Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour et Merci Sofoyal
Bonjour Nicolas
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette Journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 31 Mars 2015
Aime- moi tel que tu es !
Evangile selon St Jean, chapitre 13, 21-38
Après avoir ainsi parlé, Jésus fut bouleversé en son esprit, et il rendit ce témoignage : « Amen, amen, je vous le dis : l’un de vous me livrera. »
Les disciples se regardaient les uns les autres avec embarras, ne sachant pas de qui Jésus parlait.
Il y avait à table, appuyé contre Jésus, l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait.
Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus de qui il veut parler.
Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus et lui dit : « Seigneur, qui est-ce ? »
Jésus lui répond : « C’est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper dans le plat. » Il trempe la bouchée, et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote.
Et, quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui. Jésus lui dit alors : « Ce que tu fais, fais-le vite. »
Mais aucun des convives ne comprit pourquoi il lui avait dit cela.
Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que Jésus voulait lui dire d’acheter ce qu’il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres.
Judas prit donc la bouchée, et sortit aussitôt. Or il faisait nuit.
Quand il fut sorti, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui.
Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt.
Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs : ?Là où je vais, vous ne pouvez pas aller ?, je vous le dis maintenant à vous aussi.
Simon-Pierre lui dit : « Seigneur, où vas-tu ? » Jésus lui répondit : « Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard. »
Pierre lui dit : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ? Je donnerai ma vie pour toi ! »
Jésus réplique : « Tu donneras ta vie pour moi ? Amen, amen, je te le dis : le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois.
Prière d'introduction
Seigneur, je veux t’aimer sans cesse, de plus en plus. Aide-moi à être proche de toi pendant la Semaine Sainte et à me laisser remplir de ton amour et de ta miséricorde.
Demande
Aimer et se laisser aimer.
Points de réflexion
1.Nous lisons dans l’Évangile d’aujourd’hui que Jésus est « bouleversé au plus profond de lui-même »
. En effet, Judas est sur le point de le trahir, saint Pierre et les autres apôtres de le renier et de l’abandonner, alors que c’est justement maintenant que Jésus a le plus besoin de ses amis.
C’est lors de la dernière cène, dont nous lisons un extrait, que Jésus nous offre le précieux commandement de l’amour ; et justement, pendant cette Semaine Sainte, nous voulons accompagner Jésus et lui témoigner notre amour.
Nous ne voulons pas l’abandonner, nous voulons être à ses côtés, tout comme il est aux nôtres dans les moments de difficultés.
2. C’est donc dans ce même esprit et avec recueillement que nous écoutons ces paroles que Jésus veut nous dire :
« Je connais ta misère, les combats et les tribulations de ton âme ; la faiblesse et les infirmités de ton corps ; je sais ta lâcheté, tes péchés, tes défaillances ; je te dis quand même : Donne-moi ton cœur, aime- moi tel que tu es. Si tu attends d’être un ange pour te livrer à l’amour, tu ne m’aimeras jamais.
Même si tu retombes souvent dans ces fautes que tu voudras ne jamais connaître, même si tu es lâche dans la pratique de la vertu, je ne te permets pas de ne pas m’aimer. Aime- moi tel que tu es.
A chaque instant et dans quelque position que tu te trouves, dans la ferveur et dans la sécheresse, dans la fidélité ou dans l’infidélité. Aime- moi tel que tu es. Je veux l’amour de ton cœur indigent ; si pour m’aimer, tu attends d’être parfait, tu ne m’aimeras jamais.
Ne pourrais-je pas faire de chaque grain de sable un séraphin tout radieux de pureté, de noblesse et d’amour ? Ne pourrais-je pas, d’un seul signe de ma volonté, faire surgir du néant des milliers de saints, mille fois plus parfaits et plus aimants que ceux que j’ai créé ? Ne suis-je pas le Tout-Puissant ? Et s’il me plaît de laisser pour jamais dans le néant, ces êtres merveilleux et leur préférer ton pauvre amour !
Mon enfant, laisse-moi t’aimer, je veux ton cœur. Je compte bien te former, mais en attendant, je t’aime comme tu es.
Et je souhaite que tu fasses de même ; je désire voir, du fond de ta misère, monter l’amour. J’aime en toi jusqu’à ta faiblesse. J’aime l’amour des pauvres : je veux que, de l’indigence, s’élève continûment ce cri : " Seigneur, je vous aime".
C’est le chant de ton cœur qui m’importe. Qu’ai-je besoin de ta science et de tes talents ?
Ce ne sont pas des vertus que je te demande, et si je t’en donnais, tu es si faible que bientôt l’amour-propre s’y mêlerait ; ne t’inquiète pas de cela. J’aurais pu te destiner à de grandes choses ; non tu seras le serviteur inutile, je te prendrai même le peu que tu as, car je t’ai créé pour l’amour.
Aime ! L’amour te fera faire tout le reste sans que tu y penses ; ne cherche qu’à remplir le moment présent de ton amour.
Aujourd’hui, je me tiens à la porte de ton cœur comme un mendiant, Moi, le Seigneur des Seigneurs. Je frappe et j’attends, hâte-toi de m’ouvrir, n’allègue pas ta misère. Ton indigence, si tu la connaissais pleinement, tu mourrais de douleur. Cela seul qui pourrait me blesser le cœur, ce serait de te voir douter et manquer de confiance.
Je veux que tu penses à moi, à chaque heure du jour et de la nuit. Je ne veux pas que tu poses l’action la plus insignifiante pour un motif autre que l’amour. Quand il te faudra souffrir, je te donnerai la force ; tu m’as donné l’amour, je te donnerai d’aimer au-delà de ce que tu as pu rêver.
Mais souviens-toi : aime- moi tel que tu es. ?N’attends pas d’être un saint pour te livrer à l’Amour, sinon tu n’aimeras jamais ».
Ce texte, paru dans un bulletin monastique (1940), est d’auteur inconnu. Pour certains ce texte est de saint Augustin.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, je veux t’aimer de tout mon cœur. Tu sais combien je suis faible et tu connais mes péchés et mes misères. Je mets en toi Jésus toute ma confiance et je sais que tu me pardonnes et que tu veux que je sois heureux. Merci, Seigneur, pour tant d’amour.
Résolution
Passer un moment de prière en silence, en priant tout particulièrement pour ceux qui sont éloignés de Dieu à cause du péché.
SOURCE : Catholique.org
Pierre l' Apôtre de Jésus
Bonjour Nicolas
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette Journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 31 Mars 2015
Aime- moi tel que tu es !
Evangile selon St Jean, chapitre 13, 21-38
Après avoir ainsi parlé, Jésus fut bouleversé en son esprit, et il rendit ce témoignage : « Amen, amen, je vous le dis : l’un de vous me livrera. »
Les disciples se regardaient les uns les autres avec embarras, ne sachant pas de qui Jésus parlait.
Il y avait à table, appuyé contre Jésus, l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait.
Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus de qui il veut parler.
Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus et lui dit : « Seigneur, qui est-ce ? »
Jésus lui répond : « C’est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper dans le plat. » Il trempe la bouchée, et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote.
Et, quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui. Jésus lui dit alors : « Ce que tu fais, fais-le vite. »
Mais aucun des convives ne comprit pourquoi il lui avait dit cela.
Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que Jésus voulait lui dire d’acheter ce qu’il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres.
Judas prit donc la bouchée, et sortit aussitôt. Or il faisait nuit.
Quand il fut sorti, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui.
Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt.
Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs : ?Là où je vais, vous ne pouvez pas aller ?, je vous le dis maintenant à vous aussi.
Simon-Pierre lui dit : « Seigneur, où vas-tu ? » Jésus lui répondit : « Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard. »
Pierre lui dit : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ? Je donnerai ma vie pour toi ! »
Jésus réplique : « Tu donneras ta vie pour moi ? Amen, amen, je te le dis : le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois.
Prière d'introduction
Seigneur, je veux t’aimer sans cesse, de plus en plus. Aide-moi à être proche de toi pendant la Semaine Sainte et à me laisser remplir de ton amour et de ta miséricorde.
Demande
Aimer et se laisser aimer.
Points de réflexion
1.Nous lisons dans l’Évangile d’aujourd’hui que Jésus est « bouleversé au plus profond de lui-même »
. En effet, Judas est sur le point de le trahir, saint Pierre et les autres apôtres de le renier et de l’abandonner, alors que c’est justement maintenant que Jésus a le plus besoin de ses amis.
C’est lors de la dernière cène, dont nous lisons un extrait, que Jésus nous offre le précieux commandement de l’amour ; et justement, pendant cette Semaine Sainte, nous voulons accompagner Jésus et lui témoigner notre amour.
Nous ne voulons pas l’abandonner, nous voulons être à ses côtés, tout comme il est aux nôtres dans les moments de difficultés.
2. C’est donc dans ce même esprit et avec recueillement que nous écoutons ces paroles que Jésus veut nous dire :
« Je connais ta misère, les combats et les tribulations de ton âme ; la faiblesse et les infirmités de ton corps ; je sais ta lâcheté, tes péchés, tes défaillances ; je te dis quand même : Donne-moi ton cœur, aime- moi tel que tu es. Si tu attends d’être un ange pour te livrer à l’amour, tu ne m’aimeras jamais.
Même si tu retombes souvent dans ces fautes que tu voudras ne jamais connaître, même si tu es lâche dans la pratique de la vertu, je ne te permets pas de ne pas m’aimer. Aime- moi tel que tu es.
A chaque instant et dans quelque position que tu te trouves, dans la ferveur et dans la sécheresse, dans la fidélité ou dans l’infidélité. Aime- moi tel que tu es. Je veux l’amour de ton cœur indigent ; si pour m’aimer, tu attends d’être parfait, tu ne m’aimeras jamais.
Ne pourrais-je pas faire de chaque grain de sable un séraphin tout radieux de pureté, de noblesse et d’amour ? Ne pourrais-je pas, d’un seul signe de ma volonté, faire surgir du néant des milliers de saints, mille fois plus parfaits et plus aimants que ceux que j’ai créé ? Ne suis-je pas le Tout-Puissant ? Et s’il me plaît de laisser pour jamais dans le néant, ces êtres merveilleux et leur préférer ton pauvre amour !
Mon enfant, laisse-moi t’aimer, je veux ton cœur. Je compte bien te former, mais en attendant, je t’aime comme tu es.
Et je souhaite que tu fasses de même ; je désire voir, du fond de ta misère, monter l’amour. J’aime en toi jusqu’à ta faiblesse. J’aime l’amour des pauvres : je veux que, de l’indigence, s’élève continûment ce cri : " Seigneur, je vous aime".
C’est le chant de ton cœur qui m’importe. Qu’ai-je besoin de ta science et de tes talents ?
Ce ne sont pas des vertus que je te demande, et si je t’en donnais, tu es si faible que bientôt l’amour-propre s’y mêlerait ; ne t’inquiète pas de cela. J’aurais pu te destiner à de grandes choses ; non tu seras le serviteur inutile, je te prendrai même le peu que tu as, car je t’ai créé pour l’amour.
Aime ! L’amour te fera faire tout le reste sans que tu y penses ; ne cherche qu’à remplir le moment présent de ton amour.
Aujourd’hui, je me tiens à la porte de ton cœur comme un mendiant, Moi, le Seigneur des Seigneurs. Je frappe et j’attends, hâte-toi de m’ouvrir, n’allègue pas ta misère. Ton indigence, si tu la connaissais pleinement, tu mourrais de douleur. Cela seul qui pourrait me blesser le cœur, ce serait de te voir douter et manquer de confiance.
Je veux que tu penses à moi, à chaque heure du jour et de la nuit. Je ne veux pas que tu poses l’action la plus insignifiante pour un motif autre que l’amour. Quand il te faudra souffrir, je te donnerai la force ; tu m’as donné l’amour, je te donnerai d’aimer au-delà de ce que tu as pu rêver.
Mais souviens-toi : aime- moi tel que tu es. ?N’attends pas d’être un saint pour te livrer à l’Amour, sinon tu n’aimeras jamais ».
Ce texte, paru dans un bulletin monastique (1940), est d’auteur inconnu. Pour certains ce texte est de saint Augustin.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, je veux t’aimer de tout mon cœur. Tu sais combien je suis faible et tu connais mes péchés et mes misères. Je mets en toi Jésus toute ma confiance et je sais que tu me pardonnes et que tu veux que je sois heureux. Merci, Seigneur, pour tant d’amour.
Résolution
Passer un moment de prière en silence, en priant tout particulièrement pour ceux qui sont éloignés de Dieu à cause du péché.
SOURCE : Catholique.org
Pierre l' Apôtre de Jésus
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Sofoyal- Combat l'antechrist
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Homélie :
Nous voici entrés dans la semaine sainte. L’évangile de ce jour nous conduit au cœur d’un repas donné en l’honneur de Jésus à Béthanie sans doute pour avoir ramené à la vie son ami Lazare. L’évangéliste prend d’ailleurs le soin de bien préciser la présence de Lazare auprès de Jésus parmi les convives, « celui que Jésus avait ressuscité d’entre les morts ».
On imagine facilement la joie et l’allégresse qui devaient régner. C’est alors que Marie se lève et vient verser sur les pieds de Jésus un parfum très pur et de très grande valeur, qu’ensuite elle essuie avec ses cheveux.
En mettant devant nos yeux en ce lundi saint ce geste de Marie, la liturgie de l’Eglise présente l’attitude qui doit être la nôtre durant cette semaine pour cueillir en son terme les fruits de la rédemption que nous a acquis Notre Seigneur Jésus-Christ par sa mort et sa résurrection. Le don appelle le don, gratuit, total. L’amour appelle l’amour. Le genre de parfum que répandit Marie sur Jésus était gardé dans une amphore scellée qu'il fallait briser pour ouvrir ; ce qui excluait de n'en utiliser qu'une certaine quantité : la libation était nécessairement totale. La délicatesse du geste de cette femme en dit aussi long sur sa reconnaissance vis-à-vis de celui qui avait ramené à la vie Lazare, son frère.
Judas prend alors la parole : « Pourquoi n'a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d'argent, que l'on aurait données à des pauvres ? ». Il réagit au geste de Marie en opposant ouvertement l'amour du Maître au service du prochain. Son intervention, apparemment motivée par des fins charitables, sonne néanmoins faux à nos oreilles. D’ailleurs, l'évangéliste confirme bien notre malaise en explicitant les motifs cachés de Judas : « Il parlait ainsi, non parce qu'il se préoccupait des pauvres, mais parce que c'était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait pour lui ce que l'on y mettait ». En effet, l’amour du Seigneur et l’amour du prochain ne sauraient être opposés. Pour pouvoir toujours aimer nos frères les plus pauvres, il faut savoir comme Marie aimer le Seigneur dans l’aujourd’hui où il se présente à nous. Le contraste est ici frappant entre l’attitude de Judas replié sur lui-même dans un égoïsme mortifère qui ne peut que l’isoler de l’amour de Jésus et celle de Marie, toute donnée dans son geste, manifestant un amour qui lui permet de communier intuitivement et de façon anticipative à la Pâque du Seigneur.
Cependant, si l’action de Marie est interprétée par Jésus comme l’annonce prophétique de sa mort, elle ne saurait venir troubler la fête de ce repas qui célèbre la vie. Bien au contraire, le regard éclairé par l'amour, Marie a perçu que le don de la vie dont jouit son frère jaillit de la mort à laquelle le Maître va consentir : « Laisse-la ! Il fallait qu'elle garde ce parfum pour le jour de mon ensevelissement. » Le parfum de la reconnaissance infinie envers Celui qui n’hésite pas à donner sa vie pour ses amis peut alors s’élever et joindre sa bonne odeur à l’atmosphère de joie qui règne déjà dans la maison.
Pour nous préparer à recevoir le don de Notre Seigneur, il n’y pas de meilleure manière que de lui donner sans réserve tout ce que nous avons de meilleur. Le parfum le plus délicat et le plus précieux que nous pourrons lui offrir est sans aucun doute celui de notre action de grâce pour le don de sa vie pour nous, celui de notre adoration reconnaissante devant le mystère de son amour infini pour nous.
« Seigneur, Jésus, tout au long de cette semaine, nous voulons demeurer auprès de toi. Nous voulons nous décentrer de nous-mêmes pour nous préoccuper seulement de toi et de toi seul, t’offrir le peu que nous avons mais te le donner totalement sans réserve. Nos cœurs ainsi tout ouvert à ta présence nous permettrons d’accueillir sans réserve le don de ton salut. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermons sur l'évangile de Jean, n°50, 6-7
« Marie, prenant une livre de parfum de nard pur, d'un grand prix, le répandit sur les pieds de Jésus et les essuya avec ses cheveux. Et la maison fut remplie de l'odeur du parfum. » Voilà le fait historique, cherchons le symbole. Qui que tu sois, si tu veux être une âme fidèle, répands avec Marie un parfum précieux sur les pieds du Seigneur. Ce parfum, c'est la droiture... Répands du parfum sur les pieds de Jésus ; suis les traces du Seigneur par une vie sainte. Essuie ses pieds avec tes cheveux : si tu as du superflu, donne-le aux pauvres et tu auras ainsi essuyé les pieds du Seigneur... Peut-être que les pieds du Seigneur sur la terre sont dans le besoin. N'est-ce pas de ses membres, en effet (Ep 5,30), qu'il dira à la fin du monde : « Ce que tu as fait pour le plus petit des miens, c'est à moi que tu l'as fait » (Mt 25,40).
« Et la maison fit remplie de l'odeur du parfum. » C'est-à-dire, le monde a été rempli de la bonne renommée de cette femme, car la bonne odeur, c'est la bonne renommée. Ceux qui associent le nom de chrétiens à une vie malhonnête font injure au Christ...; si le nom de Dieu est blasphémé par ces mauvais chrétiens, il est, au contraire, loué et honoré par les bons, « car nous sommes en tous lieux la bonne odeur du Christ » (2Co 2,14-15). Il est dit aussi dans le Cantique des Cantiques : « Ton nom est un parfum répandu » (1,3).
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
- Semaine Sainte:
- La Semaine Sainte représente les sept jours (semaine) avant Pâques et débute le lendemain du Dimanche des Rameaux. Elle est la conclusion du Carême.
Après le Dimanche des Rameaux, qui est aussi appelé « Dimanche de la Passion », les trois premiers jours (Lundi saint, Mardi saint et Mercredi saint) sont marqués par l'attente de la Passion et de Pâques.
C'est durant la Semaine Sainte qu'a lieu la Messe chrismale, normalement le Jeudi au matin mais qui est célébrée à un autre moment de la semaine dans beaucoup de diocèses pour des raisons de commodité. Les trois derniers jours de la Semaine Sainte forment le Triduum pascal.
Le Jeudi saint est le jour de la Cène, dernier repas avec ses Apôtres suivi de la tentation dans le Jardin de Gethsémani. C'est un jour de fête, qui commémore l'institution de l'Eucharistie par Jésus-Christ. Pendant la célébration de ce jour, on lit l'évangile du lavement des pieds, et le célébrant refait le geste de Jésus en lavant les pieds de quelques personnes de l'assemblée. La célébration se termine par une procession, pendant laquelle la réserve eucharistique (les hosties consacrées) est amenée dans un endroit spécialement aménagé, le reposoir. Une veillée y est souvent organisée, et les fidèles peuvent s'y recueillir.
Du Jeudi saint après la messe à la vigile pascale, le tabernacle est vide et les cloches ne sonnent plus (jusqu'à l'alléluia de la vigile pascale). Dans certaines régions, les heures des offices sont traditionnellement « sonnées » par des crécelles ou par des crieurs.
Le Vendredi saint est le seul jour de l'année où on ne célèbre pas d'Eucharistie. Il commémore la Passion de Jésus et sa mort sur la Croix, souvent avec la dévotion du chemin de Croix. Pendant la célébration du vendredi saint (la célébration de la Croix), généralement à 15 heures, correspondant au moment de la mort du Christ, on lit l'évangile de la Passion. La croix est amenée en procession puis proposée à la vénération des fidèles. Cette célébration dégage une ambiance particulière : elle commence en silence et se termine aussi en silence, et contient très peu de chants. Et elle ne contient pas de prière eucharistique mais une grande prière universelle.
Le Samedi saint, l'Église entre dans une période d'attente, d'espérance. C'est le « Grand et saint Sabbat ». Le samedi saint est un jour vide par rapport aux deux précédents : le Christ est au tombeau, rien ne se passe. Les disciples sont effrayés et déçus. La journée se passe en attente. Les tabernacles sont vides, un deuil qui rappelle celui des disciples du Christ. Une période où il ne se passe strictement rien, ni messe, ni mariage, ni funérailles, avant d'entrer, avec la Veillée pascale, dans la lumière, la gloire du Christ ressuscité. Seule la liturgie des heures est célébrée (office dit « des ténèbres »).
Pendant la nuit du samedi saint au dimanche de Pâques, on fête la Résurrection du Christ lors de la Vigile pascale. Cette célébration festive est très riche. Elle commence en plein air par la bénédiction du feu nouveau, auquel est allumé le Cierge pascal. « Lumière du Christ ! Nous rendons grâce à Dieu ! ». Un chantre chante l'« Exultet », grand chant de joie qui annonce la Résurrection. Puis l'histoire du Salut est récapitulée, depuis la Création jusqu'à la Résurrection, en passant par la sortie d'Égypte, les prophètes, etc., au cours d'une grande liturgie de la Parole. On relit tout ce que Dieu a fait pour les hommes à la lumière de la Résurrection du Christ. Ceci amène à chanter la gloire de Dieu, en faisant sonner les cloches à toute volée. L'évangile est acclamé en chantant Alléluia (ce qui n'avait pas été fait pendant tout le carême). La célébration se poursuit par la liturgie de l'Eucharistie, et se termine par une bénédiction solennelle : « Ils sont finis, les jours de la Passion ! ... »
Le sommet de la Semaine sainte est le Dimanche de la Résurrection ou Dimanche de Pâques.
Homélie :
Nous voici entrés dans la semaine sainte. L’évangile de ce jour nous conduit au cœur d’un repas donné en l’honneur de Jésus à Béthanie sans doute pour avoir ramené à la vie son ami Lazare. L’évangéliste prend d’ailleurs le soin de bien préciser la présence de Lazare auprès de Jésus parmi les convives, « celui que Jésus avait ressuscité d’entre les morts ».
On imagine facilement la joie et l’allégresse qui devaient régner. C’est alors que Marie se lève et vient verser sur les pieds de Jésus un parfum très pur et de très grande valeur, qu’ensuite elle essuie avec ses cheveux.
En mettant devant nos yeux en ce lundi saint ce geste de Marie, la liturgie de l’Eglise présente l’attitude qui doit être la nôtre durant cette semaine pour cueillir en son terme les fruits de la rédemption que nous a acquis Notre Seigneur Jésus-Christ par sa mort et sa résurrection. Le don appelle le don, gratuit, total. L’amour appelle l’amour. Le genre de parfum que répandit Marie sur Jésus était gardé dans une amphore scellée qu'il fallait briser pour ouvrir ; ce qui excluait de n'en utiliser qu'une certaine quantité : la libation était nécessairement totale. La délicatesse du geste de cette femme en dit aussi long sur sa reconnaissance vis-à-vis de celui qui avait ramené à la vie Lazare, son frère.
Judas prend alors la parole : « Pourquoi n'a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d'argent, que l'on aurait données à des pauvres ? ». Il réagit au geste de Marie en opposant ouvertement l'amour du Maître au service du prochain. Son intervention, apparemment motivée par des fins charitables, sonne néanmoins faux à nos oreilles. D’ailleurs, l'évangéliste confirme bien notre malaise en explicitant les motifs cachés de Judas : « Il parlait ainsi, non parce qu'il se préoccupait des pauvres, mais parce que c'était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait pour lui ce que l'on y mettait ». En effet, l’amour du Seigneur et l’amour du prochain ne sauraient être opposés. Pour pouvoir toujours aimer nos frères les plus pauvres, il faut savoir comme Marie aimer le Seigneur dans l’aujourd’hui où il se présente à nous. Le contraste est ici frappant entre l’attitude de Judas replié sur lui-même dans un égoïsme mortifère qui ne peut que l’isoler de l’amour de Jésus et celle de Marie, toute donnée dans son geste, manifestant un amour qui lui permet de communier intuitivement et de façon anticipative à la Pâque du Seigneur.
Cependant, si l’action de Marie est interprétée par Jésus comme l’annonce prophétique de sa mort, elle ne saurait venir troubler la fête de ce repas qui célèbre la vie. Bien au contraire, le regard éclairé par l'amour, Marie a perçu que le don de la vie dont jouit son frère jaillit de la mort à laquelle le Maître va consentir : « Laisse-la ! Il fallait qu'elle garde ce parfum pour le jour de mon ensevelissement. » Le parfum de la reconnaissance infinie envers Celui qui n’hésite pas à donner sa vie pour ses amis peut alors s’élever et joindre sa bonne odeur à l’atmosphère de joie qui règne déjà dans la maison.
Pour nous préparer à recevoir le don de Notre Seigneur, il n’y pas de meilleure manière que de lui donner sans réserve tout ce que nous avons de meilleur. Le parfum le plus délicat et le plus précieux que nous pourrons lui offrir est sans aucun doute celui de notre action de grâce pour le don de sa vie pour nous, celui de notre adoration reconnaissante devant le mystère de son amour infini pour nous.
« Seigneur, Jésus, tout au long de cette semaine, nous voulons demeurer auprès de toi. Nous voulons nous décentrer de nous-mêmes pour nous préoccuper seulement de toi et de toi seul, t’offrir le peu que nous avons mais te le donner totalement sans réserve. Nos cœurs ainsi tout ouvert à ta présence nous permettrons d’accueillir sans réserve le don de ton salut. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermons sur l'évangile de Jean, n°50, 6-7
« Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m'aurez pas toujours »
« Marie, prenant une livre de parfum de nard pur, d'un grand prix, le répandit sur les pieds de Jésus et les essuya avec ses cheveux. Et la maison fut remplie de l'odeur du parfum. » Voilà le fait historique, cherchons le symbole. Qui que tu sois, si tu veux être une âme fidèle, répands avec Marie un parfum précieux sur les pieds du Seigneur. Ce parfum, c'est la droiture... Répands du parfum sur les pieds de Jésus ; suis les traces du Seigneur par une vie sainte. Essuie ses pieds avec tes cheveux : si tu as du superflu, donne-le aux pauvres et tu auras ainsi essuyé les pieds du Seigneur... Peut-être que les pieds du Seigneur sur la terre sont dans le besoin. N'est-ce pas de ses membres, en effet (Ep 5,30), qu'il dira à la fin du monde : « Ce que tu as fait pour le plus petit des miens, c'est à moi que tu l'as fait » (Mt 25,40).
« Et la maison fit remplie de l'odeur du parfum. » C'est-à-dire, le monde a été rempli de la bonne renommée de cette femme, car la bonne odeur, c'est la bonne renommée. Ceux qui associent le nom de chrétiens à une vie malhonnête font injure au Christ...; si le nom de Dieu est blasphémé par ces mauvais chrétiens, il est, au contraire, loué et honoré par les bons, « car nous sommes en tous lieux la bonne odeur du Christ » (2Co 2,14-15). Il est dit aussi dans le Cantique des Cantiques : « Ton nom est un parfum répandu » (1,3).
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour @Lumen , je suis heureuse de te revoir et de te relire
Merci pour cette bonne Nourriture spirituelle reçue avec délice par nos âmes
Merci pour cette bonne Nourriture spirituelle reçue avec délice par nos âmes
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Mardi 31 mars 2015 : Mardi saint
Homélie :
Par le lavement des pieds et l’institution de l’Eucharistie, Jésus vient de manifester l’extrême de l’amour qui motive le don de sa vie comme Serviteur pour le salut des hommes. Face à cela, les personnages du « disciple bien-aimé » et de Judas représentent deux attitudes possibles.
Le premier nous est décrit comme vivant d’une intimité toute particulière avec le maître. Il se blottit dans le cœur de Jésus comme Jésus est lui-même caché dans le cœur du Père.
Littéralement, nous lisons que « le disciple que Jésus aimait » « était couché dans le sein de Jésus », reprise de la formule que nous trouvons en Jn 1, 18 pour décrire la relation de Jésus avec son Père. Autrement dit, il est tout accueil au don du Seigneur et il a bien perçu que son cœur en est la source, ce cœur qui sera transpercé et duquel jailliront l’eau qui purifie et le sang qui donne la vie, ce cœur qui est la porte ouverte vers une relation restaurée et renouvelée avec notre Père du ciel.
Si Jésus lui confie qui va le livrer c’est sans doute parce qu’il sait que chez lui, qui lui est si proche et si ajusté, cela ne suscitera aucune haine mais au contraire une compassion à l’image de celle qui habite son propre cœur.
Décidément, le cas de Judas est bien étrange et bien troublant. N’avait-il pas d’autre choix que de trahir le maître pour permettre à son salut de s’accomplir ? Était-il prédestiné à cela ? Et s’il n’avait pas trahi, y aurait-il eu un autre apôtre pour le faire ? Autant de questions, nous le pressentons, qui resteront sans réponses. La seule chose que nous pouvons affirmer de façon sûre est qu’il est hors de question que les acteurs du drame de l’arrestation, du procès et de la mort de notre Seigneur aient été de simples marionnettes entre les mains de Dieu. La Passion est un tout auquel ont concouru un ensemble de libertés : Pilate, les juifs qui lui livrèrent le Seigneur, Judas aussi. Si Dieu avait besoin de supprimer la liberté de l’homme pour arriver à son dessein de salut, pourquoi alors n’aurait-il pas pu empêcher tout simplement l’homme de pécher dès les origines ?
Pour en revenir à notre passage d’évangile, c’est donc bien librement que Judas a trahi Jésus. Sa réaction au geste du Seigneur à son égard le dit bien. En effet, offrir une bouchée de pain après l’avoir trempée dans le plat était le geste que le Maître de maison se réservait pour honorer tout particulièrement un hôte de marque. Et Judas a bien perçu l’intention du Seigneur puisque saint Jean nous précise que c’est quand il « eut pris la bouchée, que Satan entra en lui ». Autrement dit, au moment où Jésus invite une dernière fois Judas à accueillir le don de son amour, lui qui avait été choisi comme tous les autres apôtres pour « être avec lui », ce dernier décide de s’en couper définitivement. Dès lors, il ne peut que s’éloigner dans la ténèbre de la nuit : « quand il eut pris la bouchée, il sortit aussitôt ; il faisait nuit », nous dit saint Jean…
Pierre trahira lui aussi Jésus mais à la différence de Judas, il ne sortira jamais de la présence du Seigneur. Il ne se dérobera pas au regard miséricordieux du maître après que le coq aura chanté trois fois : « Se retournant, Jésus posa son regard sur Pierre ; et Pierre se rappela la parole que le Seigneur lui avait dite. Il sortit et pleura amèrement » (Lc 22, 61-62).
« Seigneur, peut-être ne sommes-nous pas capables de te suivre aussi fidèlement que ton disciple bien-aimé. Mais s’il nous arrivait de te trahir, fais-nous la grâce de ne jamais nous entêter dans la nuit de notre péché et de savoir reconnaître notre faute en confessant ton infinie miséricorde toujours disponible. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Traité sur S. Luc 10, 49-52, 87-89 (trad. SC 52 p.173, 185 rev.)
Frères, convertissons-nous : prenons garde qu'il ne survienne entre nous des disputes de préséance pour notre perte. Si les apôtres ont contesté (Lc 22,24), ce n'est pas qu'une excuse nous soit offerte ; c'est une invitation à prendre garde. Pierre s'est converti, certes, un jour où il a répondu au premier appel du Maître, mais qui peut dire que sa propre conversion a été réalisée d'un coup ? ...
Le Seigneur nous donne l'exemple. Nous avions besoin de tout ; lui n'a besoin de personne, et pourtant il se montre maître d'humilité en servant ses disciples... Quant à Pierre, prompt en son esprit sans doute mais encore faible dans les dispositions de son corps (Mt 26,41), on le prévient qu'il reniera le Seigneur. La Passion du Seigneur trouve des imitateurs, mais non pas des égaux. Ainsi je ne reproche pas à Pierre d'avoir renié le Christ ; je le félicite d'avoir pleuré. L'un est le fait de notre condition commune ; l'autre est une marque de vertu, de force intérieure... Mais si nous l'excusons, lui ne s'est pas excusé... Il a mieux aimé accuser lui-même son péché, et se justifier par un aveu, qu'aggraver son cas en niant. Et il a pleuré...
Je lis qu'il a pleuré, je ne lis pas qu'il ait fait des excuses. Ce qui ne peut pas se défendre peut se laver ; aux larmes de laver les manquements qu'on rougit d'avouer de vive voix... Les larmes disent la faute sans trembler... ; les larmes ne demandent pas le pardon et pourtant l'obtiennent... Bonnes larmes, qui lavent la faute ! Aussi bien ceux-là pleurent que Jésus regarde. Pierre a renié une première fois et n'a pas pleuré, parce que le Seigneur ne l'avait pas regardé. Il a renié une seconde fois, il n'a pas pleuré, parce que le Seigneur ne l'avait pas encore regardé. Il a renié une troisième fois ; Jésus l'a regardé, et il a pleuré bien amèrement. Regarde-nous, Seigneur Jésus, pour que nous sachions pleurer notre péché.
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Mardi 31 mars 2015 : Mardi saint
- Mardi saint:
Quand vient l'heure du Mardi Saint
Écoutez-moi, îles lointaines ! Peuples éloignés, soyez attentifs...
Le Seigneur a fait de ma bouche une épée tranchante,
il m'a protégé par l'ombre de sa main...
Il m'a dit : Tu es mon serviteur, en toi je me glorifierai.
Depuis des siècles déjà, l'Écriture annonçait la venue mystérieuse de ce Serviteur, à la fois souffrant et rédempteur. Malgré son sentiment de s'être fatigué pour rien, et d'avoir en pure perte usé ses forces, le Seigneur maintenait une immense promesse : Je vais faire de toi la lumière des nations pour que mon salut parvienne jusqu'aux confins de la terre. Et les siècles passaient sans que le peuple de Dieu puisse voir se lever l'aube de ce salut tant attendu.
Mais un jour Jésus est enfin apparu. Je suis la lumière du monde ; qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie (Jean 8,12) on sait qu'alors, pour tout une part, les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière parce que leurs œuvres étaient mauvaises. (...)
Nous voilà donc au cœur de ce grand combat entre les ténèbres et la lumière qui veut nous révéler un prodigieux mystère : le Mystère de notre salut (Colossiens 1, 24-27) ! Nous voilà enfin arrivés à l'heure tant attendue.
Voici donc Jésus seul sur une route où nul n'est capable de le suivre. Pour marquer cette solitude absolue du creux de laquelle jaillira la suprême communion, cette noire solitude en face de l'incompréhension et de l'hostilité, deux figures se dressent au seuil de la nuit. Celle de deux apôtres dont il a voulu faire des amis et qui vont devenir tous deux, l'un Judas, un traître et l'autre, Simon-Pierre, un renégat. Tel est, dans son réalisme abrupt, la dure réalité de ce que le Christ est venu souffrir non seulement pour nous, mais encore par nous. Trahi par l'un, renié par l'autre, abandonné de tous, Jésus s'enfonce aujourd'hui dans la nuit la plus noire et la plus longue de notre propre histoire.
Voici venue l'heure - et elle est venue - où vous serez dispersés, chacun de son côté, et me laisserez seuls (Jean 13, 32). Mais cette heure le Christ l'a voulue. Il l'a choisie. Il l'a préparée. Et il proclame même que c'est celle de sa glorification. (...) Que nous reste-t-il à faire en ce Mardi Saint, nous qui sommes un peu, à nos heures, renégats comme Pierre ou traîtres comme Judas ? Il nous reste à contempler la route où Jésus s'enfonce tout seul vers cet endroit où nous ne pouvons pas aller, tant est profond l'abîme de sa kénose (anéantissement) où nul d'entre nous n'est à même de l'accompagner.
Il nous reste à contempler cette route avec la certitude que ce Jésus qui s'en va, ce soir, vers la croix, c'est aussi le Christ vainqueur de la mort qui en reviendra afin de nous prendre un jour tout entiers, avec lui, dans son Royaume, sachant bien que Celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera nous aussi avec Jésus et nous placera près de lui avec vous (2 Corinthiens 5, 14).
Ne soyons pas plus présomptueux que Simon-Pierre ou plus désespérés que Judas. La nuit va nous envelopper à nouveau tout à l'heure. Nous ferons glisser une fois encore nos pas dans le dédale des trottoirs et des rues. Nous nous retrouverons dans la solitude de nos appartements ; et le grand silence du soir viendra envelopper nos âmes. Mais nous savons que nous ne sommes plus seuls. Jésus Christ a lavé nos reniements et racheté nos trahisons. Nos pires solitudes sont habitées par la présence de son amour. Comment donc ne pas espérer, au soir de ce Mardi Saint où nous avons vu le Fils du Dieu vivant partir mourir d'amour pour nous, afin que notre mort ne soit plus qu'une pâque vers lui !
Sources Vives n° 91
Homélie :
Par le lavement des pieds et l’institution de l’Eucharistie, Jésus vient de manifester l’extrême de l’amour qui motive le don de sa vie comme Serviteur pour le salut des hommes. Face à cela, les personnages du « disciple bien-aimé » et de Judas représentent deux attitudes possibles.
Le premier nous est décrit comme vivant d’une intimité toute particulière avec le maître. Il se blottit dans le cœur de Jésus comme Jésus est lui-même caché dans le cœur du Père.
Littéralement, nous lisons que « le disciple que Jésus aimait » « était couché dans le sein de Jésus », reprise de la formule que nous trouvons en Jn 1, 18 pour décrire la relation de Jésus avec son Père. Autrement dit, il est tout accueil au don du Seigneur et il a bien perçu que son cœur en est la source, ce cœur qui sera transpercé et duquel jailliront l’eau qui purifie et le sang qui donne la vie, ce cœur qui est la porte ouverte vers une relation restaurée et renouvelée avec notre Père du ciel.
Si Jésus lui confie qui va le livrer c’est sans doute parce qu’il sait que chez lui, qui lui est si proche et si ajusté, cela ne suscitera aucune haine mais au contraire une compassion à l’image de celle qui habite son propre cœur.
Décidément, le cas de Judas est bien étrange et bien troublant. N’avait-il pas d’autre choix que de trahir le maître pour permettre à son salut de s’accomplir ? Était-il prédestiné à cela ? Et s’il n’avait pas trahi, y aurait-il eu un autre apôtre pour le faire ? Autant de questions, nous le pressentons, qui resteront sans réponses. La seule chose que nous pouvons affirmer de façon sûre est qu’il est hors de question que les acteurs du drame de l’arrestation, du procès et de la mort de notre Seigneur aient été de simples marionnettes entre les mains de Dieu. La Passion est un tout auquel ont concouru un ensemble de libertés : Pilate, les juifs qui lui livrèrent le Seigneur, Judas aussi. Si Dieu avait besoin de supprimer la liberté de l’homme pour arriver à son dessein de salut, pourquoi alors n’aurait-il pas pu empêcher tout simplement l’homme de pécher dès les origines ?
Pour en revenir à notre passage d’évangile, c’est donc bien librement que Judas a trahi Jésus. Sa réaction au geste du Seigneur à son égard le dit bien. En effet, offrir une bouchée de pain après l’avoir trempée dans le plat était le geste que le Maître de maison se réservait pour honorer tout particulièrement un hôte de marque. Et Judas a bien perçu l’intention du Seigneur puisque saint Jean nous précise que c’est quand il « eut pris la bouchée, que Satan entra en lui ». Autrement dit, au moment où Jésus invite une dernière fois Judas à accueillir le don de son amour, lui qui avait été choisi comme tous les autres apôtres pour « être avec lui », ce dernier décide de s’en couper définitivement. Dès lors, il ne peut que s’éloigner dans la ténèbre de la nuit : « quand il eut pris la bouchée, il sortit aussitôt ; il faisait nuit », nous dit saint Jean…
Pierre trahira lui aussi Jésus mais à la différence de Judas, il ne sortira jamais de la présence du Seigneur. Il ne se dérobera pas au regard miséricordieux du maître après que le coq aura chanté trois fois : « Se retournant, Jésus posa son regard sur Pierre ; et Pierre se rappela la parole que le Seigneur lui avait dite. Il sortit et pleura amèrement » (Lc 22, 61-62).
« Seigneur, peut-être ne sommes-nous pas capables de te suivre aussi fidèlement que ton disciple bien-aimé. Mais s’il nous arrivait de te trahir, fais-nous la grâce de ne jamais nous entêter dans la nuit de notre péché et de savoir reconnaître notre faute en confessant ton infinie miséricorde toujours disponible. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Traité sur S. Luc 10, 49-52, 87-89 (trad. SC 52 p.173, 185 rev.)
« Amen, je te le dis : le coq ne chantera pas avant que tu m'aies renié trois fois »
Frères, convertissons-nous : prenons garde qu'il ne survienne entre nous des disputes de préséance pour notre perte. Si les apôtres ont contesté (Lc 22,24), ce n'est pas qu'une excuse nous soit offerte ; c'est une invitation à prendre garde. Pierre s'est converti, certes, un jour où il a répondu au premier appel du Maître, mais qui peut dire que sa propre conversion a été réalisée d'un coup ? ...
Le Seigneur nous donne l'exemple. Nous avions besoin de tout ; lui n'a besoin de personne, et pourtant il se montre maître d'humilité en servant ses disciples... Quant à Pierre, prompt en son esprit sans doute mais encore faible dans les dispositions de son corps (Mt 26,41), on le prévient qu'il reniera le Seigneur. La Passion du Seigneur trouve des imitateurs, mais non pas des égaux. Ainsi je ne reproche pas à Pierre d'avoir renié le Christ ; je le félicite d'avoir pleuré. L'un est le fait de notre condition commune ; l'autre est une marque de vertu, de force intérieure... Mais si nous l'excusons, lui ne s'est pas excusé... Il a mieux aimé accuser lui-même son péché, et se justifier par un aveu, qu'aggraver son cas en niant. Et il a pleuré...
Je lis qu'il a pleuré, je ne lis pas qu'il ait fait des excuses. Ce qui ne peut pas se défendre peut se laver ; aux larmes de laver les manquements qu'on rougit d'avouer de vive voix... Les larmes disent la faute sans trembler... ; les larmes ne demandent pas le pardon et pourtant l'obtiennent... Bonnes larmes, qui lavent la faute ! Aussi bien ceux-là pleurent que Jésus regarde. Pierre a renié une première fois et n'a pas pleuré, parce que le Seigneur ne l'avait pas regardé. Il a renié une seconde fois, il n'a pas pleuré, parce que le Seigneur ne l'avait pas encore regardé. Il a renié une troisième fois ; Jésus l'a regardé, et il a pleuré bien amèrement. Regarde-nous, Seigneur Jésus, pour que nous sachions pleurer notre péché.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
sois bénis Nicolas et merci pour tout
caillon- Avec Saint Benoit
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud,
Bonsoir Lumen,
Bonsoir caillon,
Bonsoir Jérémie,
Bonsoir Manuela,
Bonsoir Sofoyal,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mercredi 1er Avril 2015
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=01/04/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir Lumen,
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Mercredi 1er Avril 2015
Mercredi Saint
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
(Première lecture)
Livre du Prophète Isaïe 50 : 4 à 9a
« Je n’ai pas caché ma face devant les outrages »
Le SEIGNEUR mon DIEU m’a donné le langage des disciples,
pour que je puisse, d’une parole,
soutenir celui qui est épuisé.
Chaque matin, IL éveille,
IL éveille mon oreille
pour qu’en disciple, j’écoute.
Le SEIGNEUR mon DIEU m’a ouvert l’oreille,
et moi, je ne me suis pas révolté,
je ne me suis pas dérobé.
J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient,
et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
Le SEIGNEUR mon DIEU vient à mon secours ;
c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages,
c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre :
je sais que je ne serai pas confondu.
IL est proche, CELUI qui me justifie.
Quelqu’un veut-il plaider contre moi ?
Comparaissons ensemble !
Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ?
Qu’il s’avance vers moi !
Voilà le SEIGNEUR mon DIEU, IL prend ma défense ;
qui donc me condamnera ?
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre du Prophète Isaïe 50 : 4 à 9a
« Je n’ai pas caché ma face devant les outrages »
Le SEIGNEUR mon DIEU m’a donné le langage des disciples,
pour que je puisse, d’une parole,
soutenir celui qui est épuisé.
Chaque matin, IL éveille,
IL éveille mon oreille
pour qu’en disciple, j’écoute.
Le SEIGNEUR mon DIEU m’a ouvert l’oreille,
et moi, je ne me suis pas révolté,
je ne me suis pas dérobé.
J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient,
et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
Le SEIGNEUR mon DIEU vient à mon secours ;
c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages,
c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre :
je sais que je ne serai pas confondu.
IL est proche, CELUI qui me justifie.
Quelqu’un veut-il plaider contre moi ?
Comparaissons ensemble !
Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ?
Qu’il s’avance vers moi !
Voilà le SEIGNEUR mon DIEU, IL prend ma défense ;
qui donc me condamnera ?
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
L’amour que j’ai pour ton peuple
Du répertoire du chef de chorale et du recueil de David; accompagnement sur guitares.
[Psaume 68 (69) ; entièrement ]
[Psaume 68 (69) ; entièrement ]
Psaume 68 (69) : 8 à 10, 21 et 22, 31 et 33 et 34
R/ Dans Ton GRAND AMOUR, mon DIEU, fais-moi grâce.
C'est pour TOI que J'endure l'insulte,
que la honte Me couvre le visage :
Je suis un étranger pour mes frères,
un inconnu pour les fils de ma mère.
L'amour de ta maison m'a perdu ;
on t'insulte, et l'insulte retombe sur Moi.
R/
L'insulte M'a broyé le cœur,
le mal est incurable ;
J’espérais un secours, mais en vain,
des consolateurs, Je n'en ai pas trouvé.
À mon pain, ils ont mêlé du poison ;
quand J'avais soif, ils M'ont donné du Vinaigre.
R/
Mais Je louerai le NOM de DIEU par un Cantique,
Je vais LE MAGNIFIER, LUI rendre grâce.
Les pauvres L'ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez DIEU ! »
Car le SEIGNEUR écoute les humbles,
IL n'oublie pas les Siens emprisonnés.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
C'est pour TOI que J'endure l'insulte,
que la honte Me couvre le visage :
Je suis un étranger pour mes frères,
un inconnu pour les fils de ma mère.
L'amour de ta maison m'a perdu ;
on t'insulte, et l'insulte retombe sur Moi.
R/
L'insulte M'a broyé le cœur,
le mal est incurable ;
J’espérais un secours, mais en vain,
des consolateurs, Je n'en ai pas trouvé.
À mon pain, ils ont mêlé du poison ;
quand J'avais soif, ils M'ont donné du Vinaigre.
R/
Mais Je louerai le NOM de DIEU par un Cantique,
Je vais LE MAGNIFIER, LUI rendre grâce.
Les pauvres L'ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez DIEU ! »
Car le SEIGNEUR écoute les humbles,
IL n'oublie pas les Siens emprisonnés.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 26 : 14 à 25
Acclamation de l’Évangile :
LOUANGE à TOI, SEIGNEUR, ROI d'ÉTERNELLE GLOIRE !
Salut, ô CHRIST, notre ROI :
obéissant au PÈRE ;
comme l’agneau vers l’abattoir,
TU TE laisses conduire à la Croix.
LOUANGE à TOI, SEIGNEUR, ROI d'ÉTERNELLE GLOIRE !
« Le FILS de l’Homme s’en va, comme il est écrit ; mais malheureux celui par qui IL est livré ! »
En ce temps-là,
l’un des Douze, nommé Judas Iscariote,
se rendit chez les grands prêtres
et leur dit :
« Que voulez-vous me donner,
si je vous LE livre ? »
Ils lui remirent trente pièces d’argent.
Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable
pour LE livrer.
Le premier jour de la fête des pains sans levain,
les Disciples s’approchèrent et dirent à JÉSUS :
« Où veux-TU que nous TE fassions les préparatifs
pour manger la Pâque ? »
IL leur dit :
« Allez à la ville, chez untel,
et dites-lui :
“Le MAÎTRE te fait dire :
Mon TEMPS est PROCHE ;
c’est chez toi que Je veux célébrer la Pâque
avec Mes Disciples.” »
Les Disciples firent ce que JÉSUS leur avait prescrit
et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu,
JÉSUS se trouvait à table avec les Douze.
Pendant le repas, IL déclara :
« Amen, Je vous le dis :
l’un de vous va Me livrer. »
Profondément attristés,
ils se mirent à LUI demander, chacun son tour :
« Serait-ce moi, SEIGNEUR ? »
Prenant la PAROLE, IL dit :
« Celui qui s’est servi au plat en même temps que Moi,
celui-là va Me livrer.
Le FILS de l’Homme s’en va,
comme il est écrit à Son SUJET ;
mais malheureux celui
par qui le FILS de l’Homme est livré !
Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né,
cet homme-là ! »
Judas, celui qui LE livrait,
prit la parole :
« RABBI, serait-ce moi ? »
JÉSUS lui répond :
« C’est toi-même qui l’as dit ! »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
LOUANGE à TOI, SEIGNEUR, ROI d'ÉTERNELLE GLOIRE !
Salut, ô CHRIST, notre ROI :
obéissant au PÈRE ;
comme l’agneau vers l’abattoir,
TU TE laisses conduire à la Croix.
LOUANGE à TOI, SEIGNEUR, ROI d'ÉTERNELLE GLOIRE !
« Le FILS de l’Homme s’en va, comme il est écrit ; mais malheureux celui par qui IL est livré ! »
En ce temps-là,
l’un des Douze, nommé Judas Iscariote,
se rendit chez les grands prêtres
et leur dit :
« Que voulez-vous me donner,
si je vous LE livre ? »
Ils lui remirent trente pièces d’argent.
Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable
pour LE livrer.
Le premier jour de la fête des pains sans levain,
les Disciples s’approchèrent et dirent à JÉSUS :
« Où veux-TU que nous TE fassions les préparatifs
pour manger la Pâque ? »
IL leur dit :
« Allez à la ville, chez untel,
et dites-lui :
“Le MAÎTRE te fait dire :
Mon TEMPS est PROCHE ;
c’est chez toi que Je veux célébrer la Pâque
avec Mes Disciples.” »
Les Disciples firent ce que JÉSUS leur avait prescrit
et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu,
JÉSUS se trouvait à table avec les Douze.
Pendant le repas, IL déclara :
« Amen, Je vous le dis :
l’un de vous va Me livrer. »
Profondément attristés,
ils se mirent à LUI demander, chacun son tour :
« Serait-ce moi, SEIGNEUR ? »
Prenant la PAROLE, IL dit :
« Celui qui s’est servi au plat en même temps que Moi,
celui-là va Me livrer.
Le FILS de l’Homme s’en va,
comme il est écrit à Son SUJET ;
mais malheureux celui
par qui le FILS de l’Homme est livré !
Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né,
cet homme-là ! »
Judas, celui qui LE livrait,
prit la parole :
« RABBI, serait-ce moi ? »
JÉSUS lui répond :
« C’est toi-même qui l’as dit ! »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=01/04/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
[mod]Modéré: charte art.9:
9) La pratique du flooding (innonder le forum avec un même message) est interdite. Les gens pratiquant cette technique seront se feront retirer le droit d'écriture définitivement du forum.[/mod]
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bach88- Combat avec Sainte Marie
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette Journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
Méditation sur l’ Evangile du Jour Mercredi 1 er Avril 2015
Jésus est trahi
Evangile selon St Matthieu, chapitre 26, 14-25
Alors, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui remirent trente pièces d’argent.
Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ? »
Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : ?Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.? »
Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze.
Pendant le repas, il déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. »
Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? »
Prenant la parole, il dit : « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer.
Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »
Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’as dit ! »
Prière d'introduction
Seigneur, ouvre mon cœur à ta présence. Ouvre mon esprit pour que je puisse écouter ce que tu veux me dire. Ne permets pas que je me sépare de toi, que je m’éloigne de toi. Aide-moi à rester fidèle à ce que tu me demandes.
Demande
Rester fidèle jour après jour au chemin que Dieu a tracé pour moi.
Points de réflexion
1.Ce passage nous présente deux scènes en parallèle, qui vont finalement se rejoindre.
D’un côté, il y a Judas, l’un des douze, qui négocie avec les chefs des prêtres la trahison de Jésus, et cherche ensuite un moment favorable pour le livrer.
De l’autre, il y a Jésus, et les autres disciples, qui commencent à préparer la fête de la Pâque, une des grandes fêtes du peuple juif, en souvenir de la libération de l’esclavage en Egypte.
Jésus leur indique le lieu où il veut que se tienne le repas pascal, et les disciples se rendent en ville pour préparer l’endroit.
Et finalement tous se retrouvent, et le passage se termine avec l’annonce de la trahison de Judas.
2. Nous ne savons pas précisément pourquoi Judas a trahi Jésus.
Etait-ce par pur appât du gain ? Ou y avait-il d’autres raisons, comme une certaine désillusion devant ce Messie qui ne prenait pas les armes contre les romains ? Certains théologiens avancent même l’hypothèse que Judas ne voulait pas que l’on mette à mort Jésus, mais qu’il voulait le faire arrêter pour l’obliger à montrer sa puissance devant ses adversaires, et qu’enfin tous croient qu’il était le Messie attendu.
Quelle que soit la raison, il est certain que Judas n’était pas en communion avec Jésus. Il avait pourtant aimé ce maître et l’avait suivi avec confiance.
Mais il pensait que la mission de Jésus allait se dérouler autrement. Peut-être espérait-il plus de gloire, de richesse ou de conquêtes militaires. Il s’est alors détaché du chemin que prenait Jésus.
3. Enfin, un autre élément à prendre en compte dans l’histoire de Judas est le fait qu’il avait commencé à voler dans la bourse du groupe de Jésus et des apôtres, bien avant la trahison, comme nous le rapporte l’évangéliste Jean.
Il pouvait en effet puiser facilement dans la bourse, car c’est lui qui en avait la charge. Et sans doute ne prenait-il que de petites quantités de temps en temps. Mais le problème est que de petites fautes répétées nous conduisent à de plus grands péchés.
C’est là l’enseignement de l’Église sur les péchés véniels. En eux-mêmes ils ne sont pas graves. Mais ils sont très dangereux, car petit à petit ils nous conduisent vers les fautes graves.
Sachons donc couper avec toute forme de péché, confiants toujours dans la miséricorde infinie de Jésus, pour le pécheur qui se tourne vers lui.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, tu connais ma faiblesse, mon orgueil et mon égoïsme. Tu sais que je pense souvent avoir toujours raison. Et tu sais qu’il m’est difficile de faire silence pour écouter ce que tu veux me dire, pour suivre ton chemin avec humilité, ton chemin qui est souvent un chemin de croix. Fais qu’au lieu de m’éloigner de toi, je me rapproche toujours plus de toi. Aide- moi à t’aimer chaque jour un peu plus.
Résolution
Essayer de supprimer un péché véniel présent dans ma vie.
SOURCE : Catholique.org
Judas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette Journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
Méditation sur l’ Evangile du Jour Mercredi 1 er Avril 2015
Jésus est trahi
Evangile selon St Matthieu, chapitre 26, 14-25
Alors, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui remirent trente pièces d’argent.
Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ? »
Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : ?Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.? »
Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze.
Pendant le repas, il déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. »
Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? »
Prenant la parole, il dit : « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer.
Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »
Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’as dit ! »
Prière d'introduction
Seigneur, ouvre mon cœur à ta présence. Ouvre mon esprit pour que je puisse écouter ce que tu veux me dire. Ne permets pas que je me sépare de toi, que je m’éloigne de toi. Aide-moi à rester fidèle à ce que tu me demandes.
Demande
Rester fidèle jour après jour au chemin que Dieu a tracé pour moi.
Points de réflexion
1.Ce passage nous présente deux scènes en parallèle, qui vont finalement se rejoindre.
D’un côté, il y a Judas, l’un des douze, qui négocie avec les chefs des prêtres la trahison de Jésus, et cherche ensuite un moment favorable pour le livrer.
De l’autre, il y a Jésus, et les autres disciples, qui commencent à préparer la fête de la Pâque, une des grandes fêtes du peuple juif, en souvenir de la libération de l’esclavage en Egypte.
Jésus leur indique le lieu où il veut que se tienne le repas pascal, et les disciples se rendent en ville pour préparer l’endroit.
Et finalement tous se retrouvent, et le passage se termine avec l’annonce de la trahison de Judas.
2. Nous ne savons pas précisément pourquoi Judas a trahi Jésus.
Etait-ce par pur appât du gain ? Ou y avait-il d’autres raisons, comme une certaine désillusion devant ce Messie qui ne prenait pas les armes contre les romains ? Certains théologiens avancent même l’hypothèse que Judas ne voulait pas que l’on mette à mort Jésus, mais qu’il voulait le faire arrêter pour l’obliger à montrer sa puissance devant ses adversaires, et qu’enfin tous croient qu’il était le Messie attendu.
Quelle que soit la raison, il est certain que Judas n’était pas en communion avec Jésus. Il avait pourtant aimé ce maître et l’avait suivi avec confiance.
Mais il pensait que la mission de Jésus allait se dérouler autrement. Peut-être espérait-il plus de gloire, de richesse ou de conquêtes militaires. Il s’est alors détaché du chemin que prenait Jésus.
3. Enfin, un autre élément à prendre en compte dans l’histoire de Judas est le fait qu’il avait commencé à voler dans la bourse du groupe de Jésus et des apôtres, bien avant la trahison, comme nous le rapporte l’évangéliste Jean.
Il pouvait en effet puiser facilement dans la bourse, car c’est lui qui en avait la charge. Et sans doute ne prenait-il que de petites quantités de temps en temps. Mais le problème est que de petites fautes répétées nous conduisent à de plus grands péchés.
C’est là l’enseignement de l’Église sur les péchés véniels. En eux-mêmes ils ne sont pas graves. Mais ils sont très dangereux, car petit à petit ils nous conduisent vers les fautes graves.
Sachons donc couper avec toute forme de péché, confiants toujours dans la miséricorde infinie de Jésus, pour le pécheur qui se tourne vers lui.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, tu connais ma faiblesse, mon orgueil et mon égoïsme. Tu sais que je pense souvent avoir toujours raison. Et tu sais qu’il m’est difficile de faire silence pour écouter ce que tu veux me dire, pour suivre ton chemin avec humilité, ton chemin qui est souvent un chemin de croix. Fais qu’au lieu de m’éloigner de toi, je me rapproche toujours plus de toi. Aide- moi à t’aimer chaque jour un peu plus.
Résolution
Essayer de supprimer un péché véniel présent dans ma vie.
SOURCE : Catholique.org
Judas
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
MERCI ..! BONNE ET SAINTE JOURNÉE A TOUS ET A TOUTES,
DEMANDONS PARDON AU CHRIST UDP.
DEMANDONS PARDON AU CHRIST UDP.
caillon- Avec Saint Benoit
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Mercredi 01 avril 2015 : Mercredi saint
Homélie :
Alors que Judas mène ses tractations secrètes avec les chefs des prêtres, Jésus révèle au grand jour leur complot : « L’un de vous va me livrer ». Judas marchande avec les ennemis du Seigneur sur le prix de sa trahison ; Jésus annonce qu’il livre sa vie gratuitement : « Ma vie nul ne la prend mais c’est moi qui la donne » (Jn 10, 17). Judas est à l’affût d’une occasion favorable pour livrer son Maître ; Notre-Seigneur prend l’initiative et déclare : « Mon temps est proche. L’heure est venue : voici que le Fils de l’homme va être livré aux mains des pécheurs » (Mc 14, 41). Les hommes tendent leurs filets, croyant saisir Jésus à l’improviste, mais ils n’auraient aucun pouvoir sur lui, si cela ne leur avait pas été donné d’en haut (cf. Jn 19, 11). Certes, « il vient le Prince de ce monde », c’est lui qui est déjà à l’œuvre à travers ces complots mortels ; « mais il n’a aucun pouvoir » sur Jésus (cf. Jn 14, 30). Notre-Seigneur, parfaitement uni à son Père dans l’Esprit, maîtrise le déroulement des événements qui conduisent à un rythme accéléré vers la Passion.
Cette maîtrise n’est cependant pas en vue d’une « reprise en main » d’une initiative qui lui aurait échappé. Jésus n’utilise la connaissance infuse qu’il possède sur l’évolution du drame, que pour consentir librement à chaque étape de son déroulement, pour répondre à chaque action négative menée contre lui, par une parole d’amour sur laquelle la vague déferlante de haine vient s’écraser sans parvenir à l’ébranler.
La dernière Pâque préfigurative que le Maître a célébrée au milieu des siens, et au cours de laquelle il a institué l’Eucharistie, devait être pénétrée à la fois d’une profonde joie et d’un recueillement empreint de tristesse. Joie du Seigneur, pleinement conscient qu’il s’apprête à sauver le monde ; tristesse à la pensée du désarroi que son départ va causer dans le groupe des disciples ; tristesse en raison de la souffrance que sa Passion va causer à ceux qu’il aime, en particulier bien sûr sa Mère ; tristesse devant la trahison de son apôtre qu’il avait choisi avec amour, et que jusqu’au bout il aura entouré d’une tendresse toute particulière afin qu’il ne sombre pas, même après avoir commis l’irréparable.
Si Jésus avertit ses apôtres : « Amen je vous le dis : l’un de vous va me livrer », ce n’est pas pour jeter le trouble, ni invoquer sur lui l’apitoiement. Mais pour avertir les disciples de tous les temps des ruses de l’ennemi qui rôde comme un lion, cherchant qui dévorer (cf. 1 P 5, 8.). Ce qu’il suggère dans les ténèbres, Jésus le révèle au grand jour afin que nous puissions nous appuyer sur cette connaissance pour combattre victorieusement « fermes dans la foi » (Ibid.).
Il y a mille manières de trahir. En vendant son Maître, c’est-à-dire en le trahissant ouvertement et en rompant le lien de compagnonnage avec lui ; en décriant publiquement sa doctrine, son style de vie, sa personne, son Eglise. Mais cela peut se faire aussi plus subtilement, en diluant son message, en consentant à des compromissions, en relativisant le caractère surnaturel et unique de la révélation qu’il nous apporte, en mélangeant sa doctrine avec des apports d’autres traditions avec lesquelles l’Evangile est mis sur un pied d’égalité…
« Serait-ce moi, Seigneur ? » demandons-nous, attristés et inquiets. « C’est toi qui l’as dit ! » Poser la question trahit que nous nous sentons concernés, et pour cause : qui n’a pas été tenté par les interprétations réductrices de la foi, ou par le syncrétisme tellement prisé de nos jours ? Souvenons-nous que jamais Jésus n’a retiré son amour à Judas : au moment où celui-ci le trahissait par un baiser, c’est du nom de « mon ami » qu’il l’a accueilli (Mt 26, 50). Quelque soit notre parcours, revenons de tout notre cœur à celui qui nous attend, pour nous combler de sa grâce.
Non, le Christ n’est pas un « produit » parmi d’autres dans le supermarché du « spirituel » ; il est l’unique Sauveur de tous les hommes, car « nul ne connaît le Père sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler ». Tout notre pèlerinage sur terre n’a d’autre finalité que de découvrir son visage, de naître à la vie divine par la foi qui nous unit à lui dans une communion d’amour, et de le suivre dans l’espérance de le rejoindre bientôt dans la maison du Père.
Non, la foi n’est pas une option secondaire et l’apostasie un simple changement de parcours dans une quête spirituelle subjective et strictement privée : « Malheureux l’homme par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux que cet homme-là ne soit pas né ! » Il nous faut entendre ce cri de douleur de l’amour rédempteur : « Qu’il est malheureux celui qui, ayant rencontré son Sauveur, s’en détourne pour prendre d’autres voies. Qu’il est à plaindre celui qui est rené d’eau et d’Esprit, mais qui oublie son baptême, le considère comme peu de choses : il aurait mieux valu pour lui qu’il ne soit pas né dans les eaux baptismales et qu’il ne soit pas marqué par le sceau du saint chrême, car son ignorance aurait plaidé en sa faveur, alors que maintenant sa négligence, sa tiédeur et son ingratitude l’accusent ».
Pourtant il n’est jamais trop tard : « Il est proche celui qui me justifie » (1ère lect.). Un seul regard de foi vers celui que nous avons transpercé suffit à libérer sa miséricorde et à nous guérir de la blessure de la trahison. « Car le Seigneur écoute les humbles, il n’oublie pas les siens emprisonnés. Aussi je louerai le nom de Dieu par un cantique, je vais le magnifier, lui rendre grâce pour sa patience et sa miséricorde. Les pauvres l’ont vu, ils sont en fête : “Vie et joie à vous qui cherchez Dieu” (Ps 68) ».
« Puisque tu as voulu, Seigneur, que ton Fils fût crucifié pour nous afin de nous arracher au pouvoir de Satan, mets en œuvre ta miséricorde, pour qu’en célébrant la Passion de ton Fils, nous entrions dans son mystère d’amour et puissions recevoir la grâce de la résurrection » (Or. d’ouv. et Or. sur les offr.).
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Église
Catéchèse baptismale 13, §6 (trad. Bouvet, Soleil levant 1962, p.263)
Tu veux sans doute qu'on te démontre que le Christ est venu volontairement à la Passion ? Les autres meurent de mauvais gré, car ils meurent dans le noir, mais lui disait d'avance de sa Passion : « Voici que le Fils de l'homme est livré pour être crucifié » (Mt 26,2). Sais-tu pourquoi ce miséricordieux n'a pas fui la mort ? Pour éviter que le monde entier ne sombre dans ses péchés. « Voici que nous montons à Jérusalem et le Fils de l'homme va être livré et crucifié » (Cf.Mt 20,18-19) et encore : « Il prit résolument le chemin de Jérusalem » (Lc 9,51).
Tu veux aussi savoir clairement que la croix est pour Jésus une gloire ? Écoute-le te le dire, et non pas moi. Judas, gagné par l'ingratitude envers son hôte, allait le livrer ; il venait de sortir de table et de boire la coupe de bénédiction, et en guise de merci pour cette boisson du salut, il a décidé de verser un sang innocent. Lui qui avait mangé le pain de son Maître, il l'en remerciait de façon éhontée en le faisant tomber... Puis Jésus a dit : « L'heure est venue où le Fils de l'homme va être glorifié » (Jn 12,23). Tu vois comment il sait que la croix est sa gloire ? ... Non qu'auparavant il ait été sans gloire puisqu'il avait été glorifié « de la gloire qu'il avait avant la fondation du monde » (Jn 17,5). Mais comme Dieu il était glorifié éternellement, tandis que maintenant, il était glorifié pour avoir mérité la couronne par sa constance dans l'épreuve.
Il n'a pas été obligé de quitter la vie, il n'a pas été immolé de force, il avance librement. Écoute ce qu'il dit : « J'ai le pouvoir de laisser ma vie et j'ai le pouvoir de la reprendre (Jn 10,18) ; c'est de mon plein gré que je cède à mes ennemis, car si je ne voulais pas, rien n'arriverait ». Il est venu donc par choix à la Passion, joyeux de son exploit, souriant à la couronne, heureux de sauver l'humanité.
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Mercredi 01 avril 2015 : Mercredi saint
- Mercredi saint:
Mercredi saint
" O Christ, tu t'avances vers ta Passion volontaire. Béni sois-tu qui viens au nom du Seigneur. Hosanna au plus haut des cieux !"
Après les joyeux "Hosanna" et la ronde des enfants du dimanche des Rameaux, nous voyons le Fils de l'homme avancer résolument vers Son jour, de jour en jour, de pas en pas, de silence de consentement en silence d'adoration... Et, en ce mercredi, nous en sommes aux ultimes préparatifs. Tout comme les disciples n’ont peut-être pas voulu voir, pas pu comprendre ce qui se tramait, nos yeux ont du mal à s’ouvrir à la réalité bouleversante d’un tel amour. Dieu se donnerait-il vraiment, jusque là, pour nous?
Les textes liturgiques sont là pour nous faire entrer un peu plus dans ce mystère insondable, pour faire réaliser un peu mieux le désir, l’immense, l’infini désir de Dieu. Jésus dit aux disciples : « Allez à la ville chez un tel et dites : Le maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples ».
Et d’année en année, de Mercredi Saint en Mercredi Saint, cette phrase nous est redonnée. (...) Et de jour en jour, d’année en année, nous nous laissons retrouver par le Christ, l’aîné de la multitude, nous nous laissons rejoindre par son salut, remettre en route pour avancer avec lui sur le chemin de la vie filiale.
******************
Voilà donc, au cœur de la Semaine sainte de la Rédemption, à la veille du grand Triduum pascal, la grâce du Mercredi Saint dans toute sa plénitude. Nous n’avons pas fini de méditer sur la profondeur inouïe de ce don de lui-même que le Christ nous a fait en voulant nous sauver tous, tout en nous préférant chacun. Car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude (Matthieu 20, 28).
En célébrant la Passion de ton Fils, puissions-nous, avec la grâce de ton Esprit, entrer, ô Père, dans la pleine lumière de ton mystère d’amour infini !
http://jerusalem.cef.fr/index.php/de-jerusalem/revue-sources-vives/liste-des-numeros-parus
Homélie :
Alors que Judas mène ses tractations secrètes avec les chefs des prêtres, Jésus révèle au grand jour leur complot : « L’un de vous va me livrer ». Judas marchande avec les ennemis du Seigneur sur le prix de sa trahison ; Jésus annonce qu’il livre sa vie gratuitement : « Ma vie nul ne la prend mais c’est moi qui la donne » (Jn 10, 17). Judas est à l’affût d’une occasion favorable pour livrer son Maître ; Notre-Seigneur prend l’initiative et déclare : « Mon temps est proche. L’heure est venue : voici que le Fils de l’homme va être livré aux mains des pécheurs » (Mc 14, 41). Les hommes tendent leurs filets, croyant saisir Jésus à l’improviste, mais ils n’auraient aucun pouvoir sur lui, si cela ne leur avait pas été donné d’en haut (cf. Jn 19, 11). Certes, « il vient le Prince de ce monde », c’est lui qui est déjà à l’œuvre à travers ces complots mortels ; « mais il n’a aucun pouvoir » sur Jésus (cf. Jn 14, 30). Notre-Seigneur, parfaitement uni à son Père dans l’Esprit, maîtrise le déroulement des événements qui conduisent à un rythme accéléré vers la Passion.
Cette maîtrise n’est cependant pas en vue d’une « reprise en main » d’une initiative qui lui aurait échappé. Jésus n’utilise la connaissance infuse qu’il possède sur l’évolution du drame, que pour consentir librement à chaque étape de son déroulement, pour répondre à chaque action négative menée contre lui, par une parole d’amour sur laquelle la vague déferlante de haine vient s’écraser sans parvenir à l’ébranler.
La dernière Pâque préfigurative que le Maître a célébrée au milieu des siens, et au cours de laquelle il a institué l’Eucharistie, devait être pénétrée à la fois d’une profonde joie et d’un recueillement empreint de tristesse. Joie du Seigneur, pleinement conscient qu’il s’apprête à sauver le monde ; tristesse à la pensée du désarroi que son départ va causer dans le groupe des disciples ; tristesse en raison de la souffrance que sa Passion va causer à ceux qu’il aime, en particulier bien sûr sa Mère ; tristesse devant la trahison de son apôtre qu’il avait choisi avec amour, et que jusqu’au bout il aura entouré d’une tendresse toute particulière afin qu’il ne sombre pas, même après avoir commis l’irréparable.
Si Jésus avertit ses apôtres : « Amen je vous le dis : l’un de vous va me livrer », ce n’est pas pour jeter le trouble, ni invoquer sur lui l’apitoiement. Mais pour avertir les disciples de tous les temps des ruses de l’ennemi qui rôde comme un lion, cherchant qui dévorer (cf. 1 P 5, 8.). Ce qu’il suggère dans les ténèbres, Jésus le révèle au grand jour afin que nous puissions nous appuyer sur cette connaissance pour combattre victorieusement « fermes dans la foi » (Ibid.).
Il y a mille manières de trahir. En vendant son Maître, c’est-à-dire en le trahissant ouvertement et en rompant le lien de compagnonnage avec lui ; en décriant publiquement sa doctrine, son style de vie, sa personne, son Eglise. Mais cela peut se faire aussi plus subtilement, en diluant son message, en consentant à des compromissions, en relativisant le caractère surnaturel et unique de la révélation qu’il nous apporte, en mélangeant sa doctrine avec des apports d’autres traditions avec lesquelles l’Evangile est mis sur un pied d’égalité…
« Serait-ce moi, Seigneur ? » demandons-nous, attristés et inquiets. « C’est toi qui l’as dit ! » Poser la question trahit que nous nous sentons concernés, et pour cause : qui n’a pas été tenté par les interprétations réductrices de la foi, ou par le syncrétisme tellement prisé de nos jours ? Souvenons-nous que jamais Jésus n’a retiré son amour à Judas : au moment où celui-ci le trahissait par un baiser, c’est du nom de « mon ami » qu’il l’a accueilli (Mt 26, 50). Quelque soit notre parcours, revenons de tout notre cœur à celui qui nous attend, pour nous combler de sa grâce.
Non, le Christ n’est pas un « produit » parmi d’autres dans le supermarché du « spirituel » ; il est l’unique Sauveur de tous les hommes, car « nul ne connaît le Père sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler ». Tout notre pèlerinage sur terre n’a d’autre finalité que de découvrir son visage, de naître à la vie divine par la foi qui nous unit à lui dans une communion d’amour, et de le suivre dans l’espérance de le rejoindre bientôt dans la maison du Père.
Non, la foi n’est pas une option secondaire et l’apostasie un simple changement de parcours dans une quête spirituelle subjective et strictement privée : « Malheureux l’homme par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux que cet homme-là ne soit pas né ! » Il nous faut entendre ce cri de douleur de l’amour rédempteur : « Qu’il est malheureux celui qui, ayant rencontré son Sauveur, s’en détourne pour prendre d’autres voies. Qu’il est à plaindre celui qui est rené d’eau et d’Esprit, mais qui oublie son baptême, le considère comme peu de choses : il aurait mieux valu pour lui qu’il ne soit pas né dans les eaux baptismales et qu’il ne soit pas marqué par le sceau du saint chrême, car son ignorance aurait plaidé en sa faveur, alors que maintenant sa négligence, sa tiédeur et son ingratitude l’accusent ».
Pourtant il n’est jamais trop tard : « Il est proche celui qui me justifie » (1ère lect.). Un seul regard de foi vers celui que nous avons transpercé suffit à libérer sa miséricorde et à nous guérir de la blessure de la trahison. « Car le Seigneur écoute les humbles, il n’oublie pas les siens emprisonnés. Aussi je louerai le nom de Dieu par un cantique, je vais le magnifier, lui rendre grâce pour sa patience et sa miséricorde. Les pauvres l’ont vu, ils sont en fête : “Vie et joie à vous qui cherchez Dieu” (Ps 68) ».
« Puisque tu as voulu, Seigneur, que ton Fils fût crucifié pour nous afin de nous arracher au pouvoir de Satan, mets en œuvre ta miséricorde, pour qu’en célébrant la Passion de ton Fils, nous entrions dans son mystère d’amour et puissions recevoir la grâce de la résurrection » (Or. d’ouv. et Or. sur les offr.).
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Église
Catéchèse baptismale 13, §6 (trad. Bouvet, Soleil levant 1962, p.263)
« Mon temps est proche ; c'est chez toi que je veux célébrer la Pâque »
Tu veux sans doute qu'on te démontre que le Christ est venu volontairement à la Passion ? Les autres meurent de mauvais gré, car ils meurent dans le noir, mais lui disait d'avance de sa Passion : « Voici que le Fils de l'homme est livré pour être crucifié » (Mt 26,2). Sais-tu pourquoi ce miséricordieux n'a pas fui la mort ? Pour éviter que le monde entier ne sombre dans ses péchés. « Voici que nous montons à Jérusalem et le Fils de l'homme va être livré et crucifié » (Cf.Mt 20,18-19) et encore : « Il prit résolument le chemin de Jérusalem » (Lc 9,51).
Tu veux aussi savoir clairement que la croix est pour Jésus une gloire ? Écoute-le te le dire, et non pas moi. Judas, gagné par l'ingratitude envers son hôte, allait le livrer ; il venait de sortir de table et de boire la coupe de bénédiction, et en guise de merci pour cette boisson du salut, il a décidé de verser un sang innocent. Lui qui avait mangé le pain de son Maître, il l'en remerciait de façon éhontée en le faisant tomber... Puis Jésus a dit : « L'heure est venue où le Fils de l'homme va être glorifié » (Jn 12,23). Tu vois comment il sait que la croix est sa gloire ? ... Non qu'auparavant il ait été sans gloire puisqu'il avait été glorifié « de la gloire qu'il avait avant la fondation du monde » (Jn 17,5). Mais comme Dieu il était glorifié éternellement, tandis que maintenant, il était glorifié pour avoir mérité la couronne par sa constance dans l'épreuve.
Il n'a pas été obligé de quitter la vie, il n'a pas été immolé de force, il avance librement. Écoute ce qu'il dit : « J'ai le pouvoir de laisser ma vie et j'ai le pouvoir de la reprendre (Jn 10,18) ; c'est de mon plein gré que je cède à mes ennemis, car si je ne voulais pas, rien n'arriverait ». Il est venu donc par choix à la Passion, joyeux de son exploit, souriant à la couronne, heureux de sauver l'humanité.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud,
Bonsoir Lumen,
Bonsoir caillon,
Bonsoir Jérémie,
Bonsoir Manuela,
Bonsoir Sofoyal,
Bonsoir à toutes et à tous,
Jeudi 2 Avril 2015
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=02/04/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir Lumen,
Bonsoir caillon,
Bonsoir Jérémie,
Bonsoir Manuela,
Bonsoir Sofoyal,
Bonsoir à toutes et à tous,
Jeudi 2 Avril 2015
Jeudi Saint (Messe CHRISMALE)
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
(Première lecture)
Livre du Prophète Isaïe 61 : 1 à 3a, 6a, 8b et 9
Le SEIGNEUR m’a consacré par l’Onction, IL m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles, et leur donner l’huile de joie
L’ESPRIT du SEIGNEUR DIEU est sur moi
parce que le SEIGNEUR m’a consacré par l’Onction.
IL m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles,
guérir ceux qui ont le cœur brisé,
proclamer aux captifs leur délivrance,
aux prisonniers leur libération,
proclamer une année de BIENFAITS accordée par le SEIGNEUR,
et un jour de vengeance pour notre DIEU,
consoler tous ceux qui sont en deuil,
ceux qui sont en deuil dans Sion,
mettre le diadème sur leur tête au lieu de la cendre,
l’huile de joie au lieu du deuil,
un habit de fête au lieu d’un esprit abattu.
Vous serez appelés « Prêtres du SEIGNEUR » ;
on vous dira « Servants de notre DIEU ».
Loyalement, Je vous donnerai la récompense,
Je conclurai avec vous une ALLIANCE ÉTERNELLE.
Vos descendants seront connus parmi les nations,
et votre postérité, au milieu des peuples.
Qui les verra pourra reconnaître
la descendance bénie du SEIGNEUR.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre du Prophète Isaïe 61 : 1 à 3a, 6a, 8b et 9
Le SEIGNEUR m’a consacré par l’Onction, IL m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles, et leur donner l’huile de joie
L’ESPRIT du SEIGNEUR DIEU est sur moi
parce que le SEIGNEUR m’a consacré par l’Onction.
IL m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles,
guérir ceux qui ont le cœur brisé,
proclamer aux captifs leur délivrance,
aux prisonniers leur libération,
proclamer une année de BIENFAITS accordée par le SEIGNEUR,
et un jour de vengeance pour notre DIEU,
consoler tous ceux qui sont en deuil,
ceux qui sont en deuil dans Sion,
mettre le diadème sur leur tête au lieu de la cendre,
l’huile de joie au lieu du deuil,
un habit de fête au lieu d’un esprit abattu.
Vous serez appelés « Prêtres du SEIGNEUR » ;
on vous dira « Servants de notre DIEU ».
Loyalement, Je vous donnerai la récompense,
Je conclurai avec vous une ALLIANCE ÉTERNELLE.
Vos descendants seront connus parmi les nations,
et votre postérité, au milieu des peuples.
Qui les verra pourra reconnaître
la descendance bénie du SEIGNEUR.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Où sont passées les promesses faites à David ?
Poème chanté attribué à Étan l’Ezrahite.
[Psaume 88 (89) ; entièrement ]
[Psaume 88 (89) ; entièrement ]
Psaume 88 (89) : 20ab et 21, 22 et 25, 27 et 29
R/ Ton AMOUR, SEIGNEUR,
sans fin je LE chante !
Autrefois, TU as parlé à Tes Amis,
dans une vision TU leur as dit :
« J’ai trouvé David, Mon Serviteur,
Je l’ai sacré avec mon Huile Sainte.
R/
« Ma MAIN sera pour toujours avec lui,
Mon BRAS fortifiera son courage.
Mon AMOUR et Ma FIDÉLITÉ sont avec lui,
Mon NOM accroît sa vigueur.
R/
« IL me dira : “TU es mon Père,
mon DIEU, mon ROC et mon SALUT !”
Sans fin Je lui garderai Mon AMOUR,
Mon ALLIANCE avec lui sera fidèle. »
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
sans fin je LE chante !
Autrefois, TU as parlé à Tes Amis,
dans une vision TU leur as dit :
« J’ai trouvé David, Mon Serviteur,
Je l’ai sacré avec mon Huile Sainte.
R/
« Ma MAIN sera pour toujours avec lui,
Mon BRAS fortifiera son courage.
Mon AMOUR et Ma FIDÉLITÉ sont avec lui,
Mon NOM accroît sa vigueur.
R/
« IL me dira : “TU es mon Père,
mon DIEU, mon ROC et mon SALUT !”
Sans fin Je lui garderai Mon AMOUR,
Mon ALLIANCE avec lui sera fidèle. »
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
(Deuxième lecture)
Apocalypse de saint Jean 1 : 5 à 8
« IL a fait de nous un royaume et des prêtres pour Son DIEU et PÈRE »
Que la GRÂCE et la PAIX vous soient données
de la PART de JÉSUS CHRIST, le TÉMOIN FIDÈLE,
le PREMIER-NÉ des morts,
le PRINCE des Rois de la Terre.
À LUI qui nous aime,
qui nous a délivrés de nos péchés par Son SANG,
qui a fait de nous un royaume
et des prêtres pour Son DIEU et PÈRE,
à LUI, la GLOIRE et la SOUVERAINETÉ
pour les siècles des siècles. Amen.
Voici qu’IL vient avec les nuées,
tout œil LE verra,
ils LE verront, ceux qui L’ont transpercé ;
et sur LUI se lamenteront toutes les tribus de la Terre.
Oui ! Amen !
Moi, JE SUIS l’ALPHA et l’OMÉGA,
dit le SEIGNEUR DIEU,
CELUI qui EST, qui ÉTAIT et qui VIENT,
le SOUVERAIN de l’Univers.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Apocalypse de saint Jean 1 : 5 à 8
« IL a fait de nous un royaume et des prêtres pour Son DIEU et PÈRE »
Que la GRÂCE et la PAIX vous soient données
de la PART de JÉSUS CHRIST, le TÉMOIN FIDÈLE,
le PREMIER-NÉ des morts,
le PRINCE des Rois de la Terre.
À LUI qui nous aime,
qui nous a délivrés de nos péchés par Son SANG,
qui a fait de nous un royaume
et des prêtres pour Son DIEU et PÈRE,
à LUI, la GLOIRE et la SOUVERAINETÉ
pour les siècles des siècles. Amen.
Voici qu’IL vient avec les nuées,
tout œil LE verra,
ils LE verront, ceux qui L’ont transpercé ;
et sur LUI se lamenteront toutes les tribus de la Terre.
Oui ! Amen !
Moi, JE SUIS l’ALPHA et l’OMÉGA,
dit le SEIGNEUR DIEU,
CELUI qui EST, qui ÉTAIT et qui VIENT,
le SOUVERAIN de l’Univers.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 4 : 16 à 21
Acclamation de l’Évangile :
GLOIRE et LOUANGE à TOI, SEIGNEUR JÉSUS !
L’ESPRIT du SEIGNEUR est sur Moi :
Il M’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres.
GLOIRE et LOUANGE à TOI, SEIGNEUR JÉSUS !
(cf. Is 61, 1)
« L’ESPRIT du SEIGNEUR est sur Moi ; Il M’a consacré par l’Onction »
En ce temps-là,
JÉSUS vint à Nazareth, où IL avait été élevé.
Selon Son HABITUDE,
IL entra dans la synagogue le jour du sabbat,
et IL se leva pour faire la Lecture.
On LUI remit le Livre du Prophète Isaïe.
IL ouvrit le Livre et trouva le passage où il est écrit :
L’ESPRIT du SEIGNEUR est sur Moi
parce que le SEIGNEUR M’a consacré par l’Onction.
IL M’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux captifs leur libération,
et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue,
remettre en liberté les opprimés,
annoncer une année favorable accordée par le SEIGNEUR.
JÉSUS referma le Livre, le rendit au servant et s’assit.
Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur LUI.
Alors IL se mit à leur dire :
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture
que vous venez d’entendre. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
GLOIRE et LOUANGE à TOI, SEIGNEUR JÉSUS !
L’ESPRIT du SEIGNEUR est sur Moi :
Il M’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres.
GLOIRE et LOUANGE à TOI, SEIGNEUR JÉSUS !
(cf. Is 61, 1)
« L’ESPRIT du SEIGNEUR est sur Moi ; Il M’a consacré par l’Onction »
En ce temps-là,
JÉSUS vint à Nazareth, où IL avait été élevé.
Selon Son HABITUDE,
IL entra dans la synagogue le jour du sabbat,
et IL se leva pour faire la Lecture.
On LUI remit le Livre du Prophète Isaïe.
IL ouvrit le Livre et trouva le passage où il est écrit :
L’ESPRIT du SEIGNEUR est sur Moi
parce que le SEIGNEUR M’a consacré par l’Onction.
IL M’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux captifs leur libération,
et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue,
remettre en liberté les opprimés,
annoncer une année favorable accordée par le SEIGNEUR.
JÉSUS referma le Livre, le rendit au servant et s’assit.
Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur LUI.
Alors IL se mit à leur dire :
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture
que vous venez d’entendre. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=02/04/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Que des bonnes nouvelles!
Sofoyal- Combat l'antechrist
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Inscription : 03/11/2013
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour et Merci Sofoyal
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette Journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Jeudi 2 Avril 2015
Mystère Pascal, mystère d’amour
Evangile selon St Jean, chapitre 13, 1-15
Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout.
Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.
Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? »
Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. »
Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. »
Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! »
Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. »
Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. »
Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ?
Vous m’appelez ?Maître ? et ?Seigneur ?, et vous avez raison, car vraiment je le suis.
Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous.
Prière d'introduction
Seigneur, aide-moi à me recueillir pour mieux accueillir le mystère que nous célébrons pendant la Semaine Sainte. Aide-moi à trouver le silence pour te contempler. Laisse-moi t’accompagner fidèlement pendant ces jours si importants.
Demande
Vivre l’amour comme Jésus nous l’a montré.
Points de réflexion
1.Nous entrons aujourd’hui dans le cœur de la Semaine Sainte, dans ce Triduum Pascal, qui commence au soir du Jeudi Saint. Cœur de la Semaine Sainte, car cœur de la mission du Jésus, qui est venu pour sauver le monde, en obéissance complète à son Père du Ciel.
Ces jours sont des jours de repentir, devant les souffrances de Jésus lors de sa Passion, qui sont les conséquences de nos péchés, jours de deuil devant Jésus qui meurt sur la croix, et jours de fête et de joie, car Jésus nous libère de l’emprise du mal, et, avec sa Résurrection, nous annonce notre propre résurrection.
2. En méditant sur le lavement des pieds, saint Augustin se demanda s’il n’y avait pas dans ce geste l’institution d’un autre sacrement, en plus de l’Eucharistie, de la confession, et des autres sacrements.
Mais il se rendit compte que ce geste n’était pas le geste d’un nouveau sacrement, mais la signification profonde de tous les sacrements. Par les sacrements Jésus nous lave de nos péchés, nous purifie et nous fortifie avec la grâce
. Peut-être voyons-nous parfois les sacrements comme un devoir nécessaire pour être de « bons chrétiens » : aller à la messe le dimanche, se confesser régulièrement, respecter le sacrement du mariage... S’il en est ainsi, c’est que nous n’avons pas compris ce que sont véritablement les sacrements.
Loin d’un devoir qui nous incombe, c’est un service que nous recevons. Service d’un ordre surnaturel, infiniment précieux, que seul Jésus est en mesure de nous donner.
3. A la fin de ce passage, Jésus ajoute que ce qu’il fait est un exemple pour que nous fassions de même.
Jésus nous fait passer de l’ancienne Loi, qui consistait essentiellement dans le respect des commandements, à la nouvelle Loi, la loi de l’amour.
La nouvelle loi de l’amour ne consiste plus seulement à aimer son prochain comme soi-même, mais à aimer son prochain comme Jésus l’a aimé, comme Jésus l’aime. De cette loi de l’amour ne découle pas une série de préceptes, mais une attitude pour toute la vie.
Attitude de service et de don, qui remplit tout ce que nous faisons.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, tu veux vivre avec moi une véritable relation d’amour. La vie chrétienne que tu me proposes est une immersion dans l’amour, un chant d’amour entre le Créateur et sa créature. Aide-moi à vivre cette vie d’amour avec toi. Et cet amour qui remplira mon cœur ne pourra ensuite que déborder et se propager tout autour de moi.
Résolution
Vivre les sacrements avec amour, et non comme une obligation.
SOURCE : Catholique.org
Simon - Pierre
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette Journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Jeudi 2 Avril 2015
Mystère Pascal, mystère d’amour
Evangile selon St Jean, chapitre 13, 1-15
Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout.
Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.
Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? »
Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. »
Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. »
Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! »
Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. »
Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. »
Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ?
Vous m’appelez ?Maître ? et ?Seigneur ?, et vous avez raison, car vraiment je le suis.
Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous.
Prière d'introduction
Seigneur, aide-moi à me recueillir pour mieux accueillir le mystère que nous célébrons pendant la Semaine Sainte. Aide-moi à trouver le silence pour te contempler. Laisse-moi t’accompagner fidèlement pendant ces jours si importants.
Demande
Vivre l’amour comme Jésus nous l’a montré.
Points de réflexion
1.Nous entrons aujourd’hui dans le cœur de la Semaine Sainte, dans ce Triduum Pascal, qui commence au soir du Jeudi Saint. Cœur de la Semaine Sainte, car cœur de la mission du Jésus, qui est venu pour sauver le monde, en obéissance complète à son Père du Ciel.
Ces jours sont des jours de repentir, devant les souffrances de Jésus lors de sa Passion, qui sont les conséquences de nos péchés, jours de deuil devant Jésus qui meurt sur la croix, et jours de fête et de joie, car Jésus nous libère de l’emprise du mal, et, avec sa Résurrection, nous annonce notre propre résurrection.
2. En méditant sur le lavement des pieds, saint Augustin se demanda s’il n’y avait pas dans ce geste l’institution d’un autre sacrement, en plus de l’Eucharistie, de la confession, et des autres sacrements.
Mais il se rendit compte que ce geste n’était pas le geste d’un nouveau sacrement, mais la signification profonde de tous les sacrements. Par les sacrements Jésus nous lave de nos péchés, nous purifie et nous fortifie avec la grâce
. Peut-être voyons-nous parfois les sacrements comme un devoir nécessaire pour être de « bons chrétiens » : aller à la messe le dimanche, se confesser régulièrement, respecter le sacrement du mariage... S’il en est ainsi, c’est que nous n’avons pas compris ce que sont véritablement les sacrements.
Loin d’un devoir qui nous incombe, c’est un service que nous recevons. Service d’un ordre surnaturel, infiniment précieux, que seul Jésus est en mesure de nous donner.
3. A la fin de ce passage, Jésus ajoute que ce qu’il fait est un exemple pour que nous fassions de même.
Jésus nous fait passer de l’ancienne Loi, qui consistait essentiellement dans le respect des commandements, à la nouvelle Loi, la loi de l’amour.
La nouvelle loi de l’amour ne consiste plus seulement à aimer son prochain comme soi-même, mais à aimer son prochain comme Jésus l’a aimé, comme Jésus l’aime. De cette loi de l’amour ne découle pas une série de préceptes, mais une attitude pour toute la vie.
Attitude de service et de don, qui remplit tout ce que nous faisons.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, tu veux vivre avec moi une véritable relation d’amour. La vie chrétienne que tu me proposes est une immersion dans l’amour, un chant d’amour entre le Créateur et sa créature. Aide-moi à vivre cette vie d’amour avec toi. Et cet amour qui remplira mon cœur ne pourra ensuite que déborder et se propager tout autour de moi.
Résolution
Vivre les sacrements avec amour, et non comme une obligation.
SOURCE : Catholique.org
Simon - Pierre
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
- Triduum pascal : Jeudi Saint:
- Triduum pascal : Jeudi Saint
Triduum pascal : Jeudi Saint
Extraits de la Catéchèse du Pape Benoît XVI
(19 mars 2008)
Chers frères et sœurs,
Les trois jours du Triduum pascal sont couramment appelés « saints » car ils nous font revivre l'événement central de notre Rédemption; ils nous renvoient en effet au noyau essentiel de la foi chrétienne: la passion, la mort et la résurrection de Jésus Christ. Ce sont des jours que nous pourrions considérer comme un jour unique: ils constituent le cœur et le point fondamental de toute l'année liturgique comme de la vie de l'Église. Au terme de l'itinéraire quadragésimal, nous nous apprêtons nous aussi à entrer dans le climat même dans lequel Jésus a vécu à Jérusalem. Nous voulons réveiller en nous la mémoire vivante des souffrances que le Seigneur a endurées pour nous et nous préparer à célébrer avec joie, dimanche prochain « la vraie Pâque, que le Sang du Christ a couverte de gloire, la Pâque lors de laquelle l'Église célèbre la Fête qui est à l'origine de toutes les fêtes », comme dit la préface pour le jour de Pâques dans le rite de saint Ambroise.
Chers frères et sœurs, en ces jours uniques, orientons résolument notre vie vers une adhésion généreuse et convaincue aux desseins du Père céleste; renouvelons notre “oui” à la volonté divine comme l'a fait Jésus avec le sacrifice de la croix. Les rites suggestifs du Jeudi Saint, du Vendredi Saint, le silence riche de prière du Samedi Saint et la Veillée pascale solennelle nous offrent l'opportunité d'approfondir le sens et la valeur de notre vocation chrétienne qui naît du Mystère pascal et de la concrétiser en nous mettant fidèlement à la suite du Christ en toute circonstance, comme Il l'a fait, jusqu'au don généreux de notre vie.
Jeudi Saint : l'Église fait mémoire de la Dernière Cène au cours de laquelle le Seigneur, la veille de sa passion et de sa mort, a institué le sacrement de l'Eucharistie et celui du sacerdoce ministériel. Lors de cette même nuit, Jésus nous a laissé le commandement nouveau, “mandatum novum”, le commandement de l'amour fraternel. Avant d'entrer dans le Saint Triduum, mais déjà en lien étroit avec lui, dans chaque communauté diocésaine aura lieu la messe chrismale, au cours de laquelle l'évêque et les prêtres du presbyterium diocésain renouvellent les promesses de l'ordination. Sont également bénies les huiles pour la célébration des sacrements: l'huile des catéchumènes, l'huile des malades et le saint chrême. C'est un moment particulièrement important pour la vie de chaque communauté diocésaine qui, rassemblée autour de son pasteur, ressoude son unité et sa fidélité au Christ, unique Grand Prêtre Eternel.
Le soir, au cours de la messe in Cena Domini, on fait mémoire de la Dernière Cène, quand le Christ s'est donné à nous tous comme nourriture de salut, comme remède d'immortalité: c'est le mystère de l'Eucharistie, source et sommet de la vie chrétienne. Dans ce sacrement de salut, le Seigneur a offert et réalisé pour tous ceux qui croient en Lui, l'union la plus profonde possible entre notre vie et la sienne.
Avec le geste humble et combien expressif du lavement des pieds, nous sommes invités à rappeler ce que le Seigneur fit à ses apôtres: en leur lavant les pieds il proclama concrètement la primauté de l'amour, l'amour qui se fait service jusqu'au don de soi, anticipant ainsi également le sacrifice suprême de sa vie qui se consumera le lendemain sur le Calvaire. Selon une belle tradition, les fidèles terminent le Jeudi Saint par une veillée de prière et d'adoration eucharistique pour vivre plus profondément l'agonie de Jésus à Gethsémani. [...]
Pour lire la Catéchèse complète :
>>> Le Triduum pascal
http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2008/documents/hf_ben-xvi_aud_20080319.html
Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).
Lectures du jour :
- Lectures de la messe:
- 1ère lecture : Ex 12Dans le pays d'Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron : « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l'année. Parlez ainsi à toute la communauté d'Israël : le dix de ce mois, que l'on prenne un agneau par famille, un agneau par maison. Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l'agneau d'après ce que chacun peut manger. Ce ser (...)Psaume : Ps 115 (116)Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu'il m'a fait ? J'élèverai la coupe du salut, j'invoquerai le nom du Seigneur. Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens ! Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur, moi, dont tu brisas les chaînes ? Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce, j'invoquerai le nom du Seigneur. Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple. (...)2ème lecture : 1 Co 11Frères, moi, Paul, je vous ai transmis ce que j'ai reçu de la tradition qui vient du Seigneur : la nuit même où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » Ainsi donc, chaque fois que vous mangez c (...)Évangile : Jn 13Avant la fête de la Pâque, sachant que l'heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'au bout. Au cours du repas, alors que le démon a déjà inspiré à Judas Iscariote, fils de Simon, l'intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu'il est venu de Dieu et qu'il retourne à Dieu, se lève de table, quitte son vêtement, et prend un linge qu'il se noue à la ceinture ; puis il (...)
Homélie :
« Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venu pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. »
Jésus sait que l’heure de sa Passion est là et il veut maintenant en révéler tout le sens aux apôtres réunis autour de lui pour le repas pascal. Jésus va effectuer sa Pâque, il va effectuer son passage vers le Père, il va souffrir sa Passion par amour pour nous afin de nous réconcilier avec le Père. Cet amour il va le vivre « jusqu’au bout » c’est-à-dire jusqu’à la mort et jusqu’à l’extrémité de l’amour. Sa passion et sa mort constitueront ainsi le service d'amour fondamental grâce auquel il libèrera l'humanité du péché
Jésus va déposer son vêtement comme il déposera sa vie entre les mains du Père, avant de le reprendre comme il ressuscitera le troisième jour. Le geste du lavement des pieds nous montre précisément que le chemin pour ressusciter et vivre de la vie divine est le chemin de l’abaissement, de l’humilité où l’homme se fait, à l’imitation du Christ, le serviteur dans la charité de ses frères en humanité. A travers les paroles qu’il lui adresse, c’est précisément cela que Jésus enseigne à saint Pierre ainsi qu’à nous tous. Le don de soi par amour qui se manifeste dans la mort à soi ouvre à la vie véritable. Le repli sur soi qui se manifeste dans la philautie (vivre pour soi dans l’amour de soi) étouffe et conduit à la mort.
Cette page d’évangile du lavement des pieds nous révèle que le christianisme est bien plus qu’une adhésion intellectuelle à un contenu de foi, qu’il est bien plus qu’une philanthropie basée sur la bonne volonté de l’homme. Cela est bien trop humain !
Le christianisme c’est l’expérience d’une foi vivante, animée par la charité qui naît de la rencontre personnelle avec Dieu qui s’est abaissé en son Fils, qui s’est fait homme, qui est venu se mettre à genoux devant moi pour me laver les pieds afin de m’élever et de me donner part à sa vie divine. Et cette expérience n’a rien d’individualiste. Elle ouvre à l’universel car elle fait naître dans la vie de celui qui la goûte le désir de se donner dans l’amour comme le Christ et de coopérer ainsi au salut du monde.
Il n’est pas fortuit que chez saint Jean, l’épisode du lavement des pieds prenne la place du récit de l’institution de l’Eucharistie tel qu’il nous est rapporté par les évangiles synoptiques. Le lavement des pieds nous donne le sens de ce que nous sommes invités à vivre à chaque Eucharistie. A chaque Eucharistie, nous avons de la part de Dieu, le témoignage d'un amour allant "jusqu'à la fin" (Jn 13, 1) et nous pouvons choisir à nouveau de nous engager sur le chemin du don dans l’amour.
La force nous en est donnée par le Christ lui-même qui se donne à nous en nourriture, qui vivifie notre pauvre amour humain par son propre amour divin. Car l’Institution de l’Eucharistie, comme le lavement des pieds, nous enseignent cette chose capitale qu'avant de vouloir se donner, avant de vouloir aimer, il faut « ouvrir son cœur pour accueillir l'amour du Christ ». C'est son amour qui nous rend capables d'aimer nos frères à notre tour : « Si je ne te lave pas les pieds, tu n’auras pas de part avec moi », autrement dit « tu ne pourras pas aimer d’un amour sauveur à l’image du mien ».
Le lavement des pieds et le sacrement de l'Eucharistie sont donc les manifestations d'un même mystère d'amour confié aux disciples et à nous tous « pour que - dit Jésus - vous fassiez, vous aussi, comme moi j'ai fait pour vous » (Jn 13, 15). C’est de cela dont nous sommes appelés à faire mémoire à chaque Eucharistie : « Faites cela en mémoire de moi ».
Faire mémoire. Il ne s’agit pas ici de se souvenir simplement d’un événement passé aussi fondateur soit-il pour notre existence chrétienne. Ce « faire mémoire » est une actualisation du mystère du don du Christ pour nous, nous donnant d’en goûter réellement et efficacement les fruits. Dans le don de l’Eucharistie, Jésus Christ a confié à l'Église l'actualisation permanente du mystère pascal, du mystère de notre salut. Par ce don, il a institué une mystérieuse « contemporanéité » entre le Triduum et le cours des siècles.
Dans l'événement pascal et dans l'Eucharistie qui l'actualise au cours des siècles, il y a un « contenu » que l’espace et le temps ne sauraient limiter puisqu’en lui est présente toute l'histoire en tant que destinataire de la grâce de la rédemption. A chaque Eucharistie, Dieu nous lave tout entier en nous incorporant à lui par la communion eucharistique. Il nous invite à accueillir son amour sauveur et à nous laisser transformer par lui afin d’en être les canaux auprès de nos frères. Oui, c’est bien dans la mesure où nous nous unirons au Cœur eucharistique du Christ, que nous lui permettrons d’opérer en nous ce débordement que nous appelons charité fraternelle.
« Seigneur, nous te rendons grâce pour le don de l’Eucharistie, signe éternel et efficace de ton amour divin pour nous. Ce don de ton amour nous soutient sur le chemin de la pleine communion avec le Père à travers toi et dans l’Esprit. Ce don de ton amour nous éduque à l’amour et nous permet de goûter déjà les prémices de la joie de ton Royaume.
En prenant le temps ce soir de t’adorer dans le Très Saint Sacrement et de méditer le mystère de la Dernière Cène, c’est l’âme remplie de gratitude que nous nous plongerons dans l'océan d'amour qui jaillit de ton cœur et que nous ferons nôtre l'hymne d’action de grâce du peuple des rachetés : « Tantum ergo Sacramentum / veneremur cernui… »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Sainte Catherine de Sienne (1347-1380), tertiaire dominicaine, Docteur de l'Église, Co-patronne de l'Europe
Le Dialogue, 134
« Prenant une coupe ... il leur dit 'Ceci est mon sang, ... qui va être répandu pour une multitude en rémission des péchés' » (Mt 26,28)
Ô Amour inestimable ! En me révélant tes secrets, tu m'as donné le remède doux et amer qui me guérit de mon infirmité, qui m'arrache à mon ignorance et à ma négligence. Il ranime mon zèle et me remplit d'un désir ardent de recourir à toi. Tu m'as montré ta bonté et aussi les outrages que tu reçois de tous les hommes, même de tes ministres. Tu me fais verser des larmes sur moi-même, pauvre pécheresse, et sur ces morts qui vivent si misérablement, toi bonté infinie... Je te demande donc instamment : fais miséricorde au monde et à ta sainte Église !
Oh, pauvre que je suis, que mon âme est douloureuse, à cause du mal que j'ai fait. Ne tarde plus, Seigneur, à faire miséricorde au monde, consens à accomplir le désir de tes serviteurs... Ils veulent ce sang dans lequel tu as lavé l'iniquité et effacé la tache du péché d'Adam. Ce sang est nôtre puisque tu nous en as fait un bain ; tu ne veux et tu ne peux pas le refuser à qui te le demande en vérité. Donne donc le fruit de ce sang à tes créatures... C'est par ce sang qu'ils te supplient de faire miséricorde au monde.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud,
Bonsoir Lumen,
Bonsoir caillon,
Bonsoir Jérémie,
Bonsoir Manuela,
Bonsoir Sofoyal,
Bonsoir à toutes et à tous,
Jeudi 2 Avril 2015
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
Messe du soir en mémoire de la CÈNE du SEIGNEUR
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=02/04/2015
Liens :
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir Lumen,
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Bonsoir Jérémie,
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Jeudi 2 Avril 2015
Jeudi SAINT
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
Messe du soir en mémoire de la CÈNE du SEIGNEUR
(Première lecture)
Livre de l’Exode 12 : 1 à 8, 11 à 14
L'agneau pascal
Dans le pays d'Égypte, le SEIGNEUR dit à Moïse et à son frère Aaron :
« Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l'année.
Parlez ainsi à toute la communauté d'Israël : le dix de ce mois, que l'on prenne un agneau par famille, un agneau par maison.
Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l'agneau d'après ce que chacun peut manger.
Ce sera un agneau sans défaut, un mâle, âgé d'un an. Vous prendrez un agneau ou un chevreau.
Vous le garderez jusqu'au quatorzième jour du mois. Dans toute l'assemblée de la communauté d'Israël, on l'immolera au coucher du soleil.
On prendra du sang, que l'on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera.
On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères.
Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c'est la PÂQUE du SEIGNEUR.
Cette nuit-là, Je traverserai le pays d'Égypte, Je frapperai tout premier-né au pays d'Égypte, depuis les hommes jusqu'au bétail. Contre tous les dieux de l'Égypte J'exercerai Mes Jugements : Je suis le SEIGNEUR.
Le sang sera pour vous un signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang, et Je passerai : vous ne serez pas atteints par le fléau dont Je frapperai le pays d'Égypte.
Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le SEIGNEUR une fête de pèlerinage. C'est une Loi Perpétuelle : d'âge en âge vous la fêterez. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre de l’Exode 12 : 1 à 8, 11 à 14
L'agneau pascal
Dans le pays d'Égypte, le SEIGNEUR dit à Moïse et à son frère Aaron :
« Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l'année.
Parlez ainsi à toute la communauté d'Israël : le dix de ce mois, que l'on prenne un agneau par famille, un agneau par maison.
Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l'agneau d'après ce que chacun peut manger.
Ce sera un agneau sans défaut, un mâle, âgé d'un an. Vous prendrez un agneau ou un chevreau.
Vous le garderez jusqu'au quatorzième jour du mois. Dans toute l'assemblée de la communauté d'Israël, on l'immolera au coucher du soleil.
On prendra du sang, que l'on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera.
On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères.
Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c'est la PÂQUE du SEIGNEUR.
Cette nuit-là, Je traverserai le pays d'Égypte, Je frapperai tout premier-né au pays d'Égypte, depuis les hommes jusqu'au bétail. Contre tous les dieux de l'Égypte J'exercerai Mes Jugements : Je suis le SEIGNEUR.
Le sang sera pour vous un signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang, et Je passerai : vous ne serez pas atteints par le fléau dont Je frapperai le pays d'Égypte.
Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le SEIGNEUR une fête de pèlerinage. C'est une Loi Perpétuelle : d'âge en âge vous la fêterez. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Prière d’un homme arraché à la mort
[Psaume 114-115 (116) ; entièrement]
Psaume 115 (116) : 12 et 13, 15 et 16ac, 17 et 18
R/ La COUPE de BÉNÉDICTION
est COMMUNION au SANG du CHRIST.
Comment rendrai-je au SEIGNEUR
tout le bien qu'IL m'a fait ?
J'élèverai la Coupe du Salut,
j'invoquerai le NOM du SEIGNEUR.
R/
Il en coûte au SEIGNEUR
de voir mourir Les Siens !
Ne suis-je pas, SEIGNEUR, Ton Serviteur,
moi, dont TU brisas les chaînes ?
R/
Je T'offrirai le Sacrifice d'Action de Grâce,
j'invoquerai le NOM du SEIGNEUR.
Je tiendrai mes promesses au SEIGNEUR,
oui, devant tout Son Peuple.
R/
[center] Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
est COMMUNION au SANG du CHRIST.
Comment rendrai-je au SEIGNEUR
tout le bien qu'IL m'a fait ?
J'élèverai la Coupe du Salut,
j'invoquerai le NOM du SEIGNEUR.
R/
Il en coûte au SEIGNEUR
de voir mourir Les Siens !
Ne suis-je pas, SEIGNEUR, Ton Serviteur,
moi, dont TU brisas les chaînes ?
R/
Je T'offrirai le Sacrifice d'Action de Grâce,
j'invoquerai le NOM du SEIGNEUR.
Je tiendrai mes promesses au SEIGNEUR,
oui, devant tout Son Peuple.
R/
[center] Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
(Deuxième lecture)
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 11 : 23 à 26
« Chaque fois que vous mangez ce Pain et que vous buvez cette Coupe, vous proclamez la Mort du SEIGNEUR »
Frères, moi, Paul, je vous ai transmis ce que j'ai reçu de la tradition qui vient du SEIGNEUR : la nuit même où IL était livré, le SEIGNEUR JÉSUS prit du Pain, puis, ayant rendu Grâce, IL Le rompit, et dit : « Ceci est Mon CORPS, qui est pour vous. Faites cela en Mémoire de Moi. »
Après le Repas, IL fit de même avec la Coupe, en disant : « Cette Coupe est la Nouvelle Alliance en Mon SANG. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en Mémoire de Moi. »
Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce Pain et que vous buvez à cette Coupe, vous proclamez la Mort du SEIGNEUR, jusqu'à ce qu'IL VIENNE.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 11 : 23 à 26
« Chaque fois que vous mangez ce Pain et que vous buvez cette Coupe, vous proclamez la Mort du SEIGNEUR »
Frères, moi, Paul, je vous ai transmis ce que j'ai reçu de la tradition qui vient du SEIGNEUR : la nuit même où IL était livré, le SEIGNEUR JÉSUS prit du Pain, puis, ayant rendu Grâce, IL Le rompit, et dit : « Ceci est Mon CORPS, qui est pour vous. Faites cela en Mémoire de Moi. »
Après le Repas, IL fit de même avec la Coupe, en disant : « Cette Coupe est la Nouvelle Alliance en Mon SANG. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en Mémoire de Moi. »
Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce Pain et que vous buvez à cette Coupe, vous proclamez la Mort du SEIGNEUR, jusqu'à ce qu'IL VIENNE.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 13 : 1 à 15
Acclamation de l’Évangile :
GLOIRE et LOUANGE à TOI,
SEIGNEUR JÉSUS.
Je vous donne un COMMANDEMENT NOUVEAU,
dit le SEIGNEUR :
« Aimez-vous les uns les autres
comme Je vous ai aimés. »
GLOIRE et LOUANGE à TOI,
SEIGNEUR JÉSUS.
(cf. Jn 13, 34)
« Il les aima jusqu’au bout »
Avant la fête de la Pâque, sachant que l'heure était venue pour LUI de passer de ce monde à Son PÈRE, JÉSUS, ayant aimé les Siens qui étaient dans le monde, Les aima jusqu'au bout.
Au cours du repas, alors que le démon a déjà inspiré à Judas Iscariote, fils de Simon, l'intention de LE livrer, JÉSUS, sachant que le PÈRE a tout remis entre Ses MAINS, qu'IL est venu de DIEU et qu'IL retourne à DIEU, se lève de table, quitte Son Vêtement, et prend un linge qu'IL se noue à la ceinture ; puis IL verse de l'eau dans un bassin, IL se met à laver les pieds des Disciples et à les essuyer avec le linge qu'IL avait à la ceinture.
IL arrive ainsi devant Simon-Pierre. Et Pierre LUI dit : « TOI, SEIGNEUR, TU veux me laver les pieds ! »
JÉSUS lui déclara : « Ce que Je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. »
Pierre LUI dit : « TU ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » JÉSUS lui répondit : « Si Je ne te lave pas, tu n'auras point de part avec Moi. »
Simon-Pierre LUI dit : « Alors, SEIGNEUR, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! »
JÉSUS lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n'a pas besoin de se laver : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, ... mais non pas tous. »
IL savait bien qui allait LE livrer ; et c'est pourquoi IL disait : « Vous n'êtes pas tous purs. »
Après leur avoir lavé les pieds, IL reprit Son Vêtement et se remit à table. IL leur dit alors : « Comprenez-vous ce que Je viens de faire ? Vous M'appelez 'MAÎTRE' et 'SEIGNEUR', et vous avez raison, car vraiment JE LE SUIS.
Si donc Moi, le SEIGNEUR et le MAÎTRE, Je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
C'est un exemple que Je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme J'ai fait pour vous. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
GLOIRE et LOUANGE à TOI,
SEIGNEUR JÉSUS.
Je vous donne un COMMANDEMENT NOUVEAU,
dit le SEIGNEUR :
« Aimez-vous les uns les autres
comme Je vous ai aimés. »
GLOIRE et LOUANGE à TOI,
SEIGNEUR JÉSUS.
(cf. Jn 13, 34)
« Il les aima jusqu’au bout »
Avant la fête de la Pâque, sachant que l'heure était venue pour LUI de passer de ce monde à Son PÈRE, JÉSUS, ayant aimé les Siens qui étaient dans le monde, Les aima jusqu'au bout.
Au cours du repas, alors que le démon a déjà inspiré à Judas Iscariote, fils de Simon, l'intention de LE livrer, JÉSUS, sachant que le PÈRE a tout remis entre Ses MAINS, qu'IL est venu de DIEU et qu'IL retourne à DIEU, se lève de table, quitte Son Vêtement, et prend un linge qu'IL se noue à la ceinture ; puis IL verse de l'eau dans un bassin, IL se met à laver les pieds des Disciples et à les essuyer avec le linge qu'IL avait à la ceinture.
IL arrive ainsi devant Simon-Pierre. Et Pierre LUI dit : « TOI, SEIGNEUR, TU veux me laver les pieds ! »
JÉSUS lui déclara : « Ce que Je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. »
Pierre LUI dit : « TU ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » JÉSUS lui répondit : « Si Je ne te lave pas, tu n'auras point de part avec Moi. »
Simon-Pierre LUI dit : « Alors, SEIGNEUR, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! »
JÉSUS lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n'a pas besoin de se laver : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, ... mais non pas tous. »
IL savait bien qui allait LE livrer ; et c'est pourquoi IL disait : « Vous n'êtes pas tous purs. »
Après leur avoir lavé les pieds, IL reprit Son Vêtement et se remit à table. IL leur dit alors : « Comprenez-vous ce que Je viens de faire ? Vous M'appelez 'MAÎTRE' et 'SEIGNEUR', et vous avez raison, car vraiment JE LE SUIS.
Si donc Moi, le SEIGNEUR et le MAÎTRE, Je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
C'est un exemple que Je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme J'ai fait pour vous. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Vendredi 3 Avril 2015
(Couleur liturgique : Rouge )
Année B
La PASSION du SEIGNEUR
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Nicolas
Vendredi SAINT
(Couleur liturgique : Rouge )
Année B
La PASSION du SEIGNEUR
(Première lecture)
Livre du Prophète Isaïe 52 : 13 à 15 et 53 : 1 à 12
« C’est à cause de nos fautes qu’IL a été broyé »
Mon serviteur réussira, dit le SEIGNEUR ; IL montera, IL s'élèvera, IL sera exalté !
La multitude avait été consternée en LE voyant, car IL était si défiguré qu'IL ne ressemblait plus à un Homme ; IL n'avait plus l'aspect d'un fils d'Adam.
Et voici qu'IL consacrera une multitude de nations ; devant LUI les rois resteront bouche bée, car ils verront ce qu'on ne leur avait jamais dit, ils découvriront ce dont ils n'avaient jamais entendu parler.
Qui aurait cru ce que nous avons entendu ? À qui la Puissance du SEIGNEUR a-t-elle été ainsi révélée ?
Devant DIEU, le serviteur a poussé comme une plante chétive, enracinée dans une terre aride. IL n'était ni beau ni brillant pour attirer nos regards, Son Extérieur n'avait rien pour nous plaire.
IL était méprisé, abandonné de tous, Homme de Douleurs, Familier de la Souffrance, semblable au lépreux dont on se détourne ; et nous L'avons Méprisé, Compté pour Rien.
Pourtant, c'étaient nos Souffrances qu'IL portait, nos Douleurs dont IL était chargé. Et nous, nous pensions qu'IL était châtié, frappé par DIEU, humilié.
Or, c'est à cause de nos fautes qu'IL a été transpercé, c'est par nos péchés qu'IL a été broyé. Le châtiment qui nous obtient la Paix est tombé sur LUI, et c'est par Ses Blessures que nous sommes guéris.
Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le SEIGNEUR a fait retomber sur LUI nos fautes à nous tous.
Maltraité, IL s'humilie, IL n'ouvre pas la Bouche : comme un agneau conduit à l'abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, IL n'ouvre pas la Bouche.
Arrêté, puis jugé, IL a été supprimé. Qui donc s'est soucié de Son Destin ? IL a été retranché de la Terre des vivants, frappé à cause des péchés de Son Peuple.
On L'a enterré avec les mécréants, Son Tombeau est avec ceux des enrichis ; et pourtant IL n'a jamais commis l'injustice, ni proféré le mensonge.
Broyé par la Souffrance, IL a plu au SEIGNEUR. Mais, s'IL fait de Sa VIE un Sacrifice d'Expiation, IL verra Sa Descendance, IL prolongera Ses Jours : par LUI s'accomplira la VOLONTÉ du SEIGNEUR.
À cause de Ses Souffrances, IL verra la LUMIÈRE, IL sera Comblé. Parce qu'IL a connu la Souffrance, le Juste, Mon Serviteur, Justifiera les Multitudes, IL se chargera de leurs péchés.
C'est pourquoi je LUI donnerai la Multitude en Partage, les puissants seront la part qu'IL recevra, car IL s'est dépouillé LUI-Même jusqu'à la mort, IL a été compté avec les pécheurs, alors qu'IL portait le péché des multitudes et qu'IL intercédait pour les pécheurs.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre du Prophète Isaïe 52 : 13 à 15 et 53 : 1 à 12
« C’est à cause de nos fautes qu’IL a été broyé »
Mon serviteur réussira, dit le SEIGNEUR ; IL montera, IL s'élèvera, IL sera exalté !
La multitude avait été consternée en LE voyant, car IL était si défiguré qu'IL ne ressemblait plus à un Homme ; IL n'avait plus l'aspect d'un fils d'Adam.
Et voici qu'IL consacrera une multitude de nations ; devant LUI les rois resteront bouche bée, car ils verront ce qu'on ne leur avait jamais dit, ils découvriront ce dont ils n'avaient jamais entendu parler.
Qui aurait cru ce que nous avons entendu ? À qui la Puissance du SEIGNEUR a-t-elle été ainsi révélée ?
Devant DIEU, le serviteur a poussé comme une plante chétive, enracinée dans une terre aride. IL n'était ni beau ni brillant pour attirer nos regards, Son Extérieur n'avait rien pour nous plaire.
IL était méprisé, abandonné de tous, Homme de Douleurs, Familier de la Souffrance, semblable au lépreux dont on se détourne ; et nous L'avons Méprisé, Compté pour Rien.
Pourtant, c'étaient nos Souffrances qu'IL portait, nos Douleurs dont IL était chargé. Et nous, nous pensions qu'IL était châtié, frappé par DIEU, humilié.
Or, c'est à cause de nos fautes qu'IL a été transpercé, c'est par nos péchés qu'IL a été broyé. Le châtiment qui nous obtient la Paix est tombé sur LUI, et c'est par Ses Blessures que nous sommes guéris.
Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le SEIGNEUR a fait retomber sur LUI nos fautes à nous tous.
Maltraité, IL s'humilie, IL n'ouvre pas la Bouche : comme un agneau conduit à l'abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, IL n'ouvre pas la Bouche.
Arrêté, puis jugé, IL a été supprimé. Qui donc s'est soucié de Son Destin ? IL a été retranché de la Terre des vivants, frappé à cause des péchés de Son Peuple.
On L'a enterré avec les mécréants, Son Tombeau est avec ceux des enrichis ; et pourtant IL n'a jamais commis l'injustice, ni proféré le mensonge.
Broyé par la Souffrance, IL a plu au SEIGNEUR. Mais, s'IL fait de Sa VIE un Sacrifice d'Expiation, IL verra Sa Descendance, IL prolongera Ses Jours : par LUI s'accomplira la VOLONTÉ du SEIGNEUR.
À cause de Ses Souffrances, IL verra la LUMIÈRE, IL sera Comblé. Parce qu'IL a connu la Souffrance, le Juste, Mon Serviteur, Justifiera les Multitudes, IL se chargera de leurs péchés.
C'est pourquoi je LUI donnerai la Multitude en Partage, les puissants seront la part qu'IL recevra, car IL s'est dépouillé LUI-Même jusqu'à la mort, IL a été compté avec les pécheurs, alors qu'IL portait le péché des multitudes et qu'IL intercédait pour les pécheurs.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
SEIGNEUR, c’est TOI qui es ma sécurité
Du répertoire du chef de chorale. Psaume appartenant au recueil de David.
[Psaume 30 (31) ; entièrement]
Psaume 30 (31) : 2ab et 6, 13 et 14ad, 15 et 16, 17 et 25
R/ Ô PÈRE, dans Tes MAINS Je remets Mon ESPRIT
En TOI, SEIGNEUR, J’ai mon REFUGE ;
garde-Moi d’être humilié pour toujours.
En Tes MAINS Je remets Mon ESPRIT ;
TU Me rachètes, SEIGNEUR, DIEU de VÉRITÉ.
R/
Je suis la risée de Mes adversaires
et même de Mes voisins ;
Je fais peur à Mes Amis,
s’ils Me voient dans la rue, ils Me fuient.
R/
On M’ignore comme un mort oublié,
comme une chose qu’on jette.
J’entends les calomnies de la foule :
ils s’accordent pour M’ôter la vie.
R/
Moi, Je suis sûr de TOI, SEIGNEUR,
Je dis : « TU es Mon DIEU ! »
Mes jours sont dans Ta MAIN : délivre-Moi
des mains hostiles qui s’acharnent.
R/
Sur Ton Serviteur, que s’illumine Ta FACE ;
sauve-Moi par Ton AMOUR.
Soyez forts, prenez courage,
vous tous qui espérez le SEIGNEUR !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
En TOI, SEIGNEUR, J’ai mon REFUGE ;
garde-Moi d’être humilié pour toujours.
En Tes MAINS Je remets Mon ESPRIT ;
TU Me rachètes, SEIGNEUR, DIEU de VÉRITÉ.
R/
Je suis la risée de Mes adversaires
et même de Mes voisins ;
Je fais peur à Mes Amis,
s’ils Me voient dans la rue, ils Me fuient.
R/
On M’ignore comme un mort oublié,
comme une chose qu’on jette.
J’entends les calomnies de la foule :
ils s’accordent pour M’ôter la vie.
R/
Moi, Je suis sûr de TOI, SEIGNEUR,
Je dis : « TU es Mon DIEU ! »
Mes jours sont dans Ta MAIN : délivre-Moi
des mains hostiles qui s’acharnent.
R/
Sur Ton Serviteur, que s’illumine Ta FACE ;
sauve-Moi par Ton AMOUR.
Soyez forts, prenez courage,
vous tous qui espérez le SEIGNEUR !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
(Deuxième lecture)
Lettre aux Hébreux 4 : 14 à 16 ; 5 : 7 à 9
IL apprit l’OBÉISSANCE et IL est devenu pour tous ceux qui LUI obéissent la cause du SALUT ÉTERNEL
Frères,
en JÉSUS, le FILS de DIEU, nous avons le GRAND PRÊTRE par EXCELLENCE, CELUI qui a pénétré au-delà des Cieux ; tenons donc ferme l'affirmation de notre foi.
En effet, le GRAND PRÊTRE que nous avons n'est pas incapable, LUI, de partager nos faiblesses ; en toutes choses, IL a connu l'épreuve comme nous, et IL n'a pas péché.
Avançons-nous donc avec pleine assurance vers le DIEU TOUT-PUISSANT qui fait Grâce, pour obtenir Miséricorde et recevoir, en temps voulu, la Grâce de Son Secours.
Le CHRIST,
pendant les jours de Sa Vie Mortelle, a présenté, avec un Grand Cri et dans les Larmes, Sa Prière et Sa Supplication à DIEU qui pouvait LE sauver de la mort ; et, parce qu'IL s'est soumis en tout, IL a été exaucé.
Bien qu'IL soit le FILS, IL a pourtant appris l'Obéissance par les Souffrances de Sa Passion ; et, ainsi conduit à Sa Perfection, IL est devenu pour tous ceux qui LUI obéissent la cause du SALUT ÉTERNEL.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lettre aux Hébreux 4 : 14 à 16 ; 5 : 7 à 9
IL apprit l’OBÉISSANCE et IL est devenu pour tous ceux qui LUI obéissent la cause du SALUT ÉTERNEL
Frères,
en JÉSUS, le FILS de DIEU, nous avons le GRAND PRÊTRE par EXCELLENCE, CELUI qui a pénétré au-delà des Cieux ; tenons donc ferme l'affirmation de notre foi.
En effet, le GRAND PRÊTRE que nous avons n'est pas incapable, LUI, de partager nos faiblesses ; en toutes choses, IL a connu l'épreuve comme nous, et IL n'a pas péché.
Avançons-nous donc avec pleine assurance vers le DIEU TOUT-PUISSANT qui fait Grâce, pour obtenir Miséricorde et recevoir, en temps voulu, la Grâce de Son Secours.
Le CHRIST,
pendant les jours de Sa Vie Mortelle, a présenté, avec un Grand Cri et dans les Larmes, Sa Prière et Sa Supplication à DIEU qui pouvait LE sauver de la mort ; et, parce qu'IL s'est soumis en tout, IL a été exaucé.
Bien qu'IL soit le FILS, IL a pourtant appris l'Obéissance par les Souffrances de Sa Passion ; et, ainsi conduit à Sa Perfection, IL est devenu pour tous ceux qui LUI obéissent la cause du SALUT ÉTERNEL.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Selon Saint Jean 18 : 1 à 40 et 19 : 1 à 42
Acclamation de l’Évangile :
Le CHRIST s’est anéanti,
prenant la condition de Serviteur.
Pour nous, le CHRIST est devenu OBÉISSANT,
jusqu’à la mort, et la mort de la Croix.
C’est pourquoi DIEU L’a exalté :
IL L’a doté du NOM qui est au-dessus de tout nom.
Le CHRIST s’est anéanti,
prenant la condition de Serviteur.
(La lecture de la Passion se fait sans salutation au début, ni acclamation à la fin.)
Indications pour la lecture dialoguée : Les sigles désignant les divers interlocuteurs sont les suivants :
L = Lecteur
X = Jésus
D = Disciples et amis
A = Autres personnages.
F = Foule
L. En ce temps-là,
après le repas,
JÉSUS sortit avec Ses Disciples
et traversa le torrent du Cédron ;
il y avait là un jardin,
dans lequel IL entra avec Ses Disciples.
Judas, qui LE livrait, connaissait l’endroit, lui aussi,
car JÉSUS et Ses Disciples s’y étaient souvent réunis.
Judas, avec un détachement de soldats
ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens,
arrive à cet endroit.
Ils avaient des lanternes, des torches et des armes.
Alors JÉSUS, sachant tout ce qui allait LUI arriver,
s’avança et leur dit :
X « Qui cherchez-vous? »
L. Ils LUI répondirent :
F. « JÉSUS le Nazaréen. »
L. IL leur dit :
X « C’est Moi, Je Le SUIS. »
L. Judas, qui LE livrait, se tenait avec eux.
Quand JÉSUS leur répondit : « C’est Moi, Je Le SUIS »,
ils reculèrent, et ils tombèrent à terre.
IL leur demanda de nouveau :
X « Qui cherchez-vous? »
L. Ils dirent :
F. « JÉSUS le Nazaréen. »
L. JÉSUS répondit :
X « Je vous l’ai dit : c’est Moi, Je Le SUIS.
Si c’est bien Moi que vous cherchez,
ceux-là, laissez-les partir. »
L. Ainsi s’accomplissait la PAROLE qu’IL avait dite :
« Je n’ai perdu aucun
de ceux que TU M’as donnés. »
Or Simon-Pierre
avait une épée ; il la tira,
frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite.
Le nom de ce serviteur était Malcus.
JÉSUS dit à Pierre :
X « Remets ton épée au fourreau.
La COUPE que M’a donnée le PÈRE,
vais-Je refuser de LA boire ? »
Procès devant les autorités juives
L. Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs
se saisirent de JÉSUS et LE ligotèrent.
Ils L’emmenèrent d’abord chez Hanne, beau-père
de Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là.
Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs ce conseil :
« Il vaut mieux qu’un Seul Homme meure pour le peuple. »
Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre Disciple, suivait JÉSUS.
Comme ce Disciple était connu du grand prêtre,
il entra avec JÉSUS dans le palais du grand prêtre.
Pierre se tenait près de la porte, dehors.
Alors l’autre Disciple – celui qui était connu du grand prêtre –
sortit, dit un mot à la servante qui gardait la porte,
et fit entrer Pierre.
Cette jeune servante dit alors à Pierre :
A. « N’es-tu pas, toi aussi, l’un des Disciples de Cet Homme ? »
L. Il répondit :
D. « Non, je ne Le suis pas ! »
L. Les serviteurs et les gardes se tenaient là ;
comme il faisait froid,
ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer.
Pierre était avec eux, en train de se chauffer.
Le grand prêtre interrogea JÉSUS
sur Ses Disciples et sur Son ENSEIGNEMENT.
JÉSUS lui répondit :
X « Moi, J’ai parlé au monde ouvertement.
J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple,
là où tous les Juifs se réunissent,
et Je n’ai jamais parlé en cachette.
Pourquoi M’interroges-tu?
Ce que Je leur ai dit, demande-le
à ceux qui M’ont entendu.
Eux savent ce que J’ai dit. »
L. À ces mots, un des gardes, qui était à côté de JÉSUS,
LUI donna une gifle en disant :
A. « C’est ainsi que TU réponds au grand prêtre ! »
L. JÉSUS lui répliqua :
X « Si J’ai mal parlé,
montre ce que J’ai dit de mal.
Mais si J’ai bien parlé,
pourquoi Me frappes-tu? »
L. Hanne L’envoya, toujours ligoté, au grand prêtre Caïphe.
Simon-Pierre était donc en train de se chauffer.
On lui dit :
A. « N’es-tu pas, toi aussi, L’un de Ses Disciples ? »
L. Pierre LE nia et dit :
D. « Non, je ne Le suis pas ! »
L. Un des serviteurs du grand prêtre,
parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille,
insista :
A. « Est-ce
que moi, je ne t’ai pas vu
dans le jardin avec LUI ? »
L. Encore une fois, Pierre le nia.
Et aussitôt un coq chanta.
Procès devant les autorités romaines
Alors on emmène JÉSUS de chez Caïphe au Prétoire.
C’était le matin.
Ceux qui L’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire,
pour éviter une souillure
et pouvoir manger l’agneau pascal.
Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda :
A. « Quelle accusation portez-vous
contre Cet Homme ? »
L. Ils lui répondirent :
F. « S’IL n’était pas un malfaiteur,
nous ne t’aurions pas livré Cet Homme. »
L. Pilate leur dit :
A. « Prenez-LE vous-mêmes et jugez-LE
suivant votre Loi. »
L. Les Juifs lui dirent :
F. « Nous n’avons pas le droit
de mettre quelqu’un à mort. »
L. Ainsi s’accomplissait la PAROLE que JÉSUS avait dite
pour signifier de quel genre de mort IL allait mourir.
Alors Pilate rentra dans le Prétoire ;
il appela JÉSUS et LUI dit :
A. « Es-TU le Roi des Juifs ? »
L. JÉSUS lui demanda :
X « Dis-tu cela de toi-même,
Ou bien d’autres te l’ont dit à Mon SUJET ? »
L. Pilate répondit :
A. « Est-ce que je suis juif, moi ?
Ta nation et les grands prêtres T’ont livré à moi :
qu’as-TU donc fait ? »
L. JÉSUS déclara :
X « Ma ROYAUTÉ n’est pas de ce monde ;
si Ma ROYAUTÉ était de ce monde,
J’aurais des gardes qui se seraient battus
pour que Je ne sois pas livré aux Juifs.
En fait, Ma ROYAUTÉ n’est pas d’ici. »
L. Pilate LUI dit :
A. « Alors, TU es Roi ? »
L. JÉSUS répondit :
X « C’est toi-même
qui dis que Je suis Roi.
Moi, Je suis NÉ, Je SUIS VENU dans le monde pour ceci :
rendre TÉMOIGNAGE à la VÉRITÉ.
Quiconque appartient à la VÉRITÉ
écoute Ma voix. »
L. Pilate LUI dit :
A. « Qu’est-ce que la VÉRITÉ ? »
L. Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs,
et il leur déclara :
A. « Moi, je ne trouve en LUI
aucun motif de condamnation.
Mais, chez vous, c’est la coutume
que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque :
voulez-vous donc que je vous relâche le Roi des Juifs ? »
L. Alors ils répliquèrent en criant :
F. « Pas LUI !
Mais Barabbas ! »
L. Or ce Barabbas était un bandit.
Alors Pilate fit saisir JÉSUS pour qu’IL soit flagellé.
Les soldats tressèrent avec des épines une Couronne
qu’ils LUI posèrent sur la TÊTE ;
puis ils LE revêtirent d’un Manteau Pourpre.
Ils s’avançaient vers LUI
et ils disaient :
F. « Salut à TOI, Roi des Juifs ! »
L. Et ils LE giflaient.
Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit :
A. « Voyez, je vous L’amène dehors
pour que vous sachiez
que je ne trouve en LUI aucun motif de condamnation. »
L. JÉSUS donc sortit dehors,
portant la Couronne d’Épines et le Manteau Pourpre.
Et Pilate leur déclara :
A. « Voici l’Homme. »
L. Quand ils LE virent,
les grands prêtres et les gardes se mirent à crier :
F. « Crucifie-LE! Crucifie-LE! »
L. Pilate leur dit :
A. « Prenez-LE vous-mêmes, et crucifiez-LE ;
moi, je ne trouve en LUI aucun motif de condamnation. »
L. Ils lui répondirent :
F. « Nous avons une Loi,
et suivant la Loi IL doit mourir,
parce qu’IL s’est fait FILS de DIEU. »
L. Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte.
Il rentra dans le Prétoire, et dit à JÉSUS :
A. « D’où es-TU ? »
L. JÉSUS ne lui fit aucune réponse.
Pilate LUI dit alors :
A. « TU refuses de me parler, à moi ?
Ne sais-TU pas que j’ai pouvoir de TE relâcher,
et pouvoir de TE crucifier ? »
L. JÉSUS répondit :
X « Tu n’aurais aucun pouvoir sur Moi
si tu ne l’avais reçu d’en HAUT ;
c’est pourquoi celui qui M’a livré à toi
porte un péché plus grand. »
L. Dès lors, Pilate cherchait à LE relâcher ;
mais des Juifs se mirent à crier :
F. « Si tu LE relâches,
tu n’es pas un ami de l’empereur.
Quiconque se fait Roi
s’oppose à l’empereur. »
L. En entendant ces paroles, Pilate amena JÉSUS au-dehors;
il LE fit asseoir sur une estrade
au lieu dit le Dallage
– en hébreu : Gabbatha.
C’était le jour de la Préparation de la Pâque,
vers la sixième heure, environ midi.
Pilate dit aux Juifs :
A. « Voici votre Roi. »
L. Alors ils crièrent :
F. « À mort ! À mort !
Crucifie-LE ! »
L. Pilate leur dit :
A. « Vais-je crucifier votre Roi ? »
L. Les grands prêtres répondirent :
F. « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. »
L. Alors, il leur livra JÉSUS pour qu’IL soit crucifié.
Le Chemin de la Croix
Ils se saisirent de JÉSUS.
Et LUI-MÊME, portant Sa Croix,
sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire),
qui se dit en hébreu Golgotha.
C’est là qu’ils LE crucifièrent, et deux autres avec LUI,
un de chaque côté, et JÉSUS au milieu.
Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la Croix ;
il était écrit :
« JÉSUS le Nazaréen, ROI des Juifs. »
Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau,
parce que l’endroit où l’on avait crucifié JÉSUS était proche de la ville,
et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec.
Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate :
F. « N’écris pas : “ROI des Juifs” ; mais :
“Cet Homme a dit : Je suis le Roi des Juifs.” »
L. Pilate répondit :
A. « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. »
L. Quand les soldats eurent crucifié JÉSUS,
ils prirent Ses HABITS ;
ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat.
Ils prirent aussi la Tunique ;
c’était une Tunique sans couture,
tissée tout d’une pièce de haut en bas.
Alors ils se dirent entre eux :
A. « Ne La déchirons pas,
désignons par le sort celui qui L’aura. »
L. Ainsi s’accomplissait la PAROLE de l’Écriture :
Ils se sont partagé Mes HABITS ;
ils ont tiré au sort Mon VÊTEMENT.
C’est bien ce que firent les soldats.
Or, près de la Croix de JÉSUS se tenaient Sa MÈRE
et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas,
et Marie Madeleine.
JÉSUS, voyant Sa MÈRE,
et près d’ELLE le Disciple qu’IL aimait,
dit à Sa MÈRE :
X « Femme, voici ton fils. »
L. Puis IL dit au Disciple :
X « Voici ta mère. »
L. Et à partir de cette heure-là,
le Disciple LA prit chez lui.
La mort et la sépulture
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé
pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout,
JÉSUS dit :
X « J’ai soif. »
L. Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée.
On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre
à une branche d’hysope,
et on l’approcha de Sa BOUCHE.
Quand IL eut pris le vinaigre, JÉSUS dit :
X « TOUT EST ACCOMPLI. »
L. Puis, inclinant la TÊTE,
IL remit l’ESPRIT.
(Ici, on fléchit les genoux et on s’arrête un instant.)
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi),
il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat,
d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque.
Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps
après leur avoir brisé les jambes.
Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier,
puis de l’autre homme crucifié avec JÉSUS.
Quand ils arrivèrent à JÉSUS,
voyant qu’IL était déjà mort,
ils ne LUI brisèrent pas les JAMBES,
mais un des soldats avec sa lance LUI perça le CÔTÉ ;
et aussitôt, il en sortit du Sang et de l’Eau.
Celui qui a vu rend témoignage,
et son témoignage est véridique ;
et celui-là sait qu’il dit vrai
afin que vous aussi, vous croyiez.
Cela, en effet, arriva
pour que s’accomplisse l’Écriture :
Aucun de Ses OS ne sera brisé.
Un autre passage de l’Écriture dit encore :
Ils lèveront les yeux vers CELUI qu’ils ont transpercé.
Après cela, Joseph d’Arimathie,
qui était Disciple de JÉSUS,
mais en secret par crainte des Juifs,
demanda à Pilate de pouvoir enlever le CORPS de JÉSUS.
Et Pilate le permit.
Joseph vint donc enlever le CORPS de JÉSUS.
Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver JÉSUS pendant
la nuit – vint lui aussi ;
il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès
pesant environ cent livres.
Ils prirent donc le CORPS de JÉSUS,
qu’ils lièrent de linges,
en employant les aromates
selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
À l’endroit où JÉSUS avait été crucifié, il y avait un jardin
et, dans ce jardin, un tombeau neuf
dans lequel on n’avait encore déposé personne.
À cause de la Préparation de la Pâque juive,
et comme ce tombeau était proche,
c’est là qu’ils déposèrent JÉSUS.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Le CHRIST s’est anéanti,
prenant la condition de Serviteur.
Pour nous, le CHRIST est devenu OBÉISSANT,
jusqu’à la mort, et la mort de la Croix.
C’est pourquoi DIEU L’a exalté :
IL L’a doté du NOM qui est au-dessus de tout nom.
Le CHRIST s’est anéanti,
prenant la condition de Serviteur.
(La lecture de la Passion se fait sans salutation au début, ni acclamation à la fin.)
Indications pour la lecture dialoguée : Les sigles désignant les divers interlocuteurs sont les suivants :
L = Lecteur
X = Jésus
D = Disciples et amis
A = Autres personnages.
F = Foule
L. En ce temps-là,
après le repas,
JÉSUS sortit avec Ses Disciples
et traversa le torrent du Cédron ;
il y avait là un jardin,
dans lequel IL entra avec Ses Disciples.
Judas, qui LE livrait, connaissait l’endroit, lui aussi,
car JÉSUS et Ses Disciples s’y étaient souvent réunis.
Judas, avec un détachement de soldats
ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens,
arrive à cet endroit.
Ils avaient des lanternes, des torches et des armes.
Alors JÉSUS, sachant tout ce qui allait LUI arriver,
s’avança et leur dit :
X « Qui cherchez-vous? »
L. Ils LUI répondirent :
F. « JÉSUS le Nazaréen. »
L. IL leur dit :
X « C’est Moi, Je Le SUIS. »
L. Judas, qui LE livrait, se tenait avec eux.
Quand JÉSUS leur répondit : « C’est Moi, Je Le SUIS »,
ils reculèrent, et ils tombèrent à terre.
IL leur demanda de nouveau :
X « Qui cherchez-vous? »
L. Ils dirent :
F. « JÉSUS le Nazaréen. »
L. JÉSUS répondit :
X « Je vous l’ai dit : c’est Moi, Je Le SUIS.
Si c’est bien Moi que vous cherchez,
ceux-là, laissez-les partir. »
L. Ainsi s’accomplissait la PAROLE qu’IL avait dite :
« Je n’ai perdu aucun
de ceux que TU M’as donnés. »
Or Simon-Pierre
avait une épée ; il la tira,
frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite.
Le nom de ce serviteur était Malcus.
JÉSUS dit à Pierre :
X « Remets ton épée au fourreau.
La COUPE que M’a donnée le PÈRE,
vais-Je refuser de LA boire ? »
Procès devant les autorités juives
L. Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs
se saisirent de JÉSUS et LE ligotèrent.
Ils L’emmenèrent d’abord chez Hanne, beau-père
de Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là.
Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs ce conseil :
« Il vaut mieux qu’un Seul Homme meure pour le peuple. »
Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre Disciple, suivait JÉSUS.
Comme ce Disciple était connu du grand prêtre,
il entra avec JÉSUS dans le palais du grand prêtre.
Pierre se tenait près de la porte, dehors.
Alors l’autre Disciple – celui qui était connu du grand prêtre –
sortit, dit un mot à la servante qui gardait la porte,
et fit entrer Pierre.
Cette jeune servante dit alors à Pierre :
A. « N’es-tu pas, toi aussi, l’un des Disciples de Cet Homme ? »
L. Il répondit :
D. « Non, je ne Le suis pas ! »
L. Les serviteurs et les gardes se tenaient là ;
comme il faisait froid,
ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer.
Pierre était avec eux, en train de se chauffer.
Le grand prêtre interrogea JÉSUS
sur Ses Disciples et sur Son ENSEIGNEMENT.
JÉSUS lui répondit :
X « Moi, J’ai parlé au monde ouvertement.
J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple,
là où tous les Juifs se réunissent,
et Je n’ai jamais parlé en cachette.
Pourquoi M’interroges-tu?
Ce que Je leur ai dit, demande-le
à ceux qui M’ont entendu.
Eux savent ce que J’ai dit. »
L. À ces mots, un des gardes, qui était à côté de JÉSUS,
LUI donna une gifle en disant :
A. « C’est ainsi que TU réponds au grand prêtre ! »
L. JÉSUS lui répliqua :
X « Si J’ai mal parlé,
montre ce que J’ai dit de mal.
Mais si J’ai bien parlé,
pourquoi Me frappes-tu? »
L. Hanne L’envoya, toujours ligoté, au grand prêtre Caïphe.
Simon-Pierre était donc en train de se chauffer.
On lui dit :
A. « N’es-tu pas, toi aussi, L’un de Ses Disciples ? »
L. Pierre LE nia et dit :
D. « Non, je ne Le suis pas ! »
L. Un des serviteurs du grand prêtre,
parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille,
insista :
A. « Est-ce
que moi, je ne t’ai pas vu
dans le jardin avec LUI ? »
L. Encore une fois, Pierre le nia.
Et aussitôt un coq chanta.
Procès devant les autorités romaines
Alors on emmène JÉSUS de chez Caïphe au Prétoire.
C’était le matin.
Ceux qui L’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire,
pour éviter une souillure
et pouvoir manger l’agneau pascal.
Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda :
A. « Quelle accusation portez-vous
contre Cet Homme ? »
L. Ils lui répondirent :
F. « S’IL n’était pas un malfaiteur,
nous ne t’aurions pas livré Cet Homme. »
L. Pilate leur dit :
A. « Prenez-LE vous-mêmes et jugez-LE
suivant votre Loi. »
L. Les Juifs lui dirent :
F. « Nous n’avons pas le droit
de mettre quelqu’un à mort. »
L. Ainsi s’accomplissait la PAROLE que JÉSUS avait dite
pour signifier de quel genre de mort IL allait mourir.
Alors Pilate rentra dans le Prétoire ;
il appela JÉSUS et LUI dit :
A. « Es-TU le Roi des Juifs ? »
L. JÉSUS lui demanda :
X « Dis-tu cela de toi-même,
Ou bien d’autres te l’ont dit à Mon SUJET ? »
L. Pilate répondit :
A. « Est-ce que je suis juif, moi ?
Ta nation et les grands prêtres T’ont livré à moi :
qu’as-TU donc fait ? »
L. JÉSUS déclara :
X « Ma ROYAUTÉ n’est pas de ce monde ;
si Ma ROYAUTÉ était de ce monde,
J’aurais des gardes qui se seraient battus
pour que Je ne sois pas livré aux Juifs.
En fait, Ma ROYAUTÉ n’est pas d’ici. »
L. Pilate LUI dit :
A. « Alors, TU es Roi ? »
L. JÉSUS répondit :
X « C’est toi-même
qui dis que Je suis Roi.
Moi, Je suis NÉ, Je SUIS VENU dans le monde pour ceci :
rendre TÉMOIGNAGE à la VÉRITÉ.
Quiconque appartient à la VÉRITÉ
écoute Ma voix. »
L. Pilate LUI dit :
A. « Qu’est-ce que la VÉRITÉ ? »
L. Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs,
et il leur déclara :
A. « Moi, je ne trouve en LUI
aucun motif de condamnation.
Mais, chez vous, c’est la coutume
que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque :
voulez-vous donc que je vous relâche le Roi des Juifs ? »
L. Alors ils répliquèrent en criant :
F. « Pas LUI !
Mais Barabbas ! »
L. Or ce Barabbas était un bandit.
Alors Pilate fit saisir JÉSUS pour qu’IL soit flagellé.
Les soldats tressèrent avec des épines une Couronne
qu’ils LUI posèrent sur la TÊTE ;
puis ils LE revêtirent d’un Manteau Pourpre.
Ils s’avançaient vers LUI
et ils disaient :
F. « Salut à TOI, Roi des Juifs ! »
L. Et ils LE giflaient.
Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit :
A. « Voyez, je vous L’amène dehors
pour que vous sachiez
que je ne trouve en LUI aucun motif de condamnation. »
L. JÉSUS donc sortit dehors,
portant la Couronne d’Épines et le Manteau Pourpre.
Et Pilate leur déclara :
A. « Voici l’Homme. »
L. Quand ils LE virent,
les grands prêtres et les gardes se mirent à crier :
F. « Crucifie-LE! Crucifie-LE! »
L. Pilate leur dit :
A. « Prenez-LE vous-mêmes, et crucifiez-LE ;
moi, je ne trouve en LUI aucun motif de condamnation. »
L. Ils lui répondirent :
F. « Nous avons une Loi,
et suivant la Loi IL doit mourir,
parce qu’IL s’est fait FILS de DIEU. »
L. Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte.
Il rentra dans le Prétoire, et dit à JÉSUS :
A. « D’où es-TU ? »
L. JÉSUS ne lui fit aucune réponse.
Pilate LUI dit alors :
A. « TU refuses de me parler, à moi ?
Ne sais-TU pas que j’ai pouvoir de TE relâcher,
et pouvoir de TE crucifier ? »
L. JÉSUS répondit :
X « Tu n’aurais aucun pouvoir sur Moi
si tu ne l’avais reçu d’en HAUT ;
c’est pourquoi celui qui M’a livré à toi
porte un péché plus grand. »
L. Dès lors, Pilate cherchait à LE relâcher ;
mais des Juifs se mirent à crier :
F. « Si tu LE relâches,
tu n’es pas un ami de l’empereur.
Quiconque se fait Roi
s’oppose à l’empereur. »
L. En entendant ces paroles, Pilate amena JÉSUS au-dehors;
il LE fit asseoir sur une estrade
au lieu dit le Dallage
– en hébreu : Gabbatha.
C’était le jour de la Préparation de la Pâque,
vers la sixième heure, environ midi.
Pilate dit aux Juifs :
A. « Voici votre Roi. »
L. Alors ils crièrent :
F. « À mort ! À mort !
Crucifie-LE ! »
L. Pilate leur dit :
A. « Vais-je crucifier votre Roi ? »
L. Les grands prêtres répondirent :
F. « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. »
L. Alors, il leur livra JÉSUS pour qu’IL soit crucifié.
Le Chemin de la Croix
Ils se saisirent de JÉSUS.
Et LUI-MÊME, portant Sa Croix,
sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire),
qui se dit en hébreu Golgotha.
C’est là qu’ils LE crucifièrent, et deux autres avec LUI,
un de chaque côté, et JÉSUS au milieu.
Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la Croix ;
il était écrit :
« JÉSUS le Nazaréen, ROI des Juifs. »
Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau,
parce que l’endroit où l’on avait crucifié JÉSUS était proche de la ville,
et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec.
Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate :
F. « N’écris pas : “ROI des Juifs” ; mais :
“Cet Homme a dit : Je suis le Roi des Juifs.” »
L. Pilate répondit :
A. « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. »
L. Quand les soldats eurent crucifié JÉSUS,
ils prirent Ses HABITS ;
ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat.
Ils prirent aussi la Tunique ;
c’était une Tunique sans couture,
tissée tout d’une pièce de haut en bas.
Alors ils se dirent entre eux :
A. « Ne La déchirons pas,
désignons par le sort celui qui L’aura. »
L. Ainsi s’accomplissait la PAROLE de l’Écriture :
Ils se sont partagé Mes HABITS ;
ils ont tiré au sort Mon VÊTEMENT.
C’est bien ce que firent les soldats.
Or, près de la Croix de JÉSUS se tenaient Sa MÈRE
et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas,
et Marie Madeleine.
JÉSUS, voyant Sa MÈRE,
et près d’ELLE le Disciple qu’IL aimait,
dit à Sa MÈRE :
X « Femme, voici ton fils. »
L. Puis IL dit au Disciple :
X « Voici ta mère. »
L. Et à partir de cette heure-là,
le Disciple LA prit chez lui.
La mort et la sépulture
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé
pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout,
JÉSUS dit :
X « J’ai soif. »
L. Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée.
On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre
à une branche d’hysope,
et on l’approcha de Sa BOUCHE.
Quand IL eut pris le vinaigre, JÉSUS dit :
X « TOUT EST ACCOMPLI. »
L. Puis, inclinant la TÊTE,
IL remit l’ESPRIT.
(Ici, on fléchit les genoux et on s’arrête un instant.)
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi),
il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat,
d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque.
Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps
après leur avoir brisé les jambes.
Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier,
puis de l’autre homme crucifié avec JÉSUS.
Quand ils arrivèrent à JÉSUS,
voyant qu’IL était déjà mort,
ils ne LUI brisèrent pas les JAMBES,
mais un des soldats avec sa lance LUI perça le CÔTÉ ;
et aussitôt, il en sortit du Sang et de l’Eau.
Celui qui a vu rend témoignage,
et son témoignage est véridique ;
et celui-là sait qu’il dit vrai
afin que vous aussi, vous croyiez.
Cela, en effet, arriva
pour que s’accomplisse l’Écriture :
Aucun de Ses OS ne sera brisé.
Un autre passage de l’Écriture dit encore :
Ils lèveront les yeux vers CELUI qu’ils ont transpercé.
Après cela, Joseph d’Arimathie,
qui était Disciple de JÉSUS,
mais en secret par crainte des Juifs,
demanda à Pilate de pouvoir enlever le CORPS de JÉSUS.
Et Pilate le permit.
Joseph vint donc enlever le CORPS de JÉSUS.
Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver JÉSUS pendant
la nuit – vint lui aussi ;
il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès
pesant environ cent livres.
Ils prirent donc le CORPS de JÉSUS,
qu’ils lièrent de linges,
en employant les aromates
selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
À l’endroit où JÉSUS avait été crucifié, il y avait un jardin
et, dans ce jardin, un tombeau neuf
dans lequel on n’avait encore déposé personne.
À cause de la Préparation de la Pâque juive,
et comme ce tombeau était proche,
c’est là qu’ils déposèrent JÉSUS.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=03/04/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette Journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 3 Avril 2015
L’amour jusqu’au bout
Evangile selon St Jean, chapitre 18, 1-40
Ayant ainsi parlé, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples.
Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi, car Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis.
Judas, avec un détachement de soldats ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens, arrive à cet endroit. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes.
Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s’avança et leur dit : « Qui cherchez-vous ? »
Ils lui répondirent : « Jésus le Nazaréen. » Il leur dit : « C’est moi, je le suis. » Judas, qui le livrait, se tenait avec eux.
Quand Jésus leur répondit : « C’est moi, je le suis », ils reculèrent, et ils tombèrent à terre.
Il leur demanda de nouveau : « Qui cherchez-vous ? » Ils dirent : « Jésus le Nazaréen. »
Jésus répondit : « Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis. Si c’est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. »
Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés ».
Or Simon-Pierre avait une épée ; il la tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite. Le nom de ce serviteur était Malcus.
Jésus dit à Pierre : « Remets ton épée au fourreau. La coupe que m’a donnée le Père, vais-je refuser de la boire ? »
Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs se saisirent de Jésus et le ligotèrent.
Ils l’emmenèrent d’abord chez Hanne, beau-père de Caïphe qui était grand prêtre cette année-là.
Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs ce conseil : « Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. »
Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre disciple, suivait Jésus. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans le palais du grand prêtre.
Pierre se tenait près de la porte, dehors. Alors l’autre disciple ? celui qui était connu du grand prêtre ? sortit, dit un mot à la servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre.
Cette jeune servante dit alors à Pierre : « N’es-tu pas, toi aussi, l’un des disciples de cet homme ? » Il répondit : « Non, je ne le suis pas ! »
Les serviteurs et les gardes se tenaient là ; comme il faisait froid, ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer. Pierre était avec eux, en train de se chauffer.
Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement.
Jésus lui répondit : « Moi, j’ai parlé au monde ouvertement. J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n’ai jamais parlé en cachette.
Pourquoi m’interroges-tu ? Ce que je leur ai dit, demande-le à ceux qui m’ont entendu. Eux savent ce que j’ai dit. »
À ces mots, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant : « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! »
Jésus lui répliqua : « Si j’ai mal parlé, montre ce que j’ai dit de mal ? Mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? »
Hanne l’envoya, toujours ligoté, au grand prêtre Caïphe.
Simon-Pierre était donc en train de se chauffer. On lui dit : « N’es-tu pas, toi aussi, l’un de ses disciples ? » Pierre le nia et dit : « Non, je ne le suis pas ! » Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, insista : « Est-ce que moi, je ne t’ai pas vu dans le jardin avec lui ? » Encore une fois, Pierre le nia. Et aussitôt un coq chanta.
Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire. C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal.
Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? »
Ils lui répondirent : « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livré cet homme. »
Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le suivant votre loi. » Les Juifs lui dirent : « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. »
Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.
Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? » Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »
Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? » Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation.
Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »
Alors ils répliquèrent en criant : « Pas lui ! Mais Barabbas ! » Or ce Barabbas était un bandit.
Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé.
Les soldats tressèrent avec des épines une couronne qu’ils lui posèrent sur la tête ; puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre.
Ils s’avançaient vers lui et ils disaient : « Salut à toi, roi des Juifs ! » Et ils le giflaient.
Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit : « Voyez, je vous l’amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
Jésus donc sortit dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre. Et Pilate leur déclara : « Voici l’homme. »
Quand ils le virent, les grands prêtres et les gardes se mirent à crier : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
Ils lui répondirent : « Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. »
Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte.
Il rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus : « D’où es-tu ? » Jésus ne lui fit aucune réponse.
Pilate lui dit alors : « Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher, et pouvoir de te crucifier ? »
Jésus répondit : « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l’avais reçu d’en haut ; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi porte un péché plus grand. » Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ; mais des Juifs se mirent à crier : « Si tu le relâches, tu n’es pas un ami de l’empereur. Quiconque se fait roi s’oppose à l’empereur. »
En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors ; il le fit asseoir sur une estrade au lieu-dit le Dallage ? en hébreu : Gabbatha.
C’était le jour de la Préparation de la Pâque, vers la sixième heure, environ midi. Pilate dit aux Juifs : « Voici votre roi. »
Alors ils crièrent : « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? » Les grands prêtres répondirent : « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. »
Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié. Ils se saisirent de Jésus.
Et lui-même, portant sa croix, sortit en direction du lieu-dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha.
C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu.
Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix ; il était écrit : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs. »
Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville, et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec.
Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate : « N’écris pas : ?Roi des Juifs ? ; mais : ?Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs ?. »
Pilate répondit : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. »
Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas.
Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats.
Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »
Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé.
Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
Nicodème ? celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit ? vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.
Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne.
À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.
Prière d'introduction
Seigneur, en ce jour très saint, permets-moi de t’accompagner lors de ton chemin de croix. Laisse-moi m’approcher de la croix, aux côtés de Marie et de saint Jean. Qu’en ce vendredi, jour suprême de ta miséricorde, je sache accueillir ton amour.
Demande
Un cœur plein de reconnaissance pour le sacrifice que fait Jésus pour moi.
Points de réflexion
1.En ce Vendredi Saint, nous accompagnons Jésus lors de sa Passion : son jugement par Pilate, la flagellation, le couronnement d’épines, le chemin de croix, la crucifixion, et finalement la mort sur la croix.
L’Évangile de Jean que nous écoutons durant la cérémonie de la Passion, le vendredi après-midi, nous relate avec précision ces événements, comme le font d’ailleurs les autres Évangiles.
La Passion de Jésus et sa mort sur la croix sont le centre de sa vie, le sacrifice qu’il est venu accomplir pour le salut des hommes, le véritable holocauste, dont tous les autres sacrifices n’étaient qu’une image.
2. La Passion de Jésus n’est pas un mystère que l’on peut comprendre avant tout avec l’intelligence, mais avec le cœur.
Jésus est Dieu. Une seule goutte de son sang aurait pu suffire à obtenir la Rédemption des hommes. Mais il a voulu mourir de cette façon.
C’est avec le cœur qu’il faut le contempler, car la mort de Jésus, même avec toutes les souffrances de la Passion, est une mort d’amour, qui ne peut se comprendre qu’avec un cœur prêt à recevoir cet amour.
3. Marie, qui avait porté Jésus dans son sein, qui l’avait nourri et éduqué, participe à cette offrande totale de Jésus à son Père.
Malgré toute la douleur que cela représente pour elle, elle est au pied de la croix. Et si elle souffre terriblement, elle accepte avec foi, comme elle l’a fait toute sa vie, la volonté du Père. En ce moment, elle qui est la mère de Dieu, devient la mère de toute l’Église.
La mère de tous les chrétiens. Confions-nous donc à Marie.
Qui mieux qu’elle peut nous comprendre et nous aider dans les moments de souffrances et de difficultés que nous rencontrons dans notre vie ?
Dialogue avec le Christ
Seigneur, tu n’es pas venu pour condamner, mais pour sauver. Ce jour est le jour de l’amour qui va jusqu’au bout, jour de ta miséricorde infinie. Ce n’est pas un jugement de condamnation qui sort de la croix, mais une source intarissable de grâces pour ceux qui s’en approchent. Donne-moi la grâce du véritable repentir de mes péchés, Jésus, pour lesquels tu es mort. Que je puisse m’approcher de ta croix non avec peur, mais avec confiance.
Résolution
Vivre cette journée en union spéciale avec Jésus sur la croix.
SOURCE : Catholique.org
Jésus devant Ses accusateurs
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette Journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 3 Avril 2015
L’amour jusqu’au bout
Evangile selon St Jean, chapitre 18, 1-40
Ayant ainsi parlé, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples.
Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi, car Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis.
Judas, avec un détachement de soldats ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens, arrive à cet endroit. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes.
Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s’avança et leur dit : « Qui cherchez-vous ? »
Ils lui répondirent : « Jésus le Nazaréen. » Il leur dit : « C’est moi, je le suis. » Judas, qui le livrait, se tenait avec eux.
Quand Jésus leur répondit : « C’est moi, je le suis », ils reculèrent, et ils tombèrent à terre.
Il leur demanda de nouveau : « Qui cherchez-vous ? » Ils dirent : « Jésus le Nazaréen. »
Jésus répondit : « Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis. Si c’est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. »
Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés ».
Or Simon-Pierre avait une épée ; il la tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite. Le nom de ce serviteur était Malcus.
Jésus dit à Pierre : « Remets ton épée au fourreau. La coupe que m’a donnée le Père, vais-je refuser de la boire ? »
Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs se saisirent de Jésus et le ligotèrent.
Ils l’emmenèrent d’abord chez Hanne, beau-père de Caïphe qui était grand prêtre cette année-là.
Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs ce conseil : « Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. »
Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre disciple, suivait Jésus. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans le palais du grand prêtre.
Pierre se tenait près de la porte, dehors. Alors l’autre disciple ? celui qui était connu du grand prêtre ? sortit, dit un mot à la servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre.
Cette jeune servante dit alors à Pierre : « N’es-tu pas, toi aussi, l’un des disciples de cet homme ? » Il répondit : « Non, je ne le suis pas ! »
Les serviteurs et les gardes se tenaient là ; comme il faisait froid, ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer. Pierre était avec eux, en train de se chauffer.
Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement.
Jésus lui répondit : « Moi, j’ai parlé au monde ouvertement. J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n’ai jamais parlé en cachette.
Pourquoi m’interroges-tu ? Ce que je leur ai dit, demande-le à ceux qui m’ont entendu. Eux savent ce que j’ai dit. »
À ces mots, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant : « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! »
Jésus lui répliqua : « Si j’ai mal parlé, montre ce que j’ai dit de mal ? Mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? »
Hanne l’envoya, toujours ligoté, au grand prêtre Caïphe.
Simon-Pierre était donc en train de se chauffer. On lui dit : « N’es-tu pas, toi aussi, l’un de ses disciples ? » Pierre le nia et dit : « Non, je ne le suis pas ! » Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, insista : « Est-ce que moi, je ne t’ai pas vu dans le jardin avec lui ? » Encore une fois, Pierre le nia. Et aussitôt un coq chanta.
Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire. C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal.
Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? »
Ils lui répondirent : « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livré cet homme. »
Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le suivant votre loi. » Les Juifs lui dirent : « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. »
Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.
Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? » Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »
Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? » Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation.
Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »
Alors ils répliquèrent en criant : « Pas lui ! Mais Barabbas ! » Or ce Barabbas était un bandit.
Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé.
Les soldats tressèrent avec des épines une couronne qu’ils lui posèrent sur la tête ; puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre.
Ils s’avançaient vers lui et ils disaient : « Salut à toi, roi des Juifs ! » Et ils le giflaient.
Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit : « Voyez, je vous l’amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
Jésus donc sortit dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre. Et Pilate leur déclara : « Voici l’homme. »
Quand ils le virent, les grands prêtres et les gardes se mirent à crier : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
Ils lui répondirent : « Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. »
Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte.
Il rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus : « D’où es-tu ? » Jésus ne lui fit aucune réponse.
Pilate lui dit alors : « Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher, et pouvoir de te crucifier ? »
Jésus répondit : « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l’avais reçu d’en haut ; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi porte un péché plus grand. » Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ; mais des Juifs se mirent à crier : « Si tu le relâches, tu n’es pas un ami de l’empereur. Quiconque se fait roi s’oppose à l’empereur. »
En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors ; il le fit asseoir sur une estrade au lieu-dit le Dallage ? en hébreu : Gabbatha.
C’était le jour de la Préparation de la Pâque, vers la sixième heure, environ midi. Pilate dit aux Juifs : « Voici votre roi. »
Alors ils crièrent : « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? » Les grands prêtres répondirent : « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. »
Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié. Ils se saisirent de Jésus.
Et lui-même, portant sa croix, sortit en direction du lieu-dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha.
C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu.
Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix ; il était écrit : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs. »
Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville, et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec.
Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate : « N’écris pas : ?Roi des Juifs ? ; mais : ?Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs ?. »
Pilate répondit : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. »
Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas.
Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats.
Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »
Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé.
Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
Nicodème ? celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit ? vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.
Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne.
À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.
Prière d'introduction
Seigneur, en ce jour très saint, permets-moi de t’accompagner lors de ton chemin de croix. Laisse-moi m’approcher de la croix, aux côtés de Marie et de saint Jean. Qu’en ce vendredi, jour suprême de ta miséricorde, je sache accueillir ton amour.
Demande
Un cœur plein de reconnaissance pour le sacrifice que fait Jésus pour moi.
Points de réflexion
1.En ce Vendredi Saint, nous accompagnons Jésus lors de sa Passion : son jugement par Pilate, la flagellation, le couronnement d’épines, le chemin de croix, la crucifixion, et finalement la mort sur la croix.
L’Évangile de Jean que nous écoutons durant la cérémonie de la Passion, le vendredi après-midi, nous relate avec précision ces événements, comme le font d’ailleurs les autres Évangiles.
La Passion de Jésus et sa mort sur la croix sont le centre de sa vie, le sacrifice qu’il est venu accomplir pour le salut des hommes, le véritable holocauste, dont tous les autres sacrifices n’étaient qu’une image.
2. La Passion de Jésus n’est pas un mystère que l’on peut comprendre avant tout avec l’intelligence, mais avec le cœur.
Jésus est Dieu. Une seule goutte de son sang aurait pu suffire à obtenir la Rédemption des hommes. Mais il a voulu mourir de cette façon.
C’est avec le cœur qu’il faut le contempler, car la mort de Jésus, même avec toutes les souffrances de la Passion, est une mort d’amour, qui ne peut se comprendre qu’avec un cœur prêt à recevoir cet amour.
3. Marie, qui avait porté Jésus dans son sein, qui l’avait nourri et éduqué, participe à cette offrande totale de Jésus à son Père.
Malgré toute la douleur que cela représente pour elle, elle est au pied de la croix. Et si elle souffre terriblement, elle accepte avec foi, comme elle l’a fait toute sa vie, la volonté du Père. En ce moment, elle qui est la mère de Dieu, devient la mère de toute l’Église.
La mère de tous les chrétiens. Confions-nous donc à Marie.
Qui mieux qu’elle peut nous comprendre et nous aider dans les moments de souffrances et de difficultés que nous rencontrons dans notre vie ?
Dialogue avec le Christ
Seigneur, tu n’es pas venu pour condamner, mais pour sauver. Ce jour est le jour de l’amour qui va jusqu’au bout, jour de ta miséricorde infinie. Ce n’est pas un jugement de condamnation qui sort de la croix, mais une source intarissable de grâces pour ceux qui s’en approchent. Donne-moi la grâce du véritable repentir de mes péchés, Jésus, pour lesquels tu es mort. Que je puisse m’approcher de ta croix non avec peur, mais avec confiance.
Résolution
Vivre cette journée en union spéciale avec Jésus sur la croix.
SOURCE : Catholique.org
Jésus devant Ses accusateurs
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Homélie :
« Venez et vous verrez » (Jn 1, 39) : cette invitation adressée par Notre-Seigneur à ses premiers disciples, prend ici tout son sens. Pour découvrir qui est Jésus, il faut oser nous mettre à sa suite sur les chemins de sa Pâque, et contempler avec les yeux de la foi, la gloire du Fils de Dieu qui resplendit au cœur même de la déréliction de sa Passion d’amour.
Mieux que tous les autres évangélistes, Jean souligne la manière dont Jésus domine ceux qui semblent disposer de lui. C’est Jésus et lui seul qui dirige les événements selon les desseins du Père, les menant à leur parfait accomplissement. Si l’évangéliste insiste ainsi sur la souveraine liberté de Notre-Seigneur, c’est pour souligner qu’il vit sa Passion comme une offrande d’amour.
Judas n’a même pas besoin de livrer son Maître : celui-ci se présente lui-même : « Qui cherchez-vous ? ». Bousculade imprévue ? Surprise devant la sérénité et la maîtrise de celui qu’ils viennent arrêter ? Ou mystérieuse terreur religieuse ? Quoi qu’il en soit, les gardes et les soldats « reculent et tombent à terre », se prosternant sans le vouloir devant la majesté de leur victime.
Comme « le Bon Berger qui donne sa vie pour ses brebis », Jésus protège les siens et les met à l’abri : « Si c’est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci ». Saint Jean commente : « C’est ainsi que devait s’accomplir la parole que Jésus avait dite : “Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donné” ». Par contre pour lui-même, Notre-Seigneur refuse toute protection : au fougueux Simon-Pierre qui dégaine l’épée, il ordonne : « Remets ton glaive au fourreau ! La coupe que le Père m’a donnée, ne la boirai-je pas ? ».
Hanne, Caïphe, Pilate, tous sont impressionnés par la dignité et la maîtrise de soi de cet étrange prisonnier devant lequel ils n’ont d’autre recours que la violence. Mais ni les insultes, ni les menaces, ni les tortures ne viennent à bout de la paix de cet enchaîné qui se révèle infiniment plus libre que ses juges et que ses bourreaux : « Tu n’aurais sur moi aucun pouvoir s’il ne t’avait été donné d’en-haut ». Ces hommes ne sont que les instruments d’un dessein qui les dépasse infiniment ; par leur cruauté et leur injustice : ils sont sans le savoir les artisans de leur propre salut. « C’étaient en effet nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était châtié, frappé par Dieu, humilié. Or, c’est à cause de nos fautes qu’il a été transpercé, c’est par nos péchés qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous obtient la paix est tombé sur lui, et c’est par ses blessures que nous sommes guéris » (1ère lect.).
Où est-il le dieu vengeur, castrateur, ennemi de l’homme, jaloux de son bonheur ? Que la contemplation du vrai visage de Dieu - celui qu’il nous révèle sur la Croix - purifie nos consciences de ses idoles lancinantes, chasse toute peur, pour que nous puissions accueillir le don du Père en son Fils Jésus-Christ. « Avançons-nous donc avec pleine assurance vers le Dieu tout-puissant qui fait grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours » (2nd lect.).
« Ils virent où il demeurait et ils demeurèrent auprès de lui, ce jour-là ; c’était environ la dixième heure » (Jn 1, 39), c’est-à-dire quatre heures de l’après-midi, l’heure de la mort de Jésus, ou plutôt l’heure où il descend dans notre mort pour la remplir de sa vie. C’est là, au pied de la Croix, qu’il nous faut demeurer avec lui, afin d’apprendre de Dieu lui-même qui nous sommes à ses yeux, le prix que nous avons pour lui. « Je répandrai sur la maison de David et sur l’habitant de Jérusalem un esprit de bonne volonté et de supplication. Alors ils regarderont vers moi, celui qu’ils ont transpercé. Ce jour-là une Source jaillira pour la maison de David et les habitants de Jérusalem en remède au péché et à la souillure » (Za 12, 10. 13, 1) : que le flot de tendresse jaillissant du Cœur du Christ chasse toute culpabilité et toute angoisse devant sa souffrance et sa mort. Elles sont nôtres les blessures de l’Agneau : comment nous les reprocherait-il, puisqu’il nous les offre pour que nous y trouvions la guérison.
« Venez, faisons de notre amour comme un encensoir immense et universel, prodiguons cantiques et prières à celui qui a fait de sa Croix un encensoir à la divinité, et nous a tous comblé de richesses par son Sang » (saint Ephrem).
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Homélie attribuée à saint Ephrem (vers 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
(trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 179)
Aujourd'hui s'avance la croix, la création exulte ; la croix, chemin des égarés, espoir des chrétiens, prédication des apôtres, sécurité de l'univers, fondement de l'Église, fontaine pour ceux qui ont soif... Dans une grande douceur, Jésus est conduit à la Passion : il est conduit au jugement de Pilate ; à la sixième heure, on le raille ; jusqu'à la neuvième heure, il supporte la douleur des clous, puis sa mort met fin à sa Passion. À la douzième heure, il est déposé de la croix : on dirait un lion qui dort...
Pendant le jugement, la Sagesse se tait et la Parole ne dit rien. Ses ennemis le méprisent et le crucifient... Ceux à qui, hier, il avait donné son corps en nourriture, le regardent mourir de loin. Pierre, le premier des apôtres, a fui le premier. André aussi a pris la fuite, et Jean, qui reposait sur son côté, n'a pas empêché un soldat de percer ce côté de sa lance. Les Douze se sont enfuis ; ils n'ont pas dit un mot pour lui, eux pour qui il donne sa vie. Lazare n'est pas là, lui qu'il a rappelé à la vie. L'aveugle n'a pas pleuré celui qui a ouvert ses yeux à la lumière, et le boiteux, qui grâce à lui pouvait marcher, n'a pas couru auprès de lui.
Seul un bandit, crucifié à son côté, le confesse et l'appelle son roi. Ô larron, fleur précoce de l'arbre de la croix, premier fruit du bois du Golgotha...! Le Seigneur règne : la création est dans la joie. La croix triomphe, et toutes les nations, tribus, langues et peuples (Ap 7,9) viennent pour l'adorer... La croix rend la lumière à l'univers entier, elle chasse les ténèbres et rassemble les nations...en une seule Église, une seule foi, un seul baptême dans la charité. Elle se dresse au centre du monde, fixée sur le Calvaire.
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
- Triduum pascal :
- Triduum pascal : Vendredi Saint
Extraits de la Catéchèse du Pape Benoît XVI
(19 mars 2008)
Chers frères et sœurs,
[...] Au terme de l'itinéraire quadragésimal, nous nous apprêtons nous aussi à entrer dans le climat même dans lequel Jésus a vécu à Jérusalem. Nous voulons réveiller en nous la mémoire vivante des souffrances que le Seigneur a endurées pour nous et nous préparer à célébrer avec joie, dimanche prochain « la vraie Pâque, que le Sang du Christ a couverte de gloire, la Pâque lors de laquelle l'Église célèbre la Fête qui est à l'origine de toutes les fêtes », comme dit la préface pour le jour de Pâques dans le rite de saint Ambroise.
Chers frères et sœurs, en ces jours uniques, orientons résolument notre vie vers une adhésion généreuse et convaincue aux desseins du Père céleste; renouvelons notre “oui” à la volonté divine comme l'a fait Jésus avec le sacrifice de la croix. Les rites suggestifs du Jeudi Saint, du Vendredi Saint, le silence riche de prière du Samedi Saint et la Veillée pascale solennelle nous offrent l'opportunité d'approfondir le sens et la valeur de notre vocation chrétienne qui naît du Mystère pascal et de la concrétiser en nous mettant fidèlement à la suite du Christ en toute circonstance, comme Il l'a fait, jusqu'au don généreux de notre vie.
Vendredi Saint est la journée qui fait mémoire de la passion, de la crucifixion et de la mort de Jésus. Ce jour-là la liturgie de l'Église ne prévoit pas la célébration de la messe, mais l'assemblée chrétienne se recueille pour méditer sur le grand mystère du mal et du péché qui oppriment l'humanité, pour parcourir à nouveau, à la lumière de la Parole de Dieu et avec l'aide de gestes liturgiques émouvants, les souffrances du Seigneur qui expient ce mal. Après avoir écouté le récit de la passion du Christ, la communauté prie pour tous les besoins de l'Église et du monde, adore la Croix et communie, en consommant les hosties conservées lors de la messe in Cena Domini du jour précédent. Comme invitation supplémentaire pour méditer sur la passion et la mort du Rédempteur et pour exprimer l'amour et la participation des fidèles aux souffrances du Christ, la tradition chrétienne a institué diverses manifestations de piété populaire, processions et représentations sacrées, qui visent à imprimer toujours plus profondément dans l'âme des fidèles des sentiments de participation véritable au sacrifice rédempteur du Christ.
Parmi elle figure la Via Crucis, exercice de piété qui, au fil des années, s'est enrichi de multiples expressions spirituelles et artistiques liées à la sensibilité des diverses cultures. Dans de nombreux pays, des sanctuaires portant le nom de Calvaire ont ainsi été fondés, vers lesquels on monte par un chemin escarpé qui rappelle le chemin douloureux de la Passion, pour permettre aux fidèles de participer à l'ascension du Seigneur vers le Mont de la Croix, le Mont de l'Amour poussé jusqu'à l'extrême. [...]
Pour lire la Catéchèse complète :
>>> Le Triduum pascal
http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2008/documents/hf_ben-xvi_aud_20080319.html
Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).
Homélie :
« Venez et vous verrez » (Jn 1, 39) : cette invitation adressée par Notre-Seigneur à ses premiers disciples, prend ici tout son sens. Pour découvrir qui est Jésus, il faut oser nous mettre à sa suite sur les chemins de sa Pâque, et contempler avec les yeux de la foi, la gloire du Fils de Dieu qui resplendit au cœur même de la déréliction de sa Passion d’amour.
Mieux que tous les autres évangélistes, Jean souligne la manière dont Jésus domine ceux qui semblent disposer de lui. C’est Jésus et lui seul qui dirige les événements selon les desseins du Père, les menant à leur parfait accomplissement. Si l’évangéliste insiste ainsi sur la souveraine liberté de Notre-Seigneur, c’est pour souligner qu’il vit sa Passion comme une offrande d’amour.
Judas n’a même pas besoin de livrer son Maître : celui-ci se présente lui-même : « Qui cherchez-vous ? ». Bousculade imprévue ? Surprise devant la sérénité et la maîtrise de celui qu’ils viennent arrêter ? Ou mystérieuse terreur religieuse ? Quoi qu’il en soit, les gardes et les soldats « reculent et tombent à terre », se prosternant sans le vouloir devant la majesté de leur victime.
Comme « le Bon Berger qui donne sa vie pour ses brebis », Jésus protège les siens et les met à l’abri : « Si c’est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci ». Saint Jean commente : « C’est ainsi que devait s’accomplir la parole que Jésus avait dite : “Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donné” ». Par contre pour lui-même, Notre-Seigneur refuse toute protection : au fougueux Simon-Pierre qui dégaine l’épée, il ordonne : « Remets ton glaive au fourreau ! La coupe que le Père m’a donnée, ne la boirai-je pas ? ».
Hanne, Caïphe, Pilate, tous sont impressionnés par la dignité et la maîtrise de soi de cet étrange prisonnier devant lequel ils n’ont d’autre recours que la violence. Mais ni les insultes, ni les menaces, ni les tortures ne viennent à bout de la paix de cet enchaîné qui se révèle infiniment plus libre que ses juges et que ses bourreaux : « Tu n’aurais sur moi aucun pouvoir s’il ne t’avait été donné d’en-haut ». Ces hommes ne sont que les instruments d’un dessein qui les dépasse infiniment ; par leur cruauté et leur injustice : ils sont sans le savoir les artisans de leur propre salut. « C’étaient en effet nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était châtié, frappé par Dieu, humilié. Or, c’est à cause de nos fautes qu’il a été transpercé, c’est par nos péchés qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous obtient la paix est tombé sur lui, et c’est par ses blessures que nous sommes guéris » (1ère lect.).
Où est-il le dieu vengeur, castrateur, ennemi de l’homme, jaloux de son bonheur ? Que la contemplation du vrai visage de Dieu - celui qu’il nous révèle sur la Croix - purifie nos consciences de ses idoles lancinantes, chasse toute peur, pour que nous puissions accueillir le don du Père en son Fils Jésus-Christ. « Avançons-nous donc avec pleine assurance vers le Dieu tout-puissant qui fait grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours » (2nd lect.).
« Ils virent où il demeurait et ils demeurèrent auprès de lui, ce jour-là ; c’était environ la dixième heure » (Jn 1, 39), c’est-à-dire quatre heures de l’après-midi, l’heure de la mort de Jésus, ou plutôt l’heure où il descend dans notre mort pour la remplir de sa vie. C’est là, au pied de la Croix, qu’il nous faut demeurer avec lui, afin d’apprendre de Dieu lui-même qui nous sommes à ses yeux, le prix que nous avons pour lui. « Je répandrai sur la maison de David et sur l’habitant de Jérusalem un esprit de bonne volonté et de supplication. Alors ils regarderont vers moi, celui qu’ils ont transpercé. Ce jour-là une Source jaillira pour la maison de David et les habitants de Jérusalem en remède au péché et à la souillure » (Za 12, 10. 13, 1) : que le flot de tendresse jaillissant du Cœur du Christ chasse toute culpabilité et toute angoisse devant sa souffrance et sa mort. Elles sont nôtres les blessures de l’Agneau : comment nous les reprocherait-il, puisqu’il nous les offre pour que nous y trouvions la guérison.
« Venez, faisons de notre amour comme un encensoir immense et universel, prodiguons cantiques et prières à celui qui a fait de sa Croix un encensoir à la divinité, et nous a tous comblé de richesses par son Sang » (saint Ephrem).
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Homélie attribuée à saint Ephrem (vers 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
(trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 179)
« Elevé de terre, j'attirerai tout à moi » (Jn 12,32)
Aujourd'hui s'avance la croix, la création exulte ; la croix, chemin des égarés, espoir des chrétiens, prédication des apôtres, sécurité de l'univers, fondement de l'Église, fontaine pour ceux qui ont soif... Dans une grande douceur, Jésus est conduit à la Passion : il est conduit au jugement de Pilate ; à la sixième heure, on le raille ; jusqu'à la neuvième heure, il supporte la douleur des clous, puis sa mort met fin à sa Passion. À la douzième heure, il est déposé de la croix : on dirait un lion qui dort...
Pendant le jugement, la Sagesse se tait et la Parole ne dit rien. Ses ennemis le méprisent et le crucifient... Ceux à qui, hier, il avait donné son corps en nourriture, le regardent mourir de loin. Pierre, le premier des apôtres, a fui le premier. André aussi a pris la fuite, et Jean, qui reposait sur son côté, n'a pas empêché un soldat de percer ce côté de sa lance. Les Douze se sont enfuis ; ils n'ont pas dit un mot pour lui, eux pour qui il donne sa vie. Lazare n'est pas là, lui qu'il a rappelé à la vie. L'aveugle n'a pas pleuré celui qui a ouvert ses yeux à la lumière, et le boiteux, qui grâce à lui pouvait marcher, n'a pas couru auprès de lui.
Seul un bandit, crucifié à son côté, le confesse et l'appelle son roi. Ô larron, fleur précoce de l'arbre de la croix, premier fruit du bois du Golgotha...! Le Seigneur règne : la création est dans la joie. La croix triomphe, et toutes les nations, tribus, langues et peuples (Ap 7,9) viennent pour l'adorer... La croix rend la lumière à l'univers entier, elle chasse les ténèbres et rassemble les nations...en une seule Église, une seule foi, un seul baptême dans la charité. Elle se dresse au centre du monde, fixée sur le Calvaire.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette Journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Samedi 4 Avril 2015
Samedi Saint
Evangile selon St Marc, chapitre 16, 1-7
Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus.
De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au tombeau dès le lever du soleil.
Elles se disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre pour dégager l’entrée du tombeau ? »
Levant les yeux, elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande.
En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc. Elles furent saisies de frayeur.
Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait déposé.
Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre : ?Il vous précède en Galilée. Là vous le verrez, comme il vous l’a dit.? »
Prière d'introduction
Seigneur, ouvre mon cœur à ta présence. Donne-moi la grâce de pouvoir passer quelques instants près de ton cœur.
Demande
Seigneur, aide-moi à comprendre ce qu’il y a dans ton cœur.
Points de réflexion
1.Ce samedi est un jour pour revenir sur ce qui s’est passé depuis le soir du Jeudi Saint.
La Passion et la mort de Jésus sur la croix sont des événements d’une telle profondeur, que l’on ne peut assimiler rapidement leur signification.
Nous avons besoin de temps pour contempler ce qui s’est passé. Les disciples de Jésus furent profondément désorientés par son arrestation et sa mort.
D’une certaine manière, devant ces événements qui nous ont été fidèlement rapportés, nous devons ressentir aussi un certain bouleversement
. D’autant plus que nous avons à notre disposition la réflexion de l’Église depuis deux mille ans, qui nous aide à mieux comprendre le véritable sens du Vendredi Saint.
Au message de paix et de miséricorde de Jésus, notre réponse est souvent la haine et le mépris.
2. Mais le Samedi Saint est aussi un jour de préparation pour la Résurrection
Jésus est venu pour vaincre la mort et nous sauver du péché.
Et cette victoire, il va justement la faire resplendir en pardonnant le péché le plus terrible que l’homme pouvait faire.
Dans son amour, c’est de ce même péché qu’il va faire jaillir les grâces de salut pour le monde.
Du cœur de Jésus transpercé sur la croix se répandent partout et à toutes les époques les flots de sa miséricorde.
3. En somme, en ce Samedi Saint, c’est tout l’itinéraire du Carême qui se condense comme dans une seule journée : repentir de nos péchés, conversion, espérance de la Résurrection et de la victoire de Jésus.
Cette nuit, le Christ nous montrera le fruit de l’amour de celui qui se donne jusqu’au bout, le fruit du pardon, le fruit d’un cœur qui déborde de miséricorde : la vie qui prend une victoire définitive contre la mort.
C’est de cette victoire que Jésus nous invite maintenant à participer.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, c’est ton pardon qui me donne la paix. Ton pardon qui peut vaincre toute la haine qu’il y a dans le cœur de l’homme. Je veux vivre de ta miséricorde, Jésus.
Résolution
Vivre avec la joie que donne la victoire de Jésus.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette Journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Samedi 4 Avril 2015
Samedi Saint
Evangile selon St Marc, chapitre 16, 1-7
Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus.
De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au tombeau dès le lever du soleil.
Elles se disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre pour dégager l’entrée du tombeau ? »
Levant les yeux, elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande.
En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc. Elles furent saisies de frayeur.
Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait déposé.
Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre : ?Il vous précède en Galilée. Là vous le verrez, comme il vous l’a dit.? »
Prière d'introduction
Seigneur, ouvre mon cœur à ta présence. Donne-moi la grâce de pouvoir passer quelques instants près de ton cœur.
Demande
Seigneur, aide-moi à comprendre ce qu’il y a dans ton cœur.
Points de réflexion
1.Ce samedi est un jour pour revenir sur ce qui s’est passé depuis le soir du Jeudi Saint.
La Passion et la mort de Jésus sur la croix sont des événements d’une telle profondeur, que l’on ne peut assimiler rapidement leur signification.
Nous avons besoin de temps pour contempler ce qui s’est passé. Les disciples de Jésus furent profondément désorientés par son arrestation et sa mort.
D’une certaine manière, devant ces événements qui nous ont été fidèlement rapportés, nous devons ressentir aussi un certain bouleversement
. D’autant plus que nous avons à notre disposition la réflexion de l’Église depuis deux mille ans, qui nous aide à mieux comprendre le véritable sens du Vendredi Saint.
Au message de paix et de miséricorde de Jésus, notre réponse est souvent la haine et le mépris.
2. Mais le Samedi Saint est aussi un jour de préparation pour la Résurrection
Jésus est venu pour vaincre la mort et nous sauver du péché.
Et cette victoire, il va justement la faire resplendir en pardonnant le péché le plus terrible que l’homme pouvait faire.
Dans son amour, c’est de ce même péché qu’il va faire jaillir les grâces de salut pour le monde.
Du cœur de Jésus transpercé sur la croix se répandent partout et à toutes les époques les flots de sa miséricorde.
3. En somme, en ce Samedi Saint, c’est tout l’itinéraire du Carême qui se condense comme dans une seule journée : repentir de nos péchés, conversion, espérance de la Résurrection et de la victoire de Jésus.
Cette nuit, le Christ nous montrera le fruit de l’amour de celui qui se donne jusqu’au bout, le fruit du pardon, le fruit d’un cœur qui déborde de miséricorde : la vie qui prend une victoire définitive contre la mort.
C’est de cette victoire que Jésus nous invite maintenant à participer.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, c’est ton pardon qui me donne la paix. Ton pardon qui peut vaincre toute la haine qu’il y a dans le cœur de l’homme. Je veux vivre de ta miséricorde, Jésus.
Résolution
Vivre avec la joie que donne la victoire de Jésus.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
- Triduum pascal : Samedi Saint:
- Triduum pascal : Samedi Saint
Extraits de la Catéchèse du Pape Benoît XVI
(19 mars 2008)
Chers frères et sœurs,
[...] en ces jours uniques, orientons résolument notre vie vers une adhésion généreuse et convaincue aux desseins du Père céleste; renouvelons notre oui à la volonté divine comme l'a fait Jésus avec le sacrifice de la croix. Les rites suggestifs du Jeudi Saint, du Vendredi Saint, le silence riche de prière du Samedi Saint et la Veillée pascale solennelle nous offrent l'opportunité d'approfondir le sens et la valeur de notre vocation chrétienne qui naît du Mystère pascal et de la concrétiser en nous mettant fidèlement à la suite du Christ en toute circonstance, comme Il l'a fait, jusqu'au don généreux de notre vie.
Faire mémoire des mystères du Christ signifie aussi vivre dans une adhésion profonde et solidaire au moment présent de l'histoire, convaincus que ce que nous célébrons est une réalité vivante et actuelle.
Le Samedi Saint est marqué par un profond silence. Les Églises sont dépouillées et aucune liturgie particulière n'est prévue. Attendant le grand événement de la Résurrection, les croyants persévèrent avec Marie dans l'attente, en priant et en méditant. Nous avons en effet besoin d'un jour de silence pour méditer sur la réalité de la vie humaine, sur les forces du mal et sur la grande force du bien issue de la Passion et de la Résurrection du Seigneur. Une grande importance est accordée, en ce jour, à la participation au sacrement de la réconciliation, chemin indispensable pour purifier le cœur et se préparer à célébrer la Pâque, profondément renouvelés. Nous avons besoin, au moins une fois par an, de cette purification intérieure, de ce renouvellement de nous-mêmes.
Ce samedi de silence, de méditation, de pardon, de réconciliation, débouche sur la Veillée pascale, qui introduit dans le dimanche le plus important de l'histoire, le dimanche de la Pâque du Christ. L'Église veille près du feu nouveau, béni, et médite la grande promesse, contenue dans l'Ancien et le Nouveau Testament, de la libération définitive de l'ancien esclavage du péché et de la mort. Au cœur de la nuit, le cierge pascal, symbole du Christ qui ressuscite glorieux, est allumé à partir du feu nouveau.
Le Christ, lumière de l'humanité, dissipe les ténèbres du cœur et de l'esprit et illumine tout homme qui vient dans le monde. Près du cierge pascal résonne dans l'Église la grande annonce pascale: le Christ est vraiment ressuscité, la mort n'a plus aucun pouvoir sur Lui. Par sa mort il a vaincu le mal pour toujours et a donné à tous les hommes la vie même de Dieu. Selon une ancienne tradition, au cours de la Veillée pascale, les catéchumènes reçoivent le baptême, pour souligner la participation des chrétiens au mystère de la mort et de la résurrection du Christ. A partir de la merveilleuse nuit de Pâques, la joie, la lumière et la paix du Christ se répandent dans la vie des fidèles de chaque communauté chrétienne atteignant tous les points de l'espace et du temps. [...]
Nous savons que la haine, les divisions, la violence, n'ont jamais le dernier mot dans les événements de l'histoire. Ces jours réaniment en nous la grande espérance: le Christ crucifié est ressuscité et a vaincu le monde. L'amour est plus fort que la haine, il a vaincu et nous devons nous associer à cette victoire de l'amour. Nous devons donc repartir du Christ et travailler en communion avec Lui pour un monde fondé sur la paix, sur la justice et sur l'amour. Dans cet engagement, qui nous concerne tous, laissons-nous guider par Marie qui a accompagné son divin Fils sur le chemin de la passion et de la croix et a participé, avec la force de la foi, à l'accomplissement de son dessein salvifique. Avec ces sentiments, je vous présente d'ores et déjà mes vœux les plus cordiaux de joyeuse et sainte Pâque à vous tous, à ceux qui vous sont chers et à vos communautés.
Pour lire la Catéchèse complète :
>>> Le Triduum pascal
http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2008/documents/hf_ben-xvi_aud_20080319.html
Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).
- Textes du jour:
- Lectures du jour :
Livre de l'Exode 14,15-31.15,1a.
En ces jours-là, le Seigneur dit à Moïse : « Pourquoi crier vers moi ? Ordonne aux fils d’Israël de se mettre en route !
Toi, lève ton bâton, étends le bras sur la mer, fends-la en deux, et que les fils d’Israël entrent au milieu de la mer à pied sec.
Et moi, je ferai en sorte que les Égyptiens s’obstinent : ils y entreront derrière eux ; je me glorifierai aux dépens de Pharaon et de toute son armée, de ses chars et de ses guerriers.
Les Égyptiens sauront que je suis le Seigneur, quand je me serai glorifié aux dépens de Pharaon, de ses chars et de ses guerriers. »
L’ange de Dieu, qui marchait en avant d’Israël, se déplaça et marcha à l’arrière. La colonne de nuée se déplaça depuis l’avant-garde et vint se tenir à l’arrière,
entre le camp des Égyptiens et le camp d’Israël. Cette nuée était à la fois ténèbres et lumière dans la nuit, si bien que, de toute la nuit, ils ne purent se rencontrer.
Moïse étendit le bras sur la mer. Le Seigneur chassa la mer toute la nuit par un fort vent d’est ; il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent.
Les fils d’Israël entrèrent au milieu de la mer à pied sec, les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche.
Les Égyptiens les poursuivirent ; tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses guerriers entrèrent derrière eux jusqu’au milieu de la mer.
Aux dernières heures de la nuit, le Seigneur observa, depuis la colonne de feu et de nuée, l’armée des Égyptiens, et il la frappa de panique.
Il faussa les roues de leurs chars, et ils eurent beaucoup de peine à les conduire. Les Égyptiens s’écrièrent : « Fuyons devant Israël, car c’est le Seigneur qui combat pour eux contre nous ! »
Le Seigneur dit à Moïse : « Étends le bras sur la mer : que les eaux reviennent sur les Égyptiens, leurs chars et leurs guerriers ! »
Moïse étendit le bras sur la mer. Au point du jour, la mer reprit sa place ; dans leur fuite, les Égyptiens s’y heurtèrent, et le Seigneur les précipita au milieu de la mer.
Les eaux refluèrent et recouvrirent les chars et les guerriers, toute l’armée de Pharaon qui était entrée dans la mer à la poursuite d’Israël. Il n’en resta pas un seul.
Mais les fils d’Israël avaient marché à pied sec au milieu de la mer, les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche.
Ce jour-là, le Seigneur sauva Israël de la main de l’Égypte, et Israël vit les Égyptiens morts sur le bord de la mer.
Israël vit avec quelle main puissante le Seigneur avait agi contre l’Égypte. Le peuple craignit le Seigneur, il mit sa foi dans le Seigneur et dans son serviteur Moïse.
Alors Moïse et les fils d’Israël chantèrent ce cantique au Seigneur :
Livre de l'Exode 15,1b-2.3-4.5-6.17-18.
Je chanterai pour le Seigneur !
Éclatante est sa gloire :
il a jeté dans la mer
cheval et cavalier !
Ma force et mon chant, c’est le Seigneur :
il est pour moi le salut.
Il est mon Dieu, je le célèbre ;
j’exalte le Dieu de mon père.
Le Seigneur est le guerrier des combats ;
son nom est « Le Seigneur ».
Les chars du Pharaon et ses armées, il les lance dans la mer.
L’élite de leurs chefs a sombré dans la mer Rouge.
L’abîme les recouvre :
ils descendent, comme la pierre, au fond des eaux.
Ta droite, Seigneur, magnifique en sa force,
ta droite, Seigneur, écrase l’ennemi.
Tu les amènes, tu les plantes sur la montagne, ton héritage,
le lieu que tu as fait, Seigneur, pour l’habiter,
le sanctuaire, Seigneur, fondé par tes mains.
Le Seigneur régnera pour les siècles des siècles.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 6,3-11.
Frères, nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême.
Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts.
Car, si nous avons été unis à lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection qui ressemblera à la sienne.
Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que le corps du péché soit réduit à rien, et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.
Car celui qui est mort est affranchi du péché.
Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui.
Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui.
Car lui qui est mort, c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes ; lui qui est vivant, c'est pour Dieu qu'il est vivant.
De même, vous aussi, pensez que vous êtes morts au péché, mais vivants pour Dieu en Jésus Christ.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 16,1-7.
Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus.
De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au tombeau dès le lever du soleil.
Elles se disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre pour dégager l’entrée du tombeau ? »
Levant les yeux, elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande.
En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc. Elles furent saisies de frayeur.
Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait déposé.
Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre : “Il vous précède en Galilée. Là vous le verrez, comme il vous l’a dit.” »
©Evangelizo.org
Homélie :
« Que se passe-t-il ?
Un grand silence règne aujourd’hui sur la terre,
un grand silence et une grande solitude.
Un grand silence parce que le Roi dort.
La terre a tremblé et s’est apaisée,
parce que Dieu s’est endormi dans la chair
et qu’il est allé réveiller ceux qui dormaient depuis des siècles.
Il va chercher Adam, notre premier Père, la brebis perdue.
Il veut aller visiter tous ceux qui sont assis
dans les ténèbres et à l’ombre de la mort.
Il va pour délivrer de leurs douleurs Adam dans les liens et Ève, captive avec lui,
lui qui est en même temps leur Dieu et leur Fils.
Le Seigneur s’est avancé vers eux, muni de la Croix, l’arme de sa victoire.
Lorsqu’il le vit, Adam, le premier homme, se frappant la poitrine dans sa stupeur,
s’écria vers tous les autres : « Mon Seigneur avec nous tous ! »
Et le Christ répondit à Adam : « Et avec ton esprit ».
Il le prend par la main et le relève en disant :
« Éveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts,
et le Christ t’illuminera ».
« Je suis ton Dieu, qui pour toi suis devenu ton Fils.
Je te l’ordonne : “Lève-toi, ô toi qui dors”,
car je ne t’ai pas créé pour que tu séjournes ici enchaîné dans l’enfer.
Relève-toi d’entre les morts : moi, je suis la vie des morts.
Lève-toi, œuvre de mes mains ;
lève-toi, mon semblable qui as été créé à mon image.
Éveille-toi et sortons d’ici.
Car tu es en moi, et moi en toi.
Lève-toi, partons d’ici.
L’ennemi t’a fait sortir de la terre du paradis ;
moi je ne t’installerai plus dans le paradis, mais sur un trône céleste.
Je t’ai écarté de l’arbre symbolique de la vie ;
mais voici que moi, qui suis la vie, je ne fais qu’un avec toi ».
ANCIENNE HOMELIE POUR LE SAMEDI SAINT
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Le Missel romain
L'annonce de la Pâque « Exultet » (trad. Liturgie chorale du Peuple de Dieu)
« Tu fais resplendir cette nuit très sainte par la gloire de la résurrection du Seigneur »
Qu'exulte de joie dans le ciel la multitude des anges ! Chantez, serviteurs de Dieu, et que retentisse la trompette triomphale pour la victoire du grand Roi ! Réjouis-toi, ô notre terre, resplendissante d'une lumière éclatante, car il t'a prise en sa clarté et son règne a dissipé ta nuit ! Réjouis-toi, Eglise notre mère, toute remplie de sa splendeur, et que résonne l'acclamation du peuple des fils de Dieu ! ...
Vraiment il est juste et bon de proclamer à pleine voix ta louange, Dieu invisible, Père tout puissant, et de chanter ton Fils bien-aimé, Jésus Christ notre Seigneur. C'est lui qui a payé pour nous la dette encourue par Adam notre père, et qui a détruit en son sang la condamnation de l'ancien péché. Car voici la fête de la Pâque où l'Agneau véritable est immolé pour nous. Voici la nuit où tu as tiré de l'Egypte nos pères, les enfants d'Israël, et leur as fait passer la mer Rouge à pied sec ; nuit où le feu de la nuée lumineuse a repoussé les ténèbres du péché...
Ô nuit qui nous rend à la grâce et nous ouvre la communion des saints ; nuit où le Christ, brisant les liens de la mort, s'est relevé victorieux des enfers. Heureuse faute d'Adam qui nous a valu un tel Rédempteur ! Ô nuit qui seule a pu connaître le temps et l'heure où le Christ est sorti vivant du séjour des morts ; ô nuit dont il est écrit : « La nuit comme le jour illumine, la ténèbre autour de moi devient lumière pour ma joie » (Ps 138,12)... Ô nuit bienheureuse, où se rejoignent le ciel et la terre, où s'unissent l'homme et Dieu.
Dans la grâce de cette nuit, accueille, Père très Saint, le sacrifice du soir de cette flamme que l'Eglise t'offre par nos mains ; permets que ce cierge pascal, consacré à ton nom, brûle sans déclin en cette nuit et qu'il joigne sa clarté à celle des étoiles. Qu'il brûle encore quand ce lèvera l'astre du matin, celui qui ne connaît pas de couchant, le Christ ressuscité revenu des enfers, qui répand sur les hommes sa lumière et sa paix. Garde ton peuple, nous t'en prions, ô notre Père, dans la joie de ces fêtes pascales. Par Jésus Christ, ton Fils notre Seigneur, qui par la puissance de l'Esprit s'est relevé d'entre les morts et qui règne près de toi pour les siècles des siècles. Amen !
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud,
Bonsoir Lumen,
Bonsoir caillon,
Bonsoir Jérémie,
Bonsoir Manuela,
Bonsoir Sofoyal,
Bonsoir à toutes et à tous,
Samedi 4 Avril 2015; Dimanche 5 Avril 2015
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
On peut aussi choisir le texte suivant :
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 5 : 6b à 8
Au lieu de cet Évangile, on peut lire celui qui a été lu à la Veillée pascale.
Pour la messe du soir de Pâques, on peut aussi lire l’Évangile de Luc 24,13-35
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=05/04/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir Lumen,
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Bonsoir Jérémie,
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Bonsoir Sofoyal,
Bonsoir à toutes et à tous,
Samedi 4 Avril 2015; Dimanche 5 Avril 2015
Résurrection du SEIGNEUR
Solennité du SEIGNEUR
Solennité du SEIGNEUR
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
Messe du jour de Pâques
(Première lecture)
Livre des Actes des Apôtres 10 : 34a, 37 à 43
« Nous avons mangé et bu avec LUI après Sa RESURRECTION d’entre les morts »
En ces jours-là,
quand Pierre arriva à Césarée
chez un centurion de l’armée romaine,
il prit la parole et dit :
« Vous savez ce qui s’est passé à travers tout le pays des Juifs,
depuis les commencements en Galilée,
après le baptême proclamé par Jean :
JÉSUS de Nazareth,
DIEU LUI a donné l’Onction d’ESPRIT SAINT et de PUISSANCE.
Là où IL passait, IL faisait LE BIEN
et guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable,
car DIEU était avec LUI.
Et nous, nous sommes Témoins
de tout ce qu’IL a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem.
CELUI qu’ils ont supprimé en LE suspendant au bois du supplice,
DIEU L’A RESSUSCITÉ le TROISIÈME JOUR.
IL LUI a donné de se manifester,
non pas à tout le peuple,
mais à des témoins que DIEU avait choisis d’avance,
à nous qui avons mangé et bu avec LUI
après Sa RÉSURRECTION d’entre les morts.
DIEU nous a chargés d’annoncer au peuple et de témoigner
que LUI-MÊME L’a établi JUGE des vivants et des morts.
C’est à JÉSUS que tous les Prophètes rendent ce TÉMOIGNAGE :
Quiconque croit en LUI
reçoit par SON NOM le PARDON de ses péchés. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre des Actes des Apôtres 10 : 34a, 37 à 43
« Nous avons mangé et bu avec LUI après Sa RESURRECTION d’entre les morts »
En ces jours-là,
quand Pierre arriva à Césarée
chez un centurion de l’armée romaine,
il prit la parole et dit :
« Vous savez ce qui s’est passé à travers tout le pays des Juifs,
depuis les commencements en Galilée,
après le baptême proclamé par Jean :
JÉSUS de Nazareth,
DIEU LUI a donné l’Onction d’ESPRIT SAINT et de PUISSANCE.
Là où IL passait, IL faisait LE BIEN
et guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable,
car DIEU était avec LUI.
Et nous, nous sommes Témoins
de tout ce qu’IL a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem.
CELUI qu’ils ont supprimé en LE suspendant au bois du supplice,
DIEU L’A RESSUSCITÉ le TROISIÈME JOUR.
IL LUI a donné de se manifester,
non pas à tout le peuple,
mais à des témoins que DIEU avait choisis d’avance,
à nous qui avons mangé et bu avec LUI
après Sa RÉSURRECTION d’entre les morts.
DIEU nous a chargés d’annoncer au peuple et de témoigner
que LUI-MÊME L’a établi JUGE des vivants et des morts.
C’est à JÉSUS que tous les Prophètes rendent ce TÉMOIGNAGE :
Quiconque croit en LUI
reçoit par SON NOM le PARDON de ses péchés. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Vivre pour raconter ce que le SEIGNEUR a fait
[Psaume 117 (118) ; entièrement]
Psaume 117 (118) : 1 et 2, 16 et 17, 22 et 23
R/ Voici le Jour que fit le SEIGNEUR,qu’Il soit pour nous Jour de Fête et de Joie !
Rendez Grâce au SEIGNEUR : IL est BON !
ÉTERNEL est SON AMOUR !
Oui, que le dise Israël :
ÉTERNEL est SON AMOUR !
R/
Le BRAS du SEIGNEUR se lève,
le BRAS du SEIGNEUR est FORT !
Non, je ne mourrai pas, je vivrai,
pour annoncer les ACTIONS du SEIGNEUR.
R/
La Pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la Pierre d'Angle ;
c'est là l'ŒUVRE du SEIGNEUR,
la MERVEILLE devant nos yeux.
R/
[center] Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Rendez Grâce au SEIGNEUR : IL est BON !
ÉTERNEL est SON AMOUR !
Oui, que le dise Israël :
ÉTERNEL est SON AMOUR !
R/
Le BRAS du SEIGNEUR se lève,
le BRAS du SEIGNEUR est FORT !
Non, je ne mourrai pas, je vivrai,
pour annoncer les ACTIONS du SEIGNEUR.
R/
La Pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la Pierre d'Angle ;
c'est là l'ŒUVRE du SEIGNEUR,
la MERVEILLE devant nos yeux.
R/
[center] Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
(Deuxième lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Colossiens 3 : 1 à 4
« Recherchez les RÉALITÉS d’en HAUT, LÀ OÙ EST LE CHRIST »
Frères,
si vous êtes ressuscités avec le CHRIST,
recherchez les RÉALITÉS d’en HAUT :
C’EST LÀ QU’EST LE CHRIST, ASSIS À LA DROITE DE DIEU.
Pensez aux Réalités d’en Haut,
non à celles de la Terre.
En effet, vous êtes passés par la mort,
et votre vie reste cachée avec le CHRIST en DIEU.
Quand paraîtra le CHRIST, votre vie,
alors vous aussi, vous paraîtrez avec LUI dans la GLOIRE.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Colossiens 3 : 1 à 4
« Recherchez les RÉALITÉS d’en HAUT, LÀ OÙ EST LE CHRIST »
Frères,
si vous êtes ressuscités avec le CHRIST,
recherchez les RÉALITÉS d’en HAUT :
C’EST LÀ QU’EST LE CHRIST, ASSIS À LA DROITE DE DIEU.
Pensez aux Réalités d’en Haut,
non à celles de la Terre.
En effet, vous êtes passés par la mort,
et votre vie reste cachée avec le CHRIST en DIEU.
Quand paraîtra le CHRIST, votre vie,
alors vous aussi, vous paraîtrez avec LUI dans la GLOIRE.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
On peut aussi choisir le texte suivant :
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 5 : 6b à 8
Séquence
À la Victime Pascale,
chrétiens, offrez le sacrifice de louange.
L’AGNEAU a racheté les brebis;
le CHRIST innocent a réconcilié
l’homme pécheur avec le PÈRE.
La mort et la vie s’affrontèrent
en un duel prodigieux.
Le MAÎTRE de la VIE mourut ; VIVANT, IL RÈGNE.
“Dis-nous, Marie Madeleine,
qu’as-tu vu en chemin ?”
“J’ai vu le sépulcre du CHRIST VIVANT,
j’ai vu la GLOIRE du RESSUSCITÉ.
J’ai vu les Anges Ses Témoins,
le suaire et les vêtements.
Le CHRIST, mon Espérance, est RESSUSCITÉ !
IL vous précédera en Galilée.”
Nous le savons : le CHRIST
est vraiment RESSUSCITÉ des morts.
ROI VICTORIEUX,
prends-nous tous en pitié !
Amen.
À la Victime Pascale,
chrétiens, offrez le sacrifice de louange.
L’AGNEAU a racheté les brebis;
le CHRIST innocent a réconcilié
l’homme pécheur avec le PÈRE.
La mort et la vie s’affrontèrent
en un duel prodigieux.
Le MAÎTRE de la VIE mourut ; VIVANT, IL RÈGNE.
“Dis-nous, Marie Madeleine,
qu’as-tu vu en chemin ?”
“J’ai vu le sépulcre du CHRIST VIVANT,
j’ai vu la GLOIRE du RESSUSCITÉ.
J’ai vu les Anges Ses Témoins,
le suaire et les vêtements.
Le CHRIST, mon Espérance, est RESSUSCITÉ !
IL vous précédera en Galilée.”
Nous le savons : le CHRIST
est vraiment RESSUSCITÉ des morts.
ROI VICTORIEUX,
prends-nous tous en pitié !
Amen.
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 20 : 1 à 9
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Notre Pâque immolée, c’est le CHRIST !
Célébrons la Fête dans le SEIGNEUR !
Alléluia.
(cf. 1 Co 5, 7b-8a)
« Il fallait que JÉSUS ressuscite d’entre les morts »
Le premier jour de la semaine,
Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ;
c’était encore les ténèbres.
Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle court donc trouver Simon-Pierre
et l’autre Disciple,
celui que JÉSUS aimait,
et elle leur dit :
« On a enlevé le SEIGNEUR de Son Tombeau,
et nous ne savons pas où on L’a déposé. »
Pierre partit donc avec l’autre Disciple
pour se rendre au Tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble,
mais l’autre Disciple courut plus vite que Pierre
et arriva le premier au Tombeau.
En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ;
cependant il n’entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour.
Il entre dans le Tombeau ;
il aperçoit les linges, posés à plat,
ainsi que le suaire qui avait entouré la TÊTE de JÉSUS,
non pas posé avec les linges,
mais roulé à part à sa place.
C’est alors qu’entra l’autre Disciple,
lui qui était arrivé le premier au Tombeau.
Il vit, et il crut.
Jusque-là, en effet, les Disciples n’avaient pas compris
que, selon l’Écriture,
il fallait que JÉSUS ressuscite d’entre les morts.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Notre Pâque immolée, c’est le CHRIST !
Célébrons la Fête dans le SEIGNEUR !
Alléluia.
(cf. 1 Co 5, 7b-8a)
« Il fallait que JÉSUS ressuscite d’entre les morts »
Le premier jour de la semaine,
Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ;
c’était encore les ténèbres.
Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle court donc trouver Simon-Pierre
et l’autre Disciple,
celui que JÉSUS aimait,
et elle leur dit :
« On a enlevé le SEIGNEUR de Son Tombeau,
et nous ne savons pas où on L’a déposé. »
Pierre partit donc avec l’autre Disciple
pour se rendre au Tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble,
mais l’autre Disciple courut plus vite que Pierre
et arriva le premier au Tombeau.
En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ;
cependant il n’entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour.
Il entre dans le Tombeau ;
il aperçoit les linges, posés à plat,
ainsi que le suaire qui avait entouré la TÊTE de JÉSUS,
non pas posé avec les linges,
mais roulé à part à sa place.
C’est alors qu’entra l’autre Disciple,
lui qui était arrivé le premier au Tombeau.
Il vit, et il crut.
Jusque-là, en effet, les Disciples n’avaient pas compris
que, selon l’Écriture,
il fallait que JÉSUS ressuscite d’entre les morts.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Au lieu de cet Évangile, on peut lire celui qui a été lu à la Veillée pascale.
Pour la messe du soir de Pâques, on peut aussi lire l’Évangile de Luc 24,13-35
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=05/04/2015
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Dimanche 5 Avril 2015
Résurrection
Evangile selon St Jean, chapitre 20, 1-9
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place.
C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.
Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.
Prière d'introduction
Seigneur, tu es vivant ! J’exalte de joie pour ta Résurrection ! Je te loue pour tes merveilles ! Par ta victoire et en m’unissant à toi, Christ crucifié et ressuscité, tu m’as libéré du péché et de la mort pour partager avec toi la vie éternelle.
Demande
Vivre en ressuscité !
Points de réflexion
1.Des ténèbres à la lumière.
Le premier élément face auquel l’homme se trouve concernant la Résurrection est le sépulcre vide. Les disciples sont face au tombeau, déconcertés. La pierre a été « enlevée ». Mais la pierre de leur incompréhension fait qu’ils ne savent pas encore, qu’ils ne comprennent pas encore. Ils demeurent dans l’ignorance et la communion intérieure avec le Christ n’est pas complète. Seule la grâce, don de l’Esprit Saint, peut leur enlever cette pierre qui permettra la reconnaissance de la Résurrection.
La réaction de Marie-Madeleine montre que la disparition du corps de Jésus de Nazareth aurait pu avoir une explication naturelle : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé ». Mais cette absence n’est pas une œuvre humaine. Et ce même Jésus n’est pas simplement revenu à la vie comme Lazare (cf. Jn 11,44).
La Résurrection n’est pas un produit de la foi des apôtres, mais elle naît, par la grâce, de l’expérience directe de la réalité de Jésus ressuscité. Sans la lumière de la grâce nous sommes dans l’obscurité. « C’était encore les ténèbres » à l’extérieur et dans le tombeau, mais encore plus en Jean lui-même. Il est entré dans le tombeau et la lumière du Christ a envahi ses ténèbres.
Qu’a vu Jean ? « Les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place ».
Bref, il n’a pas vu le Seigneur ressuscité, du moins pas à ce moment-là. Il a reçu du Saint Esprit la grâce de regarder au-delà du sensible, et surtout la grâce de la foi. « Et il crut ». L’acte de foi est don de soi, et ce don est si profond que lui-même doit nous être donné : c’est la grâce de la foi. Grâce que chacun peut refuser ou ratifier librement. C’est dans un certain sens la grâce d’une communion intérieure avec le Christ, d’une union avec le Seigneur.
De telle sorte qu’à partir de là il comprend, saisit d’une manière nouvelle les paroles de Jésus, ces paroles annonçant sa Passion, mort et Résurrection. Il comprend maintenant qui est ce Jésus de Nazareth qu’il a suivi pendant trois ans, qu’il a vu réaliser des miracles et des guérisons, qu’il a écouté. Si Jean croit, c’est en réalité sans avoir vu le Christ ressuscité.
2. Ressuscité des morts. Jean comprend par un coup de grâce asséné par l’Esprit Saint qu’ « il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts ».
« Le Christ est ressuscité des morts. Par sa mort il a vaincu la mort, aux morts il a donné la vie ». (Liturgie byzantine, Tropaire de Pâques).
Jésus de Nazareth, le Fils de Dieu, était bien mort. Pour approfondir le mystère de la Résurrection, vérité culminante de notre foi dans le Christ, il est indispensable de saisir le poids de ce qui s’est passé le Vendredi Saint. Il est mort de la mort la plus atroce qu’aurait pu souffrir un homme de son temps.
Aux yeux des hommes, un échec absolu. Mais aux yeux de Dieu cette mort est une victoire.
La plus grande victoire qui ait jamais eu lieu de toutes les générations. Parce que c’est le plus grand « oui » au Père jamais prononcé par un homme. Alors que tout le poussait à dire non, par sa mort, le Fils a dit « oui ». Il s’est remis entre les mains du Père, il a voulu être fils jusqu’au bout, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus rien donner de plus. La Résurrection d’entre les morts est la réponse du Père à son Fils. « [la Résurrection] est en premier lieu un évènement, qui se produit en Jésus lui-même, entre le Père et lui, par la puissance de l’Esprit Saint » écrit J. Ratzinger (Le Dieu de Jésus-Christ).
Ce gigantesque « oui » est aussi une victoire contre le non que nous, l’humanité, avions adressé au Père, et dans lequel nous étions enfermés. La mort est opposée à la vie. En refusant d’être fils de Dieu, de recevoir la vie de Dieu, l’homme est tombé dans la mort.
En prenant notre humanité, et en se reconnaissant fils, Jésus nous rattache au Père ; en lui nous pouvons de nouveau recevoir la vie du Père. En lui nous sommes fils du Père. Jésus a accepté de tomber le plus bas possible pour relever avec lui tous les hommes. « Lui-même a porté nos péchés, dans son corps, sur le bois, afin que, morts à nos péchés, nous vivions pour la justice. Par ses blessures, nous sommes guéris » (1 Pi 2,24).
Comme nous le chantons aujourd’hui dans le Victimae Pascalis : « Le Christ innocent a réconcilié l’homme pécheur avec le Père ». Jésus-Christ nous a ouvert l’entrée à la Vie du Ciel.
3. Lève-toi d’entre les morts !
Marie-Madeleine court, Pierre court, Jean court. Il court même plus vite. Ces courses du ou au tombeau n’ont pas le tombeau pour but ultime mais une personne qu’ils cherchent. C’est le zèle de l’amour qui les fait courir.
Cette personne a changé leur vie. Et il leur fait participer à sa vie de ressuscité, même s’ils ne jouissent pas comme lui d’un corps glorieux. Ce qu’ils vivent c’est une transfiguration. Oui, la vie chrétienne est une résurrection anticipée : dès maintenant ! Parce que je vis de la vie du Christ ressuscité et qu’il vit en moi.
Il m’a libéré du péché. Du fond de la mort il a fait jaillir la vie. Saint Paul écrit : « Le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Rm 6,23).
Ce don je l’ai déjà, je peux en vivre aujourd’hui ! C’est ce dont témoigne Pierre à Césarée (cf. 1ère lecture) : « Quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon de ses péchés ». Par ma vie j’en suis même le témoin vivant. Il ne s’agit pas là d’un état statique, comme d’une ligne d’arrivée lors d’une course, mais bien d’un état dynamique : je suis dans la course. Dynamique parce que ce vivre en ressuscité c’est vivre pour l’autre, animé par l’amour, donc avec une passion et un mouvement qui nous appelle sans cesse à sortir de nous-mêmes pour nous donner à l’autre tout en recevant son amour.
Que cette certitude commande notre existence chrétienne : « Éveille-toi, toi qui dors ! Lève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera » (Eph 5,14).
Dialogue avec le Christ
Jésus, je crois que tu es vraiment ressuscité. Je désire cette vie éternelle, ta Vie. J’ai confiance en toi, que tu m’accompagnes et me donnes la grâce pour vivre à ta suite. Je veux me remettre entre tes mains. Que je m’appuie plus sur toi, Dieu fidèle et vainqueur de la mort, que sur mes propres forces. Je veux t’aimer par-dessus tout en réponse à l’amour que tu as pour moi et que tu me démontres de multiples manières.
Résolution
Remercier le Seigneur de la foi qu’il m’a donnée et, par ma vie, être témoin du Ressuscité.
SOURCE : Catholique.org
Les Apôtres découvrent le Tombeau de Jésus vide
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Dimanche 5 Avril 2015
Résurrection
Evangile selon St Jean, chapitre 20, 1-9
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place.
C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.
Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.
Prière d'introduction
Seigneur, tu es vivant ! J’exalte de joie pour ta Résurrection ! Je te loue pour tes merveilles ! Par ta victoire et en m’unissant à toi, Christ crucifié et ressuscité, tu m’as libéré du péché et de la mort pour partager avec toi la vie éternelle.
Demande
Vivre en ressuscité !
Points de réflexion
1.Des ténèbres à la lumière.
Le premier élément face auquel l’homme se trouve concernant la Résurrection est le sépulcre vide. Les disciples sont face au tombeau, déconcertés. La pierre a été « enlevée ». Mais la pierre de leur incompréhension fait qu’ils ne savent pas encore, qu’ils ne comprennent pas encore. Ils demeurent dans l’ignorance et la communion intérieure avec le Christ n’est pas complète. Seule la grâce, don de l’Esprit Saint, peut leur enlever cette pierre qui permettra la reconnaissance de la Résurrection.
La réaction de Marie-Madeleine montre que la disparition du corps de Jésus de Nazareth aurait pu avoir une explication naturelle : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé ». Mais cette absence n’est pas une œuvre humaine. Et ce même Jésus n’est pas simplement revenu à la vie comme Lazare (cf. Jn 11,44).
La Résurrection n’est pas un produit de la foi des apôtres, mais elle naît, par la grâce, de l’expérience directe de la réalité de Jésus ressuscité. Sans la lumière de la grâce nous sommes dans l’obscurité. « C’était encore les ténèbres » à l’extérieur et dans le tombeau, mais encore plus en Jean lui-même. Il est entré dans le tombeau et la lumière du Christ a envahi ses ténèbres.
Qu’a vu Jean ? « Les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place ».
Bref, il n’a pas vu le Seigneur ressuscité, du moins pas à ce moment-là. Il a reçu du Saint Esprit la grâce de regarder au-delà du sensible, et surtout la grâce de la foi. « Et il crut ». L’acte de foi est don de soi, et ce don est si profond que lui-même doit nous être donné : c’est la grâce de la foi. Grâce que chacun peut refuser ou ratifier librement. C’est dans un certain sens la grâce d’une communion intérieure avec le Christ, d’une union avec le Seigneur.
De telle sorte qu’à partir de là il comprend, saisit d’une manière nouvelle les paroles de Jésus, ces paroles annonçant sa Passion, mort et Résurrection. Il comprend maintenant qui est ce Jésus de Nazareth qu’il a suivi pendant trois ans, qu’il a vu réaliser des miracles et des guérisons, qu’il a écouté. Si Jean croit, c’est en réalité sans avoir vu le Christ ressuscité.
2. Ressuscité des morts. Jean comprend par un coup de grâce asséné par l’Esprit Saint qu’ « il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts ».
« Le Christ est ressuscité des morts. Par sa mort il a vaincu la mort, aux morts il a donné la vie ». (Liturgie byzantine, Tropaire de Pâques).
Jésus de Nazareth, le Fils de Dieu, était bien mort. Pour approfondir le mystère de la Résurrection, vérité culminante de notre foi dans le Christ, il est indispensable de saisir le poids de ce qui s’est passé le Vendredi Saint. Il est mort de la mort la plus atroce qu’aurait pu souffrir un homme de son temps.
Aux yeux des hommes, un échec absolu. Mais aux yeux de Dieu cette mort est une victoire.
La plus grande victoire qui ait jamais eu lieu de toutes les générations. Parce que c’est le plus grand « oui » au Père jamais prononcé par un homme. Alors que tout le poussait à dire non, par sa mort, le Fils a dit « oui ». Il s’est remis entre les mains du Père, il a voulu être fils jusqu’au bout, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus rien donner de plus. La Résurrection d’entre les morts est la réponse du Père à son Fils. « [la Résurrection] est en premier lieu un évènement, qui se produit en Jésus lui-même, entre le Père et lui, par la puissance de l’Esprit Saint » écrit J. Ratzinger (Le Dieu de Jésus-Christ).
Ce gigantesque « oui » est aussi une victoire contre le non que nous, l’humanité, avions adressé au Père, et dans lequel nous étions enfermés. La mort est opposée à la vie. En refusant d’être fils de Dieu, de recevoir la vie de Dieu, l’homme est tombé dans la mort.
En prenant notre humanité, et en se reconnaissant fils, Jésus nous rattache au Père ; en lui nous pouvons de nouveau recevoir la vie du Père. En lui nous sommes fils du Père. Jésus a accepté de tomber le plus bas possible pour relever avec lui tous les hommes. « Lui-même a porté nos péchés, dans son corps, sur le bois, afin que, morts à nos péchés, nous vivions pour la justice. Par ses blessures, nous sommes guéris » (1 Pi 2,24).
Comme nous le chantons aujourd’hui dans le Victimae Pascalis : « Le Christ innocent a réconcilié l’homme pécheur avec le Père ». Jésus-Christ nous a ouvert l’entrée à la Vie du Ciel.
3. Lève-toi d’entre les morts !
Marie-Madeleine court, Pierre court, Jean court. Il court même plus vite. Ces courses du ou au tombeau n’ont pas le tombeau pour but ultime mais une personne qu’ils cherchent. C’est le zèle de l’amour qui les fait courir.
Cette personne a changé leur vie. Et il leur fait participer à sa vie de ressuscité, même s’ils ne jouissent pas comme lui d’un corps glorieux. Ce qu’ils vivent c’est une transfiguration. Oui, la vie chrétienne est une résurrection anticipée : dès maintenant ! Parce que je vis de la vie du Christ ressuscité et qu’il vit en moi.
Il m’a libéré du péché. Du fond de la mort il a fait jaillir la vie. Saint Paul écrit : « Le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Rm 6,23).
Ce don je l’ai déjà, je peux en vivre aujourd’hui ! C’est ce dont témoigne Pierre à Césarée (cf. 1ère lecture) : « Quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon de ses péchés ». Par ma vie j’en suis même le témoin vivant. Il ne s’agit pas là d’un état statique, comme d’une ligne d’arrivée lors d’une course, mais bien d’un état dynamique : je suis dans la course. Dynamique parce que ce vivre en ressuscité c’est vivre pour l’autre, animé par l’amour, donc avec une passion et un mouvement qui nous appelle sans cesse à sortir de nous-mêmes pour nous donner à l’autre tout en recevant son amour.
Que cette certitude commande notre existence chrétienne : « Éveille-toi, toi qui dors ! Lève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera » (Eph 5,14).
Dialogue avec le Christ
Jésus, je crois que tu es vraiment ressuscité. Je désire cette vie éternelle, ta Vie. J’ai confiance en toi, que tu m’accompagnes et me donnes la grâce pour vivre à ta suite. Je veux me remettre entre tes mains. Que je m’appuie plus sur toi, Dieu fidèle et vainqueur de la mort, que sur mes propres forces. Je veux t’aimer par-dessus tout en réponse à l’amour que tu as pour moi et que tu me démontres de multiples manières.
Résolution
Remercier le Seigneur de la foi qu’il m’a donnée et, par ma vie, être témoin du Ressuscité.
SOURCE : Catholique.org
Les Apôtres découvrent le Tombeau de Jésus vide
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Dimanche 05 avril 2015 : Dimanche de Pâques :
Saint Jour de Pâques, la Résurrection du Seigneur, solennité des solennités
Homélie :
La résurrection, le cœur de notre foi, vient à nous sous la forme d’une question. La bonne nouvelle de la résurrection se dit par un tombeau vide. Rien ne s’impose à nous, la pierre roulée est celle qui ouvre le chemin de la foi. Il nous revient de le parcourir ; aussi les réactions peuvent être très diverses, comme en témoigne l’évangile de ce jour.
La première à être confrontée au tombeau vide est Marie. Elle vient de « grand matin, alors qu’il fait encore sombre », signe que le temps de la foi n’est pas encore advenu pour elle. « Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau ». Sans dépasser ce constat, elle court aussitôt chercher Pierre. Pour elle, le tombeau vide ne pose pas de question mais il appelle une certitude tout rationnelle : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau ». Sans s’expliquer, elle affirme sa conclusion avec force, elle se désole de son ignorance et elle inclut les apôtres dans sa détresse : « nous ne savons pas où on l’a mis ». Elle a évalué la situation sans prendre le temps de discerner et elle attend des solutions toutes faites. Ce qui l’intéresse, c’est le concret de sa vie. Elle est passé à côté du rendez-vous de la foi, parce qu’elle n’a pas pris le temps du recul, le temps d’interroger les événements.
Pierre et Jean partent alors. Dans la même hâte. Ils arrivent bientôt, mais eux voient ce que Marie n’a pas vu : l’intérieur du tombeau, vide. Pierre scrute les lieux. Il cherche à comprendre. Le linceul est là, le linge recouvrant la tête est bien plié. Tout porte à croire qu’ils sont devenus inutiles. Mais qu’imaginer de plus ? Il reste lui aussi, pour le moment, en deçà de l’acte de foi.
Pour Jean, c’est différent. Les choses vont plus vite. « Il vit ». Quoi ? « Il crut ». Quoi ? Il a vu la même chose que Pierre. Certes, mais le disciple que Jésus aimait a instinctivement replacé la scène dans le cadre des Écritures. La foi en un événement dont personne n’a été témoin devient alors possible.
Nous avons ceci de commun avec les apôtres que nous n’avons pas vu la résurrection. Mais nous, nous pouvons nous appuyer sur leur témoignage. La résurrection en effet n’est pas un dogme édicté en conclusion d’une enquête policière ; elle est l’œuvre de Dieu. Plus aujourd’hui que jamais, il est, lui, l’acteur principal, il réalise lui-même sa promesse. Dieu a donné « aux témoins qu[’il] avait choisis d'avance », confirme saint Pierre dans la première lecture, d’interpréter et de transmettre la bonne nouvelle de la résurrection. C’est par ces témoins que la grâce de Pâque nous rejoint et nous invite à entrer dans la vie.
Nous savons grâce à eux que « tout homme qui croit en [Jésus] reçoit par lui le pardon de ses péchés. » Par ce témoignage, nous savons que la Nouvelle Alliance est offerte à tous ceux qui accueillent ce message véridique : « ils l’ont fait mourir en le pendant au bois du supplice. Et voici que Dieu l’a ressuscité le troisième jour » !
Aujourd’hui en effet, Dieu a agit, en personne, avec éclat. Saint Pierre le scande dans son discours : « Dieu était avec lui », « Dieu l’a ressuscité », « Dieu lui a donné de se montrer aux témoins que Dieu avait choisis d’avance », « Dieu l’a choisi comme juge des vivants et des morts ». Et, la plus belle de toutes : « Dieu l’a consacré par l’Esprit Saint et l’a rempli de sa force ».
Aussi chaque croyant est-il invité à entrer dans l’action de grâce entonnée par le psaume : « Le bras du Seigneur se lève, le bras du Seigneur est fort ! Non, je ne mourrai pas, je vivrai pour annoncer les actions du Seigneur » ! Nous sommes tous invités à prendre notre place dans la longue chaîne des témoins qui, de génération en génération, transmettent la seule vérité qui compte dans l’histoire de l’humanité : « Le Christ est ressuscité des morts, il est vraiment ressuscité » ! « C'est là l'œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux ».
Ainsi, tout nous est donné ce matin. Saint Jean, figure de l’amour de l’Église, voit dans le tombeau vide le signe qui engendre la foi. Saint Pierre, figure de l’autorité de l’Église, l’atteste alors par son témoignage. Oui, le Christ est ressuscité.
Un nouveau matin se lève, nous sommes à l’aube de la vie nouvelle offerte à l’humanité. Laissons cette lumière nous illuminer tout entier. Laissons le Christ manifester que nous sommes déjà ressuscités avec lui. Laissons-nous entraîner à la suite des apôtres pour annoncer au monde notre joie : « le Christ est ressuscité des morts, il est vraiment ressuscité ! Alléluia ! »
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque
CC Sermon 53, sur le psaume 117 ; PL 57, 361 (trad. coll. Migne n°65, p. 126)
« Voici le jour d'allégresse et de joie »
« Voici le jour que le Seigneur a fait, pour nous jour d'allégresse et de joie » (Ps 117,24). Ce n'est pas un hasard, mes frères, si nous lisons aujourd'hui ce psaume où le prophète nous convie à la joie et à l'allégresse, où le saint David invite toute la création à célébrer ce jour : car aujourd'hui la résurrection du Christ a ouvert le séjour des morts, les nouveaux baptisés de l'Église ont rajeuni la terre, l'Esprit Saint a montré le ciel. Ouvert, l'enfer rend ses morts ; rajeunie, la terre fait éclore les ressuscités ; et le ciel s'ouvre tout grand pour accueillir ceux qui montent vers lui.
Le larron est monté au paradis (Lc 23,43) ; les corps des saints entrent dans la cité sainte (Mt 27,53)... À la résurrection du Christ, tous les éléments, dans une sorte d'élan, s'élèvent vers les hauteurs. L'enfer rend aux anges ceux qu'il gardait captifs, la terre envoie au ciel ceux qu'elle recouvrait, le ciel présente au Seigneur ceux qu'il a accueillis... La résurrection du Christ est pour les défunts la vie, pour les pécheurs le pardon, pour les saints la gloire. Ainsi le grand David invite toute la création à fêter la résurrection du Christ et l'incite à tressaillir de joie et d'allégresse en ce jour que le Seigneur a fait.
Mais, direz-vous..., le ciel et l'enfer n'ont pas été établis dans le jour de ce monde ; peut-on donc demander à ces éléments de fêter un jour auquel ils échappent totalement ? Mais ce jour que le Seigneur a fait pénètre tout, contient tout, embrasse à la fois ciel, terre et enfer ! La lumière qu'est le Christ n'est pas arrêtée par des murs, ni brisée par les éléments, ni assombrie par les ténèbres. La lumière du Christ vraiment est un jour sans nuit, un jour sans fin. Partout elle resplendit, partout elle rayonne, partout elle demeure.
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Dimanche 05 avril 2015 : Dimanche de Pâques :
Saint Jour de Pâques, la Résurrection du Seigneur, solennité des solennités
Homélie :
La résurrection, le cœur de notre foi, vient à nous sous la forme d’une question. La bonne nouvelle de la résurrection se dit par un tombeau vide. Rien ne s’impose à nous, la pierre roulée est celle qui ouvre le chemin de la foi. Il nous revient de le parcourir ; aussi les réactions peuvent être très diverses, comme en témoigne l’évangile de ce jour.
La première à être confrontée au tombeau vide est Marie. Elle vient de « grand matin, alors qu’il fait encore sombre », signe que le temps de la foi n’est pas encore advenu pour elle. « Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau ». Sans dépasser ce constat, elle court aussitôt chercher Pierre. Pour elle, le tombeau vide ne pose pas de question mais il appelle une certitude tout rationnelle : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau ». Sans s’expliquer, elle affirme sa conclusion avec force, elle se désole de son ignorance et elle inclut les apôtres dans sa détresse : « nous ne savons pas où on l’a mis ». Elle a évalué la situation sans prendre le temps de discerner et elle attend des solutions toutes faites. Ce qui l’intéresse, c’est le concret de sa vie. Elle est passé à côté du rendez-vous de la foi, parce qu’elle n’a pas pris le temps du recul, le temps d’interroger les événements.
Pierre et Jean partent alors. Dans la même hâte. Ils arrivent bientôt, mais eux voient ce que Marie n’a pas vu : l’intérieur du tombeau, vide. Pierre scrute les lieux. Il cherche à comprendre. Le linceul est là, le linge recouvrant la tête est bien plié. Tout porte à croire qu’ils sont devenus inutiles. Mais qu’imaginer de plus ? Il reste lui aussi, pour le moment, en deçà de l’acte de foi.
Pour Jean, c’est différent. Les choses vont plus vite. « Il vit ». Quoi ? « Il crut ». Quoi ? Il a vu la même chose que Pierre. Certes, mais le disciple que Jésus aimait a instinctivement replacé la scène dans le cadre des Écritures. La foi en un événement dont personne n’a été témoin devient alors possible.
Nous avons ceci de commun avec les apôtres que nous n’avons pas vu la résurrection. Mais nous, nous pouvons nous appuyer sur leur témoignage. La résurrection en effet n’est pas un dogme édicté en conclusion d’une enquête policière ; elle est l’œuvre de Dieu. Plus aujourd’hui que jamais, il est, lui, l’acteur principal, il réalise lui-même sa promesse. Dieu a donné « aux témoins qu[’il] avait choisis d'avance », confirme saint Pierre dans la première lecture, d’interpréter et de transmettre la bonne nouvelle de la résurrection. C’est par ces témoins que la grâce de Pâque nous rejoint et nous invite à entrer dans la vie.
Nous savons grâce à eux que « tout homme qui croit en [Jésus] reçoit par lui le pardon de ses péchés. » Par ce témoignage, nous savons que la Nouvelle Alliance est offerte à tous ceux qui accueillent ce message véridique : « ils l’ont fait mourir en le pendant au bois du supplice. Et voici que Dieu l’a ressuscité le troisième jour » !
Aujourd’hui en effet, Dieu a agit, en personne, avec éclat. Saint Pierre le scande dans son discours : « Dieu était avec lui », « Dieu l’a ressuscité », « Dieu lui a donné de se montrer aux témoins que Dieu avait choisis d’avance », « Dieu l’a choisi comme juge des vivants et des morts ». Et, la plus belle de toutes : « Dieu l’a consacré par l’Esprit Saint et l’a rempli de sa force ».
Aussi chaque croyant est-il invité à entrer dans l’action de grâce entonnée par le psaume : « Le bras du Seigneur se lève, le bras du Seigneur est fort ! Non, je ne mourrai pas, je vivrai pour annoncer les actions du Seigneur » ! Nous sommes tous invités à prendre notre place dans la longue chaîne des témoins qui, de génération en génération, transmettent la seule vérité qui compte dans l’histoire de l’humanité : « Le Christ est ressuscité des morts, il est vraiment ressuscité » ! « C'est là l'œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux ».
Ainsi, tout nous est donné ce matin. Saint Jean, figure de l’amour de l’Église, voit dans le tombeau vide le signe qui engendre la foi. Saint Pierre, figure de l’autorité de l’Église, l’atteste alors par son témoignage. Oui, le Christ est ressuscité.
Un nouveau matin se lève, nous sommes à l’aube de la vie nouvelle offerte à l’humanité. Laissons cette lumière nous illuminer tout entier. Laissons le Christ manifester que nous sommes déjà ressuscités avec lui. Laissons-nous entraîner à la suite des apôtres pour annoncer au monde notre joie : « le Christ est ressuscité des morts, il est vraiment ressuscité ! Alléluia ! »
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque
CC Sermon 53, sur le psaume 117 ; PL 57, 361 (trad. coll. Migne n°65, p. 126)
« Voici le jour d'allégresse et de joie »
« Voici le jour que le Seigneur a fait, pour nous jour d'allégresse et de joie » (Ps 117,24). Ce n'est pas un hasard, mes frères, si nous lisons aujourd'hui ce psaume où le prophète nous convie à la joie et à l'allégresse, où le saint David invite toute la création à célébrer ce jour : car aujourd'hui la résurrection du Christ a ouvert le séjour des morts, les nouveaux baptisés de l'Église ont rajeuni la terre, l'Esprit Saint a montré le ciel. Ouvert, l'enfer rend ses morts ; rajeunie, la terre fait éclore les ressuscités ; et le ciel s'ouvre tout grand pour accueillir ceux qui montent vers lui.
Le larron est monté au paradis (Lc 23,43) ; les corps des saints entrent dans la cité sainte (Mt 27,53)... À la résurrection du Christ, tous les éléments, dans une sorte d'élan, s'élèvent vers les hauteurs. L'enfer rend aux anges ceux qu'il gardait captifs, la terre envoie au ciel ceux qu'elle recouvrait, le ciel présente au Seigneur ceux qu'il a accueillis... La résurrection du Christ est pour les défunts la vie, pour les pécheurs le pardon, pour les saints la gloire. Ainsi le grand David invite toute la création à fêter la résurrection du Christ et l'incite à tressaillir de joie et d'allégresse en ce jour que le Seigneur a fait.
Mais, direz-vous..., le ciel et l'enfer n'ont pas été établis dans le jour de ce monde ; peut-on donc demander à ces éléments de fêter un jour auquel ils échappent totalement ? Mais ce jour que le Seigneur a fait pénètre tout, contient tout, embrasse à la fois ciel, terre et enfer ! La lumière qu'est le Christ n'est pas arrêtée par des murs, ni brisée par les éléments, ni assombrie par les ténèbres. La lumière du Christ vraiment est un jour sans nuit, un jour sans fin. Partout elle resplendit, partout elle rayonne, partout elle demeure.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Lundi 6 Avril 2015
« Toute la formation chrétienne est avant tout l’approfondissement du kérygme »
Evangile selon St Matthieu, chapitre 28, 8-15
Vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples.
Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui.
Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »
Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé.
Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme en disant : « Voici ce que vous direz : ?Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.?
Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. »
Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui.
Prière d'introduction
Esprit Saint, par ton feu, augmente ma foi en Jésus, Fils de Dieu, qui nous révèle et nous communique par sa mort et sa Résurrection l’infinie miséricorde du Père. Au nom du Père...
Demande
Seigneur, fais-moi accueillir l’annonce de ton amour pour moi avec un cœur nouveau comme si c’était la première fois que je l’entendais.
Points de réflexion
1.La liturgie d’aujourd’hui nous offre un exemple concret de l’interprétation chrétienne de l’Écriture centrée sur le mystère du Christ mort et ressuscité pour nous par amour.
En effet, c’est l’événement historique et réel de la Résurrection de Jésus et son commandement d’aller l’annoncer que saint Pierre annonce et met en pratique dans la première lecture. Le passage des Actes des Apôtres (Ac 2,14.22b- 33) exprime le noyau de la foi et de la prédication apostolique primitive qui a transformé le monde. Nous pouvons résumer ainsi cette annonce : « Jésus-Christ t’aime, il a donné sa vie pour te sauver, et maintenant il est vivant à tes côtés chaque jour pour t’éclairer, pour te fortifier, pour te libérer » (Evangelii Gaudium).
Dans la première catéchèse d’un Pape, l’argument plus fort pour prouver la Résurrection de Jésus se trouve dans l’Écriture elle-même et plus précisément à l’intérieur du psaume 15 (16), car Pierre s’adressait aux hommes de Judée et à ceux qui résidaient à Jérusalem et ces hommes connaissez les Écritures et les promesses concernant le descendant de David.
Nous lisons aujourd’hui à la messe : « Aussi, mon cœur exulte, mes entrailles jubilent, et ma chair reposera en sûreté ; car tu ne peux abandonner mon âme au shéol, tu ne peux laisser ton ami voir la fosse » (Ps 16, 9-10) L’espérance de David se réalise en Jésus ressuscité.
2. « Alors Jésus leur dit : ?Ne craignez point ; allez annoncer à mes frères qu’ils doivent partir pour la Galilée, et là ils me verront’ » (Mt 28,10).
Les indications de Jésus sont très concrètes, mais l’annonce principale, l’annonce qui est au cœur des femmes est fondamentalement autre : il est vivant, il nous a parlé, il nous fait bouger, nous, et tous les soldats qui ne savent pas comment taire la réalité de ces événements.
Tout le monde commence à bouger autour de Jésus, pour ou contre lui. Le vivant réveille un monde endormi encore de nos jours et nous invite à proclamer comme saint Pierre le fondement de la foi chrétienne : l’amour de Dieu pour chacun de nous manifesté en Jésus (Jn 3,16) ; le salut qu’il nous offre nous arrachant au pouvoir de la mort (Rm 6, ; sa présence aujourd’hui parmi nous (Mt 28,20) pour nous guider (Jn 14,6), nous fortifier et nous libérer (Rm 8,31).
Cette foi est la source de notre joie et de notre espérance. C’est intéressant de noter que cette première prédication constate la mise à mort de Jésus par la main des impies, mais elle n’a pas comme finalité l’appel à la vengeance, à la condamne, à la haine.
Elle est fondamentalement annonce du salut, d’un amour qui libère et donne vie.
3. Comment accueillir cette annonce avec un cœur nouveau en ce temps de Pâques ?
Tout d’abord Jésus nous invite à réécouter dans la lecture priante de l’Écriture cette annonce qui est schématisée dans les premiers discours des apôtres, mais il est l’expression de toute la vie et du mystère de Jésus.
Ensuite, il nous faut accueillir cette vérité dans la gratuité : nous n’avons rien fait pour mériter un tel don. Je répète, ce ne sont pas nos jeûnes et nos prières de Carême qui nous ont mérité l’amour de Dieu, en tout cas ils nous disposent, certes, mais nous n’avons pas payé 40 jours de corvée pour bénéficier de 50 jours de Pâques.
A la gratuité suit la réélection : redire à Dieu dans notre cœur, dans la prière, que nous voulons sa vie divine vivifiant la nôtre, lui présenter tout notre être, non pas comme une obligation, mais comme une offrande libre.
Et finalement, faire de cette annonce la musique qui rythme ma vie, mes pensées, le battement de mon cœur et l’incarner avec joie au quotidien : pour le chrétien il n’y a pas de vrai accueil sans incarnation.
Dialogue avec le Christ
Jésus, en ce temps de Pâques que nous venons de commencer, aide-moi à être un évangélisateur convaincu de ton amour pour tous les hommes, un témoin cohérent de ton amour pour moi. Donne-moi une grande proximité et compréhension vis-à-vis des personnes, un accueil cordial et une grande patience pour ne pas condamner sans avoir écouter. Donne-moi simplement un cœur nouveau pour accueillir l’annonce de ton amour salvifique et la force pour l’incarner dans ma vie.
Résolution
Dire à une personne, sans utiliser des paroles : Jésus t’aime.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Lundi 6 Avril 2015
« Toute la formation chrétienne est avant tout l’approfondissement du kérygme »
Evangile selon St Matthieu, chapitre 28, 8-15
Vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples.
Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui.
Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »
Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé.
Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme en disant : « Voici ce que vous direz : ?Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.?
Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. »
Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui.
Prière d'introduction
Esprit Saint, par ton feu, augmente ma foi en Jésus, Fils de Dieu, qui nous révèle et nous communique par sa mort et sa Résurrection l’infinie miséricorde du Père. Au nom du Père...
Demande
Seigneur, fais-moi accueillir l’annonce de ton amour pour moi avec un cœur nouveau comme si c’était la première fois que je l’entendais.
Points de réflexion
1.La liturgie d’aujourd’hui nous offre un exemple concret de l’interprétation chrétienne de l’Écriture centrée sur le mystère du Christ mort et ressuscité pour nous par amour.
En effet, c’est l’événement historique et réel de la Résurrection de Jésus et son commandement d’aller l’annoncer que saint Pierre annonce et met en pratique dans la première lecture. Le passage des Actes des Apôtres (Ac 2,14.22b- 33) exprime le noyau de la foi et de la prédication apostolique primitive qui a transformé le monde. Nous pouvons résumer ainsi cette annonce : « Jésus-Christ t’aime, il a donné sa vie pour te sauver, et maintenant il est vivant à tes côtés chaque jour pour t’éclairer, pour te fortifier, pour te libérer » (Evangelii Gaudium).
Dans la première catéchèse d’un Pape, l’argument plus fort pour prouver la Résurrection de Jésus se trouve dans l’Écriture elle-même et plus précisément à l’intérieur du psaume 15 (16), car Pierre s’adressait aux hommes de Judée et à ceux qui résidaient à Jérusalem et ces hommes connaissez les Écritures et les promesses concernant le descendant de David.
Nous lisons aujourd’hui à la messe : « Aussi, mon cœur exulte, mes entrailles jubilent, et ma chair reposera en sûreté ; car tu ne peux abandonner mon âme au shéol, tu ne peux laisser ton ami voir la fosse » (Ps 16, 9-10) L’espérance de David se réalise en Jésus ressuscité.
2. « Alors Jésus leur dit : ?Ne craignez point ; allez annoncer à mes frères qu’ils doivent partir pour la Galilée, et là ils me verront’ » (Mt 28,10).
Les indications de Jésus sont très concrètes, mais l’annonce principale, l’annonce qui est au cœur des femmes est fondamentalement autre : il est vivant, il nous a parlé, il nous fait bouger, nous, et tous les soldats qui ne savent pas comment taire la réalité de ces événements.
Tout le monde commence à bouger autour de Jésus, pour ou contre lui. Le vivant réveille un monde endormi encore de nos jours et nous invite à proclamer comme saint Pierre le fondement de la foi chrétienne : l’amour de Dieu pour chacun de nous manifesté en Jésus (Jn 3,16) ; le salut qu’il nous offre nous arrachant au pouvoir de la mort (Rm 6, ; sa présence aujourd’hui parmi nous (Mt 28,20) pour nous guider (Jn 14,6), nous fortifier et nous libérer (Rm 8,31).
Cette foi est la source de notre joie et de notre espérance. C’est intéressant de noter que cette première prédication constate la mise à mort de Jésus par la main des impies, mais elle n’a pas comme finalité l’appel à la vengeance, à la condamne, à la haine.
Elle est fondamentalement annonce du salut, d’un amour qui libère et donne vie.
3. Comment accueillir cette annonce avec un cœur nouveau en ce temps de Pâques ?
Tout d’abord Jésus nous invite à réécouter dans la lecture priante de l’Écriture cette annonce qui est schématisée dans les premiers discours des apôtres, mais il est l’expression de toute la vie et du mystère de Jésus.
Ensuite, il nous faut accueillir cette vérité dans la gratuité : nous n’avons rien fait pour mériter un tel don. Je répète, ce ne sont pas nos jeûnes et nos prières de Carême qui nous ont mérité l’amour de Dieu, en tout cas ils nous disposent, certes, mais nous n’avons pas payé 40 jours de corvée pour bénéficier de 50 jours de Pâques.
A la gratuité suit la réélection : redire à Dieu dans notre cœur, dans la prière, que nous voulons sa vie divine vivifiant la nôtre, lui présenter tout notre être, non pas comme une obligation, mais comme une offrande libre.
Et finalement, faire de cette annonce la musique qui rythme ma vie, mes pensées, le battement de mon cœur et l’incarner avec joie au quotidien : pour le chrétien il n’y a pas de vrai accueil sans incarnation.
Dialogue avec le Christ
Jésus, en ce temps de Pâques que nous venons de commencer, aide-moi à être un évangélisateur convaincu de ton amour pour tous les hommes, un témoin cohérent de ton amour pour moi. Donne-moi une grande proximité et compréhension vis-à-vis des personnes, un accueil cordial et une grande patience pour ne pas condamner sans avoir écouter. Donne-moi simplement un cœur nouveau pour accueillir l’annonce de ton amour salvifique et la force pour l’incarner dans ma vie.
Résolution
Dire à une personne, sans utiliser des paroles : Jésus t’aime.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Lundi 6 Avril 2015
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=06/04/2015
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Lundi dans l’Octave de Pâques
Solennité du SEIGNEUR
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
(Première lecture)
Livre des Actes des Apôtres 2 : 14, 22b à 33
« Ce JÉSUS, DIEU L’a ressuscité ; nous tous, nous en sommes témoins »
Le jour de la Pentecôte,
Pierre, debout avec les onze autres Apôtres,
éleva la voix et leur fit cette déclaration :
« Vous, Juifs,
et vous tous qui résidez à Jérusalem,
sachez bien ceci,
prêtez l’oreille à mes paroles.
Il s’agit de JÉSUS le Nazaréen,
Homme que DIEU a accrédité auprès de vous
en accomplissant par LUI des MIRACLES, des PRODIGES
et des SIGNES au milieu de vous,
comme vous le savez vous-mêmes.
Cet Homme, livré selon le DESSEIN BIEN ARRÊTÉ et la PRESCIENCE DE DIEU,
vous L’avez supprimé
en LE clouant sur le bois par la main des impies.
Mais DIEU L’a ressuscité
en LE délivrant des douleurs de la mort,
car il n’était pas possible qu’elle LE retienne en son pouvoir.
En effet, c’est de LUI que parle David dans le Psaume :
Je voyais le SEIGNEUR devant Moi sans relâche :
IL est à Ma Droite, Je suis inébranlable.
C’est pourquoi Mon COEUR est en Fête,
et Ma LANGUE exulte de Joie ;
Ma CHAIR elle-même reposera dans l’espérance :
TU ne peux M’abandonner au séjour des morts
ni laisser Ton FIDÈLE voir la corruption.
TU M’as appris des CHEMINS DE VIE,
TU Me rempliras d’ALLÉGRESSE par TA PRÉSENCE.
Frères, il est permis de vous dire avec assurance,
au sujet du patriarche David,
qu’il est mort, qu’il a été enseveli,
et que son tombeau est encore aujourd’hui chez nous.
Comme il était Prophète, il savait que DIEU lui avait juré
de faire asseoir sur son trône un Homme issu de lui.
Il a vu d’avance la RÉSURRECTION du CHRIST,
dont il a parlé ainsi :
IL n’a pas été abandonné à la mort,
et Sa CHAIR n’a pas vu la corruption.
Ce JÉSUS, DIEU L’a ressuscité ;
nous tous, nous en sommes Témoins.
Élevé par la DROITE de DIEU,
IL a reçu du PÈRE l’ESPRIT SAINT qui était promis,
et IL L’a répandu sur nous,
ainsi que vous LE voyez et L’entendez. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre des Actes des Apôtres 2 : 14, 22b à 33
« Ce JÉSUS, DIEU L’a ressuscité ; nous tous, nous en sommes témoins »
Le jour de la Pentecôte,
Pierre, debout avec les onze autres Apôtres,
éleva la voix et leur fit cette déclaration :
« Vous, Juifs,
et vous tous qui résidez à Jérusalem,
sachez bien ceci,
prêtez l’oreille à mes paroles.
Il s’agit de JÉSUS le Nazaréen,
Homme que DIEU a accrédité auprès de vous
en accomplissant par LUI des MIRACLES, des PRODIGES
et des SIGNES au milieu de vous,
comme vous le savez vous-mêmes.
Cet Homme, livré selon le DESSEIN BIEN ARRÊTÉ et la PRESCIENCE DE DIEU,
vous L’avez supprimé
en LE clouant sur le bois par la main des impies.
Mais DIEU L’a ressuscité
en LE délivrant des douleurs de la mort,
car il n’était pas possible qu’elle LE retienne en son pouvoir.
En effet, c’est de LUI que parle David dans le Psaume :
Je voyais le SEIGNEUR devant Moi sans relâche :
IL est à Ma Droite, Je suis inébranlable.
C’est pourquoi Mon COEUR est en Fête,
et Ma LANGUE exulte de Joie ;
Ma CHAIR elle-même reposera dans l’espérance :
TU ne peux M’abandonner au séjour des morts
ni laisser Ton FIDÈLE voir la corruption.
TU M’as appris des CHEMINS DE VIE,
TU Me rempliras d’ALLÉGRESSE par TA PRÉSENCE.
Frères, il est permis de vous dire avec assurance,
au sujet du patriarche David,
qu’il est mort, qu’il a été enseveli,
et que son tombeau est encore aujourd’hui chez nous.
Comme il était Prophète, il savait que DIEU lui avait juré
de faire asseoir sur son trône un Homme issu de lui.
Il a vu d’avance la RÉSURRECTION du CHRIST,
dont il a parlé ainsi :
IL n’a pas été abandonné à la mort,
et Sa CHAIR n’a pas vu la corruption.
Ce JÉSUS, DIEU L’a ressuscité ;
nous tous, nous en sommes Témoins.
Élevé par la DROITE de DIEU,
IL a reçu du PÈRE l’ESPRIT SAINT qui était promis,
et IL L’a répandu sur nous,
ainsi que vous LE voyez et L’entendez. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Joie d’un homme que DIEU a délivré de la mort
Poème appartenant au recueil de David.
[Psaume 15 (16), entièrement]
[Psaume 15 (16), entièrement]
Psaume 15 (16) : 1 et 2a et 5, 7 et 8, 9 et 10, 2ab et 11
R/ Garde- Moi, Mon DIEU :
J’ai fait de TOI Mon REFUGE.
Garde-moi, mon DIEU : j'ai fait de TOI mon Refuge.
J'ai dit au SEIGNEUR : « Tu es mon DIEU !
SEIGNEUR, mon Partage et ma Coupe :
de TOI dépend mon Sort. »
R/
Je bénis le SEIGNEUR qui me Conseille :
même la nuit mon cœur m'avertit.
Je garde le SEIGNEUR devant moi sans relâche ;
IL est à ma Droite : je suis inébranlable.
R/
Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
TU ne peux m'abandonner à la mort
ni laisser Ton Ami voir la corruption.
R/
TU m'apprends le Chemin de la VIE :
devant Ta FACE, débordement de Joie !
À Ta Droite, éternité de délices !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
J’ai fait de TOI Mon REFUGE.
Garde-moi, mon DIEU : j'ai fait de TOI mon Refuge.
J'ai dit au SEIGNEUR : « Tu es mon DIEU !
SEIGNEUR, mon Partage et ma Coupe :
de TOI dépend mon Sort. »
R/
Je bénis le SEIGNEUR qui me Conseille :
même la nuit mon cœur m'avertit.
Je garde le SEIGNEUR devant moi sans relâche ;
IL est à ma Droite : je suis inébranlable.
R/
Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
TU ne peux m'abandonner à la mort
ni laisser Ton Ami voir la corruption.
R/
TU m'apprends le Chemin de la VIE :
devant Ta FACE, débordement de Joie !
À Ta Droite, éternité de délices !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 28 : 8 à 15
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Voici le jour que fit le SEIGNEUR,
qu’IL soit pour nous jour de FÊTE et de JOIE !
Alléluia.
(Ps 117, 24)
« Allez annoncer à Mes Frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils Me verront »
En ce temps-là,
quand les femmes eurent entendu les Paroles de l’Ange,
vite, elles quittèrent le Tombeau,
remplies à la fois de crainte et d’une grande joie,
et elles coururent porter la nouvelle à Ses Disciples.
Et voici que JÉSUS vint à leur rencontre
et leur dit :
« Je vous salue. »
Elles s’approchèrent, LUI saisirent les PIEDS
et se prosternèrent devant LUI.
Alors JÉSUS leur dit :
« Soyez sans crainte,
allez annoncer à Mes Frères
qu’ils doivent se rendre en Galilée :
c’est là qu’ils Me verront. »
Tandis qu’elles étaient en chemin,
quelques-uns des gardes allèrent en ville
annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé.
Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens
et avoir tenu conseil,
donnèrent aux soldats une forte somme
en disant :
« Voici ce que vous direz :
“Ses Disciples sont venus voler le CORPS,
la nuit pendant que nous dormions.”
Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur,
nous lui expliquerons la chose,
et nous vous éviterons tout ennui. »
Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions.
Et cette explication s’est propagée chez les Juifs
jusqu’à aujourd’hui.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Voici le jour que fit le SEIGNEUR,
qu’IL soit pour nous jour de FÊTE et de JOIE !
Alléluia.
(Ps 117, 24)
« Allez annoncer à Mes Frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils Me verront »
En ce temps-là,
quand les femmes eurent entendu les Paroles de l’Ange,
vite, elles quittèrent le Tombeau,
remplies à la fois de crainte et d’une grande joie,
et elles coururent porter la nouvelle à Ses Disciples.
Et voici que JÉSUS vint à leur rencontre
et leur dit :
« Je vous salue. »
Elles s’approchèrent, LUI saisirent les PIEDS
et se prosternèrent devant LUI.
Alors JÉSUS leur dit :
« Soyez sans crainte,
allez annoncer à Mes Frères
qu’ils doivent se rendre en Galilée :
c’est là qu’ils Me verront. »
Tandis qu’elles étaient en chemin,
quelques-uns des gardes allèrent en ville
annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé.
Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens
et avoir tenu conseil,
donnèrent aux soldats une forte somme
en disant :
« Voici ce que vous direz :
“Ses Disciples sont venus voler le CORPS,
la nuit pendant que nous dormions.”
Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur,
nous lui expliquerons la chose,
et nous vous éviterons tout ennui. »
Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions.
Et cette explication s’est propagée chez les Juifs
jusqu’à aujourd’hui.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Les services de la liturgie Catholique
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Lundi 06 avril 2015 : Lundi de Pâques
Homélie :
Nous sommes entrés dans la semaine de l’octave pascale qui est comme un épanouissement de toutes les richesses contenues dans la liturgie du jour de Pâques. Chez saint Matthieu, c’est d’abord un Ange qui apparaît aux femmes pour leur annoncer la résurrection du Seigneur et les envoyer à leur tour porter cette Bonne Nouvelle aux disciples. Tremblantes à cause de cette apparition qui leur a inspiré une sorte de crainte révérencielle, elles sentent monter du fond d’elles-mêmes une joie profonde qui dynamise tout leur être. Obéissantes dans la foi à la Parole de l’ange, elles courent porte l’annonce : « Le Seigneur est ressuscité ».
C’est alors que le Ressuscité vient à leur rencontre comme pour confirmer leur mise en marche dans la foi. L’apparition ne précède pas l’acte de foi de ces femmes, elle en découle. D’ailleurs, n’est-ce pas parce qu’elles ont posé un acte de foi en entendant les paroles de l’ange qu’elles peuvent reconnaître le Seigneur qui leur apparaît ? « Je vous salue », plus exactement : Réjouissez-vous » ! Telles sont les premières paroles du Christ ressuscité à leur égard qui les confirme dans cette joie de la résurrection et les conforte dans son annonce : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront ». Jésus les envoie vers la Galilée. Ne nous y trompons pas. Il ne s’agit pas d’un retour en arrière, là où tout avait commencé. Non, il s’agit plutôt d’un appel adressé aux disciples à revenir aux sources de leur histoire pour relire celle-ci à partir et à la lumière de la résurrection pour découvrir son véritable sens de salut.
C’est précisément ce que ne font pas les chefs des prêtres et les anciens dont le passage d’évangile de ce jour nous décrit la réaction à la suite du rapport des gardes du tombeau. Plutôt que d’accueillir la réalité du fait dans toute sa force et de se laisser interpeler par elle, ils tiennent conseil pour chercher une explication plausible pour la raison et bien sûr à leur avantage. Ce conseil ressemble étrangement à celui qu’ils tinrent avant la Passion (cf. Mt 26, 3). On ne cherche pas à lire les faits mais on projette sur eux ce que l’on voudrait qu’ils soient. Et le pire c’est que ceux qui font cela savent pertinemment qu’ils font mentir les faits : sinon pourquoi payer les soldats ? Cet argent rappelle celui qui fut donné à Judas pour trahir son Maître. De même que la mort du Seigneur fut pesée avec de l’argent ainsi en est-il de sa résurrection. On cherche à tuer la vie jaillie du tombeau par le mensonge et la corruption.
L’évangile nous dit que « les soldats prirent l’argent et suivirent la leçon ». Ils obéissent non pas à une Parole qui libère mais obéisse à une « leçon » et se font les esclaves du mensonge. Au témoignage de la résurrection de la part des femmes s’oppose ainsi le faux-témoignage de la part des soldats.
Cependant le mensonge porte en soi la contradiction : « Voilà ce que vous raconterez : ‘ ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions ». Comment en effet affirmer en même temps que l’on dormait et que pourtant on a été témoin du vol d’un corps ?
Cette explication, pourtant perdura jusqu’au temps de Matthieu et même jusqu’à nos jours puisqu’elle sera reprise dans les débats au siècle dernier concernant l’historicité de la personne de Jésus et des récits évangéliques. Quoi qu’il en soit, cela nous rappelle que la résurrection, même si nous avons des raisons d’y croire fera toujours appel en chacun à une option fondamentale de foi.
« Seigneur, nous voulons en ce jour renouveler notre acte de foi en ta résurrection. Nous voulons accueillir dans la foi ta vie de Ressuscité. Viens chasser de nos cœurs tout doute qui pourrait nous habiter sur la puissance de ta résurrection dans nos vies. Nous voulons faire nôtre la proclamation de foi de ton apôtre Pierre et redire avec lui ces paroles du Psaume : ‘Je regardais le Seigneur sans relâche, s'il est à mon côté, je ne tombe pas. Oui, mon cœur est dans l'allégresse, ma langue chante de joie ; ma chair elle-même reposera dans l'espérance : tu ne peux pas m'abandonner à la mort ni laisser ton fidèle connaître la corruption. Tu m'as montré le chemin de la vie, tu me rempliras d'allégresse par ta présence.’ »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église
Homélies sur les évangiles, 21, 5-6; PL 76, 1172 (trad. Véricel, Les Pères commentent, p. 341)
C'est volontairement qu'il est dit : « Il vous précède en Galilée : là vous le verrez, comme il vous l'a dit. » Galilée veut dire « fin de la captivité ». Le Rédempteur, lui, était déjà passé de la passion à la résurrection, de la mort à la vie, du châtiment à la gloire, de la corruption à l'incorruptibilité. Mais si les disciples, après la résurrection, le voient d'abord en Galilée, c'est que, plus tard, nous ne contemplerons, dans la joie, la gloire de sa résurrection que si nous quittons nos vices pour les sommets de la vertu. Il y a un déplacement à faire : si la nouvelle est connue au sépulcre, c'est ailleurs que le Christ se montre...
Il y avait deux vies ; nous en connaissions une, mais pas l'autre. Il y avait une vie mortelle et une immortelle, une corruptible et l'autre incorruptible, une de mort et l'autre de résurrection. Alors vint le Médiateur entre Dieu et les hommes, l'homme Jésus Christ (1Tm 2,5), qui se chargea de la première vie et nous révéla l'autre, qui perdit l'une en mourant et nous révéla l'autre en ressuscitant. S'il nous avait promis, à nous qui connaissions la vie mortelle, une résurrection de la chair sans nous en donner une preuve palpable, qui aurait pu ajouter foi en ses promesses ?
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Lundi 06 avril 2015 : Lundi de Pâques
- Lundi de Pâques:
- Lundi de Pâques
Octave de Pâques I
Cette semaine est comme un long dimanche se prolongeant sur huit jours, où chaque jour, férie solennelle, est Jour de Pâques. Il n'est pas d'autre cas dans l'année liturgique où tous les jours d'une semaine ont le titre de « solennité ».
Le même verset de l'alléluia chanté chaque jour en donne la tonalité festive : « Voici le jour que fit le Seigneur, qu'il soit pour nous jour de fête et de joie », et en chaque prière eucharistique, tout au long de cette première semaine, nous célébrerons « le jour très saint où ressuscita selon la chair notre Seigneur Jésus Christ ».
Ainsi prenons-nous conscience en ce temps trop vite écoulé, d'un moment d'éternité, d'une fête continue, prélude à une jubilation céleste ininterrompue, un au-delà du voile, les cieux et la terre nouvelle, la Jérusalem céleste. Toutes les lectures bibliques sont tirées uniquement du Nouveau Testament, les références à la première Alliance parlant éloquemment par la catéchèse de l'apôtre Pierre et la résonance des psaumes.
Aujourd'hui : Lundi de Pâques
Dans le Livre des Actes des Apôtres, nous entendons le discours de Pierre à la foule : message pascal de la mort et de la résurrection du Christ
Psaume 16 (15) : ma part d'héritage
Évangile de Matthieu : Jésus apparaît aux saintes femmes
À la victime pascale, chrétiens, offrez le sacrifice de louange.
L'Agneau a racheté les brebis ;
le Christ innocent a réconcilié l'homme pécheur avec le Père.
La mort et la vie s'affrontèrent en un duel prodigieux.
Le maître de la vie mourut ; vivant, il règne.
« Dis-nous, Marie-Madeleine, qu'as-tu vu en chemin ? »
« J'ai vu le sépulcre du Christ vivant, j'ai vu la gloire du Ressuscité.
J'ai vu les anges ses témoins, le suaire et les vêtements.
Le Christ, mon espérance, est ressuscité !
Il vous précédera en Galilée. »
Nous le savons : le Christ est vraiment ressuscité des morts.
Roi victorieux, prends-nous tous en pitié !
(Séquence de Pâques)
Sources Vives n°91
©Evangelizo.org
Homélie :
Nous sommes entrés dans la semaine de l’octave pascale qui est comme un épanouissement de toutes les richesses contenues dans la liturgie du jour de Pâques. Chez saint Matthieu, c’est d’abord un Ange qui apparaît aux femmes pour leur annoncer la résurrection du Seigneur et les envoyer à leur tour porter cette Bonne Nouvelle aux disciples. Tremblantes à cause de cette apparition qui leur a inspiré une sorte de crainte révérencielle, elles sentent monter du fond d’elles-mêmes une joie profonde qui dynamise tout leur être. Obéissantes dans la foi à la Parole de l’ange, elles courent porte l’annonce : « Le Seigneur est ressuscité ».
C’est alors que le Ressuscité vient à leur rencontre comme pour confirmer leur mise en marche dans la foi. L’apparition ne précède pas l’acte de foi de ces femmes, elle en découle. D’ailleurs, n’est-ce pas parce qu’elles ont posé un acte de foi en entendant les paroles de l’ange qu’elles peuvent reconnaître le Seigneur qui leur apparaît ? « Je vous salue », plus exactement : Réjouissez-vous » ! Telles sont les premières paroles du Christ ressuscité à leur égard qui les confirme dans cette joie de la résurrection et les conforte dans son annonce : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront ». Jésus les envoie vers la Galilée. Ne nous y trompons pas. Il ne s’agit pas d’un retour en arrière, là où tout avait commencé. Non, il s’agit plutôt d’un appel adressé aux disciples à revenir aux sources de leur histoire pour relire celle-ci à partir et à la lumière de la résurrection pour découvrir son véritable sens de salut.
C’est précisément ce que ne font pas les chefs des prêtres et les anciens dont le passage d’évangile de ce jour nous décrit la réaction à la suite du rapport des gardes du tombeau. Plutôt que d’accueillir la réalité du fait dans toute sa force et de se laisser interpeler par elle, ils tiennent conseil pour chercher une explication plausible pour la raison et bien sûr à leur avantage. Ce conseil ressemble étrangement à celui qu’ils tinrent avant la Passion (cf. Mt 26, 3). On ne cherche pas à lire les faits mais on projette sur eux ce que l’on voudrait qu’ils soient. Et le pire c’est que ceux qui font cela savent pertinemment qu’ils font mentir les faits : sinon pourquoi payer les soldats ? Cet argent rappelle celui qui fut donné à Judas pour trahir son Maître. De même que la mort du Seigneur fut pesée avec de l’argent ainsi en est-il de sa résurrection. On cherche à tuer la vie jaillie du tombeau par le mensonge et la corruption.
L’évangile nous dit que « les soldats prirent l’argent et suivirent la leçon ». Ils obéissent non pas à une Parole qui libère mais obéisse à une « leçon » et se font les esclaves du mensonge. Au témoignage de la résurrection de la part des femmes s’oppose ainsi le faux-témoignage de la part des soldats.
Cependant le mensonge porte en soi la contradiction : « Voilà ce que vous raconterez : ‘ ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions ». Comment en effet affirmer en même temps que l’on dormait et que pourtant on a été témoin du vol d’un corps ?
Cette explication, pourtant perdura jusqu’au temps de Matthieu et même jusqu’à nos jours puisqu’elle sera reprise dans les débats au siècle dernier concernant l’historicité de la personne de Jésus et des récits évangéliques. Quoi qu’il en soit, cela nous rappelle que la résurrection, même si nous avons des raisons d’y croire fera toujours appel en chacun à une option fondamentale de foi.
« Seigneur, nous voulons en ce jour renouveler notre acte de foi en ta résurrection. Nous voulons accueillir dans la foi ta vie de Ressuscité. Viens chasser de nos cœurs tout doute qui pourrait nous habiter sur la puissance de ta résurrection dans nos vies. Nous voulons faire nôtre la proclamation de foi de ton apôtre Pierre et redire avec lui ces paroles du Psaume : ‘Je regardais le Seigneur sans relâche, s'il est à mon côté, je ne tombe pas. Oui, mon cœur est dans l'allégresse, ma langue chante de joie ; ma chair elle-même reposera dans l'espérance : tu ne peux pas m'abandonner à la mort ni laisser ton fidèle connaître la corruption. Tu m'as montré le chemin de la vie, tu me rempliras d'allégresse par ta présence.’ »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église
Homélies sur les évangiles, 21, 5-6; PL 76, 1172 (trad. Véricel, Les Pères commentent, p. 341)
« Allez dire à ses disciples : ' Il est ressuscité et il vous précède en Galilée ; c'est là que vous le verrez' » (Mt 28,7)
C'est volontairement qu'il est dit : « Il vous précède en Galilée : là vous le verrez, comme il vous l'a dit. » Galilée veut dire « fin de la captivité ». Le Rédempteur, lui, était déjà passé de la passion à la résurrection, de la mort à la vie, du châtiment à la gloire, de la corruption à l'incorruptibilité. Mais si les disciples, après la résurrection, le voient d'abord en Galilée, c'est que, plus tard, nous ne contemplerons, dans la joie, la gloire de sa résurrection que si nous quittons nos vices pour les sommets de la vertu. Il y a un déplacement à faire : si la nouvelle est connue au sépulcre, c'est ailleurs que le Christ se montre...
Il y avait deux vies ; nous en connaissions une, mais pas l'autre. Il y avait une vie mortelle et une immortelle, une corruptible et l'autre incorruptible, une de mort et l'autre de résurrection. Alors vint le Médiateur entre Dieu et les hommes, l'homme Jésus Christ (1Tm 2,5), qui se chargea de la première vie et nous révéla l'autre, qui perdit l'une en mourant et nous révéla l'autre en ressuscitant. S'il nous avait promis, à nous qui connaissions la vie mortelle, une résurrection de la chair sans nous en donner une preuve palpable, qui aurait pu ajouter foi en ses promesses ?
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Mardi 7 Avril 2015
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
[Psaume 32 (33), entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=07/04/2015
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Mardi dans l’Octave de Pâques
Solennité du SEIGNEUR
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
(Première lecture)
Livre des Actes des Apôtres 2 : 36 à 41
« Convertissez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au NOM de JÉSUS CHRIST »
Le jour de la Pentecôte, Pierre disait à la foule :
« Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude :
DIEU L’a fait SEIGNEUR et CHRIST,
ce JÉSUS que vous aviez crucifié. »
Les auditeurs furent touchés au cœur ;
ils dirent à Pierre et aux autres Apôtres :
« Frères, que devons-nous faire ? »
Pierre leur répondit :
« Convertissez-vous,
et que chacun de vous soit baptisé au NOM de JÉSUS CHRIST
pour le pardon de ses péchés ;
vous recevrez alors le DON du SAINT-ESPRIT.
Car la PROMESSE est pour vous,
pour vos enfants
et pour tous ceux qui sont loin,
aussi nombreux que le SEIGNEUR notre DIEU les appellera. »
Par bien d’autres Paroles encore,
Pierre les adjurait et les exhortait en disant :
« Détournez-vous de cette génération tortueuse,
et vous serez sauvés. »
Alors, ceux qui avaient accueilli la Parole de Pierre
furent baptisés.
Ce jour- là, environ trois mille personnes
se joignirent à eux.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre des Actes des Apôtres 2 : 36 à 41
« Convertissez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au NOM de JÉSUS CHRIST »
Le jour de la Pentecôte, Pierre disait à la foule :
« Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude :
DIEU L’a fait SEIGNEUR et CHRIST,
ce JÉSUS que vous aviez crucifié. »
Les auditeurs furent touchés au cœur ;
ils dirent à Pierre et aux autres Apôtres :
« Frères, que devons-nous faire ? »
Pierre leur répondit :
« Convertissez-vous,
et que chacun de vous soit baptisé au NOM de JÉSUS CHRIST
pour le pardon de ses péchés ;
vous recevrez alors le DON du SAINT-ESPRIT.
Car la PROMESSE est pour vous,
pour vos enfants
et pour tous ceux qui sont loin,
aussi nombreux que le SEIGNEUR notre DIEU les appellera. »
Par bien d’autres Paroles encore,
Pierre les adjurait et les exhortait en disant :
« Détournez-vous de cette génération tortueuse,
et vous serez sauvés. »
Alors, ceux qui avaient accueilli la Parole de Pierre
furent baptisés.
Ce jour- là, environ trois mille personnes
se joignirent à eux.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Louange au DIEU CRÉATEUR et SAUVEUR
[Psaume 32 (33), entièrement]
Psaume 32 (33) : 4 et 5, 18 et 19, 20 et 22
R/ Toute la Terre, SEIGNEUR, est remplie de Ton Amour.
Oui, Elle est Droite, la Parole du SEIGNEUR ;
IL est FIDÈLE en tout ce qu'IL fait.
IL aime le Bon Droit et la Justice ;
la Terre est remplie de Son AMOUR.
R/
DIEU veille sur ceux qui LE craignent,
qui mettent leur espoir en Son AMOUR,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.
R/
Nous attendons notre Vie du SEIGNEUR :
IL est pour nous un APPUI, un BOUCLIER.
Que Ton AMOUR, SEIGNEUR, soit sur nous
comme notre espoir est en TOI !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Oui, Elle est Droite, la Parole du SEIGNEUR ;
IL est FIDÈLE en tout ce qu'IL fait.
IL aime le Bon Droit et la Justice ;
la Terre est remplie de Son AMOUR.
R/
DIEU veille sur ceux qui LE craignent,
qui mettent leur espoir en Son AMOUR,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.
R/
Nous attendons notre Vie du SEIGNEUR :
IL est pour nous un APPUI, un BOUCLIER.
Que Ton AMOUR, SEIGNEUR, soit sur nous
comme notre espoir est en TOI !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 20 : 11 à 18
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Voici le jour que fit le SEIGNEUR,
qu’IL soit pour nous jour de FÊTE et de JOIE !
Alléluia.
(Ps 117, 24)
« “J’ai vu le SEIGNEUR !”, et elle raconta ce qu’IL lui avait dit »
En ce temps- là,
Marie Madeleine se tenait près du Tombeau,
au-dehors, tout en pleurs.
Et en pleurant,
elle se pencha vers le Tombeau.
Elle aperçoit Deux Anges vêtus de blanc,
assis l’un à la tête et l’autre aux pieds,
à l’endroit où avait reposé le CORPS de JÉSUS.
Ils lui demandent :
« Femme, pourquoi pleures-tu ? »
Elle leur répond :
« On a enlevé mon SEIGNEUR,
et je ne sais pas où on L’a déposé. »
Ayant dit cela, elle se retourna ;
elle aperçoit JÉSUS qui se tenait là,
mais elle ne savait pas que c’était JÉSUS.
JÉSUS lui dit :
« Femme, pourquoi pleures-tu ?
Qui cherches-tu ? »
Le prenant pour le jardinier, elle LUI répond :
« Si c’est TOI qui L’as emporté,
dis-Moi où TU L’as déposé,
et Moi, j’irai LE prendre. »
JÉSUS lui dit alors :
« Marie ! »
S’étant retournée, elle LUI dit en hébreu :
« RABBOUNI ! »,
c’est-à-dire : MAÎTRE.
JÉSUS reprend :
« Ne Me retiens pas,
car Je ne suis pas encore monté vers le PÈRE.
Va trouver Mes Frères pour leur dire
que Je monte vers Mon PÈRE et Votre PÈRE,
vers Mon DIEU et Votre DIEU. »
Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux Disciples :
« J’ai vu le SEIGNEUR ! »,
et elle raconta ce qu’IL lui avait dit.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Voici le jour que fit le SEIGNEUR,
qu’IL soit pour nous jour de FÊTE et de JOIE !
Alléluia.
(Ps 117, 24)
« “J’ai vu le SEIGNEUR !”, et elle raconta ce qu’IL lui avait dit »
En ce temps- là,
Marie Madeleine se tenait près du Tombeau,
au-dehors, tout en pleurs.
Et en pleurant,
elle se pencha vers le Tombeau.
Elle aperçoit Deux Anges vêtus de blanc,
assis l’un à la tête et l’autre aux pieds,
à l’endroit où avait reposé le CORPS de JÉSUS.
Ils lui demandent :
« Femme, pourquoi pleures-tu ? »
Elle leur répond :
« On a enlevé mon SEIGNEUR,
et je ne sais pas où on L’a déposé. »
Ayant dit cela, elle se retourna ;
elle aperçoit JÉSUS qui se tenait là,
mais elle ne savait pas que c’était JÉSUS.
JÉSUS lui dit :
« Femme, pourquoi pleures-tu ?
Qui cherches-tu ? »
Le prenant pour le jardinier, elle LUI répond :
« Si c’est TOI qui L’as emporté,
dis-Moi où TU L’as déposé,
et Moi, j’irai LE prendre. »
JÉSUS lui dit alors :
« Marie ! »
S’étant retournée, elle LUI dit en hébreu :
« RABBOUNI ! »,
c’est-à-dire : MAÎTRE.
JÉSUS reprend :
« Ne Me retiens pas,
car Je ne suis pas encore monté vers le PÈRE.
Va trouver Mes Frères pour leur dire
que Je monte vers Mon PÈRE et Votre PÈRE,
vers Mon DIEU et Votre DIEU. »
Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux Disciples :
« J’ai vu le SEIGNEUR ! »,
et elle raconta ce qu’IL lui avait dit.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 7 Avril 2015
Le kérigme : l’annonce qui correspond à la soif d’infini de chaque cœur humain
Evangile selon St Jean, chapitre 20, 11-18
Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau.
Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus.
Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. »
Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. »
Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître.
Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »
Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.
Prière d'introduction
Sainte Trinité, aidez-moi à découvrir la présence amoureuse du Père, du Fils et de l’Esprit, trois personnes, un seul Dieu dans mon âme. Au nom du Père...
Demande
Jésus, que je te connaisse et qu’en te connaissant je ne puisse pas cesser de t’annoncer à mes frères.
Points de réflexion
1.Hier nous en sommes restés à l’annonce faite par Jésus aux femmes et à celle de saint Pierre aux habitants de Jérusalem.
Aujourd’hui, nous assistons à la conclusion et aux résultats de cette première annonce. Marie Madeleine, les hommes et les femmes qui ont accueilli la foi avaient un cœur inquiet, qui attendait la venue d’un Sauveur, ils chantaient avec le psalmiste aujourd’hui : « Nous attendons notre vie du Seigneur : il est pour nous un appui, un bouclier. Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi ! » (Ps 32, 20.22).
2. « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » (Jn 20,15).
Avant de rencontrer Jésus, Marie Madeleine avait connu le monde, les hommes et les images de Dieu que l’on proposait à l’époque. Dans le monde hellénisé régnaient les images de ces dieux qui guérissaient, mais qui ne sauvent pas, qui offrent une meilleure qualité de vie, mais qui ne la transforment pas. C’est pourquoi, à la question de l’ange elle répond : « Je cherche mon Seigneur ».
Son Seigneur Jésus n’était pas pour elle une idée, un Dieu lointain, il faisait partie de sa vie. Marie Madeleine avait fait l’expérience d’être aimée, sauvée, par le mystère et la présence de Jésus de Nazareth, le Fils de Dieu. A la Résurrection, elle découvre la totalité du don qui nous a été fait en Jésus, quand elle devient l’apôtre du ressuscité.
Celle qui avait vu son espérance perdue par la mort de Jésus, maintenant la retrouve confirmée par la Résurrection qui vainc la mort.
Ni la mort ni l’enfer ne pourront la séparer, plus jamais, de celui que son cœur cherchait. Les auditeurs de Pierre ont été touchés aussi par la foi en Jésus et leur transformation intérieure se manifeste vite dans leur demande : « Frères, que devons-nous faire ? » (Ac 2,37).
3. Le Seigneur nous invite à retrouver notre foi et notre espérance ressuscitées comme l’a fait Marie Madeleine.
Même si notre foi faiblit parfois et est mise à l’épreuve, notre amour pour Jésus doit rester ferme, car le Seigneur n’abandonne pas un cœur qui cherche, même dans la nuit de douleur, avec amour. De cette rencontre avec Jésus ressuscité nous pourrons aussi tirer les forces pour annoncer ce que les hommes attendent : « Jésus-Christ t’aime,
il a donné sa vie pour te sauver, et maintenant il est vivant à tes côtés, chaque jour, pour t’éclairer, pour te fortifier, pour te libérer. C’est l’annonce qui correspond à la soif d’infini présente dans chaque cœur humain » (Evangelii Gaudium).
La rencontre avec Jésus et la joie qui jaillit de cette rencontre n’est pas un spiritualisme sans engagement. La foi chrétienne a une dynamique interne de sortie, d’annonce, d’évangélisation qui garantit son authenticité et son développement. Après un « Rabbouni ! » plein d’affection, Jésus ne s’attarde pas à demander à Marie Madeleine : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères ».
Aujourd’hui Jésus ressuscité nous envoie annoncer à tous les hommes la joie de lui appartenir. Les hommes et les femmes de notre monde ont soif de Jésus.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, que mon cœur ne puisse pas taire la joie de ta Résurrection, la joie de t’appartenir. Fais-moi découvrir cette dimension de la foi, qui est faite
d’annonce joyeuse et cohérente au quotidien. Que je vois le monde et les hommes et ressente cet appel impérieux qui portait saint Paul à évangéliser. Marie, « Obtiens-nous maintenant une nouvelle ardeur de ressuscités pour porter à tous l’Évangile de la vie qui triomphe de la mort. Donne-nous la sainte audace de chercher de nouvelles voies pour que parvienne à tous le don de la beauté qui ne se ternit pas » (Evangelii Gaudium).
Résolution
Chercher une activité missionnaire dans laquelle je puisse aider pour faire connaître l’Évangile aux hommes.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 7 Avril 2015
Le kérigme : l’annonce qui correspond à la soif d’infini de chaque cœur humain
Evangile selon St Jean, chapitre 20, 11-18
Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau.
Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus.
Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. »
Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. »
Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître.
Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »
Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.
Prière d'introduction
Sainte Trinité, aidez-moi à découvrir la présence amoureuse du Père, du Fils et de l’Esprit, trois personnes, un seul Dieu dans mon âme. Au nom du Père...
Demande
Jésus, que je te connaisse et qu’en te connaissant je ne puisse pas cesser de t’annoncer à mes frères.
Points de réflexion
1.Hier nous en sommes restés à l’annonce faite par Jésus aux femmes et à celle de saint Pierre aux habitants de Jérusalem.
Aujourd’hui, nous assistons à la conclusion et aux résultats de cette première annonce. Marie Madeleine, les hommes et les femmes qui ont accueilli la foi avaient un cœur inquiet, qui attendait la venue d’un Sauveur, ils chantaient avec le psalmiste aujourd’hui : « Nous attendons notre vie du Seigneur : il est pour nous un appui, un bouclier. Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi ! » (Ps 32, 20.22).
2. « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » (Jn 20,15).
Avant de rencontrer Jésus, Marie Madeleine avait connu le monde, les hommes et les images de Dieu que l’on proposait à l’époque. Dans le monde hellénisé régnaient les images de ces dieux qui guérissaient, mais qui ne sauvent pas, qui offrent une meilleure qualité de vie, mais qui ne la transforment pas. C’est pourquoi, à la question de l’ange elle répond : « Je cherche mon Seigneur ».
Son Seigneur Jésus n’était pas pour elle une idée, un Dieu lointain, il faisait partie de sa vie. Marie Madeleine avait fait l’expérience d’être aimée, sauvée, par le mystère et la présence de Jésus de Nazareth, le Fils de Dieu. A la Résurrection, elle découvre la totalité du don qui nous a été fait en Jésus, quand elle devient l’apôtre du ressuscité.
Celle qui avait vu son espérance perdue par la mort de Jésus, maintenant la retrouve confirmée par la Résurrection qui vainc la mort.
Ni la mort ni l’enfer ne pourront la séparer, plus jamais, de celui que son cœur cherchait. Les auditeurs de Pierre ont été touchés aussi par la foi en Jésus et leur transformation intérieure se manifeste vite dans leur demande : « Frères, que devons-nous faire ? » (Ac 2,37).
3. Le Seigneur nous invite à retrouver notre foi et notre espérance ressuscitées comme l’a fait Marie Madeleine.
Même si notre foi faiblit parfois et est mise à l’épreuve, notre amour pour Jésus doit rester ferme, car le Seigneur n’abandonne pas un cœur qui cherche, même dans la nuit de douleur, avec amour. De cette rencontre avec Jésus ressuscité nous pourrons aussi tirer les forces pour annoncer ce que les hommes attendent : « Jésus-Christ t’aime,
il a donné sa vie pour te sauver, et maintenant il est vivant à tes côtés, chaque jour, pour t’éclairer, pour te fortifier, pour te libérer. C’est l’annonce qui correspond à la soif d’infini présente dans chaque cœur humain » (Evangelii Gaudium).
La rencontre avec Jésus et la joie qui jaillit de cette rencontre n’est pas un spiritualisme sans engagement. La foi chrétienne a une dynamique interne de sortie, d’annonce, d’évangélisation qui garantit son authenticité et son développement. Après un « Rabbouni ! » plein d’affection, Jésus ne s’attarde pas à demander à Marie Madeleine : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères ».
Aujourd’hui Jésus ressuscité nous envoie annoncer à tous les hommes la joie de lui appartenir. Les hommes et les femmes de notre monde ont soif de Jésus.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, que mon cœur ne puisse pas taire la joie de ta Résurrection, la joie de t’appartenir. Fais-moi découvrir cette dimension de la foi, qui est faite
d’annonce joyeuse et cohérente au quotidien. Que je vois le monde et les hommes et ressente cet appel impérieux qui portait saint Paul à évangéliser. Marie, « Obtiens-nous maintenant une nouvelle ardeur de ressuscités pour porter à tous l’Évangile de la vie qui triomphe de la mort. Donne-nous la sainte audace de chercher de nouvelles voies pour que parvienne à tous le don de la beauté qui ne se ternit pas » (Evangelii Gaudium).
Résolution
Chercher une activité missionnaire dans laquelle je puisse aider pour faire connaître l’Évangile aux hommes.
SOURCE : Catholique.org
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