Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
+35
nath.
Edge
Isabelle-Marie
jacques58fan
Ginette Boudreau
Philippe Marie
Elysé
carine
JackM
al3
anlise
c12345
l123
Charles-Edouard
tous artisans de paix
Michel-Pierre
myriam85
François_1
P12345
Joliday
myrdhin
Gilles
Lotfi
spiri
Anayel
Luca
Sofoyal
carolemystique
Henryk
Bryand
lyne
Emmanuel
AZUR
NG
Maud
39 participants
Page 13 sur 24
Page 13 sur 24 • 1 ... 8 ... 12, 13, 14 ... 18 ... 24
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Merci MAUD.....
Excusez-moi d'avoir coupé le fil !!
Excusez-moi d'avoir coupé le fil !!
myrdhin- Avec Saint Joseph
- Messages : 1366
Age : 87
Localisation : Bretagne et Ile de France
Inscription : 01/03/2013
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Ma question ne mérite pas de réponse ou je devrais la posé ailleurs?carmila a écrit:D'après vous autres un viol est-ce un péché mortel ou véniel
Quelqu'un a commis ce geste s'il meurt sans l'avoir confessé va t'il en enfer ou au purgatoire?
c12345- Contemplatif
- Messages : 1962
Inscription : 25/09/2012
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Bonjour Carmila,carmila a écrit:Ma question ne mérite pas de réponse ou je devrais la posé ailleurs?carmila a écrit:D'après vous autres un viol est-ce un péché mortel ou véniel
Quelqu'un a commis ce geste s'il meurt sans l'avoir confessé va t'il en enfer ou au purgatoire?
Déjà, une relation sexuelle hors-mariage est un péché mortel. Aussi, un viol est encore pire. C'est aussi un péché mortel.
Amicalement,
Emmanuel
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Bonjour @carmila et excuse moi d'avoir tardé à répondre
je vais essayer de t'éclairer
Le viol est considéré comme un péché GRAVE et contre l' Espérance
L'auteur du délit de Viol pour obtenir le Pardon de Dieu doit se confesser .
Si toutefois , il ne le fait pas devant un prêtre mais demande Pardon à Dieu au moment de sa mort
C'et Dieu qui jugera .
Si c'est un grand criminel récidiviste qui ne demande pas le Pardon , je pense que cet homme ira en Enfer
Si sa demande de pardon à Dieu ,même sans le prêtre , est sincère je pense qu'il ira purifier ses péchés au Purgatoire pour un temps plus ou moins long
Dieu Toute Miséricorde accordera Son Pardon
Souvenons nous du " Bon larron"
Voilà Carmila , c'est toute l'aide que je peux t'apporter
Amicalement
je vais essayer de t'éclairer
Le viol est considéré comme un péché GRAVE et contre l' Espérance
L'auteur du délit de Viol pour obtenir le Pardon de Dieu doit se confesser .
Si toutefois , il ne le fait pas devant un prêtre mais demande Pardon à Dieu au moment de sa mort
C'et Dieu qui jugera .
Si c'est un grand criminel récidiviste qui ne demande pas le Pardon , je pense que cet homme ira en Enfer
Si sa demande de pardon à Dieu ,même sans le prêtre , est sincère je pense qu'il ira purifier ses péchés au Purgatoire pour un temps plus ou moins long
Dieu Toute Miséricorde accordera Son Pardon
Souvenons nous du " Bon larron"
Voilà Carmila , c'est toute l'aide que je peux t'apporter
Amicalement
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Merci Maud et merci à Emmanuel
c12345- Contemplatif
- Messages : 1962
Inscription : 25/09/2012
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Merci à Emmanuel pour le lien où je suis allée.
Très intéressant.
Excusez-moi d'avoir répondu à Maud directement,
sans regarder qui me répondait.
Très intéressant.
Excusez-moi d'avoir répondu à Maud directement,
sans regarder qui me répondait.
myrdhin- Avec Saint Joseph
- Messages : 1366
Age : 87
Localisation : Bretagne et Ile de France
Inscription : 01/03/2013
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Les qualités requises des prêtres
Le 13 novembre
Isaïe 6, 6
Jésus dit :
“Pour mériter de transmettre la Parole de Dieu, il faut avoir les lèvres et le cœur purs. Un cœur pur, puisque c’est du cœur qu’éma¬nent les mouvements qui entraînent la pensée et la chair.
Malheur à ceux qui ne se gardent pas purs et qui osent parler en mon Nom avec une âme de péché. Ils ne sont pas mes disciples et mes apôtres. Ils sont mes prédateurs. Parce qu’ils me dérobent mes âmes pour les donner à Satan.
Les âmes, que ce soit celles qui suivent le prêtre avec respect et foi ou celles qui, méfiantes, l’observent, sont portées à réfléchir sur la conduite d’un prêtre, étant dotées de raison. Et si elles voient que celui qui dit : ‘Sois patient, sois honnête, sois chaste, sois bon, sois charitable, sois indulgent, pardonne, aide’ est au contraire envahi par la colère, la dureté, la sensualité, le ressentiment, l’égoïsme, elles se scandalisent, et même si elles ne s’éloignent pas de l’Église, elles continuent d’éprouver le choc en dedans d’elles-mêmes.
Ce sont comme des coups de bélier à l’édifice de la Foi dans les cœurs que vous donnez, vous les prêtres qui n’êtes pas les victimes de votre sublime ministère, lequel fait de vous les continuateurs des Douze parmi les foules qui, vingt siècles plus tard, restent à évangéliser, puisque Satan détruit sans cesse l’œuvre du Christ et que c’est à vous de réparer les injures de Satan. Même si l’édifice ne s’écroule pas, il se lézarde, et il suffit ensuite d’un coup d’épaule de Satan pour le jeter par terre.
Il y en a trop parmi vous qui imitent le douzième apôtre et qui, pour de bas intérêts humains, vendent des parties de moi (*248 ) les âmes que je vous ai confiées, trempées de mon Sang à l’Ennemi de Dieu et des humains. La situation actuelle, au moins la moitié et je suis indulgent dépend de vous, sel devenu insipide, feu qui ne réchauffe plus, lumière qui fume et ne brille pas, pain devenu amer et réconfort devenu tourment, parce qu’aux âmes qui, déjà blessées, viennent à vous, vous ne présentez qu’une façade hérissée d’épines : vous ne donnez que dureté, manque de charité, indifférence, rigorisme aux âmes qui viennent à vous pour entendre une parole de père qui soit l’écho de ma douceur de mon pardon, de ma miséricorde.
Pauvres âmes ! Vous tonnez contre elles. Et pourquoi ne tonnez-vous pas contre vous-mêmes ? Vous avez envie de paraître comme les émules des anciens membres du Sanhédrin ? Mais cette époque est révolue.. J’ai mis une pierre tombale dessus, car elle méritait d’être ensevelie pour ne plus nuire, et sur elle, j’ai érigé mon trône de Pitié et d’Amour à partir d’une table où un Dieu se fait Pain et d’une croix où il se fait Hostie pour la rédemption de tous.
C’est de moi, Prêtre éternel, que vous devez apprendre à être prêtres. Être prêtres signifie être angéliques, être des saints. Les foules devraient voir en vous le Christ de façon totalement manifeste. Aïe ! Vous leur montrez la plupart du temps un aspect plus semblable à celui de Lucifer.
Je demanderai compte de tant d’âmes à mes prêtres ! Je vous répète les paroles de Paul. Et vous feriez mieux de confesser ouvertement que vous ne pouvez plus rester dans cette vie plutôt que de vivre comme vous le faites. Vous seriez ainsi seuls à m’abjurer. En y restant, vous coupez de moi beaucoup d’âmes. Laissez donc de côté une fois pour toutes vos fioritures et vos soucis.
Pour vous cultiver, retournez aux Textes et demandez à Dieu de purifier votre esprit et votre cœur avec le feu de la continence et de l’amour pour pouvoir les comprendre comme il se doit. Sachez que vous avez transformé les joyaux ardents de mon Évangile en petites pierres opaques, salies par la boue, quand vous n’en avez pas fait de grosses pierres d’anathème pour lapider les pauvres âmes, en imputant aux paroles d’amour un rigorisme qui glace et mène au désespoir.
C’est vous qui méritez ces pierres, car si un troupeau est dévoré par les loups, ou tombe dans un ravin, ou se repaît d’herbe vénéneuse, c’est à qui la faute neuf fois sur dix ? Au berger paresseux et fêtard qui, pendant que les moutons sont en danger, dort ou fait la noce, ou s’occupe de marchés et de banques.
Demandez à Dieu, par une pénitence de vie qui vous lave de trop d’humanité, qu’un séraphin vous purifie continuellement avec un charbon allumé pris sur l’autel par l’Agneau, par le cœur de l’Agneau, pourrais-je dire, lequel brûle de toute éternité grâce au zèle de Dieu et des âmes.
La pénitence ne tue que ce qui doit être tué. Ne craignez pas pour votre chair que vous devriez aimer pour ce qu’elle mérite, c’est- à-dire très peu, mais que vous aimez comme une chose précieuse. Mes pénitents ne meurent pas pour cela. Ils meurent pour la Charité qui les brûle. C’est la Charité qui les consume, ce ne sont pas les cilices et les disciplines. La preuve en est qu’ils parviennent souvent à Un grand âge et avec une intégrité physique que les plus soucieux protecteurs de la chair ne conservent pas. Ceux parmi mes saints qui s’éteignent dans leur jeunesse ont été consumés sur le bûcher de l’Amour : ils n’ont pas été détruits par les rigueurs.
La pénitence confère lumière et agilité à l’esprit, car elle dompte la pieuvre de votre humanité qui vous tient enfoncés. La pénitence vous arrache au fond et vous lance vers le haut, à la rencontre de l’Amour
La simplicité, la charité, la chasteté, l’humilité, l’amour de la douleur sont les cinq pierres précieuses les plus importantes de la couronne sacerdotale Le détachement des soucis, l’indulgence, la constance, la patience sont les pierres mineures. Elles forment une couronne de pierres pointues qui enserrent le cœur. Mais c’est justement parce qu’il est serré ainsi, et que cela lui cause des blessures, que le cœur acquiert plus de splendeur et qu’il devient un rubis vivant dans une couronne de diamants.
Je ne vous dis même pas : ‘Ayez le cœur de mon Pierre’; je vous dis : ‘Ayez le cœur de mon Jean’. Je veux que vous ayez ce cœur en vous, car il fut le cœur apostolique parfait du matin au soir de son sacerdoce.
C’est moi qui insuffle l’esprit de Pierre à mes Vicaires, mais vous devez vous faire un cœur vous-mêmes. Et ce cœur est indispensable chez ceux qui sont mes prêtres, de mon Saint très haut, dont l’âme et la pensée sont aussi blanches que son habit et qui est l’Hostie la plus importante dans cette messe sanglante que la Terre célèbre, jusqu’au plus humble de mes ministres qui rompt le Pain et la Parole dans un petit village perdu, un groupe de maisons éparpillées que le monde n’est même pas conscient de porter à sa surface, mais que l’Eucharistie et la Croix rendent aussi majestueux qu’un palais, plus majestueux encore : elles le rendent semblable au Temple suprême de la Chrétienté, car qu’il soit dans un ciboire en or incrusté de perles ou dans un pauvre ciboire, c’est le même Christ, Fils de Dieu; et les âmes qui se prosternent devant lui vêtues de la pourpre cardinalice et d’un manteau royal, ou habillées d’une humble tunique ou de mi -vêtements sont égales pour moi.
Je regarde l’esprit, mes enfants. Et je bénis le mérite où qu’il se trouve. Je ne me laisse pas séduire par ce qui est du monde, comme cela vous arrive souvent.
Transformez vos cœurs, prêtres. Le salut de l’humanité est entre vos mains. Faites en sorte qu’au grand Jour, je ne sois pas obligé de foudroyer de vastes multitudes de consacrés responsables des immenses ruines qui des cœurs ont déferlé sur le monde.”
(*248 ) Voir le dernier paragraphe de la dictée du 12 août.
Cahiers de 1943 – Maria Valtorta
" Soyez de bons Prêtres "
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Amour et pardon paternels chez les prêtres, sacrifice et immolation héroïques
Le 14 novembre
Isaïe 8, 5
Jésus dit :
“Quand vous avez fait votre devoir je continue à parler à vous les prêtres je vous autorise à dire ce que j’ai enseigné à mes apôtres que j’ai envoyés en mission à travers la Palestine. Mais souvenez-vous qu’il ne faut pas vous fatiguer trop vite. J’ai répété ma doctrine pendant trois ans. J’étais Dieu. Après trois ans, l’un parmi les douze qui avaient été saturés de moi me trahit. Tant d’autres m’abandonnèrent à l’heure de l’épreuve. Prétendez-vous être plus empressés que moi ? Plus puissants ? Plus obéis que je ne le fus ?
Souvenez-vous que, s’il faut pardonner soixante-dix fois sept aux frères et sœurs, il faut pardonner soixante-dix fois soixante-dix aux enfants spirituels et tous les catholiques sont pour vous des enfants, tous sans exception.
Souvenez-vous que pour vous les différences humaines entre les âmes n’existent pas. Au contraire, il y a en cela un renversement des valeurs. L’être humain admire et respecte les personnes honnêtes, bonnes et pures. Vous ne devez pas les admirer, mais aimer plutôt ceux qui sont misérables spirituellement. Plus ils sont souillés, plus ils sont loin de moi et plus vous devez être pour eux père et lumière. Aucune répugnance ne vous est permise, aucune lassitude, aucun abandon, aucune crainte. Vous devez vous pencher sur toutes les misères. Vous devez les chercher pour les soigner Vous devez les aimer pour les apporter à l’Amour. Si on vous repousse, revenez à la charge; si on se moque de vous, augmentez votre charité. Servez-vous des choses humaines pour conduire les âmes aux choses surnaturelles.
Et quoi, dois-je vous enseigner les douces astuces de l’amour ? N’avez-vous jamais eu un père, une mère, des frères avec qui vous vous en êtes servis pour gagner leur amour toujours plus ? Vos fidèles sont comme vos enfants. Oh ! Que de choses un père étudie pour se faire aimer de son enfant ! Il n’est encore qu’un bambin que déjà le père, fatigué de son travail, se penche sur son berceau et répète les douces paroles pour ensuite les entendre de la petite bouche innocente. Puis, il se penche pour enseigner au petit à faire ses premiers pas, et il lui montre les fleurs et les étoiles, il forme son esprit aux premières sensations, aux premières pensées. Même s’il est déficient, débile, le père s’efforce d’ouvrir l’esprit de son enfant. Même s’il est un indomptable capricieux, il essaie de changer son cœur par mille ruses.
Et vous ? Pourquoi n’avez-vous pas des instincts de père envers vos enfants spirituels ?
Ils sont athées ? Ça ne fait rien. Ils sont luxurieux ? Ça ne fait rien. Ils sont des sentines de vices ? Ça ne fait rien. Priez et osez. Aujourd’hui, demain et après-demain encore, et toujours, toujours, sans vous fatiguer
Bien des fois, il suffit de regarder une âme d’un regard d’amour véritable pour la conquérir. Souvent les âmes ne sont pas mauvaises comme vous le croyez. Elles sont dégoûtées, elles sont malades, elles sont honteuses. Dégoûtées de ce que le monde, y compris le clergé, leur a réservé. Malades parce que Satan a écrasé leur faiblesse. Honteuses d’être malades. Elles désirent être guéries, mais elles ont honte de confesser leurs maladies.
Donnez-leur ce qu’elles n’ont pas eu : un saint amour Allez à leur rencontre. Persuadez-les de s’ouvrir sans honte. Ce sont des fleurs rétives. Mais si l’amour les réchauffe, elles s’ouvrent.
Oh ! Que de saintes rosées et de rayons bénis vous, les prêtres, pouvez attirer sur les âmes par votre sacrifice ! Repentirs et rédemptions qui en font des enfants de Dieu. Sacrements et grâce que vous leur donnez et qui rendent saints vous et elles. Soyez bénis pour cette œuvre, ô fidèles serviteurs qui vous occupez de ma moisson et de ma vigne. Et soyez bénis même si vous vous penchez sur les herbes sauvages qui poussent en dehors de ma vigne.
Il n’est pas nécessaire de quitter sa patrie pour être missionnaire, ô mes enfants.
L’Europe, le monde, sont des terres de mission, car les humains sont redevenus idolâtres et hérétiques. En vérité, je vous dis qu’il faudrait défricher la terre natale, par amour de la patrie, avant les autres, parce que c’est d’une patrie chrétienne que découle le bien-être de la patrie, et où sont maintenant les nations chrétiennes ?
Regardez autour de vous. Que voyez-vous ? Des tas de ruines et des tas de Victimes.
Qui les a faits ? Un, deux, quatre individus ? Non. Ils ne sont que les agents, les ministres du Mal qui se sert d’eux en roi despotique. Mais ils sont ce qu’ils sont car les Populations sur lesquelles ils règnent leur ont permis d’être tels, trouvant en eux les représentants suprêmes de leurs propres sentiments. D’un peuple privé de Dieu et les peuples sont aujourd’hui
privés de Dieu, l’ayant arraché de leur âme pour lui substituer la chair, l’argent, le pouvoir naissent les cobras qui tuent par la triple faim que Satan excite en eux.
Il est inutile de dire : ‘Ils furent la cause de nos maux actuels’. Dites, Vous tous, vous, y compris les prêtres : ‘Nous fûmes’, et vous serez sincères
Le travail est maintenant plus difficile dans le champ inculte. Mais agisses Redevenez comme mes premiers apôtres. Redevenez des héros du sacerdoce qui est la seule milice sainte. Faites tous votre devoir jusqu’à l’immolation. Si ensuite les foules s’obstinent à se perdre, je m’en occuperai Vous en serez récompensés même Si vous venez à moi les bras brisés par le pénible travail, chargés d’à peine quelques épis.
Mais, je vous en prie et je suis Dieu ne vous rendez pas coupables de manque d’amour. Je ne pardonne pas le manque de charité. C’est la négation de Dieu.
Cahiers de 1943 – Maria Valtorta
Aimer comme Dieu nous aime
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Vision intellectuelle de l’amour du Père
Le 15 novembre
Jésus dit :
“Le Père te regarde. Comme un petit oiseau reste au chaud et en sécurité sous la garde vigilante des parents, tu te tiens sous l’œil de Dieu qui te regarde avec amour. Dis-toi que tu es couvée, réchauffée, nourrie par l’Amour.
Le Dieu Éternel, notre Père, veille sur toi. Vois et sens cette force qui t’inonde du haut des Cieux, ce rire qui te remplit de joie surnaturelle, cette lumière qui te réchauffe et te guide. Il faut que tu la voie avec les yeux de l’esprit pour pouvoir en faire aujourd’hui ton pain.
Tu recevras d’autres nourritures. Et bien amères. Mais ce pain-là nourrira tellement ton esprit qu’elles ne pourront pas te tuer.”
Pendant que je corrigeais les feuilles dactylographiées, je reçus tout à coup cette communication. Je la reçus à un moment où je lisais des pages bien loin d’être gaies concernant des choses personnelles. C’étaient des dictées d’une sévérité générale et terrible. Et simultanément, je vis en esprit “l’amour du Père”.
Je dis “l’amour du Père” car je ne pourrais affirmer d’avoir vu le Père Éternel comme je vois le Fils : humainement. Et pourtant, je l’ai vu. Et si, lorsque j’ai parlé de la très sainte Vierge (*249), j’ai dit que j’ai vu le corps spiritualisé de Marie comme une émanation de lumière dans la lumière, mais toujours en forme de corps, je pourrais dire mainte¬nant que j’ai vu une immense Lumière, d’une joie incomparable, dont transparaissait une idée de visage. Je dis idée parce que c’était comme si l’immense lumière le voilait de multiples couches de splendeur afin de me permettre de le voir avec mes pauvres yeux humains.
Un visage penché sur moi et deux bras tendus comme pour me protéger et m’embrasser. Rien d’autre. Ce que j’entrevis était d’une beauté incomparable. Un vif regard d’une éternelle jeunesse et pourtant imprégné d’une dignité d’âge mûr et de la bonté du regard d’un vieillard. Le visage était aussi majestueux, mais sans les signes de la vieillesse ou d’une excessive jeunesse. Un visage parfait d’âge et de forme.
Pauvres paroles, comme vous me faites pitié par votre insuffisance à décrire !
Ce qui de plus est absolument indescriptible est ce que mon Jésus
appelle le “rire” du Père. C’est un mouvement sans voix, mais qui contient toutes les paroles les plus réconfortantes. Et moi, vraiment comme un petit oiseau jusque-là tremblant de solitude et de peur, de froid et de langueur, j’en suis pénétrée, réchauffée, sécurisée.
Que soit béni le Très Haut qui me permet de comprendre sa très sainte paternité à l’égard d’une pauvre créature comme moi.
(*249) Dans le texte du 12 septembre.
Cahiers de 1943 – Maria Valtorta
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Condamnation des forces occultes
Le 16 novembre
Jésus dit : (*250 )
“Laisse tout tomber et ne retiens que Dieu, la Lumière, la Grâce, l’Amour de Dieu. Que rien de ce qui est de la terre ne te trouble. Tu es fille de Dieu. Je t’ai donné de voir cette sublime condition pour te revêtir de force et de sérénité. Les soins du Très Haut, comme deux bras aimants; t’entourent. Le moment viendra où ils s’uniront pour te porter au-delà des laideurs terrestres, dans la Lumière qui maintenant te regarde avec amour.
Penses-y sans cesse : ‘Au-dessus de moi, il y a le Père de Jésus qui est aussi mon Père.
L’Amour qui a uni le Père au Fils m’unit au Père, et c’est l’amour du Fils qui m’a donné l’amour du Père. J’ai donc en moi le Dieu Unique et Trin, puisque j’ai leur amour’. Tu te sentiras portée par cette pensée comme par un aigle en plein vol et tu pénétreras dans le Feu qui veut t’enflammer tout entière pour te rendre digne de lui.
Et maintenant, en avant, ma petite voix. Le temps est bref et la Parole abondante. Et encore plus grande est l’ignorance de la Parole. Donnons à ces malheureux tout ce que nous pouvons, afin qu’ils ne nous accusent pas de leur ruine. Le monde périra quand même parce qu’il veut périr. Mais la justice et les justes du Seigneur pourront dire :
Tout vous a été donné pour vous sauver, même plus que ce que le devoir exige, car l’amour est prodigue et jamais rassasié de donner’.
Ne te laisse pas abattre par la conviction que la peine que tu te donnes est inutile puisque les saintes paroles tombent sur des âmes inébranlables et fermées comme des coffres d’acier. Continue d’être une main qui sert la Parole pour ce Visage trois fois saint que la Bonté t’a montré (*251) et qui est pour toi un rire d’amour, pour ce Visage que les humains ont forcé à se retirer devant une avalanche de crimes qui, après avoir dévasté la Terre, se jettent contre les Cieux.
Ils ont caché le visage de Dieu. Ils le nient. Ils ne croient pas en lui. Ils lui ont substitué ce qui cause leur ruine. Ils sont à la merci des forces occultes rebelles au signe de Dieu, et c’est elles qu’ils servent, c’est en elles qu’ils croient, c’est à elles qu’ils obéissent.
Mille voix émanent de sources mensongères et il n’y en a pas une qui dise la vérité ou une ombre de vérité. Celles qu’ils écoutent sont des rires de démons qui se moquent des humains et qui se transforment en paroles de mensonge pour les entraîner toujours plus loin du droit chemin.
Ils veulent connaître l’avenir pour se régler. L’avenir est ici : dans ma Parole. Pour éviter ce présent qui est pire qu’un cauchemar et qu’une condamnation, il fallait étudier cette Parole, savoir la lire et se régler sur ses enseignements moraux, historiques et surnaturels. Pour rendre l’avenir moins atroce, il faudrait encore étudier cette Parole qui enseigne le bien et la vérité.
Je le répète (*252 ) : laissez les morts là où ils sont. S’ils sont bienheureux, ils ne peuvent vous dire que ce que la Parole vous dit déjà, car les saints du Seigneur parlent le même langage que le Seigneur S’ils sont damnés, ils ne peuvent vous dire que les paroles de leur père, maître et roi du mensonge. Pouvez-vous croire que le menteur ait un atome de pitié et qu’il vous accorde une lumière qui soit lumière de salut ? Bien sûr que non, au contraire : poursuivant son but, il suscite des mirages entre lesquels se trouve le gouffre de l’abîme.
Et vous êtes en train de tomber dans l’abîme, n’ayant plus la lumière du matin pour vous guider : Dieu, votre saint Père. Tels des borgnes conduits par des aveugles, vos esprits dévoyés errent d’erreur en erreur, de ruine en ruine. Vous vous donnez des coups et vous causez les uns aux autres des douleurs toujours renouvelées, et provoquez de nouvelles blessures et de nouveaux malheurs; vous vous détestez pour le mal que vous vous faites et vous prenez à pleines mains cette haine qui fermente dans votre cœur et la lancez contre Dieu, le tenant responsable de vos maux.
Et comme la haine ne peut parvenir jusqu’au Ciel, elle retombe sur vous en feu et flammes, en faim, en morts, en désolation, en désespoir, en obscurité. Il n’y aura pas de trêve jusqu’à ce que vous appreniez à vos dépens que la violence ne sert à rien, que le sang encombre, mais ne nourrit pas, que la haine ne crée pas, mais détruit. Et il n’y aura pas de trêve tant que vos cœurs ne se tourneront pas vers Dieu.
Je suis Celui qui peut vous donner la paix en utilisant, non vos armes meurtrières, mais mon arme sainte, la Croix, et en brisant de mon amour vos armes meurtrières.
Ne précipitez pas le jugement de Dieu en dépassant la mesure de vos péchés. N’agissez pas de sorte que le répit entre le temps de l’Antéchrist et le temps du Christ soit trop bref; car s’il est vrai que les derniers jours seront abrégés par amour pour les élus, il est aussi vrai qu’un intervalle de paix vous est nécessaire pour vous retremper en vue de la dernière lutte satanique.
Je ferai rouler la pierre sur l’antre de Lucifer après la défaite de la Bête et de ses serviteurs; mais ne donnez pas au démon la force de secouer cette serrure en acclamant le Mal. Que vos esprits, dévoués à la chair et à Satan, ne deviennent pas des leviers pour ouvrir la Prison infernale et en faire sortir le maudit pour une dernière proie avant que les cœurs des humains ne se soient rebaptisés dans la Parole du Seigneur.”
(*250 ) L’auteur ajoute au crayon : Isaïe 8, 17-22; 9, 1-7.
(*251) Dans le texte du 15 novembre.
(*252 ) Déjà dans la dictée du 1l septembre.
Cahiers de 1943 – Maria Valtorta
Sainte Trinité
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Les précurseurs du Christ contre les précurseurs de l’Antéchrist
Le 17 novembre
Isaïe 10
Jésus dit :
“Vous devenez les instruments de Satan en accomplissant des œuvres d’iniquité.
Grands ou humbles, vous agissez tous de la même façon. Vous êtes violents et voleurs. Les grands sont coupables de grande violence et de grands vols. Les petits, de violence et de vols toujours plus grands que leur condition ne semblerait pouvoir leur permettre, et ils ne sont toujours pas satisfaits et ils désirent ardemment être plus qu’ils ne sont afin de pouvoir opprimer et voler davantage.
Aucune catégorie sociale n’est exempte de faute. Et ceux parmi vous qui sont honnêtes selon la loi morale ou saints par amour de Dieu deviennent vos plus grandes victimes, car vous qui renversez la Loi de l’amour rendez la haine à ceux qui vous donnent amour et bonté; vous êtes méchants avec les bons et vous torturez ceux qui, au nom de leur Dieu, ne vous rendent pas le mal pour le mal.
Mais même si cela ne semble pas devoir arriver, ne croyez pas que vous allez rester impunis. Les foules voient le châtiment des grands, mais celui des petits leur échappe, car les grands qui tombent font beaucoup de bruit, tandis que les petits passent inaperçus dans les nombreuses situations de ce monde. Mais vous ne resterez pas impunis, même en cette vie. Je vous prends au moment et à l’endroit où vous vous y attendez le moins. Le reste viendra dans l’autre vie où il n’y aura pas de pitié pour ceux qui ont le cœur dur.
Mais vous, vous qui maintenant êtes grands, que ferez-vous lorsque se soulèvera contre vous, proportionnellement au mal que vous aurez fait, la colère de Dieu et des opprimés ? Ne la sentez-vous pas déjà planer sur vous et monter comme des nuages chargés de foudres et la crue des eaux qui franchit les digues ? Et quand les nuages s’ouvriront et la vague débordera, où irez-vous, vous qui avez répandu la haine, la douleur, l’injustice sur votre chemin, semeurs fous et démoniaques, usurpateurs du pain d’autrui et destructeurs du bien d’autrui ?
N’avez-vous pas pensé, alors que vous aviez le temps pour vous, à vous servir de vos injustes richesses pour vous construire un refuge auprès des cœurs des humains et de Dieu ? Que de bien vous auriez pu faire ! Et vous auriez pu vivre bénis et passer bénis à la vie de la vraie gloire. Et comment pourrez-vous vivre, vous qui êtes sans foi et sans amour, quand vous serez dans le lamentable état où vous avez réduit les autres ?
Vous vous faites les instruments de Satan.
Mais je suis plus puissant que Satan et, quand j’estime que l’heure est venue pour un autre déluge, je vous prends et me sers de vous les uns contre les autres :nations contre nations et, à une moindre échelle, parents et amis contre parents et amis, pour que les humains deviennent la punition des humains, punissant ainsi les fautes des humains à travers les fautes de leurs semblables
Vous opprimez ? Et moi, je permets à d’autres de vous opprimer. Vous volez une patrie ? Et moi, je permets a d’autres de voler votre patrie. Isaïe dit bien : ‘Bâton et verge de la colère de Dieu’. Voilà ce que vous devenez l’un pour l’autre quand vous dépassez la mesure.
Il serait donc bon que ceux à qui la lutte est propice et la victoire amie ne se crussent point les bien-aimés de Dieu pour l’éternité, et encore moins qu’ils se crussent Si parfaits qu’ils méritent de Dieu toutes les réussites humaines.
Non. Si celui qui triomphe fait un mauvais usage de son triomphe, je le secouerai et l’abattrai dans la poussière. Je suis le Roi et le Seigneur et personne n’est plus grand que moi. Je suis le Juste et ne connais pas de partialité. Mon regard voit tous à la même lumière.
Vous venez tous de la même souche et vous avez les mêmes obligations envers Dieu, votre Créateur, et sa pensée est la même pour vous tous. Le plus civilisé parmi vous est égal au moins civilisé, comme le sauvage qui ignore tout en dehors de sa forêt vierge. Moi qui scrute la vérité de vos pensées et l’innocence de vos sentiments, je regarde bien des fois avec amour le sauvage qui se prosterne en adoration devant la forme qui est dieu pour lui et qui pour elle se fait bon, alors que je détourne le regard avec mépris de l’être civilisé qui nie Dieu, que pourtant il connaît, par son blasphème, sa pensée négatrice et ses œuvres maudites.
Quand l’heure du châtiment est passée, je dis mon ‘Assez’ et je rassemble les foules secouées et dispersées, je leur donne pain et paix, puisque je suis Père, ne l’oubliez pas, et si vous n’étiez pas ivres de sang ou intoxiqués par le désir de le boire, je vous donnerais toujours pain et paix. Je donne pain et paix d’autant plus tôt et d’autant plus abondamment et sûrement que, dans la multitude des fous, il y a de nombreux justes de Dieu, emportés dans le châtiment collectif, non pour leur punition, mais pour votre rédemption. Car, pour fleurir, le Bien a toujours besoin des larmes des saints et des holocaustes des rédempteurs.
Oh ! bienheureux ces christs que vous ignorez, mais que mon cœur recueille comme des joyaux dans un écrin ! Oh ! bienheureux ces anges qui, dans le chœur des blasphèmes et des obscénités où vous périssez, savent chanter le Gloria et le Sanctus à leur Dieu ! Ils purifient la Terre des miasmes que créent vos fautes et vivent en brûlant comme des encensoirs et offrent à Dieu le feu le plus sacré, celui de l’amour. Pour eux, j’accomplirai de nouveau le miracle du pardon, le miracle de rassembler les restes de mon peuple et de leur faire comprendre que le salut n’est qu’en Dieu. Quant aux autres, ceux qui ne veulent pas faire partie de mon peuple et souvenez-vous que je ne mesure pas avec votre mesure ils continueront à suivre l’insigne de leur roi.
Le monde ne doit pas mourir sans que l’armée du Christ ne soit réunie sous son commandement. Dispersés, secoués, abattus, semblables au sable que le vent jette sur les rivages des mers, vous entendrez le commandement et vous viendrez à moi, car le moment arrivera où je serai le Roi de ces pauvres royaumes sans couronne et de ces sujets sans roi. Je vois déjà les esprits de ce temps se retourner à mon appel et accourir en luttant contre tous les obstacles semés par des siècles d’erreur; je les vois venir vers la Lumière et la Vérité. Je dis ‘esprits’, car seuls ceux qui sont vivants dans l’esprit pourront reconnaître la Voix qui les appelle.
Ô vous qui vivez déjà maintenant dans l’esprit, précurseurs du Christ dans sa deuxième venue, antithèse des précurseurs de l’Antéchrist qui font en son nom l’œuvre préparatoire de la désolation, préparez mes voies par votre holocauste. Les précurseurs du fils de Satan ont une apparence de dignité humaine; les précurseurs du Fils de Dieu portent la même couronne que leur Roi, et leur trône et leur chaire sont la croix et la douleur.
Mais comme toujours, et surtout comme à l’heure où la douleur dut vaincre le Péché, c’est la douleur qui sauve, c’est le sacrifice qui rachète. Et pour être racheté, le monde a maintenant besoin d’être couvert non tant d’épis que d’âmes héroïques, de victimes de la charité.”
Cahiers de 1943 – Maria Valtorta
La Loi d' Amour de Dieu
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
La récompense des serviteurs fidèles
Le 18 novembre
Isaïe 11
Jésus dit :
“Je continue de parler à mes précurseurs, à ceux qui de leur holocauste préparent les voies du Seigneur et évangélisent par nul autre moyen que par la sainteté de leur vie.
Réjouissez-vous, ô mes fidèles serviteurs, car vous ne vous contentez pas de sauver votre âme, mais vous vous offrez pour que la Lumière vainque les ténèbres et que le salut soit donné à beaucoup qui maintenant ne s’en soucient pas. Quand mon heure viendra, je ne serai pas seul à régner Vous serez avec moi. Vous serez avec moi déjà sur cette terre pendant mon Règne d’amour et de paix. Ne vous ai-je pas promis que vous serez là où je serai et que vous aurez une place dans mon Royaume ?
Tels les dignitaires d’un palais, vos esprits formeront sur terre un cortège autour de moi, me servant comme de lumineux ministres, et ils hériteront de la Terre que j’ai promise aux doux, ce qui deviendra possession des Cieux quand la Terre ne sera plus.
Bien avant cette heure-là, ô vous, les justes, vous posséderez le Ciel. Il s’ouvre déjà pour vous accueillir à l’heure de votre sortie de votre prison actuelle. Mais ce sera alors une possession complète et éclatante, aux yeux de toutes les créatures, l’assomption à la gloire de la chair aussi avec laquelle vous avez conquis le Ciel en en faisant le principal instrument de votre sacrifice par fidélité à votre Dieu.
Vainqueurs de Satan qui a corrompu la chair, vainqueurs des sens qui s’agitent en vous à cause de l’hérédité du péché et de l’instigation de Satan, vous posséderez l’Univers avec votre Dieu et vous serez les miroirs de votre Dieu qui apparaîtra dans vos chairs glorifiées dans toute sa splendeur Vous serez semblables au Père, ô mes saints enfants. Semblables à Jésus, mon Fils (*253) très saint. Semblables à Marie, notre Reine.
Vous aurez la ressemblance intellectuelle avec le Père (*254 ) et la ressemblance humaine avec les deux Vivants très glorieux du Ciel, et puisque avoir l’Intellect, c’est comme avoir la Parole et l’Amour, et là où est l’Un sont les Deux autres de la Triade parfaite, ayant la ressemblance avec le Père, vous posséderez cette perfection qui fit l’être humain semblable à lui et le choisit pour être son enfant.
Avant cette heure, vous serez les dignitaires de mon Fils, vous verrez le miracle d’amour d’une Terre baignant dans la paix et vouée à entendre Dieu; vous saurez quelle aurait été la vie des humains s’ils ne s’étaient pas abaissés par leur union avec Satan.
Vous ne serez pas frustrés de cette heure, ô disciples aimants de l’Amour fait chair. Ce que maintenant vous entendez résonner en vous, parole de mon Fils à ses élus, vous l’entendrez retentir aux quatre coins du globe, et vous verrez les humains accourir, poussés par leur soif du vrai Savoir. Les humains, pas les brutes en habit d’humain, pas les démons au visage d’humain, pas les éternels Judas qui vendent mon Fils et blessent de leur marché le trin Amour qui est indissolublement Unique.
Si c’est maintenant l’heure où des légions d’anges aux ordres de Dieu luttent contre des légions de démons qui veulent assujettir la Terre, alors sera le temps où des légions de justes laboureront la Terre pour la préparer à la Parole qui régnera une seule fois sur la terre avant la disparition du monde.
Là où est le Maître sont ses disciples, et vous y serez; puisque vous avez aimé le Maître plus que vous-mêmes, vous serez là où il donnera sa dernière leçon.
Et puis à sa suite, déploiement de lumière derrière la Lumière remontant aux Cieux, vous retournerez à la demeure prier pour les vivants de la dernière heure et attendre l’Heure du Jugement, à laquelle vous serez encore près de mon Fils, non plus Sauveur, mais Juge du monde, car l’heure du salut sera passée et le nombre des élus complété.
Cette heure-là, mes enfants, sera un triomphe dans votre triom¬phe. Et puisque je vous aime, je vous dis que vous ne devez pas mesu¬rer votre volonté active de conquérir la sainteté, car cette heure sera telle pour vous que mille vies immolées pour elle et les trésors de la terre laissés pour ce trésor-là ne suffiraient pas à en égaler la gloire et la béatitude de la possession éternelle de Dieu.”
(*253) Sur une copie dactylographiée, l’auteur note : Ici commence à parler Dieu le Pè¬re au lieu du Fils.
(*254) Marquant ce point d’une croix, l’auteur note ceci sur un demi-feuillet, qu’elle coud ensuite à la page du cahier : Rien d’autre, dit-il, n’est nécessaire qu’une ressemblance humaine, car, en ressemblant à Dieu le Père, on aura aussi la ressemblance au Fils comme Dieu. Par conséquent, celui qui est à la ressemblance de Dieu, Esprit créateur, n’a qu’à prendre la ressemblance physique au Dieu incarné et à sa Mère qui fut créée à la parfaite image et ressemblance de Dieu (explication donnée par Notre-Seigneur dans la dictée du 18 novembre).
Cahiers de1943 – Maria Valtorta
Le Royaume des Cieux promis aux Fidèles à Dieu
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Perte de liberté aux mains des précurseurs du Mal
Le 19 novembre
Jésus dit :
“Le croyant s’identifie à son Dieu et l’enfant à son parent. Il n’est donc pas faux de dire des précurseurs de Satan ce que dit Isaïe au chapitre 14, aux versets 12-15.
Ceux que j’appelle les précurseurs du mal n’ont-ils pas voulu émuler leur maître et père dans leur tentative de se proclamer des dieux et dans leur oppression des foules ? N’ont-ils pas parlé de Dieu avec une honteuse condescendance, comme s’ils étaient des super-dieux ? Ne se sont- ils pas arrogé le droit d’imposer leur autorité à ce qu’il y a de plus sacré, à ce que même Dieu respecte chez l’humain ? Non seulement ils se sont permis de donner ou de retirer la permission de vivre, mais jusqu’à celle de penser.
La pensée que j’ai donnée à l’être humain, pensée qui est libre puisque tout ce que Dieu vous a donné est libre de toute imposition et aurait été encore plus libre, au point que même la chair n’aurait pu y mettre obstacle, si la chair au départ était restée libre de l’esclavage de la faute la pensée est piétinée par ces super-dieux de fange et d’horreur.
Ils n’exigent pas l’obéissance à de saintes lois d’amour dont je vous donne amoureusement le commandement sans vous obliger à le suivre. Ils imposent des obligations cruelles qui vous asservissent plus que des bœufs accablés par le joug et aux narines blessées par l’anneau constricteur. Ils les imposent à tout votre être, t aucun de vos trois aspects le physique, le moral, le spirituel n’est exempt de cet esclavage.
Oui, le spirituel aussi. Les pieuvres du Mal qui domine pénètrent et s’étendent sur votre esprit; elles déterminent selon leur bon vouloir si l’esprit va se tourner vers Dieu et sa Loi. Leur rancœur d’enfants de Satan explose dans des persécutions féroces. Mais même si, jetant leur masque humain qui cache leur tête de serpents infernaux, elles ne parviennent pas aux grandes persécutions, c’est avec les ruses subtiles, les effritements de l’édifice de la Foi, les modes de vie qui visent à remplacer la religion par le paganisme qu’elles enveloppent votre esprit pour l’étouffer.
Et vous n’avez pas toujours la force de rester fidèles, puisque vos esprits n’ont pas été nourris d’amour et d’Évangile. Vous vous pliez aux servitudes humaines, vous qui jugez l’obéissance aux commandements de Dieu indigne de l’être humain. Et pour un être ou plusieurs êtres, vous perdez le plus beau don de Dieu, ‘le libre arbitre’. Vous êtes des marionnettes mues par un être ou plusieurs êtres humains. En cette vie et au-delà, vous pouviez être des esprits libres du royaume de Dieu votre Père.
Éloignez-vous, détachez-vous autant que vous le pouvez des lois de la Bête, éloignez-vous d’elle. Son destin est déjà marqué. Quand la hache de Dieu tranchera les parties de l’horrible Bête qui torturent la Terre et qui constituent les précurseurs de l’Unité de Mal, laquelle bouleversera la Terre, tâchez d’être très loin de celles qui seront précipitées dans le four de l’abîme comme les membres putrides de cette manifestation d’horreur.
À Babylone, qui se lève maintenant et qui aura son apogée de domination, succédera un jour la sainte Jérusalem. Faites en sorte que, ce jour-là et au Jour sans fin, vous ne soyez pas marqués du signe des puissants de Babylone, des petits Lucifers, des descendants, des excroissances de Satan, mais du signe saint qu’on ne peut ne pas reconnaître, le signe glorieux du Fils de Dieu.”
Cahiers de 1943 – Maria Valtorta
.
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Dangers du savoir et de la raison orgueilleuse
Louange au Pape
Caresses de la Vierge à Maria : extase
Le 20 novembre
Isaïe 22, 11.14.18
Jésus dit :
“Trop de fois vous ne ‘tournez pas le regard’ vers Celui qui est votre Providence. Vous brodez, souvent inutilement, sur quelque chose et puis vous vous dites : ‘C’est nous qui avons fait cela’.
Non. Vous n’en êtes pas les auteurs, même que souvent vous en êtes les destructeurs, car vous neutralisez les fruits qui viennent d’une œuvre, si vous ne détruisez pas l’œuvre elle-même de vos mains et de vos esprits destructeurs
.
Dieu vous donne beaucoup, il vous donne tout ce qui vous est utile et nécessaire à la chair et au sang, à l’intelligence et à l’esprit Pour tout cela, surtout pour ce qui vise l’intelligence et l’esprit, vous creusez un ‘lac’. Oh ! Oui ! Un lac. Mais c’est un lac où les eaux limpides de Dieu stagnent et se corrompent parce qu’elles entrent en contact avec beaucoup d’autres choses et qu’elles sont exposées à toutes les invasions.
C’est ainsi que vous avez fait du savoir, que vous avez multiplié démesurément sans l’élever vers Dieu, un danger pour vous, comme de la religion que vous avez parée de fioritures inutiles, analysée sous une lentille humaine, profanée en voulant l’expliquer sans référence à Dieu, abaissée en en faisant une formule et non une forme de vie.
C’est toujours le même reproche que je dois vous faire. Vous vous êtes crus égaux ou même supérieurs à Dieu. Et vous êtes tombés dans des œuvres, non d’enfants de Dieu, mais uniquement d’animaux raisonnables, les super-raisonnables de la terre, mais raisonnables sur le plan humain seulement. Et c’est déjà beaucoup que vous le soyez et que vous vous respectiez au point de vous dire : ‘ Tâchons d’agir en pensant au lendemain’. La plupart du temps, vous ne pensez qu’au moment présent et à faire de ce moment une fête pour votre chair que vous aimez à l’excès.
Vous ne sortez de cette euphorie malsaine même pas quand vous êtes au milieu des tourments d’un châtiment. Au contraire, vous voulez d’autant plus jouir et vivre comme des bêtes qui ne pensent qu’à satisfaire la faim et la sensualité. Et entre une jouissance et l’autre vous vous moquez de Dieu en qui vous ne croyez plus, sauf pour blasphémer contre lui ou l’implorer quand vous souffrez. Et pourquoi ? À quoi vous attendez-vous ?
Ce n’est pas de cette façon qu’on obtient l’aide de Dieu. Je suis pour ceux qui sont honnêtes et fidèles. Même s’ils sont faibles, je leur pardonne et je viens à leur secours.
Je ne suis pas pour les railleurs et les renieurs qui savent prendre leur part pour ne donner à mes enfants que douleur et tourment.
Et toi, le premier parmi mes enfants (* 255), fortifie ton cœur en appuyant la bouche contre la source mystique de ma poitrine déchirée. Comme tu es mon héraut, et plus que héraut, mon Vicaire sur terre, celui qui représente l’Agneau, et que tu as le cœur et la parole de l’Agneau, ainsi tu seras un nouveau Christ dans la douleur et dans le sort.
Que de douleur il y a déjà dans le calice qui s’approche ! Et il ne te sert à rien d’en avoir déjà tant bu et d’avoir vécu en juste ! Ça ne te sert à rien parce que la douleur le remplit au fur et à mesure que tu en bois, parce que cette douleur est distillée et tirée par la Force ennemie, laquelle, ne pouvant mordre le Christ, mord les chairs de ses créatures. Et quelle créature est davantage ma créature que toi, qui es doux et juste, qui es évangélique comme mon Jean ?
Comme le bien-aimé, regarde fixement le ciel jusqu’à être ravi par l’ardeur de la contemplation, car l’heure de la douleur est toujours plus proche et tu as besoin de te saturer de contemplation pour pouvoir subir la passion sans fléchir.
Reste la ‘Lumière du monde’ à ma place, même si les ténèbres descendent sur toi pour t’écraser. Même en tombant, tient bien haut ma croix qui est Lumière. Même en mourant, fais entendre la voix qui parle du Ciel à travers toi, mon Serviteur exemplaire.
Tu as pleuré et il ne t’a pas été utile de connaître le secret de Fatima. Tes soins pour le monde se sont tournés contre toi comme ceux qu’on a pour un obsédé. Mais ça ne fait rien. Ma Mère est avec toi et moi avec elle.
Nous sommes près des ‘grandes voix’ et des ‘petites voix’ qui parlent en mon nom et qui se consument pour que la voix du Christ retentisse encore sur cette terre qui grouille de démons. Soyez bénis, grands et petits porteurs de la parole. Nous vaincrons contre Satan. Je vous le dis. Et à l’heure de la victoire, ma propre Lumière sera votre lumière et elle vous rendra resplendissants comme de nouveaux soleils.”
Oh ! père (*256), quelles douces sensations hier et aujourd’hui.
Hier matin, j’ai eu les caresses de la Très Sainte Vierge. Ce n’est pas une façon de parler : de vraies caresses. Je travaillais et je réfléchissais. Au Ciel, naturellement. Je me disais que viendrait bien le jour où je serais là-haut, où je ne serais plus orpheline, seule et plus ou moins aimée comme je le suis maintenant. J’ai reçu sur la tête, sur les joues, les caresses de la Madone. Comme je pensais à ce que je suis maintenant, sans famille, les larmes coulaient sur mon ouvrage et j’implorais un réconfort, et le réconfort est venu sous forme de caresses. Ce n’était pas la main grande et forte de Jésus et sa façon de m’attirer à lui, en ami, pour ne pas dire en amoureux. Ce fut une caresse douce, légère, maternelle, d’une main toute petite et légère. Sur la tête et sur les joues. Un toucher incomparable et dont le souvenir est un délice.
Puis, ce matin, vers l’aube, alors que j’étais dans un état de demi-sommeil et que je priais, j’ai dit : “Oh ! Maman de Jésus, que puis-je faire pour toi ?”. Et elle m’a répondu : “Aime- moi”. C’est tout. Elle ne m’a rien dit d’autre. Mais comme elle l’a dit ! C’est la première fois que j’entends la voix de la sainte Vierge. Depuis ce matin, je pense à ce “Aime- moi”, dit si doucement comme le dirait une mère, penchée sur le lit de sa fille, en lui chuchotant dans les cheveux, entre deux baisers, son plus cher désir de mère.
Il a fallu la Madone pour me faire goûter ce que je n’ai jamais eu dans ma vie de fille !... Ce que j’éprouve ne peut se décrire que par un mot : “Extase !”.
(*255 ) Il s’agit du Pape (Pie XII), comme les paroles qui suivent le précisent
(*256) père Mighorini.
Cahiers de 1943 – Maria Valtorta
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
La vraie vie, vie de l’esprit
Les larmes, les cheveux et le parfum de la pécheresse
Le 21 novembre
Isaïe 38, 5.7.15-19
Jésus dit;
“Vous qui recouvrez la santé après une maladie mortelle, vous ne pensez, quand vous y pensez, qu’à me remercier de votre santé physique recouvrée. Vous ne songez pas au fait que je vous ai envoyé cette épreuve pour vous faire réfléchir à la fin qui vous attend, au-delà de laquelle il y a un commencement, tout comme le soleil qui se couche le soir indique le recommencement du cycle qui va ramener une nouvelle aurore. Mais votre aurore dans l’au-delà ne marque pas le début d’une journée de quelques heures. C’est le début d’un jour éternel.
C’est à cela que veut vous faire réfléchir la maladie et c’est vers ce but que vous devriez diriger la santé recouvrée. À fournir une journée de paix à ce qui ne meurt pas.
Si vous saviez réfléchir à cela, combien de proies perdrait l’enfer ! Mais d’habitude, vous faites un mauvais usage de la santé que je vous accorde et des années que j’ajoute à votre existence à cette fin. Dans la maladie, vous vous impatientez, vous vous découragez, souvent vous cessez de prier en vous disant : ‘Il est inutile que je le fasse.
De toute façon, c’est Dieu qui me l’a envoyée, et à quoi ça sert de lui demander de me l’enlever ?’ Une fois que vous êtes guéris, vous n’avez pas une pensée pour Celui qui vous a rendu la santé. Avec votre inconséquence et votre ingratitude irrespectueuse, vous tenez Dieu responsable de vous envoyer les maladies, mais vous ne lui attribuez pas le mérite de vous les enlever.
Si vous pensez que c’est lui qui envoie le mal, pourquoi ne pensez-vous pas qu’il doit bien vous envoyer le bien ? En fait, c’est le contraire, mes enfants. Le mal, quel qu’il soit, émane à 99% de vous-mêmes et le bien a une source unique : Dieu. Dieu qui inspire et éclaire celui qui vous soigne, Dieu qui allonge vos journées pour donner aux médicaments le temps d’agir et augmente votre résistance pour donner au corps la possibilité de réagir; Dieu qui par un acte de volonté instantanée peut vous faire vous lever, guérir contre toute espérance et indépendamment de tout autre secours, pour une raison impénétrable.
Mais avant de vous réjouir d’être guéris, vous devriez vous réjouir de la possibilité que Dieu vous accorde de réparer les erreurs d’avant la maladie et de travailler à mériter la vie qui ne meurt pas.
Moi, j’agis pour délivrer votre âme de la perdition et j’efface vos péchés de mon amour, toujours espérant en vous. Et vous.., que faites-vous ? Rendez l’amour pour l’amour que vous recevez et devenez ‘vivants’.
Être ‘vivants’ ne veut pas dire être de ce monde : cela veut dire être dans le Seigneur. Cela veut dire posséder la Grâce et avoir droit au Ciel. Celui qui respire, mange et dort avec une âme morte n’est pas vivant : il est une dépouille déjà putrescente sur le point de tomber telle une figue pourrie sur la branche, dans la fosse dont le fond est l’enfer. Est vivant celui qui possède la ‘Vie’, même s’il agonise dans la chair, même que, au fur et à mesure que diminue la vitalité d’ici, la ‘vraie Vie’ s’approche et grandit en lui. Est vivant celui qui, au moment d’expirer, arpège déjà les louanges qu’il chantera éternellement au Seigneur et, pendant que les ténèbres descendent sur ses pupilles, il voit de plus en plus clairement, avec les yeux de l’esprit, le visage du Père.
Est vivant celui qui, après avoir été guéri d’une maladie humaine, se sent racheté par son Seigneur et lui consacre tous ses mouvements.
Est vivant celui qui connaît la Vérité et qui, par-dessus toutes les joies et toutes les richesses humaines, veut cette joie et cette richesse :
la vérité. Et tout au long de ses jours, il se consacre à en obtenir la possession, car le fait de la connaître lui a donné la sainte soif de la conquérir.”
Plus tard, le même jour
Jésus dit :
“Ceci est pour toi, Maria. C’est pour les âmes amoureuses comme toi.
Luc, dans son récit du banquet chez Simon, raconte de quoi se servit l’amoureuse rachetée pour me montrer son amour. De ses larmes, de ses cheveux, de parfum.
Simon s’est scandalisé parce qu’elle me touchait. Mais quelqu’un qui était lui-même scandale et qui aspergeait tout ce qu’il voyait de son sombre intérieur pouvait bien se scandaliser. Un pur ne voyait rien qui fût apte à provoquer le scandale.
Non l’eau mais les larmes, gouttes du cœur, humeur non polluée par des germes impurs, mais filtrée par l’amour et le repentir, que Dieu rend digne et juge précieux, car il est le signe d’un esprit qui a compris la Vérité. Non le lin, mais les cheveux, soie vivante dont la femme se fait une séduction et un culte et que la régénérée de la Grâce abaisse pour en faire une serviette pour les plantes des pieds de son Sauveur. Le parfum : un des instruments que Satan a donnés à la femme et que la femme, revenue à Dieu, détruit pour en faire un baume à son Seigneur.
Moi, je regardais et me taisais, et rien ne passait inaperçu : pas une de ces larmes chaudes et contrites, pas une de ces mèches caressantes, lesquelles ne mettaient pas en contact la chair impure avec la Chair qui n’avait pas connu de tache, mais plaçaient entre l’une et l’autre un voile que Dieu ne pouvait dédaigner; pas une de ces gouttes de nard, moins, beaucoup moins parfumé que l’amour qui le répandait, pas une qui ne fût comptée. Et chacune, puisque chacune’ était une profession d’amour et une confession d’erreur, obtenait pardon et bénédiction.
Et pendant que l’émerveillement méprisant du Pharisien, à qui j’aurais eu beaucoup à reprocher, mortifiait la repentante avec sa réflexion insincère et scandalisée face à l’humble profession de repentir et d’amour, volontaire et courageuse, je lui donnais la complète absolution de tout son passé.
Il était lavé par ses pleurs. Ses ténèbres étaient vaincues par la Lumière de l’amour, son gel vaincu. Marie était bien-aimée grâce à sa générosité et sa confiance. Son cœur avait été un instrument du mal, mais c’est dans son propre cœur qu’elle avait trouvé la voie du Bien. Et son cœur avait été son maître pour lui apprendre à conquérir une place dans la vie et dans le cœur du Maître.
Je l’ai beaucoup aimée car elle a beaucoup aimé; elle m’a beaucoup aimé car je lui ai tout pardonné. Tout, Maria. Je pardonne tout à celui qui m’aime de tout son être.”
Cahiers de 1943 – Maria Valtorta
Marie Madeleine, âme amoureuse de son Seigneur
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Le don total qui mène à la fusion de l’amour
Le 22 novembre
Jésus dit :
“Aimons-nous, ô ma bien-aimée, et parlons d’amour, car rien n’est plus doux à celui qui aime.
La rachetée de l’Évangile, comme les trois Mages qui adorèrent ma divinité incarnée, déposa trois dons à mes pieds : le cœur à travers les larmes, la chair à travers les cheveux, l’esprit à travers k parfum. Tu dois également tout donner sans rien garder pour toi. même pas le souffle vital.
‘Les eaux puissantes ne réussissent pas à éteindre l’amour et la crue des eaux ne l’emporte pas. Si quelqu’un donnait tout ce qu’il possède en échange de l’amour, il tomberait dans une grande mésestime’.
Les eaux qui éteignent l’amour proviennent de toutes les choses de la vie, des soucis et même des besoins. Ce sont aussi les flots de la volonté d’autrui qui tente d’empêcher l’esprit de se vouer entièrement à son Dieu.
Mais l’amant véritable ne tient pas compte des premières et n’a pas peur des seconds.
Au-dessus de ce qui constitue pour les autres la préoccupation de leur vie, il met ce qui est pour lui une nécessité vitale : aimer son Dieu. Esprit absorbé, ‘élevé’ en Dieu, il vit déjà projeté en dehors de ce qui constitue la soi-disant ‘vie’ pour les autres.
Il renverse saintement les valeurs humaines et ne voit qu’un but à atteindre : non son propre intérêt, mais celui de Dieu; il ne se préoccupe que d’une chose : conquérir la Vie sans tenir compte de la pauvre vie terrestre, laquelle est une fleur qui dure bien peu sur sa tige. Doux, puisqu’il ne fait déjà qu’un avec son Dieu, il devient un lion lorsqu’il doit défendre son trésor, et les persécutions de sa famille ou de la société ne réussissent pas à emporter cet esprit déifié, mais au contraire, telles les vagues d’une mer en furie, elles le transportent rapidement vers le rivage, sur le cœur de Dieu.
Oh ! très bienheureux tourments de ceux qui m’aiment, qui connaissent et apprécient la Vérité : comme l’auteur du Cantique, ils disent, et non avec de vaines paroles, mais avec les vraies paroles de toute une vie vécue et consumée à cette fin, que même si quelqu’un donnait tout ce qu’il possède pour conquérir l’Amour, il donnerait bien peu, car même le don du jour terrestre est une monnaie dérisoire au regard de la possession de l’Amour infini.
Donne-moi donc tout de toi, sans réserve. Le fer qui fond dans 1e creuset en sort plus beau. L’âme que l’amour fait fondre et consume renaît comme une fleur d’éternité dans les parterres célestes.
C’est là que je te veux. Mais tu dois d’abord subir le travail de nos deux amours : ton amour de créature pour moi, mon amour de Dieu pour toi. Lorsque ces deux forces violentes auront complètement ravagé ton ‘moi’, je viendrai te chercher pour te conduire à la Paix.”
Cahiers de 1943 – Maria Valtorta
Amour fusion
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Maud a écrit:Bonsoir @Luca je suis heureuse de te lire
Je te remercie vivement pour l'intérêt que tu portes à la lecture de ces "Cahiers "
Je suis désolée du décès de ton oncle que tu aimais et qui rend ta famille si malheureuse
J'espère de tout cœur que son âme était en Paix avec le Seigneur et qu'elle ait rejoint la Demeure de Notre Père
Paix à son âme !
Ne sois pas troublé si tu n'as pas pleuré , la souffrance bien réelle reste souvent enfouie au fond de notre cœur et est parfois difficile à exprimer par des pleurs .
*
Luca , je vais essayer de répondre à tes questionsLa mort de la chair est normale , irrémédiable et dans l'ordre des choses humainesVous ne devez pas tant vous préoccuper du mal et de la mort au sens humain de ces termes que du mal et de la mort au sens surnaturel, le plus vrai, car vous êtes maintenant revêtus d’un vêtement qui s’enlève, votre demeure actuelle est une demeure que l’on quitte;
Nous laissons notre corps de chair sur cette terre dans l'état où nous le quittons parfois bien abimé par la maladie
Nous n'y pouvons plus rien pour lui .mais au-delà de ce jour vous attend un avenir où vous posséderez ce qui est votre part véritable.
Oui il s'agit de l'état de notre âme qui elle survit à la mort et où une autre vie l'attend
Mais laquelle ?- Et malheur à vous si, par une volonté perverse, vous choisissez pour vous la part maudite. La Mort de l’esprit ne vient pas une seule fois pour l’âme. Elle rôde autour de vous pendant tout votre jour terrestre, car celui qui donne la mort ne laisse pas une minute de tendre des pièges à sa proie. Vous n’avez pas toujours la vigilance et la force qui rendent vaines les ruses de l’Ennemi. Votre faiblesse vous mène à la torpeur, vos appétits charnels suscitent des désirs de nourritures dans lesquelles vous trouvez la mort.
Satan rôde atour de notre âme dès notre naissance et au fil du temps de notre vie , il ne cesse de nous piéger et nous tenter par toutes sortes de plaisirs à satisfaire pour engluer notre âme dans le pêché qu'il saisit comme une proie et nous rendant ignorant de son avenir et ainsi mourir et ne plus jamais voir Dieu
Car c'est l' Enfer et la Souffrance éternelle que Satan réserve à cette âme , avilie à jamais si nous acceptons de le suivre et parfois sciemment en niant Dieu
Nous devons sans cesse pendant notre vie terrestre et si nous possédons la connaissance rester vigilant des ruses du Malin
Pour nous aider , le Seigneur nous a offert les Sacrements ,
- La Confession , pour garder notre âme pure et réceptive à l' entrée de la Lumière divine
- L'Eucharistie pour la Nourriture de notre âme et la fortifier dans l' AmourLe Mal , Luca , c'est Satan et toutes ses tentations pour perdre notre âme
En fait je comprends pas, qui est le mal ?
Nous possédons un très bon soutien et protection avec la Vierge Marie et demandons lui sans cesse assistance , car son plus cher Désir et d'amener notre âme au Ciel
J'espère ,Luca , avoir un peu répondu à tes questions
N'hésites pas à demander
Fraternellement
Bonjour Maud. Je te demande pardon de te répondre aussi tard. Comme tu sais mes études actuels sont très lourds. J'ai eu un projet de fin d'année à faire et présenter et maintenant je suis en pleins examen. C'est pourquoi je n'ai pas beaucoup de temps en ce moment.
En tout les cas je te remercie beaucoup Maud et toi aussi anlise de m'avoir éclairer et m'avoir aider à comprendre ce chapitre. J'ai beaucoup aimée ce chapitre la.
Je vous embrasses très fort
Luca- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4328
Age : 29
Inscription : 21/06/2011
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
@Luca je suis heureuse de te lire
OUI , cela concernait ce fil
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t30215p330-cahiers-de-m-v-l-accroissement-du-mal-prepare-l-antecchrist#310705
Tu es tout excusé
Je te souhaite une belle réussite à tes examens qui clôturera cette année studieuse
Et ensuite " Vive les Vacances! "
Amicalement
OUI , cela concernait ce fil
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t30215p330-cahiers-de-m-v-l-accroissement-du-mal-prepare-l-antecchrist#310705
Tu es tout excusé
Je te souhaite une belle réussite à tes examens qui clôturera cette année studieuse
Et ensuite " Vive les Vacances! "
Amicalement
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Préparer les voies du Seigneur et lire le nom du Seigneur dans le livre de l’univers
Le 23 novembre
Jésus dit ( * 257)
“Je donne toujours le double, le triple, le centuple, l’infini en retour de ce que vous ne donnez pas. Parce que je vous aime, mes enfants, et la rigueur de mon jugement est tempérée par l’amour. Ainsi je ne vous paie pas ainsi que vos iniquités l’exigeraient, mais, plut fort que le besoin de vous punir, je ressens le besoin de vous aider car je vous vois malheureux et je souffre de vous voir ainsi.
Observez mes châtiments depuis que l’être humain existe. Vous verrez que j’ai toujours essayé de sauver quiconque avait un minimum de bien en soi. Ils n’étaient pas parfaitement justes ceux que je sauvais des fléaux dont je punissais les humains devenus prévaricateurs, sacrilèges, voleurs, homicides. Mais je voyais qu’ils s’efforçaient d’être justes, et ce peu de droiture qui représentait toute leur capacité d’être justes me suffisait.
Un père qui a un fils maladif mais plein de bonne volonté peut-il se moquer de lui parce qu’il n’est pas un robuste travailleur, un infatigable marcheur, un dur que rien ne brise ? Non : Au contraire, il fait de son mieux pour suppléer aux insuffisances de son fils, et avec la sollicitude et le souci de faire en sorte qu’il ne s’en rende pas compte et ne s’en sente pas humilié. Et le Père que vous avez aux Cieux, le saint Père, pourrait-il agir autrement ?
Je vous préviens, je mets les secours entre vos mains et je le fais avec tant de soin que vous ne vous en apercevez pas et vous croyez que la capacité d’en faire autant vient de vous. Non, mes enfants. C’est moi qui opère en vous pour les trois-quarts; vous faites le reste avec votre volonté.
Maria, crois-tu que par toi-même tu aurais pu en faire autant ? Oh ! pauvre fille ! Tu en serais encore à l’a, b, c de l’amour et à tes premiers pas dans la voie de la perfection. Mais je t’ai prise, je t’ai instruite, je t’ai portée. Comme le vent qui ravit une fleur au bord d’un chemin, je t’ai soulevée au-dessus de la poussière et de la boue et je t’ai portée dans la Lumière. Je te porterai toujours plus en elle si tu me secondes de ta volonté.
Mais combien possèdent une volonté droite ? Peu, trop peu. C’est pourquoi, malgré mes soins, vous ne faites pas de progrès.
Cela fait vingt siècles qu’une ‘Voix’ a dit ce qu’Isaïe avait déjà dit :
‘Préparez les voies du Seigneur’. Mais les voies sont de plus en plus obstruées au Seigneur par votre mauvaise volonté, asservie à la Bête qui vous fait accumuler des montagnes d’orgueil et créer des crevasses de péché, des chemins tortueux de mensonge, des vallées de paresse.
Comment le saint Pasteur peut-il rassembler son troupeau disperse si les moutons ne se sont pas réunis au préalable autour de la houlette de sa Parole ? Me voilà. Je viens de nouveau faire paître mes agneaux et soutenir les brebis qui allaitent, c’est-à-dire les ministres du Christ qui vous donnent le lait de sa Parole.
Laissez ce qui n’est pas mon pâturage. Rassemblez-vous autour de la Croix. C’est l’insigne de la victoire sur tous les ennemis des humains. Tous les ennemis. Ceux de l’extérieur qui viennent des guerres, des épidémies, des famines. Ceux de l’intérieur, doublement, incommensurablement destructeurs, qui viennent de l’esprit du monde, le rationalisme, triple idolâtrie, manœuvre de Satan.
Ouvrez les yeux, ô humains. Enlevez-en la croûte que tant d’erreur y a formée et voyez-moi. Moi, tel que je suis, dans toute ma puissance de Dieu Unique et Trin, Créateur Rédempteur, votre Animateur.
Humiliez votre argile orgueilleuse qui n’est capable de rien d’éternel et reconnaissez ce néant que vous êtes, grand uniquement si Dieu l’anime en étant dans votre esprit. Humiliez votre intelligence qui est à moi, car je vous l’ai insufflée, et pensez toujours à ce que je suis et à -ce que vous êtes.
Il n’est pas nécessaire de s’adonner à un travail scientifique ardu pour arriver à croire. Le plus beau livre est l’univers que j’ai créé de rien et sans l’aide de l’être humain.
Sachez y lire le nom de Dieu et, en regardant l’immensité du firmament, commencez à comprendre ma propre immensité; en observant le mouvement des astres, commencez à comprendre ma puissance.
Vous qui n’êtes que des atomes de poussière sur ce grain roulant dans l’espace que vous appelez Terre — elle-même un grain de poussière porté par le souffle de Dieu et qui passe à toute vitesse près d’innombrables autres poussières semblables ne sentez-vous pas votre orgueil s’anéantir si vous contemplez le firmament au-delà du- -quel je suis ? Éphémères qui ne durez que l’espace d’un instant d’éternité, ne commencez-vous pas à comprendre mon Éternité dont la durée est un gouffre sans fond dans lequel sombrent les millénaires, pulsations de mon ardeur ?
Revenez au Seigneur que vous avez quitté. En vertu de sa Trinité, il sera de nouveau le Créateur du Bien que vous avez détruit, le Sauveur du Bien qui vous est resté, l’Animateur du Bien que maintenant vous ne savez plus servir.
Venez. Je vous porterai si vous vous donnez à moi.”
(*257 ) L’auteur ajoute au crayon : Isaïe 40.
Cahiers de 1943 – Maria Valtorta
Notre Seigneur
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Comme elle est profonde la voix de l'Homme-Dieu!
Et comme il nous assaille saintement, de ses vérités salvatrices!
Qu'en nous elles portent du fruit.
Et comme il nous assaille saintement, de ses vérités salvatrices!
Qu'en nous elles portent du fruit.
Sofoyal- Combat l'antechrist
- Messages : 2384
Inscription : 03/11/2013
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Merci pour cette belle réflexion @Sofoyal
Amen !
Ne cessons pas de glorifier le Seigneur !
Comme elle est profonde la voix de l'Homme-Dieu!
Et comme il nous assaille saintement, de ses vérités salvatrices!
Qu'en nous elles portent du fruit.
Amen !
Ne cessons pas de glorifier le Seigneur !
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Paroles du Père
Le 24 novembre
Isaïe 41, 42, 43
Jésus dit (*258 ) :
“Devant un Dieu qui incarne une partie de lui-même (*259) pour devenir le salut de ses créatures coupables, l’Univers s’émerveille, ébahi, et se prosterne en un silence d’adoration avant d’exploser en un cantique des sphères et des mondes, jubilant car la Perfection descend porter l’Amour à la planète couverte de péché.
Le Vainqueur, mon Fils très saint, est venu harceler les forces du Mal, les mettre en fuite et apporter le pacte de l’alliance et la paix entre Dieu et les humains.
Il passe encore parmi vous et ne laisse d’autre empreinte que celle de son amour, empreinte que seuls les purs et les honnêtes de cœur reconnaissent et suivent, car la Paix attire les pacifistes, la Miséricorde attire les bons, la Justice les justes la Pureté les purs. Il vient encore et vous prend par la main et vous dit : ‘N’ayez pas peur car je suis venu à votre secours’.
Dans tous vos besoins, dans toutes vos peines, dans tous vos malheurs, pourquoi êtes-vous méfiants ? Vous avez parmi vous Celui au désir duquel le Père ne peut opposer un refus, parce que mon Fils a dépassé tous mes désirs et je lui dois une juste compensation.
Si vous réfléchissiez, ô chrétiens, enfants de mon Fils qui vous a engendrés à la Grâce par son sacrifice d’Homme et de Dieu, si vous réfléchissiez au sort dont je vous ai tirés, vous devriez m’adorer et m’aimer, je ne dis pas pour toute la vie, mais pour plus de cent vies, s’il vous était donné de vivre plusieurs vies. Aimez-moi donc avec un amour suprême et aimez dans une égale mesure mon Verbe qui est venu vous donner la Vie.
Même si vous êtes morts, vous reviendrez à la vie si vous croyez en lui; même si vous êtes des terres arides et sans végétation, vous vous couvrirez de verdure et d’eaux fraîches car là où passe et s’arrête mon Fils très saint, la grâce du Seigneur jaillit à flots et le lys et la rose fleurissent, les palmiers et les oliviers poussent et les vertus dans le cœur de l’être humain poussent plus haut que le cèdre.
Lorsque vous voyez naître un saint d’une terre corrompue, telle une fleur d’un tas de paille pourrie, lorsque vous voyez d’un être de rien se dresser un athlète du Christ et une lumière briller là où il y n’y avait que ténèbres, retentir une Voix là où avant régnait le silence, illuminer et instruire au nom de Dieu, levez les yeux et élevez votre âme à la recherche de la puissance qui a créé le prodige : la mienne qui, comme elle a tiré l’homme du limon, peut de la même façon tirer de l’homme le saint, le porteur de Dieu, le tabernacle de Dieu, l’arche sainte sur laquelle repose ma Gloire et dont ma Sagesse parle aux esprits.
Ne craignez pas de vous approcher de Nous qui vous aimons. Ne scindez pas notre Unité en aimant l’Un sans aimer les Autres. Nous nous aimons et sommes unis par l’amour. Faites la même chose.
Vous ne devez pas négliger le Père pour le Fils. Celui-ci ne le fait pas. Il vous enseigne à m’aimer et de Ses lèvres saintes, il a fait couler la prière parfaite au Père des Cieux. Vous ne devez pas négliger le Saint Esprit pour le Fils. Il ne le fait pas. Comme au seuil de sa prédication, il vous enseigne à me prier, le Saint Père, ainsi au seuil de sa passion, il vous enseigne à aimer le Paraclet qui sera l’Illuminateur de la Vérité enseignée.
Sans le Père, vous n’auriez pas eu le Fils, sans le Fils, vous n’auriez pas pu recevoir l’Esprit. Sans l’Esprit, vous ne pourriez comprendre la Parole, et sans comprendre la Parole, vous ne pourriez suivre ses préceptes en justes et parvenir à la possession du Père.
Telles des ellipses de lumière, les causes et les effets vont de Dieu, le pôle supérieur, à vous, le pôle inférieur, et de vous, ils remontent vers Dieu. Vous ne pouvez pas causer une rupture dans la parabole divine. On ne brise pas l’Unité. Si elle est brisée par un amour difforme, vous ne pouvez plus remonter sans danger vers la Perfection, car vous troublez de votre désordre le sillage de Charité que traînent derrière eux, tel un filet divin, les esprits de ceux qui ont compris ce qu’est Dieu et qui aiment Dieu, le parfait Esprit, uniquement d’un amour dont est exclue toute humanité.
N’écoutez pas les voix fausses qui vous disent une doctrine différente de celle qu’a apportée mon Fils. Comment ces propagateurs de nouveaux verbes’ peuvent-ils dire des paroles de Vie s’ils n’ont pas la Vie en eux, s’ils sont plus faux que les simulacres des dieux menteurs ? Ne faites pas d’eux des dieux : c’est une abomination que de se passer pour tels et c’est une abomination que d’y croire. Il n’y a qu’Un Dieu : moi et celui que j’ai envoyé, qui s’est incarné pour l’Amour. Les autres sont des iniques vendus à Satan et qui vous, vendent au Serpent maudit.
Regardez mon saint Fils, mon Christ obéissant comme un servi¬teur, lui l’Éternel pareil à moi, par amour pour le Père. Il est celui qui a enlevé l’amertume de mon sein et m’a réuni avec mes enfants qui s’étaient détachés de moi. Mon esprit est en lui, car je suis Un avec Celui qui se fait le ministre de la pensée du Père. Comparez-le à vos ‘messies’ menteurs et voyez comme il est doux et parfait ce Fils, l’Attendu des peuples, le Sauveur du monde.
La justice et la miséricorde résident en lui : il est plein de toutes les vertus portées à leur perfection, mais puisqu’il est doux et saint, il n’impose pas, il ne crie pas, il ne menace et n’opprime pas. Le Premier-né de vous tous, le Consacré du Seigneur de toute éternité parle avec la voix de son amour, enseigne par l’exemple et rachète par son sacrifice. Il est comme l’eau tiède qui descend des cieux en avril pour laver et ranimer les fleurs et les mottes de terre et apporter la vie là où les bourrasques ont arraché les feuilles. Il est comme la lumière qui descend nous montrer le chemin et qui est si douce que vous ne la remarquez que lorsque vous l’avez perdue. Il est comme la voix qui appelle pour conduire à la Vérité, et il n’y a sur ses lèvres aucune parole dure à l’égard des misères des humains.
Il a quitté l’étreinte du Père pour se faire l’ambassadeur de ma Loi auprès de vous et il s’est immolé à une vie obscure et une mort tragique pour qu’au pacte d’alliance entre l’humanité et Dieu soit apposé un sceau qu’aucune force ne peut briser : son Sang, qui est comme une splendide signature au bas du traité de pardon.
Il s’est servi de son indestructible puissance de Dieu, point annulée dans son nouveau rôle d’homme, non pour vous dominer, mais pour vous faire dominer le mal, les maladies, la mort. Il s’est servi de sa sagesse, non pour vous écraser, mais pour vous élever. n s’est fait monnaie de rachat, route, pont, pour vous faire surmonter les obstacles qui vous interdisaient le Ciel et pour vous acquérir le Ciel.
Et moi, j’ai dû appesantir ma main sur lui, l’Innocent, car vos fautes passées, présentes et futures étaient infinies, et le sacrifice offert pour les effacer devait être infini. Pouvez-vous mesurer cette masse de sacrifice ? Non, vous ne le pouvez-pas. Moi seul qui suis Dieu peux la connaître. Moi seul connais les souffrances de ma divine Créature.
Ne regardez pas le supplice matériel qui ne dura que quelques heures.
Le Verbe ne souffrit pas seulement à cette heure-là. Pendant les siècles des siècles, l’indescriptible fleuve d’angoisse de sa douleur s’est mêlé à sa béatitude de Dieu. Douleur pour les offenses à son Père bien-aimé, douleur pour tout le mépris envers les lumières du Paraclet, douleur pour les offenses au Verbe, offerte en vain aux foules; douleur pour les fautes futures qui poseraient leurs pieds crasseux sur son Moi très-saint, douleur pour l’inutilité de son sacrifice pour une grande partie des vivants.
Ne regardez pas les fléaux, les épines, les clous dont les aveugles d’alors martyrisèrent la chair. Regardez les tourments spirituels que vous causez à mon Saint par vos résistances à ses supplications.
Et qui est plus sourd et plus aveugle que vous ? Ce ne sont pas vos pupilles et vos tympans qui sont brisés, mais votre esprit, de sorte que la Loi sublime que mon Fils est venu vous apporter, et vous apporte encore, ne pénètre pas en vous, ou si elle pénètre, elle en sort aussitôt comme à travers un crible défoncé.
C’est pourquoi, à cause de cette difformité spirituelle dont vous êtes délibérément les auteurs, vous avez ces guerres atroces dans lesquelles, outre les vies et les possessions, vous perdez de plus en plus l’amour et par conséquent, vous perdez de plus en plus Dieu.
Mais vous n’êtes pas tous des lépreux et des possédés du démon. Parmi vous, aussi rares que les perles à l’intérieur des huîtres, se trouvent les fidèles du Père et du Fils. À ceux-là je dis : ‘Restez-nous fidèles et je vous jure que je serai avec vous. Soyez les propagateurs de mon Verbe et les témoins de notre Justice, de notre Miséricorde, de notre Sainteté. Nous serons près de vous dans cette vie et, dans l’autre, vous serez près de nous et vous verrez les œuvres de la Divinité.
Lorsque Celui à qui j’ai déféré tout jugement viendra séparer le bon grain de l’ivraie et bénir les agneaux en maudissant les aspics et les béliers, vous serez autour de lui, roues de lumière joyeuse autour de la terrible et royale Lumière de la Divinité incarnée. Vous serez le nouveau peuple de Dieu, le peuple éternel sur lequel régnera mon Fils béni et très- saint, et vous chanterez ses louanges aux étoiles et aux planètes, puisque tout ce qui a été fait l’a été pour servir de trône à la Victime, au Héros, au Saint sans tache en qui repose la complaisance du Père; et les astres et les planètes doivent former, à l’heure de son triomphe, un tapis de pierres précieuses pour le Roi du monde qui passe, suivi de son cortège de saints, pour entrer dans la Jérusalem éternelle, quand cette aventure de la création aura pris f in dans la destruction de la Terre et le jugement des peuples’.”
Au début de cette dictée, j’ai écrit : “Jésus dit”. Mais comme vous voyez, c’est ici le très saint Père qui parle pour célébrer son Fils.
(*258 )Mais sur une copie dactylographiée, l’auteur note : C’est le très saint Père qui parle. Toute la dictée est de Dieu le Père.
(*259) L’indissoluble Trinité de Dieu est réaffirmée plus loin, en outre, par exemple, que dans les dictées du 1er juillet, du 18 août, du 29 septembre, des 11 et 25 octobre, des 5 et 24 novembre, du 29 décembre.
Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Convergence de l’amour des Trois Personnes dans la création de Marie
Le 25 novembre
Jésus dit :
“Toutes les âmes sont créées par la pensée du Père qui envoie ses filles animer les corps engendrés sur la Terre. Mais l’âme de la très pure n’est pas jaillie uniquement de la pensée du Père.
Du tourbillon d’ardeurs qu’est notre Trinité sainte émanent les trois amours qui convergent au centre, là où notre Divinité s’unifie et resplendit. C’est là que se trouve le sommet de l’Amour fait des trois amours réunis ensemble, et pour apporter une comparaison humaine,
je pourrais dire que là se trouve le cœur de notre sainte Trinité.
C’est de ce cœur qu’est venue l’âme de Marie. Comme une étincelle projetée par notre volonté d’amour, elle a été engendrée par nos trois amours et nos trois désirs de l’avoir pour fille, pour mère, pour épouse, et nous avons employé toute notre perfection à la créer, car elle était destinée à être la pierre de l’édifice du vrai Temple, l’arche de la nouvelle alliance, le début de la rédemption qui, comme toutes les choses de Dieu, porte de la Trinité le signe symbolique ‘du trois.
Le premier temps de la rédemption consiste en la création œuvre qui appartient plus particulièrement au Père de l’âme sans tache destinée à descendre pour habiter une chair qui deviendra le tabernacle de Dieu, et l’amour du Fils et de l’Esprit Saint veillèrent dans la béatitude à sa formation. Le deuxième temps se réalise quand, par l’œuvre de l’Esprit, celle qui est sans tache, toute belle et pure, fondit son ardeur de vierge amoureuse de Dieu à l’ardeur de l’Amour de Dieu, et par l’œuvre de l’Esprit, engendra le Christ pour les peuples. Le troisième temps, quand le Christ accomplit sa mission de Rédempteur en mourant sur la croix.
Alors aussi Marie était unie à l’œuvre de Dieu et par l’œuvre du Fils, elle devint co-Rédemptrice et victime avec lui. Indissolublement liée à Dieu et à la volonté de Dieu, elle est présente à chaque étape du chemin de la Rédemption et, sans Marie, vous n’auriez pas eu de Rédempteur.
La Mère est la fleur complètement éclose dans toute la pourpre de sa robe royale. Mais la Mère, pour être telle, dut naître, non seulement du bourgeon inviolé de la Vierge très pure, mais aussi de la graine non encore née dont vint ensuite la tige, le bourgeon, la fleur.
Lorsque vous célébrez le jour de l’immaculée Conception de Marie, suave fruit de notre amour et porteuse du Fruit d’amour infini que je suis, consacré à votre salut, ayez à l’esprit, non seulement Marie, conçue naguère, mais son origine — trois fois sainte parce que nos trois amours concoururent à la créer — et sa dignité spéciale d’initiatrice du pardon de l’Éternel à l’être humain.
Aube sereine du jour de la Rédemption, elle vient à vous dans sa chaste splendeur d’Étoile du matin et d’aurore paradisiaque. Le berceau qui s’apprête à la recevoir devance le mien de peu, et son sourire vous apprend à chanter le Gloria à l’Éternel qui, dans sa très parfaite charité, a accompli pour vous les deux prodiges amoureux de l’immaculée Conception de Marie et de mon Incarnation.”
Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
La Vierge Marie et la Trinité
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
La Jérusalem déchue
Le 26 novembre
Jésus dit :
“Faisons une pause dans le commentaire d’Isaïe. Tu es si fatiguée, mon amie, et si souffrante que tu as besoin d’un réconfort et non d’une charge supplémentaire. D’ailleurs, mes paroles ne détonnent pas dans le sujet dont nous traitons. Au contraire, elles sont comme un ‘solo’ dans l’œuvre prophétique qui annonce ma venue, ma mission, ma gloire.
Nous ferons ainsi un cadeau au père (*261) qui te guide et qui est désireux d’entendre parler de Marie, comme un enfant dont la mère est loin et qui veut avoir de ses nouvelles pour la connaître et l’aimer toujours mieux. Et en vérité, je te dis que le père Romualdo est vraiment un fils’ pour ma Mère et ma Mère est vraiment une ‘maman’ pour lui.
Tous ses compagnons ne lui ressemblent pas sous l’habit qui les rend tous égaux. C’est le cœur qui est différent. Et seul le cœur compte. Dans le sien, il n’y a aucune malice, aucun orgueil, aucune dureté, pas d’humanité des sens et de l’esprit. Tout comme il a quitté l’habit civil de l’homme pour assumer l’uniforme sacré, ainsi il s’est dépouillé de son humanité pour devenir uniquement le serviteur de son Seigneur, porteur du Christ, lumière et voix de Dieu et de ma Mère qui est aussi la sienne.
Son cœur est un cœur d’enfant régissant un esprit adulte. Et si, pour être aimé de moi et conquérir le Ciel, il faut savoir devenir semblable aux enfants, il en va de même pour être aimé de ma mère :
lorsqu’elle voit un cœur qui réfléchit sa pureté, son humilité, sa simplicité, sa foi, sa charité aussi facilement qu’un enfant, elle prend ce cœur et le serre contre le cœur sur lequel j’ai dormi.
Il n’y a pas un mois de l’année qui n’ait, telle une pierre précieuse dans le chaton de ses jours, une fête de Marie. Mais décembre est le mois Marial par excellence parce qu’il contemple les deux plus hautes gloires de Marie : l’immaculée Conception et la Maternité divine et virginale. Je veux t’ouvrir des trouées de réflexion sur cette maternité.
Rien n’empêchait Dieu de faire naître son Fils dans la ville de Jérusalem. Capitale de la Palestine, centre de la foi et du pouvoir, cette ville aurait pu paraître au raisonnement humain comme la plus appropriée à la naissance du Roi des Juifs. Mais les vues de Dieu sont différentes de celles des humains.
Jérusalem n’était plus la Ville sainte. Elle portait ce nom, mais la corruption avait envahi toutes ses couches : du temple au palais, des milices aux citoyens. Jérusalem possédait déjà tout ce qu’elle avait désiré et, comme dans le cas du riche Épulon, il convient de lui donner la réponse d’Abraham : ‘Souviens-toi que tu eus tous les biens’. Tous excepté le seul qui est nécessaire, car elle l’a refusé, ‘le bien qui consiste à posséder Dieu’.
Orgueil, arrogance, avarice, dureté, science humaine, richesse, luxe et luxure. Elle avait tout. Et son ventre se rassasiait de ces nourritures humaines, laissant mourir de faim le pauvre Lazare de son esprit qui, couvert de plaies, désirait ardemment manger la nourriture divine, mais ne trouvait que les lourdes pierres des pratiques pharisaïques au lieu du miel de Dieu.
Dieu se retire des lieux remplis de tout ce qui n’est pas lui et où personne ne cherche à le mettre dans ce ‘tout’, pour en faire la base du trône du Seigneur auquel toutes les choses de la Terre doivent être soumises.
Vous, au contraire, vous faites des choses de la Terre la préoccupation suprême de votre pensée, les plaçant au-dessus de Dieu. Prenez garde qu’il ne vous arrive ce qui est arrivé à Jérusalem. C’est déjà en train de vous arriver puisque Dieu, que vous ne cherchez plus, se retire en vous abandonnant à votre ‘tout’ instable et mauvais, vous laissant à compter vos richesses maudites, fausses, démoniaques. Il n’y a qu’une monnaie qui ait de la valeur dans un trésor. Et vous ne la possédez pas.
Le don qui aurait rendu Jérusalem grande pour l’éternité lui fut donc enlevé. Ses murs n’enfermeraient ni la naissance ni la mort du Christ, mais seulement le crime de sa condamnation, contre laquelle même les pierres se révoltèrent, se fendant à ma mort et s’écroulant, obéissantes à la volonté de Dieu, quand Jérusalem fut rasée par ceux au pouvoir desquels, pouvoir inutilement trop respecté, Jésus de Nazareth fut livré tel un agneau à égorger.
Ceci arrive, mes enfants, quand on ne respecte pas la mesure. Le crime naît, et la ruine qu’il entraîne. L’erreur qui nie Dieu et le remplace par les dieux des passions humaines fait en sorte que Dieu vous abandonne et vous enlève la bénédiction de sa présence continue parmi vous. L’idolâtrie envers les humains transforme les idolâtrés en exécuteurs de punitions qui vont jusqu’à l’assassinat, puisqu’il est licite d’agiter la verge et de faire tomber le fouet sur les esclaves et les serviteurs. Licite là où la Loi du Christ n’est point vivante. Et les idolâtres et les idolâtrés ont renié cette Loi. Ils donnent donc aux asservis le pain de leur galère : destruction et chaînes.
Lorsque le Fils de l’Homme, tel un fruit mûr sur le point de tomber de la branche, fut sur le point d’arriver comme Lumière sur le monde, la volonté de Celui au regard duquel les plus puissants empereurs ne sont qu’un fétu de paille sur une grand-route, disposa le César à promulguer l’Édit.
Ce fut, non la Ville sainte de nom, mais déchue de sa sainteté par sa mauvaise volonté, mais la ville d’origine, où flottait encore la foi de mon serviteur David, qui devait accueillir dans son périmètre le prodige de l’amour.
C’est à Nazareth, méprisée par les Juifs, que la Bénie tomba enceinte de moi. C’est à Bethléem, déchue selon la supposition orgueilleuse des Juifs, que Marie devait poser son baiser de Vierge sur le Fils de Dieu et le sien, apparu avec la splendeur d’une étoile dans la grotte qui avait été destinée depuis des siècles à le recevoir.
C’est aux humbles que Dieu va. Que ceci vous explique pourquoi ceux qui sont élus pour annoncer une grâce, pour recevoir une apparition, .pour être porteurs d’une volonté divine ou propagateurs de la Parole sont généralement des pauvres, aux yeux du monde, sur lesquels Dieu se pose avec son Esprit afin d’ouvrir leurs yeux et leurs oreilles à un super-sens capable de voir outre les frontières de l’humain dans les contrées de Dieu.
Quand je veux et, dans la mesure où je veux, je peux. Je peux abattre un géant de l’athéisme ou du rationalisme d’un seul coup de ma volonté, car je suis de la souche de David qui abattit Goliath, et surtout, je suis le Pouvoir, la Force, la Volonté parfaite. Je peux d’une caresse à celui qui, avec amour, me tend son esprit, simplement en l’effleurant du pouce, ouvrir les sens spirituels à la vue et à l’ouïe des choses surnaturelles et les rendre capables de ‘connaître Dieu’ comme une épouse connaît son époux.
À demain, ma fille. Je viendrai pour t’amener à la suite de Marie qui quitte la maison de Nazareth pour aller à Bethléem. Repose en paix.”
(*261) Le père Migliorini
Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
Jérusalem
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
L’extase de Marie à la naissance du Verbe
Le 27 novembre
Jésus dit :
“Si toutes les femmes qui ne sont pas dépravées connaissent l’extase de la joie féminine en pensant à leur prochaine maternité quelle extase ne dut pas éprouver ma sainte Mère, désormais proche de sa sublime maternité !
La maternité bien comprise est le sommet de l’amour. Plus intense que l’amour qui unit les enfants d’un même berceau, plus chaste que l’amour qui unit deux chairs, l’amour maternel, lorsqu’il est juste, est l’amour complet, parfait et plus élevé que les amours de la Terre.
Mais Marie n’était pas seulement la créature qui aime l’enfant se formant en elle, fruit d’un double amour de créatures. Marie aimait Dieu en son fils, venu à elle avec sa volonté, son amour, son obéissance pour se faire chair de sa chair.
Elle regardait son ventre inviolé et le voyait comme le ciboire du Dieu vivant.
Elle sentait un autre cœur qui battait et elle savait que c’était le cœur d’un Dieu fait chair. Elle anticipait par son désir le moment où elle ferait de ses bras mon autel pour la première offrande de l’Hostie du pardon. Et elle se jurait de m’aimer comme elle seule, sans le poids de la faute, pouvait m’aimer pour réparer à l’avance ce qui déjà faisait pleurer ses yeux et saigner son cœur : les tortures de ma mission de Rédempteur
Si c’est l’usage chez les être pieux d’accomplir une retraite spirituelle à la veille d’un évènement important pour eux, afin de mieux connaître la volonté du Seigneur et d’être dignes de sa bénédiction sur l’œuvre qui est sur le point de commencer, vous pouvez bien comprendre que cette créature, déjà parfaite dans l’oraison, se soit entourée de voiles mystiques pour s’isoler dans une retraite spirituelle qui s’approfondit au fur et à mesure que s’approchait l’accomplissement de l’évènement.
Marie fit le voyage de Nazareth à Bethléem comme si elle était enfermée dans une mystique clôture, ouverte seulement vers le Ciel qui s’approchait pour la couvrir de toutes ses splendeurs, ses théories d’anges, ses harmonies célestes, comme d’un baldaquin royal piqué de bijoux.
Elle était déjà en extase. Et, voyant passer un homme silencieux qui menait par la bride un petit âne chevauché par une jeune fille, tout absorbée dans sa pensée intérieure, la foule s’écartait, car il semblait qu’une lumière se dégageât de ce groupe et qu’un parfum céleste flottât derrière lui. Et on ne pouvait s’expliquer pourquoi les plus pauvres de cette foule semblaient des rois devant lesquels la multitude se partage en hommage comme les vagues de la mer que sillonne un majestueux navire.
C’était l’Étoile des mers qui passait, le navire portant la Paix qui passait au milieu de la guerre du monde, la Victorieuse qui passait là où Satan avait rampé, afin de nettoyer la voie au Seigneur qui venait réunir le Ciel et la Terre.
Pâle et douce, elle allait à la rencontre de l’Amour, non plus seulement étreinte de feu spirituel, mais tiédeur de vraies chairs, chairs de femme, mais aussi de Dieu; et lorsque Joseph brisait cette extase, en y pénétrant comme s’il franchissait le seuil de Dieu, afin de donner à sa Femme le réconfort de quelque nourriture et du repos, elle n’avait pas beaucoup de mots, mais seulement un regard, une parole : ‘Joseph !’, une main que l’on serre, et l’onde de l’extase se déversait en Joseph comme d’une coupe remplie à ras bord.
Les paroles troublent l’atmosphère où vit Dieu. Les justes n’ont pas besoin de paroles pour être persuadés de la présence de Dieu et des admirables effets de cette présence dans un cœur.
On croit ou on ne croit pas. Si Dieu est en vous, vous croyez puisque vous sentez Dieu, au-delà des voiles de la chair, qui vit en une créature. Si Dieu n’est pas en vous, aucun mot ne peut vous persuader de la fusion de Dieu à un cœur humain. C’est la foi qui donne la capacité de croire, et c’est la possession de Dieu qui donne la possibilité de voir Dieu vivant dans un de vos semblables. On ne peut expliquer par une méthode humaine le mystère de Dieu, le pourquoi de Dieu. Ils sont au-dessus de vos méthodes. C’est seulement en vivant humblement dans le surnaturel que vous pouvez voir, par le soupirail que la Bonté vous ouvre, les rapports spirituels et les contacts extatiques entre une âme et Dieu.
Telles des étincelles dansant dans un incendie, les créatures que Dieu a choisies pour l’extase vivent dans une fête de splendeurs, dans un rugissement de flammes divines, dans une fusion perpétuelle de l’étincelle à la flamme pour vivre toujours plus, s’allumer et allumer. Aliment qui s’alimente au Centre de l’Amour, elles apportent leur amour à l’Amour et en augmentent la gloire, et tirent de cet Amour leur vie et leur propre gloire.
Marie avait en elle le Feu très saint et elle était feu. Les lois de la vie étaient presque annulées par le fait qu’elle vivait d’ardeur. Et elles s’annulaient d’autant plus que l’incendie s’approchait pour se muer en chair nouvellement née, de sorte qu’au moment bienheureux de mon apparition en ce monde, elle sombra dans l’extase, dans la splendeur du Centre du Feu dont elle émergea en portant dans ses bras la Fleur de l’Amour, passant des voix de la Flamme divine aux mélodies angéliques, du rutilement de la Trinité contemplée jusqu’à la fusion à la vision des chœurs des anges, descendus pour annoncer à la Terre l’évènement et lui faire la promesse de paix et pour former un cortège autour de la Mère Reine, la Mère du Roi des rois.
Après avoir étreint Dieu avec son esprit ravi, elle étreignit le Fils de Dieu, son Fils, avec ses bras qui ne connaissaient pas l’étreinte d’un homme.”
Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
La lumière, signe de la naissance du Seigneur
Le 28 novembre
Jésus dit :
“Le signe qui marqua ma naissance au monde fut la lumière.
Il arrive souvent que les faits soient caractérisés par des phénomènes que vous expliquez comme coïncidences fortuites et qui sont en fait des présages, les appels de Dieu pour attirer votre attention, détournée par mille choses plus ou moins nécessaires, sur un fait qui marquera une époque dans l’histoire du monde ou dans la vie d’un individu.
J’étais la ‘Lumière’ et la lumière me précéda, m’entoura, m’annonça, me conduisit et conduisit à moi les purs de cœur.
Je t’ai dit (*262) qu’une lumière semblait émaner de Marie alors que, sur le moyen de transport des pauvres, elle passait toute recueillie sur les voies de la Palestine. Je t’ai dit d’autres fois (*263) que celui qui a Dieu en lui-même dégage, et non seulement spirituellement, des vibrations de lumière et un parfum, puisque le trésor intérieur se répand de l’écrin vivant qui le renferme et devient perceptible aux autres. Vous dites alors : ‘Cette personne a quelque chose de spécial en dedans. Quel visage ! Quelles manières ! Celles d’un saint’.
Marie était la Toute Sainte et elle portait le saint des saints. Elle possédait donc la perfection de la sainteté humaine déjà tellement divinisée qu’elle était presque égale à celle de son Dieu. Elle possédait la Perfection divine qui avait revêtu la chair en lui demandant de la nourrir de son sang vierge, de la former, d’être son refuge pendant les neuf mois de son développement d’homme.
Dieu se nourrissait de Marie. L’Homme-Dieu est fait de Marie, et, de ma Mère très suave, j’ai pris les caractéristiques physiques et morales de douceur, de bonté, de patience. Le Père m’a laissé la perfection, mais, de la Femme bénie qui fut mon chaste nid, j’ai voulu assumer le vêtement physique et le plus précieux vêtement moral du caractère.
Marie étant la plus sainte des créatures qu’a portées la Terre, la sainteté émanait d’elle, non pas comme d’un vase clos dont filtrent des molécules de parfum, mais comme d’un astre en feu qui dégage des vapeurs et des rayons d’une puissance surnaturelle.
Si1e Baptiste sursauta dans le sein de sa mère en recevant la vague de la Grâce qui émanait de Marie et en resta sanctifié, l’émanation ayant été si puissante qu’elle avait franchi la barrière de la chair au-delà de laquelle le fruit de Zacharie et d’Élisabeth se formait pour devenir mon évangélisateur (Évangile veut dire ‘bonne nouvelle’ et Jean donna aux humains la ‘bonne nouvelle’ de ma présence parmi les humains; je ne fais donc pas erreur en le nommant mon évangélisateur, et je le dis pour ceux qui ergotent sur le mot), ceux qui s’approchaient directement de Marie ne pouvaient ne pas en subir les conséquences.
Elle laissa derrière elle un sillage de sainteté opérante et, à condition de ne pas repousser la Grâce, les cœurs qui s’étaient approchés d’elle devinrent prédestinés à la sainteté. Quand on saura tout sur l’humain, vous verrez que, parmi les premiers disciples du Fils de Marie, il y en a beaucoup qui eurent avec elle quelque rapport, même fortuit, et en restèrent lavés et pénétrés par la Grâce qui émanait d’elle. Vous connaîtrez alors de nombreux prodiges qui furent opérés par ma toute Belle et toute Grâce.
Marie convertit maintenant les cœurs les plus durs et elle sauve les pécheurs les plus obstinés, mais le cycle de son pouvoir n’a pas commencé seulement le jour où Étoile qui remonte aux Cieux elle fut élevée à se reposer de nouveau sur mon cœur et à rendre le Paradis plus beau pour moi, à le rendre complet, puisque désormais elle y était, cette Maman que j’ai aimée infiniment et à qui je dois tout, en tant qu’homme, en retour de tout ce que j’ai eu d’elle. La sanctification des peuples à travers Marie commença au moment où l’Esprit fit d’elle une mère et le Fils de Dieu prit chair dans son sein bienheureux.
Joseph était saturé de cette émanation au point d’en devenir presque semblable à la Pleine de Grâce. Le juste pleurait des larmes bienheureuses à la joie qui l’inondait, joie mystique de celui qui contemple, penché sur un miracle de manifestation divine. Adoration et silence furent les caractéristiques de saint Joseph. Vénération respectueuse de la bienheureuse dont il était le protecteur naturel. Et amour.
Le premier amour chaste entre époux, l’amour tel que devait être celui des humains selon la pensée du Créateur, était un amour sans l’aiguillon des sens et sans boue de malice. Un amour naturel et angélique à la fois puisque, selon la pensée créatrice, il devait y avoir dans l’âme d’Adam et de ses enfants la pureté angélique de l’esprit mêlée à la tendresse humaine et, telle une fleur qui s’épanouit sans péché de la tige qui la porte, l’amour devait naître chez les époux libre du vers de la luxure, et donner des enfants à de chastes couches conjugales.
Être chaste ne signifie pas s’interdire l’union conjugale. Cela signifie l’accomplir en pensant à Dieu qui fait de deux animaux pensants deux créateurs mineurs et, tout comme Dieu créa le mâle et la femelle sans mettre la pensée du mal en eux et il ne mit pas dans leur pupille la lumière de la chair pour dévoiler la chair aux innocents, ainsi les époux devraient faire du mariage une sainte création, égayée par des berceaux, mais point souillée par la luxure.
L’époux honnête et saintement amoureux cherche à devenir semblable à l’autre époux, puisque celui qui aime tend à assumer la ressemblance de l’être aimé, de sorte que. le mariage bien compris est une élévation réciproque, car personne n’est complètement perfide et il suffit que chacun des deux s’améliore sur un point, prenant pour exemple ce qu’il y a de bon dans l’autre pour monter l’escalier de la sainteté en compétition l’un avec l’autre. La sainteté conjugale et individuelle est comme une plante qui pousse une branche plus haute que la précédente et monte, monte vers l’azur. Aujourd’hui, c’est une vertu; demain, il en bourgeonne une autre, plus haute, et à partir des vertus humaines de tolérance réciproque, on monte aux sommets de l’héroïsme surnaturel.
Joseph, époux chaste et saint de la Chaste et Sainte, apprenait de jour en jour, tel un enfant avec sa maîtresse d’école, la science d’être semblable à Dieu, et puisque dans son cœur de juste rien n’entravait la Grâce, il assumait de jour en jour la ressemblance de sa Maîtresse bien-aimée, ressemblant ainsi à Dieu dont Marie était la plus parfaite copie.
Au cours de la sainte nuit, Joseph, alors qu’il priait avec une telle intensité qu’il était parvenu à s’entourer d’une mystique barrière qui isolait l’âme de l’extérieur, fut tiré de son oraison par la lumière.
Dans la grotte, éclairée au début uniquement par un petit feu de brindilles qui déjà languissait par manque d’alimentation, s’était diffusée une lumière paisible, laquelle augmentait graduellement comme un clair de lune quand l’astre, d’abord voilé par des nuages, s’en libère et descend directement argenter la Terre.
Marie se tenait dans cette luminosité, encore agenouillée puisque je naquis pendant qu’elle priait mais appuyée sur ses talons. C’était Marie qui, avec des larmes et des sourires, embrassait ma chair, ma chair de nouveau- ne.
Même en ce moment-là, elle eut peu de mots : ‘Joseph’, comme d’habitude, et la présentation à son époux du Fruit de ses entrailles saintes.
La Famille était la première à être rachetée par Dieu. Reconstruite telle que Dieu l’avait conçue : deux personnes qui s’aiment saintement et qui saintement se retrouvent penchées sur le berceau d’un nouveau-né, et dans le baiser qu’elles échangent au-dessus de ce berceau, il n’y a aucune saveur de luxure, mais une gratitude mutuelle et la mutuelle promesse de s’aimer d’un amour réciproque qui aide et réconforte.
Quand les premiers bergers entrèrent, ils trouvèrent les deux saints ainsi unis par l’amour et l’adoration, et Joseph, homme d’âge mûr, semblait être le père de la Vierge et du petit Enfant, tant était apparente en lui cette tendresse dénuée de désir charnel, qu’on ne voit malheureusement que dans le regard d’un père.
La Lumière était désormais sur la Terre et, des Cieux ouverts, la lumière descendait par vagues d’anges, annulant de sa splendeur paradisiaque la luminosité des astres dans la nuit sereine. Elle ne fut point perçue par les savants, les riches, les rassasiés de plaisirs, mais elle fut comme une diane pour les humbles travailleurs qui accomplissaient leur devoir.
Le devoir est toujours sacré, quel qu’il soit. Le devoir du roi qui signe les décrets n’est pas plus noble que celui du paysan qui laboure la terre ou du madrier qui veille sur son troupeau. C’est le Devoir. C’est la Volonté de Dieu. Il est donc toujours noble. Il obtient donc la même récompense ou le même châtiment surnaturel. Et ce ne sera pas le fait de porter une couronne ou de tenir la houlette qui vous sauvera du châtiment ou vous empêchera d’obtenir la récompense.
A celui qui accomplit son devoir, faisant ainsi la Volonté très sainte, Dieu se manifeste et il le prend comme témoin de ses prodiges.
Et Dieu se manifesta aux bergers et ils furent appelés à témoigner du prodige de Dieu. Dans la lumière devenue resplendissante, car le Ciel entier était sur et dans la grotte, l’Emmanuel fut visible aux deuxièmes rachetés de la Terre : les travailleurs. Car Dieu est venu sanctifier le travail après la famille. Le travail, imposé comme une malédiction à l’homme après la faute d’Adam, devenait bénédiction du moment où le Fils de Dieu voulut devenir travailleur parmi les humains.
La Lumière était venue dans le monde. Et l’humble grotte, la campagne limitée de Bethléem ne suffisaient pas à la contenir. La Lumière se répandit à l’est et à l’ouest, au nord et au sud. Son apparition ne parla pas aux fêtards, sa vibration ne dit mot aux jouisseurs. Elle parla à ceux qui, purs dans leur cœur et aspirant ardemment à la Vérité, abaissaient leur esprit très cultivé au pied de Dieu et se sentaient comme des atomes devant sa Sainteté.
La Lumière se montra aux puissants qui se servaient de leur puissance comme instrument de conquêtes spirituelles, et elle les appela à l’adorer d’un étincellement qui remplit les quatre coins du firmament. Elle se montra aux puissants, car Dieu est venu sanctifier les puissants après les travailleurs et la famille, et avec les puissants, la science. Mais Dieu ne se manifeste pas aux puissants mauvais et aux savants athées pour les couvrir de bénédictions, mais à ‘ceux qui font du don de la puissance et de la science un moyen d’élévation surnaturelle, et non d’abus de pouvoir et de négation.
Dieu est aussi Roi des rois et Dieu est aussi Maître des maîtres. La Lumière trouva de nombreux maîtres sur terre, mais la Lumière devint un appel seulement pour les maîtres désireux de Dieu. C’est toujours comme ça. La Grâce opère là où se trouve le désir de la posséder et, plus le désir est vif de la posséder et d’être possédé et plus elle opère, jusqu’à devenir Parole et Présence.
Guidés par la seule chose qui est digne d’indiquer le chemin vers Dieu, la lumière, les puissants vinrent de contrées éloignées devant le Roi des rois, le premier groupe du nombre infini de ceux qui, au cours des siècles, entreprendraient la marche mystique pour aller vers Dieu.
Non pas les puissants de Palestine, ceux qui se croyaient les dépositaires des secrets et des décrets de Dieu et ces décrets et secrets leur étaient incompréhensibles, car il n’y avait pas de sainteté en eux, et les signes du ciel et les paroles du Livre n’étaient que de simples météores et de simples paroles sans plus de signification surnaturelle non pas les puissants de Palestine, mais ceux venus de loin.
J’étais venu comme Lumière dans le monde. Lumière pour le monde. Lumière au monde. J’appelais le monde à la Lumière. Le monde entier.
Et je l’appelle. Je l’appelle sans cesse depuis vingt siècles. Sur vos ténèbres, je n’arrête pas de faire resplendir ma Lumière. Si vous saviez vous élever outre la barrière de brouillard que vous avez répandu sur le monde, vous verriez le soleil divin toujours resplendissant et bienveillant pour les humains, tous les humains.
Et il ne faut pas vous surprendre si désormais ceux qui sont les plus éloignés de la Rome catholique vous précèdent. Gaspar, Melchior, Balthazar, chevauchant leurs patients chameaux, vinrent de trois points de la terre vers la Lumière du monde que les compatriotes du Fils de Marie ne virent pas. De l’Afrique, de l’Asie, de l’hémisphère austral, des gens viennent à la Croix que vous avez rejetée. Et ils vous surpasseront. Au dernier jour, quand le temps et l’humanité seront illuminés sur chaque point et de tout côté, on verra le vide ingrat que vous, catholiques depuis des siècles, aurez laissé, alors que les autres, idolâtres et hérétiques, fascinés par le Christ, Seigneur saint, seront afflués avec leur âme faite vierge par la Grâce.
Que de mouvements ténébreux dans le monde civilisé ! C’est votre honte et votre châtiment. Vous n’auriez jamais dû et vous ne devriez jamais permettre que la Lumière qui vous a été donnée en premier soit rejetée et reniée. Les ténèbres vous tuent et vous ne voulez pas les abandonner. C’est d’elles que viennent, comme les odieux animaux de la nuit, tous les maux qui vous tourmentent et qui se repaissent de votre sang, de votre tourment.
Vous ne me voulez plus. Vous ne me comprenez plus. Vous ne me connaissez plus. Même ceux de ‘ma maison’ ne me connaissent plus. Et j’ai du mal à les connaître, tellement les nombreuses maladies de la chair et de l’esprit les ont enlaidis.
Mais en ce premier dimanche de l’Avent qui annonce la venue de la Lumière dans le monde, je vous en prie, ô mes enfants, si vous n’osez plus regarder le Rédempteur et le Juge, parce que la douleur fait peur et la justice inspire la terreur à votre âme abattue, regardez le nouveau-né sur le sein de Marie. Un petit enfant ne peut avoir que des caresses et des sourires. Et je les ai pour vous.
Ayez pitié de ma nudité et de ma pauvreté. Il ne s’agit pas de vêtements ou d’argent, mais d’amour. De votre amour. Je ne veux pas d’or, pas d’encens. Je veux seulement votre amour. Je le veux car m’aimer et me connaître est vie et vérité. Tout comme Marie m’a engendré par l’œuvre de l’amour, ainsi je veux vous engendrer au moyen de l’amour. Le mien est vif et il opère, mais le vôtre est nécessaire aussi.
Venez à moi et accueillez-moi en vous. J’ouvrirai en vous des torrents de Lumière et de Grâce et je vous ferai devenir enfants de Dieu comme je le suis. Bénis soient ceux qui accueillent ma Lumière. Je serai en eux. J’habiterai en eux, en leur esprit. Car le Verbe n’a pas besoin de maisons d’argile, mais de demeures vivantes : il veut les esprits des humains pour son habitation.
La gloire de Dieu est révélée à ceux qui m’accueillent, puisque là où je suis, le Père et l’Esprit sont avec moi, et la gloire du Seigneur se dévoile à eux, pleine et réjouissante, et la Grâce est leur vie et, comme le soleil du haut des cieux, la Paternité, la Fraternité, la Charité divine sont sur eux et leur donnent un avant-goût de béatitude.
Dans sa luminosité extatique, Marie m’offre à votre amour. Inclinez le front devant l’Amour fait chair. Il a quitté les Cieux pour vous amener aux Cieux. Il est venu dans la guerre pour vous apporter la paix.”
Depuis trois jours se sont ouverts à mon âme les fleuves de l’extase et je jouis de la vision outre que de la parole. Mon âme est blancheur éclatante et lumière, car la blancheur de la Vierge Mère et la Lumière sont en moi.
Gloire à Dieu pour sa bonté qui accorde à sa servante de voir ce qu’ont vu les anges et qui inonde mon âme de sa paix.
La radio diffuse en ce moment l’Agnus Dei de la messe du dimanche. Mais moi, j’ai vu l’Agneau nouveau-né dormir sur les genoux de la Blancheur immaculée... et il est plus beau que la plus belle musique...
(*262) Dans la dictée du 27 novembre.
(*263 ) Exemple, dans les dictées du 10 juin et du 30 septembre.
Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
Amour chaste et sublime de Marie et Joseph
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
La prière de Daniel
Le 29 novembre
Daniel 9, 20-27
Jésus dit :
“Dès le commencement de votre prière, la grâce du Seigneur descend toujours sur vous. Je parle de la prière sainte, et non de la sotte demande de choses inutiles ou réprouvées par Dieu et par la morale. L’Éternel qui veille sur vous des Cieux n’a pas un cœur de bronze semblable au vôtre, vous qui êtes durs envers vos frères et sœurs et ingrats envers Dieu. Il se penche immédiatement sur vous quand, avec un cœur humble, aimant et confiant, avec sacrifice et constance, vous demandez pitié à Dieu.
Lorsque vous vous adressez à lui, Dieu vous donne pain et réconfort, il vous guide et vous éclaire. Et si vous n’êtes pas toujours exaucés, ne pensez pas que votre prière reste sans réponse. Pour quelque chose qui vous est nié par l’Intelligence qui sait tout, vous recevez d’autres dons que vous n’appréciez pas toujours tout de suite et dont vous n’êtes pas aussitôt reconnaissants. Mais tôt ou tard, vous devez reconnaître cette Bonté intelligente qui prend soin de vous. Et si vous ne vous en rendez pas compte ici-bas, vous saurez sûrement au-delà de la vie terrestre combien le Seigneur fut grand et bon avec vous.
Mon ange parla à Daniel qui priait encore, et vous pourriez dire sa prière même maintenant.
Le Consolateur, qui est aussi l’Annonciateur, n’est jamais séparé de ce qui me concerne.
Messager de Dieu, esprit obéissant et aimant, il trouva toujours sa joie à porter les volontés de Dieu aux humains et à consoler ceux qui souffrent. Il ne quitta pas uniquement le Ciel pour la bienheureuse annonciation, pour consoler Joseph, pour me réconforter dans ma terrible agonie. Il était déjà allé porter la parole aux prophètes et dévoiler l’avenir qui me concernait en tant que Messie. Esprit enflammé d’amour, il flotte près de ceux qui désirent Dieu et il apporte les soupirs des amants à Dieu et les lumières de Dieu à ses amants.
Un seul pouvait enlever la prévarication, le péché et l’injustice de la Terre, laquelle méritait un nouveau déluge, mais fut uniquement submergée et purifiée par un Sang divin et innocent. Moi, vrai Dieu fait chair pour vous. La corruption, le péché, l’injustice et la guerre entre l’humanité et Dieu auraient une fin quand le Saint des saints, [‘Innocent tué par amour pour les humains, serait oint, non d’une onction royale, mais d’une onction funèbre.
Soupir des patriarches et de tout le peuple de Dieu, le Messie devait naître pour créer la nouvelle Jérusalem qui ne meurt pas de toute l’éternité : l’Église qui vit et vivra jusqu’à la fin des siècles et qui continuera de vivre dans ses saints au-delà du temps de cette Terre. Et il est donné à Daniel de connaître le nombre des jours qui séparaient les vivants du temps du Seigneur et les conséquences de l’iniquité du peuple qui répond au prodige de Dieu par une condamnation.
La condamnation du Christ marque la condamnation du peuple
.
Un crime attire toujours une punition. Et vu qu’aucun crime n’est plus grand que celui de s’acharner sur les innocents et de calomnier ceux qui sont sans faute, quelle punition pouvait être réservée à ceux qui avaient tué l’Innocent autre que la destruction totale du lieu où s’était installée l’abomination ?
Les sacrifices sont inutiles dès lors qu’on a dépassé la mesure. Dieu est indulgent, mais il n’est pas injuste. Et ce serait une injustice de la part de Dieu, envers les justes et ceux que les méchants ont torturés, que de pardonner l’obstination dans le péché après avoir donné tous les moyens pour connaître l’erreur et en sortir et retourner à Dieu.
Les soixante-douze semaines pourraient être des siècles, ô ma fille, et à leur terme viendrait la désolation sur la Terre et l’abomination là où tout devrait être saint. Vous vous y acheminez déjà.
Il y a trop de désagrégation causée par la science humaine qui ronge comme une carie le cœur de mes ministres, incapables d’appartenir à Dieu, lesquels sont du monde et absorbent l’esprit du monde, lui donnant leur souffle qui n’est plus du Ciel. C’est la grande douleur du Christ. Trop de pays sans églises. Trop d’églises sans prêtres. Trop de fidèles sans guide. Trop de cœurs sans amour.
Si Gabriel revenait, il aurait bien de la difficulté à trouver des cœurs qui sauraient prier comme Daniel et qui accueilleraient sa parole sans la disséquer au point de la tuer pour l’étudier et pour arriver ensuite à la nier. Et cela n’est-il pas en soi une abomination dans la maison de Dieu, là où au moins ses ministres, au moins eux, devraient être une lumière pour les foules ?
Vous êtes en train de tuer le Christ une deuxième fois. Vous le tuez dans votre esprit. Et dans peu de temps, vous ne serez plus son peuple, mais une tribu d’idolâtres. Ne vous plaignez donc pas si le Ciel s’est fermé sur votre fermentation d’opprobre.
En vérité, je vous dis que, si vous ne vous convertissez pas au Seigneur votre Dieu, la désolation durera jusqu’à la fin.”
Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Le Père éternel célèbre la naissance du Fils
Le 30 novembre
Michée 5, 1-5
Jésus dit (*264 ) :
“La raison t’a été donnée (*265) pour laquelle Bethléem fut prédestinée parmi toutes les villes de Judée à être celle qui recevrait le Sauveur. Grande, non pas tant pour la mort de Rachel et le sceptre qui lui vint avec la lignée de Juda (*266), que pour avoir accueilli le vrai roi vers qui se tourneront tous les peuples, jusqu’à la fin des temps, ou avec un amour sans bornes ou avec une haine tout aussi infinie.
L’Attendu des peuples, celui dont le sceptre est une croix, dont la loi est l’amour et le pardon, dont l’œuvre est la rédemption, devait naître là où Rachel était morte en mettant au monde le fils de sa douleur et en donnant à Jacob le fils qui est aussi cher à un homme que sa main droite, de Celle, bien plus grande que Rachel dans les mérites et la douleur, laquelle devint mère, non par œuvre charnelle, mats par l’œuvre de l’Esprit Saint et accoucha, par la volonté de l’Éternel, de son Fils Unique, à l’encontre de sa pensée humaine.
À la Vierge qui pensait ne jamais connaître la maternité, le Fils fut donné. Marie rompit le pain de l’obéissance avant qu’il ne fût rompu par Jésus, lequel, comme le Père, ne force pas les siens à l’obéir, mais leur demande l’adhésion de l’amour pour se donner à eux. Marie donna le jour au Messie, le Maître du monde, qui restera dans sa Palestine jusqu’à ce que la terre coupable le rejette de son sein, teignant ses vêtements, non du sang du raisin, mais de son Sang divin.
Le Fils de l’Homme remontera ensuite au Ciel en sortant de son sépulcre comme une pierre lancée d’une fronde. Mais malheur à ce lieu qui l’aura rejeté, et malheur à ces cœurs homicides ! Ils subiront la désolation pour toutes les désolations qu’ils auront infligées au Saint et, au cours des siècles, ils passeront à l’histoire comme déicides.
Engendré comme Fils de Dieu de toute éternité, engendré comme fils de l’homme au moment marqué par Dieu, il ne régnera pas avec l’habit et la couronne d’une domination humaine. Mais s’il n’a pas régné sur la terre de Juda et si la terre de Juda l’a traité comme un malfaiteur, son règne, je vous le jure, viendra même sur elle.
Je réunirai dans sa main droite toutes les lignées, que mon Fils a toutes rachetées, et je choisirai parmi elles celles qui ont soif de vérité. Roi dont le règne n’aura pas de fin, il dominera dans l’éternité et sur tout ce qui est — que j’ai placé comme un tabouret à ses pieds transpercés — avec la force de son amour.
Et bienheureux ceux qui se convertiront à son amour ou qui lui resteront fidèles jusqu’à la fin. Ils hériteront de la Terre avec lui, et la Paix dont il est l’Auteur sera leur héritage dans les siècles des siècles.”
Je me rends compte, en relisant le texte, qu’ici aussi, c’est Notre Père qui parle.
Il est 9 heures du matin. L’autre passage, celui du 29, je l’ai écrit le soir, au milieu d’atroces souffrances qui m’ont torturée toute la journée jusqu’à provoquer une crise d’asphyxie à 18 heures.
Jésus me tenait en son pouvoir depuis les premières heures de la nuit : depuis le moment où il m’avait dit : ‘Cherche le point à propos des soixante-dix semaines’. Et je vous (*267) assure que j’avais souffert aussi à cause de ça pendant la journée. J’étais comme perdue dans mes rêves. Les autres s’en sont aperçus aussi. Et j’avais hâte que la nuit arrive, car je sentais que Jésus attendait la nuit pour parler. Mais j’étais si fatiguée que je vous avoue comme en confession que j’ai écrit uniquement grâce à la force que Jésus m’a donnée, un mot à la fois. Je dormais debout, mes yeux se fermaient. Aussitôt que ce fut fini, j’ai fermé le cahier sans m’occuper d’autre chose et ce n’est que ce matin que j’ai compris le sens de ce que j’avais écrit machinalement.
Bon Jésus ! Quelle secrétaire abrutie je devais être ! Mais si lui est content..
.
Cependant, vous remarquerez qu’il n’y a ni ratures, ni omissions, sauf une à la page 2 et une aux pages 3 et 4. Signe que si tout était épuisé, y compris l’esprit, au point de ne pas jouir des paroles de Jésus, sa force guidait ma main.
(*264) Mais, comme l’auteur précise dans une note à la fin de la dictée, ce sont en fait les paroles de l’Eternel.
(*265 ) Dans la dictée du 26 novembre.
(*266 )Le mot Juda est à peine lisible, superposée à un autre mot qui semble être David.
(*267) L’auteur s’adresse au père Migliorini.
Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
La Loi d' Amour de Notre Seigneur
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Page 13 sur 24 • 1 ... 8 ... 12, 13, 14 ... 18 ... 24
Sujets similaires
» "La Transfiguration de Jésus " vision de Maria Valtorta "
» Notre Seigneur à Maria Valtorta : Tu ne tueras pas.
» Notre Seigneur Jésus à Luz de Maria sur le déplacement de l'axe de la terre
» Maria Valtorta - Vision dramatique de la Résurrection finale
» Maria Valtorta sur Radio Notre Dame
» Notre Seigneur à Maria Valtorta : Tu ne tueras pas.
» Notre Seigneur Jésus à Luz de Maria sur le déplacement de l'axe de la terre
» Maria Valtorta - Vision dramatique de la Résurrection finale
» Maria Valtorta sur Radio Notre Dame
Page 13 sur 24
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum