Henry Makow dénonce le feminisme et le nouvel ordre mondial
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Re: Henry Makow dénonce le feminisme et le nouvel ordre mondial
Bonjour @Elysé
Vous dites:
Vous savez, on trouve aussi des hommes qui, malheureusement, font pression sur leurs compagnes pour qu'elles avortent. Et qui usent des femmes comme si elles étaient des objets.
En réalité, c'est le monde entier qui est perverti et qui est sous le joug de Satan.
Satan a perverti aussi bien la femme (Eve) que l'homme (Adam).
Mais il y a un nouvel Adam (le Christ) et une nouvelle Eve (Marie, qui figure également l'Eglise)
Saint Paul disait qu'il était devenu un homme nouveau: il y a l'homme ancien et l'homme nouveau, qui est en Christ.
De même pour la femme.
En fait, on peut dénoncer les dérives d'un certain féminisme, comme vous le faites.
De même que l'on peut dénoncer les erreurs du machisme.
Mais tout cela revient à dénoncer, en réalité, les erreurs de celles et ceux, femmes et hommes, qui vivent sous la domination de l'esprit du monde.
La solution, c'est l'évangélisation des femmes et des hommes qui sont dans l'erreur et qui vivent loin du Seigneur.
Ce qui est d'ailleurs triste pour eux, car c'est un tel bonheur que d'être en Christ! Et ils n'en sont même pas conscients.
Quoiqu'il en soit, je tenais ici à vous dire, en toute fraternité, que les femmes ne sont pas vos ennemies, Elysé.
Je vous dis cela car - mais je peux me tromper - j'ai l'impression que vous faites un peu une fixation sur les femmes et le féminisme.
Dénonçons le mal et les erreurs qui existent dans le monde, mais essayons de ne pas diaboliser une catégorie de personnes en particulier.
Amitiés
Vous dites:
La famille est le centre du combat, Satan a perverti la femme en la poussant à la révolte et ainsi programmé la fin des familles et le massacre des innocents comme vous le prouve tout ce fil.
Vous savez, on trouve aussi des hommes qui, malheureusement, font pression sur leurs compagnes pour qu'elles avortent. Et qui usent des femmes comme si elles étaient des objets.
En réalité, c'est le monde entier qui est perverti et qui est sous le joug de Satan.
Satan a perverti aussi bien la femme (Eve) que l'homme (Adam).
Mais il y a un nouvel Adam (le Christ) et une nouvelle Eve (Marie, qui figure également l'Eglise)
Saint Paul disait qu'il était devenu un homme nouveau: il y a l'homme ancien et l'homme nouveau, qui est en Christ.
De même pour la femme.
En fait, on peut dénoncer les dérives d'un certain féminisme, comme vous le faites.
De même que l'on peut dénoncer les erreurs du machisme.
Mais tout cela revient à dénoncer, en réalité, les erreurs de celles et ceux, femmes et hommes, qui vivent sous la domination de l'esprit du monde.
La solution, c'est l'évangélisation des femmes et des hommes qui sont dans l'erreur et qui vivent loin du Seigneur.
Ce qui est d'ailleurs triste pour eux, car c'est un tel bonheur que d'être en Christ! Et ils n'en sont même pas conscients.
Quoiqu'il en soit, je tenais ici à vous dire, en toute fraternité, que les femmes ne sont pas vos ennemies, Elysé.
Je vous dis cela car - mais je peux me tromper - j'ai l'impression que vous faites un peu une fixation sur les femmes et le féminisme.
Dénonçons le mal et les erreurs qui existent dans le monde, mais essayons de ne pas diaboliser une catégorie de personnes en particulier.
Amitiés
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
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Re: Henry Makow dénonce le feminisme et le nouvel ordre mondial
Vous savez pour détruire une maison, il faut détruire les piliers, la femme a toujours été le pilier de la famille. En pervertissant le pilier de la famille, Satan à provoque sa destruction. Mais le monde sera relevé par la femme :Marie
Artisan de paix, j aime profondément les femmes mais pas ce qu elles sont devenues et où elles entraînent le monde
Artisan de paix, j aime profondément les femmes mais pas ce qu elles sont devenues et où elles entraînent le monde
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Henry Makow dénonce le feminisme et le nouvel ordre mondial
Elysé a écrit:La famille est le centre du combat, Satan a perverti la femme en la poussant à la révolte et ainsi programmé la fin des familles et le massacre des innocents comme vous le prouve tout ce fil.
Et l'homme?
En rien perverti?
Sofoyal- Combat l'antechrist
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Quand la presse féminine donne naissance au culte de l'homme objet
Quand la presse féminine donne naissance au culte de l'homme objet
La presse magazine féminine incite-t-elle ses lectrices à consommer du mec comme on consomme un produit ? Aujourd'hui, hypersexualisation et hyperconsommation se téléscopent sur le papier glacé des magazines. Les hommes sont en passe de devenir des sextoys. La libido féminine serait-elle aujourd'hui enfermée dans des impératifs de consommation, et après que l'on eut, à raison, combattu contre la femme-objet, les corps ne seraient-ils pas en train de tous devenir des objets de consommation ?
Je suis un homme de 40 ans. Depuis un an, je lis la presse féminine pour me faire une idée de ce que cette presse raconte aux femmes à propos des hommes. Les postures de la presse féminine sont-elles exemptes de sexisme et de clichés à l'égard des hommes ? Que dit cette presse à celles qui partagent nos vies ou qui y aspirent ? A une époque où les féministes veulent rompre avec les stéréotypes et les clichés, notamment avec leur théorie du genre, il serait temps qu'on se penche aussi sur les clichés déversés sur les hommes sans limite aucune.
Voici à quoi était résumé l'homme début 2011dans la presse féminine. Âmes sensibles s'abstenir... (Par début 2011, il faut entendre avant l'affaire DSK parce qu'après, la presse féminine a changé de credo évidemment, tous les hommes ont ressemblé à DSK pendant plusieurs mois dans les colonnes de la presse. Ce sera le sujet d'un autre article).
L'homme, un nouveau joujou sexuel
Très souvent dans la presse féminine, l'homme est réduit à sa plus simple expression : son sexe. C'est bien connu l'homme se réduit à sa libido, il est un être animé, obnubilé par son sexe. En toute occasion la presse féminine le rappelle jusqu'à l'obsession névrotique. Dans les pages de la presse féminine, on parle de sexe comme on parle de mode, à savoir avec le ton de ce qui est prêt-à-consommer. Si parfois les femmes reprochent aux hommes de trop être centré sur leur sexe, et bien là, dans la presse féminine, on y va pas par quatre chemins, c'est comme comme un tout à l'égout, sauf que c'est un "tout-au-sexe".
Avons-nous d'autres choses à partager ensemble ? Les relations entre hommes et femmes peuvent-elles être empreintes d'autres valeurs que le sexe ? En fait, c'est comme si la presse féminine prenait les hommes pour des SexToys... Il est étrange qu'après des années de dénonciation de la femme objet, on en soit arrivé à l'homme objet réduit à son sexe de surplus. A force d'excès, n'est-on pas en train de façonner une génération de femmes qui finiront par penser que la relation à l'homme se réduit au sexe, faisant fi de la tendresse amoureuse par exemple.
A force de parler de sexe, l'homme n'est-il pas en train de devenir un SexToy pour de nombreuses jeunes-femmes ? Peut-on emmener ses lectrices n'importe où, jusqu'à "consommer-du-mec" en l'occurrence ? A force de caricaturer l'homme en le résumant à son sexe, les journalistes rendent-elles service à leurs lectrices ? Femmes voulez-vous partager des moments de vie avec un sextoy ou avec "un-homme-qui-vous-aime" ? La presse féminine offre aux femmes une vision consummériste de la vie, mode, shopping et hommes tombent dans le même moule et cela est bien navrant car à force de caricatures (ces hommes tous des obsédés), il arrive que l'on puisse s'y perdre. Ou pour le dire autrement, à force de caricatures et de raccourcis, on ne finit par voir que le versant sexuel des hommes, alors qu'ils ont aussi bien d'autres choses à partager avec vous, un coeur et de la tendresse par exemple.
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/egalite-sexuelle-feminisme-presse-magazine-femmes-culte-homme-objet-arthur-vivien-301338.html#xoDsFkDRomErPjJw.99
La presse magazine féminine incite-t-elle ses lectrices à consommer du mec comme on consomme un produit ? Aujourd'hui, hypersexualisation et hyperconsommation se téléscopent sur le papier glacé des magazines. Les hommes sont en passe de devenir des sextoys. La libido féminine serait-elle aujourd'hui enfermée dans des impératifs de consommation, et après que l'on eut, à raison, combattu contre la femme-objet, les corps ne seraient-ils pas en train de tous devenir des objets de consommation ?
Je suis un homme de 40 ans. Depuis un an, je lis la presse féminine pour me faire une idée de ce que cette presse raconte aux femmes à propos des hommes. Les postures de la presse féminine sont-elles exemptes de sexisme et de clichés à l'égard des hommes ? Que dit cette presse à celles qui partagent nos vies ou qui y aspirent ? A une époque où les féministes veulent rompre avec les stéréotypes et les clichés, notamment avec leur théorie du genre, il serait temps qu'on se penche aussi sur les clichés déversés sur les hommes sans limite aucune.
Voici à quoi était résumé l'homme début 2011dans la presse féminine. Âmes sensibles s'abstenir... (Par début 2011, il faut entendre avant l'affaire DSK parce qu'après, la presse féminine a changé de credo évidemment, tous les hommes ont ressemblé à DSK pendant plusieurs mois dans les colonnes de la presse. Ce sera le sujet d'un autre article).
L'homme, un nouveau joujou sexuel
Très souvent dans la presse féminine, l'homme est réduit à sa plus simple expression : son sexe. C'est bien connu l'homme se réduit à sa libido, il est un être animé, obnubilé par son sexe. En toute occasion la presse féminine le rappelle jusqu'à l'obsession névrotique. Dans les pages de la presse féminine, on parle de sexe comme on parle de mode, à savoir avec le ton de ce qui est prêt-à-consommer. Si parfois les femmes reprochent aux hommes de trop être centré sur leur sexe, et bien là, dans la presse féminine, on y va pas par quatre chemins, c'est comme comme un tout à l'égout, sauf que c'est un "tout-au-sexe".
Avons-nous d'autres choses à partager ensemble ? Les relations entre hommes et femmes peuvent-elles être empreintes d'autres valeurs que le sexe ? En fait, c'est comme si la presse féminine prenait les hommes pour des SexToys... Il est étrange qu'après des années de dénonciation de la femme objet, on en soit arrivé à l'homme objet réduit à son sexe de surplus. A force d'excès, n'est-on pas en train de façonner une génération de femmes qui finiront par penser que la relation à l'homme se réduit au sexe, faisant fi de la tendresse amoureuse par exemple.
A force de parler de sexe, l'homme n'est-il pas en train de devenir un SexToy pour de nombreuses jeunes-femmes ? Peut-on emmener ses lectrices n'importe où, jusqu'à "consommer-du-mec" en l'occurrence ? A force de caricaturer l'homme en le résumant à son sexe, les journalistes rendent-elles service à leurs lectrices ? Femmes voulez-vous partager des moments de vie avec un sextoy ou avec "un-homme-qui-vous-aime" ? La presse féminine offre aux femmes une vision consummériste de la vie, mode, shopping et hommes tombent dans le même moule et cela est bien navrant car à force de caricatures (ces hommes tous des obsédés), il arrive que l'on puisse s'y perdre. Ou pour le dire autrement, à force de caricatures et de raccourcis, on ne finit par voir que le versant sexuel des hommes, alors qu'ils ont aussi bien d'autres choses à partager avec vous, un coeur et de la tendresse par exemple.
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/egalite-sexuelle-feminisme-presse-magazine-femmes-culte-homme-objet-arthur-vivien-301338.html#xoDsFkDRomErPjJw.99
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Henry Makow dénonce le feminisme et le nouvel ordre mondial
C'est comme les femmes.
Elles ont un coeur et de la tendresse à partager.
Pas seulement un corps, Elysée.
Elles ont un coeur et de la tendresse à partager.
Pas seulement un corps, Elysée.
Sofoyal- Combat l'antechrist
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Adopte un mec.com, site ou la femme moderne peut adopter "un homme"com
Adopte un mec : la drague discount
Le site de rencontres n°1 chez les jeunes urbains se présente tel quel : « Le concept d'adopteunmec.com est simple. Le client est roi et, en l'occurrence, il est reine. Honneur aux dames. Au supermarché des rencontres, les femmes font de bonnes affaires. » Tout est dit. Vision hyper féministe, ironie ou art de surfer sur la vague consumériste ?
Imaginer si le site s'appellait" adopte une femme.com": Le scandale
Nouvelle exemple de ce que sont devenue les femmes...
http://fr.ubergizmo.com/2012/09/12/adopteunmec-com.html
Le site de rencontres n°1 chez les jeunes urbains se présente tel quel : « Le concept d'adopteunmec.com est simple. Le client est roi et, en l'occurrence, il est reine. Honneur aux dames. Au supermarché des rencontres, les femmes font de bonnes affaires. » Tout est dit. Vision hyper féministe, ironie ou art de surfer sur la vague consumériste ?
Imaginer si le site s'appellait" adopte une femme.com": Le scandale
Nouvelle exemple de ce que sont devenue les femmes...
http://fr.ubergizmo.com/2012/09/12/adopteunmec-com.html
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Henry Makow dénonce le feminisme et le nouvel ordre mondial
Pitié pour nous, les hommes innocents!
Sofoyal- Combat l'antechrist
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Re: Henry Makow dénonce le feminisme et le nouvel ordre mondial
Elysé a écrit:Nouvelle exemple de ce que sont devenue les femmes...
Il vaudrait mieux DES femmes plutôt que généraliser, vous ne croyez pas ? c'est blessant pour les femmes.
Et la prostitution ? ce n'est pas les mecs qui tirent les ficelles ? et ce n'est pas d'aujourd'hui, vu que c'est le "plus vieux métier du monde".
vévette- Avec Saint Joseph
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Elles sont aujourd'hui à l'origine de la majorité des ruptures
Elles sont aujourd'hui à l'origine de la majorité des ruptures et mettent en avant le souhait d'une meilleure reconnaissance personnelle et professionnelle.
Le divorce n'est plus ce qu'il était. La majorité des séparations seraient aujourd'hui du fait des femmes. «Elles sont notamment à l'origine des trois quarts (70%) des divorces contentieux et personne ne s'est penché sur ce phénomène de société», relève François de Singly. Une lacune que le sociologue de la famille tente de combler dans son dernier ouvrage, Séparée. Vivre l'expérience de la rupture.
À partir des récits d'une petite centaine d'ex-épouses et de concubines, il propose une typologie de la rupture côté féminin, expérience devenue banale et pourtant ignorée par les études sociologiques depuis le rétablissement du divorce par consentement mutuel en 1975. «L'expansion du divorce et de la séparation découle du mouvement de libération des femmes. Je ne pense pas que les hommes soient plus insupportables aujourd'hui que dans les années 1930, plaisante François de Singly. Ce sont donc les critères des femmes qui ont changé.»
Ni un caprice, ni un coup de tête
Ces dernières ne prendraient pas le large par «humeur anti-institutionnelle» ou parce que la passion n'est plus au rendez-vous comme on l'imagine souvent. «L'individualisation continue à engendrer la séparation, le divorce. Derrière la logique amoureuse, il y a un besoin de reconnaissance plus fort chez les femmes. Non seulement sur le plan professionnel mais aussi sur le plan personnel» , souligne le sociologue. Faute de trouver cette reconnaissance, par manque d'implication du conjoint ou légèreté amoureuse, elles sont aujourd'hui prêtes à partir. Si l'envie de vieillir à deux n'a pas disparu, elle est désormais mise sous conditions. «Certaines femmes divorcent sans faire de grands reproches à leur conjoint à part celui de ne pas arriver à se développer dans le couple» , rapporte François de Singly.
«Plus autonomes sur le plan économique, moins dépendantes sur le plan affectif, les femmes sont plus nombreuses à demander le divorce, confirme Me Poivey- Leclercq, spécialiste du droit de la famille. Elles sont moins timorées que leurs aînées. À l'instar des hommes, elles n'acceptent plus de subir n'importe quoi. Elles ont aujourd'hui une exigence du meilleur pour elles-mêmes, elles sont en quête d'un plus.» Selon ce témoin privilégié des exaspérations du couple, il existe des tranches d'âges d'intolérance conjugale. Après avoir fait un bébé et s'être conformé au modèle traditionnel, certaines femmes expriment une envie d'ailleurs, de nouvelle conquête. À la quarantaine, elles fuient l'usure du couple. À 65 ans, elles désertent un foyer occupé par un mari désœuvré, vécu comme une entrave à leur indépendance. Ni un caprice, ni un coup de tête, cette décision serait une réponse à notre nouveau modèle d'identité, en perpétuelle construction. «Les personnes qui se séparent disent qu'elles ont encore des choses à vivre. Beaucoup de femmes n'ont pas envie de se sentir enfermées dans une identité qu'elles estiment ne plus être la leur», note le sociologue . Un risque accru avec l'allongement de la durée de vie.
Entre les hommes et les femmes, les demandes de séparation ont tendance à s'aligner, estime pour sa part l'avocate Élodie Mulon: «Adultère, ras-le-bol, lassitude… Plus les femmes accèdent au style de vie des hommes, plus leur comportement se ressemble. Mais elles restent un peu plus nombreuses à invoquer le désamour comme raison de rupture.»
Reste que la séparation ne se résume pas à une «expérience de désenchantement». Au fil de ces nombreux entretiens, François de Singly a également fait la part belle à la reconstruction de ces «ex», qui vivent cette épreuve comme une étape de leur existence vers un avenir plus radieux.
Séparée. Vivre l'expérience de la rupture. Éd. Armand Colin.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/11/07/01016-20111107ARTFIG00732-quand-les-femmes-decident-le-divorce.php
Le divorce n'est plus ce qu'il était. La majorité des séparations seraient aujourd'hui du fait des femmes. «Elles sont notamment à l'origine des trois quarts (70%) des divorces contentieux et personne ne s'est penché sur ce phénomène de société», relève François de Singly. Une lacune que le sociologue de la famille tente de combler dans son dernier ouvrage, Séparée. Vivre l'expérience de la rupture.
À partir des récits d'une petite centaine d'ex-épouses et de concubines, il propose une typologie de la rupture côté féminin, expérience devenue banale et pourtant ignorée par les études sociologiques depuis le rétablissement du divorce par consentement mutuel en 1975. «L'expansion du divorce et de la séparation découle du mouvement de libération des femmes. Je ne pense pas que les hommes soient plus insupportables aujourd'hui que dans les années 1930, plaisante François de Singly. Ce sont donc les critères des femmes qui ont changé.»
Ni un caprice, ni un coup de tête
Ces dernières ne prendraient pas le large par «humeur anti-institutionnelle» ou parce que la passion n'est plus au rendez-vous comme on l'imagine souvent. «L'individualisation continue à engendrer la séparation, le divorce. Derrière la logique amoureuse, il y a un besoin de reconnaissance plus fort chez les femmes. Non seulement sur le plan professionnel mais aussi sur le plan personnel» , souligne le sociologue. Faute de trouver cette reconnaissance, par manque d'implication du conjoint ou légèreté amoureuse, elles sont aujourd'hui prêtes à partir. Si l'envie de vieillir à deux n'a pas disparu, elle est désormais mise sous conditions. «Certaines femmes divorcent sans faire de grands reproches à leur conjoint à part celui de ne pas arriver à se développer dans le couple» , rapporte François de Singly.
«Plus autonomes sur le plan économique, moins dépendantes sur le plan affectif, les femmes sont plus nombreuses à demander le divorce, confirme Me Poivey- Leclercq, spécialiste du droit de la famille. Elles sont moins timorées que leurs aînées. À l'instar des hommes, elles n'acceptent plus de subir n'importe quoi. Elles ont aujourd'hui une exigence du meilleur pour elles-mêmes, elles sont en quête d'un plus.» Selon ce témoin privilégié des exaspérations du couple, il existe des tranches d'âges d'intolérance conjugale. Après avoir fait un bébé et s'être conformé au modèle traditionnel, certaines femmes expriment une envie d'ailleurs, de nouvelle conquête. À la quarantaine, elles fuient l'usure du couple. À 65 ans, elles désertent un foyer occupé par un mari désœuvré, vécu comme une entrave à leur indépendance. Ni un caprice, ni un coup de tête, cette décision serait une réponse à notre nouveau modèle d'identité, en perpétuelle construction. «Les personnes qui se séparent disent qu'elles ont encore des choses à vivre. Beaucoup de femmes n'ont pas envie de se sentir enfermées dans une identité qu'elles estiment ne plus être la leur», note le sociologue . Un risque accru avec l'allongement de la durée de vie.
Entre les hommes et les femmes, les demandes de séparation ont tendance à s'aligner, estime pour sa part l'avocate Élodie Mulon: «Adultère, ras-le-bol, lassitude… Plus les femmes accèdent au style de vie des hommes, plus leur comportement se ressemble. Mais elles restent un peu plus nombreuses à invoquer le désamour comme raison de rupture.»
Reste que la séparation ne se résume pas à une «expérience de désenchantement». Au fil de ces nombreux entretiens, François de Singly a également fait la part belle à la reconstruction de ces «ex», qui vivent cette épreuve comme une étape de leur existence vers un avenir plus radieux.
Séparée. Vivre l'expérience de la rupture. Éd. Armand Colin.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/11/07/01016-20111107ARTFIG00732-quand-les-femmes-decident-le-divorce.php
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Henry Makow dénonce le feminisme et le nouvel ordre mondial
Oui, les hommes peuvent avoir des maitresses et les épouses doivent accepter ?
c'est pourtant ce qui se produit pas mal depuis toujours
c'est pourtant ce qui se produit pas mal depuis toujours
vévette- Avec Saint Joseph
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Vous voulez changer les choses dans votre pays ? Alors retournez dans
Top Féminin vous propose ce mois-ci un dossier sur les mères au foyer. Rester à la maison pour s'occuper de sa famille est un choix que de plus en plus de jeunes femmes font. En France, plus de 80% des femmes entre 25 et 55 ans travaillent, mais après la superwoman des années 80 qui voulait tout concilier, carrière-famille-beauté, la femme de 2006 y réfléchit à deux fois et de plus en plus de mères de famille envisagent sérieusement d'arrêter leur travail pour élever leur famille. C'est un choix difficile à faire, et par la suite difficile à assumer au quotidien, mais parmi celles qui font le pas, très peu le regrettent. Top Féminin fait le point.
La Mère au foyer : choisir de rester à la maison
par Anne Bersot
http://www.topchretien.com/topfamille/view/3604/mere-au-foyer-choisir-de-rester-la-maison.html
Le gynécologue était plongé dans ses paperasses, et sans me jeter le moindre regard, me posait froidement les questions d'usage : Quel âge avez-vous ? Situation de famille ? C'est votre première grossesse ? Prenez-vous des médicaments ? Fumez-vous ? Avez-vous déjà utilisé des drogues ? Antécédents à signaler ? Profession ?..
Là, j'ai eu un moment d'hésitation : allais-je lui annoncer ma brillante carrière de jeune cadre que je venais de laisser, ou ma toute nouvelle « carrière », choisie de tout mon cœur : fonder une famille et m'en occuper ? Fièrement et posément, je lui répondis : « mère au foyer ». Il s'arrêta net d'écrire, releva le nez de ses papiers, et au-dessus de ses lunettes, me dévisagea avec une stupéfaction teintée de mépris. Mère au foyer ?.. Il se racla la gorge puis commença à m'expliquer lentement, comme si j'étais une demeurée, quels examens j'aurais à passer, quelles vitamines je devrais prendre, et quelles précautions quotidiennes mon nouvel état nécessitait. La moutarde commençait à me monter au nez, et je compris très vite que ma nouvelle « carrière » de maman à la maison n'impressionnerait jamais personne. Je faisais désormais partie de cette espèce en voie d'extinction : la maman à plein temps.
Les médias les appellent les FAF (femmes au foyer), les instituts officiels de statistiques les classent parmi les « inactifs », sur les déclarations d'état civil elles apparaissent « sans profession », beaucoup de célibataires leur envient leurs maisons pleines de rires d'enfants, les femmes qui travaillent lorgnent de leur côté en se disant qu'elles ont « bien de la chance de pouvoir se le permettre », ou bien disent en secouant la tête avec une moue septique que « jamais elles ne pourraient rester cloîtrées entre leurs quatre murs, c'est bien trop «sclérosant » . Pour nos grands-mères, être au foyer et élever les enfants était la normalité, deux générations plus tard, rester au foyer est devenu une exception, presque une tare. Alors pourquoi faire ce choix ?
Faire garder un enfant à l'extérieur nécessite toute une armada de professionnelles reconnues, puéricultrices, aides puéricultrices, nutritionnistes, psychologues, éducatrices, mais si une femme fait ce même travail à la maison, pour ses propres enfants, son travail est rarement reconnu et toujours sous évalué. Désolée de le dire aux septiques, mais un enfant, ça ne « pousse » pas tout seul, et c'est toute une profession, tout un défi, d'être maman à la maison. Tous les professionnels de l'enfance, pédo-psychiatres en tête, s'accordent à dire que rien ne remplace le contact mère-enfant, surtout dans les premières années de sa vie. C'est dans ce cœur-à-cœur idéal avec sa mère que le bébé va développer son plein potentiel au niveau émotionnel, psycho-moteur et intellectuel. Aucune garderie, même la plus moderne, aucune gardienne, même la plus zélée et compétente, ne peut remplacer la présence de la maman. Je ne voudrais pas que les mamans qui travaillent par choix ou par obligation se sentent jugées ou mal à l'aise par mes propos, mon but est d'encourager celles qui hésitent à faire le pas, ou qui se sentent inutiles et incomprises chez elles.
1-Faire le choix :
Le choix n'est pas facile à faire. Il n'est malheureusement pas donné à toutes les femmes de pouvoir faire ce choix : certaines femmes doivent gérer des situations familiales chaotiques et doivent gagner le pain de la famille. C'est déjà une grâce, de pouvoir se poser la question de rester à la maison ou non. Mais pour toutes celles qui se la posent, qui ont envie de le faire, ou se sentent partagées devant tous les arguments pour et contre, voici quelques pistes.
a) « Financièrement, on n'y arrivera pas »:
S'arrêter de travailler à l'extérieur pour élever ses enfants peut sembler une folie financière à certaines familles. Mais faites bien vos comptes : les entrées financières et les dépenses changent. Une fois que vous avez déduit de votre salaire les frais de garde du ou des enfants, les impôts, les frais de transport (il faut souvent un deuxième véhicule pour aller travailler), les vêtements (on dépense plus en habits, car il faut bien présenter, et varier les tenues), le coiffeur (plus souvent), les plats tout préparés (quand on travaille dehors, on n'a pas le temps de faire soi-même des pizzas, des biscuits, des lasagnes, des yaourts etc, tout coûte plus cher, on achète des petits pots, plutôt que de faire soi-même les purées). On a moins l'occasion de traquer les aubaines. Dans certains pays comme la France, il y a des aides importantes pour les femmes qui restent à la maison (allocations familiales, congé parental payé, allocations logement etc). Si l'aspect financier vous bloque, mettez tout à plat, et faites bien vos comptes, il y aura un sacrifice financier, mais peut-être pas si grand que vous ne le pensiez.
De toute façon, il faut être réaliste, il est certain que de rester à la maison va entraîner des choix financiers parfois douloureux, mais il faut tout mettre dans la balance : que veut-on vraiment ? Quel est notre choix de vie? La femme qui reste à la maison élever ses enfants va devoir développer tout son potentiel de créativité pour économiser de tous les côtés et gérer le quotidien.
En tant que chrétienne convaincue, d'autres aspects entrent en ligne de compte. Personnellement, quand j'ai fait le choix de rester à la maison élever mes enfants, si j'avais raisonné financièrement, je ne l'aurais jamais fait : mon mari laissait son travail séculier pour travailler à plein temps comme pasteur, son salaire était divisé par quatre ; ce n'était pas du tout le plan idéal. Mais nous l'avons fait et nous n'avons jamais regretté. Nous croyons fermement que Dieu pourvoit aux besoins de ses enfants fidèlement, et c'est ce qu'il a toujours fait, nous n'avons jamais manqué de rien. C'est un pas de foi, et pour ceux qui hésitent à le faire car « ce n'est pas raisonnable », leur hésitation est tout à fait respectable. Il faut tout mettre dans la balance et prendre la décision en toute sagesse.
b) Rester à la maison c'est « sclérosant » :
J'ai souvent entendu cette phrase empreinte d'un peu de dégoût. Certaines femmes vont dire qu'elles se sont épanouies à la maison, que c'était merveilleux, les stars dans les magazines nous déclarent avec un sourire aux anges qu'être maman est le plus beau des métiers. C'est vrai, et ça restera toujours d'une valeur inestimable de s'occuper de sa famille, mais il faut être réaliste et honnête : rester à la maison, c'est l'idéal pour les enfants et le mari, mais pour la maman, ce n'est pas tous les jours particulièrement folichon. C'est avant tout un don de soi, un vrai sacrifice, même si ce sacrifice est adouci par les joies de voir les enfants grandir, faire des progrès, bien travailler à l'école. Le travail de maman à la maison est très ingrat : elle travaille beaucoup, sans aucune reconnaissance, les enfants et le mari s'habituent vite au « luxe » d'avoir une maman qui gère tout et anticipe leurs besoins. Dans une maison, on n'a jamais fini, il n'y a pas d'heure de fermeture des bureaux, après une journée épuisante de couche-culottes, petits pots, ménage, commissions, repassage, on croit avoir fini en s'effondrant sur le sofa à 21heures, mais à peine assise, il y en a un qui se relève avec l'envie de vomir, un pipi culotte, ou une otite. Il n'y a pas de « break » avec les collègues de bureau autour d'un sandwich, pas de conversation d'adulte enrichissante sur l'économie ou la politique, pas de salaire qui tombe ni de prime « pour bons et loyaux services » juste des areuh, areuh, gouzi gouzi qui stimulent peu les neurones et usent les nerfs.
2. Les défis à relever :
bébéIl y a des phases normales dans la vie d'une mère au foyer : au début, c'est l'euphorie, on goûte avec soulagement l'absence de contraintes horaires, le patron n'est plus sur notre dos à nous mettre la pression. On est ravie d'être à la maison, de faire des petits plats, de décorer, de chouchouter notre maisonnée. Puis vient le temps ou ça commence à être assez ennuyeux et routinier, on commence à trouver le temps long, de ne pas « voir du monde », d'être coincée entre quatre murs à changer des couches culottes et préparer des biberons. Ensuite vient un temps particulièrement ingrat où l'on s'aperçoit que notre travail n'est pas reconnu (le mari rentre le soir et s'étonne de nous voir épuisée « de n'avoir rien fait », les enfants plus grands qui salissent là où on a passé du temps à nettoyer et ranger...). On a de la frustration, on en a assez des regards méprisants des gens, on a parfois dans les moments les plus sombres, l'impression d'être un parasite improductif de la société.
Mieux vaut être prévenue à l'avance et ne pas idéaliser : rester à la maison, ça va être un don de soi et une activité à gérer avec intelligence pour ne pas se retrouver dégoûtée après quelques années et regretter son choix.
Le renoncement à l'indépendance financière
Certaines femmes qui ont eu l'habitude d'avoir leur propre salaire à gérer se sentent mal à l'aise de dépenser l'argent gagné par leur mari. C'est un peu humiliant, surtout si le mari a la délicatesse de faire remarquer avec plus ou moins d'humour « moi je gagne l'argent, ma femme le dépense ». Nos grands mères ne se sont jamais posé la question, et il était communément admis dans toutes les sociétés, et ce depuis la nuit des temps, que c'était le père de famille qui pourvoyait aux besoins de la maisonnée. Là les féministes rugissent et brandissent le droit à l'indépendance. Chacun fait son choix. Lorsque l'on vit dans un foyer chrétien équilibré, avec un père et une mère responsables et présents, qu'il y a un vrai amour et une confiance mutuelle entre les époux, l'économie familiale doit être considérée comme une répartition des tâches et responsabilités, la mère comme le père apportent leur pierre à l'édifice familial, il n'y a pas d'histoire de domination là-dedans. En bonne économiste, j'ajouterais qu'économiquement parlant, la mère qui élève ses enfants est aussi créatrice de richesse. Si vous en doutez, faites une évaluation chiffrée de la valeur des tâches qui vous incombent par jour au tarif d'une personne extérieure : ménage 3heures à 10 dollars, garde d'enfant, 24 heures à 50 dollars, préparation des repas 3X10 dollars, gestion de budget et secrétariat familial : 15 dollars de l'heure, etc. A ces tarifs là, vu que je suis « de service » 24 heures sur 24 et 365 jours par an, je gagnerais plus cher que mon mari !!!!
Quel est notre choix de vie?
Là je vous repose la question fondamentale : « Que voulons-nous vraiment ? » Que nos enfants soient élevés dans les meilleures conditions ? Que notre maisonnée tourne bien ? Que l'atmosphère à la maison ne soit pas survoltée ? Que nos enfants grandissent avec un équilibre émotionnel et un développement idéal ? Voulons-nous un foyer chrétien modèle, à la Gloire de Dieu ? Ou bien plaçons-nous en premier notre valorisation sociale, notre épanouissement personnel, et aussi l'abondance matérielle de la famille ? Nous vivons dans une société qui valorise la réussite professionnelle, l'indépendance financière, la productivité, et le pouvoir d'achat. Le leitmotiv de la société c'est l'épanouissement personnel, le JE, si important, la satisfaction des besoins égoïstes, et la consommation effrénée. Pas étonnant que la mère au foyer n'ait pas la cote dans cette société ! Etre une mère au foyer, c'est faire passer les besoins des autres avant les siens, c'est donner et se donner sans compter, et sans reconnaissance en retour, c'est prendre le risque de se retrouver sans rien plus tard, de ne pas retrouver de travail, d'hypothéquer sa retraite et dans le scénario catastrophe, de se retrouver un jour seule et dans le pétrin. Je comprends que certaines femmes hésitent à prendre tous ces risques, mais en tant que chrétiennes convaincues, le problème se pose différemment.
Dieu nous confie des enfants pour que nous en prenions soin, et que nous les élevions du mieux que nous pouvons. Nous avons des valeurs essentielles à leur transmettre que les systèmes de garde séculiers ne leur transmettront pas. Nous avons de l'amour à leur donner et quand on travaille à l'extérieur, on ne peut pas donner autant, faute de temps et de disponibilité. Je crois fermement que la volonté de Dieu est que les mères se donnent sans compter pour leur foyer, qu'elles élèvent elles-mêmes leurs enfants et mettent pour un temps de côté leurs ambitions et leur bien-être personnels. Les notions de sacrifice, de don de soi ne sont pas à la mode, c'est même le contraire de ce que la société enseigne, mais c'est exactement le modèle que Jésus nous a donné lui-même en se donnant pour nous.
Alors que j'assistais à une conférence pour les femmes chrétiennes il y a quelques années, une femme brillante, ex-haut fonctionnaire, bardée de diplômes, et qui n'avait plus rien à prouver à personne sur ses capacités, a partagé avec nous son expérience personnelle de maman au foyer. Sa conclusion m'a beaucoup marquée : elle a interpellé toutes les femmes qui se trouvaient là et a dit ceci « Vous voulez changer les choses dans votre pays ? Alors retournez dans vos foyers et prenez en soin, c'est comme ça que la société changera vraiment et que les lèpres qui la rongent seront guéries ». Je vous laisse méditer là-dessus...
Maintenant quand on vous demandera votre profession, ne répondez pas "je reste à la maison", ou "sans profession", répondez plutôt en relevant fièrement le menton: "je suis investisseur en capital humain"...
La Mère au foyer : choisir de rester à la maison
par Anne Bersot
http://www.topchretien.com/topfamille/view/3604/mere-au-foyer-choisir-de-rester-la-maison.html
Le gynécologue était plongé dans ses paperasses, et sans me jeter le moindre regard, me posait froidement les questions d'usage : Quel âge avez-vous ? Situation de famille ? C'est votre première grossesse ? Prenez-vous des médicaments ? Fumez-vous ? Avez-vous déjà utilisé des drogues ? Antécédents à signaler ? Profession ?..
Là, j'ai eu un moment d'hésitation : allais-je lui annoncer ma brillante carrière de jeune cadre que je venais de laisser, ou ma toute nouvelle « carrière », choisie de tout mon cœur : fonder une famille et m'en occuper ? Fièrement et posément, je lui répondis : « mère au foyer ». Il s'arrêta net d'écrire, releva le nez de ses papiers, et au-dessus de ses lunettes, me dévisagea avec une stupéfaction teintée de mépris. Mère au foyer ?.. Il se racla la gorge puis commença à m'expliquer lentement, comme si j'étais une demeurée, quels examens j'aurais à passer, quelles vitamines je devrais prendre, et quelles précautions quotidiennes mon nouvel état nécessitait. La moutarde commençait à me monter au nez, et je compris très vite que ma nouvelle « carrière » de maman à la maison n'impressionnerait jamais personne. Je faisais désormais partie de cette espèce en voie d'extinction : la maman à plein temps.
Les médias les appellent les FAF (femmes au foyer), les instituts officiels de statistiques les classent parmi les « inactifs », sur les déclarations d'état civil elles apparaissent « sans profession », beaucoup de célibataires leur envient leurs maisons pleines de rires d'enfants, les femmes qui travaillent lorgnent de leur côté en se disant qu'elles ont « bien de la chance de pouvoir se le permettre », ou bien disent en secouant la tête avec une moue septique que « jamais elles ne pourraient rester cloîtrées entre leurs quatre murs, c'est bien trop «sclérosant » . Pour nos grands-mères, être au foyer et élever les enfants était la normalité, deux générations plus tard, rester au foyer est devenu une exception, presque une tare. Alors pourquoi faire ce choix ?
Faire garder un enfant à l'extérieur nécessite toute une armada de professionnelles reconnues, puéricultrices, aides puéricultrices, nutritionnistes, psychologues, éducatrices, mais si une femme fait ce même travail à la maison, pour ses propres enfants, son travail est rarement reconnu et toujours sous évalué. Désolée de le dire aux septiques, mais un enfant, ça ne « pousse » pas tout seul, et c'est toute une profession, tout un défi, d'être maman à la maison. Tous les professionnels de l'enfance, pédo-psychiatres en tête, s'accordent à dire que rien ne remplace le contact mère-enfant, surtout dans les premières années de sa vie. C'est dans ce cœur-à-cœur idéal avec sa mère que le bébé va développer son plein potentiel au niveau émotionnel, psycho-moteur et intellectuel. Aucune garderie, même la plus moderne, aucune gardienne, même la plus zélée et compétente, ne peut remplacer la présence de la maman. Je ne voudrais pas que les mamans qui travaillent par choix ou par obligation se sentent jugées ou mal à l'aise par mes propos, mon but est d'encourager celles qui hésitent à faire le pas, ou qui se sentent inutiles et incomprises chez elles.
1-Faire le choix :
Le choix n'est pas facile à faire. Il n'est malheureusement pas donné à toutes les femmes de pouvoir faire ce choix : certaines femmes doivent gérer des situations familiales chaotiques et doivent gagner le pain de la famille. C'est déjà une grâce, de pouvoir se poser la question de rester à la maison ou non. Mais pour toutes celles qui se la posent, qui ont envie de le faire, ou se sentent partagées devant tous les arguments pour et contre, voici quelques pistes.
a) « Financièrement, on n'y arrivera pas »:
S'arrêter de travailler à l'extérieur pour élever ses enfants peut sembler une folie financière à certaines familles. Mais faites bien vos comptes : les entrées financières et les dépenses changent. Une fois que vous avez déduit de votre salaire les frais de garde du ou des enfants, les impôts, les frais de transport (il faut souvent un deuxième véhicule pour aller travailler), les vêtements (on dépense plus en habits, car il faut bien présenter, et varier les tenues), le coiffeur (plus souvent), les plats tout préparés (quand on travaille dehors, on n'a pas le temps de faire soi-même des pizzas, des biscuits, des lasagnes, des yaourts etc, tout coûte plus cher, on achète des petits pots, plutôt que de faire soi-même les purées). On a moins l'occasion de traquer les aubaines. Dans certains pays comme la France, il y a des aides importantes pour les femmes qui restent à la maison (allocations familiales, congé parental payé, allocations logement etc). Si l'aspect financier vous bloque, mettez tout à plat, et faites bien vos comptes, il y aura un sacrifice financier, mais peut-être pas si grand que vous ne le pensiez.
De toute façon, il faut être réaliste, il est certain que de rester à la maison va entraîner des choix financiers parfois douloureux, mais il faut tout mettre dans la balance : que veut-on vraiment ? Quel est notre choix de vie? La femme qui reste à la maison élever ses enfants va devoir développer tout son potentiel de créativité pour économiser de tous les côtés et gérer le quotidien.
En tant que chrétienne convaincue, d'autres aspects entrent en ligne de compte. Personnellement, quand j'ai fait le choix de rester à la maison élever mes enfants, si j'avais raisonné financièrement, je ne l'aurais jamais fait : mon mari laissait son travail séculier pour travailler à plein temps comme pasteur, son salaire était divisé par quatre ; ce n'était pas du tout le plan idéal. Mais nous l'avons fait et nous n'avons jamais regretté. Nous croyons fermement que Dieu pourvoit aux besoins de ses enfants fidèlement, et c'est ce qu'il a toujours fait, nous n'avons jamais manqué de rien. C'est un pas de foi, et pour ceux qui hésitent à le faire car « ce n'est pas raisonnable », leur hésitation est tout à fait respectable. Il faut tout mettre dans la balance et prendre la décision en toute sagesse.
b) Rester à la maison c'est « sclérosant » :
J'ai souvent entendu cette phrase empreinte d'un peu de dégoût. Certaines femmes vont dire qu'elles se sont épanouies à la maison, que c'était merveilleux, les stars dans les magazines nous déclarent avec un sourire aux anges qu'être maman est le plus beau des métiers. C'est vrai, et ça restera toujours d'une valeur inestimable de s'occuper de sa famille, mais il faut être réaliste et honnête : rester à la maison, c'est l'idéal pour les enfants et le mari, mais pour la maman, ce n'est pas tous les jours particulièrement folichon. C'est avant tout un don de soi, un vrai sacrifice, même si ce sacrifice est adouci par les joies de voir les enfants grandir, faire des progrès, bien travailler à l'école. Le travail de maman à la maison est très ingrat : elle travaille beaucoup, sans aucune reconnaissance, les enfants et le mari s'habituent vite au « luxe » d'avoir une maman qui gère tout et anticipe leurs besoins. Dans une maison, on n'a jamais fini, il n'y a pas d'heure de fermeture des bureaux, après une journée épuisante de couche-culottes, petits pots, ménage, commissions, repassage, on croit avoir fini en s'effondrant sur le sofa à 21heures, mais à peine assise, il y en a un qui se relève avec l'envie de vomir, un pipi culotte, ou une otite. Il n'y a pas de « break » avec les collègues de bureau autour d'un sandwich, pas de conversation d'adulte enrichissante sur l'économie ou la politique, pas de salaire qui tombe ni de prime « pour bons et loyaux services » juste des areuh, areuh, gouzi gouzi qui stimulent peu les neurones et usent les nerfs.
2. Les défis à relever :
bébéIl y a des phases normales dans la vie d'une mère au foyer : au début, c'est l'euphorie, on goûte avec soulagement l'absence de contraintes horaires, le patron n'est plus sur notre dos à nous mettre la pression. On est ravie d'être à la maison, de faire des petits plats, de décorer, de chouchouter notre maisonnée. Puis vient le temps ou ça commence à être assez ennuyeux et routinier, on commence à trouver le temps long, de ne pas « voir du monde », d'être coincée entre quatre murs à changer des couches culottes et préparer des biberons. Ensuite vient un temps particulièrement ingrat où l'on s'aperçoit que notre travail n'est pas reconnu (le mari rentre le soir et s'étonne de nous voir épuisée « de n'avoir rien fait », les enfants plus grands qui salissent là où on a passé du temps à nettoyer et ranger...). On a de la frustration, on en a assez des regards méprisants des gens, on a parfois dans les moments les plus sombres, l'impression d'être un parasite improductif de la société.
Mieux vaut être prévenue à l'avance et ne pas idéaliser : rester à la maison, ça va être un don de soi et une activité à gérer avec intelligence pour ne pas se retrouver dégoûtée après quelques années et regretter son choix.
Le renoncement à l'indépendance financière
Certaines femmes qui ont eu l'habitude d'avoir leur propre salaire à gérer se sentent mal à l'aise de dépenser l'argent gagné par leur mari. C'est un peu humiliant, surtout si le mari a la délicatesse de faire remarquer avec plus ou moins d'humour « moi je gagne l'argent, ma femme le dépense ». Nos grands mères ne se sont jamais posé la question, et il était communément admis dans toutes les sociétés, et ce depuis la nuit des temps, que c'était le père de famille qui pourvoyait aux besoins de la maisonnée. Là les féministes rugissent et brandissent le droit à l'indépendance. Chacun fait son choix. Lorsque l'on vit dans un foyer chrétien équilibré, avec un père et une mère responsables et présents, qu'il y a un vrai amour et une confiance mutuelle entre les époux, l'économie familiale doit être considérée comme une répartition des tâches et responsabilités, la mère comme le père apportent leur pierre à l'édifice familial, il n'y a pas d'histoire de domination là-dedans. En bonne économiste, j'ajouterais qu'économiquement parlant, la mère qui élève ses enfants est aussi créatrice de richesse. Si vous en doutez, faites une évaluation chiffrée de la valeur des tâches qui vous incombent par jour au tarif d'une personne extérieure : ménage 3heures à 10 dollars, garde d'enfant, 24 heures à 50 dollars, préparation des repas 3X10 dollars, gestion de budget et secrétariat familial : 15 dollars de l'heure, etc. A ces tarifs là, vu que je suis « de service » 24 heures sur 24 et 365 jours par an, je gagnerais plus cher que mon mari !!!!
Quel est notre choix de vie?
Là je vous repose la question fondamentale : « Que voulons-nous vraiment ? » Que nos enfants soient élevés dans les meilleures conditions ? Que notre maisonnée tourne bien ? Que l'atmosphère à la maison ne soit pas survoltée ? Que nos enfants grandissent avec un équilibre émotionnel et un développement idéal ? Voulons-nous un foyer chrétien modèle, à la Gloire de Dieu ? Ou bien plaçons-nous en premier notre valorisation sociale, notre épanouissement personnel, et aussi l'abondance matérielle de la famille ? Nous vivons dans une société qui valorise la réussite professionnelle, l'indépendance financière, la productivité, et le pouvoir d'achat. Le leitmotiv de la société c'est l'épanouissement personnel, le JE, si important, la satisfaction des besoins égoïstes, et la consommation effrénée. Pas étonnant que la mère au foyer n'ait pas la cote dans cette société ! Etre une mère au foyer, c'est faire passer les besoins des autres avant les siens, c'est donner et se donner sans compter, et sans reconnaissance en retour, c'est prendre le risque de se retrouver sans rien plus tard, de ne pas retrouver de travail, d'hypothéquer sa retraite et dans le scénario catastrophe, de se retrouver un jour seule et dans le pétrin. Je comprends que certaines femmes hésitent à prendre tous ces risques, mais en tant que chrétiennes convaincues, le problème se pose différemment.
Dieu nous confie des enfants pour que nous en prenions soin, et que nous les élevions du mieux que nous pouvons. Nous avons des valeurs essentielles à leur transmettre que les systèmes de garde séculiers ne leur transmettront pas. Nous avons de l'amour à leur donner et quand on travaille à l'extérieur, on ne peut pas donner autant, faute de temps et de disponibilité. Je crois fermement que la volonté de Dieu est que les mères se donnent sans compter pour leur foyer, qu'elles élèvent elles-mêmes leurs enfants et mettent pour un temps de côté leurs ambitions et leur bien-être personnels. Les notions de sacrifice, de don de soi ne sont pas à la mode, c'est même le contraire de ce que la société enseigne, mais c'est exactement le modèle que Jésus nous a donné lui-même en se donnant pour nous.
Alors que j'assistais à une conférence pour les femmes chrétiennes il y a quelques années, une femme brillante, ex-haut fonctionnaire, bardée de diplômes, et qui n'avait plus rien à prouver à personne sur ses capacités, a partagé avec nous son expérience personnelle de maman au foyer. Sa conclusion m'a beaucoup marquée : elle a interpellé toutes les femmes qui se trouvaient là et a dit ceci « Vous voulez changer les choses dans votre pays ? Alors retournez dans vos foyers et prenez en soin, c'est comme ça que la société changera vraiment et que les lèpres qui la rongent seront guéries ». Je vous laisse méditer là-dessus...
Maintenant quand on vous demandera votre profession, ne répondez pas "je reste à la maison", ou "sans profession", répondez plutôt en relevant fièrement le menton: "je suis investisseur en capital humain"...
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Localisation : FRANCE
Inscription : 24/04/2015
Lettre ouverte d’une mère au foyer à Najat Vallaud Belkacem
Lettre ouverte d’une mère au foyer à Najat Vallaud Belkacem
Voici la lettre ouverte qu’a envoyée une mère au foyer à Najat Vallaud-Belkacem au sujet de son projet de déconjugalisation de l’impôt :
Chère Najat,
Normalement je tutoie tout le monde quand je suis sur mon blog, car il y a un je-ne-sais-quoi qui nous rapproche malgré le fait que nous soyons derrière nos écrans.
Mais là, ça ne va pas être possible. Je me sens particulièrement éloignée de vous, de votre envie de changer le monde des femmes.
Vous nous trouvez ringardes, nous qui sommes chez nous, à nous occuper de nos enfants. Vous êtes pourtant venue le 4 décembre à l’Espace Richelieu pour le Spot Efluent… une grande partie des femmes que vous avez rencontrées, sans compter les pères (!!!), sont au foyer… chez elles. Pour s’occuper de leurs enfants. Vous nous avez trouvées si ringardes que ça ? est-ce que nos sommes hors-sujet ? vous lisez nos blogs, c’est ce que vous avez dit, vous trouvez que nous sommes hors du temps ? Nous ne faisons pas avancer les choses ?
Dans notre société on discrédite beaucoup les parents en leur disant que « les enfants n’ont pas de repères »… contrairement aux générations précédentes. IL EST VRAI qu’à mon époque, quand nous étions petits, nous n’avions pas la même façon de voir les choses, de respecter l’aîné, voire la hiérarchie. Les enfants et les jeunes de maintenant grandissent plus vite, la vie numérique y est pour beaucoup. A l’époque de nos parents, quand eux étaient enfants, ils n’osaient certainement pas le quart de ce que nos propres enfants osent maintenant.
Pourquoi tout s’est dégradé en 3 générations ? l’arrivée du numérique, l’augmentation du nombre de femmes dans le monde du travail, le changement du modèle familial (mamans solos, divorces, familles recomposées, famille homo-parentales)…
En 1969, Pierre Daninos a écrit « le pouvoir aux enfants ». J’ai ce livre depuis peu. Ma Grand-Mère maternelle est décédée cette année et j’ai récupéré une partie des livres, dont celui-ci. Je vous conseille de le lire, je peux même vous l’envoyer si vous me promettez de me le rendre. Je l’ai lu et deux choses m’ont frappées. Les enfants de l’époque ne considéraient pas le fait d’avoir beaucoup d’argent comme nécessaire. Ils voulaient juste en avoir suffisamment pour vivre. La seconde chose, ils considéraient le rôle des femmes comme important dans l’éducation des enfants, et ils fallait que les parents soient strictes.
Maintenant avec cette réforme, vous voulez quoi exactement… dévaloriser ces femmes ringardes qui veulent élever leurs enfants ? Confier ses enfants à d’autres personnes ? seront-elles mieux que nous ?
Financièrement vous pensez que ça va se passer comment ? prenons mon propre exemple, puisque c’est celui que je connais le mieux. Nous avons 4 enfants. 4 filles plus précisément. Elles ont en moyenne 2 ans d’écart.
Après ma première grossesse, j’ai repris le travail et la moitié de mon salaire passait dans la garde de ma fille, mais on pouvait en déduire une partie. Je la posais le matin à 7h45 chez une nounou et je la récupérai le soir entre 18 et 18h30… elle s’endormait dans la voiture et je la couchais à peine son dîné terminé (wouhou vie de famille).
Après ma seconde grossesse s’est posé la question de reprendre (ou pas) le travail. Financièrement, avec mon salaire de 1200€ nets mensuel, j’y gagnais moins de 100€ en retournant travailler (mazette).
Par contre voici ce que je gagnais : du stress, des journées de dingue, de l’usure sur la voiture (et oui, vous pensez juste à remettre des gens au boulot, mais ya beaucoup derrière tout ça). Je ne perdais pas d’argent, mais voici ce que je perdais : des années précieuses avec mes filles, du temps pour m’occuper sereinement de leur éducation (ce sont elles qui sont notre avenir). J’ai donc décidé de prendre un congé parental d’éducation. Nous avons eu ensuite deux autres enfants, mais ne vous méprenez pas, nous ne les avons pas « faits » pour profiter des allocations familiales. Non, nous les avons eu parce que nous imaginons notre vie entourée d’enfants, ces êtres en devenir. Ils ne sont pas notre propriété, ce sont des êtres à part entière que nous avons pour devoir d’élever, d’accompagner au mieux jusqu’à en faire des adultes responsables. C’est notre devoir. D’ailleurs, si nous avons quelques faiblesses en la matière, il se peut que ces enfants nous soient enlevés.
Maintenant imaginons que je sois obligée de reprendre le travail à la fin de mon congé parental. Cela fera 7 ans qu’une personne est à mon poste. La publicité a évolué (je bossais dans une agence de pub), les programmes ont évolué, les clients ne sont plus les mêmes. Pas grave je m’adapte !
Imaginons je trouve un autre emploi. Je n’aurai pas le droit de travailler moins de 24 heures par semaine (merci la nouvelle loi).
Les filles devront certainement manger tous les jours à la cantine puisque je ne pourrais certainement pas trouver un emploi me permettant de les avoir le midi (le temps sera compté). BIM ! D’ici là le menu sera peut-être à 5€ par personne. X4… sur 4 jours. Ah non pardon, 4 jours 1/2 ! (merci la réforme des rythmes scolaires).
Le péri-scolaire est payant aussi.
Les filles ont en moyenne 18 semaines de congé pendant l’année… un salarié lambda en a 5. Il reste donc 13 semaines à payer. Disons 10 si on arrive à les caser une fois de temps en temps chez les grands-parents, et si on prend chacun une semaine sans l’autre. Bref, ça nous enlève du temps de vacances en famille. (youpi fête du slip)
A quel moment considérez-vous que rester à la maison est un luxe. C’est une vraie question ? Si vous considérez que reprendre un emploi réduit notre temps en famille et nous coûte en fait de l’argent en temps de garde, cantine, péri-scolaire ? A quel moment est-ce un luxe de se dire, je ne travaille pas, je m’occupe de ma famille, je serre la ceinture de tout le monde, mais je suis là… oui, Madame, ce mode de vie peut aussi être un choix réfléchi.
Et parlons des enfants malades. Cette année jusqu’ici tout va bien, si on évite de parler de l’épisode de gastro entérite que les filles se sont refilée sur 3 jours. Dans quelle entreprise peut-on bénéficier de jours d’enfants malades ? pas dans toutes. Et quand bien même, cette année 2 de mes filles ont subi une opération des oreilles (1 jour à chaque fois) sans compter les rdv avec les médecins et les anesthésistes, les visites après (tous les 2 mois). L’année dernière, elles ont enchainé la grippe, chacune à leur tour, sur 15 jours. Ne me dites pas que mon mari aurait pu prendre le relai, il est resté allité pendant plus d’une semaine pour la même raison (pas d’bol, pas d’bol).
Imaginons que je reprenne un emploi malgré tout. Avez-vous idée de mes journées ? avec 4 filles, le linge et la nourriture ET LE TEMPS QUE JE PASSE AVEC ELLES, ne serait-ce que ça. A quel moment faudra-t-il que je m’en charge ? me faudra-t-il me lever à 5 heures du matin pour avoir le temps de boucler « les corvées » ? ou alors les faire le soir ? je suis désolée, mais j’ai besoin d’un minimum de repos, et j’ai également besoin de me retrouver avec mon époux le soir, une fois que les filles sont endormies. Et qu’elles ont été couchées non pas en plein stress « dépêchez-vous maman doit faire le repassage », mais que nous aurons pris le temps de lire l’histoire. C’est cela que vous voulez aussi nous enlever ? l’argent ET la vie de famille ?
Je me me permets de vous mettre mon Curiculum Vitae, que vous vous rendiez compte par vous-même si ce que je fais est un luxe (je ne le pense pas ceci dit), un sacerdoce, ou autre (je vous laisse le choix). Sachez juste que pour le moment c’est MON CHOIX, que je ne le vis pas mal, mais que je ne vis pas mieux qu’un couple sans enfant, celui-là même que vous voudriez privilégier.
Je commence cette année 2014 en étant profondément blessée et triste de votre manière de considérer la femme. Vous ne parlez que de féminisme. Mais je trouve que le féminisme comme vous le pensez est une forme d’intégrisme. Je n’ai jamais demandé à être l’égal de l’homme. Je n’ai pas sa force physique, je porte les enfants et je les élève. Je ne demande pas à avoir un salaire de maman. Mais je demande à ne pas être taxée, je ne veux pas que sous prétexte de vouloir remettre des gens au travail juste pour faire des chiffres, vous m’empêchiez de faire ce que je considère comme mon métier à l’heure actuelle : celui de maman. Je donne des repères à mes filles.
Je ne considère pas mon rôle « par défaut », je ne me sens ni rétrograde, ni hors du temps, ni « à la ramasse ».
Et puis soyons sérieux juste 2 petites minutes… vous allez les trouver où ces emplois ? (rire sarcastique) dois-je vous rappeler combien de chômeurs compte la France ?
Article écrit par Catongg initialement publié sur son blog et sur le site economiematin.fr. Catongg participe également au blog participatif sur la question : http://www.parents-au-foyer.com
La pétition contre cette réforme sur change.org : http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/najat-vallaud-belkacem-ministre-des-droits-des-femmes-mere-au-foyer-est-un-metier
Voici la lettre ouverte qu’a envoyée une mère au foyer à Najat Vallaud-Belkacem au sujet de son projet de déconjugalisation de l’impôt :
Chère Najat,
Normalement je tutoie tout le monde quand je suis sur mon blog, car il y a un je-ne-sais-quoi qui nous rapproche malgré le fait que nous soyons derrière nos écrans.
Mais là, ça ne va pas être possible. Je me sens particulièrement éloignée de vous, de votre envie de changer le monde des femmes.
Vous nous trouvez ringardes, nous qui sommes chez nous, à nous occuper de nos enfants. Vous êtes pourtant venue le 4 décembre à l’Espace Richelieu pour le Spot Efluent… une grande partie des femmes que vous avez rencontrées, sans compter les pères (!!!), sont au foyer… chez elles. Pour s’occuper de leurs enfants. Vous nous avez trouvées si ringardes que ça ? est-ce que nos sommes hors-sujet ? vous lisez nos blogs, c’est ce que vous avez dit, vous trouvez que nous sommes hors du temps ? Nous ne faisons pas avancer les choses ?
Dans notre société on discrédite beaucoup les parents en leur disant que « les enfants n’ont pas de repères »… contrairement aux générations précédentes. IL EST VRAI qu’à mon époque, quand nous étions petits, nous n’avions pas la même façon de voir les choses, de respecter l’aîné, voire la hiérarchie. Les enfants et les jeunes de maintenant grandissent plus vite, la vie numérique y est pour beaucoup. A l’époque de nos parents, quand eux étaient enfants, ils n’osaient certainement pas le quart de ce que nos propres enfants osent maintenant.
Pourquoi tout s’est dégradé en 3 générations ? l’arrivée du numérique, l’augmentation du nombre de femmes dans le monde du travail, le changement du modèle familial (mamans solos, divorces, familles recomposées, famille homo-parentales)…
En 1969, Pierre Daninos a écrit « le pouvoir aux enfants ». J’ai ce livre depuis peu. Ma Grand-Mère maternelle est décédée cette année et j’ai récupéré une partie des livres, dont celui-ci. Je vous conseille de le lire, je peux même vous l’envoyer si vous me promettez de me le rendre. Je l’ai lu et deux choses m’ont frappées. Les enfants de l’époque ne considéraient pas le fait d’avoir beaucoup d’argent comme nécessaire. Ils voulaient juste en avoir suffisamment pour vivre. La seconde chose, ils considéraient le rôle des femmes comme important dans l’éducation des enfants, et ils fallait que les parents soient strictes.
Maintenant avec cette réforme, vous voulez quoi exactement… dévaloriser ces femmes ringardes qui veulent élever leurs enfants ? Confier ses enfants à d’autres personnes ? seront-elles mieux que nous ?
Financièrement vous pensez que ça va se passer comment ? prenons mon propre exemple, puisque c’est celui que je connais le mieux. Nous avons 4 enfants. 4 filles plus précisément. Elles ont en moyenne 2 ans d’écart.
Après ma première grossesse, j’ai repris le travail et la moitié de mon salaire passait dans la garde de ma fille, mais on pouvait en déduire une partie. Je la posais le matin à 7h45 chez une nounou et je la récupérai le soir entre 18 et 18h30… elle s’endormait dans la voiture et je la couchais à peine son dîné terminé (wouhou vie de famille).
Après ma seconde grossesse s’est posé la question de reprendre (ou pas) le travail. Financièrement, avec mon salaire de 1200€ nets mensuel, j’y gagnais moins de 100€ en retournant travailler (mazette).
Par contre voici ce que je gagnais : du stress, des journées de dingue, de l’usure sur la voiture (et oui, vous pensez juste à remettre des gens au boulot, mais ya beaucoup derrière tout ça). Je ne perdais pas d’argent, mais voici ce que je perdais : des années précieuses avec mes filles, du temps pour m’occuper sereinement de leur éducation (ce sont elles qui sont notre avenir). J’ai donc décidé de prendre un congé parental d’éducation. Nous avons eu ensuite deux autres enfants, mais ne vous méprenez pas, nous ne les avons pas « faits » pour profiter des allocations familiales. Non, nous les avons eu parce que nous imaginons notre vie entourée d’enfants, ces êtres en devenir. Ils ne sont pas notre propriété, ce sont des êtres à part entière que nous avons pour devoir d’élever, d’accompagner au mieux jusqu’à en faire des adultes responsables. C’est notre devoir. D’ailleurs, si nous avons quelques faiblesses en la matière, il se peut que ces enfants nous soient enlevés.
Maintenant imaginons que je sois obligée de reprendre le travail à la fin de mon congé parental. Cela fera 7 ans qu’une personne est à mon poste. La publicité a évolué (je bossais dans une agence de pub), les programmes ont évolué, les clients ne sont plus les mêmes. Pas grave je m’adapte !
Imaginons je trouve un autre emploi. Je n’aurai pas le droit de travailler moins de 24 heures par semaine (merci la nouvelle loi).
Les filles devront certainement manger tous les jours à la cantine puisque je ne pourrais certainement pas trouver un emploi me permettant de les avoir le midi (le temps sera compté). BIM ! D’ici là le menu sera peut-être à 5€ par personne. X4… sur 4 jours. Ah non pardon, 4 jours 1/2 ! (merci la réforme des rythmes scolaires).
Le péri-scolaire est payant aussi.
Les filles ont en moyenne 18 semaines de congé pendant l’année… un salarié lambda en a 5. Il reste donc 13 semaines à payer. Disons 10 si on arrive à les caser une fois de temps en temps chez les grands-parents, et si on prend chacun une semaine sans l’autre. Bref, ça nous enlève du temps de vacances en famille. (youpi fête du slip)
A quel moment considérez-vous que rester à la maison est un luxe. C’est une vraie question ? Si vous considérez que reprendre un emploi réduit notre temps en famille et nous coûte en fait de l’argent en temps de garde, cantine, péri-scolaire ? A quel moment est-ce un luxe de se dire, je ne travaille pas, je m’occupe de ma famille, je serre la ceinture de tout le monde, mais je suis là… oui, Madame, ce mode de vie peut aussi être un choix réfléchi.
Et parlons des enfants malades. Cette année jusqu’ici tout va bien, si on évite de parler de l’épisode de gastro entérite que les filles se sont refilée sur 3 jours. Dans quelle entreprise peut-on bénéficier de jours d’enfants malades ? pas dans toutes. Et quand bien même, cette année 2 de mes filles ont subi une opération des oreilles (1 jour à chaque fois) sans compter les rdv avec les médecins et les anesthésistes, les visites après (tous les 2 mois). L’année dernière, elles ont enchainé la grippe, chacune à leur tour, sur 15 jours. Ne me dites pas que mon mari aurait pu prendre le relai, il est resté allité pendant plus d’une semaine pour la même raison (pas d’bol, pas d’bol).
Imaginons que je reprenne un emploi malgré tout. Avez-vous idée de mes journées ? avec 4 filles, le linge et la nourriture ET LE TEMPS QUE JE PASSE AVEC ELLES, ne serait-ce que ça. A quel moment faudra-t-il que je m’en charge ? me faudra-t-il me lever à 5 heures du matin pour avoir le temps de boucler « les corvées » ? ou alors les faire le soir ? je suis désolée, mais j’ai besoin d’un minimum de repos, et j’ai également besoin de me retrouver avec mon époux le soir, une fois que les filles sont endormies. Et qu’elles ont été couchées non pas en plein stress « dépêchez-vous maman doit faire le repassage », mais que nous aurons pris le temps de lire l’histoire. C’est cela que vous voulez aussi nous enlever ? l’argent ET la vie de famille ?
Je me me permets de vous mettre mon Curiculum Vitae, que vous vous rendiez compte par vous-même si ce que je fais est un luxe (je ne le pense pas ceci dit), un sacerdoce, ou autre (je vous laisse le choix). Sachez juste que pour le moment c’est MON CHOIX, que je ne le vis pas mal, mais que je ne vis pas mieux qu’un couple sans enfant, celui-là même que vous voudriez privilégier.
Je commence cette année 2014 en étant profondément blessée et triste de votre manière de considérer la femme. Vous ne parlez que de féminisme. Mais je trouve que le féminisme comme vous le pensez est une forme d’intégrisme. Je n’ai jamais demandé à être l’égal de l’homme. Je n’ai pas sa force physique, je porte les enfants et je les élève. Je ne demande pas à avoir un salaire de maman. Mais je demande à ne pas être taxée, je ne veux pas que sous prétexte de vouloir remettre des gens au travail juste pour faire des chiffres, vous m’empêchiez de faire ce que je considère comme mon métier à l’heure actuelle : celui de maman. Je donne des repères à mes filles.
Je ne considère pas mon rôle « par défaut », je ne me sens ni rétrograde, ni hors du temps, ni « à la ramasse ».
Et puis soyons sérieux juste 2 petites minutes… vous allez les trouver où ces emplois ? (rire sarcastique) dois-je vous rappeler combien de chômeurs compte la France ?
Article écrit par Catongg initialement publié sur son blog et sur le site economiematin.fr. Catongg participe également au blog participatif sur la question : http://www.parents-au-foyer.com
La pétition contre cette réforme sur change.org : http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/najat-vallaud-belkacem-ministre-des-droits-des-femmes-mere-au-foyer-est-un-metier
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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femme au foyer
j ai trois enfants et j' ai 66 ans. j'ai quittée mon travail lorsque je me suis trouvè enceinte de mon fils trois mois après la naissance de ma première fille c'est vrais que lorsque l on dit femme aux foyer ont a l impression de venir d'une autre planète
chantchant- Aime la Bible
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Re: Henry Makow dénonce le feminisme et le nouvel ordre mondial
Une autre planète, quel folie pour les femmes qui ne font pas de même. soyez bénie pour le choix que vous avez fait. Et prions pour que les femmes reviennent sur le chemin du seigneur, le chemin de la vie et de la famille.
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Henry Makow dénonce le feminisme et le nouvel ordre mondial
Bye-bye baby boom ! Bonjour papy boom
C'est mathématique : pour assurer le renouvellement des générations, le taux de fertilité doit être de 2,1 enfants par femme. Or, la moyenne européenne est de 1,52. La conséquence immédiate en est un déficit démographique: le nombre de décès dépasse celui des naissances.
Cette chute de la fertilité se produit après les décennies très fertiles de l'après-Seconde guerre mondiale, la fameuse période du "baby-boom". Maintenant que ces "baby-boomers" atteignent peu à peu l'âge de la retraite, la proportion des personnes âgées devant être soutenues par les classes d'âges laborieuses va croître de manière significative.
Comme l'expliquait le Commissaire européen Vladimir Špidla en octobre 2006, « il y a, aujourd'hui, dans l'UE, quatre personnes en âge de travailler pour chaque personne de plus de 65 ans. En 2050, ce ratio passera à deux actifs pour chaque retraité".
L'UE en 2050: une maison de retraite à ciel ouvert ?
L'âge moyen d'un citoyen de l'Union européenne est de 39 ans. Il devrait être de 49 ans en 2050, avec 11,4% d'octogénaires. En effet, l'espérance de vie, et c'est une bonne chose, s'allongerait de six ans pour les hommes et de cinq ans pour les femmes, en raison des progrès significatifs en matière sociale, économique et médicale. On vieillit bien, dans l'Union européenne, si l'on compare au reste du monde.
Mais les populations âgées requièrent davantage de soins, donc de dépenses de santé, ce qui a des conséquences sur le financement des mécanismes de solidarité nationale ainsi que sur celui des retraites. De plus, les changements démographiques qui structurent une société influencent le dynamisme économique, l'innovation et la créativité. Entre 2031 et 2050, la croissance du PIB de l'UE perdrait 1,2%par le simple fait de l'évolution de l'âge du capitaine (et de celui de l'ensemble de l'équipage, d'ailleurs).
Les différences en matière de compétitivité seront encore plus flagrantes, dans les années à venir, lorsqu'elles seront comparées avec les performances économiques des régions du monde connaissant une croissance démographique.
http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?language=fr&type=IM-PRESS&reference=20080414FCS26499
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Henry Makow dénonce le feminisme et le nouvel ordre mondial
Je regarde les mamans canards, leur instinct n'est pas déréglé, elles
ont une portée tous les printemps.
jc
ont une portée tous les printemps.
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spiri- Hosanna au plus haut des cieux!
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encore un bel exemple...
Un bébé toute seule
Elles sont de plus en plus nombreuses à assumer une grossesse en solo. Et à vouloir élever leur enfant sans « papa ». Un phénomène en augmentation, donc, qui ne doit en aucun cas être banalisé. Les spécialistes sont formels : tout peut très bien se passer, mais à condition d'être vigilant, car ces mères s'engagent dans une aventure difficile.
Conseils pour donner ce qu'il y a de mieux à l'enfant et mises en garde pour éviter les excès et les faux-pas.
Les dangers de la fusion
Désir d'enfant - Un bébé toute seule « Une relation trop exclusive est dangereuse, aussi bien pour la mère que pour l'enfant », explique la pédopsychiatre Catherine Jousselme-Graindorge. « Si la mère croit qu'elle va pouvoir combler tous les désirs de son enfant, répondre à tous ses besoins, elle va, forcément, être confrontée à des déceptions et à des désillusions très dures à assumer. Et elle devra, sans doute, plus tard, gérer un sentiment de culpabilité lourd à porter… Quant à l'enfant, comment peut-il ne pas étouffer, se sentir enfermé, dans ce duo ? Le risque est aussi qu'il devienne tyrannique et que l'on assiste à l'épuisement maternel… »
Le syndrome de l'enfant-roi ou, pire, la confusion des genres avec ces mères qui, en évoquant leur fils, les appellent « l'homme de ma vie »… Ce rapport fusionnel peut provoquer de grands dégâts dans la construction de l'identité de l'enfant.
Sortir de l'isolement et laisser sa place à un père de substitution
« Il est indispensable qu'une tierce personne intervienne pour éviter cette relation étouffante, explique la pédopsychiatre. Cette triangulation est vitale, elle va permettre à l'enfant de respirer ! ». L'enfant a besoin de regards croisés. Sa mère doit lui donner la possibilité de rentrer en contact avec des figures paternelles qui pourront combler, indirectement, les manques dont il va souffrir. Un oncle, un ami, un compagnon, etc., quelqu'un qui puisse incarner, symboliquement, une représentation masculine et jouer, ainsi, le rôle du père de substitution.
Encore une fois, la mère ne doit surtout pas rester dans ce rapport d'exclusivité avec son enfant mais, au contraire, permettre à ces personnes d'aider à diviser la fonction paternelle.
Il faut sortir de cet isolement, et faire appel aux autres adultes (une nounou, le mari de la nounou, etc.).
Au moindre doute, dans vos choix, vos décisions, faites-vous aider. En demandant l'avis d'un pédiatre, d'un médecin généraliste, dans un premier temps. Mais n'hésitez pas à faire appel à un thérapeute, également, pour être au plus clair avec vous-même et vous épargner bien des erreurs...
Enfin, ouvrez-vous en allant frapper aux portes des associations consacrées aux mères célibataires. Documentez-vous et profitez de l'expérience des autres. Vous avez tout à y gagner !
Le droit à connaître la vérité.
En grandissant, votre enfant voudra comprendre d'où il vient. Pourquoi n'a-t-il pas de papa ? Comment lui dire ? Quand ? Quels mots utiliser ?
Faites appel à un proche, voire à un thérapeute, si vous ne vous sentez pas assez forte pour parler à votre enfant. Mais vous devez lui offrir le maximum de clarté. Il a le droit d'avoir accès, dans les grandes lignes, en tous cas, à la vérité. L'essentiel est qu'il soit convaincu qu'il a été désiré.
http://www.doctissimo.fr/html/grossesse/avant/envie-enfant/articles/11074-bebe-solo-conseils.htm
Merci à Catherine Jousselme-Graindorge, professeur de pédopsychiatrie à Paris XI, auteur de plusieurs ouvrages dont « Comprendre l'enfant malade », Editions Dunod.
Elles sont de plus en plus nombreuses à assumer une grossesse en solo. Et à vouloir élever leur enfant sans « papa ». Un phénomène en augmentation, donc, qui ne doit en aucun cas être banalisé. Les spécialistes sont formels : tout peut très bien se passer, mais à condition d'être vigilant, car ces mères s'engagent dans une aventure difficile.
Conseils pour donner ce qu'il y a de mieux à l'enfant et mises en garde pour éviter les excès et les faux-pas.
Les dangers de la fusion
Désir d'enfant - Un bébé toute seule « Une relation trop exclusive est dangereuse, aussi bien pour la mère que pour l'enfant », explique la pédopsychiatre Catherine Jousselme-Graindorge. « Si la mère croit qu'elle va pouvoir combler tous les désirs de son enfant, répondre à tous ses besoins, elle va, forcément, être confrontée à des déceptions et à des désillusions très dures à assumer. Et elle devra, sans doute, plus tard, gérer un sentiment de culpabilité lourd à porter… Quant à l'enfant, comment peut-il ne pas étouffer, se sentir enfermé, dans ce duo ? Le risque est aussi qu'il devienne tyrannique et que l'on assiste à l'épuisement maternel… »
Le syndrome de l'enfant-roi ou, pire, la confusion des genres avec ces mères qui, en évoquant leur fils, les appellent « l'homme de ma vie »… Ce rapport fusionnel peut provoquer de grands dégâts dans la construction de l'identité de l'enfant.
Sortir de l'isolement et laisser sa place à un père de substitution
« Il est indispensable qu'une tierce personne intervienne pour éviter cette relation étouffante, explique la pédopsychiatre. Cette triangulation est vitale, elle va permettre à l'enfant de respirer ! ». L'enfant a besoin de regards croisés. Sa mère doit lui donner la possibilité de rentrer en contact avec des figures paternelles qui pourront combler, indirectement, les manques dont il va souffrir. Un oncle, un ami, un compagnon, etc., quelqu'un qui puisse incarner, symboliquement, une représentation masculine et jouer, ainsi, le rôle du père de substitution.
Encore une fois, la mère ne doit surtout pas rester dans ce rapport d'exclusivité avec son enfant mais, au contraire, permettre à ces personnes d'aider à diviser la fonction paternelle.
Il faut sortir de cet isolement, et faire appel aux autres adultes (une nounou, le mari de la nounou, etc.).
Au moindre doute, dans vos choix, vos décisions, faites-vous aider. En demandant l'avis d'un pédiatre, d'un médecin généraliste, dans un premier temps. Mais n'hésitez pas à faire appel à un thérapeute, également, pour être au plus clair avec vous-même et vous épargner bien des erreurs...
Enfin, ouvrez-vous en allant frapper aux portes des associations consacrées aux mères célibataires. Documentez-vous et profitez de l'expérience des autres. Vous avez tout à y gagner !
Le droit à connaître la vérité.
En grandissant, votre enfant voudra comprendre d'où il vient. Pourquoi n'a-t-il pas de papa ? Comment lui dire ? Quand ? Quels mots utiliser ?
Faites appel à un proche, voire à un thérapeute, si vous ne vous sentez pas assez forte pour parler à votre enfant. Mais vous devez lui offrir le maximum de clarté. Il a le droit d'avoir accès, dans les grandes lignes, en tous cas, à la vérité. L'essentiel est qu'il soit convaincu qu'il a été désiré.
http://www.doctissimo.fr/html/grossesse/avant/envie-enfant/articles/11074-bebe-solo-conseils.htm
Merci à Catherine Jousselme-Graindorge, professeur de pédopsychiatrie à Paris XI, auteur de plusieurs ouvrages dont « Comprendre l'enfant malade », Editions Dunod.
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Henry Makow dénonce le feminisme et le nouvel ordre mondial
On parle du féminisme sur ce fil de discussion mais comme il était dit plus haut, arretons les oppositions manichéennes.
Le foyer, la famille ne repose pas sur la femme en particulier (c'est dénigré le rôle de l'homme et le renvoyé à un simple outils) les bases du foyer reposent sur le couple, le couple seul et c'est pour cela que je m'insurge contre toutes ces visions qui faussent la vérité du fondement.
La Famille au sens le plus simple ce sont des parents et un ou plusieurs enfants.
Vient ensuite la famille au sens large avec tous les proches.
L'idée imposée par le feminisme que la Femme pouvait être un Homme a littéralement massacré notre société.
Le foyer, la famille ne repose pas sur la femme en particulier (c'est dénigré le rôle de l'homme et le renvoyé à un simple outils) les bases du foyer reposent sur le couple, le couple seul et c'est pour cela que je m'insurge contre toutes ces visions qui faussent la vérité du fondement.
La Famille au sens le plus simple ce sont des parents et un ou plusieurs enfants.
Vient ensuite la famille au sens large avec tous les proches.
L'idée imposée par le feminisme que la Femme pouvait être un Homme a littéralement massacré notre société.
Sébastian-7- Veut-etre un saint/e
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Comprendre la condannation de la femme au 8 infanticides
"Le juge était une femme, ceci expliquant cela !" Hervé n'est pas le seul père divorcé à accuser les magistrates de favoritisme judiciaire à l'égard des mères. La juge aux affaires familiales lui a concédé un droit de visite de quatre jours tous les trois mois, ce qu'il vit comme une punition après que sa femme a quitté le domicile conjugal avec amant et enfants pour s'installer à l'autre bout de la France. Faut-il en matière de justice compter avec une "solidarité féminine" ? En clair, le sexe du juge pèse-t-il dans la balance judiciaire ?
Près de 80 % de femmes sortent chaque année de l'École de la magistrature. Les tribunaux entièrement féminisés, de la greffière à la procureure, sont donc amenés à se multiplier, même si, à ce jour, la gent féminine ne représente que 57 % du corps judiciaire. Elles n'étaient que 50 % en 2000 et... 6 % en 1959. Le barreau a aussi vu son effectif féminin augmenter de plus de 50 % en 10 ans, pour culminer aujourd'hui à 53 %. Le mouvement n'est pas propre à la justice, ouverte aux femmes depuis 1946. Celles-ci se sont imposées dans l'enseignement ou la médecine, secteurs autrefois réservés aux hommes. C'est pourtant dans les cours et les tribunaux que l'évolution est la plus caricaturale. "L'autorité et l'ambition ne sont plus l'apanage des hommes", explique Serge Portelli, vice-président du tribunal de grande instance de Paris.
Être jugé par une femme fait-il la différence ?
Oui, selon certains avocats, surtout dans les affaires de violences conjugales et d'agressions sexuelles. "Les femmes ont un côté implacable, sans complaisance, ne laissant aucune place à la triche lorsque les faits sont avérés", confesse l'avocat pénaliste Vincent Nioré. Dans une affaire d'agression sexuelle à l'encontre d'une jeune majeure, le tribunal féminin a condamné l'auteur à deux ans de prison, dont un avec sursis, en dépit du fait que la victime n'avait pas opposé de résistance à son agresseur. "Les juges ont tenu compte de la fragilité psychologique de la victime pour retenir la qualification d'agression sexuelle", explique l'avocat. Qui présume qu'une juridiction masculine aurait accordé plus de poids au comportement passif de la jeune femme, majeure de surcroît, pour se montrer plus indulgente. "Les femmes ont une perception de l'agressivité plus physique et moins intellectuelle que les hommes", décrypte Charlotte Caubel, ancienne secrétaire générale du tribunal de Bobigny, la juridiction pilote de l'étude du Laboratoire de sociologie juridique
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/laurence-neuer/justice-les-femmes-sont-elles-des-juges-comme-les-autres-25-02-2012-1435061_56.php#site
Près de 80 % de femmes sortent chaque année de l'École de la magistrature. Les tribunaux entièrement féminisés, de la greffière à la procureure, sont donc amenés à se multiplier, même si, à ce jour, la gent féminine ne représente que 57 % du corps judiciaire. Elles n'étaient que 50 % en 2000 et... 6 % en 1959. Le barreau a aussi vu son effectif féminin augmenter de plus de 50 % en 10 ans, pour culminer aujourd'hui à 53 %. Le mouvement n'est pas propre à la justice, ouverte aux femmes depuis 1946. Celles-ci se sont imposées dans l'enseignement ou la médecine, secteurs autrefois réservés aux hommes. C'est pourtant dans les cours et les tribunaux que l'évolution est la plus caricaturale. "L'autorité et l'ambition ne sont plus l'apanage des hommes", explique Serge Portelli, vice-président du tribunal de grande instance de Paris.
Être jugé par une femme fait-il la différence ?
Oui, selon certains avocats, surtout dans les affaires de violences conjugales et d'agressions sexuelles. "Les femmes ont un côté implacable, sans complaisance, ne laissant aucune place à la triche lorsque les faits sont avérés", confesse l'avocat pénaliste Vincent Nioré. Dans une affaire d'agression sexuelle à l'encontre d'une jeune majeure, le tribunal féminin a condamné l'auteur à deux ans de prison, dont un avec sursis, en dépit du fait que la victime n'avait pas opposé de résistance à son agresseur. "Les juges ont tenu compte de la fragilité psychologique de la victime pour retenir la qualification d'agression sexuelle", explique l'avocat. Qui présume qu'une juridiction masculine aurait accordé plus de poids au comportement passif de la jeune femme, majeure de surcroît, pour se montrer plus indulgente. "Les femmes ont une perception de l'agressivité plus physique et moins intellectuelle que les hommes", décrypte Charlotte Caubel, ancienne secrétaire générale du tribunal de Bobigny, la juridiction pilote de l'étude du Laboratoire de sociologie juridique
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/laurence-neuer/justice-les-femmes-sont-elles-des-juges-comme-les-autres-25-02-2012-1435061_56.php#site
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Henry Makow dénonce le feminisme et le nouvel ordre mondial
Encore et toujours à redire "des femmes" en général?
C'est une marotte?
C'est une marotte?
Sofoyal- Combat l'antechrist
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Re: Henry Makow dénonce le feminisme et le nouvel ordre mondial
À quoi peut nous servir la réputation, la beauté et si notre foyer s'écroule, si nos enfants ne sont pas sauvés, et si notre mari n'est pas heureux ! Sa qualité la plus grande, son point le plus fort était : la crainte de Dieu, c'est pourquoi Dieu l'a comblée de bénédictions dans son foyer et à l'extérieur tout ce qu'elle fait lui réussit.
Une femme vertueuse : Qui a de la vertu, honnête, intègre, juste, scrupuleuse, consciencieuse, louable, digne, responsable, exemplaire, courageuse... Qui a une morale
Hebreu : Force de caractère, qui évite le mal, retenue, gracieuse.
PROVERBES 31 le chapitre
16/Verset 27 : C'est une femme qui VEILLE SUR SA MAISON, « elle veille sur ce qu'il se passe dans sa maison », elle assume ses responsabilités de mère, elle s'occupe de l'éducation de ses enfants. Elle garde sa maison des mauvaises influences extérieures. Cette femme est non seulement une femme d'affaires, mais c'est aussi une très bonne mère au foyer elle veille, enseigne et protège.
17 /Verset 27 bis: Elle est EQUILIBREE, elle ne passe pas son temps à l'extérieur, pendant que ses enfants sont livrés à eux-mêmes. Elle équilibre sa vie entre sa famille et ses activités. Voyez-vous ce problème « d'équilibre familial » est réellement un fléau de nos jours.
De nombreuses mères passent beaucoup de temps affairés en dehors de leur foyer, ce qui crée à long terme des carences familiales et des dysfonctionnements dans l'éducation des enfants. Cette femme de proverbes 31 nous montre qu’il existe un équilibre entre notre foyer et nos activités.
18/Verset 27 bis : Elle n’est pas PARESSEUSE, « elle ne mange pas le pain de la paresse » Le mot « mange » ici dans ce verset, signifie : de façon quotidienne (car nous prenons nos repas quotidiennement). Cette femme affairée, utilisait efficacement tout les jours le temps qu'elle avait.
Quand est-il de nous ? Dieu dans sa parole nous demande de « racheter le temps », nous devons faire le point est voir si nous sommes une personne qui « perd et gaspille » son temps à des choses futiles ou si notre temps journalier est correctement réparti entre Dieu, notre famille et le reste…
19/Verset 28 : Elle est INFLUENTE ET EXEMPLAIRE » : « ces fils se lèvent et la bénissent son mari lui donne des louanges ». Sa famille, reconnaît ses qualités, ses vertus elle est une grande influence dans son foyer. À cause de l'attitude de cette femme vertueuse, son mari et ses enfants sont heureux. Elle est comme le fondement, les colonnes de sa maison. Sans cette femme, son foyer ne serait pas ce qu'il est. Cette femme avait une très bonne influence sur sa famille.
19/Verset 30 : Elle est AUTHENTIQUE et INTEGRE, « la grâce est trompeuse, et la beauté vaine, la femme qui craint l'éternel sera celle qui sera louée. », ce verset nous enseigne, que la vraie femme de Dieu, la véritable femme vertueuse n'est pas celle qui en a les apparences, mais son coeur est entier à Dieu avant tout, cela nous parle de ce qu’elle est réellement au fond d’elle.
Elle est intègre, la crainte de Dieu est dans son cœur, c'est la raison pour laquelle elle mène si bien sa vie et son foyer.
Une femme qui ne craint pas Dieu, et qui ne respecte pas Dieu, aura peut-être une bonne apparence, mais elle ne portera pas de fruits véritables dans sa maison et plus.
À quoi peut nous servir la réputation, la beauté et si notre foyer s'écroule, si nos enfants ne sont pas sauvés, et si notre mari n'est pas heureux !
Cette femme vertueuse l'avait bien compris
Proverbes 22 : 4
20/Verset 31 : CONCLUSION « elle sera récompensée », cette femme vertueuse, sera récompensée par Dieu. Tout le bien qu'elle a fait dans le privé, sera récompensé publiquement. Ses oeuvres, lui rendent témoignage.
Ce que nous devons retenir, c'est que « la crainte de Dieu dans nos vies » nous qualifiera à devenir une femme vertueuse.
Sa qualité la plus grande, son point le plus fort était : la crainte de Dieu, c'est pourquoi Dieu l'a comblée de bénédictions dans son foyer et à l'extérieur, tout ce qu'elle fait lui réussit.
Matthieu 7 : 25
Josué 1 : 8
Que Dieu vous bénisse
Une femme vertueuse : Qui a de la vertu, honnête, intègre, juste, scrupuleuse, consciencieuse, louable, digne, responsable, exemplaire, courageuse... Qui a une morale
Hebreu : Force de caractère, qui évite le mal, retenue, gracieuse.
PROVERBES 31 le chapitre
16/Verset 27 : C'est une femme qui VEILLE SUR SA MAISON, « elle veille sur ce qu'il se passe dans sa maison », elle assume ses responsabilités de mère, elle s'occupe de l'éducation de ses enfants. Elle garde sa maison des mauvaises influences extérieures. Cette femme est non seulement une femme d'affaires, mais c'est aussi une très bonne mère au foyer elle veille, enseigne et protège.
17 /Verset 27 bis: Elle est EQUILIBREE, elle ne passe pas son temps à l'extérieur, pendant que ses enfants sont livrés à eux-mêmes. Elle équilibre sa vie entre sa famille et ses activités. Voyez-vous ce problème « d'équilibre familial » est réellement un fléau de nos jours.
De nombreuses mères passent beaucoup de temps affairés en dehors de leur foyer, ce qui crée à long terme des carences familiales et des dysfonctionnements dans l'éducation des enfants. Cette femme de proverbes 31 nous montre qu’il existe un équilibre entre notre foyer et nos activités.
18/Verset 27 bis : Elle n’est pas PARESSEUSE, « elle ne mange pas le pain de la paresse » Le mot « mange » ici dans ce verset, signifie : de façon quotidienne (car nous prenons nos repas quotidiennement). Cette femme affairée, utilisait efficacement tout les jours le temps qu'elle avait.
Quand est-il de nous ? Dieu dans sa parole nous demande de « racheter le temps », nous devons faire le point est voir si nous sommes une personne qui « perd et gaspille » son temps à des choses futiles ou si notre temps journalier est correctement réparti entre Dieu, notre famille et le reste…
19/Verset 28 : Elle est INFLUENTE ET EXEMPLAIRE » : « ces fils se lèvent et la bénissent son mari lui donne des louanges ». Sa famille, reconnaît ses qualités, ses vertus elle est une grande influence dans son foyer. À cause de l'attitude de cette femme vertueuse, son mari et ses enfants sont heureux. Elle est comme le fondement, les colonnes de sa maison. Sans cette femme, son foyer ne serait pas ce qu'il est. Cette femme avait une très bonne influence sur sa famille.
19/Verset 30 : Elle est AUTHENTIQUE et INTEGRE, « la grâce est trompeuse, et la beauté vaine, la femme qui craint l'éternel sera celle qui sera louée. », ce verset nous enseigne, que la vraie femme de Dieu, la véritable femme vertueuse n'est pas celle qui en a les apparences, mais son coeur est entier à Dieu avant tout, cela nous parle de ce qu’elle est réellement au fond d’elle.
Elle est intègre, la crainte de Dieu est dans son cœur, c'est la raison pour laquelle elle mène si bien sa vie et son foyer.
Une femme qui ne craint pas Dieu, et qui ne respecte pas Dieu, aura peut-être une bonne apparence, mais elle ne portera pas de fruits véritables dans sa maison et plus.
À quoi peut nous servir la réputation, la beauté et si notre foyer s'écroule, si nos enfants ne sont pas sauvés, et si notre mari n'est pas heureux !
Cette femme vertueuse l'avait bien compris
Proverbes 22 : 4
20/Verset 31 : CONCLUSION « elle sera récompensée », cette femme vertueuse, sera récompensée par Dieu. Tout le bien qu'elle a fait dans le privé, sera récompensé publiquement. Ses oeuvres, lui rendent témoignage.
Ce que nous devons retenir, c'est que « la crainte de Dieu dans nos vies » nous qualifiera à devenir une femme vertueuse.
Sa qualité la plus grande, son point le plus fort était : la crainte de Dieu, c'est pourquoi Dieu l'a comblée de bénédictions dans son foyer et à l'extérieur, tout ce qu'elle fait lui réussit.
Matthieu 7 : 25
Josué 1 : 8
Que Dieu vous bénisse
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Henry Makow dénonce le feminisme et le nouvel ordre mondial
Aujourd'hui, l'esprit du monde c'est que la femme doit s'affranchir de toute autorité, parce qu'elle est l'égale de l'homme et qu'elle doit exercer la même autorité que l'homme. Et non seulement cela, mais l'esprit du monde dit que la femme doit dominer l'homme afin de ne pas lui être soumise, puisqu'elle est considérée comme égale à l'homme. Mes bien-aimées sœurs, cet esprit du monde ne doit pas s'introduire dans l'Eglise de Jésus-Christ. Il faut que l'autorité spirituelle de l'épouse soit fondée sur la présence vivante de Dieu dans sa vie. Une femme silencieuse dans l'église, qui va s'occuper des taches les plus humbles, qui ne se fera jamais remarquer, mais qui est remplie de la présence de Dieu, n'a pas besoin de parler pour que l'on sache que Dieu est présent dans sa vie. Elle exercera une autorité naturelle auprès de ceux qui sont spirituels.
Mais il y a aussi ceux qui sont remplis de l'esprit de Caïn et de la chair ! La réaction de la chair devant la présence de Dieu, c'est la persécution. Et la réaction de la chair devant une épouse remplie du Saint-Esprit, c'est la persécution de la part de son mari charnel. Nous parlerons de cette question dans un moment.
Revenons au passage de 1 Timothée 2:12 : « Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme, mais elle doit demeurer dans le silence (un silence rempli de la présence de Dieu). Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite. Et ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression. » Il est dans la nature de la femme, ce n'est pas moi qui le dis, c'est la Parole, d'être plus facilement séduite que l'homme. La femme a été séduite parce que le séducteur est venu avec toutes sortes de paroles séduisantes, et il est dans la nature de la femme, d'être sujette plus facilement à la séduction. Et c'est pour cela que le Seigneur lui demande d'être soumise à son mari qui doit exercer le ministère de chef spirituel.
Une femme qui commence à dominer son mari quitte la protection de Dieu, et ouvre la porte à la séduction du malin. Et un mari qui démissionne de son rôle de chef spirituel laisse ouverte la porte que sa femme a ouverte à la séduction, au lieu de la fermer par l'autorité de la Parole de Dieu. C'est important ce que je dis là, il faut que le Saint-Esprit fasse bien comprendre cela à tout le monde.
Et il dit : « Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans l'amour, et dans la sainteté. » Il faut bien comprendre ce que l'apôtre Paul dit ici : il ne dit pas que toutes les femmes qui auront donné naissance à un enfant seront nécessairement sauvées. Le fait d'être mère ne sauve pas les femmes dans le sens que leur âme serait sauvée pour entrer au ciel, car seul le sang de Jésus va sauver les hommes et les femmes de la nature de péché. Mais dans le contexte de ce passage, Paul, inspiré par le Seigneur, montre bien que la femme sera sauvée de l'emprise de la séduction si elle devient mère, c'est-à-dire épouse et mère, puisque la fonction normale de l'épouse dans le foyer c'est de donner naissance à des enfants. En prenant son rôle d'épouse soumise, la femme échappera à la séduction qui l'attend si elle s'écarte du plan de Dieu.
Beaucoup de sectes on été créées ou dirigées par des femmes qui s'étaient écartées de leur rôle de femme soumise, qui ont reçu des fausses révélations et qui ont répandu la séduction. Des hommes aussi peuvent être séduits, mais il y a une propension plus grande de la femme à être séduite, parce qu'elle a un cœur plus porté à l'amour, à écouter des paroles douces, et à être sensible à l'amour de son mari, et si cette sensibilité s'exerce dans la chair, elle va aboutir à la séduction ou à l'adultère. Alors que si cette capacité de recevoir et de manifester l'amour se manifeste vraiment dans l'esprit, alors là, la femme va vraiment représenter l'Eglise telle qu'elle doit être par rapport au Seigneur. Les choses seront vraiment merveilleuses.
http://www.sourcedevie.com/html/C015-role-epouse-couple-plan-Dieu-p3.htm
Mais il y a aussi ceux qui sont remplis de l'esprit de Caïn et de la chair ! La réaction de la chair devant la présence de Dieu, c'est la persécution. Et la réaction de la chair devant une épouse remplie du Saint-Esprit, c'est la persécution de la part de son mari charnel. Nous parlerons de cette question dans un moment.
Revenons au passage de 1 Timothée 2:12 : « Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme, mais elle doit demeurer dans le silence (un silence rempli de la présence de Dieu). Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite. Et ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression. » Il est dans la nature de la femme, ce n'est pas moi qui le dis, c'est la Parole, d'être plus facilement séduite que l'homme. La femme a été séduite parce que le séducteur est venu avec toutes sortes de paroles séduisantes, et il est dans la nature de la femme, d'être sujette plus facilement à la séduction. Et c'est pour cela que le Seigneur lui demande d'être soumise à son mari qui doit exercer le ministère de chef spirituel.
Une femme qui commence à dominer son mari quitte la protection de Dieu, et ouvre la porte à la séduction du malin. Et un mari qui démissionne de son rôle de chef spirituel laisse ouverte la porte que sa femme a ouverte à la séduction, au lieu de la fermer par l'autorité de la Parole de Dieu. C'est important ce que je dis là, il faut que le Saint-Esprit fasse bien comprendre cela à tout le monde.
Et il dit : « Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans l'amour, et dans la sainteté. » Il faut bien comprendre ce que l'apôtre Paul dit ici : il ne dit pas que toutes les femmes qui auront donné naissance à un enfant seront nécessairement sauvées. Le fait d'être mère ne sauve pas les femmes dans le sens que leur âme serait sauvée pour entrer au ciel, car seul le sang de Jésus va sauver les hommes et les femmes de la nature de péché. Mais dans le contexte de ce passage, Paul, inspiré par le Seigneur, montre bien que la femme sera sauvée de l'emprise de la séduction si elle devient mère, c'est-à-dire épouse et mère, puisque la fonction normale de l'épouse dans le foyer c'est de donner naissance à des enfants. En prenant son rôle d'épouse soumise, la femme échappera à la séduction qui l'attend si elle s'écarte du plan de Dieu.
Beaucoup de sectes on été créées ou dirigées par des femmes qui s'étaient écartées de leur rôle de femme soumise, qui ont reçu des fausses révélations et qui ont répandu la séduction. Des hommes aussi peuvent être séduits, mais il y a une propension plus grande de la femme à être séduite, parce qu'elle a un cœur plus porté à l'amour, à écouter des paroles douces, et à être sensible à l'amour de son mari, et si cette sensibilité s'exerce dans la chair, elle va aboutir à la séduction ou à l'adultère. Alors que si cette capacité de recevoir et de manifester l'amour se manifeste vraiment dans l'esprit, alors là, la femme va vraiment représenter l'Eglise telle qu'elle doit être par rapport au Seigneur. Les choses seront vraiment merveilleuses.
http://www.sourcedevie.com/html/C015-role-epouse-couple-plan-Dieu-p3.htm
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Que défendent les femmes catholiques de nos jours?
Ces jeunes filles qui détestent le féminisme
Par Lucile Quillet | Le 18 juillet 2014
Après le buzz créé par le blog Women Against Feminism (les femmes contre le féminisme, NDLR), l'historienne Sylvie Chaperon décrypte cette relation amour-haine qu'entretiennent les femmes avec le mouvement qui défend leurs droits.
Elles doivent trépigner, ces « Women Against Feminism » : depuis quelques jours, leur blog et page Facebook font du bruit. Car ces jeunes filles ont trouvé un combat aussi paradoxal que sensationnel : « casser la gueule » au féminisme. Chacune tient une petite pancarte qui débute par « I don't need feminism because...» (traduire : « je n'ai pas besoin du féminisme parce que...»), et le blog égrène des raisons aussi nombreuses que les participantes. Certaines pointilleuses disent préfèrer « l'égalitarisme » au féminisme, ce gros mot. D'autres sortent carrément la tronçonneuse faisant de la lutte égalitaire une entreprise autoritaire d'émasculation générale qui assujetit tout autant les femmes en les victimisant. Au choix. Selon elles, le harcèlement sexuel, les inégalités professionnelles, la culture du viol, le sexisme dans les médias et le patriarcat sont des inventions de personnalités chatouilleuses et mortes d'ennui. Au-delà des arguments discutables que l'on y trouve, le blog Women Against Feminism souligne surtout que le mouvement pour l'émancipation ne trouve pas son public dans la jeune génération. Décryptage de ces jeunes ennemies du féminisme avec Sylvie Chaperon, historienne, auteure du livre Les Années Beauvoir (éd. Fayard).
LeFigaro.fr/madame. – Les femmes contre le féminisme... Est-ce du jamais vu ?
Sylvie Chaperon.– Ce n'est pas nouveau. L'anti-féminisme a toujours existé, même au féminin. Il s'agissait plutôt de femmes catholiques durant la première vague de féminisme entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle. Elles défendaient surtout l'image de la mère et de l'épouse dévouée.
Question: Dans notre église actuelle, où trouve t'on ces femmes catholiques qui défendent l'image de la mère et de l'épouse dévouée?
Par Lucile Quillet | Le 18 juillet 2014
Après le buzz créé par le blog Women Against Feminism (les femmes contre le féminisme, NDLR), l'historienne Sylvie Chaperon décrypte cette relation amour-haine qu'entretiennent les femmes avec le mouvement qui défend leurs droits.
Elles doivent trépigner, ces « Women Against Feminism » : depuis quelques jours, leur blog et page Facebook font du bruit. Car ces jeunes filles ont trouvé un combat aussi paradoxal que sensationnel : « casser la gueule » au féminisme. Chacune tient une petite pancarte qui débute par « I don't need feminism because...» (traduire : « je n'ai pas besoin du féminisme parce que...»), et le blog égrène des raisons aussi nombreuses que les participantes. Certaines pointilleuses disent préfèrer « l'égalitarisme » au féminisme, ce gros mot. D'autres sortent carrément la tronçonneuse faisant de la lutte égalitaire une entreprise autoritaire d'émasculation générale qui assujetit tout autant les femmes en les victimisant. Au choix. Selon elles, le harcèlement sexuel, les inégalités professionnelles, la culture du viol, le sexisme dans les médias et le patriarcat sont des inventions de personnalités chatouilleuses et mortes d'ennui. Au-delà des arguments discutables que l'on y trouve, le blog Women Against Feminism souligne surtout que le mouvement pour l'émancipation ne trouve pas son public dans la jeune génération. Décryptage de ces jeunes ennemies du féminisme avec Sylvie Chaperon, historienne, auteure du livre Les Années Beauvoir (éd. Fayard).
LeFigaro.fr/madame. – Les femmes contre le féminisme... Est-ce du jamais vu ?
Sylvie Chaperon.– Ce n'est pas nouveau. L'anti-féminisme a toujours existé, même au féminin. Il s'agissait plutôt de femmes catholiques durant la première vague de féminisme entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle. Elles défendaient surtout l'image de la mère et de l'épouse dévouée.
Question: Dans notre église actuelle, où trouve t'on ces femmes catholiques qui défendent l'image de la mère et de l'épouse dévouée?
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monoparentalité, une catastrophe pour notre société...
C’est dans les années 70 qu’apparaît pour la première fois le concept de monoparentalité en France. A l’époque, le nombre de ménages composés d’un père ou d’une mère seul(e) avec un ou plusieurs enfant(s) a doublé en seulement quelques années. Et retient très vite l’attention des pouvoirs publics. À tel point qu’en 1976, les parents seuls deviennent une véritable catégorie de l’action publique, notamment grâce à la création de l’allocation pour parent isolé. En 2008, l’INSEE dévoile que les familles monoparentales sont 2,5 fois plus nombreuses qu’il y a quarante ans et concernent aujourd’hui une famille sur cinq. Dans 85 % des cas, c’est la mère qui est à la tête de famille. Une fois sur deux, elle ne travaille pas à temps plein. Parce qu’elles présentent des risques accrus de pauvreté et de précarité sociale, les familles monoparentales devraient susciter la plus grande attention des politiques. Parce qu’elles posent la question d’une nouvelle forme de parentalité, elles interrogent tout autant le droit de la famille. Le point sur les évolutions et les difficultés de ces familles plus contemporaines que traditionnelles.
Des familles qui évoluent
A découvrir
Marie-Thérèse Letablier, sociologue et directeur de recherches au CNRS, est l’un des auteurs de Monoparentalité, homoparentalité, transparentalité en France et en Italie (L’Harmattan, 2011).
De plus en plus nombreuses, les familles monoparentales sont aussi de plus en plus diverses. Et ce, essentiellement parce que les évènements ou les situations qui mènent à la monoparentalité aujourd’hui ne sont plus ceux d’hier. « Depuis les années soixante, explique la sociologue Marie-Thérèse Letablier, la part des veuves et des veufs dans les familles monoparentales n’a cessé de diminuer au profit des parents séparés et divorcés. » Et c’est ici l’aspect le plus important de l’évolution de la monoparentalité. Si elle concernait dans les années soixante-dix essentiellement des parents laissés seuls après le décès de leur conjoint, aujourd’hui, la séparation et le divorce sont à l’origine de la monoparentalité dans trois cas sur quatre. « En outre, ajoute-t-elle, les mères célibataires ne sont plus toujours “abandonnées”, mais peuvent aussi avoir opté pour cette manière de vivre. » Dans les deux cas, cette forme de parentalité est ainsi de moins en moins souvent subie, mais peut être choisie, voire voulue. Sans compter les familles homoparentales qui sont parfois assimilées, d’un point de vue statistique, à des familles monoparentales.
Des familles de moins en moins monoparentales
Autant de transformations qui ont tellement modifié l’essence de la famille monoparentale qu’elles interrogent sur la pertinence même du concept aujourd’hui. En effet, si le veuvage entraîne inéluctablement la monoparentalité, la séparation et le divorce, eux, ne privent pas les enfants d’un de leurs parents. Ainsi, si 13,6 % des enfants sont recensés comme vivant seuls avec leur mère, et 2,1 % seuls avec leur père, rien n’indique la part d’entre eux qui continue néanmoins de voir son autre parent, que ce soit de façon occasionnelle ou régulière. Qu’en est-il également des parents qui, pour des raisons professionnelles par exemple, sont contraints à l’éloignement géographique sans pour autant cesser de prendre part à l’éducation de leurs enfants ? Comment savoir quel est le pourcentage de parents solos pour qui la monoparentalité n’est qu’une transition vers la recomposition ? Autant de cas particuliers qui restent absents des chiffres. La famille évolue, pas la contrainte statistique.
Des familles qui évoluent
A découvrir
Marie-Thérèse Letablier, sociologue et directeur de recherches au CNRS, est l’un des auteurs de Monoparentalité, homoparentalité, transparentalité en France et en Italie (L’Harmattan, 2011).
De plus en plus nombreuses, les familles monoparentales sont aussi de plus en plus diverses. Et ce, essentiellement parce que les évènements ou les situations qui mènent à la monoparentalité aujourd’hui ne sont plus ceux d’hier. « Depuis les années soixante, explique la sociologue Marie-Thérèse Letablier, la part des veuves et des veufs dans les familles monoparentales n’a cessé de diminuer au profit des parents séparés et divorcés. » Et c’est ici l’aspect le plus important de l’évolution de la monoparentalité. Si elle concernait dans les années soixante-dix essentiellement des parents laissés seuls après le décès de leur conjoint, aujourd’hui, la séparation et le divorce sont à l’origine de la monoparentalité dans trois cas sur quatre. « En outre, ajoute-t-elle, les mères célibataires ne sont plus toujours “abandonnées”, mais peuvent aussi avoir opté pour cette manière de vivre. » Dans les deux cas, cette forme de parentalité est ainsi de moins en moins souvent subie, mais peut être choisie, voire voulue. Sans compter les familles homoparentales qui sont parfois assimilées, d’un point de vue statistique, à des familles monoparentales.
Des familles de moins en moins monoparentales
Autant de transformations qui ont tellement modifié l’essence de la famille monoparentale qu’elles interrogent sur la pertinence même du concept aujourd’hui. En effet, si le veuvage entraîne inéluctablement la monoparentalité, la séparation et le divorce, eux, ne privent pas les enfants d’un de leurs parents. Ainsi, si 13,6 % des enfants sont recensés comme vivant seuls avec leur mère, et 2,1 % seuls avec leur père, rien n’indique la part d’entre eux qui continue néanmoins de voir son autre parent, que ce soit de façon occasionnelle ou régulière. Qu’en est-il également des parents qui, pour des raisons professionnelles par exemple, sont contraints à l’éloignement géographique sans pour autant cesser de prendre part à l’éducation de leurs enfants ? Comment savoir quel est le pourcentage de parents solos pour qui la monoparentalité n’est qu’une transition vers la recomposition ? Autant de cas particuliers qui restent absents des chiffres. La famille évolue, pas la contrainte statistique.
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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scandaleux...
Reconnue coupable du meurtre de sa fille handicapée en 2010, Laurence Nait Kaoudjt a écopé mardi d'une peine de sursis, la cour ayant retenu une altération du discernement.
La mère de Méline a été reconnue coupable du meurtre de sa fille de 8 ans, lourdement handicapée. Jugée depuis lundi, Laurence Nait Kaoudjt a écopé mardi d'une peine de 5 ans de prison avec sursis, la cour d'assises de Rennes ayant retenu une altération de son discernement et du contrôle de ses actes.
>> Les premiers mots de la mère à l'énoncé du verdict :
"Personne ne peut comprendre, il n'y aura pas d'appel". La mère condamnée a crié sa colère aux jurés et à la cour aussitôt après l'énoncé du verdict : "j'aurais mieux fait de mourir. Vous n'avez pas de cœur, vous n'avez pas compris mon geste d'amour : si, demain, vous lisez que je me suis suicidée, je vous regarde tous dans les yeux, c'est sur votre conscience".
"Il n'y aura pas d'appel: si eux (les jurés) n'ont pas compris, personne ne peut comprendre", a-t-elle ajouté alors que, très choqué, le président de la cour d'assises Philippe Dary lui indiquait cette possibilité.
Un passage à l'acte après huit ans dans "l'enfer de l'handicap". Un soir d’août 2010, après s'être occupée de sa fille seule pendant huit ans, Laurence, alors âgée de 44 ans, n'a plus eu la force. Elle administre à Méline un demi-Lexomil et du Doliprane pour être sûre qu'elle soit endormie. "Je voulais juste qu'on parte, mais sans lui faire de mal", a-t-elle expliqué mardi à l'audience.
La voix déchirée par les sanglots, l'émotion et la douleur, Laurence a raconté comment elle s'est assise à côté de Méline et comment elle a tiré sur l'écharpe, tout en lui parlant : "c'est maman qui t'aime". "Je sais que ma fille est heureuse là où elle est, qu'elle ne souffre pas. Et moi, je souffre de son absence", avait-elle conclu.
Cinq ans de sursis requis par l'avocat général. Invoquant la "raison" avec la nécessaire reconnaissance de la culpabilité de l'accusée dans le meurtre, mais aussi "l'empathie" avec la profonde douleur de cette mère qui avait tenté de se suicider juste après la mort de son enfant, l'avocat général Yann Le Bris avait requis cinq ans de prison avec sursis à son encontre.
Selon le représentant de la société, Laurence devait être déclarée coupable car "personne n'est propriétaire de son enfant, il a son humanité. Si vous dites qu'elle n'est pas coupable, vous niez l'humanité de Méline". Employant des mots très forts, Yann Le Bris avait martelé : "on ne tue pas, c'est ça le sens de la peine", précisant qu'il voulait une condamnation mais sans peine d'incarcération.
"Un geste d'amour". A l'inverse, ses avocats, parmi lesquels le ténor Me Éric Dupond-Moretti, avaient plaidé l'acquittement, au nom de "la contrainte morale" et du "bénéfice du cœur". "Elle a tué sa fille, mais elle n'est pas une meurtrière", avait-t-il plaidé. "Mon geste était un geste d'amour et je voulais partir avec ma fille Méline, je suis ici en vie", avait juste déclaré l'accusée juste avant que la cour ne se retire.
Elle encourait la réclusion criminelle à perpétuité. La cour a finalement suivi les réquisitions.
http://www.europe1.fr/faits-divers/proces-meline-la-mere-condamnee-a-5-ans-avec-sursis-2515367
La mère de Méline a été reconnue coupable du meurtre de sa fille de 8 ans, lourdement handicapée. Jugée depuis lundi, Laurence Nait Kaoudjt a écopé mardi d'une peine de 5 ans de prison avec sursis, la cour d'assises de Rennes ayant retenu une altération de son discernement et du contrôle de ses actes.
>> Les premiers mots de la mère à l'énoncé du verdict :
"Personne ne peut comprendre, il n'y aura pas d'appel". La mère condamnée a crié sa colère aux jurés et à la cour aussitôt après l'énoncé du verdict : "j'aurais mieux fait de mourir. Vous n'avez pas de cœur, vous n'avez pas compris mon geste d'amour : si, demain, vous lisez que je me suis suicidée, je vous regarde tous dans les yeux, c'est sur votre conscience".
"Il n'y aura pas d'appel: si eux (les jurés) n'ont pas compris, personne ne peut comprendre", a-t-elle ajouté alors que, très choqué, le président de la cour d'assises Philippe Dary lui indiquait cette possibilité.
Un passage à l'acte après huit ans dans "l'enfer de l'handicap". Un soir d’août 2010, après s'être occupée de sa fille seule pendant huit ans, Laurence, alors âgée de 44 ans, n'a plus eu la force. Elle administre à Méline un demi-Lexomil et du Doliprane pour être sûre qu'elle soit endormie. "Je voulais juste qu'on parte, mais sans lui faire de mal", a-t-elle expliqué mardi à l'audience.
La voix déchirée par les sanglots, l'émotion et la douleur, Laurence a raconté comment elle s'est assise à côté de Méline et comment elle a tiré sur l'écharpe, tout en lui parlant : "c'est maman qui t'aime". "Je sais que ma fille est heureuse là où elle est, qu'elle ne souffre pas. Et moi, je souffre de son absence", avait-elle conclu.
Cinq ans de sursis requis par l'avocat général. Invoquant la "raison" avec la nécessaire reconnaissance de la culpabilité de l'accusée dans le meurtre, mais aussi "l'empathie" avec la profonde douleur de cette mère qui avait tenté de se suicider juste après la mort de son enfant, l'avocat général Yann Le Bris avait requis cinq ans de prison avec sursis à son encontre.
Selon le représentant de la société, Laurence devait être déclarée coupable car "personne n'est propriétaire de son enfant, il a son humanité. Si vous dites qu'elle n'est pas coupable, vous niez l'humanité de Méline". Employant des mots très forts, Yann Le Bris avait martelé : "on ne tue pas, c'est ça le sens de la peine", précisant qu'il voulait une condamnation mais sans peine d'incarcération.
"Un geste d'amour". A l'inverse, ses avocats, parmi lesquels le ténor Me Éric Dupond-Moretti, avaient plaidé l'acquittement, au nom de "la contrainte morale" et du "bénéfice du cœur". "Elle a tué sa fille, mais elle n'est pas une meurtrière", avait-t-il plaidé. "Mon geste était un geste d'amour et je voulais partir avec ma fille Méline, je suis ici en vie", avait juste déclaré l'accusée juste avant que la cour ne se retire.
Elle encourait la réclusion criminelle à perpétuité. La cour a finalement suivi les réquisitions.
http://www.europe1.fr/faits-divers/proces-meline-la-mere-condamnee-a-5-ans-avec-sursis-2515367
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Elles sont devenues des assassins... Irlande resiste aux ténèbres
Des milliers de personnes ont défilé samedi après-midi dans les rues de Dublin pour appeler à une réforme de la législation irlandaise très stricte sur l'avortement, à moins de sept mois des élections législatives.
Les manifestants brandissaient des affiches sur lesquelles on pouvait lire "abrogeons le 8e", en référence à l'amendement de la Constitution irlandaise qui donne des droits égaux au fœtus et à la mère.
"Je ne suis pas une criminelle" ou "Ne nous obligez pas à faire nos bagages", lisait-on encore.
"Nous voulons envoyer un message très fort au gouvernement pour lui dire qu'il ne peut plus se contenter de laisser ce problème de côté", a déclaré Cathleen Doherty, de l'organisation Abortion Rights Campaign, organisatrice de la manifestation. Entre 8.000 et 10.000 personnes étaient attendues par les organisateurs et la police s'est refusée à donner une estimation.
Cathleen Doherty a appelé à ce que l'engagement d'"abroger" le 8e amendement figure dans les programmes électoraux pour les élections législatives, qui doivent avoir lieu en avril 2016 au plus tard.
Un référendum en faveur de l'avortement?
Après l'adoption du mariage homosexuel par référendum en mai, des militants pro-avortement et des responsables politiques ont appelé à la tenue d'un référendum pour abroger cet amendement.
La très catholique Irlande continue d'interdire l'avortement même en cas de viol, de malformation du foetus ou de risques pour la santé de la mère. Elle ne l'autorise que si la vie de la mère est en danger, et ce seulement depuis 2013 et le décès d'une femme enceinte de septicémie. Elle s'était vu refuser un avortement alors qu'elle était en train de faire une fausse couche, à 17 semaines de grossesse.
177 000 irlandaises ont quitté l'Irlande pour avorter
Depuis 1971, 177.000 femmes et jeunes filles ont dû quitter l'Irlande pour l'Angleterre ou le Pays de Galles afin d'y subir un avortement, selon Amnesty International, qui a lancé en juin une grande campagne en faveur d'une réforme des lois sur le sujet.
Le Premier ministre irlandais Enda Kenny, du parti de centre droit Fine Gael, s'est dit contre "un avortement à la demande".
La ministre de l'Egalité, Aodhan O Riordain, du parti travailliste, a quant à elle rappelé que "4.000 femmes par an, soit près de 12 par jour, se rendent en Angleterre. Nous devons le faire ici en Irlande".
http://www.rtbf.be/info/monde/detail_manifestation-pro-avortement-des-milliers-de-d-irlandais-dans-les-rues?id=9091288
Les manifestants brandissaient des affiches sur lesquelles on pouvait lire "abrogeons le 8e", en référence à l'amendement de la Constitution irlandaise qui donne des droits égaux au fœtus et à la mère.
"Je ne suis pas une criminelle" ou "Ne nous obligez pas à faire nos bagages", lisait-on encore.
"Nous voulons envoyer un message très fort au gouvernement pour lui dire qu'il ne peut plus se contenter de laisser ce problème de côté", a déclaré Cathleen Doherty, de l'organisation Abortion Rights Campaign, organisatrice de la manifestation. Entre 8.000 et 10.000 personnes étaient attendues par les organisateurs et la police s'est refusée à donner une estimation.
Cathleen Doherty a appelé à ce que l'engagement d'"abroger" le 8e amendement figure dans les programmes électoraux pour les élections législatives, qui doivent avoir lieu en avril 2016 au plus tard.
Un référendum en faveur de l'avortement?
Après l'adoption du mariage homosexuel par référendum en mai, des militants pro-avortement et des responsables politiques ont appelé à la tenue d'un référendum pour abroger cet amendement.
La très catholique Irlande continue d'interdire l'avortement même en cas de viol, de malformation du foetus ou de risques pour la santé de la mère. Elle ne l'autorise que si la vie de la mère est en danger, et ce seulement depuis 2013 et le décès d'une femme enceinte de septicémie. Elle s'était vu refuser un avortement alors qu'elle était en train de faire une fausse couche, à 17 semaines de grossesse.
177 000 irlandaises ont quitté l'Irlande pour avorter
Depuis 1971, 177.000 femmes et jeunes filles ont dû quitter l'Irlande pour l'Angleterre ou le Pays de Galles afin d'y subir un avortement, selon Amnesty International, qui a lancé en juin une grande campagne en faveur d'une réforme des lois sur le sujet.
Le Premier ministre irlandais Enda Kenny, du parti de centre droit Fine Gael, s'est dit contre "un avortement à la demande".
La ministre de l'Egalité, Aodhan O Riordain, du parti travailliste, a quant à elle rappelé que "4.000 femmes par an, soit près de 12 par jour, se rendent en Angleterre. Nous devons le faire ici en Irlande".
http://www.rtbf.be/info/monde/detail_manifestation-pro-avortement-des-milliers-de-d-irlandais-dans-les-rues?id=9091288
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Henry Makow dénonce le feminisme et le nouvel ordre mondial
Message de Dieu à Vassula (Egypt) – années 1988/ 1994
Prie pour ces âmes, victimes de votre ère.
Je vous demande de vous immoler pour tous ceux qui aggravent Mes Plaies, en les voyant tuer leur enfant avant même sa naissance. Priez pour le sein qui forme ces enfants mais les oublie et ne s’en rappelle plus le nom.
Tu sais que Je t’ai défendu de tuer, génération ! […] comment se fait-il que vous tuiez ? Présumez-vous pouvoir […] insister sur votre innocence devant Moi au Jour du Jugement, alors que vous amoncelez les meurtres d’enfants à naître ? J’assiste du Ciel à des scènes effrayantes. Ah ! Comme Je souffre de voir le ventre qui forme cet enfant, le rejeter et l’envoyer à sa mort sans un nom et sans regret. Le ventre qui l’a formé ne s’en souvient plus.
A ceux-ci Je dis : « Tu peux aiguiser ton épée, mais l’arme que tu as préparée te tuera. A présent, ce n’est pas d’un enfant que tu es enceinte, mais de l’iniquité. Tu es en train de concevoir le Dépit et tu donneras naissance à la Mésaventure. Tu n’as creusé une fosse, ne l’as évidée, que pour tomber dans ton propre piège ! Ton dépit te reviendra sur la tête, comme te retombera sur la tête ta brutalité » (Ps 7.12-16).
Prie pour ces âmes, victimes de votre ère.
Je vous demande de vous immoler pour tous ceux qui aggravent Mes Plaies, en les voyant tuer leur enfant avant même sa naissance. Priez pour le sein qui forme ces enfants mais les oublie et ne s’en rappelle plus le nom.
Tu sais que Je t’ai défendu de tuer, génération ! […] comment se fait-il que vous tuiez ? Présumez-vous pouvoir […] insister sur votre innocence devant Moi au Jour du Jugement, alors que vous amoncelez les meurtres d’enfants à naître ? J’assiste du Ciel à des scènes effrayantes. Ah ! Comme Je souffre de voir le ventre qui forme cet enfant, le rejeter et l’envoyer à sa mort sans un nom et sans regret. Le ventre qui l’a formé ne s’en souvient plus.
A ceux-ci Je dis : « Tu peux aiguiser ton épée, mais l’arme que tu as préparée te tuera. A présent, ce n’est pas d’un enfant que tu es enceinte, mais de l’iniquité. Tu es en train de concevoir le Dépit et tu donneras naissance à la Mésaventure. Tu n’as creusé une fosse, ne l’as évidée, que pour tomber dans ton propre piège ! Ton dépit te reviendra sur la tête, comme te retombera sur la tête ta brutalité » (Ps 7.12-16).
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Adoption spirituelle d'enfants avortés
Adoption spirituelle d'enfants avortés
Le drame de l'avortement touche profondément notre société. "Un peuple qui tue ses enfants n'a pas d'avenir." (Mère Térésa). Heureusement, de nombreux germes de résistance variés naissent en France.
En voici un nouveau qui se situe sur le plan spirituel. Il s'agit, pour des catholiques, d'adopter spirituellement des enfants avortés pour leur demander pardon au nom de leurs parents, puis de prier avec eux pour la guérison de leurs géniteurs.
Pour ceux et celles qui seraient intéressés à entreprendre cette démarche qui se réalise par Marie:
http://adoptonslesenfantsavortes.fr/
Le drame de l'avortement touche profondément notre société. "Un peuple qui tue ses enfants n'a pas d'avenir." (Mère Térésa). Heureusement, de nombreux germes de résistance variés naissent en France.
En voici un nouveau qui se situe sur le plan spirituel. Il s'agit, pour des catholiques, d'adopter spirituellement des enfants avortés pour leur demander pardon au nom de leurs parents, puis de prier avec eux pour la guérison de leurs géniteurs.
Pour ceux et celles qui seraient intéressés à entreprendre cette démarche qui se réalise par Marie:
http://adoptonslesenfantsavortes.fr/
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Divorce: elles partent et gardent tous les avantages
Pensions alimentaires : quand les pères répugnent à payer
Chaque année, quelque 5 000 condamnations pour «abandon de famille» sont prononcées.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/10/11/01016-20081011ARTFIG00202-pensions-alimentaires-quand-les-peres-repugnent-a-payer-.php
Rémi n'en mène pas large. À 43 ans, ce cadre ordinaire d'une grande société d'assurance comparaît devant la 26e chambre du tribunal de grande instance de Paris pour «abandon de famille». Depuis plusieurs mois, il ne paie plus la pension alimentaire de ses enfants. Il encourt deux ans de prison, 15 000 euros d'amende et risque d'être déchu de son autorité parentale, sans parler de la mention encombrante portée à son casier judiciaire. C'est ce que l'article 227-3 prévoit quand il y a des impayés, même partiels, de pension alimentaire, de prestation compensatoire ou de contribution aux charges du mariage pendant au moins deux mois.
Face au nombre croissant de cas, la 26e cour est dédiée à ces délits, une journée par semaine, où une vingtaine de dossiers est traitée. En France, selon l'édition 2007 de l'annuaire statistique de la justice, pas moins de 4 651 condamnations ont été prises en 2005 pour ces infractions. Par ailleurs, 3 133 couples avaient fait l'objet d'une médiation pénale pour ce type de conflit en 2004 contre 2 571 en 2000.
Des chiffres que la crise du pouvoir d'achat et la crise financière menacent de gonfler. «C'est très marquant à Paris, confie Emmanuelle Quindry, juge aux affaires familiales qui préside en alternance la 26e chambre du TGI de Paris, nombre de pères et de mères ordinaires vivent des situations inextricables et désespérées : quelle pension alimentaire peut donner un homme qui gagne 1 500 euros par mois en payant un loyer de 800 € au bas mot ?» Autre tendance dans «ce contentieux du M. et Mme Tout-le-Monde», comme le qualifie un greffier, c'est d'utiliser la menace de plainte pour «abandon de famille» ou, à l'inverse, de non-paiement de la pension, comme outil de gestion du conflit dans les divorces très tendus. «C'est la politique du donnant-donnant, de la vengeance, explique Me Michelle Cahen, avocate spécialiste du droit de la famille. Les époux veulent se faire justice eux-mêmes au mépris, souvent, du jugement prononcé.»
«Juste bons à sortir le carnet de chèques»
Une réaction «normale», selon Alain Cazenave, président de SOS Papa, qui observe que «la culture des juges français est de confier la dimension affective et éducative aux mères et la dimension financière aux pères, ce qui est une séparation des rôles aussi révoltante qu'injuste».
Pour lui, les pères poursuivis aujourd'hui pour «abandon de famille» ne sont plus ceux de jadis qui disparaissaient sans laisser d'adresse : « En temps, en soin et en attention, les pères divorcés s'occupent beaucoup de leurs enfants, seulement ils ne veulent plus être pris pour des pigeons, juste bons à sortir le carnet de chèques », explique-t-il. Me Caroline Fontaine-Bériot, avocat au barreau d'Aix-en-Provence, le concède : «Le père a le pouvoir sur l'argent, la mère sur l'enfant.»
Pour Béatrice, 50 ans, qui a déposé plainte contre son mari expert-comptable «pour abandon de famille», «la loi n'est pas faite pour les chiens. Même si ce n'est pas mon cas, il y a des femmes qui se retrouvent sans aucune ressource du jour au lendemain , il faut les protéger».
Delphine de Mallevoüe
Chaque année, quelque 5 000 condamnations pour «abandon de famille» sont prononcées.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/10/11/01016-20081011ARTFIG00202-pensions-alimentaires-quand-les-peres-repugnent-a-payer-.php
Rémi n'en mène pas large. À 43 ans, ce cadre ordinaire d'une grande société d'assurance comparaît devant la 26e chambre du tribunal de grande instance de Paris pour «abandon de famille». Depuis plusieurs mois, il ne paie plus la pension alimentaire de ses enfants. Il encourt deux ans de prison, 15 000 euros d'amende et risque d'être déchu de son autorité parentale, sans parler de la mention encombrante portée à son casier judiciaire. C'est ce que l'article 227-3 prévoit quand il y a des impayés, même partiels, de pension alimentaire, de prestation compensatoire ou de contribution aux charges du mariage pendant au moins deux mois.
Face au nombre croissant de cas, la 26e cour est dédiée à ces délits, une journée par semaine, où une vingtaine de dossiers est traitée. En France, selon l'édition 2007 de l'annuaire statistique de la justice, pas moins de 4 651 condamnations ont été prises en 2005 pour ces infractions. Par ailleurs, 3 133 couples avaient fait l'objet d'une médiation pénale pour ce type de conflit en 2004 contre 2 571 en 2000.
Des chiffres que la crise du pouvoir d'achat et la crise financière menacent de gonfler. «C'est très marquant à Paris, confie Emmanuelle Quindry, juge aux affaires familiales qui préside en alternance la 26e chambre du TGI de Paris, nombre de pères et de mères ordinaires vivent des situations inextricables et désespérées : quelle pension alimentaire peut donner un homme qui gagne 1 500 euros par mois en payant un loyer de 800 € au bas mot ?» Autre tendance dans «ce contentieux du M. et Mme Tout-le-Monde», comme le qualifie un greffier, c'est d'utiliser la menace de plainte pour «abandon de famille» ou, à l'inverse, de non-paiement de la pension, comme outil de gestion du conflit dans les divorces très tendus. «C'est la politique du donnant-donnant, de la vengeance, explique Me Michelle Cahen, avocate spécialiste du droit de la famille. Les époux veulent se faire justice eux-mêmes au mépris, souvent, du jugement prononcé.»
«Juste bons à sortir le carnet de chèques»
Une réaction «normale», selon Alain Cazenave, président de SOS Papa, qui observe que «la culture des juges français est de confier la dimension affective et éducative aux mères et la dimension financière aux pères, ce qui est une séparation des rôles aussi révoltante qu'injuste».
Pour lui, les pères poursuivis aujourd'hui pour «abandon de famille» ne sont plus ceux de jadis qui disparaissaient sans laisser d'adresse : « En temps, en soin et en attention, les pères divorcés s'occupent beaucoup de leurs enfants, seulement ils ne veulent plus être pris pour des pigeons, juste bons à sortir le carnet de chèques », explique-t-il. Me Caroline Fontaine-Bériot, avocat au barreau d'Aix-en-Provence, le concède : «Le père a le pouvoir sur l'argent, la mère sur l'enfant.»
Pour Béatrice, 50 ans, qui a déposé plainte contre son mari expert-comptable «pour abandon de famille», «la loi n'est pas faite pour les chiens. Même si ce n'est pas mon cas, il y a des femmes qui se retrouvent sans aucune ressource du jour au lendemain , il faut les protéger».
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