Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
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Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonsoir Lumen,
Bonsoir Marie du 65
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Bonsoir Manuela
Bonsoir à toutes et à tous
Dimanche 31 Janvier 2016
4ième Dimanche du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année C
Lien :
http://www.ktotv.com/emissions/priere-et-vie-de-l-eglise/priere/en-marche-vers-dimanche
Vu sur :
www.KTOTV.com
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=31/01/2016
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
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(Première lecture)
Livre du Prophète Jérémie 1 : 4 et 5, 17 à 19
« Je fais de toi un Prophète pour les nations »
Au temps de Josias,
la PAROLE du SEIGNEUR me fut adressée :
« Avant même de te façonner dans le sein de ta mère,
Je te connaissais ;
avant que tu viennes au jour,
Je t’ai consacré ;
Je fais de toi un Prophète pour les nations.
Toi, mets ta ceinture autour des reins et lève-toi,
tu diras contre eux tout ce que Je t’ordonnerai.
Ne tremble pas devant eux,
sinon c’est Moi qui te ferai trembler devant eux.
Moi, Je fais de toi aujourd’hui une ville fortifiée,
une colonne de fer, un rempart de bronze,
pour faire face à tout le pays,
aux rois de Juda et à ses princes,
à ses prêtres et à tout le peuple du pays.
Ils te combattront,
mais ils ne pourront rien contre toi,
car JE SUIS avec toi pour te délivrer
– Oracle du SEIGNEUR. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Livre du Prophète Jérémie 1 : 4 et 5, 17 à 19
« Je fais de toi un Prophète pour les nations »
Au temps de Josias,
la PAROLE du SEIGNEUR me fut adressée :
« Avant même de te façonner dans le sein de ta mère,
Je te connaissais ;
avant que tu viennes au jour,
Je t’ai consacré ;
Je fais de toi un Prophète pour les nations.
Toi, mets ta ceinture autour des reins et lève-toi,
tu diras contre eux tout ce que Je t’ordonnerai.
Ne tremble pas devant eux,
sinon c’est Moi qui te ferai trembler devant eux.
Moi, Je fais de toi aujourd’hui une ville fortifiée,
une colonne de fer, un rempart de bronze,
pour faire face à tout le pays,
aux rois de Juda et à ses princes,
à ses prêtres et à tout le peuple du pays.
Ils te combattront,
mais ils ne pourront rien contre toi,
car JE SUIS avec toi pour te délivrer
– Oracle du SEIGNEUR. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Ne me laisse pas, maintenant que je vieillis
Psaume 70 (71), entièrement
Psaume 70 (71) : 1 et 2, 3, 5 et 6ab, 15ab et 17
R/ Sans fin, je proclamerai
TA JUSTICE et TON SALUT.
En TOI, SEIGNEUR, j’ai mon REFUGE :
garde-moi d’être humilié pour toujours.
Dans TA JUSTICE, défends-moi, libère-moi,
tends l’oreille vers moi, et sauve-moi.
R/
Sois le ROCHER qui m’accueille,
toujours accessible ;
TU as résolu de me sauver :
ma FORTERESSE et mon ROC, c’est TOI !
R/
SEIGNEUR mon DIEU, TU es mon ESPÉRANCE,
mon APPUI dès ma jeunesse.
TOI, mon SOUTIEN dès avant ma naissance,
TU m’as choisi dès le ventre de ma mère.
R/
Ma bouche annonce tout le jour
TES ACTES de JUSTICE et de SALUT.
Mon DIEU, TU m’as instruit dès ma jeunesse,
jusqu’à présent, j’ai proclamé TES MERVEILLES.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
TA JUSTICE et TON SALUT.
En TOI, SEIGNEUR, j’ai mon REFUGE :
garde-moi d’être humilié pour toujours.
Dans TA JUSTICE, défends-moi, libère-moi,
tends l’oreille vers moi, et sauve-moi.
R/
Sois le ROCHER qui m’accueille,
toujours accessible ;
TU as résolu de me sauver :
ma FORTERESSE et mon ROC, c’est TOI !
R/
SEIGNEUR mon DIEU, TU es mon ESPÉRANCE,
mon APPUI dès ma jeunesse.
TOI, mon SOUTIEN dès avant ma naissance,
TU m’as choisi dès le ventre de ma mère.
R/
Ma bouche annonce tout le jour
TES ACTES de JUSTICE et de SALUT.
Mon DIEU, TU m’as instruit dès ma jeunesse,
jusqu’à présent, j’ai proclamé TES MERVEILLES.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
(Deuxième lecture)
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12 : 31 à 13 : 13
« Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la Foi, l’Espérance et la CHARITÉ ; mais la plus grande des trois, c’est la CHARITÉ »
Frères,
recherchez avec ardeur les Dons les plus Grands.
Et maintenant, je vais vous indiquer le chemin par excellence.
J’aurais beau parler toutes les langues
des hommes et des anges,
si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour,
je ne suis qu’un cuivre qui résonne,
une cymbale retentissante.
J’aurais beau être Prophète,
avoir toute la science des Mystères
et toute la Connaissance de DIEU,
j’aurais beau avoir toute la foi
jusqu’à transporter les montagnes,
s’il me manque l’AMOUR,
je ne suis rien.
J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés,
j’aurais beau me faire brûler vif,
s’il me manque l’AMOUR,
cela ne me sert à rien.
L’AMOUR prend patience ;
l’AMOUR rend service ;
l’AMOUR ne jalouse pas ;
il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ;
il ne fait rien d’inconvenant ;
il ne cherche pas son intérêt ;
il ne s’emporte pas ;
il n’entretient pas de rancune ;
il ne se réjouit pas de ce qui est injuste,
mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;
il supporte tout, il fait confiance en tout,
il espère tout, il endure tout.
L’AMOUR ne passera jamais.
Les prophéties seront dépassées,
le Don des langues cessera,
la connaissance actuelle sera dépassée.
En effet, notre connaissance est partielle,
nos prophéties sont partielles.
Quand viendra l’achèvement,
ce qui est partiel sera dépassé.
Quand j’étais petit enfant,
je parlais comme un enfant,
je pensais comme un enfant,
je raisonnais comme un enfant.
Maintenant que je suis un homme,
j’ai dépassé ce qui était propre à l’enfant.
Nous voyons actuellement de manière confuse, comme dans un miroir ;
ce jour-là, nous verrons face à face.
Actuellement, ma connaissance est partielle ;
ce jour-là, je connaîtrai parfaitement,
comme j’ai été connu.
Ce qui demeure aujourd’hui,
c’est la foi, l’espérance et la CHARITÉ ;
mais la plus grande des trois,
c’est la CHARITÉ.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12 : 31 à 13 : 13
« Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la Foi, l’Espérance et la CHARITÉ ; mais la plus grande des trois, c’est la CHARITÉ »
Frères,
recherchez avec ardeur les Dons les plus Grands.
Et maintenant, je vais vous indiquer le chemin par excellence.
J’aurais beau parler toutes les langues
des hommes et des anges,
si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour,
je ne suis qu’un cuivre qui résonne,
une cymbale retentissante.
J’aurais beau être Prophète,
avoir toute la science des Mystères
et toute la Connaissance de DIEU,
j’aurais beau avoir toute la foi
jusqu’à transporter les montagnes,
s’il me manque l’AMOUR,
je ne suis rien.
J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés,
j’aurais beau me faire brûler vif,
s’il me manque l’AMOUR,
cela ne me sert à rien.
L’AMOUR prend patience ;
l’AMOUR rend service ;
l’AMOUR ne jalouse pas ;
il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ;
il ne fait rien d’inconvenant ;
il ne cherche pas son intérêt ;
il ne s’emporte pas ;
il n’entretient pas de rancune ;
il ne se réjouit pas de ce qui est injuste,
mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;
il supporte tout, il fait confiance en tout,
il espère tout, il endure tout.
L’AMOUR ne passera jamais.
Les prophéties seront dépassées,
le Don des langues cessera,
la connaissance actuelle sera dépassée.
En effet, notre connaissance est partielle,
nos prophéties sont partielles.
Quand viendra l’achèvement,
ce qui est partiel sera dépassé.
Quand j’étais petit enfant,
je parlais comme un enfant,
je pensais comme un enfant,
je raisonnais comme un enfant.
Maintenant que je suis un homme,
j’ai dépassé ce qui était propre à l’enfant.
Nous voyons actuellement de manière confuse, comme dans un miroir ;
ce jour-là, nous verrons face à face.
Actuellement, ma connaissance est partielle ;
ce jour-là, je connaîtrai parfaitement,
comme j’ai été connu.
Ce qui demeure aujourd’hui,
c’est la foi, l’espérance et la CHARITÉ ;
mais la plus grande des trois,
c’est la CHARITÉ.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 4 : 21 à 30
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Le SEIGNEUR M’a envoyé,
porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux captifs leur libération.
Alléluia.
(Lc 4, 18cd)
« JÉSUS, comme Élie et Élisée, n’est pas envoyé aux seuls Juifs »
En ce temps-là,
dans la synagogue de Nazareth,
après la lecture du Livre d’Isaïe,
JÉSUS déclara :
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture
que vous venez d’entendre »
Tous LUI rendaient témoignage
et s’étonnaient des PAROLES DE GRÂCE qui sortaient de SA BOUCHE.
Ils se disaient :
« N’est-ce pas là le fils de Joseph ? »
Mais IL leur dit :
« Sûrement vous allez Me citer le dicton :
‘Médecin, guéris-toi toi-même’,
et Me dire :
‘Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm :
fais donc de même ici dans Ton Lieu d’origine !’ »
Puis IL ajouta :
« AMEN, Je vous le dis :
aucun Prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays..
En vérité, Je vous le dis :
Au temps du Prophète Élie,
lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie,
et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre,
il y avait beaucoup de veuves en Israël ;
pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles,
mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon,
chez une veuve étrangère.
Au temps du Prophète Élisée,
il y avait beaucoup de lépreux en Israël ;
et aucun d’eux n’a été purifié,
mais bien Naaman le Syrien. »
À ces mots, dans la synagogue,
tous devinrent furieux.
Ils se levèrent,
poussèrent JÉSUS hors de la ville,
et LE menèrent jusqu’à un escarpement
de la colline où leur ville est construite,
pour LE précipiter en bas.
Mais LUI, passant au milieu d’eux,
allait SON CHEMIN.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Le SEIGNEUR M’a envoyé,
porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux captifs leur libération.
Alléluia.
(Lc 4, 18cd)
« JÉSUS, comme Élie et Élisée, n’est pas envoyé aux seuls Juifs »
En ce temps-là,
dans la synagogue de Nazareth,
après la lecture du Livre d’Isaïe,
JÉSUS déclara :
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture
que vous venez d’entendre »
Tous LUI rendaient témoignage
et s’étonnaient des PAROLES DE GRÂCE qui sortaient de SA BOUCHE.
Ils se disaient :
« N’est-ce pas là le fils de Joseph ? »
Mais IL leur dit :
« Sûrement vous allez Me citer le dicton :
‘Médecin, guéris-toi toi-même’,
et Me dire :
‘Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm :
fais donc de même ici dans Ton Lieu d’origine !’ »
Puis IL ajouta :
« AMEN, Je vous le dis :
aucun Prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays..
En vérité, Je vous le dis :
Au temps du Prophète Élie,
lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie,
et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre,
il y avait beaucoup de veuves en Israël ;
pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles,
mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon,
chez une veuve étrangère.
Au temps du Prophète Élisée,
il y avait beaucoup de lépreux en Israël ;
et aucun d’eux n’a été purifié,
mais bien Naaman le Syrien. »
À ces mots, dans la synagogue,
tous devinrent furieux.
Ils se levèrent,
poussèrent JÉSUS hors de la ville,
et LE menèrent jusqu’à un escarpement
de la colline où leur ville est construite,
pour LE précipiter en bas.
Mais LUI, passant au milieu d’eux,
allait SON CHEMIN.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
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Lundi 1er Février 2016
De la férie
4ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année C
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Lundi 1er Février 2016
De la férie
4ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année C
(Première lecture)
Deuxième Livre de Samuel 15 : 13 et 14, 30 ; 16 : 5 à 13a
« Fuyons devant Absalom. Laissez Shiméï me maudire, si le SEIGNEUR le lui a ordonné »
En ces jours-là,
un messager vint annoncer à David :
« Le cœur des hommes d’Israël
a pris parti pour Absalom. »
Alors David dit à tous ses serviteurs,
qui étaient avec lui à Jérusalem :
« Debout, fuyons !
Autrement nous n’échapperons pas à Absalom.
Vite, partez !
Sans quoi, il nous gagnera de vitesse,
il nous précipitera dans le malheur
et passera la ville au fil de l’épée. »
David montait par la montée des Oliviers ;
il montait en pleurant,
la tête voilée ; il marchait pieds nus.
Tous ceux qui l’accompagnaient avaient la tête voilée ;
et ils montaient en pleurant.
Comme le roi David atteignait Bahourim,
il en sortit un homme du même clan que la maison de Saül.
Il s’appelait Shiméï, fils de Guéra.
Tout en sortant, il proférait des malédictions.
Il lançait des pierres à David
et à tous les serviteurs du roi,
tandis que la foule et les guerriers
entouraient le roi à droite et à gauche.
Shiméï maudissait le roi en lui criant :
« Va-t’en, va-t’en, homme de sang, vaurien !
Le SEIGNEUR a fait retomber sur toi
tout le sang de la maison de Saül
dont tu as usurpé la royauté ;
c’est pourquoi le SEIGNEUR a remis la royauté
entre les mains de ton fils Absalom.
Et te voilà dans le malheur,
car tu es un homme de sang. »
Abishaï, fils de Cerouya, dit au roi :
« Comment ce chien crevé
peut-il maudire mon seigneur le roi ?
Laisse-moi passer, que je lui tranche la tête. »
Mais le roi répondit :
« Que me voulez-vous, fils de Cerouya ?
S’il maudit, c’est peut-être parce que le SEIGNEUR
lui a ordonné de maudire David.
Alors, qui donc pourrait le lui reprocher ? »
David dit à Abishaï et à tous ses serviteurs :
« Même celui qui est mon propre fils
s’attaque à ma vie :
à plus forte raison ce descendant de Benjamin !
Laissez-le maudire, si le SEIGNEUR le lui a ordonné.
Peut-être que le SEIGNEUR considérera ma misère
et me rendra le bonheur
au lieu de Sa Malédiction d’aujourd’hui. »
David et ses hommes continuèrent leur chemin.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Deuxième Livre de Samuel 15 : 13 et 14, 30 ; 16 : 5 à 13a
« Fuyons devant Absalom. Laissez Shiméï me maudire, si le SEIGNEUR le lui a ordonné »
En ces jours-là,
un messager vint annoncer à David :
« Le cœur des hommes d’Israël
a pris parti pour Absalom. »
Alors David dit à tous ses serviteurs,
qui étaient avec lui à Jérusalem :
« Debout, fuyons !
Autrement nous n’échapperons pas à Absalom.
Vite, partez !
Sans quoi, il nous gagnera de vitesse,
il nous précipitera dans le malheur
et passera la ville au fil de l’épée. »
David montait par la montée des Oliviers ;
il montait en pleurant,
la tête voilée ; il marchait pieds nus.
Tous ceux qui l’accompagnaient avaient la tête voilée ;
et ils montaient en pleurant.
Comme le roi David atteignait Bahourim,
il en sortit un homme du même clan que la maison de Saül.
Il s’appelait Shiméï, fils de Guéra.
Tout en sortant, il proférait des malédictions.
Il lançait des pierres à David
et à tous les serviteurs du roi,
tandis que la foule et les guerriers
entouraient le roi à droite et à gauche.
Shiméï maudissait le roi en lui criant :
« Va-t’en, va-t’en, homme de sang, vaurien !
Le SEIGNEUR a fait retomber sur toi
tout le sang de la maison de Saül
dont tu as usurpé la royauté ;
c’est pourquoi le SEIGNEUR a remis la royauté
entre les mains de ton fils Absalom.
Et te voilà dans le malheur,
car tu es un homme de sang. »
Abishaï, fils de Cerouya, dit au roi :
« Comment ce chien crevé
peut-il maudire mon seigneur le roi ?
Laisse-moi passer, que je lui tranche la tête. »
Mais le roi répondit :
« Que me voulez-vous, fils de Cerouya ?
S’il maudit, c’est peut-être parce que le SEIGNEUR
lui a ordonné de maudire David.
Alors, qui donc pourrait le lui reprocher ? »
David dit à Abishaï et à tous ses serviteurs :
« Même celui qui est mon propre fils
s’attaque à ma vie :
à plus forte raison ce descendant de Benjamin !
Laissez-le maudire, si le SEIGNEUR le lui a ordonné.
Peut-être que le SEIGNEUR considérera ma misère
et me rendra le bonheur
au lieu de Sa Malédiction d’aujourd’hui. »
David et ses hommes continuèrent leur chemin.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Entouré d’ennemis
Psaume appartenant au recueil de David. Il fait allusion à la fuite de David devant son fils Absalom.
Psaume 3, entièrement
Psaume 3, entièrement
Psaume 3 : 2 et 3, 4 et 5, 6 et 7
R/ Lève-toi, SEIGNEUR !
Sauve-moi, mon DIEU !
SEIGNEUR, qu’ils sont nombreux mes adversaires,
nombreux à se lever contre moi,
nombreux à déclarer à mon sujet :
« Pour lui, pas de salut auprès de DIEU ! »
R/
Mais TOI, SEIGNEUR, mon BOUCLIER,
ma GLOIRE, TU tiens haute ma tête.
À pleine voix je crie vers le SEIGNEUR ;
IL me répond de SA MONTAGNE SAINTE.
R/
Et moi, je me couche et je dors ;
je m’éveille : le SEIGNEUR est mon SOUTIEN.
Je ne crains pas ce peuple nombreux
qui me cerne et s’avance contre moi.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Sauve-moi, mon DIEU !
SEIGNEUR, qu’ils sont nombreux mes adversaires,
nombreux à se lever contre moi,
nombreux à déclarer à mon sujet :
« Pour lui, pas de salut auprès de DIEU ! »
R/
Mais TOI, SEIGNEUR, mon BOUCLIER,
ma GLOIRE, TU tiens haute ma tête.
À pleine voix je crie vers le SEIGNEUR ;
IL me répond de SA MONTAGNE SAINTE.
R/
Et moi, je me couche et je dors ;
je m’éveille : le SEIGNEUR est mon SOUTIEN.
Je ne crains pas ce peuple nombreux
qui me cerne et s’avance contre moi.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Marc 5 : 1 à 20
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Un GRAND PROPHÈTE s’est levé parmi nous,
et DIEU a visité Son Peuple. Alléluia.
(Lc 7, 16)
« Esprit impur, sors de cet homme ! »
En ce temps-là,
JÉSUS et Ses Disciples
arrivèrent sur l’autre rive,
de l’autre côté de la mer de Galilée,
dans le pays des Géraséniens.
Comme JÉSUS sortait de la barque,
aussitôt un homme possédé d’un esprit impur
s’avança depuis les tombes à Sa Rencontre ;
il habitait dans les tombeaux
et personne ne pouvait plus l’attacher,
même avec une chaîne ;
en effet on l’avait souvent attaché
avec des fers aux pieds et des chaînes,
mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers,
et personne ne pouvait le maîtriser.
Sans arrêt, nuit et jour,
il était parmi les tombeaux et sur les collines,
à crier, et à se blesser avec des pierres.
Voyant JÉSUS de loin,
il accourut, se prosterna devant LUI
et cria d’une voix forte :
« Que me veux-TU, JÉSUS, FILS DU DIEU TRÈS-HAUT ?
Je t’adjure par DIEU,
ne me tourmente pas ! »
JÉSUS lui disait en effet :
« Esprit impur, sors de cet homme ! »
Et IL lui demandait :
« Quel est ton nom ? »
L’homme LUI dit :
« Mon nom est Légion,
car nous sommes beaucoup. »
Et ils suppliaient JÉSUS avec insistance
de ne pas les chasser en dehors du pays.
Or, il y avait là, du côté de la colline, un grand troupeau de porcs
qui cherchait sa nourriture.
Alors, les esprits impurs supplièrent JÉSUS :
« Envoie-nous vers ces porcs,
et nous entrerons en eux. »
IL le leur permit.
Ils sortirent alors de l’homme et entrèrent dans les porcs.
Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer :
il y avait environ deux mille porcs,
et ils se noyaient dans la mer.
Ceux qui les gardaient prirent la fuite,
ils annoncèrent la nouvelle dans la ville et dans la campagne,
et les gens vinrent voir ce qui s’était passé.
Ils arrivent auprès de JÉSUS, ils voient le possédé
assis, habillé, et revenu à la raison,
lui qui avait eu la légion de démons,
et ils furent saisis de crainte.
Ceux qui avaient vu tout cela leur racontèrent l’histoire du possédé
et ce qui était arrivé aux porcs.
Alors ils se mirent à supplier JÉSUS
de quitter leur territoire.
Comme JÉSUS remontait dans la barque,
le possédé LE suppliait de pouvoir être avec LUI.
IL n’y consentit pas,
mais IL lui dit :
« Rentre à la maison, auprès des tiens,
annonce-leur tout ce que le SEIGNEUR
a fait pour toi dans SA MISÉRICORDE. »
Alors l’homme s’en alla,
il se mit à proclamer dans la région de la Décapole
ce que JÉSUS avait fait pour lui,
et tout le monde était dans l’admiration.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Un GRAND PROPHÈTE s’est levé parmi nous,
et DIEU a visité Son Peuple. Alléluia.
(Lc 7, 16)
« Esprit impur, sors de cet homme ! »
En ce temps-là,
JÉSUS et Ses Disciples
arrivèrent sur l’autre rive,
de l’autre côté de la mer de Galilée,
dans le pays des Géraséniens.
Comme JÉSUS sortait de la barque,
aussitôt un homme possédé d’un esprit impur
s’avança depuis les tombes à Sa Rencontre ;
il habitait dans les tombeaux
et personne ne pouvait plus l’attacher,
même avec une chaîne ;
en effet on l’avait souvent attaché
avec des fers aux pieds et des chaînes,
mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers,
et personne ne pouvait le maîtriser.
Sans arrêt, nuit et jour,
il était parmi les tombeaux et sur les collines,
à crier, et à se blesser avec des pierres.
Voyant JÉSUS de loin,
il accourut, se prosterna devant LUI
et cria d’une voix forte :
« Que me veux-TU, JÉSUS, FILS DU DIEU TRÈS-HAUT ?
Je t’adjure par DIEU,
ne me tourmente pas ! »
JÉSUS lui disait en effet :
« Esprit impur, sors de cet homme ! »
Et IL lui demandait :
« Quel est ton nom ? »
L’homme LUI dit :
« Mon nom est Légion,
car nous sommes beaucoup. »
Et ils suppliaient JÉSUS avec insistance
de ne pas les chasser en dehors du pays.
Or, il y avait là, du côté de la colline, un grand troupeau de porcs
qui cherchait sa nourriture.
Alors, les esprits impurs supplièrent JÉSUS :
« Envoie-nous vers ces porcs,
et nous entrerons en eux. »
IL le leur permit.
Ils sortirent alors de l’homme et entrèrent dans les porcs.
Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer :
il y avait environ deux mille porcs,
et ils se noyaient dans la mer.
Ceux qui les gardaient prirent la fuite,
ils annoncèrent la nouvelle dans la ville et dans la campagne,
et les gens vinrent voir ce qui s’était passé.
Ils arrivent auprès de JÉSUS, ils voient le possédé
assis, habillé, et revenu à la raison,
lui qui avait eu la légion de démons,
et ils furent saisis de crainte.
Ceux qui avaient vu tout cela leur racontèrent l’histoire du possédé
et ce qui était arrivé aux porcs.
Alors ils se mirent à supplier JÉSUS
de quitter leur territoire.
Comme JÉSUS remontait dans la barque,
le possédé LE suppliait de pouvoir être avec LUI.
IL n’y consentit pas,
mais IL lui dit :
« Rentre à la maison, auprès des tiens,
annonce-leur tout ce que le SEIGNEUR
a fait pour toi dans SA MISÉRICORDE. »
Alors l’homme s’en alla,
il se mit à proclamer dans la région de la Décapole
ce que JÉSUS avait fait pour lui,
et tout le monde était dans l’admiration.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
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http://radiofidelite.fr/fr/
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=01/02/2016
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http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4187
Localisation : Elancourt dans les Yvelines
Inscription : 21/03/2010
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
@Manuela a écrit:Excusez moi pour ce retard.
De quel retard parles-tu Manuela ?
Moi-même j'ai été absente sur ce fil pendant le week-end.
Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
@Lumen,
Mon retard c`est que j`ai eu des mails à répondre et du interrompre en fin de soirée pour la messe.
Ensuite j`ai repris la correspondance et c`est ainsi que je me suis connecté trés tard.
Tu ne dors pas ? j`espére que oui.
Merci,je te souhaite aussi une bonne nuit et que ton ange gardien veille sur toi.
Bisous
Mon retard c`est que j`ai eu des mails à répondre et du interrompre en fin de soirée pour la messe.
Ensuite j`ai repris la correspondance et c`est ainsi que je me suis connecté trés tard.
Tu ne dors pas ? j`espére que oui.
Merci,je te souhaite aussi une bonne nuit et que ton ange gardien veille sur toi.
Bisous
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4187
Localisation : Elancourt dans les Yvelines
Inscription : 21/03/2010
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
@Manuela
Non je ne dors pas encore, je reviens d'un week-end chargé et j'avais des postes à faire. Tant que c'était encore en mémoire...
Mais maintenant j'y vais au "lit on dort".
Non je ne dors pas encore, je reviens d'un week-end chargé et j'avais des postes à faire. Tant que c'était encore en mémoire...
Mais maintenant j'y vais au "lit on dort".
Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Merci !
Lundi 01 février 2016 : Le lundi de la 4e semaine du temps ordinaire
Saint Ignace, patriarche d'Antioche, Père de l'Eglise, martyr (107 ou 116)
Saintes Perpétue et Félicité, Martyres d'Afrique du Nord († 203).Elles sont fêtées par les Église d'Orient le 1er Février.
Au 07 Mars, L’Église Célèbre leur fête en Afrique du Nord, et mémoire obligatoire ailleurs dans le martyrologe romain.
Sainte Brigitte de Kildare, Abbesse en Irlande, Co-Patronne de l'Irlande (✝ 523)
Bienheureux Louis (Luigi) Variara, Prêtre et Fondateur de la Congrégation des « Filles des Très Saints Cœurs de Jésus et de Marie » (1875-1923)
Bienheureuse Candelaria de San José (Susana Paz Castillo Ramírez), Religieuse et co-Fondatrice des « Hermanas Carmelitas Venezolanas » (1863-1940)
Bienheureux Benedict Daswa, catéchiste et martyr (1946-1990)
Les saints du jour (Lundi 01 février)
Homélie :
L’épisode de la tempête apaisée vient de se terminer. Jésus et ses disciples débarquent sur l’autre rive, dans le pays des Géraséniens, contrée inconnue désignant une terre étrangère au peuple juif.
Jésus va alors se trouver directement confronté au monde païen que Marc, à travers la figure du possédé qui se jette aux pieds de Jésus, décrit comme soumis à l’empire du Mal et de la Mort. En effet, le personnage que nous présente saint Marc est véritablement un énergumène déchaîné qui vit dans les tombeaux, soumis à des instincts suicidaires et violents : « Il habitait dans les tombeaux et personne ne pouvait plus l’attacher, même avec une chaîne ; en effet, on l’avait souvent attaché avec des fers aux pieds et des chaînes mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers, et personne ne pouvait le maîtriser. Sans arrêt, nuit et jour, il était parmi les tombeaux et sur les collines, à crier, et à se blesser avec des pierres. »
Cependant, la Mort et le Mal, et celui qui en est l’instigateur, Satan, ne sauraient faire obstacle à la mission du Christ. Bien au contraire, Jésus va à l’encontre de cet homme possédé qui ne peut que se prosterner devant la toute-puissance du Fils de Dieu qu’il reconnaît immédiatement. Mais lorsqu'il ouvre la bouche, on se rend compte que cette prosternation n’est en rien l’expression d’une attitude d’adoration intérieure vis-à-vis du Seigneur. C’est un autre qui parle en cet homme et qui tente de maîtriser le Seigneur par une adjuration : « Que me veux-tu, Jésus, fils du Dieu Très-Haut ? Je t’adjure par Dieu, ne me fais pas souffrir ! » Cet autre sait bien que le Messie vient mettre fin au règne de Satan.
Curieusement Jésus n’obtient pas immédiatement la libération de l’homme. Il demande alors le nom de l’esprit qui a pris possession de lui. Mais connaître le nom de son adversaire, n’est-ce pas déjà prendre autorité sur lui !
« Légion » : voilà un nom révélateur de la multitude d’aliénations qui emprisonnent cet homme. Jésus va alors précipiter sa délivrance en muselant les démons et en les renvoyant à travers les porcs dans les abysses des eaux de la mort dont ils sont issus.
Bien sûr, nous ne sommes pas possédés comme ce gérasénien. Pourtant, ne sommes-nous pas nous aussi dépendants de nombreux esclavages ? N’avons-nous pas aussi parfois cette impression de ne pas pouvoir accomplir le bien que nous désirons et de ne pas pouvoir éviter de faire la mal que nous ne voudrions pas faire ? Comme si la voix du péché était en nous la plus forte…
« Seigneur, nous voulons aujourd’hui poser cet acte de foi de croire que, comme pour ce malheureux, tu nous délivres par la seule autorité de ta Parole souveraine. Merci de venir nous unifier dans la recherche du Bien que nous reconnaissons en toi et de nous permettre de retrouver comme cet homme un comportement paisible et raisonnable. Merci de nous restaurer dans notre liberté intérieure. Sauvés de nos compromissions aliénantes avec le mal et réconciliés avec notre intériorité profonde, nous pourrons découvrir dans le silence de la prière ta présence au fond de nos cœurs. Nous n’aurons alors pas besoin d'être physiquement avec toi pour être tes disciples et témoigner devant nos frères de tout ce que tu as fait pour nous dans ta miséricorde. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Benoît XVI, pape de 2005 à 2013
Audience générale du 03/12/08 (trad. DC n° 2416, p. 61 © copyright Libreria Editrice Vaticana)
Le fait de la puissance du mal dans le cœur humain et dans l'histoire de l'humanité est indéniable. La question demeure : comment expliquer ce mal ? ... La foi nous dit : il existe deux mystères de lumière et un mystère de nuit, lequel pourtant est enveloppé par les mystères de lumière. Le premier mystère de lumière est celui-ci : la foi nous dit qu'il n'y a pas deux principes, un bon et un mauvais, mais un seul principe, le Dieu créateur, et ce principe est bon, seulement bon, sans ombre de mal. C'est pourquoi l'être non plus n'est pas un mélange de bien et de mal : l'être comme tel est bon, et donc il est bon d'être, il est bon de vivre. Telle est l'heureuse annonce de la foi : il n'y a qu'une source, bonne, le Créateur...
Puis vient un mystère d'obscurité, de nuit. Le mal ne vient pas de la source de l'être lui-même, il n'est pas également originel. Le mal vient d'une liberté créée, d'une liberté mal utilisée. Comment cela a-t-il été possible ? Comment cela s'est-il produit ? Les choses restent obscures. Le mal n'est pas logique. Seuls Dieu et le bien sont logiques, sont lumière. Le mal reste mystérieux... Nous pouvons deviner, mais non pas expliquer ; on ne peut le raconter comme un fait qui en suit un autre, parce qu'il s'agit d'une réalité plus profonde. Demeure un mystère d'obscurité, de nuit.
Mais s'y ajoute tout de suite un mystère de lumière. Le mal vient d'une source subordonnée. Dieu est plus fort avec sa lumière. C'est pourquoi le mal peut-être surmonté. Donc, la créature, l'homme, peut être guéri... Si bien que finalement, en dernier lieu, nous voyons que l'homme non seulement peut-être guéri, mais que, effectivement, il est guéri. Dieu a introduit la guérison. Il est entré en personne dans l'histoire. A la source permanente du mal il a opposé la source du bien pur. Le Christ crucifié et ressuscité, nouvel Adam, oppose au fleuve pollué du mal un fleuve de lumière. Et ce fleuve est présent dans l'histoire : regardons les saints, les grands saints mais aussi les humbles saints, les simples fidèles, et nous voyons que le fleuve de lumière qui vient du Christ est présent, qu'il est puissant
Evangelizo.org
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Bonjour Nicolas, Merci !
Lundi 01 février 2016 : Le lundi de la 4e semaine du temps ordinaire
Saint Ignace, patriarche d'Antioche, Père de l'Eglise, martyr (107 ou 116)
Saintes Perpétue et Félicité, Martyres d'Afrique du Nord († 203).Elles sont fêtées par les Église d'Orient le 1er Février.
Au 07 Mars, L’Église Célèbre leur fête en Afrique du Nord, et mémoire obligatoire ailleurs dans le martyrologe romain.
Sainte Brigitte de Kildare, Abbesse en Irlande, Co-Patronne de l'Irlande (✝ 523)
Bienheureux Louis (Luigi) Variara, Prêtre et Fondateur de la Congrégation des « Filles des Très Saints Cœurs de Jésus et de Marie » (1875-1923)
Bienheureuse Candelaria de San José (Susana Paz Castillo Ramírez), Religieuse et co-Fondatrice des « Hermanas Carmelitas Venezolanas » (1863-1940)
Bienheureux Benedict Daswa, catéchiste et martyr (1946-1990)
Les saints du jour (Lundi 01 février)
Homélie :
L’épisode de la tempête apaisée vient de se terminer. Jésus et ses disciples débarquent sur l’autre rive, dans le pays des Géraséniens, contrée inconnue désignant une terre étrangère au peuple juif.
Jésus va alors se trouver directement confronté au monde païen que Marc, à travers la figure du possédé qui se jette aux pieds de Jésus, décrit comme soumis à l’empire du Mal et de la Mort. En effet, le personnage que nous présente saint Marc est véritablement un énergumène déchaîné qui vit dans les tombeaux, soumis à des instincts suicidaires et violents : « Il habitait dans les tombeaux et personne ne pouvait plus l’attacher, même avec une chaîne ; en effet, on l’avait souvent attaché avec des fers aux pieds et des chaînes mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers, et personne ne pouvait le maîtriser. Sans arrêt, nuit et jour, il était parmi les tombeaux et sur les collines, à crier, et à se blesser avec des pierres. »
Cependant, la Mort et le Mal, et celui qui en est l’instigateur, Satan, ne sauraient faire obstacle à la mission du Christ. Bien au contraire, Jésus va à l’encontre de cet homme possédé qui ne peut que se prosterner devant la toute-puissance du Fils de Dieu qu’il reconnaît immédiatement. Mais lorsqu'il ouvre la bouche, on se rend compte que cette prosternation n’est en rien l’expression d’une attitude d’adoration intérieure vis-à-vis du Seigneur. C’est un autre qui parle en cet homme et qui tente de maîtriser le Seigneur par une adjuration : « Que me veux-tu, Jésus, fils du Dieu Très-Haut ? Je t’adjure par Dieu, ne me fais pas souffrir ! » Cet autre sait bien que le Messie vient mettre fin au règne de Satan.
Curieusement Jésus n’obtient pas immédiatement la libération de l’homme. Il demande alors le nom de l’esprit qui a pris possession de lui. Mais connaître le nom de son adversaire, n’est-ce pas déjà prendre autorité sur lui !
« Légion » : voilà un nom révélateur de la multitude d’aliénations qui emprisonnent cet homme. Jésus va alors précipiter sa délivrance en muselant les démons et en les renvoyant à travers les porcs dans les abysses des eaux de la mort dont ils sont issus.
Bien sûr, nous ne sommes pas possédés comme ce gérasénien. Pourtant, ne sommes-nous pas nous aussi dépendants de nombreux esclavages ? N’avons-nous pas aussi parfois cette impression de ne pas pouvoir accomplir le bien que nous désirons et de ne pas pouvoir éviter de faire la mal que nous ne voudrions pas faire ? Comme si la voix du péché était en nous la plus forte…
« Seigneur, nous voulons aujourd’hui poser cet acte de foi de croire que, comme pour ce malheureux, tu nous délivres par la seule autorité de ta Parole souveraine. Merci de venir nous unifier dans la recherche du Bien que nous reconnaissons en toi et de nous permettre de retrouver comme cet homme un comportement paisible et raisonnable. Merci de nous restaurer dans notre liberté intérieure. Sauvés de nos compromissions aliénantes avec le mal et réconciliés avec notre intériorité profonde, nous pourrons découvrir dans le silence de la prière ta présence au fond de nos cœurs. Nous n’aurons alors pas besoin d'être physiquement avec toi pour être tes disciples et témoigner devant nos frères de tout ce que tu as fait pour nous dans ta miséricorde. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Benoît XVI, pape de 2005 à 2013
Audience générale du 03/12/08 (trad. DC n° 2416, p. 61 © copyright Libreria Editrice Vaticana)
« Esprit mauvais, sors de cet homme ! »
Le fait de la puissance du mal dans le cœur humain et dans l'histoire de l'humanité est indéniable. La question demeure : comment expliquer ce mal ? ... La foi nous dit : il existe deux mystères de lumière et un mystère de nuit, lequel pourtant est enveloppé par les mystères de lumière. Le premier mystère de lumière est celui-ci : la foi nous dit qu'il n'y a pas deux principes, un bon et un mauvais, mais un seul principe, le Dieu créateur, et ce principe est bon, seulement bon, sans ombre de mal. C'est pourquoi l'être non plus n'est pas un mélange de bien et de mal : l'être comme tel est bon, et donc il est bon d'être, il est bon de vivre. Telle est l'heureuse annonce de la foi : il n'y a qu'une source, bonne, le Créateur...
Puis vient un mystère d'obscurité, de nuit. Le mal ne vient pas de la source de l'être lui-même, il n'est pas également originel. Le mal vient d'une liberté créée, d'une liberté mal utilisée. Comment cela a-t-il été possible ? Comment cela s'est-il produit ? Les choses restent obscures. Le mal n'est pas logique. Seuls Dieu et le bien sont logiques, sont lumière. Le mal reste mystérieux... Nous pouvons deviner, mais non pas expliquer ; on ne peut le raconter comme un fait qui en suit un autre, parce qu'il s'agit d'une réalité plus profonde. Demeure un mystère d'obscurité, de nuit.
Mais s'y ajoute tout de suite un mystère de lumière. Le mal vient d'une source subordonnée. Dieu est plus fort avec sa lumière. C'est pourquoi le mal peut-être surmonté. Donc, la créature, l'homme, peut être guéri... Si bien que finalement, en dernier lieu, nous voyons que l'homme non seulement peut-être guéri, mais que, effectivement, il est guéri. Dieu a introduit la guérison. Il est entré en personne dans l'histoire. A la source permanente du mal il a opposé la source du bien pur. Le Christ crucifié et ressuscité, nouvel Adam, oppose au fleuve pollué du mal un fleuve de lumière. Et ce fleuve est présent dans l'histoire : regardons les saints, les grands saints mais aussi les humbles saints, les simples fidèles, et nous voyons que le fleuve de lumière qui vient du Christ est présent, qu'il est puissant
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonsoir Lumen,
Bonsoir Marie du 65
Bonsoir Thierry
Bonsoir Manuela
Bonsoir à toutes et à tous
Mardi 2 Février 2016
Présentation du SEIGNEUR au Temple
Fête du SEIGNEUR
4ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
Ou bien :
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Textes du jour, lu sur :
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
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Mardi 2 Février 2016
Présentation du SEIGNEUR au Temple
Fête du SEIGNEUR
4ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
(Première lecture)
Livre du Prophète Malachie 3 : 1 à 4
« Soudain viendra dans Son Temple le SEIGNEUR que vous cherchez »
Ainsi PARLE le SEIGNEUR DIEU :
Voici que J’envoie Mon MESSAGER
pour qu’IL prépare le CHEMIN devant Moi ;
et soudain viendra dans Son Temple
le SEIGNEUR que vous cherchez.
Le MESSAGER de l’ALLIANCE que vous désirez,
LE voici qui vient – dit le SEIGNEUR de l’Univers.
Qui pourra soutenir le Jour de Sa VENUE ?
Qui pourra rester debout lorsqu’IL se montrera ?
Car IL est pareil au feu du fondeur,
pareil à la lessive des blanchisseurs.
IL s’installera pour fondre et purifier :
IL purifiera les fils de Lévi,
IL les affinera comme l’or et l’argent ;
ainsi pourront-ils, aux YEUX du SEIGNEUR,
présenter l’offrande en toute justice.
Alors, l’offrande de Juda et de Jérusalem
sera bien accueillie du SEIGNEUR,
comme il en fut aux jours anciens,
dans les années d’autrefois.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Livre du Prophète Malachie 3 : 1 à 4
« Soudain viendra dans Son Temple le SEIGNEUR que vous cherchez »
Ainsi PARLE le SEIGNEUR DIEU :
Voici que J’envoie Mon MESSAGER
pour qu’IL prépare le CHEMIN devant Moi ;
et soudain viendra dans Son Temple
le SEIGNEUR que vous cherchez.
Le MESSAGER de l’ALLIANCE que vous désirez,
LE voici qui vient – dit le SEIGNEUR de l’Univers.
Qui pourra soutenir le Jour de Sa VENUE ?
Qui pourra rester debout lorsqu’IL se montrera ?
Car IL est pareil au feu du fondeur,
pareil à la lessive des blanchisseurs.
IL s’installera pour fondre et purifier :
IL purifiera les fils de Lévi,
IL les affinera comme l’or et l’argent ;
ainsi pourront-ils, aux YEUX du SEIGNEUR,
présenter l’offrande en toute justice.
Alors, l’offrande de Juda et de Jérusalem
sera bien accueillie du SEIGNEUR,
comme il en fut aux jours anciens,
dans les années d’autrefois.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Ou bien :
(Première lecture)
Lettre aux Hébreux 2 : 14 à 18
« IL LUI fallait se rendre en tout semblable à ses frères »
Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair,
JÉSUS a partagé, LUI AUSSI, pareille condition :
ainsi, par Sa Mort, IL a pu réduire à l’impuissance
celui qui possédait le pouvoir de la mort,
c’est-à-dire le diable,
et IL a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort,
passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves.
Car ceux qu’IL prend en charge, ce ne sont pas les Anges,
c’est la descendance d’Abraham.
IL LUI fallait donc se rendre en tout semblable à Ses Frères,
pour devenir un GRAND PRÊTRE MISÉRICORDIEUX et DIGNE DE FOI
pour les RELATIONS AVEC DIEU,
afin d’enlever les péchés du peuple.
Et parce qu’IL a souffert jusqu’au bout l’épreuve de SA PASSION,
IL est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Lettre aux Hébreux 2 : 14 à 18
« IL LUI fallait se rendre en tout semblable à ses frères »
Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair,
JÉSUS a partagé, LUI AUSSI, pareille condition :
ainsi, par Sa Mort, IL a pu réduire à l’impuissance
celui qui possédait le pouvoir de la mort,
c’est-à-dire le diable,
et IL a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort,
passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves.
Car ceux qu’IL prend en charge, ce ne sont pas les Anges,
c’est la descendance d’Abraham.
IL LUI fallait donc se rendre en tout semblable à Ses Frères,
pour devenir un GRAND PRÊTRE MISÉRICORDIEUX et DIGNE DE FOI
pour les RELATIONS AVEC DIEU,
afin d’enlever les péchés du peuple.
Et parce qu’IL a souffert jusqu’au bout l’épreuve de SA PASSION,
IL est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Le SEIGNEUR fait Son ENTRÉE au Temple
Psaume appartenant au recueil de David.
Psaume 23 (24), entièrement
Psaume 23 (24), entièrement
Psaume 23 (24) : 7, 8, 9, 10
R/ C’est le SEIGNEUR, DIEU de l’Univers ; c’est LUI, le ROI de GLOIRE.
Portes, levez vos frontons,
élevez-vous, Portes Éternelles :
qu’IL entre, le ROI de GLOIRE !
R/
Qui est ce ROI de GLOIRE ?
C’est le SEIGNEUR, le FORT, le VAILLANT,
le SEIGNEUR, le VAILLANT des combats.
R/
Portes, levez vos frontons,
levez-les, Portes Éternelles :
qu’IL entre, le ROI de GLOIRE !
R/
Qui donc est ce ROI de GLOIRE ?
C’est le SEIGNEUR, DIEU de l’Univers ;
c’est LUI, le ROI de GLOIRE.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Portes, levez vos frontons,
élevez-vous, Portes Éternelles :
qu’IL entre, le ROI de GLOIRE !
R/
Qui est ce ROI de GLOIRE ?
C’est le SEIGNEUR, le FORT, le VAILLANT,
le SEIGNEUR, le VAILLANT des combats.
R/
Portes, levez vos frontons,
levez-les, Portes Éternelles :
qu’IL entre, le ROI de GLOIRE !
R/
Qui donc est ce ROI de GLOIRE ?
C’est le SEIGNEUR, DIEU de l’Univers ;
c’est LUI, le ROI de GLOIRE.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 2 : 22 à 40
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. LUMIÈRE qui se révèle aux nations et donne GLOIRE à Ton Peuple Israël. Alléluia. (Lc 2, 32)
« Mes yeux ont vu Ton SALUT »
Quand fut accompli le temps prescrit par la Loi de Moïse
pour la purification,
les Parents de JÉSUS L’amenèrent à Jérusalem
pour LE présenter au SEIGNEUR,
selon ce qui est écrit dans la Loi :
Tout premier-né de sexe masculin
sera consacré au SEIGNEUR.
Ils venaient aussi offrir
le sacrifice prescrit par la Loi du SEIGNEUR :
un couple de tourterelles
ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon.
C’était un homme juste et religieux,
qui attendait la Consolation d’Israël,
et l’ESPRIT SAINT était sur lui.
Il avait reçu de l’ESPRIT SAINT l’ANNONCE
qu’il ne verrait pas la mort
avant d’avoir vu le CHRIST, le MESSIE du SEIGNEUR.
Sous l’ACTION de l’ESPRIT, Syméon vint au Temple.
Au moment où les Parents présentaient l’ENFANT JÉSUS
pour se conformer au rite de la Loi qui LE concernait,
Syméon reçut l’ENFANT dans ses bras,
et il bénit DIEU en disant :
« Maintenant, Ô MAÎTRE SOUVERAIN,
TU peux laisser Ton Serviteur s’en aller
en paix, selon Ta PAROLE.
Car mes yeux ont vu le SALUT
que TU préparais à la face des peuples :
LUMIÈRE qui se révèle aux nations
et donne GLOIRE à ton peuple Israël. »
Le père et la Mère de l’ENFANT
s’étonnaient de ce qui était dit de LUI.
Syméon les bénit,
puis il dit à Marie Sa Mère :
« Voici que cet ENFANT
provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël.
IL sera un SIGNE de CONTRADICTION
– et Toi, Ton Âme sera traversée d’un glaive – :
ainsi seront dévoilées
les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »
Il y avait aussi une femme Prophète,
Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser.
Elle était très avancée en âge ;
après sept ans de mariage,
demeurée veuve,
elle était arrivée à l’âge de 84 ans.
Elle ne s’éloignait pas du Temple,
servant DIEU jour et nuit dans le jeûne et la prière.
Survenant à cette heure même,
elle proclamait les LOUANGES de DIEU
et parlait de l’ENFANT
à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu’ils eurent achevé
tout ce que prescrivait la Loi du SEIGNEUR,
ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L’ENFANT, LUI, grandissait et se fortifiait,
rempli de SAGESSE,
et la GRÂCE de DIEU était sur LUI.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. LUMIÈRE qui se révèle aux nations et donne GLOIRE à Ton Peuple Israël. Alléluia. (Lc 2, 32)
« Mes yeux ont vu Ton SALUT »
Quand fut accompli le temps prescrit par la Loi de Moïse
pour la purification,
les Parents de JÉSUS L’amenèrent à Jérusalem
pour LE présenter au SEIGNEUR,
selon ce qui est écrit dans la Loi :
Tout premier-né de sexe masculin
sera consacré au SEIGNEUR.
Ils venaient aussi offrir
le sacrifice prescrit par la Loi du SEIGNEUR :
un couple de tourterelles
ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon.
C’était un homme juste et religieux,
qui attendait la Consolation d’Israël,
et l’ESPRIT SAINT était sur lui.
Il avait reçu de l’ESPRIT SAINT l’ANNONCE
qu’il ne verrait pas la mort
avant d’avoir vu le CHRIST, le MESSIE du SEIGNEUR.
Sous l’ACTION de l’ESPRIT, Syméon vint au Temple.
Au moment où les Parents présentaient l’ENFANT JÉSUS
pour se conformer au rite de la Loi qui LE concernait,
Syméon reçut l’ENFANT dans ses bras,
et il bénit DIEU en disant :
« Maintenant, Ô MAÎTRE SOUVERAIN,
TU peux laisser Ton Serviteur s’en aller
en paix, selon Ta PAROLE.
Car mes yeux ont vu le SALUT
que TU préparais à la face des peuples :
LUMIÈRE qui se révèle aux nations
et donne GLOIRE à ton peuple Israël. »
Le père et la Mère de l’ENFANT
s’étonnaient de ce qui était dit de LUI.
Syméon les bénit,
puis il dit à Marie Sa Mère :
« Voici que cet ENFANT
provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël.
IL sera un SIGNE de CONTRADICTION
– et Toi, Ton Âme sera traversée d’un glaive – :
ainsi seront dévoilées
les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »
Il y avait aussi une femme Prophète,
Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser.
Elle était très avancée en âge ;
après sept ans de mariage,
demeurée veuve,
elle était arrivée à l’âge de 84 ans.
Elle ne s’éloignait pas du Temple,
servant DIEU jour et nuit dans le jeûne et la prière.
Survenant à cette heure même,
elle proclamait les LOUANGES de DIEU
et parlait de l’ENFANT
à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu’ils eurent achevé
tout ce que prescrivait la Loi du SEIGNEUR,
ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L’ENFANT, LUI, grandissait et se fortifiait,
rempli de SAGESSE,
et la GRÂCE de DIEU était sur LUI.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Écouté sur :
http://radiofidelite.fr/fr/
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=02/02/2016
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Merci !
Mardi 02 février 2016 : Fête de la Présentation du Seigneur au Temple
Sainte Jeanne de Lestonnac, Veuve et Fondatrice (1556-1640)
Sainte Catherine de Ricci, Vierge, Mystique, Prieure des Dominicaines de Prato (1522-1590)
Saint Jean-Théophane Vénard, Missionnaire m.e.p. et Martyr (1829-1861)
Bienheureuse Maria Domenica Mantovani, Vierge, Co-Fondatrice de l'Institut
des « Petites Sœurs de la Sainte-Famille » (1862-1934)
Vénérable François Libermann, Juif converti, Prêtre, Fondateur de la Société du
Saint Cœur de Marie
fusionnant ensuite avec la Congrégation du Saint-Esprit (1802✝ 1852)
Les saints du jour (Mardi 02 février)
Homélie :
« Et lorsque furent accomplis les jours pour leur purification... ils l'emmenèrent (l'enfant) à Jérusalem pour le présenter au Seigneur » (Lc 2, 22). Quarante jours après la naissance de Jésus, Marie et Joseph l’offrent à Dieu comme leur fils unique obéissant ainsi au précepte de la Loi de Moïse selon lequel tout premier né devait être racheté par un sacrifice, quarante jours après sa naissance (cf. Ex 13, 2.12; Lv 12, 1-8.).
Cette offrande trouvera son parfait achèvement dans la passion, la mort et la résurrection de notre Seigneur lorsqu’il réalisera en plénitude sa mission de « grand prêtre miséricordieux et fidèle » (He 2, 17). La prophétie de Siméon est significative : cet enfant qu’il reconnaît comme le Messie (Lc 2, 25-32) sera la lumière des nations et la gloire d’Israël (v. 32) mais aussi « un signe en bute à la contradiction » (v. 34) car selon l’Ecriture il réalisera le jugement de Dieu.
Nous voyons bien la portée eschatologique de tout cela. Jésus est le Messie, le Christ, l’Epoux qui vient accomplir l’alliance nuptiale avec Israël. Mais encore faut-il être disposé à accueillir l’Epoux qui vient à notre rencontre. Aujourd’hui, nous contemplons tout particulièrement les personnages de notre évangile, Siméon et Anne, comme autant de figures de ceux qui attendent et ouvrent docilement leur cœur à la rencontre avec le Seigneur. A ce propos, il est bon de nous rappeler que la tradition orientale appelle la fête d'aujourd'hui la « fête de la rencontre », car, dans l'espace sacré du temple de Jérusalem, se réalise la rencontre entre la bienveillance de Dieu et l'attente du peuple élu.
Un des aspects fondamentaux de la vie consacrée est précisément de rappeler à l’homme les dispositions de cœur qu’il doit entretenir pour accueillir Celui qui veut venir épouser son humanité pour la sanctifier, la diviniser. Voilà pourquoi l’Eglise célèbre en ce jour de la Présentation du Seigneur la « Journée de la vie consacrée ».
La personne consacrée comme Siméon invite tout homme à revenir à son désir fondamental qui est celui de voir Dieu, de le contempler dans la paix. Comme Anne, elle rappelle à tout homme que c’est par sa persévérance dans la prière, le service de la charité et le don de soi qu’il se préparera de la meilleure des manières à accueillir le Seigneur dans sa vie pour se laisser transformer de l’intérieur par cette présence qui seule est capable de le combler de joie.
La présentation de Jésus au temple, consacré selon la prescription rituelle de l’époque au Seigneur comme tout garçon premier né, annonce en effet le don de Jésus par amour de Dieu et des hommes et l’offrande suprême de la Croix. La prophétie de Siméon manifeste ce lien entre la présentation au Temple et l’offrande de la Croix où s’accomplit le véritable sacrifice rédempteur. Et cela nous ramène encore à la vie consacrée qui, inspirée par le don du Christ, veut témoigner qu’il n’y a pas d’autre chemin à la suite de Jésus que celui du don et de l’abandon. Le consacré rappelle à tout baptisé qu’être disciple du Christ passe par l’offrande totale de soi, chemin qui, s’il débouche sur la résurrection et la vie éternelle, passe inévitablement par la croix et la mort au vieil homme et au péché en chacun de nous.
En cette fête, l’occasion nous est donnée de nous laisser renouveler dans notre ardeur spirituelle dans notre marche à la suite de Jésus sur le chemin du don. Le secret de cette ardeur se trouve dans l’Eucharistie. L’Eucharistie actualise en effet le don jusqu’au bout de notre Seigneur et nous permet de nous y unir chaque jour davantage. A chaque Eucharistie, Jésus nous enseigne à donner notre vie pour nos frères en union avec la sienne.
« Seigneur, qu’en ce jour chacun de tes enfants puisse te redire sa volonté de te suivre sur le chemin de l’offrande totale de lui-même, le seul qui conduise à la vie éternelle. Libère-nous de nous-mêmes, que nous puissions au cours de cette Eucharistie te recevoir en profondeur et nous unir à toi dans l’offrande de ta vie. Nous pourrons alors au cœur de notre monde témoigner à l’image de ces cierges allumés au début de cette célébration, que tu es le « salut préparé par Dieu à la face de tous les peuples, lumière pour éclairer les nations, et gloire de son peuple Israël. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), cardinal, théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre
Sermon « Secrecy and Suddenness of Divine Visitations » PPS t. 2, n° 10
Aujourd'hui nous est rappelée l'action silencieuse de la Providence de Dieu. Elle accomplit tranquillement dans le cours du temps des événements prévus depuis longtemps ; en même temps, les visites du Seigneur demeurent soudaines et mystérieuses. Considérez ce qui se passe ici…
Ici, rien d'extraordinaire ni d'impressionnant. Nous savons ce que le monde pense des gens comme les parents de cet enfant, si pauvres, et ces deux vieillards : on les regarde sans intérêt et on passe. Pourtant il s'agit là de la réalisation solennelle d'une prophétie ancienne et prodigieuse. L'enfant qu'on porte sur les bras, c'est le Sauveur du monde, l'héritier authentique, qui vient sous les traits d'un inconnu visiter sa propre maison. L'Écriture avait dit : « Soudain il entrera dans son Temple, le Seigneur que vous cherchez. Qui pourra soutenir le jour de sa venue ?... » (Ml 3,2), et voilà qu'il vient en prendre possession. En plus, le vieillard qui prend l'enfant dans ses bras est comblé des dons de l'Esprit… : joie, action de grâce, espérance, mélangées mystérieusement de crainte, d'effroi et de douleur. Anne aussi…devient prophétesse, et ces témoins auxquels elle s'adresse sont l'authentique Israël qui attend avec foi la rédemption du monde selon les promesses… : « La gloire à venir de ce Temple dépassera celle de l'ancien », avait annoncé un autre prophète (Ag 2,9). La voilà, cette gloire : un petit enfant avec ses parents, deux vieillards et une assemblée sans nom et sans suite. « La venue du Royaume de Dieu ne vient pas de manière visible » (Lc 17,20).
Telle a toujours été la manière de Dieu en ses visites... : le silence, la soudaineté, la surprise au regard du monde, malgré des prédictions connues de tous, celles dont l'Église véritable saisit le sens et attend l'accomplissement... Il ne peut en être autrement. Les avertissements de Dieu sont clairs, mais le monde continue sa course ; engagés dans leurs activités, les hommes ne savent pas discerner le sens de l'histoire... À toute époque le monde reste profane et aveugle ; Dieu cache sa Providence, mais la réalise jour après jour.
Evangelizo.org
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Bonjour Nicolas, Merci !
Mardi 02 février 2016 : Fête de la Présentation du Seigneur au Temple
Sainte Jeanne de Lestonnac, Veuve et Fondatrice (1556-1640)
Sainte Catherine de Ricci, Vierge, Mystique, Prieure des Dominicaines de Prato (1522-1590)
Saint Jean-Théophane Vénard, Missionnaire m.e.p. et Martyr (1829-1861)
Bienheureuse Maria Domenica Mantovani, Vierge, Co-Fondatrice de l'Institut
des « Petites Sœurs de la Sainte-Famille » (1862-1934)
Vénérable François Libermann, Juif converti, Prêtre, Fondateur de la Société du
Saint Cœur de Marie
fusionnant ensuite avec la Congrégation du Saint-Esprit (1802✝ 1852)
Les saints du jour (Mardi 02 février)
Homélie :
« Et lorsque furent accomplis les jours pour leur purification... ils l'emmenèrent (l'enfant) à Jérusalem pour le présenter au Seigneur » (Lc 2, 22). Quarante jours après la naissance de Jésus, Marie et Joseph l’offrent à Dieu comme leur fils unique obéissant ainsi au précepte de la Loi de Moïse selon lequel tout premier né devait être racheté par un sacrifice, quarante jours après sa naissance (cf. Ex 13, 2.12; Lv 12, 1-8.).
Cette offrande trouvera son parfait achèvement dans la passion, la mort et la résurrection de notre Seigneur lorsqu’il réalisera en plénitude sa mission de « grand prêtre miséricordieux et fidèle » (He 2, 17). La prophétie de Siméon est significative : cet enfant qu’il reconnaît comme le Messie (Lc 2, 25-32) sera la lumière des nations et la gloire d’Israël (v. 32) mais aussi « un signe en bute à la contradiction » (v. 34) car selon l’Ecriture il réalisera le jugement de Dieu.
Nous voyons bien la portée eschatologique de tout cela. Jésus est le Messie, le Christ, l’Epoux qui vient accomplir l’alliance nuptiale avec Israël. Mais encore faut-il être disposé à accueillir l’Epoux qui vient à notre rencontre. Aujourd’hui, nous contemplons tout particulièrement les personnages de notre évangile, Siméon et Anne, comme autant de figures de ceux qui attendent et ouvrent docilement leur cœur à la rencontre avec le Seigneur. A ce propos, il est bon de nous rappeler que la tradition orientale appelle la fête d'aujourd'hui la « fête de la rencontre », car, dans l'espace sacré du temple de Jérusalem, se réalise la rencontre entre la bienveillance de Dieu et l'attente du peuple élu.
Un des aspects fondamentaux de la vie consacrée est précisément de rappeler à l’homme les dispositions de cœur qu’il doit entretenir pour accueillir Celui qui veut venir épouser son humanité pour la sanctifier, la diviniser. Voilà pourquoi l’Eglise célèbre en ce jour de la Présentation du Seigneur la « Journée de la vie consacrée ».
La personne consacrée comme Siméon invite tout homme à revenir à son désir fondamental qui est celui de voir Dieu, de le contempler dans la paix. Comme Anne, elle rappelle à tout homme que c’est par sa persévérance dans la prière, le service de la charité et le don de soi qu’il se préparera de la meilleure des manières à accueillir le Seigneur dans sa vie pour se laisser transformer de l’intérieur par cette présence qui seule est capable de le combler de joie.
La présentation de Jésus au temple, consacré selon la prescription rituelle de l’époque au Seigneur comme tout garçon premier né, annonce en effet le don de Jésus par amour de Dieu et des hommes et l’offrande suprême de la Croix. La prophétie de Siméon manifeste ce lien entre la présentation au Temple et l’offrande de la Croix où s’accomplit le véritable sacrifice rédempteur. Et cela nous ramène encore à la vie consacrée qui, inspirée par le don du Christ, veut témoigner qu’il n’y a pas d’autre chemin à la suite de Jésus que celui du don et de l’abandon. Le consacré rappelle à tout baptisé qu’être disciple du Christ passe par l’offrande totale de soi, chemin qui, s’il débouche sur la résurrection et la vie éternelle, passe inévitablement par la croix et la mort au vieil homme et au péché en chacun de nous.
En cette fête, l’occasion nous est donnée de nous laisser renouveler dans notre ardeur spirituelle dans notre marche à la suite de Jésus sur le chemin du don. Le secret de cette ardeur se trouve dans l’Eucharistie. L’Eucharistie actualise en effet le don jusqu’au bout de notre Seigneur et nous permet de nous y unir chaque jour davantage. A chaque Eucharistie, Jésus nous enseigne à donner notre vie pour nos frères en union avec la sienne.
« Seigneur, qu’en ce jour chacun de tes enfants puisse te redire sa volonté de te suivre sur le chemin de l’offrande totale de lui-même, le seul qui conduise à la vie éternelle. Libère-nous de nous-mêmes, que nous puissions au cours de cette Eucharistie te recevoir en profondeur et nous unir à toi dans l’offrande de ta vie. Nous pourrons alors au cœur de notre monde témoigner à l’image de ces cierges allumés au début de cette célébration, que tu es le « salut préparé par Dieu à la face de tous les peuples, lumière pour éclairer les nations, et gloire de son peuple Israël. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), cardinal, théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre
Sermon « Secrecy and Suddenness of Divine Visitations » PPS t. 2, n° 10
« Mes yeux ont vu ton salut »
Aujourd'hui nous est rappelée l'action silencieuse de la Providence de Dieu. Elle accomplit tranquillement dans le cours du temps des événements prévus depuis longtemps ; en même temps, les visites du Seigneur demeurent soudaines et mystérieuses. Considérez ce qui se passe ici…
Ici, rien d'extraordinaire ni d'impressionnant. Nous savons ce que le monde pense des gens comme les parents de cet enfant, si pauvres, et ces deux vieillards : on les regarde sans intérêt et on passe. Pourtant il s'agit là de la réalisation solennelle d'une prophétie ancienne et prodigieuse. L'enfant qu'on porte sur les bras, c'est le Sauveur du monde, l'héritier authentique, qui vient sous les traits d'un inconnu visiter sa propre maison. L'Écriture avait dit : « Soudain il entrera dans son Temple, le Seigneur que vous cherchez. Qui pourra soutenir le jour de sa venue ?... » (Ml 3,2), et voilà qu'il vient en prendre possession. En plus, le vieillard qui prend l'enfant dans ses bras est comblé des dons de l'Esprit… : joie, action de grâce, espérance, mélangées mystérieusement de crainte, d'effroi et de douleur. Anne aussi…devient prophétesse, et ces témoins auxquels elle s'adresse sont l'authentique Israël qui attend avec foi la rédemption du monde selon les promesses… : « La gloire à venir de ce Temple dépassera celle de l'ancien », avait annoncé un autre prophète (Ag 2,9). La voilà, cette gloire : un petit enfant avec ses parents, deux vieillards et une assemblée sans nom et sans suite. « La venue du Royaume de Dieu ne vient pas de manière visible » (Lc 17,20).
Telle a toujours été la manière de Dieu en ses visites... : le silence, la soudaineté, la surprise au regard du monde, malgré des prédictions connues de tous, celles dont l'Église véritable saisit le sens et attend l'accomplissement... Il ne peut en être autrement. Les avertissements de Dieu sont clairs, mais le monde continue sa course ; engagés dans leurs activités, les hommes ne savent pas discerner le sens de l'histoire... À toute époque le monde reste profane et aveugle ; Dieu cache sa Providence, mais la réalise jour après jour.
Evangelizo.org
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonsoir Lumen,
Bonsoir Marie du 65
Bonsoir Thierry
Bonsoir Manuela
Bonsoir à toutes et à tous
Mercredi 3 Février 2016
Saint Anschaire, Évêque
Saint Blaise, Évêque et Martyr
Mort vers 316. Évêque de Sébaste, en Arménie. Il refusa de sacrifier aux idoles et fut décapité.
4ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année C
Écouté sur :
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir Marie du 65
Bonsoir Thierry
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Mercredi 3 Février 2016
Saint Anschaire, Évêque
Saint Blaise, Évêque et Martyr
Mort vers 316. Évêque de Sébaste, en Arménie. Il refusa de sacrifier aux idoles et fut décapité.
4ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année C
(Première lecture)
Deuxième Livre de Samuel 24 : 2, 9 à 17
« C’est moi qui ai péché, c’est moi qui suis coupable ; mais ceux-là, le troupeau, qu’ont-ils fait ? »
En ces jours-là,
le roi David dit à Joab, le chef de l’armée, qui était près de lui :
« Parcourez toutes les tribus d’Israël, de Dane à Bershéba,
et faites le recensement du peuple,
afin que je connaisse le chiffre de la population. »
Joab donna au roi les chiffres du recensement :
Israël comptait huit cent mille hommes capables de combattre,
et Juda cinq cent mille hommes.
Mais après cela, le cœur de David lui battit
d’avoir recensé le peuple,
et il dit au SEIGNEUR :
« C’est un grand péché que j’ai commis !
Maintenant, SEIGNEUR,
daigne passer sur la faute de ton serviteur,
car je me suis vraiment conduit comme un insensé ! »
Le lendemain matin, David se leva.
Or la PAROLE du SEIGNEUR avait été adressée au Prophète Gad,
le voyant attaché à David :
« Va dire à David : Ainsi PARLE le SEIGNEUR :
Je vais te présenter trois châtiments ;
choisis l’un d’entre eux,
et Je te l’infligerai. »
Gad se rendit alors chez David et lui transmit ce message :
« Préfères-tu qu’il y ait la famine dans ton pays
pendant sept ans ?
Ou bien fuir devant tes adversaires lancés à ta poursuite,
pendant trois mois ?
Ou bien la peste dans ton pays
pendant trois jours ?
Réfléchis donc, et vois
ce que Je dois répondre à celui qui m’a envoyé. »
David répondit au Prophète Gad :
« Je suis dans une grande angoisse…
Eh bien ! tombons plutôt entre les MAINS du SEIGNEUR,
car SA COMPASSION EST GRANDE,
mais que je ne tombe pas
entre les mains des hommes ! »
Le SEIGNEUR envoya donc la peste en Israël
dès le lendemain jusqu’à la fin des trois jours.
Depuis Dane jusqu’à Bershéba,
il mourut 70 000 hommes.
Mais lorsque l’Ange du SEIGNEUR
étendit la Main vers Jérusalem pour l’exterminer,
le SEIGNEUR renonça à ce mal,
et IL dit à l’Ange exterminateur :
« Assez ! Maintenant, retire Ta Main. »
L’Ange du SEIGNEUR se trouvait alors
près de l’aire à grain d’Arauna le Jébuséen.
David, en voyant l’Ange frapper le peuple,
avait dit au SEIGNEUR :
« C’est moi qui ai péché, c’est moi qui suis coupable ;
mais ceux-là, le troupeau, qu’ont-ils fait ?
Que TA MAIN s’appesantisse donc sur moi
et sur la maison de mon père ! »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Deuxième Livre de Samuel 24 : 2, 9 à 17
« C’est moi qui ai péché, c’est moi qui suis coupable ; mais ceux-là, le troupeau, qu’ont-ils fait ? »
En ces jours-là,
le roi David dit à Joab, le chef de l’armée, qui était près de lui :
« Parcourez toutes les tribus d’Israël, de Dane à Bershéba,
et faites le recensement du peuple,
afin que je connaisse le chiffre de la population. »
Joab donna au roi les chiffres du recensement :
Israël comptait huit cent mille hommes capables de combattre,
et Juda cinq cent mille hommes.
Mais après cela, le cœur de David lui battit
d’avoir recensé le peuple,
et il dit au SEIGNEUR :
« C’est un grand péché que j’ai commis !
Maintenant, SEIGNEUR,
daigne passer sur la faute de ton serviteur,
car je me suis vraiment conduit comme un insensé ! »
Le lendemain matin, David se leva.
Or la PAROLE du SEIGNEUR avait été adressée au Prophète Gad,
le voyant attaché à David :
« Va dire à David : Ainsi PARLE le SEIGNEUR :
Je vais te présenter trois châtiments ;
choisis l’un d’entre eux,
et Je te l’infligerai. »
Gad se rendit alors chez David et lui transmit ce message :
« Préfères-tu qu’il y ait la famine dans ton pays
pendant sept ans ?
Ou bien fuir devant tes adversaires lancés à ta poursuite,
pendant trois mois ?
Ou bien la peste dans ton pays
pendant trois jours ?
Réfléchis donc, et vois
ce que Je dois répondre à celui qui m’a envoyé. »
David répondit au Prophète Gad :
« Je suis dans une grande angoisse…
Eh bien ! tombons plutôt entre les MAINS du SEIGNEUR,
car SA COMPASSION EST GRANDE,
mais que je ne tombe pas
entre les mains des hommes ! »
Le SEIGNEUR envoya donc la peste en Israël
dès le lendemain jusqu’à la fin des trois jours.
Depuis Dane jusqu’à Bershéba,
il mourut 70 000 hommes.
Mais lorsque l’Ange du SEIGNEUR
étendit la Main vers Jérusalem pour l’exterminer,
le SEIGNEUR renonça à ce mal,
et IL dit à l’Ange exterminateur :
« Assez ! Maintenant, retire Ta Main. »
L’Ange du SEIGNEUR se trouvait alors
près de l’aire à grain d’Arauna le Jébuséen.
David, en voyant l’Ange frapper le peuple,
avait dit au SEIGNEUR :
« C’est moi qui ai péché, c’est moi qui suis coupable ;
mais ceux-là, le troupeau, qu’ont-ils fait ?
Que TA MAIN s’appesantisse donc sur moi
et sur la maison de mon père ! »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Le bonheur d’être pardonné
Poème chanté appartenant au recueil de David.
Psaume 31 (32), entièrement
Psaume 31 (32), entièrement
Psaume 31 (32) : 1 et 2, 5, 6 et 7
R/ Enlève, SEIGNEUR,
l’offense de ma faute.
Heureux l’homme dont la faute est enlevée,
et le péché remis !
Heureux l’homme dont le SEIGNEUR ne retient pas l’offense,
dont l’esprit est sans fraude !
R/
Je T’ai fait connaître ma faute,
je n’ai pas caché mes torts.
J’ai dit : « Je rendrai GRÂCE au SEIGNEUR
en confessant mes péchés. »
Et TOI, TU as enlevé
l’offense de ma faute.
R/
Ainsi chacun des Tiens TE priera aux heures décisives ;
même les eaux qui débordent ne peuvent l’atteindre.
TU es un REFUGE pour moi, mon ABRI dans la détresse ;
de chants de délivrance, TU m’as entouré.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
l’offense de ma faute.
Heureux l’homme dont la faute est enlevée,
et le péché remis !
Heureux l’homme dont le SEIGNEUR ne retient pas l’offense,
dont l’esprit est sans fraude !
R/
Je T’ai fait connaître ma faute,
je n’ai pas caché mes torts.
J’ai dit : « Je rendrai GRÂCE au SEIGNEUR
en confessant mes péchés. »
Et TOI, TU as enlevé
l’offense de ma faute.
R/
Ainsi chacun des Tiens TE priera aux heures décisives ;
même les eaux qui débordent ne peuvent l’atteindre.
TU es un REFUGE pour moi, mon ABRI dans la détresse ;
de chants de délivrance, TU m’as entouré.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Marc 6 : 1 à 6
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Mes Brebis écoutent MA VOIX, dit le SEIGNEUR ;
Moi, Je les connais, et elles Me suivent. Alléluia.
(Jn 10, 27)
« Un Prophète n’est méprisé que dans son pays »
En ce temps-là,
JÉSUS se rendit dans Son Lieu d’Origine,
et Ses Disciples le suivirent.
Le jour du sabbat,
IL se mit à enseigner dans la synagogue.
De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient :
« D’où cela LUI vient-il ?
Quelle est cette SAGESSE qui LUI a été donnée,
et CES GRANDS MIRACLES qui se réalisent par SES MAINS ?
N’est-IL pas le charpentier, le FILS de MARIE,
et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ?
Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? »
Et ils étaient profondément choqués à Son Sujet.
JÉSUS leur disait :
« Un Prophète n’est méprisé que dans son pays,
sa parenté et sa maison. »
Et là IL ne pouvait accomplir aucun miracle ;
IL guérit seulement quelques malades
en leur imposant les MAINS.
Et IL s’étonna de leur manque de foi.
Alors JÉSUS parcourait les villages d’alentour en enseignant.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Mes Brebis écoutent MA VOIX, dit le SEIGNEUR ;
Moi, Je les connais, et elles Me suivent. Alléluia.
(Jn 10, 27)
« Un Prophète n’est méprisé que dans son pays »
En ce temps-là,
JÉSUS se rendit dans Son Lieu d’Origine,
et Ses Disciples le suivirent.
Le jour du sabbat,
IL se mit à enseigner dans la synagogue.
De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient :
« D’où cela LUI vient-il ?
Quelle est cette SAGESSE qui LUI a été donnée,
et CES GRANDS MIRACLES qui se réalisent par SES MAINS ?
N’est-IL pas le charpentier, le FILS de MARIE,
et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ?
Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? »
Et ils étaient profondément choqués à Son Sujet.
JÉSUS leur disait :
« Un Prophète n’est méprisé que dans son pays,
sa parenté et sa maison. »
Et là IL ne pouvait accomplir aucun miracle ;
IL guérit seulement quelques malades
en leur imposant les MAINS.
Et IL s’étonna de leur manque de foi.
Alors JÉSUS parcourait les villages d’alentour en enseignant.
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Jeudi 4 Février 2016
De la férie
4ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année C
1 Chroniques 29 : 10 à 20, entièrement
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Jeudi 4 Février 2016
De la férie
4ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année C
(Première lecture)
Premier Livre des Rois 2 : 1 à 4, 10 à 12
« Je m’en vais par le chemin de tout le monde. Sois fort, Salomon, sois un homme courageux ! »
Comme les jours de David approchaient de leur fin,
il exprima ses volontés à son fils Salomon :
« Je m’en vais par le chemin de tout le monde.
Sois fort, sois un homme courageux !
Tu garderas les observances du SEIGNEUR ton DIEU,
en marchant dans SES CHEMINS.
Tu observeras SES DÉCRETS, SES COMMANDEMENTS,
SES ORDONNANCES et SES ÉDITS,
selon ce qui est écrit dans la Loi de Moïse.
Ainsi tu réussiras
dans tout ce que tu feras et entreprendras,
et le SEIGNEUR réalisera cette PAROLE qu’IL m’a dite :
“Si tes fils veillent à suivre leur chemin
en marchant devant Moi avec loyauté,
de tout leur cœur et de toute leur âme,
jamais tes descendants ne seront écartés
du trône d’Israël.”
David mourut,
il reposa avec ses pères,
et il fut enseveli dans la Cité de David.
Le règne de David sur Israël avait duré quarante ans :
il avait régné sept ans à Hébron,
et trente-trois ans à Jérusalem.
Salomon prit possession du trône de David son père,
et sa royauté fut solidement établie.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Premier Livre des Rois 2 : 1 à 4, 10 à 12
« Je m’en vais par le chemin de tout le monde. Sois fort, Salomon, sois un homme courageux ! »
Comme les jours de David approchaient de leur fin,
il exprima ses volontés à son fils Salomon :
« Je m’en vais par le chemin de tout le monde.
Sois fort, sois un homme courageux !
Tu garderas les observances du SEIGNEUR ton DIEU,
en marchant dans SES CHEMINS.
Tu observeras SES DÉCRETS, SES COMMANDEMENTS,
SES ORDONNANCES et SES ÉDITS,
selon ce qui est écrit dans la Loi de Moïse.
Ainsi tu réussiras
dans tout ce que tu feras et entreprendras,
et le SEIGNEUR réalisera cette PAROLE qu’IL m’a dite :
“Si tes fils veillent à suivre leur chemin
en marchant devant Moi avec loyauté,
de tout leur cœur et de toute leur âme,
jamais tes descendants ne seront écartés
du trône d’Israël.”
David mourut,
il reposa avec ses pères,
et il fut enseveli dans la Cité de David.
Le règne de David sur Israël avait duré quarante ans :
il avait régné sept ans à Hébron,
et trente-trois ans à Jérusalem.
Salomon prit possession du trône de David son père,
et sa royauté fut solidement établie.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Prière de David
1 Chroniques 29 : 10 à 20, entièrement
1 Chroniques 29 : 10, 11abc, 11de et 12a, 12bcd
R/ SEIGNEUR, c’est TOI, le MAÎTRE de Tout.
Béni sois-TU, SEIGNEUR,
DIEU de notre père Israël,
depuis les siècles et pour les siècles !
R/
À TOI, SEIGNEUR, FORCE et GRANDEUR,
ÉCLAT, VICTOIRE, MAJESTÉ,
Tout, dans les Cieux et sur la Terre !
R/
À TOI, SEIGNEUR, le RÈGNE,
la PRIMAUTÉ sur l’Univers :
la RICHESSE et la GLOIRE viennent de TA FACE !
R/
C’est TOI, le MAÎTRE de Tout :
dans TA MAIN, FORCE et PUISSANCE ;
Tout, par TA MAIN, GRANDIT et S’AFFERMIT.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Béni sois-TU, SEIGNEUR,
DIEU de notre père Israël,
depuis les siècles et pour les siècles !
R/
À TOI, SEIGNEUR, FORCE et GRANDEUR,
ÉCLAT, VICTOIRE, MAJESTÉ,
Tout, dans les Cieux et sur la Terre !
R/
À TOI, SEIGNEUR, le RÈGNE,
la PRIMAUTÉ sur l’Univers :
la RICHESSE et la GLOIRE viennent de TA FACE !
R/
C’est TOI, le MAÎTRE de Tout :
dans TA MAIN, FORCE et PUISSANCE ;
Tout, par TA MAIN, GRANDIT et S’AFFERMIT.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Marc 6 : 7 à 13
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le RÈGNE de DIEU est tout proche.
Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. Alléluia.
(Mc 1, 15)
« IL commença à les envoyer en mission »
En ce temps-là,
JÉSUS appela les Douze ;
alors IL commença à les envoyer en mission deux par deux.
IL leur donnait autorité sur les esprits impurs,
et IL leur prescrivit de ne rien prendre pour la route,
mais seulement un bâton ;
pas de pain, pas de sac,
pas de pièces de monnaie dans leur ceinture.
« Mettez des sandales,
ne prenez pas de tunique de rechange. »
IL leur disait encore :
« Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison,
restez-y jusqu’à votre départ.
Si, dans une localité,
on refuse de vous accueillir et de vous écouter,
partez et secouez la poussière de vos pieds :
ce sera pour eux un témoignage. »
Ils partirent,
et proclamèrent qu’il fallait se convertir.
Ils expulsaient beaucoup de démons,
faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades,
et les guérissaient.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le RÈGNE de DIEU est tout proche.
Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. Alléluia.
(Mc 1, 15)
« IL commença à les envoyer en mission »
En ce temps-là,
JÉSUS appela les Douze ;
alors IL commença à les envoyer en mission deux par deux.
IL leur donnait autorité sur les esprits impurs,
et IL leur prescrivit de ne rien prendre pour la route,
mais seulement un bâton ;
pas de pain, pas de sac,
pas de pièces de monnaie dans leur ceinture.
« Mettez des sandales,
ne prenez pas de tunique de rechange. »
IL leur disait encore :
« Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison,
restez-y jusqu’à votre départ.
Si, dans une localité,
on refuse de vous accueillir et de vous écouter,
partez et secouez la poussière de vos pieds :
ce sera pour eux un témoignage. »
Ils partirent,
et proclamèrent qu’il fallait se convertir.
Ils expulsaient beaucoup de démons,
faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades,
et les guérissaient.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
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Évangile + commentaire (audio)
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
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Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Manuela, Merci !
Jeudi 4 février 2016 : Le jeudi de la 4e semaine du temps ordinaire
Saint Raban surnommé Maure, Évêque († 856)
Sainte Angèle (Angela) de Foligno, Pénitente italienne, Mystique (v. 1248-1309)
Sainte Jeanne de Valois, Reine de France et Fondatrice († 1505)
Sainte Élizabeth Ann Seton, mère de famille, veuve puis Religieuse, Fondatrice des « Sœurs de la Charité de Saint-Joseph » (1774-1821)
Les saints du jour (jeudi 04 février)
Homélie :
Jésus rentre chez lui à Nazareth, sans doute pour y retrouver les siens et prendre un peu de repos en famille. Mais une cruelle déception l’attend dans son village. Quel contraste avec les foules qui le suivaient, le pressant de toute part, sur le chemin conduisant à la maison de Jaïre ! Les nazaréens sont certes nombreux à venir écouter son enseignement dans la synagogue, mais leur cœur est fermé ; ils ne dépassent pas le stade d’un étonnement sceptique et critique, qui se transforme bientôt en hostilité et rejet. L’obstacle qui empêche les habitants de Nazareth de s’ouvrir au mystère du Royaume que Jésus rend présent au milieu d’eux, consiste paradoxalement dans le fait qu’ils le connaissent - ou du moins croient le connaître.
A la foi de la femme hémorroïsse, qui « touche » Jésus et obtient la guérison, s’oppose une connaissance selon la chair, qui empêche d’accéder au mystère du Christ. En raison de leur attitude, les nazaréens deviendront paradoxalement dans l’évangile de Marc, le modèle des incroyants, de ceux qui « regardent et ne voient pas, entendent et ne comprennent pas » (Mc 4,12), et du fond de leur aveuglement, manifestent leur hostilité : « ils étaient profondément choqués à cause de lui ». Après avoir évoqué les païens qui reconnaissent la puissance de Dieu à l’œuvre en Jésus ; les chefs religieux, jaloux de son prestige, et cherchant à le faire mourir ; l’évangéliste introduit ici un troisième groupe de personnages : ceux qui se scandalisent et se détournent du Seigneur malgré sa « sagesse » et les « grands miracles s’accomplissant par ses mains ».
Scandale de hier, d’aujourd’hui et de toujours : comment la puissance de Dieu se manifesterait-elle dans le fils d’un humble charpentier ? Penser cela n’est-il pas déjà un blasphème, un outrage à la grandeur et la majesté divines ? Le scandale sera à son comble lorsque nous prétendrons que ce Dieu-fait-homme sauve le monde en mourant sur une croix.
On est en droit de se demander si une des raisons majeures de la défection de tant de nos contemporains, abandonnant la foi de leur enfance, n’est pas à chercher précisément dans ce scandale : qui peut croire à l’aube du troisième millénaire que Dieu puisse s’abaisser jusqu’à partager notre condition humaine, et pour une destinée aussi misérable ? Comment, à l’heure de la Raison triomphante, peut-on encore soutenir une telle représentation de Dieu, qui n’a traversé les siècles que grâce à l’emprise des clercs sur les foules ignorantes ? Pauvres chrétiens qui s’attachent à une telle chimère ! L’homme « émancipé » a délimité l’espace de liberté de Dieu, excluant a priori ce qui est incompatible avec sa dignité ; et peut-être aussi ce qui serait trop compromettant pour nous. Car si Dieu s’immisce dans notre histoire, comment échapper à la confrontation ?
La Révélation nous enseigne précisément que le vrai Dieu n’est pas un divin cosmique manipulable, ni l’esprit absolu qui prend conscience de lui-même dans la rationalité humaine (Hegel) ; mais un Dieu libre, qui a pris l’initiative déconcertante de venir jusqu’à nous pour nous offrir son amour. C’est ce « scandale » qui différencie le christianisme d’une idéologie.
Inutile de nous mentir : nous pressentons bien que nous avons à nous situer face à ce Jésus de Nazareth, et que ce choix décide du sens de notre vie. « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël » (Lc 2, 34). Seul le « oui » de la foi libère l’action de l’Esprit Saint et permet à Dieu de réaliser le miracle de notre salut. Que le Seigneur ne soit pas pour nous cause de scandale, mais accueillons avec joie, émerveillement et reconnaissance celui qui vient de la part du Père pour nous donner part à sa vie divine.
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara
Lettre à Joseph Hours, 3 mai 1912
Être apôtre, par quel moyen ? Par ceux que Dieu met à sa disposition : les prêtres ont leurs supérieurs qui leur disent ce qu'ils doivent faire. Les laïcs doivent être apôtres envers tous ceux qu'ils peuvent atteindre : leurs proches et leurs amis, mais non eux seuls ; la charité n'a rien d'étroit, elle embrasse tous ceux qu'embrasse le Cœur de Jésus.
Par quel moyen ? Par les meilleurs, étant donnés ceux auxquels ils s'adressent : avec tous ceux avec qui ils sont en rapport, sans exception, par la bonté, la tendresse, l'affection fraternelle, l'exemple de la vertu, par l'humilité et la douceur toujours attrayantes et si chrétiennes. Avec certains sans leur dire jamais un mot de Dieu ni de la religion, patientant comme Dieu patiente, étant bon comme Dieu est bon, étant un tendre frère et priant. Avec d'autres en parlant de Dieu dans la mesure qu'ils peuvent porter ; dès qu'ils en sont à la pensée de rechercher la vérité par l'étude de la religion, en les mettant en rapports avec un prêtre très bien choisi et capable de leur faire du bien. Surtout voir en tout humain un frère.
Evangelizo.org
]Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Bonjour Nicolas et Manuela, Merci !
Jeudi 4 février 2016 : Le jeudi de la 4e semaine du temps ordinaire
Saint Raban surnommé Maure, Évêque († 856)
Sainte Angèle (Angela) de Foligno, Pénitente italienne, Mystique (v. 1248-1309)
Sainte Jeanne de Valois, Reine de France et Fondatrice († 1505)
Sainte Élizabeth Ann Seton, mère de famille, veuve puis Religieuse, Fondatrice des « Sœurs de la Charité de Saint-Joseph » (1774-1821)
Les saints du jour (jeudi 04 février)
Homélie :
Jésus rentre chez lui à Nazareth, sans doute pour y retrouver les siens et prendre un peu de repos en famille. Mais une cruelle déception l’attend dans son village. Quel contraste avec les foules qui le suivaient, le pressant de toute part, sur le chemin conduisant à la maison de Jaïre ! Les nazaréens sont certes nombreux à venir écouter son enseignement dans la synagogue, mais leur cœur est fermé ; ils ne dépassent pas le stade d’un étonnement sceptique et critique, qui se transforme bientôt en hostilité et rejet. L’obstacle qui empêche les habitants de Nazareth de s’ouvrir au mystère du Royaume que Jésus rend présent au milieu d’eux, consiste paradoxalement dans le fait qu’ils le connaissent - ou du moins croient le connaître.
A la foi de la femme hémorroïsse, qui « touche » Jésus et obtient la guérison, s’oppose une connaissance selon la chair, qui empêche d’accéder au mystère du Christ. En raison de leur attitude, les nazaréens deviendront paradoxalement dans l’évangile de Marc, le modèle des incroyants, de ceux qui « regardent et ne voient pas, entendent et ne comprennent pas » (Mc 4,12), et du fond de leur aveuglement, manifestent leur hostilité : « ils étaient profondément choqués à cause de lui ». Après avoir évoqué les païens qui reconnaissent la puissance de Dieu à l’œuvre en Jésus ; les chefs religieux, jaloux de son prestige, et cherchant à le faire mourir ; l’évangéliste introduit ici un troisième groupe de personnages : ceux qui se scandalisent et se détournent du Seigneur malgré sa « sagesse » et les « grands miracles s’accomplissant par ses mains ».
Scandale de hier, d’aujourd’hui et de toujours : comment la puissance de Dieu se manifesterait-elle dans le fils d’un humble charpentier ? Penser cela n’est-il pas déjà un blasphème, un outrage à la grandeur et la majesté divines ? Le scandale sera à son comble lorsque nous prétendrons que ce Dieu-fait-homme sauve le monde en mourant sur une croix.
On est en droit de se demander si une des raisons majeures de la défection de tant de nos contemporains, abandonnant la foi de leur enfance, n’est pas à chercher précisément dans ce scandale : qui peut croire à l’aube du troisième millénaire que Dieu puisse s’abaisser jusqu’à partager notre condition humaine, et pour une destinée aussi misérable ? Comment, à l’heure de la Raison triomphante, peut-on encore soutenir une telle représentation de Dieu, qui n’a traversé les siècles que grâce à l’emprise des clercs sur les foules ignorantes ? Pauvres chrétiens qui s’attachent à une telle chimère ! L’homme « émancipé » a délimité l’espace de liberté de Dieu, excluant a priori ce qui est incompatible avec sa dignité ; et peut-être aussi ce qui serait trop compromettant pour nous. Car si Dieu s’immisce dans notre histoire, comment échapper à la confrontation ?
La Révélation nous enseigne précisément que le vrai Dieu n’est pas un divin cosmique manipulable, ni l’esprit absolu qui prend conscience de lui-même dans la rationalité humaine (Hegel) ; mais un Dieu libre, qui a pris l’initiative déconcertante de venir jusqu’à nous pour nous offrir son amour. C’est ce « scandale » qui différencie le christianisme d’une idéologie.
Inutile de nous mentir : nous pressentons bien que nous avons à nous situer face à ce Jésus de Nazareth, et que ce choix décide du sens de notre vie. « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël » (Lc 2, 34). Seul le « oui » de la foi libère l’action de l’Esprit Saint et permet à Dieu de réaliser le miracle de notre salut. Que le Seigneur ne soit pas pour nous cause de scandale, mais accueillons avec joie, émerveillement et reconnaissance celui qui vient de la part du Père pour nous donner part à sa vie divine.
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara
Lettre à Joseph Hours, 3 mai 1912
« Pour la première fois, il les envoie »
Être apôtre, par quel moyen ? Par ceux que Dieu met à sa disposition : les prêtres ont leurs supérieurs qui leur disent ce qu'ils doivent faire. Les laïcs doivent être apôtres envers tous ceux qu'ils peuvent atteindre : leurs proches et leurs amis, mais non eux seuls ; la charité n'a rien d'étroit, elle embrasse tous ceux qu'embrasse le Cœur de Jésus.
Par quel moyen ? Par les meilleurs, étant donnés ceux auxquels ils s'adressent : avec tous ceux avec qui ils sont en rapport, sans exception, par la bonté, la tendresse, l'affection fraternelle, l'exemple de la vertu, par l'humilité et la douceur toujours attrayantes et si chrétiennes. Avec certains sans leur dire jamais un mot de Dieu ni de la religion, patientant comme Dieu patiente, étant bon comme Dieu est bon, étant un tendre frère et priant. Avec d'autres en parlant de Dieu dans la mesure qu'ils peuvent porter ; dès qu'ils en sont à la pensée de rechercher la vérité par l'étude de la religion, en les mettant en rapports avec un prêtre très bien choisi et capable de leur faire du bien. Surtout voir en tout humain un frère.
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du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonsoir Lumen,
Bonsoir Marie du 65
Bonsoir Thierry
Bonsoir Manuela
Bonsoir à toutes et à tous
Vendredi 5 Février 2016
Sainte Agathe, Vierge et Martyre
Morte en 251. Jeune Sicilienne, Martyre à Catane. Pour avoir repoussé les avances d’un puissant et être restée fidèle au CHRIST, elle fut atrocement mutilée.
4ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Rouge )
Année C
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
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Bonsoir Thierry
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Vendredi 5 Février 2016
Sainte Agathe, Vierge et Martyre
Morte en 251. Jeune Sicilienne, Martyre à Catane. Pour avoir repoussé les avances d’un puissant et être restée fidèle au CHRIST, elle fut atrocement mutilée.
4ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Rouge )
Année C
(Première lecture)
Livre de Ben Sira le Sage (Siracide) 47 : 2 à 11
« De tout son cœur, David a chanté les Psaumes, il a aimé son CRÉATEUR »
Dans le sacrifice de communion,
on met à part la graisse des animaux offerts à DIEU ;
ainsi David a été mis à part entre les fils d’Israël.
Il a joué avec les lions comme si c’étaient des chevreaux,
et avec les ours comme avec des agneaux.
N’était-il pas tout jeune quand il a tué le géant
et supprimé la honte de son peuple,
lorsqu’il lança la pierre de sa fronde
et abattit l’arrogance de Goliath ?
Il invoqua le SEIGNEUR TRÈS-HAUT
qui a mis dans sa main la vigueur
pour supprimer le puissant guerrier
et pour exalter la force de son peuple.
C’est pourquoi on lui a fait gloire
des dizaines de milliers qu’il a tués :
on l’a célébré en bénissant le SEIGNEUR
quand on lui a donné la glorieuse couronne royale.
En effet, il a détruit les ennemis alentour,
il a anéanti ses adversaires philistins,
il a détruit leur force comme on le voit encore aujourd’hui.
Dans tout ce qu’il a fait,
il a célébré la LOUANGE DU SAINT, DU TRÈS-HAUT,
en proclamant SA GLOIRE.
De tout son cœur, il a chanté les Psaumes,
il a aimé son CRÉATEUR.
Devant l’autel, il a placé des chantres,
et leur voix rendit les mélodies plus douces ;
chaque jour ils loueront DIEU par leurs chants.
Il a donné de l’éclat aux fêtes,
il a donné une parfaite splendeur aux solennités,
pour que le SAINT NOM DU SEIGNEUR soit célébré,
et que les chants retentissent dans le sanctuaire dès le matin.
Le SEIGNEUR a enlevé les péchés de David,
IL a pour toujours exalté sa force,
IL a fondé sur lui l’ALLIANCE avec sa dynastie,
le TRÔNE DE GLOIRE d’Israël.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Livre de Ben Sira le Sage (Siracide) 47 : 2 à 11
« De tout son cœur, David a chanté les Psaumes, il a aimé son CRÉATEUR »
Dans le sacrifice de communion,
on met à part la graisse des animaux offerts à DIEU ;
ainsi David a été mis à part entre les fils d’Israël.
Il a joué avec les lions comme si c’étaient des chevreaux,
et avec les ours comme avec des agneaux.
N’était-il pas tout jeune quand il a tué le géant
et supprimé la honte de son peuple,
lorsqu’il lança la pierre de sa fronde
et abattit l’arrogance de Goliath ?
Il invoqua le SEIGNEUR TRÈS-HAUT
qui a mis dans sa main la vigueur
pour supprimer le puissant guerrier
et pour exalter la force de son peuple.
C’est pourquoi on lui a fait gloire
des dizaines de milliers qu’il a tués :
on l’a célébré en bénissant le SEIGNEUR
quand on lui a donné la glorieuse couronne royale.
En effet, il a détruit les ennemis alentour,
il a anéanti ses adversaires philistins,
il a détruit leur force comme on le voit encore aujourd’hui.
Dans tout ce qu’il a fait,
il a célébré la LOUANGE DU SAINT, DU TRÈS-HAUT,
en proclamant SA GLOIRE.
De tout son cœur, il a chanté les Psaumes,
il a aimé son CRÉATEUR.
Devant l’autel, il a placé des chantres,
et leur voix rendit les mélodies plus douces ;
chaque jour ils loueront DIEU par leurs chants.
Il a donné de l’éclat aux fêtes,
il a donné une parfaite splendeur aux solennités,
pour que le SAINT NOM DU SEIGNEUR soit célébré,
et que les chants retentissent dans le sanctuaire dès le matin.
Le SEIGNEUR a enlevé les péchés de David,
IL a pour toujours exalté sa force,
IL a fondé sur lui l’ALLIANCE avec sa dynastie,
le TRÔNE DE GLOIRE d’Israël.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Un roi remercie DIEU après la victoire
Du répertoire du chef de chorale. Chant appartenant au recueil de David, le serviteur du SEIGNEUR. David adressa ces paroles au SEIGNEUR quand CELUI-CI l’eut délivré de tous ses ennemis, en particulier de Saül.
Psaume 17 (18), entièrement
Psaume 17 (18), entièrement
Psaume 17 (18) : 31 et 33a, 47 et 50, 32a et 51
R/ Béni soit DIEU, mon SAUVEUR !
Notre DIEU a des CHEMINS SANS REPROCHE,
la PAROLE DU SEIGNEUR est SANS ALLIAGE,
IL est un BOUCLIER pour qui s’abrite en LUI.
C’est le DIEU qui m’emplit de vaillance.
R/
Vive le SEIGNEUR ! Béni soit mon ROCHER !
Qu’IL triomphe, le DIEU de ma VICTOIRE.
Aussi, je TE rendrai GRÂCE parmi les peuples,
SEIGNEUR, je fêterai TON NOM.
R/
Qui est DIEU, hormis le SEIGNEUR ?
IL donne à SON ROI DE GRANDES VICTOIRES,
IL se montre FIDÈLE à SON MESSIE,
à David et sa descendance, pour toujours.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Notre DIEU a des CHEMINS SANS REPROCHE,
la PAROLE DU SEIGNEUR est SANS ALLIAGE,
IL est un BOUCLIER pour qui s’abrite en LUI.
C’est le DIEU qui m’emplit de vaillance.
R/
Vive le SEIGNEUR ! Béni soit mon ROCHER !
Qu’IL triomphe, le DIEU de ma VICTOIRE.
Aussi, je TE rendrai GRÂCE parmi les peuples,
SEIGNEUR, je fêterai TON NOM.
R/
Qui est DIEU, hormis le SEIGNEUR ?
IL donne à SON ROI DE GRANDES VICTOIRES,
IL se montre FIDÈLE à SON MESSIE,
à David et sa descendance, pour toujours.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Marc 6 : 14 à 29
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux ceux qui ont entendu la PAROLE
dans un cœur bon et généreux,
qui LA retiennent et portent du fruit par leur persévérance. Alléluia.
(cf. Lc 8, 15)
« Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! »
En ce temps-là,
comme le NOM de JÉSUS devenait célèbre,
le roi Hérode en entendit parler.
On disait :
« C’est Jean, celui qui baptisait :
il est ressuscité d’entre les morts,
et voilà pourquoi des miracles se réalisent par Lui. »
Certains disaient :
« C’est le Prophète Élie. »
D’autres disaient encore :
« C’est un Prophète comme ceux de jadis. »
Hérode entendait ces propos et disait :
« Celui que j’ai fait décapiter, Jean,
le voilà ressuscité ! »
Car c’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean
et de l’enchaîner dans la prison,
à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe,
que lui-même avait prise pour épouse.
En effet, Jean lui disait :
« Tu n’as pas le droit
de prendre la femme de ton frère. »
Hérodiade en voulait donc à Jean,
et elle cherchait à le faire mourir.
Mais elle n’y arrivait pas
parce que Hérode avait peur de Jean :
il savait que c’était un homme Juste et Saint,
et il le protégeait ;
quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ;
cependant il l’écoutait avec plaisir.
Or, une occasion favorable se présenta
quand, le jour de son anniversaire,
Hérode fit un dîner pour ses dignitaires,
pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée.
La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa.
Elle plut à Hérode et à ses convives.
Le roi dit à la jeune fille :
« Demande-moi ce que tu veux,
et je te le donnerai. »
Et il lui fit ce serment :
« Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai,
même si c’est la moitié de mon royaume. »
Elle sortit alors pour dire à sa mère :
« Qu’est-ce que je vais demander ? »
Hérodiade répondit :
« La tête de Jean, celui qui baptise. »
Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi,
et lui fit cette demande :
« Je veux que, tout de suite,
tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. »
Le roi fut vivement contrarié ;
mais à cause du serment et des convives,
il ne voulut pas lui opposer un refus.
Aussitôt il envoya un garde
avec l’ordre d’apporter la tête de Jean.
Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison.
Il apporta la tête sur un plat,
la donna à la jeune fille,
et la jeune fille la donna à sa mère.
Ayant appris cela,
les disciples de Jean vinrent prendre son corps
et le déposèrent dans un tombeau.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux ceux qui ont entendu la PAROLE
dans un cœur bon et généreux,
qui LA retiennent et portent du fruit par leur persévérance. Alléluia.
(cf. Lc 8, 15)
« Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! »
En ce temps-là,
comme le NOM de JÉSUS devenait célèbre,
le roi Hérode en entendit parler.
On disait :
« C’est Jean, celui qui baptisait :
il est ressuscité d’entre les morts,
et voilà pourquoi des miracles se réalisent par Lui. »
Certains disaient :
« C’est le Prophète Élie. »
D’autres disaient encore :
« C’est un Prophète comme ceux de jadis. »
Hérode entendait ces propos et disait :
« Celui que j’ai fait décapiter, Jean,
le voilà ressuscité ! »
Car c’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean
et de l’enchaîner dans la prison,
à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe,
que lui-même avait prise pour épouse.
En effet, Jean lui disait :
« Tu n’as pas le droit
de prendre la femme de ton frère. »
Hérodiade en voulait donc à Jean,
et elle cherchait à le faire mourir.
Mais elle n’y arrivait pas
parce que Hérode avait peur de Jean :
il savait que c’était un homme Juste et Saint,
et il le protégeait ;
quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ;
cependant il l’écoutait avec plaisir.
Or, une occasion favorable se présenta
quand, le jour de son anniversaire,
Hérode fit un dîner pour ses dignitaires,
pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée.
La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa.
Elle plut à Hérode et à ses convives.
Le roi dit à la jeune fille :
« Demande-moi ce que tu veux,
et je te le donnerai. »
Et il lui fit ce serment :
« Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai,
même si c’est la moitié de mon royaume. »
Elle sortit alors pour dire à sa mère :
« Qu’est-ce que je vais demander ? »
Hérodiade répondit :
« La tête de Jean, celui qui baptise. »
Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi,
et lui fit cette demande :
« Je veux que, tout de suite,
tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. »
Le roi fut vivement contrarié ;
mais à cause du serment et des convives,
il ne voulut pas lui opposer un refus.
Aussitôt il envoya un garde
avec l’ordre d’apporter la tête de Jean.
Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison.
Il apporta la tête sur un plat,
la donna à la jeune fille,
et la jeune fille la donna à sa mère.
Ayant appris cela,
les disciples de Jean vinrent prendre son corps
et le déposèrent dans un tombeau.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Écouté sur :
http://radiofidelite.fr/fr/
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=05/02/2016
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Merci !
Vendredi 05 février 2016 : Le vendredi de la 4e semaine du temps ordinaire
Sainte Agathe de Catane, vierge et martyre en Sicile (✝ 251)]
Saint Jésus Mendez Montoya, Prêtre et martyr au Mexique (1880-✝ 1928)
Les saints du jour (Vendredi 05 février)
Homélie :
Voilà une page d’évangile bien originale ! On n’y voit ni le Seigneur, ni ses disciples, ni même les autorités religieuses qui aiment tant débattre avec Jésus. Il faut dire qu’hier les disciples sont partis, ils ont été envoyés en mission…
L’entrée d’Hérode sur le devant de la scène est cependant liée à Jésus. Le prétendu roi a entendu parler de Jésus. Mais son identité n’apparaît pas clairement. On sait qu’il est quelqu’un, mais on ne sait pas exactement qui. Cela doit être au moins Jean Baptiste, qui serait revenu des morts. En tous cas, il est quelqu’un de comparable aux grands prophètes des temps anciens. La réaction d’Hérode montre sa profonde culpabilité par rapport à la mort de Jean. Il s’attend à entendre sa parole accusatrice, ou en tous cas le jugement de Dieu. Tel est le prisme au travers duquel Hérode envisage le cas « Jésus ».
Mais saint Marc glisse subitement de Jésus à Jean, et nous voici soudain dans le récit de la mort du prophète.
L’affaire est triste, nous le savons. Elle est liée au mariage d’Hérode avec sa belle-sœur alors que son frère n’est pas mort. Au début, Hérode n’est pas fâché des reproches qu’il entend. Au contraire. Il est intéressé par le prophète, il aime l’entendre, et même il le protège d’Hérodiade qui, elle, voudrait sa mort. Mais la situation est impossible : Hérode veut tout, la parole du prophète et la femme de son frère. Le drame ne peut que surgir. Hérode est dans l’impasse, soumis à des désirs contradictoires, sans accepter de faire la vérité.
C’est l’explosion. Hérode ne maîtrise plus les rênes de sa vie, et la machine s’emballe. Il succombe au désir qui le pousse à admirer indûment la fille d’Hérodiade. Il se laisse aller à la forfanterie, et s’enorgueillit de ses propos sans plus pouvoir se dédire quand il se rend compte de leur énormité. Il promet la moitié d’un royaume, dont il n’est le roi fantoche lié au bon vouloir de Rome, il se laisse séduire par une enfant irresponsable et futile.
La jeune fille en effet s’amuse à plaire, sans rien calculer des conséquences de sa danse. Quand vient le moment de choisir, elle ne sait que dire et, inconsciente de la gravité du moment, cherche conseil auprès de sa mère. Hérodiade évidemment saisit l’occasion de se débarrasser du gêneur, mais c’est sa fille qui prend au pied de la lettre le conseil qu’elle entend et réclame la décapitation ; ajoutant, coquette, une touche personnelle : « sur un plateau ».
Quelle famille ! Un homme divisé intérieurement qui n’a pas le courage de prendre les décisions conforme à un juste discernement. Une femme qui se sent chargée de protéger son mari et le pouvoir qu’il ne sait pas exercer. Une jeune fille, objet d’Hérodiade, objet du désir d’Hérode, insouciante de ses actes.
Il n’est pas innocent que nous ayons entendu hier les disciples envoyés proclamer qu’il faut se convertir ! L’humanité à laquelle nous sommes envoyés, la voici décrite aujourd’hui. C’est bien entendu la nôtre en premier lieu. Pour une part, nous ressemblons tous aux portraits peu flatteurs que nous venons de peindre. Mais c’est aussi l’humanité de nos contemporains. Etre disciples est donc être comme Jean Baptiste, être en butte aux conventions des puissants, de ceux qui en sont les jouets, aux habitudes du monde. Etre disciple, c’est se lever devant ce monde et être témoin, mot qui se dit « martyr »
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Origène (v. 185-253), Prêtre et Théologien
Homélie 27 sur St Luc, 2-4 (trad. SC 87, p. 347)
Admirons Jean Baptiste surtout à cause du témoignage suivant : « Parmi les enfants des femmes, personne ne dépasse Jean Baptiste » (Lc 7,28) ; il a mérité de s'élever à une telle réputation de vertu que bien des gens pensaient qu'il était le Christ (Lc 3,15). Mais il y a bien plus admirable encore : Hérode le tétrarque jouissait du pouvoir royal et était à même de le faire mourir quand il le voudrait. Or, il avait commis une action injuste et contraire à la loi de Moïse en prenant la femme de son frère. Jean, sans avoir peur de lui, ni faire acception de la personne, sans se soucier du pouvoir royal, sans craindre la mort..., sans se dissimuler tous ces dangers, a réprimandé Hérode avec la liberté des prophètes et lui a reproché son mariage. Jeté en prison pour cette audace, il ne se préoccupe ni de la mort ni d'un jugement à l'issue incertaine, mais, dans ses chaînes, ses pensées allaient au Christ qu'il avait annoncé.
Ne pouvant aller le trouver en personne, il envoie ses disciples pour s'informer : « Es-tu celui qui doit venir ou faut-il en attendre un autre ? » (Lc 7,19) Notez bien que, jusque dans sa prison, Jean enseignait. Même dans ce lieu il avait des disciples ; même en prison Jean accomplissait son devoir de maître et instruisait ses disciples par des entretiens sur Dieu. Dans ces circonstances, le problème de Jésus se trouvait posé, et Jean lui envoie donc quelques disciples...
Les disciples reviennent et rapportent à leur maître ce que le Sauveur les avait chargés d'annoncer. Cette réponse est pour Jean une arme pour affronter le combat ; il meurt avec assurance et de grand cœur se laisse décapiter, assuré par la parole du Seigneur lui-même que celui en qui il croyait était vraiment le Fils de Dieu. Telle a été la liberté de Jean Baptiste, telle a été la folie d'Hérode qui, à de nombreux crimes, a ajouté d'abord l'emprisonnement, puis le meurtre de Jean Baptiste.
Evangelizo.org
]Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Bonjour Nicolas, Merci !
Vendredi 05 février 2016 : Le vendredi de la 4e semaine du temps ordinaire
Sainte Agathe de Catane, vierge et martyre en Sicile (✝ 251)]
Saint Jésus Mendez Montoya, Prêtre et martyr au Mexique (1880-✝ 1928)
Les saints du jour (Vendredi 05 février)
Homélie :
Voilà une page d’évangile bien originale ! On n’y voit ni le Seigneur, ni ses disciples, ni même les autorités religieuses qui aiment tant débattre avec Jésus. Il faut dire qu’hier les disciples sont partis, ils ont été envoyés en mission…
L’entrée d’Hérode sur le devant de la scène est cependant liée à Jésus. Le prétendu roi a entendu parler de Jésus. Mais son identité n’apparaît pas clairement. On sait qu’il est quelqu’un, mais on ne sait pas exactement qui. Cela doit être au moins Jean Baptiste, qui serait revenu des morts. En tous cas, il est quelqu’un de comparable aux grands prophètes des temps anciens. La réaction d’Hérode montre sa profonde culpabilité par rapport à la mort de Jean. Il s’attend à entendre sa parole accusatrice, ou en tous cas le jugement de Dieu. Tel est le prisme au travers duquel Hérode envisage le cas « Jésus ».
Mais saint Marc glisse subitement de Jésus à Jean, et nous voici soudain dans le récit de la mort du prophète.
L’affaire est triste, nous le savons. Elle est liée au mariage d’Hérode avec sa belle-sœur alors que son frère n’est pas mort. Au début, Hérode n’est pas fâché des reproches qu’il entend. Au contraire. Il est intéressé par le prophète, il aime l’entendre, et même il le protège d’Hérodiade qui, elle, voudrait sa mort. Mais la situation est impossible : Hérode veut tout, la parole du prophète et la femme de son frère. Le drame ne peut que surgir. Hérode est dans l’impasse, soumis à des désirs contradictoires, sans accepter de faire la vérité.
C’est l’explosion. Hérode ne maîtrise plus les rênes de sa vie, et la machine s’emballe. Il succombe au désir qui le pousse à admirer indûment la fille d’Hérodiade. Il se laisse aller à la forfanterie, et s’enorgueillit de ses propos sans plus pouvoir se dédire quand il se rend compte de leur énormité. Il promet la moitié d’un royaume, dont il n’est le roi fantoche lié au bon vouloir de Rome, il se laisse séduire par une enfant irresponsable et futile.
La jeune fille en effet s’amuse à plaire, sans rien calculer des conséquences de sa danse. Quand vient le moment de choisir, elle ne sait que dire et, inconsciente de la gravité du moment, cherche conseil auprès de sa mère. Hérodiade évidemment saisit l’occasion de se débarrasser du gêneur, mais c’est sa fille qui prend au pied de la lettre le conseil qu’elle entend et réclame la décapitation ; ajoutant, coquette, une touche personnelle : « sur un plateau ».
Quelle famille ! Un homme divisé intérieurement qui n’a pas le courage de prendre les décisions conforme à un juste discernement. Une femme qui se sent chargée de protéger son mari et le pouvoir qu’il ne sait pas exercer. Une jeune fille, objet d’Hérodiade, objet du désir d’Hérode, insouciante de ses actes.
Il n’est pas innocent que nous ayons entendu hier les disciples envoyés proclamer qu’il faut se convertir ! L’humanité à laquelle nous sommes envoyés, la voici décrite aujourd’hui. C’est bien entendu la nôtre en premier lieu. Pour une part, nous ressemblons tous aux portraits peu flatteurs que nous venons de peindre. Mais c’est aussi l’humanité de nos contemporains. Etre disciples est donc être comme Jean Baptiste, être en butte aux conventions des puissants, de ceux qui en sont les jouets, aux habitudes du monde. Etre disciple, c’est se lever devant ce monde et être témoin, mot qui se dit « martyr »
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Origène (v. 185-253), Prêtre et Théologien
Homélie 27 sur St Luc, 2-4 (trad. SC 87, p. 347)
Précurseur du Christ dans sa naissance et dans sa mort
Admirons Jean Baptiste surtout à cause du témoignage suivant : « Parmi les enfants des femmes, personne ne dépasse Jean Baptiste » (Lc 7,28) ; il a mérité de s'élever à une telle réputation de vertu que bien des gens pensaient qu'il était le Christ (Lc 3,15). Mais il y a bien plus admirable encore : Hérode le tétrarque jouissait du pouvoir royal et était à même de le faire mourir quand il le voudrait. Or, il avait commis une action injuste et contraire à la loi de Moïse en prenant la femme de son frère. Jean, sans avoir peur de lui, ni faire acception de la personne, sans se soucier du pouvoir royal, sans craindre la mort..., sans se dissimuler tous ces dangers, a réprimandé Hérode avec la liberté des prophètes et lui a reproché son mariage. Jeté en prison pour cette audace, il ne se préoccupe ni de la mort ni d'un jugement à l'issue incertaine, mais, dans ses chaînes, ses pensées allaient au Christ qu'il avait annoncé.
Ne pouvant aller le trouver en personne, il envoie ses disciples pour s'informer : « Es-tu celui qui doit venir ou faut-il en attendre un autre ? » (Lc 7,19) Notez bien que, jusque dans sa prison, Jean enseignait. Même dans ce lieu il avait des disciples ; même en prison Jean accomplissait son devoir de maître et instruisait ses disciples par des entretiens sur Dieu. Dans ces circonstances, le problème de Jésus se trouvait posé, et Jean lui envoie donc quelques disciples...
Les disciples reviennent et rapportent à leur maître ce que le Sauveur les avait chargés d'annoncer. Cette réponse est pour Jean une arme pour affronter le combat ; il meurt avec assurance et de grand cœur se laisse décapiter, assuré par la parole du Seigneur lui-même que celui en qui il croyait était vraiment le Fils de Dieu. Telle a été la liberté de Jean Baptiste, telle a été la folie d'Hérode qui, à de nombreux crimes, a ajouté d'abord l'emprisonnement, puis le meurtre de Jean Baptiste.
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Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonsoir Lumen,
Bonsoir Marie du 65
Bonsoir Thierry
Bonsoir Manuela
Bonsoir à toutes et à tous
Samedi 6 Février 2016
Saint Paul Miki et ses compagnons, Martyrs
Mort en 1597. Paul Miki, jésuite japonais, était l’un des vingt-six chrétiens – religieux et laïcs – qui furent crucifiés sur une colline, près de Nagasaki.
4ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Rouge )
Année C
Psaume 118 (119), entièrement
Écouté sur :
http://radiofidelite.fr/fr/
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
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Bonsoir Thierry
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Samedi 6 Février 2016
Saint Paul Miki et ses compagnons, Martyrs
Mort en 1597. Paul Miki, jésuite japonais, était l’un des vingt-six chrétiens – religieux et laïcs – qui furent crucifiés sur une colline, près de Nagasaki.
4ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Rouge )
Année C
(Première lecture)
Premier Livre des Rois 3 : 4 à 13
« Donne à ton serviteur un cœur attentif pour qu’il sache gouverner Ton Peuple »
En ces jours-là,
le roi Salomon se rendit à Gabaon,
qui était alors le lieu sacré le plus important,
pour y offrir un sacrifice ;
il immola sur l’autel un millier de bêtes en holocauste.
À Gabaon, pendant la nuit, le SEIGNEUR lui apparut en songe.
DIEU lui dit :
« Demande ce que Je dois te donner. »
Salomon répondit :
« TU as traité ton serviteur David, mon père,
avec une grande fidélité,
lui qui a marché en TA PRÉSENCE
dans la loyauté, la justice et la droiture de cœur envers TOI.
TU lui as gardé cette grande fidélité,
TU lui as donné un fils qui est assis maintenant sur son trône.
Ainsi donc, SEIGNEUR mon DIEU,
c’est TOI qui m’as fait roi, moi, ton serviteur,
à la place de David, mon père ;
or, je suis un tout jeune homme,
ne sachant comment se comporter,
et me voilà au milieu du peuple que TU as élu ;
c’est un peuple nombreux,
si nombreux qu’on ne peut ni l’évaluer ni le compter.
Donne à ton serviteur un cœur attentif
pour qu’il sache gouverner Ton Peuple
et discerner le bien et le mal ;
sans cela, comment gouverner Ton Peuple,
qui est si important ? »
Cette demande de Salomon plut au SEIGNEUR,
qui lui dit :
« Puisque c’est cela que tu as demandé,
et non pas de longs jours,
ni la richesse, ni la mort de tes ennemis,
mais puisque tu as demandé le discernement,
l’art d’être attentif et de gouverner,
Je fais ce que tu as demandé :
Je te donne un cœur intelligent et sage,
tel que personne n’en a eu avant toi
et que personne n’en aura après toi.
De plus, Je te donne même ce que tu n’as pas demandé,
la richesse et la gloire,
si bien que pendant toute ta vie
tu n’auras pas d’égal parmi les rois. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Premier Livre des Rois 3 : 4 à 13
« Donne à ton serviteur un cœur attentif pour qu’il sache gouverner Ton Peuple »
En ces jours-là,
le roi Salomon se rendit à Gabaon,
qui était alors le lieu sacré le plus important,
pour y offrir un sacrifice ;
il immola sur l’autel un millier de bêtes en holocauste.
À Gabaon, pendant la nuit, le SEIGNEUR lui apparut en songe.
DIEU lui dit :
« Demande ce que Je dois te donner. »
Salomon répondit :
« TU as traité ton serviteur David, mon père,
avec une grande fidélité,
lui qui a marché en TA PRÉSENCE
dans la loyauté, la justice et la droiture de cœur envers TOI.
TU lui as gardé cette grande fidélité,
TU lui as donné un fils qui est assis maintenant sur son trône.
Ainsi donc, SEIGNEUR mon DIEU,
c’est TOI qui m’as fait roi, moi, ton serviteur,
à la place de David, mon père ;
or, je suis un tout jeune homme,
ne sachant comment se comporter,
et me voilà au milieu du peuple que TU as élu ;
c’est un peuple nombreux,
si nombreux qu’on ne peut ni l’évaluer ni le compter.
Donne à ton serviteur un cœur attentif
pour qu’il sache gouverner Ton Peuple
et discerner le bien et le mal ;
sans cela, comment gouverner Ton Peuple,
qui est si important ? »
Cette demande de Salomon plut au SEIGNEUR,
qui lui dit :
« Puisque c’est cela que tu as demandé,
et non pas de longs jours,
ni la richesse, ni la mort de tes ennemis,
mais puisque tu as demandé le discernement,
l’art d’être attentif et de gouverner,
Je fais ce que tu as demandé :
Je te donne un cœur intelligent et sage,
tel que personne n’en a eu avant toi
et que personne n’en aura après toi.
De plus, Je te donne même ce que tu n’as pas demandé,
la richesse et la gloire,
si bien que pendant toute ta vie
tu n’auras pas d’égal parmi les rois. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
MYSTÈRE et MERVEILLE de la LOI de DIEU
Psaume 118 (119), entièrement
Psaume 118 (119) : 9 et 10, 11 et 12, 13 et 14
R/ SEIGNEUR, apprends-moi TES COMMANDEMENTS.
Comment, jeune, garder pur SON CHEMIN ?
En observant TA PAROLE.
De tout mon cœur, je TE cherche ;
garde-moi de fuir TES VOLONTÉS.
R/
Dans mon cœur, je conserve TES PROMESSES
pour ne pas faillir envers TOI.
TOI, SEIGNEUR, TU es béni :
apprends-moi TES COMMANDEMENTS.
R/
Je fais repasser sur mes lèvres
chaque décision de TA BOUCHE.
Je trouve dans la voie de TES EXIGENCES
plus de joie que dans toutes les richesses.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Comment, jeune, garder pur SON CHEMIN ?
En observant TA PAROLE.
De tout mon cœur, je TE cherche ;
garde-moi de fuir TES VOLONTÉS.
R/
Dans mon cœur, je conserve TES PROMESSES
pour ne pas faillir envers TOI.
TOI, SEIGNEUR, TU es béni :
apprends-moi TES COMMANDEMENTS.
R/
Je fais repasser sur mes lèvres
chaque décision de TA BOUCHE.
Je trouve dans la voie de TES EXIGENCES
plus de joie que dans toutes les richesses.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Marc 6 : 30 à 34
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Mes brebis écoutent MA VOIX, dit le SEIGNEUR ;
Moi, Je les connais, et elles Me suivent. Alléluia.
(Jn 10, 27)
« Ils étaient comme des brebis sans berger »
En ce temps-là,
les Apôtres se réunirent auprès de JÉSUS,
et LUI annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné.
IL leur dit :
« Venez à l’écart dans un endroit désert,
et reposez-vous un peu. »
De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux,
et l’on n’avait même pas le temps de manger.
Alors, ils partirent en barque
pour un endroit désert, à l’écart.
Les gens les virent s’éloigner,
et beaucoup comprirent leur intention.
Alors, à pied, de toutes les villes,
ils coururent là-bas
et arrivèrent avant eux.
En débarquant, JÉSUS vit une grande foule.
IL fut saisi de compassion envers eux,
parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger.
Alors, IL se mit à les enseigner longuement.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Mes brebis écoutent MA VOIX, dit le SEIGNEUR ;
Moi, Je les connais, et elles Me suivent. Alléluia.
(Jn 10, 27)
« Ils étaient comme des brebis sans berger »
En ce temps-là,
les Apôtres se réunirent auprès de JÉSUS,
et LUI annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné.
IL leur dit :
« Venez à l’écart dans un endroit désert,
et reposez-vous un peu. »
De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux,
et l’on n’avait même pas le temps de manger.
Alors, ils partirent en barque
pour un endroit désert, à l’écart.
Les gens les virent s’éloigner,
et beaucoup comprirent leur intention.
Alors, à pied, de toutes les villes,
ils coururent là-bas
et arrivèrent avant eux.
En débarquant, JÉSUS vit une grande foule.
IL fut saisi de compassion envers eux,
parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger.
Alors, IL se mit à les enseigner longuement.
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Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Merci !
Samedi 06 février 2016 : Le samedi de la 4e semaine du temps ordinaire
Sainte Dorothée (vierge) et de Saint Théophile (avocat), martyrs († 304)
Saint Paul Miki et ses compagnons martyrs au Japon (✝ 1597)
Bienheureuse Maria Theresia Bonzel, Religieuse et Fondatrice
des : « Sœurs Franciscaines de l'Adoration Perpétuelle » (1830-1905)
Vénérable Marthe Robin, vierge, Mystique stigmatisée et Fondatrice de l'Association des Foyers de Charité, « victime » offerte pour l’Amour de Dieu (1902-1981)
Les saints du jour (Les saints du jour (samedi 06 février))
Homélie :
On peut facilement imaginer la joie des Apôtres au retour de leur première mission. Tous rassemblés autour du Maître, il lui raconte les merveilles qu’ils ont accomplies en son nom. Joie de rendre grâce pour les œuvres de puissance de la Parole mais aussi joie de retrouver Jésus et de venir se ressourcer auprès de lui. Car, si ce jour-là l’enthoutiasme était grand chez les apôtres, la fatigue devait l’être aussi. Jésus les avait envoyés sillonner les routes de la Galilée, sans argent, sans tunique de rechange, avec pour tout bagage un simple bâton. Aussi, si certains leur offrirent l’hospitalité, d’autres, sans aucun doute, la leur refusèrent. Certains jours, la faim dut se faire sentir et les nuits ne furent pas des plus confortables.
Jésus, ému par leur joie, est aussi rempli de sollicitude devant leur fatigue. Il les invite à se retirer à l’écart dans un endroit désert pour se reposer un peu. Se reposer. Il s’agit d’entendre ici bien plus qu’un simple repos physique. Car, si Jésus veut conduire ses apôtres au désert, ce n’est pas seulement pour les dégager de la pression d’une foule qui continue à les assaillir de ses demandes au point qu’ils n’ont même plus le temps de manger. N’oublions pas que dans la Bible le désert est le lieu de la rencontre avec Dieu. Et précisément, ici, Jésus part avec eux dans la barque qui doit les y conduire. Quelques chapitres plus haut dans son évangile, saint Marc nous avait dit que Jésus, après voir appelé à lui ceux qu’ils voulaient, en avait institué douze pour être avec lui. Nous comprenons alors qu’en invitant ses apôtres à venir se reposer au désert avec lui, c’est sur ce qui fait le cœur de leur appel que Jésus les amène à se rencentrer : demeurer en lui, partager son intimité et nourrir les mêmes sentiments que lui.
Mais quels sont ces sentiments ? La suite de l’évangile nous éclaire à ce propos. La foule qui a vu Jésus s’embarquer avec les douze, anticipe le lieu où ils vont accoster. Les précédant donc, elle les attend. Jésus, nous dit l’évangéliste, voyant cette masse de gens, « fut alors saisi de pitié envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger. »
« Fut saisi de pitié », littéralement : « fut ému jusqu’aux entrailles ». L’expression n’est pas neutre et renvoie exactement à ce qu’éprouva le Père de la parabole du fils prodigue lorsqu’il l’aperçut, au loin, revenant auprès de lui (cf. Lc 15, 20).
C’est toute la compassion de Jésus qui s’exprime ici. En lui, le cœur du Père se penche sur la misère de son peuple. Devant ces hommes et ces femmes qui sont comme perdus, ne sachant plus à qui se fier, c’est toute la sollicitude du « Bon Pasteur », venu rassembler par sa Parole les enfants de Dieu dispersés par le péché, qui transparaît.
Jésus enseigne ici à ses apôtres en quoi consiste réellement le repos qu’il leur a promis : habiter la tendresse du Père pour son peuple. Que ce soit dans le désert ou au milieu de la foule, le disciple devra toujours essayer de demeurer en ce lieu de repos qui est un peu comme le centre de gravité de sa vocation.
Qu’à la suite des apôtres, nous continuions nous aussi l’apprentissage de notre vocation de disciple pour que là où Jésus nous enverra, nous puissions porter un fruit de miséricorde qui ramène vers le cœur du Père.
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Zénon de Vérone (?-v. 380), évêque
Sermon De spe, fide et caritate, 9 ; PL 11, 278 (trad. Orval rev.)
Ô charité, que tu es bonne et riche ! que tu es puissante ! Il ne possède rien, celui qui ne te possède pas. C'est toi qui as pu faire de Dieu un homme. Tu l'as fait s'abaisser et s'éloigner pour un temps de son immense majesté. Tu l'as retenu prisonnier neuf mois dans le sein de la Vierge. Tu as guéri Ève en Marie. Tu as renouvelé Adam dans le Christ. Tu as préparé la croix pour le salut du monde déjà perdu.
Ô amour, c'est toi qui, pour vêtir celui qui est nu, te contentes d'être nue. Pour toi, la faim est un repas abondant, si un pauvre affamé a mangé ton pain. Ta fortune consiste à destiner tout ce que tu possèdes à la miséricorde. Toi seule tu ne te fais pas prier. Les opprimés, tu les secours sans retard, même à tes dépens, quelle que soit la détresse où ils sont plongés. C'est toi l'œil des aveugles, le pied des boiteux, le bouclier très fidèle des veuves et des orphelins. Tu aimes tes ennemis de telle façon que nul ne discerne quelle différence il y a pour toi entre eux et tes amis.
C'est toi, ô charité, qui unis les mystères célestes aux choses humaines, et les mystères humains aux choses célestes. Tu es la gardienne de ce qui est divin. C'est toi qui, dans le Père, gouvernes et ordonnes tout ; c'est toi l'obéissance du Fils ; c'est toi qui exultes en l'Esprit Saint. Parce que tu es une dans les trois personnes, tu ne peux pas être divisée. Jaillissant de la source qu'est le Père, tu te déverses tout entière dans le Fils, sans te retirer du Père. C'est à bon droit qu'on dit que « Dieu est amour » (1Jn 4,16), parce que toi seule tu guides la puissance de la Trinité.
Evangelizo.org
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Bonjour Nicolas, Merci !
Samedi 06 février 2016 : Le samedi de la 4e semaine du temps ordinaire
Sainte Dorothée (vierge) et de Saint Théophile (avocat), martyrs († 304)
Saint Paul Miki et ses compagnons martyrs au Japon (✝ 1597)
Bienheureuse Maria Theresia Bonzel, Religieuse et Fondatrice
des : « Sœurs Franciscaines de l'Adoration Perpétuelle » (1830-1905)
Vénérable Marthe Robin, vierge, Mystique stigmatisée et Fondatrice de l'Association des Foyers de Charité, « victime » offerte pour l’Amour de Dieu (1902-1981)
Les saints du jour (Les saints du jour (samedi 06 février))
Homélie :
On peut facilement imaginer la joie des Apôtres au retour de leur première mission. Tous rassemblés autour du Maître, il lui raconte les merveilles qu’ils ont accomplies en son nom. Joie de rendre grâce pour les œuvres de puissance de la Parole mais aussi joie de retrouver Jésus et de venir se ressourcer auprès de lui. Car, si ce jour-là l’enthoutiasme était grand chez les apôtres, la fatigue devait l’être aussi. Jésus les avait envoyés sillonner les routes de la Galilée, sans argent, sans tunique de rechange, avec pour tout bagage un simple bâton. Aussi, si certains leur offrirent l’hospitalité, d’autres, sans aucun doute, la leur refusèrent. Certains jours, la faim dut se faire sentir et les nuits ne furent pas des plus confortables.
Jésus, ému par leur joie, est aussi rempli de sollicitude devant leur fatigue. Il les invite à se retirer à l’écart dans un endroit désert pour se reposer un peu. Se reposer. Il s’agit d’entendre ici bien plus qu’un simple repos physique. Car, si Jésus veut conduire ses apôtres au désert, ce n’est pas seulement pour les dégager de la pression d’une foule qui continue à les assaillir de ses demandes au point qu’ils n’ont même plus le temps de manger. N’oublions pas que dans la Bible le désert est le lieu de la rencontre avec Dieu. Et précisément, ici, Jésus part avec eux dans la barque qui doit les y conduire. Quelques chapitres plus haut dans son évangile, saint Marc nous avait dit que Jésus, après voir appelé à lui ceux qu’ils voulaient, en avait institué douze pour être avec lui. Nous comprenons alors qu’en invitant ses apôtres à venir se reposer au désert avec lui, c’est sur ce qui fait le cœur de leur appel que Jésus les amène à se rencentrer : demeurer en lui, partager son intimité et nourrir les mêmes sentiments que lui.
Mais quels sont ces sentiments ? La suite de l’évangile nous éclaire à ce propos. La foule qui a vu Jésus s’embarquer avec les douze, anticipe le lieu où ils vont accoster. Les précédant donc, elle les attend. Jésus, nous dit l’évangéliste, voyant cette masse de gens, « fut alors saisi de pitié envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger. »
« Fut saisi de pitié », littéralement : « fut ému jusqu’aux entrailles ». L’expression n’est pas neutre et renvoie exactement à ce qu’éprouva le Père de la parabole du fils prodigue lorsqu’il l’aperçut, au loin, revenant auprès de lui (cf. Lc 15, 20).
C’est toute la compassion de Jésus qui s’exprime ici. En lui, le cœur du Père se penche sur la misère de son peuple. Devant ces hommes et ces femmes qui sont comme perdus, ne sachant plus à qui se fier, c’est toute la sollicitude du « Bon Pasteur », venu rassembler par sa Parole les enfants de Dieu dispersés par le péché, qui transparaît.
Jésus enseigne ici à ses apôtres en quoi consiste réellement le repos qu’il leur a promis : habiter la tendresse du Père pour son peuple. Que ce soit dans le désert ou au milieu de la foule, le disciple devra toujours essayer de demeurer en ce lieu de repos qui est un peu comme le centre de gravité de sa vocation.
Qu’à la suite des apôtres, nous continuions nous aussi l’apprentissage de notre vocation de disciple pour que là où Jésus nous enverra, nous puissions porter un fruit de miséricorde qui ramène vers le cœur du Père.
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Zénon de Vérone (?-v. 380), évêque
Sermon De spe, fide et caritate, 9 ; PL 11, 278 (trad. Orval rev.)
« Il fut saisi de compassion envers eux »
Ô charité, que tu es bonne et riche ! que tu es puissante ! Il ne possède rien, celui qui ne te possède pas. C'est toi qui as pu faire de Dieu un homme. Tu l'as fait s'abaisser et s'éloigner pour un temps de son immense majesté. Tu l'as retenu prisonnier neuf mois dans le sein de la Vierge. Tu as guéri Ève en Marie. Tu as renouvelé Adam dans le Christ. Tu as préparé la croix pour le salut du monde déjà perdu.
Ô amour, c'est toi qui, pour vêtir celui qui est nu, te contentes d'être nue. Pour toi, la faim est un repas abondant, si un pauvre affamé a mangé ton pain. Ta fortune consiste à destiner tout ce que tu possèdes à la miséricorde. Toi seule tu ne te fais pas prier. Les opprimés, tu les secours sans retard, même à tes dépens, quelle que soit la détresse où ils sont plongés. C'est toi l'œil des aveugles, le pied des boiteux, le bouclier très fidèle des veuves et des orphelins. Tu aimes tes ennemis de telle façon que nul ne discerne quelle différence il y a pour toi entre eux et tes amis.
C'est toi, ô charité, qui unis les mystères célestes aux choses humaines, et les mystères humains aux choses célestes. Tu es la gardienne de ce qui est divin. C'est toi qui, dans le Père, gouvernes et ordonnes tout ; c'est toi l'obéissance du Fils ; c'est toi qui exultes en l'Esprit Saint. Parce que tu es une dans les trois personnes, tu ne peux pas être divisée. Jaillissant de la source qu'est le Père, tu te déverses tout entière dans le Fils, sans te retirer du Père. C'est à bon droit qu'on dit que « Dieu est amour » (1Jn 4,16), parce que toi seule tu guides la puissance de la Trinité.
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Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonsoir Lumen,
Bonsoir Marie du 65
Bonsoir Thierry
Bonsoir Manuela
Bonsoir à toutes et à tous
Dimanche 7 Février 2016
5ième Dimanche du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année C
Lien :
http://www.ktotv.com/emissions/priere-et-vie-de-l-eglise/priere/en-marche-vers-dimanche
Vu sur :
www.KTOTV.com
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=07/02/2016
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir Marie du 65
Bonsoir Thierry
Bonsoir Manuela
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Dimanche 7 Février 2016
5ième Dimanche du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
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(Première lecture)
Livre du Prophète Isaïe 6 : 1 et 2a, 3 à 8
« Me voici : envoie-moi ! »
L’année de la mort du roi Ozias,
je vis le SEIGNEUR qui siégeait sur UN TRÔNE TRÈS ÉLEVÉ ;
les pans de SON MANTEAU remplissaient le Temple.
Des séraphins se tenaient au-dessus de LUI.
Ils se criaient l’un à l’autre :
« SAINT ! SAINT ! SAINT, LE SEIGNEUR DE L’UNIVERS !
Toute la Terre est remplie de SA GLOIRE. »
Les pivots des portes se mirent à trembler
à la voix de celui qui criait,
et le Temple se remplissait de fumée.
Je dis alors :
« Malheur à moi ! je suis perdu,
car je suis un homme aux lèvres impures,
j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures :
et mes yeux ont vu LE ROI, LE SEIGNEUR DE L’UNIVERS ! »
L’un des séraphins vola vers moi,
tenant un charbon brûlant
qu’il avait pris avec des pinces sur l’autel.
Il l’approcha de ma bouche et dit :
« Ceci a touché tes lèvres,
et maintenant ta faute est enlevée,
ton péché est pardonné. »
J’entendis alors la VOIX DU SEIGNEUR qui disait :
« Qui enverrai-Je ?
qui sera notre messager ? »
Et j’ai répondu :
« Me voici :
envoie-moi ! »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Livre du Prophète Isaïe 6 : 1 et 2a, 3 à 8
« Me voici : envoie-moi ! »
L’année de la mort du roi Ozias,
je vis le SEIGNEUR qui siégeait sur UN TRÔNE TRÈS ÉLEVÉ ;
les pans de SON MANTEAU remplissaient le Temple.
Des séraphins se tenaient au-dessus de LUI.
Ils se criaient l’un à l’autre :
« SAINT ! SAINT ! SAINT, LE SEIGNEUR DE L’UNIVERS !
Toute la Terre est remplie de SA GLOIRE. »
Les pivots des portes se mirent à trembler
à la voix de celui qui criait,
et le Temple se remplissait de fumée.
Je dis alors :
« Malheur à moi ! je suis perdu,
car je suis un homme aux lèvres impures,
j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures :
et mes yeux ont vu LE ROI, LE SEIGNEUR DE L’UNIVERS ! »
L’un des séraphins vola vers moi,
tenant un charbon brûlant
qu’il avait pris avec des pinces sur l’autel.
Il l’approcha de ma bouche et dit :
« Ceci a touché tes lèvres,
et maintenant ta faute est enlevée,
ton péché est pardonné. »
J’entendis alors la VOIX DU SEIGNEUR qui disait :
« Qui enverrai-Je ?
qui sera notre messager ? »
Et j’ai répondu :
« Me voici :
envoie-moi ! »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Je veux TE louer de tout mon coeur
Du recueil de David.
Psaume 137 (138), entièrement
Psaume 137 (138), entièrement
Psaume 137 (138) : 1 et 2a, 2bc et 3, 4 et 5, 7c et 8
R/ Je te chante, SEIGNEUR, en présence des Anges.
De tout mon cœur, SEIGNEUR, je TE rends grâce :
TU as entendu les paroles de ma bouche.
Je TE chante en présence des Anges,
vers TON TEMPLE SACRÉ, je me prosterne.
R/
Je rends grâce à TON NOM pour TON AMOUR et TA VÉRITÉ,
car TU élèves, au-dessus de tout, TON NOM et TA PAROLE.
Le jour où TU répondis à mon appel,
TU fis grandir en mon âme la FORCE.
R/
Tous les rois de la Terre TE rendent grâce
quand ils entendent les PAROLES de TA BOUCHE.
Ils chantent les CHEMINS du SEIGNEUR :
« Qu’elle est GRANDE, la GLOIRE du SEIGNEUR ! »
R/
TA DROITE me rend vainqueur.
Le SEIGNEUR fait tout pour moi !
SEIGNEUR, ÉTERNEL est TON AMOUR :
n’arrête pas l’ŒUVRE de TES MAINS.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
De tout mon cœur, SEIGNEUR, je TE rends grâce :
TU as entendu les paroles de ma bouche.
Je TE chante en présence des Anges,
vers TON TEMPLE SACRÉ, je me prosterne.
R/
Je rends grâce à TON NOM pour TON AMOUR et TA VÉRITÉ,
car TU élèves, au-dessus de tout, TON NOM et TA PAROLE.
Le jour où TU répondis à mon appel,
TU fis grandir en mon âme la FORCE.
R/
Tous les rois de la Terre TE rendent grâce
quand ils entendent les PAROLES de TA BOUCHE.
Ils chantent les CHEMINS du SEIGNEUR :
« Qu’elle est GRANDE, la GLOIRE du SEIGNEUR ! »
R/
TA DROITE me rend vainqueur.
Le SEIGNEUR fait tout pour moi !
SEIGNEUR, ÉTERNEL est TON AMOUR :
n’arrête pas l’ŒUVRE de TES MAINS.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
(Deuxième lecture)
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15 : 1 à 11
« Voilà ce que nous proclamons, voilà ce que vous croyez »
Frères,
je vous rappelle la Bonne Nouvelle
que je vous ai annoncée ;
cet Évangile, vous l’avez reçu ;
c’est en LUI que vous tenez bon,
c’est par LUI que vous serez sauvés
si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ;
autrement, c’est pour rien que vous êtes devenus croyants.
Avant tout, je vous ai transmis ceci,
que j’ai moi-même reçu :
le CHRIST est mort pour nos péchés
conformément aux Écritures,
et IL fut mis au tombeau ;
IL EST RESSUSCITÉ le TROISIÈME JOUR
conformément aux Écritures,
IL est apparu à Pierre, puis aux Douze ;
ensuite IL est apparu à plus de cinq cents frères à la fois
– la plupart sont encore vivants,
et quelques-uns sont endormis dans la mort –,
ensuite IL est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres.
Et en tout dernier lieu, IL est même apparu à l’avorton que je suis.
Car moi, je suis le plus petit des Apôtres,
je ne suis pas digne d’être appelé Apôtre,
puisque j’ai persécuté l’Église de DIEU.
Mais ce que je suis,
je le suis par la GRÂCE DE DIEU,
et SA GRÂCE, venant en moi, n’a pas été stérile.
Je me suis donné de la peine plus que tous les autres ;
à vrai dire, ce n’est pas moi,
c’est la GRÂCE DE DIEU avec moi.
Bref, qu’il s’agisse de moi ou des autres,
voilà ce que nous proclamons,
voilà ce que vous croyez.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15 : 1 à 11
« Voilà ce que nous proclamons, voilà ce que vous croyez »
Frères,
je vous rappelle la Bonne Nouvelle
que je vous ai annoncée ;
cet Évangile, vous l’avez reçu ;
c’est en LUI que vous tenez bon,
c’est par LUI que vous serez sauvés
si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ;
autrement, c’est pour rien que vous êtes devenus croyants.
Avant tout, je vous ai transmis ceci,
que j’ai moi-même reçu :
le CHRIST est mort pour nos péchés
conformément aux Écritures,
et IL fut mis au tombeau ;
IL EST RESSUSCITÉ le TROISIÈME JOUR
conformément aux Écritures,
IL est apparu à Pierre, puis aux Douze ;
ensuite IL est apparu à plus de cinq cents frères à la fois
– la plupart sont encore vivants,
et quelques-uns sont endormis dans la mort –,
ensuite IL est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres.
Et en tout dernier lieu, IL est même apparu à l’avorton que je suis.
Car moi, je suis le plus petit des Apôtres,
je ne suis pas digne d’être appelé Apôtre,
puisque j’ai persécuté l’Église de DIEU.
Mais ce que je suis,
je le suis par la GRÂCE DE DIEU,
et SA GRÂCE, venant en moi, n’a pas été stérile.
Je me suis donné de la peine plus que tous les autres ;
à vrai dire, ce n’est pas moi,
c’est la GRÂCE DE DIEU avec moi.
Bref, qu’il s’agisse de moi ou des autres,
voilà ce que nous proclamons,
voilà ce que vous croyez.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 5 : 1 à 11
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
« Venez à MA SUITE, dit le SEIGNEUR,
et Je vous ferai pêcheurs d’hommes. »
Alléluia.
(Mt 4, 19)
« Laissant tout, ils LE suivirent »
En ce temps-là,
la foule se pressait autour de JÉSUS
pour écouter la PAROLE DE DIEU,
tandis qu’IL se tenait au bord du lac de Génésareth.
IL vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ;
les pêcheurs en étaient descendus
et lavaient leurs filets.
JÉSUS monta dans une des barques qui appartenait à Simon,
et lui demanda de s’écarter un peu du rivage.
Puis IL s’assit et, de la barque, IL enseignait les foules.
Quand IL eut fini de parler,
IL dit à Simon :
« Avance au large,
et jetez vos filets pour la pêche. »
Simon LUI répondit :
« MAÎTRE, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ;
mais, sur TA PAROLE, je vais jeter les filets. »
Et l’ayant fait,
ils capturèrent une telle quantité de poissons
que leurs filets allaient se déchirer.
Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque
de venir les aider.
Ceux-ci vinrent,
et ils remplirent les deux barques,
à tel point qu’elles enfonçaient.
à cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de JÉSUS,
en disant :
« Éloigne-TOI de moi, SEIGNEUR,
car je suis un homme pécheur. »
En effet, un grand effroi l’avait saisi,
lui et tous ceux qui étaient avec lui,
devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ;
et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée,
les associés de Simon.
JÉSUS dit à Simon :
« Sois sans crainte,
désormais ce sont des hommes que tu prendras. »
Alors ils ramenèrent les barques au rivage
et, laissant tout, ils LE suivirent.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
« Venez à MA SUITE, dit le SEIGNEUR,
et Je vous ferai pêcheurs d’hommes. »
Alléluia.
(Mt 4, 19)
« Laissant tout, ils LE suivirent »
En ce temps-là,
la foule se pressait autour de JÉSUS
pour écouter la PAROLE DE DIEU,
tandis qu’IL se tenait au bord du lac de Génésareth.
IL vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ;
les pêcheurs en étaient descendus
et lavaient leurs filets.
JÉSUS monta dans une des barques qui appartenait à Simon,
et lui demanda de s’écarter un peu du rivage.
Puis IL s’assit et, de la barque, IL enseignait les foules.
Quand IL eut fini de parler,
IL dit à Simon :
« Avance au large,
et jetez vos filets pour la pêche. »
Simon LUI répondit :
« MAÎTRE, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ;
mais, sur TA PAROLE, je vais jeter les filets. »
Et l’ayant fait,
ils capturèrent une telle quantité de poissons
que leurs filets allaient se déchirer.
Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque
de venir les aider.
Ceux-ci vinrent,
et ils remplirent les deux barques,
à tel point qu’elles enfonçaient.
à cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de JÉSUS,
en disant :
« Éloigne-TOI de moi, SEIGNEUR,
car je suis un homme pécheur. »
En effet, un grand effroi l’avait saisi,
lui et tous ceux qui étaient avec lui,
devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ;
et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée,
les associés de Simon.
JÉSUS dit à Simon :
« Sois sans crainte,
désormais ce sont des hommes que tu prendras. »
Alors ils ramenèrent les barques au rivage
et, laissant tout, ils LE suivirent.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=07/02/2016
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Merci !
Dimanche 07 février 2016 : Cinquième dimanche du temps ordinaire
Saint Égide Marie de St Joseph, Religieux o.f.m. (1729-1812)
Bienheureux Pie IX, Pape (255ème) de 1846 à 1878 (✝ 1878)
Bienheureuse Rosalie Rendu, Sœur de Saint-Vincent-de-Paul (✝ 1856).
Bienheureuse Eugénie Smet (Marie de la Providence), Fondatrice des Auxiliatrices des Âmes du Purgatoire (✝ 1871)
Bienheureuse Clara Ludmilla Szczesna, Religieuse polonaise, Cofondatrice de la Congrégation des Servantes du Sacré Cœur de Jésus. (1863-✝ 1916)
Les saints du jour (Dimanche 07 février)
Homélie :
Les lectures de ce 5ème dimanche du Temps ordinaire, qui nous invitent à articuler un extrait du prophète Isaïe (6, 1-2), un passage de la première lettre de Saint Paul aux Corinthiens (15, 1-11) et le récit de la pêche miraculeuse, pourraient s’intituler : « les trois temps de la vocation ». Dans chacune de ces lectures, il est question d’un « héros » biblique : le prophète Isaïe, Paul et Pierre - trois hommes au tempérament fort, bien trempé. La mise en parallèle de leur itinéraire respectif de rencontre avec le Dieu vivant, va nous permettre de dégager quelques principes de la pédagogie divine, qui s’appliquent à chacun de nous.
Tous les trois ont à découvrir, à l’occasion d’une initiative déconcertante de ce Dieu qu’ils croyaient connaître, qu’il est avant tout le Kadosch, le Saint, littéralement : le Tout-Autre. Aussi ce qu’il touche va nécessairement devenir à son tour « tout autre ». L’Altérité radicale, qui s’impose dans sa différence, est comme un feu dévorant, qui révèle à ceux à qui elle se manifeste, leur véritable personnalité. A leur tour ils seront envoyés proclamer qu’il faut se convertir, c'est-à-dire devenir « tout-autre ».
1- Saisi par l’Esprit, Isaïe est introduit en présence du Dieu d’Israël et assiste à la liturgie céleste : « Des séraphins se tenaient au-dessus de lui. Ils se criaient l'un à l'autre : "Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu de l’univers. Toute la terre est remplie de sa gloire"». Ecrasé par la Beauté transcendante du Très-Haut, il perçoit en cet instant toute la distance qui le sépare de « Celui-qui-est » : « Malheur à moi, je suis perdu ! Car je suis un homme aux lèvres impures, j'habite au sein d'un peuple aux lèvres impures, et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur de l’univers ». Cette prise de conscience de la distance qui nous sépare de Dieu est sans aucun doute la première étape, incontournable, qui prélude à la rencontre transformante.
2- Comme il nous l’explique lui-même, Saul a acquis son savoir sur Dieu auprès d’un Maître en Israël : « Je suis Juif. C'est aux pieds de Gamaliel que j'ai été formé à l'exacte observance de la Loi de nos pères, et j'étais rempli du zèle de Dieu » (Ac 22,3). Zèle à vrai dire peu éclairé, puisqu’il exige que soit éradiquée la secte chrétienne qui s’oppose à la doctrine traditionnelle : « J'ai persécuté à mort cette Voie, chargeant de chaînes et jetant en prison hommes et femmes » (Ac 22, 5). Confronté sur le chemin de Damas à la vraie lumière - celle du Verbe - il prend conscience de son aveuglement et humblement se laisse enseigner par ceux-là mêmes qu’il persécutait. Faisant mémoire de cette rencontre avec le Ressuscité qui a transformé sa vie, Saint Paul précise : « En tout dernier lieu, il m'est apparu à moi aussi, comme à l'avorton. Car je suis le moindre des apôtres ; je ne mérite pas d'être appelé apôtre, parce que j'ai persécuté l'Église de Dieu ».
3- Pierre - ou plutôt Simon - est un pécheur du bord du lac de Galilée ; un maître-pécheur semble-t-il à en juger à l’autorité dont il jouit auprès de ses collègues - ce qui ne l’empêche pas de rentrer certains jours bredouille. On imagine sans peine la surprise de Simon lorsque ce matin là, après avoir enseigné les foules, Jésus l’invite à « avancer en eau profonde » et à « jeter les filets ». Il lui faut à lui aussi une bonne dose d’humilité pour répondre devant ses compagnons : « sur ta parole je vais lâcher les filets ». Nous connaissons la suite : à la vue de la « grande multitude de poissons » qu’ils ramenèrent dans leurs filets, Simon-Pierre tombe aux pieds de Jésus, en confessant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur ! » L’évangéliste précise : « La frayeur en effet l'avait saisi, lui et ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient prise ».
Isaïe, Paul, Simon - et plus largement : tout homme, ne découvre vraiment son néant, sa misère, son péché qu’en présence de Dieu, lorsque celui-ci lui révèle sa sainteté - à chacun d’une manière adaptée à son propre cheminement.
Mais le Seigneur ne nous abandonne pas à notre désarroi : au cœur de cette rencontre bouleversante, qui tourne forcément à notre défaveur, il vient lui-même à notre secours :
« L'un des séraphins vola vers moi, explique Isaïe, tenant un charbon brûlant qu'il avait pris avec des pinces sur l'autel. Il l’approcha de ma bouche et dit : "Ceci a touché tes lèvres, et maintenant ta faute est enlevée, ton péché est pardonné" ».
Pierre lui-aussi s’entend dire : « Sois sans crainte » ; et Paul, écrivant à Timothée, laisse à son tour éclater sa reconnaissance, tout en dévoilant la pédagogie divine à l’œuvre dans ces interventions : « Le Christ Jésus m'a pardonné pour que je sois le premier, en qui toute sa générosité se manifesterait » (1 Tm 1, 16).
Se manifestant dans son Altérité irréductible, le Seigneur nous révèle notre vérité de créature aliénée par le péché, mais aussi infiniment aimée par un « Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère, riche en grâce et en fidélité » (Ex 34,6) ; un Dieu qui croit en l’homme, espère en lui et l’aime d’un amour éternel ; un Dieu qui lui garde sa bienveillance malgré ses transgressions et ses péchés, et n’hésite pas, après lui avoir fait miséricorde, de l’envoyer annoncer sa proximité bienveillante : « Alors j'entendis la voix du Seigneur qui disait : "Qui enverrai-je ? Qui sera notre messager ?" » Fort de son expérience, Isaïe peut maintenant répondre : « Me voici, envoie-moi ».
La découverte de la sainteté de Dieu et de sa gloire universelle ne peut se limiter à une contemplation ou à des discours : elle devient vocation ; on ne peut voir Dieu sans le rayonner.
A Pierre qu’il vient de rassurer, le Seigneur Jésus précise : « Désormais ce sont des hommes que tu prendras » - sous-entendu : que tu arracheras aux grandes eaux de la mort, la mer étant traditionnellement l’habitacle de Satan et des forces opposées à Dieu. C’est parce que Simon est devenu tout-autre – au point de recevoir le nouveau nom de Pierre – qu’il pourra être le témoin de cette autre vie à laquelle il vient d’être initiée, vie de disciple du Christ, de fils de Dieu et non plus d’esclave du péché.
Paul non plus ne sera plus jamais le même ; et c’est précisément parce qu’il est devenu tout-autre par son contact avec le Tout-Autre, qu’il s’entendra annoncer par la voix d’Ananie : « Le Dieu de nos pères t'a destiné à connaître sa volonté, à voir celui qui est le Juste et à entendre la parole qui sort de sa bouche. Car tu seras pour lui, devant tous les hommes, le témoin de ce que tu as vu et entendu » (Ac 22, 14-15).
Terrassés par Dieu, c’est en hommes nouveaux qu’ils se relèvent. Simon devenu Pierre, Saul transformé en Paul, peuvent maintenant se mettre au service du Seigneur, en ne s’appuyant plus sur ce qu’ils croyaient savoir de lui, mais sur ce qu’il leur a fait connaître. Par toute leur vie et par leur mort, ils vont désormais « rendre grâce à son Nom pour son amour et sa vérité », en attendant de le « chanter éternellement en présence des Anges » (Ps 137).
Serions-nous désavantagés par rapport à ces hommes privilégiés qui ont pu se tenir en présence de Dieu et s’exposer à son action transformante ? Ce serait oublier un peu vite que dans quelques instants nous allons communier au Corps et au Sang du Christ Jésus lui-même, réellement présent sous les espèces eucharistiques. L’Eucharistie est bien plus embrasée que « le charbon brûlant que le Chérubin avait pris avec des pinces sur l'autel » ; non seulement elle est capable de purifier nos lèvres et tout notre être du péché, mais elle nous unit substantiellement au Christ ressuscité, nous transforme en lui, bref : nous fait devenir tout-autre à son image et même à sa ressemblance, pour peu que nous soyons ouverts, disponibles au don qu’il nous fait de tout lui-même.
C’est pourquoi après une célébration eucharistique, nous ne pouvons pas rentrer chez nous comme si nous rentrions d’un rassemblement religieux quelconque : par notre communion eucharistique, nous sommes réellement devenus des « christs », et nous participons à sa mission. Comme Isaïe, Simon-Pierre et Paul, nous sommes devenus participants de l’Eglise Epouse par qui et en qui le Christ Epoux veut continuer son œuvre. A nous maintenant de jeter les filets de la Parole au cœur de ce monde, pour tirer sur l’autre rivage, celui de la vraie vie, les hommes encore prisonnier des ténèbres du mensonge et du péché qui conduisent à la mort.
« Seigneur, tu adaptes ta manifestation à chacune de nos histoires ; donne-nous de découvrir nous aussi ton irréductible altérité au cœur de notre quotidien, qui nous permet d’accéder à la vie nouvelle dans l’Esprit. Alors nous pourrons, avec Marie, Isaïe, Pierre, Paul et tous les saints, te répondre "me voici, envoie-moi", et nous mettre vraiment à ton service, "pour la plus grande gloire de Dieu et le salut du monde". »
Père Joseh-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Augustin (354-430), Evêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église
Sermon 43, 5-6 ; CCL 41, 510-511 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 396 rev.)
Qu'elle est grande la bonté du Christ ! Pierre a été pêcheur, et maintenant un orateur mérite un grand éloge s'il est capable de comprendre ce pêcheur. Voilà pourquoi l'apôtre Paul dit en s'adressant aux premiers chrétiens : « Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous il n'y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance. Au contraire, ce qu'il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion les sages... Ce qui est d'origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n'est rien, voilà ce que Dieu a choisi pour détruire ce qui est quelque chose » (1Co 1,26-28).
Car si le Christ avait choisi en premier lieu un orateur, l'orateur aurait pu dire : « J'ai été choisi pour mon éloquence ». S'il avait choisi un sénateur, le sénateur aurait pu dire : « J'ai été choisi à cause de mon rang ». Enfin, s'il avait choisi un empereur, l'empereur aurait pu dire : « J'ai été choisi en raison de mon pouvoir ». Que ces gens-là se taisent, qu'ils attendent un peu, qu'ils se tiennent tranquilles. Ils ne seront pas oubliés ni rejetés ; qu'ils attendent un peu, parce qu'ils pourraient se glorifier de ce qu'ils sont en eux-mêmes.
« Donne-moi, dit le Christ, ce pêcheur, donne-moi cet homme simple et sans instruction, donne-moi celui avec qui le sénateur ne daigne pas parler, même quand il lui achète un poisson. Oui, donne-moi cet homme. Lorsque je l'aurai rempli, on verra clairement que c'est moi seul qui agis. Certes, j'accomplirai aussi mon œuvre dans le sénateur, l'orateur et l'empereur..., mais mon action sera plus évidente dans le pêcheur. Le sénateur, l'orateur et l'empereur peuvent se glorifier de ce qu'ils sont : le pêcheur, uniquement du Christ. Que le pêcheur vienne leur enseigner l'humilité qui procure le salut. Que le pêcheur passe en premier. »
Evangelizo.org
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Bonjour Nicolas, Merci !
Dimanche 07 février 2016 : Cinquième dimanche du temps ordinaire
Saint Égide Marie de St Joseph, Religieux o.f.m. (1729-1812)
Bienheureux Pie IX, Pape (255ème) de 1846 à 1878 (✝ 1878)
Bienheureuse Rosalie Rendu, Sœur de Saint-Vincent-de-Paul (✝ 1856).
Bienheureuse Eugénie Smet (Marie de la Providence), Fondatrice des Auxiliatrices des Âmes du Purgatoire (✝ 1871)
Bienheureuse Clara Ludmilla Szczesna, Religieuse polonaise, Cofondatrice de la Congrégation des Servantes du Sacré Cœur de Jésus. (1863-✝ 1916)
Les saints du jour (Dimanche 07 février)
Homélie :
Les lectures de ce 5ème dimanche du Temps ordinaire, qui nous invitent à articuler un extrait du prophète Isaïe (6, 1-2), un passage de la première lettre de Saint Paul aux Corinthiens (15, 1-11) et le récit de la pêche miraculeuse, pourraient s’intituler : « les trois temps de la vocation ». Dans chacune de ces lectures, il est question d’un « héros » biblique : le prophète Isaïe, Paul et Pierre - trois hommes au tempérament fort, bien trempé. La mise en parallèle de leur itinéraire respectif de rencontre avec le Dieu vivant, va nous permettre de dégager quelques principes de la pédagogie divine, qui s’appliquent à chacun de nous.
Tous les trois ont à découvrir, à l’occasion d’une initiative déconcertante de ce Dieu qu’ils croyaient connaître, qu’il est avant tout le Kadosch, le Saint, littéralement : le Tout-Autre. Aussi ce qu’il touche va nécessairement devenir à son tour « tout autre ». L’Altérité radicale, qui s’impose dans sa différence, est comme un feu dévorant, qui révèle à ceux à qui elle se manifeste, leur véritable personnalité. A leur tour ils seront envoyés proclamer qu’il faut se convertir, c'est-à-dire devenir « tout-autre ».
1- Saisi par l’Esprit, Isaïe est introduit en présence du Dieu d’Israël et assiste à la liturgie céleste : « Des séraphins se tenaient au-dessus de lui. Ils se criaient l'un à l'autre : "Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu de l’univers. Toute la terre est remplie de sa gloire"». Ecrasé par la Beauté transcendante du Très-Haut, il perçoit en cet instant toute la distance qui le sépare de « Celui-qui-est » : « Malheur à moi, je suis perdu ! Car je suis un homme aux lèvres impures, j'habite au sein d'un peuple aux lèvres impures, et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur de l’univers ». Cette prise de conscience de la distance qui nous sépare de Dieu est sans aucun doute la première étape, incontournable, qui prélude à la rencontre transformante.
2- Comme il nous l’explique lui-même, Saul a acquis son savoir sur Dieu auprès d’un Maître en Israël : « Je suis Juif. C'est aux pieds de Gamaliel que j'ai été formé à l'exacte observance de la Loi de nos pères, et j'étais rempli du zèle de Dieu » (Ac 22,3). Zèle à vrai dire peu éclairé, puisqu’il exige que soit éradiquée la secte chrétienne qui s’oppose à la doctrine traditionnelle : « J'ai persécuté à mort cette Voie, chargeant de chaînes et jetant en prison hommes et femmes » (Ac 22, 5). Confronté sur le chemin de Damas à la vraie lumière - celle du Verbe - il prend conscience de son aveuglement et humblement se laisse enseigner par ceux-là mêmes qu’il persécutait. Faisant mémoire de cette rencontre avec le Ressuscité qui a transformé sa vie, Saint Paul précise : « En tout dernier lieu, il m'est apparu à moi aussi, comme à l'avorton. Car je suis le moindre des apôtres ; je ne mérite pas d'être appelé apôtre, parce que j'ai persécuté l'Église de Dieu ».
3- Pierre - ou plutôt Simon - est un pécheur du bord du lac de Galilée ; un maître-pécheur semble-t-il à en juger à l’autorité dont il jouit auprès de ses collègues - ce qui ne l’empêche pas de rentrer certains jours bredouille. On imagine sans peine la surprise de Simon lorsque ce matin là, après avoir enseigné les foules, Jésus l’invite à « avancer en eau profonde » et à « jeter les filets ». Il lui faut à lui aussi une bonne dose d’humilité pour répondre devant ses compagnons : « sur ta parole je vais lâcher les filets ». Nous connaissons la suite : à la vue de la « grande multitude de poissons » qu’ils ramenèrent dans leurs filets, Simon-Pierre tombe aux pieds de Jésus, en confessant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur ! » L’évangéliste précise : « La frayeur en effet l'avait saisi, lui et ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient prise ».
Isaïe, Paul, Simon - et plus largement : tout homme, ne découvre vraiment son néant, sa misère, son péché qu’en présence de Dieu, lorsque celui-ci lui révèle sa sainteté - à chacun d’une manière adaptée à son propre cheminement.
Mais le Seigneur ne nous abandonne pas à notre désarroi : au cœur de cette rencontre bouleversante, qui tourne forcément à notre défaveur, il vient lui-même à notre secours :
« L'un des séraphins vola vers moi, explique Isaïe, tenant un charbon brûlant qu'il avait pris avec des pinces sur l'autel. Il l’approcha de ma bouche et dit : "Ceci a touché tes lèvres, et maintenant ta faute est enlevée, ton péché est pardonné" ».
Pierre lui-aussi s’entend dire : « Sois sans crainte » ; et Paul, écrivant à Timothée, laisse à son tour éclater sa reconnaissance, tout en dévoilant la pédagogie divine à l’œuvre dans ces interventions : « Le Christ Jésus m'a pardonné pour que je sois le premier, en qui toute sa générosité se manifesterait » (1 Tm 1, 16).
Se manifestant dans son Altérité irréductible, le Seigneur nous révèle notre vérité de créature aliénée par le péché, mais aussi infiniment aimée par un « Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère, riche en grâce et en fidélité » (Ex 34,6) ; un Dieu qui croit en l’homme, espère en lui et l’aime d’un amour éternel ; un Dieu qui lui garde sa bienveillance malgré ses transgressions et ses péchés, et n’hésite pas, après lui avoir fait miséricorde, de l’envoyer annoncer sa proximité bienveillante : « Alors j'entendis la voix du Seigneur qui disait : "Qui enverrai-je ? Qui sera notre messager ?" » Fort de son expérience, Isaïe peut maintenant répondre : « Me voici, envoie-moi ».
La découverte de la sainteté de Dieu et de sa gloire universelle ne peut se limiter à une contemplation ou à des discours : elle devient vocation ; on ne peut voir Dieu sans le rayonner.
A Pierre qu’il vient de rassurer, le Seigneur Jésus précise : « Désormais ce sont des hommes que tu prendras » - sous-entendu : que tu arracheras aux grandes eaux de la mort, la mer étant traditionnellement l’habitacle de Satan et des forces opposées à Dieu. C’est parce que Simon est devenu tout-autre – au point de recevoir le nouveau nom de Pierre – qu’il pourra être le témoin de cette autre vie à laquelle il vient d’être initiée, vie de disciple du Christ, de fils de Dieu et non plus d’esclave du péché.
Paul non plus ne sera plus jamais le même ; et c’est précisément parce qu’il est devenu tout-autre par son contact avec le Tout-Autre, qu’il s’entendra annoncer par la voix d’Ananie : « Le Dieu de nos pères t'a destiné à connaître sa volonté, à voir celui qui est le Juste et à entendre la parole qui sort de sa bouche. Car tu seras pour lui, devant tous les hommes, le témoin de ce que tu as vu et entendu » (Ac 22, 14-15).
Terrassés par Dieu, c’est en hommes nouveaux qu’ils se relèvent. Simon devenu Pierre, Saul transformé en Paul, peuvent maintenant se mettre au service du Seigneur, en ne s’appuyant plus sur ce qu’ils croyaient savoir de lui, mais sur ce qu’il leur a fait connaître. Par toute leur vie et par leur mort, ils vont désormais « rendre grâce à son Nom pour son amour et sa vérité », en attendant de le « chanter éternellement en présence des Anges » (Ps 137).
Serions-nous désavantagés par rapport à ces hommes privilégiés qui ont pu se tenir en présence de Dieu et s’exposer à son action transformante ? Ce serait oublier un peu vite que dans quelques instants nous allons communier au Corps et au Sang du Christ Jésus lui-même, réellement présent sous les espèces eucharistiques. L’Eucharistie est bien plus embrasée que « le charbon brûlant que le Chérubin avait pris avec des pinces sur l'autel » ; non seulement elle est capable de purifier nos lèvres et tout notre être du péché, mais elle nous unit substantiellement au Christ ressuscité, nous transforme en lui, bref : nous fait devenir tout-autre à son image et même à sa ressemblance, pour peu que nous soyons ouverts, disponibles au don qu’il nous fait de tout lui-même.
C’est pourquoi après une célébration eucharistique, nous ne pouvons pas rentrer chez nous comme si nous rentrions d’un rassemblement religieux quelconque : par notre communion eucharistique, nous sommes réellement devenus des « christs », et nous participons à sa mission. Comme Isaïe, Simon-Pierre et Paul, nous sommes devenus participants de l’Eglise Epouse par qui et en qui le Christ Epoux veut continuer son œuvre. A nous maintenant de jeter les filets de la Parole au cœur de ce monde, pour tirer sur l’autre rivage, celui de la vraie vie, les hommes encore prisonnier des ténèbres du mensonge et du péché qui conduisent à la mort.
« Seigneur, tu adaptes ta manifestation à chacune de nos histoires ; donne-nous de découvrir nous aussi ton irréductible altérité au cœur de notre quotidien, qui nous permet d’accéder à la vie nouvelle dans l’Esprit. Alors nous pourrons, avec Marie, Isaïe, Pierre, Paul et tous les saints, te répondre "me voici, envoie-moi", et nous mettre vraiment à ton service, "pour la plus grande gloire de Dieu et le salut du monde". »
Père Joseh-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Augustin (354-430), Evêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église
Sermon 43, 5-6 ; CCL 41, 510-511 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 396 rev.)
« Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras »
Qu'elle est grande la bonté du Christ ! Pierre a été pêcheur, et maintenant un orateur mérite un grand éloge s'il est capable de comprendre ce pêcheur. Voilà pourquoi l'apôtre Paul dit en s'adressant aux premiers chrétiens : « Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous il n'y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance. Au contraire, ce qu'il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion les sages... Ce qui est d'origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n'est rien, voilà ce que Dieu a choisi pour détruire ce qui est quelque chose » (1Co 1,26-28).
Car si le Christ avait choisi en premier lieu un orateur, l'orateur aurait pu dire : « J'ai été choisi pour mon éloquence ». S'il avait choisi un sénateur, le sénateur aurait pu dire : « J'ai été choisi à cause de mon rang ». Enfin, s'il avait choisi un empereur, l'empereur aurait pu dire : « J'ai été choisi en raison de mon pouvoir ». Que ces gens-là se taisent, qu'ils attendent un peu, qu'ils se tiennent tranquilles. Ils ne seront pas oubliés ni rejetés ; qu'ils attendent un peu, parce qu'ils pourraient se glorifier de ce qu'ils sont en eux-mêmes.
« Donne-moi, dit le Christ, ce pêcheur, donne-moi cet homme simple et sans instruction, donne-moi celui avec qui le sénateur ne daigne pas parler, même quand il lui achète un poisson. Oui, donne-moi cet homme. Lorsque je l'aurai rempli, on verra clairement que c'est moi seul qui agis. Certes, j'accomplirai aussi mon œuvre dans le sénateur, l'orateur et l'empereur..., mais mon action sera plus évidente dans le pêcheur. Le sénateur, l'orateur et l'empereur peuvent se glorifier de ce qu'ils sont : le pêcheur, uniquement du Christ. Que le pêcheur vienne leur enseigner l'humilité qui procure le salut. Que le pêcheur passe en premier. »
Evangelizo.org
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Dernière édition par Lumen le Lun 8 Fév 2016 - 14:04, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonsoir Lumen,
Bonsoir Marie du 65
Bonsoir Thierry
Bonsoir Manuela
Bonsoir à toutes et à tous
Lundi 8 Février 2016
Saint Jérome Émilien
Mort en 1537. Ancien soldat vénitien converti en captivité, il fonda en 1534 la Compagnie des Serviteurs des Pauvres pour l’éducation des enfants abandonnés.
Sainte Joséphine Bakhita, Vierge
Morte en 1947. Après avoir connu l’horreur de l’esclavage, cette native du Darfour devint religieuse canossienne en Italie. Canonisée en 2000, elle est la première Sainte soudanaise.
5ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année C
Écouté sur :
http://radiofidelite.fr/fr/
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=08/02/2016
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir Marie du 65
Bonsoir Thierry
Bonsoir Manuela
Bonsoir à toutes et à tous
Lundi 8 Février 2016
Saint Jérome Émilien
Mort en 1537. Ancien soldat vénitien converti en captivité, il fonda en 1534 la Compagnie des Serviteurs des Pauvres pour l’éducation des enfants abandonnés.
Sainte Joséphine Bakhita, Vierge
Morte en 1947. Après avoir connu l’horreur de l’esclavage, cette native du Darfour devint religieuse canossienne en Italie. Canonisée en 2000, elle est la première Sainte soudanaise.
5ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année C
(Première lecture)
Premier Livre des Rois 8 : 1 à 7, 9 à 13
« Les prêtres transportèrent l’Arche dans le SAINT DES SAINTS, et la NUÉE remplit la MAISON DU SEIGNEUR »
En ces jours-là,
Salomon rassembla auprès de lui à Jérusalem
les anciens d’Israël et tous les chefs des tribus,
les chefs de famille des fils d’Israël,
pour aller chercher l’Arche de l’Alliance du SEIGNEUR
dans la Cité de David, c’est-à-dire à Sion.
Tous les hommes d’Israël
se rassemblèrent auprès du roi Salomon
au septième mois, durant la fête des Tentes.
Quand tous les anciens d’Israël furent arrivés,
les prêtres se chargèrent de l’Arche.
Ils emportèrent l’Arche du SEIGNEUR et la Tente de la Rencontre
avec tous les objets sacrés qui s’y trouvaient ;
ce sont les prêtres et les lévites qui les transportèrent.
Le roi Salomon et, avec lui, toute la communauté d’Israël
qu’il avait convoquée auprès de lui devant l’Arche
offrirent en sacrifice des moutons et des bœufs :
il y en avait un si grand nombre
qu’on ne pouvait ni le compter ni l’évaluer.
Puis les prêtres transportèrent l’Arche à sa place,
dans la CHAMBRE SAINTE que l’on appelle le SAINT DES SAINTS,
sous les ailes des kéroubim.
Ceux-ci, en effet, étendaient leurs ailes
au-dessus de l’emplacement de l’Arche :
ils protégeaient l’Arche et ses barres.
Dans l’Arche, il n’y avait rien,
sinon les DEUX TABLES DE PIERRE
que Moïse y avait placées au mont Horeb,
quand le SEIGNEUR avait conclu Alliance avec les fils d’Israël,
à leur sortie du pays d’Égypte.
Quand les prêtres sortirent du sanctuaire,
la NUÉE remplit la MAISON DU SEIGNEUR,
et, à cause d’elle,
les prêtres durent interrompre le service divin :
la GLOIRE DU SEIGNEUR remplissait la MAISON DU SEIGNEUR !
Alors Salomon s’écria :
« Le SEIGNEUR déclare demeurer dans la NUÉE obscure.
Et maintenant, je t’ai construit, SEIGNEUR,
une maison somptueuse,
un lieu où TU habiteras éternellement. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Premier Livre des Rois 8 : 1 à 7, 9 à 13
« Les prêtres transportèrent l’Arche dans le SAINT DES SAINTS, et la NUÉE remplit la MAISON DU SEIGNEUR »
En ces jours-là,
Salomon rassembla auprès de lui à Jérusalem
les anciens d’Israël et tous les chefs des tribus,
les chefs de famille des fils d’Israël,
pour aller chercher l’Arche de l’Alliance du SEIGNEUR
dans la Cité de David, c’est-à-dire à Sion.
Tous les hommes d’Israël
se rassemblèrent auprès du roi Salomon
au septième mois, durant la fête des Tentes.
Quand tous les anciens d’Israël furent arrivés,
les prêtres se chargèrent de l’Arche.
Ils emportèrent l’Arche du SEIGNEUR et la Tente de la Rencontre
avec tous les objets sacrés qui s’y trouvaient ;
ce sont les prêtres et les lévites qui les transportèrent.
Le roi Salomon et, avec lui, toute la communauté d’Israël
qu’il avait convoquée auprès de lui devant l’Arche
offrirent en sacrifice des moutons et des bœufs :
il y en avait un si grand nombre
qu’on ne pouvait ni le compter ni l’évaluer.
Puis les prêtres transportèrent l’Arche à sa place,
dans la CHAMBRE SAINTE que l’on appelle le SAINT DES SAINTS,
sous les ailes des kéroubim.
Ceux-ci, en effet, étendaient leurs ailes
au-dessus de l’emplacement de l’Arche :
ils protégeaient l’Arche et ses barres.
Dans l’Arche, il n’y avait rien,
sinon les DEUX TABLES DE PIERRE
que Moïse y avait placées au mont Horeb,
quand le SEIGNEUR avait conclu Alliance avec les fils d’Israël,
à leur sortie du pays d’Égypte.
Quand les prêtres sortirent du sanctuaire,
la NUÉE remplit la MAISON DU SEIGNEUR,
et, à cause d’elle,
les prêtres durent interrompre le service divin :
la GLOIRE DU SEIGNEUR remplissait la MAISON DU SEIGNEUR !
Alors Salomon s’écria :
« Le SEIGNEUR déclare demeurer dans la NUÉE obscure.
Et maintenant, je t’ai construit, SEIGNEUR,
une maison somptueuse,
un lieu où TU habiteras éternellement. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Qu’il est bon, pour des frères, d’être ensemble
Chant des pèlerinages, appartenant au recueil de David.
Psaume 131 (132), entièrement
Psaume 131 (132), entièrement
Psaume 131 (132) : 1a et 2b et 4a et 5a, 6 et 7, 9 et 10
R/ Monte, SEIGNEUR, vers le Lieu de TON REPOS, TOI, et l’Arche de TA FORCE !
Souviens-TOI, SEIGNEUR, de David,
de sa promesse au PUISSANT de Jacob :
« J’interdirai tout sommeil à mes yeux
avant d’avoir trouvé un Lieu pour le SEIGNEUR. »
R/
Voici qu’on nous l’annonce à Éphrata,
nous l’avons trouvée près de Yagar.
Entrons dans la DEMEURE DE DIEU,
prosternons-nous AUX PIEDS DE SON TRÔNE.
R/
Que Tes Prêtres soient vêtus de Justice,
que Tes Fidèles crient de joie !
Pour l’amour de David, ton serviteur,
ne repousse pas la Face de TON MESSIE.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Souviens-TOI, SEIGNEUR, de David,
de sa promesse au PUISSANT de Jacob :
« J’interdirai tout sommeil à mes yeux
avant d’avoir trouvé un Lieu pour le SEIGNEUR. »
R/
Voici qu’on nous l’annonce à Éphrata,
nous l’avons trouvée près de Yagar.
Entrons dans la DEMEURE DE DIEU,
prosternons-nous AUX PIEDS DE SON TRÔNE.
R/
Que Tes Prêtres soient vêtus de Justice,
que Tes Fidèles crient de joie !
Pour l’amour de David, ton serviteur,
ne repousse pas la Face de TON MESSIE.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Marc 6 : 53 à 56
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. JÉSUS proclamait l’Évangile du Royaume
et guérissait toute infirmité dans le peuple. Alléluia.
(cf. Mt 4, 23)
« Tous ceux qui touchèrent la frange de SON MANTEAU étaient sauvés »
En ce temps-là,
après la traversée,
abordant à Génésareth
JÉSUS et Ses Disciples accostèrent.
Ils sortirent de la barque,
et aussitôt les gens reconnurent JÉSUS :
ils parcoururent toute la région,
et se mirent à apporter les malades sur des brancards
là où l’on apprenait que JÉSUS se trouvait.
Et dans tous les endroits où IL se rendait,
dans les villages, les villes ou les campagnes,
on déposait les infirmes sur les places.
Ils LE suppliaient de leur laisser toucher
ne serait-ce que la frange de SON MANTEAU.
Et tous ceux qui LA touchèrent
étaient sauvés.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. JÉSUS proclamait l’Évangile du Royaume
et guérissait toute infirmité dans le peuple. Alléluia.
(cf. Mt 4, 23)
« Tous ceux qui touchèrent la frange de SON MANTEAU étaient sauvés »
En ce temps-là,
après la traversée,
abordant à Génésareth
JÉSUS et Ses Disciples accostèrent.
Ils sortirent de la barque,
et aussitôt les gens reconnurent JÉSUS :
ils parcoururent toute la région,
et se mirent à apporter les malades sur des brancards
là où l’on apprenait que JÉSUS se trouvait.
Et dans tous les endroits où IL se rendait,
dans les villages, les villes ou les campagnes,
on déposait les infirmes sur les places.
Ils LE suppliaient de leur laisser toucher
ne serait-ce que la frange de SON MANTEAU.
Et tous ceux qui LA touchèrent
étaient sauvés.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Écouté sur :
http://radiofidelite.fr/fr/
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=08/02/2016
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Merci !
Lundi 08 février 2016 : Le lundi de la 5e semaine du temps ordinaire
Saint Jérôme Émilien, Prêtre et Fondateur des « Clercs réguliers de Somasque » (1481-1537)
Sainte Joséphine Bakhita, esclave soudanaise puis Religieuse Canossienne (1869-1947)
Bienheureuse Speranza di Gesù, Fondatrice des Servantes de l'Amour Miséricordieux et des Fils de l'Amour Miséricordieux (1893-✝ 1983).
Les saints du jour (Lundi 08 février)
Homélie :
Les quelques versets qui nous sont proposés dans la liturgie de ce jour constituent un nouveau « sommaire », résumant l’activité thaumaturgique de Notre-Seigneur et ouvrant sur une autre section de l’évangile.
Il serait donc vain de chercher à reconstruire le parcours « historique » de Jésus à partir de ces quelques traits de plume qui suggèrent plus qu’ils ne décrivent. Nous savons seulement que Jésus aborde à Génésareth, et qu’ « aussitôt les gens le reconnaissent ». Se prêtant à la demande la foule, Notre-Seigneur « parcourt toute la région », rencontrant partout le même accueil : « dans les villages, les villes ou les champs », bref : dans « tous les endroits », on lui présente les malades et les infirmes afin qu’il « leur laisse toucher ne serait ce que la frange de son manteau », reproduisant le geste qu’avait posé la femme hémorroïsse (Mc 5, 28). Le fait de vouloir entrer en contact avec le vêtement de Jésus exprime une foi naissante, sans doute encore mêlée de superstition, mais qui suffit pour que la grâce divine, rayonnant de l’humanité de Notre-Seigneur, puisse agir efficacement en ceux et celles qui le supplient. Saint Marc précise en effet : « et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés ».
Nous n’avons aucune indication géographique, et pas davantage de précision temporelle sur ce ministère : le récit suggère seulement que la pression de la foule fut constante, ne laissant guère de répit au Maître. On a l’impression que sortant de la barque, Jésus s’enfonce dans la pâte humaine, jusqu’à s’y immerger totalement, c'est-à-dire jusqu’à s’identifier à cette foule de malheureux qui se presse contre lui. La médiation du corps - auquel le vêtement peut être identifié - semble bien constituer le cœur de ce sommaire. C’est dans le mystère de l’incarnation du Verbe que Dieu se révèle. Le corps divin du Christ est, au cœur de notre monde, l’épiphanie de la seconde Personne de la Trinité. « Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous » (Jn 1, 14) pour que nous puissions le voir, le toucher ; que par lui nous puissions connaître Dieu, le contempler, participer à sa vie. Le corps de Notre-Seigneur Jésus-Christ est le sacrement - le signe efficace - du salut qui nous est offert de la part de Dieu ; le couffin de la grâce qui se déversera à profusion lorsque la lance transpercera son cœur, mais qui commence déjà à se déverser en ceux qui le touchent avec foi, espérance et amour.
L’insistance du sommaire suggère que cette grâce est inépuisable : Notre-Seigneur se laisse saisir par ces mains tendues ; il se laisse « manger » par le peuple affamé. Il est lui-même ce pain partagé dont « tous mangèrent à leur faim » (Mc 6, 42). Les « douze paniers pleins de morceaux de pain » (6, 43) ne sont-ils pas une allusion à cette surabondance divine ? « La jarre de farine - l’humanité très sainte de Notre-Seigneur - ne s’épuisera, vase d’huile - le don de l’Esprit Saint - point ne se videra, jusqu’au jour où le Seigneur donnera la pluie pour arroser la terre » (1 R 17, 14), c’est-à-dire jusqu’au jour où la grâce divine renouvellera toutes choses dans le Royaume. De même que le rapprochement s’impose entre la multiplication des pains et ce sommaire qui lui fait suite, nous sommes invités à lire dans la péricope de ce jour une préfiguration de la manière dont Notre-Seigneur va se livrer dans le Pain Eucharistique. C’est dans le sacrement de son Corps et de son Sang que nous aussi nous pouvons « le supplier de nous laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau ». Comment n’accueillerait-il pas notre demande, lui qui nous dit : « Prenez, ceci est mon corps » (Mc 14, 22) ? Nul doute que « tous ceux qui le reçoivent dans la foi sont sauvés ».
« Sois béni éternellement, Père très saint, pour le don de ton Fils Jésus-Christ. Il est ta Parole vivante par qui tu as créé les univers et par qui tu nous recrées d’une manière plus admirable encore. Envoie sur nous ton Esprit que nous puissions discerner sa présence dans le Pain et le Vin consacrés, et nous approcher de lui pour le “toucher” avec la même confiance et simplicité de cœur, que ces hommes et ces femmes qu’il guérissait sur les routes de Galilée. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l'Église
Exclamation 16 (trad. cf Auclair,Œuvres 1964, p. 534 et OC, Cerf 1995, p. 892)
Ô vrai Dieu et mon Seigneur ! Pour l'âme affligée de la solitude où elle vit en ton absence, c'est une grande consolation que de savoir que tu es partout. Mais à quoi bon, Seigneur, quand la force de l'amour et l'impétuosité de cette peine augmentent, et le cœur se trouble, si bien que nous ne pouvons plus comprendre ni connaître cette vérité ? L'âme sait seulement qu'elle est séparée de toi, et elle n'admet aucun remède. En effet, le cœur qui aime beaucoup ne supporte pas d'autres conseils ni consolations que Celui-là même qui l'a blessé ; c'est de lui seul qu'il attend la guérison de sa peine.
Quand tu le veux, Seigneur, tu guéris à l'instant la blessure que tu as faite. Ô Bien-Aimé véritable, avec quelle compassion, quelle douceur, quelles bonté et tendresse, avec quelles marques d'amour, tu guéris les plaies des flèches de ton amour ! Ô mon Dieu, tu es le repos de toute peine. Quelle folie que de chercher des moyens humains pour guérir ceux qui sont malades du feu divin ? Qui peut savoir jusqu'où va cette blessure, d'où elle vient, et comment apaiser un tel tourment ? Comme l'épouse du Cantique des cantiques a raison de dire : « Mon Bien-Aimé est à moi, et je suis à lui ! » (11,6) En effet, l'amour que je ressens ne peut pas avoir son origine dans la bassesse de mon amour. Et pourtant, ô mon Époux, si bas que soit mon amour, comment se fait-il qu'il dépasse toute chose créée pour atteindre son créateur ?
Evangelizo.org
Bonjour Nicolas, Merci !
Lundi 08 février 2016 : Le lundi de la 5e semaine du temps ordinaire
Saint Jérôme Émilien, Prêtre et Fondateur des « Clercs réguliers de Somasque » (1481-1537)
Sainte Joséphine Bakhita, esclave soudanaise puis Religieuse Canossienne (1869-1947)
Bienheureuse Speranza di Gesù, Fondatrice des Servantes de l'Amour Miséricordieux et des Fils de l'Amour Miséricordieux (1893-✝ 1983).
Les saints du jour (Lundi 08 février)
Homélie :
Les quelques versets qui nous sont proposés dans la liturgie de ce jour constituent un nouveau « sommaire », résumant l’activité thaumaturgique de Notre-Seigneur et ouvrant sur une autre section de l’évangile.
Il serait donc vain de chercher à reconstruire le parcours « historique » de Jésus à partir de ces quelques traits de plume qui suggèrent plus qu’ils ne décrivent. Nous savons seulement que Jésus aborde à Génésareth, et qu’ « aussitôt les gens le reconnaissent ». Se prêtant à la demande la foule, Notre-Seigneur « parcourt toute la région », rencontrant partout le même accueil : « dans les villages, les villes ou les champs », bref : dans « tous les endroits », on lui présente les malades et les infirmes afin qu’il « leur laisse toucher ne serait ce que la frange de son manteau », reproduisant le geste qu’avait posé la femme hémorroïsse (Mc 5, 28). Le fait de vouloir entrer en contact avec le vêtement de Jésus exprime une foi naissante, sans doute encore mêlée de superstition, mais qui suffit pour que la grâce divine, rayonnant de l’humanité de Notre-Seigneur, puisse agir efficacement en ceux et celles qui le supplient. Saint Marc précise en effet : « et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés ».
Nous n’avons aucune indication géographique, et pas davantage de précision temporelle sur ce ministère : le récit suggère seulement que la pression de la foule fut constante, ne laissant guère de répit au Maître. On a l’impression que sortant de la barque, Jésus s’enfonce dans la pâte humaine, jusqu’à s’y immerger totalement, c'est-à-dire jusqu’à s’identifier à cette foule de malheureux qui se presse contre lui. La médiation du corps - auquel le vêtement peut être identifié - semble bien constituer le cœur de ce sommaire. C’est dans le mystère de l’incarnation du Verbe que Dieu se révèle. Le corps divin du Christ est, au cœur de notre monde, l’épiphanie de la seconde Personne de la Trinité. « Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous » (Jn 1, 14) pour que nous puissions le voir, le toucher ; que par lui nous puissions connaître Dieu, le contempler, participer à sa vie. Le corps de Notre-Seigneur Jésus-Christ est le sacrement - le signe efficace - du salut qui nous est offert de la part de Dieu ; le couffin de la grâce qui se déversera à profusion lorsque la lance transpercera son cœur, mais qui commence déjà à se déverser en ceux qui le touchent avec foi, espérance et amour.
L’insistance du sommaire suggère que cette grâce est inépuisable : Notre-Seigneur se laisse saisir par ces mains tendues ; il se laisse « manger » par le peuple affamé. Il est lui-même ce pain partagé dont « tous mangèrent à leur faim » (Mc 6, 42). Les « douze paniers pleins de morceaux de pain » (6, 43) ne sont-ils pas une allusion à cette surabondance divine ? « La jarre de farine - l’humanité très sainte de Notre-Seigneur - ne s’épuisera, vase d’huile - le don de l’Esprit Saint - point ne se videra, jusqu’au jour où le Seigneur donnera la pluie pour arroser la terre » (1 R 17, 14), c’est-à-dire jusqu’au jour où la grâce divine renouvellera toutes choses dans le Royaume. De même que le rapprochement s’impose entre la multiplication des pains et ce sommaire qui lui fait suite, nous sommes invités à lire dans la péricope de ce jour une préfiguration de la manière dont Notre-Seigneur va se livrer dans le Pain Eucharistique. C’est dans le sacrement de son Corps et de son Sang que nous aussi nous pouvons « le supplier de nous laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau ». Comment n’accueillerait-il pas notre demande, lui qui nous dit : « Prenez, ceci est mon corps » (Mc 14, 22) ? Nul doute que « tous ceux qui le reçoivent dans la foi sont sauvés ».
« Sois béni éternellement, Père très saint, pour le don de ton Fils Jésus-Christ. Il est ta Parole vivante par qui tu as créé les univers et par qui tu nous recrées d’une manière plus admirable encore. Envoie sur nous ton Esprit que nous puissions discerner sa présence dans le Pain et le Vin consacrés, et nous approcher de lui pour le “toucher” avec la même confiance et simplicité de cœur, que ces hommes et ces femmes qu’il guérissait sur les routes de Galilée. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l'Église
Exclamation 16 (trad. cf Auclair,Œuvres 1964, p. 534 et OC, Cerf 1995, p. 892)
« Tous ceux qui touchèrent la frange de son manteau étaient sauvés »
Ô vrai Dieu et mon Seigneur ! Pour l'âme affligée de la solitude où elle vit en ton absence, c'est une grande consolation que de savoir que tu es partout. Mais à quoi bon, Seigneur, quand la force de l'amour et l'impétuosité de cette peine augmentent, et le cœur se trouble, si bien que nous ne pouvons plus comprendre ni connaître cette vérité ? L'âme sait seulement qu'elle est séparée de toi, et elle n'admet aucun remède. En effet, le cœur qui aime beaucoup ne supporte pas d'autres conseils ni consolations que Celui-là même qui l'a blessé ; c'est de lui seul qu'il attend la guérison de sa peine.
Quand tu le veux, Seigneur, tu guéris à l'instant la blessure que tu as faite. Ô Bien-Aimé véritable, avec quelle compassion, quelle douceur, quelles bonté et tendresse, avec quelles marques d'amour, tu guéris les plaies des flèches de ton amour ! Ô mon Dieu, tu es le repos de toute peine. Quelle folie que de chercher des moyens humains pour guérir ceux qui sont malades du feu divin ? Qui peut savoir jusqu'où va cette blessure, d'où elle vient, et comment apaiser un tel tourment ? Comme l'épouse du Cantique des cantiques a raison de dire : « Mon Bien-Aimé est à moi, et je suis à lui ! » (11,6) En effet, l'amour que je ressens ne peut pas avoir son origine dans la bassesse de mon amour. Et pourtant, ô mon Époux, si bas que soit mon amour, comment se fait-il qu'il dépasse toute chose créée pour atteindre son créateur ?
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Dernière édition par Lumen le Mar 9 Fév 2016 - 0:36, édité 2 fois (Raison : Vidéo déjà postée !)
Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonsoir Lumen,
Bonsoir Marie du 65
Bonsoir Thierry
Bonsoir Manuela
Bonsoir à toutes et à tous
Mardi 9 Février 2016
De la férie
5ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année C
Écouté sur :
http://radiofidelite.fr/fr/
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=09/02/2016
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir Marie du 65
Bonsoir Thierry
Bonsoir Manuela
Bonsoir à toutes et à tous
Mardi 9 Février 2016
De la férie
5ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année C
(Première lecture)
Premier Livre des Rois 8 : 22 et 23, 27 à 30
« Tu as dit : “C’est ici que sera MON NOM.” Écoute donc la supplication de Ton Peuple Israël »
En ces jours-là,
lors de la consécration du Temple,
Salomon se plaça devant l’autel du SEIGNEUR,
en face de toute l’assemblée d’Israël ;
il étendit les mains vers le Ciel
et fit cette prière :
« SEIGNEUR, DIEU d’Israël,
il n’y a pas de DIEU comme TOI,
ni là-haut dans les Cieux,
ni sur la Terre ici-bas ;
car TU gardes TON ALLIANCE et TA FIDÉLITÉ envers Tes Serviteurs,
quand ils marchent devant TOI de tout leur cœur.
Est-ce que, vraiment, DIEU habiterait sur la Terre ?
Les Cieux et les Hauteurs des Cieux ne peuvent TE contenir :
encore moins cette Maison que j’ai bâtie !
Sois attentif à la prière et à la supplication de ton serviteur.
Écoute, SEIGNEUR mon DIEU, la prière et le cri
qu’il lance aujourd’hui vers TOI.
Que TES YEUX soient ouverts nuit et jour sur cette Maison,
sur ce lieu dont TU as dit :
“C’est ici que sera MON NOM.”
Écoute donc la prière que ton serviteur fera en ce lieu.
Écoute la supplication de ton serviteur et de Ton Peuple Israël,
lorsqu’ils prieront en ce lieu.
TOI, dans les Cieux où TU habites,
écoute et pardonne. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Premier Livre des Rois 8 : 22 et 23, 27 à 30
« Tu as dit : “C’est ici que sera MON NOM.” Écoute donc la supplication de Ton Peuple Israël »
En ces jours-là,
lors de la consécration du Temple,
Salomon se plaça devant l’autel du SEIGNEUR,
en face de toute l’assemblée d’Israël ;
il étendit les mains vers le Ciel
et fit cette prière :
« SEIGNEUR, DIEU d’Israël,
il n’y a pas de DIEU comme TOI,
ni là-haut dans les Cieux,
ni sur la Terre ici-bas ;
car TU gardes TON ALLIANCE et TA FIDÉLITÉ envers Tes Serviteurs,
quand ils marchent devant TOI de tout leur cœur.
Est-ce que, vraiment, DIEU habiterait sur la Terre ?
Les Cieux et les Hauteurs des Cieux ne peuvent TE contenir :
encore moins cette Maison que j’ai bâtie !
Sois attentif à la prière et à la supplication de ton serviteur.
Écoute, SEIGNEUR mon DIEU, la prière et le cri
qu’il lance aujourd’hui vers TOI.
Que TES YEUX soient ouverts nuit et jour sur cette Maison,
sur ce lieu dont TU as dit :
“C’est ici que sera MON NOM.”
Écoute donc la prière que ton serviteur fera en ce lieu.
Écoute la supplication de ton serviteur et de Ton Peuple Israël,
lorsqu’ils prieront en ce lieu.
TOI, dans les Cieux où TU habites,
écoute et pardonne. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Cantique des pèlerins arrivant à Jérusalem
Du répertoire du chef de chorale. Accompagnement sur la harpe de Gat.Psaume appartenant au recueil de la confrérie de Coré.
Psaume 83 (84), entièrement
Psaume 83 (84), entièrement
Psaume 83 (84) : 3, 4, 5 et 10, 11abcd
R/ De quel AMOUR sont aimées TES DEMEURES, SEIGNEUR, DIEU de l’Univers !
Mon âme s’épuise à désirer
les PARVIS du SEIGNEUR ;
mon cœur et ma chair sont un cri
vers le DIEU VIVANT !
R/
L’oiseau lui-même s’est trouvé une maison,
et l’hirondelle, un nid pour abriter sa couvée :
Tes autels, SEIGNEUR de l’Univers,
mon ROI et mon DIEU !
R/
Heureux les habitants de TA MAISON :
ils pourront TE chanter encore !
DIEU, vois notre BOUCLIER,
regarde le VISAGE de TON MESSIE.
R/
Oui, un jour dans TES PARVIS
en vaut plus que mille.
J’ai choisi de me tenir sur le seuil,
dans la MAISON de mon DIEU.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Mon âme s’épuise à désirer
les PARVIS du SEIGNEUR ;
mon cœur et ma chair sont un cri
vers le DIEU VIVANT !
R/
L’oiseau lui-même s’est trouvé une maison,
et l’hirondelle, un nid pour abriter sa couvée :
Tes autels, SEIGNEUR de l’Univers,
mon ROI et mon DIEU !
R/
Heureux les habitants de TA MAISON :
ils pourront TE chanter encore !
DIEU, vois notre BOUCLIER,
regarde le VISAGE de TON MESSIE.
R/
Oui, un jour dans TES PARVIS
en vaut plus que mille.
J’ai choisi de me tenir sur le seuil,
dans la MAISON de mon DIEU.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Marc 7 : 1 à 13
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Incline mon cœur vers TES EXIGENCES ;
fais-moi la GRÂCE de TA LOI, SEIGNEUR. Alléluia.
(Ps 118, 36a.29b)
« Vous laissez de côté le COMMANDEMENT de DIEU, pour vous attacher à la tradition des hommes »
En ce temps-là,
les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem,
se réunissent auprès de JÉSUS,
et voient quelques-uns de Ses Disciples prendre leur repas
avec des mains impures, c’est-à-dire non lavées.
– Les pharisiens en effet, comme tous les Juifs,
se lavent toujours soigneusement les mains avant de manger,
par attachement à la tradition des anciens ;
et au retour du marché,
ils ne mangent pas avant de s’être aspergés d’eau,
et ils sont attachés encore par tradition
à beaucoup d’autres pratiques :
lavage de coupes, de carafes et de plats.
Alors les pharisiens et les scribes demandèrent à JÉSUS :
« Pourquoi Tes Disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ?
Ils prennent leurs repas avec des mains impures. »
JÉSUS leur répondit :
« Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites,
ainsi qu’il est écrit :
Ce peuple M’honore des lèvres,
mais son cœur est loin de MOI.
C’est en vain qu’ils ME rendent un culte ;
les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains.
Vous aussi, vous laissez de côté le COMMANDEMENT DE DIEU,
pour vous attacher à la tradition des hommes. »
IL leur disait encore :
« Vous rejetez bel et bien le COMMANDEMENT DE DIEU
pour établir votre tradition.
En effet, Moïse a dit :
Honore ton père et ta mère.
Et encore :
Celui qui maudit son père ou sa mère sera mis à mort.
Mais vous, vous dites :
Supposons qu’un homme déclare
à son père ou à sa mère :
“Les ressources qui m’auraient permis de t’aider
sont korbane , c’est-à-dire DON RÉSERVÉ À DIEU”,
alors vous ne l’autorisez plus à faire quoi que ce soit
pour son père ou sa mère ;
vous annulez ainsi la PAROLE DE DIEU
par la tradition que vous transmettez.
Et vous faites beaucoup de choses du même genre. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Incline mon cœur vers TES EXIGENCES ;
fais-moi la GRÂCE de TA LOI, SEIGNEUR. Alléluia.
(Ps 118, 36a.29b)
« Vous laissez de côté le COMMANDEMENT de DIEU, pour vous attacher à la tradition des hommes »
En ce temps-là,
les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem,
se réunissent auprès de JÉSUS,
et voient quelques-uns de Ses Disciples prendre leur repas
avec des mains impures, c’est-à-dire non lavées.
– Les pharisiens en effet, comme tous les Juifs,
se lavent toujours soigneusement les mains avant de manger,
par attachement à la tradition des anciens ;
et au retour du marché,
ils ne mangent pas avant de s’être aspergés d’eau,
et ils sont attachés encore par tradition
à beaucoup d’autres pratiques :
lavage de coupes, de carafes et de plats.
Alors les pharisiens et les scribes demandèrent à JÉSUS :
« Pourquoi Tes Disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ?
Ils prennent leurs repas avec des mains impures. »
JÉSUS leur répondit :
« Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites,
ainsi qu’il est écrit :
Ce peuple M’honore des lèvres,
mais son cœur est loin de MOI.
C’est en vain qu’ils ME rendent un culte ;
les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains.
Vous aussi, vous laissez de côté le COMMANDEMENT DE DIEU,
pour vous attacher à la tradition des hommes. »
IL leur disait encore :
« Vous rejetez bel et bien le COMMANDEMENT DE DIEU
pour établir votre tradition.
En effet, Moïse a dit :
Honore ton père et ta mère.
Et encore :
Celui qui maudit son père ou sa mère sera mis à mort.
Mais vous, vous dites :
Supposons qu’un homme déclare
à son père ou à sa mère :
“Les ressources qui m’auraient permis de t’aider
sont korbane , c’est-à-dire DON RÉSERVÉ À DIEU”,
alors vous ne l’autorisez plus à faire quoi que ce soit
pour son père ou sa mère ;
vous annulez ainsi la PAROLE DE DIEU
par la tradition que vous transmettez.
Et vous faites beaucoup de choses du même genre. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Écouté sur :
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Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=09/02/2016
Liens :
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http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Merci !
Mardi 09 février 2016 : Le mardi de la 5e semaine du temps ordinaire
Sainte Apolline, vierge et martyre à Alexandrie († 249)
Saint Maron, Moine au Liban, Père de l'Église Maronite, Patron du Liban (✝ 410)
Bienheureuse Anna Katharina Emmerick « Mystique du Land de Münster » (1774-1824).
Les saints du jour (Mardi 09 février)
Homélie :
Le ton de la péricope de ce jour contraste singulièrement avec le sommaire précédent, qui nous présentait Jésus passant en faisant le bien, se livrant aux foules comme le Pain livré pour que le monde ait la vie. L’évangéliste ne nous avait pas rapporté l’enseignement que Notre-Seigneur avait longuement prodigué à ceux qui l’avaient rejoint sur les bords du lac, et qui étaient « comme des brebis sans berger » (Mc 9, 36). Mais cette fois, nous avons droit au discours qu’il tient à ceux qui précisément auraient dû être les bergers de ce troupeau, mais qui ont failli en raison de leur religiosité stérile.
Les rites préfiguratifs de « la tradition des anciens » n’ont jamais purifié, guéri ni sauvé personne. Etonnante hypocrisie d’accuser Jésus de manger sans s’être purifié les mains, alors que celles-ci ne font que guérir, bénir, réconforter ! Certes ce sont les disciples qui sont directement mis en cause, mais il est clair que c’est le Maître qui est visé. Deux univers religieux s’affrontent : l’ancien, avec ses multiples prescriptions rituelles et légales - destinées à garder une distance avec les non juifs ; et le monde nouveau instauré par Jésus, venu réconcilier tous les enfants de Dieu en une seule famille : « C’est lui, le Christ, qui est notre paix : des deux, Israël et les païens, il a fait un seul peuple ; par sa chair crucifiée, il a fait tomber ce qui les séparait, le mur de la haine, en supprimant les prescriptions juridiques de la loi de Moïse. Il voulait ainsi rassembler les uns et les autres en faisant la paix, et créer en lui un seul Homme nouveau. Les uns comme les autres, réunis en un seul corps, il voulait les réconcilier avec Dieu par la croix : en sa personne il a tué la haine » (Ep 2, 14-16).
Refusant de reconnaître en Jésus le Messie venu accomplir les prescriptions rituelles préfiguratives, les scribes et les pharisiens restent dans leur logique dualiste du pur et de l’impur, du sacré et du profane. Dès lors que ce prétendu Rabbi ne respecte pas ces distinctions traditionnelles, il est forcément impur et ne peut être qu’un usurpateur qui trompe les foules.
Malgré la forme interrogative, l’intervention des pharisiens n’est pas vraiment une question mais une accusation explicite et grave de désobéissance à la tradition. Aussi Jésus argumente-t-il sa répartie en s’appuyant sur ce qui devrait être la source de la tradition, à savoir les Ecritures : « Le Seigneur dit : ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. Il est inutile le culte qu’ils me rendent ; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains. Vous laissez de côté le commandement de Dieu pour vous attacher à la tradition des hommes » (Is 29, 13). Notre-Seigneur illustre et accentue sa critique par un exemple concret : il conteste que l’on puisse consacrer à Dieu des biens destinés à subvenir aux besoins de ses parents. Comment pourrait-on honorer Dieu en désobéissant à sa volonté, explicitement formulée dans la Loi de Moïse (Dt 5, 16) ? La matière de la transgression est dans ce cas bien plus importante que ce qui est reproché aux disciples, puisqu’il ne s’agit pas d’une observance traditionnelle mais d’un précepte de la Torah ! Si encore il s’agissait d’un cas exceptionnel ; mais « vous faites beaucoup de choses du même genre », ajoute douloureusement Notre-Seigneur à l’adresse de ses contradicteurs.
La conclusion s’impose : « Vous annulez la parole de Dieu par la tradition que vous transmettez ». La progression est significative : « Vous laissez de côté le commandement de Dieu… Vous rejetez bel et bien le commandement de Dieu… Vous annulez la parole de Dieu » que vous êtes sensés annoncer et interpréter afin que le peuple puisse en vivre. La raison de la trahison de ce ministère est également explicitée de plus en plus clairement : « … pour vous attacher à la tradition des hommes ; … pour observer votre tradition ; … la tradition que vous transmettez ». L’hypocrisie se double d’orgueil : les scribes et les pharisiens ont subtilement pris la place de Dieu en donnant plus de poids à leur tradition qu’à la Parole de celui qu’ils prétendent servir. Telle est l’accusation portée par Jésus contre les mauvais bergers, qui laissent le troupeau se disperser dans le désert des prescriptions stériles qui ne nourrissent pas l’âme.
« Seigneur ouvre mes yeux sur ma duplicité, sur mes compromissions avec l’esprit d’hypocrisie et d’orgueil. Ne permets pas que je tombe dans le piège d’une religiosité sans âme, qui se réduirait à l’observance d’un ensemble de prescriptions par lesquelles je prétendrais me justifier devant toi. Ne permets pas que de l’une ou l’autre manière j’“annule ta Parole” pour obéir à des préceptes humains qui flattent mon orgueil. Donne-moi de revenir vers toi de tout mon cœur et de t’honorer par toute ma vie et pas seulement de mes lèvres. Envoie sur moi ton Esprit Saint : qu’il arrache mes masques d’hypocrisie et me renouvelle dans la foi, l’espérance et la charité, pour que je puisse “pratiquer la justice, aimer la miséricorde et marcher humblement avec toi ” (Mi 6, 8.) sur le chemin de la vie ».
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
Prayer : Seeking the Heart of God, with Bro. Roger (trad. La prière, fraîcheur d'une source)
Laisser l'amour de Dieu prendre entière et absolue possession d'un cœur ; que cela devienne pour ce cœur comme une seconde nature ; que ce cœur ne laisse rien entrer en lui qui lui soit contraire ; qu'il s'applique continuellement à accroître cet amour de Dieu en cherchant à lui plaire en tout et en ne lui refusant rien de ce qu'il demande ; qu'il accepte comme venant de la main de Dieu tout ce qui lui arrive.
La connaissance de Dieu produit l'amour, et la connaissance de soi produit l'humilité. L'humilité n'est rien d'autre que la vérité. « Qu'avons-nous que nous n'ayons reçu ? » demande saint Paul (1Co 4,7). Si j'ai tout reçu, quel bien ai-je par moi-même ? Si nous en sommes convaincus, nous ne relèverons jamais la tête avec orgueil. Si vous êtes humble, rien ne vous touchera, ni louange ni opprobre, car vous savez ce que vous êtes. Si l'on vous blâme, vous n'en serez pas découragé. Si l'on vous proclame saint, vous ne vous placerez pas sur un piédestal. La connaissance de nous-mêmes nous met à genoux.
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Bonjour Nicolas, Merci !
Mardi 09 février 2016 : Le mardi de la 5e semaine du temps ordinaire
Sainte Apolline, vierge et martyre à Alexandrie († 249)
Saint Maron, Moine au Liban, Père de l'Église Maronite, Patron du Liban (✝ 410)
Bienheureuse Anna Katharina Emmerick « Mystique du Land de Münster » (1774-1824).
Les saints du jour (Mardi 09 février)
Homélie :
Le ton de la péricope de ce jour contraste singulièrement avec le sommaire précédent, qui nous présentait Jésus passant en faisant le bien, se livrant aux foules comme le Pain livré pour que le monde ait la vie. L’évangéliste ne nous avait pas rapporté l’enseignement que Notre-Seigneur avait longuement prodigué à ceux qui l’avaient rejoint sur les bords du lac, et qui étaient « comme des brebis sans berger » (Mc 9, 36). Mais cette fois, nous avons droit au discours qu’il tient à ceux qui précisément auraient dû être les bergers de ce troupeau, mais qui ont failli en raison de leur religiosité stérile.
Les rites préfiguratifs de « la tradition des anciens » n’ont jamais purifié, guéri ni sauvé personne. Etonnante hypocrisie d’accuser Jésus de manger sans s’être purifié les mains, alors que celles-ci ne font que guérir, bénir, réconforter ! Certes ce sont les disciples qui sont directement mis en cause, mais il est clair que c’est le Maître qui est visé. Deux univers religieux s’affrontent : l’ancien, avec ses multiples prescriptions rituelles et légales - destinées à garder une distance avec les non juifs ; et le monde nouveau instauré par Jésus, venu réconcilier tous les enfants de Dieu en une seule famille : « C’est lui, le Christ, qui est notre paix : des deux, Israël et les païens, il a fait un seul peuple ; par sa chair crucifiée, il a fait tomber ce qui les séparait, le mur de la haine, en supprimant les prescriptions juridiques de la loi de Moïse. Il voulait ainsi rassembler les uns et les autres en faisant la paix, et créer en lui un seul Homme nouveau. Les uns comme les autres, réunis en un seul corps, il voulait les réconcilier avec Dieu par la croix : en sa personne il a tué la haine » (Ep 2, 14-16).
Refusant de reconnaître en Jésus le Messie venu accomplir les prescriptions rituelles préfiguratives, les scribes et les pharisiens restent dans leur logique dualiste du pur et de l’impur, du sacré et du profane. Dès lors que ce prétendu Rabbi ne respecte pas ces distinctions traditionnelles, il est forcément impur et ne peut être qu’un usurpateur qui trompe les foules.
Malgré la forme interrogative, l’intervention des pharisiens n’est pas vraiment une question mais une accusation explicite et grave de désobéissance à la tradition. Aussi Jésus argumente-t-il sa répartie en s’appuyant sur ce qui devrait être la source de la tradition, à savoir les Ecritures : « Le Seigneur dit : ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. Il est inutile le culte qu’ils me rendent ; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains. Vous laissez de côté le commandement de Dieu pour vous attacher à la tradition des hommes » (Is 29, 13). Notre-Seigneur illustre et accentue sa critique par un exemple concret : il conteste que l’on puisse consacrer à Dieu des biens destinés à subvenir aux besoins de ses parents. Comment pourrait-on honorer Dieu en désobéissant à sa volonté, explicitement formulée dans la Loi de Moïse (Dt 5, 16) ? La matière de la transgression est dans ce cas bien plus importante que ce qui est reproché aux disciples, puisqu’il ne s’agit pas d’une observance traditionnelle mais d’un précepte de la Torah ! Si encore il s’agissait d’un cas exceptionnel ; mais « vous faites beaucoup de choses du même genre », ajoute douloureusement Notre-Seigneur à l’adresse de ses contradicteurs.
La conclusion s’impose : « Vous annulez la parole de Dieu par la tradition que vous transmettez ». La progression est significative : « Vous laissez de côté le commandement de Dieu… Vous rejetez bel et bien le commandement de Dieu… Vous annulez la parole de Dieu » que vous êtes sensés annoncer et interpréter afin que le peuple puisse en vivre. La raison de la trahison de ce ministère est également explicitée de plus en plus clairement : « … pour vous attacher à la tradition des hommes ; … pour observer votre tradition ; … la tradition que vous transmettez ». L’hypocrisie se double d’orgueil : les scribes et les pharisiens ont subtilement pris la place de Dieu en donnant plus de poids à leur tradition qu’à la Parole de celui qu’ils prétendent servir. Telle est l’accusation portée par Jésus contre les mauvais bergers, qui laissent le troupeau se disperser dans le désert des prescriptions stériles qui ne nourrissent pas l’âme.
« Seigneur ouvre mes yeux sur ma duplicité, sur mes compromissions avec l’esprit d’hypocrisie et d’orgueil. Ne permets pas que je tombe dans le piège d’une religiosité sans âme, qui se réduirait à l’observance d’un ensemble de prescriptions par lesquelles je prétendrais me justifier devant toi. Ne permets pas que de l’une ou l’autre manière j’“annule ta Parole” pour obéir à des préceptes humains qui flattent mon orgueil. Donne-moi de revenir vers toi de tout mon cœur et de t’honorer par toute ma vie et pas seulement de mes lèvres. Envoie sur moi ton Esprit Saint : qu’il arrache mes masques d’hypocrisie et me renouvelle dans la foi, l’espérance et la charité, pour que je puisse “pratiquer la justice, aimer la miséricorde et marcher humblement avec toi ” (Mi 6, 8.) sur le chemin de la vie ».
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
Prayer : Seeking the Heart of God, with Bro. Roger (trad. La prière, fraîcheur d'une source)
« Son cœur est loin de moi »
Laisser l'amour de Dieu prendre entière et absolue possession d'un cœur ; que cela devienne pour ce cœur comme une seconde nature ; que ce cœur ne laisse rien entrer en lui qui lui soit contraire ; qu'il s'applique continuellement à accroître cet amour de Dieu en cherchant à lui plaire en tout et en ne lui refusant rien de ce qu'il demande ; qu'il accepte comme venant de la main de Dieu tout ce qui lui arrive.
La connaissance de Dieu produit l'amour, et la connaissance de soi produit l'humilité. L'humilité n'est rien d'autre que la vérité. « Qu'avons-nous que nous n'ayons reçu ? » demande saint Paul (1Co 4,7). Si j'ai tout reçu, quel bien ai-je par moi-même ? Si nous en sommes convaincus, nous ne relèverons jamais la tête avec orgueil. Si vous êtes humble, rien ne vous touchera, ni louange ni opprobre, car vous savez ce que vous êtes. Si l'on vous blâme, vous n'en serez pas découragé. Si l'on vous proclame saint, vous ne vous placerez pas sur un piédestal. La connaissance de nous-mêmes nous met à genoux.
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Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonsoir Lumen,
Bonsoir Marie du 65
Bonsoir Thierry
Bonsoir Manuela
Bonsoir à toutes et à tous
Mercredi 10 Février 2016
Mercredi des Cendres
(Couleur liturgique : Violet )
Année C
Écouté sur :
http://radiofidelite.fr/fr/
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=10/02/2016
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir Marie du 65
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Mercredi 10 Février 2016
Mercredi des Cendres
(Couleur liturgique : Violet )
Année C
(Première lecture)
Livre du Prophète Joël 2 : 12 à 18
« Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements »
Maintenant – Oracle du SEIGNEUR –
revenez à Moi de tout votre cœur,
dans le jeûne, les larmes et le deuil !
Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements,
et revenez au SEIGNEUR votre DIEU,
car IL est TENDRE et MISÉRICORDIEUX,
Lent à la Colère et PLEIN d’AMOUR,
renonçant au châtiment.
Qui sait ? IL pourrait revenir,
IL pourrait renoncer au châtiment,
et laisser derrière LUI Sa BÉNÉDICTION :
alors, vous pourrez présenter offrandes et libations
au SEIGNEUR votre DIEU.
Sonnez du cor dans Sion :
prescrivez un jeûne sacré, annoncez une fête solennelle,
réunissez le peuple, tenez une assemblée sainte,
rassemblez les anciens,
réunissez petits enfants et nourrissons !
Que le jeune époux sorte de sa maison,
que la jeune mariée quitte sa chambre !
Entre le portail et l’autel,
les prêtres, serviteurs du SEIGNEUR,
iront pleurer et diront :
« Pitié, SEIGNEUR, pour Ton Peuple,
n’expose pas ceux qui T’appartiennent
à l’insulte et aux moqueries des païens !
Faudra-t-il qu’on dise :
“Où donc est leur DIEU ?” »
Et le SEIGNEUR s’est ému en faveur de Son Pays,
IL a eu pitié de Son Peuple.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Livre du Prophète Joël 2 : 12 à 18
« Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements »
Maintenant – Oracle du SEIGNEUR –
revenez à Moi de tout votre cœur,
dans le jeûne, les larmes et le deuil !
Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements,
et revenez au SEIGNEUR votre DIEU,
car IL est TENDRE et MISÉRICORDIEUX,
Lent à la Colère et PLEIN d’AMOUR,
renonçant au châtiment.
Qui sait ? IL pourrait revenir,
IL pourrait renoncer au châtiment,
et laisser derrière LUI Sa BÉNÉDICTION :
alors, vous pourrez présenter offrandes et libations
au SEIGNEUR votre DIEU.
Sonnez du cor dans Sion :
prescrivez un jeûne sacré, annoncez une fête solennelle,
réunissez le peuple, tenez une assemblée sainte,
rassemblez les anciens,
réunissez petits enfants et nourrissons !
Que le jeune époux sorte de sa maison,
que la jeune mariée quitte sa chambre !
Entre le portail et l’autel,
les prêtres, serviteurs du SEIGNEUR,
iront pleurer et diront :
« Pitié, SEIGNEUR, pour Ton Peuple,
n’expose pas ceux qui T’appartiennent
à l’insulte et aux moqueries des païens !
Faudra-t-il qu’on dise :
“Où donc est leur DIEU ?” »
Et le SEIGNEUR s’est ému en faveur de Son Pays,
IL a eu pitié de Son Peuple.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Prière pour obtenir le pardon
Psaume appartenant au répertoire du chef de chorale et au recueil de David. Il fait allusion à la visite que le Prophète Nathan rendit à David après que celui-ci eut commis adultère avec Bethsabée.
[Psaume 50 (51), entièrement]
[Psaume 50 (51), entièrement]
Psaume 50 (51) : 3 et 4, 5 et 6ab, 12 et 13, 14 et 17
R/ Pitié, SEIGNEUR, car nous avons péché.
Pitié pour moi, mon DIEU, dans Ton AMOUR,
selon Ta GRANDE MISÉRICORDE, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.
R/
Oui, je connais mon péché,
ma faute est toujours devant moi.
Contre TOI, et TOI SEUL, j'ai péché,
ce qui est mal à Tes YEUX, je l'ai fait.
R/
Crée en moi un cœur pur, ô mon DIEU,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de Ta FACE,
ne me reprends pas Ton ESPRIT SAINT.
R/
Rends-moi la joie d'être sauvé ;
que l'esprit généreux me soutienne.
SEIGNEUR, ouvre mes lèvres,
et ma bouche annoncera Ta Louange.
R/
[center] Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Pitié pour moi, mon DIEU, dans Ton AMOUR,
selon Ta GRANDE MISÉRICORDE, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.
R/
Oui, je connais mon péché,
ma faute est toujours devant moi.
Contre TOI, et TOI SEUL, j'ai péché,
ce qui est mal à Tes YEUX, je l'ai fait.
R/
Crée en moi un cœur pur, ô mon DIEU,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de Ta FACE,
ne me reprends pas Ton ESPRIT SAINT.
R/
Rends-moi la joie d'être sauvé ;
que l'esprit généreux me soutienne.
SEIGNEUR, ouvre mes lèvres,
et ma bouche annoncera Ta Louange.
R/
[center] Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
(Deuxième lecture)
Deuxième Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 5 : 20 à 6 : 2
« Laissez-vous réconcilier avec DIEU. Voici maintenant le moment favorable »
Frères,
nous sommes les ambassadeurs du CHRIST,
et par nous c’est DIEU LUI-MÊME qui lance un appel :
nous le demandons au NOM du CHRIST,
laissez-vous réconcilier avec DIEU.
CELUI qui n’a pas connu le péché,
DIEU L’a pour nous identifié au péché,
afin qu’en LUI nous devenions justes de la justice même de DIEU.
En tant que coopérateurs de DIEU,
nous vous exhortons encore
à ne pas laisser sans effet la GRÂCE reçue de LUI.
Car IL dit dans l’Écriture :
Au MOMENT FAVORABLE Je T’ai exaucé,
au Jour du SALUT Je T’ai secouru.
Le voici maintenant le MOMENT FAVORABLE,
le voici maintenant le Jour du SALUT.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Deuxième Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 5 : 20 à 6 : 2
« Laissez-vous réconcilier avec DIEU. Voici maintenant le moment favorable »
Frères,
nous sommes les ambassadeurs du CHRIST,
et par nous c’est DIEU LUI-MÊME qui lance un appel :
nous le demandons au NOM du CHRIST,
laissez-vous réconcilier avec DIEU.
CELUI qui n’a pas connu le péché,
DIEU L’a pour nous identifié au péché,
afin qu’en LUI nous devenions justes de la justice même de DIEU.
En tant que coopérateurs de DIEU,
nous vous exhortons encore
à ne pas laisser sans effet la GRÂCE reçue de LUI.
Car IL dit dans l’Écriture :
Au MOMENT FAVORABLE Je T’ai exaucé,
au Jour du SALUT Je T’ai secouru.
Le voici maintenant le MOMENT FAVORABLE,
le voici maintenant le Jour du SALUT.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 6 : 1 à 6, 16 à 18
Acclamation de l’Évangile :
Ta PAROLE, SEIGNEUR, est VÉRITÉ,
et Ta LOI, DÉLIVRANCE.
Aujourd’hui, ne fermez pas votre coeur,
mais écoutez la VOIX du SEIGNEUR.
Ta PAROLE, SEIGNEUR, est VÉRITÉ,
et Ta LOI, DÉLIVRANCE.
(cf. Ps 94, 8a.7d)
« Ton PÈRE qui voit dans le secret te le rendra »
En ce temps- là,
JÉSUS disait à Ses Disciples :
« Ce que vous faites pour devenir des justes,
évitez de l’accomplir devant les hommes
pour vous faire remarquer.
Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous
auprès de votre PÈRE qui est aux Cieux.
Ainsi, quand tu fais l’aumône,
ne fais pas sonner la trompette devant toi,
comme les hypocrites qui se donnent en spectacle
dans les synagogues et dans les rues,
pour obtenir la gloire qui vient des hommes.
Amen, Je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
Mais toi, quand tu fais l’aumône,
que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite,
afin que ton aumône reste dans le secret ;
ton PÈRE qui voit dans le secret
te le rendra.
Et quand vous priez,
ne soyez pas comme les hypocrites :
ils aiment à se tenir debout
dans les synagogues et aux carrefours
pour bien se montrer aux hommes
quand ils prient.
Amen, Je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
Mais toi, quand tu pries,
retire-toi dans ta pièce la plus retirée,
ferme la porte,
et prie ton PÈRE qui est présent dans le secret ;
ton PÈRE qui voit dans le secret
te le rendra.
Et quand vous jeûnez,
ne prenez pas un air abattu,
comme les hypocrites :
ils prennent une mine défaite
pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent.
Amen, Je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
Mais toi, quand tu jeûnes,
parfume-toi la tête et lave-toi le visage ;
ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes,
mais seulement de ton PÈRE qui est présent au plus secret ;
ton PÈRE qui voit au plus secret
te le rendra. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Ta PAROLE, SEIGNEUR, est VÉRITÉ,
et Ta LOI, DÉLIVRANCE.
Aujourd’hui, ne fermez pas votre coeur,
mais écoutez la VOIX du SEIGNEUR.
Ta PAROLE, SEIGNEUR, est VÉRITÉ,
et Ta LOI, DÉLIVRANCE.
(cf. Ps 94, 8a.7d)
« Ton PÈRE qui voit dans le secret te le rendra »
En ce temps- là,
JÉSUS disait à Ses Disciples :
« Ce que vous faites pour devenir des justes,
évitez de l’accomplir devant les hommes
pour vous faire remarquer.
Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous
auprès de votre PÈRE qui est aux Cieux.
Ainsi, quand tu fais l’aumône,
ne fais pas sonner la trompette devant toi,
comme les hypocrites qui se donnent en spectacle
dans les synagogues et dans les rues,
pour obtenir la gloire qui vient des hommes.
Amen, Je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
Mais toi, quand tu fais l’aumône,
que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite,
afin que ton aumône reste dans le secret ;
ton PÈRE qui voit dans le secret
te le rendra.
Et quand vous priez,
ne soyez pas comme les hypocrites :
ils aiment à se tenir debout
dans les synagogues et aux carrefours
pour bien se montrer aux hommes
quand ils prient.
Amen, Je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
Mais toi, quand tu pries,
retire-toi dans ta pièce la plus retirée,
ferme la porte,
et prie ton PÈRE qui est présent dans le secret ;
ton PÈRE qui voit dans le secret
te le rendra.
Et quand vous jeûnez,
ne prenez pas un air abattu,
comme les hypocrites :
ils prennent une mine défaite
pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent.
Amen, Je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
Mais toi, quand tu jeûnes,
parfume-toi la tête et lave-toi le visage ;
ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes,
mais seulement de ton PÈRE qui est présent au plus secret ;
ton PÈRE qui voit au plus secret
te le rendra. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
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Nicolas
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Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Merci !
Mercredi 10 février 2016 : Le mercredi des Cendres
Sainte Scholastique, Moniale, sœur de Saint Benoît (480-543)
Bienheureuse Eusebia Palomino Yenes, Fille de Marie Auxiliatrice (1899-1935)
Vénérable Madeleine de Jésus, Religieuse Passioniste italienne (1888-✝ 1960)
Les saints du jour (Mercredi 10 février)
Homélie :
« Revenez à moi » : le Seigneur nous invite lui-même à cet acte d’audace inouïe qui consiste à revenir à lui, alors que dans notre folie, nous nous étions éloignés de la Source de tout bien. Et comme pour nous rassurer et vaincre nos ultimes résistances, il proteste de ses bonnes intentions : « Le Seigneur votre Dieu est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment » (1ère lect.) ; bien plus : « Il désire vous combler de ses bienfaits ».
En ce jour où nous commençons par un saint jeûne le temps de pénitence du Carême, il est bon de nous imprégner de ces paroles pleines d’espérance, qui doivent orienter tout notre cheminement vers Pâques.
Mais si Dieu nourrit envers nous de tels sentiments de bienveillance, pourquoi prescrit-il un jeûne auquel tous doivent se soumettre, du plus grand au plus petit ? Uniquement pour nous arracher à la préoccupation excessive, idolâtrique, des biens de ce monde, qui exercent sur nous une emprise aliénante.
« L’idole commence, méditait le cardinal H. Urs Von Balthazar, là où Dieu ne suffit plus ». Cette parole nous atteint de plein fouet : qu’il est difficile de résister aux mille désirs qui nous dispersent loin de l’Unique Nécessaire ; de garder notre cœur unifié en Dieu ; de tout recevoir de lui dans l’action de grâce.
Chacun de nous est invité à se laisser conduire par l’Esprit jusqu’à ce lieu de non liberté, où le Seigneur n’est plus le premier choisi, où il ne règne plus en Maître. C’est précisément là que la Croix du Christ doit être plantée durant ce Carême. Car là où Dieu n’est plus Roi, le Prince de ce monde a tôt fait de prendre sa place. Nous connaissons bien ses sophismes mensongers : peur de manquer, besoin de se défouler, de vivre avec son temps, de rejeter les tabous, de s’ouvrir à d’autres horizons... Autant de suggestions et bien d’autres qui nous conduisent à relativiser la Parole de Dieu, « à en prendre et à en laisser ». Mais si la Parole n’est plus la norme ultime, qui juge toutes les propositions humaines, nous sommes déjà déchus de notre dignité filiale, de notre participation à la Seigneurie du Christ.
L’appel « revenez à moi » suppose que nous nous détournions des idoles qui nous ont fascinés et que nous nous arrachions à notre tiédeur, à nos demi-mesures, à nos compromissions avec l’esprit du monde. Mais comment pourrions-nous revenir à Dieu s’il ne prend l’initiative de venir lui-même à nos devants ? C’est précisément ce qu’a accompli pour nous le Verbe lorsqu’il a pris chair de notre chair. Dieu est déjà venu jusqu’à nous en son Fils, pour que nous puissions « revenir à lui » dans l’Esprit.
C’est sur l’horizon du salut accompli « une fois pour toutes » par le Christ Jésus, que l’invitation pressante de saint Paul : « laissez-vous réconcilier avec Dieu », prend tout son sens. Notre effort de Carême consiste à accueillir la grâce de conversion que le Seigneur nous offre lui-même en ce temps béni. « Ne laissons pas sans effet la grâce reçue de Dieu » (2ème lect.). Laissons-nous justifier devant Dieu notre Père par celui qui s’est identifié à notre péché, afin de nous couvrir de sa justice.
Certes, ce don nous a déjà été fait au baptême : nous avons reçu la grâce de filiation divine. Mais qui peut prétendre être resté fidèle à cette Alliance primordiale ? Ne nous sommes-nous pas tous hâtés de nous éloigner du chemin de l’Evangile pour retourner à nos « oignons d’Egypte », c’est-à-dire aux idoles de ce monde ? Voilà pourquoi chaque année l’Eglise nous propose à nouveau ce temps de conversion, au cours duquel elle nous invite à revenir à la source vivifiante de notre baptême, pour en vivre de manière concrète.
« Si vous voulez vivre comme des justes » – ce qui devrait être la ferme volonté de tous ceux qui se reconnaissent « justifiés » dans le Sang du Christ – « évitez d’agir devant les hommes pour vous faire remarquer ». Ne soyez pas tournés vers l’extériorité de ce monde qui passe, pour y convoiter l’avoir, la gloire et le pouvoir. Mais recueille-toi plutôt « dans le secret : ton Père voit ce que tu fais en secret : il te le revaudra ». C’est dans le face à face avec le Père, par notre communion à son Fils Jésus Christ, que nous laissons Dieu nous « combler de ses bienfaits », afin que nous puissions à notre tour « offrir un sacrifice au Seigneur notre Dieu ». Et quelle est donc cette offrande qui sanctifiera notre vie, sinon la louange et l’action de grâce qui jailliront de nos cœurs purifiés (Ps 50 [51]) par l’accueil renouvelé du salut que le Père nous offre « au nom du Christ ».
Une dernière précision s’impose. Si la conversion est nécessairement un choix personnel, notre démarche n’est pas pour autant individualiste : la première lecture souligne sa dimension communautaire essentielle. C’est au peuple tout entier que le Seigneur adresse son appel et sa promesse : « Sonnez de la trompette dans Jérusalem : prescrivez un jeûne sacré, annoncez une solennité, réunissez le peuple, tenez une assemblée Sainte, rassemblez les anciens, réunissez petits enfants et nourrissons ! » Bref : tout le monde sans exception est convoqué à une assemblée liturgique pour confesser son péché et accueillir le pardon de Dieu.
Nous savons combien le Ramadan est pour nos frères musulmans non seulement un temps de pénitence personnelle, mais aussi l’occasion de redécouvrir leur identité religieuse et leur unité communautaire. Pourquoi n’en serait-il pas ainsi également pour nous, chrétiens ? Une de nos résolutions de carême ne serait-elle pas, selon le souhait du Saint Père adressé à nos Evêques en visite ad limina, d’approfondir le sens de l’Eglise comme communauté du salut, c'est-à-dire de ceux qui ont accueilli le pardon de Dieu offert en son Fils bien-aimé Jésus-Christ, et qui proclament à tous les peuples sa louange ?
« Crée en nous un cœur pur, ô notre Dieu, renouvelle et raffermis au fond de nous notre esprit. Rends-nous la joie d’être sauvé ; que l’Esprit généreux nous soutienne. Seigneur ouvre nos lèvres, et notre bouche annoncera ta louange » (Ps 50 [51]).
Soyons en bien convaincu : l’action de grâce pour la merveille accomplie par le Seigneur en notre faveur, sera d’autant plus féconde pour le salut des âmes, qu’elle s’élèvera d’une communauté plus fervente, rassemblée dans la conscience vive de sa responsabilité au cœur du monde. « Ne laissons pas sans effet la grâce reçue de Dieu. Car il dit dans l’Ecriture : “Au moment favorable, je t’ai exaucé, au jour du salut je suis venu à ton secours. Or c’est maintenant le moment favorable, c’est maintenant le jour du salut » (2nd lect.).
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape
Homélie du Mercredi des cendres 16/02/1983
Le carême marque le moment où il nous faut rentrer en nous-mêmes. C'est un temps d'intimité particulière avec Dieu dans le secret du cœur et de la conscience. C'est dans cette intimité intérieure avec Dieu que s'accomplit l'œuvre essentielle du carême : le travail de conversion.
Et dans ce secret intérieur, dans cette intimité avec Dieu dans la pleine vérité du cœur et de la conscience, résonnent des mots comme ceux du psaume de la liturgie d'aujourd'hui, l'une des confessions les plus profondes que l'homme ait jamais faite devant Dieu : « Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, / dans ta grande miséricorde, efface mes torts. / Lave-moi tout entier de ma faute, / et de mon péché, purifie-moi. / Oui, je reconnais mes torts, / j'ai toujours mon péché devant moi, / Contre toi, et toi seul, j'ai péché, / ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait » (Ps 50,1-6).
Ce sont des mots qui purifient, des mots qui transforment. Ils transforment l'homme de l'intérieur. Récitons-les souvent pendant le carême. Et surtout, essayons de renouveler cet esprit qui les anime, ce souffle intérieur qui a justement donné à ces mots une force de conversion. Car le carême est essentiellement une invitation à la conversion. Les œuvres de piété dont parle l'Évangile d'aujourd'hui ouvrent la route à cette conversion. Exerçons-les autant qu'il est possible. Mais en premier lieu, cherchons à rencontrer Dieu intérieurement dans toute notre vie, dans tout ce dont elle est faite, pour arriver à cette conversion en profondeur dont est plein le psaume pénitentiel de la liturgie d'aujourd'hui.
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Bonjour Nicolas, Merci !
Mercredi 10 février 2016 : Le mercredi des Cendres
Sainte Scholastique, Moniale, sœur de Saint Benoît (480-543)
Bienheureuse Eusebia Palomino Yenes, Fille de Marie Auxiliatrice (1899-1935)
Vénérable Madeleine de Jésus, Religieuse Passioniste italienne (1888-✝ 1960)
Les saints du jour (Mercredi 10 février)
Homélie :
« Revenez à moi » : le Seigneur nous invite lui-même à cet acte d’audace inouïe qui consiste à revenir à lui, alors que dans notre folie, nous nous étions éloignés de la Source de tout bien. Et comme pour nous rassurer et vaincre nos ultimes résistances, il proteste de ses bonnes intentions : « Le Seigneur votre Dieu est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment » (1ère lect.) ; bien plus : « Il désire vous combler de ses bienfaits ».
En ce jour où nous commençons par un saint jeûne le temps de pénitence du Carême, il est bon de nous imprégner de ces paroles pleines d’espérance, qui doivent orienter tout notre cheminement vers Pâques.
Mais si Dieu nourrit envers nous de tels sentiments de bienveillance, pourquoi prescrit-il un jeûne auquel tous doivent se soumettre, du plus grand au plus petit ? Uniquement pour nous arracher à la préoccupation excessive, idolâtrique, des biens de ce monde, qui exercent sur nous une emprise aliénante.
« L’idole commence, méditait le cardinal H. Urs Von Balthazar, là où Dieu ne suffit plus ». Cette parole nous atteint de plein fouet : qu’il est difficile de résister aux mille désirs qui nous dispersent loin de l’Unique Nécessaire ; de garder notre cœur unifié en Dieu ; de tout recevoir de lui dans l’action de grâce.
Chacun de nous est invité à se laisser conduire par l’Esprit jusqu’à ce lieu de non liberté, où le Seigneur n’est plus le premier choisi, où il ne règne plus en Maître. C’est précisément là que la Croix du Christ doit être plantée durant ce Carême. Car là où Dieu n’est plus Roi, le Prince de ce monde a tôt fait de prendre sa place. Nous connaissons bien ses sophismes mensongers : peur de manquer, besoin de se défouler, de vivre avec son temps, de rejeter les tabous, de s’ouvrir à d’autres horizons... Autant de suggestions et bien d’autres qui nous conduisent à relativiser la Parole de Dieu, « à en prendre et à en laisser ». Mais si la Parole n’est plus la norme ultime, qui juge toutes les propositions humaines, nous sommes déjà déchus de notre dignité filiale, de notre participation à la Seigneurie du Christ.
L’appel « revenez à moi » suppose que nous nous détournions des idoles qui nous ont fascinés et que nous nous arrachions à notre tiédeur, à nos demi-mesures, à nos compromissions avec l’esprit du monde. Mais comment pourrions-nous revenir à Dieu s’il ne prend l’initiative de venir lui-même à nos devants ? C’est précisément ce qu’a accompli pour nous le Verbe lorsqu’il a pris chair de notre chair. Dieu est déjà venu jusqu’à nous en son Fils, pour que nous puissions « revenir à lui » dans l’Esprit.
C’est sur l’horizon du salut accompli « une fois pour toutes » par le Christ Jésus, que l’invitation pressante de saint Paul : « laissez-vous réconcilier avec Dieu », prend tout son sens. Notre effort de Carême consiste à accueillir la grâce de conversion que le Seigneur nous offre lui-même en ce temps béni. « Ne laissons pas sans effet la grâce reçue de Dieu » (2ème lect.). Laissons-nous justifier devant Dieu notre Père par celui qui s’est identifié à notre péché, afin de nous couvrir de sa justice.
Certes, ce don nous a déjà été fait au baptême : nous avons reçu la grâce de filiation divine. Mais qui peut prétendre être resté fidèle à cette Alliance primordiale ? Ne nous sommes-nous pas tous hâtés de nous éloigner du chemin de l’Evangile pour retourner à nos « oignons d’Egypte », c’est-à-dire aux idoles de ce monde ? Voilà pourquoi chaque année l’Eglise nous propose à nouveau ce temps de conversion, au cours duquel elle nous invite à revenir à la source vivifiante de notre baptême, pour en vivre de manière concrète.
« Si vous voulez vivre comme des justes » – ce qui devrait être la ferme volonté de tous ceux qui se reconnaissent « justifiés » dans le Sang du Christ – « évitez d’agir devant les hommes pour vous faire remarquer ». Ne soyez pas tournés vers l’extériorité de ce monde qui passe, pour y convoiter l’avoir, la gloire et le pouvoir. Mais recueille-toi plutôt « dans le secret : ton Père voit ce que tu fais en secret : il te le revaudra ». C’est dans le face à face avec le Père, par notre communion à son Fils Jésus Christ, que nous laissons Dieu nous « combler de ses bienfaits », afin que nous puissions à notre tour « offrir un sacrifice au Seigneur notre Dieu ». Et quelle est donc cette offrande qui sanctifiera notre vie, sinon la louange et l’action de grâce qui jailliront de nos cœurs purifiés (Ps 50 [51]) par l’accueil renouvelé du salut que le Père nous offre « au nom du Christ ».
Une dernière précision s’impose. Si la conversion est nécessairement un choix personnel, notre démarche n’est pas pour autant individualiste : la première lecture souligne sa dimension communautaire essentielle. C’est au peuple tout entier que le Seigneur adresse son appel et sa promesse : « Sonnez de la trompette dans Jérusalem : prescrivez un jeûne sacré, annoncez une solennité, réunissez le peuple, tenez une assemblée Sainte, rassemblez les anciens, réunissez petits enfants et nourrissons ! » Bref : tout le monde sans exception est convoqué à une assemblée liturgique pour confesser son péché et accueillir le pardon de Dieu.
Nous savons combien le Ramadan est pour nos frères musulmans non seulement un temps de pénitence personnelle, mais aussi l’occasion de redécouvrir leur identité religieuse et leur unité communautaire. Pourquoi n’en serait-il pas ainsi également pour nous, chrétiens ? Une de nos résolutions de carême ne serait-elle pas, selon le souhait du Saint Père adressé à nos Evêques en visite ad limina, d’approfondir le sens de l’Eglise comme communauté du salut, c'est-à-dire de ceux qui ont accueilli le pardon de Dieu offert en son Fils bien-aimé Jésus-Christ, et qui proclament à tous les peuples sa louange ?
« Crée en nous un cœur pur, ô notre Dieu, renouvelle et raffermis au fond de nous notre esprit. Rends-nous la joie d’être sauvé ; que l’Esprit généreux nous soutienne. Seigneur ouvre nos lèvres, et notre bouche annoncera ta louange » (Ps 50 [51]).
Soyons en bien convaincu : l’action de grâce pour la merveille accomplie par le Seigneur en notre faveur, sera d’autant plus féconde pour le salut des âmes, qu’elle s’élèvera d’une communauté plus fervente, rassemblée dans la conscience vive de sa responsabilité au cœur du monde. « Ne laissons pas sans effet la grâce reçue de Dieu. Car il dit dans l’Ecriture : “Au moment favorable, je t’ai exaucé, au jour du salut je suis venu à ton secours. Or c’est maintenant le moment favorable, c’est maintenant le jour du salut » (2nd lect.).
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape
Homélie du Mercredi des cendres 16/02/1983
Dans le secret du cœur
Le carême marque le moment où il nous faut rentrer en nous-mêmes. C'est un temps d'intimité particulière avec Dieu dans le secret du cœur et de la conscience. C'est dans cette intimité intérieure avec Dieu que s'accomplit l'œuvre essentielle du carême : le travail de conversion.
Et dans ce secret intérieur, dans cette intimité avec Dieu dans la pleine vérité du cœur et de la conscience, résonnent des mots comme ceux du psaume de la liturgie d'aujourd'hui, l'une des confessions les plus profondes que l'homme ait jamais faite devant Dieu : « Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, / dans ta grande miséricorde, efface mes torts. / Lave-moi tout entier de ma faute, / et de mon péché, purifie-moi. / Oui, je reconnais mes torts, / j'ai toujours mon péché devant moi, / Contre toi, et toi seul, j'ai péché, / ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait » (Ps 50,1-6).
Ce sont des mots qui purifient, des mots qui transforment. Ils transforment l'homme de l'intérieur. Récitons-les souvent pendant le carême. Et surtout, essayons de renouveler cet esprit qui les anime, ce souffle intérieur qui a justement donné à ces mots une force de conversion. Car le carême est essentiellement une invitation à la conversion. Les œuvres de piété dont parle l'Évangile d'aujourd'hui ouvrent la route à cette conversion. Exerçons-les autant qu'il est possible. Mais en premier lieu, cherchons à rencontrer Dieu intérieurement dans toute notre vie, dans tout ce dont elle est faite, pour arriver à cette conversion en profondeur dont est plein le psaume pénitentiel de la liturgie d'aujourd'hui.
Evangelizo.org
Invité- Invité
Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU
Bonsoir Lumen,
Bonsoir Marie du 65
Bonsoir Thierry
Bonsoir Manuela
Bonsoir à toutes et à tous
Jeudi 11 Février 2016
Jeudi après les Cendres
(Couleur liturgique : Violet )
Année C
Psaume 1, entièrement
Écouté sur :
http://radiofidelite.fr/fr/
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=11/02/2016
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir Marie du 65
Bonsoir Thierry
Bonsoir Manuela
Bonsoir à toutes et à tous
Jeudi 11 Février 2016
Jeudi après les Cendres
(Couleur liturgique : Violet )
Année C
(Première lecture)
Livre du Deutéronome 30 : 15 à 20
« Vois ! Aujourd’hui je vous propose la bénédiction ou la malédiction »
Moïse disait au peuple :
« Vois ! Je mets aujourd’hui devant toi
ou bien la vie et le bonheur,
ou bien la mort et le malheur.
Ce que je te commande aujourd’hui,
c’est d’aimer le SEIGNEUR ton DIEU,
de marcher dans Ses CHEMINS,
de garder Ses COMMANDEMENTS, Ses DÉCRETS et Ses ORDONNANCES.
Alors, tu vivras et te multiplieras ;
le SEIGNEUR ton DIEU te bénira
dans le pays dont tu vas prendre possession.
Mais si tu détournes ton cœur,
si tu n’obéis pas,
si tu te laisses entraîner
à te prosterner devant d’autres dieux
et à les servir,
je vous le déclare aujourd’hui :
certainement vous périrez,
vous ne vivrez pas de longs jours
sur la terre dont vous allez prendre possession
quand vous aurez passé le Jourdain.
Je prends aujourd’hui à témoin contre vous
le Ciel et la Terre :
je mets devant toi la vie ou la mort,
la bénédiction ou la malédiction.
Choisis donc la vie,
pour que vous viviez, toi et ta descendance,
en aimant le SEIGNEUR ton DIEU,
en écoutant Sa VOIX, en vous attachant à LUI ;
c’est là que se trouve ta vie, une longue vie
sur la terre que le SEIGNEUR a juré de donner
à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Livre du Deutéronome 30 : 15 à 20
« Vois ! Aujourd’hui je vous propose la bénédiction ou la malédiction »
Moïse disait au peuple :
« Vois ! Je mets aujourd’hui devant toi
ou bien la vie et le bonheur,
ou bien la mort et le malheur.
Ce que je te commande aujourd’hui,
c’est d’aimer le SEIGNEUR ton DIEU,
de marcher dans Ses CHEMINS,
de garder Ses COMMANDEMENTS, Ses DÉCRETS et Ses ORDONNANCES.
Alors, tu vivras et te multiplieras ;
le SEIGNEUR ton DIEU te bénira
dans le pays dont tu vas prendre possession.
Mais si tu détournes ton cœur,
si tu n’obéis pas,
si tu te laisses entraîner
à te prosterner devant d’autres dieux
et à les servir,
je vous le déclare aujourd’hui :
certainement vous périrez,
vous ne vivrez pas de longs jours
sur la terre dont vous allez prendre possession
quand vous aurez passé le Jourdain.
Je prends aujourd’hui à témoin contre vous
le Ciel et la Terre :
je mets devant toi la vie ou la mort,
la bénédiction ou la malédiction.
Choisis donc la vie,
pour que vous viviez, toi et ta descendance,
en aimant le SEIGNEUR ton DIEU,
en écoutant Sa VOIX, en vous attachant à LUI ;
c’est là que se trouve ta vie, une longue vie
sur la terre que le SEIGNEUR a juré de donner
à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Le vrai bonheur
Psaume 1, entièrement
Psaume 1 : 1 et 2, 3, 4 et 6
R/ Heureux est l'homme qui met sa foi dans le SEIGNEUR !
Heureux est l'homme
qui n'entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la Loi du SEIGNEUR
et murmure Sa Loi jour et nuit !
R/
Il est comme un arbre
planté près d'un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu'il entreprend réussira,
tel n'est pas le sort des méchants.
R/
Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent.
Le SEIGNEUR connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Heureux est l'homme
qui n'entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la Loi du SEIGNEUR
et murmure Sa Loi jour et nuit !
R/
Il est comme un arbre
planté près d'un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu'il entreprend réussira,
tel n'est pas le sort des méchants.
R/
Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent.
Le SEIGNEUR connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 9 : 22 à 25
Acclamation de l’Évangile :
Tes PAROLES, SEIGNEUR, sont ESPRIT et ELLES sont VIE. Convertissez-vous, dit le SEIGNEUR, car le Royaume des Cieux est tout proche. Tes PAROLES, SEIGNEUR, sont ESPRIT et ELLES sont VIE. (Mt 4, 17)
« Celui qui perdra sa vie à cause de Moi la sauvera »
En ce temps-là,
JÉSUS disait à Ses Disciples :
« Il faut que le FILS de l’Homme souffre beaucoup,
qu’IL soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes,
qu’IL soit tué,
et que, le troisième jour, IL ressuscite. »
IL leur disait à tous :
« Celui qui veut marcher à Ma suite,
qu’IL renonce à lui-même,
qu’il prenne Sa Croix chaque jour
et qu’il Me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie
la perdra ;
mais celui qui perdra sa vie à cause de Moi
la sauvera.
Quel avantage un homme aura-t-il
à gagner le monde entier,
s’il se perd ou se ruine lui-même ? »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Tes PAROLES, SEIGNEUR, sont ESPRIT et ELLES sont VIE. Convertissez-vous, dit le SEIGNEUR, car le Royaume des Cieux est tout proche. Tes PAROLES, SEIGNEUR, sont ESPRIT et ELLES sont VIE. (Mt 4, 17)
« Celui qui perdra sa vie à cause de Moi la sauvera »
En ce temps-là,
JÉSUS disait à Ses Disciples :
« Il faut que le FILS de l’Homme souffre beaucoup,
qu’IL soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes,
qu’IL soit tué,
et que, le troisième jour, IL ressuscite. »
IL leur disait à tous :
« Celui qui veut marcher à Ma suite,
qu’IL renonce à lui-même,
qu’il prenne Sa Croix chaque jour
et qu’il Me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie
la perdra ;
mais celui qui perdra sa vie à cause de Moi
la sauvera.
Quel avantage un homme aura-t-il
à gagner le monde entier,
s’il se perd ou se ruine lui-même ? »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Écouté sur :
http://radiofidelite.fr/fr/
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=11/02/2016
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
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