✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 30 Octobre 2017
Fête de la Bienheureuse Bienvenue Bojani, Tertiaire Dominicaine (1255-1292).
Fête de la Bienheureuse Bienvenue Bojani, Tertiaire Dominicaine (1255-1292).
Benvenuta, née à Cividale del Friuli, Frioul-Vénétie julienne (I), le 04 Mai 1255, passa sa vie dans des austérités hors du commun.
Elle entra dans le Tiers-Ordre de Saint Dominique et se sanctifia ainsi sans entrer dans un Couvent.
Ses contemporains l'ont dotée de toutes les vertus, mais « on se demande quand elle eut le temps de les mettre en œuvre tellement son biographe nous la montre occupée à faire sans cesse des miracles. » (Englebert).
Elle voulait imiter les souffrances du Christ.
Un cilice ne lui suffisant pas, elle serra autour de sa taille une corde qui, peu à peu, lui entra dans la chair.
Elle en tomba malade, couverte d'ulcères douloureux jusqu’à son départ, à l’âge de 38 ans, pour les demeures éternelles, le 30 Octobre 1292.
Le Pape Clément XIII (Carlo Rezzonico, 1758-1769) la Béatifia le 06 Février 1765, ratifiant ainsi le culte que le peuple lui rendait.
Père Jacques Fournier.
À Cividale dans le Frioul, en 1292, la Bienheureuse Bienvenue Boiani, vierge, Sœur de la Pénitence de Saint-Dominique, qui se donna tout entière à la Prière et aux austérités.
Martyrologe romain
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bienvenue_Bojani
La Bienheureuse Bienvenue Bojani, est née vers 1255 à Savogna di Cividalehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Savogna dans le Frioul https://fr.wikipedia.org/wiki/Frioulen Italie et est morte en 1292.
Toute petite, elle avait déjà une grande dévotion pour la Vierge Marie.
Ensuite, ayant choisi de devenir tertiaire Dominicaine, elle vécut de permanentes et difficiles mortifications, voulant imiter les souffrances du Christ, portant un cilice, une corde à même la peau qu'elle serrait fortement, s'injectant du vinaigre dans les yeux, malgré les mises en garde de ses confesseurs.
Tombée gravement malade, elle fit un pèlerinage sur la tombe de Saint Dominiquehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_de_Guzm%C3%A1n et en revint guérie.
De nombreux miracles ont été attribués à Bienvenue, si bien que le Pape Clément XII la Béatifia en 1763 enhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Cl%C3%A9ment_XII ratification du culte qui lui était rendu depuis longtemps.
Sa Fête a été fixée au 30 Octobre.
Elle entra dans le Tiers-Ordre de Saint Dominique et se sanctifia ainsi sans entrer dans un Couvent.
Ses contemporains l'ont dotée de toutes les vertus, mais « on se demande quand elle eut le temps de les mettre en œuvre tellement son biographe nous la montre occupée à faire sans cesse des miracles. » (Englebert).
Elle voulait imiter les souffrances du Christ.
Un cilice ne lui suffisant pas, elle serra autour de sa taille une corde qui, peu à peu, lui entra dans la chair.
Elle en tomba malade, couverte d'ulcères douloureux jusqu’à son départ, à l’âge de 38 ans, pour les demeures éternelles, le 30 Octobre 1292.
Le Pape Clément XIII (Carlo Rezzonico, 1758-1769) la Béatifia le 06 Février 1765, ratifiant ainsi le culte que le peuple lui rendait.
Père Jacques Fournier.
À Cividale dans le Frioul, en 1292, la Bienheureuse Bienvenue Boiani, vierge, Sœur de la Pénitence de Saint-Dominique, qui se donna tout entière à la Prière et aux austérités.
Martyrologe romain
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bienvenue_Bojani
La Bienheureuse Bienvenue Bojani, est née vers 1255 à Savogna di Cividalehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Savogna dans le Frioul https://fr.wikipedia.org/wiki/Frioulen Italie et est morte en 1292.
Toute petite, elle avait déjà une grande dévotion pour la Vierge Marie.
Ensuite, ayant choisi de devenir tertiaire Dominicaine, elle vécut de permanentes et difficiles mortifications, voulant imiter les souffrances du Christ, portant un cilice, une corde à même la peau qu'elle serrait fortement, s'injectant du vinaigre dans les yeux, malgré les mises en garde de ses confesseurs.
Tombée gravement malade, elle fit un pèlerinage sur la tombe de Saint Dominiquehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_de_Guzm%C3%A1n et en revint guérie.
De nombreux miracles ont été attribués à Bienvenue, si bien que le Pape Clément XII la Béatifia en 1763 enhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Cl%C3%A9ment_XII ratification du culte qui lui était rendu depuis longtemps.
Sa Fête a été fixée au 30 Octobre.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 31 Octobre 2017
Fête de Saint Quentin, martyr (IIIe s.).
Fête de Saint Quentin, martyr (IIIe s.).
Saint Quentin
Martyr dans le Vermandois (3ème s.)
Il était romain, cinquième enfant, si l'on en croit son nom, ce qui était rare dans le Bas-Empire.
Il partit pour la Gaule avec saint Lucien de Beauvaishttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/392/Saint-Lucien-de-Beauvais.html et plusieurs compagnons pour évangéliser cette région du Beauvaisis et de la Picardie.
Selon les 'Actes' de sa vie, son succès provoqua la colère du préfet romain Rictiovare qui l'arrêta à Soissons, lui fit subir interrogatoires et supplices, le fit enfin décapiter, le 31 octobre.
Sur le lieu de son martyre, s'éleva une ville qui prendra son nom: Saint-Quentin
Quentin est le fils d'un sénateur romain, (cinquième enfant, si l'on en croit son nom) serait venu en Gaule avec Saint Lucien, futur Évêque de Beauvais, en mission d'évangélisation. Établi à Amiens il est décapité à Augusta Veromandum, capitale du Vermandois, qui deviendra Saint-Quentin.
Il est fêté le 31 Octobre. (source: Saints du Pas de Calais - diocèse d'Arras)http://arras.catholique.fr/saints-pas-calais.html
Saint Quentin fut un de ces jeunes Romains qui, comme saint Crépin et saint Crépinienhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/2076/Saints-Crepin-et-Crepinien.html, vinrent prêcher l’Évangile dans les Gaules et y communiquer le trésor de la foi qu’ils avaient reçu... (diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin)http://www.soissons.catholique.fr/l-eglise-dans-l-aisne/la-decouverte-du-diocese/les-saints-du-diocese/les-differents-saints-du-diocese/saint-quentin.html
Dans le Vermandois, en Gaule Belgique, vers la fin du IIIe siècle, Saint Quentin, martyr, qui était de l’Ordre Sacerdotal et fut mis à mort pour Le Christ sous l’empereur Maximien.
Martyrologe romain
La parole est vivante lorsque ce sont les actions qui parlent.
Je vous en prie, que les paroles se taisent et que les actions parlent.
Saint Antoine de Padoue.
Martyr dans le Vermandois (3ème s.)
Il était romain, cinquième enfant, si l'on en croit son nom, ce qui était rare dans le Bas-Empire.
Il partit pour la Gaule avec saint Lucien de Beauvaishttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/392/Saint-Lucien-de-Beauvais.html et plusieurs compagnons pour évangéliser cette région du Beauvaisis et de la Picardie.
Selon les 'Actes' de sa vie, son succès provoqua la colère du préfet romain Rictiovare qui l'arrêta à Soissons, lui fit subir interrogatoires et supplices, le fit enfin décapiter, le 31 octobre.
Sur le lieu de son martyre, s'éleva une ville qui prendra son nom: Saint-Quentin
Quentin est le fils d'un sénateur romain, (cinquième enfant, si l'on en croit son nom) serait venu en Gaule avec Saint Lucien, futur Évêque de Beauvais, en mission d'évangélisation. Établi à Amiens il est décapité à Augusta Veromandum, capitale du Vermandois, qui deviendra Saint-Quentin.
Il est fêté le 31 Octobre. (source: Saints du Pas de Calais - diocèse d'Arras)http://arras.catholique.fr/saints-pas-calais.html
Saint Quentin fut un de ces jeunes Romains qui, comme saint Crépin et saint Crépinienhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/2076/Saints-Crepin-et-Crepinien.html, vinrent prêcher l’Évangile dans les Gaules et y communiquer le trésor de la foi qu’ils avaient reçu... (diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin)http://www.soissons.catholique.fr/l-eglise-dans-l-aisne/la-decouverte-du-diocese/les-saints-du-diocese/les-differents-saints-du-diocese/saint-quentin.html
Dans le Vermandois, en Gaule Belgique, vers la fin du IIIe siècle, Saint Quentin, martyr, qui était de l’Ordre Sacerdotal et fut mis à mort pour Le Christ sous l’empereur Maximien.
Martyrologe romain
La parole est vivante lorsque ce sont les actions qui parlent.
Je vous en prie, que les paroles se taisent et que les actions parlent.
Saint Antoine de Padoue.
Reliques de Saint Quentin dans la Basilique de Saint-Quentin (Aisne).
Alors que la tête de Quentin tombe, on entend une voix crier :
Quentin, mon serviteur, viens et reçois la couronne que je t’ai préparée. Voici les chœurs des anges qui viennent te faire cortège pour te conduire triomphant dans la Jérusalem Céleste.
Quentin, mon serviteur, viens et reçois la couronne que je t’ai préparée. Voici les chœurs des anges qui viennent te faire cortège pour te conduire triomphant dans la Jérusalem Céleste.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 02 Novembre 2017
Fête de la Commémoration de tous les fidèles défunts.
Fête de la Commémoration de tous les fidèles défunts.
Commémoration des Fidèles Défunts
(Angélus du Dimanche 2 Novembre 2003)
Saint JEAN-PAUL II
Très chers frères et sœurs !
1. Après avoir célébré hier la Solennité de la Toussaint, aujourd'hui, 2 Novembre, notre regard priant se tourne vers ceux qui ont quitté ce monde et attendent d'arriver à la Cité Céleste.
Depuis toujours, l'Église a exhorté à Prier pour les défunts.
Celle-ci invite les croyants à regarder le mystère de la mort non pas comme le dernier mot sur le destin humain, mais comme le passage vers la Vie éternelle.
"Tandis qu'est détruite la demeure de cet exil terrestre - lisons-nous dans la préface d'aujourd'hui - une demeure éternelle est préparée au Ciel".
2. Il est important et de notre devoir de Prier pour les défunts, car même s'ils sont morts dans la grâce et dans l'amitié de Dieu, ils ont peut-être encore besoin d'une dernière Purification pour entrer dans la Joie du Ciel (cf. Catéchisme de l'Église catholique, n. 1030).
Notre Prière d'intention pour eux s'exprime de diverses façons, parmi lesquelles également la visite aux cimetières.
S'arrêter dans ces lieux sacrés constitue une occasion propice pour réfléchir sur le sens de la vie terrestre et pour alimenter, dans le même temps, notre espérance dans l'éternité Bienheureuse du Paradis.
Que Marie, Porte du Ciel, nous aide à ne pas oublier et à ne jamais perdre de vue la Patrie Céleste, objectif ultime de notre pèlerinage ici sur Terre.
(Angélus du Dimanche 2 Novembre 2003)
Saint JEAN-PAUL II
Très chers frères et sœurs !
1. Après avoir célébré hier la Solennité de la Toussaint, aujourd'hui, 2 Novembre, notre regard priant se tourne vers ceux qui ont quitté ce monde et attendent d'arriver à la Cité Céleste.
Depuis toujours, l'Église a exhorté à Prier pour les défunts.
Celle-ci invite les croyants à regarder le mystère de la mort non pas comme le dernier mot sur le destin humain, mais comme le passage vers la Vie éternelle.
"Tandis qu'est détruite la demeure de cet exil terrestre - lisons-nous dans la préface d'aujourd'hui - une demeure éternelle est préparée au Ciel".
2. Il est important et de notre devoir de Prier pour les défunts, car même s'ils sont morts dans la grâce et dans l'amitié de Dieu, ils ont peut-être encore besoin d'une dernière Purification pour entrer dans la Joie du Ciel (cf. Catéchisme de l'Église catholique, n. 1030).
Notre Prière d'intention pour eux s'exprime de diverses façons, parmi lesquelles également la visite aux cimetières.
S'arrêter dans ces lieux sacrés constitue une occasion propice pour réfléchir sur le sens de la vie terrestre et pour alimenter, dans le même temps, notre espérance dans l'éternité Bienheureuse du Paradis.
Que Marie, Porte du Ciel, nous aide à ne pas oublier et à ne jamais perdre de vue la Patrie Céleste, objectif ultime de notre pèlerinage ici sur Terre.
Fête des défunts
Le lendemain de la Toussaint
"Jour où l'Église intercède pour ses membres endormis dans la mort et qui souffrent dans une ultime purification avant d'entrer dans la Gloire"
(Martyrologe de Solesmes).
Saint Odilon, Abbé de Cluny,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/369/Saint-Odilon-de-Cluny.html établit, dans le millier de Monastères qui dépendaient de la grande Abbaye bourguignonne, un Office liturgique à l'intention de tous les frères défunts.
L'extension de l'influence clunysienne étendit cette coutume à l'Église universelle en même temps que se précisait la doctrine concernant les âmes du Purgatoire.
Voir aussi
- 'Le Sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon', un lieu où l’on peut confier les défunts à la prière.https://montligeon.org/
- Communion des saints.http://nominis.cef.fr/contenus/glossaire/C.html
Commémoraison de tous les fidèles défunts.
La Sainte Mère Église, attentive à rendre de dignes louanges à tous ses enfants qui jouissent du Bonheur du Ciel, s’empresse d’intercéder auprès de Dieu pour les âmes de tous ceux qui se sont endormis dans l’espérance de la Résurrection, mais aussi en faveur de tous les hommes depuis la création du monde, dont Le Seigneur seul connaît la Foi, pour, qu’avec le secours d’instantes Prières, ils puissent entrer dans la communauté des habitants du Ciel et jouir de la vision du Bonheur éternel.
Martyrologe romain.
Le lendemain de la Toussaint
"Jour où l'Église intercède pour ses membres endormis dans la mort et qui souffrent dans une ultime purification avant d'entrer dans la Gloire"
(Martyrologe de Solesmes).
Saint Odilon, Abbé de Cluny,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/369/Saint-Odilon-de-Cluny.html établit, dans le millier de Monastères qui dépendaient de la grande Abbaye bourguignonne, un Office liturgique à l'intention de tous les frères défunts.
L'extension de l'influence clunysienne étendit cette coutume à l'Église universelle en même temps que se précisait la doctrine concernant les âmes du Purgatoire.
Voir aussi
- 'Le Sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon', un lieu où l’on peut confier les défunts à la prière.https://montligeon.org/
- Communion des saints.http://nominis.cef.fr/contenus/glossaire/C.html
Commémoraison de tous les fidèles défunts.
La Sainte Mère Église, attentive à rendre de dignes louanges à tous ses enfants qui jouissent du Bonheur du Ciel, s’empresse d’intercéder auprès de Dieu pour les âmes de tous ceux qui se sont endormis dans l’espérance de la Résurrection, mais aussi en faveur de tous les hommes depuis la création du monde, dont Le Seigneur seul connaît la Foi, pour, qu’avec le secours d’instantes Prières, ils puissent entrer dans la communauté des habitants du Ciel et jouir de la vision du Bonheur éternel.
Martyrologe romain.
Prière du mardi pour les âmes du purgatoire
Seigneur, Dieu tout-puissant, je vous en conjure par le Sang précieux que votre Fils Jésus a versé dans le couronnement d'épines, délivrez les âmes du purgatoire et, en particulier, celle qui devrait, la dernière, sortir de ces souffrances, afin qu'elle ne doive point attendre si longtemps pour vous louer et vous bénir dans votre gloire pour l'éternité.
Ainsi soit-il.
Et que la lumière sans fin brille sur eux.
Qu'ils reposent en paix.
Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel.
Seigneur, Dieu tout-puissant, je vous en conjure par le Sang précieux que votre Fils Jésus a versé dans le couronnement d'épines, délivrez les âmes du purgatoire et, en particulier, celle qui devrait, la dernière, sortir de ces souffrances, afin qu'elle ne doive point attendre si longtemps pour vous louer et vous bénir dans votre gloire pour l'éternité.
Ainsi soit-il.
Et que la lumière sans fin brille sur eux.
Qu'ils reposent en paix.
Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel.
Lugentibus in Purgatorio
Que les âmes gémissantes dans le Purgatoire,
où le feu de la justice divine
purifie leurs souillures par les douleurs les plus sensibles,
soient l'objet de votre commisération,
ô Marie !
Vous êtes la source abondante qui lavez les coupables ;
vous les recevez tous et n'en rejetez aucun.
Hâtez-vous de verser vos consolations
sur ces âmes qui ne cessent de souffrir,
ô Marie !
Mère pleine de tendresse et de miséricorde,
les morts soupirent vers vous ;
ils désirent avec ardeur le bonheur de vous voir
et de posséder avec vous le bien éternel,
ô Marie !
Clef de David, qui ouvrez les cieux,
du haut de votre gloire abaissez vos regards
sur des malheureux qui éprouvent de cruels tourments,
et ouvrez les portes de leur prison,
ô Marie !
O vous qui êtes le modèle des saints, la règle des vrais croyants,
le salut assuré de ceux qui mettent en vous leur espoir,
ne cessez d'employer en faveur des morts votre crédit puissant,
auprès d'un Fils qui vous aime,
ô Marie !
Mère de bénédiction,
obtenez par vos mérites
que ces âmes souffrantes renaissent au bonheur ;
acquittez leur dette, et conduisez-les vous-même au repos éternel,
ô Marie !
Dans le compte terrible qu'exigera le juste Juge,
au jour où toutes nos oeuvres subiront un examen sévère,
suppliez votre divin Fils de nous admettre au partage des saints,
ô Marie !
Sous votre protection puissante,
nous verrons sans crainte le Juge suprême
sonder le fond des consciences
et, sans acception de personnes,
prononcer avec équité sur le sort de chacun de nous,
ô Marie!
Prière
Seigneur Jésus-Christ, Roi de gloire,
délivrez les âmes de tous les fidèles qui sont morts
des peines de l'enfer,
délivrez-les de ce lac de maux et de douleurs :
délivrez-les de la gueule du lion ;
qu'elles ne soient pas englouties dans le puits de l'abîme,
ni précipitées dans les ténèbres ;
mais que le prince des anges, saint Michel, avec son étendard,
les conduise dans le séjour de cette éternelle lumière
que vous avez promise à Abraham et à sa postérité.
Nous vous offrons, Seigneur, ce sacrifice et ces prières.
Acceptez-les pour ceux dont nous faisons mémoire :
faites-les passer, Seigneur, de la mort à la vie,
que vous avez promise à Abraham et à sa postérité.
Que les âmes gémissantes dans le Purgatoire,
où le feu de la justice divine
purifie leurs souillures par les douleurs les plus sensibles,
soient l'objet de votre commisération,
ô Marie !
Vous êtes la source abondante qui lavez les coupables ;
vous les recevez tous et n'en rejetez aucun.
Hâtez-vous de verser vos consolations
sur ces âmes qui ne cessent de souffrir,
ô Marie !
Mère pleine de tendresse et de miséricorde,
les morts soupirent vers vous ;
ils désirent avec ardeur le bonheur de vous voir
et de posséder avec vous le bien éternel,
ô Marie !
Clef de David, qui ouvrez les cieux,
du haut de votre gloire abaissez vos regards
sur des malheureux qui éprouvent de cruels tourments,
et ouvrez les portes de leur prison,
ô Marie !
O vous qui êtes le modèle des saints, la règle des vrais croyants,
le salut assuré de ceux qui mettent en vous leur espoir,
ne cessez d'employer en faveur des morts votre crédit puissant,
auprès d'un Fils qui vous aime,
ô Marie !
Mère de bénédiction,
obtenez par vos mérites
que ces âmes souffrantes renaissent au bonheur ;
acquittez leur dette, et conduisez-les vous-même au repos éternel,
ô Marie !
Dans le compte terrible qu'exigera le juste Juge,
au jour où toutes nos oeuvres subiront un examen sévère,
suppliez votre divin Fils de nous admettre au partage des saints,
ô Marie !
Sous votre protection puissante,
nous verrons sans crainte le Juge suprême
sonder le fond des consciences
et, sans acception de personnes,
prononcer avec équité sur le sort de chacun de nous,
ô Marie!
Prière
Seigneur Jésus-Christ, Roi de gloire,
délivrez les âmes de tous les fidèles qui sont morts
des peines de l'enfer,
délivrez-les de ce lac de maux et de douleurs :
délivrez-les de la gueule du lion ;
qu'elles ne soient pas englouties dans le puits de l'abîme,
ni précipitées dans les ténèbres ;
mais que le prince des anges, saint Michel, avec son étendard,
les conduise dans le séjour de cette éternelle lumière
que vous avez promise à Abraham et à sa postérité.
Nous vous offrons, Seigneur, ce sacrifice et ces prières.
Acceptez-les pour ceux dont nous faisons mémoire :
faites-les passer, Seigneur, de la mort à la vie,
que vous avez promise à Abraham et à sa postérité.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 03 Novembre 2017
Fête de Saint Hubert, Évêque de Tongres-Maastricht-Liège (657- † 727).
Fête de Saint Hubert, Évêque de Tongres-Maastricht-Liège (657- † 727).
Évêque de Tongres-Maastricht-Liège (+ 727)
On le dit apparenté à Charles Martel.
Il est vrai qu'on le trouve à la cour de Pépin d'Héristal, maire du Palais.
Il épouse Floribanne, la fille du roi Dagobert, et les chroniqueurs nous disent qu'il était connu par "les folles joies de sa vie mondaine" peu édifiante, jusqu'au jour où la grâce de Dieu et les conseils de saint Lambert,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1866/Saint-Lambert-de-Tongres.html Évêque de Maestricht, l'entraînèrent vers la sainteté.
La tradition légendaire raconte cette belle histoire du cerf qu'il vit durant une chasse, un jour de Vendredi-saint, et qui lui apparut avec une Croix entre ses bois "Chasser un jour pareil ? Pourquoi ne vas-tu pas Prier?"
Dès le XIe siècle, il était le patron des chasseurs.
Ce qui est historique, c'est qu'en 688, il abandonne le duché d'Aquitaine à son frère pour se consacrer totalement à Dieu.
Après une Vie Monastique exemplaire, il est élu Évêque de Liège-Maestricht et Tongres, puisque Saint Lambert venait d'être martyrisé.
Saint Hubert fut un grand Évêque, proche de ses fidèles qu'il rejoignait là où ils vivaient, dans les clairières, sur les rivières, dans les villages. Attentif à toute misère, il aidait les malheureux et les prisonniers.
Il mourut des suites d'une blessure occasionnée par un ouvrier maladroit qui lui écrasa la main gauche.
À Tervuren, dans le Brabant, en 727, le trépas de Saint Hubert, Évêque de Tongres et Maëstricht.
Disciple et successeur de Saint Lambert, il déploya son activité à répandre l’Évangile à travers le Brabant et les Ardennes et à y combattre les mœurs païennes, et il bâtit à Liège une église où il transféra les restes de son prédécesseur. (au 30 mai au martyrologe romain).http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11750/Saint-Hubert.html
Martyrologe romain.
On le dit apparenté à Charles Martel.
Il est vrai qu'on le trouve à la cour de Pépin d'Héristal, maire du Palais.
Il épouse Floribanne, la fille du roi Dagobert, et les chroniqueurs nous disent qu'il était connu par "les folles joies de sa vie mondaine" peu édifiante, jusqu'au jour où la grâce de Dieu et les conseils de saint Lambert,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1866/Saint-Lambert-de-Tongres.html Évêque de Maestricht, l'entraînèrent vers la sainteté.
La tradition légendaire raconte cette belle histoire du cerf qu'il vit durant une chasse, un jour de Vendredi-saint, et qui lui apparut avec une Croix entre ses bois "Chasser un jour pareil ? Pourquoi ne vas-tu pas Prier?"
Dès le XIe siècle, il était le patron des chasseurs.
Ce qui est historique, c'est qu'en 688, il abandonne le duché d'Aquitaine à son frère pour se consacrer totalement à Dieu.
Après une Vie Monastique exemplaire, il est élu Évêque de Liège-Maestricht et Tongres, puisque Saint Lambert venait d'être martyrisé.
Saint Hubert fut un grand Évêque, proche de ses fidèles qu'il rejoignait là où ils vivaient, dans les clairières, sur les rivières, dans les villages. Attentif à toute misère, il aidait les malheureux et les prisonniers.
Il mourut des suites d'une blessure occasionnée par un ouvrier maladroit qui lui écrasa la main gauche.
À Tervuren, dans le Brabant, en 727, le trépas de Saint Hubert, Évêque de Tongres et Maëstricht.
Disciple et successeur de Saint Lambert, il déploya son activité à répandre l’Évangile à travers le Brabant et les Ardennes et à y combattre les mœurs païennes, et il bâtit à Liège une église où il transféra les restes de son prédécesseur. (au 30 mai au martyrologe romain).http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11750/Saint-Hubert.html
Martyrologe romain.
Exhumation de Saint-Hubert à la collégiale Saint-Pierre de Liège.https://fr.wikipedia.org/wiki/Coll%C3%A9giale_Saint-Pierre_de_Li%C3%A8ge
Saint Hubert était un prince de la lignée de Clovis, roi de France.
Il avait douze ans quand, au milieu d'une chasse, il vit un ours furieux se jeter sur son père et l'étreindre de ses griffes redoutables.
À ce spectacle, il poussa un cri vers le Ciel :
« Mon Dieu, faites que je sauve mon père ! »
Aussitôt, se jetant sur l'animal féroce, il lui donne le coup de la mort. C'est là, sans doute, le premier titre de Saint Hubert à sa réputation de patron des chasseurs.
Plus tard, Hubert chassait, un Vendredi-Saint, dans la forêt des Ardennes, ce qui était une chose peu convenable pour un Chrétien.
Soudain, un beau cerf, qu'il poursuit avec ardeur, s'arrête et lui fait face.
Entre les cornes de l'animal brille une Croix éclatante, et une voix prononce ces paroles :
« Hubert ! Hubert !
Si tu ne te convertis pas et ne mènes pas une vie sainte, tu descendras bientôt en enfer.
- Seigneur, s'écrie le jeune prince, que voulez-vous que je fasse ? - Va vers l'Évêque Lambert, il t'instruira. »
Bientôt Hubert renonce à tous ses droits sur la couronne d'Aquitaine, se revêt d'un costume de pèlerin et s'achemine vers Rome.
Comme il arrivait au tombeau des Saints Apôtres, le Pape Sergius, dans une vision, apprenait le meurtre de l'Évêque Lambert, victime de son zèle pour la défense de la sainteté conjugale, et il recevait l'ordre d'envoyer à sa place le pèlerin qui arrivait en ce moment, pour Prier à la Basilique de Saint-Pierre.
Le Pontife trouva en effet l'humble pèlerin, lui fit connaître les ordres du Ciel, et Hubert, malgré sa frayeur et ses larmes, dut se soumettre à la volonté de Dieu.
De retour en sa patrie, il fonda l'évêché de Liège, où il fit briller toutes les vertus des Apôtres.
Sa douce et persuasive éloquence captivait les foules ; il parlait quelquefois pendant trois heures consécutives, sans qu'on se lassât de l'entendre.
À la puissance de la parole il joignait celle des miracles. À sa Prière, les démons abandonnaient le corps des possédés, les flammes de l'incendie s'éteignaient, la sécheresse désastreuse cessait tout à coup pour céder la place à une pluie féconde :
« Le Dieu d'Élie est le nôtre, disait-il, implorons-le dans la Prière et le jeûne ; la Miséricorde fera le reste. »
Une voix Céleste lui dit un jour : « Hubert, dans un mois tes liens seront brisés. »
Il se prépara pieusement à la mort, et, après avoir chanté le Credo et entonné le Pater, il rendit son âme à Dieu.
On l'invoque spécialement contre la rage et contre la peur.
Il avait douze ans quand, au milieu d'une chasse, il vit un ours furieux se jeter sur son père et l'étreindre de ses griffes redoutables.
À ce spectacle, il poussa un cri vers le Ciel :
« Mon Dieu, faites que je sauve mon père ! »
Aussitôt, se jetant sur l'animal féroce, il lui donne le coup de la mort. C'est là, sans doute, le premier titre de Saint Hubert à sa réputation de patron des chasseurs.
Plus tard, Hubert chassait, un Vendredi-Saint, dans la forêt des Ardennes, ce qui était une chose peu convenable pour un Chrétien.
Soudain, un beau cerf, qu'il poursuit avec ardeur, s'arrête et lui fait face.
Entre les cornes de l'animal brille une Croix éclatante, et une voix prononce ces paroles :
« Hubert ! Hubert !
Si tu ne te convertis pas et ne mènes pas une vie sainte, tu descendras bientôt en enfer.
- Seigneur, s'écrie le jeune prince, que voulez-vous que je fasse ? - Va vers l'Évêque Lambert, il t'instruira. »
Bientôt Hubert renonce à tous ses droits sur la couronne d'Aquitaine, se revêt d'un costume de pèlerin et s'achemine vers Rome.
Comme il arrivait au tombeau des Saints Apôtres, le Pape Sergius, dans une vision, apprenait le meurtre de l'Évêque Lambert, victime de son zèle pour la défense de la sainteté conjugale, et il recevait l'ordre d'envoyer à sa place le pèlerin qui arrivait en ce moment, pour Prier à la Basilique de Saint-Pierre.
Le Pontife trouva en effet l'humble pèlerin, lui fit connaître les ordres du Ciel, et Hubert, malgré sa frayeur et ses larmes, dut se soumettre à la volonté de Dieu.
De retour en sa patrie, il fonda l'évêché de Liège, où il fit briller toutes les vertus des Apôtres.
Sa douce et persuasive éloquence captivait les foules ; il parlait quelquefois pendant trois heures consécutives, sans qu'on se lassât de l'entendre.
À la puissance de la parole il joignait celle des miracles. À sa Prière, les démons abandonnaient le corps des possédés, les flammes de l'incendie s'éteignaient, la sécheresse désastreuse cessait tout à coup pour céder la place à une pluie féconde :
« Le Dieu d'Élie est le nôtre, disait-il, implorons-le dans la Prière et le jeûne ; la Miséricorde fera le reste. »
Une voix Céleste lui dit un jour : « Hubert, dans un mois tes liens seront brisés. »
Il se prépara pieusement à la mort, et, après avoir chanté le Credo et entonné le Pater, il rendit son âme à Dieu.
On l'invoque spécialement contre la rage et contre la peur.
La vision de Saint Hubert.
La clef de Saint Hubert
La clef de Saint-Hubert, en partie datée du XIIIe au XVe siècle, source de légende, autrefois dans le trésor de la Collégiale Saint-Pierre de Liègehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Coll%C3%A9giale_Saint-Pierre_de_Li%C3%A8ge est actuellement dans le trésor de la Collégiale Sainte-Croix de Liège.https://fr.wikipedia.org/wiki/Coll%C3%A9giale_Sainte-Croix_de_Li%C3%A8ge
Articles détaillés :
La clef de Saint-Hubert.https://fr.wikipedia.org/wiki/Clef_de_Saint-Hubert
Biographie de St Huberthttp://perso.infonie.be/liege06/02deux02.htm
La clef de Saint-Hubert, en partie datée du XIIIe au XVe siècle, source de légende, autrefois dans le trésor de la Collégiale Saint-Pierre de Liègehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Coll%C3%A9giale_Saint-Pierre_de_Li%C3%A8ge est actuellement dans le trésor de la Collégiale Sainte-Croix de Liège.https://fr.wikipedia.org/wiki/Coll%C3%A9giale_Sainte-Croix_de_Li%C3%A8ge
Articles détaillés :
La clef de Saint-Hubert.https://fr.wikipedia.org/wiki/Clef_de_Saint-Hubert
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 04 Novembre 2017 :
Fête de Saint Charles (Carlo) Borromée, Archevêque de Milan (1538-1584).
Fête de Saint Charles (Carlo) Borromée, Archevêque de Milan (1538-1584).
Statue colossale érigée en 1697 à Arona (Italie),
Archevêque de Milan (+ 1584)
Fils cadet d'une noble famille italienne, il avait tout pour se laisser entraîner dans une vie facile et fastueuse.
Neveu d'un Pape, nommé Cardinal à 22 ans, il est submergé de charges honorifiques très lucratives: son revenu annuel était de 52.000 écus(*).
Il reçoit les revenus du diocèse de Milan, des Abbayes de Mozzo, Folina, Nonatella, Colle et de quelques autres légations:
Bologne, Spolète, Ravenne, etc ..
.
Il reste laïc, grand amateur de chasse et de musique de chambre.
Mais la conscience de son devoir est telle qu'il s'impose dans la vie mondaine et brillante de Rome, par sa rigueur et son travail.
Il collabore efficacement à la reprise du Concile de Trente, interrompu depuis huit ans.
Au moment de la mort subite de son frère aîné, alors qu'il pourrait quitter l'Église pour la charge de chef d'une grande famille, il demande à devenir Prêtre.
Désormais il accomplit par vocation ce qu'il réalisait par devoir.
Devenu Archevêque de Milan, il crée des séminaires pour la formation des Prêtres.
Il prend soin des pauvres alors qu'il vit lui-même pauvrement.
Il soigne lui-même les pestiférés quand la peste ravage Milan en 1576. Il demande à tous les Religieux de se convertir en infirmiers.
Les années passent. Malgré le poids des années, il n'arrête pas de se donner jusqu'à l'épuisement.
"Pour éclairer, la chandelle doit se consumer, " dit-il à ceux qui lui prêchent le repos.
(*) "si on se rapporte à l'écu de François Ier (environ même époque), il pesait environ 3 grammes; les 52 000 écus du revenu de Charles ne devaient donc pas de beaucoup dépasser les 150 000 grammes d'or fin soit 150 kg"
Le 4 novembre 2010, le Saint-Père a fait parvenir un message au Cardinal Dionigio Tettamanzi, Archevêque de Milan (Italie), pour le quatrième centenaire de la Canonisation de Saint Charles Borromée.
En voici les passages principaux:
Charles Borromée vécut dans une période difficile pour le Christianisme, "une époque sombre parsemée d'épreuves pour la communauté Chrétienne, pleine de divisions et de convulsions doctrinales, d'affaiblissement de la pureté de la Foi et des mœurs, de mauvais exemples de la part du clergé.
Mais il ne se contenta pas de se lamenter ou de condamner.
Pour changer les autres, il commença par réformer sa propre vie.
Il était conscient qu'une réforme crédible devait partir des pasteurs" et pour y parvenir il eut recours à la centralité de l'Eucharistie, à la spiritualité de la Croix, à la fréquence des Sacrements et à l'écoute de la Parole, à la fidélité envers le Pape, "toujours prompt à obéir à ses indications comme garantie d'une communion ecclésiale, authentique et complète".
Après avoir manifesté le désir de voir l'exemple de Saint Charles continuer à inspirer la conversion personnelle comme communautaire, Benoît XVI encourage Prêtres et diacres à faire de leur vie un parcours de sainteté.
Il encourage en particulier le clergé milanais à suivre "une Foi limpide, à vivre une vie sobre, selon l'ardeur apostolique de Saint Ambroise,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11567/Saint-Ambroise.html de Saint Charles Borromée et de tant d'autre pasteurs locaux...
Saint Charles, qui fut un véritable père des pauvres, fonda des institutions d'assistance" et, "durant la peste de 1576 il resta parmi son peuple pour le servir et le défendre avec les armes de la Prière, de la Pénitence et de l'Amour".
Sa Charité ne se comprend pas si on ignore son rapport passionné au Seigneur, qui "se reflétait dans sa Contemplation du mystère de l'autel et de la Croix, d'où découlait sa Compassion des hommes souffrants et son élan apostolique de porter l'Évangile à chacun.
C'est de l'Eucharistie, cœur de toute communauté, qu'il faut tirer la force d'éduquer et de combattre pour la Charité.
Toute action charitable et apostolique trouve force et fécondité dans cette source". Le Saint-Père conclut par un appel aux jeunes: "A l'exemple de Charles Borromée, vous pouvez faire de votre jeunesse une offrande au Christ et au prochain.
Si vous êtes l'avenir de l'Église, vous en faites partie dès aujourd'hui.
Si vous avez l'audace de croire dans la sainteté, vous serez le principal trésor de l'Église ambrosienne, bâtie sur ses saints"
Nommé par son oncle, le Pape Pie IV, Cardinal et Archevêque de Milan, il se montra sur ce siège un vrai pasteur, attentif aux besoins de l’Église de son temps.
Pour la formation de son clergé, il réunit des synodes et fonda des séminaires ; pour favoriser la Vie Chrétienne, il visita plusieurs fois tout son troupeau et les diocèses suffragantshttp://www.eglise.catholique.fr/conference-des-eveques-de-france/guide-de-leglise/ et prit beaucoup de dispositions pour le Salut des âmes. Il s’en alla la veille de ce jour à la Patrie du Ciel, en 1584.
Martyrologe romain.
Fils cadet d'une noble famille italienne, il avait tout pour se laisser entraîner dans une vie facile et fastueuse.
Neveu d'un Pape, nommé Cardinal à 22 ans, il est submergé de charges honorifiques très lucratives: son revenu annuel était de 52.000 écus(*).
Il reçoit les revenus du diocèse de Milan, des Abbayes de Mozzo, Folina, Nonatella, Colle et de quelques autres légations:
Bologne, Spolète, Ravenne, etc ..
.
Il reste laïc, grand amateur de chasse et de musique de chambre.
Mais la conscience de son devoir est telle qu'il s'impose dans la vie mondaine et brillante de Rome, par sa rigueur et son travail.
Il collabore efficacement à la reprise du Concile de Trente, interrompu depuis huit ans.
Au moment de la mort subite de son frère aîné, alors qu'il pourrait quitter l'Église pour la charge de chef d'une grande famille, il demande à devenir Prêtre.
Désormais il accomplit par vocation ce qu'il réalisait par devoir.
Devenu Archevêque de Milan, il crée des séminaires pour la formation des Prêtres.
Il prend soin des pauvres alors qu'il vit lui-même pauvrement.
Il soigne lui-même les pestiférés quand la peste ravage Milan en 1576. Il demande à tous les Religieux de se convertir en infirmiers.
Les années passent. Malgré le poids des années, il n'arrête pas de se donner jusqu'à l'épuisement.
"Pour éclairer, la chandelle doit se consumer, " dit-il à ceux qui lui prêchent le repos.
(*) "si on se rapporte à l'écu de François Ier (environ même époque), il pesait environ 3 grammes; les 52 000 écus du revenu de Charles ne devaient donc pas de beaucoup dépasser les 150 000 grammes d'or fin soit 150 kg"
Le 4 novembre 2010, le Saint-Père a fait parvenir un message au Cardinal Dionigio Tettamanzi, Archevêque de Milan (Italie), pour le quatrième centenaire de la Canonisation de Saint Charles Borromée.
En voici les passages principaux:
Charles Borromée vécut dans une période difficile pour le Christianisme, "une époque sombre parsemée d'épreuves pour la communauté Chrétienne, pleine de divisions et de convulsions doctrinales, d'affaiblissement de la pureté de la Foi et des mœurs, de mauvais exemples de la part du clergé.
Mais il ne se contenta pas de se lamenter ou de condamner.
Pour changer les autres, il commença par réformer sa propre vie.
Il était conscient qu'une réforme crédible devait partir des pasteurs" et pour y parvenir il eut recours à la centralité de l'Eucharistie, à la spiritualité de la Croix, à la fréquence des Sacrements et à l'écoute de la Parole, à la fidélité envers le Pape, "toujours prompt à obéir à ses indications comme garantie d'une communion ecclésiale, authentique et complète".
Après avoir manifesté le désir de voir l'exemple de Saint Charles continuer à inspirer la conversion personnelle comme communautaire, Benoît XVI encourage Prêtres et diacres à faire de leur vie un parcours de sainteté.
Il encourage en particulier le clergé milanais à suivre "une Foi limpide, à vivre une vie sobre, selon l'ardeur apostolique de Saint Ambroise,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11567/Saint-Ambroise.html de Saint Charles Borromée et de tant d'autre pasteurs locaux...
Saint Charles, qui fut un véritable père des pauvres, fonda des institutions d'assistance" et, "durant la peste de 1576 il resta parmi son peuple pour le servir et le défendre avec les armes de la Prière, de la Pénitence et de l'Amour".
Sa Charité ne se comprend pas si on ignore son rapport passionné au Seigneur, qui "se reflétait dans sa Contemplation du mystère de l'autel et de la Croix, d'où découlait sa Compassion des hommes souffrants et son élan apostolique de porter l'Évangile à chacun.
C'est de l'Eucharistie, cœur de toute communauté, qu'il faut tirer la force d'éduquer et de combattre pour la Charité.
Toute action charitable et apostolique trouve force et fécondité dans cette source". Le Saint-Père conclut par un appel aux jeunes: "A l'exemple de Charles Borromée, vous pouvez faire de votre jeunesse une offrande au Christ et au prochain.
Si vous êtes l'avenir de l'Église, vous en faites partie dès aujourd'hui.
Si vous avez l'audace de croire dans la sainteté, vous serez le principal trésor de l'Église ambrosienne, bâtie sur ses saints"
Nommé par son oncle, le Pape Pie IV, Cardinal et Archevêque de Milan, il se montra sur ce siège un vrai pasteur, attentif aux besoins de l’Église de son temps.
Pour la formation de son clergé, il réunit des synodes et fonda des séminaires ; pour favoriser la Vie Chrétienne, il visita plusieurs fois tout son troupeau et les diocèses suffragantshttp://www.eglise.catholique.fr/conference-des-eveques-de-france/guide-de-leglise/ et prit beaucoup de dispositions pour le Salut des âmes. Il s’en alla la veille de ce jour à la Patrie du Ciel, en 1584.
Martyrologe romain.
Quelques textes de Saint Charles Borromée
Trois conseils de Charles Borromée
“Aie grande confiance dans le Seigneur, il veut toujours ton bien.”
“Exerce-toi à la connaissance de toi-même.”
“Dans la prospérité, évite une trop forte allégresse. Elle risquerait de te faire oublier à ton âme les misères et périls existentiels.”
Charles contemple ce que Dieu a fait pour lui
"Il a mis en ma main tous ses trésors, ses sacrements et ses grâces.
Il y a placé les âmes qui sont ce qu’il a de plus cher, qu’il a préférées à lui-même dans son amour, qu’il a rachetées de son sang.
Il a mis en ma main le ciel pour que je puisse l’ouvrir aux autres."
Extraits d’une Homélie de Saint Charles Borromée prononcée lors de son dernier synode
Nous sommes tous faibles, je le reconnais, mais le Seigneur Dieu nous a donné des moyens où nous pouvons facilement trouver du secours si nous le voulons.
Voici un prêtre qui voudrait mener la vie irréprochable à laquelle il se sait obligé, qui voudrait être chaste et avoir la conduite digne des anges qui lui convient; mais il ne se décide pas à employer les moyens voulus: le jeûne, la prière, la fuite des relations mauvaises, des familiarités nuisibles et dangereuses.
Cet autre, lorsqu'il entre au chœur pour la psalmodie ou lorsqu'il va célébrer la messe, se plaint de ce que mille pensées se présentent aussitôt à son esprit et le distraient de Dieu.
Mais avant d'aller au chœur ou de célébrer la messe, qu’a-t-il fait à la sacristie, comment s'est-il préparé, quels moyens a-t-il pris pour maîtriser son attention?
Veux-tu que je t'enseigne comment progresser sans cesse de vertu en vertu et, si tu étais déjà attentif au chœur, comment tu pourras l'être davantage une autre fois pour que tes hommages plaisent à Dieu encore plus?
Écoute-moi bien.
Si un petit feu d'amour divin est déjà allumé en toi, ne le montre pas tout de suite, ne l'expose pas au vent; garde fermée la porte du four, pour ne pas laisser perdre la chaleur.
Cela veut dire: fuis, autant que possible, les distractions, demeure recueilli en Dieu, évite les conversations frivoles.
Tu as la charge de la prédication et de l'enseignement?
Etudie, applique-toi à tout ce qui est nécessaire pour bien exercer cette charge.
Soucie-toi d'abord de prêcher par ta vie et tes mœurs; évite qu'en te voyant dire une chose et en faire une autre, les gens ne se moquent de tes paroles en hochant la tête.
Tu as charge d'âmes?
Ce n'est pas une raison pour négliger la charge de toi-même et pour te donner si généreusement aux autres qu'il ne reste plus rien de toi-même pour toi.
Tu dois te souvenir des âmes dont tu es le supérieur, sans t'oublier toi-même.
Comprenez, mes frères, que rien n'est aussi nécessaire, pour des hommes d'Église, que l'oraison mentale qui doit précéder toutes nos actions, les accompagner et les suivre.
Je chanterai, dit le Prophète, et je serai attentif.
Si tu administres les Sacrements, mon frère, pense à ce que tu fais; si tu célèbres la messe, pense à ce que tu offres; si tu psalmodies au chœur, réfléchis à qui tu parles et à ce que tu dis; si tu diriges les âmes, songe au sang qui les a lavées.
Faîtes tout avec Amour.
C'est ainsi que nous pourrons vaincre facilement les innombrables difficultés que nous rencontrons nécessairement chaque jour du fait de notre position.
C'est ainsi que nous aurons la force d'engendrer Le Christ en nous et chez les autres. Et souvenez-vous des paroles de l’Écriture:
– Ceux qui sèment dans les larmes, moissonnent en chantant.
– Qui sème dans sa chair moissonnera de sa chair la destruction.
– Qui sème dans l'Esprit moissonnera de L'Esprit la Vie éternelle.
– La chair ne sert de rien, c'est l'Esprit qui vivifie.
Trois conseils de Charles Borromée
“Aie grande confiance dans le Seigneur, il veut toujours ton bien.”
“Exerce-toi à la connaissance de toi-même.”
“Dans la prospérité, évite une trop forte allégresse. Elle risquerait de te faire oublier à ton âme les misères et périls existentiels.”
Charles contemple ce que Dieu a fait pour lui
"Il a mis en ma main tous ses trésors, ses sacrements et ses grâces.
Il y a placé les âmes qui sont ce qu’il a de plus cher, qu’il a préférées à lui-même dans son amour, qu’il a rachetées de son sang.
Il a mis en ma main le ciel pour que je puisse l’ouvrir aux autres."
Extraits d’une Homélie de Saint Charles Borromée prononcée lors de son dernier synode
Nous sommes tous faibles, je le reconnais, mais le Seigneur Dieu nous a donné des moyens où nous pouvons facilement trouver du secours si nous le voulons.
Voici un prêtre qui voudrait mener la vie irréprochable à laquelle il se sait obligé, qui voudrait être chaste et avoir la conduite digne des anges qui lui convient; mais il ne se décide pas à employer les moyens voulus: le jeûne, la prière, la fuite des relations mauvaises, des familiarités nuisibles et dangereuses.
Cet autre, lorsqu'il entre au chœur pour la psalmodie ou lorsqu'il va célébrer la messe, se plaint de ce que mille pensées se présentent aussitôt à son esprit et le distraient de Dieu.
Mais avant d'aller au chœur ou de célébrer la messe, qu’a-t-il fait à la sacristie, comment s'est-il préparé, quels moyens a-t-il pris pour maîtriser son attention?
Veux-tu que je t'enseigne comment progresser sans cesse de vertu en vertu et, si tu étais déjà attentif au chœur, comment tu pourras l'être davantage une autre fois pour que tes hommages plaisent à Dieu encore plus?
Écoute-moi bien.
Si un petit feu d'amour divin est déjà allumé en toi, ne le montre pas tout de suite, ne l'expose pas au vent; garde fermée la porte du four, pour ne pas laisser perdre la chaleur.
Cela veut dire: fuis, autant que possible, les distractions, demeure recueilli en Dieu, évite les conversations frivoles.
Tu as la charge de la prédication et de l'enseignement?
Etudie, applique-toi à tout ce qui est nécessaire pour bien exercer cette charge.
Soucie-toi d'abord de prêcher par ta vie et tes mœurs; évite qu'en te voyant dire une chose et en faire une autre, les gens ne se moquent de tes paroles en hochant la tête.
Tu as charge d'âmes?
Ce n'est pas une raison pour négliger la charge de toi-même et pour te donner si généreusement aux autres qu'il ne reste plus rien de toi-même pour toi.
Tu dois te souvenir des âmes dont tu es le supérieur, sans t'oublier toi-même.
Comprenez, mes frères, que rien n'est aussi nécessaire, pour des hommes d'Église, que l'oraison mentale qui doit précéder toutes nos actions, les accompagner et les suivre.
Je chanterai, dit le Prophète, et je serai attentif.
Si tu administres les Sacrements, mon frère, pense à ce que tu fais; si tu célèbres la messe, pense à ce que tu offres; si tu psalmodies au chœur, réfléchis à qui tu parles et à ce que tu dis; si tu diriges les âmes, songe au sang qui les a lavées.
Faîtes tout avec Amour.
C'est ainsi que nous pourrons vaincre facilement les innombrables difficultés que nous rencontrons nécessairement chaque jour du fait de notre position.
C'est ainsi que nous aurons la force d'engendrer Le Christ en nous et chez les autres. Et souvenez-vous des paroles de l’Écriture:
– Ceux qui sèment dans les larmes, moissonnent en chantant.
– Qui sème dans sa chair moissonnera de sa chair la destruction.
– Qui sème dans l'Esprit moissonnera de L'Esprit la Vie éternelle.
– La chair ne sert de rien, c'est l'Esprit qui vivifie.
Colosse de San Carlo Borromeo, Arona - La statue colossale domine les alentours.
Préambule
La plupart des Saints largement représentés dans l’iconographie chrétienne sont des Saints semi-légendaires, dont les miracles ou martyrs sont suffisamment lointains pour ne nous être parvenus que par des récits de énième main et dont l’apparence réelle est perdue, ce qui obligeait les peintres et sculpteurs à les caractériser par des attributs (par exemple les clefs de St Pierre) faute de pouvoir leur donner une quelconque ressemblance physique.
Il existe cependant quelques Saints plus récents, ayant vécu à des époques moins reculées, et dont du coup l’apparence est nettement moins hypothétique.
L’on peut citer par exemple Saint Bernardin de Sienne, dont le visage émacié a largement été reproduit dans les églises italiennes, ou bien encore Saint Charles Borromée, que l’on reconnaît aisément à son nez aquilin et sa pourpre cardinalice.
Ce dernier est particulièrement populaire en Italie du Nord, d’une part parce qu’il était un peu le régional de l’étape en étant issu d’une puissante famille du coin, d’autre part parce qu’il était réputé protéger contre les épidémies, ce qui en ces temps où l’on risquait la peste et le choléra était fort nécessaire.
Les représentations de Saint Charles Borromée abondent donc, mais la plus spectaculaire se trouve dans une petite ville du Piémont , non loin du Lac Majeur …
Une ville mineure du lac majeur
Arona , ville d’une quinzaine de milliers d’habitants, est la première que l’on rencontre sur la rive occidentale du lac Majeur lorsque l’on vient du Sud, et donc par exemple de Milan ou de son aéroport Malpensa .
Il est donc assez logique d’y faire une première halte même si elle ne paye pas de mine a priori.
Elle recèle cependant dans son centre ancien quelques trésors, et en particulier de fort intéressantes églises, mais fut surtout la ville natale du fameux Saint Charles Borromée , ce qui explique que l’on choisit de l’honorer ici, ou plutôt sur les hauteurs qui dominent la ville et le lac, non loin du château où il naquit, château désormais invisible puisque détruit sur ordre de Napoléon Ier (il paraît qu’il en subsiste de vagues ruines, mais même avec la meilleure volonté du monde je n’ai point réussi à les trouver).
La cité est modeste, mais point la commémoration de Saint Charles Borromée.
Il faut dire que le responsable de son monument n’était autre que Frédéric Borromée, son neveu, qui lui succéda à l’Archevêché de Milan, et s’empressa donc de lancer les travaux destinés à immortaliser le grand homme de la famille !
Et pour Frédéric le grand était de mise, avec une statue colossale au terme d’un ensemble de chapelles resté inachevé…
Le colosse
La statue de Saint Charles Borromée fut achevée en 1698, et elle est encore aujourd’hui la deuxième statue visitable du monde par la taille, n’étant surpassée que par la statue de la Liberté, édifiée par Gustave Eiffel près de deux siècles plus tard !
Il paraît même que des adjoints de l’ingénieur centralien vinrent ici, à Arona , étudier la technique de construction de la statue creuse pour mieux l’extrapoler ensuite au projet américain, ce qui ferait de ce Saint piémontais le lointain ancêtre de Dame Liberté…
La dimension est ce qui frappe d’entrée lorsque l’on arrive en voiture par une route pentue et sinueuse mais aisée (et bien indiquée depuis la ville d’ Arona même), puisque la statue s’élève en face, et domine la situation et les bâtiments voisins.
Je ne l’imaginais pas si grande avant d’être là, et la première impression visuelle est assez bluffante, surtout lorsqu’on se rappelle qu’elle a plus de trois cents ans, et fut donc édifiée sans énergie autre qu’humaine et animale !
Le colosse de cuivre déploie sa haute silhouette au terme d’une rampe d’escalier, interpellant les fidèles et touristes d’un geste ample, et le gardien n’hésitera d’ailleurs point à assurer que ce geste, avec un bras levé, a directement inspiré la pose de la statue de la Liberté, flamme en moins !
Je songe plus au colosse de Rhodes à cet instant, cette mythique merveille du monde antique depuis longtemps disparue, qui devait assurément être le précurseur païen de ce Cardinal de bronze, ou plutôt de cuivre puisque le revêtement vert patiné de la statue est un ensemble de plaque de cuivres…
Et si on allait à l’intérieur ?
Le parking est aisé, puisque juste devant les grilles se trouve un parking bien aménagé et payant (9,84 francs soit 1,50 euro) et à peine plus loin un terrain vague parfaitement gratuit, que je trouve personnellement largement suffisant pour héberger la voiture de M. Hertz.
Il ne reste plus qu’à prendre son billet à la caisse, tout en déchiffrant d’un air un peu incrédule les consignes de sécurité, qui interdisent la visite aux femmes enceintes et enfants de moins de 6 ans, la réglementent sévèrement pour les 6 à 12 ans et la déconseillent aux claustrophobes.
Diantre, tout cela pour une statue ?!
Bon, j’ai plus de douze ans et je ne suis pas accompagné d’une femme enceinte à ma connaissance, donc c’est jouable !
Les mensurations de la statue sont certes impressionnantes, avec sa hauteur totale de 35 mètres dont 23,50 mètres pour la statue proprement dite (et donc 11,50 mètres de socle en prime), et le panneau s’amuse à détailler les dimensions du pouce ou des yeux, entre autres, à chaque fois surdimensionnés.
Le Saint Cardinal est représenté ensoutané.
En tout cas elle est grande, cette statue, et au fur et à mesure que l’on s’avance, sa grandeur est de plus en plus flagrante, et l’on se sent bien petit face à ce colosse de cuivre.
La plate-forme est la première étape, aisément accessible par un escalier de métal en colimaçon, et l’on découvre de ce socle une jolie vue sur le lac Majeur, ainsi que sur l’église San Carlo édifiée juste à côté du colosse, et dédiée elle aussi à Saint Charles Borromée.
Le panorama est joli, mais dès que l’on se retourne, l’on se retrouve face à face avec les plaques de cuivre verdi rivetées, et écrasé par la haute taille de la statue.
L’ascension ne s’arrête point là, puisqu’il est possible de grimper dans la statue.
Mais là ça devient nettement moins classique : l’employé de service ajuste soigneusement un casque sur la tête de chaque visiteur, et le laisse ensuite entrer dans la statue s’il n’y a personne, ou en tout cas peu de monde – il paraît d’après les panneaux d’information que l’attente peut atteindre plus d’une heure en haute saison, mais en ce joli mois de mai, je rentre tout de suite, et découvre que l’étroit colimaçon se transforme bien vite en une échelle !
Les marches ont étroites, et alignées verticalement, et il faut se hisser, en prenant peine à ne pas accrocher son sac quelque part dans le boyau vertical.
C’est étrange de visiter ainsi un monument ancien , et l’on monte lentement, d’autant plus que l’air est chaud et un peu moite, avant d’atteindre la plate-forme à la base de la tête.
Il n’y a pas beaucoup de place là, et quatre personnes tout au plus peuvent tenir, dans cet envers du décor particulièrement curieux.
Des étais soutiennent les plaques de cuivre formées qui constituent la surface de la statue, et le visage du Saint apparaît en creux, nuancé de diverses couleurs de corrosion, en une forme étrange, qui évoquerait presque les visages diaboliques de certains films d’horreur !
L’œil est dérouté par ce visage inversé, mais le spectacle est impressionnant, en même temps qu’il permet de comprendre la technique qui a permis cette statue colossale…
Deux fenêtres ont été ouvertes sur l’arrière, simplement en soulevant deux plaques de bronze, ce qui permet d’avoir une vue, et de faire circuler l’air – un tuyau d’air conditionné amène d’ailleurs un peu d’air frais, tout juste assez pour éviter que cela ne devienne une fournaise insupportable.
C’est curieux, vraiment très curieux, et l’on a l’impression d’être dans quelque décor de film, sorti de l’imagination fertile d’un scénariste fou.
Je n’avais jamais vu quelque chose de cet acabit, et je crois cette statue sans équivalent aussi ancien encore existant…
En conclusion
Le colosse de Saint Charles est unique au monde.
Cette statue voulue par la puissante famille des Borromée pour vanter son plus illustre représentant, Saint Charles Borromée, reste impressionnante plus de trois siècles avant son achèvement, et l’on mesure aisément quel a dû être le défi technique de cette statue insensée, à une époque où l’on ne disposait que des énergies animale et humaine !
L’ambitieuse statue de cuivre a traversé les siècles, et elle est désormais un témoignage unique d’un tour de force pour son époque, tout en procurant au visiteur une impression assez bluffante, lorsque l’on pénètre en son intérieur exigu en se transformant quasiment en spéléologue !
Il n’y a sans doute aucun équivalent au monde à cette sculpture, qui ne se compare guère qu’au disparu colosse de Rhodes ou à la nettement plus récente statue de la Liberté , et la particularité de cette œuvre mérite assurément le détour, et même sans doute le voyage…
Préambule
La plupart des Saints largement représentés dans l’iconographie chrétienne sont des Saints semi-légendaires, dont les miracles ou martyrs sont suffisamment lointains pour ne nous être parvenus que par des récits de énième main et dont l’apparence réelle est perdue, ce qui obligeait les peintres et sculpteurs à les caractériser par des attributs (par exemple les clefs de St Pierre) faute de pouvoir leur donner une quelconque ressemblance physique.
Il existe cependant quelques Saints plus récents, ayant vécu à des époques moins reculées, et dont du coup l’apparence est nettement moins hypothétique.
L’on peut citer par exemple Saint Bernardin de Sienne, dont le visage émacié a largement été reproduit dans les églises italiennes, ou bien encore Saint Charles Borromée, que l’on reconnaît aisément à son nez aquilin et sa pourpre cardinalice.
Ce dernier est particulièrement populaire en Italie du Nord, d’une part parce qu’il était un peu le régional de l’étape en étant issu d’une puissante famille du coin, d’autre part parce qu’il était réputé protéger contre les épidémies, ce qui en ces temps où l’on risquait la peste et le choléra était fort nécessaire.
Les représentations de Saint Charles Borromée abondent donc, mais la plus spectaculaire se trouve dans une petite ville du Piémont , non loin du Lac Majeur …
Une ville mineure du lac majeur
Arona , ville d’une quinzaine de milliers d’habitants, est la première que l’on rencontre sur la rive occidentale du lac Majeur lorsque l’on vient du Sud, et donc par exemple de Milan ou de son aéroport Malpensa .
Il est donc assez logique d’y faire une première halte même si elle ne paye pas de mine a priori.
Elle recèle cependant dans son centre ancien quelques trésors, et en particulier de fort intéressantes églises, mais fut surtout la ville natale du fameux Saint Charles Borromée , ce qui explique que l’on choisit de l’honorer ici, ou plutôt sur les hauteurs qui dominent la ville et le lac, non loin du château où il naquit, château désormais invisible puisque détruit sur ordre de Napoléon Ier (il paraît qu’il en subsiste de vagues ruines, mais même avec la meilleure volonté du monde je n’ai point réussi à les trouver).
La cité est modeste, mais point la commémoration de Saint Charles Borromée.
Il faut dire que le responsable de son monument n’était autre que Frédéric Borromée, son neveu, qui lui succéda à l’Archevêché de Milan, et s’empressa donc de lancer les travaux destinés à immortaliser le grand homme de la famille !
Et pour Frédéric le grand était de mise, avec une statue colossale au terme d’un ensemble de chapelles resté inachevé…
Le colosse
La statue de Saint Charles Borromée fut achevée en 1698, et elle est encore aujourd’hui la deuxième statue visitable du monde par la taille, n’étant surpassée que par la statue de la Liberté, édifiée par Gustave Eiffel près de deux siècles plus tard !
Il paraît même que des adjoints de l’ingénieur centralien vinrent ici, à Arona , étudier la technique de construction de la statue creuse pour mieux l’extrapoler ensuite au projet américain, ce qui ferait de ce Saint piémontais le lointain ancêtre de Dame Liberté…
La dimension est ce qui frappe d’entrée lorsque l’on arrive en voiture par une route pentue et sinueuse mais aisée (et bien indiquée depuis la ville d’ Arona même), puisque la statue s’élève en face, et domine la situation et les bâtiments voisins.
Je ne l’imaginais pas si grande avant d’être là, et la première impression visuelle est assez bluffante, surtout lorsqu’on se rappelle qu’elle a plus de trois cents ans, et fut donc édifiée sans énergie autre qu’humaine et animale !
Le colosse de cuivre déploie sa haute silhouette au terme d’une rampe d’escalier, interpellant les fidèles et touristes d’un geste ample, et le gardien n’hésitera d’ailleurs point à assurer que ce geste, avec un bras levé, a directement inspiré la pose de la statue de la Liberté, flamme en moins !
Je songe plus au colosse de Rhodes à cet instant, cette mythique merveille du monde antique depuis longtemps disparue, qui devait assurément être le précurseur païen de ce Cardinal de bronze, ou plutôt de cuivre puisque le revêtement vert patiné de la statue est un ensemble de plaque de cuivres…
Et si on allait à l’intérieur ?
Le parking est aisé, puisque juste devant les grilles se trouve un parking bien aménagé et payant (9,84 francs soit 1,50 euro) et à peine plus loin un terrain vague parfaitement gratuit, que je trouve personnellement largement suffisant pour héberger la voiture de M. Hertz.
Il ne reste plus qu’à prendre son billet à la caisse, tout en déchiffrant d’un air un peu incrédule les consignes de sécurité, qui interdisent la visite aux femmes enceintes et enfants de moins de 6 ans, la réglementent sévèrement pour les 6 à 12 ans et la déconseillent aux claustrophobes.
Diantre, tout cela pour une statue ?!
Bon, j’ai plus de douze ans et je ne suis pas accompagné d’une femme enceinte à ma connaissance, donc c’est jouable !
Les mensurations de la statue sont certes impressionnantes, avec sa hauteur totale de 35 mètres dont 23,50 mètres pour la statue proprement dite (et donc 11,50 mètres de socle en prime), et le panneau s’amuse à détailler les dimensions du pouce ou des yeux, entre autres, à chaque fois surdimensionnés.
Le Saint Cardinal est représenté ensoutané.
En tout cas elle est grande, cette statue, et au fur et à mesure que l’on s’avance, sa grandeur est de plus en plus flagrante, et l’on se sent bien petit face à ce colosse de cuivre.
La plate-forme est la première étape, aisément accessible par un escalier de métal en colimaçon, et l’on découvre de ce socle une jolie vue sur le lac Majeur, ainsi que sur l’église San Carlo édifiée juste à côté du colosse, et dédiée elle aussi à Saint Charles Borromée.
Le panorama est joli, mais dès que l’on se retourne, l’on se retrouve face à face avec les plaques de cuivre verdi rivetées, et écrasé par la haute taille de la statue.
L’ascension ne s’arrête point là, puisqu’il est possible de grimper dans la statue.
Mais là ça devient nettement moins classique : l’employé de service ajuste soigneusement un casque sur la tête de chaque visiteur, et le laisse ensuite entrer dans la statue s’il n’y a personne, ou en tout cas peu de monde – il paraît d’après les panneaux d’information que l’attente peut atteindre plus d’une heure en haute saison, mais en ce joli mois de mai, je rentre tout de suite, et découvre que l’étroit colimaçon se transforme bien vite en une échelle !
Les marches ont étroites, et alignées verticalement, et il faut se hisser, en prenant peine à ne pas accrocher son sac quelque part dans le boyau vertical.
C’est étrange de visiter ainsi un monument ancien , et l’on monte lentement, d’autant plus que l’air est chaud et un peu moite, avant d’atteindre la plate-forme à la base de la tête.
Il n’y a pas beaucoup de place là, et quatre personnes tout au plus peuvent tenir, dans cet envers du décor particulièrement curieux.
Des étais soutiennent les plaques de cuivre formées qui constituent la surface de la statue, et le visage du Saint apparaît en creux, nuancé de diverses couleurs de corrosion, en une forme étrange, qui évoquerait presque les visages diaboliques de certains films d’horreur !
L’œil est dérouté par ce visage inversé, mais le spectacle est impressionnant, en même temps qu’il permet de comprendre la technique qui a permis cette statue colossale…
Deux fenêtres ont été ouvertes sur l’arrière, simplement en soulevant deux plaques de bronze, ce qui permet d’avoir une vue, et de faire circuler l’air – un tuyau d’air conditionné amène d’ailleurs un peu d’air frais, tout juste assez pour éviter que cela ne devienne une fournaise insupportable.
C’est curieux, vraiment très curieux, et l’on a l’impression d’être dans quelque décor de film, sorti de l’imagination fertile d’un scénariste fou.
Je n’avais jamais vu quelque chose de cet acabit, et je crois cette statue sans équivalent aussi ancien encore existant…
En conclusion
Le colosse de Saint Charles est unique au monde.
Cette statue voulue par la puissante famille des Borromée pour vanter son plus illustre représentant, Saint Charles Borromée, reste impressionnante plus de trois siècles avant son achèvement, et l’on mesure aisément quel a dû être le défi technique de cette statue insensée, à une époque où l’on ne disposait que des énergies animale et humaine !
L’ambitieuse statue de cuivre a traversé les siècles, et elle est désormais un témoignage unique d’un tour de force pour son époque, tout en procurant au visiteur une impression assez bluffante, lorsque l’on pénètre en son intérieur exigu en se transformant quasiment en spéléologue !
Il n’y a sans doute aucun équivalent au monde à cette sculpture, qui ne se compare guère qu’au disparu colosse de Rhodes ou à la nettement plus récente statue de la Liberté , et la particularité de cette œuvre mérite assurément le détour, et même sans doute le voyage…
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 05 Novembre 2017
Fête de Sainte Bertille, Moniale à Jouarre puis Abbesse de Chelles († v. 705).
Fête de Sainte Bertille, Moniale à Jouarre puis Abbesse de Chelles († v. 705).
Née à Soissons, Bertille parvint à convaincre ses parents de lui permettre d'entrer au Couvent de Jouarre, près de Meaux, encouragée par St Ouen.
Là elle fut entraînée à la sainteté à l'école de St Colomban et plus tard fit profession monastique entre les mains de Ste Thelchildes.
Bertille était convaincue qu'elle ne mériterait jamais d'être l'épouse de Jésus-Christ, à moins d'oser Le suivre sur le chemin de l'Humiliation et du renoncement à soi-même.
Par sa parfaite soumission à toutes ses autres Sœurs, elle semblait la servante de toutes. Sa conduite était en tout un modèle d'humilité, d'obéissance, de régularité et de dévotion.
Elle eut la charge de l'infirmerie, fut responsable de l'école conventuelle, et Prieure. Quand Ste Bathilde, l'épouse anglaise de Clovis II, restaura le Couvent de Chelles, elle demanda à l'Abbesse de lui envoyer de ses Sœurs les plus expérimentées et vertueuses.
Ste Bertille fut nommée première Abbesse et elle le gouverna près d'un demi-siècle. Nombre vinrent se placer sous sa direction, en particulier la reine Bathilde, quand Clotaire atteignit sa majorité.
Le Vénérable Bède rapporte que nombre de jeunes filles Anglo-Saxones, dont Ste Hereswitha, épouse du roi Anna des Est Angles, sœur de Ste Hilda et mère des Stes Sexburge, Withburge, et Ethelburge, vinrent aussi se placer à Chelles sous sa gouvernance.
Ainsi, deux saintes reines vinrent se placer sous l'autorité de Bertille pour faire assaut mutuel de soumission, de Charité et d'Humilité.
(Bénédictins, Encyclopaedia, Husenbeth, Walsh).
Là elle fut entraînée à la sainteté à l'école de St Colomban et plus tard fit profession monastique entre les mains de Ste Thelchildes.
Bertille était convaincue qu'elle ne mériterait jamais d'être l'épouse de Jésus-Christ, à moins d'oser Le suivre sur le chemin de l'Humiliation et du renoncement à soi-même.
Par sa parfaite soumission à toutes ses autres Sœurs, elle semblait la servante de toutes. Sa conduite était en tout un modèle d'humilité, d'obéissance, de régularité et de dévotion.
Elle eut la charge de l'infirmerie, fut responsable de l'école conventuelle, et Prieure. Quand Ste Bathilde, l'épouse anglaise de Clovis II, restaura le Couvent de Chelles, elle demanda à l'Abbesse de lui envoyer de ses Sœurs les plus expérimentées et vertueuses.
Ste Bertille fut nommée première Abbesse et elle le gouverna près d'un demi-siècle. Nombre vinrent se placer sous sa direction, en particulier la reine Bathilde, quand Clotaire atteignit sa majorité.
Le Vénérable Bède rapporte que nombre de jeunes filles Anglo-Saxones, dont Ste Hereswitha, épouse du roi Anna des Est Angles, sœur de Ste Hilda et mère des Stes Sexburge, Withburge, et Ethelburge, vinrent aussi se placer à Chelles sous sa gouvernance.
Ainsi, deux saintes reines vinrent se placer sous l'autorité de Bertille pour faire assaut mutuel de soumission, de Charité et d'Humilité.
(Bénédictins, Encyclopaedia, Husenbeth, Walsh).
Moniale de Jouarre et première Abbesse de Chelles dans la Brie champenoise, choisie par la sainte reine Bathilde.
Sa sainteté n'a d'autre source que la réalisation, en quarante-cinq ans, de la Vie Monastique dans la fidélité à tout instant et au quotidien à ses engagements Religieux.
Au Monastère de Chelles dans le diocèse de Meaux, vers 705, Sainte Bertille, qui, toute jeune, fut Moniale à Jouarre, puis la première Abbesse du Monastère fondé à Chelles par la reine Sainte Bathilde. http://nominis.cef.fr/contenus/saint/821/Sainte-Bathilde.html
Sa sainteté n'a d'autre source que la réalisation, en quarante-cinq ans, de la Vie Monastique dans la fidélité à tout instant et au quotidien à ses engagements Religieux.
Au Monastère de Chelles dans le diocèse de Meaux, vers 705, Sainte Bertille, qui, toute jeune, fut Moniale à Jouarre, puis la première Abbesse du Monastère fondé à Chelles par la reine Sainte Bathilde. http://nominis.cef.fr/contenus/saint/821/Sainte-Bathilde.html
Sainte Bertille, issue d'une illustre famille du Soissonnais, vint au monde sous le règne de Dagobert Ier, et sa piété lui procura la vraie noblesse des enfants de Dieu.
On la vit dès son enfance préférer l'amour des biens Célestes à celui des créatures. Elle fuyait,autant qu'il lui était possible, les vains amusements du monde, pour ne s'occuper que d'objets sérieux, et surtout de la Prière.
Les douceurs qu'elle goûtait de plus en plus en conversant avec Dieu, lui inspirèrent le dessein de renoncer entièrement au siècle.
Comme elle n'osait s'en ouvrir à ses parents, elle consulta Saint Ouen, qui crut devoir la confirmer dans sa pieuse résolution.
Ils convinrent cependant l'un et l'autre, qu'ils prieraient quelque temps le Père des lumières, afin qu'il daignât manifester plus particulièrement sa volonté.
Le Saint prit cette précaution, parce qu'il savait que rien n'est plus important que le choix d'un état de vie ; qu'il est dangereux de ne pas marcher dans la voie assignée à chaque homme par la Providence ; que l'amour-propre, par ses artifices, ne nous déguise que trop souvent les motifs qui nous font agir, et qu'il n'est pas rare que le démon se transforme en ange de lumière pour nous tromper plus sûrement.
Bertille s'étant assurée que sa vocation venait du Ciel, ne balança plus à découvrir à ses parents ce qui se passait dans son âme.
Ceux-ci, touchés des dispositions de leur fille, lui permirent de suivre les mouvements de la grâce. Ils la conduisirent au Monastère de Jouarre en Brie, qu'avait fondé depuis peu le B. Adon, frère aîné de Saint Ouen, et dans lequel il prit l'habit avec plusieurs jeunes gens de qualité.
Sainte Telchilde, qu'on croit avoir été professe de Faremoutiers, gouvernait alors cette maison, dont elle était la première Abbesse.
Elle reçut Bertille avec empressement, et l'instruisit dans les voies de la perfection Religieuse.
La jeune novice, qui regardait la solitude comme un port assuré, remerciait sans cesse le Seigneur de ce que, par sa Miséricorde, il l'avait soustraite aux tempêtes de la mer orageuse du monde.
Mais elle pensa qu'elle ne mériterait de devenir l'épouse de Jésus-Christ, qu'autant qu'elle s'efforcerait de le suivre dans la route pénible des humiliations et des renoncements qu'il avait tracés.
Elle se mit donc au-dessous de toutes les Sœurs, ne se jugeant pas digne de vivre parmi elles.
La prudence et la vertu prévenant en elle le nombre des années, on lui confia successivement le soin de recevoir les étrangers, de pourvoir au soulagement des malades, et de veiller sur la conduite des enfants qu'on élevait dans le Monastère.
Elle s'acquitta si parfaitement de ces emplois, qu'on l'élut Prieure, pour aider l'Abbesse dans le gouvernement des Religieuses.
Cette place fit briller sa ferveur d'un nouvel éclat. Son exemple animait toutes les Sœurs ; et elles auraient rougi de ne pas pratiquer toutes les observances que pratiquait leur Prieure avec tant de fidélité.
Sainte Bathilde, femme du Roi Clovis II, ayant fait reconstruire l'Abbaye de Chelles, au diocèse de Paris, laquelle avait été fondée par Ssainte Clotilde, pria l'Abbesse de Jouarre de lui envoyer quelques-unes de ses Religieuses qui fussent en état, par leurs vertus et leur expérience, d'établir la régularité dans la nouvelle Communauté.
Bertille fut mise à la tète de la pieuse colonie, et désignée pour être première Abbesse de Chelles, vers l'an 646.
Sa réputation se répandit bientôt au loin.
Elle compta parmi ses Religieuses plusieurs princesses étrangères.
De ce nombre fut Héreswith, Reine des Est-Angles. Elle était fille de Héréric, frère ou beau-frère de Saint Edwin, Roi des Northumbres.
Elle épousa le pieux Roi Anna, qui consentit qu'elle se séparât de lui pour renoncer au monde. Elle passa en France en 646, et mourut saintement à Chelles, où elle avait pris le voile.
Sa Fête est marquée au 20 Septembre dans le martyrologe anglais de Wilson.
Sainte Bathilde, devenue veuve en 655, gouverna le royaume en qualité de régente ; mais à la majorité de Clotaire III, son fils, c'est-à-dire, en 665, elle se retira à Chelles, où elle prit l'habit.
Elle vécut sous la conduite de Sainte Bertille jusqu'en 680, que Le Seigneur récompensa ses vertus par une heureuse mort.
Quelque nombreuse que fût la Communauté de Chelles, et quelque qualifiées que fussent la plupart des Religieuses qui la composaient, la paix n'y était jamais troublée.
Toutes s'efforçaient, par une sainte émulation, de se surpasser les unes les autres en humilité, en douceur, en mortification, en Charité.
Bertille, qui voyait parmi ses filles deux grandes Reines, ne cherchait à se distinguer que par son amour pour la perfection.
Elle montrait par son exemple, qu'on ne sait bien commander que quand on a appris à obéir.
Cette heureuse disposition la préservait de l'orgueil et des vices qui en sont la suite ordinaire.
Elle gouverna quarante-six ans, toujours avec la même vigueur et la même prudence.
Les infirmités de la vieillesse, loin de diminuer sa ferveur, ne firent que l'augmenter.
Elle mourut entre 692 et 705.
Une personne qui a renoncé véritablement au monde, en voit passer la figure devant ses yeux ; elle méprise la frivolité de ses occupations ; elle frissonne à la vue des scènes tragiques qu'il offre si souvent ; elle redoute ses pièges ; elle dédaigne ses promesses flatteuses ; elle se défie de l'amorce de ses plaisirs qui conduisent tant d'âmes à une perte éternelle.
Semblable à un homme qui est tranquille dans le port, elle contemple la fureur de cette mer orageuse, au milieu de laquelle les malheureux Égyptiens périssent après avoir lutté quelque temps contre les vagues qui les engloutissent.
Il n'y a de sauvés du naufrage que ceux dont l'âme prend l'essor, et n'est point retenue par des affections terrestres et désordonnées.
On la vit dès son enfance préférer l'amour des biens Célestes à celui des créatures. Elle fuyait,autant qu'il lui était possible, les vains amusements du monde, pour ne s'occuper que d'objets sérieux, et surtout de la Prière.
Les douceurs qu'elle goûtait de plus en plus en conversant avec Dieu, lui inspirèrent le dessein de renoncer entièrement au siècle.
Comme elle n'osait s'en ouvrir à ses parents, elle consulta Saint Ouen, qui crut devoir la confirmer dans sa pieuse résolution.
Ils convinrent cependant l'un et l'autre, qu'ils prieraient quelque temps le Père des lumières, afin qu'il daignât manifester plus particulièrement sa volonté.
Le Saint prit cette précaution, parce qu'il savait que rien n'est plus important que le choix d'un état de vie ; qu'il est dangereux de ne pas marcher dans la voie assignée à chaque homme par la Providence ; que l'amour-propre, par ses artifices, ne nous déguise que trop souvent les motifs qui nous font agir, et qu'il n'est pas rare que le démon se transforme en ange de lumière pour nous tromper plus sûrement.
Bertille s'étant assurée que sa vocation venait du Ciel, ne balança plus à découvrir à ses parents ce qui se passait dans son âme.
Ceux-ci, touchés des dispositions de leur fille, lui permirent de suivre les mouvements de la grâce. Ils la conduisirent au Monastère de Jouarre en Brie, qu'avait fondé depuis peu le B. Adon, frère aîné de Saint Ouen, et dans lequel il prit l'habit avec plusieurs jeunes gens de qualité.
Sainte Telchilde, qu'on croit avoir été professe de Faremoutiers, gouvernait alors cette maison, dont elle était la première Abbesse.
Elle reçut Bertille avec empressement, et l'instruisit dans les voies de la perfection Religieuse.
La jeune novice, qui regardait la solitude comme un port assuré, remerciait sans cesse le Seigneur de ce que, par sa Miséricorde, il l'avait soustraite aux tempêtes de la mer orageuse du monde.
Mais elle pensa qu'elle ne mériterait de devenir l'épouse de Jésus-Christ, qu'autant qu'elle s'efforcerait de le suivre dans la route pénible des humiliations et des renoncements qu'il avait tracés.
Elle se mit donc au-dessous de toutes les Sœurs, ne se jugeant pas digne de vivre parmi elles.
La prudence et la vertu prévenant en elle le nombre des années, on lui confia successivement le soin de recevoir les étrangers, de pourvoir au soulagement des malades, et de veiller sur la conduite des enfants qu'on élevait dans le Monastère.
Elle s'acquitta si parfaitement de ces emplois, qu'on l'élut Prieure, pour aider l'Abbesse dans le gouvernement des Religieuses.
Cette place fit briller sa ferveur d'un nouvel éclat. Son exemple animait toutes les Sœurs ; et elles auraient rougi de ne pas pratiquer toutes les observances que pratiquait leur Prieure avec tant de fidélité.
Sainte Bathilde, femme du Roi Clovis II, ayant fait reconstruire l'Abbaye de Chelles, au diocèse de Paris, laquelle avait été fondée par Ssainte Clotilde, pria l'Abbesse de Jouarre de lui envoyer quelques-unes de ses Religieuses qui fussent en état, par leurs vertus et leur expérience, d'établir la régularité dans la nouvelle Communauté.
Bertille fut mise à la tète de la pieuse colonie, et désignée pour être première Abbesse de Chelles, vers l'an 646.
Sa réputation se répandit bientôt au loin.
Elle compta parmi ses Religieuses plusieurs princesses étrangères.
De ce nombre fut Héreswith, Reine des Est-Angles. Elle était fille de Héréric, frère ou beau-frère de Saint Edwin, Roi des Northumbres.
Elle épousa le pieux Roi Anna, qui consentit qu'elle se séparât de lui pour renoncer au monde. Elle passa en France en 646, et mourut saintement à Chelles, où elle avait pris le voile.
Sa Fête est marquée au 20 Septembre dans le martyrologe anglais de Wilson.
Sainte Bathilde, devenue veuve en 655, gouverna le royaume en qualité de régente ; mais à la majorité de Clotaire III, son fils, c'est-à-dire, en 665, elle se retira à Chelles, où elle prit l'habit.
Elle vécut sous la conduite de Sainte Bertille jusqu'en 680, que Le Seigneur récompensa ses vertus par une heureuse mort.
Quelque nombreuse que fût la Communauté de Chelles, et quelque qualifiées que fussent la plupart des Religieuses qui la composaient, la paix n'y était jamais troublée.
Toutes s'efforçaient, par une sainte émulation, de se surpasser les unes les autres en humilité, en douceur, en mortification, en Charité.
Bertille, qui voyait parmi ses filles deux grandes Reines, ne cherchait à se distinguer que par son amour pour la perfection.
Elle montrait par son exemple, qu'on ne sait bien commander que quand on a appris à obéir.
Cette heureuse disposition la préservait de l'orgueil et des vices qui en sont la suite ordinaire.
Elle gouverna quarante-six ans, toujours avec la même vigueur et la même prudence.
Les infirmités de la vieillesse, loin de diminuer sa ferveur, ne firent que l'augmenter.
Elle mourut entre 692 et 705.
Une personne qui a renoncé véritablement au monde, en voit passer la figure devant ses yeux ; elle méprise la frivolité de ses occupations ; elle frissonne à la vue des scènes tragiques qu'il offre si souvent ; elle redoute ses pièges ; elle dédaigne ses promesses flatteuses ; elle se défie de l'amorce de ses plaisirs qui conduisent tant d'âmes à une perte éternelle.
Semblable à un homme qui est tranquille dans le port, elle contemple la fureur de cette mer orageuse, au milieu de laquelle les malheureux Égyptiens périssent après avoir lutté quelque temps contre les vagues qui les engloutissent.
Il n'y a de sauvés du naufrage que ceux dont l'âme prend l'essor, et n'est point retenue par des affections terrestres et désordonnées.
SOURCE : Alban Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints…
Traduction : Jean-François Godescard.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 06 Novembre 2017
Fête de Saint Léonard de Noblat, Ermite, Patron des Prisonniers († 559).
Fête de Saint Léonard de Noblat, Ermite, Patron des Prisonniers († 559).
Saint Léonard de Noblat
Ermite en Limousin (6ème s.)
Ermite au diocèse de Limoges, son culte se répandit en particulier dans les pays anglo-saxons et en Ile-de-France car son Sanctuaire était sur le chemin des pèlerinages de Saint Jacques de Compostelle.
Les échoppes se multiplièrent comme les auberges.
Il en naquit une petite ville: Saint Léonard de Noblat - 87400.
Le Moyen Age éprouva le besoin de lui donner quelques détails pour lui 'faire une vie': il aurait été filleul de Clovis et Saint Remi en fit un clerc de l'Église.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/439/Saint-Remi.html
Il aurait aidé par sa Prière la reine d'Aquitaine lors de la naissance difficile de son petit prince et ce serait la raison de la création de ce Monastère.
Saint Léonard, issu d’une famille noble franque, quitte la cour et vient s’établir finalement en Limousin dans une forêt qui domine la rive droite de la Vienne.
Il y fait construire une chapelle, s’entoure de prisonniers qui défrichent la forêt, commencent à cultiver. Un village naît et de nombreux pèlerins viennent s’installer. (Les origines monastiques - diocèse de Limoges)https://saintyrieixlaperche.wordpress.com/2013/04/09/les-origines-monastiques-du-diocese-de-limoges-aredius/
"D'après la tradition, Saint Léonard doit son nom à un Ermite du VIe siècle, disciple de Saint Rémi, Évêque de Reims et contemporain du roi Clovis.
Saint Léonard est le protecteur de la Cité où ses restes reposent, le libérateur des captifs de toutes guerres et de toutes oppressions, l'ami des faibles avides de justice et de dignité, le soutien des malades, des isolés, des abandonnés, le protecteur des mères dans l'attente de l'enfant qui va naître.
C'est à lui qu'on confie en certains pays, les animaux (chevaux, bœufs...). Mais il est surtout intercesseur auprès de Dieu, de tous les hommes qui veulent se libérer de l'égoïsme et de l'orgueil." (Paroisse Saint Léonard en Limousin - diocèse de Limoges)http://www.diocese-limoges.fr/paroisse/paroisse-saint-leonard-en-limousin/
À Noblat dans le Limousin, Saint Léonard, Ermite.
Martyrologe romain.
Ermite en Limousin (6ème s.)
Ermite au diocèse de Limoges, son culte se répandit en particulier dans les pays anglo-saxons et en Ile-de-France car son Sanctuaire était sur le chemin des pèlerinages de Saint Jacques de Compostelle.
Les échoppes se multiplièrent comme les auberges.
Il en naquit une petite ville: Saint Léonard de Noblat - 87400.
Le Moyen Age éprouva le besoin de lui donner quelques détails pour lui 'faire une vie': il aurait été filleul de Clovis et Saint Remi en fit un clerc de l'Église.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/439/Saint-Remi.html
Il aurait aidé par sa Prière la reine d'Aquitaine lors de la naissance difficile de son petit prince et ce serait la raison de la création de ce Monastère.
Saint Léonard, issu d’une famille noble franque, quitte la cour et vient s’établir finalement en Limousin dans une forêt qui domine la rive droite de la Vienne.
Il y fait construire une chapelle, s’entoure de prisonniers qui défrichent la forêt, commencent à cultiver. Un village naît et de nombreux pèlerins viennent s’installer. (Les origines monastiques - diocèse de Limoges)https://saintyrieixlaperche.wordpress.com/2013/04/09/les-origines-monastiques-du-diocese-de-limoges-aredius/
"D'après la tradition, Saint Léonard doit son nom à un Ermite du VIe siècle, disciple de Saint Rémi, Évêque de Reims et contemporain du roi Clovis.
Saint Léonard est le protecteur de la Cité où ses restes reposent, le libérateur des captifs de toutes guerres et de toutes oppressions, l'ami des faibles avides de justice et de dignité, le soutien des malades, des isolés, des abandonnés, le protecteur des mères dans l'attente de l'enfant qui va naître.
C'est à lui qu'on confie en certains pays, les animaux (chevaux, bœufs...). Mais il est surtout intercesseur auprès de Dieu, de tous les hommes qui veulent se libérer de l'égoïsme et de l'orgueil." (Paroisse Saint Léonard en Limousin - diocèse de Limoges)http://www.diocese-limoges.fr/paroisse/paroisse-saint-leonard-en-limousin/
À Noblat dans le Limousin, Saint Léonard, Ermite.
Martyrologe romain.
Statue en bois de Saint Léonard de Noblac.
Église Mère de Serradifalcohttps://fr.wikipedia.org/wiki/Serradifalco
Église Mère de Serradifalcohttps://fr.wikipedia.org/wiki/Serradifalco
Le vicomte de Limoges, pour effrayer les malfaiteurs, avait fait forger une chaîne énorme qu'il avait commandé de fixer au pied de sa tour
Quiconque avait cette chaîne au cou restait exposé à toutes les intempéries de l’air, c'était donc endurer mille morts à la fois.
Or, il arriva qu'un serviteur de Saint Léonard fut attaché à cette chaîne, sans l’avoir mérité.
Il allait rendre le dernier soupir, quand il se recommanda, le mieux qu'il put et de tout cœur, à Saint Léonard, en le priant, puisqu'il délivrait les autres, de venir aussi au secours de son serviteur.
A l’instant Saint Léonard lui apparut, revêtu d'un habit blanc, et lui dit :
" Ne crains point, car tu ne mourras pas. Lève-toi et porte cette chaîne avec toi à mon église. Suis-moi, je te précéderai."
Cet homme se leva, prit la chaîne et suivit jusqu'à son église Saint Léonard qui marchait en avant.
Au moment où il arrivait vis-à-vis la porte, le bienheureux prit congé de lui. Le serviteur entra donc dans l’église et raconta à tout le monde le service que Saint Léonard lui avait rendu, et il suspendit devant le tombeau cette chaîne énorme.
Un habitant de Nobiliac, qui était fort fidèle à Saint Léonard, fut pris par un tyran, qui se dit en lui-même :
" Ce Léonard délivre tous ceux qui sont enchaînés et toute espèce de fer, quelle qu'en soit la force, fond en sa présence comme la cire devant le feu.
Si donc je fais enchaîner cet homme, aussitôt Léonard viendra le délivrer ; mais si je pouvais le garder, j'en tirerais mille sous pour sa rançon.
Je sais ce que j'ai à faire. Je ferai creuser au fond de ma tour une fosse profonde et j'y plongerai cet homme après l’avoir chargé d'entraves.
Ensuite sur l’orifice de la fosse, je ferai construire une geôle de bois où veilleront des soldats en armes. Bien que Léonard brise le fer, cependant il n'est pas encore entré sous terre."
Ce tyran exécuta tout ce qu'il s'était proposé, et comme le prisonnier se recommandait à chaque instant à Saint Léonard, le bienheureux vint la nuit et retournant la geôle où se trouvaient les soldats, il les y renferma dessous comme des morts dans un sépulcre.
Ensuite étant entré dans la fosse, environné d'une grande lumière, il prit son fidèle serviteur par la main et lui dit :
" Dors-tu, ou veilles-tu ? Voici Léonard que tu désires voir."
Alors cet homme s'écria plein d'admiration :
" Seigneur, aidez-moi."
Aussitôt le Saint brisa les chaînes, prit le prisonnier dans ses bras et le porta hors de la tour.
Ensuite, s'entretenant avec lui, comme un ami le fait avec son ami, il le conduisit jusqu'à Nobiliac et même jusqu'à sa maison.
Un pèlerin qui revenait d'une visite à Saint Léonard, fut pris en Auvergne et renfermé dans une cave.
Il conjurait ses geôliers de le relâcher, par amour pour Saint Léonard, car jamais il ne les avait offensés en rien.
Ils répondirent que s'il ne donnait une somme importante pour sa rançon, il ne sortirait pas.
" Eh bien, dit le pèlerin, que l'affaire se vide entre vous et Saint Léonard auquel vous saurez que je me suis recommandé."
Or, la nuit suivante, Saint Léonard apparut au maître du château et lui commanda de laisser partir son pèlerin.
Le matin à son réveil, cet homme n'estimant pas la vision qu'il avait eue plus qu'il n'eût fait d'un songe, ne voulut pas lâcher son prisonnier.
La nuit suivante, Saint Léonard lui apparut encore, en lui réitérant les mêmes ordres ; mais il refusa de nouveau d'y obtempérer ; alors la troisième nuit, le Saint prit le pèlerin et le conduisit hors de la place.
Un instant après, la tour s'écroula avec la moitié du château ; plusieurs personnes furent écrasées et le seigneur, qui n'eut que les deux jambes cassées, fut préservé afin qu'il pût survivre à sa confusion.
Un soldat, prisonnier en Bretagne, invoqua Saint Léonard, qui apparut au milieu de la maison, entra dans la prison, et après avoir brisé les chaînes qu'il remit entre les mains de cet homme, l’emmena en lui faisant traverser la foule frappée à cette vue de stupeur et d'effroi.
Quiconque avait cette chaîne au cou restait exposé à toutes les intempéries de l’air, c'était donc endurer mille morts à la fois.
Or, il arriva qu'un serviteur de Saint Léonard fut attaché à cette chaîne, sans l’avoir mérité.
Il allait rendre le dernier soupir, quand il se recommanda, le mieux qu'il put et de tout cœur, à Saint Léonard, en le priant, puisqu'il délivrait les autres, de venir aussi au secours de son serviteur.
A l’instant Saint Léonard lui apparut, revêtu d'un habit blanc, et lui dit :
" Ne crains point, car tu ne mourras pas. Lève-toi et porte cette chaîne avec toi à mon église. Suis-moi, je te précéderai."
Cet homme se leva, prit la chaîne et suivit jusqu'à son église Saint Léonard qui marchait en avant.
Au moment où il arrivait vis-à-vis la porte, le bienheureux prit congé de lui. Le serviteur entra donc dans l’église et raconta à tout le monde le service que Saint Léonard lui avait rendu, et il suspendit devant le tombeau cette chaîne énorme.
Un habitant de Nobiliac, qui était fort fidèle à Saint Léonard, fut pris par un tyran, qui se dit en lui-même :
" Ce Léonard délivre tous ceux qui sont enchaînés et toute espèce de fer, quelle qu'en soit la force, fond en sa présence comme la cire devant le feu.
Si donc je fais enchaîner cet homme, aussitôt Léonard viendra le délivrer ; mais si je pouvais le garder, j'en tirerais mille sous pour sa rançon.
Je sais ce que j'ai à faire. Je ferai creuser au fond de ma tour une fosse profonde et j'y plongerai cet homme après l’avoir chargé d'entraves.
Ensuite sur l’orifice de la fosse, je ferai construire une geôle de bois où veilleront des soldats en armes. Bien que Léonard brise le fer, cependant il n'est pas encore entré sous terre."
Ce tyran exécuta tout ce qu'il s'était proposé, et comme le prisonnier se recommandait à chaque instant à Saint Léonard, le bienheureux vint la nuit et retournant la geôle où se trouvaient les soldats, il les y renferma dessous comme des morts dans un sépulcre.
Ensuite étant entré dans la fosse, environné d'une grande lumière, il prit son fidèle serviteur par la main et lui dit :
" Dors-tu, ou veilles-tu ? Voici Léonard que tu désires voir."
Alors cet homme s'écria plein d'admiration :
" Seigneur, aidez-moi."
Aussitôt le Saint brisa les chaînes, prit le prisonnier dans ses bras et le porta hors de la tour.
Ensuite, s'entretenant avec lui, comme un ami le fait avec son ami, il le conduisit jusqu'à Nobiliac et même jusqu'à sa maison.
Un pèlerin qui revenait d'une visite à Saint Léonard, fut pris en Auvergne et renfermé dans une cave.
Il conjurait ses geôliers de le relâcher, par amour pour Saint Léonard, car jamais il ne les avait offensés en rien.
Ils répondirent que s'il ne donnait une somme importante pour sa rançon, il ne sortirait pas.
" Eh bien, dit le pèlerin, que l'affaire se vide entre vous et Saint Léonard auquel vous saurez que je me suis recommandé."
Or, la nuit suivante, Saint Léonard apparut au maître du château et lui commanda de laisser partir son pèlerin.
Le matin à son réveil, cet homme n'estimant pas la vision qu'il avait eue plus qu'il n'eût fait d'un songe, ne voulut pas lâcher son prisonnier.
La nuit suivante, Saint Léonard lui apparut encore, en lui réitérant les mêmes ordres ; mais il refusa de nouveau d'y obtempérer ; alors la troisième nuit, le Saint prit le pèlerin et le conduisit hors de la place.
Un instant après, la tour s'écroula avec la moitié du château ; plusieurs personnes furent écrasées et le seigneur, qui n'eut que les deux jambes cassées, fut préservé afin qu'il pût survivre à sa confusion.
Un soldat, prisonnier en Bretagne, invoqua Saint Léonard, qui apparut au milieu de la maison, entra dans la prison, et après avoir brisé les chaînes qu'il remit entre les mains de cet homme, l’emmena en lui faisant traverser la foule frappée à cette vue de stupeur et d'effroi.
Collégiale Saint-Léonard. Saint-Léonard-de-Noblat.
Limousin. France.
LA COLLEGIALE SAINT-LEONARD A SAINT-LEONARD-DE-NOBLAT
Chef d’œuvre d’art roman limousin, cette Collégiale romane fut construite au XIe siècle sur l’emplacement du tombeau du Saint.
L’une des particularités de l’édifice réside dans son clocher-porche à " gâbles ". C’est le plus bel exemple de clocher dit limousin.
Il s’élève sur 3 étages principaux, puis sur 2 étages au plan octogonal, surmontés d’une flèche en pierre. Sa hauteur totale atteint 52 mètres. Il guidait les pèlerins faisant étape, et se rendant vers Saint-Jacques-de-Compostelle par la Voie limousine.
L’édifice est bâti sur le plan d’une croix latine. Son chœur est entouré de 7 chapelles rayonnantes percées de baies limousines. A la croisée du transept, une tour-lanterne éclaire l’intérieur.
Une chapelle ronde, ou rotonde, accolée à la nef, sert de baptistère.
Elle fut édifiée à la fin du XIe selon les souhaits d’un chevalier revenant de Croisade, et évoque le Saint Sépulcre de Jérusalem.
Le portail Ouest du XIIIe, est orné de mouluration limousine remarquable.
La Collégiale conserve les reliques de Saint Léonard dans deux châsses en cuivre ornées d’émaux peints. Elles sont abritées dans une cage en fer forgé du XVe, au-dessus du maître-autel.
Dans le croisillon sud, se trouve dans un enfeu le tombeau de Saint Léonard.
Il possède un couvercle de sarcophage de style mérovingien, en serpentine verte.
Juste au-dessus, est suspendue au mur la célèbre chaîne, nommée " Verrou " (il figure d'ailleurs sur les armoiries de la ville de Saint-Léonard-de-Noblat).
Elle enserrait la cheville et le cou des prisonniers. Le " Verrou " est lié à de très nombreux miracles obtenus par l’intercession de Léonard.
Limousin. France.
LA COLLEGIALE SAINT-LEONARD A SAINT-LEONARD-DE-NOBLAT
Chef d’œuvre d’art roman limousin, cette Collégiale romane fut construite au XIe siècle sur l’emplacement du tombeau du Saint.
L’une des particularités de l’édifice réside dans son clocher-porche à " gâbles ". C’est le plus bel exemple de clocher dit limousin.
Il s’élève sur 3 étages principaux, puis sur 2 étages au plan octogonal, surmontés d’une flèche en pierre. Sa hauteur totale atteint 52 mètres. Il guidait les pèlerins faisant étape, et se rendant vers Saint-Jacques-de-Compostelle par la Voie limousine.
L’édifice est bâti sur le plan d’une croix latine. Son chœur est entouré de 7 chapelles rayonnantes percées de baies limousines. A la croisée du transept, une tour-lanterne éclaire l’intérieur.
Une chapelle ronde, ou rotonde, accolée à la nef, sert de baptistère.
Elle fut édifiée à la fin du XIe selon les souhaits d’un chevalier revenant de Croisade, et évoque le Saint Sépulcre de Jérusalem.
Le portail Ouest du XIIIe, est orné de mouluration limousine remarquable.
La Collégiale conserve les reliques de Saint Léonard dans deux châsses en cuivre ornées d’émaux peints. Elles sont abritées dans une cage en fer forgé du XVe, au-dessus du maître-autel.
Dans le croisillon sud, se trouve dans un enfeu le tombeau de Saint Léonard.
Il possède un couvercle de sarcophage de style mérovingien, en serpentine verte.
Juste au-dessus, est suspendue au mur la célèbre chaîne, nommée " Verrou " (il figure d'ailleurs sur les armoiries de la ville de Saint-Léonard-de-Noblat).
Elle enserrait la cheville et le cou des prisonniers. Le " Verrou " est lié à de très nombreux miracles obtenus par l’intercession de Léonard.
Tombeau de Saint Léonard. On y voit la fameuse chaîne,
attribut de notre Saint. Elle est appelée le Verrou.
Collégiale Saint-Léonard. Saint-Léonard-de-Noblat.
Cette chaîne en fer forgé reliant un collier cadenassé à une double entrave, accrochée au-dessus du tombeau du Saint, reste l’ultime ex-voto d’un culte et d’une dévotion très populaire et répandue en Europe.
Saint Léonard a spécialement été invoqué en 1094, lors de l’épidémie du mal des Ardents qui a s'abattit sur la région.
Saint Léonard est aussi imploré pour les problèmes de maladies et de stérilité féminine.
La tradition dispose les femmes voulant se marier ou enfanter touchent le " Verrou " pour être exaucées.
Certes, la Prière par l'intercession de Saint Léonard libéra miraculeusement bien des captifs, retenus physiquement dans des prisons humaines, mais encore, elle libère efficacement le pécheur, retenu dans la prison de ses passions et de ses vices.
On se recommandera avec ferveur à Saint Léonard.
attribut de notre Saint. Elle est appelée le Verrou.
Collégiale Saint-Léonard. Saint-Léonard-de-Noblat.
Cette chaîne en fer forgé reliant un collier cadenassé à une double entrave, accrochée au-dessus du tombeau du Saint, reste l’ultime ex-voto d’un culte et d’une dévotion très populaire et répandue en Europe.
Saint Léonard a spécialement été invoqué en 1094, lors de l’épidémie du mal des Ardents qui a s'abattit sur la région.
Saint Léonard est aussi imploré pour les problèmes de maladies et de stérilité féminine.
La tradition dispose les femmes voulant se marier ou enfanter touchent le " Verrou " pour être exaucées.
Certes, la Prière par l'intercession de Saint Léonard libéra miraculeusement bien des captifs, retenus physiquement dans des prisons humaines, mais encore, elle libère efficacement le pécheur, retenu dans la prison de ses passions et de ses vices.
On se recommandera avec ferveur à Saint Léonard.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 07 Novembre 2017
Fête des Saints Hyacinthe Castañeda et Vincent Lê Quang Liêm, Prêtres Dominicains, martyrs au Tonkin (+ 1773).
Fête des Saints Hyacinthe Castañeda et Vincent Lê Quang Liêm, Prêtres Dominicains, martyrs au Tonkin (+ 1773).
Hyacinthe (Jacinto) Castañeda, originaire de Xativa dans la région de Valence, a offert sa vie avec le premier martyr vietnamien, Saint Vincent Liem de la Paz.
Discours aux pèlerins français et espagnols à l'occasion de la canonisation de 177 martyrs du Vietnam, Jean-Paul II, 20 Juin 1988http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/1988/june/documents/hf_jp-ii_spe_19880620_martiri-vietnam.html
"...Nouvelle persécution, plus longue, de 1773 à 1778. Hyacinthe Castaneda, espagnol, âgé de 30 ans, prêchait depuis cinq ans quand il fut arrêté en 1773 et enfermé dans une cage de roseaux où il devait se tenir recroquevillé.
Un autre Dominicain, indigène celui-là, Vincent Liem de la Paix, fut à son tour arrêté et enfermé dans une cage semblable.
Hyacinthe fut condamné à mort. Vincent pouvait se dérober, car, d'après l'édit de persécution, les indigènes étaient exempts de la peine capitale.
Il supplia cependant qu'on lui laissât partager le martyre de celui dont il avait partagé l'apostolat. Ils eurent tous deux la tête tranchée le 7 Novembre 1773." (Les dominicains martyrs du Tonkin)http://www.dominicains.ca/Histoire/Figures/tonkin.htm
Relation du martyre de deux Religieux Dominicains décapités pour la Foi le 7 Novembre 1773 (Les Martyrs - Recueil de pièces authentiques sur les martyrs depuis les origines du christianisme jusqu'au XXe siècle - tome X)
À Ket Cho au Tonkin, en 1773, les Saints Hyacinthe Castañeda et Vincent Lê Quang Liêm, Prêtres Dominicains et martyrs, qui, sous le gouvernement de Trinh Sam, achevèrent leurs travaux apostoliques par l’effusion de leur sang.
Martyrologe romain
Discours aux pèlerins français et espagnols à l'occasion de la canonisation de 177 martyrs du Vietnam, Jean-Paul II, 20 Juin 1988http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/1988/june/documents/hf_jp-ii_spe_19880620_martiri-vietnam.html
"...Nouvelle persécution, plus longue, de 1773 à 1778. Hyacinthe Castaneda, espagnol, âgé de 30 ans, prêchait depuis cinq ans quand il fut arrêté en 1773 et enfermé dans une cage de roseaux où il devait se tenir recroquevillé.
Un autre Dominicain, indigène celui-là, Vincent Liem de la Paix, fut à son tour arrêté et enfermé dans une cage semblable.
Hyacinthe fut condamné à mort. Vincent pouvait se dérober, car, d'après l'édit de persécution, les indigènes étaient exempts de la peine capitale.
Il supplia cependant qu'on lui laissât partager le martyre de celui dont il avait partagé l'apostolat. Ils eurent tous deux la tête tranchée le 7 Novembre 1773." (Les dominicains martyrs du Tonkin)http://www.dominicains.ca/Histoire/Figures/tonkin.htm
Relation du martyre de deux Religieux Dominicains décapités pour la Foi le 7 Novembre 1773 (Les Martyrs - Recueil de pièces authentiques sur les martyrs depuis les origines du christianisme jusqu'au XXe siècle - tome X)
À Ket Cho au Tonkin, en 1773, les Saints Hyacinthe Castañeda et Vincent Lê Quang Liêm, Prêtres Dominicains et martyrs, qui, sous le gouvernement de Trinh Sam, achevèrent leurs travaux apostoliques par l’effusion de leur sang.
Martyrologe romain
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 08 Novembre 2017
Fête de Saint Geoffroy, Évêque d'Amiens (*1066 † 1115).
Fête de Saint Geoffroy, Évêque d'Amiens (*1066 † 1115).
Saint Geoffroy d'Amiens
Évêque d'Amiens (+ 1115)
ou Godefroy.
Son Monastère dépérissait avec six Moines quand ceux-ci le choisirent comme Abbé.
En peu d'années, le Monastère de Nogent dans la Marne devient l'un des plus florissants.
En réponse à l'insistance de l'Évêque de Reims, il accepte de devenir Évêque d'Amiens ce qui lui causa bien des soucis.
La plupart des membres du clergé était à la solde des grands seigneurs qui eux-mêmes menaient une vie impossible aux marchands et aux braves gens de la "Commune d'Amiens".
Saint Geoffroy, privé d'amis pour le soutenir, gagne la Grande Chartreuse pour vivre en paix.
Mais forcé de revenir, il reprend ses fonctions un an après et il meurt au bout de quelques mois à l'Abbaye de Saint Crépin de Soissons.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/2076/Saints-Crepin-et-Crepinien.html
Aucun membre du clergé d'Amiens ne se dérangera pour venir rechercher son corps.
Formé à la vie Monastique dès l’âge de cinq ans, Abbé de Nogent-sous-Coucy, devenu Évêque d’Amiens, il eut beaucoup à souffrir pour établir la paix dans les luttes entre les seigneurs et le peuple de la cité, ainsi que pour réformer les mœurs du clergé et du peuple.
Il mourut à Soissons, au retour d’un voyage à Reims.
Martyrologe romain.
Évêque d'Amiens (+ 1115)
ou Godefroy.
Son Monastère dépérissait avec six Moines quand ceux-ci le choisirent comme Abbé.
En peu d'années, le Monastère de Nogent dans la Marne devient l'un des plus florissants.
En réponse à l'insistance de l'Évêque de Reims, il accepte de devenir Évêque d'Amiens ce qui lui causa bien des soucis.
La plupart des membres du clergé était à la solde des grands seigneurs qui eux-mêmes menaient une vie impossible aux marchands et aux braves gens de la "Commune d'Amiens".
Saint Geoffroy, privé d'amis pour le soutenir, gagne la Grande Chartreuse pour vivre en paix.
Mais forcé de revenir, il reprend ses fonctions un an après et il meurt au bout de quelques mois à l'Abbaye de Saint Crépin de Soissons.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/2076/Saints-Crepin-et-Crepinien.html
Aucun membre du clergé d'Amiens ne se dérangera pour venir rechercher son corps.
Formé à la vie Monastique dès l’âge de cinq ans, Abbé de Nogent-sous-Coucy, devenu Évêque d’Amiens, il eut beaucoup à souffrir pour établir la paix dans les luttes entre les seigneurs et le peuple de la cité, ainsi que pour réformer les mœurs du clergé et du peuple.
Il mourut à Soissons, au retour d’un voyage à Reims.
Martyrologe romain.
Cathédrale d’Amiens
Godefroi, né dans le territoire de Soissons, sortait d'une famille noble et vertueuse. Foulques son père, étant devenu veuf, prit l'habit monastique.
Notre Saint n'avait encore que cinq ans lorsqu'on le mit sous la conduite de Godefroi, Abbé du Mont-Saint-Quentin, qui l'avait tenu sur les fonts de Baptême. Ce Godefroi était oncle de la B. Itte, comtesse de Boulogne et de Namur, mère de Godefroy et de Baudouin qui furent rois de Jérusalem.
Dès sa plus tendre jeunesse, le Saint se privait d'une grande partie de ce qu'on lui donnait pour sa nourriture, et le distribuait aux pauvres ; souvent même il ne paraissait point au réfectoire, et se renfermait dans quelque oratoire, pendant le temps qu'on y passait, pour s'entretenir avec Dieu.
Il consacrait quelquefois la plus grande partie de la nuit à ce saint exercice. Les larmes abondantes qui coulaient de ses yeux, dans la prière, annonçaient sa tendre piété et la vivacité de sa componction.
A l'âge de 25 ans, l'Évêque de Noyon l'ordonna Prêtre. Il parut digne de cet honneur, non seulement à cause de ses vertus, mais encore à cause des progrès qu'il faisait tous les jours dans l'étude de la religion.
On n'écouta point son Humilité, qui lui inspirait de l'éloignement pour le Sacerdoce. Peu de temps après, on lui confia le gouvernement de l'Abbaye de Nogent, en Champagne.
Cette maison, sous sa conduite, devint bientôt célèbre par sa régularité. Deux Abbés, touchés des merveilles qu'on en publiait, s'y retirèrent pour y vivre en simples Religieux dans une plus grande perfection.
Godefroi avait tellement acquis l'habitude de veiller sur lui-même, qu'il était absolument maître de tous ses sens.
Jamais il ne prononçait une parole inutile ; jamais ses yeux ne s'arrêtaient sur aucun objet sans nécessité. Son silence et sa modestie étaient des preuves sensibles de la continuité de son recueillement.
Un jour qu'on lui servait à table quelque chose qui paraissait mieux assaisonné qu'à l'ordinaire, il en fit des plaintes. « Est-ce que vous ne savez pas, dit-il, que la chair se révolte si on la flatte ? »
Un Concile entier le pressant de prendre le gouvernement de l'Abbaye de Saint-Remi, de Reims, il s'avança au milieu de l'assemblée, et, après avoir cité les canons en sa faveur, il s'écria :
« A Dieu ne plaise que je méprise une épouse pauvre, et que je lui en préfère une riche. »
En 1103, on l'élut Évêque d'Amiens ; mais il fallut lui faire violence pour qu'il acquiesçât à son élection. Il entra nu-pieds dans la ville.
Lorsqu'il fut arrivé à l'église de Saint-Firmin, il adressa au peuple, qui était présent, un discours fort pathétique.
On retrouvait dans son palais la maison d'un vrai disciple de Jésus-Christ.
Chaque jour il lavait les pieds à treize pauvres, et les servait à table.
Il s'opposait avec un zèle inflexible aux entreprises des grands, opiniâtrement attachés à leurs désordres.
Il attaquait avec vigueur les abus qui régnaient dans son clergé ; et, après avoir éprouvé bien des difficultés, il rétablit la réforme dans le monastère de Saint-Valery.
Célébrant les saints mystères le jour de Noël, en présence de Robert, comte d'Artois, qui tenait sa cour à Saint-Omer, il ne voulut point recevoir les offrandes, même des princes, parce que leur extérieur était trop mondain.
Plusieurs sortirent de l'église, el y rentrèrent avec plus de simplicité, pour n'être pas privés de la Bénédiction du Saint Évêque.
Il fut arrêté par une fièvre violente, dans un voyage qu'il faisait à Reims, pour conférer avec son métropolitain sur des matières importantes.
Il reçut les Sacrements de l'Église avec beaucoup de ferveur, et mourut le 8 Novembre 1118, dans l'Abbaye de Saint-Crépin de Soissons, où il fut enterré. Il est nommé dans le martyrologe romain.
SOURCE : Alban Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction : Jean-François Godescard.
Notre Saint n'avait encore que cinq ans lorsqu'on le mit sous la conduite de Godefroi, Abbé du Mont-Saint-Quentin, qui l'avait tenu sur les fonts de Baptême. Ce Godefroi était oncle de la B. Itte, comtesse de Boulogne et de Namur, mère de Godefroy et de Baudouin qui furent rois de Jérusalem.
Dès sa plus tendre jeunesse, le Saint se privait d'une grande partie de ce qu'on lui donnait pour sa nourriture, et le distribuait aux pauvres ; souvent même il ne paraissait point au réfectoire, et se renfermait dans quelque oratoire, pendant le temps qu'on y passait, pour s'entretenir avec Dieu.
Il consacrait quelquefois la plus grande partie de la nuit à ce saint exercice. Les larmes abondantes qui coulaient de ses yeux, dans la prière, annonçaient sa tendre piété et la vivacité de sa componction.
A l'âge de 25 ans, l'Évêque de Noyon l'ordonna Prêtre. Il parut digne de cet honneur, non seulement à cause de ses vertus, mais encore à cause des progrès qu'il faisait tous les jours dans l'étude de la religion.
On n'écouta point son Humilité, qui lui inspirait de l'éloignement pour le Sacerdoce. Peu de temps après, on lui confia le gouvernement de l'Abbaye de Nogent, en Champagne.
Cette maison, sous sa conduite, devint bientôt célèbre par sa régularité. Deux Abbés, touchés des merveilles qu'on en publiait, s'y retirèrent pour y vivre en simples Religieux dans une plus grande perfection.
Godefroi avait tellement acquis l'habitude de veiller sur lui-même, qu'il était absolument maître de tous ses sens.
Jamais il ne prononçait une parole inutile ; jamais ses yeux ne s'arrêtaient sur aucun objet sans nécessité. Son silence et sa modestie étaient des preuves sensibles de la continuité de son recueillement.
Un jour qu'on lui servait à table quelque chose qui paraissait mieux assaisonné qu'à l'ordinaire, il en fit des plaintes. « Est-ce que vous ne savez pas, dit-il, que la chair se révolte si on la flatte ? »
Un Concile entier le pressant de prendre le gouvernement de l'Abbaye de Saint-Remi, de Reims, il s'avança au milieu de l'assemblée, et, après avoir cité les canons en sa faveur, il s'écria :
« A Dieu ne plaise que je méprise une épouse pauvre, et que je lui en préfère une riche. »
En 1103, on l'élut Évêque d'Amiens ; mais il fallut lui faire violence pour qu'il acquiesçât à son élection. Il entra nu-pieds dans la ville.
Lorsqu'il fut arrivé à l'église de Saint-Firmin, il adressa au peuple, qui était présent, un discours fort pathétique.
On retrouvait dans son palais la maison d'un vrai disciple de Jésus-Christ.
Chaque jour il lavait les pieds à treize pauvres, et les servait à table.
Il s'opposait avec un zèle inflexible aux entreprises des grands, opiniâtrement attachés à leurs désordres.
Il attaquait avec vigueur les abus qui régnaient dans son clergé ; et, après avoir éprouvé bien des difficultés, il rétablit la réforme dans le monastère de Saint-Valery.
Célébrant les saints mystères le jour de Noël, en présence de Robert, comte d'Artois, qui tenait sa cour à Saint-Omer, il ne voulut point recevoir les offrandes, même des princes, parce que leur extérieur était trop mondain.
Plusieurs sortirent de l'église, el y rentrèrent avec plus de simplicité, pour n'être pas privés de la Bénédiction du Saint Évêque.
Il fut arrêté par une fièvre violente, dans un voyage qu'il faisait à Reims, pour conférer avec son métropolitain sur des matières importantes.
Il reçut les Sacrements de l'Église avec beaucoup de ferveur, et mourut le 8 Novembre 1118, dans l'Abbaye de Saint-Crépin de Soissons, où il fut enterré. Il est nommé dans le martyrologe romain.
SOURCE : Alban Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction : Jean-François Godescard.
Saint Geoffroy sur la façade de l'Hôtel de Ville- Amiens
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 09 Novembre 2017 : Fête de la Dédicace de la Basilique du Latran.
Cette Fête mérite de notre part un respect tout spécial : après la Fête de l'Église du Ciel et de l'Église du Purgatoire, c'est, en quelque sorte, la Fête de l'Église de la Terre.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/174/Dedicace-de-la-Basilique-du-Latran.html
Dédicace de la Basilique du Latran
Basilique saint Jean de Latran, à Rome
Église Cathédrale de l'Évêque de Rome, elle est à ce titre, "mère et tête de toutes les églises" du monde Chrétien.
Elle fut édifiée par l'empereur Constantin, vers 324, peu après la fin des grandes persécutions, à côté du palais des "Laterani" une grande famille romaine.
Cinq Conciles y tinrent leurs assises.
Fête de la dédicace de la Basilique du Latran, construite en l’honneur du Christ Sauveur par l’empereur Constantin, comme siège de l’Évêque de Rome.
La Célébration de son anniversaire est, dans toute l’Église latine, un signe de dilection(*) et d’unité avec le siège de Pierre.
(*) La dilection est un terme de dévotion qui signifie: tendresse, amour, charité.
Martyrologe romain.
Statues au sommet de la façade. Le Christ entouré par Saint Jean-Baptiste, Saint Jean l'Évangéliste et des Docteurs de l'Église.
Façade principale de la basilique Saint-Jean-de-Latran (Rome)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_Saint-Jean-de-Latran par Alessandro Galilei, 1735
[/
La Basilique du Latran est la Cathédrale du Pape, en tant qu’il est Évêque de Rome.
Elle a été érigée par l’empereur Constantin vers 324, en ces quelques années d’euphorie que connut l’Église au sortir de la grande persécution.
C’est alors que l’ont vit surgir dans toutes les villes des églises vers lesquelles convergeaient les foules joyeuses pour en faire la Dédicace.
La Basilique du Latran a vu se dérouler, depuis près de XVII siècles bien des évènements.
Il convient d’évoquer, avant tout, ces nuits pascales des IV et Vème siècles, où les Romains vinrent par milliers s’agréger au Corps du Christ, en recevant le Baptême et la Confirmation dans le Baptistère et en Célébrant dans la Basilique, l’Eucharistie pascale.
Aujourd’hui, le Pape Concélèbre au Latran la Messe du soir du Jeudi Saint, au cours de laquelle il renouvelle les gestes du Christ lavant les pieds de ses disciples.
Le successeur de Pierre (Le Pape François, actuellement) est à la fois Évêque de Rome et chef de l’Église Catholique.
Les deux Ministères sont inséparables.
C’est pourquoi, toutes les Églises de rite Romain répandues à travers le monde ont à cœur de Célébrer le Mystère de l’unique Église du Christ en la Fête de la Dédicace de la Cathédrale de Rome
La Basilique du Latran est la Cathédrale du Pape, en tant qu’il est Évêque de Rome.
Elle a été érigée par l’empereur Constantin vers 324, en ces quelques années d’euphorie que connut l’Église au sortir de la grande persécution.
C’est alors que l’ont vit surgir dans toutes les villes des églises vers lesquelles convergeaient les foules joyeuses pour en faire la Dédicace.
La Basilique du Latran a vu se dérouler, depuis près de XVII siècles bien des évènements.
Il convient d’évoquer, avant tout, ces nuits pascales des IV et Vème siècles, où les Romains vinrent par milliers s’agréger au Corps du Christ, en recevant le Baptême et la Confirmation dans le Baptistère et en Célébrant dans la Basilique, l’Eucharistie pascale.
Aujourd’hui, le Pape Concélèbre au Latran la Messe du soir du Jeudi Saint, au cours de laquelle il renouvelle les gestes du Christ lavant les pieds de ses disciples.
Le successeur de Pierre (Le Pape François, actuellement) est à la fois Évêque de Rome et chef de l’Église Catholique.
Les deux Ministères sont inséparables.
C’est pourquoi, toutes les Églises de rite Romain répandues à travers le monde ont à cœur de Célébrer le Mystère de l’unique Église du Christ en la Fête de la Dédicace de la Cathédrale de Rome
La Fête de la Dédicace, c’est donc tout cela :
Dieu parmi nous, Emmanuel, Celui qui s’est révélé à nous comme “la Voie, la Vérité et la Vie”.
Que cette Fête soit une action de grâce pour cette Annonciation quotidienne, pour cette présence Divine parmi nous.
Mais qu’elle soit surtout l’occasion d’une réponse de notre part, d’une Sanctification quotidienne, ce que veut dire la Prière du jour :
“Que le peuple ne cesse pas de progresser pour l’édification de la Jérusalem Céleste” ou bien celle après la Communion :
“Accorde-nous d’être le Temple de ta Grâce
Dieu parmi nous, Emmanuel, Celui qui s’est révélé à nous comme “la Voie, la Vérité et la Vie”.
Que cette Fête soit une action de grâce pour cette Annonciation quotidienne, pour cette présence Divine parmi nous.
Mais qu’elle soit surtout l’occasion d’une réponse de notre part, d’une Sanctification quotidienne, ce que veut dire la Prière du jour :
“Que le peuple ne cesse pas de progresser pour l’édification de la Jérusalem Céleste” ou bien celle après la Communion :
“Accorde-nous d’être le Temple de ta Grâce
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 10 Novembre 2017
Fête de Saint Léon I, le Grand, Pape (45ème) et Docteur de l'Église (406-461).
Fête de Saint Léon I, le Grand, Pape (45ème) et Docteur de l'Église (406-461).
On dit que c'est lui qui arrêta Attila qui s'apprêtait à envahir l'Italie à la tête des Huns, en 452.
Les barbares, murmurant de voir leur chef reculer, lui demandèrent raison de sa conduite:
"Pendant que le Pontife me parlait, leur dit-il, je voyais à ses côtés un autre Pontife d'une majesté toute divine; il se tenait debout, ses yeux lançaient des éclairs, et il me menaçait du glaive qu'il brandissait dans sa main; j'ai compris que le Ciel se déclarait pour la ville de Rome."
Ce personnage n'était autre que Saint Pierre.
Les Romains firent une réception enthousiaste au Pontife victorieux.
Le génie de Raphaël a immortalisé cette scène dans une peinture célèbre
Les barbares, murmurant de voir leur chef reculer, lui demandèrent raison de sa conduite:
"Pendant que le Pontife me parlait, leur dit-il, je voyais à ses côtés un autre Pontife d'une majesté toute divine; il se tenait debout, ses yeux lançaient des éclairs, et il me menaçait du glaive qu'il brandissait dans sa main; j'ai compris que le Ciel se déclarait pour la ville de Rome."
Ce personnage n'était autre que Saint Pierre.
Les Romains firent une réception enthousiaste au Pontife victorieux.
Le génie de Raphaël a immortalisé cette scène dans une peinture célèbre
Saint Léon le Grand
Pape (45 ème) de 440 à 461 (✝ 461)
Il devint Pape à une époque troublée. C'était la lente agonie de l'empire romain sous les coups des invasions des Francs, des Wisigoths, des Vandales, des Huns, des Burgondes.
Pour l'Église, c'est le risque d'éclatement en de nombreuses hérésies.
En particulier les monophysites qui acceptaient la Divinité du Christ mais refusaient qu'il soit vraiment Homme ; les nestoriens qui acceptaient que Jésus soit vrai Homme, mais pas vraiment le Verbe de Dieu.
Il apporta son soutien à Flavien, le Patriarche de Constantinople par une lettre dogmatique "le tome à Flavien", qui sera la base de la définition du Concile Christologique de Chalcédoine (451) quelques années plus tard:
Le Christ-Jésus réunit en sa seule personne toute la nature Divine et toute la nature Humaine.
En 452, il sauve Rome des hordes d'Attila, mais ne peut empêcher le sac de Rome par les Vandales en 455.
Dans cet Occident démoralisé, il reste le seul et vrai recours moral.
Le Pape Benoît XVI, le 5 mars 2008:
Élu en 440, son Pontificat dura plus de vingt ans, dans un temps troublé.
"Les invasions barbares, l'affaiblissement de l'autorité impériale en occident, une forte crise sociale poussèrent l'Évêque de Rome à jouer un rôle notable jusque dans les affaires politiques".
Ainsi en 452 Léon rencontra Attila à Mantoue dans l'espoir de dissuader les Huns de poursuivre leurs opérations dans le nord de l'Italie.
Trois ans plus tard il traita avec Genséric qui s'était emparé de Rome afin que soient épargnées du pillage les Basiliques du Latran et du Vatican, ainsi que St.Paul hors les murs, dans lesquelles la population avait trouvé refuge.
A travers ses nombreuses homélies et lettres, Léon I démontre "sa grandeur dans le service à la Vérité et à la Charité, dans l'exercice assidu du langage, théologique et pastoral à la fois.
Toujours attentif aux fidèles et au peuple de Rome, il avait aussi le souci de la communion entre les Églises locales, ce pourquoi il fut l'infatigable promoteur de la primauté romaine".
Sous son pontificat se tint le Concile de Chalcédoine, le plus important de tous les précédents puisqu'il "affirma l'union en la personne du Christ des natures Humaine et Divine, sans confusion ni séparation".
Ce Pape, a souligné Benoît XVI, évalua de manière aigüe la responsabilité du successeur de Pierre, dont la mission est unique dans l'Église car "seul cet apôtre a reçu ce qui a été annoncé aux autres.
Tant en orient qu'en occident", saint Léon a su exercer cette responsabilité en intervenant ici ou là mais toujours avec prudence, fermeté et lucidité, que ce soit par écrit ou par le biais de ses envoyés.
Il démontra combien l'exercice de la primauté romaine était, comme elle l'est aujourd'hui, pour servir efficacement la communion qui caractérise l'unique Église du Christ".
"Conscient du caractère transitoire de la période dans laquelle il vivait -a précisé le Saint-Père, d'une période de crise entre la Rome païenne et la Rome Chrétienne, Léon le grand sut rester proche des gens, du peuple et des fidèles par son action pastorale et sa prédication.
Il liait la liturgie à la vie quotidienne des Chrétiens", démontrant que la "liturgie Chrétienne n'est pas l'évocation du passé mais l'actualisation de réalités invisibles en action dans la vie de chacun de nous".
Mémoire de Saint Léon le Grand, Pape et Docteur de l’Église.
Né en Étrurie, il fut d’abord diacre empressé de Rome, puis élevé sur le siège de Pierre, il mérita à bon droit d’être appelé Grand, aussi bien pour avoir nourri son troupeau d’une parole excellente et prudente que pour avoir affirmé avec force par ses légats au Concile œcuménique de Chalcédoine la doctrine orthodoxe sur l’incarnation Divine.
Il fut mis au tombeau en ce jour à Rome, près de Saint Pierre, en 461.
Martyrologe romain.
Pape (45 ème) de 440 à 461 (✝ 461)
Il devint Pape à une époque troublée. C'était la lente agonie de l'empire romain sous les coups des invasions des Francs, des Wisigoths, des Vandales, des Huns, des Burgondes.
Pour l'Église, c'est le risque d'éclatement en de nombreuses hérésies.
En particulier les monophysites qui acceptaient la Divinité du Christ mais refusaient qu'il soit vraiment Homme ; les nestoriens qui acceptaient que Jésus soit vrai Homme, mais pas vraiment le Verbe de Dieu.
Il apporta son soutien à Flavien, le Patriarche de Constantinople par une lettre dogmatique "le tome à Flavien", qui sera la base de la définition du Concile Christologique de Chalcédoine (451) quelques années plus tard:
Le Christ-Jésus réunit en sa seule personne toute la nature Divine et toute la nature Humaine.
En 452, il sauve Rome des hordes d'Attila, mais ne peut empêcher le sac de Rome par les Vandales en 455.
Dans cet Occident démoralisé, il reste le seul et vrai recours moral.
Le Pape Benoît XVI, le 5 mars 2008:
Élu en 440, son Pontificat dura plus de vingt ans, dans un temps troublé.
"Les invasions barbares, l'affaiblissement de l'autorité impériale en occident, une forte crise sociale poussèrent l'Évêque de Rome à jouer un rôle notable jusque dans les affaires politiques".
Ainsi en 452 Léon rencontra Attila à Mantoue dans l'espoir de dissuader les Huns de poursuivre leurs opérations dans le nord de l'Italie.
Trois ans plus tard il traita avec Genséric qui s'était emparé de Rome afin que soient épargnées du pillage les Basiliques du Latran et du Vatican, ainsi que St.Paul hors les murs, dans lesquelles la population avait trouvé refuge.
A travers ses nombreuses homélies et lettres, Léon I démontre "sa grandeur dans le service à la Vérité et à la Charité, dans l'exercice assidu du langage, théologique et pastoral à la fois.
Toujours attentif aux fidèles et au peuple de Rome, il avait aussi le souci de la communion entre les Églises locales, ce pourquoi il fut l'infatigable promoteur de la primauté romaine".
Sous son pontificat se tint le Concile de Chalcédoine, le plus important de tous les précédents puisqu'il "affirma l'union en la personne du Christ des natures Humaine et Divine, sans confusion ni séparation".
Ce Pape, a souligné Benoît XVI, évalua de manière aigüe la responsabilité du successeur de Pierre, dont la mission est unique dans l'Église car "seul cet apôtre a reçu ce qui a été annoncé aux autres.
Tant en orient qu'en occident", saint Léon a su exercer cette responsabilité en intervenant ici ou là mais toujours avec prudence, fermeté et lucidité, que ce soit par écrit ou par le biais de ses envoyés.
Il démontra combien l'exercice de la primauté romaine était, comme elle l'est aujourd'hui, pour servir efficacement la communion qui caractérise l'unique Église du Christ".
"Conscient du caractère transitoire de la période dans laquelle il vivait -a précisé le Saint-Père, d'une période de crise entre la Rome païenne et la Rome Chrétienne, Léon le grand sut rester proche des gens, du peuple et des fidèles par son action pastorale et sa prédication.
Il liait la liturgie à la vie quotidienne des Chrétiens", démontrant que la "liturgie Chrétienne n'est pas l'évocation du passé mais l'actualisation de réalités invisibles en action dans la vie de chacun de nous".
Mémoire de Saint Léon le Grand, Pape et Docteur de l’Église.
Né en Étrurie, il fut d’abord diacre empressé de Rome, puis élevé sur le siège de Pierre, il mérita à bon droit d’être appelé Grand, aussi bien pour avoir nourri son troupeau d’une parole excellente et prudente que pour avoir affirmé avec force par ses légats au Concile œcuménique de Chalcédoine la doctrine orthodoxe sur l’incarnation Divine.
Il fut mis au tombeau en ce jour à Rome, près de Saint Pierre, en 461.
Martyrologe romain.
Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
La rencontre entre Saint Léon I et Attila.
Basilique Saint Pierre. Rome. XVIème siècle.
Basilique Saint Pierre. Rome. XVIème siècle.
Lecture
Mes bien-aimés, rendons grâces à Dieu Le Père par Son Fils, dans L’Esprit saint, à lui qui, poussé par l’immense Miséricorde dont il nous a aimés, a eu pitié de nous ; et, comme nous étions morts dans nos péchés, il nous a rendu la Vie dans Le Christ, pour que nous soyons en lui une nouvelle création, une nouvelle œuvre de ses mains.
Dépouillons-nous donc du vieil homme et de ses agissements ; puisque nous sommes admis à participer à la lignée du Christ, renonçons aux œuvres de la chair. Prends conscience, chrétien, de ta dignité ; et, devenu l’associé de la nature divine, ne retourne pas, par un revirement indigne de ta race, à ta première bassesse. Rappelle-toi quel est ton chef et de quel corps tu es membre.
Souviens-toi qu’arraché à la puissance des ténèbres, tu as été transporté dans la lumière du Royaume de Dieu. Le Sacrement du Baptême a fait de toi le temple du Saint Esprit ; ne mets pas en fuite, par une conduite dépravée, un tel hôte.
Léon le Grand, Sermon I sur la Nativité du Seigneur
Prière
Dieu qui ne laisses pas
les puissances du mal
prévaloir contre ton Église
fondée sur le roc inébranlable des Apôtres,
fais qu’à la prière du pape saint Léon,
elle reste ferme dans ta vérité,
et, sous ta garde,
soit pour toujours en paix.
Mes bien-aimés, rendons grâces à Dieu Le Père par Son Fils, dans L’Esprit saint, à lui qui, poussé par l’immense Miséricorde dont il nous a aimés, a eu pitié de nous ; et, comme nous étions morts dans nos péchés, il nous a rendu la Vie dans Le Christ, pour que nous soyons en lui une nouvelle création, une nouvelle œuvre de ses mains.
Dépouillons-nous donc du vieil homme et de ses agissements ; puisque nous sommes admis à participer à la lignée du Christ, renonçons aux œuvres de la chair. Prends conscience, chrétien, de ta dignité ; et, devenu l’associé de la nature divine, ne retourne pas, par un revirement indigne de ta race, à ta première bassesse. Rappelle-toi quel est ton chef et de quel corps tu es membre.
Souviens-toi qu’arraché à la puissance des ténèbres, tu as été transporté dans la lumière du Royaume de Dieu. Le Sacrement du Baptême a fait de toi le temple du Saint Esprit ; ne mets pas en fuite, par une conduite dépravée, un tel hôte.
Léon le Grand, Sermon I sur la Nativité du Seigneur
Prière
Dieu qui ne laisses pas
les puissances du mal
prévaloir contre ton Église
fondée sur le roc inébranlable des Apôtres,
fais qu’à la prière du pape saint Léon,
elle reste ferme dans ta vérité,
et, sous ta garde,
soit pour toujours en paix.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 11 Novembre 2017
Fête de Saint Martin de Tours, Évêque de Tours, Apôtre des Gaules (c. 316-397).
Fête de Saint Martin de Tours, Évêque de Tours, Apôtre des Gaules (c. 316-397).
Façade de la Cathédrale Saint-Pierre d'Angoulême (France, Charente).
Représentation traditionnelle la plus fréquente de Saint Martin, coupant son manteau pour le partager avec un pauvre.
Détail de la façade du Duomo di san Martino de Lucques, Italie.https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Saint-Martin_de_Lucques
Détail de la façade du Duomo di san Martino de Lucques, Italie.https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Saint-Martin_de_Lucques
Nota:
Moine-Évêque, Missionnaire, Apôtre de la Gaule et d'une partie de l'Europe, Saint Martin est le premier Saint vénéré sans avoir subi le martyre.
Aujourd’hui plus de 236 communes portent son nom en France, et plus de 4 000 églises sont placées sous son vocable; son nom de Baptême est devenu le nom de famille le plus fréquent de France.
Moine-Évêque, Missionnaire, Apôtre de la Gaule et d'une partie de l'Europe, Saint Martin est le premier Saint vénéré sans avoir subi le martyre.
Aujourd’hui plus de 236 communes portent son nom en France, et plus de 4 000 églises sont placées sous son vocable; son nom de Baptême est devenu le nom de famille le plus fréquent de France.
Prière
Dieu qui as été glorifié
par la vie et la mort de l’évêque saint Martin,
renouvelle en nos cœurs
les merveilles de ta grâce,
si bien que ni la mort, ni la vie
ne puissent nous séparer de ton amour
Dieu qui as été glorifié
par la vie et la mort de l’évêque saint Martin,
renouvelle en nos cœurs
les merveilles de ta grâce,
si bien que ni la mort, ni la vie
ne puissent nous séparer de ton amour
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 12 Novembre 2017
Fête de Saint Josaphat (Jean) Kuntsevych, Archevêque de Polotsk et martyr (1580-1623).
Fête de Saint Josaphat (Jean) Kuntsevych, Archevêque de Polotsk et martyr (1580-1623).
Saint Josaphat (Jean) Kuntsevych
Archevêque de Polotsk et martyr
(1580-1623)
Josaphat naquit à Wladimir, ville de Pologne, d'une famille modeste.
Il reçut le nom de Jean au Baptême. Il entrait à vingt ans dans l'Ordre des Basiliens-Unis de Pologne où il prit le nom de Josaphat.
Secrètement passé au schisme, le supérieur de la Communauté tenta vainement de porter Josaphat à la révolte contre le Saint Père.
Au grand mécontentement des schismatiques qui accablèrent le Saint d'injures et de sarcasmes, Josaphat dénonça l'archimandrite au métropolitain qui fut déposé de sa charge.
Quoique simple diacre, Josaphat fit preuve d'un zèle ardent pour la conversion des non-unis et en ramena un bon nombre dans le giron de l'Église.
Ordonné Prêtre, le Saint Basilien se fit l'apôtre de la contrée, s'appliqua au Ministère de la prédication et de la Confession tout en pratiquant une exacte observance de ses Règles.
Dieu avait doté Saint Josaphat d'un talent particulier pour assister les condamnés à mort.
Il visitait aussi les malades pauvres, lavait leurs pieds et tâchait de procurer des remèdes et de la nourriture aux miséreux.
Nommé Archimandrite du Couvent de la Trinité, qui se composait surtout de jeunes Religieux, il les forma à la Vie Monastique avec une vigilance toute paternelle.
À l'âge de trente-huit ans, Josaphat Koncévitch fut sacré Archevêque de Polotsk à Vilna (Vilnius).
Pendant que l'Archevêque se trouvait à la diète de Varsovie où plusieurs Évêques avaient été convoqués, un Évêque schismatique s'empara de son siège à l'improviste.
Josaphat s'empressa de revenir vers son troupeau pour rappeler les brebis rebelles à l'obéissance.
Au moment où il voulut prendre la parole, la foule excitée par les schismatiques se rua impétueusement sur lui. Il aurait été impitoyablement massacré si la force armée n'était intervenue pour le dégager.
Le matin du 12 Novembre 1623, alors qu'il priait dans la chapelle du palais épiscopal de Vitebsk, la foule en furie envahit la sainte demeure.
Josaphat accourut promptement au bruit de l'émeute :
« Si vous en voulez à ma personne, dit-il aux assassins, me voici. »
Deux hommes s'avancèrent alors vers lui ; l'un d'eux le frappa au front avec une perche et l'autre lui asséna un coup de hallebarde qui lui fendit la tête. Enfin, deux coups de fusil lui percèrent le crâne.
Béatifié par le Pape Urbain VIII (Maffeo Barberini, 1623-1644), le 16 Mai 1643, et Canonisé par le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878), le 29 Juin 1867, St Josaphat est le premier Saint des Églises uniates à être Canonisé à Rome.
Ses reliques se trouvent sous l'autel St Basile dans la Basilique St Pierre du Vatican.
Archevêque de Polotsk et martyr
(1580-1623)
Josaphat naquit à Wladimir, ville de Pologne, d'une famille modeste.
Il reçut le nom de Jean au Baptême. Il entrait à vingt ans dans l'Ordre des Basiliens-Unis de Pologne où il prit le nom de Josaphat.
Secrètement passé au schisme, le supérieur de la Communauté tenta vainement de porter Josaphat à la révolte contre le Saint Père.
Au grand mécontentement des schismatiques qui accablèrent le Saint d'injures et de sarcasmes, Josaphat dénonça l'archimandrite au métropolitain qui fut déposé de sa charge.
Quoique simple diacre, Josaphat fit preuve d'un zèle ardent pour la conversion des non-unis et en ramena un bon nombre dans le giron de l'Église.
Ordonné Prêtre, le Saint Basilien se fit l'apôtre de la contrée, s'appliqua au Ministère de la prédication et de la Confession tout en pratiquant une exacte observance de ses Règles.
Dieu avait doté Saint Josaphat d'un talent particulier pour assister les condamnés à mort.
Il visitait aussi les malades pauvres, lavait leurs pieds et tâchait de procurer des remèdes et de la nourriture aux miséreux.
Nommé Archimandrite du Couvent de la Trinité, qui se composait surtout de jeunes Religieux, il les forma à la Vie Monastique avec une vigilance toute paternelle.
À l'âge de trente-huit ans, Josaphat Koncévitch fut sacré Archevêque de Polotsk à Vilna (Vilnius).
Pendant que l'Archevêque se trouvait à la diète de Varsovie où plusieurs Évêques avaient été convoqués, un Évêque schismatique s'empara de son siège à l'improviste.
Josaphat s'empressa de revenir vers son troupeau pour rappeler les brebis rebelles à l'obéissance.
Au moment où il voulut prendre la parole, la foule excitée par les schismatiques se rua impétueusement sur lui. Il aurait été impitoyablement massacré si la force armée n'était intervenue pour le dégager.
Le matin du 12 Novembre 1623, alors qu'il priait dans la chapelle du palais épiscopal de Vitebsk, la foule en furie envahit la sainte demeure.
Josaphat accourut promptement au bruit de l'émeute :
« Si vous en voulez à ma personne, dit-il aux assassins, me voici. »
Deux hommes s'avancèrent alors vers lui ; l'un d'eux le frappa au front avec une perche et l'autre lui asséna un coup de hallebarde qui lui fendit la tête. Enfin, deux coups de fusil lui percèrent le crâne.
Béatifié par le Pape Urbain VIII (Maffeo Barberini, 1623-1644), le 16 Mai 1643, et Canonisé par le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878), le 29 Juin 1867, St Josaphat est le premier Saint des Églises uniates à être Canonisé à Rome.
Ses reliques se trouvent sous l'autel St Basile dans la Basilique St Pierre du Vatican.
Jean Kuntsevych, né en Volhynie, en 1580. Il est encore adolescent à l'époque de l'Union de Brest (1596) où une partie de l'Église d'Ukraine se rattache à Rome et constitue l'Église gréco-Catholique ou Église ruthène.
A vingt ans, il entre au Monastère de la Sainte Trinité à Vilnius, alors dans le royaume polono-lituanien, dans un Monastère de l'Ordre Basilien et prend le nom de Josaphat.
A trente ans, il en devient l'un des supérieurs.
Déchiré en lui-même par cette séparation entre Catholiques romains et Orthodoxes, il se dévoue à la cause de l'unité, polémique avec les Orthodoxes tout en gardant une grande douceur.
Nommé Évêque de Polock en 1617, il se trouve dans une région où les antagonismes sont exacerbés plus encore par des considérations politiques et culturelles que par des points de vue religieux.
Au cours d'une émeute provoquée par des intégristes Orthodoxes, alors qu'il accomplissait une visite pastorale à Vitebsk, il est lynché et jeté dans le fleuve, martyr pour son attachement à l'Église romaine.
Béatifié par le Pape Urbain VIII le 16 Mai 1643 et Canonisé par le Bienheureux Pie IXhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/588/Bienheureux-Pie-IX.html le 29 Juin 1867, il est le premier Saint des Églises uniates à être Canonisé à Rome.
Ses reliques se trouvent sous l'autel saint Basile dans la Basilique Saint Pierre du Vatican.
Voir aussi
- Saint Josaphat Kuntsevych 1580-1623 (en anglais) sur le site de l'Eglise catholique ukrainienne Saint Nicolas.http://www.stnicholaschurch.ca/content_pages/osbm/art_osbm.martyrs.006.htm
Né dans l’Orthodoxie, Jean Kuncewicz adhéra, dès sa jeunesse, à l’union Catholique et, devenu Évêque de Polotz sous le nom de Josaphat, il déploya un zèle constant à garder son troupeau dans l’unité, attentif à donner toute sa splendeur à la liturgie Byzantine slave.
Au cours d’une visite pastorale à Vitebsk, en 1623, il fut massacré par une foule déchaînée contre lui et mourut pour l’unité de l’Église et la défense de la vérité Catholique.
A vingt ans, il entre au Monastère de la Sainte Trinité à Vilnius, alors dans le royaume polono-lituanien, dans un Monastère de l'Ordre Basilien et prend le nom de Josaphat.
A trente ans, il en devient l'un des supérieurs.
Déchiré en lui-même par cette séparation entre Catholiques romains et Orthodoxes, il se dévoue à la cause de l'unité, polémique avec les Orthodoxes tout en gardant une grande douceur.
Nommé Évêque de Polock en 1617, il se trouve dans une région où les antagonismes sont exacerbés plus encore par des considérations politiques et culturelles que par des points de vue religieux.
Au cours d'une émeute provoquée par des intégristes Orthodoxes, alors qu'il accomplissait une visite pastorale à Vitebsk, il est lynché et jeté dans le fleuve, martyr pour son attachement à l'Église romaine.
Béatifié par le Pape Urbain VIII le 16 Mai 1643 et Canonisé par le Bienheureux Pie IXhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/588/Bienheureux-Pie-IX.html le 29 Juin 1867, il est le premier Saint des Églises uniates à être Canonisé à Rome.
Ses reliques se trouvent sous l'autel saint Basile dans la Basilique Saint Pierre du Vatican.
Voir aussi
- Saint Josaphat Kuntsevych 1580-1623 (en anglais) sur le site de l'Eglise catholique ukrainienne Saint Nicolas.http://www.stnicholaschurch.ca/content_pages/osbm/art_osbm.martyrs.006.htm
Né dans l’Orthodoxie, Jean Kuncewicz adhéra, dès sa jeunesse, à l’union Catholique et, devenu Évêque de Polotz sous le nom de Josaphat, il déploya un zèle constant à garder son troupeau dans l’unité, attentif à donner toute sa splendeur à la liturgie Byzantine slave.
Au cours d’une visite pastorale à Vitebsk, en 1623, il fut massacré par une foule déchaînée contre lui et mourut pour l’unité de l’Église et la défense de la vérité Catholique.
Icône Byzantine de Saint Josaphat
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 13 Novembre 2017
Fête de Saint Brice, Évêque de Tours († 444).
Fête de Saint Brice, Évêque de Tours († 444).
On dit qu'il fut recueilli et protégé par Saint Martin, mais que Brice quitta le Monastère "pour vivre avec de beaux chevaux dans ses écuries et de jolies esclaves dans sa maison."
A la mort de saint Martinhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/13/Saint-Martin-de-Tours.html, il changea sa manière d'agir. Il lui succéda sur le siège épiscopal de Tours, donnant toute sa vie à l'Église durant quarante ans.
Calomnié, accusé d'avoir rendu mère une de ses Religieuses, il dut même aller se défendre devant le Pape.
Mais ses ouailles reconnurent l'innocence de sa vertu et le firent revenir pour qu'il soit à nouveau leur Évêque.
Ils le Canonisèrent dès sa mort.
Liste des Évêques de Tours: Saint Brice 400-447.http://diocesedetours.catholique.fr/index.php?rub=75#60
A lire aussi: Saint Brice, mort en 444, fut le successeur de Saint Martin à l’Évêché de Tours...
"Les saints guérisseurs de Picardie" (Orroir, paroisse du Val de l'Escaut)http://www.paroisse-val-escaut.be/spip.php?article261
À Tours, vers 444, Saint Brice, Évêque.
Disciple de Saint Martin, il succéda à son maître pendant quarante-sept ans, non sans subir de multiples travers et l’occupation de son siège par deux Évêques successifs.
Martyrologe romain
Autre Biographie.
St-Brice Orphelin de ses deux parents, il est recueilli par Saint-Martin qui le confie aux soins de ses clercs.
Malheureusement, en grandissant Brice se révèle vaniteux, méchant et irrespectueux.
Il parvient tout de même à être ordonné Prêtre, ce qui ne fait qu’accroître son ambition et accentuer son manque de respect à l'égard des autres, allant même jusqu’à traiter Martin avec mépris.
Ce dernier refuse cependant d’écouter ses conseillers qui lui suggèrent de chasser Brice.
Lorsque Martin décède, Brice est désigné pour lui succéder comme Évêque de Tours, mais devant l'indignation de la population, c’est le Prêtre Justinien qui est nommé à sa place.
L'anthipathie des tourangeaux est telle que Brice est même obligé de fuir la ville pour échapper à la lapidation.
Son caractère ayant été adouci par son exil, il se distingue bientôt par sa vie pieuse et exemplaire, suscitant l’admiration de nombreux ecclésiastiques et incitant le Pape Zozime à l'appuyer.
Lorsque Justinien décède, Brice revient à Tours et exige que lui soit restitué son siège, mais les autorités locales n’ont pas oublié ses erreurs passées et il doit à nouveau s'éloigner.
La charge d’Évêque est alors attribuée à Armentien, qui décède malheureusement sept ans plus tard.
Une nouvelle fois, Brice se présente pour réclamer son siège, qui lui est cette fois restitué, les autorités ayant été informées de ses progrès durant les 40 années de son exil (+ vers 444). Saint-Brice est invoqué pour la guérison des maladies de l’estomac.
A la mort de saint Martinhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/13/Saint-Martin-de-Tours.html, il changea sa manière d'agir. Il lui succéda sur le siège épiscopal de Tours, donnant toute sa vie à l'Église durant quarante ans.
Calomnié, accusé d'avoir rendu mère une de ses Religieuses, il dut même aller se défendre devant le Pape.
Mais ses ouailles reconnurent l'innocence de sa vertu et le firent revenir pour qu'il soit à nouveau leur Évêque.
Ils le Canonisèrent dès sa mort.
Liste des Évêques de Tours: Saint Brice 400-447.http://diocesedetours.catholique.fr/index.php?rub=75#60
A lire aussi: Saint Brice, mort en 444, fut le successeur de Saint Martin à l’Évêché de Tours...
"Les saints guérisseurs de Picardie" (Orroir, paroisse du Val de l'Escaut)http://www.paroisse-val-escaut.be/spip.php?article261
À Tours, vers 444, Saint Brice, Évêque.
Disciple de Saint Martin, il succéda à son maître pendant quarante-sept ans, non sans subir de multiples travers et l’occupation de son siège par deux Évêques successifs.
Martyrologe romain
Autre Biographie.
St-Brice Orphelin de ses deux parents, il est recueilli par Saint-Martin qui le confie aux soins de ses clercs.
Malheureusement, en grandissant Brice se révèle vaniteux, méchant et irrespectueux.
Il parvient tout de même à être ordonné Prêtre, ce qui ne fait qu’accroître son ambition et accentuer son manque de respect à l'égard des autres, allant même jusqu’à traiter Martin avec mépris.
Ce dernier refuse cependant d’écouter ses conseillers qui lui suggèrent de chasser Brice.
Lorsque Martin décède, Brice est désigné pour lui succéder comme Évêque de Tours, mais devant l'indignation de la population, c’est le Prêtre Justinien qui est nommé à sa place.
L'anthipathie des tourangeaux est telle que Brice est même obligé de fuir la ville pour échapper à la lapidation.
Son caractère ayant été adouci par son exil, il se distingue bientôt par sa vie pieuse et exemplaire, suscitant l’admiration de nombreux ecclésiastiques et incitant le Pape Zozime à l'appuyer.
Lorsque Justinien décède, Brice revient à Tours et exige que lui soit restitué son siège, mais les autorités locales n’ont pas oublié ses erreurs passées et il doit à nouveau s'éloigner.
La charge d’Évêque est alors attribuée à Armentien, qui décède malheureusement sept ans plus tard.
Une nouvelle fois, Brice se présente pour réclamer son siège, qui lui est cette fois restitué, les autorités ayant été informées de ses progrès durant les 40 années de son exil (+ vers 444). Saint-Brice est invoqué pour la guérison des maladies de l’estomac.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 14 Novembre 2017
Fête de Saint Laurent O'Toole, Abbé de Glendalough, et Archevêque de Dublin (1128-† 1180).
Fête de Saint Laurent O'Toole, Abbé de Glendalough, et Archevêque de Dublin (1128-† 1180).
Saint Laurent de Dublin.
Abbé de Glendalough, et Archevêque de Dublin (+ 1180).
Saint Laurent O'Toole appartenait à cette famille royale qui donna tant de rois à l'Irlande.
Élu pour devenir Évêque, il fut un modèle de sainteté.
En 1179, nous le trouvons au Concile général du Latran où le Pape Alexandre III le créa son légat pour toute l'Irlande.
Venu en Angleterre pour être médiateur entre le roi Henri II et le roi d'Irlande, il devint otage et ne put rentrer dans son pays.
Il partit donc pour la France. Accueilli par les chanoines de Saint-Victor à Eu en Normandie, il rendit son âme à Dieu dans la Paix et la Pauvreté totale.
"...il tomba malade à Eu au cours de l’automne 1180.
Il fut recueilli par les chanoines de l’Abbaye de Eu où il mourut en odeur de sainteté.
Les miracles se multipliant sur son tombeau, l’Archevêque fut Canonisé par le Pape en 1225..." (Ville d'Eu - http://www.ville-eu.fr/culture-patrimoine-edifices-religieux.phppatrimoine, chapelle, Abbatiale où se trouve le gisant de Saint Laurent O’Toole, un des plus anciens de la région!
À Eu en Normandie, l’an 1180, le trépas de Saint Laurent O’Toole, Évêque de Dublin.
Dans les circonstances difficiles de son temps, il défendit avec énergie la discipline de l’Église et s’appliqua à rétablir la concorde entre les princes.
En allant au-devant du roi Henri II d’Angleterre, il obtint lui-même les joies de la Paix éternelle.
Martyrologe romain.
Abbé de Glendalough, et Archevêque de Dublin (+ 1180).
Saint Laurent O'Toole appartenait à cette famille royale qui donna tant de rois à l'Irlande.
Élu pour devenir Évêque, il fut un modèle de sainteté.
En 1179, nous le trouvons au Concile général du Latran où le Pape Alexandre III le créa son légat pour toute l'Irlande.
Venu en Angleterre pour être médiateur entre le roi Henri II et le roi d'Irlande, il devint otage et ne put rentrer dans son pays.
Il partit donc pour la France. Accueilli par les chanoines de Saint-Victor à Eu en Normandie, il rendit son âme à Dieu dans la Paix et la Pauvreté totale.
"...il tomba malade à Eu au cours de l’automne 1180.
Il fut recueilli par les chanoines de l’Abbaye de Eu où il mourut en odeur de sainteté.
Les miracles se multipliant sur son tombeau, l’Archevêque fut Canonisé par le Pape en 1225..." (Ville d'Eu - http://www.ville-eu.fr/culture-patrimoine-edifices-religieux.phppatrimoine, chapelle, Abbatiale où se trouve le gisant de Saint Laurent O’Toole, un des plus anciens de la région!
À Eu en Normandie, l’an 1180, le trépas de Saint Laurent O’Toole, Évêque de Dublin.
Dans les circonstances difficiles de son temps, il défendit avec énergie la discipline de l’Église et s’appliqua à rétablir la concorde entre les princes.
En allant au-devant du roi Henri II d’Angleterre, il obtint lui-même les joies de la Paix éternelle.
Martyrologe romain.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 15 Novembre 2017
Fête de Saint Albert Le Grand, Frère Prêcheur, Évêque et Docteur de l'Église (1193-1280).
Fête de Saint Albert Le Grand, Frère Prêcheur, Évêque et Docteur de l'Église (1193-1280).
Saint Albert le Grand
Frère Prêcheur, Évêque de Ratisbonne, Docteur de l'Église (+ 1280).
Jeune étudiant issu d'une famille noble de Bavière, les premières années de sa vie nous sont mal connues.
Il naquit à Lauingen ville située sur les bords du Danube.
Il entra dans l'Ordre des Prêcheurs ou Dominicains. Très doué pour les études, il ne passe pas inaperçu et très vite il est chargé d'enseignements tout en poursuivant ses recherches personnelles.
Sa grande préoccupation est de rendre accessible au monde latin la pensée du philosophe grec Aristote, redécouvert à travers la tradition arabe de Cordoue. Il veut l'harmoniser avec la pensée Chrétienne.
Professeur à Paris, il se prend d'amitié avec un de ses étudiants tout aussi doué que lui : saint Thomas d'Aquin, amitié fidèle et sans faille.
Lorsqu'Albert se rend à Cologne poursuivre son enseignement, son disciple Saint Thomas le suit.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/524/Saint-Thomas-d-Aquin.html
Quand son disciple sera accusé d'hérésie, le vieux maître Albert fera le voyage de Cologne pour prendre sa défense.
Il aurait aimé consacrer toute sa vie à la pensée et à l'enseignement. Mais il est Religieux, alors par obéissance, il devient Provincial Dominicain et bientôt Évêque de Ratisbonne (Regensburg).
Deux années suffisent pour qu'on se rende compte que le dévouement est insuffisant, alors on le rend à ses chères études.
Son savoir est quasi encyclopédique au point qu'on veut en faire un maître de l'ésotérisme.
Mais sa Foi est encore plus grande que sa théologie et sa philosophie :
"C'est pourquoi on le dit Notre Père, il n'est pas de Prière douce et familière qui commence d'une manière plus familière et plus douce", écrit-il dans son commentaire de saint Matthieu.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1066/Saint-Matthieu.html
L'Église l'a proclamé Docteur de l'Église et patron des scientifiques.
Mémoire de Saint Albert, surnommé le Grand, Évêque et Docteur de l’Église
Né en Bavière, entré dans l’Ordre des Prêcheurs, il enseigna à Paris la philosophie et la théologie oralement et par ses écrits, ayant parmi ses étudiants Saint Thomas d’Aquin, et sut magistralement unir la sagesse des Saints à la science naturelle et humaine
Ayant dû accepter à contrecœur l’Évêché de Ratisbonne, mal accueilli par le peuple pour sa manière de vivre pauvre et sans faste, au bout d’un an il résigna sa charge, préférant à n’importe quel honneur la Pauvreté de son Ordre et il mourut pieusement à Cologne, entouré de ses Frères.
Martyrologe romain
« Seigneur Jésus-Christ, écoutez la voix de notre douleur. Dans le désert des pénitents, nous crions vers vous pour n’être pas séduits par de veines paroles tentatrices sur la noblesse de la famille, le prestige de l’Ordre, le brillant de la science. »
(Prière de Saint Albert).
Frère Prêcheur, Évêque de Ratisbonne, Docteur de l'Église (+ 1280).
Jeune étudiant issu d'une famille noble de Bavière, les premières années de sa vie nous sont mal connues.
Il naquit à Lauingen ville située sur les bords du Danube.
Il entra dans l'Ordre des Prêcheurs ou Dominicains. Très doué pour les études, il ne passe pas inaperçu et très vite il est chargé d'enseignements tout en poursuivant ses recherches personnelles.
Sa grande préoccupation est de rendre accessible au monde latin la pensée du philosophe grec Aristote, redécouvert à travers la tradition arabe de Cordoue. Il veut l'harmoniser avec la pensée Chrétienne.
Professeur à Paris, il se prend d'amitié avec un de ses étudiants tout aussi doué que lui : saint Thomas d'Aquin, amitié fidèle et sans faille.
Lorsqu'Albert se rend à Cologne poursuivre son enseignement, son disciple Saint Thomas le suit.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/524/Saint-Thomas-d-Aquin.html
Quand son disciple sera accusé d'hérésie, le vieux maître Albert fera le voyage de Cologne pour prendre sa défense.
Il aurait aimé consacrer toute sa vie à la pensée et à l'enseignement. Mais il est Religieux, alors par obéissance, il devient Provincial Dominicain et bientôt Évêque de Ratisbonne (Regensburg).
Deux années suffisent pour qu'on se rende compte que le dévouement est insuffisant, alors on le rend à ses chères études.
Son savoir est quasi encyclopédique au point qu'on veut en faire un maître de l'ésotérisme.
Mais sa Foi est encore plus grande que sa théologie et sa philosophie :
"C'est pourquoi on le dit Notre Père, il n'est pas de Prière douce et familière qui commence d'une manière plus familière et plus douce", écrit-il dans son commentaire de saint Matthieu.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1066/Saint-Matthieu.html
L'Église l'a proclamé Docteur de l'Église et patron des scientifiques.
Mémoire de Saint Albert, surnommé le Grand, Évêque et Docteur de l’Église
Né en Bavière, entré dans l’Ordre des Prêcheurs, il enseigna à Paris la philosophie et la théologie oralement et par ses écrits, ayant parmi ses étudiants Saint Thomas d’Aquin, et sut magistralement unir la sagesse des Saints à la science naturelle et humaine
Ayant dû accepter à contrecœur l’Évêché de Ratisbonne, mal accueilli par le peuple pour sa manière de vivre pauvre et sans faste, au bout d’un an il résigna sa charge, préférant à n’importe quel honneur la Pauvreté de son Ordre et il mourut pieusement à Cologne, entouré de ses Frères.
Martyrologe romain
« Seigneur Jésus-Christ, écoutez la voix de notre douleur. Dans le désert des pénitents, nous crions vers vous pour n’être pas séduits par de veines paroles tentatrices sur la noblesse de la famille, le prestige de l’Ordre, le brillant de la science. »
(Prière de Saint Albert).
Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
Saint Albert le Grand
Saint Albert le Grand
Saint Albert le Grand et Saint Thomas d'Aquin.
De Paris, il emmena avec lui à Cologne un élève exceptionnel, Thomas d'Aquin. Le seul mérite d'avoir été le maître de Saint Thomas d'Aquin suffirait pour que l'on nourrisse une profonde admiration pour Saint Albert.
Entre ces deux grands théologiens s'instaura un rapport d'estime et d'amitié réciproque, des attitudes humaines qui contribuent beaucoup au développement de la science.
En 1254, Albert fut élu Provincial de la « Provincia Teutoniae » – teutonique – des Pères Dominicains, qui comprenait des communautés présentes dans un vaste territoire du centre et du nord de l'Europe.
Il se distingua par le zèle avec lequel il exerça ce ministère, en visitant les communautés et en rappelant constamment les confrères à la fidélité, aux enseignements et aux exemples de saint Dominique.
Ses qualités n'échappèrent pas au Pape de l'époque, Alexandre IV, qui voulut Albert pendant un certain temps à ses côtés à Anagni – où les Papes se rendaient fréquemment – à Rome même et à Viterbe, pour bénéficier de ses conseils théologiques.
Ce même souverain Pontife le nomma Évêque de Ratisbonne, un grand et célèbre diocèse, qui traversait toutefois une période difficile.
De 1260 à 1262, Albert accomplit ce ministère avec un dévouement inlassable, réussissant à apporter la paix et la concorde dans la ville, à réorganiser les paroisses et les couvents, et à donner une nouvelle impulsion aux activités caritatives.
Dans les années 1263-1264, Albert prêcha en Allemagne et en Bohême, envoyé par le Pape Urbain IV, pour retourner ensuite à Cologne et reprendre sa mission d'enseignant, de chercheur et d'écrivain.
Etant un homme de Prière, de science et de Charité, il jouissait d'une grande autorité dans ses interventions, à l'occasion de divers événements concernant l'Eglise et la société de l'époque: ce fut surtout un homme de réconciliation et de paix à Cologne, où l'Archevêque était entré en opposition farouche avec les institutions de la ville; il se prodigua au cours du déroulement du II Concile de Lyon, en 1274, convoqué par le Pape Grégoire X pour favoriser l'union avec les Grecs, après la séparation du grand schisme d'Orient de 1054; il éclaircit la pensée de Thomas d'Aquin, qui avait rencontré des objections et même fait l'objet de condamnations totalement injustifiées.
Il mourut dans la cellule de son couvent de la Sainte-Croix à Cologne en 1280, et il fut très vite vénéré par ses confrères.
L'Église le proposa au culte des fidèles avec sa Béatification, en 1622, et avec sa Canonisation, en 1931, lorsque le pape Pie XIhttp://w2.vatican.va/content/pius-xi/fr.html le proclama Docteur de l'Eglise.
Il s'agissait d'une reconnaissance sans aucun doute appropriée à ce grand homme de Dieu et éminent savant non seulement dans le domaine des vérités de la Foi, mais dans de très nombreux autres domaines du savoir; en effet, en regardant le titre de ses très nombreuses œuvres, on se rend compte que sa culture a quelque chose de prodigieux, et que ses intérêts encyclopédiques le conduisirent à s'occuper non seulement de philosophie et de théologie, comme d'autres contemporains, mais également de toute autre discipline alors connue, de la physique à la chimie, de l'astronomie à la minéralogie, de la botanique à la zoologie.
Entre ces deux grands théologiens s'instaura un rapport d'estime et d'amitié réciproque, des attitudes humaines qui contribuent beaucoup au développement de la science.
En 1254, Albert fut élu Provincial de la « Provincia Teutoniae » – teutonique – des Pères Dominicains, qui comprenait des communautés présentes dans un vaste territoire du centre et du nord de l'Europe.
Il se distingua par le zèle avec lequel il exerça ce ministère, en visitant les communautés et en rappelant constamment les confrères à la fidélité, aux enseignements et aux exemples de saint Dominique.
Ses qualités n'échappèrent pas au Pape de l'époque, Alexandre IV, qui voulut Albert pendant un certain temps à ses côtés à Anagni – où les Papes se rendaient fréquemment – à Rome même et à Viterbe, pour bénéficier de ses conseils théologiques.
Ce même souverain Pontife le nomma Évêque de Ratisbonne, un grand et célèbre diocèse, qui traversait toutefois une période difficile.
De 1260 à 1262, Albert accomplit ce ministère avec un dévouement inlassable, réussissant à apporter la paix et la concorde dans la ville, à réorganiser les paroisses et les couvents, et à donner une nouvelle impulsion aux activités caritatives.
Dans les années 1263-1264, Albert prêcha en Allemagne et en Bohême, envoyé par le Pape Urbain IV, pour retourner ensuite à Cologne et reprendre sa mission d'enseignant, de chercheur et d'écrivain.
Etant un homme de Prière, de science et de Charité, il jouissait d'une grande autorité dans ses interventions, à l'occasion de divers événements concernant l'Eglise et la société de l'époque: ce fut surtout un homme de réconciliation et de paix à Cologne, où l'Archevêque était entré en opposition farouche avec les institutions de la ville; il se prodigua au cours du déroulement du II Concile de Lyon, en 1274, convoqué par le Pape Grégoire X pour favoriser l'union avec les Grecs, après la séparation du grand schisme d'Orient de 1054; il éclaircit la pensée de Thomas d'Aquin, qui avait rencontré des objections et même fait l'objet de condamnations totalement injustifiées.
Il mourut dans la cellule de son couvent de la Sainte-Croix à Cologne en 1280, et il fut très vite vénéré par ses confrères.
L'Église le proposa au culte des fidèles avec sa Béatification, en 1622, et avec sa Canonisation, en 1931, lorsque le pape Pie XIhttp://w2.vatican.va/content/pius-xi/fr.html le proclama Docteur de l'Eglise.
Il s'agissait d'une reconnaissance sans aucun doute appropriée à ce grand homme de Dieu et éminent savant non seulement dans le domaine des vérités de la Foi, mais dans de très nombreux autres domaines du savoir; en effet, en regardant le titre de ses très nombreuses œuvres, on se rend compte que sa culture a quelque chose de prodigieux, et que ses intérêts encyclopédiques le conduisirent à s'occuper non seulement de philosophie et de théologie, comme d'autres contemporains, mais également de toute autre discipline alors connue, de la physique à la chimie, de l'astronomie à la minéralogie, de la botanique à la zoologie.
C'est pour cette raison que le Pape Pie XII le nomma patron de ceux qui aiment les sciences naturelles et qu'il est également appelé « Doctor universalis », précisément en raison de l'ampleur de ses intérêts et de son savoir.
Les méthodes scientifiques utilisées par Saint Albert le Grand ne sont assurément pas celles qui devaient s'affirmer au cours des siècles suivants.
Sa méthode consistait simplement dans l'observation, dans la description et dans la classification des phénomènes étudiés, mais ainsi, il a ouvert la porte pour les travaux à venir.
Il a encore beaucoup à nous enseigner. Saint Albert montre surtout qu'entre la Foi et la science il n'y a pas d'opposition, malgré certains épisodes d'incompréhension que l'on a enregistrés au cours de l'histoire.
Un homme de Foi et de Prière comme Saint Albert le Grand, peut cultiver sereinement l'étude des sciences naturelles et progresser dans la connaissance du micro et du macrocosme, découvrant les lois propres de la matière, car tout cela concourt à abreuver sa soif et à nourrir son Amour de Dieu.
La Bible nous parle de la création comme du premier langage à travers lequel Dieu – qui est intelligence suprême – nous révèle quelque chose de lui.
Le Livre de la Sagesse, par exemple, affirme que les phénomènes de la nature, dotés de grandeur et de beauté, sont comme les œuvres d'un artiste, à travers lesquelles, par analogie, nous pouvons connaître l'Auteur de la création (cf. Sg 13, 5).
Avec une comparaison classique au Moyen-âge et à la Renaissance, on peut comparer le monde naturel à un livre écrit par Dieu, que nous lisons selon les diverses approches de la science (cf. Discours aux participants à l'Assemblée plénière de l'Académie pontificale des sciences, 31 octobre 2008).
http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/speeches/2008/october/documents/hf_ben-xvi_spe_20081031_academy-sciences.html
En effet, combien de scientifiques, dans le sillage de Saint Albert le Grand, ont mené leurs recherches inspirés par l'émerveillement et la gratitude face au monde qui, à leurs yeux de chercheurs et de croyants, apparaissait et apparaît comme l'œuvre bonne d'un Créateur sage et aimant!
L'étude scientifique se transforme alors en un hymne de louange.
C'est ce qu'avait bien compris un grand astrophysicien de notre époque, Enrico Medi, et qui écrivait:
« Oh, vous mystérieuses galaxies..., je vous vois, je vous calcule, je vous entends, je vous étudie, je vous découvre, je vous pénètre et je vous recueille.
De vous, je prends la lumière et j'en fais de la science, je prends le mouvement et j'en fais de la sagesse, je prends le miroitement des couleurs et j'en fais de la poésie; je vous prends vous, étoiles, entre mes mains, et tremblant dans l'unité de mon être, je vous élève au-dessus de vous-mêmes, et en Prière je vous présente au Créateur, que seulement à travers moi, vous étoiles, vous pouvez adorer » (Le opere. Inno alla creazione).
Saint Albert le Grand nous rappelle qu'entre science et Foi une amitié existe et que les hommes de science peuvent parcourir à travers leur vocation à l'étude de la nature, un authentique et fascinant parcours de sainteté.
Son extraordinaire ouverture d'esprit se révèle également dans une opération culturelle qu'il entreprit avec succès: l'accueil et la mise en valeur de la pensée d'Aristote.
A l'époque de saint Albert, en effet, la connaissance de beaucoup d'œuvres de ce grand philosophe grec ayant vécu au quatrième siècle avant Jésus Christ, en particulier dans le domaine de l'éthique et de la métaphysique, était en effet en train de se répandre.
Celles-ci démontraient la force de la raison, elles expliquaient avec lucidité et clarté le sens et la structure de la réalité, son intelligibilité, la valeur et la fin des actions humaines.
Saint Albert le Grand a ouvert la porte à la réception complète de la philosophie d'Aristote dans la philosophie et la théologie médiévales, une réception élaborée ensuite de manière définitive par Saint Thomas.
Cette réception d'une philosophie, disons, païenne pré-chrétienne, fut une authentique révolution culturelle pour cette époque.
Pourtant, beaucoup de penseurs Chrétiens craignaient la philosophie d'Aristote, la philosophie non chrétienne, surtout parce que celle-ci, présentée par ses commentateurs arabes, avait été interprétée de manière à apparaître, au moins sur certains points, comme tout à fait inconciliable avec la Foi Chrétienne. Il se posait donc un dilemme: Foi et raison sont-elles ou non en conflit l'une avec l'autre?
C'est là que réside l'un des grands mérites de saint Albert: avec une rigueur scientifique il étudia les œuvres d'Aristote, convaincu que tout ce qui est vraiment rationnel est compatible avec la Foi révélée dans les Saintes Ecritures.
En d'autres termes, Saint Albert le Grand a ainsi contribué à la formation d'une philosophie autonome, distincte de la théologie et unie à elle uniquement par l'unité de la vérité.
Ainsi est apparue au XIIIe siècle une distinction claire entre ces deux savoirs, philosophie et théologie qui, en dialogue entre eux, coopèrent de manière harmonieuse à la découverte de la vocation authentique de l'homme, assoiffé de vérité et de béatitude: et c'est surtout la théologie, définie par saint Albert comme une « science affective », qui indique à l'homme son appel à la Joie éternelle, une Joie qui jaillit de la pleine adhésion à la Vérité.
Saint Albert le Grand fut capable de communiquer ces concepts de manière simple et compréhensible.
Authentique fils de saint Dominique, il prêchait volontiers au peuple de Dieu, qui était conquis par sa parole et par l'exemple de sa vie.
Chers frères et sœurs, prions le Seigneur pour que ne viennent jamais à manquer dans la sainte Eglise de doctes théologiens, pieux et savants comme saint Albert le Grand et pour que ce dernier aide chacun de nous à faire sienne la « formule de la sainteté » qu'il adopta dans sa vie:
« Vouloir tout ce que je veux pour la Gloire de Dieu, comme Dieu veut pour sa Gloire tout ce qu'Il veut », soit se conformer toujours à la Volonté de Dieu pour vouloir et faire tout, seulement et toujours pour Sa Gloire.
Les méthodes scientifiques utilisées par Saint Albert le Grand ne sont assurément pas celles qui devaient s'affirmer au cours des siècles suivants.
Sa méthode consistait simplement dans l'observation, dans la description et dans la classification des phénomènes étudiés, mais ainsi, il a ouvert la porte pour les travaux à venir.
Il a encore beaucoup à nous enseigner. Saint Albert montre surtout qu'entre la Foi et la science il n'y a pas d'opposition, malgré certains épisodes d'incompréhension que l'on a enregistrés au cours de l'histoire.
Un homme de Foi et de Prière comme Saint Albert le Grand, peut cultiver sereinement l'étude des sciences naturelles et progresser dans la connaissance du micro et du macrocosme, découvrant les lois propres de la matière, car tout cela concourt à abreuver sa soif et à nourrir son Amour de Dieu.
La Bible nous parle de la création comme du premier langage à travers lequel Dieu – qui est intelligence suprême – nous révèle quelque chose de lui.
Le Livre de la Sagesse, par exemple, affirme que les phénomènes de la nature, dotés de grandeur et de beauté, sont comme les œuvres d'un artiste, à travers lesquelles, par analogie, nous pouvons connaître l'Auteur de la création (cf. Sg 13, 5).
Avec une comparaison classique au Moyen-âge et à la Renaissance, on peut comparer le monde naturel à un livre écrit par Dieu, que nous lisons selon les diverses approches de la science (cf. Discours aux participants à l'Assemblée plénière de l'Académie pontificale des sciences, 31 octobre 2008).
http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/speeches/2008/october/documents/hf_ben-xvi_spe_20081031_academy-sciences.html
En effet, combien de scientifiques, dans le sillage de Saint Albert le Grand, ont mené leurs recherches inspirés par l'émerveillement et la gratitude face au monde qui, à leurs yeux de chercheurs et de croyants, apparaissait et apparaît comme l'œuvre bonne d'un Créateur sage et aimant!
L'étude scientifique se transforme alors en un hymne de louange.
C'est ce qu'avait bien compris un grand astrophysicien de notre époque, Enrico Medi, et qui écrivait:
« Oh, vous mystérieuses galaxies..., je vous vois, je vous calcule, je vous entends, je vous étudie, je vous découvre, je vous pénètre et je vous recueille.
De vous, je prends la lumière et j'en fais de la science, je prends le mouvement et j'en fais de la sagesse, je prends le miroitement des couleurs et j'en fais de la poésie; je vous prends vous, étoiles, entre mes mains, et tremblant dans l'unité de mon être, je vous élève au-dessus de vous-mêmes, et en Prière je vous présente au Créateur, que seulement à travers moi, vous étoiles, vous pouvez adorer » (Le opere. Inno alla creazione).
Saint Albert le Grand nous rappelle qu'entre science et Foi une amitié existe et que les hommes de science peuvent parcourir à travers leur vocation à l'étude de la nature, un authentique et fascinant parcours de sainteté.
Son extraordinaire ouverture d'esprit se révèle également dans une opération culturelle qu'il entreprit avec succès: l'accueil et la mise en valeur de la pensée d'Aristote.
A l'époque de saint Albert, en effet, la connaissance de beaucoup d'œuvres de ce grand philosophe grec ayant vécu au quatrième siècle avant Jésus Christ, en particulier dans le domaine de l'éthique et de la métaphysique, était en effet en train de se répandre.
Celles-ci démontraient la force de la raison, elles expliquaient avec lucidité et clarté le sens et la structure de la réalité, son intelligibilité, la valeur et la fin des actions humaines.
Saint Albert le Grand a ouvert la porte à la réception complète de la philosophie d'Aristote dans la philosophie et la théologie médiévales, une réception élaborée ensuite de manière définitive par Saint Thomas.
Cette réception d'une philosophie, disons, païenne pré-chrétienne, fut une authentique révolution culturelle pour cette époque.
Pourtant, beaucoup de penseurs Chrétiens craignaient la philosophie d'Aristote, la philosophie non chrétienne, surtout parce que celle-ci, présentée par ses commentateurs arabes, avait été interprétée de manière à apparaître, au moins sur certains points, comme tout à fait inconciliable avec la Foi Chrétienne. Il se posait donc un dilemme: Foi et raison sont-elles ou non en conflit l'une avec l'autre?
C'est là que réside l'un des grands mérites de saint Albert: avec une rigueur scientifique il étudia les œuvres d'Aristote, convaincu que tout ce qui est vraiment rationnel est compatible avec la Foi révélée dans les Saintes Ecritures.
En d'autres termes, Saint Albert le Grand a ainsi contribué à la formation d'une philosophie autonome, distincte de la théologie et unie à elle uniquement par l'unité de la vérité.
Ainsi est apparue au XIIIe siècle une distinction claire entre ces deux savoirs, philosophie et théologie qui, en dialogue entre eux, coopèrent de manière harmonieuse à la découverte de la vocation authentique de l'homme, assoiffé de vérité et de béatitude: et c'est surtout la théologie, définie par saint Albert comme une « science affective », qui indique à l'homme son appel à la Joie éternelle, une Joie qui jaillit de la pleine adhésion à la Vérité.
Saint Albert le Grand fut capable de communiquer ces concepts de manière simple et compréhensible.
Authentique fils de saint Dominique, il prêchait volontiers au peuple de Dieu, qui était conquis par sa parole et par l'exemple de sa vie.
Chers frères et sœurs, prions le Seigneur pour que ne viennent jamais à manquer dans la sainte Eglise de doctes théologiens, pieux et savants comme saint Albert le Grand et pour que ce dernier aide chacun de nous à faire sienne la « formule de la sainteté » qu'il adopta dans sa vie:
« Vouloir tout ce que je veux pour la Gloire de Dieu, comme Dieu veut pour sa Gloire tout ce qu'Il veut », soit se conformer toujours à la Volonté de Dieu pour vouloir et faire tout, seulement et toujours pour Sa Gloire.
LE PARADIS DE L’ÂME
PAR SAINT ALBERT LE GRAND
(Sa Vie et sa Science d'après les documents originaux par le Dr Signart)
PAR SAINT ALBERT LE GRAND
(Sa Vie et sa Science d'après les documents originaux par le Dr Signart)
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 16 Novembre 2017
Fête de Sainte Marguerite, Reine et Patronne de l’Écosse (1046-1093).
Fête de Sainte Marguerite, Reine et Patronne de l’Écosse (1046-1093).
Sainte Marguerite d'Écosse
Reine d'Écosse (+ 1093)
Petite-fille du roi d'Angleterre, elle se réfugia en Écosse lors de l'invasion normande.
Elle deviendra l'épouse du roi Malcom III dont la piété était fort grande.
Il associait sa femme aux affaires du royaume et son règne durant quarante ans fut des plus heureux : huit enfants dans un foyer très uni et un pays bien géré malgré des luttes avec les envahisseurs normands.
Elle meurt quelques jours après l'assassinat de son époux par les Normands d'Angleterre. Elle introduisit la Liturgie Romaine dans l'Église écossaise.
Elle était fêtée le 10 Juin et maintenant le 16 Novembre, date de sa mort le 16 Novembre 1093.
Fêtée le 16 Juin en Ecosse.
Mémoire de Sainte Marguerite d’Écosse.
Née en Hongrie et mariée au roi d’Écosse Malcolm III, à qui elle donna huit enfants, elle s’intéressa grandement au bien du royaume et de l’Église, joignant à la Prière et aux jeûnes la générosité envers les pauvres et donnant ainsi un exemple excellent d’épouse, de mère et de reine.
Elle mourut en 1003 à Édimbourg, après avoir appris la nouvelle de la mort de son mari et de son fils aîné dans une bataille.
Martyrologe romain
La main des pauvres est l’assurance des trésors royaux.
Ce coffre-fort, les cambrioleurs les plus retors ne sauraient le forcer.
Propos de Sainte Marguerite.
Reine d'Écosse (+ 1093)
Petite-fille du roi d'Angleterre, elle se réfugia en Écosse lors de l'invasion normande.
Elle deviendra l'épouse du roi Malcom III dont la piété était fort grande.
Il associait sa femme aux affaires du royaume et son règne durant quarante ans fut des plus heureux : huit enfants dans un foyer très uni et un pays bien géré malgré des luttes avec les envahisseurs normands.
Elle meurt quelques jours après l'assassinat de son époux par les Normands d'Angleterre. Elle introduisit la Liturgie Romaine dans l'Église écossaise.
Elle était fêtée le 10 Juin et maintenant le 16 Novembre, date de sa mort le 16 Novembre 1093.
Fêtée le 16 Juin en Ecosse.
Mémoire de Sainte Marguerite d’Écosse.
Née en Hongrie et mariée au roi d’Écosse Malcolm III, à qui elle donna huit enfants, elle s’intéressa grandement au bien du royaume et de l’Église, joignant à la Prière et aux jeûnes la générosité envers les pauvres et donnant ainsi un exemple excellent d’épouse, de mère et de reine.
Elle mourut en 1003 à Édimbourg, après avoir appris la nouvelle de la mort de son mari et de son fils aîné dans une bataille.
Martyrologe romain
La main des pauvres est l’assurance des trésors royaux.
Ce coffre-fort, les cambrioleurs les plus retors ne sauraient le forcer.
Propos de Sainte Marguerite.
Pour un approfondissement biographique
Sainte Marguerite, Reine d'Écosse
Sainte Marguerite, Reine d'Écosse
Vitrail de la chapelle Sainte-Marguerite d'Édimbourg.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 17 Novembre 2017
Fête de Sainte Élisabeth de Hongrie, Veuve, Tertiaire de Saint-François, Patronne du Tiers-Ordre Franciscain (1207-1231).
Fête de Sainte Élisabeth de Hongrie, Veuve, Tertiaire de Saint-François, Patronne du Tiers-Ordre Franciscain (1207-1231).
Sainte Élisabeth de Hongrie partageant avec les pauvres.
Princesse de Hongrie, elle est fiancée à l'âge de quatre ans et mariée à quatorze au Landgrave de Thuringe.
Ce sera une épouse aimante pour ce mari qu'elle n'a pas choisi, se parant pour lui faire honneur, alors qu'elle n'aime que la simplicité.
Des Franciscains venus d'Allemagne lui font connaître l'esprit de saint Françoishttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/800/Saint-Francois-d-Assise.html et elle se met au service des pauvres et des familles éprouvées par la guerre.
En 1227, son époux tant aimé meurt au moment de s'embarquer pour la croisade. Élisabeth se retrouve veuve à 20 ans, enceinte d'un troisième enfant.
Comme on veut la remarier, elle refuse et, pour cette raison, connaît l'injustice de sa famille qui la chasse avec ses trois enfants et l'héberge dans une porcherie.
Son oncle l'Évêque de Bamberg calme le jeu. Elle peut revêtir l'habit du Tiers-ordre Franciscain. La famille ducale se charge des enfants.
Elle ne garde pour elle qu'une pauvre demeure et met alors tous ses revenus au service des pauvres. Elle leur fait construire un hôpital.
Joyeuse de tout ce qu'elle devait endurer, elle disait:
"Je ne veux pas faire peur à Dieu par une mine sinistre. Ne préfère-t-il pas me voir joyeuse puisque je l'aime et qu'il m'aime?"
Elle meurt à 24 ans ayant voué sa vie et sa santé à rendre heureux les misérables.
La catéchèse du 20 octobre 2010 a été consacrée à sainte Élisabeth de Hongrie, dite aussi de Thuringe.http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20101020.html
Benoît XVI a tout d'abord rappelé qu'elle naquit en 1207 à la cour de Hongrie, où elle vécut quatre ans avant d'être donnée en mariage à Louis de Thuringe.
"Bien que leur union ait été décidée pour raison politique, un amour sincère naquit entre les deux promis, animé par la Foi et la volonté d'accomplir la Volonté Divine".
Puis le Pape a raconté comment, devenue princesse, "elle agissait envers ses sujets comme envers Dieu... étant ainsi un exemple pour tous ceux qui revêtent des responsabilités de gouvernement.
A chaque niveau, l'exercice de l'autorité doit être vécu comme un service à la Justice et à la Charité, dans la recherche permanente du bien public".
Rappelant ensuite que la Sainte "pratiquait assidûment les œuvres de Miséricorde", le Saint-Père a dit que son mariage fut très heureux.
"Élisabeth aida son mari à élever ses qualités humaines vers le surnaturel, tandis qu'il la soutenait dans son action en faveur des pauvres et dans ses dévotions...
Ce fut un témoignage clair de ce que la Foi et l'Amour envers Dieu et le prochain renforcent la vie familiale et le lien matrimonial".
Élisabeth fut aidée aussi par les Frères Mineurs, qui accrurent son désir de suivre Le Christ Pauvre et Crucifié présent parmi les pauvres.
Puis le Pape a parlé de son veuvage, survenu en 1227. "Une nouvelle épreuve l'attendait, car son beau-frère usurpa le gouvernement de la Thuringe... accusant Élisabeth d'être pieuse mais incapable de gouverner.
Chassée de la Wartburg avec ses trois enfants, la jeune veuve se mit à la recherche d'un refuge...
Durant un calvaire supporté avec grande Foi, Patience et Soumission à Dieu, des parents restés fidèles à sa légitimité la défendirent. En 1228, elle reçut une dotation suffisante pour se retirer au château familial de Marburg".
Élisabeth passa ses trois dernières années à l'hôpital qu'elle avait fondé, au service des malades et des moribonds.
Elle chercha sans cesse de se consacrer aux plus humbles, assumant les travaux les plus répugnants.
Elle devint une femme Consacrée au milieu du monde et fonda avec ses amies, vêtues de gris, une Communauté Religieuse.
Elle devint ainsi la patronne du Tiers-Ordre régulier de St.François et de l'Ordre Franciscain séculier".
En novembre 1231 elle mourut des suites d'une fièvre. "Les témoignages de sa sainteté -a conclu Benoît XVI- furent tels et si nombreux que quatre ans plus tard Grégoire IX la proclama Sainte.
Cette même année 1235 fut consacrée en son honneur la belle église de Marburg. Puisse cette grande Sainte de la Charité inspirer en nous un Amour intense de Dieu et du prochain, du Pauvre et du malade, de tout homme ayant besoin d'une assistance matérielle et spirituelle.
En eux, nous sommes appelés à voir Le Christ Crucifié, Pauvre et Humble".
Mémoire de Sainte Élisabeth de Hongrie. Mariée toute jeune à Louis, comte de Thuringe, elle lui donna trois enfants; devenue veuve, elle supporta avec courage de lourdes épreuves.
Portée depuis longtemps à la méditation des réalités du Ciel, elle se retira à Marbourg en Hesse, dans un hôpital qu’elle avait fondé, embrassant la Pauvreté et se dépensant au soin des malades et des pauvres, jusqu’à son dernier souffle de vie, à l’âge de vingt-quatre ans, en 1231.
Martyrologe romain.
Princesse de Hongrie, elle est fiancée à l'âge de quatre ans et mariée à quatorze au Landgrave de Thuringe.
Ce sera une épouse aimante pour ce mari qu'elle n'a pas choisi, se parant pour lui faire honneur, alors qu'elle n'aime que la simplicité.
Des Franciscains venus d'Allemagne lui font connaître l'esprit de saint Françoishttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/800/Saint-Francois-d-Assise.html et elle se met au service des pauvres et des familles éprouvées par la guerre.
En 1227, son époux tant aimé meurt au moment de s'embarquer pour la croisade. Élisabeth se retrouve veuve à 20 ans, enceinte d'un troisième enfant.
Comme on veut la remarier, elle refuse et, pour cette raison, connaît l'injustice de sa famille qui la chasse avec ses trois enfants et l'héberge dans une porcherie.
Son oncle l'Évêque de Bamberg calme le jeu. Elle peut revêtir l'habit du Tiers-ordre Franciscain. La famille ducale se charge des enfants.
Elle ne garde pour elle qu'une pauvre demeure et met alors tous ses revenus au service des pauvres. Elle leur fait construire un hôpital.
Joyeuse de tout ce qu'elle devait endurer, elle disait:
"Je ne veux pas faire peur à Dieu par une mine sinistre. Ne préfère-t-il pas me voir joyeuse puisque je l'aime et qu'il m'aime?"
Elle meurt à 24 ans ayant voué sa vie et sa santé à rendre heureux les misérables.
La catéchèse du 20 octobre 2010 a été consacrée à sainte Élisabeth de Hongrie, dite aussi de Thuringe.http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20101020.html
Benoît XVI a tout d'abord rappelé qu'elle naquit en 1207 à la cour de Hongrie, où elle vécut quatre ans avant d'être donnée en mariage à Louis de Thuringe.
"Bien que leur union ait été décidée pour raison politique, un amour sincère naquit entre les deux promis, animé par la Foi et la volonté d'accomplir la Volonté Divine".
Puis le Pape a raconté comment, devenue princesse, "elle agissait envers ses sujets comme envers Dieu... étant ainsi un exemple pour tous ceux qui revêtent des responsabilités de gouvernement.
A chaque niveau, l'exercice de l'autorité doit être vécu comme un service à la Justice et à la Charité, dans la recherche permanente du bien public".
Rappelant ensuite que la Sainte "pratiquait assidûment les œuvres de Miséricorde", le Saint-Père a dit que son mariage fut très heureux.
"Élisabeth aida son mari à élever ses qualités humaines vers le surnaturel, tandis qu'il la soutenait dans son action en faveur des pauvres et dans ses dévotions...
Ce fut un témoignage clair de ce que la Foi et l'Amour envers Dieu et le prochain renforcent la vie familiale et le lien matrimonial".
Élisabeth fut aidée aussi par les Frères Mineurs, qui accrurent son désir de suivre Le Christ Pauvre et Crucifié présent parmi les pauvres.
Puis le Pape a parlé de son veuvage, survenu en 1227. "Une nouvelle épreuve l'attendait, car son beau-frère usurpa le gouvernement de la Thuringe... accusant Élisabeth d'être pieuse mais incapable de gouverner.
Chassée de la Wartburg avec ses trois enfants, la jeune veuve se mit à la recherche d'un refuge...
Durant un calvaire supporté avec grande Foi, Patience et Soumission à Dieu, des parents restés fidèles à sa légitimité la défendirent. En 1228, elle reçut une dotation suffisante pour se retirer au château familial de Marburg".
Élisabeth passa ses trois dernières années à l'hôpital qu'elle avait fondé, au service des malades et des moribonds.
Elle chercha sans cesse de se consacrer aux plus humbles, assumant les travaux les plus répugnants.
Elle devint une femme Consacrée au milieu du monde et fonda avec ses amies, vêtues de gris, une Communauté Religieuse.
Elle devint ainsi la patronne du Tiers-Ordre régulier de St.François et de l'Ordre Franciscain séculier".
En novembre 1231 elle mourut des suites d'une fièvre. "Les témoignages de sa sainteté -a conclu Benoît XVI- furent tels et si nombreux que quatre ans plus tard Grégoire IX la proclama Sainte.
Cette même année 1235 fut consacrée en son honneur la belle église de Marburg. Puisse cette grande Sainte de la Charité inspirer en nous un Amour intense de Dieu et du prochain, du Pauvre et du malade, de tout homme ayant besoin d'une assistance matérielle et spirituelle.
En eux, nous sommes appelés à voir Le Christ Crucifié, Pauvre et Humble".
Mémoire de Sainte Élisabeth de Hongrie. Mariée toute jeune à Louis, comte de Thuringe, elle lui donna trois enfants; devenue veuve, elle supporta avec courage de lourdes épreuves.
Portée depuis longtemps à la méditation des réalités du Ciel, elle se retira à Marbourg en Hesse, dans un hôpital qu’elle avait fondé, embrassant la Pauvreté et se dépensant au soin des malades et des pauvres, jusqu’à son dernier souffle de vie, à l’âge de vingt-quatre ans, en 1231.
Martyrologe romain.
Statue de Sainte Élisabeth du portail sud.
Cathédrale Sainte-Élisabeth de Košice.https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Sainte-%C3%89lisabeth_de_Ko%C5%A1ice
Cathédrale Sainte-Élisabeth de Košice.https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Sainte-%C3%89lisabeth_de_Ko%C5%A1ice
Un manteau voyageur de Saints en Saints.
À la demande du Cardinal Hugolin, futur Grégoire IX, Saint François donna son manteau à Sainte Élisabeth en gage de leur lien spirituel.
Sainte Élisabeth garda près d’elle ce manteau jusqu’à sa mort : elle le considérait comme son « bijou le plus précieux ».
Le beau frère d’Élisabeth, Conrad devint grand maître des chevaliers teutoniques et leur remit le manteau.
Ces derniers le donnèrent à Saint Louis en remerciement de son rôle de conciliateur dans les démêlés entre le Pape Grégoire IX et l'empereur Frédéric II.
Saint Louis était membre du Tiers-Ordre Franciscain et il avait accueilli dans sa cour Hermann, le fils de Sainte Élisabeth de Hongrie.
Blanche de Castille aimait à embrasser Hermann sur le front par dévotion, en pensant qu'Élisabeth en avait fait de même. Saint Louis offrit lui-même le manteau aux cordeliers (Franciscains), qui le conservèrent jusqu'à la Révolution.
Lors de la Révolution, Jaques Christophe Auguin, un Tertiaire Franciscain, cacha le manteau et le remit, une fois les événements calmés, en 1800, au dernier père gardien du Couvent, le Père Claude Agrave ofm, devant l’officialité de Paris représentée par Mgr Jacques André Emery.
Le manteau devait alors être remis à la première Communauté Franciscaine qui se rétablirait à Paris.
Le manteau est remis aux récollettes, qui en firent don aux Capucins en 1865.
Un Frère Capucin le cacha lors des évènements de la Commune. Les Capucins emportent le manteau en Belgique en 1905 lorsqu'ils s'y retirent. Ils le rapportèrent par la suite au Mans.
En 1926, le manteau est rapporté à Paris chez les Capucins de la rue Boissonnade.
À la demande du Cardinal Hugolin, futur Grégoire IX, Saint François donna son manteau à Sainte Élisabeth en gage de leur lien spirituel.
Sainte Élisabeth garda près d’elle ce manteau jusqu’à sa mort : elle le considérait comme son « bijou le plus précieux ».
Le beau frère d’Élisabeth, Conrad devint grand maître des chevaliers teutoniques et leur remit le manteau.
Ces derniers le donnèrent à Saint Louis en remerciement de son rôle de conciliateur dans les démêlés entre le Pape Grégoire IX et l'empereur Frédéric II.
Saint Louis était membre du Tiers-Ordre Franciscain et il avait accueilli dans sa cour Hermann, le fils de Sainte Élisabeth de Hongrie.
Blanche de Castille aimait à embrasser Hermann sur le front par dévotion, en pensant qu'Élisabeth en avait fait de même. Saint Louis offrit lui-même le manteau aux cordeliers (Franciscains), qui le conservèrent jusqu'à la Révolution.
Lors de la Révolution, Jaques Christophe Auguin, un Tertiaire Franciscain, cacha le manteau et le remit, une fois les événements calmés, en 1800, au dernier père gardien du Couvent, le Père Claude Agrave ofm, devant l’officialité de Paris représentée par Mgr Jacques André Emery.
Le manteau devait alors être remis à la première Communauté Franciscaine qui se rétablirait à Paris.
Le manteau est remis aux récollettes, qui en firent don aux Capucins en 1865.
Un Frère Capucin le cacha lors des évènements de la Commune. Les Capucins emportent le manteau en Belgique en 1905 lorsqu'ils s'y retirent. Ils le rapportèrent par la suite au Mans.
En 1926, le manteau est rapporté à Paris chez les Capucins de la rue Boissonnade.
La relique du Cœur de Sainte Élisabeth
« Nous avons l’obligation de rendre les gens heureux ».
Le cœur d’Élisabeth était pour les pauvres et les malades, espérons que beaucoup d’entre eux viendront à cette procession.
« Nous avons l’obligation de rendre les gens heureux ».
Le cœur d’Élisabeth était pour les pauvres et les malades, espérons que beaucoup d’entre eux viendront à cette procession.
Pourquoi Élisabeth de Hongrie est-elle Sainte ?
Sainte Élisabeth a aimé Le Seigneur passionnément. Elle se relève la nuit pour Prier. Elle n’hésite pas, par tout temps, à descendre le chemin escarpé qui mène du château de la Warburg à Eisenach afin de se rendre à la Messe. Lorsqu’on relit sa vie, on y voit un Amour fou de Dieu.
Elle ressemble en cela à Saint François, son contemporain. Elle se dépouille de toutes richesses par Amour de Dieu. Elle veut lui laisser toute la place. Elle vit une grande union à Dieu. Ceci se manifeste également dans ses relations aux autres et en particulier dans certaines visions.
En effet, en son époux elle voit Le Christ. Elle l’aime avec autant de passion. Et il le lui rend bien ! Elle lui est très unie et il partage avec elle sa Prière (même nocturne) et son engagement au service des pauvres.
Ensemble, ils accomplissent de manière excellente le projet de Dieu sur le couple humain. C’est certainement ce qui a été le moins mis en valeur dans la vie de Sainte Élisabeth.
On a même été jusqu’à noircir Louis.
Saint Jean Paul II, dans son désir de proposer des couples Chrétiens en exemple aux fidèles, aurait certainement aussi Canonisé Louis s’il avait été Pape à la place de Grégoire ! Sainte Élisabeth s’accomplit parfaitement en tant qu’épouse.
Elle vit l’idéal d’union à son époux au sein de sa Communion au Christ.
Il en est de même pour son Amour des pauvres et des malades.
Élisabeth leur donne tous ses biens, non par refus de sa condition de princesse, mais au nom de son Amour pour eux. Comblée de richesses face aux nécessités, face à la pauvreté et à la famine, elle donne tout pour que les autres aient le nécessaire.
Elle répond ainsi au commandement du Seigneur. Dans ceux qu’elle sert, elle voit Le Christ souffrant. Le lépreux couché dans son lit apparaît sous les traits du Christ. Elle vit à la lettre le service des pauvres qui est celui de Jésus Lui-même.
Ainsi donc, si Élisabeth est Sainte, c’est bien parce qu’elle a Aimé. Elle a aimé à la folie Dieu, Louis et les pauvres.
Dès son plus jeune âge, elle a ouvert son cœur à l’Amour et finalement nul n’a pu y résister. Après avoir étonnés, voir scandalisés certains de ses contemporains, elle est reconnue comme Sainte dès sa mort.
À La suite d’Élisabeth et de tous les Saints que nous célébrons en ces jours, devenons tous des Saints !
C’est cela que Le Christ veut pour nous lorsqu’il nous dit
« soyez parfait comme votre père des Cieux est Parfait ! »
C’est l’Amour qu’il veut pour nous dans l’éternité.
Sainte Élisabeth a aimé Le Seigneur passionnément. Elle se relève la nuit pour Prier. Elle n’hésite pas, par tout temps, à descendre le chemin escarpé qui mène du château de la Warburg à Eisenach afin de se rendre à la Messe. Lorsqu’on relit sa vie, on y voit un Amour fou de Dieu.
Elle ressemble en cela à Saint François, son contemporain. Elle se dépouille de toutes richesses par Amour de Dieu. Elle veut lui laisser toute la place. Elle vit une grande union à Dieu. Ceci se manifeste également dans ses relations aux autres et en particulier dans certaines visions.
En effet, en son époux elle voit Le Christ. Elle l’aime avec autant de passion. Et il le lui rend bien ! Elle lui est très unie et il partage avec elle sa Prière (même nocturne) et son engagement au service des pauvres.
Ensemble, ils accomplissent de manière excellente le projet de Dieu sur le couple humain. C’est certainement ce qui a été le moins mis en valeur dans la vie de Sainte Élisabeth.
On a même été jusqu’à noircir Louis.
Saint Jean Paul II, dans son désir de proposer des couples Chrétiens en exemple aux fidèles, aurait certainement aussi Canonisé Louis s’il avait été Pape à la place de Grégoire ! Sainte Élisabeth s’accomplit parfaitement en tant qu’épouse.
Elle vit l’idéal d’union à son époux au sein de sa Communion au Christ.
Il en est de même pour son Amour des pauvres et des malades.
Élisabeth leur donne tous ses biens, non par refus de sa condition de princesse, mais au nom de son Amour pour eux. Comblée de richesses face aux nécessités, face à la pauvreté et à la famine, elle donne tout pour que les autres aient le nécessaire.
Elle répond ainsi au commandement du Seigneur. Dans ceux qu’elle sert, elle voit Le Christ souffrant. Le lépreux couché dans son lit apparaît sous les traits du Christ. Elle vit à la lettre le service des pauvres qui est celui de Jésus Lui-même.
Ainsi donc, si Élisabeth est Sainte, c’est bien parce qu’elle a Aimé. Elle a aimé à la folie Dieu, Louis et les pauvres.
Dès son plus jeune âge, elle a ouvert son cœur à l’Amour et finalement nul n’a pu y résister. Après avoir étonnés, voir scandalisés certains de ses contemporains, elle est reconnue comme Sainte dès sa mort.
À La suite d’Élisabeth et de tous les Saints que nous célébrons en ces jours, devenons tous des Saints !
C’est cela que Le Christ veut pour nous lorsqu’il nous dit
« soyez parfait comme votre père des Cieux est Parfait ! »
C’est l’Amour qu’il veut pour nous dans l’éternité.
Prière paroissiale à Sainte Élisabeth de Hongrie.
Sainte Élisabeth de Hongrie,
mère des pauvres et des petits,
pour les habitants du territoire de cette paroisse qui porte ton nom,
sois lumière du Christ, nous t’en prions.
Reine, tu as déposé ta couronne
aux pieds du Seigneur livré pour nos péchés,
renonçant à l’orgueil du monde
pour être toute à DIEU et au service de toute misère.
De Celui qui s’est fait notre Bon Samaritain,
tu as reçu cette recommandation :
« Va, et toi aussi fais de même » (Luc 10,37),
et tu as su trouver les gestes tout simples du lavement des pieds (Jn. 13,15).
Par ton intercession, que notre Seigneur et notre Maître
renouvelle en nous ses dons précieux
de présence et d’attention aux autres
et de dépassement de soi dans la petitesse de nos gestes humains.
Apprends aux époux à se recevoir comme un don de DIEU l’un pour l’autre,
comme tu as su en témoigner avec ton mari jusqu’au pardon.
Donne-leur de vivre une fidélité conjugale au-delà de toute espérance,
toi qui as porté l’épreuve d’un couple brisé par la mort.
La Charité que tu pratiquais comme en offrant des roses,
demandes-la pour nous à notre DIEU :
que les enfants, les jeunes, les humbles et les blessés de la vie
trouvent dans l’Eglise le geste simple qui construit et guérit.
Maintiens en nous le brûlant désir de changer
tout ce qui, en nous et par nous,
défigure dans l’Église
le vrai visage du Seigneur.
Amen
Sainte Élisabeth de Hongrie,
mère des pauvres et des petits,
pour les habitants du territoire de cette paroisse qui porte ton nom,
sois lumière du Christ, nous t’en prions.
Reine, tu as déposé ta couronne
aux pieds du Seigneur livré pour nos péchés,
renonçant à l’orgueil du monde
pour être toute à DIEU et au service de toute misère.
De Celui qui s’est fait notre Bon Samaritain,
tu as reçu cette recommandation :
« Va, et toi aussi fais de même » (Luc 10,37),
et tu as su trouver les gestes tout simples du lavement des pieds (Jn. 13,15).
Par ton intercession, que notre Seigneur et notre Maître
renouvelle en nous ses dons précieux
de présence et d’attention aux autres
et de dépassement de soi dans la petitesse de nos gestes humains.
Apprends aux époux à se recevoir comme un don de DIEU l’un pour l’autre,
comme tu as su en témoigner avec ton mari jusqu’au pardon.
Donne-leur de vivre une fidélité conjugale au-delà de toute espérance,
toi qui as porté l’épreuve d’un couple brisé par la mort.
La Charité que tu pratiquais comme en offrant des roses,
demandes-la pour nous à notre DIEU :
que les enfants, les jeunes, les humbles et les blessés de la vie
trouvent dans l’Eglise le geste simple qui construit et guérit.
Maintiens en nous le brûlant désir de changer
tout ce qui, en nous et par nous,
défigure dans l’Église
le vrai visage du Seigneur.
Amen
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 18 Novembre 2017
Fête de Sainte Rose-Philippine Duchesne, Religieuse de la Société du Sacré Cœur (1769-1852).
Fête de Sainte Rose-Philippine Duchesne, Religieuse de la Société du Sacré Cœur (1769-1852).
Sainte Rose-Philippine Duchesne (mosaïque à la Cathédrale de Saint-Louis, ville de Saint Louis, Missouri).https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Saint-Louis_de_Saint-Louis
Sainte Rose-Philippine Duchesne
Religieuse du Sacré-Cœur de Jésus - Missionnaire aux États-Unis (+ 1852)
Originaire de Grenoble dans le Dauphiné, elle entre dans l'Ordre de la Visitation en 1785, mais la Révolution Française disperse sa Congrégation en 1791.
En 1804, elle reprend sa Vie Religieuse dans l'Institut du Sacré-Cœur et à partir de 1818 l'implante aux États-Unis, à la demande de Mgr Dubourg, Évêque de Louisiane de passage en France en 1817 et qui demandait des Religieuses. Éducatrice et Missionnaire au Missouri, c'est là qu'elle rejoint
Celui qu'elle a fait découvrir à toute une jeunesse.
Béatifiée par Pie XII le 12 Mai 1940, Canonisée par Saint Jean-Paul II le 3 Juillet 1988.
"Philippine Duchesne est née à Grenoble en 1769 d’une famille implantée à Romans et à Grane. La Révolution - où son père tient une place importante - l’arrache au Couvent de la Visitation.
C’est à Grane qu’elle affermit sa vocation.
En pleine Terreur elle fonde une petite Communauté qui visite les prisonniers et les pauvres.
En 1804 elle entre dans la Société du Sacré-Cœur de Madeleine-Sophie Barat.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1216/Sainte-Madeleine-Sophie-Barat.html
En 1817 elle part en Mission en Floride et en Louisiane.
Elle fonde une école où enfants noirs, blancs et métis sont éduqués ensemble, en plein Sud esclavagiste.
D’autres Fondations suivent.
Son tempérament assez fort lui vaut d’être relevée du supériorat.
A 72 ans elle part en Mission chez les Indiens Potowatomies que le gouvernement fédéral vient de déporter.
C’était le but de sa vie.
Trop âgée pour apprendre la langue c’est par la Prière qu’elle témoigne.
Les Indiens l’appellent: 'la-femme-qui-Prie-toujours'.
Sa santé donnant des inquiétudes on la rappelle en Louisiane.
Elle vivra encore dix ans n’oubliant jamais 'ses' Indiens.
Elle meurt le 18 Novembre 1852." (Philippine Duchesne, vierge - diocèse de Valencehttp://catholique-valence.cef.fr/Philippine-Duchesne-vierge.html
- Sur le site du Vatican: Rose-Philippine Duchesne (1769-1852) Religieuse, de la Société du Sacré Coeurhttp://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19880703_duchesne_fr.html
- Site des Religieuses du Sacré-Coeur.http://www.religieusesdusacrecoeur.com/
À Saint-Charles du Missouri, aux États-Unis d’Amérique, en 1852, Sainte Philippine Duchesne, vierge, Religieuse du Sacré-Cœur de Jésus. Née en France, elle constitua une Communauté Religieuse pendant la Révolution française et passant ensuite en Amérique, y établit beaucoup d’écoles.
Martyrologe romain.
Nous sommes affligés: il y a des milliers de distance
Qui nous empêcheront de placer, une fois de plus,
Nos capes sur son dos.
Elle a appris de nous la manière de les tisser
Et nous, nous avons appris à prier en regardant son visage.
Fais que le soleil brille sur sa tendresse
Et que cette nuit la lune en son plein nous rappelle
Les heures qu'elle a passées devant toi à prier dans cette tente.
Sainte Rose-Philippine Duchesne
Religieuse du Sacré-Cœur de Jésus - Missionnaire aux États-Unis (+ 1852)
Originaire de Grenoble dans le Dauphiné, elle entre dans l'Ordre de la Visitation en 1785, mais la Révolution Française disperse sa Congrégation en 1791.
En 1804, elle reprend sa Vie Religieuse dans l'Institut du Sacré-Cœur et à partir de 1818 l'implante aux États-Unis, à la demande de Mgr Dubourg, Évêque de Louisiane de passage en France en 1817 et qui demandait des Religieuses. Éducatrice et Missionnaire au Missouri, c'est là qu'elle rejoint
Celui qu'elle a fait découvrir à toute une jeunesse.
Béatifiée par Pie XII le 12 Mai 1940, Canonisée par Saint Jean-Paul II le 3 Juillet 1988.
"Philippine Duchesne est née à Grenoble en 1769 d’une famille implantée à Romans et à Grane. La Révolution - où son père tient une place importante - l’arrache au Couvent de la Visitation.
C’est à Grane qu’elle affermit sa vocation.
En pleine Terreur elle fonde une petite Communauté qui visite les prisonniers et les pauvres.
En 1804 elle entre dans la Société du Sacré-Cœur de Madeleine-Sophie Barat.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1216/Sainte-Madeleine-Sophie-Barat.html
En 1817 elle part en Mission en Floride et en Louisiane.
Elle fonde une école où enfants noirs, blancs et métis sont éduqués ensemble, en plein Sud esclavagiste.
D’autres Fondations suivent.
Son tempérament assez fort lui vaut d’être relevée du supériorat.
A 72 ans elle part en Mission chez les Indiens Potowatomies que le gouvernement fédéral vient de déporter.
C’était le but de sa vie.
Trop âgée pour apprendre la langue c’est par la Prière qu’elle témoigne.
Les Indiens l’appellent: 'la-femme-qui-Prie-toujours'.
Sa santé donnant des inquiétudes on la rappelle en Louisiane.
Elle vivra encore dix ans n’oubliant jamais 'ses' Indiens.
Elle meurt le 18 Novembre 1852." (Philippine Duchesne, vierge - diocèse de Valencehttp://catholique-valence.cef.fr/Philippine-Duchesne-vierge.html
- Sur le site du Vatican: Rose-Philippine Duchesne (1769-1852) Religieuse, de la Société du Sacré Coeurhttp://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19880703_duchesne_fr.html
- Site des Religieuses du Sacré-Coeur.http://www.religieusesdusacrecoeur.com/
À Saint-Charles du Missouri, aux États-Unis d’Amérique, en 1852, Sainte Philippine Duchesne, vierge, Religieuse du Sacré-Cœur de Jésus. Née en France, elle constitua une Communauté Religieuse pendant la Révolution française et passant ensuite en Amérique, y établit beaucoup d’écoles.
Martyrologe romain.
Nous sommes affligés: il y a des milliers de distance
Qui nous empêcheront de placer, une fois de plus,
Nos capes sur son dos.
Elle a appris de nous la manière de les tisser
Et nous, nous avons appris à prier en regardant son visage.
Fais que le soleil brille sur sa tendresse
Et que cette nuit la lune en son plein nous rappelle
Les heures qu'elle a passées devant toi à prier dans cette tente.
Extrait d'un poème que les Indiens Potowamis composèrent pour Philippine Duchesne
Pour un approfondissement biographique
Sainte Rose-Philippine Duchesnehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Philippine_Duchesne
Sainte Rose-Philippine Duchesnehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Philippine_Duchesne
Sainte Rose Philippine Duchesne fut la première Missionnaire de la Congrégation des Religieuses du Sacré-Cœur de Jésus.
Elle a su patienter de nombreuses années avant de partir et de rejoindre les Indiens Potowatomis du Nouveau Continent.
C'est une femme de Prière, austère et dévouée.
Elle a su patienter de nombreuses années avant de partir et de rejoindre les Indiens Potowatomis du Nouveau Continent.
C'est une femme de Prière, austère et dévouée.
Extrait de lettres de Sophie Barat à Philippine Duchesne :
"Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul ; s'il meurt, il porte beaucoup de fruit." (Jn 12, 24)
"Si donc le Divin Cœur vous destine à l'heureuse vocation des missions lointaines, il vous donnera, je l'espère, un grand cœur pour supporter les travaux" (Lettre de 1856)
"Ce n'est pas sans attendrissement, que je vous trace ces premières lignes, depuis que vous êtes revêtue de la mission presque extraordinaire de conduire un petit troupeau si loin de nous...
Votre exemple d'ailleurs est venu me fortifier ; l'attrait que j'eus autrefois pour cette vocation s'est réveillé et je n'ai pu m'empêcher d'envier votre sort ; pourtant il n'y a guère d'apparence que je puisse jamais le partager.
Hélas ! A quoi serais-je bonne ? ...La persévérance de vos désirs, la facilité avec laquelle ce projet, si difficile en apparence, s'est réalisé quand le moment marqué par la Providence a été arrivé.
Enfin la force que le bon Dieu vous a donnée pour triompher de tous les obstacles, tout me prouve que le Seigneur vous appelait...
Maintenant, entrez de plus en plus dans les desseins de ce Dieu de bonté. Adieu avec le sentiment d'une bien cordiale affection in Corde Jesu."
"Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul ; s'il meurt, il porte beaucoup de fruit." (Jn 12, 24)
"Si donc le Divin Cœur vous destine à l'heureuse vocation des missions lointaines, il vous donnera, je l'espère, un grand cœur pour supporter les travaux" (Lettre de 1856)
"Ce n'est pas sans attendrissement, que je vous trace ces premières lignes, depuis que vous êtes revêtue de la mission presque extraordinaire de conduire un petit troupeau si loin de nous...
Votre exemple d'ailleurs est venu me fortifier ; l'attrait que j'eus autrefois pour cette vocation s'est réveillé et je n'ai pu m'empêcher d'envier votre sort ; pourtant il n'y a guère d'apparence que je puisse jamais le partager.
Hélas ! A quoi serais-je bonne ? ...La persévérance de vos désirs, la facilité avec laquelle ce projet, si difficile en apparence, s'est réalisé quand le moment marqué par la Providence a été arrivé.
Enfin la force que le bon Dieu vous a donnée pour triompher de tous les obstacles, tout me prouve que le Seigneur vous appelait...
Maintenant, entrez de plus en plus dans les desseins de ce Dieu de bonté. Adieu avec le sentiment d'une bien cordiale affection in Corde Jesu."
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 19 Novembre 2017
Fête de Ste Mechtilde (ou Mathilde) de Hackeborn (ou de Helfta), Moniale et Mystique allemande (1241-1298).
Fête de Ste Mechtilde (ou Mathilde) de Hackeborn (ou de Helfta), Moniale et Mystique allemande (1241-1298).
Apparentée aux Hohenstauffen, elle appartenait à une famille puissante.
Sa sœur aînée était Abbesse du Monastère des Cisterciennes de Rodersdorf qui, plus tard, sera transférée à Helfta.
C'est donc tout naturellement que la petite Mechtilde, lorsqu'elle eut 7 ans, fut confiée à sa sœur pour son éducation.
Elle ne quittera plus le Monastère. Bien plus tard, on lui remit la charge de la formation des jeunes élèves: l'alumnat.
Elle dirigeait le chant monastique et sainte Gertrude fut parmi ses élèves.
C'est à elle qu'elle dévoilera une partie de son extraordinaire vie spirituelle dans "Le Livre de la grâce spéciale", vie spirituelle qui s'enracine dans la liturgie et la pratique de la "Lectio Divina", insistant plus sur la figure du Christ glorieux que sur la figure du Serviteur souffrant.
Elle recevra des visions du Sacré-Cœur, non point comme un Amour méconnu, mais comme un Amour victorieux.
Une sainte de la sérénité et de l'optimisme.
Sainte Mathilde de Hackeborn (1241/2-1298), grande figure du Monastère allemand de Helfta, a été le sujet de la Catéchèse du Saint-Père le 29 Septembre 2010:http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20100929.html
Mathilde, fille des barons de Hackeborn, entra très jeune au monastère de Helfta où sa sœur, Sainte Gertrudehttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/154/Sainte-Gertrude-de-Helfta.html fut Abbesse pendant quarante ans.
Gertrude donna "une empreinte particulière à la spiritualité du Monastère le portant à un épanouissement extraordinaire comme centre de Mystique et de culture, école de formation scientifique et théologique".
Les Religieuses de Helfta bénéficiaient d'une instruction de haut niveau intellectuel leur permettant de cultiver une Spiritualité fondée sur les Saintes Écritures, la Liturgie, la Tradition patristique et sur la règle et la Spiritualité Cisterciennes".
C'est le livre écrit par sa sœur et intitulé "Le livre des grâces", qui nous permet principalement de connaître la vie de Mathilde et la décrit comme dotée de grandes qualités naturelles et spirituelles telles que "sa science, son intelligence, sa connaissance des lettres humaines et sa voix d'une douceur merveilleuse".
Mathilde bien que très jeune devint directrice de l'école du Monastère de Helfta puis directrice du chœur et maîtresse des novices.
La Sainte possédait également "le Don Divin de la Contemplation Mystique" et était "une maîtresse de fidèle doctrine et grande Humilité, conseillère, consolatrice et guide dans le discernement".
C'est pourquoi "de nombreuses personnes, non seulement du Monastère mais aussi venant de l'extérieur...attestaient qu'elle les avait libérées de leur peine et qu'elles n'avaient jamais éprouvé autant de consolation qu'auprès d'elle", observa le Saint-Père.
"Dans sa longue vie passée au Monastère, Mathilde a été affligée de souffrances intenses et continues auxquelles elle choisit d'ajouter de dures Pénitences pour la conversion des pécheurs.
Elle participa ainsi à la Passion du Seigneur jusqu'à la fin de sa vie".
"La Prière et la Contemplation furent au centre de son existence -a ajouté le Pape-.
Ses révélations, ses enseignements, son service envers le prochain, son chemin dans la Foi et l'Amour trouvent ici leur origine...
Dans la Prière Liturgique, Mathilde donne une importance particulière aux heures Canoniques, à la Célébration de la Messe et surtout à la Communion....
Ses visions, ses enseignements et les évènements de son existence sont décrits avec des expressions du langage Liturgique et Biblique.
On mesure ainsi sa profonde connaissance des Saintes Écritures qui étaient son pain quotidien".
La Sainte "en se laissant guider par les Saintes Écritures et nourrir du Pain Eucharistique, parcourut un chemin d'intime Communion avec Le Seigneur, toujours fidèle à l'Église.
Voilà pour nous aussi -a conclu le Saint-Père- une belle invitation à intensifier notre amitié avec Le Seigneur, surtout à travers la Prière quotidienne et une participation attentive, fidèle et active à la Messe.
La Liturgie est une grande école de Spiritualité".
Au monastère d’Helfta en Saxe, vers 1298, Sainte Mechtilde, vierge, qui fut une femme d’une doctrine et d’une Humilité excellentes, jointes au Don de Contemplation Mystique.
Martyrologe romain.
Sainte Mechtilde.
Sa sœur aînée était Abbesse du Monastère des Cisterciennes de Rodersdorf qui, plus tard, sera transférée à Helfta.
C'est donc tout naturellement que la petite Mechtilde, lorsqu'elle eut 7 ans, fut confiée à sa sœur pour son éducation.
Elle ne quittera plus le Monastère. Bien plus tard, on lui remit la charge de la formation des jeunes élèves: l'alumnat.
Elle dirigeait le chant monastique et sainte Gertrude fut parmi ses élèves.
C'est à elle qu'elle dévoilera une partie de son extraordinaire vie spirituelle dans "Le Livre de la grâce spéciale", vie spirituelle qui s'enracine dans la liturgie et la pratique de la "Lectio Divina", insistant plus sur la figure du Christ glorieux que sur la figure du Serviteur souffrant.
Elle recevra des visions du Sacré-Cœur, non point comme un Amour méconnu, mais comme un Amour victorieux.
Une sainte de la sérénité et de l'optimisme.
Sainte Mathilde de Hackeborn (1241/2-1298), grande figure du Monastère allemand de Helfta, a été le sujet de la Catéchèse du Saint-Père le 29 Septembre 2010:http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20100929.html
Mathilde, fille des barons de Hackeborn, entra très jeune au monastère de Helfta où sa sœur, Sainte Gertrudehttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/154/Sainte-Gertrude-de-Helfta.html fut Abbesse pendant quarante ans.
Gertrude donna "une empreinte particulière à la spiritualité du Monastère le portant à un épanouissement extraordinaire comme centre de Mystique et de culture, école de formation scientifique et théologique".
Les Religieuses de Helfta bénéficiaient d'une instruction de haut niveau intellectuel leur permettant de cultiver une Spiritualité fondée sur les Saintes Écritures, la Liturgie, la Tradition patristique et sur la règle et la Spiritualité Cisterciennes".
C'est le livre écrit par sa sœur et intitulé "Le livre des grâces", qui nous permet principalement de connaître la vie de Mathilde et la décrit comme dotée de grandes qualités naturelles et spirituelles telles que "sa science, son intelligence, sa connaissance des lettres humaines et sa voix d'une douceur merveilleuse".
Mathilde bien que très jeune devint directrice de l'école du Monastère de Helfta puis directrice du chœur et maîtresse des novices.
La Sainte possédait également "le Don Divin de la Contemplation Mystique" et était "une maîtresse de fidèle doctrine et grande Humilité, conseillère, consolatrice et guide dans le discernement".
C'est pourquoi "de nombreuses personnes, non seulement du Monastère mais aussi venant de l'extérieur...attestaient qu'elle les avait libérées de leur peine et qu'elles n'avaient jamais éprouvé autant de consolation qu'auprès d'elle", observa le Saint-Père.
"Dans sa longue vie passée au Monastère, Mathilde a été affligée de souffrances intenses et continues auxquelles elle choisit d'ajouter de dures Pénitences pour la conversion des pécheurs.
Elle participa ainsi à la Passion du Seigneur jusqu'à la fin de sa vie".
"La Prière et la Contemplation furent au centre de son existence -a ajouté le Pape-.
Ses révélations, ses enseignements, son service envers le prochain, son chemin dans la Foi et l'Amour trouvent ici leur origine...
Dans la Prière Liturgique, Mathilde donne une importance particulière aux heures Canoniques, à la Célébration de la Messe et surtout à la Communion....
Ses visions, ses enseignements et les évènements de son existence sont décrits avec des expressions du langage Liturgique et Biblique.
On mesure ainsi sa profonde connaissance des Saintes Écritures qui étaient son pain quotidien".
La Sainte "en se laissant guider par les Saintes Écritures et nourrir du Pain Eucharistique, parcourut un chemin d'intime Communion avec Le Seigneur, toujours fidèle à l'Église.
Voilà pour nous aussi -a conclu le Saint-Père- une belle invitation à intensifier notre amitié avec Le Seigneur, surtout à travers la Prière quotidienne et une participation attentive, fidèle et active à la Messe.
La Liturgie est une grande école de Spiritualité".
Au monastère d’Helfta en Saxe, vers 1298, Sainte Mechtilde, vierge, qui fut une femme d’une doctrine et d’une Humilité excellentes, jointes au Don de Contemplation Mystique.
Martyrologe romain.
Je considère, par delà ses plaies, le Cœur blessé et rompu par son excès d’Amour.
Sainte Mechtilde.
A chaque fois que Sainte Mechtilde récitait cette Prière, elle voyait des légions d'âmes du Purgatoire monter au Ciel !
« Notre Père qui êtes aux cieux »
Je vous en prie, ô Père Céleste, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles ne vous ont pas aimé ni rendu tout l'honneur qui vous est dû, à vous, leur Seigneur et Père, qui par pure grâce, les avez adoptées comme vos enfants; mais au contraire, elles vous ont, à cause de leurs péchés, chassé de leur cœur où vous vouliez pourtant toujours habiter. En réparation de ces fautes, je vous offre l'amour et la vénération que votre Fils incarné vous a témoignés tout au long de sa vie terrestre, et je vous offre toutes les actions de pénitence et de satisfaction qu'Il a accomplies et par lesquelles Il a effacé et expié les péchés des hommes. Ainsi soit-il.
« Que votre Nom soit sanctifié »
Je vous supplie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n'ont pas toujours honoré dignement votre saint nom, mais elles l'ont souvent prononcé en vain et elles se sont rendues indignes du nom de chrétien par leur vie de péchés. En réparation de ces fautes qu’elles ont commises, je vous offre tout l'honneur que votre Fils bien-aimé a rendu à votre Nom par ses paroles et par ses actes, tout au long de sa vie terrestre. Ainsi soit-il.
« Que votre Règne arrive »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n'ont pas toujours recherché ni désiré votre Royaume avec assez de ferveur et d'application, ce Royaume qui est le seul lieu où règnent le véritable repos et l'éternelle paix. En réparation de leur indifférence à faire le bien, je vous offre le très saint désir de votre divin Fils par lequel Il souhaite ardemment qu'elles deviennent, elles aussi, héritières de son Royaume. Ainsi soit-il.
« Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n'ont pas toujours soumis leur volonté à la vôtre, elles n'ont pas cherché à accomplir votre volonté en toute chose, et même elles ont souvent vécu et agi en ne faisant que leur volonté. En réparation de leur désobéissance, je vous offre la parfaite conformité du cœur plein d'amour de votre divin Fils avec votre sainte volonté et la soumission la plus profonde qu'Il vous témoigna en vous obéissant jusqu'à sa mort sur la croix. Ainsi soit-il.
« Donnez-nous aujourd'hui notre pain quotidien »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n'ont pas toujours reçu le saint Sacrement de l'Eucharistie avec assez de désir, mais elles l'ont souvent reçu sans recueillement ni amour, ou même indignement, ou encore elles ont même négligé de le recevoir. En réparation de toutes ces fautes qu'elles ont commises, je vous offre l'éminente sainteté et le grand recueillement de Notre-Seigneur Jésus-Christ, votre divin fils, ainsi que l'ardent amour avec lesquels Il nous a fait cet incomparable don. Ainsi soit-il.
« Pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire toutes les fautes dont elles se sont rendu coupables en succombant aux sept péchés capitaux, et aussi en n'ayant pas voulu, ni aimer, ni pardonner à leurs ennemis. En réparation de tous ces péchés, je vous offre la prière pleine d'amour que votre divin Fils vous a adressée en faveur de ses ennemis lorsqu'il était sur la croix. Ainsi soit-il.
« Et ne nous laissez pas succomber à la tentation »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car trop souvent elles n'ont pas résisté aux tentations et aux passions, mais elles ont suivi l'ennemi de tout bien et se sont abandonnées aux convoitises de la chair. En réparation de tous ces péchés aux multiples formes, dont elles se sont rendues coupables, je vous offre la glorieuse victoire que Notre-Seigneur Jésus-Christ a remportée sur le monde ainsi que sa vie très sainte, son travail et ses peines, sa souffrance et sa mort très cruelle. Ainsi soit-il.
« Mais délivrez-nous du mal… »
…et de tous châtiments en vertu des mérites de votre Fils bien-aimé et conduisez-nous, ainsi que les âmes du Purgatoire, dans votre Royaume de gloire éternelle qui s'identifie à vous.
Ainsi soit-il.
« Notre Père qui êtes aux cieux »
Je vous en prie, ô Père Céleste, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles ne vous ont pas aimé ni rendu tout l'honneur qui vous est dû, à vous, leur Seigneur et Père, qui par pure grâce, les avez adoptées comme vos enfants; mais au contraire, elles vous ont, à cause de leurs péchés, chassé de leur cœur où vous vouliez pourtant toujours habiter. En réparation de ces fautes, je vous offre l'amour et la vénération que votre Fils incarné vous a témoignés tout au long de sa vie terrestre, et je vous offre toutes les actions de pénitence et de satisfaction qu'Il a accomplies et par lesquelles Il a effacé et expié les péchés des hommes. Ainsi soit-il.
« Que votre Nom soit sanctifié »
Je vous supplie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n'ont pas toujours honoré dignement votre saint nom, mais elles l'ont souvent prononcé en vain et elles se sont rendues indignes du nom de chrétien par leur vie de péchés. En réparation de ces fautes qu’elles ont commises, je vous offre tout l'honneur que votre Fils bien-aimé a rendu à votre Nom par ses paroles et par ses actes, tout au long de sa vie terrestre. Ainsi soit-il.
« Que votre Règne arrive »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n'ont pas toujours recherché ni désiré votre Royaume avec assez de ferveur et d'application, ce Royaume qui est le seul lieu où règnent le véritable repos et l'éternelle paix. En réparation de leur indifférence à faire le bien, je vous offre le très saint désir de votre divin Fils par lequel Il souhaite ardemment qu'elles deviennent, elles aussi, héritières de son Royaume. Ainsi soit-il.
« Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n'ont pas toujours soumis leur volonté à la vôtre, elles n'ont pas cherché à accomplir votre volonté en toute chose, et même elles ont souvent vécu et agi en ne faisant que leur volonté. En réparation de leur désobéissance, je vous offre la parfaite conformité du cœur plein d'amour de votre divin Fils avec votre sainte volonté et la soumission la plus profonde qu'Il vous témoigna en vous obéissant jusqu'à sa mort sur la croix. Ainsi soit-il.
« Donnez-nous aujourd'hui notre pain quotidien »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n'ont pas toujours reçu le saint Sacrement de l'Eucharistie avec assez de désir, mais elles l'ont souvent reçu sans recueillement ni amour, ou même indignement, ou encore elles ont même négligé de le recevoir. En réparation de toutes ces fautes qu'elles ont commises, je vous offre l'éminente sainteté et le grand recueillement de Notre-Seigneur Jésus-Christ, votre divin fils, ainsi que l'ardent amour avec lesquels Il nous a fait cet incomparable don. Ainsi soit-il.
« Pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire toutes les fautes dont elles se sont rendu coupables en succombant aux sept péchés capitaux, et aussi en n'ayant pas voulu, ni aimer, ni pardonner à leurs ennemis. En réparation de tous ces péchés, je vous offre la prière pleine d'amour que votre divin Fils vous a adressée en faveur de ses ennemis lorsqu'il était sur la croix. Ainsi soit-il.
« Et ne nous laissez pas succomber à la tentation »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car trop souvent elles n'ont pas résisté aux tentations et aux passions, mais elles ont suivi l'ennemi de tout bien et se sont abandonnées aux convoitises de la chair. En réparation de tous ces péchés aux multiples formes, dont elles se sont rendues coupables, je vous offre la glorieuse victoire que Notre-Seigneur Jésus-Christ a remportée sur le monde ainsi que sa vie très sainte, son travail et ses peines, sa souffrance et sa mort très cruelle. Ainsi soit-il.
« Mais délivrez-nous du mal… »
…et de tous châtiments en vertu des mérites de votre Fils bien-aimé et conduisez-nous, ainsi que les âmes du Purgatoire, dans votre Royaume de gloire éternelle qui s'identifie à vous.
Ainsi soit-il.
Sainte Mechtilde et Sainte Gertrude sa sœur, comtesses de Hackeborn
Lecture
Ecoute, Amour, prête l’oreille de ton âme,
c’est ainsi que chante les neuf chœurs des anges :
Nous te louons, Seigneur, toi qui nous as cherchés dans ton Humilité,
nous te louons, Seigneur, toi qui nous as gardés dans ta Miséricorde,
nous te louons, Seigneur, toi qui nous as glorifiés par ta Passion et ton infamie,
nous te louons, Seigneur, toi qui dans ta bonté t’es fait notre guide
nous te louons, Seigneur, toi qui nous as attirés dans ta Sagesse,
nous te louons, Seigneur, car par ta puissance tu nous as protégés,
nous te louons, Seigneur, car ta grandeur nous a sanctifiés,
nous te louons, Seigneur, car tu t’es révélé à nous dans ta lumière,
nous te louons, Seigneur, car dans ton Amour tu nous as placés au-dessus de toutes les créatures.
Mathilde de Magdebourg, La lumière qui sourd de la Divinité
Prière
Dieu tout-puissant,
par ta grâce Mathilde,
que brûlait le feu de ton Amour,
est devenue une lumière
resplendissante dans ton Église :
embrase-nous, nous aussi,
du même esprit de Sagesse et d’Amour,
que nous puissions éternellement marcher
en ta présence comme des fils de lumière.
Lecture
Ecoute, Amour, prête l’oreille de ton âme,
c’est ainsi que chante les neuf chœurs des anges :
Nous te louons, Seigneur, toi qui nous as cherchés dans ton Humilité,
nous te louons, Seigneur, toi qui nous as gardés dans ta Miséricorde,
nous te louons, Seigneur, toi qui nous as glorifiés par ta Passion et ton infamie,
nous te louons, Seigneur, toi qui dans ta bonté t’es fait notre guide
nous te louons, Seigneur, toi qui nous as attirés dans ta Sagesse,
nous te louons, Seigneur, car par ta puissance tu nous as protégés,
nous te louons, Seigneur, car ta grandeur nous a sanctifiés,
nous te louons, Seigneur, car tu t’es révélé à nous dans ta lumière,
nous te louons, Seigneur, car dans ton Amour tu nous as placés au-dessus de toutes les créatures.
Mathilde de Magdebourg, La lumière qui sourd de la Divinité
Prière
Dieu tout-puissant,
par ta grâce Mathilde,
que brûlait le feu de ton Amour,
est devenue une lumière
resplendissante dans ton Église :
embrase-nous, nous aussi,
du même esprit de Sagesse et d’Amour,
que nous puissions éternellement marcher
en ta présence comme des fils de lumière.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 20 Novembre 2017
Fête de Saint Edmond le Martyr, roi d'Est-Anglie (841-870).
Fête de Saint Edmond le Martyr, roi d'Est-Anglie (841-870).
Saint Edmond le Martyr
Roi d'Est-Anglia, martyr (+ 870)
ou Saint Edme.
Il était le roi d'un petit royaume de l'est de l'Angleterre que les Danois envahissaient souvent.
Fait prisonnier lors d'une bataille dans le Suffolk, il refusa leurs conditions en particulier celle d'apostasier et périt décapité après avoir été criblé de flèches.
Les Anglais lui donnèrent la couronne du martyre. Il a laissé son nom à l'Abbaye et à la ville de Bury-saint-Edmund (site en anglais).https://www.westsuffolk.gov.uk/
St Edmund, roi et martyr, histoire de sa légende (site en anglais)http://stedmundsburychronicle.com/stedmund.htm
Dans le Norfolk en Angleterre, l’an 870, Saint Edmond, martyr. Roi des Angles de l’Est, il lutta contre l’invasion des Vikings, fut vaincu, capturé et tué, parce qu’il refusait de renier la Foi Chrétienne.
Martyrologe romain.
Roi d'Est-Anglia, martyr (+ 870)
ou Saint Edme.
Il était le roi d'un petit royaume de l'est de l'Angleterre que les Danois envahissaient souvent.
Fait prisonnier lors d'une bataille dans le Suffolk, il refusa leurs conditions en particulier celle d'apostasier et périt décapité après avoir été criblé de flèches.
Les Anglais lui donnèrent la couronne du martyre. Il a laissé son nom à l'Abbaye et à la ville de Bury-saint-Edmund (site en anglais).https://www.westsuffolk.gov.uk/
St Edmund, roi et martyr, histoire de sa légende (site en anglais)http://stedmundsburychronicle.com/stedmund.htm
Dans le Norfolk en Angleterre, l’an 870, Saint Edmond, martyr. Roi des Angles de l’Est, il lutta contre l’invasion des Vikings, fut vaincu, capturé et tué, parce qu’il refusait de renier la Foi Chrétienne.
Martyrologe romain.
Biographie
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 21 Novembre 2017
Fête de la Présentation de la Très Sainte Vierge Marie au Temple.
Fête de la Présentation de la Très Sainte Vierge Marie au Temple.
Présentation de la Très Sainte Vierge Marie
Les parents qui aiment Dieu lui ont, de tout temps, consacré leurs enfants, avant et après leur naissance.
Parmi les Juifs, existait de plus l'usage de Consacrer quelques fois à Dieu les enfants en bas âge ; on les amenait au Temple, où avait lieu la Cérémonie de la Consécration, puis ils habitaient dans les dépendances du Temple et servaient les Prêtres et les lévites dans leurs fonctions.
Nous avons des exemples de cette Consécration spéciale dans la personne de Samuel et de quelques autres saints personnages.
Il y avait aussi des appartements pour les femmes dévouées au service Divin.
L'Évangile ne nous apprend rien de l'enfance de Marie ; son titre de Mère de Dieu efface tout le reste.
Mais la Tradition est plus explicite ; elle nous apprend que la Sainte Vierge, dans son enfance, fut solennellement offerte à Dieu dans son Temple.
Cette Présentation est le sujet de la Fête qu'on Célèbre aujourd'hui.
Où mieux que loin du monde, dans l'enceinte du Temple, Marie se fût-elle préparée à sa mission ?
Douze années de recueillement, de Prière, de Contemplation, telle fut la préparation de l'élue de Dieu.
Voici, d'après Saint Jérôme, comment se divisait la journée de Marie au Temple : depuis l'aurore jusqu'à 9 heures du matin, Elle Priait ; de 9 heures à 3 heures elle s'appliquait au travail des mains ; ensuite elle se remettait à la Prière, jusqu'au moment où arrivait sa nourriture.
Marie, au jour de sa Présentation, nous apparaît comme le porte-étendard de la virginité Chrétienne.
Après elles, viendront des légions innombrables de vierges consacrées au Seigneur, dans le monde ou à l'ombre des autels ; Marie sera leur éternel modèle, leur patronne dévouée, leur guide sûr dans les voies de la perfection.
Les parents qui aiment Dieu lui ont, de tout temps, consacré leurs enfants, avant et après leur naissance.
Parmi les Juifs, existait de plus l'usage de Consacrer quelques fois à Dieu les enfants en bas âge ; on les amenait au Temple, où avait lieu la Cérémonie de la Consécration, puis ils habitaient dans les dépendances du Temple et servaient les Prêtres et les lévites dans leurs fonctions.
Nous avons des exemples de cette Consécration spéciale dans la personne de Samuel et de quelques autres saints personnages.
Il y avait aussi des appartements pour les femmes dévouées au service Divin.
L'Évangile ne nous apprend rien de l'enfance de Marie ; son titre de Mère de Dieu efface tout le reste.
Mais la Tradition est plus explicite ; elle nous apprend que la Sainte Vierge, dans son enfance, fut solennellement offerte à Dieu dans son Temple.
Cette Présentation est le sujet de la Fête qu'on Célèbre aujourd'hui.
Où mieux que loin du monde, dans l'enceinte du Temple, Marie se fût-elle préparée à sa mission ?
Douze années de recueillement, de Prière, de Contemplation, telle fut la préparation de l'élue de Dieu.
Voici, d'après Saint Jérôme, comment se divisait la journée de Marie au Temple : depuis l'aurore jusqu'à 9 heures du matin, Elle Priait ; de 9 heures à 3 heures elle s'appliquait au travail des mains ; ensuite elle se remettait à la Prière, jusqu'au moment où arrivait sa nourriture.
Marie, au jour de sa Présentation, nous apparaît comme le porte-étendard de la virginité Chrétienne.
Après elles, viendront des légions innombrables de vierges consacrées au Seigneur, dans le monde ou à l'ombre des autels ; Marie sera leur éternel modèle, leur patronne dévouée, leur guide sûr dans les voies de la perfection.
Cet épisode de la vie de la Vierge Marie ne se trouve pas dans les quatre Évangiles, mais dans un livre apocryphe, le "protévangile de Jacques".
La Piété populaire et la Spiritualité Mariale en furent marquées, car elle soulignait bien la disponibilité de la Vierge Marie, à l'égard de la volonté Divine.
Tant en Orient qu'en Occident, cette Fête connut un grand succès. Marie est bien prédestinée à devenir le Temple vivant de la Divinité.
La scène est toute simple, selon cet évangile apocryphe:
Anne et Joachimhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/1564/Saints-Anne-et-Joachim.html voulurent remercier Dieu de la naissance de cette enfant. Ils la lui consacrèrent.
Lorsqu'elle eut trois ans, Marie fut conduite au Temple, un Prêtre l'accueille par des paroles qui ressemblent au Magnificat et l'enfant s'assied sur les marches de l'autel. "Tout le peuple d'Israël l'aima". Cette Fête est attestée dès le VIe siècle.
La Piété populaire et la Spiritualité Mariale en furent marquées, car elle soulignait bien la disponibilité de la Vierge Marie, à l'égard de la volonté Divine.
Tant en Orient qu'en Occident, cette Fête connut un grand succès. Marie est bien prédestinée à devenir le Temple vivant de la Divinité.
La scène est toute simple, selon cet évangile apocryphe:
Anne et Joachimhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/1564/Saints-Anne-et-Joachim.html voulurent remercier Dieu de la naissance de cette enfant. Ils la lui consacrèrent.
Lorsqu'elle eut trois ans, Marie fut conduite au Temple, un Prêtre l'accueille par des paroles qui ressemblent au Magnificat et l'enfant s'assied sur les marches de l'autel. "Tout le peuple d'Israël l'aima". Cette Fête est attestée dès le VIe siècle.
Au lendemain de la Dédicace de la Basilique Sainte-Marie-la-Neuve près du mur du Temple de Jérusalem, l’Église Célèbre la Consécration que fit d’elle-même à Dieu dès son enfance la future mère de Dieu, sous l’action de L’Esprit Saint, dont la grâce l’avait comblée dès sa Conception Immaculée.
Martyrologe romain.
Martyrologe romain.
Présentation de la Vierge Marie au Temple
21 Novembre
« Aujourd’hui, c’est le prélude de la bienveillance de Dieu
et déjà s’annonce le salut du genre humain.
Dans le Temple de Dieu la Vierge est présentée
pour annoncer à tous les hommes la venue du Christ.
En son honneur, nous aussi, à pleine voix chantons-lui :
Réjouis-toi, ô Vierge en qui se réalise le plan du Créateur. »
« Celle que le chœur des prophètes jadis annonça comme l’urne, le bâton, les tables de la Loi, la montagne inviolée » est mise à part dès son enfance.
« Âgée de trois ans selon la chair, mais de bien plus selon l’esprit, voici l’Epouse de notre Dieu, la plus vaste que les Cieux, plus élevée que les Puissances d’en haut].
Transporté de joie pour avoir enfanté la Mère du Créateur », le vénérable couple Joachim et Anne offre la fine fleur de l’humanité dont le sein recevra la semence Divine.
De son sang croîtra le Dieu incarné. Fils de Dieu, le Christ sera aussi fils de Marie, et à travers elle, frère humain de tous les hommes.
« Le Temple, le Trône du Roi de l’univers dans la Gloire en ce jour est amené par Joachim afin de Consacrer au Seigneur celle que pour Mère il s’est choisie. »
Cette Présentation fait écho à une hymne de la Fête de la Nativité du Christ :
« Ô Christ, que pouvons-nous t’offrir en présent pour être apparu sur Terre en notre Humanité ?
Chacune de tes créatures, en effet, exprime son action de grâce en t’apportant : les anges, leur chant ; le ciel, une étoile ; les mages, leurs cadeaux ; les bergers, l’émerveillement ; la terre, une grotte ; le désert, une crèche et nous-mêmes une Mère vierge. »
Présent de l’Humanité déchue au Créateur en vue de nouvelles épousailles, elle est le lieu de la réconciliation et de la nouvelle alliance entre Dieu et les hommes.
Par elle, il endosse notre Humanité.
Par Lui, elle participe en primeur à sa Divinité, modèle pour tout homme à travers les siècles.
Le Temple figure au centre de l’icône, sous forme symbolique, avec son voile et la table du Sacrifice.
À gauche, un groupe de jeunes vierges avec des cierges allumés – renvoi aux vierges sages de l’Évangile en attente de l’Époux – forment un cortège à celle qui est « l’oracle des prophètes , la gloire des apôtres, la fierté des martyrs, le renouveau de tout mortel ».
Les trois étoiles sur son vêtement (une sur le front et une sur chaque épaule) signifient déjà sa virginité avant, pendant et après l’enfantement.
« Les vierges, parées de ses vertus, portant au-devant d’elle leurs lampes allumées, la conduisent en présence de Dieu comme un vase sacré.
Qu’en ce jour le monde entier fasse cortège à la Mère du Roi »
Avec joie, le grand Prêtre Zacharie reçoit dans le Temple « pour qu’elle y soit élevée dans la sainteté , celle qui deviendra le Temple où Dieu se laisse limiter », Buisson ardent portant le feu de la Divinité sans se consumer.
À l’encontre de la loi judaïque où seul le grand Prêtre entre dans le Saint des saints, elle pénètre dans cet espace réservé.
« Zacharie dans son admiration lui déclare : Porte du Seigneur, je t’ouvre les portes du Temple ; dans l’allégresse tu pourras le parcourir, car je sais et je crois que déjà parmi nous habite la délivrance d’Israël et de toi naîtra le Verbe de Dieu qui accorde au monde la grâce du salut. »
Ce parcours de la Vierge Marie la prépare à accepter l’invitation de l’archange Gabriel le jour de l’Annonciation.
En haut, à droite, « celle qu’on peut appeler la chambre nuptiale du Verbe de Dieu reçoit dans le Saint des saints, où elle habite, le pain de la main d’un ange Divin ».
C’est Gabriel qui la nourrit spirituellement et « toutes les puissances des Cieux s’étonnèrent de voir L’Esprit Saint élire en [elle] son logis ».
« T’ayant, comme lampe, allumée dans le Temple de sa Gloire, la Lumière au triple feu t’envoie la nourriture des Cieux et te magnifie, ô Mère de Dieu. »
« Nourrie du pain du Ciel dans le Temple du Seigneur, ô Vierge, tu mis au monde le Verbe, vrai Pain de Vie. »
Cet événement échappe à toute formulation. Celle dont le corps non soumis à la souillure du péché va devenir tangiblement le Temple « du Saint qui sanctifie l’univers » est sans conteste le « sommet de l’entière Création ».
« Merveilleusement l’ancienne Loi te désignait, ô Vierge, comme Tabernacle Divin, arche d’alliance et vase très précieux, voile du Temple et verge d’Aaron, sanctuaire impénétrable et porte de Dieu. »
L'icône de la Présentation de Marie au Temple
« Par l’ange dans le Temple la Vierge est nourrie.
Il reviendra bientôt pour la salutation lui portant l’allégresse de l’Annonciation.
Au Temple, un vingt et un, Marie fait son entrée » (Matines)
À l’instar de la Fête de la Nativité, cette Fête a pour but de transmettre la Foi de l’Église sur l’identité de cette femme Bénie entre toutes les femmes.
Comme pour la Nativité et la Dormition de la Mère de Dieu, l’événement nous est connu par des écrits apocryphes, en particulier le Protoévangile de Jacques.
On nous rapporte que, selon la Tradition Juive et pour accomplir le vœu prononcé par ses parents, Marie est présentée au Temple à l’âge de trois ans.
Le chiffre trois étant ici, selon certains Pères, un rappel de la relation privilégiée de cette enfant avec la Trinité.
Elle est accueillie au Temple par le Grand-Prêtre Zacharie, père de Jean le Précurseur, et elle y vivra cloîtrée, Consacrant tout son temps à la Prière et au service du Temple, nourrie par l’ange Gabriel jusqu’à ses épousailles avec Joseph.
On dit aussi qu’elle aurait tissé le voile écarlate séparant le « Saint » du « Saint des Saints » dans le Temple de Jérusalem, ce même voile qui sera déchiré en deux à la mort du Seigneur sur la Croix.
Comme on le dit dans le psaume :
« Écoute ma fille, vois et prête l’oreille; oublie ton peuple et la maison de ton père… » (Ps 44, 11)
Dieu prépare Marie à sa vocation particulière dans la solitude et la Contemplation.
C’est ainsi que Marie consacra sa Virginité à Dieu, malgré la Tradition Juive qui voyait très mal la femme sans enfant.
De plus, ici, c’est cette Virginité « qui devient source de joie pour l’Humanité » (Vêpres).
L’icône proposée ici est inspirée d’une icône anonyme du XVe siècle. Elle fait partie de la collection de la Cathédrale de l’Annonciation de Sol’vychegodsk, propriété de la famille Stroganov.
Deux scènes y sont représentées. Dans la scène principale, on voit la jeune Marie, sur l’ambon, accueillie par le Grand-Prêtre.
De petite taille pour montrer qu’elle est une enfant, elle est adulte dans ses traits pour montrer sa maturité spirituelle dès sa naissance.
Les trois étoiles sont déjà sur son maphorion pour signifier sa Virginité perpétuelle.
« L’offrande sans tache, la pure colombe fut offerte pour demeurer dans la maison de Dieu : immaculée, elle était destinée à devenir sa mère » (Matines)
Le Christ, qui prendra d’elle notre nature, l’a élevée à Lui-même. C’est pourquoi, par anticipation, les vêtements de la Mère de Dieu sont des couleurs inversées du Christ Pantocrator.
On la représente toujours avec cette robe bleue azur et ce maphorion pourpre. Elle est le premier Temple humain de la Divinité, celui qui n’est plus construit de main d’homme avec des pierres.
« Aujourd’hui, le Temple vivant du grand Roi, entre dans le Temple pour se préparer à devenir la demeure Divine… la Mère de Dieu, le Temple qui contiendra la Divinité, est amenée au Temple du Seigneur et Zacharie la reçoit » (Matines).
À un disciple qui s’émerveillait de la construction du Temple, Jésus répondit :
« Tu vois ces grandes constructions?
Il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit » (Mc 13, 2) ; à la femme Samaritaine il dit :
« Mais l’heure vient, et nous y sommes, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité » (Jn 4, 23) et à Judas, pendant la Dernière Cène, il dit :
« Si quelqu’un m’Aime, il gardera ma Parole, et mon Père l’Aimera et nous viendrons à lui, et nous ferons chez lui notre demeure » (Jn 14, 23)
C’est la Mère de Dieu , en ce jour de sa Présentation au Temple, qui est le prélude au grand changement de la présence de Dieu au monde.
« Ce jour est le prélude de la bienveillance de Dieu et l’annonce du Salut des hommes. Dans le Temple de Dieu, la Vierge se montre à tous et d’avance, elle annonce Le Christ.
Et nous, nous lui crions à pleine voix : Salut! Accomplissement de l’économie du Créateur » (Tropaire).
Zacharie se penche sur elle, la Bénit en plaçant la main droite sur son front et l’accueille en lui prenant la main droite.
Il est le porte parole de l’allégresse que l’Humanité ne peut pas encore nommer.
« Dans la chair, elle est offerte à Dieu et Zacharie le Grand-prêtre, plein de joie la reçoit comme demeure de Dieu » (Vêpres).
Le Grand-prêtre est revêtu des ornements Sacerdotaux car il s’agit ici d’un acte Liturgique, comme les célébrants qui viennent à l’ambon de l’église pour Bénir la sainte Entrée dans le rituel byzantin, et il déclare dans son admiration :
« Porte du Seigneur, je t’ouvre les portes du Temple; dans l’allégresse tu pourras le parcourir, car je sais et je crois que déjà parmi nous habite la délivrance d’Israël.
Le Temple très pur du Sauveur est conduite aujourd’hui dans la maison du Seigneur, apportant avec elle la grâce de l’Esprit Divin » (Kondakion).
Alors celle qui doit être Temple vivant du Christ entre dans le Temple de pierre :
« La Sainte, la toute pure, est introduite par Le Saint Esprit dans le Saint des Saints où un Ange la nourrira.
Elle est vraiment le Temple très saint de notre Dieu qui a sanctifié l’univers par son habitation en elle et a déifié la nature déchue des mortels » (Vêpres).
Derrière la Mère de Dieu, une procession s’est formée. Au premier rang, ses parents, saint Joachim et sainte Anne, qui tendent leur main dans un geste d’offrande.
Ce geste, Marie le reprend pour montrer qu’elle assume volontairement le Don de ses parents. Anne tient dans sa main le rouleau de son vœu d’offrir son enfant au Seigneur.
« La Vierge toute sainte, le Temple qui contiendra Dieu, est offerte au Temple de Dieu… Joachim et Anne, le couple noble de ses parents, dansent de joie car ils ont mis au monde celle qui doit enfanter le Créateur » (Matines).
Le cortège des jeunes vierges accompagne celle qui a été choisie par le Roi.
« Dans sa robe brodée, on la mène au dedans, vers le roi, et des vierges la suivent » (Ps 44, 13) Ce cortège n’est pas sans rappeler celui des vierges sages qui attendent l’époux dans la parabole de l’Évangile (Mt 25, 1-13).
« Anne dans l’allégresse conduit au Temple de Dieu l’Innocente, la toujours vierge, comblée de grâce par la grâce Divine.
Elle a convoqué, pour lui faire cortège, les jeunes filles porteuses de flambeaux : Va, ma fille, lui dit-elle, à celui qui t’a donnée à moi, sois une offrande, un encens au parfum agréable » (Matines).
La scène secondaire est incorporée dans les constructions d’arrière plan. On y voit les deux Temples : celui de Jérusalem, à gauche, sur lequel est suspendu le voile du Royaume tissé par le Père.
Au centre l’arbre de la « connaissance du bien et du mal » auquel le voile est noué. Le péché d’Adam a voilé notre connaissance de Dieu et le monde attend l’Incarnation pour son Salut et pour la Révélation parfaite de Dieu dans son Messie.
Certes le peuple Juif reconnaît le Dieu unique mais il faut attendre Le Christ pour dévoiler le mystère Trinitaire.
Le Temple de droite, dont la toiture suggère cette Foi en la Trinité, c’est l’Église ; il abrite la jeune Marie, nourrie par l’ange Gabriel.
Elle est déjà « Signe de l’Église » et elle nous enseigne que le nouveau Temple n’est pas présence de Dieu dans la pierre mais désormais dans le « Corps du Christ ».
La nourriture apportée par l’ange préfigure le Pain Spirituel, l’Eucharistie, qui sera nourriture pour les fidèles et qui nous permettra de faire mémoire du Christ jusqu’à son retour.
« Ô Vierge, après avoir été nourrie de Pain Céleste, dans le Temple du Seigneur, tu as mis au monde le Verbe, le Pain Céleste de la Vie.
Temple choisi sans tache, tu as été élue par L’Esprit pour devenir l’Épouse de Dieu le Père » (Matines).
Marie est assise au sommet de l’escalier comme au sommet de l’échelle spirituelle. Sa vocation de Mère de Dieu la place au dessus même des anges.
« Fruit illustre d’une promesse sainte, la Mère de Dieu est montrée au monde vraiment élevée au-dessus de toute la création » (Matines).
La Présentation de Marie nous montre la Terre maintenant prête à donner naissance au Sauveur.
« Le Sans-commencement se donnera un commencement, l’Éternel sera uni au mortel dans la Chair pour nous recréer, nous qui étions tombés » (Vêpres).
L’Église, en grande pédagogue, place cette Fête pendant le Carême de Noël.
Dans l’Église Orthodoxe, la période du 15 novembre au 25 décembre constitue un temps de jeûne et d’abstinence, qui place les fidèles dans une situation de conversion pour manifester l’attente de la parousie, comme Marie et tous les ancêtres du Seigneur qui ont attendu la venue du Messie promis.
Le thème de la Lumière revient souvent aux offices de la Fête, comme pour préparer la Fête de Noël, Fête qui coïncide, rappelons-le, avec le retour de la Lumière après le solstice d’hiver :
« Dans le Temple saint, tu apparais comme réceptacle de l’inaccessible Lumière Divine » (Matines).
C’est cette acclamation que le Prêtre reprend pour entonner le « Magnificat » au lever de chaque jour, à l’office des Matines :
« Par nos chants, magnifions la Mère de Dieu et de la Lumière »
21 Novembre
« Aujourd’hui, c’est le prélude de la bienveillance de Dieu
et déjà s’annonce le salut du genre humain.
Dans le Temple de Dieu la Vierge est présentée
pour annoncer à tous les hommes la venue du Christ.
En son honneur, nous aussi, à pleine voix chantons-lui :
Réjouis-toi, ô Vierge en qui se réalise le plan du Créateur. »
« Celle que le chœur des prophètes jadis annonça comme l’urne, le bâton, les tables de la Loi, la montagne inviolée » est mise à part dès son enfance.
« Âgée de trois ans selon la chair, mais de bien plus selon l’esprit, voici l’Epouse de notre Dieu, la plus vaste que les Cieux, plus élevée que les Puissances d’en haut].
Transporté de joie pour avoir enfanté la Mère du Créateur », le vénérable couple Joachim et Anne offre la fine fleur de l’humanité dont le sein recevra la semence Divine.
De son sang croîtra le Dieu incarné. Fils de Dieu, le Christ sera aussi fils de Marie, et à travers elle, frère humain de tous les hommes.
« Le Temple, le Trône du Roi de l’univers dans la Gloire en ce jour est amené par Joachim afin de Consacrer au Seigneur celle que pour Mère il s’est choisie. »
Cette Présentation fait écho à une hymne de la Fête de la Nativité du Christ :
« Ô Christ, que pouvons-nous t’offrir en présent pour être apparu sur Terre en notre Humanité ?
Chacune de tes créatures, en effet, exprime son action de grâce en t’apportant : les anges, leur chant ; le ciel, une étoile ; les mages, leurs cadeaux ; les bergers, l’émerveillement ; la terre, une grotte ; le désert, une crèche et nous-mêmes une Mère vierge. »
Présent de l’Humanité déchue au Créateur en vue de nouvelles épousailles, elle est le lieu de la réconciliation et de la nouvelle alliance entre Dieu et les hommes.
Par elle, il endosse notre Humanité.
Par Lui, elle participe en primeur à sa Divinité, modèle pour tout homme à travers les siècles.
Le Temple figure au centre de l’icône, sous forme symbolique, avec son voile et la table du Sacrifice.
À gauche, un groupe de jeunes vierges avec des cierges allumés – renvoi aux vierges sages de l’Évangile en attente de l’Époux – forment un cortège à celle qui est « l’oracle des prophètes , la gloire des apôtres, la fierté des martyrs, le renouveau de tout mortel ».
Les trois étoiles sur son vêtement (une sur le front et une sur chaque épaule) signifient déjà sa virginité avant, pendant et après l’enfantement.
« Les vierges, parées de ses vertus, portant au-devant d’elle leurs lampes allumées, la conduisent en présence de Dieu comme un vase sacré.
Qu’en ce jour le monde entier fasse cortège à la Mère du Roi »
Avec joie, le grand Prêtre Zacharie reçoit dans le Temple « pour qu’elle y soit élevée dans la sainteté , celle qui deviendra le Temple où Dieu se laisse limiter », Buisson ardent portant le feu de la Divinité sans se consumer.
À l’encontre de la loi judaïque où seul le grand Prêtre entre dans le Saint des saints, elle pénètre dans cet espace réservé.
« Zacharie dans son admiration lui déclare : Porte du Seigneur, je t’ouvre les portes du Temple ; dans l’allégresse tu pourras le parcourir, car je sais et je crois que déjà parmi nous habite la délivrance d’Israël et de toi naîtra le Verbe de Dieu qui accorde au monde la grâce du salut. »
Ce parcours de la Vierge Marie la prépare à accepter l’invitation de l’archange Gabriel le jour de l’Annonciation.
En haut, à droite, « celle qu’on peut appeler la chambre nuptiale du Verbe de Dieu reçoit dans le Saint des saints, où elle habite, le pain de la main d’un ange Divin ».
C’est Gabriel qui la nourrit spirituellement et « toutes les puissances des Cieux s’étonnèrent de voir L’Esprit Saint élire en [elle] son logis ».
« T’ayant, comme lampe, allumée dans le Temple de sa Gloire, la Lumière au triple feu t’envoie la nourriture des Cieux et te magnifie, ô Mère de Dieu. »
« Nourrie du pain du Ciel dans le Temple du Seigneur, ô Vierge, tu mis au monde le Verbe, vrai Pain de Vie. »
Cet événement échappe à toute formulation. Celle dont le corps non soumis à la souillure du péché va devenir tangiblement le Temple « du Saint qui sanctifie l’univers » est sans conteste le « sommet de l’entière Création ».
« Merveilleusement l’ancienne Loi te désignait, ô Vierge, comme Tabernacle Divin, arche d’alliance et vase très précieux, voile du Temple et verge d’Aaron, sanctuaire impénétrable et porte de Dieu. »
L'icône de la Présentation de Marie au Temple
« Par l’ange dans le Temple la Vierge est nourrie.
Il reviendra bientôt pour la salutation lui portant l’allégresse de l’Annonciation.
Au Temple, un vingt et un, Marie fait son entrée » (Matines)
À l’instar de la Fête de la Nativité, cette Fête a pour but de transmettre la Foi de l’Église sur l’identité de cette femme Bénie entre toutes les femmes.
Comme pour la Nativité et la Dormition de la Mère de Dieu, l’événement nous est connu par des écrits apocryphes, en particulier le Protoévangile de Jacques.
On nous rapporte que, selon la Tradition Juive et pour accomplir le vœu prononcé par ses parents, Marie est présentée au Temple à l’âge de trois ans.
Le chiffre trois étant ici, selon certains Pères, un rappel de la relation privilégiée de cette enfant avec la Trinité.
Elle est accueillie au Temple par le Grand-Prêtre Zacharie, père de Jean le Précurseur, et elle y vivra cloîtrée, Consacrant tout son temps à la Prière et au service du Temple, nourrie par l’ange Gabriel jusqu’à ses épousailles avec Joseph.
On dit aussi qu’elle aurait tissé le voile écarlate séparant le « Saint » du « Saint des Saints » dans le Temple de Jérusalem, ce même voile qui sera déchiré en deux à la mort du Seigneur sur la Croix.
Comme on le dit dans le psaume :
« Écoute ma fille, vois et prête l’oreille; oublie ton peuple et la maison de ton père… » (Ps 44, 11)
Dieu prépare Marie à sa vocation particulière dans la solitude et la Contemplation.
C’est ainsi que Marie consacra sa Virginité à Dieu, malgré la Tradition Juive qui voyait très mal la femme sans enfant.
De plus, ici, c’est cette Virginité « qui devient source de joie pour l’Humanité » (Vêpres).
L’icône proposée ici est inspirée d’une icône anonyme du XVe siècle. Elle fait partie de la collection de la Cathédrale de l’Annonciation de Sol’vychegodsk, propriété de la famille Stroganov.
Deux scènes y sont représentées. Dans la scène principale, on voit la jeune Marie, sur l’ambon, accueillie par le Grand-Prêtre.
De petite taille pour montrer qu’elle est une enfant, elle est adulte dans ses traits pour montrer sa maturité spirituelle dès sa naissance.
Les trois étoiles sont déjà sur son maphorion pour signifier sa Virginité perpétuelle.
« L’offrande sans tache, la pure colombe fut offerte pour demeurer dans la maison de Dieu : immaculée, elle était destinée à devenir sa mère » (Matines)
Le Christ, qui prendra d’elle notre nature, l’a élevée à Lui-même. C’est pourquoi, par anticipation, les vêtements de la Mère de Dieu sont des couleurs inversées du Christ Pantocrator.
On la représente toujours avec cette robe bleue azur et ce maphorion pourpre. Elle est le premier Temple humain de la Divinité, celui qui n’est plus construit de main d’homme avec des pierres.
« Aujourd’hui, le Temple vivant du grand Roi, entre dans le Temple pour se préparer à devenir la demeure Divine… la Mère de Dieu, le Temple qui contiendra la Divinité, est amenée au Temple du Seigneur et Zacharie la reçoit » (Matines).
À un disciple qui s’émerveillait de la construction du Temple, Jésus répondit :
« Tu vois ces grandes constructions?
Il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit » (Mc 13, 2) ; à la femme Samaritaine il dit :
« Mais l’heure vient, et nous y sommes, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité » (Jn 4, 23) et à Judas, pendant la Dernière Cène, il dit :
« Si quelqu’un m’Aime, il gardera ma Parole, et mon Père l’Aimera et nous viendrons à lui, et nous ferons chez lui notre demeure » (Jn 14, 23)
C’est la Mère de Dieu , en ce jour de sa Présentation au Temple, qui est le prélude au grand changement de la présence de Dieu au monde.
« Ce jour est le prélude de la bienveillance de Dieu et l’annonce du Salut des hommes. Dans le Temple de Dieu, la Vierge se montre à tous et d’avance, elle annonce Le Christ.
Et nous, nous lui crions à pleine voix : Salut! Accomplissement de l’économie du Créateur » (Tropaire).
Zacharie se penche sur elle, la Bénit en plaçant la main droite sur son front et l’accueille en lui prenant la main droite.
Il est le porte parole de l’allégresse que l’Humanité ne peut pas encore nommer.
« Dans la chair, elle est offerte à Dieu et Zacharie le Grand-prêtre, plein de joie la reçoit comme demeure de Dieu » (Vêpres).
Le Grand-prêtre est revêtu des ornements Sacerdotaux car il s’agit ici d’un acte Liturgique, comme les célébrants qui viennent à l’ambon de l’église pour Bénir la sainte Entrée dans le rituel byzantin, et il déclare dans son admiration :
« Porte du Seigneur, je t’ouvre les portes du Temple; dans l’allégresse tu pourras le parcourir, car je sais et je crois que déjà parmi nous habite la délivrance d’Israël.
Le Temple très pur du Sauveur est conduite aujourd’hui dans la maison du Seigneur, apportant avec elle la grâce de l’Esprit Divin » (Kondakion).
Alors celle qui doit être Temple vivant du Christ entre dans le Temple de pierre :
« La Sainte, la toute pure, est introduite par Le Saint Esprit dans le Saint des Saints où un Ange la nourrira.
Elle est vraiment le Temple très saint de notre Dieu qui a sanctifié l’univers par son habitation en elle et a déifié la nature déchue des mortels » (Vêpres).
Derrière la Mère de Dieu, une procession s’est formée. Au premier rang, ses parents, saint Joachim et sainte Anne, qui tendent leur main dans un geste d’offrande.
Ce geste, Marie le reprend pour montrer qu’elle assume volontairement le Don de ses parents. Anne tient dans sa main le rouleau de son vœu d’offrir son enfant au Seigneur.
« La Vierge toute sainte, le Temple qui contiendra Dieu, est offerte au Temple de Dieu… Joachim et Anne, le couple noble de ses parents, dansent de joie car ils ont mis au monde celle qui doit enfanter le Créateur » (Matines).
Le cortège des jeunes vierges accompagne celle qui a été choisie par le Roi.
« Dans sa robe brodée, on la mène au dedans, vers le roi, et des vierges la suivent » (Ps 44, 13) Ce cortège n’est pas sans rappeler celui des vierges sages qui attendent l’époux dans la parabole de l’Évangile (Mt 25, 1-13).
« Anne dans l’allégresse conduit au Temple de Dieu l’Innocente, la toujours vierge, comblée de grâce par la grâce Divine.
Elle a convoqué, pour lui faire cortège, les jeunes filles porteuses de flambeaux : Va, ma fille, lui dit-elle, à celui qui t’a donnée à moi, sois une offrande, un encens au parfum agréable » (Matines).
La scène secondaire est incorporée dans les constructions d’arrière plan. On y voit les deux Temples : celui de Jérusalem, à gauche, sur lequel est suspendu le voile du Royaume tissé par le Père.
Au centre l’arbre de la « connaissance du bien et du mal » auquel le voile est noué. Le péché d’Adam a voilé notre connaissance de Dieu et le monde attend l’Incarnation pour son Salut et pour la Révélation parfaite de Dieu dans son Messie.
Certes le peuple Juif reconnaît le Dieu unique mais il faut attendre Le Christ pour dévoiler le mystère Trinitaire.
Le Temple de droite, dont la toiture suggère cette Foi en la Trinité, c’est l’Église ; il abrite la jeune Marie, nourrie par l’ange Gabriel.
Elle est déjà « Signe de l’Église » et elle nous enseigne que le nouveau Temple n’est pas présence de Dieu dans la pierre mais désormais dans le « Corps du Christ ».
La nourriture apportée par l’ange préfigure le Pain Spirituel, l’Eucharistie, qui sera nourriture pour les fidèles et qui nous permettra de faire mémoire du Christ jusqu’à son retour.
« Ô Vierge, après avoir été nourrie de Pain Céleste, dans le Temple du Seigneur, tu as mis au monde le Verbe, le Pain Céleste de la Vie.
Temple choisi sans tache, tu as été élue par L’Esprit pour devenir l’Épouse de Dieu le Père » (Matines).
Marie est assise au sommet de l’escalier comme au sommet de l’échelle spirituelle. Sa vocation de Mère de Dieu la place au dessus même des anges.
« Fruit illustre d’une promesse sainte, la Mère de Dieu est montrée au monde vraiment élevée au-dessus de toute la création » (Matines).
La Présentation de Marie nous montre la Terre maintenant prête à donner naissance au Sauveur.
« Le Sans-commencement se donnera un commencement, l’Éternel sera uni au mortel dans la Chair pour nous recréer, nous qui étions tombés » (Vêpres).
L’Église, en grande pédagogue, place cette Fête pendant le Carême de Noël.
Dans l’Église Orthodoxe, la période du 15 novembre au 25 décembre constitue un temps de jeûne et d’abstinence, qui place les fidèles dans une situation de conversion pour manifester l’attente de la parousie, comme Marie et tous les ancêtres du Seigneur qui ont attendu la venue du Messie promis.
Le thème de la Lumière revient souvent aux offices de la Fête, comme pour préparer la Fête de Noël, Fête qui coïncide, rappelons-le, avec le retour de la Lumière après le solstice d’hiver :
« Dans le Temple saint, tu apparais comme réceptacle de l’inaccessible Lumière Divine » (Matines).
C’est cette acclamation que le Prêtre reprend pour entonner le « Magnificat » au lever de chaque jour, à l’office des Matines :
« Par nos chants, magnifions la Mère de Dieu et de la Lumière »
Mais que trouvons-nous dans les Révélations de Jésus à Maria Valtorta !
Représentation de la Présentation de Marie au Temple, œuvre d'Henri Feur, détail d'un vitrail de l'église Notre-Dame de la Nativité, Molières (Dordogne), France.https://fr.wikipedia.org/wiki/Moli%C3%A8res_%28Dordogne%29
Prière
Je vous salue Marie, dans votre Présentation !
comme une pure Hostie de l'Abandon.
O Vierge et Mère,
par ce mystère donnez-moi la dévotion.
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort.
Prière
Je vous salue Marie, dans votre Présentation !
comme une pure Hostie de l'Abandon.
O Vierge et Mère,
par ce mystère donnez-moi la dévotion.
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 22 Novembre 2017
Fête de Sainte Cécile de Rome, Vierge et Martyre († 230).
Fête de Sainte Cécile de Rome, Vierge et Martyre († 230).
Sainte Cécile, reliques et statue à l'intérieur de la Cathédrale Sainte Cécile d'Albi.https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Sainte-C%C3%A9cile_d%27Albi
Sainte Cécile de Rome
Vierge romaine (+ 230)
Nous savons peu de chose sur cette grande figure de l'hagiographie féminine.
L'histoire nous assure qu'elle appartenait à une grande famille romaine: les "Cecilii", qu'elle était Chrétienne, qu'elle aidait les premiers Papes de ses deniers et que, lorsque son époux se convertit, ils donnèrent à l'Église un terrain devenu cimetière: les catacombes de Saint Calixtehttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/2014/Saint-Calixte-Ier.html où elle eut le privilège d'être enterrée au milieu des Papes.
Au IXe siècle, ses reliques furent transférées dans une église romaine proche du Tibre:
Sainte Cécile au Transtévère.
Hors de là, ce ne sont qu'embellissements d'une poétique admiration. La Cécile légendaire, promue vierge et martyre, a suppléé la Cécile historique, dame romaine opulente et donatrice secourable qui "chantait dans son cœur la Gloire de Dieu."
Ce qui, en passant, est une belle référence pour tous ceux qui, chanteurs et chanteuses, veulent se mettre sous son patronage.
Sainte Cécile est titulaire de l’église Cathédrale et patronne principale du diocèse d'Albi.http://albi.catholique.fr/
"Selon la tradition, elle fut fiancée à un jeune homme prénommé Valérien, qu’elle convertit au Christianisme.
Ayant refusé d’honorer les divinités romaines, ils souffrirent tous deux le martyre aux alentours de l’an 220; Tiburce, le beau-frère de Cécile, fut également martyrisé." Sainte Cécile dans les peintures de la voûte de la cathédrale.
La dévotion du monde Chrétien envers la sainte n’a pas cessé de se maintenir. Son nom figure au premier canon de la messe. Elle est devenue la patronne des musiciens.
Depuis l’antiquité, à Rome, un titre d’église au Transtévère porte son nom, sa tombe est vénérée au cimetière de Calliste sur la voie Appienne et son culte s’est répandu dans toute l’Église grâce au récit de sa Passion, montrant en elle un exemple parfait de femme Chrétienne qui a embrassé la virginité et subi le martyre pour l’Amour du Christ.
Martyrologe romain.
Ô Sainte bien-aimée, je contemple ravie, Le sillon lumineux qui demeure après toi.
Je crois entendre encore ta douce mélodie.
Oui, ton céleste chant arrive jusqu’à moi.
Sainte Thérèse de Lisieux - Poésie en l’honneur de Sainte Cécile.
Sainte Cécile de Rome
Vierge romaine (+ 230)
Nous savons peu de chose sur cette grande figure de l'hagiographie féminine.
L'histoire nous assure qu'elle appartenait à une grande famille romaine: les "Cecilii", qu'elle était Chrétienne, qu'elle aidait les premiers Papes de ses deniers et que, lorsque son époux se convertit, ils donnèrent à l'Église un terrain devenu cimetière: les catacombes de Saint Calixtehttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/2014/Saint-Calixte-Ier.html où elle eut le privilège d'être enterrée au milieu des Papes.
Au IXe siècle, ses reliques furent transférées dans une église romaine proche du Tibre:
Sainte Cécile au Transtévère.
Hors de là, ce ne sont qu'embellissements d'une poétique admiration. La Cécile légendaire, promue vierge et martyre, a suppléé la Cécile historique, dame romaine opulente et donatrice secourable qui "chantait dans son cœur la Gloire de Dieu."
Ce qui, en passant, est une belle référence pour tous ceux qui, chanteurs et chanteuses, veulent se mettre sous son patronage.
Sainte Cécile est titulaire de l’église Cathédrale et patronne principale du diocèse d'Albi.http://albi.catholique.fr/
"Selon la tradition, elle fut fiancée à un jeune homme prénommé Valérien, qu’elle convertit au Christianisme.
Ayant refusé d’honorer les divinités romaines, ils souffrirent tous deux le martyre aux alentours de l’an 220; Tiburce, le beau-frère de Cécile, fut également martyrisé." Sainte Cécile dans les peintures de la voûte de la cathédrale.
La dévotion du monde Chrétien envers la sainte n’a pas cessé de se maintenir. Son nom figure au premier canon de la messe. Elle est devenue la patronne des musiciens.
Depuis l’antiquité, à Rome, un titre d’église au Transtévère porte son nom, sa tombe est vénérée au cimetière de Calliste sur la voie Appienne et son culte s’est répandu dans toute l’Église grâce au récit de sa Passion, montrant en elle un exemple parfait de femme Chrétienne qui a embrassé la virginité et subi le martyre pour l’Amour du Christ.
Martyrologe romain.
Ô Sainte bien-aimée, je contemple ravie, Le sillon lumineux qui demeure après toi.
Je crois entendre encore ta douce mélodie.
Oui, ton céleste chant arrive jusqu’à moi.
Sainte Thérèse de Lisieux - Poésie en l’honneur de Sainte Cécile.
Sainte Cécile, patronne des musiciens.
Depuis l’antiquité, à Rome, un titre d’église au Transtévère porte son nom, sa tombe est vénérée au cimetière de Calliste sur la voie Appienne et son culte s’est répandu dans toute l’Église grâce au récit de sa Passion, montrant en elle un exemple parfait de femme chrétienne qui a embrassé la virginité et subi le martyre pour l’Amour du Christ.
Sainte-Cécile est la patronne des musiciens (les organistes en particulier), des académies de musique, des compositeurs, des facteurs d’orgues, des luthiers, des poètes et des chanteurs..
Ce patronage lui a été attribué sur la base de l’interprétation d’une phrase qui figure dans ses Actae :
"Et pendant que jouaient les orgues de la musique profane, elle chantait secrètement dans son cœur une prière à l’attention de Jésus, son véritable époux."
Depuis l’antiquité, à Rome, un titre d’église au Transtévère porte son nom, sa tombe est vénérée au cimetière de Calliste sur la voie Appienne et son culte s’est répandu dans toute l’Église grâce au récit de sa Passion, montrant en elle un exemple parfait de femme chrétienne qui a embrassé la virginité et subi le martyre pour l’Amour du Christ.
Sainte-Cécile est la patronne des musiciens (les organistes en particulier), des académies de musique, des compositeurs, des facteurs d’orgues, des luthiers, des poètes et des chanteurs..
Ce patronage lui a été attribué sur la base de l’interprétation d’une phrase qui figure dans ses Actae :
"Et pendant que jouaient les orgues de la musique profane, elle chantait secrètement dans son cœur une prière à l’attention de Jésus, son véritable époux."
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta du 22 Juillet 1944 (dans les Cahiers de 1944). (Épisode du Martyre de Sainte Cécile et Saint Valérien)
La foule augmente et finit par se rassembler dans une très vaste salle semi-circulaire : au sommet du cercle se trouve l’autel, tourné vers l’assistance, et entièrement recouvert de peintures et de mosaïques.
Un vieillard à l’aspect bon et majestueux entre en Bénissant. Je pense qu’il s’agit du Pape (Urbain), car tous se prosternent respectueusement.
Il est entouré de Prêtres et de diacres et passe au milieu de la haie de têtes inclinées avec un sourire d’une beauté inexprimable sur le visage.
Son seul sourire suffit à dire sa sainteté. Il monte à l’autel et se prépare pour le rite pendant que les fidèles chantent…
Après la lecture de l’Évangile, chanté par un jeune diacre, le Pape se lève. Le passage choisi était la parabole des 10 vierges, sages et folles.
Le Pape dit :
« Propre aux vierges, cette parabole s’adresse néanmoins à toutes les âmes, puisque les mérites du Sang du Sauveur et la Grâce les rendent de nouveau vierges et font d’elles des enfants en attente de l’Époux…
Mais plus qu’aux âmes redevenues vierges par la Grâce, je m’adresse aujourd’hui à celles qui sont enfermées dans des corps vierges, avec la volonté de la rester.
Je me tourne vers les vierges sages qui ont compris l’invitation d’Amour de Notre Seigneur et les paroles de Saint Jean, demeuré vierge, et qui veulent suivre pour toujours l’Agneau dans l’armée de ceux qui ne sont pas souillés et qui rempliront éternellement les Cieux du Cantique que nul ne eut prononcer, excepté ceux qui sont restés vierges par Amour de Dieu.
Je m’adresse à la femme forte dans la Foi, l’Espérance et la Charité, qui se nourrit cette nuit des Chairs immaculées du Verbe et se fortifie par Son Sang comme par un Vin Céleste pour devenir plus ferme dans son entreprise.
L’une d’entre vous se lèvera de cet autel pour aller à la rencontre d’un destin dont le nom peut être « mort ».
Elle y va en se fiant à Dieu ; sa Foi n’est pas celle qui est commune à tous les Chrétiens, mais elle est encore plus parfaite ; elle ne se borne pas à croire pour elle-même, à croire en la protection Divine pour elle-même.
Mais elle croit aussi pour les autres et espère amener à cet autel celui qui demain sera aux yeux du monde son époux, mais aux yeux de Dieu, son frère bien-aimé.
C’est là une double virginité, une virginité parfaite qui se sent sûre de sa force au point de ne pas redouter de violation, de ne pas craindre la colère d’un époux déçu, la faiblesse sensuelle, la peur des menaces, les espoirs déçus, la peur et la quasi-certitude de martyre.
Lève-toi et souris à ton véritable Époux, chaste vierge du Christ, toi qui vas à la rencontre de l’homme en ayant les yeux tournés vers Dieu, et qui va amener l’homme à Dieu !
Dieu te regarde et te sourit, tout comme la Mère qui fut Vierge et les anges qui te font une couronne.
Lève-toi et viens te désaltérer à la Source immaculée avant de partir vers ta Croix, vers la gloire.
Viens, épouse du Christ, répète-lui ton chant d’Amour sous ces voûtes qui te sont plus chères que le berceau de ta naissance au monde, et emporte-le jusqu’au moment où ton âme le chantera au Ciel tandis que ton corps reposera de son dernier sommeil dans les bras de cette véritable Mère qu’est l’Eglise apostolique…
La Messe se termine…la vierge, après avoir prié plus longuement que toutes les autres qui sont présentes, se lève de sa place, se prosterne aux pieds de l’autel et en embrasse le bord. Elle donne bien l’impression d’une biche qui ne saurait se détacher de sa source d’eau pure.
J’entends qu’on l’appelle : « Cécile, Cécile ! », et je la vois enfin de face, car elle est maintenant debout à côté du Pape et a légèrement relevé son voile.
Elle est extrêmement belle, très jeune encore. Grande, d’une silhouette gracieuse, les traits distingués, elle une jolie voix ainsi qu’un sourire et un regard angéliques.
Des Chrétiens la saluent les larmes aux yeux, d’autres en souriant. Certains lui demandent comment elle a pu se décider à un mariage terrestre, d’autres si elle ne redoute pas la colère du patricien lorsqu’il découvrira qu’elle est Chrétienne.
Une vierge regrette qu’elle renonce à la virginité. Cécile lui répond pour répondre à tous :
« Tu fais erreur, Balbina. Je ne renonce à aucune virginité. J’ai consacré à Dieu mon corps et mon cœur, et je lui reste fidèle.
J’aime Dieu plus que mes parents. Toutefois, je les aime encore au point de ne pas vouloir les amener à la mort avant que Dieu ne les rappelle à Lui.
J’aime Jésus, mon Epoux éternel, plus que tout homme. Mais j’aime les hommes au point de recourir à ce moyen pour ne pas perdre l’âme de Valérien.
Il m’aime, et moi le l’aime chastement, je l’aime parfaitement, au point de vouloir qu’il m’accompagne dans la Lumière et la Vérité. Je ne crains pas ses colères. J’espère dans Le Seigneur pour vaincre.
J’espère en Jésus pour amener mon époux terrestre au Christianisme. Si toutefois je n’obtiens pas la victoire et s’il me faut subir le martyre, je remporterais plus vite ma couronne. Mais non ! Je vois trois couronnes descendre du Ciel : deux semblables, et une autre faite de trois sortes de pierres précieuses.
Les deux semblables sont entièrement d’un rouge rubis.
La troisième se compose de deux bandes de rubis tout autour, et d’un grand cordon de perles très pures. Elles nous attendent. Ne craignez rien pour moi. La Puissance du Seigneur me défendra.
Nous nous retrouverons bientôt réunis dans cette église pour saluer de nouveaux frères. Adieu. En Dieu…
Le soir des noces…Il me semble que beaucoup de temps a du passer, car le soir descend. Le banquet n’en finit pas…Cécile sourit à son époux, qui lui parle et la regarde avec Amour.
Elle me parait un peu distraite. Valérien lui demande si elle est fatiguée et, pour lui être agréable peut-être, il se lève pour congédier les invités.
Cécile se retire dans ses nouvelles pièces. Ses servantes Chrétiennes l’accompagnent. Elles prient et pour se faire une Croix, Cécile trempe un doigt dans une coupe et trace une légère Croix sombre sur le marbre d’un mur…
On la laisse seule. Valérien entre et, les mains tendues, s’avance vers Cécile. On voit qu’il l’aime beaucoup.
Cécile répond à son sourire par un sourire, mais ne va pas à lui. Elle reste debout au centre de la pièce…
-« Alors viens, ma Cécile, dit Valérien, en essayant de l’embrasser. Viens, je t’aime tellement ».
-Moi aussi. Mais ne me touche pas. Ne m’offense pas par des caresses humaines.
-Mais, Cécile !!!... tu es mon épouse.
-C’est à Dieu que j’appartiens, Valérien. Je suis Chrétienne.
Je t’aime, mais de mon âme qui est au Ciel.
Tu n’as pas épousé une femme, mais une fille de Dieu que les anges servent. Et l’ange de Dieu est à mes côtés pour me défendre. N’offense pas cette Céleste créature par des actes d’amour trivial. Tu en serais châtié.
Valérien a changé de couleur. Au début, la stupeur le paralyse mais ensuite, la colère d’avoir été roulé le suffoque et il se démène, il hurle. C’est un violent, déçu dans ce qui lui tenait le plus à cœur.
-Tu m’as trahi !!! Tu t’es jouée de moi. Je ne te crois pas. Je ne peux pas, je ne veux pas croire que tu es Chrétienne.
Tu es trop bonne, trop belle et intelligente pour appartenir à cette sale bande. Mais non !... C’est une plaisanterie. Tu veux jouer comme une enfant. C’est ta fête. Mais cette plaisanterie est trop cruelle. En voilà assez. Viens à moi.
-Je suis Chrétienne. Je ne plaisante pas.
Je me glorifie de l’être parce que cela signifie être grand sur Terre et dans l’au-delà.
Je t’aime, Valérien. Je t’aime tellement que je suis venu à toi pour t’amener à Dieu, pour t’avoir à mes côtés en Dieu.
-Tu es folle et parjure, sois maudite ! Pourquoi m’as-tu trahi ? N’as-tu pas peur de ma vengeance???...
-Non, parce que tu es noble et bon, et que tu m’aimes. Non, parce que je sais que tu n’oses pas condamner sans preuve de faute. Or je ne suis coupable de rien…
-Tu mens en parlant d’anges et de dieux. Comment pourrais-je y croire ? Il faudrait que je vois et, si je voyais…si je voyais, je te respecterais comme un ange. Mais, pour l’instant, tu es mon épouse. Je ne vois rien. Je ne vois que toi.
-Valérien, peux-tu croire que je mens ? Peux-tu vraiment le croire, toi qui justement me connais ? Les mensonges proviennent de gens vils.
Crois à ce que je te dis. Si tu veux voir mon ange gardien, crois-en-moi et tu le verras. Crois-en-moi qui t’aime.
Regarde : je suis seule avec toi. Tu pourrais me tuer. Je n’ai pas peur. Je suis à ta merci. Tu pourrais me dénoncer au Préfet. Je n’ai pas peur. L’ange me protège de ses ailes. Oh ! Si tu le voyais…
-Comment pourrais-je le voir ?
-En croyant en ce que je crois. Regarde : sur mon cœur, il y a un petit rouleau.
Sais-tu ce dont il s’agit ???
C’est la Parole de mon Dieu. Dieu ne ment pas, et Dieu a dit de ne pas craindre, nous qui croyons en Lui, car les vipères et les scorpions resteront sans venin devant nos pieds…
-Vous mourrez pourtant par milliers dans les arènes…
-Non. Nous ne mourrons pas. Nous vivons éternellement. L’Olympe n’existe pas, mais le Paradis, oui.
On n’y trouve aucun dieu menteur, aucun qui ait des passions brutales, mais seulement des Anges et des Saints dans la Lumière et les Harmonies Célestes.
Je l’entends…Je le vois…Ô Lumière ! Ô Voix ! Ô Paradis ! Descend ! Descend ! Viens faire tien mon époux, ton fils. Que ta couronne soit sur lui avant d’être sur moi.
Que j’aie la douleur de rester sans son affection, mais la joie de le voir aimé de Toi, en Toi, avant ma propre venue.
O Ciel joyeux ! O Noces éternelles ! Valérien, nous serons unis devant Dieu, en époux vierges et heureux d’un Amour parfait… » Cécile est en extase.
Valérien la contemple avec admiration, tout ému. « Comment pourrais-je…comment pourrais-je obtenir cela ? Je suis patricien romain.
Jusqu’à hier, je faisais la noce et j’étais cruel. Comment puis-je être comme toi, un ange ? »
-Mon Seigneur est venu rendre Vie aux morts, aux âmes mortes. Renais en Lui et tu seras semblable à moi.
Nous lirons sa Parole ensemble, et ton épouse sera heureuse de t’enseigner. Ensuite, je te conduirais chez le saint Pontife.
Il t’apportera la Lumière complète et la Grâce. Comme un aveugle dont les yeux s’ouvrent, tu verras.
Oh ! Viens, Valérien, et écoute la Parole éternelle qui chante dans mon cœur.
Cécile prend alors son époux par la main ; il est maintenant tout humble et paisible comme un enfant.
Elle s’assied auprès de lui sur deux grands sièges, et lit le 1er chapitre de l’Évangile selon St Jean jusqu’au verset 14, puis l’épisode de Nicodème au chapitre 3.
A la lecture de ces pages, la voix de Cécile se fait musique de harpe ; Valérien, encore un peu dubitatif et incrédule, l’écoute tout d’abord la tête posée sur les mains, les coudes appuyés sur les genoux.
Puis il pose la tête sur l’épaule de son épouse et, les yeux clos, écoute attentivement ; quand elle s’arrête, il supplie : « Encore, encore ! ».
Cécile lit des passages de Matthieu et de Luc, tous propres à convaincre davantage son époux, puis elle termine en revenant à Jean, qu’elle lit à partir du Lavement des pieds.
Valérien pleure maintenant. Ses larmes tombent de ses paupières closes sans soubresaut. Cécile le voit et sourit, mais elle n’en montre rien. Une fois lu l’épisode de l’incrédulité de Thomas, elle se tait…
Ils restent ainsi, l’une absorbée en Dieu et l’autre en lui-même, jusqu’à ce que Valérien s’écrie : « Je crois. Je crois, Cécile. Seul un vrai Dieu peut avoir dit de telles paroles et aimé de cette manière.
Conduis-moi à ton Pape. Je veux Aimer ce que tu Aimes. Je veux ce que tu veux. Ne redoute plus rien de ma part, Cécile.
Nous serons comme tu le veux, des époux en Dieu et des frères ici. Allons-y, car je ne veux pas tarder à voir ce que tu vois : l’ange de ta Pureté ».
Cécile se lève alors, rayonnante, ouvre la fenêtre, écarte les rideaux pour permettre à la lumière de la nouvelle journée d’entrer et se signe en récitant le Notre-Père : lentement, très lentement pour que son époux puisse la suivre ; puis de sa main, elle lui fait un signe de Croix sur le front et sur le cœur ; enfin, elle lui saisit la main et la lui porte au front, à la poitrine et aux épaules en signe de Croix, après quoi, elle sort en tenant toujours son époux par la main et en le guidant vers la Lumière…
La foule augmente et finit par se rassembler dans une très vaste salle semi-circulaire : au sommet du cercle se trouve l’autel, tourné vers l’assistance, et entièrement recouvert de peintures et de mosaïques.
Un vieillard à l’aspect bon et majestueux entre en Bénissant. Je pense qu’il s’agit du Pape (Urbain), car tous se prosternent respectueusement.
Il est entouré de Prêtres et de diacres et passe au milieu de la haie de têtes inclinées avec un sourire d’une beauté inexprimable sur le visage.
Son seul sourire suffit à dire sa sainteté. Il monte à l’autel et se prépare pour le rite pendant que les fidèles chantent…
Après la lecture de l’Évangile, chanté par un jeune diacre, le Pape se lève. Le passage choisi était la parabole des 10 vierges, sages et folles.
Le Pape dit :
« Propre aux vierges, cette parabole s’adresse néanmoins à toutes les âmes, puisque les mérites du Sang du Sauveur et la Grâce les rendent de nouveau vierges et font d’elles des enfants en attente de l’Époux…
Mais plus qu’aux âmes redevenues vierges par la Grâce, je m’adresse aujourd’hui à celles qui sont enfermées dans des corps vierges, avec la volonté de la rester.
Je me tourne vers les vierges sages qui ont compris l’invitation d’Amour de Notre Seigneur et les paroles de Saint Jean, demeuré vierge, et qui veulent suivre pour toujours l’Agneau dans l’armée de ceux qui ne sont pas souillés et qui rempliront éternellement les Cieux du Cantique que nul ne eut prononcer, excepté ceux qui sont restés vierges par Amour de Dieu.
Je m’adresse à la femme forte dans la Foi, l’Espérance et la Charité, qui se nourrit cette nuit des Chairs immaculées du Verbe et se fortifie par Son Sang comme par un Vin Céleste pour devenir plus ferme dans son entreprise.
L’une d’entre vous se lèvera de cet autel pour aller à la rencontre d’un destin dont le nom peut être « mort ».
Elle y va en se fiant à Dieu ; sa Foi n’est pas celle qui est commune à tous les Chrétiens, mais elle est encore plus parfaite ; elle ne se borne pas à croire pour elle-même, à croire en la protection Divine pour elle-même.
Mais elle croit aussi pour les autres et espère amener à cet autel celui qui demain sera aux yeux du monde son époux, mais aux yeux de Dieu, son frère bien-aimé.
C’est là une double virginité, une virginité parfaite qui se sent sûre de sa force au point de ne pas redouter de violation, de ne pas craindre la colère d’un époux déçu, la faiblesse sensuelle, la peur des menaces, les espoirs déçus, la peur et la quasi-certitude de martyre.
Lève-toi et souris à ton véritable Époux, chaste vierge du Christ, toi qui vas à la rencontre de l’homme en ayant les yeux tournés vers Dieu, et qui va amener l’homme à Dieu !
Dieu te regarde et te sourit, tout comme la Mère qui fut Vierge et les anges qui te font une couronne.
Lève-toi et viens te désaltérer à la Source immaculée avant de partir vers ta Croix, vers la gloire.
Viens, épouse du Christ, répète-lui ton chant d’Amour sous ces voûtes qui te sont plus chères que le berceau de ta naissance au monde, et emporte-le jusqu’au moment où ton âme le chantera au Ciel tandis que ton corps reposera de son dernier sommeil dans les bras de cette véritable Mère qu’est l’Eglise apostolique…
La Messe se termine…la vierge, après avoir prié plus longuement que toutes les autres qui sont présentes, se lève de sa place, se prosterne aux pieds de l’autel et en embrasse le bord. Elle donne bien l’impression d’une biche qui ne saurait se détacher de sa source d’eau pure.
J’entends qu’on l’appelle : « Cécile, Cécile ! », et je la vois enfin de face, car elle est maintenant debout à côté du Pape et a légèrement relevé son voile.
Elle est extrêmement belle, très jeune encore. Grande, d’une silhouette gracieuse, les traits distingués, elle une jolie voix ainsi qu’un sourire et un regard angéliques.
Des Chrétiens la saluent les larmes aux yeux, d’autres en souriant. Certains lui demandent comment elle a pu se décider à un mariage terrestre, d’autres si elle ne redoute pas la colère du patricien lorsqu’il découvrira qu’elle est Chrétienne.
Une vierge regrette qu’elle renonce à la virginité. Cécile lui répond pour répondre à tous :
« Tu fais erreur, Balbina. Je ne renonce à aucune virginité. J’ai consacré à Dieu mon corps et mon cœur, et je lui reste fidèle.
J’aime Dieu plus que mes parents. Toutefois, je les aime encore au point de ne pas vouloir les amener à la mort avant que Dieu ne les rappelle à Lui.
J’aime Jésus, mon Epoux éternel, plus que tout homme. Mais j’aime les hommes au point de recourir à ce moyen pour ne pas perdre l’âme de Valérien.
Il m’aime, et moi le l’aime chastement, je l’aime parfaitement, au point de vouloir qu’il m’accompagne dans la Lumière et la Vérité. Je ne crains pas ses colères. J’espère dans Le Seigneur pour vaincre.
J’espère en Jésus pour amener mon époux terrestre au Christianisme. Si toutefois je n’obtiens pas la victoire et s’il me faut subir le martyre, je remporterais plus vite ma couronne. Mais non ! Je vois trois couronnes descendre du Ciel : deux semblables, et une autre faite de trois sortes de pierres précieuses.
Les deux semblables sont entièrement d’un rouge rubis.
La troisième se compose de deux bandes de rubis tout autour, et d’un grand cordon de perles très pures. Elles nous attendent. Ne craignez rien pour moi. La Puissance du Seigneur me défendra.
Nous nous retrouverons bientôt réunis dans cette église pour saluer de nouveaux frères. Adieu. En Dieu…
Le soir des noces…Il me semble que beaucoup de temps a du passer, car le soir descend. Le banquet n’en finit pas…Cécile sourit à son époux, qui lui parle et la regarde avec Amour.
Elle me parait un peu distraite. Valérien lui demande si elle est fatiguée et, pour lui être agréable peut-être, il se lève pour congédier les invités.
Cécile se retire dans ses nouvelles pièces. Ses servantes Chrétiennes l’accompagnent. Elles prient et pour se faire une Croix, Cécile trempe un doigt dans une coupe et trace une légère Croix sombre sur le marbre d’un mur…
On la laisse seule. Valérien entre et, les mains tendues, s’avance vers Cécile. On voit qu’il l’aime beaucoup.
Cécile répond à son sourire par un sourire, mais ne va pas à lui. Elle reste debout au centre de la pièce…
-« Alors viens, ma Cécile, dit Valérien, en essayant de l’embrasser. Viens, je t’aime tellement ».
-Moi aussi. Mais ne me touche pas. Ne m’offense pas par des caresses humaines.
-Mais, Cécile !!!... tu es mon épouse.
-C’est à Dieu que j’appartiens, Valérien. Je suis Chrétienne.
Je t’aime, mais de mon âme qui est au Ciel.
Tu n’as pas épousé une femme, mais une fille de Dieu que les anges servent. Et l’ange de Dieu est à mes côtés pour me défendre. N’offense pas cette Céleste créature par des actes d’amour trivial. Tu en serais châtié.
Valérien a changé de couleur. Au début, la stupeur le paralyse mais ensuite, la colère d’avoir été roulé le suffoque et il se démène, il hurle. C’est un violent, déçu dans ce qui lui tenait le plus à cœur.
-Tu m’as trahi !!! Tu t’es jouée de moi. Je ne te crois pas. Je ne peux pas, je ne veux pas croire que tu es Chrétienne.
Tu es trop bonne, trop belle et intelligente pour appartenir à cette sale bande. Mais non !... C’est une plaisanterie. Tu veux jouer comme une enfant. C’est ta fête. Mais cette plaisanterie est trop cruelle. En voilà assez. Viens à moi.
-Je suis Chrétienne. Je ne plaisante pas.
Je me glorifie de l’être parce que cela signifie être grand sur Terre et dans l’au-delà.
Je t’aime, Valérien. Je t’aime tellement que je suis venu à toi pour t’amener à Dieu, pour t’avoir à mes côtés en Dieu.
-Tu es folle et parjure, sois maudite ! Pourquoi m’as-tu trahi ? N’as-tu pas peur de ma vengeance???...
-Non, parce que tu es noble et bon, et que tu m’aimes. Non, parce que je sais que tu n’oses pas condamner sans preuve de faute. Or je ne suis coupable de rien…
-Tu mens en parlant d’anges et de dieux. Comment pourrais-je y croire ? Il faudrait que je vois et, si je voyais…si je voyais, je te respecterais comme un ange. Mais, pour l’instant, tu es mon épouse. Je ne vois rien. Je ne vois que toi.
-Valérien, peux-tu croire que je mens ? Peux-tu vraiment le croire, toi qui justement me connais ? Les mensonges proviennent de gens vils.
Crois à ce que je te dis. Si tu veux voir mon ange gardien, crois-en-moi et tu le verras. Crois-en-moi qui t’aime.
Regarde : je suis seule avec toi. Tu pourrais me tuer. Je n’ai pas peur. Je suis à ta merci. Tu pourrais me dénoncer au Préfet. Je n’ai pas peur. L’ange me protège de ses ailes. Oh ! Si tu le voyais…
-Comment pourrais-je le voir ?
-En croyant en ce que je crois. Regarde : sur mon cœur, il y a un petit rouleau.
Sais-tu ce dont il s’agit ???
C’est la Parole de mon Dieu. Dieu ne ment pas, et Dieu a dit de ne pas craindre, nous qui croyons en Lui, car les vipères et les scorpions resteront sans venin devant nos pieds…
-Vous mourrez pourtant par milliers dans les arènes…
-Non. Nous ne mourrons pas. Nous vivons éternellement. L’Olympe n’existe pas, mais le Paradis, oui.
On n’y trouve aucun dieu menteur, aucun qui ait des passions brutales, mais seulement des Anges et des Saints dans la Lumière et les Harmonies Célestes.
Je l’entends…Je le vois…Ô Lumière ! Ô Voix ! Ô Paradis ! Descend ! Descend ! Viens faire tien mon époux, ton fils. Que ta couronne soit sur lui avant d’être sur moi.
Que j’aie la douleur de rester sans son affection, mais la joie de le voir aimé de Toi, en Toi, avant ma propre venue.
O Ciel joyeux ! O Noces éternelles ! Valérien, nous serons unis devant Dieu, en époux vierges et heureux d’un Amour parfait… » Cécile est en extase.
Valérien la contemple avec admiration, tout ému. « Comment pourrais-je…comment pourrais-je obtenir cela ? Je suis patricien romain.
Jusqu’à hier, je faisais la noce et j’étais cruel. Comment puis-je être comme toi, un ange ? »
-Mon Seigneur est venu rendre Vie aux morts, aux âmes mortes. Renais en Lui et tu seras semblable à moi.
Nous lirons sa Parole ensemble, et ton épouse sera heureuse de t’enseigner. Ensuite, je te conduirais chez le saint Pontife.
Il t’apportera la Lumière complète et la Grâce. Comme un aveugle dont les yeux s’ouvrent, tu verras.
Oh ! Viens, Valérien, et écoute la Parole éternelle qui chante dans mon cœur.
Cécile prend alors son époux par la main ; il est maintenant tout humble et paisible comme un enfant.
Elle s’assied auprès de lui sur deux grands sièges, et lit le 1er chapitre de l’Évangile selon St Jean jusqu’au verset 14, puis l’épisode de Nicodème au chapitre 3.
A la lecture de ces pages, la voix de Cécile se fait musique de harpe ; Valérien, encore un peu dubitatif et incrédule, l’écoute tout d’abord la tête posée sur les mains, les coudes appuyés sur les genoux.
Puis il pose la tête sur l’épaule de son épouse et, les yeux clos, écoute attentivement ; quand elle s’arrête, il supplie : « Encore, encore ! ».
Cécile lit des passages de Matthieu et de Luc, tous propres à convaincre davantage son époux, puis elle termine en revenant à Jean, qu’elle lit à partir du Lavement des pieds.
Valérien pleure maintenant. Ses larmes tombent de ses paupières closes sans soubresaut. Cécile le voit et sourit, mais elle n’en montre rien. Une fois lu l’épisode de l’incrédulité de Thomas, elle se tait…
Ils restent ainsi, l’une absorbée en Dieu et l’autre en lui-même, jusqu’à ce que Valérien s’écrie : « Je crois. Je crois, Cécile. Seul un vrai Dieu peut avoir dit de telles paroles et aimé de cette manière.
Conduis-moi à ton Pape. Je veux Aimer ce que tu Aimes. Je veux ce que tu veux. Ne redoute plus rien de ma part, Cécile.
Nous serons comme tu le veux, des époux en Dieu et des frères ici. Allons-y, car je ne veux pas tarder à voir ce que tu vois : l’ange de ta Pureté ».
Cécile se lève alors, rayonnante, ouvre la fenêtre, écarte les rideaux pour permettre à la lumière de la nouvelle journée d’entrer et se signe en récitant le Notre-Père : lentement, très lentement pour que son époux puisse la suivre ; puis de sa main, elle lui fait un signe de Croix sur le front et sur le cœur ; enfin, elle lui saisit la main et la lui porte au front, à la poitrine et aux épaules en signe de Croix, après quoi, elle sort en tenant toujours son époux par la main et en le guidant vers la Lumière…
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 23 Novembre 2017
Fête de Saint Clément I, Pape (4ème) de 88 à 97 et martyr († 100).
Fête de Saint Clément I, Pape (4ème) de 88 à 97 et martyr († 100).
Élevé à l'épiscopat par Saint Pierre, il devait être son troisième successeur, vers l'an 91.
Il vit la chute et la mort de Néron, ainsi que la prise et la ruine de Jérusalem.
Clément fut le troisième Évêque des Romains, qui date son pontificat de 92 à 101.
Le canon Romain garde le même ordre : Lin, Clet, Clément
Il vit la chute et la mort de Néron, ainsi que la prise et la ruine de Jérusalem.
Clément fut le troisième Évêque des Romains, qui date son pontificat de 92 à 101.
Le canon Romain garde le même ordre : Lin, Clet, Clément
Saints Cyrille et Méthode amenant les restes de Saint Clément à Rome. Fresque du XIe siècle, Basilique St-Clément de Rome
Saint Clément Ier
Pape (4 ème) de 88 à 97 et martyr (+ 97)
Disciple de saint Paulhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/2116/Saint-Paul.html qui en parle dans sa lettre aux Philippiens (4.3), il est l'un des premiers successeurs de saint Pierrehttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/899/Saint-Pierre.html sur le siège de Rome.
Mais on sait peu de choses de son Pontificat en ce temps de l'Église naissante.
Sa lettre aux Corinthiens est le premier document où l'on voit l'Église de Rome intervenir dans une autre Église pour qu'y vive la Charité, document inappréciable par la fraîcheur du texte si proche des rédactions des évangélistes.
Selon la Tradition, non vérifiée, il aurait été exilé en Crimée à Cherson où il aurait subi le martyre par noyade.
Ses reliques furent ramenées à Rome par les saints Cyrille et Méthode au IXe siècle.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/638/Saints-Cyrille-et-Methode.html
Saints Cyrille et Méthode amenant les restes de Saint Clément à Rome, fresque du XIe siècle, Basilique St-Clément de Rome
Audience du pape Benoît XVI du 7 mars 2007 consacrée à Clément de Romehttp://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070307.html
Il reçut l’épiscopat de Rome le troisième à partir des Apôtres Pierre et Paul.
“Il avait vu, dit Saint Irénée,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1403/Saint-Irenee-de-Lyon.html les Apôtres eux-mêmes et avait été en relation avec eux: leur prédication résonnait encore à ses oreilles et leurs travaux étaient encore devant ses yeux”.
Un grave dissentiment s’étant produit chez les Chrétiens de Corinthe, il leur écrivit une lettre remarquable pour rétablir entre eux la concorde et la Paix.
Martyrologe romain.
Pape (4 ème) de 88 à 97 et martyr (+ 97)
Disciple de saint Paulhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/2116/Saint-Paul.html qui en parle dans sa lettre aux Philippiens (4.3), il est l'un des premiers successeurs de saint Pierrehttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/899/Saint-Pierre.html sur le siège de Rome.
Mais on sait peu de choses de son Pontificat en ce temps de l'Église naissante.
Sa lettre aux Corinthiens est le premier document où l'on voit l'Église de Rome intervenir dans une autre Église pour qu'y vive la Charité, document inappréciable par la fraîcheur du texte si proche des rédactions des évangélistes.
Selon la Tradition, non vérifiée, il aurait été exilé en Crimée à Cherson où il aurait subi le martyre par noyade.
Ses reliques furent ramenées à Rome par les saints Cyrille et Méthode au IXe siècle.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/638/Saints-Cyrille-et-Methode.html
Saints Cyrille et Méthode amenant les restes de Saint Clément à Rome, fresque du XIe siècle, Basilique St-Clément de Rome
Audience du pape Benoît XVI du 7 mars 2007 consacrée à Clément de Romehttp://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070307.html
Il reçut l’épiscopat de Rome le troisième à partir des Apôtres Pierre et Paul.
“Il avait vu, dit Saint Irénée,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1403/Saint-Irenee-de-Lyon.html les Apôtres eux-mêmes et avait été en relation avec eux: leur prédication résonnait encore à ses oreilles et leurs travaux étaient encore devant ses yeux”.
Un grave dissentiment s’étant produit chez les Chrétiens de Corinthe, il leur écrivit une lettre remarquable pour rétablir entre eux la concorde et la Paix.
Martyrologe romain.
LETTRE AUX CORINTHIENS
Vision de la Trinité du Pape Clément, toile de Giovanni Battista Tiepolo, v. 1730
Saint Clément, Pape (Ier siècle), Patron des marins
Lecture
Le lien de la Charité de Dieu, qui peut le raconter ? La grandeur de sa beauté, qui est capable de l’exprimer ?
Elles sont ineffables les hauteurs où fait monter la charité.
La charité nous unit à Dieu, « la Charité couvre la multitude des péchés », la Charité endure tout, patiente pour tout ; il n’est rien de bas dans la Charité, rien qui s’enfle ; la Charité ne sépare pas, la Charité ne fomente pas la révolte, la Charité opère tout dans la concorde ; c’est dans la Charité qu’ont été rendus parfaits les élus de Dieu ; sans la Charité il n’est rien qui plaise à Dieu.
C’est dans la Charité que le Maître nous a attirés à Lui ; c’est à cause de sa Charité envers nous que Jésus Christ Notre Seigneur, selon la volonté de Dieu, a donné son Sang pour nous, sa Chair pour notre chair, et sa Vie pour nos vies.
Clément de Rome, Epître aux Corinthiens, 49
Prière
Dieu éternel et tout-puissant,
toi que nous admirons
dans la force de tes martyrs,
donne-nous de fêter dans la joie
la fête de Saint Clément :
à la fois Prêtre de ton Fils
et victime,
il a signé de son témoignage
ce qu’il Célébrait,
il a confirmé par son exemple
ce qu’il Prêchait.
Le lien de la Charité de Dieu, qui peut le raconter ? La grandeur de sa beauté, qui est capable de l’exprimer ?
Elles sont ineffables les hauteurs où fait monter la charité.
La charité nous unit à Dieu, « la Charité couvre la multitude des péchés », la Charité endure tout, patiente pour tout ; il n’est rien de bas dans la Charité, rien qui s’enfle ; la Charité ne sépare pas, la Charité ne fomente pas la révolte, la Charité opère tout dans la concorde ; c’est dans la Charité qu’ont été rendus parfaits les élus de Dieu ; sans la Charité il n’est rien qui plaise à Dieu.
C’est dans la Charité que le Maître nous a attirés à Lui ; c’est à cause de sa Charité envers nous que Jésus Christ Notre Seigneur, selon la volonté de Dieu, a donné son Sang pour nous, sa Chair pour notre chair, et sa Vie pour nos vies.
Clément de Rome, Epître aux Corinthiens, 49
Prière
Dieu éternel et tout-puissant,
toi que nous admirons
dans la force de tes martyrs,
donne-nous de fêter dans la joie
la fête de Saint Clément :
à la fois Prêtre de ton Fils
et victime,
il a signé de son témoignage
ce qu’il Célébrait,
il a confirmé par son exemple
ce qu’il Prêchait.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 24 Novembre 2017
Fête des Saintes Flora et Maria, vierges et martyres († 851).
Fête des Saintes Flora et Maria, vierges et martyres († 851).
Saintes Flora et Marie
Martyres à Cordoue (✝ 854)
Sainte Flora ou Flore et sainte Marie qui, durant la persécution des Maures, furent jetées en prison en même temps que saint Eulogehttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/783/Saint-Euloge-de-Cordoue.html et périrent décapitées à Cordoue pour avoir refusé de devenir musulmanes.
À Cordoue en Andalousie, l’an 854, les Saintes Flora et Marie, vierges et martyres, qui, durant la persécution des Maures, furent jetées en prison en même temps que saint Euloge et périrent par l’épée.
Martyrologe romain
Même ceux qui donnaient asile aux chrétiens risquaient leur vie, dans le califat de Cordoue, à cette époque.
Repoussée de partout, la jeune Flore crut entendre Jésus qui lui disait :
" Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père (Jn 14, 2) ; viens chez nous, tu sera reçue "; et elle alla se livrer au juge.
Comme elle entrait dans l'église Saint-Aciscla pour dire une dernière Prière, elle rencontra Maria, jeune Moniale de son âge, dont le frère venait de subir le martyre, et qui elle aussi, traquée comme une bête, ne savait plus où aller.
Elles se rendirent ensemble au tribunal où le juge, ayant vainement tenté de les faire apostasier, les condamna à être décapitées.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Flore_et_Marie_de_Cordoue
Flore et Marie de Cordoue ont accompli leur martyre ensemble à Cordoue le 24 Novembre 851, sous le règne d'Abd al-Rahman II.https://fr.wikipedia.org/wiki/Abd_al-Rahman_II
L'Église les honore comme vierges et martyres et les fête le 24 Novembre.
En Espagne, on les nomme Flora et Maria.
Histoire et tradition
Flore est née à Cordoue,https://fr.wikipedia.org/wiki/Cordoue en Espagne, d'un père Musulman et d'une mère Chrétienne.
La loi islamique faisait d'elle une Musulmane mais, en secret, elle avait été élevée dans la Foi Chrétienne.
Son frère était Musulman et dès qu'il apprit sa Foi Chrétienne, il fit emprisonner des clercs sachant qu'elle ne supporterait pas de voir quelqu'un souffrir à cause d'elle.
Puis il la dénonça au juge (le cadi)https://fr.wikipedia.org/wiki/Cadi qui la força à apostasier (renoncer publiquement à sa religion).
Elle refusa et fut condamnée à être fouettée avec des verges. Les coups qu'elle reçut la blessèrent à la tête au point de mettre à nu les os de son crâne.
Suite à cela, elle fut remise à son frère, chargé de la convaincre de revenir à l'islam.
On considérait en effet qu'elle avait abjuré cette religion et que pour cette raison, elle méritait la mort.
Flore réussit à tromper la vigilance de son frère et à s'échapper. Elle trouva refuge à Ossaria, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ossaria&action=edit&redlink=1chez une sœur où elle put reprendre des forces.
Après quelques jours, elle retourna à Cordoue pour aller prier publiquement dans l'église Saint-Ascicle, un martyr des premiers siècles.
Là, elle rencontra Marie, Chrétienne, sœur du diacre Valabonsus (récemment martyr).
Les deux vierges, emplies de zèle, décidèrent de se présenter ensemble devant le juge pour confesser leur Foi.
Elles furent immédiatement emprisonnées dans un cachot obscur peuplé de femmes grossières et de prostituées.
Après un dernier interrogatoire, elles furent condamnées à être décapitées pour avoir, selon le cadi et selon la loi, abjuré l'islam et embrassé la Foi Chrétienne.
Leurs corps furent laissés aux chiens et aux oiseaux, puis jetés dans le fleuve.
C'est pour elles que l'Évêque de Tolède, Euloge de Cordoue, témoin de ce martyre survenu à Cordoue le 24 Novembre 851, rédigea son Exhortation au martyre.
Martyres à Cordoue (✝ 854)
Sainte Flora ou Flore et sainte Marie qui, durant la persécution des Maures, furent jetées en prison en même temps que saint Eulogehttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/783/Saint-Euloge-de-Cordoue.html et périrent décapitées à Cordoue pour avoir refusé de devenir musulmanes.
À Cordoue en Andalousie, l’an 854, les Saintes Flora et Marie, vierges et martyres, qui, durant la persécution des Maures, furent jetées en prison en même temps que saint Euloge et périrent par l’épée.
Martyrologe romain
Même ceux qui donnaient asile aux chrétiens risquaient leur vie, dans le califat de Cordoue, à cette époque.
Repoussée de partout, la jeune Flore crut entendre Jésus qui lui disait :
" Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père (Jn 14, 2) ; viens chez nous, tu sera reçue "; et elle alla se livrer au juge.
Comme elle entrait dans l'église Saint-Aciscla pour dire une dernière Prière, elle rencontra Maria, jeune Moniale de son âge, dont le frère venait de subir le martyre, et qui elle aussi, traquée comme une bête, ne savait plus où aller.
Elles se rendirent ensemble au tribunal où le juge, ayant vainement tenté de les faire apostasier, les condamna à être décapitées.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Flore_et_Marie_de_Cordoue
Flore et Marie de Cordoue ont accompli leur martyre ensemble à Cordoue le 24 Novembre 851, sous le règne d'Abd al-Rahman II.https://fr.wikipedia.org/wiki/Abd_al-Rahman_II
L'Église les honore comme vierges et martyres et les fête le 24 Novembre.
En Espagne, on les nomme Flora et Maria.
Histoire et tradition
Flore est née à Cordoue,https://fr.wikipedia.org/wiki/Cordoue en Espagne, d'un père Musulman et d'une mère Chrétienne.
La loi islamique faisait d'elle une Musulmane mais, en secret, elle avait été élevée dans la Foi Chrétienne.
Son frère était Musulman et dès qu'il apprit sa Foi Chrétienne, il fit emprisonner des clercs sachant qu'elle ne supporterait pas de voir quelqu'un souffrir à cause d'elle.
Puis il la dénonça au juge (le cadi)https://fr.wikipedia.org/wiki/Cadi qui la força à apostasier (renoncer publiquement à sa religion).
Elle refusa et fut condamnée à être fouettée avec des verges. Les coups qu'elle reçut la blessèrent à la tête au point de mettre à nu les os de son crâne.
Suite à cela, elle fut remise à son frère, chargé de la convaincre de revenir à l'islam.
On considérait en effet qu'elle avait abjuré cette religion et que pour cette raison, elle méritait la mort.
Flore réussit à tromper la vigilance de son frère et à s'échapper. Elle trouva refuge à Ossaria, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ossaria&action=edit&redlink=1chez une sœur où elle put reprendre des forces.
Après quelques jours, elle retourna à Cordoue pour aller prier publiquement dans l'église Saint-Ascicle, un martyr des premiers siècles.
Là, elle rencontra Marie, Chrétienne, sœur du diacre Valabonsus (récemment martyr).
Les deux vierges, emplies de zèle, décidèrent de se présenter ensemble devant le juge pour confesser leur Foi.
Elles furent immédiatement emprisonnées dans un cachot obscur peuplé de femmes grossières et de prostituées.
Après un dernier interrogatoire, elles furent condamnées à être décapitées pour avoir, selon le cadi et selon la loi, abjuré l'islam et embrassé la Foi Chrétienne.
Leurs corps furent laissés aux chiens et aux oiseaux, puis jetés dans le fleuve.
C'est pour elles que l'Évêque de Tolède, Euloge de Cordoue, témoin de ce martyre survenu à Cordoue le 24 Novembre 851, rédigea son Exhortation au martyre.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 25 Novembre 2017
Fête de Sainte Catherine d'Alexandrie, vierge et martyre (IVe s.).
Fête de Sainte Catherine d'Alexandrie, vierge et martyre (IVe s.).
Ste Catherine est une des plus célèbres martyres des premiers siècles.
D'après la tradition, elle était fille de roi et avait toutes les qualités, ce qu'elle savait!..
Seul Le Christ la délivra de son orgueil et l'unit à Lui.
Son martyre fut aussi exceptionnel que son existence : après avoir converti une cinquantaine de philosophes païens, elle fut introduite dans une machine infernale composée de roues armées de pointes tournant en sens inverse.
Ses restes furent alors emportés par les anges sur le Mont Sinaï ou fut construit un Monastère en son honneur.
D'après la tradition, elle était fille de roi et avait toutes les qualités, ce qu'elle savait!..
Seul Le Christ la délivra de son orgueil et l'unit à Lui.
Son martyre fut aussi exceptionnel que son existence : après avoir converti une cinquantaine de philosophes païens, elle fut introduite dans une machine infernale composée de roues armées de pointes tournant en sens inverse.
Ses restes furent alors emportés par les anges sur le Mont Sinaï ou fut construit un Monastère en son honneur.
L'une des plus célèbres martyres des premiers siècles. La plus jolie et la plus savante des jeunes filles de tout l'Empire.
Elle était mystiquement fiancée à la Sagesse éternelle.
Son inspiration lui fit écarter avec succès les objections contre la Foi des philosophes chargés de la convaincre de la stupidité du Christianisme.
Sa légende a masqué son existence historique, recouverte de broderies fabuleuses.
Ainsi peut-être le récit de son martyre qui la fait mourir déchiquetée par quatre roues armées de pointes.
Très populaire au Moyen Age, elle fut l'une des "voix" de sainte Jeanne d'Arc.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1137/Sainte-Jeanne-d-Arc.html
Son culte reste très vivant au Monastère situé au pied du Mont-Sinaï où des anges l'auraient portée.
Mémoire de Sainte Catherine, qui fut, dit-on, vierge et martyre à Alexandrie, aussi remplie d’acuité d’esprit et de sagesse que de force d’âme.
Son corps est l’objet d’une pieuse vénération au célèbre Monastère du Mont Sinaï.
Martyrologe romain
Elle était mystiquement fiancée à la Sagesse éternelle.
Son inspiration lui fit écarter avec succès les objections contre la Foi des philosophes chargés de la convaincre de la stupidité du Christianisme.
Sa légende a masqué son existence historique, recouverte de broderies fabuleuses.
Ainsi peut-être le récit de son martyre qui la fait mourir déchiquetée par quatre roues armées de pointes.
Très populaire au Moyen Age, elle fut l'une des "voix" de sainte Jeanne d'Arc.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1137/Sainte-Jeanne-d-Arc.html
Son culte reste très vivant au Monastère situé au pied du Mont-Sinaï où des anges l'auraient portée.
Mémoire de Sainte Catherine, qui fut, dit-on, vierge et martyre à Alexandrie, aussi remplie d’acuité d’esprit et de sagesse que de force d’âme.
Son corps est l’objet d’une pieuse vénération au célèbre Monastère du Mont Sinaï.
Martyrologe romain
Je suis la descendante de l’illustre roi Costos.
On m’appelle Catherine.
J’ai étudié les langues, exploré toute la science des philosophes et des poètes.
Mais j’ai compris: ce ne sont que vanités!
Alors j’ai suivi Mon Seigneur Jésus-Christ.
Je n’épouserai que Mon Dieu!
"La passion de Sainte Catherine"
On m’appelle Catherine.
J’ai étudié les langues, exploré toute la science des philosophes et des poètes.
Mais j’ai compris: ce ne sont que vanités!
Alors j’ai suivi Mon Seigneur Jésus-Christ.
Je n’épouserai que Mon Dieu!
"La passion de Sainte Catherine"
Pour un approfondissement biographique, lire :
Ste Catherine d'Alexandriehttp://www.jeunes-cathos.fr/questions-de-foi/vie-pour-le-christ/sainte-catherine-dalexandrie-vierge-et-martyre-du-iveme-siecle
Ste Catherine d'Alexandriehttp://www.jeunes-cathos.fr/questions-de-foi/vie-pour-le-christ/sainte-catherine-dalexandrie-vierge-et-martyre-du-iveme-siecle
On invoque Sainte Catherine pour soulager la douleur, et pour de l'aide en cas de naissance difficile.
Les pèlerins à son monastère du Mont Sinaï reçoivent une bague en souvenir de leur visite.
Nombreuses furent les compositions liturgiques inspirées à l'Occident par la Fête de ce jour.
Nous nous bornons à emprunter celle-ci au Graduel de Saint-Victor, en la faisant suivre d'un beau et touchant Répons conservé par les Frères Prêcheurs.
Sa Fête, le 25 Novembre, donne lieu à diverses célébrations populaires, dont celles des jeunes filles à marier de plus de vingt-cinq ans, appelées les catherinettes.https://fr.wikipedia.org/wiki/Catherinettes
Le 25 Novembre, jour de sa Fête, des jeunes filles célibataires venaient honorer sa statue et renouveler sa coiffure
C'est de là que vient l'expression « coiffer Sainte Catherine », ainsi que la coutume, dans le milieu de la mode, du bal des catherinettes.
Les pèlerins à son monastère du Mont Sinaï reçoivent une bague en souvenir de leur visite.
Nombreuses furent les compositions liturgiques inspirées à l'Occident par la Fête de ce jour.
Nous nous bornons à emprunter celle-ci au Graduel de Saint-Victor, en la faisant suivre d'un beau et touchant Répons conservé par les Frères Prêcheurs.
Sa Fête, le 25 Novembre, donne lieu à diverses célébrations populaires, dont celles des jeunes filles à marier de plus de vingt-cinq ans, appelées les catherinettes.https://fr.wikipedia.org/wiki/Catherinettes
Le 25 Novembre, jour de sa Fête, des jeunes filles célibataires venaient honorer sa statue et renouveler sa coiffure
C'est de là que vient l'expression « coiffer Sainte Catherine », ainsi que la coutume, dans le milieu de la mode, du bal des catherinettes.
Lecture
L’œil pur et froid, juste de quoi
Mettre en pièces notre cité,
Ce regard qui, ce refus qui
S’appelle la vérité.
Le lit, la table, c’est confortable
L’homme à quatre pattes au milieu.
Mais le péril, c’est l’œil où brille
L’existence de Dieu.
Alors si nous coupons le cou
A cette coupable innocence,
C’est un état, suivant constat,
De légitime défense.
Paul Claudel, Catherine d’Alexandrie
Prière
Ta prière a été entendue,
femme douée d’une intelligence divine:
car ceux qui invoquent
ton nom avec foi,
ô vénérable sainte,
le Souverain Maître les délivre
des tentations et de toute espèce de maux
de l’âme et du corps,
et il leur accorde le salut.
C’est pourquoi, Catherine,
pleins de joie,
nous te proclamons bienheureuse.
L’œil pur et froid, juste de quoi
Mettre en pièces notre cité,
Ce regard qui, ce refus qui
S’appelle la vérité.
Le lit, la table, c’est confortable
L’homme à quatre pattes au milieu.
Mais le péril, c’est l’œil où brille
L’existence de Dieu.
Alors si nous coupons le cou
A cette coupable innocence,
C’est un état, suivant constat,
De légitime défense.
Paul Claudel, Catherine d’Alexandrie
Prière
Ta prière a été entendue,
femme douée d’une intelligence divine:
car ceux qui invoquent
ton nom avec foi,
ô vénérable sainte,
le Souverain Maître les délivre
des tentations et de toute espèce de maux
de l’âme et du corps,
et il leur accorde le salut.
C’est pourquoi, Catherine,
pleins de joie,
nous te proclamons bienheureuse.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 26 Novembre 2017
Fête de la Solennité de Jésus Christ, Roi de l'Univers (visible et invisible).
Fête de la Solennité de Jésus Christ, Roi de l'Univers (visible et invisible).
Elle est désormais située, non plus le dernier Dimanche d’Octobre, mais le dernier Dimanche de l’année Liturgique, comme son couronnement (de l'année Liturgique).
Solennité du Christ, Roi de l’univers
Créée en 1925, par le pape Pie XI dans le but d’affirmer la Royauté du Christ, la fête du Christ-Roi a pris un sens différent avec le renouveau conciliaire.
Elle est désormais située, non plus le dernier Dimanche d’Octobre, mais le dernier Dimanche de l’année Liturgique, comme son couronnement.
Elle porte le titre de Fête du Christ Roi de l’Univers.
Elle se trouve enrichie de lectures qui explicitent le sens et l’objet de la Célébration, et nous font, chaque année, célébrer une facette de ce mystère du Christ Roi de l’Univers.
En cette Fête du Christ Roi de l’Univers, nous Contemplons Jésus en croix exerçant sa royauté au profit du bon larron qui l’implore.
Jésus, fils de David, est venu apporter la Paix. "Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute créature et le premier-né d’entre les morts.
Il a en tout la primauté, car il a voulu tout réconcilier en faisant la paix par le Sang de la Croix.
Le Seigneur est Roi, chante le psalmiste. Il donne son pouvoir à un Fils d’homme, dit le prophète Daniel.
Jésus-Christ est le souverain de la Terre, proclame le visionnaire de l’Apocalypse.
Ma royauté ne vient pas de ce monde, dit Jésus dans l’Évangile de Jean.
Avec la Fête du Christ Roi, terminons le cycle Liturgique en acclamant Le Christ, Roi de l’Univers, venu rendre témoignage à la Vérité.
Puisse toute la Création, libérer de la servitude, reconnaître sa puissance et le glorifier sans fin.
De la croix à la gloirehttp://liturgiecatholique.fr/De-la-Croix-a-la-Gloire.html
Quas Primas, lettre encyclique de l’institution d’une fête du Christ-roihttp://liturgiecatholique.fr/Quas-Primas,3407.html
Qu’est ce que la solennité du Christ roi ?http://liturgie.catholique.fr/lexique/solennite/?page=article
Créée en 1925, par le pape Pie XI dans le but d’affirmer la Royauté du Christ, la fête du Christ-Roi a pris un sens différent avec le renouveau conciliaire.
Elle est désormais située, non plus le dernier Dimanche d’Octobre, mais le dernier Dimanche de l’année Liturgique, comme son couronnement.
Elle porte le titre de Fête du Christ Roi de l’Univers.
Elle se trouve enrichie de lectures qui explicitent le sens et l’objet de la Célébration, et nous font, chaque année, célébrer une facette de ce mystère du Christ Roi de l’Univers.
En cette Fête du Christ Roi de l’Univers, nous Contemplons Jésus en croix exerçant sa royauté au profit du bon larron qui l’implore.
Jésus, fils de David, est venu apporter la Paix. "Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute créature et le premier-né d’entre les morts.
Il a en tout la primauté, car il a voulu tout réconcilier en faisant la paix par le Sang de la Croix.
Le Seigneur est Roi, chante le psalmiste. Il donne son pouvoir à un Fils d’homme, dit le prophète Daniel.
Jésus-Christ est le souverain de la Terre, proclame le visionnaire de l’Apocalypse.
Ma royauté ne vient pas de ce monde, dit Jésus dans l’Évangile de Jean.
Avec la Fête du Christ Roi, terminons le cycle Liturgique en acclamant Le Christ, Roi de l’Univers, venu rendre témoignage à la Vérité.
Puisse toute la Création, libérer de la servitude, reconnaître sa puissance et le glorifier sans fin.
De la croix à la gloirehttp://liturgiecatholique.fr/De-la-Croix-a-la-Gloire.html
Quas Primas, lettre encyclique de l’institution d’une fête du Christ-roihttp://liturgiecatholique.fr/Quas-Primas,3407.html
Qu’est ce que la solennité du Christ roi ?http://liturgie.catholique.fr/lexique/solennite/?page=article
• ANNEE A - TEXTES LITURGIQUES
- Ezéchiel 34, 11-12 ; 15-17 : Dieu, roi et berger d'Israël, jugera son peuple
- Psaume 23, 1 : Le Seigneur est mon Berger, rien ne saurait me manquer
- 1 Corinthiens 15, 20-26 ; 28 : La Royauté Universelle du Fils Jésus-Christ
- Matthieu 25, 31-46 : La venue du Fils de l'Homme, Pasteur, Roi et Juge
• ANNEE B - TEXTES LITURGIQUES
- Daniel 7, 13-14 : Vision de Daniel de la Royauté du Fils de l'Homme
- Psaume 93, 1 : Jésus-Christ, Seigneur, Tu règnes dans la gloire
- Apocalypse 1, 5-8 : Le Sacerdoce Royal des fidèles sauvés par le Baptême
- Jean 18, 33-37 : Je suis Roi et Je suis venu pour rendre témoignage à la Vérité
• ANNEE C - TEXTES LITURGIQUES
- 2 Samuel 5, 1-3 : David reçoit l'onction royale comme roi d'Israël
- Psaume 122, 1 : Ton Règne Seigneur, est un règne de paix
- Colossiens 1, 12-20 : Dieu nous a fait entrer dans le Royaume de Son Fils
- Luc 23, 35-43 : Notre Roi Jésus-Christ crucifié, raillé et outragé par le peuple juif
- Ezéchiel 34, 11-12 ; 15-17 : Dieu, roi et berger d'Israël, jugera son peuple
- Psaume 23, 1 : Le Seigneur est mon Berger, rien ne saurait me manquer
- 1 Corinthiens 15, 20-26 ; 28 : La Royauté Universelle du Fils Jésus-Christ
- Matthieu 25, 31-46 : La venue du Fils de l'Homme, Pasteur, Roi et Juge
• ANNEE B - TEXTES LITURGIQUES
- Daniel 7, 13-14 : Vision de Daniel de la Royauté du Fils de l'Homme
- Psaume 93, 1 : Jésus-Christ, Seigneur, Tu règnes dans la gloire
- Apocalypse 1, 5-8 : Le Sacerdoce Royal des fidèles sauvés par le Baptême
- Jean 18, 33-37 : Je suis Roi et Je suis venu pour rendre témoignage à la Vérité
• ANNEE C - TEXTES LITURGIQUES
- 2 Samuel 5, 1-3 : David reçoit l'onction royale comme roi d'Israël
- Psaume 122, 1 : Ton Règne Seigneur, est un règne de paix
- Colossiens 1, 12-20 : Dieu nous a fait entrer dans le Royaume de Son Fils
- Luc 23, 35-43 : Notre Roi Jésus-Christ crucifié, raillé et outragé par le peuple juif
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20171126&id=23&fd=1
Lectures spirituelles
Sainte Thérèse de l’enfant Jésus priait :
« Ô Jésus, mon Divin époux: que jamais je ne perde la seconde robe de mon Baptême, prends-moi avant-que je fasse la plus légère faute volontaire.
Que je ne cherche et ne trouve jamais que Toi seul, que les créatures ne soient rien pour moi et que je ne sois rien pour elles mais Toi Jésus soit tout!...
Que les choses de la terre ne puissent jamais troubler mon âme que rien ne trouble ma Paix, Jésus je ne te demande que la Paix, et aussi l'Amour, l'Amour infini sans limite autre que Toi, l'Amour qui ne soit plus moi mais Toi, Mon Jésus.
Jésus que pour Toi je meure martyre, le martyre du cœur ou du corps, ou plutôt tous les deux.....
Donne-moi de remplir mes vœux dans toute leur perfection et fais-moi comprendre ce que doit être une épouse à Toi.
Fais que je ne sois jamais à charge à la Communauté mais que personne ne s'occupe de moi, que je sois regardée foulée aux pieds oubliée comme un petit grain de sable à Toi, Jésus.
Que ta volonté soit faite en moi parfaitement, que j'arrive à la place que tu as été devant me préparer...... (Mt 6,10 ; Jn 14,2-3)
Jésus fais que je sauve beaucoup d'âmes, qu'aujourd'hui il n'y en ait pas une seule de damnée et que toutes les âmes du Purgatoire soient sauvées....
Jésus pardonne-moi si je dis des choses qu'il ne faut pas dire, je ne veux que te réjouir et te consoler. »
Lecture Patristique
D'après le ch. 25 de "La Prière" par Origène.
Que vienne Ton Règne! Comme l'a dit Notre Seigneur et Sauveur, le Règne de Dieu "ne vient pas de manière à frapper le regard, et on ne saurait dire : le voici, le voilà! Mais le Règne de Dieu est au-dedans de nous" (Lc 17:20-21); le mot au-dedans signifie : dans notre bouche, dans notre cœur.
Il est donc évident que celui qui prie pour que vienne le Royaume de Dieu prie avec raison qu'en lui s'élève, fructifie, s'achève le Règne de Dieu.
Dans tous les saints qui ont Dieu pour Roi et qui obéissent à ses lois spirituelles, Le Seigneur habite comme dans une cité bien administrée.
Le Père est présent et Le Christ règne avec Le Père dans l'âme accomplie, selon la parole :
"Nous viendrons en lui et en lui nous établirons notre Demeure" (Jn 14, 22).
Le Royaume de Dieu en nous, alors que nous progressons toujours, atteindra sa perfection, quand s'accomplira la parole de l'apôtre : "lorsqu'Il aura soumis tous Ses ennemis, Le Christ remettra le Royaume à Dieu Le Père, afin que Dieu soit tout en tous" (1 Co 15, 24-28).
Aussi prierons-nous sans cesse avec les dispositions divinisées par le Verbe, en disant à notre Père qui est dans les Cieux :
"Que Ton Nom soit sanctifié, que Ton Règne arrive!"
Il faut noter encore, à propos du Règne de Dieu : il n'est pas possible de concilier la justice avec l'iniquité, la lumière et l'ombre, le Christ et Bélial; de même le règne du péché est inconciliable avec le Règne de Dieu.
Si nous voulons que Dieu règne sur nous, que jamais le péché ne règne sur notre corps mortel.
Ne suivons pas les appels du péché qui sollicite notre âme aux œuvres de la chair et aux actes qui sont étrangers à Dieu.
Faisons mourir nos membres charnels pour produire les fruits de l'Esprit; le Seigneur se promènera en nous comme en un paradis spirituel, il règnera seul en nous avec Son Christ, à la droite de la puissance spirituelle que nous demandons de recevoir, jusqu'à ce que Ses ennemis deviennent en nous l'escabeau de Ses pieds et que soit écartée de nous toute principauté, puissance et souveraineté.
Tout cela peut se réaliser en chacun de nous, la mort est vaincue, afin que Le Christ puisse dire en nous : "Mort, où est ton aiguillon, enfer, où est ta victoire?" (Os 13:14, 1 Cor 15, 55).
Il faut donc que ce qui est corruptible en nous révèle la sainteté et l'incorruptibilité dans la Pureté; et ce qui est mortel, en dépouillant la mort, révèle l'immortalité du Père.
De cette manière, Dieu règnera en nous et déjà nous entrons en possession des biens de l'engendrement d'en haut et de la résurrection.”
Sainte Thérèse de l’enfant Jésus priait :
« Ô Jésus, mon Divin époux: que jamais je ne perde la seconde robe de mon Baptême, prends-moi avant-que je fasse la plus légère faute volontaire.
Que je ne cherche et ne trouve jamais que Toi seul, que les créatures ne soient rien pour moi et que je ne sois rien pour elles mais Toi Jésus soit tout!...
Que les choses de la terre ne puissent jamais troubler mon âme que rien ne trouble ma Paix, Jésus je ne te demande que la Paix, et aussi l'Amour, l'Amour infini sans limite autre que Toi, l'Amour qui ne soit plus moi mais Toi, Mon Jésus.
Jésus que pour Toi je meure martyre, le martyre du cœur ou du corps, ou plutôt tous les deux.....
Donne-moi de remplir mes vœux dans toute leur perfection et fais-moi comprendre ce que doit être une épouse à Toi.
Fais que je ne sois jamais à charge à la Communauté mais que personne ne s'occupe de moi, que je sois regardée foulée aux pieds oubliée comme un petit grain de sable à Toi, Jésus.
Que ta volonté soit faite en moi parfaitement, que j'arrive à la place que tu as été devant me préparer...... (Mt 6,10 ; Jn 14,2-3)
Jésus fais que je sauve beaucoup d'âmes, qu'aujourd'hui il n'y en ait pas une seule de damnée et que toutes les âmes du Purgatoire soient sauvées....
Jésus pardonne-moi si je dis des choses qu'il ne faut pas dire, je ne veux que te réjouir et te consoler. »
Lecture Patristique
D'après le ch. 25 de "La Prière" par Origène.
Que vienne Ton Règne! Comme l'a dit Notre Seigneur et Sauveur, le Règne de Dieu "ne vient pas de manière à frapper le regard, et on ne saurait dire : le voici, le voilà! Mais le Règne de Dieu est au-dedans de nous" (Lc 17:20-21); le mot au-dedans signifie : dans notre bouche, dans notre cœur.
Il est donc évident que celui qui prie pour que vienne le Royaume de Dieu prie avec raison qu'en lui s'élève, fructifie, s'achève le Règne de Dieu.
Dans tous les saints qui ont Dieu pour Roi et qui obéissent à ses lois spirituelles, Le Seigneur habite comme dans une cité bien administrée.
Le Père est présent et Le Christ règne avec Le Père dans l'âme accomplie, selon la parole :
"Nous viendrons en lui et en lui nous établirons notre Demeure" (Jn 14, 22).
Le Royaume de Dieu en nous, alors que nous progressons toujours, atteindra sa perfection, quand s'accomplira la parole de l'apôtre : "lorsqu'Il aura soumis tous Ses ennemis, Le Christ remettra le Royaume à Dieu Le Père, afin que Dieu soit tout en tous" (1 Co 15, 24-28).
Aussi prierons-nous sans cesse avec les dispositions divinisées par le Verbe, en disant à notre Père qui est dans les Cieux :
"Que Ton Nom soit sanctifié, que Ton Règne arrive!"
Il faut noter encore, à propos du Règne de Dieu : il n'est pas possible de concilier la justice avec l'iniquité, la lumière et l'ombre, le Christ et Bélial; de même le règne du péché est inconciliable avec le Règne de Dieu.
Si nous voulons que Dieu règne sur nous, que jamais le péché ne règne sur notre corps mortel.
Ne suivons pas les appels du péché qui sollicite notre âme aux œuvres de la chair et aux actes qui sont étrangers à Dieu.
Faisons mourir nos membres charnels pour produire les fruits de l'Esprit; le Seigneur se promènera en nous comme en un paradis spirituel, il règnera seul en nous avec Son Christ, à la droite de la puissance spirituelle que nous demandons de recevoir, jusqu'à ce que Ses ennemis deviennent en nous l'escabeau de Ses pieds et que soit écartée de nous toute principauté, puissance et souveraineté.
Tout cela peut se réaliser en chacun de nous, la mort est vaincue, afin que Le Christ puisse dire en nous : "Mort, où est ton aiguillon, enfer, où est ta victoire?" (Os 13:14, 1 Cor 15, 55).
Il faut donc que ce qui est corruptible en nous révèle la sainteté et l'incorruptibilité dans la Pureté; et ce qui est mortel, en dépouillant la mort, révèle l'immortalité du Père.
De cette manière, Dieu règnera en nous et déjà nous entrons en possession des biens de l'engendrement d'en haut et de la résurrection.”
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Marie du 65 a écrit:Dimanche 26 Novembre 2017
Fête de la Solennité de Jésus Christ, Roi de l'Univers (visible et invisible).Elle est désormais située, non plus le dernier Dimanche d’Octobre, mais le dernier Dimanche de l’année Liturgique, comme son couronnement (de l'année Liturgique).Solennité du Christ, Roi de l’univers
Créée en 1925, par le pape Pie XI dans le but d’affirmer la Royauté du Christ, la fête du Christ-Roi a pris un sens différent avec le renouveau conciliaire.
Elle est désormais située, non plus le dernier Dimanche d’Octobre, mais le dernier Dimanche de l’année Liturgique, comme son couronnement.
Elle porte le titre de Fête du Christ Roi de l’Univers.
Elle se trouve enrichie de lectures qui explicitent le sens et l’objet de la Célébration, et nous font, chaque année, célébrer une facette de ce mystère du Christ Roi de l’Univers.
En cette Fête du Christ Roi de l’Univers, nous Contemplons Jésus en croix exerçant sa royauté au profit du bon larron qui l’implore.
Jésus, fils de David, est venu apporter la Paix. "Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute créature et le premier-né d’entre les morts.
Il a en tout la primauté, car il a voulu tout réconcilier en faisant la paix par le Sang de la Croix.
Le Seigneur est Roi, chante le psalmiste. Il donne son pouvoir à un Fils d’homme, dit le prophète Daniel.
Jésus-Christ est le souverain de la Terre, proclame le visionnaire de l’Apocalypse.
Ma royauté ne vient pas de ce monde, dit Jésus dans l’Évangile de Jean.
Avec la Fête du Christ Roi, terminons le cycle Liturgique en acclamant Le Christ, Roi de l’Univers, venu rendre témoignage à la Vérité.
Puisse toute la Création, libérer de la servitude, reconnaître sa puissance et le glorifier sans fin.
De la croix à la gloirehttp://liturgiecatholique.fr/De-la-Croix-a-la-Gloire.html
Quas Primas, lettre encyclique de l’institution d’une fête du Christ-roihttp://liturgiecatholique.fr/Quas-Primas,3407.html
Qu’est ce que la solennité du Christ roi ?http://liturgie.catholique.fr/lexique/solennite/?page=article• ANNEE A - TEXTES LITURGIQUES
- Ezéchiel 34, 11-12 ; 15-17 : Dieu, roi et berger d'Israël, jugera son peuple
- Psaume 23, 1 : Le Seigneur est mon Berger, rien ne saurait me manquer
- 1 Corinthiens 15, 20-26 ; 28 : La Royauté Universelle du Fils Jésus-Christ
- Matthieu 25, 31-46 : La venue du Fils de l'Homme, Pasteur, Roi et Juge
• ANNEE B - TEXTES LITURGIQUES
- Daniel 7, 13-14 : Vision de Daniel de la Royauté du Fils de l'Homme
- Psaume 93, 1 : Jésus-Christ, Seigneur, Tu règnes dans la gloire
- Apocalypse 1, 5-8 : Le Sacerdoce Royal des fidèles sauvés par le Baptême
- Jean 18, 33-37 : Je suis Roi et Je suis venu pour rendre témoignage à la Vérité
• ANNEE C - TEXTES LITURGIQUES
- 2 Samuel 5, 1-3 : David reçoit l'onction royale comme roi d'Israël
- Psaume 122, 1 : Ton Règne Seigneur, est un règne de paix
- Colossiens 1, 12-20 : Dieu nous a fait entrer dans le Royaume de Son Fils
- Luc 23, 35-43 : Notre Roi Jésus-Christ crucifié, raillé et outragé par le peuple juifhttp://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20171126&id=23&fd=1Lectures spirituelles
Sainte Thérèse de l’enfant Jésus priait :
« Ô Jésus, mon Divin époux: que jamais je ne perde la seconde robe de mon Baptême, prends-moi avant-que je fasse la plus légère faute volontaire.
Que je ne cherche et ne trouve jamais que Toi seul, que les créatures ne soient rien pour moi et que je ne sois rien pour elles mais Toi Jésus soit tout!...
Que les choses de la terre ne puissent jamais troubler mon âme que rien ne trouble ma Paix, Jésus je ne te demande que la Paix, et aussi l'Amour, l'Amour infini sans limite autre que Toi, l'Amour qui ne soit plus moi mais Toi, Mon Jésus.
Jésus que pour Toi je meure martyre, le martyre du cœur ou du corps, ou plutôt tous les deux.....
Donne-moi de remplir mes vœux dans toute leur perfection et fais-moi comprendre ce que doit être une épouse à Toi.
Fais que je ne sois jamais à charge à la Communauté mais que personne ne s'occupe de moi, que je sois regardée foulée aux pieds oubliée comme un petit grain de sable à Toi, Jésus.
Que ta volonté soit faite en moi parfaitement, que j'arrive à la place que tu as été devant me préparer...... (Mt 6,10 ; Jn 14,2-3)
Jésus fais que je sauve beaucoup d'âmes, qu'aujourd'hui il n'y en ait pas une seule de damnée et que toutes les âmes du Purgatoire soient sauvées....
Jésus pardonne-moi si je dis des choses qu'il ne faut pas dire, je ne veux que te réjouir et te consoler. »
Lecture Patristique
D'après le ch. 25 de "La Prière" par Origène.
Que vienne Ton Règne! Comme l'a dit Notre Seigneur et Sauveur, le Règne de Dieu "ne vient pas de manière à frapper le regard, et on ne saurait dire : le voici, le voilà! Mais le Règne de Dieu est au-dedans de nous" (Lc 17:20-21); le mot au-dedans signifie : dans notre bouche, dans notre cœur.
Il est donc évident que celui qui prie pour que vienne le Royaume de Dieu prie avec raison qu'en lui s'élève, fructifie, s'achève le Règne de Dieu.
Dans tous les saints qui ont Dieu pour Roi et qui obéissent à ses lois spirituelles, Le Seigneur habite comme dans une cité bien administrée.
Le Père est présent et Le Christ règne avec Le Père dans l'âme accomplie, selon la parole :
"Nous viendrons en lui et en lui nous établirons notre Demeure" (Jn 14, 22).
Le Royaume de Dieu en nous, alors que nous progressons toujours, atteindra sa perfection, quand s'accomplira la parole de l'apôtre : "lorsqu'Il aura soumis tous Ses ennemis, Le Christ remettra le Royaume à Dieu Le Père, afin que Dieu soit tout en tous" (1 Co 15, 24-28).
Aussi prierons-nous sans cesse avec les dispositions divinisées par le Verbe, en disant à notre Père qui est dans les Cieux :
"Que Ton Nom soit sanctifié, que Ton Règne arrive!"
Il faut noter encore, à propos du Règne de Dieu : il n'est pas possible de concilier la justice avec l'iniquité, la lumière et l'ombre, le Christ et Bélial; de même le règne du péché est inconciliable avec le Règne de Dieu.
Si nous voulons que Dieu règne sur nous, que jamais le péché ne règne sur notre corps mortel.
Ne suivons pas les appels du péché qui sollicite notre âme aux œuvres de la chair et aux actes qui sont étrangers à Dieu.
Faisons mourir nos membres charnels pour produire les fruits de l'Esprit; le Seigneur se promènera en nous comme en un paradis spirituel, il règnera seul en nous avec Son Christ, à la droite de la puissance spirituelle que nous demandons de recevoir, jusqu'à ce que Ses ennemis deviennent en nous l'escabeau de Ses pieds et que soit écartée de nous toute principauté, puissance et souveraineté.
Tout cela peut se réaliser en chacun de nous, la mort est vaincue, afin que Le Christ puisse dire en nous : "Mort, où est ton aiguillon, enfer, où est ta victoire?" (Os 13:14, 1 Cor 15, 55).
Il faut donc que ce qui est corruptible en nous révèle la sainteté et l'incorruptibilité dans la Pureté; et ce qui est mortel, en dépouillant la mort, révèle l'immortalité du Père.
De cette manière, Dieu règnera en nous et déjà nous entrons en possession des biens de l'engendrement d'en haut et de la résurrection.”
Merci pour cette f^te du Crist roi
mais pouruquoi "roi" svp?
jacques58fan- Combat l'antechrist
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Voici un lien pour vous Jacques
http://www.famillechretienne.fr/foi-chretienne/fondamentaux-de-la-foi/pourquoi-dit-on-que-le-christ-est-roi-48199
http://www.famillechretienne.fr/foi-chretienne/fondamentaux-de-la-foi/pourquoi-dit-on-que-le-christ-est-roi-48199
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