Maria Valtorta - Vision dramatique de la Résurrection finale
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Maria Valtorta - Vision dramatique de la Résurrection finale
Maria Valtorta - Les cahiers de 1944 Vision de la résurrection finale « Voici ce que je vois ce soir: Une immense étendue de terre. C'est une véritable mer, tant elle est infinie. J'emploie le terme de "terre" parce qu'il y a de la terre comme dans les champs et sur les chemins. Mais il ne s'y trouve pas un arbre, pas une plante, par un brin d'herbe: de la poussière et encore de la poussière. « Je vois tout cela sous une lumière qui n'en est pas vraiment une. Une clarté à peine esquissée, livide, d'une teinte vert-violet comme on peut en observer lors d'orages extrêmement forts ou à l'occasion d'éclipses totales. Une lumière, qui fait peur, d'astre éteint. Voilà, le ciel est dénué d'astres. Il n'y a ni étoiles, ni lune, ni soleil. Le ciel est aussi vide que l'est la terre. Le premier est privé de ses fleurs de lumière, la seconde de sa vie végétale et animale. Ce sont deux immenses dépouilles de ce qui fut. « J'observe à loisir cette vision désolée de la mort de l'univers; j'imagine qu'il a le même aspect qu'au premier instant, lorsque le ciel et la terre existaient déjà mais que le premier était dénué d'astres et la seconde privée de vie - un globe déjà solidifié mais encore inhabité, qui parcourait l'espace dans l'attente que le doigt du Créateur lui donne herbes et animaux. « Pourquoi est-ce que je comprends qu'il s'agit de la vision de la mort de l'univers ? Par une de ces "secondes voix" dont j'ignore la provenance mais qui jouent en moi le rôle du choeur dans les tragédies antiques: indiquer les aspects particuliers que les acteurs principaux n'explicitent pas . » (...) « …La terre se fend en milliers de fissures; au fond de ces sombres sillons, de petites choses blanches éparses blanchissent, mais je ne comprends pas ce que c'est. « Pendant que je m'efforce de deviner ce dont il s'agit, la Mort continue de labourer les mottes de terre en se servant de son regard et de son ordre comme une bêche; les mottes s'ouvrent toujours plus jusqu'aux confins de l'horizon. Elle sillonne les vagues des mers sans voiles, et les eaux s'ouvrent en tourbillons liquides. « Ensuite, de ces sillons de terre et de mer, il sort les choses blanches que j'ai vues éparses et disjointes, et elles se recomposent. Ce sont des millions, des millions et encore des millions de squelettes qui remontent à la surface des océans et se dressent sur le sol. Des squelettes de toutes tailles, depuis ceux, minuscules, des enfants aux mains semblables à de petites araignées poussiéreuses, à ceux deux hommes adultes et même gigantesques dont les dimensions font penser à un être antédiluvien. Ils sont tous étonnés et un peu tremblants, semblables à ceux qui sont éveillés en sursaut d'un profond sommeil et ne saisissent pas bien où ils se trouvent. « La vue de tous ces corps squelettiques et blanchâtres dans cette "non-lumière" d'apocalypse est terrifiante. « Ensuite, une nébulosité se condense lentement autour de ces squelettes, semblable à un brouillard qui monte du sol ouvert et des mers ouvertes. Elle prend forme et se fait opaque, devient chair, se transforme en un corps pareil au nôtre, les vivants. Les yeux – ou plutôt les orbites – se remplissent d'iris, les pommettes se couvrent de joues, des gencives s'étendent sur les mandibules découvertes, les lèvres se reforment, les cheveux reprennent leur place sur les crânes, les bras deviennent gracieux et les doigts agiles, et tout le corps redevient vivant, identique au nôtre . » (...) « Identique, mais d’aspect différent; ce sont des corps magnifiques dont la perfection de forme et de couleurs les fait ressembler à des œuvres d’art; d’autres sont horribles, non qu’ils soient réellement estropiés ou difformes, mais par leur aspect général plus proche de la brute que de l’homme. Ils ont les yeux torves, des visages contractés, l’air bestial et, ce qui me frappe le plus, une obscurité qui émane du corps et accroît la lividité de l’air qui les entoure. En revanche, ceux qui sont magnifiques ont les yeux rieurs, le visage serein, l’aspect doux, et il en émane une luminosité qui devient auréole autour de leur être de la tête aux pieds et rayonne autour d’eux. « Si tous étaient comme les premiers, l’obscurité deviendrait totale au point de recouvrir toutes choses. Mais, grâce aux seconds, la luminosité, non seulement perdure, mais augmente à tel point que je peux tout observer. « Les laids, dont je ne doute pas du destin de malédiction puisqu’ils la portent inscrite sur le front, se taisent en jetant des coups d’œil apeurés et torves, de bas en haut autour d’eux; ils se regroupent d’un côté sur un ordre intérieur que je n’entends pas mais qui doit être donné par quelqu’un et perçu par les ressuscités. Les magnifiques se réunissent eux aussi en souriant et en regardant les laids avec une pitié mêlée d’horreur. Et ils chantent, ces magnifiques, ils chantent un chœur lent et doux de bénédiction à Dieu. « Je ne vois rien d’autre. Je comprends que j’ai assisté à la résurrection finale . » (...) « J'ai oublié de vous dire que tous les corps étaient nus, mais il n'y avait aucune sensualité, comme si toute malice était morte elle aussi: en eux et en moi. D'ailleurs les corps des damnés étaient protégés par leur obscurité et ceux des bienheureux étaient revêtus de leur propre lumière. Il s'ensuit que ce qui est animalité en nous disparaissait sous l'émanation de l'esprit intérieur, ce seigneur bien joyeux ou désespéré de la chair . » Valtorta, M., Les cahiers de 1944, Isola del Liri, Centro Editoriale Valtortiano, 2003, p. 100-104. |
Jésus dit: (...) « Dès lors, à la résurrection des corps, celui qui était grand sera grand, la personne frêle sera frêle, le robuste sera robuste, le blond et le brun le resteront, et ainsi de suite. Toutefois les imperfections disparaîtront, car dans le Royaume de Dieu tout est beauté, pureté, santé et vie, comme cela aurait dû être le cas au paradis terrestre, conformément à ce qui était établi, si l’homme n’y avait apporté le péché, la mort et les souffrances de toutes sortes, depuis les maladies jusqu’aux haines entre les hommes . » (...) Valtorta, M., Les cahiers de 1945, Isola del Liri, Centro Editoriale Valtortiano, 2004, p. 565. |
Dernière édition par Emmanuel le Jeu 6 Oct 2011 - 1:03, édité 1 fois
Re: Maria Valtorta - Vision dramatique de la Résurrection finale
Signorelli Resurrection
Citation :
« d’autres sont horribles, non qu’ils soient réellement estropiés ou difformes, mais par leur aspect général plus proche de la brute que de l’homme. Ils ont les yeux torves, des visages contractés, l’air bestial et, ce qui me frappe le plus, une obscurité qui émane du corps et accroît la lividité de l’air qui les entoure. »
Bon matin cher Emmanuel !
Un GRAND MERCI pour ce texte de Maria Valtorta qui répond parfaitement à une question que je me posais au sujet de la résurrection des damnés.
Comme le laisse entendre le texte, le corps ressuscité des méchants reviendra à la vie avec toutes les imperfections et la laideur qu'ils avaient avant leur décès.
Heureusement, et que Dieu m'entende... Comme tous les élus lors de cette résurrection, je retrouverai enfin un corps parfait débarrassé de ces "livres en trop", et de ces autres imperfections qui parfois nous rendent mal à l'aise.
Merci encore cher Emmanuel de nous avoir partagé ce beau texte.
Que la Sainte Trinité te bénisse et te garde. Bonne journée !
C'est avec plaisir que je partage à mon tour cet extrait d'un beau texte...
Le corps des défunts: amour et espérance...
C'est pourquoi l'Église attache une grande importance au corps des défunts. Même si ce corps, séparé de l'âme, n'est plus qu'une dépouille mortelle, une enveloppe qu'a quittée l'âme, il n'en demeure pas moins que cette séparation est provisoire et que c'est à partir de cette peau morte que nous ressusciterons dans la gloire. À ce titre, le corps du défunt mérite notre amour et notre sollicitude. C'est pourquoi le CEC recommande l'ensevelissement comme une «oeuvre de miséricorde corporelle» (2300), alors que l'incinération est tolérée si elle n'exprime pas une mise en cause de la résurrection de la chair (2301 et Code de droit canon, can. 1176, § 3). Car il est clair que la crémation peut effectivement être comprise, dans certains cas, comme un manque d'amour pour le corps: on s'empresse de le brûler comme pour se débarrasser de cette enveloppe encombrante qui, de toute manière, est destinée à finir en poussière. Toutefois, ce n'est pas la crémation elle-même qui est condamnée, mais seulement l'esprit qui l'anime parfois.
Nos pratiques funéraires témoignent du respect évangélique pour le corps du défunt: la toilette, l'exposition, la veillée dans le recueillement et la prière, la présence d'un crucifix, image du Christ mort sur la croix pour que nous ayons la vie, et de cierges dont la lumière symbolise l'espérance chrétienne dans la venue du Royaume où resplendira une autre lumière, éternelle celle-là.
Plus encore, la liturgie des funérailles, par ses paroles et par ses gestes, exprime avec une belle sérénité la «miséricorde corporelle» des chrétiens. Le prêtre bénit le corps qui repose dans le cercueil, c'est-à-dire qu'il en dit du bien et qu'il appelle le bien sur lui. L'encensement est un signe de vénération: le corps y a droit comme le Saint Sacrement, l'autel, les reliques, le crucifix, les ministres ordonnés et le peuple de Dieu; ce geste liturgique nous invite également à entourer fidèlement le défunt de notre prière, selon l'analogie qui trouve sa source dans le psaume 141 (140), verset 2. L'eau bénite enfin, dont on asperge le cercueil au cimetière lors de la cérémonie appelée absoute, fait référence au Baptême qui était déjà, du vivant de la personne, mort au monde et au péché et nouvelle naissance dans le Christ; ainsi est soulignée la continuité entre le Baptême et la mort chrétienne qui l'accomplit. Le signe de la croix rappelle la mort du Christ et symbolise la conformation du chrétien au Christ dans la mort.
Après ce dernier adieu, le corps peut donc reposer en paix: parents et amis du défunt pourront continuer de manifester par leurs visites leur amour pour ce corps --- amour fondé sur l'espérance de la résurrection finale où tous seront réunis dans le Christ pour goûter la joie éternelle.
Source: www.eleves.ens.fr
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Maria Valtorta - Vision dramatique de la Résurrection finale
Pourquoi ce titre : "vision dramatique de la résurrection finale"? Il n'y a rien de dramatique dans cet évènement puisque c'est, j'espère, notre espérance à tous!
Amicalement
Philippe-Antoine
Amicalement
Philippe-Antoine
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: Maria Valtorta - Vision dramatique de la Résurrection finale
Bonjour,
En composant ce titre, l'ambiance grave et solennelle, l'atmosphère un peu lugubre qui régnait au début de la vision, avant la Résurrection des corps, et surtout, l'enjeu très grave du moment, en particulier pour les âmes qui ne sont pas sauvées, m'ont inspiré ce mot, "dramatique".
Au revoir,
Emmanuel
En composant ce titre, l'ambiance grave et solennelle, l'atmosphère un peu lugubre qui régnait au début de la vision, avant la Résurrection des corps, et surtout, l'enjeu très grave du moment, en particulier pour les âmes qui ne sont pas sauvées, m'ont inspiré ce mot, "dramatique".
Au revoir,
Emmanuel
Re: Maria Valtorta - Vision dramatique de la Résurrection finale
Emmanuel a écrit:En composant ce titre, l'ambiance grave et solennelle, l'atmosphère un peu lugubre qui régnait au début de la vision, avant la Résurrection des corps, et surtout, l'enjeu très grave du moment, en particulier pour les âmes qui ne sont pas sauvées, m'ont inspiré ce mot, "dramatique".
Gilles.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Maria Valtorta - Vision dramatique de la Résurrection finale
Bonjour Gilles,
Je n'avais pas lu plus haut. Je suis heureux que cette vision t'aie plue, cher Gilles. Merci pour ce que tu nous partages aussi.
Amicalement,
Emmanuel
Je n'avais pas lu plus haut. Je suis heureux que cette vision t'aie plue, cher Gilles. Merci pour ce que tu nous partages aussi.
Amicalement,
Emmanuel
Re: Maria Valtorta - Vision dramatique de la Résurrection finale
Je crois à la résurrection de la chair et à la vie éternelle
A la fin du Symbole des Apôtres l’Eglise proclame : « Je crois à la résurrection de la chair et à la vie éternelle ». Cette formule contient dans une formule brève les éléments fondamentaux de l’espérance eschatologique de l’Eglise.
En de nombreuses occasions, l’Eglise a proclamé sa foi à la résurrection de tous les morts à la fin des temps. Il s’agit d’une certaine façon de l’ « extension » de la Résurrection de Jésus-Christ, « le premier-né parmi de nombreux frères » (Rm 8, 29) à tous les hommes, vivants et morts, justes et pécheurs, qui aura lieu lorsque viendra la fin des temps. Avec la mort, l’âme se sépare du corps ; avec la résurrection, le corps et l’âme s’unissent à nouveau entre eux, pour toujours (cf. Catéchisme, 997). Le dogme de la résurrection des morts, en même temps qu’il parle de la plénitude de l’immortalité à laquelle l’homme est destiné, est un souvenir vif de sa dignité, spécialement dans sa corporéité. Il parle de la bonté du monde, du corps, de la valeur de l’histoire vécue jour après jour, de la vocation éternelle, de la matière. C’est pourquoi contre les gnostiques du IIème siècle, on a parlé de la résurrection de la chair, c’est-à-dire de la vie de l’homme dans son aspect matériel, temporel, changeant et apparemment caduc.
Saint Thomas d’Aquin considère que la doctrine sur la résurrection est naturelle par rapport à la cause finale (parce que l’âme est faite pour être unie au corps et vice-versa, mais surnaturelle par rapport à la cause efficiente (qui est Dieu)[1].
Le corps ressuscité sera réel et matériel ; mais ni terrestre ni mortel. Saint Paul s’oppose à l’idée d’une résurrection comme transformation qui se réaliserait à l’intérieur de l’histoire humaine, et il appelle le corps ressuscité « glorieux » (cf. Ph 3, 21) et « spirituel » (cf. 1 Co 15, 44). La résurrection de l’homme, comme celle du Christ, aura lieu, pour tous, après la mort.
L’Eglise ne promet pas aux hommes au nom de la foi chrétienne une vie de succès assuré sur cette terre. Il n’y aura pas d’utopie car notre vie terrestre sera toujours marquée par la Croix. En même temps, par la réception du Baptême et de l’Eucharistie, le processus de la résurrection a commencé déjà d’une certaine façon (cf. Catéchisme, 1000). Selon Saint Thomas lors de la résurrection l’âme informera le corps si profondément qu’en lui se reflèteront ses qualités morales et spirituelles[2]. En ce sens, la résurrection finale qui aura lieu avec la venue de Jésus-Christ dans la gloire, rendra possible le jugement définitif des vivants et des morts.
On peut ajouter quelques réflexions sur la doctrine de la résurrection :
- la doctrine de la résurrection finale exclut les théories de la réincarnation, selon lesquelles l’âme humaine, après la mort, émigre vers un autre corps, de nombreuses fois s’il le faut, jusqu’à ce qu’elle soit définitivement purifiée. Le concile Vatican II a parlé de l’ « unique cours de notre vie »[3], car « il est dans la destinée des hommes de ne mourir qu’une seule fois » (He 9, 27) ;
- une manifestation claire de la foi de l’Eglise en la résurrection du propre corps, c’est la vénération des reliques des Saints ;
- bien que l’incinération du cadavre humain ne soit pas illicite, à moins qu’elle n’ait été voulue pour des raisons contraires à la foi (CIC, 1176), l’Eglise conseille vivement de conserver la pieuse coutume d’ensevelir les cadavres. En effet «les corps des défunts doivent être traités avec respect et charité dans la foi et l’espérance de la résurrection. L’ensevelissement des morts est une œuvre de miséricorde corporelle ; elle honore les enfants de Dieu, temples de l’Esprit Saint. » (Catéchisme, 2300).
- la résurrection des morts coïncide avec ce que l’Ecriture Sainte appelle la venue des « nouveaux cieux et de la terre nouvelle » (Catéchisme, 1042 ; 2 P 3, 13 ; Ap 21,1). Non seulement l'homme parviendra à la gloire, mais le cosmos entier dans lequel l’homme vit et agit sera transformé. « L’Eglise, à laquelle nous sommes tous appelés dans le Christ et dans laquelle nous acquérons la sainteté par la grâce de Dieu », lisons-nous dans la Lumen Gentium (n.48), « n’aura sa consommation que dans la gloire céleste, lorsque viendra le temps où toutes choses seront renouvelées (Ac 3, 21) et que, avec le genre humain, tout l’univers lui-même, intimement uni avec l’homme et atteignant par lui sa destinée, trouvera dans le Christ sa définitive perfection ». Il y aura certainement une continuité entre ce monde et le monde nouveau, mais aussi une importante discontinuité. L’attente de l’instauration définitive du Royaume du Christ ne peut pas affaiblir mais stimuler par la vertu théologale de l’espérance l’effort pour obtenir un progrès terrestre (cf. Catéchisme, 1049).
Paul O’Callaghan
Source: www.opusdei.fr
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Maria Valtorta - Vision dramatique de la Résurrection finale
Comment sera notre corps quand nous ressusciterons ?
Quand nous nous interrogeons sur la vie après la mort, nous avons bien des questions.
Et si nous croyons à la Résurrection, des questions subsistent encore : avec quel corps ressusciterons-nous ? Aurons-nous un âge ? Le disgracié sera-t-il beau ? Nous reconnaîtrons-nous ?
Notre imagination n'est pas avare de questions. La résurrection de Jésus nous laisse entrevoir un " autre monde". Mais ce monde demeure " incompréhensible " sur bien des aspects. Il n'est pas la réplique de notre monde actuel, il est " au-delà "…
" Pensez-vous que Dieu n'a pas de quoi le vêtir ? ", répondait Jeanne d'Arc, lors de son procès, quand on lui demandait si l'Ange était habillé. C'est un peu la réponse qu'il faudrait faire à beaucoup de nos questions pratiques sur la vie au Ciel.
Mais attention à ne pas passer à côté de l'essentiel.
Au temps de Jésus, les Sadducéens, groupe religieux parmi les Juifs de l'époque, se posaient eux aussi des questions . Et ces questions sur la Résurrection étaient tellement incongrues, qu'ils ne parvenaient pas à s'ouvrir au message essentiel de Jésus... Leur curiosité et leur rationalisme les ont conduits à un " blocage " spirituel. Les modalités physiques de notre résurrection sont un point sur lequel Jésus n'a pas soulevé complètement le voile, tout en nous donnant suffisamment d'indications pour que notre pensée ne s'égare pas. Il y a une chose dont nous pouvons être certains : Dieu nous donnera le meilleur !
Le Ressuscité de Pâques, un " prototype "
Pour affirmer quelque chose de notre propre résurrection, il nous faut regarder Jésus Ressuscité. Un peu comme un " prototype ". Mais n'oublions pas que cette résurrection a lieu dans un monde qui n'a pas encore été "recréé", comme cela sera le cas pour la nôtre. Elle s'adapte donc d'une certaine façon à ce monde-ci. Il s'agit "d'apparitions ", c'est-à-dire de moments où le Ressuscité se donne à voir à des témoins.
L'invisible se fait visible, pour une part seulement, car nous ne sommes pas entrés dans les dimensions
de l'éternité.
C'est pourquoi les manifestations du Ressuscité de Pâques sont à la fois dans la continuité de ce monde et sans rapport avec notre expérience commune. Il est à la fois le même et ouvr sur une autre réalité.
Il doit insister auprès de ses disciples pour leur montrer que c'est bien lui, Jésus, à nouveau vivant (Luc ch 24, v 39 à 43). Les premiers disciples ont du mal à le reconnaître. Il leur faut un certain temps d'accommodation et un certain regard de foi :
la vision naturelle ne suffit plus…
Mais son corps garde les marques de sa Passion, les traces de son histoire. Il peut poser les actes de la vie physique (manger, boire), mais il n'est plus soumis à ses lois : il apparaît et disparaît, traverse les cloisons (Evangile selon saint Jean ch 19, v 20), est affranchi des limites d'un corps mortel. La gloire le transfigure.
La " création nouvelle "
Cette expérience du Ressuscité peut nous éclairer sur le statut de notre corps de ressuscité. Actuellement, notre âme existe avec un corps lié aux conditions de la vie terrestre. Il a ses limites et ses imperfections naturelles, il est marqué par la maladie, la souffrance et la mort, liées au péché (cf. Question 7)
Dans la création nouvelle, il y aura une parfaite transparence des corps aux âmes sanctifiées et glorifiées. Nos corps auront la beauté de notre sainteté. Plus nous serons saints, plus nous serons beaux, mais d'une beauté dont nous n'avons aucune expérience en ce monde. Une beauté que la Transfiguration de Jésus sur le Mont Thabor nous laisse entrevoir (Évangile selon saint Matthieu, ch 17, v 2).
Notre corps ressuscité sera vraiment le nôtre, personnel, un corps à nul autre pareil, dans sa singularité extrême, le corps qui est partie intégrante de notre personne. Ce qui sera le plus personnel en lui, c'est l'amour de charité qui l'aura façonné sur cette terre et qui lui donnera son visage d'éternité. Il aura perdu toutes les séquelles du péché par lesquelles les hommes se ressemblent. Transfiguré par l'Amour, il sera d'autant plus différent des autres corps qu'il incarnera l'amour unique, l'histoire unique, dont aura été tissée sa vie terrestre.
" Cette rénovation mystérieuse qui transformera l'humanité et le monde, la Bible l'appelle " les cieux nouveaux et la terre nouvelle "… Dans cet " univers nouveau " (Apocalypse ch 21, v 5), Dieu aura sa demeure parmi les hommes. " Il essuiera toute larme de leurs yeux ; de mort il n'y en aura plus ; de pleur, de cri et de peine il n'y en aura plus, car l'ancien monde s'en est allé. " (Apoc. 21, 4).
Voilà aussi comment le Catéchisme de l'Eglise catholique (N° 1044) décrit la vie après la résurrection : " Dans cet "univers nouveau", la Jérusalem céleste, Dieu aura sa demeure parmi les hommes… "
Source: http://www.1000questions.net/fr/36q/Q-34.html
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Re: Maria Valtorta - Vision dramatique de la Résurrection finale
Le Christ est aussi appelé " notre vie " et lorsqu'il paraîtra, ce sera la pleine victoire de la vie, la manifestation que la mort est vaincue. Il est le Vivant aux siècles des siècles et sa venue sera la communication à tous les siens de sa victoire sur la mort. Tous ceux qui sont décédés ressusciteront, et tous ceux qui seront encore vivants de cette vie terrestre seront transformés en vie triomphante et resplendissante. C'est le triomphe de la vie parce que Jésus-Christ est le Vivant. C'est l'image de la germination du grain de blé : si le grain de blé ne meurt, il ne porte pas de fruit. Dans 1 Corinthiens 15, l'apôtre Paul compare la résurrection à la germination d'une semence. La vie nous sera donnée en plénitude lorsque le Seigneur Jésus reviendra, jusqu'à notre corps qui sera transformé. Ce corps d'humiliation soumis à la mort sera transformé en un corps semblable à son corps glorieux, pleinement vivant.
C'est la condition des chrétiens après la mort du corps. Mais qu'en est-il de nos frères et sœurs qui nous ont quittés, qu'en sera-t-il de nous si le Seigneur n'est pas revenu au moment de notre mort ? L'Écriture nous permet de répondre qu'il y a comme une " antichambre " de la victoire de la vie sur la mort que sera l'événement de la résurrection. Ceux qui meurent dans le Seigneur sont heureux dès à présent, sans avoir encore le corps de résurrection. Ils connaissent déjà en sa présence une plénitude de vie spirituelle. C'est déjà la vie. Ils ont reçu la vie par la foi dans cette existence, et lorsqu'ils se détachent du corps, ils sont dans la présence du Seigneur Jésus et vivent déjà en plénitude, sauf pour le corps.
Ceux qui sont morts dans l'incrédulité (impénitents, ne se repentant pas) ressusciteront aussi, mais non en Christ :
ils n'auront pas un corps semblable à celui du Seigneur, mais un corps qui ne nous est pas décrit. Il y aura une " résurrection des justes et des injustes " (Actes 24 :15) : les uns ressusciteront pour la vie éternelle, la gloire avec la présence du Seigneur, mais les autres ressusciteront pour le jugement. Parce que l'homme n'est pas entier sans son corps, et qu'il faut que la créature en image de Dieu assume sa responsabilité à toujours devant Dieu, le Seigneur a voulu que même ceux qui ne sont pas au bénéfice de la victoire de Jésus-Christ, qui l'ont refusée, ressuscitent dans un corps qui soit adapté à la situation qui sera la leur.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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