Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
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Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Marie, Co- rédemptrice, maîtresse de douleur, excepté dans l’enfantement et dans la mort
Le 15 septembre
Jésus dit;
“C’est une opinion très répandue parmi les chrétiens, et chrétiens catholiques, que ma Mère n’a jamais souffert comme les mortels souffrent en général. Ils croient que la douleur lui vint, mais que, étant donné sa nature immaculée, elle put la supporter aisément parce que la Grâce l’atténuait. Bref, ils croient qu’elle eut le choc de la douleur, mais qu’elle ne put pénétrer en elle, car sa nature immaculée et la Grâce, comme une cuirasse impénétrable, la protégeaient.
Mais c’est une grave erreur. Marie était ‘1’Immaculée’, exempte de l’hérédité de la faute d’Adam et des fruits de cette faute, et dans ce sens, elle aurait effectivement dû être préservée de la souffrance, car le Créateur avait créé la race humaine exempte de la douleur et de la mort, qui est la suprême douleur de l’être humain. Mais Marie était la Co-rédemptrice. Et la mission de rédempteur est toujours une mission d’infinie douleur.
Autrement, comment un rédempteur pourrait-il racheter les péchés des autres ? Comment une victime pourrait-elle payer pour ses frères et sœurs ? Marie était rédemptrice comme j’étais rédempteur. Il est donc juste que la douleur ait été sa compagne.
Ai-je peut-être été épargné de la douleur ? Non. Et pourtant, si Marie, par un miracle de Dieu était exempte de la faute d’Adam, elle qui était née de deux chairs devenues une seule chair dans une union humaine, moi, Dieu, et donc pur de quelque faute que ce soit, de toute faute, de toute ombre de faute, moi qui suis devenu homme par les noces de l’Innocence et de la Grâce et qui suis donc infiniment supérieur à elle, j’ai quand même été sacrifié à la Douleur, à une douleur qui n’a jamais été et ne sera jamais égalée, puisque ce fut douleur de chair et de sang, d’intellect, de cœur, d’âme et d’esprit.
La Justice divine, qui ne ment pas et ne se contredit jamais, fut fidèle à ses antiques promesses et n’appliqua pas à la Sans Faute, comme étaient sans faute les premiers parents, les deux principales condamnations de la chair, d’Ève en particulier : la douleur de la mort et celle de l’accouchement.
Ma naissance fut une très douce extase. Dans le silence de la nuit qui isolait du monde la très humble demeure solitaire, Marie s’était plongée dans ses ferventes
contemplations de Dieu. La prière de Marie était toujours un ravissement en Dieu. En sortant de son ravissement, elle connut le Fils. Même que ce furent les premiers pleurs de l’Enfant-Dieu qui arrachèrent la Mère à sa contemplation spirituelle de Dieu et portèrent son regard à contempler le plus grand miracle, de l’Univers : un Dieu incarné pour la rédemption de l’humanité.
La mort de Marie fut un autre ravissement. L’oraison l’enveloppa dans des bandeaux d’amour, excluant chez elle toute sensibilité humaine, et l’Amour vint à sa rencontre pour la deuxième fois pou~ étreindre l’Épouse désirée avant même que le temps ne fût.
Et si dans la première rencontre, l’Amour se pencha sur la Vierge pour couvrir de son ombre divine la Très Chaste et la rendre féconde d’une chair divine, la deuxième rencontre fut l’étreinte totale de l’In¬violée avec l’Amour qui l’attira à lui jusqu’au plus haut des Cieux.
La dernière contemplation de Marie sur terre se termina au Ciel où l’Amoureuse de Dieu, celle qui attendait impatiemment le Fils, put fixer pour toujours son adoration sur le Père, sur le Fils, sur l’Esprit Saint, ses éternels désirs et éternels amants.
Mais avant cette heure, pauvre Maman, elle a dû s’imprégner de douleur Et je t’ai déjà parlé (*158 )de ce qu’ont été ses douleurs de toute une vie, lesquelles ont atteint leur sommet les jours de ma mort. Et je t’ai dit plus d’une fois que, étant destinée à être Co-Rédemptrice, elle en sentit toute l’âpreté, et pourquoi elle la sentit.
Considère toujours qu’elle est Maîtresse de Douleur comme je suis Maître de Vie, et pense que la douleur est vraie, absolue, seulement quand Dieu n’est plus aux côtés d’un esprit pour le soutenir dans l’épreuve. Pense que Marie fut seule à l’heure terrible afin de connaître l’horreur de la solitude et d’expier vos désespoirs de créatures.
Elle est l’Espérance, outre que la Foi et la Charité. Les trois vertus théologales sont personnifiées en elle, car personne au monde n’aima comme elle, personne ne crut et surtout personne n’espéra comme Elle.
Elle fut un abîme d’espérance. Et c’est pour cela que j’ai fait d’elle votre Étoile pour vous indiquer la voie du ciel. Si vous croyez toujours en elle, vous ne connaîtrez jamais l’horreur du désespoir et vous ne vous tuerez pas de désespoir. Que Marie, Espérance de Dieu qui l’attendait pour accomplir la Rédemption des humains, soit l’espérance des humains.
Ne perdez pas de vue, ô mortels, l’Étoile du matin dont les rayons sont les sept épées enfoncées dans son cœur très doux et très pur, enfoncées pour votre amour. Vivez en elle. Et mourez en la Sainte, qui est Mère de Dieu et qui prie pour vous, sans se lasser, devant notre Trône.
Marie, qui s’endormit sur le cœur de Dieu, vit maintenant au Ciel avec sa chair glorifiée. L’âme qui s’endort sur le cœur de Marie obtiendra la glorification de sa chair au Ciel quand le temps sera achevé, car elle est votre salut.”
(*158 ) Dans la dictée du 2 juillet.
Cahiers de 1943 – Maria Valtorta
Marie Co- rédemptrice - Douleurs et joies de la Maternité de Marie
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Commentaire de Joël sur les temps derniers *** ( voir spoiler , en bas )
Le 16 septembre
Jésus dit :
“Ce n’est pas au sens où tu l’entends. L’heure de la paix et du pardon viendra pour vous Italiens aussi; l’heure viendra où vous rétablirez votre alliance avec le Seigneur après avoir été entre les mains de Satan qui vous a maltraités comme si vous étiez un écheveau de fil entre les mains d’un fou furieux. Mais les paroles de Joël (2, 18-32) ne sont pas dites en particulier pour tel ou tel autre peuple.
Elles sont pour mon peuple, pour le peuple du seul, vrai, grand Roi, du Seigneur votre Dieu, Unique en Trois Personnes, Créateur et Rédempteur du genre humain. Cette période de bien-être dont parle Joël est l’annonce anticipée de ce dont parle Jean dans son Apocalypse beaucoup plus tard.
Après les terribles guerres que Satan aura apportées à la Terre à travers son messager des ténèbres, l’Antéchrist, viendra le temps de la trêve pendant laquelle, après vous avoir fait la preuve sanglante des dons que peut vous faire Satan, je chercherai à vous attirer à moi, vous comblant de mes dons.
Oh ! Mes dons ! Ils seront votre douceur ! Vous ne connaîtrez pas la faim, les massacres, les calamités. Vos corps, et encore plus vos âmes, seront rassasiés de ma main; la Terre semblera naître, par une seconde création, toute neuve dans ses sentiments, qui seront de paix et de concorde entre les peuples et de paix entre Ciel et Terre, car je répandrai sur vous mon Esprit, lequel vous pénétrera et vous donnera la vue surnaturelle des décrets de Dieu.
Ce sera le règne de l’Esprit. Le règne de Dieu, celui que vous demandez et vous ne savez pas ce que vous demandez parce que vous ne réfléchissez jamais dans le ‘Notre Père’. Où voulez-vous que le règne de Dieu arrive sinon dans vos cœurs ? C’est là que doit commencer mon règne sur la Terre, grand règne, mais qui reste limité.
Ensuite viendra le Royaume sans frontières ni de temps, ni d’espace.
Le Royaume éternel qui fera de vous des habitants éternels du ciel, puisque, et c’est naturel, je parle à ceux qui sont mes sujets et non aux réprouvés qui ont déjà leur effroyable roi, Satan.
Votre Dieu opérera tous les prodiges pour attirer le plus grand nombre de vivants, car je suis Dieu de miséricorde, de pardon et d’un amour si infini que, quoi que vous fassiez pour en étudier et en comprendre l’étendue, vous ne le pourrez pas. Ce que vous croyez être l’infinité de mon amour pour vous est comme un petit caillou de la grève d’un ruisseau par rapport à toute une chaîne de montagnes dont la base divise les continents et les cimes se perdent dans les nuages.
Mais crois-tu que tant de prodiges d’Amour et tant de lumières de l’Esprit convertiront les hommes à leur Dieu Éternel ? Détrompe-toi. Si j’avais pour les pauvres animaux dénués de raison les mêmes sollicitudes que j’ai pour vous dans vos besoins corporels seulement celle~ là — ces mêmes animaux me loueraient, dans leurs langages informes, du lever au coucher du soleil; et s’ils savaient où me trouver, ils partiraient de tous les coins du globe pour venir remercier leur Tuteur bienfaisant. Mais pas les êtres humains.
La quasi-totalité d’entre eux resteront totalement sourds aux voix et aux dons spirituels, et presque entièrement sourds aux dons corporels; au lieu de reconnaître ma bonté et de m’aimer par reconnaissance, ils profiteront du bien-être que je leur donnerai pour descendre toujours plus dans l’abîme qui leur plaît où, telles d’immondes bêtes, ils se vautrent dans un bourbier, en attendant ce qui séduit les neuf¬ dixièmes de l’humanité : la convoitise, la luxure, la fraude, la violence, le vol, l’hérésie, la superstition et autres corruptions des sens et de l’esprit, si horribles qu’il semble impossible aux justes qu’elles puissent être vraies; mais elles le sont, et elles font rougir les Cieux et soulèvent notre Divinité d’un mouvement d’indignation.
Ni les largesses paternelles, ni les signes terrifiants du ciel ne pourront faire des vivants de cette époque des enfants de Dieu. Et alors viendra mon grand et terrible jour.
Pas un jour de vingt-quatre heures. Mon temps se mesure d’une autre façon. Je l’appelle ‘jour’ parce qu’on travaille le jour, et en ce temps-là, je ferai mon œuvre. J’effectuerai la sélection ultime des vivants sur la Terre. Et elle se fera durant le dernier déchaînement de Satan.
On verra alors ceux qui ont en eux le Royaume de Dieu et ceux qui ont le royaume de Satan. Car ces derniers commettront, par la bouche, par les actes et surtout par un cœur impie, les derniers affronts à ma Loi et les sacrilèges extrêmes envers Dieu; et, pendant que l’ultime bataille secouera la Terre d’une indicible horreur, les premiers s’accrocheront à ma Croix, invoqueront mon Nom qui sauve; et ma venue en tant que Juge ne les frappera pas de terreur, mais, au contraire, les fera jubiler, car les fidèles sont ceux qui sont sauvés, ceux que Joël appelle les ‘restes’, c’est-à-dire ceux qui restent au Seigneur après les rapines de Satan.
Bénis, bénis, trois fois bénis pour l’éternité sont mes enfants. L’éternel Paradis est à eux. Unis aux fidèles du Seigneur de tous les temps, ils posséderont Dieu dont la possession est la béatitude éternelle.”
Étant donné qu’il semblait ce matin que Jésus me laissât me reposer, après avoir dit comme d’habitude le ‘Veni, Sancte Spiritus’, j’ai ouvert la Bible au hasard. Je suis tombée sur le chapitre 2 du livre de Joël, et précisément sur les versets 18-32.
Je donnais à ces paroles l’interprétation dont rêve de toutes ses forces mon cœur d’italienne. Mais Jésus m’en explique une signification beaucoup plus élevée… et Maria, le petit âne, l’écrit, se disant que seul le Seigneur est sage.
- Spoiler:
- Réponse de Yahvé
2 .18
L'Éternel est ému de jalousie pour son pays, Et il épargne son peuple.
2.19
L'Éternel répond, il dit à son peuple: Voici, je vous enverrai du blé, Du moût et de l'huile, Et vous en serez rassasiés; Et je ne vous livrerai plus à l'opprobre parmi les nations.
2.20
J'éloignerai de vous l'ennemi du nord, Je le chasserai vers une terre aride et déserte, Son avant-garde dans la mer orientale, Son arrière-garde dans la mer occidentale; Et son infection se répandra, Sa puanteur s'élèvera dans les airs, Parce qu'il a fait de grandes choses.
2.21
Terre, ne crains pas, Sois dans l'allégresse et réjouis-toi, Car l'Éternel fait de grandes choses!
2.22
Bêtes des champs, ne craignez pas, Car les plaines du désert reverdiront, Car les arbres porteront leurs fruits, Le figuier et la vigne donneront leurs richesses.
2.23
Et vous, enfants de Sion, soyez dans l'allégresse et réjouissez-vous En l'Éternel, votre Dieu, Car il vous donnera la pluie en son temps, Il vous enverra la pluie de la première et de l'arrière-saison, Comme autrefois.
2.24
Les aires se rempliront de blé, Et les cuves regorgeront de moût et d'huile.
2.25
Je vous remplacerai les années Qu'ont dévorées la sauterelle, Le jélek, le hasil et le gazam, Ma grande armée que j'avais envoyée contre vous.
2.26
Vous mangerez et vous vous rassasierez, Et vous célébrerez le nom de l'Éternel, votre Dieu, Qui aura fait pour vous des prodiges; Et mon peuple ne sera plus jamais dans la confusion.
2.27
Et vous saurez que je suis au milieu d'Israël, Que je suis l'Éternel, votre Dieu, et qu'il n'y en a point d'autre, Et mon peuple ne sera plus jamais dans la confusion.
2.28
Après cela, je répandrai mon esprit sur toute chair; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos vieillards auront des songes, Et vos jeunes gens des visions.
2.29
Même sur les serviteurs et sur les servantes, Dans ces jours-là, je répandrai mon esprit.
2.30
Je ferai paraître des prodiges dans les cieux et sur la terre, Du sang, du feu, et des colonnes de fumée;
2.31
Le soleil se changera en ténèbres, Et la lune en sang, Avant l'arrivée du jour de l'Éternel, De ce jour grand et terrible.
2.32
Et il arrivera que quiconque invoquera le nom du SEIGNEUR sera sauvé. Pour la montagne de Sion et à Jérusalem il y aura ceux qui échappent, que le SEIGNEUR a dit, et parmi les survivants sont ceux que le SEIGNEUR appelle.
Cahiers de 1943 – Maria Valtorta
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Des exhortations qui enracinent la prudence, une sainte crainte et une sainte espérance dans nos faibles cœurs.
Bonne journées à tous!
Bonne journées à tous!
Sofoyal- Combat l'antechrist
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
La loi immuable de Dieu
La destinée : connaissance de Dieu et liberté humaine[/b
Le 17 septembre
Jésus dit :
“Je t’ai déjà expliqué à plusieurs reprises(*160), depuis que je suis ton Maître de façon plus vaste que je ne le suis pour nombre de tes frères et sœurs, ce qu’a dit la Sagesse au chapitre 6, versets 1-10.( voir plus bas – Spoiler )
Ne nous arrêtons donc pas à considérer ces paroles. La vraie Sagesse te les a expliquées bien avant que le Livre ne s’ouvrît pour toi à cette page.
Et ne t’étonne pas si souvent tu trouves dans le Livre des sentiments et des paroles pareils à ceux que tu as entendus directement de moi. Je suis la Parole du Père. Et il n’y a qu’une Parole. Elle est la même maintenant qu’au temps des patriarches et des prophètes. Il est donc naturel qu’en lisant les paroles anciennes, tu les trouves pareilles aux toutes nouvelles paroles que tu entends de moi. C’est moi qui te parle, comme c’est moi qui parlais à ces hommes lointains. Et si votre époque et vos pensées ont tant changé, et si toi, mon petit Jean, tu es si différente des patriarches solennels et des prophètes véhéments, moi, je reste le même, pareil, immuable dans la parole, dans la doctrine
Dieu ne change pas. Il s’adapte à vos changements, à votre évolution, appelons-la comme ça, dans les contours de son travail, mais le noyau, le contenu véritable de son enseignement, en ce qui n’appartient pas à la vie qui passe, mais à l’âme qui ne meurt pas, ce noyau, lui, demeure et demeurera toujours le même, même si la terre restait terre pour mille et dix mille ans encore, et si l’être humain parvenait à un niveau d’évolution matérielle note bien qui lui permît d’abolir les lois de l’espace, de la gravité, de la vitesse, et devenait presque omniprésent, au moyen d’instruments qui abolissent les séparations, vers lesquels il est déjà lancé, et auxquels vous donnez les noms scientifiques de télévision, téléphoto et autres; ou s’il abolissait, moyennant d’autres instruments, l’impossibilité d’agir à distance, créant les radio commandes qui déchaîneront sur la terre la vengeance démoniaque des déflagrations à distance, des rayons mortels et autres semblables créations de marque satanique.
Je ne pourrai jamais vous dire, même si vous réussissez à devenir assaillants d’autres planètes et créateurs de rayons puissants comme ceux de mon soleil, et que vous
captiez des ondes qui abolissent les distances les plus démesurées pour l’ouïe et la vue, je ne pourrai jamais vous dire qu’il vous est légitime d’abolir la Loi de la charité, de la continence, de la sincérité, de l’honnêteté, de l’humilité.
Non, je ne pourrai jamais vous le dire. Au lieu de cela, je vous dis maintenant et vous dirai toujours : ‘Soyez bénis si vous vous servez de votre intellect pour faire des découvertes dans le but de faire le bien. Soyez maudits si vous prostituez votre intelligence par un commerce illicite avec le Mal pour donner naissance à des œuvres de méchanceté et de destruction’.
Assez à ce propos(*161.) Au lieu de cela, je te parlerai de ce qui peut te servir de réconfort et de guide.
Il est dit dans l’Ecclésiaste, chapitre 33, versets 11-15, que l’être humain a différentes destinées.
Qui trace votre destin ? C’est un point important à établir pour ne pas tomber dans l’erreur. Erreur qui peut être cause de pensées blasphématoires et même de mort de l’âme. L’être humain se dit parfois :
‘Étant donné que c’est Dieu qui fait le destin, Dieu fut injuste et méchant avec un tel puisqu’il l’a frappé de malheurs’.
Non, ma fille. Dieu n’est pas méchant et il n’est jamais injuste. Vous êtes myopes et vous ne voyez que très mal et seulement les choses qui sont proches de votre pupille. Comment pouvez-vous alors savoir le pourquoi écrit dans le Livre du Seigneur de votre destin ? Comment pouvez-vous, de la Terre, grain de poussière roulant dans l’espace, comprendre la vérité vraie des choses, laquelle est écrite au Ciel ? Comment nommer correctement ce qui vous arrive ?
L’enfant à qui la mère donne un médicament pleure, appelant sa mère laide et méchante; il essaie de repousser le remède qui lui paraît inutile et répugnant. Mais la mère sait qu’elle agit, non par méchanceté, mais par bonté; elle sait que dans l’autorité dont elle fait preuve en cet instant pour se faire obéir, elle n’est pas laide, mais au contraire, elle revêt une majesté qui l’embellit; elle sait que ce remède est utile à son enfant et elle l’oblige à le prendre avec des caresses ou une voix sévère. Si la mère pouvait le prendre elle-même pour guérir son petit malade, combien elle en prendrait !
Vous aussi, vous êtes des enfants par rapport au bon Père que vous avez aux Cieux. Il voit vos maladies et il ne veut pas que vous restiez malades. Il vous veut en santé et forts, votre Père d’amour. Et il vous administre des remèdes pour rendre robustes vos âmes, pour les redresser, les guérir, pour les rendre, non seulement saines, mais aussi belles.
S’il pouvait se passer de vous faire pleurer, ne croyez-vous pas qu’il le ferait, lui dont le cœur tout amour est sillonné des larmes de ses enfants ? Mais à chacun son heure. Il a tout fait pour vous afin de vous amener au salut éternel. Il s’est même exilé du Ciel, il a même pressé son Sang jusqu’à la dernière goutte pour vous le donner, remède très saint qui panse toutes les plaies, vainc toute maladie, renforce chaque faiblesse.
Maintenant, c’est votre heure. Car, malgré la Parole, descendue des Cieux pour vous guider vers la vie, et malgré le Sang versé pour vous racheter, vous n’avez pas su vous détacher du péché et vous y retombez toujours; l’Éternel, qui vous aime, vous impose un châtiment de douleur, plus ou moins grand selon la hauteur à laquelle il veut vous élever ou le point jusqu’où il veut vous faire expier ici-bas votre dette d’enfants déserteurs.
Il y a, il est vrai, des créatures qui ont la douleur nécessaire pour devenir resplendissantes d’une double lumière dans l’autre vie. Mais il y en a d’autres qui doivent avoir la douleur pour laver leur étole tachée et atteindre la lumière. C’est la grande majorité. Cependant et il y a là un contresens, mais c’est la vérité ce sont précisément celles-ci qui se révoltent le plus contre la douleur et qui appellent Dieu injuste et méchant parce qu’il les abreuve de douleur. Elles sont les plus malades et elles se croient les plus en santé.
Plus on est dans la Lumière et plus on accepte, aime, désire la douleur.
On accepte quand on est une fois dans la Lumière.
On aime quand on est deux fois dans la Lumière.
On désire et demande la douleur quand on est trois fois dans la Lumière, plongé en elle et vivant d’elle.
Au contraire, plus on est dans les ténèbres et plus on fuit, hait la douleur, se révolte contre elle.
On fuit : les âmes faibles qui n’ont pas la force de faire le grand mal ou le grand bien, mais vivotent une pauvre vie spirituelle, enveloppée des brouillards de la tiédeur et des fautes vénielles, ont une peur incoercible de toute souffrance, de quelque nature qu’elle soit. Ce sont des esprit sans épine dorsale, sans force.
On hait : les vicieux, pour qui la douleur est un obstacle à la poursuite des vices de tout genre, haïssent ce grand maître de vie spirituelle.
On se révolte : le grand pécheur, totalement vendu à Satan, accu¬~mule les crimes spirituels, parvenant aux sommets de la rébellion, lesquels sont le blasphème et le suicide ou l’homicide, pour se venger (du moins le croit-il) de la souffrance. Sur celui-ci, l’œuvre paternelle de Dieu se transforme en fermentation du mal, parce que ce grand pécheur est pétri de mal comme la farine est pétrie de levain. Et le Mal, comme le levain sous l’action du pétrissage, se gonfle en eux et en fait le pain pour l’Enfer.
À laquelle de ces trois catégories as-tu appartenu ? À laquelle appartiens-tu maintenant ? Dans laquelle veux -tu rester ? Tu n’as pas à répondre, je connais ta réponse. C’est pour ça que je te parle et que je suis avec toi.
D’autres fois, l’être humain se dit : ‘Si chacun a un destin bien tracé, il est inutile de trimer et de lutter. Laissons-nous aller, de toute façon tout est arrêté’.
Autre erreur pernicieuse. Oui, Dieu connaît le destin. Mais vous, le connaissez-vous ? Non. Vous ne le connaissez pas d’heure en heure.
Je te donne un exemple. Pierre me renia. Il était écrit dans son destin qu’il commettrait cette erreur. Mais il se repentit de m’avoir renié et Dieu lui pardonna et fit de lui son Pontife. S’il avait persisté dans son erreur, aurait -il pu devenir mon Vicaire ?
Ne dis pas : c’était le destin. N’oublie jamais que Dieu connaît vos destins, mais c’est vous qui faites votre destin. Il ne violente pas votre liberté d’agir. Il vous donne les moyens et les conseils, il vous donne les avertissements pour vous remettre sur le droit chemin, mais si vous ne voulez pas rester sur ce chemin, il ne vous y forcera pas.
Vous êtes libres. Il vous a créés majeurs. C’est une joie pour Dieu si vous restez dans la maison du Père, mais si vous dites : ‘Je veux m’en aller’, il ne vous retient pas. Il pleure sur vous et s’afflige de votre destin. Il ne veut pas en faire plus, car en en faisant plus, il vous enlèverait la liberté qu’il vous a donnée. C’est une joie pour Dieu quand, sous la morsure de la disette, comprenant que la joie n est que dans la maison du Père, vous revenez à lui. La joie et la reconnaissance de Dieu vont à ceux qui, par leur sacrifice et leurs prières, surtout ces deux choses, et puis par leurs paroles, réussissent à me rendre un enfant. Mais rien de plus.
En revanche, sache que ceux qui sont dans ma main comme de l’argile molle dans la main du potier sont les élus de mon cœur. Ma main est sur eux comme une caresse. Mes caresses les modèlent, leur donnant mon empreinte et les façonnant à la ressemblance de ma douceur de ma charité, de ma pureté et de la plus belle de toutes les ressemblances : celle de ma Rédemption.
Car ce sont les âmes qui continuent ma mission de Rédempteur et auxquelles je dis sans cesse ‘merci’ qui constituent la bénédiction qui protège le plus. Et si le voile de Véronique est sacré parce qu’il porte mon effigie, que seront ces âmes qui sont ma véritable effigie ?
Courage, Maria ! Ma paix est avec toi. Je suis avec toi. N’aie pas peur !
(*160 ) Par exemple, dans les dictées des 24 et 28 juillet, du 25 août, etc.
(*161) Déjà dit, par exemple, dans la dictée du 21 juillet
- Spoiler:
- Chapitre 6
Sg 6,1. Mieux vaut la sagesse que la force, et l'homme prudent que l'homme puissant.
Sg 6,2. Ecoutez donc, ô rois, et comprenez; apprenez, juges des confins de la terre.
Sg 6,3. Prêtez l'oreille, vous qui gouvernez les multitudes, et vous qui vous complaisez
dans les foules des nations.
Sg 6,4. Car la puissance vous a été donnée par le Seigneur, et la force par le Très-Haut, qui interrogera vos oeuvres et qui sondera vos pensées;
Sg 6,5. parce qu'étant les ministres de Son royaume, vous n'avez pas jugé
équitablement, ni gardé la loi de la justice, ni marché selon la volonté de Dieu.
Sg 6,6. Il vous apparaîtra d'une manière effroyable et soudaine, car ceux qui commandent seront jugés avec une extrême rigueur.
Sg 6,7. Car les petits sont traités avec miséricorde; mais les puissants seront puissamment tourmentés.
Sg 6,8. En effet, Dieu n'exceptera personne, et Il ne respectera la grandeur de qui que ce soit; car Il a fait les grands comme les petits, et Il a également soin de tous.
Sg 6,9. Mais les plus grands sont menacés de plus grands supplices.
Sg 6,10. C'est donc à vous, ô rois, que s'adressent mes discours, afin que vous appreniez la sagesse, et que vous ne tombiez pas.
Cahiers de 1943 - Maria Valtorta
Lumière Divine
Dernière édition par Maud le Mar 14 Avr 2015 - 8:50, édité 2 fois
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Bonne journée à chacun(e) !
Sofoyal- Combat l'antechrist
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
L’humain, artisan de son destin; savoir obéir en suivant l’exemple de Jésus et de Marie
Le 18 septembre
Jésus dit :
“J’ai dit hier : ‘Vous faites votre destin’. Aujourd’hui, j’ajoute : vous faites votre destin, mais lorsqu’on fait la volonté que le Père propose, on est sûr de se faire un destin de lumière, tandis que si l’on se ferme les oreilles et les yeux pour ne pas entendre et ne pas voir la volonté du Père, et qu’on se ferme l’âme à l’amour qui porte à l’obéissance, en suivant, non pas la voix de l’esprit, mais celle de la chair et du sang attisés par Satan, on se crée un destin de ténèbres qui aboutit à la mort de l’esprit.
Maintenant, si tu réfléchis au fait que, dans la vie, celui qui aime que ce soit un enfant, un frère, une sœur, un époux, une épouse, un élève, un subordonné, qui que ce soit cherche toujours à contenter l’être aimé, tu peux facilement comprendre que ceux qui aiment beaucoup Dieu se conforment à ses désirs, quels qu’ils soient; que ceux qui l’aiment peu s y conforment moins et seulement à ces désirs qui ne leur coûtent pas trop de peine; et enfin, que ceux qui ne l’aiment pas du tout ne se conforment aucunement aux désirs de sa sainte volonté, mais, au contraire, se révoltent, se lançant sur le sentier qui mène aux antipodes de la destination que Dieu conseille, et s ‘éloignent du Père en blasphémant contre lui.
On pourrait donc en conclure, sans crainte de se tromper, que la mesure dans laquelle une créature sait obéir aux désirs de son Seigneur et Père donne la mesure dans laquelle elle aime son Créateur. Celui qui dit aimer Dieu et ne sait pas suivre sa voix qui lui parle avec amour pour le conduire à sa demeure, celui-là ment.
Et qui veut- il tromper par son mensonge ? Dieu ? On ne trompe pas Dieu. Vos paroles ont le vrai sens qu’elles ont, et non le sens que vous leur donnez, et Dieu comprend leur vrai sens. Or, si vous dites aimer le Seigneur et qu’ensuite vous lui refusiez l’obéissance, qui est une des preuves fondamentales de l’amour, il ne peut que vous appeler hypocrites et menteurs et vous traiter comme tels.
Vous voulez peut-être tromper Satan et, profitant des arrangements commodes avec votre conscience qu’il vous suggère, lui signifier en même temps que vous voulez être heureux en cette vie, mais aussi dans l’autre, ménageant Dieu et Satan, le Ciel et l’Enfer ?
Ô sots que vous êtes ! On ne trompe pas le Rusé et, moins patient que Dieu, il exige une compensation immédiate et il faut le payer tout de suite, car il n’accorde aucun délai. Et en vérité, je vous dis que son joug n’est pas une aile, mais une lourde pierre qui écrase et enfonce dans la boue et dans les ténèbres.
Vous voulez peut-être vous tromper vous-mêmes, vous disant que ce n’est qu’une nécessité de la terre qui vous pousse à faire votre volonté, mais qu’au fond, vous voudriez faire celle de Dieu parce que vous la préférez ? Hypocrites, hypocrites, hypocrites !
Il y a en vous un juge qui ne connaît point le sommeil, et c’est votre esprit. Même si vous le blessez à mort et que vous le condamniez à périr, il crie en vous, aussi longtemps que vous êtes de cette terre, il crie son désir du Ciel. Vous l’accablez et le bâillonnez pour l’immobiliser et le faire taire, mais il se démène jusqu’à se débarrasser de votre bâillon et il jette son cri dans le silence désolé de votre cœur. Et, cette voix, comme le cri de mon Précurseur, est un tel tourment pour vous que vous cherchez à l’étouffer pour toujours. Vous n’y réussirez jamais. Aussi longtemps que vous vivrez, vous l’entendrez, et dans l’au-delà, elle criera encore plus fort, vous reprochant d’avoir commis le crime d’homicide de votre âme.
La clé de certaines aberrations humaines, qui vont en augmentant et mènent l’individu à de monstrueuses délinquances, se trouve dans cette voix de la conscience que vous cherchez à affaiblir par de nouveaux sursauts de férocité, tout comme l’intoxiqué cherche à oublier son malheur voulu en s’intoxiquant toujours davantage, jusqu’à l’hébétude.
Soyez des fils et des filles, mes créatures. Aimez, aimez notre bon Père qui est aux Cieux. Aimez-le autant que vous le pouvez. Il vous sera alors facile de suivre sa volonté bénie et de vous faire un destin de gloire éternelle.
Moi qui l’ai aimé à la perfection, je l’ai contenté jusqu’au sacrifice de ma divinité qui, pendant trente-trois ans, s’est exilée des Cieux, et de ma vie qui fut détruite dans le martyre le plus atroce de la chair, de l’intellect, du cœur et de l’esprit.
Ma Mère, qui vient après moi dans sa capacité d’aimer, aima avec toute la perfection possible à une créature, car, qu’on se le dise incidemment et en réponse à une objection qu’on t’a faite, elle possédait la plénitude de chaque vertu et de chaque attribut, toujours et naturellement en tant que créature parfaite, mais néanmoins créature humaine. Puisqu’elle avait en elle la plénitude de la Grâce, c’est-à-dire qu’elle possédait Dieu comme seule Marie l’a possédé, il est évident que sa perfection devait atteindre des hauteurs qui ne sont surpassées que par Dieu. Eh bien, Marie qui venait donc après moi dans sa capacité d’aimer, a adhéré à la volonté de Dieu jusqu’au sacrifice de sa vocation, qui était de se consacrer uniquement à la contemplation de Dieu, et de son cœur que Dieu lui demanda pour le broyer.
La divine maternité de Marie est la preuve vivante de son adhésion à la volonté de Dieu. Moi, le Fils qui n’a pas enlevé à la Mère sa blancheur immaculée de lys inviolé, je suis le témoignage de l’acquiescement de Marie aux volontés de Dieu.
Elle a défié l’opinion du monde, le jugement de son époux, en plus que d’avoir embrassé son échafaud de Mère du Rédempteur, sans hésiter.
Avec l’assurance que Dieu ne repoussait pas le don de sa pureté, elle prononça le plus haut ‘fiat’ jamais dit par des lèvres humaines et elle n’eut aucune crainte : Dieu était sa force et elle lui confiait son honneur, son avenir, tout, sans réserves.
Voilà vos modèles : moi et Marie. Suivez-nous, et vous vous ferez le destin que Dieu désirait pour chacune de ses créatures. Suivez-nous, et vous posséderez la paix, car vous posséderez Dieu qui est paix, et vous sentirez le bien-être de votre esprit.
Les béatitudes que j’ai proclamées, vous les aurez dès cette terre si vous faites la volonté de votre Père. Ensuite, au Ciel, elles seront soixante-dix fois plus grandes, parce qu’alors rien n’entravera votre fusion en Dieu.”
Cahiers de 1943 – Maria Valtorta
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Description détaillée de la vision de Marie
Le 19 septembre
Hier soir, 18 septembre, je souffrais terriblement. J’avais souffert comme ça toute la journée et j’étais vraiment épuisée. Chaque respiration, le moindre mouvement m’étaient très pénibles et m’obligeaient à me lamenter, moi qui ne me lamente jamais. Et puis, tousser, n’en parlons pas... J’aurais préféré un coup de fusil à une quinte de toux.
À l’heure du dîner, c’est-à-dire entre 20h et 21h, alors que j’étais restée seule, ma vue mentale fut comblée par la vision de la Très Sainte Vierge Marie. Je vais essayer de vous(*162) la décrire. Mais comment faire pour vous montrer sa beauté et ses couleurs ?
Elle est vêtue de blanc : une robe fermée au ras du col, comme si elle était plissée : je vois que, sur sa poitrine, l’étoffe forme des plis souples qui modèlent chastement les formes de Marie. Les manches sont plutôt étroites et vont jusqu’au poignet. La robe est ramassée à la taille par une ceinture. Mais elle n’est ni d’or ni d’argent. On dirait un cordon de soie, de la même couleur et aussi brillant que la robe. Il n’est pas noué et les bouts ne pendent pas sur la robe. Il ceint la taille, et c’est tout.
Sur la tête, une mante de la même étoffe que la robe, légère mais non transparente.
Elle descend le long des joues de Marie, se resserre au cou, comme si une boucle la retenait. Mais une boucle large, car je peux voir la gorge très blanche de Marie. Bref, la mante repose sur ses épaules et descend le long des bras et des hanches jusqu’au sol.
Mais comment faire pour décrire la splendeur de cette robe très simple d’une blancheur éclatante ? En comparaison, la neige est grise et opaque, le lys moins beau. On dirait de l’argent devenu étoffe tant le blanc resplendit.
Oh ! Impuissance de la parole à décrire la lumière ! Seulement au Ciel, et pour revêtir Marie, peut-il y avoir une étoffe d’un tel blanc phosphorescent, tel du diamant, perlé, opalescent, une pierre précieuse sans en être une et sans être le résultat d’une alliance de pierres précieuses pour resplendir ainsi !
Je vois l’ovale plutôt rond du visage de Marie. D’une teinte d’ivoire comme certains pétales de magnolia; le teint est pareil à celui de son Fils, mais la forme est différente, le visage de Jésus étant plus maigre et allongé. Sur le visage de fleur, seules les lèvres et les cils minces, à peine foncés, mettent un peu de couleur.
Les yeux, non grands ouverts, mais à demi voilés par les paupières, ont le même regard que le Fils et sont de la même couleur bleue, mais plus pâle. En faisant une comparaison humaine comme d’habitude, on pourrait dire que Jésus a les yeux saphir et Marie turquoise. On remarque chez Marie le même regard sérieux et triste que chez Jésus, mais il est d’une tristesse qui s’unit au sourire : le bon sourire de quelqu’un qui est affligé, mais qui veut consoler et encourager en même temps.
Les cheveux ont la couleur des blés mûrs ou de l’or pur, si vous préférez, tirant sur le blond roux, mais plus blonds que roux, tandis que les cheveux de Jésus tirent davantage sur le blond cuivre.
Les mains longues et fines, aux doigts très longs et fuselés, sortent des manches étroites, avec leurs poignets délicats et très blancs. Ce sont deux pétales de magnolia joints en prière. Il me semble qu’elles doivent sentir les fleurs, tant elles ressemblent à des boutons de fleur.
Aucun bijou, absolument aucun. C’est toute la personne de Marie qui est une pierre précieuse d’une luminosité d’albâtre, ou mieux encore, d’opale illuminé de l’intérieur par une flamme. Son corps glorifié dégage de la lumière, une très douce lumière qui me fait vraiment penser à une lampe ardente devant le tabernacle : une lampe d’albâtre blanc ou, je répète, d’opale.
Je ne vois pas les pieds parce que la robe est tellement longue qu’elle les cache.
Et voilà que je vous ai décrit notre Maman.
Elle m’a tenu et me tient compagnie, et il me semble que tout autour de moi devient lumineux et virginal; lumière et pureté descendent dans mon cœur et avec elles, une joie qui me fait pleurer de béatitude.
Je crois que si Marie disait un seul mot, mon âme s’évanouirait dans l’extase, parce qu’il n’y a qu’un fil qui m’empêche d’y sombrer, et cela juste parce que j’ai vu la Bénie et que je me suis senti embrasser par son sourire et son regard.
C’est maintenant le soir, et je dis à Jésus : “Tu ne dis rien aujourd’hui, Seigneur ?”
Il répond que c’est Marie qui me donne ma leçon d’aujourd’hui, et que la contempler n’exige aucune parole. En effet, la vision de Marie enseigne à elle seule la beauté de la pureté, de la prière et du silence. Trois grandes choses très peu et mal pratiquées.
Au milieu de mes souffrances physiques et morales, je me trouve dans la joie, parce que la lumière de la plus belle Étoile, de Marie, brille sur moi et qu’il m’est donné de la fixer.
Plus tard...
et Marie me dit sans parler qu’elle m’enseigne une autre chose :
à voir ses enfants même dans les ennemis. Elle a donné son Fils pour eux aussi et elle les a acceptés comme ses enfants, ainsi qu’elle nous a acceptés. Elle me fait comprendre que, lorsque nous les regardons avec hargne, nous l’affligeons et nous devenons différents d’elle qui regarda avec une aimante compassion ceux qui crucifièrent son Fils et transpercèrent son cœur immaculé.
(*162) Elle s’adresse au père Migliorini.
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( Image de de la vision , la plus approchante , que j'ai trouvée )
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Amour et humilité chez ses porte-parole : reproche du Seigneur aux prêtres matérialistes et orgueilleux
Le 20 septembre
Jésus dit :
“Sais-tu pourquoi je t’ai choisie ? Parce que tu es un rien, et tu es convaincue de l’être, et parce que l’amour t’anime.
Je vais cherchant humilité et amour pour déposer mes paroles et mes grâces et pour faire resplendir mes miséricordes, puisque le monde a toujours besoin de preuves de ma miséricorde pour conserver un minimum d’amour et de foi en moi.
Si autrefois, la formation de mon Église et la diffusion du Christianisme dans le monde avaient porté les fruits que la première floraison laissait espérer, il n’y aurait eu besoin de rien d’autre.
J’avais donné à ceux qui croyaient en moi tout ce qui leur était nécessaire pour grandir toujours davantage dans la Foi et dans ma Doctrine. Et je l’avais donné dans une forme parfaite comme moi seul, le très Parfait, pouvais le faire. Or il est arrivé qu’avec le temps, ce que je vous ai donné n’a pas perdu son efficacité, mais votre faculté de comprendre s’est affaiblie en vous.
Elle s’est affaiblie parce que la fumée de vos orgueils humains a assombri votre vue spirituelle; votre ouïe spirituelle a été émoussée par le bruit de trop de paroles humaines; votre goût spirituel, par la saveur de tant de corruption; votre toucher spirituel, par l’abus de trop de contacts charnels; votre odorat spirituel, par la perversion qui vous pousse à préférer ce qui est corrompu à ce qui est pur. Elle s’est affaiblie parce que vous avez écrasé votre esprit sous les pierres des sens, de la chair, de l’orgueil, du mal aux mille formes.
Tel un ruisseau destiné à arroser les fleurs de vos âmes, j’avais fait jaillir ma Doctrine des Cieux, mieux encore, de mon cœur qui vous aime. Mais vous y avez lancé des pierres et des gravats, le subdivisant en mille filets d’eau qui ont fini par se perdre sans vous avoir été d’aucune utilité, à vous, chrétiens, qui avez plus ou moins renié le Christ.
Les hérésies manifestes ont même oblitéré beaucoup de veines qui, partant de mon cœur, descendaient pour nourrir l’organisme de l’Église, une, catholique, romaine, universelle, et une grande partie de l’organisme n’est plus qu’un membre paralysé, mort à la vie, destiné à produire des cellules gangreneuses.
Mais les petites hérésies individuelles — si nombreuses ! se sont aussi propagées dans le noyau des catholiques. Et ce sont les plus pernicieuses, les plus condamnées. Car réfléchis bien si, à des années et des siècles de distance, on peut condamner jusqu’à un certain point les protestants, de quelque confession qu’ils soient, les orthodoxes et les orientaux qui suivent fidèlement ce que leurs ancêtres leur ont légué comme la vraie Foi, on ne peut pardonner à celui qui vit sous le signe de l’Église de Rome et qui se crée sa propre hérésie particulière, celle de sa sensualité, de son esprit, de son cœur.
Combien de compromis avec le Mal ! Combien de compromis que je vois et que je condamne !
Quatre-vingt-dix pour cent des catholiques se préoccupent de tout excepté de la vie et de ma Foi. Alors j’interviens. J’interviens par mon enseignement direct qui se substitue, avec ses lumières et ses flammes, à tant de chaires trop glacées et trop sombres. J’interviens pour être le Maître à la place des maîtres qui préfèrent cultiver leurs intérêts matériels plutôt que vos intérêts spirituels et surtout les miens. Puisque je leur ai confié les talents vivants que vous êtes, âmes achetées avec mon Sang, vignes et greniers du Christ Rédempteur, non pour qu’ils les laissent improductifs et incultes, mais pour qu’ils consacrent toutes leurs énergies à les faire produire et fructifier.
Eh bien, Maria, sais-tu qui sont les plus rétrogrades lorsqu’il s’agit d’accepter cette aide que j’apporte pour réparer les dommages causés par cette inanition spirituelle qui fait que vous, les catholiques, vous vous mourez ? Ce sont précisément mes prêtres. Les pauvres âmes dispersées dans le laïcat catholique accueillent avec dévotion ce pain que je romps pour les foules égarées dans le désert; j’ai pitié d’elles car elles dépérissent. Mais pas les docteurs de ma doctrine.
C’est logique, d’ailleurs. Comme il y a vingt siècles, ma Parole qui vous caresse, pauvres âmes, est un reproche pour ceux qui vous ont laissées vous appauvrir. Et le reproche pèse toujours, même s il est juste. Mais aujourd’hui comme il y a vingt siècles, je ne peux que leur répéter : ‘Malheur à vous, docteurs de la Loi, qui avez usurpé la clé du savoir et n’y êtes pas entrés, et avez entravé ceux qui y entraient’.
Ceux qui ne sont pas entrés, parce que vous leur aviez barré le chemin avec vos mesquineries et scandalisé leurs cœurs, qui vous regardaient comme leurs maîtres, parce qu’ils vous ont vus plus indifférents qu’eux-mêmes aux vérités éternelles, ceux-là seront jugés avec pitié.
Mais vous, vous qui avez préféré l’argent, les honneurs, le confort, le profit de vos proches à ta mission d'être les ‘maîtres’ au nom du Christ et pour continuer son enseignement; mais vous qui êtes si sévères à l’égard de vos frères et sœurs, prétendant qu’ils donnent ce que vous ne donnez pas, et qu’ils fassent fructifier ce que vous n’avez pas semé en eux, alors que vous êtes si indulgents envers vous-mêmes; mais vous qui ne croyez pas à mes manifestations, ces manifestations qu’au fond vous avez vous-mêmes provoquées, puisque c’est pour réparer les ruines causées par vous que je viens instruire les cœurs dispersés par te monde et observez que plus je viens et plus les temps se chargent d’hérésies; mais vous qui raillez et persécutez mes porte-parole et les insultez, les traitant de ‘fous’ et d' obsédés’, comme vos lointains ancêtres firent avec moi; vous serez traités avec sévérité.
Purifiez les sens de l’âme avec le feu de l’amour et de la pénitence, et vous entendrez, vous verrez, vous goûterez, vous sentirez ma présence dans les paroles que je dis aux humbles et que je tais à vous, orgueilleux, car seulement celui qui a une âme d’enfant entrera dans mon Royaume, et je ne révèle les secrets du roi qu’aux petits, car le plus grand parmi vous, catholiques, n’est pas celui qui revêt un habit d’autorité, mais celui qui vient à moi avec un cœur pur, confiant comme un enfant, plein d’amour comme un nouveau-né pour la maman qui le nourrit.
Bienheureux les petits. Je les ferai grands au Ciel !”
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Amour et Pureté de l' enfant
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
L’exemple des trois Gentils justes
Le 22 septembre
Jésus dit :
“Il ressort de mon Évangile un enseignement pour vous, êtres humains divisés par la haine.
Hier, je t’ai laissée tranquille pour te donner le temps de changer tes pensées et ton regard oui, même le regard, car il y a des regards coupables à cause de la haine qui les remplit comme et plus que des paroles en filtrant les mouvements de ton cœur à travers l’enseignement très doux de Marie.
Les tempêtes qui bouleversent un lac ne se calment pas d’un seul coup et surtout, lorsqu’elles se calment, l’apparence des eaux ne se rétablit pas immédiatement. La couleur et la limpidité de l’eau res¬tent troublées pendant quelque temps, et seulement quand les vagues sont complètement calmées, même dans les profondeurs, l’eau s ‘é¬claircit-elle et revient-elle bleue et sereine comme le ciel. Il en va de même lorsque la haine s’engouffre avec son vent d’enfer dans un cœur. Il faut du temps pour que l’âme se purifie de ses toxines anti-chrétiennes.
Dis-toi bien, Maria, que je comprends que, sous l’effet de certains agents douloureux, il est humain que la haine surgisse. Mais vous n’êtes pas seulement humains. Même que votre humanité est une phase transitoire de votre vie, tandis que le surhumain ne connaît pas l’éphémère, puisque du moment où vous êtes créés par le Père, vous êtes et serez toujours, dans la lumière ou dans les ténèbres selon vos actions sur terre, non pas jusqu’à la fin du monde, mais dans l’éternité qui n’a pas de fin.
La terre ! La longue vie, vie millénaire des dizaines et des dizaines de fois de la terre chrétienne et la vie sept fois millénaire de la Terre, planète créée par le Père, que sont-elles dans mon temps à moi ? Un instant d’éternité.
Hier, tu étais en train de te purifier et je t’ai laissée plongée dans ce travail nécessaire à tous et en particulier à mes bien-aimés parce que je ne peux m’arrêter là où règne la haine. Souviens-t’en toujours, fût-ce la plus compréhensible et humainement juste des haines. Et je parle pour toi et pour tout le monde.
L’enseignement dont je te parle et que vous donne mon Évangile, et sur lequel vous méditez peu ou pas du tout, est un enseignement de haute charité. Il y a trois épisodes qui vous le donnent. Ils vous sont expliqués d’autres façons, mais moi, en cette heure de haine entre les races du monde, je vais vous l’expliquer à ma façon : une fa¬çon sur laquelle vous auriez grand besoin de méditer afin de sortir de ce guêpier d’enfer en lequel vous avez transformé la terre.
Le centurion qui implore pour son serviteur paralysé, la femme cananéenne dont la réponse est un cri de confiance sans limites, la femme de Ponce Pilate. Trois Gentils, trois personnes en dehors de la Loi du Père. Mais qui, parmi les descendants d’Abraham, parmi ceux qui vivaient dans la Loi donnée par le Seigneur à son prophète au milieu des foudres du Sinaï, qui avait un cœur pareil à ces trois cœurs ? Ils ont cru en moi plus que mes compatriotes, ils ont reconnu qui j’étais à l~ lumière de leur foi, et leur foi a été récompensée.
Or, je veux que cela vous persuade que, dans toutes les races, dans toutes les nations, il y a des bons, des enfants de Dieu inconnus, puisque celui qui croit en moi et me cherche avec un cœur pur est mon enfant. Je n’avais pas trouvé, même en Israël, autant de foi que je trouvai en ces trois cœurs qui vinrent à moi sans que je les appelle matériellement. Et comme ces frères et sœurs lointains, il y en a tellement parmi les vivants !
Ne jugez pas, mes enfants, et ne méprisez pas. Aimez seulement, aimez tout le monde; vous avez tous le même Père Créateur, souve¬nez-vous-en; vous êtes donc frères et sœurs. Une seule poussière vous a formés et un seul souffle vous a animés.
Pourquoi alors tant de haine les uns envers les autres ? Ne soyez pas durs envers les autres. Regardez Jésus, le Maître qui ne se trompe pas et qui n’a pas repoussé le centurion païen et la cananéenne qu’on avait jugée, en Israël, lépreuse dans l’âme.
Prenez garde que ce ne soit Dieu qui vous juge tels, vous qui êtes infectés de cruauté, de fraude, de luxure et d’orgueil.
Purifiez-vous au feu de l’amour. C’est l’eau lustrale qui rend votre âme blanche de nouveau et le toucher qui ouvre vos yeux aveuglés, vos oreilles bouchées, qui donne la vie à votre esprit paralysé et vous rend capables de comprendre ce que le divin Esprit dit à votre esprit, qui a besoin de tant de lumière et de pardon.
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Feu de l' Amour de Dieu
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Deux nécessités : l’amour et la pénitence
Le 23 septembre
Jésus dit :
“Je reviens à une des notes dominantes de mes paroles. Il y en a deux, Maria. La première est la nécessité de l’amour; la deuxième, la nécessité de la pénitence.
Le Dieu Unique en Trois Personnes vous avait créés en vous donnant un royaume où tous étaient vos sujets et dont la souffrance était bannie, un royaume où la mort ne venait pas tronquer la vie de vos êtres les plus chers, dans l’effroi des mourants et les gémissements des survivants, mais seulement une dormition, comme celle de Marie, qui permettait de franchir, dans les paisibles brumes d’un sommeil innocent, les portes qui s ouvraient si facilement sur le paradis terrestre pour laisser entrer à flots la lumière du plus haut Paradis et la voix paternelle du Seigneur qui trouvait sa joie à être avec ses enfants.
En vérité, ce Dieu avait établi une seule nécessité : celle de l’amour. L’amour des enfants pour leur Père, l’amour des sujets pour leur Roi, l’amour des créatures pour leur Dieu Créateur.
Et si l’acide de votre faute n’avait pas rongé les racines de l’amour, il aurait poussé et serait devenu fort en vous, sans exiger d’effort de votre part. Non pas source de peine, mais de joie pour vous, un besoin dont l’exercice soulage, comme la respiration. Et effectivement, l’amour était destiné à être la respiration de votre esprit, le sang de votre esprit.
Puis vint la faute. Oh ! La ruine de la faute !
Vous que les ruines de vos palais, de vos temples, de vos ponts, de vos villes
remplissent d’horreur, vous qui maudissez les explosifs qui brisent, lézardent, réduisent tout en poussière, ne mesurez-vous pas quelle ruine a provoquée la faute dans l’être humain ? L’être humain, l’œuvre la plus parfaite de la création, façonné, non par main humaine, mais par l’Intelligence éternelle, laquelle vous a coulés, tel un métal sans scories, dans son propre moule pour ainsi dire, et vous en a tirés formés à son image et à sa ressemblance, si beaux et si purs que l’œil de Dieu se réjouit devant son œuvre et les Cieux tressaillirent d’admiration, et la Terre chanta d’une voix très haute, dans l’harmonie des sphères, la gloire d’être la planète qui, aux origines de l’Univers, devenait l’immense palais de l’humain-roi, enfant de Dieu.
La faute, plus néfaste que n’importe quelle dynamite, a tout bouleversé aux racines mêmes de l’être humain. Et sais-tu où elles se trouvaient ? Dans la pensée de Dieu, qui avait fait l’être humain.
La faute a bouleversé aux racines de l’être humain, cet ensemble parfait de chair et d’esprit; d’une chair qui n’était guère dissemblable, dans les mouvements du sentiment, de l’esprit dont elle n’était pas le contraire, encore moins l’ennemie, mais à peine plus pesante que lui; d’un esprit qui n’était pas prisonnier, tourmenté dans la prison de la chair, mais jubilant dans la chair docile qu’il guidait vers Dieu, car étant une molécule de l’esprit de Dieu, il était attiré par Dieu comme par un aimant divin, en vertu des rapports d’amour entre le Créateur, le Tout, et l’esprit, la partie(*163).
La faute a bouleversé le milieu harmonieux que Dieu avait créé autour de son enfant pour qu’il fût roi, et roi heureux.
Une fois tombé l’amour de l’être humain envers Dieu, l’amour de la Terre envers l’être humain tomba aussi. La barbarie se déchaîna sur la Terre entre les créatures inférieures, entre elles et l’être humain, et horreur suprême, entre les êtres humains. Ce sang, qui ne devait être chaud que de l’amour de Dieu, s’échauffa de haine, bouillonna et coula goutte à goutte, contaminant l’autel de la Terre où Dieu avait mis ses premiers enfants pour qu’ils l’aimassent en s’aimant et qu’ils enseignassent l’amour aux futurs humains : le seul rite que Dieu voulait d’eux.
Et voilà que, de la graine de la faute, naquit une plante, une plante aux fruits amers et aux branches piquantes : la douleur.
Ce fut d’abord la douleur telle que l’humain pouvait la subir dans sa spiritualité embryonnaire contaminée : une douleur animale faite des premières douleurs de la femme et des premières blessures infligées à la chair fraternelle, une douleur féroce de hurlements et de malédictions, semence de vengeances toujours renouvelées. Puis, se raffinant en cruauté mais non en mérite, la douleur aussi évolua, devenant plus vaste et plus complexe.
Je suis venu sanctifier la douleur, subissant la Douleur pour vous et fondant vos douleurs relatives à ma douleur infinie, donnant ainsi mérite à la douleur.
Je suis venu confirmer par ma vie et ma mort l’avertissement donné à plusieurs reprises par mes prophètes : ce que Dieu exige pour pardonner à ses enfants de plus en plus coupables et pour les bénir, ce n’est pas la circoncision matérielle, mais la circoncision des cœurs, de vos sentiments, de vos impulsions que le germe du premier péché transforme toujours en impulsions de chair et de sang ou de la plus haute luxure : celle de l’esprit.
Et c’est là, mes enfants, que vous devez travailler avec le fer et le feu pour marquer dans votre âme le signe qui sauve, le signe de Dieu. C’est là, mais non avec le fer et le feu de vos lois féroces et de vos guerres maudites. C’est là : à l’endroit où se forment les lois et les guerres des humains, car il est inutile de dire le contraire. Si vous viviez dans le signe du Seigneur, spirituellement circoncis pour enlever ce qui apporte des impuretés de tout genre, vous ne seriez pas ce que vous êtes : des insensés, pour ne pas dire des fauves. Et note bien qu’il y a peu de différence entre les insensés et les fauves, car tous deux sont dénués de raison, c’est-à-dire de ce que Dieu a mis dans l’humain pour le faire régner sur tous les êtres de la terre.
L’être humain est soumis à deux nécessités : l’amour et la douleur. L’amour qui vous empêche de faire le mal, la douleur qui répare le mal.
C’est la science qu’il faut apprendre : savoir aimer et savoir souffrir. Mais vous ne savez pas aimer et vous ne savez pas souffrir : vous savez faire souffrir, mais ce n’est pas de l’amour, c’est de la haine.
Pourquoi êtes-vous si savants dans le mal et si ignorants dans le bien ? Pourquoi ? N’êtes-vous jamais assouvis de haine et de cruauté ? Et vous voulez que Dieu vous pardonne ?
Revenez à l’amour, mes enfants, et sachez supporter la douleur. Et si vous n’êtes pas mes enfants au point de souhaiter la douleur afin d’expier les péchés d’autrui, comme je sus le faire, soyez mes enfants au moins assez pour ne pas me maudire pour la souffrance que vous avez engendrée et dont vous m’accusez.
Abaissez votre sot orgueil ! Apprenez du publicain à reconnaître combien vous êtes indignes, à quel point vous vous êtes rendus indignes de vivre sous le regard qui est votre protection. Jetez loin de vous les vaines soifs de la terre et approchez-vous de la Source de Vie qui depuis vingt siècles coule pour vous. Injectez la Vie dans vos cœurs qui se meurent dans la gangrène du péché ou s’étiolent dans l’indifférence.
Appelez-moi à vos sépulcres. Je suis le Christ, celui qui vient vous ressusciter.
Je ne demande qu’à être appelé pour accourir et dire : ‘Sors’. De la mort. Du mal. De l’égoïsme, de la luxure, de la haine maudite qui consume sans vous donner la joie. ‘Sors’ de tout ce qui est horreur pour entrer en moi, pour entrer avec moi dans la Lumière, pour renaître dans l’Amour, pour connaître la vraie science, pour obtenir la paix et la vie, lesquelles, étant de moi, ont de moi l’éternité.” (*164)
(*163 ) Au sens expliqué dans les dictées du 17 août,
(*164) L’auteur ajoute au crayon : Jérémie, chapitre 4, versets 4 et 22.( Voir spoiler )-
- Spoiler:
- 4:4 Circoncisez-vous pour l'Éternel, circoncisez vos coeurs, Hommes de Juda et habitants de Jérusalem, De peur que ma colère n'éclate comme un feu, Et ne s'enflamme, sans qu'on puisse l'éteindre, A cause de la méchanceté de vos actions.
4:22 Certainement mon peuple est fou, il ne me connaît pas; Ce sont des enfants insensés, dépourvus d'intelligence; Ils sont habiles pour faire le mal, Mais ils ne savent pas faire le bien. –
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Vierge Marie "la toute pure"
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
L’imitation du Christ dans la souffrance, la douceur et l’humilité pour combattre l’orgueil, la colère et la luxure, oeuvres de Satan
Le 24 septembre
Jésus dit :
“Courage, Maria. Pense que tu subis les douleurs de mon agonie. Moi aussi, j’avais très mal aux poumons et au diaphragme, et chaque respiration, chaque mouvement, chaque battement était une nouvelle douleur qui s’ajoutait à la douleur. Et je n’étais pas comme toi sur un lit, mais grevé d’un poids dans des rues qui grimpaient. Et puis, suspendu, sous le soleil, avec une fièvre si forte qu’elle battait dans mes veines comme d’innombrables marteaux.
Mais ce n’étaient pas là les pires souffrances. Plus torturante encore était l’agonie du cœur et de l’esprit. Et le plus grand tourment de tous était la certitude que, pour des millions et des millions d’humains, ma souffrance était inutile. Et pourtant cette certitude n’a pas diminué d’un atome ma volonté de souffrir pour vous.
Oh ! Douce souffrance, Maria, parce qu’offerte au Père en réparation et pour votre salut ! De savoir que mon Sang lavait le signe qui était resté sur vous, offense de la race humaine envers Dieu, laquelle resterait éternelle, et que ma mort vous redonnait la Vie. De savoir, une fois passée l’heure de la Justice, que l’Amour vous regarderait à travers moi, l’Immolé, avec amour. Tout cela introduisait une source de baume dans un océan d’une telle amertume que la plus grande des amertumes subies sur terre, depuis que l’être humain existe, est à peine plus qu’un rien, car sur moi pesaient les fautes de toute l’humanité et la colère divine.
J’ai dit : ‘Soyez semblables à moi qui suis doux et humble de cœur’. Je l’ai dit à tous car je-savais que dans mon imitation se trouvait la clé de votre bonheur sur cette Terre et au Ciel.
Vous subissez toutes les ruines qui vous accablent parce que vous n ‘êtes pas humbles et vous n’êtes pas doux. Ni dans les familles, ni dans vos occupations et professions, ni dans le cadre plus vaste des Nations. L’orgueil et la colère vous dominent et sont la cause de tant de vos crimes.
Un troisième agent de crimes est votre luxure; cela peut vous sembler chose individuelle, mais la luxure et les deux premiers agents impliquent un très, très grand nombre d’individus, des continents entiers; parfois ils bouleversent la Terre uniquement par le fait qu’ils ont atteint la perfection du mal dans l’âme de quelques enfants de Satan, lesquels lui obéissent pour pouvoir remplir de moissons maudites les greniers de leur père.
Et en vérité, je vous dis qu’en ce moment, par ordre du père du mensonge, ses enfants moissonnent parmi les âmes qui avaient été créées pour moi et que j’ai inutilement fertilisées de mon Sang. Moisson plus abondante qu’aucune espérance diabolique ne puisse concevoir; les Cieux frémissent devant les pleurs du Rédempteur qui voit la ruine des deux-tiers du monde chrétien. Et deux-tiers, c’est peu dire.
J’ai dit à tous : ‘Soyez doux et humbles de cœur pour être semblables à moi’. Mais à mes enfants bien-aimés, mes enfants bénis, chéris de mon cœur à mes petits rédempteurs, dont la stillation du sacrifice fait que la source rédemptrice, jaillie de mon corps vidé de son sang, continue de couler, à ceux-là je dis, et je le plis en les serrant sur mon cœur et posant un baiser sur leur front : ‘Soyez semblables à moi qui fus généreux dans la souffrance par le grand amour qui m’inspirait tout entier’.
Plus on aime et plus on est généreux, Maria. Monte. Touche au sommet. Je t’attends là-haut pour t’amener avec moi au Royaume de l’Amour.”
Cahiers de 1943- Maria Valtorta
Le Royaume de Dieu c'est l' Amour
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Condamnation de l’adultère
Le 25 septembre
Jésus dit :
“Tu pourras t’étonner que je te parle à ce sujet, toi qui es célibataire. Mais tu n’es que mon porte-parole et tu dois donc te plier à transmettre n’importe quoi. Ce que je vais te dire maintenant servira aux autres. Ça servira à corriger plusieurs erreurs de plus en plus enracinées dans le monde.
Le monde se divise en deux catégories. La première, qui est très vaste, est celle des gens sans scrupules d’aucune sorte, ni humains, ni spirituels. La seconde est celle des timorés, laquelle se subdivise cependant en deux classes : ceux qui sont timorés avec raison et ceux qui le sont par petitesse d’esprit. Je parle ici à la première catégorie et à la deuxième classe de la seconde catégorie.
Le mariage n’est pas réprouvé de Dieu, si bien que j’en ai fait un sacrement. Et ici je ne parle même pas du mariage comme sacrement, mais du mariage comme union, telle que Dieu l’a faite en créant le mâle et la femelle pour qu’ils s’unissent, formant une seule chair, dont aucune force humaine ne peut, ni ne doit diviser l’union.
Voyant votre dureté de cœur, toujours plus grande, j’ai changé le précepte de Moïse, lui substituant le sacrement. Le but de cet acte était d’apporter une aide à votre âme d’époux contre votre sensualité animale et de freiner la facilité illicite avec laquelle vous répudiez ceux que vous avez d’abord choisis pour passer à de nouvelles unions illicites, au détriment de vos âmes et des âmes de vos enfants.
Ceux qui se scandalisent d’une loi créée par Dieu pour perpétuer le miracle de la création se trompent sérieusement et généralement ce ne sont pas les plus chastes, mais les plus hypocrites, parce que les chastes ne voient dans l’union conjugale que la sainteté de son but, tandis que les autres ne pensent qu’à la matérialité de l’acte — tout comme ceux qui, avec une coupable légèreté, croient pouvoir outrepasser impunément mon interdiction de passer à de nouvelles amours, à moins que le premier lien ne soit dénoué par la mort.
Adultère et maudit est celui qui brise une union, d’abord souhaitée, par un caprice de la chair ou intolérance morale. Si elle ou lui disent que leur union est désormais pour eux un poids ou une source de répugnance, je leur dis que Dieu a donné aux êtres humains l’intelligence et la faculté de réfléchir pour qu’ils s’en servent, et surtout dans des situations d’une aussi grave importance que la formation d’une nouvelle famille; je dis encore que si, dans un premier temps, on a pu commettre une erreur par légèreté ou calcul, il faut ensuite supporter les conséquences, afin de ne pas provoquer des malheurs plus grands qui retombent surtout sur le meilleur des deux époux et sur les enfants innocents, lesquels seront amenés à des souffrances plus grandes que la vie ne comporte et à juger ceux que j’ai placés au-dessus du jugement par précepte : le père et la mère.
Je dis enfin que la vertu du sacrement, si vous étiez de vrais chrétiens et non ces bâtards que vous êtes, devrait agir en vous, les époux, pour faire de vous une seule âme qui aime en une seule chair, et non deux bêtes féroces qui se haïssent attachées à une seule chaîne.
Adultère et maudit est celui qui, dans une comédie obscène, vit deux ou plusieurs vies conjugales, et rentre auprès de son époux et de ses enfants innocents, la fièvre du péché dans le sang et l’odeur du vice sur ses lèvres mensongères.
Rien ne rend licite l’adultère. Rien. Ni l’abandon, ni la maladie du conjoint, et encore moins son caractère plus ou moins odieux. La plupart du temps, c’est votre être luxurieux qui vous fait voir votre compagnon ou votre compagne comme étant odieux. Vous voulez les voir comme tels pour justifier à vous-mêmes votre comportement honteux que vous reproche votre conscience.
J’ai dit, et je ne change pas mes paroles, qu’est adultère non seulement celui ou celle qui consomme son adultère, mais aussi celui ou celle qui, dans son cœur, désire le consommer et regarde avec l’appétit des sens la femme ou l’homme qui n’est pas son conjoint.
J’ai dit, et je ne change pas mes paroles, qu’est adultère celui qui, par sa façon d’agir, met son conjoint dans les conditions d’être adultère à son tour. Deux fois adultère, il répondra de son âme perdue et de celle qu’il aura menée à sa perte par son indifférence, sa négligence, sa grossièreté et son infidélité.
La malédiction de Dieu plane sur tous ces adultères, et ne pensez pas que ce ne soit qu’une façon de parler.
Le monde tombe en ruines, car les premières à être détruites furent les familles. Les levées du fleuve de sang qui vous submerge ont été effritées par vos vices particuliers, lesquels ont poussé les gouvernants à tous les niveaux — des chefs d’état aux chefs de village à devenir des voleurs et des tyrans pour obtenir l’argent et les honneurs à leurs convoitises.
Regardez l’histoire du monde : elle est pleine d’exemples. La luxure fait partie de la triple combinaison qui provoque votre ruine. Des états entiers ont été détruits, des nations arrachées au sein de l’Église, des scissions séculaires créées au scandale et pour le tourment des races à cause de l’appétit charnel des gouvernants.
Et il est logique qu’il en soit ainsi. La luxure éteint la Lumière de l’esprit et tue la Grâce. Sans la Grâce et la Lumière, vous n’êtes pas différents des brutes et vous agissez donc comme des brutes.
Faites, si c’est ça qui vous plaît. Mais souvenez-vous, êtres vicieux qui profanez les maisons et les cœurs des enfants par votre péché, que je vois et je me souviens, et que je vous attends. Dans le regard de votre Dieu qui aimait les tout-petits et qui a créé la famille pour eux, vous verrez une lumière que vous ne voudriez pas voir et qui vous foudroiera.”’(*165)
(*165) L’auteur ajoute au crayon : Saint Marc, chapitre 10, v. 5-16. ( voir spoiler )
- Spoiler:
- 05 Jésus répliqua : « C’est en raison de la dureté de vos cœurs qu’il a formulé pour vous cette règle.
06 Mais, au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme.
07 À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère,
08 il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair.
09 Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
10 De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question.
11 Il leur déclara : « Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre devient adultère envers elle.
12 Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère. »
13 Des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement.
14 Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.
15 Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. »
16 Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains
Cahiers de 1943 - Maria Valtorta
L' Union des époux dans le Christ est sacrée
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Maria Valtorta a écrit sous la dictée de Dieu : elle "entendait" de quelle façon ?
Ce texte est daté de 1943 et depuis cela n'a fait qu'empirer avec la multiplication des divorces.
Je relève cette distinction lucide entre
1 ceux qui voient la sainteté de l'acte (logiquement ceux qui commencent par aimer, et donc s'engager fidèlement en s'ouvrant à la Vie)
2 et deux, ceux qui voient sa matérialité. Au lieu de dire "libération sexuelle" (à partir de mai 68) c'est "matérialisme sexuel" qu'on devrait dire !!!!
Cette matérialité nous fait "désirer d'abord" (quite à cohabiter à l'essai, répudier, divorcer, multiplier les "expériences","essayer"une ou plusieurs personnes avant de s'engager, tromper, mentir, se lasser, etc.
Merci Maria, merci Seigneur
Ce texte est daté de 1943 et depuis cela n'a fait qu'empirer avec la multiplication des divorces.
Je relève cette distinction lucide entre
1 ceux qui voient la sainteté de l'acte (logiquement ceux qui commencent par aimer, et donc s'engager fidèlement en s'ouvrant à la Vie)
2 et deux, ceux qui voient sa matérialité. Au lieu de dire "libération sexuelle" (à partir de mai 68) c'est "matérialisme sexuel" qu'on devrait dire !!!!
Cette matérialité nous fait "désirer d'abord" (quite à cohabiter à l'essai, répudier, divorcer, multiplier les "expériences","essayer"une ou plusieurs personnes avant de s'engager, tromper, mentir, se lasser, etc.
Merci Maria, merci Seigneur
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
je suis d'accord avec ce texte qui remet les pendules à l'heure, je pense que la fidélité dans le couple est très très cher aux yeux de Dieu...
mais par contre... dans le cas où une personne mariée se fait répudiée, alors qu'elle aimé encore son mari tendrement et à tout essayer pour sauver son couple.. se remarie, est - elle adultère? alors qu'elle n'y été pour rien dans son divorce? la Bible enseigne t elle quelquechose sur ce point précis?
Cordialement en Christ
mais par contre... dans le cas où une personne mariée se fait répudiée, alors qu'elle aimé encore son mari tendrement et à tout essayer pour sauver son couple.. se remarie, est - elle adultère? alors qu'elle n'y été pour rien dans son divorce? la Bible enseigne t elle quelquechose sur ce point précis?
Cordialement en Christ
Invité- Invité
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
La chasteté des époux, créateurs avec le Père
Le 26 septembre
Jésus dit :
“Vous avez lu dans mon Évangile la dégradation de l’enfant prodigue qui a dilapidé dans le vice les richesses reçues de son père et se réduit à garder les porcs. Mais pensez-vous que ce soit le maximum de l’abjection ?
En vérité, je vous dis que s’il vous était accordé de comparaître devant moi avec votre corps et vos vêtements, et que l’un de vous montait à moi, porté par la mort, dans le vêtement le plus crasseux d’un porcher qui serait tombé mort dans l’étable au milieu des ordures, il répugnerait moins aux célestes habitants de mon Royaume et susciterait moins mon mépris que l’apparition de l’âme contaminée par les vices de la chair.
La crasse du premier est une crasse qui périt et qui n’est jamais jugée sévèrement : le fruit de son pénible travail attire, au contraire, la bénédiction divine sur l’honnête gardien de troupeaux. La crasse du deuxième est une crasse qui ne périt pas : une lèpre a recouvert l’âme de gangrènes fétides qui l’ont rongée sans limites dans le temps. L’âme du vicieux impénitent est digne de Satan dans les siècles des siècles.
Et lorsque je dis ‘vicieux’, je ne me réfère pas seulement à certaines formes de vice que vous-mêmes jugez comme telles.
Vous les jugez comme telles et vous les pratiquez quand même parce que vous êtes des sots et vous ne savez pas réagir aux tentations du mal. Vous n’avez pas en vous ma Foi : Si vous l’aviez, vous vaincriez la chair. Mais vous ne l’avez pas, et les sens prédominent sur l’âme. Lorsque je dis ‘vicieux’, je me réfère aussi aux vices cachés de votre sensualité, par lesquels vous transformez le mariage en une prostitution et détruisez la raison pour laquelle il a été créé.
Dieu ne fit pas le mâle et la femelle pour qu’ils atteignent la fatigue et la nausée dans leurs vices. Il les a faits pour une raison très haute. Quand il a dit : ‘Faisons l’homme à notre image et à notre ressemblance et donnons-lui un soutien pour qu’il ne soit pas seul’, il sous-entendait dans sa divine pensée qu’outre la partie spirituelle et intellectuelle, qui vous rend semblables à Dieu, vous lui ressembliez dans la création d’autres vies.
Mais vous rendez-vous compte de la ressemblance sublime que Dieu vous a donnée ? Celle de créer d’autres créatures : vous, hommes et femmes qui vous mariez, êtes aussi des créateurs, des créateurs d’êtres humains comme le Dieu éternel.
Eh bien, qu’avez rampante et de son chuchotement baveux, l’immoralité qui vous fait répudier votre mission créatrice ? Et n’est- ce pas du vice que de se donner à la sensualité jusqu' a la nausée tout en se refusant à la paternité et à la maternité ?
Soyez chastes si vous craignez de ne pas avoir vêtements et nourriture pour de futurs enfants. La chasteté n’est pas le monopole des vierges. La virginité est la quintessence de la chasteté, et elle est placée dans le cœur de ceux qui ont été élus pour suivre l’Agneau et pour parler un langage accordé à eux seuls. Mais si la blancheur éclatante des vierges se teint de la splendeur qui émane du Verbe de Dieu et de la très pure Mère du Verbe, l’étole des saints époux -vous fait d’une telle mission ?
Vous, les femmes, invectivez contre la faute d’Ève lorsque vous souffrez; vous, les hommes, vous maudissez la faute d’Adam quand vous peinez. Mais le Serpent n’est-il pas encore parmi vous, à l’intérieur de vos maisons, et ne vous enseigne-t-il pas de son étreinte
qui surent être chastes se dore de la lumière qui émane du meilleur et du plus chaste et du plus saint des époux : mon père putatif qui est le modèle de toutes les vertus conjugales.
Soyez chastes dans vos maisons comme à l’extérieur. Pensez qu’on ne cache rien à Dieu. Laissez aux enfants de Satan certains crimes occultes. Ne soyez pas inférieurs aux bêtes qui comprennent la beauté de la procréation et qui savent se mettre un frein quand la mauvaise saison priverait leurs petits de nourriture.
Aimez-vous et aimez-moi en pensant, non pas au jour si court d’ici-bas, mais au jour éternel, et faites qu’il soit plein de Lumière.
Soyez bénis dès maintenant, époux qui savez être saints et vivre dans ma Loi. Les anges viennent s’asseoir près de vos foyers et ne refusent pas de veiller sur votre repos, puisque rien en vous n’offense ces esprits lumineux qui voient mon visage et, bienheureux de sa Lumière, ne peuvent regarder ce qui est à l’opposé absolu de la Lumière.
Et vous, époux qui n’êtes pas comme cela, retournez sur le droit chemin. Ce n’est pas en refusant à la vie de naître que vous allez augmenter vos richesses. Celles-ci, comme à travers un crible défoncé, fuiront en mille filets, car d’autres vices et péchés donneront l’assaut à vos avoirs et vous serez pauvres en ce monde et au Ciel par votre faute.
Souvenez-vous de mes commandements et de mes paroles. Dieu s’occupe de ceux qui vivent en lui.”
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
L’essence de la foi : acceptation de la parole de Dieu dans son intégralité
Le 27 septembre
Jésus dit :
“J’ai dit : ‘Si vous restez fidèles à ma Parole, vous serez vraiment mes disciples, vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres’.
Rester fidèles à ma Parole signifie être fidèles au Christ, car la Parole du Père, c’est Jésus Christ, votre Rédempteur. En restant fidèles à ma Parole, vous restez donc fidèles à notre éternelle Trinité, car si vous aimez le Verbe, vous aimez aussi son Origine, et en l’aimant, vous aimez aussi le Saint Esprit qui, avec le Père, s’est occupé d’envoyer le Christ sur terre pour vous donner la doctrine de vie et de rédemption.
Voilà pourquoi n’est pas vraiment fidèle celui qui m’aime et n~ aime pas mon Origine et n’aime pas mon Auteur, l’Amour; car c’est l’Amour qui a engendré le Fils-Verbe, c’est l’Amour qui a engendré le Rédempteur aux humains en unissant les deux natures, humaine et divine, en un seul lien de feu dont est venue au monde la vraie Lumière.
Celui qui n’aime qu’une seule Personne de la sainte Triade et n’aime pas les Deux autres n’est pas un vrai fidèle et manque à la charité et à la foi. En manquant à la foi, il manque aussi à la vérité, parce qu’il met en doute la vérité que je suis venu vous apporter et il refuse de la connaître en mettant une entrave à son intelligence.
De quelle façon ? En refusant Dieu. Car Dieu est Charité, et celui qui connaît si peu la charité qu’il est incapable d’aimer ce que Dieu a~ fait et ce que Dieu a donné, comment peut-il dire d’être en Dieu ? Et< s’il n’est pas en Dieu comme l’enfant dans le sein de son père, comment peut-il avoir en soi la capacité de comprendre le langage surnaturel du Père ?
Voyez-vous que l’essence de la foi est comme un cercle merveilleux que rien n’interrompt et qui vous entoure d’une unique étreinte vitale ? Mais si vous le rompez violemment par orgueil mental, par : dureté de cœur, par lourdeur charnelle, voilà qu’il présentera une lacune qu’aucune raison humaine ne saura combler.
Et il vous arrivera ce qui arrive toujours. Vous tombez précipitamment du gouffre ouvert par votre volonté qui n’accepte pas av la simplicité des enfants ce que la Bonté vous dit de croire, et dans votre chute, vous ne vous arrêtez pas à la boue de la terre.
Ce serait déjà une faute, car vous avez été créés pour le Ciel et non pour souiller votre âme dans la boue de la terre. Non, vous tombez plus loin que la terre, jusqu’aux royaumes de Satan, car celui qui vit détaché de Dieu, en marge de sa Parole et de son Amour, tue la Vie en lui et son être vient alimenter l’horrible feu où rôde celui qui hait Dieu.
Croyez bien, mes enfants, qu’il suffit de rejeter une partie de la vérité pour faire le chaos en vous, qu’il suffit d’accueillir une vérité en moins pour que s’écroule tout l’édifice de la foi et que vous vous trouviez comme au milieu des décombres d’un palais démoli, plein de fosses et de dangers.
N’est- ce pas justement ce que fait le monde moderne ? Ne choisit-il pas ce qui lui convient dans mes paroles et ne refuse-t-il pas le reste ? Ne croit-il pas à des points particuliers en niant les autres ? Mais réfléchissez, enfants de mon amour. Se peut-il que je sois venu vous dire des paroles inutiles ? Des paroles mensongères ? Des paroles impossibles à croire ou à mettre en pratique ?
Non, enfants de ma douleur. Je n’ai pas dit une seule parole qui soit inutile et je n’en dis pas. Je n’ai pas dit une seule parole qui ne soit pas vraie et je n’en dis pas. Je n’ai pas dit une seule parole qui soit impossible à l’esprit —j’entends l’esprit qui est engendré par Dieu et qui est une partie de Dieu lui-même enfermée en vous(*166) que l’esprit ne puisse croire. Je n’ai pas dit une seule parole que vous ne puissiez pratiquer, si seulement vous voulez le faire, parce que je suis Intelligent, Juste, Bon, et je ne donne pas d’ordres sots ou de poids supérieurs à vos forces, et je n’ai pas d’exigences dont la sévérité contraste avec la bonté.
Soyez-moi fidèles, chers enfants. Acceptez ma parole sans vouloir la critique et là où votre faiblesse n’arrive pas à comprendre, adressez-vous à moi, Lumière du monde.
Pour la millionième fois, moi, votre Dieu, je vous assure que je ne veux pas votre ruine mais votre salut, et comme une couveuse anxieuse pour ses petits, je vous tiens embrassés, car votre vie éternelle me tient à cœur. Ne quittez pas mes bras. Moi, fidèle à mes enfants, et vous, fidèles à moi.
Qu’il sera beau le jour où, après s’être aimés à travers de si grandes étendues d’éther, vous viendrez à moi pour toujours et nous Pourrons nous aimer pour l’éternité : lumières revenues à la Lumière, vies revenues à la Vie, esprits revenus à l’Esprit, enfants revenus au Père, exilés revenus à leur Patrie, héritiers d’un Roi élevés au Royaume de votre Dieu, Roi des rois et Seigneur de l’Univers.”
(*166) Ceci est mieux dit dans la dictée du 1er octobre.
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Dieu est la Vraie Lumière
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Merci !
Un exemple : il existe des mouvements gays chrétiens, favorables au mariage gay à l'église.
Il sont croyants mais ils écartent une partie de la Parole ainsi qu'une partie de ce que Dieu a créé (l'autre sexe et l'union féconde).
Un exemple : il existe des mouvements gays chrétiens, favorables au mariage gay à l'église.
Il sont croyants mais ils écartent une partie de la Parole ainsi qu'une partie de ce que Dieu a créé (l'autre sexe et l'union féconde).
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
c'est dangereux de vouloir fabriquer sa petite religion à soit, celle qui nous plait, acceptant celà, ou refusant ce qui nous dérange dans la Parole, comme on veut, c'est un piège du démon
Merci
Merci
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
C'est souvent sur les questions sexuelles que les croyants sont tentés par l'incohérence et font leur petite cuisine à soi.
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Pierre, un exemple de foi limitée
Le 28 septembre
Jésus dit :
“Nous avons en Pierre un exemple de foi limitée et des conséquences que cela peut entraîner.
Pierre n’avait pas encore accepté totalement ma Parole, à cause de la lourdeur de son être que l’Esprit Saint n’avait pas encore enflammé et que mon Immolation n’avait pas fortifié, mon Immolation qui allait descendre sur lui comme sur tous les autres — car je l’aimais beaucoup mon Pierre, généreux, impulsif et si humain aussi, qui possédait tant de qualités et tant d’humanité, vrai champion de l’homme humainement bon et qui, pour devenir saint, doit insérer sa bonté dans la Bonté de Dieu. Son propre grand amour pour moi qui l’ai absous de toute faute le portait à refuser ces vérités de sang que j’annonçais comme m’étant réservées.
‘Seigneur, que cela ne soit jamais’, avait-il dit une fois. Et même si, après mon reproche, il ne l’avait plus répété, au fond de son cœur il se révoltait à l’idée que son Seigneur était destiné à un sort si affreux et que le royaume de son roi aurait la cime d’une montagne pour palais et une croix pour trône.
Jean, au contraire, acceptait tout; le cœur broyé, mais un cœur d’enfant pour qui la parole de celui qui l’aime est l’absolue vérité, il inclinait la tête et le cœur devant les prédictions de son Jésus et se préparait, avec une fidélité absolue à la vie, à être fidèle au Maître, même à l’heure de la Passion.
Jean, le pur et aimant croyant, resta fidèle. Pierre me renia, lui qui ne voulait accepter de la Vérité que ces vérités qui séduisaient son esprit, encore trop amalgamé à la chair. Et sa faute en cette heure fut un manque de courage, mais aussi et surtout un manque de foi.
S’il avait cru en moi très fidèlement, il aurait compris que son Maître n’était jamais autant Roi, Maître et Seigneur qu’en cette heure où il semblait être un délinquant ordinaire.
J’ai alors atteint le sommet de l’enseignement parce que j’ai fait de mon enseignement, non plus une théorie, mais un fait réel.
J’ai alors assumé mon règne sur tous ceux qui furent, qui étaient et qui seraient, et j’ai mis la pourpre et la couronne qui n’avaient pas d’égal en splendeur, puisque la première venait du sang d’un Dieu et la deuxième était le témoignage de la force à laquelle parvient l’amour de Dieu pour vous, de Dieu qui meurt du martyre pour sauver les humains des martyres éternels.
J’ai alors repris pleinement et complètement mon rôle de Seigneur du Ciel et de la Terre, car seul le Seigneur du Ciel pouvait donner satisfaction au Seigneur Dieu, et seul le Seigneur de la Terre pouvait effacer la faute de la Terre : mon rôle de Seigneur de la Vie et de la Mort, car j’ai commandé à la vie de rentrer en vous et à la mort de ne plus tuer. Je parle de la vie et de la mort de l’esprit, car à mes yeux n’a de la valeur que ce qui est esprit.
Bienheureux, bienheureux, bienheureux ceux qui savent vraiment croire en moi. Toujours. Quoi qu’il arrive et sous quelque lumière que ça se présente. Si une ombre se lève, tel un mur noir et rugueux pour effrayer votre âme, n’oubliez jamais que, derrière l’obstacle qui ne dure qu’un moment, Dieu, sa Lumière, sa Vérité demeurent, toujours pareils et opérant pareillement à votre égard.
Pensez-y, de tout votre cœur et votre esprit, et vous saurez agir en vrais disciples. En agissant de cette façon, vous posséderez la Vérité. Et la Vérité, qui résidera comme la vie au centre de votre être, vous conduira à la Vie.”
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L' Apôtre Pierre
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Les renieurs de Dieu
Le 29 septembre
Jésus dit :
“Il y a toujours eu des ‘Pierres’ et il y en a beaucoup. Ils voudraient de moi des dons de bien-être terrestre que je n’ai jamais promis, car je vous oriente vers le ciel et non vers les choses d’ici-bas, et tout ce que je vous accorde de bonheur terrestre est un surplus que vous ne méritez pas et ne pouvez exiger, et que je vous donne uniquement parce que les quatre-vingt-dix pour cent des humains sont tellement de chair et de sang que, sans dons de cette terre, ils se révolteraient tous contre moi.
Vous vous révoltez aussi, ô enfants ingrats, en me blâmant pour le mal que vous créez vous-mêmes. Si au moins vous saviez supporter avec résignation le mal qui est l’œuvre de vos mauvaises actions, de vos luxures, de vos actes de violence et de vos dérèglements, de vos usures et de vos fraudes ! Si vous saviez supporter en disant : ‘Nous l’avons bien mérité’, ce mal se transformerait en bien, car Dieu aurait pitié de votre conduite irréfléchie.
Oui, si je vous voyais humblement reconnaître vos torts, en subir les conséquences avec résignation, tourner vers moi, avec piété filiale, un regard plein de larmes et des paroles suppliantes, j’interviendrais pour vous sauver de nouveau, moi qui suis venu chercher et sauver ce qui était perdu, et qui n’ai pas perdu ni ne perdrai au cours des siècles atomes de mon éternité ma soif de vous apporter le salut et le bien.
J’interviendrais pour vous sauver de nouveau, faisant déborder mon amour et ma miséricorde sur ma justice qui me blesse, moi avant vous, croyez-le, mes pauvres enfants, car d’avoir à vous punir, ou à vous laisser vous punir vous-mêmes par des souffrances provoquées par la dureté de votre cœur et la sottise de votre esprit, constitue une douleur pour votre Jésus, dont le nom est ‘Sauveur’ et non Justicier; une douleur pour Jésus qui, afin de vous sauver, a opéré, avec le Père et l’Esprit, ce miracle d’indescriptible, d’incommensurable amour, qui a figé les Cieux dans une stupeur révérencielle et a fait trembler les abîmes infernaux et arrêter pendant une heure la course des astres et les lois de l’univers : le miracle par lequel la Deuxième Personne se détacha de la Divine Trinité pour descendre des cieux, Lumière éternelle, cœur de Dieu, pour devenir cœur d’homme dans le sein d’une Vierge et lumière aux humains qui avaient éteint la lumière en eux.
Lorsqu’ils voient que je ne leur donne pas ce que leur humanité désire, ces nouveaux et nombreux Pierres — et le monde n’en a jamais été aussi plein que maintenant — en arrivent à croire que je ne suis point celui que je dis être, c’est-à-dire le Puissant. Et devant ce qu’ils croient être mon impuissance, ils jugent que cela ne vaut pas la peine de me suivre et ils me renient, exactement comme Pierre en cette heure où les apparences étaient contre moi.
Et pourtant, mes pauvres enfants, ces heures où, humainement, je semble être absent, sont précisément celles où je me penche sur mes enfants et je travaille pour eux. Si vous n’aviez pas en vous un esprit contraire à Dieu, et souvent déjà possédé par Satan, vous sentiriez ma présence invisible et mon désir de vous aider. Mais vous me fuyez. Vous préférez vous donner à un ami d’une heure qui séduit votre chair avec des satisfactions d’une douceur superficielle, mais qui sont toxiques en profondeur et vous nuisent comme un poison mortel. Vous préférez vous livrer, pieds et mains liés, à l’Ennemi à l’affût.
Vous reniez non seulement votre Dieu, mais votre dignité d’êtres humains, votre intelligence qui vous rend semblables à Dieu au-dessus de tous les animaux créés par le Père, les seuls capables de penser et d’agir, non avec l’instinct rudimentaire des bêtes, mais avec un splendide intellect qui vous élève à des sphères très proches des nôtres. Oh ! Oui, voilà ce qui vous rend semblables à nous, et non la connaissance du mal ! Mais vous écoutez toujours le sifflement du serpent et vous voulez connaître le mal aussi pour être semblables à Dieu. Ô sots que vous êtes, trois fois sots !
Dans sa parfaite essence, Dieu peut connaître le Mal, car le mal n’a pas de pouvoir sur Dieu. Mais pas vous. Vous n’êtes pas parfaits et le mal ne vous’ laisse pas indifférents, quand vous voulez l’investiguer, le connaître et y goûter. D’avoir mâché de cette expérience condamna l’humain au travail, la femme à la maternité dans la douleur, la race à la souffrance et à la mort. Mais non encore persuadés, vous voulez toujours de cette nourriture d’enfer, et elle ne cesse d’évoluer en vous et d’engendrer des œuvres maudites qui augmentent la souffrance et la mort, les fatigues, la faim et toutes sortes de punitions sur cette terre et au-delà, car, je le répète, vous m’accusez d’être l’auteur du mal que vous faites et vous me maudissez pour ce dont je suis innocent.
Vous sortez de Dieu avec colère, enfants aveuglés par votre hargne, et vous tombez dans l’étang de Satan. Vous êtes dans son étang jusqu’au cou et vous ne voulez pas vous agripper à la Foi, amarre spirituelle que la Bonté divine vous a jetée, à vous naufragés.
Si vous aviez cette vraie Foi, celle que je vous dis que vous devriez avoir, aucune preuve du contraire ne pourrait vous la faire perdre, et vous vaincriez l’adversité parce que vous forceriez les portes de la Miséricorde divine, si peu fermées et qui ne demandent qu’à être ouvertes, et vous barricaderiez celles de la Justice, ouvertes pour punir vos crimes et que nous désirons fermer par l’amour infini que nous avons pour vous.
Que devez-vous faire pour ceux qui me renient ? Ce que je fis pour Pierre : pleurer et prier pour me les ramener.
Ce n’est pas à vous de vous choisir une place au Ciel; je l’ai dit à Jacques et à Jean et je vous le dis à vous aussi. Mais faites en sorte que par vos œuvres vous en méritiez une. Et vous savez quelles œuvres il faut accomplir pour mériter une place dans mon Ciel. Vous n’avez qu’à regarder votre Jésus pour savoir comment agir. Charité, charité, surtout de la charité. Me voir en tous, moi, votre Dieu, servir ses frères et sœurs comme je vous ai servis jusqu’à l’holocauste de ma vie pour arracher des âmes à Satan.
J’ai dit ‘des âmes’. Je n’entends pas par là que vous ne devez pas avoir de la charité aussi pour les corps de vos frères et sœurs. Les œuvres de miséricorde corporelle servent à ouvrir la voie à la plus haute œuvre de miséricorde qui est celle d’étancher la soif et de satisfaire la faim des âmes assoiffées et affamées, d’habiller les âmes nues, de prendre soin des pauvres âmes de vos pauvres frères et sœurs qui se sont éloignés de ma Bergerie ou qui ont grandi en dehors, et qui meurent au désert.
C’est à vous, chrétiens, et surtout à vous, mes victimes aimantes, bénies et bien-aimées, fleurs vivantes qui exhalez pour moi tout votre esprit de fleur et qui vivrez au Ciel, roses éternelles, c’est à vous, mes vrais amis, de me ramener ceux qui errent, sans juger s’ils méritent d’être dignes du Ciel.
Ce n’est pas à vous de juger de la récompense ou du châtiment. Moi seul suis Juge. Il vous revient uniquement de ramener, avec mes propres armes, la prière et le sacrifice et, en dernier lieu, la parole, les enfants prodigues à la maison du Père, pour faire jubiler le cœur de Dieu et remplir les Cieux de joie pour un autre pécheur qui se convertit, laisse les ténèbres et revient à la Lumière, à la Vérité, à l’Amour.”
Cahiers de 1943- Maria Valtorta
Le reniement de Pierre
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Merci Maud !
(et il y a la réponse à un autre sujet :
Dieu seul est juge !)
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Dieu seul est juge !)
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Je trouve que c'est un enseignement important.Maud a écrit:Il vous revient uniquement de ramener, avec mes propres armes, la prière et le sacrifice et, en dernier lieu, la parole, les enfants prodigues à la maison du Père
J'ai d'ailleurs pu vérifier cela dans ma vie. Avant, j'essayais de convaincre les gens de croire en Dieu sans vraiment obtenir de résultats. Maintenant, je parle moins et je fais le Rosaire et je note des changements pour les personnes pour qui je prie.
On dit que c'est Dieu qui convertit, pas nous. Alors continuons à prier et à jeûner pour la conversion du monde.
Merci @Maud pour le partage.
François
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Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Le signe du vrai disciple
Le 30 septembre
Jésus dit :
“C’est le signe qui distingue les vrais disciples des faux.
Le vrai disciple n’a pas l’ambition d’être reconnu supérieur aux autres. Humble comme son Maître et comme ma très douce Maman, il voile ses pouvoirs surnaturels sous une apparence de vie ordinaire. Il souffre de voir qu’on a découvert sa vraie nature et, si c’était possible, il voudrait que personne ne s en aperçût et surtout n’en parlât.
Le faux disciple, au contraire, s’élève lui-même, se célèbre lui -même et attire l’attention de tous sur sa propre personne et sur ses actions, toutes pareillement hypocrites. Avec une fausse humilité, il s’arrange pour obliger tout le monde à le voir dans la lumière qui lui plaît, c’est-à-dire dans une lumière de sainteté, laquelle est en fait un double péché de mensonge et d’orgueil. Mais, ma fille, il est aussi différent d’un vrai disciple qu’une fleur en papier est différente d’une vraie fleur. Il peut tromper ceux qui regardent superficiellement mais il ne trompe pas ceux qui s’approchent attentivement.
De plus, sache que, sur celui qui est un autre petit moi, tant il vit en moi et opère par moi, il y a un signe que les âmes perçoivent. J’ai dit les âmes. Il est inutile de se désoler que les autres s’en aperçoivent. L’âme que Dieu possède exhale un parfum et une lumière qui sont de Dieu, du Dieu vivant en elle. Et tu sais que le parfum et la lumière échappent à toute serrure lorsqu’ils sont intenses. Y a-t-il une lumière et un parfum plus intenses que ceux de Dieu ?
Or, si la vue et l’odorat humains, si limités soient-ils, réussissent à percevoir les lumières et les parfums même s’ils sont bien enfermés, tu voudrais que l’âme, dont la sensibilité n’est pas humaine mais spirituelle, ne perçoive pas l’odeur de Dieu et la lumière de Dieu vivant dans un cœur ?
Je t’ai déjà dit d’autres fois que vous, mes bien-aimés, vous êtes lumière et parfum en ce monde, et vous embaumez de mon parfum vos frères et sœurs, et vous leur transmettez ma Lumière qui est en vous. Mors, pourquoi t’en étonnes-tu ? Laisse parler les gens, que les bonnes gens, et les moins bons, disent : ‘Tu es une fille de Dieu’. Cela aussi peut servir à les conduire à moi. Sois comme Marie en cela aussi et dis ton Magnificat. Marie ne s’exaltait pas dans la vanité des louanges d’autrui, mais elle ne niait pas non plus les grandes choses que Dieu accomplissait en elle.
Que Maria ne s’exalte jamais. Comme une fleur sous le soleil, qu’elle laisse les autres voir comment le Soleil l’embrasse et qu’elle dise humblement : ‘Je suis belle par ta grâce’, et qu’elle donne charitablement à tous la joie que Dieu met en elle par sa caresse de lumière et son parfum de vérité. Et qu’elle fasse tout cela en imitant mon silence et celui de Marie. Sainte vertu que de savoir se taire ! Le silence, Maria, parle plus que tous les mots quand il est silence d’amour.”
Cahiers de 1943 – Maria Valtorta
Humilité du Vrai Disciple
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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