Jésus enseigne-t-il, ne serait-ce qu'une seule fois, la violence ?
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Re: Jésus enseigne-t-il, ne serait-ce qu'une seule fois, la violence ?
Gregory1979 a écrit:La bonne question serait : "Pourquoi fut-il sauvé ?"
Pas parce qu'il a tué, mais parce qu'il s'est converti.
Mais qu'est-ce qu'une vraie conversion ?
Selon l'Eglise catholique une définition :
http://www.eglise.catholique.fr/glossaire/conversion/
du latin, convertere : tourner, changer
C’est ouvrir son coeur et son intelligence à Dieu et avec sa grâce, réaliser de véritables changements dans notre existence en se détournant du péché et en étant de plus en plus fidèle à l’Évangile. La conversion est indispensable à la foi. Elle permet de recevoir le Christ, source de la vie éternelle.
Voir aussi :
http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P44.HTM
1429 En témoigne la conversion de S. Pierre après le triple reniement de son Maître. Le regard d’infinie miséricorde de Jésus provoque les larmes du repentir (Lc 22, 61) et, après la résurrection du Seigneur, la triple affirmation de son amour envers lui (cf. Jn 21, 15-17). La seconde conversion a aussi une dimension communautaire. Cela apparaît dans l’appel du Seigneur à toute une Église : " Repends-toi ! " (Ap 2, 5. 16).
S. Ambroise dit des deux conversions que, dans l’Église, " il y a l’eau et les larmes : l’eau du Baptême et les larmes de la Pénitence " (ep. 41, 12 : PL 16, 1116B)..
http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/apost_exhortations/documents/papa-francesco_esortazione-ap_20131124_evangelii-gaudium.html
Le Concile Vatican II a présenté la conversion ecclésiale comme l’ouverture à une réforme permanente de soi par fidélité à Jésus-Christ : « Toute rénovation de l’Église consiste essentiellement dans une fidélité plus grande à sa vocation […] L’Église au cours de son pèlerinage, est appelée par le Christ à cette réforme permanente dont elle a perpétuellement besoin en tant qu’institution humaine et terrestre ».[24]
Il y a des structures ecclésiales qui peuvent arriver à favoriser un dynamisme évangélisateur ; également, les bonnes structures sont utiles quand une vie les anime, les soutient et les guide. Sans une vie nouvelle et un authentique esprit évangélique, sans “fidélité de l’Église à sa propre vocation”, toute nouvelle structure se corrompt en peu de temps.
ou encore :
https://cerri.revues.org/491
Le 13 septembre 2008, alors que le souverain pontife s’exprime aux Invalides il donne le fondement de la conversion : « Jamais, dans nos jugements, nous ne devons confondre le péché qui est inacceptable, et le pécheur dont nous ne pouvons pas juger l’état de la conscience et qui, de toute façon, est toujours susceptible de conversion et de pardon ».
1 Nous faisons le choix d’aborder ici l’étude du seul Code de droit canonique de 1983 ; la problémat (...)
2Evoquer la conversion dans le Code de droit canonique de l’Eglise catholique de rite latin1 peut être considéré comme une audace intellectuelle. Dans ce texte promulgué par Jean-Paul II, en janvier 1983, qui succède au Code de 1917, ordonné en son temps par Benoît XV, il n’est aucun titre relatif qui traite, en tant que tel de la conversion. Le Dictionnaire de droit canonique, outil de travail usuel des canonistes, ne consacre lui non plus aucune occurrence à ce terme. Est-ce à dire que le droit ignore la conversion ? Cette situation paraît d’autant plus paradoxale que Jean-Paul II écrit dans la Constitution apostolique « Sacrae disciplinae leges », qui présente le Code, que « son but est (…) de créer dans la société ecclésiale un ordre tel que mettant à la première place l’amour, la grâce et les charismes, il rende en même temps plus facile leur épanouissement dans la vie de la société ecclésiale comme dans celle des personnes qui en font partie ».
2 Lév. 11, 44-45 ; 1 Pierre 1, 15-16 ; He 12,14.
3 Sag. 11, 23-26 ; 2 Pierre 3, 9 ; 2 Tim. 2, 4.
4 Mt. 23, 9.
3Etymologiquement le terme conversion signifie orientation nouvelle. En théologie, c’est l’action de se tourner vers Dieu, de tendre à la perfection en se soumettant à la volonté de ce dernier. Dans l’Ecriture, la conversion dérive de ses dogmes essentiels : le Dieu unique est toute sainteté2, il est aussi toute bonté, aimant sans exception chacune de ses créatures comme l’artiste l’œuvre de ses mains3, plus vraiment père qu’aucun père d’ici-bas4. La conciliation de la sainteté et de la bonté réclame de justes châtiments ainsi que la clémence et l’oubli des torts. Il résulte de ceci que, souhaitant la conversion plus que le coupable lui-même, Dieu n’admet cependant jamais soit au pardon, soit au salut qu’à condition de la renonciation à tout genre de faute et de la résolution sincère de se conformer à ses lois. Cette démarche est d’ailleurs consacrée par l’acte de contrition.
5 Dans son discours prononcé lors de l’Angélus du 25 janvier 2009, le Pape Benoît XVI définit la con (...)
4La conversion au sens où l’Eglise catholique l’entend est, en réponse d’une sollicitation de la grâce, après un état d’ignorance, d’erreur ou de désordre moral plus ou moins libre, l’acceptation libre, entière et irrévocable des dogmes et des préceptes fixés en substance par le Fils de Dieu, et proposés en son nom par l’autorité hiérarchique fondée sur Pierre5.
5Cet éclairage théologique permet d’affirmer alors que le droit, bien loin d’ignorer la conversion, s’y consacre presque totalement. Le dernier canon du Code, le canon 1752 rappelle d’ailleurs que le salut des âmes « doit toujours être dans l’Eglise la loi suprême ».
6C’est donc de manière diffuse mais permanente que la conversion se trouve dans le Code. Ainsi, le Code de l’Eglise catholique, conformément aux principes théologiques établis, fixe les moyens de la conversion du baptisé catholique (I) ; il tire les conséquences de la conversion du non baptisé (II).
I. Les moyens de la conversion
En ce qui concerne le bon larron Dismas plus particulièrement :
http://viedessaints.free.fr/vds/bonLarron.html
Conversion du larron.
Cependant la sixième heure, celle des ténèbres, approchait, l’ombre de la croix de Jésus s’allongeait sur la colline et elle passa sur le corps de Dismas ; à ce moment l’autre larron blasphémait avec fureur, disant :
- Si tu es le Christ, sauve-toi toi-même et nous aussi (Luc, XXIII, 39).
Mais l’ombre des plaies divines pénétrait au cœur de Dismas et on l’entendit répondre :
- Ne crains-tu pas Dieu parce que tu as été condamné au même supplice que lui ?
« Pour nous c’est juste, car nous recevons un châtiment mérité par nos crimes, mais celui-ci n’a point fait de mal. » (Luc, XXIII, 40 et 41). Gestas le mauvais larron fut surpris, Barabbas, s’il était dans la foule, fut étonné, les pharisiens sentirent comme une morsure.
Puis cette confession suprême faite avec contrition, le larron, devenu le Bon Larron, prononça un acte sublime de foi, d’espérance et d’amour en se tournant vers Jésus :
- Seigneur, dit-il, souvenez-vous de moi, lorsque vous entrerez dans votre royaume. (Luc, XXIII, 42.)
Et Jésus, sur ce tribunal où il siégeait en juge, quoique les hommes aient cru le mettre parmi les condamnés, Jésus prononça la sentence et lui dit :
- En vérité, je te le déclare, tu seras avec moi aujourd’hui en paradis. (Luc, XVIII, 43).
Hodie mecum eris in paradisio
Si la légende de l’Egypte est vraie, Jésus, à ce moment, a rempli la promesse de Marie, et sans doute, Dismas reconnut enfin la Mère qui lui fit la promesse lorsque le sauveur mourant s’adressant à elle lui dit :
Femme voici votre fils.
Ce fils c’était Jean, mais c’était Dismas aussi et tous les pécheurs convertis.
Il était midi ; une nuit de trois heures se répandit sur toute la terre, le voile du temple se déchira et le désarroi se mit dans la foule consternée.
Gestas entra dans un affreux désespoir, Dismas priait et il entendit : Eli, Eli lamma sabbacthani ; c’étaient les dernières paroles de Jésus ; le soldat lui présenta le vinaigre, le Sauveur poussa un grand cri et expira.
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Re: Jésus enseigne-t-il, ne serait-ce qu'une seule fois, la violence ?
C’est ouvrir son coeur et son intelligence à Dieu et avec sa grâce, réaliser de véritables changements dans notre existence en se détournant du péché et en étant de plus en plus fidèle à l’Évangile. La conversion est indispensable à la foi. Elle permet de recevoir le Christ, source de la vie éternelle.
Joli
Mais une autre question me vient. Dans certaines cultures (et/ou religions), certains pensent qu'ils peuvent faire tout ce qu'ils veulent, et qu'il suffit ensuite de se confesser (ou de faire un pélé a un endroit précis) pour être pardonné et aller au paradis.
Que penser de cela ? Est-ce que le fait d'avoir pensé et agis ainsi ne réduit pas la grâce du pardon ?
Ce n'est pas comme St Paul qui était mauvais, puis s'est converti et a proclamé l'évangile sans plus jamais retourner à ses anciennes erreurs.
Re: Jésus enseigne-t-il, ne serait-ce qu'une seule fois, la violence ?
Gregory1979 a écrit:C’est ouvrir son coeur et son intelligence à Dieu et avec sa grâce, réaliser de véritables changements dans notre existence en se détournant du péché et en étant de plus en plus fidèle à l’Évangile. La conversion est indispensable à la foi. Elle permet de recevoir le Christ, source de la vie éternelle.
Joli
Mais une autre question me vient. Dans certaines cultures (et/ou religions), certains pensent qu'ils peuvent faire tout ce qu'ils veulent, et qu'il suffit ensuite de se confesser (ou de faire un pélé a un endroit précis) pour être pardonné et aller au paradis.
Que penser de cela ? Est-ce que le fait d'avoir pensé et agis ainsi ne réduit pas la grâce du pardon ?
Ce n'est pas comme St Paul qui était mauvais, puis s'est converti et a proclamé l'évangile sans plus jamais retourner à ses anciennes erreurs.
Seul Dieu sonde les coeurs à la perfection. Mais c'est sûr qu'il ne faut (faudrait) pas "s'amuser" à ce genre d'attitude de même qu'il faut (faudrait) être très précautionneux dans l'évaluation de la situation des autres ...
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