Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et merci ! Que Dieu te bénisse et te garde dans sa Lumière !
Merci François et bonne journée à toi aussi !
Mardi 02 juin 2015 : Mardi de la 9e semaine du Temps Ordinaire
Saints Pothin, Blandine et 46 compagnons, Martyrs († 177)
Saints Marcellin et Pierre, Martyrs à Rome (✝ 304).
Voir / Les saints du jour (Mardi 02 juin)
Homélie :
Les chefs des prêtres cherchent à se saisir de Jésus, mais ils craignent le peuple. Ce qu'ils n'osent faire par eux-mêmes, ils essaient de le mettre à exécution par l'intermédiaire du pouvoir séculier, pour se décharger de la responsabilité de sa mort : ils lui envoient « des pharisiens et des hérodiens pour le prendre au piège en le faisant parler ».
« Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ; tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne fais pas de différence entre les gens, mais tu enseignes le vrai chemin de Dieu. Est-il permis, oui ou non, de payer l'impôt à l'empereur ? Devons-nous payer, oui ou non ? » Leur question flatteuse mais pleine de fourberie voudrait conduire Jésus à une impasse. Soit il affirme avec les Pharisiens craindre Dieu plus que César en disant qu'il ne faut point payer le tribut. Les Hérodiens auront alors beau jeu de l'accuser de vouloir soulever une révolte contre les Romains. Soit il accepte avec les Hérodiens que le tribut soit payé à César et alors ce sont les Pharisiens qui l’accuseront de collaborer avec l’occupant et de vouloir la servitude de ses compatriotes.
Mais Celui qui est la Source de la Sagesse ne saurait se laisser piéger : « Sachant leur hypocrisie, il leur dit : ‘Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Faites-moi voir une pièce d’argent ». Et de continuer : « Cette effigie et cette légende, de qui sont-elles ? »
Par cette réponse interrogative, Jésus prend les chefs des prêtres et leurs émissaires en flagrant délit de duplicité puisqu’eux-mêmes portaient sur eux la monnaie de l’impôt frappée à l’effigie de l’Empereur divinisé. On comprend qu’un juif pieux n’était pas supposé la posséder ; c’est d’ailleurs pour cette raison que des changeurs se tenaient dans la cour du Temple, car l’argent romain était considéré comme idolâtrique et ne pouvait entrer dans le Temple, lieu de la présence du Dieu d’Israël.
La preuve est donc faite que les interlocuteurs de Jésus ne se posaient guère de problèmes moraux et n’attendaient rien de cet interrogatoire, si ce n’est un motif pour l’accuser.
Mais Jésus ne s’arrête pas là. Quel enseignement veut-il donner aux Pharisiens et aux Hérodiens lorsqu’après les avoir interrogés, il leur dit : « A César, rendez ce qui est à César, et à Dieu, ce qui est à Dieu » ?
Il s’agit de rendre l’image à celui dont elle reproduit les traits. Le denier porte l’image de l’empereur mais l’homme porte en lui une autre image, celle de Dieu, car comme nous le lisons dans le livre de la Genèse : « Dieu créa l’homme à son image » (Gn 1, 27). Autrement dit, on peut très bien payer le tribut à César dans la mesure où cela ne manifeste pas que l’on se lie à son pouvoir temporel. Nous ne pouvons nous soustraire aux nécessités de cette vie terrestre mais il s’agit de nous rappeler que tout nous vient de Dieu et que c’est lui qui en dernier lieu a autorité sur toutes choses et que c’est à lui que nous appartenons. Saint Paul exprime admirablement cela par ces mots : « Tout est à vous, mais vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu » (1 Co 3, 21-23).
L’enjeu est pour nous de ne pas défigurer l’image de Dieu que nous portons par celles des réalités de ce monde qui en devenant des absolus nous feraient perdre la mémoire de notre origine et de notre finalité.
« Seigneur, puisses-tu nous accorder de savoir t’offrir chaque jour dans l’action de grâce non seulement ce que nous recevons de ta bonté mais aussi l’étonnante image de toi que nous sommes. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), Carmélite, Docteur de l'Église
Poésies, n° 8 « Alma, buscarte has en mí » (trad. OC Seuil 1995, p. 1241)
« De qui est cette image ? »
Âme, cherche-toi en moi,
Et moi, cherche-moi en toi.
L'amour a si bien réussi,
Âme, à te reproduire en moi,
Que même le plus grand peintre
Ne saurait, avec autant d'art,
Dessiner une telle image.
Par l'amour, tu fus créée,
Belle, très belle, et c'est pourquoi
Peinte dans mes entrailles,
Si tu te perdais, mon aimée,
Tu devrais te chercher en moi.
Car je sais que tu trouveras
Au fond de mon cœur ton portrait,
Peint de façon si ressemblante
Que, te voyant, tu te réjouiras
De te voir, si bellement peinte.
Si par hasard, tu ne savais
En quel endroit me trouver, moi,
Ne t'en va pas de-ci de-là,
Mais, si tu veux me trouver,
Cherche-moi en toi.
Puisque tu es mon logis,
Tu es ma maison, ma demeure,
Aussi j'appelle à tout instant,
Si je trouve fermée,
La porte de ta pensée.
Hors de toi, ne me cherche pas,
Parce que, pour me trouver, moi,
Il suffit que tu m'appelles ;
Et à toi j'irai sans tarder,
Et moi, cherche-moi en toi.
©Evangelizo.org
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Bonsoir Lumen,
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Bonsoir Maud
Bonsoir à toutes et à tous
Mercredi 3 Juin 2015
Saint Charles Lwanga et ses compagnons, Martyrs
XIXe siècle. De 1885 à 1887, vingt-deux jeunes chrétiens d’Ouganda - dont le chef des pages Charles Lwanga - furent brûlés vif sur ordre du roi.
9ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Rouge )
Année B
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=03/06/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix
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Bonsoir Maud
Bonsoir à toutes et à tous
Mercredi 3 Juin 2015
Saint Charles Lwanga et ses compagnons, Martyrs
XIXe siècle. De 1885 à 1887, vingt-deux jeunes chrétiens d’Ouganda - dont le chef des pages Charles Lwanga - furent brûlés vif sur ordre du roi.
9ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Rouge )
Année B
(Première lecture)
Livre de Tobie 3 : 1 à 11, 16 et 17a
« La prière de l’un et de l’autre fut portée en présence de la GLOIRE de DIEU où elle fut entendue »
En ces jours-là,
la mort dans l’âme,
moi, Tobith, je gémissais et je pleurais ;
puis, au milieu de mes gémissements, je commençai à prier :
« TU es JUSTE, SEIGNEUR, toutes TES ŒUVRES sont JUSTES,
tous TES CHEMINS, MISÉRICORDE et VÉRITÉ ;
c’est TOI qui JUGES le monde.
Et maintenant, SEIGNEUR,
souviens-TOI de moi et regarde :
ne me punis pas pour mes péchés, mes égarements,
ni pour ceux de mes pères, qui ont péché devant TOI
et refusé d’entendre TES COMMANDEMENTS.
TU nous as livrés au pillage,
à la déportation et à la mort,
pour être la fable, la risée, le sarcasme
de toutes les nations où TU nous as disséminés.
Et maintenant encore, ils sont VRAIS
les NOMBREUX JUGEMENTS que TU portes contre moi,
pour mes péchés et ceux de mes pères,
car nous n’avons pas pratiqué TES COMMANDEMENTS
ni marché dans la VÉRITÉ devant TOI.
Et maintenant, agis avec moi comme il TE plaira,
ordonne que mon souffle me soit repris,
pour que je disparaisse de la face de la Terre
et devienne, moi-même, terre.
Pour moi, mieux vaut mourir que vivre,
car j’ai entendu des insultes mensongères,
et je suis accablé de tristesse.
SEIGNEUR, ordonne
que je sois délivré de cette adversité,
laisse-moi partir au SÉJOUR ÉTERNEL,
et ne détourne pas de moi TA FACE, Seigneur.
Car, pour moi, mieux vaut mourir
que connaître tant d’adversités à longueur de vie.
Ainsi, je n’aurai plus à entendre
de telles insultes. »
Or ce jour-là, Sarra, la fille de Ragouël d’Ecbatane en Médie,
se fit, elle aussi, insulter par une jeune servante de son père :
elle avait été mariée sept fois,
et Asmodée, le pire des démons,
tuait les maris avant qu’ils ne se soient approchés d’elle.
Donc, la servante dit à Sarra :
« C’est toi qui as tué tes maris !
En voilà déjà sept à qui tu as été donnée en mariage,
et d’aucun d’entre eux tu n’as porté le nom.
Pourquoi nous fouetter,
sous prétexte que tes maris sont morts ?
Va les rejoindre :
puissions-nous ne jamais voir de toi un fils ni une fille ! »
Ce jour-là, Sarra, la mort dans l’âme, se mit à pleurer.
Et elle monta dans la chambre haute de la maison de son père
avec l’intention de se pendre.
Mais, à la réflexion, elle se dit :
« Eh bien, non ! On irait insulter mon père et lui dire :
“Tu n’avais qu’une fille, une fille très aimée,
et elle s’est pendue à cause de ses malheurs !”
Je ferais ainsi descendre mon vieux père
plein de tristesse au séjour des morts.
Mieux vaut pour moi ne pas me pendre,
mais supplier le SEIGNEUR de me faire mourir,
pour que je n’aie plus à entendre de telles insultes
à longueur de vie. »
À l’instant même, elle étendit les mains vers la fenêtre
et fit cette prière :
« Béni sois-TU, DIEU de MISÉRICORDE ;
béni soit TON NOM pour les siècles ;
que toutes TES ŒUVRES TE bénissent à jamais ! »
À cet instant précis, la prière de l’un et de l’autre
fut portée en présence de la GLOIRE de DIEU
où elle fut entendue.
Et Raphaël fut envoyé pour les guérir tous deux :
à Tobith pour enlever le voile blanchâtre qui couvrait ses yeux
afin que, de ses yeux, il voie la LUMIÈRE de DIEU,
et à Sarra, fille de Ragouël,
pour la donner en mariage à Tobie, fils de Tobith,
et expulser d’elle Asmodée, le pire des démons ;
en effet c’est à Tobie que revenait le droit de l’épouser
plutôt qu’à tous ses prétendants.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Livre de Tobie 3 : 1 à 11, 16 et 17a
« La prière de l’un et de l’autre fut portée en présence de la GLOIRE de DIEU où elle fut entendue »
En ces jours-là,
la mort dans l’âme,
moi, Tobith, je gémissais et je pleurais ;
puis, au milieu de mes gémissements, je commençai à prier :
« TU es JUSTE, SEIGNEUR, toutes TES ŒUVRES sont JUSTES,
tous TES CHEMINS, MISÉRICORDE et VÉRITÉ ;
c’est TOI qui JUGES le monde.
Et maintenant, SEIGNEUR,
souviens-TOI de moi et regarde :
ne me punis pas pour mes péchés, mes égarements,
ni pour ceux de mes pères, qui ont péché devant TOI
et refusé d’entendre TES COMMANDEMENTS.
TU nous as livrés au pillage,
à la déportation et à la mort,
pour être la fable, la risée, le sarcasme
de toutes les nations où TU nous as disséminés.
Et maintenant encore, ils sont VRAIS
les NOMBREUX JUGEMENTS que TU portes contre moi,
pour mes péchés et ceux de mes pères,
car nous n’avons pas pratiqué TES COMMANDEMENTS
ni marché dans la VÉRITÉ devant TOI.
Et maintenant, agis avec moi comme il TE plaira,
ordonne que mon souffle me soit repris,
pour que je disparaisse de la face de la Terre
et devienne, moi-même, terre.
Pour moi, mieux vaut mourir que vivre,
car j’ai entendu des insultes mensongères,
et je suis accablé de tristesse.
SEIGNEUR, ordonne
que je sois délivré de cette adversité,
laisse-moi partir au SÉJOUR ÉTERNEL,
et ne détourne pas de moi TA FACE, Seigneur.
Car, pour moi, mieux vaut mourir
que connaître tant d’adversités à longueur de vie.
Ainsi, je n’aurai plus à entendre
de telles insultes. »
Or ce jour-là, Sarra, la fille de Ragouël d’Ecbatane en Médie,
se fit, elle aussi, insulter par une jeune servante de son père :
elle avait été mariée sept fois,
et Asmodée, le pire des démons,
tuait les maris avant qu’ils ne se soient approchés d’elle.
Donc, la servante dit à Sarra :
« C’est toi qui as tué tes maris !
En voilà déjà sept à qui tu as été donnée en mariage,
et d’aucun d’entre eux tu n’as porté le nom.
Pourquoi nous fouetter,
sous prétexte que tes maris sont morts ?
Va les rejoindre :
puissions-nous ne jamais voir de toi un fils ni une fille ! »
Ce jour-là, Sarra, la mort dans l’âme, se mit à pleurer.
Et elle monta dans la chambre haute de la maison de son père
avec l’intention de se pendre.
Mais, à la réflexion, elle se dit :
« Eh bien, non ! On irait insulter mon père et lui dire :
“Tu n’avais qu’une fille, une fille très aimée,
et elle s’est pendue à cause de ses malheurs !”
Je ferais ainsi descendre mon vieux père
plein de tristesse au séjour des morts.
Mieux vaut pour moi ne pas me pendre,
mais supplier le SEIGNEUR de me faire mourir,
pour que je n’aie plus à entendre de telles insultes
à longueur de vie. »
À l’instant même, elle étendit les mains vers la fenêtre
et fit cette prière :
« Béni sois-TU, DIEU de MISÉRICORDE ;
béni soit TON NOM pour les siècles ;
que toutes TES ŒUVRES TE bénissent à jamais ! »
À cet instant précis, la prière de l’un et de l’autre
fut portée en présence de la GLOIRE de DIEU
où elle fut entendue.
Et Raphaël fut envoyé pour les guérir tous deux :
à Tobith pour enlever le voile blanchâtre qui couvrait ses yeux
afin que, de ses yeux, il voie la LUMIÈRE de DIEU,
et à Sarra, fille de Ragouël,
pour la donner en mariage à Tobie, fils de Tobith,
et expulser d’elle Asmodée, le pire des démons ;
en effet c’est à Tobie que revenait le droit de l’épouser
plutôt qu’à tous ses prétendants.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Fais-moi connaître TA VOLONTÉ et pardonne mes torts
Du recueil de David.
[Psaume 24 (25) ; entièrement]
[Psaume 24 (25) ; entièrement]
Psaume 24 (25) : 2bc et 3, 4 et 5ab, 6 et 7bc, 8 et 9
R/ Vers TOI, SEIGNEUR, j’élève mon âme.
Je m’appuie sur TOI : épargne-moi la honte ;
ne laisse pas triompher mon ennemi.
Pour qui espère en TOI, pas de honte,
mais honte et déception pour qui trahit.
R/
SEIGNEUR, enseigne-moi TES VOIES,
fais-moi connaître TA ROUTE.
Dirige-moi par TA VÉRITÉ, enseigne-moi,
car TU es le DIEU qui me sauve.
R/
Rappelle-TOI, SEIGNEUR, TA TENDRESSE,
TON AMOUR qui est de toujours.
Dans TON AMOUR, ne m’oublie pas,
en raison de TA BONTÉ, SEIGNEUR.
R/
IL est DROIT, IL est BON, le SEIGNEUR,
LUI qui montre aux pécheurs le CHEMIN.
SA JUSTICE dirige les humbles,
IL enseigne aux humbles SON CHEMIN.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Je m’appuie sur TOI : épargne-moi la honte ;
ne laisse pas triompher mon ennemi.
Pour qui espère en TOI, pas de honte,
mais honte et déception pour qui trahit.
R/
SEIGNEUR, enseigne-moi TES VOIES,
fais-moi connaître TA ROUTE.
Dirige-moi par TA VÉRITÉ, enseigne-moi,
car TU es le DIEU qui me sauve.
R/
Rappelle-TOI, SEIGNEUR, TA TENDRESSE,
TON AMOUR qui est de toujours.
Dans TON AMOUR, ne m’oublie pas,
en raison de TA BONTÉ, SEIGNEUR.
R/
IL est DROIT, IL est BON, le SEIGNEUR,
LUI qui montre aux pécheurs le CHEMIN.
SA JUSTICE dirige les humbles,
IL enseigne aux humbles SON CHEMIN.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Marc 12 : 18 à 27
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Moi, JE SUIS la RÉSURRECTION et la VIE,
dit le SEIGNEUR.
Celui qui croit en Moi ne mourra jamais.
Alléluia.
(cf. Jn 11, 25a.26)
« IL n’est pas le DIEU des morts, mais des VIVANTS »
En ce temps-là, des sadducéens
– ceux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection –
vinrent trouver JÉSUS.
Ils L’interrogeaient :
« MAÎTRE, Moïse nous a prescrit :
Si un homme a un frère qui meurt
en laissant une femme, mais aucun enfant,
il doit épouser la veuve
pour susciter une descendance à son frère.
Il y avait sept frères ;
le premier se maria,
et mourut sans laisser de descendance.
Le deuxième épousa la veuve,
et mourut sans laisser de descendance.
Le troisième pareillement.
Et aucun des sept ne laissa de descendance.
Et en dernier, après eux tous, la femme mourut aussi.
À la résurrection, quand ils ressusciteront,
duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse,
puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »
JÉSUS leur dit :
« N’êtes-vous pas en train de vous égarer,
en méconnaissant les Écritures et la PUISSANCE de DIEU ?
Lorsqu’on ressuscite d’entre les morts,
on ne prend ni femme ni mari,
mais on est comme les Anges dans les Cieux.
Et sur le fait que les morts ressuscitent,
n’avez-vous pas lu dans le Livre de Moïse,
au récit du buisson ardent,
comment DIEU lui a dit :
Moi, JE SUIS le DIEU d’Abraham,
le DIEU d’Isaac,
le DIEU de Jacob ?
IL n’est pas le DIEU des morts, mais des VIVANTS.
Vous vous égarez complètement. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Moi, JE SUIS la RÉSURRECTION et la VIE,
dit le SEIGNEUR.
Celui qui croit en Moi ne mourra jamais.
Alléluia.
(cf. Jn 11, 25a.26)
« IL n’est pas le DIEU des morts, mais des VIVANTS »
En ce temps-là, des sadducéens
– ceux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection –
vinrent trouver JÉSUS.
Ils L’interrogeaient :
« MAÎTRE, Moïse nous a prescrit :
Si un homme a un frère qui meurt
en laissant une femme, mais aucun enfant,
il doit épouser la veuve
pour susciter une descendance à son frère.
Il y avait sept frères ;
le premier se maria,
et mourut sans laisser de descendance.
Le deuxième épousa la veuve,
et mourut sans laisser de descendance.
Le troisième pareillement.
Et aucun des sept ne laissa de descendance.
Et en dernier, après eux tous, la femme mourut aussi.
À la résurrection, quand ils ressusciteront,
duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse,
puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »
JÉSUS leur dit :
« N’êtes-vous pas en train de vous égarer,
en méconnaissant les Écritures et la PUISSANCE de DIEU ?
Lorsqu’on ressuscite d’entre les morts,
on ne prend ni femme ni mari,
mais on est comme les Anges dans les Cieux.
Et sur le fait que les morts ressuscitent,
n’avez-vous pas lu dans le Livre de Moïse,
au récit du buisson ardent,
comment DIEU lui a dit :
Moi, JE SUIS le DIEU d’Abraham,
le DIEU d’Isaac,
le DIEU de Jacob ?
IL n’est pas le DIEU des morts, mais des VIVANTS.
Vous vous égarez complètement. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=03/06/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et merci !
Mercredi 03 juin 2015 : Mercredi de la 9e semaine du Temps Ordinaire
En Afrique, dans la région des grands lacs : solennité de Sts Charles Lwanga et ses compagnons - lectures propres
Saint Charles Lwanga et ses 21 compagnons, Saints Martyrs de l'Ouganda (✝ 1886).
Saint Jean XXIII, Pape (261e) de 1958 à 1963.
Vénérable Vital Grandin, Évêque du Grand Nord du Canada (1829 - ✝ 1902)
Voir / Les saints du jour (Mercredi 03 juin)
Homélie :
Les discussions à propos de la résurrection allaient bon train. Il n’y a rien de surprenant à cela : comme tous les aspects de la foi, la résurrection est en effet apparue lentement et a nécessité une longue maturation.
Pour les saducéens, qui ne prennent comme référence que la Torah écrite, les démonstrations des pharisiens ne sont pas recevables ; soutenir la foi en la résurrection ne peut être pris au sérieux. Ils entreprennent ainsi de montrer à Jésus que la vision matérialiste d’une vie après la vie est absurde. L’histoire de la veuve qu’ils inventent à dessein le montre. Pour faire leur réfutation, il aurait cependant suffit à cette femme d’avoir deux maris, qu’elle en ait eu sept n’ajoute rien au raisonnement. Mais cela montre toute l’ironie avec laquelle ils considèrent cette proposition, cela montre qu’ils veulent tourner en dérision la position des pharisiens.
Mais Jésus ne soutient pas cette conception matérialiste. Il le leur concède sans détour : il est impossible de réduire la vie après la mort à une continuation de la vie terrestre. Dans l’au-delà, on ne se marie pas, on n’est pas mariés comme on l’est sur la terre, on est alors comme des anges dans les cieux. La comparaison avec les anges ne veut pas être une description du même ordre que celle des sept maris, elle n’est pas un excès inverse qui voudrait nier complètement le mariage ; elle montre simplement le passage à une dimension qui concerne Dieu lui-même.
Finalement, la concession que fait Jésus est à double tranchant car elle montre aux saducéens qu’ils ont commis la même erreur que les pharisiens qu’ils dénoncent, en se servant eux aussi d’anthropomorphisme et de rationalisme.
Or, lorsque les morts ressusciteront, la réalité sera tout autre que celle que nous connaissons. Il faut donc chercher à la comprendre tout autrement. Pour les y aider, Jésus fait lui aussi référence à Moïse, non pas selon ce qu’il dit, mais selon ce que Dieu lui dit. Dieu se présente à Moïse comme le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. C'est-à-dire que le Dieu vivant est le Dieu des vivants, il est le Dieu de ceux qui sont déjà vivants auprès de lui.
Ainsi Jésus s’éloigne-t-il d’un code de Loi détaché de la vie, répondant à tout de façon intemporelle et presque inhumaine. Jésus nous invite au contraire à entendre un Dieu qui invite à la rencontre, un Dieu qui parle aux hommes dans leur histoire personnelle et particulière. Le Seigneur s’adresse à chaque homme et le nomme. Il est le Dieu de la vie, le Dieu des vivants, le Dieu qui fait vivre.
Voilà où se joue la différence de point de vue où nous entraine Jésus. Notre Dieu est le Dieu qui fait vivre de sa vie, en lui et par lui. Le rencontrer authentiquement est entrer dans sa vie. Il n’est plus possible de considérer la résurrection comme un concept, une idée qui décrit et explique l’au-delà, mais comme un don fait à tous ceux qui veulent vivre de la vie de Dieu. Maintenant. Car la vie ou la mort se joue dans la rencontre avec le Dieu de la vie, maintenant. Nous sommes invités à faire l’expérience inouïe qu’au cœur de toutes les morts où nous nous sommes laissés enfermer, l’appel à la vie de Dieu nous rejoint et nous sauve.
Seigneur Jésus, déploie la puissance de ta résurrection dans nos vies, viens à notre rencontre et transforme-nous par ton Esprit de vie. Mets en nous un cœur nouveau, qui batte au rythme de ton amour. Mets en nous un esprit nouveau qui s’ouvre aux réalités spirituelles et nous donne d’en vivre dès à présent.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Anastase d'Antioche (?-599), Moine puis Patriarche d'Antioche
Homélie 5, sur la Résurrection ; PG 89, 1358 (trad. bréviaire rev.)
« Le Christ a connu la mort, puis la vie, pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants » (Rm 14,9) ; « Dieu n'est pas le Dieu des morts, il est le Dieu des vivants ». Puisque le Seigneur des morts est vivant, les morts ne sont plus des morts mais des vivants ; la vie règne en eux, pour qu'ils vivent et ne craignent plus la mort, de même que « le Christ, ressuscité des morts, ne meurt plus » (Rm 6,9). Ressuscités et libérés de la corruption, ils ne verront plus la mort ; ils participeront à la résurrection du Christ, comme lui-même a eu part à leur mort. En effet, s'il est venu sur terre, jusqu'alors prison éternelle, c'est pour « briser les portes de bronze et fracasser les verrous de fer » (Is 45,2), pour tirer notre vie de la corruption en l'attirant à lui, et nous donner la liberté à la place de l'esclavage.
Si ce plan de salut n'est pas encore pleinement réalisé, car les hommes meurent toujours et leurs corps sont désagrégés par la mort, cela ne doit pas être un motif d'incroyance. Déjà nous avons reçu les premiers fruits de ce qui nous est promis, en la personne de celui qui est notre premier-né... : « Avec lui, il nous a ressuscités ; avec lui, il nous a fait régner aux cieux, dans le Christ Jésus » (Ep 2,6). Nous atteindrons à la pleine réalisation de cette promesse lorsque viendra le temps fixé par le Père, lorsque nous dépouillerons l'enfance et serons parvenus « à l'état d'homme parfait » (Ep 4,13). Car le Père éternel a voulu que le don qu'il nous a fait demeure ferme... L'apôtre Paul l'a déclaré, car il le savait bien, cela arrivera à tout le genre humain, par le Christ, qui « transformera nos pauvres corps à l'image de son corps glorieux » (Ph 3,21)... Le corps glorieux du Christ n'est pas différent du corps « semé dans la faiblesse, sans valeur » (1Co 15,43) ; c'est le même corps changé en gloire. Et ce que le Christ a réalisé en amenant au Père sa propre humanité, premier exemplaire de notre nature, il le fera pour toute l'humanité selon sa promesse : « Quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes » (Jn 12,32).
Evangelizo.org
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Bonjour Nicolas et merci !
Mercredi 03 juin 2015 : Mercredi de la 9e semaine du Temps Ordinaire
En Afrique, dans la région des grands lacs : solennité de Sts Charles Lwanga et ses compagnons - lectures propres
Saint Charles Lwanga et ses 21 compagnons, Saints Martyrs de l'Ouganda (✝ 1886).
Saint Jean XXIII, Pape (261e) de 1958 à 1963.
Vénérable Vital Grandin, Évêque du Grand Nord du Canada (1829 - ✝ 1902)
Voir / Les saints du jour (Mercredi 03 juin)
Homélie :
Les discussions à propos de la résurrection allaient bon train. Il n’y a rien de surprenant à cela : comme tous les aspects de la foi, la résurrection est en effet apparue lentement et a nécessité une longue maturation.
Pour les saducéens, qui ne prennent comme référence que la Torah écrite, les démonstrations des pharisiens ne sont pas recevables ; soutenir la foi en la résurrection ne peut être pris au sérieux. Ils entreprennent ainsi de montrer à Jésus que la vision matérialiste d’une vie après la vie est absurde. L’histoire de la veuve qu’ils inventent à dessein le montre. Pour faire leur réfutation, il aurait cependant suffit à cette femme d’avoir deux maris, qu’elle en ait eu sept n’ajoute rien au raisonnement. Mais cela montre toute l’ironie avec laquelle ils considèrent cette proposition, cela montre qu’ils veulent tourner en dérision la position des pharisiens.
Mais Jésus ne soutient pas cette conception matérialiste. Il le leur concède sans détour : il est impossible de réduire la vie après la mort à une continuation de la vie terrestre. Dans l’au-delà, on ne se marie pas, on n’est pas mariés comme on l’est sur la terre, on est alors comme des anges dans les cieux. La comparaison avec les anges ne veut pas être une description du même ordre que celle des sept maris, elle n’est pas un excès inverse qui voudrait nier complètement le mariage ; elle montre simplement le passage à une dimension qui concerne Dieu lui-même.
Finalement, la concession que fait Jésus est à double tranchant car elle montre aux saducéens qu’ils ont commis la même erreur que les pharisiens qu’ils dénoncent, en se servant eux aussi d’anthropomorphisme et de rationalisme.
Or, lorsque les morts ressusciteront, la réalité sera tout autre que celle que nous connaissons. Il faut donc chercher à la comprendre tout autrement. Pour les y aider, Jésus fait lui aussi référence à Moïse, non pas selon ce qu’il dit, mais selon ce que Dieu lui dit. Dieu se présente à Moïse comme le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. C'est-à-dire que le Dieu vivant est le Dieu des vivants, il est le Dieu de ceux qui sont déjà vivants auprès de lui.
Ainsi Jésus s’éloigne-t-il d’un code de Loi détaché de la vie, répondant à tout de façon intemporelle et presque inhumaine. Jésus nous invite au contraire à entendre un Dieu qui invite à la rencontre, un Dieu qui parle aux hommes dans leur histoire personnelle et particulière. Le Seigneur s’adresse à chaque homme et le nomme. Il est le Dieu de la vie, le Dieu des vivants, le Dieu qui fait vivre.
Voilà où se joue la différence de point de vue où nous entraine Jésus. Notre Dieu est le Dieu qui fait vivre de sa vie, en lui et par lui. Le rencontrer authentiquement est entrer dans sa vie. Il n’est plus possible de considérer la résurrection comme un concept, une idée qui décrit et explique l’au-delà, mais comme un don fait à tous ceux qui veulent vivre de la vie de Dieu. Maintenant. Car la vie ou la mort se joue dans la rencontre avec le Dieu de la vie, maintenant. Nous sommes invités à faire l’expérience inouïe qu’au cœur de toutes les morts où nous nous sommes laissés enfermer, l’appel à la vie de Dieu nous rejoint et nous sauve.
Seigneur Jésus, déploie la puissance de ta résurrection dans nos vies, viens à notre rencontre et transforme-nous par ton Esprit de vie. Mets en nous un cœur nouveau, qui batte au rythme de ton amour. Mets en nous un esprit nouveau qui s’ouvre aux réalités spirituelles et nous donne d’en vivre dès à présent.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Anastase d'Antioche (?-599), Moine puis Patriarche d'Antioche
Homélie 5, sur la Résurrection ; PG 89, 1358 (trad. bréviaire rev.)
« Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants »
« Le Christ a connu la mort, puis la vie, pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants » (Rm 14,9) ; « Dieu n'est pas le Dieu des morts, il est le Dieu des vivants ». Puisque le Seigneur des morts est vivant, les morts ne sont plus des morts mais des vivants ; la vie règne en eux, pour qu'ils vivent et ne craignent plus la mort, de même que « le Christ, ressuscité des morts, ne meurt plus » (Rm 6,9). Ressuscités et libérés de la corruption, ils ne verront plus la mort ; ils participeront à la résurrection du Christ, comme lui-même a eu part à leur mort. En effet, s'il est venu sur terre, jusqu'alors prison éternelle, c'est pour « briser les portes de bronze et fracasser les verrous de fer » (Is 45,2), pour tirer notre vie de la corruption en l'attirant à lui, et nous donner la liberté à la place de l'esclavage.
Si ce plan de salut n'est pas encore pleinement réalisé, car les hommes meurent toujours et leurs corps sont désagrégés par la mort, cela ne doit pas être un motif d'incroyance. Déjà nous avons reçu les premiers fruits de ce qui nous est promis, en la personne de celui qui est notre premier-né... : « Avec lui, il nous a ressuscités ; avec lui, il nous a fait régner aux cieux, dans le Christ Jésus » (Ep 2,6). Nous atteindrons à la pleine réalisation de cette promesse lorsque viendra le temps fixé par le Père, lorsque nous dépouillerons l'enfance et serons parvenus « à l'état d'homme parfait » (Ep 4,13). Car le Père éternel a voulu que le don qu'il nous a fait demeure ferme... L'apôtre Paul l'a déclaré, car il le savait bien, cela arrivera à tout le genre humain, par le Christ, qui « transformera nos pauvres corps à l'image de son corps glorieux » (Ph 3,21)... Le corps glorieux du Christ n'est pas différent du corps « semé dans la faiblesse, sans valeur » (1Co 15,43) ; c'est le même corps changé en gloire. Et ce que le Christ a réalisé en amenant au Père sa propre humanité, premier exemplaire de notre nature, il le fera pour toute l'humanité selon sa promesse : « Quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes » (Jn 12,32).
Evangelizo.org
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix
Bonsoir François_1
Bonsoir Maud
Bonsoir à toutes et à tous
Jeudi 4 Juin 2015
Sainte Clotilde
Morte en 545. Épouse de Clovis, roi des francs. Elle joua un rôle important dans la conversion de son mari. À la mort de ce dernier, elle se retira à Tours, près de la tombe de Saint Martin.
9ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année B
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=04/06/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix
Bonsoir François_1
Bonsoir Maud
Bonsoir à toutes et à tous
Jeudi 4 Juin 2015
Sainte Clotilde
Morte en 545. Épouse de Clovis, roi des francs. Elle joua un rôle important dans la conversion de son mari. À la mort de ce dernier, elle se retira à Tours, près de la tombe de Saint Martin.
9ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année B
(Première lecture)
Livre de Tobie 6 : 10 et 11 ; 7 : 1, 9 à 17 ; 8 : 4 à 9a
« Daigne me faire miséricorde, ainsi qu’à elle, et nous mener ensemble à un âge avancé. »
En ces jours-là,
quand Raphaël fut entré en Médie
et que déjà il approchait d’Ecbatane,
il dit au garçon :
« Tobie, mon frère »,
et celui-ci répondit :
« Qu’y a-t-il ? »
Raphaël reprit :
« Nous devons loger cette nuit chez Ragouël.
Cet homme est ton parent,
et il a une fille qui s’appelle Sarra. »
Entré à Ecbatane, Tobie dit à Raphaël :
« Azarias, mon frère,
conduis-moi tout droit chez notre frère Ragouël. »
Raphaël le conduisit donc chez Ragouël.
Ils le trouvèrent assis à l’entrée de la cour
et le saluèrent les premiers.
Il leur répondit :
« Grande joie à vous, frères, soyez les bienvenus ! »,
et il les fit entrer dans sa maison.
Tobie et Raphaël prirent un bain,
ils se lavèrent, avant de prendre place pour le repas.
Puis, Tobie dit à Raphaël :
« Azarias, mon frère,
demande à Ragouël de me donner en mariage Sarra ma parente. »
Ragouël entendit ces mots et dit au jeune Tobie :
« Cette nuit, mange, bois, prends du bon temps :
toi seul as le droit d’épouser ma fille Sarra,
et moi-même je n’ai pas le pouvoir de la donner à un autre homme,
puisque tu es mon plus proche parent.
Pourtant, je dois te dire la vérité, mon enfant :
je l’ai donnée en mariage à sept de nos frères,
et ils sont morts la nuit même,
au moment où ils allaient s’approcher d’elle.
Mais à présent, mon enfant, mange et bois :
le SEIGNEUR interviendra en votre faveur. »
Tobie répliqua :
« Je ne mangerai ni ne boirai rien,
tant que tu n’auras pas pris de décision à mon sujet. »
Ragouël lui dit :
« Soit ! elle t’est donnée en mariage
selon le décret du Livre de Moïse ;
c’est un JUGEMENT du Ciel qui te l’a accordée.
Emmène donc ta sœur.
Car, dès à présent, tu es son frère et elle est ta sœur.
À partir d’aujourd’hui elle t’est donnée pour toujours.
Que le SEIGNEUR du Ciel veille sur vous cette nuit, mon enfant,
et vous comble de SA MISÉRICORDE et de SA PAIX ! »
Ragouël appela Sarra, qui vint vers lui.
Il prit la main de sa fille et la confia à Tobie, en disant :
« Emmène-la :
conformément à la Loi et au décret consigné dans le Livre de Moïse,
elle t’est donnée pour femme.
Prends-la et conduis-la en bonne santé chez ton père.
Et que le DIEU du Ciel vous guide dans la PAIX ! »
Puis il appela sa femme et lui dit d’apporter une feuille
sur laquelle il écrivit l’acte de mariage,
selon lequel il donnait Sarra à Tobie
conformément au décret de la Loi de Moïse.
Après quoi, on commença à manger et à boire.
Ragouël s’adressa à sa femme Edna :
« Va préparer la seconde chambre, ma sœur,
et tu y conduiras notre fille. »
Elle s’en alla préparer le lit dans la chambre,
comme Ragouël l’avait demandé,
y conduisit sa fille et pleura sur elle.
Puis, elle essuya ses larmes et lui dit :
« Confiance, ma fille !
Que le SEIGNEUR du Ciel change ta douleur en joie !
Confiance, ma fille ! »
Puis elle se retira.
Quand les parents de Sarra eurent quitté la chambre et fermé la porte,
Tobie sortit du lit et dit à Sarra :
« Lève-toi, ma sœur.
Prions, et demandons à notre SEIGNEUR
de nous combler de SA MISÉRICORDE et de SON SALUT. »
Elle se leva, et ils se mirent à prier
et à demander que leur soit accordé le SALUT.
Tobie commença ainsi :
« Béni sois-TU, DIEU de nos pères ;
béni soit TON NOM
dans toutes les générations, à jamais.
Que les Cieux TE bénissent
et toute TA CRÉATION dans tous les siècles.
C’est TOI qui as fait Adam ;
TU lui as fait une aide et un appui : Ève, sa femme.
Et de tous deux est né le genre humain.
C’est TOI qui as dit :
“Il n’est pas bon que l’homme soit seul.
Je vais lui faire une aide qui lui soit semblable.”
Aussi, ce n’est pas pour une union illégitime
que je prends ma sœur que voici,
mais dans la vérité de la Loi.
Daigne me faire miséricorde, ainsi qu’à elle,
et nous mener ensemble à un âge avancé. »
Puis ils dirent d’une seule voix :
« Amen ! Amen ! »
Et ils se couchèrent pour la nuit.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Livre de Tobie 6 : 10 et 11 ; 7 : 1, 9 à 17 ; 8 : 4 à 9a
« Daigne me faire miséricorde, ainsi qu’à elle, et nous mener ensemble à un âge avancé. »
En ces jours-là,
quand Raphaël fut entré en Médie
et que déjà il approchait d’Ecbatane,
il dit au garçon :
« Tobie, mon frère »,
et celui-ci répondit :
« Qu’y a-t-il ? »
Raphaël reprit :
« Nous devons loger cette nuit chez Ragouël.
Cet homme est ton parent,
et il a une fille qui s’appelle Sarra. »
Entré à Ecbatane, Tobie dit à Raphaël :
« Azarias, mon frère,
conduis-moi tout droit chez notre frère Ragouël. »
Raphaël le conduisit donc chez Ragouël.
Ils le trouvèrent assis à l’entrée de la cour
et le saluèrent les premiers.
Il leur répondit :
« Grande joie à vous, frères, soyez les bienvenus ! »,
et il les fit entrer dans sa maison.
Tobie et Raphaël prirent un bain,
ils se lavèrent, avant de prendre place pour le repas.
Puis, Tobie dit à Raphaël :
« Azarias, mon frère,
demande à Ragouël de me donner en mariage Sarra ma parente. »
Ragouël entendit ces mots et dit au jeune Tobie :
« Cette nuit, mange, bois, prends du bon temps :
toi seul as le droit d’épouser ma fille Sarra,
et moi-même je n’ai pas le pouvoir de la donner à un autre homme,
puisque tu es mon plus proche parent.
Pourtant, je dois te dire la vérité, mon enfant :
je l’ai donnée en mariage à sept de nos frères,
et ils sont morts la nuit même,
au moment où ils allaient s’approcher d’elle.
Mais à présent, mon enfant, mange et bois :
le SEIGNEUR interviendra en votre faveur. »
Tobie répliqua :
« Je ne mangerai ni ne boirai rien,
tant que tu n’auras pas pris de décision à mon sujet. »
Ragouël lui dit :
« Soit ! elle t’est donnée en mariage
selon le décret du Livre de Moïse ;
c’est un JUGEMENT du Ciel qui te l’a accordée.
Emmène donc ta sœur.
Car, dès à présent, tu es son frère et elle est ta sœur.
À partir d’aujourd’hui elle t’est donnée pour toujours.
Que le SEIGNEUR du Ciel veille sur vous cette nuit, mon enfant,
et vous comble de SA MISÉRICORDE et de SA PAIX ! »
Ragouël appela Sarra, qui vint vers lui.
Il prit la main de sa fille et la confia à Tobie, en disant :
« Emmène-la :
conformément à la Loi et au décret consigné dans le Livre de Moïse,
elle t’est donnée pour femme.
Prends-la et conduis-la en bonne santé chez ton père.
Et que le DIEU du Ciel vous guide dans la PAIX ! »
Puis il appela sa femme et lui dit d’apporter une feuille
sur laquelle il écrivit l’acte de mariage,
selon lequel il donnait Sarra à Tobie
conformément au décret de la Loi de Moïse.
Après quoi, on commença à manger et à boire.
Ragouël s’adressa à sa femme Edna :
« Va préparer la seconde chambre, ma sœur,
et tu y conduiras notre fille. »
Elle s’en alla préparer le lit dans la chambre,
comme Ragouël l’avait demandé,
y conduisit sa fille et pleura sur elle.
Puis, elle essuya ses larmes et lui dit :
« Confiance, ma fille !
Que le SEIGNEUR du Ciel change ta douleur en joie !
Confiance, ma fille ! »
Puis elle se retira.
Quand les parents de Sarra eurent quitté la chambre et fermé la porte,
Tobie sortit du lit et dit à Sarra :
« Lève-toi, ma sœur.
Prions, et demandons à notre SEIGNEUR
de nous combler de SA MISÉRICORDE et de SON SALUT. »
Elle se leva, et ils se mirent à prier
et à demander que leur soit accordé le SALUT.
Tobie commença ainsi :
« Béni sois-TU, DIEU de nos pères ;
béni soit TON NOM
dans toutes les générations, à jamais.
Que les Cieux TE bénissent
et toute TA CRÉATION dans tous les siècles.
C’est TOI qui as fait Adam ;
TU lui as fait une aide et un appui : Ève, sa femme.
Et de tous deux est né le genre humain.
C’est TOI qui as dit :
“Il n’est pas bon que l’homme soit seul.
Je vais lui faire une aide qui lui soit semblable.”
Aussi, ce n’est pas pour une union illégitime
que je prends ma sœur que voici,
mais dans la vérité de la Loi.
Daigne me faire miséricorde, ainsi qu’à elle,
et nous mener ensemble à un âge avancé. »
Puis ils dirent d’une seule voix :
« Amen ! Amen ! »
Et ils se couchèrent pour la nuit.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Le bonheur des fidèles
Chant des pèlerinages
[Psaume 127 (128) ; entièrement]
[Psaume 127 (128) ; entièrement]
Psaume 127 (128) : 1 et 2, 3, 4 et 5
R/ Heureux qui craint le SEIGNEUR !
Heureux qui craint le SEIGNEUR
et marche selon SES VOIES !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! À toi, le bonheur !
R/
Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d’olivier.
R/
Voilà comment sera béni
l’homme qui craint le SEIGNEUR.
De Sion, que le SEIGNEUR te bénisse !
Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Heureux qui craint le SEIGNEUR
et marche selon SES VOIES !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! À toi, le bonheur !
R/
Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d’olivier.
R/
Voilà comment sera béni
l’homme qui craint le SEIGNEUR.
De Sion, que le SEIGNEUR te bénisse !
Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Marc 12 : 28b à 34
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Notre SAUVEUR, le CHRIST JÉSUS, a détruit la mort ;
IL a fait resplendir la VIE par l’Évangile.
Alléluia.
(2 Tm 1, 10)
« Il n’y a pas de COMMANDEMENT plus grand que ceux-là »
En ce temps-là,
un scribe s’avança pour demander à JÉSUS :
« Quel est le PREMIER de tous les COMMANDEMENTS ? »
JÉSUS lui fit cette réponse :
« Voici le premier :
Écoute, Israël :
le SEIGNEUR notre DIEU est l’UNIQUE SEIGNEUR.
Tu aimeras le SEIGNEUR ton DIEU
de tout ton cœur, de toute ton âme,
de tout ton esprit et de toute ta force.
Et voici le second :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Il n’y a pas de COMMANDEMENT plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit :
« Fort bien, MAÎTRE,
TU as dit VRAI :
DIEU EST l’UNIQUE
et il n’y en a pas d’autre que LUI.
L’aimer de tout son cœur,
de toute son intelligence, de toute sa force,
et aimer son prochain comme soi-même,
vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. »
JÉSUS, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit :
« Tu n’es pas loin du Royaume de DIEU. »
Et personne n’osait plus L’interroger.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Notre SAUVEUR, le CHRIST JÉSUS, a détruit la mort ;
IL a fait resplendir la VIE par l’Évangile.
Alléluia.
(2 Tm 1, 10)
« Il n’y a pas de COMMANDEMENT plus grand que ceux-là »
En ce temps-là,
un scribe s’avança pour demander à JÉSUS :
« Quel est le PREMIER de tous les COMMANDEMENTS ? »
JÉSUS lui fit cette réponse :
« Voici le premier :
Écoute, Israël :
le SEIGNEUR notre DIEU est l’UNIQUE SEIGNEUR.
Tu aimeras le SEIGNEUR ton DIEU
de tout ton cœur, de toute ton âme,
de tout ton esprit et de toute ta force.
Et voici le second :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Il n’y a pas de COMMANDEMENT plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit :
« Fort bien, MAÎTRE,
TU as dit VRAI :
DIEU EST l’UNIQUE
et il n’y en a pas d’autre que LUI.
L’aimer de tout son cœur,
de toute son intelligence, de toute sa force,
et aimer son prochain comme soi-même,
vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. »
JÉSUS, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit :
« Tu n’es pas loin du Royaume de DIEU. »
Et personne n’osait plus L’interroger.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
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Les services de la liturgie Catholique
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
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Lectures
Merci aux serviteurs de la PAROLE , Nicolas et Lumen
Bretagne- Pour le roi
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et merci !
Bonjour Bretagne et Tous Artisans de Paix, Merci !
Jeudi 04 juin 2015 : Jeudi de la 9e semaine du Temps Ordinaire
Sainte Clotilde, reine des Francs (476-545)
Fête de Saint Philippe Smaldone, « Apôtre des sourds-muets »,
Prêtre et Fondateur des « Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs » (1848-1923).
Voir / Les saints du jour (Jeudi 04 juin)Lectures du jour :
Homélie :
Un scribe sympathique
Après la rencontre polémique de Jésus avec les Pharisiens et les Hérodiens, sur le paiement du tribu à César, et la controverse avec les Sadducéens, sur la résurrection, le climat change et devient plus serein. Le docteur de la loi qui interroge Jésus a été bien impressionné par la réponse du Christ aux Sadducéens (12,24-27) et il se montre disposé à entendre Jésus.
Mais sa question surprend de la part d’un spécialiste des Écritures, car il devait en connaître la réponse. Cependant, la multiplication des préceptes entraînait les rabbins de cette époque à discuter indéfiniment sur l’importance relative de ces nombreuses lois. Ils en avaient recensé 613, correspondant aux 365 jours de l’année et les 248 parties formant l’ossature du corps humain. Le juif pieux se plaçait donc tout entier, chaque jour de l’année, sous la volonté de Dieu exprimée dans la Loi.
Cet ensemble de 613 commandements s’est transmis jusqu’à nos jours dans le Judaïsme. Établir une hiérarchie entre tous ces commandements préoccupait à juste titre les écoles juives de l’époque. On comprend qu’un discernement s’imposait pour ne pas verser dans une morale écrasante et compliquée.
La question du docteur de la Loi peut avoir une double signification : ou bien le scribe cherche à distinguer, comme les autres rabbins, entre les grands et les petits commandements ; ou plutôt, il voulait connaître le principe central et suprême d’où toutes les lois découlaient.
Aimer Dieu
La réponse de Jésus s’inspire de la prière quotidienne chez les Juifs, « Schema, Israël,… »: « Écoute, Israël, le Seigneur est unique… » Pourquoi adorer un seul Dieu, alors que les nations païennes autour d’Israël avaient toujours vénéré de nombreux dieux et déesses? Si on adore plusieurs divinités, on s’identifie d’une certaine manière à chacun et à chacune d’entre eux ou elles. Par l’adoration, on devient peu à peu l’objet qu'on vénère, on s'identifie à ce qu'on adore. Si notre vénération et notre amour se dispersent sur plusieurs divinités, nous nous divisons nous-mêmes et nous glissons vers notre propre destruction. L’adoration et la confiance au Dieu unique assurent notre unité, notre vie, notre bonheur et l’épanouissement de notre personne.
« Aimer le Seigneur de tout ton cœur, de toute ton âme,… » signifie qu’on ne peut aimer avec un cœur partagé, comme les païens. L’amour profond est nécessairement exclusif de tout autre amour. Toutes les aspirations de notre personne s’orientent vers l’unique Seigneur que nous aimons. Le croyant qui aime fidèlement de cette manière réalise l’unité de sa personne et parvient à la paix.
Aimer son prochain
Jésus n’offre pas une pensée originale en mentionnant le précepte d’aimer son prochain. Le Livre du Lévitique (19,18) prescrivait déjà : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même : je suis le Seigneur. » Restait la question disputée : qui est mon prochain ? Jésus donnera une réponse claire à cette question dans la parabole du « Bon Samaritain. » (Luc 10,25-28).
Ce qui est nouveau de la part de Jésus, c’est de joindre les deux commandements en un seul : il n’y a qu’un seul amour, celui de Dieu qui s’étend au prochain. L’amour reçu de Dieu et tout don découlant de cet amour doit être partagé avec le prochain. Autrement dit, Dieu est présent dans le prochain, quel qu’il soit, parce qu'il a été créé à l'image et ressemblance de Dieu. Il porte en lui un reflet de son Créateur (Gen 1,26s).
Un docteur qui a compris
Le scribe exprime avec insistance son plein accord avec Jésus. Il complète même la réponse du Christ, en comparant l’amour de Dieu et du prochain aux holocaustes et aux sacrifices. En effet, ces offrandes louables sont extérieures à la personne humaine et n’engagent pas nécessairement son coeur. C’est son amour qui est l’essentiel, parce qu’il anime le cœur du croyant et qu’il donne vie et valeur à toutes ses actions. Le scribe rejoint ainsi les prophètes qui avaient dénoncé si souvent les sacrifices sans amour et sans don de soi-même, des sacrifices purement matériels, exprimant un formalisme sans âme.
En louant le scribe, Jésus lui dit qu’il n'est pas loin du Royaume de Dieu. Que lui manque-t-il pour entrer dans le Royaume ? Il lui manque de croire en Jésus, l'Envoyé de Dieu, et de le suivre comme son disciple.
Jean-Louis D’Aragon, s.j.
Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
Traité de l'amour de Dieu, ch. 8-10
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur »
Le premier et le plus grand commandement est celui-ci : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu ». Mais notre nature est faible ; en nous le premier degré de l'amour c'est de nous aimer nous-mêmes avant tout autre chose, pour nous-mêmes... Pour nous empêcher de glisser trop sur cette pente, Dieu nous a donné le précepte d'aimer notre prochain comme nous-mêmes... Or nous constatons que cela n'est pas possible sans Dieu, sans reconnaître que tout vient de lui et que sans lui nous ne pouvons absolument rien. A ce deuxième degré donc l'homme se tourne vers Dieu, mais ne l'aime encore que pour soi et non pour lui...
Il faudrait cependant avoir un cœur de marbre ou de bronze pour ne pas être touché par le secours que Dieu nous donne quand nous nous tournons vers lui dans les épreuves. Dans les épreuves il nous est impossible de ne pas goûter combien il est doux (Ps 33,9). Et bientôt nous commençons à l'aimer plus à cause de la douceur que nous trouvons en lui qu'à cause de notre propre intérêt... Quand nous en sommes là, il n'est pas difficile d'aimer notre prochain comme nous-mêmes... Nous aimons les autres comme nous sommes aimés, comme Jésus Christ nous a aimés. Voilà l'amour de celui qui dit avec le psalmiste : « Chantez les louanges du Seigneur, car il est bon » (Ps 117,1). Louer le Seigneur non pas parce qu'il est bon pour nous, mais simplement parce qu'il est bon, aimer Dieu pour Dieu et non pour nous-mêmes, c'est le troisième degré de l'amour.
Heureux ceux qui ont pu monter jusqu'au quatrième degré de l'amour : ne plus s'aimer soi-même que pour l'amour de Dieu... Quand est-ce que mon âme, enivrée de l'amour de Dieu, s'oubliant elle-même, ne s'estimant pas plus qu'un vase brisé, quand est-ce qu'elle s'élancera vers Dieu pour se perdre en lui et ne plus être qu'un seul esprit avec lui ? (1Co 6,17) Quand pourra-t-elle s'écrier : « Ma chair et mon cœur sont consumés, Dieu de mon cœur, Dieu ma part pour l'éternité » (Ps 72,26) ? Saints et heureux, ceux qui ont pu éprouver quelque chose de semblable pendant cette vie mortelle, même rarement, même une seule fois. Ce n'est pas un bonheur humain, c'est déjà demeurer au ciel.
Evangelizo.org
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Bonjour Nicolas et merci !
Bonjour Bretagne et Tous Artisans de Paix, Merci !
Jeudi 04 juin 2015 : Jeudi de la 9e semaine du Temps Ordinaire
Sainte Clotilde, reine des Francs (476-545)
Fête de Saint Philippe Smaldone, « Apôtre des sourds-muets »,
Prêtre et Fondateur des « Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs » (1848-1923).
Voir / Les saints du jour (Jeudi 04 juin)Lectures du jour :
Homélie :
Un scribe sympathique
Après la rencontre polémique de Jésus avec les Pharisiens et les Hérodiens, sur le paiement du tribu à César, et la controverse avec les Sadducéens, sur la résurrection, le climat change et devient plus serein. Le docteur de la loi qui interroge Jésus a été bien impressionné par la réponse du Christ aux Sadducéens (12,24-27) et il se montre disposé à entendre Jésus.
Mais sa question surprend de la part d’un spécialiste des Écritures, car il devait en connaître la réponse. Cependant, la multiplication des préceptes entraînait les rabbins de cette époque à discuter indéfiniment sur l’importance relative de ces nombreuses lois. Ils en avaient recensé 613, correspondant aux 365 jours de l’année et les 248 parties formant l’ossature du corps humain. Le juif pieux se plaçait donc tout entier, chaque jour de l’année, sous la volonté de Dieu exprimée dans la Loi.
Cet ensemble de 613 commandements s’est transmis jusqu’à nos jours dans le Judaïsme. Établir une hiérarchie entre tous ces commandements préoccupait à juste titre les écoles juives de l’époque. On comprend qu’un discernement s’imposait pour ne pas verser dans une morale écrasante et compliquée.
La question du docteur de la Loi peut avoir une double signification : ou bien le scribe cherche à distinguer, comme les autres rabbins, entre les grands et les petits commandements ; ou plutôt, il voulait connaître le principe central et suprême d’où toutes les lois découlaient.
Aimer Dieu
La réponse de Jésus s’inspire de la prière quotidienne chez les Juifs, « Schema, Israël,… »: « Écoute, Israël, le Seigneur est unique… » Pourquoi adorer un seul Dieu, alors que les nations païennes autour d’Israël avaient toujours vénéré de nombreux dieux et déesses? Si on adore plusieurs divinités, on s’identifie d’une certaine manière à chacun et à chacune d’entre eux ou elles. Par l’adoration, on devient peu à peu l’objet qu'on vénère, on s'identifie à ce qu'on adore. Si notre vénération et notre amour se dispersent sur plusieurs divinités, nous nous divisons nous-mêmes et nous glissons vers notre propre destruction. L’adoration et la confiance au Dieu unique assurent notre unité, notre vie, notre bonheur et l’épanouissement de notre personne.
« Aimer le Seigneur de tout ton cœur, de toute ton âme,… » signifie qu’on ne peut aimer avec un cœur partagé, comme les païens. L’amour profond est nécessairement exclusif de tout autre amour. Toutes les aspirations de notre personne s’orientent vers l’unique Seigneur que nous aimons. Le croyant qui aime fidèlement de cette manière réalise l’unité de sa personne et parvient à la paix.
Aimer son prochain
Jésus n’offre pas une pensée originale en mentionnant le précepte d’aimer son prochain. Le Livre du Lévitique (19,18) prescrivait déjà : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même : je suis le Seigneur. » Restait la question disputée : qui est mon prochain ? Jésus donnera une réponse claire à cette question dans la parabole du « Bon Samaritain. » (Luc 10,25-28).
Ce qui est nouveau de la part de Jésus, c’est de joindre les deux commandements en un seul : il n’y a qu’un seul amour, celui de Dieu qui s’étend au prochain. L’amour reçu de Dieu et tout don découlant de cet amour doit être partagé avec le prochain. Autrement dit, Dieu est présent dans le prochain, quel qu’il soit, parce qu'il a été créé à l'image et ressemblance de Dieu. Il porte en lui un reflet de son Créateur (Gen 1,26s).
Un docteur qui a compris
Le scribe exprime avec insistance son plein accord avec Jésus. Il complète même la réponse du Christ, en comparant l’amour de Dieu et du prochain aux holocaustes et aux sacrifices. En effet, ces offrandes louables sont extérieures à la personne humaine et n’engagent pas nécessairement son coeur. C’est son amour qui est l’essentiel, parce qu’il anime le cœur du croyant et qu’il donne vie et valeur à toutes ses actions. Le scribe rejoint ainsi les prophètes qui avaient dénoncé si souvent les sacrifices sans amour et sans don de soi-même, des sacrifices purement matériels, exprimant un formalisme sans âme.
En louant le scribe, Jésus lui dit qu’il n'est pas loin du Royaume de Dieu. Que lui manque-t-il pour entrer dans le Royaume ? Il lui manque de croire en Jésus, l'Envoyé de Dieu, et de le suivre comme son disciple.
Jean-Louis D’Aragon, s.j.
Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
Traité de l'amour de Dieu, ch. 8-10
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur »
Le premier et le plus grand commandement est celui-ci : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu ». Mais notre nature est faible ; en nous le premier degré de l'amour c'est de nous aimer nous-mêmes avant tout autre chose, pour nous-mêmes... Pour nous empêcher de glisser trop sur cette pente, Dieu nous a donné le précepte d'aimer notre prochain comme nous-mêmes... Or nous constatons que cela n'est pas possible sans Dieu, sans reconnaître que tout vient de lui et que sans lui nous ne pouvons absolument rien. A ce deuxième degré donc l'homme se tourne vers Dieu, mais ne l'aime encore que pour soi et non pour lui...
Il faudrait cependant avoir un cœur de marbre ou de bronze pour ne pas être touché par le secours que Dieu nous donne quand nous nous tournons vers lui dans les épreuves. Dans les épreuves il nous est impossible de ne pas goûter combien il est doux (Ps 33,9). Et bientôt nous commençons à l'aimer plus à cause de la douceur que nous trouvons en lui qu'à cause de notre propre intérêt... Quand nous en sommes là, il n'est pas difficile d'aimer notre prochain comme nous-mêmes... Nous aimons les autres comme nous sommes aimés, comme Jésus Christ nous a aimés. Voilà l'amour de celui qui dit avec le psalmiste : « Chantez les louanges du Seigneur, car il est bon » (Ps 117,1). Louer le Seigneur non pas parce qu'il est bon pour nous, mais simplement parce qu'il est bon, aimer Dieu pour Dieu et non pour nous-mêmes, c'est le troisième degré de l'amour.
Heureux ceux qui ont pu monter jusqu'au quatrième degré de l'amour : ne plus s'aimer soi-même que pour l'amour de Dieu... Quand est-ce que mon âme, enivrée de l'amour de Dieu, s'oubliant elle-même, ne s'estimant pas plus qu'un vase brisé, quand est-ce qu'elle s'élancera vers Dieu pour se perdre en lui et ne plus être qu'un seul esprit avec lui ? (1Co 6,17) Quand pourra-t-elle s'écrier : « Ma chair et mon cœur sont consumés, Dieu de mon cœur, Dieu ma part pour l'éternité » (Ps 72,26) ? Saints et heureux, ceux qui ont pu éprouver quelque chose de semblable pendant cette vie mortelle, même rarement, même une seule fois. Ce n'est pas un bonheur humain, c'est déjà demeurer au ciel.
Evangelizo.org
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Invité- Invité
méditation de la parole
Bonjour @ Lumen ,
Merci de tout cœur pour les commentaires de l'Evangile d'aujourd'hui . J'ai particulièrement aimé l'idée que aimer plusieurs divinités dans l'Ancien Testament divisait le cœur et n'aimer que le Dieu Unique unifiait !
Bonne soirée
Bretagne
Merci de tout cœur pour les commentaires de l'Evangile d'aujourd'hui . J'ai particulièrement aimé l'idée que aimer plusieurs divinités dans l'Ancien Testament divisait le cœur et n'aimer que le Dieu Unique unifiait !
Bonne soirée
Bretagne
Bretagne- Pour le roi
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix
Bonsoir François_1
Bonsoir Bretagne
Bonsoir Maud
Bonsoir à toutes et à tous
Vendredi 5 Juin 2015
Saint Boniface, Évêque et Martyr
Ce bénédictin anglais fit connaître l’évangile aux populations germaniques. Sacré Archevêque de Mayenne, il mourut assassiné . Apôtre de l’Allemagne.
9ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Rouge )
Année B
[Psaume 145 (146) ; entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=05/06/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix
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Bonsoir Maud
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Vendredi 5 Juin 2015
Saint Boniface, Évêque et Martyr
Ce bénédictin anglais fit connaître l’évangile aux populations germaniques. Sacré Archevêque de Mayenne, il mourut assassiné . Apôtre de l’Allemagne.
9ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Rouge )
Année B
(Première lecture)
Livre de Tobie 11 : 5 à 17
« DIEU m’avait frappé, mais voici que je revois mon fils »
En ces jours-là,
Anna était assise à l’entrée de la cour
et surveillait la route par laquelle son fils était parti.
Elle le reconnut qui arrivait
et cria à Tobith :
« Voici ton fils qui revient,
et aussi son compagnon de voyage. »
Raphaël dit à Tobie,
avant que celui-ci ne s’approche de son père :
« J’ai la certitude que ses yeux vont s’ouvrir.
Étale sur eux le fiel du poisson ;
le remède provoquera la contraction des yeux
et en détachera le voile blanchâtre.
Ton père retrouvera la vue et verra la lumière. »
Anna courut se jeter au cou de son fils et lui dit :
« Je te revois, mon enfant.
À présent, je peux mourir ! »
Et elle se mit à pleurer.
Quant à Tobith, il se leva
et franchit l’entrée de la cour en trébuchant.
Tobie alla vers lui, le fiel du poisson à la main.
Il lui souffla dans les yeux,
le saisit et lui dit :
« Confiance, père ! »
Puis il lui appliqua le remède et en rajouta.
Ensuite, de ses deux mains,
il lui retira les pellicules en partant du coin des yeux.
Tobith se jeta alors au cou de son fils
et lui dit en pleurant :
« Je te revois, mon enfant, toi, la lumière de mes yeux ! »
Et il ajouta :
« Béni soit DIEU !
Béni soit SON GRAND NOM !
Bénis soient tous SES SAINTS ANGES !
Que SON GRAND NOM soit sur nous !
Bénis soient tous les Anges pour tous les siècles !
Car DIEU m’avait frappé,
mais voici que je revois mon fils Tobie. »
Tobie entra dans la maison,
tout joyeux et bénissant DIEU à pleine voix.
Il raconta à son père qu’il avait fait bon voyage,
qu’il rapportait l’argent
et comment il avait épousé Sarra, la fille de Ragouël :
« La voilà qui arrive, ajouta-t-il ;
elle est aux portes de Ninive. »
Tobith partit à la rencontre de sa belle-fille, aux portes de Ninive ;
il était tout joyeux et bénissait DIEU.
En le voyant marcher d’un pas ferme
et traverser la ville sans que personne le conduise par la main,
les habitants furent émerveillés,
et Tobith proclamait que DIEU l’avait pris en pitié
et lui avait rouvert les yeux.
Quand il arriva près de Sarra, la femme de son fils Tobie,
il la bénit en disant :
« Sois la bienvenue, ma fille !
Béni soit ton DIEU de t’avoir menée vers nous !
Béni soit ton père !
Béni soit mon fils Tobie
et bénie sois-tu, ma fille !
Sois la bienvenue dans ta maison,
sois comblée de bénédiction et de joie.
Entre, ma fille ! »
Ce jour-là fut un jour de joie
pour les Juifs qui habitaient Ninive.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Livre de Tobie 11 : 5 à 17
« DIEU m’avait frappé, mais voici que je revois mon fils »
En ces jours-là,
Anna était assise à l’entrée de la cour
et surveillait la route par laquelle son fils était parti.
Elle le reconnut qui arrivait
et cria à Tobith :
« Voici ton fils qui revient,
et aussi son compagnon de voyage. »
Raphaël dit à Tobie,
avant que celui-ci ne s’approche de son père :
« J’ai la certitude que ses yeux vont s’ouvrir.
Étale sur eux le fiel du poisson ;
le remède provoquera la contraction des yeux
et en détachera le voile blanchâtre.
Ton père retrouvera la vue et verra la lumière. »
Anna courut se jeter au cou de son fils et lui dit :
« Je te revois, mon enfant.
À présent, je peux mourir ! »
Et elle se mit à pleurer.
Quant à Tobith, il se leva
et franchit l’entrée de la cour en trébuchant.
Tobie alla vers lui, le fiel du poisson à la main.
Il lui souffla dans les yeux,
le saisit et lui dit :
« Confiance, père ! »
Puis il lui appliqua le remède et en rajouta.
Ensuite, de ses deux mains,
il lui retira les pellicules en partant du coin des yeux.
Tobith se jeta alors au cou de son fils
et lui dit en pleurant :
« Je te revois, mon enfant, toi, la lumière de mes yeux ! »
Et il ajouta :
« Béni soit DIEU !
Béni soit SON GRAND NOM !
Bénis soient tous SES SAINTS ANGES !
Que SON GRAND NOM soit sur nous !
Bénis soient tous les Anges pour tous les siècles !
Car DIEU m’avait frappé,
mais voici que je revois mon fils Tobie. »
Tobie entra dans la maison,
tout joyeux et bénissant DIEU à pleine voix.
Il raconta à son père qu’il avait fait bon voyage,
qu’il rapportait l’argent
et comment il avait épousé Sarra, la fille de Ragouël :
« La voilà qui arrive, ajouta-t-il ;
elle est aux portes de Ninive. »
Tobith partit à la rencontre de sa belle-fille, aux portes de Ninive ;
il était tout joyeux et bénissait DIEU.
En le voyant marcher d’un pas ferme
et traverser la ville sans que personne le conduise par la main,
les habitants furent émerveillés,
et Tobith proclamait que DIEU l’avait pris en pitié
et lui avait rouvert les yeux.
Quand il arriva près de Sarra, la femme de son fils Tobie,
il la bénit en disant :
« Sois la bienvenue, ma fille !
Béni soit ton DIEU de t’avoir menée vers nous !
Béni soit ton père !
Béni soit mon fils Tobie
et bénie sois-tu, ma fille !
Sois la bienvenue dans ta maison,
sois comblée de bénédiction et de joie.
Entre, ma fille ! »
Ce jour-là fut un jour de joie
pour les Juifs qui habitaient Ninive.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Le SEIGNEUR, PROTECTEUR des faibles
[Psaume 145 (146) ; entièrement]
Psaume 145 (146) : 2 et 5, 6c et 7, 8 et 9a, 9bc et 10
R/ Chante, ô mon âme,
la Louange du SEIGNEUR !
Je veux louer le SEIGNEUR tant que je vis,
chanter mes hymnes pour mon DIEU tant que je dure.
Heureux qui s’appuie sur le DIEU de Jacob,
qui met son espoir dans le SEIGNEUR son DIEU.
R/
IL garde à jamais SA FIDÉLITÉ,
IL fait JUSTICE aux opprimés,
aux affamés, IL donne le pain ;
le SEIGNEUR délie les enchaînés.
R/
Le SEIGNEUR ouvre les yeux des aveugles,
le SEIGNEUR redresse les accablés,
le SEIGNEUR aime les justes,
le SEIGNEUR protège l’étranger.
R/
IL soutient la veuve et l’orphelin,
IL égare les pas du méchant.
D’âge en âge, le SEIGNEUR régnera :
ton DIEU, ô Sion, pour toujours !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
la Louange du SEIGNEUR !
Je veux louer le SEIGNEUR tant que je vis,
chanter mes hymnes pour mon DIEU tant que je dure.
Heureux qui s’appuie sur le DIEU de Jacob,
qui met son espoir dans le SEIGNEUR son DIEU.
R/
IL garde à jamais SA FIDÉLITÉ,
IL fait JUSTICE aux opprimés,
aux affamés, IL donne le pain ;
le SEIGNEUR délie les enchaînés.
R/
Le SEIGNEUR ouvre les yeux des aveugles,
le SEIGNEUR redresse les accablés,
le SEIGNEUR aime les justes,
le SEIGNEUR protège l’étranger.
R/
IL soutient la veuve et l’orphelin,
IL égare les pas du méchant.
D’âge en âge, le SEIGNEUR régnera :
ton DIEU, ô Sion, pour toujours !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Marc 12 : 35 à 37
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Si quelqu’un M’aime, il gardera Ma PAROLE,
dit le SEIGNEUR ;
Mon PÈRE l’aimera, et nous viendrons vers lui.
Alléluia.
(Jn 14, 23)
« Comment les scribes peuvent-ils dire que le MESSIE est le fils de David ? »
En ce temps-là,
quand JÉSUS enseignait dans le Temple,
IL déclarait :
« Comment les scribes peuvent-ils dire
que le MESSIE est le fils de David ?
David lui-même a dit, inspiré par l’ESPRIT SAINT :
Le SEIGNEUR a dit à mon SEIGNEUR :
“Siège à Ma DROITE
jusqu’à ce que J’aie placé Tes ennemis
sous Tes PIEDS !”
David lui-même le nomme SEIGNEUR.
D’où vient alors qu’il est son fils ? »
Et la foule nombreuse l’écoutait avec plaisir.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Si quelqu’un M’aime, il gardera Ma PAROLE,
dit le SEIGNEUR ;
Mon PÈRE l’aimera, et nous viendrons vers lui.
Alléluia.
(Jn 14, 23)
« Comment les scribes peuvent-ils dire que le MESSIE est le fils de David ? »
En ce temps-là,
quand JÉSUS enseignait dans le Temple,
IL déclarait :
« Comment les scribes peuvent-ils dire
que le MESSIE est le fils de David ?
David lui-même a dit, inspiré par l’ESPRIT SAINT :
Le SEIGNEUR a dit à mon SEIGNEUR :
“Siège à Ma DROITE
jusqu’à ce que J’aie placé Tes ennemis
sous Tes PIEDS !”
David lui-même le nomme SEIGNEUR.
D’où vient alors qu’il est son fils ? »
Et la foule nombreuse l’écoutait avec plaisir.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=05/06/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 5 Juin 2015
Revêtir les sentiments du Cœur de Jésus
Evangile selon St Marc, chapitre 12, 35-37
Alors qu’il enseignait dans le Temple, Jésus, prenant la parole, déclarait : « Comment les scribes peuvent-ils dire que le Messie est le fils de David ?
David lui-même a dit, inspiré par l’Esprit Saint : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : ?Siège à ma droite jusqu’à ce que j’aie placé tes ennemis sous tes pieds !?
David lui-même le nomme Seigneur. D’où vient alors qu’il est son fils ? » Et la foule nombreuse l’écoutait avec plaisir.
Prière d'introduction
Père, approche-nous du Cœur Sacré de ton Fils, que l’Esprit Saint inspire ses sentiments en nous. Au nom du Père...
Demande
Sacré-Cœur de Jésus, en cette neuvaine qui t’est dédiée, nous voulons faire acte de réparation pour nos péchés et ceux des hommes. Nous te confions de manière particulière tous les membres de Regnum Christi qui se préparent à célébrer une année jubilaire.
Points de réflexion
1.En cette 9e semaine du Temps Ordinaire, nous lisons le livre de Tobie et nous poursuivons la lecture de l’Évangile selon saint Marc.
Cet Évangile se présente comme la démonstration de la thèse avancée par le premier verset :
« Commencement de l’Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu ». Jésus est le Fils de Dieu, le Messie, le Sauveur. Le livre de Tobie, de son côté, est un récit d’édification, une histoire familiale qui interpelle le lecteur par la présence de cette Providence bienveillante de Dieu, chantée par le Ps 145 :
« Le Seigneur rend la vue aux aveugles, le Seigneur redresse les courbés, le Seigneur aime les justes, le Seigneur protège l’étranger, il soutient l’orphelin et la veuve » (vv. 8-9).
Tobie et son père Tobit incarnent des modèles pour le peuple d’Israël et pour les hommes de bonne volonté de leur époque, parce qu’ils accomplissent la loi, c’est-à-dire, qu’ils s’accordent avec la volonté et les sentiments de Dieu :
« Moi, Tobit, j’ai marché sur des chemins de vérité et dans les bonnes œuvres tous les jours de ma vie » (Tb 1, 3).
2. En cette neuvaine de préparation à la fête du Sacré-Cœur, Jésus nous invite à revêtir ses sentiments, à agir, à penser, à parler d’un seul cœur avec lui.
Cela implique l’intériorisation de sa parole par l’écoute attentive, comme les auditeurs du Temple qui l’écoutaient avec plaisir et l’humble prière à l’Esprit Saint, qui met la loi en nous. Accordés avec Jésus, nous découvrons qu’il est venu changer nos expectatives trop humaines de salut ; notre Sauveur, en effet, n’est pas simplement un descendant de la maison de David, il est son Seigneur comme le déclare Jésus dans l’Évangile.
La première lecture, un voyage de retour à la maison paternelle et une conclusion heureuse de la mission de Tobie, peut nous aider aussi, comme point de comparaison pour comprendre la grandeur de la figure de Jésus, Fils de Dieu, et les sentiments de son cœur. Tobit et Anne attendent le retour de leur enfant. A sa vue, la mère « courut se jeter au cou de son fils et lui dit : Je te revois, mon enfant. À présent, je peux mourir ! »
. Le bon fils, obéissant et fidèle, fait la joie de ses parents, il est la lumière de leurs yeux. Dans le Nouveau Testament nous assisterons au retour, moins glorieux, d’un autre fils et à l’accueil encore plus miséricordieux du Père qui « courut se jeter à son cou et l’embrassa tendrement » (Lc 15,20).
Le livre de Tobie est encore marqué par la théorie de la rétribution très présente dans la littérature sapientielle. Jésus, lui, offrira sa vie pour « ce qui était perdu » (Lc 19,10).
Tout ce passage, et le livre en général, est caractérisé par la louange et l’action de grâce à Dieu en toute circonstance.
Toute la vie de Jésus est cela : une prière et une offrande constante au Père. L’accueil que Tobit réserve à sa belle-fille, frappée par la malédiction auparavant, nous fait penser à l’accueil que le Père accorde à l’Église, épouse du Christ, dans sa gloire.
3. Un autre élément de comparaison est intéressant.
Le Messie sera plus qu’un intermédiaire humain ou angélique auprès de Dieu : il est le Seigneur. La présence de Raphaël, qui guérit et accompagne, est signe de la bienveillance divine, de Dieu qui est proche de ses enfants. Jésus rappellera à ses auditeurs :
« Gardez-vous de mépriser aucun de ces petits : car, je vous le dis, leurs anges aux cieux voient constamment la face de mon Père qui est aux cieux » (Mt 18,10). Dans la lecture de demain, Raphaël confirmera à Tobit et à Tobie :
« Eh bien ! Quand tu priais en même temps que Sarra, c’était moi qui présentais votre prière devant la gloire de Dieu, pour qu’il la garde en mémoire ».
La protection des anges est un don inestimable pour les hommes, mais dans les projets de Dieu, une autre forme d’intercession nous a été donnée, celle de Jésus, unique médiateur entre Dieu et les hommes, « abaissé un moment au-dessous des anges, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur, parce qu’il a souffert la mort :
il fallait que, par la grâce de Dieu, au bénéfice de tout homme, il goûtât la mort » (He 2,9). Par sa mort nous sommes tous devenus des fils dans le Fils.
Dialogue avec le Christ
Sacré-Cœur de Jésus, accorde-moi de revêtir les sentiments de ton Cœur, de faire mienne cette solidarité extrême qui t’a porté à assumer notre nature, à partager nos misères et nos faiblesses. Que ton Esprit nous donne la grâce d’être des hommes et des femmes justes et fidèles comme Tobit et sa famille, et qu’il fasse briller en nous la grâce du baptême par laquelle nous sommes devenus des enfants de Dieu.
Résolution
Offrir à Jésus un détail spécial d’amour pendant la neuvaine du Sacré-Cœur pour réparer pour les péchés des hommes.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 5 Juin 2015
Revêtir les sentiments du Cœur de Jésus
Evangile selon St Marc, chapitre 12, 35-37
Alors qu’il enseignait dans le Temple, Jésus, prenant la parole, déclarait : « Comment les scribes peuvent-ils dire que le Messie est le fils de David ?
David lui-même a dit, inspiré par l’Esprit Saint : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : ?Siège à ma droite jusqu’à ce que j’aie placé tes ennemis sous tes pieds !?
David lui-même le nomme Seigneur. D’où vient alors qu’il est son fils ? » Et la foule nombreuse l’écoutait avec plaisir.
Prière d'introduction
Père, approche-nous du Cœur Sacré de ton Fils, que l’Esprit Saint inspire ses sentiments en nous. Au nom du Père...
Demande
Sacré-Cœur de Jésus, en cette neuvaine qui t’est dédiée, nous voulons faire acte de réparation pour nos péchés et ceux des hommes. Nous te confions de manière particulière tous les membres de Regnum Christi qui se préparent à célébrer une année jubilaire.
Points de réflexion
1.En cette 9e semaine du Temps Ordinaire, nous lisons le livre de Tobie et nous poursuivons la lecture de l’Évangile selon saint Marc.
Cet Évangile se présente comme la démonstration de la thèse avancée par le premier verset :
« Commencement de l’Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu ». Jésus est le Fils de Dieu, le Messie, le Sauveur. Le livre de Tobie, de son côté, est un récit d’édification, une histoire familiale qui interpelle le lecteur par la présence de cette Providence bienveillante de Dieu, chantée par le Ps 145 :
« Le Seigneur rend la vue aux aveugles, le Seigneur redresse les courbés, le Seigneur aime les justes, le Seigneur protège l’étranger, il soutient l’orphelin et la veuve » (vv. 8-9).
Tobie et son père Tobit incarnent des modèles pour le peuple d’Israël et pour les hommes de bonne volonté de leur époque, parce qu’ils accomplissent la loi, c’est-à-dire, qu’ils s’accordent avec la volonté et les sentiments de Dieu :
« Moi, Tobit, j’ai marché sur des chemins de vérité et dans les bonnes œuvres tous les jours de ma vie » (Tb 1, 3).
2. En cette neuvaine de préparation à la fête du Sacré-Cœur, Jésus nous invite à revêtir ses sentiments, à agir, à penser, à parler d’un seul cœur avec lui.
Cela implique l’intériorisation de sa parole par l’écoute attentive, comme les auditeurs du Temple qui l’écoutaient avec plaisir et l’humble prière à l’Esprit Saint, qui met la loi en nous. Accordés avec Jésus, nous découvrons qu’il est venu changer nos expectatives trop humaines de salut ; notre Sauveur, en effet, n’est pas simplement un descendant de la maison de David, il est son Seigneur comme le déclare Jésus dans l’Évangile.
La première lecture, un voyage de retour à la maison paternelle et une conclusion heureuse de la mission de Tobie, peut nous aider aussi, comme point de comparaison pour comprendre la grandeur de la figure de Jésus, Fils de Dieu, et les sentiments de son cœur. Tobit et Anne attendent le retour de leur enfant. A sa vue, la mère « courut se jeter au cou de son fils et lui dit : Je te revois, mon enfant. À présent, je peux mourir ! »
. Le bon fils, obéissant et fidèle, fait la joie de ses parents, il est la lumière de leurs yeux. Dans le Nouveau Testament nous assisterons au retour, moins glorieux, d’un autre fils et à l’accueil encore plus miséricordieux du Père qui « courut se jeter à son cou et l’embrassa tendrement » (Lc 15,20).
Le livre de Tobie est encore marqué par la théorie de la rétribution très présente dans la littérature sapientielle. Jésus, lui, offrira sa vie pour « ce qui était perdu » (Lc 19,10).
Tout ce passage, et le livre en général, est caractérisé par la louange et l’action de grâce à Dieu en toute circonstance.
Toute la vie de Jésus est cela : une prière et une offrande constante au Père. L’accueil que Tobit réserve à sa belle-fille, frappée par la malédiction auparavant, nous fait penser à l’accueil que le Père accorde à l’Église, épouse du Christ, dans sa gloire.
3. Un autre élément de comparaison est intéressant.
Le Messie sera plus qu’un intermédiaire humain ou angélique auprès de Dieu : il est le Seigneur. La présence de Raphaël, qui guérit et accompagne, est signe de la bienveillance divine, de Dieu qui est proche de ses enfants. Jésus rappellera à ses auditeurs :
« Gardez-vous de mépriser aucun de ces petits : car, je vous le dis, leurs anges aux cieux voient constamment la face de mon Père qui est aux cieux » (Mt 18,10). Dans la lecture de demain, Raphaël confirmera à Tobit et à Tobie :
« Eh bien ! Quand tu priais en même temps que Sarra, c’était moi qui présentais votre prière devant la gloire de Dieu, pour qu’il la garde en mémoire ».
La protection des anges est un don inestimable pour les hommes, mais dans les projets de Dieu, une autre forme d’intercession nous a été donnée, celle de Jésus, unique médiateur entre Dieu et les hommes, « abaissé un moment au-dessous des anges, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur, parce qu’il a souffert la mort :
il fallait que, par la grâce de Dieu, au bénéfice de tout homme, il goûtât la mort » (He 2,9). Par sa mort nous sommes tous devenus des fils dans le Fils.
Dialogue avec le Christ
Sacré-Cœur de Jésus, accorde-moi de revêtir les sentiments de ton Cœur, de faire mienne cette solidarité extrême qui t’a porté à assumer notre nature, à partager nos misères et nos faiblesses. Que ton Esprit nous donne la grâce d’être des hommes et des femmes justes et fidèles comme Tobit et sa famille, et qu’il fasse briller en nous la grâce du baptême par laquelle nous sommes devenus des enfants de Dieu.
Résolution
Offrir à Jésus un détail spécial d’amour pendant la neuvaine du Sacré-Cœur pour réparer pour les péchés des hommes.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Samedi 6 Juin 2015
« S’il est bon de tenir cachés les secrets d’un roi, il faut révéler les œuvres de Dieu »
Evangile selon St Marc, chapitre 12, 38-44
Dans son enseignement, il disait : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques, les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners.
Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. »
Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes.
Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie.
Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres.
Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »
Prière d'introduction
Père Saint, je veux chanter pour tes œuvres d’amour, inspiré par ton Esprit. Je veux chanter surtout l’œuvre admirable de la présence de Jésus, ton Fils, dans l’Eucharistie. Au nom du Père...
Demande
« Prenez, Seigneur, et recevez toute ma liberté, ma mémoire, mon entendement, et toute ma volonté ; tout ce que j’ai, et tout ce que je possède. Vous me l’avez donné, Seigneur, je vous le rends : tout est à vous, disposez-en selon votre bon plaisir. Donnez-moi votre amour et votre grâce ; ils suffisent à tous mes désirs » (Saint Ignace de Loyola)
Points de réflexion
1.La première lecture et l’Évangile d’aujourd’hui nous parlent de ce que les hommes voient et de ce que Dieu voit.
Dans le passage du livre de Tobie, Tobit et son fils se comportent en hommes justes à l’égard du compagnon du voyage :
« Mon enfant, pense à donner son salaire à ton compagnon de voyage, et ajoute un supplément » (Tb 12, 1).
Raphaël ouvrira les yeux des deux, les invitant à rendre grâce à leur premier bienfaiteur, Dieu, à proclamer les œuvres merveilleuses qu’il a faites, telle est sa volonté, et leur explique que la prière sans vérité, l’aumône sans justice, la richesse avec injustice ne valent rien devant Dieu.
Dans l’Évangile Jésus ouvrira les yeux des disciples face aux pratiques extérieures des scribes. Pour l’apparence, pour être vus par les hommes, ils font de longues prières, portent des vêtements d’apparat, sans faire attention au jugement de Dieu.
Jésus attire l’attention sur l’attitude intérieure. La veuve de l’Évangile, extérieurement, n’a pas fait une œuvre de grande valeur.
Mais Dieu a vu son cœur, capable de se détacher à l’insu des hommes de ce qui lui était nécessaire pour vivre, et il ne restera pas indifférent devant tant de générosité, cachée aux yeux du monde.
2. L’Eucharistie est un exercice continuel d’éducation de notre regard.
Les accidents du pain et du vin « voilent un réel divin », comme chante la séquence de la liturgie de demain ; et comme Tobit et Tobie, comme les disciples, Jésus nous invite à pénétrer le grand mystère de l’amour divin, à contempler l’attitude du cœur de Dieu, qui a été capable de donner sa vie tout en nous laissant sa présence, cachée aux yeux des savants, des scribes de notre monde.
Dans l’Eucharistie l’apparence est secondaire, la pauvreté du signe cache et ennoblit la totalité du don, l’absence du spectaculaire cache et élève le miracle de la présence divine. Dieu regarde l’âme et reconnaît en elle la foi qui pénètre l’invisible.
L’âme adoratrice écoute la voix de Raphaël et son invitation à bénir Dieu, à le célébrer devant tous les vivants, pour le bien qu’il nous a fait. Elle chante avec saint Thomas d’Aquin : « Sion, célèbre ton Sauveur, chante ton chef et ton pasteur par des hymnes et des chants ».
3. « L’ordre ancien le cède au nouveau, la réalité chasse l’ombre, et la lumière, la nuit » (Séquence Lauda Sion).
Tobie marchait en compagnie d’un ange. Nous marchons aussi sous leur protection, mais Dieu nous nourrit aussi avec leur pain, « le pain des anges, il est le pain de l’homme en route, le vrai pain des enfants de Dieu ».
La promesse de Dieu de marcher avec nous s’est accomplie en Jésus, il marche avec nous, ressuscité et présent dans tous les tabernacles qui attendent notre visite et notre adoration.
Dialogue avec le Christ
Jésus, fais de moi un adorateur de ta présence, qu’habité par elle, je puisse te porter à tous les hommes dans le tabernacle de mon cœur. Seigneur, que ma vie, mes paroles, mes actions soient « eucharistisées », qu’elles reflètent ton amour caché qui veut se donner à tous, cet amour prêt à faire rentrer tous ceux qui se présentent devant toi avec foi dans le sanctuaire de l’intimité trinitaire.
Résolution
Faire un temps d’adoration pendant le week-end pour rendre grâce à Dieu de sa présence et préparer la fête du Saint-Sacrement.
SOURCE : Catholique.org
La veuve indigente attend son tour pour déposer son offrande
Bonjour Lumen
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****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Samedi 6 Juin 2015
« S’il est bon de tenir cachés les secrets d’un roi, il faut révéler les œuvres de Dieu »
Evangile selon St Marc, chapitre 12, 38-44
Dans son enseignement, il disait : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques, les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners.
Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. »
Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes.
Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie.
Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres.
Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »
Prière d'introduction
Père Saint, je veux chanter pour tes œuvres d’amour, inspiré par ton Esprit. Je veux chanter surtout l’œuvre admirable de la présence de Jésus, ton Fils, dans l’Eucharistie. Au nom du Père...
Demande
« Prenez, Seigneur, et recevez toute ma liberté, ma mémoire, mon entendement, et toute ma volonté ; tout ce que j’ai, et tout ce que je possède. Vous me l’avez donné, Seigneur, je vous le rends : tout est à vous, disposez-en selon votre bon plaisir. Donnez-moi votre amour et votre grâce ; ils suffisent à tous mes désirs » (Saint Ignace de Loyola)
Points de réflexion
1.La première lecture et l’Évangile d’aujourd’hui nous parlent de ce que les hommes voient et de ce que Dieu voit.
Dans le passage du livre de Tobie, Tobit et son fils se comportent en hommes justes à l’égard du compagnon du voyage :
« Mon enfant, pense à donner son salaire à ton compagnon de voyage, et ajoute un supplément » (Tb 12, 1).
Raphaël ouvrira les yeux des deux, les invitant à rendre grâce à leur premier bienfaiteur, Dieu, à proclamer les œuvres merveilleuses qu’il a faites, telle est sa volonté, et leur explique que la prière sans vérité, l’aumône sans justice, la richesse avec injustice ne valent rien devant Dieu.
Dans l’Évangile Jésus ouvrira les yeux des disciples face aux pratiques extérieures des scribes. Pour l’apparence, pour être vus par les hommes, ils font de longues prières, portent des vêtements d’apparat, sans faire attention au jugement de Dieu.
Jésus attire l’attention sur l’attitude intérieure. La veuve de l’Évangile, extérieurement, n’a pas fait une œuvre de grande valeur.
Mais Dieu a vu son cœur, capable de se détacher à l’insu des hommes de ce qui lui était nécessaire pour vivre, et il ne restera pas indifférent devant tant de générosité, cachée aux yeux du monde.
2. L’Eucharistie est un exercice continuel d’éducation de notre regard.
Les accidents du pain et du vin « voilent un réel divin », comme chante la séquence de la liturgie de demain ; et comme Tobit et Tobie, comme les disciples, Jésus nous invite à pénétrer le grand mystère de l’amour divin, à contempler l’attitude du cœur de Dieu, qui a été capable de donner sa vie tout en nous laissant sa présence, cachée aux yeux des savants, des scribes de notre monde.
Dans l’Eucharistie l’apparence est secondaire, la pauvreté du signe cache et ennoblit la totalité du don, l’absence du spectaculaire cache et élève le miracle de la présence divine. Dieu regarde l’âme et reconnaît en elle la foi qui pénètre l’invisible.
L’âme adoratrice écoute la voix de Raphaël et son invitation à bénir Dieu, à le célébrer devant tous les vivants, pour le bien qu’il nous a fait. Elle chante avec saint Thomas d’Aquin : « Sion, célèbre ton Sauveur, chante ton chef et ton pasteur par des hymnes et des chants ».
3. « L’ordre ancien le cède au nouveau, la réalité chasse l’ombre, et la lumière, la nuit » (Séquence Lauda Sion).
Tobie marchait en compagnie d’un ange. Nous marchons aussi sous leur protection, mais Dieu nous nourrit aussi avec leur pain, « le pain des anges, il est le pain de l’homme en route, le vrai pain des enfants de Dieu ».
La promesse de Dieu de marcher avec nous s’est accomplie en Jésus, il marche avec nous, ressuscité et présent dans tous les tabernacles qui attendent notre visite et notre adoration.
Dialogue avec le Christ
Jésus, fais de moi un adorateur de ta présence, qu’habité par elle, je puisse te porter à tous les hommes dans le tabernacle de mon cœur. Seigneur, que ma vie, mes paroles, mes actions soient « eucharistisées », qu’elles reflètent ton amour caché qui veut se donner à tous, cet amour prêt à faire rentrer tous ceux qui se présentent devant toi avec foi dans le sanctuaire de l’intimité trinitaire.
Résolution
Faire un temps d’adoration pendant le week-end pour rendre grâce à Dieu de sa présence et préparer la fête du Saint-Sacrement.
SOURCE : Catholique.org
La veuve indigente attend son tour pour déposer son offrande
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Lumen,
Bonjour tous artisans de paix
Bonjour François_1
Bonjour Bretagne
Bonjour Maud
Bonjour à toutes et à tous
Samedi 6 Juin 2015
Saint Norbert, Évêque
Mort en 1134. Fondateur de l’ordre des chanoines réguliers de Prémontré, qu’il plaça sous la règle de Saint Augustin. Il termina sa vie comme Archevêque de Magdebourg.
9ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année B
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=06/06/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour tous artisans de paix
Bonjour François_1
Bonjour Bretagne
Bonjour Maud
Bonjour à toutes et à tous
Samedi 6 Juin 2015
Saint Norbert, Évêque
Mort en 1134. Fondateur de l’ordre des chanoines réguliers de Prémontré, qu’il plaça sous la règle de Saint Augustin. Il termina sa vie comme Archevêque de Magdebourg.
9ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année B
(Première lecture)
Livre de Tobie 12 : 1, 5 à 15, 20
« Et maintenant, bénissez le SEIGNEUR ! Voici que je remonte auprès de CELUI qui m’a envoyé »
En ces jours-là,
quand les noces furent achevées,
Tobith appela son fils Tobie et lui dit :
« Mon enfant, pense à donner son salaire
à ton compagnon de voyage,
et ajoute un supplément. »
Tobith appela Raphaël et lui dit :
« Accepte comme salaire la moitié de tout ce que tu as rapporté,
et va, porte-toi bien ! »
Alors l’Ange les prit tous deux à part et leur dit :
« Bénissez DIEU
et célébrez-LE devant tous les vivants
pour le BIEN qu’IL vous a fait.
Bénissez-LE et chantez SON NOM.
Annoncez à tous les hommes les ACTIONS de DIEU
comme elles LE méritent,
et n’hésitez pas à LE célébrer.
S’il est bon de tenir cachés les secrets d’un roi,
il faut révéler les ŒUVRES de DIEU
et les célébrer comme elles LE méritent.
Faites le bien,
et le mal ne vous atteindra pas.
Mieux vaut prier avec vérité
et faire l’aumône avec justice,
qu’être riche avec injustice.
Mieux vaut faire l’aumône
qu’amasser de l’or.
L’aumône délivre de la mort et purifie de tout péché.
Ceux qui font l’aumône seront rassasiés de vie,
tandis que le pécheur et l’homme injuste
sont leurs propres ennemis.
Je veux vous révéler toute la vérité,
sans rien vous cacher.
Je viens de vous dire que,
s’il est bon de tenir cachés les secrets d’un roi,
il faut révéler les ŒUVRES de DIEU comme elles LE méritent.
Eh bien ! Quand tu priais en même temps que Sarra,
c’était moi qui présentais votre prière devant la GLOIRE de DIEU,
pour qu’IL la garde en mémoire,
et je faisais de même lorsque tu enterrais les morts.
Quand tu n’as pas hésité à te lever,
à laisser ton repas et à partir enterrer un mort,
c’est alors que j’ai été envoyé vers toi
pour te mettre à l’épreuve,
mais DIEU m’a aussi envoyé pour te guérir,
ainsi que Sarra, ta belle-fille.
Moi, je suis Raphaël,
l’un des Sept Anges qui se tiennent ou se présentent
devant la GLOIRE du SEIGNEUR.
Et maintenant, bénissez le SEIGNEUR sur la Terre !
Célébrez DIEU !
Voici que je remonte auprès de CELUI qui m’a envoyé.
Mettez par écrit tout ce qui vous est arrivé. »
Alors l’Ange remonta au Ciel.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Livre de Tobie 12 : 1, 5 à 15, 20
« Et maintenant, bénissez le SEIGNEUR ! Voici que je remonte auprès de CELUI qui m’a envoyé »
En ces jours-là,
quand les noces furent achevées,
Tobith appela son fils Tobie et lui dit :
« Mon enfant, pense à donner son salaire
à ton compagnon de voyage,
et ajoute un supplément. »
Tobith appela Raphaël et lui dit :
« Accepte comme salaire la moitié de tout ce que tu as rapporté,
et va, porte-toi bien ! »
Alors l’Ange les prit tous deux à part et leur dit :
« Bénissez DIEU
et célébrez-LE devant tous les vivants
pour le BIEN qu’IL vous a fait.
Bénissez-LE et chantez SON NOM.
Annoncez à tous les hommes les ACTIONS de DIEU
comme elles LE méritent,
et n’hésitez pas à LE célébrer.
S’il est bon de tenir cachés les secrets d’un roi,
il faut révéler les ŒUVRES de DIEU
et les célébrer comme elles LE méritent.
Faites le bien,
et le mal ne vous atteindra pas.
Mieux vaut prier avec vérité
et faire l’aumône avec justice,
qu’être riche avec injustice.
Mieux vaut faire l’aumône
qu’amasser de l’or.
L’aumône délivre de la mort et purifie de tout péché.
Ceux qui font l’aumône seront rassasiés de vie,
tandis que le pécheur et l’homme injuste
sont leurs propres ennemis.
Je veux vous révéler toute la vérité,
sans rien vous cacher.
Je viens de vous dire que,
s’il est bon de tenir cachés les secrets d’un roi,
il faut révéler les ŒUVRES de DIEU comme elles LE méritent.
Eh bien ! Quand tu priais en même temps que Sarra,
c’était moi qui présentais votre prière devant la GLOIRE de DIEU,
pour qu’IL la garde en mémoire,
et je faisais de même lorsque tu enterrais les morts.
Quand tu n’as pas hésité à te lever,
à laisser ton repas et à partir enterrer un mort,
c’est alors que j’ai été envoyé vers toi
pour te mettre à l’épreuve,
mais DIEU m’a aussi envoyé pour te guérir,
ainsi que Sarra, ta belle-fille.
Moi, je suis Raphaël,
l’un des Sept Anges qui se tiennent ou se présentent
devant la GLOIRE du SEIGNEUR.
Et maintenant, bénissez le SEIGNEUR sur la Terre !
Célébrez DIEU !
Voici que je remonte auprès de CELUI qui m’a envoyé.
Mettez par écrit tout ce qui vous est arrivé. »
Alors l’Ange remonta au Ciel.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Le bonheur des fidèles
Cantique de Tobie
[Tobie 13 : 1 à 18 ) ; entièrement]
[Tobie 13 : 1 à 18 ) ; entièrement]
Cantique de Tobie 13 : 2, 7, 8abc, 8defg
R/ Béni soit DIEU, le VIVANT, à jamais !
C’est LUI qui châtie et prend pitié,
qui fait descendre aux profondeurs des enfers
et retire de la grande perdition :
nul n’échappe à SA MAIN.
R/
Regardez ce qu’IL a fait pour vous,
rendez-LUI grâce à pleine voix !
Bénissez le SEIGNEUR de JUSTICE,
exaltez le ROI des Siècles !
R/
Et moi, en terre d’exil, je LUI rends grâce ;
je montre SA GRANDEUR et SA FORCE
au peuple des pécheurs.
R/
« Revenez, pécheurs,
et vivez devant LUI dans la justice.
Qui sait s’IL ne vous rendra pas
SON AMOUR et SA GRÂCE ! »
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
C’est LUI qui châtie et prend pitié,
qui fait descendre aux profondeurs des enfers
et retire de la grande perdition :
nul n’échappe à SA MAIN.
R/
Regardez ce qu’IL a fait pour vous,
rendez-LUI grâce à pleine voix !
Bénissez le SEIGNEUR de JUSTICE,
exaltez le ROI des Siècles !
R/
Et moi, en terre d’exil, je LUI rends grâce ;
je montre SA GRANDEUR et SA FORCE
au peuple des pécheurs.
R/
« Revenez, pécheurs,
et vivez devant LUI dans la justice.
Qui sait s’IL ne vous rendra pas
SON AMOUR et SA GRÂCE ! »
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Marc 12 : 38 à 44
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Heureux les pauvres de cœur,
car le Royaume des Cieux est à eux !
Alléluia.
(Mt 5, 3)
« Cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres »
En ce temps-là,
dans SON ENSEIGNEMENT, JÉSUS disait :
« Méfiez-vous des scribes,
qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat
et qui aiment les salutations sur les places publiques,
les sièges d’honneur dans les synagogues,
et les places d’honneur dans les dîners.
Ils dévorent les biens des veuves
et, pour l’apparence, ils font de longues prières :
ils seront d’autant plus sévèrement jugés. »
JÉSUS s’était assis dans le Temple
en face de la salle du trésor,
et regardait comment la foule y mettait de l’argent.
Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes.
Une pauvre veuve s’avança
et mit deux petites pièces de monnaie.
JÉSUS appela Ses Disciples et leur déclara :
« AMEN, Je vous le dis :
cette pauvre veuve a mis dans le Trésor
plus que tous les autres.
Car tous, ils ont pris sur leur superflu,
mais elle, elle a pris sur son indigence :
elle a mis tout ce qu’elle possédait,
tout ce qu’elle avait pour vivre. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Heureux les pauvres de cœur,
car le Royaume des Cieux est à eux !
Alléluia.
(Mt 5, 3)
« Cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres »
En ce temps-là,
dans SON ENSEIGNEMENT, JÉSUS disait :
« Méfiez-vous des scribes,
qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat
et qui aiment les salutations sur les places publiques,
les sièges d’honneur dans les synagogues,
et les places d’honneur dans les dîners.
Ils dévorent les biens des veuves
et, pour l’apparence, ils font de longues prières :
ils seront d’autant plus sévèrement jugés. »
JÉSUS s’était assis dans le Temple
en face de la salle du trésor,
et regardait comment la foule y mettait de l’argent.
Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes.
Une pauvre veuve s’avança
et mit deux petites pièces de monnaie.
JÉSUS appela Ses Disciples et leur déclara :
« AMEN, Je vous le dis :
cette pauvre veuve a mis dans le Trésor
plus que tous les autres.
Car tous, ils ont pris sur leur superflu,
mais elle, elle a pris sur son indigence :
elle a mis tout ce qu’elle possédait,
tout ce qu’elle avait pour vivre. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=06/06/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
lectures
Bonjour @tous ,
merci Maud et Nicolas pour vos posts .
Que le Dieu d'Amour et de Miséricorde vous comblent de Ses Bénédictions
Amicalement
Bretagne
Bretagne- Pour le roi
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Inscription : 19/10/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Samedi 06 juin 2015 : Samedi de la 9e semaine du Temps Ordinaire
Saint Norbert de Xanten, Archevêque, Fondateur de l'Ordre des Prémontrés (1080-1134)
Saint Marcellin Champagnat, Prêtre, Fondateur des Petits Frères de Marie (1789-1840)
Voir / Les saints du jour (Samedi 06 juin)
Homélie :
Jésus enseigne dans le Temple. Et voilà qu’il met en garde ses disciples contre les scribes qui aiment à se mettre en avant dans les synagogues, les places publiques ou les dîners et qui dévorent les biens des veuves (cf. Mc 12, 40). La transition avec l’épisode qui suit est faite. Car c’est bien sur une veuve et sur son don de deux piécettes dans le Trésor du Temple que Jésus va attirer l’attention de ses disciples.
Arrêtons-nous un peu sur le geste de cette femme. Que nous en dit Jésus ? Elle fait une offrande à Dieu qui dépasse celles –fussent-elles mêmes ajoutées les unes aux autres – de tous les riches qui l’avaient précédée devant le tronc du trésor du Temple : « en vérité je vous le dis, cette veuve, qui est pauvre, a mis plus que tous ceux qui mettent dans le Trésor » (Mc 12, 43).
Qu’est-ce qui fait la valeur de l’offrande de cette veuve ? Ce n’est pas sa quantité, son contenu matériel. Que sont en effet deux petites pièces face à tout l’or déposé chaque jour dans le Trésor du Temple. Alors en quoi peut bien résider la valeur du geste de cette veuve ? Jésus nous donne lui-même la réponse : « Tous ont mis de leur superflu, mais elle, de son indigence, a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre » (Mc 12, 44).
« Elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre » : Voilà en quoi réside la valeur de l’offrande de cette veuve : elle est totale, elle est un don. Et ce don est d’autant plus beau qu’il n’est pas ostentatoire, qu’il s’opère dans la discrétion et l’indifférence la plus totale de tous ceux qui se trouvaient dans le Temple à ce moment-là. Une veuve, misérable qui plus est, tout comme le bruit de deux piécettes tombant dans le tronc du trésor perdu dans le brouhaha d’une multitude de voix… Qu’elle attention pourrait-elle retenir ?
Là est vraiment toute la qualité du don de cette veuve. La pauvreté de son contenu et la discrétion qui l’accompagne laissent transparaître qu’il n’y a derrière lui aucune recherche de soi, aucune vanité. En outre, le fait que cette veuve donne tout ce qu’elle a manifeste également sa confiance et son abandon total entre les mains de celui à qui elle fait cette offrande. En donnant tout ce qu’elle a, elle s’en remet totalement à la Providence divine.
Et si Jésus se donnait lui-même à reconnaître en cette veuve ? Ne serait-il pas en train de nous révéler de manière anticipative le sens de sa Passion ?
Jésus, s’il est roi, est roi d’humilité. Cette veuve opprimée et généreuse est bien l’image vivante de Jésus, ce roi sans argent et sans palais, qu’on veut exclure de sa maison comme de sa vigne, et qui, dans le don le plus total, offre sa vie à son Père pour tous ceux qui le tuent, dans la confiance absolue qu’il le ressuscitera le troisième jour. Ainsi se révèle la royauté du Christ. Par son humilité, il a triomphé de l’orgueil. Par sa radicalité dans le don, il a triomphé de l’égoïsme. Par son abandon entre les mains du Père, il a triomphé de l’autonomie et de la défiance mensongère.
« Seigneur, par l’évangile de ce jour, tu nous rappelles que la pauvreté, le silence et la discrétion doivent toujours crier en nous plus fort que la richesse, le bruit et la vanité du monde. A travers cette veuve, Jésus, notre roi, tu nous supplies et nous cries encore : « Heureux les pauvres de cœur le Royaume des cieux est à eux ! ». Que ces paroles nous réveillent de la torpeur mortifère de notre péché et nous ouvre à la vie éternelle du Royaume ! »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), Carmélite, Docteur de l'Église
Poésie « Vivo sin vivir en mí » (trad. OC, Cerf, 1995, p. 1221)
« Elle a tout donné »
Je vis mais sans vivre en moi ;
Et mon espérance est telle
Que je meurs de ne pas mourir.
Je vis déjà hors de moi
Depuis que je meurs d'amour ;
Car je vis dans le Seigneur
Qui m'a voulue pour lui.
Quand je lui donnai mon cœur,
Il y inscrivit ces mots :
Je meurs de ne pas mourir...
Ah ! qu'elle est triste la vie,
Où l'on ne jouit pas du Seigneur !
Et si l'amour lui-même est doux
La longue attente ne l'est pas ;
Ôte-moi, mon Dieu, cette charge
Plus lourde que l'acier,
Car je meurs de ne pas mourir.
Je vis dans la seule confiance
Que je dois un jour mourir,
Parce que, par la mort, c'est la vie
Que me promet mon espérance.
Mort où l'on gagne la vie,
Ne tarde pas, puisque je t'attends,
Car je meurs de ne pas mourir.
Vois comme l'amour est fort (Ct 8,6) ;
Ô vie, ne me sois pas à charge !
Regarde ce qui seul demeure :
Pour te gagner, te perdre ! (Lc 9,24)
Qu'elle vienne la douce mort !
Ma mort, qu'elle vienne bien vite,
Car je meurs de ne pas mourir.
Cette vie de là-haut,
Vie qui est la véritable,
‒ ; Jusqu'à ce que meure cette vie d'ici-bas –
Tant que l'on vit on n'en jouit pas.
Ô mort ! ne te dérobe pas.
Que je vive puisque déjà je meurs,
Car je meurs de ne pas mourir.
Ô vie, que puis-je donner
À mon Dieu qui vit en moi
Si ce n'est de te perdre, toi,
Pour mériter de le goûter !
Je désire en mourant l'obtenir,
Puisque j'ai si grand désir de mon Aimé
Que je meurs de ne pas mourir.
Evangelizo.org
Je vis mais sans vivre en moi ;
Et mon espérance est telle
Que je meurs de ne pas mourir.
Je vis déjà hors de moi
Depuis que je meurs d'amour ;
Car je vis dans le Seigneur
Qui m'a voulue pour lui.
Quand je lui donnai mon cœur,
Il y inscrivit ces mots :
Je meurs de ne pas mourir...
Ah ! qu'elle est triste la vie,
Où l'on ne jouit pas du Seigneur !
Et si l'amour lui-même est doux
La longue attente ne l'est pas ;
Ôte-moi, mon Dieu, cette charge
Plus lourde que l'acier,
Car je meurs de ne pas mourir.
Je vis dans la seule confiance
Que je dois un jour mourir,
Parce que, par la mort, c'est la vie
Que me promet mon espérance.
Mort où l'on gagne la vie,
Ne tarde pas, puisque je t'attends,
Car je meurs de ne pas mourir.
Vois comme l'amour est fort (Ct 8,6) ;
Ô vie, ne me sois pas à charge !
Regarde ce qui seul demeure :
Pour te gagner, te perdre ! (Lc 9,24)
Qu'elle vienne la douce mort !
Ma mort, qu'elle vienne bien vite,
Car je meurs de ne pas mourir.
Cette vie de là-haut,
Vie qui est la véritable,
‒ ; Jusqu'à ce que meure cette vie d'ici-bas –
Tant que l'on vit on n'en jouit pas.
Ô mort ! ne te dérobe pas.
Que je vive puisque déjà je meurs,
Car je meurs de ne pas mourir.
Ô vie, que puis-je donner
À mon Dieu qui vit en moi
Si ce n'est de te perdre, toi,
Pour mériter de le goûter !
Je désire en mourant l'obtenir,
Puisque j'ai si grand désir de mon Aimé
Que je meurs de ne pas mourir.
Evangelizo.org
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Dimanche 7 Juin 2015
« Ceci est mon corps »
Evangile selon St Marc, chapitre 14, 12-26
Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l’on immolait l’agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent : « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? »
Il envoie deux de ses disciples en leur disant : « Allez à la ville ; un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre. Suivez-le, et là où il entrera, dites au propriétaire : ?Le Maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ??
Il vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée et prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs. »
Les disciples partirent, allèrent à la ville ; ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.
Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit : « Prenez, ceci est mon corps. »
Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, et ils en burent tous.
Et il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude.
Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, dans le royaume de Dieu. »
Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers.
Prière d'introduction
« Touche mon cœur, Seigneur. Fais-moi expérimenter ton amour, ne serait-ce qu’un peu. En ton nom, augmente ma foi. En ton nom augmente mon espérance. En ton nom, fais grandir mon amour. Donne-moi des occasions de me conformer à toi pour t’annoncer, pour t’aimer dans mon prochain ».
Demande
Seigneur Jésus-Christ, dans cet admirable sacrement, tu nous as laissé le mémorial de ta Passion ; donne-nous de vénérer d'un si grand amour le mystère de ton corps et de ton sang, que nous puissions recueillir sans cesse le fruit de ta Rédemption.
Points de réflexion
1.« Où veux-tu que nous préparions la Pâque ? »
La beauté de ce sacrement est justement en cela : ce n’est pas nous qui avons choisi Dieu, mais lui qui nous a choisis. C’est le Christ, Dieu lui-même, qui a décidé de demeurer parmi nous, de la manière la plus simple et humble.
Ceci est la nouveauté du catholicisme : Dieu lui-même s’abaisse ; il aime tant l’homme qu’il désire demeurer avec lui pour toujours. Avons-nous conscience de ce don de Dieu ?
Ce sont les disciples qui interrogent le Christ. C’est l’attitude qu’il faut avoir dès le début. Seigneur où veux-tu que je te cherche ?
Où veux-tu te révéler à moi ?
Il est difficile pour Dieu de pouvoir se manifester lorsque l’homme lui impose ses conditions, parce qu’il ne lui reste que la porte étroite et bornée de la raison humaine.
Au contraire, lorsque l’on s’abandonne un peu à la foi, qui, bien que raisonnable, implique toujours un saut de la foi, c’est alors que l’on rencontre l’horizon infini de l’amour, où Dieu peut se manifester sous les formes les plus « absurdes » par amour pour nous.
2. « Ceci est mon Corps ».
L’Évangile est radical, comme les paroles de Jésus. « Ceci est mon Corps » ; il n’y a là aucun sens figuré.
A quel point croyons-nous en cette présence réelle du Christ ? S’il existait une banque qui donnerait un chèque de 100 mille euros pour le simple fait de faire la queue, combien de fois ferions-nous la queue ?
Probablement plus d’une fois, indépendamment des conditions climatiques. Pourquoi n’assistons-nous pas à la messe ou n’allons-nous pas à la chapelle, avec la même fréquence ?
Nous recevons quelque chose de plus précieux que 100 mille euros et de beaucoup plus transcendant que quelques papiers de valeur.
La question est ici de savoir, une fois de plus, si cela nous paraît logique ou pas, si cela a du sens ou si c’est absurde.
Lorsqu’il y a cette volonté humble et soumise qui accepte Dieu sans conditions, on peut réussir à croire avec une foi solide.
Lorsque, dès le début, il y a préjugé et simple raisonnement, il est très difficile de pouvoir se laisser toucher par la simplicité et la tendresse de Dieu.
3. « Après avoir chanté les hymnes, ils partirent pour le mont des Oliviers
Après la Cène, ils entonnèrent des hymnes. Souvenons-nous que les chants étaient fréquemment utilisés pour rendre grâce à Dieu.
que toute célébration eucharistique, tout instant face à l’eucharistie, est un moment propice pour exploser en remerciements pour une seule réalité : l’amour de Dieu. Cet amour est encore présent lorsque tout le reste se sera écroulé.
Nous approchons-nous de l’Eucharistie seulement pour demander, ou pour remercier, sachant que Dieu seul suffit ?
« Ils partirent plus tard au mont des oliviers ». Là où souffrirait Jésus.
La foi, rappelons-le, ne nous libère pas des problèmes, mais nous donne bravoure, joie et courage pour les affronter.
qui expérimente réellement Dieu dans l’Eucharistie, ne se laisse ébranler par aucun tourment ou problème. Il y aura des tourments qui lui inspireront la peur, l’agitation, et qui le feront même trébucher, mais à aucun moment ils ne l’abattront.
Dialogue avec le Christ
« Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits ! Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie ; Il réclame ta vie à la tombe et te couronne d'amour et de tendresse ; Il comble de biens tes vieux jours : tu renouvelles, comme l'aigle, ta jeunesse » (Sal 103, 1-5).
Résolution
Assister à la messe un jour dans la semaine, en étant conscient du don merveilleux qu'est l'Eucharistie. Rendre visite à Christ-Eucharistie à un certain moment de ma journée, bien que pour cela je doive sacrifier quelques minutes d'une activité.
SOURCE : Catholique.org
" Ceci est Mon Corps "
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Dimanche 7 Juin 2015
« Ceci est mon corps »
Evangile selon St Marc, chapitre 14, 12-26
Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l’on immolait l’agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent : « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? »
Il envoie deux de ses disciples en leur disant : « Allez à la ville ; un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre. Suivez-le, et là où il entrera, dites au propriétaire : ?Le Maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ??
Il vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée et prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs. »
Les disciples partirent, allèrent à la ville ; ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.
Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit : « Prenez, ceci est mon corps. »
Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, et ils en burent tous.
Et il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude.
Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, dans le royaume de Dieu. »
Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers.
Prière d'introduction
« Touche mon cœur, Seigneur. Fais-moi expérimenter ton amour, ne serait-ce qu’un peu. En ton nom, augmente ma foi. En ton nom augmente mon espérance. En ton nom, fais grandir mon amour. Donne-moi des occasions de me conformer à toi pour t’annoncer, pour t’aimer dans mon prochain ».
Demande
Seigneur Jésus-Christ, dans cet admirable sacrement, tu nous as laissé le mémorial de ta Passion ; donne-nous de vénérer d'un si grand amour le mystère de ton corps et de ton sang, que nous puissions recueillir sans cesse le fruit de ta Rédemption.
Points de réflexion
1.« Où veux-tu que nous préparions la Pâque ? »
La beauté de ce sacrement est justement en cela : ce n’est pas nous qui avons choisi Dieu, mais lui qui nous a choisis. C’est le Christ, Dieu lui-même, qui a décidé de demeurer parmi nous, de la manière la plus simple et humble.
Ceci est la nouveauté du catholicisme : Dieu lui-même s’abaisse ; il aime tant l’homme qu’il désire demeurer avec lui pour toujours. Avons-nous conscience de ce don de Dieu ?
Ce sont les disciples qui interrogent le Christ. C’est l’attitude qu’il faut avoir dès le début. Seigneur où veux-tu que je te cherche ?
Où veux-tu te révéler à moi ?
Il est difficile pour Dieu de pouvoir se manifester lorsque l’homme lui impose ses conditions, parce qu’il ne lui reste que la porte étroite et bornée de la raison humaine.
Au contraire, lorsque l’on s’abandonne un peu à la foi, qui, bien que raisonnable, implique toujours un saut de la foi, c’est alors que l’on rencontre l’horizon infini de l’amour, où Dieu peut se manifester sous les formes les plus « absurdes » par amour pour nous.
2. « Ceci est mon Corps ».
L’Évangile est radical, comme les paroles de Jésus. « Ceci est mon Corps » ; il n’y a là aucun sens figuré.
A quel point croyons-nous en cette présence réelle du Christ ? S’il existait une banque qui donnerait un chèque de 100 mille euros pour le simple fait de faire la queue, combien de fois ferions-nous la queue ?
Probablement plus d’une fois, indépendamment des conditions climatiques. Pourquoi n’assistons-nous pas à la messe ou n’allons-nous pas à la chapelle, avec la même fréquence ?
Nous recevons quelque chose de plus précieux que 100 mille euros et de beaucoup plus transcendant que quelques papiers de valeur.
La question est ici de savoir, une fois de plus, si cela nous paraît logique ou pas, si cela a du sens ou si c’est absurde.
Lorsqu’il y a cette volonté humble et soumise qui accepte Dieu sans conditions, on peut réussir à croire avec une foi solide.
Lorsque, dès le début, il y a préjugé et simple raisonnement, il est très difficile de pouvoir se laisser toucher par la simplicité et la tendresse de Dieu.
3. « Après avoir chanté les hymnes, ils partirent pour le mont des Oliviers
Après la Cène, ils entonnèrent des hymnes. Souvenons-nous que les chants étaient fréquemment utilisés pour rendre grâce à Dieu.
que toute célébration eucharistique, tout instant face à l’eucharistie, est un moment propice pour exploser en remerciements pour une seule réalité : l’amour de Dieu. Cet amour est encore présent lorsque tout le reste se sera écroulé.
Nous approchons-nous de l’Eucharistie seulement pour demander, ou pour remercier, sachant que Dieu seul suffit ?
« Ils partirent plus tard au mont des oliviers ». Là où souffrirait Jésus.
La foi, rappelons-le, ne nous libère pas des problèmes, mais nous donne bravoure, joie et courage pour les affronter.
qui expérimente réellement Dieu dans l’Eucharistie, ne se laisse ébranler par aucun tourment ou problème. Il y aura des tourments qui lui inspireront la peur, l’agitation, et qui le feront même trébucher, mais à aucun moment ils ne l’abattront.
Dialogue avec le Christ
« Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits ! Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie ; Il réclame ta vie à la tombe et te couronne d'amour et de tendresse ; Il comble de biens tes vieux jours : tu renouvelles, comme l'aigle, ta jeunesse » (Sal 103, 1-5).
Résolution
Assister à la messe un jour dans la semaine, en étant conscient du don merveilleux qu'est l'Eucharistie. Rendre visite à Christ-Eucharistie à un certain moment de ma journée, bien que pour cela je doive sacrifier quelques minutes d'une activité.
SOURCE : Catholique.org
" Ceci est Mon Corps "
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Lumen,
Bonjour tous artisans de paix
Bonjour François_1
Bonsoir Bretagne
Bonjour Maud
Bonjour à toutes et à tous
Dimanche 7 Juin 2015
(Couleur liturgique : blanc )
Année B
Lien :
http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/en-marche-vers-dimanche-solennite-du-saint-sacrement-du-corps-et-du-sang-du-christ-b-integrale/00095023
Vu sur :
www.KTOTV.com
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=07/06/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour tous artisans de paix
Bonjour François_1
Bonsoir Bretagne
Bonjour Maud
Bonjour à toutes et à tous
Dimanche 7 Juin 2015
Le SAINT SACREMENT du CORPS et du SANG du CHRIST
Solennité du SEIGNEUR
Solennité du SEIGNEUR
(Couleur liturgique : blanc )
Année B
Lien :
http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/en-marche-vers-dimanche-solennite-du-saint-sacrement-du-corps-et-du-sang-du-christ-b-integrale/00095023
Vu sur :
www.KTOTV.com
(Première lecture)
Livre de l’Exode 24 : 3 à 8
« Voici le Sang de l’Alliance que le SEIGNEUR a conclue avec vous »
En ces jours-là,
Moïse vint rapporter au peuple
toutes les PAROLES du SEIGNEUR et toutes SES ORDONNANCES.
Tout le peuple répondit d’une seule voix :
« Toutes ces PAROLES que le SEIGNEUR a dites,
nous les mettrons en pratique. »
Moïse écrivit toutes les PAROLES du SEIGNEUR.
Il se leva de bon matin et il bâtit un autel au pied de la montagne,
et il dressa douze pierres pour les douze tribus d’Israël.
Puis il chargea quelques jeunes garçons parmi les fils d’Israël
d’offrir des holocaustes,
et d’immoler au SEIGNEUR des taureaux en sacrifice de paix.
Moïse prit la moitié du sang et le mit dans des coupes ;
puis il aspergea l’autel avec le reste du sang.
Il prit le livre de l’Alliance et en fit la lecture au peuple.
Celui-ci répondit :
« Tout ce que le SEIGNEUR a dit,
nous le mettrons en pratique, nous y obéirons. »
Moïse prit le sang, en aspergea le peuple, et dit :
« Voici le Sang de l’Alliance
que, sur la base de toutes ces PAROLES,
le SEIGNEUR a conclue avec vous. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Livre de l’Exode 24 : 3 à 8
« Voici le Sang de l’Alliance que le SEIGNEUR a conclue avec vous »
En ces jours-là,
Moïse vint rapporter au peuple
toutes les PAROLES du SEIGNEUR et toutes SES ORDONNANCES.
Tout le peuple répondit d’une seule voix :
« Toutes ces PAROLES que le SEIGNEUR a dites,
nous les mettrons en pratique. »
Moïse écrivit toutes les PAROLES du SEIGNEUR.
Il se leva de bon matin et il bâtit un autel au pied de la montagne,
et il dressa douze pierres pour les douze tribus d’Israël.
Puis il chargea quelques jeunes garçons parmi les fils d’Israël
d’offrir des holocaustes,
et d’immoler au SEIGNEUR des taureaux en sacrifice de paix.
Moïse prit la moitié du sang et le mit dans des coupes ;
puis il aspergea l’autel avec le reste du sang.
Il prit le livre de l’Alliance et en fit la lecture au peuple.
Celui-ci répondit :
« Tout ce que le SEIGNEUR a dit,
nous le mettrons en pratique, nous y obéirons. »
Moïse prit le sang, en aspergea le peuple, et dit :
« Voici le Sang de l’Alliance
que, sur la base de toutes ces PAROLES,
le SEIGNEUR a conclue avec vous. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Prière d’un homme arraché à la mort
[Psaume 115 (116B) ; entièrement]
Psaume 115 (116B) : 12 et 13, 15 et 16ac, 17 et 18
R/ J’élèverai la COUPE du SALUT,
j’invoquerai le NOM du SEIGNEUR.
Comment rendrai-je au SEIGNEUR
tout le bien qu’IL m’a fait ?
J’élèverai la COUPE du SALUT,
j’invoquerai le NOM du SEIGNEUR.
R/
Il en coûte au SEIGNEUR
de voir mourir les SIENS !
Ne suis-je pas, SEIGNEUR, ton serviteur,
moi, dont TU brisas les chaînes ?
R/
Je T’offrirai le Sacrifice d’ACTION de GRÂCE,
j’invoquerai le NOM du SEIGNEUR.
Je tiendrai mes promesses au SEIGNEUR,
oui, devant tout SON PEUPLE.
R/
[center] Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
j’invoquerai le NOM du SEIGNEUR.
Comment rendrai-je au SEIGNEUR
tout le bien qu’IL m’a fait ?
J’élèverai la COUPE du SALUT,
j’invoquerai le NOM du SEIGNEUR.
R/
Il en coûte au SEIGNEUR
de voir mourir les SIENS !
Ne suis-je pas, SEIGNEUR, ton serviteur,
moi, dont TU brisas les chaînes ?
R/
Je T’offrirai le Sacrifice d’ACTION de GRÂCE,
j’invoquerai le NOM du SEIGNEUR.
Je tiendrai mes promesses au SEIGNEUR,
oui, devant tout SON PEUPLE.
R/
[center] Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
(Deuxième lecture)
Lettre aux Hébreux 9 : 11 à 15
« Le SANG du CHRIST purifiera notre conscience »
Frères,
le CHRIST est venu, grand prêtre des biens à venir.
Par la tente plus grande et plus parfaite,
celle qui n’est pas œuvre de mains humaines
et n’appartient pas à cette création,
IL est entré une fois pour toutes dans le Sanctuaire,
en répandant, non pas le sang de boucs et de jeunes taureaux,
mais SON PROPRE SANG.
De cette manière, IL a obtenu une libération définitive.
S’il est vrai qu’une simple aspersion
avec le sang de boucs et de taureaux, et de la cendre de génisse,
sanctifie ceux qui sont souillés,
leur rendant la pureté de la chair,
le SANG du CHRIST fait bien davantage,
car le CHRIST, poussé par l’ESPRIT ÉTERNEL,
s’est offert LUI-MÊME à DIEU
comme UNE VICTIME SANS DÉFAUT ;
SON SANG purifiera donc notre conscience
des actes qui mènent à la mort,
pour que nous puissions rendre un culte au DIEU VIVANT.
Voilà pourquoi IL est le MÉDIATEUR d’une ALLIANCE NOUVELLE,
d’un TESTAMENT NOUVEAU :
puisque Sa Mort a permis le rachat des transgressions
commises sous le premier Testament,
ceux qui sont appelés
peuvent recevoir l’héritage éternel jadis promis.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Lettre aux Hébreux 9 : 11 à 15
« Le SANG du CHRIST purifiera notre conscience »
Frères,
le CHRIST est venu, grand prêtre des biens à venir.
Par la tente plus grande et plus parfaite,
celle qui n’est pas œuvre de mains humaines
et n’appartient pas à cette création,
IL est entré une fois pour toutes dans le Sanctuaire,
en répandant, non pas le sang de boucs et de jeunes taureaux,
mais SON PROPRE SANG.
De cette manière, IL a obtenu une libération définitive.
S’il est vrai qu’une simple aspersion
avec le sang de boucs et de taureaux, et de la cendre de génisse,
sanctifie ceux qui sont souillés,
leur rendant la pureté de la chair,
le SANG du CHRIST fait bien davantage,
car le CHRIST, poussé par l’ESPRIT ÉTERNEL,
s’est offert LUI-MÊME à DIEU
comme UNE VICTIME SANS DÉFAUT ;
SON SANG purifiera donc notre conscience
des actes qui mènent à la mort,
pour que nous puissions rendre un culte au DIEU VIVANT.
Voilà pourquoi IL est le MÉDIATEUR d’une ALLIANCE NOUVELLE,
d’un TESTAMENT NOUVEAU :
puisque Sa Mort a permis le rachat des transgressions
commises sous le premier Testament,
ceux qui sont appelés
peuvent recevoir l’héritage éternel jadis promis.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Séquence
Sion, célèbre ton SAUVEUR,
chante ton CHEF et ton PASTEUR
par des hymnes et des chants.
Tant que tu peux, tu dois oser,
car IL dépasse tes louanges,
tu ne peux trop le louer.
Le PAIN VIVANT, le PAIN de VIE,
IL est aujourd’hui proposé
comme objet de TES LOUANGES.
Au repas sacré de la Cène,
IL est bien vrai qu’il fut donné
au groupe des douze frères.
Louons-LE
à voix pleine et forte,
que soit joyeuse et rayonnante
l’allégresse de nos cœurs !
C’est en effet la journée solennelle
où nous fêtons de ce BANQUET DIVIN
la PREMIÈRE INSTITUTION.
À ce BANQUET du NOUVEAU ROI,
la Pâque de la LOI NOUVELLE
met fin à la Pâque ancienne.
L’ordre ancien le cède AU NOUVEAU,
la RÉALITÉ chasse l’ombre,
et la LUMIÈRE, la nuit.
Ce que fit le CHRIST à la Cène,
IL ordonna qu’en SA MÉMOIRE
nous Le fassions après LUI.
Instruits par SON PRÉCEPTE SAINT,
nous consacrons le PAIN, le VIN,
en VICTIME DE SALUT.
C’est un dogme pour les chrétiens
que le PAIN se change en SON CORPS,
que le VIN devient SON SANG.
Ce qu’on ne peut comprendre et voir,
notre foi ose l’affirmer,
hors des lois de la nature.
L’une et l’autre de ces espèces,
qui ne sont que de purs signes,
voilent un réel divin.
SA CHAIR NOURRIT, SON SANG ABREUVE,
mais le CHRIST tout entier demeure
sous chacune des espèces.
On LE reçoit sans LE briser,
LE rompre ni LE diviser ;
IL est reçu TOUT ENTIER.
Qu’un seul ou mille communient,
IL se donne à l’un comme aux autres,
IL nourrit sans disparaître.
Bons et mauvais LE consomment,
mais pour un sort bien différent,
pour la VIE ou pour la mort.
Mort des pécheurs, VIE pour les justes ;
vois : ils prennent pareillement ;
quel résultat différent !
Si l’on divise les espèces,
n’hésite pas, mais souviens-toi
qu’IL est présent dans un fragment
aussi bien que dans le tout.
Le signe seul est partagé,
le CHRIST n’est en rien divisé,
ni sa taille ni son état
n’ont en rien diminué.
* Le voici, le PAIN des Anges,
IL est le PAIN de l’homme en route,
le VRAI PAIN des Enfants de DIEU,
qu’on ne peut jeter aux chiens.
D’avance IL fut annoncé
par Isaac en sacrifice,
par l’agneau pascal immolé,
par la manne de nos pères.
Ô BON PASTEUR, notre VRAI PAIN,
Ô JÉSUS, aie pitié de nous,
nourris-nous et protège-nous,
fais-nous voir les biens éternels
dans la Terre des vivants.
TOI qui sais tout et qui peux tout,
TOI qui sur Terre nous nourris,
conduis-nous au BANQUET du CIEL
et donne-nous TON HÉRITAGE,
en compagnie de TES SAINTS.
Amen.
Sion, célèbre ton SAUVEUR,
chante ton CHEF et ton PASTEUR
par des hymnes et des chants.
Tant que tu peux, tu dois oser,
car IL dépasse tes louanges,
tu ne peux trop le louer.
Le PAIN VIVANT, le PAIN de VIE,
IL est aujourd’hui proposé
comme objet de TES LOUANGES.
Au repas sacré de la Cène,
IL est bien vrai qu’il fut donné
au groupe des douze frères.
Louons-LE
à voix pleine et forte,
que soit joyeuse et rayonnante
l’allégresse de nos cœurs !
C’est en effet la journée solennelle
où nous fêtons de ce BANQUET DIVIN
la PREMIÈRE INSTITUTION.
À ce BANQUET du NOUVEAU ROI,
la Pâque de la LOI NOUVELLE
met fin à la Pâque ancienne.
L’ordre ancien le cède AU NOUVEAU,
la RÉALITÉ chasse l’ombre,
et la LUMIÈRE, la nuit.
Ce que fit le CHRIST à la Cène,
IL ordonna qu’en SA MÉMOIRE
nous Le fassions après LUI.
Instruits par SON PRÉCEPTE SAINT,
nous consacrons le PAIN, le VIN,
en VICTIME DE SALUT.
C’est un dogme pour les chrétiens
que le PAIN se change en SON CORPS,
que le VIN devient SON SANG.
Ce qu’on ne peut comprendre et voir,
notre foi ose l’affirmer,
hors des lois de la nature.
L’une et l’autre de ces espèces,
qui ne sont que de purs signes,
voilent un réel divin.
SA CHAIR NOURRIT, SON SANG ABREUVE,
mais le CHRIST tout entier demeure
sous chacune des espèces.
On LE reçoit sans LE briser,
LE rompre ni LE diviser ;
IL est reçu TOUT ENTIER.
Qu’un seul ou mille communient,
IL se donne à l’un comme aux autres,
IL nourrit sans disparaître.
Bons et mauvais LE consomment,
mais pour un sort bien différent,
pour la VIE ou pour la mort.
Mort des pécheurs, VIE pour les justes ;
vois : ils prennent pareillement ;
quel résultat différent !
Si l’on divise les espèces,
n’hésite pas, mais souviens-toi
qu’IL est présent dans un fragment
aussi bien que dans le tout.
Le signe seul est partagé,
le CHRIST n’est en rien divisé,
ni sa taille ni son état
n’ont en rien diminué.
* Le voici, le PAIN des Anges,
IL est le PAIN de l’homme en route,
le VRAI PAIN des Enfants de DIEU,
qu’on ne peut jeter aux chiens.
D’avance IL fut annoncé
par Isaac en sacrifice,
par l’agneau pascal immolé,
par la manne de nos pères.
Ô BON PASTEUR, notre VRAI PAIN,
Ô JÉSUS, aie pitié de nous,
nourris-nous et protège-nous,
fais-nous voir les biens éternels
dans la Terre des vivants.
TOI qui sais tout et qui peux tout,
TOI qui sur Terre nous nourris,
conduis-nous au BANQUET du CIEL
et donne-nous TON HÉRITAGE,
en compagnie de TES SAINTS.
Amen.
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Marc 14 : 12 à 16, 22 à 26
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Moi, Je SUIS LE PAIN VIVANT qui est descendu du Ciel,
dit le SEIGNEUR ;
si quelqu’un mange de ce PAIN, il vivra éternellement.
Alléluia.
(Jn 6, 51)
« Ceci est Mon CORPS, ceci est Mon SANG »
Le premier jour de la fête des pains sans levain,
où l’on immolait l’agneau pascal,
les Disciples de JÉSUS LUI disent :
« Où veux-TU que nous allions faire les préparatifs
pour que TU manges la Pâque ? »
IL envoie deux de Ses Disciples en leur disant :
« Allez à la ville ;
un homme portant une cruche d’eau
viendra à votre rencontre.
Suivez-le,
et là où il entrera, dites au propriétaire :
“Le MAÎTRE te fait dire :
Où est la salle
où Je pourrai manger la Pâque avec Mes Disciples ?”
Il vous indiquera, à l’étage,
une grande pièce aménagée et prête pour un repas.
Faites-y pour nous les préparatifs. »
Les Disciples partirent, allèrent à la ville ;
ils trouvèrent tout comme JÉSUS leur avait dit,
et ils préparèrent la Pâque.
Pendant le repas,
JÉSUS, ayant pris du pain
et prononcé la bénédiction,
le rompit, le leur donna,
et dit :
« Prenez, ceci est Mon CORPS. »
Puis, ayant pris une coupe
et ayant rendu grâce,
IL la leur donna,
et ils en burent tous.
Et IL leur dit :
« Ceci est Mon SANG,
le SANG de l’ALLIANCE,
versé pour la multitude.
AMEN, Je vous le dis :
Je ne boirai plus du fruit de la vigne,
jusqu’au jour où Je le boirai, nouveau,
dans le ROYAUME de DIEU. »
Après avoir chanté les Psaumes,
ils partirent pour le mont des Oliviers.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Moi, Je SUIS LE PAIN VIVANT qui est descendu du Ciel,
dit le SEIGNEUR ;
si quelqu’un mange de ce PAIN, il vivra éternellement.
Alléluia.
(Jn 6, 51)
« Ceci est Mon CORPS, ceci est Mon SANG »
Le premier jour de la fête des pains sans levain,
où l’on immolait l’agneau pascal,
les Disciples de JÉSUS LUI disent :
« Où veux-TU que nous allions faire les préparatifs
pour que TU manges la Pâque ? »
IL envoie deux de Ses Disciples en leur disant :
« Allez à la ville ;
un homme portant une cruche d’eau
viendra à votre rencontre.
Suivez-le,
et là où il entrera, dites au propriétaire :
“Le MAÎTRE te fait dire :
Où est la salle
où Je pourrai manger la Pâque avec Mes Disciples ?”
Il vous indiquera, à l’étage,
une grande pièce aménagée et prête pour un repas.
Faites-y pour nous les préparatifs. »
Les Disciples partirent, allèrent à la ville ;
ils trouvèrent tout comme JÉSUS leur avait dit,
et ils préparèrent la Pâque.
Pendant le repas,
JÉSUS, ayant pris du pain
et prononcé la bénédiction,
le rompit, le leur donna,
et dit :
« Prenez, ceci est Mon CORPS. »
Puis, ayant pris une coupe
et ayant rendu grâce,
IL la leur donna,
et ils en burent tous.
Et IL leur dit :
« Ceci est Mon SANG,
le SANG de l’ALLIANCE,
versé pour la multitude.
AMEN, Je vous le dis :
Je ne boirai plus du fruit de la vigne,
jusqu’au jour où Je le boirai, nouveau,
dans le ROYAUME de DIEU. »
Après avoir chanté les Psaumes,
ils partirent pour le mont des Oliviers.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=07/06/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Dimanche 07 juin 2015 : Solennité du Corps et du Sang du Christ
7 juin. Saint Mériadec, Evêque de Vannes. VIIe.
Saint Antoine-Marie Gianelli, Évêque et Fondateur (1789-1846)
Voir / Les saints du jour (Dimanche 07 juin)
Homélie :
La scène décrite dans la première lecture est l’une des plus importantes de l’Ancien Testament. Moïse descend du Sinaï, et transmet au peuple les paroles du Seigneur et tous ses commandements. La réponse du peuple est immédiate et unanime: « Toutes ces paroles que le Seigneur a dites, nous les mettrons en pratique », nous enseignant ainsi que la bonne façon d’écouter la Parole de Dieu est de la vivre. Nous voyons aussi que, dès l’origine, la Parole de l’Alliance est donnée pour prendre corps dans nos vies.
L’Alliance en effet concerne essentiellement la vie de l’homme et la vie de Dieu. C’est le sang qui le dit. Dès qu’il les a eu reçues, « Moïse écrivit toutes les paroles du Seigneur » et entreprit d’offrir « un sacrifice de paix ». Ainsi, après que le peuple ait parlé, le sang parle à son tour pour dire que la Parole est plus que la vie, pour dire que la Parole est la source de la vie. Dès l’origine, l’Alliance est scellée dans la lettre et dans le sang. Désormais tous les rites liturgiques consisteront d’abord à ouvrir le Livre et à dire « ceci est le sang de l’alliance » car le sang va avec l’écrit et en donne le sens.
Mais il faut encore que cette vie, donnée et reçue, soit transmise. Cela est exprimé par une des singularités du texte. En effet, ce ne sont pas des prêtres qui offrent le sacrifice prescrit par Moïse, mais de jeunes hommes qu’il a choisis.
Cependant, dans le don de la Loi ou l’exécution du sacrifice d’action de grâce, en délégant de jeunes hommes choisis par Moïse ou des prêtres du temple, il a toujours fallu un intermédiaire aux hommes pour aborder Dieu. Parce que la distance entre Dieu et les hommes est telle qu’elle leur est infranchissable. Il leur convient donc d’ériger un temple, lieu choisi et préparé pour la rencontre, de mettre à part un prêtre, séparé des siens pour tous les unir en Dieu. Or Dieu, pour cette alliance dont il a l’initiative, propose aussi le prêtre pour le sacrifice : « le Christ est le grand prêtre du bonheur qui vient » affirme saint Paul dans la deuxième lecture.
Saint Marc l’atteste dans l’évangile. Il rapporte en effet les paroles de Jésus : « Ceci est mon sang, le sang de l'Alliance, répandu pour la multitude. Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu'à ce jour où je boirai un vin nouveau dans le royaume de Dieu ». Le sang de l’Alliance dont parle Jésus est bien le sang dont Moïse aspergeât le peuple au pied du Sinaï. Mais il y a un double changement. D’abord le sang n’est plus aspergé mais consommé, ensuite le sang est celui de Jésus lui-même. Ainsi ce que le rite exprimait de la communion de vie entre Dieu et son peuple perd sa forme extérieure, elle se réalise désormais de l’intérieur. Le Christ réconcilie Dieu et les hommes en répandant son propre sang, c'est-à-dire sa vie. Jésus-Christ offre sa vie à boire à ses disciples, le Fils remet la coupe de sa vie au Père. Cette vie unique donnée à chacun les réunit à jamais. On parle donc au sens fort de « sang de l’Alliance ».
On dit que cette Alliance est nouvelle, parce que Dieu ne condamne pas le pécheur mais insuffle en lui un désir de conversion correspondant au désir immense qu’il éprouve de le pardonner. La nouveauté de l’Alliance est là. Le cœur de la première alliance est dans la libération de l’esclavage ; dans la nouvelle Alliance le pardon de Dieu est fondamental. Parce que le péché est inscrit dans le cœur de l’homme, Dieu écrit sa loi d’amour dans ce cœur de chair et le rend à nouveau capable d’aimer, de se comporter en fils, de revenir dans le dynamisme de vie que transmet l’Alliance. Quand Jésus dit « Prenez, ceci est mon corps... Ceci est mon sang », il inaugure le nouveau rite pascal, il fait de l'Eucharistie le sacrement de l'Alliance nouvelle et éternelle et porte à son accomplissement la longue pédagogie commencée par Moïse.
Ce « sacrifice de paix », comme l’appelle Moïse, se vit désormais dans un repas. Le pain et le vin sont partagés, ils sont le corps et le sang du Seigneur. Comment ne pas évoquer, lorsqu’on parle de repas d’alliance, le banquet des noces de Cana ? Comment ne pas voir dans ce peuple rassemblé au pied du Sinaï, la figure de l’Église à qui s’adresse le don de Dieu, dont Marie est l’image et le modèle ? Ainsi Marie, lorsqu’elle interpellait les serviteurs en disant : « faites tout ce qu’il vous dira », ne faisait que rappeler l’engagement de l’Église entière : « toutes ces paroles que le Seigneur a dites, nous les mettront en pratique ».
Il nous faut nous rappeler cette invitation et rendre présentes ces paroles, car, le pape Jean-Paul II nous l’écrivait il y a peu, « l’Église vit de l’Eucharistie ». Il nous invitait à nous arrêter en silence et à nous laisser saisir par le mystère de la foi : « il est grand le mystère de la foi ». C’est ce qu’il appelait « l’admiration eucharistique ». Une admiration profonde et reconnaissante face au Sacrement dans lequel le Christ a voulu « concentrer » pour toujours tout son mystère d'amour.
Tel est le sens de la fête que nous célébrons aujourd’hui. La fête du Corps et du Sang du Christ est le jour où l’Église manifeste son lien constitutif avec l’Eucharistie, le jour où elle professe, y compris par les processions vespérales, qu’elle « vit de l’eucharistie » et qu’elle en est heureuse !
Au moment où nous nous apprêtons à partager le pain des anges, à consommer le pain des pèlerins qui marchent vers le Ciel, cueillons avec reconnaissance le fruit de la Croix, accueillons le don de l’amour du Père, et demandons à l’Esprit-Saint de rentrer dans la prière eucharistique avec un sentiment d’adoration et de reconnaissance renouvelés.
« Que la Très Sainte Eucharistie, coin de Paradis qui s'ouvre sur la terre, dit l’encyclique "Ecclesia de Eucharistia", traverse les nuages de notre histoire. Comme un rayon de la gloire de la Jérusalem céleste, qu’elle illumine notre chemin » et nous conduise à la Maison du Père.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Une hymne ancienne pour le Samedi saint
Borgia, Frammenti eucaristici antichissimi, p. 46-50 (trad. Hamman, Prières des premiers chrétiens, DDB 1981, p. 162)
« Ceci est mon sang, le sang de l'alliance, répandu pour la multitude »
Aujourd'hui, nous avons contemplé sur l'autel notre Seigneur Jésus Christ.
Aujourd'hui, nous nous sommes nourris du charbon de feu, à l'ombre duquel chantent les Chérubins (Is 6,2s).
Aujourd'hui, nous avons entendu la voix puissante et douce nous dire :
Ce corps brûle les épines des péchés, il illumine les âmes des hommes.
Ce corps, la femme avec des pertes de sang l'a touché et elle a été délivrée de son infirmité.
Ce corps, à sa vue, la fille de la Cananéenne a été guérie.
Ce corps, la pécheresse s'en est approchée de toute son âme et elle a été délivrée de la fange de ses péchés.
Ce corps, Thomas l'a touché, il l'a reconnu en poussant ce cri : « Mon Seigneur et mon Dieu ».
Ce corps, grand et très haut, est le fondement de notre salut.
Autrefois celui qui est le Verbe et la Vie nous a déclaré :
« Ce sang a été versé pour vous et livré pour la rémission des péchés ».
Nous avons bu, bien-aimés, le sang saint et immortel.
Nous avons bu, bien-aimés, le sang qui a coulé du côté du Seigneur,
qui guérit toute maladie, qui libère toutes les âmes.
Nous avons bu le sang par lequel nous avons été rachetés.
Nous avons été achetés et instruits, nous avons été illuminés.
Regardez, frères, quel corps nous avons mangé !
Regardez, enfants, quel sang nous a enivrés !
Regardez l'alliance conclue avec notre Dieu, de peur de rougir, au jour terrible, au jour du jugement (cf 1Co 11,29).
Qui est à même de glorifier le mystère de la grâce ?
Nous avons été jugés dignes de participer au don.
Gardons-nous jusqu'à la fin, pour entendre sa voix bienheureuse, douce et sainte :
« Venez les bénis de mon Père, recevez en héritage le royaume préparé pour vous » (Mt 25,34)...
Bien-aimés, nous célébrons les merveilles du baptême de Jésus (cf Mc 10,38),
sa sainte et vivifiante résurrection,
par laquelle le salut a été donné au monde.
Nous en attendons tous l'heureux accomplissement,
dans la grâce et la bienveillance de notre Seigneur Jésus Christ :
à lui sont la gloire, l'honneur et l'adoration.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Dernière édition par Lumen le Lun 8 Juin 2015 - 14:24, édité 1 fois (Raison : Öter un t de trop à Christ)
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix
Bonsoir François_1
Bonsoir Bretagne
Bonsoir Maud
Bonsoir à toutes et à tous
Lundi 8 Juin 2015
De la férie
10ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année B
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=08/06/2015
Liens :
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix
Bonsoir François_1
Bonsoir Bretagne
Bonsoir Maud
Bonsoir à toutes et à tous
Lundi 8 Juin 2015
De la férie
10ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année B
(Première lecture)
Deuxième Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1 : 1 à 7
« DIEU nous réconforte ; ainsi, nous pouvons réconforter tous ceux qui sont dans la détresse »
Paul, Apôtre du CHRIST JÉSUS
par la VOLONTÉ de DIEU,
et Timothée notre frère,
à l’Église de DIEU qui est à Corinthe
ainsi qu’à tous les fidèles
qui sont par toute la Grèce.
À vous, la GRÂCE et la PAIX
de la PART de DIEU notre PÈRE
et du SEIGNEUR JÉSUS CHRIST.
Béni soit DIEU, le PÈRE de notre SEIGNEUR JÉSUS CHRIST,
le PÈRE PLEIN de TENDRESSE,
le DIEU de qui vient tout réconfort.
Dans toutes nos détresses, IL nous réconforte ;
ainsi, nous pouvons réconforter
tous ceux qui sont dans la détresse,
grâce au réconfort que nous recevons nous-mêmes de DIEU.
En effet, de même que nous avons largement part aux SOUFFRANCES du CHRIST,
de même, par le CHRIST, nous sommes largement réconfortés.
Quand nous sommes dans la détresse,
c’est pour que vous obteniez le RÉCONFORT et le SALUT ;
quand nous sommes réconfortés,
c’est encore pour que vous obteniez le réconfort,
et cela vous permet de supporter avec persévérance
les mêmes souffrances que nous.
En ce qui vous concerne, nous avons de solides raisons d’espérer,
car, nous le savons,
de même que vous avez part aux souffrances,
de même vous obtiendrez le réconfort.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Deuxième Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1 : 1 à 7
« DIEU nous réconforte ; ainsi, nous pouvons réconforter tous ceux qui sont dans la détresse »
Paul, Apôtre du CHRIST JÉSUS
par la VOLONTÉ de DIEU,
et Timothée notre frère,
à l’Église de DIEU qui est à Corinthe
ainsi qu’à tous les fidèles
qui sont par toute la Grèce.
À vous, la GRÂCE et la PAIX
de la PART de DIEU notre PÈRE
et du SEIGNEUR JÉSUS CHRIST.
Béni soit DIEU, le PÈRE de notre SEIGNEUR JÉSUS CHRIST,
le PÈRE PLEIN de TENDRESSE,
le DIEU de qui vient tout réconfort.
Dans toutes nos détresses, IL nous réconforte ;
ainsi, nous pouvons réconforter
tous ceux qui sont dans la détresse,
grâce au réconfort que nous recevons nous-mêmes de DIEU.
En effet, de même que nous avons largement part aux SOUFFRANCES du CHRIST,
de même, par le CHRIST, nous sommes largement réconfortés.
Quand nous sommes dans la détresse,
c’est pour que vous obteniez le RÉCONFORT et le SALUT ;
quand nous sommes réconfortés,
c’est encore pour que vous obteniez le réconfort,
et cela vous permet de supporter avec persévérance
les mêmes souffrances que nous.
En ce qui vous concerne, nous avons de solides raisons d’espérer,
car, nous le savons,
de même que vous avez part aux souffrances,
de même vous obtiendrez le réconfort.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Le SEIGNEUR m’a délivré de toutes mes craintes
Du recueil de David. Devant Abimélek, David s’était fait passer pour fou. Après avoir été mis à la porte par celui-ci, il prononça les paroles que voici.
[Psaume 33 (34 ) ; entièrement]
[Psaume 33 (34 ) ; entièrement]
Psaume 33 (34) : 2 et 3, 4 et 5, 6 et 7, 8 et 9
R/ Goûtez et voyez
comme est BON le SEIGNEUR !
Je bénirai le SEIGNEUR en tout temps,
SA LOUANGE sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le SEIGNEUR :
que les pauvres m’entendent et soient en fête !
R/
Magnifiez avec moi le SEIGNEUR,
exaltons tous ensemble SON NOM.
Je cherche le SEIGNEUR, IL me répond :
de toutes mes frayeurs, IL me délivre.
R/
Qui regarde vers LUI resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le SEIGNEUR entend :
IL le sauve de toutes ses angoisses.
R/
L’Ange du SEIGNEUR campe alentour
pour libérer ceux qui LE craignent.
Goûtez et voyez : le SEIGNEUR est BON !
Heureux qui trouve en LUI Son Refuge !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
comme est BON le SEIGNEUR !
Je bénirai le SEIGNEUR en tout temps,
SA LOUANGE sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le SEIGNEUR :
que les pauvres m’entendent et soient en fête !
R/
Magnifiez avec moi le SEIGNEUR,
exaltons tous ensemble SON NOM.
Je cherche le SEIGNEUR, IL me répond :
de toutes mes frayeurs, IL me délivre.
R/
Qui regarde vers LUI resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le SEIGNEUR entend :
IL le sauve de toutes ses angoisses.
R/
L’Ange du SEIGNEUR campe alentour
pour libérer ceux qui LE craignent.
Goûtez et voyez : le SEIGNEUR est BON !
Heureux qui trouve en LUI Son Refuge !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 5 : 1 à 12
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse,
car votre récompense est grande dans les Cieux !
Alléluia.
(Mt 5, 12)
« Heureux les pauvres de cœur »
En ce temps-là,
voyant les foules, JÉSUS gravit la montagne.
IL s’assit, et Ses Disciples s’approchèrent de LUI.
Alors, ouvrant la bouche, IL les enseignait.
IL disait :
« Heureux les pauvres de cœur,
car le Royaume des Cieux est à eux.
Heureux ceux qui pleurent,
car ils seront consolés.
Heureux les doux,
car ils recevront la Terre en héritage.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice,
car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux,
car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs,
car ils verront DIEU.
Heureux les artisans de paix,
car ils seront appelés Fils de DIEU.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice,
car le Royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l’on vous insulte,
si l’on vous persécute
et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous,
à cause de Moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse,
car votre récompense est grande dans les Cieux !
C’est ainsi qu’on a persécuté
les Prophètes qui vous ont précédés. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse,
car votre récompense est grande dans les Cieux !
Alléluia.
(Mt 5, 12)
« Heureux les pauvres de cœur »
En ce temps-là,
voyant les foules, JÉSUS gravit la montagne.
IL s’assit, et Ses Disciples s’approchèrent de LUI.
Alors, ouvrant la bouche, IL les enseignait.
IL disait :
« Heureux les pauvres de cœur,
car le Royaume des Cieux est à eux.
Heureux ceux qui pleurent,
car ils seront consolés.
Heureux les doux,
car ils recevront la Terre en héritage.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice,
car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux,
car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs,
car ils verront DIEU.
Heureux les artisans de paix,
car ils seront appelés Fils de DIEU.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice,
car le Royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l’on vous insulte,
si l’on vous persécute
et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous,
à cause de Moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse,
car votre récompense est grande dans les Cieux !
C’est ainsi qu’on a persécuté
les Prophètes qui vous ont précédés. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=08/06/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Merci, les amis.
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
- Messages : 3430
Inscription : 17/06/2014
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Merci @tous artisans de paix
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Lundi 8 Juin 2015
Gravir la montagne
Evangile selon St Matthieu, chapitre 5, 1-12
Quand Jésus vit la foule, il gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent.
Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des cieux est à eux !
Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise !
Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde !
Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu !
Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu !
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux !
Heureux serez-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! C’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés ».
Prière d'introduction
Seigneur, rends-moi témoin de toi ; aide-moi à gravir la montagne avec toi.
Demande
Laisser le Seigneur me rendre son témoin aujourd’hui.
Points de réflexion
1.« Jésus, voyant la foule, monta sur une montagne »
. Il la voyait d’un regard de commisération, car elle était comme un troupeau de brebis errantes qui n’ont point de pasteur. Quel est mon regard vers « la foule », mon entourage qui n’est pas mes proches, mes amis, ma famille et toute cette foule de gens qui croisent ma vie : l’électricien, le garagiste, le médecin, le caissier,...
Ai-je un regard de commisération, est-ce que je porte leur souffrance et leurs questions dans la mesure du possible ?
2. Que veut-il nous apprendre lorsque, avant d’enseigner, il monte sur une montagne, si non qu’il faut que les prédicateurs de la parole de Dieu tendent vers le haut par les désirs de leur âme, et par la sainteté de leur vie, et gravissent la montagne des vertus.
Vers quoi je tends ?
Quand je juge cette foule comme ignorante, pressée, mal-éduquée, ou quand je suis indifférent à cette foule, je tends au Christ ou bien à moi-même ?
3. « Et, ouvrant la bouche, il les instruisait ».
Aujourd’hui il ouvre sa propre bouche, comme il avait autrefois ouvert celle des prophètes. Après avoir parlé autrefois en diverses occasions et en diverses manières dans les prophètes (He 1,1), il parle enfin lui-même à son tour.
Quelles sont les paroles que je dis quand j’instruis ou quand je partage avec les autres ? Est-ce que mon témoignage puise sa source dans la Parole de Dieu ? (citations de saint Bernard, 1ère Homélie de la Toussaint, 6-7, Fêtes des Saints).
Dialogue avec le Christ
« Magnifiez avec moi le Seigneur, exaltons tous ensemble son nom. Je cherche le Seigneur, il me répond : de toutes mes frayeurs, il me délivre » (Psaume 117, de la liturgie du jour). Seigneur, je veux que mon entourage te magnifie, sache dire ta gloire et ta bonté. Comment puis-je te chercher aujourd’hui ? Où faut-il que ma confiance grandisse ?
Résolution
Vivre comme témoin du Christ, en partageant avec quelqu’un, comment Jésus a été présent pour moi dans un moment d’épreuve.
SOURCE : Catholique.org
Sur la montagne , Jésus enseigne " les Béatitudes "
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Lundi 8 Juin 2015
Gravir la montagne
Evangile selon St Matthieu, chapitre 5, 1-12
Quand Jésus vit la foule, il gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent.
Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des cieux est à eux !
Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise !
Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde !
Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu !
Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu !
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux !
Heureux serez-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! C’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés ».
Prière d'introduction
Seigneur, rends-moi témoin de toi ; aide-moi à gravir la montagne avec toi.
Demande
Laisser le Seigneur me rendre son témoin aujourd’hui.
Points de réflexion
1.« Jésus, voyant la foule, monta sur une montagne »
. Il la voyait d’un regard de commisération, car elle était comme un troupeau de brebis errantes qui n’ont point de pasteur. Quel est mon regard vers « la foule », mon entourage qui n’est pas mes proches, mes amis, ma famille et toute cette foule de gens qui croisent ma vie : l’électricien, le garagiste, le médecin, le caissier,...
Ai-je un regard de commisération, est-ce que je porte leur souffrance et leurs questions dans la mesure du possible ?
2. Que veut-il nous apprendre lorsque, avant d’enseigner, il monte sur une montagne, si non qu’il faut que les prédicateurs de la parole de Dieu tendent vers le haut par les désirs de leur âme, et par la sainteté de leur vie, et gravissent la montagne des vertus.
Vers quoi je tends ?
Quand je juge cette foule comme ignorante, pressée, mal-éduquée, ou quand je suis indifférent à cette foule, je tends au Christ ou bien à moi-même ?
3. « Et, ouvrant la bouche, il les instruisait ».
Aujourd’hui il ouvre sa propre bouche, comme il avait autrefois ouvert celle des prophètes. Après avoir parlé autrefois en diverses occasions et en diverses manières dans les prophètes (He 1,1), il parle enfin lui-même à son tour.
Quelles sont les paroles que je dis quand j’instruis ou quand je partage avec les autres ? Est-ce que mon témoignage puise sa source dans la Parole de Dieu ? (citations de saint Bernard, 1ère Homélie de la Toussaint, 6-7, Fêtes des Saints).
Dialogue avec le Christ
« Magnifiez avec moi le Seigneur, exaltons tous ensemble son nom. Je cherche le Seigneur, il me répond : de toutes mes frayeurs, il me délivre » (Psaume 117, de la liturgie du jour). Seigneur, je veux que mon entourage te magnifie, sache dire ta gloire et ta bonté. Comment puis-je te chercher aujourd’hui ? Où faut-il que ma confiance grandisse ?
Résolution
Vivre comme témoin du Christ, en partageant avec quelqu’un, comment Jésus a été présent pour moi dans un moment d’épreuve.
SOURCE : Catholique.org
Sur la montagne , Jésus enseigne " les Béatitudes "
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Lundi 08 juin 2015 : Lundi de la 10e semaine du Temps Ordinaire
Saint Médard et saint Gildard, frères, Evêque de Noyon et Archevêque de Rouen. 545.
Emilien (Emiliano) Tardif, Prêtre, Fondateur d’une Communauté
charismatique de laïcs, Les Serviteurs du Christ Vivant (1928-1999).
Voir / Les saints du jour (Lundi 08 juin)
Homélie :
« Il est impossible d’ignorer le sermon sur la montagne, soit qu’on le loue comme Gandhi : “le message de Jésus dans toute sa pureté”, soit qu’on le voue à l’anathème comme Nietzsche : “la morale des faibles”. Il ne laisse personne indifférent, et si l’on procédait à un vote universel, nul doute que le sermon sur la montagne serait considéré comme “l’expression la plus profonde et la plus forte que nous possédons des choses de la vie morale”. » (Denis Marion).
Voyant la foule des petites gens qui le suivent, Jésus gravit la montagne. Le lieu est significatif pour Matthieu : c’est là que Jésus est tenté (4, 8.), là qu’il est transfiguré (17, 1). L’instruction qui suit a donc valeur de révélation. Tout comme Moïse a reçu la Loi sur la montagne du Sinaï, Jésus promulgue la Loi nouvelle sur ce lieu théophanique par excellence.
« Ouvrant la bouche, il se mit à les instruire » : il ne s’agit plus de la proclamation kérygmatique du Royaume ; c’est un enseignement (didaskô, catéchèse). Le kérygme est la première annonce du message. Une fois que les auditeurs y ont adhéré, la catéchèse vient parfaire leur instruction. Le grand discours sur la Montagne est une sorte de catéchisme pour ceux qui ont été saisis par le Christ et par sa Parole, une sorte de programme leur représentant ce qui doit être désormais leur mode de vie dans le Royaume inauguré par Jésus.
« Heureux » : il est réconfortant d’entendre que Jésus veut le bonheur de ses disciples ; bien plus : dès maintenant il les déclare heureux, non pas en raison de leurs épreuves, mais en raison de l’avenir qui s’ouvre devant eux. Ce que leur présent contient de peine, de souffrance est éclairé par ce qui doit venir après. Ils sont heureux parce qu’ils ont une espérance : « les béatitudes sont le porche de la deuxième vertu » (Péguy).
Le discours sur la montagne n’est pas le dévoilement d’une réalité cachée mais déjà présente : il s’agit bien d’une « bonne nouvelle », c'est-à-dire une réalité instaurée au cœur même des privations douloureuses de cette vie. Cet avenir plein d’espérance annoncé par Notre-Seigneur fait irruption avec la proclamation qu’il nous en fait : le bonheur dont il est question est en effet lié à sa personne, à sa destinée de gloire à travers l’épreuve de la croix. « Heureux » ceux qui participent de l’une ou l’autre manière à la victoire sur la mort du Roi de gloire, établi Seigneur de l’univers et régnant pour toujours à la droite de Dieu son Père.
Le bonheur ne réside donc pas dans la souffrance en tant que telle, mais dans la libération qu’elle opère par rapport à la séduction d’un monde sans consistance ; bonheur réservé à ceux qui se risquent à suivre le Christ par la porte étroite d’une fidélité sans concession à l’Evangile, acceptant les contradictions comme les douleurs de l’enfantement du monde nouveau.
En proclamant les Béatitudes, Jésus nous parle avant tout de son propre chemin ; elles sont une icône fidèle du Christ. C’est pourquoi elles ne sauraient être assimilées à un « code moral », mais elles constituent une référence permanente, permettant à tout disciple d’évaluer sa vie à sa mesure véritable.
« Seigneur ouvre notre cœur, afin que nous puissions entendre dans cette catéchèse, la révélation de la “porte étroite” (Mt 7, 13) qui donne accès au Royaume du vrai bonheur. Donne-nous aussi de puiser dans ces paroles, la force de porter les épreuves que nous réserve notre appartenance au Christ, les yeux fixés sur sa promesse : “Heureux êtes vous !” ».
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église
Sermon 53 ; PL 38, 366 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 516)
« Ils verront Dieu »
Nous voulons voir Dieu, nous cherchons à le voir, nous désirons ardemment le voir. Qui n'a pas ce désir ? Mais remarque ce que dit l'évangile : « Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu ». Fais en sorte de le voir. Pour prendre une comparaison parmi les réalités matérielles, comment voudrais-tu contempler le soleil levant avec des yeux malades ? Si tes yeux sont sains, cette lumière sera pour toi un plaisir ; s'ils sont malades, elle sera pour toi un supplice. Assurément, il ne te sera pas permis de voir avec un cœur impur ce que l'on ne peut voir qu'avec un cœur pur. Tu en seras écarté, éloigné, tu ne verras pas.
Combien de fois le Seigneur a-t-il proclamé des hommes « bienheureux » ? Quels motifs du bonheur éternel a-t-il cités, quelles bonnes œuvres, quels dons, quels mérites et quelles récompenses ? Aucune autre béatitude n'affirme : « Ils verront Dieu ». Voici comment les autres s'énoncent : « Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des cieux est à eux. Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise. Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde ». Aucune autre, donc, n'affirme : « Ils verront Dieu ».
La vision de Dieu est promise quand il s'agit d'hommes au cœur pur. Cela n'est pas sans raison, puisque les yeux qui permettent de voir Dieu sont dans le cœur. Ce sont les yeux dont parle l'apôtre Paul quand il dit : « Puisse-t-il illuminer les yeux de votre cœur » (Ep 1,18). Dans le temps présent, ces yeux, en raison de leur faiblesse, sont donc illuminés par la foi ; plus tard, en raison de leur vigueur, ils seront illuminés par la vision... « Nous voyons actuellement une image obscure dans un miroir ; ce jour-là, nous verrons face à face. » (1Co 13,12)
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix
Bonsoir François_1
Bonsoir Bretagne
Bonsoir Maud
Bonsoir à toutes et à tous
Mardi 9 Juin 2015
Saint Éphrem, Diacre et Docteur de l’Église
Mort en 373. Les hymnes et les traités théologiques de ce diacre syrien font de lui l’un des écrivains les plus féconds du IVe siècle. Proclamé Docteur de l’Église en 1920.
10ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année B
[Psaume 118 (119) ; entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=09/06/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix
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Bonsoir Bretagne
Bonsoir Maud
Bonsoir à toutes et à tous
Mardi 9 Juin 2015
Saint Éphrem, Diacre et Docteur de l’Église
Mort en 373. Les hymnes et les traités théologiques de ce diacre syrien font de lui l’un des écrivains les plus féconds du IVe siècle. Proclamé Docteur de l’Église en 1920.
10ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année B
(Première lecture)
Deuxième Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1 : 18 à 22
« Le CHRIST JÉSUS n’a pas été “oui et non” ; IL n’a été que “oui” »
Frères,
DIEU en est GARANT,
la parole que nous vous adressons
n’est pas « oui et non ».
Car le FILS de DIEU, le CHRIST JÉSUS,
que nous avons annoncé parmi vous,
Silvain et Timothée, avec moi,
n’a pas été « oui et non » ;
IL n’a été que « oui ».
Et toutes les PROMESSES de DIEU
ont trouvé leur « oui » dans SA PERSONNE.
Aussi est-ce par le CHRIST
que nous disons à DIEU notre « Amen »,
notre « oui », pour SA GLOIRE.
CELUI qui nous rend solides pour le CHRIST
dans nos relations avec vous,
CELUI qui nous a consacrés,
c’est DIEU ;
IL nous a marqués de SON SCEAU,
et IL a mis dans nos cœurs l’ESPRIT,
première avance sur SES DONS.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Deuxième Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1 : 18 à 22
« Le CHRIST JÉSUS n’a pas été “oui et non” ; IL n’a été que “oui” »
Frères,
DIEU en est GARANT,
la parole que nous vous adressons
n’est pas « oui et non ».
Car le FILS de DIEU, le CHRIST JÉSUS,
que nous avons annoncé parmi vous,
Silvain et Timothée, avec moi,
n’a pas été « oui et non » ;
IL n’a été que « oui ».
Et toutes les PROMESSES de DIEU
ont trouvé leur « oui » dans SA PERSONNE.
Aussi est-ce par le CHRIST
que nous disons à DIEU notre « Amen »,
notre « oui », pour SA GLOIRE.
CELUI qui nous rend solides pour le CHRIST
dans nos relations avec vous,
CELUI qui nous a consacrés,
c’est DIEU ;
IL nous a marqués de SON SCEAU,
et IL a mis dans nos cœurs l’ESPRIT,
première avance sur SES DONS.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
MYSTÈRE et MERVEILLE de la LOI de DIEU
[Psaume 118 (119) ; entièrement]
Psaume 118 (119) : 129 et 130, 131 et 132, 133 et 135
R/ Pour Ton Serviteur,
que TON VISAGE s’illumine, SEIGNEUR !
Quelle MERVEILLE, TES EXIGENCES,
aussi mon âme LES garde !
Déchiffrer TA PAROLE illumine,
et les simples comprennent.
R/
La bouche grande ouverte, j’aspire,
assoiffé de TES VOLONTÉS.
Aie pitié de moi, regarde-moi :
TU le fais pour qui aime TON NOM.
R/
Que TA PROMESSE assure mes pas :
qu’aucun mal ne triomphe de moi !
Pour Ton Serviteur que TON VISAGE s’illumine :
apprends-moi TES COMMANDEMENTS.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
que TON VISAGE s’illumine, SEIGNEUR !
Quelle MERVEILLE, TES EXIGENCES,
aussi mon âme LES garde !
Déchiffrer TA PAROLE illumine,
et les simples comprennent.
R/
La bouche grande ouverte, j’aspire,
assoiffé de TES VOLONTÉS.
Aie pitié de moi, regarde-moi :
TU le fais pour qui aime TON NOM.
R/
Que TA PROMESSE assure mes pas :
qu’aucun mal ne triomphe de moi !
Pour Ton Serviteur que TON VISAGE s’illumine :
apprends-moi TES COMMANDEMENTS.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 5 : 13 à 16
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Que votre Lumière brille devant les hommes :
alors, voyant ce que vous faites de BIEN,
ils rendront GLOIRE à votre PÈRE.
Alléluia.
(Mt 5, 16)
« Vous êtes le Sel de la Terre »
En ce temps-là,
JÉSUS disait à Ses Disciples :
« Vous êtes le Sel de la Terre.
Mais si le sel devient fade,
comment lui rendre de la saveur ?
Il ne vaut plus rien :
on le jette dehors et il est piétiné par les gens.
Vous êtes la Lumière du monde.
Une ville située sur une montagne
ne peut être cachée.
Et l’on n’allume pas une lampe
pour la mettre sous le boisseau ;
on la met sur le lampadaire,
et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.
De même, que votre Lumière brille devant les hommes :
alors, voyant ce que vous faites de bien,
ils rendront GLOIRE à votre PÈRE qui est aux Cieux. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Que votre Lumière brille devant les hommes :
alors, voyant ce que vous faites de BIEN,
ils rendront GLOIRE à votre PÈRE.
Alléluia.
(Mt 5, 16)
« Vous êtes le Sel de la Terre »
En ce temps-là,
JÉSUS disait à Ses Disciples :
« Vous êtes le Sel de la Terre.
Mais si le sel devient fade,
comment lui rendre de la saveur ?
Il ne vaut plus rien :
on le jette dehors et il est piétiné par les gens.
Vous êtes la Lumière du monde.
Une ville située sur une montagne
ne peut être cachée.
Et l’on n’allume pas une lampe
pour la mettre sous le boisseau ;
on la met sur le lampadaire,
et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.
De même, que votre Lumière brille devant les hommes :
alors, voyant ce que vous faites de bien,
ils rendront GLOIRE à votre PÈRE qui est aux Cieux. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=09/06/2015
Liens :
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour a tous ,
Nicolas, je viens par ce petit mots te donner de mes nouvelles. j'ai été opéré de la main droite, mais je vais nettement mieux depuis quelque jours .
Que Dieu vous bénisse tous, ne m'oublier pas dans vos prières , merci
Nicolas, je viens par ce petit mots te donner de mes nouvelles. j'ai été opéré de la main droite, mais je vais nettement mieux depuis quelque jours .
Que Dieu vous bénisse tous, ne m'oublier pas dans vos prières , merci
caillon- Avec Saint Benoit
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour et Merci @Caillon
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation de l’ Evangile du Jour : Mardi 8 Juin 2015
Lumière du monde
Evangile selon St Matthieu, chapitre 5, 13-16
Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature, comment redeviendra-t-il du sel ? Il n’est plus bon à rien : on le jette dehors et les gens le piétinent. Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. »
Prière d'introduction
Seigneur, je suis devenu sel de la terre et lumière du monde par mon baptême. C’est par le baptême que tu m’as donné la foi, l’espérance et la charité. Renouvelle en moi la foi qui me donne de voir, au-delà des circonstances de ma vie et de ma souffrance, l’espérance qui me fortifie et me rend capable de me relever au milieu des difficultés, donne-moi la charité qui ouvre mon cœur à ce monde qui a tant besoin de toi.
Demande
Seigneur, fais de moi aujourd’hui ton témoin.
Points de réflexion
1.« Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne ».
Au début de la méditation, je peux prendre le temps de laisser résonner en moi l’invitation de Jésus à monter avec lui sur la montagne.
Est-ce que je désire vraiment écouter le Seigneur ?
Y a-t-il quelque chose qui m’empêche de te désirer ? (Une peur, un doute, une préoccupation ou un souci).
Seigneur, je veux mettre de côté tous mes fardeaux afin de t’écouter et te suivre.
2. « Vous êtes le sel de la terre »
. Un plat sans sel n’est pas bon. Ainsi, la terre sans moi, appelé à être son sel, n’est pas bonne.
Le Seigneur compte sur moi pour témoigner au monde.
Sa parole ne consiste pas en des mots adressés à une foule sans nom, mais à moi, à chacun d’entre nous.
Seigneur, donne-moi le courage de te rendre témoignage au travers de ma vie.
3. « Vous êtes la lumière du monde ».
Jésus désire que je sois lumière, même quand je sens que je suis dans les ténèbres.
Seigneur, si tu veux que je sois lumière dans le monde, donne-moi ta lumière, la grâce de croire, d’espérer, et d’aimer.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, comment puis-je continuer d'apporter ta lumière dans mon monde ? Comment puis-je saler des terres fades, où les cœurs n’ont que peu de goût pour ce qui est spirituel ?
Résolution
Chercher un moyen pour témoigner de la présence de Dieu dans ma vie : un signe de croix, une prière, un acte de charité,...
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation de l’ Evangile du Jour : Mardi 8 Juin 2015
Lumière du monde
Evangile selon St Matthieu, chapitre 5, 13-16
Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature, comment redeviendra-t-il du sel ? Il n’est plus bon à rien : on le jette dehors et les gens le piétinent. Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. »
Prière d'introduction
Seigneur, je suis devenu sel de la terre et lumière du monde par mon baptême. C’est par le baptême que tu m’as donné la foi, l’espérance et la charité. Renouvelle en moi la foi qui me donne de voir, au-delà des circonstances de ma vie et de ma souffrance, l’espérance qui me fortifie et me rend capable de me relever au milieu des difficultés, donne-moi la charité qui ouvre mon cœur à ce monde qui a tant besoin de toi.
Demande
Seigneur, fais de moi aujourd’hui ton témoin.
Points de réflexion
1.« Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne ».
Au début de la méditation, je peux prendre le temps de laisser résonner en moi l’invitation de Jésus à monter avec lui sur la montagne.
Est-ce que je désire vraiment écouter le Seigneur ?
Y a-t-il quelque chose qui m’empêche de te désirer ? (Une peur, un doute, une préoccupation ou un souci).
Seigneur, je veux mettre de côté tous mes fardeaux afin de t’écouter et te suivre.
2. « Vous êtes le sel de la terre »
. Un plat sans sel n’est pas bon. Ainsi, la terre sans moi, appelé à être son sel, n’est pas bonne.
Le Seigneur compte sur moi pour témoigner au monde.
Sa parole ne consiste pas en des mots adressés à une foule sans nom, mais à moi, à chacun d’entre nous.
Seigneur, donne-moi le courage de te rendre témoignage au travers de ma vie.
3. « Vous êtes la lumière du monde ».
Jésus désire que je sois lumière, même quand je sens que je suis dans les ténèbres.
Seigneur, si tu veux que je sois lumière dans le monde, donne-moi ta lumière, la grâce de croire, d’espérer, et d’aimer.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, comment puis-je continuer d'apporter ta lumière dans mon monde ? Comment puis-je saler des terres fades, où les cœurs n’ont que peu de goût pour ce qui est spirituel ?
Résolution
Chercher un moyen pour témoigner de la présence de Dieu dans ma vie : un signe de croix, une prière, un acte de charité,...
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, bonjour Maud, Merci !
Bonjour Caillon, Qu'au Nom de Jésus toutes tes souffrances soient clouées au bois
de sa Sainte Croix et recouvertes de son précieux Sang pour ne jamais revenir,
car Il est l'Agneau Vainqueur de tout mal, par son Sang Il nous a sauvés et par
ses blessures Il nous a guéris ! Amen, Alléluia !
Mardi 09 juin 2015 : Mardi de la 10e semaine du Temps Ordinaire
St Éphrem, diacre et docteur de l'Église († 373)
Bse Anna Maria Taigi, mère de famille (1769-1837)
Voir / Les saints du jour (Mardi 09 juin)
Homélie :
C’est un appel pressant qui résonne dans l’évangile de ce jour. Appel pressant adressé par Jésus à ses disciples mais qui nous rejoint, par delà les siècles, dans l’aujourd’hui de notre existence. Ces paroles du Christ font suite à l’évangile des béatitudes. Ce sont donc des paroles de vie qui nous ouvrent au bonheur de la possession de la vie éternelle. D’une certaine manière, elles sont une invitation à choisir la vie, à dire « oui » à la vie de Dieu. Comment ? En accueillant la vérité de ce que nous sommes.
Car, en effet, dans ces paroles de Jésus, c’est bien de notre identité de chrétiens dont il est question : « Vous êtes le sel de la terre… Vous êtes la lumière du monde ». Remarquons que Jésus précise que nous ne sommes pas simplement « sel » et « lumière » mais « le » sel de « la terre » et « la » lumière « du monde ». Ces paroles sont donc celles d’un envoi en mission. Etre et agir chrétien se retrouvent ainsi liés, le second ne se révélant tel que dans la mesure où il découle du premier.
Par l’emploi des articles définis, ces paroles nous révèlent aussi que cette mission de « saler » et d’« illuminer » le monde nous est propre et que personne ne l’accomplira à notre place. Elles nous invitent donc à être responsables de ce que nous sommes en tant que chrétiens.
Revenons sur l’image du sel. Le sel est utilisé pour conserver et maintenir saine la nourriture. Quelle est la nourriture des hommes si ce n’est la présence du Christ dans ses sacrements, sa Parole et dans l’action aimante et miséricordieuse de son Esprit ? C’est donc à nous qu’il revient de garder vive la conscience de la présence du Christ-Sauveur au milieu des hommes, particulièrement dans la célébration de l’Eucharistie, mémorial de sa mort et de sa résurrection glorieuse et dans l’annonce de la puissance de salut qui réside dans son Evangile.
Le sel est aussi ce qui relève le goût et la saveur des aliments. Ainsi, le chrétien est appelé à améliorer la « saveur » de l’histoire des hommes. Cela, il le réalise tout particulièrement en vivant des trois vertus théologales qu’il a reçu le jour de son baptême. Ce qui nous vient de Dieu nous rend toujours plus homme, car toujours plus à son image et à sa ressemblance. Par la foi, l’espérance et la charité, nous sommes donc invités à illuminer et humaniser un monde qui vit dans la nuit de la défiance, du désespoir et de l’indifférence.
La « lumière » que le Christ nous invite à faire resplendir aux yeux de tous signifie que toute notre vie devrait être le reflet de la flamme de l’Esprit Saint dont nous avons reçu la marque au baptême et qui désormais habite en nos cœurs (cf. 2 Co 1, 22). Une flamme naturelle, aussi faible soit-elle, soulève toujours le lourd manteau de la nuit. Combien plus une flamme, nourrie de la grâce même de Dieu, dissipera les ténèbres du mensonge qui donne l’illusion de pouvoir vivre sans Dieu et de la mort qui s’ensuit !
« Seigneur Esprit-Saint, en ces jours qui font suite à la Pentecôte, apprends-nous comment professer notre foi, faire don de notre amour et communiquer notre espérance. Fais de nous le peuple des Béatitudes pour que nous soyons le sel de cette terre et la lumière de ce monde qui a tant besoin de ta grâce qui sauve. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Chromace d'Aquilée (?-407), Évêque
Homélies sur l'évangile de Matthieu, n°5, 1.3-4 : CCL 9, 405 (trad. cf bréviaire 11/06 et Orval)
« Vous êtes la lumière du monde »
Saint Jean a eu raison d'affirmer dans sa lettre : « Dieu est lumière », et que « celui qui demeure en Dieu » est « dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière » (1Jn 1,5.7; 3,24). Puisque nous avons la joie d'être libérés des ténèbres de l'erreur, nous devons toujours « marcher dans la lumière », comme de vrais « enfants de la lumière » (Ep 5,8.)... C'est pourquoi l'apôtre Paul écrit : « Vous brillez comme des sources de lumière dans le monde, vous qui êtes porteurs de la parole de vie » (Ph 2,15-16). Si nous n'agissons pas ainsi, on verra que, pour notre malheur comme pour celui des autres, nous couvrons et nous cachons par notre manque de foi comme par un voile les bienfaits de cette lumière si nécessaire…
C'est pourquoi cette lampe resplendissante, qui a été allumée pour servir à notre salut, doit toujours briller en nous. Nous avons en effet la lampe du commandement du ciel et de la grâce spirituelle dont David disait : « Ta parole est une lampe pour mes pas, une lumière sur ma route » (Ps 118,105)... Cette lampe de la Loi et de la foi, nous ne devons donc pas la cacher, mais la dresser dans l'Église comme sur le lampadaire, pour le salut d'un grand nombre, afin de jouir nous-mêmes de la lumière de la vérité, et d'en éclairer tous les croyants.
©Evangelizo.org
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
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Bonsoir Bretagne
Bonsoir Maud
Bonsoir caillon
Merci de ton message, je prierai pour toi
Bonsoir à toutes et à tous
Mercredi 10 Juin 2015
De la férie
10ième semaine du Temps Ordinaire
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[Psaume 98 (99) ; entièrement]
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Bonsoir à toutes et à tous
Mercredi 10 Juin 2015
De la férie
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Année B
(Première lecture)
Deuxième Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 3 : 4 à 11
« IL nous a rendus capables d’être les Ministres d’une ALLIANCE NOUVELLE, fondée non pas sur la lettre mais dans l’ESPRIT »
Frères,
si nous avons une telle confiance en DIEU
par le CHRIST,
ce n’est pas à cause d’une capacité personnelle
que nous pourrions nous attribuer :
notre capacité vient de DIEU.
LUI nous a rendus capables
d’être les Ministres d’une ALLIANCE NOUVELLE,
fondée non pas sur la lettre mais dans l’ESPRIT ;
car la lettre tue,
mais l’ESPRIT donne la VIE.
Le ministère de la mort,
celui de la Loi gravée en lettres sur des pierres,
avait déjà une telle gloire
que les fils d’Israël ne pouvaient pas fixer le visage de Moïse
à cause de la gloire, pourtant passagère, qui rayonnait de son visage.
Combien plus grande alors sera la GLOIRE
du Ministère de l’ESPRIT !
Le Ministère qui entraînait la condamnation, celui de la Loi,
était déjà rayonnant de GLOIRE ;
combien plus grande sera la GLOIRE du Ministère
qui fait de nous des Justes !
Non, vraiment, ce qui, dans une certaine mesure, a été glorieux ne l’est plus,
parce qu’il y a maintenant une GLOIRE INCOMPARABLE.
Si, en effet, ce qui était passager a connu un moment de gloire,
combien plus ce qui demeure restera-t-il dans la GLOIRE !
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Deuxième Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 3 : 4 à 11
« IL nous a rendus capables d’être les Ministres d’une ALLIANCE NOUVELLE, fondée non pas sur la lettre mais dans l’ESPRIT »
Frères,
si nous avons une telle confiance en DIEU
par le CHRIST,
ce n’est pas à cause d’une capacité personnelle
que nous pourrions nous attribuer :
notre capacité vient de DIEU.
LUI nous a rendus capables
d’être les Ministres d’une ALLIANCE NOUVELLE,
fondée non pas sur la lettre mais dans l’ESPRIT ;
car la lettre tue,
mais l’ESPRIT donne la VIE.
Le ministère de la mort,
celui de la Loi gravée en lettres sur des pierres,
avait déjà une telle gloire
que les fils d’Israël ne pouvaient pas fixer le visage de Moïse
à cause de la gloire, pourtant passagère, qui rayonnait de son visage.
Combien plus grande alors sera la GLOIRE
du Ministère de l’ESPRIT !
Le Ministère qui entraînait la condamnation, celui de la Loi,
était déjà rayonnant de GLOIRE ;
combien plus grande sera la GLOIRE du Ministère
qui fait de nous des Justes !
Non, vraiment, ce qui, dans une certaine mesure, a été glorieux ne l’est plus,
parce qu’il y a maintenant une GLOIRE INCOMPARABLE.
Si, en effet, ce qui était passager a connu un moment de gloire,
combien plus ce qui demeure restera-t-il dans la GLOIRE !
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Le SEIGNEUR est ROI, IL EST SAINT
[Psaume 98 (99) ; entièrement]
Psaume 98 (99) : 5, 6, 7, 8, 9
R/ TU ES SAINT, SEIGNEUR notre DIEU !
Exaltez le SEIGNEUR notre DIEU,
prosternez-vous au pied de SON TRÔNE,
car IL EST SAINT !
R/
Moïse et le prêtre Aaron, Samuel, le Suppliant,
tous, ils suppliaient le SEIGNEUR,
et LUI leur répondait.
R/
Dans la colonne de nuée, IL parlait avec eux ;
ils ont gardé SES VOLONTÉS,
les Lois qu’IL leur donna.
R/
SEIGNEUR notre DIEU, TU leur as répondu :
avec eux, TU restais un DIEU PATIENT,
mais TU les punissais pour leurs fautes.
R/
Exaltez le SEIGNEUR notre DIEU,
prosternez-vous devant SA SAINTE MONTAGNE,
car IL EST SAINT, le SEIGNEUR notre DIEU.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Exaltez le SEIGNEUR notre DIEU,
prosternez-vous au pied de SON TRÔNE,
car IL EST SAINT !
R/
Moïse et le prêtre Aaron, Samuel, le Suppliant,
tous, ils suppliaient le SEIGNEUR,
et LUI leur répondait.
R/
Dans la colonne de nuée, IL parlait avec eux ;
ils ont gardé SES VOLONTÉS,
les Lois qu’IL leur donna.
R/
SEIGNEUR notre DIEU, TU leur as répondu :
avec eux, TU restais un DIEU PATIENT,
mais TU les punissais pour leurs fautes.
R/
Exaltez le SEIGNEUR notre DIEU,
prosternez-vous devant SA SAINTE MONTAGNE,
car IL EST SAINT, le SEIGNEUR notre DIEU.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 5 : 17 à 19
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Fais-moi connaître TA ROUTE, mon DIEU ;
dirige-moi par TA VÉRITÉ.
Alléluia.
(Ps 24, 4b.5a)
« Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir »
En ce temps-là,
JÉSUS disait à Ses Disciples :
« Ne pensez pas que Je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes :
Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
AMEN, Je vous le dis :
Avant que le ciel et la Terre disparaissent,
pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi
jusqu’à ce que tout se réalise.
Donc, celui qui rejettera
un seul de ces plus petits COMMANDEMENTS,
et qui enseignera aux hommes à faire ainsi,
sera déclaré le plus petit dans le Royaume des Cieux.
Mais celui qui les observera et les enseignera,
celui-là sera déclaré grand dans le Royaume des Cieux. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Fais-moi connaître TA ROUTE, mon DIEU ;
dirige-moi par TA VÉRITÉ.
Alléluia.
(Ps 24, 4b.5a)
« Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir »
En ce temps-là,
JÉSUS disait à Ses Disciples :
« Ne pensez pas que Je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes :
Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
AMEN, Je vous le dis :
Avant que le ciel et la Terre disparaissent,
pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi
jusqu’à ce que tout se réalise.
Donc, celui qui rejettera
un seul de ces plus petits COMMANDEMENTS,
et qui enseignera aux hommes à faire ainsi,
sera déclaré le plus petit dans le Royaume des Cieux.
Mais celui qui les observera et les enseignera,
celui-là sera déclaré grand dans le Royaume des Cieux. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=10/06/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 10 Juin 2015
L’amour de ta Loi
Evangile selon St Matthieu, chapitre 5, 17-19
« Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise.
Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux.
Prière d'introduction
Merci, mon Dieu, pour cette nouvelle journée. Je sais que tu es à mes côtés, au plus profond de mon cœur. Donne-moi de pénétrer toujours plus profondément dans ma conscience pour te rencontrer.
Demande
Donne-moi l’amour de ta Loi !
Points de réflexion
1.La Loi et les prophètes : qu’est- ce que la Loi, sinon ce qui fut gravé sur les deux tables au mont Sinaï ?
Qui sont les prophètes sinon les envoyés de Dieu qui avaient pour mission de remémorer au peuple la Loi.
Puisque la Loi et les prophètes sont plus importants que le ciel et la terre, c’est la preuve que la rencontre de Dieu avec Moïse et le peuple, dans le désert du Sinaï, constitue la rencontre fondatrice de la connaissance de Dieu.
Dans cette rencontre unique, Dieu va manifester son amour exclusif et définitif envers tous ceux qui l’auront reconnu et choisi comme Dieu.
Tout son amour y est en germe. Reste au peuple de marcher dans ses voies.
2. C’est pour cela que Jésus ne veut rien enlever du don sinaïtique.
Il ne veut pas l’abolir, comme nous aimerions le faire, prétextant que la Loi est par trop exigeante, mais il veut l’incarner dans sa propre existence.
Jésus sera donc le premier et le seul homme qui aura vécu les dix commandements de façon intégrale et parfaite.
L’ayant ainsi accompli pour nous dans son corps, il nous laissera un nouveau commandement, celui de l’amour.
3. Mais alors, pourquoi conserver l’ancienne Loi, si la nouvelle Loi de l’amour est instaurée ?
Pourquoi en va-t-il de notre degré de félicité au Ciel que de vivre l’ancienne Loi et de l’enseigner ?
La Loi de l’amour serait-elle élitiste ?
Pour trouver une réponse il faut retourner à la source : les dix commandements sont le fruit d’une rencontre de Dieu avec son peuple.
Cette rencontre est précédée d’une délivrance, d’une libération.
En définitive, la Loi ou l’alliance est le plus beau signe, le plus beau souvenir de cette rencontre avec Dieu.
L’accomplissement de cette Loi n’est que l’amour que nous devons recevoir et donner pour l’accomplir et l’enseigner.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, je veux toujours me souvenir de cette première rencontre avec toi, cette rencontre faite dans l’amour et la liberté. Aide-moi à ne jamais oublier ce moment, ainsi que mon engagement d’amour.
Résolution
Essayer de se remémorer dans la prière la plus forte rencontre que nous ayons faite avec Dieu.
SOURCE : Catholique.org
" Je suis venu non pour abolir mais accomplir "
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 10 Juin 2015
L’amour de ta Loi
Evangile selon St Matthieu, chapitre 5, 17-19
« Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise.
Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux.
Prière d'introduction
Merci, mon Dieu, pour cette nouvelle journée. Je sais que tu es à mes côtés, au plus profond de mon cœur. Donne-moi de pénétrer toujours plus profondément dans ma conscience pour te rencontrer.
Demande
Donne-moi l’amour de ta Loi !
Points de réflexion
1.La Loi et les prophètes : qu’est- ce que la Loi, sinon ce qui fut gravé sur les deux tables au mont Sinaï ?
Qui sont les prophètes sinon les envoyés de Dieu qui avaient pour mission de remémorer au peuple la Loi.
Puisque la Loi et les prophètes sont plus importants que le ciel et la terre, c’est la preuve que la rencontre de Dieu avec Moïse et le peuple, dans le désert du Sinaï, constitue la rencontre fondatrice de la connaissance de Dieu.
Dans cette rencontre unique, Dieu va manifester son amour exclusif et définitif envers tous ceux qui l’auront reconnu et choisi comme Dieu.
Tout son amour y est en germe. Reste au peuple de marcher dans ses voies.
2. C’est pour cela que Jésus ne veut rien enlever du don sinaïtique.
Il ne veut pas l’abolir, comme nous aimerions le faire, prétextant que la Loi est par trop exigeante, mais il veut l’incarner dans sa propre existence.
Jésus sera donc le premier et le seul homme qui aura vécu les dix commandements de façon intégrale et parfaite.
L’ayant ainsi accompli pour nous dans son corps, il nous laissera un nouveau commandement, celui de l’amour.
3. Mais alors, pourquoi conserver l’ancienne Loi, si la nouvelle Loi de l’amour est instaurée ?
Pourquoi en va-t-il de notre degré de félicité au Ciel que de vivre l’ancienne Loi et de l’enseigner ?
La Loi de l’amour serait-elle élitiste ?
Pour trouver une réponse il faut retourner à la source : les dix commandements sont le fruit d’une rencontre de Dieu avec son peuple.
Cette rencontre est précédée d’une délivrance, d’une libération.
En définitive, la Loi ou l’alliance est le plus beau signe, le plus beau souvenir de cette rencontre avec Dieu.
L’accomplissement de cette Loi n’est que l’amour que nous devons recevoir et donner pour l’accomplir et l’enseigner.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, je veux toujours me souvenir de cette première rencontre avec toi, cette rencontre faite dans l’amour et la liberté. Aide-moi à ne jamais oublier ce moment, ainsi que mon engagement d’amour.
Résolution
Essayer de se remémorer dans la prière la plus forte rencontre que nous ayons faite avec Dieu.
SOURCE : Catholique.org
" Je suis venu non pour abolir mais accomplir "
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, bonjour Maud, Merci !
Mercredi 10 juin 2015 : Mercredi de la 10e semaine du Temps Ordinaire
Saint Landry, évêque de Paris († v. 656)
Bienheureux Edouard Jean Marie POPPE, Prêtre
« Apôtre de l'Eucharistie et de la Mission » (1890-1924).
Voir / Les saints du jour (Mercredi 10 juin)
Homélie :
Étonnante parole de Jésus : « Pas une lettre, pas un seul petit trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise ». Ce formalisme borné, pointilleux, scrupuleux même, n’est-ce pas précisément l’attitude qu’il reproche aux pharisiens ? Comment un homme pourrait-il accomplir parfaitement la Loi jusque dans ses moindres détails ? Si telle est la condition pour avoir accès au Royaume, nous ne sommes pas prêts d’y entrer !
Mais tel n’est pas le sens de cette Parole qu’il faut resituer dans son contexte. Notre-Seigneur se défend de l’accusation des scribes et des pharisiens qui lui reprochent tout au contraire d’en prendre et d’en laisser dans les prescriptions de la Loi. Quand on sait l’importance que revêt pour un fils d’Israël l’obéissance à la Torah, on comprend que les disciples aient été troublés par ces invectives contre leur Maître. Aussi Jésus les rassure-t-il par la Parole très claire que nous venons d’entendre : non il n’est pas venu abolir la Loi, et il condamne explicitement « celui qui rejetterait ne fût-ce qu’un seul de ces plus petits commandements ou qui enseignerait aux homme à faire ainsi ».
L’homme n’a pas à faire un tri parmi les prescriptions que lui impose son Seigneur, car en agissant ainsi, il se « ferait juge de la Loi. Or si tu juges la Loi, tu n’es plus l’observateur de la Loi, mais son juge. Il n’y a qu’un seul Législateur et Juge, celui qui peut sauver et perdre » (Jc 4, 11-12). Faire un tri dans les préceptes, c’est se mettre au-dessus de Dieu, corrigeant la Loi qu’il a confiée à Moïse et aux Prophètes. Bref, en prendre et en laisser dans les commandements, c’est prétendre implicitement avoir acquis « la connaissance du bien et du mal ».
Voilà l’attitude que Jésus dénonce : l’homme qui pense pouvoir se passer de la loi divine en matière morale (et religieuse) trahit que l’orgueil s’est emparé de son âme. Il a rompu le lien de filiation et prétend être « comme Dieu » (Gn 3, 6), dirigeant sa vie « sans Dieu, malgré Dieu, voire contre Dieu » (S. Maxime le Confesseur).
Mais Jésus condamne tout aussi sévèrement l’attitude pharisaïque qui prétend mériter le salut au prix d’une observance scrupuleuse mais sans âme, du moindre précepte. Une telle attitude n’est guère plus filiale, car elle ne se situe pas dans l’ordre du don et de l’accueil, mais du marchandage et du dû exigé. Nous pourrions dire que cette pseudo-filiation constitue le péché du fils aîné de la parabole du Père prodigue (Lc 15), alors que la prétention à disposer à son gré de la Loi illustre la transgression du fils cadet.
L’attitude juste que suggère Jésus tout au long de l’Evangile consiste à recevoir « la Loi et les Prophètes » comme la Parole d’un Père qui nous appelle à lui en ayant soin d’éclairer le chemin sur lequel nous pouvons avancer en toute sécurité. Vu sous cet angle, la Thora est un don précieux, « une lampe sur nos pas, une lumière sur notre route », que nous sommes invités à recevoir avec gratitude. C’est en l’accueillant comme la Parole de notre Père, en nous penchant sur elle avec amour, pour l’observer et la garder, que nous manifestons notre volonté d’être des fils.
Ce ne sont pas nos œuvres qui nous sauvent, mais une foi vivante par la charité concrète. Le fils sait que tout est grâce, y compris la transformation que la Parole opère en nous afin de nous rendre progressivement capables de la mettre intégralement en pratique. Il n’y a donc pas à tirer orgueil de notre obéissance, car Dieu seul, par son Esprit, peut accomplir ses œuvres en nous. Et nous n’avons pas à nous décourager de trébucher parfois, car « il est fidèle le Dieu qui nous appelle : c’est encore lui qui accomplira tout cela » (1 Th 5, 24).
Tout est possible à celui qui croit, c’est-à-dire à celui qui remet sa vie entre les mains de Dieu son Père, dans la docilité à l’Esprit de son Fils Jésus Christ. Mais le Seigneur ne peut rien pour l’homme qui prétend se justifier par ses propres forces, ou ériger une loi morale à sa mesure.
« Seigneur, au milieu du relativisme moral contemporain, ne permet pas que nous nous laissions séduire par l’illusion de l’autonomie absolue. Tu nous as établis “ministres d’une alliance nouvelle, une alliance qui n’est pas celle de la lettre de la Loi, mais celle de l’Esprit du Dieu vivant” (1ère lect.). Nous ne sommes pas les esclaves d’une “lettre qui tue”, mais dans l’Esprit, nous sommes les fils du Dieu vivant “qui donne la vie”. Aussi est-ce notre joie et notre fierté d’obéir à ta Parole qui nous filialise et nous introduit dans la vraie liberté, celle qui consiste à pouvoir discerner et accomplir le bien auquel tu nous appelles. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche
puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur S. Matthieu, n° 16
« Je ne suis pas venu abolir mais accomplir la Loi et les Prophètes »
Voulez-vous savoir comment, loin de détruire la Loi et les prophètes, Jésus Christ vient plutôt les confirmer et les compléter ? Quant aux prophètes, d'abord c'est en confirmant par ses œuvres ce qu'ils avaient annoncé. De là cette expression qui revient constamment chez St Matthieu : « Afin que cette parole du prophète soit accomplie »...
Pour la Loi, il l'a accomplie de trois manières. Premièrement, en n'omettant aucune des prescriptions légales. Il déclare à Jean Baptiste : « C'est ainsi qu'il nous convient d'accomplir toute justice » (Mt 3,15) ; aux juifs, il disait : « Quel est celui d'entre vous qui me convaincra de péché ? » (Jn 8 46)...
Il l'accomplit en second lieu, parce qu'il a voulu s'y soumettre pour notre salut. Ô prodige ! En s'y soumettant, il nous a communiqué la grâce de l'accomplir à notre tour. St Paul nous l'enseigne en ces termes : « La fin de la Loi, c'est le Christ pour la justice de tous ceux qui croient » (Rm 10,4). Il dit aussi que le Sauveur a condamné le péché dans la chair « pour que la justification de la Loi se réalise en nous qui ne marchons pas selon la chair » (Rm 8,4). Il dit aussi : « Est-ce que nous détruisons la Loi par la foi ? A Dieu ne plaise ! Nous confirmons plutôt la Loi » (Rm 3,31). En effet, la Loi tendait à rendre l'homme juste, mais elle n'en avait pas la force ; le Christ est venu alors, lui la fin de la Loi, et il nous a montré le chemin qui conduit à la justice, c'est à dire la foi. Ainsi, il a rempli les intentions de la Loi. La lettre de la Loi ne pouvait pas justifier le pécheur ; la foi en Jésus Christ le justifiera. Voilà pourquoi il peut dire : « Je ne suis pas venu détruire la Loi ».
En y regardant de plus près, on aperçoit un troisième mode d'accomplissement. Quel est ce mode ? Il consiste dans les préceptes même que le Christ devait donner ; loin de renverser ceux de Moïse, ils en sont la juste conséquence et le complément naturel.
Evangelizo.org
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix
Bonsoir François_1
Bonsoir Bretagne
Bonsoir Maud
Bonsoir caillon
Bonsoir à toutes et à tous
Jeudi 11 Juin 2015
Saint Barnabé
1er siècle. Natif de Chypre, il fut l’un des premiers convertis au christianisme. Il se porta garant de Saint Paul auprès du collège des Douze et l’accompagna dans ses missions apostoliques.
10ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Rouge )
Année B
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=11/06/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix
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Bonsoir Maud
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Bonsoir à toutes et à tous
Jeudi 11 Juin 2015
Saint Barnabé
1er siècle. Natif de Chypre, il fut l’un des premiers convertis au christianisme. Il se porta garant de Saint Paul auprès du collège des Douze et l’accompagna dans ses missions apostoliques.
10ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Rouge )
Année B
(Première lecture)
Deuxième Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 3 : 15 ; 4 : 1, 3 à 6
« DIEU a LUI-MÊME brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la CONNAISSANCE de SA GLOIRE »
Frères,
aujourd’hui encore,
quand les fils d’Israël lisent les Livres de Moïse,
un voile couvre leur cœur.
Quand on se convertit au SEIGNEUR,
le voile est enlevé.
Or, le SEIGNEUR, c’est l’ESPRIT,
et là où l’ESPRIT du SEIGNEUR est PRÉSENT,
là est la LIBERTÉ.
Et nous tous
qui n’avons pas de voile sur le visage,
nous reflétons la GLOIRE du SEIGNEUR,
et nous sommes transformés en SON IMAGE
avec une GLOIRE de PLUS EN PLUS GRANDE,
par l’ACTION du SEIGNEUR QUI EST ESPRIT.
C’est pourquoi, ayant reçu ce Ministère par la MISÉRICORDE de DIEU,
nous ne perdons pas courage.
Et même si l’Évangile que nous annonçons reste voilé,
il n’est voilé que pour ceux qui vont à leur perte,
pour les incrédules dont l’intelligence a été aveuglée
par le dieu mauvais de ce monde ;
celui-ci les empêche de voir clairement, dans la SPLENDEUR de l’Évangile,
la GLOIRE du CHRIST, LUI qui est l’IMAGE de DIEU.
En effet, ce que nous proclamons,
ce n’est pas nous-mêmes ;
c’est ceci : JÉSUS CHRIST EST LE SEIGNEUR ;
et nous sommes vos serviteurs, à cause de JÉSUS.
Car DIEU qui a dit :
Du milieu des ténèbres brillera la LUMIÈRE,
a LUI-MÊME brillé dans nos cœurs
pour faire resplendir la CONNAISSANCE de SA GLOIRE
qui rayonne sur le VISAGE du CHRIST.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Deuxième Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 3 : 15 ; 4 : 1, 3 à 6
« DIEU a LUI-MÊME brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la CONNAISSANCE de SA GLOIRE »
Frères,
aujourd’hui encore,
quand les fils d’Israël lisent les Livres de Moïse,
un voile couvre leur cœur.
Quand on se convertit au SEIGNEUR,
le voile est enlevé.
Or, le SEIGNEUR, c’est l’ESPRIT,
et là où l’ESPRIT du SEIGNEUR est PRÉSENT,
là est la LIBERTÉ.
Et nous tous
qui n’avons pas de voile sur le visage,
nous reflétons la GLOIRE du SEIGNEUR,
et nous sommes transformés en SON IMAGE
avec une GLOIRE de PLUS EN PLUS GRANDE,
par l’ACTION du SEIGNEUR QUI EST ESPRIT.
C’est pourquoi, ayant reçu ce Ministère par la MISÉRICORDE de DIEU,
nous ne perdons pas courage.
Et même si l’Évangile que nous annonçons reste voilé,
il n’est voilé que pour ceux qui vont à leur perte,
pour les incrédules dont l’intelligence a été aveuglée
par le dieu mauvais de ce monde ;
celui-ci les empêche de voir clairement, dans la SPLENDEUR de l’Évangile,
la GLOIRE du CHRIST, LUI qui est l’IMAGE de DIEU.
En effet, ce que nous proclamons,
ce n’est pas nous-mêmes ;
c’est ceci : JÉSUS CHRIST EST LE SEIGNEUR ;
et nous sommes vos serviteurs, à cause de JÉSUS.
Car DIEU qui a dit :
Du milieu des ténèbres brillera la LUMIÈRE,
a LUI-MÊME brillé dans nos cœurs
pour faire resplendir la CONNAISSANCE de SA GLOIRE
qui rayonne sur le VISAGE du CHRIST.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Le SEIGNEUR parle de PAIX
Du répertoire du chef de chorale. Psaume appartenant au recueil de la confrérie de Coré.
[Psaume 84 (85) ; entièrement]
[Psaume 84 (85) ; entièrement]
Psaume 84 (85) : 9ab et 10, 11 et 12, 13 et 14
R/ La GLOIRE du SEIGNEUR habitera notre Terre.
J’écoute : que dira le SEIGNEUR DIEU ?
Ce qu’IL dit, c’est la PAIX pour SON PEUPLE et SES FIDÈLES.
SON SALUT est PROCHE de ceux qui LE craignent,
et la GLOIRE habitera notre Terre.
R/
AMOUR et VÉRITÉ se rencontrent,
JUSTICE et PAIX s’embrassent ;
la VÉRITÉ germera de la Terre
et du Ciel se penchera la JUSTICE.
R/
Le SEIGNEUR donnera SES BIENFAITS,
et notre Terre donnera son fruit.
La JUSTICE marchera devant LUI,
et SES PAS traceront le CHEMIN.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
J’écoute : que dira le SEIGNEUR DIEU ?
Ce qu’IL dit, c’est la PAIX pour SON PEUPLE et SES FIDÈLES.
SON SALUT est PROCHE de ceux qui LE craignent,
et la GLOIRE habitera notre Terre.
R/
AMOUR et VÉRITÉ se rencontrent,
JUSTICE et PAIX s’embrassent ;
la VÉRITÉ germera de la Terre
et du Ciel se penchera la JUSTICE.
R/
Le SEIGNEUR donnera SES BIENFAITS,
et notre Terre donnera son fruit.
La JUSTICE marchera devant LUI,
et SES PAS traceront le CHEMIN.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 5 : 20 à 26
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Je vous donne un COMMANDEMENT NOUVEAU,
dit le SEIGNEUR :
« Aimez-vous les uns les autres,
comme Je vous ai aimés. »
Alléluia.
(cf. Jn 13, 34)
« Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement »
En ce temps-là,
JÉSUS disait à Ses Disciples :
« Je vous le dis :
Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens,
vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux.
Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens :
Tu ne commettras pas de meurtre,
et si quelqu’un commet un meurtre,
il devra passer en jugement.
Eh bien ! Moi, Je vous dis :
Tout homme qui se met en colère contre son frère
devra passer en jugement.
Si quelqu’un insulte son frère,
il devra passer devant le tribunal.
Si quelqu’un le traite de fou,
il sera passible de la géhenne de feu.
Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel,
si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi,
laisse ton offrande, là, devant l’autel,
va d’abord te réconcilier avec ton frère,
et ensuite viens présenter ton offrande.
Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire
pendant que tu es en chemin avec lui,
pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge,
le juge au garde,
et qu’on ne te jette en prison.
AMEN, Je te le dis :
tu n’en sortiras pas
avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Je vous donne un COMMANDEMENT NOUVEAU,
dit le SEIGNEUR :
« Aimez-vous les uns les autres,
comme Je vous ai aimés. »
Alléluia.
(cf. Jn 13, 34)
« Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement »
En ce temps-là,
JÉSUS disait à Ses Disciples :
« Je vous le dis :
Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens,
vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux.
Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens :
Tu ne commettras pas de meurtre,
et si quelqu’un commet un meurtre,
il devra passer en jugement.
Eh bien ! Moi, Je vous dis :
Tout homme qui se met en colère contre son frère
devra passer en jugement.
Si quelqu’un insulte son frère,
il devra passer devant le tribunal.
Si quelqu’un le traite de fou,
il sera passible de la géhenne de feu.
Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel,
si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi,
laisse ton offrande, là, devant l’autel,
va d’abord te réconcilier avec ton frère,
et ensuite viens présenter ton offrande.
Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire
pendant que tu es en chemin avec lui,
pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge,
le juge au garde,
et qu’on ne te jette en prison.
AMEN, Je te le dis :
tu n’en sortiras pas
avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=11/06/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ évangile du jour :Jeudi 11 Juin 2015
« Va d’abord te réconcilier avec ton frère »
Evangile selon St Matthieu, chapitre 5, 20-26
Je vous le dis en effet : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
« Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement.
Eh bien ! Moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal. Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu.
Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande.
Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison.
Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou.
Prière d'introduction
Pour nous préparer à passer ces moments de prière avec Jésus notre Sauveur, rappelons-nous qui il est : l’ami qui nous aime et pardonne sans cesse. « Il ne se lasse jamais de pardonner, mais nous, parfois, nous nous lassons de demander pardon » (Pape François, 17 mars 2013). Pendant ce temps de prière, nous voulons lui réaffirmer notre amour, « Seigneur, tu le sais, j’ai manqué à ton amour et me suis préféré moi-même, mais maintenant je veux t’aimer toi et passer ce temps avec toi ! » Avec sainte Thérèse, prions : « Oui, j’ai besoin d’un cœur, tout brûlant de tendresse / Qui reste mon appui et sans aucun retour / Qui aime tout en moi et même ma faiblesse / Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour ».
Demande
Seigneur, nous te demandons de te révéler à nous, de nous montrer ton cœur plein d’amour, de nous aider à te connaître intimement. Qu’à l’école de Marie ta mère, elle qui te connaît mieux que tous, nous apprenions à te rencontrer personnellement et intimement, à nouer avec toi une profonde et vraie amitié.
Points de réflexion
1.« Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens »
. Qu’est-ce que c’est que la justice des scribes et des pharisiens ? Les scribes et pharisiens étaient considérés comme le meilleur de l’accomplissement de la loi juive, ils se présentaient comme les modèles à suivre.
Or le sommet de cette loi, c’était « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lev 19, 18), car Dieu ne pouvait demander de son peuple que ce qu’il lui était possible de comprendre, et chacun pouvait comprendre ce que c’est que de s’aimer soi-même.
Jésus vient et nous révèle Dieu, car il est Dieu lui-même.
Sur la croix il nous montrera l’étendue de l’amour de Dieu.
Ainsi, il peut nous commander de nous aimer les uns les autres, comme il nous a aimés (Jn 13,34).
2. « Eh bien ! Moi, je vous dis ».
Jésus amène à sa plénitude le cinquième commandement.
Il n’est plus simplement question du « Tu ne tueras pas », mais Jésus condamne aussi les emportements contre le prochain. Ce n’est pas « encore plus de règles », mais plutôt c’est un cinquième commandement vécu pleinement et dans les détails.
Car à quoi bon se contrôler pour ne pas tuer son prochain, mais l’insulter à chaque fois qu’on le croise ?
Vu d’un angle plus positif, Jésus nous invite à ne pas simplement tolérer notre prochain, mais à l’aider humblement jusque dans les détails.
3. « Si quelqu’un insulte son frère ».
Jésus lui-même nous donne l’exemple de cet amour pour le prochain et nous illustre ce commandement.
C’est sur la croix qu’il déploiera splendidement l’amour divin qui déborde de son cœur. Combien de fois a-t-il été lui-même insulté, maudit, frappé, outragé, pendant sa Passion et jusqu’à aujourd’hui ?
Et pourtant, il a porté la croix de nos péchés jusqu’à la dernière goutte de son sang, il a continué à se donner sans limites pour cette œuvre de rédemption, qui n’avait de raison d’être que le salut de ceux qui le mettaient à mort, et celui de nous qui péchons.
Dialogue avec le Christ
Jésus, je te loue pour ce que tu es, mon Dieu et mon Sauveur. Je te loue, parce que tu n’as de cesse de m’aimer. Merci de m’enseigner le chemin vers le Père, un chemin d’amour envers le prochain. Merci, car tu m’as donné l’exemple, et que tu ne m’as pas laissé seul pour vivre ce commandement de l’amour, mais tu m’as envoyé l’Esprit Saint, force et consolation dans l’épreuve.
Je te remercie tout particulièrement parce que même si je « devais passer en jugement » pour t’avoir insulté et ne pas t’avoir respecté, avoir renié ton amour devant les autres, à chaque fois tu es prêt à me donner une nouvelle chance, à me pardonner en confession, à me relever et à continuer à veiller sur moi. Marie, donne-moi ta force et ton courage pour répondre à l’amour de Jésus pour moi avec amour.
Résolution
Demandons à Jésus de nous guider et nous donner la force de le voir dans notre prochain, afin que, par amour pour lui, nous cherchions à procurer à autrui une parole de louange ou de réconfort.
SOURCE : Catholique.org
" Vas d'abord te reconcilier avec ton frère "
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ évangile du jour :Jeudi 11 Juin 2015
« Va d’abord te réconcilier avec ton frère »
Evangile selon St Matthieu, chapitre 5, 20-26
Je vous le dis en effet : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
« Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement.
Eh bien ! Moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal. Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu.
Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande.
Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison.
Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou.
Prière d'introduction
Pour nous préparer à passer ces moments de prière avec Jésus notre Sauveur, rappelons-nous qui il est : l’ami qui nous aime et pardonne sans cesse. « Il ne se lasse jamais de pardonner, mais nous, parfois, nous nous lassons de demander pardon » (Pape François, 17 mars 2013). Pendant ce temps de prière, nous voulons lui réaffirmer notre amour, « Seigneur, tu le sais, j’ai manqué à ton amour et me suis préféré moi-même, mais maintenant je veux t’aimer toi et passer ce temps avec toi ! » Avec sainte Thérèse, prions : « Oui, j’ai besoin d’un cœur, tout brûlant de tendresse / Qui reste mon appui et sans aucun retour / Qui aime tout en moi et même ma faiblesse / Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour ».
Demande
Seigneur, nous te demandons de te révéler à nous, de nous montrer ton cœur plein d’amour, de nous aider à te connaître intimement. Qu’à l’école de Marie ta mère, elle qui te connaît mieux que tous, nous apprenions à te rencontrer personnellement et intimement, à nouer avec toi une profonde et vraie amitié.
Points de réflexion
1.« Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens »
. Qu’est-ce que c’est que la justice des scribes et des pharisiens ? Les scribes et pharisiens étaient considérés comme le meilleur de l’accomplissement de la loi juive, ils se présentaient comme les modèles à suivre.
Or le sommet de cette loi, c’était « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lev 19, 18), car Dieu ne pouvait demander de son peuple que ce qu’il lui était possible de comprendre, et chacun pouvait comprendre ce que c’est que de s’aimer soi-même.
Jésus vient et nous révèle Dieu, car il est Dieu lui-même.
Sur la croix il nous montrera l’étendue de l’amour de Dieu.
Ainsi, il peut nous commander de nous aimer les uns les autres, comme il nous a aimés (Jn 13,34).
2. « Eh bien ! Moi, je vous dis ».
Jésus amène à sa plénitude le cinquième commandement.
Il n’est plus simplement question du « Tu ne tueras pas », mais Jésus condamne aussi les emportements contre le prochain. Ce n’est pas « encore plus de règles », mais plutôt c’est un cinquième commandement vécu pleinement et dans les détails.
Car à quoi bon se contrôler pour ne pas tuer son prochain, mais l’insulter à chaque fois qu’on le croise ?
Vu d’un angle plus positif, Jésus nous invite à ne pas simplement tolérer notre prochain, mais à l’aider humblement jusque dans les détails.
3. « Si quelqu’un insulte son frère ».
Jésus lui-même nous donne l’exemple de cet amour pour le prochain et nous illustre ce commandement.
C’est sur la croix qu’il déploiera splendidement l’amour divin qui déborde de son cœur. Combien de fois a-t-il été lui-même insulté, maudit, frappé, outragé, pendant sa Passion et jusqu’à aujourd’hui ?
Et pourtant, il a porté la croix de nos péchés jusqu’à la dernière goutte de son sang, il a continué à se donner sans limites pour cette œuvre de rédemption, qui n’avait de raison d’être que le salut de ceux qui le mettaient à mort, et celui de nous qui péchons.
Dialogue avec le Christ
Jésus, je te loue pour ce que tu es, mon Dieu et mon Sauveur. Je te loue, parce que tu n’as de cesse de m’aimer. Merci de m’enseigner le chemin vers le Père, un chemin d’amour envers le prochain. Merci, car tu m’as donné l’exemple, et que tu ne m’as pas laissé seul pour vivre ce commandement de l’amour, mais tu m’as envoyé l’Esprit Saint, force et consolation dans l’épreuve.
Je te remercie tout particulièrement parce que même si je « devais passer en jugement » pour t’avoir insulté et ne pas t’avoir respecté, avoir renié ton amour devant les autres, à chaque fois tu es prêt à me donner une nouvelle chance, à me pardonner en confession, à me relever et à continuer à veiller sur moi. Marie, donne-moi ta force et ton courage pour répondre à l’amour de Jésus pour moi avec amour.
Résolution
Demandons à Jésus de nous guider et nous donner la force de le voir dans notre prochain, afin que, par amour pour lui, nous cherchions à procurer à autrui une parole de louange ou de réconfort.
SOURCE : Catholique.org
" Vas d'abord te reconcilier avec ton frère "
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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