Spiritualité Psychologie de la Conversion
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Spiritualité Psychologie de la Conversion
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Oui ! l’amour brûlant de Dieu s’étend sur tous les hommes et tous aspirent à son intimité. Tous sans exception connaissent cette nostalgie, car nous sommes des rois en exil et dépossédés de l’infini. Ceux qui rejettent la grâce veulent éviter Dieu. Ils Le nient et Le fuient en même temps. Ce n’est pas son savoir et sa raison qui empêchent l’athée moderne d’avoir la foi, mais sa volonté pervertie. Il espère que la Justice ne règne pas dans l’univers, que la Loi n’est qu’un mythe et que la Bonté Suprême n’existe pas, parce qu’il redoute le châtiment de son iniquité et souhaite continuer de vivre impunément dans le péché. C’est pourquoi toute allusion à la religion le met en fureur. Or cette rancune serait inutile si Dieu n’était qu’un mythe. Mais l’athée éprouve envers Dieu le sentiment du méchant envers celui auquel il a fait du tort ; il voudrait le voir disparaître pour que son injustice demeure impunie. Celui qui a trahi son ami sait que cet ami vit encore, tout en souhaitant sa mort. De même l’athée sait que Dieu existe, et espère qu’Il n’existe pas...
Mais l’athée a beau s’aveugler, il ne peut échapper au châtiment, Il ne réussit qu’à fuir l’Amour Divin, car Dieu ne nous contraint jamais à L’aimer. Il ne consent même pas à nous donner des preuves irréfutables de son existence afin de nous laisser une marge pour l’amour. De la docilité, de la malléabilité, de l’humilité, de la soumission absolues d’une âme dépend sa conversion. Dieu lui-même ne peut rien enseigner à celui qui croit tout connaître.
Dès que l’homme s’humilie, il sort de son long aveuglement et s’aperçoit de toutes les petites ruses qu’il employait en son âme pour déguiser son désir de Dieu. Car l’humilité conduit à la vérité [219] et nous révèle à nous-mêmes. Si l’on nous accuse d’avoir volé un mouton, nous sourions, mais que l’on nous traite de menteur, et nous serons enclins à nous fâcher, car l’accusation a peut-être frappé juste. Le châtiment de l’orgueil est dans l’inaptitude à la conversion. « Car le coeur de ce peuple s’est épaissi, et ils sont durs d’oreilles et ils ferment leurs yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, que leur coeur ne comprenne, qu’ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse ! » (Mat., XIII, 15.)
L’humilité est donc essentielle. Notre-Seigneur a déclaré que seuls seront sauvés ceux qui deviendront pareils à des enfants dans leurs désirs et leurs affections. « Je vous le dis, en vérité, si vous ne changez et ne devenez comme les enfants, vous n’entrerez point dans le Royaume des cieux. Celui donc qui se fera humble comme ce petit enfant est le plus grand dans le royaume des cieux. » (Matt., XVIII, 3.)
En conclusion, disons que ce conflit entre la chair et l’esprit, entre la tyrannie de la vie temporelle et l’appel de l’éternité, entre l’amour du plaisir égoïste et le désir de paix spirituelle, nulle âme n’en est exempte. Mais si les êtres ne viennent pas à Dieu plus nombreux, c’est que leur amour pour Lui manque d’urgence et qu’ils ont réservé leurs forces à la satisfaction des désirs inférieurs. Quoi qu’ils fassent, cependant, ils ne pourront jamais lui échapper.
Toute âme frustrée souffre uniquement de ce qu’elle a refusé d’entendre l’appel de la Divinité. « Il est vain de Le fuir, car Il est partout, Il paraît être votre ennemi, et Il est votre citadelle, Il semble vous frapper, et Lui seul peut vous guérir. »
Continuerez-vous à fuir jusqu’à ce qu’il soit trop tard ? Mourrez-vous avant que meurent vos péchés ? Ou consentirez-vous à désirer Dieu avant que vos passions ne soient toutes épuisées ? Pourquoi ne pas remettre dès maintenant vos âmes souillées entre Ses Mains Purificatrices ? Il est notre seule Voie, si nous le fuyons nous sommes perdus ; Il est notre seule Lumière, si nous le cachons, nous devenons aveugles. Il est notre Vie, si nous le quittons, nous mourrons. Est-ce parce que nous craignons que les cendres de notre passé ne nous étouffent à jamais ? Ou parce que nous n’avons rien à donner et que toutes nos années de vie se sont vainement écoulées ?
Qu’importe ! Si nous ne pouvons pas Lui offrir notre vertu, offrons-Lui du moins notre péché.
Vous tous qui êtes abattus et déprimés, sachez qu’Il ne vous a mis si bas que pour inspirer le désir de sa grandeur.
Oui ! l’amour brûlant de Dieu s’étend sur tous les hommes et tous aspirent à son intimité. Tous sans exception connaissent cette nostalgie, car nous sommes des rois en exil et dépossédés de l’infini. Ceux qui rejettent la grâce veulent éviter Dieu. Ils Le nient et Le fuient en même temps. Ce n’est pas son savoir et sa raison qui empêchent l’athée moderne d’avoir la foi, mais sa volonté pervertie. Il espère que la Justice ne règne pas dans l’univers, que la Loi n’est qu’un mythe et que la Bonté Suprême n’existe pas, parce qu’il redoute le châtiment de son iniquité et souhaite continuer de vivre impunément dans le péché. C’est pourquoi toute allusion à la religion le met en fureur. Or cette rancune serait inutile si Dieu n’était qu’un mythe. Mais l’athée éprouve envers Dieu le sentiment du méchant envers celui auquel il a fait du tort ; il voudrait le voir disparaître pour que son injustice demeure impunie. Celui qui a trahi son ami sait que cet ami vit encore, tout en souhaitant sa mort. De même l’athée sait que Dieu existe, et espère qu’Il n’existe pas...
Mais l’athée a beau s’aveugler, il ne peut échapper au châtiment, Il ne réussit qu’à fuir l’Amour Divin, car Dieu ne nous contraint jamais à L’aimer. Il ne consent même pas à nous donner des preuves irréfutables de son existence afin de nous laisser une marge pour l’amour. De la docilité, de la malléabilité, de l’humilité, de la soumission absolues d’une âme dépend sa conversion. Dieu lui-même ne peut rien enseigner à celui qui croit tout connaître.
Dès que l’homme s’humilie, il sort de son long aveuglement et s’aperçoit de toutes les petites ruses qu’il employait en son âme pour déguiser son désir de Dieu. Car l’humilité conduit à la vérité [219] et nous révèle à nous-mêmes. Si l’on nous accuse d’avoir volé un mouton, nous sourions, mais que l’on nous traite de menteur, et nous serons enclins à nous fâcher, car l’accusation a peut-être frappé juste. Le châtiment de l’orgueil est dans l’inaptitude à la conversion. « Car le coeur de ce peuple s’est épaissi, et ils sont durs d’oreilles et ils ferment leurs yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, que leur coeur ne comprenne, qu’ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse ! » (Mat., XIII, 15.)
L’humilité est donc essentielle. Notre-Seigneur a déclaré que seuls seront sauvés ceux qui deviendront pareils à des enfants dans leurs désirs et leurs affections. « Je vous le dis, en vérité, si vous ne changez et ne devenez comme les enfants, vous n’entrerez point dans le Royaume des cieux. Celui donc qui se fera humble comme ce petit enfant est le plus grand dans le royaume des cieux. » (Matt., XVIII, 3.)
En conclusion, disons que ce conflit entre la chair et l’esprit, entre la tyrannie de la vie temporelle et l’appel de l’éternité, entre l’amour du plaisir égoïste et le désir de paix spirituelle, nulle âme n’en est exempte. Mais si les êtres ne viennent pas à Dieu plus nombreux, c’est que leur amour pour Lui manque d’urgence et qu’ils ont réservé leurs forces à la satisfaction des désirs inférieurs. Quoi qu’ils fassent, cependant, ils ne pourront jamais lui échapper.
Toute âme frustrée souffre uniquement de ce qu’elle a refusé d’entendre l’appel de la Divinité. « Il est vain de Le fuir, car Il est partout, Il paraît être votre ennemi, et Il est votre citadelle, Il semble vous frapper, et Lui seul peut vous guérir. »
Continuerez-vous à fuir jusqu’à ce qu’il soit trop tard ? Mourrez-vous avant que meurent vos péchés ? Ou consentirez-vous à désirer Dieu avant que vos passions ne soient toutes épuisées ? Pourquoi ne pas remettre dès maintenant vos âmes souillées entre Ses Mains Purificatrices ? Il est notre seule Voie, si nous le fuyons nous sommes perdus ; Il est notre seule Lumière, si nous le cachons, nous devenons aveugles. Il est notre Vie, si nous le quittons, nous mourrons. Est-ce parce que nous craignons que les cendres de notre passé ne nous étouffent à jamais ? Ou parce que nous n’avons rien à donner et que toutes nos années de vie se sont vainement écoulées ?
Qu’importe ! Si nous ne pouvons pas Lui offrir notre vertu, offrons-Lui du moins notre péché.
Vous tous qui êtes abattus et déprimés, sachez qu’Il ne vous a mis si bas que pour inspirer le désir de sa grandeur.
Danielle- Enfant de Dieu
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