Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Dimanche 16 Novembre 2014
L’amour, notre premier talent
Evangile selon St Matthieu, chapitre 25, 14-30
Jésus parlait à ses disciples de sa venue ; il disait cette parabole : « Un homme, qui partait en voyage, appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l’un il donna une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul, à chacun selon ses capacités. Puis il partit.
Aussitôt, celui qui avait reçu cinq talents s’occupa de les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un creusa la terre et enfouit l’argent de son maître.
Longtemps après, leur maître revient et il leur demande des comptes. Celui qui avait reçu les cinq talents s’avança en apportant cinq autres talents et dit : ’Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres. ? Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.’
Celui qui avait reçu deux talents s’avança ensuite et dit : ’Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres. ? Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.’
Celui qui avait reçu un seul talent s’avança ensuite et dit : ’Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé enfouir ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.’
Son maître lui répliqua : ’Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. Car celui qui a recevra encore, et il sera dans l’abondance. Mais celui qui n’a rien se fera enlever même ce qu’il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents !’ »
Prière d'introduction
Seigneur, je crois que tu es le maître de ma vie. Tout ce que j’ai vient de toi. Et tout va retourner à toi. C’est toi le seul à qui je peux offrir toute ma vie.
Demande
Avoir conscience des talents que Dieu nous a donnés et les mettre à son service.
Points de réflexion
1. Nous sommes ici à la fin de l’Évangile de Matthieu, dans le dernier chapitre avant le récit de la Passion.
Dans ce chapitre, Matthieu reporte certaines paroles de Jésus concernant la fin du monde et le jugement. Ce passage ne concerne pas tellement la fin du monde, mais plutôt le jugement personnel de chaque homme après sa mort.
Et Jésus prend l’exemple d’un homme riche qui part en voyage, et confie à trois de ses serviteurs de l’argent afin qu’ils le fassent fructifier.
2. Dans cette parabole, il est important de noter que ce n’est pas d’abord la quantité de talents que les serviteurs ont reçue, ni le résultat qu’ils ont produit, qui importent.
Ce que le maître juge c’est que les deux premiers ont accompli ce qu’il fallait pour faire fructifier son bien, tandis que le troisième a simplement enterré l’argent et n’en a rien fait.
Jésus ne nous a pas donné nos talents et nos qualités pour que nous les cachions, mais bien pour que nous les fassions fructifier, pour que nous les développions, pour son service et pour le service de notre prochain.
3. Cet Évangile doit aussi se lire à la lumière de tout le reste de l’enseignement de Jésus.
Quels sont les talents que Jésus apprécie le plus, ceux qu’il veut nous voir développer ?
Jésus nous demande d’abord d’aimer, d’aimer Dieu et le prochain. L’amour que nous avons dans notre cœur est un talent que nous avons tous, et le talent le plus important. Et nous pouvons faire grandir cet amour. Jésus nous demande de vivre d’amour.
Et cela se manifeste de nombreuses manières : la douceur, l’humilité, le pardon, le service, la miséricorde,...
Dialogue avec le Christ
Seigneur, merci de nous faire confiance au point de nous donner la capacité d’aimer librement. Tu nous aimes et tu veux notre amour. Grâce à toi chaque acte d’amour que je fais peut porter de grands fruits, des fruits pour la vie éternelle.
Résolution
Prendre la décision de développer mes qualités pour le service des personnes avec lesquelles je vis.
SOURCE : Catholique . org
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Dimanche 16 Novembre 2014
L’amour, notre premier talent
Evangile selon St Matthieu, chapitre 25, 14-30
Jésus parlait à ses disciples de sa venue ; il disait cette parabole : « Un homme, qui partait en voyage, appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l’un il donna une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul, à chacun selon ses capacités. Puis il partit.
Aussitôt, celui qui avait reçu cinq talents s’occupa de les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un creusa la terre et enfouit l’argent de son maître.
Longtemps après, leur maître revient et il leur demande des comptes. Celui qui avait reçu les cinq talents s’avança en apportant cinq autres talents et dit : ’Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres. ? Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.’
Celui qui avait reçu deux talents s’avança ensuite et dit : ’Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres. ? Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.’
Celui qui avait reçu un seul talent s’avança ensuite et dit : ’Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé enfouir ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.’
Son maître lui répliqua : ’Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. Car celui qui a recevra encore, et il sera dans l’abondance. Mais celui qui n’a rien se fera enlever même ce qu’il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents !’ »
Prière d'introduction
Seigneur, je crois que tu es le maître de ma vie. Tout ce que j’ai vient de toi. Et tout va retourner à toi. C’est toi le seul à qui je peux offrir toute ma vie.
Demande
Avoir conscience des talents que Dieu nous a donnés et les mettre à son service.
Points de réflexion
1. Nous sommes ici à la fin de l’Évangile de Matthieu, dans le dernier chapitre avant le récit de la Passion.
Dans ce chapitre, Matthieu reporte certaines paroles de Jésus concernant la fin du monde et le jugement. Ce passage ne concerne pas tellement la fin du monde, mais plutôt le jugement personnel de chaque homme après sa mort.
Et Jésus prend l’exemple d’un homme riche qui part en voyage, et confie à trois de ses serviteurs de l’argent afin qu’ils le fassent fructifier.
2. Dans cette parabole, il est important de noter que ce n’est pas d’abord la quantité de talents que les serviteurs ont reçue, ni le résultat qu’ils ont produit, qui importent.
Ce que le maître juge c’est que les deux premiers ont accompli ce qu’il fallait pour faire fructifier son bien, tandis que le troisième a simplement enterré l’argent et n’en a rien fait.
Jésus ne nous a pas donné nos talents et nos qualités pour que nous les cachions, mais bien pour que nous les fassions fructifier, pour que nous les développions, pour son service et pour le service de notre prochain.
3. Cet Évangile doit aussi se lire à la lumière de tout le reste de l’enseignement de Jésus.
Quels sont les talents que Jésus apprécie le plus, ceux qu’il veut nous voir développer ?
Jésus nous demande d’abord d’aimer, d’aimer Dieu et le prochain. L’amour que nous avons dans notre cœur est un talent que nous avons tous, et le talent le plus important. Et nous pouvons faire grandir cet amour. Jésus nous demande de vivre d’amour.
Et cela se manifeste de nombreuses manières : la douceur, l’humilité, le pardon, le service, la miséricorde,...
Dialogue avec le Christ
Seigneur, merci de nous faire confiance au point de nous donner la capacité d’aimer librement. Tu nous aimes et tu veux notre amour. Grâce à toi chaque acte d’amour que je fais peut porter de grands fruits, des fruits pour la vie éternelle.
Résolution
Prendre la décision de développer mes qualités pour le service des personnes avec lesquelles je vis.
SOURCE : Catholique . org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Lumen, Bonjour Maud,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Dimanche 16 Novembre 2014
33ième Dimanche du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Lien :
http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/en-marche-vers-dimanche-33e-dimanche-du-temps-ordinaire-a-integrale-des-lectures/00089251
Vu sur :
www.KTOTV.com
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=16/11/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Dimanche 16 Novembre 2014
33ième Dimanche du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Lien :
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Vu sur :
www.KTOTV.com
(Première lecture)
Livre des Proverbes 31 : 10 à 13, 19 et 20, 30 et 31
La femme vaillante fait fructifier ses talents
La femme vaillante, qui donc peut la trouver ? Elle est infiniment plus précieuse que les perles. Son mari peut avoir confiance en elle : au lieu de lui coûter, elle l'enrichira. Tous les jours de sa vie, elle lui épargne le malheur et lui donne le bonheur. Elle a fait provision de laine et de lin, et ses mains travaillent avec entrain. Sa main saisit la quenouille, ses doigts dirigent le fuseau. Ses doigts s'ouvrent en faveur du pauvre, elle tend la main au malheureux.
Décevante est la grâce, et vaine la beauté ; la femme qui craint le SEIGNEUR est seule digne de louange. Reconnaissez les fruits de son travail : sur la place publique, on fera l'éloge de son activité.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre des Proverbes 31 : 10 à 13, 19 et 20, 30 et 31
La femme vaillante fait fructifier ses talents
La femme vaillante, qui donc peut la trouver ? Elle est infiniment plus précieuse que les perles. Son mari peut avoir confiance en elle : au lieu de lui coûter, elle l'enrichira. Tous les jours de sa vie, elle lui épargne le malheur et lui donne le bonheur. Elle a fait provision de laine et de lin, et ses mains travaillent avec entrain. Sa main saisit la quenouille, ses doigts dirigent le fuseau. Ses doigts s'ouvrent en faveur du pauvre, elle tend la main au malheureux.
Décevante est la grâce, et vaine la beauté ; la femme qui craint le SEIGNEUR est seule digne de louange. Reconnaissez les fruits de son travail : sur la place publique, on fera l'éloge de son activité.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le bonheur des fidèles
Chant des pèlerinages
Psaume 127 (128) : 1 et 2, 3, 4 et 5c et 6a
R/ Heureux le serviteur fidèle :
DIEu lui confie Sa MAISON !
Heureux qui craint le SEIGNEUR
et marche selon Ses VOIES !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! À toi, le bonheur !
R/
Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d'olivier.
R/
Voilà comment sera béni
l'homme qui craint le SEIGNEUR.
Que le SEIGNEUR te bénisse tous les jours de ta vie,
et tu verras les fils de tes fils
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
DIEu lui confie Sa MAISON !
Heureux qui craint le SEIGNEUR
et marche selon Ses VOIES !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! À toi, le bonheur !
R/
Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d'olivier.
R/
Voilà comment sera béni
l'homme qui craint le SEIGNEUR.
Que le SEIGNEUR te bénisse tous les jours de ta vie,
et tu verras les fils de tes fils
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
(Deuxième lecture)
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 5 : 1 à 6
Soyons vigilants pour attendre la VENUE du SEIGNEUR
Frères,
au Sujet de la VENUE du SEIGNEUR, il n'est pas nécessaire qu'on vous parle de délais ou de dates. Vous savez très bien que le JOUR du SEIGNEUR viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les gens diront : « Quelle paix ! quelle tranquillité ! », c'est alors que, tout à coup, la catastrophe s'abattra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte : ils ne pourront pas y échapper. Mais vous, frères, comme vous n'êtes pas dans les ténèbres, ce jour ne vous surprendra pas comme un voleur. En effet, vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour ; nous n'appartenons pas à la nuit et aux ténèbres. Alors, ne restons pas endormis comme les autres, mais soyons vigilants et restons sobres.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 5 : 1 à 6
Soyons vigilants pour attendre la VENUE du SEIGNEUR
Frères,
au Sujet de la VENUE du SEIGNEUR, il n'est pas nécessaire qu'on vous parle de délais ou de dates. Vous savez très bien que le JOUR du SEIGNEUR viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les gens diront : « Quelle paix ! quelle tranquillité ! », c'est alors que, tout à coup, la catastrophe s'abattra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte : ils ne pourront pas y échapper. Mais vous, frères, comme vous n'êtes pas dans les ténèbres, ce jour ne vous surprendra pas comme un voleur. En effet, vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour ; nous n'appartenons pas à la nuit et aux ténèbres. Alors, ne restons pas endormis comme les autres, mais soyons vigilants et restons sobres.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 25 : 14 à 30
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Voici qu'IL vient sans tarder, le SEIGNEUR : IL apporte avec LUI le salaire, pour donner à chacun selon ce qu'il aura fait.
Alléluia.
(cf. Ap 22, 12)
La VENUE du FILS de l'Homme. Faire fructifier les DONS du SEIGNEUR
JÉSUS parlait à Ses Disciples de Sa VENUE ; IL disait cette parabole : « Un homme, qui partait en voyage, appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l'un il donna une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul, à chacun selon ses capacités. Puis il partit.
Aussitôt, celui qui avait reçu cinq talents s'occupa de les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n'en avait reçu qu'un creusa la terre et enfouit l'argent de son maître.
Longtemps après, leur maître revient et il leur demande des comptes. Celui qui avait reçu les cinq talents s'avança en apportant cinq autres talents et dit : 'Seigneur, tu m'as confié cinq talents ; voilà, j'en ai gagné cinq autres. — Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t'en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.'
Celui qui avait reçu deux talents s'avança ensuite et dit : 'Seigneur, tu m'as confié deux talents ; voilà, j'en ai gagné deux autres. — Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t'en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.'
Celui qui avait reçu un seul talent s'avança ensuite et dit : 'Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n'as pas semé, tu ramasses là où tu n'as pas répandu le grain. J'ai eu peur, et je suis allé enfouir ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t'appartient.'
Son maître lui répliqua : 'Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n'ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l'ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l'aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. Car celui qui a recevra encore, et il sera dans l'abondance. Mais celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents !' »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Voici qu'IL vient sans tarder, le SEIGNEUR : IL apporte avec LUI le salaire, pour donner à chacun selon ce qu'il aura fait.
Alléluia.
(cf. Ap 22, 12)
La VENUE du FILS de l'Homme. Faire fructifier les DONS du SEIGNEUR
JÉSUS parlait à Ses Disciples de Sa VENUE ; IL disait cette parabole : « Un homme, qui partait en voyage, appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l'un il donna une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul, à chacun selon ses capacités. Puis il partit.
Aussitôt, celui qui avait reçu cinq talents s'occupa de les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n'en avait reçu qu'un creusa la terre et enfouit l'argent de son maître.
Longtemps après, leur maître revient et il leur demande des comptes. Celui qui avait reçu les cinq talents s'avança en apportant cinq autres talents et dit : 'Seigneur, tu m'as confié cinq talents ; voilà, j'en ai gagné cinq autres. — Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t'en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.'
Celui qui avait reçu deux talents s'avança ensuite et dit : 'Seigneur, tu m'as confié deux talents ; voilà, j'en ai gagné deux autres. — Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t'en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.'
Celui qui avait reçu un seul talent s'avança ensuite et dit : 'Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n'as pas semé, tu ramasses là où tu n'as pas répandu le grain. J'ai eu peur, et je suis allé enfouir ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t'appartient.'
Son maître lui répliqua : 'Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n'ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l'ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l'aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. Car celui qui a recevra encore, et il sera dans l'abondance. Mais celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents !' »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=16/11/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Dimanche 16 novembre 2014 : Saint Matthieu Un des apôtres du Christ, martyr (1er s.)
Sainte Marguerite, Reine d'Écosse (1046-1093)
Sainte Gertrude, Religieuse Bénédictine d'Eisleben (1256-1302)
Saintt Giuseppe Moscati, médecin des pauvres (1880-1927)
Sainte Marguerite, Reine d'Écosse (1046-1093)
Sainte Gertrude, Religieuse Bénédictine d'Eisleben (1256-1302)
Saintt Giuseppe Moscati, médecin des pauvres (1880-1927)
- Saint Matthieu Un des Apôtres du Christ, Martyr (1er s.):
- Saint Matthieu Un des Apôtres du Christ, Martyr (1er s.)
Le Saint Apôtre Matthieu portait tout d'abord le nom de Levi. Il était le fils d'Alphée et exerçait la profession de collecteur d'impôts (publicain). Un jour qu'il se tenait au bureau de la douane, Jésus vint à passer avec toute une foule derrière Lui, qui recevait avec avidité son enseignement. Le Seigneur tourna son regard vers Matthieu et lui dit: « Viens à ma suite!» Le publicain se leva alors et le suivit sans une pensée ou même un regard pour ce qu'il laissait derrière lui. Avant de partir sur les routes à la suite du Christ, il offrit chez lui un grand banquet, auquel prirent part Jésus et ses disciples, ainsi qu'un grand nombre de publicains et de pécheurs publics. Comme les Pharisiens s'en scandalisaient, le Seigneur dit: « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les mal portants. Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs au repentir» (Luc 5, 27; Mat. 9, 13; Mc 3, 17).
Matthieu suivit le Christ dans tous ses voyages à travers la Palestine et fut témoin de ses enseignements et de ses miracles avant sa crucifixion et après sa Résurrection. Après avoir été empli de la grâce du Saint Esprit le jour de la Pentecôte avec les autres apôtres, il fut désigné pour évangéfiser les Juifs ses compatriotes. C'est pourquoi, huit ans après l'Ascension, il rédigea le premier, en hébreu, l'évangile, c'est à dire le récit des actes et des enseignements du Sauveur, pour les populations qu'il ne pouvait pas atteindre par son enseignement oral. Cet évangile fut traduit en grec quelques années plus tard par saint Jacques, premier évêque de Jérusalem, et copié par le saint apôtre Bartholomée (cf. 11 juin). Il ne tarda pas à remplacer l'original hébreu (araméen), dont il ne reste pas d'exemplaire.
Par la suite, saint Matthieu partit répandre la Bonne Nouvelle dans le pays des Parthes et endura de nombreuses tribulations de la part des paiens. Il parvint finalement à Hiérapolis, sur les rives de l'Euphrate et réussit, par la puissance de sa prédication, à convertir un grand nombre de païens à la vérité. Il trouva le repos dans la paix du seigneur, ayant atteint un âge avancé.
Selon une autre tradition1, après avoir souffert beaucoup de mauvais traitements de la part des Parthes et des Mèdes récalcitrants à la vérité, le Saint Apôtre serait parti vivre dans les austères solitudes d'une haute montagne pour s'y consacrer à l'ascèse et à la contemplation. C'est là que le Seigneur lui serait apparu sous la forme d'un enfant et lui aurait donné un bâton, en lui ordonnant d'aller le planter près de l'église de la ville de Myrmène. L'évêque de la ville, Platon, reçut Matthieu solennellement en compagnie de tout son Clergé. Aussitôt que l'Apôtre eût planté le bâton en terre, celui-ci germa et donna des fruits d'où suintait un miel délicieux, comme un avant-goût des indicibles délices du Paradis. Une source d'eau fraîche jaillit également du pied de l'arbre et tous ceux qui s'y baignaient se trouvaient délivrés de leurs passions et des ténèbres de l'idolâtrie. Malgré tous les bienfaits qu'il procurait aux Parthes et même à la famille royale, le Saint Apôtre fut soumis par le roi à de redoutables tortures et périt finalement par le feu. Mais il parvint toutefois à convertir le tyran à la foi, par l'intermédiaire des nombreux miracles qu'accomplirent ses Saintes Reliques. Au moment d'être baptisé, le roi demanda à recevoir le nom de Matthieu. Il renversa les idoles dans tout son royaume et amena son peuple entier à la sainte Eglise. A la mort de Platon, il abdiqua, laissa son fils sur le trône et devint Evêque, selon les prescriptions laissées par le Saint Apôtre Matthieu2.
1. Rapportée par Nicéphore Calliste Xanthopoulos et reprise par Saint Nicodème l'Hagiorite, alors que la première version est celle de St Syméon Métaphraste et des anciens synaxaires.
2. D'après les synaxaires slaves, ce roi se nommait prélablement Fulvien et est commémoré comme Saint ce même jour.
Source principale : http://calendrier.egliseorthodoxe.com
- Sainte Marguerite, Reine d'Écosse (1046-1093):
- Sainte Marguerite, Reine d'Écosse (1046-1093)
Au martyrologe, on relève vingt-et-une Marguerite (dont le nom signifie perle précieuse), depuis la jeune martyre, décapitée à Antioche vers 303, jusqu'aux deux religieuses guillotinées à Orange le 9 juillet 1794 : Marguerite de Justaumont et Marguerite Charransol. La Margaret anglo-saxonne fêtée aujourd’hui, arrive chronologiquement en seconde position, et mérita si bien son prénom que l’introït de sa messe, la salue comme admirable par son exquise charité envers les pauvres ; de plus, l'évangile (Matthieu XIII, 45-46) est la parabole de la perle précieuse.
Petite nièce du saint roi Edouard le Confesseur1 , née vers 1045, Marguerite naquit exilée en Hongrie où elle resta jusqu'à l'âge de neuf ans. Revenue en Angleterre, elle dut fuir l'invasion normande (1066), et se réfugier en Ecosse où elle fut accueillie par le roi Malcolm III2 qui l’épousa en 1070, au palais de Dunfermline3. En vingt-trois ans de mariage, ce couple exemplaire eut huit enfants : six garçons (Edouard, Ethelred, Edmond, Edgard4, Alexandre5, David6) et deux filles (Edith7 et Marie) dont deux auront l’honneur des autels (David, roi d’Ecosse, et Edith, reine d'Angleterre).
Malcolm III était un rude guerrier, peu lettré, bien qu'il parlât trois langues vivantes, mais profondément amoureux et admiratif de sa femme qui, avec intuition et tact, devint l’inspiratrice des réformes du royaume : plusieurs conciles nationaux où la reine s’entretenait doctement avec les théologiens et les pontifes, ramenèrent les Ecossais aux pratiques romaines ; rappel des commandements de l'Eglise, spécialement la communion pascale et le repos dominical ; extirpation des rites païens, fâcheusement mêlés au culte, surtout pendant la messe ; proscription des mariages entre proches parents ; début du carême fixé au mercredi des cendres ; fondation d'une abbaye locale sur le modèle de Cluny ; construction d'une église dédiée à la Sainte Trinité.
Chaque matin de l'avent et du carême, la souveraine lavait les pieds de six pauvres et soignait personnellement neuf orphelins, puis, l'après-midi, avec le roi, elle servait trois cents miséreux comme des hôtes privilégiés. Si le peuple les surnommait la providence des pauvres gens, certains courtisans craignaient la ruine des finances publiques ; la reine leur répondit : « La main des pauvres, voilà bien la sûre et unique assurance des trésors royaux. Ce coffre-fort, les voleurs les plus habiles ne parviendront jamais à le forcer ! » Son ami et confesseur Thierri, son premier biographe écrivit : « Malcolm apprend de son épouse comment passer une nuit d'adoration. La ferveur du roi étonne. N'acquiert-il pas l'esprit de componction et le don des larmes, signe extérieur de repentir !... Constamment, la souveraine encourage son illustre époux aux œuvres de justice et de miséricorde aussi bien qu'à la pratique de toutes vertus chrétiennes. »
La chambre de la reine Marguerite était un véritable atelier tout rempli des ornements liturgiques qu’elle confectionnait avec de précieux tissus qu’elle faisait importer d’Italie. La nuit, après avoir pris quelque repos, elle se relevait pour prier, récitait les matines de la Sainte-Trinité, à quoi elle ajoutait celles de la Sainte-Croix ou celles de la Sainte-Vierge ; souvent, elle disait aussi l’office des morts et lisait des psaumes avant que de dire des laudes. Au matin, elle faisait quelques charités, entendait une ou plusieurs des messes basses de ses chapelains, puis assistait à la messe solennelle.
« Elle gardait la plus rigoureuse sobriété dans ses repas, ne mangeant qu’autant qu’il fallait pour ne pas mourir, et fuyant tout ce qui aurait pu flatter la sensualité. Elle paraissait plutôt goûter que manger ce qu’on lui présentait. En un mot , ses œuvres étaient plus étonnantes que ses miracles : car le don d’en faire lui fut aussi communiqué. Elle possédait l’esprit de componction dans un degré éminent. Quand elle me parlait des douceurs ineffables de la vie éternelle, ses paroles étaient accompagnées d’une grâce merveilleuse. Sa ferveur était si grande en ces occasions, qu’elle ne pouvait arrêter les larmes abondantes qui coulaient de ses yeux ; elle avait une telle tendresse de dévotion, qu’en la voyant, je me sentais pénétré d’une vive componction. Personne ne gardait plus exactement qu’elle le silence à l’église ; personne ne montrait un esprit plus attentif à la prière. »
Réaliste et lucide, Marguerite d’Ecosse établit la religion, la justice et la paix, pour le bonheur de ses sujets, et ses contemporains lui rendirent un hommage unanime : « Si, dans tout notre pays, des Higlandes au Cheviot Hills, elle fonde églises, hospices et monastères, sa réalisation principale demeure celle du bienfait. » Sous son impulsion, Malcolm fit bâtir la cathédrale de Durham, fonda le monastère de la Trinité à Dunferline, et, avec l’accord du pape, créa les évêchés de Murray et Carthneff qui s’ajoutèrent aux quatre évêchés existants. Pour l'Ecosse, les vingt-et-une années de ce règne demeurent un âge d'or venu, dirent les vieux hagiographes, de ce qu’« Une source pure donne de belles eaux ; une sainte mère, une sainte reine, forment de belles âmes. »
En 1093, Malcolm III défendait l’Ecosse contre Guillaume le Roux8, fils de Guillaume le Conquérant, quand, le 13 novembre, à Alnwick (Northumberland), il fut tué au combat, avec son fils-aîné, comme la reine en eut le pressentiment : « Le jour même de la mort du monarque, la reine apparaît triste et pensive. Elle confie à ses suivantes : Aujourd'hui, ce 13 novembre, peut-être l'Ecosse est-elle frappée d'un malheur si grand qu'elle n'en éprouva pas de semblable depuis de longues années. Le quatrième jour (16 novembre), lors d'une accalmie de santé car elle est malade depuis six mois, la souveraine se fait porter dans son oratoire. De retour en ses appartements, la fièvre qui redouble et les douleurs qui augmentent, l'obligent à s'aliter. Les chapelains recommandent son âme à Dieu. Elle envoie chercher une croix. Marguerite embrasse délicatement le crucifix et forme à plusieurs reprises, sur elle-même, le signe sacré du salut. Ensuite, serrant la croix entre ses mains, la pieuse reine y fixe don regard et récite le Miserere ... Sur ce, arrive du front son fils Edouard qui croit prudent d'énoncer la pieuse restriction mentale : Malcolm se porte bien ! La reine réplique doucement : Certes, il se porte si bien que je vais vite le rejoindre là-haut. Et puis, tous les assistants, émus jusqu'aux larmes, écoutent la dernière prière de la moribonde : Dieu tout-puissant, merci de m'avoir envoyé si grande peine, à la fin de ma vie. Puisse-t-elle, avec votre miséricorde, me purifier de mes péché ! Seigneur Jésus qui, par votre mort, avez donné la vie au monde, délivrez-moi du mal ! Marguerite expira. Il y avait dans sa mort tant de tranquillité, tant de paix, qu’ on ne saurait douter que son âme ait été admise dans le séjour de l’éternelle tranquillité, de la paix éternelle. Chose prodigieuse ! son visage sur lequel la mort avait mis sa pâleur habituelle, reçut, après la mort même, une teinte si pure et si parfaite de rose et de blanc, qu’on eût pas dit que la reine était décédée, mais qu’elle dormait. »
On enterra la reine Marguerite dans l’église de la Sainte-Trinité de Dunfermline, contre l’autel, en face de la croix qu’elle avait plantée, où elle fut bientôt rejointe par son époux. Le 21 septembre 1249, le pape accorda une indulgence à qui visiterait l’église de Dunferline au jour de sa fête ; elle fut canonisée en 1251 par Innocent IV. A l'époque de la réforme protestante (1538), ses restes furent pieusement enlevés par les catholiques et transportés en Espagne où, pour les accueillir, Philippe II édifia une chapelle à l'Escurial. En 1673, à la demande instante du recteur de l'église romaine Saint-André des Ecossais, Clément X, proclama Marguerite patronne de l'Ecosse. A ce titre, ses clients, descendants des Pictes, des Scots et des Angles, vénèrent et invoquent dans une même prière « le bon et pieux roi Malcolm, avec son épouse, la charitable Marguerite qui, tous deux, jamais les pauvres n'oublièrent. » Le chef de sainte Marguerite, donné à Marie Stuart, fut sauvé par un bénédictin qui le porta à Anvers (1597) ; on le donna aux jésuites écossais de Douai d’où il disparut à la Révolution.
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1 Saint Edouard le Confesseur, né en 1002 et mort en 1066, fut roi d’Angleterre de 1042 à 1066. Guillaume le Conquérant et Harold II se disputèrent son héritage.
2 Malcolm III Canmore, né vers 1031 et mort en 1093, fut roi d’Ecosse de 1058 à 1093.
3 Dunfermline était une résidence royale où, en souvenir de son mariage, la reine Marguerite fit construire une église en l'honneur de la Sainte-Trinité, et, selon toute vraisemblance, y plaça trois moines envoyés de Cantorbéry par l'archevêque Lanfranc (avant 1089). Les fils de Malcolm et de Marguerite poursuivirent l'œuvre commencée : la grande nef romane, qui existe encore, fut construite sous Alexandre I°, mais c'est sous David I° que la fondation prit toute son ampleur : le roi obtint de Cantorbéry (1128) une nouvelle colonie de moines avec un abbé. L'église abbatiale fut consacrée en 1150. Elle fut longtemps, la nécropole des rois d'Écosse.
4 Edgard, déposséda l’usurpateur Donald VIII (1093-1097) et fut roi d’Ecosse de 1097 à 1107.
5 Alexandre I° le Farouche, fut roi d’Ecosse de 1107 à 1124.
6 Saint David I°, né vers 1084 et mort en 1153, fut roi d’Ecosse de 1124 à 1153.
7 Sainte Edith, dite Mathilde, épousa Henri I° d’Angleterre (1100) et mourut en 1118.
8 Guillaume II le Roux, né en 1056, fut roi d’Angleterre de 1087 à 1100.
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- Sainte Gertrude, Religieuse Bénédictine d'Eisleben (1256-1302):
- Sainte Gertrude, Religieuse Bénédictine d'Eisleben (1256-1302)
L'abbaye d'Helfta, fondée par les comtes de Mansfeld en 1229, près de Eisleben (Saxe), sous la règle de saint Benoît, était un milieu où l'on cultivait les lettres et les arts.
Gertrude, née le 6 janvier 1256, sans que l'on puisse dire avec assurance dans quelle famille, fut y donnée au Seigneur par ses parents à l'âge de cinq ans et y vécut jusqu'à sa mort (16 novembre 1301 ou 1302). La jeune Gertrude, intelligente, vive, affable et diserte, sous la direction de Mechtilde de Hackeborn, se délecta dans l'étude de la langue et de la littérature latines, dans le chant et la peinture.
Elle venait d'avoir vingt-cinq ans lorsque, le 27 janvier 1281, après complies, elle découvrit la vie mystique dans une vision initiatrice : le Seigneur « la prit, la souleva et la plaça près de lui. » Ce fut une véritable conversion. « Que mon âme vous bénisse, Seigneur mon Dieu, mon Créateur ; que mon âme vous bénisse, et que mon être le plus intime confesse les miséricordes dont votre bonté sans nulle mesure m'a entourée avec une telle gratuité, ô mon très doux ami. Je rends grâces, autant que je le puis, à votre immense miséricorde ; avec elle je loue et glorifie votre patience longanime qui vous a fait dissimuler pendant toutes les années du bébé et de l’enfant, de l'adolescente et de la jeune fille, presque jusqu'à la fin de mes vingt-cinq ans : j'ai vécu dans une folie si aveugle que j'aurais fait sans remords, en pensée, parole et action, toutes mes volontés, partout où c'était possible, si vous ne m'aviez prévenu par un dégoût connaturel du mal, et un plaisir du bien, ainsi que par les corrections extérieures de mon entourage. Comme si j'avais été une païenne parmi des païens, sans jamais comprendre que vous, mon Dieu, vous récompensez le bien et châtiez le mal. Et pourtant vous m'aviez choisie dès l'enfance, dès ma cinquième année, pour vous être présentée parmi vos amis les plus dévoués au manoir de la sainte religion. Par la multitude et la grandeur de vos bienfaits, vous m’avez exaltée comme si, différente de tous les mortels, j’avais mené sur terre une vie angélique. c’est pendant cet Avent que vous commençâtes, avant que je finisse mes vingt-cinq ans pour l’Epiphanie, par un certain trouble dont mon cœur fut si ébranlé que toute légèreté juvénile commença à me paraître insipide. C’est ainsi que mon cœur fut quelque peu préparé à vous.
Que l'abîme de la Sagesse incréée appelle l'abîme de l'admirable toute-puissance, pour faire ressortir une si prodigieuse bienveillance, qui par le débordement de votre miséricorde coula par les profondeurs jusqu'au vallon de ma misère ! En la vingt-sixième année de mon âge, en cette seconde férie (lundi), si salutaire pour moi, avant la fête de la Purification de Marie, votre très chaste Mère - laquelle férie tomba alors le 6 avant les calendes de févier (27 janvier) - en cette heure désirable de l'après complies : vous, la Vérité, mon Dieu, plus serein que toute lumière, mais plus intérieur que tout secret, vous aviez résolu de diluer la densité de mes ténèbres, commençant bellement et doucement par calmer ce trouble qu'un mois auparavant vous aviez suscité en mon cœur. Par ce trouble, je pense, vous aviez essayé de détruire la tour de ma vanité et de ma curiosité, qu'avait bâtie ma superbe. Hélas! je portais alors en vain le nom et l'habit de la religion, mais cela vous servait pour trouver le moyen de me montrer mon salut. A cette heure donc, comme je me tenais au milieu du dortoir, et que je redressais ma tête inclinée pour saluer au passage une ancienne, selon le cérémonial de l'ordre, je vis un jeune homme aimable et délicat, âgé d'environ seize ans, réalisant l'idéal de beauté qui put charmer alors les yeux extérieurs de ma jeunesse. Il me dit d'un air doux et bénin : Bientôt viendra ton salut. Pourquoi te consumer de chagrin ? Tu n'as donc pas de directeur, pour que la douleur t'ait ainsi changée ? Comme il parlait, j’avais beau me savoir matériellement dans le dortoir, il me semblait que j’étais au chœur, en ce coin où j’avais accoutumé de faire une oraison si tiède, et c’est là que j’entendis la suite des paroles : Je te sauverai et te libèrerai : n’aie pas peur. J’entendis ; puis je vis une main tendre et délicate me serrer la main, comme pour appuyer ces paroles par un gage. Et il ajouta : Avec mes ennemis, tu as baisé la terre et tu as léché le miel dans les épines ; enfin, reviens à moi, et je t’enivrerai du torrent de ma volupté divine. Comme il parlait, je regardai, et vis entre moi et lui, à sa droite et à ma gauche, une haie d’une longueur si infinie que, ni devant moi, ni derrière moi, n’apparaissait la fin de cette longueur. Le haut de cette haie me semblait muni d’une telle masse d’épines que nul passage ne s’ouvrait à moi pour revenir au jeune homme. Je restai donc hésitant et haletant de désir, sur le point de défaillir, quand soudain, sans nulle difficulté, il me prit, me souleva et me plaça près de lui. Je reconnus alors, dans cette main reçue en gage, les joyaux éclatants de ces blessures qui ont annulé les actes rédigés par tous nos adversaires. Je loue, adore, bénis, remercie autant que je peux votre sage miséricorde et miséricordieuse sagesse de ce que vous, mon Créateur et Rédempteur, vous avez fait effort pour ployer ma nuque indomptable sous votre joug bénin, en me préparant un cordial si bien dosé pour ma faiblesse. Dès lors, en effet, dans une joie d’esprit nouvelle, je commençai à avancer, pacifiée par l’arôme de vos parfums, en sorte que j’ai pu estimer votre joug bénin et léger, lui que naguère je jugeais insupportable.»
Alors commença pour la moniale, occupée à la copie des manuscrits du scriptorium, une vie d'humilité, d'attention aux autres et de patience dans la maladie qui, à la fin de sa vie la tenait éloignée des offices du chœur où elle était la seconde chantre aux côtés de sainte Mechtilde de Hackeborn (morte en 1298), elle aussi favorisée de grâces mystiques et de révélations dont elles se faisaient mutuellement la confidence. Gertrude ne renonça pas au travail intellectuel, mais elle passa de la grammaire à la théologie. Elle méditait l'Ecriture et les textes de la liturgie, lisait les Pères, spécialement saint Augustin et saint Bernard. Gertrude a laissé dans ses Révélations et ses Exercices spirituels un témoignage sur sa propre vie d'intimité avec Dieu, tout unifiée dans la contemplation de l'Amour incarné, dont le côté ouvert du Christ en Croix lui offre le signe merveilleux. Dans l'une de ses prières, Gertrude dit au Seigneur : « Je désire t'aimer non seulement avec douceur, mais avec sagesse. » La piété mariale de sainte Gertrude se comprend dans la dépendance du mystère du Christ : « Jésus est mon premier-né parce qu'après lui, que dis-je, par lui, vous choisissant pour que vous soyez ses frères et mes fils, dans le sein de mon amour maternel, je vous ai, tous, engendrés. »
Les demandes de sainte Gertrude furent agréées du Sauveur : « Je connus d'une manière spirituelle, que vous aviez imprimé sur des places très réelles de mon cœur les stigmates sacrés de vos plaies adorables ; au moyen de ces blessures, vous avez guéri les ulcères de mon âme et vous m'avez enivrée d'un nectar délicieux. »
Prière lue par Sainte Gertrude
et adoptée pour le jour de la Purification de Notre Dame.
O mon Seigneur Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant, donnez-moi d'aspirer vers vous, de tout mon cœur, avec les brûlants désirs d'une âme altérée ; donnez-moi de respirer en vous, ô très suave et très doux ami ; que mon esprit, que tout mon être haletant soupire après vous, ô seule vraie Béatitude. O Sauveur dont la clémence est infinie, daignez, par votre Sang précieux, imprimer dans mon cœur vos plaies sacrées afin qu'en elles je lise à chaque instant, et vos douleurs, et votre Charité pour moi.
Faites que le souvenir de vos divines blessures, demeure enseveli toujours au plus intime de mon être afin d'y exciter une juste compassion à toutes vos souffrances, et d'y allumer le feu consumant de votre amour. Accordez-moi aussi de connaître le néant de la créature, diminuez sa valeur devant mes yeux, et soyez, Vous seul, ô Jésus, la douceur et la joie de mon âme.
Gertrude aimait cette prière et la récitait tous les jours. Ses demandes agréées du Sauveur : Je connus d'une manière spirituelle, que vous aviez imprimé sur des places très réelles de mon cœur les stigmates sacrés de vos plaies adorables ; au moyen de ces blessures, vous avez guéri les ulcères de mon âme et vous m'avez enivrée d'un nectar délicieux.
Source principale : http://missel.free.fr/Sanctoral
- Saintt Giuseppe Moscati, médecin des pauvres (1880-1927):
- Saint Giuseppe Moscati, médecin des pauvres (1880-1927)
La fête liturgique, pour l'Église universelle est le 12 avril (dies natalis). Mais, à la demande des Jésuites de Naples, elle a été déplacée au 16 novembre (date de la translation des restes du saint) pour éviter que celle-ci ne tombe pendant la Semaine Sainte, ou une semaine proche de Pâques.
Celle-ci est donc le 16 novembre, date du transfert des restes de Giuseppe Moscati dans l'église du Gesù Nuovo, trois ans après sa mort.
Elle figure toujours à la date du 12 avril au Martyrologe romain.
Giuseppe Moscati naît à Bénévent (en Campanie), le 25 juillet 1880, du magistrat Francesco Moscati et Rosa De Luca, des marquis de Roseto. Il fut baptisé six jours après la naissance, le 31 juillet 1880. En 1884, la famille s’installa à Naples car Francesco Moscati fut nommé Président de la Cour d’Appel de cette ville.
Giuseppe fit sa première communion le 8 décembre 1888 et reçut le sacrement de confirmation, par Monseigneur Pasquale De Siena, le 3 mars 1890.
En 1889 entre au lycée classique Vittorio Emanuele de Naples où, en 1897, il obtient son baccalauréat avec mention.
Ému par l'accident d'un de ses frères, il décide de se mettre au service des malades et s'inscrit à la faculté de médecine. Il soutient une thèse sur l'uréogenèse hépatique, le 4 août 1903, et obtient son doctorat en médecine avec les félicitations du jury.
Giuseppe Moscati réussit le concours de Collaborateur extraordinaire auprès de l'hôpital des Incurables en 1903, puis celui d'Assistant à l'Institut de Chimie physiologique en 1908.
Il se distingua pour son travail et son dévouement pendant l'éruption du Vésuve du 8 avril 1906. Les Hôpitaux Réunis de Naples avaient une succursale à Torre del Greco, une petite ville près de Naples, à six kilomètres du cratère, où vivaient beaucoup de malades paralytiques et vieux. Moscati, en pressentant le danger, fit évacuer 1'hôpital juste avant l'écroulement du toit et sauva tous les hospitalisés. Deux jours plus tard il envoya une lettre au directeur général des Hôpitaux Réunis de Naples, proposant de gratifier les personnes qui l'avaient aidé, mais insista surtout pour qu'on ne citât pas son nom.
Suite à l'épidémie de cholera de 1911, il fut appelé par le Ministère au Laboratoire de l'Inspection de la Santé publique, pour faire des recherches sur l'origine du mal et les moyens les plus efficaces pour le vaincre. Il termina son étude rapidement, et présenta une relation sur les interventions nécessaires pour assainir la ville ; à sa grande satisfaction, il vit la réalisation de beaucoup de ses propositions.
Toujours en 1911, à 31 ans, le docteur Moscati fut reçu au concours de Collaborateur ordinaire aux Hôpitaux Réunis et cette même année, sur l'initiative d'Antonio Cardarelli, l'Académie royale de Médecine chirurgicale le nomma Membre agrégé tandis que le ministère de l'Instruction publique lui attribuait le doctorat en chimie physiologique.
Outre son intense travail entre l'université et l'hôpital, le professeur Moscati assurait aussi la direction de l'Institut d'Anatomo-pathologie. Dans la salle d'autopsie, Le professeur Moscati avait eu une idée de faire accrocher un crucifix avec une inscription qui mentionnait : « Ero mors tua, o mors » (Osée 13,14: « Ô mort, je serai ta mort » - Vulgate).
Sa mère mourut le 25 novembre 1914 du diabète ; quelques années plus tard, il fut un des premiers médecins à Naples, à expérimenter l'insuline et à enseigner à un groupe de médecins les modalités du traitement du diabète. L'insuline fut expérimentée sur les humains pour la première fois en janvier 1922.
Pendant la Première Guerre mondiale, il fit une demande d'enrôlement volontaire, qui ne fut pas acceptée. Les autorités militaires préférant lui confier les soins aux blessés. L'hôpital des Incurables fut militarisé. Il visita et soigna environ 3.000 militaires.
Le Conseil d'administration de l'hôpital des Incurables le nomma officiellement, en 1919, Directeur de la IIIe Salle Masculine, tandis qu'il continuait à enseigner à un grand nombre d'étudiants.
Le 14 octobre 1922 le ministère de l'Instruction publique lui attribua la libera docenza (titre académique italien permettant d'enseigner à titre privé dans les universités et les autres instituts supérieurs) en médecine clinique.
Trois jours après Moscati écrivit: « Aime la vérité, montre la personne que tu es, sans feinte et sans peur, sans aucun ménagement. Et si la Vérité te vaut la persécution, toi, accepte-la, si elle t'apporte le tourment, toi, supporte-le. Et si pour la Vérité, il te fallait sacrifier toi-même et ta vie, sois fort dans le sacrifice ».
Le 12 avril 1927, un mardi saint, le professeur Moscati, après avoir participé à la messe, comme chaque jour, et reçu la communion, passa la matinée à l'hôpital, puis il rentra chez lui et après le repas, il s'occupa, gratuitement comme d'habitude, des patients qui venaient le consulter à son domicile. Vers 15 h, il eut un malaise et s'assit dans son fauteuil, où il s'éteignit sereinement. Il avait 46 ans et 8 mois.
Son corps fut enseveli au cimetière de Poggioreale. Mais trois ans plus tard, le 16 novembre 1930, sur l'insistance de plusieurs personnalités du clergé et du laïcat, l'archevêque de Naples, le cardinal Alessio Ascalesi, permet la translation du corps du cimetière à l'église du Gesù Nuovo, au milieu d'une double haie de personnes. Le corps fut déposé dans une salle derrière l'autel de saint François Xavier et aujourd'hui une pierre en marbre, à droite de cet autel, le rappelle encore.
Le 25 octobre 1987, à 10 h du matin, place Saint-Pierre, à Rome, Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), en présence de plus de 100.000 personnes, proclama et admit officiellement Giuseppe Moscati au nombre des Saints (60 ans après sa mort).
Pour un approfondissement biographique :
>>> Saint Joseph Moscati
http://www.moscati.it/Fra.html
Source principale : wikipédia.org (« Rév. x gpm »).
Homélie :
La liturgie de ces dernières semaines de l’année liturgique nous oriente résolument vers l’attente du retour du Christ Roi, que nous célébrerons dimanche prochain. Une chose est certaine : le Seigneur vient ; où ? quand ? Il ne nous appartient pas de le savoir : « Le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les gens diront : “Quelle paix ! Quelle tranquillité !” c’est alors que, tout à coup, la catastrophe s’abattra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte : ils ne pourront pas y échapper » (2nd lect.). Dès lors l’attitude qui s’impose est la vigilance : « ne restons pas endormis comme les autres » insiste saint Paul, c’est-à-dire comme les jeunes filles insensées de la parabole que nous avons méditée dimanche passé, « mais soyons vigilants et restons sobres » comme les vierges sages qui gardent leur lampe allumée dans l’attente de la venue de l’Epoux.
Reste à savoir comment nous comporter durant cette période qui s’étale entre l’exaltation de Notre Seigneur à la droite de son Père, et son intronisation définitive comme Juge des vivants et des morts, Roi des siècles à venir, Seigneur de l’univers. C’est précisément à cette question que veut nous faire réfléchir la parabole que nous venons d’entendre. Première surprise : le seul personnage vraiment préoccupé du retour de son Maître, n’est pas celui qui est cité en exemple. La parabole fait même une large place aux réflexions intérieures du troisième serviteur - à vrai dire très inquiet à la pensée de la confrontation avec cet homme dur dont il redoute le retour. Les deux premiers, eux, ne se posent pas de question : à peine leur Maître est-il parti, qu’ils reprennent « aussitôt » le travail, sans se faire d’état d’âme, continuant leur activité comme si le Maître était toujours là. Pour eux rien ne semble avoir changé, tant le souvenir de leur Maître demeure vivant dans leur mémoire. De fait : le Maître n’a jamais quitté la maison de leur cœur. Pourtant, c’est bien les deux premiers serviteurs, qui ne se préoccupent ni du départ ni du retour de leur Maître, que la suite du récit désigne comme modèles de l’attitude juste ; alors que le troisième s’entendra reprocher son manque d’initiative, lui qui était tellement préoccupé de ne rien perdre de ce que le Maître lui avait confié.
Il apparaît donc clairement que l’appel à la vigilance lancé par Jésus n’est pas l’invitation à une réflexion stérile sur l’insécurité du temps présent, ou sur les menaces des temps à venir, mais plutôt une vigoureuse exhortation à l’action, afin de ne pas nous laisser entraîner dans la morosité générale. La pire des pandémies, est celle qui affecte l’âme de nos contemporains depuis qu’ils ont cru pouvoir se passer du Dieu de Jésus-Christ. Il n’y a qu’un seul vaccin contre le virus de la désespérance : c’est « une foi agissant par la charité » (Ga 5, 6). Chacun des serviteurs a agi conformément à l’image de Dieu qu’il portait en son cœur : les deux premiers ont accueilli la révélation du « Dieu de tendresse et de miséricorde » (Ex 34, 6), du Dieu « bon et fidèle » qui se met en peine pour ses enfants ; s’inspirant de ce modèle, eux-mêmes ont agi ainsi, et se faisant ils se sont laissés façonner à son image. Aussi, à son retour, le Maître ne les traite-t-il pas comme des serviteurs, mais comme des fils : il est frappant qu’il ne récupère ni son bien, ni la plus-value ; il se contente de constater la fécondité des efforts de ces « bons et fidèles serviteurs », et de leur promettre de plus grandes responsabilités puisqu’ils se sont montrés dignes de sa confiance. Bien plus : il les invite à entrer dans sa joie. Il est clair que ce n’est pas une attitude de « Maître » : on voit mal en quoi le succès de ses serviteurs serait pour lui un motif de réjouissance s’il se trouve dépouillé de son bien. A moins bien sûr que ce soit au profit de ses héritiers, c'est-à-dire de ses propres fils.
Rien dans la parabole ne nous permet de dire que le Maître avait moins de sympathie pour le troisième serviteur. Le fait qu’il ne se voit confier qu’un seul talent n’est pas un argument : chacun a reçu « selon ses capacités », et le serviteur qui a fait fructifier deux talents reçoit la même récompense que celui qui a doublé les cinq talents. Il est clair que les serviteurs ne sont pas jugés sur leur efficacité, mais sur leur fidélité. Or le dernier serviteur n’a pas du tout la même attitude intérieure que ses collègues par rapport à son Maître. Loin de lui faire confiance, il se défie de lui, en a peur et ne voulant courir aucun risque, il n’entreprend rien pour faire fructifier le talent qui lui a été confié. Lui aussi agit envers le Maître conformément à l’image qu’il s’en fait : il refuse de travailler pour un Maître « paresseux », qui fait travailler les autres pour lui ; aussi se verra-t-il reprocher sa paresse. Il s’imagine son Maître « mauvais », « moissonnant là où il n’a pas semé, et ramassant là où il n’a pas répandu le grain » ; et le Maître lui reprochera sa malice. Le « mauvais serviteur » s’est lui-aussi inspiré de l’idée qu’il se faisait de son Maître, et s’est laissé façonner à son image. Aussi se voit-il renvoyer à son lieu propre : dans les ténèbres, exclu de la joie des fils, et loin de la présence de celui qu’il n’a pas voulu reconnaître comme Père.
« Celui qui a recevra encore, et il sera dans l’abondance. Mais celui qui n’a rien se fera enlever même ce qu’il a. » Saint Grégoire commente : « On donnera en effet à celui qui a, et il sera dans l’abondance, parce que celui qui a la charité reçoit aussi les autres dons. Mais celui qui n’a pas la charité perd même les dons qu’il paraissait avoir reçus. Aussi est-il nécessaire, mes frères, que vous veilliez à garder la charité en tout ce que vous faites. Et la vraie charité, c’est d’aimer son ami en Dieu, et son ennemi à cause de Dieu. Pensons donc tous chaque jour avec crainte à ce que nous avons reçu du Seigneur, pour pouvoir lui rendre avec sécurité, lors de son retour, le compte de notre talent. Voici qu’il est déjà proche, le retour de notre Rédempteur, qui s’en alla au Ciel dans la chair qu’il avait assumée. C’est en quelque sorte à l’étranger qu’il s’en est allé, lorsqu’il s’est éloigné à une grande distance de cette terre où il était né. Mais il va sans nul doute revenir nous demander compte de nos talents, et si nous sommeillons sans faire le bien, il nous jugera très sévèrement, précisément à cause des dons qu’il nous a accordés. Considérons donc ce que nous avons reçu, et soyons vigilants à bien le dépenser. Que nul souci terrestre ne nous détourne de l’œuvre spirituelle, de peur de provoquer la colère du Maître, propriétaire du talent, en cachant son talent dans la terre » (Homélie, 31.XII.590).
« Seigneur Jésus, c’est un appel à la confiance que tu nous adresses aujourd’hui par cette parabole. Contrairement à ce qu’enseigne le monde, c’est en donnant sans compter tout ce que nous avons et tout ce que nous sommes, que nous serons dans l’abondance. Telle est l’attitude filiale dont tu nous donnes l’exemple, et qui fait de nous tes cohéritiers, si du moins nous avons l’audace de l’adopter et d’y persévérer jusqu’au bout. Puissions-nous, comme la “femme vaillante” de la première lecture, mettre tous nos talents et chaque instant de notre vie à profit pour te servir en accomplissant généreusement notre devoir d’état. Nous connaîtrons alors la joie de nous entendre dire, lorsque tu viendras : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître” ».
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l'Église
« Un homme...appela ses serviteurs et leur confia ses biens »
Ce propriétaire est sans aucun doute le Christ. Après sa résurrection, sur le point de remonter victorieusement vers le Père, il a appelé les apôtres et leur a confié la doctrine de l'Évangile, donnant à l'un plus, à l'autre moins, jamais trop ni trop peu, mais selon les forces de ceux qui la recevaient. De la même façon l'apôtre Paul dit qu'il a nourri de lait ceux qui ne pouvaient pas prendre une nourriture solide (1Co 3,2)...
Cinq, deux, un talent : comprenons par là soit les grâces différentes accordées à chacun, soit pour le premier les cinq sens, pour le second l'intelligence de la foi et les œuvres, pour le troisième la raison qui nous distingue des autres créatures. « Celui qui avait reçu cinq talents s'en alla les faire valoir et en gagna cinq autres. » C'est-à-dire, à partir des sens physiques et matériels qu'il avait reçus, il a ajouté la connaissance des choses célestes ; son intelligence s'est élevée des créatures au Créateur, du corporel à l'incorporel, du visible à l'invisible, du passager à l'éternel. « Celui qui en avait reçu deux en gagna deux autres. » Celui-là également, dans la mesure de ses forces, a doublé, à l'école de l'Évangile, ce qu'il avait appris à l'école de la Loi. Ou bien on pourrait dire qu'il a compris que l'intelligence de la foi et les œuvres de la vie présente mènent au bonheur à venir. « Mais celui qui avait reçu un seul talent s'en alla faire un trou dans la terre et y enfouit l'argent de son maître. » Pris par les œuvres d'ici-bas, par les plaisirs de ce monde, le mauvais serviteur a négligé les commandements de Dieu. Notons cependant que, selon un autre évangéliste, il l'enroule dans un linge : on peut entendre par là qu'il a enlevé la vigueur à l'enseignement du maître par une vie de mollesse et de plaisirs...
C'est avec le même éloge que le maître accueille les deux premiers serviteurs... « Entre dans la joie de ton Maître, dit-il, et reçois ce que 1'œil n'a pas vu, ce que l'oreille n'a pas entendu, ce qui n'est pas monté au cœur de l'homme » (1Co 2,9). Quelle récompense plus grande peut-on accorder à un serviteur fidèle ?
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Lumen, Bonsoir Maud,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Lundi 17 Novembre 2014
Sainte Elisabeth de Hongrie
Morte en 1231. Veuve à 20 ans après un mariage très heureux avec le duc de Thuringe, elle consacra le reste de sa vie à la prière et à la charité auprès des malades.
33ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=17/11/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Lundi 17 Novembre 2014
Sainte Elisabeth de Hongrie
Morte en 1231. Veuve à 20 ans après un mariage très heureux avec le duc de Thuringe, elle consacra le reste de sa vie à la prière et à la charité auprès des malades.
33ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
(Première lecture)
Commencement de l'Apocalypse de Saint Jean 1 : 1 à 5a ; 2 : 1 à 5a
Salutation aux sept Églises. Lettre à l'Église d'Éphèse
Apocalypse (ou Révélation) de JÉSUS CHRIST, à qui DIEU l'a confiée pour montrer à Ses Serviteurs, les Fidèles, ce qui doit arriver bientôt. IL l'a fait connaître à Son Serviteur Jean, en lui envoyant Sson Ange. Jean atteste comme Parole de DIEU et témoignage de JÉSUS CHRIST tout ce qu'il a vu. Heureux celui qui lit, heureux ceux qui écoutent les Paroles de cette prophétie et gardent fidèlement son contenu, car le temps est proche.
Moi, Jean, je m'adresse aux sept Églises qui sont en Asie mineure. Que la grâce et la paix vous soient données, de la Part de CELUI qui EST, qui ÉTAIT et qui VIENT, de la Part des Sept Esprits qui sont devant Son TRÔNE, de la Part de JÉSUS CHRIST, le TÉMOIN FIDÈLE, le PREMIER-NÉ d'entre les morts, le SOUVERAIN des rois de la Terre.
J'ai entendu le SEIGNEUR qui le disait : Tu écriras ceci à l'Ange de l'Église qui est à Éphèse : Ainsi parle CELUI qui tient les sept étoiles dans Sa Main Droite, qui marche au milieu des sept chandeliers d'or : Je connais ta conduite, ton labeur, ta persévérance, je sais que tu ne peux supporter les méchants ; tu as mis à l'épreuve ceux qui se disent apôtres, et ne le sont pas ; tu as constaté qu'ils étaient des menteurs. Tu ne manques pas de persévérance, car tu as beaucoup supporté pour Mon NOM, sans jamais te lasser. Mais J'ai contre toi que tu as perdu ton amour des premiers temps. Rappelle-toi donc d'où tu es tombé, convertis-toi, reviens à ta conduite première.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commencement de l'Apocalypse de Saint Jean 1 : 1 à 5a ; 2 : 1 à 5a
Salutation aux sept Églises. Lettre à l'Église d'Éphèse
Apocalypse (ou Révélation) de JÉSUS CHRIST, à qui DIEU l'a confiée pour montrer à Ses Serviteurs, les Fidèles, ce qui doit arriver bientôt. IL l'a fait connaître à Son Serviteur Jean, en lui envoyant Sson Ange. Jean atteste comme Parole de DIEU et témoignage de JÉSUS CHRIST tout ce qu'il a vu. Heureux celui qui lit, heureux ceux qui écoutent les Paroles de cette prophétie et gardent fidèlement son contenu, car le temps est proche.
Moi, Jean, je m'adresse aux sept Églises qui sont en Asie mineure. Que la grâce et la paix vous soient données, de la Part de CELUI qui EST, qui ÉTAIT et qui VIENT, de la Part des Sept Esprits qui sont devant Son TRÔNE, de la Part de JÉSUS CHRIST, le TÉMOIN FIDÈLE, le PREMIER-NÉ d'entre les morts, le SOUVERAIN des rois de la Terre.
J'ai entendu le SEIGNEUR qui le disait : Tu écriras ceci à l'Ange de l'Église qui est à Éphèse : Ainsi parle CELUI qui tient les sept étoiles dans Sa Main Droite, qui marche au milieu des sept chandeliers d'or : Je connais ta conduite, ton labeur, ta persévérance, je sais que tu ne peux supporter les méchants ; tu as mis à l'épreuve ceux qui se disent apôtres, et ne le sont pas ; tu as constaté qu'ils étaient des menteurs. Tu ne manques pas de persévérance, car tu as beaucoup supporté pour Mon NOM, sans jamais te lasser. Mais J'ai contre toi que tu as perdu ton amour des premiers temps. Rappelle-toi donc d'où tu es tombé, convertis-toi, reviens à ta conduite première.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le Vrai Bonheur
Psaume 1 : 1 et 2, 3 et 4a, 4bc à 6
R/ DIEU donnera au vainqueur
le fruit de l'arbre de vie.
Heureux est l'homme
qui n'entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la LOI du SEIGNEUR
et murmure Sa LOI jour et nuit !
R/
Il est comme un arbre
planté près d'un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu'il entreprend réussira,
tel n'est pas le sort des méchants.
R/
Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent :
au jugement, les méchants ne se lèveront pas,
ni les pécheurs au rassemblement des justes.
Le SEIGNEUR connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
le fruit de l'arbre de vie.
Heureux est l'homme
qui n'entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la LOI du SEIGNEUR
et murmure Sa LOI jour et nuit !
R/
Il est comme un arbre
planté près d'un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu'il entreprend réussira,
tel n'est pas le sort des méchants.
R/
Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent :
au jugement, les méchants ne se lèveront pas,
ni les pécheurs au rassemblement des justes.
Le SEIGNEUR connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 18 : 35 à 43
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. LUMIÈRE du monde, JÉSUS CHRIST, celui qui marche à Ta Suite aura la LUMIÈRE de la VIE. Alléluia. (cf. Jn 8, 12)
Guérison d'un aveugle
Comme JÉSUS approchait de Jéricho, un aveugle qui mendiait était assis au bord de la route. Entendant une foule arriver, il demanda ce qu'il y avait. On lui apprit que c'était JÉSUS le Nazaréen qui passait. Il s'écria : « JÉSUS, fils de David, aie pitié de moi ! » Ceux qui marchaient en tête l'interpellaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle : « Fils de David, aie pitié de moi ! » JÉSUS s'arrêta et ordonna qu'on le LUI amène. Quand il se fut approché, JÉSUS lui demanda : « Que veux-tu que Je fasse pour toi ? — SEIGNEUR, que je voie ! » Et JÉSUS lui dit : « Vois. Ta foi t'a sauvé. » À l'instant même, l'homme se mit à voir, et il suivait JÉSUS en rendant GLOIRE à DIEU. Et tout le peuple, voyant cela, adressa ses LOUANGES à DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. LUMIÈRE du monde, JÉSUS CHRIST, celui qui marche à Ta Suite aura la LUMIÈRE de la VIE. Alléluia. (cf. Jn 8, 12)
Guérison d'un aveugle
Comme JÉSUS approchait de Jéricho, un aveugle qui mendiait était assis au bord de la route. Entendant une foule arriver, il demanda ce qu'il y avait. On lui apprit que c'était JÉSUS le Nazaréen qui passait. Il s'écria : « JÉSUS, fils de David, aie pitié de moi ! » Ceux qui marchaient en tête l'interpellaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle : « Fils de David, aie pitié de moi ! » JÉSUS s'arrêta et ordonna qu'on le LUI amène. Quand il se fut approché, JÉSUS lui demanda : « Que veux-tu que Je fasse pour toi ? — SEIGNEUR, que je voie ! » Et JÉSUS lui dit : « Vois. Ta foi t'a sauvé. » À l'instant même, l'homme se mit à voir, et il suivait JÉSUS en rendant GLOIRE à DIEU. Et tout le peuple, voyant cela, adressa ses LOUANGES à DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
******
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Lundi 17 Novembre 2014
Guérison d'un aveugle
Evangile selon St Luc, chapitre 18, 35-43
Comme Jésus approchait de Jéricho, un aveugle qui mendiait était assis au bord de la route. Entendant une foule arriver, il demanda ce qu’il y avait. On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait. Il s’écria : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! » Ceux qui marchaient en tête l’interpellaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle : « Fils de David, aie pitié de moi ! » Jésus s’arrêta et ordonna qu’on le lui amène. Quand il se fut approché, Jésus lui demanda : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? ? Seigneur, que je voie ! » Et Jésus lui dit : « Vois. Ta foi t’a sauvé. » À l’instant même, l’homme se mit à voir, et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, adressa ses louanges à Dieu.
Prière d'introduction
« Ô Saint Esprit, achevez en nous l’œuvre commencée par Jésus ; donnez force et constance à la prière que nous faisons au nom du monde entier ; hâtez pour chacun de nous l’heure où nous accéderons à une profonde vie intérieure » (Prière de saint Jean XXIII).
Demande
Donne-moi, Seigneur, un cœur attentif.
Points de réflexion
1 . « Un aveugle qui mendiait était assis au bord de la route ».
Qui est cet aveugle qui mendie au bord de la route ? Un homme indigent : il a besoin de l’aide des autres pour avancer. Un homme considéré par son entourage comme incompétent, inutile, dérangeant peut-être. Il est considéré comme tel non seulement par son entourage, mais certainement par lui-même aussi. Un homme qui a du mal à se projeter dans l’avenir, qui ne trouve peut-être pas de sens à son handicap.
Nous ne connaissons pas la cause de sa cécité. En revanche, ses effets sont clairs : il est indigent. Il est sur le bord du chemin et la Providence veut que Jésus passe à ses côtés.
Qu’y a-t-il en moi de cet homme aveugle aujourd’hui ? Ne cherchons pas les causes de nos faiblesses, mais sachons les nommer, les identifier sereinement, avec humilité, afin de les présenter à la miséricorde de Notre Seigneur.
2. « Fils de David, aie pitié de moi ».
Cet aveugle fait l’expérience que nous faisons tous à un moment ou à une autre de notre vie : celle de la solitude. Il est seul au milieu de sa souffrance. En apprenant que Jésus passe à ses côtés, il crie vers lui. Mais les personnes bien pensantes tentent de l’en empêcher. Il y a du bruit, des obstacles entre Jésus et lui. Et c’est à cet instant qu’il fait l’expérience de la solitude au milieu de la souffrance.
Combien de fois n’avons-nous pas essayé de mettre des solutions à nos problèmes, à notre indigence, et avons-nous dû essuyer des échecs, nous retrouvant de nouveau seul avec nous-mêmes. Et pourtant, cette étape de la solitude est nécessaire à la croissance de la personne humaine chrétienne, à la réalisation d’une véritable communion : l’homme se découvre « seul avec le Seul », son Créateur, à la fois totalement transcendant et « plus intime à lui-même que lui-même » selon la formule de saint Augustin. Fortifié par cette rencontre intérieure avec le Dieu qui demeure en lui, notre aveugle supplie de plus belle
« Seigneur, fils de David, aie pitié de moi ! » Désormais nul obstacle ne le prive de son Seigneur. Jésus-Christ le fait venir et lui rend la vue. « Il n’y a pas un cri humain qui ne soit écouté par Dieu (...) la prière ne nous épargne pas les épreuves et la souffrance, mais elle nous permet de la vivre et de l’affronter avec une force nouvelle, avec la même confiance que Jésus » (Benoît XVI, 16 mai 2012).
Sachons nous aussi entrer en nous-mêmes au milieu des épreuves de la vie quotidienne et crier vers le Seigneur notre supplique.
Dialogue avec le Christ
« En toi, Seigneur, j’ai mon abri ; sur moi pas de honte à jamais ! Sois pour moi un roc hospitalier, toujours accessible ; tu as décidé de me sauver, car mon rocher, mon rempart, c’est toi » Ps 70.
Résolution
Je regarderai mes difficultés de la vie quotidienne avec la foi de qui se sait sauvé en Jésus-Christ.
SOURCE : Catholique.org
Guérison d'un aveugle
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
******
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Lundi 17 Novembre 2014
Guérison d'un aveugle
Evangile selon St Luc, chapitre 18, 35-43
Comme Jésus approchait de Jéricho, un aveugle qui mendiait était assis au bord de la route. Entendant une foule arriver, il demanda ce qu’il y avait. On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait. Il s’écria : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! » Ceux qui marchaient en tête l’interpellaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle : « Fils de David, aie pitié de moi ! » Jésus s’arrêta et ordonna qu’on le lui amène. Quand il se fut approché, Jésus lui demanda : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? ? Seigneur, que je voie ! » Et Jésus lui dit : « Vois. Ta foi t’a sauvé. » À l’instant même, l’homme se mit à voir, et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, adressa ses louanges à Dieu.
Prière d'introduction
« Ô Saint Esprit, achevez en nous l’œuvre commencée par Jésus ; donnez force et constance à la prière que nous faisons au nom du monde entier ; hâtez pour chacun de nous l’heure où nous accéderons à une profonde vie intérieure » (Prière de saint Jean XXIII).
Demande
Donne-moi, Seigneur, un cœur attentif.
Points de réflexion
1 . « Un aveugle qui mendiait était assis au bord de la route ».
Qui est cet aveugle qui mendie au bord de la route ? Un homme indigent : il a besoin de l’aide des autres pour avancer. Un homme considéré par son entourage comme incompétent, inutile, dérangeant peut-être. Il est considéré comme tel non seulement par son entourage, mais certainement par lui-même aussi. Un homme qui a du mal à se projeter dans l’avenir, qui ne trouve peut-être pas de sens à son handicap.
Nous ne connaissons pas la cause de sa cécité. En revanche, ses effets sont clairs : il est indigent. Il est sur le bord du chemin et la Providence veut que Jésus passe à ses côtés.
Qu’y a-t-il en moi de cet homme aveugle aujourd’hui ? Ne cherchons pas les causes de nos faiblesses, mais sachons les nommer, les identifier sereinement, avec humilité, afin de les présenter à la miséricorde de Notre Seigneur.
2. « Fils de David, aie pitié de moi ».
Cet aveugle fait l’expérience que nous faisons tous à un moment ou à une autre de notre vie : celle de la solitude. Il est seul au milieu de sa souffrance. En apprenant que Jésus passe à ses côtés, il crie vers lui. Mais les personnes bien pensantes tentent de l’en empêcher. Il y a du bruit, des obstacles entre Jésus et lui. Et c’est à cet instant qu’il fait l’expérience de la solitude au milieu de la souffrance.
Combien de fois n’avons-nous pas essayé de mettre des solutions à nos problèmes, à notre indigence, et avons-nous dû essuyer des échecs, nous retrouvant de nouveau seul avec nous-mêmes. Et pourtant, cette étape de la solitude est nécessaire à la croissance de la personne humaine chrétienne, à la réalisation d’une véritable communion : l’homme se découvre « seul avec le Seul », son Créateur, à la fois totalement transcendant et « plus intime à lui-même que lui-même » selon la formule de saint Augustin. Fortifié par cette rencontre intérieure avec le Dieu qui demeure en lui, notre aveugle supplie de plus belle
« Seigneur, fils de David, aie pitié de moi ! » Désormais nul obstacle ne le prive de son Seigneur. Jésus-Christ le fait venir et lui rend la vue. « Il n’y a pas un cri humain qui ne soit écouté par Dieu (...) la prière ne nous épargne pas les épreuves et la souffrance, mais elle nous permet de la vivre et de l’affronter avec une force nouvelle, avec la même confiance que Jésus » (Benoît XVI, 16 mai 2012).
Sachons nous aussi entrer en nous-mêmes au milieu des épreuves de la vie quotidienne et crier vers le Seigneur notre supplique.
Dialogue avec le Christ
« En toi, Seigneur, j’ai mon abri ; sur moi pas de honte à jamais ! Sois pour moi un roc hospitalier, toujours accessible ; tu as décidé de me sauver, car mon rocher, mon rempart, c’est toi » Ps 70.
Résolution
Je regarderai mes difficultés de la vie quotidienne avec la foi de qui se sait sauvé en Jésus-Christ.
SOURCE : Catholique.org
Guérison d'un aveugle
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Lumen, Bonsoir Maud,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mardi 18 Novembre 2014
Dédicace des Basiliques de Saint Pierre et de Saint Paul ; Apôtres
La liturgie rappelle les deux Apôtres Fondateurs de l’Église et les deux Basiliques érigées en leur honneur dans la ville de Rome : Saint-Pierre, Symbole et centre de l’Église Catholique, et Saint-Paul-hors-les-murs, sur la route d’Ostie.
33ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
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Les services de la liturgie Catholique
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
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Bonsoir à toutes et à tous,
Mardi 18 Novembre 2014
Dédicace des Basiliques de Saint Pierre et de Saint Paul ; Apôtres
La liturgie rappelle les deux Apôtres Fondateurs de l’Église et les deux Basiliques érigées en leur honneur dans la ville de Rome : Saint-Pierre, Symbole et centre de l’Église Catholique, et Saint-Paul-hors-les-murs, sur la route d’Ostie.
33ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Apocalypse de Saint Jean 3 : 1 à 6, 14 à 22
Lettres aux Église de Sardes et de Laodicée
Moi, Jean, j'ai entendu le SEIGNEUR qui me disait : Tu écriras encore ceci à l'Ange de l'Église qui est à Sardes : Ainsi parle CELUI qui a les SEPT ESPRITS de DIEU et les SEPT ÉTOILES : Je connais ta conduite : tu as la réputation d'être vivant, et tu es mort. Sois vigilant, raffermis ce qui te reste et qui est en train de mourir, car Je n'ai pas trouvé que ta conduite soit parfaite devant Mon DIEU. Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu la Parole ; garde-la fidèlement et convertis-toi. Si tu ne veilles pas, Je viendrai comme un voleur et tu ne sauras pas à quelle heure Je viendrai te surprendre. Mais chez toi, à Sardes, il y en a quelques-uns qui n'ont pas sali leurs vêtements ; habillés de blanc, ils marcheront avec Moi, car ils l'ont bien mérité. C'est ainsi que le vainqueur portera des vêtements blancs. Jamais Je n'effacerai son nom du Livre de la Vie ; Je me prononcerai pour lui devant Mon PÈRE et devant Ses Anges. Celui qui a des oreilles, qu'il entende ce que l'ESPRIT dit aux Églises.
Tu écriras encore ceci à l'Ange de l'Église qui est à Laodicée : Ainsi parle le TÉMOIN FIDÈLE et VÉRIDIQUE, CELUI qui EST « Amen », CELUI qui EST le COMMENCEMENT DE LA CRÉATION DE DIEU : Je connais ta conduite : tu n'es ni froid ni brûlant — mieux vaudrait que tu sois ou froid ou brûlant — ; aussi, puisque tu es tiède — ni froid ni brûlant — Je vais te vomir. Tu dis : « Je suis riche, je me suis enrichi, je ne manque de rien », et tu ne sais pas que tu es malheureux, pitoyable, pauvre, aveugle et nu ! Alors Je te donne un conseil : viens acheter chez Moi de l'or purifié au feu, pour devenir riche, des vêtements blancs pour te couvrir et cacher la honte de ta nudité, un remède pour te frotter les yeux afin de voir clair. Tous ceux que J'aime, Je leur montre leurs fautes, et Je les châtie. Sois donc fervent et convertis-toi. Voici que Je me tiens à la porte, et Je frappe. Si quelqu'un entend Ma Voix et ouvre la porte, J'entrerai chez lui ; Je prendrai Mon Repas avec lui, et lui avec Moi. Le vainqueur, Je le ferai siéger près de Moi sur Mon TRÔNE, comme Moi-Même, après Ma VICTOIRE, Je suis allé SIÉGER PRÈS de Mon PÈRE sur Son TRÔNE. Celui qui a des oreilles, qu'il entende ce que l'ESPRIT dit aux Églises.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Apocalypse de Saint Jean 3 : 1 à 6, 14 à 22
Lettres aux Église de Sardes et de Laodicée
Moi, Jean, j'ai entendu le SEIGNEUR qui me disait : Tu écriras encore ceci à l'Ange de l'Église qui est à Sardes : Ainsi parle CELUI qui a les SEPT ESPRITS de DIEU et les SEPT ÉTOILES : Je connais ta conduite : tu as la réputation d'être vivant, et tu es mort. Sois vigilant, raffermis ce qui te reste et qui est en train de mourir, car Je n'ai pas trouvé que ta conduite soit parfaite devant Mon DIEU. Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu la Parole ; garde-la fidèlement et convertis-toi. Si tu ne veilles pas, Je viendrai comme un voleur et tu ne sauras pas à quelle heure Je viendrai te surprendre. Mais chez toi, à Sardes, il y en a quelques-uns qui n'ont pas sali leurs vêtements ; habillés de blanc, ils marcheront avec Moi, car ils l'ont bien mérité. C'est ainsi que le vainqueur portera des vêtements blancs. Jamais Je n'effacerai son nom du Livre de la Vie ; Je me prononcerai pour lui devant Mon PÈRE et devant Ses Anges. Celui qui a des oreilles, qu'il entende ce que l'ESPRIT dit aux Églises.
Tu écriras encore ceci à l'Ange de l'Église qui est à Laodicée : Ainsi parle le TÉMOIN FIDÈLE et VÉRIDIQUE, CELUI qui EST « Amen », CELUI qui EST le COMMENCEMENT DE LA CRÉATION DE DIEU : Je connais ta conduite : tu n'es ni froid ni brûlant — mieux vaudrait que tu sois ou froid ou brûlant — ; aussi, puisque tu es tiède — ni froid ni brûlant — Je vais te vomir. Tu dis : « Je suis riche, je me suis enrichi, je ne manque de rien », et tu ne sais pas que tu es malheureux, pitoyable, pauvre, aveugle et nu ! Alors Je te donne un conseil : viens acheter chez Moi de l'or purifié au feu, pour devenir riche, des vêtements blancs pour te couvrir et cacher la honte de ta nudité, un remède pour te frotter les yeux afin de voir clair. Tous ceux que J'aime, Je leur montre leurs fautes, et Je les châtie. Sois donc fervent et convertis-toi. Voici que Je me tiens à la porte, et Je frappe. Si quelqu'un entend Ma Voix et ouvre la porte, J'entrerai chez lui ; Je prendrai Mon Repas avec lui, et lui avec Moi. Le vainqueur, Je le ferai siéger près de Moi sur Mon TRÔNE, comme Moi-Même, après Ma VICTOIRE, Je suis allé SIÉGER PRÈS de Mon PÈRE sur Son TRÔNE. Celui qui a des oreilles, qu'il entende ce que l'ESPRIT dit aux Églises.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Ce que DIEU demande à Ses Fidèles
Psaume appartenant au recueil de David.
Psaume 14 (15) : 1a et 2, 3bc et 4ab, 4d et 5
R/ DIEU donnera au vainqueur
une place près de Son TRÔNE.
SEIGNEUR, qui séjournera sous Ta TENTE ?
Celui qui se conduit parfaitement,
qui agit avec justice
et dit la vérité selon son cœur.
R/
Il ne fait pas de tort à son frère
et n'outrage pas son prochain
À ses yeux, le réprouvé est méprisable
mais il honore les Fidèles du SEIGNEUR.
R/
Il ne reprend pas sa parole.
Il prête son argent sans intérêt,
il n'accepte rien qui nuise à l'innocent.
Qui fait ainsi demeure inébranlable.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
une place près de Son TRÔNE.
SEIGNEUR, qui séjournera sous Ta TENTE ?
Celui qui se conduit parfaitement,
qui agit avec justice
et dit la vérité selon son cœur.
R/
Il ne fait pas de tort à son frère
et n'outrage pas son prochain
À ses yeux, le réprouvé est méprisable
mais il honore les Fidèles du SEIGNEUR.
R/
Il ne reprend pas sa parole.
Il prête son argent sans intérêt,
il n'accepte rien qui nuise à l'innocent.
Qui fait ainsi demeure inébranlable.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 19 : 1 à 10
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le SEIGNEUR est TENDRESSE et PITIÉ, IL n'agit pas envers nous selon nos fautes, IL met loin de nous nos péchés. Alléluia. (Ps 102, 8.10.12)
Zachée : la conversion d'un riche
JÉSUS traversait la ville de Jéricho. Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d'impôts, et c'était quelqu'un de riche. Il cherchait à voir qui était JÉSUS, mais il n'y arrivait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir JÉSUS qui devait passer par là. Arrivé à cet endroit, JÉSUS leva les yeux et l'interpella : « Zachée, descends vite : aujourd'hui il faut que J'aille demeurer dans ta maison. » Vite, il descendit, et reçut JÉSUS avec joie. Voyant cela, tous récriminaient : « IL est allé loger chez un pécheur. » Mais Zachée, s'avançant, dit au SEIGNEUR : « Voilà, SEIGNEUR : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j'ai fait du tort à quelqu'un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Alors JÉSUS dit à son sujet : « Aujourd'hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d'Abraham. En effet, le FILS de l'Homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le SEIGNEUR est TENDRESSE et PITIÉ, IL n'agit pas envers nous selon nos fautes, IL met loin de nous nos péchés. Alléluia. (Ps 102, 8.10.12)
Zachée : la conversion d'un riche
JÉSUS traversait la ville de Jéricho. Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d'impôts, et c'était quelqu'un de riche. Il cherchait à voir qui était JÉSUS, mais il n'y arrivait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir JÉSUS qui devait passer par là. Arrivé à cet endroit, JÉSUS leva les yeux et l'interpella : « Zachée, descends vite : aujourd'hui il faut que J'aille demeurer dans ta maison. » Vite, il descendit, et reçut JÉSUS avec joie. Voyant cela, tous récriminaient : « IL est allé loger chez un pécheur. » Mais Zachée, s'avançant, dit au SEIGNEUR : « Voilà, SEIGNEUR : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j'ai fait du tort à quelqu'un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Alors JÉSUS dit à son sujet : « Aujourd'hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d'Abraham. En effet, le FILS de l'Homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=18/11/2014
Liens :
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Mardi 18 Novembre 2014
Zachée : la conversion d'un riche et de saint Paul, apôtre
Evangile selon St Luc, chapitre 19, 1-10
Jésus traversait la ville de Jéricho. Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il n’y arrivait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui devait passer par là. Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et l’interpella : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » Vite, il descendit, et reçut Jésus avec joie. Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un pécheur. » Mais Zachée, s’avançant, dit au Seigneur : « Voilà, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »
Prière d'introduction
Stop ! Avant de commencer à lire, avant de continuer d’écouter, faisons une petite pause, une minute de silence, pour prendre conscience de ce que nous allons faire, pour nous rendre présents au Seigneur et pour nous présenter à lui.
Demande
Seigneur, rends-moi capable de comprendre, de saisir, d’accueillir mieux ton amour ! Que je ne veuille pas t’enfermer dans mes schémas ; Ouvre mon esprit, ouvre mon âme, mon intelligence. S’il te plait Seigneur, ouvre-moi à ton mystère, à tes grandeurs ! Ouvre !
Points de réflexion
1 .L’acclamation d’aujourd’hui dit : Le Seigneur est tendresse et pitié, il n’agit pas envers nous selon nos fautes, il met loin de nous nos péchés.
Gardons ceci comme arrière-plan de notre méditation d’aujourd’hui. Il vient vers moi, il n’agit pas selon mes actes, mes péchés et, en même temps, il renvoie loin de moi mes fautes.
2. Jésus lève les yeux et parle avec autorité : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison ».
Aujourd’hui, Jésus lève les yeux vers toi et il s’invite chez toi, dans ton foyer, dans ta maison... pas en image, non, vraiment chez toi dans ta maison. Laisse Jésus entrer et reçois-le avec joie sans peur, invite-le dans ta maison aujourd’hui, telle qu’elle est. Qu’il voit ta maison, ce qu’il s’y passe, ce que tu vis, qu’il voit les relations avec les membres de ta famille ou les personnes avec qui tu vis, qu’il voit tes affaires.
Qu’il entre et visite avec toi toute la maison, chaque chambre, celle des enfants, la tienne/ou la vôtre, la cuisine, le salon et qu’il voit avec toi ce qu’il s’y passe, sans peur, avec joie, le Seigneur voit avec amour ta vie, ton cœur, tes affaires.
« Il n’agit pas envers nous selon nos fautes », il est tout amour, comprenons-nous bien ce que cela veut dire ? C’est lui qui va renvoyer loin de moi le péché, pourquoi ai-je peur ? Laisse le voir et balayer de son regard amoureux tout ce qui fait ta vie quotidienne.
Rappelle toi que ce que lui voit c’est le cœur, le cœur de chaque homme, ton cœur qui cherche à faire le bien et à être bon, qui cherche à le suivre.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, rends-moi capable de comprendre, de saisir, d’accueillir mieux ton amour ! Je veux, moi aussi, aujourd’hui, être converti, comme Zachée. Sa conversion vient de t’avoir laissé entrer physiquement dans sa maison. C’est ce qu' aujourd’hui j’aimerais vivre, mon Seigneur et mon Dieu plein d’amour. Ouvre mon esprit, ouvre mon âme, mon intelligence. S’il te plait Seigneur, ouvre-moi à ton mystère, à ton immense amour !
Résolution
Si tu veux et si tu as trouvé du fruit dans cette méditation invite le aussi à ton lieu de travail, pour que ses yeux pleins d’amour se fassent présents là aussi.
SOURCE : Catholique.org
Zachée interpellé par Jésus
Bonjour Lumen
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Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Mardi 18 Novembre 2014
Zachée : la conversion d'un riche et de saint Paul, apôtre
Evangile selon St Luc, chapitre 19, 1-10
Jésus traversait la ville de Jéricho. Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il n’y arrivait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui devait passer par là. Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et l’interpella : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » Vite, il descendit, et reçut Jésus avec joie. Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un pécheur. » Mais Zachée, s’avançant, dit au Seigneur : « Voilà, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »
Prière d'introduction
Stop ! Avant de commencer à lire, avant de continuer d’écouter, faisons une petite pause, une minute de silence, pour prendre conscience de ce que nous allons faire, pour nous rendre présents au Seigneur et pour nous présenter à lui.
Demande
Seigneur, rends-moi capable de comprendre, de saisir, d’accueillir mieux ton amour ! Que je ne veuille pas t’enfermer dans mes schémas ; Ouvre mon esprit, ouvre mon âme, mon intelligence. S’il te plait Seigneur, ouvre-moi à ton mystère, à tes grandeurs ! Ouvre !
Points de réflexion
1 .L’acclamation d’aujourd’hui dit : Le Seigneur est tendresse et pitié, il n’agit pas envers nous selon nos fautes, il met loin de nous nos péchés.
Gardons ceci comme arrière-plan de notre méditation d’aujourd’hui. Il vient vers moi, il n’agit pas selon mes actes, mes péchés et, en même temps, il renvoie loin de moi mes fautes.
2. Jésus lève les yeux et parle avec autorité : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison ».
Aujourd’hui, Jésus lève les yeux vers toi et il s’invite chez toi, dans ton foyer, dans ta maison... pas en image, non, vraiment chez toi dans ta maison. Laisse Jésus entrer et reçois-le avec joie sans peur, invite-le dans ta maison aujourd’hui, telle qu’elle est. Qu’il voit ta maison, ce qu’il s’y passe, ce que tu vis, qu’il voit les relations avec les membres de ta famille ou les personnes avec qui tu vis, qu’il voit tes affaires.
Qu’il entre et visite avec toi toute la maison, chaque chambre, celle des enfants, la tienne/ou la vôtre, la cuisine, le salon et qu’il voit avec toi ce qu’il s’y passe, sans peur, avec joie, le Seigneur voit avec amour ta vie, ton cœur, tes affaires.
« Il n’agit pas envers nous selon nos fautes », il est tout amour, comprenons-nous bien ce que cela veut dire ? C’est lui qui va renvoyer loin de moi le péché, pourquoi ai-je peur ? Laisse le voir et balayer de son regard amoureux tout ce qui fait ta vie quotidienne.
Rappelle toi que ce que lui voit c’est le cœur, le cœur de chaque homme, ton cœur qui cherche à faire le bien et à être bon, qui cherche à le suivre.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, rends-moi capable de comprendre, de saisir, d’accueillir mieux ton amour ! Je veux, moi aussi, aujourd’hui, être converti, comme Zachée. Sa conversion vient de t’avoir laissé entrer physiquement dans sa maison. C’est ce qu' aujourd’hui j’aimerais vivre, mon Seigneur et mon Dieu plein d’amour. Ouvre mon esprit, ouvre mon âme, mon intelligence. S’il te plait Seigneur, ouvre-moi à ton mystère, à ton immense amour !
Résolution
Si tu veux et si tu as trouvé du fruit dans cette méditation invite le aussi à ton lieu de travail, pour que ses yeux pleins d’amour se fassent présents là aussi.
SOURCE : Catholique.org
Zachée interpellé par Jésus
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Lumen, Bonsoir Maud,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mercredi 19 Novembre 2014
De la férie
33ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=19/11/2014
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Nicolas
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Mercredi 19 Novembre 2014
De la férie
33ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
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(Première lecture)
Apocalypse de Saint Jean 4 : 1 à 11
La Liturgie Solennelle du Ciel
Moi, Jean, j'ai vu une porte ouverte dans le Ciel. Et la Voix, que j'avais déjà entendue, pareille au son de la trompette, me disait : « Monte jusqu'ici, et Je te ferai voir ce qui doit arriver par la suite. »
Aussitôt je fus saisi par l'ESPRIT. Un Trône était dressé dans le Ciel, et sur le Trône siégeait quelqu'un. Celui qui siège ainsi a l'aspect du jaspe ou de la cornaline ; et tout autour du Trône, il y a un halo de Lumière, avec des reflets d'émeraude. Tout autour de ce Trône, vingt-quatre trônes, où siègent vingt-quatre Anciens, portant des vêtements blancs et des couronnes d'or. Et du Trône sortent des éclairs, des clameurs, des coups de tonnerre, et sept torches enflammées brûlent devant le Trône : ce sont les Sept ESPRITS de DIEU. Devant le Trône, il y a comme une mer, aussi transparente que du cristal. En face du Trône et autour de lui, quatre Vivants, ayant des yeux innombrables en avant et en arrière. Le premier Vivant ressemble à un lion, le deuxième à un jeune taureau, la figure du troisième est comme celle d'un homme, le quatrième ressemble à un aigle en plein vol. Les quatre Vivants ont chacun six ailes, avec des yeux innombrables au-dehors et au-dedans. Et ils ne cessent pas de proclamer jour et nuit : « SAINT ! SAINT ! SAINT, le SEIGNEUR, le DIEU TOUT-PUISSANT, CELUI qui ÉTAIT, QUI EST et QUI VIENT. »
Chaque fois que les Vivants rendent Gloire, Honneur et Action de Grâce à CELUI qui Siège sur le Trône, à CELUI qui vit pour les siècles des siècles, les vingt-quatre Anciens tombent à genoux devant CELUI qui Siège sur le Trône, et ils adorent CELUI qui vit pour les siècles des siècles ; ils jettent leur couronne devant le Trône en disant : « Notre SEIGNEUR et notre DIEU, TU es digne de recevoir Gloire, Honneur et Puissance puisque c'est TOI qui as créé toutes choses : par Ta VOLONTÉ elles existent et elles ont été créées. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Apocalypse de Saint Jean 4 : 1 à 11
La Liturgie Solennelle du Ciel
Moi, Jean, j'ai vu une porte ouverte dans le Ciel. Et la Voix, que j'avais déjà entendue, pareille au son de la trompette, me disait : « Monte jusqu'ici, et Je te ferai voir ce qui doit arriver par la suite. »
Aussitôt je fus saisi par l'ESPRIT. Un Trône était dressé dans le Ciel, et sur le Trône siégeait quelqu'un. Celui qui siège ainsi a l'aspect du jaspe ou de la cornaline ; et tout autour du Trône, il y a un halo de Lumière, avec des reflets d'émeraude. Tout autour de ce Trône, vingt-quatre trônes, où siègent vingt-quatre Anciens, portant des vêtements blancs et des couronnes d'or. Et du Trône sortent des éclairs, des clameurs, des coups de tonnerre, et sept torches enflammées brûlent devant le Trône : ce sont les Sept ESPRITS de DIEU. Devant le Trône, il y a comme une mer, aussi transparente que du cristal. En face du Trône et autour de lui, quatre Vivants, ayant des yeux innombrables en avant et en arrière. Le premier Vivant ressemble à un lion, le deuxième à un jeune taureau, la figure du troisième est comme celle d'un homme, le quatrième ressemble à un aigle en plein vol. Les quatre Vivants ont chacun six ailes, avec des yeux innombrables au-dehors et au-dedans. Et ils ne cessent pas de proclamer jour et nuit : « SAINT ! SAINT ! SAINT, le SEIGNEUR, le DIEU TOUT-PUISSANT, CELUI qui ÉTAIT, QUI EST et QUI VIENT. »
Chaque fois que les Vivants rendent Gloire, Honneur et Action de Grâce à CELUI qui Siège sur le Trône, à CELUI qui vit pour les siècles des siècles, les vingt-quatre Anciens tombent à genoux devant CELUI qui Siège sur le Trône, et ils adorent CELUI qui vit pour les siècles des siècles ; ils jettent leur couronne devant le Trône en disant : « Notre SEIGNEUR et notre DIEU, TU es digne de recevoir Gloire, Honneur et Puissance puisque c'est TOI qui as créé toutes choses : par Ta VOLONTÉ elles existent et elles ont été créées. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Glorifiez le SEIGNEUR
Psaume 150 : 1 et 2, 3 et 4, 5 et 6
R/ SAINT, SAINT, SAINT,
le SEIGNEUR, DIEU de l'Univers !
Louez DIEU dans Son TEMPLE SAINT,
louez-LE au Ciel de Sa PUISSANCE ;
louez-LE pour Ses ACTIONS ÉCLATANTES,
louez-LE selon Sa GRANDEUR !
R/
Louez-LE en sonnant du cor,
louez-LE sur la harpe et la cithare ;
louez-LE par les cordes et les flûtes,
louez-LE par la danse et le tambour !
R/
Louez-LE par les cymbales sonores,
louez-LE par les cymbales triomphantes !
Et que tout être vivant
chante louange au SEIGNEUR !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
le SEIGNEUR, DIEU de l'Univers !
Louez DIEU dans Son TEMPLE SAINT,
louez-LE au Ciel de Sa PUISSANCE ;
louez-LE pour Ses ACTIONS ÉCLATANTES,
louez-LE selon Sa GRANDEUR !
R/
Louez-LE en sonnant du cor,
louez-LE sur la harpe et la cithare ;
louez-LE par les cordes et les flûtes,
louez-LE par la danse et le tambour !
R/
Louez-LE par les cymbales sonores,
louez-LE par les cymbales triomphantes !
Et que tout être vivant
chante louange au SEIGNEUR !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 19 : 11 à 28
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Voici qu'IL vient sans tarder, le SEIGNEUR : IL apporte avec LUI le salaire, pour donner à chacun selon ce qu'il aura fait. Alléluia. (cf. Ap 22, 12)
Parabole du prétendant à la royauté et des dix pièces d'or
Comme on écoutait JÉSUS, IL ajouta une parabole, parce qu'IL était près de Jérusalem et que ses auditeurs pensaient voir le Royaume de DIEU se manifester à l'instant même.
Voici donc ce qu'IL dit : « Un homme de la grande noblesse partit dans un pays lointain pour se faire nommer roi et rentrer ensuite chez lui. Il appela dix de ses serviteurs, leur distribua dix pièces d'or et leur dit : 'Faites-les fructifier pendant mon voyage.' Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : 'Nous ne voulons pas qu'il règne sur nous.'
Mais quand il revint après avoir été nommé roi, il convoqua les serviteurs auxquels il avait distribué l'argent, afin de savoir comment chacun l'avait fait fructifier. Le premier se présenta et dit : 'Seigneur, ta pièce d'or en a rapporté dix.' Le roi lui dit : 'Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l'autorité sur dix villes.' Le second vint dire : 'Ta pièce d'or, Seigneur, en a rapporté cinq.' À celui-là, le roi dit encore : 'Toi, tu seras gouverneur de cinq villes.' Un autre encore vint dire : 'Seigneur, voici ta pièce d'or, je l'avais mise de côté dans un linge. En effet, j'avais peur de toi : tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n'as pas déposé, tu moissonnes ce que tu n'as pas semé.' Le roi lui dit : 'Je vais te juger d'après tes propres paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n'ai pas déposé, que je moissonne ce que je n'ai pas semé ; alors pourquoi n'as-tu pas mis mon argent à la banque ? À mon arrivée, je l'aurais repris avec les intérêts.' Et le roi dit à ceux qui étaient là : 'Retirez-lui la pièce d'or et donnez-la à celui qui en a dix.' On lui dit : 'Seigneur, il en déjà dix !
— Je vous le déclare : celui qui a recevra encore ; celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il a. Quant à mes ennemis, ceux qui n'ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et mettez-les à mort devant moi.'»
Après avoir dit Ces Paroles, JÉSUS marchait en avant de Ses Disciples pour monter à Jérusalem.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Voici qu'IL vient sans tarder, le SEIGNEUR : IL apporte avec LUI le salaire, pour donner à chacun selon ce qu'il aura fait. Alléluia. (cf. Ap 22, 12)
Parabole du prétendant à la royauté et des dix pièces d'or
Comme on écoutait JÉSUS, IL ajouta une parabole, parce qu'IL était près de Jérusalem et que ses auditeurs pensaient voir le Royaume de DIEU se manifester à l'instant même.
Voici donc ce qu'IL dit : « Un homme de la grande noblesse partit dans un pays lointain pour se faire nommer roi et rentrer ensuite chez lui. Il appela dix de ses serviteurs, leur distribua dix pièces d'or et leur dit : 'Faites-les fructifier pendant mon voyage.' Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : 'Nous ne voulons pas qu'il règne sur nous.'
Mais quand il revint après avoir été nommé roi, il convoqua les serviteurs auxquels il avait distribué l'argent, afin de savoir comment chacun l'avait fait fructifier. Le premier se présenta et dit : 'Seigneur, ta pièce d'or en a rapporté dix.' Le roi lui dit : 'Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l'autorité sur dix villes.' Le second vint dire : 'Ta pièce d'or, Seigneur, en a rapporté cinq.' À celui-là, le roi dit encore : 'Toi, tu seras gouverneur de cinq villes.' Un autre encore vint dire : 'Seigneur, voici ta pièce d'or, je l'avais mise de côté dans un linge. En effet, j'avais peur de toi : tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n'as pas déposé, tu moissonnes ce que tu n'as pas semé.' Le roi lui dit : 'Je vais te juger d'après tes propres paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n'ai pas déposé, que je moissonne ce que je n'ai pas semé ; alors pourquoi n'as-tu pas mis mon argent à la banque ? À mon arrivée, je l'aurais repris avec les intérêts.' Et le roi dit à ceux qui étaient là : 'Retirez-lui la pièce d'or et donnez-la à celui qui en a dix.' On lui dit : 'Seigneur, il en déjà dix !
— Je vous le déclare : celui qui a recevra encore ; celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il a. Quant à mes ennemis, ceux qui n'ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et mettez-les à mort devant moi.'»
Après avoir dit Ces Paroles, JÉSUS marchait en avant de Ses Disciples pour monter à Jérusalem.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
******
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 19 Novembre 2014
« Il y a plus de joie à donner qu’à recevoir »
Evangile selon St Luc, chapitre 19, 11-28
Comme on écoutait Jésus, il ajouta une parabole, parce qu’il était près de Jérusalem et que ses auditeurs pensaient voir le royaume de Dieu se manifester à l’instant même.
Voici donc ce qu’il dit : « Un homme de la grande noblesse partit dans un pays lointain pour se faire nommer roi et rentrer ensuite chez lui. Il appela dix de ses serviteurs, leur distribua dix pièces d’or et leur dit : ’Faites-les fructifier pendant mon voyage.’ Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : ’Nous ne voulons pas qu’il règne sur nous.’
Mais quand il revint après avoir été nommé roi, il convoqua les serviteurs auxquels il avait distribué l’argent, afin de savoir comment chacun l’avait fait fructifier. Le premier se présenta et dit : ’Seigneur, ta pièce d’or en a rapporté dix.’ Le roi lui dit : ’Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes.’ Le second vint dire : ’Ta pièce d’or, Seigneur, en a rapporté cinq.’ À celui-là, le roi dit encore : ’Toi, tu seras gouverneur de cinq villes.’ Un autre encore vint dire : ’Seigneur, voici ta pièce d’or, je l’avais mise de côté dans un linge. En effet, j’avais peur de toi : tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas déposé, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.’ Le roi lui dit : ’Je vais te juger d’après tes propres paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n’ai pas déposé, que je moissonne ce que je n’ai pas semé ; alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts.’ Et le roi dit à ceux qui étaient là : ’Retirez-lui la pièce d’or et donnez-la à celui qui en a dix.’ On lui dit : ’Seigneur, il en déjà dix !
Je vous le déclare : celui qui a recevra encore ; celui qui n’a rien se fera enlever même ce qu’il a. Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et mettez-les à mort devant moi.’ »
Après avoir dit ces paroles, Jésus marchait en avant de ses disciples pour monter à Jérusalem.
Prière d'introduction
Prier le Psaume 139 (138).
Demande
Seigneur, aide-moi à reconnaître ton amour pour moi et à vivre dans la gratitude pour les talents que tu m’as donnés. Que la conscience de ton amour puisse m’aider à me donner plus généreusement aux autres.
Points de réflexion
1.La violence du Roi envers ses opposants peut nous choquer.
Jésus n’attribue évidemment pas ce comportement à Dieu le Père. Il profite d’une situation politique de son époque pour transmettre son enseignement. Certains exégètes croient que le Roi en question est Hérode Archélaos qui, au moment d’aller recevoir sa couronne auprès de l’empereur Auguste de Rome en l’année 4 AC, est devancé par une délégation de citoyens de la Judée pour demander à l’empereur de refuser la couronne à son vassal.
C’était un homme sans scrupule qui venait tout juste d’écraser une rébellion en Judée en envoyant ses soldats massacrer des milliers de citoyens juifs. Nous pouvons imaginer la réaction violente d’Hérode Archélaos à son retour de Rome ayant réussi à se procurer la couronne en dépit de la délégation envoyée contre lui.
2. Le vrai message de la parabole de Jésus se cache derrière le voile de cette actualité politique.
Comme le Roi, Dieu nous a donné à chacun de nous des talents naturels et surnaturels. Il nous donne ces talents, non pas pour que nous les gardions égoïstement pour notre gratification personnelle mais pour les mettre au service de l’établissement de son Royaume dans le monde et pour chercher le bien de notre prochain. Le Roi félicite les serviteurs qui ont su investir généreusement leurs talents, reçus gratuitement, pour faire du bien pour lui et pour les autres.
Le serviteur qui avait caché son talent était resté replié sur lui-même pensant plutôt à sauver sa peau face à son maître que de faire le bien autour de lui. Cela rejoint cette belle maxime de l’Évangile, « vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Mt 10,, et celle aussi que saint Paul rapporte, « il y a plus de joie à donner qu’à recevoir » (Ac 20,35).
3. L’attitude du serviteur infidèle nous révèle ainsi l’effet dévastateur de nos manques de foi et de confiance en Dieu et en nous-mêmes qui sommes pourtant soutenus par sa grâce.
Ce manque de foi dans la bonté de Dieu et de son amour pour nous crée chez ce serviteur une fausse image de Dieu. Il voit Dieu comme un tyran et cette peur, au lieu de l’encourager à aimer, à faire le bien, à grandir dans la foi et l’espérance, le paralyse. Ce n’est pas du tout la même chose que la crainte de Dieu qui est don de l’Esprit Saint et qui est fondé non sur la peur mais le désir de ne pas blesser celui qui nous aime tellement et que nous aimons profondément. Suis-je moi-même paralysé par la peur dans ma vie ? Est-ce que je manque de confiance en Dieu et dans la capacité de sa grâce de me soutenir ?
Ai-je peur de Dieu ou suis-je plutôt porté par son amour ?
4. L’effet multiplicateur des talents vu chez les bons serviteurs nous fait comprendre que c’est aussi en mettant nos talents et nos qualités au service de Dieu et des autres que nous arrivons à grandir et à développer d’autres talents naturels.
C’est aussi en nous donnant pour aimer et servir Dieu et les autres que notre cœur s’élargit et est capable d’accueillir davantage les dons surnaturels de Dieu, sa grâce. C’est le paradoxe de l’Évangile, « Qui veut en effet sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera » (Mc 8,35). C’est vrai que parfois lorsque l’on se donne aux autres, on a l’impression de perdre notre temps et nos ressources mais dans la logique de l’amour, c’est tout le contraire.
C’est en donnant de nous-mêmes que nous gagnons et notre récompense pour l’amour donné sera couronnée au centuple dans cette vie et après, avec la vie éternelle avec le Seigneur. La générosité de Dieu ne sera jamais dépassée par la nôtre.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, j’ai souvent peur de m’investir à ton service ou au service de mon prochain. J’ai peur de ne pas réussir. J’ai peur de ne pas bien faire. J’ai peur du regard des autres. Je n’ose pas parce que, comme le serviteur de l’Évangile, j’estime avoir moins de talents que les autres dans mon entourage. Seigneur, cette peur me paralyse, m’éloigne de toi et des autres. Aide-moi, Seigneur, à avoir un juste regard sur moi-même. Aide-moi à voir que tu me combles de ton amour et que tu m’as donné beaucoup de belles qualités. Tu n’es pas un tyran. Tu es un Dieu d’amour et de miséricorde. Que cette bonne nouvelle puisse me donner l’espoir et le courage de vaincre mes peurs et de me donner plus généreusement.
Résolution
Y a-t-il quelqu’un autour de moi qui ait une pauvre estime de lui-même ? Je vais lui faire un remerciement ou un compliment pour lui faire comprendre que Dieu l’aime profondément et qu’il a du prix à ses yeux (Is 43,4).
SOURCE : Catholique.org
Homme de grande noblesse
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
******
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 19 Novembre 2014
« Il y a plus de joie à donner qu’à recevoir »
Evangile selon St Luc, chapitre 19, 11-28
Comme on écoutait Jésus, il ajouta une parabole, parce qu’il était près de Jérusalem et que ses auditeurs pensaient voir le royaume de Dieu se manifester à l’instant même.
Voici donc ce qu’il dit : « Un homme de la grande noblesse partit dans un pays lointain pour se faire nommer roi et rentrer ensuite chez lui. Il appela dix de ses serviteurs, leur distribua dix pièces d’or et leur dit : ’Faites-les fructifier pendant mon voyage.’ Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : ’Nous ne voulons pas qu’il règne sur nous.’
Mais quand il revint après avoir été nommé roi, il convoqua les serviteurs auxquels il avait distribué l’argent, afin de savoir comment chacun l’avait fait fructifier. Le premier se présenta et dit : ’Seigneur, ta pièce d’or en a rapporté dix.’ Le roi lui dit : ’Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes.’ Le second vint dire : ’Ta pièce d’or, Seigneur, en a rapporté cinq.’ À celui-là, le roi dit encore : ’Toi, tu seras gouverneur de cinq villes.’ Un autre encore vint dire : ’Seigneur, voici ta pièce d’or, je l’avais mise de côté dans un linge. En effet, j’avais peur de toi : tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas déposé, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.’ Le roi lui dit : ’Je vais te juger d’après tes propres paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n’ai pas déposé, que je moissonne ce que je n’ai pas semé ; alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts.’ Et le roi dit à ceux qui étaient là : ’Retirez-lui la pièce d’or et donnez-la à celui qui en a dix.’ On lui dit : ’Seigneur, il en déjà dix !
Je vous le déclare : celui qui a recevra encore ; celui qui n’a rien se fera enlever même ce qu’il a. Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et mettez-les à mort devant moi.’ »
Après avoir dit ces paroles, Jésus marchait en avant de ses disciples pour monter à Jérusalem.
Prière d'introduction
Prier le Psaume 139 (138).
Demande
Seigneur, aide-moi à reconnaître ton amour pour moi et à vivre dans la gratitude pour les talents que tu m’as donnés. Que la conscience de ton amour puisse m’aider à me donner plus généreusement aux autres.
Points de réflexion
1.La violence du Roi envers ses opposants peut nous choquer.
Jésus n’attribue évidemment pas ce comportement à Dieu le Père. Il profite d’une situation politique de son époque pour transmettre son enseignement. Certains exégètes croient que le Roi en question est Hérode Archélaos qui, au moment d’aller recevoir sa couronne auprès de l’empereur Auguste de Rome en l’année 4 AC, est devancé par une délégation de citoyens de la Judée pour demander à l’empereur de refuser la couronne à son vassal.
C’était un homme sans scrupule qui venait tout juste d’écraser une rébellion en Judée en envoyant ses soldats massacrer des milliers de citoyens juifs. Nous pouvons imaginer la réaction violente d’Hérode Archélaos à son retour de Rome ayant réussi à se procurer la couronne en dépit de la délégation envoyée contre lui.
2. Le vrai message de la parabole de Jésus se cache derrière le voile de cette actualité politique.
Comme le Roi, Dieu nous a donné à chacun de nous des talents naturels et surnaturels. Il nous donne ces talents, non pas pour que nous les gardions égoïstement pour notre gratification personnelle mais pour les mettre au service de l’établissement de son Royaume dans le monde et pour chercher le bien de notre prochain. Le Roi félicite les serviteurs qui ont su investir généreusement leurs talents, reçus gratuitement, pour faire du bien pour lui et pour les autres.
Le serviteur qui avait caché son talent était resté replié sur lui-même pensant plutôt à sauver sa peau face à son maître que de faire le bien autour de lui. Cela rejoint cette belle maxime de l’Évangile, « vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Mt 10,, et celle aussi que saint Paul rapporte, « il y a plus de joie à donner qu’à recevoir » (Ac 20,35).
3. L’attitude du serviteur infidèle nous révèle ainsi l’effet dévastateur de nos manques de foi et de confiance en Dieu et en nous-mêmes qui sommes pourtant soutenus par sa grâce.
Ce manque de foi dans la bonté de Dieu et de son amour pour nous crée chez ce serviteur une fausse image de Dieu. Il voit Dieu comme un tyran et cette peur, au lieu de l’encourager à aimer, à faire le bien, à grandir dans la foi et l’espérance, le paralyse. Ce n’est pas du tout la même chose que la crainte de Dieu qui est don de l’Esprit Saint et qui est fondé non sur la peur mais le désir de ne pas blesser celui qui nous aime tellement et que nous aimons profondément. Suis-je moi-même paralysé par la peur dans ma vie ? Est-ce que je manque de confiance en Dieu et dans la capacité de sa grâce de me soutenir ?
Ai-je peur de Dieu ou suis-je plutôt porté par son amour ?
4. L’effet multiplicateur des talents vu chez les bons serviteurs nous fait comprendre que c’est aussi en mettant nos talents et nos qualités au service de Dieu et des autres que nous arrivons à grandir et à développer d’autres talents naturels.
C’est aussi en nous donnant pour aimer et servir Dieu et les autres que notre cœur s’élargit et est capable d’accueillir davantage les dons surnaturels de Dieu, sa grâce. C’est le paradoxe de l’Évangile, « Qui veut en effet sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera » (Mc 8,35). C’est vrai que parfois lorsque l’on se donne aux autres, on a l’impression de perdre notre temps et nos ressources mais dans la logique de l’amour, c’est tout le contraire.
C’est en donnant de nous-mêmes que nous gagnons et notre récompense pour l’amour donné sera couronnée au centuple dans cette vie et après, avec la vie éternelle avec le Seigneur. La générosité de Dieu ne sera jamais dépassée par la nôtre.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, j’ai souvent peur de m’investir à ton service ou au service de mon prochain. J’ai peur de ne pas réussir. J’ai peur de ne pas bien faire. J’ai peur du regard des autres. Je n’ose pas parce que, comme le serviteur de l’Évangile, j’estime avoir moins de talents que les autres dans mon entourage. Seigneur, cette peur me paralyse, m’éloigne de toi et des autres. Aide-moi, Seigneur, à avoir un juste regard sur moi-même. Aide-moi à voir que tu me combles de ton amour et que tu m’as donné beaucoup de belles qualités. Tu n’es pas un tyran. Tu es un Dieu d’amour et de miséricorde. Que cette bonne nouvelle puisse me donner l’espoir et le courage de vaincre mes peurs et de me donner plus généreusement.
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Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Lumen, Bonsoir Maud,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Jeudi 20 Novembre 2014
De la férie
33ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
[Psaume 149, entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=20/11/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
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De la férie
33ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Apocalypse de Saint Jean 5 : 1 à 10
L'Agneau immolé, seul capable d'ouvrir le Livre Scellé
Moi, Jean, j'ai vu, dans la Main Droite de CELUI qui siège sur le Trône Céleste, un Livre en forme de rouleau, écrit à l'intérieur et à l'extérieur, scellé de sept sceaux. Puis j'ai vu un Ange imposant, qui proclamait d'une voix puissante : « Qui donc est digne d'ouvrir le Livre et d'en briser les sceaux ? » Mais personne, au Ciel, sur Terre ou sous la terre, n'était capable d'ouvrir le Livre et d'en regarder le texte.
Et moi, je pleurais beaucoup, parce que personne n'avait été trouvé digne d'ouvrir le Livre et d'en regarder le texte. Mais l'un des Anciens me dit : « Ne pleure pas. Voilà qu'IL a remporté la VICTOIRE, le lion de la tribu de Juda, le descendant de David : IL ouvrira le Livre aux sept sceaux. »
Et voici ce que j'ai vu encore : en face du Trône, en face des quatre Vivants et des Anciens, IL y avait un Agneau ; IL se tenait debout, et IL était comme immolé ; ses cornes étaient au nombre de sept, ainsi que ses yeux, qui sont les sept ESPRITS de DIEU en mission sur toute la Terre. IL s'avança et reçut le Livre, que lui donna de la main droite CELUI qui siégeait sur le Trône. Quand l'Agneau eut reçu le Livre, les quatre Vivants et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent devant LUI. Chacun tenait une harpe et des coupes d'or pleines de parfums qui sont les prières des Saints.
Ils chantaient ce cantique nouveau : « TU es digne de recevoir le Livre Scellé et de l'ouvrir, car TU as été immolé ; par Ton SANG, TU as racheté pour DIEU des hommes de toute race, langue, peuple et nation, et TU en as fait pour notre DIEU un Royaume de prêtres qui régneront sur la Terre. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Apocalypse de Saint Jean 5 : 1 à 10
L'Agneau immolé, seul capable d'ouvrir le Livre Scellé
Moi, Jean, j'ai vu, dans la Main Droite de CELUI qui siège sur le Trône Céleste, un Livre en forme de rouleau, écrit à l'intérieur et à l'extérieur, scellé de sept sceaux. Puis j'ai vu un Ange imposant, qui proclamait d'une voix puissante : « Qui donc est digne d'ouvrir le Livre et d'en briser les sceaux ? » Mais personne, au Ciel, sur Terre ou sous la terre, n'était capable d'ouvrir le Livre et d'en regarder le texte.
Et moi, je pleurais beaucoup, parce que personne n'avait été trouvé digne d'ouvrir le Livre et d'en regarder le texte. Mais l'un des Anciens me dit : « Ne pleure pas. Voilà qu'IL a remporté la VICTOIRE, le lion de la tribu de Juda, le descendant de David : IL ouvrira le Livre aux sept sceaux. »
Et voici ce que j'ai vu encore : en face du Trône, en face des quatre Vivants et des Anciens, IL y avait un Agneau ; IL se tenait debout, et IL était comme immolé ; ses cornes étaient au nombre de sept, ainsi que ses yeux, qui sont les sept ESPRITS de DIEU en mission sur toute la Terre. IL s'avança et reçut le Livre, que lui donna de la main droite CELUI qui siégeait sur le Trône. Quand l'Agneau eut reçu le Livre, les quatre Vivants et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent devant LUI. Chacun tenait une harpe et des coupes d'or pleines de parfums qui sont les prières des Saints.
Ils chantaient ce cantique nouveau : « TU es digne de recevoir le Livre Scellé et de l'ouvrir, car TU as été immolé ; par Ton SANG, TU as racheté pour DIEU des hommes de toute race, langue, peuple et nation, et TU en as fait pour notre DIEU un Royaume de prêtres qui régneront sur la Terre. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
L’honneur des fidèles
[Psaume 149, entièrement]
Psaume 149 : 1 et 2, 3 et 4, 5 et 6a et 9b
R/ Peuple de prêtres, peuple de rois,
chante ton SEIGNEUR !
Chantez au SEIGNEUR un chant nouveau,
louez-LE dans l'assemblée de ses fidèles !
En Israël, joie pour Son CRÉATEUR ;
dans Sion, allégresse pour son ROI !
R/
Dansez à la louange de Son NOM,
jouez pour LUI, tambourins et cithares !
Car le SEIGNEUR aime son Peuple,
IL donne aux humbles l'Éclat de la Victoire.
R/
Que les fidèles exultent, glorieux,
criant leur joie à l'heure du triomphe.
Qu'ils proclament les Éloges de DIEU,
c'est la fierté de ses Fidèles.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
chante ton SEIGNEUR !
Chantez au SEIGNEUR un chant nouveau,
louez-LE dans l'assemblée de ses fidèles !
En Israël, joie pour Son CRÉATEUR ;
dans Sion, allégresse pour son ROI !
R/
Dansez à la louange de Son NOM,
jouez pour LUI, tambourins et cithares !
Car le SEIGNEUR aime son Peuple,
IL donne aux humbles l'Éclat de la Victoire.
R/
Que les fidèles exultent, glorieux,
criant leur joie à l'heure du triomphe.
Qu'ils proclament les Éloges de DIEU,
c'est la fierté de ses Fidèles.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 19 : 41 à 44
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Aujourd'hui ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la Voix du SEIGNEUR. Alléluia. (Ps 94, 08)
JÉSUS annonce le châtiment de Jérusalem
Quand JÉSUS fut près de Jérusalem, en voyant la ville, IL pleura sur elle ; IL disait : « Si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui peut te donner la paix ! Mais hélas, cela est resté caché à tes yeux. Oui, il arrivera pour toi des jours où tes ennemis viendront mettre le siège devant toi, t'encercleront et te presseront de tous côtés ; ils te jetteront à terre, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n'as pas reconnu le moment où DIEU te visitait. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Aujourd'hui ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la Voix du SEIGNEUR. Alléluia. (Ps 94, 08)
JÉSUS annonce le châtiment de Jérusalem
Quand JÉSUS fut près de Jérusalem, en voyant la ville, IL pleura sur elle ; IL disait : « Si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui peut te donner la paix ! Mais hélas, cela est resté caché à tes yeux. Oui, il arrivera pour toi des jours où tes ennemis viendront mettre le siège devant toi, t'encercleront et te presseront de tous côtés ; ils te jetteront à terre, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n'as pas reconnu le moment où DIEU te visitait. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
******
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Jeudi 20 Novembre 2014
Croire, combattre et persévérer, la victoire est à ce prix
Evangile selon St Luc, chapitre 19, 41-44
Quand Jésus fut près de Jérusalem, en voyant la ville, il pleura sur elle ; il disait : « Si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui peut te donner la paix ! Mais hélas, cela est resté caché à tes yeux. Oui, il arrivera pour toi des jours où tes ennemis viendront mettre le siège devant toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ; ils te jetteront à terre, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. »
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, tu sais combien je suis faible et combien je me décourage facilement après un échec ou une dispute. Tu sais aussi combien je veux t’aimer. Fais-moi aimer le combat pour la sainteté sachant que cela te plaît et me conduit à te faire davantage confiance. Aide-moi à être fidèle à ton amour.
Demande
Seigneur, accorde-moi de me passionner pour le combat pour la sainteté.
Points de réflexion
1 . Des larmes.
Le cœur humain peut être conduit à la vérité, ouvert à la vérité, peut l’écouter, la mettre en œuvre, la désirer. En définitive, chacun de nous peut choisir librement de suivre le Christ. Jésus sait qu’il détient les clés du bonheur mais il ne peut pas, ne veut pas nous forcer à suivre son chemin.
Voilà pourquoi il a pleuré. Il a ressenti une grande tristesse pour ceux qui rejetteraient la vérité de la croix et les trésors qui y sont attachés.
2. Surmonter les découragements.
Jésus poursuivait sa route. Même si des gens le rejetaient, il y avait ceux qui le suivaient. Il continuait d’accomplir la volonté de son Père jusqu’à la fin où il a pu dire : « Tout est consommé ! » (Jn 19,30) Sur notre propre chemin vers la sainteté, il y a des échecs et des réussites.
Néanmoins, il faut continuer le combat pour la sainteté. Non pas pour atteindre ici-bas une sainteté idéale mais pour persévérer dans ce combat qui nous identifiera au Christ. Le Christ pleure sur nous quand nous abandonnons.
Le peuple qui le suivait l’a entendu, il a vu ses miracles, a été consolé par ses paroles mais il l’a abandonné le jour où la croix s’est montrée.
Ceux qui sont revenus après son crucifiement ont vu son triomphe et ont été assurés de recevoir eux aussi un jour cette victoire. Ce qu’il nous faut faire ? Continuer d’avancer.
3. De l’enthousiasme au combat. « Le royaume des cieux est assailli avec violence ; ce sont des violents qui l’arrachent » (Mt 11,12).
Jésus nous invite à prendre notre croix et à le suivre. Tous les événements de la journée sont des occasions de suivre le Christ et d’en attirer d’autres près de son cœur. Jésus a donné sa vie pour le salut des âmes.
Comme apôtre du Christ, qu’est-ce que je lui donnerai volontiers ?
Dialogue avec le Christ
Jésus, enseigne-moi l’effort que je dois faire pour consoler ton Sacré-Cœur par une vie de fidélité à ta volonté. Aide-moi à vivre cette vie avec un constant optimisme sachant que tu as déjà gagné mon combat, que ma place est près de toi, combattant à tes côtés. Puissé-je toujours trouver l’ardeur et l’enthousiasme pour t’aimer chaque jour davantage.
Résolution
Aujourd’hui, je n’aurai que des paroles charitables au sujet des personnes avec lesquelles je travaille.
SOURCE : Catholique.org
Jésus pleure sur Jérusalem
Bonjour Lumen
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Jeudi 20 Novembre 2014
Croire, combattre et persévérer, la victoire est à ce prix
Evangile selon St Luc, chapitre 19, 41-44
Quand Jésus fut près de Jérusalem, en voyant la ville, il pleura sur elle ; il disait : « Si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui peut te donner la paix ! Mais hélas, cela est resté caché à tes yeux. Oui, il arrivera pour toi des jours où tes ennemis viendront mettre le siège devant toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ; ils te jetteront à terre, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. »
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, tu sais combien je suis faible et combien je me décourage facilement après un échec ou une dispute. Tu sais aussi combien je veux t’aimer. Fais-moi aimer le combat pour la sainteté sachant que cela te plaît et me conduit à te faire davantage confiance. Aide-moi à être fidèle à ton amour.
Demande
Seigneur, accorde-moi de me passionner pour le combat pour la sainteté.
Points de réflexion
1 . Des larmes.
Le cœur humain peut être conduit à la vérité, ouvert à la vérité, peut l’écouter, la mettre en œuvre, la désirer. En définitive, chacun de nous peut choisir librement de suivre le Christ. Jésus sait qu’il détient les clés du bonheur mais il ne peut pas, ne veut pas nous forcer à suivre son chemin.
Voilà pourquoi il a pleuré. Il a ressenti une grande tristesse pour ceux qui rejetteraient la vérité de la croix et les trésors qui y sont attachés.
2. Surmonter les découragements.
Jésus poursuivait sa route. Même si des gens le rejetaient, il y avait ceux qui le suivaient. Il continuait d’accomplir la volonté de son Père jusqu’à la fin où il a pu dire : « Tout est consommé ! » (Jn 19,30) Sur notre propre chemin vers la sainteté, il y a des échecs et des réussites.
Néanmoins, il faut continuer le combat pour la sainteté. Non pas pour atteindre ici-bas une sainteté idéale mais pour persévérer dans ce combat qui nous identifiera au Christ. Le Christ pleure sur nous quand nous abandonnons.
Le peuple qui le suivait l’a entendu, il a vu ses miracles, a été consolé par ses paroles mais il l’a abandonné le jour où la croix s’est montrée.
Ceux qui sont revenus après son crucifiement ont vu son triomphe et ont été assurés de recevoir eux aussi un jour cette victoire. Ce qu’il nous faut faire ? Continuer d’avancer.
3. De l’enthousiasme au combat. « Le royaume des cieux est assailli avec violence ; ce sont des violents qui l’arrachent » (Mt 11,12).
Jésus nous invite à prendre notre croix et à le suivre. Tous les événements de la journée sont des occasions de suivre le Christ et d’en attirer d’autres près de son cœur. Jésus a donné sa vie pour le salut des âmes.
Comme apôtre du Christ, qu’est-ce que je lui donnerai volontiers ?
Dialogue avec le Christ
Jésus, enseigne-moi l’effort que je dois faire pour consoler ton Sacré-Cœur par une vie de fidélité à ta volonté. Aide-moi à vivre cette vie avec un constant optimisme sachant que tu as déjà gagné mon combat, que ma place est près de toi, combattant à tes côtés. Puissé-je toujours trouver l’ardeur et l’enthousiasme pour t’aimer chaque jour davantage.
Résolution
Aujourd’hui, je n’aurai que des paroles charitables au sujet des personnes avec lesquelles je travaille.
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Vendredi 21 Novembre 2014
Présentation de la VIERGE MARIE
L’Église d’Orient a célébré dès le VI ième siècle cette fête où Joachim et Anne présentent au Temple la Jeune MARIE.
33ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
[Psaume 118 (119), entièrement]
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Présentation de la VIERGE MARIE
L’Église d’Orient a célébré dès le VI ième siècle cette fête où Joachim et Anne présentent au Temple la Jeune MARIE.
33ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
(Première lecture)
Apocalypse de Saint Jean 10 : 8 à 11
Le petit livre avalé et la mission du Prophète
Au cours d'une vision, la voix venant du ciel, que j'avais déjà entendue, me parla de nouveau ; elle me dit : « Va prendre le petit livre ouvert dans la main de l'Ange qui se tient debout sur la mer et sur la terre. » Je m'avançai vers l'Ange pour lui demander de me donner le petit livre. Il me dit : « Prends, et mange-le ; il remplira tes entrailles d'amertume, mais dans ta bouche il sera doux comme le miel. » Je reçus le petit livre de la main de l'Ange, et je le mangeai. Dans ma bouche il était doux comme le miel, mais, quand je l'eus avalé, il remplit mes entrailles d'amertume. Alors on me dit : « Il faut que tu reprennes ta mission de Prophète ; tu parleras sur un grand nombre de peuples, de nations, de langues et de rois. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Apocalypse de Saint Jean 10 : 8 à 11
Le petit livre avalé et la mission du Prophète
Au cours d'une vision, la voix venant du ciel, que j'avais déjà entendue, me parla de nouveau ; elle me dit : « Va prendre le petit livre ouvert dans la main de l'Ange qui se tient debout sur la mer et sur la terre. » Je m'avançai vers l'Ange pour lui demander de me donner le petit livre. Il me dit : « Prends, et mange-le ; il remplira tes entrailles d'amertume, mais dans ta bouche il sera doux comme le miel. » Je reçus le petit livre de la main de l'Ange, et je le mangeai. Dans ma bouche il était doux comme le miel, mais, quand je l'eus avalé, il remplit mes entrailles d'amertume. Alors on me dit : « Il faut que tu reprennes ta mission de Prophète ; tu parleras sur un grand nombre de peuples, de nations, de langues et de rois. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Mystère et Merveille de la LOI de DIEU
[Psaume 118 (119), entièrement]
Psaume 118 (119) : 14 et 24, 72 et 103, 111 et 131
R/ Tes PAROLES dans ma bouche
sont pleines de saveur.
Je trouve dans la Voie de Tes EXIGENCES
plus de joie que dans toutes les richesses.
Je trouve mon plaisir en Tes EXIGENCES :
ce sont elles qui me conseillent.
R/
Mon bonheur, c'est la LOI de Ta BOUCHE,
plus qu'un monceau d'or ou d'argent.
Qu'elle est douce à mon palais Ta Promesse :
le miel a moins de saveur dans ma bouche !
R/
Tes EXIGENCES resteront mon héritage,
la joie de mon coeur.
La bouche grande ouverte, j'aspire,
assoiffé de Tes VOLONTÉS.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
sont pleines de saveur.
Je trouve dans la Voie de Tes EXIGENCES
plus de joie que dans toutes les richesses.
Je trouve mon plaisir en Tes EXIGENCES :
ce sont elles qui me conseillent.
R/
Mon bonheur, c'est la LOI de Ta BOUCHE,
plus qu'un monceau d'or ou d'argent.
Qu'elle est douce à mon palais Ta Promesse :
le miel a moins de saveur dans ma bouche !
R/
Tes EXIGENCES resteront mon héritage,
la joie de mon coeur.
La bouche grande ouverte, j'aspire,
assoiffé de Tes VOLONTÉS.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 19 : 45 à 48
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. JÉSUS, TU es le VRAI PASTEUR : nous écoutons Ta VOIX, nous marchons à Ta SUITE. Alléluia. (cf. Jn 10, 27)
JÉSUS entre dans le Temple et y exerce Son AUTORITÉ
JÉSUS entra dans le Temple, et se mit à expulser les marchands. IL leur déclarait : « L'Écriture dit : Ma MAISON sera une maison de prière. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. » IL était chaque jour dans le Temple pour enseigner. Les chefs des prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à LE faire mourir, mais ils ne trouvaient pas le moyen d'y arriver ; en effet, le peuple tout entier était suspendu à Ses LÈVRES.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. JÉSUS, TU es le VRAI PASTEUR : nous écoutons Ta VOIX, nous marchons à Ta SUITE. Alléluia. (cf. Jn 10, 27)
JÉSUS entre dans le Temple et y exerce Son AUTORITÉ
JÉSUS entra dans le Temple, et se mit à expulser les marchands. IL leur déclarait : « L'Écriture dit : Ma MAISON sera une maison de prière. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. » IL était chaque jour dans le Temple pour enseigner. Les chefs des prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à LE faire mourir, mais ils ne trouvaient pas le moyen d'y arriver ; en effet, le peuple tout entier était suspendu à Ses LÈVRES.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=21/11/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
******
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 21 Novembre 2014
Jésus entre dans le Temple et y exerce son autorité
Evangile selon St Luc, chapitre 19, 45-48
Jésus entra dans le Temple, et se mit à expulser les marchands. Il leur déclarait : « L’Écriture dit : Ma maison sera une maison de prière. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. » Il était chaque jour dans le Temple pour enseigner. Les chefs des prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à le faire mourir, mais ils ne trouvaient pas le moyen d’y arriver ; en effet, le peuple tout entier était suspendu à ses lèvres.
Prière d'introduction
Je trouve dans la voie de tes exigences , plus de joie que dans toutes les richesses.
Je trouve mon plaisir en tes exigences : ce sont elles qui me conseillent (Psaume 118, de la liturgie du jour).
Demande
Tes exigences resteront mon héritage, la joie de mon cœur. La bouche grande ouverte, j'aspire, assoiffé de tes volontés (Psaume 118, de la liturgie du jour).
Points de réflexion
1 . « Jésus entra dans le temple et se mit à expulser les marchands ».
C’est rare de voir Jésus en colère, et pourtant dans ce passage, il éclate dans une vraie colère. Une « sainte » colère, dit-on, car elle va contre le péché et tout ce qui déshonore le divin. En rejetant les marchands du temple, Jésus veut montrer que vivre sa foi n’est pas une affaire d’intérêt mais d’une authentique gratuité.
Il nous donne sa grâce (gratia/gratuit) et l’offrande de nous-mêmes doit être sans calculs, sans exigence d’un retour.
2. « Ma maison sera une maison de prière ».
Saint Grégoire le Grand, dans son homélie 39 sur l’Évangile de saint Luc écrit : « Le temple, c’est encore l’âme des fidèles, si elle se laisse aller à des pensées préjudiciables aux intérêts du prochain, elle devient comme une caverne de voleurs. Au contraire, la vérité enseigne tous les jours dans le temple, lorsqu’elle instruit soigneusement l’âme des fidèles des moyens à prendre pour éviter le mal ».
Ce commentaire est comme une invitation à un examen de conscience personnel. Dans quel état se trouve le temple de mon âme ? Est-ce une maison de prière ? Jésus dit même « ma maison », par le baptême, nous lui appartenons, nous sommes Temple de l’Esprit Saint.
Si Jésus s’est mis dans une telle colère en voyant que le Temple n’était pas un lieu de prière, comment se sent-il quand il voit le désordre de mon cœur ?
3. « Il était chaque jour dans le Temple pour enseigner. (...) le peuple tout entier était suspendu à ses lèvres ».
Reprenons l’homélie de saint Grégoire : « Notre divin Rédempteur ne veut pas priver de ses divins enseignements les indignes mêmes et les ingrats, et après cet acte de vigueur pour venger la sainteté du Temple, en chassant ceux qui l’outrageaient, il répand sur eux les dons de sa grâce ». Jésus veut préserver notre cœur du désordre, mais il n’en reste pas là, il veut le nourrir par ses enseignements.
Le psaume d’aujourd’hui nous invite à accueillir la Parole du Christ avec joie, à désirer sa volonté même quand elle est exigeante. Nous fêtons aussi la Présentation de Marie au Temple, demandons-lui de nous aider à purifier notre cœur pour que nous soyons dignes de nous présenter chaque jour devant Dieu
.
Dialogue avec le Christ
Mon bonheur, c'est la loi de ta bouche, plus qu'un monceau d'or ou d'argent. Qu'elle est douce à mon palais ta promesse : le miel a moins de saveur dans ma bouche ! (Psaume 118, de la liturgie du jour)
Résolution
Faire un espace pour la prière, dans mon cœur et dans ma journée.
SOURCE : Catholique.org
Jésus chasse les marchands du Temple
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
******
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 21 Novembre 2014
Jésus entre dans le Temple et y exerce son autorité
Evangile selon St Luc, chapitre 19, 45-48
Jésus entra dans le Temple, et se mit à expulser les marchands. Il leur déclarait : « L’Écriture dit : Ma maison sera une maison de prière. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. » Il était chaque jour dans le Temple pour enseigner. Les chefs des prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à le faire mourir, mais ils ne trouvaient pas le moyen d’y arriver ; en effet, le peuple tout entier était suspendu à ses lèvres.
Prière d'introduction
Je trouve dans la voie de tes exigences , plus de joie que dans toutes les richesses.
Je trouve mon plaisir en tes exigences : ce sont elles qui me conseillent (Psaume 118, de la liturgie du jour).
Demande
Tes exigences resteront mon héritage, la joie de mon cœur. La bouche grande ouverte, j'aspire, assoiffé de tes volontés (Psaume 118, de la liturgie du jour).
Points de réflexion
1 . « Jésus entra dans le temple et se mit à expulser les marchands ».
C’est rare de voir Jésus en colère, et pourtant dans ce passage, il éclate dans une vraie colère. Une « sainte » colère, dit-on, car elle va contre le péché et tout ce qui déshonore le divin. En rejetant les marchands du temple, Jésus veut montrer que vivre sa foi n’est pas une affaire d’intérêt mais d’une authentique gratuité.
Il nous donne sa grâce (gratia/gratuit) et l’offrande de nous-mêmes doit être sans calculs, sans exigence d’un retour.
2. « Ma maison sera une maison de prière ».
Saint Grégoire le Grand, dans son homélie 39 sur l’Évangile de saint Luc écrit : « Le temple, c’est encore l’âme des fidèles, si elle se laisse aller à des pensées préjudiciables aux intérêts du prochain, elle devient comme une caverne de voleurs. Au contraire, la vérité enseigne tous les jours dans le temple, lorsqu’elle instruit soigneusement l’âme des fidèles des moyens à prendre pour éviter le mal ».
Ce commentaire est comme une invitation à un examen de conscience personnel. Dans quel état se trouve le temple de mon âme ? Est-ce une maison de prière ? Jésus dit même « ma maison », par le baptême, nous lui appartenons, nous sommes Temple de l’Esprit Saint.
Si Jésus s’est mis dans une telle colère en voyant que le Temple n’était pas un lieu de prière, comment se sent-il quand il voit le désordre de mon cœur ?
3. « Il était chaque jour dans le Temple pour enseigner. (...) le peuple tout entier était suspendu à ses lèvres ».
Reprenons l’homélie de saint Grégoire : « Notre divin Rédempteur ne veut pas priver de ses divins enseignements les indignes mêmes et les ingrats, et après cet acte de vigueur pour venger la sainteté du Temple, en chassant ceux qui l’outrageaient, il répand sur eux les dons de sa grâce ». Jésus veut préserver notre cœur du désordre, mais il n’en reste pas là, il veut le nourrir par ses enseignements.
Le psaume d’aujourd’hui nous invite à accueillir la Parole du Christ avec joie, à désirer sa volonté même quand elle est exigeante. Nous fêtons aussi la Présentation de Marie au Temple, demandons-lui de nous aider à purifier notre cœur pour que nous soyons dignes de nous présenter chaque jour devant Dieu
.
Dialogue avec le Christ
Mon bonheur, c'est la loi de ta bouche, plus qu'un monceau d'or ou d'argent. Qu'elle est douce à mon palais ta promesse : le miel a moins de saveur dans ma bouche ! (Psaume 118, de la liturgie du jour)
Résolution
Faire un espace pour la prière, dans mon cœur et dans ma journée.
SOURCE : Catholique.org
Jésus chasse les marchands du Temple
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
*Nicolas a écrit:Bonsoir Lumen, Bonsoir Maud,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Bonjour a tous et a toutes ouvriers du seigneur, Nicolas Lumen et Maud , Que Dieu vous benisse spirituellement et matériellement pour votre disponibilité.
Padré Pio disait de la très sainte vierge Marie ceci:
L' immaculée conception est le premier pas sur le chemin de notre salut... Elle jaillit comme un rayon de lumière de la pensée de DIEU,elle brille comme l’étoile du matin sur toute la création... Que Marie fleurisse et parfume ton âme de vertus toujours nouvelles et qu'elle pose sa main maternelle sur ta tête!
ET voici sa prière :
Mère très douce , fais que l'aime !
Verse dans mon âme cet amour qui
brûlait dans la tienne ...
Purifie mon cœur pour que je sache
aimer mon Dieu et ton Dieu!
Purifie mon esprit pour que je puisse l'adorer
en esprit et en verité!
Purifie mon corps pour que je lui sois
un véritable tabernacle
BONNE ET SAINTE JOURNÉE A TOUS ET A TOUTES
Vendredi 21 Novembre 2014
Présentation de la VIERGE MARIE
L’Église d’Orient a célébré dès le VI ième siècle cette fête où Joachim et Anne présentent au Temple la Jeune MARIE.
33ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A(Première lecture)
Apocalypse de Saint Jean 10 : 8 à 11
Le petit livre avalé et la mission du Prophète
Au cours d'une vision, la voix venant du ciel, que j'avais déjà entendue, me parla de nouveau ; elle me dit : « Va prendre le petit livre ouvert dans la main de l'Ange qui se tient debout sur la mer et sur la terre. » Je m'avançai vers l'Ange pour lui demander de me donner le petit livre. Il me dit : « Prends, et mange-le ; il remplira tes entrailles d'amertume, mais dans ta bouche il sera doux comme le miel. » Je reçus le petit livre de la main de l'Ange, et je le mangeai. Dans ma bouche il était doux comme le miel, mais, quand je l'eus avalé, il remplit mes entrailles d'amertume. Alors on me dit : « Il faut que tu reprennes ta mission de Prophète ; tu parleras sur un grand nombre de peuples, de nations, de langues et de rois. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, ParisMystère et Merveille de la LOI de DIEU
[Psaume 118 (119), entièrement]Psaume 118 (119) : 14 et 24, 72 et 103, 111 et 131R/ Tes PAROLES dans ma bouche
sont pleines de saveur.
Je trouve dans la Voie de Tes EXIGENCES
plus de joie que dans toutes les richesses.
Je trouve mon plaisir en Tes EXIGENCES :
ce sont elles qui me conseillent.
R/
Mon bonheur, c'est la LOI de Ta BOUCHE,
plus qu'un monceau d'or ou d'argent.
Qu'elle est douce à mon palais Ta Promesse :
le miel a moins de saveur dans ma bouche !
R/
Tes EXIGENCES resteront mon héritage,
la joie de mon coeur.
La bouche grande ouverte, j'aspire,
assoiffé de Tes VOLONTÉS.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, ParisÉvangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 19 : 45 à 48
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. JÉSUS, TU es le VRAI PASTEUR : nous écoutons Ta VOIX, nous marchons à Ta SUITE. Alléluia. (cf. Jn 10, 27)
JÉSUS entre dans le Temple et y exerce Son AUTORITÉ
JÉSUS entra dans le Temple, et se mit à expulser les marchands. IL leur déclarait : « L'Écriture dit : Ma MAISON sera une maison de prière. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. » IL était chaque jour dans le Temple pour enseigner. Les chefs des prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à LE faire mourir, mais ils ne trouvaient pas le moyen d'y arriver ; en effet, le peuple tout entier était suspendu à Ses LÈVRES.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, ParisÉvangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
caillon- Avec Saint Benoit
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Localisation : CAMPBON (PAYS DE LA LOIRE)
Inscription : 11/08/2014
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Merci Caillon
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Samedi 22 Novembre 2014
Je crois... à la résurrection des morts
Evangile selon St Luc, chapitre 20, 27-40
Des sadducéens ? ceux qui prétendent qu’il n’y a pas de résurrection ? vinrent trouver Jésus, et ils l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a donné cette loi : Si un homme a un frère marié mais qui meurt sans enfant, qu’il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère. Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants. Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme, de qui sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour femme ? » Jésus répond : « Les enfants de ce monde se marient. Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne se marient pas, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection. Quant à dire que les morts doivent ressusciter, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur : le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; tous vivent en effet pour lui. » Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « Maître, tu as bien parlé. » Et ils n’osaient plus l’interroger sur quoi que ce soit.
Prière d'introduction
Esprit Saint, ouvre-moi à ta lumière et à ta force. Que je vive libre, tel un fils du Père, tel le Ressuscité.
Demande
Rendre grâce au Seigneur pour le don de mon baptême, pour le don d’être fils du Père.
Points de réflexion
Je crois en la résurrection.
1. Jésus est à la fin de ses trois ans de mission, de vie publique.
Il est alors à Jérusalem où ses adversaires cherchent à le perdre. Cette fois ils abordent le thème de la mort et de la résurrection. Profitons-en pour écouter le Christ sur ce sujet. Qui mieux que lui pourrait nous en parler ?
En effet « nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel » (Jn 3,13) d’après les paroles de Jésus lui-même.
Il sait ce qu’est la vie avec Dieu et la vie même de Dieu. Cette vie est une vie d’amour : « La mort est vraie, mais l’Amour de Dieu est vrai, plus vrai encore.
Et l’amour de Dieu ne peut se satisfaire en dehors de l’Éternité » (P. Chaunu). Dieu est éternel.
C’est même un de ses noms : l’Éternel. Il a existé depuis toujours, il existe et il existera toujours. Nous, nous ne sommes pas éternels. Mais grâce à l’Amour nous sommes immortels dans le sens où il y a un temps où nous n’existions pas, nous existons aujourd’hui parce que Dieu nous donne la vie (ce qui est synonyme de son Amour) et nous existerons toujours.
Je me permets une image en me servant de la géométrie : Dieu est une droite et nous sommes des demi-droites. Bref, le vrai amour ne saurait mourir. Donc croire en Dieu, en ce Dieu qui nous aime a comme conséquence : je crois à la vie éternelle et à la résurrection.
2. Ressuscités avec le Christ.
Non seulement nous existerons pour toujours mais nous vivrons avec le Seigneur. Nous croyons à la résurrection des morts parce que le Christ est ressuscité d’entre les morts. Même avant sa mort il l’a affirmé : « Je suis la Résurrection et la vie » (Jn 11,25). Jésus, l’aîné de la multitude de frères que nous sommes, nous précède, nous montre le chemin. Il s’est fait chair, il s’est fait homme parmi nous, l’un d’entre nous.
Par sa Résurrection il nous sauve, pas seulement notre âme, mais l’homme tout entier, corps et âme. Le comment de notre résurrection nous dépasse. Ce n’est pas avec notre intelligence ni avec notre imagination que nous l’atteindrons, seulement par la foi. Une image peut nous aider à comprendre : quand nous voyons un oignon de tulipe, nous ne pouvons pas savoir quelle fleur magnifique se développera dans l’obscurité de la terre. Il en va de même pour nous-mêmes : nous ne savons rien non plus de l’apparence future de notre nouveau corps » (Youcat 154).
Et selon l’expression de saint Paul : « Mais quelqu’un pourrait dire : Comment les morts ressuscitent-ils ? avec quelle sorte de corps reviennent-ils ? Réfléchis donc ! Ce que tu sèmes ne peut reprendre vie sans mourir d’abord ; et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps de la plante qui va pousser, mais c’est une simple graine : du blé, par exemple, ou autre chose » (1 Co 15,35-37).
3. Il est le Dieu des vivants.
Cette vie de ressuscité, si nous « plongeons » en nous-mêmes, si nous écoutons sincèrement notre cœur, nous découvrons que nous la désirons plus que tout. Oui, nous la vivrons pleinement au Ciel. Mais elle commence avec le baptême.
Depuis ce jour, nous possédons déjà l’héritage que notre Père du Ciel nous a donné même si nous ne pouvons pas encore le vivre totalement. Grâce au baptême, nous sommes fils de Dieu, fils du Dieu des vivants !
Dialogue avec le Christ
Jésus, je ne peux pas tout savoir, je ne peux pas tout comprendre. J’ai confiance que tu sais bien où j’en suis et que tu sais me parler. Forme en moi un cœur qui te cherche et qui écoute.
Résolution
Connaître la date où je suis devenu fils du Père et remercier le Seigneur pour le don du baptême, de la foi et de la vie éternelle qui a déjà commencé en moi.
SOURCE : Catholique.org
Croire
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Samedi 22 Novembre 2014
Je crois... à la résurrection des morts
Evangile selon St Luc, chapitre 20, 27-40
Des sadducéens ? ceux qui prétendent qu’il n’y a pas de résurrection ? vinrent trouver Jésus, et ils l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a donné cette loi : Si un homme a un frère marié mais qui meurt sans enfant, qu’il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère. Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants. Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme, de qui sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour femme ? » Jésus répond : « Les enfants de ce monde se marient. Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne se marient pas, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection. Quant à dire que les morts doivent ressusciter, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur : le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; tous vivent en effet pour lui. » Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « Maître, tu as bien parlé. » Et ils n’osaient plus l’interroger sur quoi que ce soit.
Prière d'introduction
Esprit Saint, ouvre-moi à ta lumière et à ta force. Que je vive libre, tel un fils du Père, tel le Ressuscité.
Demande
Rendre grâce au Seigneur pour le don de mon baptême, pour le don d’être fils du Père.
Points de réflexion
Je crois en la résurrection.
1. Jésus est à la fin de ses trois ans de mission, de vie publique.
Il est alors à Jérusalem où ses adversaires cherchent à le perdre. Cette fois ils abordent le thème de la mort et de la résurrection. Profitons-en pour écouter le Christ sur ce sujet. Qui mieux que lui pourrait nous en parler ?
En effet « nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel » (Jn 3,13) d’après les paroles de Jésus lui-même.
Il sait ce qu’est la vie avec Dieu et la vie même de Dieu. Cette vie est une vie d’amour : « La mort est vraie, mais l’Amour de Dieu est vrai, plus vrai encore.
Et l’amour de Dieu ne peut se satisfaire en dehors de l’Éternité » (P. Chaunu). Dieu est éternel.
C’est même un de ses noms : l’Éternel. Il a existé depuis toujours, il existe et il existera toujours. Nous, nous ne sommes pas éternels. Mais grâce à l’Amour nous sommes immortels dans le sens où il y a un temps où nous n’existions pas, nous existons aujourd’hui parce que Dieu nous donne la vie (ce qui est synonyme de son Amour) et nous existerons toujours.
Je me permets une image en me servant de la géométrie : Dieu est une droite et nous sommes des demi-droites. Bref, le vrai amour ne saurait mourir. Donc croire en Dieu, en ce Dieu qui nous aime a comme conséquence : je crois à la vie éternelle et à la résurrection.
2. Ressuscités avec le Christ.
Non seulement nous existerons pour toujours mais nous vivrons avec le Seigneur. Nous croyons à la résurrection des morts parce que le Christ est ressuscité d’entre les morts. Même avant sa mort il l’a affirmé : « Je suis la Résurrection et la vie » (Jn 11,25). Jésus, l’aîné de la multitude de frères que nous sommes, nous précède, nous montre le chemin. Il s’est fait chair, il s’est fait homme parmi nous, l’un d’entre nous.
Par sa Résurrection il nous sauve, pas seulement notre âme, mais l’homme tout entier, corps et âme. Le comment de notre résurrection nous dépasse. Ce n’est pas avec notre intelligence ni avec notre imagination que nous l’atteindrons, seulement par la foi. Une image peut nous aider à comprendre : quand nous voyons un oignon de tulipe, nous ne pouvons pas savoir quelle fleur magnifique se développera dans l’obscurité de la terre. Il en va de même pour nous-mêmes : nous ne savons rien non plus de l’apparence future de notre nouveau corps » (Youcat 154).
Et selon l’expression de saint Paul : « Mais quelqu’un pourrait dire : Comment les morts ressuscitent-ils ? avec quelle sorte de corps reviennent-ils ? Réfléchis donc ! Ce que tu sèmes ne peut reprendre vie sans mourir d’abord ; et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps de la plante qui va pousser, mais c’est une simple graine : du blé, par exemple, ou autre chose » (1 Co 15,35-37).
3. Il est le Dieu des vivants.
Cette vie de ressuscité, si nous « plongeons » en nous-mêmes, si nous écoutons sincèrement notre cœur, nous découvrons que nous la désirons plus que tout. Oui, nous la vivrons pleinement au Ciel. Mais elle commence avec le baptême.
Depuis ce jour, nous possédons déjà l’héritage que notre Père du Ciel nous a donné même si nous ne pouvons pas encore le vivre totalement. Grâce au baptême, nous sommes fils de Dieu, fils du Dieu des vivants !
Dialogue avec le Christ
Jésus, je ne peux pas tout savoir, je ne peux pas tout comprendre. J’ai confiance que tu sais bien où j’en suis et que tu sais me parler. Forme en moi un cœur qui te cherche et qui écoute.
Résolution
Connaître la date où je suis devenu fils du Père et remercier le Seigneur pour le don du baptême, de la foi et de la vie éternelle qui a déjà commencé en moi.
SOURCE : Catholique.org
Croire
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Lumen, Bonjour Maud,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Samedi 22 Novembre 2014
Sainte Cécile, Vierge et Martyre
Issue d’une illustre famille romaine, elle est vénérée comme vierge et martyre depuis le V ième siècle. Patronne des musiciens.
33ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Rouge )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=22/11/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Samedi 22 Novembre 2014
Sainte Cécile, Vierge et Martyre
Issue d’une illustre famille romaine, elle est vénérée comme vierge et martyre depuis le V ième siècle. Patronne des musiciens.
33ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Rouge )
Année A
(Première lecture)
Apocalypse de Saint Jean 11 : 4 à 12
Les Deux Témoins associés à la Passion et à la Gloire de leur SEIGNEUR
Moi, Jean, j'ai entendu une voix qui disaint : « les deux témoins envoyés pour porter le message prophétique, ce sont eux les deux oliviers, les deux chandeliers, qui se tiennent debout devant le SEIGNEUR de la Terre.
Si l'on veut leur faire du mal, un feu jaillit de leur bouche et dévore leurs ennemis ; oui, ceux qui voudront leur faire du mal, c'est ainsi qu'ils doivent mourir.
Ces Deux Témoins ont (comme le Prophète Élie) le pouvoir de fermer le ciel, pour qu'il ne pleuve pas pendant le temps fixé par leur prophétie. Ils ont aussi (comme Moïse) le pouvoir de changer l'eau en sang et de frapper la Terre de toute sorte de plaies, chaque fois qu'ils voudront.
Mais, quand ils auront achevé de rendre leur témoignage, la Bête qui sort de l'abîme leur fera la guerre, les vaincra et les fera mourir.
Leurs cadavres resteront sur la place de la grande ville, à laquelle on donne les noms symboliques de Sodome et d'Égypte ; c'est bien là que leur SEIGNEUR a été crucifié.
Des hommes de tous peuples, races, langues et nations viendront voir leurs cadavres pendant trois jours et demi, sans qu'il soit permis de les mettre au tombeau.
Les habitants de la Terre en seront heureux, ils s'en réjouiront, ils échangeront des présents, parce que ces Deux Prophètes auront tourmenté les habitants de la Terre.
Mais, après ces trois jours et demi, l'ESPRIT de VIE, qui vient de DIEU, est entré en eux et ils se sont dressés sur leurs pieds. Alors une grande crainte est tombée sur ceux qui les regardaient, et les Deux Témoins ont entendu une VOIX PUISSANTE, venant du Ciel,qui leur disait : 'Montez jusqu'ici !' Ils sont montés au Ciel dans la nuée, et leurs ennemis les regardaient. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Apocalypse de Saint Jean 11 : 4 à 12
Les Deux Témoins associés à la Passion et à la Gloire de leur SEIGNEUR
Moi, Jean, j'ai entendu une voix qui disaint : « les deux témoins envoyés pour porter le message prophétique, ce sont eux les deux oliviers, les deux chandeliers, qui se tiennent debout devant le SEIGNEUR de la Terre.
Si l'on veut leur faire du mal, un feu jaillit de leur bouche et dévore leurs ennemis ; oui, ceux qui voudront leur faire du mal, c'est ainsi qu'ils doivent mourir.
Ces Deux Témoins ont (comme le Prophète Élie) le pouvoir de fermer le ciel, pour qu'il ne pleuve pas pendant le temps fixé par leur prophétie. Ils ont aussi (comme Moïse) le pouvoir de changer l'eau en sang et de frapper la Terre de toute sorte de plaies, chaque fois qu'ils voudront.
Mais, quand ils auront achevé de rendre leur témoignage, la Bête qui sort de l'abîme leur fera la guerre, les vaincra et les fera mourir.
Leurs cadavres resteront sur la place de la grande ville, à laquelle on donne les noms symboliques de Sodome et d'Égypte ; c'est bien là que leur SEIGNEUR a été crucifié.
Des hommes de tous peuples, races, langues et nations viendront voir leurs cadavres pendant trois jours et demi, sans qu'il soit permis de les mettre au tombeau.
Les habitants de la Terre en seront heureux, ils s'en réjouiront, ils échangeront des présents, parce que ces Deux Prophètes auront tourmenté les habitants de la Terre.
Mais, après ces trois jours et demi, l'ESPRIT de VIE, qui vient de DIEU, est entré en eux et ils se sont dressés sur leurs pieds. Alors une grande crainte est tombée sur ceux qui les regardaient, et les Deux Témoins ont entendu une VOIX PUISSANTE, venant du Ciel,qui leur disait : 'Montez jusqu'ici !' Ils sont montés au Ciel dans la nuée, et leurs ennemis les regardaient. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Prière du roi
Du recueil de David.
[Psaume 143 (144), entièrement]
[Psaume 143 (144), entièrement]
Psaume 143 (144) : 1bc et 2cd, 9 et 10
R/ Béni soit le SEIGNEUR, mon ROCHER !
IL exerce mes mains pour le combat,
IL m'entraîne à la bataille.
IL est le ROCHER qui m'abrite,
IL me donne pouvoir sur mon peuple.
R/
Pour TOI, je chanterai un chant nouveau,
pour TOI, je jouerai sur la harpe à dix cordes,
pour TOI qui donnes aux rois la Victoire
et sauves de l'épée meurtrière David, ton Serviteur.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
IL exerce mes mains pour le combat,
IL m'entraîne à la bataille.
IL est le ROCHER qui m'abrite,
IL me donne pouvoir sur mon peuple.
R/
Pour TOI, je chanterai un chant nouveau,
pour TOI, je jouerai sur la harpe à dix cordes,
pour TOI qui donnes aux rois la Victoire
et sauves de l'épée meurtrière David, ton Serviteur.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 20 : 27 à 40
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. JÉSUS CHRIST, notre SAUVEUR, a détruit la mort, IL a fait resplendir la VIE par son Évangile. Alléluia. (2 Tm 1, 10)
Face aux sadducéens, JÉSUS affirme la résurrection des morts
Des sadducéens — ceux qui prétendent qu'il n'y a pas de résurrection — vinrent trouver JÉSUS, et ils L'interrogèrent :
« MAÎTRE, Moïse nous a donné cette Loi : Si un homme a un frère marié mais qui meurt sans enfant, qu'il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère.
Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d'enfants. Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme, de qui sera-t-elle l'épouse, puisque les sept l'ont eue pour femme ? »
JÉSUS répond : « Les enfants de ce monde se marient.
Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection d'entre les morts ne se marient pas, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux Anges, ils sont Fils de DIEU, en étant héritiers de la résurrection.
Quant à dire que les morts doivent ressusciter, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le SEIGNEUR : le DIEU d'Abraham, le DIEU d'Isaac, le DIEU de Jacob. IL n'est pas le DIEU des morts, mais des Vivants ; tous vivent en effet pour LUI. »
Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « MAÎTRE, TU as bien parlé. »
Et ils n'osaient plus L'interroger sur quoi que ce soit.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. JÉSUS CHRIST, notre SAUVEUR, a détruit la mort, IL a fait resplendir la VIE par son Évangile. Alléluia. (2 Tm 1, 10)
Face aux sadducéens, JÉSUS affirme la résurrection des morts
Des sadducéens — ceux qui prétendent qu'il n'y a pas de résurrection — vinrent trouver JÉSUS, et ils L'interrogèrent :
« MAÎTRE, Moïse nous a donné cette Loi : Si un homme a un frère marié mais qui meurt sans enfant, qu'il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère.
Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d'enfants. Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme, de qui sera-t-elle l'épouse, puisque les sept l'ont eue pour femme ? »
JÉSUS répond : « Les enfants de ce monde se marient.
Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection d'entre les morts ne se marient pas, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux Anges, ils sont Fils de DIEU, en étant héritiers de la résurrection.
Quant à dire que les morts doivent ressusciter, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le SEIGNEUR : le DIEU d'Abraham, le DIEU d'Isaac, le DIEU de Jacob. IL n'est pas le DIEU des morts, mais des Vivants ; tous vivent en effet pour LUI. »
Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « MAÎTRE, TU as bien parlé. »
Et ils n'osaient plus L'interroger sur quoi que ce soit.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=22/11/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour a tous et a toutes , ouvriers du seigneur.
Nicolas, Lumen et Maud, soyez bénis.
merci seigneur pour ta parole, qu'elle soit pour nous une nourriture quotidienne
et augmente en nous la foi
merci mon Dieu!
Nicolas, Lumen et Maud, soyez bénis.
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et augmente en nous la foi
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caillon- Avec Saint Benoit
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
******
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Dimanche 23 Novembre 2014
La venue du Fils de l'homme, pasteur, roi et juge de l'univers
Evangile selon St Matthieu, chapitre 25, 31-46
Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres : il placera les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche.
Prière d'introduction
Je suis en ta présence, Seigneur Jésus, toi qui sièges sur le trône du ciel, entouré par les chœurs innombrables des anges et des saints. Si j’avais un rendez-vous en tête à tête avec un chef d’état ou le Pape François, je n’aurais pas le temps de me distraire. Combien plus avec toi, Seigneur ! Sainte Vierge Marie, je te confie ce moment de prière.
Demande
Seigneur, aide-moi à te voir dans chaque personne !
Points de réflexion
1 .Le début de ce passage évangélique me transporte d’emblée dans une scène majestueuse et apocalyptique.
Le Christ arrive dans sa gloire, entouré de légions d’anges, et il s’assied sur son trône céleste. Il ne s’agit pas d’une parabole, mais d’un événement qui va vraiment se dérouler, le jugement universel à la fin du monde. Quand ce jour-là arrivera-t-il ? Demain, quand je serai au travail ?
Samedi prochain, quand je serai au supermarché ? Dans vingt ans ? Dans trois siècles ?
Je ne peux pas le savoir. Ni les anges du ciel, ni même le Fils ne savent le jour et l’heure (Mt 24,36). La seule certitude que je possède, c’est que ce jour-là arrivera. Je ne pourrai pas dire qu’on ne m’a pas prévenu...
2. Que dois-je faire pour me préparer au jugement ? L’Évangile est on ne peut plus clair là-dessus.
Il ne s’agit pas de jeûner chaque semaine, ni de renoncer à tous mes biens et d’entrer au couvent, ni même de lire chaque jour la méditation de Regnum Christi. Toutes ces actions sont très bien, mais ce n’est pas la priorité. La priorité, c’est la charité.
Nourrir les affamés, abreuver les assoiffés, accueillir les étrangers, vêtir les nus et visiter les malades et les prisonniers, voilà ce qui ouvre les portes du ciel. À ces six actes de charité, l’Église ajoute aussi l’ensevelissement des morts (Tb 1, 18) dans la liste des sept œuvres de miséricorde.
Mais attention à ne pas réduire la charité chrétienne à une aide humanitaire ! Ce qui compte dans l’aide humanitaire, ce sont les résultats extérieurs : la quantité de médicaments fournis, le nombre d’enfants alimentés, la somme d’argent distribuée,...
La charité, en revanche, porte du fruit dans le cœur des personnes, elle les transforme de l’intérieur. Je pourrais envoyer 50,00 ? à une association en faveur des enfants handicapés dans le seul but de tranquilliser ma conscience, sans avoir ne serait-ce qu’une pensée pour eux. Mais si je désire leur bien, si mon aumône est personnelle et faite avec cœur, alors elle se transforme en acte de charité.
3. Pourquoi la charité est-elle la condition sine qua non de l’entrée au ciel ?
D’abord parce que c’est le meilleur moyen d’imiter le Christ, lui qui a donné sa vie pour moi. Ensuite, parce qu’en tant qu’homme, je suis créé pour aimer. J’ai le choix entre l’amour pour moi-même, c’est-à-dire l’égoïsme, et l’amour pour les autres. Mais je cours toujours le risque de faire semblant d’aimer les autres, en ne recherchant que ma propre satisfaction. Pour aimer les autres en vérité, je dois les aimer comme Dieu les aime.
Je dois laisser Dieu s’installer en moi et utiliser mes mains, mes pieds, ma bouche, mon cœur, tout mon être. Je dois laisser Dieu régner en moi. Ainsi, il me donnera toute la force dont j’ai besoin pour transmettre son amour aux hommes.
Invite donc les indigents chez toi et crois que, en eux, Jésus s’assiéra à ta table... [...] Quoi donc ? Lui, il a supporté ta faim ; et toi, tu ne lui donnes pas Son pain ? Il a supporté ta soif, et toi, tu ne lui donnes pas Sa boisson ? Il s’est montré en personne devant toi, mais en cachant Sa gloire, et tu ne l’as pas couvert de Son manteau ? Il a porté ce qui est à toi par grâce ; et toi, en justice, tu ne Lui donnerais pas ce qui est à Lui.
Car la faim, la soif et la nudité sont DE TOI ; donner à manger, à boire et vêtir est DE LUI. Il a apporté, Il t’a donné ce qui est À LUI pour que tu en deviennes le donateur. Et il a enlevé de toi les besoins, pour en être, Lui, le bénéficiaire... (Homélie syriaque anonyme du VIe siècle).
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, donne-moi la grâce de faire passer ton amour et ta volonté avant tout. Aide-moi à lutter courageusement contre mes désirs impurs et mes envies égoïstes. Aide-moi à te donner la priorité dans ma vie et à le montrer concrètement en pratiquant la charité envers les plus faibles. Apprends-moi la charité ! Règne en moi par la charité. Christ notre roi, que ton Règne vienne !
Résolution
Aujourd’hui, je prendrai un petit moment, avant ou après la messe, pour renouveler ma décision de donner ma vie au Christ-Roi.
SOURCE : Catholique.org
Christ Roi
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
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******
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Dimanche 23 Novembre 2014
La venue du Fils de l'homme, pasteur, roi et juge de l'univers
Evangile selon St Matthieu, chapitre 25, 31-46
Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres : il placera les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche.
Prière d'introduction
Je suis en ta présence, Seigneur Jésus, toi qui sièges sur le trône du ciel, entouré par les chœurs innombrables des anges et des saints. Si j’avais un rendez-vous en tête à tête avec un chef d’état ou le Pape François, je n’aurais pas le temps de me distraire. Combien plus avec toi, Seigneur ! Sainte Vierge Marie, je te confie ce moment de prière.
Demande
Seigneur, aide-moi à te voir dans chaque personne !
Points de réflexion
1 .Le début de ce passage évangélique me transporte d’emblée dans une scène majestueuse et apocalyptique.
Le Christ arrive dans sa gloire, entouré de légions d’anges, et il s’assied sur son trône céleste. Il ne s’agit pas d’une parabole, mais d’un événement qui va vraiment se dérouler, le jugement universel à la fin du monde. Quand ce jour-là arrivera-t-il ? Demain, quand je serai au travail ?
Samedi prochain, quand je serai au supermarché ? Dans vingt ans ? Dans trois siècles ?
Je ne peux pas le savoir. Ni les anges du ciel, ni même le Fils ne savent le jour et l’heure (Mt 24,36). La seule certitude que je possède, c’est que ce jour-là arrivera. Je ne pourrai pas dire qu’on ne m’a pas prévenu...
2. Que dois-je faire pour me préparer au jugement ? L’Évangile est on ne peut plus clair là-dessus.
Il ne s’agit pas de jeûner chaque semaine, ni de renoncer à tous mes biens et d’entrer au couvent, ni même de lire chaque jour la méditation de Regnum Christi. Toutes ces actions sont très bien, mais ce n’est pas la priorité. La priorité, c’est la charité.
Nourrir les affamés, abreuver les assoiffés, accueillir les étrangers, vêtir les nus et visiter les malades et les prisonniers, voilà ce qui ouvre les portes du ciel. À ces six actes de charité, l’Église ajoute aussi l’ensevelissement des morts (Tb 1, 18) dans la liste des sept œuvres de miséricorde.
Mais attention à ne pas réduire la charité chrétienne à une aide humanitaire ! Ce qui compte dans l’aide humanitaire, ce sont les résultats extérieurs : la quantité de médicaments fournis, le nombre d’enfants alimentés, la somme d’argent distribuée,...
La charité, en revanche, porte du fruit dans le cœur des personnes, elle les transforme de l’intérieur. Je pourrais envoyer 50,00 ? à une association en faveur des enfants handicapés dans le seul but de tranquilliser ma conscience, sans avoir ne serait-ce qu’une pensée pour eux. Mais si je désire leur bien, si mon aumône est personnelle et faite avec cœur, alors elle se transforme en acte de charité.
3. Pourquoi la charité est-elle la condition sine qua non de l’entrée au ciel ?
D’abord parce que c’est le meilleur moyen d’imiter le Christ, lui qui a donné sa vie pour moi. Ensuite, parce qu’en tant qu’homme, je suis créé pour aimer. J’ai le choix entre l’amour pour moi-même, c’est-à-dire l’égoïsme, et l’amour pour les autres. Mais je cours toujours le risque de faire semblant d’aimer les autres, en ne recherchant que ma propre satisfaction. Pour aimer les autres en vérité, je dois les aimer comme Dieu les aime.
Je dois laisser Dieu s’installer en moi et utiliser mes mains, mes pieds, ma bouche, mon cœur, tout mon être. Je dois laisser Dieu régner en moi. Ainsi, il me donnera toute la force dont j’ai besoin pour transmettre son amour aux hommes.
Invite donc les indigents chez toi et crois que, en eux, Jésus s’assiéra à ta table... [...] Quoi donc ? Lui, il a supporté ta faim ; et toi, tu ne lui donnes pas Son pain ? Il a supporté ta soif, et toi, tu ne lui donnes pas Sa boisson ? Il s’est montré en personne devant toi, mais en cachant Sa gloire, et tu ne l’as pas couvert de Son manteau ? Il a porté ce qui est à toi par grâce ; et toi, en justice, tu ne Lui donnerais pas ce qui est à Lui.
Car la faim, la soif et la nudité sont DE TOI ; donner à manger, à boire et vêtir est DE LUI. Il a apporté, Il t’a donné ce qui est À LUI pour que tu en deviennes le donateur. Et il a enlevé de toi les besoins, pour en être, Lui, le bénéficiaire... (Homélie syriaque anonyme du VIe siècle).
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, donne-moi la grâce de faire passer ton amour et ta volonté avant tout. Aide-moi à lutter courageusement contre mes désirs impurs et mes envies égoïstes. Aide-moi à te donner la priorité dans ma vie et à le montrer concrètement en pratiquant la charité envers les plus faibles. Apprends-moi la charité ! Règne en moi par la charité. Christ notre roi, que ton Règne vienne !
Résolution
Aujourd’hui, je prendrai un petit moment, avant ou après la messe, pour renouveler ma décision de donner ma vie au Christ-Roi.
SOURCE : Catholique.org
Christ Roi
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Lumen, Bonjour Maud,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Dimanche 23 Novembre 2014
Notre SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST ROI de l’Univers
Solennité du SEIGNEUR
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
Lien :
http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/en-marche-vers-dimanche-34e-dimanche-temps-ordinaire-annee-a-integrale/00089256
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Nicolas
Bonjour tous artisans de paix,
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Dimanche 23 Novembre 2014
Notre SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST ROI de l’Univers
Solennité du SEIGNEUR
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(Première lecture)
Livre d’Ezékiel 34 : 11 et 12, 15 à 17
DIEU, ROI et BERGER d'Israël, jugera Son Peuple
PAROLE du SEIGNEUR DIEU : Maintenant, J'irai MOI-MÊME à la recherche de Mes Brebis, et Je veillerai sur elles. Comme un berger veille sur les brebis de son troupeau quand elles sont dispersées, ainsi Je veillerai sur Mes Brebis, et J'irai Les délivrer dans tous les endroits où Elles ont été dispersées un jour de brouillard et d'obscurité. C'est Moi qui ferai paître Mon Troupeau, et c'est Moi qui le ferai reposer, déclare le SEIGNEUR DIEU. La Brebis perdue, Je La chercherai ; l'égarée, Je La ramènerai. Celle qui est blessée, Je La soignerai. Celle qui est faible, Je Lui rendrai des forces. Celle qui est grasse et vigoureuse, Je La garderai, Je La ferai paître avec justice. Et Toi, Mon Troupeau, déclare le SEIGNEUR DIEU, apprends que Je vais juger entre Brebis et Brebis, entre les béliers et les boucs.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre d’Ezékiel 34 : 11 et 12, 15 à 17
DIEU, ROI et BERGER d'Israël, jugera Son Peuple
PAROLE du SEIGNEUR DIEU : Maintenant, J'irai MOI-MÊME à la recherche de Mes Brebis, et Je veillerai sur elles. Comme un berger veille sur les brebis de son troupeau quand elles sont dispersées, ainsi Je veillerai sur Mes Brebis, et J'irai Les délivrer dans tous les endroits où Elles ont été dispersées un jour de brouillard et d'obscurité. C'est Moi qui ferai paître Mon Troupeau, et c'est Moi qui le ferai reposer, déclare le SEIGNEUR DIEU. La Brebis perdue, Je La chercherai ; l'égarée, Je La ramènerai. Celle qui est blessée, Je La soignerai. Celle qui est faible, Je Lui rendrai des forces. Celle qui est grasse et vigoureuse, Je La garderai, Je La ferai paître avec justice. Et Toi, Mon Troupeau, déclare le SEIGNEUR DIEU, apprends que Je vais juger entre Brebis et Brebis, entre les béliers et les boucs.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le SEIGNEUR est mon BERGER
Psaume appartenant au recueil de David.
Psaume 22 (23) : 1 et 2ab, 2c et 3, 4, 5, 6
R/ Le SEIGNEUR est mon BERGER :
rien ne saurait me manquer.
Le SEIGNEUR est mon BERGER :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
IL me fait reposer.
R/
IL me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
IL me conduit par le juste chemin
pour l'Honneur de Son NOM.
R/
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car TU es avec moi :
Ton Bâton me guide et me rassure.
R/
TU prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
TU répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
R/
Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j'habiterai la MAISON du SEIGNEUR
pour la durée de mes jours.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
rien ne saurait me manquer.
Le SEIGNEUR est mon BERGER :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
IL me fait reposer.
R/
IL me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
IL me conduit par le juste chemin
pour l'Honneur de Son NOM.
R/
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car TU es avec moi :
Ton Bâton me guide et me rassure.
R/
TU prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
TU répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
R/
Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j'habiterai la MAISON du SEIGNEUR
pour la durée de mes jours.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Du CD, Les Psaumes pour tous les Dimanches et fêtes :
http://www.mirari.fr/mBsw
http://www.mirari.fr/mBsw
(Deuxième lecture)
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15 : 20 à 26, 28
La ROYAUTÉ UNIVERSELLE du FILS
Le CHRIST est ressuscité d'entre les morts, pour être parmi les morts le PREMIER RESSUSCITÉ. Car, la mort étant venue par un homme, c'est par un Homme aussi que vient la RÉSURRECTION. En effet, c'est en Adam que meurent tous les hommes ; c'est dans le CHRIST que tous revivront, mais chacun à son rang : en PREMIER, le CHRIST ; et ensuite, ceux qui seront au CHRIST lorsqu'IL reviendra. Alors, tout sera achevé, quand le CHRIST remettra Son POUVOIR ROYAL à DIEU le PÈRE, après avoir détruit toutes les puissances du mal. C'est LUI en effet qui doit régner jusqu'au jour où IL aura mis sous Ses PIEDS tous Ses Ennemis. Et le dernier ennemi qu'IL détruira, c'est la mort. Alors, quand tout sera sous le pouvoir du FILS, IL se mettra LUI-MÊME sous le POUVOIR du PÈRE qui LUI aura tout soumis, et ainsi, DIEU sera tout en tous.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15 : 20 à 26, 28
La ROYAUTÉ UNIVERSELLE du FILS
Le CHRIST est ressuscité d'entre les morts, pour être parmi les morts le PREMIER RESSUSCITÉ. Car, la mort étant venue par un homme, c'est par un Homme aussi que vient la RÉSURRECTION. En effet, c'est en Adam que meurent tous les hommes ; c'est dans le CHRIST que tous revivront, mais chacun à son rang : en PREMIER, le CHRIST ; et ensuite, ceux qui seront au CHRIST lorsqu'IL reviendra. Alors, tout sera achevé, quand le CHRIST remettra Son POUVOIR ROYAL à DIEU le PÈRE, après avoir détruit toutes les puissances du mal. C'est LUI en effet qui doit régner jusqu'au jour où IL aura mis sous Ses PIEDS tous Ses Ennemis. Et le dernier ennemi qu'IL détruira, c'est la mort. Alors, quand tout sera sous le pouvoir du FILS, IL se mettra LUI-MÊME sous le POUVOIR du PÈRE qui LUI aura tout soumis, et ainsi, DIEU sera tout en tous.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 25 : 31 à 46
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Béni soit le règne de David notre Père, le Royaume des temps nouveaux ! Béni soit au NOM du SEIGNEUR CELUI qui VIENT !
Alléluia.
(cf. Mc 11, 9-10)
La VENUE du FILS de l'Homme, PASTEUR, ROI et JUGE de l'Univers
JÉSUS parlait à Ses Disciples de Sa VENUE : « Quand le FILS de l'Homme viendra dans Sa GLOIRE, et tous les Anges avec LUI, alors IL siégera sur Son TRÔNE de GLOIRE. Toutes les nations seront rassemblées devant LUI ; IL séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres : IL placera les Brebis à Sa Droite, et les chèvres à Sa Gauche.
Alors le ROI dira à ceux qui seront à Sa Droite : 'Venez, les bénis de Mon PÈRE, recevez en héritage le ROYAUME préparé pour vous depuis la CRÉATION du MONDE. Car J'avais faim, et vous M'avez donné à manger ; J'avais soif, et vous M'avez donné à boire ; J'étais un étranger, et vous M'avez accueilli ; J'étais nu, et vous M'avez habillé ; j'étais malade, et vous M'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à Moi !'
Alors les Justes LUI répondront : 'SEIGNEUR, quand est-ce que nous T'avons vu...? TU avais donc faim, et nous T'avons nourri ? TU avais soif, et nous T'avons donné à boire ? TU étais un étranger, et nous T'avons accueilli ? TU étais nu, et nous T'avons habillé ? TU étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu'à TOI ?'
Et le ROI leur répondra : 'Amen, Je vous le dis : chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont Mes Frères, c'est à Moi que vous l'avez fait.'
Alors IL dira à ceux qui seront à Sa Gauche : 'Allez-vous-en loin de Moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges. Car J'avais faim, et vous ne M'avez pas donné à manger ; J'avais soif, et vous ne M'avez pas donné à boire ; J'étais un étranger, et vous ne M'avez pas accueilli ; J'étais nu, et vous ne M'avez pas habillé ; J'étais malade et en prison, et vous ne M'avez pas visité.'
Alors ils répondront, eux aussi : 'SEIGNEUR, quand est-ce que nous T'avons vu avoir faim et soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à Ton Service ?'
IL leur répondra : 'Amen, Je vous le dis : chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces petits, à Moi non plus vous ne l'avez pas fait.'
Et ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les Justes, à la VIE ÉTERNELLE. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Béni soit le règne de David notre Père, le Royaume des temps nouveaux ! Béni soit au NOM du SEIGNEUR CELUI qui VIENT !
Alléluia.
(cf. Mc 11, 9-10)
La VENUE du FILS de l'Homme, PASTEUR, ROI et JUGE de l'Univers
JÉSUS parlait à Ses Disciples de Sa VENUE : « Quand le FILS de l'Homme viendra dans Sa GLOIRE, et tous les Anges avec LUI, alors IL siégera sur Son TRÔNE de GLOIRE. Toutes les nations seront rassemblées devant LUI ; IL séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres : IL placera les Brebis à Sa Droite, et les chèvres à Sa Gauche.
Alors le ROI dira à ceux qui seront à Sa Droite : 'Venez, les bénis de Mon PÈRE, recevez en héritage le ROYAUME préparé pour vous depuis la CRÉATION du MONDE. Car J'avais faim, et vous M'avez donné à manger ; J'avais soif, et vous M'avez donné à boire ; J'étais un étranger, et vous M'avez accueilli ; J'étais nu, et vous M'avez habillé ; j'étais malade, et vous M'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à Moi !'
Alors les Justes LUI répondront : 'SEIGNEUR, quand est-ce que nous T'avons vu...? TU avais donc faim, et nous T'avons nourri ? TU avais soif, et nous T'avons donné à boire ? TU étais un étranger, et nous T'avons accueilli ? TU étais nu, et nous T'avons habillé ? TU étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu'à TOI ?'
Et le ROI leur répondra : 'Amen, Je vous le dis : chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont Mes Frères, c'est à Moi que vous l'avez fait.'
Alors IL dira à ceux qui seront à Sa Gauche : 'Allez-vous-en loin de Moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges. Car J'avais faim, et vous ne M'avez pas donné à manger ; J'avais soif, et vous ne M'avez pas donné à boire ; J'étais un étranger, et vous ne M'avez pas accueilli ; J'étais nu, et vous ne M'avez pas habillé ; J'étais malade et en prison, et vous ne M'avez pas visité.'
Alors ils répondront, eux aussi : 'SEIGNEUR, quand est-ce que nous T'avons vu avoir faim et soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à Ton Service ?'
IL leur répondra : 'Amen, Je vous le dis : chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces petits, à Moi non plus vous ne l'avez pas fait.'
Et ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les Justes, à la VIE ÉTERNELLE. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=23/11/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Dimanche 23 novembre 2014 : Solennité du Christ, Roi de l'Univers
Saint Clément I, Pape (4e) de 88 à 97 et Martyr († 100)
Solennité du Christ, Roi de l'Univers
Homélie :
Au commencement de l’année liturgique, nous étions invités à abaisser notre regard vers un Enfant déposé dans une mangeoire ; au terme du cycle, nous levons les yeux vers celui qui vient avec puissance, le Roi de gloire, le Seigneur des Seigneur, le Juge des vivants et des morts. L’Ange l’avait annoncé à Marie : « Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il règnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin » (Lc 1, 32-33). En parcourant les Evangiles tout au long de l’année, il nous a cependant fallu nous rendre à l’évidence : Jésus n’entend pas cette royauté à la manière dont nous la concevons : « Vous le savez : les chefs des nations païennes commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand sera votre serviteur ; et celui qui veut être le premier sera votre esclave. Ainsi le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude » (Mt 20, 25-28).
Les lectures de la liturgie de ce jour nous précisent encore les modalités de cette royauté hors de l’ordinaire. Qui donc est ce roi qui va lui-même rechercher la brebis égarée, qui rassemble le troupeau dispersé, qui veille personnellement sur lui, le protège et le délivre ; qui s’occupe de chacune de ses brebis selon son besoin particulier ? (1ère lect.) L’image du roi-pasteur est empreinte d’une sollicitude et d’une tendresse qui tranche avec le mépris hautain affiché par ceux qui habitent des palais somptueux. Voilà un roi proche de son peuple, qui s’implique en sa faveur ; dont il prend lui-même soin, « le menant vers les eaux tranquilles et le faisant reposer sur des près d’herbe fraîche » (Ps 22). Lorsque le loup survient, il ne prend pas la fuite, mais donne sa vie pour ses brebis (cf. Jn 10, 15) : le roi-pasteur devient l’Agneau immolé pour que le troupeau ait la vie, et qu’il l’ait en abondance (cf. Jn 10, 10). Car l’amour ne peut mourir, et c’est en aimant jusqu’au bout (cf. Jn 13, 1), que Jésus manifeste sa royauté suprême, celle qui triomphe de la haine et de la mort (cf. Ep 2, 16).
C’est à la lumière de la tendresse attentive du pasteur qu’il faut entendre l’exaltation de la royauté guerrière de celui qui triomphe de la mort après avoir détruit toutes les puissances. L’humilité du Roi vainqueur n’est d’ailleurs pas démentie, puisque sa victoire n’est pas au profit de son exaltation personnelle : nous lisons en effet que lorsque « tout sera achevé, il remettra son pouvoir royal à Dieu le Père », afin que « Dieu soit tout en tous ». Lorsque Jésus exerce le ministère de Juge universel, il parle encore au nom de son Père qui à travers lui prononce la sentence. Mais quel n’est pas notre étonnement de n’entendre parmi les critères de discernement pour l’entrée dans le Royaume, aucune allusion à une confession de foi. C’est pourtant bien le même Jésus qui disait à ses disciples : « Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, je me déclarerai moi aussi pour lui devant mon Père qui est aux cieux » ; et il ajoutait en contrepoint la proposition symétrique - tout comme dans l’Evangile de ce jour : « mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai moi aussi devant mon Père qui est aux cieux » (Mt 10, 32-33).
Il ne s’agit pas d’opposer ces deux passages, ni de privilégier exclusivement l’un par rapport à l’autre : ils sont bien plutôt complémentaires. Jésus ne peut pas demander aux hommes qui n’ont pas eu la chance d’entendre l’annonce de la Bonne Nouvelle, de proclamer sa Seigneurie ; ceux-là ce sont leurs œuvres de miséricorde en faveur des plus petits qui témoigneront pour eux et leur serviront de confession de foi. Quant aux croyants qui se déclarent pour le Christ devant les hommes, « il ne leur suffit pas de dire “Seigneur, Seigneur !” pour entrer dans le Royaume des cieux : il faut aussi qu’il fasse la volonté du Père qui est aux cieux » (Mt 7, 21).
Au bout du compte, ce sont donc bien les œuvres de charité qui sont déterminantes, tant il est vrai que « celui qui n’agit pas, sa foi est bel et bien morte » (Jc 2, 17). Or ce qui frappe de prime abord, c’est le caractère « ordinaire » des actions rapportées : nourrir un affamé, vêtir un démuni, accueillir un étranger, visiter un malade ou un prisonnier, rien de tout cela n’est hors de notre portée. Ce qui situe bien cet Evangile dans le prolongement de ceux que nous avons médités ces dernières semaines. Avec la parabole des vierges sages et des vierges folles, Jésus soulignait l’importance de la vigilance au jour le jour dans l’attente de la venue de l’Epoux ; la semaine passée nous étions invités à mettre en œuvre nos talents au quotidien ; aujourd’hui Notre-Seigneur nous rappelle l’exigence d’incarner notre foi dans un comportement fraternel cohérent, marqué par la gratuité. Si le service des démunis attire la bienveillance divine, c’est précisément parce qu’il est gratuit : ceux qui en bénéficient auraient en effet bien du mal à nous l’offrir en retour. C’est en cela qu’il entre dans la logique du Royaume, qui est celle de l’amour (nécessairement) gratuit. L’accès au Royaume n’est pas une récompense pour bons et loyaux services ; la pleine communion avec Dieu sera l’accomplissement de ce qui est déjà commencé dans le cœur de ceux qui ont écouté la voix de leur conscience et sont entrés en solidarité concrète avec leurs frères dans le besoin. Oui heureux sont-ils, car les œuvres qu’ils accomplissent ainsi dans l’Esprit de charité, purifient leurs cœurs et leur permettront au jour du jugement de voir Dieu ; et de le voir précisément sous les traits de ceux en faveur desquels ils se sont mis en peine.
« Tout ce que vous avez fait - ou omis de faire - à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ». L’identification entre le Christ et chacun de « ces petits » qu’il appelle « ses frères » est inouïe. Le Fils de Dieu s’est tellement uni à notre humanité, qu’il est personnellement concerné par le sort de chacun d’entre nous. Nous pourrions intituler cette péricope : le dévoilement du Roi caché. Nous avions souligné que si les bons serviteurs de la parabole de la semaine passée poursuivent généreusement leur travail, c’est tout simplement parce que leur Maître n’a pas quitté la demeure de leur cœur. Cette semaine nous apprenons que non seulement les bons serviteurs que nous devrions être, demeurent en communion d’amour avec leur Seigneur, dans l’Esprit, mais qu’ils peuvent même continuer à le servir physiquement dans chacun de leurs frères, particulièrement les plus démunis.
« Seigneur, je remarque que tous les hommes, les bons comme les mauvais, seront surpris par le jugement. Il ne sert donc à rien d’essayer de nous imaginer ce qu’il en sera : il vaut mieux mettre en œuvre ce qui ressort de la parabole. En commençant par mesurer l’enjeu de notre vie quotidienne : il ne nous sera pas donné d’autre temps ni d’autre lieu pour décider de notre sort éternel. C’est ici et maintenant, Seigneur, que tu te présentes à nous sous les traits des frères et sœurs démunis avec lesquels nous cheminons sans les voir. C’est aujourd’hui que nous décidons de notre éternité, car tu ne demeures qu’en ceux qui aiment, c'est-à-dire ceux qui ne ferment pas leur cœur aux appels de détresse, mais acceptent de perdre joyeusement leur vie au profit de ceux qui la réclament. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean XXIII (1881-1963), pape
Prière en l’honneur du Roi eucharistique (Bulletin quotidien de l’Ufficio Stampa Vaticana, 24/01/1959)
Jésus, Roi des hommes et des siècles, accueille les hommages d'adoration et de louange que nous, tes frères d'adoption, nous t'adressons humblement. Tu es « le pain de Dieu qui donne la vie au monde » (Jn 6,33), à la fois grand prêtre et victime. Tu t'es immolé sur la croix pour la rédemption du genre humain, et aujourd'hui, par les mains de tes ministres, tu t'offres chaque jour sur les autels afin d'instaurer dans chaque cœur ton « Royaume de vie, de sainteté, de grâce, de justice, d'amour et de paix » (Préface de la fête).
Que ton Règne arrive, ô Roi de Gloire ! (Ps 23) Du haut de ton « trône de grâce » (He 4,16), règne sur le cœur des enfants afin qu'ils conservent sans tache le lis immaculé de l'innocence ; règne sur le cœur des jeunes afin qu'ils grandissent sains et purs, dociles à ceux qui te représentent au sein de la famille, à l'école, à l'église. Règne sur le foyer domestique afin que parents et enfants vivent en harmonie dans l'observance de ta très sainte Loi. Règne sur notre patrie afin que tous les citoyens, dans l'ordre et la compréhension entre les classes sociales, se sentent les fils du même Père céleste, appelés à coopérer au bien temporel de tous, heureux d'appartenir à l'unique corps mystique dont ton sacrement est à la fois le symbole et la source intarissable !
Règne enfin, ô « Roi des rois, Dieu des dieux, Seigneur des seigneurs » (Ap 19,16; Dt 10,17), sur toutes les nations de la terre et éclaire les responsables de chacune afin que, s'inspirant de ton exemple, ils nourrissent « des pensées de paix et non d'affliction » (Jr 29,11). Fais que tous les peuples, Jésus eucharistique, te servent en toute liberté, conscients de ce que « servir Dieu, c'est régner ».
CHRIST EST MON ROI, DIEU EST MA JOIE !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Dimanche 23 novembre 2014 : Solennité du Christ, Roi de l'Univers
Saint Clément I, Pape (4e) de 88 à 97 et Martyr († 100)
Solennité du Christ, Roi de l'Univers
- Solennité du Christ, Roi de l'Univers:
- Benoît XVI
Angelus du dimanche 22 novembre 2009
Chers frères et sœurs,
En ce dernier dimanche de l'Année liturgique, nous célébrons la solennité de Jésus Christ Roi de l'Univers, une fête instituée de façon relativement récente, mais qui a des racines bibliques et théologique profondes. Le titre de roi, appliqué à Jésus, est très important dans les Évangiles et il permet de donner une lecture complète de sa figure et de sa mission de salut. On peut remarquer à ce propos une progression : on part de l'expression roi des Juifs et on arrive à celle de roi universel, Seigneur de l'univers et de l'histoire, donc très au-delà des attentes du peuple juif lui-même.
Au centre de ce parcours de révélation de la royauté de Jésus Christ, il y a encore une fois le mystère de sa mort et de sa résurrection. Lorsque Jésus est mis en croix, les prêtres, les scribes et les anciens le tournent en dérision en disant : « Il est le roi d'Israël ; qu'il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui » (Mt 27, 42).
En réalité, c'est justement parce qu'il est le Fils de Dieu que Jésus s'est remis librement à sa passion, et la croix est le signe paradoxal de sa royauté qui consiste dans la volonté d'amour de Dieu le Père sur la désobéissance du péché. C'est justement en s'offrant lui-même en sacrifice d'expiation que Jésus devient le Roi universel, comme il le déclarera Lui-même en apparaissant aux apôtres après la résurrection : « Tout pouvoir m'a été donné au ciel et sur la terre » (Mt 28, 18).
Mais en quoi consiste le pouvoir de Jésus Christ Roi ? Ce n'est pas celui des rois et des grands de ce monde ; c'est le pouvoir divin de donner la vie éternelle, de libérer du mal, de vaincre le pouvoir de la mort. C'est le pouvoir de l'Amour, qui sait tirer le bien du mal, attendrir un cœur endurci, apporter la paix dans le conflit le plus âpre, allumer l'espérance dans les ténèbres les plus épaisses. Ce règne de la Grâce ne s'impose jamais, et respecte toujours notre liberté.
Le Christ est venu « rendre témoignage à la vérité » (Jn 18, 37) - comme il l'a dit devant Pilate -: qui accueille son témoignage se place sous son étendard, selon l'image chère à saint Ignace de Loyola. Un choix - ce oui - est donc nécessaire pour chaque conscience : qui est-ce que je veux suivre ? Dieu ou le malin ? La vérité ou le mensonge ? Choisir le Christ ne garantit pas le succès selon les critères du monde, mais assure cette paix et cette joie que lui seul peut donner. C'est ce que manifeste à chaque époque l'expérience de tant d'hommes et de femmes qui, au nom du Christ, au nom de la vérité et de la justice, ont su s'opposer aux flatteries des pouvoirs terrestres et de leurs différents masques, jusqu'à sceller cette fidélité par le martyre.
Chers frères et sœurs, lorsque l'Ange Gabriel a apporté l'annonce à Marie, il lui a annoncé que son Fils aurait hérité du trône de David, et qu'il aurait régné à jamais (cf. Lc 1, 32-33). Et la Sainte Vierge a cru avant même de l'offrir au monde. Elle a ensuite dû certainement se demander quel nouveau genre de royauté serait celle de Jésus, et elle l'a compris en écoutant ses paroles et surtout en participant intimement au mystère de sa mort sur la croix et de sa résurrection. Demandons à Marie de nous aider nous aussi à suivre Jésus, notre Roi, comme elle l'a fait elle-même, et à lui rendre témoignage par toute notre existence.
Je souhaite à tous un bon dimanche.
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Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm»).
- Saint Clément I, Pape (4e) de 88 à 97 et Martyr († 100):
- Saint Clément I, Pape (4e) de 88 à 97 et Martyr († 100)
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Clément était né à Rome. Riche, instruit, ardent à chercher la vérité, il trouva dans la religion chrétienne la satisfaction entière des exigences de sa raison et des aspirations de son âme. Non seulement il se fit chrétien, mais il seconda les apôtres dans la prédication de l'Évangile ; et saint Paul, dans son épître aux Philippiens, rappelant les travaux de Clément, assure que son nom est écrit au Livre de vie. Cet attachement de Clément aux apôtres, ce zèle qu'il montra pour la foi, l'ont fait appeler par les Pères homme apostolique.
Élevé à l'épiscopat par saint Pierre, il devait être son troisième successeur, vers l'an 91. Il vit la chute et la mort de Néron, ainsi que la prise et la ruine de Jérusalem. Sous l'empereur Vespasien, Clément fut conduit au tribunal du préfet, qui demeura émerveillé de la sagesse de ses réponses ; mais la volonté de l'empereur était nette : « Que Clément sacrifie aux dieux ou soit exilé en Chersonèse ! » Quelle ne fut pas la joie du saint exilé, de trouver dans ce lointain pays deux mille chrétiens ! La consolation de ces chrétiens fut indicible : « Dieu, leur dit l'humble pontife, m'a fait une grâce dont je n'étais pas digne, en m'envoyant au milieu de vous partager vos couronnes. »
Les généreux confesseurs de la foi, au milieu de leurs rudes travaux, étaient souvent privés d'eau et devaient aller la chercher à une très forte distance. Plein de confiance en Dieu, Clément dit aux chrétiens : « Prions le Seigneur, qui a fait jaillir l'eau d'un rocher du désert ; il nous viendra en aide. » Il se mit donc en prière, et bientôt, levant les yeux, il aperçut sur la colline un agneau blanc comme la neige, qui de son pied droit indiquait une source d'eau vive jaillissant soudain. À partir de ce jour, les martyrs eurent de l'eau en abondance. La nouvelle de ce miracle fit une grande impression dans tout le pays, les conversions se multiplièrent, des églises se bâtirent, et quelques années plus tard le paganisme était complètement détruit.
Saint Clément nous a laissé dans ses lettres le plus charmant tableau de ses missions apostoliques. Ce fut seulement sous Trajan, après plus de vingt ans d'exil, que le saint Pape, devenu très suspect à cause de son zèle et de ses succès, fut jeté à la mer, une ancre au cou. Les chrétiens priaient sur la plage. La mer se retira, chose inouïe, d'une lieue et demi, et le corps du martyr parut à découvert, dans une chapelle de marbre construite par les anges. Les marins ont pris saint Clément pour patron.
Notre Dame et son divin Fils entourée de saint Clément et de saint Just.
Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
>>> Saint Clément, Évêque de Rome
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070307_fr.html
Source principale : Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Homélie :
Au commencement de l’année liturgique, nous étions invités à abaisser notre regard vers un Enfant déposé dans une mangeoire ; au terme du cycle, nous levons les yeux vers celui qui vient avec puissance, le Roi de gloire, le Seigneur des Seigneur, le Juge des vivants et des morts. L’Ange l’avait annoncé à Marie : « Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il règnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin » (Lc 1, 32-33). En parcourant les Evangiles tout au long de l’année, il nous a cependant fallu nous rendre à l’évidence : Jésus n’entend pas cette royauté à la manière dont nous la concevons : « Vous le savez : les chefs des nations païennes commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand sera votre serviteur ; et celui qui veut être le premier sera votre esclave. Ainsi le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude » (Mt 20, 25-28).
Les lectures de la liturgie de ce jour nous précisent encore les modalités de cette royauté hors de l’ordinaire. Qui donc est ce roi qui va lui-même rechercher la brebis égarée, qui rassemble le troupeau dispersé, qui veille personnellement sur lui, le protège et le délivre ; qui s’occupe de chacune de ses brebis selon son besoin particulier ? (1ère lect.) L’image du roi-pasteur est empreinte d’une sollicitude et d’une tendresse qui tranche avec le mépris hautain affiché par ceux qui habitent des palais somptueux. Voilà un roi proche de son peuple, qui s’implique en sa faveur ; dont il prend lui-même soin, « le menant vers les eaux tranquilles et le faisant reposer sur des près d’herbe fraîche » (Ps 22). Lorsque le loup survient, il ne prend pas la fuite, mais donne sa vie pour ses brebis (cf. Jn 10, 15) : le roi-pasteur devient l’Agneau immolé pour que le troupeau ait la vie, et qu’il l’ait en abondance (cf. Jn 10, 10). Car l’amour ne peut mourir, et c’est en aimant jusqu’au bout (cf. Jn 13, 1), que Jésus manifeste sa royauté suprême, celle qui triomphe de la haine et de la mort (cf. Ep 2, 16).
C’est à la lumière de la tendresse attentive du pasteur qu’il faut entendre l’exaltation de la royauté guerrière de celui qui triomphe de la mort après avoir détruit toutes les puissances. L’humilité du Roi vainqueur n’est d’ailleurs pas démentie, puisque sa victoire n’est pas au profit de son exaltation personnelle : nous lisons en effet que lorsque « tout sera achevé, il remettra son pouvoir royal à Dieu le Père », afin que « Dieu soit tout en tous ». Lorsque Jésus exerce le ministère de Juge universel, il parle encore au nom de son Père qui à travers lui prononce la sentence. Mais quel n’est pas notre étonnement de n’entendre parmi les critères de discernement pour l’entrée dans le Royaume, aucune allusion à une confession de foi. C’est pourtant bien le même Jésus qui disait à ses disciples : « Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, je me déclarerai moi aussi pour lui devant mon Père qui est aux cieux » ; et il ajoutait en contrepoint la proposition symétrique - tout comme dans l’Evangile de ce jour : « mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai moi aussi devant mon Père qui est aux cieux » (Mt 10, 32-33).
Il ne s’agit pas d’opposer ces deux passages, ni de privilégier exclusivement l’un par rapport à l’autre : ils sont bien plutôt complémentaires. Jésus ne peut pas demander aux hommes qui n’ont pas eu la chance d’entendre l’annonce de la Bonne Nouvelle, de proclamer sa Seigneurie ; ceux-là ce sont leurs œuvres de miséricorde en faveur des plus petits qui témoigneront pour eux et leur serviront de confession de foi. Quant aux croyants qui se déclarent pour le Christ devant les hommes, « il ne leur suffit pas de dire “Seigneur, Seigneur !” pour entrer dans le Royaume des cieux : il faut aussi qu’il fasse la volonté du Père qui est aux cieux » (Mt 7, 21).
Au bout du compte, ce sont donc bien les œuvres de charité qui sont déterminantes, tant il est vrai que « celui qui n’agit pas, sa foi est bel et bien morte » (Jc 2, 17). Or ce qui frappe de prime abord, c’est le caractère « ordinaire » des actions rapportées : nourrir un affamé, vêtir un démuni, accueillir un étranger, visiter un malade ou un prisonnier, rien de tout cela n’est hors de notre portée. Ce qui situe bien cet Evangile dans le prolongement de ceux que nous avons médités ces dernières semaines. Avec la parabole des vierges sages et des vierges folles, Jésus soulignait l’importance de la vigilance au jour le jour dans l’attente de la venue de l’Epoux ; la semaine passée nous étions invités à mettre en œuvre nos talents au quotidien ; aujourd’hui Notre-Seigneur nous rappelle l’exigence d’incarner notre foi dans un comportement fraternel cohérent, marqué par la gratuité. Si le service des démunis attire la bienveillance divine, c’est précisément parce qu’il est gratuit : ceux qui en bénéficient auraient en effet bien du mal à nous l’offrir en retour. C’est en cela qu’il entre dans la logique du Royaume, qui est celle de l’amour (nécessairement) gratuit. L’accès au Royaume n’est pas une récompense pour bons et loyaux services ; la pleine communion avec Dieu sera l’accomplissement de ce qui est déjà commencé dans le cœur de ceux qui ont écouté la voix de leur conscience et sont entrés en solidarité concrète avec leurs frères dans le besoin. Oui heureux sont-ils, car les œuvres qu’ils accomplissent ainsi dans l’Esprit de charité, purifient leurs cœurs et leur permettront au jour du jugement de voir Dieu ; et de le voir précisément sous les traits de ceux en faveur desquels ils se sont mis en peine.
« Tout ce que vous avez fait - ou omis de faire - à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ». L’identification entre le Christ et chacun de « ces petits » qu’il appelle « ses frères » est inouïe. Le Fils de Dieu s’est tellement uni à notre humanité, qu’il est personnellement concerné par le sort de chacun d’entre nous. Nous pourrions intituler cette péricope : le dévoilement du Roi caché. Nous avions souligné que si les bons serviteurs de la parabole de la semaine passée poursuivent généreusement leur travail, c’est tout simplement parce que leur Maître n’a pas quitté la demeure de leur cœur. Cette semaine nous apprenons que non seulement les bons serviteurs que nous devrions être, demeurent en communion d’amour avec leur Seigneur, dans l’Esprit, mais qu’ils peuvent même continuer à le servir physiquement dans chacun de leurs frères, particulièrement les plus démunis.
« Seigneur, je remarque que tous les hommes, les bons comme les mauvais, seront surpris par le jugement. Il ne sert donc à rien d’essayer de nous imaginer ce qu’il en sera : il vaut mieux mettre en œuvre ce qui ressort de la parabole. En commençant par mesurer l’enjeu de notre vie quotidienne : il ne nous sera pas donné d’autre temps ni d’autre lieu pour décider de notre sort éternel. C’est ici et maintenant, Seigneur, que tu te présentes à nous sous les traits des frères et sœurs démunis avec lesquels nous cheminons sans les voir. C’est aujourd’hui que nous décidons de notre éternité, car tu ne demeures qu’en ceux qui aiment, c'est-à-dire ceux qui ne ferment pas leur cœur aux appels de détresse, mais acceptent de perdre joyeusement leur vie au profit de ceux qui la réclament. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean XXIII (1881-1963), pape
Prière en l’honneur du Roi eucharistique (Bulletin quotidien de l’Ufficio Stampa Vaticana, 24/01/1959)
« Tout sera achevé, quand le Christ remettra son pouvoir royal à Dieu le Père » (1Co 15,24)
Jésus, Roi des hommes et des siècles, accueille les hommages d'adoration et de louange que nous, tes frères d'adoption, nous t'adressons humblement. Tu es « le pain de Dieu qui donne la vie au monde » (Jn 6,33), à la fois grand prêtre et victime. Tu t'es immolé sur la croix pour la rédemption du genre humain, et aujourd'hui, par les mains de tes ministres, tu t'offres chaque jour sur les autels afin d'instaurer dans chaque cœur ton « Royaume de vie, de sainteté, de grâce, de justice, d'amour et de paix » (Préface de la fête).
Que ton Règne arrive, ô Roi de Gloire ! (Ps 23) Du haut de ton « trône de grâce » (He 4,16), règne sur le cœur des enfants afin qu'ils conservent sans tache le lis immaculé de l'innocence ; règne sur le cœur des jeunes afin qu'ils grandissent sains et purs, dociles à ceux qui te représentent au sein de la famille, à l'école, à l'église. Règne sur le foyer domestique afin que parents et enfants vivent en harmonie dans l'observance de ta très sainte Loi. Règne sur notre patrie afin que tous les citoyens, dans l'ordre et la compréhension entre les classes sociales, se sentent les fils du même Père céleste, appelés à coopérer au bien temporel de tous, heureux d'appartenir à l'unique corps mystique dont ton sacrement est à la fois le symbole et la source intarissable !
Règne enfin, ô « Roi des rois, Dieu des dieux, Seigneur des seigneurs » (Ap 19,16; Dt 10,17), sur toutes les nations de la terre et éclaire les responsables de chacune afin que, s'inspirant de ton exemple, ils nourrissent « des pensées de paix et non d'affliction » (Jr 29,11). Fais que tous les peuples, Jésus eucharistique, te servent en toute liberté, conscients de ce que « servir Dieu, c'est régner ».
CHRIST EST MON ROI, DIEU EST MA JOIE !
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Lumen, Bonsoir Maud,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Lundi 24 Novembre 2014
Saint André Dung-Lac, Prêtre, et ses compagnons ; Martyrs
Prêtre vietnamien, canonisé en 1988 par Jean-Paul II avec 116 autres compagnons, tous morts pour la foi au Vietnam, aux XVIII ième et XIX ième siècles.
34ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Rouge )
Année A
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Les services de la liturgie Catholique
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Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
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Lundi 24 Novembre 2014
Saint André Dung-Lac, Prêtre, et ses compagnons ; Martyrs
Prêtre vietnamien, canonisé en 1988 par Jean-Paul II avec 116 autres compagnons, tous morts pour la foi au Vietnam, aux XVIII ième et XIX ième siècles.
34ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Rouge )
Année A
(Première lecture)
Apocalypse de Saint Jean 14 : 1 à 3, 4b et 5
La foule des rachetés, Disciples de l'AGNEAU
Moi, Jean, j'ai vu l'AGNEAU debout sur la montagne de Sion, et avec LUI les cent quarante-quatre mille qui portent, inscrits sur leur front, le NOM de l'AGNEAU et CELUI de Son PÈRE. Et j'ai entendu une Voix venant du Ciel comme la voix des océans ou celle d'un grand coup de tonnerre ; mais cette Voix que j'entendais était aussi comme celle des musiciens qui chantent en jouant de la cithare. Ils chantaient un chant nouveau devant le TRÔNE, et devant les quatre Vivants et les Anciens. Personne ne pouvait apprendre ce chant, sinon les cent quarante-quatre mille, les Rachetés de la Terre. Ce sont eux qui suivent l'AGNEAU partout où IL va ; ils ont été rachetés du milieu des hommes pour être offerts les premiers à DIEU et à l'AGNEAU. Ils n'ont jamais proféré de mensonge ; ils sont irréprochables.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Apocalypse de Saint Jean 14 : 1 à 3, 4b et 5
La foule des rachetés, Disciples de l'AGNEAU
Moi, Jean, j'ai vu l'AGNEAU debout sur la montagne de Sion, et avec LUI les cent quarante-quatre mille qui portent, inscrits sur leur front, le NOM de l'AGNEAU et CELUI de Son PÈRE. Et j'ai entendu une Voix venant du Ciel comme la voix des océans ou celle d'un grand coup de tonnerre ; mais cette Voix que j'entendais était aussi comme celle des musiciens qui chantent en jouant de la cithare. Ils chantaient un chant nouveau devant le TRÔNE, et devant les quatre Vivants et les Anciens. Personne ne pouvait apprendre ce chant, sinon les cent quarante-quatre mille, les Rachetés de la Terre. Ce sont eux qui suivent l'AGNEAU partout où IL va ; ils ont été rachetés du milieu des hommes pour être offerts les premiers à DIEU et à l'AGNEAU. Ils n'ont jamais proféré de mensonge ; ils sont irréprochables.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le SEIGNEUR fait Son ENTRÉE au Temple
Psaume appartenant au recueil de David.
[Psaume 23 (24), entièrement]
[Psaume 23 (24), entièrement]
Psaume 23 (24) : 1 et 2, 3 et 4ab, 5 et 6
R/ Voici le peuple immense
de ceux qui T'ont cherché.
Au SEIGNEUR, le monde et sa richesse,
la Terre et tous ses habitants !
C'est LUI qui l'a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.
R/
Qui peut gravir la Montagne du SEIGNEUR
et se tenir dans le LIEU SAINT ?
L'homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.
R/
Il obtient, du SEIGNEUR, la bénédiction,
et de DIEU son SAUVEUR, la Justice.
Voici le peuple de ceux qui LE cherchent !
Voici Jacob qui recherche Ta FACE !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
de ceux qui T'ont cherché.
Au SEIGNEUR, le monde et sa richesse,
la Terre et tous ses habitants !
C'est LUI qui l'a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.
R/
Qui peut gravir la Montagne du SEIGNEUR
et se tenir dans le LIEU SAINT ?
L'homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.
R/
Il obtient, du SEIGNEUR, la bénédiction,
et de DIEU son SAUVEUR, la Justice.
Voici le peuple de ceux qui LE cherchent !
Voici Jacob qui recherche Ta FACE !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 21 : 1 à 4
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Soyez vigilants et demeurez prêts : vous ne connaissez pas l'heure où le FILS de l'Homme viendra. Alléluia. (Mt 24, 42.44)
JÉSUS magnifie la pauvre veuve qui donne tout
Comme JÉSUS enseignait dans le Temple, levant les YEUX, IL vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le tronc du trésor. IL vit aussi une veuve misérable y déposer deux piécettes. Alors IL déclara : « En VÉRITÉ, Je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tout le monde. Car tous ceux-là ont pris sur leur superflu pour faire leur offrande, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a donné tout ce qu'elle avait pour vivre. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Soyez vigilants et demeurez prêts : vous ne connaissez pas l'heure où le FILS de l'Homme viendra. Alléluia. (Mt 24, 42.44)
JÉSUS magnifie la pauvre veuve qui donne tout
Comme JÉSUS enseignait dans le Temple, levant les YEUX, IL vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le tronc du trésor. IL vit aussi une veuve misérable y déposer deux piécettes. Alors IL déclara : « En VÉRITÉ, Je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tout le monde. Car tous ceux-là ont pris sur leur superflu pour faire leur offrande, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a donné tout ce qu'elle avait pour vivre. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=24/11/2014
Liens :
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Lundi 24 Novembre 2014
Jésus magnifie la pauvre veuve qui donne tout
Evangile selon St Luc, chapitre 20, 1-4
Comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le tronc du trésor. Il vit aussi une veuve misérable y déposer deux piécettes. Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tout le monde. Car tous ceux-là ont pris sur leur superflu pour faire leur offrande, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a donné tout ce qu’elle avait pour vivre. »
Prière d'introduction
Seigneur, tu viens de rappeler à tes disciples que certains comportements peuvent être « à double face » et que, bien souvent, la Loi est « officiellement » respectée, mais que le cœur n’y est pas. Tu ne veux pas que tes amis tombent dans le piège de ne juger que sur ce qui se voit. La valeur de ce que l’on donne est davantage une question de qualité qu’une question de quantité.
Demande
Aujourd’hui, je veux me glisser tout près de toi pour écouter tes conseils et savoir évaluer mes actions et mon comportement à la lumière de ton cœur.
Points de réflexion
1.Tu observes et tu enseignes : tu es assis devant le Temple et tu regardes les faits et gestes des passants, qui déposent leurs offrandes dans le trésor du Temple.
Les gens riches déposent en fonction de la Loi et repartent avec la satisfaction du geste accompli. Ils sont en paix avec leur conscience parce qu’ils ont obéi à la Loi. Et au milieu d’eux, tu vois une femme dont les vêtements traduisent le manque de ressources.
Elle est veuve, nous dit le récit évangélique, ce qui signifie qu’elle est fragile, sans appui et exposée à l’injustice, parce que son mari n’est plus là pour la défendre dans la vie quotidienne.
2. Le superflu et le nécessaire : les riches viennent avec assurance.
Ils ont « les moyens ». Leur comportement démontre leur aisance. Les biens matériels et l’argent sont là pour les secourir, ils n’ont besoin de l’aide de personne pour avancer dans l’existence. Ils sont même secrètement satisfaits qu’on puisse remarquer qu’ils ne doivent rien à personne et s’acquittent de l’obole du Temple.
Et tu remarques cette femme, discrète et timide au milieu des gens aisés. Elle avance, dépose ses deux piécettes dans le tronc et part comme elle était venue, silencieuse et secrète. Elle a donné ce qu’elle avait pour vivre.
Elle a donné sans attendre de récompense : elle n’attend pas qu’on la remarque ou qu’on la félicite. Elle a fait ce qu’elle devait, en donnant ce qui est demandé. Elle vit et se contente de ce qu’elle a, pour le reste, elle sait qu’aux yeux de Dieu, elle vaut plus qu’une multitude de petits oiseaux (Mt 5,26).
3. Elle a mis deux petites pièces de monnaie. Ici, on peut penser à ce dicton populaire selon lequel « le bruit ne fait pas de bien tandis que le bien ne fait pas de bruit ».
Les gens riches aiment à faire savoir leur possessions matérielles, leurs relations humaines, leur position dans la société, ils ont besoin de cet appui humain. Toute leur confiance est en cet appui. Ils passent leur temps à récolter des biens matériels, sans tenir compte de ceux qui ont faim et soif, qui sont victimes de violence et d’injustice.
Ce sont des « mondains » comme dit le Pape François et ils ne s’intéressent qu’à « ce qu’en disent les autres » (Pape François 1er septembre 2014).
La veuve est sans défense au milieu des gens : elle ne peut compter sur personne et ne compte pour personne. Elle vient et dépose « ce qu’elle avait pour vivre ». Tu remarques son silence et sa discrétion. Pour toi et à tes yeux, elle est le « sel de la terre » sa lumière brille à tes yeux et tu la donnes en exemple à tes disciples.
Dialogue avec le Christ
Merci, Seigneur, de ce que tu viens de me faire comprendre, il faut encore qu’avec l’aide de l’Esprit Saint, j’approfondisse ton message. Mais je suis en train de comprendre que nos regards et nos jugements sur les autres ne sont pas forcément les tiens. « Ne jugez pas sur l’apparence ? Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés » : autant de préceptes qui me reviennent à la mémoire avec cette dernière affirmation de saint Paul aux Romains : « Et toi, pourquoi juger ton frère ? Tous nous comparaîtrons devant le Seigneur et chacun rendra compte pour soi-même » ( Rm 14,10).
Résolution
Aujourd’hui, je suivrai le conseil du Pape François qui nous dit que « la vie chrétienne est simple : il suffit d’écouter la Parole et de la mettre en pratique » (Pape François, 23 septembre 2014), et je m’abstiendrai de tout jugement négatif.
SOURCE : Catholique.org
L' Obole de la veuve
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Lundi 24 Novembre 2014
Jésus magnifie la pauvre veuve qui donne tout
Evangile selon St Luc, chapitre 20, 1-4
Comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le tronc du trésor. Il vit aussi une veuve misérable y déposer deux piécettes. Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tout le monde. Car tous ceux-là ont pris sur leur superflu pour faire leur offrande, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a donné tout ce qu’elle avait pour vivre. »
Prière d'introduction
Seigneur, tu viens de rappeler à tes disciples que certains comportements peuvent être « à double face » et que, bien souvent, la Loi est « officiellement » respectée, mais que le cœur n’y est pas. Tu ne veux pas que tes amis tombent dans le piège de ne juger que sur ce qui se voit. La valeur de ce que l’on donne est davantage une question de qualité qu’une question de quantité.
Demande
Aujourd’hui, je veux me glisser tout près de toi pour écouter tes conseils et savoir évaluer mes actions et mon comportement à la lumière de ton cœur.
Points de réflexion
1.Tu observes et tu enseignes : tu es assis devant le Temple et tu regardes les faits et gestes des passants, qui déposent leurs offrandes dans le trésor du Temple.
Les gens riches déposent en fonction de la Loi et repartent avec la satisfaction du geste accompli. Ils sont en paix avec leur conscience parce qu’ils ont obéi à la Loi. Et au milieu d’eux, tu vois une femme dont les vêtements traduisent le manque de ressources.
Elle est veuve, nous dit le récit évangélique, ce qui signifie qu’elle est fragile, sans appui et exposée à l’injustice, parce que son mari n’est plus là pour la défendre dans la vie quotidienne.
2. Le superflu et le nécessaire : les riches viennent avec assurance.
Ils ont « les moyens ». Leur comportement démontre leur aisance. Les biens matériels et l’argent sont là pour les secourir, ils n’ont besoin de l’aide de personne pour avancer dans l’existence. Ils sont même secrètement satisfaits qu’on puisse remarquer qu’ils ne doivent rien à personne et s’acquittent de l’obole du Temple.
Et tu remarques cette femme, discrète et timide au milieu des gens aisés. Elle avance, dépose ses deux piécettes dans le tronc et part comme elle était venue, silencieuse et secrète. Elle a donné ce qu’elle avait pour vivre.
Elle a donné sans attendre de récompense : elle n’attend pas qu’on la remarque ou qu’on la félicite. Elle a fait ce qu’elle devait, en donnant ce qui est demandé. Elle vit et se contente de ce qu’elle a, pour le reste, elle sait qu’aux yeux de Dieu, elle vaut plus qu’une multitude de petits oiseaux (Mt 5,26).
3. Elle a mis deux petites pièces de monnaie. Ici, on peut penser à ce dicton populaire selon lequel « le bruit ne fait pas de bien tandis que le bien ne fait pas de bruit ».
Les gens riches aiment à faire savoir leur possessions matérielles, leurs relations humaines, leur position dans la société, ils ont besoin de cet appui humain. Toute leur confiance est en cet appui. Ils passent leur temps à récolter des biens matériels, sans tenir compte de ceux qui ont faim et soif, qui sont victimes de violence et d’injustice.
Ce sont des « mondains » comme dit le Pape François et ils ne s’intéressent qu’à « ce qu’en disent les autres » (Pape François 1er septembre 2014).
La veuve est sans défense au milieu des gens : elle ne peut compter sur personne et ne compte pour personne. Elle vient et dépose « ce qu’elle avait pour vivre ». Tu remarques son silence et sa discrétion. Pour toi et à tes yeux, elle est le « sel de la terre » sa lumière brille à tes yeux et tu la donnes en exemple à tes disciples.
Dialogue avec le Christ
Merci, Seigneur, de ce que tu viens de me faire comprendre, il faut encore qu’avec l’aide de l’Esprit Saint, j’approfondisse ton message. Mais je suis en train de comprendre que nos regards et nos jugements sur les autres ne sont pas forcément les tiens. « Ne jugez pas sur l’apparence ? Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés » : autant de préceptes qui me reviennent à la mémoire avec cette dernière affirmation de saint Paul aux Romains : « Et toi, pourquoi juger ton frère ? Tous nous comparaîtrons devant le Seigneur et chacun rendra compte pour soi-même » ( Rm 14,10).
Résolution
Aujourd’hui, je suivrai le conseil du Pape François qui nous dit que « la vie chrétienne est simple : il suffit d’écouter la Parole et de la mettre en pratique » (Pape François, 23 septembre 2014), et je m’abstiendrai de tout jugement négatif.
SOURCE : Catholique.org
L' Obole de la veuve
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Lumen, Bonsoir Maud,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mardi 25 Novembre 2014
Sainte Catherine d’Alexandrie, Vierge et Martyre
IV ième siècle. Vierge d’Alexandrie martyrisée sous l’empereur Maximin Daïa, elle fut très populaire au Moyen Âge. Son existence est considérée aujourd’hui comme légendaire.
34ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
[Psaume 95 (96), entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mardi 25 Novembre 2014
Sainte Catherine d’Alexandrie, Vierge et Martyre
IV ième siècle. Vierge d’Alexandrie martyrisée sous l’empereur Maximin Daïa, elle fut très populaire au Moyen Âge. Son existence est considérée aujourd’hui comme légendaire.
34ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Apocalypse de Saint Jean 14 : 14 à 19
La moisson et la vendange finales
Moi, Jean, j'ai vu une nuée blanche ; et sur cette nuée, QUELQU'UN siégeait, semblable à un FILS d'Homme. IL avait sur la TÊTE une COURONNE D'OR, et à la MAIN une FAUCILLE AIGUISÉE. Un autre Ange sortit du Temple, criant d'une voix puissante à CELUI qui siégeait sur la nuée : « Prends Ta FAUCILLE et moissonne, l'heure de la moisson est venue, car elle est mûre, la moisson de la Terre. » Alors, CELUI qui siégeait sur la nuée lança la FAUCILLE sur la Terre, et la Terre fut moissonnée. Puis un autre Ange sortit du Temple qui est dans le Ciel ; il avait lui aussi une faucille aiguisée. Un autre Ange encore arriva d'auprès de l'autel ; il avait pouvoir sur le feu. Il interpella d'une voix puissante celui qui avait la faucille aiguisée : « Prends ta faucille aiguisée, et vendange les grappes de la vigne de la Terre, car les raisins sont mûrs. » L'Ange lança la faucille sur la Terre, vendangea la vigne de la Terre, et jeta le raisin dans le grand pressoir de la Colère de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Apocalypse de Saint Jean 14 : 14 à 19
La moisson et la vendange finales
Moi, Jean, j'ai vu une nuée blanche ; et sur cette nuée, QUELQU'UN siégeait, semblable à un FILS d'Homme. IL avait sur la TÊTE une COURONNE D'OR, et à la MAIN une FAUCILLE AIGUISÉE. Un autre Ange sortit du Temple, criant d'une voix puissante à CELUI qui siégeait sur la nuée : « Prends Ta FAUCILLE et moissonne, l'heure de la moisson est venue, car elle est mûre, la moisson de la Terre. » Alors, CELUI qui siégeait sur la nuée lança la FAUCILLE sur la Terre, et la Terre fut moissonnée. Puis un autre Ange sortit du Temple qui est dans le Ciel ; il avait lui aussi une faucille aiguisée. Un autre Ange encore arriva d'auprès de l'autel ; il avait pouvoir sur le feu. Il interpella d'une voix puissante celui qui avait la faucille aiguisée : « Prends ta faucille aiguisée, et vendange les grappes de la vigne de la Terre, car les raisins sont mûrs. » L'Ange lança la faucille sur la Terre, vendangea la vigne de la Terre, et jeta le raisin dans le grand pressoir de la Colère de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Un chant nouveau pour le SEIGNEUR qui vient
[Psaume 95 (96), entièrement]
Psaume 95 (96) : 10, 11 et 12a, 12b et 13ab, 13bcd
R/ IL vient, le SEIGNEUR, IL vient juger la Terre.
Allez dire aux nations : « Le SEIGNEUR est ROI ! »
Le monde, inébranlable, tient bon.
IL gouverne les peuples avec DROITURE.
R/
Joie au Ciel ! Exulte la Terre !
Les masses de la mer mugissent,
la campagne tout entière est en fête.
R/
Les arbres des forêts dansent de joie
devant la FACE du SEIGNEUR, car IL vient,
car IL vient pour juger la Terre.
R/
Le SEIGNEUR vient pour juger la Terre.
IL jugera le monde avec JUSTICE,
et les peuples selon Sa VÉRITÉ !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Allez dire aux nations : « Le SEIGNEUR est ROI ! »
Le monde, inébranlable, tient bon.
IL gouverne les peuples avec DROITURE.
R/
Joie au Ciel ! Exulte la Terre !
Les masses de la mer mugissent,
la campagne tout entière est en fête.
R/
Les arbres des forêts dansent de joie
devant la FACE du SEIGNEUR, car IL vient,
car IL vient pour juger la Terre.
R/
Le SEIGNEUR vient pour juger la Terre.
IL jugera le monde avec JUSTICE,
et les peuples selon Sa VÉRITÉ !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 21 : 5 à 11
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le SEIGNEUR parle et convoque la Terre. Les Cieux proclament Sa JUSTICE : OUI, le JUGE, c'est DIEU ! Alléluia. (Ps 49, 1.6)
Discours sur la VENUE du FILS de l'Homme : les Signes Précurseurs
Certains parlaient du Temple, admirant la beauté des pierres et les dons des fidèles. JÉSUS leur dit : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n'en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » Ils LUI demandèrent : « MAÎTRE, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le Signe que cela va se réaliser ? » JÉSUS répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous Mon NOM en disant : 'C'est moi', ou encore : 'Le moment est tout proche.' Ne marchez pas derrière eux ! Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne vous effrayez pas : il faut que cela arrive d'abord, mais ce ne sera pas tout de suite la fin. »
Alors JÉSUS ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre, et çà et là des épidémies de peste et des famines ; des faits terrifiants surviendront, et de grands signes dans le ciel. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le SEIGNEUR parle et convoque la Terre. Les Cieux proclament Sa JUSTICE : OUI, le JUGE, c'est DIEU ! Alléluia. (Ps 49, 1.6)
Discours sur la VENUE du FILS de l'Homme : les Signes Précurseurs
Certains parlaient du Temple, admirant la beauté des pierres et les dons des fidèles. JÉSUS leur dit : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n'en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » Ils LUI demandèrent : « MAÎTRE, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le Signe que cela va se réaliser ? » JÉSUS répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous Mon NOM en disant : 'C'est moi', ou encore : 'Le moment est tout proche.' Ne marchez pas derrière eux ! Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne vous effrayez pas : il faut que cela arrive d'abord, mais ce ne sera pas tout de suite la fin. »
Alors JÉSUS ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre, et çà et là des épidémies de peste et des famines ; des faits terrifiants surviendront, et de grands signes dans le ciel. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du jour : Mardi 25 Novembre 2014
Dieu nous invite à nous convertir sans cesse
Evangile selon St Luc, chapitre 21, 5-11
Certains parlaient du Temple, admirant la beauté des pierres et les dons des fidèles. Jésus leur dit : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe que cela va se réaliser ? » Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom en disant : ’C’est moi’, ou encore : ’Le moment est tout proche.’ Ne marchez pas derrière eux ! Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne vous effrayez pas : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas tout de suite la fin. »
Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre, et çà et là des épidémies de peste et des famines ; des faits terrifiants surviendront, et de grands signes dans le ciel. »
Prière d'introduction
Mon Dieu, tu es mon Roi et tu viens à moi en cet instant. C’est ce même désir qui te porte à venir vers moi dans l’Eucharistie et, en ce moment de prière, tu viens me nourrir par ta parole.
Demande
Fortifie mon espérance, Seigneur. Que je ne perde jamais la joie et la confiance en ta victoire sur la mort !
Points de réflexion
1.Ce passage de l’Évangile est assez confus, car il mélange quatre événements différents et, en même temps, intimement liés : la mort de Jésus, dont la passion commence juste au chapitre suivant, la destruction du temple de Jérusalem, la venue de Christ dans sa gloire et la fin des temps. Le Christ dit « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit ».
Cette phrase, prise dans son contexte, concerne le temple, cependant par sa deuxième réponse, Jésus veut nous montrer qu’elle ne s’applique pas seulement à la réalité du temple, mais qu’elle s’étend à d’autres réalités. Cette phrase fut prophétique pour Jésus qui est mort sur la croix, lui, le véritable temple de Dieu étant l’Emmanuel, c’est-à-dire « Dieu avec nous » ; elle le fut aussi pour le temple de Jérusalem détruit en 70, elle l’est aussi pour l’Église, véritable corps du Christ, qui, elle aussi, meurt pour ressusciter, elle l’est enfin pour ce monde, qui un jour touchera à sa fin pour renaître.
2. En reliant ces quatre réalités le Christ les subordonne à la première de toutes : sa mort sur la croix et sa Résurrection. Il nous dit de lire chacun des trois autres événements à la lumière de sa mort et de sa Résurrection.
C’est la clé de lecture du chrétien. Il sait que sa vie, que l’Église et que l’histoire de l’humanité s’enracinent dans la vie du Christ, qui est passé par la mort mais qui l’a vaincue une fois pour toutes. Il n’a donc rien à craindre. C’est pour cela que le Christ répète « Ne vous effrayez pas ». Il ne veut pas que nous nous
laissions surprendre par cette destruction, par cette expérience de la mort, à laquelle nous sommes tous confrontés dans notre propre histoire et dans celle de l’humanité. Jésus nous dit « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit », puis plus loin au verset 28
« Quand cela commencera d’arriver, redressez- vous et relevez la tête, parce que votre délivrance est proche ».
Nous savons que depuis la mort et la Résurrection du Christ, chaque expérience de destruction et de mort porte en elle une semence de vie et de salut pour l’humanité toute entière. Demandons-nous, aujourd’hui, dans notre vie, quel regard nous portons sur une situation difficile de notre vie, dans le monde ?
Quels sentiments cela provoque en moi ? Sont-ils en accord avec ces paroles de Jésus ? Comme le dit le psaume du jour « le Seigneur est roi ».
Gardons dans notre cœur cette conviction de la force du Christ, qui a vaincu la mort ; ayons ce regard qui voit en profondeur au delà des apparences.
Demandons à Jésus de fortifier notre espérance en lui, pour qu’elle soit notre arme, qui empêche la peur, l’inquiétude et le découragement de nous envahir !
Dialogue avec le Christ
Jésus, tu es le roi de ce monde et le roi de ma vie. Il y a tant de choses qui échappent à mon contrôle et que je ne comprends pas. Mais tu sais tout ça, tu le sais tellement, que tu me donnes ces paroles qui m’encouragent à aller de l’avant, à continuer à croire.
Résolution
Offrir à Jésus ma vie et le monde, pour qu’il puisse y régner, spécialement en ce qui me préoccupe le plus.
SOURCE : Catholique.org
Temple de Jérusalem
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
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*****
Méditation sur l’ Evangile du jour : Mardi 25 Novembre 2014
Dieu nous invite à nous convertir sans cesse
Evangile selon St Luc, chapitre 21, 5-11
Certains parlaient du Temple, admirant la beauté des pierres et les dons des fidèles. Jésus leur dit : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe que cela va se réaliser ? » Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom en disant : ’C’est moi’, ou encore : ’Le moment est tout proche.’ Ne marchez pas derrière eux ! Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne vous effrayez pas : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas tout de suite la fin. »
Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre, et çà et là des épidémies de peste et des famines ; des faits terrifiants surviendront, et de grands signes dans le ciel. »
Prière d'introduction
Mon Dieu, tu es mon Roi et tu viens à moi en cet instant. C’est ce même désir qui te porte à venir vers moi dans l’Eucharistie et, en ce moment de prière, tu viens me nourrir par ta parole.
Demande
Fortifie mon espérance, Seigneur. Que je ne perde jamais la joie et la confiance en ta victoire sur la mort !
Points de réflexion
1.Ce passage de l’Évangile est assez confus, car il mélange quatre événements différents et, en même temps, intimement liés : la mort de Jésus, dont la passion commence juste au chapitre suivant, la destruction du temple de Jérusalem, la venue de Christ dans sa gloire et la fin des temps. Le Christ dit « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit ».
Cette phrase, prise dans son contexte, concerne le temple, cependant par sa deuxième réponse, Jésus veut nous montrer qu’elle ne s’applique pas seulement à la réalité du temple, mais qu’elle s’étend à d’autres réalités. Cette phrase fut prophétique pour Jésus qui est mort sur la croix, lui, le véritable temple de Dieu étant l’Emmanuel, c’est-à-dire « Dieu avec nous » ; elle le fut aussi pour le temple de Jérusalem détruit en 70, elle l’est aussi pour l’Église, véritable corps du Christ, qui, elle aussi, meurt pour ressusciter, elle l’est enfin pour ce monde, qui un jour touchera à sa fin pour renaître.
2. En reliant ces quatre réalités le Christ les subordonne à la première de toutes : sa mort sur la croix et sa Résurrection. Il nous dit de lire chacun des trois autres événements à la lumière de sa mort et de sa Résurrection.
C’est la clé de lecture du chrétien. Il sait que sa vie, que l’Église et que l’histoire de l’humanité s’enracinent dans la vie du Christ, qui est passé par la mort mais qui l’a vaincue une fois pour toutes. Il n’a donc rien à craindre. C’est pour cela que le Christ répète « Ne vous effrayez pas ». Il ne veut pas que nous nous
laissions surprendre par cette destruction, par cette expérience de la mort, à laquelle nous sommes tous confrontés dans notre propre histoire et dans celle de l’humanité. Jésus nous dit « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit », puis plus loin au verset 28
« Quand cela commencera d’arriver, redressez- vous et relevez la tête, parce que votre délivrance est proche ».
Nous savons que depuis la mort et la Résurrection du Christ, chaque expérience de destruction et de mort porte en elle une semence de vie et de salut pour l’humanité toute entière. Demandons-nous, aujourd’hui, dans notre vie, quel regard nous portons sur une situation difficile de notre vie, dans le monde ?
Quels sentiments cela provoque en moi ? Sont-ils en accord avec ces paroles de Jésus ? Comme le dit le psaume du jour « le Seigneur est roi ».
Gardons dans notre cœur cette conviction de la force du Christ, qui a vaincu la mort ; ayons ce regard qui voit en profondeur au delà des apparences.
Demandons à Jésus de fortifier notre espérance en lui, pour qu’elle soit notre arme, qui empêche la peur, l’inquiétude et le découragement de nous envahir !
Dialogue avec le Christ
Jésus, tu es le roi de ce monde et le roi de ma vie. Il y a tant de choses qui échappent à mon contrôle et que je ne comprends pas. Mais tu sais tout ça, tu le sais tellement, que tu me donnes ces paroles qui m’encouragent à aller de l’avant, à continuer à croire.
Résolution
Offrir à Jésus ma vie et le monde, pour qu’il puisse y régner, spécialement en ce qui me préoccupe le plus.
SOURCE : Catholique.org
Temple de Jérusalem
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Lumen, Bonsoir Maud,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mercredi 26 Novembre 2014
De la férie
34ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
[Psaume 97 (98), entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=26/11/2014
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
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Mercredi 26 Novembre 2014
De la férie
34ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Apocalypse de Saint Jean 15 : 1 à 4
Le Cantique d'Action de Grâce pour la victoire sur la Bête
Moi, Jean, j'ai vu dans le ciel un autre signe, grandiose et admirable : sept Anges qui détiennent sept fléaux ; ce sont les derniers, puisqu'ils marquent l'accomplissement de la colère de DIEU. J'ai vu comme une mer transparente, et pleine de flammes ; et, debout au bord de cette mer transparente, il y avait tous ceux qui ont remporté la victoire sur la Bête, sur son image, et le chiffre contenu dans les lettres de son nom. Ils tiennent en main les harpes de DIEU, et ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur de DIEU, le Cantique de l'Agneau : « Grandes et admirables Tes ŒUVRES, SEIGNEUR DIEU, le TOUT-PUISSANT ! JUSTES et VRAIS Tes CHEMINS, ROI des nations ! Qui ne TE craindrait, SEIGNEUR ? À Ton NOM qui ne rendrait GLOIRE ? Seul TU es SAINT ! Toutes les nations viendront se prosterner devant TOI, car voici manifestés Tes JUGEMENTS ! »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Apocalypse de Saint Jean 15 : 1 à 4
Le Cantique d'Action de Grâce pour la victoire sur la Bête
Moi, Jean, j'ai vu dans le ciel un autre signe, grandiose et admirable : sept Anges qui détiennent sept fléaux ; ce sont les derniers, puisqu'ils marquent l'accomplissement de la colère de DIEU. J'ai vu comme une mer transparente, et pleine de flammes ; et, debout au bord de cette mer transparente, il y avait tous ceux qui ont remporté la victoire sur la Bête, sur son image, et le chiffre contenu dans les lettres de son nom. Ils tiennent en main les harpes de DIEU, et ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur de DIEU, le Cantique de l'Agneau : « Grandes et admirables Tes ŒUVRES, SEIGNEUR DIEU, le TOUT-PUISSANT ! JUSTES et VRAIS Tes CHEMINS, ROI des nations ! Qui ne TE craindrait, SEIGNEUR ? À Ton NOM qui ne rendrait GLOIRE ? Seul TU es SAINT ! Toutes les nations viendront se prosterner devant TOI, car voici manifestés Tes JUGEMENTS ! »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamez le SEIGNEUR qui vient
[Psaume 97 (98), entièrement]
Psaume 97 (98) : 1, 2 et 3ab, 7 et 8, 9
R/ GRANDES, MERVEILLEUSES, Tes ŒUVRES, SEIGNEUR, DIEU de l'Univers !
Chantez au SEIGNEUR un chant nouveau,
car IL a fait des MERVEILLES ;
par Son BRAS TRÈS SAINT, par Sa MAIN PUISSANTE,
IL s'est assuré la VICTOIRE.
R/
Le SEIGNEUR a fait connaître Sa VICTOIRE
et révélé Sa JUSTICE aux nations ;
IL s'est rappelé Sa FIDÉLITÉ, Son AMOUR,
en faveur de la maison d'Israël.
R/
Que résonnent la mer et sa richesse,
le monde et tous ses habitants ;
que les fleuves battent des mains,
que les montagnes chantent leur joie.
R/
À la FACE du SEIGNEUR, car IL vient
pour gouverner la Terre,
pour gouverner le monde avec justice
et les peuples avec droiture !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Chantez au SEIGNEUR un chant nouveau,
car IL a fait des MERVEILLES ;
par Son BRAS TRÈS SAINT, par Sa MAIN PUISSANTE,
IL s'est assuré la VICTOIRE.
R/
Le SEIGNEUR a fait connaître Sa VICTOIRE
et révélé Sa JUSTICE aux nations ;
IL s'est rappelé Sa FIDÉLITÉ, Son AMOUR,
en faveur de la maison d'Israël.
R/
Que résonnent la mer et sa richesse,
le monde et tous ses habitants ;
que les fleuves battent des mains,
que les montagnes chantent leur joie.
R/
À la FACE du SEIGNEUR, car IL vient
pour gouverner la Terre,
pour gouverner le monde avec justice
et les peuples avec droiture !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 21 : 12 à 19
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux qui reste fidèle jusqu'à la mort : il recevra, de Tes MAINS, SEIGNEUR, la Couronne de la Vie. Alléluia. (cf. Ap 2, 10)
Discours sur la VENUE du FILS de l'Homme : Le Signe de la persécution
JÉSUS parlait à Ses Disciples de Sa VENUE : « On portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues, on vous jettera en prison, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de Mon NOM. Ce sera pour vous l'occasion de rendre témoignage. Mettez-vous dans la tête que vous n'avez pas à vous soucier de votre défense. Moi-Même, Je vous inspirerai un Langage et une Sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront opposer ni résistance ni contradiction. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d'entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de Mon NOM. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C'est par votre Persévérance que vous obtiendrez la Vie. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux qui reste fidèle jusqu'à la mort : il recevra, de Tes MAINS, SEIGNEUR, la Couronne de la Vie. Alléluia. (cf. Ap 2, 10)
Discours sur la VENUE du FILS de l'Homme : Le Signe de la persécution
JÉSUS parlait à Ses Disciples de Sa VENUE : « On portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues, on vous jettera en prison, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de Mon NOM. Ce sera pour vous l'occasion de rendre témoignage. Mettez-vous dans la tête que vous n'avez pas à vous soucier de votre défense. Moi-Même, Je vous inspirerai un Langage et une Sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront opposer ni résistance ni contradiction. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d'entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de Mon NOM. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C'est par votre Persévérance que vous obtiendrez la Vie. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
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Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 26 Novembre 2014
Discours sur la venue du Fils de l'homme : le signe de la persécution
Evangile selon St Luc, chapitre 21, 12-19
Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « On portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues, on vous jettera en prison, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon Nom. Ce sera pour vous l’occasion de rendre témoignage. Mettez-vous dans la tête que vous n’avez pas à vous soucier de votre défense. Moi-même, je vous inspirerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront opposer ni résistance ni contradiction. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon Nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C’est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie. »
Prière d'introduction
Seigneur, je viens à toi. Je veux écouter ta Parole, comme tes disciples, pour ensuite aller témoigner de toi.
Demande
Seigneur, permets-moi d’aller témoigner de ton nom, sans peur et sans honte. Quand arrivent les difficultés, fais-moi la grâce de les accepter et de les vivre chrétiennement. Qu’elles soient pour moi cause de salut et, aussi, un témoignage pour mes frères.
Points de réflexion
1 . Depuis mon baptême, je suis un apôtre du Christ, appelé à lui rendre témoignage (Lc 24,48), à faire que les nations deviennent ses disciples.
Mais, il est évident que de se savoir envoyé par Jésus ne rend pas la tâche plus simple. Combien de fois j’hésite à vivre les valeurs de l’Évangile et je me tais, plutôt que de défendre les vérités de l’Église ! Le Seigneur lui-même est conscient de la complexité de la mission. « Ils vous persécuteront »
. Le Christ m’envoie, mais il m’avertit qu’il y aura des difficultés, des regards lourds d’interrogation et des paroles dédaigneuses ou même blessantes, qui me seront adressées lors de mon témoignage.
2. Parfois, je voudrais bien rendre le témoignage, mais je ne sais pas comment faire. « Ce sera votre témoignage ».
Il n’y a pas besoin d’attendre de grandes occasions pour témoigner du nom de Jésus : notre attitude dans les moments de persécution est déjà un témoignage.
Pourquoi cette attitude ne se convertirait-elle pas en annonce du Royaume, en face des persécuteurs ?
3. « Mettez-vous bien dans l’esprit que vous n’avez pas à préparer d’avance votre défense, car moi je vous donnerai un langage et une sagesse à quoi nul de vos adversaires ne pourra résister ni contredire ».
Jésus m’invite à vivre les moments de persécution dans une attitude de confiance. « Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu ».
Le fait de s’abandonner à Dieu dans les moments d’épreuve est un témoignage pour ceux qui me persécutent. Je comprends qu’alors, il y a en moi une force qui ne vient pas de moi, et une présence qui me soutient et vient à mon secours.
4. « Par votre constance vous sauverez vos vies ».
La deuxième attitude qui servira de témoignage face à mes adversaires, c’est la patience et la persévérance devant les insultes et les coups. Cette endurance sera également la clé qui portera du fruit et sauvera les âmes. Ces fruits de l’endurance produiront aussi la joie.
Quel beau témoignage que d’être ainsi dans l’allégresse, alors que les événements extérieurs me pousseraient vers le découragement !
Dialogue avec le Christ
Jésus, tu m’invites à être ton témoin, et tu connais bien mes forces et mes peurs face à la mission. Donne-moi la grâce de témoigner d’une vie chrétienne cohérente et sincère en paroles comme dans mes gestes. Si tu permets la persécution dans ma vie, fortifie ma confiance et mon endurance. Que mes attitudes face aux épreuves soient aussi un témoignage. Merci de m’avoir choisi pour faire connaître ton nom. Donne ton Esprit de sagesse et de force à tous les chrétiens qui souffrent en ce moment, à cause de ton nom.
Résolution
Je vivrai mes prochaines rencontres avec les autres, avec la conscience d’être témoin de Jésus, sans nier mes principes et les valeurs évangéliques.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 26 Novembre 2014
Discours sur la venue du Fils de l'homme : le signe de la persécution
Evangile selon St Luc, chapitre 21, 12-19
Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « On portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues, on vous jettera en prison, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon Nom. Ce sera pour vous l’occasion de rendre témoignage. Mettez-vous dans la tête que vous n’avez pas à vous soucier de votre défense. Moi-même, je vous inspirerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront opposer ni résistance ni contradiction. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon Nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C’est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie. »
Prière d'introduction
Seigneur, je viens à toi. Je veux écouter ta Parole, comme tes disciples, pour ensuite aller témoigner de toi.
Demande
Seigneur, permets-moi d’aller témoigner de ton nom, sans peur et sans honte. Quand arrivent les difficultés, fais-moi la grâce de les accepter et de les vivre chrétiennement. Qu’elles soient pour moi cause de salut et, aussi, un témoignage pour mes frères.
Points de réflexion
1 . Depuis mon baptême, je suis un apôtre du Christ, appelé à lui rendre témoignage (Lc 24,48), à faire que les nations deviennent ses disciples.
Mais, il est évident que de se savoir envoyé par Jésus ne rend pas la tâche plus simple. Combien de fois j’hésite à vivre les valeurs de l’Évangile et je me tais, plutôt que de défendre les vérités de l’Église ! Le Seigneur lui-même est conscient de la complexité de la mission. « Ils vous persécuteront »
. Le Christ m’envoie, mais il m’avertit qu’il y aura des difficultés, des regards lourds d’interrogation et des paroles dédaigneuses ou même blessantes, qui me seront adressées lors de mon témoignage.
2. Parfois, je voudrais bien rendre le témoignage, mais je ne sais pas comment faire. « Ce sera votre témoignage ».
Il n’y a pas besoin d’attendre de grandes occasions pour témoigner du nom de Jésus : notre attitude dans les moments de persécution est déjà un témoignage.
Pourquoi cette attitude ne se convertirait-elle pas en annonce du Royaume, en face des persécuteurs ?
3. « Mettez-vous bien dans l’esprit que vous n’avez pas à préparer d’avance votre défense, car moi je vous donnerai un langage et une sagesse à quoi nul de vos adversaires ne pourra résister ni contredire ».
Jésus m’invite à vivre les moments de persécution dans une attitude de confiance. « Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu ».
Le fait de s’abandonner à Dieu dans les moments d’épreuve est un témoignage pour ceux qui me persécutent. Je comprends qu’alors, il y a en moi une force qui ne vient pas de moi, et une présence qui me soutient et vient à mon secours.
4. « Par votre constance vous sauverez vos vies ».
La deuxième attitude qui servira de témoignage face à mes adversaires, c’est la patience et la persévérance devant les insultes et les coups. Cette endurance sera également la clé qui portera du fruit et sauvera les âmes. Ces fruits de l’endurance produiront aussi la joie.
Quel beau témoignage que d’être ainsi dans l’allégresse, alors que les événements extérieurs me pousseraient vers le découragement !
Dialogue avec le Christ
Jésus, tu m’invites à être ton témoin, et tu connais bien mes forces et mes peurs face à la mission. Donne-moi la grâce de témoigner d’une vie chrétienne cohérente et sincère en paroles comme dans mes gestes. Si tu permets la persécution dans ma vie, fortifie ma confiance et mon endurance. Que mes attitudes face aux épreuves soient aussi un témoignage. Merci de m’avoir choisi pour faire connaître ton nom. Donne ton Esprit de sagesse et de force à tous les chrétiens qui souffrent en ce moment, à cause de ton nom.
Résolution
Je vivrai mes prochaines rencontres avec les autres, avec la conscience d’être témoin de Jésus, sans nier mes principes et les valeurs évangéliques.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Jeudi 27 Novembre 2014
De la férie
34ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
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De la férie
34ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Apocalypse de Saint Jean 18 : 1 et 2, 21 à23 ; 19 : 1 à 3, 9a
La chute de la cité du mal
Moi Jean, j'ai vu encore un Ange qui descendait du Ciel ; Il avait reçu une autorité si grande que la Terre fut illuminée de Sa Gloire. Et Il s'écria d'une Voix Puissante : « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la Grande ! La voilà devenue une tanière de démons, un repaire de tous les esprits impurs, un repaire de tous les oiseaux impurs, un repaire de toutes les bêtes impures et répugnantes !
Alors un Ange Puissant prit une pierre pareille à une grande meule, et la précipita dans la mer, en disant : « C'est ainsi que sera précipitée avec violence Babylone, la grande cité, et on ne la retrouvera jamais plus. La musique des joueurs de harpes et d'autres instruments, des joueurs de flûte et de trompette, chez toi ne s'entendra jamais plus. Aucun artisan d'aucun métier chez toi ne se trouvera jamais plus, et le bruit de la meule chez toi ne s'entendra jamais plus. La lumière de la lampe chez toi ne brillera jamais plus. Le chant du jeune époux et de son épouse chez toi ne s'entendra jamais plus. Pourtant, tes marchands étaient les grands de la Terre, et tes sortilèges égaraient toutes les nations !
Après cela, j'ai entendu dans le Ciel comme une Voix Puissante, celle d'une foule immense qui proclamait : « Alléluia ! C'est à notre DIEU qu'appartiennent le SALUT, la GLOIRE et la PUISSANCE, car Ses JUGEMENTS sont VRAIS et JUSTES. IL a jugé la grande prostituée qui corrompait la Terre par sa prostitution, IL l'a frappée pour venger le Sang de Ses Serviteurs. » Et cette foule reprit : « Alléluia ! La fumée de l'incendie s'élève pour les siècles des siècles.»
Un Ange me dit alors : Écris ceci : « Heureux les invités au repas des Noces de l'AGNEAU. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Apocalypse de Saint Jean 18 : 1 et 2, 21 à23 ; 19 : 1 à 3, 9a
La chute de la cité du mal
Moi Jean, j'ai vu encore un Ange qui descendait du Ciel ; Il avait reçu une autorité si grande que la Terre fut illuminée de Sa Gloire. Et Il s'écria d'une Voix Puissante : « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la Grande ! La voilà devenue une tanière de démons, un repaire de tous les esprits impurs, un repaire de tous les oiseaux impurs, un repaire de toutes les bêtes impures et répugnantes !
Alors un Ange Puissant prit une pierre pareille à une grande meule, et la précipita dans la mer, en disant : « C'est ainsi que sera précipitée avec violence Babylone, la grande cité, et on ne la retrouvera jamais plus. La musique des joueurs de harpes et d'autres instruments, des joueurs de flûte et de trompette, chez toi ne s'entendra jamais plus. Aucun artisan d'aucun métier chez toi ne se trouvera jamais plus, et le bruit de la meule chez toi ne s'entendra jamais plus. La lumière de la lampe chez toi ne brillera jamais plus. Le chant du jeune époux et de son épouse chez toi ne s'entendra jamais plus. Pourtant, tes marchands étaient les grands de la Terre, et tes sortilèges égaraient toutes les nations !
Après cela, j'ai entendu dans le Ciel comme une Voix Puissante, celle d'une foule immense qui proclamait : « Alléluia ! C'est à notre DIEU qu'appartiennent le SALUT, la GLOIRE et la PUISSANCE, car Ses JUGEMENTS sont VRAIS et JUSTES. IL a jugé la grande prostituée qui corrompait la Terre par sa prostitution, IL l'a frappée pour venger le Sang de Ses Serviteurs. » Et cette foule reprit : « Alléluia ! La fumée de l'incendie s'élève pour les siècles des siècles.»
Un Ange me dit alors : Écris ceci : « Heureux les invités au repas des Noces de l'AGNEAU. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Nous sommes Son Peuple
Psaume pour un sacrifice de reconnaissance.
Psaume 99 (100) : 1 et 2, 3, 4, 5
R/ Heureux les invités
aux Noces de l'AGNEAU !
Acclamez le SEIGNEUR, Terre entière,
servez le SEIGNEUR dans l'allégresse,
venez à LUI avec des chants de joie !
R/
Reconnaissez que le SEIGNEUR est DIEU :
IL nous a faits, et nous sommes à LUI,
nous, Son Peuple, Son Troupeau.
R/
Venez dans Sa MAISON LUI rendre Grâce,
dans Sa DEMEURE chanter Ses Louanges ;
rendez-LUI Grâce et bénissez Son NOM !
R/
Oui, le SEIGNEUR est BON,
ÉTERNEL est Son AMOUR,
Sa FIDÉLITÉ demeure d'âge en âge.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
aux Noces de l'AGNEAU !
Acclamez le SEIGNEUR, Terre entière,
servez le SEIGNEUR dans l'allégresse,
venez à LUI avec des chants de joie !
R/
Reconnaissez que le SEIGNEUR est DIEU :
IL nous a faits, et nous sommes à LUI,
nous, Son Peuple, Son Troupeau.
R/
Venez dans Sa MAISON LUI rendre Grâce,
dans Sa DEMEURE chanter Ses Louanges ;
rendez-LUI Grâce et bénissez Son NOM !
R/
Oui, le SEIGNEUR est BON,
ÉTERNEL est Son AMOUR,
Sa FIDÉLITÉ demeure d'âge en âge.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 21 : 20 à 28
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Redressez vous, levez la tête car votre rédemption approche. Alléluia. (Lc 21, 28)
Discours sur la VENUE du FILS de l'Homme : la prise de Jérusalem et l'avènement du FILS de l'Homme.
JÉSUS parlai à Ses Disciples de Sa VENUE : « Lorsque vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, sachez alors que sa dévastation est toute proche. Alors, ceux qui seront en Judée, qu'ils s'enfuient dans la montagne ; ceux qui seront à l'intérieur de la ville, qu'ils s'en éloignent ; ceux qui seront à la campagne, qu'ils ne rentrent pas en ville, car ce seront des jours où DIEU fera justice pour accomplir toute l'Écriture. Malheureuses les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là, car il y aura une grande misère dans le pays, une grande colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant de l'épée, ils seront emmenés en captivité chez toutes les nations païennes ; Jérusalem sera piétinée par les païens, jusqu'à ce que le temps des païens soit achevé. Il y aura des signes dans le Soleil, la Lune et les Étoiles. Sur Terre, les nations seront affolées par le fracas de la mer et de la tempête. Les hommes mourront de peur dans la crainte des malheurs arrivant sur le monde, car les PUISSANCES des CIEUX seront ébranlées. Alors, on verra le FILS de l'Homme venir dans la nuée, avec GRANDE PUISSANCE et GRANDE GLOIRE.
Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Redressez vous, levez la tête car votre rédemption approche. Alléluia. (Lc 21, 28)
Discours sur la VENUE du FILS de l'Homme : la prise de Jérusalem et l'avènement du FILS de l'Homme.
JÉSUS parlai à Ses Disciples de Sa VENUE : « Lorsque vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, sachez alors que sa dévastation est toute proche. Alors, ceux qui seront en Judée, qu'ils s'enfuient dans la montagne ; ceux qui seront à l'intérieur de la ville, qu'ils s'en éloignent ; ceux qui seront à la campagne, qu'ils ne rentrent pas en ville, car ce seront des jours où DIEU fera justice pour accomplir toute l'Écriture. Malheureuses les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là, car il y aura une grande misère dans le pays, une grande colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant de l'épée, ils seront emmenés en captivité chez toutes les nations païennes ; Jérusalem sera piétinée par les païens, jusqu'à ce que le temps des païens soit achevé. Il y aura des signes dans le Soleil, la Lune et les Étoiles. Sur Terre, les nations seront affolées par le fracas de la mer et de la tempête. Les hommes mourront de peur dans la crainte des malheurs arrivant sur le monde, car les PUISSANCES des CIEUX seront ébranlées. Alors, on verra le FILS de l'Homme venir dans la nuée, avec GRANDE PUISSANCE et GRANDE GLOIRE.
Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Jeudi 27 Novembre 2014
Extension du Règne
Evangile selon St Luc, chapitre 21, 20-28
Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Lorsque vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, sachez alors que sa dévastation est toute proche. Alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils s’enfuient dans la montagne ; ceux qui seront à l’intérieur de la ville, qu’ils s’en éloignent ; ceux qui seront à la campagne, qu’ils ne rentrent pas en ville, car ce seront des jours où Dieu fera justice pour accomplir toute l’Écriture.
Malheureuses les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là, car il y aura une grande misère dans le pays, une grande colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés en captivité chez toutes les nations païennes ; Jérusalem sera piétinée par les païens, jusqu’à ce que le temps des païens soit achevé. Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles.
Sur terre, les nations seront affolées par le fracas de la mer et de la tempête. Les hommes mourront de peur dans la crainte des malheurs arrivant sur le monde, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans la nuée, avec grande puissance et grande gloire.
Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. »
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, tu es mon Dieu, mon Roi et mon Seigneur. En ce jour où nous allons bientôt te célébrer comme Roi de l’Univers, je veux renouveler ma consécration à toi. Je te consacre tout mon être, sois le souverain et maître de ma vie, que toutes mes actions servent à l’extension de ton Règne.
Demande
Seigneur, que ton Règne vienne dans ma vie et dans le cœur des hommes.
Points de réflexion
1.La venue du Christ.
La liturgie aujourd’hui nous offre un passage de l’Évangile où il est question de la venue du Christ, accompagnée événements apocalyptiques ; la première lecture, tirée de l’Apocalypse de saint Jean, nous parle aussi de cette venue.
Il est vrai que le début de cet Évangile est une prophétie sur la destruction de Jérusalem, qui aura lieu en 70 ; mais ce texte est avant tout un rappel pour nous, c’est une invitation à être prêts quand Jésus reviendra.
Il est en même temps un message d’espérance valable aujourd’hui comme hier, c’est que Jésus reviendra « avec grande puissance et grande gloire » et que, comme nous le récitons dans le Credo, « son règne n’aura pas de fin ».
2. « Redressez-vous, relevez la tête ».
Jésus reviendra mais n’oublions pas qu’il est déjà roi. Par son Incarnation, le Verbe a déjà commencé son Règne sur la terre, le Royaume de Dieu est en pleine expansion. Jésus le disait déjà à ses apôtres : « Le Royaume est déjà parmi vous » .
Cependant celui-ci ne va pas s’instaurer tout seul. Jésus compte sur chacun de nous pour le faire grandir.
Que se serait-il passé si les apôtres étaient restés tranquillement à Jérusalem, à attendre que le Règne du Christ s’instaure par lui-même. Non, les disciples ne sont pas restés sans rien faire, ils ont parcouru les quatre coins du monde pour étendre le Règne du Christ.
Nous aussi, nous sommes appelés à suivre leur exemple et à continuer l’extension du Règne de Jésus, dans notre propre cœur et celui des hommes.
Redressez-vous et relevez la tête, ces paroles en sont une invitation.
3. « Votre rédemption est proche ».
Un dernier message nous est adressé, c’est celui de la confiance. Jésus nous l’a dit : « Confiance, j’ai déjà vaincu le monde »
. Il nous invite à travailler mais, surtout, a lui faire confiance même s’il y a des difficultés, même si on ne le voit pas toujours, ce Règne, même si on a l’impression qu’au lieu de grandir, il est plutôt en train de diminuer.
Jésus nous le redit, confiance « Votre rédemption est proche ».
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, viens régner dans mon cœur. Aide-moi à te laisser toute la place, à ne pas me laisser entrainer par l’égoïsme. Donne-moi un cœur d’apôtre afin qu’une fois rempli de ta présence, je puisse transmettre ton amour aux autres et, ainsi, étendre ton Règne d’amour dans le cœur des hommes et dans la société.
Résolution
Faire un acte de charité, afin de permettre au Seigneur de faire grandir son Règne.
SOURCE : Catholique.org
Jésus pleure sur Jérusalem
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Jeudi 27 Novembre 2014
Extension du Règne
Evangile selon St Luc, chapitre 21, 20-28
Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Lorsque vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, sachez alors que sa dévastation est toute proche. Alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils s’enfuient dans la montagne ; ceux qui seront à l’intérieur de la ville, qu’ils s’en éloignent ; ceux qui seront à la campagne, qu’ils ne rentrent pas en ville, car ce seront des jours où Dieu fera justice pour accomplir toute l’Écriture.
Malheureuses les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là, car il y aura une grande misère dans le pays, une grande colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés en captivité chez toutes les nations païennes ; Jérusalem sera piétinée par les païens, jusqu’à ce que le temps des païens soit achevé. Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles.
Sur terre, les nations seront affolées par le fracas de la mer et de la tempête. Les hommes mourront de peur dans la crainte des malheurs arrivant sur le monde, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans la nuée, avec grande puissance et grande gloire.
Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. »
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, tu es mon Dieu, mon Roi et mon Seigneur. En ce jour où nous allons bientôt te célébrer comme Roi de l’Univers, je veux renouveler ma consécration à toi. Je te consacre tout mon être, sois le souverain et maître de ma vie, que toutes mes actions servent à l’extension de ton Règne.
Demande
Seigneur, que ton Règne vienne dans ma vie et dans le cœur des hommes.
Points de réflexion
1.La venue du Christ.
La liturgie aujourd’hui nous offre un passage de l’Évangile où il est question de la venue du Christ, accompagnée événements apocalyptiques ; la première lecture, tirée de l’Apocalypse de saint Jean, nous parle aussi de cette venue.
Il est vrai que le début de cet Évangile est une prophétie sur la destruction de Jérusalem, qui aura lieu en 70 ; mais ce texte est avant tout un rappel pour nous, c’est une invitation à être prêts quand Jésus reviendra.
Il est en même temps un message d’espérance valable aujourd’hui comme hier, c’est que Jésus reviendra « avec grande puissance et grande gloire » et que, comme nous le récitons dans le Credo, « son règne n’aura pas de fin ».
2. « Redressez-vous, relevez la tête ».
Jésus reviendra mais n’oublions pas qu’il est déjà roi. Par son Incarnation, le Verbe a déjà commencé son Règne sur la terre, le Royaume de Dieu est en pleine expansion. Jésus le disait déjà à ses apôtres : « Le Royaume est déjà parmi vous » .
Cependant celui-ci ne va pas s’instaurer tout seul. Jésus compte sur chacun de nous pour le faire grandir.
Que se serait-il passé si les apôtres étaient restés tranquillement à Jérusalem, à attendre que le Règne du Christ s’instaure par lui-même. Non, les disciples ne sont pas restés sans rien faire, ils ont parcouru les quatre coins du monde pour étendre le Règne du Christ.
Nous aussi, nous sommes appelés à suivre leur exemple et à continuer l’extension du Règne de Jésus, dans notre propre cœur et celui des hommes.
Redressez-vous et relevez la tête, ces paroles en sont une invitation.
3. « Votre rédemption est proche ».
Un dernier message nous est adressé, c’est celui de la confiance. Jésus nous l’a dit : « Confiance, j’ai déjà vaincu le monde »
. Il nous invite à travailler mais, surtout, a lui faire confiance même s’il y a des difficultés, même si on ne le voit pas toujours, ce Règne, même si on a l’impression qu’au lieu de grandir, il est plutôt en train de diminuer.
Jésus nous le redit, confiance « Votre rédemption est proche ».
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, viens régner dans mon cœur. Aide-moi à te laisser toute la place, à ne pas me laisser entrainer par l’égoïsme. Donne-moi un cœur d’apôtre afin qu’une fois rempli de ta présence, je puisse transmettre ton amour aux autres et, ainsi, étendre ton Règne d’amour dans le cœur des hommes et dans la société.
Résolution
Faire un acte de charité, afin de permettre au Seigneur de faire grandir son Règne.
SOURCE : Catholique.org
Jésus pleure sur Jérusalem
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Jeudi 27 novembre 2014 : Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse (1830)
Saint Maxime de Lérins, Évêque de Riez († v. 460)
Homélie :
Nous sommes au cœur de la « grande apocalypse » de Saint Luc, qui diffère notablement des parallèles en Matthieu et Marc. Saint Luc inclut en effet dans le discours eschatologique, le récit historique de la destruction de Jérusalem en ’70 par les armées de Titus. L’auteur du troisième Evangile avait pourtant connaissance du récit de Saint Marc dans lequel celui-ci rapporte des paroles différentes : « Lorsque vous verrez le Sacrilège Dévastateur installé là où il ne faut pas - que le lecteur de l’Ecriture comprenne ! - alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils s’enfuient dans la montagne ». Les familiers des Ecritures mettront spontanée ce passage en rapport avec les événements qui étaient advenus un siècle et demi avant notre ère sous le roi Antiochus IV Epiphane. Celui-ci avait profané le Temple de Jérusalem en élevant une statue ou un autel dédié à Zeus, en lieu et place de l’autel du sacrifice perpétuel. Reste à découvrir ce que sera le nouveau sacrilège auquel Jésus fait allusion, et qui annoncera la fin des temps.
Saint Paul précise dans la seconde lettre aux Thessaloniciens, que cette abomination sera commise par un usurpateur, qui se fera passer pour dieu : « Il faut que vienne d’abord l’apostasie, et que se révèle l’Homme de l’impiété, le Fils de la perdition, celui qui se dresse et s’élève contre tout ce qu’on appelle bien ou qu’on adore, au point de s’asseoir en personne dans le temple de Dieu et de proclamer qu’il est Dieu » (2 Th 2, 3-4).
Difficile de ne pas voir également une allusion au pouvoir éphémère de l’Anti-Christ au chapitre 13 de l’Apocalypse. Les deux animaux mis en scène dans ce passage, semblent bien symboliser une puissance politique et une puissance religieuse agissant de concert pour séduire les hommes et se faire adorer à la place de l’Agneau.
Saint Luc ne mentionne pas la venue de l’Anti-Christ, mais interprète la destruction de Jérusalem par la puissance romaine, comme le sacrilège qui initie le temps de désolation précédant la fin. Il est vrai que le carnage fut terrible : dans son ouvrage relatant la guerre de Judée, l’historien romain Flavius Josèphe parle d’un million cent mille Juifs tués et de quatre-vingt-dix-sept mille emmenés en captivité. Sans doute les chiffres sont-ils un peu gonflés pour souligner l’importance de la victoire, mais la catastrophe fut effectivement terrible pour le peuple d’Israël et la nation juive.
Avec la chute de la cité sainte s’ouvre « le temps des païens » qui précède la fin des temps. Rien n’indique combien d’années s’écouleront avant que l’Anti-Christ n’apparaisse pour mener l’apostasie à son paroxysme, et que le Seigneur de gloire vienne définitivement triompher de lui et établir son Règne. Mais nous savons que nous sommes dans une période de l’histoire où les forces du mal, pressentant leur défaite depuis la Résurrection du Christ, vont tout faire pour tenter de maintenir et d’étendre leur pouvoir sur les hommes. En ce sens, la guerre de Jérusalem perdure dans la vie de chacun de nous.
« Ce seront des jours où Dieu fera justice pour accomplir toute l’Ecriture » : ces paroles mystérieuses sont au cœur du discours de Jésus. Or dans tout son Evangile, Luc - comme les autres hagiographes - insiste sur le fait que c’est en Jésus et en lui seul que s’accomplissent les Ecritures. Plus précisément encore, c’est dans la Passion de son Fils que Dieu « fait justice » à son peuple pour « accomplir toute l’Ecriture », qui annonçait le temps de la miséricorde, de la réconciliation, de la paix. Ainsi donc, nous sommes invités à croire qu’aux jours de la destruction de Jérusalem, et d’une façon plus large : aux jours d’épreuve de nos vies, alors que tout semble perdu, Dieu en réalité « fait justice » et accomplit sa promesse de salut…
Insistons encore : une telle proposition ne trouve bien sûr son sens qu’aux yeux de la foi, et d’une foi bien ancrée, car il n’est pas facile de discerner le travail de l’amour divin au cœur des souffrances purificatrices ! Pourtant, nous touchons ici un thème récurrent dans la Bible : les épreuves, les catastrophes, ne sont jamais définitives ; elles n’ont jamais le dernier mot : « Jérusalem sera piétinée par les païens - y a-t-il épreuve plus terrible pour le Juif pieux ? Abandon plus radical de la part de son Dieu ? - jusqu’à ce que le temps des païens soit achevé ». Le Seigneur lui-même semble compter les jours de détresse pour ne pas charger exagérément son peuple, mais ne lui infliger qu’une punition médicinale.
Nous disions à l’instant que pour pouvoir discerner ainsi au cœur de l’épreuve, la gloire qui s’y annonce, il fallait une foi bien ancrée. Mais où sommes-nous invités à jeter l’ancre de notre espérance ? Nous connaissons bien la réponse : seul celui qui aura gardé les yeux fixés sur Jésus crucifié, c'est-à-dire sur le mystère de solidarité de Dieu avec l’humanité marquée par le péché, « verra le Fils de l’homme venir dans la nuée, avec grande puissance et grande gloire ». Chaque vendredi saint annonce une Pâque à qui sait attendre dans l’espérance.
Quand vient la Croix, il est bien vrai que nous courbons la tête - voire même l’échine – surtout lorsque le joug se fait trop lourd. Cela vaut pour nos épreuves personnelles, comme pour celles que nous traversons communautairement. C’est le Corps tout entier de l’Eglise qui, à l’image du Saint Père, ploie sous le poids de l’indifférence de ce monde - quand ce n’est pas sous le poids de son sarcasme voire de son mépris - envers le Christ et l’Evangile. Extérieurement, nous ne reproduisons que les traits du Crucifié, et pas encore ceux du Ressuscité. L’avenir nouveau, le monde nouveau, l’Homme nouveau n’ont commencé matériellement qu’en Jésus glorifié. Cependant, par la foi et l’espérance, nous participons dès maintenant aux « forces du monde nouveau ». Car le Christ ressuscité est pour tout croyant la garantie de la victoire finale sur tout mal qui nous écrase encore sur cette terre.
Alors qu’autour de nous « Babylone la Grande » étend son pouvoir et multiplie ses sortilèges afin de faire de la planète tout entière « une tanière de démons, un repaire de tous les esprits impurs, un repaire de tous les oiseaux impurs et répugnants », la Parole du Dieu tout-puissant nous déclare bienheureux, nous qui sommes « invités au repas des noces de l’Agneau ». L’Eucharistie en effet est le fruit de l’Arbre de vie, situé au milieu de la place de la Cité Sainte, entre les deux bras du fleuve qui jaillit du trône de Dieu et de l’Agneau(cf. Ap 22). Chaque fois que nous célébrons l’Eucharistie, nous sommes introduits dans l’assemblée des Anges et des Saints au cœur de la Jérusalem céleste. « Heureux sommes-nous qui avons lavé nos vêtements pour avoir droit aux fruits de l’arbre de vie et pouvoir franchir les portes de la cité » (Ap 22, 14).
Il ne fait pas de doute que si le Saint-Père nous invite tout au long de cette année à nous rapprocher de l’Eucharistie pour en vivre davantage, c’est parce qu’il a perçu que l’Ennemi renforce ses attaques contre l’Eglise (cf. Ap 12, 17), et qu’en Berger vigilant il veut nous mettre à l’abri dans la Bergerie du Père, c’est-à-dire dans le Cœur eucharistique de Jésus ressuscité.
Répondons avec un zèle renouvelé à l’invitation du psalmiste : « Venez dans la maison du Seigneur lui rendre grâce, car il est bon, éternel est son amour, sa fidélité demeure d’âge en âge » (Ps 99). Pleins de reconnaissance, unissons nos voix à celle de tous les Anges et de tous les saints qui entourent l’Autel où va se manifester le Christ vainqueur et proclamons : « Alléluia ! C’est à notre Dieu qu’appartiennent le salut, la gloire et la puissance, car ses jugements sont justes et vrais ».
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
L'Imitation de Jésus Christ, traité spirituel du 15ème siècle
Livre II, §1
Le Christ viendra à toi
« Le Royaume de Dieu est au-dedans de vous », dit le Seigneur (Lc 17,21). Tourne-toi de tout ton cœur vers le Seigneur, laisse ce monde misérable, et ton âme trouvera le repos. Apprends à mépriser les choses extérieures et à te donner aux choses intérieures, et tu verras le Royaume de Dieu venir en toi. Car « le Royaume de Dieu est paix et joie en l'Esprit Saint » (Rm 14,17), ce qui n'est pas donné aux pécheurs.
Le Christ viendra à toi, te montrant sa consolation, si tu lui prépares au-dedans une demeure digne. « Toute sa gloire et sa beauté sont de l'intérieur » (Ps 44,14 Vulg), et c'est là qu'il se plaît. Fréquente est sa visite de l'homme intérieur et c'est un doux entretien, une consolation agréable, une paix abondante, une familiarité surprenante.
Allons, âme fidèle, prépare ton cœur pour cet époux, afin qu'il daigne venir à toi et habiter en toi. Car il dit en effet : « Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, mon Père l'aimera, nous viendrons à lui et nous ferons en lui notre demeure » (Jn 14,23)... L'homme intérieur se recueille facilement parce que jamais il ne se répand tout entier au dehors ; les travaux extérieurs, les occupations nécessaires en certains temps ne le troublent pas. Il se prête aux choses selon qu'elles arrivent... Celui qui possède un esprit recueilli et bien discipliné ne se préoccupe guère des faits sensationnels ni des scandales du jour... Si tu renonces à être consolé extérieurement, tu pourras contempler les choses du ciel et goûter souvent la joie intérieure.
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Jeudi 27 novembre 2014 : Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse (1830)
Saint Maxime de Lérins, Évêque de Riez († v. 460)
L'APPARITION DE LA MEDAILLE MIRACULEUSE
- Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse (1830):
- (En l'an 1830)Entrée au noviciat depuis quelques jours seulement, sainte Catherine Labouré fut gratifiée de plusieurs faveurs célestes. La Très Sainte Vierge Marie daigna lui apparaître à six reprises. La seconde apparition eut pour objet la manifestation de la Médaille Miraculeuse. Voici en substance le rapport que la voyante en a fait à son confesseur, le Père Jean-Marie Aladel :
«Le 27 novembre 1830, un samedi avant le premier dimanche de l'Avent, à cinq heures et demie du soir, j'étais à la chapelle quand il m'a semblé entendre du bruit du côté de l'épître, comme le froufrou d'une robe de soie. Ayant regardé de ce côté-là, j'aperçus la Sainte Vierge. Elle était debout, habillée de blanc, une robe en soie blanche aurore à manches plates, un voile blanc qui descendait jusqu'en bas. En-dessous du voile, j'ai aperçu Ses cheveux en bandeaux; la figure était assez découverte et Ses pieds appuyés reposaient sur une boule. Elle tenait aussi une boule dans Ses mains représentant le globe terrestre. Ses mains étaient élevées à la hauteur de l'estomac, d'une manière très aisée et les yeux élevés vers le ciel. Sa figure était de toute beauté; je ne pourrais la dépeindre.«Et puis, tout à coup, j'ai aperçu des anneaux à Ses doigts revêtus de pierreries plus belles les unes que les autres; leur éclat couvrait tout le bas et je ne voyais plus Ses pieds. A ce moment, il s'est formé un tableau un peu ovale autour de la Vierge Sainte, avec au haut, ces mots écrits en lettres d'or: "Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous". Une voix se fit alors entendre qui me dit: Faites frapper une médaille sur ce modèle; toutes les personnes qui la porteront au cou recevront de grandes grâces. Les grâces seront abondantes pour tous ceux qui la porteront avec confiance. Le tableau se retourna soudain et je pus contempler le revers de la Médaille sur lequel était gravé le monogramme de la Sainte Vierge, composé de la lettre M, surmonté d'une croix, avec une barre à la base. Au-dessous de cette lettre M, côte à côte, les deux saints Cœurs de Jésus et de Marie.»
Pendant un an, sainte Catherine Labouré fut traitée de visionnaire par son directeur. Marie vint de nouveau la visiter en cet endroit et Se plaignit de ce que la Médaille n'avait pas encore été frappée. Dès son premier entretien avec le Père Aladel, soeur Catherine lui avait fait promettre de ne jamais révéler son nom à qui que ce soit; elle-même garda inviolablement son secret. Le Père Aladel confia ses scrupules à Monseigneur de Quélen, archevêque de Paris. Le pieux prélat l'encouragea à faire frapper la Médaille, ce qui n'engageait en rien l'autorité ecclésiastique et ne pouvait que contribuer à faire honorer la Très Sainte Vierge Marie. Le Père Aladel n'hésita plus et commanda vingt mille médailles. En trois ans, plus de cinq millions de médailles furent vendues. Sa diffusion internationale fut accompagnée d'incessants prodiges, de guérisons et d'innombrables conversions.
- Saint Maxime de Lérins, Évêque de Riez († v. 460):
- Saint Maxime de Lérins, Évêque de Riez († v. 460)
Saint Maxime, né à Décomer, aujourd’hui Château-Redon (Châteauredon), près de Digne, dans les Alpes de haute-Provence, vers l’an 388, saint Sirice étant pape et Théodose empereur. Il fut baptisé aussitôt après sa naissance.
Poussé par l’exemple et les conseils de ses pieux parents, il se sentit dès l’enfance un grand désir de la sainteté ; il sut, malgré tous les dangers, conserver la pureté de ses mœurs et son innocence baptismale. Son âme possédait un ensemble de vertus qui le rendaient à la fois aimable à Dieu et aux hommes.
Bien qu’il eût voué sa chasteté à Jésus-Christ dès l’âge de dix-huit ans, il voulut s’éprouver longtemps dans la pratique austère des vertus évangéliques, avant d’entrer dans le monastère de Lérins, qui était alors sous la direction de saint Honorat.
Il s’éleva, dans la vie religieuse, à un si haut point de perfection, que tous les religieux le regardaient presque déjà comme leur maître, bien qu’il s’estimât lui-même comme le dernier de tous. Devenu Abbé de Lérins, après l’élévation de saint Honorat sur le siège d’Arles, il sut maintenir par sa vigilance toute la régularité de la discipline. Comme il faisait souvent, le soir, la visite du monastère et de l’île, afin de s’assurer que tout était bien dans l’ordre, plusieurs fois le démon se montra à lui sous des formes terribles ou fantastiques ; mais il le chassait par le signe de la croix.
La réputation du saint Abbé s’accroissait de jour en jour, et, à chaque vacance des sièges épiscopaux des alentours, les regards du peuple se tournaient vers lui. Pour déjouer la détermination des habitants de Fréjus, il s’embarqua sur un bateau et alla se cacher sur le continent, dans la solitude profonde des bois ; il y essuya pendant trois jours et trois nuits les intempéries de la saison pluvieuse, et ne sortit que lorsqu’il fut sûr qu’on avait procédé à une autre élection.
Peu d’années après, il échappa encore par la fuite à son élection au siège de Riez ; mais l’obstination des habitants de cette ville alla le chercher jusqu’en Italie, et il fallut se saisir de sa personne par la force et le ramener sous bonne garde. L’humble moine, après s’être résigné à porter le fardeau sur ses épaules, montra combien il était digne de la confiance des peuples, et tout en restant moine par ses goûts et sa manière de vivre, il devint un grand évêque.
Il vivait sans cesse en la présence de Dieu et s’entretenait avec Lui longtemps chaque jour dans l’oraison. On raconte qu’il ne prenait jamais de nourriture sans dire ce verset du Psalmiste : « Quand donc paraîtrai-je devant la face de mon Dieu ! » Malgré tant de vertus, saint Maxime tremblait à la pensée des jugements de Dieu. En célébrant la sainte Messe, il eut révélation du jour de sa mort. Après avoir recommandé qu’on l’ensevelît avec le cilice qu’il n’avait jamais quitté, il s’endormit en Dieu au chant des psaumes, le 27 novembre 460, saint Léon Ier le Grand étant pape, Majorien l’un des tout derniers empereurs romains d’Occident, Léon Ier empereur d’Orient et Childéric Ier roi des Francs.
Les Litanies de saint Maxime,
Évêque de Riez en Provence
Abbé R. Luquet,
« Saint Maxime, Évêque de Riez »,
Imprimerie Chaspoul, Digne - 1928
Ces Litanies sont traduites sur un texte latin qui paraît ancien.
1688
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Dieu, le Père céleste, ayez pitié de nous.
Dieu, le Fils Rédempteur du monde, ayez pitié de nous.
Dieu, le Saint-Esprit, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Saint Maxime, qui avez été comblé des bénédictions de Dieu, priez pour nous.
Saint Maxime, qui, sous l’habit séculier avez été longtemps le soldat de Jésus-Christ, priez pour nous.
Saint Maxime, dès votre jeunesse consommé dans la vertu, priez pour nous.
Saint Maxime, qui avez eu en souveraine horreur les délices de la chair, priez pour nous.
Saint Maxime, qui avez cherché dans les divines Écritures la nourriture de votre âme, priez pour nous.
Saint Maxime, qui avez été humble de cœur et avez quitté le monde pour ne penser qu’à Dieu seul, priez pour nous.
Saint Maxime, le modèle et le pasteur des moines de Lérins, priez pour nous.
Saint Maxime, observateur très fidèle de la parfaite obéissance, priez pour nous.
Saint Maxime, courageusement épris de pauvreté et de travail, priez pour nous.
Saint Maxime, célèbre par votre vie, priez pour nous.
Saint Maxime, illustre par les prodiges et les miracles que vous avez opérés, priez pour nous.
Saint Maxime, la terreur et le vainqueur des démons, priez pour nous.
Saint Maxime, qui avez formé tant de prêtres et d’évêques, priez pour nous.
Saint Maxime, recherché et élu évêque par plusieurs villes, priez pour nous.
Saint Maxime, qui, vous dérobant par la fuite à cette haute dignité, avez enduré pendant trois jours les rigueurs de la faim et de la pluie, priez pour nous.
Saint Maxime, véritablement appelé de Dieu, enlevé par force et sacré malgré vous, priez pour nous.
Saint Maxime, pasteur parfait, qui avez nourri votre troupeau à la fois par la parole et par l’exemple, priez, pour nous.
Saint Maxime, l’honneur et l’illustration des Pontifes, priez pour nous.
Saint Maxime, le modèle de toutes les vertus, priez pour nous.
Saint Maxime, le guérisseur des malades, priez pour nous.
Saint Maxime, le consolateur des affligés, priez pour nous.
Saint Maxime, la lumière des aveugles, priez pour nous.
Saint Maxime, la vie des morts, priez pour nous.
Saint Maxime, qui étant abbé avez été orné des vertus d’un pontife et qui, étant pontife, avez conservé la sainteté d’un abbé, priez pour nous.
Saint Maxime, fondateur de temples divins dans le cœur de vos ouailles et dans l’enceinte de votre ville, priez pour nous.
Saint Maxime, défenseur de la Foi antique, priez pour nous.
Saint Maxime, défenseur de la dignité de la glorieuse Vierge Mère de Dieu, priez pour nous.
Saint Maxime, qui avez prédit votre mort prochaine, priez pour nous.
Saint Maxime, qui avez voulu être enseveli dans le cilice que vous aviez fidèlement porté, priez pour nous.
Saint Maxime, lumière de notre Église, priez pour nous.
Saint Maxime, qui triomphez dans le Ciel, priez pour nous.
Saint Maxime, évêque et patron de Riez, intercédez pour nous.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du, monde, ayez pitié de nous, Seigneur.
V/ Saint Maxime, priez pour nous.
R/ Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.
ORAISON
Dieu miséricordieux, le Créateur de tous, écoutez les supplications de Vos serviteurs, afin que ceux à qui Vous avez donné pour patron le Bienheureux Pontife Maxime sentent qu’il intercède pour eux auprès de Vous. Par Notre Seigneur Jésus-Christ Votre Fils qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous en l’unité du Saint-Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Règle : Lorsque aucune indication d’imprimatur n’est donnée, on doit considérer que la prière est au seul usage privé.
VOIR la rubrique : Les Prières
Source : http://www.cassicia.com
Homélie :
Nous sommes au cœur de la « grande apocalypse » de Saint Luc, qui diffère notablement des parallèles en Matthieu et Marc. Saint Luc inclut en effet dans le discours eschatologique, le récit historique de la destruction de Jérusalem en ’70 par les armées de Titus. L’auteur du troisième Evangile avait pourtant connaissance du récit de Saint Marc dans lequel celui-ci rapporte des paroles différentes : « Lorsque vous verrez le Sacrilège Dévastateur installé là où il ne faut pas - que le lecteur de l’Ecriture comprenne ! - alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils s’enfuient dans la montagne ». Les familiers des Ecritures mettront spontanée ce passage en rapport avec les événements qui étaient advenus un siècle et demi avant notre ère sous le roi Antiochus IV Epiphane. Celui-ci avait profané le Temple de Jérusalem en élevant une statue ou un autel dédié à Zeus, en lieu et place de l’autel du sacrifice perpétuel. Reste à découvrir ce que sera le nouveau sacrilège auquel Jésus fait allusion, et qui annoncera la fin des temps.
Saint Paul précise dans la seconde lettre aux Thessaloniciens, que cette abomination sera commise par un usurpateur, qui se fera passer pour dieu : « Il faut que vienne d’abord l’apostasie, et que se révèle l’Homme de l’impiété, le Fils de la perdition, celui qui se dresse et s’élève contre tout ce qu’on appelle bien ou qu’on adore, au point de s’asseoir en personne dans le temple de Dieu et de proclamer qu’il est Dieu » (2 Th 2, 3-4).
Difficile de ne pas voir également une allusion au pouvoir éphémère de l’Anti-Christ au chapitre 13 de l’Apocalypse. Les deux animaux mis en scène dans ce passage, semblent bien symboliser une puissance politique et une puissance religieuse agissant de concert pour séduire les hommes et se faire adorer à la place de l’Agneau.
Saint Luc ne mentionne pas la venue de l’Anti-Christ, mais interprète la destruction de Jérusalem par la puissance romaine, comme le sacrilège qui initie le temps de désolation précédant la fin. Il est vrai que le carnage fut terrible : dans son ouvrage relatant la guerre de Judée, l’historien romain Flavius Josèphe parle d’un million cent mille Juifs tués et de quatre-vingt-dix-sept mille emmenés en captivité. Sans doute les chiffres sont-ils un peu gonflés pour souligner l’importance de la victoire, mais la catastrophe fut effectivement terrible pour le peuple d’Israël et la nation juive.
Avec la chute de la cité sainte s’ouvre « le temps des païens » qui précède la fin des temps. Rien n’indique combien d’années s’écouleront avant que l’Anti-Christ n’apparaisse pour mener l’apostasie à son paroxysme, et que le Seigneur de gloire vienne définitivement triompher de lui et établir son Règne. Mais nous savons que nous sommes dans une période de l’histoire où les forces du mal, pressentant leur défaite depuis la Résurrection du Christ, vont tout faire pour tenter de maintenir et d’étendre leur pouvoir sur les hommes. En ce sens, la guerre de Jérusalem perdure dans la vie de chacun de nous.
« Ce seront des jours où Dieu fera justice pour accomplir toute l’Ecriture » : ces paroles mystérieuses sont au cœur du discours de Jésus. Or dans tout son Evangile, Luc - comme les autres hagiographes - insiste sur le fait que c’est en Jésus et en lui seul que s’accomplissent les Ecritures. Plus précisément encore, c’est dans la Passion de son Fils que Dieu « fait justice » à son peuple pour « accomplir toute l’Ecriture », qui annonçait le temps de la miséricorde, de la réconciliation, de la paix. Ainsi donc, nous sommes invités à croire qu’aux jours de la destruction de Jérusalem, et d’une façon plus large : aux jours d’épreuve de nos vies, alors que tout semble perdu, Dieu en réalité « fait justice » et accomplit sa promesse de salut…
Insistons encore : une telle proposition ne trouve bien sûr son sens qu’aux yeux de la foi, et d’une foi bien ancrée, car il n’est pas facile de discerner le travail de l’amour divin au cœur des souffrances purificatrices ! Pourtant, nous touchons ici un thème récurrent dans la Bible : les épreuves, les catastrophes, ne sont jamais définitives ; elles n’ont jamais le dernier mot : « Jérusalem sera piétinée par les païens - y a-t-il épreuve plus terrible pour le Juif pieux ? Abandon plus radical de la part de son Dieu ? - jusqu’à ce que le temps des païens soit achevé ». Le Seigneur lui-même semble compter les jours de détresse pour ne pas charger exagérément son peuple, mais ne lui infliger qu’une punition médicinale.
Nous disions à l’instant que pour pouvoir discerner ainsi au cœur de l’épreuve, la gloire qui s’y annonce, il fallait une foi bien ancrée. Mais où sommes-nous invités à jeter l’ancre de notre espérance ? Nous connaissons bien la réponse : seul celui qui aura gardé les yeux fixés sur Jésus crucifié, c'est-à-dire sur le mystère de solidarité de Dieu avec l’humanité marquée par le péché, « verra le Fils de l’homme venir dans la nuée, avec grande puissance et grande gloire ». Chaque vendredi saint annonce une Pâque à qui sait attendre dans l’espérance.
Quand vient la Croix, il est bien vrai que nous courbons la tête - voire même l’échine – surtout lorsque le joug se fait trop lourd. Cela vaut pour nos épreuves personnelles, comme pour celles que nous traversons communautairement. C’est le Corps tout entier de l’Eglise qui, à l’image du Saint Père, ploie sous le poids de l’indifférence de ce monde - quand ce n’est pas sous le poids de son sarcasme voire de son mépris - envers le Christ et l’Evangile. Extérieurement, nous ne reproduisons que les traits du Crucifié, et pas encore ceux du Ressuscité. L’avenir nouveau, le monde nouveau, l’Homme nouveau n’ont commencé matériellement qu’en Jésus glorifié. Cependant, par la foi et l’espérance, nous participons dès maintenant aux « forces du monde nouveau ». Car le Christ ressuscité est pour tout croyant la garantie de la victoire finale sur tout mal qui nous écrase encore sur cette terre.
Alors qu’autour de nous « Babylone la Grande » étend son pouvoir et multiplie ses sortilèges afin de faire de la planète tout entière « une tanière de démons, un repaire de tous les esprits impurs, un repaire de tous les oiseaux impurs et répugnants », la Parole du Dieu tout-puissant nous déclare bienheureux, nous qui sommes « invités au repas des noces de l’Agneau ». L’Eucharistie en effet est le fruit de l’Arbre de vie, situé au milieu de la place de la Cité Sainte, entre les deux bras du fleuve qui jaillit du trône de Dieu et de l’Agneau(cf. Ap 22). Chaque fois que nous célébrons l’Eucharistie, nous sommes introduits dans l’assemblée des Anges et des Saints au cœur de la Jérusalem céleste. « Heureux sommes-nous qui avons lavé nos vêtements pour avoir droit aux fruits de l’arbre de vie et pouvoir franchir les portes de la cité » (Ap 22, 14).
Il ne fait pas de doute que si le Saint-Père nous invite tout au long de cette année à nous rapprocher de l’Eucharistie pour en vivre davantage, c’est parce qu’il a perçu que l’Ennemi renforce ses attaques contre l’Eglise (cf. Ap 12, 17), et qu’en Berger vigilant il veut nous mettre à l’abri dans la Bergerie du Père, c’est-à-dire dans le Cœur eucharistique de Jésus ressuscité.
Répondons avec un zèle renouvelé à l’invitation du psalmiste : « Venez dans la maison du Seigneur lui rendre grâce, car il est bon, éternel est son amour, sa fidélité demeure d’âge en âge » (Ps 99). Pleins de reconnaissance, unissons nos voix à celle de tous les Anges et de tous les saints qui entourent l’Autel où va se manifester le Christ vainqueur et proclamons : « Alléluia ! C’est à notre Dieu qu’appartiennent le salut, la gloire et la puissance, car ses jugements sont justes et vrais ».
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
L'Imitation de Jésus Christ, traité spirituel du 15ème siècle
Livre II, §1
Le Christ viendra à toi
« Le Royaume de Dieu est au-dedans de vous », dit le Seigneur (Lc 17,21). Tourne-toi de tout ton cœur vers le Seigneur, laisse ce monde misérable, et ton âme trouvera le repos. Apprends à mépriser les choses extérieures et à te donner aux choses intérieures, et tu verras le Royaume de Dieu venir en toi. Car « le Royaume de Dieu est paix et joie en l'Esprit Saint » (Rm 14,17), ce qui n'est pas donné aux pécheurs.
Le Christ viendra à toi, te montrant sa consolation, si tu lui prépares au-dedans une demeure digne. « Toute sa gloire et sa beauté sont de l'intérieur » (Ps 44,14 Vulg), et c'est là qu'il se plaît. Fréquente est sa visite de l'homme intérieur et c'est un doux entretien, une consolation agréable, une paix abondante, une familiarité surprenante.
Allons, âme fidèle, prépare ton cœur pour cet époux, afin qu'il daigne venir à toi et habiter en toi. Car il dit en effet : « Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, mon Père l'aimera, nous viendrons à lui et nous ferons en lui notre demeure » (Jn 14,23)... L'homme intérieur se recueille facilement parce que jamais il ne se répand tout entier au dehors ; les travaux extérieurs, les occupations nécessaires en certains temps ne le troublent pas. Il se prête aux choses selon qu'elles arrivent... Celui qui possède un esprit recueilli et bien discipliné ne se préoccupe guère des faits sensationnels ni des scandales du jour... Si tu renonces à être consolé extérieurement, tu pourras contempler les choses du ciel et goûter souvent la joie intérieure.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Lumen, Bonsoir Maud,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Vendredi 28 Novembre 2014
De la férie
34ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=28/11/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Vendredi 28 Novembre 2014
De la férie
34ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Apocalypse de Saint Jean 20 : 1 à 4, 11 à 15 ; 21 : 1 et 2
La fin du monde ancien et l'inauguration du nouveau
Moi, Jean, j'ai vu un Ange qui descendait du Ciel ; Il tenait à la main la clé de l'abîme et une énorme chaîne. Il s'empara du Dragon, le serpent des origines — c'est-à-dire le Démon ou Satan — et Il l'enchaîna pour une durée de mille ans. Il le précipita dans l'abîme, qu'Il referma sur lui ; puis Il mit les scellés pour l'empêcher d'égarer les nations jusqu'à ce que les mille ans soient écoulés. Après cela, il faut qu'il soit relâché pour un peu de temps.
Puis j'ai vu des trônes, et ceux qui vinrent y siéger reçurent le pouvoir de juger. J'ai encore vu les âmes de ceux qui ont été décapités à cause du témoignage pour JÉSUS, et à cause de la Parole de DIEU, eux qui n'ont pas adoré la Bête et son image, et qui n'ont pas reçu sa marque sur le front ou sur la main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec le CHRIST pendant mille ans. Puis j'ai vu un GRAND TRÔNE BLANC, et CELUI qui siégeait sur ce TRÔNE. Devant Sa FACE, le Ciel et la Terre s'enfuirent sans laisser de trace. J'ai vu aussi les morts, les grands et les petits, debout devant le TRÔNE. On ouvrit des Livres, puis encore un autre Livre, le Livre de la Vie. Les morts furent jugés selon ce qu'ils avaient fait, d'après ce qui était écrit dans les Livres. La mer rendit les morts qu'elle contenait ; la Mort et le séjour des morts rendirent aussi ceux qu'ils retenaient chez eux, et chacun fut jugé selon ce qu'il avait fait. Puis la Mort et le séjour des morts furent précipités dans un étang de feu (cet étang de feu, c'est la seconde mort). Et tous ceux qu'on ne trouva pas inscrits sur le Livre de la Vie furent précipités dans l'étang de feu.
Alors j'ai vu un Ciel Nouveau et une Terre Nouvelle, car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et il n'y avait plus de mer. Et j'ai vu descendre du Ciel, d'auprès de DIEU, la CITÉ SAINTE, la Jérusalem Nouvelle, toute prête, comme une fiancée parée pour son époux.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Apocalypse de Saint Jean 20 : 1 à 4, 11 à 15 ; 21 : 1 et 2
La fin du monde ancien et l'inauguration du nouveau
Moi, Jean, j'ai vu un Ange qui descendait du Ciel ; Il tenait à la main la clé de l'abîme et une énorme chaîne. Il s'empara du Dragon, le serpent des origines — c'est-à-dire le Démon ou Satan — et Il l'enchaîna pour une durée de mille ans. Il le précipita dans l'abîme, qu'Il referma sur lui ; puis Il mit les scellés pour l'empêcher d'égarer les nations jusqu'à ce que les mille ans soient écoulés. Après cela, il faut qu'il soit relâché pour un peu de temps.
Puis j'ai vu des trônes, et ceux qui vinrent y siéger reçurent le pouvoir de juger. J'ai encore vu les âmes de ceux qui ont été décapités à cause du témoignage pour JÉSUS, et à cause de la Parole de DIEU, eux qui n'ont pas adoré la Bête et son image, et qui n'ont pas reçu sa marque sur le front ou sur la main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec le CHRIST pendant mille ans. Puis j'ai vu un GRAND TRÔNE BLANC, et CELUI qui siégeait sur ce TRÔNE. Devant Sa FACE, le Ciel et la Terre s'enfuirent sans laisser de trace. J'ai vu aussi les morts, les grands et les petits, debout devant le TRÔNE. On ouvrit des Livres, puis encore un autre Livre, le Livre de la Vie. Les morts furent jugés selon ce qu'ils avaient fait, d'après ce qui était écrit dans les Livres. La mer rendit les morts qu'elle contenait ; la Mort et le séjour des morts rendirent aussi ceux qu'ils retenaient chez eux, et chacun fut jugé selon ce qu'il avait fait. Puis la Mort et le séjour des morts furent précipités dans un étang de feu (cet étang de feu, c'est la seconde mort). Et tous ceux qu'on ne trouva pas inscrits sur le Livre de la Vie furent précipités dans l'étang de feu.
Alors j'ai vu un Ciel Nouveau et une Terre Nouvelle, car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et il n'y avait plus de mer. Et j'ai vu descendre du Ciel, d'auprès de DIEU, la CITÉ SAINTE, la Jérusalem Nouvelle, toute prête, comme une fiancée parée pour son époux.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Cantique des pèlerins arrivant à Jérusalem
Du répertoire du chef de chorale. Accompagnement sur la harpe de Gat. Psaume appartenant au recueil de la confrérie de Coré.
Psaume 83 (84), entièrement
Psaume 83 (84), entièrement
Psaume 83 (84) : 2 et 3, 4, 5 et 6, 11
R/ Voici la DEMEURE de DIEU parmi les hommes.
De quel amour sont aimées Tes DEMEURES,
SEIGNEUR, DIEU de l'Univers !
Mon âme s'épuise à désirer les PARVIS du SEIGNEUR ;
mon cœur et ma chair sont un cri vers le DIEU VIVANT !
R/
L'oiseau lui-même s'est trouvé une maison,
et l'hirondelle, un nid pour abriter sa couvée :
tes autels, SEIGNEUR de l'Univers,
mon ROI et mon DIEU !
R/
Heureux les habitants de Ta MAISON :
ils pourront TE chanter encore !
Heureux les hommes dont TU es la FORCE :
des chemins s'ouvrent dans leur cœur !
R/
Oui, un jour dans Tes PARVIS en vaut plus que mille.
J'ai choisi de me tenir sur le seuil,
dans la MAISON de mon DIEU,
plutôt que d'habiter parmi les infidèles.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
De quel amour sont aimées Tes DEMEURES,
SEIGNEUR, DIEU de l'Univers !
Mon âme s'épuise à désirer les PARVIS du SEIGNEUR ;
mon cœur et ma chair sont un cri vers le DIEU VIVANT !
R/
L'oiseau lui-même s'est trouvé une maison,
et l'hirondelle, un nid pour abriter sa couvée :
tes autels, SEIGNEUR de l'Univers,
mon ROI et mon DIEU !
R/
Heureux les habitants de Ta MAISON :
ils pourront TE chanter encore !
Heureux les hommes dont TU es la FORCE :
des chemins s'ouvrent dans leur cœur !
R/
Oui, un jour dans Tes PARVIS en vaut plus que mille.
J'ai choisi de me tenir sur le seuil,
dans la MAISON de mon DIEU,
plutôt que d'habiter parmi les infidèles.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 21 : 29 à 33
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Redressez vous, levez la tête car votre rédemption approche. Alléluia. (Lc 21, 28)
Discours sur la VENUE du FILS de l'Homme : l'approche du RÈGNE de DIEU
JÉSUS parlait à Ses Disciples de Sa VENUE. IL leur dit cette parabole : « Voyez le figuier et tous les autres arbres. Dès qu'ils bourgeonnent, vous n'avez qu'à les regarder pour savoir que l'été est déjà proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le ROYAUME de DIEU est proche. Amen, Je vous le dis : cette génération ne passera pas sans que tout arrive. Le ciel et la Terre passeront, Mes PAROLES ne passeront pas. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Redressez vous, levez la tête car votre rédemption approche. Alléluia. (Lc 21, 28)
Discours sur la VENUE du FILS de l'Homme : l'approche du RÈGNE de DIEU
JÉSUS parlait à Ses Disciples de Sa VENUE. IL leur dit cette parabole : « Voyez le figuier et tous les autres arbres. Dès qu'ils bourgeonnent, vous n'avez qu'à les regarder pour savoir que l'été est déjà proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le ROYAUME de DIEU est proche. Amen, Je vous le dis : cette génération ne passera pas sans que tout arrive. Le ciel et la Terre passeront, Mes PAROLES ne passeront pas. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
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Les services de la liturgie Catholique
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
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