Le Pape François
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Re: Le Pape François
limond a écrit:
... Bien sur cela demande une grande miséricorde, hélas que beaucoup n'ont pas.
Alors que même le royaume des mort ne peut rien contre l'église, vous les ténèbres pensez qu'à cause de supposées prophéties, l'Église, les Pape sont dans l'erreur.
Bonjour Limond,
Vous semblez oublier que c'est le Christ qui a rendu le mariage indissoluble...
C'est Lui qui a annoncé que celui qui répudiait son conjoint pour en prendre un autre était adultère...
Comment pouvoir communier au Corps et au Sang du Christ en reniant ses paroles...
N'oubliez pas Saint Paul qui a dit : "Ne savez-vous pas que les injustes n'hériterons point le royaume de Dieu ? Ne vous y tromper pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n'hériteront le royaume de Dieu".
(1 Corinthiens 6 : 9-10)
C'est encore Lui, Saint Paul, qui ajoute : « Si vous ne mangez pas ma chair et si vous ne buvez pas mon sang, vous n'aurez pas la vie en vous. » dit le Christ dans son discours sur le pain de vie (St Jean, ch.6, v.53). Mais il ajoute : « C'est pourquoi, quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement aura à répondre du Corps et du Sang du Seigneur. Que chacun donc s'examine avant qu'il mange de ce pain et boive de cette coupe, car celui qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation s'il n'y reconnaît pas le Corps du Seigneur ! C'est pour cela, dit-il, parce que vous communiez sans vous rendre compte que c'est le corps du Seigneur, c'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup de malades et d'infirmes et que bon nombre sont morts ! » (épître aux Corinthiens ch. 11, v. 27-30).
UdP en JMJ
123456gg- Hosanna au plus haut des cieux!
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Re: Le Pape François
Bonjour
Et oui Ray Sugar !, Jésus en a rajouté encore plus.
* Quiconque regarde une femme avec envie, commet l'adultère avec Elle.
Et Saint Paul n'est ni Pape, ni même prêtre alors, sa vaut se que sa vaut.
Merci
Et oui Ray Sugar !, Jésus en a rajouté encore plus.
* Quiconque regarde une femme avec envie, commet l'adultère avec Elle.
Et Saint Paul n'est ni Pape, ni même prêtre alors, sa vaut se que sa vaut.
Merci
limond- Avec le Pape François
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Re: Le Pape François
Bonjour Limond,
Saint Paul dit dans la Première Épître aux Corinthiens : "Car je suis le plus petit des apôtres, moi qui ne suis pas digne d'être appelé apôtre parce que j'ai persécuté l’Église de Dieu. Mais ce que je suis, je le dois à la grâce de Dieu et sa grâce à mon égard n'a pas été vaine".
Les chrétiens le connaîtront surtout sous son nom romain de Paul, « apôtre des Nations ».
Et je donne la parole à Mgr Jean-Pierre Batut du diocèse de Lyon, en ce qui concerne la prêtrise de Saint Paul :
+ + + +
http://lyon.catholique.fr/?L-apotre-Paul-un-pretre-selon-le
L’apôtre Paul, un prêtre selon le Christ
Nous sommes en pèlerinage pour conclure l’année Saint Paul, et en même temps nous venons d’entrer avec toute l’Église dans l’année sacerdotale voulue par Benoît XVI, avec comme thème « fidélité du Christ, fidélité du prêtre ». C’est pourquoi cette conférence revêtira un caractère à la fois conclusif pour l’année saint Paul, et inaugural pour l’année du sacerdoce : nous nous demanderons en quoi saint Paul est prêtre, parle en prêtre, se comporte en prêtre, et ce que son sacerdoce nous apprend sur le sacerdoce des prêtres.
1. Rappel historique sur la question du sacerdoce
Au 16e siècle, un élément central de la « protestation » des Réformateurs a été le refus d’un sacerdoce des prêtres au sein de l’Église. Ce sacerdoce des prêtres était rejeté comme une invention « papiste ».
Ce qu’on sait moins, c’est que les Réformateurs ont hésité sur cette question, et en tout premier lieu Luther.
En 1516, lorsqu’il écrit son Commentaire de l’épître aux Romains, Luther affirme encore sans hésiter la spécificité du sacerdoce des prêtres :
Si un laïc se mettait à faire devant tout le monde tout ce que fait un prêtre, en célébrant (la messe), en confirmant, en absolvant, en administrant les sacrements, en faisant la dédicace des autels, des églises, des vêtements, des ustensiles, etc., il est incontestable que ces œuvres seraient en tout point fort semblables à celles d’un véritable prêtre, et, peut-être même, plus appropriées et plus parfaites que celles du vrai prêtre. Mais, n’étant pas lui-même consacré, ordonné et sanctifié, cet homme n’accomplit absolument rien, il ne se livre qu’à un jeu et il se trompe lui-même, comme il trompe ses semblables. [1]
Mais très vite, il change radicalement de position, considérant que le sacrement de l’ordre est une pure invention humaine, sans fondement dans la volonté du Christ :
"De l’Ordre". L’Église du Christ ignore ce sacrement : il a été inventé par l’Église du pape… Dans tout le Nouveau Testament, il n’y a pas un seul mot qui en fasse mention. Or, il est ridicule de faire passer pour un sacrement de Dieu ce dont on ne pourra jamais montrer l’institution que Dieu en aurait faite. [2]
Pour quelle raison Luther en vient-il à cette position, qui pose aujourd’hui encore un problème central dans le dialogue œcuménique ? Parce que, dans l’intervalle, il a découvert avec une lumineuse évidence le sacerdoce baptismal : le fait que tous les baptisés sont consacrés prêtres par le baptême.
Tous les chrétiens appartiennent vraiment à l’état ecclésiastique ; il n’existe entre eux aucune différence, si ce n’est celle de la fonction… Nous sommes absolument tous consacrés prêtres par le baptême, comme le disent saint Pierre (1 P 2) : « Vous êtes un sacerdoce royal et une royauté sacerdotale », et l’Apocalypse : « Tu as fait de nous par l’effusion de ton sang des prêtres et des rois. »
Il en tire la conséquence suivante :
Si une petite troupe de pieux laïcs chrétiens était faite prisonnière et déportée dans un lieu désert, s’ils n’avaient pas auprès d’eux un prêtre consacré par un évêque et s’ils se trouvaient à ce moment d’accord à ce sujet, ils choisiraient l’un d’entre eux… et lui confieraient la charge de baptiser, de célébrer la messe, d’absoudre et de prêcher, celui-là serait véritablement un prêtre, comme si tous les évêques et les papes l’avaient consacré. [3]
Et c’est un fait que le sacerdoce des baptisés était largement oublié dans l’Église à l’époque de Luther, comme il le sera tout autant chez les catholiques dans les siècles suivants, par réaction contre la Réforme : on accentuera d’autant plus le sacerdoce des prêtres, que les Réformateurs l’avaient nié ; on fera d’autant plus silence sur le sacerdoce des baptisés, que les Réformateurs en avaient fait l’unique sacerdoce.
Finalement, aussi bien la position catholique que la position protestante s’entendaient tacitement sur un point : un sacerdoce est exclusif de l’autre. En inventant un sacerdoce des prêtres, disaient les protestants, l’Église du pape a nié le sacerdoce des baptisés ; en affirmant que tout le monde est prêtre, ripostaient les catholiques, les protestants ont fait disparaître quelque chose que le Christ avait pourtant explicitement voulu et institué en choisissant des apôtres et en leur disant : « qui vous écoute m’écoute », « faites ceci en mémoire de moi », « ceux à qui vous remettrez les péchés ils leur seront remis », etc.
Or, bien évidemment, un sacerdoce n’est pas exclusif de l’autre : le Christ, unique grand Prêtre de l’alliance nouvelle, est la source de l’un comme de l’autre. Le Concile Vatican II nous a délivrés de la fausse opposition suscitée par le rapport polémique entre catholiques et protestants. Il a mis en avant de manière très forte le sacerdoce des baptisés, qui, dans le Christ, sont devenus une communauté royale de prêtres (basileion hierateuma) [4], mais sans cesser pour autant d’affirmer la foi de l’Église catholique en l’existence d’un sacerdoce particulier, celui des apôtres, des évêques et des prêtres. Mieux : tout en précisant que ces deux sacerdoces sont substantiellement différents, le Concile ne les a pas juxtaposés, mais reliés l’un à l’autre en les reliant l’un et l’autre au sacerdoce du Christ :
Le sacerdoce commun des fidèles et le sacerdoce ministériel ou hiérarchique, bien qu’il y ait entre eux une différence essentielle et non seulement de degré, sont cependant ordonnés l’un à l’autre : l’un et l’autre, en effet, chacun selon son mode propre, participent de l’unique sacerdoce du Christ. [5]
Comment ces deux sacerdoces sont-ils « ordonnés l’un à l’autre » ? Le Concile ne développe guère ce point, se contentant de rappeler que le prêtre agit « dans la personne du Christ Tête » [6]. Mais peut-être saint Paul a-t-il justement des choses à nous enseigner sur ce point.
2. En quel sens saint Paul se considère-t-il comme prêtre ?
A. Pour quoi le prêtre est-il fait ?
Le Concile Vatican II a regroupé le ministère des prêtres (et avant eux des évêques) sous trois chefs : l’enseignement (parce que le Christ est la Parole de Dieu et la Vérité) ; la sanctification (parce que le Christ nous rend saints en nous donnant son Corps et son Sang) ; le gouvernement (parce que le Christ est le Bon Pasteur qui nous conduit aux sources de la vie). Ainsi, enseigné par le Christ, le peuple chrétien devient un peuple de prophètes ; sanctifié par le Christ, il devient un peuple de prêtres ; conduit par le Christ, il accède à la vraie liberté et devient un peuple de rois.
De ces trois missions du prêtre – enseigner, sanctifier et conduire le peuple de Dieu –, laquelle est la plus importante ? Pour percevoir l’enjeu de ce débat, qu’on se souvienne des questions posées ces cinquante dernières années à propos du prêtre. Le prêtre est-il « l’homme des sacrements », celui qui « dit la messe » ? Non, disaient certains, car cela le cantonnerait dans le « cultuel » : il doit être d’abord « l’homme de la parole », annoncer l’Évangile ! Mais, répondaient les autres, le pardon des péchés, l’eucharistie, c’est pourtant ce qu’il y a de plus important, c’est le sommet de la vie chrétienne ! À cela s’ajoutait – et s’ajoute toujours – la question : le prêtre est-il le chef de la communauté, celui qui en prend la tête et la dirige, ou bien est-il d’abord un frère parmi ses frères ?
Dans ces controverses, tout le monde avait raison : les missions d’enseigner, de sanctifier par les sacrements et de conduire sont bien des missions du prêtre. Mais reste entière la tâche de comprendre comment ces missions s’articulent les unes par rapport aux autres. Et c’est justement ce que saint Paul nous aide à voir.
...//... (à suivre)
Saint Paul dit dans la Première Épître aux Corinthiens : "Car je suis le plus petit des apôtres, moi qui ne suis pas digne d'être appelé apôtre parce que j'ai persécuté l’Église de Dieu. Mais ce que je suis, je le dois à la grâce de Dieu et sa grâce à mon égard n'a pas été vaine".
Les chrétiens le connaîtront surtout sous son nom romain de Paul, « apôtre des Nations ».
Et je donne la parole à Mgr Jean-Pierre Batut du diocèse de Lyon, en ce qui concerne la prêtrise de Saint Paul :
+ + + +
http://lyon.catholique.fr/?L-apotre-Paul-un-pretre-selon-le
L’apôtre Paul, un prêtre selon le Christ
Nous sommes en pèlerinage pour conclure l’année Saint Paul, et en même temps nous venons d’entrer avec toute l’Église dans l’année sacerdotale voulue par Benoît XVI, avec comme thème « fidélité du Christ, fidélité du prêtre ». C’est pourquoi cette conférence revêtira un caractère à la fois conclusif pour l’année saint Paul, et inaugural pour l’année du sacerdoce : nous nous demanderons en quoi saint Paul est prêtre, parle en prêtre, se comporte en prêtre, et ce que son sacerdoce nous apprend sur le sacerdoce des prêtres.
1. Rappel historique sur la question du sacerdoce
Au 16e siècle, un élément central de la « protestation » des Réformateurs a été le refus d’un sacerdoce des prêtres au sein de l’Église. Ce sacerdoce des prêtres était rejeté comme une invention « papiste ».
Ce qu’on sait moins, c’est que les Réformateurs ont hésité sur cette question, et en tout premier lieu Luther.
En 1516, lorsqu’il écrit son Commentaire de l’épître aux Romains, Luther affirme encore sans hésiter la spécificité du sacerdoce des prêtres :
Si un laïc se mettait à faire devant tout le monde tout ce que fait un prêtre, en célébrant (la messe), en confirmant, en absolvant, en administrant les sacrements, en faisant la dédicace des autels, des églises, des vêtements, des ustensiles, etc., il est incontestable que ces œuvres seraient en tout point fort semblables à celles d’un véritable prêtre, et, peut-être même, plus appropriées et plus parfaites que celles du vrai prêtre. Mais, n’étant pas lui-même consacré, ordonné et sanctifié, cet homme n’accomplit absolument rien, il ne se livre qu’à un jeu et il se trompe lui-même, comme il trompe ses semblables. [1]
Mais très vite, il change radicalement de position, considérant que le sacrement de l’ordre est une pure invention humaine, sans fondement dans la volonté du Christ :
"De l’Ordre". L’Église du Christ ignore ce sacrement : il a été inventé par l’Église du pape… Dans tout le Nouveau Testament, il n’y a pas un seul mot qui en fasse mention. Or, il est ridicule de faire passer pour un sacrement de Dieu ce dont on ne pourra jamais montrer l’institution que Dieu en aurait faite. [2]
Pour quelle raison Luther en vient-il à cette position, qui pose aujourd’hui encore un problème central dans le dialogue œcuménique ? Parce que, dans l’intervalle, il a découvert avec une lumineuse évidence le sacerdoce baptismal : le fait que tous les baptisés sont consacrés prêtres par le baptême.
Tous les chrétiens appartiennent vraiment à l’état ecclésiastique ; il n’existe entre eux aucune différence, si ce n’est celle de la fonction… Nous sommes absolument tous consacrés prêtres par le baptême, comme le disent saint Pierre (1 P 2) : « Vous êtes un sacerdoce royal et une royauté sacerdotale », et l’Apocalypse : « Tu as fait de nous par l’effusion de ton sang des prêtres et des rois. »
Il en tire la conséquence suivante :
Si une petite troupe de pieux laïcs chrétiens était faite prisonnière et déportée dans un lieu désert, s’ils n’avaient pas auprès d’eux un prêtre consacré par un évêque et s’ils se trouvaient à ce moment d’accord à ce sujet, ils choisiraient l’un d’entre eux… et lui confieraient la charge de baptiser, de célébrer la messe, d’absoudre et de prêcher, celui-là serait véritablement un prêtre, comme si tous les évêques et les papes l’avaient consacré. [3]
Et c’est un fait que le sacerdoce des baptisés était largement oublié dans l’Église à l’époque de Luther, comme il le sera tout autant chez les catholiques dans les siècles suivants, par réaction contre la Réforme : on accentuera d’autant plus le sacerdoce des prêtres, que les Réformateurs l’avaient nié ; on fera d’autant plus silence sur le sacerdoce des baptisés, que les Réformateurs en avaient fait l’unique sacerdoce.
Finalement, aussi bien la position catholique que la position protestante s’entendaient tacitement sur un point : un sacerdoce est exclusif de l’autre. En inventant un sacerdoce des prêtres, disaient les protestants, l’Église du pape a nié le sacerdoce des baptisés ; en affirmant que tout le monde est prêtre, ripostaient les catholiques, les protestants ont fait disparaître quelque chose que le Christ avait pourtant explicitement voulu et institué en choisissant des apôtres et en leur disant : « qui vous écoute m’écoute », « faites ceci en mémoire de moi », « ceux à qui vous remettrez les péchés ils leur seront remis », etc.
Or, bien évidemment, un sacerdoce n’est pas exclusif de l’autre : le Christ, unique grand Prêtre de l’alliance nouvelle, est la source de l’un comme de l’autre. Le Concile Vatican II nous a délivrés de la fausse opposition suscitée par le rapport polémique entre catholiques et protestants. Il a mis en avant de manière très forte le sacerdoce des baptisés, qui, dans le Christ, sont devenus une communauté royale de prêtres (basileion hierateuma) [4], mais sans cesser pour autant d’affirmer la foi de l’Église catholique en l’existence d’un sacerdoce particulier, celui des apôtres, des évêques et des prêtres. Mieux : tout en précisant que ces deux sacerdoces sont substantiellement différents, le Concile ne les a pas juxtaposés, mais reliés l’un à l’autre en les reliant l’un et l’autre au sacerdoce du Christ :
Le sacerdoce commun des fidèles et le sacerdoce ministériel ou hiérarchique, bien qu’il y ait entre eux une différence essentielle et non seulement de degré, sont cependant ordonnés l’un à l’autre : l’un et l’autre, en effet, chacun selon son mode propre, participent de l’unique sacerdoce du Christ. [5]
Comment ces deux sacerdoces sont-ils « ordonnés l’un à l’autre » ? Le Concile ne développe guère ce point, se contentant de rappeler que le prêtre agit « dans la personne du Christ Tête » [6]. Mais peut-être saint Paul a-t-il justement des choses à nous enseigner sur ce point.
2. En quel sens saint Paul se considère-t-il comme prêtre ?
A. Pour quoi le prêtre est-il fait ?
Le Concile Vatican II a regroupé le ministère des prêtres (et avant eux des évêques) sous trois chefs : l’enseignement (parce que le Christ est la Parole de Dieu et la Vérité) ; la sanctification (parce que le Christ nous rend saints en nous donnant son Corps et son Sang) ; le gouvernement (parce que le Christ est le Bon Pasteur qui nous conduit aux sources de la vie). Ainsi, enseigné par le Christ, le peuple chrétien devient un peuple de prophètes ; sanctifié par le Christ, il devient un peuple de prêtres ; conduit par le Christ, il accède à la vraie liberté et devient un peuple de rois.
De ces trois missions du prêtre – enseigner, sanctifier et conduire le peuple de Dieu –, laquelle est la plus importante ? Pour percevoir l’enjeu de ce débat, qu’on se souvienne des questions posées ces cinquante dernières années à propos du prêtre. Le prêtre est-il « l’homme des sacrements », celui qui « dit la messe » ? Non, disaient certains, car cela le cantonnerait dans le « cultuel » : il doit être d’abord « l’homme de la parole », annoncer l’Évangile ! Mais, répondaient les autres, le pardon des péchés, l’eucharistie, c’est pourtant ce qu’il y a de plus important, c’est le sommet de la vie chrétienne ! À cela s’ajoutait – et s’ajoute toujours – la question : le prêtre est-il le chef de la communauté, celui qui en prend la tête et la dirige, ou bien est-il d’abord un frère parmi ses frères ?
Dans ces controverses, tout le monde avait raison : les missions d’enseigner, de sanctifier par les sacrements et de conduire sont bien des missions du prêtre. Mais reste entière la tâche de comprendre comment ces missions s’articulent les unes par rapport aux autres. Et c’est justement ce que saint Paul nous aide à voir.
...//... (à suivre)
Dernière édition par Ray Sugar Mandozza le Ven 25 Mar 2016 - 0:19, édité 2 fois
123456gg- Hosanna au plus haut des cieux!
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Re: Le Pape François
...//... (La suite pour Limond)
B. La tâche sacerdotale d’annoncer l’Évangile chez saint Paul.
Saint Paul insiste beaucoup sur la première mission, celle de l’enseignement, c’est-à-dire de la prédication de l’évangile. Elle est le noyau de l’idée qu’il se fait de son ministère. Il va même jusqu’à dire que le Christ ne l’a « pas envoyé baptiser, mais annoncer l’Évangile » (1 Co 1, 17-18). Pourquoi cela ?
On peut en donner une première raison très simple : Paul est un fondateur d’Églises. Quand un missionnaire, arrive dans un pays non encore évangélisé, il ne commence pas par baptiser, mais par annoncer la foi. La mission d’annoncer l’Évangile est absolument première. C’est pourquoi, lorsqu’il arrive en un lieu, Paul commence toujours par s’adresser aux habitants (d’abord aux Juifs, à la synagogue, puis aux non juifs) pour leur annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus. Ensuite, lorsqu’il a réussi à gagner au Christ un certain nombre de personnes, il les baptise. Ainsi, au moment de la fondation de l’Église de Corinthe, les Actes nous décrivent très précisément comment il s’y est pris :
Premier temps – moment juif : « Chaque sabbat, [Paul] discourait à la synagogue et s’efforçait de persuader Juifs et Grecs… [Il] se consacrait tout entier à la parole, attestant aux Juifs que Jésus est le Christ » (Ac 18, 4-5).
Deuxième temps – décision d’aller vers les païens : « Mais devant leur opposition et leurs paroles blasphématoires, il… leur dit : … désormais, c’est vers les païens que j’irai » (18, 6).
Troisième temps – baptême de tous ceux qui se sont convertis, juifs et païens : « Beaucoup de Corinthiens qui entendaient Paul embrassaient la foi et se faisaient baptiser » (18, .
Mais il y a une deuxième raison plus profonde. C’est que pour Paul, « l’annonce du salut contient le salut annoncé » [7]. Tout sacrement, en effet, est d’abord une parole de Dieu qui, comme toute parole, produit son effet. Pour Dieu, dire c’est faire ; de même pour Paul, l’action d’annoncer est inséparable de celle de sanctifier. Mieux encore, le sacrement est inclus, contenu dans l’annonce de l’Évangile.
Cela permet de comprendre que, dans le seul texte où il se dit lui-même prêtre, Paul le fasse en rapport avec l’annonce de l’Évangile. Ce texte est en Rm 15, où il parle de « la grâce que Dieu [lui] a faite d’être un officiant (leitourgos) du Christ Jésus auprès des païens, prêtre (hierourgounta) de l’Évangile de Dieu, afin que les païens deviennent une offrande (prosphora) agréable, sanctifiée par l’Esprit Saint » (15, 15-16).
Ce texte indique que le résultat de la mission de prêtre de Paul, c’est de transformer les autres en offrande, et d’abord en leur donnant la capacité de s’offrir. Dès lors, le sacerdoce commun des baptisés, qui leur permet d’offrir leur vie à Dieu, apparaît comme l’effet du sacerdoce ministériel, qui les transforme par l’annonce de l’Évangile.
C. De l’Évangile aux sacrements comme engendrement par Dieu.
Ainsi, on voit qu’à travers l’annonce de l’Évangile, saint Paul sous-entend tout ce qui en découle. L’Évangile n’est pas pour lui en-dehors des sacrements ou un simple prélude aux sacrements, mais il est le sacrement primordial dont tous les sacrements proviennent [8], parce que l’Évangile n’est autre que le Christ lui-même :
Je ne rougis pas de l’Évangile : il est puissance de Dieu pour le salut de tout homme qui croit, du Juif d’abord, puis du Grec (Rm 1, 6).
Paul a la prétention de ne pas ajouter à la parole de l’Évangile une parole seconde, qui n’en serait qu’un commentaire, mais de donner une parole qui ne fait qu’un avec celle de Dieu lui-même :
Nous sommes en ambassade pour le Christ ; c’est comme si Dieu exhortait par nous. Nous vous en supplions au nom du Christ : laissez-vous réconcilier avec Dieu (2 Co 5, 20).
Voilà pourquoi la prédication de l’Évangile conduit par elle-même aux mystères, mot qui est resté dans le langage de nos frères d’Orient et qui, dans le NT, est l’équivalent de ce que nous entendons par sacrements.
Qu’on nous considère comme des serviteurs du Christ et comme des intendants des mystères de Dieu (1 Co 4, 1).
Le lien entre parole et sacrements vient de ce que l’annonce de l’Évangile n’est pas une parole extérieure à celui qui la proclame et à celui qui la reçoit (comme l’est une parole informative), mais une parole efficace, « performative ».
Par le fait même, cette parole a toutes les caractéristiques d’un don de vie. Il est donc logique qu’elle aboutisse à ce don de vie par excellence que sont les sacrements, et cela sans rupture (c’est pourquoi on ne peut pas dissocier, à la messe, la liturgie de la Parole et la liturgie eucharistique, et le Christ se donne déjà dans la première).
C’est donc un faux dilemme que celui qui consiste à se demander si le prêtre est surtout l’homme de la parole ou l’homme des sacrements. Dans l’ordre de la mission, il est d’abord appelé à parler ; mais les sacrements qu’il dispense sont « la source et le sommet » de la vie de l’Église – et le prêtre existe pour que l’Église vive.
Ceci nous amène à faire un pas de plus. Cette parole est tellement vitale que celui qui la transmet devient comme un père pour celui qui la reçoit, et qui naît grâce à elle à une vie nouvelle.
C’est ce qui permet de comprendre pourquoi saint Paul, quand il s’adresse à ses « fidèles », s’exprime de manière paternelle ou à la fois paternelle et maternelle. Dans la plus ancienne de ses lettres, 1 Thessaloniciens, il écrit : « Comme une mère nourrit ses enfants et les entoure de soins, telle était notre tendresse pour vous que nous aurions voulu vous livrer notre propre vie en même temps que l’Évangile de Dieu » (2, . De même aux Corinthiens : « quand bien même vous auriez des milliers de pédagogues dans le Christ, vous n’avez pas plusieurs pères ; car c’est moi qui, par l’Évangile, vous ai engendrés dans le Christ Jésus » (1 Co 4, 15 – et « engendrer » est aussi un terme technique pour « baptiser », cf. Phm 10). Enfin, aux Galates qui étaient revenus à la circoncision, il dit que « dans la douleur, [il les] enfante à nouveau, jusqu’à ce que le Christ soit formé en [eux] » (Ga 4, 19).
En bien d’autres endroits, Paul parle de ceux qu’il a conduits au Christ comme de ses « enfants bien-aimés » (1 Co 4, 14 ; 2 Co 6, 13) collectivement, et de plusieurs personnes en particulier : Onésime, Tite, Timothée.
Ainsi donc, parce que le prêtre donne la vie de Dieu, il vit une paternité dans l’acte même de donner cette vie. Cette paternité le conduit à vouloir être le modèle du troupeau de Dieu (2 Th 3, 9 [9]) et donner sa vie pour lui. Elle n’est pas charnelle, mais sacramentelle : parce qu’il agit dans la personne du Christ qui dit « qui m’a vu, a vu le Père », le prêtre est signe du « Père des lumières de qui descend tout don parfait » (Jc 1, 17). C’est donc à bon droit qu’on lui donne le nom de « Père ».
Mais ce qui surabonde plus encore, ce sont les passages où Paul dit qu’il prie pour ceux dont il est le pasteur et le père – que ce soit pour rendre grâces (1 Th 2, 13 ; 2 Th 1, 3 ; 2, 13 ; 1 Co 1, 4 ; Ph 1, 3 ; Rm 1, 8 ; Col 1, 3 ; Ep 1, 16 ; 2 Tm 1, 3) ou pour intercéder avec insistance (1 Th 5, 23 ; 2 Th 1, 11 ; 2, 16-17 ; 3, 16 ; Ph 1, 9-11 ; 2 Co 13, 7 ; Ep 2, 17-18 ; 3, 16-17).
On pourrait ajouter une dernière remarque : comme cet engendrement est un acte vital, il est naturel qu’il requière toute la vie de Paul. L’Église est pour lui comme une épouse qu’il présente à son unique Époux, le Christ :
J’éprouve à votre égard une jalousie divine : car je vous ai fiancés à un Époux unique, comme une vierge pure à présenter au Christ (2 Co 11, 2-3).
Comme auparavant Jean-Baptiste, Paul se considère comme « l’ami de l’Époux », au service des noces entre le Christ et l’Église, et sa vie est tout entière donnée à cette même Église. S’il y a quelque part un fondement du célibat des prêtres, c’est sans doute là qu’il se trouve.
3. La mission sacerdotale des apôtres selon saint Paul
A. Paul apôtre avec les apôtres ; les successeurs des apôtres.
Dès le début des Actes, les apôtres apparaissent comme les témoins du Christ ressuscité. Ils exhortent à se faire baptiser pour recevoir le pardon des péchés et le don du Saint-Esprit (2, 38). Dès lors, les apôtres enseignent (2, 42), guérissent comme Jésus et en son nom (3, 6-, jugent et gouvernent (5, 1-11). Ils s’associent des collaborateurs en leur imposant les mains (6, 2-6).
Saul, une fois converti, est baptisé « sur-le-champ » (9, 18). Ensuite, sans avoir reçu d’autre consécration particulière, il se met à faire tout ce que faisaient déjà les apôtres, bien avant son envoi en mission au chapitre 13, qui donne lieu à une imposition des mains (13, 3). Paul a donc été agrégé au collège des apôtres par une intervention spéciale de Dieu, mais néanmoins il est tout aussi apôtre que les autres, parce qu’il a vu le Seigneur qu’il avait persécuté et qu’il a reçu de lui autorité pour l’édification de son Église : il est apôtre « non de la part des hommes, ni par un homme, mais par Jésus-Christ et Dieu le Père » (Ga 1, 1).
On pourrait dire que les apôtres (et saint Paul comme eux) ont été directement « ordonnés prêtres » par le Christ : la génération apostolique présente des particularités absolument uniques, qui ne se retrouveront jamais ensuite.
Mais le Nouveau Testament atteste que les apôtres ont pourvu à leur succession par un moyen qui, lui, demeurera : l’imposition des mains. Ainsi la deuxième lettre paulinienne à Timothée :
Je t’invite à raviver le don spirituel que Dieu a déposé en toi par l’imposition de mes mains (2 Tm 1, 6).
On peut noter que le vocabulaire employé ici implique que le don conféré par l’ordination est permanent. Il n’y a pas à le renouveler, il suffit de le « raviver ».
Et puisque j’ai cité Luther en commençant, je me permettrai maintenant de citer Calvin (1509-1564), qui, tout en niant comme Luther l’existence d’un sacrement de l’ordre, n’a pourtant jamais douté que l’imposition des mains soit un sacrement :
Touchant de l’imposition des mains, par laquelle les ministres ou pasteurs sont reçus en leur office, je permets bien volontiers qu’on la nomme sacrement. [10]
Quant à l’imposition des mains, qui se fait pour introduire les vrais prêtres et ministres de l’Église en leur état, je ne répugne point qu’on la reçoive pour sacrement. Car en premier lieu c’est une cérémonie prise de l’Écriture ; et puis elle n’est point vaine, comme dit saint Paul, mais elle est un signe de la grâce spirituelle de Dieu.J. CALVIN, Institution chrétienne, IV, XIX, 28. Ces textes sont cités par Max Thurian, Sacerdoce et ministère, Presses de Taizé, 1970, p. 242-246.
C. Les effets de la mission sacerdotale de l’apôtre.
En conclusion, nous voyons que l’enseignement que saint Paul nous donne à propos du prêtre, il nous le donne d’abord quand il parle de lui-même. Son ministère sacerdotal est conçu comme un ministère d’engendrement, par l’Évangile et tout ce qui en découle (incluant tout ce que nous appelons les « sacrements »), à la vie nouvelle dans le Christ.
Cet engendrement poursuit un but très précis : que les chrétiens soient en mesure de devenir les prêtres de leur propre existence. Le texte fondamental est Rm 12, 1 :
Je vous exhorte, frères, par la miséricorde de Dieu, à lui offrir vos corps en hostie vivante, sainte, agréable à Dieu : c’est là le culte spirituel que vous avez à rendre.
Le langage du corps que l’apôtre emploie est révélateur. Lui qui nous rapporte le récit le plus ancien de l’institution de l’Eucharistie, avec les paroles du Seigneur « ceci est mon Corps qui est pour vous » (1 Co 11, 24), il insiste ici sur le fait que tous les chrétiens sont appelés à donner leur corps comme Jésus a donné le sien. Mon corps, en effet, c’est ma personne et mon histoire. Et le but n’est pas seulement que je la donne, mais que je la présente à Dieu comme une offrande : que ma vie tout entière devienne une liturgie où soit rendu à Dieu amour pour amour.
Au début de la Lettre aux Romains (1, 9), Paul avait affirmé qu’il rendait lui-même à Dieu « un culte spirituel en annonçant l’Évangile de son Fils » ; ici, au chapitre 15, il annonce aux bénéficiaires de cette annonce que sa réception les rend capables de célébrer à leur tour un « culte spirituel » : peu d’expressions expriment de manière plus limpide l’articulation de l’un et de l’autre sacerdoce dans la pensée de l’apôtre.
Ainsi on peut dire que le ministère apostolique, ou le sacerdoce apostolique et presbytéral, se conçoit d’après saint Paul comme la source du sacerdoce baptismal.
Ce qui sera appelé plus tard le « sacrement de l’ordre », dans ses deux degrés sacerdotaux que sont l’épiscopat et le presbytérat (le diaconat fait partie du sacrement de l’ordre, mais n’est pas sacerdotal [11]), est donc « le sacrement qui garantit les sacrements » (J.-M. Lustiger). Le prêtre atteste que la parole que l’Église prononce n’est pas sa propre parole, mais la parole de Dieu lui-même.
Dès l’origine, dès la première génération apostolique, dès le Christ lui-même, le Christ [nous] a donné le sacrement de la présence de la Tête, le ministère apostolique. Si nous, prêtres, nous sommes consacrés, nous qui ne sommes que des chrétiens comme vous, c’est pour vous être donnés comme signes du Christ lui-même qui agit en son Église. Et nous voilà serviteurs, vos serviteurs. De même que vous, vous devez être les serviteurs de tous les hommes, nos frères… Et nous devrons, pour vous, être les témoins que la Parole qui est prononcée dans l’Église et par l’Église, c’est celle que le Christ prononce… : être le sacrement du Christ qui parle et qui agit en son Église… De la sorte, l’Église, lorsqu’elle célèbre le sacrement eucharistique, est assurée de célébrer l’Eucharistie du Christ. Voilà pourquoi, pour vous, dans l’Eucharistie, nous tenons la place du Christ [12].
On pourrait dire, toujours avec J.-M. Lustiger, que « ce que, baptisés, nous sommes tous ensemble pour le monde, le Christ veut que nous, prêtres, nous le soyons pour son Église. Nous sommes consacrés pour que vous accomplissiez votre consécration » Ibidem.. Les baptisés sont pour le monde le sacrement du Christ, et les prêtres le sont pour les baptisés : leur présence et leur ministère garantit à l’Église que c’est bien le Christ qui agit en elle.
Mgr Jean-Pierre Batut
Rome, 27 octobre 2009
B. La tâche sacerdotale d’annoncer l’Évangile chez saint Paul.
Saint Paul insiste beaucoup sur la première mission, celle de l’enseignement, c’est-à-dire de la prédication de l’évangile. Elle est le noyau de l’idée qu’il se fait de son ministère. Il va même jusqu’à dire que le Christ ne l’a « pas envoyé baptiser, mais annoncer l’Évangile » (1 Co 1, 17-18). Pourquoi cela ?
On peut en donner une première raison très simple : Paul est un fondateur d’Églises. Quand un missionnaire, arrive dans un pays non encore évangélisé, il ne commence pas par baptiser, mais par annoncer la foi. La mission d’annoncer l’Évangile est absolument première. C’est pourquoi, lorsqu’il arrive en un lieu, Paul commence toujours par s’adresser aux habitants (d’abord aux Juifs, à la synagogue, puis aux non juifs) pour leur annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus. Ensuite, lorsqu’il a réussi à gagner au Christ un certain nombre de personnes, il les baptise. Ainsi, au moment de la fondation de l’Église de Corinthe, les Actes nous décrivent très précisément comment il s’y est pris :
Premier temps – moment juif : « Chaque sabbat, [Paul] discourait à la synagogue et s’efforçait de persuader Juifs et Grecs… [Il] se consacrait tout entier à la parole, attestant aux Juifs que Jésus est le Christ » (Ac 18, 4-5).
Deuxième temps – décision d’aller vers les païens : « Mais devant leur opposition et leurs paroles blasphématoires, il… leur dit : … désormais, c’est vers les païens que j’irai » (18, 6).
Troisième temps – baptême de tous ceux qui se sont convertis, juifs et païens : « Beaucoup de Corinthiens qui entendaient Paul embrassaient la foi et se faisaient baptiser » (18, .
Mais il y a une deuxième raison plus profonde. C’est que pour Paul, « l’annonce du salut contient le salut annoncé » [7]. Tout sacrement, en effet, est d’abord une parole de Dieu qui, comme toute parole, produit son effet. Pour Dieu, dire c’est faire ; de même pour Paul, l’action d’annoncer est inséparable de celle de sanctifier. Mieux encore, le sacrement est inclus, contenu dans l’annonce de l’Évangile.
Cela permet de comprendre que, dans le seul texte où il se dit lui-même prêtre, Paul le fasse en rapport avec l’annonce de l’Évangile. Ce texte est en Rm 15, où il parle de « la grâce que Dieu [lui] a faite d’être un officiant (leitourgos) du Christ Jésus auprès des païens, prêtre (hierourgounta) de l’Évangile de Dieu, afin que les païens deviennent une offrande (prosphora) agréable, sanctifiée par l’Esprit Saint » (15, 15-16).
Ce texte indique que le résultat de la mission de prêtre de Paul, c’est de transformer les autres en offrande, et d’abord en leur donnant la capacité de s’offrir. Dès lors, le sacerdoce commun des baptisés, qui leur permet d’offrir leur vie à Dieu, apparaît comme l’effet du sacerdoce ministériel, qui les transforme par l’annonce de l’Évangile.
C. De l’Évangile aux sacrements comme engendrement par Dieu.
Ainsi, on voit qu’à travers l’annonce de l’Évangile, saint Paul sous-entend tout ce qui en découle. L’Évangile n’est pas pour lui en-dehors des sacrements ou un simple prélude aux sacrements, mais il est le sacrement primordial dont tous les sacrements proviennent [8], parce que l’Évangile n’est autre que le Christ lui-même :
Je ne rougis pas de l’Évangile : il est puissance de Dieu pour le salut de tout homme qui croit, du Juif d’abord, puis du Grec (Rm 1, 6).
Paul a la prétention de ne pas ajouter à la parole de l’Évangile une parole seconde, qui n’en serait qu’un commentaire, mais de donner une parole qui ne fait qu’un avec celle de Dieu lui-même :
Nous sommes en ambassade pour le Christ ; c’est comme si Dieu exhortait par nous. Nous vous en supplions au nom du Christ : laissez-vous réconcilier avec Dieu (2 Co 5, 20).
Voilà pourquoi la prédication de l’Évangile conduit par elle-même aux mystères, mot qui est resté dans le langage de nos frères d’Orient et qui, dans le NT, est l’équivalent de ce que nous entendons par sacrements.
Qu’on nous considère comme des serviteurs du Christ et comme des intendants des mystères de Dieu (1 Co 4, 1).
Le lien entre parole et sacrements vient de ce que l’annonce de l’Évangile n’est pas une parole extérieure à celui qui la proclame et à celui qui la reçoit (comme l’est une parole informative), mais une parole efficace, « performative ».
Par le fait même, cette parole a toutes les caractéristiques d’un don de vie. Il est donc logique qu’elle aboutisse à ce don de vie par excellence que sont les sacrements, et cela sans rupture (c’est pourquoi on ne peut pas dissocier, à la messe, la liturgie de la Parole et la liturgie eucharistique, et le Christ se donne déjà dans la première).
C’est donc un faux dilemme que celui qui consiste à se demander si le prêtre est surtout l’homme de la parole ou l’homme des sacrements. Dans l’ordre de la mission, il est d’abord appelé à parler ; mais les sacrements qu’il dispense sont « la source et le sommet » de la vie de l’Église – et le prêtre existe pour que l’Église vive.
Ceci nous amène à faire un pas de plus. Cette parole est tellement vitale que celui qui la transmet devient comme un père pour celui qui la reçoit, et qui naît grâce à elle à une vie nouvelle.
C’est ce qui permet de comprendre pourquoi saint Paul, quand il s’adresse à ses « fidèles », s’exprime de manière paternelle ou à la fois paternelle et maternelle. Dans la plus ancienne de ses lettres, 1 Thessaloniciens, il écrit : « Comme une mère nourrit ses enfants et les entoure de soins, telle était notre tendresse pour vous que nous aurions voulu vous livrer notre propre vie en même temps que l’Évangile de Dieu » (2, . De même aux Corinthiens : « quand bien même vous auriez des milliers de pédagogues dans le Christ, vous n’avez pas plusieurs pères ; car c’est moi qui, par l’Évangile, vous ai engendrés dans le Christ Jésus » (1 Co 4, 15 – et « engendrer » est aussi un terme technique pour « baptiser », cf. Phm 10). Enfin, aux Galates qui étaient revenus à la circoncision, il dit que « dans la douleur, [il les] enfante à nouveau, jusqu’à ce que le Christ soit formé en [eux] » (Ga 4, 19).
En bien d’autres endroits, Paul parle de ceux qu’il a conduits au Christ comme de ses « enfants bien-aimés » (1 Co 4, 14 ; 2 Co 6, 13) collectivement, et de plusieurs personnes en particulier : Onésime, Tite, Timothée.
Ainsi donc, parce que le prêtre donne la vie de Dieu, il vit une paternité dans l’acte même de donner cette vie. Cette paternité le conduit à vouloir être le modèle du troupeau de Dieu (2 Th 3, 9 [9]) et donner sa vie pour lui. Elle n’est pas charnelle, mais sacramentelle : parce qu’il agit dans la personne du Christ qui dit « qui m’a vu, a vu le Père », le prêtre est signe du « Père des lumières de qui descend tout don parfait » (Jc 1, 17). C’est donc à bon droit qu’on lui donne le nom de « Père ».
Mais ce qui surabonde plus encore, ce sont les passages où Paul dit qu’il prie pour ceux dont il est le pasteur et le père – que ce soit pour rendre grâces (1 Th 2, 13 ; 2 Th 1, 3 ; 2, 13 ; 1 Co 1, 4 ; Ph 1, 3 ; Rm 1, 8 ; Col 1, 3 ; Ep 1, 16 ; 2 Tm 1, 3) ou pour intercéder avec insistance (1 Th 5, 23 ; 2 Th 1, 11 ; 2, 16-17 ; 3, 16 ; Ph 1, 9-11 ; 2 Co 13, 7 ; Ep 2, 17-18 ; 3, 16-17).
On pourrait ajouter une dernière remarque : comme cet engendrement est un acte vital, il est naturel qu’il requière toute la vie de Paul. L’Église est pour lui comme une épouse qu’il présente à son unique Époux, le Christ :
J’éprouve à votre égard une jalousie divine : car je vous ai fiancés à un Époux unique, comme une vierge pure à présenter au Christ (2 Co 11, 2-3).
Comme auparavant Jean-Baptiste, Paul se considère comme « l’ami de l’Époux », au service des noces entre le Christ et l’Église, et sa vie est tout entière donnée à cette même Église. S’il y a quelque part un fondement du célibat des prêtres, c’est sans doute là qu’il se trouve.
3. La mission sacerdotale des apôtres selon saint Paul
A. Paul apôtre avec les apôtres ; les successeurs des apôtres.
Dès le début des Actes, les apôtres apparaissent comme les témoins du Christ ressuscité. Ils exhortent à se faire baptiser pour recevoir le pardon des péchés et le don du Saint-Esprit (2, 38). Dès lors, les apôtres enseignent (2, 42), guérissent comme Jésus et en son nom (3, 6-, jugent et gouvernent (5, 1-11). Ils s’associent des collaborateurs en leur imposant les mains (6, 2-6).
Saul, une fois converti, est baptisé « sur-le-champ » (9, 18). Ensuite, sans avoir reçu d’autre consécration particulière, il se met à faire tout ce que faisaient déjà les apôtres, bien avant son envoi en mission au chapitre 13, qui donne lieu à une imposition des mains (13, 3). Paul a donc été agrégé au collège des apôtres par une intervention spéciale de Dieu, mais néanmoins il est tout aussi apôtre que les autres, parce qu’il a vu le Seigneur qu’il avait persécuté et qu’il a reçu de lui autorité pour l’édification de son Église : il est apôtre « non de la part des hommes, ni par un homme, mais par Jésus-Christ et Dieu le Père » (Ga 1, 1).
On pourrait dire que les apôtres (et saint Paul comme eux) ont été directement « ordonnés prêtres » par le Christ : la génération apostolique présente des particularités absolument uniques, qui ne se retrouveront jamais ensuite.
Mais le Nouveau Testament atteste que les apôtres ont pourvu à leur succession par un moyen qui, lui, demeurera : l’imposition des mains. Ainsi la deuxième lettre paulinienne à Timothée :
Je t’invite à raviver le don spirituel que Dieu a déposé en toi par l’imposition de mes mains (2 Tm 1, 6).
On peut noter que le vocabulaire employé ici implique que le don conféré par l’ordination est permanent. Il n’y a pas à le renouveler, il suffit de le « raviver ».
Et puisque j’ai cité Luther en commençant, je me permettrai maintenant de citer Calvin (1509-1564), qui, tout en niant comme Luther l’existence d’un sacrement de l’ordre, n’a pourtant jamais douté que l’imposition des mains soit un sacrement :
Touchant de l’imposition des mains, par laquelle les ministres ou pasteurs sont reçus en leur office, je permets bien volontiers qu’on la nomme sacrement. [10]
Quant à l’imposition des mains, qui se fait pour introduire les vrais prêtres et ministres de l’Église en leur état, je ne répugne point qu’on la reçoive pour sacrement. Car en premier lieu c’est une cérémonie prise de l’Écriture ; et puis elle n’est point vaine, comme dit saint Paul, mais elle est un signe de la grâce spirituelle de Dieu.J. CALVIN, Institution chrétienne, IV, XIX, 28. Ces textes sont cités par Max Thurian, Sacerdoce et ministère, Presses de Taizé, 1970, p. 242-246.
C. Les effets de la mission sacerdotale de l’apôtre.
En conclusion, nous voyons que l’enseignement que saint Paul nous donne à propos du prêtre, il nous le donne d’abord quand il parle de lui-même. Son ministère sacerdotal est conçu comme un ministère d’engendrement, par l’Évangile et tout ce qui en découle (incluant tout ce que nous appelons les « sacrements »), à la vie nouvelle dans le Christ.
Cet engendrement poursuit un but très précis : que les chrétiens soient en mesure de devenir les prêtres de leur propre existence. Le texte fondamental est Rm 12, 1 :
Je vous exhorte, frères, par la miséricorde de Dieu, à lui offrir vos corps en hostie vivante, sainte, agréable à Dieu : c’est là le culte spirituel que vous avez à rendre.
Le langage du corps que l’apôtre emploie est révélateur. Lui qui nous rapporte le récit le plus ancien de l’institution de l’Eucharistie, avec les paroles du Seigneur « ceci est mon Corps qui est pour vous » (1 Co 11, 24), il insiste ici sur le fait que tous les chrétiens sont appelés à donner leur corps comme Jésus a donné le sien. Mon corps, en effet, c’est ma personne et mon histoire. Et le but n’est pas seulement que je la donne, mais que je la présente à Dieu comme une offrande : que ma vie tout entière devienne une liturgie où soit rendu à Dieu amour pour amour.
Au début de la Lettre aux Romains (1, 9), Paul avait affirmé qu’il rendait lui-même à Dieu « un culte spirituel en annonçant l’Évangile de son Fils » ; ici, au chapitre 15, il annonce aux bénéficiaires de cette annonce que sa réception les rend capables de célébrer à leur tour un « culte spirituel » : peu d’expressions expriment de manière plus limpide l’articulation de l’un et de l’autre sacerdoce dans la pensée de l’apôtre.
Ainsi on peut dire que le ministère apostolique, ou le sacerdoce apostolique et presbytéral, se conçoit d’après saint Paul comme la source du sacerdoce baptismal.
Ce qui sera appelé plus tard le « sacrement de l’ordre », dans ses deux degrés sacerdotaux que sont l’épiscopat et le presbytérat (le diaconat fait partie du sacrement de l’ordre, mais n’est pas sacerdotal [11]), est donc « le sacrement qui garantit les sacrements » (J.-M. Lustiger). Le prêtre atteste que la parole que l’Église prononce n’est pas sa propre parole, mais la parole de Dieu lui-même.
Dès l’origine, dès la première génération apostolique, dès le Christ lui-même, le Christ [nous] a donné le sacrement de la présence de la Tête, le ministère apostolique. Si nous, prêtres, nous sommes consacrés, nous qui ne sommes que des chrétiens comme vous, c’est pour vous être donnés comme signes du Christ lui-même qui agit en son Église. Et nous voilà serviteurs, vos serviteurs. De même que vous, vous devez être les serviteurs de tous les hommes, nos frères… Et nous devrons, pour vous, être les témoins que la Parole qui est prononcée dans l’Église et par l’Église, c’est celle que le Christ prononce… : être le sacrement du Christ qui parle et qui agit en son Église… De la sorte, l’Église, lorsqu’elle célèbre le sacrement eucharistique, est assurée de célébrer l’Eucharistie du Christ. Voilà pourquoi, pour vous, dans l’Eucharistie, nous tenons la place du Christ [12].
On pourrait dire, toujours avec J.-M. Lustiger, que « ce que, baptisés, nous sommes tous ensemble pour le monde, le Christ veut que nous, prêtres, nous le soyons pour son Église. Nous sommes consacrés pour que vous accomplissiez votre consécration » Ibidem.. Les baptisés sont pour le monde le sacrement du Christ, et les prêtres le sont pour les baptisés : leur présence et leur ministère garantit à l’Église que c’est bien le Christ qui agit en elle.
Mgr Jean-Pierre Batut
Rome, 27 octobre 2009
123456gg- Hosanna au plus haut des cieux!
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Re: Le Pape François
Bonjour
Paul était Juif, Pharisien fils de Pharisien, destiné au rabbinat. Il parle plus d'une fois dans ses lettres, et avec fierté, de son éducation juive. Je suis « Hébreu, fils d'Hébreux » (Philémon 3, 5), «membre de la tribu de Benjamin».
Après sa rencontre avec le Christ sur le chemin de Damas et au cours de ses voyages missionnaires, Paul est entré en conflit avec les Juifs orthodoxes et avec les judéo-chrétiens. Sans jamais renié son peuple, il est resté déchiré entre l’amour qu’il avait pour lui et sa fidélité au Christ, sauveur de tous.
Saint Paul qui a dit : "Ne savez-vous pas que les injustes n'hériterons point le royaume de Dieu ? Ne vous y tromper pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n'hériteront le royaume de Dieu".
(1 Corinthiens 6 : 9-10)
Mais a force de connaitre Jésus et de reconnaitre le Christ, sa pensé et son regard évolua.
On ne peut comprendre ce grand missionnaire qu'à travers sa riche personnalité et l’attachement à sa foi en Jésus-Christ. Peu de gens étaient mieux préparé que lui pour annoncer la Bonne Nouvelle « à toutes les Nations ». Avec Paul, nous assistons à la naissance du christianisme universel, « où il n’y a ni Juif ni Grec, ni homme libre ni esclave, ni homme ni femme », mais un nouveau peuple de fils et de filles tous aimés de Dieu.
limond- Avec le Pape François
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Re: Le Pape François
Ray Sugar Mandozza a écrit:Pécheur a écrit:Pierre a renié trois fois, il n'en était pas moins le premier pape.
Bonjour Pécheur,
Le contexte est légèrement différent...
Saint Pierre n'avait pas tout compris et il n'avait pas encore reçu l'Esprit de Pentecôte...
Le Pape François est un jésuite, il a beaucoup étudié et il est très intelligent, très malin... _______________________
[mod]phrase séditieuse supprimée « ... »
le seul fourbe le Sugar c'est vous et votre compagnie. Vous n'arrivez pas à la cheville du plus humble de la Compagnie de Jésus. Cessez vos romans brumeux ... Cela suffit
Bryand
[/mod]
________________________________________________________________________
Mais peut-être qu'il ne croit pas à toutes ces prophéties...
Je ne sais pas car je n'en ai jamais discuté avec lui !...
UdP en JMJ
+ + + + +
Bonjour Briand,
Avant de trancher dans le vif sur des sujets que vous méconnaissez, interrogez-moi !...
Voici un extrait du livre " François, un pape pour tous",
Par Isabelle (de) Gaulmyn
+ + + + +
Monsieur Sugar vous n'êtes pas autorisé à rééditer et supprimer la notice des médiateurs
La deuxième notice qui vous était attribuée et que vous avez supprimée:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t35736p30-le-pape-francois-un-pontife-en-rupture-avec-ses-predecesseurs#351719
[mod]Je n'ai pas besoin de vous interroger et encore moins de vos leçons. Vos postes sont séditieux et réfractaires envers le pape François. Vous fomentez le trouble par vos postes et vous n'avez rien compris à l'allégeance que vous lui devez. Pour moi vous intellectualisez à outrance![/mod]
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Inscription : 14/07/2013
Re: Le Pape François
Bonjour Bryand,
C'est le très proche avenir qui nous dira lequel de nous deux avait raison...
Soyons sages, prudents et patients, mais à chacun de prendre ses responsabilités comme chrétiens catholiques...
J'ai dit et je dis toujours ce que j'ai à dire concernant la gravité de la situation des temps actuels...
Mon analyse ne vous convient pas, soit ! mais ce n'est pas un problème, car au Jour du Jugement, et avant cela, au Jour du Grand Avertissement, je ne veux pas être qualifié de "chien muet" comme l'étaient certains pasteurs de l'Ancien Testament...
Depuis les premiers temps de l'histoire biblique, tous les prophètes et tous ceux qui ont relayé leur paroles ont été persécutés et tués par des gens comme vous...
On les a accusés d'être des prophètes de malheur, des gens qui, avec leurs prophéties, inquiètent et qui déstabilisent...
A la suite des prophètes, le Christ lui-même a été livré à la mort pour les mêmes raisons, après Sa Passion et un très long et douloureux Chemin de Croix...
L'Avertissement est très proche, et durant ce temps extrêmement pénible pour les âmes de chacun d'entre nous, beaucoup entendront dire :
- Vous le saviez et pourtant, vous n'avez rien dit !...
- Par lâcheté, vous vous êtes fait le complice passif de l'Esprit du Mal...
- Vous les Français, par votre silence, vous vous êtes fait les complices passif du pire des génocides : Pour la France et selon les chiffres du Ministère de la Santé, avec cette Loi sur l'I.V.G., nous en sommes, depuis le 17 janvier 1975, à plus de 7 Millions d'enfants avortés en France, sans compter que les enfants non-nés des années 70-80 auraient fait d'autres enfants... Avec le stérilet abortif et les pilules abortives du lendemain et autres moyens abortifs, vous pouvez y ajouter des dizaines de millions d'embryons supplémentaires qui n'auront pas donné d'enfants... Avec aussi le nombre ahurissant d'un Milliard et demi d'enfants avortés au niveau mondial selon les chiffres de l'O.M.S.... C'est le plus grand génocide de tous les temps et c'est à cause de cela que la France et le Monde sont en train de sombrer dans de terribles épreuves...
Et vous, vous n'avez rien dit pour ne choquer et n'inquiéter personne...
C'est juste une grande lâcheté de notre part...
Mère Teresa de Calcutta disait : une nation qui tue ses enfants est une nation qui court à la ruine !...
- Etc.
Il y a tellement d'autres choses qui nous serons reprochées, mais pas par des paroles, juste par un regard profond et silencieux...
Nos âmes seront ouvertes, le filtre de nos mémoires sera ôté et, par la grâce, nous les regarderons avec le regard de Dieu, nous verrons tout le film de notre vie comme une grande fresque... et nous trouverons nos âmes vraiment très sales et ce sera très angoissant pour chacun d'entre nous...
Certains se verront tellement sales qu'ils en mourront d'angoisse !...
Et c'est là qu'une bonne confession est urgente et nécessaire...
UdP en JMJ
C'est le très proche avenir qui nous dira lequel de nous deux avait raison...
Soyons sages, prudents et patients, mais à chacun de prendre ses responsabilités comme chrétiens catholiques...
J'ai dit et je dis toujours ce que j'ai à dire concernant la gravité de la situation des temps actuels...
Mon analyse ne vous convient pas, soit ! mais ce n'est pas un problème, car au Jour du Jugement, et avant cela, au Jour du Grand Avertissement, je ne veux pas être qualifié de "chien muet" comme l'étaient certains pasteurs de l'Ancien Testament...
Depuis les premiers temps de l'histoire biblique, tous les prophètes et tous ceux qui ont relayé leur paroles ont été persécutés et tués par des gens comme vous...
On les a accusés d'être des prophètes de malheur, des gens qui, avec leurs prophéties, inquiètent et qui déstabilisent...
A la suite des prophètes, le Christ lui-même a été livré à la mort pour les mêmes raisons, après Sa Passion et un très long et douloureux Chemin de Croix...
L'Avertissement est très proche, et durant ce temps extrêmement pénible pour les âmes de chacun d'entre nous, beaucoup entendront dire :
- Vous le saviez et pourtant, vous n'avez rien dit !...
- Par lâcheté, vous vous êtes fait le complice passif de l'Esprit du Mal...
- Vous les Français, par votre silence, vous vous êtes fait les complices passif du pire des génocides : Pour la France et selon les chiffres du Ministère de la Santé, avec cette Loi sur l'I.V.G., nous en sommes, depuis le 17 janvier 1975, à plus de 7 Millions d'enfants avortés en France, sans compter que les enfants non-nés des années 70-80 auraient fait d'autres enfants... Avec le stérilet abortif et les pilules abortives du lendemain et autres moyens abortifs, vous pouvez y ajouter des dizaines de millions d'embryons supplémentaires qui n'auront pas donné d'enfants... Avec aussi le nombre ahurissant d'un Milliard et demi d'enfants avortés au niveau mondial selon les chiffres de l'O.M.S.... C'est le plus grand génocide de tous les temps et c'est à cause de cela que la France et le Monde sont en train de sombrer dans de terribles épreuves...
Et vous, vous n'avez rien dit pour ne choquer et n'inquiéter personne...
C'est juste une grande lâcheté de notre part...
Mère Teresa de Calcutta disait : une nation qui tue ses enfants est une nation qui court à la ruine !...
- Etc.
Il y a tellement d'autres choses qui nous serons reprochées, mais pas par des paroles, juste par un regard profond et silencieux...
Nos âmes seront ouvertes, le filtre de nos mémoires sera ôté et, par la grâce, nous les regarderons avec le regard de Dieu, nous verrons tout le film de notre vie comme une grande fresque... et nous trouverons nos âmes vraiment très sales et ce sera très angoissant pour chacun d'entre nous...
Certains se verront tellement sales qu'ils en mourront d'angoisse !...
Et c'est là qu'une bonne confession est urgente et nécessaire...
UdP en JMJ
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Re: Le Pape François
[info] j'aimerais que l'on s'accueille les uns les autres sans chercher à s'excommunier. La meilleur manière reste le dialogue et trouver des arguments dans une affection fraternelle. Il est très souhaitable d'être à la dévotion du pape actuel, mais la doctrine catholique du CEC nous dit qu'on peut faire une remontrance à un prêtre, un évêque ou même au pape sans être anathème, dés lors qu'on reste dans le respect et l'obéissance à Pierre. C'est du moins la doctrine catholique.
marie du 65, Bryand, je ne peux pas discerner et juger puisque vous avez censuré. Phiphi [/info]
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Philippe Marie- Avec Saint Joseph
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Re: Le Pape François
@ Limond
votre avis est intéressant et au moins sincère.
d'après vous donc Saint Paul était trop rigide, ses épitres doivent être lues avec du recul. Mais ses positions sur l'homosexualité sont conformes à tout le reste des enseignements bibliques qui la considèrent comme "une abomination".
C'est donc l'ensemble des Saintes Ecritures qui est à relativiser. De même que toute l'histoire de l'Eglise jusqu'à maintenant puisqu'elle s'est toujours basée sur la Bible et les enseignements traditionnels.
Vous faîtes donc partie d'une religion néo-chrétienne, et nous nous sommes des membres de l'Eglise de toujours, fondée sur la Bible et la Tradition apostolique.
Vous croyez sans doute que tout le monde ira au paradis, même nos frères martiens qu'il faudra convertir... peut-être pas au Christ mais en l'humanisme, enfin il faudra trouver un autre terme pour y intégrer toute la galaxie.
En tous les cas merci pour votre sincérité, et souffrez tout de même que je prie pour votre conversion en la vraie religion.
votre avis est intéressant et au moins sincère.
d'après vous donc Saint Paul était trop rigide, ses épitres doivent être lues avec du recul. Mais ses positions sur l'homosexualité sont conformes à tout le reste des enseignements bibliques qui la considèrent comme "une abomination".
C'est donc l'ensemble des Saintes Ecritures qui est à relativiser. De même que toute l'histoire de l'Eglise jusqu'à maintenant puisqu'elle s'est toujours basée sur la Bible et les enseignements traditionnels.
Vous faîtes donc partie d'une religion néo-chrétienne, et nous nous sommes des membres de l'Eglise de toujours, fondée sur la Bible et la Tradition apostolique.
Vous croyez sans doute que tout le monde ira au paradis, même nos frères martiens qu'il faudra convertir... peut-être pas au Christ mais en l'humanisme, enfin il faudra trouver un autre terme pour y intégrer toute la galaxie.
En tous les cas merci pour votre sincérité, et souffrez tout de même que je prie pour votre conversion en la vraie religion.
Pécheur- Aime la Divine Volonté
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Re: Le Pape François
Alors là du coup Pècheur, c'est peut être toi qui es trop rigide. Paul a donné la morale générique et c'est d'abord ça qu'il fallait doner comme point de départ. En fait il y a trois étapes à suivre :
- 1 Une doctrine sans compromis.
- 2 l'analyse de la situation.
- 3 la conclusion sur la démarche à suivre.
Bon ! je donne un exemple :
En revenant d'une manif avec nos sweet LMPT, on tombe dans le RER sur un étudiant en droit et on discute avec lui. Ce qui l'intéressait c'était le droit, et il était content de voir que le droit était vivant, dans la rue, le Métro. Il a pris la position lgbt parce qu'on était lmpt, et plus on était mordant plus il était content.
Par contre pendant la marche des Veilleurs, un couple d'homos m'a interpellé, en pleur, pour me dire qu'ils allaient se marier. Pourquoi les blesser inutilement ? J'aurai pu leur dire qu'il y a une droit inaliénable d'aimer qui on veut........dans la chasteté ? Que parfois l'amitié est plus grande que le mariage lui-même ?
tu comprends ?
- 1 Une doctrine sans compromis.
- 2 l'analyse de la situation.
- 3 la conclusion sur la démarche à suivre.
Bon ! je donne un exemple :
En revenant d'une manif avec nos sweet LMPT, on tombe dans le RER sur un étudiant en droit et on discute avec lui. Ce qui l'intéressait c'était le droit, et il était content de voir que le droit était vivant, dans la rue, le Métro. Il a pris la position lgbt parce qu'on était lmpt, et plus on était mordant plus il était content.
Par contre pendant la marche des Veilleurs, un couple d'homos m'a interpellé, en pleur, pour me dire qu'ils allaient se marier. Pourquoi les blesser inutilement ? J'aurai pu leur dire qu'il y a une droit inaliénable d'aimer qui on veut........dans la chasteté ? Que parfois l'amitié est plus grande que le mariage lui-même ?
tu comprends ?
Philippe Marie- Avec Saint Joseph
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Re: Le Pape François
je ne veux blesser personne, si je croise un "couple" d'homos je ne vais pas me mettre à les insulter.
Mais je sais que le chemin qu'ils suivent n'est pas le bon.
En général ce que je leur dit c'est qu'ils ne sont pas les seuls à devoir faire des efforts. La morale chrétienne est très exigeante. Quiconque se complait dans la concupiscence est dans le mauvais chemin, c'est vrai pour les homos, c'est vrai pour les copains/copines, c'est vrai pour les divorcés/remariés, c'est vrai pour ceux qui trompent leur conjoint,...
Seuls les époux ont droit de se connaître, et leurs relations intimes ne doivent avoir d'autre but que la vie.
Mais je sais que le chemin qu'ils suivent n'est pas le bon.
En général ce que je leur dit c'est qu'ils ne sont pas les seuls à devoir faire des efforts. La morale chrétienne est très exigeante. Quiconque se complait dans la concupiscence est dans le mauvais chemin, c'est vrai pour les homos, c'est vrai pour les copains/copines, c'est vrai pour les divorcés/remariés, c'est vrai pour ceux qui trompent leur conjoint,...
Seuls les époux ont droit de se connaître, et leurs relations intimes ne doivent avoir d'autre but que la vie.
Pécheur- Aime la Divine Volonté
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Re: Le Pape François
Revue – Divorcés-remariés :
« Miséricorde ne veut pas dire renoncer aux commandements de Dieu »
24 MARS 2016
Comme nous vous l’annoncions sur Riposte Catholique, l’exhortation apostolique post-synodale ne devrait pas retenir les propositions du cardinal Kasper
Le cardinal Gerhard L. Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, s’apprête à sortir un livre-entretien intitulé « Rapport sur l’espérance » écrit avec le prêtre et journaliste espagnol Carlos Granados, directeur général de la Bac (Bibliothèque d’auteurs chrétiens).
La revue espagnole pro-vie« Actuall » a diffusé quelques extraits sur la famille, qui occupe l’un des quatre chapitres de ce livre. La communion aux divorcés-remariés est encore une fois le sujet brûlant. La raison pour laquelle ces personnes ne peuvent pas recevoir la communion, explique le cardinal, réside dans « la nature même du droit divin de l’indissolubilité du mariage », et c’est pourquoi le synode, « a beaucoup insisté sur cette impossibilité ». Miséricorde ne veut pas dire « renoncer aux commandements de Dieu ou trouver une justification pour les suspendre ou les rendre nuls ». « Vas et ne pèche plus », dit Jésus à la femme adultère après l’avoir traitée avec grande miséricorde, rappelle le cardinal.
« Miséricorde ne veut pas dire renoncer aux commandements de Dieu »
24 MARS 2016
Comme nous vous l’annoncions sur Riposte Catholique, l’exhortation apostolique post-synodale ne devrait pas retenir les propositions du cardinal Kasper
Le cardinal Gerhard L. Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, s’apprête à sortir un livre-entretien intitulé « Rapport sur l’espérance » écrit avec le prêtre et journaliste espagnol Carlos Granados, directeur général de la Bac (Bibliothèque d’auteurs chrétiens).
La revue espagnole pro-vie« Actuall » a diffusé quelques extraits sur la famille, qui occupe l’un des quatre chapitres de ce livre. La communion aux divorcés-remariés est encore une fois le sujet brûlant. La raison pour laquelle ces personnes ne peuvent pas recevoir la communion, explique le cardinal, réside dans « la nature même du droit divin de l’indissolubilité du mariage », et c’est pourquoi le synode, « a beaucoup insisté sur cette impossibilité ». Miséricorde ne veut pas dire « renoncer aux commandements de Dieu ou trouver une justification pour les suspendre ou les rendre nuls ». « Vas et ne pèche plus », dit Jésus à la femme adultère après l’avoir traitée avec grande miséricorde, rappelle le cardinal.
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Re: Le Pape François
droit inaliénable d'aimer qui on veut........dans la chasteté
Philippe Marie- Avec Saint Joseph
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Re: Le Pape François
Phiphi, vous savez comme moi que nous sommes dans un temps de débauche. la chasteté est un mots d une autre époque tant il a été banni par le monde. En Allemagne, les enfants ont des cours d éducation à la sexualité dès la maternelle
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Le Pape François
Le Bienheureux Tomasuccio de Foligno
(15-09-1377)
Le Bienheureux Tomasuccio de Foligno était tertiaire franciscain. Il est né à Valmacinaia, Nocera Umbra, province de Pérouse, en Ombrie, dans l'Italie centrale, en 1319. À l'âge de 24 ans, Tomassucio se retira dans la solitude à Rigali (près de Gualdo Tadino) où il vécut comme ermite sur la Serra de Santa pendant 20 ans. Il y vécut sous la direction de l'ermite Pierre de Gualdo Tadino. Après la mort de l’ermite Pierre, en 1367, Tomasuccio poursuit sa vie d’ermite près de Valdigorgo jusqu'en 1370. Après plusieurs années de cette vie ascétique sur le mont Repali, il se consacra à la prédication de l'Italie centrale. Il se retrouve prisonnier à Sienne, où il a une vision dans laquelle Saint François lui apparait et lui promet le Ciel s'il réforme l'ordre franciscain. Il se lance alors dans une vie de prédicateur itinérant, en Ombrie et en Toscane. Il part en pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle. A Tolède, il s’associe aux Hiéronymites (ermites de Saint Jérôme). A son retour en Italie, il reprend sa prédication itinérante à Gênes et en Toscane, et se retrouve à la tête d'un renouveau de la spiritualité érémitique. En 1373, il est de retour en Ombrie, pour finir à Foligno, où il servit pendant un certain temps à l'hôpital de la Sainte-Trinité. Selon son biographe et disciple Giusto della Rosa, il y mourut le 15 septembre 1377.
Ses reliques ont par la suite été transférées à Saint Augustin de Foligno où un autel a été construit dans son honneur en 1455.
L'une des visions du bienheureux Tomasuccio, ainsi que sa célèbre prophétie lui ont survécu. Dans ses versets littéralement brut, mais brûlant de sincérité, il réprimande les vices et les discordes, prophétise la ruine à venir des régions et des villes qu’il traverse, en particulier dans le centre de l'Italie, mais aussi pour l’Italie du Sud et les îles.
A plusieurs reprises il se plaint du schisme qui déchirera l'Église.
L'une des visions du bienheureux Tomasuccio, ainsi que sa célèbre prophétie de la survivance du pasteur digne lui ont survécu. Le Bienheureux Tomasuccio de Foligno en parcourant l’Ombrie et la Toscane, menaçait les gens de la colère de Dieu s’ils ne se convertissaient pas. Il nous annonce :
« Un d'au-delà des monts deviendra le Vicaire de Dieu.
Des religieux et des clercs prendront part à ce changement.
En dehors de la vraie voie, il n'y aura que des borgnes ; j'en hausse les épaules.
Quand la barque de Pierre est en danger, il n'y a personne pour lui venir en aide.
Malheur à qui mange de manière indigne le Corps Saint (du Seigneur !) - Et celui-là est le schismatique -
Malheur à qui, sous une fausse dépouille, communie et baptise.
Ma langue me démange ; elle voudrait mais ne peut parler.
Je m’en vais d’ici et je vais à l’autre compagnie.
Le schismatique tombera dans le mépris des fidèles Italiens,
Et de croix et de calices, on battra monnaie (Le Christ sera une seconde fois rejeté, et avec lui le sacrifice de la Croix et l’Eucharistie, et on démontera toutes les croix et nous connaîtrons alors l’abolition du Sacrifice perpétuel).
Le peuple se tiendra immobile et l’on verra le carnage, et de tous côtés mugir, la mort, la guerre et la famine.
De douze ans, à peu près, que soit passé le millénaire, que le manteau resplendissant (de la puissance légitime) sortira de l'ombre où il était (retenu par le schisme).
Et hors d’atteinte de celui (l’antipape usurpateur) qui encombre la porte du salut, car son schisme trompeur aura pris fin.
Et la masse des fidèles s'attachera au digne pasteur qui retirera chacun de l'erreur, et rendra à l'Eglise sa beauté. Il la renouvellera ».
(15-09-1377)
Le Bienheureux Tomasuccio de Foligno était tertiaire franciscain. Il est né à Valmacinaia, Nocera Umbra, province de Pérouse, en Ombrie, dans l'Italie centrale, en 1319. À l'âge de 24 ans, Tomassucio se retira dans la solitude à Rigali (près de Gualdo Tadino) où il vécut comme ermite sur la Serra de Santa pendant 20 ans. Il y vécut sous la direction de l'ermite Pierre de Gualdo Tadino. Après la mort de l’ermite Pierre, en 1367, Tomasuccio poursuit sa vie d’ermite près de Valdigorgo jusqu'en 1370. Après plusieurs années de cette vie ascétique sur le mont Repali, il se consacra à la prédication de l'Italie centrale. Il se retrouve prisonnier à Sienne, où il a une vision dans laquelle Saint François lui apparait et lui promet le Ciel s'il réforme l'ordre franciscain. Il se lance alors dans une vie de prédicateur itinérant, en Ombrie et en Toscane. Il part en pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle. A Tolède, il s’associe aux Hiéronymites (ermites de Saint Jérôme). A son retour en Italie, il reprend sa prédication itinérante à Gênes et en Toscane, et se retrouve à la tête d'un renouveau de la spiritualité érémitique. En 1373, il est de retour en Ombrie, pour finir à Foligno, où il servit pendant un certain temps à l'hôpital de la Sainte-Trinité. Selon son biographe et disciple Giusto della Rosa, il y mourut le 15 septembre 1377.
Ses reliques ont par la suite été transférées à Saint Augustin de Foligno où un autel a été construit dans son honneur en 1455.
L'une des visions du bienheureux Tomasuccio, ainsi que sa célèbre prophétie lui ont survécu. Dans ses versets littéralement brut, mais brûlant de sincérité, il réprimande les vices et les discordes, prophétise la ruine à venir des régions et des villes qu’il traverse, en particulier dans le centre de l'Italie, mais aussi pour l’Italie du Sud et les îles.
A plusieurs reprises il se plaint du schisme qui déchirera l'Église.
L'une des visions du bienheureux Tomasuccio, ainsi que sa célèbre prophétie de la survivance du pasteur digne lui ont survécu. Le Bienheureux Tomasuccio de Foligno en parcourant l’Ombrie et la Toscane, menaçait les gens de la colère de Dieu s’ils ne se convertissaient pas. Il nous annonce :
« Un d'au-delà des monts deviendra le Vicaire de Dieu.
Des religieux et des clercs prendront part à ce changement.
En dehors de la vraie voie, il n'y aura que des borgnes ; j'en hausse les épaules.
Quand la barque de Pierre est en danger, il n'y a personne pour lui venir en aide.
Malheur à qui mange de manière indigne le Corps Saint (du Seigneur !) - Et celui-là est le schismatique -
Malheur à qui, sous une fausse dépouille, communie et baptise.
Ma langue me démange ; elle voudrait mais ne peut parler.
Je m’en vais d’ici et je vais à l’autre compagnie.
Le schismatique tombera dans le mépris des fidèles Italiens,
Et de croix et de calices, on battra monnaie (Le Christ sera une seconde fois rejeté, et avec lui le sacrifice de la Croix et l’Eucharistie, et on démontera toutes les croix et nous connaîtrons alors l’abolition du Sacrifice perpétuel).
Le peuple se tiendra immobile et l’on verra le carnage, et de tous côtés mugir, la mort, la guerre et la famine.
De douze ans, à peu près, que soit passé le millénaire, que le manteau resplendissant (de la puissance légitime) sortira de l'ombre où il était (retenu par le schisme).
Et hors d’atteinte de celui (l’antipape usurpateur) qui encombre la porte du salut, car son schisme trompeur aura pris fin.
Et la masse des fidèles s'attachera au digne pasteur qui retirera chacun de l'erreur, et rendra à l'Eglise sa beauté. Il la renouvellera ».
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Re: Le Pape François
Saint Vincent Ferrier
(05-04-1419)
Saint Vincent Ferrier est né en 1350 près de Valence (Espagne). Son nom de Ferrer a été francisé en Ferrier. En 1370, il est admis dans l’ordre de Saint Dominique, devient vite professeur de Philosophie, de Logique, puis de sciences naturelles ; Il obtient le doctorat en théologie à Lérida. Enseignement, prédication, politique seront les trois grandes activités de sa vie : ordonné prêtre et nommé théologal de la cathédrale de Valence, il quitte l'Espagne pour suivre en France le cardinal de Luna, dont il est un familier ; mais leurs caractères s'opposent, et Ferrier revient enseigner à Valence après une première brouille en 1393. Lorsque Luna, en 1394, est élu pape en Avignon sous le nom de Benoît XIII, il rappelle Ferrier, pour se fâcher de nouveau avec lui (1395-1398). Vincent Ferrier se rallie tout d'abord à la papauté d'Avignon, rejetant la légitimité d'Urbain VI dans son traité "De moderno ecclesiae schismate" à une époque où il était devenu confesseur de Benoît XIII, désormais antipape et figure emblématique de la résistance à Rome. Mais, dans un souci d'union de l'Église, il avait fini par se résigner à abandonner la cause de Benoît pour reconnaître le pape romain. Son acte de renonciation officiel intervient en 1416, à l'époque où le Concile de Constance s'emploie à mettre fin au Schisme.
Ferrier devient alors, après une vision des saints François et Dominique, un prédicateur errant. Il est investi par Benoît XIII de pouvoirs extraordinaires et de la charge de « plénipotentiaire du Seigneur ». Célèbre pour ses prédications publiques, cet infatigable évangélisateur de l'Europe pendant les vingt dernières années de sa vie, de 1399 à sa mort, parcourt l'Espagne, l'Italie, la Suisse, et va même jusqu'en Écosse. C’est un thaumaturge tout à fait extraordinaire. Face au "sauve-qui-peut" des survivants de la peste, des victimes du cataclysme de la guerre de cent ans, de l’affolement d’une chrétienté déchirée par toutes sortes de sectes et par la plus grande confusion d’un catholicisme qui ne sait pas lequel des trois papes est le vrai pape, la voix puissante de Saint Vincent Ferrier retentit :
« O morts, levez-vous et venez au jugement ! »
Il est souvent accompagné de nombreux disciples et une foule nombreuse le suit sur les routes de cette prédication de "fin des temps". À 66 ans, il prêche en Bretagne, parlant miraculeusement une langue qu’il ne connaissait pas.
Son influence populaire et ses charismes sont tels qu'il devient un personnage-clé dans les troubles politico-religieux liés au Grand Schisme d'Occident.
Son rôle politique est particulièrement important en Espagne, où il aide Ferdinand de Castille à accéder à la couronne d'Aragon dans un contexte de succession.
Il voyage partout, va dans les Alpes par exemple dans diverses sectes pour prêcher la vérité apostolique : chez les "vaudois", les "catharins", les "purs" de Lombardie, ou dans les sectes du soleil, "Saint Orient", en Suisse. Il parvient par sa sainteté et son amitié à mettre fin à ces cultes, en obtenant d’innombrables conversions. Il passe aussi systématiquement dans les synagogues des juifs, pensant ainsi hâter le retour du Christ. Sa connaissance de l’hébreu et des textes talmudiques et rabbiniques suscite leur admiration, et la Lumière de ses prédications provoque la conversion d’un grand nombre de rabbins, lesquels devenaient ensuite religieux, dominicains, et même évêques. La conversion par exemple de l’élite juive d’Aragon entraîna celle de toutes les communautés israélites de ce royaume.
Saint Vincent Ferrier est connu pour les miracles les plus étonnants. La cour romaine, dont on connaît la sévérité en matière de jugement, a authentifié 873 miracles pendant ces pérégrinations sur fond de peste, de schisme et de sectes, lesquels sont sélectionnés parmi les signes les plus éclatants, mais les commissaires pontificaux estimant le nombre des témoignages plus que suffisant mirent fin aux enquêtes. L’historien Fages a décompté au moins 28 résurrections de morts en présence de peuple, opérées par la prière de Saint Vincent Ferrier.
Il suppliait surtout pour le retour au Sacrement de Pénitence, et la préparation à la "Trompette du Jugement", expression qu’on finit par lui attribuer comme d’un surnom. Un jour, il ressuscita un mort devant toute la foule pour prouver à ses contradicteurs que c’était bien l’Ange de l’Apocalypse qui parlait au monde à travers sa bouche ! Il faut se rappeler son "pouvoir quasi-divin" et la fascination qu’il exerçait sur les foules, lorsque les larmes fondaient par torrents sur son visage quand il consacrait le pain eucharistique, lorsque sa face se transfigurait en prêchant, lorsqu’on le voyait comme rayonner d’une lumière angélique en chaire. À tous, il enseigne les prières du "Je crois en Dieu", du " Notre Père", du "Je vous salue", et du "Signe de croix".
À 69 ans, ayant contribué à la restauration de la paix et de l’unité dans l’Europe judéo-chrétienne, Vincent meurt à la tâche, à soixante-dix ans, au cours d’une mission qu’il prêche dans les états de Bretagne, à Vannes, à la demande du duc Jean V, le 05 avril 1419. C’est le pape Calixte III qui le béatifia 36 ans plus tard, et son successeur Pie II qui eut l’honneur de le canoniser, 3 ans après, pour sa fidélité à l’unité de l’Eglise et pour ses mérites de prédicateur. Il est fêté le 5 avril.
Toute la prédication de Saint Vincent Ferrier fut axée sur l’idée de l’approche de la fin des temps. C’était un de ses principaux thèmes de prêche et l’axe majeur de sa spiritualité. On dit de lui qu’il a " ouvert la période de la fin des temps". Voici un passage prophétique tiré d’un sermon qu’il a prononcé à Barcelone, le 13 septembre 1403.
« L'Eglise pleurera… C’est encore loin pour l’instant, mais cela arrivera indubitablement, à peu près au temps où les hommes se proclameront rois ; mais leurs jours seront de courte durée.
Vous verrez un signe, mais vous ne le reconnaîtrez pas. Sachez seulement qu’à cette époque, les femmes se vêtiront comme les hommes et se comporteront selon leur bon plaisir. Et les hommes s’habilleront comme les femmes.
Le Pape mourra au milieu de cette affliction et le Saint Siège, à cause de ses malheurs, sera vacant pendant une année.
Ensuite sera suscité le Pasteur Angélique. Ce Saint Pontife couronnera le Roi de France en lui décernant le titre d’empereur.
Le Pape Angélique, avec ce Roi de France, réformera l’Eglise ; beaucoup de chrétiens abandonneront leurs biens et tous les ordres religieux étant supprimés, il fondera un seul ordre religieux qui l’emportera sur tous ceux qui l’auront précédé. Dans cet ordre, tous les pontifes entreront, et l’on en choisira douze en mémoire des douze Apôtres, qui iront dans l’éclat de leur sainteté, prêcher l’Evangile par toute la terre et ils convertiront tout le monde à la religion du Christ et aussi les Juifs.
Le Seigneur donnera alors sa grâce aux infidèles qui se convertiront à la foi catholique. Le roi de France, ce nouvel Empereur, à son retour de Jérusalem, interdira partout l’usage des armes, et la paix et la tranquillité règneront dans le monde entier qui marchera dans les sentiers de la Justice.
Le clergé surtout imitera la vie des Apôtres. Tout le monde sera soumis au Pontife Romain…
Ce Saint et Angélique Pasteur sera gardé sur son Trône par les Anges.
Il rétablira toutes choses ; il réprimera l’orgueil des clercs et tout prospèrera sous ses ordres parce que le Divin Médecin, Jésus-Christ, appliquera le remède aux blessures… Au commencement de son pontificat, ce Pape habitera en France.
Après que ce Pontife aura régné six ans et demi, et gouverné le monde avec une grande Sainteté, il rendra son âme à Dieu, trois ans après son retour de Jérusalem ».
Dans son sermon "Timete Deum", il annonce un temps de relâchement religieux et de catastrophes, comme il n’y en a jamais eu, et comme il n’y en aura jamais plus :
« Avertissez qu’à cette époque-là, les femmes, vêtues comme des hommes, se comporteront à leur guise, licencieusement ; les hommes s’habilleront vilement comme des femmes. Mais Dieu purifiera et régènera tout, la tristesse se convertira en joie lorsque la France sera complètement abattue et que l’Espagne organisera la justice ».
Saint Vincent Ferrier annonce aussi le relâchement final qui précèdera la fin du monde :
« Lors de la période de paix qui doit succéder à la désolation des guerres et des révolutions avant la fin du monde, les Chrétiens seront devenus si négligents qu’ils ne conduiront même plus leurs enfants au sacrement de confirmation, disant : "C’est un sacrement superflu". Aussi, lorsque le faux prophète, précurseur de l’Antéchrist, viendra prêcher ses fausses doctrines, tous ceux qui n’auront pas reçu les lumières du Saint-Esprit, sombreront dans l’apostasie. Mais la plupart de ceux qui auront été confirmés conserveront leur foi ».
Saint Vincent Ferrier, à la fin de son traité de la Vie spirituelle, prophétise la venue d'hommes apostoliques d'une très grande sainteté. On ignore la teneur exacte de cette prophétie. Elle a néanmoins retenu l'attention d'hommes très zélés et même de saints qui ont cru pouvoir revendiquer la réalisation de cette perspective dans leur institut. Une telle affirmation n'a rien de compromettant, et n'engage que leurs auteurs. Il semble toutefois plus prudent de s'en tenir à la judicieuse remarque de saint Vincent de Paul : "Saint Vincent Ferrier, disait-il, s'encourageait en prévoyant qu'il devait venir des prêtres, qui, par la ferveur de leur zèle, embraseraient toute la terre. Si nous ne méritons pas que Dieu nous fasse la grâce d'être ces prêtres, demandons-Lui au moins qu'il nous accorde d'en être les images et les précurseurs".
« Vous devez jour et nuit vous représenter l'état de ces hommes très pauvres, très simples et très doux, oublieux d'eux-mêmes, unis par une ardente charité, n'ayant de pensée, de parole, de goût que pour Jésus-Christ seul, et Jésus-Christ crucifié. Uniquement préoccupés de la gloire éternelle de Dieu et des élus, y aspirant de tout leur être, soupirant sans cesse vers elle, attendant la mort avec un désir toujours plus ardent, à l'exemple de saint Paul s'écriant : "Je désire mourir pour être avec le Christ".
Ces hommes auront part aux immenses trésors et aux inépuisables richesses du Ciel. Ils seront envahis et submergés par cette source ineffable de joies, et rassasiés de leur douceur infinie. C'est pourquoi dans vos méditations, il faut vous représenter ces hommes chantant déjà sur la terre le cantique des anges sur la harpe de leur cœur, dans le ravissement de l'extase. Cette représentation habituelle vous donnera, plus qu'on ne saurait croire, l'ardent désir de voir l'avènement de ces temps heureux. Vous puiserez dans cette perspective une clarté merveilleuse qui dissipera les nuages du doute et de l'ignorance. Vous verrez tout dans une pure lumière et discernerez tous les maux de notre époque. Vous comprendrez la mystérieuse ordonnance de tous les Ordres religieux qui sont nés depuis la venue de Notre-Seigneur Jésus-Christ au monde, ou naîtront dans l'Église jusqu'à la fin des siècles et jusqu'à la consommation de la gloire du Christ, notre Sauveur et souverain Dieu.
Portez toujours dans votre cœur ce Dieu crucifié afin qu'il vous admette un jour à la participation de sa gloire éternelle. Amen ».
Saint Vincent Ferrier écrit à un des Frères Prêcheurs, les Dominicains :
« Trois choses pour nous sont à méditer particulièrement et presque assidûment. La première, le Christ crucifié, son incarnation, etc. La seconde, la manière d'être des Apôtres et des Frères qui nous ont précédés dans notre Ordre, cela dans le dessein de nous rendre conformes à eux. La troisième, l'état futur des hommes évangéliques. Voici ce que tu devras considérer nuit et jour : leur manière d'être des plus pauvres, des plus simples, leur douceur, humilité, abaissement, charité très-ardente entre eux, n'ayant de pensée, de paroles et d'affections que pour Jésus crucifié, sans souci de ce monde ; s'oubliant eux-mêmes, contemplant la gloire de Dieu et des Saints et soupirant mélodieusement vers elle ; toujours dans l'attente de la mort pour Dieu et disant comme saint Paul : Je désire mourir et être avec le Christ, je soupire après les innombrables et inestimables trésors des richesses célestes, les estimant plus que les doux et agréables ruisseaux des richesses, des suavités et des plaisirs. Car les premières sont admirablement répandues sur toutes choses et cachées en elles.
Par conséquent, tu devras te représenter ces hommes évangéliques chantant le cantique angélique avec joie et le reproduisant sur la harpe de leur coeur. Cette perspective te conduira, plus qu'on ne saurait le croire, à un certain désir, impatient de l'avènement de ces temps. Elle te guidera dans une admirable lumière, sans nuage de doute ni d'ignorance. Tu verras très clairement et tu discerneras distinctement les défauts de ces temps et l'enchaînement mystique des Ordres ecclésiastiques qui ont surgi depuis le commencement de l'Eglise du Christ, et qui seront fondés jusqu'à la fin du monde, même jusqu'à l'époque où le grand Dieu Jésus-Christ apparaîtra glorieux. Porte donc toujours ce divin Crucifié dans ton coeur, afin qu'il te conduise à sa gloire dans l'éternité. Ainsi soit-il ».
Saint Louis Marie Grignon de Montfort (1673-1716), le grand apôtre marial de l’Ouest de la France, lisait beaucoup les écrits de saint Vincent Ferrier qui l’avait précédé comme missionnaire sur ces terres. Dans son "Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge", il écrit, à propos de la conversion générale des pécheurs :
« C'est ce que Dieu a révélé à saint Vincent Ferrier, grand apôtre de son siècle, comme il l'a suffisamment marqué dans un de ses ouvrages. C'est ce que le Saint-Esprit semble avoir prédit dans le Psaume 58, dont voici les paroles : "Le Seigneur règnera dans Jacob et dans toute la terre ; ils se convertiront sur le soir, et ils souffriront la faim comme des chiens, et ils iront autour de la ville pour trouver de quoi manger. Cette ville que les hommes tournoieront à la fin du monde pour se convertir, et pour rassasier la faim qu'ils auront de la justice, est la Très Sainte Vierge qui est appelée par le Saint-Esprit ville et cité de Dieu" ».
Ces paroles mystérieuses peuvent être interprétées pour signifier les épreuves de la fin des temps, c’est-à-dire la purification lors de périodes de famine, qui contraindra l’humanité à une conversion générale autour de la Sainte Vierge, qui nous conduira au triomphe de son Cœur Immaculé et au Règne du Sacré-Cœur de Jésus.
(05-04-1419)
Saint Vincent Ferrier est né en 1350 près de Valence (Espagne). Son nom de Ferrer a été francisé en Ferrier. En 1370, il est admis dans l’ordre de Saint Dominique, devient vite professeur de Philosophie, de Logique, puis de sciences naturelles ; Il obtient le doctorat en théologie à Lérida. Enseignement, prédication, politique seront les trois grandes activités de sa vie : ordonné prêtre et nommé théologal de la cathédrale de Valence, il quitte l'Espagne pour suivre en France le cardinal de Luna, dont il est un familier ; mais leurs caractères s'opposent, et Ferrier revient enseigner à Valence après une première brouille en 1393. Lorsque Luna, en 1394, est élu pape en Avignon sous le nom de Benoît XIII, il rappelle Ferrier, pour se fâcher de nouveau avec lui (1395-1398). Vincent Ferrier se rallie tout d'abord à la papauté d'Avignon, rejetant la légitimité d'Urbain VI dans son traité "De moderno ecclesiae schismate" à une époque où il était devenu confesseur de Benoît XIII, désormais antipape et figure emblématique de la résistance à Rome. Mais, dans un souci d'union de l'Église, il avait fini par se résigner à abandonner la cause de Benoît pour reconnaître le pape romain. Son acte de renonciation officiel intervient en 1416, à l'époque où le Concile de Constance s'emploie à mettre fin au Schisme.
Ferrier devient alors, après une vision des saints François et Dominique, un prédicateur errant. Il est investi par Benoît XIII de pouvoirs extraordinaires et de la charge de « plénipotentiaire du Seigneur ». Célèbre pour ses prédications publiques, cet infatigable évangélisateur de l'Europe pendant les vingt dernières années de sa vie, de 1399 à sa mort, parcourt l'Espagne, l'Italie, la Suisse, et va même jusqu'en Écosse. C’est un thaumaturge tout à fait extraordinaire. Face au "sauve-qui-peut" des survivants de la peste, des victimes du cataclysme de la guerre de cent ans, de l’affolement d’une chrétienté déchirée par toutes sortes de sectes et par la plus grande confusion d’un catholicisme qui ne sait pas lequel des trois papes est le vrai pape, la voix puissante de Saint Vincent Ferrier retentit :
« O morts, levez-vous et venez au jugement ! »
Il est souvent accompagné de nombreux disciples et une foule nombreuse le suit sur les routes de cette prédication de "fin des temps". À 66 ans, il prêche en Bretagne, parlant miraculeusement une langue qu’il ne connaissait pas.
Son influence populaire et ses charismes sont tels qu'il devient un personnage-clé dans les troubles politico-religieux liés au Grand Schisme d'Occident.
Son rôle politique est particulièrement important en Espagne, où il aide Ferdinand de Castille à accéder à la couronne d'Aragon dans un contexte de succession.
Il voyage partout, va dans les Alpes par exemple dans diverses sectes pour prêcher la vérité apostolique : chez les "vaudois", les "catharins", les "purs" de Lombardie, ou dans les sectes du soleil, "Saint Orient", en Suisse. Il parvient par sa sainteté et son amitié à mettre fin à ces cultes, en obtenant d’innombrables conversions. Il passe aussi systématiquement dans les synagogues des juifs, pensant ainsi hâter le retour du Christ. Sa connaissance de l’hébreu et des textes talmudiques et rabbiniques suscite leur admiration, et la Lumière de ses prédications provoque la conversion d’un grand nombre de rabbins, lesquels devenaient ensuite religieux, dominicains, et même évêques. La conversion par exemple de l’élite juive d’Aragon entraîna celle de toutes les communautés israélites de ce royaume.
Saint Vincent Ferrier est connu pour les miracles les plus étonnants. La cour romaine, dont on connaît la sévérité en matière de jugement, a authentifié 873 miracles pendant ces pérégrinations sur fond de peste, de schisme et de sectes, lesquels sont sélectionnés parmi les signes les plus éclatants, mais les commissaires pontificaux estimant le nombre des témoignages plus que suffisant mirent fin aux enquêtes. L’historien Fages a décompté au moins 28 résurrections de morts en présence de peuple, opérées par la prière de Saint Vincent Ferrier.
Il suppliait surtout pour le retour au Sacrement de Pénitence, et la préparation à la "Trompette du Jugement", expression qu’on finit par lui attribuer comme d’un surnom. Un jour, il ressuscita un mort devant toute la foule pour prouver à ses contradicteurs que c’était bien l’Ange de l’Apocalypse qui parlait au monde à travers sa bouche ! Il faut se rappeler son "pouvoir quasi-divin" et la fascination qu’il exerçait sur les foules, lorsque les larmes fondaient par torrents sur son visage quand il consacrait le pain eucharistique, lorsque sa face se transfigurait en prêchant, lorsqu’on le voyait comme rayonner d’une lumière angélique en chaire. À tous, il enseigne les prières du "Je crois en Dieu", du " Notre Père", du "Je vous salue", et du "Signe de croix".
À 69 ans, ayant contribué à la restauration de la paix et de l’unité dans l’Europe judéo-chrétienne, Vincent meurt à la tâche, à soixante-dix ans, au cours d’une mission qu’il prêche dans les états de Bretagne, à Vannes, à la demande du duc Jean V, le 05 avril 1419. C’est le pape Calixte III qui le béatifia 36 ans plus tard, et son successeur Pie II qui eut l’honneur de le canoniser, 3 ans après, pour sa fidélité à l’unité de l’Eglise et pour ses mérites de prédicateur. Il est fêté le 5 avril.
Toute la prédication de Saint Vincent Ferrier fut axée sur l’idée de l’approche de la fin des temps. C’était un de ses principaux thèmes de prêche et l’axe majeur de sa spiritualité. On dit de lui qu’il a " ouvert la période de la fin des temps". Voici un passage prophétique tiré d’un sermon qu’il a prononcé à Barcelone, le 13 septembre 1403.
« L'Eglise pleurera… C’est encore loin pour l’instant, mais cela arrivera indubitablement, à peu près au temps où les hommes se proclameront rois ; mais leurs jours seront de courte durée.
Vous verrez un signe, mais vous ne le reconnaîtrez pas. Sachez seulement qu’à cette époque, les femmes se vêtiront comme les hommes et se comporteront selon leur bon plaisir. Et les hommes s’habilleront comme les femmes.
Le Pape mourra au milieu de cette affliction et le Saint Siège, à cause de ses malheurs, sera vacant pendant une année.
Ensuite sera suscité le Pasteur Angélique. Ce Saint Pontife couronnera le Roi de France en lui décernant le titre d’empereur.
Le Pape Angélique, avec ce Roi de France, réformera l’Eglise ; beaucoup de chrétiens abandonneront leurs biens et tous les ordres religieux étant supprimés, il fondera un seul ordre religieux qui l’emportera sur tous ceux qui l’auront précédé. Dans cet ordre, tous les pontifes entreront, et l’on en choisira douze en mémoire des douze Apôtres, qui iront dans l’éclat de leur sainteté, prêcher l’Evangile par toute la terre et ils convertiront tout le monde à la religion du Christ et aussi les Juifs.
Le Seigneur donnera alors sa grâce aux infidèles qui se convertiront à la foi catholique. Le roi de France, ce nouvel Empereur, à son retour de Jérusalem, interdira partout l’usage des armes, et la paix et la tranquillité règneront dans le monde entier qui marchera dans les sentiers de la Justice.
Le clergé surtout imitera la vie des Apôtres. Tout le monde sera soumis au Pontife Romain…
Ce Saint et Angélique Pasteur sera gardé sur son Trône par les Anges.
Il rétablira toutes choses ; il réprimera l’orgueil des clercs et tout prospèrera sous ses ordres parce que le Divin Médecin, Jésus-Christ, appliquera le remède aux blessures… Au commencement de son pontificat, ce Pape habitera en France.
Après que ce Pontife aura régné six ans et demi, et gouverné le monde avec une grande Sainteté, il rendra son âme à Dieu, trois ans après son retour de Jérusalem ».
Dans son sermon "Timete Deum", il annonce un temps de relâchement religieux et de catastrophes, comme il n’y en a jamais eu, et comme il n’y en aura jamais plus :
« Avertissez qu’à cette époque-là, les femmes, vêtues comme des hommes, se comporteront à leur guise, licencieusement ; les hommes s’habilleront vilement comme des femmes. Mais Dieu purifiera et régènera tout, la tristesse se convertira en joie lorsque la France sera complètement abattue et que l’Espagne organisera la justice ».
Saint Vincent Ferrier annonce aussi le relâchement final qui précèdera la fin du monde :
« Lors de la période de paix qui doit succéder à la désolation des guerres et des révolutions avant la fin du monde, les Chrétiens seront devenus si négligents qu’ils ne conduiront même plus leurs enfants au sacrement de confirmation, disant : "C’est un sacrement superflu". Aussi, lorsque le faux prophète, précurseur de l’Antéchrist, viendra prêcher ses fausses doctrines, tous ceux qui n’auront pas reçu les lumières du Saint-Esprit, sombreront dans l’apostasie. Mais la plupart de ceux qui auront été confirmés conserveront leur foi ».
Saint Vincent Ferrier, à la fin de son traité de la Vie spirituelle, prophétise la venue d'hommes apostoliques d'une très grande sainteté. On ignore la teneur exacte de cette prophétie. Elle a néanmoins retenu l'attention d'hommes très zélés et même de saints qui ont cru pouvoir revendiquer la réalisation de cette perspective dans leur institut. Une telle affirmation n'a rien de compromettant, et n'engage que leurs auteurs. Il semble toutefois plus prudent de s'en tenir à la judicieuse remarque de saint Vincent de Paul : "Saint Vincent Ferrier, disait-il, s'encourageait en prévoyant qu'il devait venir des prêtres, qui, par la ferveur de leur zèle, embraseraient toute la terre. Si nous ne méritons pas que Dieu nous fasse la grâce d'être ces prêtres, demandons-Lui au moins qu'il nous accorde d'en être les images et les précurseurs".
« Vous devez jour et nuit vous représenter l'état de ces hommes très pauvres, très simples et très doux, oublieux d'eux-mêmes, unis par une ardente charité, n'ayant de pensée, de parole, de goût que pour Jésus-Christ seul, et Jésus-Christ crucifié. Uniquement préoccupés de la gloire éternelle de Dieu et des élus, y aspirant de tout leur être, soupirant sans cesse vers elle, attendant la mort avec un désir toujours plus ardent, à l'exemple de saint Paul s'écriant : "Je désire mourir pour être avec le Christ".
Ces hommes auront part aux immenses trésors et aux inépuisables richesses du Ciel. Ils seront envahis et submergés par cette source ineffable de joies, et rassasiés de leur douceur infinie. C'est pourquoi dans vos méditations, il faut vous représenter ces hommes chantant déjà sur la terre le cantique des anges sur la harpe de leur cœur, dans le ravissement de l'extase. Cette représentation habituelle vous donnera, plus qu'on ne saurait croire, l'ardent désir de voir l'avènement de ces temps heureux. Vous puiserez dans cette perspective une clarté merveilleuse qui dissipera les nuages du doute et de l'ignorance. Vous verrez tout dans une pure lumière et discernerez tous les maux de notre époque. Vous comprendrez la mystérieuse ordonnance de tous les Ordres religieux qui sont nés depuis la venue de Notre-Seigneur Jésus-Christ au monde, ou naîtront dans l'Église jusqu'à la fin des siècles et jusqu'à la consommation de la gloire du Christ, notre Sauveur et souverain Dieu.
Portez toujours dans votre cœur ce Dieu crucifié afin qu'il vous admette un jour à la participation de sa gloire éternelle. Amen ».
Saint Vincent Ferrier écrit à un des Frères Prêcheurs, les Dominicains :
« Trois choses pour nous sont à méditer particulièrement et presque assidûment. La première, le Christ crucifié, son incarnation, etc. La seconde, la manière d'être des Apôtres et des Frères qui nous ont précédés dans notre Ordre, cela dans le dessein de nous rendre conformes à eux. La troisième, l'état futur des hommes évangéliques. Voici ce que tu devras considérer nuit et jour : leur manière d'être des plus pauvres, des plus simples, leur douceur, humilité, abaissement, charité très-ardente entre eux, n'ayant de pensée, de paroles et d'affections que pour Jésus crucifié, sans souci de ce monde ; s'oubliant eux-mêmes, contemplant la gloire de Dieu et des Saints et soupirant mélodieusement vers elle ; toujours dans l'attente de la mort pour Dieu et disant comme saint Paul : Je désire mourir et être avec le Christ, je soupire après les innombrables et inestimables trésors des richesses célestes, les estimant plus que les doux et agréables ruisseaux des richesses, des suavités et des plaisirs. Car les premières sont admirablement répandues sur toutes choses et cachées en elles.
Par conséquent, tu devras te représenter ces hommes évangéliques chantant le cantique angélique avec joie et le reproduisant sur la harpe de leur coeur. Cette perspective te conduira, plus qu'on ne saurait le croire, à un certain désir, impatient de l'avènement de ces temps. Elle te guidera dans une admirable lumière, sans nuage de doute ni d'ignorance. Tu verras très clairement et tu discerneras distinctement les défauts de ces temps et l'enchaînement mystique des Ordres ecclésiastiques qui ont surgi depuis le commencement de l'Eglise du Christ, et qui seront fondés jusqu'à la fin du monde, même jusqu'à l'époque où le grand Dieu Jésus-Christ apparaîtra glorieux. Porte donc toujours ce divin Crucifié dans ton coeur, afin qu'il te conduise à sa gloire dans l'éternité. Ainsi soit-il ».
Saint Louis Marie Grignon de Montfort (1673-1716), le grand apôtre marial de l’Ouest de la France, lisait beaucoup les écrits de saint Vincent Ferrier qui l’avait précédé comme missionnaire sur ces terres. Dans son "Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge", il écrit, à propos de la conversion générale des pécheurs :
« C'est ce que Dieu a révélé à saint Vincent Ferrier, grand apôtre de son siècle, comme il l'a suffisamment marqué dans un de ses ouvrages. C'est ce que le Saint-Esprit semble avoir prédit dans le Psaume 58, dont voici les paroles : "Le Seigneur règnera dans Jacob et dans toute la terre ; ils se convertiront sur le soir, et ils souffriront la faim comme des chiens, et ils iront autour de la ville pour trouver de quoi manger. Cette ville que les hommes tournoieront à la fin du monde pour se convertir, et pour rassasier la faim qu'ils auront de la justice, est la Très Sainte Vierge qui est appelée par le Saint-Esprit ville et cité de Dieu" ».
Ces paroles mystérieuses peuvent être interprétées pour signifier les épreuves de la fin des temps, c’est-à-dire la purification lors de périodes de famine, qui contraindra l’humanité à une conversion générale autour de la Sainte Vierge, qui nous conduira au triomphe de son Cœur Immaculé et au Règne du Sacré-Cœur de Jésus.
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Re: Le Pape François
Prophétie de Limoges
(1500)
La prophétie de Limoges a été trouvée dans le Liber Mirabilis. Ecrite en vieux français, les tournures de phrases ont été modernisées. Le Limousin ayant fourni trois pape à l’Eglise au temps des papes d’Avignon, et plus particulièrement le dernier pape français qui ait régné, on comprend mieux qu’on ait souhaité en présentant cette prophétie, qu’il revienne à cette province la primauté d’annoncer que le grand Pape à venir qui aura à réformer l’Eglise sera un pape français. Comme pour la plupart des prophéties tirées du Liber Mirabilis, il semble qu'il y ait confusion entre le rôle de l’antipape et celui du grand Pape au sujet du déplacement du siège de l’Eglise de Rome vers Jérusalem.
Voici les parties principales de cette prophétie qui nous annonce :
« Par la grâce de Dieu, le Créateur, en cette maison et château de la lignée et sang de celui-ci, il y a eu à Rome deux bons papes. Ce sont Clément VI et Grégoire XI.
Et soyez assuré que, environ au temps de l’incarnation de Notre-Seigneur, de ce dit évêché de Limoges, sera le troisième pape de Rome.
Lequel bon pape de Rome, natif de France, sera élu miraculeusement, et fera une grande et merveilleuse justice sur les mauvais et infidèles chrétiens, miraculeusement réformera toute l’Eglise, la réduira et retournera au premier état comme elle fut commencée, et à Rome jamais plus il n’y aura de pape de France.
Et, après qu’il aura tenu son bon concile, il commencera à faire guerre mortelle aux mécréants de la loi et foi de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et les convertira le plus qu’il pourra à croire et à tenir ladite foi de Jésus-Christ.
Et emportera de Rome à Jérusalem la sainte chaire et le siège de Pierre… et miraculeusement ledit Saint-Père de Rome délivrera la sainte cité et terre de Jérusalem des mains des mécréants.
Et, après toutes les terres du monde…
Et alors sera accompli la sainte parole et prophétie de Jésus-Christ : "J’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie, et il me faut les appeler. Elles entendront ma voix et il n’y aura qu’un seul troupeau et un seul pasteur" ».
(1500)
La prophétie de Limoges a été trouvée dans le Liber Mirabilis. Ecrite en vieux français, les tournures de phrases ont été modernisées. Le Limousin ayant fourni trois pape à l’Eglise au temps des papes d’Avignon, et plus particulièrement le dernier pape français qui ait régné, on comprend mieux qu’on ait souhaité en présentant cette prophétie, qu’il revienne à cette province la primauté d’annoncer que le grand Pape à venir qui aura à réformer l’Eglise sera un pape français. Comme pour la plupart des prophéties tirées du Liber Mirabilis, il semble qu'il y ait confusion entre le rôle de l’antipape et celui du grand Pape au sujet du déplacement du siège de l’Eglise de Rome vers Jérusalem.
Voici les parties principales de cette prophétie qui nous annonce :
« Par la grâce de Dieu, le Créateur, en cette maison et château de la lignée et sang de celui-ci, il y a eu à Rome deux bons papes. Ce sont Clément VI et Grégoire XI.
Et soyez assuré que, environ au temps de l’incarnation de Notre-Seigneur, de ce dit évêché de Limoges, sera le troisième pape de Rome.
Lequel bon pape de Rome, natif de France, sera élu miraculeusement, et fera une grande et merveilleuse justice sur les mauvais et infidèles chrétiens, miraculeusement réformera toute l’Eglise, la réduira et retournera au premier état comme elle fut commencée, et à Rome jamais plus il n’y aura de pape de France.
Et, après qu’il aura tenu son bon concile, il commencera à faire guerre mortelle aux mécréants de la loi et foi de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et les convertira le plus qu’il pourra à croire et à tenir ladite foi de Jésus-Christ.
Et emportera de Rome à Jérusalem la sainte chaire et le siège de Pierre… et miraculeusement ledit Saint-Père de Rome délivrera la sainte cité et terre de Jérusalem des mains des mécréants.
Et, après toutes les terres du monde…
Et alors sera accompli la sainte parole et prophétie de Jésus-Christ : "J’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie, et il me faut les appeler. Elles entendront ma voix et il n’y aura qu’un seul troupeau et un seul pasteur" ».
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Re: Le Pape François
Le Bienheureux Bernardin de Busti
(1513-05-08)
Le Bienheureux Bernardin de Busti est né à Milan vers 1450 dans l'importante famille des Busti. Il est accueilli en 1475 chez les franciscains dans l'Ordre des Frères Mineurs Observants. Ascète et prêcheur renommé, il écrivit de nombreux sermons empreints d'une grande spiritualité mariale spécifiquement franciscaine. D’une piété aussi vive qu’intelligente, c’était un des grands prédicateurs de son temps et se fit une grande réputation par ses Sermons. On peut en particulier retenir ceux qu’il écrivît sur toutes les fêtes de la Très Sainte Vierge Marie et tous les samedis de l’année, dont on a fait un recueil imprimé à Milan et à Strasbourg sous le nom de « Marial ». Il est également l’auteur d’un office de l’Immaculée Conception de la Vierge, dont le Pape Sixte IV avait autorisé la fête. C’est enfin, un des fondateurs de la fête du Saint Nom de Jésus, puisqu’il est l’auteur de l’Office du Saint Nom de Jésus dont se servaient les « cordeliers ».
Il décède le 8 mai 1513 à Mallegnano. Bernardin de Busti, tout comme Saint Bernardin de Sienne, fut un grand apôtre de la dévotion à Saint Joseph. L’époux de Marie eut sa fête et une place toujours plus importante grâce aux fils de Saint François. Il fut aussi un grand propagateur du tiers-ordre franciscain.
La prophétie qui suit a été découverte dans la série des prédications du Rosaire du bienheureux franciscain. Dans son "Rosario de Sermones" (sermon 11), Bernardin de Busti écrivit que le Saint Siège serait vacant pendant un an et demi, laissant le champ libre à un antipape nommé par un puissant roi du christianisme, et que suivront au début les cinq sixièmes des croyants. L’église souffrira de grandes tribulations et ceux qui suivront le véritable pape appelé Roboam (nom symbolique), c’est à dire le Pape Angélique, seront persécutés. Un roi véritablement chrétien vaincra ce roi-là, après beaucoup de peine et de souffrances, avec l’aide de la Vierge. L’antipape finira mal. Le vrai Pape couronnera Empereur ce Roi ; ensemble ils réformeront l’Eglise. L’Antichrist naîtra sous le règne de ce Roi-Empereur. Bernardin de Busti nous parle de la confusion diabolique des temps de la fin :
« Un certain roi des plus puissants de la chrétienté, qui surgira en un temps rapproché de l’Antéchrist, en viendra aux plus violents conflits avec l’Eglise romaine qu’il abreuvera de tribulations.
Et, en ce temps, il se produira un schisme au sein de l’Eglise de Dieu, à l’occasion de l’élection du Pape, parce qu’il s’en créera plusieurs.
Dans ce nombre, il y en aura un qui se fera nommer, mais ce ne sera pas le vrai pape.
Il en viendra à persécuter le vrai Pape et tous ceux qui lui obéiront, de telle sorte que la majorité se déclarera plutôt pour l’antipape que pour le vrai pontife.
Mais cet antipape aura une triste fin, et le vrai pape restera l’unique et incontestable pontife…
L'Eglise romaine sera également délivrée des mains de ce roi par le bras d'un autre roi très chrétien qui viendra au secours de cette même Eglise.
Ce bon roi, réduit en captivité par le mauvais, se verra délivré par le secours de la Sainte Vierge Marie et, après bien des périls et des épreuves, finira par remporter la victoire.
Le pape angélique qui siégera alors posera sur la tête de ce Roi la couronne impériale.
Et, unis ensemble, ils réformeront l'Eglise du Christ, ramenée à l'état de l'ancienne pauvreté évangélique, en même temps que douze cardinaux qui en deviendront les colonnes, seront appelés à prêcher cet état en donnant eux-mêmes, ainsi que d'autres hommes, tous parfaits, l'exemple de la vie évangélique.
Celui qui sera le vrai pontife, au temps du schisme, s’appellera "Roboam", tandis que le faux pontife se nommera "Jéroboam", et cela parce que le vrai pontife, dès le commencement du schisme, ne comptera dans son obéissance que les deux douzièmes des Chrétiens, les dix autres douzièmes s’attachant au pseudo-pontife. Toutefois, les vrais cardinaux et gardiens de l’Eglise romaine suivront "Roboam", les mauvais seulement "Jéroboam".
Lorsque l’Antéchrist aura vingt ans, la plus grande partie du monde aura perdu la foi. L’Antéchrist sera issu de la tribu de Dan.
En ce temps-là, le monde entier sera corrompu et l’Antéchrist prêchera tout en volant dans l’air.
Lorsque le chrétien fidèle implorera chez lui la puissance divine, Satan viendra le troubler et semer la confusion dans son esprit.
Une voix semblera sortir du crucifix et dira : " Pourquoi m’implores-tu ? Comme si je pouvais t’aider ! Je ne suis ni Dieu, ni le Sauveur du monde.
J’étais un faux prophète et maintenant je suis condamné au feu éternel.
Ne m’implore pas davantage de peur qu’en le faisant, tu n’augmentes le degré de ma souffrance en enfer.
Le Dieu tout puissant m’oblige maintenant à dire la vérité et à t’apprendre que son Evangile est maintenant prêché dans le monde entier. Car je n’étais pas le Fils de Dieu, et maintenant, Il me fait souffrir les plus horribles tourments sans espoir de rémission ".
De même, les images de la Sainte Vierge sembleront s’animer et dire : "Cesse tes supplications, je ne suis pas la Mère de Dieu. Je n’ai aucun pouvoir auprès de Dieu. Je ne suis qu’une misérable créature. Va chercher refuge auprès de la vraie Mère du Très-Haut, qui est parmi vous en ce moment. "
Il en sera de même avec l’image des saints. Très peu de Chrétiens se rendront compte que c’est le démon qui parle dans ces crucifix et dans ces images. Au contraire, ils iront en courant retrouver les apôtres de l’Antéchrist, plein d’enthousiasme et de ferveur. Sur ordre de ces apôtres, ils briseront les crucifix et les saintes images, et ils les fouleront au pied. Quand une mère mettra son bébé dans le berceau, elle entendra distinctement l’enfant louer la divinité de l’Antéchrist, et elle en sera très affligée. Car quelques chrétiens se souviendront que tout cela avait été prédit ; et, reconnaissant la fraude de Satan, ils refuseront de se laisser abuser. Ils tiendront fermement, et ils iront réconforter les faibles et les hésitants ».
(1513-05-08)
Le Bienheureux Bernardin de Busti est né à Milan vers 1450 dans l'importante famille des Busti. Il est accueilli en 1475 chez les franciscains dans l'Ordre des Frères Mineurs Observants. Ascète et prêcheur renommé, il écrivit de nombreux sermons empreints d'une grande spiritualité mariale spécifiquement franciscaine. D’une piété aussi vive qu’intelligente, c’était un des grands prédicateurs de son temps et se fit une grande réputation par ses Sermons. On peut en particulier retenir ceux qu’il écrivît sur toutes les fêtes de la Très Sainte Vierge Marie et tous les samedis de l’année, dont on a fait un recueil imprimé à Milan et à Strasbourg sous le nom de « Marial ». Il est également l’auteur d’un office de l’Immaculée Conception de la Vierge, dont le Pape Sixte IV avait autorisé la fête. C’est enfin, un des fondateurs de la fête du Saint Nom de Jésus, puisqu’il est l’auteur de l’Office du Saint Nom de Jésus dont se servaient les « cordeliers ».
Il décède le 8 mai 1513 à Mallegnano. Bernardin de Busti, tout comme Saint Bernardin de Sienne, fut un grand apôtre de la dévotion à Saint Joseph. L’époux de Marie eut sa fête et une place toujours plus importante grâce aux fils de Saint François. Il fut aussi un grand propagateur du tiers-ordre franciscain.
La prophétie qui suit a été découverte dans la série des prédications du Rosaire du bienheureux franciscain. Dans son "Rosario de Sermones" (sermon 11), Bernardin de Busti écrivit que le Saint Siège serait vacant pendant un an et demi, laissant le champ libre à un antipape nommé par un puissant roi du christianisme, et que suivront au début les cinq sixièmes des croyants. L’église souffrira de grandes tribulations et ceux qui suivront le véritable pape appelé Roboam (nom symbolique), c’est à dire le Pape Angélique, seront persécutés. Un roi véritablement chrétien vaincra ce roi-là, après beaucoup de peine et de souffrances, avec l’aide de la Vierge. L’antipape finira mal. Le vrai Pape couronnera Empereur ce Roi ; ensemble ils réformeront l’Eglise. L’Antichrist naîtra sous le règne de ce Roi-Empereur. Bernardin de Busti nous parle de la confusion diabolique des temps de la fin :
« Un certain roi des plus puissants de la chrétienté, qui surgira en un temps rapproché de l’Antéchrist, en viendra aux plus violents conflits avec l’Eglise romaine qu’il abreuvera de tribulations.
Et, en ce temps, il se produira un schisme au sein de l’Eglise de Dieu, à l’occasion de l’élection du Pape, parce qu’il s’en créera plusieurs.
Dans ce nombre, il y en aura un qui se fera nommer, mais ce ne sera pas le vrai pape.
Il en viendra à persécuter le vrai Pape et tous ceux qui lui obéiront, de telle sorte que la majorité se déclarera plutôt pour l’antipape que pour le vrai pontife.
Mais cet antipape aura une triste fin, et le vrai pape restera l’unique et incontestable pontife…
L'Eglise romaine sera également délivrée des mains de ce roi par le bras d'un autre roi très chrétien qui viendra au secours de cette même Eglise.
Ce bon roi, réduit en captivité par le mauvais, se verra délivré par le secours de la Sainte Vierge Marie et, après bien des périls et des épreuves, finira par remporter la victoire.
Le pape angélique qui siégera alors posera sur la tête de ce Roi la couronne impériale.
Et, unis ensemble, ils réformeront l'Eglise du Christ, ramenée à l'état de l'ancienne pauvreté évangélique, en même temps que douze cardinaux qui en deviendront les colonnes, seront appelés à prêcher cet état en donnant eux-mêmes, ainsi que d'autres hommes, tous parfaits, l'exemple de la vie évangélique.
Celui qui sera le vrai pontife, au temps du schisme, s’appellera "Roboam", tandis que le faux pontife se nommera "Jéroboam", et cela parce que le vrai pontife, dès le commencement du schisme, ne comptera dans son obéissance que les deux douzièmes des Chrétiens, les dix autres douzièmes s’attachant au pseudo-pontife. Toutefois, les vrais cardinaux et gardiens de l’Eglise romaine suivront "Roboam", les mauvais seulement "Jéroboam".
Lorsque l’Antéchrist aura vingt ans, la plus grande partie du monde aura perdu la foi. L’Antéchrist sera issu de la tribu de Dan.
En ce temps-là, le monde entier sera corrompu et l’Antéchrist prêchera tout en volant dans l’air.
Lorsque le chrétien fidèle implorera chez lui la puissance divine, Satan viendra le troubler et semer la confusion dans son esprit.
Une voix semblera sortir du crucifix et dira : " Pourquoi m’implores-tu ? Comme si je pouvais t’aider ! Je ne suis ni Dieu, ni le Sauveur du monde.
J’étais un faux prophète et maintenant je suis condamné au feu éternel.
Ne m’implore pas davantage de peur qu’en le faisant, tu n’augmentes le degré de ma souffrance en enfer.
Le Dieu tout puissant m’oblige maintenant à dire la vérité et à t’apprendre que son Evangile est maintenant prêché dans le monde entier. Car je n’étais pas le Fils de Dieu, et maintenant, Il me fait souffrir les plus horribles tourments sans espoir de rémission ".
De même, les images de la Sainte Vierge sembleront s’animer et dire : "Cesse tes supplications, je ne suis pas la Mère de Dieu. Je n’ai aucun pouvoir auprès de Dieu. Je ne suis qu’une misérable créature. Va chercher refuge auprès de la vraie Mère du Très-Haut, qui est parmi vous en ce moment. "
Il en sera de même avec l’image des saints. Très peu de Chrétiens se rendront compte que c’est le démon qui parle dans ces crucifix et dans ces images. Au contraire, ils iront en courant retrouver les apôtres de l’Antéchrist, plein d’enthousiasme et de ferveur. Sur ordre de ces apôtres, ils briseront les crucifix et les saintes images, et ils les fouleront au pied. Quand une mère mettra son bébé dans le berceau, elle entendra distinctement l’enfant louer la divinité de l’Antéchrist, et elle en sera très affligée. Car quelques chrétiens se souviendront que tout cela avait été prédit ; et, reconnaissant la fraude de Satan, ils refuseront de se laisser abuser. Ils tiendront fermement, et ils iront réconforter les faibles et les hésitants ».
Dernière édition par Ray Sugar Mandozza le Ven 25 Mar 2016 - 23:33, édité 1 fois
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Re: Le Pape François
Un Prêtre Américain
(29-11-1971)
Message du 06 juin 1971, de la Sainte Vierge à un Prêtre Américain :
« II y a tellement d'ennemis à l'intérieur de l'Église : cardinaux, évêques, servis par des laïcs qui appartiennent à l'Ordre maçonnique. Oh ! Paul VI ne peut croire qu'aucun maçon n’ait rien à voir avec le Vatican, et pourtant, ils circulent dans les corridors et montent ses marches... »
Message du 29 novembre 1971 :
« L'arrachement du Pape de son Trône, et l'antipape qui sera mis à sa place, c'est une punition ».
(29-11-1971)
Message du 06 juin 1971, de la Sainte Vierge à un Prêtre Américain :
« II y a tellement d'ennemis à l'intérieur de l'Église : cardinaux, évêques, servis par des laïcs qui appartiennent à l'Ordre maçonnique. Oh ! Paul VI ne peut croire qu'aucun maçon n’ait rien à voir avec le Vatican, et pourtant, ils circulent dans les corridors et montent ses marches... »
Message du 29 novembre 1971 :
« L'arrachement du Pape de son Trône, et l'antipape qui sera mis à sa place, c'est une punition ».
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Re: Le Pape François
Noémie
(1975)
Ce feuillet m’avait été remis sans référence sur son origine. Il s’agit de révélations de la Sainte Vierge à une certaine Noémie. Ces révélations sont-elles authentiques ? Nous ne pouvons l’affirmer, mais les concordances sont toujours étonnamment fortes avec la ligne générale des avertissements :
« Ces messages que la Sainte Vierge lui donnait, Noémie les consignait dans des cahiers de classe. Je crois qu’il y en avait quatre, j’en ai deux que Gérard nous a montrés, écrits de la fine écriture de Noémie. De ces messages, une partie peut et doit être divulguée, surtout à l’heure actuelle. Certains messages doivent rester secrets et Gérard nous lu des passages, mais le temps manquant pour nous relater tout ce qui peut être dit, il commenta les grandes lignes du message qui concernent les prophéties sur les temps que nous vivons et ce qui, surtout, doit arriver : bien sûr, ce qui se passe dans l’Eglise et sur ce point-là beaucoup de passages doivent être tenus secrets. Puis dans le monde, Noémie apprend qu’une Révolution éclatera en même temps en France et en Italie. Point de départ, Paris dont les issues seront bouchées en un quart d’heure. Des cohortes de gens monteront vers la Chambre des Députés et d'autres, faites surtout d'asiatiques, d'arabes et de noirs, viendront des banlieues les attaquer le couteau dans le dos, car ceux-là sont spécialement préparés pour cela. Il y aura une tuerie inimaginable. Il y aura des morts jusqu’aux genoux. La Révolution ne pénètrera pas dans les maisons alors et elle s’étendra dans les Provinces, mais elle reviendra à PARIS, où elle sera plus violente que la première fois, car les révolutionnaires pénètreront dans les maisons.
Simultanément, il y aura de graves épidémies de maladies. Beaucoup d’enfants mourront ; et la guerre se déclenchera, c’est à dire l’envahissement de l’Europe par les Russes. Cela doit se produire à la suite de la reprise des combats entre Israël et les Arabes. Pourtant, Noémie, en vision, vit que les troupes de choc étaient conduites par des mongols.
Cette invasion se poursuit sur la presque totalité de la France jusqu’au moment où le Seigneur intervient et les troupes ennemies sont arrêtées sur une ligne que la Sainte Vierge a tracée mais qui doit demeurer secrète. Pourtant, devant l’insistance et l’émotion de l’assemblée que nous étions, Gérard Blanquer voulut bien nous dire qu’en gros, cette ligne partait environ du Cotentin pour se diriger avec des méandres vers Poitiers.
La Sainte Vierge donna l’ordre à quiconque recevrait le message et ne pourrait fuir avant l’approche des évènements de se munir chez eux de victuailles et d’eau pour une durée de 6 mois. Les eaux seront rares et contaminées. Cela rejoint les épidémies. À ceux qui peuvent fuir à temps ou se retirer chez eux en province, Elle prévient de ne pas se fixer à moins de 40 kms des côtes, car la mer se déchaînera et beaucoup de terres seront envahies par les eaux.
Au milieu de tout cela, il y aura une affreuse crise dans l’Eglise, le Pape disparaîtra et c’est un antipape qui s’installera sur le trône de Pierre. Ce sera la plus grande confusion pour les catholiques.
Mais le Seigneur interviendra, c’est alors qu’il écrasera Satan, et confondra ses armées. Et la Sainte Vierge voulu bien montrer à Noémie le bonheur qui suivrait après ces temps de purification, qui malheureusement feront un nombre inimaginable de victimes. C’est à ce moment-là qu’un grand monarque prendra la tête de la France, qui retrouvera son rôle de "Fille aînée de l’Eglise", car notre Roi sera le grand serviteur et le défenseur d’un nouveau Pape. À eux deux, ils rétabliront dans le Monde le Règne du Christ, le bonheur et la Paix ».
(1975)
Ce feuillet m’avait été remis sans référence sur son origine. Il s’agit de révélations de la Sainte Vierge à une certaine Noémie. Ces révélations sont-elles authentiques ? Nous ne pouvons l’affirmer, mais les concordances sont toujours étonnamment fortes avec la ligne générale des avertissements :
« Ces messages que la Sainte Vierge lui donnait, Noémie les consignait dans des cahiers de classe. Je crois qu’il y en avait quatre, j’en ai deux que Gérard nous a montrés, écrits de la fine écriture de Noémie. De ces messages, une partie peut et doit être divulguée, surtout à l’heure actuelle. Certains messages doivent rester secrets et Gérard nous lu des passages, mais le temps manquant pour nous relater tout ce qui peut être dit, il commenta les grandes lignes du message qui concernent les prophéties sur les temps que nous vivons et ce qui, surtout, doit arriver : bien sûr, ce qui se passe dans l’Eglise et sur ce point-là beaucoup de passages doivent être tenus secrets. Puis dans le monde, Noémie apprend qu’une Révolution éclatera en même temps en France et en Italie. Point de départ, Paris dont les issues seront bouchées en un quart d’heure. Des cohortes de gens monteront vers la Chambre des Députés et d'autres, faites surtout d'asiatiques, d'arabes et de noirs, viendront des banlieues les attaquer le couteau dans le dos, car ceux-là sont spécialement préparés pour cela. Il y aura une tuerie inimaginable. Il y aura des morts jusqu’aux genoux. La Révolution ne pénètrera pas dans les maisons alors et elle s’étendra dans les Provinces, mais elle reviendra à PARIS, où elle sera plus violente que la première fois, car les révolutionnaires pénètreront dans les maisons.
Simultanément, il y aura de graves épidémies de maladies. Beaucoup d’enfants mourront ; et la guerre se déclenchera, c’est à dire l’envahissement de l’Europe par les Russes. Cela doit se produire à la suite de la reprise des combats entre Israël et les Arabes. Pourtant, Noémie, en vision, vit que les troupes de choc étaient conduites par des mongols.
Cette invasion se poursuit sur la presque totalité de la France jusqu’au moment où le Seigneur intervient et les troupes ennemies sont arrêtées sur une ligne que la Sainte Vierge a tracée mais qui doit demeurer secrète. Pourtant, devant l’insistance et l’émotion de l’assemblée que nous étions, Gérard Blanquer voulut bien nous dire qu’en gros, cette ligne partait environ du Cotentin pour se diriger avec des méandres vers Poitiers.
La Sainte Vierge donna l’ordre à quiconque recevrait le message et ne pourrait fuir avant l’approche des évènements de se munir chez eux de victuailles et d’eau pour une durée de 6 mois. Les eaux seront rares et contaminées. Cela rejoint les épidémies. À ceux qui peuvent fuir à temps ou se retirer chez eux en province, Elle prévient de ne pas se fixer à moins de 40 kms des côtes, car la mer se déchaînera et beaucoup de terres seront envahies par les eaux.
Au milieu de tout cela, il y aura une affreuse crise dans l’Eglise, le Pape disparaîtra et c’est un antipape qui s’installera sur le trône de Pierre. Ce sera la plus grande confusion pour les catholiques.
Mais le Seigneur interviendra, c’est alors qu’il écrasera Satan, et confondra ses armées. Et la Sainte Vierge voulu bien montrer à Noémie le bonheur qui suivrait après ces temps de purification, qui malheureusement feront un nombre inimaginable de victimes. C’est à ce moment-là qu’un grand monarque prendra la tête de la France, qui retrouvera son rôle de "Fille aînée de l’Eglise", car notre Roi sera le grand serviteur et le défenseur d’un nouveau Pape. À eux deux, ils rétabliront dans le Monde le Règne du Christ, le bonheur et la Paix ».
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Re: Le Pape François
IMPORTANT Message de la Madone…reçu par Edson Glauber (Itapiranga-Brésil)…le 5 Mars 2016
*Quand beaucoup célébreront les Douleurs et la Passion de mon Fils, de grandes douleurs et souffrances arriveront sur l’église*
La paix mes enfants, la paix !
Mes enfants je suis votre Mère, je viens du Ciel parce que mon cœur est plein d’amour pour le salut de chacun de vous. Mes enfants, Dieu vous a préparé un lieu dans la gloire de son règne, ce lieu est un bonheur sans fin qui durera éternellement, qui est réservé à ceux qui persévéreront jusqu’à la fin. Ne vous éloignez pas du Seigneur quand les épreuves s’abattront sur vous.
Ayez foi en Dieu, Il ne vous abandonne pas, Il désire le salut de vos âmes et désire vous voir un jour à ses côtés dans le ciel. Des jours difficiles s’annoncent pour le Brésil et pour le monde entier.
Et un jour tranquille, quand beaucoup célébreront les Douleurs et la Passion de mon Fils, de grandes douleurs et souffrances arriveront sur l’église et d’un coup, beaucoup de mes enfants tomberont par terre sans vie…
Priez mes enfants ! Priez pour éloigner le mal et les souffrances que le démon désire porter à ceux qui ne sont pas unis à Dieu, il veut la destruction de l’église et de vos âmes.
Lutter contre tout mal en priant le Rosaire et en vous nourrissant à la foi et l’amour de l’Eucharistie.
Je suis à vos côtés pour vous bénir et pour vous donner un peu de ma force pour supporter avec foi et courage les jours difficiles qui s’en viennent. L’Amazonie tremblera fortement et beaucoup pleureront. Arrêter de pécher !
Soyez obéissants aux appels que votre Mère est venue vous communiquer, son cœur entre les mains, afin que vous puissiez vous y réfugier, car il sera votre bouclier de défense contre la justice Divine qui s’abattra fortement sur le monde. Priez beaucoup pour la sainte église, priez beaucoup pour la conversion des pécheurs, parce qu’ils ne se repentent pas, pour beaucoup ce pourrait être tard.
Ceci est mon appel ! Ceci est ma douleur de Mère ! Merci d’être ici, et d’offrir vos prières au Seigneur pour le bien du monde et pour le salut des âmes. Retournez à vos maisons avec la paix de Dieu. Je vous bénis tous au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. AMEN !
Source : http://itapiranga0205.blogspot.ca/
*Quand beaucoup célébreront les Douleurs et la Passion de mon Fils, de grandes douleurs et souffrances arriveront sur l’église*
La paix mes enfants, la paix !
Mes enfants je suis votre Mère, je viens du Ciel parce que mon cœur est plein d’amour pour le salut de chacun de vous. Mes enfants, Dieu vous a préparé un lieu dans la gloire de son règne, ce lieu est un bonheur sans fin qui durera éternellement, qui est réservé à ceux qui persévéreront jusqu’à la fin. Ne vous éloignez pas du Seigneur quand les épreuves s’abattront sur vous.
Ayez foi en Dieu, Il ne vous abandonne pas, Il désire le salut de vos âmes et désire vous voir un jour à ses côtés dans le ciel. Des jours difficiles s’annoncent pour le Brésil et pour le monde entier.
Et un jour tranquille, quand beaucoup célébreront les Douleurs et la Passion de mon Fils, de grandes douleurs et souffrances arriveront sur l’église et d’un coup, beaucoup de mes enfants tomberont par terre sans vie…
Priez mes enfants ! Priez pour éloigner le mal et les souffrances que le démon désire porter à ceux qui ne sont pas unis à Dieu, il veut la destruction de l’église et de vos âmes.
Lutter contre tout mal en priant le Rosaire et en vous nourrissant à la foi et l’amour de l’Eucharistie.
Je suis à vos côtés pour vous bénir et pour vous donner un peu de ma force pour supporter avec foi et courage les jours difficiles qui s’en viennent. L’Amazonie tremblera fortement et beaucoup pleureront. Arrêter de pécher !
Soyez obéissants aux appels que votre Mère est venue vous communiquer, son cœur entre les mains, afin que vous puissiez vous y réfugier, car il sera votre bouclier de défense contre la justice Divine qui s’abattra fortement sur le monde. Priez beaucoup pour la sainte église, priez beaucoup pour la conversion des pécheurs, parce qu’ils ne se repentent pas, pour beaucoup ce pourrait être tard.
Ceci est mon appel ! Ceci est ma douleur de Mère ! Merci d’être ici, et d’offrir vos prières au Seigneur pour le bien du monde et pour le salut des âmes. Retournez à vos maisons avec la paix de Dieu. Je vous bénis tous au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. AMEN !
Source : http://itapiranga0205.blogspot.ca/
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Re: Le Pape François
L’exhortation apostolique post-synodale sur la famille ne devrait pas retenir la proposition du card Kasper
18 MARS 2016
L’exhortation apostolique post-synodale du pape François sur la famille sortira entre le 4 et le 15 avril
Voici ce qu’en dit l’abbé Dominique Fabien Rimaz
L’exhortation apostolique post-synodale du pape François sur la famille devrait être publiée durant la première quinzaine du mois d’avril 2016, entre le 4 et le 15 avril.
Pour avoir éplucher les déclarations du Pape, ce document reflétera l’unité entre la vérité et la miséricorde et ouvrira des solutions, comme la prière et la bénédiction, pour les personnes qui souffrent d’un divorce, d’une rupture et d’une seconde union. Il y aura également une accélération des procédures en nullité, une simplification administrative et la gratuité des démarches.
Ce sera de fait la traduction pastorale des documents précédents, comme ceux de Saint Jean Paul II, du catéchisme de l’Eglise catholique et de la Congrégation pour la doctrine de la foi. La réforme de l’Eglise fonctionne toujours, celle qui consiste à présenter la vérité de manière attractive, positive et miséricordieuse.
La proposition du Cardinal Kasper ne sera pas retenue.
18 MARS 2016
L’exhortation apostolique post-synodale du pape François sur la famille sortira entre le 4 et le 15 avril
Voici ce qu’en dit l’abbé Dominique Fabien Rimaz
L’exhortation apostolique post-synodale du pape François sur la famille devrait être publiée durant la première quinzaine du mois d’avril 2016, entre le 4 et le 15 avril.
Pour avoir éplucher les déclarations du Pape, ce document reflétera l’unité entre la vérité et la miséricorde et ouvrira des solutions, comme la prière et la bénédiction, pour les personnes qui souffrent d’un divorce, d’une rupture et d’une seconde union. Il y aura également une accélération des procédures en nullité, une simplification administrative et la gratuité des démarches.
Ce sera de fait la traduction pastorale des documents précédents, comme ceux de Saint Jean Paul II, du catéchisme de l’Eglise catholique et de la Congrégation pour la doctrine de la foi. La réforme de l’Eglise fonctionne toujours, celle qui consiste à présenter la vérité de manière attractive, positive et miséricordieuse.
La proposition du Cardinal Kasper ne sera pas retenue.
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Re: Le Pape François
Message du 6 juillet 1999, de Jésus à Agnès-Marie, Joie de Dieu :
Mon temps approche tu sais, et Je Me rends de plus en plus proche de Mes serviteurs zélés. Ne vous étonnez pas de ce sentiment de proximité, d'intimité que vous ressentez en ce temps, car vraiment Je reviens, pour habiter avec vous et habiter en vos cœurs : Mon Sacré-Cœur vous attend tous, venez à Moi vous tous qui avez soif, vous serez désaltérés.
Ma Présence va s'intensifier encore pour ceux qui M'aiment et Me servent afin qu'avec vos imperfections, malgré tout, vous soyez capables de Me refléter pour vos frères, c'est Ma Grâce qui fera cela.
Écoute avec ton cœur et écris ce que Je veux dire à tous ceux qui M'aiment et veulent vivre selon Ma Parole. Soyez vigilants car dorénavant, le temps est venu où l'Usurpateur va se montrer à visage découvert, si Je puis dire ! Il a pris visage humain et va se démasquer aux yeux de ceux qui ont reçu la Grâce du discernement des esprits. Les autres "n'y verront que du feu" ! Voilà une expression qui sonne vraiment juste en la matière ! Beaucoup croiront en lui car il leur dira ce qu'ils veulent entendre, une justification de leurs conduites désaxées, mais ce ne sera que pour mieux les tromper. Alors J'avertis ceux que J'aime et qui M'aiment sincèrement, suivez toujours Ma voix, Ma parole Sainte et les recommandations et la pédagogie de Mon bien-aimé Pape. Lui seul dans le temps qui approche gardera l'orthodoxie de Ma religion Catholique. Ne vous laissez pas égarer par le fourbe qui va bientôt séduire de grandes foules par de pernicieuses paroles. Croyez ce que Je vous enseigne et n'ayez confiance qu'en Mes saints prêtres que vous pouvez reconnaître à leur bonté, à leurs vies de prière (les autres ne prient plus) et à leur humilité. Je peux dire d'ores et déjà qu'il s'agit bel et bien d'un personnage religieux de la hiérarchie de Mon Eglise. Quelle souffrance que cette douleur de la trahison doublée de duplicité ! Oui, Je souffre mais Je vaincrai à la face du monde Mon adversaire. Vous pouvez vous douter qu'il est déjà un adversaire acharné de Ma Sainte Mère, celle qui doit lui écraser la tête ! Cependant ne perdez pas de temps à haïr ce personnage mais passez-le à M'adorer. Nous avancerons plus vite ainsi à le démasquer. De toute façon son orgueil et sa jubilation de M'avoir éloigné seront tels qu'il aura bien du mal à tenir son rôle ! Il commencera, sous couvert de récentes découvertes, par nier Ma naissance divine, donc la virginité de Marie, Ma Mère, mais ceci n'est pas nouveau ; il s'attaquera ensuite, et c'est le point le plus important, à rabaisser l'Eucharistie au niveau d'un repas fraternel ; arguant du fait que la Sainte Cène est une tradition juive que Je n'ai fait que perpétuer. Mais, encore, ceci se dit déjà chez certains sceptiques ! Le point le plus essentiel que Satan voudra nier, c'est la Résurrection, point de départ de votre rédemption. Le Christ est Sauveur par la Résurrection. Détruire cette Foi, c'est introduire le doute volontaire dans l'Ame humaine. Ne vous laissez aveugler par aucun argument. Je suis bien la Résurrection et la Vie. Et aucune secte douteuse ne peut remettre ceci en question, sauf aux yeux des ignorants ! Et c'est véritablement ce que sont la plupart de vos contemporains, même ceux qui se proclament Mes fidèles, leur intelligence étant totalement obscurcie par les fumées que Satan déverse à flots depuis des années sur votre monde. Pauvre terre, mais quelle gloire et quelle joie quand nous aurons vaincu !
La découverte dont Je te parle et qui sera prétexte à nier Ma Résurrection, c'est tout simplement des ossements qui me seront attribués. Oui, on dira avoir trouvé Mon Corps que certains disciples occultes auraient dissimulé après Ma mort. Cela te rappelle quelque chose ? Oui, un livre écrit à partir de voyages astraux, qui peuvent être bien réels, là n'est pas le problème. Mais Satan a pouvoir d'agir aussi sur votre psychisme et peut tromper des gens par ailleurs sincères. La Vérité, confirmée par les visions extatiques de nombreux saints, c'est que Je suis ressuscité et apparu à plusieurs reprises à Ma Mère, aux apôtres et aux disciples, puis que Je suis remonté vers le "Ciel" lors de l'Ascension. Ce sont là vérités immuables.
On voudra faire de Moi un grand maître de l'époque, strictement humain et assez génial pour faire coïncider Ma vie et son déroulement avec les attentes messianiques de certaines sectes juives de l'époque. Ne vous étonnez pas, rétablissez la Vérité lorsque vous en avez l'occasion, pensez avec amour à Moi qui souffre tant de ces mensonges qui perdront certains et continuez à œuvrer pour Moi et avec Moi avec Joie. Ma Paix sera sur vous. Vous souffrirez plus (moralement) des calomnies qu'on dira contre Moi que de celles de votre famille et entourage contre vous. Ceci parce que vous M'aimez. Je vous soutiendrai de Ma patience et de Ma Paix. N'ayez crainte !
Écris : la réponse à notre demande de documentation auprès de M. [...] ne saurait trop tarder, ne vous impatientez pas et surtout ne laissez pas le doute s'installer. C'est bien Moi, le Christ-Jésus qui vous parle ainsi depuis presque deux mois et Je ne saurais tromper vos attentes et vous mentir. Tout ce que J'ai dit s'accomplira, en temps et en heure.
Profitons de ce que nous ayons du temps pour avancer dans mon enseignement. Écris ceci :
La Foi est la Vertu théologale la plus essentielle pour qui veut Me suivre. C'est pourquoi Je demande souvent des actes de Foi à Mes fidèles. L'acte de Foi c'est la concrétisation de la Foi, c'est l'action qui rend la Foi visible. On peut dire "Oh, moi Je crois" mais sans actes de Foi cela peut rester parole en l'air. Or, Je veux vous ancrer dans la réalité de la Foi. Le premier acte de Foi c'est la prière : croire que Je suis attentif lorsque vous Me parlez et que Je réponds toujours, en Mon temps cependant, qui n'est pas le vôtre. C'est par ce moyen de la prière que Je Me fais connaître à votre cœur et que vous pouvez entrer dans Mon Sacré-Cœur. C'est de ce dialogue intime et réel que naît l'intimité que J'attends de vivre avec vous, au cœur de votre réalité physique ainsi que dans votre vie de l'âme. Non pas pour séparer mais pour insister sur le côté concret de Ma présence.
L'acte de Foi recouvre certes des gestes concrets mais c'est avant tout un engagement de toute votre personne à Ma suite. La Foi vous rend disciple de Mon amour dans l'éternité. Cela dépasse votre compréhension d'humain ! Vous saisirez l'ampleur de ce que Je vous dis lorsque Je vous aurai accueillis près de Moi.
Quand vous avez la Foi, vous avez tout et c'est une Grâce que Je vous donne et que vous pouvez demander. La Foi c'est la certitude de Mon Amour pour vous, vous ne sauriez vous égarer bien longtemps ! La Foi c'est aussi la confiance absolue dans votre Créateur : Je prends soin de vous.
Comprenez que vraiment le "Ciel" et la terre sont en communication constante et que leur séparation n'est qu'une conséquence du péché. Tout ce que vous faites sur la terre doit être fait en fonction du "Ciel". C'est ce que Sainte Thérèse de Lisieux soulignait en disant "que tous nos ouvrages soient pour la vie éternelle".
Le "Ciel" n'est pas éloigné de vous.
Le "Ciel" que vous situez souvent à l'extérieur est en fait surtout quelque chose d'intérieur qui touche à l'âme. Votre vision uniquement binaire de l'Univers vous empêche de comprendre la réalité du Cosmos et la place que vous y occupez. Mon Royaume transcende cette division terre- "Ciel", J'ai dit "Mon Royaume n'est pas de ce monde" et à Mes disciples "soyez dans le monde sans être du monde". C'est-à-dire que par la Foi en Moi, sur terre vous pouvez déjà vivre Mon Royaume, la Foi vous fait dépasser les barrières de la matière pour faire descendre, déjà Mon Royaume sur la terre, par votre vie tournée vers Moi en M'accueillant dans votre cœur (là vous vivez dans Mon Sacré-Cœur [Royaume]) sur la terre comme au "Ciel". Et ce que l'on appelle religion n'est que l'expression de ce lien et de cette croyance. C'est pourquoi Je peux affirmer que seule la religion Catholique est fidèle à Ma vision du monde, à Ma vie et à Ma parole. J'entends, bien sûr, la vraie religion Catholique, celle qui n'est pas pervertie par la secte franc-maçonne, celle qui vit du souffle de Mon Esprit. J'attends tous ceux qui M'aiment dans cette conversion du cœur à Ma présence et donc à une vie fondée sur les Sacrements que J'ai institués et que l'on ne retrouve dans leur intégralité et leur intégrité que dans l'Eglise Catholique. L'œcuménisme doit être Unité dans la Vérité de la Foi, non pas une espèce de bouillie insipide participant de chaque croyance ! Je vous appelle à l'unité, derrière Moi et Ma Sainte Mère qui toujours vous amène à Moi. Elle est Ma plus fidèle ambassadrice !
Le Cœur de Jésus doit être le centre de votre Foi. En lui, vous trouverez tout ce qu'il vous faut et toutes certitudes d'être aimés de Dieu comme enfants de son Cœur. Laissez-vous toucher par cet Amour qui veut vous guérir et vous élever à votre vraie position d'enfant de Dieu. Mes paroles s'adressent toujours au cœur de chacun, c'est-à-dire à son âme. C'est pourquoi Je dis souvent "que celui qui a des oreilles entende" ! La compréhension de ce que Je suis dépasse votre capacité intellectuelle et matérielle, il s'agit d'intelligence spirituelle, celle du cœur, celle de l'âme, celle de l'homme dans sa dimension d'être, issu du Cœur du Père. Votre vie terrestre est essentielle pour la vie de votre âme, ne laissez pas passer cette vie en futiles suppositions et vaines préoccupations. Œuvrez plutôt pour l'éternité dans la Grâce de la Foi en Moi que Je vous donne dès lors que vous en avez le désir et que vous y appliquez votre volonté.
"Celui qui vit en Moi aura la vie éternelle".
Amen.
Jésus-Christ
Mon temps approche tu sais, et Je Me rends de plus en plus proche de Mes serviteurs zélés. Ne vous étonnez pas de ce sentiment de proximité, d'intimité que vous ressentez en ce temps, car vraiment Je reviens, pour habiter avec vous et habiter en vos cœurs : Mon Sacré-Cœur vous attend tous, venez à Moi vous tous qui avez soif, vous serez désaltérés.
Ma Présence va s'intensifier encore pour ceux qui M'aiment et Me servent afin qu'avec vos imperfections, malgré tout, vous soyez capables de Me refléter pour vos frères, c'est Ma Grâce qui fera cela.
Écoute avec ton cœur et écris ce que Je veux dire à tous ceux qui M'aiment et veulent vivre selon Ma Parole. Soyez vigilants car dorénavant, le temps est venu où l'Usurpateur va se montrer à visage découvert, si Je puis dire ! Il a pris visage humain et va se démasquer aux yeux de ceux qui ont reçu la Grâce du discernement des esprits. Les autres "n'y verront que du feu" ! Voilà une expression qui sonne vraiment juste en la matière ! Beaucoup croiront en lui car il leur dira ce qu'ils veulent entendre, une justification de leurs conduites désaxées, mais ce ne sera que pour mieux les tromper. Alors J'avertis ceux que J'aime et qui M'aiment sincèrement, suivez toujours Ma voix, Ma parole Sainte et les recommandations et la pédagogie de Mon bien-aimé Pape. Lui seul dans le temps qui approche gardera l'orthodoxie de Ma religion Catholique. Ne vous laissez pas égarer par le fourbe qui va bientôt séduire de grandes foules par de pernicieuses paroles. Croyez ce que Je vous enseigne et n'ayez confiance qu'en Mes saints prêtres que vous pouvez reconnaître à leur bonté, à leurs vies de prière (les autres ne prient plus) et à leur humilité. Je peux dire d'ores et déjà qu'il s'agit bel et bien d'un personnage religieux de la hiérarchie de Mon Eglise. Quelle souffrance que cette douleur de la trahison doublée de duplicité ! Oui, Je souffre mais Je vaincrai à la face du monde Mon adversaire. Vous pouvez vous douter qu'il est déjà un adversaire acharné de Ma Sainte Mère, celle qui doit lui écraser la tête ! Cependant ne perdez pas de temps à haïr ce personnage mais passez-le à M'adorer. Nous avancerons plus vite ainsi à le démasquer. De toute façon son orgueil et sa jubilation de M'avoir éloigné seront tels qu'il aura bien du mal à tenir son rôle ! Il commencera, sous couvert de récentes découvertes, par nier Ma naissance divine, donc la virginité de Marie, Ma Mère, mais ceci n'est pas nouveau ; il s'attaquera ensuite, et c'est le point le plus important, à rabaisser l'Eucharistie au niveau d'un repas fraternel ; arguant du fait que la Sainte Cène est une tradition juive que Je n'ai fait que perpétuer. Mais, encore, ceci se dit déjà chez certains sceptiques ! Le point le plus essentiel que Satan voudra nier, c'est la Résurrection, point de départ de votre rédemption. Le Christ est Sauveur par la Résurrection. Détruire cette Foi, c'est introduire le doute volontaire dans l'Ame humaine. Ne vous laissez aveugler par aucun argument. Je suis bien la Résurrection et la Vie. Et aucune secte douteuse ne peut remettre ceci en question, sauf aux yeux des ignorants ! Et c'est véritablement ce que sont la plupart de vos contemporains, même ceux qui se proclament Mes fidèles, leur intelligence étant totalement obscurcie par les fumées que Satan déverse à flots depuis des années sur votre monde. Pauvre terre, mais quelle gloire et quelle joie quand nous aurons vaincu !
La découverte dont Je te parle et qui sera prétexte à nier Ma Résurrection, c'est tout simplement des ossements qui me seront attribués. Oui, on dira avoir trouvé Mon Corps que certains disciples occultes auraient dissimulé après Ma mort. Cela te rappelle quelque chose ? Oui, un livre écrit à partir de voyages astraux, qui peuvent être bien réels, là n'est pas le problème. Mais Satan a pouvoir d'agir aussi sur votre psychisme et peut tromper des gens par ailleurs sincères. La Vérité, confirmée par les visions extatiques de nombreux saints, c'est que Je suis ressuscité et apparu à plusieurs reprises à Ma Mère, aux apôtres et aux disciples, puis que Je suis remonté vers le "Ciel" lors de l'Ascension. Ce sont là vérités immuables.
On voudra faire de Moi un grand maître de l'époque, strictement humain et assez génial pour faire coïncider Ma vie et son déroulement avec les attentes messianiques de certaines sectes juives de l'époque. Ne vous étonnez pas, rétablissez la Vérité lorsque vous en avez l'occasion, pensez avec amour à Moi qui souffre tant de ces mensonges qui perdront certains et continuez à œuvrer pour Moi et avec Moi avec Joie. Ma Paix sera sur vous. Vous souffrirez plus (moralement) des calomnies qu'on dira contre Moi que de celles de votre famille et entourage contre vous. Ceci parce que vous M'aimez. Je vous soutiendrai de Ma patience et de Ma Paix. N'ayez crainte !
Écris : la réponse à notre demande de documentation auprès de M. [...] ne saurait trop tarder, ne vous impatientez pas et surtout ne laissez pas le doute s'installer. C'est bien Moi, le Christ-Jésus qui vous parle ainsi depuis presque deux mois et Je ne saurais tromper vos attentes et vous mentir. Tout ce que J'ai dit s'accomplira, en temps et en heure.
Profitons de ce que nous ayons du temps pour avancer dans mon enseignement. Écris ceci :
La Foi est la Vertu théologale la plus essentielle pour qui veut Me suivre. C'est pourquoi Je demande souvent des actes de Foi à Mes fidèles. L'acte de Foi c'est la concrétisation de la Foi, c'est l'action qui rend la Foi visible. On peut dire "Oh, moi Je crois" mais sans actes de Foi cela peut rester parole en l'air. Or, Je veux vous ancrer dans la réalité de la Foi. Le premier acte de Foi c'est la prière : croire que Je suis attentif lorsque vous Me parlez et que Je réponds toujours, en Mon temps cependant, qui n'est pas le vôtre. C'est par ce moyen de la prière que Je Me fais connaître à votre cœur et que vous pouvez entrer dans Mon Sacré-Cœur. C'est de ce dialogue intime et réel que naît l'intimité que J'attends de vivre avec vous, au cœur de votre réalité physique ainsi que dans votre vie de l'âme. Non pas pour séparer mais pour insister sur le côté concret de Ma présence.
L'acte de Foi recouvre certes des gestes concrets mais c'est avant tout un engagement de toute votre personne à Ma suite. La Foi vous rend disciple de Mon amour dans l'éternité. Cela dépasse votre compréhension d'humain ! Vous saisirez l'ampleur de ce que Je vous dis lorsque Je vous aurai accueillis près de Moi.
Quand vous avez la Foi, vous avez tout et c'est une Grâce que Je vous donne et que vous pouvez demander. La Foi c'est la certitude de Mon Amour pour vous, vous ne sauriez vous égarer bien longtemps ! La Foi c'est aussi la confiance absolue dans votre Créateur : Je prends soin de vous.
Comprenez que vraiment le "Ciel" et la terre sont en communication constante et que leur séparation n'est qu'une conséquence du péché. Tout ce que vous faites sur la terre doit être fait en fonction du "Ciel". C'est ce que Sainte Thérèse de Lisieux soulignait en disant "que tous nos ouvrages soient pour la vie éternelle".
Le "Ciel" n'est pas éloigné de vous.
Le "Ciel" que vous situez souvent à l'extérieur est en fait surtout quelque chose d'intérieur qui touche à l'âme. Votre vision uniquement binaire de l'Univers vous empêche de comprendre la réalité du Cosmos et la place que vous y occupez. Mon Royaume transcende cette division terre- "Ciel", J'ai dit "Mon Royaume n'est pas de ce monde" et à Mes disciples "soyez dans le monde sans être du monde". C'est-à-dire que par la Foi en Moi, sur terre vous pouvez déjà vivre Mon Royaume, la Foi vous fait dépasser les barrières de la matière pour faire descendre, déjà Mon Royaume sur la terre, par votre vie tournée vers Moi en M'accueillant dans votre cœur (là vous vivez dans Mon Sacré-Cœur [Royaume]) sur la terre comme au "Ciel". Et ce que l'on appelle religion n'est que l'expression de ce lien et de cette croyance. C'est pourquoi Je peux affirmer que seule la religion Catholique est fidèle à Ma vision du monde, à Ma vie et à Ma parole. J'entends, bien sûr, la vraie religion Catholique, celle qui n'est pas pervertie par la secte franc-maçonne, celle qui vit du souffle de Mon Esprit. J'attends tous ceux qui M'aiment dans cette conversion du cœur à Ma présence et donc à une vie fondée sur les Sacrements que J'ai institués et que l'on ne retrouve dans leur intégralité et leur intégrité que dans l'Eglise Catholique. L'œcuménisme doit être Unité dans la Vérité de la Foi, non pas une espèce de bouillie insipide participant de chaque croyance ! Je vous appelle à l'unité, derrière Moi et Ma Sainte Mère qui toujours vous amène à Moi. Elle est Ma plus fidèle ambassadrice !
Le Cœur de Jésus doit être le centre de votre Foi. En lui, vous trouverez tout ce qu'il vous faut et toutes certitudes d'être aimés de Dieu comme enfants de son Cœur. Laissez-vous toucher par cet Amour qui veut vous guérir et vous élever à votre vraie position d'enfant de Dieu. Mes paroles s'adressent toujours au cœur de chacun, c'est-à-dire à son âme. C'est pourquoi Je dis souvent "que celui qui a des oreilles entende" ! La compréhension de ce que Je suis dépasse votre capacité intellectuelle et matérielle, il s'agit d'intelligence spirituelle, celle du cœur, celle de l'âme, celle de l'homme dans sa dimension d'être, issu du Cœur du Père. Votre vie terrestre est essentielle pour la vie de votre âme, ne laissez pas passer cette vie en futiles suppositions et vaines préoccupations. Œuvrez plutôt pour l'éternité dans la Grâce de la Foi en Moi que Je vous donne dès lors que vous en avez le désir et que vous y appliquez votre volonté.
"Celui qui vit en Moi aura la vie éternelle".
Amen.
Jésus-Christ
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Re: Le Pape François
Extraits de Messages :
La durée des événements
NON, LA SECHERESSE NE S’ARRETERA PAS DE SI TOT.
PREPAREZ-VOUS A ENDURER CELLE-CI PENDANT PLUS DE TROIS ANNEES. » (Jésus à JNSR le 13/08/2003).
(Il faut voir dans cette prophétie l’arrivée toute proche de l’Antéchrist, puisque durant le règne de l’Antéchrist il y aura un sécheresse et des épreuves qui dureront 42 mois, càd 3 ans et six mois, ce qui correspond à l’annonce de JNSR… Nous sommes donc aux portes des événements !)
Une sécheresse mondiale s’installera durant le règne de l’Antéchrist et la prédiction d’Henoch et Elie, comme le prévoit l’Apocalypse : « Ils ont le pouvoir de clore le ciel afin que nulle pluie ne tombe durant le temps de leur mission ». Seule le bassin de purification contiendra de l’eau (Dozulé) et tous les fidèles viendront de toutes les nations se purifier.
La faim provoquée par les guerres maudites, la suspension voulue par Dieu des lois cosmiques, provoquera un froid sévère et prolongé, aussi bien qu’une chaleur brûlante et non adoucie par la pluie ainsi qu’une inversion des saisons, de sorte que vous aurez une sécheresse à la saison des pluies et de la pluie à l’époque de la maturité des récoltes.
Les arbres trompés par des tiédeurs subites ou des froids insolites, fleuriront hors saison et se recouvriront, après avoir déjà donné leurs fruits, des fleurs nouvelles et inutiles qui les épuiseront sans donner de fruits.
La faim tourmentera cruellement les hommes. Les animaux, privés de foin, d’avoine et autres graines, mourront de faim, et pour aggraver la faim des hommes, disparaîtront sans avoir eu le temps de procréer. Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer ainsi que les troupeaux seront pourchassés de toute part pour donner à vos ventres affamés la nourriture que la terre ne produira plus pour nous qu’avec une extrême parcimonie. Vous passerez par la Grande Désolation en commençant par la sécheresse.
« A partir du moment où sera aboli le sacrifice perpétuel et sera érigée l’abomination de la désolation, il y aura 1290 jours. Heureux celui qui attendra avec patience et atteindra 1335 jours » (Daniel, 12, 9-12). + explication donnée à Don Gobbi : "La sainte Messe est le sacrifice quotidien, l’offrande pure offerte partout au Seigneur, du lever au coucher du soleil". (Claire Ferchaud - La dévotion au Sacré-Cœur et l'Institution de la Messe perpétuelle au Calvaire des Rinfilières, à Loublande - 79 - Deux-Sèvres - à environ 5 km au nord-est du sanctuaire de Saint-Laurent-sur-Sèvre, là où se trouve le tombeau du père Saint Louis-Marie Grignion de Montfort).
Le sacrifice de la Messe renouvelle le sacrifice accompli par Jésus sur le calvaire.
Si l’on accueille la doctrine protestante, on dira que la Messe n’est pas un sacrifice, mais seulement la Sainte Cène, c’est-à-dire le souvenir de ce que Jésus à fait à la dernière Cène. Et c’est ainsi que sera supprimée la célébration de la sainte Messe. C’est dans cette abolition du sacrifice quotidien que consiste l’horrible sacrilège accompli par l’Antéchrist, qui durera environ trois années et demi, c’est-à-dire 1290 jours.
L’Antéchrist fera son apparition en même temps que l’Antipape.
Le Règne de l’Antéchrist ne durera que 42 mois. Selon Maria Valtorta l’Antipape sera intronisé lorsque cette vendange démoniaque se fera dans la Cour du Christ, parmi les grands de son Eglise…
Alors viendra le Berger-idole. Il sera et demeurera là où ses maîtres le voudront.
La première Bête de l’Apocalypse est la Franc-Maçonnerie, et la deuxième est la Franc-Maçonnerie ecclésiastique.
L’Antipape sera issu des rangs de la Franc-Maçonnerie ecclésiastique. Pendant son règne, sa présence physique sur le Trône pontifical offrira au monde l’illusion d’une présence papale, mais la Chaire de St Pierre sera vacante à cause de l’illégalité de cette présence.
Le point le plus important que réalisera l’Antéchrist et le mouvement schismatique, c’est de rabaisser l’Eucharistie au niveau d’un repas fraternel ; arguant du fait que la Sainte Cène est une tradition juive que Je n’ai fait que perpétuer.
Le point le plus essentiel que Satan voudra nier, c’est la Résurrection, point de départ de votre rédemption. La découverte dont Je te parle et qui sera prétexte à nier Ma Résurrection, c’est tout simplement des ossements qui me seront attribués.
Oui, on dira avoir trouvé Mon Corps que certains disciples occultes auraient dissimulé après Ma mort. On voudra faire de Moi un grand maître de l’époque, strictement humain et assez génial pour faire coïncider Ma vie et son déroulement avec les attentes messianiques de certaines sectes juives de l’époque.
Le démon aura un règne bref de moins de trois ans et demi et ensuite J’apporterai mon Grand Châtiment par une comète qui frappera la terre dans l’Océan Atlantique. Alors je nettoierai la terre de tous les gens mauvais et les démons (Message à John Leary, le 17/03/04)
La durée des événements
NON, LA SECHERESSE NE S’ARRETERA PAS DE SI TOT.
PREPAREZ-VOUS A ENDURER CELLE-CI PENDANT PLUS DE TROIS ANNEES. » (Jésus à JNSR le 13/08/2003).
(Il faut voir dans cette prophétie l’arrivée toute proche de l’Antéchrist, puisque durant le règne de l’Antéchrist il y aura un sécheresse et des épreuves qui dureront 42 mois, càd 3 ans et six mois, ce qui correspond à l’annonce de JNSR… Nous sommes donc aux portes des événements !)
Une sécheresse mondiale s’installera durant le règne de l’Antéchrist et la prédiction d’Henoch et Elie, comme le prévoit l’Apocalypse : « Ils ont le pouvoir de clore le ciel afin que nulle pluie ne tombe durant le temps de leur mission ». Seule le bassin de purification contiendra de l’eau (Dozulé) et tous les fidèles viendront de toutes les nations se purifier.
La faim provoquée par les guerres maudites, la suspension voulue par Dieu des lois cosmiques, provoquera un froid sévère et prolongé, aussi bien qu’une chaleur brûlante et non adoucie par la pluie ainsi qu’une inversion des saisons, de sorte que vous aurez une sécheresse à la saison des pluies et de la pluie à l’époque de la maturité des récoltes.
Les arbres trompés par des tiédeurs subites ou des froids insolites, fleuriront hors saison et se recouvriront, après avoir déjà donné leurs fruits, des fleurs nouvelles et inutiles qui les épuiseront sans donner de fruits.
La faim tourmentera cruellement les hommes. Les animaux, privés de foin, d’avoine et autres graines, mourront de faim, et pour aggraver la faim des hommes, disparaîtront sans avoir eu le temps de procréer. Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer ainsi que les troupeaux seront pourchassés de toute part pour donner à vos ventres affamés la nourriture que la terre ne produira plus pour nous qu’avec une extrême parcimonie. Vous passerez par la Grande Désolation en commençant par la sécheresse.
« A partir du moment où sera aboli le sacrifice perpétuel et sera érigée l’abomination de la désolation, il y aura 1290 jours. Heureux celui qui attendra avec patience et atteindra 1335 jours » (Daniel, 12, 9-12). + explication donnée à Don Gobbi : "La sainte Messe est le sacrifice quotidien, l’offrande pure offerte partout au Seigneur, du lever au coucher du soleil". (Claire Ferchaud - La dévotion au Sacré-Cœur et l'Institution de la Messe perpétuelle au Calvaire des Rinfilières, à Loublande - 79 - Deux-Sèvres - à environ 5 km au nord-est du sanctuaire de Saint-Laurent-sur-Sèvre, là où se trouve le tombeau du père Saint Louis-Marie Grignion de Montfort).
Le sacrifice de la Messe renouvelle le sacrifice accompli par Jésus sur le calvaire.
Si l’on accueille la doctrine protestante, on dira que la Messe n’est pas un sacrifice, mais seulement la Sainte Cène, c’est-à-dire le souvenir de ce que Jésus à fait à la dernière Cène. Et c’est ainsi que sera supprimée la célébration de la sainte Messe. C’est dans cette abolition du sacrifice quotidien que consiste l’horrible sacrilège accompli par l’Antéchrist, qui durera environ trois années et demi, c’est-à-dire 1290 jours.
L’Antéchrist fera son apparition en même temps que l’Antipape.
Le Règne de l’Antéchrist ne durera que 42 mois. Selon Maria Valtorta l’Antipape sera intronisé lorsque cette vendange démoniaque se fera dans la Cour du Christ, parmi les grands de son Eglise…
Alors viendra le Berger-idole. Il sera et demeurera là où ses maîtres le voudront.
La première Bête de l’Apocalypse est la Franc-Maçonnerie, et la deuxième est la Franc-Maçonnerie ecclésiastique.
L’Antipape sera issu des rangs de la Franc-Maçonnerie ecclésiastique. Pendant son règne, sa présence physique sur le Trône pontifical offrira au monde l’illusion d’une présence papale, mais la Chaire de St Pierre sera vacante à cause de l’illégalité de cette présence.
Le point le plus important que réalisera l’Antéchrist et le mouvement schismatique, c’est de rabaisser l’Eucharistie au niveau d’un repas fraternel ; arguant du fait que la Sainte Cène est une tradition juive que Je n’ai fait que perpétuer.
Le point le plus essentiel que Satan voudra nier, c’est la Résurrection, point de départ de votre rédemption. La découverte dont Je te parle et qui sera prétexte à nier Ma Résurrection, c’est tout simplement des ossements qui me seront attribués.
Oui, on dira avoir trouvé Mon Corps que certains disciples occultes auraient dissimulé après Ma mort. On voudra faire de Moi un grand maître de l’époque, strictement humain et assez génial pour faire coïncider Ma vie et son déroulement avec les attentes messianiques de certaines sectes juives de l’époque.
Le démon aura un règne bref de moins de trois ans et demi et ensuite J’apporterai mon Grand Châtiment par une comète qui frappera la terre dans l’Océan Atlantique. Alors je nettoierai la terre de tous les gens mauvais et les démons (Message à John Leary, le 17/03/04)
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Re: Le Pape François
La prophétie de Frère Johannès (vers l'an 1600)
La prophétie latine du frère Johannès annonce le règne de l’Antéchrist :
« Vers l’an 2000, l’Antéchrist se manifestera…
On aura cru le reconnaître plusieurs fois, car tous les égorgeurs de l'Agneau se ressemblent ; et tous les méchants se trouvent être les précurseurs du Grand Méchant.
Le véritable Antéchrist sera un des monarques de son temps, un fils de Luther ; il invoquera Dieu et se donnera pour son envoyé.
Ce prince du mensonge jurera par la Bible ; il se présentera comme le bras du Très-Haut, châtiant les peuples corrompus.
Il n’aura qu’un bras, mais ses armées innombrables, qui prendront pour devise "Dieu est avec nous" sembleront des légions infernales toutes de noir vêtues.
Longtemps, il agira par ruse et félonie et ses espions parcourront la Terre ; il se sera rendu maître des secrets des puissants.
Il aura des docteurs à sa solde, qui certifieront et prouveront sa mission céleste.
Une guerre lui fournira l'occasion de lever le masque. Ce ne sera pas celle qu'il fera à un monarque français, mais une autre qu'on reconnaîtra bien à ce caractère, qu'en deux semaines, elle sera déjà universelle.
Elle mettra aux prises tous les peuples Chrétiens, tous les musulmans et même d'autres peuples très lointains. Des armées se formeront aux quatre coins du monde.
Car les Anges ouvriront l'esprit des hommes, et, à la troisième semaine, ils comprendront que c'est l'Antéchrist et qu'ils deviendraient tous ses esclaves s'ils ne terrassaient pas ce conquérant.
On reconnaîtra l'Antéchrist à plusieurs traits : il massacrera surtout les prêtres, les moines, les vieillards, les femmes et les enfants. Les Juifs seront aussi ses victimes. Il ne fera aucune merci ; il passera, la torche à la main, comme les barbares d'autrefois, mais toujours en invoquant le Christ.
Ses paroles d'imposture ressembleront à celles des Chrétiens, mais ses actes seront ceux de Néron et des persécuteurs Romains. Il aura un aigle dans ses armes et il y en aura un aussi dans celles de son acolyte, l'autre mauvais monarque.
Mais celui-là est Chrétien, et il mourra de la malédiction du pape Benedictus, qui sera élu au début du règne de l'Antéchrist.
On ne verra plus les prêtres confesser et absoudre les combattants ; d'abord parce que pour la première fois les prêtres et les moines combattront avec les autres citoyens ; ensuite parce que, le pape Benedictus ayant maudit l'Antéchrist, il sera proclamé que ceux qui le combattent se trouveront en état de grâce et, s'ils meurent, qu'ils iront tout droit au ciel, comme les martyrs.
La Bulle qui proclamera ces choses aura un grand retentissement. Elle ranimera les courages et elle fera mourir le monarque allié de l'Antéchrist.
Pour vaincre l'Antéchrist, il faudra tuer plus d'hommes que Rome n'en a jamais contenu. Il faudra l'effort de tous les royaumes, car le Coq, le Léopard et l'Aigle Blanc n'arriveraient pas à bout de l'Aigle Noir, si les prières et les voeux de la gent humaine ne venaient les aider.
Jamais la gent humaine n'aura connu un tel péril, parce que le triomphe de l'Antéchrist serait celui du démon auquel il est consacré.
Car il a été dit que vingt siècles après l’Incarnation du Verbe, la bête s’incarnera à son tour et menacera la Terre d'autant de maux que l'incarnation divine y avait apporté de grâces.
Vers l’an deux mille, l’Antéchrist se manifestera ; son armée dépassera en nombre tout ce que l'on peut imaginer ; il y aura des Chrétiens parmi ses cohortes, et il y aura des Mahométans et des soldats sauvages parmi les défenseurs de l'Agneau.
Pour la première fois, l'Agneau sera tout rouge. Il n'y aura pas dans le monde chrétien un petit espace qui ne soit rouge, et rouges seront le ciel, la terre, l'eau et même l'air, car le sang coulera au domaine des quatre éléments à la fois.
L'Aigle Noir, qui viendra du pays de Luther, surprendra le Coq d'un autre coté et envahira le pays des coqs jusqu'à la moitié.
L'Aigle Blanc, qui viendra du Septentrion, surprendra l'Aigle Noir et l'autre Aigle, et envahira le pays de l'Antéchrist complètement d'un bout à l'autre.
L'Aigle Noir se jettera sur le Coq, qui perdra beaucoup de plumes, mais frappera héroïquement de son ergot. Il serait bientôt épuisé sans l'aide du Léopard et de ses griffes.
L'Aigle Noir se verra forcé de lâcher le Coq pour combattre l'Aigle Blanc et le Coq devra poursuivre l'Aigle Noir dans le pays de l'Antéchrist pour aider l'Aigle Blanc.
Les batailles livrées jusqu'alors ne seront que peu de chose comparées à celles qui auront lieu en pays luthérien ; car les sept Anges verseront en même temps le feu de leur encensoir sur la terre impie (image de l'Apocalypse se Saint Jean) ; ce qui signifie dire que l'Agneau de Dieu ordonne l’extermination de la race de l’Antéchrist.
Quand la Bête se verra perdue, elle deviendra furieuse. Il faudra que, pendant des mois, le bec de l'Aigle Blanc, les griffes du Léopard et l'ergot du Coq s'acharnent sur elle.
On traversera des fleuves à gué en passant sur des cadavres qui, par endroits, seront si nombreux qu'ils changeront la couleur et le cours des eaux. On n'enterrera plus que les hommes très nobles, que les premiers capitaines et les princes, car au carnage fait par les armes se joindra également l'amoncellement de ceux qui mourront de faim et de la peste.
L'Antéchrist demandera plusieurs fois la paix ; mais les sept Anges qui marcheront en avant des trois animaux défenseurs de l'Agneau poursuivrons le combat, car il est dit que la victoire ne serait donnée qu'à la condition que l'Antéchrist soit écrasé, comme la paille sur l'aire.
Exécuteurs de la Justice de l’Agneau, les trois animaux ne pourront s’arrêter de combattre tant que l’Antéchrist aura encore des soldats.
Mais il faudra faire du champ de bataille un bûcher grand comme la plus grande cité, car les cadavres auront changé la face du lieu, en le hérissant de chaînes de monticules.
Ce qui rend l’arrêt de l’Agneau si implacable, c’est que l’Antéchrist aura prétendu être chrétien et agir en Son Nom, et que s’il ne périssait point, le fuit de la Rédemption serait perdu, et les portes de l’enfer prévaudraient alors contre le Sauveur.
On verra bien que ce n’est pas un combat humain, celui qui se livre aux lieux où l’Antéchrist forge ses armes.
Les trois animaux, défenseurs de l’Agneau, extermineront la dernière armée de l’Antéchrist, mais il faudra faire du champ de bataille un bûcher, grand comme la plus grande des cités, car l’amoncellement des cadavres aura changé la forme du lieu en érigeant des chaînes de monticules.
L'Antéchrist perdra sa couronne et mourra dans la solitude et la démence. Son empire sera divisé en vingt deux états, mais aucun n'aura plus de maison forte, ni d'armées, ni de vaisseaux.
L’Aigle Blanc, sur ordre de Michel, chassera le Croissant de l’Europe, où il n’y aura plus que des Chrétiens, et il s’installera à Constantinople.
Alors commencera une ère de paix, de prospérité pour l’univers, et il n’y aura plus de guerre. Chaque nation étant gouvernée selon son Cœur et vivra selon la Justice.
Il n’y aura plus de Luthériens, ni de schismatiques. L’Agneau, régnera et les délices de l’humanité commenceront.
Heureux ceux qui échappant aux périls de cette merveilleuse période, pourront en goûter le fruit, qui sera le règne de l’Esprit et la sanctification de l’humanité, qui ne pouvait s’opérer qu’après la défaite de l’Antéchrist ».
+ + + + +
Ainsi que nous l’avons dit, en publiant les versets de cette prophétie, nous pouvons considérer que le Coq, c’est la France ; le Léopard, c’est l’Angleterre ; l’Aigle Blanc, la Russie ; l’Aigle Noir, l’Allemagne ; et l’autre Aigle, l’Autriche. La désignation est même assez limpide.
On peut aussi attribuer le même sens à l’intervention de l’Agneau dans l’Apocalypse de Saint Jean.
Enfin, qu’on croit on non aux prophéties, que cette prophétie de frère Joannès soit authentique ou qu'elle ait été fabriquée de toutes pièces, on ne pourra relire sans émotion les précisions que renferme cet écrit vieux de quatre siècles.
Une remarque encore, le verset qui indique que le suprême combat se livrera là où l’Antéchrist forge ses armes, mais ailleurs il nous est précisé que le lieu de cet ultime combat se livrera, comme il est écrit dans l’Apocalypse (16 : 16), au lieu dit, en hébreu, Harmagedôn, dans la Vallée de Megiddo, au nord de la Palestine, non loin du Mont Carmel, en Israël.
Le frère Johannès, enfin, parle de l’écrasement de l’Antéchrist, et non pas seulement de sa défaite, mais nous savons aussi que Satan apparaitra encore une dernière fois, juste avant le jugement dernier.
La prophétie latine du frère Johannès annonce le règne de l’Antéchrist :
« Vers l’an 2000, l’Antéchrist se manifestera…
On aura cru le reconnaître plusieurs fois, car tous les égorgeurs de l'Agneau se ressemblent ; et tous les méchants se trouvent être les précurseurs du Grand Méchant.
Le véritable Antéchrist sera un des monarques de son temps, un fils de Luther ; il invoquera Dieu et se donnera pour son envoyé.
Ce prince du mensonge jurera par la Bible ; il se présentera comme le bras du Très-Haut, châtiant les peuples corrompus.
Il n’aura qu’un bras, mais ses armées innombrables, qui prendront pour devise "Dieu est avec nous" sembleront des légions infernales toutes de noir vêtues.
Longtemps, il agira par ruse et félonie et ses espions parcourront la Terre ; il se sera rendu maître des secrets des puissants.
Il aura des docteurs à sa solde, qui certifieront et prouveront sa mission céleste.
Une guerre lui fournira l'occasion de lever le masque. Ce ne sera pas celle qu'il fera à un monarque français, mais une autre qu'on reconnaîtra bien à ce caractère, qu'en deux semaines, elle sera déjà universelle.
Elle mettra aux prises tous les peuples Chrétiens, tous les musulmans et même d'autres peuples très lointains. Des armées se formeront aux quatre coins du monde.
Car les Anges ouvriront l'esprit des hommes, et, à la troisième semaine, ils comprendront que c'est l'Antéchrist et qu'ils deviendraient tous ses esclaves s'ils ne terrassaient pas ce conquérant.
On reconnaîtra l'Antéchrist à plusieurs traits : il massacrera surtout les prêtres, les moines, les vieillards, les femmes et les enfants. Les Juifs seront aussi ses victimes. Il ne fera aucune merci ; il passera, la torche à la main, comme les barbares d'autrefois, mais toujours en invoquant le Christ.
Ses paroles d'imposture ressembleront à celles des Chrétiens, mais ses actes seront ceux de Néron et des persécuteurs Romains. Il aura un aigle dans ses armes et il y en aura un aussi dans celles de son acolyte, l'autre mauvais monarque.
Mais celui-là est Chrétien, et il mourra de la malédiction du pape Benedictus, qui sera élu au début du règne de l'Antéchrist.
On ne verra plus les prêtres confesser et absoudre les combattants ; d'abord parce que pour la première fois les prêtres et les moines combattront avec les autres citoyens ; ensuite parce que, le pape Benedictus ayant maudit l'Antéchrist, il sera proclamé que ceux qui le combattent se trouveront en état de grâce et, s'ils meurent, qu'ils iront tout droit au ciel, comme les martyrs.
La Bulle qui proclamera ces choses aura un grand retentissement. Elle ranimera les courages et elle fera mourir le monarque allié de l'Antéchrist.
Pour vaincre l'Antéchrist, il faudra tuer plus d'hommes que Rome n'en a jamais contenu. Il faudra l'effort de tous les royaumes, car le Coq, le Léopard et l'Aigle Blanc n'arriveraient pas à bout de l'Aigle Noir, si les prières et les voeux de la gent humaine ne venaient les aider.
Jamais la gent humaine n'aura connu un tel péril, parce que le triomphe de l'Antéchrist serait celui du démon auquel il est consacré.
Car il a été dit que vingt siècles après l’Incarnation du Verbe, la bête s’incarnera à son tour et menacera la Terre d'autant de maux que l'incarnation divine y avait apporté de grâces.
Vers l’an deux mille, l’Antéchrist se manifestera ; son armée dépassera en nombre tout ce que l'on peut imaginer ; il y aura des Chrétiens parmi ses cohortes, et il y aura des Mahométans et des soldats sauvages parmi les défenseurs de l'Agneau.
Pour la première fois, l'Agneau sera tout rouge. Il n'y aura pas dans le monde chrétien un petit espace qui ne soit rouge, et rouges seront le ciel, la terre, l'eau et même l'air, car le sang coulera au domaine des quatre éléments à la fois.
L'Aigle Noir, qui viendra du pays de Luther, surprendra le Coq d'un autre coté et envahira le pays des coqs jusqu'à la moitié.
L'Aigle Blanc, qui viendra du Septentrion, surprendra l'Aigle Noir et l'autre Aigle, et envahira le pays de l'Antéchrist complètement d'un bout à l'autre.
L'Aigle Noir se jettera sur le Coq, qui perdra beaucoup de plumes, mais frappera héroïquement de son ergot. Il serait bientôt épuisé sans l'aide du Léopard et de ses griffes.
L'Aigle Noir se verra forcé de lâcher le Coq pour combattre l'Aigle Blanc et le Coq devra poursuivre l'Aigle Noir dans le pays de l'Antéchrist pour aider l'Aigle Blanc.
Les batailles livrées jusqu'alors ne seront que peu de chose comparées à celles qui auront lieu en pays luthérien ; car les sept Anges verseront en même temps le feu de leur encensoir sur la terre impie (image de l'Apocalypse se Saint Jean) ; ce qui signifie dire que l'Agneau de Dieu ordonne l’extermination de la race de l’Antéchrist.
Quand la Bête se verra perdue, elle deviendra furieuse. Il faudra que, pendant des mois, le bec de l'Aigle Blanc, les griffes du Léopard et l'ergot du Coq s'acharnent sur elle.
On traversera des fleuves à gué en passant sur des cadavres qui, par endroits, seront si nombreux qu'ils changeront la couleur et le cours des eaux. On n'enterrera plus que les hommes très nobles, que les premiers capitaines et les princes, car au carnage fait par les armes se joindra également l'amoncellement de ceux qui mourront de faim et de la peste.
L'Antéchrist demandera plusieurs fois la paix ; mais les sept Anges qui marcheront en avant des trois animaux défenseurs de l'Agneau poursuivrons le combat, car il est dit que la victoire ne serait donnée qu'à la condition que l'Antéchrist soit écrasé, comme la paille sur l'aire.
Exécuteurs de la Justice de l’Agneau, les trois animaux ne pourront s’arrêter de combattre tant que l’Antéchrist aura encore des soldats.
Mais il faudra faire du champ de bataille un bûcher grand comme la plus grande cité, car les cadavres auront changé la face du lieu, en le hérissant de chaînes de monticules.
Ce qui rend l’arrêt de l’Agneau si implacable, c’est que l’Antéchrist aura prétendu être chrétien et agir en Son Nom, et que s’il ne périssait point, le fuit de la Rédemption serait perdu, et les portes de l’enfer prévaudraient alors contre le Sauveur.
On verra bien que ce n’est pas un combat humain, celui qui se livre aux lieux où l’Antéchrist forge ses armes.
Les trois animaux, défenseurs de l’Agneau, extermineront la dernière armée de l’Antéchrist, mais il faudra faire du champ de bataille un bûcher, grand comme la plus grande des cités, car l’amoncellement des cadavres aura changé la forme du lieu en érigeant des chaînes de monticules.
L'Antéchrist perdra sa couronne et mourra dans la solitude et la démence. Son empire sera divisé en vingt deux états, mais aucun n'aura plus de maison forte, ni d'armées, ni de vaisseaux.
L’Aigle Blanc, sur ordre de Michel, chassera le Croissant de l’Europe, où il n’y aura plus que des Chrétiens, et il s’installera à Constantinople.
Alors commencera une ère de paix, de prospérité pour l’univers, et il n’y aura plus de guerre. Chaque nation étant gouvernée selon son Cœur et vivra selon la Justice.
Il n’y aura plus de Luthériens, ni de schismatiques. L’Agneau, régnera et les délices de l’humanité commenceront.
Heureux ceux qui échappant aux périls de cette merveilleuse période, pourront en goûter le fruit, qui sera le règne de l’Esprit et la sanctification de l’humanité, qui ne pouvait s’opérer qu’après la défaite de l’Antéchrist ».
+ + + + +
Ainsi que nous l’avons dit, en publiant les versets de cette prophétie, nous pouvons considérer que le Coq, c’est la France ; le Léopard, c’est l’Angleterre ; l’Aigle Blanc, la Russie ; l’Aigle Noir, l’Allemagne ; et l’autre Aigle, l’Autriche. La désignation est même assez limpide.
On peut aussi attribuer le même sens à l’intervention de l’Agneau dans l’Apocalypse de Saint Jean.
Enfin, qu’on croit on non aux prophéties, que cette prophétie de frère Joannès soit authentique ou qu'elle ait été fabriquée de toutes pièces, on ne pourra relire sans émotion les précisions que renferme cet écrit vieux de quatre siècles.
Une remarque encore, le verset qui indique que le suprême combat se livrera là où l’Antéchrist forge ses armes, mais ailleurs il nous est précisé que le lieu de cet ultime combat se livrera, comme il est écrit dans l’Apocalypse (16 : 16), au lieu dit, en hébreu, Harmagedôn, dans la Vallée de Megiddo, au nord de la Palestine, non loin du Mont Carmel, en Israël.
Le frère Johannès, enfin, parle de l’écrasement de l’Antéchrist, et non pas seulement de sa défaite, mais nous savons aussi que Satan apparaitra encore une dernière fois, juste avant le jugement dernier.
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Re: Le Pape François
Ho la ! Ho la !.......Quel est l'origine de cette prophétie ? Quelle référence ? qui est Frère Johannè ?
Moi si tu veux je t'invente tout de suite une prophétie de frère Guduche 1527 moine stigmatisé qui nous dit que l'image de la bête sera une mécanique (ordinateur ndt) comme celle d'une horloge grâce à laquelle l'antéchrist triomphera.
Pour les prophéties anciennes, il faut une méthodologie de l'étude des chartes. sinon je ne t'accuse pas toi bien sûr, mais n'importe quelle gugus peut inventer une prophétie pour imposer ses idées.
Moi si tu veux je t'invente tout de suite une prophétie de frère Guduche 1527 moine stigmatisé qui nous dit que l'image de la bête sera une mécanique (ordinateur ndt) comme celle d'une horloge grâce à laquelle l'antéchrist triomphera.
Pour les prophéties anciennes, il faut une méthodologie de l'étude des chartes. sinon je ne t'accuse pas toi bien sûr, mais n'importe quelle gugus peut inventer une prophétie pour imposer ses idées.
Philippe Marie- Avec Saint Joseph
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Re: Le Pape François
- Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens -
Au sujet de l'avènement de l'Antéchrist, l'homme impie, le fis de perdition...
- Chapitre 2 -
1 - En ce qui concerne l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères,
2 - de ne pas vous laisser ébranler facilement dans vos sentiments, ni alarmer, soit par quelque esprit, soit par quelque parole ou lettre supposées venir de nous, comme si le jour du Seigneur était imminent.
3 - Que personne ne vous égare d'aucune manière; car auparavant viendra l'apostasie, et se manifestera l'homme de péché, le fils de la perdition,
4 - l'adversaire qui s'élève contre tout ce qui est appelé Dieu ou honoré d'un culte, jusqu'à s'asseoir dans le sanctuaire de Dieu, et à se présenter comme s'il était Dieu.
5 - Ne vous souvenez-vous pas que je vous disais ces choses, lorsque j'étais encore chez vous?
6 - Et maintenant vous savez ce qui le retient, pour qu'il se manifeste en son temps.
7 - Car le mystère d'iniquité s'opère déjà, mais seulement jusqu'à ce que celui qui le retient encore paraisse au grand jour.
8 - Et alors se découvrira l'impie, que le Seigneur (Jésus) exterminera par le souffle de sa bouche, et anéantira par l'éclat de son avènement.
9 - Dans son apparition cet impie sera, par la puissance de Satan, accompagné de toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers,
10 - avec toutes les séductions de l'iniquité, pour ceux qui se perdent, parce qu'ils n'ont pas ouvert leur coeur à l'amour de la vérité qui les eût sauvés.
11 - C'est pourquoi Dieu leur envoie des illusions puissantes qui les feront croire au mensonge,
12 - en sorte qu'ils tombent sous son jugement tous ceux qui ont refusé leur foi à la vérité, et ont au contraire pris plaisir à l'injustice.
13 - Pour nous, nous devons rendre à Dieu de continuelles actions de grâces pour vous, frères bien-aimés du Seigneur, de ce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour vous sauver par la sanctification de l'Esprit et par la foi en la vérité.
14 - C'est à quoi il vous a appelés par notre prédication de l'Evangile, pour vous faire acquérir la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ.
15 - Ainsi donc, frères, demeurez fermes et gardez les enseignements que vous avez reçus, soit de vive voix, soit par notre lettre.
16 - Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, que Dieu notre Père, qui nous a aimés et nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance,
17 - console vos coeurs et vous affermisse en toute bonne oeuvre et bonne parole!
UdP en JMJ
Au sujet de l'avènement de l'Antéchrist, l'homme impie, le fis de perdition...
- Chapitre 2 -
1 - En ce qui concerne l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères,
2 - de ne pas vous laisser ébranler facilement dans vos sentiments, ni alarmer, soit par quelque esprit, soit par quelque parole ou lettre supposées venir de nous, comme si le jour du Seigneur était imminent.
3 - Que personne ne vous égare d'aucune manière; car auparavant viendra l'apostasie, et se manifestera l'homme de péché, le fils de la perdition,
4 - l'adversaire qui s'élève contre tout ce qui est appelé Dieu ou honoré d'un culte, jusqu'à s'asseoir dans le sanctuaire de Dieu, et à se présenter comme s'il était Dieu.
5 - Ne vous souvenez-vous pas que je vous disais ces choses, lorsque j'étais encore chez vous?
6 - Et maintenant vous savez ce qui le retient, pour qu'il se manifeste en son temps.
7 - Car le mystère d'iniquité s'opère déjà, mais seulement jusqu'à ce que celui qui le retient encore paraisse au grand jour.
8 - Et alors se découvrira l'impie, que le Seigneur (Jésus) exterminera par le souffle de sa bouche, et anéantira par l'éclat de son avènement.
9 - Dans son apparition cet impie sera, par la puissance de Satan, accompagné de toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers,
10 - avec toutes les séductions de l'iniquité, pour ceux qui se perdent, parce qu'ils n'ont pas ouvert leur coeur à l'amour de la vérité qui les eût sauvés.
11 - C'est pourquoi Dieu leur envoie des illusions puissantes qui les feront croire au mensonge,
12 - en sorte qu'ils tombent sous son jugement tous ceux qui ont refusé leur foi à la vérité, et ont au contraire pris plaisir à l'injustice.
13 - Pour nous, nous devons rendre à Dieu de continuelles actions de grâces pour vous, frères bien-aimés du Seigneur, de ce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour vous sauver par la sanctification de l'Esprit et par la foi en la vérité.
14 - C'est à quoi il vous a appelés par notre prédication de l'Evangile, pour vous faire acquérir la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ.
15 - Ainsi donc, frères, demeurez fermes et gardez les enseignements que vous avez reçus, soit de vive voix, soit par notre lettre.
16 - Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, que Dieu notre Père, qui nous a aimés et nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance,
17 - console vos coeurs et vous affermisse en toute bonne oeuvre et bonne parole!
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Re: Le Pape François
Phiphi a écrit:
Ho la ! Ho la !... Quel est l'origine de cette prophétie ? Quelle référence ? qui est Frère Johannès ?...
Pour les prophéties anciennes, il faut une méthodologie de l'étude des chartes...
Bonjour Phiphi,
Je crois que tu fais fausse route...
Il y a deux sortes de gens : 1°) ceux qui rejettent les prophéties... 2°) et ceux qui accueillent...
Pour ceux qui rejettent les prophéties, il y en a toujours eu... et il suffit de lire l'Ancien Testament pour s'en convaincre...
Ces gens-là ne m'intéressent pas !... Ils ont les oreilles bouchées et le coeur fermé à double tour...
Même quand, avec patience, on leur parle par exemples des prophéties du Christ dans les Evangiles, il les rejettent aussitôt en allant jusqu'à remettre en cause l'existence du Christ !...
Pour ceux-là, il n'y aura que la souffrance générée par le déroulé des épreuves, des catastrophes et des cataclismes qui pourra leur ouvrir les yeux et le coeur, et leur déboucher les oreilles...
Pour ce qui est des prophéties anciennes, il ne s'agit donc pas, comme tu le dis, d'un problème d'authentification de références historiques et d'une démarche intellectuelle, mais d'un problème de Foi, et la Foi ne s'obtient pas par cogitation intellectuelle mais par la grâce...
Donc, si tu souhaites t'intéresser aux prophéties, écoute les conseils du Seigneur, de Notre Dame et des Apôtres :
« Yahvé ton Dieu suscitera pour toi, du milieu de toi, parmi tes frères, un prophète comme moi, que vous écouterez. C'est cela même que tu as demandé à Yahvé ton Dieu, à l'Horeb, au jour de l'Assemblée : "Pour ne pas mourir, je n'écouterai plus la voix de Yahvé mon Dieu et je ne regarderai plus ce grand feu", et Yahvé me dit : "Ils ont bien parlé. Je leur susciterai, du milieu de leurs frères, un prophète semblable à toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche et il leur dira tout ce que je lui ordonnerai. Si un homme n'écoute pas mes paroles, que ce prophète aura prononcées en mon nom, alors c'est moi-même qui en demanderai compte à cet homme. Mais si un prophète a l'audace de dire en mon nom une parole que je n'ai pas ordonné de dire, et s'il parle au nom d'autres dieux, ce prophète mourra". Peut-être vas-tu dire en ton cœur : "Comment saurons-nous que cette parole, Yahvé ne l'a pas dite ?" Si ce prophète a parlé au nom de Yahvé, et que sa parole reste sans effet et ne s'accomplit pas, alors Yahvé n'a pas dit cette parole-là. Le prophète a parlé avec présomption. Tu n'as pas à le craindre »
(Deutéronome 18 : 15-22)
« Mais Moïse lui répondit : "Serais-tu donc jaloux pour moi ? Combien je voudrais que tout le peuple du Seigneur fut prophète, et que le Seigneur mit son Esprit sur eux ! " »
(Nombres 11 : 29)
« Le Seigneur dit : "Ecoutez bien ce que j’ai à vous dire : Si l’un de vous devient prophète, c'est en vision que je me révèlerais à lui, c'est dans un songe que je lui parlerais. Il n'en est pas ainsi de mon serviteur Moïse, toute ma maison lui est confiée" ».
(Nombres 12 : 6-7)
« Ne touchez pas à ceux qui me sont consacrés ; à mes prophètes ne faites pas de mal ! »
(I Chroniques 16 : 22 - Psaumes 104 : 15)
« Tout s'accomplira, tout se réalisera comme l’ont annoncé les prophètes d'Israël, que Dieu a envoyés, contre Assur et Ninive et rien ne sera retranché de leurs prédictions. Tout arrivera en son temps. On sera plus à l'abri en Médie qu'en Assyrie et qu'en Babylonie. C’est pourquoi je suis sûr et je crois, moi, que tout ce que le Seigneur a dit s'accomplira ; Tout se fera, et il ne tombera pas un mot des prophéties ».
(Tobie 14 : 4)
« Mais le Seigneur Yahvé ne fait rien qu'il n'en ait révélé le secret à ses serviteurs les prophètes ».
(Amos 3 : 7)
« Il est proche, le jour du Seigneur, formidable ! Il est proche ce grand jour, il s'avance à grands pas ; O clameur amère du jour du Seigneur : c'est maintenant un preux qui pousse le cri de guerre ! Jour de fureur, ce jour-là ! jour de détresse et de tribulation, jour de désolation et de dévastation, jour sombres nuages et de ténèbres, jour du retentissement des fières sonneries des trompettes et des cris de guerre contre les villes fortes dont les hautes tours d’angle trembleront ».
(Sophonie 1 : 14, 16)
«Méfiez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous déguisés en brebis, mais au-dedans sont des loups rapaces. C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Cueille-t-on des raisins sur des épines ? Ou des figues sur des chardons ? Ainsi tout arbre bon produit de bons fruits, tandis que l'arbre gâté produit de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un arbre gâté porter de bons fruits. Tout arbre qui ne donne pas un bon fruit, on le coupe et on le jette au feu. Ainsi donc, c'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez ».
(Saint Matthieu 7 : 15-20)
« Qui accueille un prophète en tant que prophète recevra une récompense de prophète, et qui accueille un juste en tant que juste recevra une récompense de juste ».
(Saint Matthieu 10 : 41)
« Tous les prophètes en effet, ainsi que la Loi, ont mené leurs prophéties jusqu'à Jean. Et lui, si vous voulez m'en croire, il est cet Elie qui doit revenir. Que celui qui a des oreilles entende ! ».
(Saint Matthieu 11 : 13-15)
« En ce temps-là Jésus prit la parole et dit : "Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits. Oui, Père, car tel a été ton bon plaisir" ».
(Saint Matthieu 11 : 25-26)
« Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble ses poussins sous ses ailes... et vous n'avez pas voulu ! »
(Saint Matthieu 23 : 37)
« Et, comme il était assis sur le mont des Oliviers, les disciples s'approchèrent de lui, en particulier, et demandèrent : "Dis-nous quand cela aura lieu, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? " Et Jésus leur répondit : "Prenez garde qu'on ne vous abuse. Car il en viendra beaucoup sous mon nom, qui diront : C'est moi le Christ, et ils abuseront bien des gens. Vous aurez aussi à entendre parler de guerres et de rumeurs de guerres ; voyez, ne vous alarmez pas : car il faut que cela arrive, mais ce n'est pas encore la fin ».
(Saint Matthieu 24 : 3-6)
« Des faux prophètes surgiront nombreux et abuseront bien des gens »
(Saint Matthieu 24 : 11)
« "Dis-nous quand cela aura lieu et quel sera le signe que tout cela va finir ? Alors Jésus se mit à leur dire : "Prenez garde qu'on ne vous abuse. Il en viendra beaucoup sous mon nom, qui diront : C'est moi, et ils abuseront bien des gens. Lorsque vous entendrez parler de guerres et de rumeurs de guerres, ne vous alarmez pas : il faut que cela arrive, mais ce ne sera pas encore la fin ».
(Saint Marc 13 : 4-7)
« Il surgira, en effet, des faux Christs et des faux prophètes qui opéreront des signes et des prodiges pour abuser, s'il était possible, les élus. Pour vous, soyez en garde : je vous ai prévenus de tout. ».
(Saint Marc 13 : 22-23)
« Et voilà pourquoi la Sagesse de Dieu a dit : "Je leur enverrai des prophètes et des apôtres ; ils en tueront et pourchasseront, afin qu'il soit demandé compte à cette génération du sang de tous les prophètes qui a été répandu depuis la fondation du monde, depuis le sang d'Abel jusqu'au sang de Zacharie, qui périt entre l'autel et le Temple. Oui, je vous le dis, il en sera demandé compte à cette génération" ».
(Saint Luc 11 : 49-51)
« Et Abraham de dire : Ils ont Moïse et les Prophètes ; qu'ils les écoutent ».
(Saint Luc 16 : 29)
« Alors il leur dit : "O coeurs sans intelligence, lents à croire à tout ce qu'ont annoncé les Prophètes !" ».
(Saint Luc 24 : 25)
« Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés par Dieu. Quiconque s'est mis à l'écoute du Père et à son école vient à moi ».
(Saint Jean 6 : 45)
« Pierre alors, debout avec les Onze, éleva la voix et leur adressa ces mots : "Hommes de Judée et vous tous qui résidez à Jérusalem, apprenez ceci, prêtez l'oreille à mes paroles. Non, ces gens ne sont pas ivres, comme vous le supposez ; ce n'est d'ailleurs que la troisième heure du jour. Mais c'est bien ce qu'a dit le prophète : Il se fera dans les derniers jours, dit le Seigneur, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair. Alors vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions et vos vieillards des songes. Et moi, sur mes serviteurs et sur mes servantes, je répandrai de mon Esprit ».
(Actes des Apôtres 2 : 14-18)
« Nuques raides, oreilles et coeurs incirconcis, toujours vous résistez à l'Esprit Saint ! Tels furent vos pères, tels vous êtes ! Quel est le prophète que vos pères n'ont pas persécuté ? Ils ont tué ceux qui prédisaient la venue du Juste, celui-là même que vous maintenant avez livré et assassiné, vous qui avez reçu la Loi par le ministère des anges et ne l'avez pas observée ».
(Actes des Apôtres 7 : 51-53)
« Je sais, moi, qu'après mon départ il s'introduira parmi vous des loups redoutables qui ne ménageront pas le troupeau, et que du milieu même de vous se lèveront des hommes tenant des discours pervers dans le but d'entraîner les disciples à leur suite. C'est pourquoi soyez vigilants, vous souvenant que, trois années durant, nuit et jour, je n'ai cessé de reprendre avec larmes chacun d'entre vous ».
(Actes des Apôtres 20 : 29-30)
« N'aspirez pas aux grandeurs, laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne vous prenez pas pour des sages ».
(Saint Paul, Epître aux Romains 12, 16-17).
« Je vous en prie, frères, gardez-vous de ces fauteurs de dissensions et de scandales contre l'enseignement que vous avez reçu ; évitez-les. Car ces sortes de gens ne servent pas notre Seigneur le Christ, mais leur ventre, et par des discours doucereux et flatteurs séduisent les cœurs simples ».
(Saint Paul, Epître aux Romains 16, 17-18).
« Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous, il n'y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance. Au contraire, ce qu'il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion les sages ; ce qu'il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion ce qui est fort ; ce qui est d'origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n'est rien, voilà ce que Dieu a choisi pour détruire ce qui est quelque chose, afin que personne ne puisse s'enorgueillir devant Dieu. C'est grâce à Dieu, en effet, que vous êtes, dans le Christ Jésus, qui a été envoyé par lui pour être notre sagesse, pour être notre justice, notre sanctification, notre rédemption. Ainsi, comme il est écrit : Celui qui veut s'enorgueillir, qu'il mette son orgueil dans le Seigneur ».
(Saint Paul, 1° Epître aux Corinthiens 1, 26-31.)
« Aussi je vous déclare : personne, s’il parle sous l’action de l’Esprit de Dieu, ne peut dire : "Maudit soit Jésus !" Et personne, non plus, ne peut dire : " Jésus est Seigneur ! ", si ce n’est pas sous l’action de l’Esprit-Saint ».
(Saint Paul, 1° Epître aux Corinthiens 12, 3.)
« À chacun la manifestation de l'Esprit est donnée en vue du bien commun. À l'un, c'est un discours de sagesse qui est donné par l'Esprit; à tel autre un discours de science, selon le même Esprit ; à un autre la foi, dans le même Esprit ; à tel autre les dons de guérisons, dans l'unique Esprit ; à tel autre la puissance d'opérer des miracles; à tel autre la prophétie; à tel autre le discernement des esprits ; à un autre les diversités de langues, à tel autre le don de les interpréter. Mais tout cela, c'est l'unique et même Esprit qui l'opère, distribuant ses dons à chacun en particulier comme il l'entend ».
(Saint Paul, 1° Epître aux Corinthiens, 12 7-11.)
« Recherchez la charité ; aspirez aussi aux dons spirituels, surtout à celui de prophétie. Car celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu ; personne en effet ne comprend : il dit en esprit des choses mystérieuses. Celui qui prophétise, au contraire, parle aux hommes ; il édifie, exhorte, réconforte. Celui qui parle en langue s'édifie lui-même, celui qui prophétise édifie l'assemblée. Je voudrais, certes, que vous parliez tous en langues, mais plus encore que vous prophétisiez ; car celui qui prophétise l'emporte sur celui qui parle en langues, à moins que ce dernier n'interprète, pour que l'assemblée en tire édification ».
(Saint Paul, 1° Epître aux Corinthiens 14, 1-5.)
« Ainsi donc, les langues servent de signe non pour les croyants, mais pour les infidèles : la prophétie, elle, n'est pas pour les infidèles mais pour les croyants. Si donc l'Eglise entière se réunit ensemble et que tous parlent en langues, et qu'il entre des non-initiés ou des infidèles, ne diront-ils pas que vous êtes fous ? Mais si tous prophétisent et qu'il entre un infidèle ou un non-initié, le voilà repris par tous, jugé par tous ; les secrets de son coeur sont dévoilés, et ainsi, tombant sur la face, il adorera Dieu, en déclarant que Dieu est réellement parmi vous ».
(Saint Paul, 1° Epître aux Corinthiens 14, 22-25.)
« Pour les prophètes, qu'il y en ait deux ou trois à parler, et que les autres jugent. Si un autre qui est assis a une révélation, que le premier se taise. Car vous pouvez tous prophétiser à tour de rôle, pour que tous soient instruits et tous exhortés. Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes ; car Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Comme dans toutes les Eglises des saints, que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis de prendre la parole ; qu'elles se tiennent dans la soumission, selon que la Loi même le dit. Si elles veulent s'instruire sur quelque point, qu'elles interrogent leur mari à la maison; car il est inconvenant pour une femme de parler dans une assemblée ».
(Saint Paul, 1° Epître aux Corinthiens 14, 29-35.)
« Car ces gens-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, qui se déguisent en apôtres du Christ. Et rien d'étonnant : Satan lui-même se déguise bien en ange de lumière. Rien donc de surprenant si ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Mais leur fin sera conforme à leurs œuvres ».
(Saint Paul, 2° Epître aux Corinthiens 11, 13-15.)
« Je m'étonne que si vite vous abandonniez Celui qui vous a appelés par la grâce du Christ, pour passer à un second évangile -- non qu'il y en ait deux ; il y a seulement des gens en train de jeter le trouble parmi vous et qui veulent bouleverser l'Evangile du Christ. Eh bien ! si nous-même, si un ange venu du ciel vous annonçait un évangile différent de celui que nous avons prêché, qu'il soit anathème ! Nous l'avons déjà dit, et aujourd'hui je le répète : si quelqu'un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème ! ».
(Saint Paul, Epître aux Galates 1, 6-9.)
« N'éteignez pas l’Esprit. Ne méprisez pas les prophéties. Éprouvez toutes choses et retenez ce qui est bon ; gardez-vous de toute espèce de mal ».
(Saint Paul, 1° Epître aux Thessaloniciens 5, 19-22).
« Dès maintenant, oui, le mystère de l'impiété est à l'œuvre. Mais que seulement celui qui le retient soit d'abord écarté. Alors l'Impie se révélera, et le Seigneur le fera disparaître par le souffle de sa bouche, l'anéantira par la manifestation de sa Venue. Sa venue à lui, l'Impie, aura été marquée, par l'influence de Satan, de toute espèce d'œuvres de puissance, de signes et de prodiges mensongers, comme de toutes les tromperies du mal, à l'adresse de ceux qui sont voués à la perdition pour n'avoir pas accueilli l'amour de la vérité qui leur aurait valu d'être sauvés. Voilà pourquoi Dieu leur envoie une influence qui les égare, qui les pousse à croire le mensonge, en sorte que soient condamnés tous ceux qui auront refusé de croire la vérité et pris parti pour le mal ».
(Saint Paul, 2° Epître aux Thessaloniciens 2, 7-12).
« L'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, certains renieront la foi pour s'attacher à des esprits trompeurs et à des doctrines diaboliques, séduits par des menteurs hypocrites marqués au fer rouge dans leur conscience ».
(Saint Paul, 1° Epître à Timothée 4 : 1-2).
« Sache bien, par ailleurs, que dans les derniers jours surviendront des moments difficiles. Les hommes en effet seront égoïstes, cupides, vantards, orgueilleux, diffamateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, sacrilèges, sans cœur, sans pitié, médisants, intempérants, intraitables, ennemis du bien, délateurs, effrontés, aveuglés par l'orgueil, plus amis de la volupté que de Dieu, ayant les apparences de la piété mais reniant ce qui en est la force. Ceux-là aussi, évite-les ».
(Saint Paul, 2° Epître à Timothée 3 : 1-5).
« Sur la puissance de la foi, que dire encore ? Le temps me manquerait pour donner des précisions sur Gédéon, Barak, Samson, Jephté, David, Samuel et les prophètes. Par leur foi, ils ont vaincu des royaumes, pratiqué la justice, obtenu ce que Dieu promettait. Ils ont fermé la gueule des lions, éteint la flamme des brasiers, échappé au tranchant de l'épée, retrouvé leurs forces après la maladie, montré du courage à la guerre, mis en fuite des armées étrangères. Des femmes ont retrouvé, ressuscités, leurs enfants qui étaient morts. Mais certains autres ont été torturés et n'ont pas accepté leur libération, car ils voulaient obtenir quelque chose de meilleur : la résurrection. D'autres ont subi l'épreuve de la moquerie et des coups de fouet, des chaînes et de la prison. Ils ont été lapidés, sciés en deux, massacrés à coups d'épée. Ils ont mené une vie errante, vêtus de peaux de moutons ou de toisons de chèvres, manquant de tout, harcelés et maltraités - mais en fait, c'était le monde qui n'était pas digne d'eux ! - Ils vivaient çà et là dans les déserts et les montagnes, dans les grottes et les cavernes. Et, bien qu'ils aient tous reçu le témoignage de Dieu à cause de leur foi, ils n'ont pas connu la réalisation de la promesse. En effet, pour nous Dieu avait prévu mieux encore, et il ne voulait pas les faire arriver sans nous à la perfection ».
(Saint Paul, Epître aux Hébreux 11, 32-40).
« Prenez, frères, pour modèles de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur ».
(Saint Jacques, 5, 10).
« Sur ce salut ont porté les investigations et les recherches des prophètes, qui ont prophétisé sur la grâce à vous destinée. Ils ont cherché à découvrir quel temps et quelles circonstances avait en vue l'Esprit du Christ, qui était en eux, quand il attestait à l'avance les souffrances du Christ et les gloires qui les suivraient. Il leur fut révélé que ce n'était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu'ils administraient ce message, que maintenant vous annoncent ceux qui vous prêchent l'Evangile, dans l'Esprit-Saint envoyé du ciel, et sur lequel les anges se penchent avec convoitise ».
(Saint Pierre, 1° Epître 1, 10-12).
« Dans les derniers jours, il viendra des moqueurs plein d’ironie, vivant au gré de leurs propres convoitises. Ils diront : "Que devient la promesse de son Avènement ? Depuis que nos pères sont morts, tout demeure comme depuis le commencement du monde" ».
(Saint Pierre, 2° Epître 3, 3-4).
« Petits enfants, voici venue la dernière heure. Vous avez ouï dire que l'Antichrist doit venir; et déjà maintenant beaucoup d'antichrists sont survenus : à quoi nous reconnaissons que la dernière heure est là. Ils sont sortis de chez nous, mais ils n'étaient pas des nôtres. S'ils avaient été des nôtres, ils seraient restés avec nous. Mais il fallait que fût démontré que tous n'étaient pas des nôtres. Quant à vous, vous avez reçu l'onction venant du Saint, et tous vous possédez la science. Je vous ai écrit, non que vous ignoriez la vérité, mais parce que vous la connaissez et qu'aucun mensonge ne provient de la vérité. Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus soit le Christ ? Le voilà l'Antichrist! Il nie le Père et le Fils ».
(Saint Jean, 1° Epître 2, 18-22).».
« Bien-aimés, ne vous fiez pas à tout esprit ; mais éprouvez les esprits pour voir s'ils viennent de Dieu, car beaucoup de faux prophètes sont venus dans le monde. À ceci reconnaissez l'esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu dans la chair est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas ce Jésus n'est pas de Dieu ; c'est là l'esprit de l'Antichrist. Vous avez entendu dire qu'il allait venir ; eh bien ! maintenant, il est déjà dans le monde ».
(Saint Jean, 1° Epître 4, 1-3).
« C'est que beaucoup de séducteurs se sont répandus dans le monde, qui ne confessent pas Jésus Christ venu dans la chair. Voilà bien le Séducteur, l'Antichrist. Ayez les yeux sur vous, pour ne pas perdre le fruit de nos travaux, mais recevoir au contraire une pleine récompense. Quiconque va plus avant et ne demeure pas dans la doctrine du Christ ne possède pas Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine, c'est lui qui possède et le Père et le Fils. Si quelqu'un vient à vous sans apporter cette doctrine, ne le recevez pas chez vous et abstenez-vous de le saluer. Celui qui le salue participe à ses œuvres mauvaises ».
(Saint Jean, 2° Epître 0, 7-11).
« Heureux le lecteur et les auditeurs de ces paroles prophétiques s'ils en retiennent le contenu, car le Temps est proche ! »
(Saint Jean Apocalypse 1, 3).
« Mais aux jours où l'on entendra le septième Ange, quand il sonnera de la trompette, alors sera consommé le mystère de Dieu, selon la bonne nouvelle qu'il en a donnée à ses serviteurs les prophètes" ».
(Saint Jean Apocalypse 10, 7).
« Alors je me prosternai à ses pieds pour l'adorer, mais lui me dit : "Non, attention, je suis un serviteur comme toi et comme tes frères qui possèdent le témoignage de Jésus. C'est Dieu que tu dois adorer". Le témoignage de Jésus, c'est l'esprit de prophétie ».
(Saint Jean Apocalypse 19, 10).
« Puis il me dit : "Ces paroles sont certaines et vraies ; le Seigneur Dieu, qui inspire les prophètes, a envoyé son Ange pour montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt. Voici que mon retour est proche ! Heureux celui qui garde les paroles prophétiques de ce livre". C'est moi, Jean, qui voyais et entendais tout cela; une fois les paroles et les visions achevées, je tombai aux pieds de l'Ange qui m'avait tout montré, pour l'adorer. Mais lui me dit : "Non, attention, je suis un serviteur comme toi et tes frères les prophètes et ceux qui gardent les paroles de ce livre; c'est Dieu qu'il faut adorer". Il me dit encore : "Ne tiens pas secrètes les paroles prophétiques de ce livre, car le Temps est proche" ».
(Saint Jean Apocalypse 22, 6-10).
« Si donc quelqu'un vient et vous enseigne tout ce qui vient d'être dit, recevez-le. Seulement, si ce docteur se dévoie et vous donne un autre enseignement de manière à renverser (celui que vous avez reçu), ne l'écoutez pas ; d'autre part, s'il enseigne de manière à confirmer la justice et la connaissance du Seigneur, recevez-le comme le Seigneur. Quant aux apôtres et aux prophètes, agissez ainsi, selon le précepte de l'Evangile. Que tout apôtre venant à vous soit reçu comme le Seigneur. Mais il ne restera qu'un jour, deux s'il est besoin ; s'il reste trois jours, c'est un faux prophète. En partant, que l'apôtre ne prenne rien, sinon le pain suffisant pour atteindre l'endroit où il passera la nuit ; s'il demande de l'argent, c'est un faux prophète. Tout prophète qui parle en esprit, ne le mettez pas à l'épreuve et ne le jugez pas, car tout péché sera remis, mais ce péché-là ne sera pas remis. Cependant tout homme qui parle en esprit n'est pas prophète, à moins qu'il n'ait les manières d'être du Seigneur. C'est donc à leur conduite qu'on reconnaîtra le faux prophète et le vrai. Et aucun prophète qui dit en esprit de dresser la table n'en doit manger; s'il en mange, c'est un faux prophète. Tout prophète qui enseigne la vérité, s'il ne fait pas ce qu'il enseigne, est un faux prophète. Tout prophète éprouvé, véridique, agissant en vue du mystère terrestre de l'Eglise, mais n'enseignant pas aux autres à faire tout ce qu'il fait lui-même ne sera pas jugé parmi vous, car c'est à Dieu qu'il appartient de le juger; les anciens prophètes ont également fait des choses semblables. Mais si quelqu'un vous dit, parlant en esprit : Donne-moi de l'argent ou autre chose, ne l'écoutez pas. Cependant, si c'est pour d'autres personnes qui sont dans l'indigence qu'il a dit de donner, que personne ne le juge ».
(Didaché 11, 1-7).
« Tout prophète véridique qui veut se fixer parmi vous est digne de sa nourriture. De même un docteur véridique est digne, lui aussi, comme l'ouvrier, de sa nourriture. Tu prendras donc toutes les prémices de ton pressoir et de ton aire, de tes bœufs et de tes brebis pour les donner aux prophètes, car ce sont eux qui sont vos grands prêtres. Mais, si vous n'avez pas de prophète, donnez-les aux pauvres. Si tu fais un pain, prends-en les prémices et donne-les selon le commandement. De même, si tu ouvres une amphore de vin ou d'huile, prends-en les prémices et donne-les aux prophètes; de l'argent aussi et du vêtement et de tous les biens (que tu possèdes) prends les prémices comme bon te semblera et donne-les selon le commandement ».
(Didaché 13, 1-3).
« Je crois en l'Esprit-Saint... Il a parlé par les prophètes ».
(Extrait du Symbole de Nicée).
« La prophétie est une sorte d'apparition des événements éloignés, en vertu d'une révélation divine ».
(Saint Thomas d’Acquin, Sup. Ep. ad Rom. c. XII, lect. 2. Postinit. f. 43, col. 4.)
« En ce qui concerne les révélations privées, il vaut mieux y avoir foi que de ne pas y croire car, si vous y croyez et qu'elles sont par la suite prouvées authentiques, vous serez heureux d'y avoir cru. Si par ailleurs, vous croyez à certaines révélations qui seraient prouvées fausses par la suite, vous recevrez les mêmes bénédictions que si elles étaient vraies, parce que vous les aurez crues vraies ».
(Urbain VIII, Pape du 6 août 1623 au 29 juillet 1644).
« Le don de prophétie est une lumière particulière à quelqu'un pour reconnaître les choses futures ou même des choses occultes qui se passent au-dedans des coeurs ou dans des endroits éloignés. C'est une vérité constante et fondée sur la doctrine de saint Paul, que ce don est une de ces grâces gratuites qui ne sont point attachées à la perfection et qui ne demandent pas même la grâce sanctifiante. Il est vraisemblable que ces dons sont accordés particulièrement aux amis de Dieu, qui sont mieux disposés à les recevoir et à en user ».
(Bossuet, tiré de sa Tradition des nouveaux Mystères.)
« Quand le Tout-Puissant veut montrer qu'un ouvrage est tout de sa main, il réduit tout à l'impuissance, puis Il agit ».
(Bossuet.)
« Dieu suscite d'âge en âge des hommes pleins de son esprit et de ses lumières, devant qui il soulève le voile de l'avenir, et qu'il charge d'aller dire à leurs frères ce qu'ils ont vu et entendu ».
(Frayssinous, Conférence sur les Prophètes).
« Voici ce que j’ai connu en Dieu sur le Jugement : Notre Seigneur me fit connaître, et en même temps me mit en doute, si ce serait à la fin du siècle de 1900 ou dans celui de 2000. Mais ce que j’ai vu, c’est que si le Jugement arrive dans le siècle de 1900, il ne viendrait que vers la fin ; et que s’il passe ce siècle, celui de 2000 ne passera pas sans qu’il arrive, ainsi que je l’ai vu dans la lumière de Dieu ».
(Soeur de La Nativité de Fougère - 1731-1798).
« Le Bien et le Mal auront leurs camps distincts, et il arrivera un moment où ceux qui ne sont pas pour le Christ seront contre lui. Alors il se livrera une bataille suprême qui décidera le règne de la civilisation ou de la barbarie. Cet inévitable dénouement n'est pas éloigné. Que chacun choisisse et que la publicité empêche toute surprise ».
(Père Lacordaire, Ère chrétienne.)
« L'esprit prophétique est naturel à l'homme et ne cessera de s'agiter dans le monde. Si on demande ce que c'est que cet esprit prophétique, je répondrai que jamais il n'y a eu dans le monde de grands événements qui n'aient été prédits de quelque manière ».
(Le comte Joseph de Maistre, Soirées de Saint-Pétersbourg.)
« Il faut bien savoir que cette approbation n'est rien d'autre qu'une permission, par laquelle ces révélations peuvent être publiées pour l'instruction et l'utilité des fidèles, après un examen sérieux. A des révélations ainsi approuvées, il n'est pas dû un assentiment de Foi catholique, et l'on ne peut pas donner un tel assentiment ; cependant, il est dû un assentiment de Foi humaine, selon ce que commande les règles de la prudence, conformément auxquelles de telles révélations sont probables et dignes d'une pieuse croyance. Il s'ensuit que l'on peut, étant sauve et intègre la foi catholique, ne pas donner son assentiment à ses révélations et s'en détourner, pourvu que cela se fasse avec la réserve due non sans quelque raison et en évitant de témoigner du mépris ».
(Benoît XIV, de Servorum Dei beatificatione et Beatorum canonizatione, livre 2, ch 32, § 11.)
« Ces apparitions ou révélations n'ont été ni approuvées ni condamnées par le saint Siège qui a simplement permis qu'on les crût de foi purement humaine, sur les traditions qui les relatent, corroborées par des témoignages et des monuments dignes de foi. Qui tient cette doctrine est en sûreté ».
(Le Pape saint Pie X citant le décret de la Sacrée Congrégation des Rites du 2 mai 1877.)
« On est déçu parce que beaucoup de ce que J’avais ordonné d’annoncer pour inviter les hommes à se convertir n’est pas encore arrivé. On croira pouvoir outrager des âmes élues parce que, à cause d’elles, j’aurais retardé un peu le terrible événement. Si dans Ma bonté, et à cause des expiations qui Me sont offertes, je retarde le désastre, Je ne le supprime pas. Cela ne dépend pas du jugement des hommes ignorants. Dois-je encore, Moi-même, rendre des comptes à ceux qui ne veulent rien savoir ? »
(Jésus à la stigmatisée Marie-Julie Jahenny, 1930).
« De la Pologne jaillira l’étincelle qui préparera le monde à Ma dernière Venue ! »
(Le Christ à Sainte Faustine, 1938)
« Nous nous sentons poussé à élever de nouveau Notre Voix pour rappeler à Nos fils et Nos filles du monde catholique, l’avertissement que le divin Sauveur n’a cessé d’inculquer à travers les siècles dans les révélations à des âmes privilégiées qu’Il a daigné choisir pour Ses Messagères : Désarmez la justice punitive du Seigneur par une croisade de prières et pénitence dans le monde entier ».
(Pie XII, Pape, Discours au Sacré-Collège, le 1er juin 1946)
« ... mon Fils Lui-Même n'a pas révélé, dès les premiers jours, toute la perfection de la morale évangélique et tous ses secrets et mystères à ses propres apôtres. Et c'est pourquoi Dieu permet les messages actuels, qui sont comme des paraboles contenant de profonds mystères cachés dans ce qui n'est pas encore exploré. Il est donc temps de les étudier, car ils vous donneront la vraie lumière sur l'avenir. Seul le surnaturel a le secret de la vraie science... ».
(Lors de ses apparitions à Kérizinen, en Bretagne, le 26 avril 1961, Notre-Dame délivra cette parole capitale à sa messagère Jeanne-Louise Ramonet).
« Nous serions tous des âmes privilégiées, si nous savions écouter la Voix qui nous parle au fond de notre cœur ».
(Un curé de campagne)
« L'Esprit-Saint (...) distribue des dons spéciaux parmi les fidèles de toutes conditions (...). De tels dons de la grâce, même s'ils sont répandus plus simplement et généralement, doivent être acceptés avec reconnaissance et consolation, car ils sont spécialement conçus pour être utiles aux besoins de l'Eglise (...). Tout jugement sur leur authenticité et leur bon usage appartient à ceux qui dirigent l'Eglise et à ceux dont le but principal n'est pas d'étouffer l'Esprit mais d'examiner toutes choses et de garder ce qui est bon ».
(Le Concile Vatican II.)
« Je vous ai tout dit, Ma Parole est complète, Je vous ai prévenus, avertis, guidés pour la tribulation. Vous connaissez tous les événements à venir et pourtant vous ne pouvez ni ordonner ceux-ci clairement, ni concevoir l’avènement ! La Vérité restera voilée jusqu'à ce que Je vienne. Je donnerai à Mes prophètes et à votre roi les grâces nécessaires chaque jour pour vous conduire et vous éclairer sur les événements au fur et à mesure qu'ils se produiront, ceci afin que vous sachiez où Dieu veut vous conduire. J'ai donné à vos pères, Moïse et Aaron, des grâces pour les faire sortir d'Egypte et les conduire à la terre promise. Je fais de même avec vous qui êtes Mon peuple. Mon roi, pour vous guider comme l'a fait Moïse, est aussi prophète : Dieu parle par sa bouche, par Mon Esprit. Le Pape des temps nouveaux, nouvel Aaron, transmettra Ma Parole d'Eglise. Aaron était prêtre, ne l'oubliez pas, Je parlais aussi par sa bouche. Dès cette époque est apparue la nécessité d'un guide temporel et d'un guide spirituel s'éclairant l'un l'autre jusqu'à ce que Je vienne réunir sur votre terre, la terre et le Ciel ».
(Message reçu par Agnès-Marie, le 10 février 2000)
UdP en JMJ
123456gg- Hosanna au plus haut des cieux!
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Re: Le Pape François
Oui mais frère Josué dit qu'une armée va écraser l'Antéchrist, alors que des prophéties plus sûrs disent qu'il va être foudroyé par saint Michel lui même ?
je ne parle pas tant des prophètes que du chœur des prophètes. Les prophètes se confirment les uns les autres
Donc prudence, car il y a aussi des faux prophètes.
je ne parle pas tant des prophètes que du chœur des prophètes. Les prophètes se confirment les uns les autres
Donc prudence, car il y a aussi des faux prophètes.
Philippe Marie- Avec Saint Joseph
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Re: Le Pape François
C est je pense une perte de temps et un risque d égarement de donner une place trop importante aux prophéties
un chrétien n à pas vocation à jouer les nostradamus, dans l 'Évangile tout est dit qu avez vous a rajouter ? Nous avons ensuite les apparitions reconnues par l 'Église qui nous rappellent le chemin à suivre
Ya plus qu a ouvrir notre coeur humblement
Voilà mon opinion
un chrétien n à pas vocation à jouer les nostradamus, dans l 'Évangile tout est dit qu avez vous a rajouter ? Nous avons ensuite les apparitions reconnues par l 'Église qui nous rappellent le chemin à suivre
Ya plus qu a ouvrir notre coeur humblement
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