★Beaux Textes★
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Re: ★Beaux Textes★
Le Gamin et les Ballons
Un jour, un petit garçon noir regarda un marchand de ballons dans la rue. Ses yeux brillèrent. Il y a des ballons de toutes les couleurs : des rouges, des bleus, des blancs, des noirs, et des jaunes ! Quel magnifique spectacle pour cet enfant émerveillé par tant de couleurs et de ballons.
Le vendeur de ballons, âgé, aperçu le garçon, yeux grands ouverts et bouche bée, hésitant qui fini par s’approcher de vendeur.
« Dis Monsieur, est-ce que les ballons noirs volent aussi haut que les autres ? »
L’homme ridé et ému par une telle innocence.
Il s’accroupit et prit le garçonnet dans ses bras pour l’installer sur un muret juste derrière lui.
Il répliqua :
« Regarde»
Il ouvrit la main pour laisser échapper tous ses ballons qui s’envolèrent en grappe pour se disperser dans le ciel au gré du vent.
Et les ballons montèrent, montèrent,… tellement haut et tellement loin qu’ils ne les virent plus.
« Tu as vu ? », lui demanda le vieillard.
« Oui », acquiesça le garçonnet émerveillé.
« Est-ce que les ballons noirs sont montés aussi haut que les autres ? »
« Oui Monsieur ! » répondit l’enfant dont les yeux brillaient de mille feux.
« Tu vois, mon garçon, les ballons, c'est comme les hommes. L'important ce n'est pas leur couleur, ce n'est pas l'extérieur. Non, l'important, c'est CE QU'IL Y A EN EUX. C'est ce qu'il y a en toi qui fera toute la différence dans ta vie. »
Le garçonnet devenu adulte n’oublia jamais cette leçon de vie incroyable : il était comme les autres, il était capable des mêmes exploits que les autres !
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
Le Virus Constructeur
Service d'assistance par téléphone...
CLIENT: Oui ? Le service Clientèle ?
EMPLOYÉ: Oui, bonjour ! Que puis-je faire pour vous ?
CLIENT: En révisant mon système, j'ai trouvé un logiciel
appelé AMOUR, mais je ne sais pas comment il fonctionne. Pouvez vous m'aider ?
EMPLOYÉ: Bien sûr ! Mais je ne peux pas vous l'installer. Vous devrez le faire vous même. Je vous donnerai les instructions par téléphone, d'accord ?
CLIENT: Oui, je peux essayer. Je ne m'y connais pas beaucoup en informatique, mais je suis prêt à l'installer maintenant. Par où dois-je commencer ?
EMPLOYÉ: Le premier pas est d'ouvrir votre COEUR. L'avez-vous trouvé ?
CLIENT: Oui, voilà. Mais il y a plusieurs programmes qui tournent maintenant. Est-ce qu'il a un problème pour l'installer pendant qu'ils continuent ?
EMPLOYÉ: Quels programmes ?
CLIENT: Un petit instant, je regarde. PEINE PASSÉE.EXE, BASSE ESTIME.EXE, COLÈRE.EXE et RESSENTIMENT.COM tournent en ce moment.
EMPLOYÉ: Pas de problème. AMOUR effacera automatiquement PEINE PASSÉE.EXE de votre système d'exploitation actuel. Il se peut qu'il reste dans le disque dur, mais il n'affectera plus d'autres programmes. AMOUR finira par remplacer BASSE ESTIME.EXE avec un programme incorporé appelé HAUTE ESTIME.EXE. Cependant, vous devez désactiver complètement les programmes COLÈRE.EXE et RESSENTIMENT.COM. Ces programmes empêchent l'installation correcte de "AMOUR". Pouvez vous les arrêter maintenant?
CLIENT: Je ne sais pas comment. Pouvez-vous me dire comment les arrêter ?
EMPLOYÉ: Avec plaisir. Allez au menu DÉMARRER et activez PARDON.EXE. Exécutez-le autant de fois que nécessaire jusqu'à ce que COLÈRE.EXE et RESSENTIMENT.COM soient complètement effacés.
CLIENT: C'est fait ! AMOUR a commencé à s'installer automatiquement. Est-ce normal ?
EMPLOYÉ: Oui. Vous aurez bientôt un message disant que AMOUR sera actif aussi longtemps que COEUR subsiste. Avez-vous ce message ?
CLIENT: Oui, je l'ai ! Est-ce que l'installation est finie?
EMPLOYÉ: Oui, mais souvenez-vous que vous n'avez que le programme de base.
Vous devez maintenant commencer à vous connecter à d'autres COEURS pour recevoir des actualisations.
CLIENT: Oh là là ! Je reçois un message d'erreur. Qu'est-ce que je fais?
EMPLOYÉ: Que dit le message d'erreur?
CLIENT: Il dit : "ERREUR 412 - PROGRAMME NON ACTIF EN COMPOSANTES INTERNES". Qu'est-ce que cela veut dire?
EMPLOYÉ: Pas de panique ! C'est un problème courant. Cela signifie que "AMOUR" est configuré pour l'exécution avec des COEURS extérieurs, mais n'a pas été exécuté dans votre propre COEUR. C'est une étape un peu complexe de la programmation, mais dit en mots simples, cela veut dire que vous devez "AIMER" votre propre système avant de pouvoir"AIMER" les autres.
CLIENT: Alors, que dois-je faire ?
EMPLOYÉ: Pouvez-vous localiser le logiciel "AUTO ACCUSATION"?
CLIENT: Oui, je l'ai.
EMPLOYÉ: Formidable. Vous apprenez vite !
CLIENT: Merci.
EMPLOYÉ: De rien. Cliquez dans les fichiers suivants pour les copier dans votre répertoire COEUR : AUTO-PARDON.DOC, AUTO-ESTIME.TXT, VALEUR.INF et RÉALISATION.HTM. Le système remplacera tout fichier incompatible et activera une restauration de tout fichier défectueux.
Également, vous devez effacer AUTO-CRITIQUE.EXE de tous vos répertoires, et vous pouvez effacer tous les fichiers temporaires de la corbeille, pour vous assurer qu'il soit totalement effacé et ne puisse jamais se réactiver.
CLIENT: Compris ! Hé ! MON COEUR est en train d'activer des fichiers très jolis! SOURIRE.MPG s'active sur le moniteur et indique que CHALEUR.COM, PAIX.EXE et BONHEUR.COM se copient dans mon répertoire COEUR.
EMPLOYÉ: Cela indique que "AMOUR" est en train de s'installer et de s'exécuter. Maintenant vous pouvez vous débrouiller par vous-même.Encore une chose, avant de vous quitter...
CLIENT: OUI ?
EMPLOYÉ : AMOUR est un logiciel gratuit. Assurez-vous de le donner, avec tous ses modules, à toute personne que vous connaissez. A leur tour, elles vont le partager avec d'autres, et vous recevrez des modules très agréables en retour.
CLIENT: Je vais le faire. Merci de votre aide !
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
La Brique
Un jeune et talentueux homme d'affaires passait dans les rues d'un cartier tranquille, roulant un peu trop vite à bord de sa nouvelle Jaguar. Il surveillait prudemment afin de ne pas avoir à éviter d'enfants surgissant d'entre deux voitures garées et ralentissait lorsqu'il croyait avoir aperçu quelque chose. Comme il passait, aucun enfant n'y était.
À la place, une brique a fracassé la portière de la Jag! Il freine et recule la Jag jusqu'où la brique a été lancée. Le conducteur enragé a sauté hors de la voiture et a agrippé le premier enfant qu'il vu et l'adossa contre une voiture stationnée et lui criant: Qu'est-ce que c'était et qui es-tu? Que diable fais-tu? C'est une voiture neuve et cette brique que tu as lancée va me coûter très cher. Pourquoi as-tu fais ça?
Le jeune garçon se confondait en excuses. "S'il vous plaît monsieur, je suis désolé mais je ne savais pas quoi faire d'autre." Il plaide:"J'ai lancé la brique parce que personne d'autre ne s'arrêtait...!"
Avec les larmes qui roulait sur sont visage, le jeune pointa un peu à l'arrière d'une voiture stationnée. "C'est mon frère" qu'il dit. "Il est tombé de sa chaise roulante et je ne peux le relever"
Le garçon demande au jeune exécutif, "Voulez-vous s'il vous plaît m'aider à le remettre dans sa chaise roulante? Il est blessé et il est trop lourd pour moi"
Ému sans mot, le conducteur a éteint un sanglot qui lui montait à la gorge. Il s'empressa de relever l'enfant handicapé et le remis dans sa chaise roulante ensuite il pris son mouchoir de lin et épongea les égratignures et coupures du jeune. Après un examen rapide il su qu'il serait o.k.
"Merci et que Dieu vous bénisse" dit l'enfant reconnaissant.
Trop ému pour dire quoi que ce soit, l'homme a simplement regardé le petit pousser la chaise de son frère sur le trottoir jusqu'au bout de la rue.
Il retourna lentement à sa Jaguar. Les dommages étaient très apparents mais le conducteur n'a jamais fait réparer la portière abîmée. Il l'a gardé afin de se souvenir de ce message:
Ne passer pas la vie à si grande vitesse que quelqu'un doive vous lancer une brique afin d'avoir votre attention!" Dieu murmure à nos âmes et parle à travers nos cœurs De fois il nous arrive de ne pas avoir le temps d'écouter, Il doit nous lancer une brique. C'est notre choix d'écouter ou non.
Pensée du jour:
Si Dieu avait un réfrigérateur, c'est ta photo qui serait sur le dessus. S'il avait un porte-monnaie, ta photo serait dedans. Il t'envoie des fleurs à tous les printemps, un lever de soleil à tous les jours. Avoue-le mon ami, Il est fou de toi!
Envoie ce message à toutes les "belles personnes" que tu veux bénir.
Dieu ne t'a pas promis de journée sans douleur, de rires sans regrets, soleil sans la pluie, mais Il t'a promis du courage pour la journée, du réconfort pour les larmes, et de la lumière pour la route.
Lis cette phrase très lentement et laisse-la t'imprégner....
Si Dieu te l'apporte. Il t'apportera au travers.
Un jeune et talentueux homme d'affaires passait dans les rues d'un cartier tranquille, roulant un peu trop vite à bord de sa nouvelle Jaguar. Il surveillait prudemment afin de ne pas avoir à éviter d'enfants surgissant d'entre deux voitures garées et ralentissait lorsqu'il croyait avoir aperçu quelque chose. Comme il passait, aucun enfant n'y était.
À la place, une brique a fracassé la portière de la Jag! Il freine et recule la Jag jusqu'où la brique a été lancée. Le conducteur enragé a sauté hors de la voiture et a agrippé le premier enfant qu'il vu et l'adossa contre une voiture stationnée et lui criant: Qu'est-ce que c'était et qui es-tu? Que diable fais-tu? C'est une voiture neuve et cette brique que tu as lancée va me coûter très cher. Pourquoi as-tu fais ça?
Le jeune garçon se confondait en excuses. "S'il vous plaît monsieur, je suis désolé mais je ne savais pas quoi faire d'autre." Il plaide:"J'ai lancé la brique parce que personne d'autre ne s'arrêtait...!"
Avec les larmes qui roulait sur sont visage, le jeune pointa un peu à l'arrière d'une voiture stationnée. "C'est mon frère" qu'il dit. "Il est tombé de sa chaise roulante et je ne peux le relever"
Le garçon demande au jeune exécutif, "Voulez-vous s'il vous plaît m'aider à le remettre dans sa chaise roulante? Il est blessé et il est trop lourd pour moi"
Ému sans mot, le conducteur a éteint un sanglot qui lui montait à la gorge. Il s'empressa de relever l'enfant handicapé et le remis dans sa chaise roulante ensuite il pris son mouchoir de lin et épongea les égratignures et coupures du jeune. Après un examen rapide il su qu'il serait o.k.
"Merci et que Dieu vous bénisse" dit l'enfant reconnaissant.
Trop ému pour dire quoi que ce soit, l'homme a simplement regardé le petit pousser la chaise de son frère sur le trottoir jusqu'au bout de la rue.
Il retourna lentement à sa Jaguar. Les dommages étaient très apparents mais le conducteur n'a jamais fait réparer la portière abîmée. Il l'a gardé afin de se souvenir de ce message:
Ne passer pas la vie à si grande vitesse que quelqu'un doive vous lancer une brique afin d'avoir votre attention!" Dieu murmure à nos âmes et parle à travers nos cœurs De fois il nous arrive de ne pas avoir le temps d'écouter, Il doit nous lancer une brique. C'est notre choix d'écouter ou non.
Pensée du jour:
Si Dieu avait un réfrigérateur, c'est ta photo qui serait sur le dessus. S'il avait un porte-monnaie, ta photo serait dedans. Il t'envoie des fleurs à tous les printemps, un lever de soleil à tous les jours. Avoue-le mon ami, Il est fou de toi!
Envoie ce message à toutes les "belles personnes" que tu veux bénir.
Dieu ne t'a pas promis de journée sans douleur, de rires sans regrets, soleil sans la pluie, mais Il t'a promis du courage pour la journée, du réconfort pour les larmes, et de la lumière pour la route.
Lis cette phrase très lentement et laisse-la t'imprégner....
Si Dieu te l'apporte. Il t'apportera au travers.
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Re: ★Beaux Textes★
INVITATION DE LA FOLIE
La Folie décida d'inviter ses amis pour prendre un café chez elle.
Tous les invités y allèrent. Après le café la Folie proposa:
On joue à cache-cache ?
Cache-cache ? C'est quoi, ça ? - demanda la Curiosité.
Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu'à cent et vous vous cachez.
Quand j'ai fini de compter je cherche, et le premier que je trouve sera le prochain à compter.
Tous acceptèrent, sauf la Peur et la Paresse.
1, 2, 3,...la Folie commença à compter.
L'Empressement se cacha le premier, n'importe où.
La Timidité, timide comme toujours, se cacha dans une touffe d'arbre.
La Joie courut au milieu du jardin.
La Tristesse commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d'endroit approprié pour se cacher.
L'Envie accompagna le Triomphe et se cacha près de lui derrière un rocher.
La Folie continuait de compter tandis que ses amis se cachaient.
Le Désespoir étaient désespéré en voyant que la Folie était déjà à 99.
CENT ! Cria la Folie.
Je vais commencer à chercher...
La première à être trouvée fut la Curiosité,
car elle n'avait pu s'empêcher de sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier découvert.
En regardant sur le côté, la Folie vit le Doute au-dessus d'une clôture
nesachant pas de quel côté il serait mieux caché.
Et ainsi de suite, elle découvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité...
Quand ils furent tous réunis, la Curiosité demanda:
Où est l'Amour ?
Personne ne l'avait vu.
La Folie commença à le chercher.
Elle chercha au-dessus d'une montagne, dans les rivières au pied des rochers.
Mais elle ne trouvait pas l'Amour.
Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier, pris un bout de bois et commença à chercher parmi les branches, lorsque soudain elle entendit un cri.
C'était l'Amour, qui criait parce qu'une épine lui avait crevé un oeil.
La Folie ne savait pas quoi faire.
Elle s'excusa, implora l'Amour pour avoir son pardon et alla jusqu'à lui promettre de le suivre pour toujours.
L'Amour accepta les excuses.
Aujourd'hui, l'Amour est aveugle et la Folie l'accompagne toujours.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
IL Y A DES ENFANTS....
Il y a des enfants qui ne seront jamais des enfants.
Des enfants misères,
Des enfants couleurs,
Des enfants qui parlent de justice et qui n'ont pas dix ans, le poing fermé, la fleur aux dents.
il y a des enfants qui ne seront jamais des enfants
Des enfants qui n'ont rien vu au-delà du coin de leur rue mais qui en savent déjà trop long;
Ils ont regardé le monde dans ses poubelles
Et ils ont décidé qu’il n'y avait pas d'autre solution
Que d’utiliser le système et ses idées télévision,
Des idées à mordre comme les autres dans la consommation
Et d’exploiter comme l’exploitant et de devenir très vite grands, grands et méchants.
Il y a des enfants qui ne seront jamais des enfants.
Des enfants qui n'ont plus d’espoir,
Des enfants idées-noires,
La peau peinte dans la même teinte
Qui voudraient bien la rosir
Pour peut-être un jour s’en sortir.
Il y a des enfants en guerre,
Des enfants-fusils, des enfants-bâtons, Des enfants mains-nues.
A tous les jeux de société
Ils seront toujours les voleurs
Courant à la recherche d’un morceau de leur cœur.
Il y a des enfants qui ne seront jamais des enfants.
Des enfants maigres
Qui font les travaux des hommes,
Qui font les saloperies des hommes, au-dessus de leur force
Au-dessus de leur raison.
Il y a des enfants qui ne seront jamais des enfants.
Des enfants qui vivent en camp,
Des enfants qui vivent en cage, des enfants torturés.
l y a des enfants qui n’ont que la peau sur les os, la peau et les os.
Et par-dessus leur petit squelette de vieillard,
Des yeux qui mangent leur visage et nous regardent dans nos journaux.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
Le Jeu du Contentement
Pratiquez le "jeu du contentement" en imitant Pollyanna et, si vos arguments reposent sur des bases solides, ils se répandront et prendront racine dans d'autres cœurs.
Cherchez le bon côté des choses afin de mieux faire face aux difficultés...
Pollyanna était la petite fille d'un missionnaire dont les honoraires étaient si maigres qu'il pouvait à peine subvenir aux nécessités de la vie. De temps à autre arrivaient des caisses contenant de vieux vêtements et autres choses sans valeur à distribuer. Pollyanna espérait toujours qu'un jour une des caisses contiendrait une petite poupée, et son père avait même demandé s'il serait possible de joindre au prochain envoi une poupée usagée. A l'arrivée de la caisse suivante, au lieu d'une poupée, arriva une paire de béquille pour la taille d'un enfant. Voyant le désappointement de sa fille, le père lui dit : "Il y a une chose pour laquelle nous pouvons être heureux et reconnaissants, et c'est de n'avoir pas besoin de ces béquilles". C'est alors qu'ils ont commencé à jouer le "jeu du contentement", comme ils l'appelaient, en cherchant et en trouvant, quoi qu'il arrive, une chose qui puisse les rendre heureux et reconnaissants, et ils la trouvaient toujours. Par exemple, lorsqu'ils étaient forcés de manger un maigre repas dans un restaurant, n'ayant pas les moyens de se payer les friandises du menu, ils disaient : "Eh bien, nous avons la chance d'aimer les haricots", même si leurs regards se portaient sur la dinde rôtie et son prix prohibitif. Ils se sont alors mis à enseigner ce jeu à d'autres, rendant ainsi de nombreuses personnes plus heureuses, alors que certaines d'entre elles avaient l'idée bien arrêtée qu'elles ne pourraient plus jamais être heureuses.
Finalement, la vie étant devenue de plus en plus dure, la mère de Pollyanna mourut, bientôt suivie par le père, laissant Pollyanna dépendre d'une tante, vieille fille riche, mais revêche et inhospitalière. En dépit de l'accueil et du logis peu agréable qui lui était dévolu sous les combles, la petite fille ne voyait aucune raison de ne pas être contente ; elle rayonnait littéralement de joie, entraînant par son charme la bonne, le jardinier et pour finir la tante revêche elle-même. L'esprit de cette enfant voyant tout en rose apportait de la beauté sur les murs nus de sa mansarde obscure. S'il n'y avait pas de tableaux, elle pouvait être heureuse à l'idée que sa petite fenêtre donnait sur un paysage bien plus beau que ce qu'un artiste aurait pu peindre, car c'était un tapis vert et or, plus beau qu'une tapisserie due au plus habile des tisserands. Si son lavabo primitif n'avait pas de miroir, elle était heureuse que son absence l'empêche de contempler ses taches de rousseur ; et n'avait-elle pas de raison d'être heureuse que ces taches ne soient pas des verrues ? Si sa malle était petite et ses vêtements peu nombreux, n'y avait-il pas de raison d'être heureuse que le déballage ne soit plus vite fait ? Si ses parents ne pouvaient être avec elle, n'était-ce pas une raison d'être contente qu'ils soient avec Dieu dans le ciel ? S'ils ne pouvaient plus lui parler, ne devait-elle pas se réjouir de ce qu'elle-même pouvait leur parler ?
En parcourant les prés et les landes, légère comme un oiseau, elle avait oublié l'heure du dîner, et à son retour sa tante lui ordonna d'aller à la cuisine et de faire son repas de pain et de lait. A sa tante qui s'attendait à des pleurs et à des bouderies, elle répondit : "Oh, tante, je suis bien contente de ce que vous m'offrez ; j'aime tant le pain avec du lait !" Aucune mesure sévère, et elles étaient nombreuses au début, sans qu'elle imagine, avec une pensée reconnaissante, quelque motif caché. Sa première convertie fut la bonne, qui n'aimait pas penser au lundi, jour de lessive où elle était d'humeur maussade. Bientôt cette petite fille transforma les sentiments de Nancy qui, de ce jour, devint plus heureuse le lundi matin que les autres jours, parce qu'il n'y avait qu'un jour de lessive pour toute une semaine, et bientôt elle fut joyeuse à la pensée que son nom n'était pas Hephzibah, mais Nancy, nom qui lui déplaisait jusqu'alors. Un jour où Nancy protestait en disant : "Tout de même, il n'y a rien de réjouissant dans un enterrement", Pollyanna répondit du tac au tac : "Mais si, nous pouvons être heureux que ce ne soit pas le nôtre !" Au jardinier qui se plaignait d'être à moitié courbé par ses rhumatismes, elle enseigna aussi son jeu en lui disant qu'il pouvait être heureux, vu que la moitié du mouvement nécessaire pour arracher les mauvaises herbes était déjà faite.
Tout près de chez elle, dans une demeure luxueuse, vivait un célibataire âgé, un solitaire maussade. Plus il la repoussait, plus elle se sentait encouragée d'aller vers lui parce que personne ne venait le voir. Dans son innocence et sa pitié, elle attribuait ce manque de courtoisie à un chagrin secret, ce qui la rendait plus désireuse de lui enseigner son jeu optimiste. Elle parvint à le lui apprendre, mais non sans peine, et lorsqu'il se cassa la jambe, il ne fut pas facile de lui faire admettre que son sort serait pire s'il était un mille-pattes avec toutes ses pattes fracturées. Son caractère aimant finit par lui faire aimer la lumière du soleil, monter ses stores, tirer les rideaux et ouvrir son cœur au monde. Il aurait voulu l'adopter, mais n'y parvenant pas, il adopta un petit orphelin qu'elle avait eu l'occasion de rencontrer sur son chemin.
Elle est parvenue à faire porter des vêtements de couleur plus gaie à une dame qui ne s'habillait qu'en noir. Une autre, riche et malheureuse parce qu'elle ne pensait qu'à ses anciens chagrins tourna, grâce à Pollyanna, son attention sur les malheurs des autres et ayant appris le jeu du contentement et la manière d'apporter de la joie dans leurs vies, cette dame en reçut aussi en abondance dans sa propre vie. Sans s'en rendre compte, cette petite fille réussit à rapprocher, en un heureux ménage, un couple prêt à divorcer, en rallumant dans leurs cœurs froissés un grand amour pour leurs enfants. Peu à peu, toute la petite ville se mit à jouer le jeu du contentement et à l'enseigner à d'autres. Sous son influence, les gens se transformaient, les malheureux devenant heureux, les malades guérissant, les dévoyés retrouvant le bon chemin et les découragés reprenant courage.
Bientôt le principal médecin de la ville trouva qu'il était utile de la prescrire comme un médicament. "Cette petite fille, disait-il, est préférable à un tonique. Une dose de Pollyanna guérit mieux qu'une pharmacie pleine de médicaments." Mais le plus grand miracle du jeu du contentement fut la transformation du caractère affecté et puritain de sa tante. Elle qui avait accepté de prendre Pollyanna chez elle comme un devoir austère de famille, développa par le traitement de sa petite nièce un cœur débordant d'affection. Bientôt, Pollyanna abandonna sa mansarde dégarnie pour une chambre plus confortable avec des tableaux, des tapis et de beaux meubles, au même étage que sa tante ; ainsi, tout le bien fait à d'autres rejaillissait sur elle.
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Re: ★Beaux Textes★
Jolie Légende sur la Femme
Une légende raconte qu'au commencement du monde,
quand Dieu décida de créer la femme,
il trouva qu'il avait épuisé tous les matériaux solides dans l'homme
et qu'il ne disposait plus de rien.
Devant le dilemme et après une profonde méditation, voilà ce qu'il fit.
Il prit la rondeur de la lune,
les suaves courbes des vagues,
la tendre adhérence du liseron,
le tremblant mouvement des feuilles,
la sveltesse du palmier,
la teinte délicate des fleurs,
l'amoureux regard du cerf,
la joie du rayon du soleil et
les gouttes des pleurs des nuages,
l'inconstance du vent et la fidélité du chien,
la timidité de la tourterelle et la vanité du paon,
la suavité de la plume du cygne et
la dureté du diamant,
la douceur de la colombe et la cruauté du tigre,
l'ardeur du feu et la froideur de la neige.
Il mélange ces ingrédients si divers, forme la femme et la donna à l'homme.
Une semaine après l'homme vint et lui dit :
Seigneur, la créature que tu m'as donnée me rend malheureux,
elle requiert toute mon attention,
ne me laisse jamais seul,
bavarde intensément,
pleure sans motif,
s'amuse à me faire souffrir
et je viens te la rendre car JE NE PEUX PLUS VIVRE AVEC ELLE.
Bien, répondit Dieu et il prit la femme.
Une semaine après, l'homme revint et lui dit :
Seigneur, je me sens très seul depuis que je t'ai rendu la créature que tu as faite pour moi,
elle chantait et jouait à mon côté,
elle me regardait avec tendresse et son regard était une caresse,
elle riait et son rire était musique,
elle était belle à voir et douce au toucher.
Rends-la-moi car JE NE PEUX PAS VIVRE SANS ELLE.
....
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Re: ★Beaux Textes★
LE NOEUD
La galère fendait les eaux depuis 2 semaines quand une terrible tempête se leva.
De mémoire de Grec, on n'avait jamais vu un tel ciel :
noir comme l'ébène, lourd comme du plomb et menaçant comme une armée d'Erinyes.
C'était l'époque où l'on ne savait pas encore naviguer en remontant le vent
mais seulement en vent arrière, les voiles en biseau,
gonflées à craquer par le zéphyr en furie.
Armatios, le capitaine, tentait de garder son sang froid :
il aurait voulu être partout en même temps.
A l'avant pour motiver ses hommes, au pied du mât pour rabattre un peu la lourde toile,
mais il se devait de rester à l'arrière pour maintenir le cap et le lourd safran en place.
Il hurlait ses ordres, aussitôt emportés par la tempête dans les flots grondant.
Soudain, une drisse céda sous la force conjuguée des éléments :
"Capitaine ! Capitaine ! La voile est déchirée, que fait-on ?
Nous allons nous écraser contre les récifs si le vent ne nous dirige plus...!"
Armatios, toujours debout à l'arrière de la galère, cria : "Je ne peux lâcher la barre,
que l'un d'entre vous rattrape la drisse et la noue le plus solidement
pour qu'elle ne s'échappe plus.
Il sera récompensé celui qui parviendra à nouer le bout et rétablir l'assiette du navire."
Alors les hommes se regardèrent et l'un d'eux dit :
"Laissez faire, je connais par coeur le triple noeud de chaise. "
Il rattrapa la drisse et entreprit de la nouer
mais ses efforts furent interrompus par une nouvelle bourrasque et il lâcha prise.
Le navire se rapprochait dangereusement des rochers.
Un second marin rattrapa à temps la drisse folle et dit : "A moi !
Je sais faire mieux que personne le quadruple noeud de cabestan !
" Mais le vent arracha la drisse de ses mains calleuses alors qu'il était en train d'entamer le quatrième noeud...
Le temps était compté : la galère était encore plus proche des récifs.
Enfin, un troisième marin s'empressa de rattraper le bout et assura
qu'il était "certain, par Zeus, de bloquer cette drisse avec un tour mort et deux demi-clés".
Peine perdue : avant que la deuxième demi-clé ne fut nouée,
une lame plus forte que les autres avait nettoyé le pont et fauché les hommes.
La galère n'était plus qu'à une encablure du rivage hérissé de rochers.
C'est alors qu'Armatios, excédé par l'incompétence
et la vantardise de ses marins donna la barre au second
et vint lui-même attraper la drisse.
En un tournemain, le bout fut noué et la voilure rétablie
permit à la galère de retrouver un semblant de stabilité dans les éléments en furie.
Le courage et la force de leur capitaine avaient réduit les hommes au silence et,
dans le vacarme du vent et des vagues,
Armatios hurla ces paroles décisives : "Bande d'incapables !
Vous savez pourquoi je suis votre capitaine ?
Ce n'est pas parce que je suis plus fort ou plus habile !
Je ne connais pas plus de noeuds que vous :
mais je sais quel noeud convient le mieux à la situation.
Je ne vous avais pas demandé de prouver votre expérience,
je vous ai simplement demandé de faire un noeud solide !"
Les paroles d'Armatios ont beau être brutales, elles n'en sont pas moins vraies:
dans la vie courante, dans une situation professionnelle,
à chaque fois que l'on exige de vous que vous solutionniez rapidement
et complètement un problème, ce n'est pas la démonstration de votre expérience
qui intéresse le donneur d'ordre,
c'est l'application de cette expérience à l'identification et à la solution d'un problème.
TRES BON
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
LE SECRET DU PETIT CHEVAL
Les secrets, ça fait partie de la vie et, certes,
il faut enseigner à nos enfants à respecter les confidences.
Mais ils doivent savoir qu'ils ne sont pas tenus au secret
lorsqu'ils sont victimes d'exploitation sexuelle.
Cette publication fait comprendre aux enfants la différence entre
un bon secret et un secret qui porte sur l'exploitation sexuelle
et les bons touchers et les touchers qui constituent de l'exploitation sexuelle.
Le secret du petit cheval explique aux enfants
qu'ils n'ont pas à respecter le secret sur l'exploitation sexuelle.
L'enfant y apprendra également que, s'il confie son secret à un adolescent ou adulte
et que cette personne ne fait rien, il doit persister et en parler à quelqu'un d'autre.
Natacha tourne la poignée.
La porte de la cabane s'ouvre.
Natacha entre dans la cabane, suivie de Manuel et de Dominique.
Manuel ferme vite la porte derrière eux.
Natacha s'arrête.
«C'est un secret» dit-elle, se tournant vers ses deux amis.
«Personne ne doit nous entendre!»
La pièce est sombre malgré une douce lumière
qui entre par la fenêtre couverte de poussière.
Ces quelques rayons de soleil éclairent toutes sortes d'objets entassés dans les coins.
Les parents de Natacha gardent des outils,
de vieux pneus et des boîtes en bois dans cette cabane.
Manuel grimpe sur une boîte.
Il regarde autour de lui.
«Je ne te crois pas» dit-il.
«Un cheval, ça n'a pas d'ailes. Il n'y a pas de cheval ici.»
«Où est-il?» demande Dominique les yeux tout ronds.
«Je veux le voir!»
Sans dire un mot, Natacha tire doucement une boîte.
Un pot est caché derrière la boîte.
Natacha prend le pot.
Avec mille précautions, elle en sort un objet enveloppé dans un linge bleu.
Manuel et Dominique s'avancent pour mieux voir.
Natacha enlève délicatement le linge.
Manuel et Dominique sont éblouis lorsqu'ils aperçoivent le petit cheval argenté,
aux ailes magnifiques, qui brille dans les mains de Natacha.
Les ailes déployées, la tête haute et dressé sur ses sabots,
on dirait qu'il est prêt à s'envoler.
«N'est-ce pas qu'il est beau?» dit Natacha avec fierté.
«Extraordinaire!» s'exclame Manuel.
Dominique n'a pas l'air de s'amuser du tout.
«N'oubliez pas, il ne faut en parler à personne»
dit Natacha à ses deux amis.
«Personne. Vous me l'avez promis.
C'est un secret.
Personne d'autre ne doit savoir.»
«Où l'as-tu trouvé?» demande Manuel.
«Dans une boîte pleine d'objets.
Maman voulait la jeter» répond Natacha.
«Elle m'a dit que le cheval a longtemps été sur le devant d'une automobile.
Mais l'automobile, trop usée, a dû être démolie.».
Manuel contemple ce merveilleux petit cheval.
Il n'en revient pas.
Il n'a jamais rien vu d'aussi extraordinaire.
C'est encore mieux que le sac de billes qu'il a caché sous la galerie l'été dernier.
Dominique, le visage triste, s'assoit sur les pneux.
Avec son soulier, Dominique trace des cercles sur le plancher couvert de poussière.
Natacha se tourne vers Dominique.
Elle tient toujours le petit cheval dans ses mains.
Elle s'approche de Dominique et lui montre le cheval de plus près.
«Qu'est-ce que tu as?
Tu ne l'aimes pas mon secret?»
demande Natacha.
Sans lever les yeux, Dominique répond:
«Tu n'es pas la seule à avoir un secret.
Moi aussi, j'en ai un. Il n'y a pas juste toi, tu sais.»
«Maintenant que je t'ai dit mon secret» lui dit Natacha,
en retirant le cheval, «tu dois nous dire le tien.»
«J'peux pas.»
«T'en as même pas de secret» dit Manuel.
«Oui j'en ai un» dit Dominique tout bas.
Natacha s'avance encore une fois vers Dominique.
Elle lui montre de nouveau le cheval.
«Tiens» dit-elle.
«Je te prête mon cheval deux minutes si tu nous dis ton secret.»
Les larmes aux yeux, Dominique regarde le cheval.
C'est un cheval merveilleux.
Ses sabots volants, ses ailes déployées et sa crinière flottante sont superbes.
Dominique aimerait tellement pouvoir le tenir juste un peu...
J'peux pas» dit Dominique au bout d'un moment.
«Qui a dit que tu peux pas?» demande Manuel.
«C'est une grande personne» répond Dominique d'une voix basse.
«Voyons donc» dit Natacha.
«Pourquoi tu ne peux pas nous en parler?»
Dominique fronce les sourcils.
«La grande personne m'a dit de ne pas en parler,
que sinon j'aurais de gros problèmes et qu'il m'arriverait toutes sortes d'affaires.»
«Tu peux nous en parler à nous autres»
dit Natacha en passant doucement le linge sur le cheval.
«Nous sommes tes amis...Si c'est vrai que tu as un secret.»
Un long silence règne dans la cabane.
Puis Dominique dit:
«La grande personne m'a fait des choses, des caresses, pis... d'autres affaires...».
Natacha et Manuel se regardent, surpris.
«Et puis, après? C'est rien ça» dit Manuel.
«Ma tante me fait toujours des caresses quand elle vient en visite chez nous.»
Natacha dit: «Ça, ce n'est pas un secret.
Je le savais que tu n'avais pas de secret.»
Dominique se lève brusquement; son visage est devenu tout rouge.
«Non, non. Ce n'est pas pareil. C'est... que je devais en parler à personne, que c'était un secret.»
Manuel et Natacha ne savent pas quoi dire.
Ils croient ce que Dominique dit et se sentent tristes
parce que la grande personne a fait beaucoup de peine à Dominique.
«Tu devrais en parler à un plus vieux», dit enfin Natacha.
«Mon père m'a dit que personne n'a le droit de me faire des choses comme ça.
Il m'a dit de toujours lui en parler si quelque chose comme ça m'arrivait.»
«Mais c'est un secret» insiste Dominique en pleurant.
«Ce n'est pas un secret» réplique Natacha.
«Pas un beau secret comme pour le cheval».
Dominique s'essuie les yeux avec la manche de son chandail.
«Oui, mais si je le dis à un plus vieux et qu'il ne me croit pas?
Ou si la grande personne apprend que j'en ai parlé à quelqu'un?»
Natacha s'approche de Dominique et le serre dans ses bras.
Manuel, à son tour, met ses bras autour des épaules de Dominique.
pas la même chose.»
«Qu'est-ce que tu veux dire?» demande Natacha.
Dominique se met à parler à voix basse:
«La grande personne a mis sa main dans ma culotte et n'arrêtait pas de me toucher.
Je ne savais pas quoi faire.
La grande personne n'arrêtait pas de me dire
que je devais en parler à personne, que c'était un secret.»
Manuel et Natacha ne savent pas quoi dire.
Ils croient ce que Dominique dit et se sentent tristes
parce que la grande personne a fait beaucoup de peine à Dominique.
«Tu devrais en parler à un plus vieux», dit enfin Natacha.
«Mon père m'a dit que personne n'a le droit de me faire des choses comme ça.
Il m'a dit de toujours lui en parler si quelque chose comme ça m'arrivait.»
«Mais c'est un secret» insiste Dominique en pleurant.
«Ce n'est pas un secret» réplique Natacha.
«Pas un beau secret comme pour le cheval».
Dominique s'essuie les yeux avec la manche de son chandail.
«Oui, mais si je le dis à un plus vieux et qu'il ne me croit pas?
Ou si la grande personne apprend que j'en ai parlé à quelqu'un?»
Natacha s'approche de Dominique et le serre dans ses bras.
Manuel, à son tour, met ses bras autour des épaules de Dominique.
«Je le sais» dit Manuel.
«Parles-en à un plus vieux et s'il ne te croit pas, parles-en à un autre.»
«C'est une bonne idée, ça» dit Natacha.
«Papa m'a dit que si lui ou maman n'était pas là,
je devrais en parler à quelqu'un que j'aime beaucoup,
comme ma maîtresse d'école ou à quelqu'un d'autre.»
Manuel fait signe à Dominique de s'asseoir.
Les deux amis s'installent sur les pneux.
Manuel dit: «Si tu en parles à un plus vieux, il s'aura quoi faire pour t'aider.»
«Mais les secrets, c'est fait pour être gardés»
dit Dominique d'un air confus.
«Vous avez dit tantôt qu'il ne faut pas en parler.»
«Oui, mais je t'ai aussi dit qu'il faut parler à un plus vieux
des secrets qui nous rendent malheureux» dit Natacha.
Natacha donne le petit cheval à Dominique.
«Tiens, tu peux le prendre» dit-elle.
«Je sais que tu ne parleras à personne de notre secret.»
Dominique prend le précieux cheval dans ses deux mains.
Comme il brille!
Dominique imagine les merveilleux voyages que ce cheval a dû faire,
les endroits extraordinaires qu'il a dû visiter.
Comme il devait avoir fière allure en voyageant sur le devant de l'automobile!
Après quelques moments, Natacha reprend doucement le cheval.
Elle l'enveloppe dans le linge bleu et le remet dans le pot.
Puis, sur la pointe des pieds, elle va ranger le cheval dans sa cachette.
Manuel nettoie de la main la fenêtre couverte de poussière,
y laissant la trace de ses doigts.
[b]Natacha ouvre lentement la porte de la cabane.
Elle regarde dehors.
Il n'y a personne.
Elle fait signe à Manuel et à Dominique de la suivre.
Les trois amis sortent de la cabane.
Ils ferment la porte derrière eux.
«N'oublie pas d'en parler à un plus vieux» dit Natacha à Dominique.
«Ils sauront quoi faire.
Ce que cette grande personne t'a fait est très mal.
Ce n'est pas de ta faute.»
Le jour même, Dominique raconte à un plus vieux ce que la grande personne a fait.
Dominique savait que le plus vieux allait faire quelque chose pour l'aider.
Mais Dominique ne parle à personne du petit cheval argenté.
C'est un merveilleux secret, un secret que Dominique veut garder pour toujours!
[/b]
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Re: ★Beaux Textes★
Une Bougie vous parle
Vous m’avez allumée et vous me regardez, rêveur. Vous êtes peut-être heureux de m’avoir. Moi, en tout cas, je me réjouis d’être allumée. Si je ne brûle pas, je serai comme les autres, dans une boîte, où je n’ai pas de signification. Ma raison d’être, je l’ai seulement, lorsque je suis allumée, car alors j’existe. Bien sûr, depuis que je suis allumée, j’ai rapetissé et bientôt je ne serai plus qu’une pâle lueur. Mais il en est ainsi : ou bien je reste entière, rangée dans une boîte et dans ce cas, je ne sais pas vraiment ce que je fais sur terre... ou bien je répands lumière et rêveries et alors je sais pourquoi je suis là, pourquoi j’existe. Pour cela, je dois donner quelque chose de moi, me donner moi-même. C’est mieux que d’être dans une boîte en carton.
Il en est de même pour vous. Ou bien vous vivez pour vous, vous ne perdez rien, mais aussi, vous ne savez pas au juste pourquoi... ou bien, vous donnez lumière et chaleur, alors les gens se réjouissent de votre présence. Vous n’êtes pas pour rien sur terre mais vous devez aussi donner quelque chose de vous. N’ayez pas peur si, ce faisant, vous devenez plus petit, c’est seulement de l’extérieur...
Je suis une bougie unique. Lorsque je suis allumée la lumière et la chaleur qui se dégagent de moi ne sont pas fortes mais avec d’autres bougies, toutes ensemble, grande est notre clarté et forte est notre chaleur.
Il en est de même pour vous. La lumière que vous donnez n’est pas grand-chose, mais avec celle des autres, c’est énorme.
Il y a parfois des pannes de courant à la maison, il fait noir d’un seul coup.
Alors tout le monde pense : « Vite, une bougie ! » et l’obscurité est ainsi vaincue grâce à une seule flamme.
Il en est de même pour vous. Tout n’est pas idéal dans ce monde. Beaucoup se plaignent, certains n’arrêtent pas de se lamenter. N’oubliez pas qu’une seule flamme est encore plus que l’obscurité. Prenez courage et n’attendez pas les autres. Soyez allumés et brûlez.
Et si vous avez des doutes, alors prenez une bougie et allumez là. Regardez cette flamme et comprenez.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
ERRANCE
La jeune fille errait dans ce désert sans nom, assoiffée, affamée, vide de toute substance, en demande.
Elle était en recherche, mais que cherchait-elle ? Elle cherchait à étancher cette soif, à calmer cette faim à donner enfin à son âme et son cœur cette nourriture qui leur manquait, cette sève de vie qui leur faisait tant défaut.
Elle marchait et marchait encore dans ce désert qui ne lui apportait que douleur, dans cet univers fait de souffrance et de vide béant.
Un jour, au bout d'un rien, à l'orée du besoin et de l'envie, une oasis apparaît. Belle, attirante, éclatante de promesse de bonheur, on eut dit qu'elle l'attendait, elle qui semblait ne jamais manquer à personne.
Quelle joie, quel bonheur indescriptible. Elle qui n'était rien, elle devenait tout, elle devenait la moitié d'un quelque chose de beau, de grand, de fort. Un nouvel espoir grandissait, une nouvelle vie se dessinait, comme un rêve devenu réalité, comme une évidence, une certitude.
Son bonheur était là, cette soif, cette faim, tout avait disparu. L'amour était niché là, au creux de cette oasis, et son bonheur grandissait à ses côtés.
Comme il était beau cet amour, comme il semblait emplir tout cet espace vide, comme il semblait combler toutes ses failles, ses doutes, ses peines. Elle était aimée, choyée, adorée. Il lui disait de belles paroles, de beaux discours, sur un avenir pleins de promesses, sur un amour si longtemps espéré.
Elle vécu des jours et des jours de bonheur pur. Plus rien n'existait, plus rien n'importait que ses paroles, sa présence, son amour, ses promesses. Elle était transformée, comme une cendrillon des temps modernes, elle était HEUREUSE !!!
Puis, le doute s'insinua, doucement, sans faire de bruit. Les questions arrivèrent, les « quand », les « comment », les « toujours ?», les « encore ».... Il devint distant, éludait les questions qui fâchent, et s'enfuyait quand elle essayait d'approcher.
Bientôt les doutes devinrent des certitudes, les questions trouvèrent les réponses, la joie se transforma en peine et les rêves s'évanouirent comme neige au soleil. Son cœur se brisa, il se brisa sur ces rêves de jours meilleurs, sur ces promesses d'amour, ces images de bonheur, ces espoirs de vie de plénitude et de joie.
La chute fut difficile, douloureuse, très douloureuse. Elle dût dire adieu à ses rêves, à ses espoirs, à son amour. Lui avait déjà tourné la page, lui savait que rien n'était vrai que tout était illusion. Mais elle espérait tellement....
Le mirage s'évanoui, l'oasis disparu, elle se retrouva seule, abandonnée, malheureuse, vide... elle resta là, prostrée, incapable du moindre geste...
Un guide apparu soudain, comme une de ces personnes qui croisent votre vie, simplement, parce que le destin les a placés sur votre route.
Il s'assit au côté de la jeune fille, l'observa. Elle pleurait toutes les larmes de son corps, déchirée par une douleur épouvantable.
Il attendit qu'elle se calme et lui dit :
« Que pleures-tu ?
- Je pleure mon amour perdu.
- Et que t'apportait cet amour ?
- Il était ma lumière, l'air que je respire, l'amour qui emplissait mon cœur, ma raison de vivre.
- Ta lumière ? La seule lumière qui t'éclaire est celle du soleil chaque matin.
Ta raison de vivre ? Mais tu as mille raisons de vivre : tu dois vivre pour partager ton savoir et ton amour.
L'air que tu respires est un don du tout et non d'un seul être
L'amour qui emplit ton cœur est toujours là.
Regarde en toi, prend le temps de t'observer, ferme les yeux et ouvre ton cœur. L'amour est en toi et c'est le seul capable d'emplir ton cœur et ton âme. L'amour vient de toi et non des yeux de celui qui te regarde. L'amour vit en toi, s'épanoui et te donne la force.
N'attends jamais des autres ce que toi seul peut apporter : l'amour. Tu ne seras jamais « vide », tu ne te sentiras jamais seule si tu regardes en toi.
Là, sont toutes tes richesses. »
La jeune fille médita ces paroles. Il lui fut difficile de croire qu'elle, pauvre petite chose sans importance, puisse être d'une si grande richesse. Il lui fut difficile de croire que ce qui brûlait en elle puisse lui apporter sérénité et sagesse.
Et pourtant.....
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Re: ★Beaux Textes★
La Senteur de la Pluie
Un vent froid de mars circulait alentour de Dallas, comme le docteur entrait dans une petite salle de l’hôpital où Diana Blessing était encore étourdie de son accouchement.
Son mari, David, tenait sa main pour les dernières nouvelles.
Cet après-midi du 10 mars 1991, des complications forçaient Diana, enceinte de 24 semaines seulement, à avoir d’urgence une césarienne pour délivrer leur 1ère fille : Dana Lu Blessing.
A 12 pouces de longueur et pesant seulement , ils ont deviné qu’elle était prématurée.
Mais les mots du docteur tombaient comme des bombes.
« Je ne crois pas qu’elle va vivre » a-t-il dit le mieux possible,
« Il n’y a que 10% de chance qu’elle passe la nuit, même, si par miracle elle survivait, son futur serait très difficile. »
Abasourdis mais croyants, David et Diana écoutaient ce que le docteur décrivait des problèmes dévastateurs si Dana survivait.
Elle ne marcherait jamais, ne parlerait jamais, serait peut-être aveugle et pourrait même avoir des complications cérébrales, mentales, etc.
« Non, Non ! » dit Diana.
Elle et David ainsi que Justin, 5 ans, rêvaient d’avoir une fille et former une famille de 4 personnes.
Les heures passaient ainsi que leur rêve.
Après quelques jours, un nouveau problème pour Diana et David : le sous développement du système nerveux de Dana devenait très compliqué, ils ne pouvaient pas la caresser, l’embrasser, la toucher pour lui montrer leur affection, leur amour.
Dana était couchée sous les lumières ultraviolettes avec ses tubes et ses fils. Ils priaient Dieu de surveiller leur petite fille.
Dana devenait un peu plus forte à chaque instant.
Les semaines passèrent, elle grossissait en poids et en force.
A deux mois, les parents pouvaient tenir Dana dans leurs bras pour la 1ère fois.
Et 2 mois plus tard, les docteurs commencèrent à croire à sa survivance. Dana est partie de l’hôpital pour la maison comme la mère avait prédit.
Cinq ans plus tard, Dana vivait comme une petite fille normale, avec beaucoup d’entrain, ayant les yeux gris.
Elle n’avait aucun signe de maladie mentale, de condition physique, sourde ou aveugle. Elle semblait une petite fille normale. Mais ce n’est pas la fin de l’histoire.
Un certain après-midi, l’été de 1996, près de leur maison dans la ville de Irving au Texas, Dana était assise sur sa mère regardant la partie de balle de son frère Dustin.
Comme toujours, Dana parlait continuellement à sa mère et aux adultes assis quand elle sentit un silence. Entourant ses bras autour de sa mère, elle dit : « Sens-tu cela ? »
Sentant l’air et reconnaissant un orage s’approcher, Diana lui dit : « Oui, je sens la pluie. »
Dana ferma ses yeux et redemanda : « Sens-tu cela ? »
Encore une fois, sa mère lui dit : « Oui, je crois qu’il va pleuvoir ».
Dana secoua sa tête, tapant les épaules de sa mère avec ses petites mains et lui dit : « Non, cela sent comme Lui. »
“Cela sent comme Dieu quand tu poses ta tête sur sa poitrine”
Diana pleurait et Dana sauta pour aller jouer avec les autres enfants.
Avant que la pluie commence, les mots de sa fille confirmaient ce que Diana et les autres membres de la famille Blessing avaient espéré dans leur cœur.
Pendant de longues journées et nuits des premiers mois de sa vie, quand ils ne pouvaient pas la toucher, Dieu tenait Dana contre lui et c’est cette senteur qu’elle reconnaissait.
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Re: ★Beaux Textes★
Qu'est-ce être D.A.D.A ?
Récemment, j'ai été diagnostiqué D.A.D.A. -
Déficit d'Attention Dû à l'Age
Voilà comment cela se manifeste :
Je décide de laver ma voiture.
Alors que je vais vers le garage,
je remarque qu'il y a du courrier sur la table de l'entrée.
Je décide de regarder le courrier avant de laver la voiture.
Je pose mes clés de voiture sur la table, mets dans la corbeille à papiers,
en dessous de la table, tout le courrier publicitaire
et remarque que la corbeille est PLEINE !!
Alors, je décide de reposer les factures sur la table et de vider d'abord la corbeille.
Mais, alors, je me dis que puisque je vais être à côté de la boite aux lettres
quand je vais aller sortir la poubelle,
autant préparer d'abord le règlement des factures.
Je prends mon carnet de chèques sur la table
et je vois qu'il ne me reste plus qu'un seul chèque.
Mon autre chéquier est dans mon bureau, donc j'y vais
et je trouve sur le bureau la boite de Coca que j'ai commencé de boire.
Je vais chercher mon chéquier, mais, avant tout,
il faut que j'enlève ce Coca de là avant de le renverser accidentellement.
Je remarque qu'il commence à devenir tiède,
je décide donc de le mettre au frigo pour le rafraîchir.
Alors que je me dirige vers la cuisine avec le Coca,
le vase sur le comptoir me saute aux yeux : les fleurs ont besoin d'eau !
Je pose le Coca sur le comptoir et découvre mes lunettes pour lire
que je cherchais depuis le matin.
Je me dis que je ferais mieux de les remettre dans mon bureau,
mais avant, je vais donner de l'eau aux fleurs.
Je repose les lunettes sur le comptoir, remplis un pichet d'eau et,
soudain, j'aperçois la télécommande.
Quelqu'un l'a laissée sur la table de la cuisine.
Je me dis que, ce soir, quand on va vouloir regarder la télé,
je vais la chercher partout et je ne me souviendrai plus qu'elle est dans la cuisine.
Je décide donc de la remettre dans le salon où est sa place,
mais avant je vais donner de l'eau aux fleurs.
Je donne de l'eau aux fleurs, mais j'en renverse la plus grande partie sur le sol.
Alors, je remets la télécommande sur la table,
vais chercher un chiffon et je nettoie les dégâts.
Ensuite, je reviens dans l'entrée
en essayant de me souvenir de ce que je voulais faire.
A la fin de la journée,
la voiture n'est pas lavée,
les factures ne sont pas payées,
il y a un Coca tiède sur le comptoir de la cuisine,
les fleurs n'ont pas assez d'eau,
je n'ai pas mon nouveau chéquier,
je ne trouve pas la télécommande,
je ne sais pas où sont mes lunettes
et je n'arrive pas à me souvenir de ce que j'ai fait des clés de voiture.
Et puis, quand je me rends compte que rien n'a été fait aujourd'hui,
je n'y comprends rien parce que je n'ai pas arrêté de la journée
et que je suis complètement crevé !
Je réalise qu'il y a un sérieux problème
et qu'il faut que j'essaie de me faire aider,
mais, d'abord, je vais m'occuper de mes mails.
Vous ne voulez pas me rendre un service ?
Envoyez ce message à ceux que vous connaissez,
parce que je ne me souviens plus à qui il a déjà été envoyé.
Ne riez pas, si ce n'est pas encore votre cas, ça vous arrivera un jour!
LA VIEILLESSE EST INEVITABLE.
LA MATURITE EST EN OPTION
RIRE DE SOI EST UNE THERAPIE !
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Re: ★Beaux Textes★
La mort d'une innocente
Je suis allée à un party, maman, et je me suis souvenue de ce que tu m'avais dit. Tu m'avais dit de ne pas boire, maman, alors je n'ai pas bu. Je n'ai pas bu avant de conduire, maman, même si les autres m'ont incitée. Je sais que jai fait la bonne chose, maman. Maintenant, le party est presque terminé, maman et tout le monde prend le volant.
Quand je suis entrée dans mon auto, maman, jai su que je rentrerais à la maison en un morceau à cause de la manière dont tu m'as éduquée, si responsable, et si gentille. J'ai commencé à conduire, maman, et comme je sortais pour prendre la route, l'autre auto ne m'a pas vue maman, et elle m'a frappée. Je suis étendue sur le pavé, maman. J'ai entendu le policier dire que l'autre garçon était saoul maman, maintenant, je suis celle qui paye! Je suis couchée ici en train de mourir, maman, j'espère que tu arriveras bientôt. Comment ceci pouvait-il m'arriver à moi, maman? Ma vie vient d'éclater comme un ballon. Je baigne dans mon sang, maman. J'entends les ambulanciers parler, maman, et je vais mourir dans peu de temps.
Je voulais simplement te dire, maman : je te jure je n'ai pas bu! C'était les autres maman. Les autres n'ont pas réfléchi. Ce garçon était probablement au même party que moi. La seule différence c'est qu'il a bu et que c'est moi qui vais mourir...
Pourquoi les gens boivent-il maman? Cela ruine nos vies!
Je sens beaucoup de douleur maintenant. Le garcon qui m'a frappée marche et je ne crois pas que ce soit juste. Je suis étendue ici en train de mourrir et il me regarde en
me fixant.... Disà mon frère de ne pas pleurer, maman. Dis à papa d'être brave et quand je serai au paradis, maman, tu écriras : la fille à papa, sur ma pierre tombale.
Quelqu'un aurait dû lui dire, maman, de ne pas conduire s'il avait bu. Si seulement quelqu'un lui avait dit, maman, je serais encore vivante. Ma respiration devient de plus en plus courte, maman, et jai peur.
S'il-te-plaît, ne pleure pas maman. Quand j'avais besoin de toi tu étais toujours là. J'ai une dernière question maman avant de te dire adieu : Je n'ai pas bu avant de conduire, alors pourquoi suis-je celle qui meurt???
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Re: ★Beaux Textes★
Le verre de lait
Un jour, un pauvre garçon, qui vendait des articles de porte en porte
pour payer ses études s'aperçut qu'il ne lui restait qu'une pièce de 10 cents
et il avait faim.
Il décide donc de demander un repas à la prochaine maison.
Cependant il perdit sa hardiesse lorsqu'une jolie jeune femme ouvrit la porte.
Au lieu du repas, il demanda plutôt un verre d'eau.
Elle vit qu'il était affamé et lui apporta un grand verre de lait.
Il le but lentement et demanda: "Je vous dois combien?"
"Tu ne me dois rien du tout" répondit-elle.
"Maman nous a appris de ne jamais accepter d'être payé pour une gentillesse".
Il répondit: "Alors je vous remercie du fond du coeur"
En quittant la maison, Howard Kelly, en plus de se sentir plus fort physiquement,
sentait aussi un regain de Foi en Dieu.
Il était sur le point d'abandonner.
Plusieurs années plus tard, cette même jeune femme tomba gravement malade.
Les médecins locaux étaient mystifiés.
Ils l'envoyèrent dans la grande ville
où ils firent appel aux spécialistes pour se pencher sur cette maladie rare.
Le Dr. Howard Kelly fut appelé en consultation.
Lorsqu'il entendit le nom de la ville d'où elle venait,
une lueur étrange brilla dans ses yeux.
Immédiatement il se leva et alla dans le couloir menant à sa chambre.
Vêtu de son sarreau il entra la voir. Il la reconnut aussitôt.
Il retourna à la pièce des consultations, déterminé à faire de son mieux pour sauver sa vie.
A partir de ce jour, il porta une attention toute spéciale à son cas.
Après un long combat, la bataille fut gagnée.
Dr. Kelly fit la requête que la facture finale lui soit envoyée pour approbation.
Il y jeta un coup d'oeil, écrivit une note dans la marge et envoya la facture à la chambre.
Elle craignait de l'ouvrir, étant certaine que ça lui prendrait
le reste de sa vie pour la payer en entier.
Elle l'ouvrit, finalement.
Quelque chose capta son attention sur le côté de la facture.
Elle lut ces mots:
"Payé en entier avec un verre de lait"
(Signé) Dr. Howard Kelly.
Des larmes de joie inondèrent ses yeux et son coeur rempli de joie pria:
"Merci mon Dieu que Ton amour se répande à travers les coeurs et les mains des humains."
Il y a un dicton qui va comme suit: Du pain jeté à l'eau vous revient.
L'acte de bonté que vous faites aujourd'hui peut bénéficier à vous
ou à une personne que vous aimez au moment où vous vous y attendez pas.
Si vous ne revoyez pas cet acte de bonté,
au moins vous aurez fait du monde une place où il fait bon vivre.
Et de toutes façons, n'est-ce pas le but de la vie?
Vous avez deux choix, maintenant: Vous pouvez envoyer cette page
et répandre ce message positif
ou vous pouvez l'ignorer et vous faire croire qu'il ne vous a pas touché.
La plus difficile leçon de la vie est de savoir quel pont traverser
et lequel brûler...
"La puissance de croire en Dieu n'est pas de le dire pour convaincre les autres,
mais de le vivre de telle manière que personne n'a à demander"
Plusieurs "amis" entrent et sortent de votre vie
mais seul les vrais amis laissent leurs empreintes dans vos coeurs.
Apprenez à reconnaître la différence entre un(e) "ami(e)" et un(e) ami(e)...
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
Il était une fois une petite fille qui, toute petite, interrogeait souvent son papa :
- Comment suis-je arrivée dans cette famille papa ?
Et son père lui répondait très sérieusement :
- Ta mère voulait un enfant alors je suis allé te chercher au magasin des bébés. Il n'en restait plus qu'un. Personne n'en avait voulu, sans doute.
Il était là à nous attendre sur une étagère, tout au fond du magasin, c'était toi. J'ai pas eu le choix. Il y avait des gitans, qui sont arrivés après moi et qui voulaient aussi un bébé. Si je ne t'avais pas prise, ils t'auraient achetée, car je crois qu'il voulaient une fille, eux.
La petite avait cru longtemps à cette histoire, que le père racontait sans dire.
Elle demandait de temps en temps :
- Tu crois que si je suis restée sur l'étagère, c'est parce que personne ne voulait de moi ?
Elle espérait, tout au fond d'elle, que son père lui dirait en riant :
- Mais non, c'était bien toi que je voulais et personne d'autre.
Mais il répondait, évasif, songeur :
- Je ne sais pas, moi, le fait est qu'il ne restait plus de bébé ce jour-là. Tu étais la seule sur l'étagère, je me rappelle bien...
Elle éprouvait, bien caché en elle, un sentiment mélangé de colère contre ce papa qui aurait dû venir plus tôt la chercher, et de reconnaissance aussi pour ce papa qui ne l'avait pas laissée au magasin... toute seule, avec peut-être des gitans qui l'auraient pris !
Quelquefois, son père ajoutait :
- Et d'ailleurs si tu n'es pas sage, si tu ne travailles pas bien en classe, je te ramène au magasin. J'en choisirai un autre, ils ont peut-être du choix aujourd'hui !
Cette phrase avait été terrible pour elle, elle lui donnait un sentiment douloureux qu'elle pourrait être rejetée, abandonnée. Qu'elle avait été choisie faut de mieux. Et que si ceux qui étaient susceptibles de l'aimer... trouvaient mieux, alors ils l'abandonneraient.
Bien sûr, plus tard elle avait appris d'où viennent les bébés. Que son arrivée dans sa famille ne s'était pas passée comme cela. Mais tout au fond d'elle, la blessure restait, secrète, vivace.
Pour se défendre de souffrir, elle s'était donné à dix-huit ans une maxime : "Etre amoureuse, c'est être malheureuse !"
Devenue femme, elle avait vécu beaucoup d'abandons, dans ses rencontres avec les hommes. Car elle s'arrangeait pour ne pas s'attacher, pour ne pas être amoureuse.
Aujourd'hui encore, à quarante ans, elle avait beaucoup de mail à établir une relations stable, profonde, elle hésitait toujours... de peur d'être rejetée, abandonnée, "renvoyée au magasin".
Un jour elle décida d'envoyer ce petit conte à son père. Elle hésita plusieurs jours, car il était âgé et elle ne voulait pas le blesser ! Mais elle l'envoya quand même en espérant qu'il entende le message.
Nous ne savons pas comment le père découvrit après tant d'années que son récit du "magasin des bébés" avait blessé profondément sa petite fille.
Ce que nous savons, c'est que quelques temps après elle rencontre un homme avec lequel elle se sentit si confiante qu'elle n'eut plus jamais peur... d'être ramenée au magasin des bébés.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
Qui êtes-vous ?
Une femme était dans le coma et se mourrait.
Elle eût soudain l'impression qu'on l'amenait au ciel et qu'elle se trouvait au lieu du jugement.
- Qui êtes-vous?" demanda une voix.
- Je suis la femme du maire, répondit-elle.
- Je ne vous ai pas demandé de qui vous êtes la femme, mais bien qui vous êtes.
- Je suis la mère de quatre enfants.
- Je ne vous ai pas demandé de qui vous êtes la mère, mais bien qui vous êtes.
- Je suis maîtresse d'école."
- Je ne vous ai pas demandé qu'elle est votre profession, mais bien qui vous êtes.
Et cela continua ainsi, quelque fût sa réplique,
elle ne semblait pas fournir de réponse satisfaisante à la question .
- Qui êtes-vous?
- Je suis chrétienne."
- Je ne vous ai pas demandé votre religion, j'ai demandé qui vous êtes.
- Je suis celle qui est allée tous les jours à l'église et qui a toujours aidé les pauvres et les miséreux.
- J'ai demandé non ce que vous avez fait, mais qui vous êtes.
Elle a manifestement échoué à l'examen, puisqu'on l'a renvoyée sur terre.
Quand elle se remis de sa maladie, elle décida de découvrir qui elle était.
Et cela fit toute la différence.
Votre tâche consiste à être.
Pas à être quelqu'un, pas à n'être personne,
parce que cela implique avidité et ambition;
pas à être ceci ou cela et ainsi devenir conditionnné,
mais juste à Être.
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Re: ★Beaux Textes★
Le Roi et ses Quatre Femmes
Il y avait une fois un Roi qui avait quatre femmes
Il aimait sa quatrième femme plus que toutes les autres. Il lui donnait de jolis présents et l’entourait de beaucoup de soins. Il la comblait de ce qu’il avait de meilleur
Il aimait également sa troisième femme et la présentait avec fierté aux Rois voisins..
Mais il avait peur qu’elle ne parte un jour avec un autre Roi.
Il aimait aussi sa deuxième épouse. Elle était sa confidente: chaque fois qu’il avait un problème, il lui en parlait.
La première épouse du Roi était sa compagne la plus loyale; c’est avec elle qu’il a construit son royaume.
Cependant, il n’aimait pas suffisamment sa première épouse. Il lui accordait très peu d’importance.
Un jour le Roi tomba gravement malade. Sur le point de mourir, il se mit à réfléchir:
“J’ai quatre épouses, mais quand je vais mourir, je serai seul”.
Il appela donc sa quatrième épouse et lui dit:
Je t’ai aimée plus que toutes les autres. Je t’ai donné ce que j’ai de meilleur. Maintenant que je suis en train de mourir, voudrais-tu venir avec moi? Voudrais-tu être ma compagne pour toujours?
Tu es fou? demanda-t-elle avant de s’éloigner sans ajouter un mot.
Sa réponse pénétra douloureusement dans le cœur du Roi comme un couteau aiguisé.
Le Roi dit ensuite à sa troisième épouse:
“Je t’ai aimée toute ma vie. Maintenant que je suis en train de mourir, es-tu disposée à me suivre?”
Non, répondit-elle, la vie est trop belle. Quand tu seras mort, je vais me remarier!
Cette réponse surprit le Roi et il en fut tout triste.
Il dit alors à sa seconde épouse: “je suis toujours venu à toi dans mes moments difficiles. Et tu m’as toujours aidé. Maintenant que je vais mourir, veux-tu me suivre?
Elle répondit:
“Je regrette vraiment de ne pas pouvoir te suivre, mais je te promets que je te ferai un bel enterrement”.
Le Roi était désemparé; toute sa vie, il s’était trompé sur les sentiments de ses épouses.
Il entendit alors une voix qui disait:
“Moi j’irai avec toi; je te suivrai partout où tu iras”.
C’était sa première épouse qui venait de parler. Le Roi la regarda et il eut honte: elle était maigre, malade, résignée. Il dit alors:
“C’est toi que je devais aimer plus que toutes les autres lorsque j’en avais les moyens”.
En réalité, chacun de nous a quatre épouses.
Notre quatrième épouse est notre corps.
Quel que soit le soin que nous lui apportons, il nous laissera le jour de notre mort.
Notre troisième épouse est notre richesse et notre situation sociale.
A notre mort, nous n’emporterons rien avec nous.
Notre deuxième épouse ce sont nos amis et notre famille.
Ils sont un grand appui pour nous, mais le jour de notre mort, tout ce qu’ils peuvent faire pour nous c’est d’organiser nos funérailles.
Notre première épouse c’est notre âme, que nous oublions souvent et que nous traitons si mal.
Et pourtant elle est la seule qui nous accompagnera en tout lieu. Prenons le temps de la soigner et de l’entretenir pour qu’elle soit belle et saine. MAINTENANT
C’est le plus grand cadeau que tu puisses offrir au monde:
FAIS LA BRILLER
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Re: ★Beaux Textes★
Prière d’un enfant à ses parents.
Maman, papa, je vous serais reconnaissant de ne pas toujours chercher à m’expliquer ce que vous avez tellement de mal à comprendre chez moi.
Maman, papa, ne perdez pas trop de temps à me raisonner, à me rassurer pour tenter d’apaiser vos peurs ou avoir le plaisir de me faire entrer dans vos désirs.
Maman, papa, en prenant soin de vos peurs et des désirs qu’il y a derrière toute peur vous m’aiderez à rendre moins stressante et plus vivante notre relation.
Maman, papa, je vous en supplie ne me laissez pas croire que mes propres désirs sont tout puissants, ils sont simplement l’expression de mon imaginaire.
Maman, papa, pouvez vous simplement m’écouter sans tout de suite vous emparer de ce que je dis, sans prendre chacun de mes tâtonnements ou chacune de mes révoltes comme une mise en cause de vous.
Maman, papa, je vous en prie prenez le risque de me frustrer et même de me faire de la peine en refusant certaines de mes demandes,
Maman, papa osez vous affirmer avec vos rêves, vos besoins ou vos erreurs, sans vous justifier en permanence de tout ce que vous avez fait ou pas fait pour moi.
Maman, papa, je vous remercie infiniment de savoir me dire non, de ne pas m’entretenir dans l’illusion que vous pouvez être tout pour moi et que moi aussi je suis tout pour vous.
Maman, papa, prenez le risque d’entendre mes désirs mais n’y répondez pas tout de suite en les satisfaisant trop vite vous pouvez les dévitaliser.
Maman, papa confirmez-moi que je peux rêver d’être plus grand que je ne suis et plus petit que vous ne souhaiteriez car je sais que j’ai beaucoup de chemin à faire.
Maman, papa s’il vous plaît, ne revenez pas trop souvent sur un refus, ne vous déjugez pas, restez fermes c’est comme cela que je peux affronter la réalité.
Maman, papa, pour que je puisse me situer, découvrir mes limites, avoir des repères clairs et m’affirmer, face à vous, n’hésitez pas à me donner des limites et des interdits.
Maman, papa, même si je réagis, si je pleure, si je te dis à toi Maman «méchante et sans cœur» reste ferme et stable, la consistance de ton positionnement me rassure et me construis.
Maman, papa, même si je vous déçois, si je t’accuse, toi Papa «de ne rien comprendre» ne m’enferme pas dans mes réactions, par un rejet ou un refus sans appel.
Maman, papa par pitié ne démissionnez pas si je tente de vous séduire, résistez si je vous agresse parfois, ne m’ignorez pas c’est comme cela que je pourrai me faire confiance.
Maman, papa de grâce, vous n’êtes pas obligés d’être des parents 24h sur 24, ni même d’être parfaits, cela me permettra de souffler un peu.
Maman, papa au-delà de tous vos rôles actuels j’ai besoin de rencontrer non seulement la femme ou l’homme que vous êtes, mais aussi la petite fille ou le petit garçon que vous avez été.
Maman, j’ai besoin parfois d’une mère, et aussi d’une maman.
Papa n’hésite pas à être un père et accepte sans retenue de montrer le papa qu’il y a en toi.
Maman, papa vous dire, aussi à chacun,
Que je ne suis pas que votre fils, que je ne suis pas que votre fille.
Je suis bien plus grand que cela......
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
Dis maman, c'est si important que cela de parler au bon Dieu ?
- Bien sûr ma chérie, sinon comment lui dire qu'on l'aime ?
- Mais c'est difficile de parler avec quelqu'un qu'on ne voit pas.
- Alors pense à papa quand il est en voyage. Nous l'appelons au téléphone, nous lui racontons tout ce que nous voulons, et c'est un peu comme s'il était avec nous.
- Tu sais, moi, papa je le reconnais à sa voix. Et quand je lui parle au téléphone, je peux même le voir en fermant les yeux.
- Eh bien Elodie, avec Jésus c'est un peu pareil !
- Comment cela ?
- Tu l'appelles avec ton "portable intérieur". Tu lui parles et tu écoutes Sa Parole qui vient vers toi. Tu peux même le voir en fermant les yeux si tu penses très fort à tout ce que tu as lu sur lui dans les Evangiles.
- Mais que faire pour établir cette communication ?
- D'abord t'y préparer : faire silence en toi et prendre conscience que Jésus est toujours là où tu es et qu'il est continuellement à ton écoute.
- Vraiment ?
- Oui ma chérie. Avec le Bon Dieu, ce qu'il y a de merveilleux, c'est qu'il est à l'écoute des hommes 24 heures sur 24.
- Alors, il ne débranche jamais ?
- A l'inverse de nous, jamais ! Mais il y a beaucoup de choses qui peuvent gêner la communication.
- Quoi, par exemple ?
- D'abord elle risque d'être mauvaise ou imparfaite si tu l'établis en pensant à autre chose.
- Tu crois ?
- J'en suis sûre. De plus, la Parole de Dieu est toujours très douce, si bien que tu ne peux pas l'entendre si tu parles sans arrêt.
- Et s'il ne me dit rien, qu'est-ce que je fais ?
- Avant d'affirmer qu'il ne te dit rien, tu vérifies que ce n'est pas toi qui a raccroché sans faire attention.
- Je ne comprends pas ce que tu veux dire.
- En effet, Dieu peut sembler ne pas te répondre, si tu lui demandes quelque chose rien que pour toi, ou quelque chose qui, au fond, n'est pas bon pour toi. Il peut aussi te faire attendre tout simplement pour voir si tu l'aimes vraiment !
- Ah bon!
- Tu sais, notre Père du ciel est le modèle des papas de la terre. Il n'accède pas toujours ni tout de suite aux demandes de ses enfants. De plus, il aime bien les petits appels réguliers ou inattendus, simplement pour lui dire bonjour.
- Mais je ne peux tout de même pas me servir de mon "portable intérieur" à tous moments !
- Je t'ai dit que Jésus est à ton écoute 24 heures sur 24. Les difficultés viennent toujours de toi : soit ton cœur est brouillé, soit tu ne désires pas réellement cette communication.
- Et si mon portable ne fonctionne plus ?
- Si vraiment tu sens que quelque chose l'empêche de fonctionner ou si tu rencontres de grosses difficultés de communication, il faut que tu t'adresses à l'atelier de remise en route, c'est-à-dire au sacrement de réconciliation. Tu vois, tout est prévu ! Enfin, soyons sérieuses, Elodie : tu sais bien que tout cela n'est qu'une façon de parler. Mais je veux que tu te rendes compte que parler au Bon Dieu est une chose très simple, qui fait partie de la vie. D'ailleurs ces conversations avec Lui ont un nom. Lequel ?
- Euh... la prière ?
- Je ne te le fais pas dire. Et .j'espère que cette comparaison avec le portable, que tu veux toujours utiliser, te donnera envie d'appeler plus souvent Celui qui t'attend avec patience et amour, jusqu'à ce que tu viennes auprès de lui pour toujours.
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Re: ★Beaux Textes★
jolie prière que celle de l'enfant,
pas facile d'être un enfant et un parent !! les parents on le sait ont un amour inconditionnel !
ça rappelle la pieuvre !
La pieuvre est incontestablement une mère dévouée. Des chercheurs ont observé une femelle veillant sur ses petits pendant près de quatre ans et demi. Elle meurt après l'éclosion.
Une pieuvre femelle défend ses œufs jusqu'à la mort – au sens strict. Chez les espèces vivant en eaux peu profondes, la mère veille sur ses œufs rassemblés dans une cachette. Chez les pieuvres de haute mer, elle les transporte dans ses tentacules afin de les protéger du courant. Et chez les pieuvres vivant en eaux profondes, la femelle se fixe à un endroit pour couver. Une couvaison qui, selon une récente étude, peut durer des années.
pas facile d'être un enfant et un parent !! les parents on le sait ont un amour inconditionnel !
ça rappelle la pieuvre !
La pieuvre est incontestablement une mère dévouée. Des chercheurs ont observé une femelle veillant sur ses petits pendant près de quatre ans et demi. Elle meurt après l'éclosion.
Une pieuvre femelle défend ses œufs jusqu'à la mort – au sens strict. Chez les espèces vivant en eaux peu profondes, la mère veille sur ses œufs rassemblés dans une cachette. Chez les pieuvres de haute mer, elle les transporte dans ses tentacules afin de les protéger du courant. Et chez les pieuvres vivant en eaux profondes, la femelle se fixe à un endroit pour couver. Une couvaison qui, selon une récente étude, peut durer des années.
granny- Contemplatif
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Re: ★Beaux Textes★
Bonjour @granny
Je vous remercie pour vos encouragements!
J'ai bien apprécié l'histoire de la pieuvre que je ne connaissais pas, comme quoi on s'instruit tous les jours!!
Bonne Journée et à Bientôt
Je vous remercie pour vos encouragements!
J'ai bien apprécié l'histoire de la pieuvre que je ne connaissais pas, comme quoi on s'instruit tous les jours!!
Bonne Journée et à Bientôt
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Re: ★Beaux Textes★
L'Etrangère
Quelques années avant ma naissance, mon père connut une étrangère récemment arrivée dans notre village.
Depuis le début, mon père fut subjugué par cette personne, si bien que nous en arrivâmes à l'inviter à demeurer chez nous.
L'étrangère accepta et depuis lors elle fit partie de la famille.
Moi je grandissais, je n'ai jamais demandé d'où elle venait, tout me paraissait évident.
Mes parents étaient enseignants : ma maman m'apprit ce qu'était le bien et ce qu'était le mal et mon père m'apprit l'obéissance.
Mais l'étrangère c'était une conteuse, une enjôleuse.
Elle nous maintenait, pendant des heures, fascinés par ses histoires mystérieuses ou rigolotes.
Elle avait la réponse à tout ce qui concernait la politique, l'histoire ou les sciences.
Elle connaissait tout du passé, du présent, elle aurait presque pu parler du futur !
Elle fit même assister ma famille à une partie de football pour la première fois.
Elle me faisait rire et elle me faisait pleurer.
L'étrangère n'arrêtait jamais de parler, ça ne dérangeait pas ma Maman.
Parfois maman se levait, sans prévenir, pendant que nous continuions à boire ses paroles. Je pense qu'en réalité, elle étaitpartie à la cuisine pour avoir un peu de tranquillité (Maintenant je me demande si elle n'espérait pas avec impatience qu'elles'en aille).
Mon père avait ses convictions morales, mais l'étrangère ne semblait pas en être concernée.
Les blasphèmes, les mauvaises paroles, par exemple, personne chez nous, ni voisins, ni amis, ne s'en seraient permis.
Ce n'était pas le cas de l'étrangère qui se permettait tout, offusquant mon père et faisant rougir ma maman.
Mon père nous avait totalement interdit l'alcool. Elle, l'étrangère, nous incitait à en boire souvent.
Elle nous affirmait que les cigarettes étaient fraîches et inoffensives, et que pipes et cigares faisaient distingué.
Elle parlait librement (peut-être trop) du sexe.
Ses commentaires étaient évidents, suggestifs, et souvent dévergondés.
Maintenant je sais que mes relations ont été grandement influencées par cette étrangère pendant mon adolescence.
Nous la critiquions, elle ne faisait aucun cas de la valeur de mes parents, et malgré cela, elle était toujours là !
Cinquante ans sont passés depuis notre départ du foyer paternel.
Et depuis lors beaucoup de choses ont changé : nous n'avons plus cette fascination.
Il n'empêche que, si vous pouviez pénétrer chez mes parents, vous la retrouveriez quand même dans un coin, attendant que quelqu'un vienne écouter ses parlotes ou lui consacrer son temps libre…
Voulez-vous connaître son nom ?
Nous, nous l'appelons… Télévision !
Attention :
Maintenant, elle a un époux qui s'appelle Ordinateur…
… un fils qui s'appelle Portable…... une fille qui s'appelle Tablette
… et un neveu pire que tous : Lui c'est Smartphone !
Et ils se lient tous ensemble pour nous éloigner les uns des autres !!!
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Re: ★Beaux Textes★
Dans le petit village de Ste-Monique tous les gens se tenaient par la main. Ils partageaient peines et joies. On disait même de ce village qu'il était le village de l'Amitié avec un grand A.
Un jour, plus merveilleux que tous les autres, le soleil dansait dans le ciel et un vent tout doux et tout léger faisait valser les feuilles multicolores de l'automne. La journée s'annonçait si belle.
Malheureusement, une mauvaise nouvelle planait dans le petit village de Ste-Monique malgré le beau temps. Catherine la cadette de la famille Duclos semblait paraît-il atteinte d'une maladie mystérieuse. Le docteur pensif ne trouvait aucune solution au problème de la petite Catherine, hélas!
Mathieu adorait sa petite sœur de quatre ans et c'est avec beaucoup de chagrin qu'il la surveillait. Bien sûr, les parents de Catherine étaient très inquiets.
Un jour, plus inquiets que jamais, ils firent venir le docteur à la maison. Le docteur accourut très vite chez les Duclos.
Mais il ne semblait trouver d'autres solutions. Il regardait Catherine et dit à ses parents: « Vous savez, chers amis, il me semble évident que Catherine est affectée d'une maladie très rare. Mais la médecine n'est pas encore à point pour trouver le remède efficace. Vous savez, Catherine, partira bientôt, j'en ai bien peur. Je crois même qu'elle partira à la tombée des si belles feuilles d'automne » les parents étaient atterrés par cette triste nouvelle.
Cependant, Mathieu avait tout entendu de la conversation du docteur. Il avait tendu l'oreille près de la porte et se dit en lui-même: « Catherine ne partira pas, je la sauverai. » Plus décidé que jamais, Mathieu courut à la chambre de couture de sa maman. Il prit une grosse balle de laine, une grande aiguille...
Que fera-t-il?
Mathieu sortit par la porte de derrière en cachette et se rendit tout près d'un très bel arbre. « Oh » dit-il, j'ai oublié l'escabeau. Il se dépêcha d'aller la chercher et revint près de l'arbre. Il monta sur l'escabeau avec sa balle de laine et son aiguille...Et voilà ce que l'amour de Mathieu lui avait suggéré. Mais oui, attacher toutes les feuilles des arbres. Et de cette manière les feuilles resteraient attachées aux arbres et Catherine ne partira pas.
Mathieu eut beau essayer, mais il y avait tant de feuilles qu'il désespérait. Mais une surprise l'attendait. La fée de l'amour lui apparut, l'embrassa et lui dit ceci: « Mathieu, tu aimes tellement ta petite sœur Catherine que mon cœur est attendri. Tes parents sont merveilleux et je sais que tous les enfants rêveraient d'avoir des parents comme eux. »
Alors la fée de l'amour, de ses mains en forme de cœur dessina une feuille d'automne magique. Celle-ci préserverait les feuilles à Mathieu qu'il avait attachées avec tant d'amour.
Ce fut vrai, la feuille magique avait laissé tomber toutes les feuilles sauf celles de Mathieu. Et par le fait même Catherine fut sauvée miraculeusement,
Le docteur était stupéfait et si heureux. Les parents de Mathieu et Catherine pleuraient de bonheur. Et bien sûr les gens de Ste-Monique firent la fête.
Catherine avait repris ses couleurs. Ses petites pommettes roses se dessinaient à nouveau. Tout son petit corps reprit vie. Oui, Catherine était vraiment sauvée. Et elle dit de sa voix douce: « Le petit Jésus m'a sauvé. » Et Mathieu répliqua, il a envoyé la fée d'amour et c'est mon secret, petite taquine »
Le bonheur régna à nouveau dans le village. Tous les gens connurent l'histoire de Mathieu et ils furent si touchés. On en parla très longtemps de cette dernière feuille d'automne.
Et voilà! N'oubliez jamais que l'amour peut faire gagner bien des batailles. Il suffit d'y croire aussi fort que Mathieu.
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Re: ★Beaux Textes★
Il était une fois une petite fille qui ne trouvait jamais les mots pour dire ce qu'elle ressentait. Chaque fois qu'elle tentait de s'exprimer, de traduire ce qui se passait à l'intérieur d'elle, elle éprouvait une sorte de vide. Les mots semblaient courir plus vite que sa pensée. Ils avaient l'air de se bousculer dans sa bouche mais n'arrivaient pas à se mettre ensemble pour faire une phrase. Dans ces moment-là, elle devenait agressive, violente, presque méchante. Et des phrases toutes faites, coupantes, cinglantes sortaient de sa bouche. Elles lui servaient uniquement à couper la relation qui aurait pu commencer. De toute façon tu ne peux pas comprendre. Ça ne sert à rien de dire. C'est des bêtises de croire qu'il faut tout dire!
D'autres fois, elle préférait s'enfermer dans le silence, avec ce sentiment douloureux. Que de toute façon personne ne pouvait savoir ce qu'elle ressentait, qu'elle n'y arriverait jamais. Que les mots ne sont que des mots. Mais tout au fond d'elle-même, elle était malheureuse, désespérée, vivant une véritable torture à chaque tentative de partage. Un jour, elle entendit un poète qui disait à la radio que "Il y a chez tout être humain un chemin des mots qu'il appartient à chacun de trouver." Et, dès le lendemain, la petite fille décida de partir sur le chemin des mots qui était à l'intérieur d'elle.
La première fois où elle s'aventura sur le chemin des mots, elle ne vit rien. Seulement des cailloux, des ronces, des branchages, des orties, et quelques fleurs piquantes. Les mots du chemin des mots semblaient se cacher, paraissaient la fuir. La seconde fois où elle chemina sur le chemin des mots, le premier mot qu'elle vit sur la pente d'un talus fut le mot OSER. Quand elle s'approcha, ce mot osa lui parler. Il dit d'une voix exténuée: "Veux-tu me pousser un peu plus haut sur le talus?" Elle lui répondit: "Je crois que je vais te prendre avec moi et que je vais t'emmener très loin dans ma vie."
Une autre fois, elle découvrit que les mots étaient comme des signes sur le bord de ce chemin et que chacun avaient une forme différente et un sens particulier. Le deuxième mot qu'elle rencontra fut le mot VIE. Elle le ramassa, le mit contre son oreille. Tout d'abord, elle entendit rien. Mais en retenant sa respiration, elle perçut comme un petit chuchotement: "Je suis en toi, je suis en toi" et plus bas encore: "Prend soin de moi." Mais là, elle ne fut pas très sure d'avoir bien entendu.
Un peu plus loin sur le chemin des mots, elle trouva un petit mot tout seul, recroquevillé sur lui-même, tout frileux comme s'il avait froid. Il avait vraiment l'air malheureux ce mot-là. Elle le ramassa, le réchauffa un peu, l'approcha de son cœur et entendit un grand silence. Elle le caressa et lui dit: "Comment tu t'appelles-toi?" Et le petit mot qu'elle avait ramassé lui dit d'une voix nouée: "Moi, je suis le mot SEUL. Je suis vraiment tout seul. Je suis perdu, personne ne s'intéresse à moi, ni ne s'occupe de moi." Elle serra le petit mot contre elle, l'embrassa doucement et poursuivit sa route.
Près d'un fossé sur le chemin des mots, elle vit un mot à genoux, les bras tendus. Elle s'arrêta, le regarda et c'est le mot qui s'adressa à elle: "Je m'appelle TOI", lui dit-il. "Je suis un mot très ancien mais difficile à rencontrer car il faut me différencier sans arrêt des autres." La petite fille le prit en disant: "J'ai envie de t'adopter, toi, tu seras un bon compagnon pour moi."
Sur le chemin des mots elle rencontra d'autres mots qu'elle laissa à leur place. Elle chercha un mot tout joyeux, tout vivant. Un mot qui puisse scintiller dans la nuit de ses errances et de ses silences. Elle le trouva au creux d'une petite clairière. Il était allongé de tout son long, paraissait détendu les yeux grands ouverts. Il avait l'air d'un mot tout à fait heureux d'être là. Elle s'approcha de lui, lui sourit et dit: "C'est vraiment toi que je cherchais, je suis ravie de t'avoir trouvé. Veux-tu venir avec moi ?" Il répondit: "Bien sûr, moi aussi je t'attendais..." Ce mot qu'elle avait trouvé était le mot VIVRA.
Quand elle rassembla tous les mots qu'elle avait recueillis sur le chemin des mots, elle découvrit avec stupéfaction qu'ils pouvaient faire la phrase suivante: Ose ta vie, toi seule la vivras, elle répéta plus lentement: "Ose ta vie, toi seule la vivras."
Depuis ce jour, la petite fille prit l'habitude d'aller se promener sur le chemin des mots. Elle fit ainsi des découvertes étonnantes, et ceux qui la connaissent furent très surpris d'entendre tout ce que cette petite fille avait à l'intérieur d'elle. Ils furent étonnés de toute la richesse qu'il y avait dans une petite fille très silencieuse.
Ainsi ce termine le conte de la petite fille qui ne trouvait jamais les mots pour se dire.
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Re: ★Beaux Textes★
NOTRE PERE
HOMME : 'Notre Père qui es aux cieux.
DIEU : Oui... Me voici...
HOMME : S'il vous plait, ne m'interrompez pas... je prie !
DIEU : Mais, tu m'as appelé... !
HOMME : Appelé ? Je n'ai appelé personne.
Je prie....'Notre Père qui es aux cieux...'
DIEU : Ah ! C'est encore toi ?
H : Comment ?
DIEU: Tu m'as appelé !
Tu as dit: 'Notre Père qui es aux cieux'.
Me voici.
Que puis-je faire pour toi ?
H : Je n'ai pas voulu appeler.
Je prie. Je dis le Notre Père tous les jours, je me sens bien de le faire.
C'est comme accomplir un devoir.
Et je ne me sens pas bien si je ne le fais pas.
DIEU : Mais comment peux-tu dire Notre Père, sans penser que tous sont tes frères ?
Comment peux-tu dire 'Qui es aux cieux' si tu ne sais pas que le ciel c'est la paix,
que le ciel c'est l'amour pour tous ?
H : C'est que réellement je n'y avais pas pensé.
DIEU : Mais... Continue ta prière.
H : Que ton Nom soit sanctifié...
DIEU : Attends un peu! Que veux-tu dire par là ?
H : Je veux dire... Je veux dire... ce que ça veut dire, comment puis-je le savoir ?
C'est simplement une partie de la prière !
DIEU : 'Sanctifié' veut dire reconnu comme vrai père,
qui donne vie à tout être, qui est digne de respect, saint, sacré....,
qui met toute sa confiance en moi et non dans les compagnies d'assurance du monde.
H : Maintenant, je comprends.
Mais je n'avais jamais pensé au sens du mot SANCTIFIÉ
H : Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel...
DIEU : Est-ce que tu parles sérieusement ?
H : Bien sûr ! Pourquoi pas ?
DIEU : Et que fais-tu pour que cela se fasse ?
H : Comment, qu'est-ce que je fais ?
Rien ! C'est une partie de la prière...
Mais , à propos, ce serait bien que tu aies un peu le contrôle
de ce qui arrive au ciel et sur la terre aussi.
DIEU : Est-ce que j'ai un peu le contrôle de ta vie ?
H : Eh bien..... je vais à l'église !
DIEU : Ce n'est pas cela que je demande !
Et la façon dont tu traites tes frères humains,
la façon dont tu dépenses ton argent,
le temps que tu accordes à la télévision, à Internet,
les publicités que tu poursuis, et le peu de temps que tu me consacres ?
H : S'il te plait, arrête tes critiques !
DIEU : Excuse-moi.
Je pensais que tu me demandais que ma volonté s'accomplisse.
Si cela devait se faire...
que faire avec ceux qui prient et acceptent ma volonté,
le froid, la chaleur, la pluie, la nature, la communauté....
H : C'est vrai, tu as raison.
Je n'accepte pas ta volonté, puisque je me plains de tout :
si tu envoies la pluie, je veux le soleil, si j'ai le soleil, je me plains de la chaleur ;
s'il fait froid, je continue de me plaindre ;
je demande la santé, et je n'en prends pas soin,
je me nourris mal, je mange peu ou je mange trop...
DIEU : C'est bien de le reconnaître.
On va travailler ensemble, toi et moi.
On va avoir des victoires et des défaites.
J'aime ta nouvelle attitude.
H : Écoute, Seigneur...
Il faut que je finisse maintenant.
Cette prière prend beaucoup plus de temps que d'habitude.... Je continue :
'Donne-nous notre pain de ce jour...'
DIEU : Arrête !
Me demandes-tu du pain matériel ?
L'homme ne vit pas de pain seulement, il vit aussi de Ma Parole.
Quand tu me demandes du pain, souviens-toi de tous ceux qui n'en ont pas.
Tu peux me demander ce que tu veux,
considère-moi comme un Père aimant !
Maintenant, je m'intéresse à la suite de ta prière...
H : 'Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé....'
DIEU : et le frère (ou la soeur) que tu méprises ?
H : Seigneur ! Il m'a trop critiqué, et ce n'était pas vrai.
Maintenant, je n'arrive plus à lui pardonner.
J'ai besoin de me venger...
DIEU : Mais... que veux-tu dire alors dans ta prière
Tu m'as appelé et je suis là.
Je désire que tu sortes d'ici transformé.
J'aimerais que tu sois honnête.
Mais ce n'est pas bon de porter le poids de la colère dans ton coeur.
Tu comprends ?
H : Je comprends que je me sentirais mieux si je pouvais me venger...
DIEU : Non ! Tu vas te sentir moins bien.
La vengeance n'est pas si bonne qu'elle le paraît.
Pense à la tristesse que tu vas provoquer,
pense à ta tristesse actuelle.
Je peux changer tout pour toi.
Il suffit que tu le désires vraiment...
H : Tu peux ? Et comment ?
DIEU : Pardonne à ton frère ;
et tu pourras goûter à mon pardon.
Tu seras soulagé...
H : Mais, Seigneur ! J'en suis incapable !
DIEU : Alors, ne dis pas cette prière...!
H : Tu as raison !
Je voulais simplement me venger,
mais ce que je veux vraiment c'est la paix !
Alors, ça va, je pardonne à tout le monde,
mais viens à mon aide !
Montre-moi le chemin à suivre.
DIEU : Ce que tu demandes est merveilleux !
Je suis heureux avec toi...
Et toi, comment te sens-tu maintenant ?
H : Bien, vraiment bien !
A vrai dire, je ne m'étais jamais senti aussi bien...
Cela fait du bien de parler avec Dieu...
DIEU : Maintenant, finissons la prière. Continue ...
H : Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre nous du mal....
DIEU : Excellent !
Je vais le faire, mais ne te mets pas dans des situations où tu peux être tenté
H : Et maintenant, que veux-tu dire par là ?
DIEU : Cesse de marcher en compagnie de personnes
qui te conduisent à participer à des affaires sales, cachées...
abandonne la méchanceté, la haine.
Tout cela conduit vers des chemins trompeurs...
n'utilise pas tout cela comme des sorties d'urgence...
H : Je ne te comprends pas !
DIEU : Bien sûr que tu comprends !
Tu as fait cela plusieurs fois avec moi...
Tu prends des chemins erronés et puis tu cries au secours.
H : J'en suis honteux, Seigneur, pardonne-moi !
DIEU : Évidemment, je te pardonne !
Je pardonne toujours à celui qui est disposé à pardonner aussi.
Mais quand tu m'appelleras de nouveau,
souviens-toi de notre conversation,
pense aux paroles que tu me dis !
Finis ta prière maintenant.
H : Finir ? Ah, oui, 'AMEN!'
DIEU : et que veut dire.. 'Amen' ?
H : Je ne sais pas. C'est la fin de la prière.
DIEU : Tu diras AMEN quand tu acceptes ce que je veux,
quand tu es en accord avec ma volonté,
quand tu suis mes commandements,
car AMEN veut dire AINSI SOIT-IL, d'accord avec ce que l'on vient de dire...
H : Merci, Seigneur de m'apprendre cette prière,
et maintenant, merci aussi de m'en donner l'explication...
DIEU : J'aime tous mes enfants,
et je préfère ceux qui veulent sortir de l'erreur,
qui veulent se libérer du péché.
Je te bénis !
Reste dans ma paix !
H : Merci, Seigneur! Je suis heureux de savoir que tu es mon AMI !
HOMME : 'Notre Père qui es aux cieux.
DIEU : Oui... Me voici...
HOMME : S'il vous plait, ne m'interrompez pas... je prie !
DIEU : Mais, tu m'as appelé... !
HOMME : Appelé ? Je n'ai appelé personne.
Je prie....'Notre Père qui es aux cieux...'
DIEU : Ah ! C'est encore toi ?
H : Comment ?
DIEU: Tu m'as appelé !
Tu as dit: 'Notre Père qui es aux cieux'.
Me voici.
Que puis-je faire pour toi ?
H : Je n'ai pas voulu appeler.
Je prie. Je dis le Notre Père tous les jours, je me sens bien de le faire.
C'est comme accomplir un devoir.
Et je ne me sens pas bien si je ne le fais pas.
DIEU : Mais comment peux-tu dire Notre Père, sans penser que tous sont tes frères ?
Comment peux-tu dire 'Qui es aux cieux' si tu ne sais pas que le ciel c'est la paix,
que le ciel c'est l'amour pour tous ?
H : C'est que réellement je n'y avais pas pensé.
DIEU : Mais... Continue ta prière.
H : Que ton Nom soit sanctifié...
DIEU : Attends un peu! Que veux-tu dire par là ?
H : Je veux dire... Je veux dire... ce que ça veut dire, comment puis-je le savoir ?
C'est simplement une partie de la prière !
DIEU : 'Sanctifié' veut dire reconnu comme vrai père,
qui donne vie à tout être, qui est digne de respect, saint, sacré....,
qui met toute sa confiance en moi et non dans les compagnies d'assurance du monde.
H : Maintenant, je comprends.
Mais je n'avais jamais pensé au sens du mot SANCTIFIÉ
H : Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel...
DIEU : Est-ce que tu parles sérieusement ?
H : Bien sûr ! Pourquoi pas ?
DIEU : Et que fais-tu pour que cela se fasse ?
H : Comment, qu'est-ce que je fais ?
Rien ! C'est une partie de la prière...
Mais , à propos, ce serait bien que tu aies un peu le contrôle
de ce qui arrive au ciel et sur la terre aussi.
DIEU : Est-ce que j'ai un peu le contrôle de ta vie ?
H : Eh bien..... je vais à l'église !
DIEU : Ce n'est pas cela que je demande !
Et la façon dont tu traites tes frères humains,
la façon dont tu dépenses ton argent,
le temps que tu accordes à la télévision, à Internet,
les publicités que tu poursuis, et le peu de temps que tu me consacres ?
H : S'il te plait, arrête tes critiques !
DIEU : Excuse-moi.
Je pensais que tu me demandais que ma volonté s'accomplisse.
Si cela devait se faire...
que faire avec ceux qui prient et acceptent ma volonté,
le froid, la chaleur, la pluie, la nature, la communauté....
H : C'est vrai, tu as raison.
Je n'accepte pas ta volonté, puisque je me plains de tout :
si tu envoies la pluie, je veux le soleil, si j'ai le soleil, je me plains de la chaleur ;
s'il fait froid, je continue de me plaindre ;
je demande la santé, et je n'en prends pas soin,
je me nourris mal, je mange peu ou je mange trop...
DIEU : C'est bien de le reconnaître.
On va travailler ensemble, toi et moi.
On va avoir des victoires et des défaites.
J'aime ta nouvelle attitude.
H : Écoute, Seigneur...
Il faut que je finisse maintenant.
Cette prière prend beaucoup plus de temps que d'habitude.... Je continue :
'Donne-nous notre pain de ce jour...'
DIEU : Arrête !
Me demandes-tu du pain matériel ?
L'homme ne vit pas de pain seulement, il vit aussi de Ma Parole.
Quand tu me demandes du pain, souviens-toi de tous ceux qui n'en ont pas.
Tu peux me demander ce que tu veux,
considère-moi comme un Père aimant !
Maintenant, je m'intéresse à la suite de ta prière...
H : 'Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé....'
DIEU : et le frère (ou la soeur) que tu méprises ?
H : Seigneur ! Il m'a trop critiqué, et ce n'était pas vrai.
Maintenant, je n'arrive plus à lui pardonner.
J'ai besoin de me venger...
DIEU : Mais... que veux-tu dire alors dans ta prière
Tu m'as appelé et je suis là.
Je désire que tu sortes d'ici transformé.
J'aimerais que tu sois honnête.
Mais ce n'est pas bon de porter le poids de la colère dans ton coeur.
Tu comprends ?
H : Je comprends que je me sentirais mieux si je pouvais me venger...
DIEU : Non ! Tu vas te sentir moins bien.
La vengeance n'est pas si bonne qu'elle le paraît.
Pense à la tristesse que tu vas provoquer,
pense à ta tristesse actuelle.
Je peux changer tout pour toi.
Il suffit que tu le désires vraiment...
H : Tu peux ? Et comment ?
DIEU : Pardonne à ton frère ;
et tu pourras goûter à mon pardon.
Tu seras soulagé...
H : Mais, Seigneur ! J'en suis incapable !
DIEU : Alors, ne dis pas cette prière...!
H : Tu as raison !
Je voulais simplement me venger,
mais ce que je veux vraiment c'est la paix !
Alors, ça va, je pardonne à tout le monde,
mais viens à mon aide !
Montre-moi le chemin à suivre.
DIEU : Ce que tu demandes est merveilleux !
Je suis heureux avec toi...
Et toi, comment te sens-tu maintenant ?
H : Bien, vraiment bien !
A vrai dire, je ne m'étais jamais senti aussi bien...
Cela fait du bien de parler avec Dieu...
DIEU : Maintenant, finissons la prière. Continue ...
H : Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre nous du mal....
DIEU : Excellent !
Je vais le faire, mais ne te mets pas dans des situations où tu peux être tenté
H : Et maintenant, que veux-tu dire par là ?
DIEU : Cesse de marcher en compagnie de personnes
qui te conduisent à participer à des affaires sales, cachées...
abandonne la méchanceté, la haine.
Tout cela conduit vers des chemins trompeurs...
n'utilise pas tout cela comme des sorties d'urgence...
H : Je ne te comprends pas !
DIEU : Bien sûr que tu comprends !
Tu as fait cela plusieurs fois avec moi...
Tu prends des chemins erronés et puis tu cries au secours.
H : J'en suis honteux, Seigneur, pardonne-moi !
DIEU : Évidemment, je te pardonne !
Je pardonne toujours à celui qui est disposé à pardonner aussi.
Mais quand tu m'appelleras de nouveau,
souviens-toi de notre conversation,
pense aux paroles que tu me dis !
Finis ta prière maintenant.
H : Finir ? Ah, oui, 'AMEN!'
DIEU : et que veut dire.. 'Amen' ?
H : Je ne sais pas. C'est la fin de la prière.
DIEU : Tu diras AMEN quand tu acceptes ce que je veux,
quand tu es en accord avec ma volonté,
quand tu suis mes commandements,
car AMEN veut dire AINSI SOIT-IL, d'accord avec ce que l'on vient de dire...
H : Merci, Seigneur de m'apprendre cette prière,
et maintenant, merci aussi de m'en donner l'explication...
DIEU : J'aime tous mes enfants,
et je préfère ceux qui veulent sortir de l'erreur,
qui veulent se libérer du péché.
Je te bénis !
Reste dans ma paix !
H : Merci, Seigneur! Je suis heureux de savoir que tu es mon AMI !
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Age : 70
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: ★Beaux Textes★
Vraiment j'aime bien
Ca fait plaisir de voir des chanteurs de variété venir nous égayer dans la prière
Merci Marie du 65
Gloire à Dieu !
Marie-Victoire
Ca fait plaisir de voir des chanteurs de variété venir nous égayer dans la prière
Merci Marie du 65
Gloire à Dieu !
Marie-Victoire
marie-victoire- Veut-etre un saint/e
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Age : 65
Localisation : Auvergne
Inscription : 09/02/2016
Re: ★Beaux Textes★
Merci @marie-victoire
Ce jardin là
Il était une fois un grand jardin,
le grand jardin de ma vie.
Il avait jailli, un jour d’hiver, au détour d’une rencontre.
Le papa jardin et la maman jardin avaient fait ce qu’ils croyaient le mieux à faire pour ce petit jardin inattendu.
Ils lui donnèrent de l’engrais,
lui apportèrent leur présence,
lui proposèrent leurs attentes et leurs demandes.
Ils surveillaient jalousement les pousses.
Si d’aventure quelque herbe folle poussait là, elle était aussitôt arrachée.
Il fallait que tout pousse droit. Sinon, que diraient « les autres » ?
Peu de mots étaient échangés. Pour ces parents là, il n’était pas nécessaire de parler, d’exprimer.
Ils avaient la croyance que tout se vit en silence, à l’intérieur, à l’abri de l’extérieur.
Et le petit jardin avait grandi, comme cela, sans poser de questions, en jardin obéissant, sans repères, sans mots pour se dire, sans être entendu.
Plus tard, devenu grand, le jardin rencontra un jardinier extraordinaire qui avait dans son sac de fabuleux outils.
Ces outils s’appelaient :
- oser se dire,
- oser dire non,
- oser recevoir,
- oser demander,
- se relier à soi,
- se relier aux autres,
- se relier à son histoire,
- utiliser les symbolisations,
- ne pas vouloir agir sur l’autre,
- agir à son bout de la relation,
- et d’autres encore…
Enfin le jardin sentit la vie venir en lui, belle, possible.
Dans sa terre, il retrouva ses demandes jamais dites, ses désirs jamais dits, ses besoins.
Il entendit, derrière les souffrances, les blessures encore ouvertes.
C’était tout cela qui faisait mal, qui empêchait les racines d’aller plus loin, vers l’eau, vers la vie.
Les choses changèrent quand le jardin s’autorisa enfin à être « l’auteur » de sa vie…
Des fontaines jaillirent et arrosèrent la terre.
Cette terre pouvait enfin laisser venir en elle un autre regard, d’autres possibles…
Avec, au plus profond du cœur de ce jardin,une infinie tendresse,
claire comme l’eau de la fontaine au printemps,
lumineuse comme le soleil d’été,
chaude comme l’amour offert une nuit d’hiver,
légère comme un vent d’automne quand le soir tombe,
une douce tendresse pour le jardinier de la vie.
Ce jardin là
Il était une fois un grand jardin,
le grand jardin de ma vie.
Il avait jailli, un jour d’hiver, au détour d’une rencontre.
Le papa jardin et la maman jardin avaient fait ce qu’ils croyaient le mieux à faire pour ce petit jardin inattendu.
Ils lui donnèrent de l’engrais,
lui apportèrent leur présence,
lui proposèrent leurs attentes et leurs demandes.
Ils surveillaient jalousement les pousses.
Si d’aventure quelque herbe folle poussait là, elle était aussitôt arrachée.
Il fallait que tout pousse droit. Sinon, que diraient « les autres » ?
Peu de mots étaient échangés. Pour ces parents là, il n’était pas nécessaire de parler, d’exprimer.
Ils avaient la croyance que tout se vit en silence, à l’intérieur, à l’abri de l’extérieur.
Et le petit jardin avait grandi, comme cela, sans poser de questions, en jardin obéissant, sans repères, sans mots pour se dire, sans être entendu.
Plus tard, devenu grand, le jardin rencontra un jardinier extraordinaire qui avait dans son sac de fabuleux outils.
Ces outils s’appelaient :
- oser se dire,
- oser dire non,
- oser recevoir,
- oser demander,
- se relier à soi,
- se relier aux autres,
- se relier à son histoire,
- utiliser les symbolisations,
- ne pas vouloir agir sur l’autre,
- agir à son bout de la relation,
- et d’autres encore…
Enfin le jardin sentit la vie venir en lui, belle, possible.
Dans sa terre, il retrouva ses demandes jamais dites, ses désirs jamais dits, ses besoins.
Il entendit, derrière les souffrances, les blessures encore ouvertes.
C’était tout cela qui faisait mal, qui empêchait les racines d’aller plus loin, vers l’eau, vers la vie.
Les choses changèrent quand le jardin s’autorisa enfin à être « l’auteur » de sa vie…
Des fontaines jaillirent et arrosèrent la terre.
Cette terre pouvait enfin laisser venir en elle un autre regard, d’autres possibles…
Avec, au plus profond du cœur de ce jardin,une infinie tendresse,
claire comme l’eau de la fontaine au printemps,
lumineuse comme le soleil d’été,
chaude comme l’amour offert une nuit d’hiver,
légère comme un vent d’automne quand le soir tombe,
une douce tendresse pour le jardinier de la vie.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
Règles pour être(s) humain(s)
Un corps t’a été donné. Tu peux l’aimer ou le détester, mais ce sera le tien pour toute la durée de cette vie.
Tu vas apprendre des leçons.Tu es inscrit(e) dans une école informelle à plein temps appelée "Vie". Chaque jour tu auras l’occasion d’apprendre des leçons dans cette école. Tu pourras aimer les leçons, ou penser qu’elles sont idiotes ou sans pertinence.
Il n’y a pas de fautes, seulement des leçons.
La croissance est un processus d’essai et erreur : l’expérimentation. Les expériences "ratées" font tout autant part du processus que celles qui réussissent.
Une leçon sera répétée jusqu’à ce quelle soit apprise.
Une leçon te sera présentée sous diverses formes, jusqu’à ce que tu l’apprennes.
Quand tu l’auras apprise, tu pourras passer à la leçon suivante. Apprendre des leçons ne finit jamais.
Il n’y a pas de partie de "Vie" qui ne contienne de leçon. Si tu es en vie, il y a des leçons à apprendre.
"Ailleurs" n’est pas meilleur qu’ "ici". Quand ton "ailleurs" est devenu "ici", tu obtiens à nouveau un autre "ailleurs" qui a son tour te semblera meilleur qu’ "ici".
Les autres sont essentiellement des miroirs de toi-même. Tu ne peux aimer ou détester quelque chose chez autrui que si ce quelque chose reflète une chose que tu aimes ou que tu détestes en toi.
Ce que tu fais de ta "Vie" dépend de toi. Tu as tous les outils, toutes les ressources dont tu as besoin.
Ce que tu en fais dépend de toi.
Le choix t’appartient.
Tes réponses sont en toi.
Les réponses aux questions de la "Vie" sont en toi.
Tout ce qu’il te faut, c’est regarder, écouter et faire confiance.
A mesure que tu t’ouvres à cette confiance, tu te souviendras de plus en plus de tout ceci!
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
L'Histoire du Foulard Blanc
« Un jeune de vingt ans avait sali ses parents. Le genre d’affaire qui détruit un peu la réputation des parents. Et le père a dit à Jean qui avait mal agi : « Jean, fous le camp ! Vas-t-en et ne remets jamais plus les pieds à la maison ! » Alors Jean est parti, la mort dans l’âme, mais il est parti. Quelques semaines plus tard, pris de remords, il se dit : « Je suis vraiment une ordure, un salaud ; il faut que je demande pardon à mon père. »
Mais il avait tellement peur que son père le jette de la maison qu’il préfère lui écrire : « Papa, vraiment, je vous ai fait du mal, je vous demande pardon. Je voudrais tellement revenir à la maison. Je t’écris, je te mets pas d’adresse. J’ai tellement peur que tu me dises non. Si tu me pardonnes, mets un foulard blanc sur le pommier devant la maison, je t’en prie. Tu sais, la grande allée des pommiers qui conduit à la maison. Mets un foulard blanc sur le dernier pommier. »
Quelque temps plus tard, il dit à son frère et ami Marc : « Je t’en supplie, Marc, accompagne-moi. Je dois savoir. Voilà ce que nous allons faire. Je te conduirai jusqu’à la maison. A cinq cent mètres de la maison, tu prendras le volant, je me mettrai à côté, à la place du passager. Là, je fermerai les yeux. Lentement, tu descendras l’allée des pommiers. Tu t’arrêteras. S’il y a un foulard blanc, alors je foncerai à la maison… S’il n’y a pas de foulard, jamais plus je ne reviendrai. » Ainsi dit, ainsi fait. A cinq cent mètres, Jean donne le volant à Marc, s’assied à la place du passager, ferme les yeux et lentement le véhicule descend la grande allée des pommiers, jusqu’au dernier pommier devant la maison. Et Jean, les yeux fermés, demande à Marc : « S’il te plaît, Marc, mon ami, mon frère, dis-moi si mon père a mis le foulard blanc sur le pommier, devant la maison ! » Et Marc lui répond : « Non, Jean, il n’y a pas un foulard sur le pommier devant la maison. Il y en a des centaines, tout au long de l’allée… »
Puissiez-vous, vous qui avez entendu cette belle histoire du foulard blanc, emporter dans votre coeur des milliers de foulards blancs.
Ils seront autant de miracles que vous sèmerez partout, en demandant pardon à ceux que vous avez offensés ou en vous pardonnant vous-mêmes.
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