Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
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Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Merci !
Mercredi 09 mars 2016 : Le mercredi de la 4e semaine de Carême
Les 40 Saints Martyrs de Sébaste (+320)
Sainte Françoise Romaine, Pénitente romaine (✝ 1440)
Sainte Catherine de Bologne, Clarisse, Mystique et artiste (1413-1463)
Saint Dominique Savio, Disciple de Saint Jean Bosco (1842-1857)
Les saints du jour (Mercredi 09 mars 2016)
Lectures du jour :
Voir / Textes du jour
Homélie :
"Jésus leur dit : « Mon Père est à l’œuvre jusqu’à présent et j’œuvre moi aussi »
Aussi les Juifs n’en cherchaient que davantage à le tuer, puisque, non content de violer le sabbat, il appelait encore Dieu son propre Père, se faisant égal à Dieu. Jésus reprit donc la parole et leur dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, qu’il ne le voie faire au Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait ; et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, à vous en stupéfier.» Apres avoir guéri le paralysé Jésus déclara aux juifs : « Mon Père, jusqu’à maintenant, est toujours à l’œuvre, et moi aussi je suis à l’œuvre. » De plus en plus, de Juifs cherchaient à le faire mourir. Jésus reprit la parole : Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l’a envoyé. Jésus, le Verbe de Dieu fait chair, est venu rejoindre l’humanité dans les lieux ou elle est le plus dévastée, là où nous croyions qu’il n’est plus que désolation. Jésus régénère l’humanité, il donne à chacun l’expérience qu’il est aimés de Dieu et que c’est Lui-même qui le guide dans le secret de son cœur. Les pauvres et les petits deviennent une bénédiction pour Jésus dans l’accueil qu’il leur fait. Jésus vient au secours des humiliés, des rejetés, des exclus, des pauvres, de ceux qui ne sont pas considérés, il accomplit la Parole de Dieu : « Cieux criez de joie, que la terre exulte ! Montagnes éclatez en cris de joie ! Le Seigneur console son peuple. »
« Comme le Père en effet ressuscite les morts et leur redonne vie, ainsi le Fils donne vie à qui il veut. »
Car le Père ne juge personne ; il a donné au Fils le jugement tout entier, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et croit à celui qui m’a envoyé a la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité, je vous le dis, l’heure vient, et c’est maintenant, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront." " Toute créature subsiste par la puissance d’Amour du Créateur, la force du Tout-Puissant. Jésus révèle l’amour du Père, il propose un chemin de régénération pour toute l’humanité. Nous suivons Jésus qui accomplit notre délivrance. Jésus sera condamné par les juifs parce qu’il accomplit le bien de la part de son Père. Ce sera le motif de sa condamnation : « Il dit que Dieu est son propre Père. » Jésus ne dément pas cette affirmation. « Amen, amen, je vous le dis, le fils ne peut rien faire de lui-même. » L’œuvre de Dieu se manifestera à la Résurrection, dans la victoire de l’Amour sur la mort. Alors la lumière de Jésus Ressuscité resplendira comme en plein jour : « Je t’ai mis à part, je t’ai destiné à être l’homme de mon alliance pour reconstruire. »
« Comme le Père en effet a la vie en lui-même, de même a-t-il donné au Fils d’avoir aussi la vie en lui-même et il lui a donné pouvoir d’exercer le jugement parce qu’il est Fils d’homme. »
N’en soyez pas étonnés, car elle vient, l’heure où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix et sortiront : ceux qui auront fait le bien, pour une résurrection de vie, ceux qui auront fait le mal, pour une résurrection de jugement. Je ne puis rien faire de moi-même. Je juge selon ce que j’entends : et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé." Comme le Père a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir la vie en lui-même ; et il lui a donné le pouvoir de prononcer le Jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. « Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et ce jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma propre volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. » Nous contemplons Jésus arrivant à Jérusalem dans une solitude immense. Il accomplit le Salut de l’humanité en la guérissant de la discorde. Il transforme le monde en prenant sur lui son immense solitude. C’est alors qu’on se méfie de lui comme d’un imposteur, qu’il va être écarté et qu’il sera crucifié, lui le Sauveur du monde. Seules quelques femmes, dont Marie sa mère et Jean, seront avec lui au pieds de la Croix. Jésus est la lumière qui a libéré l’humanité paralysée par la peur de la mort et il redonne au Sabbat son sens originel de délivrance. Nous demandons la grâce de l’Esprit Saint pour suivre Jésus sur le chemin de Jérusalem.
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Saint Augustin (354-430), Evêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église
Sermons sur l'évangile de Jean, n°49, 1-3 ; CCL 36, 419-421 (trad. Orval rev.)
Parmi tous les miracles faits par notre Seigneur Jésus Christ, la résurrection de Lazare est particulièrement impressionnante. Mais si nous considérons celui qui l'a accomplie, notre joie doit dépasser notre étonnement. Celui qui a ressuscité cet homme a aussi créé l'homme, car il est le Fils unique du Père et par lui, vous le savez, tout a été fait (Jn 1,3). Si donc tout a été fait par lui, quoi d'étonnant qu'un homme soit ressuscité par lui alors que, chaque jour, il en fait naître un si grand nombre...
Tu as entendu que le Seigneur Jésus a ressuscité un mort ; cela te suffit pour apprendre que, s'il l'avait voulu, il aurait ressuscité tous les morts. Et c'est précisément ce qu'il s'est réservé pour la fin du monde. Car si vous avez entendu que Jésus a fait sortir du tombeau un mort de quatre jours par un grand miracle, « l'heure viendra, comme il le dit lui-même, où les morts entendront sa voix et ceux qui l'auront entendue vivront ». Il a ressuscité un homme déjà atteint de la pourriture du tombeau, mais ce corps avait gardé sa forme humaine ; au dernier jour d'un mot il rendra la vie à nos cendres pour reprendre leur première forme. Il fallait qu'en son temps le Christ accomplisse quelques actions nous donnant signe de sa puissance pour que nous croyions et que nous nous préparions à cette résurrection qui sera pour la vie et non pour la condamnation. Car « l'heure vient où tous ceux qui gisent dans la tombe en sortiront à l'appel de sa voix ; ceux qui ont fait le bien ressusciteront pour la vie, ceux qui auront fait le mal, pour la condamnation »...
Mais considérons les œuvres encore plus admirables du Christ : tout homme qui a la foi est un ressuscité ; et si nous sommes attentifs nous comprendrons qu'il y a des morts plus affreuses que celle de Lazare : tout homme qui pèche meurt. La mort corporelle, tout homme la craint ; mais il en est peu qui craignent la mort de l'âme. Ah, si nous pouvions réveiller les hommes de leur apathie et nous réveiller avec eux pour aimer la vie éternelle avec autant d'ardeur qu'ils aiment cette vie fugitive !
Evangelizo.org
Bonjour Nicolas, Merci !
Mercredi 09 mars 2016 : Le mercredi de la 4e semaine de Carême
Les 40 Saints Martyrs de Sébaste (+320)
Sainte Françoise Romaine, Pénitente romaine (✝ 1440)
Sainte Catherine de Bologne, Clarisse, Mystique et artiste (1413-1463)
Saint Dominique Savio, Disciple de Saint Jean Bosco (1842-1857)
Les saints du jour (Mercredi 09 mars 2016)
Lectures du jour :
Voir / Textes du jour
Homélie :
"Jésus leur dit : « Mon Père est à l’œuvre jusqu’à présent et j’œuvre moi aussi »
Aussi les Juifs n’en cherchaient que davantage à le tuer, puisque, non content de violer le sabbat, il appelait encore Dieu son propre Père, se faisant égal à Dieu. Jésus reprit donc la parole et leur dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, qu’il ne le voie faire au Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait ; et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, à vous en stupéfier.» Apres avoir guéri le paralysé Jésus déclara aux juifs : « Mon Père, jusqu’à maintenant, est toujours à l’œuvre, et moi aussi je suis à l’œuvre. » De plus en plus, de Juifs cherchaient à le faire mourir. Jésus reprit la parole : Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l’a envoyé. Jésus, le Verbe de Dieu fait chair, est venu rejoindre l’humanité dans les lieux ou elle est le plus dévastée, là où nous croyions qu’il n’est plus que désolation. Jésus régénère l’humanité, il donne à chacun l’expérience qu’il est aimés de Dieu et que c’est Lui-même qui le guide dans le secret de son cœur. Les pauvres et les petits deviennent une bénédiction pour Jésus dans l’accueil qu’il leur fait. Jésus vient au secours des humiliés, des rejetés, des exclus, des pauvres, de ceux qui ne sont pas considérés, il accomplit la Parole de Dieu : « Cieux criez de joie, que la terre exulte ! Montagnes éclatez en cris de joie ! Le Seigneur console son peuple. »
« Comme le Père en effet ressuscite les morts et leur redonne vie, ainsi le Fils donne vie à qui il veut. »
Car le Père ne juge personne ; il a donné au Fils le jugement tout entier, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et croit à celui qui m’a envoyé a la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité, je vous le dis, l’heure vient, et c’est maintenant, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront." " Toute créature subsiste par la puissance d’Amour du Créateur, la force du Tout-Puissant. Jésus révèle l’amour du Père, il propose un chemin de régénération pour toute l’humanité. Nous suivons Jésus qui accomplit notre délivrance. Jésus sera condamné par les juifs parce qu’il accomplit le bien de la part de son Père. Ce sera le motif de sa condamnation : « Il dit que Dieu est son propre Père. » Jésus ne dément pas cette affirmation. « Amen, amen, je vous le dis, le fils ne peut rien faire de lui-même. » L’œuvre de Dieu se manifestera à la Résurrection, dans la victoire de l’Amour sur la mort. Alors la lumière de Jésus Ressuscité resplendira comme en plein jour : « Je t’ai mis à part, je t’ai destiné à être l’homme de mon alliance pour reconstruire. »
« Comme le Père en effet a la vie en lui-même, de même a-t-il donné au Fils d’avoir aussi la vie en lui-même et il lui a donné pouvoir d’exercer le jugement parce qu’il est Fils d’homme. »
N’en soyez pas étonnés, car elle vient, l’heure où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix et sortiront : ceux qui auront fait le bien, pour une résurrection de vie, ceux qui auront fait le mal, pour une résurrection de jugement. Je ne puis rien faire de moi-même. Je juge selon ce que j’entends : et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé." Comme le Père a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir la vie en lui-même ; et il lui a donné le pouvoir de prononcer le Jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. « Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et ce jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma propre volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. » Nous contemplons Jésus arrivant à Jérusalem dans une solitude immense. Il accomplit le Salut de l’humanité en la guérissant de la discorde. Il transforme le monde en prenant sur lui son immense solitude. C’est alors qu’on se méfie de lui comme d’un imposteur, qu’il va être écarté et qu’il sera crucifié, lui le Sauveur du monde. Seules quelques femmes, dont Marie sa mère et Jean, seront avec lui au pieds de la Croix. Jésus est la lumière qui a libéré l’humanité paralysée par la peur de la mort et il redonne au Sabbat son sens originel de délivrance. Nous demandons la grâce de l’Esprit Saint pour suivre Jésus sur le chemin de Jérusalem.
Nous demandons la grâce de découvrir avec Jésus la souffrance de l’humanité pour y apporter le salut par la Croix de Jésus.
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Saint Augustin (354-430), Evêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église
Sermons sur l'évangile de Jean, n°49, 1-3 ; CCL 36, 419-421 (trad. Orval rev.)
« Jésus s'écria d'une voix forte : Lazare, viens dehors ! » (Jn 11,43)
Parmi tous les miracles faits par notre Seigneur Jésus Christ, la résurrection de Lazare est particulièrement impressionnante. Mais si nous considérons celui qui l'a accomplie, notre joie doit dépasser notre étonnement. Celui qui a ressuscité cet homme a aussi créé l'homme, car il est le Fils unique du Père et par lui, vous le savez, tout a été fait (Jn 1,3). Si donc tout a été fait par lui, quoi d'étonnant qu'un homme soit ressuscité par lui alors que, chaque jour, il en fait naître un si grand nombre...
Tu as entendu que le Seigneur Jésus a ressuscité un mort ; cela te suffit pour apprendre que, s'il l'avait voulu, il aurait ressuscité tous les morts. Et c'est précisément ce qu'il s'est réservé pour la fin du monde. Car si vous avez entendu que Jésus a fait sortir du tombeau un mort de quatre jours par un grand miracle, « l'heure viendra, comme il le dit lui-même, où les morts entendront sa voix et ceux qui l'auront entendue vivront ». Il a ressuscité un homme déjà atteint de la pourriture du tombeau, mais ce corps avait gardé sa forme humaine ; au dernier jour d'un mot il rendra la vie à nos cendres pour reprendre leur première forme. Il fallait qu'en son temps le Christ accomplisse quelques actions nous donnant signe de sa puissance pour que nous croyions et que nous nous préparions à cette résurrection qui sera pour la vie et non pour la condamnation. Car « l'heure vient où tous ceux qui gisent dans la tombe en sortiront à l'appel de sa voix ; ceux qui ont fait le bien ressusciteront pour la vie, ceux qui auront fait le mal, pour la condamnation »...
Mais considérons les œuvres encore plus admirables du Christ : tout homme qui a la foi est un ressuscité ; et si nous sommes attentifs nous comprendrons qu'il y a des morts plus affreuses que celle de Lazare : tout homme qui pèche meurt. La mort corporelle, tout homme la craint ; mais il en est peu qui craignent la mort de l'âme. Ah, si nous pouvions réveiller les hommes de leur apathie et nous réveiller avec eux pour aimer la vie éternelle avec autant d'ardeur qu'ils aiment cette vie fugitive !
Evangelizo.org
Dernière édition par Lumen le Jeu 10 Mar 2016 - 10:58, édité 1 fois (Raison : Erreur lecture)
Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonjour Lumen,
Bonjour Marie du 65
Bonjour Thierry
Bonjour Manuela
Bonjour caillon
Bonjour Françoise
Bonjour à toutes et à tous
Jeudi 10 Mars 2016
Sainte Marie-Eugénie, Religieuse et Fondatrice
4ième semaine du Temps de Carême
(Couleur liturgique : Violet )
Année C
[Psaume 105 (106) ; entièrement]
Écouté sur :
http://radiofidelite.fr/fr/
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=10/03/2016
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour Marie du 65
Bonjour Thierry
Bonjour Manuela
Bonjour caillon
Bonjour Françoise
Bonjour à toutes et à tous
Jeudi 10 Mars 2016
Sainte Marie-Eugénie, Religieuse et Fondatrice
4ième semaine du Temps de Carême
(Couleur liturgique : Violet )
Année C
(Première lecture)
Livre de l’Exode 32 : 7 à 14
« Renonce au mal que TU veux faire à Ton Peuple »
En ces jours-là,
le SEIGNEUR parla à Moïse :
« Va, descends,
car ton peuple s’est corrompu,
lui que tu as fait monter du pays d’Égypte.
Ils n’auront pas mis longtemps
à s’écarter du chemin que Je leur avais ordonné de suivre !
Ils se sont fait un veau en métal fondu
et se sont prosternés devant lui.
Ils lui ont offert des sacrifices en proclamant :
“Israël, voici tes dieux,
qui t’ont fait monter du pays d’Égypte.” »
Le SEIGNEUR dit encore à Moïse :
« Je vois que ce peuple
est un peuple à la nuque raide.
Maintenant, laisse-Moi faire ;
ma colère va s’enflammer contre eux
et Je vais les exterminer !
Mais, de toi, Je ferai une grande nation. »
Moïse apaisa le VISAGE du SEIGNEUR son DIEU
en disant :
« Pourquoi, SEIGNEUR, ta colère
s’enflammerait-elle contre Ton Peuple,
que TU as fait sortir du pays d’Égypte
par TA GRANDE FORCE et TA MAIN PUISSANTE ?
Pourquoi donner aux Égyptiens l’occasion de dire :
“C’est par méchanceté qu’IL les a fait sortir ;
IL voulait les tuer dans les montagnes
et les exterminer à la surface de la Terre” ?
Reviens de l’ardeur de ta colère,
renonce au mal que TU veux faire à Ton Peuple.
Souviens-TOI de Tes Serviteurs,
Abraham, Isaac et Israël,
à qui TU as juré par TOI-MÊME :
“Je multiplierai votre descendance
comme les étoiles du ciel ;
Je donnerai, comme Je l’ai dit,
tout ce pays à vos descendants,
et il sera pour toujours leur héritage.” »
Le SEIGNEUR renonça au mal
qu’IL avait voulu faire à Son Peuple.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Livre de l’Exode 32 : 7 à 14
« Renonce au mal que TU veux faire à Ton Peuple »
En ces jours-là,
le SEIGNEUR parla à Moïse :
« Va, descends,
car ton peuple s’est corrompu,
lui que tu as fait monter du pays d’Égypte.
Ils n’auront pas mis longtemps
à s’écarter du chemin que Je leur avais ordonné de suivre !
Ils se sont fait un veau en métal fondu
et se sont prosternés devant lui.
Ils lui ont offert des sacrifices en proclamant :
“Israël, voici tes dieux,
qui t’ont fait monter du pays d’Égypte.” »
Le SEIGNEUR dit encore à Moïse :
« Je vois que ce peuple
est un peuple à la nuque raide.
Maintenant, laisse-Moi faire ;
ma colère va s’enflammer contre eux
et Je vais les exterminer !
Mais, de toi, Je ferai une grande nation. »
Moïse apaisa le VISAGE du SEIGNEUR son DIEU
en disant :
« Pourquoi, SEIGNEUR, ta colère
s’enflammerait-elle contre Ton Peuple,
que TU as fait sortir du pays d’Égypte
par TA GRANDE FORCE et TA MAIN PUISSANTE ?
Pourquoi donner aux Égyptiens l’occasion de dire :
“C’est par méchanceté qu’IL les a fait sortir ;
IL voulait les tuer dans les montagnes
et les exterminer à la surface de la Terre” ?
Reviens de l’ardeur de ta colère,
renonce au mal que TU veux faire à Ton Peuple.
Souviens-TOI de Tes Serviteurs,
Abraham, Isaac et Israël,
à qui TU as juré par TOI-MÊME :
“Je multiplierai votre descendance
comme les étoiles du ciel ;
Je donnerai, comme Je l’ai dit,
tout ce pays à vos descendants,
et il sera pour toujours leur héritage.” »
Le SEIGNEUR renonça au mal
qu’IL avait voulu faire à Son Peuple.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Infidélité d’Israël, FIDÉLITÉ de DIEU
[Psaume 105 (106) ; entièrement]
Psaume 105 (106) : 4ab et 6, 19 et 20, 21 et 22, 23
R/ Souviens-TOI de nous, SEIGNEUR,
dans TA BIENVEILLANCE pour Ton Peuple.
Souviens-TOI de moi, SEIGNEUR,
dans TA BIENVEILLANCE pour Ton Peuple.
Avec nos pères, nous avons péché,
nous avons failli et renié.
R/
À l’Horeb ils fabriquent un veau,
ils adorent un objet en métal :
ils échangeaient ce qui était leur GLOIRE
pour l’image d’un taureau, d’un ruminant.
R/
Ils oublient le DIEU qui les sauve,
qui a fait des PRODIGES en Égypte,
des MIRACLES au pays de Cham,
des actions terrifiantes sur la mer Rouge.
R/
DIEU a décidé de les détruire.
C’est alors que Moïse, Son Élu,
surgit sur la brèche, devant LUI,
pour empêcher que sa fureur les extermine.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
dans TA BIENVEILLANCE pour Ton Peuple.
Souviens-TOI de moi, SEIGNEUR,
dans TA BIENVEILLANCE pour Ton Peuple.
Avec nos pères, nous avons péché,
nous avons failli et renié.
R/
À l’Horeb ils fabriquent un veau,
ils adorent un objet en métal :
ils échangeaient ce qui était leur GLOIRE
pour l’image d’un taureau, d’un ruminant.
R/
Ils oublient le DIEU qui les sauve,
qui a fait des PRODIGES en Égypte,
des MIRACLES au pays de Cham,
des actions terrifiantes sur la mer Rouge.
R/
DIEU a décidé de les détruire.
C’est alors que Moïse, Son Élu,
surgit sur la brèche, devant LUI,
pour empêcher que sa fureur les extermine.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 5 : 31 à 47
Acclamation de l’Évangile :
LOUANGE À TOI, SEIGNEUR,
ROI D’ÉTERNELLE GLOIRE !
DIEU a tellement aimé le monde
qu’IL a donné SON FILS UNIQUE,
afin que ceux qui croient en LUI aient la VIE ÉTERNELLE.
LOUANGE À TOI, SEIGNEUR,
ROI D’ÉTERNELLE GLOIRE !
(Jn 3, 16)
« Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance »
En ce temps-là,
JÉSUS disait aux Juifs :
« Si c’est Moi qui Me rends témoignage,
Mon Témoignage n’est pas vrai ;
c’est un autre qui Me rend TÉMOIGNAGE,
et Je sais que le TÉMOIGNAGE qu’IL me rend est VRAI.
Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste,
et il a rendu témoignage à la VÉRITÉ.
Moi, ce n’est pas d’un homme que Je reçois le TÉMOIGNAGE,
mais Je parle ainsi pour que vous soyez sauvés.
Jean était la lampe qui brûle et qui brille,
et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière.
Mais J’ai pour Moi un TÉMOIGNAGE plus grand que celui de Jean :
ce sont les ŒUVRES que le PÈRE M’a donné d’accomplir ;
les ŒUVRES mêmes que Je fais
témoignent que le PÈRE M’a envoyé.
Et le PÈRE qui M’a envoyé,
LUI, M’a rendu TÉMOIGNAGE.
Vous n’avez jamais entendu SA VOIX,
vous n’avez jamais vu SA FACE,
et vous ne laissez pas SA PAROLE demeurer en vous,
puisque vous ne croyez pas en CELUI que le PÈRE a envoyé.
Vous scrutez les Écritures
parce que vous pensez y trouver la VIE ÉTERNELLE ;
or, ce sont les Écritures qui Me rendent TÉMOIGNAGE,
et vous ne voulez pas venir à Moi
pour avoir la VIE !
La GLOIRE, Je ne la reçois pas des hommes ;
d’ailleurs Je vous connais :
vous n’avez pas en vous l’AMOUR de DIEU.
Moi, Je suis venu au NOM de MON PÈRE,
et vous ne Me recevez pas ;
qu’un autre vienne en son propre nom,
celui-là, vous le recevrez !
Comment pourriez-vous croire,
vous qui recevez votre gloire les uns des autres,
et qui ne cherchez pas la GLOIRE qui vient du DIEU UNIQUE ?
Ne pensez pas que c’est Moi
qui vous accuserai devant le PÈRE.
Votre accusateur, c’est Moïse,
en qui vous avez mis votre espérance.
Si vous croyiez Moïse,
vous Me croiriez aussi,
car c’est à MON SUJET qu’il a écrit.
Mais si vous ne croyez pas Ses Écrits,
comment croirez-vous Mes PAROLES ? »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
LOUANGE À TOI, SEIGNEUR,
ROI D’ÉTERNELLE GLOIRE !
DIEU a tellement aimé le monde
qu’IL a donné SON FILS UNIQUE,
afin que ceux qui croient en LUI aient la VIE ÉTERNELLE.
LOUANGE À TOI, SEIGNEUR,
ROI D’ÉTERNELLE GLOIRE !
(Jn 3, 16)
« Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance »
En ce temps-là,
JÉSUS disait aux Juifs :
« Si c’est Moi qui Me rends témoignage,
Mon Témoignage n’est pas vrai ;
c’est un autre qui Me rend TÉMOIGNAGE,
et Je sais que le TÉMOIGNAGE qu’IL me rend est VRAI.
Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste,
et il a rendu témoignage à la VÉRITÉ.
Moi, ce n’est pas d’un homme que Je reçois le TÉMOIGNAGE,
mais Je parle ainsi pour que vous soyez sauvés.
Jean était la lampe qui brûle et qui brille,
et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière.
Mais J’ai pour Moi un TÉMOIGNAGE plus grand que celui de Jean :
ce sont les ŒUVRES que le PÈRE M’a donné d’accomplir ;
les ŒUVRES mêmes que Je fais
témoignent que le PÈRE M’a envoyé.
Et le PÈRE qui M’a envoyé,
LUI, M’a rendu TÉMOIGNAGE.
Vous n’avez jamais entendu SA VOIX,
vous n’avez jamais vu SA FACE,
et vous ne laissez pas SA PAROLE demeurer en vous,
puisque vous ne croyez pas en CELUI que le PÈRE a envoyé.
Vous scrutez les Écritures
parce que vous pensez y trouver la VIE ÉTERNELLE ;
or, ce sont les Écritures qui Me rendent TÉMOIGNAGE,
et vous ne voulez pas venir à Moi
pour avoir la VIE !
La GLOIRE, Je ne la reçois pas des hommes ;
d’ailleurs Je vous connais :
vous n’avez pas en vous l’AMOUR de DIEU.
Moi, Je suis venu au NOM de MON PÈRE,
et vous ne Me recevez pas ;
qu’un autre vienne en son propre nom,
celui-là, vous le recevrez !
Comment pourriez-vous croire,
vous qui recevez votre gloire les uns des autres,
et qui ne cherchez pas la GLOIRE qui vient du DIEU UNIQUE ?
Ne pensez pas que c’est Moi
qui vous accuserai devant le PÈRE.
Votre accusateur, c’est Moïse,
en qui vous avez mis votre espérance.
Si vous croyiez Moïse,
vous Me croiriez aussi,
car c’est à MON SUJET qu’il a écrit.
Mais si vous ne croyez pas Ses Écrits,
comment croirez-vous Mes PAROLES ? »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Écouté sur :
http://radiofidelite.fr/fr/
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=10/03/2016
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Merci !
Jeudi 10 mars 2016 : Le jeudi de la 4e semaine de Carême
Saint John (Jean) Ogilvie, prêtre s.j. martyr († 1615)
Sainte Marie-Eugénie Milleret, Fondatrice des Religieuses de l'Assomption (1817-1898)
Bienheureux Jean-Joseph Lataste, Dominicain et Fondateur des Sœurs Dominicaines de Béthanie (1832- ✝ 1869).
Les saints du jour (Jeudi 10 mars 2016)
Lectures du jour :
Voir / Textes du jour
Homélie :
« Un autre témoigne de moi, et je sais qu’il est valable le témoignage que Jean me rend." Vous avez envoyé trouver Jean et il a rendu témoignage à la vérité.
Non que je relève du témoignage d’un homme ; si j’en parle, c’est pour votre salut. Celui-là était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière. Mais j’ai plus grand que le témoignage de Jean : les œuvres que le Père m’a donné à mener à bonne fin, ces œuvres mêmes que je fais me rendent témoignage que le Père m’envoie. Et le Père qui m’a envoyé, lui, me rend témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face, et sa parole, vous ne l’avez pas à demeure en vous, puisque vous ne croyez pas celui qu’il a envoyé.» Jésus commence par offrir comme témoignage celui que Jean Baptiste lui a rendu. Il souligne qu’un témoignage humain n’est pas bien fort. Pour les affirmations inouïes qu’il a faites, il n’y a que le témoignage de Dieu qui soit adéquat. En passant, Jésus loue Jean Baptiste en le décrivant comme une lampe qu’on allume et qui brille. Il rappelle que beaucoup de Juifs ont reçu son baptême de son vivant. Plus grand que le témoignage de Jean Baptiste est celui des œuvres de Jésus : ses miracles attestent que Jésus est l’envoyé du Père. Jésus a guéri un paralysé le jour de Sabbat et il est accusé pour cette bonne action « le jour du Sabbat ». Jésus renvoie simplement au Père le Maitre du Sabbat : « Si je me rendais témoignage à moi-même, mon témoignage ne serait pas vrai, » Il y a donc Quelqu’un, qui est le Père invisible, prend sa défense. Jésus demeure en effet dans le Père et il nous donne son Esprit Saint pour qu’il vienne au secours de notre faiblesse afin que nous reconnaissions Jésus et que nous appelions Dieu, notre Père.
« Vous scrutez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !
De la gloire, je n’en reçois pas qui vienne des hommes ; mais je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu ; je viens au nom de mon Père et vous ne m’accueillez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous l’accueillerez. Comment pouvez- vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique.» Le témoignage du Père atteste du témoignage global de la Parole que sont les paroles de Jésus. Mais pour que ce témoignage soit perçu, il faut savoir écouter les Écritures, pour que la Parole de Dieu demeure en nous. Jésus dénonce l’incroyance des Juifs, la parole de Dieu ne peut demeurer en celui qui ne croit pas en Jésus comme l’envoyé du Père. A cause de cela, les adversaires de Jésus ne peuvent recevoir la vie éternelle. Le témoignage de Jésus pour nous renvoie à l’Esprit Saint. De même que c’est par notre vie bien plus que nos paroles et nos actions que nous annonçons le mystère de Dieu. Jean Baptiste, comme une lampe qui éclaire annonçait Jésus ! Si mon geste est un geste d’amour, il montre le Dieu vivant au plus intime de ma vie.
« Ne pensez pas que je vous accuserai auprès du Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espoir. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est de moi qu’il a écrit. »
Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles ? Finalement ce sera Moïse qui sera leur accusateur, Moïse dont ils ont scruté les écrits et pour qui le vrai sens de la Loi était d’orienter vers la révélation qui se fait en Jésus. C’est à la lumière de Jésus que la Parole nous fait recevoir la vie éternelle, si nous sommes en lui, nous faisons par lui et pour lui les œuvres de Dieu, œuvres de vie, de lumière et d’amour. Jésus dit : « Le Père qui m’a envoyé, c’est lui qui me rend témoignage. » C’est cet amour qui parle le plus fort : « Vous scrutez les Écritures, dit encore Jésus et Je suis au milieu de vous Celui dont parle toute l’écriture et vous ne me reconnaissez pas ! Jésus se reconnaît par la Présence qu’il exerce au cœur de notre vie, il se reconnaît à ses œuvres de paix, d’amour, de joie, de bonté, de douceur, d’humilité et de tendresse en nous. Devant de telles œuvres Jésus porte témoignage en notre faveur, c’est notre joie dans l’Esprit Saint qui nous rappelle que toutes choses est en lui.
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Saint Jérôme (347-420), Prêtre, Traducteur de la Bible et Docteur de l'Église
Lettre 53, à saint Paulin, évêque de Nole (trad. Orval/ Verbraken rev)
Il y a une « sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que, dès avant les siècles, Dieu nous a destinée par avance ». Cette sagesse de Dieu, c'est le Christ ; il est « puissance de Dieu et sagesse de Dieu »... Dans le Fils, en effet, « se trouvent cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » ; caché dans le mystère, destiné par avance, dès avant les siècles, c'est lui qui a été prédestiné et préfiguré dans la Loi et les Prophètes.
C'est pourquoi les prophètes portaient le nom de « voyants » ; ils voyaient celui qui était caché et inconnu des autres. Abraham aussi « a vu son jour, et il s'est réjoui ». Pour Ézéchiel, les cieux se sont ouverts, alors que pour le peuple pécheur ils restaient bouchés. « Ôtez le voile de dessus mes yeux, dit David, et je contemplerai les merveilles de ta loi ». En effet, la loi est spirituelle, et pour la comprendre il faut que soit « écarté le voile » et que « soit contemplée la gloire de Dieu à visage découvert ».
Dans l'Apocalypse, on montre un livre scellé de sept sceaux... Combien d'hommes aujourd'hui, qui se prétendent instruits, tiennent en mains un Livre scellé ! Et ils sont incapables de l'ouvrir, à moins qu'il ne soit ouvert par « Celui qui tient la clef de David ; s'il ouvre, nul ne fermera, et s'il ferme, nul n'ouvrira ». Dans les Actes des Apôtres, l'eunuque lisait le prophète Isaïe... ; pourtant il ignorait celui qu'il vénérait dans ce livre sans le connaître. Survient Philippe ; il lui montre Jésus caché sous la lettre... Comprends donc que tu ne peux pas t'engager dans les Saintes Écritures sans avoir un guide qui te montre le chemin.
(Références bibliques : 1Co 2,7 ; 1Co 1,24 ; Col 2,3 ; 1Sm 9,9 ; Jn 8,56 ; Ps 118,18 ; 2Co 3,16-18 ; Ap 5,1 ; Ap 3,7 ; Ac 8,26s)
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Bonjour Nicolas, Merci !
Jeudi 10 mars 2016 : Le jeudi de la 4e semaine de Carême
Saint John (Jean) Ogilvie, prêtre s.j. martyr († 1615)
Sainte Marie-Eugénie Milleret, Fondatrice des Religieuses de l'Assomption (1817-1898)
Bienheureux Jean-Joseph Lataste, Dominicain et Fondateur des Sœurs Dominicaines de Béthanie (1832- ✝ 1869).
Les saints du jour (Jeudi 10 mars 2016)
Lectures du jour :
Voir / Textes du jour
Homélie :
« Un autre témoigne de moi, et je sais qu’il est valable le témoignage que Jean me rend." Vous avez envoyé trouver Jean et il a rendu témoignage à la vérité.
Non que je relève du témoignage d’un homme ; si j’en parle, c’est pour votre salut. Celui-là était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière. Mais j’ai plus grand que le témoignage de Jean : les œuvres que le Père m’a donné à mener à bonne fin, ces œuvres mêmes que je fais me rendent témoignage que le Père m’envoie. Et le Père qui m’a envoyé, lui, me rend témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face, et sa parole, vous ne l’avez pas à demeure en vous, puisque vous ne croyez pas celui qu’il a envoyé.» Jésus commence par offrir comme témoignage celui que Jean Baptiste lui a rendu. Il souligne qu’un témoignage humain n’est pas bien fort. Pour les affirmations inouïes qu’il a faites, il n’y a que le témoignage de Dieu qui soit adéquat. En passant, Jésus loue Jean Baptiste en le décrivant comme une lampe qu’on allume et qui brille. Il rappelle que beaucoup de Juifs ont reçu son baptême de son vivant. Plus grand que le témoignage de Jean Baptiste est celui des œuvres de Jésus : ses miracles attestent que Jésus est l’envoyé du Père. Jésus a guéri un paralysé le jour de Sabbat et il est accusé pour cette bonne action « le jour du Sabbat ». Jésus renvoie simplement au Père le Maitre du Sabbat : « Si je me rendais témoignage à moi-même, mon témoignage ne serait pas vrai, » Il y a donc Quelqu’un, qui est le Père invisible, prend sa défense. Jésus demeure en effet dans le Père et il nous donne son Esprit Saint pour qu’il vienne au secours de notre faiblesse afin que nous reconnaissions Jésus et que nous appelions Dieu, notre Père.
« Vous scrutez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !
De la gloire, je n’en reçois pas qui vienne des hommes ; mais je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu ; je viens au nom de mon Père et vous ne m’accueillez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous l’accueillerez. Comment pouvez- vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique.» Le témoignage du Père atteste du témoignage global de la Parole que sont les paroles de Jésus. Mais pour que ce témoignage soit perçu, il faut savoir écouter les Écritures, pour que la Parole de Dieu demeure en nous. Jésus dénonce l’incroyance des Juifs, la parole de Dieu ne peut demeurer en celui qui ne croit pas en Jésus comme l’envoyé du Père. A cause de cela, les adversaires de Jésus ne peuvent recevoir la vie éternelle. Le témoignage de Jésus pour nous renvoie à l’Esprit Saint. De même que c’est par notre vie bien plus que nos paroles et nos actions que nous annonçons le mystère de Dieu. Jean Baptiste, comme une lampe qui éclaire annonçait Jésus ! Si mon geste est un geste d’amour, il montre le Dieu vivant au plus intime de ma vie.
« Ne pensez pas que je vous accuserai auprès du Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espoir. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est de moi qu’il a écrit. »
Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles ? Finalement ce sera Moïse qui sera leur accusateur, Moïse dont ils ont scruté les écrits et pour qui le vrai sens de la Loi était d’orienter vers la révélation qui se fait en Jésus. C’est à la lumière de Jésus que la Parole nous fait recevoir la vie éternelle, si nous sommes en lui, nous faisons par lui et pour lui les œuvres de Dieu, œuvres de vie, de lumière et d’amour. Jésus dit : « Le Père qui m’a envoyé, c’est lui qui me rend témoignage. » C’est cet amour qui parle le plus fort : « Vous scrutez les Écritures, dit encore Jésus et Je suis au milieu de vous Celui dont parle toute l’écriture et vous ne me reconnaissez pas ! Jésus se reconnaît par la Présence qu’il exerce au cœur de notre vie, il se reconnaît à ses œuvres de paix, d’amour, de joie, de bonté, de douceur, d’humilité et de tendresse en nous. Devant de telles œuvres Jésus porte témoignage en notre faveur, c’est notre joie dans l’Esprit Saint qui nous rappelle que toutes choses est en lui.
Nous demandons la grâce d’être inspirés par l’Esprit Saint pour avec Jésus rendre gloire à notre Père.
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Saint Jérôme (347-420), Prêtre, Traducteur de la Bible et Docteur de l'Église
Lettre 53, à saint Paulin, évêque de Nole (trad. Orval/ Verbraken rev)
« Si vous croyiez en Moïse, vous croiriez aussi en moi car c'est de moi qu'il a parlé dans l'Ecriture »
Il y a une « sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que, dès avant les siècles, Dieu nous a destinée par avance ». Cette sagesse de Dieu, c'est le Christ ; il est « puissance de Dieu et sagesse de Dieu »... Dans le Fils, en effet, « se trouvent cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » ; caché dans le mystère, destiné par avance, dès avant les siècles, c'est lui qui a été prédestiné et préfiguré dans la Loi et les Prophètes.
C'est pourquoi les prophètes portaient le nom de « voyants » ; ils voyaient celui qui était caché et inconnu des autres. Abraham aussi « a vu son jour, et il s'est réjoui ». Pour Ézéchiel, les cieux se sont ouverts, alors que pour le peuple pécheur ils restaient bouchés. « Ôtez le voile de dessus mes yeux, dit David, et je contemplerai les merveilles de ta loi ». En effet, la loi est spirituelle, et pour la comprendre il faut que soit « écarté le voile » et que « soit contemplée la gloire de Dieu à visage découvert ».
Dans l'Apocalypse, on montre un livre scellé de sept sceaux... Combien d'hommes aujourd'hui, qui se prétendent instruits, tiennent en mains un Livre scellé ! Et ils sont incapables de l'ouvrir, à moins qu'il ne soit ouvert par « Celui qui tient la clef de David ; s'il ouvre, nul ne fermera, et s'il ferme, nul n'ouvrira ». Dans les Actes des Apôtres, l'eunuque lisait le prophète Isaïe... ; pourtant il ignorait celui qu'il vénérait dans ce livre sans le connaître. Survient Philippe ; il lui montre Jésus caché sous la lettre... Comprends donc que tu ne peux pas t'engager dans les Saintes Écritures sans avoir un guide qui te montre le chemin.
(Références bibliques : 1Co 2,7 ; 1Co 1,24 ; Col 2,3 ; 1Sm 9,9 ; Jn 8,56 ; Ps 118,18 ; 2Co 3,16-18 ; Ap 5,1 ; Ap 3,7 ; Ac 8,26s)
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Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonsoir Lumen,
Bonsoir Marie du 65
Bonsoir Thierry
Bonsoir Manuela
Bonsoir caillon
Bonsoir Françoise
Bonsoir à toutes et à tous
Vendredi 11 Mars 2016
De la férie
4ième semaine du Temps de Carême
(Couleur liturgique : Violet )
Année C
Écouté sur :
http://radiofidelite.fr/fr/
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=11/03/2016
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
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Vendredi 11 Mars 2016
De la férie
4ième semaine du Temps de Carême
(Couleur liturgique : Violet )
Année C
(Première lecture)
Livre de la Sagesse 2 : 1a, 12 à 22
« Condamnons le juste à une mort infâme »
Les impies ne sont pas dans la vérité
lorsqu’ils raisonnent ainsi en eux-mêmes :
« Attirons le JUSTE dans un piège, car IL nous contrarie,
IL s’oppose à nos entreprises,
IL nous reproche de désobéir à la Loi de DIEU,
et nous accuse d’infidélités à notre éducation.
IL prétend posséder la CONNAISSANCE de DIEU,
et se nomme LUI-MÊME ENFANT du SEIGNEUR.
IL est un démenti pour nos idées,
Sa Seule Présence nous pèse ;
car IL mène une VIE en dehors du commun,
SA CONDUITE est étrange.
IL nous tient pour des gens douteux,
se détourne de nos chemins comme de la boue.
IL proclame heureux le sort final des justes
et se vante d’avoir DIEU pour PÈRE.
Voyons si SES PAROLES sont VRAIES,
regardons comment IL en sortira.
Si le JUSTE est FILS DE DIEU,
DIEU L’assistera, et L’arrachera aux mains de ses adversaires.
Soumettons-LE à des outrages et à des tourments ;
nous saurons ce que vaut SA DOUCEUR,
nous éprouverons SA PATIENCE.
Condamnons-LE à une mort infâme,
puisque, dit-IL, quelqu’un interviendra pour LUI. »
C’est ainsi que raisonnent ces gens- là, mais ils s’égarent ;
leur méchanceté les a rendus aveugles.
Ils ne connaissent pas les SECRETS de DIEU,
ils n’espèrent pas que la sainteté puisse être récompensée,
ils n’estiment pas qu’une âme irréprochable puisse être glorifiée.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Livre de la Sagesse 2 : 1a, 12 à 22
« Condamnons le juste à une mort infâme »
Les impies ne sont pas dans la vérité
lorsqu’ils raisonnent ainsi en eux-mêmes :
« Attirons le JUSTE dans un piège, car IL nous contrarie,
IL s’oppose à nos entreprises,
IL nous reproche de désobéir à la Loi de DIEU,
et nous accuse d’infidélités à notre éducation.
IL prétend posséder la CONNAISSANCE de DIEU,
et se nomme LUI-MÊME ENFANT du SEIGNEUR.
IL est un démenti pour nos idées,
Sa Seule Présence nous pèse ;
car IL mène une VIE en dehors du commun,
SA CONDUITE est étrange.
IL nous tient pour des gens douteux,
se détourne de nos chemins comme de la boue.
IL proclame heureux le sort final des justes
et se vante d’avoir DIEU pour PÈRE.
Voyons si SES PAROLES sont VRAIES,
regardons comment IL en sortira.
Si le JUSTE est FILS DE DIEU,
DIEU L’assistera, et L’arrachera aux mains de ses adversaires.
Soumettons-LE à des outrages et à des tourments ;
nous saurons ce que vaut SA DOUCEUR,
nous éprouverons SA PATIENCE.
Condamnons-LE à une mort infâme,
puisque, dit-IL, quelqu’un interviendra pour LUI. »
C’est ainsi que raisonnent ces gens- là, mais ils s’égarent ;
leur méchanceté les a rendus aveugles.
Ils ne connaissent pas les SECRETS de DIEU,
ils n’espèrent pas que la sainteté puisse être récompensée,
ils n’estiment pas qu’une âme irréprochable puisse être glorifiée.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Le SEIGNEUR m’a délivré de toutes mes craintes
Du recueil de David. Devant Abimélek, David s’était fait passer pour fou. Après avoir été mis à la porte par celui-ci, il prononça les paroles que voici.
[Psaume 33 (34) ; entièrement]
[Psaume 33 (34) ; entièrement]
Psaume 33 (34) : 17 et 18, 19 et 20, 21 et 23
R/ Le SEIGNEUR est proche du cœur brisé.
Le SEIGNEUR affronte les méchants
pour effacer de la Terre leur mémoire.
Le SEIGNEUR entend ceux qui L’appellent :
de toutes leurs angoisses, IL les délivre.
R/
IL est proche du cœur brisé,
IL sauve l’esprit abattu.
Malheur sur malheur pour le juste,
mais le SEIGNEUR chaque fois le délivre.
R/
IL veille sur chacun de SES OS :
pas un ne sera brisé.
Le SEIGNEUR rachètera Ses Serviteurs :
pas de châtiment pour qui trouve en LUI son REFUGE
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Le SEIGNEUR affronte les méchants
pour effacer de la Terre leur mémoire.
Le SEIGNEUR entend ceux qui L’appellent :
de toutes leurs angoisses, IL les délivre.
R/
IL est proche du cœur brisé,
IL sauve l’esprit abattu.
Malheur sur malheur pour le juste,
mais le SEIGNEUR chaque fois le délivre.
R/
IL veille sur chacun de SES OS :
pas un ne sera brisé.
Le SEIGNEUR rachètera Ses Serviteurs :
pas de châtiment pour qui trouve en LUI son REFUGE
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 7 : 1 et 2, 10, 14, 25 à 30
Acclamation de l’Évangile :
TA PAROLE, SEIGNEUR, EST VÉRITÉ, ET TA LOI, DÉLIVRANCE.
L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute PAROLE qui sort de la BOUCHE de DIEU.
TA PAROLE, SEIGNEUR, EST VÉRITÉ, ET TA LOI, DÉLIVRANCE.
(Mt 4, 4b)
« On cherchait à L’arrêter, mais SON HEURE n’était pas encore venue »
En ce temps-là,
JÉSUS parcourait la Galilée :
IL ne voulait pas parcourir la Judée
car les Juifs cherchaient à LE tuer.
La fête juive des Tentes était proche.
Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem
pour la fête,
IL y monta LUI aussi,
non pas ostensiblement, mais en secret.
On était déjà au milieu de la semaine de la fête
quand JÉSUS monta au Temple ; et là IL enseignait.
Quelques habitants de Jérusalem disaient alors :
« N’est-ce pas CELUI qu’on cherche à tuer ?
LE voilà qui parle ouvertement,
et personne ne LUI dit rien !
Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu
que c’est LUI le CHRIST ?
Mais LUI, nous savons d’où IL est.
Or, le CHRIST, quand IL viendra,
personne ne saura d’où IL est. »
JÉSUS, qui enseignait dans le Temple, s’écria :
« Vous Me connaissez ?
Et vous savez d’où Je suis ?
Je ne suis pas venu de MOI-MÊME :
mais IL EST VÉRIDIQUE, CELUI qui M’a envoyé,
LUI que vous ne connaissez pas.
Moi, Je LE connais
parce que Je viens d’auprès de LUI,
et c’est LUI qui M’a envoyé. »
On cherchait à L’arrêter,
mais personne ne mit la main sur LUI
parce que SON HEURE n’était pas encore venue.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
TA PAROLE, SEIGNEUR, EST VÉRITÉ, ET TA LOI, DÉLIVRANCE.
L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute PAROLE qui sort de la BOUCHE de DIEU.
TA PAROLE, SEIGNEUR, EST VÉRITÉ, ET TA LOI, DÉLIVRANCE.
(Mt 4, 4b)
« On cherchait à L’arrêter, mais SON HEURE n’était pas encore venue »
En ce temps-là,
JÉSUS parcourait la Galilée :
IL ne voulait pas parcourir la Judée
car les Juifs cherchaient à LE tuer.
La fête juive des Tentes était proche.
Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem
pour la fête,
IL y monta LUI aussi,
non pas ostensiblement, mais en secret.
On était déjà au milieu de la semaine de la fête
quand JÉSUS monta au Temple ; et là IL enseignait.
Quelques habitants de Jérusalem disaient alors :
« N’est-ce pas CELUI qu’on cherche à tuer ?
LE voilà qui parle ouvertement,
et personne ne LUI dit rien !
Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu
que c’est LUI le CHRIST ?
Mais LUI, nous savons d’où IL est.
Or, le CHRIST, quand IL viendra,
personne ne saura d’où IL est. »
JÉSUS, qui enseignait dans le Temple, s’écria :
« Vous Me connaissez ?
Et vous savez d’où Je suis ?
Je ne suis pas venu de MOI-MÊME :
mais IL EST VÉRIDIQUE, CELUI qui M’a envoyé,
LUI que vous ne connaissez pas.
Moi, Je LE connais
parce que Je viens d’auprès de LUI,
et c’est LUI qui M’a envoyé. »
On cherchait à L’arrêter,
mais personne ne mit la main sur LUI
parce que SON HEURE n’était pas encore venue.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
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Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Merci !
Vendredi 11 mars 2016 : Le Vendredi de la 4e semaine de Carême
Saint Sophrone, Évêque de Jérusalem († 639).
Saint Euloge de Cordoue, Prêtre et martyr († 859)
Bx John (Jean) Kearney, prêtre o.f.m. et martyr († 1653).
la Vénérable Concetta Bertoli, Laïque italienne Tertiaire Franciscaine (✝ 1956).
Vénérable Claudia Russo, Religieuse italienne, Fondatrice de l'Institut des 'Pauvres Filles de la Visitation de Marie' (✝ 1964).
Les saints du jour (Vendredi 11 Mars)
Lectures du jour :
Voir / Textes du jour
Homélie :
« Or la fête juive des Tentes était proche, quand ses frères furent montés à la fête, alors il monta lui aussi, pas au grand jour, mais en secret. »
On était déjà au milieu de la fête, lorsque Jésus monta au Temple et se mit à enseigner. Certains, des gens de Jérusalem, disaient : "N’est-ce pas lui qu’ils cherchent à tuer ? Et le voilà qui parle ouvertement sans qu’ils lui disent rien ! Est-ce que vraiment les autorités auraient reconnu qu’il est le Christ ? Mais lui, nous savons d’où il est, tandis que le Christ, à sa venue, personne ne saura d’où il est. »" C’est au moment où Jésus est traqué, détesté, haï, condamné à mort, recherché par la police, qu’il se tourne vers le Père. Il reconnaît qu’il vient du Père et qu’il se sent vraiment aimé par lui d’un amour infini. Alors qu’on parle de le faire mourir, Jésus parle de sa relation au Père, de l’amour dont il est comblé. Ses adversaires sont fixés sur ce qu’ils connaissent de l’origine humaine de Jésus, nous savons d’où il est, disent-ils : il est le fils de Joseph, le fils de Marie ! Ils butent sur la méconnaissance fondamentale de Celui qui l’a envoyé. En accueillant la révélation du Père et le dessein de salut qu’il apporte nous pouvons apprendre à connaître Jésus. Il est l’envoyé qui, à la ressemblance du Père, poursuit son œuvre. Jésus porte en lui-même un mystère que personne ne connaît hormis sa mère. Sur lui repose la puissance de l’Esprit Saint, l’amour infini de Dieu, il est le Fils bien aimé du Père. Sa mère, Marie, sait la foi qu’elle a puisée en Dieu pour donner son oui à l’Envoyé de Dieu.
"Alors Jésus, enseignant dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez et vous savez d’où je suis ; et pourtant ce n’est pas de moi-même que je suis venu, mais il m’envoie vraiment, celui qui m’a envoyé. »
"Vous, vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais, parce que je viens d’auprès de lui et c’est lui qui m’a envoyé." Les adversaires de Jésus savent d’où, humainement il est, mais ils ne saisissent pas son Etre. « Vraiment tu es un Dieu caché. » Le lieu caché du Fils de Dieu dans le Fils de l’homme « c’est le sein du Père. » Jésus, « qui ne fut engendrée ni du sang, ni d’un vouloir de chair, ni d’un vouloir d’homme, mais de Dieu, » est inconnu de tout regard mortel, impénétrable à toute intelligence humaine. Dieu s’est fait homme pour élever l’être humain à sa dignité, en assumant l’humanité. Il est celui en qui le Père et l’Esprit Saint habitent, il vient pour nous donner la vie. Les adversaires de Jésus sont dans l’incompréhension annoncée par le prophète : « Voyons si ses paroles sont vraies, regardons où il aboutira. Il dit qu’il est fils de Dieu, que Dieu l’assistera ? Eh bien, soumettons-le à des outrages, à des tourments, nous saurons ce qu’est sa douceur. » Dans l’épreuve, il nous faut regarder vers Jésus assailli de toutes parts, et qui dira sur la Croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Mais le Père lui dira : « Tu es mon fils, tu es mon bien-aimé, » il sortira victorieux de cette épreuve pour nous rendre la vie de Dieu et nous soutenir dans le combat.
"Ils cherchaient alors à le saisir, mais personne ne porta la main sur lui, parce que son heure n’était pas encore venue."
La tension augmente, le conflit devient dramatique, Jésus est tourné vers le Père, envoyé par lui, ne faisant qu’un avec lui dans la paix des profondeurs. Malgré cette haine sans raison, Jésus donnera sa vie pour tous ceux aussi qui le font mourir. Mu par l’Esprit Saint, Jésus gagnera le combat de l’Amour, de la Lumière sur les ténèbres, il demeurera en son Père envers et contre tout. Pierre, Jacques et Jean ont vu le Christ transfiguré, Jésus a levé le voile un instant. Pierre regardera Jésus caché en ce monde et il s’en remettra à lui : « Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime. » Nous aussi, au milieu de nos difficultés, nous restons unis à Jésus, nous vivons comme Lui dans l’intimité du Père, dans une confiance éperdue en son amour qui nous transforme. C’est en lui que notre cœur doit s’ancrer, dans nos « Gethsémani » comme dans nos « Thabor, » nous n’attendons rien d’autre que de vivre en sa présence dans la foi. Marie accompagne Jésus, son fils bien-aimé, dans l’épreuve, elle est le visage maternel plein de la douceur que Dieu le Père lui donne pour le soutenir. Elle est la petite colombe « cachée » dans l’anfractuosité du roc, qui est maintenant le Cœur blessé de Jésus, elle tiendra bon dans l’amour.
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Jean Tauler (v. 1300-1361), Dominicain à Strasbourg
Sermon 12, pour le mardi avant les Rameaux (trad. Cerf 1991, p. 44 rev.)
Jésus disait : « Mon temps n'est pas encore venu, tandis que le vôtre est toujours prêt... Vous, montez à la fête ; moi, je ne monte pas à cette fête, parce que mon temps n'est pas encore accompli » (Jn 7,6-8.). Qu'est-ce donc que cette fête à laquelle notre Seigneur nous dit de monter et dont le temps est à tout instant ? La fête la plus élevée et la plus vraie, la fête suprême, est la fête de la vie éternelle, c'est-à-dire la félicité éternelle où nous serons vraiment face à face avec Dieu. Cela, nous ne pouvons pas l'avoir ici-bas, mais la fête que nous pouvons avoir, c'est un avant-goût de celle-là, une expérience de la présence de Dieu dans l'esprit par la jouissance intérieure que nous en donne un sentiment tout intime. Le temps qui est toujours nôtre, c'est celui de chercher Dieu et de poursuivre le sentiment de sa présence dans toutes nos œuvres, notre vie, notre vouloir et notre amour. C'est ainsi que nous devons nous élever au-dessus de nous-mêmes et de tout ce qui n'est pas Dieu, ne voulant et n'aimant que lui seul, en toute pureté, et rien autre chose. Ce temps est de tous les instants.
Ce vrai temps de fête de la vie éternelle, tout le monde le désire, d'un désir de nature, car tous les hommes veulent naturellement être heureux. Mais désirer ne suffit pas. C'est pour lui-même que nous devons poursuivre Dieu et le chercher lui-même. L'avant-goût du vrai et grand jour de fête, beaucoup de gens aimeraient bien l'avoir et ils se plaignent qu'il ne leur est pas donné. Quand dans la prière ils ne font pas l'expérience, au fond d'eux-mêmes, d'un jour de fête et ne sentent pas la présence de Dieu, cela les chagrine. Ils prient d'autant moins et le font avec mauvaise humeur, disant qu'ils ne sentent pas Dieu et que c'est pour cela que l'action et la prière les contrarient. Voilà ce que l'homme ne doit jamais faire. Nous ne devons jamais faire aucune œuvre avec un zèle refroidi, car Dieu est toujours là présent, et même si nous ne le sentons pas, il est cependant entré secrètement pour la fête.
Evangelizo.org
Bonjour Nicolas, Merci !
Vendredi 11 mars 2016 : Le Vendredi de la 4e semaine de Carême
Saint Sophrone, Évêque de Jérusalem († 639).
Saint Euloge de Cordoue, Prêtre et martyr († 859)
Bx John (Jean) Kearney, prêtre o.f.m. et martyr († 1653).
la Vénérable Concetta Bertoli, Laïque italienne Tertiaire Franciscaine (✝ 1956).
Vénérable Claudia Russo, Religieuse italienne, Fondatrice de l'Institut des 'Pauvres Filles de la Visitation de Marie' (✝ 1964).
Les saints du jour (Vendredi 11 Mars)
Lectures du jour :
Voir / Textes du jour
Homélie :
« Or la fête juive des Tentes était proche, quand ses frères furent montés à la fête, alors il monta lui aussi, pas au grand jour, mais en secret. »
On était déjà au milieu de la fête, lorsque Jésus monta au Temple et se mit à enseigner. Certains, des gens de Jérusalem, disaient : "N’est-ce pas lui qu’ils cherchent à tuer ? Et le voilà qui parle ouvertement sans qu’ils lui disent rien ! Est-ce que vraiment les autorités auraient reconnu qu’il est le Christ ? Mais lui, nous savons d’où il est, tandis que le Christ, à sa venue, personne ne saura d’où il est. »" C’est au moment où Jésus est traqué, détesté, haï, condamné à mort, recherché par la police, qu’il se tourne vers le Père. Il reconnaît qu’il vient du Père et qu’il se sent vraiment aimé par lui d’un amour infini. Alors qu’on parle de le faire mourir, Jésus parle de sa relation au Père, de l’amour dont il est comblé. Ses adversaires sont fixés sur ce qu’ils connaissent de l’origine humaine de Jésus, nous savons d’où il est, disent-ils : il est le fils de Joseph, le fils de Marie ! Ils butent sur la méconnaissance fondamentale de Celui qui l’a envoyé. En accueillant la révélation du Père et le dessein de salut qu’il apporte nous pouvons apprendre à connaître Jésus. Il est l’envoyé qui, à la ressemblance du Père, poursuit son œuvre. Jésus porte en lui-même un mystère que personne ne connaît hormis sa mère. Sur lui repose la puissance de l’Esprit Saint, l’amour infini de Dieu, il est le Fils bien aimé du Père. Sa mère, Marie, sait la foi qu’elle a puisée en Dieu pour donner son oui à l’Envoyé de Dieu.
"Alors Jésus, enseignant dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez et vous savez d’où je suis ; et pourtant ce n’est pas de moi-même que je suis venu, mais il m’envoie vraiment, celui qui m’a envoyé. »
"Vous, vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais, parce que je viens d’auprès de lui et c’est lui qui m’a envoyé." Les adversaires de Jésus savent d’où, humainement il est, mais ils ne saisissent pas son Etre. « Vraiment tu es un Dieu caché. » Le lieu caché du Fils de Dieu dans le Fils de l’homme « c’est le sein du Père. » Jésus, « qui ne fut engendrée ni du sang, ni d’un vouloir de chair, ni d’un vouloir d’homme, mais de Dieu, » est inconnu de tout regard mortel, impénétrable à toute intelligence humaine. Dieu s’est fait homme pour élever l’être humain à sa dignité, en assumant l’humanité. Il est celui en qui le Père et l’Esprit Saint habitent, il vient pour nous donner la vie. Les adversaires de Jésus sont dans l’incompréhension annoncée par le prophète : « Voyons si ses paroles sont vraies, regardons où il aboutira. Il dit qu’il est fils de Dieu, que Dieu l’assistera ? Eh bien, soumettons-le à des outrages, à des tourments, nous saurons ce qu’est sa douceur. » Dans l’épreuve, il nous faut regarder vers Jésus assailli de toutes parts, et qui dira sur la Croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Mais le Père lui dira : « Tu es mon fils, tu es mon bien-aimé, » il sortira victorieux de cette épreuve pour nous rendre la vie de Dieu et nous soutenir dans le combat.
"Ils cherchaient alors à le saisir, mais personne ne porta la main sur lui, parce que son heure n’était pas encore venue."
La tension augmente, le conflit devient dramatique, Jésus est tourné vers le Père, envoyé par lui, ne faisant qu’un avec lui dans la paix des profondeurs. Malgré cette haine sans raison, Jésus donnera sa vie pour tous ceux aussi qui le font mourir. Mu par l’Esprit Saint, Jésus gagnera le combat de l’Amour, de la Lumière sur les ténèbres, il demeurera en son Père envers et contre tout. Pierre, Jacques et Jean ont vu le Christ transfiguré, Jésus a levé le voile un instant. Pierre regardera Jésus caché en ce monde et il s’en remettra à lui : « Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime. » Nous aussi, au milieu de nos difficultés, nous restons unis à Jésus, nous vivons comme Lui dans l’intimité du Père, dans une confiance éperdue en son amour qui nous transforme. C’est en lui que notre cœur doit s’ancrer, dans nos « Gethsémani » comme dans nos « Thabor, » nous n’attendons rien d’autre que de vivre en sa présence dans la foi. Marie accompagne Jésus, son fils bien-aimé, dans l’épreuve, elle est le visage maternel plein de la douceur que Dieu le Père lui donne pour le soutenir. Elle est la petite colombe « cachée » dans l’anfractuosité du roc, qui est maintenant le Cœur blessé de Jésus, elle tiendra bon dans l’amour.
Nous demandons la grâce de l’humilité pour être au service de la tendresse et de la miséricorde de Dieu.
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Jean Tauler (v. 1300-1361), Dominicain à Strasbourg
Sermon 12, pour le mardi avant les Rameaux (trad. Cerf 1991, p. 44 rev.)
« Jésus monta à la fête lui aussi..., mais en secret »
Jésus disait : « Mon temps n'est pas encore venu, tandis que le vôtre est toujours prêt... Vous, montez à la fête ; moi, je ne monte pas à cette fête, parce que mon temps n'est pas encore accompli » (Jn 7,6-8.). Qu'est-ce donc que cette fête à laquelle notre Seigneur nous dit de monter et dont le temps est à tout instant ? La fête la plus élevée et la plus vraie, la fête suprême, est la fête de la vie éternelle, c'est-à-dire la félicité éternelle où nous serons vraiment face à face avec Dieu. Cela, nous ne pouvons pas l'avoir ici-bas, mais la fête que nous pouvons avoir, c'est un avant-goût de celle-là, une expérience de la présence de Dieu dans l'esprit par la jouissance intérieure que nous en donne un sentiment tout intime. Le temps qui est toujours nôtre, c'est celui de chercher Dieu et de poursuivre le sentiment de sa présence dans toutes nos œuvres, notre vie, notre vouloir et notre amour. C'est ainsi que nous devons nous élever au-dessus de nous-mêmes et de tout ce qui n'est pas Dieu, ne voulant et n'aimant que lui seul, en toute pureté, et rien autre chose. Ce temps est de tous les instants.
Ce vrai temps de fête de la vie éternelle, tout le monde le désire, d'un désir de nature, car tous les hommes veulent naturellement être heureux. Mais désirer ne suffit pas. C'est pour lui-même que nous devons poursuivre Dieu et le chercher lui-même. L'avant-goût du vrai et grand jour de fête, beaucoup de gens aimeraient bien l'avoir et ils se plaignent qu'il ne leur est pas donné. Quand dans la prière ils ne font pas l'expérience, au fond d'eux-mêmes, d'un jour de fête et ne sentent pas la présence de Dieu, cela les chagrine. Ils prient d'autant moins et le font avec mauvaise humeur, disant qu'ils ne sentent pas Dieu et que c'est pour cela que l'action et la prière les contrarient. Voilà ce que l'homme ne doit jamais faire. Nous ne devons jamais faire aucune œuvre avec un zèle refroidi, car Dieu est toujours là présent, et même si nous ne le sentons pas, il est cependant entré secrètement pour la fête.
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Dernière édition par Lumen le Ven 11 Mar 2016 - 21:41, édité 1 fois
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Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonsoir Lumen,
Bonsoir Marie du 65
Bonsoir Thierry
Bonsoir Manuela
Bonsoir caillon
Bonsoir Françoise
Bonsoir à toutes et à tous
Samedi 12 Mars 2016
De la férie
4ième semaine du Temps de Carême
(Couleur liturgique : Violet )
Année C
Écouté sur :
http://radiofidelite.fr/fr/
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=12/03/2016
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
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Samedi 12 Mars 2016
De la férie
4ième semaine du Temps de Carême
(Couleur liturgique : Violet )
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(Première lecture)
Livre du Prophète Jérémie 11 : 18 à 20
« Moi, j’étais comme un agneau docile qu’on emmène à l’abattoir »
« SEIGNEUR, TU m’as fait savoir,
et maintenant Je sais,
TU m’as fait voir leurs manœuvres.
moi, j’étais comme un agneau docile
qu’on emmène à l’abattoir,
et je ne savais pas qu’ils montaient un complot contre moi.
Ils disaient :
“Coupons l’arbre à la racine,
retranchons-le de la Terre des vivants,
afin qu’on oublie jusqu’à son nom.”
SEIGNEUR de l’Univers, TOI qui juges avec JUSTICE,
qui scrutes les reins et les cœurs,
fais-moi voir la revanche que TU leur infligeras,
car c’est à TOI que j’ai remis ma cause. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Livre du Prophète Jérémie 11 : 18 à 20
« Moi, j’étais comme un agneau docile qu’on emmène à l’abattoir »
« SEIGNEUR, TU m’as fait savoir,
et maintenant Je sais,
TU m’as fait voir leurs manœuvres.
moi, j’étais comme un agneau docile
qu’on emmène à l’abattoir,
et je ne savais pas qu’ils montaient un complot contre moi.
Ils disaient :
“Coupons l’arbre à la racine,
retranchons-le de la Terre des vivants,
afin qu’on oublie jusqu’à son nom.”
SEIGNEUR de l’Univers, TOI qui juges avec JUSTICE,
qui scrutes les reins et les cœurs,
fais-moi voir la revanche que TU leur infligeras,
car c’est à TOI que j’ai remis ma cause. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
SEIGNEUR, rends-moi justice
Complainte chantée appartenant au recueil de David. Celui-ci l’adressa au SEIGNEUR à propos de Kouch le Benjaminite.
[Psaume 7 ; entièrement]
[Psaume 7 ; entièrement]
Psaume 7 : 2 et 3, 9bc et 10, 11 et 12a et 18b
R/ SEIGNEUR mon DIEU, TU es mon REFUGE.
SEIGNEUR mon DIEU, TU es mon REFUGE !
On me poursuit : sauve-moi, délivre-moi !
Sinon ils vont m’égorger, tous ces fauves,
me déchirer, sans que personne me délivre.
R/
Juge-moi, SEIGNEUR, sur ma justice :
mon innocence parle pour moi.
Mets fin à la rage des impies, affermis le juste,
TOI qui scrutes les cœurs et les reins, DIEU, LE JUSTE.
R/
J’aurai mon BOUCLIER auprès de DIEU,
le SAUVEUR des Cœurs Droits.
DIEU juge avec JUSTICE ;
je chanterai le NOM DU SEIGNEUR, LE TRÈS-HAUT.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
SEIGNEUR mon DIEU, TU es mon REFUGE !
On me poursuit : sauve-moi, délivre-moi !
Sinon ils vont m’égorger, tous ces fauves,
me déchirer, sans que personne me délivre.
R/
Juge-moi, SEIGNEUR, sur ma justice :
mon innocence parle pour moi.
Mets fin à la rage des impies, affermis le juste,
TOI qui scrutes les cœurs et les reins, DIEU, LE JUSTE.
R/
J’aurai mon BOUCLIER auprès de DIEU,
le SAUVEUR des Cœurs Droits.
DIEU juge avec JUSTICE ;
je chanterai le NOM DU SEIGNEUR, LE TRÈS-HAUT.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 7 : 40 à 53
Acclamation de l’Évangile :
TA PAROLE, SEIGNEUR, EST VÉRITÉ, ET TA LOI, DÉLIVRANCE.
Heureux ceux qui ont entendu la PAROLE dans un cœur bon et généreux, qui La retiennent et portent du fruit par leur persévérance.
TA PAROLE, SEIGNEUR, EST VÉRITÉ, ET TA LOI, DÉLIVRANCE.
(Mt 4, 4b)
« Est-ce de Galilée que vient le CHRIST ? »
En ce temps-là,
JÉSUS enseignait au temple de Jérusalem.
Dans la foule, on avait entendu SES PAROLES,
et les uns disaient :
« C’est vraiment LUI, le PROPHÈTE annoncé ! »
D’autres disaient :
« C’est LUI le CHRIST ! »
Mais d’autres encore demandaient :
« Le CHRIST peut-IL venir de Galilée ?
L’Écriture ne dit-elle pas
que c’est de la descendance de David
et de Bethléem, le village de David, que vient le CHRIST ? »
C’est ainsi que la foule se divisa à cause de LUI.
Quelques-uns d’entre eux voulaient L’arrêter,
mais personne ne mit la main sur LUI.
Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens,
qui leur demandèrent :
« Pourquoi ne L’avez-vous pas amené ? »
Les gardes répondirent :
« Jamais un Homme n’a parlé de la sorte ! »
Les pharisiens leur répliquèrent :
« Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ?
Parmi les chefs du peuple et les pharisiens,
y en a-t-il un seul qui ait cru en LUI ?
Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi,
ce sont des maudits ! »
Nicodème, l’un d’entre eux,
celui qui était allé précédemment trouver JÉSUS,
leur dit :
« Notre Loi permet-elle de juger un homme
sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »
Ils lui répondirent :
« Serais-tu, toi aussi, de Galilée ?
Cherche bien, et tu verras
que jamais aucun Prophète ne surgit de Galilée ! »
Puis ils s’en allèrent chacun chez soi.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
TA PAROLE, SEIGNEUR, EST VÉRITÉ, ET TA LOI, DÉLIVRANCE.
Heureux ceux qui ont entendu la PAROLE dans un cœur bon et généreux, qui La retiennent et portent du fruit par leur persévérance.
TA PAROLE, SEIGNEUR, EST VÉRITÉ, ET TA LOI, DÉLIVRANCE.
(Mt 4, 4b)
« Est-ce de Galilée que vient le CHRIST ? »
En ce temps-là,
JÉSUS enseignait au temple de Jérusalem.
Dans la foule, on avait entendu SES PAROLES,
et les uns disaient :
« C’est vraiment LUI, le PROPHÈTE annoncé ! »
D’autres disaient :
« C’est LUI le CHRIST ! »
Mais d’autres encore demandaient :
« Le CHRIST peut-IL venir de Galilée ?
L’Écriture ne dit-elle pas
que c’est de la descendance de David
et de Bethléem, le village de David, que vient le CHRIST ? »
C’est ainsi que la foule se divisa à cause de LUI.
Quelques-uns d’entre eux voulaient L’arrêter,
mais personne ne mit la main sur LUI.
Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens,
qui leur demandèrent :
« Pourquoi ne L’avez-vous pas amené ? »
Les gardes répondirent :
« Jamais un Homme n’a parlé de la sorte ! »
Les pharisiens leur répliquèrent :
« Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ?
Parmi les chefs du peuple et les pharisiens,
y en a-t-il un seul qui ait cru en LUI ?
Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi,
ce sont des maudits ! »
Nicodème, l’un d’entre eux,
celui qui était allé précédemment trouver JÉSUS,
leur dit :
« Notre Loi permet-elle de juger un homme
sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »
Ils lui répondirent :
« Serais-tu, toi aussi, de Galilée ?
Cherche bien, et tu verras
que jamais aucun Prophète ne surgit de Galilée ! »
Puis ils s’en allèrent chacun chez soi.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Écouté sur :
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Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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Liens :
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
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Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Merci !
Samedi 12 mars 2016 : Le samedi de la 4e semaine de Carême
Saint Grégoire le Grand, Pape et Docteur de l'Église (540-604)
Saint Syméon le Nouveau Théologien, moine (949-1022)
Saint Louis (Luigi) Orione, Prêtre et Fondateur de nombreuses Congrégations Religieuses (1872-1940)
Bienheureuse Angela Salawa, vierge, Tertiaire Franciscaine à Cracovie (1881- ✝ 1922)
Les saints du jour (Samedi 12 mars)
Homélie :
« Dans la foule, plusieurs, qui avaient entendu ces paroles, disaient : « C’est vraiment lui le prophète ! » D’autres disaient : « C’est le Christ ! »
Mais d’autres disaient : « Est-ce de la Galilée que le Christ doit venir ? L’Écriture n’a-t-elle pas dit que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village où était David, que doit venir le Christ ? » Une scission se produisit donc dans la foule, à cause de lui." Nous sommes toujours dans les différentes réactions que produisent les paroles de Jésus. Certains pensent qu’Il est prophète, d’autres disent « C’est lui le Messie ! » Jésus est le signe de la contradiction que Siméon a annoncé à Marie. Il ne laisse pas indifférents ceux qui l’entendent. La réponse des gardes montre la force des paroles de Jésus : « Jamais un homme n’a parlé comme cet homme ! » Il est la “Vérité” et sa façon de parler le reflète. Nous sommes toujours dans le combat engagé par Jésus pour nous sauver. Nous sommes concernés par la résistance implacable des pharisiens actuels qui détruisent l’œuvre de Dieu. C’est la bienveillance de Dieu qui nous sauve, elle passe par le regard des pauvres et des petits qui avancent dans la confiance. Ils reflètent l’image et la ressemblance de Dieu dans l’humanité. C’est à partir de la vulnérabilité et de la pauvreté de notre humanité que la vie nous est donnée. « C’est le grand prophète ! » disait-on de Jésus ; « C’est lui le Messie ! » Un sursaut d’espérance jaillit au cœur des pauvres, c’est le lieu de la présence du Dieu dans la nuit de la foi.
« Certains d’entre eux voulaient le saisir, mais personne ne porta la main sur lui. »
Les gardes revinrent donc trouver les grands prêtres et les Pharisiens. Ceux-ci leur dirent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? » Les gardes répondirent : « Jamais homme n’a parlé comme cela ! » Les Pharisiens répliquèrent : « Vous aussi, vous êtes-vous laissé égarer ? Est-il un des notables qui ait cru en lui ? ou un des Pharisiens ? Mais cette foule qui ne connaît pas la Loi, ce sont des maudits ! » Aujourd’hui encore la Parole de Jésus provoque l’étonnement, l’admiration mais aussi la critique, les bavardages, la haine ! Nous avons un profond amour pour la personne de Jésus, et le sentiment inébranlable que sa Parole est une parole de justice et de vérité. Mais nous savons aussi, par expérience, que l’opposition des sages et des savants trouve un écho à l’intérieur de notre psychologie meurtrie par les épreuves. Nous entendons "les autres" exprimer ce sentiment de rejet qui rejoint la négation de soi, le rejet de nous-mêmes que nous portons à l’intérieur de nous. Quand nous sommes devant les contre-témoignages qui nous déroutent, nous crions vers lui : Jésus, viens à notre secours. Jésus parle le “langage de l’amour”, ses œuvres et ses paroles manifestent l’amour profond qu’Il a pour toute l’humanité. Les gardes de l’Evangile, sont restés dans la Présence de Dieu, avec les pauvres et les petits. Pour venir à notre secours Dieu nous a donné tout son amour. Il nous a donné Jésus qui manifeste un visage d’amour face à la haine de l’adversaire.
« Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était venu trouver Jésus précédemment, leur dit : « Notre Loi juge-t-elle un homme sans d’abord l’entendre et savoir ce qu’il fait ! »
Ils lui répondirent : « Es-tu de la Galilée, toi aussi ? Étudie ! Tu verras que ce n’est pas de la Galilée que surgit le prophète. » Et ils s’en allèrent chacun chez soi. « Jamais un homme n’a parlé comme cet homme, » cette Parole des gardes demeure d’une telle force dans un monde devenu comme une vallée de larmes. La parole de Jésus transfigure ce monde, elle est en cohérence profonde avec ses actes. Jésus parle comme personne n’a jamais parlé, et il met sa parole en application dans sa vie quotidienne, révélant aux plus petits, la compassion, le pardon, la guérison. Aujourd’hui encore, comme au temps de Jésus, les chrétiens sont des “signes de discorde” ! Il nous faut agir en ce monde en imitant et en suivant Jésus. Avec le langage et la réalité de l’amour, nous pouvons toucher l’humanité capable de comprendre. Nicodème est le regard bienveillant qui nous aide à persévérer dans la lutte pour la lumière. Ainsi Dieu vient nous libérer de l’enfermement et de l’enfer, il nous propose une aide dans laquelle nous trouvons l’intelligence de l’Amour qui peut nous sauver. Cette lumière est celle de l’espérance, c’est un remède qui peut nous guérir, dans un monde si bouleversé.
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Bienheureux Titus Brandsma, carme néerlandais, martyr (1881-1942)
Invitation à l'héroïsme dans la foi et l'amour (trad. Itinéraire spirituel, Parole et Silence 2003, p. 163)
Nous vivons dans un monde où l'amour lui-même est condamné : on l'appelle faiblesse, chose à dépasser. Certains disent : « L'amour n'a pas d'importance, il faut plutôt développer ses forces ; que chacun devienne aussi fort qu'il le peut ; et que le faible périsse ! » Ils disent encore que la religion chrétienne avec ses sermons sur l'amour, c'est du passé... C'est ainsi : ils viennent à vous avec ces doctrines, et ils trouvent même des gens qui les adoptent volontiers. L'amour est inconnu : « l'Amour n'est pas aimé » disait en son temps saint François d'Assise ; et quelques siècles plus tard à Florence, sainte Marie-Madeleine de Pazzi sonnait les cloches du monastère de son Carmel pour que le monde sache combien l'Amour est beau ! Moi aussi, je voudrais sonner les cloches pour dire au monde comme il est beau d'aimer !
Le néo-paganisme [du nazisme] peut répudier l'amour, l'histoire nous enseigne que, malgré tout, nous serons vainqueurs de ce néo-paganisme par l'amour. Nous n'abandonnerons pas l'amour. L'amour nous regagnera les cœurs de ces païens. La nature est plus forte que la philosophie. Qu'une philosophie condamne et rejette l'amour et l'appelle faiblesse, le témoignage vivant d'amour renouvellera toujours sa puissance pour conquérir et captiver les cœurs des hommes.
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Bonjour Nicolas, Merci !
Samedi 12 mars 2016 : Le samedi de la 4e semaine de Carême
Saint Grégoire le Grand, Pape et Docteur de l'Église (540-604)
Saint Syméon le Nouveau Théologien, moine (949-1022)
Saint Louis (Luigi) Orione, Prêtre et Fondateur de nombreuses Congrégations Religieuses (1872-1940)
Bienheureuse Angela Salawa, vierge, Tertiaire Franciscaine à Cracovie (1881- ✝ 1922)
Les saints du jour (Samedi 12 mars)
Homélie :
« Dans la foule, plusieurs, qui avaient entendu ces paroles, disaient : « C’est vraiment lui le prophète ! » D’autres disaient : « C’est le Christ ! »
Mais d’autres disaient : « Est-ce de la Galilée que le Christ doit venir ? L’Écriture n’a-t-elle pas dit que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village où était David, que doit venir le Christ ? » Une scission se produisit donc dans la foule, à cause de lui." Nous sommes toujours dans les différentes réactions que produisent les paroles de Jésus. Certains pensent qu’Il est prophète, d’autres disent « C’est lui le Messie ! » Jésus est le signe de la contradiction que Siméon a annoncé à Marie. Il ne laisse pas indifférents ceux qui l’entendent. La réponse des gardes montre la force des paroles de Jésus : « Jamais un homme n’a parlé comme cet homme ! » Il est la “Vérité” et sa façon de parler le reflète. Nous sommes toujours dans le combat engagé par Jésus pour nous sauver. Nous sommes concernés par la résistance implacable des pharisiens actuels qui détruisent l’œuvre de Dieu. C’est la bienveillance de Dieu qui nous sauve, elle passe par le regard des pauvres et des petits qui avancent dans la confiance. Ils reflètent l’image et la ressemblance de Dieu dans l’humanité. C’est à partir de la vulnérabilité et de la pauvreté de notre humanité que la vie nous est donnée. « C’est le grand prophète ! » disait-on de Jésus ; « C’est lui le Messie ! » Un sursaut d’espérance jaillit au cœur des pauvres, c’est le lieu de la présence du Dieu dans la nuit de la foi.
« Certains d’entre eux voulaient le saisir, mais personne ne porta la main sur lui. »
Les gardes revinrent donc trouver les grands prêtres et les Pharisiens. Ceux-ci leur dirent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? » Les gardes répondirent : « Jamais homme n’a parlé comme cela ! » Les Pharisiens répliquèrent : « Vous aussi, vous êtes-vous laissé égarer ? Est-il un des notables qui ait cru en lui ? ou un des Pharisiens ? Mais cette foule qui ne connaît pas la Loi, ce sont des maudits ! » Aujourd’hui encore la Parole de Jésus provoque l’étonnement, l’admiration mais aussi la critique, les bavardages, la haine ! Nous avons un profond amour pour la personne de Jésus, et le sentiment inébranlable que sa Parole est une parole de justice et de vérité. Mais nous savons aussi, par expérience, que l’opposition des sages et des savants trouve un écho à l’intérieur de notre psychologie meurtrie par les épreuves. Nous entendons "les autres" exprimer ce sentiment de rejet qui rejoint la négation de soi, le rejet de nous-mêmes que nous portons à l’intérieur de nous. Quand nous sommes devant les contre-témoignages qui nous déroutent, nous crions vers lui : Jésus, viens à notre secours. Jésus parle le “langage de l’amour”, ses œuvres et ses paroles manifestent l’amour profond qu’Il a pour toute l’humanité. Les gardes de l’Evangile, sont restés dans la Présence de Dieu, avec les pauvres et les petits. Pour venir à notre secours Dieu nous a donné tout son amour. Il nous a donné Jésus qui manifeste un visage d’amour face à la haine de l’adversaire.
« Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était venu trouver Jésus précédemment, leur dit : « Notre Loi juge-t-elle un homme sans d’abord l’entendre et savoir ce qu’il fait ! »
Ils lui répondirent : « Es-tu de la Galilée, toi aussi ? Étudie ! Tu verras que ce n’est pas de la Galilée que surgit le prophète. » Et ils s’en allèrent chacun chez soi. « Jamais un homme n’a parlé comme cet homme, » cette Parole des gardes demeure d’une telle force dans un monde devenu comme une vallée de larmes. La parole de Jésus transfigure ce monde, elle est en cohérence profonde avec ses actes. Jésus parle comme personne n’a jamais parlé, et il met sa parole en application dans sa vie quotidienne, révélant aux plus petits, la compassion, le pardon, la guérison. Aujourd’hui encore, comme au temps de Jésus, les chrétiens sont des “signes de discorde” ! Il nous faut agir en ce monde en imitant et en suivant Jésus. Avec le langage et la réalité de l’amour, nous pouvons toucher l’humanité capable de comprendre. Nicodème est le regard bienveillant qui nous aide à persévérer dans la lutte pour la lumière. Ainsi Dieu vient nous libérer de l’enfermement et de l’enfer, il nous propose une aide dans laquelle nous trouvons l’intelligence de l’Amour qui peut nous sauver. Cette lumière est celle de l’espérance, c’est un remède qui peut nous guérir, dans un monde si bouleversé.
Nous demandons à Dieu la grâce de la confiance dans le Mystère de Jésus Sauveur.
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Bienheureux Titus Brandsma, carme néerlandais, martyr (1881-1942)
Invitation à l'héroïsme dans la foi et l'amour (trad. Itinéraire spirituel, Parole et Silence 2003, p. 163)
« Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? »
Nous vivons dans un monde où l'amour lui-même est condamné : on l'appelle faiblesse, chose à dépasser. Certains disent : « L'amour n'a pas d'importance, il faut plutôt développer ses forces ; que chacun devienne aussi fort qu'il le peut ; et que le faible périsse ! » Ils disent encore que la religion chrétienne avec ses sermons sur l'amour, c'est du passé... C'est ainsi : ils viennent à vous avec ces doctrines, et ils trouvent même des gens qui les adoptent volontiers. L'amour est inconnu : « l'Amour n'est pas aimé » disait en son temps saint François d'Assise ; et quelques siècles plus tard à Florence, sainte Marie-Madeleine de Pazzi sonnait les cloches du monastère de son Carmel pour que le monde sache combien l'Amour est beau ! Moi aussi, je voudrais sonner les cloches pour dire au monde comme il est beau d'aimer !
Le néo-paganisme [du nazisme] peut répudier l'amour, l'histoire nous enseigne que, malgré tout, nous serons vainqueurs de ce néo-paganisme par l'amour. Nous n'abandonnerons pas l'amour. L'amour nous regagnera les cœurs de ces païens. La nature est plus forte que la philosophie. Qu'une philosophie condamne et rejette l'amour et l'appelle faiblesse, le témoignage vivant d'amour renouvellera toujours sa puissance pour conquérir et captiver les cœurs des hommes.
Evangelizo.org
Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonsoir Lumen,
Bonsoir Marie du 65
Bonsoir Thierry
Bonsoir Manuela
Bonsoir caillon
Bonsoir Françoise
Bonsoir à toutes et à tous
Dimanche 13 Mars 2016
5ième Dimanche de Carême
(Couleur liturgique : Violet )
Année C
Lien :
http://www.ktotv.com/emissions/priere-et-vie-de-l-eglise/priere/en-marche-vers-dimanche
Vu sur :
www.KTOTV.com
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=13/03/2016
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
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5ième Dimanche de Carême
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(Première lecture)
Livre du Prophète Isaïe 43 : 16 à 21
« Voici que Je fais une chose nouvelle, Je vais désaltérer Mon Peuple »
Ainsi PARLE le SEIGNEUR,
LUI qui fit un chemin dans la mer,
un sentier dans les eaux puissantes,
LUI qui mit en campagne des chars et des chevaux,
des troupes et de puissants guerriers ;
les voilà tous couchés pour ne plus se relever,
ils se sont éteints, consumés comme une mèche.
Le SEIGNEUR dit :
« Ne faites plus mémoire des événements passés,
ne songez plus aux choses d’autrefois.
Voici que Je fais une chose nouvelle :
elle germe déjà, ne la voyez-vous pas ?
Oui, Je vais faire passer un chemin dans le désert,
des fleuves dans les lieux arides.
Les bêtes sauvages Me rendront gloire
– les chacals et les autruches –
parce que J’aurai fait couler de l’eau dans le désert,
des fleuves dans les lieux arides,
pour désaltérer Mon Peuple,
celui que J’ai choisi.
Ce peuple que Je Me suis façonné
redira MA LOUANGE. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Livre du Prophète Isaïe 43 : 16 à 21
« Voici que Je fais une chose nouvelle, Je vais désaltérer Mon Peuple »
Ainsi PARLE le SEIGNEUR,
LUI qui fit un chemin dans la mer,
un sentier dans les eaux puissantes,
LUI qui mit en campagne des chars et des chevaux,
des troupes et de puissants guerriers ;
les voilà tous couchés pour ne plus se relever,
ils se sont éteints, consumés comme une mèche.
Le SEIGNEUR dit :
« Ne faites plus mémoire des événements passés,
ne songez plus aux choses d’autrefois.
Voici que Je fais une chose nouvelle :
elle germe déjà, ne la voyez-vous pas ?
Oui, Je vais faire passer un chemin dans le désert,
des fleuves dans les lieux arides.
Les bêtes sauvages Me rendront gloire
– les chacals et les autruches –
parce que J’aurai fait couler de l’eau dans le désert,
des fleuves dans les lieux arides,
pour désaltérer Mon Peuple,
celui que J’ai choisi.
Ce peuple que Je Me suis façonné
redira MA LOUANGE. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Des pleurs changés en joie
Chant des pèlerinages.
Psaume 125 (126) : 1 et 2ab, 2cd et 3, 4 et 5, 6
R/ Quelles MERVEILLES le SEIGNEUR fit pour nous : nous étions en grande fête !
Quand le SEIGNEUR ramena les captifs à Sion,
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était pleine de rires,
nous poussions des cris de joie.
R/
Alors on disait parmi les nations :
« Quelles MERVEILLES fait pour eux le SEIGNEUR ! »
Quelles MERVEILLES le SEIGNEUR fit pour nous :
nous étions en grande fête !
R/
Ramène, SEIGNEUR, nos captifs,
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes
moissonne dans la joie.
R/
Il s’en va, il s’en va en pleurant,
il jette la semence ;
il s’en vient, il s’en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Quand le SEIGNEUR ramena les captifs à Sion,
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était pleine de rires,
nous poussions des cris de joie.
R/
Alors on disait parmi les nations :
« Quelles MERVEILLES fait pour eux le SEIGNEUR ! »
Quelles MERVEILLES le SEIGNEUR fit pour nous :
nous étions en grande fête !
R/
Ramène, SEIGNEUR, nos captifs,
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes
moissonne dans la joie.
R/
Il s’en va, il s’en va en pleurant,
il jette la semence ;
il s’en vient, il s’en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
(Deuxième lecture)
Lettre de Saint Paul apôtre aux Philippiens 3 : 8 à 14
« À cause du CHRIST, j’ai tout perdu, en devenant semblable à LUI dans sa mort »
Frères,
tous les avantages que j’avais autrefois,
je les considère comme une perte
à cause de ce bien qui dépasse tout :
la CONNAISSANCE DU CHRIST JÉSUS, mon SEIGNEUR.
À cause de LUI, j’ai tout perdu ;
je considère tout comme des ordures,
afin de gagner un seul avantage, le CHRIST,
et, en LUI, d’être reconnu juste,
non pas de la justice venant de la Loi de Moïse
mais de celle qui vient de la FOI AU CHRIST,
la JUSTICE venant de DIEU, qui est fondée sur la foi.
Il s’agit pour moi de connaître le CHRIST,
d’éprouver la PUISSANCE DE SA RÉSURRECTION
et de communier aux souffrances de SA PASSION,
en devenant semblable à LUI dans sa mort,
avec l’espoir de parvenir
à la résurrection d’entre les morts.
Certes, je n’ai pas encore obtenu cela,
je n’ai pas encore atteint la perfection,
mais je poursuis ma course pour tâcher de saisir,
puisque j’ai moi-même été saisi par le CHRIST JÉSUS.
Frères, quant à moi, je ne pense pas avoir déjà saisi cela.
Une seule chose compte :
oubliant ce qui est en arrière, et lancé vers l’avant,
je cours vers le but en vue du prix
auquel DIEU nous appelle LÀ-HAUT dans le CHRIST JÉSUS.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Lettre de Saint Paul apôtre aux Philippiens 3 : 8 à 14
« À cause du CHRIST, j’ai tout perdu, en devenant semblable à LUI dans sa mort »
Frères,
tous les avantages que j’avais autrefois,
je les considère comme une perte
à cause de ce bien qui dépasse tout :
la CONNAISSANCE DU CHRIST JÉSUS, mon SEIGNEUR.
À cause de LUI, j’ai tout perdu ;
je considère tout comme des ordures,
afin de gagner un seul avantage, le CHRIST,
et, en LUI, d’être reconnu juste,
non pas de la justice venant de la Loi de Moïse
mais de celle qui vient de la FOI AU CHRIST,
la JUSTICE venant de DIEU, qui est fondée sur la foi.
Il s’agit pour moi de connaître le CHRIST,
d’éprouver la PUISSANCE DE SA RÉSURRECTION
et de communier aux souffrances de SA PASSION,
en devenant semblable à LUI dans sa mort,
avec l’espoir de parvenir
à la résurrection d’entre les morts.
Certes, je n’ai pas encore obtenu cela,
je n’ai pas encore atteint la perfection,
mais je poursuis ma course pour tâcher de saisir,
puisque j’ai moi-même été saisi par le CHRIST JÉSUS.
Frères, quant à moi, je ne pense pas avoir déjà saisi cela.
Une seule chose compte :
oubliant ce qui est en arrière, et lancé vers l’avant,
je cours vers le but en vue du prix
auquel DIEU nous appelle LÀ-HAUT dans le CHRIST JÉSUS.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 8 : 1 à 11
Acclamation de l’Évangile :
GLOIRE À TOI, SEIGNEUR.
GLOIRE À TOI.
Maintenant, dit le SEIGNEUR,
revenez à Moi de tout votre cœur,
car JE SUIS TENDRE ET MISÉRICORDIEUX.
GLOIRE À TOI, SEIGNEUR.
GLOIRE À TOI.
(cf. Jl 2, 12b.13c)
« Celui d’entre-vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à jeter une pierre »
En ce temps-là,
JÉSUS s’en alla au mont des Oliviers.
Dès l’aurore, IL retourna au Temple.
Comme tout le peuple venait à LUI,
IL s’assit et se mit à enseigner.
Les scribes et les pharisiens LUI amènent une femme
qu’on avait surprise en situation d’adultère.
Ils la mettent au milieu,
et disent à JÉSUS :
« MAÎTRE, cette femme
a été surprise en flagrant délit d’adultère.
Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné
de lapider ces femmes-là.
Et TOI, que dis-TU ? »
Ils parlaient ainsi pour LE mettre à l’épreuve,
afin de pouvoir L’accuser.
Mais JÉSUS s’était baissé
et, du doigt, IL écrivait sur la terre.
Comme on persistait à L’interroger,
IL se redressa et leur dit :
« Celui d’entre vous qui est sans péché,
qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »
IL se baissa de nouveau
et IL écrivait sur la terre.
Eux, après avoir entendu cela,
s’en allaient un par un,
en commençant par les plus âgés.
JÉSUS resta seul avec la femme toujours là au milieu.
IL se redressa et lui demanda :
« Femme, où sont-ils donc ?
Personne ne t’a condamnée ? »
Elle répondit :
« Personne, SEIGNEUR. »
Et JÉSUS lui dit :
« Moi non plus, Je ne te condamne pas.
Va, et désormais ne pèche plus. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
GLOIRE À TOI, SEIGNEUR.
GLOIRE À TOI.
Maintenant, dit le SEIGNEUR,
revenez à Moi de tout votre cœur,
car JE SUIS TENDRE ET MISÉRICORDIEUX.
GLOIRE À TOI, SEIGNEUR.
GLOIRE À TOI.
(cf. Jl 2, 12b.13c)
« Celui d’entre-vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à jeter une pierre »
En ce temps-là,
JÉSUS s’en alla au mont des Oliviers.
Dès l’aurore, IL retourna au Temple.
Comme tout le peuple venait à LUI,
IL s’assit et se mit à enseigner.
Les scribes et les pharisiens LUI amènent une femme
qu’on avait surprise en situation d’adultère.
Ils la mettent au milieu,
et disent à JÉSUS :
« MAÎTRE, cette femme
a été surprise en flagrant délit d’adultère.
Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné
de lapider ces femmes-là.
Et TOI, que dis-TU ? »
Ils parlaient ainsi pour LE mettre à l’épreuve,
afin de pouvoir L’accuser.
Mais JÉSUS s’était baissé
et, du doigt, IL écrivait sur la terre.
Comme on persistait à L’interroger,
IL se redressa et leur dit :
« Celui d’entre vous qui est sans péché,
qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »
IL se baissa de nouveau
et IL écrivait sur la terre.
Eux, après avoir entendu cela,
s’en allaient un par un,
en commençant par les plus âgés.
JÉSUS resta seul avec la femme toujours là au milieu.
IL se redressa et lui demanda :
« Femme, où sont-ils donc ?
Personne ne t’a condamnée ? »
Elle répondit :
« Personne, SEIGNEUR. »
Et JÉSUS lui dit :
« Moi non plus, Je ne te condamne pas.
Va, et désormais ne pèche plus. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Merci !
Dimanche 13 mars 2016 : Le dimanche de la Passion.
Saints Rodrigue et Salomon, Martyrs à Cordoue († 857)
Sainte Euphrasie de Constantinople Vierge (+ 412)
Bienheureuse Irmã Dulce, Religieuse brésilienne « Bon Ange de la Bahia » (1914-1992)
Les saints du jour (Dimanche 13 mars)
Lectures du jour :
Voir / Textes du jour
Homélie :
« Quant à Jésus, il s’en alla au mont des Oliviers. Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner. »
Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? » Jésus, qui vient de sa prière au Mont des Oliviers, est reconnu par le Peuple dans le Temple, comme une autorité . Cette reconnaissance est intolérable pour certains scribes et pour des pharisiens qui ne supportent pas que Jésus puisse exercer un tel pouvoir. Il leur faut introduire une contradiction contre lui et Moïse. Une querelle est à l’œuvre, ils pourrons l’arrêter ! C’est dans ce climat de violence, que les scribes et les pharisiens lui lancent un piège en se saisissant d’une pauvre fille, qu’ils utilisent comme piège ! Ils lui disent : « Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, qu’en dis-tu » ? Nous voyons bien le dilemme : Jésus, fils de Dieu, ne peut pas contredire Moïse ; Lui, qui annonce la tendresse et la miséricorde de Dieu, va-t-il laisser lapider cette femme ? « Jésus, s’était baissé et, du doigt, il traçait des traits sur le sol. » Il remet l’humanité devant sa conscience et il donne à cette conscience la lumière qui peut l’éclairer : « Celui qui est sans péché, qu’il jette la première pierre. » Ces hommes comprennent immédiatement la leçon ; Ils rentrent en eux-mêmes, ils y découvrent un monde de péché encore plus abominable que celui qu’ils ont imaginé. C’est eux qui devraient recevoir les pierres ! Alors ils partent, dit le texte : « A commencer par les plus âgés ».
« Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre. »
Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre. Jésus s’était baissé, devant l’accusation des scribes et des pharisiens, il mine leur haine en se baissant et en traçant des traits sur le sol. C’est ainsi qu’il renvoie tous ces détracteurs vers leur solitude. Le système sur lequel il fonde leur autorité vacille, il sont renvoyés à leur propre condition de pécheurs, confrontés à leur propre faillibilité. C’est ainsi que nous devenons proche de l’humanité à la recherche de la vie. Jésus reste devant cette femme, il prodigue sa miséricorde, après avoir annoncé la justice. ll est venu pour manifester cet amour infini qui est inconnu de ces hommes et de cette femme, qui est inconnu du monde. La tendresse et la miséricorde du Cœur de Dieu va se révéler. Jésus dit à cette femme : « Où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? Moi non plus, je ne te condamne pas ; Va et ne pèche plus ». En cela, Jésus n’est pas adversaire de Moïse. Dieu pourra encore dire : Je ne suis qu’amour et bonté, je ne suis que tendresse et miséricorde.
« Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu. »
Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. » Jésus resta seul, une atmosphère de renouveau est là, tout est possible. Tout peut recommencer, c’est l’appel à aller de l’avant, à quitter le vieux monde pour réaliser la promesse de Dieu qui retentit à nouveau. Elle émane de Jésus qui renvoie chacun à son quotidien. Cette femme a de nouveau le droit d’avancer, dans une vie simple ou triomphe l’amour véritable. Jésus ne cesse pas de tendre vers la vie. Il renvoie chacun à sa liberté d’enfant de Dieu. Nous voulons retrouver notre liberté, la recevoir dans la prière. Retrouver notre solitude essentielle, à l’écoute de la Parole de Vie, nous fait être en vérité. Nous croyons au Dieu d’Amour et nous devenons comme lui, tendresse, amour et miséricorde. Jésus transforme tout ce qu’il touche en amour, tendresse et miséricorde. Nous avons la chance de connaître Jésus, nous voulons le saisir, comme il nous a saisi.
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022), Moine grec
Hymne 45; SC 196 (trad. SC p. 103s rev.)
Mon Dieu qui aimes pardonner, mon Créateur,
fais grandir sur moi l'éclat de ta lumière inaccessible
pour emplir mon cœur de joie.
Ne t'irrite pas ; ne m'abandonne pas !
Mais fais resplendir mon âme de ta lumière,
car ta lumière, mon Dieu, c'est toi...
Je me suis écarté de la route droite, de la route divine,
et je suis tombé lamentablement de la gloire qui m'avait été donnée.
J'ai été dépouillé de la robe lumineuse, la robe divine,
et, tombé dans les ténèbres, je gis maintenant dans les ténèbres,
et je ne sais pas que je suis privé de lumière...
Car si tu as brillé d'en haut, si tu es apparu dans l'obscurité,
si tu es venu dans le monde, ô Miséricordieux,
si tu as voulu vivre avec les hommes,
selon notre condition, par amour pour l'homme,
si...tu t'es dit la Lumière du monde (Jn 8,12)
et que nous, nous ne te voyons pas,
n'est-ce pas que nous sommes totalement aveugles
et plus malheureux que des aveugles, ô mon Christ ?...
Mais toi, qui es tous les biens, tu les donnes sans cesse
à tes serviteurs, à ceux qui voient ta lumière...
Qui te possède, réellement possède en toi toute chose.
Que je ne sois pas privé de toi, Maître ! que je ne sois pas privé de toi, Créateur !
Que je ne sois pas privé de toi, Miséricordieux, moi l'humble étranger...
Je t'en prie, place-moi avec toi,
même si j'ai multiplié les péchés plus que tous les hommes.
Reçois ma prière comme celle du publicain (Lc 18,13),
comme celle de la prostituée, Maître, même si je ne pleure pas comme elle (Lc 7,38)...
N'es-tu pas source de pitié, fontaine de miséricorde
et fleuve de bonté : à ce titre, aie pitié de moi !
Oui, toi qui as eu les mains, toi qui as eu les pieds cloués sur la croix,
et ton côté percé par la lance, Très Compatissant,
aie pitié de moi et arrache-moi au feu éternel...
Qu'en ce jour je me tienne sans condamnation devant toi
pour être accueilli dans ta salle des noces
où je partagerai ton bonheur, mon bon Maître,
dans la joie inexprimable, pour tous les siècles. Amen.
Evangelizo.org
Bonjour Nicolas, Merci !
Dimanche 13 mars 2016 : Le dimanche de la Passion.
Saints Rodrigue et Salomon, Martyrs à Cordoue († 857)
Sainte Euphrasie de Constantinople Vierge (+ 412)
Bienheureuse Irmã Dulce, Religieuse brésilienne « Bon Ange de la Bahia » (1914-1992)
Les saints du jour (Dimanche 13 mars)
Lectures du jour :
Voir / Textes du jour
Homélie :
« Quant à Jésus, il s’en alla au mont des Oliviers. Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner. »
Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? » Jésus, qui vient de sa prière au Mont des Oliviers, est reconnu par le Peuple dans le Temple, comme une autorité . Cette reconnaissance est intolérable pour certains scribes et pour des pharisiens qui ne supportent pas que Jésus puisse exercer un tel pouvoir. Il leur faut introduire une contradiction contre lui et Moïse. Une querelle est à l’œuvre, ils pourrons l’arrêter ! C’est dans ce climat de violence, que les scribes et les pharisiens lui lancent un piège en se saisissant d’une pauvre fille, qu’ils utilisent comme piège ! Ils lui disent : « Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, qu’en dis-tu » ? Nous voyons bien le dilemme : Jésus, fils de Dieu, ne peut pas contredire Moïse ; Lui, qui annonce la tendresse et la miséricorde de Dieu, va-t-il laisser lapider cette femme ? « Jésus, s’était baissé et, du doigt, il traçait des traits sur le sol. » Il remet l’humanité devant sa conscience et il donne à cette conscience la lumière qui peut l’éclairer : « Celui qui est sans péché, qu’il jette la première pierre. » Ces hommes comprennent immédiatement la leçon ; Ils rentrent en eux-mêmes, ils y découvrent un monde de péché encore plus abominable que celui qu’ils ont imaginé. C’est eux qui devraient recevoir les pierres ! Alors ils partent, dit le texte : « A commencer par les plus âgés ».
« Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre. »
Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre. Jésus s’était baissé, devant l’accusation des scribes et des pharisiens, il mine leur haine en se baissant et en traçant des traits sur le sol. C’est ainsi qu’il renvoie tous ces détracteurs vers leur solitude. Le système sur lequel il fonde leur autorité vacille, il sont renvoyés à leur propre condition de pécheurs, confrontés à leur propre faillibilité. C’est ainsi que nous devenons proche de l’humanité à la recherche de la vie. Jésus reste devant cette femme, il prodigue sa miséricorde, après avoir annoncé la justice. ll est venu pour manifester cet amour infini qui est inconnu de ces hommes et de cette femme, qui est inconnu du monde. La tendresse et la miséricorde du Cœur de Dieu va se révéler. Jésus dit à cette femme : « Où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? Moi non plus, je ne te condamne pas ; Va et ne pèche plus ». En cela, Jésus n’est pas adversaire de Moïse. Dieu pourra encore dire : Je ne suis qu’amour et bonté, je ne suis que tendresse et miséricorde.
« Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu. »
Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. » Jésus resta seul, une atmosphère de renouveau est là, tout est possible. Tout peut recommencer, c’est l’appel à aller de l’avant, à quitter le vieux monde pour réaliser la promesse de Dieu qui retentit à nouveau. Elle émane de Jésus qui renvoie chacun à son quotidien. Cette femme a de nouveau le droit d’avancer, dans une vie simple ou triomphe l’amour véritable. Jésus ne cesse pas de tendre vers la vie. Il renvoie chacun à sa liberté d’enfant de Dieu. Nous voulons retrouver notre liberté, la recevoir dans la prière. Retrouver notre solitude essentielle, à l’écoute de la Parole de Vie, nous fait être en vérité. Nous croyons au Dieu d’Amour et nous devenons comme lui, tendresse, amour et miséricorde. Jésus transforme tout ce qu’il touche en amour, tendresse et miséricorde. Nous avons la chance de connaître Jésus, nous voulons le saisir, comme il nous a saisi.
Nous demandons à Jésus la grâce de la tendresse et de la miséricorde.
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022), Moine grec
Hymne 45; SC 196 (trad. SC p. 103s rev.)
« Moi non plus, je ne te condamne pas... Moi, je suis la lumière du monde » (Jn 8,11-12)
Mon Dieu qui aimes pardonner, mon Créateur,
fais grandir sur moi l'éclat de ta lumière inaccessible
pour emplir mon cœur de joie.
Ne t'irrite pas ; ne m'abandonne pas !
Mais fais resplendir mon âme de ta lumière,
car ta lumière, mon Dieu, c'est toi...
Je me suis écarté de la route droite, de la route divine,
et je suis tombé lamentablement de la gloire qui m'avait été donnée.
J'ai été dépouillé de la robe lumineuse, la robe divine,
et, tombé dans les ténèbres, je gis maintenant dans les ténèbres,
et je ne sais pas que je suis privé de lumière...
Car si tu as brillé d'en haut, si tu es apparu dans l'obscurité,
si tu es venu dans le monde, ô Miséricordieux,
si tu as voulu vivre avec les hommes,
selon notre condition, par amour pour l'homme,
si...tu t'es dit la Lumière du monde (Jn 8,12)
et que nous, nous ne te voyons pas,
n'est-ce pas que nous sommes totalement aveugles
et plus malheureux que des aveugles, ô mon Christ ?...
Mais toi, qui es tous les biens, tu les donnes sans cesse
à tes serviteurs, à ceux qui voient ta lumière...
Qui te possède, réellement possède en toi toute chose.
Que je ne sois pas privé de toi, Maître ! que je ne sois pas privé de toi, Créateur !
Que je ne sois pas privé de toi, Miséricordieux, moi l'humble étranger...
Je t'en prie, place-moi avec toi,
même si j'ai multiplié les péchés plus que tous les hommes.
Reçois ma prière comme celle du publicain (Lc 18,13),
comme celle de la prostituée, Maître, même si je ne pleure pas comme elle (Lc 7,38)...
N'es-tu pas source de pitié, fontaine de miséricorde
et fleuve de bonté : à ce titre, aie pitié de moi !
Oui, toi qui as eu les mains, toi qui as eu les pieds cloués sur la croix,
et ton côté percé par la lance, Très Compatissant,
aie pitié de moi et arrache-moi au feu éternel...
Qu'en ce jour je me tienne sans condamnation devant toi
pour être accueilli dans ta salle des noces
où je partagerai ton bonheur, mon bon Maître,
dans la joie inexprimable, pour tous les siècles. Amen.
Evangelizo.org
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Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonsoir Lumen,
Bonsoir Marie du 65
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Bonsoir Françoise
Bonsoir à toutes et à tous
Lundi 14 Mars 2016
De la férie
5ième semaine du Temps de Carême
(Couleur liturgique : Violet )
Année C
Écouté sur :
http://radiofidelite.fr/fr/
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=14/03/2016
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
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Lundi 14 Mars 2016
De la férie
5ième semaine du Temps de Carême
(Couleur liturgique : Violet )
Année C
(Première lecture)
Livre du Prophète Daniel 13 : 41c à 62
« Voici que je vais mourir, sans avoir rien fait de tout cela »
En ces jours-là,
le peuple venait de condamner à mort Suzanne.
Alors elle cria d’une voix forte :
« DIEU ÉTERNEL,
TOI qui pénètres les secrets,
TOI qui connais toutes choses avant qu’elles n’arrivent,
TU sais qu’ils ont porté contre moi un faux témoignage.
Voici que je vais mourir, sans avoir rien fait
de tout ce que leur méchanceté a imaginé contre moi. »
Le SEIGNEUR entendit sa voix.
Comme on la conduisait à la mort,
DIEU éveilla l’Esprit de Sainteté
chez un tout jeune garçon nommé Daniel,
qui se mit à crier d’une voix forte :
« Je suis innocent
de la mort de cette femme ! »
Tout le peuple se tourna vers lui et on lui demanda :
« Que signifie cette parole que tu as prononcée ? »
Alors, debout au milieu du peuple, il leur dit :
« Fils d’Israël, vous êtes donc fous ?
Sans interrogatoire, sans recherche de la vérité,
vous avez condamné une fille d’Israël.
Revenez au tribunal,
car ces gens-là ont porté contre elle un faux témoignage. »
Tout le peuple revint donc en hâte,
et le collège des anciens dit à Daniel :
« Viens siéger au milieu de nous
et donne-nous des explications,
car DIEU a déjà fait de toi un ancien. »
Et Daniel leur dit :
« Séparez-les bien l’un de l’autre,
je vais les interroger. »
Quand on les eut séparés,
Daniel appela le premier et lui dit :
« Toi qui as vieilli dans le mal,
tu portes maintenant le poids des péchés
que tu as commis autrefois
en jugeant injustement :
tu condamnais les innocents
et tu acquittais les coupables,
alors que le SEIGNEUR a dit :
“Tu ne feras pas mourir l’innocent et le juste.”
Eh bien ! si réellement tu as vu cette femme,
dis-nous sous quel arbre
tu les as vus se donner l’un à l’autre ? »
Il répondit :
« Sous un sycomore. »
Daniel dit :
« Voilà justement un mensonge qui te condamne :
l’Ange de DIEU a reçu un ORDRE DE DIEU,
et il va Te mettre à mort. »
Daniel le renvoya, fit amener l’autre
et lui dit :
« Tu es de la race de Canaan et non de Juda !
La beauté t’a dévoyé
et le désir a perverti ton cœur.
C’est ainsi que vous traitiez les filles d’Israël,
et, par crainte, elles se donnaient à vous.
Mais une fille de Juda
n’a pu consentir à votre crime.
Dis-moi donc sous quel arbre
tu les as vus se donner l’un à l’autre ? »
Il répondit :
« Sous un châtaignier. »
Daniel lui dit :
« Toi aussi, voilà justement un mensonge qui te condamne :
l’Ange de DIEU attend, l’épée à la main,
pour te châtier,
et vous faire exterminer. »
Alors toute l’assemblée poussa une grande clameur
et bénit DIEU qui sauve ceux qui espèrent en LUI.
Puis elle se retourna contre les deux anciens
que Daniel avait convaincus de faux témoignage
par leur propre bouche.
Conformément à la Loi de Moïse,
on leur fit subir la peine
que leur méchanceté avait imaginée contre leur prochain :
on les mit à mort.
Et ce jour-là, une vie innocente fut épargnée.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Livre du Prophète Daniel 13 : 41c à 62
« Voici que je vais mourir, sans avoir rien fait de tout cela »
En ces jours-là,
le peuple venait de condamner à mort Suzanne.
Alors elle cria d’une voix forte :
« DIEU ÉTERNEL,
TOI qui pénètres les secrets,
TOI qui connais toutes choses avant qu’elles n’arrivent,
TU sais qu’ils ont porté contre moi un faux témoignage.
Voici que je vais mourir, sans avoir rien fait
de tout ce que leur méchanceté a imaginé contre moi. »
Le SEIGNEUR entendit sa voix.
Comme on la conduisait à la mort,
DIEU éveilla l’Esprit de Sainteté
chez un tout jeune garçon nommé Daniel,
qui se mit à crier d’une voix forte :
« Je suis innocent
de la mort de cette femme ! »
Tout le peuple se tourna vers lui et on lui demanda :
« Que signifie cette parole que tu as prononcée ? »
Alors, debout au milieu du peuple, il leur dit :
« Fils d’Israël, vous êtes donc fous ?
Sans interrogatoire, sans recherche de la vérité,
vous avez condamné une fille d’Israël.
Revenez au tribunal,
car ces gens-là ont porté contre elle un faux témoignage. »
Tout le peuple revint donc en hâte,
et le collège des anciens dit à Daniel :
« Viens siéger au milieu de nous
et donne-nous des explications,
car DIEU a déjà fait de toi un ancien. »
Et Daniel leur dit :
« Séparez-les bien l’un de l’autre,
je vais les interroger. »
Quand on les eut séparés,
Daniel appela le premier et lui dit :
« Toi qui as vieilli dans le mal,
tu portes maintenant le poids des péchés
que tu as commis autrefois
en jugeant injustement :
tu condamnais les innocents
et tu acquittais les coupables,
alors que le SEIGNEUR a dit :
“Tu ne feras pas mourir l’innocent et le juste.”
Eh bien ! si réellement tu as vu cette femme,
dis-nous sous quel arbre
tu les as vus se donner l’un à l’autre ? »
Il répondit :
« Sous un sycomore. »
Daniel dit :
« Voilà justement un mensonge qui te condamne :
l’Ange de DIEU a reçu un ORDRE DE DIEU,
et il va Te mettre à mort. »
Daniel le renvoya, fit amener l’autre
et lui dit :
« Tu es de la race de Canaan et non de Juda !
La beauté t’a dévoyé
et le désir a perverti ton cœur.
C’est ainsi que vous traitiez les filles d’Israël,
et, par crainte, elles se donnaient à vous.
Mais une fille de Juda
n’a pu consentir à votre crime.
Dis-moi donc sous quel arbre
tu les as vus se donner l’un à l’autre ? »
Il répondit :
« Sous un châtaignier. »
Daniel lui dit :
« Toi aussi, voilà justement un mensonge qui te condamne :
l’Ange de DIEU attend, l’épée à la main,
pour te châtier,
et vous faire exterminer. »
Alors toute l’assemblée poussa une grande clameur
et bénit DIEU qui sauve ceux qui espèrent en LUI.
Puis elle se retourna contre les deux anciens
que Daniel avait convaincus de faux témoignage
par leur propre bouche.
Conformément à la Loi de Moïse,
on leur fit subir la peine
que leur méchanceté avait imaginée contre leur prochain :
on les mit à mort.
Et ce jour-là, une vie innocente fut épargnée.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Le SEIGNEUR est mon berger
Psaume appartenant au recueil de David.
[Psaume 22 (23) ; entièrement]
[Psaume 22 (23) ; entièrement]
Psaume 22 (23) : 1 et 2ab, 2c et 3, 4, 5, 6
R/ Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal, car TU es avec moi, SEIGNEUR.
Le SEIGNEUR est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
IL me fait reposer.
R/
IL me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
IL me conduit par le juste chemin
pour l’HONNEUR de SON NOM.
R/
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car TU es avec moi :
TON BÂTON me guide et me rassure.
R/
TU prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
TU répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
R/
Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la MAISON DU SEIGNEUR
pour la durée de mes jours.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
je ne crains aucun mal, car TU es avec moi, SEIGNEUR.
Le SEIGNEUR est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
IL me fait reposer.
R/
IL me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
IL me conduit par le juste chemin
pour l’HONNEUR de SON NOM.
R/
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car TU es avec moi :
TON BÂTON me guide et me rassure.
R/
TU prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
TU répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
R/
Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la MAISON DU SEIGNEUR
pour la durée de mes jours.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 8 : 12 à 20
Acclamation de l’Évangile :
TA PAROLE, SEIGNEUR, EST VÉRITÉ, ET TA LOI, DÉLIVRANCE.
Je ne prends pas plaisir à la mort du méchant, dit le SEIGNEUR. Qu’il se détourne de sa conduite, et qu’il vive !
TA PAROLE, SEIGNEUR, EST VÉRITÉ, ET TA LOI, DÉLIVRANCE.
(cf. Ez 33, 11)
« JE SUIS LA LUMIÈRE DU MONDE »
En ce temps-là,
JÉSUS disait aux pharisiens :
« Moi, JE SUIS LA LUMIÈRE DU MONDE.
Celui qui Me suit ne marchera pas dans les ténèbres,
il aura la LUMIÈRE DE LA VIE. »
Les pharisiens LUI dirent alors :
« Tu te rends témoignage à toi-même,
ce n’est donc pas un vrai témoignage. »
JÉSUS leur répondit :
« Oui, Moi, Je me rends témoignage à MOI-MÊME,
et pourtant MON TÉMOIGNAGE EST VRAI,
car Je sais D’OÙ JE SUIS VENU,
et où Je vais ;
mais vous, vous ne savez ni d’où Je viens,
ni où Je vais.
Vous, vous jugez de façon purement humaine.
Moi, Je ne juge personne.
Et, s’il m’arrive de juger,
MON JUGEMENT EST VRAI
parce que JE NE SUIS PAS SEUL :
J’ai avec Moi le PÈRE, qui M’a envoyé.
Or, il est écrit dans votre Loi
que, s’il y a deux témoins,
c’est un vrai témoignage.
Moi, JE SUIS À MOI-MÊME MON PROPRE TÉMOIN,
et le PÈRE, qui M’a envoyé, témoigne aussi pour Moi. »
Les pharisiens LUI disaient :
« Où est-IL, TON PÈRE ? »
JÉSUS répondit :
« Vous ne connaissez ni Moi ni MON PÈRE ;
si vous Me connaissiez, vous connaîtriez aussi MON PÈRE. »
IL prononça CES PAROLES
alors qu’IL enseignait dans le Temple,
à la salle du Trésor.
Et personne ne L’arrêta,
parce que SON HEURE n’était pas encore venue.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
TA PAROLE, SEIGNEUR, EST VÉRITÉ, ET TA LOI, DÉLIVRANCE.
Je ne prends pas plaisir à la mort du méchant, dit le SEIGNEUR. Qu’il se détourne de sa conduite, et qu’il vive !
TA PAROLE, SEIGNEUR, EST VÉRITÉ, ET TA LOI, DÉLIVRANCE.
(cf. Ez 33, 11)
« JE SUIS LA LUMIÈRE DU MONDE »
En ce temps-là,
JÉSUS disait aux pharisiens :
« Moi, JE SUIS LA LUMIÈRE DU MONDE.
Celui qui Me suit ne marchera pas dans les ténèbres,
il aura la LUMIÈRE DE LA VIE. »
Les pharisiens LUI dirent alors :
« Tu te rends témoignage à toi-même,
ce n’est donc pas un vrai témoignage. »
JÉSUS leur répondit :
« Oui, Moi, Je me rends témoignage à MOI-MÊME,
et pourtant MON TÉMOIGNAGE EST VRAI,
car Je sais D’OÙ JE SUIS VENU,
et où Je vais ;
mais vous, vous ne savez ni d’où Je viens,
ni où Je vais.
Vous, vous jugez de façon purement humaine.
Moi, Je ne juge personne.
Et, s’il m’arrive de juger,
MON JUGEMENT EST VRAI
parce que JE NE SUIS PAS SEUL :
J’ai avec Moi le PÈRE, qui M’a envoyé.
Or, il est écrit dans votre Loi
que, s’il y a deux témoins,
c’est un vrai témoignage.
Moi, JE SUIS À MOI-MÊME MON PROPRE TÉMOIN,
et le PÈRE, qui M’a envoyé, témoigne aussi pour Moi. »
Les pharisiens LUI disaient :
« Où est-IL, TON PÈRE ? »
JÉSUS répondit :
« Vous ne connaissez ni Moi ni MON PÈRE ;
si vous Me connaissiez, vous connaîtriez aussi MON PÈRE. »
IL prononça CES PAROLES
alors qu’IL enseignait dans le Temple,
à la salle du Trésor.
Et personne ne L’arrêta,
parce que SON HEURE n’était pas encore venue.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Merci !
Lundi 14 mars 2016 : Le lundi de la 5e semaine de Carême
Saint Lubin, Évêque de Chartres (✝ 556)
Sainte Mathilde (ou Maud) de Ringelheim, Reine d'Allemagne (875- ✝ 968)
Bienheureux Giacomo (Jacques) Cusmano, Prêtre, Fondateur de l’Institut des Missionnaires servants et servantes des pauvres (1834- ✝ 1888)
Chiara Lubich, italienne, Fondatrice des Focolari (1920-2008)
Les saints du jour (Lundi 14 mars)
Homélie :
De nouveau, Jésus parla aux Juifs : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. »
Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage. » Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant c’est un vrai témoignage, car je sais d’où je suis venu, et où je m’en vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je m’en vais ». Jésus nous donne une définition de Lui-même qui remplit de sens la vie de ceux qui, comme nous, veulent Le suivre en dépit de leurs imperfections : « Je suis la lumière du monde. » La personne de Jésus, ses enseignements, sa vie sont une lumière qui éclaire toute notre existence, dans les bons moments comme dans les souffrances et les contradictions. L’Apôtre Saint Jean nous aide à comprendre le Mystère du Verbe Incarné. Dans l’Evangile, la contestation autour de Jésus se fait de plus en plus rude ! Il aurait fallu avoir foi en l’Incarnation de Jésus Fils de Dieu, dans la Divinité de Jésus que Marie garde dans le secret ! C’est l’origine de Jésus, vrai Dieu et vrai homme qui nous donne de connaître notre propre origine. La Parole qui nous est donnée aujourd’hui nous faut revenir à l’origine de notre foi, à notre existence chrétienne.
« Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne.
Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé. Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage. Moi, je me rends témoignage à moi-même, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. » La Parole de Dieu aujourd’hui révèle la tension qui se crée autour de Jésus, il se dit « Fils de Dieu, » c’est l’enjeu du combat qu’il mène. « S’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul dit Jésus ! J’ai avec moi le Père qui m’a envoyé. » Ce langage est difficile à entendre aux Juifs : « Je sais d’où je viens et où je m’en vais, » dit encore Jésus qui vient du Père ! Nous avons dans l’Évangile, la réponse à nos questions quotidiennes, quelles que soit ce que nous vivons, quelles que soient les circonstances où nous nous trouvons : travail, relations avec les autres, relations avec Dieu, joies et peines. Nous aimons revenir à l’origine de notre foi en Jésus, nous cherchons ce que Jésus ferait dans notre situation. Marie, qui a conçu son Fils dans la Foi avant de le concevoir dans sa chair, est la seule personne qui peut dire le mystère de notre vie chrétienne car elle a porté Jésus dans sa chair ! Il nous faut revenir à l’Annonciation et retenir ces Paroles, les méditer longuement dans notre cœur et y adhérer pour découvrir notre origine dans la Foi : « Montre nous le Père, » Voilà le mystère ! Le Père a envoyé son Fils dans le monde pour qu’Il lui donne la vie.
Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »
Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait au Temple, du côté du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue. Pourquoi, Jésus qui fait tant de bien, cumule autour de lui une telle haine ? Nous voulons nous rendre attentifs à ce mystère en affirmant notre foi. Dans le monde qui l’ignore, nous risquons d’être contaminés et de ne plus voir la beauté du mystère de Jésus. Les pharisiens disent : « Il s’est dit Fils de Dieu ! » Ce sera l’objet de sa condamnation. Pour suivre Jésus dans le chemin de sa Pâque, il nous faut comprendre la raison pour laquelle Jésus est mis à mort. Il s’agit du mystère de l’Incarnation, de la venue de Dieu dans la chair. « Moi, dit Jésus, je sais d’où je suis venu. » Après la Passion, Il sera remis debout d’entre les morts. Il ressuscitera pour nous remettre dans la Vie. Nous affirmons que Jésus est remonté vers son Père. Jésus est la lumière, qui le suit « ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. » Jésus nous invite à être aussi une lumière pour le monde ; A porter la lumière de l’espérance au milieu des violences, de la méfiance et de la peur de nos frères ; A porter la lumière de la foi au milieu de l’obscurité, des doutes et des interrogations ; A porter la lumière de l’amour au milieu de tant de mensonges, de rancœurs et de passions. Le Saint-Esprit éclaire nos intelligences à la réalité du mystère de l’Incarnation, ainsi se trouve éclairée notre Foi. Dans le cheminement de notre vie spirituelle, il nous faut d’abord prendre la mesure du Mystère de l’Incarnation pour adhérer au mystère de Jésus.
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Saint Clément d'Alexandrie (150-v. 215), théologien
Stromates (trad. Ephata III, p. 1386 alt.)
Quand toi, Seigneur Jésus, tu me conduis à la lumière, et que je trouve Dieu grâce à toi, et que de toi je reçois le Père, je deviens ton cohéritier (Rm 8,17), puisque tu n'as pas rougi de m'avoir comme frère (He 2,11). Enlevons donc l'oubli de la vérité, enlevons l'ignorance ; et ayant dissipé les ténèbres qui nous enveloppent comme un nuage sur les yeux, contemplons le Dieu véritable, en proclamant : « Salut, lumière véritable ! »
Car la lumière s'est levée sur nous qui avons été plongés dans les ténèbres et enfermés dans l'ombre de la mort (Lc 1,79), lumière plus pure que le soleil, et plus belle que cette vie d'ici bas. Cette lumière est la vie éternelle, et ils vivent, tous ceux qui y participent. La nuit fuit la lumière et, se cachant par peur, cède au jour du Seigneur. La lumière qui ne peut être éteinte s'est répandue partout, et l'Occident a rejoint l'Orient. Voilà ce que signifie la « création nouvelle ». En effet, le soleil de justice (Ml 3,20) qui illumine toutes choses resplendit sur tout le genre humain, à l'exemple de son Père qui fait lever son soleil sur tous les hommes (Mt 5,45) et les arrose de la rosée de la vérité.
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Lundi 14 mars 2016 : Le lundi de la 5e semaine de Carême
Saint Lubin, Évêque de Chartres (✝ 556)
Sainte Mathilde (ou Maud) de Ringelheim, Reine d'Allemagne (875- ✝ 968)
Bienheureux Giacomo (Jacques) Cusmano, Prêtre, Fondateur de l’Institut des Missionnaires servants et servantes des pauvres (1834- ✝ 1888)
Chiara Lubich, italienne, Fondatrice des Focolari (1920-2008)
Les saints du jour (Lundi 14 mars)
Homélie :
De nouveau, Jésus parla aux Juifs : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. »
Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage. » Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant c’est un vrai témoignage, car je sais d’où je suis venu, et où je m’en vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je m’en vais ». Jésus nous donne une définition de Lui-même qui remplit de sens la vie de ceux qui, comme nous, veulent Le suivre en dépit de leurs imperfections : « Je suis la lumière du monde. » La personne de Jésus, ses enseignements, sa vie sont une lumière qui éclaire toute notre existence, dans les bons moments comme dans les souffrances et les contradictions. L’Apôtre Saint Jean nous aide à comprendre le Mystère du Verbe Incarné. Dans l’Evangile, la contestation autour de Jésus se fait de plus en plus rude ! Il aurait fallu avoir foi en l’Incarnation de Jésus Fils de Dieu, dans la Divinité de Jésus que Marie garde dans le secret ! C’est l’origine de Jésus, vrai Dieu et vrai homme qui nous donne de connaître notre propre origine. La Parole qui nous est donnée aujourd’hui nous faut revenir à l’origine de notre foi, à notre existence chrétienne.
« Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne.
Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé. Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage. Moi, je me rends témoignage à moi-même, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. » La Parole de Dieu aujourd’hui révèle la tension qui se crée autour de Jésus, il se dit « Fils de Dieu, » c’est l’enjeu du combat qu’il mène. « S’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul dit Jésus ! J’ai avec moi le Père qui m’a envoyé. » Ce langage est difficile à entendre aux Juifs : « Je sais d’où je viens et où je m’en vais, » dit encore Jésus qui vient du Père ! Nous avons dans l’Évangile, la réponse à nos questions quotidiennes, quelles que soit ce que nous vivons, quelles que soient les circonstances où nous nous trouvons : travail, relations avec les autres, relations avec Dieu, joies et peines. Nous aimons revenir à l’origine de notre foi en Jésus, nous cherchons ce que Jésus ferait dans notre situation. Marie, qui a conçu son Fils dans la Foi avant de le concevoir dans sa chair, est la seule personne qui peut dire le mystère de notre vie chrétienne car elle a porté Jésus dans sa chair ! Il nous faut revenir à l’Annonciation et retenir ces Paroles, les méditer longuement dans notre cœur et y adhérer pour découvrir notre origine dans la Foi : « Montre nous le Père, » Voilà le mystère ! Le Père a envoyé son Fils dans le monde pour qu’Il lui donne la vie.
Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »
Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait au Temple, du côté du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue. Pourquoi, Jésus qui fait tant de bien, cumule autour de lui une telle haine ? Nous voulons nous rendre attentifs à ce mystère en affirmant notre foi. Dans le monde qui l’ignore, nous risquons d’être contaminés et de ne plus voir la beauté du mystère de Jésus. Les pharisiens disent : « Il s’est dit Fils de Dieu ! » Ce sera l’objet de sa condamnation. Pour suivre Jésus dans le chemin de sa Pâque, il nous faut comprendre la raison pour laquelle Jésus est mis à mort. Il s’agit du mystère de l’Incarnation, de la venue de Dieu dans la chair. « Moi, dit Jésus, je sais d’où je suis venu. » Après la Passion, Il sera remis debout d’entre les morts. Il ressuscitera pour nous remettre dans la Vie. Nous affirmons que Jésus est remonté vers son Père. Jésus est la lumière, qui le suit « ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. » Jésus nous invite à être aussi une lumière pour le monde ; A porter la lumière de l’espérance au milieu des violences, de la méfiance et de la peur de nos frères ; A porter la lumière de la foi au milieu de l’obscurité, des doutes et des interrogations ; A porter la lumière de l’amour au milieu de tant de mensonges, de rancœurs et de passions. Le Saint-Esprit éclaire nos intelligences à la réalité du mystère de l’Incarnation, ainsi se trouve éclairée notre Foi. Dans le cheminement de notre vie spirituelle, il nous faut d’abord prendre la mesure du Mystère de l’Incarnation pour adhérer au mystère de Jésus.
Nous demandons la grâce de nous convertir, de revenir à notre origine.
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Saint Clément d'Alexandrie (150-v. 215), théologien
Stromates (trad. Ephata III, p. 1386 alt.)
« Je suis la lumière du monde »(Jn 8,11-12)
Quand toi, Seigneur Jésus, tu me conduis à la lumière, et que je trouve Dieu grâce à toi, et que de toi je reçois le Père, je deviens ton cohéritier (Rm 8,17), puisque tu n'as pas rougi de m'avoir comme frère (He 2,11). Enlevons donc l'oubli de la vérité, enlevons l'ignorance ; et ayant dissipé les ténèbres qui nous enveloppent comme un nuage sur les yeux, contemplons le Dieu véritable, en proclamant : « Salut, lumière véritable ! »
Car la lumière s'est levée sur nous qui avons été plongés dans les ténèbres et enfermés dans l'ombre de la mort (Lc 1,79), lumière plus pure que le soleil, et plus belle que cette vie d'ici bas. Cette lumière est la vie éternelle, et ils vivent, tous ceux qui y participent. La nuit fuit la lumière et, se cachant par peur, cède au jour du Seigneur. La lumière qui ne peut être éteinte s'est répandue partout, et l'Occident a rejoint l'Orient. Voilà ce que signifie la « création nouvelle ». En effet, le soleil de justice (Ml 3,20) qui illumine toutes choses resplendit sur tout le genre humain, à l'exemple de son Père qui fait lever son soleil sur tous les hommes (Mt 5,45) et les arrose de la rosée de la vérité.
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Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonsoir Lumen,
Bonsoir Marie du 65
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Bonsoir caillon
Bonsoir Françoise
Bonsoir à toutes et à tous
Mardi 15 Mars 2016
De la férie
5ième semaine du Temps de Carême
(Couleur liturgique : Violet )
Année C
Écouté sur :
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Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=15/03/2016
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
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Mardi 15 Mars 2016
De la férie
5ième semaine du Temps de Carême
(Couleur liturgique : Violet )
Année C
(Première lecture)
Livre des Nombres 21 : 4 à 9
« Tous ceux qui auront été mordus, qu’ils regardent le serpent, alors ils vivront ! »
En ces jours-là,
les Hébreux quittèrent Hor-la-Montagne
par la route de la mer des Roseaux
en contournant le pays d’Édom.
Mais en chemin, le peuple perdit courage.
Il récrimina contre DIEU et contre Moïse :
« Pourquoi nous avoir fait monter d’Égypte ?
Était- ce pour nous faire mourir dans le désert,
où il n’y a ni pain ni eau ?
Nous sommes dégoûtés de cette nourriture misérable ! »
Alors le SEIGNEUR envoya contre le peuple
des serpents à la morsure brûlante,
et beaucoup en moururent dans le peuple d’Israël.
Le peuple vint vers Moïse et dit :
« Nous avons péché,
en récriminant contre le SEIGNEUR et contre toi.
Intercède auprès du SEIGNEUR
pour qu’IL éloigne de nous les serpents. »
Moïse intercéda pour le peuple,
et le SEIGNEUR dit à Moïse :
« Fais-toi un serpent brûlant,
et dresse-le au sommet d’un mât :
tous ceux qui auront été mordus,
qu’ils le regardent, alors ils vivront ! »
Moïse fit un serpent de bronze
et le dressa au sommet du mât.
Quand un homme était mordu par un serpent,
et qu’il regardait vers le serpent de bronze,
il restait en vie !
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Livre des Nombres 21 : 4 à 9
« Tous ceux qui auront été mordus, qu’ils regardent le serpent, alors ils vivront ! »
En ces jours-là,
les Hébreux quittèrent Hor-la-Montagne
par la route de la mer des Roseaux
en contournant le pays d’Édom.
Mais en chemin, le peuple perdit courage.
Il récrimina contre DIEU et contre Moïse :
« Pourquoi nous avoir fait monter d’Égypte ?
Était- ce pour nous faire mourir dans le désert,
où il n’y a ni pain ni eau ?
Nous sommes dégoûtés de cette nourriture misérable ! »
Alors le SEIGNEUR envoya contre le peuple
des serpents à la morsure brûlante,
et beaucoup en moururent dans le peuple d’Israël.
Le peuple vint vers Moïse et dit :
« Nous avons péché,
en récriminant contre le SEIGNEUR et contre toi.
Intercède auprès du SEIGNEUR
pour qu’IL éloigne de nous les serpents. »
Moïse intercéda pour le peuple,
et le SEIGNEUR dit à Moïse :
« Fais-toi un serpent brûlant,
et dresse-le au sommet d’un mât :
tous ceux qui auront été mordus,
qu’ils le regardent, alors ils vivront ! »
Moïse fit un serpent de bronze
et le dressa au sommet du mât.
Quand un homme était mordu par un serpent,
et qu’il regardait vers le serpent de bronze,
il restait en vie !
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Détresse et espérance
Prière d’un malheureux à bout de force, qui expose sa plainte au SEIGNEUR.
[Psaume 101 (102) ; entièrement]
[Psaume 101 (102) ; entièrement]
Psaume 101 (102) : 2 et 3, 16 à 18, 19 à 21
R/ SEIGNEUR, entends ma prière :
que mon cri parvienne jusqu’à TOI !
SEIGNEUR, entends ma prière :
que mon cri parvienne jusqu’à TOI !
Ne me cache pas TON VISAGE
le jour où je suis en détresse !
Le jour où j’appelle, écoute- moi ;
viens vite, réponds- moi !
R/
Les nations craindront le NOM DU SEIGNEUR,
et tous les rois de la Terre, SA GLOIRE :
quand le SEIGNEUR rebâtira Sion,
quand IL apparaîtra dans SA GLOIRE,
IL se tournera vers la prière du spolié,
IL n’aura pas méprisé sa prière.
R/
Que cela soit écrit pour l’âge à venir,
et le peuple à nouveau créé chantera son DIEU :
« Des Hauteurs, SON SANCTUAIRE, le SEIGNEUR s’est penché ;
du Ciel, IL regarde la Terre
pour entendre la plainte des captifs
et libérer ceux qui devaient mourir. »
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
que mon cri parvienne jusqu’à TOI !
SEIGNEUR, entends ma prière :
que mon cri parvienne jusqu’à TOI !
Ne me cache pas TON VISAGE
le jour où je suis en détresse !
Le jour où j’appelle, écoute- moi ;
viens vite, réponds- moi !
R/
Les nations craindront le NOM DU SEIGNEUR,
et tous les rois de la Terre, SA GLOIRE :
quand le SEIGNEUR rebâtira Sion,
quand IL apparaîtra dans SA GLOIRE,
IL se tournera vers la prière du spolié,
IL n’aura pas méprisé sa prière.
R/
Que cela soit écrit pour l’âge à venir,
et le peuple à nouveau créé chantera son DIEU :
« Des Hauteurs, SON SANCTUAIRE, le SEIGNEUR s’est penché ;
du Ciel, IL regarde la Terre
pour entendre la plainte des captifs
et libérer ceux qui devaient mourir. »
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 8 : 21 à 30
Acclamation de l’Évangile :
GLOIRE ET LOUANGE À TOI, SEIGNEUR JÉSUS !
FILS de l’Homme, élevé sur la Croix, TU attires à TOI tous les hommes.
GLOIRE ET LOUANGE À TOI, SEIGNEUR JÉSUS !
(cf. Ez 33, 11)
« Quand vous aurez élevé le FILS de l’Homme, alors vous comprendrez que Moi, JE SUIS »
En ce temps- là,
JÉSUS disait aux Pharisiens :
« Je m’en vais ;
vous Me chercherez,
et vous mourrez dans votre péché.
Là où Moi Je vais,
vous ne pouvez pas aller. »
Les Juifs disaient :
« Veut-IL donc se donner la mort,
puisqu’IL dit :
“Là où moi je vais,
vous ne pouvez pas aller” ? »
IL leur répondit :
« Vous, vous êtes d’en bas ;
Moi, JE SUIS D’EN HAUT.
Vous, vous êtes de ce monde ;
Moi, Je ne suis pas de ce monde.
C’est pourquoi Je vous ai dit
que vous mourrez dans vos péchés.
En effet, si vous ne croyez pas que Moi, JE SUIS,
vous mourrez dans vos péchés. »
Alors, ils LUI demandaient :
« TOI, qui es-TU ? »
JÉSUS leur répondit :
« Je n’ai pas cessé de vous le dire.
À votre sujet, J’ai beaucoup à dire
et à juger.
D’ailleurs CELUI qui M’a envoyé dit la VÉRITÉ,
et ce que J’ai entendu de LUI,
Je le dis pour le monde. »
Ils ne comprirent pas qu’IL leur parlait du PÈRE.
JÉSUS leur déclara :
« Quand vous aurez élevé le FILS de l’Homme,
alors vous comprendrez que Moi, JE SUIS,
et que Je ne fais rien de MOI-MÊME ;
ce que Je dis là,
Je le dis comme le PÈRE Me l’a enseigné.
CELUI qui M’a envoyé est avec MOI ;
IL ne M’a pas laissé seul,
parce que Je fais toujours ce qui LUI est AGRÉABLE. »
Sur CES PAROLES DE JÉSUS,
beaucoup crurent en LUI.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
GLOIRE ET LOUANGE À TOI, SEIGNEUR JÉSUS !
FILS de l’Homme, élevé sur la Croix, TU attires à TOI tous les hommes.
GLOIRE ET LOUANGE À TOI, SEIGNEUR JÉSUS !
(cf. Ez 33, 11)
« Quand vous aurez élevé le FILS de l’Homme, alors vous comprendrez que Moi, JE SUIS »
En ce temps- là,
JÉSUS disait aux Pharisiens :
« Je m’en vais ;
vous Me chercherez,
et vous mourrez dans votre péché.
Là où Moi Je vais,
vous ne pouvez pas aller. »
Les Juifs disaient :
« Veut-IL donc se donner la mort,
puisqu’IL dit :
“Là où moi je vais,
vous ne pouvez pas aller” ? »
IL leur répondit :
« Vous, vous êtes d’en bas ;
Moi, JE SUIS D’EN HAUT.
Vous, vous êtes de ce monde ;
Moi, Je ne suis pas de ce monde.
C’est pourquoi Je vous ai dit
que vous mourrez dans vos péchés.
En effet, si vous ne croyez pas que Moi, JE SUIS,
vous mourrez dans vos péchés. »
Alors, ils LUI demandaient :
« TOI, qui es-TU ? »
JÉSUS leur répondit :
« Je n’ai pas cessé de vous le dire.
À votre sujet, J’ai beaucoup à dire
et à juger.
D’ailleurs CELUI qui M’a envoyé dit la VÉRITÉ,
et ce que J’ai entendu de LUI,
Je le dis pour le monde. »
Ils ne comprirent pas qu’IL leur parlait du PÈRE.
JÉSUS leur déclara :
« Quand vous aurez élevé le FILS de l’Homme,
alors vous comprendrez que Moi, JE SUIS,
et que Je ne fais rien de MOI-MÊME ;
ce que Je dis là,
Je le dis comme le PÈRE Me l’a enseigné.
CELUI qui M’a envoyé est avec MOI ;
IL ne M’a pas laissé seul,
parce que Je fais toujours ce qui LUI est AGRÉABLE. »
Sur CES PAROLES DE JÉSUS,
beaucoup crurent en LUI.
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Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Merci !
Mardi 15 Mars 2016 : Le mardi de la 5e semaine de Carême
Saint Longin, Centurion romain (1er s.)
Sainte Louise de Marillac, veuve et Cofondatrice des « Filles de la Charité » (1591-1660)
Saint Klemens Maria Hofbauer, Prêtre rédemptoriste (1751-1820)
Bienheureux Jan Adalbert Balicki, Prêtre en Pologne (1869-1948)
Bienheureux Artémide Zatti, Religieux Salésien italien (1880- ✝ 1951)
Les saints du jour (Mardi 15 Mars )
Lectures du jour :
Voir / Textes du jour
Homélie :
« Jésus leur dit encore : « Je m’en vais et vous me chercherez et vous mourrez dans votre péché."
Où je vais, vous ne pouvez venir. » Les Juifs disaient donc : « Va-t-il se donner la mort, qu’il dise : « Où je vais, vous ne pouvez venir » Et il leur disait : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde." Quelle profondeur donne à notre quotidien cette page qui nous invite à prendre de la hauteur, « d’être d’en haut », de vivre des « choses d’en haut ». L’émerveillement nous donne de vivre, il nous conduit à la connaissance. Notre foi commence et s’achève dans l’émerveillement, nous entrons dans le temps du regard qui nous élève jusqu’au Père. Notre regard sur le Christ, élevé sur la Croix, s’élève jusqu’à la résurrection. Jésus nous redit sans cesse que le mystère de Dieu est un mystère d’amour. Mais nous sommes encore comme le peuple d’Israël déporté en Égypte qui a continué à récriminer contre Dieu. Cet esclavage « matériel » est le signe d’un esclavage plus profond qui est l’esclavage du péché. Comme Jésus déjà mort, dit l’Évangile, était encore sur la croix, le soldat s’approcha, « lui ouvrit le côté d’un coup de sa lance, et il en jaillit du sang et de l’eau. Jésus n’a fait que du bien, dans la douceur et la tendresse de Dieu. Devant la dureté du cœur de ceux qui se sont appropriés la loi et qui croient servir Dieu dans la contestation, Jésus dit : « Je m’en vais, » vous me chercherez et vous mourrez dans votre péché. Entendre de Jésus ce message d’amour, de paix et de douceur , c’est déjà être déjà guéri.
Ils lui disaient donc : « Qui es-tu ? » Jésus leur dit : « Dès le commencement ce que je vous dis. J’ai sur vous beaucoup à dire et à juger ; mais celui qui m’a envoyé est véridique et je dis au monde ce que j’ai entendu de lui. » Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père."
Jésus a le cœur blessé par ces juifs qui ne comprennent pas ses paroles. Pourtant, notre pâque est une œuvre plus merveilleuse encore que l’acte de la création au commencement du monde. Notre émerveillement passe par le détournement de notre regard de nous-même pour rejoindre la réalité du monde et de notre Salut. Marie est présente quand Jésus est dans la faiblesse de l’agonie, là elle nous rejoind dans notre faiblesse. Elle sera encore présente quand son fils sera crucifié pour nous. Lorsque Jésus est mis à mort et nous sauve par sa Croix, Marie perçoit le combat de Jésus pour son peuple, elle souffre de la violence et de la haine contre son fils, contre le Fils unique du Père ! Elle en a le cœur brisé : « Dieu est Amour, » mais cet amour ne peut être reçu que par un désir et une attente. Quand le soldat s’approcha, « lui ouvrit le côté « Il jaillit de son côté de l’eau et du sang. » Cette eau et ce sang sont le symbole du baptême et de l’Eucharistie. L’Église est née par le bain du Baptême issu du côté transpercé de Jésus. Le Christ a formé l’Église à partir de son côté, comme il a formé Ève à partir du côté d’Adam. Jésus libére l’humanité de l’esclavage du menteur pour qu’elle retrouve la soif du Dieu vivant.
"Jésus leur dit donc : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous saurez que Je Suis et que je ne fais rien de moi-même, mais je dis ce que le Père m’a enseigné, et celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui plaît. »
Comme il disait cela, beaucoup crurent en lui." L’émerveillement suprême est de nourrir notre vie quotidienne de la Croix qui fait de nous des Chrétiens. Si la Passion de Jésus nous affecte, nous voulons l’imiter en portant nos croix avec Lui. Thérèse de Lisieux, dans une lettre à sa sœur Céline disait :« Regarde sa Face adorable !…Regarde ces yeux éteints et blessés !…Regarde ces plaies…Regarde Jésus dans sa Face…Là tu verras comme il nous aime ». La venue de Jésus nous offre cette délivrance : Du ciel, le Seigneur s’est penché, il entend la plainte des captifs, il veut libérer son peuple de la mort. Dieu se laisse toucher par la vulnérabilité de sa créature, il deviendra l’agonisant qui veut nous rejoindre pour nous sortir de la détresse. Marie a cru en lui, elle s’est laisser toucher par Dieu, elle a crié sa soif d’aimer, sa soif d’être aimée. L’humanité peut devenir elle-même en Dieu, tout ce qu’elle a reçu est de lui, son avenir est en Dieu. Le Christ, unit son épouse l’Eglise, en lui donnant l’aliment qui la fait naitre, son Corps Ressuscité. Ainsi que la femme engendre de son propre sang et nourrit de son lait ses enfants, de même le Christ nourrit constamment de son Corps et de son Sang celle qu’il a engendrée.
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Saint Léon le Grand (?-v. 461), pape et docteur de l'Église
15ème sermon sur la Passion, 3-4 (trad. bréviaire ; cf SC 75 bis, p. 189)
Celui qui vénère vraiment la Passion du Seigneur doit si bien regarder Jésus crucifié par les yeux du cœur qu'il reconnaisse sa propre chair dans la sienne... Aucun malade ne se voit refuser la victoire de la croix, et il n'y a personne qui ne trouve un secours dans la prière du Christ ; si elle a profité à beaucoup de ses bourreaux, combien davantage aidera-t-elle ceux qui se tournent vers lui !
Cette adoption de notre nature par la divinité, grâce à laquelle « le Verbe s'est fait chair et a demeuré parmi nous » (Jn 1,14), a-t-elle exclu aucun homme de sa miséricorde, sauf s'il refuse la foi ? L'homme n'a-t-il pas une nature commune avec le Christ, s'il accueille celui qui l'a assumée, et s'il a été régénéré par l'Esprit qui l'a engendré ? De plus, qui ne reconnaîtrait pas nos propres faiblesses en Lui, Lui qui a « pris la condition d'esclave » ? (Ph 2,7)...
Il est nôtre, ce corps sans vie qui gisait dans le sépulcre, mais qui a ressuscité le troisième jour et qui, au-dessus de toutes les hauteurs célestes, est monté jusqu'à la droite de la majesté du Père. Si nous marchons dans la voie de ses commandements, et si nous n'avons pas honte de confesser tout ce qu'il a fait pour notre salut dans l'abaissement de sa chair, nous aussi nous serons élevés jusqu'à partager sa gloire. Car ce qu'il a annoncé s'accomplira de façon éclatante : « Celui qui se prononcera pour moi devant les hommes, moi aussi je me prononcerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux » (Mt 10,32).
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Mardi 15 Mars 2016 : Le mardi de la 5e semaine de Carême
Saint Longin, Centurion romain (1er s.)
Sainte Louise de Marillac, veuve et Cofondatrice des « Filles de la Charité » (1591-1660)
Saint Klemens Maria Hofbauer, Prêtre rédemptoriste (1751-1820)
Bienheureux Jan Adalbert Balicki, Prêtre en Pologne (1869-1948)
Bienheureux Artémide Zatti, Religieux Salésien italien (1880- ✝ 1951)
Les saints du jour (Mardi 15 Mars )
Lectures du jour :
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Homélie :
« Jésus leur dit encore : « Je m’en vais et vous me chercherez et vous mourrez dans votre péché."
Où je vais, vous ne pouvez venir. » Les Juifs disaient donc : « Va-t-il se donner la mort, qu’il dise : « Où je vais, vous ne pouvez venir » Et il leur disait : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde." Quelle profondeur donne à notre quotidien cette page qui nous invite à prendre de la hauteur, « d’être d’en haut », de vivre des « choses d’en haut ». L’émerveillement nous donne de vivre, il nous conduit à la connaissance. Notre foi commence et s’achève dans l’émerveillement, nous entrons dans le temps du regard qui nous élève jusqu’au Père. Notre regard sur le Christ, élevé sur la Croix, s’élève jusqu’à la résurrection. Jésus nous redit sans cesse que le mystère de Dieu est un mystère d’amour. Mais nous sommes encore comme le peuple d’Israël déporté en Égypte qui a continué à récriminer contre Dieu. Cet esclavage « matériel » est le signe d’un esclavage plus profond qui est l’esclavage du péché. Comme Jésus déjà mort, dit l’Évangile, était encore sur la croix, le soldat s’approcha, « lui ouvrit le côté d’un coup de sa lance, et il en jaillit du sang et de l’eau. Jésus n’a fait que du bien, dans la douceur et la tendresse de Dieu. Devant la dureté du cœur de ceux qui se sont appropriés la loi et qui croient servir Dieu dans la contestation, Jésus dit : « Je m’en vais, » vous me chercherez et vous mourrez dans votre péché. Entendre de Jésus ce message d’amour, de paix et de douceur , c’est déjà être déjà guéri.
Ils lui disaient donc : « Qui es-tu ? » Jésus leur dit : « Dès le commencement ce que je vous dis. J’ai sur vous beaucoup à dire et à juger ; mais celui qui m’a envoyé est véridique et je dis au monde ce que j’ai entendu de lui. » Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père."
Jésus a le cœur blessé par ces juifs qui ne comprennent pas ses paroles. Pourtant, notre pâque est une œuvre plus merveilleuse encore que l’acte de la création au commencement du monde. Notre émerveillement passe par le détournement de notre regard de nous-même pour rejoindre la réalité du monde et de notre Salut. Marie est présente quand Jésus est dans la faiblesse de l’agonie, là elle nous rejoind dans notre faiblesse. Elle sera encore présente quand son fils sera crucifié pour nous. Lorsque Jésus est mis à mort et nous sauve par sa Croix, Marie perçoit le combat de Jésus pour son peuple, elle souffre de la violence et de la haine contre son fils, contre le Fils unique du Père ! Elle en a le cœur brisé : « Dieu est Amour, » mais cet amour ne peut être reçu que par un désir et une attente. Quand le soldat s’approcha, « lui ouvrit le côté « Il jaillit de son côté de l’eau et du sang. » Cette eau et ce sang sont le symbole du baptême et de l’Eucharistie. L’Église est née par le bain du Baptême issu du côté transpercé de Jésus. Le Christ a formé l’Église à partir de son côté, comme il a formé Ève à partir du côté d’Adam. Jésus libére l’humanité de l’esclavage du menteur pour qu’elle retrouve la soif du Dieu vivant.
"Jésus leur dit donc : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous saurez que Je Suis et que je ne fais rien de moi-même, mais je dis ce que le Père m’a enseigné, et celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui plaît. »
Comme il disait cela, beaucoup crurent en lui." L’émerveillement suprême est de nourrir notre vie quotidienne de la Croix qui fait de nous des Chrétiens. Si la Passion de Jésus nous affecte, nous voulons l’imiter en portant nos croix avec Lui. Thérèse de Lisieux, dans une lettre à sa sœur Céline disait :« Regarde sa Face adorable !…Regarde ces yeux éteints et blessés !…Regarde ces plaies…Regarde Jésus dans sa Face…Là tu verras comme il nous aime ». La venue de Jésus nous offre cette délivrance : Du ciel, le Seigneur s’est penché, il entend la plainte des captifs, il veut libérer son peuple de la mort. Dieu se laisse toucher par la vulnérabilité de sa créature, il deviendra l’agonisant qui veut nous rejoindre pour nous sortir de la détresse. Marie a cru en lui, elle s’est laisser toucher par Dieu, elle a crié sa soif d’aimer, sa soif d’être aimée. L’humanité peut devenir elle-même en Dieu, tout ce qu’elle a reçu est de lui, son avenir est en Dieu. Le Christ, unit son épouse l’Eglise, en lui donnant l’aliment qui la fait naitre, son Corps Ressuscité. Ainsi que la femme engendre de son propre sang et nourrit de son lait ses enfants, de même le Christ nourrit constamment de son Corps et de son Sang celle qu’il a engendrée.
Nous demandons la grâce de rejoindre la bonté du cœur de Jésus.
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Saint Léon le Grand (?-v. 461), pape et docteur de l'Église
15ème sermon sur la Passion, 3-4 (trad. bréviaire ; cf SC 75 bis, p. 189)
« Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que moi, Je suis »
Celui qui vénère vraiment la Passion du Seigneur doit si bien regarder Jésus crucifié par les yeux du cœur qu'il reconnaisse sa propre chair dans la sienne... Aucun malade ne se voit refuser la victoire de la croix, et il n'y a personne qui ne trouve un secours dans la prière du Christ ; si elle a profité à beaucoup de ses bourreaux, combien davantage aidera-t-elle ceux qui se tournent vers lui !
Cette adoption de notre nature par la divinité, grâce à laquelle « le Verbe s'est fait chair et a demeuré parmi nous » (Jn 1,14), a-t-elle exclu aucun homme de sa miséricorde, sauf s'il refuse la foi ? L'homme n'a-t-il pas une nature commune avec le Christ, s'il accueille celui qui l'a assumée, et s'il a été régénéré par l'Esprit qui l'a engendré ? De plus, qui ne reconnaîtrait pas nos propres faiblesses en Lui, Lui qui a « pris la condition d'esclave » ? (Ph 2,7)...
Il est nôtre, ce corps sans vie qui gisait dans le sépulcre, mais qui a ressuscité le troisième jour et qui, au-dessus de toutes les hauteurs célestes, est monté jusqu'à la droite de la majesté du Père. Si nous marchons dans la voie de ses commandements, et si nous n'avons pas honte de confesser tout ce qu'il a fait pour notre salut dans l'abaissement de sa chair, nous aussi nous serons élevés jusqu'à partager sa gloire. Car ce qu'il a annoncé s'accomplira de façon éclatante : « Celui qui se prononcera pour moi devant les hommes, moi aussi je me prononcerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux » (Mt 10,32).
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[Livre du Prophète Daniel 3 : 46 à 90 ; entièrement]
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Livre du prophète Daniel 3 : 14 à 20, 91 et 92, 95
« DIEU a envoyé SON ANGE et délivré Ses Serviteurs »
En ces jours-là,
le roi Nabucodonosor parla ainsi :
« Est-il vrai, Sidrac, Misac et Abdénago,
que vous refusez de servir mes dieux
et d’adorer la statue d’or que j’ai fait ériger ?
Êtes-vous prêts, maintenant, à vous prosterner
pour adorer la statue que j’ai faite,
quand vous entendrez le son du cor, de la flûte, de la cithare,
de la harpe, de la lyre, de la cornemuse
et de toutes les sortes d’instruments ?
Si vous n’adorez pas cette statue,
vous serez immédiatement jetés dans la fournaise de feu ardent ;
et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main ? »
Sidrac, Misac et Abdénago dirent au roi Nabucodonosor :
« Ce n’est pas à nous de te répondre.
Si notre DIEU, que nous servons, peut nous délivrer,
IL nous délivrera de la fournaise de feu ardent et de ta main, ô roi.
Et même s’IL ne le fait pas,
sois-en bien sûr, ô roi :
nous ne servirons pas tes dieux,
nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as érigée. »
Alors Nabucodonosor fut rempli de fureur
contre Sidrac, Misac et Abdénago,
et son visage s’altéra.
Il ordonna de chauffer la fournaise
sept fois plus qu’à l’ordinaire.
Puis il ordonna aux plus vigoureux de ses soldats
de ligoter Sidrac, Misac et Abdénago
et de les jeter dans la fournaise de feu ardent.
Le roi Nabucodonosor les entendit chanter.
Stupéfait, il se leva précipitamment
et dit à ses conseillers :
« Nous avons bien jeté trois hommes, ligotés,
au milieu du feu ? »
Ils répondirent :
« Assurément, ô roi. »
Il reprit :
« Eh bien moi, je vois quatre hommes
qui se promènent librement au milieu du feu,
ils sont parfaitement indemnes,
et le quatrième ressemble à un être divin. »
Et Nabucodonosor s’écria :
« Béni soit le DIEU de Sidrac, Misac et Abdénago,
qui a envoyé SON ANGE et délivré Sses Serviteurs !
Ils ont mis leur confiance en LUI,
et ils ont désobéi à l’ordre du roi ;
ils ont livré leur corps
plutôt que de servir et d’adorer
un autre dieu que leur DIEU. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Livre du prophète Daniel 3 : 14 à 20, 91 et 92, 95
« DIEU a envoyé SON ANGE et délivré Ses Serviteurs »
En ces jours-là,
le roi Nabucodonosor parla ainsi :
« Est-il vrai, Sidrac, Misac et Abdénago,
que vous refusez de servir mes dieux
et d’adorer la statue d’or que j’ai fait ériger ?
Êtes-vous prêts, maintenant, à vous prosterner
pour adorer la statue que j’ai faite,
quand vous entendrez le son du cor, de la flûte, de la cithare,
de la harpe, de la lyre, de la cornemuse
et de toutes les sortes d’instruments ?
Si vous n’adorez pas cette statue,
vous serez immédiatement jetés dans la fournaise de feu ardent ;
et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main ? »
Sidrac, Misac et Abdénago dirent au roi Nabucodonosor :
« Ce n’est pas à nous de te répondre.
Si notre DIEU, que nous servons, peut nous délivrer,
IL nous délivrera de la fournaise de feu ardent et de ta main, ô roi.
Et même s’IL ne le fait pas,
sois-en bien sûr, ô roi :
nous ne servirons pas tes dieux,
nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as érigée. »
Alors Nabucodonosor fut rempli de fureur
contre Sidrac, Misac et Abdénago,
et son visage s’altéra.
Il ordonna de chauffer la fournaise
sept fois plus qu’à l’ordinaire.
Puis il ordonna aux plus vigoureux de ses soldats
de ligoter Sidrac, Misac et Abdénago
et de les jeter dans la fournaise de feu ardent.
Le roi Nabucodonosor les entendit chanter.
Stupéfait, il se leva précipitamment
et dit à ses conseillers :
« Nous avons bien jeté trois hommes, ligotés,
au milieu du feu ? »
Ils répondirent :
« Assurément, ô roi. »
Il reprit :
« Eh bien moi, je vois quatre hommes
qui se promènent librement au milieu du feu,
ils sont parfaitement indemnes,
et le quatrième ressemble à un être divin. »
Et Nabucodonosor s’écria :
« Béni soit le DIEU de Sidrac, Misac et Abdénago,
qui a envoyé SON ANGE et délivré Sses Serviteurs !
Ils ont mis leur confiance en LUI,
et ils ont désobéi à l’ordre du roi ;
ils ont livré leur corps
plutôt que de servir et d’adorer
un autre dieu que leur DIEU. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Le cantique des trois amis de Daniel
[Livre du Prophète Daniel 3 : 46 à 90 ; entièrement]
Livre du Prophète Daniel 3 : 52, 53, 54, 55, 56
R/ À TOI, LOUANGE ET GLOIRE ÉTERNELLEMENT !
Béni sois-TU, SEIGNEUR, DIEU de nos pères :
R/
Béni soit le NOM TRÈS SAINT DE TA GLOIRE :
R/
Béni sois-TU DANS TON SAINT TEMPLE DE GLOIRE :
R/
Béni sois-TU SUR LE TRÔNE DE TON RÈGNE :
R/
Béni sois-TU, TOI qui sondes les abîmes :
R/
TOI qui sièges au-dessus des Kéroubim :
R/
Béni sois-TU au firmament, dans le Ciel
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Béni sois-TU, SEIGNEUR, DIEU de nos pères :
R/
Béni soit le NOM TRÈS SAINT DE TA GLOIRE :
R/
Béni sois-TU DANS TON SAINT TEMPLE DE GLOIRE :
R/
Béni sois-TU SUR LE TRÔNE DE TON RÈGNE :
R/
Béni sois-TU, TOI qui sondes les abîmes :
R/
TOI qui sièges au-dessus des Kéroubim :
R/
Béni sois-TU au firmament, dans le Ciel
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 8 : 31 à 42
Acclamation de l’Évangile :
TA PAROLE, SEIGNEUR, EST VÉRITÉ
ET TA LOI, DÉLIVRANCE.
Heureux ceux qui ont entendu la PAROLE
dans un cœur bon et généreux,
qui LA retiennent et portent du fruit par leur persévérance.
TA PAROLE, SEIGNEUR, EST VÉRITÉ
ET TA LOI, DÉLIVRANCE.
(cf. Lc 8, 15)
« Si le FILS vous rend libres, réellement vous serez libres »
En ce temps-là,
JÉSUS disait à ceux des Juifs qui croyaient en LUI :
« Si vous demeurez fidèles à Ma PAROLE,
vous êtes vraiment Mes Disciples ;
alors vous connaîtrez LA VÉRITÉ,
et LA VÉRITÉ vous rendra libres. »
Ils LUI répliquèrent :
« Nous sommes la descendance d’Abraham,
et nous n’avons jamais été les esclaves de personne.
Comment peux-TU dire :
“Vous deviendrez libres” ? »
JÉSUS leur répondit :
« AMEN, AMEN, Je vous le dis :
qui commet le péché
est esclave du péché.
L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ;
le fils, lui, y demeure pour toujours.
Si donc le FILS vous rend libres,
réellement vous serez libres.
Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham,
et pourtant vous cherchez à Me tuer,
parce que Ma PAROLE ne trouve pas sa place en vous.
Je dis ce que Moi, J’ai vu
auprès de MON PÈRE,
et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu
chez votre père. »
Ils LUI répliquèrent :
« Notre père, c’est Abraham. »
JÉSUS leur dit :
« Si vous étiez les enfants d’Abraham,
vous feriez les œuvres d’Abraham.
Mais maintenant, vous cherchez à Me tuer,
Moi, un Homme qui vous ai dit LA VÉRITÉ
que J’ai entendue de DIEU.
Cela, Abraham ne l’a pas fait.
Vous, vous faites les œuvres de votre père. »
Ils LUI dirent :
« Nous ne sommes pas nés de la prostitution !
Nous n’avons qu’un seul PÈRE : c’est DIEU. »
JÉSUS leur dit :
« Si DIEU était votre PÈRE,
vous M’aimeriez,
car Moi, c’est de DIEU QUE JE SUIS SORTI
et que JE VIENS.
Je ne suis pas venu de MOI-MÊME ;
c’est LUI qui M’a envoyé. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
TA PAROLE, SEIGNEUR, EST VÉRITÉ
ET TA LOI, DÉLIVRANCE.
Heureux ceux qui ont entendu la PAROLE
dans un cœur bon et généreux,
qui LA retiennent et portent du fruit par leur persévérance.
TA PAROLE, SEIGNEUR, EST VÉRITÉ
ET TA LOI, DÉLIVRANCE.
(cf. Lc 8, 15)
« Si le FILS vous rend libres, réellement vous serez libres »
En ce temps-là,
JÉSUS disait à ceux des Juifs qui croyaient en LUI :
« Si vous demeurez fidèles à Ma PAROLE,
vous êtes vraiment Mes Disciples ;
alors vous connaîtrez LA VÉRITÉ,
et LA VÉRITÉ vous rendra libres. »
Ils LUI répliquèrent :
« Nous sommes la descendance d’Abraham,
et nous n’avons jamais été les esclaves de personne.
Comment peux-TU dire :
“Vous deviendrez libres” ? »
JÉSUS leur répondit :
« AMEN, AMEN, Je vous le dis :
qui commet le péché
est esclave du péché.
L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ;
le fils, lui, y demeure pour toujours.
Si donc le FILS vous rend libres,
réellement vous serez libres.
Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham,
et pourtant vous cherchez à Me tuer,
parce que Ma PAROLE ne trouve pas sa place en vous.
Je dis ce que Moi, J’ai vu
auprès de MON PÈRE,
et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu
chez votre père. »
Ils LUI répliquèrent :
« Notre père, c’est Abraham. »
JÉSUS leur dit :
« Si vous étiez les enfants d’Abraham,
vous feriez les œuvres d’Abraham.
Mais maintenant, vous cherchez à Me tuer,
Moi, un Homme qui vous ai dit LA VÉRITÉ
que J’ai entendue de DIEU.
Cela, Abraham ne l’a pas fait.
Vous, vous faites les œuvres de votre père. »
Ils LUI dirent :
« Nous ne sommes pas nés de la prostitution !
Nous n’avons qu’un seul PÈRE : c’est DIEU. »
JÉSUS leur dit :
« Si DIEU était votre PÈRE,
vous M’aimeriez,
car Moi, c’est de DIEU QUE JE SUIS SORTI
et que JE VIENS.
Je ne suis pas venu de MOI-MÊME ;
c’est LUI qui M’a envoyé. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Merci !
Mercredi 16 Mars 2016 : Le mercredi de la 5e semaine de Carême
Sainte Eusébie, Abbesse, fille de Sainte Rictrude (✝ v. 680)
Saint Christodule (1002-1100)
Saint Héribert, Archevêque de Cologne (✝ 1021)
Saint Jean de Brébeuf, Prêtre s.j. et martyr au Canada (1593-1649)
Bienheureux José Gabriel del Rosario Brochero, Prêtre (1840-1914)
Les saints du jour (Mardi 15 Mars )
Lectures du jour :
Voir / Textes du jour
Homélie :
« Jésus dit alors aux Juifs qui l’avaient cru : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, et vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libérera..»
Ils lui répondirent : « Nous sommes la descendance d’Abraham et jamais nous n’avons été esclaves de personne. Comment peux-tu dire : « Vous deviendrez libres ? » Jésus leur répondit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque commet le péché est esclave. Or l’esclave ne demeure pas à jamais dans la maison, le fils y demeure à jamais. Si donc le Fils vous libère, vous serez réellement libres.» La parole prononcée par Jésus est entendue, elle produit son effet, certains suivent, d’autres quittent, dès lors ceux qui suivent Jésus, continue à parler de l’enjeu de la situation qui se vit au sein du peuple juif. La vérité de Jésus révèle aux Juifs leur mystère qu’il ne connaissent pas ! Nous ne pouvons pas dire que nous n’avons pas de ténèbres parce que nous serions de la descendance d’Abraham ! Les adversaires de Jésus s’acharnent, cependant certains s’interrogent ! Nous aussi nous sommes concernés. Nous « détectons » les ennemis de Jésus, et nous avons à découvrir qui sont les amis de Jésus ! L’épreuve démasque notre ambiguïté et notre ambivalence, tout ce qui n’est pas amour en nous a encore besoin d’être purifié. Les véritables amis de Jésus l’accompagnent dans le grand combat qu’il va mener jusqu’à la croix. La vérité de l’amour infini de Dieu doit prendre tout notre être à la suite de Jésus, pour que nous ne soyons plus qu’amour.
« Je sais, vous êtes la descendance d’Abraham ; mais vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne pénètre pas en vous. »
« Je dis ce que j’ai vu chez mon Père ; et vous, vous faites ce que vous avez entendu auprès de votre père. » Jésus dit à ses interlocuteurs leur situation, ils sont pécheurs. Ce qui pourrait les sauver, c’est le contact avec lui, parce qu’il jouit d’une autre relation, il est Fils du Père. C’est ce qui le rend différent, et cette différence, il la leur offre, mais ils doivent le reconnaître. Or, ils n’acceptent pas de se convertir, et Jésus sait qu’il n’a pas de prise sur eux. La situation ne fait qu’empirer. Dès lors, tant que l’erreur nous tient dans le mensonge et nous alourdit, nous demeurons dans les ténèbres. Si nous sommes mus par nos peurs, nos intérêts propres, nous sommes ligotés et nous ne sommes pas libres. Il y a tant de manières d’adhérer aux idoles intérieures ou extérieures, elles empêchent Jésus de nous purifier. Mais Jésus vient à bout de nos ténèbres. Il est le Fils de Dieu qui descend dans nos enfers, avec notre liberté, il peut nous sortir de notre rétrécissement. Dès que nous venons à sa lumière, grâce à la Parole de Dieu, nous rayonnons de son amour et nous devenons les témoins de la Vérité. Nous demandons à Dieu la grâce de nous sortir de nos ténèbres et dans nos enfermements. Jésus le Sauveur du monde nous libère. Pour demeurer dans la lumière, il nous faut résister franchement à tout mensonge.
"Ils lui répondirent : « Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous êtes enfants d’Abraham, faites les œuvres d’Abraham." »
Or maintenant vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité, que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait ! Vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ; nous n’avons qu’un seul Père : Dieu. » Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens ; je ne viens pas de moi-même ; mais lui m’a envoyé. » Jésus ne renonce pas à mettre ses adversaires dans la lumière, il les prend aux mots. Etre dans une filiation implique de se comporter en cohérence avec elle. C’est ce que lui vit en profondeur lui-même, il en témoignera par sa Croix, sous peu. La grandeur de la parole de l’homme, c’est qu’elle dit la vérité. Le salut consiste à se fier à la parole de l’autre, il consiste à avoir foi en l’autre. Jésus leur manifeste l’enfermement de ses adversaires, il ouvre ainsi la possibilité d’un changement. Mais le doute émit sur Jésus est grave : Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! L’Esprit Saint nous éclaire pour que nous ayons la certitude que Dieu vient nous purifier du mensonge au plus profond de notre être. Purifiés, nous devenons alors « sauveurs avec Jésus, » pour être soutiens de nos frères. La Vérité de Jésus travaille en nous et l’Esprit Saint nous empêche de laisser le menteur avoir prise sur nous. Si nous passons par le feu nous ne serons pas brûlés ! Le Christ est vainqueur en vaillant sauveur, il se tient dans le cœur de tout croyant et il le sauve !
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Saint Pacien de Barcelone (?-v. 390), Évêque
Homélie sur le baptême, 6-7, PL 13, 1093-94 (trad. bréviaire 19e samedi alt.)
Frères, nous avons une nouvelle naissance par le baptême... « Si nous avons mis notre espoir en ce monde seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes » (1Co 15,19). La vie en ce monde, comme vous le voyez, peut être aussi longue pour les animaux, les bêtes sauvages et les oiseaux que pour nous, ou même plus longue. Mais ce qui est propre à l'homme, c'est ce que le Christ nous a donné par son Esprit — la vie sans fin — mais à condition de ne plus pécher... « Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don de Dieu, c'est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Rm 6,23).
Mes petits enfants, retenez avant tout ceci : autrefois les nations étaient livrées aux puissances des ténèbres ; maintenant nous avons été libérés, grâce à la victoire de Jésus Christ notre Seigneur. C'est lui qui nous a rachetés.... Il a délivré les enchaînés, et il a brisé nos liens, comme David l'avait dit : « Le Seigneur redresse les opprimés, le Seigneur délie les enchaînés, le Seigneur ouvre les yeux des aveugles » (Ps 145,7). Et encore : « Tu as brisé mes chaînes, je t'offrirai le sacrifice de louange » (Ps 115,16). Oui, nous sommes délivrés de nos chaînes, rassemblés à l'appel du Seigneur par le sacrement du baptême..., libérés par le sang du Christ et l'invocation de son nom...
Donc, mes bien-aimés, une fois pour toutes nous sommes baptisés, une fois pour toutes nous sommes libérés, une fois pour toutes nous sommes accueillis dans le Royaume immortel. Une fois pour toutes, « heureux ceux dont les crimes sont pardonnés, dont les péchés sont couverts » (Ps 31,1). Tenez fermement ce que vous avez reçu, conservez-le pour votre joie, ne péchez plus. Désormais, gardez-vous purs et irréprochables pour le jour du Seigneur.
Evangelizo.org
Bonjour Nicolas, Merci !
Mercredi 16 Mars 2016 : Le mercredi de la 5e semaine de Carême
Sainte Eusébie, Abbesse, fille de Sainte Rictrude (✝ v. 680)
Saint Christodule (1002-1100)
Saint Héribert, Archevêque de Cologne (✝ 1021)
Saint Jean de Brébeuf, Prêtre s.j. et martyr au Canada (1593-1649)
Bienheureux José Gabriel del Rosario Brochero, Prêtre (1840-1914)
Les saints du jour (Mardi 15 Mars )
Lectures du jour :
Voir / Textes du jour
Homélie :
« Jésus dit alors aux Juifs qui l’avaient cru : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, et vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libérera..»
Ils lui répondirent : « Nous sommes la descendance d’Abraham et jamais nous n’avons été esclaves de personne. Comment peux-tu dire : « Vous deviendrez libres ? » Jésus leur répondit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque commet le péché est esclave. Or l’esclave ne demeure pas à jamais dans la maison, le fils y demeure à jamais. Si donc le Fils vous libère, vous serez réellement libres.» La parole prononcée par Jésus est entendue, elle produit son effet, certains suivent, d’autres quittent, dès lors ceux qui suivent Jésus, continue à parler de l’enjeu de la situation qui se vit au sein du peuple juif. La vérité de Jésus révèle aux Juifs leur mystère qu’il ne connaissent pas ! Nous ne pouvons pas dire que nous n’avons pas de ténèbres parce que nous serions de la descendance d’Abraham ! Les adversaires de Jésus s’acharnent, cependant certains s’interrogent ! Nous aussi nous sommes concernés. Nous « détectons » les ennemis de Jésus, et nous avons à découvrir qui sont les amis de Jésus ! L’épreuve démasque notre ambiguïté et notre ambivalence, tout ce qui n’est pas amour en nous a encore besoin d’être purifié. Les véritables amis de Jésus l’accompagnent dans le grand combat qu’il va mener jusqu’à la croix. La vérité de l’amour infini de Dieu doit prendre tout notre être à la suite de Jésus, pour que nous ne soyons plus qu’amour.
« Je sais, vous êtes la descendance d’Abraham ; mais vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne pénètre pas en vous. »
« Je dis ce que j’ai vu chez mon Père ; et vous, vous faites ce que vous avez entendu auprès de votre père. » Jésus dit à ses interlocuteurs leur situation, ils sont pécheurs. Ce qui pourrait les sauver, c’est le contact avec lui, parce qu’il jouit d’une autre relation, il est Fils du Père. C’est ce qui le rend différent, et cette différence, il la leur offre, mais ils doivent le reconnaître. Or, ils n’acceptent pas de se convertir, et Jésus sait qu’il n’a pas de prise sur eux. La situation ne fait qu’empirer. Dès lors, tant que l’erreur nous tient dans le mensonge et nous alourdit, nous demeurons dans les ténèbres. Si nous sommes mus par nos peurs, nos intérêts propres, nous sommes ligotés et nous ne sommes pas libres. Il y a tant de manières d’adhérer aux idoles intérieures ou extérieures, elles empêchent Jésus de nous purifier. Mais Jésus vient à bout de nos ténèbres. Il est le Fils de Dieu qui descend dans nos enfers, avec notre liberté, il peut nous sortir de notre rétrécissement. Dès que nous venons à sa lumière, grâce à la Parole de Dieu, nous rayonnons de son amour et nous devenons les témoins de la Vérité. Nous demandons à Dieu la grâce de nous sortir de nos ténèbres et dans nos enfermements. Jésus le Sauveur du monde nous libère. Pour demeurer dans la lumière, il nous faut résister franchement à tout mensonge.
"Ils lui répondirent : « Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous êtes enfants d’Abraham, faites les œuvres d’Abraham." »
Or maintenant vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité, que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait ! Vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ; nous n’avons qu’un seul Père : Dieu. » Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens ; je ne viens pas de moi-même ; mais lui m’a envoyé. » Jésus ne renonce pas à mettre ses adversaires dans la lumière, il les prend aux mots. Etre dans une filiation implique de se comporter en cohérence avec elle. C’est ce que lui vit en profondeur lui-même, il en témoignera par sa Croix, sous peu. La grandeur de la parole de l’homme, c’est qu’elle dit la vérité. Le salut consiste à se fier à la parole de l’autre, il consiste à avoir foi en l’autre. Jésus leur manifeste l’enfermement de ses adversaires, il ouvre ainsi la possibilité d’un changement. Mais le doute émit sur Jésus est grave : Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! L’Esprit Saint nous éclaire pour que nous ayons la certitude que Dieu vient nous purifier du mensonge au plus profond de notre être. Purifiés, nous devenons alors « sauveurs avec Jésus, » pour être soutiens de nos frères. La Vérité de Jésus travaille en nous et l’Esprit Saint nous empêche de laisser le menteur avoir prise sur nous. Si nous passons par le feu nous ne serons pas brûlés ! Le Christ est vainqueur en vaillant sauveur, il se tient dans le cœur de tout croyant et il le sauve !
Nous supplions Jésus de nous donner la liberté intérieure qui vient à bout de nos incrédulités.
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Saint Pacien de Barcelone (?-v. 390), Évêque
Homélie sur le baptême, 6-7, PL 13, 1093-94 (trad. bréviaire 19e samedi alt.)
« Si c'est le Fils qui vous rend libres, vous serez vraiment libres »
Frères, nous avons une nouvelle naissance par le baptême... « Si nous avons mis notre espoir en ce monde seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes » (1Co 15,19). La vie en ce monde, comme vous le voyez, peut être aussi longue pour les animaux, les bêtes sauvages et les oiseaux que pour nous, ou même plus longue. Mais ce qui est propre à l'homme, c'est ce que le Christ nous a donné par son Esprit — la vie sans fin — mais à condition de ne plus pécher... « Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don de Dieu, c'est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Rm 6,23).
Mes petits enfants, retenez avant tout ceci : autrefois les nations étaient livrées aux puissances des ténèbres ; maintenant nous avons été libérés, grâce à la victoire de Jésus Christ notre Seigneur. C'est lui qui nous a rachetés.... Il a délivré les enchaînés, et il a brisé nos liens, comme David l'avait dit : « Le Seigneur redresse les opprimés, le Seigneur délie les enchaînés, le Seigneur ouvre les yeux des aveugles » (Ps 145,7). Et encore : « Tu as brisé mes chaînes, je t'offrirai le sacrifice de louange » (Ps 115,16). Oui, nous sommes délivrés de nos chaînes, rassemblés à l'appel du Seigneur par le sacrement du baptême..., libérés par le sang du Christ et l'invocation de son nom...
Donc, mes bien-aimés, une fois pour toutes nous sommes baptisés, une fois pour toutes nous sommes libérés, une fois pour toutes nous sommes accueillis dans le Royaume immortel. Une fois pour toutes, « heureux ceux dont les crimes sont pardonnés, dont les péchés sont couverts » (Ps 31,1). Tenez fermement ce que vous avez reçu, conservez-le pour votre joie, ne péchez plus. Désormais, gardez-vous purs et irréprochables pour le jour du Seigneur.
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Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonsoir Lumen,
Bonsoir Marie du 65
Bonsoir Thierry
Bonsoir Manuela
Bonsoir caillon
Bonsoir Françoise
Bonsoir à toutes et à tous
Jeudi 17 Mars 2016
Saint Patrice, Évêque
5ième semaine du Temps de Carême
(Couleur liturgique : Violet )
Année C
[Psaume 104 (105) ; entièrement]
Écouté sur :
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Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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Liens :
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir Marie du 65
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Jeudi 17 Mars 2016
Saint Patrice, Évêque
5ième semaine du Temps de Carême
(Couleur liturgique : Violet )
Année C
(Première lecture)
Livre de la Genèse 17 : 3 à 9
« Tu deviendras le père d’une multitude de nations »
En ces jours-là,
Abram tomba face contre terre
et DIEU lui parla ainsi :
« Moi, voici l’ALLIANCE que Je fais avec toi :
tu deviendras le père d’une multitude de nations.
Tu ne seras plus appelé du nom d’Abram,
ton nom sera Abraham,
car Je fais de toi le père d’une multitude de nations.
Je te ferai porter des fruits à l’infini,
de toi Je ferai des nations,
et des rois sortiront de toi.
J’établirai MON ALLIANCE entre Moi et toi,
et après toi avec ta descendance,
de génération en génération ;
ce sera une ALLIANCE ÉTERNELLE ;
ainsi Je serai ton DIEU
et le DIEU de ta descendance après toi.
À toi et à ta descendance après toi
Je donnerai le pays où tu résides,
tout le pays de Canaan en propriété perpétuelle,
et Je serai leur DIEU. »
DIEU dit à Abraham :
« Toi, tu observeras MON ALLIANCE,
toi et ta descendance après toi,
de génération en génération. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Livre de la Genèse 17 : 3 à 9
« Tu deviendras le père d’une multitude de nations »
En ces jours-là,
Abram tomba face contre terre
et DIEU lui parla ainsi :
« Moi, voici l’ALLIANCE que Je fais avec toi :
tu deviendras le père d’une multitude de nations.
Tu ne seras plus appelé du nom d’Abram,
ton nom sera Abraham,
car Je fais de toi le père d’une multitude de nations.
Je te ferai porter des fruits à l’infini,
de toi Je ferai des nations,
et des rois sortiront de toi.
J’établirai MON ALLIANCE entre Moi et toi,
et après toi avec ta descendance,
de génération en génération ;
ce sera une ALLIANCE ÉTERNELLE ;
ainsi Je serai ton DIEU
et le DIEU de ta descendance après toi.
À toi et à ta descendance après toi
Je donnerai le pays où tu résides,
tout le pays de Canaan en propriété perpétuelle,
et Je serai leur DIEU. »
DIEU dit à Abraham :
« Toi, tu observeras MON ALLIANCE,
toi et ta descendance après toi,
de génération en génération. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Histoire de la FIDÉLITÉ de DIEU
[Psaume 104 (105) ; entièrement]
Psaume 104 (105) : 4 et 5, 6 et 7, 8 et 9
R/ Le SEIGNEUR s’est toujours souvenu de SON ALLIANCE.
Cherchez le SEIGNEUR et SA PUISSANCE,
recherchez sans trêve SA FACE ;
souvenez-vous des MERVEILLES qu’IL a faites,
de SES PRODIGES, des JUGEMENTS qu’IL prononça.
R/
Vous, la race d’Abraham son serviteur,
les fils de Jacob, qu’IL a choisis.
Le SEIGNEUR, c’est LUI notre DIEU :
SES JUGEMENTS font LOI pour l’Univers.
R/
IL s’est toujours souvenu de SON ALLIANCE,
PAROLE édictée pour mille générations :
PROMESSE faite à Abraham,
GARANTIE par serment à Isaac.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Cherchez le SEIGNEUR et SA PUISSANCE,
recherchez sans trêve SA FACE ;
souvenez-vous des MERVEILLES qu’IL a faites,
de SES PRODIGES, des JUGEMENTS qu’IL prononça.
R/
Vous, la race d’Abraham son serviteur,
les fils de Jacob, qu’IL a choisis.
Le SEIGNEUR, c’est LUI notre DIEU :
SES JUGEMENTS font LOI pour l’Univers.
R/
IL s’est toujours souvenu de SON ALLIANCE,
PAROLE édictée pour mille générations :
PROMESSE faite à Abraham,
GARANTIE par serment à Isaac.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 8 : 51 à 59
Acclamation de l’Évangile :
TES PAROLES, SEIGNEUR, SONT ESPRIT
ET ELLES SONT VIE.
Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,
mais écoutez la VOIX DU SEIGNEUR.
TES PAROLES, SEIGNEUR, SONT ESPRIT
ET ELLES SONT VIE.
(cf. Ps 94, 8a.7d)
« Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait Mon JOUR »
En ce temps-là,
JÉSUS disait aux Juifs :
« AMEN, AMEN, Je vous le dis :
si quelqu’un garde Ma PAROLE,
jamais il ne verra la mort. »
Les Juifs LUI dirent :
« Maintenant nous savons bien que TU as un démon.
Abraham est mort, les Prophètes aussi,
et TOI, TU dis :
“Si quelqu’un garde ma parole,
il ne connaîtra jamais la mort.”
Es-TU donc plus grand que notre père Abraham ?
Il est mort, et les Prophètes aussi sont morts.
Pour qui TE prends-TU ? »
JÉSUS répondit :
« Si Je Me glorifie MOI-MÊME,
Ma GLOIRE n’est rien ;
c’est MON PÈRE qui Me glorifie,
LUI dont vous dites : “IL est notre DIEU”,
alors que vous ne LE connaissez pas.
Moi, Je LE connais
et, si Je dis que Je ne LE connais pas,
Je serai comme vous, un menteur.
Mais Je LE connais,
et SA PAROLE, Je LA garde.
Abraham votre père a exulté,
sachant qu’il verrait Mon JOUR.
Il L’a vu, et il s’est réjoui. »
Les Juifs LUI dirent alors :
« TOI qui n’as pas encore cinquante ans,
TU as vu Abraham ! »
JÉSUS leur répondit :
« AMEN, AMEN, Je vous le dis :
avant qu’Abraham fût,
Moi, JE SUIS. »
Alors ils ramassèrent des pierres pour les LUI jeter.
Mais JÉSUS, en se cachant,
sortit du Temple.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
TES PAROLES, SEIGNEUR, SONT ESPRIT
ET ELLES SONT VIE.
Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,
mais écoutez la VOIX DU SEIGNEUR.
TES PAROLES, SEIGNEUR, SONT ESPRIT
ET ELLES SONT VIE.
(cf. Ps 94, 8a.7d)
« Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait Mon JOUR »
En ce temps-là,
JÉSUS disait aux Juifs :
« AMEN, AMEN, Je vous le dis :
si quelqu’un garde Ma PAROLE,
jamais il ne verra la mort. »
Les Juifs LUI dirent :
« Maintenant nous savons bien que TU as un démon.
Abraham est mort, les Prophètes aussi,
et TOI, TU dis :
“Si quelqu’un garde ma parole,
il ne connaîtra jamais la mort.”
Es-TU donc plus grand que notre père Abraham ?
Il est mort, et les Prophètes aussi sont morts.
Pour qui TE prends-TU ? »
JÉSUS répondit :
« Si Je Me glorifie MOI-MÊME,
Ma GLOIRE n’est rien ;
c’est MON PÈRE qui Me glorifie,
LUI dont vous dites : “IL est notre DIEU”,
alors que vous ne LE connaissez pas.
Moi, Je LE connais
et, si Je dis que Je ne LE connais pas,
Je serai comme vous, un menteur.
Mais Je LE connais,
et SA PAROLE, Je LA garde.
Abraham votre père a exulté,
sachant qu’il verrait Mon JOUR.
Il L’a vu, et il s’est réjoui. »
Les Juifs LUI dirent alors :
« TOI qui n’as pas encore cinquante ans,
TU as vu Abraham ! »
JÉSUS leur répondit :
« AMEN, AMEN, Je vous le dis :
avant qu’Abraham fût,
Moi, JE SUIS. »
Alors ils ramassèrent des pierres pour les LUI jeter.
Mais JÉSUS, en se cachant,
sortit du Temple.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Merci !
Jeudi 17 Mars 2016 : Le Jeudi de la 5e semaine de Carême
Saint Patrick, Évêque « Apôtre de l'Irlande », Co-Patron de l’Irlande (385-461)
Saint Gabriel Lalemant, Martyr au Canada (1610-1649)
Fête du Bienheureux Juan Nepomuceno Zegrí y Moreno, Prêtre et Fondateur de la Congrégation des « Sœurs Mercédaires de la Charité. » (1831-1905)
Les saints du jour (Jeudi 17 Mars )
Lectures du jour :
Voir / Textes du jour
Homélie :
"Les Juifs lui dirent : « Maintenant nous savons que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et tu dis : « Si quelqu’un garde ma parole, il ne goûtera jamais de la mort. »
Es-tu donc plus grand qu’Abraham, notre père, qui est mort ? Les prophètes aussi sont morts. Qui prétends-tu être ? » Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : « Il est notre Dieu », et vous ne le connaissez pas ; mais moi, je le connais ; et si je disais : « Je ne le connais pas », je serais semblable à vous, un menteur. Mais je le connais et je garde sa parole. Abraham, votre père, exulta à la pensée qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu et fut dans la joie. » Jésus promet la victoire sur la mort pour ceux qui gardent sa parole, les Juifs, non croyants, ne sont pas intéressés par une victoire sur la mort. Ils veulent avoir raison dans la discussion pour déshonorer Jésus. Ils préparent, à l’intérieur d’eux-mêmes, des arguments, pour ne pas voir que Jésus peut les sauver du péché et des conséquences du péché, dont la mort. En effet, pour garder la parole de Jésus, il leur faut changer de vie. « Abraham avait contemplé le jour de Sa venue et s’était réjoui de le voir. » Tous savaient que Dieu avait conclu une alliance avec Abraham par laquelle Il avait promit le salut de toute sa descendance. Mais ils ignoraient l’étendue de la lumière de Dieu. Jésus leur révèle qu’Abraham avait vu le Messie dans le jour de Yahvé, et Il a appelé ce jour, son jour, il se l’est donc approprié ! En avançons vers Pâques, nous entrons dans cette lutte à mort contre Jésus, le Sauveur du monde. Nous renouvelons notre foi en Jésus qui nous délivre des idoles et qui nous sauve de « l’image » que nous nous fabriquons de Dieu .
Les Juifs lui dirent alors : « Tu n’as pas cinquante ans et tu as vu Abraham ! » Jésus leur dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham existât, Je Suis. »
Dans cette révélation, Jésus montre qu’Il possède la vision de Dieu. Il se manifeste à eux comme présence préexistante au temps d’Abraham : « Avant qu’Abraham ait existé, moi, je suis ». C’est une proclamation éclatante de sa divinité. Les Juifs pouvaient la comprendre, et ils auraient pu également croire en Lui s’ils avaient eu plus de connaissance du Père. Ces hommes qui se réclament d’Abraham ne veulent pas être délogés : « Quitte ton pays, ta culture, ta parenté, et va, » est-il dit à Abram qui entre dans une démarche d’espérance dans laquelle chacun de nous se trouve encore. Jésus leur dit : « Abraham n’a jamais fait comme vous ! » Jésus, avec toute la puissance de sa divinité, glorifie le Père en accomplissant parfaitement sa volonté. Il dit, « Je connais le Père et je garde sa parole. Le Père connaît le Fils et le Fils connaît le Père», leur connaissance dans l’Esprit Saint est totale, complète et parfaite, elle se donne en même temps totalement. Comme Jésus garde la parole du Père, nous gardons la parole de Jésus. L’adoration nous devient nécessaire comme la respiration, nous rendons grâce à Dieu pour son immense gloire. Nous avons de la peine nous aussi, à nous laisser déloger de nos idées et de nos petites certitudes ! C’est par sa tendresse et sa miséricorde que Jésus nous aide à dépasser la vision étriquée de Dieu et des hommes que nous pouvons avoir.
« Ils ramassèrent alors des pierres pour les lui jeter ; mais Jésus se déroba et sortit du Temple.»
Jésus donne une manifestation glorieuse de sa divinité, il utilise les mêmes termes par lesquels Dieu a révélé son nom à Moïse « Je suis celui qui suis. » ‘De toute éternité, j’existe’, dit Jésus. Il se tient devant eux, et donne le témoignage de son existence divine. Quand nous sommes dans l’épreuve, « furieux » contre quelqu’un, contre Dieu, notre colère procède bien souvent du même mouvement : Le même « mensonge » est à l’œuvre qui nous fait nous fait mentir à nous-mêmes, à Dieu, et aux autres. Chaque fois que nous sommes dérangés et que nous résistons au dérangement, nous croyons être dans notre bon droit. C’est la même attitude que ces hommes qui ne peuvent plus « supporter » que Jésus les dérange. Son Amour pour les pauvres est dérangeant, son accueil de la misère humaine est provoquant. Jésus dit aux Juifs : « Amen, amen, je vous le dis : Si quelqu’un reste fidèle à ma parole, il ne verra jamais la mort. » Nous croyons que la mort n’a pas le dernier mot, qu’elle est vaincue par la Passion de Jésus, lui qui est vrai Dieu et vrai Homme, il est l’amour parfait qui est le pardon.
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église
Sur Abraham, I, 67-78 (trad. coll. Pères dans la foi, Migne 1999, p. 87)
« Dieu dit à Abraham : Prends ton fils bien-aimé, cet Isaac que tu as chéri ; pars sur les hauteurs et tu me l'offriras en holocauste » (Gn 22,2). Isaac préfigure le Christ qui va souffrir : il vient sur une ânesse..., et quand le Seigneur est venu souffrir pour nous sa Passion, il a détaché le petit de l'ânesse et s'est assis dessus... Abraham dit à ses serviteurs : « Nous reviendrons vers vous » ; sans qu'il le sache, c'était une prophétie... Isaac a porté sur lui le bois, et le Christ a porté le gibet de la croix. Abraham accompagnait son fils ; le Père accompagnait le Christ. Il dit en effet : « Vous me laisserez seul, mais je ne suis pas seul ; le Père est avec moi » (Jn 16,32). Isaac dit à son père... : « Voici le bois, où est l'agneau pour l'holocauste ? » Ce sont des paroles prophétiques, mais il ne le sait pas ; le Seigneur en effet préparait un Agneau pour le sacrifice. Abraham aussi a prophétisé en répondant : « Dieu pourvoira à l'agneau pour l'holocauste, mon fils »...
« L'ange dit : ' Abraham, Abraham ! ... N'étends pas la main sur l'enfant, ne lui fais rien ; car je sais maintenant que tu crains Dieu, toi qui n'as pas épargné ton fils bien-aimé pour moi ' (cf Rm 8,32)... Abraham leva les yeux et regarda : voici qu'un bélier était pendu par les cornes dans un buisson. » Pourquoi un bélier ? C'est lui qui a le plus de valeur dans tout le troupeau. Pourquoi pendu ? Pour te faire voir que ce n'était pas une victime terrestre... Notre corne, notre force, c'est le Christ (Lc 1,69), qui est supérieur à tout homme, comme nous le lisons : « Tu es le plus beau des enfants des hommes » (Ps 44,3). Seul, il a été élevé de terre et exalté, comme il nous l'enseigne par ces paroles : « Je ne suis pas de ce monde, moi ; je suis d'en haut » (Jn 8,23). Abraham l'a vu dans ce sacrifice, il a aperçu sa Passion. C'est pourquoi le Seigneur dit de lui : « Abraham a vu mon jour et s'est réjoui ». Il est apparu à Abraham, lui révélant que son corps souffrirait la Passion par laquelle il a racheté le monde. Il indique même le genre de Passion en le montrant pendu ; ce buisson est le gibet de la croix. Et élevé sur ce bois, le guide incomparable du troupeau a tout attiré à lui, pour se faire connaître de tous.
Evangelizo.org
Bonjour Nicolas, Merci !
Jeudi 17 Mars 2016 : Le Jeudi de la 5e semaine de Carême
Saint Patrick, Évêque « Apôtre de l'Irlande », Co-Patron de l’Irlande (385-461)
Saint Gabriel Lalemant, Martyr au Canada (1610-1649)
Fête du Bienheureux Juan Nepomuceno Zegrí y Moreno, Prêtre et Fondateur de la Congrégation des « Sœurs Mercédaires de la Charité. » (1831-1905)
Les saints du jour (Jeudi 17 Mars )
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Homélie :
"Les Juifs lui dirent : « Maintenant nous savons que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et tu dis : « Si quelqu’un garde ma parole, il ne goûtera jamais de la mort. »
Es-tu donc plus grand qu’Abraham, notre père, qui est mort ? Les prophètes aussi sont morts. Qui prétends-tu être ? » Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : « Il est notre Dieu », et vous ne le connaissez pas ; mais moi, je le connais ; et si je disais : « Je ne le connais pas », je serais semblable à vous, un menteur. Mais je le connais et je garde sa parole. Abraham, votre père, exulta à la pensée qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu et fut dans la joie. » Jésus promet la victoire sur la mort pour ceux qui gardent sa parole, les Juifs, non croyants, ne sont pas intéressés par une victoire sur la mort. Ils veulent avoir raison dans la discussion pour déshonorer Jésus. Ils préparent, à l’intérieur d’eux-mêmes, des arguments, pour ne pas voir que Jésus peut les sauver du péché et des conséquences du péché, dont la mort. En effet, pour garder la parole de Jésus, il leur faut changer de vie. « Abraham avait contemplé le jour de Sa venue et s’était réjoui de le voir. » Tous savaient que Dieu avait conclu une alliance avec Abraham par laquelle Il avait promit le salut de toute sa descendance. Mais ils ignoraient l’étendue de la lumière de Dieu. Jésus leur révèle qu’Abraham avait vu le Messie dans le jour de Yahvé, et Il a appelé ce jour, son jour, il se l’est donc approprié ! En avançons vers Pâques, nous entrons dans cette lutte à mort contre Jésus, le Sauveur du monde. Nous renouvelons notre foi en Jésus qui nous délivre des idoles et qui nous sauve de « l’image » que nous nous fabriquons de Dieu .
Les Juifs lui dirent alors : « Tu n’as pas cinquante ans et tu as vu Abraham ! » Jésus leur dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham existât, Je Suis. »
Dans cette révélation, Jésus montre qu’Il possède la vision de Dieu. Il se manifeste à eux comme présence préexistante au temps d’Abraham : « Avant qu’Abraham ait existé, moi, je suis ». C’est une proclamation éclatante de sa divinité. Les Juifs pouvaient la comprendre, et ils auraient pu également croire en Lui s’ils avaient eu plus de connaissance du Père. Ces hommes qui se réclament d’Abraham ne veulent pas être délogés : « Quitte ton pays, ta culture, ta parenté, et va, » est-il dit à Abram qui entre dans une démarche d’espérance dans laquelle chacun de nous se trouve encore. Jésus leur dit : « Abraham n’a jamais fait comme vous ! » Jésus, avec toute la puissance de sa divinité, glorifie le Père en accomplissant parfaitement sa volonté. Il dit, « Je connais le Père et je garde sa parole. Le Père connaît le Fils et le Fils connaît le Père», leur connaissance dans l’Esprit Saint est totale, complète et parfaite, elle se donne en même temps totalement. Comme Jésus garde la parole du Père, nous gardons la parole de Jésus. L’adoration nous devient nécessaire comme la respiration, nous rendons grâce à Dieu pour son immense gloire. Nous avons de la peine nous aussi, à nous laisser déloger de nos idées et de nos petites certitudes ! C’est par sa tendresse et sa miséricorde que Jésus nous aide à dépasser la vision étriquée de Dieu et des hommes que nous pouvons avoir.
« Ils ramassèrent alors des pierres pour les lui jeter ; mais Jésus se déroba et sortit du Temple.»
Jésus donne une manifestation glorieuse de sa divinité, il utilise les mêmes termes par lesquels Dieu a révélé son nom à Moïse « Je suis celui qui suis. » ‘De toute éternité, j’existe’, dit Jésus. Il se tient devant eux, et donne le témoignage de son existence divine. Quand nous sommes dans l’épreuve, « furieux » contre quelqu’un, contre Dieu, notre colère procède bien souvent du même mouvement : Le même « mensonge » est à l’œuvre qui nous fait nous fait mentir à nous-mêmes, à Dieu, et aux autres. Chaque fois que nous sommes dérangés et que nous résistons au dérangement, nous croyons être dans notre bon droit. C’est la même attitude que ces hommes qui ne peuvent plus « supporter » que Jésus les dérange. Son Amour pour les pauvres est dérangeant, son accueil de la misère humaine est provoquant. Jésus dit aux Juifs : « Amen, amen, je vous le dis : Si quelqu’un reste fidèle à ma parole, il ne verra jamais la mort. » Nous croyons que la mort n’a pas le dernier mot, qu’elle est vaincue par la Passion de Jésus, lui qui est vrai Dieu et vrai Homme, il est l’amour parfait qui est le pardon.
Nous demandons la grâce d’être dépouillés de nous mêmes pour suivre Jésus qui nous donne sa Vie
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église
Sur Abraham, I, 67-78 (trad. coll. Pères dans la foi, Migne 1999, p. 87)
« Abraham a vu mon jour »
« Dieu dit à Abraham : Prends ton fils bien-aimé, cet Isaac que tu as chéri ; pars sur les hauteurs et tu me l'offriras en holocauste » (Gn 22,2). Isaac préfigure le Christ qui va souffrir : il vient sur une ânesse..., et quand le Seigneur est venu souffrir pour nous sa Passion, il a détaché le petit de l'ânesse et s'est assis dessus... Abraham dit à ses serviteurs : « Nous reviendrons vers vous » ; sans qu'il le sache, c'était une prophétie... Isaac a porté sur lui le bois, et le Christ a porté le gibet de la croix. Abraham accompagnait son fils ; le Père accompagnait le Christ. Il dit en effet : « Vous me laisserez seul, mais je ne suis pas seul ; le Père est avec moi » (Jn 16,32). Isaac dit à son père... : « Voici le bois, où est l'agneau pour l'holocauste ? » Ce sont des paroles prophétiques, mais il ne le sait pas ; le Seigneur en effet préparait un Agneau pour le sacrifice. Abraham aussi a prophétisé en répondant : « Dieu pourvoira à l'agneau pour l'holocauste, mon fils »...
« L'ange dit : ' Abraham, Abraham ! ... N'étends pas la main sur l'enfant, ne lui fais rien ; car je sais maintenant que tu crains Dieu, toi qui n'as pas épargné ton fils bien-aimé pour moi ' (cf Rm 8,32)... Abraham leva les yeux et regarda : voici qu'un bélier était pendu par les cornes dans un buisson. » Pourquoi un bélier ? C'est lui qui a le plus de valeur dans tout le troupeau. Pourquoi pendu ? Pour te faire voir que ce n'était pas une victime terrestre... Notre corne, notre force, c'est le Christ (Lc 1,69), qui est supérieur à tout homme, comme nous le lisons : « Tu es le plus beau des enfants des hommes » (Ps 44,3). Seul, il a été élevé de terre et exalté, comme il nous l'enseigne par ces paroles : « Je ne suis pas de ce monde, moi ; je suis d'en haut » (Jn 8,23). Abraham l'a vu dans ce sacrifice, il a aperçu sa Passion. C'est pourquoi le Seigneur dit de lui : « Abraham a vu mon jour et s'est réjoui ». Il est apparu à Abraham, lui révélant que son corps souffrirait la Passion par laquelle il a racheté le monde. Il indique même le genre de Passion en le montrant pendu ; ce buisson est le gibet de la croix. Et élevé sur ce bois, le guide incomparable du troupeau a tout attiré à lui, pour se faire connaître de tous.
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Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonsoir Lumen,
Bonsoir Marie du 65
Bonsoir Thierry
Bonsoir Manuela
Bonsoir caillon
Bonsoir Françoise
Bonsoir à toutes et à tous
Vendredi 18 Mars 2016
Saint Cyrille, Évêque, Docteur de l'Église
5ième semaine du Temps de Carême
(Couleur liturgique : Violet )
Année C
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Vendredi 18 Mars 2016
Saint Cyrille, Évêque, Docteur de l'Église
5ième semaine du Temps de Carême
(Couleur liturgique : Violet )
Année C
(Première lecture)
Livre du Prophète Jérémie 20 : 10 à 13
« Le SEIGNEUR est avec moi, tel un guerrier redoutable »
Moi, Jérémie,
j’entends les calomnies de la foule :
« Dénoncez-le ! Allons le dénoncer,
celui-là, l’Épouvante-de-tous-côtés. »
Tous mes amis guettent mes faux pas, ils disent :
« Peut-être se laissera-t-il séduire…
Nous réussirons,
et nous prendrons sur lui notre revanche ! »
Mais le SEIGNEUR est avec moi, tel un guerrier redoutable :
mes persécuteurs trébucheront, ils ne réussiront pas.
Leur défaite les couvrira de honte,
d’une confusion éternelle, inoubliable.
SEIGNEUR de l’Univers, TOI qui scrutes l’homme juste,
TOI qui vois les reins et les cœurs,
fais-moi voir la revanche que TU leur infligeras,
car c’est à TOI que j’ai remis ma cause.
Chantez le SEIGNEUR, louez le SEIGNEUR :
IL a délivré le malheureux de la main des méchants.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Livre du Prophète Jérémie 20 : 10 à 13
« Le SEIGNEUR est avec moi, tel un guerrier redoutable »
Moi, Jérémie,
j’entends les calomnies de la foule :
« Dénoncez-le ! Allons le dénoncer,
celui-là, l’Épouvante-de-tous-côtés. »
Tous mes amis guettent mes faux pas, ils disent :
« Peut-être se laissera-t-il séduire…
Nous réussirons,
et nous prendrons sur lui notre revanche ! »
Mais le SEIGNEUR est avec moi, tel un guerrier redoutable :
mes persécuteurs trébucheront, ils ne réussiront pas.
Leur défaite les couvrira de honte,
d’une confusion éternelle, inoubliable.
SEIGNEUR de l’Univers, TOI qui scrutes l’homme juste,
TOI qui vois les reins et les cœurs,
fais-moi voir la revanche que TU leur infligeras,
car c’est à TOI que j’ai remis ma cause.
Chantez le SEIGNEUR, louez le SEIGNEUR :
IL a délivré le malheureux de la main des méchants.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Un roi remercie DIEU après la victoire
Du répertoire du chef de chorale. Chant appartenant au recueil de David, le serviteur du SEIGNEUR. David adressa ces paroles au SEIGNEUR quand CELUI-CI l’eut délivré de tous ses ennemis, en particulier de Saül.
[Psaume 17 (18) ; entièrement]
[Psaume 17 (18) ; entièrement]
Psaume 17 (18) : 2 et 3, 4, 5 et 6, 7
R/ Dans mon angoisse, j’appelai le SEIGNEUR ;
IL entend ma voix.
Je t’aime, SEIGNEUR, ma Force :
SEIGNEUR, mon Roc, ma Forteresse,
DIEU mon Libérateur, le Rocher qui m’abrite,
mon Bouclier, mon Fort, mon Arme de Victoire !
R/
Louange à DIEU !
Quand je fais appel au SEIGNEUR,
je suis sauvé de tous mes ennemis.
R/
Les liens de la mort m’entouraient,
le torrent fatal m’emportait ;
des liens infernaux m’étreignaient :
j’étais pris aux pièges de la mort.
R/
Dans mon angoisse, j’appelai le SEIGNEUR ;
vers mon DIEU, je lançai un cri ;
de SON TEMPLE IL entend ma voix :
mon cri parvient à SES OREILLES.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
IL entend ma voix.
Je t’aime, SEIGNEUR, ma Force :
SEIGNEUR, mon Roc, ma Forteresse,
DIEU mon Libérateur, le Rocher qui m’abrite,
mon Bouclier, mon Fort, mon Arme de Victoire !
R/
Louange à DIEU !
Quand je fais appel au SEIGNEUR,
je suis sauvé de tous mes ennemis.
R/
Les liens de la mort m’entouraient,
le torrent fatal m’emportait ;
des liens infernaux m’étreignaient :
j’étais pris aux pièges de la mort.
R/
Dans mon angoisse, j’appelai le SEIGNEUR ;
vers mon DIEU, je lançai un cri ;
de SON TEMPLE IL entend ma voix :
mon cri parvient à SES OREILLES.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 10 : 31 à 42
Acclamation de l’Évangile :
GLOIRE À TOI, SEIGNEUR,
FILS DU DIEU VIVANT !
TES PAROLES, SEIGNEUR, sont ESPRIT et elles sont VIE ;
TU as les PAROLES de la VIE ÉTERNELLE.
GLOIRE À TOI, SEIGNEUR,
FILS DU DIEU VIVANT !
(cf. Jn 6, 63c.68c)
« Ils cherchaient à L’arrêter, mais IL échappa à leurs mains »
En ce temps-là,
de nouveau, des Juifs prient des pierres
pour lapider JÉSUS.
CELUI-CI reprit la PAROLE :
« J’ai multiplié sous vos yeux les ŒUVRES BONNES
qui viennent du PÈRE.
Pour laquelle de ces ŒUVRES voulez-vous Me lapider ? »
Ils LUI répondirent :
« Ce n’est pas pour une œuvre bonne
que nous voulons TE lapider,
mais c’est pour un blasphème :
TU n’es qu’un homme,
et TU TE fais Dieu. »
JÉSUS leur répliqua :
« N’est-il pas écrit dans votre Loi :
J’ai dit : Vous êtes des dieux ?
Elle les appelle donc des dieux,
ceux à qui la PAROLE de DIEU s’adressait,
et l’Écriture ne peut pas être abolie.
Or, CELUI que le PÈRE a consacré
et envoyé dans le monde,
vous LUI dites : “Tu blasphèmes”,
parce que J’ai dit : “JE SUIS LE FILS DE DIEU”.
Si Je ne fais pas les ŒUVRES de MON PÈRE,
continuez à ne pas Me croire.
Mais si Je Les fais,
même si vous ne Me croyez pas,
croyez les ŒUVRES.
Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus,
que le PÈRE est en Moi,
et Moi dans le PÈRE. »
Eux cherchaient de nouveau à L’arrêter,
mais IL échappa à leurs mains.
IL repartit de l’autre côté du Jourdain,
à l’endroit où, au début, Jean baptisait ;
et IL y demeura.
Beaucoup vinrent à LUI en déclarant :
« Jean n’a pas accompli de signe ;
mais tout ce que Jean a dit de CELUI-CI
était VRAI. »
Et là, beaucoup crurent en LUI.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
GLOIRE À TOI, SEIGNEUR,
FILS DU DIEU VIVANT !
TES PAROLES, SEIGNEUR, sont ESPRIT et elles sont VIE ;
TU as les PAROLES de la VIE ÉTERNELLE.
GLOIRE À TOI, SEIGNEUR,
FILS DU DIEU VIVANT !
(cf. Jn 6, 63c.68c)
« Ils cherchaient à L’arrêter, mais IL échappa à leurs mains »
En ce temps-là,
de nouveau, des Juifs prient des pierres
pour lapider JÉSUS.
CELUI-CI reprit la PAROLE :
« J’ai multiplié sous vos yeux les ŒUVRES BONNES
qui viennent du PÈRE.
Pour laquelle de ces ŒUVRES voulez-vous Me lapider ? »
Ils LUI répondirent :
« Ce n’est pas pour une œuvre bonne
que nous voulons TE lapider,
mais c’est pour un blasphème :
TU n’es qu’un homme,
et TU TE fais Dieu. »
JÉSUS leur répliqua :
« N’est-il pas écrit dans votre Loi :
J’ai dit : Vous êtes des dieux ?
Elle les appelle donc des dieux,
ceux à qui la PAROLE de DIEU s’adressait,
et l’Écriture ne peut pas être abolie.
Or, CELUI que le PÈRE a consacré
et envoyé dans le monde,
vous LUI dites : “Tu blasphèmes”,
parce que J’ai dit : “JE SUIS LE FILS DE DIEU”.
Si Je ne fais pas les ŒUVRES de MON PÈRE,
continuez à ne pas Me croire.
Mais si Je Les fais,
même si vous ne Me croyez pas,
croyez les ŒUVRES.
Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus,
que le PÈRE est en Moi,
et Moi dans le PÈRE. »
Eux cherchaient de nouveau à L’arrêter,
mais IL échappa à leurs mains.
IL repartit de l’autre côté du Jourdain,
à l’endroit où, au début, Jean baptisait ;
et IL y demeura.
Beaucoup vinrent à LUI en déclarant :
« Jean n’a pas accompli de signe ;
mais tout ce que Jean a dit de CELUI-CI
était VRAI. »
Et là, beaucoup crurent en LUI.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Écouté sur :
http://radiofidelite.fr/fr/
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=18/03/2016
Liens :
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Merci !
Vendredi 18 Mars 2016 : Le vendredi de la 5e semaine de Carême
Saint Cyrille de Jérusalem, Évêque, Docteur de l'Église (315-386)
Saint Édouard, roi d'Angleterre et martyr (vers 962 – 18 Mars 978)
Bienheureuse Marthe Aimée le Bouteiller, Sœur des Écoles Chrétiennes de la Miséricorde (✝ 1883).
Bienheureuse Celestina Donati, vierge et Fondatrice de la Congrégation des Filles pauvres de Saint Joseph de Calasanz « Sœurs Calasanctiennes » (1848-1925)
Vénérable María Rosa Gay Tibau, Fondatrice de l'Institut des Sœurs de Saint Joseph de Gérone (✝ 1884)
Vénérable Eladio Mozas Santamera, Fondateur des Sœurs Joséphines de la Sainte Trinité (✝ 1897)
Les saints du jour (Vendredi 18 Mars)
Lectures du jour :
Voir / Textes du jour
Homélie :
"Jésus dit aux juifs : « Je vous ai montré quantité de bonnes œuvres, venant du Père ; pour laquelle de ces œuvres me lapidez-vous ? »
Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème et parce que toi, n’étant qu’un homme, tu te fais Dieu. » Jésus leur répondit : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit, vous êtes des dieux ? Alors qu’elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu fut adressée, et l’Écriture ne peut être récusée, à celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde vous dites : « Tu blasphèmes », parce que j’ai dit : « Je suis Fils de Dieu » ! L’expression "Je suis Fils de Dieu" est insupportable pour les juifs ! Ce sera le point déterminant de sa condamnation. Jésus montre la vérité de son Etre de Fils de Dieu, mais ils le tiennent pour un blasphémateur et le condamnent à être lapidé. Jésus, parle des œuvres qu’Il a accomplies ; Il leur explique pourquoi Il se nomme “Fils de Dieu”. Ces sujets sont incompris par ses adversaires, tout est vain : ce que Jésus dit est d’une telle ampleur qu’ils n’arrivent pas à le saisir. Les seuls qui comprendrons le sens de ces Paroles sont les simples et les petits, car le Royaume des cieux est caché aux grands et savants. Le père du mensonge est à l’œuvre dans cette discordance qui manifeste la volonté propre de ses adversaires, en opposition à la volonté de Dieu.
"Les Juifs apportèrent de nouveau des pierres pour le lapider."
Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas ; mais si je les fais, quand bien même vous ne me croiriez pas, croyez en ces œuvres, afin de reconnaître une bonne fois que le Père est en moi et moi dans le Père. » Jésus mourra pour avoir dit la vérité sur lui-même, pour être fidèle à son identité, à sa mission et à sa Personne. Il lance un appel à la conversion mais cet appel est rejeté. Jésus est le visage inconnu de Dieu, il fonde une nouvelle fraternité et il sera abandonné. On crachera sur Lui, et Il sera abandonné, mais Il fonde une nouvelle fraternité. Jésus dérange, et cette révolte exprime notre péché ! Il en est ainsi parce que nous ne connaissons pas le Dieu d’amour. Jésus n’a pas cessé de créer des liens d’amour, de faire le bien, et le mal se déchaîne contre Lui ! Nous faisons aussi cette expérience, c’est quand nous apportons de l’amour dans certaines situations, que la haine se décuple. C’est le combat spirituel dans lequel nous sommes engagés, le Dieu Amour plus fort que la mort est notre victoire sur tout ce qui s’oppose à l’amour.
"De nouveau Jésus s’en alla au-delà du Jourdain, au lieu où Jean avait d’abord baptisé, et il y demeura."
JBeaucoup vinrent à lui et disaient : « Jean n’a fait aucun signe ; mais tout ce que Jean a dit de celui-ci était vrai. » Et là, beaucoup crurent en lui." A nouveau la Croix de Jésus se profile à l’horizon, comme un véritable étendard. Le « ton » monte très fort entre les responsables religieux et Jésus. L’agressivité va s’abattre farouchement sur Lui. Nous contemplerons la douceur de Jésus et son humilité dans sa Passion les Jours Saints. « Oh admirable vertu de la Croix ! Oh ineffable gloire du Père ! En elle nous pouvons contempler le tribunal du Seigneur, le jugement du monde et le pouvoir du Crucifié. Oh oui Seigneur ! Tu as attiré à toi toutes les choses, lorsque t’as tendu tes mains vers le peuple incrédule et rebelle, l’univers entier a compris qu’il devait rendre hommage à ta majesté ! » (Saint Léon le Grand). Jésus doit fuir de l’autre coté du Jourdan et tout ceux qui croient en Lui le rejoignent, ils sont prêts à l’écouter et à le suivre. C’est à cette profondeur que le baptême nous atteint pour nous remettre dans le jaillissement de la vie. Le premier fruit de ce don est une fraternité renouvelée. Pour rétablir ces liens fraternels il nous faut d’abord rétablir les liens filiaux avec notre Père des cieux. Nous sommes frères et sœurs parce que nous avons le même Père. Devenons les enfants tendrement aimés de Dieu. Nous approchons des jours saints et la Parole de Jésus nous provoque à le contempler, à nous convertir.
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Saint Thomas More (1478-1535), homme d'État anglais, martyr
Traité sur la Passion, Le Christ les aima jusqu'au bout, homélie 1 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 218)
Méditons profondément sur l'amour du Christ notre Sauveur, qui « a aimé les siens jusqu'au bout » (Jn 13,1), à tel point que pour leur bien, volontairement, il a souffert une mort douloureuse et a manifesté le plus haut degré d'amour qui puisse exister. Car il a dit lui-même : « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15,13). Oui, c'est bien là le plus grand amour qu'on ait jamais montré. Et pourtant notre Sauveur en donna un plus grand encore, car il donna cette preuve d'amour à la fois pour ses amis et pour ses ennemis.
Quelle différence entre cet amour fidèle et les autres formes d'amour faux et inconstant que l'on trouve dans notre pauvre monde !... Qui peut être sûr, dans l'adversité, de garder beaucoup de ses amis, quand notre Sauveur lui-même, lorsqu'il a été arrêté, est resté seul, abandonné des siens? Quand vous partez, qui voudra partir avec vous? Seriez-vous roi, votre royaume ne vous laisserait-il pas partir seul pour vous oublier aussitôt? Même votre famille ne vous laisserait-elle pas partir, comme une pauvre âme abandonnée qui ne sait où aller?
Alors, apprenons à aimer en tout temps, comme nous devrions aimer : Dieu par-dessus toute chose, et toutes les autres choses à cause de lui. Car tout amour qui ne se rapporte pas à cette fin, c'est-à-dire à la volonté de Dieu, est un amour tout à fait vain et stérile. Tout amour que nous portons à un être créé quelconque et qui affaiblit notre amour envers Dieu est un amour détestable et un obstacle à notre marche vers le ciel... Donc, puisque notre Seigneur nous a tant aimés pour notre salut, implorons assidûment sa grâce, de crainte qu'en comparaison de son grand amour, nous soyons trouvés remplis d'ingratitude.
Evangelizo.org
Bonjour Nicolas, Merci !
Vendredi 18 Mars 2016 : Le vendredi de la 5e semaine de Carême
Saint Cyrille de Jérusalem, Évêque, Docteur de l'Église (315-386)
Saint Édouard, roi d'Angleterre et martyr (vers 962 – 18 Mars 978)
Bienheureuse Marthe Aimée le Bouteiller, Sœur des Écoles Chrétiennes de la Miséricorde (✝ 1883).
Bienheureuse Celestina Donati, vierge et Fondatrice de la Congrégation des Filles pauvres de Saint Joseph de Calasanz « Sœurs Calasanctiennes » (1848-1925)
Vénérable María Rosa Gay Tibau, Fondatrice de l'Institut des Sœurs de Saint Joseph de Gérone (✝ 1884)
Vénérable Eladio Mozas Santamera, Fondateur des Sœurs Joséphines de la Sainte Trinité (✝ 1897)
Les saints du jour (Vendredi 18 Mars)
Lectures du jour :
Voir / Textes du jour
Homélie :
"Jésus dit aux juifs : « Je vous ai montré quantité de bonnes œuvres, venant du Père ; pour laquelle de ces œuvres me lapidez-vous ? »
Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème et parce que toi, n’étant qu’un homme, tu te fais Dieu. » Jésus leur répondit : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit, vous êtes des dieux ? Alors qu’elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu fut adressée, et l’Écriture ne peut être récusée, à celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde vous dites : « Tu blasphèmes », parce que j’ai dit : « Je suis Fils de Dieu » ! L’expression "Je suis Fils de Dieu" est insupportable pour les juifs ! Ce sera le point déterminant de sa condamnation. Jésus montre la vérité de son Etre de Fils de Dieu, mais ils le tiennent pour un blasphémateur et le condamnent à être lapidé. Jésus, parle des œuvres qu’Il a accomplies ; Il leur explique pourquoi Il se nomme “Fils de Dieu”. Ces sujets sont incompris par ses adversaires, tout est vain : ce que Jésus dit est d’une telle ampleur qu’ils n’arrivent pas à le saisir. Les seuls qui comprendrons le sens de ces Paroles sont les simples et les petits, car le Royaume des cieux est caché aux grands et savants. Le père du mensonge est à l’œuvre dans cette discordance qui manifeste la volonté propre de ses adversaires, en opposition à la volonté de Dieu.
"Les Juifs apportèrent de nouveau des pierres pour le lapider."
Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas ; mais si je les fais, quand bien même vous ne me croiriez pas, croyez en ces œuvres, afin de reconnaître une bonne fois que le Père est en moi et moi dans le Père. » Jésus mourra pour avoir dit la vérité sur lui-même, pour être fidèle à son identité, à sa mission et à sa Personne. Il lance un appel à la conversion mais cet appel est rejeté. Jésus est le visage inconnu de Dieu, il fonde une nouvelle fraternité et il sera abandonné. On crachera sur Lui, et Il sera abandonné, mais Il fonde une nouvelle fraternité. Jésus dérange, et cette révolte exprime notre péché ! Il en est ainsi parce que nous ne connaissons pas le Dieu d’amour. Jésus n’a pas cessé de créer des liens d’amour, de faire le bien, et le mal se déchaîne contre Lui ! Nous faisons aussi cette expérience, c’est quand nous apportons de l’amour dans certaines situations, que la haine se décuple. C’est le combat spirituel dans lequel nous sommes engagés, le Dieu Amour plus fort que la mort est notre victoire sur tout ce qui s’oppose à l’amour.
"De nouveau Jésus s’en alla au-delà du Jourdain, au lieu où Jean avait d’abord baptisé, et il y demeura."
JBeaucoup vinrent à lui et disaient : « Jean n’a fait aucun signe ; mais tout ce que Jean a dit de celui-ci était vrai. » Et là, beaucoup crurent en lui." A nouveau la Croix de Jésus se profile à l’horizon, comme un véritable étendard. Le « ton » monte très fort entre les responsables religieux et Jésus. L’agressivité va s’abattre farouchement sur Lui. Nous contemplerons la douceur de Jésus et son humilité dans sa Passion les Jours Saints. « Oh admirable vertu de la Croix ! Oh ineffable gloire du Père ! En elle nous pouvons contempler le tribunal du Seigneur, le jugement du monde et le pouvoir du Crucifié. Oh oui Seigneur ! Tu as attiré à toi toutes les choses, lorsque t’as tendu tes mains vers le peuple incrédule et rebelle, l’univers entier a compris qu’il devait rendre hommage à ta majesté ! » (Saint Léon le Grand). Jésus doit fuir de l’autre coté du Jourdan et tout ceux qui croient en Lui le rejoignent, ils sont prêts à l’écouter et à le suivre. C’est à cette profondeur que le baptême nous atteint pour nous remettre dans le jaillissement de la vie. Le premier fruit de ce don est une fraternité renouvelée. Pour rétablir ces liens fraternels il nous faut d’abord rétablir les liens filiaux avec notre Père des cieux. Nous sommes frères et sœurs parce que nous avons le même Père. Devenons les enfants tendrement aimés de Dieu. Nous approchons des jours saints et la Parole de Jésus nous provoque à le contempler, à nous convertir.
Nous demandons la grâce de méditer cette Parole si actuelle.
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Saint Thomas More (1478-1535), homme d'État anglais, martyr
Traité sur la Passion, Le Christ les aima jusqu'au bout, homélie 1 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 218)
Le Christ donne sa vie pour ses ennemis
Méditons profondément sur l'amour du Christ notre Sauveur, qui « a aimé les siens jusqu'au bout » (Jn 13,1), à tel point que pour leur bien, volontairement, il a souffert une mort douloureuse et a manifesté le plus haut degré d'amour qui puisse exister. Car il a dit lui-même : « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15,13). Oui, c'est bien là le plus grand amour qu'on ait jamais montré. Et pourtant notre Sauveur en donna un plus grand encore, car il donna cette preuve d'amour à la fois pour ses amis et pour ses ennemis.
Quelle différence entre cet amour fidèle et les autres formes d'amour faux et inconstant que l'on trouve dans notre pauvre monde !... Qui peut être sûr, dans l'adversité, de garder beaucoup de ses amis, quand notre Sauveur lui-même, lorsqu'il a été arrêté, est resté seul, abandonné des siens? Quand vous partez, qui voudra partir avec vous? Seriez-vous roi, votre royaume ne vous laisserait-il pas partir seul pour vous oublier aussitôt? Même votre famille ne vous laisserait-elle pas partir, comme une pauvre âme abandonnée qui ne sait où aller?
Alors, apprenons à aimer en tout temps, comme nous devrions aimer : Dieu par-dessus toute chose, et toutes les autres choses à cause de lui. Car tout amour qui ne se rapporte pas à cette fin, c'est-à-dire à la volonté de Dieu, est un amour tout à fait vain et stérile. Tout amour que nous portons à un être créé quelconque et qui affaiblit notre amour envers Dieu est un amour détestable et un obstacle à notre marche vers le ciel... Donc, puisque notre Seigneur nous a tant aimés pour notre salut, implorons assidûment sa grâce, de crainte qu'en comparaison de son grand amour, nous soyons trouvés remplis d'ingratitude.
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Dernière édition par Lumen le Sam 19 Mar 2016 - 13:21, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonsoir Lumen,
Bonsoir Marie du 65
Bonsoir Thierry
Bonsoir Manuela
Bonsoir caillon
Bonsoir Françoise
Bonsoir à toutes et à tous
Samedi 19 Mars 2016
Saint Joseph, Époux de la Vierge Marie
5ième semaine du Temps de Carême
(Couleur liturgique : Blanc )
Année C
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
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Samedi 19 Mars 2016
Saint Joseph, Époux de la Vierge Marie
5ième semaine du Temps de Carême
(Couleur liturgique : Blanc )
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(Première lecture)
Deuxième Livre de Samuel 7 : 4 et 5a, 12 à 14a, 16
« Le SEIGNEUR DIEU LUI donnera le trône de David son père »
Cette nuit-là, la PAROLE DU SEIGNEUR fut adressée au Prophète Nathan :
« Va dire à mon serviteur David :
Ainsi PARLE le SEIGNEUR :
Quand tes jours seront accomplis
et que tu reposeras auprès de tes pères,
Je te susciterai dans ta descendance UN SUCCESSEUR,
qui naîtra de toi,
et Je rendrai stable SA ROYAUTÉ.
C’est LUI qui bâtira une maison pour MON NOM,
et Je rendrai stable pour toujours SON TRÔNE ROYAL.
Moi, Je serai pour LUI UN PÈRE ;
et LUI sera pour MOI UN FILS.
Ta maison et ta royauté subsisteront toujours devant Moi,
ton trône sera stable pour toujours. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Deuxième Livre de Samuel 7 : 4 et 5a, 12 à 14a, 16
« Le SEIGNEUR DIEU LUI donnera le trône de David son père »
Cette nuit-là, la PAROLE DU SEIGNEUR fut adressée au Prophète Nathan :
« Va dire à mon serviteur David :
Ainsi PARLE le SEIGNEUR :
Quand tes jours seront accomplis
et que tu reposeras auprès de tes pères,
Je te susciterai dans ta descendance UN SUCCESSEUR,
qui naîtra de toi,
et Je rendrai stable SA ROYAUTÉ.
C’est LUI qui bâtira une maison pour MON NOM,
et Je rendrai stable pour toujours SON TRÔNE ROYAL.
Moi, Je serai pour LUI UN PÈRE ;
et LUI sera pour MOI UN FILS.
Ta maison et ta royauté subsisteront toujours devant Moi,
ton trône sera stable pour toujours. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Où sont passées les promesses faites à David ?
Poème chanté attribué Étan l’Ezrahite.
[Psaume 88 (89) ; entièrement]
[Psaume 88 (89) ; entièrement]
Psaume 88 (89) : 2 et 3, 4 et 5, 27 et 29
R/ Sa dynastie, sans fin subsistera.
L'Amour du SEIGNEUR, sans fin je le chante ;
TA FIDÉLITÉ, je l'annonce d'âge en âge.
Je le dis : C'est un Amour bâti pour toujours ;
TA FIDÉLITÉ est plus stable que les Cieux.
R/
« Avec MON ÉLU, J'ai fait une ALLIANCE,
j'ai juré à David, mon serviteur :
J'établirai ta dynastie pour toujours,
Je te bâtis un trône pour la suite des âges.
R/
« IL ME dira : TU ES MON PÈRE,
MON DIEU, MON ROC ET MON SALUT !
Sans fin JE LUI garderai MON AMOUR,
MON ALLIANCE avec LUI sera FIDÈLE. »
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
L'Amour du SEIGNEUR, sans fin je le chante ;
TA FIDÉLITÉ, je l'annonce d'âge en âge.
Je le dis : C'est un Amour bâti pour toujours ;
TA FIDÉLITÉ est plus stable que les Cieux.
R/
« Avec MON ÉLU, J'ai fait une ALLIANCE,
j'ai juré à David, mon serviteur :
J'établirai ta dynastie pour toujours,
Je te bâtis un trône pour la suite des âges.
R/
« IL ME dira : TU ES MON PÈRE,
MON DIEU, MON ROC ET MON SALUT !
Sans fin JE LUI garderai MON AMOUR,
MON ALLIANCE avec LUI sera FIDÈLE. »
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
(Deuxième lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 4 : 13, 16 à 18, 22
« Espérant contre toute espérance, il a cru »
Frères,
ce n’est pas en vertu de la Loi
que la promesse de recevoir le monde en héritage
a été faite à Abraham et à sa descendance,
mais en vertu de la justice obtenue par la foi.
Voilà pourquoi on devient héritier par la foi :
c’est une grâce,
et la promesse demeure ferme
pour tous les descendants d’Abraham,
non pour ceux qui se rattachent à la Loi seulement,
mais pour ceux qui se rattachent aussi à la foi d’Abraham,
lui qui est notre père à tous.
C’est bien ce qui est écrit :
J’ai fait de toi le père d’un grand nombre de nations.
Il est notre père devant DIEU en qui il a cru,
DIEU qui donne la vie aux morts
et qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas.
Espérant contre toute espérance, il a cru ;
ainsi est-il devenu le père d’un grand nombre de nations,
selon cette parole :
Telle sera la descendance que tu auras !
Et voilà pourquoi
il lui fut accordé d’être juste.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 4 : 13, 16 à 18, 22
« Espérant contre toute espérance, il a cru »
Frères,
ce n’est pas en vertu de la Loi
que la promesse de recevoir le monde en héritage
a été faite à Abraham et à sa descendance,
mais en vertu de la justice obtenue par la foi.
Voilà pourquoi on devient héritier par la foi :
c’est une grâce,
et la promesse demeure ferme
pour tous les descendants d’Abraham,
non pour ceux qui se rattachent à la Loi seulement,
mais pour ceux qui se rattachent aussi à la foi d’Abraham,
lui qui est notre père à tous.
C’est bien ce qui est écrit :
J’ai fait de toi le père d’un grand nombre de nations.
Il est notre père devant DIEU en qui il a cru,
DIEU qui donne la vie aux morts
et qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas.
Espérant contre toute espérance, il a cru ;
ainsi est-il devenu le père d’un grand nombre de nations,
selon cette parole :
Telle sera la descendance que tu auras !
Et voilà pourquoi
il lui fut accordé d’être juste.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 1 : 16, 18 à 21, 24a
Acclamation de l’Évangile :
GLOIRE ET LOUANGE À TOI, SEIGNEUR JÉSUS.
Heureux les habitants de TA MAISON, SEIGNEUR :
ils pourront TE chanter encore !
GLOIRE ET LOUANGE À TOI, SEIGNEUR JÉSUS.
(Ps 83 (84), 5)
« JOSEPH fit ce que l’Ange du SEIGNEUR lui avait prescrit »
Jacob engendra JOSEPH, l’époux de MARIE,
de laquelle fut engendré JÉSUS,
que l’on appelle CHRIST.
Or, voici comment fut engendré JÉSUS CHRIST :
MARIE, Sa Mère, avait été accordée en mariage à JOSEPH ;
avant qu’ils aient habité ensemble,
Elle fut enceinte
par l’ACTION DE L’ESPRIT SAINT.
JOSEPH, son époux, qui était un Homme Juste,
et ne voulait pas La dénoncer publiquement,
décida de La renvoyer en secret.
Comme Il avait formé ce projet,
voici que l’Ange du SEIGNEUR
Lui apparut en songe et lui dit :
« JOSEPH, fils de David,
ne crains pas de prendre chez Toi MARIE, ton épouse,
puisque l’ENFANT qui est engendré en Elle
vient de l’ESPRIT SAINT ;
Elle enfantera un FILS,
et Tu LUI donneras le NOM de JÉSUS
(c’est-à-dire : LE-SEIGNEUR-SAUVE),
car c’est LUI qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Quand JOSEPH se réveilla,
Il fit ce que l’Ange du SEIGNEUR Lui avait prescrit.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
GLOIRE ET LOUANGE À TOI, SEIGNEUR JÉSUS.
Heureux les habitants de TA MAISON, SEIGNEUR :
ils pourront TE chanter encore !
GLOIRE ET LOUANGE À TOI, SEIGNEUR JÉSUS.
(Ps 83 (84), 5)
« JOSEPH fit ce que l’Ange du SEIGNEUR lui avait prescrit »
Jacob engendra JOSEPH, l’époux de MARIE,
de laquelle fut engendré JÉSUS,
que l’on appelle CHRIST.
Or, voici comment fut engendré JÉSUS CHRIST :
MARIE, Sa Mère, avait été accordée en mariage à JOSEPH ;
avant qu’ils aient habité ensemble,
Elle fut enceinte
par l’ACTION DE L’ESPRIT SAINT.
JOSEPH, son époux, qui était un Homme Juste,
et ne voulait pas La dénoncer publiquement,
décida de La renvoyer en secret.
Comme Il avait formé ce projet,
voici que l’Ange du SEIGNEUR
Lui apparut en songe et lui dit :
« JOSEPH, fils de David,
ne crains pas de prendre chez Toi MARIE, ton épouse,
puisque l’ENFANT qui est engendré en Elle
vient de l’ESPRIT SAINT ;
Elle enfantera un FILS,
et Tu LUI donneras le NOM de JÉSUS
(c’est-à-dire : LE-SEIGNEUR-SAUVE),
car c’est LUI qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Quand JOSEPH se réveilla,
Il fit ce que l’Ange du SEIGNEUR Lui avait prescrit.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
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Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=19/03/2016
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Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
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Samedi 19 mars 2016 : Solennité de Saint Joseph, époux de la Vierge Marie, patron de l'Église universelle
Saint Joseph, père nourricier de Jésus, époux de la Vierge Marie, Patron de l'Église universelle et Patron principal du Canada.
Saint Chrysanthe (+ 283)
Bse Sibillina (Sibylline) Biscossi, Vierge, aveugle, tertiaire dominicaine (1287-1367)
Bienheureux Marcel Callo, Jeune ouvrier et martyr (1921-1945)
Les saints du jour (Samedi 19 Mars)
Lectures du jour :
Voir / Textes du jour
Homélie :
"Or telle fut la genèse de Jésus Christ.
Marie, sa mère, était fiancée à Joseph : or, avant qu’ils eussent mené vie commune, elle se trouva enceinte par le fait de l’Esprit Saint. Joseph, son mari, qui était un homme juste et ne voulait pas la dénoncer publiquement, résolut de la répudier sans bruit." L’Église célèbre la solennité de Saint Joseph dans le Carême, il nous faut entrer dans la joie de cette fête. Joseph nous conduit sur le chemin de notre conversion, élevant son regard, il s’efforce de s’adapter au plan de Dieu. Joseph, en regardant les autres, essaie toujours d’interpréter dans le bon sens toutes leurs actions afin de sauvegarder leur bonne renommée. Si Marie nous fait entrer dans le mystère de Jésus, Joseph entre dans une très rude épreuve. Celle que le Père a choisie de toute éternité pour être la mère de son Fils unique, Joseph l’a aussi choisie comme épouse. Or avant qu’ils aient habité ensemble, Marie est enceinte ! Joseph connaît la qualité de cœur de Marie, il n’a aucun doute par rapport à elle, c’est l’œuvre du Saint Esprit. Mais Joseph ne se sent pas digne d’accueillir le Mystère de Dieu qui se passe en Marie, il fait le choix de rentrer chez lui en renvoyant Marie secrètement.
"Alors qu’il avait formé ce dessein, voici que l’Ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ta femme :"
car ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus : car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »" Dieu a un plan d’amour sur chacun de nous, car « Dieu est amour ». Il est mystérieux pour Saint Joseph de voir que Marie, « avant qu’ils aient habité ensemble, fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint ». Il avait décidé de la répudier, mais « en secret » et « lorsque l’ange du Seigneur lui apparut en songe », lui dévoilant qu’il devait devenir le père légal de l’Enfant, il accepte immédiatement « et il prend chez lui son épouse ». Le mystère de l’annonciation a été une épreuve de foi pour Marie, mais c’est aussi une épreuve de charité. Son amour pour Joseph est grand, mais son amour pour Dieu est infini. Elle devient si proche du mystère de Dieu qu’elle garde le silence et se recueille dans son cœur. Elle a consenti à ce que Dieu lui demande et ni Joseph, ni son peuple, ne peut pas comprendre ce mystère. Marie a été épousée par le Dieu-Trinité, toute la vie de Dieu qui circule en elle vient de l’Esprit Saint. Advient un monde nouveau dans lequel Dieu se rend si proche de l’humanité. Marie est seule, marchant dans la foi la plus obscure en Dieu. "Bienheureuse, toi qui as cru, lui dira Élisabeth qui a pénétré son secret : « Comment m’est il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? »
"Une fois réveillé, Joseph fit comme l’Ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui sa femme ;"
Entrer dans la foi de Marie, c’est entrer dans la foi chrétienne, c’est laisser advenir le Fils unique de Dieu dans notre propre nature humaine : « Ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse. » C’est pour Joseph un bouleversement fondamental, il s’agit d’accueillir une vie toute nouvelle qui lui est donnée. Cette vie toute nouvelle nous est aussi offerte, elle nous situe les uns vis-à-vis dans autres, comme Marie et Joseph, dans une toute autre dimension où l’Esprit Saint lui-même est le roi d’amour. L’Esprit Saint nous invite à son propre mystère d’Amour, il nous propose de vivre de Dieu ! Marie vit Dieu au plus intime de son être de femme, le fils unique du Père prend chair en elle. Après Élisabeth, Joseph est le premier à entrer dans ce mystère, un nouvel amour l’unit à Dieu et l’unit à Marie. Grâce à lui, Jésus adviendra dans le monde de façon légitime : « Tu lui donneras le nom de Jésus. » En recevant le Verbe de Dieu venu dans le monde, nous devenons, à la suite de Jésus, « enfant de Dieu. » Nous découvrons aussi ce que Dieu attend de nous, qu’il renforce notre désir : « Que les mérites de l’Époux de Marie soient notre secours. » Que nous entrions dans l’acceptation de la volonté de Dieu et l’exercice de la charité envers notre prochain.
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape
Exhortation apostolique « Redemptoris custos », 25-26 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)
Le climat de silence qui accompagne tout ce qui se réfère à la figure de Joseph s'étend aussi à son travail de charpentier dans la maison de Nazareth. Toutefois, c'est un silence qui révèle d'une manière spéciale le profil intérieur de cette figure. Les évangiles parlent exclusivement de ce que « fit » Joseph ; mais ils permettent de découvrir dans ses actions, enveloppées de silence, un climat de profonde contemplation. Joseph était quotidiennement en contact avec le mystère « caché depuis les siècles » (Col 1,26), qui « établit sa demeure » (Jn 1,14) sous son toit. Cela explique par exemple pourquoi sainte Thérèse d'Avila, la grande réformatrice du Carmel contemplatif, s'est faite la promotrice du renouveau du culte rendu à saint Joseph dans la chrétienté occidentale.
Le sacrifice absolu que Joseph a fait de toute son existence aux exigences de la venue du Messie dans sa maison trouve son juste motif « dans son insondable vie intérieure, d'où lui viennent des ordres et des réconforts tout à fait particuliers et d'où découlent pour lui la logique et la force, propres aux âmes simples et transparentes, des grandes décisions, comme celle de mettre aussitôt à la disposition des desseins divins sa liberté, sa vocation humaine légitime, son bonheur conjugal, acceptant la condition, la responsabilité et le poids de la famille et renonçant, au profit d'un amour virginal incomparable, à l'amour conjugal naturel qui la constitue et l'alimente » (Pape Paul VI).
Cette soumission à Dieu, qui est promptitude de la volonté à se consacrer à tout ce qui concerne son service, n'est autre que l'exercice de la dévotion qui constitue une des expressions de la vertu de religion [selon S. Thomas d'Aquin]
Evangelizo.org
Bonjour Nicolas, Merci !
Samedi 19 mars 2016 : Solennité de Saint Joseph, époux de la Vierge Marie, patron de l'Église universelle
Saint Joseph, père nourricier de Jésus, époux de la Vierge Marie, Patron de l'Église universelle et Patron principal du Canada.
Saint Chrysanthe (+ 283)
Bse Sibillina (Sibylline) Biscossi, Vierge, aveugle, tertiaire dominicaine (1287-1367)
Bienheureux Marcel Callo, Jeune ouvrier et martyr (1921-1945)
Les saints du jour (Samedi 19 Mars)
Lectures du jour :
Voir / Textes du jour
Homélie :
"Or telle fut la genèse de Jésus Christ.
Marie, sa mère, était fiancée à Joseph : or, avant qu’ils eussent mené vie commune, elle se trouva enceinte par le fait de l’Esprit Saint. Joseph, son mari, qui était un homme juste et ne voulait pas la dénoncer publiquement, résolut de la répudier sans bruit." L’Église célèbre la solennité de Saint Joseph dans le Carême, il nous faut entrer dans la joie de cette fête. Joseph nous conduit sur le chemin de notre conversion, élevant son regard, il s’efforce de s’adapter au plan de Dieu. Joseph, en regardant les autres, essaie toujours d’interpréter dans le bon sens toutes leurs actions afin de sauvegarder leur bonne renommée. Si Marie nous fait entrer dans le mystère de Jésus, Joseph entre dans une très rude épreuve. Celle que le Père a choisie de toute éternité pour être la mère de son Fils unique, Joseph l’a aussi choisie comme épouse. Or avant qu’ils aient habité ensemble, Marie est enceinte ! Joseph connaît la qualité de cœur de Marie, il n’a aucun doute par rapport à elle, c’est l’œuvre du Saint Esprit. Mais Joseph ne se sent pas digne d’accueillir le Mystère de Dieu qui se passe en Marie, il fait le choix de rentrer chez lui en renvoyant Marie secrètement.
"Alors qu’il avait formé ce dessein, voici que l’Ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ta femme :"
car ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus : car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »" Dieu a un plan d’amour sur chacun de nous, car « Dieu est amour ». Il est mystérieux pour Saint Joseph de voir que Marie, « avant qu’ils aient habité ensemble, fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint ». Il avait décidé de la répudier, mais « en secret » et « lorsque l’ange du Seigneur lui apparut en songe », lui dévoilant qu’il devait devenir le père légal de l’Enfant, il accepte immédiatement « et il prend chez lui son épouse ». Le mystère de l’annonciation a été une épreuve de foi pour Marie, mais c’est aussi une épreuve de charité. Son amour pour Joseph est grand, mais son amour pour Dieu est infini. Elle devient si proche du mystère de Dieu qu’elle garde le silence et se recueille dans son cœur. Elle a consenti à ce que Dieu lui demande et ni Joseph, ni son peuple, ne peut pas comprendre ce mystère. Marie a été épousée par le Dieu-Trinité, toute la vie de Dieu qui circule en elle vient de l’Esprit Saint. Advient un monde nouveau dans lequel Dieu se rend si proche de l’humanité. Marie est seule, marchant dans la foi la plus obscure en Dieu. "Bienheureuse, toi qui as cru, lui dira Élisabeth qui a pénétré son secret : « Comment m’est il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? »
"Une fois réveillé, Joseph fit comme l’Ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui sa femme ;"
Entrer dans la foi de Marie, c’est entrer dans la foi chrétienne, c’est laisser advenir le Fils unique de Dieu dans notre propre nature humaine : « Ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse. » C’est pour Joseph un bouleversement fondamental, il s’agit d’accueillir une vie toute nouvelle qui lui est donnée. Cette vie toute nouvelle nous est aussi offerte, elle nous situe les uns vis-à-vis dans autres, comme Marie et Joseph, dans une toute autre dimension où l’Esprit Saint lui-même est le roi d’amour. L’Esprit Saint nous invite à son propre mystère d’Amour, il nous propose de vivre de Dieu ! Marie vit Dieu au plus intime de son être de femme, le fils unique du Père prend chair en elle. Après Élisabeth, Joseph est le premier à entrer dans ce mystère, un nouvel amour l’unit à Dieu et l’unit à Marie. Grâce à lui, Jésus adviendra dans le monde de façon légitime : « Tu lui donneras le nom de Jésus. » En recevant le Verbe de Dieu venu dans le monde, nous devenons, à la suite de Jésus, « enfant de Dieu. » Nous découvrons aussi ce que Dieu attend de nous, qu’il renforce notre désir : « Que les mérites de l’Époux de Marie soient notre secours. » Que nous entrions dans l’acceptation de la volonté de Dieu et l’exercice de la charité envers notre prochain.
Nous demandons la grâce de devenir ce que nous sommes, l’enfant de Dieu.
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape
Exhortation apostolique « Redemptoris custos », 25-26 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)
La primauté de la vie intérieure chez Saint Joseph
Le climat de silence qui accompagne tout ce qui se réfère à la figure de Joseph s'étend aussi à son travail de charpentier dans la maison de Nazareth. Toutefois, c'est un silence qui révèle d'une manière spéciale le profil intérieur de cette figure. Les évangiles parlent exclusivement de ce que « fit » Joseph ; mais ils permettent de découvrir dans ses actions, enveloppées de silence, un climat de profonde contemplation. Joseph était quotidiennement en contact avec le mystère « caché depuis les siècles » (Col 1,26), qui « établit sa demeure » (Jn 1,14) sous son toit. Cela explique par exemple pourquoi sainte Thérèse d'Avila, la grande réformatrice du Carmel contemplatif, s'est faite la promotrice du renouveau du culte rendu à saint Joseph dans la chrétienté occidentale.
Le sacrifice absolu que Joseph a fait de toute son existence aux exigences de la venue du Messie dans sa maison trouve son juste motif « dans son insondable vie intérieure, d'où lui viennent des ordres et des réconforts tout à fait particuliers et d'où découlent pour lui la logique et la force, propres aux âmes simples et transparentes, des grandes décisions, comme celle de mettre aussitôt à la disposition des desseins divins sa liberté, sa vocation humaine légitime, son bonheur conjugal, acceptant la condition, la responsabilité et le poids de la famille et renonçant, au profit d'un amour virginal incomparable, à l'amour conjugal naturel qui la constitue et l'alimente » (Pape Paul VI).
Cette soumission à Dieu, qui est promptitude de la volonté à se consacrer à tout ce qui concerne son service, n'est autre que l'exercice de la dévotion qui constitue une des expressions de la vertu de religion [selon S. Thomas d'Aquin]
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Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonsoir Lumen,
Bonsoir Marie du 65
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Bonsoir caillon
Bonsoir Françoise
Bonsoir à toutes et à tous
Dimanche 20 Mars 2015
(Couleur liturgique : Rouge )
Année C
Selon Saint Luc 19 : 28 à 40
En ce temps-là,
Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.
Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie,
près de l’endroit appelé mont des Oliviers,
il envoya deux de ses disciples,
en disant :
« Allez à ce village d’en face.
À l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché,
sur lequel personne ne s’est encore assis.
Détachez-le et amenez-le.
Si l’on vous demande :
‘Pourquoi le détachez-vous ?’
vous répondrez :
‘Parce que le Seigneur en a besoin.’ »
Les envoyés partirent
et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit.
Alors qu’ils détachaient le petit âne,
ses maîtres leur demandèrent :
« Pourquoi détachez-vous l’âne ? »
Ils répondirent :
« Parce que le Seigneur en a besoin. »
Ils amenèrent l’âne auprès de Jésus,
jetèrent leurs manteaux dessus,
et y firent monter Jésus.
À mesure que Jésus avançait,
les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin.
Alors que déjà Jésus approchait de la descente du mont des Oliviers,
toute la foule des disciples, remplie de joie,
se mit à louer Dieu à pleine voix
pour tous les miracles qu’ils avaient vus,
et ils disaient :
« Béni soit celui qui vient,
le Roi, au nom du Seigneur.
Paix dans le ciel
et gloire au plus haut des cieux ! »
Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule,
dirent à Jésus :
« Maître, réprimande tes disciples ! »
Mais il prit la parole en disant :
« Je vous le dis :
si eux se taisent,
les pierres crieront. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Lien :
http://www.ktotv.com/emissions/priere-et-vie-de-l-eglise/priere/en-marche-vers-dimanche
Vu sur :
www.KTOTV.com
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=20/03/2016
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
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Bonsoir à toutes et à tous
Dimanche 20 Mars 2015
Dimanche des Rameaux
et de
la PASSION du SEIGNEUR
et de
la PASSION du SEIGNEUR
(Couleur liturgique : Rouge )
Année C
Procession et rituel
Gloire à TOI, SAUVEUR des hommes, notre CHEF et notre ROI !
Gloire à TOI pour TON ROYAUME qu’il advienne ! Hosanna !
Gloire à TOI, SAUVEUR des hommes, notre CHEF et notre ROI !
Gloire à TOI pour TON ROYAUME qu’il advienne ! Hosanna !
Selon Saint Luc 19 : 28 à 40
En ce temps-là,
Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.
Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie,
près de l’endroit appelé mont des Oliviers,
il envoya deux de ses disciples,
en disant :
« Allez à ce village d’en face.
À l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché,
sur lequel personne ne s’est encore assis.
Détachez-le et amenez-le.
Si l’on vous demande :
‘Pourquoi le détachez-vous ?’
vous répondrez :
‘Parce que le Seigneur en a besoin.’ »
Les envoyés partirent
et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit.
Alors qu’ils détachaient le petit âne,
ses maîtres leur demandèrent :
« Pourquoi détachez-vous l’âne ? »
Ils répondirent :
« Parce que le Seigneur en a besoin. »
Ils amenèrent l’âne auprès de Jésus,
jetèrent leurs manteaux dessus,
et y firent monter Jésus.
À mesure que Jésus avançait,
les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin.
Alors que déjà Jésus approchait de la descente du mont des Oliviers,
toute la foule des disciples, remplie de joie,
se mit à louer Dieu à pleine voix
pour tous les miracles qu’ils avaient vus,
et ils disaient :
« Béni soit celui qui vient,
le Roi, au nom du Seigneur.
Paix dans le ciel
et gloire au plus haut des cieux ! »
Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule,
dirent à Jésus :
« Maître, réprimande tes disciples ! »
Mais il prit la parole en disant :
« Je vous le dis :
si eux se taisent,
les pierres crieront. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Psaume 23 (24) : 7 à 10
Portes, levez vos frontons,
élevez-vous, portes éternelles :
qu'IL entre, le ROI de Gloire !
Qui est ce ROI de Gloire ?
C'est le SEIGNEUR, le Fort, le Vaillant,
le SEIGNEUR, le Vaillant des combats.
Portes, levez vos frontons,
levez-les, portes éternelles :
qu'IL entre, le ROI de Gloire !
Qui donc est ce ROI de Gloire ?
C'est le SEIGNEUR, DIEU de l'Univers ;
c'est LUI, le ROI de Gloire.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Portes, levez vos frontons,
élevez-vous, portes éternelles :
qu'IL entre, le ROI de Gloire !
Qui est ce ROI de Gloire ?
C'est le SEIGNEUR, le Fort, le Vaillant,
le SEIGNEUR, le Vaillant des combats.
Portes, levez vos frontons,
levez-les, portes éternelles :
qu'IL entre, le ROI de Gloire !
Qui donc est ce ROI de Gloire ?
C'est le SEIGNEUR, DIEU de l'Univers ;
c'est LUI, le ROI de Gloire.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
(Première lecture)
Livre du Prophète Isaïe 50 : 4 à 7
« je n’ai pas caché ma face devant les outrages, je sais que je ne serai pas confondu » (troisième chant du serviteur du Seigneur)
le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples,
pour que je puisse, d’une parole,
soutenir celui qui est épuisé.
chaque matin, il éveille,
il éveille mon oreille
pour qu’en disciple, j’écoute.
le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille,
et moi, je ne me suis pas révolté,
je ne me suis pas dérobé.
j’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient,
et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ;
c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages,
c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre :
je sais que je ne serai pas confondu.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Livre du Prophète Isaïe 50 : 4 à 7
« je n’ai pas caché ma face devant les outrages, je sais que je ne serai pas confondu » (troisième chant du serviteur du Seigneur)
le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples,
pour que je puisse, d’une parole,
soutenir celui qui est épuisé.
chaque matin, il éveille,
il éveille mon oreille
pour qu’en disciple, j’écoute.
le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille,
et moi, je ne me suis pas révolté,
je ne me suis pas dérobé.
j’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient,
et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ;
c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages,
c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre :
je sais que je ne serai pas confondu.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Mon DIEU, Mon DIEU, pourquoi M’as-TU abandonné ?
Du répertoire du chef de chorale. A chanter sur l’air de « Biche de l’aurore ». Psaume appartenant au recueil de David.
[Psaume 21 (22) ; entièrement]
Psaume 21 (22) : 8 et 9, 17 et 18a, 19 et 20, 22c à 24a
R/ Mon DIEU, Mon DIEU, pourquoi M'as-TU abandonné ?
Tous ceux qui me voient Me bafouent,
ils ricanent et hochent la tête :
« IL comptait sur le SEIGNEUR : qu'IL LE délivre !
Qu'IL LE sauve, puisqu'IL est Son Ami ! »
R/
Oui, des chiens Me cernent,
une bande de vauriens M'entoure.
Ils Me percent les Mains et les Pieds ;
Je peux compter tous Mes Os.
R/
Ils partagent entre eux Mes Habits
et tirent au sort Mon Vêtement.
Mais TOI, SEIGNEUR, ne sois pas loin :
Ô Ma Force, viens vite à Mon Aide !
R/
Mais TU M'as répondu !
Et Je proclame Ton NOM devant Mes Frères,
Je TE loue en pleine assemblée.
Vous qui LE craignez, louez le SEIGNEUR.
R/
Tous ceux qui me voient Me bafouent,
ils ricanent et hochent la tête :
« IL comptait sur le SEIGNEUR : qu'IL LE délivre !
Qu'IL LE sauve, puisqu'IL est Son Ami ! »
R/
Oui, des chiens Me cernent,
une bande de vauriens M'entoure.
Ils Me percent les Mains et les Pieds ;
Je peux compter tous Mes Os.
R/
Ils partagent entre eux Mes Habits
et tirent au sort Mon Vêtement.
Mais TOI, SEIGNEUR, ne sois pas loin :
Ô Ma Force, viens vite à Mon Aide !
R/
Mais TU M'as répondu !
Et Je proclame Ton NOM devant Mes Frères,
Je TE loue en pleine assemblée.
Vous qui LE craignez, louez le SEIGNEUR.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
(Deuxième lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Philippiens 2 : 6 à 11
« Il s’est abaissé : c’est pourquoi Dieu l’a exalté »
le Christ Jésus,
ayant la condition de Dieu,
ne retint pas jalousement
le rang qui l’égalait à Dieu.
mais il s’est anéanti,
prenant la condition de serviteur,
devenant semblable aux hommes.
reconnu homme à son aspect,
il s’est abaissé,
devenant obéissant jusqu’à la mort,
et la mort de la Croix.
c’est pourquoi Dieu l’a exalté :
il l’a doté du Nom
qui est au-dessus de tout nom,
afin qu’au Nom de Jésus
tout genou fléchisse
au Ciel, sur Terre et aux enfers,
et que toute langue proclame :
« Jésus Christ est Seigneur »
à la Gloire de Dieu le Père.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Philippiens 2 : 6 à 11
« Il s’est abaissé : c’est pourquoi Dieu l’a exalté »
le Christ Jésus,
ayant la condition de Dieu,
ne retint pas jalousement
le rang qui l’égalait à Dieu.
mais il s’est anéanti,
prenant la condition de serviteur,
devenant semblable aux hommes.
reconnu homme à son aspect,
il s’est abaissé,
devenant obéissant jusqu’à la mort,
et la mort de la Croix.
c’est pourquoi Dieu l’a exalté :
il l’a doté du Nom
qui est au-dessus de tout nom,
afin qu’au Nom de Jésus
tout genou fléchisse
au Ciel, sur Terre et aux enfers,
et que toute langue proclame :
« Jésus Christ est Seigneur »
à la Gloire de Dieu le Père.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Selon Saint Luc 22 : 14 à 23 : 56
Acclamation de l’Évangile :
GLOIRE et LOUANGE à TOI,
SEIGNEUR JÉSUS !
Pour nous,
le CHRIST s'est fait Obéissant,
jusqu'à la mort,
et la mort sur une Croix.
Voilà pourquoi
DIEU L'a élevé SOUVERAINEMENT
et LUI a donné le NOM qui est au-dessus de tout nom.
GLOIRE et LOUANGE à TOI,
SEIGNEUR JÉSUS !
Indications pour la lecture dialoguée : Les sigles désignant les divers interlocuteurs sont les suivants :
L = Lecteur
X = Jésus
D = Disciples et amis
A = Autres personnages.
F = Foule
L. Quand l’heure fut venue,
Jésus prit place à table,
et les Apôtres avec lui.
Il leur dit :
X « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous
avant de souffrir !
Car je vous le déclare :
jamais plus je ne la mangerai
jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie
dans le royaume de Dieu. »
L. Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce,
il dit :
X « Prenez ceci et partagez entre vous.
Car je vous le déclare :
désormais, jamais plus
je ne boirai du fruit de la vigne
jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. »
L. Puis, ayant pris du pain et rendu grâce,
il le rompit
et le leur donna, en disant :
X « Ceci est mon corps, donné pour vous.
Faites cela en mémoire de moi. »
L. Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant :
X « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang
répandu pour vous.
Et cependant, voici que la main de celui qui me livre
est à côté de moi sur la table.
En effet, le Fils de l’homme s’en va
selon ce qui a été fixé.
Mais malheureux cet homme-là
par qui il est livré ! »
L. Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres
quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela.
Ils en arrivèrent à se quereller :
lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ?
Mais il leur dit :
X « Les rois des nations
les commandent en maîtres,
et ceux qui exercent le pouvoir sur elles
se font appeler bienfaiteurs.
Pour vous, rien de tel !
Au contraire, que le plus grand d’entre vous
devienne comme le plus jeune,
et le chef, comme celui qui sert.
Quel est en effet le plus grand :
celui qui est à table, ou celui qui sert ?
N’est-ce pas celui qui est à table ?
Eh bien moi, je suis au milieu de vous
comme celui qui sert.
Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves.
Et moi, je dispose pour vous du Royaume,
comme mon Père en a disposé pour moi.
Ainsi vous mangerez et boirez à ma table
dans mon Royaume,
et vous siégerez sur des trônes
pour juger les douze tribus d’Israël.
Simon, Simon,
voici que Satan vous a réclamés
pour vous passer au crible comme le blé.
Mais j’ai prié pour toi,
afin que ta foi ne défaille pas.
Toi donc, quand tu sera revenu,
affermis tes frères. »
L. Pierre lui dit :
D. « Seigneur, avec toi, je suis prêt
à aller en prison et à la mort. »
L. Jésus reprit :
X « Je te le déclare, Pierre :
le coq ne chantera pas aujourd’hui
avant que toi, par trois fois,
tu aies nié me connaître. »
L. Puis il leur dit :
X « Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni sac, ni sandales,
avez-vous donc manqué de quelque chose ? »
L. Ils lui répondirent :
D. « Non, de rien. »
L. Jésus leur dit :
X « Eh bien maintenant, celui qui a une bourse,
qu’il la prenne,
de même celui qui a un sac ;
et celui qui n’a pas d’épée,
qu’il vende son manteau pour en acheter une.
Car, je vous le déclare :
il faut que s’accomplisse en moi ce texte de l’Écriture :
Il a été compté avec les impies.
De fait, ce qui me concerne
va trouver son accomplissement. »
L. Ils lui dirent :
D. « Seigneur, voici deux épées. »
L. Il leur répondit :
X « Cela suffit. »
L. Jésus sortit pour se rendre, selon son habitude,
au mont des Oliviers,
et ses disciples le suivirent.
Arrivé en ce lieu, il leur dit :
X « Priez, pour ne pas entrer en tentation. »
L. Puis il s’écarta
à la distance d’un jet de pierre environ.
S’étant mis à genoux,
il priait en disant :
X « Père, si tu le veux,
éloigne de moi cette coupe ;
cependant, que soit faite non pas ma volonté,
mais la tienne. »
L. Alors, du ciel, lui apparut un ange
qui le réconfortait.
Entré en agonie,
Jésus priait avec plus d’insistance,
et sa sueur devint comme des gouttes de sang
qui tombaient sur la terre.
Puis Jésus se releva de sa prière
et rejoignit ses disciples
qu’il trouva endormis, accablés de tristesse.
Il leur dit :
X « Pourquoi dormez-vous ?
Relevez-vous
et priez, pour ne pas entrer en tentation. »
L. Il parlait encore,
quand parut une foule de gens.
Celui qui s’appelait Judas, l’un des Douze,
marchait à leur tête.
Il s’approcha de Jésus pour lui donner un baiser.
Jésus lui dit :
X « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ? »
L. Voyant ce qui allait se passer,
ceux qui entouraient Jésus lui dirent :
D. « Seigneur, et si nous frappions avec l’épée ? »
L. L’un d’eux frappa le serviteur du grand prêtre
et lui trancha l’oreille droite.
Mais Jésus dit :
X « Restez-en là ! »
L. Et, touchant l’oreille de l’homme,
il le guérit.
Jésus dit alors à ceux qui étaient venus l’arrêter,
grands prêtres, chefs des gardes du Temple et anciens :
X « Suis-je donc un bandit,
pour que vous soyez venus avec des épées et des bâtons ?
Chaque jour, j’étais avec vous dans le Temple,
et vous n’avez pas porté la main sur moi.
Mais c’est maintenant votre heure
et le pouvoir des ténèbres. »
L. S’étant saisis de Jésus, ils l’emmenèrent
et le firent entrer dans la résidence du grand prêtre.
Pierre suivait à distance.
On avait allumé un feu au milieu de la cour,
et tous étaient assis là.
Pierre vint s’asseoir au milieu d’eux.
Une jeune servante le vit assis près du feu ;
elle le dévisagea et dit :
A. « Celui-là aussi était avec lui. »
L. Mais il nia :
D. « Non, je ne le connais pas. »
L. Peu après, un autre dit en le voyant :
F. « Toi aussi, tu es l’un d’entre eux. »
L. Pierre répondit :
D. « Non, je ne le suis pas. »
L. Environ une heure plus tard,
un autre insistait avec force :
F. « C’est tout à fait sûr ! Celui-là était avec lui,
et d’ailleurs il est Galiléen. »
L. Pierre répondit :
D. « Je ne sais pas ce que tu veux dire. »
L. Et à l’instant même, comme il parlait encore,
un coq chanta.
Le Seigneur, se retournant,
posa son regard sur Pierre.
Alors Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite :
« Avant que le coq chante aujourd’hui,
tu m’auras renié trois fois. »
Il sortit et, dehors, pleura amèrement.
Les hommes qui gardaient Jésus
se moquaient de lui et le rouaient de coups.
Ils lui avaient voilé le visage,
et ils l’interrogeaient :
F. « Fais le prophète !
Qui est-ce qui t’a frappé ? »
L. Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres blasphèmes.
Lorsqu’il fit jour,
se réunit le collège des anciens du peuple,
grands prêtres et scribes,
et on emmena Jésus devant leur conseil suprême.
Ils lui dirent :
F. « Si tu es le Christ,
dis-le nous. »
L. Il leur répondit :
X « Si je vous le dis,
vous ne me croirez pas ;
et si j’interroge,
vous ne répondrez pas.
Mais désormais le Fils de l’homme
sera assis à la droite de la Puissance de Dieu. »
L. Tous lui dirent alors :
F. « Tu es donc le Fils de Dieu ? »
L. Il leur répondit :
X « Vous dites vous-mêmes que je le suis. »
L. Ils dirent alors :
F. « Pourquoi nous faut-il encore un témoignage ?
Nous-mêmes, nous l’avons entendu de sa bouche. »
L. L’assemblée tout entière se leva,
et on l’emmena chez Pilate.
On se mit alors à l’accuser :
F. « Nous avons trouvé cet homme
en train de semer le trouble dans notre nation :
il empêche de payer l’impôt à l’empereur,
et il dit qu’il est le Christ, le Roi. »
L. Pilate l’interrogea :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
L. Jésus répondit :
X « C’est toi-même qui le dis. »
L. Pilate s’adressa aux grands prêtres et aux foules :
A. « Je ne trouve chez cet homme
aucun motif de condamnation. »
L. Mais ils insistaient avec force :
F. « Il soulève le peuple
en enseignant dans toute la Judée ;
après avoir commencé en Galilée, il est venu jusqu’ici. »
L. À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen.
Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode,
il le renvoya devant ce dernier,
qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là.
À la vue de Jésus,
Hérode éprouva une joie extrême :
en effet, depuis longtemps il désirait le voir
à cause de ce qu’il entendait dire de lui,
et il espérait lui voir faire un miracle.
Il lui posa bon nombre de questions,
mais Jésus ne lui répondit rien.
Les grands prêtres et les scribes étaient là,
et ils l’accusaient avec véhémence.
Hérode, ainsi que ses soldats,
le traita avec mépris et se moqua de lui :
il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante
et le renvoya à Pilate.
Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis,
alors qu’auparavant il y avait de l’hostilité entre eux.
Alors Pilate convoqua
les grands prêtres, les chefs et le peuple.
Il leur dit :
A. « Vous m’avez amené cet homme
en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple.
Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous
et, parmi les faits dont vous l’accusez,
je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation.
D’ailleurs, Hérode non plus,
puisqu’il nous l’a renvoyé.
En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort.
Je vais donc le relâcher
après lui avoir fait donner une correction. »
L. Ils se mirent à crier tous ensemble :
F. « Mort à cet homme !
Relâche-nous Barabbas. »
L. Ce Barabbas avait été jeté en prison
pour une émeute survenue dans la ville, et pour meurtre.
Pilate, dans son désir de relâcher Jésus,
leur adressa de nouveau la parole.
Mais ils vociféraient :
F. « Crucifie-le ! Crucifie-le ! »
L. Pour la troisième fois, il leur dit :
A. « Quel mal a donc fait cet homme ?
Je n’ai trouvé en lui
aucun motif de condamnation à mort.
Je vais donc le relâcher
après lui avoir fait donner une correction. »
L. Mais ils insistaient à grands cris,
réclamant qu’il soit crucifié ;
et leurs cris s’amplifiaient.
Alors Pilate décida de satisfaire leur requête.
Il relâcha celui qu’ils réclamaient,
le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre,
et il livra Jésus à leur bon plaisir.
L. Comme ils l’emmenaient,
ils prirent un certain Simon de Cyrène,
qui revenait des champs,
et ils le chargèrent de la croix
pour qu’il la porte derrière Jésus.
Le peuple, en grande foule, le suivait,
ainsi que des femmes
qui se frappaient la poitrine
et se lamentaient sur Jésus.
Il se retourna et leur dit :
X « Filles de Jérusalem,
ne pleurez pas sur moi !
Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants !
Voici venir des jours où l’on dira :
‘Heureuses les femmes stériles,
celles qui n’ont pas enfanté,
celles qui n’ont pas allaité !’
Alors on dira aux montagnes :
‘Tombez sur nous’,
et aux collines :
‘Cachez-nous.’
Car si l’on traite ainsi l’arbre vert,
que deviendra l’arbre sec ? »
L. Ils emmenaient aussi avec Jésus
deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter.
Lorsqu’ils furent arrivés au lieu dit : Le Crâne (ou Calvaire),
là ils crucifièrent Jésus,
avec les deux malfaiteurs,
l’un à droite et l’autre à gauche.
Jésus disait :
X « Père, pardonne-leur :
ils ne savent pas ce qu’ils font. »
L. Puis, ils partagèrent ses vêtements
et les tirèrent au sort.
Le peuple restait là à observer.
Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient :
F. « Il en a sauvé d’autres :
qu’il se sauve lui-même,
s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »
L. Les soldats aussi se moquaient de lui ;
s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée,
en disant :
F. « Si tu es le roi des Juifs,
sauve-toi toi-même ! »
L. Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui :
« Celui-ci est le roi des Juifs. »
L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait :
A. « N’es-tu pas le Christ ?
Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
L. Mais l’autre lui fit de vifs reproches :
A. « Tu ne crains donc pas Dieu !
Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
Et puis, pour nous, c’est juste :
après ce que nous avons fait,
nous avons ce que nous méritons.
Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
L. Et il disait :
A. « Jésus, souviens-toi de moi
quand tu viendras dans ton Royaume. »
L. Jésus lui déclara :
X « Amen, je te le dis :
aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
L. C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ;
l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure,
car le soleil s’était caché.
Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu.
Alors, Jésus poussa un grand cri :
X « Père, entre tes mains je remets mon esprit. »
L. Et après avoir dit cela, il expira.
(Ici, on fléchit les genoux et on s’arrête un instant.)
À la vue de ce qui s’était passé,
le centurion rendit gloire à Dieu :
A. « Celui-ci était réellement un homme juste. »
L. Et toute la foule des gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle,
observant ce qui se passait,
s’en retournaient en se frappant la poitrine.
Tous ses amis,
ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée,
se tenaient plus loin pour regarder.
Alors arriva un membre du Conseil, nommé Joseph ;
c’était un homme bon et juste,
qui n’avait donné son accord
ni à leur délibération, ni à leurs actes.
Il était d’Arimathie, ville de Judée,
et il attendait le règne de Dieu.
Il alla trouver Pilate
et demanda le corps de Jésus.
Puis il le descendit de la croix,
l’enveloppa dans un linceul
et le mit dans un tombeau taillé dans le roc,
où personne encore n’avait été déposé.
C’était le jour de la Préparation de la fête,
et déjà brillaient les lumières du sabbat.
Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée
suivirent Joseph.
Elles regardèrent le tombeau
pour voir comment le corps avait été placé.
Puis elles s’en retournèrent
et préparèrent aromates et parfums.
Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
GLOIRE et LOUANGE à TOI,
SEIGNEUR JÉSUS !
Pour nous,
le CHRIST s'est fait Obéissant,
jusqu'à la mort,
et la mort sur une Croix.
Voilà pourquoi
DIEU L'a élevé SOUVERAINEMENT
et LUI a donné le NOM qui est au-dessus de tout nom.
GLOIRE et LOUANGE à TOI,
SEIGNEUR JÉSUS !
Indications pour la lecture dialoguée : Les sigles désignant les divers interlocuteurs sont les suivants :
L = Lecteur
X = Jésus
D = Disciples et amis
A = Autres personnages.
F = Foule
L. Quand l’heure fut venue,
Jésus prit place à table,
et les Apôtres avec lui.
Il leur dit :
X « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous
avant de souffrir !
Car je vous le déclare :
jamais plus je ne la mangerai
jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie
dans le royaume de Dieu. »
L. Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce,
il dit :
X « Prenez ceci et partagez entre vous.
Car je vous le déclare :
désormais, jamais plus
je ne boirai du fruit de la vigne
jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. »
L. Puis, ayant pris du pain et rendu grâce,
il le rompit
et le leur donna, en disant :
X « Ceci est mon corps, donné pour vous.
Faites cela en mémoire de moi. »
L. Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant :
X « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang
répandu pour vous.
Et cependant, voici que la main de celui qui me livre
est à côté de moi sur la table.
En effet, le Fils de l’homme s’en va
selon ce qui a été fixé.
Mais malheureux cet homme-là
par qui il est livré ! »
L. Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres
quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela.
Ils en arrivèrent à se quereller :
lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ?
Mais il leur dit :
X « Les rois des nations
les commandent en maîtres,
et ceux qui exercent le pouvoir sur elles
se font appeler bienfaiteurs.
Pour vous, rien de tel !
Au contraire, que le plus grand d’entre vous
devienne comme le plus jeune,
et le chef, comme celui qui sert.
Quel est en effet le plus grand :
celui qui est à table, ou celui qui sert ?
N’est-ce pas celui qui est à table ?
Eh bien moi, je suis au milieu de vous
comme celui qui sert.
Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves.
Et moi, je dispose pour vous du Royaume,
comme mon Père en a disposé pour moi.
Ainsi vous mangerez et boirez à ma table
dans mon Royaume,
et vous siégerez sur des trônes
pour juger les douze tribus d’Israël.
Simon, Simon,
voici que Satan vous a réclamés
pour vous passer au crible comme le blé.
Mais j’ai prié pour toi,
afin que ta foi ne défaille pas.
Toi donc, quand tu sera revenu,
affermis tes frères. »
L. Pierre lui dit :
D. « Seigneur, avec toi, je suis prêt
à aller en prison et à la mort. »
L. Jésus reprit :
X « Je te le déclare, Pierre :
le coq ne chantera pas aujourd’hui
avant que toi, par trois fois,
tu aies nié me connaître. »
L. Puis il leur dit :
X « Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni sac, ni sandales,
avez-vous donc manqué de quelque chose ? »
L. Ils lui répondirent :
D. « Non, de rien. »
L. Jésus leur dit :
X « Eh bien maintenant, celui qui a une bourse,
qu’il la prenne,
de même celui qui a un sac ;
et celui qui n’a pas d’épée,
qu’il vende son manteau pour en acheter une.
Car, je vous le déclare :
il faut que s’accomplisse en moi ce texte de l’Écriture :
Il a été compté avec les impies.
De fait, ce qui me concerne
va trouver son accomplissement. »
L. Ils lui dirent :
D. « Seigneur, voici deux épées. »
L. Il leur répondit :
X « Cela suffit. »
L. Jésus sortit pour se rendre, selon son habitude,
au mont des Oliviers,
et ses disciples le suivirent.
Arrivé en ce lieu, il leur dit :
X « Priez, pour ne pas entrer en tentation. »
L. Puis il s’écarta
à la distance d’un jet de pierre environ.
S’étant mis à genoux,
il priait en disant :
X « Père, si tu le veux,
éloigne de moi cette coupe ;
cependant, que soit faite non pas ma volonté,
mais la tienne. »
L. Alors, du ciel, lui apparut un ange
qui le réconfortait.
Entré en agonie,
Jésus priait avec plus d’insistance,
et sa sueur devint comme des gouttes de sang
qui tombaient sur la terre.
Puis Jésus se releva de sa prière
et rejoignit ses disciples
qu’il trouva endormis, accablés de tristesse.
Il leur dit :
X « Pourquoi dormez-vous ?
Relevez-vous
et priez, pour ne pas entrer en tentation. »
L. Il parlait encore,
quand parut une foule de gens.
Celui qui s’appelait Judas, l’un des Douze,
marchait à leur tête.
Il s’approcha de Jésus pour lui donner un baiser.
Jésus lui dit :
X « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ? »
L. Voyant ce qui allait se passer,
ceux qui entouraient Jésus lui dirent :
D. « Seigneur, et si nous frappions avec l’épée ? »
L. L’un d’eux frappa le serviteur du grand prêtre
et lui trancha l’oreille droite.
Mais Jésus dit :
X « Restez-en là ! »
L. Et, touchant l’oreille de l’homme,
il le guérit.
Jésus dit alors à ceux qui étaient venus l’arrêter,
grands prêtres, chefs des gardes du Temple et anciens :
X « Suis-je donc un bandit,
pour que vous soyez venus avec des épées et des bâtons ?
Chaque jour, j’étais avec vous dans le Temple,
et vous n’avez pas porté la main sur moi.
Mais c’est maintenant votre heure
et le pouvoir des ténèbres. »
L. S’étant saisis de Jésus, ils l’emmenèrent
et le firent entrer dans la résidence du grand prêtre.
Pierre suivait à distance.
On avait allumé un feu au milieu de la cour,
et tous étaient assis là.
Pierre vint s’asseoir au milieu d’eux.
Une jeune servante le vit assis près du feu ;
elle le dévisagea et dit :
A. « Celui-là aussi était avec lui. »
L. Mais il nia :
D. « Non, je ne le connais pas. »
L. Peu après, un autre dit en le voyant :
F. « Toi aussi, tu es l’un d’entre eux. »
L. Pierre répondit :
D. « Non, je ne le suis pas. »
L. Environ une heure plus tard,
un autre insistait avec force :
F. « C’est tout à fait sûr ! Celui-là était avec lui,
et d’ailleurs il est Galiléen. »
L. Pierre répondit :
D. « Je ne sais pas ce que tu veux dire. »
L. Et à l’instant même, comme il parlait encore,
un coq chanta.
Le Seigneur, se retournant,
posa son regard sur Pierre.
Alors Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite :
« Avant que le coq chante aujourd’hui,
tu m’auras renié trois fois. »
Il sortit et, dehors, pleura amèrement.
Les hommes qui gardaient Jésus
se moquaient de lui et le rouaient de coups.
Ils lui avaient voilé le visage,
et ils l’interrogeaient :
F. « Fais le prophète !
Qui est-ce qui t’a frappé ? »
L. Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres blasphèmes.
Lorsqu’il fit jour,
se réunit le collège des anciens du peuple,
grands prêtres et scribes,
et on emmena Jésus devant leur conseil suprême.
Ils lui dirent :
F. « Si tu es le Christ,
dis-le nous. »
L. Il leur répondit :
X « Si je vous le dis,
vous ne me croirez pas ;
et si j’interroge,
vous ne répondrez pas.
Mais désormais le Fils de l’homme
sera assis à la droite de la Puissance de Dieu. »
L. Tous lui dirent alors :
F. « Tu es donc le Fils de Dieu ? »
L. Il leur répondit :
X « Vous dites vous-mêmes que je le suis. »
L. Ils dirent alors :
F. « Pourquoi nous faut-il encore un témoignage ?
Nous-mêmes, nous l’avons entendu de sa bouche. »
L. L’assemblée tout entière se leva,
et on l’emmena chez Pilate.
On se mit alors à l’accuser :
F. « Nous avons trouvé cet homme
en train de semer le trouble dans notre nation :
il empêche de payer l’impôt à l’empereur,
et il dit qu’il est le Christ, le Roi. »
L. Pilate l’interrogea :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
L. Jésus répondit :
X « C’est toi-même qui le dis. »
L. Pilate s’adressa aux grands prêtres et aux foules :
A. « Je ne trouve chez cet homme
aucun motif de condamnation. »
L. Mais ils insistaient avec force :
F. « Il soulève le peuple
en enseignant dans toute la Judée ;
après avoir commencé en Galilée, il est venu jusqu’ici. »
L. À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen.
Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode,
il le renvoya devant ce dernier,
qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là.
À la vue de Jésus,
Hérode éprouva une joie extrême :
en effet, depuis longtemps il désirait le voir
à cause de ce qu’il entendait dire de lui,
et il espérait lui voir faire un miracle.
Il lui posa bon nombre de questions,
mais Jésus ne lui répondit rien.
Les grands prêtres et les scribes étaient là,
et ils l’accusaient avec véhémence.
Hérode, ainsi que ses soldats,
le traita avec mépris et se moqua de lui :
il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante
et le renvoya à Pilate.
Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis,
alors qu’auparavant il y avait de l’hostilité entre eux.
Alors Pilate convoqua
les grands prêtres, les chefs et le peuple.
Il leur dit :
A. « Vous m’avez amené cet homme
en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple.
Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous
et, parmi les faits dont vous l’accusez,
je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation.
D’ailleurs, Hérode non plus,
puisqu’il nous l’a renvoyé.
En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort.
Je vais donc le relâcher
après lui avoir fait donner une correction. »
L. Ils se mirent à crier tous ensemble :
F. « Mort à cet homme !
Relâche-nous Barabbas. »
L. Ce Barabbas avait été jeté en prison
pour une émeute survenue dans la ville, et pour meurtre.
Pilate, dans son désir de relâcher Jésus,
leur adressa de nouveau la parole.
Mais ils vociféraient :
F. « Crucifie-le ! Crucifie-le ! »
L. Pour la troisième fois, il leur dit :
A. « Quel mal a donc fait cet homme ?
Je n’ai trouvé en lui
aucun motif de condamnation à mort.
Je vais donc le relâcher
après lui avoir fait donner une correction. »
L. Mais ils insistaient à grands cris,
réclamant qu’il soit crucifié ;
et leurs cris s’amplifiaient.
Alors Pilate décida de satisfaire leur requête.
Il relâcha celui qu’ils réclamaient,
le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre,
et il livra Jésus à leur bon plaisir.
L. Comme ils l’emmenaient,
ils prirent un certain Simon de Cyrène,
qui revenait des champs,
et ils le chargèrent de la croix
pour qu’il la porte derrière Jésus.
Le peuple, en grande foule, le suivait,
ainsi que des femmes
qui se frappaient la poitrine
et se lamentaient sur Jésus.
Il se retourna et leur dit :
X « Filles de Jérusalem,
ne pleurez pas sur moi !
Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants !
Voici venir des jours où l’on dira :
‘Heureuses les femmes stériles,
celles qui n’ont pas enfanté,
celles qui n’ont pas allaité !’
Alors on dira aux montagnes :
‘Tombez sur nous’,
et aux collines :
‘Cachez-nous.’
Car si l’on traite ainsi l’arbre vert,
que deviendra l’arbre sec ? »
L. Ils emmenaient aussi avec Jésus
deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter.
Lorsqu’ils furent arrivés au lieu dit : Le Crâne (ou Calvaire),
là ils crucifièrent Jésus,
avec les deux malfaiteurs,
l’un à droite et l’autre à gauche.
Jésus disait :
X « Père, pardonne-leur :
ils ne savent pas ce qu’ils font. »
L. Puis, ils partagèrent ses vêtements
et les tirèrent au sort.
Le peuple restait là à observer.
Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient :
F. « Il en a sauvé d’autres :
qu’il se sauve lui-même,
s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »
L. Les soldats aussi se moquaient de lui ;
s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée,
en disant :
F. « Si tu es le roi des Juifs,
sauve-toi toi-même ! »
L. Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui :
« Celui-ci est le roi des Juifs. »
L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait :
A. « N’es-tu pas le Christ ?
Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
L. Mais l’autre lui fit de vifs reproches :
A. « Tu ne crains donc pas Dieu !
Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
Et puis, pour nous, c’est juste :
après ce que nous avons fait,
nous avons ce que nous méritons.
Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
L. Et il disait :
A. « Jésus, souviens-toi de moi
quand tu viendras dans ton Royaume. »
L. Jésus lui déclara :
X « Amen, je te le dis :
aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
L. C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ;
l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure,
car le soleil s’était caché.
Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu.
Alors, Jésus poussa un grand cri :
X « Père, entre tes mains je remets mon esprit. »
L. Et après avoir dit cela, il expira.
(Ici, on fléchit les genoux et on s’arrête un instant.)
À la vue de ce qui s’était passé,
le centurion rendit gloire à Dieu :
A. « Celui-ci était réellement un homme juste. »
L. Et toute la foule des gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle,
observant ce qui se passait,
s’en retournaient en se frappant la poitrine.
Tous ses amis,
ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée,
se tenaient plus loin pour regarder.
Alors arriva un membre du Conseil, nommé Joseph ;
c’était un homme bon et juste,
qui n’avait donné son accord
ni à leur délibération, ni à leurs actes.
Il était d’Arimathie, ville de Judée,
et il attendait le règne de Dieu.
Il alla trouver Pilate
et demanda le corps de Jésus.
Puis il le descendit de la croix,
l’enveloppa dans un linceul
et le mit dans un tombeau taillé dans le roc,
où personne encore n’avait été déposé.
C’était le jour de la Préparation de la fête,
et déjà brillaient les lumières du sabbat.
Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée
suivirent Joseph.
Elles regardèrent le tombeau
pour voir comment le corps avait été placé.
Puis elles s’en retournèrent
et préparèrent aromates et parfums.
Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Merci !
Dimanche 20 mars 2016 : Dimanche des Rameaux et de la Passion
Saint Jean Népomucène, Prêtre et martyr (1340-1393)
Saint Józef Bilczewski, Archevêque de Lviv des Latins (1860-1923)
Sainte Marie du Cœur de Jésus (Marie-Josèphe de Sancho de Guerra), Fondatrice de la Congrégation des Servantes de Jésus (✝ 1912)
Bienheureux François Palau y Quer, Fondateur des Instituts des Sœurs et des Frères du Carmel († 1872)
Les saints du jour (Dimanche 20 mars)
Homélie :
Quand l’heure fut venue, Jésus se mit à table, et les Apôtres avec lui. Il leur dit : « J’ai ardemment désiré manger cette Pâque avec vous avant de souffrir ! Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement réalisée dans le royaume de Dieu. »
Dans son immense Amour, Jésus nous ouvre son cœur et nous embrasse d’Amour après avoir embrassé l’humanité dans le corps de Marie. Dans son mystère, Jésus nous introduit dans l’admirable échange Eucharistique : « Jésus se mit à table. » Judas est présent, lui qui donnera à Jésus le baiser de la trahison. Jésus dont l’amour est trahi, lui donnera celui de la miséricorde. Tout baiser est vécu en silence, les aimés qui s’embrassent ne parlent pas, ils sont dans leur cœur profond. Dans l’Evangile de Luc Jésus dira : « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ! » Jean dit : « Ce que tu fais, fais-le vite. » Jésus manifeste une conscience vive de ce qui va se produire. Il va au-devant de son sort et de sa mort. Sa vie est une lente montée vers Jérusalem, Jésus marchait « en avant de ses disciples vers Jérusalem ». Il ouvre sa Passion : « J’ai tellement désiré manger cette Pâque avec vous ». Mais il dit encore : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié. » Dans l’angoisse, Jésus prie avec plus d’insistance, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient jusqu’à terre. Les mains liées, une couronne d’épines sur la tête, un manteau de dérision sur les épaules : « Il est glorifié. » Il est glorifié parce qu’il est Amour. À genoux il a lavé les pieds de ses disciples. C’est le propre de l’Amour que de s’abaisser. Dieu, l’amour infini, va connaître un abaissement infini. La douceur et l’humilité du cœur de Jésus sont victorieuses de toute cette violence…
…Et l’autre malfaiteur disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. » Jésus lui répondit : « Amen, je te le déclare : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
Il était déjà presque midi ; l’obscurité se fit dans tout le pays jusqu’à trois heures, car le soleil s’était caché. Le rideau du Temple se déchira par le milieu. Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Après avoir dit cela, il expira. A la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendait gloire à Dieu : « Sûrement, cet homme, c’était un juste. » Et tous les gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle, voyant ce qui était arrivé, s’en retournaient en se frappant la poitrine. « Celui que j’embrasserai, c’est lui, » avait dit Judas qui a vendu Jésus pour 30 pièces d’argent. Ce baiser de trahison déclarait que le temps était arrivé de mettre fin à ce à quoi il ne croyait plus ! Dans cette tragédie qui le tue, Jésus console les femmes de Jérusalem : Ne pleurez pas sur moi, pleurez sur vous mêmes ! Il prie pour que le Père pardonne à ses bourreaux : Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. Et au larron qui dit : « Souviens-toi de moi quand tu seras dans ton royaume. » Jésus a ces paroles stupéfiantes, comme une absolution : « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis. » Enveloppant sa dernière parole de toute sa confiance et dans la sérénité Jésus dira : « Père, entre tes mains, je remets mon Esprit. »
C’était le vendredi, et déjà brillaient les lumières du sabbat. Les femmes qui accompagnaient Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé.
Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Nous sommes invités à partager les sentiments et les souffrances de Jésus dont nous sommes les disciples. Dans son amour infini, Jésus se donne dans une humilité extraordinaire. En appelant Judas « ami, » Jésus lui fait pressentir que c’est justement pour cette heure qu’il a été envoyé. Il nous livre la suprême consigne de toute sa vie : pour lui, ami et ennemi sont des mots semblables, identiques, interchangeables ! L’ami d’hier peut devenir l’ennemi de demain et l’ennemi d’hier peut devenir l’ami d’aujourd’hui ! Pierre malgré son engagement à suivre Jésus partout où il irait, va le renier avant que le coq ne chante. Au cœur de nos trahisons, nous entendrons Jésus nous appeler ami. Un mot délicieux qui nous dévoile le vrai visage de Dieu. Il y a une grande douceur à entendre le Dieu du ciel et de la terre, nous appeler ami, dans les moments les plus sombres de notre chemin. Son chemin est un chemin de douceur et de bonté. Du haut de la croix, il pardonne à ceux qui ne savent pas ce qu’ils font. C’est un grand mystère dans lequel nous devons pénétrer. Celui qui s’est fait le plus petit des enfant de la Femme manifeste Dieu qui est une relation d’amour.
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Saint André de Crète (660-740), Moine et Évêque
Homélie pour le Dimanche des Rameaux PG 97, 989-993 (trad. bréviaire)
Venez, gravissons ensemble le mont des Oliviers ; allons à la rencontre du Christ. Il revient aujourd'hui de Béthanie et il s'avance de son plein gré vers sa sainte et bienheureuse passion, afin de mener à son terme le mystère de notre salut. Il vient donc, faisant route vers Jérusalem, lui qui est venu du ciel pour nous, alors que nous gisions au plus bas, afin de nous élever avec lui, comme le dit l'Écriture, « au-dessus de toutes les puissances et de tous les êtres qui nous dominent, quel que soit leur nom » (Ep 1,21). Mais il vient sans ostentation et sans faste. Car, dit le prophète, « il ne protestera pas, il ne criera pas, on n'entendra pas sa voix » (Is 42,2). Il sera doux et humble, il fera son entrée modestement...
Alors, courons avec lui qui se hâte vers sa passion ; imitons ceux qui allèrent au-devant de lui. Non pas pour étendre sur son chemin, comme eux ils l'ont fait, des rameaux d'olivier, des vêtements ou des palmes. C'est nous-mêmes qu'il faut abaisser devant lui, autant que nous le pouvons, par l'humilité du cœur et la droiture de l'esprit, afin d'accueillir le Verbe qui vient (Jn 1,9), afin que Dieu trouve place en nous, lui que rien ne peut contenir.
Car il se réjouit de se montrer à nous ainsi dans toute sa douceur, lui qui est doux, « lui qui monte au-dessus du couchant » (Ps 56,12), c'est-à-dire au-dessus de notre condition dégradée. Il est venu pour devenir notre compagnon, nous élever et nous ramener vers lui par la parole qui nous unit à Dieu.
Evangelizo.org
Bonjour Nicolas, Merci !
Dimanche 20 mars 2016 : Dimanche des Rameaux et de la Passion
Saint Jean Népomucène, Prêtre et martyr (1340-1393)
Saint Józef Bilczewski, Archevêque de Lviv des Latins (1860-1923)
Sainte Marie du Cœur de Jésus (Marie-Josèphe de Sancho de Guerra), Fondatrice de la Congrégation des Servantes de Jésus (✝ 1912)
Bienheureux François Palau y Quer, Fondateur des Instituts des Sœurs et des Frères du Carmel († 1872)
Les saints du jour (Dimanche 20 mars)
Homélie :
Quand l’heure fut venue, Jésus se mit à table, et les Apôtres avec lui. Il leur dit : « J’ai ardemment désiré manger cette Pâque avec vous avant de souffrir ! Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement réalisée dans le royaume de Dieu. »
Dans son immense Amour, Jésus nous ouvre son cœur et nous embrasse d’Amour après avoir embrassé l’humanité dans le corps de Marie. Dans son mystère, Jésus nous introduit dans l’admirable échange Eucharistique : « Jésus se mit à table. » Judas est présent, lui qui donnera à Jésus le baiser de la trahison. Jésus dont l’amour est trahi, lui donnera celui de la miséricorde. Tout baiser est vécu en silence, les aimés qui s’embrassent ne parlent pas, ils sont dans leur cœur profond. Dans l’Evangile de Luc Jésus dira : « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ! » Jean dit : « Ce que tu fais, fais-le vite. » Jésus manifeste une conscience vive de ce qui va se produire. Il va au-devant de son sort et de sa mort. Sa vie est une lente montée vers Jérusalem, Jésus marchait « en avant de ses disciples vers Jérusalem ». Il ouvre sa Passion : « J’ai tellement désiré manger cette Pâque avec vous ». Mais il dit encore : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié. » Dans l’angoisse, Jésus prie avec plus d’insistance, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient jusqu’à terre. Les mains liées, une couronne d’épines sur la tête, un manteau de dérision sur les épaules : « Il est glorifié. » Il est glorifié parce qu’il est Amour. À genoux il a lavé les pieds de ses disciples. C’est le propre de l’Amour que de s’abaisser. Dieu, l’amour infini, va connaître un abaissement infini. La douceur et l’humilité du cœur de Jésus sont victorieuses de toute cette violence…
…Et l’autre malfaiteur disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. » Jésus lui répondit : « Amen, je te le déclare : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
Il était déjà presque midi ; l’obscurité se fit dans tout le pays jusqu’à trois heures, car le soleil s’était caché. Le rideau du Temple se déchira par le milieu. Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Après avoir dit cela, il expira. A la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendait gloire à Dieu : « Sûrement, cet homme, c’était un juste. » Et tous les gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle, voyant ce qui était arrivé, s’en retournaient en se frappant la poitrine. « Celui que j’embrasserai, c’est lui, » avait dit Judas qui a vendu Jésus pour 30 pièces d’argent. Ce baiser de trahison déclarait que le temps était arrivé de mettre fin à ce à quoi il ne croyait plus ! Dans cette tragédie qui le tue, Jésus console les femmes de Jérusalem : Ne pleurez pas sur moi, pleurez sur vous mêmes ! Il prie pour que le Père pardonne à ses bourreaux : Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. Et au larron qui dit : « Souviens-toi de moi quand tu seras dans ton royaume. » Jésus a ces paroles stupéfiantes, comme une absolution : « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis. » Enveloppant sa dernière parole de toute sa confiance et dans la sérénité Jésus dira : « Père, entre tes mains, je remets mon Esprit. »
C’était le vendredi, et déjà brillaient les lumières du sabbat. Les femmes qui accompagnaient Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé.
Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Nous sommes invités à partager les sentiments et les souffrances de Jésus dont nous sommes les disciples. Dans son amour infini, Jésus se donne dans une humilité extraordinaire. En appelant Judas « ami, » Jésus lui fait pressentir que c’est justement pour cette heure qu’il a été envoyé. Il nous livre la suprême consigne de toute sa vie : pour lui, ami et ennemi sont des mots semblables, identiques, interchangeables ! L’ami d’hier peut devenir l’ennemi de demain et l’ennemi d’hier peut devenir l’ami d’aujourd’hui ! Pierre malgré son engagement à suivre Jésus partout où il irait, va le renier avant que le coq ne chante. Au cœur de nos trahisons, nous entendrons Jésus nous appeler ami. Un mot délicieux qui nous dévoile le vrai visage de Dieu. Il y a une grande douceur à entendre le Dieu du ciel et de la terre, nous appeler ami, dans les moments les plus sombres de notre chemin. Son chemin est un chemin de douceur et de bonté. Du haut de la croix, il pardonne à ceux qui ne savent pas ce qu’ils font. C’est un grand mystère dans lequel nous devons pénétrer. Celui qui s’est fait le plus petit des enfant de la Femme manifeste Dieu qui est une relation d’amour.
Nous entrons dans cette grande semaine sainte, et nous demandons de toucher l’amour du cœur de notre Père
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Saint André de Crète (660-740), Moine et Évêque
Homélie pour le Dimanche des Rameaux PG 97, 989-993 (trad. bréviaire)
« Voici ton roi qui vient vers toi » (Za 9,9 ; Mt 21,5)
Venez, gravissons ensemble le mont des Oliviers ; allons à la rencontre du Christ. Il revient aujourd'hui de Béthanie et il s'avance de son plein gré vers sa sainte et bienheureuse passion, afin de mener à son terme le mystère de notre salut. Il vient donc, faisant route vers Jérusalem, lui qui est venu du ciel pour nous, alors que nous gisions au plus bas, afin de nous élever avec lui, comme le dit l'Écriture, « au-dessus de toutes les puissances et de tous les êtres qui nous dominent, quel que soit leur nom » (Ep 1,21). Mais il vient sans ostentation et sans faste. Car, dit le prophète, « il ne protestera pas, il ne criera pas, on n'entendra pas sa voix » (Is 42,2). Il sera doux et humble, il fera son entrée modestement...
Alors, courons avec lui qui se hâte vers sa passion ; imitons ceux qui allèrent au-devant de lui. Non pas pour étendre sur son chemin, comme eux ils l'ont fait, des rameaux d'olivier, des vêtements ou des palmes. C'est nous-mêmes qu'il faut abaisser devant lui, autant que nous le pouvons, par l'humilité du cœur et la droiture de l'esprit, afin d'accueillir le Verbe qui vient (Jn 1,9), afin que Dieu trouve place en nous, lui que rien ne peut contenir.
Car il se réjouit de se montrer à nous ainsi dans toute sa douceur, lui qui est doux, « lui qui monte au-dessus du couchant » (Ps 56,12), c'est-à-dire au-dessus de notre condition dégradée. Il est venu pour devenir notre compagnon, nous élever et nous ramener vers lui par la parole qui nous unit à Dieu.
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Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonsoir Lumen,
Bonsoir Marie du 65
Bonsoir Thierry
Bonsoir Manuela
Bonsoir caillon
Bonsoir Françoise
Bonsoir à toutes et à tous
Lundi 21 Mars 2016
(Couleur liturgique : Violet )
Année C
Écouté sur :
http://radiofidelite.fr/fr/
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=21/03/2016
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir Marie du 65
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Bonsoir Françoise
Bonsoir à toutes et à tous
Lundi 21 Mars 2016
Lundi Saint
(Couleur liturgique : Violet )
Année C
(Première lecture)
Livre du Prophète Isaïe 42 : 1 à 7
« IL ne criera pas, IL ne fera pas entendre Sa VOIX au-dehors »
Ainsi PARLE le SEIGNEUR :
« Voici Mon SERVITEUR que Je SOUTIENS,
Mon ÉLU qui a toute Ma FAVEUR.
J’ai fait reposer sur LUI Mon ESPRIT ;
aux nations, IL proclamera le DROIT.
IL ne criera pas, IL ne haussera pas le Ton,
IL ne fera pas entendre Sa VOIX au-dehors.
IL ne brisera pas le roseau qui fléchit,
IL n’éteindra pas la mèche qui faiblit,
IL proclamera le DROIT en VÉRITÉ.
IL ne faiblira pas, IL ne fléchira pas,
jusqu’à ce qu’IL établisse le DROIT sur la Terre,
et que les îles lointaines
aspirent à recevoir Ses LOIS. »
Ainsi PARLE DIEU, le SEIGNEUR,
qui crée les Cieux et les déploie,
qui affermit la terre et ce qu’elle produit ;
IL donne le SOUFFLE au peuple qui L’habite,
et l’ESPRIT à ceux qui LA parcourent :
« Moi, le SEIGNEUR, Je T’ai appelé selon la JUSTICE ;
Je TE saisis par la MAIN, Je TE façonne,
Je fais de TOI l’ALLIANCE du peuple,
la LUMIÈRE des nations :
TU ouvriras les yeux des aveugles,
TU feras sortir les captifs de leur prison,
et, de leur cachot, ceux qui habitent les ténèbres. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Livre du Prophète Isaïe 42 : 1 à 7
« IL ne criera pas, IL ne fera pas entendre Sa VOIX au-dehors »
Ainsi PARLE le SEIGNEUR :
« Voici Mon SERVITEUR que Je SOUTIENS,
Mon ÉLU qui a toute Ma FAVEUR.
J’ai fait reposer sur LUI Mon ESPRIT ;
aux nations, IL proclamera le DROIT.
IL ne criera pas, IL ne haussera pas le Ton,
IL ne fera pas entendre Sa VOIX au-dehors.
IL ne brisera pas le roseau qui fléchit,
IL n’éteindra pas la mèche qui faiblit,
IL proclamera le DROIT en VÉRITÉ.
IL ne faiblira pas, IL ne fléchira pas,
jusqu’à ce qu’IL établisse le DROIT sur la Terre,
et que les îles lointaines
aspirent à recevoir Ses LOIS. »
Ainsi PARLE DIEU, le SEIGNEUR,
qui crée les Cieux et les déploie,
qui affermit la terre et ce qu’elle produit ;
IL donne le SOUFFLE au peuple qui L’habite,
et l’ESPRIT à ceux qui LA parcourent :
« Moi, le SEIGNEUR, Je T’ai appelé selon la JUSTICE ;
Je TE saisis par la MAIN, Je TE façonne,
Je fais de TOI l’ALLIANCE du peuple,
la LUMIÈRE des nations :
TU ouvriras les yeux des aveugles,
TU feras sortir les captifs de leur prison,
et, de leur cachot, ceux qui habitent les ténèbres. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Chez le SEIGNEUR, je me sens en SÉCURITÉ
Du recueil de David.
[Psaume 26 (27) ; entièrement ]
[Psaume 26 (27) ; entièrement ]
Psaume 26 (27) : 1, 2, 3, 13 et 14
R/ Le SEIGNEUR est ma LUMIÈRE et mon SALUT
Le SEIGNEUR est ma LUMIÈRE et mon SALUT ;
de qui aurais-je crainte ?
Le SEIGNEUR est le REMPART de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?
R/
Si des méchants s'avancent contre moi
pour me déchirer,
ce sont eux, mes ennemis, mes adversaires,
qui perdent pied et succombent.
R/
Qu'une armée se déploie devant moi,
mon cœur est sans crainte ;
que la bataille s'engage contre moi,
je garde confiance.
R/
J'en suis sûr, je verrai les BONTÉS du SEIGNEUR
sur la Terre des vivants.
« Espère le SEIGNEUR, sois fort et prends courage ;
espère le SEIGNEUR ! »
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Le SEIGNEUR est ma LUMIÈRE et mon SALUT ;
de qui aurais-je crainte ?
Le SEIGNEUR est le REMPART de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?
R/
Si des méchants s'avancent contre moi
pour me déchirer,
ce sont eux, mes ennemis, mes adversaires,
qui perdent pied et succombent.
R/
Qu'une armée se déploie devant moi,
mon cœur est sans crainte ;
que la bataille s'engage contre moi,
je garde confiance.
R/
J'en suis sûr, je verrai les BONTÉS du SEIGNEUR
sur la Terre des vivants.
« Espère le SEIGNEUR, sois fort et prends courage ;
espère le SEIGNEUR ! »
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 12 : 1 à 11
Acclamation de l’Évangile :
LOUANGE à TOI, SEIGNEUR, ROI d'ÉTERNELLE GLOIRE !
Salut, Ô CHRIST, notre ROI : TOI SEUL as pris en pitié nos égarements.
LOUANGE à TOI, SEIGNEUR, ROI d'ÉTERNELLE GLOIRE !
« Laisse-la observer cet usage en vue du jour de Mon ensevelissement ! »
Six jours avant la Pâque,
JÉSUS vint à Béthanie où habitait Lazare,
qu’IL avait réveillé d’entre les morts.
On donna un repas en l’HONNEUR de JÉSUS.
Marthe faisait le service,
Lazare était parmi les convives avec JÉSUS.
Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur
et de très grande valeur ;
elle répandit le parfum sur les PIEDS de JÉSUS,
qu’elle essuya avec ses cheveux ;
la maison fut remplie de l’odeur du parfum.
Judas Iscariote, l’un de Ses Disciples,
celui qui allait LE livrer,
dit alors :
« Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum
pour trois cents pièces d’argent,
que l’on aurait données à des pauvres ? »
Il parla ainsi, non par souci des pauvres,
mais parce que c’était un voleur :
comme il tenait la bourse commune,
il prenait ce que l’on y mettait.
JÉSUS lui dit :
« Laisse-la observer cet usage
en vue du jour de Mon ensevelissement !
Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous,
mais Moi, vous ne M’aurez pas toujours. »
Or, une grande foule de Juifs apprit que JÉSUS était là,
et ils arrivèrent, non seulement à cause de JÉSUS,
mais aussi pour voir ce Lazare
qu’IL avait réveillé d’entre les morts.
Les grands prêtres décidèrent alors
de tuer aussi Lazare,
parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui,
s’en allaient, et croyaient en JÉSUS.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
LOUANGE à TOI, SEIGNEUR, ROI d'ÉTERNELLE GLOIRE !
Salut, Ô CHRIST, notre ROI : TOI SEUL as pris en pitié nos égarements.
LOUANGE à TOI, SEIGNEUR, ROI d'ÉTERNELLE GLOIRE !
« Laisse-la observer cet usage en vue du jour de Mon ensevelissement ! »
Six jours avant la Pâque,
JÉSUS vint à Béthanie où habitait Lazare,
qu’IL avait réveillé d’entre les morts.
On donna un repas en l’HONNEUR de JÉSUS.
Marthe faisait le service,
Lazare était parmi les convives avec JÉSUS.
Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur
et de très grande valeur ;
elle répandit le parfum sur les PIEDS de JÉSUS,
qu’elle essuya avec ses cheveux ;
la maison fut remplie de l’odeur du parfum.
Judas Iscariote, l’un de Ses Disciples,
celui qui allait LE livrer,
dit alors :
« Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum
pour trois cents pièces d’argent,
que l’on aurait données à des pauvres ? »
Il parla ainsi, non par souci des pauvres,
mais parce que c’était un voleur :
comme il tenait la bourse commune,
il prenait ce que l’on y mettait.
JÉSUS lui dit :
« Laisse-la observer cet usage
en vue du jour de Mon ensevelissement !
Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous,
mais Moi, vous ne M’aurez pas toujours. »
Or, une grande foule de Juifs apprit que JÉSUS était là,
et ils arrivèrent, non seulement à cause de JÉSUS,
mais aussi pour voir ce Lazare
qu’IL avait réveillé d’entre les morts.
Les grands prêtres décidèrent alors
de tuer aussi Lazare,
parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui,
s’en allaient, et croyaient en JÉSUS.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Écouté sur :
http://radiofidelite.fr/fr/
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=21/03/2016
Liens :
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Merci !
Lundi 21 mars 2016 : Le lundi saint
Saint Benoît de Nursie, Père des Moines d'Occident, Fondateur de l’Ordre de Bénédictins, Patriarche (Père) des Moines d'Occident, Co-Patron de l’Europe (480-547)
Saint Robert de Molesmes, Abbé, Fondateur de Cîteaux (✝ 1110)
Saint Nicolas de Flüe, patron de la Suisse (1417-1487)
Sainte Benedetta Cambiagio, épouse, Religieuse et Fondatrice des « Sœurs Bénédictines de la Providence » (1791-1858)
Les saints du jour (Lundi 21 mars)
Lectures du jour :
Voir / Textes du jour
Homélie :
Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie, où était Lazare, que Jésus avait ressuscité d’entre les morts."
On lui fit là un repas. Marthe servait. Lazare était l’un des convives. Alors Marie, prenant une livre d’un parfum de nard pur, de grand prix, oignit les pieds de Jésus et les essuya avec ses cheveux ; et la maison s’emplit de la senteur du parfum." L’onction de Marie contribue à la « grande entrée » dans la Passion, la Croix et la Résurrection de Jésus, son geste est prophétique. Le geste d’Amour qu’elle accomplit révèle le drame qui va bientôt commencer : l’Époux va « entrer dans sa gloire » et il ne s’y avance pas sans l’Épouse à ses côtés. Marie, la mère de Jésus, s’efface devant Marie de Magdala qui surviendra encore au matin de Pâques. Toute femme est appelée à rejoindre l’Époux qui vient, à témoigner de son amour pour lui, de sa vie immortelle. Nous sommes devant le désir de Marie, d’aller, à la suite de Jésus, qui va nous sauver. Ce désir correspond au désir de l’humanité pour son Dieu, avec tout l’amour qui est contenu dans ce désir. En ce lundi saint, l’Eglise médite ce récit du geste de Marie de Béthanie qui apporte ce vase de parfum précieux, signe de son amour pour Jésus. Ainsi c’est avec grande Foi que nous entrons dans la Semaine Sainte, pour fêter le mystère pascal, car ce parfum en est le signe. Marie brise le vase de parfum de grande confiance, traduction de sa qualité, parfum « de grande foi », car on se rend compte de sa qualité, non pas quand on l’achète, mais lorsque l’on aura brisé le vase ! Cette signification mystérieuse du parfum de grande foi est la porte d’entrée de la grande semaine sainte.
"Mais Judas l’Iscariote, l’un des disciples, celui qui allait le livrer, dit : « Pourquoi ce parfum n’a-t-il pas été vendu trois cents deniers qu’on aurait donnés à des pauvres ? »
Mais il dit cela non par souci des pauvres, mais parce qu’il était voleur et que, tenant la bourse, il dérobait ce qu’on y mettait. Jésus dit alors : « Laisse-la : c’est pour le jour de ma sépulture qu’elle devait garder ce parfum. Les pauvres, en effet, vous les aurez toujours avec vous ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. » Judas l’Iscariote dénonce durement le geste de Marie, sans même faire mention d’elle. Ses propos illustrent une accusation inacceptable : Pour des motifs « religieux et humanitaires, » venir en aide aux pauvres, se cache une immense jalousie ! En ce début de semaine sainte, un homme et une femme manifestent comment l’humanité traverse l’accusation et la férocité du monde pour rejoindre éternelle beauté de l’humanité. La foi chrétienne est une connaissance amoureuse du Christ qui, dans sa mort, nous révèle l’amour du Père pour toute l’humanité, pour « les pauvres du Seigneur ». Celui qui se laisse saisir par l’amour du Christ et lui donne tout son amour, ne peut que laver les pieds de ses frères les hommes. Jésus, dans quelques jours, le jeudi saint, lavera les pieds de ses disciples. Judas refuse de s’ouvrir, comme il refusera la possibilité du pardon, après la trahison, il ira se pendre. Nourris de la Parole de Dieu, nous entrons avec une foi nouvelle, d’un grand prix, qu’on ne peut pas trafiquer.
"La grande foule des Juifs apprit qu’il était là et ils vinrent, pas seulement pour Jésus, mais aussi pour voir Lazare, qu’il avait ressuscité d’entre les morts."
Les grands prêtres décidèrent de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient et croyaient en Jésus." Marie de Béthanie situe notre attention sur la personne humaine, corps et âme ; elle-même est évoquée par son corps, par ses gestes forts : onction au moyen d’une huile parfumée. Jésus reprendra le geste de Marie : il lavera les pieds de ses disciples et les essuiera comme Marie qui baigne de parfum les pieds d’un homme pour magnifier son corps de Fils, d’Époux et de Christ. Jésus lavera les pieds des siens afin qu’ils « aient part » à toute la joie du matin de Pâque. S’il y a dans le monde tant de souffrances, tant de guerres, c’est parce que l’humanité a perdu la joie d’aimer Dieu. Elle est vraiment extraordinaire, la tendresse de l’amour de Dieu pour nous, elle nous aide à garder nos cœurs purs et à demeurer dans notre amour des autres. Quand nous regardons le tabernacle dans lequel Jésus rayonne, nous comprenons combien il nous aime. Il accomplit le Salut en nous sauvant sur sa Croix. Il sera élevé dans la gloire du Père. Marie, la Mère de Jésus, porte tout cela dans le silence de son cœur.
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Saint Chromace d'Aquilée (?-407), Évêque
Sermon 11 (trad. SC 154, p 213s)
L'Evangile nous rapporte aujourd'hui que, le Seigneur étant à table avec Lazare qu'il avait ressuscité des morts, « Marie, la sœur de Lazare et de Marthe, prit une livre d'un parfum de nard et en oignit les pieds de Jésus »... Sainte Marie, on le lit souvent dans l'évangile, plut beaucoup au Christ par la grandeur extraordinaire de sa foi. Dans le passage qui précède, en pleurant la mort de son frère, elle fit pleurer aussi le Seigneur ; car elle provoqua à la tendresse l'auteur de la tendresse. Et, bien qu'il ait été sur le point de ressusciter Lazare de la mort, le Seigneur pleura, alors que Marie pleurait, pour bien montrer à la fois sa propre tendresse et le mérite de Marie... Les larmes du Seigneur nous montrent le mystère de la chair assumée ; la résurrection de Lazare met en lumière la puissance de sa divinité...
Dans ce passage-ci, voyez le dévouement et la foi de cette sainte femme. Les autres étaient à table avec le Seigneur ; elle, elle oignait ses pieds. Les autres échangeaient avec le Seigneur paroles et propos ; elle, dans le silence de sa foi, elle essuyait ses pieds avec ses cheveux. Les autres paraissaient à l'honneur, elle au service ; mais le service rendu par Marie avait plus de prix aux yeux du Christ que la place honorable des convives. D'ailleurs,... le Seigneur dit à son sujet : « En vérité, je vous le dis, partout où sera proclamé cet Évangile, dans le monde entier, on redira aussi à sa mémoire ce qu'elle vient de faire » (Mt 26,13).
Quel a été donc le service rendu par cette sainte femme, pour qu'il ait été proclamé dans le monde entier, et qu'on le proclame chaque jour ? Voyez son humilité. Elle n'a pas commencé par oindre la tête du Seigneur, mais ses pieds... Elle a commencé par les pieds pour mériter d'en arriver à la tête, parce que « qui s'abaisse », comme il est écrit, « sera élevé, et qui s'élève sera abaissé » (Mt 23,12). Elle s'est abaissée pour être élevée.
Evangelizo.org
Bonjour Nicolas, Merci !
Lundi 21 mars 2016 : Le lundi saint
Saint Benoît de Nursie, Père des Moines d'Occident, Fondateur de l’Ordre de Bénédictins, Patriarche (Père) des Moines d'Occident, Co-Patron de l’Europe (480-547)
Saint Robert de Molesmes, Abbé, Fondateur de Cîteaux (✝ 1110)
Saint Nicolas de Flüe, patron de la Suisse (1417-1487)
Sainte Benedetta Cambiagio, épouse, Religieuse et Fondatrice des « Sœurs Bénédictines de la Providence » (1791-1858)
Les saints du jour (Lundi 21 mars)
Lectures du jour :
Voir / Textes du jour
Homélie :
Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie, où était Lazare, que Jésus avait ressuscité d’entre les morts."
On lui fit là un repas. Marthe servait. Lazare était l’un des convives. Alors Marie, prenant une livre d’un parfum de nard pur, de grand prix, oignit les pieds de Jésus et les essuya avec ses cheveux ; et la maison s’emplit de la senteur du parfum." L’onction de Marie contribue à la « grande entrée » dans la Passion, la Croix et la Résurrection de Jésus, son geste est prophétique. Le geste d’Amour qu’elle accomplit révèle le drame qui va bientôt commencer : l’Époux va « entrer dans sa gloire » et il ne s’y avance pas sans l’Épouse à ses côtés. Marie, la mère de Jésus, s’efface devant Marie de Magdala qui surviendra encore au matin de Pâques. Toute femme est appelée à rejoindre l’Époux qui vient, à témoigner de son amour pour lui, de sa vie immortelle. Nous sommes devant le désir de Marie, d’aller, à la suite de Jésus, qui va nous sauver. Ce désir correspond au désir de l’humanité pour son Dieu, avec tout l’amour qui est contenu dans ce désir. En ce lundi saint, l’Eglise médite ce récit du geste de Marie de Béthanie qui apporte ce vase de parfum précieux, signe de son amour pour Jésus. Ainsi c’est avec grande Foi que nous entrons dans la Semaine Sainte, pour fêter le mystère pascal, car ce parfum en est le signe. Marie brise le vase de parfum de grande confiance, traduction de sa qualité, parfum « de grande foi », car on se rend compte de sa qualité, non pas quand on l’achète, mais lorsque l’on aura brisé le vase ! Cette signification mystérieuse du parfum de grande foi est la porte d’entrée de la grande semaine sainte.
"Mais Judas l’Iscariote, l’un des disciples, celui qui allait le livrer, dit : « Pourquoi ce parfum n’a-t-il pas été vendu trois cents deniers qu’on aurait donnés à des pauvres ? »
Mais il dit cela non par souci des pauvres, mais parce qu’il était voleur et que, tenant la bourse, il dérobait ce qu’on y mettait. Jésus dit alors : « Laisse-la : c’est pour le jour de ma sépulture qu’elle devait garder ce parfum. Les pauvres, en effet, vous les aurez toujours avec vous ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. » Judas l’Iscariote dénonce durement le geste de Marie, sans même faire mention d’elle. Ses propos illustrent une accusation inacceptable : Pour des motifs « religieux et humanitaires, » venir en aide aux pauvres, se cache une immense jalousie ! En ce début de semaine sainte, un homme et une femme manifestent comment l’humanité traverse l’accusation et la férocité du monde pour rejoindre éternelle beauté de l’humanité. La foi chrétienne est une connaissance amoureuse du Christ qui, dans sa mort, nous révèle l’amour du Père pour toute l’humanité, pour « les pauvres du Seigneur ». Celui qui se laisse saisir par l’amour du Christ et lui donne tout son amour, ne peut que laver les pieds de ses frères les hommes. Jésus, dans quelques jours, le jeudi saint, lavera les pieds de ses disciples. Judas refuse de s’ouvrir, comme il refusera la possibilité du pardon, après la trahison, il ira se pendre. Nourris de la Parole de Dieu, nous entrons avec une foi nouvelle, d’un grand prix, qu’on ne peut pas trafiquer.
"La grande foule des Juifs apprit qu’il était là et ils vinrent, pas seulement pour Jésus, mais aussi pour voir Lazare, qu’il avait ressuscité d’entre les morts."
Les grands prêtres décidèrent de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient et croyaient en Jésus." Marie de Béthanie situe notre attention sur la personne humaine, corps et âme ; elle-même est évoquée par son corps, par ses gestes forts : onction au moyen d’une huile parfumée. Jésus reprendra le geste de Marie : il lavera les pieds de ses disciples et les essuiera comme Marie qui baigne de parfum les pieds d’un homme pour magnifier son corps de Fils, d’Époux et de Christ. Jésus lavera les pieds des siens afin qu’ils « aient part » à toute la joie du matin de Pâque. S’il y a dans le monde tant de souffrances, tant de guerres, c’est parce que l’humanité a perdu la joie d’aimer Dieu. Elle est vraiment extraordinaire, la tendresse de l’amour de Dieu pour nous, elle nous aide à garder nos cœurs purs et à demeurer dans notre amour des autres. Quand nous regardons le tabernacle dans lequel Jésus rayonne, nous comprenons combien il nous aime. Il accomplit le Salut en nous sauvant sur sa Croix. Il sera élevé dans la gloire du Père. Marie, la Mère de Jésus, porte tout cela dans le silence de son cœur.
Nous demandons la grâce d’entrer dans le désir de Jésus et de le suivre comme Marie avec un amour tout renouvelé.
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Saint Chromace d'Aquilée (?-407), Évêque
Sermon 11 (trad. SC 154, p 213s)
« C'est vraiment une bonne œuvre qu'elle vient d'accomplir envers moi » (Mt 26,10)
L'Evangile nous rapporte aujourd'hui que, le Seigneur étant à table avec Lazare qu'il avait ressuscité des morts, « Marie, la sœur de Lazare et de Marthe, prit une livre d'un parfum de nard et en oignit les pieds de Jésus »... Sainte Marie, on le lit souvent dans l'évangile, plut beaucoup au Christ par la grandeur extraordinaire de sa foi. Dans le passage qui précède, en pleurant la mort de son frère, elle fit pleurer aussi le Seigneur ; car elle provoqua à la tendresse l'auteur de la tendresse. Et, bien qu'il ait été sur le point de ressusciter Lazare de la mort, le Seigneur pleura, alors que Marie pleurait, pour bien montrer à la fois sa propre tendresse et le mérite de Marie... Les larmes du Seigneur nous montrent le mystère de la chair assumée ; la résurrection de Lazare met en lumière la puissance de sa divinité...
Dans ce passage-ci, voyez le dévouement et la foi de cette sainte femme. Les autres étaient à table avec le Seigneur ; elle, elle oignait ses pieds. Les autres échangeaient avec le Seigneur paroles et propos ; elle, dans le silence de sa foi, elle essuyait ses pieds avec ses cheveux. Les autres paraissaient à l'honneur, elle au service ; mais le service rendu par Marie avait plus de prix aux yeux du Christ que la place honorable des convives. D'ailleurs,... le Seigneur dit à son sujet : « En vérité, je vous le dis, partout où sera proclamé cet Évangile, dans le monde entier, on redira aussi à sa mémoire ce qu'elle vient de faire » (Mt 26,13).
Quel a été donc le service rendu par cette sainte femme, pour qu'il ait été proclamé dans le monde entier, et qu'on le proclame chaque jour ? Voyez son humilité. Elle n'a pas commencé par oindre la tête du Seigneur, mais ses pieds... Elle a commencé par les pieds pour mériter d'en arriver à la tête, parce que « qui s'abaisse », comme il est écrit, « sera élevé, et qui s'élève sera abaissé » (Mt 23,12). Elle s'est abaissée pour être élevée.
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Invité- Invité
Jésus chez Lazare de Bethanie
Le lundi saint
Il est fascinant de songer que, chaque année, d'un même texte, l'on peut puiser des images, des pensées et des sentiments tout différents - une inspiration renouvelée. De sorte que, cette année, ce repas à Béthanie fait songer à une veillée funèbre.
Ainsi, le parfum versé sur les pieds de Jésus, c'est déjà, de manière anticipée, le rite de l'embaumement, celui-là même que les saintes femmes voudront accomplir "le premier jour de la semaine" - mais qui n'aura pas lieu. La présence de Lazare à ce repas est chargée du même "poids de sens". Et quant à l'attitude de Juda, qui a évalué directement la valeur monétaire du parfum, elle met en scène l'homme qui, devant un décès imminent, songe à capter l'héritage à son profit.
La foule, comme toutes les foules, est curieuse et partagée. Mais la mort plane sur toute cette scène où les Juifs du temple songent déjà à faire périr Lazare, un témoin de la résurrection... déjà trop dérangeant.
Ainsi, la scène de ce dernier repas est toute entière le reflet des pensées des hommes, de leurs jugements, mais aussi de leurs quêtes individuelles de vérité ...
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Il est fascinant de songer que, chaque année, d'un même texte, l'on peut puiser des images, des pensées et des sentiments tout différents - une inspiration renouvelée. De sorte que, cette année, ce repas à Béthanie fait songer à une veillée funèbre.
Ainsi, le parfum versé sur les pieds de Jésus, c'est déjà, de manière anticipée, le rite de l'embaumement, celui-là même que les saintes femmes voudront accomplir "le premier jour de la semaine" - mais qui n'aura pas lieu. La présence de Lazare à ce repas est chargée du même "poids de sens". Et quant à l'attitude de Juda, qui a évalué directement la valeur monétaire du parfum, elle met en scène l'homme qui, devant un décès imminent, songe à capter l'héritage à son profit.
La foule, comme toutes les foules, est curieuse et partagée. Mais la mort plane sur toute cette scène où les Juifs du temple songent déjà à faire périr Lazare, un témoin de la résurrection... déjà trop dérangeant.
Ainsi, la scène de ce dernier repas est toute entière le reflet des pensées des hommes, de leurs jugements, mais aussi de leurs quêtes individuelles de vérité ...
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Dernière édition par boisvert le Mer 23 Mar 2016 - 17:37, édité 1 fois
boisvert- Hosanna au plus haut des cieux!
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Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonsoir Lumen,
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Bonsoir Thierry
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Bonsoir caillon
Bonsoir Françoise
Bonsoir à toutes et à tous
Mardi 22 Mars 2016
(Couleur liturgique : Violet )
Année C
[Psaume 70 (71) ; entièrement ]
Écouté sur :
http://radiofidelite.fr/fr/
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=22/03/2016
Liens :
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
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Mardi 22 Mars 2016
Mardi Saint
(Couleur liturgique : Violet )
Année C
(Première lecture)
Livre du Prophète Isaïe 49 : 1 à 6
« Je fais de TOI la LUMIÈRE des nations, pour que Mon SALUT parvienne jusqu’aux extrémités de la Terre »
Écoutez-Moi, îles lointaines !
Peuples éloignés, soyez attentifs !
J’étais encore dans le sein maternel
quand le SEIGNEUR M’a appelé ;
J’étais encore dans les entrailles de Ma Mère
quand IL a prononcé Mon NOM.
IL a fait de Ma BOUCHE une ÉPÉE TRANCHANTE,
IL M’a protégé par l’OMBRE de Sa MAIN ;
IL a fait de Moi une FLÈCHE ACÉRÉE,
IL M’a caché dans Son CARQUOIS.
IL M’a dit :
« Tu es mon serviteur, Israël,
en toi je manifesterai ma splendeur. »
Et moi, je disais :
« Je me suis fatigué pour rien,
c’est pour le néant, c’est en pure perte
que j’ai usé mes forces. »
Et pourtant, mon droit subsistait auprès du Seigneur,
ma récompense, auprès de mon Dieu.
Maintenant le Seigneur parle,
lui qui m’a façonné dès le sein de ma mère
pour que je sois son serviteur,
que je lui ramène Jacob,
que je lui rassemble Israël.
Oui, j’ai de la valeur aux yeux du Seigneur,
c’est mon Dieu qui est ma force.
Et il dit :
« C’est trop peu que tu sois mon serviteur
pour relever les tribus de Jacob,
ramener les rescapés d’Israël :
je fais de toi la lumière des nations,
pour que mon salut parvienne
jusqu’aux extrémités de la terre. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Livre du Prophète Isaïe 49 : 1 à 6
« Je fais de TOI la LUMIÈRE des nations, pour que Mon SALUT parvienne jusqu’aux extrémités de la Terre »
Écoutez-Moi, îles lointaines !
Peuples éloignés, soyez attentifs !
J’étais encore dans le sein maternel
quand le SEIGNEUR M’a appelé ;
J’étais encore dans les entrailles de Ma Mère
quand IL a prononcé Mon NOM.
IL a fait de Ma BOUCHE une ÉPÉE TRANCHANTE,
IL M’a protégé par l’OMBRE de Sa MAIN ;
IL a fait de Moi une FLÈCHE ACÉRÉE,
IL M’a caché dans Son CARQUOIS.
IL M’a dit :
« Tu es mon serviteur, Israël,
en toi je manifesterai ma splendeur. »
Et moi, je disais :
« Je me suis fatigué pour rien,
c’est pour le néant, c’est en pure perte
que j’ai usé mes forces. »
Et pourtant, mon droit subsistait auprès du Seigneur,
ma récompense, auprès de mon Dieu.
Maintenant le Seigneur parle,
lui qui m’a façonné dès le sein de ma mère
pour que je sois son serviteur,
que je lui ramène Jacob,
que je lui rassemble Israël.
Oui, j’ai de la valeur aux yeux du Seigneur,
c’est mon Dieu qui est ma force.
Et il dit :
« C’est trop peu que tu sois mon serviteur
pour relever les tribus de Jacob,
ramener les rescapés d’Israël :
je fais de toi la lumière des nations,
pour que mon salut parvienne
jusqu’aux extrémités de la terre. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Ne me laisse pas, maintenant que je vieillis
[Psaume 70 (71) ; entièrement ]
Psaume 70 (71) : 1 et 2, 3, 5a et 6, 15ab et 17
R/ Ma bouche annonce Ton SALUT, SEIGNEUR.
En TOI, SEIGNEUR, j'ai mon REFUGE :
garde-moi d'être humilié pour toujours.
Dans Ta JUSTICE, défends-moi, libère-moi,
tends l'OREILLE vers moi, et sauve-moi.
R/
Sois le ROCHER qui m'accueille,
toujours accessible ;
TU as résolu de me sauver :
ma FORTERESSE et mon ROC, c'est TOI !
R/
SEIGNEUR mon DIEU, TU es mon ESPÉRANCE,
TOI, mon SOUTIEN dès avant ma naissance,
TU m'as choisi dès le ventre de ma mère ;
TU seras ma LOUANGE toujours !
R/
Ma bouche annonce tout le jour
Tes ACTES de JUSTICE et de SALUT ;
Mon DIEU, tu m'as INSTRUIT dès ma jeunesse,
jusqu'à présent, j'ai proclamé Tes MERVEILLES.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
En TOI, SEIGNEUR, j'ai mon REFUGE :
garde-moi d'être humilié pour toujours.
Dans Ta JUSTICE, défends-moi, libère-moi,
tends l'OREILLE vers moi, et sauve-moi.
R/
Sois le ROCHER qui m'accueille,
toujours accessible ;
TU as résolu de me sauver :
ma FORTERESSE et mon ROC, c'est TOI !
R/
SEIGNEUR mon DIEU, TU es mon ESPÉRANCE,
TOI, mon SOUTIEN dès avant ma naissance,
TU m'as choisi dès le ventre de ma mère ;
TU seras ma LOUANGE toujours !
R/
Ma bouche annonce tout le jour
Tes ACTES de JUSTICE et de SALUT ;
Mon DIEU, tu m'as INSTRUIT dès ma jeunesse,
jusqu'à présent, j'ai proclamé Tes MERVEILLES.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 13 : 21 à 33, 36 à 38
Acclamation de l’Évangile :
LOUANGE à TOI, SEIGNEUR, ROI d'ÉTERNELLE GLOIRE !
Salut, ô CHRIST, notre ROI :
obéissant au PÈRE ;
comme l’agneau vers l’abattoir,
TU TE laisses conduire à la Croix.
LOUANGE à TOI, SEIGNEUR, ROI d'ÉTERNELLE GLOIRE !
« L’un de vous Me livrera… Le coq ne chantera pas avant que tu M’aies renié trois fois »
En ce temps-là,
au cours du repas que JÉSUS prenait avec Ses Disciples,
IL fut bouleversé en Son ESPRIT,
et IL rendit ce TÉMOIGNAGE :
« AMEN, AMEN, Je vous le dis :
l’un de vous Me livrera. »
Les Disciples se regardaient les uns les autres avec embarras,
ne sachant pas de qui JÉSUS parlait.
Il y avait à table, appuyé contre JÉSUS,
l’un de Ses Disciples, celui que JÉSUS aimait.
Simon-Pierre lui fait signe de demander à JÉSUS
de qui IL veut parler.
Le Disciple se penche donc sur la poitrine de JÉSUS
et LUI dit :
« SEIGNEUR, qui est-ce ? »
JÉSUS lui répond :
« C’est celui à qui Je donnerai la bouchée
que Je vais tremper dans le plat. »
IL trempe la bouchée,
et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote.
Et, quand Judas eut pris la bouchée,
Satan entra en lui.
JÉSUS lui dit alors :
« Ce que tu fais, fais-le vite. »
Mais aucun des convives ne comprit
pourquoi IL lui avait dit cela.
Comme Judas tenait la bourse commune,
certains pensèrent que JÉSUS voulait lui dire
d’acheter ce qu’il fallait pour la fête,
ou de donner quelque chose aux pauvres.
Judas prit donc la bouchée, et sortit aussitôt.
Or il faisait nuit.
Quand il fut sorti, JÉSUS déclara :
« Maintenant le FILS de l’Homme est GLORIFIÉ,
et DIEU est GLORIFIÉ en LUI.
Si DIEU est GLORIFIÉ en LUI,
DIEU aussi LE GLORIFIERA ;
et IL LE GLORIFIERA bientôt.
Petits enfants,
c’est pour peu de temps encore
que Je suis avec vous.
Vous Me chercherez,
et, comme Je l’ai dit aux Juifs :
“Là où Je vais,
vous ne pouvez pas aller”,
Je vous le dis maintenant à vous aussi. »
Simon-Pierre LUI dit :
« SEIGNEUR, où vas-TU ? »
JÉSUS lui répondit :
« Là où Je vais,
tu ne peux pas Me suivre maintenant ;
tu Me suivras plus tard. »
Pierre LUI dit :
« SEIGNEUR, pourquoi ne puis-je pas TE suivre à présent ?
Je donnerai ma vie pour TOI ! »
JÉSUS réplique :
« Tu donneras ta vie pour Moi ?
Amen, amen, Je te le dis :
le coq ne chantera pas
avant que tu M’aies renié trois fois. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
LOUANGE à TOI, SEIGNEUR, ROI d'ÉTERNELLE GLOIRE !
Salut, ô CHRIST, notre ROI :
obéissant au PÈRE ;
comme l’agneau vers l’abattoir,
TU TE laisses conduire à la Croix.
LOUANGE à TOI, SEIGNEUR, ROI d'ÉTERNELLE GLOIRE !
« L’un de vous Me livrera… Le coq ne chantera pas avant que tu M’aies renié trois fois »
En ce temps-là,
au cours du repas que JÉSUS prenait avec Ses Disciples,
IL fut bouleversé en Son ESPRIT,
et IL rendit ce TÉMOIGNAGE :
« AMEN, AMEN, Je vous le dis :
l’un de vous Me livrera. »
Les Disciples se regardaient les uns les autres avec embarras,
ne sachant pas de qui JÉSUS parlait.
Il y avait à table, appuyé contre JÉSUS,
l’un de Ses Disciples, celui que JÉSUS aimait.
Simon-Pierre lui fait signe de demander à JÉSUS
de qui IL veut parler.
Le Disciple se penche donc sur la poitrine de JÉSUS
et LUI dit :
« SEIGNEUR, qui est-ce ? »
JÉSUS lui répond :
« C’est celui à qui Je donnerai la bouchée
que Je vais tremper dans le plat. »
IL trempe la bouchée,
et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote.
Et, quand Judas eut pris la bouchée,
Satan entra en lui.
JÉSUS lui dit alors :
« Ce que tu fais, fais-le vite. »
Mais aucun des convives ne comprit
pourquoi IL lui avait dit cela.
Comme Judas tenait la bourse commune,
certains pensèrent que JÉSUS voulait lui dire
d’acheter ce qu’il fallait pour la fête,
ou de donner quelque chose aux pauvres.
Judas prit donc la bouchée, et sortit aussitôt.
Or il faisait nuit.
Quand il fut sorti, JÉSUS déclara :
« Maintenant le FILS de l’Homme est GLORIFIÉ,
et DIEU est GLORIFIÉ en LUI.
Si DIEU est GLORIFIÉ en LUI,
DIEU aussi LE GLORIFIERA ;
et IL LE GLORIFIERA bientôt.
Petits enfants,
c’est pour peu de temps encore
que Je suis avec vous.
Vous Me chercherez,
et, comme Je l’ai dit aux Juifs :
“Là où Je vais,
vous ne pouvez pas aller”,
Je vous le dis maintenant à vous aussi. »
Simon-Pierre LUI dit :
« SEIGNEUR, où vas-TU ? »
JÉSUS lui répondit :
« Là où Je vais,
tu ne peux pas Me suivre maintenant ;
tu Me suivras plus tard. »
Pierre LUI dit :
« SEIGNEUR, pourquoi ne puis-je pas TE suivre à présent ?
Je donnerai ma vie pour TOI ! »
JÉSUS réplique :
« Tu donneras ta vie pour Moi ?
Amen, amen, Je te le dis :
le coq ne chantera pas
avant que tu M’aies renié trois fois. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Écouté sur :
http://radiofidelite.fr/fr/
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=22/03/2016
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Merci !
Bonjour @boisvert vous conviendrez cher frère qu'heureusement le ridicule ne tue pas !
Que Dieu vous bénisse et que l'Esprit Saint vous conseille de déposer votre commentaire sans poster ce que notre frère Nicolas poste déjà la prochaine fois. Merci !
Mardi 22 mars 2016 : Le mardi saint
Sainte Léa, Dame romaine, disciple de Saint Jérôme († v. 384)
Saint Bienvenu (Benvenuto) Scotivoli, Évêque d'Osimo († 1282)
Bienheureux Clemens August Graf von Galen, Cardinal, surnommé « Le Lion de Münster » (1878-1946)
Les saints du jour (Mardi 22 mars)
Homélie :
« Les disciples se regardaient les uns les autres et se demandaient de qui il parlait."
Un de ses disciples, celui que Jésus aimait, était placé à table contre le sein de Jésus. Simon Pierre lui fait signe de lui demander de qui il parlait. Ce disciple se penche alors tout contre la poitrine de Jésus et lui dit : Seigneur, qui est–ce ? Jésus lui répond : C’est celui pour qui je tremperai moi–même le morceau et à qui je le donnerai. Il trempe le morceau, le prend et le donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote. C’est alors, après le morceau, que le Satan entra en lui. Jésus lui dit : Ce que tu fais, fais–le vite." La liturgie aujourd’hui met l’accent sur le drame qui se prépare et qui débouchera sur la croix du vendredi saint. « Quand Judas eut pris la bouchée, il sortit aussitôt ; il faisait nuit. » C’est la trahison, l’arrogance avec laquelle nous croyons ne pas avoir besoin de l’amour de Dieu. Nous comprenons que Jésus, ce soir-là, ait été « bouleversé au plus profond de lui-même. » Deux de ses amis vont, l’un le trahir, et l’autre le renier ; L’un d’eux vivra dans les remords et se donnera la mort ; L’autre vivra le repentir et deviendra le premier chef de l’Église. Le même amour de Jésus, peut conduire ainsi à deux choix différents, qui déboucheront l’un sur la mort, l’autre sur la vie. Si je choisis d’agir selon mes plans, plutôt que selon la volonté de Dieu, je choisis de me détacher de Son amour, et de ce qui est le meilleur pour moi. Il nous faut beaucoup d’humilité pour se regarder ainsi : "Amen, amen, je vous le dis : l’un de vous me trahira ». C’est un moment difficile pour Jésus qui doit vaincre le péché, la haine, la violence. "Père, éloigne ce calice ? Mais non, je suis venu pour cela. Père, que ta volonté soit faite."
« Aucun de ceux qui étaient à table ne sut pourquoi Jésus lui disait cela. En effet, comme Judas tenait la bourse, quelques–uns pensaient que Jésus lui disait : « Achète ce dont nous avons besoin pour la fête », ou : « Va donner quelque chose aux pauvres. »
Judas prit donc le morceau et sortit aussitôt. Il faisait nuit. Lorsque Judas fut sorti, Jésus dit : Maintenant le Fils de l’homme a été glorifié, et Dieu a été glorifié en lui." Mais le péché n’aura pas le dernier mot, c’est la miséricorde de Dieu qui nous apporte un “retournement”. Ce renversement de situation consiste à se détacher des créatures pour s’attacher à Dieu seul et retrouver ainsi une liberté authentique. Décidons-nous maintenant, la semaine sainte est l’occasion propice de se tourner vers Jésus en vérité. Sur la croix, Jésus tend les bras à tous. Nul n’est exclu, le Fils de l’homme est glorifié, c’est pour cela qu’il est venu ! Jésus a pour Judas une parole d’amitié : "Fais vite ce que tu fais !" Nous pensons ce matin, au baiser de Judas : celui que j’embrasserai, c’est lui ! baiser d’une mort appréhendée, baiser qui est une déclaration que le temps est arrivé de mettre fin à un Amour. Nous voulons demeurer dans le grand désir de Jésus, demeurer dans l’amour quoiqu’il arrive. Jésus qui demeure dans le sein du Père nous entraîne dans ce mystère d’amour. C’est en effet autour de Jésus, dans son Eucharistie, que nous sommes rassemblés. Avec Marie dans sa compassion, nous vivons cette semaine sainte, nous voulons nous laisser toucher par les douleurs de Jésus. Avec Marie, nous demeurons dans l’Amour qui est au-delà de l’amour.
"Mes enfants, je suis avec vous encore un peu. Vous me chercherez et comme j’ai dit aux Juifs : « Là où, moi, je vais, vous, vous ne pouvez pas venir », à vous aussi je le dis maintenant."
Simon Pierre lui dit : Seigneur, où vas–tu ? Jésus lui répondit : Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard. Seigneur, lui dit Pierre, pourquoi ne puis–je pas te suivre maintenant ? Je suis prêt à me défaire de ma vie pour toi. Jésus répondit : Tu es prêt à te défaire de ta vie pour moi ! Amen, amen, je te le dis, un coq n’aura pas chanté que tu m’auras renié par trois fois." Nous observons combien Jésus fut bouleversé par le comportement de Judas, son ami, l’un des douze. Un des disciples qui étaient tous les jours avec lui, qui jouissaient de toute son intimité. Nous considérons la bonté de Jésus qui n’a pas forcé sa liberté. Il s’est livré entre nos mains, il est venu pour nous sauver. Le Verbe de Dieu est descendu pour se faire petit enfant dans le cœur de Marie. Il a grandi, il a dit l’amour incroyable du Père : Il n’est pas reçu, Jésus est en danger, son amour est en danger, Marie qui l’a reçu a été touchée par Lui. Jésus va entraîner Marie et à sa suite l’humanité dans son mystère d’amour. Déjà, nous sommes entraînés, dans la résurrection de Jésus, à vivre de son Amour. L’humanité entre ainsi dans le mystère de Dieu.
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Saint Maxime de Turin (?-v. 420)), Évêque
CC Sermon 76, 317 ; PL 57, 353 (trad. coll. Pères dans la foi, Migne 1996, p. 117)
Se retournant, le Seigneur fixe son regard sur Pierre. Et Pierre, prenant conscience de ce qu'il vient de dire, se repent et pleure... ; il fond en larmes et reste muet... (Lc 22,61-62) Oui, les larmes sont des prières muettes ; elles méritent le pardon sans le réclamer ; sans plaider leur cause elles obtiennent miséricorde... Les mots peuvent ne pas réussir à exprimer une prière, jamais les larmes ; les larmes expriment toujours ce que nous ressentons, alors que les paroles peuvent être impuissantes. Voilà pourquoi Pierre ne recourt plus à des paroles : les paroles l'avaient poussé à trahir, à pécher, à renier sa foi. Il préfère avouer son péché par des larmes, ayant renié en parlant...
Imitons-le dans ce qu'il dit par ailleurs, quand le Seigneur lui demande trois fois : « Simon, m'aimes-tu ? » (Jn 21,17) Trois fois, il répond : « Seigneur, tu sais que je t'aime. » Le Seigneur lui dit alors : « Pais mes brebis », et cela par trois fois. Cette parole compense son égarement précédent ; celui qui avait renié le Seigneur trois fois le confesse trois fois ; trois fois il s'était rendu coupable, trois fois il obtient la grâce par son amour. Voyez donc quel bénéfice Pierre a tiré de ses larmes ! ... Avant de verser des larmes, c'était un traître ; ayant versé des larmes, il a été choisi comme pasteur, et celui qui s'était mal conduit a reçu la charge de conduire les autres.
Evangelizo.org
Bonjour Nicolas, Merci !
Bonjour @boisvert vous conviendrez cher frère qu'heureusement le ridicule ne tue pas !
Que Dieu vous bénisse et que l'Esprit Saint vous conseille de déposer votre commentaire sans poster ce que notre frère Nicolas poste déjà la prochaine fois. Merci !
Mardi 22 mars 2016 : Le mardi saint
Sainte Léa, Dame romaine, disciple de Saint Jérôme († v. 384)
Saint Bienvenu (Benvenuto) Scotivoli, Évêque d'Osimo († 1282)
Bienheureux Clemens August Graf von Galen, Cardinal, surnommé « Le Lion de Münster » (1878-1946)
Les saints du jour (Mardi 22 mars)
Homélie :
« Les disciples se regardaient les uns les autres et se demandaient de qui il parlait."
Un de ses disciples, celui que Jésus aimait, était placé à table contre le sein de Jésus. Simon Pierre lui fait signe de lui demander de qui il parlait. Ce disciple se penche alors tout contre la poitrine de Jésus et lui dit : Seigneur, qui est–ce ? Jésus lui répond : C’est celui pour qui je tremperai moi–même le morceau et à qui je le donnerai. Il trempe le morceau, le prend et le donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote. C’est alors, après le morceau, que le Satan entra en lui. Jésus lui dit : Ce que tu fais, fais–le vite." La liturgie aujourd’hui met l’accent sur le drame qui se prépare et qui débouchera sur la croix du vendredi saint. « Quand Judas eut pris la bouchée, il sortit aussitôt ; il faisait nuit. » C’est la trahison, l’arrogance avec laquelle nous croyons ne pas avoir besoin de l’amour de Dieu. Nous comprenons que Jésus, ce soir-là, ait été « bouleversé au plus profond de lui-même. » Deux de ses amis vont, l’un le trahir, et l’autre le renier ; L’un d’eux vivra dans les remords et se donnera la mort ; L’autre vivra le repentir et deviendra le premier chef de l’Église. Le même amour de Jésus, peut conduire ainsi à deux choix différents, qui déboucheront l’un sur la mort, l’autre sur la vie. Si je choisis d’agir selon mes plans, plutôt que selon la volonté de Dieu, je choisis de me détacher de Son amour, et de ce qui est le meilleur pour moi. Il nous faut beaucoup d’humilité pour se regarder ainsi : "Amen, amen, je vous le dis : l’un de vous me trahira ». C’est un moment difficile pour Jésus qui doit vaincre le péché, la haine, la violence. "Père, éloigne ce calice ? Mais non, je suis venu pour cela. Père, que ta volonté soit faite."
« Aucun de ceux qui étaient à table ne sut pourquoi Jésus lui disait cela. En effet, comme Judas tenait la bourse, quelques–uns pensaient que Jésus lui disait : « Achète ce dont nous avons besoin pour la fête », ou : « Va donner quelque chose aux pauvres. »
Judas prit donc le morceau et sortit aussitôt. Il faisait nuit. Lorsque Judas fut sorti, Jésus dit : Maintenant le Fils de l’homme a été glorifié, et Dieu a été glorifié en lui." Mais le péché n’aura pas le dernier mot, c’est la miséricorde de Dieu qui nous apporte un “retournement”. Ce renversement de situation consiste à se détacher des créatures pour s’attacher à Dieu seul et retrouver ainsi une liberté authentique. Décidons-nous maintenant, la semaine sainte est l’occasion propice de se tourner vers Jésus en vérité. Sur la croix, Jésus tend les bras à tous. Nul n’est exclu, le Fils de l’homme est glorifié, c’est pour cela qu’il est venu ! Jésus a pour Judas une parole d’amitié : "Fais vite ce que tu fais !" Nous pensons ce matin, au baiser de Judas : celui que j’embrasserai, c’est lui ! baiser d’une mort appréhendée, baiser qui est une déclaration que le temps est arrivé de mettre fin à un Amour. Nous voulons demeurer dans le grand désir de Jésus, demeurer dans l’amour quoiqu’il arrive. Jésus qui demeure dans le sein du Père nous entraîne dans ce mystère d’amour. C’est en effet autour de Jésus, dans son Eucharistie, que nous sommes rassemblés. Avec Marie dans sa compassion, nous vivons cette semaine sainte, nous voulons nous laisser toucher par les douleurs de Jésus. Avec Marie, nous demeurons dans l’Amour qui est au-delà de l’amour.
"Mes enfants, je suis avec vous encore un peu. Vous me chercherez et comme j’ai dit aux Juifs : « Là où, moi, je vais, vous, vous ne pouvez pas venir », à vous aussi je le dis maintenant."
Simon Pierre lui dit : Seigneur, où vas–tu ? Jésus lui répondit : Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard. Seigneur, lui dit Pierre, pourquoi ne puis–je pas te suivre maintenant ? Je suis prêt à me défaire de ma vie pour toi. Jésus répondit : Tu es prêt à te défaire de ta vie pour moi ! Amen, amen, je te le dis, un coq n’aura pas chanté que tu m’auras renié par trois fois." Nous observons combien Jésus fut bouleversé par le comportement de Judas, son ami, l’un des douze. Un des disciples qui étaient tous les jours avec lui, qui jouissaient de toute son intimité. Nous considérons la bonté de Jésus qui n’a pas forcé sa liberté. Il s’est livré entre nos mains, il est venu pour nous sauver. Le Verbe de Dieu est descendu pour se faire petit enfant dans le cœur de Marie. Il a grandi, il a dit l’amour incroyable du Père : Il n’est pas reçu, Jésus est en danger, son amour est en danger, Marie qui l’a reçu a été touchée par Lui. Jésus va entraîner Marie et à sa suite l’humanité dans son mystère d’amour. Déjà, nous sommes entraînés, dans la résurrection de Jésus, à vivre de son Amour. L’humanité entre ainsi dans le mystère de Dieu.
Nous demandons la grâce d’être fidèle et de vivre l’aujourd’hui de Jésus.
Père Gilbert Adam
Homélies et Le Pauvre qui guérit
Saint Maxime de Turin (?-v. 420)), Évêque
CC Sermon 76, 317 ; PL 57, 353 (trad. coll. Pères dans la foi, Migne 1996, p. 117)
« Le coq ne chantera pas avant que tu m'aies renié trois fois »
Se retournant, le Seigneur fixe son regard sur Pierre. Et Pierre, prenant conscience de ce qu'il vient de dire, se repent et pleure... ; il fond en larmes et reste muet... (Lc 22,61-62) Oui, les larmes sont des prières muettes ; elles méritent le pardon sans le réclamer ; sans plaider leur cause elles obtiennent miséricorde... Les mots peuvent ne pas réussir à exprimer une prière, jamais les larmes ; les larmes expriment toujours ce que nous ressentons, alors que les paroles peuvent être impuissantes. Voilà pourquoi Pierre ne recourt plus à des paroles : les paroles l'avaient poussé à trahir, à pécher, à renier sa foi. Il préfère avouer son péché par des larmes, ayant renié en parlant...
Imitons-le dans ce qu'il dit par ailleurs, quand le Seigneur lui demande trois fois : « Simon, m'aimes-tu ? » (Jn 21,17) Trois fois, il répond : « Seigneur, tu sais que je t'aime. » Le Seigneur lui dit alors : « Pais mes brebis », et cela par trois fois. Cette parole compense son égarement précédent ; celui qui avait renié le Seigneur trois fois le confesse trois fois ; trois fois il s'était rendu coupable, trois fois il obtient la grâce par son amour. Voyez donc quel bénéfice Pierre a tiré de ses larmes ! ... Avant de verser des larmes, c'était un traître ; ayant versé des larmes, il a été choisi comme pasteur, et celui qui s'était mal conduit a reçu la charge de conduire les autres.
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Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonsoir Lumen,
Bonsoir Marie du 65
Bonsoir Thierry
Bonsoir Manuela
Bonsoir caillon
Bonsoir Françoise
Bonsoir à toutes et à tous
Mercredi 23 Mars 2016
(Couleur liturgique : Violet )
Année C
Écouté sur :
http://radiofidelite.fr/fr/
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=23/03/2016
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
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Bonsoir à toutes et à tous
Mercredi 23 Mars 2016
Mercredi Saint
(Couleur liturgique : Violet )
Année C
(Première lecture)
Livre du Prophète Isaïe 50 : 4 à 9a
« Je n’ai pas caché ma face devant les outrages »
Le SEIGNEUR mon DIEU m’a donné le langage des disciples,
pour que je puisse, d’une parole,
soutenir celui qui est épuisé.
Chaque matin, IL éveille,
IL éveille mon oreille
pour qu’en disciple, j’écoute.
Le SEIGNEUR mon DIEU m’a ouvert l’oreille,
et moi, je ne me suis pas révolté,
je ne me suis pas dérobé.
J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient,
et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
Le SEIGNEUR mon DIEU vient à mon secours ;
c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages,
c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre :
je sais que je ne serai pas confondu.
IL est proche, CELUI qui me justifie.
Quelqu’un veut-il plaider contre moi ?
Comparaissons ensemble !
Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ?
Qu’il s’avance vers moi !
Voilà le SEIGNEUR mon DIEU, IL prend ma défense ;
qui donc me condamnera ?
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Livre du Prophète Isaïe 50 : 4 à 9a
« Je n’ai pas caché ma face devant les outrages »
Le SEIGNEUR mon DIEU m’a donné le langage des disciples,
pour que je puisse, d’une parole,
soutenir celui qui est épuisé.
Chaque matin, IL éveille,
IL éveille mon oreille
pour qu’en disciple, j’écoute.
Le SEIGNEUR mon DIEU m’a ouvert l’oreille,
et moi, je ne me suis pas révolté,
je ne me suis pas dérobé.
J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient,
et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
Le SEIGNEUR mon DIEU vient à mon secours ;
c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages,
c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre :
je sais que je ne serai pas confondu.
IL est proche, CELUI qui me justifie.
Quelqu’un veut-il plaider contre moi ?
Comparaissons ensemble !
Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ?
Qu’il s’avance vers moi !
Voilà le SEIGNEUR mon DIEU, IL prend ma défense ;
qui donc me condamnera ?
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
L’amour que j’ai pour ton peuple
Du répertoire du chef de chorale et du recueil de David; accompagnement sur guitares.
[Psaume 68 (69) ; entièrement ]
[Psaume 68 (69) ; entièrement ]
Psaume 68 (69) : 8 à 10, 21 et 22, 31 et 33 et 34
R/ Dans Ton GRAND AMOUR, mon DIEU, fais-moi grâce.
C'est pour TOI que J'endure l'insulte,
que la honte Me couvre le visage :
Je suis un étranger pour mes frères,
un inconnu pour les fils de ma mère.
L'amour de ta maison m'a perdu ;
on t'insulte, et l'insulte retombe sur Moi.
R/
L'insulte M'a broyé le cœur,
le mal est incurable ;
J’espérais un secours, mais en vain,
des consolateurs, Je n'en ai pas trouvé.
À mon pain, ils ont mêlé du poison ;
quand J'avais soif, ils M'ont donné du Vinaigre.
R/
Mais Je louerai le NOM de DIEU par un Cantique,
Je vais LE MAGNIFIER, LUI rendre grâce.
Les pauvres L'ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez DIEU ! »
Car le SEIGNEUR écoute les humbles,
IL n'oublie pas les Siens emprisonnés.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
C'est pour TOI que J'endure l'insulte,
que la honte Me couvre le visage :
Je suis un étranger pour mes frères,
un inconnu pour les fils de ma mère.
L'amour de ta maison m'a perdu ;
on t'insulte, et l'insulte retombe sur Moi.
R/
L'insulte M'a broyé le cœur,
le mal est incurable ;
J’espérais un secours, mais en vain,
des consolateurs, Je n'en ai pas trouvé.
À mon pain, ils ont mêlé du poison ;
quand J'avais soif, ils M'ont donné du Vinaigre.
R/
Mais Je louerai le NOM de DIEU par un Cantique,
Je vais LE MAGNIFIER, LUI rendre grâce.
Les pauvres L'ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez DIEU ! »
Car le SEIGNEUR écoute les humbles,
IL n'oublie pas les Siens emprisonnés.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 26 : 14 à 25
Acclamation de l’Évangile :
LOUANGE à TOI, SEIGNEUR, ROI d'ÉTERNELLE GLOIRE !
Salut, ô CHRIST, notre ROI :
obéissant au PÈRE ;
comme l’agneau vers l’abattoir,
TU TE laisses conduire à la Croix.
LOUANGE à TOI, SEIGNEUR, ROI d'ÉTERNELLE GLOIRE !
« Le FILS de l’Homme s’en va, comme il est écrit ; mais malheureux celui par qui IL est livré ! »
En ce temps-là,
l’un des Douze, nommé Judas Iscariote,
se rendit chez les grands prêtres
et leur dit :
« Que voulez-vous me donner,
si je vous LE livre ? »
Ils lui remirent trente pièces d’argent.
Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable
pour LE livrer.
Le premier jour de la fête des pains sans levain,
les Disciples s’approchèrent et dirent à JÉSUS :
« Où veux-TU que nous TE fassions les préparatifs
pour manger la Pâque ? »
IL leur dit :
« Allez à la ville, chez untel,
et dites-lui :
“Le MAÎTRE te fait dire :
Mon TEMPS est PROCHE ;
c’est chez toi que Je veux célébrer la Pâque
avec Mes Disciples.” »
Les Disciples firent ce que JÉSUS leur avait prescrit
et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu,
JÉSUS se trouvait à table avec les Douze.
Pendant le repas, IL déclara :
« Amen, Je vous le dis :
l’un de vous va Me livrer. »
Profondément attristés,
ils se mirent à LUI demander, chacun son tour :
« Serait-ce moi, SEIGNEUR ? »
Prenant la PAROLE, IL dit :
« Celui qui s’est servi au plat en même temps que Moi,
celui-là va Me livrer.
Le FILS de l’Homme s’en va,
comme il est écrit à Son SUJET ;
mais malheureux celui
par qui le FILS de l’Homme est livré !
Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né,
cet homme-là ! »
Judas, celui qui LE livrait,
prit la parole :
« RABBI, serait-ce moi ? »
JÉSUS lui répond :
« C’est toi-même qui l’as dit ! »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
LOUANGE à TOI, SEIGNEUR, ROI d'ÉTERNELLE GLOIRE !
Salut, ô CHRIST, notre ROI :
obéissant au PÈRE ;
comme l’agneau vers l’abattoir,
TU TE laisses conduire à la Croix.
LOUANGE à TOI, SEIGNEUR, ROI d'ÉTERNELLE GLOIRE !
« Le FILS de l’Homme s’en va, comme il est écrit ; mais malheureux celui par qui IL est livré ! »
En ce temps-là,
l’un des Douze, nommé Judas Iscariote,
se rendit chez les grands prêtres
et leur dit :
« Que voulez-vous me donner,
si je vous LE livre ? »
Ils lui remirent trente pièces d’argent.
Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable
pour LE livrer.
Le premier jour de la fête des pains sans levain,
les Disciples s’approchèrent et dirent à JÉSUS :
« Où veux-TU que nous TE fassions les préparatifs
pour manger la Pâque ? »
IL leur dit :
« Allez à la ville, chez untel,
et dites-lui :
“Le MAÎTRE te fait dire :
Mon TEMPS est PROCHE ;
c’est chez toi que Je veux célébrer la Pâque
avec Mes Disciples.” »
Les Disciples firent ce que JÉSUS leur avait prescrit
et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu,
JÉSUS se trouvait à table avec les Douze.
Pendant le repas, IL déclara :
« Amen, Je vous le dis :
l’un de vous va Me livrer. »
Profondément attristés,
ils se mirent à LUI demander, chacun son tour :
« Serait-ce moi, SEIGNEUR ? »
Prenant la PAROLE, IL dit :
« Celui qui s’est servi au plat en même temps que Moi,
celui-là va Me livrer.
Le FILS de l’Homme s’en va,
comme il est écrit à Son SUJET ;
mais malheureux celui
par qui le FILS de l’Homme est livré !
Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né,
cet homme-là ! »
Judas, celui qui LE livrait,
prit la parole :
« RABBI, serait-ce moi ? »
JÉSUS lui répond :
« C’est toi-même qui l’as dit ! »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Écouté sur :
http://radiofidelite.fr/fr/
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=23/03/2016
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
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