Foi et psychologie complémentaires ?
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Re: Foi et psychologie complémentaires ?
Bonsoir Michel, je t'ai envoyé un mp.
Merci pour la vidéo, elle est fort intéressante. On dit souvent que Dieu guérit mais on doit faire aussi sa part de travail avec un bon thérapeute comme tu l'as mentionné récemment, et je le crois.
Merci pour la vidéo, elle est fort intéressante. On dit souvent que Dieu guérit mais on doit faire aussi sa part de travail avec un bon thérapeute comme tu l'as mentionné récemment, et je le crois.
Invité- Invité
Re: Foi et psychologie complémentaires ?
OUI Jeremie
Nous avons notre part de travail à réaliser sur nous-mêmes.
Les catholiques ont les mêmes problèmes que tous les autres gens dans leur vie,
mais ils ont Jesus et Marie, et cela change tout.
Et ils veulent que nous nous prenions en charge
pour ce que nous pouvons faire bien entendu.
Dolorisme ou Offrande et Guérison de tout ?
Rester dans notre souffrance ou l’offrir à Dieu ?
Offrir ses souffrances à Dieu veut dire ne pas rester dans ses souffrances,
ni se replier sur ses blessures, et les garder en soi.
Les offrir à Dieu, et en parallèle, avoir la volonté de guérir
et se faire aider par les humains capables d’aider.
Consulter, se faire aider, se faire accompagner vers la guérison totale,
et en même temps offrir au Seigneur nos blessures,
Lui qui va les transformer en Paix et en Joie de vivre,
et utiliser notre offrande pour aider d’autres âmes.
« Si tu es malade va voir le médecin »
(veut dire également médecin des blessures émotionnelles).
Aplanissez les chemins du Seigneur
pas seulement en nous purifiant par le sacrement de contrition-confession
de nos manquements
à l’éducation paternelle des commandements
mais également en guérissant nos blessures d’âmes,
de ce que nous avons subi,
en nous faisant accompagner par un(e) psychothérapeute avec EMDR
plus d’autres thérapies fiables et efficaces, sans danger pour l’âme,
à choisir par chacun avec le discernement.
Redevenir qui nous sommes vraiment : Enfants de la Lumière
avec notre vie proche du Sacré Cœur, Lumière engendré de la Lumière du Père.
À l’intérieur de chacune, de chacun,
il y a un endroit que personne ne peut salir,
c’est notre âme de Lumière.
http://www.feuetlumiere.org/vivre-avec-lui/profondeurs-de-letre/tout-offrir.html
Il y a un mot merveilleux avec lequel nous pourrions nous réconcilier :
c’est ce sublime mot d’offrande.
Nous l’associons trop souvent à une exigence que l’on subit,
à une forme de dolorisme ou de passivité,
à la négation de nos désirs et de nos besoins.
Redécouvrons combien il est beau d’offrir, de tout offrir.
N’avons-nous pas déjà entendu :
Je fais mon purgatoire sur terre pour « mériter » le Ciel,
La terre est une vallée de larmes… ?
ou devant une contrariété : Tu n’as qu’à l’offrir !
Tout cela résonne souvent mal à nos oreilles…
Or, qu’y a-t-il de plus beau que l’offrande, l’offrande de tout instant,
de tout ce qui est réussi ou raté dans notre vie ?
Je donne souvent dans mes conférences l’image d’un grand brasier,
d’un grand feu d’amour où chacun amène ses bûches et ses embûches :
pas seulement ses qualités et réussites,
mais aussi ses contrariétés, ses défauts, ses soucis, ses ratages.
J’ai souvent réconforté des religieuses en leur montrant la fécondité de leur vie,
la force de leur prière lorsque celle-ci trouve son origine
dans l’offrande de toutes leurs difficultés quotidiennes :
pas seulement le renoncement à une certaine liberté,
à une vie sentimentale ou sexuelle,
mais aussi les frictions et incompréhensions dans la vie communautaire.
Un compost qui fleurit
Je me souviens de l’une d’elles qui faisait de nombreux sacrifices
pour aider des prêtres et prédicateurs à remplir leur mission.
Elle s’inspirait là d’ailleurs de la « Pluie de roses » de la Petite Thérèse.
Un jour, elle offre pour un prédicateur de ne pas manger de chocolat
pendant une semaine
car il arrivait que certains chocolats transitent par la communauté.
Et voilà qu’elle craque à quelques heures
d’une évangélisation particulièrement importante !
Elle en est désolée, confuse, et son accompagnateur lui dit :
« Si tu n’avais pas mangé de chocolat, tu pouvais offrir une bûche dans le feu divin.
Mais puisque tu en as mangé, offre ta confusion, ta petitesse,
et le chocolat mangé comme autant d’autres bûches. »
Il voulait ainsi lui indiquer que tout peut être offert, sans tout justifier,
mais que tout sert si on le donne à Dieu.
Au lieu de faire deux tas : d’un côté mes bonnes actions, mes vertus,
et de l’autre mes ratages qui sentent selon moi si mauvais,
j’offre les premières, mais j’offre aussi les seconds
et Dieu plante des fleurs dans le compost que je lui propose.
N’oublions pas que l’on peut enrichir le sol d’un potager avec du fumier (litière d’écurie),
qu’un arbre tire sa force de la décomposition des feuilles au niveau de ses racines,
et que Dieu Jésus a choisi de naître dans une étable.
Dans les églises, l’encens brûle sur du charbon noir…
Alors, avons-nous appris à tout offrir sans exception ?
Une personne ayant du mal à accepter ses mouvements d’humeur,
d’intolérance, ses colères,
va-t-elle comprendre que d’un côté, psychologiquement,
elle doit en chercher l’origine
et se fixer des objectifs progressifs d’amélioration ;
et que d’un autre côté, spirituellement,
tous ses défauts donnés à Dieu, sans complaisance,
se transforment en bûches dans la cheminée divine
et sont ainsi sources de lumière et de chaleur pour d’autres ?
La banque de l’amour
Voici le secret : ne pas ruminer,
se perdre dans des regrets obsessionnels,
mais offrir au fur et à mesure tout ce que nous vivons,
ce que nous faisons,
en renonçant à nous persécuter
ou à nous voir comme victimes.
Dieu met sa Sainteté dans tout ce que nous lui offrons,
et c’est sa Sainteté qui fera le reste.
Nous sommes en apprentissage, en progression constante,
et spirituellement,
c’est l’offrande – non pas la justification, mais l’offrande –
qui donnera du sens à tous les événements de notre vie,
même à ceux que nous regrettons le plus
ou qui nous ont fait le plus souffrir.
En effet,
à la banque de l’Amour, comme dirait Thérèse de l’Enfant-Jésus,
il n’y a pas seulement tous les biens que nous y mettons,
comme des sommes que nous verserions sur un livret,
mais il y a aussi, et ce sont d’énormes sommes,
tous les oui que nous finissons par dire aux violences du passé,
à ce que nous avons subi ou mal vécu,
même et surtout si cela nous a paru tout à fait injuste.
Là où nous avons le plus souffert,
là où ce fut le plus difficile,
résident sans doute les plus grosses bûches à mettre dans le feu,
le plus "d’argent" à déposer à la banque d’Amour Divine.
Une personne qui avait tant de mal à accepter son passé
s’aperçut un jour qu’elle vivait rue du Maréchal Joffre (j’offre),
et cela la fit sourire…
Offrir, ce n’est pas subir,
ce n’est pas se résigner
ni faire la « volonté » d’un Dieu écrasant,
mais c’est donner à Dieu toutes nos pierres,
qu’elles soient précieuses, ou qu’elles nous aient fait du mal,
que nous les ayons envoyées ou reçues…
et Dieu les transforme en or.
Les chercheurs d’or parviennent à extraire les pierres précieuses
de leur gangue de boue et de pierrailles diverses.
Sommes-nous, à l’image de Dieu, des petits chercheurs d’or ?
Ne jetons pas tout,
comme Jésus l’a dit dans la parabole du bon grain et de l’ivraie
(cf. Mt 13, 24-30).
Sinon, nous finirons par n’avoir plus rien à offrir et notre vie nous paraîtra inutile ;
si, au contraire, nous acceptons d’être un mélange subtil
entre l’épais, le lourd et le beau
et que nous consentons à offrir tout cela au jour le jour,
nous serons beaucoup plus légers pour autrui.
Les bénédictions allègent
Remplaçons les retours sur nous, les ruminations et les soucis
par l’offrande et la bénédiction.
Plutôt que de nous apitoyer sur nous-mêmes,
de lister nos défauts, de nous faire un sang d’encre pour le couple de nos enfants,
bénissons Dieu, bénissons-les ;
les soucis alourdissent, les bénédictions allègent.
Cette personne m’a vexé par ce qu’elle vient de me dire
ou ce qu’elle a dit de moi : je peux ruminer, lui en vouloir,
et cette réaction est humainement bien compréhensible !
Mais à quoi cela va-t-il servir ?
Je peux aussi me demander – et cela est déjà bien plus fécond –
pourquoi cela m’a-t-il tant atteint ?
Qu’ai-je revécu ?
Pourquoi une telle susceptibilité de ma part ?
Je vais alors retravailler l’image que j’ai de moi.
Je peux aussi, de surcroît, offrir la souffrance que je viens de vivre,
mes réactions d’agressivité, de rancœur, mes culpabilités,
et là, je vais me sentir libéré
car j’ai donné du sens – et un sens positif – à l’évènement.
Je ne serai plus dans la plainte,
l’indignation, le sentiment d’injustice, la blessure,
mais dans l’offrande à mon Bien-Aimé Seigneur Dieu
qui m’aime totalement et qui me comprend :
de ce que je viens de vivre, Seigneur, fais-en un bien.
Le psychologique et le spirituel se rejoignent et sont complémentaires.
Première réaction :
je réagis mal et je me sens victime.
J’en prends conscience.
Deuxième réaction :
qui demande déjà un cheminement psychologique,
je me demande pourquoi j’ai réagi si fortement,
j’en cherche la cause,
je relativise, je mesure la part de chacun dans le conflit
qui vient de se produire.
Troisième réaction :
je me mets dans le Sacré Cœur de Dieu,
je reçois son Amour infini qui inonde mon âme de lumière,
qui me permet de prendre une distance
et de voir l’événement dans toute son insignifiance réelle.
Ce n’est pas de cette personne que dépend l’image que j’ai de moi,
je fais la part des choses
et j’offre tous mes sentiments négatifs pour d’autres qui en ont besoin
et qui vivent au même moment des situations difficiles
sur terre ou dans ce lieu de purification finale
qui les conduit ensuite vers Dieu
après le passage de ce monde en l’autre.
Je peux tout transformer en bien
Je vis une vie de couple, nous nous aimons :
je l’offre pour toutes les personnes qui sont seules
et qui ont besoin d’amour.
Nous avons eu une intimité réussie :
je l’offre pour tous les couples en difficulté.
Ma femme me rejette, nous ne nous entendons plus,
nous n’avons plus de relations intimes :
je l’offre pareillement en communion et en solidarité
avec tous ceux qui vivent des situations de solitude
ou des conflits semblables.
Je suis obligé de renoncer à l’idéal du couple que j’avais ;
notre couple est davantage une association de personnes
qu’un couple qui s’aime vraiment :
je l’offre et toutes mes difficultés quotidiennes se transforment en fécondité.
Nous nous séparons, il ou elle me quitte, nous divorçons,
après avoir tout essayé pour l’empêcher :
je l’offre également.
Ainsi, et c’est là le secret,
quel que soit mon état de vie, quels que soient les évènements,
je peux tout transformer en offrande.
Alors, ma vie sera belle et riche,
et vaudra vraiment la peine d’être vécue !
Nous avons notre part de travail à réaliser sur nous-mêmes.
Les catholiques ont les mêmes problèmes que tous les autres gens dans leur vie,
mais ils ont Jesus et Marie, et cela change tout.
Et ils veulent que nous nous prenions en charge
pour ce que nous pouvons faire bien entendu.
Dolorisme ou Offrande et Guérison de tout ?
Rester dans notre souffrance ou l’offrir à Dieu ?
Offrir ses souffrances à Dieu veut dire ne pas rester dans ses souffrances,
ni se replier sur ses blessures, et les garder en soi.
Les offrir à Dieu, et en parallèle, avoir la volonté de guérir
et se faire aider par les humains capables d’aider.
Consulter, se faire aider, se faire accompagner vers la guérison totale,
et en même temps offrir au Seigneur nos blessures,
Lui qui va les transformer en Paix et en Joie de vivre,
et utiliser notre offrande pour aider d’autres âmes.
« Si tu es malade va voir le médecin »
(veut dire également médecin des blessures émotionnelles).
Aplanissez les chemins du Seigneur
pas seulement en nous purifiant par le sacrement de contrition-confession
de nos manquements
à l’éducation paternelle des commandements
mais également en guérissant nos blessures d’âmes,
de ce que nous avons subi,
en nous faisant accompagner par un(e) psychothérapeute avec EMDR
plus d’autres thérapies fiables et efficaces, sans danger pour l’âme,
à choisir par chacun avec le discernement.
Redevenir qui nous sommes vraiment : Enfants de la Lumière
avec notre vie proche du Sacré Cœur, Lumière engendré de la Lumière du Père.
À l’intérieur de chacune, de chacun,
il y a un endroit que personne ne peut salir,
c’est notre âme de Lumière.
http://www.feuetlumiere.org/vivre-avec-lui/profondeurs-de-letre/tout-offrir.html
Il y a un mot merveilleux avec lequel nous pourrions nous réconcilier :
c’est ce sublime mot d’offrande.
Nous l’associons trop souvent à une exigence que l’on subit,
à une forme de dolorisme ou de passivité,
à la négation de nos désirs et de nos besoins.
Redécouvrons combien il est beau d’offrir, de tout offrir.
N’avons-nous pas déjà entendu :
Je fais mon purgatoire sur terre pour « mériter » le Ciel,
La terre est une vallée de larmes… ?
ou devant une contrariété : Tu n’as qu’à l’offrir !
Tout cela résonne souvent mal à nos oreilles…
Or, qu’y a-t-il de plus beau que l’offrande, l’offrande de tout instant,
de tout ce qui est réussi ou raté dans notre vie ?
Je donne souvent dans mes conférences l’image d’un grand brasier,
d’un grand feu d’amour où chacun amène ses bûches et ses embûches :
pas seulement ses qualités et réussites,
mais aussi ses contrariétés, ses défauts, ses soucis, ses ratages.
J’ai souvent réconforté des religieuses en leur montrant la fécondité de leur vie,
la force de leur prière lorsque celle-ci trouve son origine
dans l’offrande de toutes leurs difficultés quotidiennes :
pas seulement le renoncement à une certaine liberté,
à une vie sentimentale ou sexuelle,
mais aussi les frictions et incompréhensions dans la vie communautaire.
Un compost qui fleurit
Je me souviens de l’une d’elles qui faisait de nombreux sacrifices
pour aider des prêtres et prédicateurs à remplir leur mission.
Elle s’inspirait là d’ailleurs de la « Pluie de roses » de la Petite Thérèse.
Un jour, elle offre pour un prédicateur de ne pas manger de chocolat
pendant une semaine
car il arrivait que certains chocolats transitent par la communauté.
Et voilà qu’elle craque à quelques heures
d’une évangélisation particulièrement importante !
Elle en est désolée, confuse, et son accompagnateur lui dit :
« Si tu n’avais pas mangé de chocolat, tu pouvais offrir une bûche dans le feu divin.
Mais puisque tu en as mangé, offre ta confusion, ta petitesse,
et le chocolat mangé comme autant d’autres bûches. »
Il voulait ainsi lui indiquer que tout peut être offert, sans tout justifier,
mais que tout sert si on le donne à Dieu.
Au lieu de faire deux tas : d’un côté mes bonnes actions, mes vertus,
et de l’autre mes ratages qui sentent selon moi si mauvais,
j’offre les premières, mais j’offre aussi les seconds
et Dieu plante des fleurs dans le compost que je lui propose.
N’oublions pas que l’on peut enrichir le sol d’un potager avec du fumier (litière d’écurie),
qu’un arbre tire sa force de la décomposition des feuilles au niveau de ses racines,
et que Dieu Jésus a choisi de naître dans une étable.
Dans les églises, l’encens brûle sur du charbon noir…
Alors, avons-nous appris à tout offrir sans exception ?
Une personne ayant du mal à accepter ses mouvements d’humeur,
d’intolérance, ses colères,
va-t-elle comprendre que d’un côté, psychologiquement,
elle doit en chercher l’origine
et se fixer des objectifs progressifs d’amélioration ;
et que d’un autre côté, spirituellement,
tous ses défauts donnés à Dieu, sans complaisance,
se transforment en bûches dans la cheminée divine
et sont ainsi sources de lumière et de chaleur pour d’autres ?
La banque de l’amour
Voici le secret : ne pas ruminer,
se perdre dans des regrets obsessionnels,
mais offrir au fur et à mesure tout ce que nous vivons,
ce que nous faisons,
en renonçant à nous persécuter
ou à nous voir comme victimes.
Dieu met sa Sainteté dans tout ce que nous lui offrons,
et c’est sa Sainteté qui fera le reste.
Nous sommes en apprentissage, en progression constante,
et spirituellement,
c’est l’offrande – non pas la justification, mais l’offrande –
qui donnera du sens à tous les événements de notre vie,
même à ceux que nous regrettons le plus
ou qui nous ont fait le plus souffrir.
En effet,
à la banque de l’Amour, comme dirait Thérèse de l’Enfant-Jésus,
il n’y a pas seulement tous les biens que nous y mettons,
comme des sommes que nous verserions sur un livret,
mais il y a aussi, et ce sont d’énormes sommes,
tous les oui que nous finissons par dire aux violences du passé,
à ce que nous avons subi ou mal vécu,
même et surtout si cela nous a paru tout à fait injuste.
Là où nous avons le plus souffert,
là où ce fut le plus difficile,
résident sans doute les plus grosses bûches à mettre dans le feu,
le plus "d’argent" à déposer à la banque d’Amour Divine.
Une personne qui avait tant de mal à accepter son passé
s’aperçut un jour qu’elle vivait rue du Maréchal Joffre (j’offre),
et cela la fit sourire…
Offrir, ce n’est pas subir,
ce n’est pas se résigner
ni faire la « volonté » d’un Dieu écrasant,
mais c’est donner à Dieu toutes nos pierres,
qu’elles soient précieuses, ou qu’elles nous aient fait du mal,
que nous les ayons envoyées ou reçues…
et Dieu les transforme en or.
Les chercheurs d’or parviennent à extraire les pierres précieuses
de leur gangue de boue et de pierrailles diverses.
Sommes-nous, à l’image de Dieu, des petits chercheurs d’or ?
Ne jetons pas tout,
comme Jésus l’a dit dans la parabole du bon grain et de l’ivraie
(cf. Mt 13, 24-30).
Sinon, nous finirons par n’avoir plus rien à offrir et notre vie nous paraîtra inutile ;
si, au contraire, nous acceptons d’être un mélange subtil
entre l’épais, le lourd et le beau
et que nous consentons à offrir tout cela au jour le jour,
nous serons beaucoup plus légers pour autrui.
Les bénédictions allègent
Remplaçons les retours sur nous, les ruminations et les soucis
par l’offrande et la bénédiction.
Plutôt que de nous apitoyer sur nous-mêmes,
de lister nos défauts, de nous faire un sang d’encre pour le couple de nos enfants,
bénissons Dieu, bénissons-les ;
les soucis alourdissent, les bénédictions allègent.
Cette personne m’a vexé par ce qu’elle vient de me dire
ou ce qu’elle a dit de moi : je peux ruminer, lui en vouloir,
et cette réaction est humainement bien compréhensible !
Mais à quoi cela va-t-il servir ?
Je peux aussi me demander – et cela est déjà bien plus fécond –
pourquoi cela m’a-t-il tant atteint ?
Qu’ai-je revécu ?
Pourquoi une telle susceptibilité de ma part ?
Je vais alors retravailler l’image que j’ai de moi.
Je peux aussi, de surcroît, offrir la souffrance que je viens de vivre,
mes réactions d’agressivité, de rancœur, mes culpabilités,
et là, je vais me sentir libéré
car j’ai donné du sens – et un sens positif – à l’évènement.
Je ne serai plus dans la plainte,
l’indignation, le sentiment d’injustice, la blessure,
mais dans l’offrande à mon Bien-Aimé Seigneur Dieu
qui m’aime totalement et qui me comprend :
de ce que je viens de vivre, Seigneur, fais-en un bien.
Le psychologique et le spirituel se rejoignent et sont complémentaires.
Première réaction :
je réagis mal et je me sens victime.
J’en prends conscience.
Deuxième réaction :
qui demande déjà un cheminement psychologique,
je me demande pourquoi j’ai réagi si fortement,
j’en cherche la cause,
je relativise, je mesure la part de chacun dans le conflit
qui vient de se produire.
Troisième réaction :
je me mets dans le Sacré Cœur de Dieu,
je reçois son Amour infini qui inonde mon âme de lumière,
qui me permet de prendre une distance
et de voir l’événement dans toute son insignifiance réelle.
Ce n’est pas de cette personne que dépend l’image que j’ai de moi,
je fais la part des choses
et j’offre tous mes sentiments négatifs pour d’autres qui en ont besoin
et qui vivent au même moment des situations difficiles
sur terre ou dans ce lieu de purification finale
qui les conduit ensuite vers Dieu
après le passage de ce monde en l’autre.
Je peux tout transformer en bien
Je vis une vie de couple, nous nous aimons :
je l’offre pour toutes les personnes qui sont seules
et qui ont besoin d’amour.
Nous avons eu une intimité réussie :
je l’offre pour tous les couples en difficulté.
Ma femme me rejette, nous ne nous entendons plus,
nous n’avons plus de relations intimes :
je l’offre pareillement en communion et en solidarité
avec tous ceux qui vivent des situations de solitude
ou des conflits semblables.
Je suis obligé de renoncer à l’idéal du couple que j’avais ;
notre couple est davantage une association de personnes
qu’un couple qui s’aime vraiment :
je l’offre et toutes mes difficultés quotidiennes se transforment en fécondité.
Nous nous séparons, il ou elle me quitte, nous divorçons,
après avoir tout essayé pour l’empêcher :
je l’offre également.
Ainsi, et c’est là le secret,
quel que soit mon état de vie, quels que soient les évènements,
je peux tout transformer en offrande.
Alors, ma vie sera belle et riche,
et vaudra vraiment la peine d’être vécue !
Michel5- Pour le roi
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