Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
UN GRAND MERCI A VOUS PEUPLE DE LA PAIX , VOUS APPORTEZ UN PLUS DANS MA VIE DE CHRÉTIENNE CHAQUE MATIN.
MERCI A VOUS , NICOLAS ET LUMEN QUE DIEU VOUS BÉNISSE ABONDAMMENT EN CE JOUR ,
JOUR DE MON ANNIVERSAIRE ET JE VOUS DEMANDE DE PRIEZ POUR MOI ET MA FAMILLE. SHALOM, SHALOM.
MERCI A VOUS , NICOLAS ET LUMEN QUE DIEU VOUS BÉNISSE ABONDAMMENT EN CE JOUR ,
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caillon- Avec Saint Benoit
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bon Anniversaire @caillon.
Et que Dieu vous bénisse en Jésus!
Et que Dieu vous bénisse en Jésus!
Sofoyal- Combat l'antechrist
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Bon et Heureux Anniversaire à toi Caillon, Merci !
Homélie
Marie de Magdala est restée enfermée dans sa douleur et elle veut retrouver Jésus comme elle l’a laissé c’est-à-dire un corps inanimé qui attendait d’être embaumé. Elle se penche vers l’intérieur du tombeau et découvre qu’il n’est pas vide. A la place du corps elle voit deux anges qui tels les chérubins au-dessus de l’arche d’alliance, désignent le tombeau comme le lieu où demeure la gloire de Dieu (Cf. Ex 25, 18).
Saint Jean précise que Marie « aperçoit » ces Anges à travers ses larmes suggérant ainsi qu’il s’agit d’une vision. Ce n’est pourtant pas une illusion puisque les messagers lui adressent la parole : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » A travers cette demande perce déjà la Bonne Nouvelle : « Marie, tu n’as plus de raison de pleurer : cherche et tu trouveras ; mais ne cherche pas parmi les morts celui qui est vivant ! Il n'y a plus ici de cadavre. Regarde plus attentivement, ou plutôt : change ton regard ! »
Mais Marie est trop absorbée par son chagrin pour entendre le message. Après la question des Anges, préparant celle du Seigneur – « pourquoi pleure-tu ? » -, il faudra encore l’appel de Jésus pour qu’elle entre en la présence du Vivant !
« Marie ! » : En la nommant ainsi, Jésus l’appelle à la foi, à entrer dans un regard et une écoute de foi qui la fera le reconnaître comme le Bon Berger et l’Epoux qui veut l’appeler personnellement à sa suite.
Jésus lui demande de préciser le but de sa recherche : « Qui cherches-tu ? » Il est à noter qu’il l’invite à nommer une personne bien vivante : « qui » et non pas un cadavre inanimé : « que ». C’est à entrer dans une relation personnelle avec lui que Jésus appelle Marie de Magdala car c’est la seule chose qui lui permettra d’acquérir la certitude de sa résurrection.
Après que Jésus l’ait appelée par son nom, Marie « se tourne » à nouveau nous dit l’évangéliste. Si l'on se souvient qu’elle s'était d’abord détournée du tombeau pour aborder le soi-disant « gardien », ce second demi-tour la ramène donc face à la tombe ! Retour à la case départ ? Non car ses yeux peuvent maintenant s’ouvrir à la présence du Vivant glorieux. Ce n’est plus une dépouille qu’elle veut vénérer mais bien celui qui est vivant ressuscité qu’elle veut adorer. Et elle peut alors courir annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur, et voici ce qu’il m’a dit » !
« Seigneur, tu veux venir habiter le tombeau de chacune de nos pauvres vies, marquées par le péché et la mort pour en faire le temple de ta gloire. Comme avec Marie, convertis notre regard pour que dans la foi nous puissions percevoir et accueillir la nouveauté de ta présence de Ressuscité, vivante et vivifiante pour chacun d’entre nous. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église
Homélie 25 sur l'Evangile ; PL 76, 1188-1196 (trad. coll. Icthus 10, p. 296s)
« Si c'est toi qui l'as emporté... » Comme si Marie lui avait déjà dit ce qui faisait couler ses pleurs ! Elle parle de « lui », sans avoir prononcé son nom. Tel est le trait de l'amour : toujours plein de ce qu'on aime, on croit que tous les autres en sont également occupés... Marie imagine peu qu'on puisse ignorer le sujet de son immense détresse.
Jésus lui dit : « Marie ! » Il l'appelait tout à l'heure d'un nom commun à tout son sexe, « Femme », et ne se laissait pas encore reconnaître. Il l'appelle à présent par son nom propre, comme s'il lui disait sans plus de détours : « Reconnais celui qui te reconnaît. » Dieu disait de même à Moïse, l'homme parfait : « Je te connais par ton nom » (Ex 33,12). « Homme » est le nom commun à tous, mais « Moïse » est son nom personnel, et le Seigneur lui dit fort bien qu'il le connaît par son nom et semble lui déclarer : « Je ne te connais pas comme l'ensemble des hommes, je te connais personnellement. »
Ainsi, appelée par son nom, Marie reconnaît son créateur, et aussitôt elle lui répond : « Rabbouni », c'est-à-dire, Maître. Car c'était lui qu'elle cherchait au-dehors, mais c'était lui qui lui demandait de le chercher au-dedans... « Marie de Magdala s'en va donc annoncer aux disciples : j'ai vu le Seigneur et voilà ce qu'il m'a dit. » Le péché des hommes quitte ici le cœur d'où il était issu. Car c'est une femme qui, au paradis, tendit à l'homme le fruit de la mort ; c'est une femme qui, au tombeau, annonce la vie aux hommes et rapporte les paroles de celui qui vivifie.
©Evangelizo.org
Ps: Bizarre ce qui ce passe sur le formatage de ce fil ! Voir : c'est le même que sur ce fil pourtant ! http://coeurs-unis-en-j-m.forumactif.com/t7779p60-donne-nous-notre-pain-de-ce-jour-vie-parole-de-dieu#44700
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Bon et Heureux Anniversaire à toi Caillon, Merci !
Homélie
Marie de Magdala est restée enfermée dans sa douleur et elle veut retrouver Jésus comme elle l’a laissé c’est-à-dire un corps inanimé qui attendait d’être embaumé. Elle se penche vers l’intérieur du tombeau et découvre qu’il n’est pas vide. A la place du corps elle voit deux anges qui tels les chérubins au-dessus de l’arche d’alliance, désignent le tombeau comme le lieu où demeure la gloire de Dieu (Cf. Ex 25, 18).
Saint Jean précise que Marie « aperçoit » ces Anges à travers ses larmes suggérant ainsi qu’il s’agit d’une vision. Ce n’est pourtant pas une illusion puisque les messagers lui adressent la parole : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » A travers cette demande perce déjà la Bonne Nouvelle : « Marie, tu n’as plus de raison de pleurer : cherche et tu trouveras ; mais ne cherche pas parmi les morts celui qui est vivant ! Il n'y a plus ici de cadavre. Regarde plus attentivement, ou plutôt : change ton regard ! »
Mais Marie est trop absorbée par son chagrin pour entendre le message. Après la question des Anges, préparant celle du Seigneur – « pourquoi pleure-tu ? » -, il faudra encore l’appel de Jésus pour qu’elle entre en la présence du Vivant !
« Marie ! » : En la nommant ainsi, Jésus l’appelle à la foi, à entrer dans un regard et une écoute de foi qui la fera le reconnaître comme le Bon Berger et l’Epoux qui veut l’appeler personnellement à sa suite.
Jésus lui demande de préciser le but de sa recherche : « Qui cherches-tu ? » Il est à noter qu’il l’invite à nommer une personne bien vivante : « qui » et non pas un cadavre inanimé : « que ». C’est à entrer dans une relation personnelle avec lui que Jésus appelle Marie de Magdala car c’est la seule chose qui lui permettra d’acquérir la certitude de sa résurrection.
Après que Jésus l’ait appelée par son nom, Marie « se tourne » à nouveau nous dit l’évangéliste. Si l'on se souvient qu’elle s'était d’abord détournée du tombeau pour aborder le soi-disant « gardien », ce second demi-tour la ramène donc face à la tombe ! Retour à la case départ ? Non car ses yeux peuvent maintenant s’ouvrir à la présence du Vivant glorieux. Ce n’est plus une dépouille qu’elle veut vénérer mais bien celui qui est vivant ressuscité qu’elle veut adorer. Et elle peut alors courir annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur, et voici ce qu’il m’a dit » !
« Seigneur, tu veux venir habiter le tombeau de chacune de nos pauvres vies, marquées par le péché et la mort pour en faire le temple de ta gloire. Comme avec Marie, convertis notre regard pour que dans la foi nous puissions percevoir et accueillir la nouveauté de ta présence de Ressuscité, vivante et vivifiante pour chacun d’entre nous. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église
Homélie 25 sur l'Evangile ; PL 76, 1188-1196 (trad. coll. Icthus 10, p. 296s)
Il t'appelle par ton nom
« Si c'est toi qui l'as emporté... » Comme si Marie lui avait déjà dit ce qui faisait couler ses pleurs ! Elle parle de « lui », sans avoir prononcé son nom. Tel est le trait de l'amour : toujours plein de ce qu'on aime, on croit que tous les autres en sont également occupés... Marie imagine peu qu'on puisse ignorer le sujet de son immense détresse.
Jésus lui dit : « Marie ! » Il l'appelait tout à l'heure d'un nom commun à tout son sexe, « Femme », et ne se laissait pas encore reconnaître. Il l'appelle à présent par son nom propre, comme s'il lui disait sans plus de détours : « Reconnais celui qui te reconnaît. » Dieu disait de même à Moïse, l'homme parfait : « Je te connais par ton nom » (Ex 33,12). « Homme » est le nom commun à tous, mais « Moïse » est son nom personnel, et le Seigneur lui dit fort bien qu'il le connaît par son nom et semble lui déclarer : « Je ne te connais pas comme l'ensemble des hommes, je te connais personnellement. »
Ainsi, appelée par son nom, Marie reconnaît son créateur, et aussitôt elle lui répond : « Rabbouni », c'est-à-dire, Maître. Car c'était lui qu'elle cherchait au-dehors, mais c'était lui qui lui demandait de le chercher au-dedans... « Marie de Magdala s'en va donc annoncer aux disciples : j'ai vu le Seigneur et voilà ce qu'il m'a dit. » Le péché des hommes quitte ici le cœur d'où il était issu. Car c'est une femme qui, au paradis, tendit à l'homme le fruit de la mort ; c'est une femme qui, au tombeau, annonce la vie aux hommes et rapporte les paroles de celui qui vivifie.
©Evangelizo.org
Ps: Bizarre ce qui ce passe sur le formatage de ce fil ! Voir : c'est le même que sur ce fil pourtant ! http://coeurs-unis-en-j-m.forumactif.com/t7779p60-donne-nous-notre-pain-de-ce-jour-vie-parole-de-dieu#44700
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 8 Avril 2012
Jésus à ma rencontre
Evangile selon St Luc, chapitre 24, 13-35
Le même jour, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.
Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux.
Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. »
Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant.
Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit !
Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.
Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin.
Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux.
Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna.
Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.
Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »
À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. »
À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
Prière d'introduction
Toute la semaine, l’Église exulte de joie et fête la Résurrection de Jésus. Il est vivant, il est parmi nous. Si nous en sommes là, c’est parce que, d’une façon ou d’une autre, nous en avons fait l’expérience. Reprenons donc une partie du psaume 62 chanté lors des laudes et que notre cœur s’unisse à ces paroles : « Je t’ai contemplé au sanctuaire. J’ai vu ta force et ta gloire. Ton amour vaut mieux que la vie : Tu seras la louange de mes lèvres ».
Demande
Seigneur, comme les disciples d’Emmaüs, je désire aujourd’hui être saisi par ta parole, te rencontrer, toi, mon Dieu vivant !
Points de réflexion
1.Nous venons de lire ou d’entendre le passage des disciples d’Emmaüs.
C’est une rencontre que nous connaissons bien. Mais si tu n’as pas pu l’écouter avec un esprit nouveau, relis-le en demandant cette grâce de l’entendre comme si c’était la première fois.
Les disciples ont le visage sombre. Ils sont attristés, mais plus que cela !
Parce qu’ils ne sont même pas capables de se dire : « Mais cet homme, il sort d’où ?
Il n’est pas des nôtres, puisqu’on ne le connaît pas et il a l’air de connaître mieux que nous la Bible et la personne de Jésus ».
Ils sont vraiment aveuglés par le non-sens de ce qu’ils viennent de vivre, ils vivent une non-compréhension, comme un choc tel que leur intelligence est bloquée, ne voit pas, n’entend pas, leur intuition est réduite à néant.
2. Mais le Seigneur veut leur faire pénétrer le mystère !
Il veut les faire voir ! Il veut leur rendre la vie et la joie et, cette fois-ci, la joie pour toujours !
Parce qu’il est vivant, lui le chemin, la vérité et la vie !
Lui qui donne sens à l’histoire de l’humanité, et à mon histoire personnelle !
3. Si tu veux cela pour toi, demande-toi, et demande-lui où il veut te rencontrer, te rejoindre
. Par quel mot, par quelle parole du passage que nous venons de lire le Seigneur te parle ?
Avec d’autres mots, par quoi es-tu saisi dans ces lignes ? Ton cœur brûle-t-il à l’intérieur ?
Pourquoi ?
Que remarques-tu qui te touche spécialement ?
Essaie d’aller plus loin. Que comprends-tu ?
Quel témoignage te donnent ces deux hommes ? Relis ou réécoute, et demande la grâce de trouver ce « lieu », cette Parole de nouvelle vie que le Seigneur a pour toi.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, je me confie à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses, je te remercie, je suis prêt à tout, j’accepte tout, car tu es mon Père
.
Résolution
Essaie d’aller à la messe aujourd’hui, ou d’avoir un temps d’adoration, même si les conditions ne sont pas idéales, tu peux toujours, adorer le Seigneur en ton cœur, prends quelques minutes.
SOURCE : Catholique.org
Sur le chemin d' Emmaüs
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 8 Avril 2012
Jésus à ma rencontre
Evangile selon St Luc, chapitre 24, 13-35
Le même jour, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.
Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux.
Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. »
Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant.
Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit !
Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.
Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin.
Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux.
Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna.
Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.
Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »
À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. »
À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
Prière d'introduction
Toute la semaine, l’Église exulte de joie et fête la Résurrection de Jésus. Il est vivant, il est parmi nous. Si nous en sommes là, c’est parce que, d’une façon ou d’une autre, nous en avons fait l’expérience. Reprenons donc une partie du psaume 62 chanté lors des laudes et que notre cœur s’unisse à ces paroles : « Je t’ai contemplé au sanctuaire. J’ai vu ta force et ta gloire. Ton amour vaut mieux que la vie : Tu seras la louange de mes lèvres ».
Demande
Seigneur, comme les disciples d’Emmaüs, je désire aujourd’hui être saisi par ta parole, te rencontrer, toi, mon Dieu vivant !
Points de réflexion
1.Nous venons de lire ou d’entendre le passage des disciples d’Emmaüs.
C’est une rencontre que nous connaissons bien. Mais si tu n’as pas pu l’écouter avec un esprit nouveau, relis-le en demandant cette grâce de l’entendre comme si c’était la première fois.
Les disciples ont le visage sombre. Ils sont attristés, mais plus que cela !
Parce qu’ils ne sont même pas capables de se dire : « Mais cet homme, il sort d’où ?
Il n’est pas des nôtres, puisqu’on ne le connaît pas et il a l’air de connaître mieux que nous la Bible et la personne de Jésus ».
Ils sont vraiment aveuglés par le non-sens de ce qu’ils viennent de vivre, ils vivent une non-compréhension, comme un choc tel que leur intelligence est bloquée, ne voit pas, n’entend pas, leur intuition est réduite à néant.
2. Mais le Seigneur veut leur faire pénétrer le mystère !
Il veut les faire voir ! Il veut leur rendre la vie et la joie et, cette fois-ci, la joie pour toujours !
Parce qu’il est vivant, lui le chemin, la vérité et la vie !
Lui qui donne sens à l’histoire de l’humanité, et à mon histoire personnelle !
3. Si tu veux cela pour toi, demande-toi, et demande-lui où il veut te rencontrer, te rejoindre
. Par quel mot, par quelle parole du passage que nous venons de lire le Seigneur te parle ?
Avec d’autres mots, par quoi es-tu saisi dans ces lignes ? Ton cœur brûle-t-il à l’intérieur ?
Pourquoi ?
Que remarques-tu qui te touche spécialement ?
Essaie d’aller plus loin. Que comprends-tu ?
Quel témoignage te donnent ces deux hommes ? Relis ou réécoute, et demande la grâce de trouver ce « lieu », cette Parole de nouvelle vie que le Seigneur a pour toi.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, je me confie à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses, je te remercie, je suis prêt à tout, j’accepte tout, car tu es mon Père
.
Résolution
Essaie d’aller à la messe aujourd’hui, ou d’avoir un temps d’adoration, même si les conditions ne sont pas idéales, tu peux toujours, adorer le Seigneur en ton cœur, prends quelques minutes.
SOURCE : Catholique.org
Sur le chemin d' Emmaüs
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Mercredi 8 Avril 2015
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
[Psaume 104 (105), entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=08/04/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Mercredi dans l’Octave de Pâques
Solennité du SEIGNEUR
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
(Première lecture)
Livre des Actes des Apôtres 3 : 1 à 10
« Ce que j’ai, je te le donne : au NOM de JÉSUS, lève-toi et marche »
En ces jours-là,
Pierre et Jean montaient au Temple
pour la prière de l’après-midi, à la neuvième heure.
On y amenait alors un homme, infirme de naissance,
que l’on installait chaque jour à la porte du Temple,
appelée la « Belle-Porte »,
pour qu’il demande l’aumône à ceux qui entraient.
Voyant Pierre et Jean qui allaient entrer dans le Temple,
il leur demanda l’aumône.
Alors Pierre, ainsi que Jean, fixa les yeux sur lui,
et il dit :
« Regarde-nous ! »
L’homme les observait,
s’attendant à recevoir quelque chose de leur part.
Pierre déclara :
« De l’argent et de l’or, je n’en ai pas ;
mais ce que j’ai, je te le donne :
au NOM de JÉSUS CHRIST le Nazaréen,
lève-toi et marche. »
Alors, le prenant par la main droite,
il le releva
et, à l’instant même,
ses pieds et ses chevilles s’affermirent.
D’un bond, il fut debout
et il marchait.
Entrant avec eux dans le Temple,
il marchait, bondissait, et louait DIEU.
Et tout le peuple le vit marcher et louer DIEU.
On le reconnaissait :
c’est bien lui qui était assis à la « Belle-Porte » du Temple
pour demander l’aumône.
Et les gens étaient frappés de stupeur et désorientés
devant ce qui lui était arrivé.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre des Actes des Apôtres 3 : 1 à 10
« Ce que j’ai, je te le donne : au NOM de JÉSUS, lève-toi et marche »
En ces jours-là,
Pierre et Jean montaient au Temple
pour la prière de l’après-midi, à la neuvième heure.
On y amenait alors un homme, infirme de naissance,
que l’on installait chaque jour à la porte du Temple,
appelée la « Belle-Porte »,
pour qu’il demande l’aumône à ceux qui entraient.
Voyant Pierre et Jean qui allaient entrer dans le Temple,
il leur demanda l’aumône.
Alors Pierre, ainsi que Jean, fixa les yeux sur lui,
et il dit :
« Regarde-nous ! »
L’homme les observait,
s’attendant à recevoir quelque chose de leur part.
Pierre déclara :
« De l’argent et de l’or, je n’en ai pas ;
mais ce que j’ai, je te le donne :
au NOM de JÉSUS CHRIST le Nazaréen,
lève-toi et marche. »
Alors, le prenant par la main droite,
il le releva
et, à l’instant même,
ses pieds et ses chevilles s’affermirent.
D’un bond, il fut debout
et il marchait.
Entrant avec eux dans le Temple,
il marchait, bondissait, et louait DIEU.
Et tout le peuple le vit marcher et louer DIEU.
On le reconnaissait :
c’est bien lui qui était assis à la « Belle-Porte » du Temple
pour demander l’aumône.
Et les gens étaient frappés de stupeur et désorientés
devant ce qui lui était arrivé.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Histoire de la Fidélité de DIEU
[Psaume 104 (105), entièrement]
Psaume 104 (105) : 1 et 2, 3 et 4, 6 et 7, 8 et 9
R/ Joie pour les cœurs qui cherchent DIEU.
Rendez Grâce au SEIGNEUR, proclamez Son NOM,
annoncez parmi les peuples Ses HAUTS FAITS ;
chantez et jouez pour LUI,
redites sans fin Ses MERVEILLES.
R/
Glorifiez-vous de Son NOM TRÈS SAINT :
joie pour les cœurs qui cherchent DIEU !
Cherchez le SEIGNEUR et Sa PUISSANCE,
recherchez sans trêve Sa FACE.
R/
Vous, la race d'Abraham Son Serviteur,
les fils de Jacob, qu'IL a choisis.
Le SEIGNEUR, c'est LUI notre DIEU :
Ses JUGEMENTS font LOI pour l'Univers.
R/
IL s'est toujours souvenu de Son ALLIANCE,
Parole édictée pour mille générations :
promesse faite à Abraham,
garantie par serment à Isaac.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Rendez Grâce au SEIGNEUR, proclamez Son NOM,
annoncez parmi les peuples Ses HAUTS FAITS ;
chantez et jouez pour LUI,
redites sans fin Ses MERVEILLES.
R/
Glorifiez-vous de Son NOM TRÈS SAINT :
joie pour les cœurs qui cherchent DIEU !
Cherchez le SEIGNEUR et Sa PUISSANCE,
recherchez sans trêve Sa FACE.
R/
Vous, la race d'Abraham Son Serviteur,
les fils de Jacob, qu'IL a choisis.
Le SEIGNEUR, c'est LUI notre DIEU :
Ses JUGEMENTS font LOI pour l'Univers.
R/
IL s'est toujours souvenu de Son ALLIANCE,
Parole édictée pour mille générations :
promesse faite à Abraham,
garantie par serment à Isaac.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 24 : 13 à 35
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Voici le jour que fit le SEIGNEUR,
qu’IL soit pour nous jour de FÊTE et de JOIE !
Alléluia.
(Ps 117, 24)
IL se fit reconnaître par eux à la Fraction du Pain
Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine),
deux Disciples faisaient route
vers un village appelé Emmaüs,
à deux heures de marche de Jérusalem,
et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.
Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient,
JÉSUS LUI-MÊME s’approcha,
et IL marchait avec eux.
Mais leurs yeux étaient empêchés de LE reconnaître.
JÉSUS leur dit :
« De quoi discutez-vous en marchant ? »
Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
L’un des deux, nommé Cléophas, LUI répondit :
« TU es bien le seul étranger résidant à Jérusalem
qui ignore les événements de ces jours-ci. »
IL leur dit :
« Quels ÉVÉNEMENTS ? »
Ils LUI répondirent :
« Ce qui est arrivé à JÉSUS de Nazareth,
Cet Homme qui était un Prophète
PUISSANT par Ses ACTES et Ses PAROLES
DEVANT DIEU et devant tout le peuple :
comment les grands prêtres et nos chefs L’ont livré,
ils L’ont fait condamner à mort et ils L’ont crucifié.
Nous, nous espérions que c’était LUI qui allait délivrer Israël.
Mais avec tout cela,
voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
À vrai dire, des femmes de notre groupe
nous ont remplis de stupeur.
Quand, dès l’aurore, elles sont allées au Tombeau,
elles n’ont pas trouvé Son CORPS ;
elles sont venues nous dire
qu’elles avaient même eu une vision :
des Anges, qui disaient qu’IL est VIVANT.
Quelques-uns de nos compagnons sont allés au Tombeau,
et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ;
mais LUI, ils ne L’ont pas vu. »
IL leur dit alors :
« Esprits sans intelligence !
Comme votre cœur est lent à croire
tout ce que les Prophètes ont dit !
Ne fallait-il pas que le CHRIST
souffrît cela pour entrer dans Sa GLOIRE ? »
Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes,
IL leur interpréta, dans toute l’Écriture,
ce qui LE concernait.
Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient,
JÉSUS fit semblant d’aller plus loin.
Mais ils s’efforcèrent de LE retenir :
« Reste avec nous,
car le soir approche et déjà le jour baisse. »
IL entra donc pour rester avec eux.
Quand IL fut à table avec eux,
ayant pris le Pain,
IL prononça la BÉNÉDICTION
et, L’ayant rompu, IL le leur donna.
Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils LE reconnurent,
mais IL disparut à leurs regards.
Ils se dirent l’un à l’autre :
« Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous,
tandis qu’IL nous parlait sur la route
et nous ouvrait les Écritures ? »
À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem.
Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons,
qui leur dirent :
« Le SEIGNEUR est RÉELLEMENT RESSUSCITÉ :
IL est apparu à Simon-Pierre. »
À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route,
et comment le SEIGNEUR s’était fait reconnaître par eux
à la Fraction du Pain.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Voici le jour que fit le SEIGNEUR,
qu’IL soit pour nous jour de FÊTE et de JOIE !
Alléluia.
(Ps 117, 24)
IL se fit reconnaître par eux à la Fraction du Pain
Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine),
deux Disciples faisaient route
vers un village appelé Emmaüs,
à deux heures de marche de Jérusalem,
et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.
Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient,
JÉSUS LUI-MÊME s’approcha,
et IL marchait avec eux.
Mais leurs yeux étaient empêchés de LE reconnaître.
JÉSUS leur dit :
« De quoi discutez-vous en marchant ? »
Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
L’un des deux, nommé Cléophas, LUI répondit :
« TU es bien le seul étranger résidant à Jérusalem
qui ignore les événements de ces jours-ci. »
IL leur dit :
« Quels ÉVÉNEMENTS ? »
Ils LUI répondirent :
« Ce qui est arrivé à JÉSUS de Nazareth,
Cet Homme qui était un Prophète
PUISSANT par Ses ACTES et Ses PAROLES
DEVANT DIEU et devant tout le peuple :
comment les grands prêtres et nos chefs L’ont livré,
ils L’ont fait condamner à mort et ils L’ont crucifié.
Nous, nous espérions que c’était LUI qui allait délivrer Israël.
Mais avec tout cela,
voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
À vrai dire, des femmes de notre groupe
nous ont remplis de stupeur.
Quand, dès l’aurore, elles sont allées au Tombeau,
elles n’ont pas trouvé Son CORPS ;
elles sont venues nous dire
qu’elles avaient même eu une vision :
des Anges, qui disaient qu’IL est VIVANT.
Quelques-uns de nos compagnons sont allés au Tombeau,
et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ;
mais LUI, ils ne L’ont pas vu. »
IL leur dit alors :
« Esprits sans intelligence !
Comme votre cœur est lent à croire
tout ce que les Prophètes ont dit !
Ne fallait-il pas que le CHRIST
souffrît cela pour entrer dans Sa GLOIRE ? »
Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes,
IL leur interpréta, dans toute l’Écriture,
ce qui LE concernait.
Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient,
JÉSUS fit semblant d’aller plus loin.
Mais ils s’efforcèrent de LE retenir :
« Reste avec nous,
car le soir approche et déjà le jour baisse. »
IL entra donc pour rester avec eux.
Quand IL fut à table avec eux,
ayant pris le Pain,
IL prononça la BÉNÉDICTION
et, L’ayant rompu, IL le leur donna.
Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils LE reconnurent,
mais IL disparut à leurs regards.
Ils se dirent l’un à l’autre :
« Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous,
tandis qu’IL nous parlait sur la route
et nous ouvrait les Écritures ? »
À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem.
Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons,
qui leur dirent :
« Le SEIGNEUR est RÉELLEMENT RESSUSCITÉ :
IL est apparu à Simon-Pierre. »
À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route,
et comment le SEIGNEUR s’était fait reconnaître par eux
à la Fraction du Pain.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=08/04/2015
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Homélie :
« Tu es bien le seul à ignorer les événements de ces jours-ci » : il semblerait que Dieu doive venir « se promener sur notre terre à la brise du jour » (Gn 3, 8.) pour être informé de ce qui s’y passe ! Le ciel serait-il donc si éloigné de notre planète, que les informations ne parviennent pas jusque là ? A moins que, vus de là-haut, les événements apparaissent tout autres, au point que le Seigneur s’étonne de la lecture que nous en faisons…
Il faut bien reconnaître que nous n’avons guère de recul : enfermés dans les limites de l’espace et du temps, le nez écrasé sur l’immédiateté des faits qui se bousculent, nous avons du mal à en discerner les causes, et nous sommes incapables de pressentir où ils nous conduisent.
A défaut de pouvoir rendre compte de la trame de l’histoire, nous essayons de composer avec le « hasard » des faits aléatoires et la « nécessité » des lois immuables - sans oublier la liberté imprévisible de l’homme - pour tenter de maîtriser tant bien que mal le cours des événements. C’est ainsi que la barque de l’humanité poursuit sa dérive en haute mer, sans savoir d’où elle est partie, ni vers quel port elle se dirige.
- « Quels événements ? »
- « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, ce prophète que nos dirigeants ont fait crucifier, alors que nous espérions qu’il serait le libérateur d’Israël ». Un rêve de plus qui s’envole ! Pour le moment l’urgence est de sauver notre peau en nous éclipsant discrètement ; car ses disciples - dont nous sommes - pourraient subir le même sort que lui. Espérons que nous puissions revenir bientôt, quand tout sera oublié…
Pourtant, deux mille ans après, et malgré tous les efforts déployés pour classer le dossier, « l’affaire Jésus » est toujours à l’ordre du jour. Quelque chose résiste… ou quelqu’un ? Pour s’en assurer, il faudrait pouvoir prendre de la hauteur, afin de saisir d’un seul regard, toute l’épaisseur de l’histoire. Alors seulement nous pourrions découvrir celui qui la conduit secrètement vers son terme. Une navette spatiale ne nous serait d’aucune utilité : il faudrait plutôt parvenir à épouser le regard de Dieu sur les événements enchevêtrés, pour saisir le « fil rouge » qui leur donne du sens en les reliant à une origine et en les orientant vers une fin.
- « Vous n’avez donc pas compris ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce qu’on dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Messie souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire ? »
Avouons-le : nous sommes jaloux de ces disciples qui reçoivent une telle catéchèse du Seigneur lui-même ! Mais voilà que Jésus nous répond :
- « Si vous relisez les Ecritures, en partant de Moïse et des prophètes, vous y découvrirez vous aussi tout ce qui me concerne. »
- Mais Seigneur, « comment pourrions-nous comprendre s’il n’y a personne pour nous guider ? » (Ac 8, 31).
- J’ai envoyé sur vous d’auprès du Père l’Esprit de vérité (cf. Jn 14, 17) : c’est lui qui vous introduira dans la vérité tout entière (cf. Jn 16, 13) en ouvrant vos cœurs à l’intelligence des Ecritures (cf. Lc 24, 45).
- Et que devons-nous faire pour être renouvelés dans l’Esprit Saint ? Où irons-nous puiser le don d’intelligence pour pouvoir lire notre histoire et celle du monde à la lumière de la Révélation ?
- « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui » (Jn 6, 56). Dans l’Eucharistie, je fais de vous mon corps, de sorte que vous participiez à ma propre onction spirituelle. C’est ainsi que moi-même je vous instruirai et vous ferai « comprendre les Ecritures ». Je vous aiderai à interpréter les événements de votre vie sur l’horizon de l’histoire du salut, afin que « votre cœur soit brûlant » d’espérance, et que « vos yeux s’ouvrent » sur ma présence à vos côtés. Vous pourrez alors retrouver vos compagnons de route, et leur annoncer vous aussi : « C’est vrai ! Le Seigneur et ressuscité ! » (Lc 24, 34).
« Pardon Seigneur d’être si lents à croire. Il n’est pas facile d’intégrer notre foi dans l’ensemble de notre vie : non seulement personnelle et familiale, mais également : économique, sociale et politique. Pourtant tu nous envoies comme des prophètes dans tous les secteurs de la vie des hommes, afin d’y témoigner, à la lumière de ta Parole, du vrai sens de l’histoire. Donne-nous la force d’œuvrer de tout notre cœur pour la promotion des valeurs évangéliques, qui constituent les piliers de la civilisation de l’amour que tu nous demandes de construire ».
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Josémaria Escriva de Balaguer (1902-1975), prêtre, fondateur
Homélie in Amigos de Dios (trad. Amis de Dieu, Laurier 2000, p. 366)
Les deux disciples se rendaient à Emmaüs. Leur allure était normale, comme celle de tant d'autres personnes qui passaient dans ces parages. Et c'est là, avec naturel, que Jésus leur apparaît et qu'il marche avec eux, engageant une conversation qui leur fait oublier leur fatigue... Jésus sur le chemin. Seigneur, tu es toujours grand ! Mais tu m'émeus quand tu condescends à nous suivre, à nous chercher dans notre va-et-vient quotidien. Seigneur, accorde-nous la simplicité d'esprit ; donne-nous un regard pur, une intelligence claire pour pouvoir te comprendre lorsque tu viens sans aucune marque extérieure de ta gloire.
À leur arrivée au bourg, le trajet s'achève et les deux disciples qui, sans s'en rendre compte, ont été blessés au plus profond de leur cœur par la parole et par l'amour de Dieu fait homme, regrettent qu'il s'en aille. Car Jésus prend congé d'eux en « faisant semblant d'aller plus loin ». Il ne s'impose jamais, notre Seigneur. Une fois que nous avons entrevu la pureté de l'amour qu'il a mis dans notre âme, il veut que nous l'appelions librement. Nous devons le retenir de force et le prier : « Reste avec nous, car le soir tombe et le jour déjà touche à son terme, il commence à faire nuit ».
Nous sommes ainsi : toujours peu audacieux, par manque de sincérité peut-être, ou par pudeur. Nous pensons au fond : Reste avec nous, parce que les ténèbres entourent notre âme, et toi seul es la lumière, toi seul peux calmer cette soif qui nous consume... Et Jésus reste avec nous. Nos yeux s'ouvrent comme ceux de Cléophas et de son compagnon, quand le Christ rompt le pain ; et bien qu'il disparaisse à nouveau de notre vue, nous serons nous aussi capables de nous remettre en route — il commence à faire nuit — pour parler de lui aux autres, parce qu'autant de joie ne tient pas dans un seul cœur.
Chemin d'Emmaüs. Notre Dieu a rempli ce nom de douceur. Et Emmaüs, c'est le monde entier, parce que le Seigneur a ouvert les chemins divins de la terre.
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Mercrerdi 08 avril 2015 :
Homélie :
« Tu es bien le seul à ignorer les événements de ces jours-ci » : il semblerait que Dieu doive venir « se promener sur notre terre à la brise du jour » (Gn 3, 8.) pour être informé de ce qui s’y passe ! Le ciel serait-il donc si éloigné de notre planète, que les informations ne parviennent pas jusque là ? A moins que, vus de là-haut, les événements apparaissent tout autres, au point que le Seigneur s’étonne de la lecture que nous en faisons…
Il faut bien reconnaître que nous n’avons guère de recul : enfermés dans les limites de l’espace et du temps, le nez écrasé sur l’immédiateté des faits qui se bousculent, nous avons du mal à en discerner les causes, et nous sommes incapables de pressentir où ils nous conduisent.
A défaut de pouvoir rendre compte de la trame de l’histoire, nous essayons de composer avec le « hasard » des faits aléatoires et la « nécessité » des lois immuables - sans oublier la liberté imprévisible de l’homme - pour tenter de maîtriser tant bien que mal le cours des événements. C’est ainsi que la barque de l’humanité poursuit sa dérive en haute mer, sans savoir d’où elle est partie, ni vers quel port elle se dirige.
- « Quels événements ? »
- « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, ce prophète que nos dirigeants ont fait crucifier, alors que nous espérions qu’il serait le libérateur d’Israël ». Un rêve de plus qui s’envole ! Pour le moment l’urgence est de sauver notre peau en nous éclipsant discrètement ; car ses disciples - dont nous sommes - pourraient subir le même sort que lui. Espérons que nous puissions revenir bientôt, quand tout sera oublié…
Pourtant, deux mille ans après, et malgré tous les efforts déployés pour classer le dossier, « l’affaire Jésus » est toujours à l’ordre du jour. Quelque chose résiste… ou quelqu’un ? Pour s’en assurer, il faudrait pouvoir prendre de la hauteur, afin de saisir d’un seul regard, toute l’épaisseur de l’histoire. Alors seulement nous pourrions découvrir celui qui la conduit secrètement vers son terme. Une navette spatiale ne nous serait d’aucune utilité : il faudrait plutôt parvenir à épouser le regard de Dieu sur les événements enchevêtrés, pour saisir le « fil rouge » qui leur donne du sens en les reliant à une origine et en les orientant vers une fin.
- « Vous n’avez donc pas compris ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce qu’on dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Messie souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire ? »
Avouons-le : nous sommes jaloux de ces disciples qui reçoivent une telle catéchèse du Seigneur lui-même ! Mais voilà que Jésus nous répond :
- « Si vous relisez les Ecritures, en partant de Moïse et des prophètes, vous y découvrirez vous aussi tout ce qui me concerne. »
- Mais Seigneur, « comment pourrions-nous comprendre s’il n’y a personne pour nous guider ? » (Ac 8, 31).
- J’ai envoyé sur vous d’auprès du Père l’Esprit de vérité (cf. Jn 14, 17) : c’est lui qui vous introduira dans la vérité tout entière (cf. Jn 16, 13) en ouvrant vos cœurs à l’intelligence des Ecritures (cf. Lc 24, 45).
- Et que devons-nous faire pour être renouvelés dans l’Esprit Saint ? Où irons-nous puiser le don d’intelligence pour pouvoir lire notre histoire et celle du monde à la lumière de la Révélation ?
- « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui » (Jn 6, 56). Dans l’Eucharistie, je fais de vous mon corps, de sorte que vous participiez à ma propre onction spirituelle. C’est ainsi que moi-même je vous instruirai et vous ferai « comprendre les Ecritures ». Je vous aiderai à interpréter les événements de votre vie sur l’horizon de l’histoire du salut, afin que « votre cœur soit brûlant » d’espérance, et que « vos yeux s’ouvrent » sur ma présence à vos côtés. Vous pourrez alors retrouver vos compagnons de route, et leur annoncer vous aussi : « C’est vrai ! Le Seigneur et ressuscité ! » (Lc 24, 34).
« Pardon Seigneur d’être si lents à croire. Il n’est pas facile d’intégrer notre foi dans l’ensemble de notre vie : non seulement personnelle et familiale, mais également : économique, sociale et politique. Pourtant tu nous envoies comme des prophètes dans tous les secteurs de la vie des hommes, afin d’y témoigner, à la lumière de ta Parole, du vrai sens de l’histoire. Donne-nous la force d’œuvrer de tout notre cœur pour la promotion des valeurs évangéliques, qui constituent les piliers de la civilisation de l’amour que tu nous demandes de construire ».
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Josémaria Escriva de Balaguer (1902-1975), prêtre, fondateur
Homélie in Amigos de Dios (trad. Amis de Dieu, Laurier 2000, p. 366)
« Reste avec nous »
Les deux disciples se rendaient à Emmaüs. Leur allure était normale, comme celle de tant d'autres personnes qui passaient dans ces parages. Et c'est là, avec naturel, que Jésus leur apparaît et qu'il marche avec eux, engageant une conversation qui leur fait oublier leur fatigue... Jésus sur le chemin. Seigneur, tu es toujours grand ! Mais tu m'émeus quand tu condescends à nous suivre, à nous chercher dans notre va-et-vient quotidien. Seigneur, accorde-nous la simplicité d'esprit ; donne-nous un regard pur, une intelligence claire pour pouvoir te comprendre lorsque tu viens sans aucune marque extérieure de ta gloire.
À leur arrivée au bourg, le trajet s'achève et les deux disciples qui, sans s'en rendre compte, ont été blessés au plus profond de leur cœur par la parole et par l'amour de Dieu fait homme, regrettent qu'il s'en aille. Car Jésus prend congé d'eux en « faisant semblant d'aller plus loin ». Il ne s'impose jamais, notre Seigneur. Une fois que nous avons entrevu la pureté de l'amour qu'il a mis dans notre âme, il veut que nous l'appelions librement. Nous devons le retenir de force et le prier : « Reste avec nous, car le soir tombe et le jour déjà touche à son terme, il commence à faire nuit ».
Nous sommes ainsi : toujours peu audacieux, par manque de sincérité peut-être, ou par pudeur. Nous pensons au fond : Reste avec nous, parce que les ténèbres entourent notre âme, et toi seul es la lumière, toi seul peux calmer cette soif qui nous consume... Et Jésus reste avec nous. Nos yeux s'ouvrent comme ceux de Cléophas et de son compagnon, quand le Christ rompt le pain ; et bien qu'il disparaisse à nouveau de notre vue, nous serons nous aussi capables de nous remettre en route — il commence à faire nuit — pour parler de lui aux autres, parce qu'autant de joie ne tient pas dans un seul cœur.
Chemin d'Emmaüs. Notre Dieu a rempli ce nom de douceur. Et Emmaüs, c'est le monde entier, parce que le Seigneur a ouvert les chemins divins de la terre.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Jeudi 9 Avril 2015
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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Liens :
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Jeudi dans l’Octave de Pâques
Solennité du SEIGNEUR
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
(Première lecture)
Livre des Actes des Apôtres 3 : 11 à 26
« Vous avez tué le Prince de la vie, lui que Dieu a ressuscité d’entre les morts »
En ces jours-là,
l’infirme que Pierre et Jean venaient de guérir
ne les lâchait plus.
Tout le peuple accourut vers eux
au Portique dit de Salomon.
Les gens étaient stupéfaits.
Voyant cela, Pierre interpella le peuple :
« Hommes d’Israël,
pourquoi vous étonner ?
Pourquoi fixer les yeux sur nous,
comme si c’était en vertu de notre puissance personnelle
ou de notre piété
que nous lui avons donné de marcher ?
Le DIEU d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le DIEU de nos pères,
a glorifié Son SERVITEUR JÉSUS,
alors que vous, vous L’aviez livré,
vous L’aviez renié en présence de Pilate
qui était décidé à LE relâcher.
Vous avez renié le SAINT et le JUSTE,
et vous avez demandé
qu’on vous accorde la grâce d’un meurtrier.
Vous avez tué le PRINCE de la VIE,
LUI que DIEU a ressuscité d’entre les morts,
nous en sommes Témoins.
Tout repose sur la foi dans le NOM de JÉSUS CHRIST :
c’est ce NOM LUI-MÊME qui vient d’affermir cet homme
que vous regardez et connaissez ;
oui, la foi qui vient par JÉSUS
l’a rétabli dans son intégrité physique,
en votre présence à tous.
D’ailleurs, frères, je sais bien
que vous avez agi dans l’ignorance, vous et vos chefs.
Mais DIEU a ainsi accompli ce qu’IL avait d’avance annoncé
par la bouche de tous les Prophètes :
que le CHRIST, Son MESSIE souffrirait.
Convertissez-vous et tournez-vous vers DIEU
pour que vos péchés soient effacés.
Ainsi viendront les TEMPS DE LA FRAÎCHEUR de la PART du SEIGNEUR,
et IL enverra le CHRIST JÉSUS
qui vous est destiné.
Il faut en effet que le Ciel L’accueille
jusqu’à l’époque où tout sera rétabli,
comme DIEU l’avait dit par la bouche des Saints,
ceux d’autrefois, Ses Prophètes.
Moïse a déclaré :
Le SEIGNEUR votre DIEU suscitera pour vous,
du milieu de vos frères, un PROPHÈTE comme moi :
vous L’écouterez en tout ce qu’IL vous dira.
Quiconque n’écoutera pas Ce PROPHÈTE
sera retranché du peuple.
Ensuite, tous les Prophètes
qui ont parlé depuis Samuel et Ses Successeurs,
aussi nombreux furent-ils,
ont annoncé les jours où nous sommes.
C’est vous qui êtes les fils des Prophètes et de l’Alliance
que DIEU a conclue avec vos pères,
quand IL disait à Abraham :
En ta descendance seront bénies
toutes les familles de la Terre.
C’est pour vous d’abord
que DIEU a suscité son Serviteur,
et IL L’a envoyé vous bénir,
pourvu que chacun de vous se détourne de sa méchanceté. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre des Actes des Apôtres 3 : 11 à 26
« Vous avez tué le Prince de la vie, lui que Dieu a ressuscité d’entre les morts »
En ces jours-là,
l’infirme que Pierre et Jean venaient de guérir
ne les lâchait plus.
Tout le peuple accourut vers eux
au Portique dit de Salomon.
Les gens étaient stupéfaits.
Voyant cela, Pierre interpella le peuple :
« Hommes d’Israël,
pourquoi vous étonner ?
Pourquoi fixer les yeux sur nous,
comme si c’était en vertu de notre puissance personnelle
ou de notre piété
que nous lui avons donné de marcher ?
Le DIEU d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le DIEU de nos pères,
a glorifié Son SERVITEUR JÉSUS,
alors que vous, vous L’aviez livré,
vous L’aviez renié en présence de Pilate
qui était décidé à LE relâcher.
Vous avez renié le SAINT et le JUSTE,
et vous avez demandé
qu’on vous accorde la grâce d’un meurtrier.
Vous avez tué le PRINCE de la VIE,
LUI que DIEU a ressuscité d’entre les morts,
nous en sommes Témoins.
Tout repose sur la foi dans le NOM de JÉSUS CHRIST :
c’est ce NOM LUI-MÊME qui vient d’affermir cet homme
que vous regardez et connaissez ;
oui, la foi qui vient par JÉSUS
l’a rétabli dans son intégrité physique,
en votre présence à tous.
D’ailleurs, frères, je sais bien
que vous avez agi dans l’ignorance, vous et vos chefs.
Mais DIEU a ainsi accompli ce qu’IL avait d’avance annoncé
par la bouche de tous les Prophètes :
que le CHRIST, Son MESSIE souffrirait.
Convertissez-vous et tournez-vous vers DIEU
pour que vos péchés soient effacés.
Ainsi viendront les TEMPS DE LA FRAÎCHEUR de la PART du SEIGNEUR,
et IL enverra le CHRIST JÉSUS
qui vous est destiné.
Il faut en effet que le Ciel L’accueille
jusqu’à l’époque où tout sera rétabli,
comme DIEU l’avait dit par la bouche des Saints,
ceux d’autrefois, Ses Prophètes.
Moïse a déclaré :
Le SEIGNEUR votre DIEU suscitera pour vous,
du milieu de vos frères, un PROPHÈTE comme moi :
vous L’écouterez en tout ce qu’IL vous dira.
Quiconque n’écoutera pas Ce PROPHÈTE
sera retranché du peuple.
Ensuite, tous les Prophètes
qui ont parlé depuis Samuel et Ses Successeurs,
aussi nombreux furent-ils,
ont annoncé les jours où nous sommes.
C’est vous qui êtes les fils des Prophètes et de l’Alliance
que DIEU a conclue avec vos pères,
quand IL disait à Abraham :
En ta descendance seront bénies
toutes les familles de la Terre.
C’est pour vous d’abord
que DIEU a suscité son Serviteur,
et IL L’a envoyé vous bénir,
pourvu que chacun de vous se détourne de sa méchanceté. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
La GLOIRE de DIEU et la grandeur de l’homme
Psaume appartenant au répertoire du chef de chorale et au recueil de David. Accompagnement sur la harpe de Gat.
[Psaume 8, entièrement]
[Psaume 8, entièrement]
Psaume 8 : 4 et 5, 6 et 7, 8 et 9
R/ Ô SEIGNEUR, notre DIEU qu'IL est GRAND Ton NOM, par toute la Terre.
À voir Ton Ciel, ouvrage de Tes DOIGTS,
la Lune et les étoiles que TU fixas,
qu'est-ce que l'homme pour que TU penses à lui,
le fils d'un homme, que TU en prennes souci ?
R/
TU l'as voulu un peu moindre qu'un dieu,
le couronnant de gloire et d'honneur ;
TU l'établis sur les ŒUVRES de Tes MAINS,
TU mets toute chose à ses pieds :
R/
les troupeaux de bœufs et de brebis,
et même les bêtes sauvages,
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
tout ce qui va son chemin dans les eaux.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
À voir Ton Ciel, ouvrage de Tes DOIGTS,
la Lune et les étoiles que TU fixas,
qu'est-ce que l'homme pour que TU penses à lui,
le fils d'un homme, que TU en prennes souci ?
R/
TU l'as voulu un peu moindre qu'un dieu,
le couronnant de gloire et d'honneur ;
TU l'établis sur les ŒUVRES de Tes MAINS,
TU mets toute chose à ses pieds :
R/
les troupeaux de bœufs et de brebis,
et même les bêtes sauvages,
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
tout ce qui va son chemin dans les eaux.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 24 : 35 à 48
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Voici le jour que fit le SEIGNEUR,
qu’IL soit pour nous jour de FÊTE et de JOIE !
Alléluia.
(Ps 117, 24)
« Ainsi est-il écrit que le CHRIST souffrirait, qu’IL ressusciterait d’entre les morts le troisième jour »
En ce temps-là,
les Disciples qui rentraient d’Emmaüs
racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons
ce qui s’était passé sur la route,
et comment le SEIGNEUR s’était fait reconnaître par eux
à la Fraction du Pain.
Comme ils en parlaient encore,
LUI-MÊME fut présent au milieu d’eux,
et leur dit :
« La Paix soit avec vous ! »
Saisis de frayeur et de crainte,
ils croyaient voir un esprit.
JÉSUS leur dit :
« Pourquoi êtes-vous bouleversés ?
Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ?
Voyez Mes MAINS et Mes PIEDS : c’est bien Moi !
Touchez-Moi, regardez :
un esprit n’a pas de chair ni d’os
comme vous constatez que J’en ai. »
Après cette Parole,
IL leur montra Ses MAINS et Ses PIEDS.
Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire,
et restaient saisis d’étonnement.
JÉSUS leur dit :
« Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
Ils LUI présentèrent une part de poisson grillé
qu’IL prit et mangea devant eux.
Puis IL leur déclara :
« Voici les PAROLES que Je vous ai dites
quand J’étais encore avec vous :
“Il faut que s’accomplisse
tout ce qui a été écrit à Mon SUJET
dans la Loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.” »
Alors IL ouvrit leur intelligence
à la compréhension des Écritures.
IL leur dit :
« Ainsi est-il écrit que le CHRIST souffrirait,
qu’IL ressusciterait d’entre les morts le troisième jour,
et que la conversion serait proclamée en Son NOM,
pour le pardon des péchés,
à toutes les nations,
en commençant par Jérusalem.
À vous d’en être les Témoins. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Voici le jour que fit le SEIGNEUR,
qu’IL soit pour nous jour de FÊTE et de JOIE !
Alléluia.
(Ps 117, 24)
« Ainsi est-il écrit que le CHRIST souffrirait, qu’IL ressusciterait d’entre les morts le troisième jour »
En ce temps-là,
les Disciples qui rentraient d’Emmaüs
racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons
ce qui s’était passé sur la route,
et comment le SEIGNEUR s’était fait reconnaître par eux
à la Fraction du Pain.
Comme ils en parlaient encore,
LUI-MÊME fut présent au milieu d’eux,
et leur dit :
« La Paix soit avec vous ! »
Saisis de frayeur et de crainte,
ils croyaient voir un esprit.
JÉSUS leur dit :
« Pourquoi êtes-vous bouleversés ?
Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ?
Voyez Mes MAINS et Mes PIEDS : c’est bien Moi !
Touchez-Moi, regardez :
un esprit n’a pas de chair ni d’os
comme vous constatez que J’en ai. »
Après cette Parole,
IL leur montra Ses MAINS et Ses PIEDS.
Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire,
et restaient saisis d’étonnement.
JÉSUS leur dit :
« Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
Ils LUI présentèrent une part de poisson grillé
qu’IL prit et mangea devant eux.
Puis IL leur déclara :
« Voici les PAROLES que Je vous ai dites
quand J’étais encore avec vous :
“Il faut que s’accomplisse
tout ce qui a été écrit à Mon SUJET
dans la Loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.” »
Alors IL ouvrit leur intelligence
à la compréhension des Écritures.
IL leur dit :
« Ainsi est-il écrit que le CHRIST souffrirait,
qu’IL ressusciterait d’entre les morts le troisième jour,
et que la conversion serait proclamée en Son NOM,
pour le pardon des péchés,
à toutes les nations,
en commençant par Jérusalem.
À vous d’en être les Témoins. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=09/04/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette Journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sr l’ Evangile du Jour : Jeudi 9 Avril 2015
Il nous surprend
Evangile selon St Luc, chapitre 24, 35-48
À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! »
Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit.
Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ?
Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. »
Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds.
Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
Ils lui présentèrent une part de poisson grillé qu’il prit et mangea devant eux.
Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. »
Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures.
Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem.
À vous d’en être les témoins.
Prière d'introduction
Unissons nos cœurs à l’Église entière, avec ce chant qui monte aujourd’hui depuis le Corps entier vers le ciel. Psaume 8 :
« Ô Seigneur notre Dieu, qu’il est grand, ton nom par tout l’univers. A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu fixas, qu’est- ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ? Tu l’as voulu un peu moindre qu’un Dieu, le couronnant de gloire et d’honneur ; tu l’établis sur les œuvres de tes mains, tu mets toute chose à ses pieds ».
Demande
Donne-nous la grâce de l’émerveillement face à toi et à ce que nous sommes.
Points de réflexion
1.Dans ce passage, on voit que Dieu surprend.
Ils sont encore en train de raconter leur rencontre avec le Seigneur et il ne leur laisse même pas le temps de souffler, d’assimiler ce que ceux-ci racontent, et voilà qu’il est là au milieu d’eux et qu’il dit : « La paix soit avec vous ! ».
Son corps est glorieux. Il a un vrai corps qu’il invite à toucher. Oui c’est lui. Il montre ses mains et ses pieds.
Oui c’est bien lui qui a été crucifié, qu’ils ont vu mort ou qu’ils ont abandonné entre les mains de Judas et des pharisiens, des romains.
Ai-je pu, moi, « toucher »
le Seigneur dans ma vie ? Fais mémoire et remercie le Seigneur si cette expérience t’a été donnée ; ou demande-la.
2. Une fois qu’il a permis que les disciples constatent sa présence réelle, vivante, il veut leur expliquer.
Jésus veut qu’ils comprennent, il parle à leur intelligence « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait et ressusciterait d’entre les morts le troisième jour... »
Dieu veut que nous comprenions qui il est. Nous n’en finissons jamais mais il honore aussi notre intelligence en nous permettant de nous approcher un peu de lui par la compréhension.
3. Et maintenant dit-il, en mon nom, proclamez le repentir pour que le monde entier soit pardonné de ses péchés.
Je suis venu pour que le monde ait la vie, et qu’il l’ait en abondance, avait-il dit. Par cette mort et cette Résurrection tous sont libérés de leur péché, du poids du mal sur nous. « De cela vous êtes témoins » : Jésus est vivant, c’est lui le Messie attendu, en son nom tous peuvent être libérés.
Voilà la demande de Jésus : « Allez, commencez par Jérusalem et que ceci se propage pour tous les hommes ».
Dialogue avec le Christ
Seigneur je perçois l’amour qui brûle en ton cœur : tu veux arriver aux cœurs de tous les hommes, pour guérir, pour donner la paix, pour faire de chacun de nous des hommes et des femmes libres et pleins de l’amour divin. J’accueille ton appel, mais je ne cesse de te demander de pouvoir faire encore une fois l’expérience de ta présence réelle, parce que, sans elle, je ne saurais avancer ; je te demande de continuer de nourrir mon intelligence avec ta parole, et de partir en ton nom pour proclamer ton amour !
Résolution
Pendant la journée, adresse-toi à quelqu’un en son nom.
SOURCE : Catholique.org
Jésus ressuscité enseigne aux Apôtres et les Disciples
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette Journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sr l’ Evangile du Jour : Jeudi 9 Avril 2015
Il nous surprend
Evangile selon St Luc, chapitre 24, 35-48
À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! »
Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit.
Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ?
Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. »
Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds.
Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
Ils lui présentèrent une part de poisson grillé qu’il prit et mangea devant eux.
Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. »
Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures.
Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem.
À vous d’en être les témoins.
Prière d'introduction
Unissons nos cœurs à l’Église entière, avec ce chant qui monte aujourd’hui depuis le Corps entier vers le ciel. Psaume 8 :
« Ô Seigneur notre Dieu, qu’il est grand, ton nom par tout l’univers. A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu fixas, qu’est- ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ? Tu l’as voulu un peu moindre qu’un Dieu, le couronnant de gloire et d’honneur ; tu l’établis sur les œuvres de tes mains, tu mets toute chose à ses pieds ».
Demande
Donne-nous la grâce de l’émerveillement face à toi et à ce que nous sommes.
Points de réflexion
1.Dans ce passage, on voit que Dieu surprend.
Ils sont encore en train de raconter leur rencontre avec le Seigneur et il ne leur laisse même pas le temps de souffler, d’assimiler ce que ceux-ci racontent, et voilà qu’il est là au milieu d’eux et qu’il dit : « La paix soit avec vous ! ».
Son corps est glorieux. Il a un vrai corps qu’il invite à toucher. Oui c’est lui. Il montre ses mains et ses pieds.
Oui c’est bien lui qui a été crucifié, qu’ils ont vu mort ou qu’ils ont abandonné entre les mains de Judas et des pharisiens, des romains.
Ai-je pu, moi, « toucher »
le Seigneur dans ma vie ? Fais mémoire et remercie le Seigneur si cette expérience t’a été donnée ; ou demande-la.
2. Une fois qu’il a permis que les disciples constatent sa présence réelle, vivante, il veut leur expliquer.
Jésus veut qu’ils comprennent, il parle à leur intelligence « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait et ressusciterait d’entre les morts le troisième jour... »
Dieu veut que nous comprenions qui il est. Nous n’en finissons jamais mais il honore aussi notre intelligence en nous permettant de nous approcher un peu de lui par la compréhension.
3. Et maintenant dit-il, en mon nom, proclamez le repentir pour que le monde entier soit pardonné de ses péchés.
Je suis venu pour que le monde ait la vie, et qu’il l’ait en abondance, avait-il dit. Par cette mort et cette Résurrection tous sont libérés de leur péché, du poids du mal sur nous. « De cela vous êtes témoins » : Jésus est vivant, c’est lui le Messie attendu, en son nom tous peuvent être libérés.
Voilà la demande de Jésus : « Allez, commencez par Jérusalem et que ceci se propage pour tous les hommes ».
Dialogue avec le Christ
Seigneur je perçois l’amour qui brûle en ton cœur : tu veux arriver aux cœurs de tous les hommes, pour guérir, pour donner la paix, pour faire de chacun de nous des hommes et des femmes libres et pleins de l’amour divin. J’accueille ton appel, mais je ne cesse de te demander de pouvoir faire encore une fois l’expérience de ta présence réelle, parce que, sans elle, je ne saurais avancer ; je te demande de continuer de nourrir mon intelligence avec ta parole, et de partir en ton nom pour proclamer ton amour !
Résolution
Pendant la journée, adresse-toi à quelqu’un en son nom.
SOURCE : Catholique.org
Jésus ressuscité enseigne aux Apôtres et les Disciples
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Homélie :
Que dans son Evangile adressé à des judéo-chrétiens, Mattieu présente la Pâque de Notre-Seigneur comme l’accomplissement des prophéties, ne nous étonne pas : il s’adresse à ses interlocuteurs dans un langage qui leur est compréhensible et se réfère aux Ecritures qui font pour eux autorité.
Mais la situation est tout autre pour Saint Luc, qui écrit pour des païens de culture plutôt hellénistique, qui ignorent tout des Saintes Ecritures de la tradition juive. On s’attendait dès lors à ce que l’évangéliste argumente à partir des valeurs universelles véhiculées par les Evangiles, valeurs que chaque homme peut reconnaître s’il écoute attentivement la voix de sa conscience. Saint Luc semble tout au contraire ne pas tenir compte de l’ignorance des Ecritures de ses interlocuteurs : il se fait fidèlement l’écho de l’interprétation que Jésus lui-même propose de sa Pâque : « Rappelez-vous les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : il fallait que s’accomplisse tout ce qui a été écrit de moi dans la Loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. C’est bien ce qui était annoncé par l’Ecriture : les souffrances du Messie, sa résurrection d’entre les morts le troisième jour, et la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem ».
Le programme est clair : la mission d’évangélisation qui commence par le monde juif - « c’est pour vous d’abord que Dieu a fait se lever son Serviteur et il l’a envoyé vous bénir, en détournant chacun de vous de ses actions mauvaises » (1ère lect.) - est appelée à s’étendre jusqu’aux confins de la terre ; mais partout, la Bonne Nouvelle consiste à proclamer que la promesse faite aux prophètes de la première Alliance - celle que Dieu avait conclue avec les fils du peuple élu - est pleinement accomplie en Jésus-Christ :
« Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a donné sa gloire à son serviteur Jésus, alors que vous, vous l’aviez livré. Lui, le Chef des vivants, vous l’avez tué ; mais Dieu l’a ressuscité d’entre les morts ; nous en sommes témoins. D’ailleurs frères, je sais bien que vous avez agi dans l’ignorance, vous et vos chefs. Mais Dieu qui, par la bouche de tous les prophètes, avait annoncé que son Messie souffrirait, accomplissait ainsi sa parole ».
Sous peine de trahir le message, nous ne pouvons donc pas annoncer Jésus-Christ sans le situer sur l’horizon plus large de la tradition juive dont il est l’accomplissement. Certes nous lisons les livres de la première Alliance à la lumière du Nouveau Testament, c'est-à-dire du Christ ; mais pour découvrir toujours plus profondément le don de Dieu en son Fils, il est indispensable de creuser l’espérance d’Israël, telle qu’elle se formule dans les Ecrits sacrés que Jésus est venu accomplir.
Pour résumer cette situation paradoxale, disons que pour l’Eglise la partie néotestamentaire de la Bible, qui contient la parole définitive que Dieu adresse à l’ensemble de l’humanité, l’emporte en poids et en importance sur la partie vétéro-testamentaire. Mais jamais l’Eglise n’a oublié l’intérêt que présente pour elle la première partie des Ecritures ; car la « préhistoire du salut » lui permet de comprendre son propre mystère. L’Eglise ne peut comprendre la Parole ultime que Dieu nous adresse en son Fils, sans approfondir les paroles préparatoires qu’il confiait à Israël son peuple. Pour le dire en une phrase : l’Eglise croit que seul l’événement de salut du Nouveau Testament permet de comprendre adéquatement l’Ancien Testament ; mais elle croit aussi que l’Ancien Testament est nécessaire pour comprendre l’événement Jésus-Christ et le livre du Nouveau Testament.
Ceci dit, on ne s’étonnera pas de constater que l’explication chrétienne de l’Ancien Testament diverge à maints égards de l’interprétation juive, car le principe herméneutique n’est pas le même : pour le chrétien, il est donné en Jésus-Christ, en qui s’accomplit la Révélation. Contrairement à nos frères juifs qui scrutent encore l’avenir dans l’attente du Messie, nous n’attendons plus que le retour glorieux (parousie) de celui que nous avons reconnu comme l’Envoyé ultime du Père, Jésus Christ, Seigneur et Sauveur universel : « il viendra, de la part du Seigneur, le temps du repos : il enverra Jésus, le Messie choisi d’avance pour vous, et il faut que Jésus demeure au ciel jusqu’à l’époque où tout sera rétabli, comme Dieu l’avait annoncé autrefois par la voix des saints prophètes » (1ère lect.). Dans l’attente de ce jour béni, « convertissons-nous donc et revenons à Dieu pour que nos péchés soient effacés » (Ibid.).
« Seigneur, dans ce monde pour qui la foi est synonyme de crédulité infantile, de superstition désuète, voire de maladie mentale, donne-nous de tenir fermes dans la profession de notre foi. Et pour que notre témoignage soit crédible, donne-nous faim et soif de te rencontrer dans ta Parole, afin que nos interventions respectent la pédagogie que tu nous as toi-même enseignée au matin de Pâque. “Ouvre notre esprit à l’intelligence des Ecritures”, afin que nous puissions présenter ta venue sur l’horizon de l’histoire du salut, comme l’événement décisif qui accomplit l’attente d’Israël - et à travers elle, l’attente de tout homme ; car tous sont appelés par le Père à entrer dans la famille des rachetés. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444), évêque et docteur de l'Église
Commentaire sur Jean, 12 ; PG 74, 704-705 (trad. Brésard, 2000 ans, p. 128)
« Voyez mes mains et mes pieds : c'est bien moi ! Touchez-moi »
L'évangéliste saint Matthieu écrit que le Christ, prenant avec lui Pierre, Jacques et Jean, fut transfiguré devant eux : son visage resplendit alors comme l'éclair et ses vêtements devinrent blancs comme neige. Mais eux, ne pouvant supporter la vision, tombèrent la face contre terre (Mt 17,1s). C'est pourquoi, afin de se conformer exactement au plan divin, au Cénacle notre Seigneur Jésus apparaissait encore sous l'aspect qu'il avait auparavant, et non pas selon la gloire qui lui est due et qui convient au Temple de son corps transfiguré. Il ne voulait pas que la foi en la résurrection se porte sur un autre aspect et sur un corps différent de celui qu'il avait reçu de la sainte Vierge et dans lequel il est mort crucifié, selon les Écritures. En effet, la mort n'avait pouvoir que sur la chair, dont elle allait être chassée. Car, si son corps mort n'est pas ressuscité, quelle est cette mort qui a été vaincue ? ... Ce ne pouvait être ni seulement une âme, ni un ange, ni même seulement le Verbe de Dieu...
Par ailleurs, que le Seigneur soit entré toutes portes closes, quiconque est sensé comptera cela aussi parmi les preuves de sa résurrection. Il salue ses disciples par ces mots : « Paix à vous », montrant ainsi qu'il est lui-même la paix. Car ceux auprès de qui il se rend présent en reçoivent un esprit parfaitement apaisé et tranquille. C'est assurément ce que saint Paul souhaite aux fidèles quand il dit : « Que la paix du Christ, qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer, garde votre cœur et votre intelligence dans le Christ Jésus » (Ph 4,7).
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Homélie :
Que dans son Evangile adressé à des judéo-chrétiens, Mattieu présente la Pâque de Notre-Seigneur comme l’accomplissement des prophéties, ne nous étonne pas : il s’adresse à ses interlocuteurs dans un langage qui leur est compréhensible et se réfère aux Ecritures qui font pour eux autorité.
Mais la situation est tout autre pour Saint Luc, qui écrit pour des païens de culture plutôt hellénistique, qui ignorent tout des Saintes Ecritures de la tradition juive. On s’attendait dès lors à ce que l’évangéliste argumente à partir des valeurs universelles véhiculées par les Evangiles, valeurs que chaque homme peut reconnaître s’il écoute attentivement la voix de sa conscience. Saint Luc semble tout au contraire ne pas tenir compte de l’ignorance des Ecritures de ses interlocuteurs : il se fait fidèlement l’écho de l’interprétation que Jésus lui-même propose de sa Pâque : « Rappelez-vous les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : il fallait que s’accomplisse tout ce qui a été écrit de moi dans la Loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. C’est bien ce qui était annoncé par l’Ecriture : les souffrances du Messie, sa résurrection d’entre les morts le troisième jour, et la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem ».
Le programme est clair : la mission d’évangélisation qui commence par le monde juif - « c’est pour vous d’abord que Dieu a fait se lever son Serviteur et il l’a envoyé vous bénir, en détournant chacun de vous de ses actions mauvaises » (1ère lect.) - est appelée à s’étendre jusqu’aux confins de la terre ; mais partout, la Bonne Nouvelle consiste à proclamer que la promesse faite aux prophètes de la première Alliance - celle que Dieu avait conclue avec les fils du peuple élu - est pleinement accomplie en Jésus-Christ :
« Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a donné sa gloire à son serviteur Jésus, alors que vous, vous l’aviez livré. Lui, le Chef des vivants, vous l’avez tué ; mais Dieu l’a ressuscité d’entre les morts ; nous en sommes témoins. D’ailleurs frères, je sais bien que vous avez agi dans l’ignorance, vous et vos chefs. Mais Dieu qui, par la bouche de tous les prophètes, avait annoncé que son Messie souffrirait, accomplissait ainsi sa parole ».
Sous peine de trahir le message, nous ne pouvons donc pas annoncer Jésus-Christ sans le situer sur l’horizon plus large de la tradition juive dont il est l’accomplissement. Certes nous lisons les livres de la première Alliance à la lumière du Nouveau Testament, c'est-à-dire du Christ ; mais pour découvrir toujours plus profondément le don de Dieu en son Fils, il est indispensable de creuser l’espérance d’Israël, telle qu’elle se formule dans les Ecrits sacrés que Jésus est venu accomplir.
Pour résumer cette situation paradoxale, disons que pour l’Eglise la partie néotestamentaire de la Bible, qui contient la parole définitive que Dieu adresse à l’ensemble de l’humanité, l’emporte en poids et en importance sur la partie vétéro-testamentaire. Mais jamais l’Eglise n’a oublié l’intérêt que présente pour elle la première partie des Ecritures ; car la « préhistoire du salut » lui permet de comprendre son propre mystère. L’Eglise ne peut comprendre la Parole ultime que Dieu nous adresse en son Fils, sans approfondir les paroles préparatoires qu’il confiait à Israël son peuple. Pour le dire en une phrase : l’Eglise croit que seul l’événement de salut du Nouveau Testament permet de comprendre adéquatement l’Ancien Testament ; mais elle croit aussi que l’Ancien Testament est nécessaire pour comprendre l’événement Jésus-Christ et le livre du Nouveau Testament.
Ceci dit, on ne s’étonnera pas de constater que l’explication chrétienne de l’Ancien Testament diverge à maints égards de l’interprétation juive, car le principe herméneutique n’est pas le même : pour le chrétien, il est donné en Jésus-Christ, en qui s’accomplit la Révélation. Contrairement à nos frères juifs qui scrutent encore l’avenir dans l’attente du Messie, nous n’attendons plus que le retour glorieux (parousie) de celui que nous avons reconnu comme l’Envoyé ultime du Père, Jésus Christ, Seigneur et Sauveur universel : « il viendra, de la part du Seigneur, le temps du repos : il enverra Jésus, le Messie choisi d’avance pour vous, et il faut que Jésus demeure au ciel jusqu’à l’époque où tout sera rétabli, comme Dieu l’avait annoncé autrefois par la voix des saints prophètes » (1ère lect.). Dans l’attente de ce jour béni, « convertissons-nous donc et revenons à Dieu pour que nos péchés soient effacés » (Ibid.).
« Seigneur, dans ce monde pour qui la foi est synonyme de crédulité infantile, de superstition désuète, voire de maladie mentale, donne-nous de tenir fermes dans la profession de notre foi. Et pour que notre témoignage soit crédible, donne-nous faim et soif de te rencontrer dans ta Parole, afin que nos interventions respectent la pédagogie que tu nous as toi-même enseignée au matin de Pâque. “Ouvre notre esprit à l’intelligence des Ecritures”, afin que nous puissions présenter ta venue sur l’horizon de l’histoire du salut, comme l’événement décisif qui accomplit l’attente d’Israël - et à travers elle, l’attente de tout homme ; car tous sont appelés par le Père à entrer dans la famille des rachetés. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444), évêque et docteur de l'Église
Commentaire sur Jean, 12 ; PG 74, 704-705 (trad. Brésard, 2000 ans, p. 128)
« Voyez mes mains et mes pieds : c'est bien moi ! Touchez-moi »
L'évangéliste saint Matthieu écrit que le Christ, prenant avec lui Pierre, Jacques et Jean, fut transfiguré devant eux : son visage resplendit alors comme l'éclair et ses vêtements devinrent blancs comme neige. Mais eux, ne pouvant supporter la vision, tombèrent la face contre terre (Mt 17,1s). C'est pourquoi, afin de se conformer exactement au plan divin, au Cénacle notre Seigneur Jésus apparaissait encore sous l'aspect qu'il avait auparavant, et non pas selon la gloire qui lui est due et qui convient au Temple de son corps transfiguré. Il ne voulait pas que la foi en la résurrection se porte sur un autre aspect et sur un corps différent de celui qu'il avait reçu de la sainte Vierge et dans lequel il est mort crucifié, selon les Écritures. En effet, la mort n'avait pouvoir que sur la chair, dont elle allait être chassée. Car, si son corps mort n'est pas ressuscité, quelle est cette mort qui a été vaincue ? ... Ce ne pouvait être ni seulement une âme, ni un ange, ni même seulement le Verbe de Dieu...
Par ailleurs, que le Seigneur soit entré toutes portes closes, quiconque est sensé comptera cela aussi parmi les preuves de sa résurrection. Il salue ses disciples par ces mots : « Paix à vous », montrant ainsi qu'il est lui-même la paix. Car ceux auprès de qui il se rend présent en reçoivent un esprit parfaitement apaisé et tranquille. C'est assurément ce que saint Paul souhaite aux fidèles quand il dit : « Que la paix du Christ, qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer, garde votre cœur et votre intelligence dans le Christ Jésus » (Ph 4,7).
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Vendredi 10 Avril 2015
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
[Psaume 117 (118), entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=10/04/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Vendredi dans l’Octave de Pâques
Solennité du SEIGNEUR
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
(Première lecture)
Livre des Actes des Apôtres 4 : 1 à 12
« En nul autre que LUI, il n’y a de SALUT »
En ces jours- là,
après la guérison de l’infirme,
comme Pierre et Jean parlaient encore au peuple,
les prêtres survinrent,
avec le commandant du Temple
et les sadducéens ;
ils étaient excédés de les voir enseigner le peuple
et annoncer, en la Personne de JÉSUS,
la résurrection d’entre les morts.
Ils les firent arrêter et placer sous bonne garde jusqu’au lendemain,
puisque c’était déjà le soir.
Or, beaucoup de ceux qui avaient entendu la Parole
devinrent croyants ;
à ne compter que les hommes,
il y en avait environ cinq mille.
Le lendemain se réunirent à Jérusalem
les chefs du peuple, les anciens et les scribes.
Il y avait là Hanne le grand prêtre,
Caïphe, Jean, Alexandre,
et tous ceux qui appartenaient aux familles de grands prêtres.
Ils firent amener Pierre et Jean au milieu d’eux
et les questionnèrent :
« Par quelle PUISSANCE, par le NOM de qui,
avez-vous fait cette guérison ? »
Alors Pierre, rempli de l’ESPRIT SAINT,
leur déclara :
« Chefs du peuple et anciens,
nous sommes interrogés aujourd’hui
pour avoir fait du bien à un infirme,
et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.
Sachez-le donc, vous tous,
ainsi que tout le peuple d’Israël :
c’est par le NOM de JÉSUS le Nazaréen,
LUI que vous avez crucifié
mais que DIEU a ressuscité d’entre les morts,
c’est par LUI que cet homme
se trouve là, devant vous, bien portant.
Ce JÉSUS est la PIERRE méprisée de vous, les bâtisseurs,
mais devenue la PIERRE d’ANGLE.
En nul autre que LUI, il n’y a de SALUT,
car, sous le ciel, aucun autre NOM n’est donné aux hommes,
qui puisse nous sauver. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre des Actes des Apôtres 4 : 1 à 12
« En nul autre que LUI, il n’y a de SALUT »
En ces jours- là,
après la guérison de l’infirme,
comme Pierre et Jean parlaient encore au peuple,
les prêtres survinrent,
avec le commandant du Temple
et les sadducéens ;
ils étaient excédés de les voir enseigner le peuple
et annoncer, en la Personne de JÉSUS,
la résurrection d’entre les morts.
Ils les firent arrêter et placer sous bonne garde jusqu’au lendemain,
puisque c’était déjà le soir.
Or, beaucoup de ceux qui avaient entendu la Parole
devinrent croyants ;
à ne compter que les hommes,
il y en avait environ cinq mille.
Le lendemain se réunirent à Jérusalem
les chefs du peuple, les anciens et les scribes.
Il y avait là Hanne le grand prêtre,
Caïphe, Jean, Alexandre,
et tous ceux qui appartenaient aux familles de grands prêtres.
Ils firent amener Pierre et Jean au milieu d’eux
et les questionnèrent :
« Par quelle PUISSANCE, par le NOM de qui,
avez-vous fait cette guérison ? »
Alors Pierre, rempli de l’ESPRIT SAINT,
leur déclara :
« Chefs du peuple et anciens,
nous sommes interrogés aujourd’hui
pour avoir fait du bien à un infirme,
et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.
Sachez-le donc, vous tous,
ainsi que tout le peuple d’Israël :
c’est par le NOM de JÉSUS le Nazaréen,
LUI que vous avez crucifié
mais que DIEU a ressuscité d’entre les morts,
c’est par LUI que cet homme
se trouve là, devant vous, bien portant.
Ce JÉSUS est la PIERRE méprisée de vous, les bâtisseurs,
mais devenue la PIERRE d’ANGLE.
En nul autre que LUI, il n’y a de SALUT,
car, sous le ciel, aucun autre NOM n’est donné aux hommes,
qui puisse nous sauver. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Vivre pour raconter ce que le SEIGNEUR a fait
[Psaume 117 (118), entièrement]
Psaume 117 (118) : 1 et 2 et 4, 22 à 24, 25 et 27a
R/ La PIERRE qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la PIERRE d’ANGLE.
Rendez Grâce au SEIGNEUR : IL est BON !
ÉTERNEL est son AMOUR !
Oui, que le dise Israël :
ÉTERNEL est Son AMOUR !
Qu'ils le disent, ceux qui craignent le SEIGNEUR :
ÉTERNEL est Son AMOUR !
R/
La Pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la Pierre d'Angle :
c'est là l'ŒUVRE du SEIGNEUR,
la MERVEILLE devant nos yeux.
Voici le Jour que fit le SEIGNEUR,
qu'Il soit pour nous Jour de Fête et de Joie !
R/
Donne, SEIGNEUR, donne le SALUT !
Donne, SEIGNEUR, donne la VICTOIRE !
Béni soit au NOM du SEIGNEUR
CELUI qui vient !
De la Maison du SEIGNEUR,
nous vous bénissons !
DIEU, le SEIGNEUR, nous illumine.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
est devenue la PIERRE d’ANGLE.
Rendez Grâce au SEIGNEUR : IL est BON !
ÉTERNEL est son AMOUR !
Oui, que le dise Israël :
ÉTERNEL est Son AMOUR !
Qu'ils le disent, ceux qui craignent le SEIGNEUR :
ÉTERNEL est Son AMOUR !
R/
La Pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la Pierre d'Angle :
c'est là l'ŒUVRE du SEIGNEUR,
la MERVEILLE devant nos yeux.
Voici le Jour que fit le SEIGNEUR,
qu'Il soit pour nous Jour de Fête et de Joie !
R/
Donne, SEIGNEUR, donne le SALUT !
Donne, SEIGNEUR, donne la VICTOIRE !
Béni soit au NOM du SEIGNEUR
CELUI qui vient !
De la Maison du SEIGNEUR,
nous vous bénissons !
DIEU, le SEIGNEUR, nous illumine.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 21 : 1 à 14
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Voici le jour que fit le SEIGNEUR,
qu’IL soit pour nous jour de FÊTE et de JOIE !
Alléluia.
(Ps 117, 24)
« JÉSUS s’approche ; IL prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson »
En ce temps- là,
JÉSUS se manifesta encore aux Disciples
sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment.
Il y avait là, ensemble, Simon- Pierre,
avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
Nathanaël, de Cana de Galilée,
les fils de Zébédée,
et deux autres de Ses Disciples.
Simon-Pierre leur dit :
« Je m’en vais à la pêche. »
Ils lui répondent :
« Nous aussi, nous allons avec toi. »
Ils partirent et montèrent dans la barque ;
or, cette nuit- là, ils ne prirent rien.
Au lever du jour, JÉSUS se tenait sur le rivage,
mais les Disciples ne savaient pas que c’était LUI.
JÉSUS leur dit :
« Les enfants,
auriez-vous quelque chose à manger ? »
Ils LUI répondirent :
« Non. »
IL leur dit :
« Jetez le filet à droite de la barque,
et vous trouverez. »
Ils jetèrent donc le filet,
et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer,
tellement il y avait de poissons.
Alors, le Disciple que JÉSUS aimait
dit à Pierre :
« C’est le SEIGNEUR ! »
Quand Simon-Pierre entendit que c’était le SEIGNEUR,
il passa un vêtement,
car il n’avait rien sur lui,
et il se jeta à l’eau.
Les autres Disciples arrivèrent en barque,
traînant le filet plein de poissons ;
la terre n’était qu’à une centaine de mètres.
Une fois descendus à terre,
ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise
avec du poisson posé dessus,
et du pain.
JÉSUS leur dit :
« Apportez donc de ces poissons
que vous venez de prendre. »
Simon-Pierre remonta
et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons :
il y en avait cent cinquante-trois.
Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré.
JÉSUS leur dit alors :
« Venez manger. »
Aucun des Disciples n’osait LUI demander :
« Qui es-tu ? »
Ils savaient que c’était le SEIGNEUR.
JÉSUS s’approche ;
IL prend le pain
et le leur donne ;
et de même pour le poisson.
C’était la troisième fois
que JÉSUS ressuscité d’entre les morts
se manifestait à Ses Disciples.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Voici le jour que fit le SEIGNEUR,
qu’IL soit pour nous jour de FÊTE et de JOIE !
Alléluia.
(Ps 117, 24)
« JÉSUS s’approche ; IL prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson »
En ce temps- là,
JÉSUS se manifesta encore aux Disciples
sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment.
Il y avait là, ensemble, Simon- Pierre,
avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
Nathanaël, de Cana de Galilée,
les fils de Zébédée,
et deux autres de Ses Disciples.
Simon-Pierre leur dit :
« Je m’en vais à la pêche. »
Ils lui répondent :
« Nous aussi, nous allons avec toi. »
Ils partirent et montèrent dans la barque ;
or, cette nuit- là, ils ne prirent rien.
Au lever du jour, JÉSUS se tenait sur le rivage,
mais les Disciples ne savaient pas que c’était LUI.
JÉSUS leur dit :
« Les enfants,
auriez-vous quelque chose à manger ? »
Ils LUI répondirent :
« Non. »
IL leur dit :
« Jetez le filet à droite de la barque,
et vous trouverez. »
Ils jetèrent donc le filet,
et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer,
tellement il y avait de poissons.
Alors, le Disciple que JÉSUS aimait
dit à Pierre :
« C’est le SEIGNEUR ! »
Quand Simon-Pierre entendit que c’était le SEIGNEUR,
il passa un vêtement,
car il n’avait rien sur lui,
et il se jeta à l’eau.
Les autres Disciples arrivèrent en barque,
traînant le filet plein de poissons ;
la terre n’était qu’à une centaine de mètres.
Une fois descendus à terre,
ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise
avec du poisson posé dessus,
et du pain.
JÉSUS leur dit :
« Apportez donc de ces poissons
que vous venez de prendre. »
Simon-Pierre remonta
et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons :
il y en avait cent cinquante-trois.
Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré.
JÉSUS leur dit alors :
« Venez manger. »
Aucun des Disciples n’osait LUI demander :
« Qui es-tu ? »
Ils savaient que c’était le SEIGNEUR.
JÉSUS s’approche ;
IL prend le pain
et le leur donne ;
et de même pour le poisson.
C’était la troisième fois
que JÉSUS ressuscité d’entre les morts
se manifestait à Ses Disciples.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=10/04/2015
Liens :
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette Journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 10 Avril 2015
La dernière apparition de Jésus dans l’Évangile de Jean
Evangile selon St Jean, chapitre 21, 1-14
Après cela, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment.
Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples.
Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien. Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui.
Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. » Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons.
Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau. Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres.
Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain.
Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. »
Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré.
Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es- tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur.
Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson.
C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.
Prière d'introduction
Tu viens à nouveau, Seigneur, me rencontrer sur le rivage de ma vie. Tu sors à ma rencontre dans le froid du matin. Donne-moi la force de me jeter à l’eau, tel que je suis, comme Pierre. Enlève de mon cœur cette peur du regard des autres et donne-moi la véritable liberté.
Demande
La liberté intérieure.
Points de réflexion
1.« Je m’en vais à la pêche ! »
Dans la bouche de Pierre c’est un peu comme un coup de poing sur le comptoir d’un bistrot. Il en a assez d’attendre. Il tourne en rond. Il a suivi le Christ pendant trois ans.
Maintenant il n’est plus. Il retourne à ses affaires. Il va trouver refuge dans son monde et il entraîne avec lui tous les apôtres.
Tous retournent à ce monde d’avant, ce monde d’avant la visite du Christ. Jésus les a tirés de ce monde et ils y retournent. Jésus les laisse faire.
2. Arrive Jésus, dans la fraîcheur du matin.
Pourtant, ce n’est pas un passant comme les autres, qui aurait demandé : « ça mord ? ». Il sait trop bien qu’une barque qui s’attarde jusqu’à l’aube c’est une barque vide. C’est pour cela que sa question va chercher plus en profondeur.
Lorsque Jésus leur demande : « Auriez-vous quelque chose à manger ? » il veut les mettre au pied du mur. Il veut savoir si leur travail, ce pour quoi ils ont travaillé toute la nuit, avec toute cette expérience accumulée, a servi à quelque chose.
Sont-ils satisfaits d’eux ? Sont-ils contents ? Ont-ils de quoi manger, de quoi se rassasier ? Ont-ils atteint leur plénitude ?
3. L’expérience du Christ ne limite en rien notre liberté. Au contraire, elle l’élargit.
Par un matin froid du mois d’avril, sur les rivages d’un lac, Jésus redemande à Pierre s’il l’aime, s’il veut de nouveau marcher à sa suite. Pierre a encore les pieds enfouis dans le sable fin, avec cette odeur exécrable du poisson.
Et là, encore immergé dans son monde, il redonne son « oui » à celui qui a posé son regard d’amour sur lui.
Dialogue avec le Christ
Chaque matin je me réveille attaché à mes anciennes habitudes, à mon confort, à moi-même. Chaque matin, tu m’invites, Seigneur, à me jeter à l’eau et à te rejoindre sur le rivage pour suivre tes pas. Fais que je te reconnaisse comme saint Jean et que je trouve la force de me jeter à l’eau, comme saint Pierre.
Résolution
Prendre le temps de réfléchir à ce qui m’attache le plus à mon ancienne vie.
SOURCE : Catholique.org
Dernière apparition de Jésus à Ses Disciples
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette Journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 10 Avril 2015
La dernière apparition de Jésus dans l’Évangile de Jean
Evangile selon St Jean, chapitre 21, 1-14
Après cela, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment.
Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples.
Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien. Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui.
Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. » Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons.
Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau. Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres.
Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain.
Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. »
Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré.
Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es- tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur.
Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson.
C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.
Prière d'introduction
Tu viens à nouveau, Seigneur, me rencontrer sur le rivage de ma vie. Tu sors à ma rencontre dans le froid du matin. Donne-moi la force de me jeter à l’eau, tel que je suis, comme Pierre. Enlève de mon cœur cette peur du regard des autres et donne-moi la véritable liberté.
Demande
La liberté intérieure.
Points de réflexion
1.« Je m’en vais à la pêche ! »
Dans la bouche de Pierre c’est un peu comme un coup de poing sur le comptoir d’un bistrot. Il en a assez d’attendre. Il tourne en rond. Il a suivi le Christ pendant trois ans.
Maintenant il n’est plus. Il retourne à ses affaires. Il va trouver refuge dans son monde et il entraîne avec lui tous les apôtres.
Tous retournent à ce monde d’avant, ce monde d’avant la visite du Christ. Jésus les a tirés de ce monde et ils y retournent. Jésus les laisse faire.
2. Arrive Jésus, dans la fraîcheur du matin.
Pourtant, ce n’est pas un passant comme les autres, qui aurait demandé : « ça mord ? ». Il sait trop bien qu’une barque qui s’attarde jusqu’à l’aube c’est une barque vide. C’est pour cela que sa question va chercher plus en profondeur.
Lorsque Jésus leur demande : « Auriez-vous quelque chose à manger ? » il veut les mettre au pied du mur. Il veut savoir si leur travail, ce pour quoi ils ont travaillé toute la nuit, avec toute cette expérience accumulée, a servi à quelque chose.
Sont-ils satisfaits d’eux ? Sont-ils contents ? Ont-ils de quoi manger, de quoi se rassasier ? Ont-ils atteint leur plénitude ?
3. L’expérience du Christ ne limite en rien notre liberté. Au contraire, elle l’élargit.
Par un matin froid du mois d’avril, sur les rivages d’un lac, Jésus redemande à Pierre s’il l’aime, s’il veut de nouveau marcher à sa suite. Pierre a encore les pieds enfouis dans le sable fin, avec cette odeur exécrable du poisson.
Et là, encore immergé dans son monde, il redonne son « oui » à celui qui a posé son regard d’amour sur lui.
Dialogue avec le Christ
Chaque matin je me réveille attaché à mes anciennes habitudes, à mon confort, à moi-même. Chaque matin, tu m’invites, Seigneur, à me jeter à l’eau et à te rejoindre sur le rivage pour suivre tes pas. Fais que je te reconnaisse comme saint Jean et que je trouve la force de me jeter à l’eau, comme saint Pierre.
Résolution
Prendre le temps de réfléchir à ce qui m’attache le plus à mon ancienne vie.
SOURCE : Catholique.org
Dernière apparition de Jésus à Ses Disciples
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Homélie :
Parmi les acteurs de ce récit, on s’étonne de ne trouver que sept apôtres au lieu des onze attendus. Sept pécheurs du lac de Galilée parmi lesquels l’évangéliste a soin de nommer les disciples de la première heure : Simon Thomas, Nathanaël, Jacques, Jean et deux autres dont nous ignorons le nom. Peut-être ces cases sont-elles laissées vides pour nous permettre de nous insérer personnellement dans le récit ?
Pourtant ce n’est pas à un simple flash-back sur le temps des origines auquel nous convie l’évangéliste : ces artisans-pêcheurs sont spécifiés comme étant des « disciples ». Le double nom - Simon-Pierre - et le contexte d’une pêche miraculeuse, font écho à l’appel de celui qui deviendra le chef du collège apostolique. Le récit en Luc 5, 1-11 se termine par cette parole prophétique de Jésus adressée à son apôtre : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras » (Lc 5, 10). Et l’évangéliste d’ajouter : « Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent » (Lc 5, 11).
Rien ne nous autorise à penser que Simon-Pierre et ses compagnons seraient revenus sur cette décision. Nous pouvons donc interpréter la pêche nocturne en Jean 21 comme la description symbolique du travail d’évangélisation - comme le confirme d’ailleurs le nombre de poissons capturés en jetant le filet de la Parole sur l’ordre de Jésus : le chiffre « cent cinquante-trois » correspond au total des nations connues à l’époque de la rédaction du quatrième évangile. Ainsi donc derrière le langage symbolique de la pêche, il nous faut entendre l’annonce de la Parole. Cependant, contre toute attente, les efforts des disciples demeurent mystérieusement stériles. Pourtant, ils connaissent leur « métier » : n’ont-ils pas été à l’école du Seigneur lui-même ? On imagine sans peine le désarroi de ces hommes devant la fin de non-recevoir qu’opposent leurs interlocuteurs à leurs efforts d’évangélisation. Le Seigneur les aurait-il abandonnés ? L’Esprit se serait-il retiré ?
Un indice se trouve sans doute dans le fait qu’il n’est question de Jésus que dans la seconde partie du récit ; avant son apparition sur la rive au petit jour, les disciples ne font aucune référence ni au Seigneur, ni à l’Esprit Saint. C’est Simon-Pierre qui prend l’initiative de la mission, un peu comme il le faisait alors qu’il était encore marin-pêcheur. Il semble vouloir aborder la campagne d’évangélisation à la manière dont il menait ses affaires professionnelles, c'est-à-dire ne comptant que sur son savoir-faire. La conséquence ne se fait pas attendre : l’équipe est dans la « nuit » et ses efforts sont stériles.
Tout va changer dès lors que les disciples se laissent interpeller par la présence du mystérieux personnage qui les sollicite depuis le rivage. En fait « Jésus était là » ; entendons : il avait toujours été là, mais les disciples ne pouvaient le percevoir, car leur attention n’était plus focalisée sur lui. On s’imagine sans peine que devant l’échec de leurs efforts, ils ont fini par se mettre en cause et se sont tournés vers le ciel. Du coup ils ont retrouvé la lumière, et « au lever du jour », ils ont aperçu le Maître, sans toutefois le reconnaître immédiatement. Disons qu’ils ont retrouvé la paix du cœur, la lumière de l’Esprit Saint ; mais là où est l’Esprit, là est le Seigneur. La jeune Eglise fait l’apprentissage de l’écoute intérieure de l’Esprit de son Seigneur ; elle ne « sait pas immédiatement que c’est Jésus » qui leur parle à travers le Paraclet, mais elle découvre que lorsqu’elle est docile à cette voix, ses efforts sont couronnés d’un succès tellement disproportionné, qu’il est évident que Dieu est à l’œuvre avec elle et en elle.
« Alors le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : “C’est le Seigneur !” Quand Simon-Pierre l’entendit déclarer que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau ». Le pêcheur redevient disciple en se couvrant du vêtement de la foi, qu’il avait déposé en reprenant les choses en main, et adopte l’attitude juste : il fait confiance dans un acte d’abandon de tout son être. Simon retrouve son identité nouvelle, il redevient « Pierre », celui-là même qui « rempli de l’Esprit Saint, » déclarera aux chefs du peuple et anciens qui l’interrogent sur la guérison du paralytique : « Sachez-le, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est grâce au nom de Jésus le Nazaréen, crucifié par vous, ressuscité par Dieu, c’est grâce à lui que cet homme se trouve là devant vous, guéri. Ce Jésus, il est la pierre que vous aviez rejetée, vous les bâtisseurs, et il est devenu la pierre d’angle. En dehors de lui, il n’y a pas de salut. Et son nom, donné aux hommes, est le seuil qui puisse nous sauver » (1ère lect.).
C’est au cours du repas préparé par le Maître, que les disciples découvrent vraiment l’identité de l’Inconnu : « Ils savaient que c’était le Seigneur. Jésus s’approche, prend le pain et le leur donne, ainsi que le poisson » ; le singulier de ce dernier terme contraste avec les « cent cinquante-trois » poissons tirés sur le rivage, qui représentent la multitude des sauvés. Mais tous les hommes de toutes races, langues et nations ne sont-ils pas appelées à ne former qu’un seul Corps en partageant le même et unique Pain ? C’est dans l’Eucharistie que l’Eglise se constitue, se structure ; c’est dans l’Eucharistie qu’elle se retrouve et refait son unité. C’est de l’Eucharistie qu’elle est envoyée pour récolter ce qu’elle n’a pas planté, moissonner ce qu’elle n’a pas semé.
« Seigneur donne-nous d’être assez humbles pour ne pas nous approprier ce que tu nous confies ; apprends-nous à ne pas confondre efficacité et fécondité. Et si nous nous sommes égarés, accorde-nous de savoir interpréter les temps de stérilité comme un appel à revenir à toi pour te laisser reprendre l’initiative dans nos vies personnelles, familiales ou communautaires. “En dehors de toi, il n’y a pas de salut ; ton nom, donné aux hommes, est le seul qui puisse nous sauver” (1ère lect.) : fais que nous demeurions toujours soumis à ton saint Nom, et que nous demeurions unis à toi en ton Eucharistie, car hors de toi, nous ne pouvons rien faire (Jn 15, 5) ».
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Jean-Pierre de Caussade (1675-1751), jésuite
Abandon à la Providence divine (DDB 1966, p. 121)
« C'est le Seigneur ! »
Toutes les créatures sont vivantes dans la main de Dieu ; les sens n'aperçoivent que l'action de la créature, mais la foi croit à l'action divine en tout. Elle voit que Jésus Christ vit en tout et opère dans toute l'étendue des siècles, que le moindre moment et le plus petit atome renferment une portion de cette vie cachée et de cette action mystérieuse. L'action des créatures est un voile qui couvre les profonds mystères de l'action divine.
Jésus Christ après sa résurrection surprenait ses disciples dans ses apparitions, il se présentait à eux sous des figures qui le déguisaient, et aussitôt qu'il se découvrait, il disparaissait. Ce même Jésus qui est toujours vivant, toujours opérant, surprend encore les âmes qui n'ont pas la foi assez pure et assez perçante. Il n'y a aucun moment où Dieu ne se présente sous l'apparence de quelque peine, de quelque obligation ou de quelque devoir. Tout ce qui se fait en nous, autour de nous et par nous, renferme et couvre son action divine, quoique invisible, ce qui fait que nous sommes toujours surpris et que nous ne connaissons son opération que lorsqu'elle ne subsiste plus.
Si nous percions le voile et si nous étions vigilants et attentifs, Dieu se révélerait sans cesse à nous et nous jouirions de son action en tout ce qui nous arrive. A chaque chose nous dirions : « C'est le Seigneur ! » Et nous trouverions dans toutes les circonstances que nous recevons un don de Dieu, que les créatures sont de très faibles instruments, que rien ne nous manquerait, et que le soin continuel de Dieu le porte à nous départir ce qui nous convient.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
IL EST VIVANT , CHRIST EST VRAIMENT RESSUSCITÉ, LAISSONS-LE ILLUMINER NOS VIES. MERCI MON SEIGNEUR ET MON DIEU
BONNE ET SAINTE JOURNÉE A TOUS ET A TOUTES SHALOM..!
BONNE ET SAINTE JOURNÉE A TOUS ET A TOUTES SHALOM..!
caillon- Avec Saint Benoit
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour et Merci Caillon
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette Journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Samedi 11 Avril 2015
Les manifestations du Christ ressuscité
Evangile selon St Marc, chapitre 16, 9-15
Ressuscité de grand matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparut d’abord à Marie Madeleine, de laquelle il avait expulsé sept démons.
Celle-ci partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui, s’affligeaient et pleuraient. Quand ils entendirent qu’il était vivant et qu’elle l’avait vu, ils refusèrent de croire.
Après cela, il se manifesta sous un aspect inhabituel à deux d’entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne. Ceux-ci revinrent l’annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus.
Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu’ils étaient à table : il leur reprocha leur incrédulité et leur endurcissement parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité.
Puis il leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. »
Prière d'introduction
Seigneur, donne-moi la grâce de m’unir à toi pendant ce temps de prière. Je sais que tu es là, que tu m’écoutes et que tu veux me donner la grâce de rentrer au plus profond de ton cœur. Je crois en ta présence en moi et en ta parole qui me transforme, j’ai confiance en ton amour pour moi qui me sanctifie et tu sais que je t’aime de tout mon cœur.
Demande
Mon Dieu, donne-moi la grâce de croire en toi, en ton amour inconditionnel et infini pour moi et en ta toute-puissance qui est bien plus forte que ma faiblesse. Que je sois un apôtre de ton amour et de ta joie au milieu des autres !
Points de réflexion
1.« Heureux celui qui croit sans avoir vu ».
Cette phrase ainsi que ce passage de saint Marc nous montrent combien Jésus a soif de notre foi. A certains, il se manifeste de manière plus tangible, à d’autres, il demande de vivre davantage de leur foi. Et c’est une foi qui se fonde sur l’Écriture et parfois sur l’expérience d’autres personnes.
Jésus avait dit à ses apôtres qu’il allait ressusciter, et il le leur annonce tout d’abord par Marie Madeleine et ensuite par deux autres de ses disciples.
Mais malgré cela, les apôtres ne l’ont pas cru. On voudrait tous avoir plus de foi, et pour cela avoir plus d’expérience du Christ dans nos vies. Puis Jésus nous montre comment il se manifestera à nous : par la parole de Dieu et par le témoignage de nos frères dans la foi.
Dieu nous appelle à puiser davantage dans le trésor de cette foi que nous partageons, à nous laisser toucher par la foi de l’autre parce que chaque parole ou expérience qu’il nous donne c’est pour la partager avec nos frères afin de les réconforter dans leur foi.
2. L’apôtre apporte toujours avec lui une grande nouvelle : la joie de la Résurrection de Jésus-Christ.
Au milieu des pleurs et des deuils dans ma vie, Jésus vient à ma rencontre au travers d’humbles instruments qu’il a choisis pour me consoler profondément. Dieu c’est l’éternel vivant, c’est l’Amour même qui veut combler ma soif infinie d’amour.
Donc pourquoi continuer à pleurer et à vivre en deuil ? Par mon baptême je suis devenue fils ou fille de Dieu, je fais partie du corps mystique de Jésus Christ et quand Jésus ressuscite, je ressuscite avec lui. Quelle meilleure nouvelle ou quel meilleur cadeau pourrait-on me dévoiler !
Être chrétien c’est vivre en étant profondément heureux et plus je vivrai de cette réalité qu’est ma permanente salvation dans le Christ plus je serais heureux et libre de vivre en enfant de Dieu.
3. C’est pour cela que je ne peux garder cette bonne nouvelle pour moi
. Comment Marie Madeleine aurait-elle pu garder ce secret pour elle, quand elle connaissait la peine des apôtres et leur désespoir ! Apprenons d’elle à apporter la vrai espérance à ceux qui souffrent.
Car au fond la plus grande souffrance de l’homme c’est son désespoir face à son impuissance, à ses rêves brisés, à sa faiblesse. C’est sa solitude face à lui même.
Mais je ne suis pas seul, Dieu est là qui a vaincu la mort, le péché, l’injustice, la trahison, le désespoir, la haine... Il me tend la main et il veut qu’à mon tour je tende la main aux autres en leur parlant de lui... et il fera le reste.
Dialogue avec le Christ
Merci, mon Dieu, pour tout ce que tu as fait pour moi en t’incarnant et pour m’avoir sauvé. Comme la Sainte Vierge, je veux chanter tes merveilles et les chanter à ceux que tu mettras sur mon chemin. Que la joie dont déborde mon cœur et que tu m’as transmise puisse toucher d’autres cœurs qui, sans le savoir, t’attendent et ont soif de toi !
Résolution
Aujourd’hui je vais partager avec quelqu’un une grâce que Dieu m’a donnée ou parler de l’amour de Dieu à l’un de mes proches.
SOURCE : Catholique.org
Jésus , ressuscité , envoie Ses Apôtres en Mission
Bonjour Lumen
Bonjour et Merci Caillon
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette Journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Samedi 11 Avril 2015
Les manifestations du Christ ressuscité
Evangile selon St Marc, chapitre 16, 9-15
Ressuscité de grand matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparut d’abord à Marie Madeleine, de laquelle il avait expulsé sept démons.
Celle-ci partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui, s’affligeaient et pleuraient. Quand ils entendirent qu’il était vivant et qu’elle l’avait vu, ils refusèrent de croire.
Après cela, il se manifesta sous un aspect inhabituel à deux d’entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne. Ceux-ci revinrent l’annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus.
Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu’ils étaient à table : il leur reprocha leur incrédulité et leur endurcissement parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité.
Puis il leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. »
Prière d'introduction
Seigneur, donne-moi la grâce de m’unir à toi pendant ce temps de prière. Je sais que tu es là, que tu m’écoutes et que tu veux me donner la grâce de rentrer au plus profond de ton cœur. Je crois en ta présence en moi et en ta parole qui me transforme, j’ai confiance en ton amour pour moi qui me sanctifie et tu sais que je t’aime de tout mon cœur.
Demande
Mon Dieu, donne-moi la grâce de croire en toi, en ton amour inconditionnel et infini pour moi et en ta toute-puissance qui est bien plus forte que ma faiblesse. Que je sois un apôtre de ton amour et de ta joie au milieu des autres !
Points de réflexion
1.« Heureux celui qui croit sans avoir vu ».
Cette phrase ainsi que ce passage de saint Marc nous montrent combien Jésus a soif de notre foi. A certains, il se manifeste de manière plus tangible, à d’autres, il demande de vivre davantage de leur foi. Et c’est une foi qui se fonde sur l’Écriture et parfois sur l’expérience d’autres personnes.
Jésus avait dit à ses apôtres qu’il allait ressusciter, et il le leur annonce tout d’abord par Marie Madeleine et ensuite par deux autres de ses disciples.
Mais malgré cela, les apôtres ne l’ont pas cru. On voudrait tous avoir plus de foi, et pour cela avoir plus d’expérience du Christ dans nos vies. Puis Jésus nous montre comment il se manifestera à nous : par la parole de Dieu et par le témoignage de nos frères dans la foi.
Dieu nous appelle à puiser davantage dans le trésor de cette foi que nous partageons, à nous laisser toucher par la foi de l’autre parce que chaque parole ou expérience qu’il nous donne c’est pour la partager avec nos frères afin de les réconforter dans leur foi.
2. L’apôtre apporte toujours avec lui une grande nouvelle : la joie de la Résurrection de Jésus-Christ.
Au milieu des pleurs et des deuils dans ma vie, Jésus vient à ma rencontre au travers d’humbles instruments qu’il a choisis pour me consoler profondément. Dieu c’est l’éternel vivant, c’est l’Amour même qui veut combler ma soif infinie d’amour.
Donc pourquoi continuer à pleurer et à vivre en deuil ? Par mon baptême je suis devenue fils ou fille de Dieu, je fais partie du corps mystique de Jésus Christ et quand Jésus ressuscite, je ressuscite avec lui. Quelle meilleure nouvelle ou quel meilleur cadeau pourrait-on me dévoiler !
Être chrétien c’est vivre en étant profondément heureux et plus je vivrai de cette réalité qu’est ma permanente salvation dans le Christ plus je serais heureux et libre de vivre en enfant de Dieu.
3. C’est pour cela que je ne peux garder cette bonne nouvelle pour moi
. Comment Marie Madeleine aurait-elle pu garder ce secret pour elle, quand elle connaissait la peine des apôtres et leur désespoir ! Apprenons d’elle à apporter la vrai espérance à ceux qui souffrent.
Car au fond la plus grande souffrance de l’homme c’est son désespoir face à son impuissance, à ses rêves brisés, à sa faiblesse. C’est sa solitude face à lui même.
Mais je ne suis pas seul, Dieu est là qui a vaincu la mort, le péché, l’injustice, la trahison, le désespoir, la haine... Il me tend la main et il veut qu’à mon tour je tende la main aux autres en leur parlant de lui... et il fera le reste.
Dialogue avec le Christ
Merci, mon Dieu, pour tout ce que tu as fait pour moi en t’incarnant et pour m’avoir sauvé. Comme la Sainte Vierge, je veux chanter tes merveilles et les chanter à ceux que tu mettras sur mon chemin. Que la joie dont déborde mon cœur et que tu m’as transmise puisse toucher d’autres cœurs qui, sans le savoir, t’attendent et ont soif de toi !
Résolution
Aujourd’hui je vais partager avec quelqu’un une grâce que Dieu m’a donnée ou parler de l’amour de Dieu à l’un de mes proches.
SOURCE : Catholique.org
Jésus , ressuscité , envoie Ses Apôtres en Mission
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Samedi 11 Avril 2015
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
[Psaume 117 (118), entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=11/04/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Samedi dans l’Octave de Pâques
Solennité du SEIGNEUR
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
(Première lecture)
Livre des Actes des Apôtres 4 : 13 à 21
« Il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu »
En ces jours-là,
les chefs du peuple, les Anciens et les scribes
constataient l’assurance de Pierre et de Jean
et, se rendant compte que c’était des hommes sans culture
et de simples particuliers,
ils étaient surpris ;
d’autre part, ils reconnaissaient en eux
ceux qui étaient avec JÉSUS.
Mais comme ils voyaient, debout avec eux, l’homme qui avait été guéri,
ils ne trouvaient rien à redire.
Après leur avoir ordonné de quitter la salle du Conseil suprême,
ils se mirent à discuter entre eux.
Ils disaient :
« Qu’allons-nous faire de ces gens-là ?
Il est notoire, en effet, qu’ils ont opéré un MIRACLE ;
cela fut manifeste pour tous les habitants de Jérusalem,
et nous ne pouvons pas le nier.
Mais pour en limiter la diffusion dans le peuple,
nous allons les menacer
afin qu’ils ne parlent plus à personne
en ce NOM-LÀ. »
Ayant rappelé Pierre et Jean,
ils leur interdirent formellement
de parler ou d’enseigner au NOM de JÉSUS.
Ceux-ci leur répliquèrent :
« Est-il JUSTE devant DIEU de vous écouter,
plutôt que d’écouter DIEU ?
À vous de juger.
Quant à nous, il nous est impossible
de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu. »
Après de nouvelles menaces, ils les relâchèrent,
faute d’avoir trouvé le moyen de les punir :
c’était à cause du peuple,
car tout le monde rendait GLOIRE à DIEU
pour ce qui était arrivé.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre des Actes des Apôtres 4 : 13 à 21
« Il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu »
En ces jours-là,
les chefs du peuple, les Anciens et les scribes
constataient l’assurance de Pierre et de Jean
et, se rendant compte que c’était des hommes sans culture
et de simples particuliers,
ils étaient surpris ;
d’autre part, ils reconnaissaient en eux
ceux qui étaient avec JÉSUS.
Mais comme ils voyaient, debout avec eux, l’homme qui avait été guéri,
ils ne trouvaient rien à redire.
Après leur avoir ordonné de quitter la salle du Conseil suprême,
ils se mirent à discuter entre eux.
Ils disaient :
« Qu’allons-nous faire de ces gens-là ?
Il est notoire, en effet, qu’ils ont opéré un MIRACLE ;
cela fut manifeste pour tous les habitants de Jérusalem,
et nous ne pouvons pas le nier.
Mais pour en limiter la diffusion dans le peuple,
nous allons les menacer
afin qu’ils ne parlent plus à personne
en ce NOM-LÀ. »
Ayant rappelé Pierre et Jean,
ils leur interdirent formellement
de parler ou d’enseigner au NOM de JÉSUS.
Ceux-ci leur répliquèrent :
« Est-il JUSTE devant DIEU de vous écouter,
plutôt que d’écouter DIEU ?
À vous de juger.
Quant à nous, il nous est impossible
de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu. »
Après de nouvelles menaces, ils les relâchèrent,
faute d’avoir trouvé le moyen de les punir :
c’était à cause du peuple,
car tout le monde rendait GLOIRE à DIEU
pour ce qui était arrivé.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Vivre pour raconter ce que le SEIGNEUR a fait
[Psaume 117 (118), entièrement]
Psaume 117 (118) : 1 et 14 et 15ab, 16 à 18, 19 à 21
R/ SEIGNEUR, je TE rends GRÂCE, car TU m'as exaucé.
Rendez GRÂCE au SEIGNEUR : IL est BON !
ETERNEL est Son AMOUR !
Ma Force et mon Chant, c'est le SEIGNEUR ;
IL est pour moi le SALUT.
Clameurs de joie et de victoire
sous les tentes des justes.
R/
Le BRAS du SEIGNEUR se lève,
le BRAS du SEIGNEUR est FORT !
Non, je ne mourrai pas, je vivrai
pour annoncer les ACTIONS du SEIGNEUR :
IL m'a frappé, le SEIGNEUR, IL m'a frappé,
mais sans me livrer à la mort.
R/
Ouvrez-moi les portes de justice :
j'entrerai, je rendrai GRÂCE au SEIGNEUR.
« C'est ici la Porte du SEIGNEUR :
qu'ils entrent, les justes ! »
Je TE rends GRÂCE car TU m'as exaucé :
TU es pour moi le SALUT.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Rendez GRÂCE au SEIGNEUR : IL est BON !
ETERNEL est Son AMOUR !
Ma Force et mon Chant, c'est le SEIGNEUR ;
IL est pour moi le SALUT.
Clameurs de joie et de victoire
sous les tentes des justes.
R/
Le BRAS du SEIGNEUR se lève,
le BRAS du SEIGNEUR est FORT !
Non, je ne mourrai pas, je vivrai
pour annoncer les ACTIONS du SEIGNEUR :
IL m'a frappé, le SEIGNEUR, IL m'a frappé,
mais sans me livrer à la mort.
R/
Ouvrez-moi les portes de justice :
j'entrerai, je rendrai GRÂCE au SEIGNEUR.
« C'est ici la Porte du SEIGNEUR :
qu'ils entrent, les justes ! »
Je TE rends GRÂCE car TU m'as exaucé :
TU es pour moi le SALUT.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Marc 16 : 9 à 15
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Voici le jour que fit le SEIGNEUR,
qu’IL soit pour nous jour de FÊTE et de JOIE !
Alléluia.
(Ps 117, 24)
« Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile »
Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine,
JÉSUS apparut d’abord à Marie Madeleine,
de laquelle IL avait expulsé sept démons.
Celle-ci partit annoncer la nouvelle
à ceux qui, ayant vécu avec LUI, s’affligeaient et pleuraient.
Quand ils entendirent que JÉSUS était vivant
et qu’elle L’avait vu,
ils refusèrent de croire.
Après cela, IL se manifesta sous un autre aspect
à deux d’entre eux
qui étaient en chemin pour aller à la campagne.
Ceux-ci revinrent L’annoncer aux autres,
qui ne les crurent pas non plus.
Enfin, IL se manifesta aux Onze eux-mêmes
pendant qu’ils étaient à table :
IL leur reprocha leur manque de foi et la dureté de leurs cœurs
parce qu’ils n’avaient pas cru
ceux qui L’avaient contemplé ressuscité.
Puis IL leur dit :
« Allez dans le monde entier.
Proclamez l’Évangile à toute la CRÉATION. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Voici le jour que fit le SEIGNEUR,
qu’IL soit pour nous jour de FÊTE et de JOIE !
Alléluia.
(Ps 117, 24)
« Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile »
Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine,
JÉSUS apparut d’abord à Marie Madeleine,
de laquelle IL avait expulsé sept démons.
Celle-ci partit annoncer la nouvelle
à ceux qui, ayant vécu avec LUI, s’affligeaient et pleuraient.
Quand ils entendirent que JÉSUS était vivant
et qu’elle L’avait vu,
ils refusèrent de croire.
Après cela, IL se manifesta sous un autre aspect
à deux d’entre eux
qui étaient en chemin pour aller à la campagne.
Ceux-ci revinrent L’annoncer aux autres,
qui ne les crurent pas non plus.
Enfin, IL se manifesta aux Onze eux-mêmes
pendant qu’ils étaient à table :
IL leur reprocha leur manque de foi et la dureté de leurs cœurs
parce qu’ils n’avaient pas cru
ceux qui L’avaient contemplé ressuscité.
Puis IL leur dit :
« Allez dans le monde entier.
Proclamez l’Évangile à toute la CRÉATION. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=11/04/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Homélie :
Tout comme le quatrième Evangile, la finale du récit selon Saint Marc présente elle aussi un rebondissement. Mais la discontinuité est ici bien plus nette : les douze derniers versets (Mc 16, 9-20) constituent indiscutablement un ajout postérieur - probablement du début du 2nd siècle – mais néanmoins considéré comme canonique.
« Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, il apparut d'abord à Marie de Magdala dont il avait chassé sept démons. » Marie de Magdala représente l’humanité nouvelle qui accède à la vie filiale, après avoir été libérée des liens du péché et de la servitude du Démon. Seul celui qui a éprouvé l’œuvre de salut dans sa propre histoire, peut annoncer le Dieu qui sauve de la mort.
L’attitude de cette femme contraste singulièrement avec celle des disciples, qui « s’affligent » et « pleurent ». La mort de leur Maître a ruiné leur espérance, au point qu’ils « refusent de croire » les témoins de la résurrection - que ce soit Marie Madeleine ou les disciples d’Emmaüs auxquels il est fait allusion (Mc 16, 12). Craignant de se laisser entraîner dans un nouveau mouvement d’enthousiasme sans lendemain, ils font la sourde oreille, ils ne veulent pas entendre. Que manque-t-il à ces hommes pour croire ? Les témoins sont crédibles, et la grâce divine est sans aucun doute au rendez-vous. Il semble plutôt que ce soit le « saut » de la foi qui leur fasse peur, ce « lâcher prise » du vieil homme, qui doit accepter de ne plus tout comprendre ni tout maîtriser. Peut être est ce dans ce sens qu’il faut interpréter le verset étrange que nous avons entendu proclamer hier dans l’Evangile selon Saint Jean : « Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement (le vêtement de la foi) et il se jeta à l’eau » (Jn 21, 7).
Aussi lorsque Jésus se manifeste à eux personnellement, il leur reproche vertement « leur incrédulité et leur endurcissement » sous-entendu « de cœur ». La foi est « Dieu sensible au cœur », disait Pascal ; elle ne consiste pas en un savoir rationnel sur Dieu, mais est une connaissance infuse par le Seigneur lui-même, qui se communique à nous en se donnant dans l’Esprit. Le « cœur » est traditionnellement le lieu de cette rencontre où se scelle la Nouvelle Alliance : « Voici que je me tiens à la porte (de ton cœur) et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi » (Ap 3, 20).
Le « cœur endurci » est le cœur qui repousse cette invitation, par peur des exigences qui en découlent. Jésus réservait ce terme à ses ennemis les plus farouches : ceux qui refusent obstinément de voir en lui l’Envoyé du Père et dont le manque de foi met en échec l’œuvre de salut. Le blâme sévère infligé aux disciples ne signifie pas pour autant que Notre-Seigneur leur retire sa confiance, puisque cette réprimande débouche sans transition sur l’envoi en mission. Mais Jésus veut leur faire prendre conscience de leur responsabilité et de l’urgence de l’engagement apostolique : « Plutôt que de vous affliger sur votre sort et de verser des larmes stériles sur vos espoirs déçus, allez plutôt dans le monde entier, et proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création ». La foi ne supporte ni délai, ni hésitation : elle est tout entière don de soi à la cause de celui qu’elle aime. Elle est un « oui » inconditionnel dans une totale disponibilité au Christ Seigneur et Sauveur, qui nous fait l’honneur de nous appeler à sa suite : « Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière, est impropre au Royaume de Dieu » (Lc 9,62).
Jésus ne détaille pas l’objet du kérygme : seule compte la « Bonne Nouvelle », qui chez Marc, fait corps avec la Personne même de Notre-Seigneur. C’est de lui qu’il nous faut témoigner : tout le reste en découle ; le christianisme n’est pas une idéologie, mais l’histoire d’une rencontre bouleversante avec le Dieu qui s’est fait homme pour que nous puissions participer à sa vie divine.
L’évangéliste souligne que le Seigneur surprend ses disciples « pendant qu’ils étaient à table… », suggérant (à nouveau) un contexte eucharistique. C’est là que les disciples de tous les temps sont appelés à venir refaire leurs forces, guérir de leur acédie et ressusciter de la mort spirituelle qui les guette dès qu’ils s’éloignent de la présence vivifiante du Ressuscité. La finale canonique du second Evangile met ainsi en évidence de manière concise et percutante, la nécessité pour l’Eglise de tous les temps, de se laisser vivifier par le Corps eucharistique du Ressuscité, pour pouvoir répondre à l’urgence de la mission.
« Seigneur, envoie sur nous ton Esprit, que nous prenions conscience de notre responsabilité au cœur de ce monde, et que nous proclamions avec saint Pierre : “Quant à nous, il nous est impossible de ne pas dire ce que nous avons vu et entendu” (1ère lect.). »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 233 ; PL 38, 1112 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 332)
Vous avez entendu ce que dit le Seigneur à ses disciples après la résurrection. Il les envoie prêcher l'Évangile, et ils l'ont fait. Écoutez : « Sur toute la terre s'en va leur message et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde » (Ps 18,5). Pas à pas, l'Évangile est parvenu jusqu'à nous et jusqu'aux confins de la terre. En peu de mots, le Seigneur s'adressant à ses disciples établit ce que nous devons faire et ce que nous devons espérer. Il dit, en effet, comme vous l'avez entendu : « Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé. » Il demande notre foi et il nous offre le salut. Si précieux est ce qu'il nous offre que ce qu'il nous demande n'est rien.
« Ainsi, mon Dieu, les fils des hommes à l'ombre de tes ailes ont abri..., au torrent de tes délices tu les abreuves, car en toi est la source de vie » (Ps 35,8s). Jésus Christ est la source de la vie. Avant que la source de vie ne parvienne jusqu'à nous, nous n'avions qu'un salut humain, semblable à celui des animaux dont parle le psaume : « L'homme et le bétail, tu les sauves, Seigneur » (Ps 35,7). Mais maintenant la source de la vie est venue jusqu'à nous, la source de la vie est morte pour nous. Nous refusera-t-il sa vie, celui qui pour nous a donné sa mort ? Il est le salut, et ce salut n'est pas vain comme l'autre. Pourquoi ? Parce qu'il ne passe pas. Le Sauveur est venu. Il est mort, mais il a tué la mort. Il a mis à la mort un terme en lui. Il l'a assumée et il l'a tuée. Où donc est maintenant la mort ? Cherche-la dans le Christ et elle n'y est plus. Elle y a été, mais elle est morte là. Ô vie, mort de la mort ! Reprenez courage : elle mourra aussi en nous. Ce qui s'est accompli dans la Tête s'accomplira aussi dans les membres, et la mort mourra aussi en nous.
©Evangelizo.org
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Homélie :
Tout comme le quatrième Evangile, la finale du récit selon Saint Marc présente elle aussi un rebondissement. Mais la discontinuité est ici bien plus nette : les douze derniers versets (Mc 16, 9-20) constituent indiscutablement un ajout postérieur - probablement du début du 2nd siècle – mais néanmoins considéré comme canonique.
« Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, il apparut d'abord à Marie de Magdala dont il avait chassé sept démons. » Marie de Magdala représente l’humanité nouvelle qui accède à la vie filiale, après avoir été libérée des liens du péché et de la servitude du Démon. Seul celui qui a éprouvé l’œuvre de salut dans sa propre histoire, peut annoncer le Dieu qui sauve de la mort.
L’attitude de cette femme contraste singulièrement avec celle des disciples, qui « s’affligent » et « pleurent ». La mort de leur Maître a ruiné leur espérance, au point qu’ils « refusent de croire » les témoins de la résurrection - que ce soit Marie Madeleine ou les disciples d’Emmaüs auxquels il est fait allusion (Mc 16, 12). Craignant de se laisser entraîner dans un nouveau mouvement d’enthousiasme sans lendemain, ils font la sourde oreille, ils ne veulent pas entendre. Que manque-t-il à ces hommes pour croire ? Les témoins sont crédibles, et la grâce divine est sans aucun doute au rendez-vous. Il semble plutôt que ce soit le « saut » de la foi qui leur fasse peur, ce « lâcher prise » du vieil homme, qui doit accepter de ne plus tout comprendre ni tout maîtriser. Peut être est ce dans ce sens qu’il faut interpréter le verset étrange que nous avons entendu proclamer hier dans l’Evangile selon Saint Jean : « Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement (le vêtement de la foi) et il se jeta à l’eau » (Jn 21, 7).
Aussi lorsque Jésus se manifeste à eux personnellement, il leur reproche vertement « leur incrédulité et leur endurcissement » sous-entendu « de cœur ». La foi est « Dieu sensible au cœur », disait Pascal ; elle ne consiste pas en un savoir rationnel sur Dieu, mais est une connaissance infuse par le Seigneur lui-même, qui se communique à nous en se donnant dans l’Esprit. Le « cœur » est traditionnellement le lieu de cette rencontre où se scelle la Nouvelle Alliance : « Voici que je me tiens à la porte (de ton cœur) et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi » (Ap 3, 20).
Le « cœur endurci » est le cœur qui repousse cette invitation, par peur des exigences qui en découlent. Jésus réservait ce terme à ses ennemis les plus farouches : ceux qui refusent obstinément de voir en lui l’Envoyé du Père et dont le manque de foi met en échec l’œuvre de salut. Le blâme sévère infligé aux disciples ne signifie pas pour autant que Notre-Seigneur leur retire sa confiance, puisque cette réprimande débouche sans transition sur l’envoi en mission. Mais Jésus veut leur faire prendre conscience de leur responsabilité et de l’urgence de l’engagement apostolique : « Plutôt que de vous affliger sur votre sort et de verser des larmes stériles sur vos espoirs déçus, allez plutôt dans le monde entier, et proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création ». La foi ne supporte ni délai, ni hésitation : elle est tout entière don de soi à la cause de celui qu’elle aime. Elle est un « oui » inconditionnel dans une totale disponibilité au Christ Seigneur et Sauveur, qui nous fait l’honneur de nous appeler à sa suite : « Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière, est impropre au Royaume de Dieu » (Lc 9,62).
Jésus ne détaille pas l’objet du kérygme : seule compte la « Bonne Nouvelle », qui chez Marc, fait corps avec la Personne même de Notre-Seigneur. C’est de lui qu’il nous faut témoigner : tout le reste en découle ; le christianisme n’est pas une idéologie, mais l’histoire d’une rencontre bouleversante avec le Dieu qui s’est fait homme pour que nous puissions participer à sa vie divine.
L’évangéliste souligne que le Seigneur surprend ses disciples « pendant qu’ils étaient à table… », suggérant (à nouveau) un contexte eucharistique. C’est là que les disciples de tous les temps sont appelés à venir refaire leurs forces, guérir de leur acédie et ressusciter de la mort spirituelle qui les guette dès qu’ils s’éloignent de la présence vivifiante du Ressuscité. La finale canonique du second Evangile met ainsi en évidence de manière concise et percutante, la nécessité pour l’Eglise de tous les temps, de se laisser vivifier par le Corps eucharistique du Ressuscité, pour pouvoir répondre à l’urgence de la mission.
« Seigneur, envoie sur nous ton Esprit, que nous prenions conscience de notre responsabilité au cœur de ce monde, et que nous proclamions avec saint Pierre : “Quant à nous, il nous est impossible de ne pas dire ce que nous avons vu et entendu” (1ère lect.). »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 233 ; PL 38, 1112 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 332)
« Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création »
Vous avez entendu ce que dit le Seigneur à ses disciples après la résurrection. Il les envoie prêcher l'Évangile, et ils l'ont fait. Écoutez : « Sur toute la terre s'en va leur message et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde » (Ps 18,5). Pas à pas, l'Évangile est parvenu jusqu'à nous et jusqu'aux confins de la terre. En peu de mots, le Seigneur s'adressant à ses disciples établit ce que nous devons faire et ce que nous devons espérer. Il dit, en effet, comme vous l'avez entendu : « Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé. » Il demande notre foi et il nous offre le salut. Si précieux est ce qu'il nous offre que ce qu'il nous demande n'est rien.
« Ainsi, mon Dieu, les fils des hommes à l'ombre de tes ailes ont abri..., au torrent de tes délices tu les abreuves, car en toi est la source de vie » (Ps 35,8s). Jésus Christ est la source de la vie. Avant que la source de vie ne parvienne jusqu'à nous, nous n'avions qu'un salut humain, semblable à celui des animaux dont parle le psaume : « L'homme et le bétail, tu les sauves, Seigneur » (Ps 35,7). Mais maintenant la source de la vie est venue jusqu'à nous, la source de la vie est morte pour nous. Nous refusera-t-il sa vie, celui qui pour nous a donné sa mort ? Il est le salut, et ce salut n'est pas vain comme l'autre. Pourquoi ? Parce qu'il ne passe pas. Le Sauveur est venu. Il est mort, mais il a tué la mort. Il a mis à la mort un terme en lui. Il l'a assumée et il l'a tuée. Où donc est maintenant la mort ? Cherche-la dans le Christ et elle n'y est plus. Elle y a été, mais elle est morte là. Ô vie, mort de la mort ! Reprenez courage : elle mourra aussi en nous. Ce qui s'est accompli dans la Tête s'accomplira aussi dans les membres, et la mort mourra aussi en nous.
©Evangelizo.org
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l4 Evangile du Jour : Dimanche 12 Avril 2015
La Paix soit avec vous !
Evangile selon St Jean, chapitre 20, 19-31
Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »
Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint.
À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »
Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu.
Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! »
Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. »
Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre.
Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.
Prière d'introduction
Accorde-moi, Seigneur, une foi ardente en ta Résurrection, qui me renouvelle en m’associant à toi par l’Esprit Saint, acceptant mes frères, prenant part à ton corps ressuscité, dans lequel je peux palper tes plaies, vivant avec amour les œuvres de miséricorde, sachant que, par eux, c’est toi que je sers.
Demande
Seigneur, accorde-moi le don de ta paix, le don de la foi.
Points de réflexion
1.La paix du Christ.
La nature humaine, rachetée par la Passion du Christ, peut recevoir l’Esprit Saint, avec la paix véritable, fruit de la communion avec Dieu et avec les frères.
Cette paix de l’Esprit est commune et en même temps établie en chacun de nous de manière différente, depuis la plus grande profondeur de l’âme, dans la rencontre intime avec Jésus Christ qui nous interpelle en nous invitant à manifester la foi parmi les frères.
2. Tu as cru.
Certains, comme Thomas, ressentent le besoin de toucher, de constater les faits.
De même qu’il a constaté la tragédie de la Passion, il a maintenant besoin de constater la réalité surnaturelle de la Résurrection. Pour eux, il n’est possible de croire, qu’en touchant. Jésus reconnaît que sa foi est bonne, mais loue ceux qui croient sans exiger de constater.
Le chemin pour croire en la Résurrection est différent. Que celui qui peut croire sans garanties humaines, offre sa vie tangible, pour que ceux qui ont besoin de preuves puissent s’appuyer sur elle.
3. Corps ressuscité du Christ.
Que celui qui a besoin de toucher les plaies du Christ, s’approche du frère malade, de celui qui a un besoin matériel, ou de celui qui vit en permanence dans la nécessité d’une aide.
Heureux celui qui, par la foi, peut mettre son doigt dans les blessures de Jésus, celui qui approfondit sa connaissance de Dieu par le moyen de l’Eucharistie, celui qui, par les œuvres de miséricorde, fait le bien au même Dieu qui, finalement, lui dira : « C’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25,40).
Dialogue avec le Christ
« Ô Marie, aurore du monde nouveau, Mère des vivants, nous te confions la cause de la vie : regarde, ô Mère, le nombre immense des enfants que l'on empêche de naître, des pauvres pour qui la vie est rendue difficile, des hommes et des femmes victimes d'une violence inhumaine, des vieillards et des malades tués par l'indifférence ou par une pitié fallacieuse.
Fais que ceux qui croient en ton Fils sachent annoncer aux hommes de notre temps avec fermeté et amour l'Évangile de la vie. Obtiens-leur la grâce de l'accueillir comme un don toujours nouveau, la joie de le célébrer avec reconnaissance dans toute leur existence et le courage d'en témoigner avec une ténacité active, afin de construire, avec tous les hommes de bonne volonté, la Civilisation de la Vérité et de l'Amour, à la louange et à la gloire de Dieu Créateur qui aime la vie » Saint Jean-Paul II (25 mars 1995).
Résolution
Vivre avec le Christ la joie de sa Résurrection, en évaluant tous mes actes depuis cette perspective. Servir mes frères avec l'amour de celui qui, en touchant les besoins du corps mystique du Christ, a touché en eux les plaies du Christ, comme le fit saint Thomas.
SOURCE : Catholique.org
Thomas , l' incrédule
Bonjour Lumen
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Méditation sur l4 Evangile du Jour : Dimanche 12 Avril 2015
La Paix soit avec vous !
Evangile selon St Jean, chapitre 20, 19-31
Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »
Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint.
À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »
Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu.
Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! »
Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. »
Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre.
Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.
Prière d'introduction
Accorde-moi, Seigneur, une foi ardente en ta Résurrection, qui me renouvelle en m’associant à toi par l’Esprit Saint, acceptant mes frères, prenant part à ton corps ressuscité, dans lequel je peux palper tes plaies, vivant avec amour les œuvres de miséricorde, sachant que, par eux, c’est toi que je sers.
Demande
Seigneur, accorde-moi le don de ta paix, le don de la foi.
Points de réflexion
1.La paix du Christ.
La nature humaine, rachetée par la Passion du Christ, peut recevoir l’Esprit Saint, avec la paix véritable, fruit de la communion avec Dieu et avec les frères.
Cette paix de l’Esprit est commune et en même temps établie en chacun de nous de manière différente, depuis la plus grande profondeur de l’âme, dans la rencontre intime avec Jésus Christ qui nous interpelle en nous invitant à manifester la foi parmi les frères.
2. Tu as cru.
Certains, comme Thomas, ressentent le besoin de toucher, de constater les faits.
De même qu’il a constaté la tragédie de la Passion, il a maintenant besoin de constater la réalité surnaturelle de la Résurrection. Pour eux, il n’est possible de croire, qu’en touchant. Jésus reconnaît que sa foi est bonne, mais loue ceux qui croient sans exiger de constater.
Le chemin pour croire en la Résurrection est différent. Que celui qui peut croire sans garanties humaines, offre sa vie tangible, pour que ceux qui ont besoin de preuves puissent s’appuyer sur elle.
3. Corps ressuscité du Christ.
Que celui qui a besoin de toucher les plaies du Christ, s’approche du frère malade, de celui qui a un besoin matériel, ou de celui qui vit en permanence dans la nécessité d’une aide.
Heureux celui qui, par la foi, peut mettre son doigt dans les blessures de Jésus, celui qui approfondit sa connaissance de Dieu par le moyen de l’Eucharistie, celui qui, par les œuvres de miséricorde, fait le bien au même Dieu qui, finalement, lui dira : « C’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25,40).
Dialogue avec le Christ
« Ô Marie, aurore du monde nouveau, Mère des vivants, nous te confions la cause de la vie : regarde, ô Mère, le nombre immense des enfants que l'on empêche de naître, des pauvres pour qui la vie est rendue difficile, des hommes et des femmes victimes d'une violence inhumaine, des vieillards et des malades tués par l'indifférence ou par une pitié fallacieuse.
Fais que ceux qui croient en ton Fils sachent annoncer aux hommes de notre temps avec fermeté et amour l'Évangile de la vie. Obtiens-leur la grâce de l'accueillir comme un don toujours nouveau, la joie de le célébrer avec reconnaissance dans toute leur existence et le courage d'en témoigner avec une ténacité active, afin de construire, avec tous les hommes de bonne volonté, la Civilisation de la Vérité et de l'Amour, à la louange et à la gloire de Dieu Créateur qui aime la vie » Saint Jean-Paul II (25 mars 1995).
Résolution
Vivre avec le Christ la joie de sa Résurrection, en évaluant tous mes actes depuis cette perspective. Servir mes frères avec l'amour de celui qui, en touchant les besoins du corps mystique du Christ, a touché en eux les plaies du Christ, comme le fit saint Thomas.
SOURCE : Catholique.org
Thomas , l' incrédule
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Dimanche 12 Avril 2014
Dimanche de la DIVINE MISÉRICORDE
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
Lien :
http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/en-marche-vers-dimanche-2e-dimanche-de-paques-b-integrale/00093377
Vu sur :
www.KTOTV.com
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=12/04/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Dimanche de la DIVINE MISÉRICORDE
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
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(Première lecture)
Livre des Actes des Apôtres 4 : 32 à 35
« Un seul cœur et une seule âme »
La multitude de ceux qui étaient devenus croyants
avait un seul cœur et une seule âme ;
et personne ne disait
que ses biens lui appartenaient en propre,
mais ils avaient tout en commun.
C’est avec une grande puissance
que les Apôtres rendaient témoignage
de la RÉSURRECTION du SEIGNEUR JÉSUS,
et une GRÂCE ABONDANTE reposait sur eux tous.
Aucun d’entre eux n’était dans l’indigence,
car tous ceux qui étaient propriétaires de domaines ou de maisons
les vendaient,
et ils apportaient le montant de la vente
pour le déposer aux pieds des Apôtres ;
puis on le distribuait en fonction des besoins de chacun.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre des Actes des Apôtres 4 : 32 à 35
« Un seul cœur et une seule âme »
La multitude de ceux qui étaient devenus croyants
avait un seul cœur et une seule âme ;
et personne ne disait
que ses biens lui appartenaient en propre,
mais ils avaient tout en commun.
C’est avec une grande puissance
que les Apôtres rendaient témoignage
de la RÉSURRECTION du SEIGNEUR JÉSUS,
et une GRÂCE ABONDANTE reposait sur eux tous.
Aucun d’entre eux n’était dans l’indigence,
car tous ceux qui étaient propriétaires de domaines ou de maisons
les vendaient,
et ils apportaient le montant de la vente
pour le déposer aux pieds des Apôtres ;
puis on le distribuait en fonction des besoins de chacun.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Vivre pour raconter ce que le SEIGNEUR a fait
[Psaume 117 (118) ; entièrement]
Psaume 117 (118) : 2 à 4, 16ab à 18, 22 à 24
R/ Rendez grâce au SEIGNEUR : IL est BON ! ÉTERNEL est SON AMOUR !
Oui, que le dise Israël :
ÉTERNEL est SON AMOUR !
Que le dise la maison d’Aaron :
ÉTERNEL est SON AMOUR !
Qu’ils le disent, ceux qui craignent le SEIGNEUR :
ÉTERNEL est SON AMOUR !
R/
Le BRAS du SEIGNEUR se lève,
le BRAS du SEIGNEUR est FORT !
Non, je ne mourrai pas, je vivrai
pour annoncer les ACTIONS du SEIGNEUR.
IL m’a frappé, le SEIGNEUR, IL m’a frappé,
mais sans me livrer à la mort.
R/
La PIERRE qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la PIERRE D’ANGLE :
c’est là l’ŒUVRE du SEIGNEUR,
la MERVEILLE devant nos yeux.
Voici le Jour que fit le SEIGNEUR,
qu’Il soit pour nous jour de fête et de joie !
R/
[center] Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Oui, que le dise Israël :
ÉTERNEL est SON AMOUR !
Que le dise la maison d’Aaron :
ÉTERNEL est SON AMOUR !
Qu’ils le disent, ceux qui craignent le SEIGNEUR :
ÉTERNEL est SON AMOUR !
R/
Le BRAS du SEIGNEUR se lève,
le BRAS du SEIGNEUR est FORT !
Non, je ne mourrai pas, je vivrai
pour annoncer les ACTIONS du SEIGNEUR.
IL m’a frappé, le SEIGNEUR, IL m’a frappé,
mais sans me livrer à la mort.
R/
La PIERRE qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la PIERRE D’ANGLE :
c’est là l’ŒUVRE du SEIGNEUR,
la MERVEILLE devant nos yeux.
Voici le Jour que fit le SEIGNEUR,
qu’Il soit pour nous jour de fête et de joie !
R/
[center] Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
(Deuxième lecture)
Première Lettre de Saint Jean 5 : 1 à 6
« Tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde »
Bien-aimés,
celui qui croit que JÉSUS est le CHRIST,
celui-là est né de DIEU ;
celui qui aime le PÈRE qui a engendré
aime aussi le FILS qui est né de LUI.
Voici comment nous reconnaissons
que nous aimons les enfants de DIEU :
lorsque nous aimons DIEU
et que nous accomplissons SES COMMANDEMENTS.
Car tel est l’AMOUR de DIEU :
garder SES COMMANDEMENTS ;
et SES COMMANDEMENTS ne sont pas un fardeau,
puisque tout être qui est né de DIEU
est VAINQUEUR du monde.
Or la VICTOIRE remportée sur le monde,
c’est notre FOI.
Qui donc est VAINQUEUR du monde ?
N’est-ce pas celui qui croit
que JÉSUS est le FILS de DIEU ?
C’est LUI, JÉSUS CHRIST,
qui est venu par l’EAU et par le SANG :
non pas seulement avec l’EAU,
mais avec l’EAU et avec le SANG.
Et CELUI qui rend témoignage, c’est l’ESPRIT,
car l’ESPRIT est la VÉRITÉ.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Première Lettre de Saint Jean 5 : 1 à 6
« Tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde »
Bien-aimés,
celui qui croit que JÉSUS est le CHRIST,
celui-là est né de DIEU ;
celui qui aime le PÈRE qui a engendré
aime aussi le FILS qui est né de LUI.
Voici comment nous reconnaissons
que nous aimons les enfants de DIEU :
lorsque nous aimons DIEU
et que nous accomplissons SES COMMANDEMENTS.
Car tel est l’AMOUR de DIEU :
garder SES COMMANDEMENTS ;
et SES COMMANDEMENTS ne sont pas un fardeau,
puisque tout être qui est né de DIEU
est VAINQUEUR du monde.
Or la VICTOIRE remportée sur le monde,
c’est notre FOI.
Qui donc est VAINQUEUR du monde ?
N’est-ce pas celui qui croit
que JÉSUS est le FILS de DIEU ?
C’est LUI, JÉSUS CHRIST,
qui est venu par l’EAU et par le SANG :
non pas seulement avec l’EAU,
mais avec l’EAU et avec le SANG.
Et CELUI qui rend témoignage, c’est l’ESPRIT,
car l’ESPRIT est la VÉRITÉ.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 20 : 19 à 31
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Thomas, parce que tu M’as vu, tu crois,
dit le SEIGNEUR.
Heureux ceux qui croient sans avoir vu !
Alléluia.
(Jn 20, 29)
« Huit jours plus tard, JÉSUS vient »
C’était après la mort de JÉSUS.
Le soir venu, en ce premier jour de la semaine,
alors que les portes du lieu où se trouvaient les Disciples
étaient verrouillées par crainte des Juifs,
JÉSUS vint, et IL était là au milieu d’eux.
IL leur dit :
« La PAIX soit avec vous ! »
Après cette PAROLE, IL leur montra SES MAINS et SON CÔTÉ.
Les Disciples furent remplis de joie
en voyant le SEIGNEUR.
JÉSUS leur dit de nouveau :
« La PAIX soit avec vous !
De même que le PÈRE M’a envoyé,
Moi aussi, Je vous envoie. »
Ayant ainsi parlé, IL souffla sur eux
et IL leur dit :
« Recevez l’ESPRIT SAINT.
À qui vous remettrez ses péchés,
ils seront remis ;
à qui vous maintiendrez ses péchés,
ils seront maintenus. »
Or, l’un des Douze, Thomas,
appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
n’était pas avec eux quand JÉSUS était venu.
Les autres Disciples lui disaient :
« Nous avons vu le SEIGNEUR ! »
Mais il leur déclara :
« Si je ne vois pas dans SES MAINS la marque des clous,
si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous,
si je ne mets pas la main dans SON CÔTÉ,
non, je ne croirai pas ! »
Huit jours plus tard,
les Disciples se trouvaient de nouveau dans la maison,
et Thomas était avec eux.
JÉSUS vient,
alors que les portes étaient verrouillées,
et IL était là au milieu d’eux.
IL dit :
« La PAIX soit avec vous ! »
Puis IL dit à Thomas :
« Avance ton doigt ici, et vois MES MAINS ;
avance ta main, et mets-la dans MON CÔTÉ :
cesse d’être incrédule,
sois croyant. »
Alors Thomas LUI dit :
« Mon SEIGNEUR et mon DIEU ! »
JÉSUS lui dit :
« Parce que tu M’as vu, tu crois.
Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
Il y a encore beaucoup d’autres SIGNES
que JÉSUS a faits en présence des Disciples
et qui ne sont pas écrits dans ce Livre.
Mais ceux-là ont été écrits
pour que vous croyiez
que JÉSUS est le CHRIST, le FILS de DIEU,
et pour qu’en croyant, vous ayez la VIE en SON NOM.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Thomas, parce que tu M’as vu, tu crois,
dit le SEIGNEUR.
Heureux ceux qui croient sans avoir vu !
Alléluia.
(Jn 20, 29)
« Huit jours plus tard, JÉSUS vient »
C’était après la mort de JÉSUS.
Le soir venu, en ce premier jour de la semaine,
alors que les portes du lieu où se trouvaient les Disciples
étaient verrouillées par crainte des Juifs,
JÉSUS vint, et IL était là au milieu d’eux.
IL leur dit :
« La PAIX soit avec vous ! »
Après cette PAROLE, IL leur montra SES MAINS et SON CÔTÉ.
Les Disciples furent remplis de joie
en voyant le SEIGNEUR.
JÉSUS leur dit de nouveau :
« La PAIX soit avec vous !
De même que le PÈRE M’a envoyé,
Moi aussi, Je vous envoie. »
Ayant ainsi parlé, IL souffla sur eux
et IL leur dit :
« Recevez l’ESPRIT SAINT.
À qui vous remettrez ses péchés,
ils seront remis ;
à qui vous maintiendrez ses péchés,
ils seront maintenus. »
Or, l’un des Douze, Thomas,
appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
n’était pas avec eux quand JÉSUS était venu.
Les autres Disciples lui disaient :
« Nous avons vu le SEIGNEUR ! »
Mais il leur déclara :
« Si je ne vois pas dans SES MAINS la marque des clous,
si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous,
si je ne mets pas la main dans SON CÔTÉ,
non, je ne croirai pas ! »
Huit jours plus tard,
les Disciples se trouvaient de nouveau dans la maison,
et Thomas était avec eux.
JÉSUS vient,
alors que les portes étaient verrouillées,
et IL était là au milieu d’eux.
IL dit :
« La PAIX soit avec vous ! »
Puis IL dit à Thomas :
« Avance ton doigt ici, et vois MES MAINS ;
avance ta main, et mets-la dans MON CÔTÉ :
cesse d’être incrédule,
sois croyant. »
Alors Thomas LUI dit :
« Mon SEIGNEUR et mon DIEU ! »
JÉSUS lui dit :
« Parce que tu M’as vu, tu crois.
Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
Il y a encore beaucoup d’autres SIGNES
que JÉSUS a faits en présence des Disciples
et qui ne sont pas écrits dans ce Livre.
Mais ceux-là ont été écrits
pour que vous croyiez
que JÉSUS est le CHRIST, le FILS de DIEU,
et pour qu’en croyant, vous ayez la VIE en SON NOM.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=12/04/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Homélie :
En ce premier dimanche après Pâque, l'Église nous invite à tourner notre attention vers le mystère de la Divine Miséricorde, selon la demande de Jésus lui-même à Sainte Faustyna Kowalska : « Je désire qu'il y ait une fête de la Miséricorde. Je veux que cette image que tu peindras, soit solennellement bénie le premier dimanche après Pâques. Ce dimanche doit être la fête de la Miséricorde ».
Pourtant, les textes de ce dimanche ne nous parlent pas directement de la Miséricorde. Comment faire le lien entre celle-ci et la figure de Thomas doutant de la résurrection du Seigneur et demandant des preuves bien concrètes de celle-ci ? C’est ce que nous voudrions essayer d’approfondir maintenant.
« Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je n'y croirai pas » : Somme toute, une telle requête n’est-elle pas normale ? En effet, serait-il bien raisonnable d’engager toute sa vie à la suite de ce Jésus dont on prétend qu'il est ressuscité sans un minimum de garanties ?
Ce qui est touchant ici, c’est que Jésus va consentir à cette demande de Thomas. En invitant son Apôtre à avancer la main et à la mettre dans son côté, Jésus va bien lui donner une « preuve » tangible de sa résurrection. Mais en même temps, il lui intime de cesser d'être incrédule et de devenir croyant.
Cette injonction n'aurait pas de sens s'il s'agissait seulement de « croire » en la résurrection, puisque celle-ci est maintenant pour Thomas de l'ordre de l'évidence sensible. C’est ici que nous devons être bien attentifs. En fait, Jésus invite Thomas à dépasser une incrédulité qui ne concerne pas le fait de la résurrection mais son interprétation. C'est au niveau du sens à donner à l'événement de la résurrection du Seigneur que Thomas doit passer de l’incrédulité à la foi.
Les disciples lui avaient annoncé pleins de joie : « Nous avons vu le Seigneur ! ». Certes ils avaient bénéficié d'une apparition du Ressuscité ; mais nous savons que chez saint Jean, le verbe « voir » ne désigne pas une vision sensible, mais la perception nouvelle qui s'ouvre au regard du croyant grâce à l’action de l'Esprit, comme le récit nous le suggère par le geste du Seigneur qui souffle sur eux en disant : « Recevez l'Esprit Saint ».
Ainsi, ce que les Apôtres ont « vu » de part l’œuvre de l’Esprit en eux c’est le véritable sens de l’événement de la résurrection à savoir le triomphe de la miséricorde divine. Cela nous le percevons à travers les paroles de Jésus qui leur donne le pouvoir de pardonner, pouvoir qui révèle le sens rédempteur de sa Passion glorieuse. Ils sont invités à partager la grâce dont ils sont les premiers bénéficiaires. Et c’est bien ici qu’ils doivent entrer dans la foi car cette grâce demeure invisible : rien dans l’ordre sensible ne permet de vérifier le pardon des péchés.
Nous comprenons alors que l’acte de foi que Thomas est invité à poser est celui de croire que la miséricorde du Seigneur a triomphé de son péché qui a contribué à clouer Jésus sur la croix. Le Ressuscité l’appelle à sortir d’une culpabilité mortifère pour accueillir la vie nouvelle de son Esprit : « La paix soit avec vous ». Comment ne pas réentendre ici ces paroles de Jésus à sainte Faustine : « L'humanité n'aura de paix que lorsqu'elle s'adressera avec confiance à la Divine Miséricorde » (Journal, p. 132), autrement dit lorsqu’elle croira que ma Miséricorde a triomphé de tout péché, de toute mort.
Thomas n’était donc pas en quête d’une preuve de la résurrection. D’ailleurs, il n'est pas dit qu’il met sa main dans les plaies glorieuses de son Maître. En réalité, Thomas demandait un « signe » pour oser croire en la miséricorde. Et le Seigneur le lui donne en lui présentant ses plaies, tout particulièrement son côté ouvert : « Cesse d'être incrédule, sois croyant ! »
Thomas peut alors accueillir la grâce et prononcer dans l'Esprit la plus belle confession de foi des Evangiles : « Mon Seigneur et mon Dieu ! ». L’Esprit Saint lui a donné de reconnaître en Jésus, le Fils de Dieu, vainqueur du monde par l’effusion de sa miséricorde dans l’eau et le sang jaillis de son côté transpercé (Cf. 2ème lecture), ces deux faisceaux lumineux que Sainte Faustine a vu sortir du cœur ouvert de Jésus pour illuminer le monde.
Maintenant, Thomas aussi a « vu le Seigneur » et a confessé son Dieu. Il sait qu'il est réconcilié avec le Père et peut à son tour devenir héraut de ce pardon dont il est bénéficiaire. Désormais, la puissance de la grâce repose sur lui et, avec les autres Apôtres, il va pouvoir porter témoignage du véritable sens salvifique de la résurrection du Seigneur que l’Esprit Saint lui a permis de reconnaître (Cf. 1ère lecture). Car comme le rappelait Jean-Paul II, « le Christ nous a enseigné que l'homme non seulement reçoit et expérimente la miséricorde de Dieu, mais aussi qu'il est appelé à "faire miséricorde" aux autres : "Bienheureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde" (Mt 5, 7) » (Dives in misericordia, n. 14).
En ce jour, où Jésus a promis à Sainte Faustine que ceux qui imploreraient sa Divine Miséricorde recevraient beaucoup de grâces, nous pouvons nous interroger : N’avons-nous pas besoin nous aussi du signe offert à Thomas à savoir le Cœur ouvert du Ressuscité ? En effet, quel sens donnons-nous à l'événement de la Pâque de notre Seigneur, à sa mort et à sa résurrection ? Osons-nous croire qu' « ensevelis dans la mort avec Jésus par le baptême, nous vivons nous aussi dans une vie nouvelle, celle du Christ ressuscité par la gloire du Père » (Rm 6,4) ?
Ne nous est-il pas arrivé, devant notre péché, de nous enfermer dans la culpabilité d’avoir contribué à crucifier le Seigneur ? Les plaies ouvertes de Jésus nous parlaient alors plus de condamnation que de miséricorde. La figure de Thomas et l’attitude de Jésus à son égard peuvent ici nous être d’un grand secours. Nous aussi avons besoin de « voir » que les plaies de Jésus, que l’eau et le sang jaillis de son côté, nous parlent de vie et non pas de mort.
En ce dimanche, contemplons comme Thomas ce Côté ouvert pour nous et écoutons Jésus nous dire : « En ce jour les entrailles de ma miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s'approcheront de la source de ma miséricorde; toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s'écoulent les grâces; qu'aucune âme n'ait peur de s'approcher de moi, même si ses péchés sont comme de l'écarlate. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Église
Catéchèse 21, 1-3 ; cf bréviaire
Frères, baptisés dans le Christ, revêtus du Christ (Ga 3,27), vous avez été configurés au Fils de Dieu. Car Dieu, qui nous a prédestinés à l'adoption (Rm 8,29), nous a modelés (Gn 2,7) sur le corps glorieux du Christ... Vous êtes devenus des « christs » puisque vous avez reçu la marque du Saint Esprit. Tout ce qui vous est arrivé, c'est l'image de ce qui est arrivé au Christ, dont vous êtes l'image (Gn 1,27).
Lorsque, baigné dans les eaux du Jourdain..., le Christ en est remonté, le Saint Esprit en personne a fait irruption sur lui. De même, remontés de la fontaine baptismale, vous avez reçu la chrismation ; vous avez été oints du saint chrême. Cette marque dont le Christ lui-même a été oint, c'est l'Esprit Saint... Le Christ, en effet, n'a pas été « chrismé », n'a pas été oint, par les hommes. C'est le Père qui l'a établi Sauveur de tout l'univers et l'a oint du Saint Esprit, comme l'a proclamé le prophète David : « Dieu, ton Dieu, t'a oint de l'huile d'allégresse, de préférence à tous tes compagnons. » (Ps 44,8.)
De même que le Christ a été réellement crucifié, enseveli et ressuscité, vous aussi, par votre baptême, vous avez été admis à participer symboliquement à sa croix, à son tombeau et à sa résurrection. Ainsi est-il pour la chrismation : Christ était oint d'une huile joyeuse et spirituelle, par l'Esprit Saint..., car il est source de joie spirituelle. Et vous, vous avez été oints d'une huile sainte qui vous a rendus participants et compagnons du Christ lui-même. C'est d'abord sur le front que vous avez été oints, pour être affranchis de la honte du premier Adam et pouvoir contempler à visage découvert, comme dans un miroir (2Co 3,16), la gloire du Christ.
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Dimanche 12 avril 2015 :
Voir / Les saints du jour (Dimanche 12 Avril)
Deuxième dimanche de Pâques - Dimanche de la miséricorde
Voir / Les saints du jour (Dimanche 12 Avril)
Homélie :
En ce premier dimanche après Pâque, l'Église nous invite à tourner notre attention vers le mystère de la Divine Miséricorde, selon la demande de Jésus lui-même à Sainte Faustyna Kowalska : « Je désire qu'il y ait une fête de la Miséricorde. Je veux que cette image que tu peindras, soit solennellement bénie le premier dimanche après Pâques. Ce dimanche doit être la fête de la Miséricorde ».
Pourtant, les textes de ce dimanche ne nous parlent pas directement de la Miséricorde. Comment faire le lien entre celle-ci et la figure de Thomas doutant de la résurrection du Seigneur et demandant des preuves bien concrètes de celle-ci ? C’est ce que nous voudrions essayer d’approfondir maintenant.
« Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je n'y croirai pas » : Somme toute, une telle requête n’est-elle pas normale ? En effet, serait-il bien raisonnable d’engager toute sa vie à la suite de ce Jésus dont on prétend qu'il est ressuscité sans un minimum de garanties ?
Ce qui est touchant ici, c’est que Jésus va consentir à cette demande de Thomas. En invitant son Apôtre à avancer la main et à la mettre dans son côté, Jésus va bien lui donner une « preuve » tangible de sa résurrection. Mais en même temps, il lui intime de cesser d'être incrédule et de devenir croyant.
Cette injonction n'aurait pas de sens s'il s'agissait seulement de « croire » en la résurrection, puisque celle-ci est maintenant pour Thomas de l'ordre de l'évidence sensible. C’est ici que nous devons être bien attentifs. En fait, Jésus invite Thomas à dépasser une incrédulité qui ne concerne pas le fait de la résurrection mais son interprétation. C'est au niveau du sens à donner à l'événement de la résurrection du Seigneur que Thomas doit passer de l’incrédulité à la foi.
Les disciples lui avaient annoncé pleins de joie : « Nous avons vu le Seigneur ! ». Certes ils avaient bénéficié d'une apparition du Ressuscité ; mais nous savons que chez saint Jean, le verbe « voir » ne désigne pas une vision sensible, mais la perception nouvelle qui s'ouvre au regard du croyant grâce à l’action de l'Esprit, comme le récit nous le suggère par le geste du Seigneur qui souffle sur eux en disant : « Recevez l'Esprit Saint ».
Ainsi, ce que les Apôtres ont « vu » de part l’œuvre de l’Esprit en eux c’est le véritable sens de l’événement de la résurrection à savoir le triomphe de la miséricorde divine. Cela nous le percevons à travers les paroles de Jésus qui leur donne le pouvoir de pardonner, pouvoir qui révèle le sens rédempteur de sa Passion glorieuse. Ils sont invités à partager la grâce dont ils sont les premiers bénéficiaires. Et c’est bien ici qu’ils doivent entrer dans la foi car cette grâce demeure invisible : rien dans l’ordre sensible ne permet de vérifier le pardon des péchés.
Nous comprenons alors que l’acte de foi que Thomas est invité à poser est celui de croire que la miséricorde du Seigneur a triomphé de son péché qui a contribué à clouer Jésus sur la croix. Le Ressuscité l’appelle à sortir d’une culpabilité mortifère pour accueillir la vie nouvelle de son Esprit : « La paix soit avec vous ». Comment ne pas réentendre ici ces paroles de Jésus à sainte Faustine : « L'humanité n'aura de paix que lorsqu'elle s'adressera avec confiance à la Divine Miséricorde » (Journal, p. 132), autrement dit lorsqu’elle croira que ma Miséricorde a triomphé de tout péché, de toute mort.
Thomas n’était donc pas en quête d’une preuve de la résurrection. D’ailleurs, il n'est pas dit qu’il met sa main dans les plaies glorieuses de son Maître. En réalité, Thomas demandait un « signe » pour oser croire en la miséricorde. Et le Seigneur le lui donne en lui présentant ses plaies, tout particulièrement son côté ouvert : « Cesse d'être incrédule, sois croyant ! »
Thomas peut alors accueillir la grâce et prononcer dans l'Esprit la plus belle confession de foi des Evangiles : « Mon Seigneur et mon Dieu ! ». L’Esprit Saint lui a donné de reconnaître en Jésus, le Fils de Dieu, vainqueur du monde par l’effusion de sa miséricorde dans l’eau et le sang jaillis de son côté transpercé (Cf. 2ème lecture), ces deux faisceaux lumineux que Sainte Faustine a vu sortir du cœur ouvert de Jésus pour illuminer le monde.
Maintenant, Thomas aussi a « vu le Seigneur » et a confessé son Dieu. Il sait qu'il est réconcilié avec le Père et peut à son tour devenir héraut de ce pardon dont il est bénéficiaire. Désormais, la puissance de la grâce repose sur lui et, avec les autres Apôtres, il va pouvoir porter témoignage du véritable sens salvifique de la résurrection du Seigneur que l’Esprit Saint lui a permis de reconnaître (Cf. 1ère lecture). Car comme le rappelait Jean-Paul II, « le Christ nous a enseigné que l'homme non seulement reçoit et expérimente la miséricorde de Dieu, mais aussi qu'il est appelé à "faire miséricorde" aux autres : "Bienheureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde" (Mt 5, 7) » (Dives in misericordia, n. 14).
En ce jour, où Jésus a promis à Sainte Faustine que ceux qui imploreraient sa Divine Miséricorde recevraient beaucoup de grâces, nous pouvons nous interroger : N’avons-nous pas besoin nous aussi du signe offert à Thomas à savoir le Cœur ouvert du Ressuscité ? En effet, quel sens donnons-nous à l'événement de la Pâque de notre Seigneur, à sa mort et à sa résurrection ? Osons-nous croire qu' « ensevelis dans la mort avec Jésus par le baptême, nous vivons nous aussi dans une vie nouvelle, celle du Christ ressuscité par la gloire du Père » (Rm 6,4) ?
Ne nous est-il pas arrivé, devant notre péché, de nous enfermer dans la culpabilité d’avoir contribué à crucifier le Seigneur ? Les plaies ouvertes de Jésus nous parlaient alors plus de condamnation que de miséricorde. La figure de Thomas et l’attitude de Jésus à son égard peuvent ici nous être d’un grand secours. Nous aussi avons besoin de « voir » que les plaies de Jésus, que l’eau et le sang jaillis de son côté, nous parlent de vie et non pas de mort.
En ce dimanche, contemplons comme Thomas ce Côté ouvert pour nous et écoutons Jésus nous dire : « En ce jour les entrailles de ma miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s'approcheront de la source de ma miséricorde; toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s'écoulent les grâces; qu'aucune âme n'ait peur de s'approcher de moi, même si ses péchés sont comme de l'écarlate. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Église
Catéchèse 21, 1-3 ; cf bréviaire
« Recevez l'Esprit Saint »
Frères, baptisés dans le Christ, revêtus du Christ (Ga 3,27), vous avez été configurés au Fils de Dieu. Car Dieu, qui nous a prédestinés à l'adoption (Rm 8,29), nous a modelés (Gn 2,7) sur le corps glorieux du Christ... Vous êtes devenus des « christs » puisque vous avez reçu la marque du Saint Esprit. Tout ce qui vous est arrivé, c'est l'image de ce qui est arrivé au Christ, dont vous êtes l'image (Gn 1,27).
Lorsque, baigné dans les eaux du Jourdain..., le Christ en est remonté, le Saint Esprit en personne a fait irruption sur lui. De même, remontés de la fontaine baptismale, vous avez reçu la chrismation ; vous avez été oints du saint chrême. Cette marque dont le Christ lui-même a été oint, c'est l'Esprit Saint... Le Christ, en effet, n'a pas été « chrismé », n'a pas été oint, par les hommes. C'est le Père qui l'a établi Sauveur de tout l'univers et l'a oint du Saint Esprit, comme l'a proclamé le prophète David : « Dieu, ton Dieu, t'a oint de l'huile d'allégresse, de préférence à tous tes compagnons. » (Ps 44,8.)
De même que le Christ a été réellement crucifié, enseveli et ressuscité, vous aussi, par votre baptême, vous avez été admis à participer symboliquement à sa croix, à son tombeau et à sa résurrection. Ainsi est-il pour la chrismation : Christ était oint d'une huile joyeuse et spirituelle, par l'Esprit Saint..., car il est source de joie spirituelle. Et vous, vous avez été oints d'une huile sainte qui vous a rendus participants et compagnons du Christ lui-même. C'est d'abord sur le front que vous avez été oints, pour être affranchis de la honte du premier Adam et pouvoir contempler à visage découvert, comme dans un miroir (2Co 3,16), la gloire du Christ.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Lundi 13 Avril 2015
Saint Martin 1er, Pape et Martyr
Mort en 655. Élu Pape en 649, il s’opposa fermement à l’hérésie monothélite qui niait en Jésus l’existence d’une volonté humaine. Il fut exilé en Crimée et y mourut d’épuisement.
2ième semaine du Temps Pascal
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
[Psaume 2, entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=13/04/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Saint Martin 1er, Pape et Martyr
Mort en 655. Élu Pape en 649, il s’opposa fermement à l’hérésie monothélite qui niait en Jésus l’existence d’une volonté humaine. Il fut exilé en Crimée et y mourut d’épuisement.
2ième semaine du Temps Pascal
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
(Première lecture)
Livre des Actes des Apôtres 4 : 23 à 31
« Quand ils eurent fini de prier, ils furent tous remplis du SAINT-ESPRIT et ils disaient la PAROLE de DIEU avec assurance »
En ces jours-là,
lorsque Pierre et Jean eurent été relâchés,
ils se rendirent auprès des leurs
et rapportèrent tout ce que les grands prêtres et les anciens leur avaient dit.
Après avoir écouté,
tous, d’un même cœur,
élevèrent leur voix vers DIEU en disant :
« MAÎTRE, TOI, TU as fait le Ciel et la Terre
et la mer et tout ce qu’ils renferment.
Par l’ESPRIT SAINT,
TU as mis dans la bouche de notre père David, ton serviteur,
les PAROLES que voici :
Pourquoi ce tumulte des nations,
ce vain murmure des peuples ?
Les rois de la Terre se sont dressés,
les chefs se sont ligués entre eux
contre le SEIGNEUR et contre son CHRIST ?
Et c’est vrai :
dans cette ville, Hérode et Ponce Pilate,
avec les nations et le peuple d’Israël,
se sont ligués contre JÉSUS, ton SAINT, ton SERVITEUR,
le CHRIST à qui TU as donné l’Onction ;
ils ont fait tout ce que TU avais décidé d’avance
dans Ta PUISSANCE et selon Ton DESSEIN.
Et maintenant, SEIGNEUR, sois attentif à leurs menaces :
donne à ceux qui TE servent
de dire TA PAROLE avec une totale assurance.
Étends donc TA MAIN pour que se produisent GUÉRISONS,
SIGNES et PRODIGES,
par le NOM de JÉSUS, TON SAINT, TON SERVITEUR. »
Quand ils eurent fini de prier,
le lieu où ils étaient réunis se mit à trembler,
ils furent tous remplis du SAINT-ESPRIT
et ils disaient la PAROLE de DIEU avec ASSURANCE.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre des Actes des Apôtres 4 : 23 à 31
« Quand ils eurent fini de prier, ils furent tous remplis du SAINT-ESPRIT et ils disaient la PAROLE de DIEU avec assurance »
En ces jours-là,
lorsque Pierre et Jean eurent été relâchés,
ils se rendirent auprès des leurs
et rapportèrent tout ce que les grands prêtres et les anciens leur avaient dit.
Après avoir écouté,
tous, d’un même cœur,
élevèrent leur voix vers DIEU en disant :
« MAÎTRE, TOI, TU as fait le Ciel et la Terre
et la mer et tout ce qu’ils renferment.
Par l’ESPRIT SAINT,
TU as mis dans la bouche de notre père David, ton serviteur,
les PAROLES que voici :
Pourquoi ce tumulte des nations,
ce vain murmure des peuples ?
Les rois de la Terre se sont dressés,
les chefs se sont ligués entre eux
contre le SEIGNEUR et contre son CHRIST ?
Et c’est vrai :
dans cette ville, Hérode et Ponce Pilate,
avec les nations et le peuple d’Israël,
se sont ligués contre JÉSUS, ton SAINT, ton SERVITEUR,
le CHRIST à qui TU as donné l’Onction ;
ils ont fait tout ce que TU avais décidé d’avance
dans Ta PUISSANCE et selon Ton DESSEIN.
Et maintenant, SEIGNEUR, sois attentif à leurs menaces :
donne à ceux qui TE servent
de dire TA PAROLE avec une totale assurance.
Étends donc TA MAIN pour que se produisent GUÉRISONS,
SIGNES et PRODIGES,
par le NOM de JÉSUS, TON SAINT, TON SERVITEUR. »
Quand ils eurent fini de prier,
le lieu où ils étaient réunis se mit à trembler,
ils furent tous remplis du SAINT-ESPRIT
et ils disaient la PAROLE de DIEU avec ASSURANCE.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le roi que DIEU a consacré
[Psaume 2, entièrement]
Psaume 2 : 1 à 3, 4 à 6, 7bc à 9
R/ Heureux qui trouve en DIEU Son Refuge !
Pourquoi ce tumulte des nations,
ce vain murmure des peuples ?
Les rois de la Terre se dressent,
les grands se liguent entre eux
contre le SEIGNEUR et Son MESSIE :
« Faisons sauter nos chaînes,
rejetons ces entraves ! »
R/
Celui qui RÈGNE dans les CIEUX s'en amuse,
le SEIGNEUR les tourne en dérision ;
puis IL leur parle avec Fureur ,
et Sa Colère les épouvante :
« MOI, J'ai SACRÉ Mon ROI sur Sion,
Ma Sainte Montagne. »
R/
IL M'a dit : « TU es Mon FILS ;
MOI, aujourd'hui, Je T'ai ENGENDRÉ.
Demande, et Je TE donne en héritage les nations,
pour domaine la Terre tout entière.
TU les détruiras de Ton SCEPTRE de FER,
TU les briseras comme un vase de potier. »
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Pourquoi ce tumulte des nations,
ce vain murmure des peuples ?
Les rois de la Terre se dressent,
les grands se liguent entre eux
contre le SEIGNEUR et Son MESSIE :
« Faisons sauter nos chaînes,
rejetons ces entraves ! »
R/
Celui qui RÈGNE dans les CIEUX s'en amuse,
le SEIGNEUR les tourne en dérision ;
puis IL leur parle avec Fureur ,
et Sa Colère les épouvante :
« MOI, J'ai SACRÉ Mon ROI sur Sion,
Ma Sainte Montagne. »
R/
IL M'a dit : « TU es Mon FILS ;
MOI, aujourd'hui, Je T'ai ENGENDRÉ.
Demande, et Je TE donne en héritage les nations,
pour domaine la Terre tout entière.
TU les détruiras de Ton SCEPTRE de FER,
TU les briseras comme un vase de potier. »
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 3 : 1 à 8
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Si vous êtes ressuscités avec le CHRIST,
recherchez les réalités d’en HAUT :
c’est LÀ qu’est le CHRIST, assis à la DROITE de DIEU.
Alléluia.
(Col 3, 1)
« Personne, à moins de naître de l’EAU et de l’ESPRIT, ne peut entrer dans le ROYAUME de DIEU »
Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ;
c’était un notable parmi les Juifs.
Il vint trouver JÉSUS pendant la nuit.
Il LUI dit :
« RABBI, nous le savons,
c’est de la PART de DIEU que TU es venu
comme un MAÎTRE qui enseigne,
car personne ne peut accomplir
les SIGNES que TOI, TU accomplis,
si DIEU n’est pas avec lui. »
JÉSUS lui répondit :
« AMEN, AMEN, Je te le dis :
à moins de naître d’en HAUT,
on ne peut voir le ROYAUME de DIEU. »
Nicodème LUI répliqua :
« Comment un homme peut-il naître
quand il est vieux ?
Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère
et renaître ? »
JÉSUS répondit :
« AMEN, AMEN, Je te le dis :
personne, à moins de naître de l’EAU et de l’ESPRIT,
ne peut entrer dans le ROYAUME de DIEU.
Ce qui est né de la chair est chair ;
ce qui est né de l’ESPRIT est Esprit.
Ne sois pas étonné si Je t’ai dit :
il vous faut naître d’en HAUT.
Le vent souffle où il veut :
tu entends sa voix,
mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va.
Il en est ainsi
pour qui est né du SOUFFLE de l’ESPRIT. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Si vous êtes ressuscités avec le CHRIST,
recherchez les réalités d’en HAUT :
c’est LÀ qu’est le CHRIST, assis à la DROITE de DIEU.
Alléluia.
(Col 3, 1)
« Personne, à moins de naître de l’EAU et de l’ESPRIT, ne peut entrer dans le ROYAUME de DIEU »
Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ;
c’était un notable parmi les Juifs.
Il vint trouver JÉSUS pendant la nuit.
Il LUI dit :
« RABBI, nous le savons,
c’est de la PART de DIEU que TU es venu
comme un MAÎTRE qui enseigne,
car personne ne peut accomplir
les SIGNES que TOI, TU accomplis,
si DIEU n’est pas avec lui. »
JÉSUS lui répondit :
« AMEN, AMEN, Je te le dis :
à moins de naître d’en HAUT,
on ne peut voir le ROYAUME de DIEU. »
Nicodème LUI répliqua :
« Comment un homme peut-il naître
quand il est vieux ?
Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère
et renaître ? »
JÉSUS répondit :
« AMEN, AMEN, Je te le dis :
personne, à moins de naître de l’EAU et de l’ESPRIT,
ne peut entrer dans le ROYAUME de DIEU.
Ce qui est né de la chair est chair ;
ce qui est né de l’ESPRIT est Esprit.
Ne sois pas étonné si Je t’ai dit :
il vous faut naître d’en HAUT.
Le vent souffle où il veut :
tu entends sa voix,
mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va.
Il en est ainsi
pour qui est né du SOUFFLE de l’ESPRIT. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=13/04/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Lundi 13 Avril 2015
« Il vous faut naître d’en haut »
Evangile selon St Jean, chapitre 3, 1-8
Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ; c’était un notable parmi les Juifs.
Il vint trouver Jésus pendant la nuit. Il lui dit : « Rabbi, nous le savons, c’est de la part de Dieu que tu es venu comme un maître qui enseigne, car personne ne peut accomplir les signes que toi, tu accomplis, si Dieu n’est pas avec lui. »
Jésus lui répondit : « Amen, amen, je te le dis : à moins de naître d’en haut, on ne peut voir le royaume de Dieu. » Nicodème lui répliqua : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère et renaître ? » Jésus répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu.
Ce qui est né de la chair est chair ; ce qui est né de l’Esprit est esprit.
Ne sois pas étonné si je t’ai dit : il vous faut naître d’en haut.
Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. »
Prière d'introduction
« Qu’il me donne les baisers de sa bouche : meilleures que le vin sont tes amours ! Délice, l’odeur de tes parfums ; ton nom, un parfum qui s’épanche : ainsi t’aiment les jeunes filles !
Entraîne-moi : à ta suite, courons ! Le roi m’a fait entrer en ses demeures. En toi, notre fête et notre joie ! Nous redirons tes amours, meilleures que le vin : il est juste de t’aimer ! » (Ct 1, 2-4).
Demande
Seigneur Jésus, enseigne-moi l’abandon et la docilité à ta grâce.
Points de réflexion
1.« À moins de naître d’en haut, on ne peut voir le royaume de Dieu » (Jn 3,3).
Jésus dit à mon âme : heureuse es- tu Philothée, si tu vois le Royaume de Dieu.
Heureux le pauvre, celui qui ne se croit pas riche de soi, car il sera libre pour m’accueillir.
Heureux celui qui se reconnaît affligé et faible, il se laissera consoler.
Heureux celui qui est affamé d’une plus grande justice en lui-même, il sera rassasié de mes dons. Heureux celui qui regarde son frère avec miséricorde, car il obtiendra miséricorde.
Heureux celui qui a le cœur pur d’intérêts égoïstes, car il verra Dieu dans son prochain.
Mais si tu ne nais pas à nouveau dans la grâce de ma Résurrection, tu ne pourras pas voir le Royaume. Tu n’as rien fait pour mériter ta naissance. De même, c’est une grâce que de naître à nouveau.
Seulement, tu es libre de l’accepter ou pas. Tu es libre de t’abandonner à ma volonté, de te laisser porter comme un enfant dans les bras de sa mère, ou bien de rester seule.
« Si vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu » (Col 3,1).
2. « Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère et renaître ? » (Jn 3,4).
Le sein dans lequel je veux que tu renaisses c’est celui de ma mère, votre mère : Marie. C’est la nouvelle Ève.
La mère des enfants de Dieu, de ceux qui croient en moi, « eux qui ne furent engendrés ni du sang, ni d’un vouloir de chair, ni d’un vouloir d’homme, mais de Dieu » (Jn 1,13).
Renaître en Marie, c’est la prendre pour mère, avoir recours à elle et l’imiter dans ses vertus.
3. « Tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va » (Jn 3).
La nature de mon Esprit d’amour vous est inconnue. Cependant, tu en vois les effets lorsqu’il vit en vous :
« Amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi » (Gal 5, 22-25).
« Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit » (Jn 3).
Dialogue avec le Christ
« Seigneur, je n'ai pas le cœur fier ni le regard ambitieux ; je ne poursuis ni grands desseins, ni merveilles qui me dépassent. Non, mais je tiens mon âme égale et silencieuse ; mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère. Attends le Seigneur, Israël, maintenant et à jamais » (Ps 130).
Résolution
Faire mon devoir avec amour.
SOURCE : Catholique.org
Nicodème
« Il vous faut naître d’en haut »
Evangile selon St Jean, chapitre 3, 1-8
Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ; c’était un notable parmi les Juifs.
Il vint trouver Jésus pendant la nuit. Il lui dit : « Rabbi, nous le savons, c’est de la part de Dieu que tu es venu comme un maître qui enseigne, car personne ne peut accomplir les signes que toi, tu accomplis, si Dieu n’est pas avec lui. »
Jésus lui répondit : « Amen, amen, je te le dis : à moins de naître d’en haut, on ne peut voir le royaume de Dieu. » Nicodème lui répliqua : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère et renaître ? » Jésus répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu.
Ce qui est né de la chair est chair ; ce qui est né de l’Esprit est esprit.
Ne sois pas étonné si je t’ai dit : il vous faut naître d’en haut.
Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. »
Prière d'introduction
« Qu’il me donne les baisers de sa bouche : meilleures que le vin sont tes amours ! Délice, l’odeur de tes parfums ; ton nom, un parfum qui s’épanche : ainsi t’aiment les jeunes filles !
Entraîne-moi : à ta suite, courons ! Le roi m’a fait entrer en ses demeures. En toi, notre fête et notre joie ! Nous redirons tes amours, meilleures que le vin : il est juste de t’aimer ! » (Ct 1, 2-4).
Demande
Seigneur Jésus, enseigne-moi l’abandon et la docilité à ta grâce.
Points de réflexion
1.« À moins de naître d’en haut, on ne peut voir le royaume de Dieu » (Jn 3,3).
Jésus dit à mon âme : heureuse es- tu Philothée, si tu vois le Royaume de Dieu.
Heureux le pauvre, celui qui ne se croit pas riche de soi, car il sera libre pour m’accueillir.
Heureux celui qui se reconnaît affligé et faible, il se laissera consoler.
Heureux celui qui est affamé d’une plus grande justice en lui-même, il sera rassasié de mes dons. Heureux celui qui regarde son frère avec miséricorde, car il obtiendra miséricorde.
Heureux celui qui a le cœur pur d’intérêts égoïstes, car il verra Dieu dans son prochain.
Mais si tu ne nais pas à nouveau dans la grâce de ma Résurrection, tu ne pourras pas voir le Royaume. Tu n’as rien fait pour mériter ta naissance. De même, c’est une grâce que de naître à nouveau.
Seulement, tu es libre de l’accepter ou pas. Tu es libre de t’abandonner à ma volonté, de te laisser porter comme un enfant dans les bras de sa mère, ou bien de rester seule.
« Si vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu » (Col 3,1).
2. « Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère et renaître ? » (Jn 3,4).
Le sein dans lequel je veux que tu renaisses c’est celui de ma mère, votre mère : Marie. C’est la nouvelle Ève.
La mère des enfants de Dieu, de ceux qui croient en moi, « eux qui ne furent engendrés ni du sang, ni d’un vouloir de chair, ni d’un vouloir d’homme, mais de Dieu » (Jn 1,13).
Renaître en Marie, c’est la prendre pour mère, avoir recours à elle et l’imiter dans ses vertus.
3. « Tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va » (Jn 3).
La nature de mon Esprit d’amour vous est inconnue. Cependant, tu en vois les effets lorsqu’il vit en vous :
« Amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi » (Gal 5, 22-25).
« Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit » (Jn 3).
Dialogue avec le Christ
« Seigneur, je n'ai pas le cœur fier ni le regard ambitieux ; je ne poursuis ni grands desseins, ni merveilles qui me dépassent. Non, mais je tiens mon âme égale et silencieuse ; mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère. Attends le Seigneur, Israël, maintenant et à jamais » (Ps 130).
Résolution
Faire mon devoir avec amour.
SOURCE : Catholique.org
Nicodème
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Mardi 14 Avril 2015
De la férie
2ième semaine du Temps Pascal
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
[Psaume 92 (93), entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=14/04/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
De la férie
2ième semaine du Temps Pascal
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
(Première lecture)
Livre des Actes des Apôtres 4 : 32 à 37
« Un seul cœur et une seule âme »
La multitude de ceux qui étaient devenus croyants
avait un seul cœur et une seule âme ;
et personne ne disait
que ses biens lui appartenaient en propre,
mais ils avaient tout en commun.
C’est avec une grande puissance
que les Apôtres rendaient témoignage
de la RÉSURRECTION du SEIGNEUR JÉSUS,
et une GRÂCE ABONDANTE reposait sur eux tous.
Aucun d’entre eux n’était dans l’indigence,
car tous ceux qui étaient propriétaires de domaines ou de maisons
les vendaient,
et ils apportaient le montant de la vente
pour le déposer aux pieds des Apôtres ;
puis on le distribuait en fonction des besoins de chacun.
Il y avait un lévite originaire de Chypre, Joseph,
surnommé Barnabé par les Apôtres,
ce qui se traduit : « homme du réconfort ».
Il vendit un champ qu’il possédait
et en apporta l’argent
qu’il déposa aux pieds des Apôtres.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre des Actes des Apôtres 4 : 32 à 37
« Un seul cœur et une seule âme »
La multitude de ceux qui étaient devenus croyants
avait un seul cœur et une seule âme ;
et personne ne disait
que ses biens lui appartenaient en propre,
mais ils avaient tout en commun.
C’est avec une grande puissance
que les Apôtres rendaient témoignage
de la RÉSURRECTION du SEIGNEUR JÉSUS,
et une GRÂCE ABONDANTE reposait sur eux tous.
Aucun d’entre eux n’était dans l’indigence,
car tous ceux qui étaient propriétaires de domaines ou de maisons
les vendaient,
et ils apportaient le montant de la vente
pour le déposer aux pieds des Apôtres ;
puis on le distribuait en fonction des besoins de chacun.
Il y avait un lévite originaire de Chypre, Joseph,
surnommé Barnabé par les Apôtres,
ce qui se traduit : « homme du réconfort ».
Il vendit un champ qu’il possédait
et en apporta l’argent
qu’il déposa aux pieds des Apôtres.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le SEIGNEUR est ROI
[Psaume 92 (93), entièrement]
Psaume 92 (93) : 1abc, 1d et 2, 5
R/ Le SEIGNEUR est ROI ;
IL s’est VÊTU de MAGNIFICENCE.
Le SEIGNEUR est ROI ;
IL s'est VÊTU de MAGNIFICENCE,
le SEIGNEUR a REVÊTU Sa FORCE.
R/
Et la Terre tient bon, inébranlable ;
dès l'origine Ton TRÔNE tient BON,
depuis toujours, TU ES.
R/
Tes VOLONTÉS sont VRAIMENT IMMUABLES :
la SAINTETÉ emplit Ta MAISON,
SEIGNEUR, pour la Suite des Temps.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
IL s’est VÊTU de MAGNIFICENCE.
Le SEIGNEUR est ROI ;
IL s'est VÊTU de MAGNIFICENCE,
le SEIGNEUR a REVÊTU Sa FORCE.
R/
Et la Terre tient bon, inébranlable ;
dès l'origine Ton TRÔNE tient BON,
depuis toujours, TU ES.
R/
Tes VOLONTÉS sont VRAIMENT IMMUABLES :
la SAINTETÉ emplit Ta MAISON,
SEIGNEUR, pour la Suite des Temps.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 3 : 7b à 15
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Il faut que le FILS de l’Homme soit élevé,
afin qu’en LUI tout croyant ait la VIE ÉTERNELLE.
Alléluia.
(cf. Jn 3, 15)
« Nul n’est monté au Ciel sinon CELUI qui est descendu du Ciel, le FILS de l’Homme »
En ce temps-là,
JÉSUS disait à Nicodème :
« Il vous faut naître d’en HAUT.
Le vent souffle où il veut :
tu entends sa voix,
mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va.
Il en est ainsi
pour qui est né du SOUFFLE de l’ESPRIT. »
Nicodème reprit :
« Comment cela peut-il se faire ? »
JÉSUS lui répondit :
« Tu es un maître qui enseigne Israël
et tu ne connais pas ces choses-là ?
AMEN, AMEN, Je te le dis :
nous parlons de ce que nous savons,
nous témoignons de ce que nous avons vu,
et vous ne recevez pas notre témoignage.
Si vous ne croyez pas
lorsque Je vous parle des choses de la Terre,
comment croirez-vous
quand Je vous parlerai des choses du Ciel ?
Car nul n’est monté au Ciel
sinon CELUI qui est descendu du Ciel,
le FILS de l’Homme.
De même que le serpent de bronze
fut élevé par Moïse dans le désert,
ainsi faut-il que le FILS de l’Homme soit élevé,
afin qu’en LUI tout homme qui croit
ait la VIE ÉTERNELLE. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Il faut que le FILS de l’Homme soit élevé,
afin qu’en LUI tout croyant ait la VIE ÉTERNELLE.
Alléluia.
(cf. Jn 3, 15)
« Nul n’est monté au Ciel sinon CELUI qui est descendu du Ciel, le FILS de l’Homme »
En ce temps-là,
JÉSUS disait à Nicodème :
« Il vous faut naître d’en HAUT.
Le vent souffle où il veut :
tu entends sa voix,
mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va.
Il en est ainsi
pour qui est né du SOUFFLE de l’ESPRIT. »
Nicodème reprit :
« Comment cela peut-il se faire ? »
JÉSUS lui répondit :
« Tu es un maître qui enseigne Israël
et tu ne connais pas ces choses-là ?
AMEN, AMEN, Je te le dis :
nous parlons de ce que nous savons,
nous témoignons de ce que nous avons vu,
et vous ne recevez pas notre témoignage.
Si vous ne croyez pas
lorsque Je vous parle des choses de la Terre,
comment croirez-vous
quand Je vous parlerai des choses du Ciel ?
Car nul n’est monté au Ciel
sinon CELUI qui est descendu du Ciel,
le FILS de l’Homme.
De même que le serpent de bronze
fut élevé par Moïse dans le désert,
ainsi faut-il que le FILS de l’Homme soit élevé,
afin qu’en LUI tout homme qui croit
ait la VIE ÉTERNELLE. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
***
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 14 Avril 2015
Le vent souffle où il veut
Evangile selon St Jean, chapitre 3, 7-15
Ne sois pas étonné si je t’ai dit : il vous faut naître d’en haut.
Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. »
Nicodème reprit : « Comment cela peut-il se faire ? »
Jésus lui répondit : « Tu es un maître qui enseigne Israël et tu ne connais pas ces choses-là ? Amen, amen, je te le dis : nous parlons de ce que nous savons, nous témoignons de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage.
Si vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses du ciel ?
Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
Prière d'introduction
Viens, Esprit Saint et allume en moi le feu de ton amour, le feu de ta Vérité.
Demande
Seigneur, tu connais ma misère et tu sais aussi mon désir de te connaître. Tu nous as promis de ne pas nous laisser seuls et de nous envoyer ton Esprit, qui nous fera tout connaître. Seigneur, ouvre mon cœur et mon esprit : aujourd’hui, j’ai besoin d’enraciner ma foi en toi et en tes mystères divins.
Points de réflexion
1.Nicodème est « grand maître en Israël », il sait beaucoup de choses et, pourtant, les enseignements et les premiers miracles du Seigneur le poussent à la réflexion : il n’a jamais rien vu de pareil, il est séduit par cette ouverture sur un monde nouveau
. Il se pose des questions et désire mieux connaître ce Jésus, cet homme mystérieux que l’on disait être le Messie tant attendu par Israël depuis des temps anciens. Il s’adresse à Jésus avec respect : « Maître, nous savons que tu es venu de la part de Dieu ».
Jésus prend au sérieux la question de cet homme qui a une grande sagesse mais il fait mine de s’étonner de ce que son interlocuteur ne sache pas « ces choses ». Il faut que Nicodème accepte de naître d’en-haut.
2. « Le vent souffle où il veut ».
Nous parlons de ce que nous savons, vous entendez sa voix mais vous ne savez pas ni d’où il vient ni où il va ! L’Esprit est libre et il souffle sur certaines âmes, il est libre de souffler en tempête ou de souffler comme une brise fragile. Il sait ce qu’il souffle et sur qui souffle.
Il est susceptible de souffler autrement, mais il ne soufflera pas autre chose que la Vérité qui vient du Père.
3. « Si vous ne croyez pas quand je vous dis des choses de la terre »
Jésus explique à Nicodème, cet homme prudent, sage et averti, qu’il faut croire aux choses qu’il voit s’accomplir devant lui, sur cette terre, aujourd’hui. Il faut qu’il accorde sa foi à ce qu’il entend au fond de lui-même. Il faut croire fermement que Dieu n’est pas seulement celui qui gouverne le monde entier, tout en restant extérieur à l’homme : ce Dieu que vous vénérez veut faire sa demeure en chacun de ceux qui l’écoutent, semble dire le Maître.
Jésus rappelle à Nicodème l’épisode du serpent de bronze qui guérissait tous ceux qui levaient les yeux sur lui et il continue en révélant son origine divine à Nicodème : « Il faut que le Fils de l’homme soit élevé afin que tout homme qui croit en lui ait la vie éternelle ».
Ici, le verbe « croire » est beaucoup plus qu’un simple assentiment devant quelque chose qui nous dépasse : croire, c’est tenir pour certain, donner son assentiment sans retour, aux merveilles de Dieu en faveur de ses créatures : il veut faire de nous ses fils avec son Fils et il nous veut en lui pour toute éternité, saints et immaculés en sa présence en Jésus-Christ, son Bien-Aimé, en qui il a mis toute sa confiance.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, ouvre mon esprit et mon intelligence pour que je comprenne ce que tu veux me dire, mais surtout, Seigneur, que ton Esprit souffle sur ma misère, afin que je puisse te glorifier éternellement.
Résolution
Aujourd’hui je serai plus attentif à reconnaître les bienfaits dont tu combles tous ceux qui te cherchent avec droiture et je te remercierai de tout mon cœur.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
***
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 14 Avril 2015
Le vent souffle où il veut
Evangile selon St Jean, chapitre 3, 7-15
Ne sois pas étonné si je t’ai dit : il vous faut naître d’en haut.
Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. »
Nicodème reprit : « Comment cela peut-il se faire ? »
Jésus lui répondit : « Tu es un maître qui enseigne Israël et tu ne connais pas ces choses-là ? Amen, amen, je te le dis : nous parlons de ce que nous savons, nous témoignons de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage.
Si vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses du ciel ?
Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
Prière d'introduction
Viens, Esprit Saint et allume en moi le feu de ton amour, le feu de ta Vérité.
Demande
Seigneur, tu connais ma misère et tu sais aussi mon désir de te connaître. Tu nous as promis de ne pas nous laisser seuls et de nous envoyer ton Esprit, qui nous fera tout connaître. Seigneur, ouvre mon cœur et mon esprit : aujourd’hui, j’ai besoin d’enraciner ma foi en toi et en tes mystères divins.
Points de réflexion
1.Nicodème est « grand maître en Israël », il sait beaucoup de choses et, pourtant, les enseignements et les premiers miracles du Seigneur le poussent à la réflexion : il n’a jamais rien vu de pareil, il est séduit par cette ouverture sur un monde nouveau
. Il se pose des questions et désire mieux connaître ce Jésus, cet homme mystérieux que l’on disait être le Messie tant attendu par Israël depuis des temps anciens. Il s’adresse à Jésus avec respect : « Maître, nous savons que tu es venu de la part de Dieu ».
Jésus prend au sérieux la question de cet homme qui a une grande sagesse mais il fait mine de s’étonner de ce que son interlocuteur ne sache pas « ces choses ». Il faut que Nicodème accepte de naître d’en-haut.
2. « Le vent souffle où il veut ».
Nous parlons de ce que nous savons, vous entendez sa voix mais vous ne savez pas ni d’où il vient ni où il va ! L’Esprit est libre et il souffle sur certaines âmes, il est libre de souffler en tempête ou de souffler comme une brise fragile. Il sait ce qu’il souffle et sur qui souffle.
Il est susceptible de souffler autrement, mais il ne soufflera pas autre chose que la Vérité qui vient du Père.
3. « Si vous ne croyez pas quand je vous dis des choses de la terre »
Jésus explique à Nicodème, cet homme prudent, sage et averti, qu’il faut croire aux choses qu’il voit s’accomplir devant lui, sur cette terre, aujourd’hui. Il faut qu’il accorde sa foi à ce qu’il entend au fond de lui-même. Il faut croire fermement que Dieu n’est pas seulement celui qui gouverne le monde entier, tout en restant extérieur à l’homme : ce Dieu que vous vénérez veut faire sa demeure en chacun de ceux qui l’écoutent, semble dire le Maître.
Jésus rappelle à Nicodème l’épisode du serpent de bronze qui guérissait tous ceux qui levaient les yeux sur lui et il continue en révélant son origine divine à Nicodème : « Il faut que le Fils de l’homme soit élevé afin que tout homme qui croit en lui ait la vie éternelle ».
Ici, le verbe « croire » est beaucoup plus qu’un simple assentiment devant quelque chose qui nous dépasse : croire, c’est tenir pour certain, donner son assentiment sans retour, aux merveilles de Dieu en faveur de ses créatures : il veut faire de nous ses fils avec son Fils et il nous veut en lui pour toute éternité, saints et immaculés en sa présence en Jésus-Christ, son Bien-Aimé, en qui il a mis toute sa confiance.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, ouvre mon esprit et mon intelligence pour que je comprenne ce que tu veux me dire, mais surtout, Seigneur, que ton Esprit souffle sur ma misère, afin que je puisse te glorifier éternellement.
Résolution
Aujourd’hui je serai plus attentif à reconnaître les bienfaits dont tu combles tous ceux qui te cherchent avec droiture et je te remercierai de tout mon cœur.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Mercredi 15 Avril 2015
De la férie
2ième semaine du Temps Pascal
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
(Première lecture)
Livre des Actes des Apôtres 5 : 17 à 26
« Les hommes que vous aviez mis en prison, voilà qu’ils se tiennent dans le Temple et enseignent le peuple ! »
En ces jours-là,
intervint le grand prêtre, ainsi que tout son entourage,
c’est-à-dire le groupe des sadducéens,
qui étaient remplis d’une ardeur jalouse pour la Loi.
Ils mirent la main sur les Apôtres
et les placèrent publiquement sous bonne garde.
Mais, pendant la nuit, l’Ange du SEIGNEUR
ouvrit les portes de la prison et les fit sortir.
Il leur dit :
« Partez, tenez-vous dans le Temple
et là, dites au peuple toutes ces PAROLES de VIE. »
Ils L’écoutèrent ;
dès l’aurore, ils entrèrent dans le Temple,
et là, ils enseignaient.
Alors arriva le grand prêtre, ainsi que son entourage.
Ils convoquèrent le Conseil suprême,
toute l’assemblée des anciens d’Israël,
et ils envoyèrent chercher les Apôtres dans leur cachot.
En arrivant, les gardes ne les trouvèrent pas à la prison.
Ils revinrent donc annoncer :
« Nous avons trouvé le cachot parfaitement verrouillé,
et les gardes en faction devant les portes ;
mais, quand nous avons ouvert,
nous n’avons trouvé personne à l’intérieur. »
Ayant entendu ce rapport,
le commandant du Temple et les grands prêtres, tout perplexes,
se demandaient ce qu’il adviendrait de cette affaire.
Là-dessus, quelqu’un vient leur annoncer :
« Les hommes que vous aviez mis en prison,
voilà qu’ils se tiennent dans le Temple
et enseignent le peuple ! »
Alors, le commandant partit avec son escorte
pour les ramener, mais sans violence,
parce qu’ils avaient peur d’être lapidés par le peuple.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre des Actes des Apôtres 5 : 17 à 26
« Les hommes que vous aviez mis en prison, voilà qu’ils se tiennent dans le Temple et enseignent le peuple ! »
En ces jours-là,
intervint le grand prêtre, ainsi que tout son entourage,
c’est-à-dire le groupe des sadducéens,
qui étaient remplis d’une ardeur jalouse pour la Loi.
Ils mirent la main sur les Apôtres
et les placèrent publiquement sous bonne garde.
Mais, pendant la nuit, l’Ange du SEIGNEUR
ouvrit les portes de la prison et les fit sortir.
Il leur dit :
« Partez, tenez-vous dans le Temple
et là, dites au peuple toutes ces PAROLES de VIE. »
Ils L’écoutèrent ;
dès l’aurore, ils entrèrent dans le Temple,
et là, ils enseignaient.
Alors arriva le grand prêtre, ainsi que son entourage.
Ils convoquèrent le Conseil suprême,
toute l’assemblée des anciens d’Israël,
et ils envoyèrent chercher les Apôtres dans leur cachot.
En arrivant, les gardes ne les trouvèrent pas à la prison.
Ils revinrent donc annoncer :
« Nous avons trouvé le cachot parfaitement verrouillé,
et les gardes en faction devant les portes ;
mais, quand nous avons ouvert,
nous n’avons trouvé personne à l’intérieur. »
Ayant entendu ce rapport,
le commandant du Temple et les grands prêtres, tout perplexes,
se demandaient ce qu’il adviendrait de cette affaire.
Là-dessus, quelqu’un vient leur annoncer :
« Les hommes que vous aviez mis en prison,
voilà qu’ils se tiennent dans le Temple
et enseignent le peuple ! »
Alors, le commandant partit avec son escorte
pour les ramener, mais sans violence,
parce qu’ils avaient peur d’être lapidés par le peuple.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le SEIGNEUR m’a délivré de toutes mes craintes
Du recueil de David. Devant Abimélek, David s’était fait passer pour fou. Après avoir été mis à la porte par celui-ci, il prononça les paroles que voici.
[Psaume 33 (34), entièrement]
[Psaume 33 (34), entièrement]
Psaume 33 (34) : 2 et 3, 4 et 5, 6 et 7, 8 et 9
R/ Un pauvre crie ;
le SEIGNEUR entend.
Je bénirai le SEIGNEUR en tout temps,
Sa Louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le SEIGNEUR :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !
R/
Magnifiez avec moi le SEIGNEUR,
exaltons tous ensemble Son NOM.
Je cherche le SEIGNEUR, IL me répond :
de toutes mes frayeurs, IL me délivre.
R/
Qui regarde vers LUI resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le SEIGNEUR entend :
IL le sauve de toutes ses angoisses.
R/
L'Ange du SEIGNEUR campe à l'entour
pour libérer ceux qui LE craignent.
Goûtez et voyez : le SEIGNEUR est BON !
Heureux qui trouve en LUI son Refuge !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
le SEIGNEUR entend.
Je bénirai le SEIGNEUR en tout temps,
Sa Louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le SEIGNEUR :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !
R/
Magnifiez avec moi le SEIGNEUR,
exaltons tous ensemble Son NOM.
Je cherche le SEIGNEUR, IL me répond :
de toutes mes frayeurs, IL me délivre.
R/
Qui regarde vers LUI resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le SEIGNEUR entend :
IL le sauve de toutes ses angoisses.
R/
L'Ange du SEIGNEUR campe à l'entour
pour libérer ceux qui LE craignent.
Goûtez et voyez : le SEIGNEUR est BON !
Heureux qui trouve en LUI son Refuge !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 3 : 16 à 21
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
DIEU a tellement aimé le monde
qu’IL a donné SON FILS UNIQUE,
afin que ceux qui croient en LUI aient la VIE ÉTERNELLE.
Alléluia.
(Jn 3, 16)
« DIEU a envoyé SON FILS dans le monde, pour que, par LUI, le monde soit sauvé »
En ce temps-là, JÉSUS disait à Nicodème :
« DIEU a tellement aimé le monde
qu’IL a donné SON FILS UNIQUE,
afin que quiconque croit en LUI ne se perde pas,
mais obtienne la VIE ÉTERNELLE.
Car DIEU a envoyé SON FILS dans le monde,
non pas pour juger le monde,
mais pour que, par LUI, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en LUI échappe au Jugement ;
celui qui ne croit pas est déjà jugé,
du fait qu’il n’a pas cru au NOM du FILS UNIQUE de DIEU.
Et le Jugement, le voici :
la LUMIÈRE est venue dans le monde,
et les hommes ont préféré les ténèbres à la LUMIÈRE,
parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
Celui qui fait le mal déteste la LUMIÈRE :
il ne vient pas à la LUMIÈRE,
de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ;
mais celui qui fait la VÉRITÉ vient à la LUMIÈRE,
pour qu’il soit manifeste
que ses oeuvres ont été accomplies en UNION avec DIEU. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
DIEU a tellement aimé le monde
qu’IL a donné SON FILS UNIQUE,
afin que ceux qui croient en LUI aient la VIE ÉTERNELLE.
Alléluia.
(Jn 3, 16)
« DIEU a envoyé SON FILS dans le monde, pour que, par LUI, le monde soit sauvé »
En ce temps-là, JÉSUS disait à Nicodème :
« DIEU a tellement aimé le monde
qu’IL a donné SON FILS UNIQUE,
afin que quiconque croit en LUI ne se perde pas,
mais obtienne la VIE ÉTERNELLE.
Car DIEU a envoyé SON FILS dans le monde,
non pas pour juger le monde,
mais pour que, par LUI, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en LUI échappe au Jugement ;
celui qui ne croit pas est déjà jugé,
du fait qu’il n’a pas cru au NOM du FILS UNIQUE de DIEU.
Et le Jugement, le voici :
la LUMIÈRE est venue dans le monde,
et les hommes ont préféré les ténèbres à la LUMIÈRE,
parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
Celui qui fait le mal déteste la LUMIÈRE :
il ne vient pas à la LUMIÈRE,
de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ;
mais celui qui fait la VÉRITÉ vient à la LUMIÈRE,
pour qu’il soit manifeste
que ses oeuvres ont été accomplies en UNION avec DIEU. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=15/04/2015
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http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
***
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 15 Avril 2015
« La lumière est venue dans le monde »
Evangile selon St Jean, chapitre 3, 16-21
Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »
Prière d'introduction
Seigneur, nous sommes dans le temps de Pâques. C’est un temps de joie qui me permet de valoriser ton appel à la vie. Je veux être en ta présence et profiter de ce moment de dialogue avec toi.
Demande
Seigneur, donne-moi la grâce d’être un enfant de lumière ! Que je sache accueillir et recevoir ton amour.
Points de réflexion
1.Qui était Nicodème ?
Un chercheur. Dans le passage de l’Évangile que l’Église nous propose aujourd’hui, nous entrons déjà dans un dialogue qui avait commencé auparavant. Cela peut nous aider à réfléchir un peu sur la personnalité de Nicodème.
Au début du chapitre 3, Jean nous dit que Nicodème était un pharisien et donc un notable parmi les Juifs.
Il était venu voir Jésus de nuit. A partir de cette description, nous pouvons nous rendre compte qu’il était un chercheur. Il reconnaît les signes que Jésus a accomplis.
Il reconnaît qu’il est venu de la part de Dieu.
Peut-être vient-il pendant la nuit parce qu’il a honte. Peut-être n’a-t-il pas osé le dire à ses amis et même aux membres de sa propre famille.
2. La rencontre entre Jésus et Nicodème : Jésus se révèle et Nicodème se laisse rencontrer.
Il découvre en lui un homme honnête qui, même s’il est venu la nuit, le cherche vraiment. Il voit un cœur ouvert, alors il se révèle : « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle ».
C’est une révélation profonde. Le Père a donné son Fils pour que les hommes aient la Vie.
C’est une façon de lui dire qu’en lui, il va trouver les réponses qu’il cherche. Il lui explique pourquoi il est venu au monde : il est la lumière qui veut éclairer la vie des hommes et dissiper les ténèbres de leur cœur.
3. Une option pour la lumière.
Même si la première fois Nicodème a cherché Jésus pendant la nuit, nous savons, grâce à l’Évangile, que c’est lui aussi qui est venu après la mort de Jésus en croix pour apporter un mélange de myrrhe et d’aloès, afin d’ensevelir son corps selon la coutume juive.
Nous pouvons imaginer qu’il avait fait une option pour la lumière.
Nous aussi, nous avons beaucoup d’occasions de choisir la lumière. Chaque jour, Jésus vient à notre rencontre en nous invitant à vivre avec un regard de foi qui sait le reconnaître en toute chose et qui peut illuminer notre vie.
Le temps de la Pâques est un temps idéal pour cela : être capables de reconnaître la vie de Jésus en nous, sa Résurrection et la vraie raison pour laquelle il a donné sa vie : nous donner la vie éternelle.
Dialogue avec le Christ
Jésus, moi aussi, comme Nicodème, je te cherche. Parfois, c’est pendant la nuit parce que je n’arrive pas à le faire d’une façon ouverte et évidente devant mes amis. Mais je sais qu’en toi il y a de vraies réponses et je veux me laisser rencontrer par toi. Je veux vivre avec toi et dans ta lumière. Donne-moi la grâce d’accueillir ton amour gratuit et de vivre avec toi.
Résolution
Rendre grâce au Seigneur pour sa Résurrection et découvrir comment il est aussi ressuscité dans ma vie en ce temps pascal.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
***
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 15 Avril 2015
« La lumière est venue dans le monde »
Evangile selon St Jean, chapitre 3, 16-21
Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »
Prière d'introduction
Seigneur, nous sommes dans le temps de Pâques. C’est un temps de joie qui me permet de valoriser ton appel à la vie. Je veux être en ta présence et profiter de ce moment de dialogue avec toi.
Demande
Seigneur, donne-moi la grâce d’être un enfant de lumière ! Que je sache accueillir et recevoir ton amour.
Points de réflexion
1.Qui était Nicodème ?
Un chercheur. Dans le passage de l’Évangile que l’Église nous propose aujourd’hui, nous entrons déjà dans un dialogue qui avait commencé auparavant. Cela peut nous aider à réfléchir un peu sur la personnalité de Nicodème.
Au début du chapitre 3, Jean nous dit que Nicodème était un pharisien et donc un notable parmi les Juifs.
Il était venu voir Jésus de nuit. A partir de cette description, nous pouvons nous rendre compte qu’il était un chercheur. Il reconnaît les signes que Jésus a accomplis.
Il reconnaît qu’il est venu de la part de Dieu.
Peut-être vient-il pendant la nuit parce qu’il a honte. Peut-être n’a-t-il pas osé le dire à ses amis et même aux membres de sa propre famille.
2. La rencontre entre Jésus et Nicodème : Jésus se révèle et Nicodème se laisse rencontrer.
Il découvre en lui un homme honnête qui, même s’il est venu la nuit, le cherche vraiment. Il voit un cœur ouvert, alors il se révèle : « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle ».
C’est une révélation profonde. Le Père a donné son Fils pour que les hommes aient la Vie.
C’est une façon de lui dire qu’en lui, il va trouver les réponses qu’il cherche. Il lui explique pourquoi il est venu au monde : il est la lumière qui veut éclairer la vie des hommes et dissiper les ténèbres de leur cœur.
3. Une option pour la lumière.
Même si la première fois Nicodème a cherché Jésus pendant la nuit, nous savons, grâce à l’Évangile, que c’est lui aussi qui est venu après la mort de Jésus en croix pour apporter un mélange de myrrhe et d’aloès, afin d’ensevelir son corps selon la coutume juive.
Nous pouvons imaginer qu’il avait fait une option pour la lumière.
Nous aussi, nous avons beaucoup d’occasions de choisir la lumière. Chaque jour, Jésus vient à notre rencontre en nous invitant à vivre avec un regard de foi qui sait le reconnaître en toute chose et qui peut illuminer notre vie.
Le temps de la Pâques est un temps idéal pour cela : être capables de reconnaître la vie de Jésus en nous, sa Résurrection et la vraie raison pour laquelle il a donné sa vie : nous donner la vie éternelle.
Dialogue avec le Christ
Jésus, moi aussi, comme Nicodème, je te cherche. Parfois, c’est pendant la nuit parce que je n’arrive pas à le faire d’une façon ouverte et évidente devant mes amis. Mais je sais qu’en toi il y a de vraies réponses et je veux me laisser rencontrer par toi. Je veux vivre avec toi et dans ta lumière. Donne-moi la grâce d’accueillir ton amour gratuit et de vivre avec toi.
Résolution
Rendre grâce au Seigneur pour sa Résurrection et découvrir comment il est aussi ressuscité dans ma vie en ce temps pascal.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Merci Nicolas, Maud et Lumen
Que Dieu vous bénisse
Que Dieu vous bénisse
carine- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Jeudi 16 Avril 2015
De la férie
2ième semaine du Temps Pascal
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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Liens :
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http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
De la férie
2ième semaine du Temps Pascal
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
(Première lecture)
Livre des Actes des Apôtres 5 : 27 à 33
« Nous sommes les témoins de tout cela, avec l’ESPRIT-SAINT »
En ces jours-là,
le commandant du Temple et son escorte,
ayant amené les Apôtres, les présentèrent au Conseil suprême,
et le grand prêtre les interrogea :
« Nous vous avions formellement interdit
d’enseigner au NOM de CELUI-LÀ,
et voilà que vous remplissez Jérusalem de votre enseignement.
Vous voulez donc faire retomber sur nous
le SANG de Cet Homme ! »
En réponse, Pierre et les Apôtres déclarèrent :
« Il faut obéir à DIEU
plutôt qu’aux hommes.
Le DIEU de nos pères a ressuscité JÉSUS,
que vous aviez exécuté en le suspendant au bois du supplice.
C’est LUI que DIEU, par SA MAIN DROITE, a élevé,
en faisant de LUI le PRINCE et le SAUVEUR,
pour accorder à Israël la conversion
et le pardon des péchés.
Quant à nous, nous sommes les témoins de tout cela,
avec l’ESPRIT-SAINT,
que DIEU a donné à ceux qui LUI obéissent. »
Ceux qui les avaient entendus étaient exaspérés
et projetaient de les supprimer.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre des Actes des Apôtres 5 : 27 à 33
« Nous sommes les témoins de tout cela, avec l’ESPRIT-SAINT »
En ces jours-là,
le commandant du Temple et son escorte,
ayant amené les Apôtres, les présentèrent au Conseil suprême,
et le grand prêtre les interrogea :
« Nous vous avions formellement interdit
d’enseigner au NOM de CELUI-LÀ,
et voilà que vous remplissez Jérusalem de votre enseignement.
Vous voulez donc faire retomber sur nous
le SANG de Cet Homme ! »
En réponse, Pierre et les Apôtres déclarèrent :
« Il faut obéir à DIEU
plutôt qu’aux hommes.
Le DIEU de nos pères a ressuscité JÉSUS,
que vous aviez exécuté en le suspendant au bois du supplice.
C’est LUI que DIEU, par SA MAIN DROITE, a élevé,
en faisant de LUI le PRINCE et le SAUVEUR,
pour accorder à Israël la conversion
et le pardon des péchés.
Quant à nous, nous sommes les témoins de tout cela,
avec l’ESPRIT-SAINT,
que DIEU a donné à ceux qui LUI obéissent. »
Ceux qui les avaient entendus étaient exaspérés
et projetaient de les supprimer.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le SEIGNEUR m’a délivré de toutes mes craintes
Du recueil de David. Devant Abimélek, David s’était fait passer pour fou. Après avoir été mis à la porte par celui-ci, il prononça les paroles que voici.
[Psaume 33 (34), entièrement]
[Psaume 33 (34), entièrement]
Psaume 33 (34) : 2 et 9, 17 et 18, 19 et 20
R/ Un pauvre crie ;
le SEIGNEUR entend.
Je bénirai le SEIGNEUR en tout temps,
Sa Louange sans cesse à mes lèvres.
Goûtez et voyez : le SEIGNEUR est BON !
Heureux qui trouve en LUI son Refuge !
R/
Le SEIGNEUR affronte les méchants
pour effacer de la Terre leur mémoire.
Le SEIGNEUR entend ceux qui L'appellent :
de toutes leurs angoisses, IL les délivre.
R/
IL est Proche du cœur brisé,
IL sauve l'esprit abattu.
Malheur sur malheur pour le juste,
mais le SEIGNEUR chaque fois le délivre.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
le SEIGNEUR entend.
Je bénirai le SEIGNEUR en tout temps,
Sa Louange sans cesse à mes lèvres.
Goûtez et voyez : le SEIGNEUR est BON !
Heureux qui trouve en LUI son Refuge !
R/
Le SEIGNEUR affronte les méchants
pour effacer de la Terre leur mémoire.
Le SEIGNEUR entend ceux qui L'appellent :
de toutes leurs angoisses, IL les délivre.
R/
IL est Proche du cœur brisé,
IL sauve l'esprit abattu.
Malheur sur malheur pour le juste,
mais le SEIGNEUR chaque fois le délivre.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 3 : 31 à 36
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Thomas, parce que tu M’as vu tu crois,
dit le SEIGNEUR.
Heureux ceux qui croient sans avoir vu.
Alléluia.
(Jn 20, 29)
« Le PÈRE aime le FILS et IL a tout remis dans SA MAIN »
En ce temps-là, JÉSUS disait à Nicodème :
« Celui qui vient d’en HAUT est au-dessus de tous.
Celui qui est de la Terre est terrestre,
et il parle de façon terrestre.
Celui qui vient du Ciel est au-dessus de tous,
il témoigne de ce qu’il a vu et entendu,
et personne ne reçoit son témoignage.
Mais celui qui reçoit son témoignage
certifie par là que DIEU est VRAI.
En effet, CELUI que DIEU a envoyé
dit les PAROLES de DIEU,
car DIEU LUI donne l’ESPRIT sans mesure.
Le PÈRE aime le FILS
et IL a tout remis dans SA MAIN.
Celui qui croit au FILS a la VIE ÉTERNELLE ;
celui qui refuse de croire le FILS ne verra pas la vie,
mais la Colère de DIEU demeure sur lui. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Thomas, parce que tu M’as vu tu crois,
dit le SEIGNEUR.
Heureux ceux qui croient sans avoir vu.
Alléluia.
(Jn 20, 29)
« Le PÈRE aime le FILS et IL a tout remis dans SA MAIN »
En ce temps-là, JÉSUS disait à Nicodème :
« Celui qui vient d’en HAUT est au-dessus de tous.
Celui qui est de la Terre est terrestre,
et il parle de façon terrestre.
Celui qui vient du Ciel est au-dessus de tous,
il témoigne de ce qu’il a vu et entendu,
et personne ne reçoit son témoignage.
Mais celui qui reçoit son témoignage
certifie par là que DIEU est VRAI.
En effet, CELUI que DIEU a envoyé
dit les PAROLES de DIEU,
car DIEU LUI donne l’ESPRIT sans mesure.
Le PÈRE aime le FILS
et IL a tout remis dans SA MAIN.
Celui qui croit au FILS a la VIE ÉTERNELLE ;
celui qui refuse de croire le FILS ne verra pas la vie,
mais la Colère de DIEU demeure sur lui. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour et Merci Carine
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Jeudi 16 Avril 2015
Jésus, Fils de Dieu
Evangile selon St Jean, chapitre 3, 31-36
Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est terrestre, et il parle de façon terrestre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage.
Mais celui qui reçoit son témoignage certifie par-là que Dieu est vrai.
En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l’Esprit sans mesure.
Le Père aime le Fils et il a tout remis dans sa main.
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire le Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »
Prière d'introduction
Seigneur, donne-moi la foi. Aide-moi à croire en toi, chaque jour de ma vie.
Demande
Connaître qui est Jésus.
Points de réflexion
1.Ce passage se trouve à la fin du troisième chapitre de l’Évangile de saint Jean.
L’évangéliste nous a expliqué que Jésus se trouve avec quelques disciples dans la Judée, dans la région du Jourdain, où il baptise.
L’ayant appris, certains disciples de Jean Baptiste vont le trouver pour lui dire que Jésus baptise lui aussi. Jean a alors cette phrase, juste avant le début de notre passage :
« Il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue ».
2. Et Jean Baptiste rend alors témoignage à Jésus, essayant d’expliquer pourquoi Jésus est plus important que lui :
« Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tout ».
Jean Baptiste, dès le sein de sa mère, avait fait en quelque sorte l’expérience de la divinité de Jésus, lors de l’épisode de la Visitation que nous narre saint Luc
Cette expérience, il l’avait faite de nouveau lorsque Jésus était venu près de lui pour se faire baptiser.
3. Jean Baptiste sait qu’il n’est qu’un envoyé de Dieu, tandis que Jésus est bien plus
, Jésus est Dieu lui-même. Jésus est le Fils du Père, consubstantiel au Père et à l’Esprit Saint, qui a assumé la nature humaine.
Croire en Jésus, c’est accepter le salut qu’il est venu nous donner : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle, celui qui refuse de croire le Fils ne verra pas la vie »
Voilà le message de tout authentique envoyé de Dieu : que vous croyez en moi ou non est secondaire, mais croyez en Dieu, croyez Jésus !
Dialogue avec le Christ
Seigneur, merci de m'avoir donné la foi. Pouvoir te connaître est la plus grande grâce que j'ai reçue. Seigneur, fais que je ne perde jamais la foi.
Résolution
Demander chaque jour le don de la foi.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Jeudi 16 Avril 2015
Jésus, Fils de Dieu
Evangile selon St Jean, chapitre 3, 31-36
Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est terrestre, et il parle de façon terrestre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage.
Mais celui qui reçoit son témoignage certifie par-là que Dieu est vrai.
En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l’Esprit sans mesure.
Le Père aime le Fils et il a tout remis dans sa main.
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire le Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »
Prière d'introduction
Seigneur, donne-moi la foi. Aide-moi à croire en toi, chaque jour de ma vie.
Demande
Connaître qui est Jésus.
Points de réflexion
1.Ce passage se trouve à la fin du troisième chapitre de l’Évangile de saint Jean.
L’évangéliste nous a expliqué que Jésus se trouve avec quelques disciples dans la Judée, dans la région du Jourdain, où il baptise.
L’ayant appris, certains disciples de Jean Baptiste vont le trouver pour lui dire que Jésus baptise lui aussi. Jean a alors cette phrase, juste avant le début de notre passage :
« Il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue ».
2. Et Jean Baptiste rend alors témoignage à Jésus, essayant d’expliquer pourquoi Jésus est plus important que lui :
« Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tout ».
Jean Baptiste, dès le sein de sa mère, avait fait en quelque sorte l’expérience de la divinité de Jésus, lors de l’épisode de la Visitation que nous narre saint Luc
Cette expérience, il l’avait faite de nouveau lorsque Jésus était venu près de lui pour se faire baptiser.
3. Jean Baptiste sait qu’il n’est qu’un envoyé de Dieu, tandis que Jésus est bien plus
, Jésus est Dieu lui-même. Jésus est le Fils du Père, consubstantiel au Père et à l’Esprit Saint, qui a assumé la nature humaine.
Croire en Jésus, c’est accepter le salut qu’il est venu nous donner : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle, celui qui refuse de croire le Fils ne verra pas la vie »
Voilà le message de tout authentique envoyé de Dieu : que vous croyez en moi ou non est secondaire, mais croyez en Dieu, croyez Jésus !
Dialogue avec le Christ
Seigneur, merci de m'avoir donné la foi. Pouvoir te connaître est la plus grande grâce que j'ai reçue. Seigneur, fais que je ne perde jamais la foi.
Résolution
Demander chaque jour le don de la foi.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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BONNE ET SAINTE JOURNÉE A TOUS ET A TOUTES , QUE LA GLOIRE DE JÉSUS RESSUSCITÉ DESCEND SUR LA TERRE SHALOM
caillon- Avec Saint Benoit
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Vendredi 17 Avril 2015
De la férie
2ième semaine du Temps Pascal
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De la férie
2ième semaine du Temps Pascal
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Année B
(Première lecture)
Livre des Actes des Apôtres 5 : 34 à 42
« Ils repartaient tout joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des humiliations pour le NOM de JÉSUS »
En ces jours-là,
comme les Apôtres étaient en train de comparaître
devant le Conseil suprême,
intervint un pharisien nommé Gamaliel,
docteur de la Loi, qui était honoré par tout le peuple.
Il ordonna de les faire sortir un instant,
puis il dit :
« Vous, Israélites,
prenez garde à ce que vous allez faire à ces gens- là.
Il y a un certain temps, se leva Theudas
qui prétendait être quelqu’un,
et à qui se rallièrent quatre cents hommes environ ;
il a été supprimé,
et tous ses partisans ont été mis en déroute et réduits à rien.
Après lui, à l’époque du recensement,
se leva Judas le Galiléen
qui a entraîné beaucoup de monde derrière lui.
Il a péri lui aussi,
et tous ses partisans ont été dispersés.
Eh bien, dans la circonstance présente, je vous le dis :
ne vous occupez plus de ces gens-là, laissez-les.
En effet, si leur résolution ou leur entreprise vient des hommes,
elle tombera.
Mais si elle vient de DIEU,
vous ne pourrez pas les faire tomber.
Ne risquez donc pas
de vous trouver en guerre contre DIEU. »
Les membres du Conseil se laissèrent convaincre ;
ils rappelèrent alors les Apôtres
et, après les avoir fait fouetter,
ils leur interdirent de parler au NOM de JÉSUS,
puis ils les relâchèrent.
Quant à eux, quittant le Conseil suprême,
ils repartaient tout joyeux d’avoir été jugés dignes
de subir des humiliations pour le NOM de JÉSUS.
Tous les jours, au Temple et dans leurs maisons,
sans cesse, ils enseignaient et annonçaient la Bonne Nouvelle :
le CHRIST, c’est JÉSUS.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre des Actes des Apôtres 5 : 34 à 42
« Ils repartaient tout joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des humiliations pour le NOM de JÉSUS »
En ces jours-là,
comme les Apôtres étaient en train de comparaître
devant le Conseil suprême,
intervint un pharisien nommé Gamaliel,
docteur de la Loi, qui était honoré par tout le peuple.
Il ordonna de les faire sortir un instant,
puis il dit :
« Vous, Israélites,
prenez garde à ce que vous allez faire à ces gens- là.
Il y a un certain temps, se leva Theudas
qui prétendait être quelqu’un,
et à qui se rallièrent quatre cents hommes environ ;
il a été supprimé,
et tous ses partisans ont été mis en déroute et réduits à rien.
Après lui, à l’époque du recensement,
se leva Judas le Galiléen
qui a entraîné beaucoup de monde derrière lui.
Il a péri lui aussi,
et tous ses partisans ont été dispersés.
Eh bien, dans la circonstance présente, je vous le dis :
ne vous occupez plus de ces gens-là, laissez-les.
En effet, si leur résolution ou leur entreprise vient des hommes,
elle tombera.
Mais si elle vient de DIEU,
vous ne pourrez pas les faire tomber.
Ne risquez donc pas
de vous trouver en guerre contre DIEU. »
Les membres du Conseil se laissèrent convaincre ;
ils rappelèrent alors les Apôtres
et, après les avoir fait fouetter,
ils leur interdirent de parler au NOM de JÉSUS,
puis ils les relâchèrent.
Quant à eux, quittant le Conseil suprême,
ils repartaient tout joyeux d’avoir été jugés dignes
de subir des humiliations pour le NOM de JÉSUS.
Tous les jours, au Temple et dans leurs maisons,
sans cesse, ils enseignaient et annonçaient la Bonne Nouvelle :
le CHRIST, c’est JÉSUS.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Chez le SEIGNEUR, je me sens en sécurité
Du recueil David.
[Psaume 26 (27), entièrement]
[Psaume 26 (27), entièrement]
Psaume 26 (27) : 1, 4, 13 et 14
R/ SEIGNEUR, en Ta DEMEURE, toute Paix, toute Joie !
Le SEIGNEUR est ma Lumière et mon Salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le SEIGNEUR est le Rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?
R/
J'ai demandé une chose au SEIGNEUR,
la seule que je cherche :
habiter la maison du SEIGNEUR
tous les jours de ma vie,
pour admirer le SEIGNEUR dans SA BEAUTÉ
et m’attacher à SON TEMPLE.
R/
J'en suis sûr, je verrai les BONTÉS du SEIGNEUR
sur la Terre des vivants.
« Espère le SEIGNEUR, sois fort et prends courage ;
espère le SEIGNEUR. »
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le SEIGNEUR est ma Lumière et mon Salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le SEIGNEUR est le Rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?
R/
J'ai demandé une chose au SEIGNEUR,
la seule que je cherche :
habiter la maison du SEIGNEUR
tous les jours de ma vie,
pour admirer le SEIGNEUR dans SA BEAUTÉ
et m’attacher à SON TEMPLE.
R/
J'en suis sûr, je verrai les BONTÉS du SEIGNEUR
sur la Terre des vivants.
« Espère le SEIGNEUR, sois fort et prends courage ;
espère le SEIGNEUR. »
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 6 : 1 à 15
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
L’homme ne vit pas seulement de pain,
mais de toute PAROLE qui sort de la BOUCHE de DIEU.
Alléluia.
(Mt 4, 4b)
« IL en distribua aux convives, autant qu’ils en voulaient »
En ce temps-là,
JÉSUS passa de l’autre côté de la mer de Galilée,
le lac de Tibériade.
Une grande foule LE suivait,
parce qu’elle avait vu les SIGNES
qu’IL accomplissait sur les malades.
JÉSUS gravit la montagne,
et là, IL était assis avec Ses Disciples.
Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.
JÉSUS leva les yeux
et vit qu’une foule nombreuse venait à LUI.
IL dit à Philippe :
« Où pourrions-nous acheter du pain
pour qu’ils aient à manger ? »
IL disait cela pour le mettre à l’épreuve,
car IL savait bien, LUI, ce qu’IL allait faire.
Philippe LUI répondit :
« Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas
pour que chacun reçoive un peu de pain. »
Un de Ses Disciples, André, le frère de Simon-Pierre, LUI dit :
« Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge
et deux poissons,
mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! »
JÉSUS dit :
« Faites asseoir les gens. »
Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit.
Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes.
Alors JÉSUS prit les pains
et, après avoir rendu GRÂCE,
IL les distribua aux convives ;
IL leur donna aussi du poisson,
autant qu’ils en voulaient.
Quand ils eurent mangé à leur faim,
IL dit à Ses Disciples :
« Rassemblez les morceaux en surplus,
pour que rien ne se perde. »
Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers
avec les morceaux des cinq pains d’orge,
restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture.
À la vue du SIGNE que JÉSUS avait accompli,
les gens disaient :
« C’est vraiment LUI le PROPHÈTE annoncé,
CELUI qui vient dans le monde. »
Mais JÉSUS savait qu’ils allaient venir L’enlever
pour faire de LUI leur ROI ;
alors de nouveau IL se retira dans la montagne,
LUI seul.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
L’homme ne vit pas seulement de pain,
mais de toute PAROLE qui sort de la BOUCHE de DIEU.
Alléluia.
(Mt 4, 4b)
« IL en distribua aux convives, autant qu’ils en voulaient »
En ce temps-là,
JÉSUS passa de l’autre côté de la mer de Galilée,
le lac de Tibériade.
Une grande foule LE suivait,
parce qu’elle avait vu les SIGNES
qu’IL accomplissait sur les malades.
JÉSUS gravit la montagne,
et là, IL était assis avec Ses Disciples.
Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.
JÉSUS leva les yeux
et vit qu’une foule nombreuse venait à LUI.
IL dit à Philippe :
« Où pourrions-nous acheter du pain
pour qu’ils aient à manger ? »
IL disait cela pour le mettre à l’épreuve,
car IL savait bien, LUI, ce qu’IL allait faire.
Philippe LUI répondit :
« Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas
pour que chacun reçoive un peu de pain. »
Un de Ses Disciples, André, le frère de Simon-Pierre, LUI dit :
« Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge
et deux poissons,
mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! »
JÉSUS dit :
« Faites asseoir les gens. »
Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit.
Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes.
Alors JÉSUS prit les pains
et, après avoir rendu GRÂCE,
IL les distribua aux convives ;
IL leur donna aussi du poisson,
autant qu’ils en voulaient.
Quand ils eurent mangé à leur faim,
IL dit à Ses Disciples :
« Rassemblez les morceaux en surplus,
pour que rien ne se perde. »
Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers
avec les morceaux des cinq pains d’orge,
restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture.
À la vue du SIGNE que JÉSUS avait accompli,
les gens disaient :
« C’est vraiment LUI le PROPHÈTE annoncé,
CELUI qui vient dans le monde. »
Mais JÉSUS savait qu’ils allaient venir L’enlever
pour faire de LUI leur ROI ;
alors de nouveau IL se retira dans la montagne,
LUI seul.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=17/04/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
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