourent.
PRIERE
" Nous venons donc mêler aux allégresses pascales, Ô notre Reine, les joies qu'inspire à tout enfant de l'Église le souvenir de votre intervention en faveur de la Chrétienté, en ce jour mémorable où Rome revit son Pasteur et son Roi.
Recevez nos hommages, Ô vous qui avez remporté la victoire. Ce mois tout entier retentit de vos louanges ; mais elles montent vers vous plus joyeuses en ce jour.
Daignez donc abaisser vos regards sur Rome et sur son Pontife. De nouveaux périls se sont élevés ; la pierre posée par Jésus est redevenue un signe de contradiction, et les vagues mugissantes de l'impiété la couvrent de leur écume.
Nous savons, Ô Marie, que cette pierre ne peut être déracinée, et que la Sainte Église pose sur elle en sûreté ; mais nous savons aussi que les destinées de cette Église ne sont pas éternelles ici-bas.
Un jour elle doit être enlevée dans les Cieux, et ce jour sera le dernier que verra ce monde coupable.
Jusqu'à ce moment terrible, n'êtes-vous pas, Ô Marie, notre toute-puissante Auxiliatrice ? Ô ! Daignez étendre ce bras auquel rien ne résiste.
Souvenez-vous de cette Rome à qui votre culte fut si cher, où tant de nobles sanctuaires proclament la gloire de votre nom.
L'heure dernière de ce monde n'a pas encore sonné ; venez en aide à la plus sainte des causes ; ne permettez pas que la ville sainte soit foulée plus longtemps sous les pieds des impies ; conservez-lui son Pontife, et rendez l'indépendance qui lui est nécessaire à celui en qui nous vénérons le Vicaire du Roi des rois.
Mais Rome n'est pas le seul point de la terre qui appelle votre puissant secours, Marie ! De toutes parts la Vigne de votre Fils est exposée aux ravages du sanglier.
Le mal est partout, l'erreur est partout, la séduction est partout ; il n'est aucune contrée où l'Église ne soit dans la souffrance, où sa liberté ne soit violée ou menacée.
Les sociétés, entraînées loin de la tradition Chrétienne dans leurs lois et dans leurs mœurs, sont frappées d'impuissance et sans cesse au moment de rouler dans l'abîme.
Secourez le monde dans un aussi grand péril, Ô notre Auxiliatrice ! Vous en avez la force et le pouvoir ; ne laissez pas périr la race que Jésus a rachetée, et qu'il vous a léguée du haut de sa Croix.
Ô Marie, Secours des Chrétiens, vous êtes l'espoir de nos âmes ; et nos âmes sont menacées par le même ennemi qui s'attaque aux sociétés humaines.
Dans sa rage infernale, il poursuit l'image de votre divin fils dans l'homme et dans l'humanité. Venez au secours de vos enfants.
Arrachez-les à la dent meurtrière du serpent. Le monstre connaît votre puissance ; il sait que vous pouvez sauver sa victime tant qu'elle n'est pas sortie encore des conditions du temps, et que l'éternité ne s'est pas encore ouverte pour elle.
Vous avez, Ô Marie, remporté d'éclatants triomphes pour le Salut de vos enfants ; ne vous lassez pas, nous vous en supplions, d'être secourable pour les pauvres pécheurs.
C'est vous surtout, et les faits le prouvent, que Jésus avait en vue lorsque, voulant remplir de convives la salle du festin éternel, il dit aux ministres de son Amour :
" Forcez-les d'entrer." (Luc. XIV, 23.).
Nos voix suppliantes montent vers vous, Ô notre Auxiliatrice, car nos besoins nous pressent ; mais nous n'avons garde d'oublier les devoirs particuliers qui vous sont dus en ces jours où la Sainte Église honore vos ineffables relations avec votre Fils ressuscité.
Avec quels délices elle s'identifie aux transports de bonheur qui ont tout à coup remplacé dans votre âme les angoisses du Calvaire et du sépulcre !
C'est à la mère consolée en son Fils, triomphante en son Fils, que nous offrons, avec les fleurs du printemps, l'hommage annuel de nos louanges dans tout le cours du mois dont les grâces et la splendeur offrent tant d'harmonies avec votre immortelle beauté.
En retour, conservez à nos âmes l'éclat qu'elles ont puisé dans la Pâque au contact de votre divin ressuscité, et daignez nous préparer vous-même à recevoir dignement les dons de L’Esprit-Saint qui viendra bientôt, resplendissant des feux de la Pentecôte, sceller par sa descente en nous l'œuvre de la régénération Pascale."
HYMNE
" Nous vous appelons la Mère de notre Rédempteur et Maître, Ô Vierge belle entre toutes mais vous êtes aussi la gloire des Chrétiens et leur Secours dans l'infortune.
Que les portes de l'enfer se déchaînent, que l'antique ennemi frémisse, qu'il suscite des colères contre le peuple que Dieu s'est consacré ;
Ses fureurs et sa rage ne sauraient nuire aux âmes pures qui implorent la Vierge ; car elle les couvre et les fortifie de son secours Céleste.
Lorsqu'une telle protectrice daigne se déclarer pour nous, aussitôt s'arrête la fureur des guerres, et l'on voit succomber et fuir les bataillons ennemis qui s'avançaient avec fureur.
De même que s'élève sur la sainte montagne de Sion la citadelle construite avec solidité, la tour de David protégée par mille boucliers, et défendue par une vaillante garnison;
Ainsi la Vierge, que la main du Seigneur Lui-même a comblée des dons Célestes, écarte de son bras invincible les coups que le démon dirige contre ceux qui la servent avec ferveur.
Trinité digne de toutes nos louanges, accordez-nous de vous honorer durant les années éternelles ; agréez aujourd'hui la Foi de nos cœurs, avec les cantiques que nos voix font monter vers vous.
Amen."
" Nous venons donc mêler aux allégresses pascales, Ô notre Reine, les joies qu'inspire à tout enfant de l'Église le souvenir de votre intervention en faveur de la Chrétienté, en ce jour mémorable où Rome revit son Pasteur et son Roi.
Recevez nos hommages, Ô vous qui avez remporté la victoire. Ce mois tout entier retentit de vos louanges ; mais elles montent vers vous plus joyeuses en ce jour.
Daignez donc abaisser vos regards sur Rome et sur son Pontife. De nouveaux périls se sont élevés ; la pierre posée par Jésus est redevenue un signe de contradiction, et les vagues mugissantes de l'impiété la couvrent de leur écume.
Nous savons, Ô Marie, que cette pierre ne peut être déracinée, et que la Sainte Église pose sur elle en sûreté ; mais nous savons aussi que les destinées de cette Église ne sont pas éternelles ici-bas.
Un jour elle doit être enlevée dans les Cieux, et ce jour sera le dernier que verra ce monde coupable.
Jusqu'à ce moment terrible, n'êtes-vous pas, Ô Marie, notre toute-puissante Auxiliatrice ? Ô ! Daignez étendre ce bras auquel rien ne résiste.
Souvenez-vous de cette Rome à qui votre culte fut si cher, où tant de nobles sanctuaires proclament la gloire de votre nom.
L'heure dernière de ce monde n'a pas encore sonné ; venez en aide à la plus sainte des causes ; ne permettez pas que la ville sainte soit foulée plus longtemps sous les pieds des impies ; conservez-lui son Pontife, et rendez l'indépendance qui lui est nécessaire à celui en qui nous vénérons le Vicaire du Roi des rois.
Mais Rome n'est pas le seul point de la terre qui appelle votre puissant secours, Marie ! De toutes parts la Vigne de votre Fils est exposée aux ravages du sanglier.
Le mal est partout, l'erreur est partout, la séduction est partout ; il n'est aucune contrée où l'Église ne soit dans la souffrance, où sa liberté ne soit violée ou menacée.
Les sociétés, entraînées loin de la tradition Chrétienne dans leurs lois et dans leurs mœurs, sont frappées d'impuissance et sans cesse au moment de rouler dans l'abîme.
Secourez le monde dans un aussi grand péril, Ô notre Auxiliatrice ! Vous en avez la force et le pouvoir ; ne laissez pas périr la race que Jésus a rachetée, et qu'il vous a léguée du haut de sa Croix.
Ô Marie, Secours des Chrétiens, vous êtes l'espoir de nos âmes ; et nos âmes sont menacées par le même ennemi qui s'attaque aux sociétés humaines.
Dans sa rage infernale, il poursuit l'image de votre divin fils dans l'homme et dans l'humanité. Venez au secours de vos enfants.
Arrachez-les à la dent meurtrière du serpent. Le monstre connaît votre puissance ; il sait que vous pouvez sauver sa victime tant qu'elle n'est pas sortie encore des conditions du temps, et que l'éternité ne s'est pas encore ouverte pour elle.
Vous avez, Ô Marie, remporté d'éclatants triomphes pour le Salut de vos enfants ; ne vous lassez pas, nous vous en supplions, d'être secourable pour les pauvres pécheurs.
C'est vous surtout, et les faits le prouvent, que Jésus avait en vue lorsque, voulant remplir de convives la salle du festin éternel, il dit aux ministres de son Amour :
" Forcez-les d'entrer." (Luc. XIV, 23.).
Nos voix suppliantes montent vers vous, Ô notre Auxiliatrice, car nos besoins nous pressent ; mais nous n'avons garde d'oublier les devoirs particuliers qui vous sont dus en ces jours où la Sainte Église honore vos ineffables relations avec votre Fils ressuscité.
Avec quels délices elle s'identifie aux transports de bonheur qui ont tout à coup remplacé dans votre âme les angoisses du Calvaire et du sépulcre !
C'est à la mère consolée en son Fils, triomphante en son Fils, que nous offrons, avec les fleurs du printemps, l'hommage annuel de nos louanges dans tout le cours du mois dont les grâces et la splendeur offrent tant d'harmonies avec votre immortelle beauté.
En retour, conservez à nos âmes l'éclat qu'elles ont puisé dans la Pâque au contact de votre divin ressuscité, et daignez nous préparer vous-même à recevoir dignement les dons de L’Esprit-Saint qui viendra bientôt, resplendissant des feux de la Pentecôte, sceller par sa descente en nous l'œuvre de la régénération Pascale."
HYMNE
" Nous vous appelons la Mère de notre Rédempteur et Maître, Ô Vierge belle entre toutes mais vous êtes aussi la gloire des Chrétiens et leur Secours dans l'infortune.
Que les portes de l'enfer se déchaînent, que l'antique ennemi frémisse, qu'il suscite des colères contre le peuple que Dieu s'est consacré ;
Ses fureurs et sa rage ne sauraient nuire aux âmes pures qui implorent la Vierge ; car elle les couvre et les fortifie de son secours Céleste.
Lorsqu'une telle protectrice daigne se déclarer pour nous, aussitôt s'arrête la fureur des guerres, et l'on voit succomber et fuir les bataillons ennemis qui s'avançaient avec fureur.
De même que s'élève sur la sainte montagne de Sion la citadelle construite avec solidité, la tour de David protégée par mille boucliers, et défendue par une vaillante garnison;
Ainsi la Vierge, que la main du Seigneur Lui-même a comblée des dons Célestes, écarte de son bras invincible les coups que le démon dirige contre ceux qui la servent avec ferveur.
Trinité digne de toutes nos louanges, accordez-nous de vous honorer durant les années éternelles ; agréez aujourd'hui la Foi de nos cœurs, avec les cantiques que nos voix font monter vers vous.
Amen."
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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