Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud, Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Jeudi 2 Octobre 2014
26ième semaine du Temps Ordinaire
Les Saints Anges Gardiens
L’Église fait mémoire aujourd’hui des Saints Anges Gardiens, auxquels DIEU a confié la mission d’assurer auprès des hommes une présence fraternelle.
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
[Psaume 90 (91), entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=02/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Jeudi 2 Octobre 2014
26ième semaine du Temps Ordinaire
Les Saints Anges Gardiens
L’Église fait mémoire aujourd’hui des Saints Anges Gardiens, auxquels DIEU a confié la mission d’assurer auprès des hommes une présence fraternelle.
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
(Première lecture)
Livre de l’Exode 23 : 20 à 23a
« Je vais envoyer un Ange devant toi »
Au Sinaï, Moïse transmettait au peuple les Paroles du SEIGNEUR : « Je vais envoyer un Ange devant toi pour te garder en chemin et te faire parvenir au lieu que je t'ai préparé. Respecte sa présence, écoute sa voix. Ne lui résiste pas : il ne te pardonnerait pas ta révolte, car mon NOM est en lui. Mais si tu lui obéis parfaitement, si tu fais tous ce que Je dirai, Je serai l'ennemi de tes ennemis, Je poursuivrai tes persécuteurs. Mon Ange marchera devant toi. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre de l’Exode 23 : 20 à 23a
« Je vais envoyer un Ange devant toi »
Au Sinaï, Moïse transmettait au peuple les Paroles du SEIGNEUR : « Je vais envoyer un Ange devant toi pour te garder en chemin et te faire parvenir au lieu que je t'ai préparé. Respecte sa présence, écoute sa voix. Ne lui résiste pas : il ne te pardonnerait pas ta révolte, car mon NOM est en lui. Mais si tu lui obéis parfaitement, si tu fais tous ce que Je dirai, Je serai l'ennemi de tes ennemis, Je poursuivrai tes persécuteurs. Mon Ange marchera devant toi. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
A l’abri chez le DIEU TRÈS-HAUT
[Psaume 90 (91), entièrement]
Psaume 90 (91) : 1 et 2, 3 et 4, 5 et 6, 10 et 11
R/ Le SEIGNEUR a donné l'ordre à Ses Anges de veiller sur chacun de tes pas.
Quand je me tiens sous l'abri du TRÈS-HAUT
et repose à l'ombre du PUISSANT,
je dis au SEIGNEUR : « Mon Refuge, mon Rempart,
mon DIEU, dont je suis sûr ! »
R/
C'est LUI qui te sauve des filets du chasseur
et de la peste maléfique ;
IL te couvre et te protège.
Tu trouves sous Son Aile un Refuge :
Sa Fidélité est une Armure, un Bouclier.
R/
Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit,
ni la flèche qui vole au grand jour,
ni la peste qui rôde dans le noir,
ni le fléau qui frappe à midi.
R/
Le malheur ne pourra te toucher,
ni le danger, approcher de ta demeure :
IL donne mission à Ses Anges
de te garder sur tous tes chemins.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Quand je me tiens sous l'abri du TRÈS-HAUT
et repose à l'ombre du PUISSANT,
je dis au SEIGNEUR : « Mon Refuge, mon Rempart,
mon DIEU, dont je suis sûr ! »
R/
C'est LUI qui te sauve des filets du chasseur
et de la peste maléfique ;
IL te couvre et te protège.
Tu trouves sous Son Aile un Refuge :
Sa Fidélité est une Armure, un Bouclier.
R/
Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit,
ni la flèche qui vole au grand jour,
ni la peste qui rôde dans le noir,
ni le fléau qui frappe à midi.
R/
Le malheur ne pourra te toucher,
ni le danger, approcher de ta demeure :
IL donne mission à Ses Anges
de te garder sur tous tes chemins.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 18 : 1 à 5, 10
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le malheur ne pourra te toucher,
ni le danger, approcher de ta demeure :
IL donne mission à Ses Anges
de te garder sur tous tes chemins.
Alléluia. (Dn 3, 58)
« Leurs Anges voient la FACE de Mon PÈRE »
Les Disciples s'approchèrent de JÉSUS et LUI dirent : « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des Cieux ? »
Alors JÉSUS appela un petit enfant ; IL le plaça au milieu d'eux et leur déclara :
« Amen, Je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le Royaume des Ccieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des Cieux. Et celui qui accueillera un enfant comme celui-ci et Mon NOM, c'est Moi qu'il accueille.
Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, Je vous le dis, leurs Anges dans les Cieux voient sans cesse la FACE de Mon PÈRE qui est aux Cieux. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le malheur ne pourra te toucher,
ni le danger, approcher de ta demeure :
IL donne mission à Ses Anges
de te garder sur tous tes chemins.
Alléluia. (Dn 3, 58)
« Leurs Anges voient la FACE de Mon PÈRE »
Les Disciples s'approchèrent de JÉSUS et LUI dirent : « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des Cieux ? »
Alors JÉSUS appela un petit enfant ; IL le plaça au milieu d'eux et leur déclara :
« Amen, Je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le Royaume des Ccieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des Cieux. Et celui qui accueillera un enfant comme celui-ci et Mon NOM, c'est Moi qu'il accueille.
Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, Je vous le dis, leurs Anges dans les Cieux voient sans cesse la FACE de Mon PÈRE qui est aux Cieux. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=02/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ évangile du Jour : Jeudi 2 Octobre 2014
Transparent comme un ange
Evangile selon St Matthieu, chapitre 18, 1-5
Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des cieux ? »
Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux et leur déclara :
« Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n’entrerez point dans le Royaume des cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c’est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux. Et celui qui accueillera un enfant comme celui-ci et mon nom, c’est moi qu’il accueille.
Prière d'introduction
Seigneur, viens en mon cœur. Viens habiter en moi. Tu es le seul qui puisse changer mon cœur. Tu es le seul qui puisse transformer mes ténèbres en lumière.
Demande
Un cœur pur.
Points de réflexion
1.Dans ce passage de l’Évangile de Matthieu, les apôtres demandent à Jésus qui sera le plus grand dans le Royaume des Cieux, et Jésus, comme nous le relatent d’autres passages de l’Évangile, prend un enfant près de lui, pour leur montrer à quoi il faut ressembler pour pouvoir entrer dans le Royaume.
Et Jésus parle ensuite des anges des petits, qui sont constamment devant la face de Dieu. Cela peut nous donner une occasion de réfléchir un peu sur ce que sera le Royaume des Cieux, le Ciel.
2. Jésus nous met ici en garde contre le mépris.
Dans le Royaume des Cieux, il ne pourra pas y avoir de mépris. Il ne pourra y avoir dans les cœurs ni haine, ni mauvaise estime des autres. Ceux qui se considèrent supérieurs aux autres ne pourront pas y entrer.
Telle est une des conditions indispensables pour que la paix et l’amour règnent sans partage dans le Ciel. Voilà pourquoi notre cœur a besoin d’être purifié, d’être vidé de toutes les haines, les rancœurs, les mépris, les sentiments de supériorité que nous pouvons avoir.
Contempler l’harmonie et la paix qu’il y aura dans le Ciel doit nous pousser à vouloir toujours purifier notre cœur de toute trace d’orgueil ou d’égoïsme.
3. Quand on essaie d’imaginer un ange, il arrive parfois qu’on le représente avec un corps transparent.
Cette image, bien que trop « anthropomorphique », représente sans doute une profonde réalité : au Ciel, nous serons des êtres transparents, mais ce ne sera pas notre corps, mais notre âme qui sera transparente, ce qu’il y a dans notre cœur. Il est donc très important de le rendre pur, de le laisser se remplir d’amour.
Tous nos mauvais désirs et nos mauvaises intentions que nous pouvons cacher en ce monde, tout cela devra paraître au grand jour après notre mort. Faisons donc tout ce que nous pouvons pour être des êtres emplis de lumière, et non de ténèbres.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, pour toi tout est possible. Je sais bien que par mes propres forces je ne pourrai pas purifier mon cœur. Mais j’ai confiance en toi. Ton précieux sang répandu pour moi me lave de tous mes péchés.
Résolution
Essayer d’avoir des bonnes pensées envers une personne que je n’estime pas beaucoup.
SOURCE : Catholique.org
Jésus et les enfants
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ évangile du Jour : Jeudi 2 Octobre 2014
Transparent comme un ange
Evangile selon St Matthieu, chapitre 18, 1-5
Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des cieux ? »
Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux et leur déclara :
« Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n’entrerez point dans le Royaume des cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c’est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux. Et celui qui accueillera un enfant comme celui-ci et mon nom, c’est moi qu’il accueille.
Prière d'introduction
Seigneur, viens en mon cœur. Viens habiter en moi. Tu es le seul qui puisse changer mon cœur. Tu es le seul qui puisse transformer mes ténèbres en lumière.
Demande
Un cœur pur.
Points de réflexion
1.Dans ce passage de l’Évangile de Matthieu, les apôtres demandent à Jésus qui sera le plus grand dans le Royaume des Cieux, et Jésus, comme nous le relatent d’autres passages de l’Évangile, prend un enfant près de lui, pour leur montrer à quoi il faut ressembler pour pouvoir entrer dans le Royaume.
Et Jésus parle ensuite des anges des petits, qui sont constamment devant la face de Dieu. Cela peut nous donner une occasion de réfléchir un peu sur ce que sera le Royaume des Cieux, le Ciel.
2. Jésus nous met ici en garde contre le mépris.
Dans le Royaume des Cieux, il ne pourra pas y avoir de mépris. Il ne pourra y avoir dans les cœurs ni haine, ni mauvaise estime des autres. Ceux qui se considèrent supérieurs aux autres ne pourront pas y entrer.
Telle est une des conditions indispensables pour que la paix et l’amour règnent sans partage dans le Ciel. Voilà pourquoi notre cœur a besoin d’être purifié, d’être vidé de toutes les haines, les rancœurs, les mépris, les sentiments de supériorité que nous pouvons avoir.
Contempler l’harmonie et la paix qu’il y aura dans le Ciel doit nous pousser à vouloir toujours purifier notre cœur de toute trace d’orgueil ou d’égoïsme.
3. Quand on essaie d’imaginer un ange, il arrive parfois qu’on le représente avec un corps transparent.
Cette image, bien que trop « anthropomorphique », représente sans doute une profonde réalité : au Ciel, nous serons des êtres transparents, mais ce ne sera pas notre corps, mais notre âme qui sera transparente, ce qu’il y a dans notre cœur. Il est donc très important de le rendre pur, de le laisser se remplir d’amour.
Tous nos mauvais désirs et nos mauvaises intentions que nous pouvons cacher en ce monde, tout cela devra paraître au grand jour après notre mort. Faisons donc tout ce que nous pouvons pour être des êtres emplis de lumière, et non de ténèbres.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, pour toi tout est possible. Je sais bien que par mes propres forces je ne pourrai pas purifier mon cœur. Mais j’ai confiance en toi. Ton précieux sang répandu pour moi me lave de tous mes péchés.
Résolution
Essayer d’avoir des bonnes pensées envers une personne que je n’estime pas beaucoup.
SOURCE : Catholique.org
Jésus et les enfants
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Jeudi 02 octobre 2014 : Mémoire des Saints Anges Gardiens
Bienheureux Antoine Chevrier Fondateur de l'Œuvre du Prado (1826 - + 1879)
Saints Anges Gardiens
Lectures de la messe :
1ère lecture : « Je vais envoyer un ange devant toi » (Ex 23, 20-23a)
Psaume : 90, 1-2, 3-4, 5-6, 10-11
R/ Le Seigneur a donné l'ordre à ses anges
de veiller sur chacun de tes pas.
Evangile : « Leurs anges voient la face de mon Père » (Mt 18, 1-5.10)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Tous les anges du Seigneur, bénissez le Seigneur : à lui, haute gloire, louange éternelle ! Alléluia. (Dn 3, 58)
Homélie :
En ce jour où l’Eglise nous invite à faire mémoire des anges gardiens, il est important de nous rappeler que le Christ est le centre du monde angélique. Les anges sont à Lui parce que créés par et pour Lui : « Car c'est en lui qu'ont été créées toutes choses, dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles: trônes, seigneuries, principautés, puissances; tout a été créé par lui et pour lui » (Col 1,16). Ils sont à Lui plus encore parce qu'Il les a faits messagers de son dessein de salut. Le salut, voilà ce que les anges nous annoncent et ce vers quoi ils ont la mission de nous conduire. Dans son Adversus Eunomium, saint Basile nous dit que : « Chaque fidèle a à ses côtés un ange comme protecteur et pasteur pour le conduire à la vie. »
Les anges sont ceux que Dieu a envoyés pour nous guider jusque dans la véritable Terre Promise, sa nature et sa vie divine dont il désire nous rendre participants. Nous touchons ici la mission propre des anges gardiens que nous retrouvons exposée également dans la première lecture de ce jour (Ex 23, 20-23a) : « Je vais envoyer un ange devant toi pour te garder en chemin et te faire parvenir au lieu que je t'ai préparé ».
Pour atteindre cette Terre Promise du Royaume de Dieu, il s’agit d’écouter notre ange gardien qui se fait l’écho auprès de nous de la Parole de Dieu, de la Parole du Verbe, qui annonce et accomplit notre salut dans la mesure où nous l’accueillons et la laissons œuvrer en nous : « Respecte sa présence, écoute sa voix. Ne lui résiste pas : il ne te pardonnerait pas ta révolte, car mon Nom est en lui. Mais si tu lui obéis parfaitement, si tu fais tout ce que je dirai, je serai l'ennemi de tes ennemis, je poursuivrai tes persécuteurs. Mon ange marchera devant toi. » (Cf. 1ère lecture)
Nous trouvons à nouveau le lien entre le Christ et le monde angélique. Grégoire de Nysse disait : « Le véritable ‘ange’ c’est le Fils, le Logos (le Verbe) qui était dans le principe, en tant que c’est Lui qui annonce et réalise pour nous la volonté du Père, à savoir notre salut. »
Notre ange gardien nous remet sans cesse en mémoire ce à quoi nous sommes appelés. C’est en ce sens là qu’il nous garde durant notre pèlerinage terrestre. Cet office, il l’accomplit d’abord et avant tout par le service de louange et d’adoration qu’il rend à Dieu, lui qui, comme nous le rappelle Jésus dans l’évangile, voit sans cesse la face du Père qui est aux cieux (Mt 18, 10).
En effet, l’homme est créé pour louer et adorer Dieu. Les dernières pages du livre de l’Apocalypse nous rappelle que tout le bonheur du ciel – et donc le salut réalisé – c’est d’être devant Dieu, de le bénir, de le louer, d’entrer dans l’adoration : « De malédiction, il n'y en aura plus; le trône de Dieu et de l'Agneau sera dressé dans la ville, et les serviteurs de Dieu l'adoreront; ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. De nuit, il n'y en aura plus ; ils se passeront de lampe ou de soleil pour s'éclairer, car le Seigneur Dieu répandra sur eux sa lumière, et ils régneront pour les siècles des siècles. » (Ap 22, 3-5) Puisse notre Ange nous garder dans la louange et l’adoration de notre Dieu. Saint Augustin disait : « Notre exercice ici-bas, ce doit être la louange de Dieu, car notre bonheur dans l’éternité, ce sera la louange de Dieu. Nul ne peut devenir propre à cet avenir, s’il ne s’y exerce dès maintenant. C’est bien pourquoi, dès aujourd’hui, nous louons Dieu. »
« O saint Ange de Dieu […], je vous rends grâces de ce que vous m’assistez si fidèlement, me protégez si constamment, me défendez si puissamment contre les attaques de l’ange des ténèbres. Bénie soit l’heure depuis laquelle vous travaillez à mon salut ; que le Cœur de Jésus rempli d’amour pour ses enfants, vous en récompense. O mon ange tutélaire, que j’ai de regret de mes résistances à vos inspirations, de mon peu de respect pour votre sainte présence, de tant de fautes par lesquelles je vous ai contristé, vous mon meilleur, mon plus fidèle ami. Pardonnez-moi ; ne cessez pas de m’éclairer, de me guider, de me reprendre. Ne m’abandonnez pas un seul instant, jusqu’à celui qui sera le dernier de ma vie ; et qu’alors mon âme, portée sur vos ailes, trouve miséricorde auprès de son juge, et la paix éternelle parmi les élus. Amen. » (Sainte Gertrude)
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Poésie « Jésus mon bien-aimé, rappelle-toi ! » ; str. 9, 11-12, 16
Rappelle-toi des divines tendresses
Dont tu comblas les plus petits enfants
Je veux aussi recevoir tes caresses
Ah ! donne-moi tes baisers ravissants
Pour jouir dans les Cieux de ta douce présence
Je saurai pratiquer les vertus de l'enfance
N'as-tu pas dit souvent :
« Le Ciel est pour l'enfant ? »
Rappelle-toi...
« Venez à moi, pauvres âmes chargées
« Vos lourds fardeaux bientôt s'allégeront
« Et pour jamais étant désaltérées
« De votre sein des sources jailliront » (Mt 11,28; Jn 4,15).
J'ai soif, ô mon Jésus ! cette Eau je la réclame
De ses torrents divins daigne inonder mon âme
Pour fixer mon séjour
En l'Océan d'Amour
Je viens à toi.
Rappelle-toi qu'enfant de la lumière
Souvent j'oublie de bien servir mon Roi.
Oh ! prends pitié de ma grande misère
Dans ton amour, Jésus, pardonne-moi,
Aux affaires du Ciel daigne me rendre habile
Montre-moi les secrets cachés dans l'Évangile
Ah! que ce Livre d'or
Est mon plus cher trésor
Rappelle-toi…
Rappelle-toi de la fête des Anges,
Rappelle-toi de l'harmonie des Cieux
Et de la joie des sublimes phalanges
Lorsqu'un pécheur vers toi lève les yeux (Lc 15,10).
Ah ! je veux augmenter cette grande allégresse
Jésus, pour les pécheurs, je veux prier sans cesse
Que je vins au Carmel
Pour peupler ton beau Ciel
Rappelle-toi.
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Jeudi 02 octobre 2014 : Mémoire des Saints Anges Gardiens
Bienheureux Antoine Chevrier Fondateur de l'Œuvre du Prado (1826 - + 1879)
Saints Anges Gardiens
- Saints Anges Gardiens:
- " Dieu vous a mis sous la garde de ses anges. Cette parole doit vous inspirer pour eux du respect, de la reconnaissance et de la confiance."
Saint Bernard.
Notre Dame, reine des Anges.
Bien que la solennité du 29 septembre ait pour but d'honorer tous les bienheureux esprits des neuf chœurs, la piété des fidèles s'est portée dans les derniers siècles à désirer qu'un jour spécial fût consacré par la terre à célébrer les Anges gardiens. Différentes Eglises ayant pris l'initiative de cette fête, qu'elles plaçaient sous divers rites à diverses dates de l'année, Paul V (à la prière de Ferdinand d'Autriche en 1608), tout en l'autorisant, crut devoir la laisser facultative ; Clément X (1670) mit fin à cette variété au sujet de la fête nouvelle, en la fixant obligatoirement du rite double (double majeur depuis 1883) au 2 octobre, premier jour libre après la Saint-Michel, dont elle demeure ainsi comme une dépendance.
Le pape Paul V.
Il est de foi qu'en cet exil, Dieu confie aux Anges la garde des hommes appelés à le contempler ainsi qu'eux-mêmes dans la commune patrie ; c'est le témoignage des Ecritures, l'affirmation unanime de la Tradition. Les conclusions les plus assurées de la théologie catholique étendent le bénéfice de cette protection précieuse à tous les membres de la race humaine, sans distinction de justes ou de pécheurs, d'infidèles ou de baptisés. Ecarter les dangers, soutenir l'homme dans sa lutte contre le démon, faire naître en lui de saintes pensées, le détourner du mal et parfois le châtier, prier pour lui et présenter à Dieu ses propres prières : tel est le rôle de l'Ange gardien. Mission à ce point spéciale, que le même Ange ne cumule pas la garde simultanée de plusieurs ; à ce point assidue, qu'il suit son protégé du premier jour au dernier de sa mortelle existence, recueillant l'âme au sortir de cette vie pour la conduire, des pieds du juge suprême, à la place méritée par elle dans les cieux ou au séjour temporaire de purification et d'expiation.
C'est dans le voisinage plus immédiat de notre nature, parmi les rangs pressés du dernier des neuf chœurs, que se recrute surtout la milice sainte des Anges gardiens. Dieu, en effet, réserve les Séraphins, les Chérubins, les Trônes, à l'honneur de former son auguste cour. Les Dominations président des abords de son trône au gouvernement de l'univers ; les Vertus veillent à la fixité des lois de la nature, à la conservation des espèces, aux mouvements des cieux ; les Puissances retiennent enchaîné l'enfer. La race humaine, dans son ensemble et ses grands corps sociaux, les nations, les églises, est confiée aux Principautés ; tandis que le rôle des Archanges, préposés aux communautés moindres, semble être aussi de transmettre aux Anges les ordres du ciel, avec l'amour et la lumière descendant pour nous de la première et suprême hiérarchie. Profondeurs de la Sagesse de Dieu (Rom. XI, 33.) ! Ainsi donc l'admirable ensemble de ministères ordonné entre les différents chœurs des esprits célestes aboutit, comme fin, à cette garde immédiatement remise aux plus humbles, la garde de l'homme, pour qui subsiste l'univers. C'est l'affirmation de l'Ecole (Suarez. De Angelis, Lib. VI, c. XVIII, 5.) ; c'est le mot de l'Apôtre : " Tout esprit n'a-t-il pas pour mission de servir les futurs héritiers du salut ?" (Heb. I, 14.).
Mais Dieu, tout magnifique qu'il daigne se montrer pour l'humanité entière, ne sait pas moins que les gouvernements de ce monde honorer d'une garde spéciale les princes de son peuple, privilégiés de sa grâce, ou régissant pour lui la terre ; au témoignage des Saints, une perfection suréminente, une mission plus haute dans l'Etat ou l'Eglise, assurent à qui en est revêtu l'assistance d'un esprit également supérieur, sans que l'Ange de la première heure, si l'on peut ainsi parler, soit nécessairement pour cela relevé de sa propre garde.
Il s'en faut d'ailleurs que, sur le terrain des opérations du salut, le titulaire céleste du poste à lui confié dès l'aube puisse redouter jamais de se voir isolé ; à sa demande, à l'ordre d'en haut, les troupes de ses bienheureux compagnons, qui remplissent la terre et les cieux, sont toujours prêtes à lui prêter main forte. Il est pour ces nobles esprits, sous l'œil du Dieu dont ils aspirent par tous moyens à seconder l'amour, de secrètes alliances amenant parfois sur terre entre leurs clients mêmes des rapprochements dont le mystère se révélera au jour de l'éternité.
" Mystère profond que le partage des âmes entre les Anges destinés à leur garde ; divin secret, relevant de l'économie universelle qui repose sur l'Homme-Dieu ! Ce n'est point non plus sans d'ineffables dispositions que se répartissent entre les Vertus des cieux les services de la terre, les départements multiples de la nature : fontaines et fleuves, vents et forêts, plantes, êtres animés des continents ou des mers, dont les rôles s'harmonisent par le fait des Anges dirigeant au but commun leurs offices variés." (Origen. in Josue, Hom. XXIII.).
" Telle subsiste, en sa puissante unité, l'œuvre du Créateur. Et sur ces mots de Jérémie : Jusques à quand pleurera la terre ?" (Jerem. XII, 4.).
Origène reprend, soutenu de l'autorité de saint Jérôme, son traducteur en la circonstance (Origen. in Jerem. Hom. X, juxta Hieron VIII.) : " C'est par chacun de nous que la terre se réjouit ou qu'elle pleure ; et non seulement la terre, mais l'eau, le feu, l'air, tous les éléments, qu'il ne faut point entendre ici de la matière insensible, mais des Anges préposés à toutes choses sur terre. Il y a un Ange de la terre, et c'est lui, avec ses compagnons, qui pleure de nos crimes. Il y a un Ange des eaux, à qui s'applique le Psaume : " Les eaux vous ont vu, et elles ont été dans la crainte ; le trouble a saisi les abîmes ; voix des grandes eaux, voix de l'orage : l'éclair comme la flèche a sillonné la nue (Psalm. LXXVI, 17-18.)."
Ainsi considérée, la nature est grande. Moins dépourvue que nos générations sans vérité comme sans poésie, l'antiquité ne voyait pas autrement l'univers. Son erreur fut d'adorer ces puissances mystérieuses, au détriment du seul Dieu sous lequel fléchissent ceux qui portent le monde (Job. IX, 13.).
" Air, terre, océan, tout est plein d'Anges, dit saint Ambroise à son tour(Ambr. in Psalm. CXVIII, Sermo I, 9, 11, 12.). Assiégé par une armée, Elisée demeurait sans crainte ; car il voyait d'invisibles cohortes qui l'assistaient. Puisse le Prophète ouvrir aussi tes yeux ; et que l'ennemi, fût-il légion, ne t'effraie pas : tu te crois investi, et tu es libre ; il y en a moins contre nous que pour nous (IV Reg. VI, 16.)."
Revenons à l'Ange particulièrement détaché près de nous tous, et méditons cet autre témoignage :
" Il ne dort pas, on ne le trompe pas, le noble gardien de chacun d'entre nous. Ferme ta porte, et fais la nuit ; mais souviens-toi que tu n'es jamais seul : lui, pour voir tes actions, n'a pas besoin de lumière."
Qui parle ainsi ? non quelque Père de l'Eglise, mais un païen, l'esclave philosophe Epictète (Ap. Arrian. Diss. I, 14.).
De préférence toutefois et pour finir, écoutons aujourd'hui comme fait l'Eglise l'Abbé de Clairvaux, dont l'éloquence se donne ici carrière :
" En tous lieux, sois respectueux de ton Ange. Que la reconnaissance pour ses bienfaits excite ton culte pour sa grandeur. Aime ce futur cohéritier, tuteur présentement désigné par le Père à ton enfance. Car bien que fils de Dieu, nous ne sommes pour l'heure que des enfants, et longue et périlleuse est la route. Mais Dieu a commandé à ses Anges de te garder en toutes tes voies ; ils te porteront dans leurs mains, dans la crainte que tu ne heurtes ton pied contre la pierre ; tu marcheras sur l'aspic et le basilic, et tu fouleras aux pieds le lion et le dragon (Psalm. XC, 11 -13.). Oui donc ; là où la route est praticable pour un enfant, ils borneront leur concours à te guider, à te soutenir comme on fait les enfants. L'épreuve menacera-t-elle de dépasser tes forces ? ils te porteront dans leurs mains. Ces mains des Anges ! combien d'impasses redoutées, franchies grâce à elles comme sans y penser, et ne laissant à l'homme par delà que l'impression d'un cauchemar soudainement évanoui (Bernard, in Psalm. XC, Sermo XII.) !"
Mais où l'Ange triomphe, c'est dans la rencontre chantée au Cantique sacré.
" Lui, l'un des compagnons de l'Epoux, dit saint Bernard, envoyé pour cela des cieux à l'élue, négociateur, témoin du mystère accompli, comme il tressaille, et dit : Je vous rends grâces, Dieu de majesté, qui avez exaucé le désir de son cœur ! Or, c'était lui qui, sur la route, ami persévérant, ne cessait de murmurer à l'oreille de l'âme : " Mets tes délices dans le Seigneur, et il t'exaucera " (Psalm. XXXVI, 4.) ; et de nouveau : "
Attends le Seigneur, et garde ses sentiers " (Ibid 34.) ; puis, encore : " S'il tarde, attends toujours, car il viendra sûrement et bientôt " (Habac. II, 3.). Cependant qu'il remontrait au Seigneur : "
Comme le cerf aspire à l'eau des fontaines, ainsi cette âme aspire après vous, Ô Dieu (Psalm. XLI, 2.)
! soyez-lui pitoyable, écoutez ses cris, visitez sa désolation. Et maintenant, paranymphe fidèle, confident d'ineffables secrets, il n'est point jaloux. Il va du bien-aimé à la bien-aimée, offrant les vœux, rapportant les dons ; il excite l'une, il apaise l'autre ; dès ce monde parfois il les met en présence, soit qu'il ravisse l'Epouse , soit qu'il amène l'Epoux : car il est de la maison et connu dans le palais ; il ne redoute point de rebut, lui qui voit tous les jours la face du Père (Bernard, in Cantic. Sermo XXXI.)."
Unissons-nous à l'Eglise offrant aux Anges gardiens cette Hymne des Vêpres du jour :
" Nous célébrons les Anges qui gardent les humains. Le Père céleste les donnés pour compagnons à notre faible nature , de crainte qu'elle ne succombât dans les embûches ennemies. Car, depuis que l'ange mauvais fut justement précipité de ses honneurs, l’envie le ronge et il s'efforce de perdre ceux que le Seigneur appelle aux cieux.
Vous donc volez vers nous, gardien qui jamais ne dormez ; écartez de la terre à vous confiée les maladies de l'âme et toute menace pour la paix de ses habitants. Soit toujours louange et amour à la Trinité sainte, dont la puissance éternelle gouverne ce triple monde des cieux, de la terre et de l'abîme, dont la gloire domine les siècles. Amen."
Avant rétablissement de la fête spéciale des saints Anges gardiens, il se chantait cette Séquence à la Messe du 29 septembre en quelques églises :
" Appelons de nos vœux les paranymphes du Roi suprême, les défenseurs du troupeau du Christ ; ce sont les monts dont il est dit qu'ils entourent le trône, privilège qu'ils possèdent entre tous. C'est la triple hiérarchie des cieux, sous la Sagesse unique développant ses rameaux, s'épanouissant à la trine lumière ; nous purifiant, nous éclairant, elle nous parfait : ainsi notre âme se dégage du péché.
Leur contemplation les rapproche, leur mission ne les éloigne pas : c'est au dedans de Dieu qu'ils courent, contenant l'ennemi, guidant les justes ; ils gardent leurs dévots clients, les protégeant, les consolant dans leurs peines.
Leur béatitude déjà consommée n'empêche pas que, députés vers nous cependant, ils ne rapportent à Dieu nos prières ; ils n'abandonnent pas les saints de ce monde, désirant voir par eux se combler leurs vides et s'accroître leur société fortunée.
Bienheureux citoyens qui, remplissant leur rôle sur terre, ne perdent rien des joies de la vraie patrie ! Supplions-les avec confiance de nous aider près de Dieu toujours.
Amen."
" Saints Anges, soyez bénis de ce que les crimes des hommes ne lassent point votre charité ; parmi tant d'autres bienfaits, nous vous rendons grâces pour celui de maintenir la terre habitable, en daignant y rester toujours.
La solitude, souvent, menace de se faire lourde au cœur des fils de Dieu, dans ces grandes villes et sur ces routes du monde où ne se coudoient qu'inconnus ou ennemis ; mais si le nombre des justes a baissé, le vôtre ne diminue pas. Au sein de la multitude enfiévrée comme au désert, il n'est pas d'être humain qui n'ait près de lui son Ange, représentant de la Providence universelle sur les méchants comme sur les bons.
Bienheureux esprits, nous n'avons avec vous qu'une patrie, qu'une pensée, qu'un amour : pourquoi les bruits confus d'une foule frivole agiteraient-ils la vie des deux que nous pouvons mener dès maintenant avec vous ? Le tumulte des places publiques vous empêche-t-il d'y former vos chœurs, ou le Très-Haut d'en percevoir les harmonies ?
Vivant nous aussi par la foi dans le secret de cette face du Père (Psalm. XXX, 21 : Col. III, 3.), dont l'incessante contemplation vous ravit (Matth. XVIII, 10.), nous voulons de même chanter en tous lieux au Seigneur, unir aux vôtres en tout temps nos adorations. Ainsi pénétrés des mœurs angéliques, la vie présente n'aura pour nous nul trouble, l'éternité nulle surprise."
PRIERES
" Ange de Dieu, qui êtes mon gardien,
A qui la Bonté Divine m'a confié,
éclairez-moi, gardez-moi, dirigez-moi et gouvernez-moi.
Amen."
Pie VI (20 septembre 1796).
" Ô saint Ange de Dieu à qui j’ai été donné en garde par une miséricordieuse providence, je vous remercie pour tant de secours dont vous avez environné ma vie temporelle, et la vie bien plus précieuse de mon âme. Je vous rends grâces de ce que vous m’assistez si fidèlement, me protégez si constamment, me défendez si puissamment contre les attaques de l’ange des ténèbres. Bénie soit l’heure depuis laquelle vous travaillez à mon salut ; que le Cœur de Jésus rempli d’amour pour ses enfants, vous en récompense.
Ô mon ange tutélaire, que j’ai de regret de mes résistances à vos inspirations, de mon peu de respect pour votre sainte présence, de tant de fautes par lesquelles je vous ai contristé, vous mon meilleur, mon plus fidèle ami. Pardonnez-moi ; ne cessez pas de m’éclairer, de me guider, de me reprendre. Ne m’abandonnez pas un seul instant, jusqu’à celui qui sera le dernier de ma vie ; et qu’alors mon âme, portée sur vos ailes, trouve miséricorde auprès de son juge, et la paix éternelle parmi les élus. Amen."
Sainte Gertrude.
" Ô saint Anges Gardiens de mes bons parents, de mes chers amis, de mes bienfaiteurs et de mes serviteurs affectionnés et fidèles, je vous conjure de les toujours entourer de votre protection céleste en les abritant avec vigilance sous vos chastes ailes, afin qu’ils y soient bien préservés de tout péché et de toute affliction. Obtenez pour eux la santé de l’âme et du corps, je vous en supplie, secourables anges. Amen."
Saint François de Sales.
Source : http://hodiemecum.hautetfort.com
- Bienheureux Antoine Chevrier Fondateur de l'Œuvre du Prado (1826 - + 1879):
- Bienheureux Antoine Chevrier Fondateur de l'Œuvre du Prado (1826 - + 1879)
Né le 16 avril 1826 à Lyon (Rhône), mort le 2 octobre 1879 à Lyon (Rhône) ; prêtre du diocèse de Lyon ; fondateur de l’œuvre du Prado en faveur des enfants pauvres et de l’Association des Prêtres du Prado.
Issu d’une famille de condition modeste (son père était employé de l’octroi et sa mère tissait la soie à domicile), ordonné prêtre en 1850 après un parcours classique au Petit Séminaire de l’Argentière, puis au Grand Séminaire Saint-Irénée de Lyon, Antoine Chevrier fut envoyé dans une paroisse nouvellement créée de la banlieue lyonnaise sur la rive gauche du Rhône, Saint-André de la Guillotière. Comme la Croix-Rousse et Vaise, La Guillotière était alors une commune indépendante, peuplée essentiellement d’ouvriers, réputée turbulente, dirigée par une municipalité de gauche, qui allait être, pour des raisons d’ordre public, annexée à la ville de Lyon par le décret impérial du 24 mars 1852.
Antoine Chevrier y découvrit la misère ouvrière sous toutes ses formes. Dans un sermon sur l’amour des pauvres, il n’hésitait pas à parler du "spectacle toujours de plus en plus effrayant de la misère humaine qui croit. On dirait, à mesure que les grands de la terre s’enrichissent, à mesure que les richesses se renferment dans quelques mains avides qui les recherchent, [que] la pauvreté croît, le travail diminue, les salaires ne sont pas payés. On voit de pauvres ouvriers travailler depuis l’aube du jour jusqu’à la profonde nuit et gagner à peine leur pain et celui de leurs enfants. Cependant, le travail n’est-il pas pour tous le moyen d’acheter du pain ?" (Ms IV,57,1) Le vicaire de Saint-André dénonçait les conditions inhumaines et dégradantes, dans les ateliers et les fabriques, du travail des enfants, dont on faisait "des machines à travail pour enrichir leurs maîtres" (Ms III,2,2).
Au cours de l’été 1857, Antoine Chevrier rejoignit Camille Rambaud (1822-1902), un ancien associé de M. Potton, riche soyeux de Lyon, qui, hanté par les problèmes sociaux, venait de fonder une "cité ouvrière" sur la rive gauche du Rhône destinée à reloger les victimes de l’inondation catastrophique de mai 1856. Le Père Chevrier, comme on le désigna dès lors, se consacra principalement, avec l’aide de quelques bénévoles, à l’instruction religieuse de garçons et de filles qui n’avaient fréquenté ni les écoles ni les catéchismes.
En 1860, il se sépara de Camille Rambaud et loua, puis acheta quelques années plus tard, une vaste salle de danse dénommée le Prado, dans l’un des quartiers les plus déshérités de la Guillotière. Il y prenait avec lui, pour une durée d’un peu moins de six mois, "des jeunes adolescents de chaque sexe errants et abandonnés que leur âge et leur ignorance exclu[ai]ent de la participation aux leçons de l’école et à celles de la paroisse" (Rapport de l’Académie de Lyon du 23 février 1861, A.M.L., Q3 : établissements de bienfaisance). Il les préparait à leur première communion sous la forme d’un catéchisme intensif et accéléré. L’Inspection académique du Rhône l’ayant autorisé à ouvrir une école, ils recevaient en outre un enseignement élémentaire en matière de lecture, d’écriture et de calcul. Dans ce "petit pensionnat pour les pauvres" (Ms X,15a), du 10 décembre 1860, jour où le Père Chevrier fit l’acquisition du Prado, jusqu’au 2 octobre 1879, jour de sa mort, furent accueillis de 2300 à 2400 enfants, dont les deux tiers de garçons et un tiers de filles environ.
A la différence d’autres établissements du même type, le Père Chevrier se refusait à ce que l’on fît travailler les enfants qu’il accueillait. En l’absence de tout revenu régulier, il ne voulait compter, comme il le disait, que sur la Providence et la générosité des pauvres à l’endroit de ceux qui étaient encore plus pauvres qu’eux. Si le gros œuvre de l’aménagement du Prado bénéficia du concours d’Edouard Frossard, directeur des Chantiers de la Buire, ce furent surtout les gens du peuple qui assurèrent l’existence quotidienne des enfants du Prado. Mlle Chapuis, qui était maîtresse d’atelier sur les pentes de la Croix-Rousse, a expliqué comment, dans "un assez grand nombre d’ateliers d’ourdissage ou de dévidage", "les ouvrières mettaient tous les jours un ou deux sous de côté sur leurs salaires quotidiens ; à la fin de la semaine, cela faisait une somme qu’une d’entre elles portait le dimanche au Père Chevrier" (Procès de béatification, déposition de Françoise Chapuis, art.37). De nombreux humbles gestes quotidiens de ce genre permettaient au Prado de survivre au jour le jour. Constatant qu’aucun prêtre n’était préparé sérieusement à exercer un ministère du type de celui qu’il pratiquait quotidiennement au contact des pauvres, le Père Chevrier se décida, en 1866, à fonder au Prado même une "école cléricale". La même Mlle Chapuis a raconté comment le Père Chevrier lui avait dit un jour : "Françoise, j’ai envie de faire une pépinière de prêtres qui soient élevés avec mes enfants, pour qu’ils les comprennent bien" (Procès de béatification, déposition de Françoise Chapuis, art 15). A la mort de celui-ci en 1879, cette "école cléricale" avait fourni au Prado ses quatre premiers prêtres ; elle comportait alors, avec son annexe de Limonest, une cinquantaine d’élèves ; ce fut le point de départ de l’Association des Prêtres du Prado.
On ne trouve pas dans les écrits d’Antoine Chevrier, qu’il s’agisse de ses lettres, de sa prédication, de ses commentaires de l’Evangile ou encore du Véritable Disciple, le livre qu’il a écrit pour la formation de ses prêtres, une analyse de la condition ouvrière ; mais on constate, à leur lecture, qu’il existait chez cet homme une vraie connaissance des contraintes qui pesaient alors sur les travailleurs, une réelle sympathie pour eux et une grande souffrance devant des comportements de gens d’Eglise qui les tenaient injustement à distance. Le Véritable Disciple contient une peinture cruellement lucide des moeurs ecclésiastiques du temps telles qu’elles étaient perçues par le peuple ouvrier des villes. Antoine Chevrier n’hésita pas à écrire que "Dieu envoie les révolutions" pour punir les prêtres de leur avarice et de leur attachement excessif aux biens de la terre : "C’est la première chose que font les révolutionnaires, nous dépouiller, nous rendre pauvres" ; Dieu veut "nous forcer par là à pratiquer la pauvreté, puisque nous ne voulons pas la pratiquer volontairement" (Le véritable Disciple, éd. Prado, Lyon, 1968, p.316).
Les funérailles du P. Chevrier, le lundi 6 octobre 1879, manifestèrent de façon éclatante l’estime portée au fondateur du Prado par le peuple ouvrier de la Guillotière qui avait reconnu dans cet humble prêtre l’un des siens. "Je n’ai jamais rien vu de semblable à ses funérailles, déclara l’un de ses anciens compagnons. Le corps était à l’église Saint-Louis qu’on défilait encore au Prado. Les trottoirs ne pouvaient contenir la foule sur tout le parcours. Les ouvriers dominaient, soit au défilé, soit sur les trottoirs ; presque point d’habit fin. Le P. Chevrier était le prêtre des pauvres" (Déposition de l’abbé C. Ardaine au procès de béatification, int. 27). "Toute la Guillotière était sur les trottoirs", précise un autre témoin (Déposition de Marguerite Viannay, int. 27). "Le recueillement de tout le monde était remarquable. Même les ateliers qui se trouvaient sur le parcours ont cessé de battre pendant le défilé" (Déposition de Claudius Chabert, int. 27).
Le journal lyonnais Le Progrès, alors peu enclin à sympathiser avec l’Eglise, écrivait dans son édition du jeudi 9 octobre 1879 : "Il n’est jamais trop tard pour rendre hommage à la mémoire des hommes de bien, et à quelque parti qu’ils appartiennent nous oublions les dissensions politiques pour ne plus voir en eux que le côté digne de respect et d’admiration. M. l’abbé Chevrier, fondateur de la Providence du Prado, était un de ces hommes dont le souvenir mérite de ne pas être effacé par le temps. Il a eu pitié des petits vagabonds qui couraient les rues sans être protégés contre les tentations du vice par aucune utile surveillance et a consacré toute son activité persévérante à l’éducation de ces enfants. Tel a été son but en fondant cette Providence à la Guillotière. La foule qui se pressait aux funérailles de l’abbé Chevrier et qu’on a évaluée à près de 5000 personnes (Le Nouvelliste donne le chiffre 10.000) est une juste manifestation de la reconnaissance publique. Quant à nous, qui ne sommes point suspectés de sympathie pour le clergé, nous saluons avec d’autant plus de respect que cela nous arrive rarement, la mémoire de ce prêtre qui a fait œuvre de bon citoyen".
OEUVRES : Le prêtre selon l’Evangile ou le véritable disciple de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Prado Editions Librairie, Lyon, 1968, 558 p. ; Lettres, Prado, 1987, 463 p.
SOURCES : Manuscrits du P. Chevrier conservés au Centre Spirituel du Prado, 2054 chemin de Saint-André, 69760 Limonest ;
dépositions recueillies entre 1897 et 1901 à l’occasion du procès de béatification et conservées à Limonest ;
J.M. Villefranche, Vie du Père Chevrier, fondateur de la Providence du Prado à Lyon, Vitte, Lyon, 1894, 380 p. ;
Claude Chambost, Vie nouvelle du Vénérable Père Chevrier, fondateur de la Providence du Prado, Vitte, Lyon, 1920, 620 p. ;
Henriette Waltz, Un pauvre parmi nous, Cerf, Paris, 1947, 324 p. (nouvelle édition au Cerf en 1986) ;
Jean-François Six, Un prêtre, Antoine Chevrier, Fondateur du Prado, Seuil, Paris, 1965, 537 p. ; Antoine
Chevrier, Ecrits spirituels choisis et présentés par Yves Musset, Cerf, Paris, 1986, 118 p. ;
Yves Musset, Histoire de la famille d’Antoine Chevrier, fondateur du Prado, Prado, 1989, 219 p. ;
Yves Musset, La genèse du Véritable Disciple du Père Chevrier, Prado, 1997, 3 volumes (260, 342 et 342 pp.).
Y. MUSSET
Lectures de la messe :
1ère lecture : « Je vais envoyer un ange devant toi » (Ex 23, 20-23a)
Psaume : 90, 1-2, 3-4, 5-6, 10-11
R/ Le Seigneur a donné l'ordre à ses anges
de veiller sur chacun de tes pas.
Evangile : « Leurs anges voient la face de mon Père » (Mt 18, 1-5.10)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Tous les anges du Seigneur, bénissez le Seigneur : à lui, haute gloire, louange éternelle ! Alléluia. (Dn 3, 58)
Homélie :
En ce jour où l’Eglise nous invite à faire mémoire des anges gardiens, il est important de nous rappeler que le Christ est le centre du monde angélique. Les anges sont à Lui parce que créés par et pour Lui : « Car c'est en lui qu'ont été créées toutes choses, dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles: trônes, seigneuries, principautés, puissances; tout a été créé par lui et pour lui » (Col 1,16). Ils sont à Lui plus encore parce qu'Il les a faits messagers de son dessein de salut. Le salut, voilà ce que les anges nous annoncent et ce vers quoi ils ont la mission de nous conduire. Dans son Adversus Eunomium, saint Basile nous dit que : « Chaque fidèle a à ses côtés un ange comme protecteur et pasteur pour le conduire à la vie. »
Les anges sont ceux que Dieu a envoyés pour nous guider jusque dans la véritable Terre Promise, sa nature et sa vie divine dont il désire nous rendre participants. Nous touchons ici la mission propre des anges gardiens que nous retrouvons exposée également dans la première lecture de ce jour (Ex 23, 20-23a) : « Je vais envoyer un ange devant toi pour te garder en chemin et te faire parvenir au lieu que je t'ai préparé ».
Pour atteindre cette Terre Promise du Royaume de Dieu, il s’agit d’écouter notre ange gardien qui se fait l’écho auprès de nous de la Parole de Dieu, de la Parole du Verbe, qui annonce et accomplit notre salut dans la mesure où nous l’accueillons et la laissons œuvrer en nous : « Respecte sa présence, écoute sa voix. Ne lui résiste pas : il ne te pardonnerait pas ta révolte, car mon Nom est en lui. Mais si tu lui obéis parfaitement, si tu fais tout ce que je dirai, je serai l'ennemi de tes ennemis, je poursuivrai tes persécuteurs. Mon ange marchera devant toi. » (Cf. 1ère lecture)
Nous trouvons à nouveau le lien entre le Christ et le monde angélique. Grégoire de Nysse disait : « Le véritable ‘ange’ c’est le Fils, le Logos (le Verbe) qui était dans le principe, en tant que c’est Lui qui annonce et réalise pour nous la volonté du Père, à savoir notre salut. »
Notre ange gardien nous remet sans cesse en mémoire ce à quoi nous sommes appelés. C’est en ce sens là qu’il nous garde durant notre pèlerinage terrestre. Cet office, il l’accomplit d’abord et avant tout par le service de louange et d’adoration qu’il rend à Dieu, lui qui, comme nous le rappelle Jésus dans l’évangile, voit sans cesse la face du Père qui est aux cieux (Mt 18, 10).
En effet, l’homme est créé pour louer et adorer Dieu. Les dernières pages du livre de l’Apocalypse nous rappelle que tout le bonheur du ciel – et donc le salut réalisé – c’est d’être devant Dieu, de le bénir, de le louer, d’entrer dans l’adoration : « De malédiction, il n'y en aura plus; le trône de Dieu et de l'Agneau sera dressé dans la ville, et les serviteurs de Dieu l'adoreront; ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. De nuit, il n'y en aura plus ; ils se passeront de lampe ou de soleil pour s'éclairer, car le Seigneur Dieu répandra sur eux sa lumière, et ils régneront pour les siècles des siècles. » (Ap 22, 3-5) Puisse notre Ange nous garder dans la louange et l’adoration de notre Dieu. Saint Augustin disait : « Notre exercice ici-bas, ce doit être la louange de Dieu, car notre bonheur dans l’éternité, ce sera la louange de Dieu. Nul ne peut devenir propre à cet avenir, s’il ne s’y exerce dès maintenant. C’est bien pourquoi, dès aujourd’hui, nous louons Dieu. »
« O saint Ange de Dieu […], je vous rends grâces de ce que vous m’assistez si fidèlement, me protégez si constamment, me défendez si puissamment contre les attaques de l’ange des ténèbres. Bénie soit l’heure depuis laquelle vous travaillez à mon salut ; que le Cœur de Jésus rempli d’amour pour ses enfants, vous en récompense. O mon ange tutélaire, que j’ai de regret de mes résistances à vos inspirations, de mon peu de respect pour votre sainte présence, de tant de fautes par lesquelles je vous ai contristé, vous mon meilleur, mon plus fidèle ami. Pardonnez-moi ; ne cessez pas de m’éclairer, de me guider, de me reprendre. Ne m’abandonnez pas un seul instant, jusqu’à celui qui sera le dernier de ma vie ; et qu’alors mon âme, portée sur vos ailes, trouve miséricorde auprès de son juge, et la paix éternelle parmi les élus. Amen. » (Sainte Gertrude)
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Poésie « Jésus mon bien-aimé, rappelle-toi ! » ; str. 9, 11-12, 16
« Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits »
Rappelle-toi des divines tendresses
Dont tu comblas les plus petits enfants
Je veux aussi recevoir tes caresses
Ah ! donne-moi tes baisers ravissants
Pour jouir dans les Cieux de ta douce présence
Je saurai pratiquer les vertus de l'enfance
N'as-tu pas dit souvent :
« Le Ciel est pour l'enfant ? »
Rappelle-toi...
« Venez à moi, pauvres âmes chargées
« Vos lourds fardeaux bientôt s'allégeront
« Et pour jamais étant désaltérées
« De votre sein des sources jailliront » (Mt 11,28; Jn 4,15).
J'ai soif, ô mon Jésus ! cette Eau je la réclame
De ses torrents divins daigne inonder mon âme
Pour fixer mon séjour
En l'Océan d'Amour
Je viens à toi.
Rappelle-toi qu'enfant de la lumière
Souvent j'oublie de bien servir mon Roi.
Oh ! prends pitié de ma grande misère
Dans ton amour, Jésus, pardonne-moi,
Aux affaires du Ciel daigne me rendre habile
Montre-moi les secrets cachés dans l'Évangile
Ah! que ce Livre d'or
Est mon plus cher trésor
Rappelle-toi…
Rappelle-toi de la fête des Anges,
Rappelle-toi de l'harmonie des Cieux
Et de la joie des sublimes phalanges
Lorsqu'un pécheur vers toi lève les yeux (Lc 15,10).
Ah ! je veux augmenter cette grande allégresse
Jésus, pour les pécheurs, je veux prier sans cesse
Que je vins au Carmel
Pour peupler ton beau Ciel
Rappelle-toi.
Invité- Invité
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Manuela et Merci pour ton attention
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud. Merci également
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud, Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Vendredi 3 Octobre 2014
De la férie
26ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=03/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Vendredi 3 Octobre 2014
De la férie
26ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Livre de Job 38 : 1 à 3, 12 à 21 ; 40 : 3 à 5
La Sagesse infinie de DIEU révèle à l'homme ses limites
Du milieu de la tempête, le SEIGNEUR répondit à Job :
« Quel est celui qui, sans rien y connaître, défigure la Providence ?
Prépare-toi au combat, comme un brave. Je vais t'interroger, et tu m'instruiras.
As-tu, une seule fois dans ta vie, donné des ordres au matin, assigné son poste à l'aurore, pour qu'elle saisisse la Terre aux quatre coins et en fasse tomber les méchants d'une secousse ?
Elle donne à la Terre sa teinte vermeille, elle la colore comme un vêtement ;
elle enlève leur lumière aux méchants et brise leur bras qui se levait.
Es-tu parvenu jusqu'aux sources de la mer, as-tu exploré le fond de l'abîme ?
As-tu découvert les portes de la Mort, l'entrée du pays de l'ombre ?
As-tu idée de l'immensité de la Terre ? Dis-le donc, si tu sais tout cela !
De quel côté habite la lumière, quelle est la demeure de l'obscurité ?
Peux-tu cerner son domaine, reconnaître les sentiers de sa maison ?
Tu peux le savoir, car tu étais déjà né, toi qui comptes un si grand nombre de jours ! »
Job répondit alors au SEIGNEUR :
« Je suis trop peu de chose, que puis-je TE répondre ? Je mets la main sur ma bouche.
J'ai parlé une fois, je ne dirai plus rien ; j'ai parlé deux fois, je n'ai plus rien à ajouter. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre de Job 38 : 1 à 3, 12 à 21 ; 40 : 3 à 5
La Sagesse infinie de DIEU révèle à l'homme ses limites
Du milieu de la tempête, le SEIGNEUR répondit à Job :
« Quel est celui qui, sans rien y connaître, défigure la Providence ?
Prépare-toi au combat, comme un brave. Je vais t'interroger, et tu m'instruiras.
As-tu, une seule fois dans ta vie, donné des ordres au matin, assigné son poste à l'aurore, pour qu'elle saisisse la Terre aux quatre coins et en fasse tomber les méchants d'une secousse ?
Elle donne à la Terre sa teinte vermeille, elle la colore comme un vêtement ;
elle enlève leur lumière aux méchants et brise leur bras qui se levait.
Es-tu parvenu jusqu'aux sources de la mer, as-tu exploré le fond de l'abîme ?
As-tu découvert les portes de la Mort, l'entrée du pays de l'ombre ?
As-tu idée de l'immensité de la Terre ? Dis-le donc, si tu sais tout cela !
De quel côté habite la lumière, quelle est la demeure de l'obscurité ?
Peux-tu cerner son domaine, reconnaître les sentiers de sa maison ?
Tu peux le savoir, car tu étais déjà né, toi qui comptes un si grand nombre de jours ! »
Job répondit alors au SEIGNEUR :
« Je suis trop peu de chose, que puis-je TE répondre ? Je mets la main sur ma bouche.
J'ai parlé une fois, je ne dirai plus rien ; j'ai parlé deux fois, je n'ai plus rien à ajouter. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
SEIGNEUR, TU sais tout de moi
Du répertoire du chef de chorale. Psaume appartenant au recueil de David.
[Psaume 138 (139), entièrement]
[Psaume 138 (139), entièrement]
Psaume 138 (139) : 1 et 2 et 5a, 7 et 8, 9 et 10, 13 et 14ab
R/ Conduis-nous, SEIGNEUR, sur le Chemin d'Éternité.
TU me scrutes, SEIGNEUR, et TU sais !
TU sais quand je m'assois, quand je me lève ;
de très loin, TU pénètres mes pensées,
TU me devances et me poursuis.
R/
Où donc aller, loin de Ton Souffle ?
où m'enfuir, loin de Ta Face ?
Je gravis les Cieux : TU es là ;
je descends chez les morts : TE voici.
R/
Je prends les ailes de l'aurore
et me pose au-delà des mers :
même là, Ta Main me conduit,
Ta Main Droite me saisit.
R/
C'est TOI qui as créé mes reins,
qui m'as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant TOI le prodige,
l'être étonnant que je suis.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
TU me scrutes, SEIGNEUR, et TU sais !
TU sais quand je m'assois, quand je me lève ;
de très loin, TU pénètres mes pensées,
TU me devances et me poursuis.
R/
Où donc aller, loin de Ton Souffle ?
où m'enfuir, loin de Ta Face ?
Je gravis les Cieux : TU es là ;
je descends chez les morts : TE voici.
R/
Je prends les ailes de l'aurore
et me pose au-delà des mers :
même là, Ta Main me conduit,
Ta Main Droite me saisit.
R/
C'est TOI qui as créé mes reins,
qui m'as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant TOI le prodige,
l'être étonnant que je suis.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 10 : 13 à 16
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Aujourd'hui ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la Voix du SEIGNEUR. Alléluia. (cf. Ps 94, 08)
Consignes de mission : ceux qui refusent et ceux qui écoutent
En parlant aux soixante-douze Disciples JÉSUS disait :
« Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que les gens y auraient pris le vêtement de deuil, et se seraient assis dans la cendre en signe de pénitence. En tout cas, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous lors du Jugement. Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu'au Ciel ? Non, tu descendras jusqu'au séjour des morts !
Celui qui vous écoute M'écoute ; celui qui vous rejette Me rejette ; et celui qui Me rejette rejette CELUI qui M'a envoyé. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Aujourd'hui ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la Voix du SEIGNEUR. Alléluia. (cf. Ps 94, 08)
Consignes de mission : ceux qui refusent et ceux qui écoutent
En parlant aux soixante-douze Disciples JÉSUS disait :
« Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que les gens y auraient pris le vêtement de deuil, et se seraient assis dans la cendre en signe de pénitence. En tout cas, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous lors du Jugement. Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu'au Ciel ? Non, tu descendras jusqu'au séjour des morts !
Celui qui vous écoute M'écoute ; celui qui vous rejette Me rejette ; et celui qui Me rejette rejette CELUI qui M'a envoyé. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=03/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 3 Octobre 2014
Rencontrer Jésus
Evangile selon St Luc, chapitre 10, 13-16
En parlant aux soixante-douze disciples Jésus disait :
« Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que les gens y auraient pris le vêtement de deuil, et se seraient assis dans la cendre en signe de pénitence. En tout cas, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous lors du Jugement. Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts !
Prière d'introduction
Seigneur, merci d’être là, près de moi. Merci de venir à ma rencontre. Je veux ouvrir mon âme pour me mettre à ton écoute, je veux t’ouvrir mon cœur pour que tu le transformes.
Demande
Une rencontre intérieure avec Jésus.
Points de réflexion
1.Au cours de sa prédication, Jésus fit de nombreux miracles, prêcha devant des foules nombreuses, et plusieurs personnes le suivirent de plus près, mais il rencontra aussi beaucoup d’opposition.
Dans ce passage, où Jésus compare les villes juives de Galilée avec les villes païennes voisines, nous pouvons en distinguer deux raisons. La première est une sorte d’orgueil spirituel que Jésus a surtout trouvé chez les pharisiens.
Ils suivaient à la lettre toutes les prescriptions religieuses et pensaient ainsi devenir parfaits, sans se soucier de convertir leur cœur. En fait ils ne comptaient plus sur Dieu pour les sauver, mais sur leurs propres mérites.
Et quand Jésus dénonce leurs péchés, ils refusent de les reconnaître et de se convertir.
2. La seconde raison que nous pouvons discerner vient de cette prophétie particulièrement dure sur Capharnaüm.
Jésus avait fait de cette ville au bord du lac le lieu où il se retrouvait souvent avec ses disciples. Tandis que dans les villes de Tyr et de Sidon, il n’y est sans doute jamais allé. On pourrait croire que la présence de Jésus devrait être un signe d’une grande bénédiction, or il se trouve que c’est le contraire qui se passe.
Cette ville qui a eu l’honneur de recevoir de nombreuses fois la visite de Jésus descendra jusqu’au séjour des morts.
3. Sachons écouter, nous aussi, ce que dit Jésus dans ce passage.
Nous aussi nous pouvons croire que parce que nous respectons quelques règles morales et que nous allons à la messe le dimanche, nous sommes parfaits, alors que notre cœur est vide d’amour et que nous sommes durs avec notre prochain.
Et nous aussi nous pouvons croire que parce que nous connaissons Jésus, parce que nous faisons partie de l’Église, nous n’avons plus rien à faire. Certes l’Église est le sacrement du salut, et connaître Jésus est un don incomparable.
Mais cette connaissance, si elle ne reste qu’extérieure, peut rester vide, comme à Capharnaüm. C’est à l’intérieur de notre cœur, de notre âme, que Jésus veut venir habiter.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, il y a tellement de distractions dans notre monde, tellement de choses à faire, qu’il est difficile de prendre du temps pour vraiment te connaître. Pourtant c’est ce dont j’ai le plus besoin. Je veux mieux te connaître, Jésus. Aide-moi à prendre le temps nécessaire pour être avec toi, pour vraiment te connaître.
Résolution
Avoir chaque jour un petit temps de prière personnelle en silence, pour mieux connaître Jésus et le laisser entrer dans mon cœur.
SOURCE : Catholique.org
Capharnaüm sur la carte de la Galilée
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 3 Octobre 2014
Rencontrer Jésus
Evangile selon St Luc, chapitre 10, 13-16
En parlant aux soixante-douze disciples Jésus disait :
« Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que les gens y auraient pris le vêtement de deuil, et se seraient assis dans la cendre en signe de pénitence. En tout cas, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous lors du Jugement. Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts !
Prière d'introduction
Seigneur, merci d’être là, près de moi. Merci de venir à ma rencontre. Je veux ouvrir mon âme pour me mettre à ton écoute, je veux t’ouvrir mon cœur pour que tu le transformes.
Demande
Une rencontre intérieure avec Jésus.
Points de réflexion
1.Au cours de sa prédication, Jésus fit de nombreux miracles, prêcha devant des foules nombreuses, et plusieurs personnes le suivirent de plus près, mais il rencontra aussi beaucoup d’opposition.
Dans ce passage, où Jésus compare les villes juives de Galilée avec les villes païennes voisines, nous pouvons en distinguer deux raisons. La première est une sorte d’orgueil spirituel que Jésus a surtout trouvé chez les pharisiens.
Ils suivaient à la lettre toutes les prescriptions religieuses et pensaient ainsi devenir parfaits, sans se soucier de convertir leur cœur. En fait ils ne comptaient plus sur Dieu pour les sauver, mais sur leurs propres mérites.
Et quand Jésus dénonce leurs péchés, ils refusent de les reconnaître et de se convertir.
2. La seconde raison que nous pouvons discerner vient de cette prophétie particulièrement dure sur Capharnaüm.
Jésus avait fait de cette ville au bord du lac le lieu où il se retrouvait souvent avec ses disciples. Tandis que dans les villes de Tyr et de Sidon, il n’y est sans doute jamais allé. On pourrait croire que la présence de Jésus devrait être un signe d’une grande bénédiction, or il se trouve que c’est le contraire qui se passe.
Cette ville qui a eu l’honneur de recevoir de nombreuses fois la visite de Jésus descendra jusqu’au séjour des morts.
3. Sachons écouter, nous aussi, ce que dit Jésus dans ce passage.
Nous aussi nous pouvons croire que parce que nous respectons quelques règles morales et que nous allons à la messe le dimanche, nous sommes parfaits, alors que notre cœur est vide d’amour et que nous sommes durs avec notre prochain.
Et nous aussi nous pouvons croire que parce que nous connaissons Jésus, parce que nous faisons partie de l’Église, nous n’avons plus rien à faire. Certes l’Église est le sacrement du salut, et connaître Jésus est un don incomparable.
Mais cette connaissance, si elle ne reste qu’extérieure, peut rester vide, comme à Capharnaüm. C’est à l’intérieur de notre cœur, de notre âme, que Jésus veut venir habiter.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, il y a tellement de distractions dans notre monde, tellement de choses à faire, qu’il est difficile de prendre du temps pour vraiment te connaître. Pourtant c’est ce dont j’ai le plus besoin. Je veux mieux te connaître, Jésus. Aide-moi à prendre le temps nécessaire pour être avec toi, pour vraiment te connaître.
Résolution
Avoir chaque jour un petit temps de prière personnelle en silence, pour mieux connaître Jésus et le laisser entrer dans mon cœur.
SOURCE : Catholique.org
Capharnaüm sur la carte de la Galilée
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Manuela et Maud merci !
Vendredi 03 octobre 2014 : vendredi de la 26e semaine du temps ordinaire
Saint Gérard de Brogne, Fondateur de l'Abbaye de Brogne († 959)
Lectures de la messe :
1ère lecture : La sagesse infinie de Dieu révèle à l'homme ses limites (Jb 38, 1-3.12-21; 40, 3-5)
Psaume : Ps 138, 1-2.5a, 7-8, 9-10, 13-14ab
R/ Conduis-nous, Seigneur, sur le chemin d'éternité.
Evangile : Consignes de mission : ceux qui refusent et ceux qui écoutent (Lc 10, 13-16)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Aujourd'hui ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la voix du Seigneur. Alléluia. (cf. Ps 94, 8.)
Homélie :
Corazine, Bethsaïde, Capharnaüm : trois villes de la terre de Jésus, trois villes qui ne se sont pas converties. Trois villes qui ont reçu la visite du Sauveur et ont ignoré sa parole. Jésus ne les condamne pas, mais il pleure sur elles. Il pleure sur leur aveuglement. Jadis, même les villes les plus pécheresses ont su voir dans les miracles un appel de Dieu à changer de vie. Comment Capharnaüm, le premier lieu où Jésus a prêché et fait des miracles, comment la ville où il a habité a-t-elle pu l’ignorer ?
Ces trois noms résonnaient à l’époque comme des lettres de noblesse. Une réputation liée surtout à l’opulence du commerce. Il n’est pas difficile de s’imaginer la vie des gens de l’époque. La vie n’est pas sans contraintes ni contrariétés, mais le confort que tous les hommes bien dans leur siècle peuvent souhaiter y est accessible. De plus, tous sont convaincus que, à ce niveau de développement de la civilisation, l’esprit humain a acquis une maturité qui le met à l’abri des barbaries de jadis. Il est capable de concevoir beaucoup de choses, de rester ouvert à autrui. Même au rabbi de Nazareth. Il est connu dans la région, c’est un enfant du pays, il fait preuve d’une sagesse reconnue, on l’a même vu faire des miracles.
Pourtant « malheureuse es-tu Corazine ». Malheureuse es-tu d’avoir enfermé l’Envoyé dans tes propres catégories, de l’avoir aseptisé dans ton propre mode de vie, d’avoir manqué la rencontre offerte avec celui qui l’envoyait, Dieu. En effet, rencontrer l’envoyé est rencontrer physiquement et personnellement celui dont il porte le message. Il n’était pas fait de distinction entre l’envoyé et son mandateur. Nous comprenons ainsi que l’erreur de ses villes n’est pas d’avoir refusé d’écouter Jésus mais de ne pas l’avoir accueilli pour ce qu’il est : l’envoyé de Dieu, Dieu lui-même.
Cette rencontre n’a pas eu lieu par manque d’ouverture. Pas par manque d’amitié ou d’amour pour Jésus ; on se souvient de sa famille accompagnée de ses amis et relations, venir le protéger de lui-même et tenter de le faire rentrer discrètement à la maison, avant qu’il n’ait totalement perdu la tête. L’égarement ne vient pas d’un manque d’intérêt mais d’une relation mal située. Capharnaüm a donné un toit au Messie mais ne s’est pas située en créature face au Créateur, en pécheur face au Sauveur, en disciple face au Maître.
Ce mystère d’aveuglement est le mystère de notre propre relation à Dieu. La ville, nous le savons, est la personnification du peuple qui l’habite. Elle représente l’âme sous un mode d’intimité et de profondeur. Les villes sur qui Jésus pleure ce sont donc ses amis, ses familiers, nous. Tous ceux qui l’aiment mais qui ne lui donnent pas la possibilité de leur apprendre à l’aimer vraiment. Tous ceux qui le connaissent mais ne le laissent pas assez se révéler lui-même. Tous ceux-là sont ces villes qui rompent peu à peu leur relation à Jésus, sans violence, par la rondeur et la tiédeur d’un quotidien fait d’habitudes et de certitudes. Peu à peu, ils n’ont plus besoin de l’entendre, et finalement ils ne l’acceptent que dans la mesure où il peut être maîtrisé ou compris. Or Dieu est l’Au-delà de tout. Et, par l’intimité de leur communion, rejeter l’Envoyé est rejeter celui qui l’envoie.
Seigneur, fais-nous en ce jour la grâce de la prière. C’est elle qui nous permet de nous situer en vérité face à toi. Elle permet à la parole de tes envoyés, les apôtres, leurs successeurs et tous les témoins de l’évangile, de prendre forme en nous. La forme de ton visage. Elle fait de nous des chrétiens et nous donne envie de le devenir.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Concile Vatican II
Constitution sur l'Eglise dans le monde de ce temps « Gaudium et Spes / La Joie et l'espérance », §40, 45 (trad. cf bréviaire 28e sam)
Née de l'amour du Père éternel, fondée dans le temps par le Christ Rédempteur, rassemblée dans l'Esprit Saint, l'Église a une fin salvifique et eschatologique qui ne peut être pleinement atteinte que dans le monde à venir. Mais elle est présente dès maintenant sur cette terre, rassemblée du milieu des hommes ; elle se compose de membres de la cité terrestre qui sont appelés à former, déjà au sein de l'histoire humaine, la famille des enfants de Dieu, qui doit croître sans cesse jusqu'à la venue du Seigneur… À la fois « assemblée visible et communauté spirituelle » (LG 8.), l'Église fait route avec toute l'humanité et partage le sort terrestre du monde ; elle est comme le ferment et pour ainsi dire l’âme de la société humaine destinée à être renouvelée dans le Christ et transformée en famille de Dieu.
Cette compénétration de la cité terrestre et de la cité céleste ne peut être perçue que par la foi ; bien plus, elle demeure le mystère de l'histoire humaine, qui est troublée par le péché jusqu'à la pleine révélation de la gloire des enfants de Dieu (Rm 8,18s). L'Église, en poursuivant sa fin propre, le salut, ne fait pas seulement que l'homme communie à la vie divine. Elle répand aussi sa lumière en la faisant rejaillir d’une certaine façon sur le monde entier, surtout du fait qu'elle rétablit et ennoblit la dignité de la personne humaine, qu'elle fortifie la cohésion de la société humaine, et qu'elle donne à l'activité quotidienne des hommes une orientation et une signification plus profondes. Ainsi, par chacun de ses membres et par toute la communauté qu'elle forme, l'Église croit pouvoir contribuer largement à ce que la famille des hommes et son histoire deviennent plus humaines…
L'Église, tandis qu'elle aide le monde et reçoit beaucoup de lui, tend à un seul but : que le Règne de Dieu vienne et que le salut de tout le genre humain s’instaure. Tout le bien que le peuple de Dieu peut communiquer à la famille humaine, au temps de son pèlerinage sur cette terre, découle du fait que l'Église est « le sacrement universel du salut » (LG 48), manifestant et réalisant en même temps le mystère de l'amour de Dieu à l’égard de l'homme.
Bonjour Nicolas, Manuela et Maud merci !
Vendredi 03 octobre 2014 : vendredi de la 26e semaine du temps ordinaire
Saint Gérard de Brogne, Fondateur de l'Abbaye de Brogne († 959)
- Saint Gérard de Brogne, Fondateur de l'Abbaye de Brogne († 959):
- Saint Gérard de Brogne, Fondateur de l'Abbaye de Brogne († 959)
Bien que l'Eglise [ en Occident] tombée au pouvoir des laïques ait vécu, au 10ième siècle, une des périodes les plus sombres de son histoire, elle cessa si peu de montrer la force du ferment qu'elle porte en elle que des saints purent s'épanouir dans ce milieu particulièrement ingrat et arrivèrent à la perfection malgré les abus innombrables.
Gérard naquit sur la fin du 9ième siècle, à Stave, au canton de Fosses (Belgique), de parents appartenant à la haute noblesse = son père Santio aurait été "de la race d'Haganon, duc d'Austrasie (?) " ; sa mère, "Plectrude, soeur de l'évêque de Liège, Étienne". Gérard entra au service du comte de Lomme, Béranger, qui l'honora de sa confiance. A la lisière de la forêt de Marlagne, au milieu d'un vaste domaine que Gérard possédait de plein droit en qualité d'alleu, s'élevait un oratoire dont on attribuait la fondation à Pépin 2 et la dédicace à saint Lambert. Il était assez délabré et le pieux propriétaire voulut le reconstruire et l'agrandir aux dépens d'une maison voisine habitée par un prêtre nommé Anselme qui refusa de la quitter. Un dragon sorti du clocher vola sur son toit et se mit à cracher des flammes : le lendemain, un incendie détruisait sa demeure et les maçons arrivés aussitôt entreprenaient la construction de la nouvelle église; ils se rappelaient encore longtemps après que pas une goutte de pluie n'était venue contrarier leur travail (914).
Cependant Gérard, qui ne pouvait se contenter des quelques reliques honorées dans l'ancien oratoire, obtint de Leutger, abbé de Deuil (Seine-et-Oise), une partie des ossements de saint Eugène, puis poussant jusqu'à Saint-Denis réussit à se faire donner le reste du corps. A son retour il déposa son trésor à Couvin, au doyenné de Chimay, sous la garde de 2 moines, et alla solliciter de l'évêque de Liège, Étienne, la pérmission de le transférer à Brogne. La translation eut lieu le 18 août 914 (ou un peu plus tard) avec un immense concours de peuple, sous la présidence de l'archidiacre Adelhelm. Des clercs jaloux se plaignirent à l'évêque, qui les débouta au synode suivant. Par un acte du 2 juin 919, Gérard donna à son église, placée sous le patronage de saint Pierre et de saint Eugène, diverses propriétés, en manifestant son désir d'y remplacer les clercs par des moines. Transformation accomplie le 18 décembre 923, Gérard paraît alors dans une charte en qualité d'abbé. On ignore où il fit son noviciat (son biographe prétend qu'il passa 9 ans à Saint-Denis, ce qui est impossible). Le monastère de Brogne connut une calme prospérité : les moines n'y furent jamais nombreux suivant le désir du fondateur, soucieux seulement de vie intérieure, désireux d'échapper aux convoitises des seigneurs que la richesse attirait infailliblement.
Pourtant les princes usurpateurs de biens ecclésiastiques, féodaux brutaux et souvent cruels, étaient au fond sincèrement Chrétiens et parfois se considéraient comme responsables de l'observance des monastères dont ils avaient accaparé la direction. Séduit par la réputation de sainteté de Gérard, le duc de Lotharingie, Gislebert, le chargea vers 934 de rétablir l'observance à l'abbaye de Saint-Ghislain en Hainaut.
L'évêque de Noyon et Tournai, Transmar, qui s'inquiétait fort du sort des monastères de son diocèse, invita le comte de Flandre Arnoul 1er à prendre l'initiative de la réforme. Celui-ci fit appel à Gérard et lui confia d'abord Saint-Bavon de Gand dont les bâtiments furent reconstruits à partir de 937, puis le Mont-Blandin. Par une charte du 8 juillet 941, le comte rendit à cette abbaye une partie des biens saisis par ses prédécesseurs, mais en se réservant explicitement ainsi qu'à ses successeurs le droit de confirmer l'abbé élu par les moines. Ce droit, Arnoul eut soin de le revendiquer dans tous les monastères de ses États et en usa toujours, l'outrepassant même fréquemment en nommant directement ses candidats. Gérard ne semble pas avoir protesté contre cette usurpation passée dans les moeurs. Un siècle plus tard les réformateurs repousseront avec force une telle sujétion et - détail piquant - les moines du Mont-Blandin saliront de taches d'encre, pour les rendre illisibles, les passages de la charte mentionnant les droits des comtes. Les libertés que l'évêque Transmar rendit à son tour à l'abbaye (942) étaient loin d'équivaloir à une exemption.
Gérard n'était donc pas en avance sur son temps, il était compris et estimé du comte et de l'évêque qui l'invitèrent à continuer son oeuvre. Le 15 avril 944, Arnoul l'envoyait à Saint-Bertin dont il venait de chasser les moines réfractaires, mais la population prenant parti pour les exilés, le comte dut les rappeler. Ils se montrèrent aussi indisciplinés, et finirent par s'enfuir en Angleterre. Rapidement l'observance refleurit et Gérard put abandonner son titre d'abbé de Saint-Bertin à son neveu, dont les maladresses ne ruinèrent pas l'esprit qu'il avait apporté. Le comte maintenant lui confiait Mouzon et SaintAmand, tandis que ses disciples gagnaient la Normandie: Saint-Wandrille, le Mont-Saint-Michel, Saint-Ouen de Rouen, et que saint Dunstan, le futur archevêque de Cantorbéry réfugié au Mont-Blandin, apprenait à estimer le monachisme continental.
D'après son biographe, Gérard aurait effectué un voyage à Rome. Nous ne savons exactement ni la date, ni les motifs, ni
les résultats, ni même s'il a eu lieu. Quoi qu'il en soit, il ne saurait être assimilé à une démarche préparant une nouvelle législation; un pèlerinage était plus dans la manière du saint, qui dut sans doute juger que l'incident le plus important avait été celui que rapporte son biographe : le sauvetage miraculeux d'une charrette qui aurait roulé dans un ravin des Alpes, entraînant son conducteur et de précieuses pierres de porphyre destinées à embéllir l'église de Brogne.
En 953, Gérard renonça à son titre d'abbé du Mont-Blandin et rentra dans son petit monastère de Brogne, uniquement désireux de se sanctifier dans le silence. Il avait cumulé plusieurs abbayes, sans avoir d'autre idéal que d'y créer et d'y maintenir la régularité. Il n'avait jamais songé à les fédérer et, en les quittant, il ne voulait pas garder sur elles d'autre autorité que celle que lui valait son renom d'ascète et de saint. Il exigeait seulement des moines la ferveur et, comme aucun coutumier écrit sous son inspiration ne nous est parvenu, on ignore sa conception de la vie bénédictine; dérivée de celle de saint Benoît d'Aniane, elle était certainement assez éloignée de l'idéal clunisien qu'il ne semble pas avoir connu. Son influence ne doit pourtant pas être minimisée : en relevant l'idéal monastique, Gérard préparait sans s'en douter le terrain favorable à l'éclosion de la grande réforme grégorienne.
La mort de Gérard fut celle de l'homme doux et conciliant qu'il avait toujours été: sentant sa fin approcher, il ordonna de sonner la cloche de l'abbaye et s'éteignit doucement le 3 octobre 959.
A la fin de 1131 l'évêque de Liège, Alexandre de Juliers, vint procéder à l'élévation du corps de saint Gérard en présence du comte Godefroid de Namur, de la noblesse locale et d'une grande foule. Cette élévation solennelle (demandée par le pape de Rome) est l'équivalent d'une canonisation régulière. Baronius, à la suite de divers réviseurs d'Usuard, plaça Gérard au martyrologe romain.
Prière à Saint Gérard
Saint Gérard, vous qu'on n'invoque jamais en vain, écoutez ma prière. Quand la belle-mère de Simon-Pierre était alitée, Notre Seigneur Jésus-Christ ordonna à la fièvre de la quitter, et celle-ci obéit sur-le-champ. Je vous demande, bienheureux Gérard, de faire injonction à la fièvre qui s'est emparée de moi, quelle qu'elle soit, quels que soient son principe et sa nature, de déguerpir immédiatement et de ne plus jamais revenir. Saint Gérard, j'ai confiance en vous.
MIRACLES de saint Gérard
Voici quelques récits de miracles que nous transcrivons parce qu'ils sont intéressants à divers titres: ils ont eu lieu au début du 17ième siècle, ce qui prouve que le culte de saint Gérard était encore très vivant 7 siècles environ après la mort du saint; plusieurs bénéficiaires de ces miracles habitaient des régions assez éloignées, ce qui montre la diffusion du culte de saint Gérard; enfin ces miracles sont particulièrement bien attestés.
"L'an de grâce 1602, Simon Anseau, pharmacien à Thuin, âgé de 32 ans, souffrant depuis 3 mois d'une fièvre tierce, quarte et quotidienne, était devenu jaune comme cire. Après avoir tenté toutes sortes de remèdes, après en avoir appelé à l'expérience des hommes de l'art, abandonné par eux sans aucune espérance, il voua à Dieu et à saint Gérard de visiter les reliques de notre Saint à Brogne; et à l'heure même il fut rendu à la santé. La chose arriva le 26 du mois d'août, et trois jours après, c'est-à-dire le 29, il se rendit de Thuin à Saint-Gérard sans le secours de personne. Les 2 localités sont distantes d'environ sept lieues.
Cette guérison avec ses circonstances fut attestée par Simon, ainsi que par sa mère Haverlant, en présence du prieur et de 2 autres religieux. Ce même témoignage, ledit Simon, sa mère et sa femme le renouvelèrent dans la suite à Thuin, en présence du prieur de Brogne, Gérard Souris, et de son compagnon Jean Clerc, ainsi qu'en présence de Pierre Dubois, prêtre, et de son père Georges Dubois, citoyen et échevin de Beaumont.
Tout ce qui vient d'être raconté, ledit Anseau l'attesta de nouveau le 25 août l'an 1618, en présence de la cour de Thuin, et il le confirma par serment solennel, selon le document authentique qui fut rédigé sur cette guérison et signé : Jacques Playoul, greffier de ladite cour."
*
"Le 3 septembre 1611, François Deprez, originaire de Thuin et habitant cette localité, pour lors âgé de 29 ans, ayant souffert pendant 3 semaines d'atroces douleurs d'une fièvre aiguë et continue, ayant cherché des remèdes sans en trouver aucun qui pût lui procurer quelque soulagement, sur les conseils du susdit Simon Anseau, qui avait récupéré la santé par les mérites de saint Gérard, fit voeu de se rendre à Brogne pour vénérer le saint, et bientôt il fut délivré de la fièvre et rétabli en pleine santé. Ce que ledit François Deprez, visitant les saintes reliques le 16 septembre 1612, a déclaré en présence du prieur désigné plus haut et de quelques autres religieux. Ensuite il confirma le tout par serment le 24 août 1618, en présence de la cour de Thuin, ainsi que cela résulte d'une pièce authentique signée du greffier Jacques Playoul."
*
"Au mois de février 1602, Noël Mathieu, natif de Mettet et pour lors âgé de 20 ans, faisait ses humanités dans la ville de Mons. Atteint d'une jaunisse par tout le corps, ayant souffert de très grandes douleurs pendant l'espace de 2 mois environ, sans trouver aucun soulagement dans les remèdes de la médecine, il fut renvoyé à ses parents. Ceux-ci le conduisirent à Saint-Gérard, afin qu'il y communiât et qu'il adressât ses prières au patron du lieu. Ils espéraient que le saint par son intercession et ses mérites viendrait au secours de leur fils. Leur espérance ne fut pas trompée. Car à partir de ce moment, le malade éprouva un mieux sensible, et, 1 jour ou 1 après, il était entièrement guéri. Ce que ledit Noél attesta par un écrit signé de sa main. Plus tard, c'est-à-dire le 22 août 1618, lui et sa mère Marie Buseau attestèrent le même fait par serment en présence du bailli de Mettet, notaire impérial. Acte authentique fut dressé et signé par Pierre Douillet notaire, le jour et l'an désignés."
"Vers la mi-juin 1610, un enfant de 8 ans, originaire de Rebecq, fils de Jean du Ray et de Martine Heue, appelé Jean comme son père, après une longue et grave maladie, fut abandonné de tous les médecins, qui n'avaient plus aucun espoir de le guérir. Pendant 8 jours, cet enfant demeura privé de connaissance et de l'usage de la parole. A chaque moment, on s'attendait à le voir rendre le dernier soupir. Poussés comme par une inspiration divine, ses parents promirent un pélerinage à Saint-Gérard. A l'instant, comme s'il se fût réveillé d'un profond sommeil, l'enfant revint à lui. Il demanda à boire et à manger. Le pélerinage ne tarda pas à s'accomplir et l'enfant recouvra entièrement la santé. Et maintenant encore, ajoute l'historien, il est vigoureux, il jouit d'une excellente santé et il exerce la profession de charpentier. Peu de jours après la guérison de leur fils, le père, la mère et un clerc de Rebecq, appelé Jean Rogerie, envoyèrent au prieur de Brogne le récit de ce miracle, signèrent cet écrit de leur main. Plus tard, le père attestà la vérité de ce fait en présence de la cour de Rebecq, comme cela résulte de la pièce authentique donnée le 10 septembre 1618 et signée : Sébastien Antoine, Jean du Ray, Guillaume Marsille et H. de Moitoimon, greffier."
*
"Au mois de mai de l'an 1617, la fille du seigneur de Fumal, nommée Gertrude, âgée d'environ 10 ans, ayant été gravement atteinte d'un jaunisse universelle pendant 3 semaines, fut rendue à la santé par suite d'un voeu semblable que firent ses parents en son nom. Le 23 du mois de mai, elle put accomplir son pélerinage à Saint-Gérard."
Source : http://home.scarlet.be
Lectures de la messe :
1ère lecture : La sagesse infinie de Dieu révèle à l'homme ses limites (Jb 38, 1-3.12-21; 40, 3-5)
Psaume : Ps 138, 1-2.5a, 7-8, 9-10, 13-14ab
R/ Conduis-nous, Seigneur, sur le chemin d'éternité.
Evangile : Consignes de mission : ceux qui refusent et ceux qui écoutent (Lc 10, 13-16)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Aujourd'hui ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la voix du Seigneur. Alléluia. (cf. Ps 94, 8.)
Homélie :
Corazine, Bethsaïde, Capharnaüm : trois villes de la terre de Jésus, trois villes qui ne se sont pas converties. Trois villes qui ont reçu la visite du Sauveur et ont ignoré sa parole. Jésus ne les condamne pas, mais il pleure sur elles. Il pleure sur leur aveuglement. Jadis, même les villes les plus pécheresses ont su voir dans les miracles un appel de Dieu à changer de vie. Comment Capharnaüm, le premier lieu où Jésus a prêché et fait des miracles, comment la ville où il a habité a-t-elle pu l’ignorer ?
Ces trois noms résonnaient à l’époque comme des lettres de noblesse. Une réputation liée surtout à l’opulence du commerce. Il n’est pas difficile de s’imaginer la vie des gens de l’époque. La vie n’est pas sans contraintes ni contrariétés, mais le confort que tous les hommes bien dans leur siècle peuvent souhaiter y est accessible. De plus, tous sont convaincus que, à ce niveau de développement de la civilisation, l’esprit humain a acquis une maturité qui le met à l’abri des barbaries de jadis. Il est capable de concevoir beaucoup de choses, de rester ouvert à autrui. Même au rabbi de Nazareth. Il est connu dans la région, c’est un enfant du pays, il fait preuve d’une sagesse reconnue, on l’a même vu faire des miracles.
Pourtant « malheureuse es-tu Corazine ». Malheureuse es-tu d’avoir enfermé l’Envoyé dans tes propres catégories, de l’avoir aseptisé dans ton propre mode de vie, d’avoir manqué la rencontre offerte avec celui qui l’envoyait, Dieu. En effet, rencontrer l’envoyé est rencontrer physiquement et personnellement celui dont il porte le message. Il n’était pas fait de distinction entre l’envoyé et son mandateur. Nous comprenons ainsi que l’erreur de ses villes n’est pas d’avoir refusé d’écouter Jésus mais de ne pas l’avoir accueilli pour ce qu’il est : l’envoyé de Dieu, Dieu lui-même.
Cette rencontre n’a pas eu lieu par manque d’ouverture. Pas par manque d’amitié ou d’amour pour Jésus ; on se souvient de sa famille accompagnée de ses amis et relations, venir le protéger de lui-même et tenter de le faire rentrer discrètement à la maison, avant qu’il n’ait totalement perdu la tête. L’égarement ne vient pas d’un manque d’intérêt mais d’une relation mal située. Capharnaüm a donné un toit au Messie mais ne s’est pas située en créature face au Créateur, en pécheur face au Sauveur, en disciple face au Maître.
Ce mystère d’aveuglement est le mystère de notre propre relation à Dieu. La ville, nous le savons, est la personnification du peuple qui l’habite. Elle représente l’âme sous un mode d’intimité et de profondeur. Les villes sur qui Jésus pleure ce sont donc ses amis, ses familiers, nous. Tous ceux qui l’aiment mais qui ne lui donnent pas la possibilité de leur apprendre à l’aimer vraiment. Tous ceux qui le connaissent mais ne le laissent pas assez se révéler lui-même. Tous ceux-là sont ces villes qui rompent peu à peu leur relation à Jésus, sans violence, par la rondeur et la tiédeur d’un quotidien fait d’habitudes et de certitudes. Peu à peu, ils n’ont plus besoin de l’entendre, et finalement ils ne l’acceptent que dans la mesure où il peut être maîtrisé ou compris. Or Dieu est l’Au-delà de tout. Et, par l’intimité de leur communion, rejeter l’Envoyé est rejeter celui qui l’envoie.
Seigneur, fais-nous en ce jour la grâce de la prière. C’est elle qui nous permet de nous situer en vérité face à toi. Elle permet à la parole de tes envoyés, les apôtres, leurs successeurs et tous les témoins de l’évangile, de prendre forme en nous. La forme de ton visage. Elle fait de nous des chrétiens et nous donne envie de le devenir.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Concile Vatican II
Constitution sur l'Eglise dans le monde de ce temps « Gaudium et Spes / La Joie et l'espérance », §40, 45 (trad. cf bréviaire 28e sam)
« Celui qui vous écoute m'écoute ; celui qui vous rejette me rejette »
Née de l'amour du Père éternel, fondée dans le temps par le Christ Rédempteur, rassemblée dans l'Esprit Saint, l'Église a une fin salvifique et eschatologique qui ne peut être pleinement atteinte que dans le monde à venir. Mais elle est présente dès maintenant sur cette terre, rassemblée du milieu des hommes ; elle se compose de membres de la cité terrestre qui sont appelés à former, déjà au sein de l'histoire humaine, la famille des enfants de Dieu, qui doit croître sans cesse jusqu'à la venue du Seigneur… À la fois « assemblée visible et communauté spirituelle » (LG 8.), l'Église fait route avec toute l'humanité et partage le sort terrestre du monde ; elle est comme le ferment et pour ainsi dire l’âme de la société humaine destinée à être renouvelée dans le Christ et transformée en famille de Dieu.
Cette compénétration de la cité terrestre et de la cité céleste ne peut être perçue que par la foi ; bien plus, elle demeure le mystère de l'histoire humaine, qui est troublée par le péché jusqu'à la pleine révélation de la gloire des enfants de Dieu (Rm 8,18s). L'Église, en poursuivant sa fin propre, le salut, ne fait pas seulement que l'homme communie à la vie divine. Elle répand aussi sa lumière en la faisant rejaillir d’une certaine façon sur le monde entier, surtout du fait qu'elle rétablit et ennoblit la dignité de la personne humaine, qu'elle fortifie la cohésion de la société humaine, et qu'elle donne à l'activité quotidienne des hommes une orientation et une signification plus profondes. Ainsi, par chacun de ses membres et par toute la communauté qu'elle forme, l'Église croit pouvoir contribuer largement à ce que la famille des hommes et son histoire deviennent plus humaines…
L'Église, tandis qu'elle aide le monde et reçoit beaucoup de lui, tend à un seul but : que le Règne de Dieu vienne et que le salut de tout le genre humain s’instaure. Tout le bien que le peuple de Dieu peut communiquer à la famille humaine, au temps de son pèlerinage sur cette terre, découle du fait que l'Église est « le sacrement universel du salut » (LG 48), manifestant et réalisant en même temps le mystère de l'amour de Dieu à l’égard de l'homme.
Invité- Invité
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
***
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Samedi 4 Octobre 2014
La véritable joie
Evangile selon St Luc, chapitre 10, 17-24
Les soixante-douze disciples revinrent tout joyeux. Ils racontaient : « Seigneur, même les esprits mauvais nous sont soumis en ton nom. »
Jésus leur dit : « Je voyais Satan tomber du ciel comme l’éclair. Vous, je vous ai donné pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et pouvoir sur toute la puissance de l’Ennemi ; et rien ne pourra vous faire du mal. Cependant, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les cieux. »
À ce moment, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bonté. Tout m’a été confié par mon Père ; personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »
Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. »
Prière d'introduction
Seigneur, je suis tout petit devant toi. Pourtant je sais que tu es là près de moi, que tu m’écoutes et que tu veux me parler. Viens en mon cœur, Seigneur.
Demande
Avoir un cœur humble.
Points de réflexion
1.Dans ce passage, nous retrouvons les disciples, que Jésus avait envoyés en mission dans les villes et villages, qui reviennent, après avoir annoncé la venue de Jésus, fait des guérisons et chassé des démons.
Et ils reviennent dans la joie, contents d’avoir pu accomplir toutes ces merveilleuses choses. Jésus leur rappelle alors que c’est en son nom et grâce à son pouvoir qu’ils ont pu faire tout cela. Et s’ils n’avaient rien à craindre, ce n’était pas à cause de leur propre talent, mais bien parce qu’ils venaient au nom de Jésus, et que c’est lui qui les protégeait.
2. Mais Jésus continue en leur disant de ne pas se réjouir à cause de tout cela, mais à cause du fait que leur nom est inscrit dans les cieux.
Et à ce moment Jésus lui-même se met à exulter de joie et à proclamer que ce qui était caché aux sages et aux savants, le Père a bien voulu le révéler aux tout-petits. Quel est donc cette chose que les savants ne peuvent pas découvrir mais que les simples peuvent connaître ?
Jésus dit alors que personne ne peut connaître Dieu, sinon celui à qui cela est révélé. Voilà la connaissance à laquelle seuls les petits et les humbles peuvent accéder : la connaissance de Dieu. Dieu est infini, infiniment supérieur à nous. Toute la science du monde ne peut pas nous permettre de le connaître.
Nous ne pouvons le connaître seulement s’il se révèle à nous. Et Dieu se révèle aux petits et aux humbles, parce qu’ils ont un cœur capable d’accueillir cette révélation. L’humilité n’est pas une question d’intelligence, de pouvoir ou d’argent.
Tout le monde peut être humble, quelle que soit sa condition. L’humilité c’est avant tout savoir ouvrir son cœur à la présence de Dieu, savoir reconnaître son créateur.
3. Pour un chrétien, la vie est donc en fin de compte assez simple.
Le bonheur ne dépend pas de ce que nous pouvons ou de ce que nous savons faire, du nombre de malades que nous pouvons guérir ou de démons que nous pouvons chasser. Notre joie vient de Jésus, notre Sauveur. C’est une joie toute simple, mais la plus grande joie qu’il peut y avoir.
La joie de se savoir aimer, de savoir que Dieu nous aime d’un amour infini et qu’il n’attend qu’une seule chose : que nous lui ouvrions notre cœur pour qu’il puisse y entrer, sécher toute larme de nos yeux, et nous conduire avec lui au Royaume des Cieux.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, merci de me donner tout ce dont j’ai besoin. Tu te donnes à moi, et je n’ai rien besoin de plus. C’est toi qui es tout mon bien. L’amour m’unit à toi, ton amour remplit mon cœur. C’est près de toi que je suis heureux. Reste près de moi Seigneur.
Résolution
Demander chaque jour à Jésus la grâce d’avoir un cœur humble.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
***
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Samedi 4 Octobre 2014
La véritable joie
Evangile selon St Luc, chapitre 10, 17-24
Les soixante-douze disciples revinrent tout joyeux. Ils racontaient : « Seigneur, même les esprits mauvais nous sont soumis en ton nom. »
Jésus leur dit : « Je voyais Satan tomber du ciel comme l’éclair. Vous, je vous ai donné pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et pouvoir sur toute la puissance de l’Ennemi ; et rien ne pourra vous faire du mal. Cependant, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les cieux. »
À ce moment, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bonté. Tout m’a été confié par mon Père ; personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »
Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. »
Prière d'introduction
Seigneur, je suis tout petit devant toi. Pourtant je sais que tu es là près de moi, que tu m’écoutes et que tu veux me parler. Viens en mon cœur, Seigneur.
Demande
Avoir un cœur humble.
Points de réflexion
1.Dans ce passage, nous retrouvons les disciples, que Jésus avait envoyés en mission dans les villes et villages, qui reviennent, après avoir annoncé la venue de Jésus, fait des guérisons et chassé des démons.
Et ils reviennent dans la joie, contents d’avoir pu accomplir toutes ces merveilleuses choses. Jésus leur rappelle alors que c’est en son nom et grâce à son pouvoir qu’ils ont pu faire tout cela. Et s’ils n’avaient rien à craindre, ce n’était pas à cause de leur propre talent, mais bien parce qu’ils venaient au nom de Jésus, et que c’est lui qui les protégeait.
2. Mais Jésus continue en leur disant de ne pas se réjouir à cause de tout cela, mais à cause du fait que leur nom est inscrit dans les cieux.
Et à ce moment Jésus lui-même se met à exulter de joie et à proclamer que ce qui était caché aux sages et aux savants, le Père a bien voulu le révéler aux tout-petits. Quel est donc cette chose que les savants ne peuvent pas découvrir mais que les simples peuvent connaître ?
Jésus dit alors que personne ne peut connaître Dieu, sinon celui à qui cela est révélé. Voilà la connaissance à laquelle seuls les petits et les humbles peuvent accéder : la connaissance de Dieu. Dieu est infini, infiniment supérieur à nous. Toute la science du monde ne peut pas nous permettre de le connaître.
Nous ne pouvons le connaître seulement s’il se révèle à nous. Et Dieu se révèle aux petits et aux humbles, parce qu’ils ont un cœur capable d’accueillir cette révélation. L’humilité n’est pas une question d’intelligence, de pouvoir ou d’argent.
Tout le monde peut être humble, quelle que soit sa condition. L’humilité c’est avant tout savoir ouvrir son cœur à la présence de Dieu, savoir reconnaître son créateur.
3. Pour un chrétien, la vie est donc en fin de compte assez simple.
Le bonheur ne dépend pas de ce que nous pouvons ou de ce que nous savons faire, du nombre de malades que nous pouvons guérir ou de démons que nous pouvons chasser. Notre joie vient de Jésus, notre Sauveur. C’est une joie toute simple, mais la plus grande joie qu’il peut y avoir.
La joie de se savoir aimer, de savoir que Dieu nous aime d’un amour infini et qu’il n’attend qu’une seule chose : que nous lui ouvrions notre cœur pour qu’il puisse y entrer, sécher toute larme de nos yeux, et nous conduire avec lui au Royaume des Cieux.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, merci de me donner tout ce dont j’ai besoin. Tu te donnes à moi, et je n’ai rien besoin de plus. C’est toi qui es tout mon bien. L’amour m’unit à toi, ton amour remplit mon cœur. C’est près de toi que je suis heureux. Reste près de moi Seigneur.
Résolution
Demander chaque jour à Jésus la grâce d’avoir un cœur humble.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud, Bonjour Lumen,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Samedi 4 Octobre 2014
Saint François d’Assise
Mort en 1226. À 25 ans, Francesco Bernardone fit la rencontre du CHRIST pauvre, libre et joyeux. Il rompit avec sa riche famille et se trouva bientôt l’inspirateur de très nombreux disciples.
26ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
[Psaume 118 (119), entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=04/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Samedi 4 Octobre 2014
Saint François d’Assise
Mort en 1226. À 25 ans, Francesco Bernardone fit la rencontre du CHRIST pauvre, libre et joyeux. Il rompit avec sa riche famille et se trouva bientôt l’inspirateur de très nombreux disciples.
26ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
(Première lecture)
Livre de Job 42 : 1 à 3, 5 et 6, 12 à 17
L'acte de foi de Job et son bonheur retrouvé
Job fit cette réponse aux Paroles du SEIGNEUR : « Je sais que TU es TOUT-PUISSANT : tous Tes Projets se réalisent. Et TU l'as bien dit : 'Quel est celui qui, sans rien y connaître, défigure la Providence ? 'J'ai fait, dans mon ignorance, des discours sur des merveilles qui me dépassentet dont je ne sais rien. Je ne te connaissais que par ouï-dire, mais maintenant mes yeux T'ont vu. C'est pourquoi je me rétracte, je me repens sur la poussière et sur la cendre. »
Le SEIGNEUR bénit les dernières années de Job plus encore que les premières. Job posséda quatorze mille moutons et six mille chameaux, mille paires de bœufs et mille ânesses. Il eut encore sept fils et trois filles. Il nomma la première Colombe, la deuxième Fleur-de-Jasmin, et la troisième Ombre-du-regard. Il n'y avait pas dans tout le pays de femmes aussi belles que les filles de Job. Leur père leur donna une part d'héritage comme à leurs frères. Après cela, Job vécut encore cent quarante ans, et il vit les descendants de ses fils jusqu'à la quatrième génération. Job mourut très âgé, rassasié de jours.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre de Job 42 : 1 à 3, 5 et 6, 12 à 17
L'acte de foi de Job et son bonheur retrouvé
Job fit cette réponse aux Paroles du SEIGNEUR : « Je sais que TU es TOUT-PUISSANT : tous Tes Projets se réalisent. Et TU l'as bien dit : 'Quel est celui qui, sans rien y connaître, défigure la Providence ? 'J'ai fait, dans mon ignorance, des discours sur des merveilles qui me dépassentet dont je ne sais rien. Je ne te connaissais que par ouï-dire, mais maintenant mes yeux T'ont vu. C'est pourquoi je me rétracte, je me repens sur la poussière et sur la cendre. »
Le SEIGNEUR bénit les dernières années de Job plus encore que les premières. Job posséda quatorze mille moutons et six mille chameaux, mille paires de bœufs et mille ânesses. Il eut encore sept fils et trois filles. Il nomma la première Colombe, la deuxième Fleur-de-Jasmin, et la troisième Ombre-du-regard. Il n'y avait pas dans tout le pays de femmes aussi belles que les filles de Job. Leur père leur donna une part d'héritage comme à leurs frères. Après cela, Job vécut encore cent quarante ans, et il vit les descendants de ses fils jusqu'à la quatrième génération. Job mourut très âgé, rassasié de jours.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Mystère et Merveille de la LOI de DIEU
[Psaume 118 (119), entièrement]
Psaume 118 (119) : 66 et 71, 75 et 91, 125 et 130
R/ Pour ton serviteur,
que Ton Visage s'illumine !
Apprends-moi à bien saisir, à bien juger :
je me fie à Tes Volontés.
C'est pour mon bien que j'ai souffert,
ainsi, ai-je appris Tes Commandements.
R/
SEIGNEUR, je le sais, Tes Décisions sont justes ;
TU es Fidèle quand TU m'éprouves.
Jusqu'à ce jour, le monde tient par Tes Décisions :
toute chose est Ta Servante.
R/
Je suis Ton Serviteur, éclaire-moi :
je connaîtrai Tes Exigences.
Déchiffrer Ta Parole illumine
et les simples comprennent.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
que Ton Visage s'illumine !
Apprends-moi à bien saisir, à bien juger :
je me fie à Tes Volontés.
C'est pour mon bien que j'ai souffert,
ainsi, ai-je appris Tes Commandements.
R/
SEIGNEUR, je le sais, Tes Décisions sont justes ;
TU es Fidèle quand TU m'éprouves.
Jusqu'à ce jour, le monde tient par Tes Décisions :
toute chose est Ta Servante.
R/
Je suis Ton Serviteur, éclaire-moi :
je connaîtrai Tes Exigences.
Déchiffrer Ta Parole illumine
et les simples comprennent.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 10 : 17 à 24
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. TU es Béni, DIEU notre PÈRE, SEIGNEUR de l'Univers, TOI qui révèles aux petits les Mystères du Royaume ! Alléluia. (cf. Mt 11, 25)
Retour des soixante-douze : les privilèges des Disciples
Les soixante-douze Disciples revinrent tout joyeux. Ils racontaient : « SEIGNEUR, même les esprits mauvais nous sont soumis en Ton NOM. »
JÉSUS leur dit : « Je voyais Satan tomber du ciel comme l'éclair. Vous, Je vous ai donné pouvoir d'écraser serpents et scorpions, et pouvoir sur toute la puissance de l'Ennemi ; et rien ne pourra vous faire du mal. Cependant, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les Cieux. »
À ce moment, JÉSUS exulta de Joie sous l'Action de l'ESPRIT SAINT, et IL dit : « PÈRE, SEIGNEUR du Ciel et de la Terre, Je proclame Ta Louange : ce que TU as caché aux sages et aux savants, TU l'as révélé aux tout-petits. Oui, PÈRE, TU l'as voulu ainsi dans Ta Bonté. Tout M'a été confié par Mon PÈRE ; personne ne connaît qui est le FILS, sinon le PÈRE, et personne ne connaît qui est le PÈRE, sinon le FILS et celui à qui le FILS veut le révéler. »
Puis IL se tourna vers Ses Disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, Je vous le déclare : beaucoup de Prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. TU es Béni, DIEU notre PÈRE, SEIGNEUR de l'Univers, TOI qui révèles aux petits les Mystères du Royaume ! Alléluia. (cf. Mt 11, 25)
Retour des soixante-douze : les privilèges des Disciples
Les soixante-douze Disciples revinrent tout joyeux. Ils racontaient : « SEIGNEUR, même les esprits mauvais nous sont soumis en Ton NOM. »
JÉSUS leur dit : « Je voyais Satan tomber du ciel comme l'éclair. Vous, Je vous ai donné pouvoir d'écraser serpents et scorpions, et pouvoir sur toute la puissance de l'Ennemi ; et rien ne pourra vous faire du mal. Cependant, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les Cieux. »
À ce moment, JÉSUS exulta de Joie sous l'Action de l'ESPRIT SAINT, et IL dit : « PÈRE, SEIGNEUR du Ciel et de la Terre, Je proclame Ta Louange : ce que TU as caché aux sages et aux savants, TU l'as révélé aux tout-petits. Oui, PÈRE, TU l'as voulu ainsi dans Ta Bonté. Tout M'a été confié par Mon PÈRE ; personne ne connaît qui est le FILS, sinon le PÈRE, et personne ne connaît qui est le PÈRE, sinon le FILS et celui à qui le FILS veut le révéler. »
Puis IL se tourna vers Ses Disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, Je vous le déclare : beaucoup de Prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=04/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
*Nicolas a écrit:Bonjour Maud, Bonjour Lumen,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Bonjour a toutes et a tous soyez bénis
merci a toi Nicolas
Je veux dire ce matin , que nous sommes des privilégiés . ALLÉLUIA ALLÉLUIA GLOIRE ET PUISSANCE A TOI SEIGNEUR NOTRE DIEU, JÉSUS A FAIT DE NOUS , DES AYANT DROIT. Frères et sœurs arrachons notre bénédiction dans les mains du diable par la prière de combat et par le chapelet , prenons autorité, car Dieu a un projet de bonheur et non de malheur pour nous ( Jérémie 29-11 ) shalom shalom que Dieu vous bénisse toutes et tous ouvriers de paix.
Samedi 4 Octobre 2014
Saint François d’Assise
Mort en 1226. À 25 ans, Francesco Bernardone fit la rencontre du CHRIST pauvre, libre et joyeux. Il rompit avec sa riche famille et se trouva bientôt l’inspirateur de très nombreux disciples.
26ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A(Première lecture)
Livre de Job 42 : 1 à 3, 5 et 6, 12 à 17
L'acte de foi de Job et son bonheur retrouvé
Job fit cette réponse aux Paroles du SEIGNEUR : « Je sais que TU es TOUT-PUISSANT : tous Tes Projets se réalisent. Et TU l'as bien dit : 'Quel est celui qui, sans rien y connaître, défigure la Providence ? 'J'ai fait, dans mon ignorance, des discours sur des merveilles qui me dépassentet dont je ne sais rien. Je ne te connaissais que par ouï-dire, mais maintenant mes yeux T'ont vu. C'est pourquoi je me rétracte, je me repens sur la poussière et sur la cendre. »
Le SEIGNEUR bénit les dernières années de Job plus encore que les premières. Job posséda quatorze mille moutons et six mille chameaux, mille paires de bœufs et mille ânesses. Il eut encore sept fils et trois filles. Il nomma la première Colombe, la deuxième Fleur-de-Jasmin, et la troisième Ombre-du-regard. Il n'y avait pas dans tout le pays de femmes aussi belles que les filles de Job. Leur père leur donna une part d'héritage comme à leurs frères. Après cela, Job vécut encore cent quarante ans, et il vit les descendants de ses fils jusqu'à la quatrième génération. Job mourut très âgé, rassasié de jours.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, ParisMystère et Merveille de la LOI de DIEU
[Psaume 118 (119), entièrement]Psaume 118 (119) : 66 et 71, 75 et 91, 125 et 130R/ Pour ton serviteur,
que Ton Visage s'illumine !
Apprends-moi à bien saisir, à bien juger :
je me fie à Tes Volontés.
C'est pour mon bien que j'ai souffert,
ainsi, ai-je appris Tes Commandements.
R/
SEIGNEUR, je le sais, Tes Décisions sont justes ;
TU es Fidèle quand TU m'éprouves.
Jusqu'à ce jour, le monde tient par Tes Décisions :
toute chose est Ta Servante.
R/
Je suis Ton Serviteur, éclaire-moi :
je connaîtrai Tes Exigences.
Déchiffrer Ta Parole illumine
et les simples comprennent.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, ParisÉvangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 10 : 17 à 24
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. TU es Béni, DIEU notre PÈRE, SEIGNEUR de l'Univers, TOI qui révèles aux petits les Mystères du Royaume ! Alléluia. (cf. Mt 11, 25)
Retour des soixante-douze : les privilèges des Disciples
Les soixante-douze Disciples revinrent tout joyeux. Ils racontaient : « SEIGNEUR, même les esprits mauvais nous sont soumis en Ton NOM. »
JÉSUS leur dit : « Je voyais Satan tomber du ciel comme l'éclair. Vous, Je vous ai donné pouvoir d'écraser serpents et scorpions, et pouvoir sur toute la puissance de l'Ennemi ; et rien ne pourra vous faire du mal. Cependant, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les Cieux. »
À ce moment, JÉSUS exulta de Joie sous l'Action de l'ESPRIT SAINT, et IL dit : « PÈRE, SEIGNEUR du Ciel et de la Terre, Je proclame Ta Louange : ce que TU as caché aux sages et aux savants, TU l'as révélé aux tout-petits. Oui, PÈRE, TU l'as voulu ainsi dans Ta Bonté. Tout M'a été confié par Mon PÈRE ; personne ne connaît qui est le FILS, sinon le PÈRE, et personne ne connaît qui est le PÈRE, sinon le FILS et celui à qui le FILS veut le révéler. »
Puis IL se tourna vers Ses Disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, Je vous le déclare : beaucoup de Prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, ParisÉvangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=04/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Manuela et Maud merci !
Samedi 04 octobre 2014 : samedi de la 26e semaine du temps ordinaire
Saint François d'Assise, Fondateur o.f.m. (1182-1226),
Bienheureux Franz Xaver Seelos, Prêtre c.ss.r. (1819 -† 1867)
Lectures de la messe :
1ère lecture : L'acte de foi de Job et son bonheur retrouvé (Jb 42, 1-3.5-6.12-17)
Psaume : 118, 66.71, 75.91, 125.130
R/ Pour ton serviteur,
que ton visage s'illumine !
Evangile : Retour des soixante-douze : les privilèges des disciples (Lc 10, 17-24)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Tu es béni, Dieu notre Père, Seigneur de l'univers, toi qui révèles aux petits les mystères du Royaume ! Alléluia. (cf. Mt 11, 25)
Homélie :
L’évangile s’ouvre sur le retour des disciples : ils sont tout joyeux. Il se poursuit par la joie de Jésus : c’est une exultation. Il se termine par une béatitude : « heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ». Nous avons donc à méditer un évangile qui veut nous faire entrer dans la joie.
La première joie évoquée est celle des disciples rentrant de mission. Il s’agit d’une joie légitime. Ils ont fait une expérience unique, une première initiation à l’annonce de la Bonne Nouvelle, qui a été un succès. Mais il s’agit d’une joie un peu trop humaine, liée à l’aspect spectaculaire de leur mission, elle doit être élevée. Jésus invite ses disciples à une joie plus vraie parce que plus profonde. Les guérisons et les délivrances qu’ils ont opérées importent moins que la grâce qui les a rendues possibles : leurs noms sont écrits dans les cieux.
Cette vérité est si grande et si belle que, en la dévoilant, Jésus en est saisi. Sa louange est simple et pure, elle est un sommet de révélation. La présence de l’Esprit-Saint qui doit être donné aux Apôtres y est dévoilée par saint Luc. Jésus loue son Père d’avoir écrit son projet d’amour dans un langage accessible aux petits. Il est en effet un savoir qui surpasse tous les autres : la connaissance existentielle du lien personnel et unique qui nous relie à Dieu. Aucune joie n’est plus profonde.
Mais cette relation n’est pas une faveur à goûter dans un intimisme égoïste. Elle est un lien vital qui s’épanouit en bénédictions fraternelles. Voir jubiler Jésus sous l’action de l’Esprit est révélation pour ses disciples. Voir un chrétien qui a su préserver sa simplicité de cœur et sa pureté d’esprit est un témoignage de la proximité de Dieu qui instruit tous ses frères.
« Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler ». Par son chant de louange, le Fils veut nous révéler le visage du Père et nous donnant à contempler de l’intérieur la vie filiale qui nous est offerte. Une vie d’abandon et de joie. Une vie où tout est reçu de Dieu et où tous viennent à lui dans l’action de grâce. Jésus nous propose l’absolu et l’essentiel. Il l’offre. Non comme une aumône ou un cadeau, mais comme la plénitude d’être transformant un néant.
Lui, le Fils, connaît cet abîme de bonheur. Lui connaît le bonheur de tout donner et de tout recevoir de Dieu le Père. Ceux qui n’ont rien, ceux à qui l’on a tout pris ou qui ont eu la sagesse de ne s’encombrer de rien, sont disposés à entrer pleinement dans cette relation unique. Jésus exulte de joie car, à sa suite, ils vont entrer dans la joie et montrer aux autres le chemin. Alors, vraiment, « heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! ». Car ce spectacle n’est pas le privilège des quelques disciples qui entouraient Jésus, il se révèle dans la vie de tous ceux qui se sont livrés à l’emprise de l’Esprit d’enfance, il se manifeste aux yeux de tous ceux qui ont le cœur pur. De tous ceux pour qui les bonheurs de cette terre ne sont rien s’ils ne sont aussi des bonheurs de Dieu.
Seigneur Esprit-Saint, Esprit d’enfance, apprends-nous à simplifier notre vie, que nous goutions la joie réservée aux tout-petits. Conduis-nous à la vérité de notre être, que nous connaissions la joie que Jésus nous apporte. Donne-nous de savoir susciter et partager cette joie, elle ne sera complète que lorsque tous les enfants de Dieu seront rassemblées autour de leur Père dans une unique louange.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Poésie « Jésus mon bien-aimé, rappelle-toi ! » ; str. 15, 23, 27-28
Rappelle-toi que voyant la campagne
Ton Divin Cœur devançait les moissons (Jn 4,35)
Levant les yeux vers la sainte montagne
De tes élus tu murmurais les noms
Afin que ta moisson soit bientôt recueillie
Chaque jour, ô mon Dieu, je m'immole et je prie
Que mes joies et mes pleurs
Sont pour tes Moissonneurs
Rappelle-toi...
Rappelle-toi qu'abreuvé de souffrance
Un Condamné se tournant vers les Cieux
S'est écrié : « Bientôt, dans ma puissance
« Vous me verrez paraître glorieux » (Mc 14,62)
Qu'il fût le Fils de Dieu, nul ne voulait le croire (Mt 27,40s)
Car elle était cachée, son ineffable gloire.
Ô Prince de la Paix (Is 9,5)
Moi je te reconnais
Je crois en toi !...
Rappelle-toi qu'au jour de ta victoire
Tu nous disais : « Celui qui n'a pas vu
« Le Fils de Dieu tout rayonnant de gloire
« Il est heureux, si quand même il a cru ! » (Jn 20,29)
Dans l'ombre de la Foi, je t'aime et je t'adore
Ô Jésus ! pour te voir, j'attends en paix l'aurore
Que mon désir n'est pas
De te voir ici-bas
Rappelle-toi.
Rappelle-toi que montant vers Le Père
Tu ne pouvais nous laisser orphelins
Et te faisant prisonnier sur la terre
Tu sus voiler tous tes rayons divins
Mais l'ombre de ton voile est lumineuse et pure
Pain Vivant de la foi, Céleste Nourriture (Jn 6,35)
Ô mystère d'amour !
Mon Pain de chaque jour
Jésus, c'est Toi !
Bonjour Nicolas, Manuela et Maud merci !
Samedi 04 octobre 2014 : samedi de la 26e semaine du temps ordinaire
Saint François d'Assise, Fondateur o.f.m. (1182-1226),
Bienheureux Franz Xaver Seelos, Prêtre c.ss.r. (1819 -† 1867)
- Saint François d'Assise, Fondateur o.f.m. (1182-1226):
- Saint François d'Assise, Fondateur : "Ordre des frères mineurs" (o.f.m.) (1182-1226)" Qui n'admirerait la folie sublime et céleste de saint François d'Assise, qui lui fait établir ses richesses dans la pauvreté, ses délices dans les souffrances, sa gloire dans la bassesse !"
Bossuet. Panégyriques.
Saint François d'Assise. Francesco Albani, XVIIe.François, né à Assise en Ombrie, s'adonna dès le jeune âge au négoce, à l'exemple de son père. Un jour que, contre sa coutume, il avait repoussé un pauvre qui sollicitait de lui quelque argent pour l'amour de Jésus-Christ, il fut aussitôt pris de repentir et exerça largement la miséricorde envers ce mendiant, promettant à Dieu que, de ce jour, il ne rebuterait quiconque lui demanderait l'aumône. Une grave maladie qu'il eut ensuite fut pour lui, dès sa convalescence, le point de départ d'une ardeur nouvelle dans la pratique de la charité. Ses progrès y furent tels, que, désireux d'atteindre la perfection évangélique, il donnait aux pauvres tout ce qu'il avait. Ce que son père ne pouvant souffrir, il traduisit François devant l'évêque d'Assise à l'effet d'exiger de lui une renonciation aux biens paternels ; le saint lui donna satisfaction jusqu'à dépouiller les habits dont il était revêtu, ajoutant qu'il lui serait désormais plus facile de dire : " Notre Père, qui êtes aux cieux ".
[Saint françois d'Assise. Le Greco. XVIe.Un jour qu'il avait entendu lire ces paroles de l'Evangile : " N'ayez or, argent, ni monnaie dans vos ceintures, ni besace pour la route, ni deux vêtements, ni chaussures " ; il résolut d'en faire la règle de sa vie, et, quittant les chaussures qu'il avait aux pieds, ne garda plus qu'une tunique. Avec douze compagnons qui s'adjoignirent à lui, il fonda l'Ordre des Mineurs.
L'an du salut 1209 le vit venir à Rome, pour obtenir du Siège apostolique qu'il confirmât la règle dudit Ordre. Le Souverain Pontife Innocent III l'ayant d'abord éconduit, vit ensuite en songe cet homme qu'il avait repoussé et qui soutenait de ses épaules la basilique de Latran menaçant ruine ; il le fit aussitôt chercher et mander, l'accueillit avec bienveillance et approuva tout ce qui lui fut exposé.
Saint François d'Assise. Vittorio Crivelli. XVe.Saint François donc envoya ses Frères dans toutes les parties du monde, afin d'y prêcher l'Evangile de Notre Seigneur Jésus-Christ ; pour lui, ambitionnant de rencontrer quelque occasion du martyre, il fit voile vers la Syrie ; mais si le Sultan qui régnait là n'eut pour lui que des honneurs, il n'avançait à rien de significatif quant à sa conversion et se résolut à revenir en Italie.
Ayant donc construit un grand nombre de couvents, il se retira dans la solitude du mont Alverne, pour y commencer un jeûne de quarante jours en l'honneur de saint Michel Archange ; c'est alors que, le jour de l'Exaltation de la sainte Croix, un Séraphin lui apparut portant entre ses ailes l'image du Crucifié, et imprima à ses mains, à ses pieds, à son côté les plaies sacrées. Saint Bonaventure témoigne en ses écrits qu'assistant à une prédication du Souverain Pontife Alexandre IV, il entendit le Pontife raconter avoir vu de ses yeux ces stigmates augustes. Signes du très grand amour que portait au Saint le Seigneur, et qui excitaient au plus haut point l'admiration universelle (se reporter à notre notice du 17 septembre).
Notre Dame et Notre Seigneur Jésus-Christ entourés de
saint Côme, saint Damien, sainte Marie-Madeleine, saint
François d'Assise, saint Jean-Baptiste et sainte Catherine
d'Alexandrie. Sandro Boticcelli. XVe.Deux ans après, gravement malade, saint François voulut être transporté à l'église de Sainte-Marie-des-Anges, afin de rendre à Dieu son esprit là même où il avait reçu l'esprit de grâce. Ayant donc exhorté les Frères à aimer la pauvreté, la patience, à garder la foi de la sainte Eglise Romaine, il entonna le Psaume : " J'ai élevé ma voix pour crier vers le Seigneur " ; et au verset " Les justes attendent que vous me donniez ma récompense ", il rendit l'âme. C'était le quatre des nones d'octobre. Les miracles continuèrent d'étendre sa renommée, et le Souverain Pontife Grégoire IX l'inscrivit au nombre des saints.
Saint Michel archange et saint François d'Assise.
Jean de Flandres. XVIe.PRIERE" Soyez béni de toute âme vivante, Ô vous que le Sauveur du monde associa si pleinement à son œuvre de salut. Le monde, qui n'est que pour Dieu, ne subsiste que par les Saints ; car c'est en eux que Dieu trouve sa gloire. Quand vous naquîtes, les Saints se faisaient rares ; l'ennemi de Dieu et du monde étendait chaque jour son empire de glaciales ténèbres ; or, quand le corps social aura perdu foi et charité, lumière et chaleur, c'en sera fait de l'humanité. Venu à temps pour rechauffer encore une société que l'hiver semblait avoir déjà stérilisée, vous sûtes au souffle de vos séraphiques ardeurs donner à ce treizième siècle, si riche en fleurs exquises, l'apparence d'un printemps qu'hélas ! l'été ne devait pas suivre.
Par vous, la Croix força de nouveau le regard des peuples ; mais ce fut moins pour être exaltée dans un triomphe permanent comme jadis, qu'arin de rallier les prédestinés en face de l'ennemi ; bientôt, en effet, celui-ci reprendra ses avantages. L'Eglise dépouille la parure de gloire qui lui seyait au temps de la royauté incontestée du Seigneur ; avec vous, elle aborde nu-pieds la carrière où ses propres épreuves vont désormais l'assimiler à l'Epoux souffrant et mourant pour l'honneur de son Père. Par vous et par les vôtres, tenez toujours haut devant elle l'étendard sacré.
Saint Francois d'Assise. Eglise Saint-Pierre de Thauvenay.
Sancerrois, Berry.C'est en s'identifiant au Christ sur la Croix, qu'on le retrouve dans les splendeurs de sa divinité ; car l'homme et Dieu en lui ne se séparent pas, et toute âme, disiez-vous, doit contempler les deux ; mais c'est chimère de chercher ailleurs que dans la compassion effective à notre Chef souffrant le chemin de l'union divine et les très doux fruits de l'amour (Francisci Opusc. T. III, Collatio XXIV.). Si l'âme se laisse conduire au bon plaisir de l'Esprit-Saint, ajoutiez-vous, ce Maître des maîtres n'aura pas avec elle d'autre direction que celle que le Seigneur a consignée dans les livres de son humilité, patience et passion (Ibid.)."
Le pape Nicolas V fait ouvrir le caveau de saint François en 1449.
Laurent de la Hyre. XVIIe.
François, marqué du sceau divin, chantait dans un langage des cieux le duel sublime qu'avait été sa vie (In foco l’amor mi mise. Francisci Opusc. T. III, Cant. II) :" L'amour m'a mis dans la fournaise, l'amour m'a mis dans la fournaise ; il m'a mis dans une fournaise d'amour.
Mon nouvel époux, l'amoureux Agneau, m'a remis l'anneau nuptial ; puis, m'ayant jeté en prison, il m'a fendu tout le cœur, et mon corps est tombé à terre. Ces flèches que décoche l'amour m'ont frappé en m'embrasant. De la paix il a fait la guerre ; je me meurs de douceur.
Les traits pleuraient si serrés que j'en étais tout agonisant. Alors je pris un bouclier ; mais les coups se pressèrent si bien, qu'il ne me protégea plus ; ils me brisèrent tout le corps, si fort était le bras qui les dardait.
Il les dardait si fortement, que je désespérai de les parer ; et pour échapper à la mort je criai de toute ma force : " Tu forfais aux lois du champ clos ". Mais lui, dressa une machine de guerre qui m'accabla de nouveaux coups.
Jamais il ne m'eût manqué, tant il savait tirer juste. J'étais couché à terre, sans pouvoir m'aider de mes membres. J'avais le corps tout rompu, et sans plus de sentiment qu'un homme trépassé.
Trépassé, non par mort véritable, mais par excès de joie. Puis, reprenant possession de mon corps, je me sentis si fort, que je pus suivre les guides qui me conduisaient à la cour du ciel.
Après être revenu à moi, aussitôt je m'armai ; je fis la guerre au Christ ; je chevauchai sur son terrain, et l'ayant rencontré, j'en vins aux mains sans retard, et je me vengeai de lui.
Quand je fus vengé, je fis avec lui un pacte ; car dès le commencement le Christ m'avait aimé d'un amour véritable. Maintenant mon cœur est devenu capable des consolations du Christ."
Rq : On lira avec fruits un superbe résumé de la vie de saint François d'Assise dans la Légende dorée du bienheureux Jacques de Voragine sur cette page : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome03/150.htmLa mort de François - son transitus - advint le soir du 3 octobre 1226, à la Portioncule. Après avoir béni ses fils spirituels, il mourut, étendu sur la terre nue.Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI
Deux années plus tard, le Pape Grégoire IX (Ugolino dei Conti di Segni, 1227-1241) l'inscrivit dans l'album des saints. Peu de temps après, une grande basilique fut élevée en son honneur, à Assise, destination encore aujourd'hui de nombreux pèlerins, qui peuvent vénérer la tombe du saint et jouir de la vision des fresques de Giotto, le peintre qui a illustré de manière magnifique la vie de François.
>>> Saint François d'Assise
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20100127_fr.html
Source principale : La Vie des Saints : http://hodiemecum.hautetfort.com
- Bienheureux Franz Xaver Seelos, Prêtre Rédemptoriste (1819 -† 1867):
- Bienheureux Franz Xaver Seelos, Prêtre Rédemptoriste (1819 -† 1867)
François Xavier Seelos naît le 11 janvier 1819 à Füssen, en Bavière (Allemagne). Il fut baptisé le jour même dans l'église paroissiale de saint Mang.
Désirant être prêtre dès son enfance, il entra au séminaire diocésain, en 1842, après ses études de philosophie. Ayant connu les missionnaires de la Congrégation du très Saint Rédempteur, fondée pour l'évangélisation des plus abandonnés, il décida d'en faire partie et d'exercer son ministère auprès des immigrés de langue allemande présents aux États-Unis.
Reçu dans la Congrégation le 22 novembre 1842, il partit l'année suivante du Havre, en France, pour rejoindre New York le 20 avril 1843.
Son noviciat accompli et ses études théologiques achevées, il fut ordonné prêtre le 22 décembre 1844 dans l'église rédemptoriste de Saint Jacques à Baltimore, dans le Maryland.
Après l'ordination, il travailla pendant neuf ans dans la paroisse sainte Philomène à Pittsburg, en Pennsylvanie, d'abord comme vicaire de saint Jean Neumann, supérieur de la communauté, et puis en qualité de supérieur et curé pendant les trois dernières années. Il fut aussi en même temps maître des novices.
Il se consacra à la prédication missionnaire avec Neumann. Sa disponibilité et son affabilité naturelle dans l'accueil et la compréhension des besoins des personnes le firent tout de suite connaître comme un confesseur expérimenté et un guide spirituel, si bien que les gens venaient à lui même au-delà de la paroisse. Les fidèles le décrivaient comme le missionnaire au sourire permanent et au cœur généreux, spécialement envers les gens dans le besoin et les marginaux.
Fidèle au charisme rédemptoriste, il s'exprimait toujours par un style de vie et un langage simples. Ses prédications, riches en contenu biblique, étaient toujours écoutées et comprises même par les personnes les plus ignorantes. La catéchèse aux enfants fut une caractéristique constante de son apostolat. Ce fut une activité que non seulement il privilégia, mais qu'il pensait fondamentale pour la croissance chrétienne de la communauté paroissiale.
En 1854, il fut transféré de Pittsburg à Baltimore, puis à Cumberland et à Annapolis, toujours engagé dans le ministère paroissial et exerçant aussi la responsabilité de formateur comme préfet des étudiants rédemptoristes. Dans ce rôle aussi, il ne démentit pas les principales caractéristiques de pasteur affable et inocula chez les futurs missionnaires rédemptoristes l'enthousiasme, l'esprit de sacrifice et le zèle apostolique pour le bien spirituel et temporel du peuple.
En 1860, l’évêque Michael O'Connor di Pittsburgh le proposa à sa succession.Mais ayant obtenu du Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) d'être dispensé d'une telle responsabilité, de 1863 à 1866, il s'adonna à temps plein à l'activité missionnaire itinérante, prêchant en anglais et allemand dans les états du Connecticut, Illinois, Michigan, Missouri, New Jersey, New York, Ohio, Pennsylvanie, Rhode Island et Wisconsin.
Après une période d'activité paroissiale à Détroit au Michigan, il fut nommé, en 1866, à la communauté de New Orléans, en Louisiane. Là aussi, comme curé de l'église de l'Assomption, il fut reconnu comme un pasteur toujours joyeusement disponible et singulièrement soucieux des plus pauvres et des abandonnés. Mais dans les plans de Dieu son ministère à New Orléans devait être bref. Au mois de septembre, exténué par les visites aux malades de la fièvre jaune, il contracta lui aussi la maladie. Après avoir supporté la maladie, pendant plusieurs semaines, avec patience et sérénité, il passa à la vie éternelle le 04 octobre 1867 à l'âge de 48 ans et 9 mois.
François Xavier Seelos a été béatifie le 9 avril 2000, sur la place Saint Pierre, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Source principale : seelos.org/lifeBioFrench.html (« Rév. x gpm »).
Lectures de la messe :
1ère lecture : L'acte de foi de Job et son bonheur retrouvé (Jb 42, 1-3.5-6.12-17)
Psaume : 118, 66.71, 75.91, 125.130
R/ Pour ton serviteur,
que ton visage s'illumine !
Evangile : Retour des soixante-douze : les privilèges des disciples (Lc 10, 17-24)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Tu es béni, Dieu notre Père, Seigneur de l'univers, toi qui révèles aux petits les mystères du Royaume ! Alléluia. (cf. Mt 11, 25)
Homélie :
L’évangile s’ouvre sur le retour des disciples : ils sont tout joyeux. Il se poursuit par la joie de Jésus : c’est une exultation. Il se termine par une béatitude : « heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ». Nous avons donc à méditer un évangile qui veut nous faire entrer dans la joie.
La première joie évoquée est celle des disciples rentrant de mission. Il s’agit d’une joie légitime. Ils ont fait une expérience unique, une première initiation à l’annonce de la Bonne Nouvelle, qui a été un succès. Mais il s’agit d’une joie un peu trop humaine, liée à l’aspect spectaculaire de leur mission, elle doit être élevée. Jésus invite ses disciples à une joie plus vraie parce que plus profonde. Les guérisons et les délivrances qu’ils ont opérées importent moins que la grâce qui les a rendues possibles : leurs noms sont écrits dans les cieux.
Cette vérité est si grande et si belle que, en la dévoilant, Jésus en est saisi. Sa louange est simple et pure, elle est un sommet de révélation. La présence de l’Esprit-Saint qui doit être donné aux Apôtres y est dévoilée par saint Luc. Jésus loue son Père d’avoir écrit son projet d’amour dans un langage accessible aux petits. Il est en effet un savoir qui surpasse tous les autres : la connaissance existentielle du lien personnel et unique qui nous relie à Dieu. Aucune joie n’est plus profonde.
Mais cette relation n’est pas une faveur à goûter dans un intimisme égoïste. Elle est un lien vital qui s’épanouit en bénédictions fraternelles. Voir jubiler Jésus sous l’action de l’Esprit est révélation pour ses disciples. Voir un chrétien qui a su préserver sa simplicité de cœur et sa pureté d’esprit est un témoignage de la proximité de Dieu qui instruit tous ses frères.
« Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler ». Par son chant de louange, le Fils veut nous révéler le visage du Père et nous donnant à contempler de l’intérieur la vie filiale qui nous est offerte. Une vie d’abandon et de joie. Une vie où tout est reçu de Dieu et où tous viennent à lui dans l’action de grâce. Jésus nous propose l’absolu et l’essentiel. Il l’offre. Non comme une aumône ou un cadeau, mais comme la plénitude d’être transformant un néant.
Lui, le Fils, connaît cet abîme de bonheur. Lui connaît le bonheur de tout donner et de tout recevoir de Dieu le Père. Ceux qui n’ont rien, ceux à qui l’on a tout pris ou qui ont eu la sagesse de ne s’encombrer de rien, sont disposés à entrer pleinement dans cette relation unique. Jésus exulte de joie car, à sa suite, ils vont entrer dans la joie et montrer aux autres le chemin. Alors, vraiment, « heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! ». Car ce spectacle n’est pas le privilège des quelques disciples qui entouraient Jésus, il se révèle dans la vie de tous ceux qui se sont livrés à l’emprise de l’Esprit d’enfance, il se manifeste aux yeux de tous ceux qui ont le cœur pur. De tous ceux pour qui les bonheurs de cette terre ne sont rien s’ils ne sont aussi des bonheurs de Dieu.
Seigneur Esprit-Saint, Esprit d’enfance, apprends-nous à simplifier notre vie, que nous goutions la joie réservée aux tout-petits. Conduis-nous à la vérité de notre être, que nous connaissions la joie que Jésus nous apporte. Donne-nous de savoir susciter et partager cette joie, elle ne sera complète que lorsque tous les enfants de Dieu seront rassemblées autour de leur Père dans une unique louange.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Poésie « Jésus mon bien-aimé, rappelle-toi ! » ; str. 15, 23, 27-28
« Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits »
Rappelle-toi que voyant la campagne
Ton Divin Cœur devançait les moissons (Jn 4,35)
Levant les yeux vers la sainte montagne
De tes élus tu murmurais les noms
Afin que ta moisson soit bientôt recueillie
Chaque jour, ô mon Dieu, je m'immole et je prie
Que mes joies et mes pleurs
Sont pour tes Moissonneurs
Rappelle-toi...
Rappelle-toi qu'abreuvé de souffrance
Un Condamné se tournant vers les Cieux
S'est écrié : « Bientôt, dans ma puissance
« Vous me verrez paraître glorieux » (Mc 14,62)
Qu'il fût le Fils de Dieu, nul ne voulait le croire (Mt 27,40s)
Car elle était cachée, son ineffable gloire.
Ô Prince de la Paix (Is 9,5)
Moi je te reconnais
Je crois en toi !...
Rappelle-toi qu'au jour de ta victoire
Tu nous disais : « Celui qui n'a pas vu
« Le Fils de Dieu tout rayonnant de gloire
« Il est heureux, si quand même il a cru ! » (Jn 20,29)
Dans l'ombre de la Foi, je t'aime et je t'adore
Ô Jésus ! pour te voir, j'attends en paix l'aurore
Que mon désir n'est pas
De te voir ici-bas
Rappelle-toi.
Rappelle-toi que montant vers Le Père
Tu ne pouvais nous laisser orphelins
Et te faisant prisonnier sur la terre
Tu sus voiler tous tes rayons divins
Mais l'ombre de ton voile est lumineuse et pure
Pain Vivant de la foi, Céleste Nourriture (Jn 6,35)
Ô mystère d'amour !
Mon Pain de chaque jour
Jésus, c'est Toi !
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud, Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Dimanche 5 Octobre 2014
27ième Dimanche du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Lien :
http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/en-marche-vers-dimanche-27e-dimanche-ordinaire-a-integrale-des-lectures/00088292
Vu sur :
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Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=05/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Dimanche 5 Octobre 2014
27ième Dimanche du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Livre d’Isaïe 5 : 1 à 7
Le SEIGNEUR est déçu par Sa Vigne bien-aimée
Je chanterai pour mon ami le chant du bien-aimé à sa vigne.
Mon ami avait une vigne sur un coteau plantureux. Il en retourna la terre et en retira les pierres, pour y mettre un plant de qualité. Au milieu, il bâtit une tour de garde et creusa aussi un pressoir. Il en attendait de beaux raisins, mais elle en donna de mauvais.
Et maintenant, habitants de Jérusalem, hommes de Juda, soyez donc juges entre Moi et Ma Vigne ! Pouvais-Je faire pour Ma Vigne plus que Je n'ai fait ? J'attendais de beaux raisins, pourquoi en a-t-elle donné de mauvais ? Eh bien, Je vais vous apprendre ce que Je vais faire de Ma Vigne : enlever sa clôture pour qu'elle soit dévorée par les animaux, ouvrir une brèche dans son mur pour qu'elle soit piétinée. J'en ferai une pente désolée ; elle ne sera ni taillée ni sarclée, il y poussera des épines et des ronces ; J'interdirai aux nuages d'y faire tomber la pluie.
La Vigne du SEIGNEUR de l'Univers, c'est la maison d'Israël. Le Plant qu'IL chérissait, ce sont les hommes de Juda. IL en attendait le droit, et voici l'iniquité ; IL en attendait la justice, et voici les cris de détresse.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre d’Isaïe 5 : 1 à 7
Le SEIGNEUR est déçu par Sa Vigne bien-aimée
Je chanterai pour mon ami le chant du bien-aimé à sa vigne.
Mon ami avait une vigne sur un coteau plantureux. Il en retourna la terre et en retira les pierres, pour y mettre un plant de qualité. Au milieu, il bâtit une tour de garde et creusa aussi un pressoir. Il en attendait de beaux raisins, mais elle en donna de mauvais.
Et maintenant, habitants de Jérusalem, hommes de Juda, soyez donc juges entre Moi et Ma Vigne ! Pouvais-Je faire pour Ma Vigne plus que Je n'ai fait ? J'attendais de beaux raisins, pourquoi en a-t-elle donné de mauvais ? Eh bien, Je vais vous apprendre ce que Je vais faire de Ma Vigne : enlever sa clôture pour qu'elle soit dévorée par les animaux, ouvrir une brèche dans son mur pour qu'elle soit piétinée. J'en ferai une pente désolée ; elle ne sera ni taillée ni sarclée, il y poussera des épines et des ronces ; J'interdirai aux nuages d'y faire tomber la pluie.
La Vigne du SEIGNEUR de l'Univers, c'est la maison d'Israël. Le Plant qu'IL chérissait, ce sont les hommes de Juda. IL en attendait le droit, et voici l'iniquité ; IL en attendait la justice, et voici les cris de détresse.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Ô Berger d’Israël, écoute !
Du répertoire du chef de chorale. Accompagnement sur guitares. Psaume commémoratif appartenant au recueil d’Assaf.
[Psaume 79 (80), entièrement]
[Psaume 79 (80), entièrement]
Psaume 79 (80) : 9 et 10, 13 et 14, 15 et 16a, 19 et 20
R/ Regarde Ta Vigne, SEIGNEUR,
viens sauver Ton Peuple
La Vigne que TU as prise à l'Égypte,
TU la replantes en chassant des nations.
TU déblaies le sol devant elle,
TU l'enracines pour qu'elle emplisse le pays.
R/
Pourquoi as-TU percé sa clôture ?
Tous les passants y grappillent en chemin ;
le sanglier des forêts la ravage
et les bêtes des champs la broutent.
R/
DIEU de l'Univers revient !
Du HAUT des Cieux, regarde et vois :
visite cette Vigne, protège-la,
celle qu'a plantée Ta MAIN PUISSANTE.
R/
Jamais plus nous n'irons loin de TOI :
fais-nous vivre et invoquer Ton NOM !
DIEU de l'Univers, fais-nous revenir ;
que Ton VISAGE s'éclaire, et nous serons sauvés !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
viens sauver Ton Peuple
La Vigne que TU as prise à l'Égypte,
TU la replantes en chassant des nations.
TU déblaies le sol devant elle,
TU l'enracines pour qu'elle emplisse le pays.
R/
Pourquoi as-TU percé sa clôture ?
Tous les passants y grappillent en chemin ;
le sanglier des forêts la ravage
et les bêtes des champs la broutent.
R/
DIEU de l'Univers revient !
Du HAUT des Cieux, regarde et vois :
visite cette Vigne, protège-la,
celle qu'a plantée Ta MAIN PUISSANTE.
R/
Jamais plus nous n'irons loin de TOI :
fais-nous vivre et invoquer Ton NOM !
DIEU de l'Univers, fais-nous revenir ;
que Ton VISAGE s'éclaire, et nous serons sauvés !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Du CD, Les Psaumes pour tous les Dimanches et fêtes :
http://www.mirari.fr/r48N
http://www.mirari.fr/r48N
(Deuxième lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Philippiens 4 : 6 à 9
DIEU donne Sa PAIX à ceux qui sont fidèles
Frères, ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, dans l'Action de Grâce priez et suppliez pour faire connaître à DIEU vos demandes. Et la PAIX de DIEU, qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer, gardera votre cœur et votre intelligence dans le CHRIST JÉSUS.
Enfin, mes frères, tout ce qui est vrai et noble, tout ce qui est juste et pur, tout ce qui est digne d'être aimé et honoré, tout ce qui s'appelle vertu et qui mérite des éloges, tout cela, prenez-le à votre compte. Ce que vous avez appris et reçu, ce que vous avez vu et entendu de moi, mettez-le en pratique. Et le DIEU de la PAIX sera avec vous.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Philippiens 4 : 6 à 9
DIEU donne Sa PAIX à ceux qui sont fidèles
Frères, ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, dans l'Action de Grâce priez et suppliez pour faire connaître à DIEU vos demandes. Et la PAIX de DIEU, qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer, gardera votre cœur et votre intelligence dans le CHRIST JÉSUS.
Enfin, mes frères, tout ce qui est vrai et noble, tout ce qui est juste et pur, tout ce qui est digne d'être aimé et honoré, tout ce qui s'appelle vertu et qui mérite des éloges, tout cela, prenez-le à votre compte. Ce que vous avez appris et reçu, ce que vous avez vu et entendu de moi, mettez-le en pratique. Et le DIEU de la PAIX sera avec vous.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 21 : 33 à 43
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Aujourd'hui, DIEU nous parle en Son FILS, LUI qu'IL a établi héritier de toute chose : c'est là l'ŒUVRE du SEIGNEUR.
Alléluia.
(cf. He 1, 2 ; Mt 21, 42)
Parabole des vignerons meurtriers
JÉSUS disait aux chefs des prêtres et aux pharisiens : « Écoutez une autre parabole : Un homme était propriétaire d'un domaine ; il planta une vigne, l'entoura d'une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il la donna en fermage à des vignerons, et partit en voyage. Quand arriva le moment de la vendange, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de la vigne. Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l'un, tuèrent l'autre, lapidèrent le troisième. De nouveau, le propriétaire envoya d'autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais ils furent traités de la même façon. Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : 'Ils respecteront mon fils.' Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : 'Voici l'héritier : allons-y ! tuons-le, nous aurons l'héritage !' Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Eh bien, quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? »
On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il donnera la vigne en fermage à d'autres vignerons, qui en remettront le produit en temps voulu. »
JÉSUS leur dit : « N'avez-vous jamais lu dans les Écritures : La Pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la Pierre Angulaire. C'est là l'ŒUVRE du SEIGNEUR, une Merveille sous nos yeux ! Aussi, Je vous le dis : Le Royaume de DIEU vous sera enlevé pour être donné à un peuple qui lui fera produire son fruit. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Aujourd'hui, DIEU nous parle en Son FILS, LUI qu'IL a établi héritier de toute chose : c'est là l'ŒUVRE du SEIGNEUR.
Alléluia.
(cf. He 1, 2 ; Mt 21, 42)
Parabole des vignerons meurtriers
JÉSUS disait aux chefs des prêtres et aux pharisiens : « Écoutez une autre parabole : Un homme était propriétaire d'un domaine ; il planta une vigne, l'entoura d'une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il la donna en fermage à des vignerons, et partit en voyage. Quand arriva le moment de la vendange, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de la vigne. Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l'un, tuèrent l'autre, lapidèrent le troisième. De nouveau, le propriétaire envoya d'autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais ils furent traités de la même façon. Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : 'Ils respecteront mon fils.' Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : 'Voici l'héritier : allons-y ! tuons-le, nous aurons l'héritage !' Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Eh bien, quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? »
On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il donnera la vigne en fermage à d'autres vignerons, qui en remettront le produit en temps voulu. »
JÉSUS leur dit : « N'avez-vous jamais lu dans les Écritures : La Pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la Pierre Angulaire. C'est là l'ŒUVRE du SEIGNEUR, une Merveille sous nos yeux ! Aussi, Je vous le dis : Le Royaume de DIEU vous sera enlevé pour être donné à un peuple qui lui fera produire son fruit. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=05/10/2014
Liens :
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http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Dimanche 5 Octobre 2014
Parabole des vignerons meurtriers
Evangile selon St Matthieu, chapitre 21, 33-43
Jésus disait aux chefs des prêtres et aux pharisiens : « Écoutez une autre parabole : Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il la donna en fermage à des vignerons, et partit en voyage. Quand arriva le moment de la vendange, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de la vigne. Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième. De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais ils furent traités de la même façon. Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : ’Ils respecteront mon fils.’ Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : ’Voici l’héritier : allons-y ! tuons-le, nous aurons l’héritage !’ Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Eh bien, quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? »
On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il donnera la vigne en fermage à d’autres vignerons, qui en remettront le produit en temps voulu. »
Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire. C’est là l’œuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux ! Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à un peuple qui lui fera produire son fruit. »
Prière d'introduction
Jésus-Christ, je me mets en ta présence et je t’offre mon esprit pour que ma prière te soit agréable. Permets-moi de prier, illuminé par ma logique humaine si petite et limitée.
Demande
Aide-moi, Seigneur, pour que je puisse avoir une confiance absolue en toi et en ta Providence et pour que je puisse découvrir ta main dans ma vie quotidienne
.
Points de réflexion
1. Nous pouvons comparer la scène expliquée dans l’Évangile d’aujourd’hui à une situation contemporaine où l’on donne à une personne de confiance une importante responsabilité, - tel un entrepreneur confiant la gestion de son entreprise à des personnes expertes en la matière, un père qui délègue à un membre de la famille, de confiance, l’attention d’un fils préféré.
Si l’entrepreneur ou le père se voient trahis par les personnes en qui ils ont eu confiance, la logique humaine serait de ne pas avoir pitié d’elles, mais l’Évangile d’aujourd’hui nous montre le visage d’un Dieu patient et miséricordieux.
Après avoir reçu la gifle de la rébellion de chacune des personnes chargées de s’occuper de la vigne, le Maître de la vigne est débordant de patience, il attend un changement de comportement et continue d’envoyer des messagers. C’est la logique divine !
La logique de Dieu n’est définitivement pas la logique des hommes !
2. Il y a quelques mois, le Pape François a fait un pèlerinage en Terre Sainte en tant que messager de paix. Il avait invité auparavant les responsables d’Israël ainsi que l’autorité palestinienne à Rome pour prier Dieu le Père pour le don de paix en Terre Sainte.
Le monde entier a accueilli un instant un immense espoir de voir arriver le don tant attendu sur une terre en conflit. La violence déchaînée au mois de juillet entre les palestiniens et les israéliens a déçu les hommes de bonne volonté et elle a sûrement été ressentie comme un affront au voyage du Saint-Père qui avait tant mis de confiance dans les hommes.
Quelle patience et quelle miséricorde faut-il pour récolter le fruit de la paix de la vigne du monde ! Dieu espère récolter la paix dans sa vigne mais ce n’est pas toujours le cas lorsque nous, les hommes, ne correspondons aux plans et aux perspectives de Dieu.
3. Il y a 2000 ans, Jésus-Christ a confié à ses disciples la fondation et l’édification de la vigne de l’Église catholique.
Petit à petit, la vigne de l’Église a été peuplée avec des vignes solides
qui redonnent goût à la vie des hommes : consécrations religieuses, familles spirituelles et mouvements ecclésiaux, certaines consacrées à l’éducation de la jeunesse, d’autres prennent soin des malades et des mourants, d’autres encore davantage portées à rendre leur dignité aux pauvres, mais tous engagés à l’extension du Royaume du Christ dans la société. Quelle belle vigne !
Jésus-Christ est le Maître, le Roi suprême de la vigne et il est fier de toutes les vies qui donnent leurs fruits de vie éternelle, comme le seigneur de l’Évangile d’aujourd’hui, qui délègue auprès de nous le soin et la culture de sa vigne pour donner les fruits qu’il espère.
Il a confiance en chacun de nous, les laïcs et les ministres ordonnés. Il nous confie le service de l’Église et donne aux personnes le charisme particulier que chacun a reçu de Dieu.
Dialogue avec le Christ
En la présence de Dieu, méditons un instant sur notre place dans la vigne de l’Église, sur les dons que nous avons reçus du Maître de la vigne ainsi que sur le fruit qu’Il espère voir fructifier en moi. La prière suivante peut nous aider dans notre réflexion : Seigneur Jésus, Je te donne mes mains pour faire ton travail Je te donne mes pieds pour marcher sur ton chemin Je te donne ma langue pour dire ta parole Je te donne mon esprit pour que tu puisses penser et prier en moi Avant tout, je te donne mon cœur pour que tu puisses aimer en moi, le Père et tous les hommes Je te donne mon être tout entier pour que tu puisses croître en moi, pour que cela soit toi, Seigneur Jésus, qui vit, travaille et prie en moi. Je me résous à ne jamais renier Dieu pour ce qu’il me demande, pour voir, penser, parler, aimer, prier et vivre comme lui.
Résolution
Une action simple qui me mènera sur mon chemin personnel afin que je puisse cultiver la vigne de notre Seigneur : un témoignage, un acte de charité simple, une proposition. Comment puis-je utiliser mes talents pour le bien de la vigne, l’Église et ses membres ?
SOURCE : Catholique .org
Les vignerons menteurs
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Dimanche 5 Octobre 2014
Parabole des vignerons meurtriers
Evangile selon St Matthieu, chapitre 21, 33-43
Jésus disait aux chefs des prêtres et aux pharisiens : « Écoutez une autre parabole : Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il la donna en fermage à des vignerons, et partit en voyage. Quand arriva le moment de la vendange, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de la vigne. Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième. De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais ils furent traités de la même façon. Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : ’Ils respecteront mon fils.’ Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : ’Voici l’héritier : allons-y ! tuons-le, nous aurons l’héritage !’ Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Eh bien, quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? »
On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il donnera la vigne en fermage à d’autres vignerons, qui en remettront le produit en temps voulu. »
Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire. C’est là l’œuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux ! Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à un peuple qui lui fera produire son fruit. »
Prière d'introduction
Jésus-Christ, je me mets en ta présence et je t’offre mon esprit pour que ma prière te soit agréable. Permets-moi de prier, illuminé par ma logique humaine si petite et limitée.
Demande
Aide-moi, Seigneur, pour que je puisse avoir une confiance absolue en toi et en ta Providence et pour que je puisse découvrir ta main dans ma vie quotidienne
.
Points de réflexion
1. Nous pouvons comparer la scène expliquée dans l’Évangile d’aujourd’hui à une situation contemporaine où l’on donne à une personne de confiance une importante responsabilité, - tel un entrepreneur confiant la gestion de son entreprise à des personnes expertes en la matière, un père qui délègue à un membre de la famille, de confiance, l’attention d’un fils préféré.
Si l’entrepreneur ou le père se voient trahis par les personnes en qui ils ont eu confiance, la logique humaine serait de ne pas avoir pitié d’elles, mais l’Évangile d’aujourd’hui nous montre le visage d’un Dieu patient et miséricordieux.
Après avoir reçu la gifle de la rébellion de chacune des personnes chargées de s’occuper de la vigne, le Maître de la vigne est débordant de patience, il attend un changement de comportement et continue d’envoyer des messagers. C’est la logique divine !
La logique de Dieu n’est définitivement pas la logique des hommes !
2. Il y a quelques mois, le Pape François a fait un pèlerinage en Terre Sainte en tant que messager de paix. Il avait invité auparavant les responsables d’Israël ainsi que l’autorité palestinienne à Rome pour prier Dieu le Père pour le don de paix en Terre Sainte.
Le monde entier a accueilli un instant un immense espoir de voir arriver le don tant attendu sur une terre en conflit. La violence déchaînée au mois de juillet entre les palestiniens et les israéliens a déçu les hommes de bonne volonté et elle a sûrement été ressentie comme un affront au voyage du Saint-Père qui avait tant mis de confiance dans les hommes.
Quelle patience et quelle miséricorde faut-il pour récolter le fruit de la paix de la vigne du monde ! Dieu espère récolter la paix dans sa vigne mais ce n’est pas toujours le cas lorsque nous, les hommes, ne correspondons aux plans et aux perspectives de Dieu.
3. Il y a 2000 ans, Jésus-Christ a confié à ses disciples la fondation et l’édification de la vigne de l’Église catholique.
Petit à petit, la vigne de l’Église a été peuplée avec des vignes solides
qui redonnent goût à la vie des hommes : consécrations religieuses, familles spirituelles et mouvements ecclésiaux, certaines consacrées à l’éducation de la jeunesse, d’autres prennent soin des malades et des mourants, d’autres encore davantage portées à rendre leur dignité aux pauvres, mais tous engagés à l’extension du Royaume du Christ dans la société. Quelle belle vigne !
Jésus-Christ est le Maître, le Roi suprême de la vigne et il est fier de toutes les vies qui donnent leurs fruits de vie éternelle, comme le seigneur de l’Évangile d’aujourd’hui, qui délègue auprès de nous le soin et la culture de sa vigne pour donner les fruits qu’il espère.
Il a confiance en chacun de nous, les laïcs et les ministres ordonnés. Il nous confie le service de l’Église et donne aux personnes le charisme particulier que chacun a reçu de Dieu.
Dialogue avec le Christ
En la présence de Dieu, méditons un instant sur notre place dans la vigne de l’Église, sur les dons que nous avons reçus du Maître de la vigne ainsi que sur le fruit qu’Il espère voir fructifier en moi. La prière suivante peut nous aider dans notre réflexion : Seigneur Jésus, Je te donne mes mains pour faire ton travail Je te donne mes pieds pour marcher sur ton chemin Je te donne ma langue pour dire ta parole Je te donne mon esprit pour que tu puisses penser et prier en moi Avant tout, je te donne mon cœur pour que tu puisses aimer en moi, le Père et tous les hommes Je te donne mon être tout entier pour que tu puisses croître en moi, pour que cela soit toi, Seigneur Jésus, qui vit, travaille et prie en moi. Je me résous à ne jamais renier Dieu pour ce qu’il me demande, pour voir, penser, parler, aimer, prier et vivre comme lui.
Résolution
Une action simple qui me mènera sur mon chemin personnel afin que je puisse cultiver la vigne de notre Seigneur : un témoignage, un acte de charité simple, une proposition. Comment puis-je utiliser mes talents pour le bien de la vigne, l’Église et ses membres ?
SOURCE : Catholique .org
Les vignerons menteurs
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud merci !
Dimanche 05 octobre 2014 : Vingt-septième dimanche du temps ordinaire
Sainte Marie-Faustine Kowalska, apôtre de la Miséricorde Divine (1905-1938),
Bienheureuxx Alberto Marvelli, Laïc, Membre de l'A.C. (1918-1946)
Lectures de la messe :
1ère lecture : Le Seigneur est déçu par sa vigne bien-aimée (Is 5, 1-7)
Psaume : 79, 9-10, 13-14, 15-16a, 19-20
R/ Regarde ta vigne, Seigneur,
viens sauver ton peuple
2ème lecture : Dieu donne sa paix à ceux qui sont fidèles (Ph 4, 6-9)
Evangile : Parabole des vignerons meurtriers (Mt 21, 33-43)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Aujourd'hui, Dieu nous parle en son Fils, lui qu'il a établi héritier de toute chose : c'est là l'œuvre du Seigneur. Alléluia. (cf. He 1, 2 ; Mt 21, 42)
Homélie :
la lecture de l’évangile, nous reconnaissons sans peine des éléments empruntés au chant de la vigne que la première lecture de ce dimanche nous donne à entendre : « Un homme était propriétaire d'un domaine ; il planta une vigne, l'entoura d'une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde ».
Le prophète Isaïe nous parle d’un vigneron, propriétaire de sa vigne, qui l’entoure des soins les plus précieux afin qu’elle porte de bons fruits. Comme nous le rapporte le texte, il va même jusqu’à édifier au cœur de cette vigne une tour, sans doute pour la garder des voleurs et des bêtes sauvages (Cf. Psaume). Il y creuse aussi un pressoir qui lui permettra d’en exploiter le fruit. Cet homme qui aime sa vigne ne va malheureusement en recevoir qu’un fruit mauvais, ne comprenant pas ce qu’il aurait pu faire de plus pour celle-ci. La vigne représente clairement ici le peuple d’Israël, aimé et assisté par Dieu mais qui ne produit pas les fruits escomptés par ce dernier. Pourtant, lui qui l’avait cultivée avec tant de soin savait pertinemment qu’elle pouvait les donner.
A la différence de la première lecture du livre d’Isaïe, dans la parabole de l’évangile, Jésus, au lieu de s’arrêter sur les fruits mauvais que la vigne porte, insiste sur l’attitude des vignerons à qui le maître en confie l’entretien. Si l’attention du propriétaire pour sa vigne est toujours aussi présente, ici ce sont les ouvriers qui ne produisent pas le fruit attendu de la part de leur patron. Par deux fois, ils maltraitent les serviteurs, refusant de remettre la récolte et vont jusqu’à tuer son propre fils qu’il envoie en dernier recours.
C’est en fait autour de cette figure du « fils » que se noue le drame de l’histoire et que se trouve la fine pointe de l’enseignement de Jésus. En envoyant son « fils », le maître ne se présente plus comme « propriétaire » mais comme « père » et en tant que tel digne de respect. Ayant perçu la révolte de ces vignerons, il espère que son fils arrivera à les réconcilier avec lui et qu’un dialogue pour être renoué. Mais en vain. Les ouvriers ne reconnaissent pas le fils et voient en lui seulement l’héritier. Leur meurtre va alors dévoiler au grand jour quelle était la raison de leurs malversations antérieures : ils ont eu peur de se voir enlever la récolte. Leur cupidité les a aveuglés, leur empêchant de discerner le fils et à travers lui la bonté du père. La soif de l’avoir et du pouvoir les a conduit à entrer dans une logique de violence et de mort.
Les textes de ce dimanche nous invitent à réfléchir sur les dons que Dieu nous a faits tout au long de notre vie. Parfois, nous percevons mieux combien le temps passe et combien notre vie vieillit avec nous, et lorsque nous voulons faire le bilan des fruits que notre vie a portés, les résultats sont souvent peu probants. Que s’est-il passé ? Avons-nous fait fructifier avec intelligence et bonne volonté les talents reçus ? Ou bien avons-nous vécu comme une vigne distraite sans nous rendre compte que nous étions appelés à produire un beau raisin ? Ou bien encore, avons-nous vécu comme de mauvais vignerons qui pensaient plus à eux qu’à l’amour de leur employeur pour sa vigne ?
Nous avons reçu beaucoup de Dieu en ce que nous sommes (une vigne belle par sa création et entretenue par sa providence ; cf. 1ère lecture) et en ce qui nous est confié (Une vigne où nous avons à œuvrer ; Cf. Evangile). Dans les deux cas, nous sommes invités à produire un fruit de vie éternelle, de sainteté et de charité. C’est le thème développé par saint Paul lorsqu’il exhorte les Philippiens à prendre à leur compte « tout ce qui est juste et pur, tout ce qui est digne d’être aimé et honoré, tout ce qui s’appelle vertu et qui mérite des éloges », autrement dit, à réaliser ainsi des œuvres bonnes et saintes (Cf. 2ème lecture). Mais « prendre à son compte » signifie précisément que cela ne vient pas de nous, que cela nous est donné. Les dons de Dieu sont des dons et le piège est de se laisser fasciner par eux au point d’en oublier le Donateur. En coupant ainsi les dons de Celui qui en est la source, nous les détournons de leur finalité. Leur fruit n’est plus la vie mais la mort : mort du fils…
Lorsque Jésus arrive à ce point de son récit, il interpelle ses auditeurs : « Et bien, quand le maître viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? » La réponse ne se fait pas attendre : C’est la punition qui doit prévaloir jusqu’à les faire périr, qui plus est « misérablement ». Autrement dit, pas de pitié et la vigne se verra confiée à d’autres vignerons mieux intentionnés. Mais nous sommes toujours dans une logique de mort. D’ailleurs, pas un mot dans cette réponse au sujet du « fils ». Les auditeurs de Jésus l’auraient-ils oublié ? Serait-il mort pour eux aussi ?
Pour Jésus, l’histoire ne peut se finir ainsi. Ce maître serait-il vraiment père s'il faisait si peu de cas de son fils ? La mort du fils ne saurait être le dernier mot, pas plus que la vengeance suggérée par les auditeurs. Le maître va tout au contraire se servir de la perversion des vignerons pour révéler que sa paternité est plus puissante que la mort infligée au fils. C’est la vie qui doit avoir le dernier mot. Au sein d’Israël, le refus de certains d’accueillir son Fils, permettra à notre Père céleste de révéler la toute-puissance de sa miséricorde, en construisant le Royaume sur la pierre rejetée, choisie comme pierre d'angle : « C'est là l'œuvre du Seigneur, une merveille à nos yeux ! »
Ce Royaume c’est l’Eglise du Christ, composée de Juifs et de païens convertis, qui est appelée tout comme Israël à porter un fruit de vie éternelle. Cette Eglise, nous en sommes membres depuis le jour de notre baptême. Ce jour-là, pour reprendre une autre allégorie de la vigne – que l’on trouve cette fois dans saint Jean -, nous avons été greffés sur le Christ, comme les sarments sur le cep de la vigne (Cf. Jean 15).
Comme le Père a envoyé son Fils dans le monde pour réaliser sa mission rédemptrice, de la même manière, le Christ nous envoie pour collaborer à son œuvre de Rédemption. Il est vrai que les fruits de notre sarment ne sont pas toujours immédiats ou visibles mais nous ne pouvons douter que si nous restons unis au Christ comme le sarment uni au cep, nous porterons un fruit qui demeure. Produire ainsi du fruit c’est rendre gloire à Dieu parce que c’est contribuer à la croissance de son Royaume de justice, de paix et de miséricorde.
« Seigneur, la mission que tu nous confie dans l’histoire du salut n’est pas banale. Aide-nous à cultiver avec soin notre vigne pour qu’elle puisse produire un raisin doux et comestible pour nos frères afin qu’ils découvrent ta bonté, toi le maître de la vigne et le Seigneur de la Vie. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélie 11 sur la 2e Lettre aux Corinthiens, 2-3 ; PG 61, 89-91 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 348)
« Le Christ nous a confié le ministère de la réconciliation » (2Co 5,18). Saint Paul fait ressortir ainsi la grandeur des apôtres en nous montrant quel ministère leur a été confié, en même temps qu'il manifeste de quel amour Dieu nous a aimés. Après que les hommes eurent refusé d'entendre celui qu'il leur avait envoyé, Dieu n'a pas fait éclater sa colère, il ne les a pas rejetés. Il persiste à les appeler par lui-même et par les apôtres. Qui donc ne s'émerveillerait pas devant tant de sollicitude ?
Ils ont égorgé le Fils venu les réconcilier, lui le Fils unique et de même nature que le Père. Le Père ne s'est pas détourné des meurtriers, il n'a pas dit : « Je leur avais envoyé mon Fils, et non contents de ne pas l'écouter, ils l'ont mis à mort et ils l'ont crucifié ; désormais, il est juste que je les abandonne. » C'est le contraire qu'il a fait, et le Christ ayant quitté la terre, c'est nous, ses ministres, qui sommes chargés de le remplacer. « Il nous a confié le ministère de la réconciliation, car Dieu lui-même était dans le Christ réconciliant le monde avec lui, ne tenant aucun compte de leurs péchés » (v. 19).
Quel amour qui surpasse toute parole et toute intelligence ! Qui était l'insulté ? Lui-même, Dieu. Et qui a fait le premier pas vers la réconciliation ? C'est lui... Si Dieu avait voulu nous en demander compte, en effet, nous étions perdus, puisque « tous étaient morts » (2Co 5,14). Malgré le si grand nombre de nos péchés, il ne nous a pas frappés de sa vengeance, mais encore il s'est réconcilié avec nous ; non content d'annuler notre dette, il l'a même tenue pour rien. Ainsi devons-nous pardonner à nos ennemis si nous voulons obtenir nous-mêmes ce large pardon : « Il nous a confié le ministère de la réconciliation. »
Bonjour Nicolas et Maud merci !
Dimanche 05 octobre 2014 : Vingt-septième dimanche du temps ordinaire
Sainte Marie-Faustine Kowalska, apôtre de la Miséricorde Divine (1905-1938),
Bienheureuxx Alberto Marvelli, Laïc, Membre de l'A.C. (1918-1946)
- Sainte Faustine Kowalska, « Apôtre de la Miséricorde Divine » (1905-1938):
- Sainte Faustine Kowalska, « Apôtre de la Miséricorde Divine » (1905-1938)
Faustine Kowalska, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd'hui parmi les Saints les plus célèbres de l'Église. Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier Son grand message de la Miséricorde Divine et montre un modèle de perfection chrétienne fondée sur la confiance en Dieu et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain.
Faustine naît le 25 août 1905, troisième des dix enfants de Marianna et Stanisław Kowalski, agriculteurs dans le village de Głogowiec. Au baptême, dans l'église paroissiale de Świnice Warckie, elle reçoit le prénom d'Hélène. Depuis son enfance, elle se distingua par l'amour de la prière, l'assiduité, l'obéissance et par une grande sensibilité à la misère des hommes.
À neuf ans, elle fait sa Première Communion qu'elle a profondément vécue, consciente de la présence de l'Hôte Divin dans son âme. Elle fréquente l'école pendant moins de trois ans. Adolescente, elle quitte la maison familiale pour gagner sa vie et pour aider ses parents comme servante dans des familles aisées à Aleksandrów, Łódź et Ostrówek.
Elle a senti la vocation dans son âme dès l'âge de sept ans, mais ses parents n'étant pas d'accord pour qu'elle entre dans les ordres, elle a essayé d'étouffer cette voix intérieure. Cependant, exhortée par la vision du Christ souffrant, elle est partie pour Varsovie où, le 1er août 1925, elle a rejoint la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde.
Devenue sœur Marie-Faustine, elle a passé au couvent treize ans, en remplissant les fonctions de cuisinière, de jardinière et de sœur portière dans plusieurs maisons de la Congrégation, le plus souvent à Płock, Wilno et Cracovie.
Rien ne trahissait à l'extérieur sa vie mystique d'une extrême richesse. C'est avec zèle qu'elle remplissait toutes ses tâches, elle observait fidèlement les règles, recueillie et silencieuse, mais en même temps naturelle, pleine d'un amour bienveillant et désintéressé. Sa vie, très ordinaire, monotone et grise en apparence, cachait la profondeur extraordinaire de l'union à Dieu.
Sa spiritualité reposait sur la Miséricorde Divine à laquelle elle réfléchissait et qu'elle contemplait dans la parole de Dieu et dans l'aspect quotidien de sa vie. La connaissance et la contemplation du mystère de la Miséricorde Divine développaient chez elle une attitude de confiance d'enfant face à Dieu et de miséricorde envers les autres.
« Ô mon Jésus, chacun de Tes saints reflète en sa personne l'une de tes vertus, moi, je désire refléter Ton Cœur compatissant et plein de miséricorde, je veux le glorifier. Que Ta miséricorde, ô Jésus, soit imprimée dans mon cœur et dans mon âme, tel un sceau, ce sera là mon emblème en cette vie et en l'autre » (P.J. 1242). Sœur Marie Faustine était une fidèle fille de l'Église qu'elle aimait comme une Mère et comme le Corps Mystique de Jésus Christ. Consciente de son rôle au sein de cette l'Église, elle a collaboré avec la Miséricorde Divine dans l'œuvre du salut des âmes égarées. Sur le souhait et en suivant l'exemple du Seigneur Jésus, elle a sacrifié sa vie en holocauste. Dans sa vie spirituelle, elle se distinguait aussi par son amour de l'Eucharistie et par sa dévotion profonde pour Notre Dame de la Miséricorde.
Les années passées au couvent abondaient en grâces extraordinaires : révélations, visions, stigmates cachés, participation à la Passion du Seigneur, don de bilocation, de pénétrer le cœur des autres, de la prophétie, ou bien le don rarissime de fiançailles et d'épousailles mystiques. Le vif contact avec Dieu, Notre Dame, les anges, les saints, les âmes au purgatoire – tout cet univers surnaturel – lui apparaissait comme étant non moins réel et vrai que celui qu'elle percevait par ses sens. Malgré cette abondance de grâces extraordinaires accordées, elle savait que celles-ci ne décidaient pas de l'essence de la sainteté. « Ce ne sont ni les grâces, ni les apparitions, ni les ravissements, ni aucun don accordé qui la rendent parfaite, mais l'union intérieure de mon âme avec Dieu. Ces dons ne sont que des ornements de l'âme, mais ils ne constituent ni le contenu, ni la perfection. Ma sainteté et ma perfection consistent en une étroite union de ma volonté avec celle de Dieu » (P.J. 1107).
Sœur Marie-Faustine a été élue par le Seigneur Jésus secrétaire et apôtre de sa Miséricorde pour transmettre au monde entier son grand message. « Dans l'ancien Testament, lui dit-Il, j'ai envoyé à mon peuple des prophètes et avec eux la foudre. Aujourd'hui, je t'envoie vers toute l'humanité avec ma miséricorde. Je ne veux pas punir l'humanité endolorie, mais je désire la guérir en l'étreignant sur mon cœur miséricordieux » (P.J. 1588).
La mission de sœur Marie Faustine consistait en trois tâches :
1) rendre proche et annoncer au monde entier la vérité révélée dans les Écritures Saintes sur l'amour miséricordieux de Dieu envers tout homme ;
2) implorer la Miséricorde Divine pour le monde entier, en particulier pour les pécheurs, notamment par la pratique des formes nouvelles, annoncées par le Seigneur Jésus, du culte de la Miséricorde Divine, qui sont les suivantes :
Ø le tableau du Christ avec l'inscription Jésus, j'ai confiance en Toi !,
Ø la Fête de la Miséricorde Divine le premier dimanche après Pâques,
Ø le Chapelet à la Miséricorde Divine et la prière à l'heure de la Miséricorde Divine (15 heures).
Le Seigneur Jésus liait à ces formes du culte, ainsi qu'à la propagation de la dévotion à la Miséricorde, de grandes promesses à condition de se fier à Dieu et de pratiquer un amour actif envers le prochain,
3) la troisième tâche que comportait la mission de sœur Marie-Faustine consistait à inspirer le mouvement apostolique de la Miséricorde, qui est chargé de propager et d'obtenir par la prière la Miséricorde Divine pour le monde et qui tend à la perfection sur le chemin montré par sœur Faustine. Ce chemin est celui d'une confiance d'enfant en Dieu, laquelle s'exprime dans l'accomplissement de Sa volonté et dans une attitude de miséricorde envers les autres. À l'heure actuelle, ce mouvement au sein de l'Église concerne des millions de personnes à travers le monde, à savoir : des congrégations, des instituts laïques, des prêtres, des confréries, des associations, différentes communautés d'apôtres de la Miséricorde Divine et des particuliers qui se chargent, à titre individuel, des tâches transmises par le Seigneur Jésus par l'intermédiaire de sœur Marie-Faustine.
Le message de sœur Faustine a été noté dans son Petit Journal qu'elle rédigea par la volonté du Seigneur Jésus et de ses confesseurs. Elle y a fidèlement noté tous les souhaits de Jésus, de même qu'elle a décrit l'union intime de son âme avec Dieu. « Secrétaire de mon plus profond mystère, disait le Seigneur Jésus à sœur Faustine, ton devoir est d'écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma miséricorde au profit des âmes qui en lisant ces écrits seront consolés et auront le courage de s'approcher de moi (P.J. 1693). Cet ouvrage nous rend proche d'une manière extraordinaire le mystère de la Miséricorde Divine. Il enchante non seulement les gens simples, mais aussi les scientifiques qui y découvrent une source supplémentaire de recherche théologique. Le Petit Journal a été traduit en plusieurs langues, entre autres en anglais, allemand, italien, espagnol, français, portugais, russe, hongrois, tchèque et slovaque.
Ravagée par la maladie et par de nombreuses souffrances qu'elle a supportées en tant que sacrifice bénévole pour les pécheurs, entièrement épanouie spirituellement et unie à Dieu, sœur Marie-Faustine est morte à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée à peine de 33 ans. La gloire de la sainteté de sa vie a crû rapidement avec la propagation de la dévotion pour la Miséricorde Divine et au fur et à mesure des grâces obtenues par son intercession. De 1965 à 1967, à Cracovie s'est déroulé le procès diocésain sur sa vie et ses vertus et en 1968, à Rome, a été ouvert le procès de béatification, clos en décembre 1992.
Marie-Faustine Kowalska a été béatifiée le 18 avril 1993 et canonisée le 30 avril 2000, sur la Place Saint-Pierre de Rome, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui institua, au cours de la célébration, la Fête de la Miséricorde Divine (le premier dimanche après Pâques).
Les reliques de sainte Faustine reposent au sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-Łagiewniki ; une partie est dispersée dans le monde entier.
Neuvaine à la Miséricorde Divine
(A commencer le Vendredi Saint. Toutefois la récitation peut être entreprise à n'importe quelle période.)
On peut associer à la neuvaine, durant les 9 jours, la récitation du chapelet à la Miséricorde Divine :
Un Notre Père, Je vous salue Marie, Je crois en Dieu
Sur les grains du Notre Père du chapelet traditionnel, on récite les paroles suivantes :
Père Eternel je t'offre le Corps et le Sang, l'Âme et la Divinité de ton Fils Bien-Aimé, Notre Seigneur Jésus-Christ,
En réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.
Sur les 10 petits grains des 5 dizaines, on récite les paroles suivantes :
Par sa douloureuse Passion,
Sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier.
On termine le chapelet par 3 fois l'invocation suivante :
Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel,
Prends pitié de nous et du monde entier.
Premier jour (vendredi) Demandons miséricorde pour toute l'humanité, particulièrement pour les pécheurs.
Paroles de Notre-Seigneur: «Aujourd'hui, amène-Moi l'humanité entière, spécialement tous les pécheurs, et immerge-les dans l'océan de ma Miséricorde. Tu adouciras ainsi l'amertume, où Me plonge la perte des âmes. »
Très Miséricordieux Jésus, dont le propre est d'avoir pitié et de nous pardonner, ne regardez pas nos péchés, mais la confiance que nous mettons en votre Bonté infinie. Accueilleznous tous dans la demeure de votre Coeur très Miséricordieux, et n'en repoussez jamais personne. Nous Vous en supplions par l'amour qui Vous unit au Père et au Saint-Esprit.
Pater... Ave... Gloria...
Père Eternel, jetez un regard de compassion sur l'humanité entière, et en particulier sur les pauvres pécheurs, dont l'unique espoir est le Coeur très Miséricordieux de votre Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ. Par sa douloureuse Passion, témoignez-nous votre Miséricorde, afin que nous puissions tous louer éternellement votre Puissance. Amen.
Deuxième jour (samedi) Prions pour les prêtres et les religieux, par lesquels la Divine Miséricorde se déverse sur l'humanité.
Paroles de Notre-Seigneur: «Aujourd'hui, amène-Moi les âmes sacerdotales et religieuses: immerge-les dans mon insondable Miséricorde. Elles M'ont donné la force d'endurer ma douloureuse Passion; c'est par elles, comme par des canaux, que ma Miséricorde se déverse sur l'humanité. »
Très Miséricordieux Jésus, qui êtes la source de tout bien, multipliez les grâces dans l'âme de vos prêtres, religieux et religieuses, afin qu'ils accomplissent dignement et avec profit les actes de miséricorde, et que, par la parole et l'exemple, ils amènent leur prochain à rendre au Père de Miséricorde, qui est dans les cieux, la glorification qui Lui est due.
Pater... Ave... Gloria...
Père Eternel, jetez un regard de compassion sur les élus de votre Vigne, les prêtres et les religieux, en les comblant de la plénitude de votre bénédiction. Par les mérites du Coeur de votre Fils, accordez-leur lumière et force, afin qu'ils conduisent les croyants sur le chemin du salut et glorifient avec eux votre Miséricorde infinie. Amen.
Troisième jour (dimanche) Prions pour tous les chrétiens fidèles.
Paroles de Notre-Seigneur: «Aujourd'hui, amène-Moi toutes les âmes pieuses et fidèles: immerge-les dans l'océan de ma Miséricorde. Ces âmes M'ont réconforté sur le chemin du Calvaire: elles étaient cette goutte de consolation, au milieu d'un océan d'amertume. »
Très Miséricordieux Jésus, qui accordez surabondamment les grâces du trésor de votre Miséricorde, recevez tous les chrétiens fidèles dans la demeure de votre Coeur très Miséricordieux, et ne les en repoussez jamais. Nous Vous en supplions par l'Amour inconcevable, dont brûle votre Coeur pour le Père Céleste.
Pater... Ave... Gloria...
Père Eternel, jetez un regard de compassion sur, les âmes fidèles, héritage de votre Fils, et par les mérites de sa douloureuse Passion, accordez-leur votre bénédiction et enveloppez les de votre protection perpétuelle, afin qu'elles ne perdent pas l'amour et le trésor de la Sainte Foi, mais qu'avec le choeur des Anges et des saints elles louent éternellement votre miséricorde infinie. Amen.
Quatrième jour (lundi) Prions pour les païens et les incroyants qui ne connaissent pas encore la Divine Miséricorde.
Paroles de Notre-Seigneur: «Aujourd'hui, amène-Moi les païens et ceux qui ne Me connaissent pas encore. Dans mon amère Passion, J'ai également pensé à eux, et leur zèle futur consolait mon Coeur. Immerge-les dans l'océan de ma Miséricorde. »
Très Miséricordieux Jésus, qui êtes la lumière du monde, accueillez dans la demeure de votre Coeur très Miséricordieux les âmes des païens et incroyants qui ne Vous connaissent pas encore. Que les rayons de votre Grâce les éclairent, afin qu'ils puissent, de concert avec nous, chanter éternellement les merveilles de votre Miséricorde.
Pater... Ave... Gloria...
Père Eternel, jetez un regard de compassion sur les âmes des païens et sur celles de tous ceux, qui ne Vous connaissent pas encore. Elles aussi sont enfermées dans le Coeur très Miséricordieux de votre Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ. Gagnez-les à la lumière de l'Evangile, afin qu'elles comprennent combien est grand le bonheur de Vous aimer. Faites qu'eux aussi glorifient dans les siècles l'étendue de votre Miséricorde. Amen.
Cinquième jour (mardi) Prions pour ceux qui errent dans la Foi.
Paroles de Notre-Seigneur: «Aujourd'hui, amène-Moi les âmes des hérétiques et apostats: immerge-les dans l'océan de ma Miséricorde. Ce sont elles qui, dans mon amère agonie, Me déchiraient le Corps et le Coeur, c'est-à-dire l'Eglise. Mais lorsqu'elles s'unissent de nouveau à l'Eglise, mes blessures se cicatrisent et J'éprouve une consolation dans ma Passion. »
Très Miséricordieux Jésus, qui êtes la bonté même, et qui ne refusez pas la lumière à ceux qui Vous la demandent,recevez dans la demeure de votre Coeur très Miséricordieux les âmes des hérétiques, des apostats et de tous ceux qui errent dans la Foi. Que votre Lumière les attire à l'unité de l'Eglise. Ne les rejetez point de votre protection, mais faites qu'eux aussi glorifient votre Miséricorde.
Pater... Ave... Gloria...
Père Eternel, jetez un regard de compassion sur les âmes des hérétiques et apostats, qui, persistant obstinément dans leurs erreurs, ont gaspillé vos dons et abusé de vos grâces. Ne regardez pas leur méchanceté, mais l'Amour et la Passion amère de votre Fils, qui Vous priait avec tant de ferveur, «afin que tous soient un» (J. 17, 21). Faites qu'ils retrouvent au plus tôt cette unité, et que, de concert avec nous, ils glorifient votre Miséricorde dans les siècles. Amen.
Sixième jour (mercredi) Prions pour les petits enfants et pour les âmes qui leur sont devenues semblables.
Paroles de Notre-Seigneur: «Aujourd'hui, amène-Moi les âmes douces et humbles, ainsi que celles des petits enfants: immerge-les toutes dans l'océan de ma Miséricorde. Elles ressemblent le plus à mon Coeur, et ce sont elles qui Me fortifiaient dans ma douloureuse agonie... »
Très Miséricordieux Jésus, qui avez dit: «Apprenez de Moi que Je suis doux et humble de Coeur», recevez dans la demeure de votre Coeur très Miséricordieux les âmes douces et humbles, et celles des petits enfants. Ravissant les cieux entiers, elles sont comme un bouquet odoriférant devant le Trône divin, où Dieu se délecte du parfum de leurs vertus. Faites qu'elles demeurent constamment dans votre Coeur, chantant sans cesse l'hymne de l'Amour et de la Miséricorde de Dieu.
Pater... Ave... Gloria...
Père Eternel, jetez un regard de compassion sur les petits enfants et sur toutes les âmes douces et humbles, qui sont devenues les plus semblables à votre Divin Fils, et qui Vous réjouissent, Vous le Père de la Miséricorde, en exhalant le parfum de leurs vertus au pied de votre Trône. Nous Vous le demandons, par la joie que Vous procurent ces âmes, bénissez-nous et bénissez le monde entier, afin que nous puissions honorer éternellement votre Divine Miséricorde. Amen.
Septième jour (jeudi) Prions pour ceux qui honorent la Divine Miséricorde et en propagent la dévotion.
Paroles de Notre-Seigneur: «Aujourd'hui, amène-Moi les âmes qui honorent et glorifient particulièrement ma Miséricorde. Ces âmes ont le plus partagé ma Passion et le plus profondément pénétré dans mon esprit. Elles sont le reflet de mon Coeur Miséricordieux. Dans la vie future, ces âmes étincelleront d'un éclat particulier, et aucune d'elles n'ira en enfer. Chacune aura ma protection à l'heure de la mort. »
Très Miséricordieux Jésus, dont le Coeur est Amour, recevez dans votre Coeur plein de Miséricorde les âmes qui honorent et propagent d'une manière particulière votre Miséricorde. Dotées de la puissance même de Dieu, toujours confiantes en votre insondable Miséricorde, et répondant à la sainte volonté de Dieu, elles portent sur leurs épaules l'humanité entière, implorant sans cesse pour elle du Père Céleste pardon et grâces. Faites qu'elles persévèrent jusqu'à la fin dans leur zèle initial, et à l'heure de la mort ne venez pas à elles en Juge, mais en Sauveur Miséricordieux.
Pater... Ave... Gloria...
Père Eternel, jetez un regard de compassion sur les âmes qui vénèrent et glorifient spécialement votre plus grand attribut: l'insondable Miséricorde. Enfermées dans le Coeur très Miséricordieux de votre Fils, ces âmes sont comme un Evangile vivant: leurs mains sont pleines d'actes de miséricorde, et leur âme, comblée de joie, chante l'hymne de votre gloire. Nous Vous prions, Dieu clément, de leur manifester votre Miséricorde selon l'espérance et la confiance qu'elles ont en Vous, afin que s'accomplisse par là la promesse faite par le Sauveur, qu'Il protégera durant la vie et à l'heure du trépas quiconque honore et propage le mystère de votre Miséricorde. Amen.
Huitième jour (vendredi) Prions pour les pauvres âmes du Purgatoire.
Paroles de Notre-Seigneur: «Aujourd'hui, amène-Moi les âmes qui se trouvent au Purgatoire, et immerge-les dans l'abîme de ma Miséricorde, afin que les torrents de mon Sang soulagent leurs brûlures. Toutes ces âmes malheureuses Me sont très chères pendant qu'elles satisfont à la Justice Divine. Il est en votre pouvoir de leur apporter un adoucissement, en puisant dans le trésor de l'Eglise des indulgences et des offrandes expiatoires... »
Très Miséricordieux Jésus, qui avez dit: «Soyez compatissants comme votre Père est compatissant» (Luc 6, 36), recevez, nous Vous en prions, dans la demeure de votre Coeur plein de Miséricorde, les âmes du Purgatoire, qui Vous sont si chères et qui satisfont à la Justice Divine. Que les flots de Sang et d'Eau, jaillis de votre Coeur, éteignent les flammes du feu du Purgatoire, afin que là aussi se manifeste la puissance de votre Miséricorde.
Pater... Ave... Gloria...
Père Eternel, jetez un regard de compassion sur les âmes qui souffrent au Purgatoire, et par les mérites de la douloureuse Passion de votre Fils, ainsi que par l'amertume dont fut rempli à ce moment son Sacré-Coeur, ayez pitié de ceux qui se trouvent déjà actuellement sous le regard de votre Justice. Nous Vous supplions de ne regarder ces âmes qu'à travers les Plaies de votre Fils Bien-Aimé, convaincus que votre Bonté et votre Miséricorde n'ont pas de bornes. Amen.
Neuvième jour (samedi) Prions pour les âmes tièdes.
Paroles de Notre-Seigneur: «Aujourd'hui, amène-Moi les âmes tièdes et immerge-les dans le gouffre de ma Miséricorde. Ces âmes blessent le plus douloureusement mon Cceur. Au Jardin des Oliviers, ce sont elles qui M'inspirèrent la plus grande aversion et M'arrachèrent cette plainte: "Père, faites que ce calice s'éloigne de Moi! Cependant que votre volonté soit faite et non la Mienne!" (Luc 22, 42). Pour elles, la dernière planche de salut est le recours à ma Miséricorde. »
Très Miséricordieux Jésus, qui êtes la bonté même, accueillez dans la demeure de votre Coeur les âmes tièdes. Que ces âmes glacées, qui vous ont rempli d'aversion durant votre agonie au Jardin des Oliviers, se réchauffent au Feu de votre pur Amour. O très compatissant Jésus, employez la toute puissance de votre Miséricorde et attirez-les, elles aussi, dans le foyer même de votre Amour, afin qu'enflammées d'un zèle nouveau, elles soient également à votre service.
Pater... Ave... Gloria...
Père Eternel, jetez un regard de compassion sur les âmes tièdes, qui sont également l'objet d'amour du Coeur très Miséricordieux de votre Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ. Dieu de Miséricorde et de toute consolation, nous Vous supplions par les mérites de la douloureuse Passion de votre Fils Bien-Aimé, et par son agonie de trois heures sur la Croix, faites qu'enflammées d'amour, elles glorifient sans cesse la grandeur de votre Miséricorde dans toute l'éternité. Amen.
Sites à visiter: http://www.hommage-a-la-misericorde-divine.com
http://www.faustine-message.com/sainte-faustine-biographie.htm
http://eucharistiemisericor.free.fr
Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).
- Bienheureux Alberto Marvelli, Laïc, Membre de l’A.C. (1918- 1946):
- Bienheureux Alberto Marvelli, Laïc, Membre de l’A.C. (1918- 1946)
Alberto Marvelli naît à Ferrare (Italie) le 21 mars 1918, il était le deuxième de six enfants. Il grandit dans une famille profondément chrétienne, où la piété se conjuguait avec l'activité caritative, catéchétique et sociale. Dans sa jeunesse, il fréquenta le Patronage salésien et l'Action catholique, où sa foi se développa à travers un choix décisif : « Mon programme se résume en un mot: la sainteté ».
A l'Université, il mûrit sa formation culturelle et spirituelle dans la FUCI, et choisit comme modèle Piergiorgio Frassati.
Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, il travailla pendant une brève période dans les usines FIAT de Turin, ayant été exempté de l'armée car trois de ses frères se trouvaient déjà au front. Lors de l'occupation allemande de l'Italie, à partir de 1943, il rentra chez lui, à Rimini, où il décida de remplir son devoir d'ouvrier de la charité. Après les bombardements, il était le premier à venir en aide aux blessés, à encourager les survivants, à assister les mourants, et à dégager les personnes prisonnières sous les décombres. Il distribuait également aux pauvres tout ce qu'il réussissait à réunir : matelas, couvertures, etc.
Il allait chez les paysans et les commerçants pour acheter toutes sortes de denrées alimentaires, puis il chargeait sa bicyclette et se rendait dans les maisons où régnaient la faim et la maladie. Parfois, il rentrait chez lui sans chaussures ni bicyclette, ayant préféré secourir ceux qui étaient dans le besoin.
Au cours de l'occupation allemande, il réussit à sauver de nombreux jeunes de la déportation. Accomplissant des actions courageuses et héroïques, il ouvrit des wagons déjà scellés qui allaient partir de la gare de Santarcangelo di Romagna, libérant ainsi des hommes et des femmes destinés aux camps de concentration.
Après la libération de la ville, le 23 septembre 1945, la première Junte du Comité de Libération fut constituée. Parmi les assesseurs se trouvait également Alberto Marvelli : il n'était inscrit à aucun parti, il n'avait pas été maquisard, mais tous reconnurent et apprécièrent le travail qu'il avait accompli en faveur des réfugiés. Il n'avait que 26 ans, mais savait affronter les problèmes avec compétence et les situations difficiles avec courage. On lui confia la tâche la plus difficile : s'occuper de la commission pour le logement, qui devait organiser l'attribution des logements en ville, traiter des problèmes juridiques, réquisitionner des appartements, créant bien sûr d'inévitables ressentiments. On lui confia ensuite la tâche de la reconstruction, en tant que collaborateur de la section détachée du Génie civil.
Il s'inscrivit ensuite au parti politique de la Démocratie chrétienne, ressentant et vivant son engagement politique comme un service à la collectivité : l'activité politique pouvait et devait devenir l'expression la plus élevée de la foi vécue.
En 1945, son Évêque l'appela à diriger les Diplômés catholiques. Il ouvrit ensuite une Université populaire et une soupe populaire, priant avec les pauvres et étant attentif à leurs nécessités. Son activité en faveur de tous fut inlassable : il compta au nombre des fondateurs des ACLI (Association Chrétienne Lavoratori [travailleurs] Italiens) et créa également une coopérative de travailleurs du bâtiment. L'intimité avec Jésus Eucharistie ne signifia jamais un repli sur lui-même, mais une force pour entreprendre un travail de rédemption et de libération capable d'humaniser la face de la terre.
Le soir du 5 octobre 1946, à l'âge de 28 ans, se rendant à une réunion électorale en bicyclette, il fut renversé par un camion militaire et mourut quelques heures plus tard. Sa mort suscita une profonde émotion. Par sa manière de vivre l'apostolat des laïcs au sein de la société, il fait figure d'authentique précurseur du Concile Vatican II.
Alberto Marvelli a été beatifié à Lorette (province d’Ancone, Italie) le 5 septembre 2004, par Saint Jean-Paul II.
Pour approfondissement :
>>> Homélie du Pape Saint Jean-Paul II :
http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20040905_loreto_fr.html
Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).
Lectures de la messe :
1ère lecture : Le Seigneur est déçu par sa vigne bien-aimée (Is 5, 1-7)
Psaume : 79, 9-10, 13-14, 15-16a, 19-20
R/ Regarde ta vigne, Seigneur,
viens sauver ton peuple
2ème lecture : Dieu donne sa paix à ceux qui sont fidèles (Ph 4, 6-9)
Evangile : Parabole des vignerons meurtriers (Mt 21, 33-43)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Aujourd'hui, Dieu nous parle en son Fils, lui qu'il a établi héritier de toute chose : c'est là l'œuvre du Seigneur. Alléluia. (cf. He 1, 2 ; Mt 21, 42)
Homélie :
la lecture de l’évangile, nous reconnaissons sans peine des éléments empruntés au chant de la vigne que la première lecture de ce dimanche nous donne à entendre : « Un homme était propriétaire d'un domaine ; il planta une vigne, l'entoura d'une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde ».
Le prophète Isaïe nous parle d’un vigneron, propriétaire de sa vigne, qui l’entoure des soins les plus précieux afin qu’elle porte de bons fruits. Comme nous le rapporte le texte, il va même jusqu’à édifier au cœur de cette vigne une tour, sans doute pour la garder des voleurs et des bêtes sauvages (Cf. Psaume). Il y creuse aussi un pressoir qui lui permettra d’en exploiter le fruit. Cet homme qui aime sa vigne ne va malheureusement en recevoir qu’un fruit mauvais, ne comprenant pas ce qu’il aurait pu faire de plus pour celle-ci. La vigne représente clairement ici le peuple d’Israël, aimé et assisté par Dieu mais qui ne produit pas les fruits escomptés par ce dernier. Pourtant, lui qui l’avait cultivée avec tant de soin savait pertinemment qu’elle pouvait les donner.
A la différence de la première lecture du livre d’Isaïe, dans la parabole de l’évangile, Jésus, au lieu de s’arrêter sur les fruits mauvais que la vigne porte, insiste sur l’attitude des vignerons à qui le maître en confie l’entretien. Si l’attention du propriétaire pour sa vigne est toujours aussi présente, ici ce sont les ouvriers qui ne produisent pas le fruit attendu de la part de leur patron. Par deux fois, ils maltraitent les serviteurs, refusant de remettre la récolte et vont jusqu’à tuer son propre fils qu’il envoie en dernier recours.
C’est en fait autour de cette figure du « fils » que se noue le drame de l’histoire et que se trouve la fine pointe de l’enseignement de Jésus. En envoyant son « fils », le maître ne se présente plus comme « propriétaire » mais comme « père » et en tant que tel digne de respect. Ayant perçu la révolte de ces vignerons, il espère que son fils arrivera à les réconcilier avec lui et qu’un dialogue pour être renoué. Mais en vain. Les ouvriers ne reconnaissent pas le fils et voient en lui seulement l’héritier. Leur meurtre va alors dévoiler au grand jour quelle était la raison de leurs malversations antérieures : ils ont eu peur de se voir enlever la récolte. Leur cupidité les a aveuglés, leur empêchant de discerner le fils et à travers lui la bonté du père. La soif de l’avoir et du pouvoir les a conduit à entrer dans une logique de violence et de mort.
Les textes de ce dimanche nous invitent à réfléchir sur les dons que Dieu nous a faits tout au long de notre vie. Parfois, nous percevons mieux combien le temps passe et combien notre vie vieillit avec nous, et lorsque nous voulons faire le bilan des fruits que notre vie a portés, les résultats sont souvent peu probants. Que s’est-il passé ? Avons-nous fait fructifier avec intelligence et bonne volonté les talents reçus ? Ou bien avons-nous vécu comme une vigne distraite sans nous rendre compte que nous étions appelés à produire un beau raisin ? Ou bien encore, avons-nous vécu comme de mauvais vignerons qui pensaient plus à eux qu’à l’amour de leur employeur pour sa vigne ?
Nous avons reçu beaucoup de Dieu en ce que nous sommes (une vigne belle par sa création et entretenue par sa providence ; cf. 1ère lecture) et en ce qui nous est confié (Une vigne où nous avons à œuvrer ; Cf. Evangile). Dans les deux cas, nous sommes invités à produire un fruit de vie éternelle, de sainteté et de charité. C’est le thème développé par saint Paul lorsqu’il exhorte les Philippiens à prendre à leur compte « tout ce qui est juste et pur, tout ce qui est digne d’être aimé et honoré, tout ce qui s’appelle vertu et qui mérite des éloges », autrement dit, à réaliser ainsi des œuvres bonnes et saintes (Cf. 2ème lecture). Mais « prendre à son compte » signifie précisément que cela ne vient pas de nous, que cela nous est donné. Les dons de Dieu sont des dons et le piège est de se laisser fasciner par eux au point d’en oublier le Donateur. En coupant ainsi les dons de Celui qui en est la source, nous les détournons de leur finalité. Leur fruit n’est plus la vie mais la mort : mort du fils…
Lorsque Jésus arrive à ce point de son récit, il interpelle ses auditeurs : « Et bien, quand le maître viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? » La réponse ne se fait pas attendre : C’est la punition qui doit prévaloir jusqu’à les faire périr, qui plus est « misérablement ». Autrement dit, pas de pitié et la vigne se verra confiée à d’autres vignerons mieux intentionnés. Mais nous sommes toujours dans une logique de mort. D’ailleurs, pas un mot dans cette réponse au sujet du « fils ». Les auditeurs de Jésus l’auraient-ils oublié ? Serait-il mort pour eux aussi ?
Pour Jésus, l’histoire ne peut se finir ainsi. Ce maître serait-il vraiment père s'il faisait si peu de cas de son fils ? La mort du fils ne saurait être le dernier mot, pas plus que la vengeance suggérée par les auditeurs. Le maître va tout au contraire se servir de la perversion des vignerons pour révéler que sa paternité est plus puissante que la mort infligée au fils. C’est la vie qui doit avoir le dernier mot. Au sein d’Israël, le refus de certains d’accueillir son Fils, permettra à notre Père céleste de révéler la toute-puissance de sa miséricorde, en construisant le Royaume sur la pierre rejetée, choisie comme pierre d'angle : « C'est là l'œuvre du Seigneur, une merveille à nos yeux ! »
Ce Royaume c’est l’Eglise du Christ, composée de Juifs et de païens convertis, qui est appelée tout comme Israël à porter un fruit de vie éternelle. Cette Eglise, nous en sommes membres depuis le jour de notre baptême. Ce jour-là, pour reprendre une autre allégorie de la vigne – que l’on trouve cette fois dans saint Jean -, nous avons été greffés sur le Christ, comme les sarments sur le cep de la vigne (Cf. Jean 15).
Comme le Père a envoyé son Fils dans le monde pour réaliser sa mission rédemptrice, de la même manière, le Christ nous envoie pour collaborer à son œuvre de Rédemption. Il est vrai que les fruits de notre sarment ne sont pas toujours immédiats ou visibles mais nous ne pouvons douter que si nous restons unis au Christ comme le sarment uni au cep, nous porterons un fruit qui demeure. Produire ainsi du fruit c’est rendre gloire à Dieu parce que c’est contribuer à la croissance de son Royaume de justice, de paix et de miséricorde.
« Seigneur, la mission que tu nous confie dans l’histoire du salut n’est pas banale. Aide-nous à cultiver avec soin notre vigne pour qu’elle puisse produire un raisin doux et comestible pour nos frères afin qu’ils découvrent ta bonté, toi le maître de la vigne et le Seigneur de la Vie. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélie 11 sur la 2e Lettre aux Corinthiens, 2-3 ; PG 61, 89-91 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 348)
« C'est là l'œuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux »
« Le Christ nous a confié le ministère de la réconciliation » (2Co 5,18). Saint Paul fait ressortir ainsi la grandeur des apôtres en nous montrant quel ministère leur a été confié, en même temps qu'il manifeste de quel amour Dieu nous a aimés. Après que les hommes eurent refusé d'entendre celui qu'il leur avait envoyé, Dieu n'a pas fait éclater sa colère, il ne les a pas rejetés. Il persiste à les appeler par lui-même et par les apôtres. Qui donc ne s'émerveillerait pas devant tant de sollicitude ?
Ils ont égorgé le Fils venu les réconcilier, lui le Fils unique et de même nature que le Père. Le Père ne s'est pas détourné des meurtriers, il n'a pas dit : « Je leur avais envoyé mon Fils, et non contents de ne pas l'écouter, ils l'ont mis à mort et ils l'ont crucifié ; désormais, il est juste que je les abandonne. » C'est le contraire qu'il a fait, et le Christ ayant quitté la terre, c'est nous, ses ministres, qui sommes chargés de le remplacer. « Il nous a confié le ministère de la réconciliation, car Dieu lui-même était dans le Christ réconciliant le monde avec lui, ne tenant aucun compte de leurs péchés » (v. 19).
Quel amour qui surpasse toute parole et toute intelligence ! Qui était l'insulté ? Lui-même, Dieu. Et qui a fait le premier pas vers la réconciliation ? C'est lui... Si Dieu avait voulu nous en demander compte, en effet, nous étions perdus, puisque « tous étaient morts » (2Co 5,14). Malgré le si grand nombre de nos péchés, il ne nous a pas frappés de sa vengeance, mais encore il s'est réconcilié avec nous ; non content d'annuler notre dette, il l'a même tenue pour rien. Ainsi devons-nous pardonner à nos ennemis si nous voulons obtenir nous-mêmes ce large pardon : « Il nous a confié le ministère de la réconciliation. »
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud, Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Lundi 6 Octobre 2014
Saint Bruno, Prêtre
Mort en 1101. Né à Cologne, il enseigna à Reims, puis se retira avec quelques compagnons à la Grande-Chartreuse (Isère), berceau de l’Ordre des Chartreux.
26ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
[Psaume 110 (111), entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=06/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Lundi 6 Octobre 2014
Saint Bruno, Prêtre
Mort en 1101. Né à Cologne, il enseigna à Reims, puis se retira avec quelques compagnons à la Grande-Chartreuse (Isère), berceau de l’Ordre des Chartreux.
26ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Galates 1 : 6 à 12
N'accueillez pas d'autre Évangile que Celui du CHRIST
Frères, je trouve vraiment étonnant que vous abandonniez si vite CELUI qui vous a appelés par la GRÂCE du CHRIST, et que vous passiez à un autre Évangile.
En fait, il n'y en a pas d'autre : il y a seulement des gens qui jettent le trouble parmi vous et qui veulent renverser l'Évangile du CHRIST.
Eh bien ! si un jour quelqu'un, même nous, même un Ange du Ciel, vient annoncer un Évangile différent de l'Évangile que nous vous avons annoncé, qu'il soit maudit !
Nous l'avons déjà dit, et je le répète encore : si quelqu'un vient vous annoncer un Évangile différent de Celui que vous avez reçu, qu'il soit maudit !
Est-ce que, maintenant, je veux me faire approuver par les hommes, ou bien par DIEU ? Est-ce que c'est aux hommes que je cherche à plaire ? Si j'en étais encore à plaire aux hommes, je ne serais pas Serviteur du CHRIST.
Frères, il faut que vous le sachiez, l'Évangile que je proclame n'est pas une invention humaine.
Ce n'est pas non plus un homme qui me l'a transmis ou enseigné : mon Évangile vient d'une Révélation de JÉSUS CHRIST.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Galates 1 : 6 à 12
N'accueillez pas d'autre Évangile que Celui du CHRIST
Frères, je trouve vraiment étonnant que vous abandonniez si vite CELUI qui vous a appelés par la GRÂCE du CHRIST, et que vous passiez à un autre Évangile.
En fait, il n'y en a pas d'autre : il y a seulement des gens qui jettent le trouble parmi vous et qui veulent renverser l'Évangile du CHRIST.
Eh bien ! si un jour quelqu'un, même nous, même un Ange du Ciel, vient annoncer un Évangile différent de l'Évangile que nous vous avons annoncé, qu'il soit maudit !
Nous l'avons déjà dit, et je le répète encore : si quelqu'un vient vous annoncer un Évangile différent de Celui que vous avez reçu, qu'il soit maudit !
Est-ce que, maintenant, je veux me faire approuver par les hommes, ou bien par DIEU ? Est-ce que c'est aux hommes que je cherche à plaire ? Si j'en étais encore à plaire aux hommes, je ne serais pas Serviteur du CHRIST.
Frères, il faut que vous le sachiez, l'Évangile que je proclame n'est pas une invention humaine.
Ce n'est pas non plus un homme qui me l'a transmis ou enseigné : mon Évangile vient d'une Révélation de JÉSUS CHRIST.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Pour commémorer les Merveilles du SEIGNEUR
[Psaume 110 (111), entièrement]
Psaume 110 (111) : 1 et 2, 7 et 8, 9 et 10c
R/ Le SEIGNEUR garde à jamais
mémoire de Son Alliance.
De tout cœur je rendrai grâce au SEIGNEUR
dans l'assemblée, parmi les justes.
Grandes sont les Oeuvres du SEIGNEUR ;
tous ceux qui les aiment s'en instruisent.
R/
Justesse et sûreté, les Oeuvres de Ses Mains,
sécurité, toutes Ses Lois,
établies pour toujours et à jamais,
accomplies avec Droiture et Sûreté !
R/
IL apporte la Délivrance à Son Peuple ;
Son Alliance est promulguée pour toujours :
Saint et redoutable est Son NOM.
À jamais se maintiendra Sa Louange.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
mémoire de Son Alliance.
De tout cœur je rendrai grâce au SEIGNEUR
dans l'assemblée, parmi les justes.
Grandes sont les Oeuvres du SEIGNEUR ;
tous ceux qui les aiment s'en instruisent.
R/
Justesse et sûreté, les Oeuvres de Ses Mains,
sécurité, toutes Ses Lois,
établies pour toujours et à jamais,
accomplies avec Droiture et Sûreté !
R/
IL apporte la Délivrance à Son Peuple ;
Son Alliance est promulguée pour toujours :
Saint et redoutable est Son NOM.
À jamais se maintiendra Sa Louange.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 10 : 25 à 37
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le SEIGNEUR nous a laissé un COMMANDEMENT NOUVEAU : celui qui aime DIEU, qu'il aime aussi son frère. Alléluia. (1 Jn 4, 21)
La LOI d'AMOUR : le bon Samaritain
Pour mettre JÉSUS à l'épreuve, un docteur de la Loi lui posa cette question : « MAÎTRE, que dois-je faire pour avoir part à la Vie Éternelle ? » JÉSUS lui demanda : « Dans la Loi, qu'y a-t-il d'écrit ? Que lis-tu ? » L'autre répondit : « Tu aimeras le SEIGNEUR ton DIEU de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. » JÉSUS lui dit : « Tu as bien répondu. Fais ainsi et tu auras la Vie. » Mais lui, voulant montrer qu'il était un homme juste, dit à JÉSUS : « Et qui donc est mon prochain ? »
JÉSUS reprit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l'avoir dépouillé, roué de coups, s'en allèrent en le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l'autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l'autre côté. Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de pitié. Il s'approcha, pansa ses plaies en y versant de l'huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d'argent, et les donna à l'aubergiste, en lui disant : 'Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.' Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l'homme qui était tombé entre les mains des bandits ? »
Le docteur de la Loi répond : « Celui qui a fait preuve de bonté envers lui. » JÉSUS lui dit : « Va, et toi aussi fais de même. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le SEIGNEUR nous a laissé un COMMANDEMENT NOUVEAU : celui qui aime DIEU, qu'il aime aussi son frère. Alléluia. (1 Jn 4, 21)
La LOI d'AMOUR : le bon Samaritain
Pour mettre JÉSUS à l'épreuve, un docteur de la Loi lui posa cette question : « MAÎTRE, que dois-je faire pour avoir part à la Vie Éternelle ? » JÉSUS lui demanda : « Dans la Loi, qu'y a-t-il d'écrit ? Que lis-tu ? » L'autre répondit : « Tu aimeras le SEIGNEUR ton DIEU de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. » JÉSUS lui dit : « Tu as bien répondu. Fais ainsi et tu auras la Vie. » Mais lui, voulant montrer qu'il était un homme juste, dit à JÉSUS : « Et qui donc est mon prochain ? »
JÉSUS reprit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l'avoir dépouillé, roué de coups, s'en allèrent en le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l'autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l'autre côté. Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de pitié. Il s'approcha, pansa ses plaies en y versant de l'huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d'argent, et les donna à l'aubergiste, en lui disant : 'Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.' Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l'homme qui était tombé entre les mains des bandits ? »
Le docteur de la Loi répond : « Celui qui a fait preuve de bonté envers lui. » JÉSUS lui dit : « Va, et toi aussi fais de même. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
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Les services de la liturgie Catholique
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Lundi 6 Octobre 2014
Si quelqu’un vient nous annoncer un autre Évangile sur la famille, qu’il soit maudit.
Evangile selon St Luc, chapitre 10, 25-37
Pour mettre Jésus à l’épreuve, un docteur de la Loi lui posa cette question : « Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle ? » Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Que lis-tu ? » L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. » Jésus lui dit : « Tu as bien répondu. Fais ainsi et tu auras la vie. » Mais lui, voulant montrer qu’il était un homme juste, dit à Jésus : « Et qui donc est mon prochain ? »
Jésus reprit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé, roué de coups, s’en allèrent en le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté. Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de pitié. Il s’approcha, pansa ses plaies en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : ’Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.’ Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme qui était tombé entre les mains des bandits ? »
Le docteur de la Loi répond : « Celui qui a fait preuve de bonté envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi fais de même. »
Prière d'introduction
Jésus, Fils éternel du Père, tu as choisi et connu la vie au sein de la famille de Nazareth, « trinité terrestre ». A toi, Trinité céleste, nous confions nos familles au nom du Père...
Demande
Sainte Famille de Nazareth, fais de nos familles des lieux de communion et des cénacles de prière, des écoles authentiques de l’Évangile et des petites églises domestiques. Saint Bruno, protège nos familles.
Points de réflexion
1.Les textes de la liturgie de ce jour nous rappellent la fidélité de Dieu à son projet sur l’homme : le Seigneur garde à jamais mémoire de son alliance (Ps 110).
Le péché de l’homme n’a pas effacé la vérité fondamentale de notre appel à l’existence par amour et à la réalisation pleine de cette même existence dans l’amour vrai. Tout au long de l’histoire, Dieu nous rappelle cette vérité, soit par les prophètes de l’Ancien Testament, soit par les apôtres de la nouvelle Alliance. Saint Paul dénonce cette ambiguïté du cœur humain qui connaît la vérité, la volonté de Dieu et qui pourtant se laisse attirer si facilement vers un autre Évangile : « Si quelqu’un vous annonce un Évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Ga 1,9).
Dans l’Évangile, le docteur de la loi est le prototype de l’homme qui connaît les commandements de Dieu, mais qui abrite en son cœur la fausse espérance qu’ils soient différents, qu’ils puissent changer. Jésus ne fait que confirmer l’enseignement de Dieu et nous ouvrir les yeux pour comprendre que le Seigneur « n’a pas été oui et non ; il n’y a eu que oui en lui » (2 Co 1, 19).
2. Dans le contexte du synode, Dieu nous invite à renouveler notre confiance en l’Évangile de la famille : « Unis par un lien sacramentel indissoluble, les époux vivent la beauté de l’amour, de la paternité, de la maternité et de la dignité suprême de participer ainsi à l’œuvre créatrice de Dieu » (Document de préparation du synode).
Dans la foire aux idéologies contraires à l’institution du mariage, la pire de toutes est le doute qui habite l’âme chrétienne, qui se demande s’il est encore possible de construire une famille conforme au projet de Dieu.
Les prophètes de l’évangile de l’égoïsme et de l’hédonisme jettent le trouble parmi nous. Ce matin, le Seigneur nous invite à croire d’une foi ferme en lui, à rejeter toute ombre de méfiance.
La vérité sur la chasteté, sur l’amour chrétien, sur le mariage n’est pas une élucubration, un caprice d’un Dieu concurrent de l’homme, mais le don d’un Père qui connaît la réalité de ses enfants, d’un Dieu qui s’est fait bon samaritain en Jésus et qui répand dans nos cœurs son Esprit d’amour.
3. Le monde attend de grands changements après le synode.
Ces changements commencent en chacun de nous, quand nous vivons en conformité avec la volonté de Jésus, quand nous méditons sa parole et demandons la grâce de la mettre en pratique. L’Eglise continuera à dénoncer le mensonge qui défigure le visage de la famille, mais dénoncer est moins efficace qu’annoncer joyeusement l’Évangile de la famille.
Fonder un foyer chrétien est devenu un acte révolutionnaire dans notre société, car le monde ne comprend pas que « promettre un amour qui soit pour toujours est possible, quand on découvre un dessein plus grand que ses propres projets, qui nous soutient et nous permet de donner l’avenir tout entier à la personne aimée » (Lumen Fidei).
Dialogue avec le Christ
Jésus, Marie et Joseph, en vous nous contemplons la splendeur de l’amour véritable, à vous nous nous adressons avec confiance. Sainte Famille de Nazareth, fais aussi de nos familles des lieux de communion et des cénacles de prière, des écoles authentiques de l’Évangile et des petites églises domestiques. Sainte Famille de Nazareth, que jamais plus dans les familles on fasse l’expérience de la violence, de la fermeture et de la division : que quiconque ait été blessé ou scandalisé connaisse rapidement consolation et guérison. Sainte Famille de Nazareth, que le synode des évêques puisse réveiller en tous la conscience du caractère sacré et inviolable de la famille, sa beauté dans le projet de Dieu. Jésus, Marie et Joseph écoutez-nous, exaucez notre prière. Amen (Prière du Pape pour le synode sur la famille).
Résolution
Réciter en famille la prière du Pape François pour le synode sur la famille.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Lundi 6 Octobre 2014
Si quelqu’un vient nous annoncer un autre Évangile sur la famille, qu’il soit maudit.
Evangile selon St Luc, chapitre 10, 25-37
Pour mettre Jésus à l’épreuve, un docteur de la Loi lui posa cette question : « Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle ? » Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Que lis-tu ? » L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. » Jésus lui dit : « Tu as bien répondu. Fais ainsi et tu auras la vie. » Mais lui, voulant montrer qu’il était un homme juste, dit à Jésus : « Et qui donc est mon prochain ? »
Jésus reprit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé, roué de coups, s’en allèrent en le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté. Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de pitié. Il s’approcha, pansa ses plaies en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : ’Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.’ Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme qui était tombé entre les mains des bandits ? »
Le docteur de la Loi répond : « Celui qui a fait preuve de bonté envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi fais de même. »
Prière d'introduction
Jésus, Fils éternel du Père, tu as choisi et connu la vie au sein de la famille de Nazareth, « trinité terrestre ». A toi, Trinité céleste, nous confions nos familles au nom du Père...
Demande
Sainte Famille de Nazareth, fais de nos familles des lieux de communion et des cénacles de prière, des écoles authentiques de l’Évangile et des petites églises domestiques. Saint Bruno, protège nos familles.
Points de réflexion
1.Les textes de la liturgie de ce jour nous rappellent la fidélité de Dieu à son projet sur l’homme : le Seigneur garde à jamais mémoire de son alliance (Ps 110).
Le péché de l’homme n’a pas effacé la vérité fondamentale de notre appel à l’existence par amour et à la réalisation pleine de cette même existence dans l’amour vrai. Tout au long de l’histoire, Dieu nous rappelle cette vérité, soit par les prophètes de l’Ancien Testament, soit par les apôtres de la nouvelle Alliance. Saint Paul dénonce cette ambiguïté du cœur humain qui connaît la vérité, la volonté de Dieu et qui pourtant se laisse attirer si facilement vers un autre Évangile : « Si quelqu’un vous annonce un Évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Ga 1,9).
Dans l’Évangile, le docteur de la loi est le prototype de l’homme qui connaît les commandements de Dieu, mais qui abrite en son cœur la fausse espérance qu’ils soient différents, qu’ils puissent changer. Jésus ne fait que confirmer l’enseignement de Dieu et nous ouvrir les yeux pour comprendre que le Seigneur « n’a pas été oui et non ; il n’y a eu que oui en lui » (2 Co 1, 19).
2. Dans le contexte du synode, Dieu nous invite à renouveler notre confiance en l’Évangile de la famille : « Unis par un lien sacramentel indissoluble, les époux vivent la beauté de l’amour, de la paternité, de la maternité et de la dignité suprême de participer ainsi à l’œuvre créatrice de Dieu » (Document de préparation du synode).
Dans la foire aux idéologies contraires à l’institution du mariage, la pire de toutes est le doute qui habite l’âme chrétienne, qui se demande s’il est encore possible de construire une famille conforme au projet de Dieu.
Les prophètes de l’évangile de l’égoïsme et de l’hédonisme jettent le trouble parmi nous. Ce matin, le Seigneur nous invite à croire d’une foi ferme en lui, à rejeter toute ombre de méfiance.
La vérité sur la chasteté, sur l’amour chrétien, sur le mariage n’est pas une élucubration, un caprice d’un Dieu concurrent de l’homme, mais le don d’un Père qui connaît la réalité de ses enfants, d’un Dieu qui s’est fait bon samaritain en Jésus et qui répand dans nos cœurs son Esprit d’amour.
3. Le monde attend de grands changements après le synode.
Ces changements commencent en chacun de nous, quand nous vivons en conformité avec la volonté de Jésus, quand nous méditons sa parole et demandons la grâce de la mettre en pratique. L’Eglise continuera à dénoncer le mensonge qui défigure le visage de la famille, mais dénoncer est moins efficace qu’annoncer joyeusement l’Évangile de la famille.
Fonder un foyer chrétien est devenu un acte révolutionnaire dans notre société, car le monde ne comprend pas que « promettre un amour qui soit pour toujours est possible, quand on découvre un dessein plus grand que ses propres projets, qui nous soutient et nous permet de donner l’avenir tout entier à la personne aimée » (Lumen Fidei).
Dialogue avec le Christ
Jésus, Marie et Joseph, en vous nous contemplons la splendeur de l’amour véritable, à vous nous nous adressons avec confiance. Sainte Famille de Nazareth, fais aussi de nos familles des lieux de communion et des cénacles de prière, des écoles authentiques de l’Évangile et des petites églises domestiques. Sainte Famille de Nazareth, que jamais plus dans les familles on fasse l’expérience de la violence, de la fermeture et de la division : que quiconque ait été blessé ou scandalisé connaisse rapidement consolation et guérison. Sainte Famille de Nazareth, que le synode des évêques puisse réveiller en tous la conscience du caractère sacré et inviolable de la famille, sa beauté dans le projet de Dieu. Jésus, Marie et Joseph écoutez-nous, exaucez notre prière. Amen (Prière du Pape pour le synode sur la famille).
Résolution
Réciter en famille la prière du Pape François pour le synode sur la famille.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud merci !
Lundi 06 octobre 2014 : lundi de la 27e semaine du temps ordinaire
Saint Bruno, fondateur des Chartreux (1030-1101) ,
Sainte Foy de Conques, Vierge et Martyre († IVe s.)
Lectures de la messe :
1ère lecture : N'accueillez pas d'autre Évangile que celui du Christ (Ga 1, 6-12)
Psaume : 110, 1-2, 7-8, 9.10c
R/ Le Seigneur garde à jamais
mémoire de son alliance.
Evangile : La loi d'amour : le bon Samaritain (Lc 10, 25-37)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Le Seigneur nous a laissé un commandement nouveau : celui qui aime Dieu, qu'il aime aussi son frère. Alléluia. (1 Jn 4, 21)
Homélie :
Nous nous trouvons au chapitre 10 de l’évangile de saint Luc, dans la section centrale du récit lucanien qui se présente sous la forme de la montée de Jésus vers Jérusalem : « Comme le temps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde, il prit avec courage la route de Jérusalem. » (Lc 9, 51) Pour saint Luc, Jérusalem représente la cité où se réalise le salut et le voyage de Jésus vers cette cité est un thème central chez lui. Le fait que son évangile commence dans la cité sainte (Lc 1, 5) et finisse dans la même cité (Lc 24, 52) n’est pas fortuit. Et dans cette section centrale, saint Luc répète avec insistance que Jésus se dirige résolument vers Jérusalem. Le texte de ce jour, où nous est racontée la parabole du bon Samaritain dans le contexte d’une discussion avec un docteur de la Loi au sujet du « grand commandement », fait aussi partie de cette section. Il n’est donc pas étonnant d’y retrouver à nouveau la thématique du voyage vers Jérusalem.
Les Pères de l’Eglise, saint Ambroise, saint Augustin et bien d’autres, prenant en compte toute la symbolique de « Jérusalem » comme la cité sainte du salut, interprètent ainsi cette parabole : Dans l’homme qui descend de Jérusalem vers Jéricho, ils voient la figure d’Adam représentant toute l’humanité qui s’est exclut du paradis de l’Eden à cause du péché. Dans les brigands, ils voient le tentateur qui nous éloigne de l’amitié divine, nous poursuit de ses embûches et tient en esclavage notre humanité blessée par le péché. Dans la figure du prêtre et du lévite, ils lisent l’insuffisance de la Loi ancienne à accomplir notre salut que seul pourra réaliser notre Bon Samaritain qui, partant lui aussi de la Jérusalem céleste, vient à notre rencontre pour nous soigner de la morsure du péché avec l’huile de sa grâce et le vin de son Esprit. Dans la figure de l’auberge, ils voient l’image de l’Eglise et dans l’aubergiste celle des pasteurs à qui Jésus confiera la charge de prendre soin de son peuple. Ils interprètent le départ du Bon Samaritain de l’auberge comme la résurrection et l’ascension de Jésus à la droite du Père mais qui promet de revenir pour donner à chacun sa récompense. Enfin, ils voient dans les deux deniers la Sainte Ecriture et les sacrements que Jésus laisse à son Eglise pour nous aider à cheminer vers la sainteté.
Il nous faut revenir alors à la question initiale du docteur de la Loi : « Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle ? » La question était donc bien celle du salut. Jésus n’avait pas répondu. Il avait simplement posé une autre question : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit, que lis-tu ? » Que fit alors le docteur de la Loi ? Il répondit, certes. Mais seulement à la première interrogation de Jésus. Il répéta « ce qui est écrit » dans la Loi : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. » Mais, il ne dit pas « ce qu’il lisait » c’est-à-dire la manière dont il interprétait ce grand commandement…
C’est précisément pour entrer dans cet effort de lecture de la Loi que Jésus lui raconte la parabole du Bon Samaritain. Alors, le docteur de la Loi peut « lire » que la vie éternelle est le fruit d’une vie menée à l’imitation de celle du Christ, le Bon Samaritain. Il découvre que le salut s’obtient non pas en aimant celui qui serait reconnu comme son prochain mais en se faisant par amour, comme Jésus lui-même, le prochain de tout homme. En effet, Jésus fait basculer la question de « Et qui donc est mon prochain ? » à « Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme qui était tombé entre les mains des bandits ? »
Poser la question « qui est mon prochain ? » implique que certains de le soient pas. A sa suite, Jésus nous appelle à rejoindre nos frères qui cheminent loin de lui, à nous faire proches d’eux, pour les conduire jusque dans la demeure de l’Eglise où nourris de la Parole et des sacrements ils pourront renaître à la vie même de Dieu. Avec eux, nous pourrons alors partager le fruit du salut car nous vivrons ensemble de l’amour gratuit que Dieu a pour tout homme.
« Seigneur, que nous ne nous préoccupions pas tant de savoir qui est notre prochain mais de nous faire proche de tout homme que nous croisons sur notre route. Enseigne-nous à nous faire les canaux de cette miséricorde dont tu nous fais grâce et qui nous sauve chaque fois que nous l’implorons. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque
Sermons sur le Cantique des cantiques, n°14 (trad. coll. Migne, n° 49-50, p. 287 rev.)
« Et qui est mon prochain ? » Pour répondre, le Verbe, la Parole de Dieu, expose sous la forme d’un récit toute l’histoire de la miséricorde : il raconte la descente de l’homme, l’embuscade des brigands, l’arrachement du vêtement impérissable, les blessures du péché, l’emprise de la mort sur la moitié de la nature (l’âme, elle, demeurant immortelle), le passage en vain de la Loi, puisque ni le prêtre ni le lévite n’ont soigné les plaies de l’homme qui avait été la victime des brigands. « En effet, le sang des taureaux ou des boucs ne peut pas enlever les péchés » (He 10,4) ; seul pouvait le faire celui qui a revêtu toute la nature humaine par les prémices de la pâte où avaient part toutes les races : Juifs, Samaritains, Grecs, et l’humanité toute entière. C’est lui qui avec son corps, c’est-à-dire sa monture, s’est trouvé dans le lieu de la misère de l’homme ; il a soigné ses blessures, il l’a fait reposer sur sa propre monture et lui a donné comme abri sa propre miséricorde, où tous ceux qui peinent et ploient sous le fardeau trouvent le repos (Mt 11,28)…
« Celui qui demeure en moi, moi je demeure en lui » (Jn 6,56)… Celui qui trouve son abri en cette miséricorde du Christ reçoit de lui deux pièces d’argent, dont l’une est d’aimer Dieu de toute son âme, l’autre d’aimer son prochain comme soi-même, selon la réponse du docteur de la Loi (Mc 12,30s). Mais puisque « ce ne sont pas ceux qui écoutent la Loi qui sont justes devant Dieu, mais ceux qui la mettent en pratique » (Rm 2,13), il faut non seulement recevoir ces deux pièces d’argent…, mais apporter aussi sa contribution personnelle par ses œuvres pour l’accomplissement de ces deux commandements. C’est pourquoi le Seigneur dit à l’hôtelier que tout ce qu’il aura fourni pour le soin du blessé, il le lui rendra, lors de son second avènement, à la mesure de son zèle.
Bonjour Nicolas et Maud merci !
Lundi 06 octobre 2014 : lundi de la 27e semaine du temps ordinaire
Saint Bruno, fondateur des Chartreux (1030-1101) ,
Sainte Foy de Conques, Vierge et Martyre († IVe s.)
- Saint Bruno, fondateur des Chartreux (1030-1101):
- Saint Bruno, fondateur des Chartreux (1030-1101)
" Comme patriarche, saint Bruno ordonne à ses enfants un jeûne perpétuel pour leur servir de nourriture ; comme docteur, il prescrit à ses disciples unsilence continuel pour leur sevir d'entretien ; comme général, il leur impose un cilice éternel pour leur servir de vêtement."
Durand, Caractère des saints.Bruno qui appartenait à une famille noble (celle, croit-on, des Hartenfaust, de Duro pugno), né à Cologne entre 1030 et 1035. Il commença ses études dans sa ville natale, à la collégiale de Saint-Cunibert, et fit ensuite des études de philosophie et de théologie à Reims et, peut-être aussi à Paris. Vers 1055, il revint à Cologne pour recevoir de l’archevêque Annon, avec la prêtrise, un canonicat à Saint-Cunibert.
Vision de saint Bruno. Pier Francesco Mola. XVIIe.En 1056 ou 1057, il fut rappelé à Reims par l’archevêque Gervais pour y devenir, avec le titre d'écolâtre, professeur de grammaire, de philosophie et de théologie ; il devait garder une vingtaine d'années cette chaire, où il travailla à répandre les doctrines clunisiennes et, comme on allait dire bientôt, grégoriennes ; parmi ses élèves, étaient Eudes de Châtillon, le futur Urbain II, Rangérius, futur évêque de Lucques, Robert, futur évêque de Langres, Lambert, futur abbé de Pothières, Pierre, futur abbé de Saint-Jean de Soissons, Mainard, futur prieur de Cormery, et d'autres personnages de premier plan. Maître Bruno dont on conserve un commentaire des psaumes et une étude sur les épitres de saint Paul est précis, clair et concis en même temps qu’affable, bon et souriant " il est, au dire de ses disciples, éloquent, expert dans tous les arts, dialecticien, grammairien, rhéteur, fontaine de doctrine, docteur des docteurs ".
Les trois anges apparaissent à saint Bruno en songe.
Eustache Le Sueur. XVIIe.Sa situation devint difficile quand l'archevêque Manassès de Gournay, simoniaque avéré, monta en 1067 sur le siège de Reims ; ce prélat qui n'ignorait pas l'opposition de Bruno, tenta d'abord de se le concilier, et le désigna même comme chancelier du Chapitre (1075), mais l'administration tyrannique de Manassès, qui pillait les biens d'Eglise, provoqua des protestations, auxquelles Bruno s'associa ; elles devaient aboutir à la déposition de l'indigne prélat en 1080 ; en attendant, Manassès priva Bruno de ses charges et s'empara de ses biens qui ne lui furent rendus que lorsque l'archevêque perdit son siège.
Saint Bruno enseignant la théologie à Reims.
Eustache Le Sueur. XVIIe.En effet, quelques clercs de Reims avaient porté plainte contre Manassès de Gournay auprès de Hugues de Die, légat du pape Grégoire VII, qui le cita à comparaître au concile d’Autun (1077). Manassès ne parut pas au concile d’Autun qui le déposa, mais s’en fut se plaindre à Rome où il promit tout ce que l’on voulut. C’est alors qu’il priva de leurs charges et de leurs biens tous ses accusateurs dont Bruno. Voyant que Manassès de Gournay ne s’amendait pas, Hugues de Die le cita à comparaître au concile de Lyon (1080) ; l’archevêque écrivit pour se défendre mais, cette fois, il fut déposé et, le 27 décembre 1080, Grégoire VII ordonna aux clercs de Reims de procéder à l’élection d’un nouvel archevêque. Manassès s’enfuit et ses accusateurs rentrèrent en possession de leurs charges et de leurs biens.
Saint Bruno en oraison. Eustache Le Sueur. XVIIe.Bruno, réfugié d'abord au château d'Ebles de Roucy, puis, semble-t-il, à Cologne, chargé de mission à Paris, et redoutant d'être appelé à la succession de Manassès, décida de renoncer à la vie séculière. Cette résolution aurait été fortifiée en lui, d'après une tradition que répètent les historiens chartreux, par l'épisode parisien (1082) des funérailles du chanoine Raymond Diocrès qui se serait trois fois levé de son cercueil pour se déclarer jugé et condamné au tribunal de Dieu.
Saint Bruno aux pieds du pape Urbain II lui demande
son autorisation pour fonder l'Ordre. Eustache Le Sueur. XVIIe.
En 1083, Bruno se rendit avec deux compagnons, Pierre et Lambert, auprès de saint Robert de Molesme, pour lui demander l'habit monastique et l'autorisation de se retirer dans la solitude, à Sèche-Fontaine. Mais ce n'était pas encore, si près de l'abbaye, la vraie vie érémitique. Sur le conseil de Robert de Molesme et, semble-t-il, de l'abbé de la Chaise-Dieu, Seguin d'Escotay, Bruno se rendit, avec six compagnons auprès du saint évêque Hugues de Grenoble qui accueillit avec bienveillance la petite colonie.
Saint Bruno refuse l'archevêché de Reggio di Calabria.
Vincente Carducho. XVIIe.Une tradition de l'Ordre veut que saint Hugues ait vu les sept ermites annoncés dans un songe sous l'apparence de sept étoiles. Il conduisit Bruno et ses compagnons dans un site montagneux d'une sévérité vraiment farouche, le désert de Chartreuse (1084). En 1085 une première église s'y élevait. Le sol avait été cédé en propriété par Hugues aux religieux qui en gardèrent le nom de Chartreux. Quant à l'appartenance spirituelle, il paraît que la fondation eut d'abord quelque lien avec la Chaise-Dieu, à qui Bruno la remit quand il dut se rendre en Italie ; mais l'abbé Seguin restitua la Chartreuse au prieur Landuin quand celui-ci, pour obéir à saint Bruno, rétablit la communauté, et il reconnut l'indépendance de l'ordre nouveau (1090).
Arrivée de saint Bruno chez saint Hugues à Grenoble.
Eustache Le Sueur. XVIIe.Parmi les six compagnons (le toscan Landuin, théologien réputé, qui lui succéda comme prieur de la Chartreuse, Etienne de Bourg et Etienne de Die, chanoines de Saint-Ruf en Dauphiné, le prêtre Hugues qui fut leur chapelain) André et Guérin étaient deux laïcs ou convers de saint Bruno figuraient deux laïcs ou convers ; leur solitude devait incorporer un certain travail hors de la cellule, principalement agricole. Aujourd'hui encore un monastère cartusien comporte des moines du cloître, voués à la solitude de la cellule, et des moines convers, qui partagent leur temps entre cette solitude et la solitude du travail dans les obédiences : on pratique ainsi deux manières, étroitement solidaires et complémentaires, de vivre la vie de chartreux ou de chartreuse.
Prise d'habit de saint Bruno et de saint Hugues (détail).
Maître de Saint-Bruno. XVe.Les historiens de la vie monastique ont relevé la sagesse qui a su unir les différents aspects de la vie cartusienne en un équilibre harmonieux : le soutien de la vie fraternelle aide à affronter l'austérité de l'érémitisme ; la coexistence de deux manières de vivre l'érémitisme (moines du cloître et moines convers) permet à chacune des deux de trouver sa formule la meilleure ; un facteur équilibrant, aussi, est joué par l'importance de l'office liturgique de Matines, célébré à l'église au cours de la nuit. Ou encore, liberté spirituelle et obéissance sont étroitement unies... Cette sagesse de vie, les chartreux la doivent à saint Bruno lui-même, et c'est elle qui a assuré la persévérance de leur Ordre à travers les siècles. Sagesse et équilibre.
Prise d'habit de saint Bruno et de saint Hugues (détail).
Maître de Saint-Bruno. XVe.Au début de cette année 1090, Bruno avait été appelé à Rome par un de ses anciens élèves, le pape Urbain II, qui voulait s'aider de ses conseils et qui lui concéda, pour ceux de ses compagnons qui l'avaient suivi, l'église de Saint-Cyriaque. Le fondateur fut à plusieurs reprises convoqué à des conciles. Le pape eût voulu lui faire accepter l'archevêché de Reggio de Calabre, mais Bruno n'abandonnait pas son rêve de vie érémitique. Il avait reçu en 1092 du comte Roger de Sicile un terrain boisé à La Torre, près de Squillace, où Urbain II autorisa la construction d'un ermitage et où une église fut consacrée en 1094. Roger aurait affirmé, dans un diplôme de 1099, que Bruno l'aurait averti dans un songe d'un complot durant le siège de Padoue en 1098.
Saint Bruno donne l'habit aux premiers moines de l'Ordre.
Eustache Le Sueur. XVIIe.
Bruno, le 27 juillet 1101, recevait du pape Pascal II la confirmation de l'autonomie de ses ermites. Le 6 octobre suivant, après avoir émis une profession de foi et fait devant les frères sa confession générale, il rendit l'âme à la chartreuse de San Stefano in Bosco, filiale de La Torre, où il fut enseveli. Les cent soixante-treize rouleaux des morts, circulant d'abbaye en abbaye et recevant des formules d'éloges funèbres, attestent précieusement, dès le lendemain de sa mort, sa réputation de sainteté, accrue par les miracles attribués à son intercession.
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Saint Bruno reçoit les décrets de confirmation de l'Ordre
du pape Pascal II. Eustache Le Sueur. XVIIe.
Mort de saint Bruno. Vincente Carducho. XVIIe.
Son corps, transféré en 1122 à Sainte-Marie du Désert, la chartreuse principale de La Torre, y fut l'objet d'une invention en 1502 et d'une récognition en 1514. Le culte fut autorisé de vive voix dans l'ordre des Chartreux par Léon X, le 19 juillet 1514. La fête, introduite en 1622 dans la liturgie romaine et confirmée en 1623 comme semi-double ad libitum, est devenue de précepte et de rite double en 1674 à la date anniversaire de sa mort, le 6 octobre ; saint Bruno n'a donc été l'objet que d'une canonisation équipollente.
La Grande Chartreuse. Dauphiné. France.
PRIERES DE SAINT BRUNO" Ô Dieu, montrez-nous Votre visage qui n'est autre que Votre Fils, puisque c'est par lui que Vous vous faites connaître de même que l'homme tout entier est connu par son seul visage. Et par ce visage que Vous nous aurez montré, convertissez-nous ; convertissez les morts que nous sommes des ténèbres à la lumière, convertissez-nous des vices aux vertus, de l'ignorance à la parfaite connaissance de Vous.
Vous êtes mon Seigneur, Vous dont je préfère les volontés aux miennes propres ; puisque je ne puis toujours prier avec des paroles, si quelque jour j'ai prié avec une vraie dévotion, comprenez mon cri : prenez en gré cette dévotion qui Vous prie comme une immense clameur ; et pour que mes paroles soient de plus en plus dignes d'être exaucées de Vous, donnez intensité et persévérance à la voix de ma prière.
Ô Dieu, qui êtes puissant et dont je me suis fait le serviteur, quant à moi je Vous prie et Vous prierai avec persévérance afin de mériter et de Vous obtenir ; ce n'est pas pour obtenir quelque bien terrestre : je demande ce que je dois demander, Vous seul."
Source principale : La Vie des Saints : http://hodiemecum.hautetfort.com
- Sainte Foy de Conques, Vierge et Martyre († IVe s.):
- Sainte Foy de Conques, Vierge et Martyre († IVe s.)Sainte Foy est une enfant née de parents sans doute païens, dans la bonne société gallo-romaine d’Agen, au IIIe siècle. Elevée par sa nourrice chrétienne, elle se donna au Christ et refusa de sacrifier aux idoles, probablement lors de la persécution de Dioclétien, en 303. Après avoir vainement essayé de la brûler vive, on la décapita. Commence alors une très longue histoire, celle de son culte. Chaque année, les chrétiens d’Agen se rendaient à son tombeau, pour l’anniversaire de son martyre, le 6 octobre. Quand vinrent les foules, l’évêque d’Agen Dulcidius bâtit une basilique sur son tombeau, au VIème siècle, et les reliques de la jeune martyre devinrent le vrai trésor d’Agen.
Au IXème siècle, un moine de l’abbaye de Conques déroba les reliques pour les soustraire aux saccages des Normands et les apporter en Rouergue. Ce qui fit la fortune de son monastère qui devint un lieu de pèlerinage fréquenté ! La petite sainte opéra de nombreux prodiges appelés badinages car ils réjouissaient et faisaient sourire les auditeurs. Un ouvrage de Bernard d’Angers, le Livre des miracles de sainte Foy, en augmenta encore la réputation. Tout au long du moyen-âge, sainte Foy intercéda pour guérir les aveugles, les boiteux, et délivrer heureusement les femmes enceintes ; elle s’occupa avec bonté des prisonniers, innocents ou coupables, obtenant la libération de leurs chaines pour ceux qui l’invoquaient avec ferveur.
Lors des guerres de religion, on cacha les reliques précieusement qui ressortirent progressivement.
Un coffret reliquaire en cuir de Cordoue orné d’émaux du XIIème siècle, emmuré dans l’abbatiale , fut retrouvé lors des travaux de restauration du chœur en 1875, deux ans après l’arrivée de la communauté des Prémontrés de Frigolet. Ceux-ci avaient été appelés par l’évêque de Rodez, Mgr Bourret, qui leur confia en 1873 la résurrection de l’abbaye et du sanctuaire. Les chrétiens reprirent le chemin de Sainte-Foy de Conques.
La belle abbatiale demeure aujourd’hui un lieu de passage obligé des pèlerins sur le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle. A la demande de Frigolet, une communauté de frères de Mondaye a pris le relais depuis 1992, accueillant les nombreux pèlerins, desservant les paroisses de Conques et alentour, et célébrant chaque jour l’office divin dans l’abbatiale romane, aux pierres colorées, éclairées par les vitraux de Pierre Soulages.
La petite sainte Foy, dont les reliques sont contenues dans la célèbre majesté d’or et de pierreries d’époque carolingienne, attire toujours les fidèles, particulièrement lors de sa solennité en octobre et accompagne le chemin intérieur des priants.
Pour approfondissement : Sainte Foy, histoires d’un culte | Conférence donnée à la Société des Belles-Lettres de l’Aveyron,
Société des Amis de la Cathédrale de Rodez, par f. Dominique-Marie Dauzet
http://www.mondaye.com/images/redaction/nourrirsafoi/bibliotheque/bibliotheque_2009_003.pdf
Source principale : L'abbaye Sainte-Foy de Conques http://www.mondaye.com/fr/les-prieures/sainte-foy-de-conques/sainte-foy
Lectures de la messe :
1ère lecture : N'accueillez pas d'autre Évangile que celui du Christ (Ga 1, 6-12)
Psaume : 110, 1-2, 7-8, 9.10c
R/ Le Seigneur garde à jamais
mémoire de son alliance.
Evangile : La loi d'amour : le bon Samaritain (Lc 10, 25-37)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Le Seigneur nous a laissé un commandement nouveau : celui qui aime Dieu, qu'il aime aussi son frère. Alléluia. (1 Jn 4, 21)
Homélie :
Nous nous trouvons au chapitre 10 de l’évangile de saint Luc, dans la section centrale du récit lucanien qui se présente sous la forme de la montée de Jésus vers Jérusalem : « Comme le temps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde, il prit avec courage la route de Jérusalem. » (Lc 9, 51) Pour saint Luc, Jérusalem représente la cité où se réalise le salut et le voyage de Jésus vers cette cité est un thème central chez lui. Le fait que son évangile commence dans la cité sainte (Lc 1, 5) et finisse dans la même cité (Lc 24, 52) n’est pas fortuit. Et dans cette section centrale, saint Luc répète avec insistance que Jésus se dirige résolument vers Jérusalem. Le texte de ce jour, où nous est racontée la parabole du bon Samaritain dans le contexte d’une discussion avec un docteur de la Loi au sujet du « grand commandement », fait aussi partie de cette section. Il n’est donc pas étonnant d’y retrouver à nouveau la thématique du voyage vers Jérusalem.
Les Pères de l’Eglise, saint Ambroise, saint Augustin et bien d’autres, prenant en compte toute la symbolique de « Jérusalem » comme la cité sainte du salut, interprètent ainsi cette parabole : Dans l’homme qui descend de Jérusalem vers Jéricho, ils voient la figure d’Adam représentant toute l’humanité qui s’est exclut du paradis de l’Eden à cause du péché. Dans les brigands, ils voient le tentateur qui nous éloigne de l’amitié divine, nous poursuit de ses embûches et tient en esclavage notre humanité blessée par le péché. Dans la figure du prêtre et du lévite, ils lisent l’insuffisance de la Loi ancienne à accomplir notre salut que seul pourra réaliser notre Bon Samaritain qui, partant lui aussi de la Jérusalem céleste, vient à notre rencontre pour nous soigner de la morsure du péché avec l’huile de sa grâce et le vin de son Esprit. Dans la figure de l’auberge, ils voient l’image de l’Eglise et dans l’aubergiste celle des pasteurs à qui Jésus confiera la charge de prendre soin de son peuple. Ils interprètent le départ du Bon Samaritain de l’auberge comme la résurrection et l’ascension de Jésus à la droite du Père mais qui promet de revenir pour donner à chacun sa récompense. Enfin, ils voient dans les deux deniers la Sainte Ecriture et les sacrements que Jésus laisse à son Eglise pour nous aider à cheminer vers la sainteté.
Il nous faut revenir alors à la question initiale du docteur de la Loi : « Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle ? » La question était donc bien celle du salut. Jésus n’avait pas répondu. Il avait simplement posé une autre question : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit, que lis-tu ? » Que fit alors le docteur de la Loi ? Il répondit, certes. Mais seulement à la première interrogation de Jésus. Il répéta « ce qui est écrit » dans la Loi : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. » Mais, il ne dit pas « ce qu’il lisait » c’est-à-dire la manière dont il interprétait ce grand commandement…
C’est précisément pour entrer dans cet effort de lecture de la Loi que Jésus lui raconte la parabole du Bon Samaritain. Alors, le docteur de la Loi peut « lire » que la vie éternelle est le fruit d’une vie menée à l’imitation de celle du Christ, le Bon Samaritain. Il découvre que le salut s’obtient non pas en aimant celui qui serait reconnu comme son prochain mais en se faisant par amour, comme Jésus lui-même, le prochain de tout homme. En effet, Jésus fait basculer la question de « Et qui donc est mon prochain ? » à « Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme qui était tombé entre les mains des bandits ? »
Poser la question « qui est mon prochain ? » implique que certains de le soient pas. A sa suite, Jésus nous appelle à rejoindre nos frères qui cheminent loin de lui, à nous faire proches d’eux, pour les conduire jusque dans la demeure de l’Eglise où nourris de la Parole et des sacrements ils pourront renaître à la vie même de Dieu. Avec eux, nous pourrons alors partager le fruit du salut car nous vivrons ensemble de l’amour gratuit que Dieu a pour tout homme.
« Seigneur, que nous ne nous préoccupions pas tant de savoir qui est notre prochain mais de nous faire proche de tout homme que nous croisons sur notre route. Enseigne-nous à nous faire les canaux de cette miséricorde dont tu nous fais grâce et qui nous sauve chaque fois que nous l’implorons. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque
Sermons sur le Cantique des cantiques, n°14 (trad. coll. Migne, n° 49-50, p. 287 rev.)
« Il le conduisit dans une auberge et prit soin de lui »
« Et qui est mon prochain ? » Pour répondre, le Verbe, la Parole de Dieu, expose sous la forme d’un récit toute l’histoire de la miséricorde : il raconte la descente de l’homme, l’embuscade des brigands, l’arrachement du vêtement impérissable, les blessures du péché, l’emprise de la mort sur la moitié de la nature (l’âme, elle, demeurant immortelle), le passage en vain de la Loi, puisque ni le prêtre ni le lévite n’ont soigné les plaies de l’homme qui avait été la victime des brigands. « En effet, le sang des taureaux ou des boucs ne peut pas enlever les péchés » (He 10,4) ; seul pouvait le faire celui qui a revêtu toute la nature humaine par les prémices de la pâte où avaient part toutes les races : Juifs, Samaritains, Grecs, et l’humanité toute entière. C’est lui qui avec son corps, c’est-à-dire sa monture, s’est trouvé dans le lieu de la misère de l’homme ; il a soigné ses blessures, il l’a fait reposer sur sa propre monture et lui a donné comme abri sa propre miséricorde, où tous ceux qui peinent et ploient sous le fardeau trouvent le repos (Mt 11,28)…
« Celui qui demeure en moi, moi je demeure en lui » (Jn 6,56)… Celui qui trouve son abri en cette miséricorde du Christ reçoit de lui deux pièces d’argent, dont l’une est d’aimer Dieu de toute son âme, l’autre d’aimer son prochain comme soi-même, selon la réponse du docteur de la Loi (Mc 12,30s). Mais puisque « ce ne sont pas ceux qui écoutent la Loi qui sont justes devant Dieu, mais ceux qui la mettent en pratique » (Rm 2,13), il faut non seulement recevoir ces deux pièces d’argent…, mais apporter aussi sa contribution personnelle par ses œuvres pour l’accomplissement de ces deux commandements. C’est pourquoi le Seigneur dit à l’hôtelier que tout ce qu’il aura fourni pour le soin du blessé, il le lui rendra, lors de son second avènement, à la mesure de son zèle.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud, Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mardi 7 Octobre 2014
Notre-Dame du Rosaire
Cette fête rappelle que la récitation du Rosaire, centrée sur les Mystères de Jésus et de MARIE, met la contemplation à la portée du Peuple Chrétien.
27ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=07/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mardi 7 Octobre 2014
Notre-Dame du Rosaire
Cette fête rappelle que la récitation du Rosaire, centrée sur les Mystères de Jésus et de MARIE, met la contemplation à la portée du Peuple Chrétien.
27ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
(Première lecture)
Livre des Actes des Apôtres 1 : 12 à 14
Les Disciples en prière avec MARIE
Les Apôtres, après avoir vu JÉSUS s’en aller vers le Ciel, 12 ils retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit « mont des Oliviers » qui en est proche, – la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat.
13 À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques.
14 Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec MARIE la Mère de JÉSUS, et avec ses frères.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre des Actes des Apôtres 1 : 12 à 14
Les Disciples en prière avec MARIE
Les Apôtres, après avoir vu JÉSUS s’en aller vers le Ciel, 12 ils retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit « mont des Oliviers » qui en est proche, – la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat.
13 À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques.
14 Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec MARIE la Mère de JÉSUS, et avec ses frères.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le cantique de MARIE
[Saint Luc 1 : 46 à 56]
Saint Luc 1 : 46b et 47, 48 et 49, 50 et 51, 52 et 53, 54 et 55
R/ Heureuse VIERGE MARIE qui portas en TOI le FILS du PÈRE ÉTERNEL
Mon âme exalte le SEIGNEUR,
exulte mon esprit en DIEU, mon SAUVEUR !
R/
IL s’est penché sur Son Humble Servante ;
désormais tous les âges me diront
Bienheureuse.
Le PUISSANT fit pour Moi des Merveilles ;
SAINT est Son NOM !
R/
Son AMOUR s’étend d’âge en âge
sur ceux qui LE craignent.
Déployant la Force de Son Bras,
IL disperse les superbes.
R/
IL renverse les puissants de leurs trônes,
IL élève les humbles.
IL comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
R/
IL relève Israël Son Serviteur,
IL se souvient de Son AMOUR,
de la promesse faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais. »
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Mon âme exalte le SEIGNEUR,
exulte mon esprit en DIEU, mon SAUVEUR !
R/
IL s’est penché sur Son Humble Servante ;
désormais tous les âges me diront
Bienheureuse.
Le PUISSANT fit pour Moi des Merveilles ;
SAINT est Son NOM !
R/
Son AMOUR s’étend d’âge en âge
sur ceux qui LE craignent.
Déployant la Force de Son Bras,
IL disperse les superbes.
R/
IL renverse les puissants de leurs trônes,
IL élève les humbles.
IL comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
R/
IL relève Israël Son Serviteur,
IL se souvient de Son AMOUR,
de la promesse faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais. »
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 1 : 26 à 38
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Réjouis-toi, VIERGE MARIE comblée de grâce : le SEIGNEUR est avec Toi, Tu es bénie entre les femmes. Alléluia.
« Le SEIGNEUR est avec Toi »
Le sixième mois, l’Ange Gabriel fut envoyé par DIEU dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
27 à une jeune fille Vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le Nom de la jeune fille était MARIE.
28 L’Ange entra chez Elle et dit : « Je Te salue, Comblée-de-grâce, le SEIGNEUR est avec Toi. »
29 À cette Parole, Elle fut toute bouleversée, et Elle se demandait ce que pouvait signifier cette Salutation.
30 L’Ange Lui dit alors : « Sois sans crainte, MARIE, car Tu as trouvé Grâce auprès de DIEU.
31 Voici que Tu vas concevoir et enfanter un FILS ; Tu LUI donneras le NOM de JÉSUS.
32 IL sera GRAND, IL sera appelé FILS du TRÈS-HAUT ; le SEIGNEUR DIEU LUI donnera le trône de David son père ;
33 IL régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et Son RÈGNE n’aura pas de Fin. »
34 MARIE dit à l’Ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »
35 L’Ange Lui répondit : « L’ESPRIT SAINT viendra sur Toi, et la PUISSANCE du TRÈS-HAUT Te prendra sous Son OMBRE ; c’est pourquoi CELUI qui va naître sera SAINT, IL sera appelé FILS de DIEU.
36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.
37 Car rien n’est impossible à DIEU. »
38 MARIE dit alors : « Voici la Servante du SEIGNEUR ; que tout m’advienne selon Ta Parole. » Alors l’Ange La quitta.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Réjouis-toi, VIERGE MARIE comblée de grâce : le SEIGNEUR est avec Toi, Tu es bénie entre les femmes. Alléluia.
« Le SEIGNEUR est avec Toi »
Le sixième mois, l’Ange Gabriel fut envoyé par DIEU dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
27 à une jeune fille Vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le Nom de la jeune fille était MARIE.
28 L’Ange entra chez Elle et dit : « Je Te salue, Comblée-de-grâce, le SEIGNEUR est avec Toi. »
29 À cette Parole, Elle fut toute bouleversée, et Elle se demandait ce que pouvait signifier cette Salutation.
30 L’Ange Lui dit alors : « Sois sans crainte, MARIE, car Tu as trouvé Grâce auprès de DIEU.
31 Voici que Tu vas concevoir et enfanter un FILS ; Tu LUI donneras le NOM de JÉSUS.
32 IL sera GRAND, IL sera appelé FILS du TRÈS-HAUT ; le SEIGNEUR DIEU LUI donnera le trône de David son père ;
33 IL régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et Son RÈGNE n’aura pas de Fin. »
34 MARIE dit à l’Ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »
35 L’Ange Lui répondit : « L’ESPRIT SAINT viendra sur Toi, et la PUISSANCE du TRÈS-HAUT Te prendra sous Son OMBRE ; c’est pourquoi CELUI qui va naître sera SAINT, IL sera appelé FILS de DIEU.
36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.
37 Car rien n’est impossible à DIEU. »
38 MARIE dit alors : « Voici la Servante du SEIGNEUR ; que tout m’advienne selon Ta Parole. » Alors l’Ange La quitta.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 7 Octobre 2014
La beauté de la famille sauvera le monde
Evangile selon St Luc, chapitre 10, 38-42
Alors qu’il était en route avec ses disciples, Jésus entra dans un village. Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison. Elle avait une sœur nommée Marie qui, se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe était accaparée par les multiples occupations du service.
Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien ? Ma sœur me laisse seule à faire le service. Dis-lui donc de m’aider. »
Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée. »
Prière d'introduction
Sainte Trinité, tu as voulu nous donner dans l’amour nuptial une image de ton amour éternel, protège la famille, icône trinitaire, au nom du Père...
Demande
Notre-Dame du Rosaire, protège les familles, qu’elles restent unies dans la prière à l’exemple de la famille de Nazareth, qu’elles soient lumière pour le monde.
Points de réflexion
1.Aujourd’hui, tous les textes de la liturgie chantent l’omniscience de Dieu, le Seigneur connaît l’essence de toute chose, il connaît les tréfonds de l’esprit humain : « Tu perces de loin mes pensées, que je marche ou me couche, tu le sens, mes chemins te sont tous familiers » (Ps 139, 2-3).
Mais la connaissance parfaite de Dieu n’est pas un instrument de contrôle, elle est au service de son amour de Père. Saint Paul a fait l’expérience de cette connaissance amoureuse de Dieu, de « Celui qui dès le sein maternel m’a mis à part et appelé par sa grâce » (Ga 1,15).
Dieu sait bien ce qui convient à chaque personne, comme nous le montre le passage de deux sœurs, Marthe et Marie.
2. Dieu connaît si bien les profondeurs du cœur humain, parce qu’il est notre Créateur et notre Rédempteur.
Créés à son image, il sait bien que c’est seulement sur la voie de l’amour vrai que l’homme et la femme peuvent faire l’expérience d’une vie rachetée. C’est ici que la voie de tout homme, croyant ou non, croise la voie de l’Évangile de Jésus.
L’amour humain est une question de vie et de foi. Or, dans une société fermée aux discours de la foi et de la vérité, la beauté sert de relais entre l’Évangile et le monde, car elle est « est le resplendissement parfait qui révèle la vérité intérieure et le bien essentiel de l’être » (Guardini). Saint Paul est le modèle de l’homme qui, fermé à l’annonce de la bonne nouvelle, ennemi de Dieu, a été transformé par la grâce et le témoignage de tant de chrétiens, prêts à donner leur vie pour l’Évangile (« L’homme qui nous persécutait naguère annonce aujourd’hui la foi qu’il cherchait alors à détruire »).
« La beauté c’est la joyeuse splendeur qui éclate à nos yeux quand Dieu permet que dans une heure favorable la vérité cachée se révèle à notre regard » (Guardini).
3. « L’avenir de l’humanité passe par la famille » disait saint Jean-Paul II et cette affirmation n’a pas perdu son actualité.
L’Église compte sur les familles pour rappeler avec une vigueur renouvelée à l’homme d’aujourd’hui que l’amour, tel qu’il est annoncé par Jésus dans l’Évangile, est sa vocation fondamentale et innée.
A travers la famille, l’Église veut annoncer qu’il est bon d’être homme et redonner confiance à l’homme dans l’homme. La famille chrétienne se présente aujourd’hui comme une synthèse de l’Évangile, puisque « le mariage des baptisés devient le symbole réel de l’alliance nouvelle et éternelle, scellée dans le sang du Christ.
L’Esprit, que répand le Seigneur, leur donne un cœur nouveau et rend l’homme et la femme capables de s’aimer, comme le Christ nous a aimés » (Familiaris Consortio, n. 13).
Dialogue avec le Christ
Ô Dieu, de qui vient toute paternité au ciel et sur la terre, toi, Père, qui es Amour et Vie, fais que sur cette terre, par ton Fils, Jésus-Christ, « né d’une Femme », et par l’Esprit Saint, source de charité divine, chaque famille humaine devienne un vrai sanctuaire de la vie et de l’amour, pour les générations qui se renouvellent sans cesse. Que ta grâce oriente les pensées et les actions des époux vers le plus grand bien de leurs familles, de toutes les familles du monde.
Que les jeunes générations trouvent dans la famille un soutien inébranlable, qui les rende toujours plus humaines et les fasse croître dans la vérité et dans l’amour. Que l’amour, affermi par la grâce du sacrement de mariage, soit plus fort que toutes les faiblesses et toutes les crises que connaissent parfois nos familles.
Enfin, nous te le demandons par l’intercession de la sainte Famille de Nazareth, qu’en toutes les nations de la terre l’Église puisse accomplir avec fruit sa mission dans la famille et par la famille.
Toi qui es le Chemin, la Vérité et la Vie dans l’unité du Fils et du Saint-Esprit. Amen. (Prière de saint Jean-Paul II pour la famille).
Résolution
Suivre l’actualité du synode sur la famille et en parler autour de moi.
SOURCE : Catholique.org
Jésus avec Marthe et Marie
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 7 Octobre 2014
La beauté de la famille sauvera le monde
Evangile selon St Luc, chapitre 10, 38-42
Alors qu’il était en route avec ses disciples, Jésus entra dans un village. Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison. Elle avait une sœur nommée Marie qui, se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe était accaparée par les multiples occupations du service.
Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien ? Ma sœur me laisse seule à faire le service. Dis-lui donc de m’aider. »
Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée. »
Prière d'introduction
Sainte Trinité, tu as voulu nous donner dans l’amour nuptial une image de ton amour éternel, protège la famille, icône trinitaire, au nom du Père...
Demande
Notre-Dame du Rosaire, protège les familles, qu’elles restent unies dans la prière à l’exemple de la famille de Nazareth, qu’elles soient lumière pour le monde.
Points de réflexion
1.Aujourd’hui, tous les textes de la liturgie chantent l’omniscience de Dieu, le Seigneur connaît l’essence de toute chose, il connaît les tréfonds de l’esprit humain : « Tu perces de loin mes pensées, que je marche ou me couche, tu le sens, mes chemins te sont tous familiers » (Ps 139, 2-3).
Mais la connaissance parfaite de Dieu n’est pas un instrument de contrôle, elle est au service de son amour de Père. Saint Paul a fait l’expérience de cette connaissance amoureuse de Dieu, de « Celui qui dès le sein maternel m’a mis à part et appelé par sa grâce » (Ga 1,15).
Dieu sait bien ce qui convient à chaque personne, comme nous le montre le passage de deux sœurs, Marthe et Marie.
2. Dieu connaît si bien les profondeurs du cœur humain, parce qu’il est notre Créateur et notre Rédempteur.
Créés à son image, il sait bien que c’est seulement sur la voie de l’amour vrai que l’homme et la femme peuvent faire l’expérience d’une vie rachetée. C’est ici que la voie de tout homme, croyant ou non, croise la voie de l’Évangile de Jésus.
L’amour humain est une question de vie et de foi. Or, dans une société fermée aux discours de la foi et de la vérité, la beauté sert de relais entre l’Évangile et le monde, car elle est « est le resplendissement parfait qui révèle la vérité intérieure et le bien essentiel de l’être » (Guardini). Saint Paul est le modèle de l’homme qui, fermé à l’annonce de la bonne nouvelle, ennemi de Dieu, a été transformé par la grâce et le témoignage de tant de chrétiens, prêts à donner leur vie pour l’Évangile (« L’homme qui nous persécutait naguère annonce aujourd’hui la foi qu’il cherchait alors à détruire »).
« La beauté c’est la joyeuse splendeur qui éclate à nos yeux quand Dieu permet que dans une heure favorable la vérité cachée se révèle à notre regard » (Guardini).
3. « L’avenir de l’humanité passe par la famille » disait saint Jean-Paul II et cette affirmation n’a pas perdu son actualité.
L’Église compte sur les familles pour rappeler avec une vigueur renouvelée à l’homme d’aujourd’hui que l’amour, tel qu’il est annoncé par Jésus dans l’Évangile, est sa vocation fondamentale et innée.
A travers la famille, l’Église veut annoncer qu’il est bon d’être homme et redonner confiance à l’homme dans l’homme. La famille chrétienne se présente aujourd’hui comme une synthèse de l’Évangile, puisque « le mariage des baptisés devient le symbole réel de l’alliance nouvelle et éternelle, scellée dans le sang du Christ.
L’Esprit, que répand le Seigneur, leur donne un cœur nouveau et rend l’homme et la femme capables de s’aimer, comme le Christ nous a aimés » (Familiaris Consortio, n. 13).
Dialogue avec le Christ
Ô Dieu, de qui vient toute paternité au ciel et sur la terre, toi, Père, qui es Amour et Vie, fais que sur cette terre, par ton Fils, Jésus-Christ, « né d’une Femme », et par l’Esprit Saint, source de charité divine, chaque famille humaine devienne un vrai sanctuaire de la vie et de l’amour, pour les générations qui se renouvellent sans cesse. Que ta grâce oriente les pensées et les actions des époux vers le plus grand bien de leurs familles, de toutes les familles du monde.
Que les jeunes générations trouvent dans la famille un soutien inébranlable, qui les rende toujours plus humaines et les fasse croître dans la vérité et dans l’amour. Que l’amour, affermi par la grâce du sacrement de mariage, soit plus fort que toutes les faiblesses et toutes les crises que connaissent parfois nos familles.
Enfin, nous te le demandons par l’intercession de la sainte Famille de Nazareth, qu’en toutes les nations de la terre l’Église puisse accomplir avec fruit sa mission dans la famille et par la famille.
Toi qui es le Chemin, la Vérité et la Vie dans l’unité du Fils et du Saint-Esprit. Amen. (Prière de saint Jean-Paul II pour la famille).
Résolution
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SOURCE : Catholique.org
Jésus avec Marthe et Marie
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud merci !
Le Rosaire avait été institué par saint Dominique au commencement du XIIIe siècle. Par le zèle des papes, et aussi par les fruits abondants qu'il produisait dans l'Église, il devenait de plus en plus populaire. Au XVe siècle, le bienheureux Alain de La Roche, dominicain, fut suscité par Marie pour raviver cette dévotion si excellente.
La fête de Notre-Dame du Rosaire se célébrait déjà, en 1547, à Tortosa (Espagne), le troisième dimanche d'avril, quand fut instituée par Pie V la fête de Notre-Dame de la Victoire (1572) au premier dimanche d'octobre, en action de grâces pour la victoire de Lépante
Plus tard, dans les premières années du XVIIIe siècle, parut un homme extraordinaire appelé à bon droit le Dominique des temps modernes, et qui fut le grand propagateur, l'apôtre de la dévotion au saint Rosaire ; c'est saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Depuis saint Dominique, il n'y a pas eu d'homme plus zélé que ce grand missionnaire pour l'établissement de la confrérie du Rosaire : il l'érigeait dans tous les lieux où elle ne l'était pas ; c'est le moyen qu'il jugeait le plus puissant pour établir le règne de Dieu dans les âmes. Il composa lui-même une méthode de réciter le Rosaire, facile à retenir, instructive et pieuse. L'Apôtre de l'Ouest récitait tous les jours son Rosaire en entier, suivant sa méthode, et le faisait de même réciter publiquement tous les jours dans ses missions, et il a fait un point de règle à ses disciples de suivre son exemple.
Par son Rosaire quotidien, Montfort convertissait les plus grands pécheurs et les faisait persévérer dans la grâce et la ferveur de leur conversion ; il pouvait dire : « Personne ne m'a résisté une fois que j'ai pu lui mettre la main au collet avec mon Rosaire ! » Il avait mille industries pour propager et faire aimer le Rosaire : là, c'étaient des bannières représentant les mystères du Rosaire ; ailleurs, d'immenses Rosaires qu'on récitait en marchant, dans les églises ou autour des églises, à la manière du chemin de la Croix. Il exaltait le Rosaire dans ses cantiques ; un tonnerre de voix répondait à la sienne, et tous les échos répétaient, de colline en colline, les gloires de cette dévotion bénie.
Lectures de la messe :
1ère lecture : Les Disciples en prière avec MARIE (Actes des Apôtres 1 : 12 à 14)
Psaume : Le cantique de MARIE
[Saint Luc 1 : 46 à 56]
R/ Heureuse Vierge Marie qui portas en Toi le Fils du Père Éternel
Evangile : « Le SEIGNEUR est avec Toi »(Lc 1 : 26 à 38)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Réjouis-toi, Vierge Marie comblée de grâce : le Seigneur est avec Toi, Tu es bénie entre les femmes. Alléluia.
Homélie :
Le nom de « Gabriel » signifie « force de Dieu ». Quelle est donc cette force divine que l’Archange de l’Annonciation propose à la jeune fille vers laquelle il est envoyé ? Le dialogue qu’il entreprend avec la Vierge Marie nous révèle qu’il s’agit de l’Esprit de Dieu, c’est-à-dire de son Souffle vivant et vivifiant : « L’Esprit Saint viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ».
Eternellement en Dieu, le Père engendre ; le Fils est engendré et l’Esprit est l’acte d’engendrement ; il est l’Amour infini en acte, c’est-à-dire pur Don sans restriction et, dès lors, fécondité sans limite qui se manifeste dans le Fils. Engendré de toute la substance du Père, ce Fils reflue vers sa Source avec l’impétuosité même de l’Amour absolu qui l’a engendré. C’est pourquoi l’Esprit est la relation vivante entre le Père et le Fils, qui assure leur unité.
A la plénitude des temps, ce même et unique Esprit descend dans le sein de la Vierge Marie pour y engendrer le Fils éternel. Mais, ô mystère, la Vierge n’est pas qu’un réceptacle, un temple qui abriterait la Shekinah : elle est pénétrée dans tout son être par la grâce, comme la terre par la rosée matinale. Aussi est-ce dans sa chair que le Verbe est engendré par le Père et par l’action de l’Esprit. L’humanité de Marie est impliquée dans cet engendrement du Verbe éternel qui prend chair de sa chair, et sans cesser d’être le Fils unique de Dieu, sans quitter le face à face éternel avec le Père, entre dans le temps et se fait homme. Conformément à son être filial, et sans rien perdre de son élan, il reflue vers le Père dans la vigueur de l’Esprit, entraînant désormais avec lui toute l’humanité qu’il récapitule dans la sienne. Pour que Marie puisse être ainsi saturée de la grâce divine, au point de n’opposer aucune résistance à l’Esprit dans l’acte d’engendrement du Fils, il fallait qu’elle soit parfaitement exempte de tout péché, toute livrée au bon vouloir de son Dieu : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole ».
Marie n’est pas la source de la grâce : elle l’accueille et se laisse librement combler, féconder par elle, nous dévoilant par le fait même le projet divin fixé « avant la création du monde » (Ep 1, 4) : « Comme un jeune homme épouse une jeune fille, ton Créateur t’épousera. Comme la jeune mariée est la joie de son mari, ainsi tu seras la joie de ton Dieu » (Is 62, 5). Toute la création est appelée dès les origines à cette grâce nuptiale. C’est en y consentant que l’homme peut accomplir sa mission : conduire l’univers de son achèvement naturel à son accomplissement surnaturel par l’accueil de la grâce. Le monde nouveau naît de la fécondation de nos terres désertiques par les Eaux d’en haut ; il jaillit de l’illumination de nos cœurs enténébrés par le Feu de l’Esprit. Aussi convenait-il qu’au moment de consacrer les prémices de son nouveau peuple dans l’embrasement de la Pentecôte, le Seigneur convoque celle qui fut la première collaboratrice de son projet d’amour (1ère lect.). Il convenait que celle qui avait enfanté la Tête, mette également au jour le Corps tout entier. Désormais, partout dans le monde où Dieu rassemble les hommes autour de sa Parole pour en faire des fils dans l’effusion de son Esprit, Marie est présente, car c’est en elle et par elle que le Seigneur veut déverser sur le monde la grâce rédemptrice. Tel est le sens de sa présence au pied de la croix : la « Femme » (Jn 19, 26) recueille en son cœur l’infinie richesse du mystère pascal, pour le transmettre à ceux que son Fils lui a confiés comme ses enfants. Dans le Corps total du Christ, saint Bernard identifiait Marie au « cou », car c’est par elle que passe nécessairement toute grâce communiquée par le Christ-Tête à son Corps ecclésial.
« Saint Joseph, toi à qui Dieu confia ses deux trésors les plus précieux, ouvre nos yeux et nos cœurs au mystère de grâce qui s’accomplit dans la rencontre de l’Ange et de Marie. Et apprends-nous à demeurer comme toi en présence de la Mère, pour apprendre à son école, comment aimer et servir son divin Fils dans la parfaite docilité d’un abandon confiant et paisible. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Manuscrit autobiographique C, 36 r° - v°
Une âme embrasée d'amour ne peut rester inactive ; sans doute comme Sainte Madeleine elle se tient aux pieds de Jésus, elle écoute sa parole douce et enflammée. Paraissant ne rien donner, elle donne bien plus que Marthe qui se tourmente de beaucoup de choses et voudrait que sa sœur l'imite. Ce ne sont point les travaux de Marthe que Jésus blâme ; ces travaux, sa divine Mère s'y est humblement soumise toute sa vie puisqu'il lui fallait préparer les repas de la Sainte Famille. C'est l'inquiétude seule de son ardente hôtesse qu'il voulait corriger.
Tous les saints l'ont compris et plus particulièrement peut-être ceux qui remplirent l'univers de l'illumination de la doctrine évangélique. N'est-ce point dans l'oraison que les Saints Paul, Augustin, Jean de la Croix, Thomas d'Aquin, François, Dominique et tant d'autres illustres amis de Dieu ont puisé cette science divine qui ravit les plus grands génies ? Un savant a dit : « Donnez-moi un levier, un point d'appui, et je soulèverai le monde. » Ce qu'Archimède n'a pu obtenir, parce que sa demande ne s'adressait point à Dieu et qu'elle n'était faite qu'au point de vue matériel, les saints l'ont obtenu dans toute sa plénitude. Le Tout-Puissant leur a donné pour points d'appui : Lui-même et Lui seul ; pour levier : l'oraison, qui embrase d'un feu d'amour, et c'est ainsi qu'ils ont soulevé le monde. C'est ainsi que les saints encore militants le soulèvent et que, jusqu'à la fin du monde, les saints à venir le soulèveront aussi.
Bonjour Nicolas et Maud merci !
Le Rosaire avait été institué par saint Dominique au commencement du XIIIe siècle. Par le zèle des papes, et aussi par les fruits abondants qu'il produisait dans l'Église, il devenait de plus en plus populaire. Au XVe siècle, le bienheureux Alain de La Roche, dominicain, fut suscité par Marie pour raviver cette dévotion si excellente.
La fête de Notre-Dame du Rosaire se célébrait déjà, en 1547, à Tortosa (Espagne), le troisième dimanche d'avril, quand fut instituée par Pie V la fête de Notre-Dame de la Victoire (1572) au premier dimanche d'octobre, en action de grâces pour la victoire de Lépante
Plus tard, dans les premières années du XVIIIe siècle, parut un homme extraordinaire appelé à bon droit le Dominique des temps modernes, et qui fut le grand propagateur, l'apôtre de la dévotion au saint Rosaire ; c'est saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Depuis saint Dominique, il n'y a pas eu d'homme plus zélé que ce grand missionnaire pour l'établissement de la confrérie du Rosaire : il l'érigeait dans tous les lieux où elle ne l'était pas ; c'est le moyen qu'il jugeait le plus puissant pour établir le règne de Dieu dans les âmes. Il composa lui-même une méthode de réciter le Rosaire, facile à retenir, instructive et pieuse. L'Apôtre de l'Ouest récitait tous les jours son Rosaire en entier, suivant sa méthode, et le faisait de même réciter publiquement tous les jours dans ses missions, et il a fait un point de règle à ses disciples de suivre son exemple.
Par son Rosaire quotidien, Montfort convertissait les plus grands pécheurs et les faisait persévérer dans la grâce et la ferveur de leur conversion ; il pouvait dire : « Personne ne m'a résisté une fois que j'ai pu lui mettre la main au collet avec mon Rosaire ! » Il avait mille industries pour propager et faire aimer le Rosaire : là, c'étaient des bannières représentant les mystères du Rosaire ; ailleurs, d'immenses Rosaires qu'on récitait en marchant, dans les églises ou autour des églises, à la manière du chemin de la Croix. Il exaltait le Rosaire dans ses cantiques ; un tonnerre de voix répondait à la sienne, et tous les échos répétaient, de colline en colline, les gloires de cette dévotion bénie.
Lectures de la messe :
1ère lecture : Les Disciples en prière avec MARIE (Actes des Apôtres 1 : 12 à 14)
Psaume : Le cantique de MARIE
[Saint Luc 1 : 46 à 56]
R/ Heureuse Vierge Marie qui portas en Toi le Fils du Père Éternel
Evangile : « Le SEIGNEUR est avec Toi »(Lc 1 : 26 à 38)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Réjouis-toi, Vierge Marie comblée de grâce : le Seigneur est avec Toi, Tu es bénie entre les femmes. Alléluia.
Homélie :
Le nom de « Gabriel » signifie « force de Dieu ». Quelle est donc cette force divine que l’Archange de l’Annonciation propose à la jeune fille vers laquelle il est envoyé ? Le dialogue qu’il entreprend avec la Vierge Marie nous révèle qu’il s’agit de l’Esprit de Dieu, c’est-à-dire de son Souffle vivant et vivifiant : « L’Esprit Saint viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ».
Eternellement en Dieu, le Père engendre ; le Fils est engendré et l’Esprit est l’acte d’engendrement ; il est l’Amour infini en acte, c’est-à-dire pur Don sans restriction et, dès lors, fécondité sans limite qui se manifeste dans le Fils. Engendré de toute la substance du Père, ce Fils reflue vers sa Source avec l’impétuosité même de l’Amour absolu qui l’a engendré. C’est pourquoi l’Esprit est la relation vivante entre le Père et le Fils, qui assure leur unité.
A la plénitude des temps, ce même et unique Esprit descend dans le sein de la Vierge Marie pour y engendrer le Fils éternel. Mais, ô mystère, la Vierge n’est pas qu’un réceptacle, un temple qui abriterait la Shekinah : elle est pénétrée dans tout son être par la grâce, comme la terre par la rosée matinale. Aussi est-ce dans sa chair que le Verbe est engendré par le Père et par l’action de l’Esprit. L’humanité de Marie est impliquée dans cet engendrement du Verbe éternel qui prend chair de sa chair, et sans cesser d’être le Fils unique de Dieu, sans quitter le face à face éternel avec le Père, entre dans le temps et se fait homme. Conformément à son être filial, et sans rien perdre de son élan, il reflue vers le Père dans la vigueur de l’Esprit, entraînant désormais avec lui toute l’humanité qu’il récapitule dans la sienne. Pour que Marie puisse être ainsi saturée de la grâce divine, au point de n’opposer aucune résistance à l’Esprit dans l’acte d’engendrement du Fils, il fallait qu’elle soit parfaitement exempte de tout péché, toute livrée au bon vouloir de son Dieu : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole ».
Marie n’est pas la source de la grâce : elle l’accueille et se laisse librement combler, féconder par elle, nous dévoilant par le fait même le projet divin fixé « avant la création du monde » (Ep 1, 4) : « Comme un jeune homme épouse une jeune fille, ton Créateur t’épousera. Comme la jeune mariée est la joie de son mari, ainsi tu seras la joie de ton Dieu » (Is 62, 5). Toute la création est appelée dès les origines à cette grâce nuptiale. C’est en y consentant que l’homme peut accomplir sa mission : conduire l’univers de son achèvement naturel à son accomplissement surnaturel par l’accueil de la grâce. Le monde nouveau naît de la fécondation de nos terres désertiques par les Eaux d’en haut ; il jaillit de l’illumination de nos cœurs enténébrés par le Feu de l’Esprit. Aussi convenait-il qu’au moment de consacrer les prémices de son nouveau peuple dans l’embrasement de la Pentecôte, le Seigneur convoque celle qui fut la première collaboratrice de son projet d’amour (1ère lect.). Il convenait que celle qui avait enfanté la Tête, mette également au jour le Corps tout entier. Désormais, partout dans le monde où Dieu rassemble les hommes autour de sa Parole pour en faire des fils dans l’effusion de son Esprit, Marie est présente, car c’est en elle et par elle que le Seigneur veut déverser sur le monde la grâce rédemptrice. Tel est le sens de sa présence au pied de la croix : la « Femme » (Jn 19, 26) recueille en son cœur l’infinie richesse du mystère pascal, pour le transmettre à ceux que son Fils lui a confiés comme ses enfants. Dans le Corps total du Christ, saint Bernard identifiait Marie au « cou », car c’est par elle que passe nécessairement toute grâce communiquée par le Christ-Tête à son Corps ecclésial.
« Saint Joseph, toi à qui Dieu confia ses deux trésors les plus précieux, ouvre nos yeux et nos cœurs au mystère de grâce qui s’accomplit dans la rencontre de l’Ange et de Marie. Et apprends-nous à demeurer comme toi en présence de la Mère, pour apprendre à son école, comment aimer et servir son divin Fils dans la parfaite docilité d’un abandon confiant et paisible. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Manuscrit autobiographique C, 36 r° - v°
« Marie a choisi la meilleure part »
Une âme embrasée d'amour ne peut rester inactive ; sans doute comme Sainte Madeleine elle se tient aux pieds de Jésus, elle écoute sa parole douce et enflammée. Paraissant ne rien donner, elle donne bien plus que Marthe qui se tourmente de beaucoup de choses et voudrait que sa sœur l'imite. Ce ne sont point les travaux de Marthe que Jésus blâme ; ces travaux, sa divine Mère s'y est humblement soumise toute sa vie puisqu'il lui fallait préparer les repas de la Sainte Famille. C'est l'inquiétude seule de son ardente hôtesse qu'il voulait corriger.
Tous les saints l'ont compris et plus particulièrement peut-être ceux qui remplirent l'univers de l'illumination de la doctrine évangélique. N'est-ce point dans l'oraison que les Saints Paul, Augustin, Jean de la Croix, Thomas d'Aquin, François, Dominique et tant d'autres illustres amis de Dieu ont puisé cette science divine qui ravit les plus grands génies ? Un savant a dit : « Donnez-moi un levier, un point d'appui, et je soulèverai le monde. » Ce qu'Archimède n'a pu obtenir, parce que sa demande ne s'adressait point à Dieu et qu'elle n'était faite qu'au point de vue matériel, les saints l'ont obtenu dans toute sa plénitude. Le Tout-Puissant leur a donné pour points d'appui : Lui-même et Lui seul ; pour levier : l'oraison, qui embrase d'un feu d'amour, et c'est ainsi qu'ils ont soulevé le monde. C'est ainsi que les saints encore militants le soulèvent et que, jusqu'à la fin du monde, les saints à venir le soulèveront aussi.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud, Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mercredi 8 Octobre 2014
De la férie
27ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=08/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mercredi 8 Octobre 2014
De la férie
27ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Galates 2 : 1 et 2, 7 à 14
Dans l'Église, Paul est l'Apôtre des nations païennes
Frères, auu bout de quatorze ans, je suis de nouveau monté à Jérusalem ; j'étais avec Barnabé, et j'avais aussi emmené Tite. J'y montais à la suite d'une révélation, et l'Évangile que je proclame au milieu des nations païennes, je l'ai exposé à la communauté, et aussi, en privé, aux personnages les plus importants ; car je ne voulais pas risquer de courir pour rien, ni avoir couru jusqu'à présent pour rien. mais au contraire, ils constatèrent que DIEU m'avait confié l'annonce de l'Évangile pour les païens, comme IL l'avait confiée à Pierre pour les Juifs. En effet, si l'Action de DIEU a fait de Pierre l'Apôtre des Juifs, elle a fait de moi l'Apôtre des païens. Ayant reconnu la Grâce qui m'a été donnée, Jacques, Pierre et Jean, qui sont considérés dans l'Église comme les colonnes, nous ont tendu la main, à Barnabé et à moi, en signe de communion : ainsi nous irions vers les païens, et eux vers les Juifs. Ils nous demandèrent seulement de penser aux pauvres de leur communauté, ce que j'ai toujours fait de mon mieux.
Mais quand Pierre est venu à Antioche, je me suis opposé à lui ouvertement, parce qu'il était dans son tort. En effet, il prenait ses repas avec les frères d'origine païenne jusqu'au moment où arrivèrent de Jérusalem des amis de Jacques. Mais quand ils furent là, Pierre prit l'habitude de se retirer et de se tenir à l'écart, par peur des frères d'origine juive. Tous les autres frères juifs jouèrent la même comédie que lui, si bien que Barnabé lui-même s'y laissa entraîner. Mais alors, quand je vis que ceux-ci ne marchaient pas droit selon la vérité de l'Évangile, je dis à Pierre devant tout le monde : « Toi, tout juif que tu es, il t'arrive de suivre les coutumes des païens et non celles des Juifs ; alors, pourquoi forces-tu les païens à faire comme les Juifs ? »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Galates 2 : 1 et 2, 7 à 14
Dans l'Église, Paul est l'Apôtre des nations païennes
Frères, auu bout de quatorze ans, je suis de nouveau monté à Jérusalem ; j'étais avec Barnabé, et j'avais aussi emmené Tite. J'y montais à la suite d'une révélation, et l'Évangile que je proclame au milieu des nations païennes, je l'ai exposé à la communauté, et aussi, en privé, aux personnages les plus importants ; car je ne voulais pas risquer de courir pour rien, ni avoir couru jusqu'à présent pour rien. mais au contraire, ils constatèrent que DIEU m'avait confié l'annonce de l'Évangile pour les païens, comme IL l'avait confiée à Pierre pour les Juifs. En effet, si l'Action de DIEU a fait de Pierre l'Apôtre des Juifs, elle a fait de moi l'Apôtre des païens. Ayant reconnu la Grâce qui m'a été donnée, Jacques, Pierre et Jean, qui sont considérés dans l'Église comme les colonnes, nous ont tendu la main, à Barnabé et à moi, en signe de communion : ainsi nous irions vers les païens, et eux vers les Juifs. Ils nous demandèrent seulement de penser aux pauvres de leur communauté, ce que j'ai toujours fait de mon mieux.
Mais quand Pierre est venu à Antioche, je me suis opposé à lui ouvertement, parce qu'il était dans son tort. En effet, il prenait ses repas avec les frères d'origine païenne jusqu'au moment où arrivèrent de Jérusalem des amis de Jacques. Mais quand ils furent là, Pierre prit l'habitude de se retirer et de se tenir à l'écart, par peur des frères d'origine juive. Tous les autres frères juifs jouèrent la même comédie que lui, si bien que Barnabé lui-même s'y laissa entraîner. Mais alors, quand je vis que ceux-ci ne marchaient pas droit selon la vérité de l'Évangile, je dis à Pierre devant tout le monde : « Toi, tout juif que tu es, il t'arrive de suivre les coutumes des païens et non celles des Juifs ; alors, pourquoi forces-tu les païens à faire comme les Juifs ? »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Louange Universelle
Psaume 116 (117) : 1, 2
R/ Allez par le monde entier
annoncer la Bonne Nouvelle.
Louez le SEIGNEUR, tous les peuples ;
fêtez-LE, tous les pays !
R/
Son Amour envers nous s'est montré le plus fort ;
Éternelle est la Fidélité du SEIGNEUR !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
annoncer la Bonne Nouvelle.
Louez le SEIGNEUR, tous les peuples ;
fêtez-LE, tous les pays !
R/
Son Amour envers nous s'est montré le plus fort ;
Éternelle est la Fidélité du SEIGNEUR !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 11 : 1 à 4
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Animés par l'ESPRIT qui fait de nous des Fils, nous appelons DIEU : Notre Père. Alléluia.
La Prière du SEIGNEUR
Un jour, quelque part, JÉSUS était en prière. Quand IL eut terminé, un de Ses Disciples LUI demanda : « SEIGNEUR, apprends-nous à prier, comme Jean Baptiste l'a appris à ses disciples. »
IL leur répondit : « Quand vous priez, dites : 'PÈRE, que TON NOM soit SANCTIFIÉ, que TON RÈGNE VIENNE. Donne-nous le PAIN dont nous avons besoin pour chaque jour. Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes nous pardonnons à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous soumets pas à la tentation.' »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Animés par l'ESPRIT qui fait de nous des Fils, nous appelons DIEU : Notre Père. Alléluia.
La Prière du SEIGNEUR
Un jour, quelque part, JÉSUS était en prière. Quand IL eut terminé, un de Ses Disciples LUI demanda : « SEIGNEUR, apprends-nous à prier, comme Jean Baptiste l'a appris à ses disciples. »
IL leur répondit : « Quand vous priez, dites : 'PÈRE, que TON NOM soit SANCTIFIÉ, que TON RÈGNE VIENNE. Donne-nous le PAIN dont nous avons besoin pour chaque jour. Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes nous pardonnons à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous soumets pas à la tentation.' »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=08/10/2014
Liens :
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http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud merci !
Mercredi 08 octobre 2014 : mercredi de la 27e semaine du temps ordinaire
Sainte Pélagie, vierge et martyre (430 -† v. 457),
Sainte Réparate, vierge et martyre († v. 250-253)
Lectures de la messe :
1ère lecture : Dans l'Église, Paul est l'Apôtre des nations païennes (Ga 2, 1-2.7-14)
Psaume : 116, 1, 2
R/ Allez par le monde entier
annoncer la Bonne Nouvelle.
Evangile : La prière du Seigneur (Lc 11, 1-4)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Animés par l'Esprit qui fait de nous des fils, nous appelons Dieu : Notre Père. Alléluia.
Homélie :
Dans l’évangile de Luc, il est très courant de voir Jésus prier. Ici, à l’un de ses disciples qui lui demande de lui apprendre à prier, Jésus va donner bien plus qu’un enseignement théorique sur la prière, il va lui livrer ce qui en est l’essence et ce, sous la forme même d’une prière : Le Notre Père.
Il est remarquable que dans cette prière il ne soit jamais fait mention du Fils. A ce titre, la parole qui l’initie, « Père », est révélatrice. Le Père se présente ici comme le terme vers lequel toute prière doit être orientée. Certes, toute prière repose sur la médiation du Christ mais elle doit aboutir au Père. Il s’agit d’atteindre le mystère de Dieu, sans lequel l’humanité du Christ perd son enracinement. Tout don vient du Père. Et le Christ, le suprême don, révélateur de Dieu et médiateur auprès du Père, nous mène à sa rencontre et à sa connaissance dans la prière. La prière chrétienne passe par la Christ mais ne s’arrête pas à lui, même pas à sa nature divine. Elle doit, par lui, rencontrer le « Père qui l’a envoyé ». Le fait même que l’on voit si souvent Jésus prier dans l’évangile atteste cela de façon éloquente. Tout l’être du Christ est constamment tendu vers le Père. Lui qui se donne en nourriture (Pain), nous transforme progressivement en lui et il ne nous relève que pour nous conduire à la Source divine, le Père.
Ce double mouvement à travers le Fils, vers nous et vers le Père, s’effectue dans l’Esprit Saint. Quelques versets plus haut, saint Luc nous montrait Jésus exulter de joie sous l’action de l’Esprit et s’écrier : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange » (Lc 10, 21) !
La prière qui nous oriente vers le Père repose ainsi non seulement sur la médiation du Christ mais aussi sur l’action de l’Esprit Saint, qui prie en nous. La prière nous permet ainsi d’expérimenter en nous la vie trinitaire. Bien plus qu’un concept, le Dieu Trine est une réalité. Il est un mystère vécu, dans lequel le chrétien se situe, se meut, pense, agit et prie.
Nous pouvons alors en toute vérité nous écrier avec Jésus sous l’action de l’Esprit Saint : « Père ». En cet instant, l’Esprit se joint à notre esprit pour attester que nous sommes fils de Dieu ; et ses héritiers, cohéritiers du Christ avec qui nous souffrons mais avec qui nous espérons aussi être glorifiés (cf. Rm 8, 16-17).
C’est ainsi que la prière nous filialise. Par elle, nous sommes transformés à l’image de Celui qui est l’Image parfaite du Père, le Fils unique. Renouvelés spirituellement, nous réfléchissons dès lors sa filiation non par une ressemblance extérieure, mais par une assimilation profonde.
« Ô mon Dieu, Trinité que j'adore, aidez-moi à m'oublier entièrement pour m'établir en vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l'éternité ! Que rien ne puisse troubler ma paix ni me faire sortir de Vous, ô mon Immuable, mais que chaque minute m'emporte plus loin dans la profondeur de votre Mystère. Pacifiez mon âme, faites-en votre ciel, votre demeure aimée et le lieu de votre repos ; que je ne vous y laisse jamais seul, mais que je sois là tout entière, tout éveillée en ma foi, tout adorante, toute livrée à votre action créatrice. » (Bienheureuse Elisabeth de la Trinité)
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Lettre 130, à Proba sur la prière, 11-12 (trad. cf bréviaire 29e mardi)
[Dans la prière] les paroles sont nécessaires, à nous, afin de nous rappeler et de nous faire voir ce que nous devons demander ; ne croyons pas que ce soit afin de renseigner le Seigneur ou de le fléchir. Ainsi, lorsque nous disons : « Que ton nom soit sanctifié », c’est nous-mêmes que nous exhortons à désirer que son nom, qui est toujours saint, soit tenu pour saint chez les hommes aussi, c’est-à-dire qu'il ne soit pas méprisé, ce qui profite aux hommes et non pas à Dieu. Et lorsque nous disons : « Que ton règne vienne », alors qu’il viendra certainement, que nous le voulions ou non, nous augmentons notre désir de ce règne, afin qu’il vienne pour nous, et que nous obtenions d’y régner. Quand nous disons : « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », c’est pour nous que nous demandons une telle obéissance, afin que sa volonté soit faite en nous comme elle est faite au ciel par ses anges…
Quand nous disons : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés », nous rappelons à nous-mêmes à la fois ce que nous demandons et ce que nous devons faire pour être exaucés… Lorsque nous disons : « Délivre-nous du Mal », nous rappelons à nous-mêmes que nous ne sommes pas encore dans cet état de bien où il n’y a plus de mal à craindre. Et ces dernières paroles de la prière du Seigneur ont une telle ampleur que, quelle que soit l’épreuve où se trouve un chrétien, quelle que soit la raison de ses gémissements et ses larmes, c’est par là qu’il doit commencer, continuer et finir sa prière.
Nous avions besoin de ces paroles pour confier les réalités elles-mêmes à notre mémoire. Quelles que soient les paroles que nous prononçons..., nous ne disons rien d’autre que ce qui se trouve déjà dans cette prière du Seigneur, si nous prions de façon juste et appropriée.
Bonjour Nicolas et Maud merci !
Mercredi 08 octobre 2014 : mercredi de la 27e semaine du temps ordinaire
Sainte Pélagie, vierge et martyre (430 -† v. 457),
Sainte Réparate, vierge et martyre († v. 250-253)
- Sainte Pélagie, la Pénitente d'Antioche (430 -† v. 457):
- Sainte Pélagie, la Pénitente d'Antioche (430 -† v. 457)
Deux Saintes sont désignées comme Pélagie d'Antioche :
Sainte Pélagie, la Vierge d'Antioche. (Fête le 9 Juin)
Martyre à Antioche, actuellement Antyaka, en Syrie. En 304, à 15 ans qui se jeta du haut de sa maison alors qu'on venait l'arrêter comme chrétienne ou pour échapper à un magistrat libidineux. Saint Jean Chrysostome en fait mémoire.
Sainte Pélagie, la Pénitente d'Antioche (Fête le 8 Octobre)
Pélagie, la première des femmes de la ville d'Antioche, regorgeait de biens et de richesses. Douée d'une beauté extraordinaire, fière et vaine dans sa manière d'être, elle salissait son esprit et son corps dans l’impudicité.
Quand il lui arrivait de passer par l’a ville, c'était avec une ostentation telle qu'on ne voyait sur elle qu'or, argent et pierres précieuses; partout où elle allait elle embaumait l’air de l’odeur de toutes sortes de parfums.
Elle était précédée et suivie d'une foule immense de jeunes filles et de jeunes garçons aussi revêtus d'habits somptueux.
Un saint père appelé Nonnus, Évêque d'Héliopolis, aujourd'hui Damiette, en la voyant, se mit à verser des larmes très amères de ce qu'elle avait plus de souci de plaire au monde qu'il n'en avait lui-même de plaire à Dieu.
Se prosternant alors sur le pavé, il frappait la terre avec son visage et l’arrosait de ses larmes, en disant : « Grand Dieu ! Pardonnez-moi, misérable pécheur que je suis, parce que cette femme de mauvaises mœurs a mis plus de temps à parer son corps pour un seul jour que je n'en ai mis dans toute ma vie pour me sauver.
O Seigneur, que les ornements d'une pécheresse ne soient pas pour moi un sujet de confusion quand je paraîtrai en présence de votre redoutable majesté.
Elle est ornée avec les soins les plus exquis pour la terre, et moi qui me suis proposé de vous servir comme mon immortel Seigneur, j'ai été assez négligent pour ne pas accomplir ma promesse. »
Puis il dit à ceux qui se trouvaient là avec lui : « En vérité je vous dis que Dieu la produira contre nous au jour du jugement, parce qu'elle se farde avec soin pour plaire à des amants sur la terre, tandis que nous négligeons de plaire au Céleste époux. »
Pendant qu'il disait ces choses et d'autres à peu près semblables, tout à coup il s'endormit, et il vit en songe une colombe noire et puante à l’excès voltiger autour de lui pendant qu'il disait la Messe.
Quand il eut dit aux catéchumènes de se retirer, la colombe disparut et revint après la Messe. Alors l’Évêque la plongea dans un vase rempli d'eau et elle en sortit nette et blanche : elle s'envola ensuite si haut, qu'il devint impossible de la voir. Enfin l’Évêque s'éveilla.
Or, une fois qu'il prêchait à l’église, Pélagie était présente. Elle fut si touchée de ses paroles qu'elle lui écrivit une lettre en ces termes :
« Au saint Évêque, disciple de J.-C., Pélagie, disciple du diable. Si vous voulez donner une preuve que vous êtes bien le disciple de J.-C. qui, d'après ce que j'ai entendu, est descendu du Ciel pour les pécheurs, daignez me recevoir toute pécheresse que je suis, mais repentante. »
L'Évêque lui répondit: « Je vous prie de ne pas mettre mon humilité à l’épreuve, parce que je suis un homme pécheur. Si vous désirez être sauvée, vous ne pourrez pas me voir en particulier, mais vous me verrez avec les autres Évêques. »
Lorsqu'elle fut arrivée auprès de Nonnus placé avec ses collègues, elle se jeta à ses pieds qu'elle tenait de ses mains, et elle dit en versant des larmes très amères :
« Je suis Pélagie, une mer d'iniquités, agitée par des flots de péchés. Je suis un abîme de perdition, je suis le gouffre et le piège des âmes ; combien se sont laissé duper par moi ! Mais j'ai maintenant tous ces crimes en horreur. »
Alors l’Évêque l’interrogea : « Quel nom avez-vous; lui dit-il ? » Elle répondit : « Dès ma naissance, je m’appelle Pélagie, mais à cause du luxe de mes vêtements, on m’appelle Marguerite. »
L'Évêque, l’accueillant donc avec bonté, lui enjoignit une pénitence salutaire; il l’instruisit avec soin de la crainte de Dieu, et la régénéra par le Saint Baptême.
Or, le diable était là qui criait :
« Oh quelle violence j'endure de ce vieux décrépit ! O violence ! Ô vieillesse méchante ! Maudit soit le jour où tu es né pour être mon ennemi, et dans lequel tu n'as ravi ma plus chère espérance ! »
Une nuit encore, pendant que Pélagie dormait, le diable vint la réveiller et lui dire : « Dame Marguerite, quel mal t'ai je jamais fait? Ne t'ai-je pas ornée de toutes sortes de richesses et de gloire ?
Je t'en prie, dis-moi, en quoi je t'ai contristée, à l’instant je réparerai le tort que je t'ai fait. Seulement, je t'en conjure, ne m’abandonne pas, afin que je ne devienne pas le sujet du mépris dés Chrétiens. »
Mais Pélagie se signa et souffla sur le diable qui disparut aussitôt.
Le troisième jour après son Baptême, elle disposa tout ce qui lui appartenait et le donna aux pauvres. Peu de jours après, à l’insu de tout le monde, Pélagie s'enfuit pendant la nuit et vint au mont des Oliviers où, prenant l’habit d'Ermite, elle habita une petite cellule dans laquelle elle servit Dieu en pratiquant une rigoureuse abstinence.
Elle jouissait d'une réputation extraordinaire, et on l’appelait frère Pélage. Dans la suite, un diacre de l’Évêque dont nous avons parlé vint à Jérusalem pour visiter les lieux saints.
Or, l’Évêque lui avait dit qu'après avoir accompli ses dévotions, il s'informât d'un Moine nommé Pelage et qu'il l’allât voir, parce que c'était un vrai serviteur de Dieu.
Il le fit, mais bien que Pélagie le reconnût aussitôt, il ne la reconnut cependant point à cause de sa maigreur extrême.
Pélagie lui dit: «Avez-vous un Évêque? » « Oui, seigneur, répondit-il. » « Qu'il prie pour moi Le Seigneur, reprit Pélagie, car c'est un véritable apôtre de J.-C. »
Le diacre s'en alla et revint à la cellule de Pélage trois jours après. Mais comme après avoir frappé à la porte personne ne lui avait ouvert, il enfonça la fenêtre, et il vit que Pélage était mort.
Il courut annoncer cela à l’Évêque qui vint avec le clergé et les Moines pour rendre les derniers devoirs à un si saint homme.
Mais quand on eut sorti le cadavre de la cellule, on s'aperçut que c'était une femme. Tous furent remplis d'admiration, et rendirent grâces à Dieu ; ensuite ils ensevelirent le saint corps avec honneur.
Source principale : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome03/151.htm.
- Sainte Réparate, Martyre († v. 250-253):
- Sainte Réparate, Martyre († v. 250-253)
Originaire de Césarée de Palestine, Réparate serait morte vers 250 - 253, à l'âge de quinze ans, lors des persécutions de l'empereur romain Dèce.
Tout d'abord, on aurait tenté de la brûler vive mais elle fut sauvée par une averse opportune. On lui fit ensuite boire de la poix bouillante, mais une fois de plus elle survécut. Finalement, elle fut décapitée et son corps placé dans une barque qu'on laissa dériver sur la Méditerranée.
L'embarcation atteignit les côtes niçoises et fut ramenée sur le rivage par des anges. Ses restes furent ensevelis dans une chapelle de la vieille ville niçoise avant d'être déposés dans la cathédrale Sainte-Réparate en 1690.
Tout comme Tropez, Lazare ou les saintes Marie, Marie-Madeleine, Marthe, et Dévote, qui arrivèrent dans le sud de la France par la Méditerranée, le culte de sainte Réparate manifeste l'expansion de la chrétienté depuis la Terre sainte, véhiculée par les marchands, les soldats ou les voyageurs.
À noter que le Dôme de Florence fut dédié à Réparate jusqu'en 1298, comme l'attestent de nombreuses peintures primitives florentines où elle est représentée aux côtés de la Vierge.
Ses principaux attributs sont la colombe, parfois sortant de sa bouche, la palme du martyre, un livre ou encore la bannière de la Résurrection.
Lectures de la messe :
1ère lecture : Dans l'Église, Paul est l'Apôtre des nations païennes (Ga 2, 1-2.7-14)
Psaume : 116, 1, 2
R/ Allez par le monde entier
annoncer la Bonne Nouvelle.
Evangile : La prière du Seigneur (Lc 11, 1-4)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Animés par l'Esprit qui fait de nous des fils, nous appelons Dieu : Notre Père. Alléluia.
Homélie :
Dans l’évangile de Luc, il est très courant de voir Jésus prier. Ici, à l’un de ses disciples qui lui demande de lui apprendre à prier, Jésus va donner bien plus qu’un enseignement théorique sur la prière, il va lui livrer ce qui en est l’essence et ce, sous la forme même d’une prière : Le Notre Père.
Il est remarquable que dans cette prière il ne soit jamais fait mention du Fils. A ce titre, la parole qui l’initie, « Père », est révélatrice. Le Père se présente ici comme le terme vers lequel toute prière doit être orientée. Certes, toute prière repose sur la médiation du Christ mais elle doit aboutir au Père. Il s’agit d’atteindre le mystère de Dieu, sans lequel l’humanité du Christ perd son enracinement. Tout don vient du Père. Et le Christ, le suprême don, révélateur de Dieu et médiateur auprès du Père, nous mène à sa rencontre et à sa connaissance dans la prière. La prière chrétienne passe par la Christ mais ne s’arrête pas à lui, même pas à sa nature divine. Elle doit, par lui, rencontrer le « Père qui l’a envoyé ». Le fait même que l’on voit si souvent Jésus prier dans l’évangile atteste cela de façon éloquente. Tout l’être du Christ est constamment tendu vers le Père. Lui qui se donne en nourriture (Pain), nous transforme progressivement en lui et il ne nous relève que pour nous conduire à la Source divine, le Père.
Ce double mouvement à travers le Fils, vers nous et vers le Père, s’effectue dans l’Esprit Saint. Quelques versets plus haut, saint Luc nous montrait Jésus exulter de joie sous l’action de l’Esprit et s’écrier : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange » (Lc 10, 21) !
La prière qui nous oriente vers le Père repose ainsi non seulement sur la médiation du Christ mais aussi sur l’action de l’Esprit Saint, qui prie en nous. La prière nous permet ainsi d’expérimenter en nous la vie trinitaire. Bien plus qu’un concept, le Dieu Trine est une réalité. Il est un mystère vécu, dans lequel le chrétien se situe, se meut, pense, agit et prie.
Nous pouvons alors en toute vérité nous écrier avec Jésus sous l’action de l’Esprit Saint : « Père ». En cet instant, l’Esprit se joint à notre esprit pour attester que nous sommes fils de Dieu ; et ses héritiers, cohéritiers du Christ avec qui nous souffrons mais avec qui nous espérons aussi être glorifiés (cf. Rm 8, 16-17).
C’est ainsi que la prière nous filialise. Par elle, nous sommes transformés à l’image de Celui qui est l’Image parfaite du Père, le Fils unique. Renouvelés spirituellement, nous réfléchissons dès lors sa filiation non par une ressemblance extérieure, mais par une assimilation profonde.
« Ô mon Dieu, Trinité que j'adore, aidez-moi à m'oublier entièrement pour m'établir en vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l'éternité ! Que rien ne puisse troubler ma paix ni me faire sortir de Vous, ô mon Immuable, mais que chaque minute m'emporte plus loin dans la profondeur de votre Mystère. Pacifiez mon âme, faites-en votre ciel, votre demeure aimée et le lieu de votre repos ; que je ne vous y laisse jamais seul, mais que je sois là tout entière, tout éveillée en ma foi, tout adorante, toute livrée à votre action créatrice. » (Bienheureuse Elisabeth de la Trinité)
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Lettre 130, à Proba sur la prière, 11-12 (trad. cf bréviaire 29e mardi)
« Apprends-nous à prier »
[Dans la prière] les paroles sont nécessaires, à nous, afin de nous rappeler et de nous faire voir ce que nous devons demander ; ne croyons pas que ce soit afin de renseigner le Seigneur ou de le fléchir. Ainsi, lorsque nous disons : « Que ton nom soit sanctifié », c’est nous-mêmes que nous exhortons à désirer que son nom, qui est toujours saint, soit tenu pour saint chez les hommes aussi, c’est-à-dire qu'il ne soit pas méprisé, ce qui profite aux hommes et non pas à Dieu. Et lorsque nous disons : « Que ton règne vienne », alors qu’il viendra certainement, que nous le voulions ou non, nous augmentons notre désir de ce règne, afin qu’il vienne pour nous, et que nous obtenions d’y régner. Quand nous disons : « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », c’est pour nous que nous demandons une telle obéissance, afin que sa volonté soit faite en nous comme elle est faite au ciel par ses anges…
Quand nous disons : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés », nous rappelons à nous-mêmes à la fois ce que nous demandons et ce que nous devons faire pour être exaucés… Lorsque nous disons : « Délivre-nous du Mal », nous rappelons à nous-mêmes que nous ne sommes pas encore dans cet état de bien où il n’y a plus de mal à craindre. Et ces dernières paroles de la prière du Seigneur ont une telle ampleur que, quelle que soit l’épreuve où se trouve un chrétien, quelle que soit la raison de ses gémissements et ses larmes, c’est par là qu’il doit commencer, continuer et finir sa prière.
Nous avions besoin de ces paroles pour confier les réalités elles-mêmes à notre mémoire. Quelles que soient les paroles que nous prononçons..., nous ne disons rien d’autre que ce qui se trouve déjà dans cette prière du Seigneur, si nous prions de façon juste et appropriée.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 8 Octobre 2014
La prière du Seigneur
Evangile selon St Luc, chapitre 10, 38-42
Alors qu’il était en route avec ses disciples, Jésus entra dans un village. Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison. Elle avait une sœur nommée Marie qui, se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe était accaparée par les multiples occupations du service.
Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien ? Ma sœur me laisse seule à faire le service. Dis-lui donc de m’aider. »
Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée. »
Prière d'introduction
Sainte Trinité, tu as voulu nous donner dans l’amour nuptial une image de ton amour éternel, protège la famille, icône trinitaire, au nom du Père...
Demande
Notre-Dame du Rosaire, protège les familles, qu’elles restent unies dans la prière à l’exemple de la famille de Nazareth, qu’elles soient lumière pour le monde.
Points de réflexion
1. Aujourd’hui, tous les textes de la liturgie chantent l’omniscience de Dieu, le Seigneur connaît l’essence de toute chose, il connaît les tréfonds de l’esprit humain : « Tu perces de loin mes pensées, que je marche ou me couche, tu le sens, mes chemins te sont tous familiers » (Ps 139, 2-3).
Mais la connaissance parfaite de Dieu n’est pas un instrument de contrôle, elle est au service de son amour de Père. Saint Paul a fait l’expérience de cette connaissance amoureuse de Dieu, de « Celui qui dès le sein maternel m’a mis à part et appelé par sa grâce » (Ga 1, 15).
Dieu sait bien ce qui convient à chaque personne, comme nous le montre le passage de deux sœurs, Marthe et Marie.
2. Dieu connaît si bien les profondeurs du cœur humain, parce qu’il est notre Créateur et notre Rédempteur.
Créés à son image, il sait bien que c’est seulement sur la voie de l’amour vrai que l’homme et la femme peuvent faire l’expérience d’une vie rachetée. C’est ici que la voie de tout homme, croyant ou non, croise la voie de l’Évangile de Jésus. L’amour humain est une question de vie et de foi. Or, dans une société fermée aux discours de la foi et de la vérité, la beauté sert de relais entre l’Évangile et le monde, car elle est « est le resplendissement parfait qui révèle la vérité intérieure et le bien essentiel de l’être » (Guardini).
Saint Paul est le modèle de l’homme qui, fermé à l’annonce de la bonne nouvelle, ennemi de Dieu, a été transformé par la grâce et le témoignage de tant de chrétiens, prêts à donner leur vie pour l’Évangile (« L’homme qui nous persécutait naguère annonce aujourd’hui la foi qu’il cherchait alors à détruire »). « La beauté c’est la joyeuse splendeur qui éclate à nos yeux quand Dieu permet que dans une heure favorable la vérité cachée se révèle à notre regard » (Guardini).
3. « L’avenir de l’humanité passe par la famille » disait saint Jean-Paul II et cette affirmation n’a pas perdu son actualité.
L’Église compte sur les familles pour rappeler avec une vigueur renouvelée à l’homme d’aujourd’hui que l’amour, tel qu’il est annoncé par Jésus dans l’Évangile, est sa vocation fondamentale et innée. A travers la famille, l’Église veut annoncer qu’il est bon d’être homme et redonner confiance à l’homme dans l’homme.
La famille chrétienne se présente aujourd’hui comme une synthèse de l’Évangile, puisque « le mariage des baptisés devient le symbole réel de l’alliance nouvelle et éternelle, scellée dans le sang du Christ. L’Esprit, que répand le Seigneur, leur donne un cœur nouveau et rend l’homme et la femme capables de s’aimer, comme le Christ nous a aimés » (Familiaris Consortio, n. 13).
Dialogue avec le Christ
Ô Dieu, de qui vient toute paternité au ciel et sur la terre, toi, Père, qui es Amour et Vie, fais que sur cette terre, par ton Fils, Jésus-Christ, « né d’une Femme », et par l’Esprit Saint, source de charité divine, chaque famille humaine devienne un vrai sanctuaire de la vie et de l’amour, pour les générations qui se renouvellent sans cesse. Que ta grâce oriente les pensées et les actions des époux vers le plus grand bien de leurs familles, de toutes les familles du monde. Que les jeunes générations trouvent dans la famille un soutien inébranlable, qui les rende toujours plus humaines et les fasse croître dans la vérité et dans l’amour. Que l’amour, affermi par la grâce du sacrement de mariage, soit plus fort que toutes les faiblesses et toutes les crises que connaissent parfois nos familles. Enfin, nous te le demandons par l’intercession de la sainte Famille de Nazareth, qu’en toutes les nations de la terre l’Église puisse accomplir avec fruit sa mission dans la famille et par la famille. Toi qui es le Chemin, la Vérité et la Vie dans l’unité du Fils et du Saint-Esprit. Amen. (Prière de saint Jean-Paul II pour la famille).
Résolution
Suivre l’actualité du synode sur la famille et en parler autour de moi.
.SOURCE : Catholique.org
Marthe
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 8 Octobre 2014
La prière du Seigneur
Evangile selon St Luc, chapitre 10, 38-42
Alors qu’il était en route avec ses disciples, Jésus entra dans un village. Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison. Elle avait une sœur nommée Marie qui, se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe était accaparée par les multiples occupations du service.
Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien ? Ma sœur me laisse seule à faire le service. Dis-lui donc de m’aider. »
Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée. »
Prière d'introduction
Sainte Trinité, tu as voulu nous donner dans l’amour nuptial une image de ton amour éternel, protège la famille, icône trinitaire, au nom du Père...
Demande
Notre-Dame du Rosaire, protège les familles, qu’elles restent unies dans la prière à l’exemple de la famille de Nazareth, qu’elles soient lumière pour le monde.
Points de réflexion
1. Aujourd’hui, tous les textes de la liturgie chantent l’omniscience de Dieu, le Seigneur connaît l’essence de toute chose, il connaît les tréfonds de l’esprit humain : « Tu perces de loin mes pensées, que je marche ou me couche, tu le sens, mes chemins te sont tous familiers » (Ps 139, 2-3).
Mais la connaissance parfaite de Dieu n’est pas un instrument de contrôle, elle est au service de son amour de Père. Saint Paul a fait l’expérience de cette connaissance amoureuse de Dieu, de « Celui qui dès le sein maternel m’a mis à part et appelé par sa grâce » (Ga 1, 15).
Dieu sait bien ce qui convient à chaque personne, comme nous le montre le passage de deux sœurs, Marthe et Marie.
2. Dieu connaît si bien les profondeurs du cœur humain, parce qu’il est notre Créateur et notre Rédempteur.
Créés à son image, il sait bien que c’est seulement sur la voie de l’amour vrai que l’homme et la femme peuvent faire l’expérience d’une vie rachetée. C’est ici que la voie de tout homme, croyant ou non, croise la voie de l’Évangile de Jésus. L’amour humain est une question de vie et de foi. Or, dans une société fermée aux discours de la foi et de la vérité, la beauté sert de relais entre l’Évangile et le monde, car elle est « est le resplendissement parfait qui révèle la vérité intérieure et le bien essentiel de l’être » (Guardini).
Saint Paul est le modèle de l’homme qui, fermé à l’annonce de la bonne nouvelle, ennemi de Dieu, a été transformé par la grâce et le témoignage de tant de chrétiens, prêts à donner leur vie pour l’Évangile (« L’homme qui nous persécutait naguère annonce aujourd’hui la foi qu’il cherchait alors à détruire »). « La beauté c’est la joyeuse splendeur qui éclate à nos yeux quand Dieu permet que dans une heure favorable la vérité cachée se révèle à notre regard » (Guardini).
3. « L’avenir de l’humanité passe par la famille » disait saint Jean-Paul II et cette affirmation n’a pas perdu son actualité.
L’Église compte sur les familles pour rappeler avec une vigueur renouvelée à l’homme d’aujourd’hui que l’amour, tel qu’il est annoncé par Jésus dans l’Évangile, est sa vocation fondamentale et innée. A travers la famille, l’Église veut annoncer qu’il est bon d’être homme et redonner confiance à l’homme dans l’homme.
La famille chrétienne se présente aujourd’hui comme une synthèse de l’Évangile, puisque « le mariage des baptisés devient le symbole réel de l’alliance nouvelle et éternelle, scellée dans le sang du Christ. L’Esprit, que répand le Seigneur, leur donne un cœur nouveau et rend l’homme et la femme capables de s’aimer, comme le Christ nous a aimés » (Familiaris Consortio, n. 13).
Dialogue avec le Christ
Ô Dieu, de qui vient toute paternité au ciel et sur la terre, toi, Père, qui es Amour et Vie, fais que sur cette terre, par ton Fils, Jésus-Christ, « né d’une Femme », et par l’Esprit Saint, source de charité divine, chaque famille humaine devienne un vrai sanctuaire de la vie et de l’amour, pour les générations qui se renouvellent sans cesse. Que ta grâce oriente les pensées et les actions des époux vers le plus grand bien de leurs familles, de toutes les familles du monde. Que les jeunes générations trouvent dans la famille un soutien inébranlable, qui les rende toujours plus humaines et les fasse croître dans la vérité et dans l’amour. Que l’amour, affermi par la grâce du sacrement de mariage, soit plus fort que toutes les faiblesses et toutes les crises que connaissent parfois nos familles. Enfin, nous te le demandons par l’intercession de la sainte Famille de Nazareth, qu’en toutes les nations de la terre l’Église puisse accomplir avec fruit sa mission dans la famille et par la famille. Toi qui es le Chemin, la Vérité et la Vie dans l’unité du Fils et du Saint-Esprit. Amen. (Prière de saint Jean-Paul II pour la famille).
Résolution
Suivre l’actualité du synode sur la famille et en parler autour de moi.
.SOURCE : Catholique.org
Marthe
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Localisation : Elancourt dans les Yvelines
Inscription : 21/03/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud, Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Jeudi 9 Octobre 2014
Saint Denis, Évêque et ses compagnons ; Martyrs
Mort en 258. Envoyé par le Pape Fabien pour évangéliser la Gaule, Denis devint le premier Évêque de Paris. Il fut décapité avec deux de ses compagnons, Éleuthère et Rustique.
Saint Jean Léonardi, Prêtre
27ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
[Saint Luc 1 : 67 à 80, entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=09/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Jeudi 9 Octobre 2014
Saint Denis, Évêque et ses compagnons ; Martyrs
Mort en 258. Envoyé par le Pape Fabien pour évangéliser la Gaule, Denis devint le premier Évêque de Paris. Il fut décapité avec deux de ses compagnons, Éleuthère et Rustique.
Saint Jean Léonardi, Prêtre
27ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Galates 3 : 1 à 5
Sauvés par la Loi, ou par la foi ?
Pauvres fous de Galates, qui donc vous a ensorcelés ? Je vous avais pourtant présenté JÉSUS CHRIST, le CRUCIFIÉ. Je n'ai qu'une question à vous poser : l'ESPRIT SAINT, L'avez-vous reçu pour avoir observé la Loi de Moïse, ou pour avoir écouté le message de la Foi ? Comment pouvez-vous être aussi fous ? Au commencement, vous comptiez sur l'ESPRIT, allez-vous finir maintenant en comptant sur la chair ? Auriez-vous vécu de si grandes choses pour rien ? Certainement pas pour rien ! Si DIEU vous fait Don de l'ESPRIT, s'IL réalise des miracles parmi vous, est-ce parce que vous avez observé la Loi de Moïse, ou parce que vous avez écouté le message de la Foi ?
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Galates 3 : 1 à 5
Sauvés par la Loi, ou par la foi ?
Pauvres fous de Galates, qui donc vous a ensorcelés ? Je vous avais pourtant présenté JÉSUS CHRIST, le CRUCIFIÉ. Je n'ai qu'une question à vous poser : l'ESPRIT SAINT, L'avez-vous reçu pour avoir observé la Loi de Moïse, ou pour avoir écouté le message de la Foi ? Comment pouvez-vous être aussi fous ? Au commencement, vous comptiez sur l'ESPRIT, allez-vous finir maintenant en comptant sur la chair ? Auriez-vous vécu de si grandes choses pour rien ? Certainement pas pour rien ! Si DIEU vous fait Don de l'ESPRIT, s'IL réalise des miracles parmi vous, est-ce parce que vous avez observé la Loi de Moïse, ou parce que vous avez écouté le message de la Foi ?
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le cantique prophétique de Zacharie
[Saint Luc 1 : 67 à 80, entièrement]
Saint Luc 1 : 69 et 70, 71 et 72, 73 et 75
R/ Béni soit le DIEU d'Israël,
car IL a visité Son Peuple.
IL a fait surgir la force qui nous sauve
dans la maison de David, Son Serviteur,
comme IL L'avait dit par la bouche des Saints,
par Ses Prophètes depuis les temps anciens :
R/
Salut qui nous arrache à l'ennemi,
à la main de tous nos oppresseurs,
Amour qu'IL montre envers nos pères,
mémoire de Son Alliance Sainte.
R/
Serment juré à notre père Abraham
de nous rendre sans crainte,
afin que délivrés de la main des ennemis,
nous LE servions dans la Justice et la Sainteté,
en Sa Présence, tout au long de nos jours.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
car IL a visité Son Peuple.
IL a fait surgir la force qui nous sauve
dans la maison de David, Son Serviteur,
comme IL L'avait dit par la bouche des Saints,
par Ses Prophètes depuis les temps anciens :
R/
Salut qui nous arrache à l'ennemi,
à la main de tous nos oppresseurs,
Amour qu'IL montre envers nos pères,
mémoire de Son Alliance Sainte.
R/
Serment juré à notre père Abraham
de nous rendre sans crainte,
afin que délivrés de la main des ennemis,
nous LE servions dans la Justice et la Sainteté,
en Sa Présence, tout au long de nos jours.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 10 : 17 à 24
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. SEIGNEUR DIEU, ouvre notre cœur pour qu'il recherche avec amour les Paroles de Ton FILS. Alléluia. (cf. Ac 16, 14)
Prier avec confiance
JÉSUS disait à Ses Disciples : « Supposons que l'un de vous ait un ami et aille le trouver en pleine nuit pour lui demander : 'Mon ami, prête-moi trois pains : un de mes amis arrive de voyage, et je n'ai rien à lui offrir.' Et si, de l'intérieur, l'autre lui répond : 'Ne viens pas me tourmenter ! Maintenant, la porte est fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner du pain', moi, je vous l'affirme : même s'il ne se lève pas pour les donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu'il lui faut.
Eh bien, Moi, Je vous dis : Demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous trouverez ; frappez, la porte vous sera ouverte. Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui frappe, la porte s'ouvre.
Quel père parmi vous donnerait un serpent à son fils qui lui demande un poisson ? ou un scorpion, quand il demande un œuf ? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le PÈRE CÉLESTE donnera-t-IL l'ESPRIT SAINT à ceux qui le LUI demandent ! »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. SEIGNEUR DIEU, ouvre notre cœur pour qu'il recherche avec amour les Paroles de Ton FILS. Alléluia. (cf. Ac 16, 14)
Prier avec confiance
JÉSUS disait à Ses Disciples : « Supposons que l'un de vous ait un ami et aille le trouver en pleine nuit pour lui demander : 'Mon ami, prête-moi trois pains : un de mes amis arrive de voyage, et je n'ai rien à lui offrir.' Et si, de l'intérieur, l'autre lui répond : 'Ne viens pas me tourmenter ! Maintenant, la porte est fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner du pain', moi, je vous l'affirme : même s'il ne se lève pas pour les donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu'il lui faut.
Eh bien, Moi, Je vous dis : Demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous trouverez ; frappez, la porte vous sera ouverte. Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui frappe, la porte s'ouvre.
Quel père parmi vous donnerait un serpent à son fils qui lui demande un poisson ? ou un scorpion, quand il demande un œuf ? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le PÈRE CÉLESTE donnera-t-IL l'ESPRIT SAINT à ceux qui le LUI demandent ! »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
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Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Manuela et Maud merci !
Jeudi 09 octobre 2014 : Saint Denis l'Aréopagite, Ier évêque d'Athènes et de Paris, saint Rustique, saint Eleuthère, ses compagnons, martyrs (Ier siècle) - Mémoire facultative
Saint Giovanni Leonardi, Prêtre et Fondateur (1541-1608),
Bienheureuxx John Henry Newman, Cardinal et Fondateur (1801-1890)
- Saint Denis l'Aréopagite, Ier évêque d'Athènes et de Paris, saint Rustique, saint Eleuthère, ses compagnons, martyrs (Ier siècle):
- Saint Denis l'Aréopagite, Ier évêque d'Athènes et de Paris, saint Rustique, saint Eleuthère, ses compagnons, martyrs (Ier siècle) - Mémoire facultative" Pendant que tremble la main du bourreau, sur le visage du veillard martyr rayonne un calme divin. Au Christ qu'il prêche encore de sa voix mourante, il offre sa tête, belle de blancheur."
Santeuil.
Saint Denis et les philosophes à Athènes.
Vies de saints. XIVe.Denys veut dire qui fuit avec force. Il peut venir de dyo, deux, et nisus, élévation, élevé en deux choses, savoir quant au corps et quant à l’âme. Ou bien il vient deDyana, Vénus, déesse de la beauté, et de syos, Dieu, beau devant Dieu. Selon d'autres il viendrait de Dyonisia, qui est, d'après Isidore, une pierre précieuse de couleur noire servant contre l’ivresse. En effet saint Denys s'est empressé de fuir le monde avec une parfaite abnégation ; il a été élevé à la contemplation des choses spirituelles, beau aux yeux de Dieu par l’éclat de ses vertus, fort contre l’ivresse du vice à l’égard des pécheurs.
Avant sa conversion il eut plusieurs prénoms : on l’appela l’Aréopagite, du lieu de sa demeure ; Théosophe, qui veut dire instruit dans les sciences divines. Jusqu'à ce jour les sages de la Grèce l’appellent pterugion tou ouranou, qui veut dire aile du ciel, pour avoir pris son vol vers le ciel sur l’aile de l’intelligence spirituelle. On l’appela encore Macarius,qui signifie heureux ; Ionique du nom de sa patrie. L'Ionique, dit Papios, est un dialecte grec, ou bien encore c'est un genre de colonnes. Ionique, d'après le même auteur, est une mesure d'un pied qui contient deux brèves et deux longues. On voit par là que saint Denys fut instruit dans la connaissance de Dieu en se livrant à l’investigation des choses cachées ; il fut l’aile du ciel en contemplant les choses célestes, et bienheureux par la possession des biens éternels.
Dormition de Notre Dame. Saint Denis et les Apôtres
transportés à Jérusalem. Livre d'heures. XIVe.Par le reste, on voit qu'il fut un rhéteur merveilleux en éloquence, le soutien de l’Eglise par sa doctrine, bref par son humilité et long par sa charité envers les autres. Cependant saint Augustin dit au VIIIe Livre de la Cité de Dieu que l’Ionien est une école philosophique Il distingue deux écoles savoir l’Italique qui doit son nom à l’Italie et l’Ionienne qui le doit à la Grèce. Or, parce que saint Denys était un philosophe éminent, il est appelé Ionien par antonomase. Sa vie et son martyre ont été écrits en grec par Méthode de Constantinople, et traduits en latin par Anastase, bibliothécaire du siège apostolique, d'après ce que dit Hincmar, évêque de Reims (Ep. XXIII, à Charles, empereur).
Saint Denis et saint Clément, pape. Vies de saints. XIVe.Denys l’aréopagite fut converti à la foi de Notre Seigneur Jésus-Christ par l’apôtre saint Paul. On l’appelle aréopagite du quartier de la ville où il habitait. L'aréopage était le quartier de Mars, parce qu'il y avait un temple dédié à ce Dieu. Les Athéniens donnaient aux différentes parties de la ville le nom du dieu qui était honoré; ainsi celle-ci était appelée Aréopage parce que Ares est un des noms de Mars : ainsi le quartier où Pan était adoré se nommait Panopage, et ainsi des autres.
Or, l’Aréopage était le quartier le plus remarquable, puisque c'était celui de la noblesse et des écoles des arts libéraux. C'était donc là que demeurait Denys très grand philosophe, qui, à raison de sa science et de la connaissance parfaite qu'il avait des noms divins, était surnommé Théosophe, ami de Dieu. Il y avait avec lui Apollophane, philosophe gtii partageait ses idées. Là se trouvaient aussi les Epicuriens qui faisaient consister le bonheur de l’homme dans les seules voluptés du corps, et les stoïciens qui le plaçaient dans les vertus de l’esprit. Or, le jour de la passion de Notre-Seigneur, au moment que les ténèbres couvrirent la terre entière, les philosophes d'Athènes ne purent trouver la raison de ce prodige dans les causes naturelles. En effet cette éclipse ne fut pas naturelle, parce que la lune n'était pas alors dans la région du soleil, tandis qu'il n'y a d'éclipse que quand il y a interposition de la lune et du soleil. Or, c'était le quinzième jour de la lune, et par conséquent elle était tout à fait éloignée du soleil ; en outre l’éclipse ne prive pas de lumière toutes les contrées du monde, et elle ne peut durer trois heures.
Saint Denis envoyé en Gaule. Livre d'heures. XIVe.Or, cette éclipse priva de lumière toutes les parties de la terre, ce qui est positif par ce que dit saint Luc, et parce que c'était le Seigneur de l’univers qui souffrait, enfin parce qu'elle fut visible à Héliopolis en Egypte, à Rome, en Grèce et dans l’Asie-Mineure. Elle eut lieu à Rome ; Orose l’atteste quand il dit (voir saint Thomas, IIIe part., quest. XLIV, art. 2, où ce passage de saint Denys est expliqué avec beaucoup de soin) :
" Lorsque le Seigneur fut attaché au gibet, il se fit dans l’univers un très grand tremblement de terre ; les rochers se fendirent, et plusieurs des quartiers des plus grandes villes s'écroulèrent par cette commotion extraordinaire. Le même jour, depuis la sixième heure, le soleil fut entièrement obscurci, une nuit noire couvrit subitement la terre, en sorte que l’on put voir les étoiles dans tout le ciel en plein jour ou plutôt pendant cette affreuse nuit."
Elle eut lieu en Egypte, et saint Denys en fait mention dans une lettre à Apollophane :
" Les astres furent obscurcis par les ténèbres qui répandirent un brouillard épais; ensuite le disque solaire dégagé repartit. Nous avons pris la règle de Philippe d'Arridée, et après avoir trouvé, comme du reste c'était chose fort connue, que le soleil ne devait pas être éclipsé, je vous dis : et Sanctuaire de science profonde, voici encore un mystère que vous ne connaissez pas. Ô vous qui êtes le miroir de science, Apollophane, qu'attribuez-vous à ces secrets ?" A quoi vous m’avez répondu plutôt comme un dieu que comme un homme : " Mon bon Denys, la perturbation est dans les choses divines ".
Et quand saint Paul, aux lèvres duquel nous étions suspendus, nous fit connaître le jour et l’année du fait que nous avions noté, ces signes, qui étaient manifestes, nous en firent ressouvenir ; alors j'ai rendu les armes à la vérité, et je me suis débarrassé des liens de l’erreur."
Miracle de saint Denis. Livre d'heures. XIVe.Il fait encore mention de cet événement dans l’épître à Polycarpe où il dit ce qui suit en parlant de soi et d'Apollophane (voir saint Thomas, IIIe part., quest. XLIV, art. 2, où ce passage de saint Denys est expliqué avec beaucoup de soin) :
" Tous deux nous étions à Héliopolis, quand à mon grand étonnement, nous vîmes la lune se placer en avant du soleil (ce n'était point l’époque de la conjonction). Nous l’avons vue de nouveau à la neuvième heure, elle s'éloigna du soleil et vint surnatureltement se remettre de manière qu'elle se trouvât diamétralement opposée à cet astre.
Vous avons vu l’éclipse commencer à l’orient, atteindre jusqu'au bord occidental du disque du soleil, pour revenir ensuite ; nous avons vu la décroissance et la réapparition de la lumière, non dans la mème partie du soleil, mais dans un sens diamétralement opposé."
C'était l’époque où saint Denys avec Apollophane était allé à Héliopolis en Egypte, dans le but d'étudier l’astrologie. Il en revint dans la suite. Cette éclipse eut lieu aussi en Asie, comme l’atteste Eusèbe dans sa chronique, où il assure avoir lu dans les écrits des païens, qu'à cette époque, il se fit en Bithynie, province de l’Asie-Mineure, un grand tremblement de terre, et la plus grande éclipse de soleil qu'il y ait jamais eu, et qu'à la sixième heure, le jour s'obscurcit au point qu'on vit les étoiles du ciel ; et qu'à Nicée ; ville de la Bithynie, le tremblement de terre renversa tous les édifices. Enfin, d'après ce qu'on lit dans l’Histoire scholastique, les philosophes furent amenés à dire que le Dieu de la Nature souffrait.
On lit encore ailleurs qu'ils s'écrièrent :
" Ou bien l’ordre de la nature est bouleversé, ou les éléments nous trompent, ou le Dieu de la nature souffre, et les éléments compatissent à sa douleur."
On lit aussi en un autre endroit que Denys s'écria :
" Cette nuit, que nous admirons comme une nouveauté, nous indique la venue de la lumière véritable qui éclairera le monde entier."
Ce fut alors que les Athéniens érigèrent a ce Dieu un autel où fut placée cette inscription : " Au Dieu inconnu ", car à chacun des autels, on mettait une inscription indiquant à qui il était dédié. Quand on voulut lui offrir des holocaustes et des victimes, les philosophes dirent : " Il n'a pas besoin de nos biens, mais vous fléchirez le genou devant son autel, et vous lui adresserez vos supplications, il ne réclame pas qu'on lui offre des animaux, mais la dévotion de l’âme ".
Or, quand saint Paul fut venu à Athènes, les philosophes épicuriens et les stoïciens discutaient avec lui. Quelques-uns disaient :
" Que veut dire ce discoureur ?"
Les autres :
" Il semble 'qu'il prêche de nouveaux dieux."
Alors ils le menèrent au quartier des philosophes afin d'y examiner cette nouvelle doctrine, et on lui dit :
" Vous nous dites certaines choses dont nous n'avons pas encore entendu parler; nous voudrions donc bien savoir quelles elles sont."
Or, les Athéniens passaient tout leur temps à dire et à entendre dire quelque chose de nouveau. Mais quand saint Paul eut vu, en passant, les autels des dieux, et entre autres celui du Dieu. inconnu, il dit à ces philosophes :
" Ce Dieu que vous adorez sans le connaître, je viens vous l’annoncer comme le vrai Dieu qui a créé le ciel et la terre."
Ensuite il dit à saint Denys qu'il voyait être le plus instruit dans les choses divines :
" Denys, quel est ce Dieu inconnu ?
- C'est lui, répondit Denys, le vrai Dieu, dont l’existence n'a pas encore été démontrée comme celle des autres divinités; il nous est inconnu et caché; c'est celui qui doit venir dans le siècle futur et qui doit régner éternellement."
Paul lui dit :
" Est-il homme ou seulement esprit ?
- Il est Dieu et homme, répondit Denys, mais il n'est inconnu que parce qu'il vit dans les cieux."
Saint Paul reprit :
" C'est lui que je prêche ; il est descendu des cieux, a pris une chair, a souffert la mort et est ressuscité le troisième jour."
Denys discutait encore avec Paul quand vint à passer devant eux un aveugle ; aussitôt l’Aréopagite dit à Paul :
" Si tu dis à cet aveugle au nom de ton Dieu : " Vois !", et qu'il voie, aussitôt je croirai ; mais ne te sers pas de paroles magiques ; car tu pourrais bien en savoir qui eussent cette puissance. Je vais te prescrire moi-même les paroles dont tu te serviras. Tu lui diras donc en cette teneur :
" Au nom de Notre Seigneur Jésus-Christ né d'une vierge, crucifié, mort, qui est ressuscité et est monté au ciel, vois."
Alors pour écarter tout soupçon, saint Paul dit à Denys de proférer lui-même ces paroles. Et quand Denys eut dit en cette formule à l’aveugle de voir, aussitôt cet homme recouvra la vue. De suite Denys avec sa femme Damarie et toute sa famille reçut le baptême et la foi. Il fut pendant trois ans instruit par saint Paul et ordonné évêque d'Athènes, où il se livra à la prédication et convertit à la foi en Notre Seigneur Jésus-Christ la ville et une grande partie du pays.
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Martyre de saint Denis, saint Rustique, saint Eleuthère
et sainte Laërtia. Speculum historiale. V. de Beauvais. XVe.On dit que saint Paul lui révéla ce qu'il avait vu quand il fut ravi au troisième ciel ; saint Denys lui-même semble l’insinuer dans plusieurs endroits : Aussi en traitant des hiérarchies des Anges, de leurs chœurs, de leur emploi et de leur ministère, il s'exprime avec tant de sagesse et de clarté que vous croiriez qu'il n'a pas appris ces choses d'un autre, mais plutôt qu'il a été ravi lui-même jusqu'au troisième ciel pet qu'il y a vu tout ce qu'il en écrit. Il fut honoré du don de prophétie, comme on peut s'en assurer par l’épître qu'il adressa à saint Jean l’évangéliste relégué en exil dans l’île de Pathmos : il prédit à l’apôtre qu'il en sortira, quand il s'exprime ainsi :
" Réjouissez-vous, le plus fidèle et le plus tendre des amis, vous serez relâché de la prison de Pathmos, et vous reviendrez en Asie ; vous y imiterez le Dieu bon, et vous ferez part de vos mérites à ceux qui- viendront après vous."
Il assista à la dormition de la sainte Vierge Marie ; ce qu'il paraît insinuer dans son livre des Noms divins (chap. III). Quand il apprit que saint Pierre et saint Paul étaient emprisonnés à Rome par l’ordre de Néron,, il mit un évêque à sa place et vint les visiter. Après leur martyre consommé, saint Clément, qui fut le chef de l’Église, le fit partir quelque temps après pour la France, en lui associant Rustique et Eleuthère. Il fut envoyé à Paris où il convertit beaucoup de personnes à la foi, y éleva plusieurs églises et y plaça des clercs de différents ordres.
Martyre de saint Denis, saint Rustique,
saint Eleuthère et sainte Laërtia. Livre d'heures. XIVe.Telle était la grâce céleste qui brillait en lui que souvent les prêtres des idoles soulevèrent contre lui le peuple qui, plus d'une fois, accourait en armes pour le perdre ; mais, dès qu'il l’avait va, il perdait sa férocité, et se jetait à ses pieds, ou bien encore la frayeur s'emparait de lui et il prenait la fuite dès que le saint paraissait. Cependant le diable jaloux, voyant que tous les jours son champ se rétrécissait et que l’Église triomphait par de nombreuses conversions, excita Domitien à une cruauté telle que cet empereur porta un ordre de forcer à sacrifier ou de faire mourir dans les supplices chaque chrétien qu'on trouverait. Le préfet Fescennius envoyé de Rome à Paris contre les chrétiens, trouva saint Denys qui prêchait au peuple; aussitôt il le fit saisir, souffleter, conspuer, moquer et lier avec des courroies très rudes et comparaître par devant lui avec saint Rustique et saint Eleuthère.
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Saint Denis portant sa tête après sa décollation.
Speculum historiale. V. de Beauvais. XVe.Or, comme les saints persistaient à confesser Dieu devant le préfet, voici qu'arriva une daine noble prétendant que son mari Lisbius avait été honteusement trompé par ces magiciens. On envoie chercher cet homme au plus vite et il, est mis à mort en confessant Dieu avec persévérance ; quant aux saints ils sont- flagellés par douze soldats : après quoi on les charge de lourdes chaînes et on les jette en prison. Le lendemain saint Denys est étendu nu, sur un gril de fer, sous lequel brûlait un feu violent, et là il chantait ainsi les louanges du Seigneur : " Votre parole est éprouvée très parfaitement par le feu, et votre serviteur l’aime uniquement "(Ps. CXVIII.).
On le retire pour. le jeter en pâture à des bêtes d'autant plus féroces qu'on les avait laissées plusieurs jours sans manger. Mais quand elles coururent pour se précipiter sur lui, il leur opposa le signe de la croix et les rendit très douces. On le jeta ensuite dans une fournaise; mais, au lieu de lui nuire, le feu s'éteignit. On l’en fit sortir et on le renferma en prison avec ses compagnons ainsi qu'un grand nombre de fidèles. Comme il y célébrait la messe, au moment de la communion du peuple, Notre Seigneur Jésus-Christ lui apparut environné d'une immense lumière ; puis il prit le pain et lui dit :
" Prenez ceci, mon cher, parce que votre plus grande récompense est d'être avec moi."
Après quoi ils furent amenés au juge qui les livra à de nouveaux supplices ; on trancha à coups de hache, devant l’idole de Mercure, la tête des trois confesseurs de la Trinité. Aussitôt le corps de saint Denys se leva, et sous la conduite d'un ange, et précédé par une lumière céleste, il porta sa tête entre les bras, l’espace de deux milles, depuis l’endroit qu'on appelle le Mont des Martyrs jusqu'à celui que, par là providence de Dieu, il choisit pour reposer. Or, les Anges firent entendre là des, accords si mélodieux, que, parmi le grand nombre de ceux qui entendirent et crurent en Notre Seigneur Jésus-Christ, Laërtia, femme de Lisbius, dont il a été parlé plus haut, cria qu'elle était chrétienne. Elle fut décapitée à l’instant et mourut baptisée dans son sang. Son fils Vibius, resta au service militaire à Rome sous trois empereurs; ensuite il revint à Paris où il reçut le baptême et fut admis au nombre des religieux. Comme les infidèles craignaient que les chrétiens n'ensevelissent les corps de saint Rustique et de saint Eleuthère, ils les firent jeter dans la Seine.
Mais une dame noble invita les porteurs à un repas, et, pendant qu'ils mangeaient, elle déroba furtivement les corps des saints, et les fit ensevelir en secret dans un champ qui lui appartenait. Plus tard, quand la persécution eut cessé, elle les en retira, et les réunit avec honneur au corps de saint Denys. Ils souffrirent sous Domitien, l’an du Seigneur 96. Saint Denys était âgé de 90 ans.
- Vers l’an du Seigneur 815, du temps du roi Louis, des ambassadeurs de Michel, empereur de Constantinople apportèrent, entre autres présents, à Louis, fils de Charlemagne, les livres de saint Denys, sur la hiérarchie, traduits du grec en latin : ils furent reçus avec joie et dix-neuf malades furent guéris cette nuit-là même dans l’église du saint (Hilduin ; Vie de saint Denys, c. IV.).
- Comme saint Rieul célébrait la messe à Arles, il ajouta après les noms des apôtres ces mots : " Les martyrs saints Denys, Rustique et Eleuthère ". Il fut bien étonné, d'avoir, sans y penser, prononcé leurs noms dans le Canon, car il croyait que les serviteurs de Dieu vivaient encore : mais pendant qu'il en était dans l’admiration, il vit trois colombes posées sur la croix de l’autel, et portant sur leur poitrine les noms des saints martyrs écrits en lettres de sang. Quand il les eut regardées avec attention, il comprit que les saints avaient quitté leur corps (Un médaillon. d'une ancienne verrière de l’église de Saint-Denys reproduit ce miracle).
- Vers l’an du Seigneur 614, Dagobert, roi des Francs (d'après une chronique Hélinand, la même année) qui régna longtemps après Pépin,, eut dès l’enfance une grande vénération pour saint Denys; et chaque fois qu'il avait à redouter la colère de Clotaire, son père, il s'enfuyait à l’église du saint. Il monta sur le trône et après sa mort, un saint homme eut une, vision dans laquelle il lui fut montré que l’âme de Dagobert ayant été conduite au jugement, beaucoup de saints lui reprochèrent d'avoir dépouillé leurs églises. Déjà les mauvais anges voulaient la traîner en enfer, quand se présenta saint Denys qui intervint en sa faveur, la délivra et lui épargna le châtiment. Peut-être se fit-il que son âme revint animer son corps, et qu'il fit pénitence*.
- Hincmar, évêque de Reims, dit dans une lettre adressée à Charles, que ce Denys qui fut envoyé en France fut Denys l’Aréopagite, comme il a été rapporté ci-dessus. Jean Scot assure la même chose dans une épître à Charlemagne.
* Voici sur ce fait étrange une note de Ciaconius sur la vie du pape Donus, par Anastase le Bibliothécaire :
" Sous le pontificat du pape Donus, mourut Dagobert, XVIIIe roi des Francs. On vit l’âme de ce prince conduite par des démons dans l’île de Liparca, qui renferme un volcan. Comme son âme était condamnée à y subir des expiations, elle fut arrachée des mains des esprits malins, par l’entremise de saint Denys, de saint Martin et de saint Maurice, que Dagobert pendant sa vie avait regardés comme ses patrons, et en l’honneur desquels il avait construit des églises. On a pour garants de cette croyance les témoignages de Platina, Vie du pape Donus; de Robert Gaguin, au livre III de la Vie de Dagobert, et de l’abbé Boniface Simoneta."
On lira avec fruits les oeuvres de saint Denis :- http://www.jesusmarie.com/denis_areopagite.htmlSource : http://hodiemecum.hautetfort.com
- http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Textes/index.html
- Saint Giovanni Leonardi, Prêtre et Fondateur (1541-1608):
- Saint Jean (Giovanni) Leonardi, Prêtre et Fondateur des : « Clercs réguliers de la Mère de Dieu » (o.m.d.) (1541-1608)
Giovanni Leonardi naît en 1541, à Diecimo, un village de la petite république de Lucques (aujourd'hui en Toscane). Ses parents sont de modestes propriétaires terriens.
En 1567 il se rend dans la capitale pour y devenir pharmacien. Il se joint à une association de jeunes s'engageant à une vie radicalement évangélique, dirigée par un père dominicain. Abandonnant la pharmacie il se met à l'étude de la théologie.
Ordonné prêtre en 1572, il se consacre à la formation chrétienne des jeunes dans sa paroisse de Lucques puis fonde une « Compagnie de la Doctrine chrétienne », dont le but est de faire passer par l'enseignement les prescriptions du concile de Trente dans la vie des paroisses.
En 1574, cette communauté devient l'institut religieux des « Clercs réguliers de la Mère de Dieu ». Leur but est de travailler à l'approfondissement de la foi et de la dévotion.
Son esprit réformateur lui vaut des inimitiés, et il est expulsé de son pays, la République de Lucques. Mais il a le soutien du pape Clément VIII (Ippolito Aldobrandini, 1592-1605) qui l'invite à Rome pour y réformer plusieurs communautés religieuses. Avec ses clercs il travaille à répandre le culte marial, la dévotion aux quarante heures et la communion fréquente. Le sanctuaire de Sainte Marie in Portico leur est confié en 1601 et ils y font renaître le culte marial autour de l'ancienne et vénérable icône.
Le pape, qui l'estime pour ses qualités de fermeté et de discernement, l'emploie à diverses tâches délicates comme la réforme de la congrégation bénédictine de Montevergine. Jean Leonardi fonde ensuite avec Jean Vivès le séminaire de la Propaganda Fide (Propagation de la foi).
Il passe de la terre au ciel le 09 octobre 1609 en se dévouant auprès de ses frères atteints de l'épidémie d'influenza qui sévissait alors à Rome. Il laisse à sa mort deux maisons de Clercs de la Mère de Dieu, une à Lucques et l'autre à Rome. Trois autres furent ouvertes au XVIIe siècle.
L'institut des « Clercs réguliers de la Mère de Dieu » recevra l'approbation pontificale en 1614. La règle définitive de sa communauté n'est publiée qu'en 1851.
Giovanni Leonardi est béatifié en 1861 et canonisé en 1938. Sa dépouille repose dans l'église Sainte Marie in Portico de Rome. Liturgiquement il est commémoré le 9 octobre.
Le 8 août 2006 le pape Benoît XVI l’a déclaré patron des pharmaciens.
Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
>>> Saint Jean Leonardi
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2009/documents/hf_ben-xvi_aud_20091007_fr.html
Sources principales : vatican.va ; wikipédia.org (« Rév. x gpm »)
- Bienheureux John Henry Newman,,Cardinal, Fondateur, Théologien (1801-1890):
- Bienheureux John Henry Newman,,Cardinal, Fondateur, Théologien (1801-1890)
Extraits de l’Homélie du Pape BENOÎT XVI
Cofton Park de Rednal - Birmingham
Dimanche 19 septembre 2010
Chers Frères et Sœurs dans le Christ,
Ce jour qui nous rassemble ici à Birmingham est un jour particulièrement béni [...] car c'est le jour qui voit le Cardinal John Henry Newman officiellement élevé aux honneurs des autels et proclamé Bienheureux.
L'Angleterre a une longue tradition de saints martyrs, dont le témoignage courageux a soutenu et inspiré la communauté catholique durant des siècles ici. Mais il est également juste et bon de reconnaître aujourd'hui la sainteté d'un confesseur, un fils de cette nation qui, bien qu'il n'ait pas été appelé à répandre son sang pour le Seigneur, lui a cependant rendu un témoignage éloquent durant une longue vie consacrée au ministère sacerdotal, et spécialement en prêchant, en enseignant et en écrivant. Il mérite bien de prendre place dans une longue lignée de saints et d'érudits de ces Iles, saint Bède, sainte Hilda, saint Aelred, le bienheureux Dun Scott, pour n'en nommer que quelques-uns. Dans la personne du bienheureux John Henry, cette tradition d'élégante érudition, de profonde sagesse humaine et d'ardent amour du Seigneur a porté des fruits abondants, signe de la présence pleine d'amour de l'Esprit Saint dans les profondeurs du cœur du peuple de Dieu, faisant mûrir d'abondants dons de sainteté.
La devise du Cardinal Newman, « Cor ad cor loquitur », ou « le cœur parle au cœur » nous donne une indication sur la manière dont il comprenait la vie chrétienne : un appel à la sainteté, expérimenté comme le désir profond du cœur humain d'entrer dans une intime communion avec le Cœur de Dieu. Il nous rappelle que la fidélité à la prière nous transforme progressivement à la ressemblance de Dieu. Comme il l'écrivait dans l'un de ses nombreux et beaux sermons, « pour la pratique qui consiste à se tourner vers Dieu et le monde invisible en toute saison, en tout lieu, en toute situation d'urgence, la prière, donc, a ce qu'on peut appeler un effet naturel, en ce qu'elle élève et spiritualise l'âme. L'homme n'est plus ce qu'il était auparavant : progressivement, il s'est imprégné de tout un nouvel ensemble d'idées, il a assimilé de nouveaux principes » (Sermons paroissiaux, IV, p. 203, Le paradoxe chrétien, Cerf, 1986). L'Évangile nous enseigne que personne ne peut servir deux maîtres (Lc 16,13), et l'enseignement du bienheureux John Henry sur la prière montre comment le fidèle chrétien est définitivement pris pour le service du seul véritable Maître, le seul qui puisse prétendre recevoir une dévotion sans conditions à son service (cf. Mt 23,10). Newman nous aide à comprendre ce que cela signifie dans notre vie quotidienne : il nous dit que notre divin Maître a donné à chacun de nous une tâche spécifique à accomplir, « un service précis » demandé de manière unique et à chaque personne individuellement : « J'ai une mission», écrivait-il, je suis un chaînon, un lien entre des personnes. Il ne m'a pas créé pour rien. Je ferai le bien, j'exécuterai la tâche qu'il m'a confié ; je serai un ange de paix, je prêcherai la vérité à la place où je suis [...] si j'observe ses commandements et le sers à la place qui est la mienne ». (Méditations sur la doctrine chrétienne, Ad Solem, Genève 2000, pp. 28-29).
Le service particulier auquel le bienheureux John Henry a été appelé consistait à appliquer son intelligence fine et sa plume féconde sur les nombreuses et urgentes « questions du jour ». Ses intuitions sur le rapport entre foi et raison, sur la place vitale de la religion révélée dans la société civilisée, et sur la nécessité d'une approche de l'éducation qui soit ample en ses fondements et ouverte à de larges perspectives ne furent pas seulement d'une importance capitale pour l'Angleterre de l'époque victorienne, mais elles continuent à inspirer et à éclairer bien des personnes de par le monde. Je voudrais rendre un hommage particulier à sa conception de l'éducation, qui a eu une grande influence pour former l'éthos, force motrice qui soutient les écoles et les collèges catholiques d'aujourd'hui. Fermement opposé à toute approche réductrice ou utilitaire, il s'est efforcé de mettre en place un environnement éducationnel où l'exercice intellectuel, la discipline morale et l'engagement religieux pourraient progresser ensemble. Le projet de fonder une Université catholique en Irlande lui donna la possibilité de développer ses idées à ce sujet, et l'ensemble des discours qu'il a publiés sur « L'idée d'une Université » met en évidence un idéal dont tous ceux qui sont engagés dans la formation académique peuvent continuer à s'inspirer. En effet, quel meilleur objectif pourraient avoir des professeurs de religion que celui que le bienheureux John Henry a présenté dans son célèbre appel en faveur d'un laïcat intelligent et bien formé : « Je désire un laïcat qui ne soit pas arrogant, ni âpre dans son langage, ni prompt à la dispute, mais des personnes qui connaissent leur religion, qui pénètrent en ses profondeurs, qui savent précisément où ils sont, qui savent ce qu'ils ont et ce qu'ils n'ont pas, qui connaissent si bien leur foi qu'ils peuvent en rendre compte, qui connaissent assez leur histoire pour pouvoir la défendre » (The Present position of Catholics in England, IX, 390). En ce jour où l'auteur de ces lignes est élevé à l'honneur des autels, je prie pour que, par son intercession et son exemple, tous ceux qui sont engagés dans l'enseignement et la catéchèse se sentent poussés par la conception qu'il a si clairement exposée devant nous à entreprendre de nouveaux efforts.
S'il est bien compréhensible que l'héritage intellectuel de John Henry Newman ait été l'objet d'une large attention dans la vaste littérature qui illustre sa vie et son œuvre, je préfère, en ce jour, conclure par une brève réflexion sur sa vie de prêtre, de pasteur des âmes. La chaleur et l'humanité qui marquent son appréciation du ministère pastoral sont magnifiquement mises en évidence dans un autre de ses célèbres sermons : « Si des anges avaient été vos prêtres, mes frères, ils n'auraient pas pu souffrir avec vous, avoir de la sympathie pour vous, éprouver de la compassion pour vous, sentir de la tendresse envers vous et se montrer indulgents avec vous, comme nous ; ils n'auraient pas pu être vos modèles et vos guides, et n'auraient pas pu vous amener à sortir de vous-mêmes pour entrer dans une vie nouvelle, comme le peuvent ceux qui viennent du milieu de vous » (« Hommes, non pas Anges : les prêtres de l'Évangile », Discourses to Mixed Congregations, 3). Il a vécu à fond cette vision profondément humaine du ministère sacerdotal dans l'attention délicate avec laquelle il s'est dévoué au service du peuple de Birmingham au long des années qu'il a passées à l'Oratoire, fondé par lui, visitant les malades et les pauvres, réconfortant les affligés, s'occupant des prisonniers. Il n'est pas étonnant qu'à sa mort, des milliers de personnes s'alignaient dans les rues avoisinantes tandis que son corps était transporté vers sa sépulture à moins d'un kilomètre d'ici. Cent vingt ans plus tard, de grandes foules se sont rassemblées à nouveau pour se réjouir de la reconnaissance solennelle de l'Église pour l'exceptionnelle sainteté de ce père des âmes très aimé. Comment pourrions-nous mieux exprimer la joie de ce moment, sinon en nous tournant vers notre Père des cieux dans une vibrante action de grâce, et en priant avec les paroles mêmes que le bienheureux John Henry a mises sur les lèvres du chœur des anges dans le ciel :
Loué soit le Très Saint dans les hauteurs
Et loué soit-Il dans les profondeurs ;
Très admirable en toutes Ses paroles ;
Infaillible en toutes Ses voies!
(Le songe de Gerontius).
NB. Le bienheureux John Henry Newman, est fêté, dans le calendrier liturgique catholique, le 9 octobre et non le jour anniversaire de sa mort, le 11 août. Ce jour étant déjà celui de la fête de sainte Claire d'Assise, c'est le 9 octobre, date de l'accueil officiel dans l'Église catholique de John Henry Newman, qui a été retenu.
Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).
Lectures de la messe :
1ère lecture : Sauvés par la Loi, ou par la foi ? (Ga 3, 1-5)
Psaume : Lc 1, 69-70, 71-72, 73-75
R/ Béni soit le Dieu d'Israël,
car il a visité son peuple.
Evangile : Prier avec confiance (Lc 11, 5-13)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Seigneur Dieu, ouvre notre cœur pour qu'il recherche avec amour les paroles de ton Fils. Alléluia. (cf. Ac 16, 14)
Homélie :
Comme cela arrive quelques fois, Jésus livre une parabole suivie de son explication. L’histoire de cet ami dérangé au milieu de la nuit illustre la prière de demande et la ténacité dont il faut savoir faire preuve. Mais il ne s’agit pas d’un simple enseignement à accueillir, d’une leçon que le Maître donne : par la question qu’il pose, il nous invite à prendre position. Nous avons à exprimer un jugement sur la situation et à agir en conséquence.
Un homme, un de ceux qui écoutent Jésus, c'est-à-dire, spontanément, nous-mêmes ; comment ne pas s’identifier à lui ? Cet homme, donc, reçoit la visite inopinée et nocturne d’un de ses amis. Ce dernier a voyagé de nuit sans doute pour éviter la chaleur du jour ; ce faisant, il montre qu’il ne craint de payer son propre confort au prix de celui de son hôte. Le voilà en effet contraint d’aller chez un autre de ses amis pour avoir le pain nécessaire à l’hospitalité ; dérangé par un importun, il le devient à son tour. Bien qu’il ne demande rien pour lui, la situation n’est agréable pour personne.
Le troisième ami refuse de se lever par peur de réveiller ses enfants et parce que cela représente une réelle difficulté. Cependant le caractère effronté de la demande lui fera porter le fruit attendu. Le troisième refuse d’agir par amitié mais il agit tout de même, par souci de tranquillité. La demande est donc exaucée.
Jésus élargit ensuite son enseignement par des paroles de sagesse. Chercher, dans la Bible, veut dire prier, scruter le sens des Écritures avec l’application du cœur. Il y a pour Jésus trois façons de demander : demander, chercher, frapper. Les trois réponses au passif désignent l’acteur divin qui exauce les prières. Quelle que soit la prière ou la façon de demander, Jésus invite donc à la confiance en Dieu qui exauce.
Ces paroles de sagesse complètent la parabole et font partie de l’enseignement. Il ne s’agit pas de couper la leçon en deux et de considérer que Dieu puisse être réveillé au milieu de sa nuit par notre prière ou bien qu’il finirait par nous exaucer pour ne plus entendre parler de nous. Jésus emploie au contraire un raisonnement a fortiori. Les questions qu’il pose pour terminer le dévoile : Dieu donne de bonnes choses puisque les hommes le font aussi pour leurs enfants ; mais il est Dieu, il donne donc des choses infiniment meilleures que celles que donnent des parents. Il nous donne l’Esprit Saint. Il faut donc le lui demander.
Or notre prière de demande s’arrête en général bien en deçà car elle est fondée sur une exigence de fiabilité. Je veux recevoir exactement ce que je demande. Je veux que la porte qui s’ouvre soit exactement celle à laquelle je frappe. C’est oublier que les enfants ont besoin d’éducation. Par cette parabole, et par bien d’autres discours, Jésus nous enseigne à quelle porte nous avons à frapper pour recevoir ce que nous cherchons vraiment, pour connaître la joie d’être comblé par ce dont nous avons réellement besoin. L’Esprit seul étanche la soif de nos âmes, lui seul comble nos attentes. Autrement dit, ce qu’il faut demander avant tout est d’apprendre à demander, d’apprendre à prier.
Persévérer dans un autre type de prière que celui que Jésus nous enseigne nous conduirait en tous cas à l’échec. Si nous demandons autre chose que l’Esprit Saint, autre chose que Dieu lui-même, c’est sans doute que Dieu ne nous suffit pas. Si Dieu ne nous suffit pas, par quoi, ou par qui, espérons-nous être satisfaits ? Quand bien même nous obtiendrions ce que nous demandons, nous ne pourrions qu’être déçus. Dieu seul suffit.
Seigneur Jésus, notre seule nourriture nécessaire et salutaire est le pain de ton amour pour les hommes. Apprends-nous à le rompre de manière à découvrir les mystères de la charité. Qu’il fortifie notre espérance et notre foi pour que jamais nous ne cessions d’invoquer le secours de l’Esprit de Vie qui nous conduit à la vérité tout entière.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022), moine grec
Invocation du Saint Esprit, introduction aux Hymnes ; SC 156 (trad. SC p. 163 rev.)
« Combien plus le Père céleste ne donnera-t-il l'Esprit saint à ceux qui le lui demandent ? »
Viens, lumière véritable. Viens, vie éternelle. Viens, mystère caché. Viens, trésor sans nom. Viens, réalité inexprimable. Viens, personne inconcevable. Viens, bonheur sans fin. Viens, lumière sans couchant. Viens, attente infaillible de tous ceux qui doivent être sauvés. Viens, réveil de ceux qui se sont endormis. Viens, résurrection des morts. Viens, Puissant, qui toujours fais et refais et transformes tout par ton seul vouloir… Viens, toi qui demeures toujours immobile et pourtant à chaque instant te mets tout entier en mouvement pour venir à nous, couchés parmi les morts, toi qui es au-dessus de tous les cieux… Viens, joie éternelle. Viens, couronne impérissable (1Co 9,25). Viens, pourpre du grand roi notre Dieu... Viens, toi qu'a désiré et que désire mon âme misérable. Toi le Seul, viens au seul, puisque, tu le vois, je suis seul… Viens, toi devenu toi-même en moi désir, qui m'as fait te désirer, toi l'absolument inaccessible. Viens, mon souffle et ma vie. Viens, consolation de ma pauvre âme. Viens, ma joie, ma gloire, mon allégresse sans fin.
Je te rends grâce d'être devenu un seul esprit avec moi (Rm 8,16), sans confusion, sans changement, sans transformation, toi le Dieu au-dessus de tout, et d'être pour moi devenu tout en tous (1Co 15,28)... Je te rends grâce d'être pour moi devenu lumière sans couchant, soleil sans déclin, car tu n’as pas d’endroit où te cacher, toi qui emplis l'univers de ta gloire. Non, jamais à personne tu ne t'es caché, mais c'est nous qui toujours nous cachons de toi, en refusant d'aller à toi…
Viens donc, Maître, aujourd'hui dresse en moi ta tente (Jn 1,14) ; fais ta maison et demeure en moi ton serviteur continuellement, inséparablement, jusqu'au bout, toi qui es très bon. Et que moi aussi, à ma sortie de ce monde, je me retrouve en toi, ô très bon, et règne avec toi, Dieu qui es au-dessus de tout.
Invité- Invité
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