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Musique, Poésie et Documentaires, 2
St François d'Assise et le statut des Lieux saints
L’exemple prophétique de saint François a sauvé les Lieux Saints
Entretien avec le Vicaire de la Custodie franciscaine de la Terre Sainte
ROME, Mercredi 23 mars 2005 (ZENIT.org)
– Le Père Artemio Vitores Gonzalez, espagnol et en Terre Sainte depuis 34 ans, est le Vicaire de la Custodie franciscaine de Terre Sainte, sous la responsabilité de laquelle se trouvent actuellement 26 Lieux Saints. Dans cette interview recueillie pour ZENIT par M. Gian Luca Solera, Conseiller au Parlement européen et actuellement en Terre Sainte, le Père Vitores fait le récit des développements de la Custodie et de sa mission.
Au cours des siècles, la Custodie, qui fait partie de l’ordre des Frères mineurs et regroupe actuellement 200 franciscains de 35 nations, est devenue propriétaire de divers Lieux Saints qui représentent les étapes fondamentales de la vie du Christ et de la Sainte Famille : de la Grotte de l’Annonciation de l’Archange Gabriel à Marie à Nazareth, à la Grotte de saint Joseph, jusqu’à l’Eleona sur le Mont des Oliviers, d’où le Christ est monté au ciel.
Tout commença avec la rencontre, en 1219 à Alexandrie d’Egypte, entre saint François d’Assise et le Sultan égyptien Melek Al Kamil, de qui il obtint, malgré les croisades en cours, que les franciscains aient un accès et bénéficient d’une protection en Terre Sainte.
Quel héritage saint François a-t-il laissé en Terre Sainte ?
P. Vitores : La destruction du Saint-Sépulcre par le Calife Hakim en 970 après J.C., réveilla les âmes en Occident et ouvrit les portes aux temps des croisades, c’est-à-dire à la guerre et au sang. Saint François choisit la méthode du dialogue pour conquérir les Lieux Saints. Sa première règle « Non volata » (1221), dit : « Les frères qui se rendent en Terre Sainte ne doivent ni entrer en conflit, ni faire l’objet de disputes ; qu’ils soient au service de tous, et manifestent à travers leur vie qu’ils sont chrétiens ». Si ensuite l’Esprit les illumine, ils prêcheront. Ce comportement leur conféra la libre circulation sur les territoires des mamelouks.
Saint François fut donc le premier à utiliser l’arme du dialogue ?
P. Vitores : Le premier à utiliser l’arme du dialogue et de l’amour au temps des croisades. Les franciscains voulaient être au service de tous, chrétiens et musulmans, et ils démontrèrent un esprit universaliste moderne ante litteram. La protection des Lieux Saints fut la raison fondamentale de la présence franciscaine en Terre Sainte ; une protection qu’ils exerçaient au milieu d’énormes difficultés et conflits. Autour des Lieux Saints, les franciscains donnèrent naissance à un service social d’assistance et de formation.
Dans le salon de réception de notre Couvent se trouvent cinq cadres qui expliquent la mission des Franciscains en Terre Sainte. On y trouve deux portraits, de Roberto d’Angio et de Sancia de Majorque, souverains de Naples, qui achetèrent le Cénacle au Sultan d’Egypte en 1333 et le confièrent aux Franciscains, qui y établirent leur premier monastère. En 1342, le pape Clément IV institutionnalisa la mission de la Custodie des Franciscains en Terre Sainte.
Cela fut une reconnaissance due…
P. Vitores : Quand le pape Jean-Paul II se rendit à Nazareth en 2000, il affirma que la Providence de Dieu avait voulu que la garde des Lieux Saints soit confiée à François, le saint de la paix, du dialogue et de l’amour.
En quoi consiste la mission sociale des franciscains ?
P. Vitores : Les franciscains ont cherché à offrir une instruction, du travail et un logement. Autour des églises érigées à côté des Lieux Saints, ils ouvrirent des écoles, des laboratoires d’artisanat et construisirent des logements. Dans cette mission qui se poursuit aujourd’hui encore, les franciscains ont été à l’avant-garde dans une région à majorité musulmane.
En 1520 ils ouvrirent la première école, alors que les turcs, qui dominèrent pendant 4 siècles en Terre Sainte jusqu’à la Première Guerre mondiale, ouvrirent la première école seulement en 1892. En 1808, les franciscains décidèrent que les enfants non catholiques, c’est-à-dire orthodoxes, n’étaient pas tenus de devenir catholiques pour étudier dans leurs écoles. En 1841, ils instituèrent la première école féminine en Terre Sainte, alors que la première école féminine juive fut établie en 1864 et la première école féminine musulmane en 1892. De 1925 à 1948, notre institut Terra Sancta College abrita des chrétiens, des musulmans et des juifs, anticipant l’œcuménisme moderne. En 1957, les franciscains introduisirent dans leur école l’étude du Coran… c’est-à-dire avant le Concile Vatican II.
Les franciscains jouèrent un rôle important également dans la promotion des langues. Dans nos écoles paroissiales l’on a enseigné en italien et en français, formant des traducteurs et des guides, alors que notre imprimerie a publié en arabe, contribuant à le sauver de la décadence en Palestine. Les franciscains ont ouverts des laboratoires pour l’élaboration des perles de cultures et de l’huile d’olive et ont promu d’autres arts ou métiers. En outre, ils ont construit des logements pour les chrétiens les plus nécessiteux.
En quoi consiste la protection des Lieux Saints ?
P. Vitores : En cinq aspects : la conservation et la restauration, l’étude archéologique et biblique de la véridicité des Lieux, la re-construction, la valorisation de la spiritualité des lieux et leur rentabilité.
Le Status Quo règle la vie au Saint-Sépulcre et à la Nativité. N’existe-il pas une autre institution interreligieuse qui réglemente les questions religieuses ainsi que celles liées à la gestion des autres lieux saints ? Le Ministre des Affaires étrangères anglais Lord Balfour proposa en 1922 la création d’une commission mixte entre chrétiens, musulmans et juifs pour les affaires religieuses en Palestine, à ce moment-là sous mandat britannique, mais n’obtint pas les suffrages suffisants pour la mettre sur pied…
P. Vitores : Le point que vous évoquez est un point douloureux et les religions n’ont pas fait les efforts nécessaires pour dépasser les divisions qui existent entre eux aujourd’hui encore. Des rencontres sont organisées, mais jamais une commission interreligieuse permanente n’a été instituée pour régler les affaires religieuses, alors qu’il y en aurait véritablement besoin, en particulier à Jérusalem.
L’Eglise catholique, de par son caractère universel, et malgré le fait que les catholiques ne représentent que 2% de la population à Jérusalem, pourrait être un pont pour rapprocher les diverses confessions, chrétiennes et non chrétiennes.
Vous avez vécu en Terre Sainte pendant plus de 30 ans. De quelle manière a évolué le rôle des religions en Terre Sainte ?
P. Vitores : Malheureusement, je dois dire que nous avons assisté à une radicalisation du rôle des religions, qui ont toujours plus la prétention d’assumer un rôle politique dans la société. L’émergence des partis politiques orthodoxes (radicaux extrêmes), notamment entre les juifs et les musulmans, le démontre.
La création d’Israël, en tant qu’Etat avec une identité religieuse forte (je ne mets pas en discussion la création de l’Etat d’Israël, afin d’éviter les malentendus) a joué également un rôle dans ce sens. Le résultat est que les formations politiques orthodoxes ont gagné du terrain, et avec ces formations le dialogue n’est pas facile, ni du côté israélien (les religieux nationaux par exemple), ni du côté palestinien (le Hamas).
Que se passera-t-il ? La situation de Jérusalem me préoccupe. Les groupes juifs orthodoxes recueillent 40% des votes et sont en augmentation. Là où ils contrôlent les administrations locales, ils appliquent leurs règles de vie aux affaires publiques (horaires, circulation - déplacements) discriminant ainsi ceux qui ne les suivent pas. J’espère qu’à l’avenir ils ne limiteront pas l’accès à la Vieille Ville aux non juifs.
Quelles sont vos ressources financières ?
P. Vitores : La quête du Vendredi Saint, appelée également des « Lieux saints », promue par le Saint-Siège dans toutes les églises du monde et le soutien des fidèles à travers les « Commissariats de la Terre Sainte », qui dépendent directement de la Custodie et sont répandus dans le monde entier. Les aides gouvernementales ne sont plus autorisées, ainsi dans certains cas les projets de notre mission sont soutenus de manière indirecte.
Le gouvernement espagnol, par exemple, finance certaines mesures pour les chrétiens palestiniens en tant que politique « d’aide aux minorités ». Avec l’Intifada, par exemple, nous avons pris en charge le soutien des familles chrétiennes les plus pauvres en distribuant des allocations aux familles à hauteur de 80 euros par mois. Nos paroisses, de nombreux franciscains sont également curés, ont remplacé Israël et l’Autorité palestinienne dans leurs responsabilités d’assistance sociale.
Source : http://www.mariedenazareth.com/
Dernière édition par Lumen le Lun 11 Avr 2016 - 5:28, édité 2 fois (Raison : Formatage)
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Re: Musique, Poésie et Documentaires, 2
Article illicite
Dernière édition par Lumen le Lun 11 Avr 2016 - 5:27, édité 1 fois
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Re: Musique, Poésie et Documentaires, 2
Le compositeur Olivier Messiaen parle de Saint François d'Assise
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Re: Musique, Poésie et Documentaires, 2
Et si nous faisions le tour des chansons de films ? Ce n'est pas une mauvaise idée, n'est-ce pas ?
Top Gun - Berlin - Take My Breathe Away
Sweet November - It's Not Goodbye
Top Gun - Berlin - Take My Breathe Away
Sweet November - It's Not Goodbye
Dernière édition par Lumen le Lun 6 Oct 2014 - 16:57, édité 1 fois (Raison : ????????)
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Re: Musique, Poésie et Documentaires, 2
Bonjour Lumen, merci pour tes beaux textes sur Saint François d'Assise. Nous devrions tous prendre exemple sur ce grand Saint.
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Re: Musique, Poésie et Documentaires, 2
Sweet November - Enya - Only time
City of Angels - Joshua Radin - Only You
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Re: Musique, Poésie et Documentaires, 2
Jérémie a écrit:Bonjour Lumen, merci pour tes beaux textes sur Saint François d'Assise. Nous devrions tous prendre exemple sur ce grand Saint.
Bonjour Jérémie,
Merci pour ta visite et ton appréciation.
C'est toujours un plaisir pour moi. Ce qui est rare revêt
toujours une certaine valeur bien souvent...
Invité- Invité
Re: Musique, Poésie et Documentaires, 2
Dernière édition par Lumen le Lun 11 Avr 2016 - 5:26, édité 1 fois
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Re: Musique, Poésie et Documentaires, 2
Notting Hill - When you say nothing at all
Michael Bolton - When a man loves a woman
Dernière édition par Lumen le Lun 11 Avr 2016 - 5:21, édité 1 fois
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Re: Musique, Poésie et Documentaires, 2
Jésus prie et enseigne à prier
Jésus prie
Jésus a appris des formules de prière de sa mère, qui conservait et méditait dans son cœur toutes les » grandes choses faites par le Tout-Puissant » (cf. Lc 1, 49 ; 2, 19 ; 2, 51). Mais sa prière jaillit d’une source autrement secrète, comme il le laisse pressentir à l’âge de douze ans : » Je Me dois aux affaires de mon Père » (Lc 2, 49). Ici commence à se révéler la nouveauté de la prière dans la plénitude des temps : la prière filiale, que le Père attendait de ses enfants, va enfin être vécue par le Fils unique Lui-même dans son Humanité, avec et pour les hommes.
» Un jour, quelque part, Jésus priait. Quand il eut fini, un de ses disciples lui demanda : Seigneur, apprends-nous à prier » (Lc 11, 1).
N’est-ce-pas d’abord en contemplant son Maître que le disciple du Christ désire prier ? C’est en contemplant et en écoutant le Fils que les enfants apprennent à prier le Père.
Chercher à comprendre la prière de Jésus, à travers ce que ses témoins nous en annoncent dans l’Evangile, c’est nous approcher du Seigneur comme du Buisson ardent :
d’abord le contempler lui-même en prière,
puis écouter comment il nous enseigne à prier,
pour connaître enfin comment il exauce notre prière.
Du Christ, durant son ministère, les évangélistes ont retenu deux prières plus explicites.
Ces 2 prières commencent chacune par l’action de grâces.
Dans la première (cf. Mt 11, 25-27 et Lc 10, 21-23), Jésus confesse le Père, le reconnaît et le bénit parce qu’il a caché les mystères du Royaume à ceux qui se croient doctes et l’a révélé aux » tout petits » (les pauvres des Béatitudes). Son tressaillement » Oui, Père ! » exprime le fond de son cœur, son adhésion au » bon plaisir » du Père, en écho au » Fiat » de Sa Mère lors de sa conception et en prélude à celui qu’il dira au Père dans son agonie. Toute la prière de Jésus est dans cette adhésion aimante de son cœur d’homme au » mystère de la volonté » du Père (Ep 1, 9).
La seconde prière est rapportée par S. Jean (cf. Jn 11, 41-42) avant la résurrection de Lazare. L’action de grâces précède l’événement : » Père, je te rends grâces de m’avoir exaucé « , ce qui implique que le Père écoute toujours sa demande ; et Jésus ajoute aussitôt : » je savais bien que tu m’exauces toujours « , ce qui implique que, de son côté, Jésus demande d’une façon constante. Ainsi, portée par l’action de grâce, la prière de Jésus nous révèle comment demander :
Avant que le don soit donné,
Jésus adhère à Celui qui donne et Se donne dans ses dons.
Le Donateur est plus précieux que le don accordé,
il est le » Trésor « , et c’est en Lui qu’est le cœur de son Fils ;
le don est donné » par surcroît » (cf. Mt 6, 21. 33).
Il existe aussi ce qu’on appelle « La prière sacerdotale » de Jésus. Elle tient une place unique dans mise en acte du salut. Jésus s’y révèle en effet comme notre Grand-Prêtre qui intercède pour nous et s’offre au Père pour nous sauver.
Lire les textes : http://www.aelf.org/bible-liturgie/Mt/Evangile+de+J%C3%A9sus-Christ+selon+saint+Matthieu/chapitre/11
Jésus prie avant les moments décisifs de sa mission
Jésus se retire souvent à l’écart, dans la solitude, sur la montagne, de préférence de nuit, pour prier (cf. Mc 1, 35 ; 6, 46 ; Lc 5, 16). Il porte les hommes dans sa prière, puisque aussi bien il assume l’humanité en son Incarnation, et il les offre au Père en s’offrant lui-même.
L’Evangile selon S. Luc souligne l’action de l’Esprit Saint et le sens de la prière dans le ministère du Christ.
Pour lire l’évangile selon saint Luc http://www.aelf.org/bible-liturgie/Lc/Evangile+de+J%C3%A9sus-Christ+selon+saint+Luc
Jésus prie avant les moments décisifs de sa mission :
avant que le Père témoigne de lui lors de son Baptême (cf. Lc 3, 21) et de sa Transfiguration (cf. Lc 9, 28),
avant d’accomplir par sa Passion le Dessein d’amour du Père (cf. Lc 22, 41-44).
avant les moments décisifs qui vont engager la mission de ses Apôtres : avant de choisir et d’appeler les Douze (cf. Lc 6, 12), avant que Pierre le confesse comme » Christ de Dieu » (cf. Lc 9, 18-20) et afin que la foi du chef des Apôtres ne défaille pas dans la tentation (cf. Lc 22, 32).
Enfin, toutes les détresses de l’humanité de tous les temps, toutes les demandes et les intercessions de l’histoire du salut sont recueillies dans le cri de Jésus sur la Croix. Voici que le Père les accueille et, au delà de toute espérance, les exauce en ressuscitant son Fils. Ainsi s’accomplit et se consomme le drame de la prière
Jésus enseigne à prier
L’Evangile nous livre un enseignement explicite de Jésus sur la prière.
Tout d’abord, Jésus insiste sur la conversion du cœur : la réconciliation avec le frère avant de présenter une offrande sur l’autel (cf. Mt 5, 23-24), l’amour des ennemis et la prière pour les persécuteurs (cf. Mt 5, 44-45), prier le Père » dans le secret » (Mt 6, 6), ne pas rabâcher de multiples paroles (cf. Mt 6, 7), pardonner du fond du cœur dans la prière (cf. Mt 6, 14-15), la pureté du cœur et la recherche du Royaume (cf. Mt 6, 21. 25. 33). Cette conversion est toute polarisée vers le Père, elle est filiale.
Le cœur ainsi décidé à se convertir, apprend à prier dans la foi. La foi est une adhésion filiale à Dieu, au-delà de ce que nous sentons et comprenons. Il peut nous demander de » chercher » et de » frapper « , puisqu’il est lui-même la porte et le chemin (cf. Mt 7, 7-11. 13-14).
De même que Jésus prie le Père et rend grâces avant de recevoir ses dons, il nous apprend cette même audace : » tout ce que vous demandez en priant, croyez que vous l’avez déjà reçu » (Mc 11, 24). Telle est la force de la prière, » tout est possible à celui qui croit » (Mc 9, 23), d’une foi » qui n’hésite pas » (Mt 21, 22). Autant Jésus est attristé par le » manque de foi » de ses proches (Mc 6, 6) et le » peu de foi » de ses disciples (Mt 8, 26), autant il est saisi d’admiration devant la » grande foi » du centurion romain (Mt 8, 10) et de la cananéenne (Mt 15, 28).
Mais attention, la prière de foi ne consiste pas seulement à dire » Seigneur, Seigneur « , mais à accorder le cœur à faire la volonté du Père (Mt 7, 21).
Trois paraboles principales sur la prière nous sont transmises par S. Luc :
lire les textes http://www.aelf.org/bible-liturgie/Lc/Evangile+de+J%C3%A9sus-Christ+selon+saint+Luc/chapitre/11
La première parabole, » l’ami importun » (cf. Lc 11, 5-13), invite à une prière instante : » Frappez, et l’on vous ouvrira « . A celui qui prie ainsi, le Père du ciel » donnera tout ce dont il a besoin « , et surtout l’Esprit Saint qui contient tous les dons.
La deuxième, » la veuve importune » (cf. Lc 18, 1-8.), est centrée sur l’une des qualités de la prière : il faut toujours prier sans se lasser avec la patience de la foi. »
La troisième parabole, » le pharisien et le publicain » (cf. Lc 18, 9-14), concerne l’humilité du cœur qui prie. » Mon Dieu, aie pitié du pécheur que je suis « .
Prier avec l’Esprit-Saint :
Dans l’Esprit Saint, la prière chrétienne est communion d’amour avec le Père, non seulement par le Christ, mais aussi en Lui : » Jusqu’ici vous n’avez rien demandé en mon Nom. Demandez et vous recevrez, et votre joie sera parfaite » (Jn 16, 24).
d’après le catéchisme de l’Eglise catholique n° 2598 à 2679
Invité- Invité
Re: Musique, Poésie et Documentaires, 2
La prière, par saint Ambroise d'Optina (& prière du matin des Startsy d'Optina)
"Là où règne la simplicité, il y a des centaines d'Anges, mais là où règne la ruse, il n'y en a aucun".
"Ne vous moquez pas des pois pensant être meilleurs que des fèves, quand vous serez trempés - vous aussi vous éclaterez".
"Par quoi une personne devient-elle mauvaise? - En oubliant qu'il y a un Dieu au-dessus d'elle".
"Ceux qui pensent qu'ils n'ont rien, perdront tout."
p. Amvrosy
Saint Ambroise est fêté le 10 octobre, et aura sa "Vita" (déjà traduite en 2004) republiée ici (cette fois avec le moins possible de fautes de frappe et de "flamandismes" ;-)
Tropaire de saint Ambroise d'Optina ton 5
Nous courrons à toi O Ambroise, notre père, comme vers la source de guérison.
Car tu nous instruisis vraiment pour le chemin du Salut,
Nous préservant par la prière des malheurs et calamités,
Nous consolant dans les peines du corps et de l'âme,
Nous enseignant par dessus tout par ton humilité, patience et amour.
Prie le Christ, l'Ami des hommes, toi notre fervent intercesseur, afin que nous soyons sauvés.
PRIÈRE DU MATIN DES STARETS D'OPTINA
Seigneur accorde-moi de recevoir dans la tranquillité du coeur tout ce que m'apportera cette journée qui commence. Accorde-moi de me livrer entièrement à Ta sainte volonté. A chaque instant de ce jour, instruis-moi en tout et soutiens-moi. Quelles que soient les nouvelles que je reçoive dans le courant de cette journée, apprends-moi à les recevoir avec un coeur paisible, et la ferme conviction qu'elles sont l'expression de Ta sainte volonté. Sois le guide de mes pensées et de mes sentiments dans toutes mes actions et dans toutes mes paroles. Dans toutes circonstances imprévisibles, aide-moi à ne pas oublier que tout m'est envoyé de Toi. Apprends-moi à me comporter d'une manière juste et raisonnable avec chaque membre de ma famille (et de mon entourage), sans troubler ni peiner personne.
Seigneur, donne-moi la force de résister à toute fatigue, et à tous les événements durant cette journée. Guide ma volonté et apprends-moi à prier, à espérer, à croire, à aimer, à supporter et à pardonner. Amen.
Au cours du XIXe siècle, le monastère d'Optyno ou Optina (au sud-ouest de Moscou) fut un grand centre de rénovation spirituelle en Russie, célèbre pour sa lignée de grands startsy. Par leur prière ascétique, leurs dons de paternité spirituelle, sans parler de leurs travaux sur les Pères de l'Eglise, ils attirèrent des foules de pèlerins, depuis les humbles hommes du peuple jusqu'à des politiciens de haut rang et des hommes de lettres célèbres. Après la révolution, les bâtiments furent rasés, les moines dispersés. Ces starets sont parfois considérés comme des gardiens spirituels du peuple russe qui venait en foule rechercher auprès d'eux la guérison de l'âme et du corps. Le starets le plus connu est Saint Ambroise, canonisé en 1988 par l'Eglise Orthodoxe Russe.
Sa personnalité est immortalisée sous le visage du "Starets Zosime" dans les Frères Karamazov de Dostoïevski. Dans leur prière, simple et spontanée, les starets d'Optyno nous enseignent à entrer courageusement dans la grisaille de la vie quotidienne, à y faire rayonner, dans l'espérance et l'amour, la grâce divine. Le monastère a été rendu au culte au 1988, des moines de plus en plus nombreux renouent avec la tradition et travaillent activement à la restauration du monastère.
(prière & biographie d'Optina tirée d'un ancien livret du hiéromoine Paul (Pellemans), monastère de tous les saints qui ont illuminé la terre de Russie, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Belgique)
A propos de la prière (p. Ambroise)
http://www.orthodoxphotos.com/readings/ambrose/prayer.shtml
Afin que les gens ne restent pas insouciants et placent tous leurs espoirs sur des prières étrangères d'aide, le starets avait pour coutume de répéter un vieux dicton russe : "Que Dieu m'aide, mais quant à toi, paysan, ne reste pas à paresser."
Une moniale dit : "Batouchka! Par qui demanderions-nous une aide priante, si ce n'est par toi? Le staretz répondit : "Demande-la toi-même! Souviens-toi, lorsque les 12 Apôtres supplièrent notre Sauveur pour la femme Cananéenne, Il ne les écouta pas. Mais quand elle commença elle-même à supplier, elle fut exaucée."
Parce que la prière est la plus puissante arme qui soit contre l'ennemi invisible, il essaye de diverses manières d'en détourner les gens. Le staretz rapportait l'histoire suivante : "Un moine du Mont Athos avait un étourneau [ndt: un mainate?] qu'il aimait beaucoup et qui parlait. Mais voici ce qu'il y avait d'étrange – à peine le moine commençait-il à accomplir sa règle de prière que l'oiseau commençait à parler, sans cesse, ne permettant pas au moine de prier. Une fois, le radieux et saint Jour de la Résurrection du Christ, le moine vint près de la cage et dit : "Oiseau, le Christ est ressuscité!" Et l'oiseau répondit : "C'est bien notre malheur, qu'Il ait fait cela," et aussitôt il mourut, remplissant la cellule d'une insoutenable puanteur. A l'instant, le moine réalisa son erreur et s'en repentit.
Le starets dit que la chose la plus importante que regarde Dieu, c'est la disposition intérieur de l'âme d'une personne: "Un jour, abba Antoine était en visite chez un homme qui avait les jambes malades et qui lui dit : "Batouchka, mes jambes me font souffrir et je suis tellement éprouvé que je n'arrive pas à me courber jusqu'au sol." Le p. Antoine répondit : "Hé bien, il est dit dans l'Écriture : "Fils, donne-moi ton coeur" – il n'est pas dit "tes jambes."
Une vieille moniale raconta au staretz qu'elle avait vu l'Icône de la Mère de Dieu et l'avait entendue dire : "Qu'a-tu apporté comme offrande?" Elle répondit : "Qu'apporterais-je, je ne possède rien." Alors batouchka lui dit : "Il est écrit dans les Psaumes : "Quiconque offre la louange Me glorifie."
saint Ambroise d'Optina aux éditions de l'abbaye de Bellefontaine :
http://pagesperso-orange.fr/abbaye.bellefontaine/so/so34.htm
J.-B. Dunlop, "Le Starets Ambroise D'optino"
Ambroise (1812-1881) est le dernier et le plus célèbre des startsy d’Optino, ce haut-lieu spirituel russe du XIXe siècle. On a pu dire qu’en lui le startchestvo trouva son apogée. Nombreux furent ceux qui s’adressèrent à lui, de tous les horizons spirituels : foules qui quêtaient ses paroles, gens dans la peine, chercheurs de Dieu, incroyants, maîtres de la pensée russe tels Dostoïevsky, Tolstoï…
1982, 183 pages, ISBN 2-85589-034-9 - OC
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Re: Musique, Poésie et Documentaires, 2
J'ai connu ce film grace à Martin qui a fait un passage sur ce forum avant de rentrer au noviciat chez les frères des Carmes dans le sud de la France.
Ce film m'a touchée en tant que maman et éducatrice spécialisée (ma profession durant 30 ans
à peu près). C'est un film que je vous partage de tout coeur, en espérant que cela vous donnera envie de le voir.
Voici un lien pour le faire gratuitement si vous le souhaitez : http://full-streaming.org/2117-film-august-rush-en-streaming-vf-gratuit-vk.html et http://full-streaming.org/2117-film-august-rush-en-streaming-vf-gratuit-vk.html
August Rush (2007) - Bande annonce - français
Interview en français de Freddie Highmore sur "August Rush" 1/3
Ce film m'a touchée en tant que maman et éducatrice spécialisée (ma profession durant 30 ans
à peu près). C'est un film que je vous partage de tout coeur, en espérant que cela vous donnera envie de le voir.
Voici un lien pour le faire gratuitement si vous le souhaitez : http://full-streaming.org/2117-film-august-rush-en-streaming-vf-gratuit-vk.html et http://full-streaming.org/2117-film-august-rush-en-streaming-vf-gratuit-vk.html
August Rush (2007) - Bande annonce - français
Interview en français de Freddie Highmore sur "August Rush" 1/3
Invité- Invité
Re: Musique, Poésie et Documentaires, 2
Jamia Simone Nash, la petite fille qui chante dans l'église a une voix splendide, je mets à la suite une vidéo d'elle plus récente aussi. En vous souhaitant une bonne écoute !
August Rush - The Academy Award (Oscar) Nominated IMPACT REPERTORY THEATRE Featuring Jamia Simone Nash - Raise It Up
Jamia Simone Nash
Jamia Simone Nash - WITHOUT ME
August Rush - The Academy Award (Oscar) Nominated IMPACT REPERTORY THEATRE Featuring Jamia Simone Nash - Raise It Up
Jamia Simone Nash
Jamia Simone Nash - WITHOUT ME
Invité- Invité
Re: Musique, Poésie et Documentaires, 2
Dernière édition par Lumen le Lun 11 Avr 2016 - 5:17, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Musique, Poésie et Documentaires, 2
Dernière édition par Lumen le Lun 11 Avr 2016 - 5:13, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Musique, Poésie et Documentaires, 2
Merci Lumen pour ce fil très riche
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Musique, Poésie et Documentaires, 2
Maud pour ton appréciation et par la même occasion tous les "visiteurs" de
ce fil qui s'y intéressent sans forcément laisser de commentaires.
Que Dieu trine qui est Père (Notre Père), Fils (Verbe incarné, Notre Frère et Roi)
et Saint Esprit (Notre Ami d'Amour, Conseiller et Soutien qui procède et du Père
et du Fils sans pour autant être ni l'Un ni l'Autre) vous bénisse et vous éclaire !
Nous croyons en Dieu Trinitaire tel que nous l'affirmons dans le Symbole des Apôtres
de Nicée, c'est notre "garde-fou", qui nous permet de ne pas nous "égarer" dans des
affirmations contraires qui ne viennent pas de Dieu. Ayons compassion et amour envers
ceux qui le sont : égarés et prions pour eux car ils sont nos soeurs et frères tous aimés
de Dieu et donc de nous aussi.
Maintenant je reviens à compléter mon poste précédent par rapport à notre Bienheureux Pape
Paul VI.
On connaît mieux Giovanni Battista Montini sous son nom de pape : Paul VI. Pourtant, avant d'arriver à la succession de Jean XXIII, le futur pape avait déjà un parcours riche au sein de l'Eglise catholique. A l'occasion de sa béatification, La foi prise au mot revient sur le parcours du prélat italien en passant en revue les différentes étapes de sa vie, de son enfance à son pontificat. Déjà presque canonisé pour certains catholiques, il est qualifié par d'autres de " pape triste ", de " pape angoissé ". Plus de trente-cinq ans après sa mort, quel bilan tracer de son pontificat ? Et que sait-on de ce qui l'a précédé, la vie et la carrière de Giovanni Battista Montini ? Deux biographes du nouveau bienheureux viennent éclairer cette vie : Philippe Chenaux, professeur d'histoire contemporaine à l'Université pontificale du Latran, et Christophe Henning, journaliste à Pèlerin.
La Foi prise au Mot du 19/10/2014.
http://www.chretiente.info/201410200639/humanae-vitae-lencyclique-prophetique-du-bienheureux-paul-vi/
PHILIPPE OSWALD
http://www.aleteia.org
ce fil qui s'y intéressent sans forcément laisser de commentaires.
Que Dieu trine qui est Père (Notre Père), Fils (Verbe incarné, Notre Frère et Roi)
et Saint Esprit (Notre Ami d'Amour, Conseiller et Soutien qui procède et du Père
et du Fils sans pour autant être ni l'Un ni l'Autre) vous bénisse et vous éclaire !
Nous croyons en Dieu Trinitaire tel que nous l'affirmons dans le Symbole des Apôtres
de Nicée, c'est notre "garde-fou", qui nous permet de ne pas nous "égarer" dans des
affirmations contraires qui ne viennent pas de Dieu. Ayons compassion et amour envers
ceux qui le sont : égarés et prions pour eux car ils sont nos soeurs et frères tous aimés
de Dieu et donc de nous aussi.
Maintenant je reviens à compléter mon poste précédent par rapport à notre Bienheureux Pape
Paul VI.
On connaît mieux Giovanni Battista Montini sous son nom de pape : Paul VI. Pourtant, avant d'arriver à la succession de Jean XXIII, le futur pape avait déjà un parcours riche au sein de l'Eglise catholique. A l'occasion de sa béatification, La foi prise au mot revient sur le parcours du prélat italien en passant en revue les différentes étapes de sa vie, de son enfance à son pontificat. Déjà presque canonisé pour certains catholiques, il est qualifié par d'autres de " pape triste ", de " pape angoissé ". Plus de trente-cinq ans après sa mort, quel bilan tracer de son pontificat ? Et que sait-on de ce qui l'a précédé, la vie et la carrière de Giovanni Battista Montini ? Deux biographes du nouveau bienheureux viennent éclairer cette vie : Philippe Chenaux, professeur d'histoire contemporaine à l'Université pontificale du Latran, et Christophe Henning, journaliste à Pèlerin.
La Foi prise au Mot du 19/10/2014.
Le bienheureux Paul VI, serviteur souffrant, roseau dans les tempêtes
C’est un homme fort de ses faiblesses qui aura subi un martyre non sanglant que l’Eglise béatifie ce 19 octobre. Alors que l’histoire, peu à peu, rend justice au pontife.
C’est un homme fort de ses faiblesses qui aura subi un martyre non sanglant que l’Eglise béatifie ce 19 octobre. Alors que l’histoire, peu à peu, rend justice au pontife.
Le 6 août 1978, fête de la Transfiguration, Paul VI ne put prononcer devant les pèlerins de Castel Gandolfo la prière qu’il avait préparée pour l’angélus. Le soir même, épuisé, miné par la maladie, il s’éteignait dans la résidence d’été des papes. Quelques années plus tôt, il avait écrit dans son testament : « Je fixe mon regard avec une humble et sereine confiance vers le mystère de la mort et de ce qui l’accompagne dans la lumière du Christ qui seul l’illumine. » (1)
Humble et confiant, Jean-Baptiste Montini le fut assurément tout au long de sa vie. Mais c’est sans doute dans la mort qu’il obtint la sérénité que son esprit inquiet et sa santé déficiente lui avaient dérobée depuis sa jeunesse. L’itinéraire largement méconnu de ce fils de notables de Brescia, devenu grâce à ses dons intellectuels et à son ardeur au travail au service d’une foi indéfectible, l’indispensable collaborateur de Pie XII (qui, pourtant, ne le ménagea pas), est opportunément retracé par Christophe Henning (2).
Comme saint Paul, « l’apôtre des gentils », sous le patronage duquel il plaça son pontificat, Paul VI fut fort dans la faiblesse. Plongé dans les tempêtes inouïes du XXe siècle, il éprouva jusqu’à l’extrême de sa sensibilité féminine les douleurs de l’enfantement du monde contemporain : « Paul VI sentait, s’angoissait, souffrait, comme les modernes » a écrit son ami Jean Guitton. Mais il épousa la souffrance au lieu de la fuir, prenant à la suite du Christ Jésus « courageusement la route de Jérusalem » : celle « du grand mouvement de l’humanité : elle va vers une destination …sans doute redoutable », commentait le cardinal Lustiger (« Paul VI à travers son enseignement » cité par Christophe Henning). Aussi fut-il aussi, comme son patron de baptême, Jean-Baptiste, le précurseur traçant pour tous ses successeurs la voie de la papauté moderne. Premier pape à sortir du Vatican depuis un siècle pour voyager, premier pape à prendre l’avion, premier pape depuis saint Pierre à se rendre en Terre Sainte, premier pape à s’exprimer à l’ONU, il inaugura une autre façon d’être pape jusque dans la symbolique : abandon de la tiare, adoption de la férule avec un crucifix qu’ont reprise ses quatre successeurs.
Il leur légua aussi l’ouverture au monde, l’œcuménisme, le dialogue interreligieux, les appels à la paix, voix criant dans le désert, inlassablement, chargées « de dire, non de faire croire », comme disait Bernadette.
Il hérita du Concile Vatican II qu’il savait prophétique, inspiré à saint Jean XXIII par l’Esprit Saint, mais mal préparé, et le mena à son terme, vaille que vaille (1962-1965), alternant enthousiasmes et accablements. Il assista douloureusement à l’enfumage du Concile par ce qu’il nomma lui-même « les fumée de Satan ». Pourtant ce diplomate se montra inflexible pour imposer une réforme liturgique elle-aussi improvisée qui a laissé des plaies ouvertes dans l’Eglise -comme ne l’a pas caché Benoît XVI- spécialement en France d’où est partie la révolte lefebvriste qui ne s’est plus éteinte.
Trois ans après la fin du Concile, la France, encore elle, déclenchait une révolution sexuelle et sociétale toujours à l’œuvre dans un mortel engrenage (pilule, avortement, libéralisation du divorce, pacs, mariage homosexuel, euthanasie, car tout cela est lié). Mais 1968 fut pour l’Eglise universelle et pour le monde, celle de la profession de foi d’un pape rectifiant ses frères égarés avec son Credo proclamé trois jours après l’hérétique Catéchisme hollandais (juin 1968), suivi de l’encyclique Humanae Vitae publiée au cœur de l’été.
Ce ne fut pas une tempête, mais un tsunami ! De bas en haut de l’Eglise, jusque dans l’entourage du pape, et bien sûr dans les medias, on cria son incompréhension, on propagea la révolte. Par une intense campagne d’opinion menée depuis des années, tout le monde ou presque, et nombre d’évêques, des épiscopats entiers, s’étaient persuadés que ce pape moderne allait dire oui à la pilule, concéder la pratique de la contraception. Même la commission de théologies, cardinaux et d’évêques chargés par le pape de dégager l’avis majoritaire sur la licéité de la contraception venait de la déclarer conforme à la doctrine de l’Eglise.
« Jamais comme en cette conjecture, nous n’avions senti le poids de notre charge » témoignait publiquement le pape trois jours après la promulgation de son encyclique (25 juillet 1968). Pourtant, constatait trente ans plus tard le journaliste Michel Kubler, Humanae Vitae « redit simplement ceci : ce n’est pas parce que tout devient techniquement possible que tout est bon pour l’homme, pour la femme, pour la vie. » (Humanae Vitae trente ans après, La Croix, 27 juillet 1998).
Une grande partie du long pontificat de Jean Paul II allait ensuite développer, expliciter, approfondir l’intuition prophétique de Paul VI sur le don de la vie, l’Evangile de la vie. Jean Paul II et Benoît XVI, tous deux créés cardinaux par Paul VI, lui ont à maintes occasions rendu un vibrant hommage : « Il est un vrai père pour moi » a confié Jean Paul II en s’inclinant devant son « martyre quotidien de sollicitude et de travail » qu’il épousa lui-même. Il fut le grand « avocat de la personne humaine », ajouta Benoît XVI : sa lumière fut « décisive pour comprendre le grand oui qu’implique l’amour conjugal ». « C’est avec le temps qu’on mesurera tout ce que nous lui devons » avait prédit son premier successeur, l’étoile filante que fut Jean Paul Ier (cité par Luc Adrian, Paul VI la sainteté tragique, Famille Chrétienne du 18/10/2014).
Oui, les familles, les époux, la société humaine et l’Eglise ont trouvé en Paul VI un avocat lucide dont la voix fut souvent celle, pathétique, d’un serviteur souffrant : « Paul VI a vécu pleinement l’enfantement de l’Eglise après Vatican II, les lumières, les espérances, les tensions. Il a aimé l’Eglise et s’est dépensé pour elle sans réserve, a résumé le pape François. Son témoignage nourrit en nous la flamme de l’amour du Christ, de l’amour de l’Eglise, de l’élan pour annoncer l’Evangile à l’homme d’aujourd’hui avec miséricorde, patience, courage, joie » (discours aux pèlerins du diocèse de Brescia, 25 juin 2013).
1. Prières de poche, Paul VI, Editions Artège, 112 pages, 4,90 €
2. Petite vie de Paul VI, DDB, Desclée de Bouwer, 195 pages, 12,90 €
Humble et confiant, Jean-Baptiste Montini le fut assurément tout au long de sa vie. Mais c’est sans doute dans la mort qu’il obtint la sérénité que son esprit inquiet et sa santé déficiente lui avaient dérobée depuis sa jeunesse. L’itinéraire largement méconnu de ce fils de notables de Brescia, devenu grâce à ses dons intellectuels et à son ardeur au travail au service d’une foi indéfectible, l’indispensable collaborateur de Pie XII (qui, pourtant, ne le ménagea pas), est opportunément retracé par Christophe Henning (2).
Comme saint Paul, « l’apôtre des gentils », sous le patronage duquel il plaça son pontificat, Paul VI fut fort dans la faiblesse. Plongé dans les tempêtes inouïes du XXe siècle, il éprouva jusqu’à l’extrême de sa sensibilité féminine les douleurs de l’enfantement du monde contemporain : « Paul VI sentait, s’angoissait, souffrait, comme les modernes » a écrit son ami Jean Guitton. Mais il épousa la souffrance au lieu de la fuir, prenant à la suite du Christ Jésus « courageusement la route de Jérusalem » : celle « du grand mouvement de l’humanité : elle va vers une destination …sans doute redoutable », commentait le cardinal Lustiger (« Paul VI à travers son enseignement » cité par Christophe Henning). Aussi fut-il aussi, comme son patron de baptême, Jean-Baptiste, le précurseur traçant pour tous ses successeurs la voie de la papauté moderne. Premier pape à sortir du Vatican depuis un siècle pour voyager, premier pape à prendre l’avion, premier pape depuis saint Pierre à se rendre en Terre Sainte, premier pape à s’exprimer à l’ONU, il inaugura une autre façon d’être pape jusque dans la symbolique : abandon de la tiare, adoption de la férule avec un crucifix qu’ont reprise ses quatre successeurs.
Il leur légua aussi l’ouverture au monde, l’œcuménisme, le dialogue interreligieux, les appels à la paix, voix criant dans le désert, inlassablement, chargées « de dire, non de faire croire », comme disait Bernadette.
Il hérita du Concile Vatican II qu’il savait prophétique, inspiré à saint Jean XXIII par l’Esprit Saint, mais mal préparé, et le mena à son terme, vaille que vaille (1962-1965), alternant enthousiasmes et accablements. Il assista douloureusement à l’enfumage du Concile par ce qu’il nomma lui-même « les fumée de Satan ». Pourtant ce diplomate se montra inflexible pour imposer une réforme liturgique elle-aussi improvisée qui a laissé des plaies ouvertes dans l’Eglise -comme ne l’a pas caché Benoît XVI- spécialement en France d’où est partie la révolte lefebvriste qui ne s’est plus éteinte.
Trois ans après la fin du Concile, la France, encore elle, déclenchait une révolution sexuelle et sociétale toujours à l’œuvre dans un mortel engrenage (pilule, avortement, libéralisation du divorce, pacs, mariage homosexuel, euthanasie, car tout cela est lié). Mais 1968 fut pour l’Eglise universelle et pour le monde, celle de la profession de foi d’un pape rectifiant ses frères égarés avec son Credo proclamé trois jours après l’hérétique Catéchisme hollandais (juin 1968), suivi de l’encyclique Humanae Vitae publiée au cœur de l’été.
Ce ne fut pas une tempête, mais un tsunami ! De bas en haut de l’Eglise, jusque dans l’entourage du pape, et bien sûr dans les medias, on cria son incompréhension, on propagea la révolte. Par une intense campagne d’opinion menée depuis des années, tout le monde ou presque, et nombre d’évêques, des épiscopats entiers, s’étaient persuadés que ce pape moderne allait dire oui à la pilule, concéder la pratique de la contraception. Même la commission de théologies, cardinaux et d’évêques chargés par le pape de dégager l’avis majoritaire sur la licéité de la contraception venait de la déclarer conforme à la doctrine de l’Eglise.
« Jamais comme en cette conjecture, nous n’avions senti le poids de notre charge » témoignait publiquement le pape trois jours après la promulgation de son encyclique (25 juillet 1968). Pourtant, constatait trente ans plus tard le journaliste Michel Kubler, Humanae Vitae « redit simplement ceci : ce n’est pas parce que tout devient techniquement possible que tout est bon pour l’homme, pour la femme, pour la vie. » (Humanae Vitae trente ans après, La Croix, 27 juillet 1998).
Une grande partie du long pontificat de Jean Paul II allait ensuite développer, expliciter, approfondir l’intuition prophétique de Paul VI sur le don de la vie, l’Evangile de la vie. Jean Paul II et Benoît XVI, tous deux créés cardinaux par Paul VI, lui ont à maintes occasions rendu un vibrant hommage : « Il est un vrai père pour moi » a confié Jean Paul II en s’inclinant devant son « martyre quotidien de sollicitude et de travail » qu’il épousa lui-même. Il fut le grand « avocat de la personne humaine », ajouta Benoît XVI : sa lumière fut « décisive pour comprendre le grand oui qu’implique l’amour conjugal ». « C’est avec le temps qu’on mesurera tout ce que nous lui devons » avait prédit son premier successeur, l’étoile filante que fut Jean Paul Ier (cité par Luc Adrian, Paul VI la sainteté tragique, Famille Chrétienne du 18/10/2014).
Oui, les familles, les époux, la société humaine et l’Eglise ont trouvé en Paul VI un avocat lucide dont la voix fut souvent celle, pathétique, d’un serviteur souffrant : « Paul VI a vécu pleinement l’enfantement de l’Eglise après Vatican II, les lumières, les espérances, les tensions. Il a aimé l’Eglise et s’est dépensé pour elle sans réserve, a résumé le pape François. Son témoignage nourrit en nous la flamme de l’amour du Christ, de l’amour de l’Eglise, de l’élan pour annoncer l’Evangile à l’homme d’aujourd’hui avec miséricorde, patience, courage, joie » (discours aux pèlerins du diocèse de Brescia, 25 juin 2013).
1. Prières de poche, Paul VI, Editions Artège, 112 pages, 4,90 €
2. Petite vie de Paul VI, DDB, Desclée de Bouwer, 195 pages, 12,90 €
http://www.chretiente.info/201410200639/humanae-vitae-lencyclique-prophetique-du-bienheureux-paul-vi/
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Invité- Invité
Re: Musique, Poésie et Documentaires, 2
Vendredi 24 octobre 2014 : Saint Raphaël, Archange, un des sept qui se tiennent debout devant Dieu.
L'archange Raphaël. Anonyme. Italie. XVIe.
Tobie et saint Raphaël. Sassoferrato. XVIe.
Notre Dame et son divin Fils entourée de saint Michel à sa droite
et de saint Raphaël à sa gauche. Domenico Ghirlandaio. XVe.
L'archange Raphaël quittant la famille de Tobie. Rembrandt. XVIIe.
Saint Raphaël et le jeune Tobie. Eugène Delacroix. XIXe.
Statue de saint Raphaël. Chapelle Saint-Raphaël.
Cathédrale Notre-Dame de Cordoue. Espagne.
L'un des dix Triomphes de Saint-Raphaël élevés à Cordoue. Espagne.
Eglise Saint-Raphaël (iglesia del Juramento). Cordoue. Espagne.
Saint Raphaël. Anonyme. Cordoue, Espagne. XVIIe.
Prière pour être averti par rêve d'un danger
Ô Saint Archange Raphaël,
vous qui êtes le fidèle conducteur des âmes et le médecin envoyé de Dieu,
vous qui avez rendu la vue au Saint vieillard Tobie,
et qui avez accompagné son Fils bien aimé dans son lointain voyage
en le préservant de tout accident,
je vous prie du fond du coeur,
ô mon fidèle ami,
d'être pour moi un médecin et un défenseur puissant
dans toutes les circonstances de la vie.
Tenez vous toujours à mes côtés pendant ce périlleux voyage,
jusqu'à ce que vous m'ayez introduit dans la patrie céleste
où rayonne l'éternelle lumière de Dieu.
Dans cette vallée de larmes que pouvons nous attendre d'autre que la souffrance ?
Ô Dieu de miséricorde, je m'adresse à vous dans votre bonté infinie.
Dans cette existence fragile où le danger nous guette à chaque instant,
comment pourrais je être épargné sans votre divine assistance ?
C'est bien à votre bonté que j'en appelle,
ô Seigneur,
pour être averti de tout danger par un rêve.
En effet, Dieu de bonté, vous ne souhaitez pas que votre créature,
dans sa fragilité, soit menacée dans son corps, sa santé et son intégrité.
C'est pourquoi je vous supplie de me prévenir des dangers
qui me menacent par un ^reve prémonitoire,
ô Dieu de toute consolation.
Par amour pour vous ,
ô Jésus, mon sauveur,
qui de haut de votre croix avez prié pour vos ennemis,
je pardonne à tous ceux qui m'ont offensé.
Accordez moi la grâce de faire comme le bon larron
une vrai pénitence, et accueillez moi,
comme lui,
dans le paradis de vos élus.
Je désire vivre et mourir sous la protection de Marie
que vous m'avez donnée pour mère ainsi qu'à Jean
votre disciple.
Combien a été grand votre amour pour moi
ô Jésus !
sur cette croix où vous avez été crucifié.
Ô Jésus, le Dieu de mon coeur, par ce sang
et par cette eau qui ont coulé de votre côté sacré,
je vous supplie de laver et de purifier mon âme
de tous les péchés de de me donner un coeur humble.
Je frappe ma poitrine,
et je dis avec repentir et confiance :
"Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de moi "
C'est pourquoi je me réfugie avec confiance dans votre coeur
en vous implorant de m'avertir de tout danger par un signe
ou un rêve, afin que je crie votre gloire.
Ô Seigneur tout puissant, protégez moi et prévenez moi de tout danger
car je suis votre créature et vous m'avez démontré votre amour.
Ô Jésus, mon aimable Sauveur qui,
par amour pour nous,
avez livré votre très saint corps en sacrifice sur la croix
ayez pitié de moi.
Ô jésus, qui avez eu pour nous un amour éternel et qui avez répendu,
pour la rémission de nos péchés,
jusqu'à la dernière goutte de votre sang,
ayez pitié de moi.
Agneau de Dieu, immolé pour le salut des pécheurs,
qui avez dit :
"je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi, quand il serait mort, vivra"
j'implore votre divine protection contre tout danger
qui risque de me surprendre pendant mon sommeil ou a l'état de veille.
Je vous rends grâce, ô Seigneur, de m'accorder en signe de votre immense amour, la faveur exceptionnelle d'être prévenu de tout danger.
Source principale : Vie des Saints : http://hodiemecum.hautetfort.com
" Nous croyons fermement qu'il n'y a qu'un seul vrai Dieu éternel et infini, Lequel, au commencement du temps, a tiré tout ensemble du néant l'une et l'autre créature, la spirituelle et la corporelle, l'angélique et la mondaine, et ensuite a formé entre les deux, la nature humaine, composée de corps et d'esprit."
IVe concile de Latran. XIIIe.
IVe concile de Latran. XIIIe.
L'archange Raphaël. Anonyme. Italie. XVIe.
Le voisinage de la grande solennité qui doit bientôt faire converger sur nous les splendeurs du ciel, inspire un recueillement profond à l'Eglise. Sauf l'hommage qu'elle tient à rendre à leur date aux glorieux Apôtres Simon et Jude, c'est à peine si quelques fêtes clairsemées du rite simple viennent tempérer le silence de ces derniers jours d'octobre. Il convient d'adapter nos âmes aux dispositions de la Mère commune. Mais ce ne sera pas y déroger, que de donner un souvenir rapide à l'Archange célébré par nombre d'églises particulières en ce jour.
Le ministère que remplissent près de nous les esprits célestes, est admirablement exprimé dans les scènes gracieuses qui revêtent d'un charme si pénétrant l'histoire de Tobie. L'archange Raphaël est aussi appelé la médecine de Dieu.
Le ministère que remplissent près de nous les esprits célestes, est admirablement exprimé dans les scènes gracieuses qui revêtent d'un charme si pénétrant l'histoire de Tobie. L'archange Raphaël est aussi appelé la médecine de Dieu.
Tobie et saint Raphaël. Sassoferrato. XVIe.
Rappelant les bons offices du guide et de l'ami qu'il appelle encore son frère Azarias, Tobie le jeune dit à son père :
" Comment répondre à ses bienfaits ? Il m'a conduit et ramené sain et sauf. Lui-même a recouvré l'argent que nous devait Gabélus. A lui je dois d'avoir rencontré l'épouse qui m'était destinée, tandis qu'il chassait d'elle le démon, et remplissait de joie ses parents. Il m'a moi-même délivré du poisson qui allait m'engloutir. Il vous a fait voir enfin la lumière du ciel, et nous avons été remplis par lui de tous biens(Tob. XII, 2-3.)."
Et père et fils voulant à la manière des hommes marquer leur gratitude à qui l'avait si bien méritée, l'ange se découvre alors pour reporter toute leur reconnaissance au bienfaiteur suprême.
" Comment répondre à ses bienfaits ? Il m'a conduit et ramené sain et sauf. Lui-même a recouvré l'argent que nous devait Gabélus. A lui je dois d'avoir rencontré l'épouse qui m'était destinée, tandis qu'il chassait d'elle le démon, et remplissait de joie ses parents. Il m'a moi-même délivré du poisson qui allait m'engloutir. Il vous a fait voir enfin la lumière du ciel, et nous avons été remplis par lui de tous biens(Tob. XII, 2-3.)."
Et père et fils voulant à la manière des hommes marquer leur gratitude à qui l'avait si bien méritée, l'ange se découvre alors pour reporter toute leur reconnaissance au bienfaiteur suprême.
Notre Dame et son divin Fils entourée de saint Michel à sa droite
et de saint Raphaël à sa gauche. Domenico Ghirlandaio. XVe.
" Bénissez le Dieu du ciel, et glorifiez-le devant tout ce qui a vie ; car il a fait éclater sur vous sa miséricorde. Quand vous priiez dans les larmes et ensevelissiez les morts, je présentais votre prière au Seigneur. Et parce que vous étiez agréable à Dieu, il était nécessaire que vous fussiez éprouvé par la tentation. Et maintenant, le Seigneur m'a envoyé pour vous guérir et délivrer du démon l'épouse de votre fils. Car je suis l'ange Raphaël, l'un des sept qui nous tenons devant le Seigneur. Paix à vous ; ne craignez pas, et chantez à Dieu (Tob. XII, 4-22.)."
L'archange Raphaël quittant la famille de Tobie. Rembrandt. XVIIe.
Célébrons nous aussi les bienfaits du ciel. Car aussi sûrement que Tobie voyait de ses yeux l'archange Raphaël, nous savons par la foi que l'ange du Seigneur accompagne nos pas du berceau à la tombe. Ayons, pour lui, même confiant abandon : et la route de la vie, plus semée de périls que ne l'était celle du pays des Mèdes, n'aura cependant pour nous que sécurité; et les rencontres y seront heureuses, car elles seront celles que nous préparait le Seigneur ; et, rayonnement anticipé de la patrie, la bénédiction se répandra de nous par notre ange sur tous nos proches.
Saint Raphaël et le jeune Tobie. Eugène Delacroix. XIXe.
HYMNE
" Raphaël, divin guide, reçevez avec bonté l'hymne sacrée que vous dédient nos voix suppliantes et joyeuses.
Dirigez pour nous la course du salut, soutenez nos pas ; que nous n'errions jamais à l’aventure, ayant perdu le sentier du ciel.
Regardez-nous des cieux ; remplissez nos âmes de la splendeur brillante qui descend du Père saint des lumières.
Rendez aux malades la santé, faites cesser la nuit des aveugles ; en guérissant les corps, réconfortez les cœurs.
Vous qui vous tenez devant le souverain Juge, plaidez la cause de nos crimes ; apaisez du Tout-Puissant la colère vengeresse, Ô vous à qui nous confions nos prières.
Vous qui reprites le grand combat, confondez notre ennemi superbe ; pour triompher des esprits de révolte, donnez-nous force, augmentez en nous la grâce.
Soyez gloire à Dieu le Père, ainsi qu'à Son Fils unique, avec l'Esprit Paraclet, et maintenant et toujours.
Amen."
" Raphaël, divin guide, reçevez avec bonté l'hymne sacrée que vous dédient nos voix suppliantes et joyeuses.
Dirigez pour nous la course du salut, soutenez nos pas ; que nous n'errions jamais à l’aventure, ayant perdu le sentier du ciel.
Regardez-nous des cieux ; remplissez nos âmes de la splendeur brillante qui descend du Père saint des lumières.
Rendez aux malades la santé, faites cesser la nuit des aveugles ; en guérissant les corps, réconfortez les cœurs.
Vous qui vous tenez devant le souverain Juge, plaidez la cause de nos crimes ; apaisez du Tout-Puissant la colère vengeresse, Ô vous à qui nous confions nos prières.
Vous qui reprites le grand combat, confondez notre ennemi superbe ; pour triompher des esprits de révolte, donnez-nous force, augmentez en nous la grâce.
Soyez gloire à Dieu le Père, ainsi qu'à Son Fils unique, avec l'Esprit Paraclet, et maintenant et toujours.
Amen."
Statue de saint Raphaël. Chapelle Saint-Raphaël.
Cathédrale Notre-Dame de Cordoue. Espagne.
PRIERE EN USAGE A CORDOUE
La ville de Cordoue est consacrée à saint Raphaël archange.
La ville de Cordoue est consacrée à saint Raphaël archange.
L'un des dix Triomphes de Saint-Raphaël élevés à Cordoue. Espagne.
En effet, saint Raphaël Archange apparut a quatre reprise quatre nuits consécutives au père André de las Roelas, alors que ce dernier priait par l'inetrcession des saints martyrs de Cordoue, dans l'église Saint-Pierre au début de l'année 1578. André de las Roelas, craignant que ces apparitions ne fussent un effet de son imagination, consulta plusieurs théologiens de la Compagnie de Jésus. Le supérieur des Jésuites de Cordoue lui dit enfin que s'il assistait à une cinquième apparition, cela signifierait qu'il s'agissait bien de l'archange Raphaël.
Cela se produisit effectivement le 7 mai 1578 et l'archange s'adressa ainsi au père André de las Roelas :
" Je te jure, par Notre Seigneur Jésus-Christ crucifié, que je suis Raphaël, ange à qui Dieu a ordonné de garder la ville de Cordoue."
Cela se produisit effectivement le 7 mai 1578 et l'archange s'adressa ainsi au père André de las Roelas :
" Je te jure, par Notre Seigneur Jésus-Christ crucifié, que je suis Raphaël, ange à qui Dieu a ordonné de garder la ville de Cordoue."
Eglise Saint-Raphaël (iglesia del Juramento). Cordoue. Espagne.
Cette église Saint-Pierre est depuis passée sous la dédicace de l'Archange mais est aussi connue sous le vocable d'église du Jurement (Iglesia del Juramento), en souvenir de l'affirmation solennelle que fit saint Raphaël pour assurer le père André de son identité.
Dans la ville de Cordoue, s'élèvent pas moins de dix statues portées sur de hautes colonnes et dédiées à l'Archange protecteur de la ville. Ces édifice sont appeléstriomphes de Saint-Raphaël (trionfos de San Rafael).
Dans la ville de Cordoue, s'élèvent pas moins de dix statues portées sur de hautes colonnes et dédiées à l'Archange protecteur de la ville. Ces édifice sont appeléstriomphes de Saint-Raphaël (trionfos de San Rafael).
Saint Raphaël. Anonyme. Cordoue, Espagne. XVIIe.
PRIERE
" Glorieux prince du Ciel, grand par les biens de la nature et admirable par les dons de la grâce, vous dont la charité et la sagesse brillent dans les services que vous avez toujours rendus aux hommes, employez votre pouvoir contre nos ennemis, défendez-nous contre leurs attaques.
Ô vous, si humble dans votre grandeur, délivrez-nous de l'esprit d'orgueil. Médecine de Dieu, guérissez les infirmités de notre âme et de notre corps ; faites que, guidés par votre lumière, gardés sous votre protection, instruits par votre sage direction, nous obtenions d'être l'objet de votre ardente charité comme le jeune Tobie, et protégés contre les mauvaises passions comme le fut Sarra. Puisque le plus grand aveuglement des hommes est leur amour-propre désordonné, ouvrez-nous les yeux des âmes comme vous rendîtes ceux du corps au vieux Tobie. Soyez pour nous, comme pour cette famille, le protecteur et l'administrateur de nos biens spirituels et temporels.
Par votre amour pour les Hommes, guidez-nous dans les sentiers difficiles de la vie et conduisez-nous à Dieu pour que nous puissions persévérer au service et à la Gloire du Très-Haut.
Amen."
Ô vous, si humble dans votre grandeur, délivrez-nous de l'esprit d'orgueil. Médecine de Dieu, guérissez les infirmités de notre âme et de notre corps ; faites que, guidés par votre lumière, gardés sous votre protection, instruits par votre sage direction, nous obtenions d'être l'objet de votre ardente charité comme le jeune Tobie, et protégés contre les mauvaises passions comme le fut Sarra. Puisque le plus grand aveuglement des hommes est leur amour-propre désordonné, ouvrez-nous les yeux des âmes comme vous rendîtes ceux du corps au vieux Tobie. Soyez pour nous, comme pour cette famille, le protecteur et l'administrateur de nos biens spirituels et temporels.
Par votre amour pour les Hommes, guidez-nous dans les sentiers difficiles de la vie et conduisez-nous à Dieu pour que nous puissions persévérer au service et à la Gloire du Très-Haut.
Amen."
Prière pour être averti par rêve d'un danger
Ô Saint Archange Raphaël,
vous qui êtes le fidèle conducteur des âmes et le médecin envoyé de Dieu,
vous qui avez rendu la vue au Saint vieillard Tobie,
et qui avez accompagné son Fils bien aimé dans son lointain voyage
en le préservant de tout accident,
je vous prie du fond du coeur,
ô mon fidèle ami,
d'être pour moi un médecin et un défenseur puissant
dans toutes les circonstances de la vie.
Tenez vous toujours à mes côtés pendant ce périlleux voyage,
jusqu'à ce que vous m'ayez introduit dans la patrie céleste
où rayonne l'éternelle lumière de Dieu.
Dans cette vallée de larmes que pouvons nous attendre d'autre que la souffrance ?
Ô Dieu de miséricorde, je m'adresse à vous dans votre bonté infinie.
Dans cette existence fragile où le danger nous guette à chaque instant,
comment pourrais je être épargné sans votre divine assistance ?
C'est bien à votre bonté que j'en appelle,
ô Seigneur,
pour être averti de tout danger par un rêve.
En effet, Dieu de bonté, vous ne souhaitez pas que votre créature,
dans sa fragilité, soit menacée dans son corps, sa santé et son intégrité.
C'est pourquoi je vous supplie de me prévenir des dangers
qui me menacent par un ^reve prémonitoire,
ô Dieu de toute consolation.
Par amour pour vous ,
ô Jésus, mon sauveur,
qui de haut de votre croix avez prié pour vos ennemis,
je pardonne à tous ceux qui m'ont offensé.
Accordez moi la grâce de faire comme le bon larron
une vrai pénitence, et accueillez moi,
comme lui,
dans le paradis de vos élus.
Je désire vivre et mourir sous la protection de Marie
que vous m'avez donnée pour mère ainsi qu'à Jean
votre disciple.
Combien a été grand votre amour pour moi
ô Jésus !
sur cette croix où vous avez été crucifié.
Ô Jésus, le Dieu de mon coeur, par ce sang
et par cette eau qui ont coulé de votre côté sacré,
je vous supplie de laver et de purifier mon âme
de tous les péchés de de me donner un coeur humble.
Je frappe ma poitrine,
et je dis avec repentir et confiance :
"Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de moi "
C'est pourquoi je me réfugie avec confiance dans votre coeur
en vous implorant de m'avertir de tout danger par un signe
ou un rêve, afin que je crie votre gloire.
Ô Seigneur tout puissant, protégez moi et prévenez moi de tout danger
car je suis votre créature et vous m'avez démontré votre amour.
Ô Jésus, mon aimable Sauveur qui,
par amour pour nous,
avez livré votre très saint corps en sacrifice sur la croix
ayez pitié de moi.
Ô jésus, qui avez eu pour nous un amour éternel et qui avez répendu,
pour la rémission de nos péchés,
jusqu'à la dernière goutte de votre sang,
ayez pitié de moi.
Agneau de Dieu, immolé pour le salut des pécheurs,
qui avez dit :
"je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi, quand il serait mort, vivra"
j'implore votre divine protection contre tout danger
qui risque de me surprendre pendant mon sommeil ou a l'état de veille.
Je vous rends grâce, ô Seigneur, de m'accorder en signe de votre immense amour, la faveur exceptionnelle d'être prévenu de tout danger.
Source principale : Vie des Saints : http://hodiemecum.hautetfort.com
Invité- Invité
Re: Musique, Poésie et Documentaires, 2
Audience générale du pape : « Vous êtes corps du Christ »
C’est en utilisant des images fortes que le pape François continue son enseignement sur l’Église, en se demandant le 22 octobre 2014, ce que signifie la belle expression de Paul.
La 65e audience générale confirme cette fois encore le lien si visible entre le pape François et la foule des pèlerins à Rome, emplissant de quelque 50 000 participants la place Saint-Pierre. Beau temps pour cette fin octobre, avec près de 20 °C dès 9 h 30.
Drapeaux, casquettes ou lettres volent comme à l’habitude vers la papamobile dans laquelle le pape sillonne les allées, embrassant les bébés devant les yeux embués de leurs parents, caressant au passage les mains tendues de ceux qui crient : « Et moi, et moi ? », « Vive le pape ! », ou « Nous prions pour vous ».
En cette première semaine de vacances de la Toussaint, les Français, venus de Lyon, de Bayeux, de Paris, se font entendre. Parmi eux, le premier pèlerinage de SDF est idéalement placé là où la papamobile s’arrête, si bien que le pape François peut bénir ces visages parfois marqués, animés de gouaille ou de timidité, mais aussi le bébé du groupe, sous les appels insistants d’Étienne Villemain, responsable de l’association Lazare, pour une « Journée mondiale des pauvres ».
Un peuple de ressuscités
Le Saint-Père reprend le cours de son enseignement sur l’Église en s’appuyant aujourd’hui sur un extrait de la lettre de saint Paul qui annonce aux Corinthiens (1) : « Vous êtes corps du Christ ». Il s’interroge : « Dans quel sens l’Église forme-t-elle un corps et pourquoi est-elle appelée corps du Christ ? »
Ce n’est pas d’abord chez saint Paul qu’il cherche l’explication de cette si belle expression, mais dans la vision d’Ézéchiel. Deux fois, le Saint-Père recommandera à la foule, en rentrant, d’ouvrir sa Bible au chapitre 37 de ce prophète pour découvrir ce texte splendide, qui dépeint la résurrection d’un peuple à partir d’une vallée d’ossements desséchés. « Eh bien, c’est cela l’Église ! C’est le chef-d’œuvre de l’Esprit qui donne à chacun la vie nouvelle du Ressuscité, qui nous place l’un à côté de l’autre, l’un en soutien de l’autre, faisant de nous tous un seul corps. »
La guerre ne commence pas sur les champs de bataille. La guerre commence dans nos cœurs, avec des incompréhensions, des divisions, des jalousies.
« Mais l’Église n’est pas seulement un corps édifié dans l’Esprit, elle est le corps du Christ ! », rebondit le pape François, pour s’enthousiasmer : « C’est le grand don qui nous est fait à notre baptême : dans le sacrement, le Christ nous fait siens, il nous accueille au cœur du mystère de la Croix, de son amour, pour nous ressusciter avec lui. Il est beau de nous rappeler souvent ce que le Christ a fait pour nous : nous sommes son corps, un corps que rien ni personne ne pourra séparer de lui. C’est cette pensée qui doit faire naître en nous le désir de lui correspondre et de partager ensemble son amour. »
Chez le pape François, l’enthousiasme ne se coupe pas des réalités les plus sombres, qu’il s’applique à décrire en revenant au texte : « À l’époque de Paul, la communauté de Corinthe traverse de multiples difficultés en vivant des divisions, des jalousies, des incompréhensions et des rejets. Tout cela fait du mal : au lieu de faire croître l’Église du Christ, cela la divise, la démembre. Et c’est le début de la guerre… »
Quatre conseils concrets pour être corps du Christ
« La communauté de Corinthe était championne dans ce domaine », assène-t-il, pour reprendre aussitôt : « C’est ce qui nous arrive aujourd’hui encore, dans nos paroisses, dans nos communautés, dans nos quartiers : Untel achète une belle voiture, Untel gagne au loto, Untel a ce don que je n’ai pas et je suis jaloux ! »
Marquant son approbation, la foule applaudit tandis que le vent emporte la calotte blanche du Saint-Père, qui dénonce posément : « Tout cela démembre, nous ne devons pas le faire. La jalousie grandit et remplit le cœur, qui devient acide, comme si son sang avait tourné vinaigre. Ce cœur n’a plus accès au bonheur. Que faire alors ? »
L'Esprit Saint nous aide à vivre vraiment en corps du Christ, unis, comme une famille, signe visible et beau de son amour.
Paul donne des conseils concrets aux Corinthiens, que le Saint-Père énumère à son tour :
• « s’émerveiller des dons et des qualités d’autrui ! Quand je sens venir en moi la jalousie – ça nous arrive à tous puisque nous sommes tous pécheurs –, je dois dire au Seigneur : merci, Seigneur, pour ce que tu as donné à cette personne » ;
• se faire proche de chacun, souffrir avec ceux qui souffrent et assister ceux qui sont dans le besoin ;
• exprimer sa gratitude à chacun. « Le cœur qui sait dire merci est un cœur bon, un cœur noble, un cœur content »,se réjouit le pape. « Je vous le demande : savons-nous toujours dire merci ? Pas toujours, la jalousie nous freine un peu » ;
• enfin, ne jamais juger que l’un est supérieur à l’autre. Combien de fois, reprend le Saint-Père, nous sentons-nous sur le point de faire comme le pharisien de la parabole qui rend grâce à Dieu d’être mieux qu’autrui. « Quand cela t’arrive, souviens-toi de ton péché, de celui que personne ne connaît, aie un peu honte devant Dieu et dis : “Toi, Seigneur, tu sais qui est supérieur, tandis que moi, je me tais !” »
Et la foule d’applaudir. À la suite du prophète Ézéchiel et de saint Paul, le Saint-Père invoque le souffle de l’Esprit pour qu’il « nous aide à vivre vraiment en corps du Christ, unis, comme une famille, signe visible et beau de son amour ».
Nouvelle intervention contre les licenciements massifs
C’est en s’adressant aux pèlerins de langue italienne que le Saint-Père a intercédé à nouveau contre les licenciements massifs (2). Cette fois, en faveur des employés de la compagnie aérienne Méridiana, arborant place Saint-Pierre le slogan « Je suis un sureffectif de Méridian ». Plaidant pour « une solution équilibrée qui prenne en compte tout d’abord la dignité de la personne », il ajoute : « Je lance un appel à tous les responsables : aucune famille sans travail ! »
Sybille d’Oiron
C’est en utilisant des images fortes que le pape François continue son enseignement sur l’Église, en se demandant le 22 octobre 2014, ce que signifie la belle expression de Paul.
La 65e audience générale confirme cette fois encore le lien si visible entre le pape François et la foule des pèlerins à Rome, emplissant de quelque 50 000 participants la place Saint-Pierre. Beau temps pour cette fin octobre, avec près de 20 °C dès 9 h 30.
Drapeaux, casquettes ou lettres volent comme à l’habitude vers la papamobile dans laquelle le pape sillonne les allées, embrassant les bébés devant les yeux embués de leurs parents, caressant au passage les mains tendues de ceux qui crient : « Et moi, et moi ? », « Vive le pape ! », ou « Nous prions pour vous ».
En cette première semaine de vacances de la Toussaint, les Français, venus de Lyon, de Bayeux, de Paris, se font entendre. Parmi eux, le premier pèlerinage de SDF est idéalement placé là où la papamobile s’arrête, si bien que le pape François peut bénir ces visages parfois marqués, animés de gouaille ou de timidité, mais aussi le bébé du groupe, sous les appels insistants d’Étienne Villemain, responsable de l’association Lazare, pour une « Journée mondiale des pauvres ».
Un peuple de ressuscités
Le Saint-Père reprend le cours de son enseignement sur l’Église en s’appuyant aujourd’hui sur un extrait de la lettre de saint Paul qui annonce aux Corinthiens (1) : « Vous êtes corps du Christ ». Il s’interroge : « Dans quel sens l’Église forme-t-elle un corps et pourquoi est-elle appelée corps du Christ ? »
Ce n’est pas d’abord chez saint Paul qu’il cherche l’explication de cette si belle expression, mais dans la vision d’Ézéchiel. Deux fois, le Saint-Père recommandera à la foule, en rentrant, d’ouvrir sa Bible au chapitre 37 de ce prophète pour découvrir ce texte splendide, qui dépeint la résurrection d’un peuple à partir d’une vallée d’ossements desséchés. « Eh bien, c’est cela l’Église ! C’est le chef-d’œuvre de l’Esprit qui donne à chacun la vie nouvelle du Ressuscité, qui nous place l’un à côté de l’autre, l’un en soutien de l’autre, faisant de nous tous un seul corps. »
La guerre ne commence pas sur les champs de bataille. La guerre commence dans nos cœurs, avec des incompréhensions, des divisions, des jalousies.
« Mais l’Église n’est pas seulement un corps édifié dans l’Esprit, elle est le corps du Christ ! », rebondit le pape François, pour s’enthousiasmer : « C’est le grand don qui nous est fait à notre baptême : dans le sacrement, le Christ nous fait siens, il nous accueille au cœur du mystère de la Croix, de son amour, pour nous ressusciter avec lui. Il est beau de nous rappeler souvent ce que le Christ a fait pour nous : nous sommes son corps, un corps que rien ni personne ne pourra séparer de lui. C’est cette pensée qui doit faire naître en nous le désir de lui correspondre et de partager ensemble son amour. »
Chez le pape François, l’enthousiasme ne se coupe pas des réalités les plus sombres, qu’il s’applique à décrire en revenant au texte : « À l’époque de Paul, la communauté de Corinthe traverse de multiples difficultés en vivant des divisions, des jalousies, des incompréhensions et des rejets. Tout cela fait du mal : au lieu de faire croître l’Église du Christ, cela la divise, la démembre. Et c’est le début de la guerre… »
Quatre conseils concrets pour être corps du Christ
« La communauté de Corinthe était championne dans ce domaine », assène-t-il, pour reprendre aussitôt : « C’est ce qui nous arrive aujourd’hui encore, dans nos paroisses, dans nos communautés, dans nos quartiers : Untel achète une belle voiture, Untel gagne au loto, Untel a ce don que je n’ai pas et je suis jaloux ! »
Marquant son approbation, la foule applaudit tandis que le vent emporte la calotte blanche du Saint-Père, qui dénonce posément : « Tout cela démembre, nous ne devons pas le faire. La jalousie grandit et remplit le cœur, qui devient acide, comme si son sang avait tourné vinaigre. Ce cœur n’a plus accès au bonheur. Que faire alors ? »
L'Esprit Saint nous aide à vivre vraiment en corps du Christ, unis, comme une famille, signe visible et beau de son amour.
Paul donne des conseils concrets aux Corinthiens, que le Saint-Père énumère à son tour :
• « s’émerveiller des dons et des qualités d’autrui ! Quand je sens venir en moi la jalousie – ça nous arrive à tous puisque nous sommes tous pécheurs –, je dois dire au Seigneur : merci, Seigneur, pour ce que tu as donné à cette personne » ;
• se faire proche de chacun, souffrir avec ceux qui souffrent et assister ceux qui sont dans le besoin ;
• exprimer sa gratitude à chacun. « Le cœur qui sait dire merci est un cœur bon, un cœur noble, un cœur content »,se réjouit le pape. « Je vous le demande : savons-nous toujours dire merci ? Pas toujours, la jalousie nous freine un peu » ;
• enfin, ne jamais juger que l’un est supérieur à l’autre. Combien de fois, reprend le Saint-Père, nous sentons-nous sur le point de faire comme le pharisien de la parabole qui rend grâce à Dieu d’être mieux qu’autrui. « Quand cela t’arrive, souviens-toi de ton péché, de celui que personne ne connaît, aie un peu honte devant Dieu et dis : “Toi, Seigneur, tu sais qui est supérieur, tandis que moi, je me tais !” »
Et la foule d’applaudir. À la suite du prophète Ézéchiel et de saint Paul, le Saint-Père invoque le souffle de l’Esprit pour qu’il « nous aide à vivre vraiment en corps du Christ, unis, comme une famille, signe visible et beau de son amour ».
Nouvelle intervention contre les licenciements massifs
C’est en s’adressant aux pèlerins de langue italienne que le Saint-Père a intercédé à nouveau contre les licenciements massifs (2). Cette fois, en faveur des employés de la compagnie aérienne Méridiana, arborant place Saint-Pierre le slogan « Je suis un sureffectif de Méridian ». Plaidant pour « une solution équilibrée qui prenne en compte tout d’abord la dignité de la personne », il ajoute : « Je lance un appel à tous les responsables : aucune famille sans travail ! »
Sybille d’Oiron
Invité- Invité
Re: Musique, Poésie et Documentaires, 2
P.S. I Love You - James Blunt - Same Mistake
The Vow - Taylor Swift - Enchanted
Dernière édition par Lumen le Lun 11 Avr 2016 - 5:11, édité 2 fois (Raison : changement de la 2è vidéo désactivée !)
Invité- Invité
Re: Musique, Poésie et Documentaires, 2
Bonjour Lumen!
Merci pour cette richesse! J'aime beaucoup ces bains de cultures joliment présentés qui donnent à ton fil un esprit bien appréciable de "médiathèque"! ( selon moi...)
Je ne sais pas si tu as vu le film Slumdog millionnaire? Le protagoniste répond à toutes les questions d'un jeu tv car toutes les réponses lui viennent d'anecdotes persos...Là c'est pareil pour moi, ton fil me rappelle de bons souvenirs : de Messiaen que j'ai pu étudier à la Fac, à la musique de PS I love U que j'ai regardé à une période spéciale, en passant par des sons que j'aime écouter ajouté aux découvertes, c'est un vrai plaisir!
En partage, un poème de Prévert dont j'aime la chute et qui a marqué mon enfance :
LE CHAT ET L'OISEAU
Un village écoute désolé
Le chant d'un oiseau blessé
C'est le seul oiseau du village
Et c'est le seul chat du village
Qui l'a à moitié dévoré
Et l'oiseau cesse de chanter
Le chat cesse de ronronner
Et de se lécher le museau
Et le village fait à l'oiseau
De merveilleuses funérailles
Et le chat qui est invité
Marche derrière le petit cercueil de paille
Où l'oiseau mort est allongé
Porté par une petite fille
Qui n'arrête pas de pleurer
Si j'avais su que cela te fasse tant de peine
Lui dit le chat
Je l'aurais mangé tout entier
Et puis je t'aurais raconté
Que je l'avais vu s'envoler
S'envoler jusqu'au bout du monde
Là-bas où c'est tellement loin
Que jamais on en revient
Tu aurais eu moins de chagrin
Simplement de la tristesse et des regrets
Il ne faut jamais faire les choses à moitié.
Un village écoute désolé
Le chant d'un oiseau blessé
C'est le seul oiseau du village
Et c'est le seul chat du village
Qui l'a à moitié dévoré
Et l'oiseau cesse de chanter
Le chat cesse de ronronner
Et de se lécher le museau
Et le village fait à l'oiseau
De merveilleuses funérailles
Et le chat qui est invité
Marche derrière le petit cercueil de paille
Où l'oiseau mort est allongé
Porté par une petite fille
Qui n'arrête pas de pleurer
Si j'avais su que cela te fasse tant de peine
Lui dit le chat
Je l'aurais mangé tout entier
Et puis je t'aurais raconté
Que je l'avais vu s'envoler
S'envoler jusqu'au bout du monde
Là-bas où c'est tellement loin
Que jamais on en revient
Tu aurais eu moins de chagrin
Simplement de la tristesse et des regrets
Il ne faut jamais faire les choses à moitié.
orchidz- Avec le Pape François
- Messages : 943
Inscription : 21/01/2011
Re: Musique, Poésie et Documentaires, 2
Merci Orchidz pour ton appréciation et ce beau poème !
Sache en même temps que tu m'as donné le signe que j'ai demandé
au Ciel : en effet il ne faut pas faire les choses à moitié ...
Ton avatar est bien choisi pour me donner ce signe, l'Esprit Saint ne fait
jamais rien à moitié, quant à Lui, n'est-ce pas ?
Que Dieu Trine et Saint te bénisse petite soeur et ce, abondamment !
La Médiathèque faisait partie des activités que j'avais mises en place en tant
qu'éducatrice et cela se passait merveilleusement bien.
Dieu fait tout concourir au bien de ceux qui L'aiment. Je le crois assurément.
Il est mon Amour, mon Espérance et ma Joie !
En ce moment je suis en pleine restructuration et cela prend pratiquement tout
mon temps. Je vais devoir m'absenter un petit peu à nouveau.
Je conclus en disant que Dieu et notre foi, c'est un tout qui nous ancre pour toujours
dans le Coeur de la Sainte Trinité. Là, nous sommes à l'abri des ténèbres, de la
grisaille de ce monde.
Dieu est bon et généreux Il nous donne en abondance :
Il est au dessus de toute sagesse humaine et nous donne bien plus que ce que nous
désirons, pour un peu que nous fassions nôtre, sa Sainte Volonté.
Il faut dire, malgré la souffrance et les chagrins que nous endurons, comme Notre Seigneur
en Gethsémani : " Non pas ce que moi je veux, mais ce que Toi, Tu veux Père !" Nous
tenons ainsi la victoire sur ce monde et sommes vraiment Enfants de DIEU, Enfants de Lumière.
Je t'offre les chansons suivantes. A bientôt !
Prince of Egypt - Mariah Carey, Whitney Houston -When you believe
Pocahontas - Vanessa Williams - Colors of the Wind
The Lion King, Simba's Pride - We Are One
Sache en même temps que tu m'as donné le signe que j'ai demandé
au Ciel : en effet il ne faut pas faire les choses à moitié ...
Ton avatar est bien choisi pour me donner ce signe, l'Esprit Saint ne fait
jamais rien à moitié, quant à Lui, n'est-ce pas ?
Que Dieu Trine et Saint te bénisse petite soeur et ce, abondamment !
La Médiathèque faisait partie des activités que j'avais mises en place en tant
qu'éducatrice et cela se passait merveilleusement bien.
Dieu fait tout concourir au bien de ceux qui L'aiment. Je le crois assurément.
Il est mon Amour, mon Espérance et ma Joie !
En ce moment je suis en pleine restructuration et cela prend pratiquement tout
mon temps. Je vais devoir m'absenter un petit peu à nouveau.
Je conclus en disant que Dieu et notre foi, c'est un tout qui nous ancre pour toujours
dans le Coeur de la Sainte Trinité. Là, nous sommes à l'abri des ténèbres, de la
grisaille de ce monde.
Dieu est bon et généreux Il nous donne en abondance :
Il est au dessus de toute sagesse humaine et nous donne bien plus que ce que nous
désirons, pour un peu que nous fassions nôtre, sa Sainte Volonté.
Il faut dire, malgré la souffrance et les chagrins que nous endurons, comme Notre Seigneur
en Gethsémani : " Non pas ce que moi je veux, mais ce que Toi, Tu veux Père !" Nous
tenons ainsi la victoire sur ce monde et sommes vraiment Enfants de DIEU, Enfants de Lumière.
Je t'offre les chansons suivantes. A bientôt !
Prince of Egypt - Mariah Carey, Whitney Houston -When you believe
Pocahontas - Vanessa Williams - Colors of the Wind
The Lion King, Simba's Pride - We Are One
Invité- Invité
Re: Musique, Poésie et Documentaires, 2
Qu'est-ce-que la Toussaint?
Comme son nom l'indique, la Toussaint est la Fête de tous les saints. Chaque 1er novembre, l'Eglise honore ainsi la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ.
Si un certain nombre d'entre eux ont été officiellement reconnus, à l'issue d'une procédure dite de « Canonisation », et nous sont donnés en modèles, l'Eglise sait bien que beaucoup d'autres ont également vécu dans la fidélité à l'Evangile et au service de tous.
C'est bien pourquoi, en ce jour de la Toussaint, les chrétiens célèbrent tous les saints, connus ou inconnus.
Cette Fête est donc aussi l'occasion de rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté, par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles.
La sainteté n'est pas une voie réservée à une élite : elle concerne tous ceux et celles qui choisissent de mettre leurs pas dans ceux du Christ.
Le Pape Jean-Paul II nous l'a fait comprendre en Béatifiant et Canonisant un grand nombre de personnes, parmi lesquelles des figures aussi différentes que le Père Maximilien Kolbe, Edith Stein, Padre Pio ou Mère Térésa...
La vie de ces saints constitue une véritable catéchèse, vivante et proche de nous. Elle nous montre l'actualité de la Bonne nouvelle et la présence agissante de L'Esprit Saint parmi les hommes.
Témoins de l'Amour de Dieu, ces hommes et ces femmes nous sont proches aussi par leur cheminement - ils ne sont pas devenus saints du jour au lendemain -, par leurs doutes, leurs questionnements... en un mot : leur humanité.
La Toussaint a été longtemps Célébrée à proximité des Fêtes de Pâques et de la Pentecôte. Ce lien avec ces deux grandes Fêtes donne le sens originel de la Fête de la Toussaint : goûter déjà à la Joie de ceux qui ont mis Le Christ au centre de leur vie et vivre dans l'espérance de la Résurrection.
Qu'est-ce que la sainteté ?
Le texte des Béatitudes, qui est l'Evangile lu au cours de la messe de la Toussaint, nous dit à sa manière, que la sainteté est accueil de la Parole de Dieu, fidélité et confiance en Lui, Bonté, Justice, Amour, Pardon et Paix.
« Quand Jésus vit toute la foule qui le suivait, il gravit la montagne. Il s'assit, et ses disciples s'approchèrent. Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait :
"Heureux les pauvres de coeur : le Royaume des cieux est à eux !
Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise !
Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice: ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde !
Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu !
Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu !
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux !
Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux !" » (Matthieu 5, 1-12a)
(à suivre)
Invité- Invité
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