Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Manuela et Maud merci !
Lundi 22 septembre 2014 : lundi de la 25e semaine du temps ordinaire
Saints Maurice et compagnons de la Légion Thébéenne, Martyrs († 286),
Saint Ignazio de Santhià (I), Prêtre o.f.m. cap. (1686-1770)
- Saints Maurice et compagnons de la Légion Thébéenne, Martyrs († 286):
- Saints Maurice et compagnons de la Légion Thébéenne, Martyrs († 286)
" Caeditur ergo phalanx invicta, jubente tyranno,
Et cruor effusus fluminis instar iit.
Prodigium Alpino natura in culmine vidit,
Spectavit rubeas nam stupefacta nives."
" Sur l'ordre du tyran, la phalange invincible tombe foudroyée,
Et des fleuves de sang courent annoncer au monde son héroïque martyre.
Stupéfaite, la nature contemple un spectacle inouï :
Des neiges rouges au sommet des Alpes !"
P. Hugues Vaillant, Fast Sacri.
Saint Maurice. XIIe. Abbaye de Saint-Maurice-en-Valais.
Sous Maximien-Hercule, qui partageait avec Dioclétien, et comme son collègue, l'empire de la république romaine, presque toutes les provinces virent déchirer et massacrer des peuples entiers de martyrs. Car non-seulement ce prince se livrait avec une sorte de fureur à l'avarice, à la débauche, à la cruauté, en un mot à tous les vices ; mais encore il était passionné pour les rites abominables des gentils, et dans la rage de son impiété contre le Roi du Ciel, il s'était armé pour détruire le nom Chrétien.
Tous ceux qui osaient faire profession de la Foi au vrai Dieu, des corps de troupes qu'il envoyait partout à leur recherche les enlevaient pour les traîner au supplice et à la mort. On eût dit qu'il avait fait trève avec les peuples barbares, afin de tourner toutes ses forces contre la Foi.
Il y avait alors dans les armées romaines une légion de soldats qu'on appelait les Thébains. La légion était un corps de 6.600 hommes sous les armes. On les avait fait venir du fond de l'Orient pour renforcer l'armée de Maxirnien. C'étaient des guerriers intrépides dans les combats, d'un courage magnanime, d'une Foi plus magnanime encore ; ils se montraient avec une noble émulation, pleins de générosité pour l'empereur et de dévouement au Christ ; car ils n'avaient point oublié dans les camps le précepte de l'Evangile, rendant fidèlement à Dieu ce qui est à Dieu, et à César ce qui est à César.
Comme les autres soldats de l'armée, ils reçurent la mission de se livrer à la poursuite des Chrétiens et de les amener devant l'empereur. Seuls ils osèrent refuser de prêter leurs bras à ce ministère de cruauté, et répondirent qu'ils n'obéiraient point à de pareils ordres. Maximien n'était pas loin ; fatigué de la route, il s'était arrêté à Octodurum, aujourd'hui Martigny, à l'entrée de l'Entremont, sur la Dranse. Quand on vint lui annoncer dans cette ville qu'une légion rebelle à ses ordres avait suspendu sa marche et s'était arrêtée à Tarnade, appelé depuis Agaune, et enfin Saint-Maurice en Valais, il s'emporta tout à coup à un violent accès de fureur. Mais avant de continuer notre récit, nous croyons utile de donner ici une exacte description des lieux.
Martyre de saint Maurice et de la légion thébaine.
Ils refusent tous d'adorer l'empereur.
Nous n'avons pas oublié que c'est pour protéger nos concitoyens, et non pour les frapper, que nous avons pris les armes. Toujours nous avons combattu pour la justice, pour la piété, pour le salut des innocents. Jusqu'ici, au milieu des dangers que nous avons affrontés, nous n'avons pas ambitionné d'autre récompense. Nous avons combattu, par respect pour la foi que nous vous avons promise ; mais comment pourrions-nous la garder, si nous refusions à notre Dieu celle que nous Lui avons donnée ?
Nos premiers serments, c'est à Dieu que nous les avons faits ; et ce n'est qu'en second lieu que nous vous avons juré de vous être fidèles. Ne comptez pas sur notre fidélité à ces seconds serments, si nous venions à violer les premiers. Ce sont des Chrétiens que vous ordonnez de rechercher pour les punir ; mais nous sommes Chrétiens, nous, et nous voici ; vos voeux sont satisfaits, et vous n'avez plus besoin d'en chercher d'autres ; vous avez en nous des hommes qui confessent Dieu le Père, l'Auteur de toutes choses, et qui croient en Jésus-Christ Son Fils comme en un Dieu.
Nous avons vu tomber sous le glaive les compagnons de nos travaux et de nos dangers, et leur sang a rejailli jusque sur nous. Cependant nous n'avons point pleuré la mort, le cruel massacre de ces bienheureux frères ; nous n'avons pas même plaint leur sort ; au contraire, nous les avons félicités de leur bonheur, nous avons accompagné leur sacrifice des élans de notre joie, parce qu'ils ont été trouvés dignes de souffrir pour leur Seigneur et leur Dieu.
Quant à nous, nous ne sommes pas des rebelles que l'impérieuse nécessité de vivre a jetés dans la révolte ; nous ne sommes pas armés contre vous par le désespoir, toujours si puissant dans le danger. Nous avons des armes en main, et nous ne résistons pas. Nous aimons mieux mourir que de donner la mort, périr innocents que vivre coupables. Si vous faites encore des lois contre nous, s'il vous reste de nouveaux ordres à donner, de nouvelles sentences à prononcer, le feu, la torture, le fer ne nous effraient pas ; nous sommes prêts à mourir.
Nous confessons hautement que nous sommes Chrétiens et que nous ne pouvons pas persécuter des Chrétiens." (cf. Rq).
Martyre de saint Maurice et de la légion thébaine. El Greco. XVIIe.
En recevant cette réponse, Maximien comprit qu'il avait à lutter contre des coeurs inflexibles dans la Foi du Christ. C'est pourquoi, désespérant de triompher de leur généreuse constance, il résolut de faire périr d'un seul coup la légion tout entière. De nombreux bataillons de soldats reçurent l'ordre de l'entourer pour la massacrer. Arrivés devant la bienheureuse légion, les impies qu'envoyait l'empereur tirèrent leurs glaives contre ces milliers de saints que l'amour de la vie n'avait point fait fuir devant la mort. Le fer les moissonnait dans tous les rangs, et il ne leur échappait pas une plainte, pas un murmure.
Ils avaient déposé leurs armes ; les uns tendaient le cou, les autres présentaient la gorge à leurs persécuteurs ; tous offraient aux bourreaux un corps sans défense. Malgré leur nombre et leur puissante armure, ils ne se laissèrent point emporter au désir de faire triompher la justice et leur cause par le fer. Une seule pensée les animait : le Dieu qu'ils confessaient S'était laissé traîner à la mort sans un murmure ; comme un agneau, Il n'avait point ouvert la bouche.
Eux de même, les brebis du Seigneur, ils se laissèrent déchirer par des loups furieux.
La terre fut couverte des cadavres de ces saintes victimes, et leur noble sang y coulait en longs ruisseaux. Jamais, en dehors des combats, la rage d'un barbare entassa-t-elle tant de débris humains ? Jamais la cruauté frappa-t-elle par une seule sentence tant de victimes à la fois, même en punissant des scélérats ? Pour eux, ils étaient punis, malgré leur innocence et leur multitude, quoique souvent on laisse des crimes sans vengeance, à cause du grand nombre des coupables. Ainsi l'odieuse cruauté d'un tyran sacrifia tout un peuple de saints, qui dédaignaient les biens de cette vie présente dans l'espérance du bonheur futur. Ainsi périt cette légion vraiment digne des Anges. C'est pour cela que notre Foi nous les montre aujourd'hui réunis aux légions des Anges, et chantant éternellement avec eux dans le Ciel le Seigneur, le Dieu des armées.
Retable représentant le martyr de la légion thébaine. XIVe.
Eglise Saint-Pierre de Crozon. Crozon. Bretagne.
Quant au martyr Victor, il ne faisait pas partie de cette légion ; même il n'était plus soldat, ayant obtenu, après de longs services, son congé de vétéran. Mais dans un voyage qu'il faisait, il tomba, sans le savoir, au milieu des bourreaux qui, joyeux de leur butin, se livraient aux orgies d'un grand festin. Ils l'invitèrent à partager avec eux les joies de la fête. Quand il eut appris de ces malheureux, dans l'exaltation de l'ivresse, la cause qui les réunissait, il refusa avec horreur et méprisa le festin et les convives. On lui demanda alors s'il était Chrétien ; à peine eut-il répondu qu'il l'était et le serait toujours, que tout aussitôt on se jeta sur lui et on le massacra. Ainsi frappé au même lieu que les autres martyrs, il partagea avec eux et leur mort et leurs honneurs. De ce grand nombre de saints, 4 noms seulement nous sont connus : les saints martyrs Maurice, Exupère, Candide et Victor.
Un vitrail de la cathédrale de Strasbourg représente saint Maurice vêtu en chevalier. On le peint tenant un étendard crucifère, une grande épée et la couronne d'épines. Dans la collection des Saints du cabinet des estampes de Paris, on le voit tantôt représenté à cheval ; tantôt en tête des officiers de sa légion ; tantôt avec ses compagnons d'armes, refusant de sacrifier aux idoles, puis massacré par ordre de l'empereur.
ORAISON
" Dieu tout-puissant, daignez nous entendre : que la solennité festive de vos saints Martyrs Maurice et ses compagnons soit pour nous source d'allégresse ; comme leur suffrage est notre appui, que leur naissance au ciel soit notre gloire. Par Jésus-Christ Notre Seigneur..."
CULTE ET RELIQUES
Les corps des bienheureux martyrs d'Agaune furent découverts par révélation à saint Théodore, évêque de Sion en Valais. Il fit élever en leur honneur une basilique adossée d'un côté à un énorme rocher. Or, pendant qu'on la bâtissait, il arriva un miracle que nous ne pouvons passer sous silence.
Parmi les ouvriers qui, sur la convocation de l'évêque, s'étaient réunis pour ce grand travail, il y en avait un qui était encore païen. Un dimanche que les autres avaient quitté leurs travaux à cause de la solennité du jour, il était resté seul à continuer son travail. Tout à coup, au milieu de cette solitude où il se trouve, les saints, environnés de lumière, l'enlèvent et l'étendent par terre pour le soumettre au châtiment de son impiété. Il voyait de ses yeux la foule des Martyrs ; il sentait les coups dont ils le frappaient et entendait leurs reproches, parce que seul, au Jour du Seigneur, il avait manqué à l'église, et, de plus, osé, quoique païen, travailler à la construction d'un édifice sacré. Ces châtiments et ces reproches étaient de la part des saints une miséricordieuse bonté ; car l'ouvrier, tremblant et consterné, voulut aussitôt demander qu'on invoquât sur lui le Nom du Salut et se fît Chrétien.
Cathédrale Saint-Maurice de Vienne. Dauphiné. France.
Parmi les miracles des saints Martyrs, nous ne devons point oublier un fait qui a eu du retentissement, et que tous ont connu. Une dame, épouse de Quincius, personnage d'un rang distingué, était atteinte d'une paralysie qui lui avait enlevé l'usage de ses pieds. Elle sollicita son mari de la faire conduire à Agaune, quoique la distance fût considérable. A son arrivée, des serviteurs la portèrent dans leurs bras jusqu'à la basilique des saints martyrs ; elle revint à pied à son hôtellerie. Et aujourd'hui, dans ces mêmes membres que la mort avait déjà frappés, elle porte partout le témoignage du miracle qui l'a guérie.
Aux miracles racontés par saint Eucher (évêque de Lyon, célèbre saint et ascète), nous ajouterons celui qui arriva à saint Martin. Ce grand prélat, qui portait une singulière dévotion à nos glorieux martyrs, se rendit à Agaune pour tâcher d'avoir de leurs reliques ; mais n'ayant pu en obtenir des moines qui possédaient ce lieu, il se transporta à l'endroit où ils avaient enduré la mort. Et là, après avoir fait une oraison très-fervente, il prit un couteau et en enleva, en forme de couronne, un morceau de terre, et aussitôt, ô prodige admirable il en sortit du sang en abondance, qu'il reçut dans un vase apporté exprès pour cela, et en laissa une partie à Agaune avec ce même couteau ; il apporta le reste à Tours, et le distribua ensuite à plusieurs églises, particulièrement à sa cathédrale et à celle d'Angers. Il en conserva seulement pour lui une petite fiole, qu'il porta toujours depuis par dévotion, et avec laquelle il voulut être enterré.
La mémoire de saint Maurice et de ses compagnons a toujours été très-célèbre dans l`Eglise. Les fidèles ont coutume, dans les guerres contre les ennemis de la Foi, de l'invoquer avec saint Georges, pour en obtenir la victoire par la force de leur intercession.
Les Grecs ont eu aussi un martyr du nom de saint Maurice, qui souffrit dans Apamée, le 4 juillet, et dont Métaphraste a décrit le combat. Plusieurs l'ont confondu avec celui dont nous parlons, et le cardinal Baronius confesse qu'il avait suivi cette opinion ; mais il l'a rétractée dans ses Notes sur le martyrologe romain, au 22 septembre.
Cathédrale Saint-Maurice d'Angers. France.
Le culte de Saint-Maurice et de ces compagnons, né en Valais sous les yeux des témoins de leur martyre, passa dans les Gaules vers la fin du IVe siècle ; il s'étendit plus tard en Italie ; aujourd'hui il est connu et répandu dans toute la Chrétienté. Déjà vers l'an 390, saint Théodore, évêque de Sion, envoie des ossements des Thébéens [ou Thébains] à saint Victrice, évêque de Rouen. Saint Germain, évêque d'Auxerre, fait bâtir en 420, dans sa ville épiscopale, une église en l'honneur de saint Maurice et de ses compagnons.
Les églises paroissiales élevées sous le vocable de saint Maurice et de ses illustres frères d'armes, soit dans les diocèses voisins, soit à l'étranger, sont innombrables ; il y a en Suisse peu d'églises où l'on n'apercoive quelque part la statue de Maurice ou le signe qui le rappelle, la croix trefflée qui porte son nom figure partout; on la voit peinte aux voûtes des sanctuaires sur les vieux drapeaux, gravée sur les armoiries des villes et jusque sur les monnaies anciennes et modernes qui ont subsisté jusque dans ces derniers temps.
L'église actuelle de l'abbaye de Saint-Maurice-en-Valais, dans laquelle les reliques des martyrs thébéens furent transférées solennellement au milieu d'un concours immense de peuple, possède :
- 1. Une grande châsse plaquée en argent, ornée de nombreuses pierres précieuses, renfermant plusieurs parties du corps de saint Maurice ;
- 2. 2 bustes, l'un en argent, renfermant la tête de saint Candide, un des lieutenants de saint Maurice ; l'autre en argent doré, surmonté des armes de la maison de Savoie, renfermee la tête de saint Victor, vétéran romain martyrisé avec les Thébéens ;
- 3. une statue équestre, de 50 centimètres, en argent, représentant saint Maurice ;
- 4. 2 bras en argent, enrichi de pierres précieuses, dont l'un renferme une côte et un ossement de saint Bernard de Menthon ; l'autre, les reliques de saint Innocent, martyr thébéen ;
- 5. 2 châsses plaquées argent, plus petites que celle de saint Maurice. L'une renferme des ossements des martyrs thébéens ; l'autre, les reliques des enfants de saint Sigismond, patron de la paroisse ;
- 6. 2 coupes en argent, renferment des reliques de saint Séverin, premier abbé de Saint-Maurice (478), des Thébéens, de saint François de Sales, etc. ;
- 7. un vase d'agathe d'une seule pièce, don de saint Charlemagne, travail Grec de l'ère païenne, très-remarqué des connaisseurs, contenant de la terre imbibée du sang des martys thébéens ;
- 8. une aiguière, travail arabe non moins précieux que l'agathe, présent aussi de l'empereur saint Charlemagne ; c'est émail sur or, orné de superbes saphirs ; elle contient aussi du sang de nos Martyrs ;
- 9. l'anneau de saint Maurice, véritable anneau des chevaliers romains du IIIe au IVe siècle ; c'est un saphir brut monté sur or ;
- 10. un reliquaire renfermant 127 dents des martyrs thébéens, et un autre renfermant des reliques du chef de la légion.
Les reliques de ces glorieux martyrs furent distribuées en divers endroits de la Chrétienté. Le diocèse de Troyes en possède une partie. L'église de l'abbaye de Larrivour avait une châsse dans laquelle se trouvaient des restes de saint Maurice et de ses compagnons. Cette châsse est actuellemuent dans l'église de Lusigny, à la muraille de la chapelle Saint-Nicolas, du côté de l'Evangile. Une relique de saint Maurice est également dans une des châsses qui proviennent de l'abbaye de Montiéramey et qui sont exposées dans l'église paroissiale.
Saint Maurice est le patron de plusieurs paroisses dans le diocèse de Nevers. Le monastère de la Visitation de Nevers possède le corps de saint Ours, un des compagnons de saint Maurice.
En 1837 une société militaire, sous le nom de Saint-Maurice, a été fondée au Mans par des officiers en retraite. Elle avait pour but de venir en aide à ceux de ses membres qui, par suite de maladies, se trouvaient dans une position fâcheuse ; de leur faire rendre les derniers devoirs d'une manière convenable ; d'assister leurs veuves et leurs orphelins ; mais elle n'existe plus.
Rq : Cette déclaration est d'une clarté admirable. Le premier maître servi est Notre Père des Cieux et le maître temporel qu'est l'empereur ne saurait être obéi s'il contrevient à des droits de la Très Sainte Trinité.
Aujourd'hui, on peut s'interroger quant au sens de l'obéissance des Chrétiens qui servent dans l'armée de la république dite française (régime illégitime et satanique, cause et instrument de tant de martyrs religieux ou laïcs qui piétine sans cesse les droits du Souverain Maître), à l'entendement qu'ils forment de leur vocation et à la manière fausse qu'ils ont de concilier l'inconciliable...
Précision des rédacteurs des Petits Bollandistes :
Cette histoire authentique du martyre de saint Maurice et de ses compagnons a été écrite 150 ans après leur mort, par saint Eucher, évêque de Lyon, qui cite leurs Actes et la relation d'Isaac, évêque de Genève : Isaac avait été instruit par Théodore, évêque d'Octodurum. Nous avons reproduit, intégralement ce monument, un des plus beaux de l'antiquité Chrétienne, tel qu'il se trouve dans les " Actes des Martyrs ", traduits et publiés par les rr.pp. Bénédictins, de la Congrégation de France (T. III, p.20 et suiv.). Nous nous semmes servi, pour complèter cette biographie, d'une " Notice sur la ville de Saint-Maurice et son abbaye ", par m. le chanoine Beck ; de " l'Hagiologie Nivernaise ", par Mgr Crosnier, et des " Saints de Troyes ", par M. l'abbé Defer.
Source principale : http://hodiemecum.hautetfort.com
- Saint Ignazio de Santhià (I), Prêtre o.f.m. cap. (1686-1770):
- Saint Ignazio de Santhià (I), Prêtre o.f.m. cap. (1686-1770)
Ignazio de Santhià, Lorenzo Maurizio - tel est son nom de baptême - naît le 5 juin 1686 à Santhià (Vercelli, Italie). C'est le quatrième des six enfants de la famille aisée de Pier Paolo Belvisotti et de Maria Elisabetta Balocco. Orphelin de père à sept ans, sa mère pourvoit à sa formation le confiant à don Bartolomeo Quallio, prêtre pieux et savant, de sa parenté.
Se sentant appelé à la vie ecclésiastique, Lorenzo Maurizio, à l'issue des cours primaires, part en 1706 pour suivre à Vercelli sa formation philosophique et théologique. Ordonné prêtre à l'automne 1710, à Vercelli, il y séjourne comme chapelain-précepteur auprès de la noble famille Avogadro. Au cours de ses premières années de sacerdoce, il prend part à l'apostolat des Jésuites, notamment dans leurs missions populaires. Il connaîtra ainsi celui qui deviendra son directeur spirituel, le père jésuite Cacciamala.
Santhià, sa ville natale, désirant se l'approprier, le nomma chanoine-recteur de sa célèbre collégiale. A leur tour, les Avogrado le choisirent comme curé de la paroisse de Casanova Elvo, dont ils jouissaient du droit de patronage. Cependant, presque âgé de trente ans, don Belvisotti est à la recherche de bien d'autres objectifs. Faisant fi de ces deux nominations ainsi qu'aux bénéfices qui y étaient attachés, il entre le 24 mai 1716 au couvent-noviciat des Capucins de Chieri (Turin) et prend le nom de fr. Ignace de Santhià, avec l'espoir de se consacrer plus tard aux missions à l'étranger.
Sa ferme volonté de tendre à la perfection, son observance totale, spontanée et joyeuse de la vie capucine lui attirent aussitôt l'admiration même des plus anciens religieux du noviciat. Après les années de formation capucine à Saluzzo, à Chieri et à Turin au Mont des Capucins, lors du Chapitre Provincial du 31 août 1731, il est nommé maître des novices au couvent de Mondovì (Cuneo). Il accomplit durant treize années cette fonction où, au travers de son enseignement et par son témoignage, Ignace offre à la Province du Piémont 121 nouveaux membres, dont quelques uns moururent en odeur de sainteté.
Ayant eu vent des souffrances endurées par le Père Bernardino Ignazio de la Vezza, un de ses ex novices missionnaire au Congo, et du risque de voir s'interrompre son activité, Ignace alla se prosterner devant le Saint Sacrement pour s'offrir tout simplement: « Jésus‑Christ, mon Seigneur, si vous désirez que le mal dont souffre ce bon ouvrier tombe sur moi qui suis un bon à rien, faites le. Je l'accepte volontiers pour votre plus grande gloire ». Le missionnaire dès lors reprenait son ministère, le mal ayant disparu, tandis que pour Ignace débutaient les souffrances qui le contraignirent à renoncer à sa charge.
L'obéissance à ses supérieurs, à laquelle jamais il ne se déroba, le poussa à assumer les fonctions d'aumônier en chef des armées du roi de Sardaigne Charles-Emmanuel III en guerre contre les forces franco-espagnoles (1745-1746). Il assista ainsi les soldats blessés ou contagieux dans les hôpitaux d'Asti, d'Alexandrie et de Vinovo où les malades atteints de blessures très graves, les corps déchiquetés s'empilaient dans les salles. Dans cet univers de souffrances, père Ignace était l'ange consolateur. « Il courait de salle en salle, de lit en lit, poussé par un amour indéfectible », lit-on dans un document écrit par un témoin.
La guerre terminée, il rejoint le couvent du Mont des Capucins pour la dernière période de sa vie (1747-1770). Avec une incommensurable générosité, une très grande humilité, un intense amour, Ignace partage son ministère pastoral entre le couvent et la ville de Turin : il prêche, confesse et, malgré son grand âge et ses souffrances, il descend la colline où s'élève le couvent, parcourt les rues de la cité à la rencontre des pauvres et des malades avides de ses paroles de réconfort et de sa bénédiction.
Il aimait le silence, le recueillement, les veilles prolongées devant le Tabernacle, mais il savait aussi se retrousser les manches pour se mettre au service des infirmes et des pauvres de la communauté. « Le Paradis - avait-il coutume de dire - n'est pas fait pour les fainéants. Mettons-nous donc au travail! ».
Pendant ce temps se multipliaient les prodiges. Les gens du peuple l'appelaient « le saint du Mont », tandis que grandissait la vénération des plus grands personnages du Piémont, de la famille régnante à l'archevêque de Turin, Giovanni Battista Roero, du cardinal Vittorio Delle Lanze, du grand chancelier Carlo Luigi Caisotti de Sainte Victoire au maire de la ville.
« Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur... ». Ce sont là les paroles de Jésus et, à l'instar de tous les saints, le père Ignace agissait de telle sorte pour que ces paroles n'aient pas été prononcées en vain par le Sauveur. Quant à l'humilité, elle était enracinée dans son cœur, vivante dans sa manière d'agir et de parler.
Il savait que l'humilité procédait d'une connaissance, sincère et nette de Dieu et de soi-même. A cause de cela, il ne manquait pas l'occasion d'étudier, d'admirer la bonté et la grandeur de Dieu, d'approfondir la conscience de sa propre petitesse. Jusqu'à ses dernières années, il se livra aux tâches les plus humbles de la vie du couvent.
Il passa les deux dernières années de sa vie à l'infirmerie conventuelle, continuant de bénir, de confesser, de conseiller ceux qui venaient à lui. Son ardent désir de Dieu, alimenté par la contemplation du Crucifié et de la lecture de l'Évangile, le dévorait. Désormais, sa vie apparaissait comme absorbée et transformée en ce Crucifix qui aimantait son regard.
Le 22 septembre 1770, fête de saint Maurice, son patron et celui de la province capucine du Piémont, fr. Ignace s'éteignait calmement dans sa cellule à l'âge de 84 ans. La nouvelle de sa mort se répandit rapidement. Le concours de gens, qui vinrent rendre hommage à sa dépouille était tellement énorme que le Supérieur du couvent, craignant la ruée incontrôlée de la foule, fit célébrer les funérailles de bon matin avant l'heure prescrite.
Sa renommée de sainteté et les nombreux miracles attribués à son intercession accélérèrent les formalités de la canonisation. En 1782, le procès apostolique fut introduit, mais des retards dus aux aléas de la Révolution Française, aux suppressions des Ordres religieux qui s'ensuivirent au XIXe siècle, firent traîner les choses. Le 19 mars 1827, Léon XII reconnut l'héroïcité des vertus de notre frère et seulement le 17 avril 1966, après plus d'un siècle de silence presque total, le Vénérable Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) procéda à la béatification solennelle.
Ignazio de Santhià a été canonisé le 19 mai 2002, à Rome, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).
Lectures de la messe :
1ère lecture : Conseils pour les relations avec le prochain (Pr 3, 27-34)
Psaume : 14, 1a.2, 3bc-4ab, 4d.5
R/ Le juste habitera ta maison, Seigneur.
Evangile : Parabole de la lampe. Savoir écouter la parole (Lc 8, 16-18)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Soyez la lumière aux yeux des hommes ! Devant le bien que vous accomplierez, ils rendront gloire à Dieu votre Père. Alléluia. (cf. Mt 5, 16)
Homélie :
Le Seigneur Jésus vient de donner l’explication de la parabole du semeur ; il insiste à présent sur l’importance de bien écouter la parole : « faites attention à la manière dont vous écoutez », nous dit-il.
Cet avertissement est clairement en lien avec le devenir du grain dans les différentes sortes de terrain où il tombe, comme nous l’avons médité samedi dernier. Mais Jésus montre aujourd’hui que la croissance dépend directement de la manière dont il prendra corps dans nos vies. Les enseignements de Jésus nous révèlent les secrets du Royaume, mais ils ne sont pas destinés à être cachés ou à n’être connus que de certains privilégiés, dont nous serions. Non, ces secrets doivent être révélés à tout homme.
Or le premier mode de propagation de l’enseignement de Jésus est sa mise en pratique : « voyez comme ils s’aiment », nous dit ailleurs l’évangile ! La lumière reçue, qui déchire nos propres ténèbres intérieures et nous place dans le dynamisme de la résurrection, est faite pour être mise sur le lampadaire qu’est une vie exemplaire. Ainsi, elle rejoindra tout homme qui cherche dans la nuit et à qui elle est destinée.
Que Jésus prenne le temps de développer cette nouvelle image pour décrire notre rapport à sa parole, nous enseigne également sur la nature de cette parole qui est lumière pour les hommes. Puisqu’elle est faite pour être mise sur le lampadaire, elle ne peut être traitée autrement sans dommage. C'est-à-dire que celui qui tenterait de la mettre « sous un couvercle » ou « en dessous du lit » l’étoufferait et la perdrait pour lui-même.
Nous comprenons dès lors l’insistance de Jésus : « faites attention à la manière dont vous écoutez ». Il ne faut pas écouter pour savoir mais pour connaître, il ne faut pas accueillir la parole de Jésus pour être informé mais pour en vivre. La parole est divulguée par la vie de ceux qui l’ont reçue.
Faire fructifier ainsi la Parole est d’ailleurs un cercle vertueux : plus on la reçoit et plus on la met en pratique, plus on devient capable de la recevoir et de la mettre en pratique. Au contraire, si elle reste lettre morte, même le peu que l’on croit savoir est perdu, car la parole de Jésus n’apporte pas une science mais la connaissance de celui qui l’énonce ; elle n’est pas un discours sur Dieu mais le visage du Père qui se dévoile.
Si la mise en pratique fait partie de l’écoute que Jésus attend de nous, elle fait aussi partie de la connaissance que la parole apporte. En effet, les enseignements de Jésus sont une source inépuisable. Ils nous comblent, quel que soit notre maturité spirituelle. Mais en les mettant en pratique, une maturité nouvelle est acquise, une lumière nouvelle nous éclaire, qui donne de comprendre autrement et plus profondément la parole reçue. Ainsi, vivre les enseignements de Jésus donne de pouvoir les écouter. « Cela qui a, recevra encore ».
Quand à celui qui en reste à un discours, celui pour qui la parole reste abstraite et n’a pas de lien avec la vie, il s’étiole et s’assèche. La parole n’est plus un ferment de vie pour lui. Bien qu’il ait accueilli la parole, « il perd ce qu’il paraît avoir ».
Seigneur Jésus, nous avons un profond désir de briller dans la nuit comme des repères pour mener nos frères les hommes à te rencontrer. Renouvelle notre façon d’écouter ta parole, de vivre tes sacrements, pour que nous portions un fruit qui fasse grandir l’Église tout entière.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur l'évangile de Matthieu, n°15 (trad. Véricel, L’Évangile commenté, p. 113)
La lampe sur le lampadaire
« On n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau. » Par ces paroles, Jésus incite ses disciples à mener une vie irréprochable, en leur conseillant de veiller constamment sur eux-mêmes, puisqu'ils sont placés sous les yeux de tous les hommes, comme des athlètes dans un stade vus de tout l'univers (1Co 4,9).
Il leur déclare : « Ne vous dites pas : ‘ Nous pouvons maintenant rester assis tranquilles, nous sommes cachés dans un petit coin du monde ’, car vous serez visibles à tous les hommes, comme une ville située au sommet d'une montagne (Mt 5,14), comme dans la maison une lumière qu'on a mise sur le lampadaire... Moi, j'ai allumé la lumière de votre flambeau mais c’est à vous de l’entretenir, non seulement pour votre avantage personnel, mais encore dans l’intérêt de tous ceux qui l'apercevront et seront, par elle, conduits à la vérité. Les pires méchancetés ne pourront pas jeter une ombre sur votre lumière, si vous vivez dans la vigilance de ceux qui sont appelés à amener au bien le monde entier. Que votre vie donc réponde à la sainteté de votre ministère, pour que la grâce de Dieu soit partout annoncée. »
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud, Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mardi 23 Septembre 2014
Saint Pio de Pietrelcina (Padre Pio), Prêtre
Mort en 1968. Ce capucin italien plaça l’Eucharistie et la confession au coeur de son ministère de prêtre. Son couvent de San Giovanni Rotondo est devenu un lieu de pèlerinage.
25ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
[Psaume 118 (119), entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=23/09/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mardi 23 Septembre 2014
Saint Pio de Pietrelcina (Padre Pio), Prêtre
Mort en 1968. Ce capucin italien plaça l’Eucharistie et la confession au coeur de son ministère de prêtre. Son couvent de San Giovanni Rotondo est devenu un lieu de pèlerinage.
25ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
(Première lecture)
Livre des proverbes 21 : 1 à 6, 10 à 13
Maximes diverses pour une vie droite
Le SEIGNEUR dispose du cœur du roi comme on règle un canal d'irrigation, IL le dirige où IL veut.
Chacun trouve que sa propre conduite est droite, mais c'est le SEIGNEUR qui pèse les cœurs.
Accomplir la Justice et le Droit, cela plaît au SEIGNEUR plus que le sacrifice.
Regarder de haut, se rengorger : ainsi brillent les méchants, mais ce n'est que péché.
Les plans de l'homme actif lui assurent du profit, mais l'homme trop pressé est toujours perdant.
Une fortune acquise à force de mensonge : illusion fugitive, qui conduit à la mort.
Le méchant ne désire que le mal ; il n'a pas pitié de son prochain.
L'homme simple acquiert la sagesse quand il voit punir le moqueur. Il acquiert la connaissance quand il voit instruire le sage.
Le juste surveille la bande des méchants ; il les condamne au malheur.
Celui qui ferme ses oreilles à la clameur des pauvres criera lui-même sans obtenir de réponse.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre des proverbes 21 : 1 à 6, 10 à 13
Maximes diverses pour une vie droite
Le SEIGNEUR dispose du cœur du roi comme on règle un canal d'irrigation, IL le dirige où IL veut.
Chacun trouve que sa propre conduite est droite, mais c'est le SEIGNEUR qui pèse les cœurs.
Accomplir la Justice et le Droit, cela plaît au SEIGNEUR plus que le sacrifice.
Regarder de haut, se rengorger : ainsi brillent les méchants, mais ce n'est que péché.
Les plans de l'homme actif lui assurent du profit, mais l'homme trop pressé est toujours perdant.
Une fortune acquise à force de mensonge : illusion fugitive, qui conduit à la mort.
Le méchant ne désire que le mal ; il n'a pas pitié de son prochain.
L'homme simple acquiert la sagesse quand il voit punir le moqueur. Il acquiert la connaissance quand il voit instruire le sage.
Le juste surveille la bande des méchants ; il les condamne au malheur.
Celui qui ferme ses oreilles à la clameur des pauvres criera lui-même sans obtenir de réponse.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Mystère et Merveille de la Loi de DIEU
[Psaume 118 (119), entièrement]
Psaume 118 (119) : 1 et 27, 30 et 34, 35 et 44
R/ Conduis-moi, SEIGNEUR, sur le Chemin de Ta Loi.
Heureux les hommes intègres dans leurs voies
qui marchent suivant la Loi du SEIGNEUR !
Montre-moi la Voie de Tes Préceptes,
que je médite sur Tes Merveilles.
R/
J'ai choisi la voie de la fidélité,
je m'ajuste à Tes Décisions.
Montre-moi comment garder Ta Loi,
que je l'observe de tout cœur.
R/
Guide-moi sur la Voie de Tes Volontés,
là, je me plais.
J'observerai sans relâche Ta Loi,
toujours et à jamais.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Heureux les hommes intègres dans leurs voies
qui marchent suivant la Loi du SEIGNEUR !
Montre-moi la Voie de Tes Préceptes,
que je médite sur Tes Merveilles.
R/
J'ai choisi la voie de la fidélité,
je m'ajuste à Tes Décisions.
Montre-moi comment garder Ta Loi,
que je l'observe de tout cœur.
R/
Guide-moi sur la Voie de Tes Volontés,
là, je me plais.
J'observerai sans relâche Ta Loi,
toujours et à jamais.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 8 : 19 à 21
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux ceux qui entendent la Parole de DIEU et qui La gardent ! Alléluia. (Lc 11, 28)
La communauté des croyants est la Vraie Famille de JÉSUS
La mère et les frèree de JÉSUS vinrent LE trouver, mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu'à LUI à cause de la foule. On le fit savoir à JÉSUS : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent TE voir. » IL leur répondit : « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui entendent la Parole de DIEU, et qui La mettent en pratique. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux ceux qui entendent la Parole de DIEU et qui La gardent ! Alléluia. (Lc 11, 28)
La communauté des croyants est la Vraie Famille de JÉSUS
La mère et les frèree de JÉSUS vinrent LE trouver, mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu'à LUI à cause de la foule. On le fit savoir à JÉSUS : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent TE voir. » IL leur répondit : « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui entendent la Parole de DIEU, et qui La mettent en pratique. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 23 Septembre 2014
La communauté des croyants est la vraie famille de Jésus
Evangile selon St Marc, chapitre 8, 19-21
La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver, mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu’à lui à cause de la foule. On le fit savoir à Jésus : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent te voir. » Il leur répondit : « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui entendent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. »
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, tu es vraiment présent ici. Même si je ne suis pas dans une église, je sais que tu es là, tu m’écoutes et tu veux me parler. Tu veux me dire combien tu m’aimes, tu me montres tes cinq plaies en m’expliquant que c’est pour moi que tu as souffert la Passion. Seigneur, convaincs-moi de l’amour infini que tu as pour moi ! Sainte Vierge Marie, toi qui as été comblée de l’amour du Seigneur, aide-moi à faire l’expérience profonde de cet amour !
Demande
Seigneur, aide-moi à donner la priorité à ta volonté et à ton amour !
Points de réflexion
1.Ce passage de l’Évangile se trouve dans la première partie de la vie publique du Christ, quand il parcourt la Galilée pour annoncer le Royaume de Dieu directement aux foules.
C’est le moment où il semble le plus actif, c’est ici que les pages de l’Évangile regorgent de déplacements, de discours et de miracles. Jésus opère de nombreuses guérisons, chasse des démons, engage des discussions violentes avec les pharisiens et enseigne en paraboles.
Devant une telle activité, il n’est pas étonnant que les foules se pressent autour de ce nouveau rabbi. C’est la scène que nous montre saint Luc aujourd’hui : une telle affluence de personnes envahit la maison que sa mère et ses frères ne peuvent y entrer.
Jésus-Christ est tellement attirant, on se presse pour l’écouter !
Mais en même temps, il n’a rien d’un manipulateur, il ne prétend pas séduire les foules par de beaux discours. Il ne contraint personne, il respecte infiniment notre liberté. Les gens aiment l’entendre, mais combien sont prêts à le suivre ? Moi aussi, je fais partie de ces foules qui écoutent l’Évangile.
Je prends plaisir à entendre parler de l’amour de Dieu, mais suis-je prêt à accomplir la volonté du Père ? Or, Jésus me révèle ici que rien n’est plus important.
2. Pendant le discours sur la montagne, Jésus avait déjà parlé de la priorité qu’il faut donner à la volonté de Dieu : « Ce n’est pas en me disant : ?Seigneur, Seigneur !? qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux » (Mt 7,21).
Aujourd’hui, il m’apprend que c’est seulement en accomplissant sa volonté que je peux entrer dans sa famille, que je peux devenir sa mère ou son frère. Entrer dans la famille de Dieu ! C’est le rêve de tous les hommes depuis Adam et Ève, qui voulaient être comme des dieux (Gn 3, 5). Et c’est tellement simple d’en faire partie ! Il me suffit de mettre en pratique la volonté de Dieu.
Cette famille, j’en fais partie depuis le baptême, qui m’a rendu enfant de Dieu. Dans la première communauté chrétienne, les disciples formaient une vraie famille, ils avaient un seul cœur et une seule âme (Ac 4,32).
Le caractère familial de l’Église ne veut pas seulement dire que je suis le frère ou la sœur du Christ, mais aussi que les autres chrétiens sont mes frères et sœurs. Je peux m’en rappeler quand je les vois à la messe : même les personnes les plus désagréables de ma paroisse ou de ma communauté sont mes frères et sœurs.
Si on approfondit davantage, on se rend compte que la famille du Christ, c’est la Sainte Trinité, ce tourbillon d’amour dans lequel les trois personnes de la Trinité s’aiment réciproquement.
Et, là aussi, le Christ m’invite à y entrer ! Il a dit pendant la dernière Cène « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure » (Jn 14,23). C’est pour cela que Dieu m’a créé. Il veut me faire participer à son éternité bienheureuse. Mais il me laisse libre, il ne veut pas m’y forcer. C’est à moi d’accepter librement sa volonté.
3. Donner la priorité à l’accomplissement de la volonté de Dieu implique une rupture.
Nous avons naturellement tendance à chercher la satisfaction de nos désirs personnels. C’est cet égoïsme naturel qu’il faut briser pour mettre en pratique la Parole de Dieu et entrer ainsi dans sa famille. Pour Abraham, entrer dans la famille de Dieu a signifié une rupture avec sa propre famille : « Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, et va vers le pays que je te montrerai » (Gn 12, 1).
De même pour Ruth la Moabite, qui abandonne son pays et ses dieux pour suivre le Dieu d’Israël (Ruth 1, 16). Abandonner mon égoïsme naturel, mes projets purement humains et ma vision superficielle de la vie, c’est justement ce à quoi Jésus m’invite en disant : « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui entendent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique ». Il veut élever mon regard à la perspective de la foi, au-delà des liens purement humains.
Et qui mieux que Marie a compris ces paroles ! Elle sait bien que son fils ne la renie pas, au contraire.
La Sainte Vierge est doublement mère, puisque, depuis l’Annonciation, elle n’a jamais cessé d’accomplir la Parole de Dieu. « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole » (Lc 1,38).
Dialogue avec le Christ
Seigneur, je te remercie pour tes exigences ! Chaque année, tu me demandes de faire plus d’efforts, de renoncer un peu plus à ma volonté pour me dédier un peu plus à la tienne. Donne-moi le sens des priorités : ta volonté et ton amour d’abord, le reste ensuite !
Résolution
Aujourd’hui, je ferai un examen de conscience pour identifier mon plus grand désir et pour juger si ce désir plaît au Seigneur.
SOURCE : Catholique.org
La Communauté des croyants
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 23 Septembre 2014
La communauté des croyants est la vraie famille de Jésus
Evangile selon St Marc, chapitre 8, 19-21
La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver, mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu’à lui à cause de la foule. On le fit savoir à Jésus : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent te voir. » Il leur répondit : « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui entendent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. »
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, tu es vraiment présent ici. Même si je ne suis pas dans une église, je sais que tu es là, tu m’écoutes et tu veux me parler. Tu veux me dire combien tu m’aimes, tu me montres tes cinq plaies en m’expliquant que c’est pour moi que tu as souffert la Passion. Seigneur, convaincs-moi de l’amour infini que tu as pour moi ! Sainte Vierge Marie, toi qui as été comblée de l’amour du Seigneur, aide-moi à faire l’expérience profonde de cet amour !
Demande
Seigneur, aide-moi à donner la priorité à ta volonté et à ton amour !
Points de réflexion
1.Ce passage de l’Évangile se trouve dans la première partie de la vie publique du Christ, quand il parcourt la Galilée pour annoncer le Royaume de Dieu directement aux foules.
C’est le moment où il semble le plus actif, c’est ici que les pages de l’Évangile regorgent de déplacements, de discours et de miracles. Jésus opère de nombreuses guérisons, chasse des démons, engage des discussions violentes avec les pharisiens et enseigne en paraboles.
Devant une telle activité, il n’est pas étonnant que les foules se pressent autour de ce nouveau rabbi. C’est la scène que nous montre saint Luc aujourd’hui : une telle affluence de personnes envahit la maison que sa mère et ses frères ne peuvent y entrer.
Jésus-Christ est tellement attirant, on se presse pour l’écouter !
Mais en même temps, il n’a rien d’un manipulateur, il ne prétend pas séduire les foules par de beaux discours. Il ne contraint personne, il respecte infiniment notre liberté. Les gens aiment l’entendre, mais combien sont prêts à le suivre ? Moi aussi, je fais partie de ces foules qui écoutent l’Évangile.
Je prends plaisir à entendre parler de l’amour de Dieu, mais suis-je prêt à accomplir la volonté du Père ? Or, Jésus me révèle ici que rien n’est plus important.
2. Pendant le discours sur la montagne, Jésus avait déjà parlé de la priorité qu’il faut donner à la volonté de Dieu : « Ce n’est pas en me disant : ?Seigneur, Seigneur !? qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux » (Mt 7,21).
Aujourd’hui, il m’apprend que c’est seulement en accomplissant sa volonté que je peux entrer dans sa famille, que je peux devenir sa mère ou son frère. Entrer dans la famille de Dieu ! C’est le rêve de tous les hommes depuis Adam et Ève, qui voulaient être comme des dieux (Gn 3, 5). Et c’est tellement simple d’en faire partie ! Il me suffit de mettre en pratique la volonté de Dieu.
Cette famille, j’en fais partie depuis le baptême, qui m’a rendu enfant de Dieu. Dans la première communauté chrétienne, les disciples formaient une vraie famille, ils avaient un seul cœur et une seule âme (Ac 4,32).
Le caractère familial de l’Église ne veut pas seulement dire que je suis le frère ou la sœur du Christ, mais aussi que les autres chrétiens sont mes frères et sœurs. Je peux m’en rappeler quand je les vois à la messe : même les personnes les plus désagréables de ma paroisse ou de ma communauté sont mes frères et sœurs.
Si on approfondit davantage, on se rend compte que la famille du Christ, c’est la Sainte Trinité, ce tourbillon d’amour dans lequel les trois personnes de la Trinité s’aiment réciproquement.
Et, là aussi, le Christ m’invite à y entrer ! Il a dit pendant la dernière Cène « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure » (Jn 14,23). C’est pour cela que Dieu m’a créé. Il veut me faire participer à son éternité bienheureuse. Mais il me laisse libre, il ne veut pas m’y forcer. C’est à moi d’accepter librement sa volonté.
3. Donner la priorité à l’accomplissement de la volonté de Dieu implique une rupture.
Nous avons naturellement tendance à chercher la satisfaction de nos désirs personnels. C’est cet égoïsme naturel qu’il faut briser pour mettre en pratique la Parole de Dieu et entrer ainsi dans sa famille. Pour Abraham, entrer dans la famille de Dieu a signifié une rupture avec sa propre famille : « Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, et va vers le pays que je te montrerai » (Gn 12, 1).
De même pour Ruth la Moabite, qui abandonne son pays et ses dieux pour suivre le Dieu d’Israël (Ruth 1, 16). Abandonner mon égoïsme naturel, mes projets purement humains et ma vision superficielle de la vie, c’est justement ce à quoi Jésus m’invite en disant : « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui entendent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique ». Il veut élever mon regard à la perspective de la foi, au-delà des liens purement humains.
Et qui mieux que Marie a compris ces paroles ! Elle sait bien que son fils ne la renie pas, au contraire.
La Sainte Vierge est doublement mère, puisque, depuis l’Annonciation, elle n’a jamais cessé d’accomplir la Parole de Dieu. « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole » (Lc 1,38).
Dialogue avec le Christ
Seigneur, je te remercie pour tes exigences ! Chaque année, tu me demandes de faire plus d’efforts, de renoncer un peu plus à ma volonté pour me dédier un peu plus à la tienne. Donne-moi le sens des priorités : ta volonté et ton amour d’abord, le reste ensuite !
Résolution
Aujourd’hui, je ferai un examen de conscience pour identifier mon plus grand désir et pour juger si ce désir plaît au Seigneur.
SOURCE : Catholique.org
La Communauté des croyants
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud merci !
Mardi 23 septembre 2014 : Saint Pio de Petrelcina
Prêtre o.f.m. cap. (1887-1968)- Mémoire obligatoire
Bonjour Nicolas et Maud merci !
Mardi 23 septembre 2014 : Saint Pio de Petrelcina
Prêtre o.f.m. cap. (1887-1968)- Mémoire obligatoire
- Saint Pio de Petrelcina, Prêtre o.f.m. cap. (1887-1968):
- Pio, au siècle Francesco Forgione, naît le 25 mai 1887 à Pietrelcina, en Italie du Sud, entre Naples et Foggia (Campanie). Quatrième des sept enfants d’un couple de paysans, il entre à 16 ans chez les capucins et prend le nom de frère Pio. De santé fragile, il retourne pour de longs séjours dans son village. Ses frères capucins témoigneront que le démon venait lui rendre visite dans sa chambre. Fra Pio a alors vécu dans une « nuit obscure » qui rappelle celle des mystiques comme Jean de la Croix ou sa contemporaine, Thérèse d'Avila. Il confie : « Le doute qui m’assaille toujours et me persécute partout est d’ignorer si ce que je fais reçoit ou non l’approbation de Dieu. »
Ordonné prêtre le 10 août 1910, il est affecté, six ans après, au couvent de San Giovanni Rotondo, dans les Pouilles. Il y demeurera jusqu’à sa mort, le 23 septembre 1968, à 81 ans. Le rayonnement spirituel du Padre Pio a donné naissance à deux œuvres importantes : l’hôpital Casa Sollievo della Sofferenza (maison pour le soulagement de la souffrance) et les groupes de prière. Par deux fois, le Padre Pio a dû subir des mesures disciplinaires et des restrictions dans l’exercice de son ministère.
Le 20 septembre 1918, Francesco Forgione (qu’on n’appelle pas encore padre Pio) vient de dire la messe au couvent de San Giovanni Rotondo. Ce jeune capucin de 31 ans s’agenouille devant un crucifix. « Une quiétude indescriptible » s’empare de lui, racontera-t-il plus tard. Apparaît soudain un personnage mystérieux, aux mains, pieds et flanc ruisselant de sang. Puis la vision disparaît. Au sortir de ce qu’il nomme une extase, le religieux s’aperçoit alors que ses propres mains, ses pieds et son flanc saignent aussi. À la vue de ces stigmates, le calme se change en un trouble profond : le religieux tente de refermer ses plaies ; rien n’y fait ; elles ne cicatrisent pas. Jusqu’à sa mort, en 1968 - jamais cicatrisées, ses plaies disparaîtront le 20 septembre 1968, trois jours avant sa mort - padre Pio portera ce mystère avec lui. Il recouvre ses mains de mitaines pour dissimuler ses plaies ; il est soumis à une série d’examens scientifiques, ainsi qu’à un contrôle rigoureux : le Vatican suit l’affaire d’un mauvais œil. La nouvelle se propage et les médecins font un double constat, sans explication : padre Pio n’est pas un affabulateur mais rien n’explique ces plaies qui évoquent la passion du Christ. Son évêque, une partie du clergé local, des responsables du Vatican s’irritent de la renommée grandissante de ce religieux qui, vite, attire des foules. D’autant que l’on parle de guérisons et de clairvoyance spirituelle. Durant toute sa vie, il est l’objet de calomnies, de mensonges et même de plusieurs condamnations du Saint-Office. Rome, d’abord, lui interdit toute relation épistolaire puis, pendant deux ans, de confesser. En 1933, le pape Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939) le libère de ces restrictions, mais certains de ses frères capucins se liguent contre lui…
La dévotion populaire accompagne l’humble capucin. Il incarnait la simplicité franciscaine, le courage devant la souffrance, la charité envers les malades. On lui attribue, au fil des ans, de nombreuses guérisons. Parmi de multiples prodiges, il avait, dit-on, le don de la bilocation, autrement dit, d’être à la fois ici (recueilli en prière, comme absent) et là (au secours d’une âme en peine ou en danger). On frôle même l’émeute, en 1923, lorsque Rome veut empêcher le padre de célébrer la messe. Et on ira jusqu’à installer des micros dans sa cellule et son confessional ! Pressions et inquisitions romaines ne cessent que dans les années soixante, grâce au Vénérable Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978). Toute l’Italie vénère alors le prêtre aux stigmates, qui fit construire, en 1956, à San Giovanni Rotondo, un hôpital grâce aux dons des fidèles.
On lui attribue de nombreux miracles. Dans les années soixante, alors simple évêque auxiliaire de Cracovie, Karol Wojtyla envoya à padre Pio une lettre d’intercession pour une amie polonaise gravement atteinte d’un cancer. Onze jours plus tard, elle était guérie.
Padre Pio est un peu un saint « médiéval », héritier de la tradition franciscaine, stigmatisé comme saint François, pauvre lui-même et attentif aux souffrances ; et surtout un mystique entouré de prodiges et de miracles.
L’œuvre de Padre Pio : des conversions en grand nombre, des groupes de prière (2.200 dans le monde dont 1.800 en Italie) et, depuis 1956, à San Giovanni Rotondo, une clinique pour les « esprits et les corps épuisés ». L’intuition de Padre Pio fut de faire de cette maison, la Casa Sollievo della Sofferenza, un centre d’études international et un lieu où devait être privilégié le confort des malades. Une volonté bien paradoxale de la part de celui qui avait supporté tant de souffrances et de pauvreté…
Sain Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) a donné Pio de Pietrelcina comme saint de la Miséricorde et modèle à imiter par tous les fidèles. Le pape a voulu que sa fête liturgique soit immédiatement inscrite au calendrier romain général - et non local - le 23 septembre, « jour de sa naissance au ciel », et en tant que « mémoire obligatoire » - et non facultative - pour l’Église universelle.
Pour un approfondissement biographique :
>>> Pio de Pietrelcina
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20020616_index_padre-pio_fr.html[/center]
Lectures de la messe :
1ère lecture : Maximes diverses pour une vie droite (Pr 21, 1-6.10-13)
Psaume : 118, 1.27, 30.34, 35.44
R/ Conduis-moi, Seigneur, sur le chemin de ta loi.
Evangile : La communauté des croyants est la vraie famille de Jésus (Lc 8, 19-21)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Heureux ceux qui entendent la parole de Dieu et qui la gardent ! Alléluia. (Lc 11, 28)
Homélie :
Jésus vient d’achever son enseignement sur l’accueil de la Parole dans nos vies par cet appel à la vigilance : « Faites attention à la manière dont vous écoutez » ; sous-entendu : soyez ces « bonnes terres », qui, « ayant entendu la Parole dans un cœur bon et généreux la retiennent et portent du fruit par leur persévérance » (Lc 8, 15). On peut supposer que Marie et « les frères de Jésus » - c’est-à-dire ses cousins - ont écouté son enseignement sur le parvis de la maison, mêlés à la foule trop nombreuse pour tenir à l’intérieur. Puis lorsque le Maître eut terminé, ils ont cherché à le rejoindre, en essayant de se frayer un chemin entre les malades qui se pressaient autour de Jésus pour le toucher et se faire guérir par lui. Quoi de plus naturel pour une mère que de désirer embrasser son Fils, et pour ses proches de vouloir le saluer ? Les disciples ont reconnu Marie et signalent sa présence à Jésus, tout absorbé par son ministère de compassion. Notre-Seigneur a sans aucun doute levé la tête et scruté la foule du regard, y cherchant la silhouette bien-aimée. La découvrant, son visage s’est illuminé d’un sourire rayonnant auquel Marie a répondu avec tendresse. Tout en gardant les yeux plongés dans ceux de sa mère, Jésus a interprété cet échange silencieux par ces quelques mots : « Ma mère et mes frères ce sont ceux qui entendent la Parole de Dieu et qui la mettent en pratique ».
Qui mieux que Marie a écouté la Parole de Dieu et l’a mise en pratique, elle qui « l’a accueillie par la foi dans son cœur avant de la concevoir dans son sein par l’action de l’Esprit Saint » (saint Augustin) ? Par deux fois saint Luc souligne la vigilance intérieure de la Vierge : « Marie retenait toutes ces paroles-événements et les méditait dans son cœur » (Lc 2, 19) ; « Sa mère gardait dans son cœur toutes ces paroles-événements » (Lc 2, 51). Nous traduisons le grec rhema par « parole-événement » car il s’agit d’une parole agissante, qui tend à se faire événement - pourvu que nous la laissions agir dans nos vies. C’est précisément ce que Notre-Seigneur attend de nous : que nous accueillions sa Parole « pour ce qu’elle est réellement : non pas une parole d’homme mais la Parole de Dieu qui est à l’œuvre en nous les croyants » (1 Th 2, 13). Heureux sommes-nous si nous la recevons dans un cœur disponible et dans « l’obéissance de la foi » (Rm 1, 5) : elle sera en nous germe de vie divine ; « car Dieu nous a fait renaître non pas d’une semence périssable mais d’une semence impérissable : sa Parole vivante qui demeure » (1 P 1, 23).
Cette vie divine engendrée en nous par l’action de la grâce n’est autre que la vie du Christ Jésus lui-même. Le Verbe de Dieu en effet, est devenu participant de notre nature humaine pour que nous puissions devenir participants de sa nature divine (cf. 2 P 1, 4). C’est ainsi que mystérieusement mais bien réellement, nous devenons non seulement « frères » de Jésus - puisque nous sommes engendrés par la volonté du même Père - mais également « mère » du Christ, en tant que nous lui permettons de poursuivre en nous son mouvement d’incarnation, jusqu’à l’achèvement de son Corps total. C’est pourquoi « comme des enfants nouveau-nés, soyons avides de la Parole comme d’un lait pur qui nous fera grandir pour arriver au salut » (1 P 2, 2).
« Seigneur Jésus, jour après jour tu t’offres à moi dans ta Parole et dans tes sacrements, pour me nourrir de ta propre vie divine. Et moi je boude ces dons comme des aliments méprisables. Arrache-moi à ma tiédeur, à mon indifférence coupable ; et donne-moi faim et soif du Pain du ciel et de la Coupe du salut afin que je puisse être reçu au sein de la famille de ton Père et notre Père, de ton Dieu et notre Dieu (cf. Jn 20, 17) ».
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Isaac de l'Étoile (?-v. 1171), moine cistercien
Sermon 51 ; PL 194, 1862 (trad. Orval rev. ; cf SC 339 et bréviaire 2e sam. Avent)« Parcourant du regard ceux qui étaient assis autour de lui, Jésus dit : ' Voici ma mère et mes frères ' » (Mc 3,34)
La Vierge Marie occupe à bon droit la première place dans l'assemblée des justes, elle qui a engendré véritablement le premier d'entre eux tous. Le Christ en effet est « le premier-né d'un grand nombre de frères » (Rm 8,29)... C'est à juste titre que, dans les Écritures divinement inspirées, ce qui est dit en général de cette vierge mère qu'est l'Église s'applique en particulier à la Vierge Marie ; et ce qui est dit en particulier de la vierge mère qu'est Marie se comprend en général de l'Église vierge mère. Lorsqu'un texte parle de l'une ou de l'autre, il peut être appliqué presque sans distinction à l'une et à l'autre.
Chaque âme croyante est également, à sa manière, épouse du Verbe de Dieu, mère, fille et sœur du Christ, à la fois vierge et féconde. La Sagesse même de Dieu, le Verbe du Père, désigne à la fois l'Église au sens universel, Marie dans un sens très spécial et chaque âme croyante en particulier... L'Écriture dit : « Je demeurerai dans l'héritage du Seigneur » (Si 24,12). L'héritage du Seigneur, au sens universel, c'est l'Église, plus spécialement c'est Marie, et c'est l'âme de chaque croyant en particulier. En la demeure du sein de Marie, le Christ est resté neuf mois, en la demeure de la foi de l'Église, il restera jusqu'à la fin de ce monde, et dans la connaissance et l'amour de l'âme du croyant, pour les siècles des siècles.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud, Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mercredi 24 Septembre 2014
De la férie
25ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
[Psaume 118 (119), entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=24/09/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mercredi 24 Septembre 2014
De la férie
25ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Livre des proverbes 30 : 5 à 9
La Parole de DIEU. Un idéal de modération
Toute Parole de DIEU est garantie ; c'est un Bouclier pour ceux qui cherchent en LUI leur refuge. N'ajoute rien à Sa Parole : IL te le reprocherait comme un mensonge.
SEIGNEUR, je ne TE demande que deux choses, ne me les refuse pas avant que je meure ! Éloigne de moi le mensonge et la fausseté, ne me donne ni la pauvreté ni la richesse : accorde-moi seulement de quoi subsister. Car, dans l'abondance, je pourrais te renier en disant : « Le SEIGNEUR n'existe pas. » Et, dans la misère, je pourrais devenir un voleur, et profaner ainsi le NOM de mon DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre des proverbes 30 : 5 à 9
La Parole de DIEU. Un idéal de modération
Toute Parole de DIEU est garantie ; c'est un Bouclier pour ceux qui cherchent en LUI leur refuge. N'ajoute rien à Sa Parole : IL te le reprocherait comme un mensonge.
SEIGNEUR, je ne TE demande que deux choses, ne me les refuse pas avant que je meure ! Éloigne de moi le mensonge et la fausseté, ne me donne ni la pauvreté ni la richesse : accorde-moi seulement de quoi subsister. Car, dans l'abondance, je pourrais te renier en disant : « Le SEIGNEUR n'existe pas. » Et, dans la misère, je pourrais devenir un voleur, et profaner ainsi le NOM de mon DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Mystère et Merveille de la Loi de DIEU
[Psaume 118 (119), entièrement]
Psaume 118 (119) : 29 et 72, 89 et 101, 104 et 163
R/ Ta Parole, SEIGNEUR, une Lampe sur mes pas.
Détourne-moi de la voie du mensonge,
fais-moi la Grâce de Ta Loi.
Mon bonheur, c'est la Loi de Ta Bouche,
plus qu'un monceau d'or ou d'argent.
R/
Pour toujours, Ta Parole, SEIGNEUR,
se dresse dans les Cieux.
Des chemins du mal, je détourne mes pas,
afin d'observer Ta Parole.
R/
Tes Préceptes m'ont donné l'intelligence :
je hais tout chemin de mensonge.
Je hais, je déteste le mensonge ;
Ta Loi, je l'aime.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Détourne-moi de la voie du mensonge,
fais-moi la Grâce de Ta Loi.
Mon bonheur, c'est la Loi de Ta Bouche,
plus qu'un monceau d'or ou d'argent.
R/
Pour toujours, Ta Parole, SEIGNEUR,
se dresse dans les Cieux.
Des chemins du mal, je détourne mes pas,
afin d'observer Ta Parole.
R/
Tes Préceptes m'ont donné l'intelligence :
je hais tout chemin de mensonge.
Je hais, je déteste le mensonge ;
Ta Loi, je l'aime.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 9 : 1 à 6
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le Règne de DIEU est venu jusqu'à vous : croyez à la Bonne Nouvelle Alléluia. (Mc 1, 18)
Envoi des Apôtres en mission et consignes pour la proclamation du Royaume
JÉSUS convoqua les Douze, et IL leur donna pouvoir et autorité pour dominer tous les esprits mauvais et guérir les maladies ; IL les envoya proclamer le Règne de DIEU et faire des guérisons. IL leur dit : « N'emportez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n'ayez pas chacun une tunique de rechange. Si vous trouvez l'hospitalité dans une maison, restez-y ; c'est de là que vous repartirez. Et si les gens refusent de vous accueillir, sortez de la ville en secouant la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. »
Ils partirent, et ils allaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et faisant partout des guérisons.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le Règne de DIEU est venu jusqu'à vous : croyez à la Bonne Nouvelle Alléluia. (Mc 1, 18)
Envoi des Apôtres en mission et consignes pour la proclamation du Royaume
JÉSUS convoqua les Douze, et IL leur donna pouvoir et autorité pour dominer tous les esprits mauvais et guérir les maladies ; IL les envoya proclamer le Règne de DIEU et faire des guérisons. IL leur dit : « N'emportez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n'ayez pas chacun une tunique de rechange. Si vous trouvez l'hospitalité dans une maison, restez-y ; c'est de là que vous repartirez. Et si les gens refusent de vous accueillir, sortez de la ville en secouant la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. »
Ils partirent, et ils allaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et faisant partout des guérisons.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 24 Septembre 2014
Envoi des apôtres en mission et consignes pour la proclamation de l'Évangile
Evangile selon St Luc, chapitre 9, 1-6
Jésus convoqua les Douze, et il leur donna pouvoir et autorité pour dominer tous les esprits mauvais et guérir les maladies ; il les envoya proclamer le règne de Dieu et faire des guérisons. Il leur dit : « N’emportez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n’ayez pas chacun une tunique de rechange. Si vous trouvez l’hospitalité dans une maison, restez-y ; c’est de là que vous repartirez. Et si les gens refusent de vous accueillir, sortez de la ville en secouant la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. »
Ils partirent, et ils allaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et faisant partout des guérisons.
Prière d'introduction
Seigneur, aujourd’hui, tu veux m’envoyer en mission moi aussi, pour que je vive ton Évangile et que l’Esprit Saint puisse toucher le cœur de ceux que je rencontrerai. Accorde-moi la grâce d’accomplir véritablement la mission que tu me confies, en ne travaillant que pour toi et ton Règne.
Demande
Seigneur, tu sais bien que sans toi je ne peux rien faire d’autre que le quotidien totalement humain. Accorde-moi la grâce dont j’ai besoin à chaque instant pour être avec toi.
Points de réflexion
1 . « Il leur donne puissance et pouvoir de chasser les démons et de faire des guérisons ».
Seigneur, depuis mon baptême, tu es avec moi, tu es en moi et pourtant j’ai bien des difficultés à comprendre ce que tu fais et à le faire ensuite. Sans ton aide et ton secours, mes forces ne sont rien et, aujourd’hui, tu m’envoies au milieu des hommes pour leur annoncer ton Royaume.
Tu sais très bien que personne ne croira un mot de ce que je dirai et ne prendra au sérieux le moindre de mes gestes, si tu n’es pas avec moi ! Et là, l’évangéliste me dit que « tu as donné pouvoir et puissance à tes apôtres ».
Je ne peux que t’obéir et partir avec confiance porter la Bonne Nouvelle du salut à tous ceux que je rencontrerai.
Tu me donneras puissance et pouvoir pour trouver les paroles, les gestes, les marques d’attention et de soutien que tu attends de moi. Pour leur guérison ou pour déstabiliser leurs raisonnements erronés, tu sauras ouvrir leurs cœurs et leur intelligence, par la lumière de ton Esprit Saint.
2. « Ne prenez rien pour la route, ni bâton, ni argent, une seule tunique ».
Les consignes à suivre indiquent clairement que ceux qui proclament le royaume le font sans autres moyens que ceux que tu mets à leur disposition. La libération du mal et des puissances du mal, les guérisons et toute espèce de soulagements ne sont réalisées que si tes apôtres sont eux-mêmes pauvres et démunis de tout : ils doivent montrer que leurs pouvoirs ne s’appuient pas sur leurs possessions personnelles : leur force est celle de l’Évangile.
Il est évident que les consignes que tu donnes sont valables pour tous les temps. Il est évident que tu as besoin de moi : tu as bien voulu avoir besoin de la Vierge Marie pour te donner au monde, tu as bien voulu avoir besoin de tes apôtres pour évangéliser et porter ta parole au monde. Saint Thomas lui-même est, semble-t-il, parti jusqu’en Chine.
Il est également certain que si je ne réponds pas à ton appel, tu trouveras quelqu’un d’autre. Tu as besoin de moi parce que tu veux avoir besoin de moi et c’est de ma pauvreté, de ma disponibilité, de ma générosité mises à ta disposition, dont tu as besoin. Et parce que tu veux que je parvienne à la sainteté que tu as prévue pour moi, ta grâce m’est indispensable.
« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement ! »
3. Ils passaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle du Royaume.
Prêcher et annoncer le Christ c’est, pour ainsi dire, mettre la personne en ta présence en lui expliquant tes faits et gestes. En prêchant, les apôtres sont appelés à permettre une rencontre avec toi.
Aujourd’hui aussi, le monde est dominé par les puissances du mal et tes apôtres doivent annoncer ta loi et faire découvrir, dans l’Esprit Saint, une forme de vie qui délivre du culte des faux dieux que sont les biens matériels.
Ce que tu veux, ce dont tu as besoin, c’est d’évangélisateurs forts, fidèles et enracinés dans ta Parole et ton enseignement.
Tu les veux disponibles à la voix de l’Esprit Saint, celui qui est avec toi et avec notre Père des Cieux depuis toujours et jusqu’à toujours.
Tu as fondé une Église vivante qui accueille, console, guérit et dont les membres sont, tour à tour, capables de donner et empressés de recevoir. C’est le but de l’évangélisation.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, laisse-toi fléchir par l’intercession de ta sainte Mère et accorde-moi la force qu’elle te demande pour moi, pour accomplir tes désirs.
Résolution
Rester totalement dans ta main et à ton écoute, sachant que c’est toi qui feras tout.
SOURCE : Catholique.org
Jésus envoie Ses Apôtres en Mission
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 24 Septembre 2014
Envoi des apôtres en mission et consignes pour la proclamation de l'Évangile
Evangile selon St Luc, chapitre 9, 1-6
Jésus convoqua les Douze, et il leur donna pouvoir et autorité pour dominer tous les esprits mauvais et guérir les maladies ; il les envoya proclamer le règne de Dieu et faire des guérisons. Il leur dit : « N’emportez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n’ayez pas chacun une tunique de rechange. Si vous trouvez l’hospitalité dans une maison, restez-y ; c’est de là que vous repartirez. Et si les gens refusent de vous accueillir, sortez de la ville en secouant la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. »
Ils partirent, et ils allaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et faisant partout des guérisons.
Prière d'introduction
Seigneur, aujourd’hui, tu veux m’envoyer en mission moi aussi, pour que je vive ton Évangile et que l’Esprit Saint puisse toucher le cœur de ceux que je rencontrerai. Accorde-moi la grâce d’accomplir véritablement la mission que tu me confies, en ne travaillant que pour toi et ton Règne.
Demande
Seigneur, tu sais bien que sans toi je ne peux rien faire d’autre que le quotidien totalement humain. Accorde-moi la grâce dont j’ai besoin à chaque instant pour être avec toi.
Points de réflexion
1 . « Il leur donne puissance et pouvoir de chasser les démons et de faire des guérisons ».
Seigneur, depuis mon baptême, tu es avec moi, tu es en moi et pourtant j’ai bien des difficultés à comprendre ce que tu fais et à le faire ensuite. Sans ton aide et ton secours, mes forces ne sont rien et, aujourd’hui, tu m’envoies au milieu des hommes pour leur annoncer ton Royaume.
Tu sais très bien que personne ne croira un mot de ce que je dirai et ne prendra au sérieux le moindre de mes gestes, si tu n’es pas avec moi ! Et là, l’évangéliste me dit que « tu as donné pouvoir et puissance à tes apôtres ».
Je ne peux que t’obéir et partir avec confiance porter la Bonne Nouvelle du salut à tous ceux que je rencontrerai.
Tu me donneras puissance et pouvoir pour trouver les paroles, les gestes, les marques d’attention et de soutien que tu attends de moi. Pour leur guérison ou pour déstabiliser leurs raisonnements erronés, tu sauras ouvrir leurs cœurs et leur intelligence, par la lumière de ton Esprit Saint.
2. « Ne prenez rien pour la route, ni bâton, ni argent, une seule tunique ».
Les consignes à suivre indiquent clairement que ceux qui proclament le royaume le font sans autres moyens que ceux que tu mets à leur disposition. La libération du mal et des puissances du mal, les guérisons et toute espèce de soulagements ne sont réalisées que si tes apôtres sont eux-mêmes pauvres et démunis de tout : ils doivent montrer que leurs pouvoirs ne s’appuient pas sur leurs possessions personnelles : leur force est celle de l’Évangile.
Il est évident que les consignes que tu donnes sont valables pour tous les temps. Il est évident que tu as besoin de moi : tu as bien voulu avoir besoin de la Vierge Marie pour te donner au monde, tu as bien voulu avoir besoin de tes apôtres pour évangéliser et porter ta parole au monde. Saint Thomas lui-même est, semble-t-il, parti jusqu’en Chine.
Il est également certain que si je ne réponds pas à ton appel, tu trouveras quelqu’un d’autre. Tu as besoin de moi parce que tu veux avoir besoin de moi et c’est de ma pauvreté, de ma disponibilité, de ma générosité mises à ta disposition, dont tu as besoin. Et parce que tu veux que je parvienne à la sainteté que tu as prévue pour moi, ta grâce m’est indispensable.
« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement ! »
3. Ils passaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle du Royaume.
Prêcher et annoncer le Christ c’est, pour ainsi dire, mettre la personne en ta présence en lui expliquant tes faits et gestes. En prêchant, les apôtres sont appelés à permettre une rencontre avec toi.
Aujourd’hui aussi, le monde est dominé par les puissances du mal et tes apôtres doivent annoncer ta loi et faire découvrir, dans l’Esprit Saint, une forme de vie qui délivre du culte des faux dieux que sont les biens matériels.
Ce que tu veux, ce dont tu as besoin, c’est d’évangélisateurs forts, fidèles et enracinés dans ta Parole et ton enseignement.
Tu les veux disponibles à la voix de l’Esprit Saint, celui qui est avec toi et avec notre Père des Cieux depuis toujours et jusqu’à toujours.
Tu as fondé une Église vivante qui accueille, console, guérit et dont les membres sont, tour à tour, capables de donner et empressés de recevoir. C’est le but de l’évangélisation.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, laisse-toi fléchir par l’intercession de ta sainte Mère et accorde-moi la force qu’elle te demande pour moi, pour accomplir tes désirs.
Résolution
Rester totalement dans ta main et à ton écoute, sachant que c’est toi qui feras tout.
SOURCE : Catholique.org
Jésus envoie Ses Apôtres en Mission
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud merci !
Mercredi 24 septembre 2014 : Notre-Dame de la Merci
Notre Dame de la Merci et l'Ordre de la Bienheureuse Vierge Marie de la Merci pour la rédemption des captifs. 1218 ; 1621.
Lectures de la messe :
1ère lecture : Maximes diverses pour une vie droite (Pr 21, 1-6.10-13)
Psaume : 118, 1.27, 30.34, 35.44
R/ Conduis-moi, Seigneur, sur le chemin de ta loi.
Evangile : La communauté des croyants est la vraie famille de Jésus (Lc 8, 19-21)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Heureux ceux qui entendent la parole de Dieu et qui la gardent ! Alléluia. (Lc 11, 28)
Homélie :
Dans la finale de la longue section consacrée, depuis le verset 14 du chapitre 4, à la prédication en Galilée, Luc va s’attacher tout particulièrement aux liens qui relient Jésus à ses apôtres. Dans notre péricope, nous voyons Jésus convoquer et envoyer les douze proclamer le Royaume de Dieu et faire des guérisons. On est frappé dans cet évangile par l’impression de légèreté, de liberté qui s’en dégage : « N’emportez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n’ayez pas chacun une tunique de rechange ». L’apôtre part, désencombré de tout souci matériel, de tout attachement autre que celui qui le relie à son Seigneur. C’est le seul lien qu’il garde mais un lien qui loin de le paralyser, le pousse au contraire en avant parce qu’il lui donne l’assurance de pouvoir compter sur son Maître à chaque instant.
La pauvreté de l’apôtre interpelle. Elle interroge sur ce qui le fait vivre et lui donne cette joie, ce dynamisme et cette force. Elle annonce une richesse qui dépasse les biens de ce monde : la vie du Royaume de Dieu. Condition de celui qui annonce le Royaume, elle se révèle ainsi condition d’accès au Royaume.
Condition d’accès au Royaume, la pauvreté l’est en tant qu’elle libère le cœur et l’esprit pour permettre d’entrer dans la dynamique de l’Amour et du partage. Car, de quoi vit-on dans le Royaume si ce n’est de la Charité ! A côté d’une pauvreté matérielle subie et négative, sans cesse à combattre, il existe une pauvreté matérielle positive qui, une fois choisie, libère, élève et rend disponible pour les réalités du Royaume.
Il apparaît dès lors cohérent que celui qui annonce le Royaume de l’Amour de Dieu vive une pauvreté effective et choisie. Jésus ne nous l’a-t-il pas lui-même montré, lui qui s’est fait proche des pauvres pour les enrichir de sa pauvreté ! Toute sa vie, de la Crèche à la Croix, a été marquée par le dépouillement. C’est bien par sa pauvreté et son abaissement volontaire qu’il nous a ouvert les portes du Royaume et du salut. Saint Paul l’a bien compris lorsque dans son épître aux habitants de Philippe il les invite à imiter le dépouillement du Seigneur Jésus lui-même : « Comportez-vous ainsi entre vous, comme on le fait en Jésus Christ : lui qui est de condition divine n'a pas considéré comme une proie à saisir d'être l'égal de Dieu. Mais il s'est dépouillé, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes, et, reconnu à son aspect comme un homme, il s'est abaissé, devenant obéissant jusqu'à la mort, à la mort sur une croix. C'est pourquoi Dieu l'a souverainement élevé et lui a conféré le Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse, dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que le Seigneur, c'est Jésus Christ, à la gloire de Dieu le Père. » (Ph 2, 5-9)
Nous voyons combien la pauvreté que Jésus nous invite à saisir, sans l’exclure pour autant, est bien plus qu’un simple renoncement aux biens matériels. Elle est une marche à sa suite, lui auquel nous sommes appelés à nous identifier pour nous faire les relais de son Amour auprès de nos frères en humanité.
C’est appel à choisir d’être pauvre avec le Christ ne cessera jamais de résonner dans le cœur de tout chrétien et de l’Eglise tout entière parce qu’il relève de l’essence missionnaire et apostolique de celle-ci. C’est bien ce qu’exprime le Concile Vatican II lorsqu’il nous dit : « La mission de l’Eglise continue et développe au cours de l’histoire la mission du Christ lui-même, qui fut envoyé pour annoncer aux pauvres la bonne nouvelle ; c’est donc par la même route qu’a suivie le Christ lui-même que, sous la poussée de l’Esprit du Christ, l’Eglise doit marcher, c’est-à-dire par la route de la pauvreté, de l’obéissance, du service et de l’immolation de soi jusqu’à la mort, dont il est sorti victorieux par sa résurrection. Car c’est ainsi dans l’espérance qu’ont marché tous les apôtres, qui ont achevé par leurs multiples tribulations et souffrances ce qui manque à la passion du Christ au profit de son Corps qui est l’Eglise (Col 1, 24)… » (Ad Gentes 5)
« Seigneur, fais-nous la grâce de devenir à la suite de tes apôtres de véritables disciples de ton amour et de ta miséricorde. Conduis-nous sur le chemin du dessaisissement de nous-mêmes pour que nous rendions un témoignage de toi toujours plus authentique. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Pape François
Exhortation apostolique « Evangelii Gaudium / La Joie de l’Évangile » § 181-183 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)
Le mandat [du Christ] est : « Allez dans le monde entier ; proclamez l’Évangile à toute la création » (Mc 16,15), parce que « la création aspire de toutes ses forces à la révélation des enfants de Dieu » (Rm 8,19). Toute la création signifie aussi tous les aspects de la nature humaine… Les enseignements de l’Église sur les situations contingentes sont sujets à des développements importants ou nouveaux et peuvent être l’objet de discussion, mais nous ne pouvons pas éviter d’être concrets… Les pasteurs, en accueillant les apports des différentes sciences, ont le droit d’émettre des opinions sur tout ce qui concerne la vie des personnes, du moment que la tâche de l’évangélisation implique et exige une promotion intégrale de chaque être humain.
On ne peut plus affirmer que la religion doit se limiter à la sphère privée et qu’elle existe seulement pour préparer les âmes pour le ciel. Nous savons que Dieu désire le bonheur de ses enfants, sur cette terre aussi, bien que ceux-ci soient appelés à la plénitude éternelle, puisqu’il a créé toutes choses « afin que nous en jouissions » (1Tm 6,17), pour que tous puissent en jouir. Il en découle que la conversion chrétienne exige de reconsidérer « spécialement tout ce qui concerne l’ordre social et la réalisation du bien commun » (S. Jean-Paul II).
En conséquence, personne ne peut exiger de nous que nous reléguions la religion dans la secrète intimité des personnes, sans aucune influence sur la vie sociale et nationale, sans se préoccuper de la santé des institutions de la société civile, sans s’exprimer sur les événements qui intéressent les citoyens. Qui oserait enfermer dans un temple et faire taire le message de saint François d’Assise et de la bienheureuse Teresa de Calcutta ? Ils ne pourraient pas l’accepter. Une foi authentique — qui n’est jamais confortable et individualiste — implique toujours un profond désir de changer le monde, de transmettre des valeurs, de laisser quelque chose de meilleur après notre passage sur la terre.
Bonjour Nicolas et Maud merci !
Mercredi 24 septembre 2014 : Notre-Dame de la Merci
Notre Dame de la Merci et l'Ordre de la Bienheureuse Vierge Marie de la Merci pour la rédemption des captifs. 1218 ; 1621.
- Notre Dame de la Merci et l'Ordre de la Bienheureuse Vierge Marie de la Merci pour la rédemption des captifs:
- " Redemit eos de manu inimici."
" Elle les a délivré des mains de l'ennemi."
Psalm. CV, 10.
Dans l’expression Notre-Dame de la Merci, le mot Merci traduit l’espagnol merced qui signifie grâce, ou le latin merces qui signifie rançon. A l’origine de l’Ordre des Mercédaires qui s’occupèrent de racheter les chrétiens captifs des musulmans, Notre-Dame apparut à saint Pierre Nolasque (fête le 31 janvier), à saint Raymond de Penyafort (fête le 23 janvier) et au roi Jacques I° d’Aragon.
Au milieu de la nuit du 1er août 1218, alors que l’Eglise célébrait la fête de Saint-Pierre-aux-Liens, la vierge Marie, accompagnée d’anges et de saints, apparut à saint Pierre Nolasque et lui dit :
" Mon fils, je suis la Mère du Fils de Dieu qui, pour le salut et la liberté du genre humain, répandit tout son sang en souffrant la mort cruelle de la Croix ; je viens ici chercher des hommes qui veuillent, à l’exemple de mon Fils, donner leur vie pour le salut et la liberté de leurs frères captifs. C’est un sacrifice qui lui sera très agréable. Je désire donc que l’on fonde en mon honneur un Ordre dont les religieux, avec une foi vive et une vraie charité, rachètent les esclaves chrétiens de la puissance et de la tyrannie des Turcs, se donnant même en gage, s’il est nécessaire, pour ceux qu’ils ne pourront racheter autrement. Telle est, mon fils, ma volonté ; car, lorsque dans l’oraison tu me priais avec des larmes de porter remède à leurs souffrances, je présentais tes vœux à mon Fils qui, pour ta consolation et pour l’établissement de cet Ordre sous mon nom, m’a envoyée du ciel vers toi."
Saint Pierre Nolasque et l'apparition de l'ange.
Saint Pierre Nolasque répondit :
" Je crois d’une foi vive que vous êtes la Mère du Dieu vivant et que vous êtes venue en ce monde pour le soulagement des pauvres chrétiens qui souffrent dans une barbare servitude. Mais que suis-je, moi, pour accomplir une œuvre si difficile au milieu des ennemis de votre divin Fils et pour tirer ses enfants de leurs cruelles mains ?"
Et Notre-Dame de lui répondre :
" Ne crains rien, Pierre, je t’assisterai dans toute cette affaire et, pour que tu aies foi en ma parole, tu verras bientôt l’exécution de ce que je t’ai annoncé et mes fils et mes filles de cet Ordre se glorifieront de porter des habits blancs comme ceux dont tu me vois revêtue."
En disant cela, la Vierge disparut.
Saint Raymond de Penyafort.
Pierre Nolasque passa en prière le reste de la nuit puis rejoignit Raymond de Penyafort qui lui dit :
" J’ai eu cette nuit la même vision que vous : j’ai été aussi favorisé de la visite de la Reine des anges et j’ai entendu de sa bouche l’ordre qu’elle me donnait de travailler de toutes mes forces à l’établissement de cette religion et d’encourager dans mes sermons les catholiques fidèles à venir en aide à une œuvre de charité si parfaite. C’est pour remercier Dieu et la très sainte Vierge que j’étais venu si matin à la cathédrale."
Le roi Jacques Ier d’Aragon entra alors dans la cathédrale et leur dit :
" La glorieuse Reine des anges m’est apparue cette nuit, avec une beauté et une majesté incomparables, m’ordonnant d’instituer, pour la rédemption des captifs, un Ordre qui porterait le nom de Sainte-Marie de la Merci ou de la Miséricorde ; et, comme je connais en toi, Pierre Nolasque, un grand désir de racheter les esclaves, c’est toi que je charge de l’exécution de cette œuvre. Pour toi, Raymond, dont je sais la vertu et la science, tu seras le soutien de l’Ordre par tes prédications."
Le 10 août donc de l'an du Seigneur 1218, le roi Jacques Ier exécuta le dessein précédemment mûri par ces saints personnages ; par un quatrième vœu, les nouveaux religieux s'obligeaient à rester en gage sous puissance des païens, s'il était nécessaire pour la délivrance des chrétiens. Le roi leur accorda de porter sur la poitrine ses propres armes ; il prit soin d'obtenir de Grégoire IX la confirmation d'un institut religieux que recommandait une charité si éminente envers le prochain.
Mais lui aussi Dieu même, par la Vierge Mère, donna tels accroissements à l'œuvre, qu'elle fut bientôt heureusement connue dans le monde entier ; elle compta nombre de sujets remarquables en sainteté, piété, charité, recueillant les aumônes des fidèles du Christ et les employant au rachat du prochain, se livrant eux-mêmes plus d'une fois pour la délivrance d'un grand nombre. Il convenait que pour une telle institution, pour tant de bienfaits, de dignes actions de grâces fussent rendues à Dieu et à la Vierge Mère ; et c'est pourquoi le Siège apostolique, après mille autres privilèges dont il avait comblé cet Ordre, accorda la célébration de cette fête particulière et de son Office.
Statue du roi Jacques Ier d'Aragon. Madrid.
Septembre se termine avec la lecture du livre de Judith et de celui d'Esther en l'Office du Temps. Libératrices glorieuses, qui figurèrent Marie dont la naissance illumine ce mois d'un éclat si pur, dont, sans plus tarder, le secours est acquis au monde.
" Adonaï, Seigneur, Vous êtes grand ; nous Vous admirons, Dieu qui remettez le salut aux mains de la femme " (Ant. ad Magnificat in Iis Vesp. Dom. IV septembr.) : ainsi l'Eglise ou re l'histoire de l'héroïne qui sauva Béthulie par le glaive, tandis que, pour arracher son peuple à la mort, la nièce de Mardochée n'employa qu'attraits et prières. Douceur de l'une, vaillance de l'autre, beauté des deux, la Reine que s'est choisie le Roi des rois éclipse tout dans sa perfection sans rivale ; or, la fête présente est un monument de la puissance qu'elle déploie pour délivrer, elle aussi, les siens.
Le Croissant ne grandissait plus. Refoulé sur la terre des Espagnes, contenu en Orient par le royaume latin de Jérusalem, on le vit, dans le cours du XIIe siècle, demander plus que jamais à la piraterie les esclaves que la conquête avait cessé de lui fournir. Moins inquiétée par les croisés d'alors, l'Afrique sarrasine courut la mer pour alimenter le marché musulman. L'âme frémit à la pensée des innombrables infortunés de toute condition, de tout sexe, de tout âge, enlevés sur les côtes des pays chrétiens ou capturés sur les flots, et subitement distribués entre le harem ou le bagne.
.Il y eut là pourtant, sous l'affreux secret de geôles sans histoire, d'admirables héroïsmes où Dieu ne fut pas moins honoré que dans les luttes des anciens martyrs remplissant à bon droit le monde de leur renommée ; sous l'œil surpris des Anges, après douze siècles, il y eut là pour Marie l'occasion d'ouvrir, dans le domaine de la charité, des horizons nouveaux où les chrétiens restés libres, se dévouant à sauver leurs frères, feraient preuve eux-mêmes d'héroïsmes encore inconnus. Et n'est-ce point là, amplement justifiée, la raison qui permet le mal passager de cette terre ? sans lui, le ciel, qui doit durer toujours, eût été moins beau à jamais.
Lorsque, en 1696, Innocent XII étendit la fête de ce jour à l'Eglise entière, il ne fit qu'offrir à la reconnaissance du monde le moyen de s'exprimer dans un témoignage aussi universel que l'était le bienfait.
A la différence de l'Ordre de la Très Sainte Trinité qui l'avait précédé de vingt ans, celui de la Merci, fondé pour ainsi dire en plein champ de bataille contre les Maures, compta plus de chevaliers que de clercs à son origine. On le nomma l'Ordre royal, militaire et religieux de Notre-Dame de la Merci pour la rédemption des captifs. Ses clercs vaquaient plus spécialement à l'accomplissement de l'Office du chœur dans les commanderies ; les chevaliers surveillaient les côtes, et s'acquittaient de la mission périlleuse du rachat des prisonniers chrétiens. Saint Pierre Nolasque fut le premier Commandeur ou grand Maître de l'Ordre ; on le retrouva, lors de l'invention de ses précieux restes, armé encore de la cuirasse et de l'épée.[/justify]
PRIERE
" Soyez bénie, ô vous, l'honneur de votre peuple et notre joie (Judith, XV, 10.) ! Au jour de votre Assomption glorieuse, c'était bien pour nous que vous montiez prendre possession de votre titre de Reine (Esther, IV, 14.) ; les annales de l'humanité sont pleines de vos interventions miséricordieuses. Ils se comptent par millions ceux dont vous fîtes tomber les chaînes, les captifs arrachés par vous à l'enfer du Sarrasin, vestibule de celui de Satan.
En ce monde qui tressaille au souvenir récemment renouvelé de votre bénie naissance, votre sourire a suffi toujours pour dissiper les nuages, pour sécher les pleurs. Que de douleurs encore cependant sur cette terre où, dans les jours de votre mortalité, vous-même voulûtes goûter à si longs traits au calice des souffrances ! Douleurs sanctifiantes pour quelques-uns, douleurs fécondes ; hélas ! aussi, douleurs stériles et pernicieuses d'infortunés qu'aigrit l'injustice sociale, pour qui l'asservissement de l'usine, l'exploitation aux mille formes du faible par le fort, apparaît bientôt pire que n'eût été l'esclavage d'Alger ou de Tunis.
Vous seule, Ô Marie, pouvez dénouer ces inextricables liens dont l'ironie du prince du monde enserre une société qu'il a dévoyée au nom des grands mots d'égalité et de liberté. Daignez intervenir ; montrez que vous êtes Reine. La terre entière, l'humanité vous dit comme Mardochée à celle qu'il avait nourrie : Parler au Roi pour nous, et délivrez-nous de la mort (Ibid. XV, 1-3.).
[b]Source principale : http://hodiemecum.hautetfort.com
Lectures de la messe :
1ère lecture : Maximes diverses pour une vie droite (Pr 21, 1-6.10-13)
Psaume : 118, 1.27, 30.34, 35.44
R/ Conduis-moi, Seigneur, sur le chemin de ta loi.
Evangile : La communauté des croyants est la vraie famille de Jésus (Lc 8, 19-21)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Heureux ceux qui entendent la parole de Dieu et qui la gardent ! Alléluia. (Lc 11, 28)
Homélie :
Dans la finale de la longue section consacrée, depuis le verset 14 du chapitre 4, à la prédication en Galilée, Luc va s’attacher tout particulièrement aux liens qui relient Jésus à ses apôtres. Dans notre péricope, nous voyons Jésus convoquer et envoyer les douze proclamer le Royaume de Dieu et faire des guérisons. On est frappé dans cet évangile par l’impression de légèreté, de liberté qui s’en dégage : « N’emportez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n’ayez pas chacun une tunique de rechange ». L’apôtre part, désencombré de tout souci matériel, de tout attachement autre que celui qui le relie à son Seigneur. C’est le seul lien qu’il garde mais un lien qui loin de le paralyser, le pousse au contraire en avant parce qu’il lui donne l’assurance de pouvoir compter sur son Maître à chaque instant.
La pauvreté de l’apôtre interpelle. Elle interroge sur ce qui le fait vivre et lui donne cette joie, ce dynamisme et cette force. Elle annonce une richesse qui dépasse les biens de ce monde : la vie du Royaume de Dieu. Condition de celui qui annonce le Royaume, elle se révèle ainsi condition d’accès au Royaume.
Condition d’accès au Royaume, la pauvreté l’est en tant qu’elle libère le cœur et l’esprit pour permettre d’entrer dans la dynamique de l’Amour et du partage. Car, de quoi vit-on dans le Royaume si ce n’est de la Charité ! A côté d’une pauvreté matérielle subie et négative, sans cesse à combattre, il existe une pauvreté matérielle positive qui, une fois choisie, libère, élève et rend disponible pour les réalités du Royaume.
Il apparaît dès lors cohérent que celui qui annonce le Royaume de l’Amour de Dieu vive une pauvreté effective et choisie. Jésus ne nous l’a-t-il pas lui-même montré, lui qui s’est fait proche des pauvres pour les enrichir de sa pauvreté ! Toute sa vie, de la Crèche à la Croix, a été marquée par le dépouillement. C’est bien par sa pauvreté et son abaissement volontaire qu’il nous a ouvert les portes du Royaume et du salut. Saint Paul l’a bien compris lorsque dans son épître aux habitants de Philippe il les invite à imiter le dépouillement du Seigneur Jésus lui-même : « Comportez-vous ainsi entre vous, comme on le fait en Jésus Christ : lui qui est de condition divine n'a pas considéré comme une proie à saisir d'être l'égal de Dieu. Mais il s'est dépouillé, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes, et, reconnu à son aspect comme un homme, il s'est abaissé, devenant obéissant jusqu'à la mort, à la mort sur une croix. C'est pourquoi Dieu l'a souverainement élevé et lui a conféré le Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse, dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que le Seigneur, c'est Jésus Christ, à la gloire de Dieu le Père. » (Ph 2, 5-9)
Nous voyons combien la pauvreté que Jésus nous invite à saisir, sans l’exclure pour autant, est bien plus qu’un simple renoncement aux biens matériels. Elle est une marche à sa suite, lui auquel nous sommes appelés à nous identifier pour nous faire les relais de son Amour auprès de nos frères en humanité.
C’est appel à choisir d’être pauvre avec le Christ ne cessera jamais de résonner dans le cœur de tout chrétien et de l’Eglise tout entière parce qu’il relève de l’essence missionnaire et apostolique de celle-ci. C’est bien ce qu’exprime le Concile Vatican II lorsqu’il nous dit : « La mission de l’Eglise continue et développe au cours de l’histoire la mission du Christ lui-même, qui fut envoyé pour annoncer aux pauvres la bonne nouvelle ; c’est donc par la même route qu’a suivie le Christ lui-même que, sous la poussée de l’Esprit du Christ, l’Eglise doit marcher, c’est-à-dire par la route de la pauvreté, de l’obéissance, du service et de l’immolation de soi jusqu’à la mort, dont il est sorti victorieux par sa résurrection. Car c’est ainsi dans l’espérance qu’ont marché tous les apôtres, qui ont achevé par leurs multiples tribulations et souffrances ce qui manque à la passion du Christ au profit de son Corps qui est l’Eglise (Col 1, 24)… » (Ad Gentes 5)
« Seigneur, fais-nous la grâce de devenir à la suite de tes apôtres de véritables disciples de ton amour et de ta miséricorde. Conduis-nous sur le chemin du dessaisissement de nous-mêmes pour que nous rendions un témoignage de toi toujours plus authentique. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Pape François
Exhortation apostolique « Evangelii Gaudium / La Joie de l’Évangile » § 181-183 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)
« Ils allaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle »
Le mandat [du Christ] est : « Allez dans le monde entier ; proclamez l’Évangile à toute la création » (Mc 16,15), parce que « la création aspire de toutes ses forces à la révélation des enfants de Dieu » (Rm 8,19). Toute la création signifie aussi tous les aspects de la nature humaine… Les enseignements de l’Église sur les situations contingentes sont sujets à des développements importants ou nouveaux et peuvent être l’objet de discussion, mais nous ne pouvons pas éviter d’être concrets… Les pasteurs, en accueillant les apports des différentes sciences, ont le droit d’émettre des opinions sur tout ce qui concerne la vie des personnes, du moment que la tâche de l’évangélisation implique et exige une promotion intégrale de chaque être humain.
On ne peut plus affirmer que la religion doit se limiter à la sphère privée et qu’elle existe seulement pour préparer les âmes pour le ciel. Nous savons que Dieu désire le bonheur de ses enfants, sur cette terre aussi, bien que ceux-ci soient appelés à la plénitude éternelle, puisqu’il a créé toutes choses « afin que nous en jouissions » (1Tm 6,17), pour que tous puissent en jouir. Il en découle que la conversion chrétienne exige de reconsidérer « spécialement tout ce qui concerne l’ordre social et la réalisation du bien commun » (S. Jean-Paul II).
En conséquence, personne ne peut exiger de nous que nous reléguions la religion dans la secrète intimité des personnes, sans aucune influence sur la vie sociale et nationale, sans se préoccuper de la santé des institutions de la société civile, sans s’exprimer sur les événements qui intéressent les citoyens. Qui oserait enfermer dans un temple et faire taire le message de saint François d’Assise et de la bienheureuse Teresa de Calcutta ? Ils ne pourraient pas l’accepter. Une foi authentique — qui n’est jamais confortable et individualiste — implique toujours un profond désir de changer le monde, de transmettre des valeurs, de laisser quelque chose de meilleur après notre passage sur la terre.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud, Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Jeudi 25 Septembre 2014
De la férie
25ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=25/09/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Jeudi 25 Septembre 2014
De la férie
25ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Livre de l'Ecclésiaste 1 : 2 à 11
Tout est vanité
Vanité des vanités, disait l'Ecclésiaste. Vanité des vanités, tout est vanité ! Quel profit l'homme retire-t-il de toute la peine qu'il se donne sous le soleil ? Une génération s'en va, une génération arrive, et la terre subsiste toujours. Le soleil se lève, le soleil se couche ; il se hâte de retourner à sa place, et de nouveau il se lèvera. Le vent part vers le midi, il tourne vers le nord ; il tourne et il tourne, et il recommence à tournoyer. Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est pas remplie ; dans le sens où vont les fleuves, les fleuves continuent de couler. Tout discours est fatigant, on ne peut jamais tout dire. L'œil n'a jamais fini de voir, ni l'oreille d'entendre. Ce qui a existé, c'est cela qui existera ; ce qui s'est fait, c'est cela qui se fera ; il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Y a-t-il une seule chose dont on dise : « Voilà enfin du nouveau ! » — Non, cela existait déjà dans les siècles passés. Seulement, il ne reste pas de souvenir d'autrefois ; de même, les événements futurs ne laisseront pas de souvenir après eux.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre de l'Ecclésiaste 1 : 2 à 11
Tout est vanité
Vanité des vanités, disait l'Ecclésiaste. Vanité des vanités, tout est vanité ! Quel profit l'homme retire-t-il de toute la peine qu'il se donne sous le soleil ? Une génération s'en va, une génération arrive, et la terre subsiste toujours. Le soleil se lève, le soleil se couche ; il se hâte de retourner à sa place, et de nouveau il se lèvera. Le vent part vers le midi, il tourne vers le nord ; il tourne et il tourne, et il recommence à tournoyer. Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est pas remplie ; dans le sens où vont les fleuves, les fleuves continuent de couler. Tout discours est fatigant, on ne peut jamais tout dire. L'œil n'a jamais fini de voir, ni l'oreille d'entendre. Ce qui a existé, c'est cela qui existera ; ce qui s'est fait, c'est cela qui se fera ; il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Y a-t-il une seule chose dont on dise : « Voilà enfin du nouveau ! » — Non, cela existait déjà dans les siècles passés. Seulement, il ne reste pas de souvenir d'autrefois ; de même, les événements futurs ne laisseront pas de souvenir après eux.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
L’homme passe, DIEU reste
Prière de Moïse, l’envoyé de DIEU
[Psaume 89 (90), entièrement]
[Psaume 89 (90), entièrement]
Psaume 89 (90) : 3 et 4, 5 et 6, 12 et 13, 14 et 17abc
R/ D'âge en âge, SEIGNEUR, TU as été notre refuge !
TU fais retourner l'homme à la poussière ;
TU as dit : « Retournez, fils d'Adam ! »
À Tes Yeux, mille ans sont comme hier,
c'est un jour qui s'en va, une heure dans la nuit.
R/
TU les as balayés : ce n'est qu'un songe ;
dès le matin, c'est une herbe changeante :
elle fleurit le matin, elle change ;
le soir, elle est fanée, desséchée.
R/
Apprends-nous la vraie mesure de nos jours :
que nos cœurs pénètrent la sagesse.
Reviens, SEIGNEUR, pourquoi tarder ?
Ravise-TOI par égard pour Tes Serviteurs.
R/
Rassasie-nous de Ton Amour au matin,
que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Que vienne sur nous la Douceur du SEIGNEUR notre DIEU !
Consolide pour nous l'ouvrage de nos mains.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
TU fais retourner l'homme à la poussière ;
TU as dit : « Retournez, fils d'Adam ! »
À Tes Yeux, mille ans sont comme hier,
c'est un jour qui s'en va, une heure dans la nuit.
R/
TU les as balayés : ce n'est qu'un songe ;
dès le matin, c'est une herbe changeante :
elle fleurit le matin, elle change ;
le soir, elle est fanée, desséchée.
R/
Apprends-nous la vraie mesure de nos jours :
que nos cœurs pénètrent la sagesse.
Reviens, SEIGNEUR, pourquoi tarder ?
Ravise-TOI par égard pour Tes Serviteurs.
R/
Rassasie-nous de Ton Amour au matin,
que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Que vienne sur nous la Douceur du SEIGNEUR notre DIEU !
Consolide pour nous l'ouvrage de nos mains.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 9 : 7 à 9
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Maintenant, rois, comprenez, servez le SEIGNEUR avec crainte, rendez LUI votre hommage en tremblant. Alléluia. (Ps 2, 10-11)
Hérode et JÉSUS
Hérode, prince de Galilée, apprit tout ce qui se passait, et il ne savait que penser, parce que certains disaient que Jean le Baptiste était ressuscité d'entre les morts. D'autres disaient : « C'est le Prophète Élie qui est apparu. » D'autres encore : « C'est un Prophète d'autrefois qui est ressuscité. » Quant à Hérode, il disait : « Jean, je l'ai fait décapiter ; mais qui est Cet Homme dont j'entends tellement parler ? » Et il cherchait à LE voir.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Maintenant, rois, comprenez, servez le SEIGNEUR avec crainte, rendez LUI votre hommage en tremblant. Alléluia. (Ps 2, 10-11)
Hérode et JÉSUS
Hérode, prince de Galilée, apprit tout ce qui se passait, et il ne savait que penser, parce que certains disaient que Jean le Baptiste était ressuscité d'entre les morts. D'autres disaient : « C'est le Prophète Élie qui est apparu. » D'autres encore : « C'est un Prophète d'autrefois qui est ressuscité. » Quant à Hérode, il disait : « Jean, je l'ai fait décapiter ; mais qui est Cet Homme dont j'entends tellement parler ? » Et il cherchait à LE voir.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
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Nicolas
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*********
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Jeudi 25 Septembre 2014
Qui est cet homme ?
Evangile selon St Luc, chapitre 9, 7-9
Hérode, prince de Galilée, apprit tout ce qui se passait, et il ne savait que penser, parce que certains disaient que Jean le Baptiste était ressuscité d’entre les morts. D’autres disaient : « C’est le prophète Élie qui est apparu. » D’autres encore : « C’est un prophète d’autrefois qui est ressuscité. » Quant à Hérode, il disait : « Jean, je l’ai fait décapiter ; mais qui est cet homme dont j’entends tellement parler ? » Et il cherchait à le voir.
Prière d'introduction
Aujourd’hui, je vous propose de faire la méditation en communion avec toutes les personnes qui font cette méditation. Prions les uns pour les autres et demandons que notre soif, notre recherche de Dieu soit chaque fois plus grande.
Demande
Je désire, Seigneur, élever mon âme à toi. Je désire que ce temps d’oraison soit un « commerce d’amitié » avec toi (Sainte Thérèse). Je désire que ce temps dédié à toi seul soit une prise de contact avec toi, un échange entre deux amours : celui que tu me portes, et celui que j’ai pour toi. Je désire, Seigneur, te connaître chaque fois plus, et t’accueillir comme tu es, pour pouvoir répondre chaque jour, de façon plus complète et plus pleine, à cette question « Qui est cet homme ? ».
Points de réflexion
1.Il n’y a pas très longtemps, j’écoutais à nouveau le témoignage** d’André Levet.** Homme violent et criminel, qui, en prison, rencontre Jésus.
Un prêtre entre en contact avec lui, lui offre les Évangiles, livres qu’il n’a jamais eus entre les mains. Lui, qui ne connaissait pas du tout la personne de Jésus, commence à lire un chapitre après l’autre. Il ne peut plus s’arrêter, la vie de cet homme le saisit. Il est impressionné par ce Jésus qui guérit, qui est bon, et qui fait des choses merveilleuses jusqu’à ressusciter des morts.
Mais qui est ce Jésus qui écoute les besoins des personnes, et accomplit ce qu’elles désirent ? « Ne pourrait-il pas me délivrer de cette prison ? », s’écrie-t-il.
2. Oui, comme Hérode, comme André Levet, comme tant d’hommes et de femmes qui ont été mis face à face avec Jésus, nous ne pouvons pas, à notre tour, ne pas nous poser cette question : Qui est ce Jésus ?
* Qui est ce Jésus qui bouge le cœur de tellement de personnes depuis deux mille ans ?
* Et qui est ce Jésus qui aujourd’hui m’appelle, moi, à prendre ce temps de prière ?
*Qu’est-il pour moi ? Qu’a t-il fait dans ma vie ?
* Ou pourquoi ai-je besoin de lui ? Pourquoi est-ce que je « cherche à le voir » jour après jour ?
* Que m’apporte-t-il, que me donne-t-il ? Et qu’est-ce que je veux lui donner ? Et pourquoi voudrais-je lui répondre ainsi ?
Il est bon de se poser ces questions, de creuser dans notre cœur et d’y répondre aussi avec notre cœur et avec toute notre vie.
Dialogue avec le Christ
Oui, Seigneur, c’est vrai j’ai soif de toi. J’ai soif de mon Dieu parce que tout mon être tend vers toi, tend vers le Beau, vers le Bien, vers Le Bon. Parce que dans ma petitesse j’ai besoin de ta force, parce que ton amour me donne vie, parce que ton amour est ma vie. Je ne suis rien sans toi, sans ta présence en moi, sans ton amour vivant et constant. Tu m’as créé comme cela et je ne peux vivre sans amour. Et quand je m’en éloigne, combien je souffre Seigneur... et je reviens donc plus intensément vers toi, source de tout amour. Combien tu désires que le monde entier, toute ta création soit un rappel de ton amour. Seigneur, aujourd’hui, j’aimerais tant pouvoir être ce reflet. Aide-moi, et aujourd’hui « Rayonne à travers moi, ?habite en moi, ? et tous ceux que je rencontrerai ? pourront sentir ta présence auprès de moi. ?En me regardant, ils ne verront plus que toi seul, ?Seigneur ! » (Partie d’une prière du Cardinal John Henry Newman 1801-1890).
Résolution
Si tu en as besoin, choisis une attitude ou une action par laquelle tu essaieras de vivre cette attitude d’amour.
SOURCE : Catholique.org
** témoignage d’ André Levet
https://www.youtube.com/watch?v=HASAAIqDGa4
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*********
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Jeudi 25 Septembre 2014
Qui est cet homme ?
Evangile selon St Luc, chapitre 9, 7-9
Hérode, prince de Galilée, apprit tout ce qui se passait, et il ne savait que penser, parce que certains disaient que Jean le Baptiste était ressuscité d’entre les morts. D’autres disaient : « C’est le prophète Élie qui est apparu. » D’autres encore : « C’est un prophète d’autrefois qui est ressuscité. » Quant à Hérode, il disait : « Jean, je l’ai fait décapiter ; mais qui est cet homme dont j’entends tellement parler ? » Et il cherchait à le voir.
Prière d'introduction
Aujourd’hui, je vous propose de faire la méditation en communion avec toutes les personnes qui font cette méditation. Prions les uns pour les autres et demandons que notre soif, notre recherche de Dieu soit chaque fois plus grande.
Demande
Je désire, Seigneur, élever mon âme à toi. Je désire que ce temps d’oraison soit un « commerce d’amitié » avec toi (Sainte Thérèse). Je désire que ce temps dédié à toi seul soit une prise de contact avec toi, un échange entre deux amours : celui que tu me portes, et celui que j’ai pour toi. Je désire, Seigneur, te connaître chaque fois plus, et t’accueillir comme tu es, pour pouvoir répondre chaque jour, de façon plus complète et plus pleine, à cette question « Qui est cet homme ? ».
Points de réflexion
1.Il n’y a pas très longtemps, j’écoutais à nouveau le témoignage** d’André Levet.** Homme violent et criminel, qui, en prison, rencontre Jésus.
Un prêtre entre en contact avec lui, lui offre les Évangiles, livres qu’il n’a jamais eus entre les mains. Lui, qui ne connaissait pas du tout la personne de Jésus, commence à lire un chapitre après l’autre. Il ne peut plus s’arrêter, la vie de cet homme le saisit. Il est impressionné par ce Jésus qui guérit, qui est bon, et qui fait des choses merveilleuses jusqu’à ressusciter des morts.
Mais qui est ce Jésus qui écoute les besoins des personnes, et accomplit ce qu’elles désirent ? « Ne pourrait-il pas me délivrer de cette prison ? », s’écrie-t-il.
2. Oui, comme Hérode, comme André Levet, comme tant d’hommes et de femmes qui ont été mis face à face avec Jésus, nous ne pouvons pas, à notre tour, ne pas nous poser cette question : Qui est ce Jésus ?
* Qui est ce Jésus qui bouge le cœur de tellement de personnes depuis deux mille ans ?
* Et qui est ce Jésus qui aujourd’hui m’appelle, moi, à prendre ce temps de prière ?
*Qu’est-il pour moi ? Qu’a t-il fait dans ma vie ?
* Ou pourquoi ai-je besoin de lui ? Pourquoi est-ce que je « cherche à le voir » jour après jour ?
* Que m’apporte-t-il, que me donne-t-il ? Et qu’est-ce que je veux lui donner ? Et pourquoi voudrais-je lui répondre ainsi ?
Il est bon de se poser ces questions, de creuser dans notre cœur et d’y répondre aussi avec notre cœur et avec toute notre vie.
Dialogue avec le Christ
Oui, Seigneur, c’est vrai j’ai soif de toi. J’ai soif de mon Dieu parce que tout mon être tend vers toi, tend vers le Beau, vers le Bien, vers Le Bon. Parce que dans ma petitesse j’ai besoin de ta force, parce que ton amour me donne vie, parce que ton amour est ma vie. Je ne suis rien sans toi, sans ta présence en moi, sans ton amour vivant et constant. Tu m’as créé comme cela et je ne peux vivre sans amour. Et quand je m’en éloigne, combien je souffre Seigneur... et je reviens donc plus intensément vers toi, source de tout amour. Combien tu désires que le monde entier, toute ta création soit un rappel de ton amour. Seigneur, aujourd’hui, j’aimerais tant pouvoir être ce reflet. Aide-moi, et aujourd’hui « Rayonne à travers moi, ?habite en moi, ? et tous ceux que je rencontrerai ? pourront sentir ta présence auprès de moi. ?En me regardant, ils ne verront plus que toi seul, ?Seigneur ! » (Partie d’une prière du Cardinal John Henry Newman 1801-1890).
Résolution
Si tu en as besoin, choisis une attitude ou une action par laquelle tu essaieras de vivre cette attitude d’amour.
SOURCE : Catholique.org
** témoignage d’ André Levet
https://www.youtube.com/watch?v=HASAAIqDGa4
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Meditation du texte du jour
*Nicolas a écrit:Bonsoir Maud, Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Bonjour a toutes et a tous , PAIX ET JOIE et merci a toi Nicolas
la parole du jour me touche personnellement , car tout est ,vanité des vanités,tout est vanité. Tous passera mais seule la parole de Dieu demeurera , .ON dépense tellement d’énergie pour des choses intitule, pour des futilités,le lux du corps,on est insatisfait, on s'inquiète pour la richesse de ce monde, que celui qui donne la vrai bonheur , la vie éternelle, seigneur je de demande pardon , pardon ,pardon , car sans toi l'Homme n'est rien, , aide moi a t'aimer qu'à aimer les choses qui m'entraine a la mort éternelle. Tu es la vie éternelle, tu m'offre plus que les choses de ce monde , je te dis merci , prends mon cœur et rempli le de toi .merci mon Dieu. SHALOM!
Jeudi 25 Septembre 2014
De la férie
25ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A(Première lecture)
Livre de l'Ecclésiaste 1 : 2 à 11
Tout est vanité
Vanité des vanités, disait l'Ecclésiaste. Vanité des vanités, tout est vanité ! Quel profit l'homme retire-t-il de toute la peine qu'il se donne sous le soleil ? Une génération s'en va, une génération arrive, et la terre subsiste toujours. Le soleil se lève, le soleil se couche ; il se hâte de retourner à sa place, et de nouveau il se lèvera. Le vent part vers le midi, il tourne vers le nord ; il tourne et il tourne, et il recommence à tournoyer. Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est pas remplie ; dans le sens où vont les fleuves, les fleuves continuent de couler. Tout discours est fatigant, on ne peut jamais tout dire. L'œil n'a jamais fini de voir, ni l'oreille d'entendre. Ce qui a existé, c'est cela qui existera ; ce qui s'est fait, c'est cela qui se fera ; il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Y a-t-il une seule chose dont on dise : « Voilà enfin du nouveau ! » — Non, cela existait déjà dans les siècles passés. Seulement, il ne reste pas de souvenir d'autrefois ; de même, les événements futurs ne laisseront pas de souvenir après eux.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, ParisL’homme passe, DIEU restePrière de Moïse, l’envoyé de DIEU
[Psaume 89 (90), entièrement]Psaume 89 (90) : 3 et 4, 5 et 6, 12 et 13, 14 et 17abcR/ D'âge en âge, SEIGNEUR, TU as été notre refuge !
TU fais retourner l'homme à la poussière ;
TU as dit : « Retournez, fils d'Adam ! »
À Tes Yeux, mille ans sont comme hier,
c'est un jour qui s'en va, une heure dans la nuit.
R/
TU les as balayés : ce n'est qu'un songe ;
dès le matin, c'est une herbe changeante :
elle fleurit le matin, elle change ;
le soir, elle est fanée, desséchée.
R/
Apprends-nous la vraie mesure de nos jours :
que nos cœurs pénètrent la sagesse.
Reviens, SEIGNEUR, pourquoi tarder ?
Ravise-TOI par égard pour Tes Serviteurs.
R/
Rassasie-nous de Ton Amour au matin,
que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Que vienne sur nous la Douceur du SEIGNEUR notre DIEU !
Consolide pour nous l'ouvrage de nos mains.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, ParisÉvangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 9 : 7 à 9
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Maintenant, rois, comprenez, servez le SEIGNEUR avec crainte, rendez LUI votre hommage en tremblant. Alléluia. (Ps 2, 10-11)
Hérode et JÉSUS
Hérode, prince de Galilée, apprit tout ce qui se passait, et il ne savait que penser, parce que certains disaient que Jean le Baptiste était ressuscité d'entre les morts. D'autres disaient : « C'est le Prophète Élie qui est apparu. » D'autres encore : « C'est un Prophète d'autrefois qui est ressuscité. » Quant à Hérode, il disait : « Jean, je l'ai fait décapiter ; mais qui est Cet Homme dont j'entends tellement parler ? » Et il cherchait à LE voir.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, ParisÉvangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=25/09/2014
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
caillon- Avec Saint Benoit
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud, Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Vendredi 26 Septembre 2014
Saint Côme et Saint Damien ; Martyrs
IVe siècle. Deux frères médecins, morts pour la foi à Cyrrhus, près d’Alep (Syrie).
Leur culte se répandit en Occident dès le Ve siècle.
25ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
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Nicolas
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Vendredi 26 Septembre 2014
Saint Côme et Saint Damien ; Martyrs
IVe siècle. Deux frères médecins, morts pour la foi à Cyrrhus, près d’Alep (Syrie).
Leur culte se répandit en Occident dès le Ve siècle.
25ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Livre de l’Ecclésiaste 3 : 1 à 11
La vie a-t-elle un sens ?
Il y a un moment pour tout,
et un temps pour chaque chose sous le ciel :
un temps pour engendrer,
et un temps pour mourir ;
un temps pour planter,
et un temps pour arracher.
Un temps pour tuer,
et un temps pour soigner ;
un temps pour détruire,
et un temps pour construire.
Un temps pour pleurer,
et un temps pour rire ;
un temps pour gémir,
et un temps pour danser.
Un temps pour lancer des pierres,
et un temps pour les ramasser ;
un temps pour s'embrasser,
et un temps pour s'abstenir.
Un temps pour chercher,
et un temps pour perdre ;
un temps pour garder,
et un temps pour jeter.
Un temps pour déchirer,
et un temps pour recoudre ;
un temps pour se taire,
et un temps pour parler.
Un temps pour aimer,
et un temps pour haïr ;
un temps pour faire la guerre,
et un temps pour faire la paix.
Quel profit le travailleur retire-t-il de toute la peine qu'il prend ? J'ai vu toutes les occupations que DIEU donne aux hommes. Toutes les choses que DIEU a faites sont bonnes en leur temps. DIEU a mis toute la durée du temps dans l'esprit de l'homme, et pourtant celui-ci est incapable d'embrasser l'Oeuvre que DIEU a faite du début jusqu'à la fin.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre de l’Ecclésiaste 3 : 1 à 11
La vie a-t-elle un sens ?
Il y a un moment pour tout,
et un temps pour chaque chose sous le ciel :
un temps pour engendrer,
et un temps pour mourir ;
un temps pour planter,
et un temps pour arracher.
Un temps pour tuer,
et un temps pour soigner ;
un temps pour détruire,
et un temps pour construire.
Un temps pour pleurer,
et un temps pour rire ;
un temps pour gémir,
et un temps pour danser.
Un temps pour lancer des pierres,
et un temps pour les ramasser ;
un temps pour s'embrasser,
et un temps pour s'abstenir.
Un temps pour chercher,
et un temps pour perdre ;
un temps pour garder,
et un temps pour jeter.
Un temps pour déchirer,
et un temps pour recoudre ;
un temps pour se taire,
et un temps pour parler.
Un temps pour aimer,
et un temps pour haïr ;
un temps pour faire la guerre,
et un temps pour faire la paix.
Quel profit le travailleur retire-t-il de toute la peine qu'il prend ? J'ai vu toutes les occupations que DIEU donne aux hommes. Toutes les choses que DIEU a faites sont bonnes en leur temps. DIEU a mis toute la durée du temps dans l'esprit de l'homme, et pourtant celui-ci est incapable d'embrasser l'Oeuvre que DIEU a faite du début jusqu'à la fin.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Prière du roi
Du recueil de David.
[Psaume 143 (144), entièrement]
[Psaume 143 (144), entièrement]
Psaume 143 (144) : 1a et 2abc, 3 et 4
R/ Béni soit le SEIGNEUR, mon Rocher !
Béni soit le SEIGNEUR, mon Rocher !
IL est mon Allié, ma Forteresse,
ma Citadelle, CELUI qui me libère ;
IL est le Bouclier qui m'abrite.
R/
Qu'est-ce que l'homme, pour que TU le connaisses, SEIGNEUR,
le fils d'un homme, pour que TU comptes avec lui ?
L'homme est semblable à un souffle,
ses jours sont une ombre qui passe.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Béni soit le SEIGNEUR, mon Rocher !
IL est mon Allié, ma Forteresse,
ma Citadelle, CELUI qui me libère ;
IL est le Bouclier qui m'abrite.
R/
Qu'est-ce que l'homme, pour que TU le connaisses, SEIGNEUR,
le fils d'un homme, pour que TU comptes avec lui ?
L'homme est semblable à un souffle,
ses jours sont une ombre qui passe.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 9 : 18 à 22
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le FILS de l'Homme est venu pour servir, et donner Sa VIE en rançon pour la multitude. Alléluia. (Mc 10, 45)
Confession de foi de Pierre et première annonce de la Passion
Un jour, JÉSUS priait à l'écart. Comme Ses Disciples étaient là, IL les interrogea : « Pour la foule, qui suis-Je ? » Ils répondirent : « Jean Baptiste ; pour d'autres, Élie ; pour d'autres, un Prophète d'autrefois qui serait ressuscité. » JÉSUS leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-Je ? » Pierre prit la Parole et répondit : « Le MESSIE de DIEU. » Et JÉSUS leur défendit vivement de le révéler à personne, en expliquant : « Il faut que le FILS de l'Homme souffre beaucoup, qu'IL soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu'IL soit tué, et que, le troisième jour, IL RESSUSCITE. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le FILS de l'Homme est venu pour servir, et donner Sa VIE en rançon pour la multitude. Alléluia. (Mc 10, 45)
Confession de foi de Pierre et première annonce de la Passion
Un jour, JÉSUS priait à l'écart. Comme Ses Disciples étaient là, IL les interrogea : « Pour la foule, qui suis-Je ? » Ils répondirent : « Jean Baptiste ; pour d'autres, Élie ; pour d'autres, un Prophète d'autrefois qui serait ressuscité. » JÉSUS leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-Je ? » Pierre prit la Parole et répondit : « Le MESSIE de DIEU. » Et JÉSUS leur défendit vivement de le révéler à personne, en expliquant : « Il faut que le FILS de l'Homme souffre beaucoup, qu'IL soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu'IL soit tué, et que, le troisième jour, IL RESSUSCITE. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Vendredi 26 Septembre 2014
Confession de foi de Pierre et première annonce de la Passion
Evangile selon St Luc, chapitre 9, 18-22
Un jour, Jésus priait à l’écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Pour la foule, qui suis-je ? » Ils répondirent : « Jean Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un prophète d’autrefois qui serait ressuscité. » Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre prit la parole et répondit : « Le Messie de Dieu. » Et Jésus leur défendit vivement de le révéler à personne, en expliquant : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »
Prière d'introduction
Dieu tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre, tu t’es fait tout petit, tu as pris notre condition humaine en Jésus-Christ, à l’exception du péché. Tu as voulu demeurer discret, pour nous montrer que la mesure de ta gloire de Père est l’humilité de Jésus.
Demande
Donne-moi, Seigneur Jésus, de te connaître en vérité, et d’en assumer les conséquences, avec honnêteté, courage et humilité. Fais-moi voir ton véritable visage d’amour, à travers les exigences de l’Évangile, et fortifie mon cœur, afin que je te suive là où tu me conduis. À travers les épreuves de cette vie, fortifie ma foi en ta divinité, car c’est toi qui vis et règnes, avec le Père, dans le Saint Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.
Points de réflexion
1.« Pour la foule, qui suis-je ? »
L’opinion de la foule au sujet de Jésus, rapportée par les disciples à l’issue de leur mission et de la multiplication des pains, nous montre un reflet trouble du visage de notre Seigneur, comme un résultat de sondage sur une vérité qui dépasse la simple capacité de l’intelligence humaine.
De manière subtile et discrète, Jésus se donne à connaître comme Messie de Dieu, mais il évite habilement l’inversion des réalités révélées : ce n’est pas la glorieuse humanité qui devra être adorée en lui, mais sa divinité, humble et cachée, qui sera à vénérer et dont les caractéristiques seront à imiter.
La foule avait mis son espérance en un Messie glorieux, populaire, couronné de succès, pour rétablir l’honneur du peuple.
Avec Pierre, nous avons bien compris que le royaume, que Jésus annonce, n’est pas de ce monde : sa mission vise à rétablir les droits, l’honneur et la gloire de Dieu.
Oui, Jésus est le Messie de Dieu, mais avons-nous saisi les conséquences de cette vérité ?
2. « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup ».
La souffrance que Jésus annonce correspond aussi à un choix qu’il fait. Si Jésus renonce aux gloires humaines, c’est pour nous apprendre que sa divinité est justement à l’opposé des biens temporels. Pour être vraiment divin, son pouvoir n’a pas besoin du soutien de ce monde ; c’est plutôt le monde qui a besoin du soutien de Dieu ! C’est ce qu’exprime de manière subtilement ironique le livre de l’Ecclésiaste : il y a un temps pour tout et pour son contraire, et, en fin de compte, tout est vanité.
Traduit en langage classique, le monde est éphémère, contingent : Dieu seul est nécessaire et son œuvre d’amour subsiste éternellement.
Dans cette optique, la messianité de Jésus ne dépend ni de l’opinion publique, ni du pouvoir politique, ni des richesses de ce monde, car tout cela est passager. Jésus en veut être libéré, affranchi ; il ne reste pas prisonnier des attaches de ce monde. Il donne sa vie, pour le rachat du monde de l’emprise d’esprits rebelles, comme ceux des anciens, des chefs et des scribes.
3. « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
. Cette question n’est pas adressée à un groupe indistinct de disciples, ni à Pierre tout seul, qui a pourtant un rôle semblable à celui de « porte parole ».
Elle est adressée à toi, lecteur de l’Évangile, âme appelée par le Christ, aimée par Dieu. Qui est Dieu pour toi ? Qui est Jésus dans ta vie ?
Si Jésus est une figure historique du passé, notre croyance n’est pas une foi vivante, mais une idéologie morte, parmi d’autres, dans le cimetière des théories qui veulent révolutionner le monde...
Si Jésus est le Messie de Dieu, il l’est pour toute l’histoire de l’humanité ; son « être messie » n’est pas « momentané », mais présence perpétuelle, pour chacun, comme le soleil qui luit sur toute la prairie et qui impacte pourtant chaque brin d’herbe individuellement. Qui es-tu pour moi, Jésus ? De quoi me sauves-tu ?
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, dans ma recherche pour te connaître, donne-moi d’entendre ton vrai nom résonner en mon cœur, montre-moi ton visage, donne-moi surtout de refléter ton visage par mon témoignage de vie. Embaume mon âme de ta douce parole, pour qu’elle me devienne familière, réflexe spontané dans mes pensées, mes conversations, mes préférences, mes attentes, mes choix.
Résolution
Aujourd’hui, je porterai un regard bienveillant envers toute personne que je rencontrerai sur mon chemin.
SOURCE : Catholique.org
Pierre dit à Jésus " Tu es le Messie "
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Vendredi 26 Septembre 2014
Confession de foi de Pierre et première annonce de la Passion
Evangile selon St Luc, chapitre 9, 18-22
Un jour, Jésus priait à l’écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Pour la foule, qui suis-je ? » Ils répondirent : « Jean Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un prophète d’autrefois qui serait ressuscité. » Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre prit la parole et répondit : « Le Messie de Dieu. » Et Jésus leur défendit vivement de le révéler à personne, en expliquant : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »
Prière d'introduction
Dieu tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre, tu t’es fait tout petit, tu as pris notre condition humaine en Jésus-Christ, à l’exception du péché. Tu as voulu demeurer discret, pour nous montrer que la mesure de ta gloire de Père est l’humilité de Jésus.
Demande
Donne-moi, Seigneur Jésus, de te connaître en vérité, et d’en assumer les conséquences, avec honnêteté, courage et humilité. Fais-moi voir ton véritable visage d’amour, à travers les exigences de l’Évangile, et fortifie mon cœur, afin que je te suive là où tu me conduis. À travers les épreuves de cette vie, fortifie ma foi en ta divinité, car c’est toi qui vis et règnes, avec le Père, dans le Saint Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.
Points de réflexion
1.« Pour la foule, qui suis-je ? »
L’opinion de la foule au sujet de Jésus, rapportée par les disciples à l’issue de leur mission et de la multiplication des pains, nous montre un reflet trouble du visage de notre Seigneur, comme un résultat de sondage sur une vérité qui dépasse la simple capacité de l’intelligence humaine.
De manière subtile et discrète, Jésus se donne à connaître comme Messie de Dieu, mais il évite habilement l’inversion des réalités révélées : ce n’est pas la glorieuse humanité qui devra être adorée en lui, mais sa divinité, humble et cachée, qui sera à vénérer et dont les caractéristiques seront à imiter.
La foule avait mis son espérance en un Messie glorieux, populaire, couronné de succès, pour rétablir l’honneur du peuple.
Avec Pierre, nous avons bien compris que le royaume, que Jésus annonce, n’est pas de ce monde : sa mission vise à rétablir les droits, l’honneur et la gloire de Dieu.
Oui, Jésus est le Messie de Dieu, mais avons-nous saisi les conséquences de cette vérité ?
2. « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup ».
La souffrance que Jésus annonce correspond aussi à un choix qu’il fait. Si Jésus renonce aux gloires humaines, c’est pour nous apprendre que sa divinité est justement à l’opposé des biens temporels. Pour être vraiment divin, son pouvoir n’a pas besoin du soutien de ce monde ; c’est plutôt le monde qui a besoin du soutien de Dieu ! C’est ce qu’exprime de manière subtilement ironique le livre de l’Ecclésiaste : il y a un temps pour tout et pour son contraire, et, en fin de compte, tout est vanité.
Traduit en langage classique, le monde est éphémère, contingent : Dieu seul est nécessaire et son œuvre d’amour subsiste éternellement.
Dans cette optique, la messianité de Jésus ne dépend ni de l’opinion publique, ni du pouvoir politique, ni des richesses de ce monde, car tout cela est passager. Jésus en veut être libéré, affranchi ; il ne reste pas prisonnier des attaches de ce monde. Il donne sa vie, pour le rachat du monde de l’emprise d’esprits rebelles, comme ceux des anciens, des chefs et des scribes.
3. « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
. Cette question n’est pas adressée à un groupe indistinct de disciples, ni à Pierre tout seul, qui a pourtant un rôle semblable à celui de « porte parole ».
Elle est adressée à toi, lecteur de l’Évangile, âme appelée par le Christ, aimée par Dieu. Qui est Dieu pour toi ? Qui est Jésus dans ta vie ?
Si Jésus est une figure historique du passé, notre croyance n’est pas une foi vivante, mais une idéologie morte, parmi d’autres, dans le cimetière des théories qui veulent révolutionner le monde...
Si Jésus est le Messie de Dieu, il l’est pour toute l’histoire de l’humanité ; son « être messie » n’est pas « momentané », mais présence perpétuelle, pour chacun, comme le soleil qui luit sur toute la prairie et qui impacte pourtant chaque brin d’herbe individuellement. Qui es-tu pour moi, Jésus ? De quoi me sauves-tu ?
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, dans ma recherche pour te connaître, donne-moi d’entendre ton vrai nom résonner en mon cœur, montre-moi ton visage, donne-moi surtout de refléter ton visage par mon témoignage de vie. Embaume mon âme de ta douce parole, pour qu’elle me devienne familière, réflexe spontané dans mes pensées, mes conversations, mes préférences, mes attentes, mes choix.
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Pierre dit à Jésus " Tu es le Messie "
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Samedi 27 Septembre 2014
Pas de gloire sans croix
Evangile selon St Luc, chapitre 9, 43-45
Comme tout le monde était dans l’admiration devant tout ce que faisait Jésus, il dit à ses disciples : « Mettez-vous bien en tête ce que je vous dis là : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. » Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles, elles restaient voilées pour eux, si bien qu’ils n’en saisissaient pas le sens, et ils avaient peur de l’interroger sur ces paroles.
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, je viens à toi en ce début de journée, pour te confier tout mon être ainsi que tout ce que je ferai. Je me remets entre tes mains. Je te demande de venir dans mon cœur, afin de faire grandir en moi les vertus de foi pour croire toujours en toi, d’espérance pour avoir une plus grande confiance en toi et de charité pour t’aimer davantage.
Demande
Seigneur aide-moi à prendre ma croix chaque jour et à te suivre.
Points de réflexion
1.Prendre sa croix.
Tout le monde admirait le Christ, tout le monde était stupéfait de ce qu’il faisait. Cependant, Jésus se rendait bien compte que la foule le suivait parce qu’il faisait des miracles, parce qu’il les guérissait de leur maladie et leur donnait de quoi manger. Il savait très bien que, dans quelque temps, lorsqu’il serait livré aux juifs, il n’y aurait plus personne.
Tout le monde est capable de le suivre quand c’est facile, mais quand il s’agit de souffrir il n’y a plus personne. C’est pour cela que Jésus dit à ses disciples : « Mettez-vous bien en tête ce que je vous dis là : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ».
Il les prévient que cette admiration de la foule est passagère et qu’être ses apôtres ne veut pas dire être acclamé, mais qu’il va falloir souffrir. Plus tard il leur redira : « celui qui veut être mon disciple qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. »
Cet avertissement est valable aussi pour nous ; être chrétiens signifie suivre le Christ, pas seulement sur le mont Tabor, lors de la Transfiguration, mais aussi sur le Golgotha pour être crucifié avec Jésus.
Ne nous étonnons donc pas si nous trouvons des difficultés sur notre chemin, car cela fait partie de la vie de tout homme et encore plus de celle du chrétien, qui va à contre-courant. Toutefois ne nous décourageons pas car le Christ sera toujours à côté de nous, pour nous donner la force de continuer à avancer.
2. Incompréhension.
Cet Évangile nous fait part aussi de l’incompréhension des apôtres et de leur peur de demander à Jésus des explications. Il est vrai que, pour le moment, les apôtres n’avaient vu jusqu’à ce moment que le triomphe du Christ et que, pour eux, le Messie ne pouvait se montrer que sous un jour de gloire.
Un Messie souffrant ne pouvait pas être conçu dans la tête des disciples. C’est seulement après la Résurrection qu’ils comprendront le sens des paroles de Jésus. Il peut nous arriver aussi de ne pas comprendre le sens de la souffrance personnelle ou celle de ceux qui nous entourent, alors, au lieu de regarder le Seigneur, nous nous refermons sur nous-mêmes.
Ouvrons donc notre cœur et contemplons le Christ qui, il est vrai, n’a pas enlevé la souffrance, mais est mort sur la croix pour lui donner un sens de rédemption.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, tu es venu sur terre pour nous sauver du péché. Tu as accepté de mourir sur la croix pour donner un sens à notre souffrance. Seigneur, aide-moi à comprendre qu’il n’y a pas de résurrection sans croix, mais aussi que toute croix, avec toi, conduit à la gloire de la résurrection.
Résolution
Accepter toutes les difficultés que je rencontrerai pendant la journée et les offrir au Seigneur pour la conversion des pécheurs.
SOURCE : Catholique.org
Prendre sa Croix
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Samedi 27 Septembre 2014
Pas de gloire sans croix
Evangile selon St Luc, chapitre 9, 43-45
Comme tout le monde était dans l’admiration devant tout ce que faisait Jésus, il dit à ses disciples : « Mettez-vous bien en tête ce que je vous dis là : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. » Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles, elles restaient voilées pour eux, si bien qu’ils n’en saisissaient pas le sens, et ils avaient peur de l’interroger sur ces paroles.
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, je viens à toi en ce début de journée, pour te confier tout mon être ainsi que tout ce que je ferai. Je me remets entre tes mains. Je te demande de venir dans mon cœur, afin de faire grandir en moi les vertus de foi pour croire toujours en toi, d’espérance pour avoir une plus grande confiance en toi et de charité pour t’aimer davantage.
Demande
Seigneur aide-moi à prendre ma croix chaque jour et à te suivre.
Points de réflexion
1.Prendre sa croix.
Tout le monde admirait le Christ, tout le monde était stupéfait de ce qu’il faisait. Cependant, Jésus se rendait bien compte que la foule le suivait parce qu’il faisait des miracles, parce qu’il les guérissait de leur maladie et leur donnait de quoi manger. Il savait très bien que, dans quelque temps, lorsqu’il serait livré aux juifs, il n’y aurait plus personne.
Tout le monde est capable de le suivre quand c’est facile, mais quand il s’agit de souffrir il n’y a plus personne. C’est pour cela que Jésus dit à ses disciples : « Mettez-vous bien en tête ce que je vous dis là : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ».
Il les prévient que cette admiration de la foule est passagère et qu’être ses apôtres ne veut pas dire être acclamé, mais qu’il va falloir souffrir. Plus tard il leur redira : « celui qui veut être mon disciple qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. »
Cet avertissement est valable aussi pour nous ; être chrétiens signifie suivre le Christ, pas seulement sur le mont Tabor, lors de la Transfiguration, mais aussi sur le Golgotha pour être crucifié avec Jésus.
Ne nous étonnons donc pas si nous trouvons des difficultés sur notre chemin, car cela fait partie de la vie de tout homme et encore plus de celle du chrétien, qui va à contre-courant. Toutefois ne nous décourageons pas car le Christ sera toujours à côté de nous, pour nous donner la force de continuer à avancer.
2. Incompréhension.
Cet Évangile nous fait part aussi de l’incompréhension des apôtres et de leur peur de demander à Jésus des explications. Il est vrai que, pour le moment, les apôtres n’avaient vu jusqu’à ce moment que le triomphe du Christ et que, pour eux, le Messie ne pouvait se montrer que sous un jour de gloire.
Un Messie souffrant ne pouvait pas être conçu dans la tête des disciples. C’est seulement après la Résurrection qu’ils comprendront le sens des paroles de Jésus. Il peut nous arriver aussi de ne pas comprendre le sens de la souffrance personnelle ou celle de ceux qui nous entourent, alors, au lieu de regarder le Seigneur, nous nous refermons sur nous-mêmes.
Ouvrons donc notre cœur et contemplons le Christ qui, il est vrai, n’a pas enlevé la souffrance, mais est mort sur la croix pour lui donner un sens de rédemption.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, tu es venu sur terre pour nous sauver du péché. Tu as accepté de mourir sur la croix pour donner un sens à notre souffrance. Seigneur, aide-moi à comprendre qu’il n’y a pas de résurrection sans croix, mais aussi que toute croix, avec toi, conduit à la gloire de la résurrection.
Résolution
Accepter toutes les difficultés que je rencontrerai pendant la journée et les offrir au Seigneur pour la conversion des pécheurs.
SOURCE : Catholique.org
Prendre sa Croix
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud, Bonjour Lumen,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Samedi 27 Septembre 2014
Saint Vincent de Paul ; Prêtre
Mort en 1660. Grand apôtre de la charité, fondateur des Prêtres de la Mission, des filles de la charité et des Équipes Saint-Vincent. Canonisé en 1737.
25ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=27/09/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Samedi 27 Septembre 2014
Saint Vincent de Paul ; Prêtre
Mort en 1660. Grand apôtre de la charité, fondateur des Prêtres de la Mission, des filles de la charité et des Équipes Saint-Vincent. Canonisé en 1737.
25ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
(Première lecture)
Livre de l’Ecclésiaste 11 : 9 à 10 ; 12: 1 à 8
Tout passe, mais DIEU nous demandera des comptes
Réjouis-toi, jeune homme, dans ton adolescence, et sois heureux aux jours de ta jeunesse. Suis les sentiers de ton cœur et les désirs de tes yeux ! Mais sache que pour tout cela DIEU t'appellera au jugement. Éloigne de ton cœur le chagrin, écarte de ta chair la souffrance ! Car l'adolescence et le printemps de la vie sont vanité.
Souviens-toi de ton CRÉATEUR, aux jours de ta jeunesse, avant que viennent les jours mauvais, et qu'approchent les années dont tu diras :« Je ne les aime pas » ; avant que s'obscurcissent le soleil et la lumière, la lune et les étoiles, et que les nuages reviennent encore après la pluie ; au jour où tremblent les gardiens de la maison, où se courbent les hommes vigoureux ; où les femmes, l'une après l'autre, cessent de moudre, où le jour baisse aux fenêtres ; quand la porte est fermée sur la rue, quand s'éteint la voix de la meule, quand s'arrête le chant de l'oiseau, et quand se taisent les chansons ; lorsqu'on redoute la montée et qu'on a des frayeurs en chemin ; lorsque l'amandier s'épanouit, que la sauterelle s'alourdit, et que le câprier laisse échapper son fruit ; lorsque l'homme s'en va vers sa maison d'éternité, et que les pleureurs sont déjà au coin de la rue ; avant que le fil d'argent se détache, que la lampe d'or se brise, que la cruche se casse à la fontaine, que la poulie se fende sur le puits ; et que la poussière retourne à la terre comme elle en vint, et le Souffle à DIEU qui l'a donné.
Vanité des vanités, disait l'Ecclésiaste, tout est vanité !
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre de l’Ecclésiaste 11 : 9 à 10 ; 12: 1 à 8
Tout passe, mais DIEU nous demandera des comptes
Réjouis-toi, jeune homme, dans ton adolescence, et sois heureux aux jours de ta jeunesse. Suis les sentiers de ton cœur et les désirs de tes yeux ! Mais sache que pour tout cela DIEU t'appellera au jugement. Éloigne de ton cœur le chagrin, écarte de ta chair la souffrance ! Car l'adolescence et le printemps de la vie sont vanité.
Souviens-toi de ton CRÉATEUR, aux jours de ta jeunesse, avant que viennent les jours mauvais, et qu'approchent les années dont tu diras :« Je ne les aime pas » ; avant que s'obscurcissent le soleil et la lumière, la lune et les étoiles, et que les nuages reviennent encore après la pluie ; au jour où tremblent les gardiens de la maison, où se courbent les hommes vigoureux ; où les femmes, l'une après l'autre, cessent de moudre, où le jour baisse aux fenêtres ; quand la porte est fermée sur la rue, quand s'éteint la voix de la meule, quand s'arrête le chant de l'oiseau, et quand se taisent les chansons ; lorsqu'on redoute la montée et qu'on a des frayeurs en chemin ; lorsque l'amandier s'épanouit, que la sauterelle s'alourdit, et que le câprier laisse échapper son fruit ; lorsque l'homme s'en va vers sa maison d'éternité, et que les pleureurs sont déjà au coin de la rue ; avant que le fil d'argent se détache, que la lampe d'or se brise, que la cruche se casse à la fontaine, que la poulie se fende sur le puits ; et que la poussière retourne à la terre comme elle en vint, et le Souffle à DIEU qui l'a donné.
Vanité des vanités, disait l'Ecclésiaste, tout est vanité !
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
L’homme passe, DIEU reste
Prière de Moïse, l’envoyé de DIEU
[Psaume 89 (90), entièrement]
[Psaume 89 (90), entièrement]
Psaume 89 (90) : 3 et 4, 5 et 6, 12 et 13, 14 et 17abc
R/ D'âge en âge, SEIGNEUR, TU as été notre refuge !
TU fais retourner l'homme à la poussière ;
TU as dit : « Retournez, fils d'Adam ! »
À Tes Yeux, mille ans sont comme hier,
c'est un jour qui s'en va, une heure dans la nuit.
R/
TU les as balayés : ce n'est qu'un songe ;
dès le matin, c'est une herbe changeante :
elle fleurit le matin, elle change ;
le soir, elle est fanée, desséchée.
R/
Apprends-nous la vraie mesure de nos jours :
que nos cœurs pénètrent la sagesse.
Reviens, SEIGNEUR, pourquoi tarder ?
Ravise-TOI par égard pour Tes Serviteurs.
R/
Rassasie-nous de Ton AMOUR au matin,
que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Que vienne sur nous la Douceur du SEIGNEUR notre DIEU !
Consolide pour nous l'ouvrage de nos mains.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
TU fais retourner l'homme à la poussière ;
TU as dit : « Retournez, fils d'Adam ! »
À Tes Yeux, mille ans sont comme hier,
c'est un jour qui s'en va, une heure dans la nuit.
R/
TU les as balayés : ce n'est qu'un songe ;
dès le matin, c'est une herbe changeante :
elle fleurit le matin, elle change ;
le soir, elle est fanée, desséchée.
R/
Apprends-nous la vraie mesure de nos jours :
que nos cœurs pénètrent la sagesse.
Reviens, SEIGNEUR, pourquoi tarder ?
Ravise-TOI par égard pour Tes Serviteurs.
R/
Rassasie-nous de Ton AMOUR au matin,
que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Que vienne sur nous la Douceur du SEIGNEUR notre DIEU !
Consolide pour nous l'ouvrage de nos mains.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 9 : 43b à 45
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. JÉSUS CHRIST, notre SAUVEUR, a détruit la mort, IL a fait resplendir la VIE par Son Évangile. Alléluia. (2 Tm 1, 10)
Deuxième annonce de la Passion
Comme tout le monde était dans l'admiration devant tout ce que faisait JÉSUS, IL dit à Ses Disciples : « Mettez-vous bien en tête ce que Je vous dis là : le FILS de l'Homme va être livré aux mains des hommes. » Mais les Disciples ne comprenaient pas Ces Paroles, elles restaient voilées pour eux, si bien qu'ils n'en saisissaient pas le sens, et ils avaient peur de L'interroger sur Ces Paroles.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. JÉSUS CHRIST, notre SAUVEUR, a détruit la mort, IL a fait resplendir la VIE par Son Évangile. Alléluia. (2 Tm 1, 10)
Deuxième annonce de la Passion
Comme tout le monde était dans l'admiration devant tout ce que faisait JÉSUS, IL dit à Ses Disciples : « Mettez-vous bien en tête ce que Je vous dis là : le FILS de l'Homme va être livré aux mains des hommes. » Mais les Disciples ne comprenaient pas Ces Paroles, elles restaient voilées pour eux, si bien qu'ils n'en saisissaient pas le sens, et ils avaient peur de L'interroger sur Ces Paroles.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Merci Manuela
*
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Dimanche 28 Septembre 2014
Se convertir non en paroles, mais en actes
Evangile selon St Matthieu, chapitre 21, 28-32
Jésus disait aux chefs des prêtres et aux anciens : « Que pensez-vous de ceci ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : ’Mon enfant, va travailler aujourd’hui à ma vigne.’ Celui-ci répondit : ’Je ne veux pas.’ Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla. Abordant le second, le père lui dit la même chose. Celui-ci répondit : ’Oui, Seigneur !’ et il n’y alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier ».
Prière d'introduction
Ta parole est la lumière de mes pas, la lampe de ma route. Je l’ai juré, je tiendrai mon serment, j’observerai tes justes décisions. J’ai vraiment trop souffert, Seigneur ; fais-moi vivre selon ta parole. Accepte en offrande ma prière, Seigneur : apprends-moi tes décisions. A tout instant j’expose ma vie : je n’oublie rien de ta loi. Des impies me tendent un piège : je ne dévie pas de tes préceptes. Tes exigences resteront mon héritage, la joie de mon cœur. Mon cœur incline à pratiquer tes commandements : c’est à jamais ma récompense. Je hais les cœurs partagés ; j’aime ta loi. Toi, mon abri, mon bouclier ! J’espère en ta parole (Psaume 118, 105-114).
Demande
Seigneur, inscris ta loi en mon cœur, afin que je reconnaisse ta volonté en toute décision que je dois prendre et que je l’accueille avec joie. Donne-moi de rentrer pleinement dans ton royaume, dans toutes les facettes de ma vie.
Points de réflexion
1.Les deux frères.
Jésus s’adresse aux chefs des prêtres et aux anciens dans un contexte très polémique, car il venait de chasser les vendeurs du Temple : les autorités sont indignées par ce geste. Ceux qui prétendaient être irréprochables devant Dieurejettent l’appel de Dieu à la conversion. Jésus y perçoit la morsure diabolique.
C’est pour cela que, par trois paraboles, il lance un dernier appel qui nous concerne tous : les deux fils, les vignerons homicides et le festin des noces. Les deux fils représentent deux attitudes devant l’appel du Seigneur : depuis la perspective des prêtres du Temple, le « non » provient des pécheurs, des impies, des païens. « Je ne veux pas » est en effet le discours du tentateur d’Eden et de tous ceux qui, depuis Adam, lui ont obéi. Le « oui Seigneur », en revanche, est la réponse pour laquelle ils ont opté.
Or, la perspective qui compte n’est pas celle du fils ayant dit « oui », mais celle du Père.
Les deux fils sont avant tout frères, solidaires dans le bien et dans le mal. La vigne, image biblique pour Israël, est destinée aux deux : en cette vie sur terre, Dieu confie à chacun une mission. Et moi, au lieu de critiquer mon frère, est-ce que j’accomplis vraiment ma mission ?
2. La volonté du Père.
En tant que chrétien catholique, on croit éviter l’hypocrisie d’un oui prononcé en paroles et rétracté dans les faits.
Mais qu’arrive-t-il du oui d’un sacrement reçu ?
la confirmation, le mariage, le baptême d’un enfant ?, engagé envers Dieu pour toute la vie ?
Lorsqu’une épreuve arrive, quel sera le réflexe ? Se révolter contre Dieu ou s’enfouir dans la relaxation du yoga (dit « chrétien »), voir le psychiatre, consulter une voyante ?
Ou alors, lorsque Dieu me demande un fils, dans le cadre d’une vocation religieuse, quelle est ma réaction ?
« Il doit d’abord faire une prépa, étudier la médecine... il est trop jeune pour décider ». Qui s’occupe alors de la vigne du Seigneur ?
Le « oui » n’est jamais un acquis. Le « non » n’est pas définitif non plus, tant que dure la vie sur terre. Le oui est à renouveler tous les jours et s’il ne se traduit pas en actes, il se transforme en non.
Le non jette l’âme dans les ténèbres, mais en elles peut se réveiller la soif de la lumière. Ce qui compte est de se convertir, de recevoir et d’assimiler la lumière de la volonté de Dieu. Où en est-il, mon oui au Seigneur ?
3. Le Royaume de Dieu.
Jésus est venu annoncer le Royaume de Dieu, c’est-à-dire le domaine où est mise en œuvre la volonté du législateur. Or Jésus précisera que ce Royaume n’est pas de ce monde, ce qui excède la conception qu’en avaient eu les responsables religieux. La Loi et le Temple ne constituent pas en eux-mêmes le Royaume de Dieu. La justice extérieure cache parfois un endurcissement de cœur à l’égard du père.
L’appartenance au Royaume ne se réduit pas à une adhésion formelle, même si elle ne saurait s’en passer ? il faut bien appeler au baptême comme signe qui rend effective la conversion ? mais elle traverse la dimension extérieure de la vie pour pénétrer plus en profondeur dans la personne : il s’agit de l’adhésion spirituelle de la volonté et du cœur. Et cela est à la portée de tout le monde, y compris des pécheurs, publicains, des païens.
Dieu qui parle à nos pensées les plus intimes. Puissions-nous, avec la grâce de Dieu, correspondre en esprit, en actes et en vérité, à notre option de vie chrétienne !
Dialogue avec le Christ
Jésus, en ton humanité tu assumes les réponses des deux fils, pour racheter par ton obéissance jusqu’à mourir sur la croix, le non du genre humain. Tu es venu pour réconcilier, non pour condamner. Puisse ta Parole attendrir nos cœurs endurcis, sûrs du propre salut. C’est toi notre salut, notre voie, vérité et vie. Viens nous sauver de la paralysie à l’égard de la volonté du Père, viens, Seigneur Jésus.
Résolution
Aujourd’hui je veux être plus attentif à la voix de Dieu dans mon cœur.
SOURCE : Catholique.org
*
Bonjour Nicolas
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****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Dimanche 28 Septembre 2014
Se convertir non en paroles, mais en actes
Evangile selon St Matthieu, chapitre 21, 28-32
Jésus disait aux chefs des prêtres et aux anciens : « Que pensez-vous de ceci ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : ’Mon enfant, va travailler aujourd’hui à ma vigne.’ Celui-ci répondit : ’Je ne veux pas.’ Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla. Abordant le second, le père lui dit la même chose. Celui-ci répondit : ’Oui, Seigneur !’ et il n’y alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier ».
Prière d'introduction
Ta parole est la lumière de mes pas, la lampe de ma route. Je l’ai juré, je tiendrai mon serment, j’observerai tes justes décisions. J’ai vraiment trop souffert, Seigneur ; fais-moi vivre selon ta parole. Accepte en offrande ma prière, Seigneur : apprends-moi tes décisions. A tout instant j’expose ma vie : je n’oublie rien de ta loi. Des impies me tendent un piège : je ne dévie pas de tes préceptes. Tes exigences resteront mon héritage, la joie de mon cœur. Mon cœur incline à pratiquer tes commandements : c’est à jamais ma récompense. Je hais les cœurs partagés ; j’aime ta loi. Toi, mon abri, mon bouclier ! J’espère en ta parole (Psaume 118, 105-114).
Demande
Seigneur, inscris ta loi en mon cœur, afin que je reconnaisse ta volonté en toute décision que je dois prendre et que je l’accueille avec joie. Donne-moi de rentrer pleinement dans ton royaume, dans toutes les facettes de ma vie.
Points de réflexion
1.Les deux frères.
Jésus s’adresse aux chefs des prêtres et aux anciens dans un contexte très polémique, car il venait de chasser les vendeurs du Temple : les autorités sont indignées par ce geste. Ceux qui prétendaient être irréprochables devant Dieurejettent l’appel de Dieu à la conversion. Jésus y perçoit la morsure diabolique.
C’est pour cela que, par trois paraboles, il lance un dernier appel qui nous concerne tous : les deux fils, les vignerons homicides et le festin des noces. Les deux fils représentent deux attitudes devant l’appel du Seigneur : depuis la perspective des prêtres du Temple, le « non » provient des pécheurs, des impies, des païens. « Je ne veux pas » est en effet le discours du tentateur d’Eden et de tous ceux qui, depuis Adam, lui ont obéi. Le « oui Seigneur », en revanche, est la réponse pour laquelle ils ont opté.
Or, la perspective qui compte n’est pas celle du fils ayant dit « oui », mais celle du Père.
Les deux fils sont avant tout frères, solidaires dans le bien et dans le mal. La vigne, image biblique pour Israël, est destinée aux deux : en cette vie sur terre, Dieu confie à chacun une mission. Et moi, au lieu de critiquer mon frère, est-ce que j’accomplis vraiment ma mission ?
2. La volonté du Père.
En tant que chrétien catholique, on croit éviter l’hypocrisie d’un oui prononcé en paroles et rétracté dans les faits.
Mais qu’arrive-t-il du oui d’un sacrement reçu ?
la confirmation, le mariage, le baptême d’un enfant ?, engagé envers Dieu pour toute la vie ?
Lorsqu’une épreuve arrive, quel sera le réflexe ? Se révolter contre Dieu ou s’enfouir dans la relaxation du yoga (dit « chrétien »), voir le psychiatre, consulter une voyante ?
Ou alors, lorsque Dieu me demande un fils, dans le cadre d’une vocation religieuse, quelle est ma réaction ?
« Il doit d’abord faire une prépa, étudier la médecine... il est trop jeune pour décider ». Qui s’occupe alors de la vigne du Seigneur ?
Le « oui » n’est jamais un acquis. Le « non » n’est pas définitif non plus, tant que dure la vie sur terre. Le oui est à renouveler tous les jours et s’il ne se traduit pas en actes, il se transforme en non.
Le non jette l’âme dans les ténèbres, mais en elles peut se réveiller la soif de la lumière. Ce qui compte est de se convertir, de recevoir et d’assimiler la lumière de la volonté de Dieu. Où en est-il, mon oui au Seigneur ?
3. Le Royaume de Dieu.
Jésus est venu annoncer le Royaume de Dieu, c’est-à-dire le domaine où est mise en œuvre la volonté du législateur. Or Jésus précisera que ce Royaume n’est pas de ce monde, ce qui excède la conception qu’en avaient eu les responsables religieux. La Loi et le Temple ne constituent pas en eux-mêmes le Royaume de Dieu. La justice extérieure cache parfois un endurcissement de cœur à l’égard du père.
L’appartenance au Royaume ne se réduit pas à une adhésion formelle, même si elle ne saurait s’en passer ? il faut bien appeler au baptême comme signe qui rend effective la conversion ? mais elle traverse la dimension extérieure de la vie pour pénétrer plus en profondeur dans la personne : il s’agit de l’adhésion spirituelle de la volonté et du cœur. Et cela est à la portée de tout le monde, y compris des pécheurs, publicains, des païens.
Dieu qui parle à nos pensées les plus intimes. Puissions-nous, avec la grâce de Dieu, correspondre en esprit, en actes et en vérité, à notre option de vie chrétienne !
Dialogue avec le Christ
Jésus, en ton humanité tu assumes les réponses des deux fils, pour racheter par ton obéissance jusqu’à mourir sur la croix, le non du genre humain. Tu es venu pour réconcilier, non pour condamner. Puisse ta Parole attendrir nos cœurs endurcis, sûrs du propre salut. C’est toi notre salut, notre voie, vérité et vie. Viens nous sauver de la paralysie à l’égard de la volonté du Père, viens, Seigneur Jésus.
Résolution
Aujourd’hui je veux être plus attentif à la voix de Dieu dans mon cœur.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud, Bonjour Lumen,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Dimanche 28 Août 2014
26ième Dimanche du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Lien :
http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/en-marche-vers-dimanche-26e-dimanche-ordinaire-a-integrale-des-lectures/00088105
Vu sur :
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Nicolas
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26ième Dimanche du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Livre d’Ezékiel 18 : 25 à 28
DIEU nous appelle chaque jour à nous convertir
Parole du SEIGNEUR TOUT-PUISSANT : Je ne désire pas la mort du méchant, et pourtant vous dites : « La Conduite du SEIGNEUR est étrange. » Écoutez donc, fils d'Israël : est-ce Ma Conduite qui est étrange ? N'est-ce pas plutôt la vôtre ? Si le juste se détourne de sa justice, se pervertit, et meurt dans cet état, c'est à cause de sa perversité qu'il mourra. Mais si le méchant se détourne de sa méchanceté pour pratiquer le droit et la justice, il sauvera sa vie. Parce qu'il a ouvert les yeux, parce qu'il s'est détourné de ses fautes, il ne mourra pas, il vivra.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre d’Ezékiel 18 : 25 à 28
DIEU nous appelle chaque jour à nous convertir
Parole du SEIGNEUR TOUT-PUISSANT : Je ne désire pas la mort du méchant, et pourtant vous dites : « La Conduite du SEIGNEUR est étrange. » Écoutez donc, fils d'Israël : est-ce Ma Conduite qui est étrange ? N'est-ce pas plutôt la vôtre ? Si le juste se détourne de sa justice, se pervertit, et meurt dans cet état, c'est à cause de sa perversité qu'il mourra. Mais si le méchant se détourne de sa méchanceté pour pratiquer le droit et la justice, il sauvera sa vie. Parce qu'il a ouvert les yeux, parce qu'il s'est détourné de ses fautes, il ne mourra pas, il vivra.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Fais-moi connaître Ta Volonté et pardonne mes torts
Du recueil de David.
[Psaume 24 (25), entièrement]
[Psaume 24 (25), entièrement]
Psaume 24 (25) : 4 et 5ab, 6 et 7, 8 et 9
R/ Souviens-TOI, SEIGNEUR, de Ton AMOUR.
SEIGNEUR, enseigne-moi Tes Voies,
fais-moi connaître Ta Route.
Dirige-moi par Ta Vérité, enseigne-moi,
car TU es le DIEU qui me sauve.
R/
Rappelle-TOI, SEIGNEUR, Ta Tendresse,
Ton AMOUR qui est de toujours.
Oublie les révoltes, les péchés de ma jeunesse ;
dans Ton AMOUR, ne m'oublie pas.
R/
IL est Droit, IL est Bon, le SEIGNEUR,
LUI qui montre aux pécheurs le Chemin.
Sa Justice dirige les humbles,
IL enseigne aux humbles Son Chemin.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
SEIGNEUR, enseigne-moi Tes Voies,
fais-moi connaître Ta Route.
Dirige-moi par Ta Vérité, enseigne-moi,
car TU es le DIEU qui me sauve.
R/
Rappelle-TOI, SEIGNEUR, Ta Tendresse,
Ton AMOUR qui est de toujours.
Oublie les révoltes, les péchés de ma jeunesse ;
dans Ton AMOUR, ne m'oublie pas.
R/
IL est Droit, IL est Bon, le SEIGNEUR,
LUI qui montre aux pécheurs le Chemin.
Sa Justice dirige les humbles,
IL enseigne aux humbles Son Chemin.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Du CD, Les Psaumes pour tous les Dimanches et fêtes :
http://www.mirari.fr/DdY9
http://www.mirari.fr/DdY9
(Deuxième lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Philippiens 2 : 1 à 11
L'Unité dans l'Amour à la Suite du CHRIST
Frères, s'il est vrai que, dans le CHRIST, on se réconforte les uns les autres, si l'on s'encourage dans l'Amour, si l'on est en communion dans l'ESPRIT, si l'on a de la tendresse et de la pitié, alors, pour que ma joie soit complète, ayez les mêmes dispositions, le même Amour, les mêmes Sentiments ; recherchez l'Unité. Ne soyez jamais intrigants ni vantards, mais ayez assez d'humilité pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes. Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de lui-même, mais aussi des autres.
Ayez entre vous les dispositions que l'on doit avoir dans le CHRIST JÉSUS : LUI qui était dans la Condition de DIEU, IL n'a pas jugé bon de revendiquer Son Droit d'être traité à l'égal de DIEU ; mais au contraire, IL se dépouilla LUI-MÊME en prenant la condition de serviteur. Devenu semblable aux hommes et reconnu comme un homme à Son Comportement, IL s'est abaissé LUI-MÊME en devenant obéissant jusqu'à mourir, et à mourir sur une Croix.
C'est pourquoi DIEU L'a élevé au-dessus de tout ; IL LUI a conféré le NOM qui surpasse tous les noms, afin qu'au NOM de JÉSUS, aux Cieux, sur Terre et dans l'abîme, tout être vivant tombe à genoux, et que toute langue proclame : « JÉSUS CHRIST est le SEIGNEUR », pour la GLOIRE de DIEU le PÈRE.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Philippiens 2 : 1 à 11
L'Unité dans l'Amour à la Suite du CHRIST
Frères, s'il est vrai que, dans le CHRIST, on se réconforte les uns les autres, si l'on s'encourage dans l'Amour, si l'on est en communion dans l'ESPRIT, si l'on a de la tendresse et de la pitié, alors, pour que ma joie soit complète, ayez les mêmes dispositions, le même Amour, les mêmes Sentiments ; recherchez l'Unité. Ne soyez jamais intrigants ni vantards, mais ayez assez d'humilité pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes. Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de lui-même, mais aussi des autres.
Ayez entre vous les dispositions que l'on doit avoir dans le CHRIST JÉSUS : LUI qui était dans la Condition de DIEU, IL n'a pas jugé bon de revendiquer Son Droit d'être traité à l'égal de DIEU ; mais au contraire, IL se dépouilla LUI-MÊME en prenant la condition de serviteur. Devenu semblable aux hommes et reconnu comme un homme à Son Comportement, IL s'est abaissé LUI-MÊME en devenant obéissant jusqu'à mourir, et à mourir sur une Croix.
C'est pourquoi DIEU L'a élevé au-dessus de tout ; IL LUI a conféré le NOM qui surpasse tous les noms, afin qu'au NOM de JÉSUS, aux Cieux, sur Terre et dans l'abîme, tout être vivant tombe à genoux, et que toute langue proclame : « JÉSUS CHRIST est le SEIGNEUR », pour la GLOIRE de DIEU le PÈRE.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 21 : 28 à 32
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Aujourd'hui ne fermez pas votre cœur, mais écoutez la Voix du SEIGNEUR.
Alléluia.
(Ps 94, 08)
Se convertir non en paroles, mais en actes
JÉSUS disait aux chefs des prêtres et aux anciens : « Que pensez-vous de ceci ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : 'Mon enfant, va travailler aujourd'hui à ma vigne.' Celui-ci répondit : 'Je ne veux pas.' Mais ensuite, s'étant repenti, il y alla. Abordant le second, le père lui dit la même chose. Celui-ci répondit : 'Oui, Seigneur !' et il n'y alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils LUI répondent : « Le premier ».
JÉSUS leur dit : « Amen, Je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le Royaume de DIEU. Car Jean Baptiste est venu à vous, vivant selon la justice, et vous n'avez pas cru à sa parole ; tandis que les publicains et les prostituées y ont cru. Mais vous, même après avoir vu cela, vous ne vous êtes pas repentis pour croire à sa parole. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Aujourd'hui ne fermez pas votre cœur, mais écoutez la Voix du SEIGNEUR.
Alléluia.
(Ps 94, 08)
Se convertir non en paroles, mais en actes
JÉSUS disait aux chefs des prêtres et aux anciens : « Que pensez-vous de ceci ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : 'Mon enfant, va travailler aujourd'hui à ma vigne.' Celui-ci répondit : 'Je ne veux pas.' Mais ensuite, s'étant repenti, il y alla. Abordant le second, le père lui dit la même chose. Celui-ci répondit : 'Oui, Seigneur !' et il n'y alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils LUI répondent : « Le premier ».
JÉSUS leur dit : « Amen, Je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le Royaume de DIEU. Car Jean Baptiste est venu à vous, vivant selon la justice, et vous n'avez pas cru à sa parole ; tandis que les publicains et les prostituées y ont cru. Mais vous, même après avoir vu cela, vous ne vous êtes pas repentis pour croire à sa parole. »
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Nicolas
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Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud, Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Lundi 29 Septembre 2014
Saint Michel,
Saint Gabriel,
Saint Raphël ;
Archanges
Fête
L’Église honore aujourd’hui les Archanges Michel, Gabriel et Raphaël, les trois seuls des septs Anges qui se tiennent devant DIEU à être nommés dans la Bible.
26ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
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Lundi 29 Septembre 2014
Saint Michel,
Saint Gabriel,
Saint Raphël ;
Archanges
Fête
L’Église honore aujourd’hui les Archanges Michel, Gabriel et Raphaël, les trois seuls des septs Anges qui se tiennent devant DIEU à être nommés dans la Bible.
26ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
(Première lecture)
Livre de l’Apocalypse de Saint Jean 12 : 7 à 12a
La lutte de Michel contre le dragon
Il y eut un combat dans le Ciel : celui de Michel et de Ses Anges contre le Dragon.
Le Dragon, lui aussi, combattait avec l'aide des siens, mais ils furent les moins forts et perdirent leur place dans le Ciel.
Oui, il fut rejeté, le grand Dragon, le serpent des origines, celui qu'on nomme Démon et Satan, celui qui égarait le monde entier. Il fut jeté sur la Terre, et ses anges avec lui.
Alors j'entendis dans le Ciel une Voix Puissante, qui proclamait : « Voici maintenant le Salut, la Puissance et la Royauté de notre DIEU, et le Pouvoir de Son CHRIST ! Car l'accusateur de nos frères a été rejeté, lui qui les accusait jour et nuit devant notre DIEU.
Et eux, ils l'ont vaincu par le Sang de l'AGNEAU et le témoignage de leur parole. Dépassant l'amour d'eux-mêmes, ils sont allés jusqu'à la mort.
Ciel, sois donc dans la joie, ainsi que vous tous qui demeurez aux Cieux. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre de l’Apocalypse de Saint Jean 12 : 7 à 12a
La lutte de Michel contre le dragon
Il y eut un combat dans le Ciel : celui de Michel et de Ses Anges contre le Dragon.
Le Dragon, lui aussi, combattait avec l'aide des siens, mais ils furent les moins forts et perdirent leur place dans le Ciel.
Oui, il fut rejeté, le grand Dragon, le serpent des origines, celui qu'on nomme Démon et Satan, celui qui égarait le monde entier. Il fut jeté sur la Terre, et ses anges avec lui.
Alors j'entendis dans le Ciel une Voix Puissante, qui proclamait : « Voici maintenant le Salut, la Puissance et la Royauté de notre DIEU, et le Pouvoir de Son CHRIST ! Car l'accusateur de nos frères a été rejeté, lui qui les accusait jour et nuit devant notre DIEU.
Et eux, ils l'ont vaincu par le Sang de l'AGNEAU et le témoignage de leur parole. Dépassant l'amour d'eux-mêmes, ils sont allés jusqu'à la mort.
Ciel, sois donc dans la joie, ainsi que vous tous qui demeurez aux Cieux. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Je veux TE louer de tout mon coeur
Du recueil de David.
[Psaume 137 (138), entièrement]
[Psaume 137 (138), entièrement]
Psaume 137 (138) : 1 et 2a, 2bc et 3, 4 et 5
R/ Je chanterai le SEIGNEUR, en présence des Anges.
De tout mon cœur, SEIGNEUR, je TE rends grâce :
TU as entendu les paroles de ma bouche.
Je TE chante en présence des Anges,
vers Ton Temple Sacré, je me prosterne.
R/
Je rends grâce à Ton NOM pour Ton AMOUR et Ta VÉRITÉ,
car TU élèves, au-dessus de tout, Ton NOM et Ta PAROLE.
Le jour où TU répondis à mon appel,
TU fis grandir en mon âme la force.
R/
Tous les rois de la Terre TE rendent grâce
quand ils entendent les PAROLES de Ta BOUCHE.
Ils chantent les Chemins du SEIGNEUR :
« Qu'elle est GRANDE, la GLOIRE du SEIGNEUR ! »
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
De tout mon cœur, SEIGNEUR, je TE rends grâce :
TU as entendu les paroles de ma bouche.
Je TE chante en présence des Anges,
vers Ton Temple Sacré, je me prosterne.
R/
Je rends grâce à Ton NOM pour Ton AMOUR et Ta VÉRITÉ,
car TU élèves, au-dessus de tout, Ton NOM et Ta PAROLE.
Le jour où TU répondis à mon appel,
TU fis grandir en mon âme la force.
R/
Tous les rois de la Terre TE rendent grâce
quand ils entendent les PAROLES de Ta BOUCHE.
Ils chantent les Chemins du SEIGNEUR :
« Qu'elle est GRANDE, la GLOIRE du SEIGNEUR ! »
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 1 : 47 à 51
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Tous les Anges du SEIGNEUR, bénissez le SEIGNEUR : à LUI, HAUTE GLOIRE, Louange Éternelle ! Alléluia. (Dn 3, 58)
« Vous verrez les Anges de DIEU »
Lorsque JÉSUS voit Nathanaël venir à LUI, IL déclare : « Voici un véritable fils d'Israël, un homme qui ne sait pas mentir. »
Nathanaël LUI demande : « Comment me connais-TU ? » JÉSUS lui répond : « Avant que Philippe te parle, quand tu étais sous le figuier, Je t'ai vu. »
Nathanaël LUI dit : « RABBI, c'est TOI le FILS de DIEU ! C'est TOI le roi d'Israël ! »
JÉSUS reprend : « Je te dis que Je t'ai vu sous le figuier, et c'est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. »
Et IL ajoute : « Amen, amen, Je vous le dis : vous verrez les Cieux ouverts, avec les Anges de DIEU qui montent et descendent au-dessus du FILS de l'Homme. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Tous les Anges du SEIGNEUR, bénissez le SEIGNEUR : à LUI, HAUTE GLOIRE, Louange Éternelle ! Alléluia. (Dn 3, 58)
« Vous verrez les Anges de DIEU »
Lorsque JÉSUS voit Nathanaël venir à LUI, IL déclare : « Voici un véritable fils d'Israël, un homme qui ne sait pas mentir. »
Nathanaël LUI demande : « Comment me connais-TU ? » JÉSUS lui répond : « Avant que Philippe te parle, quand tu étais sous le figuier, Je t'ai vu. »
Nathanaël LUI dit : « RABBI, c'est TOI le FILS de DIEU ! C'est TOI le roi d'Israël ! »
JÉSUS reprend : « Je te dis que Je t'ai vu sous le figuier, et c'est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. »
Et IL ajoute : « Amen, amen, Je vous le dis : vous verrez les Cieux ouverts, avec les Anges de DIEU qui montent et descendent au-dessus du FILS de l'Homme. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
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Nicolas
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Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Merci Manuela
*
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
******
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Lundi 29 Septembre 2014
« Vous verrez les anges de Dieu »
Evangile selon St Jean, chapitre 1, 47-51
Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare : « Voici un véritable fils d’Israël, un homme qui ne sait pas mentir. »
Nathanaël lui demande : « Comment me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe te parle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. »
Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! »
Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. »
Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez les cieux ouverts, avec les anges de Dieu qui montent et descendent au-dessus du Fils de l’homme. »
Prière d'introduction
« Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat ;
soyez notre secours contre la perfidie et les embûches du démon » (Extrait de la prière du Pape Léon XIII).
Demande
Seigneur, tu as donné mission à tes archanges de veiller sur moi, sur ceux qui me sont chers et sur le monde. C’est par leur intermédiaire que je me présente aujourd’hui devant toi. Ecoute ma prière !
Points de réflexion
1.Tout au long de l’Histoire Sainte, depuis le livre de la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, on rencontre des anges ou des archanges. Ils sont les messagers de Dieu et ils interviennent en son nom, souvent pour révéler d’importants événements.
Dans l’Évangile de ce jour, Jésus révèle toute sa divinité.
Il est le Fils de l’homme au milieu des cieux ouverts, c’est-à-dire à la place de Dieu.
Les anges, ces êtres forts et mystérieux, le servent.
2. Nous ne connaissons les noms que de trois d’entre eux et nous savons qu’ils sont jour et nuit au service de Dieu, qu’ils contemplent sa face et ne cessent de le glorifier.
Puissions-nous, en ce jour, méditer sur cette face de Dieu que nous sommes appelés nous aussi à contempler dans l’éternité. Voir le visage de Dieu, c’est également la belle prière du psalmiste : « Mon cœur m’a redit ta parole : « Cherchez ma face. »
C’est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face » (Ps 26, 8-9). Dieu ne nous comble qu’en proportion du désir que nous avons de voir son visage. Alors, que grandisse en nous le désir de mieux connaître Dieu ! Ce désir doit devenir notre prière.
« Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de toi ; après toi languit ma chair, terre aride, altérée, sans eau. (...) Ton amour vaut mieux que la vie : tu seras la louange de mes lèvres ! Toute ma vie je vais te bénir, lever les mains en invoquant ton nom » (Ps 63).
Ce psaume 63, c’est le psaume de la faim, de la soif, du désir passionné de Dieu. Dieu seul est la source qui peut apaiser notre soif. Dire à Dieu « Mon Dieu je te cherche, j’ai soif de toi », c’est lui dire « Je veux te voir ! »
Dialogue avec le Christ
Jésus, tu as donné aux anges « de monter et de descendre » au-dessus de toi, leur accordant le privilège et la joie de te servir et de te contempler en tout temps. Ils ont la grâce de te voir et de te connaître tel que tu es. Enflamme mon cœur du désir de te contempler un jour face à face, comme eux. Et vous, saints archanges, priez pour moi et pour tous les hommes, pour que nous puissions partager un jour votre joie au ciel.
Résolution
Aujourd’hui, je prendrai quelques minutes pour relire et méditer lentement le psaume 26.
SOURCE : Catholique.org
Nathanaël dit Barthélémy
*
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
******
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Lundi 29 Septembre 2014
« Vous verrez les anges de Dieu »
Evangile selon St Jean, chapitre 1, 47-51
Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare : « Voici un véritable fils d’Israël, un homme qui ne sait pas mentir. »
Nathanaël lui demande : « Comment me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe te parle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. »
Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! »
Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. »
Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez les cieux ouverts, avec les anges de Dieu qui montent et descendent au-dessus du Fils de l’homme. »
Prière d'introduction
« Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat ;
soyez notre secours contre la perfidie et les embûches du démon » (Extrait de la prière du Pape Léon XIII).
Demande
Seigneur, tu as donné mission à tes archanges de veiller sur moi, sur ceux qui me sont chers et sur le monde. C’est par leur intermédiaire que je me présente aujourd’hui devant toi. Ecoute ma prière !
Points de réflexion
1.Tout au long de l’Histoire Sainte, depuis le livre de la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, on rencontre des anges ou des archanges. Ils sont les messagers de Dieu et ils interviennent en son nom, souvent pour révéler d’importants événements.
Dans l’Évangile de ce jour, Jésus révèle toute sa divinité.
Il est le Fils de l’homme au milieu des cieux ouverts, c’est-à-dire à la place de Dieu.
Les anges, ces êtres forts et mystérieux, le servent.
2. Nous ne connaissons les noms que de trois d’entre eux et nous savons qu’ils sont jour et nuit au service de Dieu, qu’ils contemplent sa face et ne cessent de le glorifier.
Puissions-nous, en ce jour, méditer sur cette face de Dieu que nous sommes appelés nous aussi à contempler dans l’éternité. Voir le visage de Dieu, c’est également la belle prière du psalmiste : « Mon cœur m’a redit ta parole : « Cherchez ma face. »
C’est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face » (Ps 26, 8-9). Dieu ne nous comble qu’en proportion du désir que nous avons de voir son visage. Alors, que grandisse en nous le désir de mieux connaître Dieu ! Ce désir doit devenir notre prière.
« Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de toi ; après toi languit ma chair, terre aride, altérée, sans eau. (...) Ton amour vaut mieux que la vie : tu seras la louange de mes lèvres ! Toute ma vie je vais te bénir, lever les mains en invoquant ton nom » (Ps 63).
Ce psaume 63, c’est le psaume de la faim, de la soif, du désir passionné de Dieu. Dieu seul est la source qui peut apaiser notre soif. Dire à Dieu « Mon Dieu je te cherche, j’ai soif de toi », c’est lui dire « Je veux te voir ! »
Dialogue avec le Christ
Jésus, tu as donné aux anges « de monter et de descendre » au-dessus de toi, leur accordant le privilège et la joie de te servir et de te contempler en tout temps. Ils ont la grâce de te voir et de te connaître tel que tu es. Enflamme mon cœur du désir de te contempler un jour face à face, comme eux. Et vous, saints archanges, priez pour moi et pour tous les hommes, pour que nous puissions partager un jour votre joie au ciel.
Résolution
Aujourd’hui, je prendrai quelques minutes pour relire et méditer lentement le psaume 26.
SOURCE : Catholique.org
Nathanaël dit Barthélémy
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Manuela et Maud merci !
Lundi 29 septembre 2014 : Fête des Saints Michel, Gabriel et Raphaël, Archanges
Bienheureux Charles de Blois, duc de Bretagne († 1364)
Lectures de la messe :
1ère lecture : La lutte de Michel contre le dragon (Ap 12, 7-12a)
Psaume : 137, 1-2a, 2bc-3, 4-5
R/ Je chanterai le Seigneur, en présence des anges.
Evangile : « Vous verrez les anges de Dieu » (Jn 1, 47-51)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Tous les anges du Seigneur, bénissez le Seigneur : à lui, haute gloire, louange éternelle ! Alléluia. (Dn 3, 58)
Homélie :
La réalité des anges, créatures spirituelles, est un donné évangélique. La révélation biblique au sujet des anges s’éclaire progressivement avec celle de Jésus. En lisant attentivement l’évangile, nous découvrons dans ces créatures non pas des expressions de la divinité, comme le voudrait un syncrétisme religieux toujours plus actuel, mais des créatures au service de Dieu pour notre salut.
Jésus lie en effet explicitement les anges avec sa Révélation et son Mystère si bien que nous ne pouvons pas comprendre ce que sont les anges en dehors de notre foi dans le Christ.
« Vous verrez les cieux ouverts, avec les anges de Dieu qui montent et descendent au –dessus du Fils de l’Homme » (Cf. Evangile). A Nathanaël, Jésus se révèle comme le Fils de l’Homme, exprimant ainsi simultanément - en référence à Dn 7, 13 - sa divinité et son humanité. La nouveauté de l’Incarnation rédemptrice réside en ceci que les cieux se sont ouverts, que le Verbe de Dieu qui demeure dans le sein du Père s’est fait chair, qu’il a planté sa tente parmi nous (Jn 1, 14).
Ce mystère porte son fruit de vie au matin de Pâques lorsque se réalise notre restauration dans l’amitié divine annoncée dans le ciel ouvert par Jésus au moment de son Incarnation.
Ce sont les anges qui sont les premiers à passer à travers cette frontière qui avant Jésus était infranchissable pour l’homme se révélant ainsi messagers de notre salut accompli dans le Verbe de Dieu fait chair. De l’Annonciation, en passant par la Nativité, nous les retrouvons à la Résurrection et ce seront encore eux qui nous annonceront le retour glorieux de notre Seigneur lorsqu’il « viendra dans sa gloire, et tous les Anges avec lui, pour siéger sur son trône de gloire » (Mt 25, 31).
Ce salut, les anges nous aident aussi à l’accueillir en chacune de nos vies. Car s’il a été accompli dans la mort et la résurrection de notre Seigneur, il demande à être actualisé en chacun de nous.
Les anges combattent avec nous afin que ne prévale pas la logique mortifère de l’antique serpent tel qu’il nous est décrit dans le livre de l’Apocalypse et que nous ne tombions pas dans les embûches insidieuses qu’il nous tend.
Dans ce service de la réalisation du dessein divin de notre salut, saint Michel, saint Gabriel et saint Raphaël, que nous fêtons aujourd’hui, tiennent une place toute particulière. Chaque fois qu’il est besoin d’un déploiement de force, c’est Michel qui est envoyé à notre secours. Gabriel, quant à lui, nous aide à ne pas oublier Celui qui est venu comme le Dieu des armées, le vaillant des combats, pour nous arracher aux ténèbres de la mort et du péché. Et si par malheur l’Ennemi venait à nous blesser, Raphaël vient nous soigner et nous guérir tout comme il le fit pour les yeux de Tobie.
« Seigneur, dans ta sagesse admirable, tu assignes leurs fonctions aux anges et aux hommes : fais que nous soyons protégés sur cette terre par ceux qui dans le ciel servent toujours devant ta face » (Collecte de la fête de ce jour).
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
11ème Sermon sur le Psaume 90 « Qui habitat » 6, 10-11 (trad. En Calcat)
« Vous verrez les anges monter et descendre sur le Fils de l'Homme. » Ils montent pour eux, ils descendent pour nous, ou plutôt ils descendent avec nous. Ces bienheureux esprits montent par la contemplation de Dieu, et ils descendent pour avoir soin de nous et pour nous garder dans tous nos chemins (Ps 90,11). Ils montent vers Dieu pour jouir de sa présence ; ils descendent vers nous pour obéir à ses ordres, car il leur a commandé de prendre soin de nous. Toutefois, en descendant vers nous, ils ne sont pas privés de la gloire qui les rend heureux, ils voient toujours le visage du Père…
Lorsqu'ils montent à la contemplation de Dieu, ils cherchent la vérité dont ils sont comblés sans interruption en la désirant, et qu'ils désirent toujours en la possédant. Lorsqu'ils descendent, ils exercent envers nous la miséricorde, puisqu'ils nous gardent dans toutes nos voies. Car ces esprits bienheureux sont les ministres de Dieu qui nous sont envoyés pour nous venir en aide (He 1,14) ; et dans cette mission ce n'est pas à Dieu qu'ils rendent service, mais à nous. Ils imitent en cela l'humilité du Fils de Dieu qui n'est pas venu pour être servi, mais pour servir, et qui a vécu parmi ses disciples, comme s’il avait été leur serviteur (Mt 20,28)...
Dieu a donné ordre à ses anges, non pas de te retirer de tes chemins, mais de t'y garder soigneusement, et de te conduire dans les chemins de Dieu par ceux qu'ils suivent eux-mêmes. Comment cela, me diras-tu ? Les anges, bien sûr, agissent en toute pureté et par seule charité ; mais toi, du moins, contraint et averti par la nécessité de ta condition, descends, condescends à ton prochain en faisant preuve de miséricorde envers lui ; puis, toujours à l’imitation des anges, élève ton désir et, de toute l’ardeur de ton cœur, efforce-toi de monter jusqu’à la vérité éternelle.
Bonjour Nicolas, Manuela et Maud merci !
Lundi 29 septembre 2014 : Fête des Saints Michel, Gabriel et Raphaël, Archanges
Bienheureux Charles de Blois, duc de Bretagne († 1364)
- Saints Michel, Gabriel et Raphaël, Archanges:
- Saints Michel, Gabriel et Raphaël, Archanges
Avec Saint Michel, l'Église, en ce jour, honore tous les bons anges, dont il a été le chef et le modèle au jour de la révolte de Lucifer et des mauvais anges. D'après nos Saints Livres, ils sont divisés en neuf chœurs et en trois hiérarchies : les anges, les archanges et les vertus ; les puissances, les principautés et les dominations ; enfin, plus haut encore, les trônes, les chérubins et les séraphins. Leur occupation est de contempler Dieu, de L'aimer, de Le louer et d'exécuter ses volontés pour la conduite de l'univers et pour le salut des hommes. Aussi les voyons-nous chargés de différentes missions sur la terre, auprès des personnes, des familles, des paroisses, des diocèses, des royaumes, de l'Église entière.
Ceux dont l'écriture fait une mention particulière sont, outre Saint Michel, l'Archange Gabriel, à qui semble avoir été confié le soin de tout ce qui regarde le mystère de l'Incarnation, et l'archange Raphaël, qui conduisit et ramena si merveilleusement le jeune Tobie.
Saint Michel a été fait non seulement prince des anges, mais aussi prince des âmes qui doivent remplir les places demeurées vides par la chute des démons. Son nom marque son humilité, car il signifie : « Qui est semblable à Dieu ? »
Les Saints lui attribuent la plupart des apparitions mentionnées dans l'Ancien Testament. C'est lui, disent-ils, qui retint la main d'Abraham prêt à immoler son fils Isaac ; c'est lui qui apparut à Josué et le rendit maître de Jéricho par la chute de ses tours et de ses murailles ; c'est lui qui dirigea l'arche de Noé par-dessus les eaux du déluge ; c'est lui qui lutta contre Jacob et le bénit ; c'est lui qui donna la loi à Moïse sur la montagne du Sinaï ; qui rendit David victorieux de Goliath et le préserva de la persécution de Saül, etc. Il a été le protecteur de la synagogue ; il est le protecteur de l'Église.
L'histoire nous rapporte tant de merveilles de cet ange sublime, qu'on ne peut douter qu'il ne soit, dans les desseins de Dieu, l'un des principaux instruments de sa puissance et de sa bonté. L'assistance que la France a souvent reçue de lui le fait regarder comme le protecteur spécial de ce pays.
Litanies à Saint Michel Archange
Litanies autorisées pour la récitation privée seulement - Imprimatur de Théophile-Marie, évêque de Coutances et Avranche, le 9 mars 1929…
Seigneur, ayez pitié de nous, --> Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous, --> Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous, --> Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous, --> Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous, --> Jésus-Christ, exaucez-nous.
Père céleste, qui êtes Dieu, --> ayez pitié de nous.
Fils rédempteur du monde, qui êtes Dieu, --> ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, --> ayez pitié de nous.
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, --> ayez pitié de nous.
Sainte Marie, Reine des Anges, --> priez pour nous.
Saint Michel Archange,--> priez pour nous.
Saint Michel, princes très glorieux, --> priez pour nous.
Saint Michel, fort dans le combat, --> priez pour nous.
Saint Michel, vainqueur de Satan, --> priez pour nous.
Saint Michel, terreur des démons, --> priez pour nous.
Saint Michel, prince de la milice céleste, --> priez pour nous.
Saint Michel, héraut de la gloire divine, --> priez pour nous.
Saint Michel, joie des Anges, --> priez pour nous.
Saint Michel, honoré des Elus,--> priez pour nous.
Saint Michel, qui présentez au Très-Haut nos prières,--> priez pour nous.
Saint Michel, défenseur des âmes justes, --> priez pour nous.
Saint Michel, messager de Dieu, --> priez pour nous.
Saint Michel, dont la prière conduit aux cieux, --> priez pour nous.
Saint Michel, soutien du peuple de Dieu, --> priez pour nous.
Saint Michel, gardien et patron de l'Eglise,--> priez pour nous.
Saint Michel, bienfaiteur des peuples qui vous honorent, --> priez pour nous.
Saint Michel, porte-étendard du salut, --> priez pour nous.
Saint Michel, notre défenseur dans le combat, --> priez pour nous.
Saint Michel, ange de la paix, --> priez pour nous.
Saint Michel, introducteur des âmes dans la lumière sainte,--> priez pour nous.
Saint Michel, prévôt du Paradis, --> priez pour nous.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, --> pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, --> exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, --> ayez pitié de nous.
V. Priez pour nous, Saint Michel Archange.
R. Afin que nous devenions dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Prions : Dieu tout puissant et éternel, qui avez établi Saint Michel gardien de l'Eglise et prévôt du Paradis, accordez par son intercession, à l'Eglise la prospérité et la paix, à nous la grâce en cette vie et la gloire dans l'éternité. Par Jésus-Christ, Notre Seigneur. Ainsi soit-il.
Litanies à Saint Gabriel Archange
Seigneur, ayez pitié de nous. --> Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous. --> Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous. --> Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous. --> Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous. --> Jésus-Christ, exaucez-nous.
Père céleste, qui êtes Dieu, --> ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu,--> ayez pitié de nous.
Esprit Saint, qui êtes Dieu, --> ayez pitié de nous.
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, --> ayez pitié de nous.
Sainte Mère de Dieu, --> priez pour nous.
Sainte Marie, Reine des cieux, --> priez pour nous.
Sainte Marie, Reine des Anges, --> priez pour nous.
Saint Michel Archange, --> priez pour nous.
Saint Gabriel Archange, --> priez pour nous.
Saint Raphaël Archange, --> priez pour nous.
Esprits bienheureux des neuf Chœurs des Anges, --> priez pour nous.
Saint Gabriel, Archange, --> priez pour nous.
Saint Gabriel, l’un des sept qui se tiennent devant la Face de Dieu,--> priez pour nous.
Saint Gabriel, dont le nom signifie "Force de Dieu", --> priez pour nous.
Saint Gabriel, Puissance de Dieu, --> priez pour nous.
Saint Gabriel, adorateur parfait du Verbe divin, --> priez pour nous.
Saint Gabriel, fidèle messager de Dieu, --> priez pour nous.
Saint Gabriel, qui avez éclairé Daniel sur le temps de la venue du Messie, --> priez pour nous.
Saint Gabriel, ange des prophètes et des proclamateurs de la Parole de Dieu,--> priez pour nous.
Saint Gabriel, qui avez annoncé à Zacharie la naissance du Précurseur du Seigneur, --> priez pour nous.
Saint Gabriel, qui avez appris au Ciel le mystère sacré du Verbe fait chair, --> priez pour nous.
Saint Gabriel, qui avez annoncé à Marie l’Incarnation du Verbe éternel, --> priez pour nous.
Saint Gabriel, qui avez apporté à la terre le nom de Jésus,--> priez pour nous.
Saint Gabriel, ange de l’Annonciation, --> priez pour nous.
Saint Gabriel, ange qui conférez le sens du sacré et de la crainte de Dieu, --> priez pour nous.
Saint Gabriel, ange de l’humilité,--> priez pour nous.
Saint Gabriel, ange de la louange, --> priez pour nous.
Saint Gabriel, qui offrez nos prières au Très-Haut,--> priez pour nous.
Saint Gabriel, admirable lumière de l’Eglise, --> priez pour nous.
Saint Gabriel, protecteur des communications et de l’unité de l'Eglise, --> priez pour nous.
Agneau de Dieu qui enlèvez le péché du monde, --> pardonnez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu qui enlèvez le péché du monde, --> exaucez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu qui enlèvez le péché du monde, --> ayez pitié de nous
V. Priez pour nous, ô Glorieux Saint Gabriel, messager de Jésus-Christ
R. Afin que nous puissions être dignes de ses promesses.
Prions : Ô Dieu qui, parmi tous les Anges, avez fait le choix de l’Archange Gabriel pour annoncer le mystère de l’Incarnation de votre Fils, accordez-nous qu’après l’avoir honoré sur la terre, nous goûtions dans le Ciel les effets de sa protection. Par Jésus-Christ Notre Seigneur. Amen.
Litanies à Saint Raphaël Archange
Seigneur, ayez pitié de nous --> Seigneur, ayez pitié de nous
Jésus-Christ, ayez pitié de nous --> Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous --> Seigneur, ayez pitié de nous
Jésus-Christ, écoutez-nous --> Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous --> Jésus-Christ, exaucez-nous.
Père Céleste qui êtes Dieu, --> Ayez pitié de nous.
Fils Rédempteur du monde qui êtes Dieu, --> Ayez pitié de nous.
Esprit Saint qui êtes Dieu, --> Ayez pitié de nous.
Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, --> Ayez pitié de nous.
Sainte Marie Reine des Anges, --> Ayez pitié de nous.
Chœur des Séraphins,--> Priez pour nous.
Chœur des Chérubins, --> Priez pour nous.
Chœur des Trônes,--> Priez pour nous.
Chœur des Dominations, --> Priez pour nous.
Chœur des Vertus, --> Priez pour nous.
Chœur des Puissances, --> Priez pour nous.
Chœur des Principautés, --> Priez pour nous.
Chœur des Archanges, --> Priez pour nous.
Chœur des Anges, --> Priez pour nous.
Saint Michel, --> Priez pour nous.
Saint Gabriel,--> Priez pour nous.
Saint Raphaël, qui occupez une place éminente au sein des célestes hiérarchies, --> Priez pour nous.
Saint Raphaël, qui êtes un des sept esprits assistants de la majesté trois fois sainte, --> Priez pour nous.
Saint Raphaël, qui voyez Dieu face à face, --> Priez pour nous.
Saint Raphaël, qui vous nourrissez d'un aliment immortel,--> Priez pour nous.
Saint Raphaël, qui êtes l'un des princes de la cour céleste, --> Priez pour nous.
Saint Raphaël, qui avez offert à Dieu les prières et les gémissements du saint vieillard Tobie et lui avez rendu la vue, --> Priez pour nous.
Saint Raphaël, qui avez guidé et protégé le jeune Tobie durant un long et périlleux voyage,--> Priez pour nous.
Saint Raphaël, qui avez délivré Sara de l'esprit du mal qui la tourmentait cruellement, --> Priez pour nous.
Saint Raphaël, ange miséricordieux, --> Priez pour nous.
Saint Raphaël, ami des hommes, --> Priez pour nous.
Saint Raphaël, ami et refuge des malheureux, --> Priez pour nous.
Saint Raphaël, ministre du salut, --> Priez pour nous.
Saint Raphaël, patron des voyageurs sur terre, sur mer et dans les airs,--> Priez pour nous.
Saint Raphaël, toujours bon, toujours secourable, --> Priez pour nous.
Saint Raphaël, protecteur puissant et dévoué, --> Priez pour nous.
Saint Raphaël, qui veillez sur nous avec une charité tendre et vigilante, --> Priez pour nous.
Saint Raphaël, notre secours dans les dangers, --> Priez pour nous.
Saint Raphaël, compagnon fidèle, --> Priez pour nous.
Saint Raphaël, ami de la jeunesse, --> Priez pour nous.
Saint Raphaël, sage conseiller, --> Priez pour nous.
Saint Raphaël, dont le nom est interprété la médecine de Dieu, --> Priez pour nous.
Saint Raphaël, à qui a été confié le soin de secourir les malades, --> Priez pour nous.
Saint Raphaël, qui avez assisté Saint Jean de Dieu dans ses offices de miséricorde, --> Priez pour nous.
Saint Raphaël, qui avez délivré Sainte Marie Françoise des cinq plaies de ses infirmités, --> Priez pour nous.
Saint Raphaël, que Sainte Hyacinthe Mariscotti invoquait comme le médecin de l'âme et du corps, --> Priez pour nous.
Saint Raphaël, --> Offrez à Dieu nos vœux et nos prières.
Saint Raphaël, --> Guérissez nos âmes de l'aveuglement spirituel.
Saint Raphaël, --> Guidez-nous dans le pèlerinage de la vie.
Saint Raphaël, --> Vainqueur d'Asmodée, l'esprit impur, délivrez-nous des attaques du démon.
Saint Raphaël, --> Secourez les malades qui se mettent sous votre protection.
Saint Raphaël, --> Préservez-nous de tout mal spirituel et corporel.
Saint Raphaël, --> Dirigez au sortir de la vie notre âme vers le ciel.
V. Priez pour nous, Saint Raphaël.
R. Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.
Prions : O Dieu tout puissant et éternel qui avez choisi Saint Raphaël pour accomplir vos desseins de miséricorde envers les membres souffrants de Jésus-Christ, faites-nous éprouver dès ici-bas les effets de sa protection puissante et accordez-nous la grâce d'aller, dans la céleste Patrie, vous contempler avec lui et les autres esprits bienheureux dans la splendeur de votre gloire.
Hymne en l’honneur des Saints Archanges Michel, Gabriel et Raphaël
(Saint Raban Maur, 776/84 - 856)
“Bénissez le Seigneur, vous tous qui êtes ses anges, qui êtes puissants et remplis de force, qui faites ce qu'il vous dit, pour obéir à sa voix et à ses ordres. Bénissez tous le Seigneur, vous qui êtes ses armées célestes et les ministres qui faites ses volontés” - Ps CIII, 20-21
Christe, sanctorum decus Angelorum,
Rector humani generis et auctor :
Nobis aeternum tribue benignus
Scandere caelum.
Christ, gloire des saints Anges,
Guide et créateur du genre humain,
En votre bonté, daignez nous faire monter
Aux cieux éternels.
Angelum pacis Michael ad istam
Caelitus mitti rogitamus aulam,
Nobis ut crebro veniente crescant
Prospera cuncta.
Veuillez du ciel nous envoyer Michel,
L’Ange de la paix, en cette demeure,
Et que sa venue fréquente nous procure
Toute prospérité.
Angelus fortis Gabriel, ut hostem
Pellat antiquum, volitet ab alto,
Saepius templum veniens ad istud
Visere nostrum.
De là-haut, que prenne son envol Gabriel,
L’Ange de la force (1), pour chasser l’antique ennemi,
Et qu’il vienne plus souvent en ce temple
Nous visiter.
Angelum nobis medicum salutis
Mitte de caelis Raphael, ut omnes
Sanet aegrotos, pariterque nostros
Dirigat actus.
Envoyez-nous des cieux Raphaël
L’Ange médecin du salut (2), pour guérir
Tous les malades, et en même temps diriger
Tous nos actes.
Hinc Dei nostri Genetrix Maria,
Totus et nobis chorus Angelorum
Semper assistat, simul et beata
Concio tota.
Qu’enfin, de là-haut, Marie, Mère de notre Dieu,
Que tous les choeurs des Anges avec elle
Nous assistent sans cesse, et aussi toute l’assemblée
Des bienheureux.
Praestet hoc nobis Deitas beata
Patris, ac Nati, pariterque Sancti
Spiritus, cuius reboat in omni
Gloria mundo. Amen.
Que le Dieu bienheureux nous l’accorde,
Qui est Père, Fils et Saint-Esprit,
Et dont la gloire retentit
Dans le monde entier. Amen.
http://lanneeliturgique.over-blog.com/article-12590363.html
Prière à Saint Michel Archange
Saint Michel Archange, défendez-nous dans les combats
Soyez notre protecteur contre la méchanceté et les embûches du démon.
Que Dieu lui commande, nous L'en supplions,
et vous, prince de la milice céleste,
par le pouvoir qui vous a été confié,
précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais
qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Ainsi soit-il.
Prière rédigée par le pape Léon XIII, le 13 octobre 1884.
- Bienheureux Charles de Blois, Duc de Bretagne († 1364):
- Bienheureux Charles de Blois, Duc de Bretagne († 1364)
Charles naît à Blois, en 1319, de Guy Ier de Châtillon, comte de Blois et de Marguerite de Valois, sœur de Philippe de Valois.
Il fut baron de Mayenne, seigneur de Guise et, par mariage, comte baillistre de Penthièvre, et duc baillistre de Bretagne.
À Paris le 4 juin 1337, Charles de Blois épouse Jeanne de Penthièvre, dite Jeanne la Boiteuse, fille de Guy de Penthièvre, nièce du duc Jean III de Bretagne et petite-fille d'Arthur II de Bretagne. Les conditions du mariage prévoient que Charles de Blois prendra le nom et les armes de Bretagne et qu'il succèdera au duc Jean III, qui n'avait pas d'enfants.
Le duc Jean III n'ayant pas voulu clarifier sa succession de son vivant, sa mort en 1341 déclenche entre les compétiteurs une guerre sanglante qui dure vingt-trois ans : la guerre de Succession de Bretagne.
Par l'arrêt de Conflans, le roi Philippe VI reconnaît son neveu Charles de Blois duc baillistre de Bretagne et reçoit son hommage. La plupart des seigneurs et des barons lui prêtent foi et hommage, comme à l'héritier présomptif de leur souverain, mais Jean, comte de Montfort, demi-frère de Jean III, prétend aussi hériter de son duché.
En octobre 1341, Charles de Blois marche à la suite de Jean, duc de Normandie et héritier présomptif de la couronne de France, pour soutenir ses prétentions sur le duché de Bretagne contre Jean de Montfort. En 1344, il prend Quimper.
Le 18 juin 1347, il est fait prisonnier par les Anglais lors de la bataille de La Roche-Derrien. Alors qu'il est enfermé dans la Tour de Londres, Jeanne de Penthièvre continue la guerre contre Jeanne de Flandre, l'épouse du comte de Montfort.
Il est libéré le 10 août 1356, après neuf ans de captivité dont la majeure partie en Angleterre, après s'être engagé à verser une rançon de 700 000 florins d'or, rançon en partie payée avant que sa mort au combat n'y mette terme.
Malgré quelques moments de répit, cette guerre durait depuis plus de vingt ans ; elle n'avait pas compté, dit-on, moins de quinze cents batailles et de huit cents assauts ; elle avait été marquée, de côté et d'autre, par des succès et des revers ; il était dans les desseins de Dieu que le bienheureux duc n'en vît pas la fin sur cette terre.
Le 29 septembre 1364, les partisans du duc de Montfort, qui comptaient dans leurs rangs une multitude d'Anglais, sous la conduite de Chandos, étaient en présence des troupes de Charles de Blois, dans les environs d'Auray.
Une dernière tentative de conciliation ayant échoué, on en vint aux mains.
La mêlée fut terrible. Du côté de Charles, Bertrand du Guesclin, à la tête des chevaliers bretons, fit des prodiges de valeur, mais Chandos s'était acharné sur le corps de troupes que dirigeait en personne le duc de Bretagne.
Bientôt, Charles fut tellement resserré par ses ennemis qu'on n'eut plus de doute sur l'issue de la journée. Un soldat anglais, ayant réussi à faire sauter son casque, lui enfonça son épée dans la gorge.
Le duc tomba baigné dans son sang. Son chapelain, qui ne l'avait pas quitté, se pencha vers lui, l'exhorta à pardonner à tous ses ennemis, lui renouvelant de son côté la grâce de l'absolution ; « Ah ! Seigneur Dieu ! », murmura le mourant, et il expira.
Du fait de sa piété sans faille et ses neuf années d'emprisonnement à Londres, le 14 décembre 1904, saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914) a solennellement reconnu que le culte du bienheureux Charles de Blois s'était maintenu à travers les siècles.
Voici en quels termes Mgr Touchet, évêque d'Orléans, esquissait, le 29 octobre 1905, le portrait de ce grand serviteur de Dieu (Note : Panégyrique prononcé dans la cathédrale de Blois en présence des évêques de Blois, de Quimper, d'Angers et de Nantes) :
« Sa foi était vive ; une foi du moyen âge d'ailleurs. Il aimait ouïr plusieurs messes chaque matin et chanter les heures canoniales. Il visitait longuement le Saint Sacrement ; il fréquentait les moines qui avaient l'esprit de leur état. Il accueillait volontiers les humbles et les petits ; il leur parlait affectueusement, les conseillait avec sagesse, les défendait avec fermeté. Il distribuait aux pauvres de larges aumônes ; il les servait fréquemment à table. De lui, non moins que de saint Louis, le chroniqueur aurait pu dire qu'il bailla plus d'une fois à manger de ses doigts aux aveugles et aux paralytiques. Son amour du prochain avait sa racine dans l'amour de Dieu. De Dieu, il s'entretenait aussi souvent qu'il pouvait. Il révérait son nom. Mêlé à une chevalerie croyante, mais turbulente et habituée à tous les excès du blasphème, jamais on ne trouva sur ses lèvres une parole que la conscience la plus scrupuleuse pût reprendre. S'approchait-il de la sainte communion ? Sa gravité devenait imposante. Plus d'une fois on le vit arroser de ses larmes la croix de Jésus-Christ. Sa pénitence était extrême. Il jeûnait plusieurs fois par semaine, en dehors même des Carêmes et des Avents prescrits par l'Eglise. Il battait son corps de rudes disciplines. Il portait habituellement un cilice. Son innocence de vie, au milieu d'un siècle très dissolu, alors que ce sang barbare possède encore toute son âcre verdeur, fut remarquée. Sa fermeté d'âme dans l'adversité fut inébranlable. Général vaincu, prisonnier durement traité, il ne laissa jamais échapper une plainte. Il faut en convenir, ces vertus sont l'apanage de tous les saints. Mais voici ce qui est bien propre à Charles : ces vertus, il les pratiqua parmi les camps, leur tumulte, leurs dépravations, leur sauvage férocité. Il a passé plus de la moitié de son existence en batailles, en captivités, en sièges, en assauts, en incursions de guerre. Et il est demeuré un chrétien héroïque, intègre, loyal, pur ».
La présente notice ne sera qu'un commentaire de ces paroles, commentaire puisé aux sources de l'histoire et des actes du procès pour la reconnaissance du culte.
Pour un approfondissement biographique :
>>> Le bienheureux Charles de Blois (Bretagne)
http://www.infobretagne.com/charles_%20de%20_blois.htm
Sources principales : infobretagne.com/charles ; wikipédia.org (« Rév. x gpm »).
Lectures de la messe :
1ère lecture : La lutte de Michel contre le dragon (Ap 12, 7-12a)
Psaume : 137, 1-2a, 2bc-3, 4-5
R/ Je chanterai le Seigneur, en présence des anges.
Evangile : « Vous verrez les anges de Dieu » (Jn 1, 47-51)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Tous les anges du Seigneur, bénissez le Seigneur : à lui, haute gloire, louange éternelle ! Alléluia. (Dn 3, 58)
Homélie :
La réalité des anges, créatures spirituelles, est un donné évangélique. La révélation biblique au sujet des anges s’éclaire progressivement avec celle de Jésus. En lisant attentivement l’évangile, nous découvrons dans ces créatures non pas des expressions de la divinité, comme le voudrait un syncrétisme religieux toujours plus actuel, mais des créatures au service de Dieu pour notre salut.
Jésus lie en effet explicitement les anges avec sa Révélation et son Mystère si bien que nous ne pouvons pas comprendre ce que sont les anges en dehors de notre foi dans le Christ.
« Vous verrez les cieux ouverts, avec les anges de Dieu qui montent et descendent au –dessus du Fils de l’Homme » (Cf. Evangile). A Nathanaël, Jésus se révèle comme le Fils de l’Homme, exprimant ainsi simultanément - en référence à Dn 7, 13 - sa divinité et son humanité. La nouveauté de l’Incarnation rédemptrice réside en ceci que les cieux se sont ouverts, que le Verbe de Dieu qui demeure dans le sein du Père s’est fait chair, qu’il a planté sa tente parmi nous (Jn 1, 14).
Ce mystère porte son fruit de vie au matin de Pâques lorsque se réalise notre restauration dans l’amitié divine annoncée dans le ciel ouvert par Jésus au moment de son Incarnation.
Ce sont les anges qui sont les premiers à passer à travers cette frontière qui avant Jésus était infranchissable pour l’homme se révélant ainsi messagers de notre salut accompli dans le Verbe de Dieu fait chair. De l’Annonciation, en passant par la Nativité, nous les retrouvons à la Résurrection et ce seront encore eux qui nous annonceront le retour glorieux de notre Seigneur lorsqu’il « viendra dans sa gloire, et tous les Anges avec lui, pour siéger sur son trône de gloire » (Mt 25, 31).
Ce salut, les anges nous aident aussi à l’accueillir en chacune de nos vies. Car s’il a été accompli dans la mort et la résurrection de notre Seigneur, il demande à être actualisé en chacun de nous.
Les anges combattent avec nous afin que ne prévale pas la logique mortifère de l’antique serpent tel qu’il nous est décrit dans le livre de l’Apocalypse et que nous ne tombions pas dans les embûches insidieuses qu’il nous tend.
Dans ce service de la réalisation du dessein divin de notre salut, saint Michel, saint Gabriel et saint Raphaël, que nous fêtons aujourd’hui, tiennent une place toute particulière. Chaque fois qu’il est besoin d’un déploiement de force, c’est Michel qui est envoyé à notre secours. Gabriel, quant à lui, nous aide à ne pas oublier Celui qui est venu comme le Dieu des armées, le vaillant des combats, pour nous arracher aux ténèbres de la mort et du péché. Et si par malheur l’Ennemi venait à nous blesser, Raphaël vient nous soigner et nous guérir tout comme il le fit pour les yeux de Tobie.
« Seigneur, dans ta sagesse admirable, tu assignes leurs fonctions aux anges et aux hommes : fais que nous soyons protégés sur cette terre par ceux qui dans le ciel servent toujours devant ta face » (Collecte de la fête de ce jour).
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
11ème Sermon sur le Psaume 90 « Qui habitat » 6, 10-11 (trad. En Calcat)
Les anges montent et descendent
« Vous verrez les anges monter et descendre sur le Fils de l'Homme. » Ils montent pour eux, ils descendent pour nous, ou plutôt ils descendent avec nous. Ces bienheureux esprits montent par la contemplation de Dieu, et ils descendent pour avoir soin de nous et pour nous garder dans tous nos chemins (Ps 90,11). Ils montent vers Dieu pour jouir de sa présence ; ils descendent vers nous pour obéir à ses ordres, car il leur a commandé de prendre soin de nous. Toutefois, en descendant vers nous, ils ne sont pas privés de la gloire qui les rend heureux, ils voient toujours le visage du Père…
Lorsqu'ils montent à la contemplation de Dieu, ils cherchent la vérité dont ils sont comblés sans interruption en la désirant, et qu'ils désirent toujours en la possédant. Lorsqu'ils descendent, ils exercent envers nous la miséricorde, puisqu'ils nous gardent dans toutes nos voies. Car ces esprits bienheureux sont les ministres de Dieu qui nous sont envoyés pour nous venir en aide (He 1,14) ; et dans cette mission ce n'est pas à Dieu qu'ils rendent service, mais à nous. Ils imitent en cela l'humilité du Fils de Dieu qui n'est pas venu pour être servi, mais pour servir, et qui a vécu parmi ses disciples, comme s’il avait été leur serviteur (Mt 20,28)...
Dieu a donné ordre à ses anges, non pas de te retirer de tes chemins, mais de t'y garder soigneusement, et de te conduire dans les chemins de Dieu par ceux qu'ils suivent eux-mêmes. Comment cela, me diras-tu ? Les anges, bien sûr, agissent en toute pureté et par seule charité ; mais toi, du moins, contraint et averti par la nécessité de ta condition, descends, condescends à ton prochain en faisant preuve de miséricorde envers lui ; puis, toujours à l’imitation des anges, élève ton désir et, de toute l’ardeur de ton cœur, efforce-toi de monter jusqu’à la vérité éternelle.
Dernière édition par Lumen le Mar 30 Sep 2014 - 15:15, édité 1 fois
Invité- Invité
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud, Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mardi 30 Septembre 2014
Saint Jérôme, Prêtre et Docteur de l’Église
Mort en 420. Un passionné des Saintes Écritures ! Auteur de la célèbre “Vulgate” (Traduction de la Bible en latin à partir des textes hébreux) et de très nombreux commentaires.
26ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=30/09/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mardi 30 Septembre 2014
Saint Jérôme, Prêtre et Docteur de l’Église
Mort en 420. Un passionné des Saintes Écritures ! Auteur de la célèbre “Vulgate” (Traduction de la Bible en latin à partir des textes hébreux) et de très nombreux commentaires.
26ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
(Première lecture)
Livre de Job 3 : 1 à 3, 11 à 17, 20 à 23
Job maudit la vie
Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance. Il parla ainsi : « Qu'ils périssent, le jour qui m'a vu naître et la nuit qui a déclaré : ‘Un homme vient d'être conçu !’ Pourquoi ne suis-je pas mort dès le ventre maternel, n'ai-je pas péri aussitôt après ma naissance ? Pourquoi s'est-il trouvé deux genoux pour me recevoir, deux seins pour m'allaiter ? Maintenant je serais étendu dans le calme, je dormirais d'un sommeil reposant, avec les rois et les arbitres de la Terre qui se bâtissent des mausolées, ou avec les princes qui possédaient de l'or en abondance et remplissaient d'argent leurs demeures. Ou bien, comme l'enfant mort-né que l'on enfouit dans la terre, je n'aurais pas connu l'existence, comme les petits qui n'ont pas vu le jour. C'est là, au séjour des morts, que prend fin l'agitation des méchants, c'est là que reposent ceux qui sont exténués.
Pourquoi donner la lumière à un malheureux, la vie à ceux qui sont pleins d'amertume, qui aspirent à la mort sans qu'elle vienne, qui la recherchent plus avidement qu'un trésor ? Ils se réjouiraient, ils seraient dans l'allégresse, ils exulteraient s'ils trouvaient le tombeau. Pourquoi donner la vie à l'homme qui ne trouve plus aucune issue, et que DIEU enferme de toutes parts ? »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre de Job 3 : 1 à 3, 11 à 17, 20 à 23
Job maudit la vie
Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance. Il parla ainsi : « Qu'ils périssent, le jour qui m'a vu naître et la nuit qui a déclaré : ‘Un homme vient d'être conçu !’ Pourquoi ne suis-je pas mort dès le ventre maternel, n'ai-je pas péri aussitôt après ma naissance ? Pourquoi s'est-il trouvé deux genoux pour me recevoir, deux seins pour m'allaiter ? Maintenant je serais étendu dans le calme, je dormirais d'un sommeil reposant, avec les rois et les arbitres de la Terre qui se bâtissent des mausolées, ou avec les princes qui possédaient de l'or en abondance et remplissaient d'argent leurs demeures. Ou bien, comme l'enfant mort-né que l'on enfouit dans la terre, je n'aurais pas connu l'existence, comme les petits qui n'ont pas vu le jour. C'est là, au séjour des morts, que prend fin l'agitation des méchants, c'est là que reposent ceux qui sont exténués.
Pourquoi donner la lumière à un malheureux, la vie à ceux qui sont pleins d'amertume, qui aspirent à la mort sans qu'elle vienne, qui la recherchent plus avidement qu'un trésor ? Ils se réjouiraient, ils seraient dans l'allégresse, ils exulteraient s'ils trouvaient le tombeau. Pourquoi donner la vie à l'homme qui ne trouve plus aucune issue, et que DIEU enferme de toutes parts ? »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Je suis à deux doigts de la mort
Chant. Psaume appartenant au recueil de la confrérie de Coré. Du répertoire du chef de chorale. A exécuter sur le mode mélancolique. Poème chanté attribué à Héman, l’Ezrahite.
[Psaume 87 (88), entièrement]
[Psaume 87 (88), entièrement]
Psaume 87 (88) : 2 et 3, 4 et 5, 6, 7 et 8
R/ Que ma prière vienne jusqu'à TOI, SEIGNEUR !
SEIGNEUR, mon DIEU et mon Salut,
dans cette nuit où je crie en Ta Présence,
que ma prière parvienne jusqu'à TOI,
ouvre l'oreille à ma plainte.
R/
Car mon âme est rassasiée de malheur,
ma vie est au bord de l'abîme ;
on me voit déjà descendre à la fosse,
je suis comme un homme fini.
R/
Ma place est parmi les morts,
avec ceux que l'on a tués, enterrés,
ceux dont TU n'as plus souvenir,
qui sont exclus, et loin de Ta Main.
R/
TU m'as mis au plus profond de la fosse,
en des lieux engloutis, ténébreux ;
le poids de Ta Colère m'écrase,
TU déverses Tes Flots contre moi.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
SEIGNEUR, mon DIEU et mon Salut,
dans cette nuit où je crie en Ta Présence,
que ma prière parvienne jusqu'à TOI,
ouvre l'oreille à ma plainte.
R/
Car mon âme est rassasiée de malheur,
ma vie est au bord de l'abîme ;
on me voit déjà descendre à la fosse,
je suis comme un homme fini.
R/
Ma place est parmi les morts,
avec ceux que l'on a tués, enterrés,
ceux dont TU n'as plus souvenir,
qui sont exclus, et loin de Ta Main.
R/
TU m'as mis au plus profond de la fosse,
en des lieux engloutis, ténébreux ;
le poids de Ta Colère m'écrase,
TU déverses Tes Flots contre moi.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 9 : 51 à 56
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le FILS de l'Homme est venu pour servir, et donner Sa VIE en rançon pour la multitude. Alléluia. (Mc 10, 45)
La route de JÉSUS vers Jérusalem
Comme le Temps approchait où JÉSUS allait être enlevé de ce monde, IL prit avec courage la route de Jérusalem.
IL envoya des messagers devant LUI ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer Sa Venue. Mais on refusa de LE recevoir, parce qu'IL se dirigeait vers Jérusalem. Devant ce refus, les Disciples Jacques et Jean intervinrent : « SEIGNEUR, veux-TU que nous ordonnions que le feu tombe du Ciel pour les détruire ? » Mais JÉSUS se retourna et les interpella vivement. Et ils partirent pour un autre village.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le FILS de l'Homme est venu pour servir, et donner Sa VIE en rançon pour la multitude. Alléluia. (Mc 10, 45)
La route de JÉSUS vers Jérusalem
Comme le Temps approchait où JÉSUS allait être enlevé de ce monde, IL prit avec courage la route de Jérusalem.
IL envoya des messagers devant LUI ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer Sa Venue. Mais on refusa de LE recevoir, parce qu'IL se dirigeait vers Jérusalem. Devant ce refus, les Disciples Jacques et Jean intervinrent : « SEIGNEUR, veux-TU que nous ordonnions que le feu tombe du Ciel pour les détruire ? » Mais JÉSUS se retourna et les interpella vivement. Et ils partirent pour un autre village.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=30/09/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
******
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 30 Septembre 2014
La route de Jésus vers Jérusalem
Evangile selon St Luc, chapitre 9, 51-56
Comme le temps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde, il prit avec courage la route de Jérusalem.
Il envoya des messagers devant lui ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue.
Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem.
Devant ce refus, les disciples Jacques et Jean intervinrent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions que le feu tombe du ciel pour les détruire ? »
Mais Jésus se retourna et les interpella vivement.
Et ils partirent pour un autre village.
Prière d'introduction
Seigneur, je crois fermement en toi. Je crois que tu es présent ici, à côté de moi, au moment où je me mets en ta présence. J’espère en toi. J’espère en ta vie éternelle. J’ai confiance dans le fait que tu vas me guider aujourd’hui vers cette vie éternelle. Ô Seigneur, je t’aime. Par-dessus toute chose. Plus que moi-même. Mais augmente en moi cet amour. Donne-moi de n’aimer que toi, et d’aimer tes créatures parce que toi tu les aimes.
Demande
Seigneur, apprends-moi à vivre comme toi ma vie quotidienne.
Points de réflexion
1.Un jour de la vie de Jésus.
Cet épisode de l’Évangile est drôlement banal. Pas de miracle, pas de discours retentissant, pas de gestes prophétiques. C’est le récit d’une journée de la vie quotidienne de Jésus. Jésus est en chemin. Il cherche un logement, l’accueil dans une ville. Il demande. Personne ne répond. Les samaritains le rejettent, ne veulent pas le recevoir. Il est juif, et les samaritains ne supportent pas les juifs.
Et pourtant ils ne savent pas qui est ce Jésus, et combien il pourrait leur apporter ! Quelle faute a-t-il, Jésus, qui demande seulement un endroit où dormir ? Contrariété : il devra chercher un autre endroit. Injustice : rejeté sans raison, pour des disputes ancestrales entre peuples.
Fatigue : après avoir marché plusieurs jours. Voilà la vie du Fils de Dieu sur la terre. Comme elle ressemble à la mienne ! Contemplons ce Jésus, qui est Dieu, et, pourtant, vit comme moi.
2. Comment Jésus réagit-il ?
Ses disciples veulent la vengeance, ils s’énervent. Ils réclament une justice tranchante, impartiale : à chacun ce qui lui est dû. « Seigneur, veux-tu que... » Leur cœur garde rancune, devient amer devant les contrariétés. Mais Jésus répond avec patience et douceur.
Rien cependant d’extraordinaire. Il ne fait pas un grand discours sur l’amour ou le pardon. Il s’adapte seulement, change ses projets, se dirige vers un autre village. Mes réactions, sont-elles plus comme celles de Jésus, ou comme celles des apôtres ?
3. Ma vie ordinaire.
Ma vie ordinaire est faite de tant de détails, d’événements, qui semblent sans importance. Agréables parfois, pénibles souvent, les moments de la vie quotidienne se succèdent. Quelle est la place de Jésus dans cette vie ordinaire, souvent monotone et difficile ?
Voilà le passage de l’Évangile où Dieu m’en parle : la Parole du Seigneur aujourd’hui me montre justement un moment désagréable de la vie de Jésus-Christ. Jésus-Christ peut devenir un modèle pour moi, parce que lui-même a vécu ce que je vis. Il peut me comprendre.
Et, surtout, il peut être présent à mes côtés au milieu de mes journées.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, apprends-moi à vivre comme toi la vie ordinaire. Tu as passé trente ans à Nazareth, et même pendant ta vie publique tu vivais comme n’importe quel être humain : au milieu des joies, des difficultés, des injustices de la vie ordinaire.
Aide-moi. Rends-toi présent dans ma vie, au travail, à la maison, quand j’étudie, quand je m’amuse. Donne-moi cette grande vertu de la patience et de l’amour.
Résolution
Aujourd’hui je prendrai un moment de réflexion entre midi et deux, pour offrir au Seigneur tous les événements de la matinée, et lui demander de les vivre comme lui : dans la patience et la douceur.
SOURCE : Catholique.org
Jésus marche avec Ses Apôtres
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
******
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 30 Septembre 2014
La route de Jésus vers Jérusalem
Evangile selon St Luc, chapitre 9, 51-56
Comme le temps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde, il prit avec courage la route de Jérusalem.
Il envoya des messagers devant lui ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue.
Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem.
Devant ce refus, les disciples Jacques et Jean intervinrent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions que le feu tombe du ciel pour les détruire ? »
Mais Jésus se retourna et les interpella vivement.
Et ils partirent pour un autre village.
Prière d'introduction
Seigneur, je crois fermement en toi. Je crois que tu es présent ici, à côté de moi, au moment où je me mets en ta présence. J’espère en toi. J’espère en ta vie éternelle. J’ai confiance dans le fait que tu vas me guider aujourd’hui vers cette vie éternelle. Ô Seigneur, je t’aime. Par-dessus toute chose. Plus que moi-même. Mais augmente en moi cet amour. Donne-moi de n’aimer que toi, et d’aimer tes créatures parce que toi tu les aimes.
Demande
Seigneur, apprends-moi à vivre comme toi ma vie quotidienne.
Points de réflexion
1.Un jour de la vie de Jésus.
Cet épisode de l’Évangile est drôlement banal. Pas de miracle, pas de discours retentissant, pas de gestes prophétiques. C’est le récit d’une journée de la vie quotidienne de Jésus. Jésus est en chemin. Il cherche un logement, l’accueil dans une ville. Il demande. Personne ne répond. Les samaritains le rejettent, ne veulent pas le recevoir. Il est juif, et les samaritains ne supportent pas les juifs.
Et pourtant ils ne savent pas qui est ce Jésus, et combien il pourrait leur apporter ! Quelle faute a-t-il, Jésus, qui demande seulement un endroit où dormir ? Contrariété : il devra chercher un autre endroit. Injustice : rejeté sans raison, pour des disputes ancestrales entre peuples.
Fatigue : après avoir marché plusieurs jours. Voilà la vie du Fils de Dieu sur la terre. Comme elle ressemble à la mienne ! Contemplons ce Jésus, qui est Dieu, et, pourtant, vit comme moi.
2. Comment Jésus réagit-il ?
Ses disciples veulent la vengeance, ils s’énervent. Ils réclament une justice tranchante, impartiale : à chacun ce qui lui est dû. « Seigneur, veux-tu que... » Leur cœur garde rancune, devient amer devant les contrariétés. Mais Jésus répond avec patience et douceur.
Rien cependant d’extraordinaire. Il ne fait pas un grand discours sur l’amour ou le pardon. Il s’adapte seulement, change ses projets, se dirige vers un autre village. Mes réactions, sont-elles plus comme celles de Jésus, ou comme celles des apôtres ?
3. Ma vie ordinaire.
Ma vie ordinaire est faite de tant de détails, d’événements, qui semblent sans importance. Agréables parfois, pénibles souvent, les moments de la vie quotidienne se succèdent. Quelle est la place de Jésus dans cette vie ordinaire, souvent monotone et difficile ?
Voilà le passage de l’Évangile où Dieu m’en parle : la Parole du Seigneur aujourd’hui me montre justement un moment désagréable de la vie de Jésus-Christ. Jésus-Christ peut devenir un modèle pour moi, parce que lui-même a vécu ce que je vis. Il peut me comprendre.
Et, surtout, il peut être présent à mes côtés au milieu de mes journées.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, apprends-moi à vivre comme toi la vie ordinaire. Tu as passé trente ans à Nazareth, et même pendant ta vie publique tu vivais comme n’importe quel être humain : au milieu des joies, des difficultés, des injustices de la vie ordinaire.
Aide-moi. Rends-toi présent dans ma vie, au travail, à la maison, quand j’étudie, quand je m’amuse. Donne-moi cette grande vertu de la patience et de l’amour.
Résolution
Aujourd’hui je prendrai un moment de réflexion entre midi et deux, pour offrir au Seigneur tous les événements de la matinée, et lui demander de les vivre comme lui : dans la patience et la douceur.
SOURCE : Catholique.org
Jésus marche avec Ses Apôtres
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Manuela et Maud merci !
Lectures de la messe :
1ère lecture : Job maudit la vie (Jb 3, 1-3.11-17.20-23)
Psaume : Ps 87, 2-3, 4-5, 6, 7-8
R/ Que ma prière vienne jusqu'à toi, Seigneur !
Evangile : La route de Jésus vers Jérusalem (Lc 9, 51-56)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Le Fils de l'homme est venu pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. Alléluia. (Mc 10, 45)
Homélie :
« Comme le temps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde, il prit avec courage la route de Jérusalem ». Notre-Seigneur est pleinement conscient que son « Heure » est venue. Loin de fuir, il fait face courageusement. Littéralement : « il fixa fermement son visage sur la route qui devait le mener à Jérusalem ». Sans doute Jésus se souvient-il des paroles du prophète Isaïe, qu’il murmure dans son cœur pour se donner courage : « Le Seigneur vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages ; c’est pourquoi j’ai rendu mon visage dur comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu » (Is 50, 7). Jésus n’attend pas passivement l’instant fatidique de son arrestation : il prend l’initiative et va au-devant de sa Pâque en se rendant délibérément à Jérusalem où il doit offrir sa vie pour le salut du monde.
L’expression « être enlevé de ce monde » peut surprendre : par sa mort, Jésus va en effet être soustrait au regard de ses ennemis ; mais les disciples découvriront qu’en réalité il aura été élevé par son Père dans la gloire (cf. Ac 1, 1). C’est donc en qualité de Messie que Notre-Seigneur se rend dans la ville sainte pour y accomplir les Ecritures. Jésus semble pressé d’atteindre le terme du voyage : il prend au plus court, traversant la Samarie, territoire que les Juifs évitaient en raison de l’hétérodoxie des croyances de ce peuple mélangé. Les Samaritains sont en effet les descendants des tribus venues d’Assyrie, importées au moment de la chute du Royaume du Nord (en 722) et de la déportation de sa population. Chemin faisant, Notre-Seigneur poursuit son ministère de prédicateur ambulant et envoie des émissaires pour annoncer sa venue et rassembler les foules. La réaction des Samaritains était prévisible : ils refusent d’accueillir un Rabbi en pèlerinage vers la cité sainte des frères ennemis, qui est en concurrence avec leur propre lieu de culte, situé sur le Mont Garizim.
Rejeté par les (semi-)païens, Jésus devra l’être également par ses coreligionnaires pour entrer dans sa gloire. Il faut qu’il soit d’abord « élevé de terre » (Jn 12, 32) et rassemble autour de l’étendard de la Croix « les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11, 52), avant de pouvoir faire descendre sur ses disciples « une force, celle du Saint Esprit qui viendra sur eux. Alors ils seront ses témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1, 8.). C’est donc pour féconder la future mission de ses Apôtres que Notre-Seigneur va affronter sa Passion. Le psaume 125 doit sans aucun doute nourrir la prière silencieuse de Jésus : « Qui sème dans les larmes, moissonne dans la joie. Il s’en va en pleurant, il jette la semence ; il s’en vient dans la joie, il rapporte les gerbes » (Ps 125, 5-6). L’entourage du Seigneur est cependant loin de communier à ses dispositions intérieures. Enfermés dans leur conception humaine d’un Messie glorieux à qui rien ne résiste, et se souvenant qu’Elie avait fait tomber le feu du ciel sur les soldats envoyés par le roi Akhazias (II R 1, 10-14), les disciples envisagent de venger l’affront fait à leur Maître. Sûrs d’être investis de sa puissance, ils lui proposent de détruire le village samaritain qui a refusé l’hospitalité au Messie de Dieu. Une fois de plus, leur réaction manifeste combien il leur était difficile - comme pour nous d’ailleurs - d’accueillir la Parole de Jésus dans une « bonne terre » (Lc 8, 8.), c’est-à-dire dans un cœur désencombré de ses a priori et disposé à se laisser instruire. Pourtant, tout au long de ses enseignements, Notre-Seigneur n’a cessé d’insister sur le caractère bienveillant de sa mission. Depuis son discours-programme à Nazareth où il se présente comme « envoyé [de la part de Dieu] pour porter la Bonne Nouvelle aux pauvres » (Lc 4, 8.), jusque sur la croix où il intercède pour ses bourreaux - « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 3-4) - Jésus nous révèle la tendresse miséricordieuse du Père : « Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 19, 10). Mais il faudra que les disciples soient confrontés au drame de la Croix pour que « les écailles tombent de leurs yeux »(cf. Ac 9, 18) ; puis qu’ils soient bouleversés par la Résurrection pour se convertir à l’inouï de Dieu dans la lumière de l’Esprit : « “Vous n’avez donc pas compris ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Messie souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire ?” Et, en partant de Moïse et de tous les prophètes, il leur expliqua, dans toute l’Ecriture, ce qui le concernait » (Lc 24, 25-27).
« Seigneur, dans ce monde qui te rejette, qu’il est difficile de garder cette attitude de compassion et de bienveillance que tu as toujours manifestée à l’égard de tes détracteurs. Ne permets pas que nous en rajoutions à ta souffrance en étant cause de conflits, de divisions, voire de violence. “Reprends-nous vivement” lorsque nous prétendons défendre le Royaume de l’amour au moyen des armes de ce monde, et apprends-nous à invoquer sur ceux qui refusent de t’accueillir, le seul Feu que tu consens à répandre sur terre : celui de ton Esprit de charité et de paix. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Méditations, ch. 18
Le poids de notre fragilité nous fait pencher vers les réalités d'ici-bas ; le feu de ton amour, Seigneur, nous soulève et nous porte vers les réalités d'en haut. Nous y montons par l'élan de notre cœur, chantant les psaumes des montées. Nous brûlons de ton feu, le feu de ta bonté ; c'est lui qui nous transporte.
Où nous fais-tu monter ainsi ? Vers la paix de la Jérusalem céleste. « J'ai tressailli de joie quand on m'a dit : Allons à la maison du Seigneur » (Ps 121,1). Rien d'autre que le désir d'y demeurer éternellement ne nous y fera parvenir. Tant que nous sommes dans notre corps nous cheminons vers toi. Ici-bas nous n'avons pas de cité permanente ; nous cherchons sans cesse notre demeure dans la cité à venir (He 13,14). Que ta grâce me conduise, Seigneur, au fond de mon cœur pour y chanter ton amour, toi mon Roi et mon Dieu... Et me souvenant de cette Jérusalem céleste, mon cœur y montera : vers Jérusalem ma vraie patrie, Jérusalem ma vraie mère (Ga 4,26). Tu es son Roi, sa lumière, son défenseur, son protecteur, son pasteur ; tu es sa joie inaltérable ; ta bonté est la source de tous ses biens inexprimables..., toi qui es mon Dieu et ma divine miséricorde.
Bonjour Nicolas, Manuela et Maud merci !
Mardi 30 septembre 2014 : Saint Jérôme de Stridon, père de l’Église - Mémoire
Saint Francisco de Borja, général de la s.j. (1510-1572)
Lectures de la messe :
1ère lecture : Job maudit la vie (Jb 3, 1-3.11-17.20-23)
Psaume : Ps 87, 2-3, 4-5, 6, 7-8
R/ Que ma prière vienne jusqu'à toi, Seigneur !
Evangile : La route de Jésus vers Jérusalem (Lc 9, 51-56)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Le Fils de l'homme est venu pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. Alléluia. (Mc 10, 45)
Homélie :
« Comme le temps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde, il prit avec courage la route de Jérusalem ». Notre-Seigneur est pleinement conscient que son « Heure » est venue. Loin de fuir, il fait face courageusement. Littéralement : « il fixa fermement son visage sur la route qui devait le mener à Jérusalem ». Sans doute Jésus se souvient-il des paroles du prophète Isaïe, qu’il murmure dans son cœur pour se donner courage : « Le Seigneur vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages ; c’est pourquoi j’ai rendu mon visage dur comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu » (Is 50, 7). Jésus n’attend pas passivement l’instant fatidique de son arrestation : il prend l’initiative et va au-devant de sa Pâque en se rendant délibérément à Jérusalem où il doit offrir sa vie pour le salut du monde.
L’expression « être enlevé de ce monde » peut surprendre : par sa mort, Jésus va en effet être soustrait au regard de ses ennemis ; mais les disciples découvriront qu’en réalité il aura été élevé par son Père dans la gloire (cf. Ac 1, 1). C’est donc en qualité de Messie que Notre-Seigneur se rend dans la ville sainte pour y accomplir les Ecritures. Jésus semble pressé d’atteindre le terme du voyage : il prend au plus court, traversant la Samarie, territoire que les Juifs évitaient en raison de l’hétérodoxie des croyances de ce peuple mélangé. Les Samaritains sont en effet les descendants des tribus venues d’Assyrie, importées au moment de la chute du Royaume du Nord (en 722) et de la déportation de sa population. Chemin faisant, Notre-Seigneur poursuit son ministère de prédicateur ambulant et envoie des émissaires pour annoncer sa venue et rassembler les foules. La réaction des Samaritains était prévisible : ils refusent d’accueillir un Rabbi en pèlerinage vers la cité sainte des frères ennemis, qui est en concurrence avec leur propre lieu de culte, situé sur le Mont Garizim.
Rejeté par les (semi-)païens, Jésus devra l’être également par ses coreligionnaires pour entrer dans sa gloire. Il faut qu’il soit d’abord « élevé de terre » (Jn 12, 32) et rassemble autour de l’étendard de la Croix « les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11, 52), avant de pouvoir faire descendre sur ses disciples « une force, celle du Saint Esprit qui viendra sur eux. Alors ils seront ses témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1, 8.). C’est donc pour féconder la future mission de ses Apôtres que Notre-Seigneur va affronter sa Passion. Le psaume 125 doit sans aucun doute nourrir la prière silencieuse de Jésus : « Qui sème dans les larmes, moissonne dans la joie. Il s’en va en pleurant, il jette la semence ; il s’en vient dans la joie, il rapporte les gerbes » (Ps 125, 5-6). L’entourage du Seigneur est cependant loin de communier à ses dispositions intérieures. Enfermés dans leur conception humaine d’un Messie glorieux à qui rien ne résiste, et se souvenant qu’Elie avait fait tomber le feu du ciel sur les soldats envoyés par le roi Akhazias (II R 1, 10-14), les disciples envisagent de venger l’affront fait à leur Maître. Sûrs d’être investis de sa puissance, ils lui proposent de détruire le village samaritain qui a refusé l’hospitalité au Messie de Dieu. Une fois de plus, leur réaction manifeste combien il leur était difficile - comme pour nous d’ailleurs - d’accueillir la Parole de Jésus dans une « bonne terre » (Lc 8, 8.), c’est-à-dire dans un cœur désencombré de ses a priori et disposé à se laisser instruire. Pourtant, tout au long de ses enseignements, Notre-Seigneur n’a cessé d’insister sur le caractère bienveillant de sa mission. Depuis son discours-programme à Nazareth où il se présente comme « envoyé [de la part de Dieu] pour porter la Bonne Nouvelle aux pauvres » (Lc 4, 8.), jusque sur la croix où il intercède pour ses bourreaux - « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 3-4) - Jésus nous révèle la tendresse miséricordieuse du Père : « Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 19, 10). Mais il faudra que les disciples soient confrontés au drame de la Croix pour que « les écailles tombent de leurs yeux »(cf. Ac 9, 18) ; puis qu’ils soient bouleversés par la Résurrection pour se convertir à l’inouï de Dieu dans la lumière de l’Esprit : « “Vous n’avez donc pas compris ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Messie souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire ?” Et, en partant de Moïse et de tous les prophètes, il leur expliqua, dans toute l’Ecriture, ce qui le concernait » (Lc 24, 25-27).
« Seigneur, dans ce monde qui te rejette, qu’il est difficile de garder cette attitude de compassion et de bienveillance que tu as toujours manifestée à l’égard de tes détracteurs. Ne permets pas que nous en rajoutions à ta souffrance en étant cause de conflits, de divisions, voire de violence. “Reprends-nous vivement” lorsque nous prétendons défendre le Royaume de l’amour au moyen des armes de ce monde, et apprends-nous à invoquer sur ceux qui refusent de t’accueillir, le seul Feu que tu consens à répandre sur terre : celui de ton Esprit de charité et de paix. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Méditations, ch. 18
La route vers Jérusalem
Le poids de notre fragilité nous fait pencher vers les réalités d'ici-bas ; le feu de ton amour, Seigneur, nous soulève et nous porte vers les réalités d'en haut. Nous y montons par l'élan de notre cœur, chantant les psaumes des montées. Nous brûlons de ton feu, le feu de ta bonté ; c'est lui qui nous transporte.
Où nous fais-tu monter ainsi ? Vers la paix de la Jérusalem céleste. « J'ai tressailli de joie quand on m'a dit : Allons à la maison du Seigneur » (Ps 121,1). Rien d'autre que le désir d'y demeurer éternellement ne nous y fera parvenir. Tant que nous sommes dans notre corps nous cheminons vers toi. Ici-bas nous n'avons pas de cité permanente ; nous cherchons sans cesse notre demeure dans la cité à venir (He 13,14). Que ta grâce me conduise, Seigneur, au fond de mon cœur pour y chanter ton amour, toi mon Roi et mon Dieu... Et me souvenant de cette Jérusalem céleste, mon cœur y montera : vers Jérusalem ma vraie patrie, Jérusalem ma vraie mère (Ga 4,26). Tu es son Roi, sa lumière, son défenseur, son protecteur, son pasteur ; tu es sa joie inaltérable ; ta bonté est la source de tous ses biens inexprimables..., toi qui es mon Dieu et ma divine miséricorde.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud, Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mercredi 1er Octobre 2014
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, Vierge
Morte en 1897. Entrée au Carmel de Lisieux à l’âge de 15 ans, elle est l’origine d’une spiritualité d’enfance spirituelle et d’abandon à l’amour de DIEU. Docteur de l’Église depuis 1997.
26ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=01/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mercredi 1er Octobre 2014
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, Vierge
Morte en 1897. Entrée au Carmel de Lisieux à l’âge de 15 ans, elle est l’origine d’une spiritualité d’enfance spirituelle et d’abandon à l’amour de DIEU. Docteur de l’Église depuis 1997.
26ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
(Première lecture)
Livre de Job 9 : 1 à 12, 14 à 16
Job devant les Actions Inexplicables de DIEU
Aux reproches de ses amis Job répondit : « Je sais bien que vos paroles sont vraies. Comment l'homme pourrait-il avoir raison contre DIEU ? Si l'on s'avise de discuter avec LUI, on ne trouvera pas à LUI répondre une fois sur mille. Serait-on plein de sagesse et d'une force invincible, on ne LUI tient pas tête impunément. C'est LUI qui soudainement déplace les montagnes, qui les renverse dans Sa Colère ; IL secoue la Terre sur sa base, et fait vaciller ses colonnes. IL donne un Ordre, et le Soleil ne se lève pas, IL enferme les étoiles derrière une porte scellée. À LUI seul IL déploie les Cieux, IL marche sur la crête des vagues. IL fabrique la Grande Ourse, Orion, les Pléiades et les constellations du Sud. IL est l'AUTEUR d'Oeuvres Grandioses et Insondables, Ses Merveilles sont Innombrables. S'IL passe à côté de moi, je ne LE vois pas ; s'IL s'éloigne, je ne m'en aperçois pas. S'IL empoigne quelqu'un, qui donc LUI fera lâcher prise, qui donc osera LUI demander : 'Que fais-TU là ?' Et moi, je prétendrais LUI répliquer, je chercherais des arguments contre LUI ! Même si j'ai raison, à quoi bon me défendre ? Je ne puis que demander grâce à mon JUGE. Même s'IL répond à mon appel, je ne suis pas sûr qu'IL écoute ma prière ! »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre de Job 9 : 1 à 12, 14 à 16
Job devant les Actions Inexplicables de DIEU
Aux reproches de ses amis Job répondit : « Je sais bien que vos paroles sont vraies. Comment l'homme pourrait-il avoir raison contre DIEU ? Si l'on s'avise de discuter avec LUI, on ne trouvera pas à LUI répondre une fois sur mille. Serait-on plein de sagesse et d'une force invincible, on ne LUI tient pas tête impunément. C'est LUI qui soudainement déplace les montagnes, qui les renverse dans Sa Colère ; IL secoue la Terre sur sa base, et fait vaciller ses colonnes. IL donne un Ordre, et le Soleil ne se lève pas, IL enferme les étoiles derrière une porte scellée. À LUI seul IL déploie les Cieux, IL marche sur la crête des vagues. IL fabrique la Grande Ourse, Orion, les Pléiades et les constellations du Sud. IL est l'AUTEUR d'Oeuvres Grandioses et Insondables, Ses Merveilles sont Innombrables. S'IL passe à côté de moi, je ne LE vois pas ; s'IL s'éloigne, je ne m'en aperçois pas. S'IL empoigne quelqu'un, qui donc LUI fera lâcher prise, qui donc osera LUI demander : 'Que fais-TU là ?' Et moi, je prétendrais LUI répliquer, je chercherais des arguments contre LUI ! Même si j'ai raison, à quoi bon me défendre ? Je ne puis que demander grâce à mon JUGE. Même s'IL répond à mon appel, je ne suis pas sûr qu'IL écoute ma prière ! »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Je suis à deux doigts de la mort
Chant. Psaume appartenant au recueil de la confrérie de Coré. Du répertoire du chef de chorale. A exécuter sur le mode mélancolique. Poème chanté attribué à Héman, l’Ezrahite.
[Psaume 87 (88), entièrement]
[Psaume 87 (88), entièrement]
Psaume 87 (88) : 10bc et 11, 12 et 13, 14 et 15
R/ Que ma prière vienne jusqu'à TOI, SEIGNEUR !
Je t'appelle, SEIGNEUR, tout le jour,
je tends les mains vers TOI :
fais-TU des miracles pour les morts ?
Leur ombre se dresse-t-elle pour T'acclamer ?
R/
Qui parlera de Ton Amour dans la tombe,
de Ta Fidélité au royaume de la mort ?
Connaît-on dans les ténèbres Tes Miracles,
et Ta Justice, au pays de l'oubli ?
R/
Moi, je crie vers TOI, SEIGNEUR ;
dès le matin, ma prière TE cherche :
pourquoi me rejeter, SEIGNEUR,
pourquoi me cacher Ta Face ?
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Je t'appelle, SEIGNEUR, tout le jour,
je tends les mains vers TOI :
fais-TU des miracles pour les morts ?
Leur ombre se dresse-t-elle pour T'acclamer ?
R/
Qui parlera de Ton Amour dans la tombe,
de Ta Fidélité au royaume de la mort ?
Connaît-on dans les ténèbres Tes Miracles,
et Ta Justice, au pays de l'oubli ?
R/
Moi, je crie vers TOI, SEIGNEUR ;
dès le matin, ma prière TE cherche :
pourquoi me rejeter, SEIGNEUR,
pourquoi me cacher Ta Face ?
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 9 : 57 à 62
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Aujourd'hui le SEIGNEUR nous appelle, suivons-LE sur les Chemins de l'Évangile. Alléluia.
Suivre JÉSUS sans condition sur la Route de la Croix
En cours de route, un homme dit à JÉSUS : « Je TE suivrai partout où TU iras. » JÉSUS lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le FILS de l'Homme n'a pas d'endroit où reposer la tête. »
IL dit à un autre : « Suis-moi. » L'homme répondit : « Permets-moi d'aller d'abord enterrer mon père. » Mais JÉSUS répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, va annoncer le Règne de DIEU. »
Un autre encore LUI dit : « Je TE suivrai, SEIGNEUR ; mais laisse-moi d'abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » JÉSUS lui répondit : « Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n'est pas fait pour le Royaume de DIEU. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Aujourd'hui le SEIGNEUR nous appelle, suivons-LE sur les Chemins de l'Évangile. Alléluia.
Suivre JÉSUS sans condition sur la Route de la Croix
En cours de route, un homme dit à JÉSUS : « Je TE suivrai partout où TU iras. » JÉSUS lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le FILS de l'Homme n'a pas d'endroit où reposer la tête. »
IL dit à un autre : « Suis-moi. » L'homme répondit : « Permets-moi d'aller d'abord enterrer mon père. » Mais JÉSUS répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, va annoncer le Règne de DIEU. »
Un autre encore LUI dit : « Je TE suivrai, SEIGNEUR ; mais laisse-moi d'abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » JÉSUS lui répondit : « Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n'est pas fait pour le Royaume de DIEU. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=01/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
******
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 1 er Octobre 2014
Le bon voyage
Evangile selon St Luc, chapitre 9, 57-62
En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. »
Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, va annoncer le règne de Dieu. »
Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »
Prière d'introduction
Seigneur, je crois en toi. Tu es mon guide, tu es le chemin. Je viens me mettre à ta suite. Laisse-moi marcher dans tes pas.
Demande
Prendre conscience du véritable sens de ma vie.
Points de réflexion
1.Dans la vie que nous menons ordinairement nous n’avons pas souvent l’occasion de nous rappeler que notre temps sur la terre est en fin de compte assez court, et qu’un jour nous devrons en partir, définitivement.
Ces trois courts échanges que nous rapporte ce passage d’Évangile sont un rappel que la vie terrestre n’est qu’un passage, un rappel du fait qu’en elle-même cette vie n’a pas de sens. Elle ne peut prendre un sens que dans l’espoir du Royaume de Dieu.
C’est seulement ainsi que nous pouvons comprendre ce que dit ici Jésus, et que nous pouvons comprendre le sens de notre vie.
2. La vie est comme un voyage, un pèlerinage, qui nous emmène vers notre véritable patrie, vers notre vraie demeure.
Mais au cours de ce voyage, il nous est possible d’oublier quelle est notre destination, notre point d’arrivée, et de nous installer dans un endroit qui n’est en fait qu’une étape, en pensant que c’est là que nous pourrons trouver le sens de notre vie.
Malheureusement nous sommes nombreux à tomber dans ce piège.
La recherche du confort, des richesses, du pouvoir, peuvent devenir notre véritable but dans la vie, et nous pouvons arriver à croire que c’est ce genre de chose qui va donner son sens à notre existence.
3. Pour ne pas tomber dans ce piège et vivre notre vie comme elle doit être vécue, comme un voyage, un pèlerinage, suivons donc les conseils de Jésus
Ne nous attachons pas trop à nos « terriers », à tout ce qui nous fait la vie confortable, ces choses ne peuvent pas et ne pourront jamais remplir notre cœur. Sachons aussi, et cela peut être plus difficile, avoir des saines relations avec les autres personnes.
Il ne faut pas « diviniser » une autre personne. Une séparation douloureuse, l’éloignement physique, le deuil, ne doivent pas nous empêcher de poursuivre notre voyage. Dieu a un chemin prévu pour chacun, l’important est que chacun suive ce chemin, et arrive à la bonne destination.
Enfin, évitons de nous bloquer sur des erreurs ou des blessures du passé. Il y a toujours un chemin possible, jusqu’au bout, Jésus fera tout ce qui est possible pour que nous arrivions à bon port, dans le Royaume des Cieux.
Dialogue avec le Christ
Merci, Jésus, de me montrer le chemin. Tu es le seul qui me montre le juste chemin, le seul qui me dise la vérité sur le sens de ma vie. Je veux te rejoindre dans le Royaume des Cieux, et par mon exemple, aider les autres à y arriver aussi.
Résolution
Prendre un temps pour voir si je ne laisse pas des choses secondaires prendre la première place dans ma vie.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
******
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 1 er Octobre 2014
Le bon voyage
Evangile selon St Luc, chapitre 9, 57-62
En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. »
Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, va annoncer le règne de Dieu. »
Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »
Prière d'introduction
Seigneur, je crois en toi. Tu es mon guide, tu es le chemin. Je viens me mettre à ta suite. Laisse-moi marcher dans tes pas.
Demande
Prendre conscience du véritable sens de ma vie.
Points de réflexion
1.Dans la vie que nous menons ordinairement nous n’avons pas souvent l’occasion de nous rappeler que notre temps sur la terre est en fin de compte assez court, et qu’un jour nous devrons en partir, définitivement.
Ces trois courts échanges que nous rapporte ce passage d’Évangile sont un rappel que la vie terrestre n’est qu’un passage, un rappel du fait qu’en elle-même cette vie n’a pas de sens. Elle ne peut prendre un sens que dans l’espoir du Royaume de Dieu.
C’est seulement ainsi que nous pouvons comprendre ce que dit ici Jésus, et que nous pouvons comprendre le sens de notre vie.
2. La vie est comme un voyage, un pèlerinage, qui nous emmène vers notre véritable patrie, vers notre vraie demeure.
Mais au cours de ce voyage, il nous est possible d’oublier quelle est notre destination, notre point d’arrivée, et de nous installer dans un endroit qui n’est en fait qu’une étape, en pensant que c’est là que nous pourrons trouver le sens de notre vie.
Malheureusement nous sommes nombreux à tomber dans ce piège.
La recherche du confort, des richesses, du pouvoir, peuvent devenir notre véritable but dans la vie, et nous pouvons arriver à croire que c’est ce genre de chose qui va donner son sens à notre existence.
3. Pour ne pas tomber dans ce piège et vivre notre vie comme elle doit être vécue, comme un voyage, un pèlerinage, suivons donc les conseils de Jésus
Ne nous attachons pas trop à nos « terriers », à tout ce qui nous fait la vie confortable, ces choses ne peuvent pas et ne pourront jamais remplir notre cœur. Sachons aussi, et cela peut être plus difficile, avoir des saines relations avec les autres personnes.
Il ne faut pas « diviniser » une autre personne. Une séparation douloureuse, l’éloignement physique, le deuil, ne doivent pas nous empêcher de poursuivre notre voyage. Dieu a un chemin prévu pour chacun, l’important est que chacun suive ce chemin, et arrive à la bonne destination.
Enfin, évitons de nous bloquer sur des erreurs ou des blessures du passé. Il y a toujours un chemin possible, jusqu’au bout, Jésus fera tout ce qui est possible pour que nous arrivions à bon port, dans le Royaume des Cieux.
Dialogue avec le Christ
Merci, Jésus, de me montrer le chemin. Tu es le seul qui me montre le juste chemin, le seul qui me dise la vérité sur le sens de ma vie. Je veux te rejoindre dans le Royaume des Cieux, et par mon exemple, aider les autres à y arriver aussi.
Résolution
Prendre un temps pour voir si je ne laisse pas des choses secondaires prendre la première place dans ma vie.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Mercredi 01 octobre 2014 : mercredi de la 26e semaine du temps ordinaire
Saint Remi, XVe archevêque de Reims, apôtre des Francs (533),
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, Carmélite et Docteur de l'Église (1873-1897)
Lectures de la messe :
1ère lecture : Job devant les actions inexplicables de Dieu (Jb 9, 1-12.14-16)
Psaume : 87, 10bc-11, 12-13, 14-15
R/ Que ma prière vienne jusqu'à toi, Seigneur !
Evangile : Suivre Jésus sans condition sur la route de la croix (Lc 9, 57-62)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Aujourd'hui le Seigneur nous appelle, suivons-le sur les chemins de l'Évangile. Alléluia.
Homélie :
Pour répondre aux disciples qui l’interrogent, Jésus appela un « petit enfant » et le plaça au milieu d’eux. Voilà ce que les disciples qui espèrent grandir en sainteté doivent devenir. Dans le Royaume, Jésus est incontestablement « le plus grand », parce qu’il s’est fait le plus petit, il n’a rien retenu pour lui, pas même le rang qui l’égalait à Dieu, et il s’est fait homme, nous ouvrant les chemins de la vie. Le Fils Unique de Dieu, engendré du Père avant les siècles, est descendu à Nazareth, entre Marie et Joseph, pour « grandir en sagesse en taille et en grâce sous le regard de Dieu et des hommes » (Lc 2, 52).
Aujourd’hui, Jésus met sous nos yeux un petit enfant, celui que nous avons à devenir ; celui qui révèle notre identité profonde. Nous sommes tous appelés à devenir les fils bien-aimés du Père. « L’Esprit Saint lui-même affirme à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu » (1ère lect.). Dieu, dans sa bonté, le veut ainsi. C’est pourquoi il nous est nécessaire de devenir comme des petits enfants : il nous faut répondre à la disponibilité de Dieu qui se donne lui-même éternellement par une disponibilité capable d’accueillir ce don divin à chaque instant.
Cette disposition de cœur n’est pas un état, elle est une marche, un apprentissage ; on n’est enfant de Dieu qu’en cherchant toujours à le devenir. On ne le devient qu’en gardant les yeux fixés sur le Christ, notre modèle et notre route. Il nous faut apprendre à ne rechercher que la joie de notre Père des Cieux. Notre seul but, notre seule inquiétude, notre seule récompense est de faire la joie de notre Père. C’est ce qu’on appelle le don de soi. C’est aussi entrer dans la vie divine. La grandeur des fils du royaume est d’être les « héritiers de Dieu », ceux qui reçoivent de lui la capacité de tout donner par amour. Alors débarrassé de soi, le cœur unifié, on comprend la grandeur des enfants de Dieu, on découvre l’Enfant divin et ses trésors de simplicité et de grâce.
Telles sont les « nouvelles lumières », les « sens cachés et mystérieux » que sainte Thérèse de Lisieux a conquis dans sa marche de géant. Sa connaissance des mystères du royaume lui faisait éprouver que tout vient de Dieu, que tout retourne à Lui et demeure en Lui, pour le salut de tous, dans un mystère d'amour miséricordieux. Tel est le cœur de l’enfance spirituelle.
L’esprit d’enfance lui faisait adresser cette prière au Seigneur Jésus : « Ô Petit Enfant ! Mon unique Trésor, je m'abandonne à tes Divins Caprices, je ne veux pas d'autre joie que celle de te faire sourire. Imprime en moi tes grâces et tes vertus enfantines, afin qu'au jour de ma naissance au Ciel, les anges et les saints reconnaissent en ta petite épouse ».
La « petite Thérèse » s’adresse ainsi à ceux qui veulent découvrir la « petite voie » : « Consentez à être ce petit enfant. Par la pratique de toutes les vertus, levez toujours votre petit pied pour gravir l'escalier de la sainteté. Vous n'arriverez même pas à monter la première marche, mais le bon Dieu ne demande de vous que la bonne volonté. Bientôt vaincu par vos efforts inutiles, il descendra lui-même et vous prenant dans ses bras, vous emportera pour toujours dans son royaume ».
Sainte Thérèse, toi dont la bonté et la pureté d’âme ont vaincu le cœur du Père, apprends-nous à devenir comme le petit enfant que Jésus nous donne en exemple. Intercède pour que l’Esprit d’enfance nous assiste dans ce grand projet de Dieu qu’est notre sainteté. Que nous sachions rester disponibles, en tout temps, à l’action de Dieu qui se donne à nous, sans rien retenir pour lui.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Poésie « Jésus mon bien-aimé, rappelle-toi ! » ; str. 1, 6-8
« Le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête »
Rappelle-toi de la gloire du Père
Rappelle-toi des divines splendeurs
Que tu quittas t'exilant sur la terre
Pour racheter tous les pauvres pécheurs
Ô Jésus ! t'abaissant vers la Vierge Marie
Tu voilas ta grandeur et ta gloire infinie
Ah ! du sein maternel
Qui fut ton second Ciel
Rappelle-toi…
Rappelle-toi que sur d'autres rivages
Les astres d'or et la lune d'argent
Que je contemple en l'azur sans nuages
Ont réjoui, charmé tes yeux d'Enfant.
De ta petite main qui caressait Marie
Tu soutenais le monde et lui donnais la vie.
Et tu pensais à moi,
Jésus, mon petit Roi
Rappelle-toi.
Rappelle-toi que dans la solitude
Tu travaillais de tes divines mains
Vivre oublié fut ta plus douce étude
Tu rejetas le savoir des humains
Ô Toi ! qui d'un seul mot pouvais charmer le monde
Tu te plus à cacher ta sagesse profonde.
Tu parus ignorant,
Ô Seigneur Tout-Puissant !
Rappelle-toi.
Rappelle-toi qu'étranger sur la terre,
Tu fus errant, toi le Verbe Éternel,
Tu n'avais rien ; non, pas même une pierre
Pas un abri, comme l'oiseau du ciel.
Ô Jésus ! viens en moi, viens reposer ta Tête,
Viens, à te recevoir mon âme est toute prête
Mon Bien-Aimé Sauveur
Repose dans mon cœur
Il est à Toi.
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Mercredi 01 octobre 2014 : mercredi de la 26e semaine du temps ordinaire
Saint Remi, XVe archevêque de Reims, apôtre des Francs (533),
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, Carmélite et Docteur de l'Église (1873-1897)
- Saint Rémi, XVe Archevêque de Reims, Apôtre des Francs (533):
- Saint Rémi, XVe Archevêque de Reims, Apôtre des Francs (533)
Adhuc benignus respice Gallias,
Francique reges, quos sacrasti,
Mente pii tueantur aras."
" Avec des yeux d'amour regarde cette France,
Dont ta main a sacré les invincibles rois :
Fais que des saints autels ils prennent la défense,
Et conservent les droits."
Santeuil.
Baptême de Clovis. Tapisserie (détail). XVe.
On peut dire de la famille de saint Rémi, évêque de Reims et apôtre des Francs, ce que l'on écrit ordinairement de celles de saint Basile et de saint Grégoire de Nazianze, que c'était une race de personnes remplies de la crainte de Dieu. Son père, Emile, comte de Laon, fut un seigneur d'une vertu extraordinaire. Sa mère, Céline ou Célinie, sut si bien allier la piété à l'éminence de sa condition, que le peuple Chrétien l'a reconnue sainte, et que l'Eglise l'honore en cette qualité au XXIe jour de ce mois. Leur mariage fut béni du Ciel dès le commencement, par la naissance de 2 garçons. L'aîné fut Principe, qui devint évêque de Soissons. On ne sait pas le nom du plus jeune, mais on sait qu'il eut un fils nommé Loup, qui succéda à son oncle dans son évêché ; et l'un et l'autre, reconnus pour saints par le peuple, sont donc dans les tables ecclésiastiques.
Un ange et saint Montan annoncent la naissance de saint Rémi à ses
parents déjà âgés.
Bas-relief de la cathédrale Notre-Dame de Reims.
Pour saint Rémi, dont nous voulons donner la vie, sa naissance fut toute miraculeuse. Ses parents étaient déjà fort âgés et ne s'attendaient point à avoir d'autres enfants que ces deux que la divine Providence leur avait donnés ; un saint ermite nommé Montan, qui était aveugle, mais moins affligé de cette infirmité que de l'état déplorable où il voyait la Foi Chrétienne dans les Eglises des Gaules, reçut ordre du Ciel, par 3 fois, de les avertir qu'ils auraient encore un fils qui serait la lumière des Francs, et qui retirerait ces nouveaux conquérants de l'abîme de l'idolâtrie où ils étaient plongés. Il vint donc trouver Emile et Céline, et leur fit part de cette heureuse nouvelle ; la prédiction du solitaire s'accomplit. Notre Saint naquit à Laon, demeure seigneuriale de ses parents, et fut nommé Remi.
Il fut envoyé de bonne heure aux écoles, où il fit de si grands progrès dans les lettres divines et humaines et dans la pratique des vertus Chrétiennes, qu'à l'âge de 22 ans il fut forcé, malgré toutes ses résistances, après la mort de Bennagius, d'accepter l'évêché de Reims. Un rayon de lumière qui parut sur son front et une onction céleste qui embauma et consacra sa tête, firent voir que cette élection venait de Dieu ; mais on en fut encore plus convaincu par la manière dont il s'acquitta d'une charge de cette importance ; car il n'en fut pas plus tôt chargé, qu'il en remplit excellemment tous les devoirs. Il était assidu aux veilles, constant et attentif à l'oraison, soigneux d'instruire son peuple et de l'amener au Salut, charitable envers les pauvres, les prisonniers et les malades, austère pour lui-même, sobre, chaste, modeste, prudent, retenu, ne s'emportant jamais de colère et pardonnant facilement à ceux qui l'avaient offensé ; il est vrai qu'il paraissait quelquefois sur son visage une espèce de sévérité, mais il savait la tempérer par la douceur de son esprit ; et s'il avait pour les pécbeurs le zèle ardent d'un saint Paul, il avait pour les gens de bien le regard bénin et amoureux d'un saint Pierre ; en un mot, il possédait toutes les vertus, quoiqu'il en cachât plusieurs par la profonde humilité dont il faisait une singulière profession.
Le miracle du vin par saint Remi.
Bas-relief de la cathédrale Notre-Dame de Reims.
Le don des miracles qu'il reçut de Dieu releva encore merveilleusement l'éclat de sa sainteté. Pendant ses repas, les oiseaux venaient sans crainte prendre du pain de sa main. Faisant ses visites à Chaumuzy, il guérit et délivra un aveugle qui, depuis longtemps, était possédé du démon. A Cernay, il remplit de vin, par le signe de la Croix, un muid qui était presque vide, pour reconnaître la charité de Celse, une de ses cousines, qui l'avait reçu avec beaucoup de dévotion dans son logis. N'ayant point d'huile sacrée pour administrer le saint Baptème à un seigneur qui se mourait, il en obtint subitement du Ciel ; cette huile fut si salutaire, qu'ayant contribué à la santé de l'âme du malade, elle lui rendit aussi la santé du corps. Il réprima par sa présence un grand incendie qui menaçait la ville de Reims d'une ruine complète. En descendant pour cela de l'église de Saint-Nicaise, il imprima si fortement ses vestiges sur une pierre, qu'ils y sont toujours demeurés depuis ce temps-là ; et à peine parut-il devant les flammes, faisant le Signe de Croix et invoquant le nom de Jésus-Christ, qu'elles s'enfuirent devant lui aussi vite qu'il put les poursuivre.
Scènes de la vie de saint Remi liées au baptême de Clovis.
Bas-relief de la cathédrale Notre-Dame de Reims.
Une jeune fille de Tours étant possédée du malin esprit, fut menée par ses parents, d'abord au tombeau de saint Pierre, à Rome, puis à saint Benoît, qui était alors à Sublac ou Mont-Cassin ; mais Dieu ne lui accordant point sa délivrance dans l'un et dans l'autre lieu, saint Benoît l'envoya à saint Remi et lui écrivit pour le prier d'exercer son pouvoir et sa charité envers cette malheureuse. Alaric, roi des Goths, lui écrivit aussi pour le même sujet. Le Saint résista longtemps à cette demande, ne s'estimant pas digne d'obtenir de Dieu ce qu'un aussi grand homme que l'abbé Benoît n'avait pu obtenir ; mais il fut enfin forcé par les prières de son peuple de faire son oraison sur la possédée ; le démon fut aussitôt obligé de s'enfuir et de la laisser en liberté ; mais, peu après, elle mourut des fatigues que ce monstre infernal lui avait occasionnées.
On eut incontinent recours au saint prélat, qui s'était déjà retiré. Il revint à l'église de Saint-Jean où il l'avait laissée ; il la trouva couchée par terre, sans respiration et sans vie, et sa parole, qui avait eu la force de la délivrer des chaînes de Satan, eut aussi la force de la retirer des portes de la mort. Nous avons dans les Notes de Colvénérius sur Flodoard, la lettre que le glorieux patriarche saint Benoît lui écrivit.
Cependant, la plus grande merveille de saint Remi fut sans doute le parachèvement de la conversion de Clovis, qui mena à celles des Francs par la suite. Elle est rapportée tout au long dans l'histoire de ce grand prince ; mais il est nécessaire d'en donner ici un abrégé.
Clovis était le cinquième roi de cette nation belliqueuse, qui, après avoir forcé le passage du Rhin, s'était emparée de la meilleure partie des Pays-Bas, de la Picardie et de l'Ile-de-France, et poussait toujours ses conquêtes sur les Gaules, auparavant occupées par les Romains. Le trône des Francs Saliens se situait à Tournai. Il parvint à la couronne en 481, âgé seulement de 14 ou 15 ans ; mais, tout jeune qu'il était, il ne laissa pas de suivre les traces de ses prédécesseurs et de se mettre d'abord à la tête de ses armées pour se rendre le maître des provinces voisines, afin d'en former un vaste royaume.
Il livra bataille à Syagrius, qui défendait les débris de l'empire romain dans les Gaules. Il le défit et le tua, et par ce moyen, ne trouvant plus rien qui résistât à la force de ses armes, il assujétit une grande partie des Gaules à son empire. Il était encore païen ; cependant, il ne persécutait pas les Chrétiens, et il avait même du respect pour les évêques et pour les prêtres des villes qu'il prenait ou qui se soumettaient à sa domination.
Syagrius est livré par Alaric II à Clovis. Gravure du XIXe.
Saint Remi fut celui dont il honora davantage la vertu. En effet, un jour ses soldats, passant auprès de Reims, en avaient pillé une église et emporté les ornements et les vases sacrés ; à la seule prière que notre saint lui envoya faire de lui rendre, de tout le butin, au moins un vase d'argent que son poids et sa ciselure rendaient fort précieux, il vint au lieu où l'on partageait les dépouilles et demanda par grâce à son armée que ce vase lui fût donné par préférence sans le tirer au sort. La plupart des soldats y consentirent ; un seul, ne voulant pas que son roi puisse bénéficier d'un traitement autre que leurs coutumes ne le prévoyaient, déchargea un coup de hache sur ce vase, disant vertement que le roi n'aurait, comme les autres, que ce qui lui écherrait au sort.
Chacun fut surpris de cet acte ; le roi la dissimula pour un temps, et ne laissa pas de prendre le vase et de le rendre à celui que saint Remi lui avait envoyé. Mais au bout de l'an, faisant la revue de ses troupes pour voir si leurs armes étaient en bon ordre, et ayant reconnu le soldat téméraire qui lui avait fait cet affront, il lui jeta une de ses armes à terre, sous prétexte qu'elle n'était pas luisante comme elle devait l'être ; puis, pendant qu'il se baissait pour la ramasser, il lui déchargea un coup de hache sur la tête et le tua de sa main, en lui disant :
" Tu frappas ainsi le vase à Soissons !"
" Tu frappas ainsi le vase de Soissons !" Gravure du XIXe.
Lorsque ce grand conquérant eut encore subjugué la Thuringe, ce qu'il fit, selon saint Grégoire de Tours, la 10e année de son règne, il épousa Clotilde, fille de Chilpéric, frère de Gondebaud, roi de Burgondie (future Bourgogne), promettant en vue de cette alliance qu'il embrasserait la Foi Chrétienne dont elle faisait profession. Clotilde le pressa souvent d'exécuter sa promesse, ayant beaucoup de peine de vivre avec un prince idolâtre et qui se souillait tous les jours par des sacrifices impies et abominables qu'il offrait aux démons, et dans les débauches dégoûtantes coutumières des tribus païennes de toutes les époques de l'humanité ; mais ses prières et ses instances furent inutiles pendant 5 ans.
Enfin, les Germains ayant fait une grande irruption sur les terres des Francs Ripuaires, le roi fut obligé de marcher contre eux avec de nombreuses troupes. Il leur livra bataille à Tolbiac, que l'on croit être Zulpich ou Zulch. Les Francs, après quelques instants de combat, tournèrent le dos, et il s'en faisait une grande boucherie lorsque le seigneur Aurélien, qui avait négocié le mariage du roi avec Clotilde, s'adressa à lui et lui conseilla de faire sur-le-champ vœu à Jésus-Christ d'embrasser le Christianisme s'Il changeait le sort de la bataille et lui faisait remporter la victoire. Le roi, surtout dans le désir de vaincre, mais peut-être aussi touché intérieurement, fit aussitôt ce vœu, et en même temps les Francs tournèrent tête, se jetèrent impétueusement sur les Germains, rompirent leurs rangs et les défirent complètement. Le roi même des Allemands fut tué dans la mêlée, de sorte que Clovis demeura entièrement victorieux et se rendit tributaires ceux dont le nombre et la puissance avaient déjà donné de l'effroi à toute la France . La reine apprit avec beaucoup de joie ce succès et le changement de son époux. Elle en fit aussi tôt donner avis à saint Rémi, elle pria de se rendre promptement à la cour pour achever ce que la crainte et le désir de vaincre avaient commencé, et pour disposer le roi au baptême.
Le saint ne manqua pas d'obéir. Il trouva Clovis déjà évangélisé par les soins de saint Vaast, que ce grand monarque avait pris à Toul pour être son catéchiste. Il acheva de lui ouvrir les yeux et de lui découvrir l'excellence et la sainteté de nos Mystères. L'ardeur de la foi s'alluma si fortement dans ce coeur martial, qu'il se fit apôtre de ses sujets avant d'être Chrétien ; il assembla les grands de sa cour, leur remontra la folie et l'extravagance du culte des idoles, et les sollicita de ne plus adorer que l'unique Dieu, Créateur du ciel et de la terre, dans la Trinité de Ses Personnes. Il en fit de même à son armée, et sa prédication fut si puissante, que la plupart des Francs voulurent imiter son exemple. Ou, plus probablement comme on le verra dans d'autres conversions de peuples, suivre la religion du prince, pour ne pas s'en retrouver l'ennemi déclaré.
Certains à l'époque le demandaient clairement, comme 6 siècles plus tard saint Wladimir, en Russie, intimera aux foules l'ordre de choisir entre le Christ avec lui, ou l'exil. La Foi ne s'intimant pas de la sorte dans le cœur[ de l'homme, nombre de peuples officiellement christianisés montreront vite la persistance profonde du paganisme dans leurs mœurs. Et il s'en suivra inévitablement de grands et violents retours du culte païen, avec sa cohorte d'horreurs, à chaque fois qu'un chef, prince ou roi, se détournera, le plus souvent pour raisons politiques, de l'Eglise du Christ, Eglise qui n'aura pas assez été Jean-Baptiste et trop docile.
La nuit avant son baptême, saint Remi vint le trouver dans son palais, et l'ayant conduit avec la reine et un grand nombre de princes et d'officiers dans la chapelle de saint Pierre, il leur fit une admirable prédication sur l'Unité de Dieu, la vanité des idoles, l'incarnation du Verbe éternel, le Salut de l'humanité, le Jugement dernier, le paradis des justes et l'enfer des impies. Alors la chapelle fut remplie de lumière et d'une odeur inestimable, et l'on entendit une voix céleste qui disait :
" La paix soit avec vous! ne craignez rien, persévérez dans Mon amour."
Le visage du Saint devint aussi tout éclatant ; le roi, la reine, tous les seigneurs et les dames se jetèrent à ses pieds. Saint Rémi les releva et leur prédit les grandeurs futures du royaume et des rois de France, à condition qu'ils restent fidèles à Dieu et ne fassent rien d'indigne de l'auguste qualité de rois chrétiens.
Baptême de Clovis.
Le lendemain, Clovis marcha à l'église de Notre-Dame, à travers les rues ornées de tapisseries. Lorsqu'il fut sur les fonts, saint Remi lui dit :
" Courbe la tête, fier Sicambre ; brûle ce que tu as adoré et adore ce que tu as brûlé."
Après quelques exhortations, comme il fut question de consacrer l'eau baptismale, il ne se trouva point de chrême, parce que le clerc qui le portait n'avait pu passer à cause de la foule. Le Saint, dans cette nécessité, leva les yeux au ciel, et demanda à Dieu qu'il daignât pourvoir à ce défaut, et, à l'heure même, une colombe plus blanche que la neige descendit d'en haut, portant dans son bec une fiole pleine d'un baume céleste fermé par le ministère des Anges, qu'elle mit entre les mains du saint prélat. Il le reçut avec admiration et action de grâces, en versa une partie dans les fonts, et oignit ensuite la tête du roi. En même temps, la colombe s'envola et disparut ; mais la fiole demeura, et c'est ce que nons appelons la sainte Ampoule.
Outre l'onction baptismale, saint Rémi conféra donc aussi au roi l'onction royale qui, depuis, a toujours été faite à nos rois, séparément de leur baptême, par l'auguste cérémonie de leur sacre ; c'est à quoi a servi jusqu'à présent l'huile céleste de cette Ampoule, conservée intacte jusqu'à la Révolution française.
La vérité de cette Ampoule, apportée par un Ange, sous la forme d'une colombe, a été combattue par quelques auteurs ; mais elle a été soutenue et prouvée avec beaucoup de force et d'éloquence par plusieurs savants, qui ont cru que le témoignage d'Hincmar, de Flodoard, d'Aimonius, de Gerson, de Gaguin et d'autres anciens historiens, avec la tradition immémoriale de nos pères, approuvée même par un grand nombre d'écrivains d'autres pays, était suffisante pour en convaincre tous les esprits un peu raisonnables.
Statue de saint Remi donnant le saint Baptême à Clovis.
Parvis de la cathédrale Notre-Dame de Reims.
Deux soeurs de Clovis furent aussi baptisées avec lui : Alboflède, qui était païenne, et Lanthilde, qui était arienne ; la même grâce fut encore accordée à trois mille seigneurs, et à une infinité de soldats, de femmes et d'enfants qui voulurent avoir part au bonheur de la régénération spirituelle. On croit plus communément que ce fut le jour de Noel ; mais comme alors te baptême ne se conférait qu'au temps de Pâques, ce n'est pas sans raison que plusieurs croient, avec Hincmar et Flodoald, que ce fut le samedi saint. Culvénérius dit même que cela est constant, et qu'il n'en faut nullement douter.
On ne peut représenter assez dignement l'amour que Clovis eut pour saint Remi, et les faveurs dont il combla sa personne et tous ceux qui lui appartenaient. Il lui donna une foule de seigneuries autour de Soissons et en d'autres lieux, dont il enrichit sa cathédrale et d'autres églises, tant métropolitaines que collégiales.
A sa prière, il pardonna à Euloge, seigneur d'Epernay, coupable de lèse-majesté ; ce seigneur, en reconnaissance, offrit au saint sa terre, pour en faire l'héritage de la maison de Dieu ; mais le bienheureux prélat le remercia, estimant indigne d'un homme généreux, et surtout d'un bon pasteur, de recevoir des présents pour prix de son intercession ; cependant, comme Euloge voulut quitter le monde et se défaire de son bien, saint Rémi l'accepta et le lui paya, et, par ce moyen, Epernay appartint à l'église de Reims.
Baptême de Clovis.
Le même Clovis ne faisait rien de considérable sans prendre l'avis et la bénédiction de cet homme de Dieu : il la prit pour aller combattre Gondebaud et Gondegisil, en Bourgogne ; il la prit pour faire la guerre à Alaric, roi des Goths ; et, par la force de cette bénédiction, il remporta d'illustres victoires sur ces trois princes, tua Alaric de sa propre main, et joignit à son empire une grande partie des provinces des Gaules jusqu'aux Alpes et aux Pyrénées.
Ce fut aussi par la même vertu que les murailles d'Angoulême tombèrent d'elles-mêmes devant son armée, comme celles de Jéricho devant l'armée de Josué, et qu'il emporta cette place sans être obligé de l'assiéger. Aussi, dans chacune de ces expéditions, saint Remi lui avait donné on flacon de vin bénit pour son usage, lui marquant qu'il serait victorieux tant que ce vin durerait ; et par un grand miracle, ce vin ne diminua point jusqu'à son retour. Enfin, cette bénédiction empêcha ce grand conquérant d'être tué par deux soldats goths qui l'attaquèrent par derrière et firent tous leurs efforts pour le percer de leurs lances.
L'empereur Anastase ayant créé Clovis patrice et consul, lui envoya, avec les marques de cette dignité, ce qui était autrefois le comble de l'ambition des Romains, une couronne d'or de grand prix. Et saint Remi érigea en évêché l'église de Notre-Dame de Laon, lieu de sa naissance, qui n'était auparavant qu'une simple paroisse de son diocèse. Il y mit pour premier évêque Génebaud, dont nous avons donné la vie au 5 septembre.
Galerie des rois. Cathédrale Notre-Dame de Reims.
Clovis est au centre.
Peu de temps après l'ambassade à Rome, Clovis mourut chargé de trophées. Saint Remi apprit, par révélation, sa mort avant qu'elle arrivât, et peut-être qu'il apprit aussi que son âme avait reçu la récompense de tant de conversions dont il avait été la cause par ses exhortations et par son exemple, et de l'établissement de la Foi Chrétienne dans une infinité d'endroits où le démon était adoré. Savaron, président de Clermont, en Auvergne, a fait un traité exprès sur sa sainteté, que les lecteurs peuvent consulter.
Ce fut vers ce temps-là, l'an de grâce 511, que se tint le premier Concile d'Orléans. Saint Remi ne manqua pas de s'y trouver avec 33 évêques de diverses provinces. Lorsqu'il entra dans l'assemblée, tous les prélats, qui étaient venus avant lui, se levèrent pour lui faire honneur ; un seul, qui était arien et très-orgueilleux, se tint assis par mépris, et ne daigna pas même le saluer lorsqu'il passa devant lui.
Mais son incivilité, aussi bien que sa perfidie, fut punie sur-le-champ; cas il perdit l'usage de la langue et ne put plus parler. Alors il reconnut sa faute, et se prosternant aux pieds du Saint, il le pria, par tous tes signes du corps qu'il put faire, de lui obtenir miséricorde :
" A la bonne heure lui dit saint Rémi, si tu as de véritables sentiments de la divinité de Jésus-Christ et que tu le reconnaisses consubstantiel à son Père ; autrement l'usage de la voix ne ferait que contribuer à tes blasphèmes."
A ces mots, l'évêque renonça intérieurement et par geste à l'arianisme, et sa langue se déliant on même temps, il recouvra la parole pour confesser que Jésus-Christ était un seul Dieu avec le Père et le Saint-Esprit.
Nous apprenons de Sidoine Apollinaire et de plusieurs auteurs que saint Remi était un des plus savants et des plus éloquents hommes des premiers siècles, et qu'il a fait quelques commentaires sur la sainte Ecriture, remplis d'une doctrine très-profonde et d'un style très-doux et très-relevé.
La difficulté est de savoir si les Commentaires sur saint Paul, qui portent son nom, sont de ce nombre. On doute moins des deux Épîtres qui se trouvent dans la Bibliothèque des Pères ; l'une à Clovis, sur la mort de sa soeur Alboflède, l'autre à sainte Geneviève, pour laquelle il avait un amour et un respect particuliers.
Basilique Saint-Rémi. Reims.
A la fin de sa vie, il fut attaqué de plusieurs maux très-douloureux et perdit aussi la vue ; mais, bien loin de s'en affliger, il en rendait continuellement grâces à Dieu, regardant ces afflictions comme de grands bienfaits qui lui donnaient occasion d'exercer sa patience et le rendaient plus semblable à Jésus-Christ souffrant et mourant sur la croix.
Il était sans cesse en oraison, et les larmes de componction lui coulaient des yeux à tous moments. Il eut connaissance du temps de son décès, mais, avant qu'il y arrivât, la vue lui fut rendue, et il eut la consolation de célébrer encore une fois les saints Mystères.
Enfin, ayant embrassé ses enfants spirituels et leur ayant donné sa bénédiction, il rendit sa belle âme à Dieu, sans qu'il parût avoir aucune maladie mortelle, mais étant seulement épuisé et consommé de vieillesse.
Ce fut le 13 janvier 533. Il avait environ quatre-vingt-seize ans, quelques jours après l'élection du pape Jean II (2 janvier).
Tombeau de saint Remi. Basilique Saint-Remi. Reims.
On le représente :
- 1. guérissant une jeune fille ;
- 2. recevant la sainte Ampoule ;
- 3. baptisant Clovis ;
- 4. apparaissant à un évêque de Mayence à qui il inflige des coups de discipline en punition d'une infraction à ses devoirs ;
- 5. ayant près de sa tête une colombe tenant la sainte Ampoule.
On voit à Reims, dans la nouvelle sacristie de l'église de Saint-Rémi, des tapisseries fort curieuses et d'une grande perfection, données en 1581 par Robert de Lenoncourt, archevêque de Reims. Elles représentent les principaux faits de la vie de l'apôtre des Francs : la naissance de saint Rémi ; la vue rendue à un ermite, des exorcismes, des miracles ; Clovis catéchisé ; la prison et la délivrance de saint Génebaud ; un concile où est confondu un évêque arien qui ne recouvre la parole que par l'invocation de Jésus-Christ, vrai Fils de Dieu ; saint Rémi chantant Matines devant la sainte Vierge et les Apôtres ; ses funérailles.
Déambulatoire de la basilique Saint-Remi. Reims. Champagne. France.
LE TESTAMENT DE SAINT REMI
Migne, t. 135, p. 60 à 68. Flodoard, Historia Remensis Ecclesiae lib. I. ch. XVIII, Testamentum ab ipso editum.
" Que le présent testament que j'ai écrit pour être gardé respectueusement intact par mes successeurs les évêques de Reims, mes frères, soit aussi défendu, protégé partout envers et contre tous par mes très chers fils les rois de France par moi consacrés au Seigneur à leur baptême, par un don gratuit de Jésus-Christ et la grâce du Saint-Esprit.
Qu'en tout et toujours il garde la perpétuité de sa force et l'inviolabilité de sa durée...
Mais par égard seulement pour cette race royale qu'avec tous mes frères et coévêques de la Germanie, de la Gaule et la Neustrie, j'ai choisie délibérément pour regner jusqu'à la fin des temps, au sommet de la majesté royale pour l'honneur de la Sainte Eglise et la défense des humbles.
Par égard pour cette race que j'ai baptisée, que j'ai reçue dans mes bras ruisselante des eaux du baptême : cette race que j'ai marquée des sept dons du Saint-Esprit, que j'ai ointe de l'onction des rois, par le Saint Chrème du même Saint-Esprit ;
J'ai ordonné ce qui suit :
MALÉDICTIONS
Si un jour cette race royale que j'ai tant de fois consacrée au Seigneur, rendant le mal pour le bien, lui devenait hostile; envahissait ses Églises, les détruisait, les dévastait :
Que le coupable soit averti une première fois par tous les évêques réunis du diocèse de Reims.
Une deuxième fois par les églises réunies de Reims et de Trêves.
Une troisième fois par un tribunal de trois ou quatre archevêques des Gaules.
Si à la septième monition il persiste dans son crime, trêve à l'indulgence ! Place à la menace !
S'il est rebelle à tout, qu'il soit séparé du corps de l'Eglise, par la formule inspirée aux évêques par l'Esprit-Saint : parce qu'il a persécuté l'indigent, le pauvre, au coeur contrit ; parce qu'il ne s'est point souvenu de la miséricorde ; parce qu'il a aimé la malédiction, elle lui arrivera ; et n'a point voulu de la bénédiction, elle s'éloignera.
Et tout ce que l'Eglise à l'habitude de chanter de Judas le traitre et des mauvais évêques, que toutes les Eglises le chantent de ce roi infidèle.
Parce que le Seigneur a dit : " Tout ce que vous avez fait au plus petit des Miens, c'est à Moi que vous l'avez fait, et tout ce que vous ne leur avez pas fait, c'est à Moi que vous ne l'avez pas fait ".
Qu'à la malédiction finale on remplace seulement, comme il convient à la personne, le mot épiscopat par le mot royauté :
Que ses jours soient abrégés et qu'un autre reçoive sa royauté !
Si les archevêques de Reims, mes successeurs, négligent ce devoir que je leur prescris, qu'ils reçoivent pour eux la malédiction destinée au prince coupable : que leurs jours soient abrégés et qu'un autre occupe leur siège.
BÉNÉDICTIONS
Si Notre-Seigneur Jésus-Christ daigne écouter les prières que je répands tous les jours en sa présence, spécialement pour la persévérance de cette race royale, suivant mes recommandations, dans le bon gouvernement de son royaume et le respect de la hiérarchie de la Sainte Eglise de Dieu.
Qu'aux bénédictions de l'Esprit-Saint déjà répandues sur la tête royale s'ajoute la plénitude des bénédictions divines !
Que de cette race sortent des rois et des empereurs qui, confirmés dans la vérité et la justice pour le présent et pour l'avenir suivant la volonté du Seigneur pour l'extension de la Sainte Eglise, puissent régner et augmenter tous les jours leur puissance et méritent ainsi de s'asseoir sur le trône de David dans la céleste Jérusalem où ils régneront éternellement avec le Seigneur. Ainsi soit-il."
Choeur de la basilique Saint-Remi. Reims. Champagne. France.
Ce testament signé du grand Evêque le fut également par six autres Évêques et d'autre Prêtres. Trois de ces Évêques sont réputés pour leur sainteté : Saint Vaast, Évêque d'Arras, Saint Médard, Évêque de Noyon, Saint Loup, Évêque de Soissons. Ils le signèrent sous la formule suivante :
" X..., Evêque.
Celui que mon Père Rémi a maudit, je le maudis, celui qu'il a béni, je le bénis.
et j'ai signé."
L'authenticité indiscutable de ce document capital pour notre Histoire a été prouvée par l'Abbé Dessailly, de l'Académie de Reims, dans un ouvrage fondamental et décisif sur la question : L'authenticité du grand Testament de Saint Rémi, publié au siècle dernier, chez Dumoulin, à Paris.
Baronius, le savant Cardinal (Caesar Baronius, Annales Ecclesiastici, tome VI, Bibl. Nation. H. 106, p. 635 et 636.), après onze siècles d'expérience, de constater :
" Malgré les crimes de ses rois, le Royaume de France n'est jamais passé sous une domination étrangère et le peuple Français n'a jamais été réduit à servir d'autre Peuples.
C'est cela qui a été accordé par une promesse divine, aux prières de Saint Rémi, suivant la parole de David (Ps. 8 : " Si mes Fils abandonnent ma loi ; s'ils ne marchent point dans la voie de mes Jugements ; s'ils profanent mes justices et ne gardent point mes commandements, je visiterai leurs iniquités avec la verge et leurs péchés avec le fouet ; mais Je n'éloignerai jamais ce peuple de Ma miséricorde."
Pour résumer, ce testament marque de manière indubitable que c'est le sacre qui fait le roi de France et non sa naissance.
La dévolution de la couronne de père en fils est un usage pratique destiné à asseoir la stabilité du pouvoir mais elle est conditionnée au sacre, à ses promesses et au respect par le prince sacré de ses missions chrétiennes.
Quels que soient aujourd'hui les inclinations des monarchistes et/ou royalistes en France, on constate à tous le moins qu'ils en tiennent pour une doctrine étrangère et en tous cas incompatible avec les exigences du sacre d'un roi de France...
Source principale : http://hodiemecum.hautetfort.com
- Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, Carmélite et Docteur de l'Église (1873-1897):
- Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face, Vierge, Carmélite, Docteur de l'Église et Co-patronne de la France (1873-1897)
Thérèse Martin naît à Alençon, en France, le 2 janvier 1873. Elle fut baptisée deux jours plus tard en l'église Notre-Dame, recevant les noms de Marie Françoise Thérèse. Ses parents étaient Louis Martin et Zélie Guérin (béatifiés le 19 octobre 2008 à Lisieux). Après la mort de sa mère, le 28 août 1877, Thérèse s'installa avec toute sa famille à Lisieux. Vers la fin de 1879, elle s'approche pour la première fois du sacrement de la Pénitence.
Le jour de la Pentecôte 1883, elle reçoit la grâce insigne de la guérison d'une grave maladie, par l'intercession de Notre-Dame des Victoires. Formée par les Bénédictines de Lisieux, elle fait sa première communion le 8 mai 1884, après une préparation intense, couronnée par une expérience très vive de la grâce de l'union intime avec le Christ. Quelques semaines après, le 14 juin de la même année, elle reçoit le sacrement de la confirmation, accueillant en toute conscience le don de l'Esprit Saint dans une participation personnelle à la grâce de la Pentecôte. Elle avait le désir d'entrer dans la vie contemplative, comme ses sœurs Pauline et Marie, au Carmel de Lisieux, mais son jeune âge l'en empêchait.
Pendant un voyage en Italie, après avoir visité la Maison de Lorette et la Ville éternelle, au cours de l'audience accordée par le Pape aux pèlerins du diocèse de Lisieux le 20 novembre 1887, elle demanda à Léon XIII (Vincenzo Pecci, 1878-1903), avec une audace filiale, de pouvoir entrer au Carmel à l'âge de quinze ans. Le 9 avril 1888, elle entra au Carmel de Lisieux. Elle prit l'habit le 10 janvier de l'année suivante et fit sa profession religieuse le 8 septembre 1890, en la fête de la Nativité de la Vierge Marie.
Au Carmel, elle s'engage sur le chemin de perfection tracé par la Mère fondatrice, Thérèse de Jésus, avec une ferveur et une fidélité authentiques, par l'accomplissement des divers services communautaires qui lui sont confiés. Éclairée par la Parole de Dieu, éprouvée très vivement par la maladie de son père bien-aimé, Louis Martin, qui meurt le 29 juillet 1894, elle avance vers la sainteté, inspirée par la lecture de l'Évangile, plaçant au centre de tout l'amour.
Dans ses manuscrits autobiographiques, Thérèse nous a laissé non seulement les souvenirs de son enfance et de son adolescence, mais aussi le portrait de son âme, la description de ses expériences les plus intimes. Elle découvre et communique aux novices qui lui sont confiées la petite voie de l'enfance spirituelle ; elle reçoit comme un don spécial la charge d'accompagner par le sacrifice et la prière deux «frères missionnaires». Elle pénètre toujours plus le mystère de l'Église et sent croître en elle sa vocation apostolique et missionnaire, pour attirer tout le monde à sa suite, saisie par l'amour du Christ, son unique Époux.
Le 9 juin 1895, en la fête de la Très Sainte Trinité, elle s'offre en victime d'holocauste à l'Amour miséricordieux de Dieu. Elle rédige alors le premier manuscrit autobiographique qu'elle remet à Mère Agnès le jour de la fête de celle-ci, le 21 janvier 1896. Quelques mois après, le 3 avril, dans la nuit entre le jeudi et le vendredi saints, elle souffre d'une hémoptysie, première manifestation de la maladie qui la conduira à sa mort et qu'elle accueille comme une mystérieuse visite de l'Époux divin. Elle entre alors dans une épreuve de la foi qui durera jusqu'à sa mort et dont elle donnera un témoignage bouleversant dans ses écrits. Au mois de septembre, elle achève le manuscrit B qui illustre de manière impressionnante la maturité dans la sainteté à laquelle elle est parvenue, en particulier par la découverte de sa vocation au cœur de l'Église.
Alors que sa santé se dégrade et que le temps de l'épreuve se poursuit, elle commence au mois de juin le manuscrit C dédié à Mère Marie de Gonzague ; de nouvelles grâces l'amènent à une plus haute perfection et elle découvre de nouvelles lumières pour la diffusion de son message dans l'Église au profit des âmes qui suivront sa voie. Le 8 juillet, elle est transférée à l'infirmerie. Ses sœurs et d'autres religieuses recueillent ses paroles, tandis que s'intensifient ses souffrances et ses épreuves, supportées avec patience, jusqu'à sa mort dans l'après-midi du 30 septembre 1897. «Je ne meurs pas, j'entre dans la vie», avait-elle écrit à son frère spirituel missionnaire, l'Abbé M. Bellier. Ses dernières paroles, «Mon Dieu..., je vous aime !», scellent une existence qui s'éteint sur la terre à l'âge de vingt-quatre ans pour entrer, suivant son désir, dans une phase nouvelle de présence apostolique en faveur des âmes, dans la communion des saints, pour répandre une pluie de roses sur le monde.
Elle fut canonisée par Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) le 17 mai 1925 et ce même Pape la proclama "Patronne universelle des missions", ainsi que St François Xavier, le 14 décembre 1927.
Sa doctrine et son exemple de sainteté ont été reçus par toutes les catégories de fidèles de ce siècle avec un grand enthousiasme, et aussi en dehors de l'Église catholique et du christianisme. De nombreuses Conférences épiscopales, à l'occasion du centenaire de sa mort, ont demandé au Pape qu'elle soit proclamée Docteur de l'Église, à cause de la solidité de sa sagesse spirituelle, inspirée par l'Évangile, à cause de l'originalité de ses intuitions théologiques où brille sa doctrine éminente, et à cause de l'universalité de la réception de son message spirituel, accueilli dans le monde entier et diffusé par la traduction de ses œuvres dans une cinquantaine de langues.
Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) proclama Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face Docteur de l'Église universelle le 19 octobre 1997.
Vivre d’amour
Poésie n° 17
Au soir d’Amour, parlant sans parabole
Jésus disait : "Si quelqu’un veut m’aimer
Toute sa vie qu’il garde ma Parole
Mon Père et moi viendrons le visiter.
Et de son cœur faisant notre demeure
Venant à lui, nous l’aimerons toujours !…
Rempli de paix, nous voulons qu’il demeure
En notre Amour !…"
Vivre d’Amour, c’est te garder Toi-Même
Verbe incréé, Parole de mon Dieu,
Ah ! tu le sais, Divin Jésus, je t’aime
L’Esprit d’Amour m’embrase de son feu
Mon faible cœur le garde sans retour.
O Trinité ! vous êtes Prisonnière
De mon Amour !…
Vivre d’Amour, c’est vivre de ta vie,
Roi glorieux, délice des élus.
Tu vis pour moi, caché dans une hostie
Je veux pour toi me cacher,ô Jésus !
A des amants, il faut la solitude
Un cœur à cœur qui dure nuit et jour
Ton seul regard fait ma béatitude
Je vis d’Amour !…
Vivre d’Amour, ce n’est pas sur la terre
Fixer sa tente au sommet du Thabor.
Avec Jésus, c’est gravir le Calvaire,
C’est regarder la Croix comme un trésor !…
Au Ciel je dois vivre de jouissance
Alors l’épreuve aura fui pour toujours
]Mais exilée je veux dans la souffrance
Vivre d’Amour.
Vivre d’Amour, c’est donner sans mesure
Sans réclamer de salaire ici-bas
]Ah ! sans compter je donne étant bien sûre
Que lorsqu’on aime, on ne calcule pas !…
Au Cœur Divin, débordant de tendresse
J’ai tout donné… légèrement je cours
Je n’ai plus rien que ma seule richesse
]Vivre d’Amour.
Vivre d’Amour, c’est bannir toute crainte
Tout souvenir des fautes du passé.
De mes péchés je ne vois nulle empreinte,
En un instant l’amour a tout brûlé…..
Flamme divine, ô très douce Fournaise !
En ton foyer je fixe mon séjour
C’est en tes feux que je chante à mon aise :
« Je vis d’Amour !… »
Vivre d’Amour, c’est garder en soi-même
Un grand trésor en un vase mortel
Mon Bien-Aimé, ma faiblesse est extrême
Ah je suis loin d’être un ange du ciel !…
Mais si je tombe à chaque heure qui passe
Me relevant tu viens à mon secours,
A chaque instant tu me donnes ta grâce
Je vis d’Amour.
Vivre d’Amour, c’est naviguer sans cesse
Semant la paix, la joie dans tous les cœurs
Pilote Aimé, la Charité me presse
Car je te vois dans les âmes mes sœurs
La Charité voilà ma seule étoile
A sa clarté je vogue sans détour
J’ai ma devise écrite sur ma voile :
« Vivre d’Amour. »
Vivre d’Amour, lorsque Jésus sommeille
C’est le repos sur les flots orageux
Oh ! ne crains pas, Seigneur, que je t’éveille
J’attends en paix le rivage des cieux…
La Foi bientôt déchirera son voile
Mon Espérance est de te voir un jour
La Charité enfle et pousse ma voile
Je vis d’Amour !…
Vivre d’Amour, c’est, ô mon Divin Maître
Te supplier de répandre tes Feux
En l’âme sainte et sacrée de ton Prêtre
Qu’il soit plus pur qu’un séraphin des cieux !…
Ah ! glorifie ton Eglise Immortelle
A mes soupirs, Jésus ne sois pas sourd
Moi son enfant, je m’immole pour elle
Je vis d’Amour.
Vivre d’Amour, c’est essuyer ta Face
C’est obtenir des pécheurs le pardon
O Dieu d’Amour ! qu’ils rentrent dans ta grâce
Et qu’à jamais ils bénissent ton Nom….
Jusqu’à mon cœur retentit le blasphème
Pour l’effacer, je veux chanter toujours :
"Ton Nom Sacré, je l’adore et je l’Aime
Je vis d’Amour !…"
Vivre d’Amour, c’est imiter Marie,
Baignant de pleurs, de parfums précieux,
Tes pieds divins, qu’elle baise ravie
Les essuyant avec ses longs cheveux…
Puis se levant, elle brise le vase
Ton Doux Visage elle embaume à son tour.
Moi, le parfum dont j’embaume ta Face
C’est mon Amour !…
« Vivre d’Amour, quelle étrange folie ! »
Me dit le monde, " Ah ! cessez de chanter,
Ne perdez pas vos parfums, votre vie,
Utilement sachez les employer !…"
T’aimer, Jésus, quelle perte féconde !…
Tous mes parfums sont à toi sans retour,
Je veux chanter en sortant de ce monde :
« Je meurs d’Amour ! »
Mourir d’Amour, c’est un bien doux martyre
Et c’est celui que je voudrais souffrir.
O Chérubins ! accordez votre lyre,
Car je le sens, mon exil va finir !…
Flamme d’Amour, consume-moi sans trêve
Vie d’un instant, ton fardeau m’es bien lourd !
Divin Jésus, réalise mon rêve :
Mourir d’Amour !…
Mourir d’Amour, voilà mon espérance
Quand je verrai se briser mes liens
Mon Dieu sera ma Grande Récompense
Je ne veux point posséder d’autres biens.
De son Amour je veux être embrasée
Je veux Le voir, m’unir à Lui toujours
Voilà mon Ciel… voilà ma destinée :
Vivre d’Amour !!!…
[size=15]Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
>>> Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2011/documents/hf_ben-xvi_aud_20110406_fr.html
http://www.lecarmel.org/saints/saints-et-saintes/sainte-therese-de-lenfant-jesus.php
Source principale : vatican.va («Rév. x gpm»).
Lectures de la messe :
1ère lecture : Job devant les actions inexplicables de Dieu (Jb 9, 1-12.14-16)
Psaume : 87, 10bc-11, 12-13, 14-15
R/ Que ma prière vienne jusqu'à toi, Seigneur !
Evangile : Suivre Jésus sans condition sur la route de la croix (Lc 9, 57-62)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Aujourd'hui le Seigneur nous appelle, suivons-le sur les chemins de l'Évangile. Alléluia.
Homélie :
Pour répondre aux disciples qui l’interrogent, Jésus appela un « petit enfant » et le plaça au milieu d’eux. Voilà ce que les disciples qui espèrent grandir en sainteté doivent devenir. Dans le Royaume, Jésus est incontestablement « le plus grand », parce qu’il s’est fait le plus petit, il n’a rien retenu pour lui, pas même le rang qui l’égalait à Dieu, et il s’est fait homme, nous ouvrant les chemins de la vie. Le Fils Unique de Dieu, engendré du Père avant les siècles, est descendu à Nazareth, entre Marie et Joseph, pour « grandir en sagesse en taille et en grâce sous le regard de Dieu et des hommes » (Lc 2, 52).
Aujourd’hui, Jésus met sous nos yeux un petit enfant, celui que nous avons à devenir ; celui qui révèle notre identité profonde. Nous sommes tous appelés à devenir les fils bien-aimés du Père. « L’Esprit Saint lui-même affirme à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu » (1ère lect.). Dieu, dans sa bonté, le veut ainsi. C’est pourquoi il nous est nécessaire de devenir comme des petits enfants : il nous faut répondre à la disponibilité de Dieu qui se donne lui-même éternellement par une disponibilité capable d’accueillir ce don divin à chaque instant.
Cette disposition de cœur n’est pas un état, elle est une marche, un apprentissage ; on n’est enfant de Dieu qu’en cherchant toujours à le devenir. On ne le devient qu’en gardant les yeux fixés sur le Christ, notre modèle et notre route. Il nous faut apprendre à ne rechercher que la joie de notre Père des Cieux. Notre seul but, notre seule inquiétude, notre seule récompense est de faire la joie de notre Père. C’est ce qu’on appelle le don de soi. C’est aussi entrer dans la vie divine. La grandeur des fils du royaume est d’être les « héritiers de Dieu », ceux qui reçoivent de lui la capacité de tout donner par amour. Alors débarrassé de soi, le cœur unifié, on comprend la grandeur des enfants de Dieu, on découvre l’Enfant divin et ses trésors de simplicité et de grâce.
Telles sont les « nouvelles lumières », les « sens cachés et mystérieux » que sainte Thérèse de Lisieux a conquis dans sa marche de géant. Sa connaissance des mystères du royaume lui faisait éprouver que tout vient de Dieu, que tout retourne à Lui et demeure en Lui, pour le salut de tous, dans un mystère d'amour miséricordieux. Tel est le cœur de l’enfance spirituelle.
L’esprit d’enfance lui faisait adresser cette prière au Seigneur Jésus : « Ô Petit Enfant ! Mon unique Trésor, je m'abandonne à tes Divins Caprices, je ne veux pas d'autre joie que celle de te faire sourire. Imprime en moi tes grâces et tes vertus enfantines, afin qu'au jour de ma naissance au Ciel, les anges et les saints reconnaissent en ta petite épouse ».
La « petite Thérèse » s’adresse ainsi à ceux qui veulent découvrir la « petite voie » : « Consentez à être ce petit enfant. Par la pratique de toutes les vertus, levez toujours votre petit pied pour gravir l'escalier de la sainteté. Vous n'arriverez même pas à monter la première marche, mais le bon Dieu ne demande de vous que la bonne volonté. Bientôt vaincu par vos efforts inutiles, il descendra lui-même et vous prenant dans ses bras, vous emportera pour toujours dans son royaume ».
Sainte Thérèse, toi dont la bonté et la pureté d’âme ont vaincu le cœur du Père, apprends-nous à devenir comme le petit enfant que Jésus nous donne en exemple. Intercède pour que l’Esprit d’enfance nous assiste dans ce grand projet de Dieu qu’est notre sainteté. Que nous sachions rester disponibles, en tout temps, à l’action de Dieu qui se donne à nous, sans rien retenir pour lui.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Poésie « Jésus mon bien-aimé, rappelle-toi ! » ; str. 1, 6-8
« Le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête »
Rappelle-toi de la gloire du Père
Rappelle-toi des divines splendeurs
Que tu quittas t'exilant sur la terre
Pour racheter tous les pauvres pécheurs
Ô Jésus ! t'abaissant vers la Vierge Marie
Tu voilas ta grandeur et ta gloire infinie
Ah ! du sein maternel
Qui fut ton second Ciel
Rappelle-toi…
Rappelle-toi que sur d'autres rivages
Les astres d'or et la lune d'argent
Que je contemple en l'azur sans nuages
Ont réjoui, charmé tes yeux d'Enfant.
De ta petite main qui caressait Marie
Tu soutenais le monde et lui donnais la vie.
Et tu pensais à moi,
Jésus, mon petit Roi
Rappelle-toi.
Rappelle-toi que dans la solitude
Tu travaillais de tes divines mains
Vivre oublié fut ta plus douce étude
Tu rejetas le savoir des humains
Ô Toi ! qui d'un seul mot pouvais charmer le monde
Tu te plus à cacher ta sagesse profonde.
Tu parus ignorant,
Ô Seigneur Tout-Puissant !
Rappelle-toi.
Rappelle-toi qu'étranger sur la terre,
Tu fus errant, toi le Verbe Éternel,
Tu n'avais rien ; non, pas même une pierre
Pas un abri, comme l'oiseau du ciel.
Ô Jésus ! viens en moi, viens reposer ta Tête,
Viens, à te recevoir mon âme est toute prête
Mon Bien-Aimé Sauveur
Repose dans mon cœur
Il est à Toi.
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