"La Transfiguration de Jésus " vision de Maria Valtorta "
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"La Transfiguration de Jésus " vision de Maria Valtorta "
Maria Valtorta , jeune
" L' Evangile tel qu'il a été révélé par Jésus lors de vision de Maria Valtorta "
La Transfiguration et l’épileptique guéri
S'il s'en trouve quelqu'un, c'est un grand infortuné car il ignore une des grâces les plus belles de la nature, quand elle se réveille au printemps, redevenue vierge, petite fille, comme elle devait l'être au premier jour.
C'est une grâce pure dans tout ce qu'elle présente, depuis les herbes nouvelles où brille la rosée, jusqu'aux fleurettes qui s'ouvrent comme des enfants qui naissent, jusqu'au premier sourire de la lumière du jour, jusqu'aux oiseaux qui s'éveillent dans un frôlement d'ailes et qui disent leur premier "cip ?" interrogateur qui prélude à tous leurs discours mélodieux de la journée, jusqu'à l'odeur même de l'air qui a perdu pendant la nuit, par l'action de la rosée et l'absence de l'homme, toute souillure de poussière, de fumée et d'exhalaisons de corps humains. C'est dans cette grâce que cheminent Jésus, les apôtres et les disciples. Avec eux se trouve aussi Simon d'Alphée. Ils vont vers le sud-est, franchissant les collines qui forment une couronne autour de Nazareth, ils passent un torrent et traversent une plaine étroite entre les collines de Nazareth et des montagnes vers l'est.
Ces montagnes sont précédées du cône à moitié coupé du Thabor qui me rappelle étrangement en son sommet la coiffure de nos carabiniers vue de profil.
Ils le rejoignent. Jésus s'arrête et dit : "Que Pierre, Jean et Jacques de Zébédée viennent avec Moi sur la montagne. Vous autres disséminez-vous à la base en vous séparant sur les routes qui la côtoient et prêchez le Seigneur. Vers le soir, je veux être de nouveau à Nazareth. Ne vous éloignez donc pas. La paix soit avec vous." Et s'adressant aux trois qu'il a appelés, il dit : "Allons." Et il commence la montée sans plus se retourner en arrière et d'un pas si rapide que Pierre a du mal à le suivre.
A un arrêt Pierre, rouge et en sueur, Lui demande hors d'haleine : "Mais où allons-nous ? Il n'y a pas de maisons sur la montagne. Au sommet, il y a cette vieille forteresse. Veux-tu aller prêcher là !"
"J'aurais pris l'autre versant, mais tu vois que je lui tourne le dos. Nous n'irons pas à la forteresse et ceux qui y sont ne nous verront même pas. Je vais m'unir à mon Père et je vous ai voulu avec Moi, parce que je vous aime. Allons, vite !"
"Oh mon Seigneur Ne pourrions-nous marcher un peu plus doucement et parler de ce que nous avons entendu et vu hier et qui nous a tenus éveillés toute la nuit pour en parler ?"
"Aux rendez-vous de Dieu il faut toujours se rendre rapidement. Allons, Simon Pierre ! Là-haut, je vous ferai reposer." Et il reprend la montée...
****
Je suis avec mon Jésus sur une haute montagne. Avec Jésus, il y a Pierre, Jacques et Jean. Ils montent encore plus haut et le regard se porte vers des horizons ouverts dont une belle et tranquille journée permet de voir nettement les détails jusque dans les lointains.
La montagne ne fait pas partie d'un ensemble montagneux comme celui de la Judée, elle s'élève isolée et, par rapport à l'endroit où nous nous trouvons, elle a l'orient en face, le nord à gauche, le sud à droite et en arrière à l'ouest la cime qui dépasse encore de quelques centaines de pas.
Elle est très élevée et l'œil peut découvrir un large horizon. Le lac de Génésareth semble un morceau de ciel descendu pour s'encadrer dans la verdure, une turquoise ovale enserrée dans des émeraudes de différentes teintes, un miroir qui tremble et se ride sous un vent léger et sur lequel glissent, avec l'agilité des mouettes, les barques aux voiles tendues, légèrement penchées vers l'onde azurine, vraiment avec la grâce du vol d'un alcyon qui survole l'eau à la recherche d'une proie. Puis, voilà que de l'immense turquoise sort une veine, d'un bleu plus pâle là où la grève est plus large, et plus sombre là où les rives se rapprochent et où l'eau est plus profonde et plus sombre à cause de l'ombre qu'y projettent les arbres qui croissent vigoureux près du fleuve qui les nourrit de sa fraîcheur. Le Jourdain semble un coup de pinceau presque rectiligne dans la verdure de la plaine. Des petits villages sont disséminés à travers la plaine des deux côtés du fleuve. Quelques-uns sont tout juste une poignée de maisons, d'autres sont plus vastes, avec déjà des airs de villes.
Les grand-routes sont des lignes jaunâtres dans la verdure. Mais ici, du côté de la montagne, la plaine est beaucoup mieux cultivée et plus fertile, très belle. On y voit les diverses cultures avec leurs différentes couleurs riant au beau soleil qui descend du ciel serein. Ce doit être le printemps, peut-être mars, si je tiens compte de la latitude de la Palestine, car je vois les blés déjà grands, mais encore verts, qui ondulent comme une mer glauque, et je vois les panaches des plus précoces parmi les arbres à fruits qui étendent des nuées blanches et rosées sur cette petite mer végétale, puis les prés tout en fleurs avec le foin qui a déjà poussé, dans lesquelles brebis qui paissent semblent des tas de neige amoncelée un peu partout sur la verdure.
Tout à côté de la montagne, sur des collines qui en forment la base, des collines basses et de peu d'étendue, se trouvent deux petites villes, l'une vers le sud et l'autre vers le nord. La plaine très fertile s'étend particulièrement et avec plus d'ampleur vers le sud.
Jésus, après un court arrêt à l'ombre d'un bouquet d'arbres, qu'il a certainement accordé par pitié pour Pierre qui dans les montées fatigue visiblement, reprend l'ascension. Il va presque sur la cime, là où se trouve un plateau herbeux que limite un demi-cercle d'arbres du côté de la côte.
"Reposez-vous, amis, je vais là-bas pour prier" et il montre de la main un énorme rocher, un rocher qui affleure de la montagne et qui se trouve par conséquent non vers la côte mais vers l'intérieur, vers le sommet.
Jésus s'agenouille sur l'herbe et appuie sa tête et ses mains au rocher, dans la pose qu'il aura aussi dans sa prière au Gethsémani. Le soleil ne le frappe pas, car la cime Lui donne de l'ombre. Mais le reste de l'emplacement couvert d'herbe est tout égayé par le soleil jusqu'à la limite de l'ombre du bouquet d'arbres sous lequel se sont assis les apôtres.
Pierre enlève ses sandales, en secoue la poussière et les petits cailloux et il reste ainsi, déchaussé, ses pieds fatigués dans l'herbe fraîche, presque allongé, la tête sur une touffe d'herbe qui dépasse et lui sert d'oreiller.
Jacques l'imite, mais pour être plus à l'aise, il cherche un tronc d'arbre pour s'y appuyer le dos couvert de son manteau.
Jean reste assis et observe le Maître. Mais le calme de l'endroit, le petit vent frais, le silence et la fatigue viennent aussi à bout de lui, et sa tête tombe sur la poitrine et les paupières sur ses yeux. Aucun des trois ne dort profondément, mais ils sont sous le coup de cette somnolence estivale qui les étourdit.
Ils sont éveillés par une clarté si vive qu'elle fait évanouir celle du soleil et qui se propage et pénètre jusque sous la verdure des buissons et des arbres sous lesquels ils se sont installés.
Ils ouvrent leurs yeux étonnés et ils voient Jésus transfiguré. Il est maintenant tel que je le vois dans les visions du Paradis, naturellement sans les Plaies et sans la bannière de la Croix, mais la majesté du visage et du corps est pareille, pareille en est la clarté et pareil le vêtement qui est passé d'un rouge foncé à un tissu immatériel de diamant et de perles qui est son vêtement au Ciel. Son visage est un soleil qui émet une lumière sidérale, mais très intense, et ses yeux de saphir y rayonnent. Il semble encore plus grand, comme si sa gloire avait augmenté sa taille.
Je ne saurais dire si la clarté, qui rend phosphorescent même le plateau, provient toute entière de Lui ou bien si à sa clarté propre se mélange toute celle qu'a concentrée sur son Seigneur toute la lumière qui existe dans l'Univers et dans les Cieux. Je sais que c'est quelque chose d'indescriptible.
Jésus est maintenant debout, je dirais même qu'il est au-dessus de la terre car entre Lui et la verdure du pré il y a une sorte de vapeur lumineuse, un espace fait uniquement de lumière et sur lequel il semble qu'il se dresse. Mais elle est si vive que je pourrais me tromper et l'impossibilité de voir le vert de l'herbe sous les pieds de Jésus pourrait venir de cette lumière intense qui vibre et produit des ondes, comme on le voit parfois dans les incendies. Des ondes, ici, d'une couleur blanche incandescente. Jésus reste le visage levé vers le ciel et il sourit à une vision qui le transporte.
Les apôtres en ont presque peur, et ils l'appellent, car il ne leur semble plus que ce soit leur Maître tant il est transfiguré. "Maître ! Maître !" appellent-ils doucement mais d'une voix angoissée.
Lui n'entend pas.
"Il est en extase, dit Pierre tout tremblant. Que peut-il bien voir ?"
Les trois se sont levés. Ils voudraient s'approcher de Jésus, mais ils ne l'osent pas.
La lumière augmente encore avec deux flammes qui descendent du ciel et se placent aux côtés de Jésus. Quand elles sont arrêtées sur le plateau, leur voile s'ouvre et il en sort deux personnages majestueux et lumineux. L'un est plus âgé, au regard perçant et sévère et avec une longue barbe séparée en deux. De son front partent des cornes de lumière qui m'indiquent que c'est Moïse. L'autre est plus jeune, amaigri, barbu et poilu, à peu près comme le Baptiste auquel je dirais qu'il ressemble pour la taille, la maigreur, la conformation et la sévérité. Alors que la lumière de Moïse est d'une blancheur éclatante comme celle de Jésus, surtout pour les rayons du front, celle qui émane d'Élie ressemble à la flamme vive du soleil.
Les deux Prophètes prennent une attitude respectueuse devant leur Dieu Incarné et bien que Jésus leur parle familièrement ils n'abandonnent pas leur attitude respectueuse. Je ne comprends pas un mot de ce qu'ils disent.
Les trois apôtres tombent à genoux, tremblants, le visage dans les mains. Ils voudraient regarder, mais ils ont peur. Finalement Pierre parle : "Maître, Maître! Écoute-moi". Jésus tourne les yeux en souriant vers son Pierre qui s'enhardit et dit : "C'est beau d'être ici avec Toi, Moïse et Élie... Si tu veux, nous faisons trois tentes pour Toi, pour Moïse et pour Élie, et nous nous tiendrons ici pour vous servir..."
Jésus le regarde encore et il sourit plus vivement. Il regarde aussi Jacques et Jean, d'un regard qui les embrasse avec amour. Moïse aussi et Élie regardent fixement les trois. Leurs yeux étincellent. Ce doit être comme des rayons qui pénètrent les cœurs.
Les apôtres n'osent pas dire autre chose. Effrayés, ils se taisent. Ils semblent un peu ivres et comme stupéfaits. Mais quand un voile qui n'est pas un nuage ni du brouillard, qui n'est pas un rayon, enveloppe et sépare les Trois glorieux derrière un écran encore plus brillant que celui qui les entourait déjà et les cache à la vue des trois, une Voix puissante et harmonieuse vibre et remplit d'elle-même tout l'espace, les trois tombent le visage contre l'herbe.
"Celui-ci est mon Fils Bien-Aimé, en qui Je me suis complu. Écoutez-le."
Pierre, en se jetant à plat ventre, s'écrie : "Miséricorde pour moi, pécheur ! C'est la Gloire de Dieu qui descend !" Jacques ne souffle mot. Jean murmure avec un soupir, comme s'il allait s'évanouir : "Le Seigneur parle !"
Personne n'ose relever la tête, même quand le silence est redevenu absolu. Ils ne voient donc pas non plus le retour de la lumière à son état naturel de lumière solaire pour montrer Jésus resté seul et redevenu le Jésus habituel dans son vêtement rouge. Il marche vers eux en souriant, il les secoue, les touche et les appelle par leurs noms.
"Levez-vous ! C'est Moi. Ne craignez pas" dit-il, car les trois n'osent pas lever le visage et invoquent la miséricorde de Dieu sur leurs péchés, craignant que ce soit l'Ange de Dieu qui veut les montrer au Très-Haut.
"Levez-vous, donc. Je vous le commande" répète Jésus avec autorité. Eux lèvent le visage et ils voient Jésus qui sourit.
"Oh ! Maître, mon Dieu !" s'écrie Pierre. "Comment ferons-nous pour vivre auprès de Toi, maintenant que nous avons vu ta Gloire ? Comment ferons-nous pour vivre parmi les hommes et nous, hommes pécheurs, maintenant que nous avons entendu la Voix de Dieu ?"
"Vous devrez vivre auprès de Moi et voir ma gloire jusqu'à la fin. Soyez-en dignes car le temps est proche. Obéissez au Père qui est le mien et le vôtre. Retournons maintenant parmi les hommes, parce que je suis venu pour rester parmi eux et les amener à Dieu. Allons. Soyez saints en souvenir de cette heure, soyez forts et fidèles. Vous aurez part à ma gloire la plus complète. Mais ne parlez pas maintenant de ce que vous avez vu, à personne, pas même à vos compagnons. Quand le Fils de l'homme sera ressuscité d'entre les morts, et retourné dans la gloire de son Père, alors vous parlerez. Parce qu'alors il faudra croire pour avoir part à mon Royaume."
"Mais Élie ne doit-il pas venir afin de préparer à ton Royaume ? Les rabbis le disent."
"Élie est déjà venu et il a préparé les voies au Seigneur. Tout arrive comme il a été révélé. Mais ceux qui enseignent la Révélation ne la connaissent pas, ne la comprennent pas. Ils ne voient pas et ils ne reconnaissent pas les signes des temps et les envoyés de Dieu. Élie est revenu une première fois. Il reviendra une seconde fois quand les derniers temps seront proches pour préparer les derniers à Dieu. Mais maintenant il est venu pour préparer les premiers au Christ, et les hommes n'ont pas voulu le reconnaître, ils l'ont tourmenté et mis à mort. Ils feront la même chose au Fils de l'homme car les hommes ne veulent pas reconnaître ce qui est leur bien."
Les trois penchent la tête, pensifs et tristes, et ils descendent par le chemin par où ils sont montés avec Jésus.
...Et c'est encore Pierre qui dit, dans une halte à mi-chemin : "Ah ! Seigneur ! Je dis moi aussi comme ta Mère hier : "Pourquoi nous as-tu fait cela ?" et je dis aussi: "Pourquoi nous as-tu dit cela ?" Tes dernières paroles ont effacé de nos cœurs la joie de la vue glorieuse ! C'est une grande journée de peur que celle-ci ! Ce qui nous a d'abord effrayé, c'est la grande lumière qui nous a éveillés, plus forte que si la montagne avait brûlé, ou que si la lune était descendue pour rayonner sur le plateau, sous nos yeux, puis ton aspect et ta façon de te détacher du sol, comme si tu allais t'envoler. J'ai eu peur que Toi, dégoûté des iniquités d'Israël, tu ne retournes aux Cieux, peut-être sur l'ordre du Très-Haut. Puis j'ai eu peur de voir apparaître Moïse que les gens de son temps ne pouvaient regarder sans voile tant resplendissait sur son visage le reflet de Dieu, et c'était un homme, et maintenant c'est un esprit bienheureux et enflammé de Dieu, et Élie... Miséricorde divine ! J'ai cru être arrivé à mon dernier moment, et tous les péchés de ma vie, depuis le temps où tout petit je volais des fruits dans le garde-manger du voisin, jusqu’au dernier quand je t'ai mal conseillé ces derniers jours, tous me sont venus à l'esprit.
Avec quel tremblement je m'en suis repenti ! Puis il m'a semblé que ces deux justes m'aimaient... et j'ai osé parler. Mais même leur amour me faisait peur car je ne mérite pas l'amour de pareils esprits. Et après... et après !... La peur des peurs ! La voix de Dieu !... Jéhovah qui a parlé ! A nous ! Il nous a dit : "Écoutez-le" Toi. Et Il t'a proclamé : "Son Fils Bien-Aimé en qui Il se complaît". Quelle peur ! Jéhovah !... à nous !... Certainement il n'y a que ta force qui nous a gardés en vie !... Quand tu nous as touchés et tes doigts brûlaient comme des pointes de feu, j'ai eu la dernière épouvante. J'ai cru que c'était l'heure du jugement et que l'Ange me touchait pour me prendre l'âme et la porter au Très-Haut... Mais comment ta Mère a-t-elle fait pour voir... pour entendre... pour vivre, en somme, cette heure dont tu as parlé hier, sans mourir, elle qui était seule, jeune, sans Toi ?"
"Marie, la Sans Tache, ne pouvait avoir peur de Dieu. Ève n'en eut pas peur tant qu'elle fut innocente. Et il y avait Moi. Moi, le Père et l'Esprit, Nous, qui sommes au Ciel, sur la terre et en tout lieu, et qui avions notre Tabernacle dans le cœur de Marie" dit doucement Jésus.
"Quelle chose ! Quelle chose !... Mais après tu as parlé de mort... Et toute joie est finie... Mais pourquoi justement à nous trois tout cela ? Ce n'était pas bien de la donner à tous cette vision de ta gloire ?"
"C'est justement parce que vous vous évanouissez en entendant parler de la mort, et mort par supplice, du Fils de l'homme, que l'Homme-Dieu a voulu vous fortifier pour cette heure et pour toujours, par la connaissance anticipée de ce que je serai après la Mort. Rappelez-vous tout cela pour le dire en son temps... Avez-vous compris ?"
"Oh! oui, Seigneur. Il n'est pas possible d'oublier, et ce serait inutile de le raconter. Ils diraient que nous sommes "ivres"."
Ils reprennent leur marche vers la vallée mais, arrivés à un certain endroit, Jésus tourne par un sentier rapide en direction d'Endor, c'est-à-dire du côté opposé à celui où il a quitté les disciples.
"Nous ne les trouverons pas" dit Jacques. "Le soleil commence à descendre. Ils seront en train de se rassembler en t'attendant à l'endroit où tu les as quittés."
"Viens et n'aie pas de sottes pensées."
En effet, au moment où le maquis fait place à une prairie qui descend en pente douce pour arriver à la grand-route, ils voient la masse des disciples accrue de voyageurs curieux, de scribes venus de je ne sais où, qui s'agitent au pied de la montagne.
"Hélas ! Des scribes !... Et ils discutent déjà !" dit Pierre en les montrant du doigt. Et il descend les derniers mètres à contrecœur.
Mais ceux qui sont en bas les ont vus et se les montrent, et puis se mettent à courir vers Jésus en criant : "Comment donc, Maître, de ce côté ? Nous allions venir à l'endroit convenu, mais les scribes nous ont retenus par des discussions, et un père angoissé par des supplications."
"De quoi discutiez-vous ?"
"Pour un possédé. Les scribes se sont moqués de nous parce que nous n'avons pas pu le délivrer. Judas de Kériot a essayé encore, c'était pour lui un point d'honneur, mais inutilement. Alors nous leur avons dit : "Mettez-vous y vous". Ils ont répondu: "Nous ne sommes pas des exorcistes". Par hasard il est passé des gens qui venaient de Caslot-Thabor, parmi lesquels se trouvaient deux exorcistes. Mais aucun résultat. Voici le père qui vient te prier. Écoute-le."
En effet un homme s'avance en suppliant et il s'agenouille devant Jésus qui est resté sur le pré en pente, de sorte qu'il est au- dessus du chemin au moins de trois mètres et qu 'iI est bien visible pour tous, par conséquent.
"Maître" Lui dit l'homme "je suis allé avec mon fils à Capharnaüm pour te chercher. Je t'amenais mon malheureux fils pour que tu le délivres, Toi qui chasses les démons et guéris toutes sortes de maladies. Il est pris souvent par un esprit muet. Quand il le prend, il ne peut que pousser des cris rauques comme une bête qui s'étrangle. L'esprit le jette à terre, et lui se roule en grinçant des dents, en écumant comme un cheval qui ronge le mors, et il se blesse ou risque de mourir noyé ou brûlé, ou bien écrasé, car l'esprit plus d'une fois l'a jeté dans l'eau, dans le feu ou en bas des escaliers. Tes disciples ont essayé, mais n'ont pas pu. Oh ! Seigneur plein de bonté ! Pitié pour moi et pour mon enfant !"
Jésus flamboie de puissance pendant qu'il crie : "O génération perverse, ô foule satanique, légion rebelle, peuple d'Enfer incrédule et cruel, jusqu'à quand devrai-je rester à ton contact ? Jusqu'à quand devrai-je te supporter ?" Il est imposant si bien qu'il se fait un silence absolu et que cessent les railleries des scribes.
Jésus dit au père : "Lève-toi et amène-moi ton fils." L'homme s'en va et revient avec d'autres hommes, au milieu desquels se trouve un garçon d'environ douze-quatorze ans. Un bel enfant, mais au regard un peu hébété comme s'il était abasourdi. Sur le front rougit une longue blessure et plus bas se trouve la trace blanche d'une cicatrice ancienne. Dès qu'il voit Jésus qui le fixe de ses yeux magnétiques, il pousse un cri rauque et il est pris par des contorsions convulsives de tout le corps, alors qu'il tombe à terre en écumant et en roulant les yeux, de sorte que l'on voit seulement le blanc des yeux, alors qu'il se roule par terre dans la convulsion caractéristique de l'épilepsie.
Jésus s'avance de quelques pas pour être près de lui, et il dit : "Depuis quand cela arrive-t-il ? Parle fort pour que tout le monde entende."
L'homme, en criant, pendant que le cercle de la foule se resserre et que les scribes se placent plus haut que Jésus pour dominer la scène, dit : "Depuis son enfance, je te l'ai dit : souvent il tombe dans le feu, dans l'eau, en bas des escaliers et des arbres, parce que l'esprit l'assaille à l'improviste et le flanque ainsi pour en venir à bout. Il est tout couvert de cicatrices et de brûlures. C'est beaucoup s'il n'est pas resté aveugle par les flammes du foyer. Aucun médecin, aucun exorciste n'a pu le guérir, ni non plus tes disciples. Mais Toi, si comme je le crois fermement, tu peux quelque chose, aie pitié de nous et secours-nous."
"Si tu peux le croire, tout m'est possible, car tout est accordé à celui qui croit."
"Oh! Seigneur, si je crois! Mais si encore ma foi n'est pas suffisante, augmente ma foi, Toi, pour qu'elle soit complète et obtienne le miracle" dit l'homme en pleurant, agenouillé près de son fils plus que jamais en convulsions.
Jésus se redresse, recule deux pas, et pendant que la foule resserre plus que jamais le cercle, il crie à haute voix : "Esprit maudit qui rends l'enfant sourd et muet et le tourmentes, je te le commande : sors de lui, et n'y rentre jamais plus !"
L'enfant, tout en restant couché sur le sol, fait des sauts effrayants, s'arc-boutant et poussant des cris inhumains, puis, après un dernier sursaut par lequel il se retourne à plat ventre en se frappant le front et la bouche contre une pierre qui dépasse de l'herbe et qui se rougit de sang, il reste immobile.
"Il est mort !" crient plusieurs.
"Pauvre enfant !"
"Pauvre père !" disent, en les plaignant, les meilleurs.
Et les scribes railleurs : "Il t'a bien servi le Nazaréen !", ou bien : "Maître, comment se fait-il ? Cette fois Belzébuth te fait faire piètre figure..." et ils rient haineusement. Jésus ne répond à personne, pas même au père qui a retourné son fils et lui essuie le sang de son front et de ses lèvres blessés, en gémissant et en appelant Jésus. Mais le Maître se penche et il prend l'enfant par la main. Et celui-ci ouvre les yeux en poussant un soupir, comme s'il s'éveillait d'un rêve, il s'assied et sourit. Jésus l'attire à Lui, le fait mettre debout, et le remet au père, pendant que la foule crie enthousiasmée et que les scribes s'enfuient, poursuivis par les railleries de la foule...
"Et maintenant allons" dit Jésus à ses disciples. Et après avoir congédié la foule, il contourne la montagne en se dirigeant vers la route déjà faite le matin.
*****
Jésus dit : "Je t'ai préparé à méditer ma Gloire. Demain (fête de la Transfiguration) l'Église la célèbre. Mais je veux que mon petit Jean la voie dans sa vérité pour la mieux comprendre. Je ne te choisis pas seulement pour connaître les tristesses de ton Maître et ses douleurs. Celui qui sait rester avec Moi dans la douleur doit prendre part avec Moi à ma joie.
Je veux que toi, devant ton Jésus qui se montre à toi, tu aies les mêmes sentiments d'humilité et de repentir que mes apôtres.
Jamais d'orgueil. Tu serais punie en me perdant.
Un continuel souvenir de ce que je suis Moi, et de ce que tu es, toi. Une continuelle pensée de tes manquements et de ma perfection pour avoir un cœur lavé parla contrition. Mais, en même temps, aussi une si grande confiance en Moi. J'ai dit : "Ne craignez pas. Levez-vous. Allons. Allons parmi les hommes car je suis venu pour rester avec eux. Soyez saints, forts et fidèles en souvenir de cette heure". Je le dis aussi à toi et à tous mes préférés parmi les hommes, à ceux qui me possèdent d'une manière spéciale.
Ne craignez rien de Moi. Je me montre pour vous élever non pour vous réduire en cendres. Levez-vous : que la joie du don vous donne la vigueur et ne vous engourdisse pas dans la jouissance du quiétisme en vous croyant déjà sauvés parce que je vous ai montré le Ciel. Allons ensemble parmi les hommes. Je vous ai invités à des œuvres surhumaines par des visions surhumaines et des instructions, pour que vous puissiez m'aider davantage. Je vous associe à mon œuvre. Mais moi, je n'ai pas connu et je ne connais pas de repos. Car le Mal ne se repose jamais et le Bien doit être toujours actif pour annuler le plus possible le travail de l'Ennemi. Nous nous reposerons quand le Temps sera accompli. Maintenant il faut marcher inlassablement, travailler continuellement, se consumer sans se lasser pour la moisson de Dieu. Que mon contact continuel vous sanctifie, que mes instructions continuelles vous fortifient, que mon amour de prédilection vous rende fidèles contre toute embûche.
Ne soyez pas comme les anciens rabbins qui enseignaient la Révélation et puis n'y croyaient pas, au point de ne pas reconnaître les signes des temps et les envoyés de Dieu. Reconnaissez les précurseurs du Christ dans son second avènement puisque les forces de l'Antéchrist sont en marche et, en faisant exception à la mesure que je me suis imposée, car je sais que vous buvez certaines vérités non par esprit surnaturel mais par soif de curiosités humaines, je vous dis en vérité que ce qu'un grand nombre croiront une victoire sur l'Antéchrist, une paix désormais prochaine, ce ne sera qu'une halte pour donner le temps à l'Ennemi du Christ de se retremper, de guérir ses blessures, de réunir son armée pour une lutte plus cruelle.
Reconnaissez, vous qui êtes les "voix" de votre Jésus, du Roi des rois, du Fidèle et du Véridique qui juge et combat avec justice et sera le Vainqueur de la Bête et de ses serviteurs et prophètes, reconnaissez votre Bien et suivez-le toujours,
Que nulle apparence trompeuse ne vous séduise et que nulle persécution ne vous abatte, Que votre "voix" dise mes paroles, Que votre vie soit pour cette œuvre. Et si vous avez sur la terre le même sort que le Christ, que son Précurseur et qu'Élie, sort sanglant ou sort tourmenté par des tortures morales, souriez à votre sort à venir et assuré qui vous sera commun avec celui du Christ, de son Précurseur et de son prophète.
SOURCE : http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2005/05-037.htm#JésusTransfiguré
La Transfiguration de Jésus
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Michael- Dans la prière
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Re: "La Transfiguration de Jésus " vision de Maria Valtorta "
La Transfiguration est une fête très importante chez les orthodoxes, normalement chez les catholiques aussi
Aujourd'hui 06 août : fête de la Transfiguration de Notre Seigneur:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t37330-la-transfiguration-kto#375054
Aujourd'hui 06 août : fête de la Transfiguration de Notre Seigneur:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t37330-la-transfiguration-kto#375054
Re: "La Transfiguration de Jésus " vision de Maria Valtorta "
alleluia
Charles Edouard est revenu !!
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marie-victoire- Veut-etre un saint/e
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Re: "La Transfiguration de Jésus " vision de Maria Valtorta "
La Transfiguration de Jésus... Fête le 6 Août : Les vêtements de Jésus sont éblouissants de blancheur ; son visage resplendit comme le soleil ; une voix parle du sein de la nuée. »Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; écoutez-le »
Cet épisode assez extraordinaire nous invite, c’est évident, à contempler dans l’humilité de l’homme Jésus, toute la gloire de Dieu qui y est présente et ordinairement cachée. Ce qui est moins évident et qu’un lecteur superficiel risque de ne pas comprendre, c’est que cet épisode nous révèle aussi que l’humilité de l’homme Jésus est le coeur de la gloire de Dieu.
Quand sur la montagne de Galilée le voile se déchire, il devient manifeste non seulement que c’est bien Dieu lui-même qui a pris temporellement en Jésus la forme du serviteur, mais aussi que cette forme de serviteur est la forme éternelle de Dieu. D’une part l’homme Jésus est vraiment Dieu. Mais d’autre part Dieu, comme l’homme Jésus, est, pauvre, dépendant., humble, sensible et vulnérable.
Contexte
Tout est centré sur la Passion qui est proche. Avant, pendant et après.
Avant ? Quelques jours plus tôt, Jésus a annoncé pour la première fois en termes très nets qu’il devait souffrir et mourir. Pierre a eu un sursaut scandalisé; mais Jésus l’a sévèrement réprimandé, et il a ajouté que personne ne pouvait être son disciple à moins de renoncer à soi et de porter Sa croix.
Pendant ? C’est saint Luc qui note que Moïse et Élie s’entretiennent du prochain départ de Jésus pour Jérusalem. Il n’est donc question que de la Passion.
C’est donc Dieu qui va souffrir et mourir. Personne ne pourra se tromper sur ce qu’est sa Gloire. Dans un autre contexte, la Transfiguration serait une manifestation de puissance et d’éclat. Dans le contexte de la Passion, c’est tout autre chose : les témoins de la Faiblesse au Jardin des Oliviers. Celui dont le visage est resplendissant comme le soleil sera un pauvre homme qui sue le sang. Entre cette Gloire et cette Faiblesse, il n’y a pas opposition, mais indéchirable unité.
Dieu avait donc coupé court à tout projet d’installation. On ne s’installe pas, on continue ! On redescend dans la plaine ; et là, dans la plaine où vivent les hommes, une seule chose importe : écouter Jésus pour faire ce qu’il dit. Non pas voir, être ébloui et ne rien faire, mais écouter et faire (écouter veut dire obéir).
Nous pouvons avoir une fois, deux fois dans notre vie le sentiment fugitif que Dieu est évident. Ce sont des instants merveilleux que l’on voudrait éterniser. A ces moments là, rien ne fait problème. La foi va de soi. Les contestations de l’athéisme semblent enfantines. On baigne dans la lumière ; on va jusqu’à dire qu’on « sent » Dieu, qu’on le touche, qu’on le respire presque physiquement.
Plus rien n’est sûr. Ce n’est plus la colline dans le soleil mais la plaine morne et grise où vivent les hommes, avec la famille, le métier, les relations, les maladies, les déceptions et les échecs.
Alors l’objection enfonce des coins dans le système ; des fissures apparaissent par où s’infiltre le doute « Tout cela est-il bien vrai ? Et d’abord Dieu existe-t-il ? Et si Dieu existe, Jésus Christ est-il vrai Dieu et vrai homme ? Et l’Église ? Sa parole est-elle bien la parole de Jésus Christ ? Et puis est-il tellement nécessaire que Dieu soit, pour que nous ayons le courage de relever nos manches jusqu’aux coudes et de lutter contre l’injustice et le mensonge pour la construction d’un monde plus habitable et. plus fraternel ? »
Tout était hier évident. Plus rien n’est évident. De tous les sens, seule l’oreille demeure ouverte, plus exactement peut demeurer ouverte, car il arrive que la déception soit si forte qu’on s’applique délibérément à ne pas entendre la voix intérieure qui impose la loyauté de la recherche.
Or, cela il ne le faut pas car, d’aucun homme, nous ne pouvons savoir comment Dieu juge sa foi, ni par conséquent ce quelle vaut, ni même ce qu’elle est. Jamais nous ne pouvons nous arroger le droit de dire : Ma foi. Ce serait. faire acte de possédant, ou de propriétaire.
Or, précisément, il n’est rien au monde qui soit plus contraire à la propriété que la foi. Elle est par essence dépossession, pauvreté. Le riche n’écoute pas ou, ce qui revient au même, n’écoute que soi. L’autre n’existe pas pour le riche, puisque la définition même de la richesse, au sens spirituel et non pas directement économique du mot, c’est l’inaptitude à reconnaître l’autre et à s’ouvrir à lui dans un geste d’accueil.
Être propriétaire de la foi, posséder la foi comme une richesse, c’est une contradiction dans les termes et, lorsque cette contradiction est vécue, elle s’appelle mensonge, et c’est la racine du péché.
L’Évangile est là-dessus à la fois paradoxal et éclairant. A tous ceux qui viennent à Lui, Jésus demande la foi. On sent bien qu’il y tient plus qu’À tout, comme si avec la foi tout était possible, et sans elle rien. Or, il apparaît que, dans l’entourage du Christ, la foi est extrêmement rare, et cependant très commune.
Une foi rare et pourtant commune
De quel ton sévère et triste il dit aux pharisiens « Race perverse et incrédule ! » et aux apôtres : « Hommes de peu de foi ! ».
Et pourtant : elle jaillit partout où Jésus passe ; et il déclare lui-même aux païens, aux samaritains, aux filles publiques, aux publicains, que leur foi est grande. On imagine la stupeur scandalisée des Juifs, quand ils entendaient Jésus dire au centurion romain « Je n’ai pas trouvé de foi pareille en tout Israël ». Ou à l’hémorroïse: « Femme, ta foi t’a sauvée ». Ou à la Syro-phénicienne : « Ta foi est grande ». Ou à Zachée, chef des publicains . « Tu es un authentique fils d’Abraham. » Or, la Syro-phénicienne ne savait certainement pas un mot de la loi juive. Le centurion et Zachée, peut-être quelques articles. Jésus leur dit qu’ils ont la foi. Tandis qu’aux pharisiens, qui sont des théologiens patentés, il affirme avec force qu’ils ne l’ont pas. Et à ses disciples, il dit qu’ils l’ont peu. L’incrédulité se trouve donc du côté des professionnels de la foi, des possédants de la foi.
Le Christ ne juge donc pas comme nous jugeons. Il y a les vraies et les fausses professions de foi, selon qu’on récite des formules ou qu’on engage sérieusement sa liberté. La vraie foi est une réponse à l’initiative de Dieu. Et l’initiative de Dieu ne saurait être l’imposition d’une vérité toute faite à une intelligence qui n’aurait qu’à la subir sans l’engagement sérieux de la liberté. Un Dieu qui imposerait sa vérité comme un spectacle offert à une raison spectatrice ne serait évidemment qu’une idole.
Une Révélation qui serait un système tout fait, susceptible d’être possédé comme une chose inerte que l’on range soigneusement dans les casiers du cerveau, ou comme un paquet bien ficelé que l’on met à l’abri des importuns, une telle Révélation serait évidemment un fléau pour l’esprit.
Quand les chrétiens mal éduqués en viennent à accréditer une telle idée de la Révélation, alors l’athéisme surgit comme une protestation au nom de la grandeur de l’homme et de sa dignité. Il ne faut pas se presser de donner tort aux athées avant d’avoir fait sérieusement son propre examen de conscience. D’ailleurs les athées en viennent eux aussi, bien souvent, à posséder leur athéisme comme une vérité qui n’engage pas, comme un système détaché de la vie, en quoi ils sont alors aussi cléricaux que les plus cléricaux, aussi pharisiens que les plus pharisiens.
La foi est une expérience qui découvre le vrai à force de labeur tâtonnant et onéreux. La parole de jésus Christ n’est pas extérieure à ce. labeur; mais elle l’anime et l’éclaire du dedans. Telle est la condition des hommes qui vivent dans la plaine, quoi qu’il en soit des instants privilégiés où l’on voudrait dresser des tentes sur le Thabor.
Ces instants privilégiés ne dispensent jamais de l’écoute attentive, de l’option libre, et de l’engagement mortifiant.
François Varillon, extrait de « La parole est mon royaume », Le Centurion pp. 87-94 ;
Merci au site http://croire.la-croix.com/ pour cet article très édifiant.
http://croire.la-croix.com/Definitions/Fetes-religieuses/Transfiguration/Plonger-dans-le-mystere-de-la-Transfiguration
Aussi : http://wp.me/p1aACN-itb
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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