♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
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Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
Quelle belle scène. J'aime beaucoup les personnages de Jean, si pur et assoiffé de lumière, et Pierre, impulsif et drôle, mais aussi droit et sincère.
Merci, Maud.
Merci, Maud.
Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
AJOUT à la vision décrite précedemment et qui vient appuyer ce que Emmanuel dit de la pureté de Jean
Merci Emmanuel
*****
"J’ai aimé Jean pour sa pureté"
Paroles de Jésus :
"Le groupe qui m'avait rencontré était nombreux, mais un seul me reconnut. Celui qui avait l'âme, la pensée et la chair pures de toute luxure.
J'insiste sur la valeur de la pureté. La chasteté est toujours source de lucidité pour la pensée. La virginité affine et puis maintient la sensibilité de l'intelligence et des affections à un degré de perfection que seul celui qui est vierge expérimente.
Vierge, on l'est de différentes manières. Forcément et ceci spécialement pour les femmes, quand personne ne vous a choisi en vue du mariage. Cela devrait être pour les hommes aussi, mais cela ne l'est pas. Et cela est mal parce que d'une jeunesse prématurément souillée par la passion ne pourra venir qu'un chef de famille malade dans ses sentiments et souvent dans sa chair.
Il y a la virginité voulue, celle des âmes consacrées au Seigneur dans un élan de fidélité. Belle virginité ! Sacrifice agréable à Dieu ! Mais tous ne savent pas garder cette blancheur du lys qui reste droit sur sa tige tourné vers le ciel, ignorant la boue de la terre, ouvert seulement aux baisers du soleil de Dieu et de ses rosées.
Il y en a tant qui ne gardent qu'une fidélité matérielle, mais sont infidèles par leur pensée qui regrette et désire ce qu'elle a sacrifié. Ceux-là ne sont vierges qu'à moitié. Si la chair est intacte, le cœur ne l'est pas. Il fermente, ce cœur, il bouillonne; il émet des fumées sensuelles d'autant plus raffinées et condamnables qu'elles sont des créations de la pensée qui caresse, paît et fait fourmiller les imaginations d'assouvissements illicites pour ceux qui sont libres et plus qu'illicites pour ceux qui ont fait un vœu.
C'est alors l'hypocrisie du vœu. Il y a l'apparence mais il manque la réalité. En vérité je vous dis que si quelqu'un vient à Moi avec un lys abîmé par la volonté d'un brutal et qu'un autre vient avec un lys intact matériellement mais souillé par le débordement d'une sensualité caressée et cultivée pour en remplir les heures de solitude, le premier, je l'appelle " vierge " et je dénie cette qualité au second. Et, au premier je donne la double couronne de la virginité et du martyre à cause de sa chair blessée et de son cœur couvert de plaies par une mutilation qu'il n'a pas voulue.
La valeur de la pureté est telle que, comme tu l'as vu, Satan s'est préoccupé d'abord de m'amener à l'impureté. Lui sait bien qu'une faute de sensualité démantèle l'âme et en fait une proie facile pour les autres fautes. Le souci de Satan s'est appliqué à l’objectif principal pour me vaincre.
Le pain, la faim sont les formes matérielles pour symboliser l'appétit, les appétits que Satan exploite pour arriver à ses fins. Bien différente est la nourriture, qu'il m'offrait pour me faire tomber, comme ivre à ses pieds ! Après serait venue la gourmandise, l’argent, la puissance, l'idolâtrie, le blasphème, l'abjuration de la Loi divine. Mais, le premier pas, pour me posséder, c'était cela. C'est le même procédé qu'il utilisa pour blesser Adam.
Le monde se moque de ceux qui sont purs. Ceux qui sont souillés par l'impureté s'attaquent à ceux qui sont purs. Jean Baptiste est une victime de la luxure de vieux êtres dépravés. Mais si le monde possède encore un peu de lumière, il le doit à ceux qui restent purs au milieu du monde. Ils sont les serviteurs de Dieu et savent comprendre Dieu et répéter les paroles de Dieu. Je l'ai dit: " Bienheureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ". Même sur la terre, Ceux dont les fumées des sens ne troublent pas la pensée, "voient" Dieu et l'entendent et le suivent et le montrent aux autres.
Jean de Zébédée est un être pur. Il est " le Pur " au milieu de mes disciples. Son âme est une fleur dans un corps angélique. Lui m'appelle avec les paroles de son premier maître et me demande de lui donner la paix. Mais la paix, il la possède en lui-même par la pureté de sa vie et je l'ai aimé à cause de la pureté qui resplendit en lui. C'est à elle que j'ai confié mes enseignements, mes secrets, la Créature qui m'était la plus chère.
Il a été mon premier disciple, il m'a aimé dès le premier instant qu'il m'a vu. Son âme s'était fondue avec la mienne du jour où il m'avait vu passer le long du Jourdain et qu'il avait vu le Baptiste me montrer. Même s'il ne m'avait pas rencontré ensuite à mon retour du désert, il m'aurait cherché jusqu'à ce qu'il me trouve. En effet, celui qui est pur est humble et désireux de s'instruire dans la science de Dieu et il va, comme l'eau vers la mer, vers ceux en qui il voit des maîtres de la doctrine céleste."
St Jean l' Apôtre de Jésus
*
Merci Emmanuel
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"J’ai aimé Jean pour sa pureté"
Paroles de Jésus :
"Le groupe qui m'avait rencontré était nombreux, mais un seul me reconnut. Celui qui avait l'âme, la pensée et la chair pures de toute luxure.
J'insiste sur la valeur de la pureté. La chasteté est toujours source de lucidité pour la pensée. La virginité affine et puis maintient la sensibilité de l'intelligence et des affections à un degré de perfection que seul celui qui est vierge expérimente.
Vierge, on l'est de différentes manières. Forcément et ceci spécialement pour les femmes, quand personne ne vous a choisi en vue du mariage. Cela devrait être pour les hommes aussi, mais cela ne l'est pas. Et cela est mal parce que d'une jeunesse prématurément souillée par la passion ne pourra venir qu'un chef de famille malade dans ses sentiments et souvent dans sa chair.
Il y a la virginité voulue, celle des âmes consacrées au Seigneur dans un élan de fidélité. Belle virginité ! Sacrifice agréable à Dieu ! Mais tous ne savent pas garder cette blancheur du lys qui reste droit sur sa tige tourné vers le ciel, ignorant la boue de la terre, ouvert seulement aux baisers du soleil de Dieu et de ses rosées.
Il y en a tant qui ne gardent qu'une fidélité matérielle, mais sont infidèles par leur pensée qui regrette et désire ce qu'elle a sacrifié. Ceux-là ne sont vierges qu'à moitié. Si la chair est intacte, le cœur ne l'est pas. Il fermente, ce cœur, il bouillonne; il émet des fumées sensuelles d'autant plus raffinées et condamnables qu'elles sont des créations de la pensée qui caresse, paît et fait fourmiller les imaginations d'assouvissements illicites pour ceux qui sont libres et plus qu'illicites pour ceux qui ont fait un vœu.
C'est alors l'hypocrisie du vœu. Il y a l'apparence mais il manque la réalité. En vérité je vous dis que si quelqu'un vient à Moi avec un lys abîmé par la volonté d'un brutal et qu'un autre vient avec un lys intact matériellement mais souillé par le débordement d'une sensualité caressée et cultivée pour en remplir les heures de solitude, le premier, je l'appelle " vierge " et je dénie cette qualité au second. Et, au premier je donne la double couronne de la virginité et du martyre à cause de sa chair blessée et de son cœur couvert de plaies par une mutilation qu'il n'a pas voulue.
La valeur de la pureté est telle que, comme tu l'as vu, Satan s'est préoccupé d'abord de m'amener à l'impureté. Lui sait bien qu'une faute de sensualité démantèle l'âme et en fait une proie facile pour les autres fautes. Le souci de Satan s'est appliqué à l’objectif principal pour me vaincre.
Le pain, la faim sont les formes matérielles pour symboliser l'appétit, les appétits que Satan exploite pour arriver à ses fins. Bien différente est la nourriture, qu'il m'offrait pour me faire tomber, comme ivre à ses pieds ! Après serait venue la gourmandise, l’argent, la puissance, l'idolâtrie, le blasphème, l'abjuration de la Loi divine. Mais, le premier pas, pour me posséder, c'était cela. C'est le même procédé qu'il utilisa pour blesser Adam.
Le monde se moque de ceux qui sont purs. Ceux qui sont souillés par l'impureté s'attaquent à ceux qui sont purs. Jean Baptiste est une victime de la luxure de vieux êtres dépravés. Mais si le monde possède encore un peu de lumière, il le doit à ceux qui restent purs au milieu du monde. Ils sont les serviteurs de Dieu et savent comprendre Dieu et répéter les paroles de Dieu. Je l'ai dit: " Bienheureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ". Même sur la terre, Ceux dont les fumées des sens ne troublent pas la pensée, "voient" Dieu et l'entendent et le suivent et le montrent aux autres.
Jean de Zébédée est un être pur. Il est " le Pur " au milieu de mes disciples. Son âme est une fleur dans un corps angélique. Lui m'appelle avec les paroles de son premier maître et me demande de lui donner la paix. Mais la paix, il la possède en lui-même par la pureté de sa vie et je l'ai aimé à cause de la pureté qui resplendit en lui. C'est à elle que j'ai confié mes enseignements, mes secrets, la Créature qui m'était la plus chère.
Il a été mon premier disciple, il m'a aimé dès le premier instant qu'il m'a vu. Son âme s'était fondue avec la mienne du jour où il m'avait vu passer le long du Jourdain et qu'il avait vu le Baptiste me montrer. Même s'il ne m'avait pas rencontré ensuite à mon retour du désert, il m'aurait cherché jusqu'à ce qu'il me trouve. En effet, celui qui est pur est humble et désireux de s'instruire dans la science de Dieu et il va, comme l'eau vers la mer, vers ceux en qui il voit des maîtres de la doctrine céleste."
St Jean l' Apôtre de Jésus
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Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
Jean est à part! Oui, c'est un coeur pur!
Jésus dit quelque part que Jean est un cadeau de Son Père!
Mais j'aime beaucoup Pierre , toujours un peu bougon mais qui a tellement le coeur charitable!En plus,il fait plein d'efforts pour s'améliorer après sa rencontre avec Jésus!
C'est un impulsif,(au début du moins) c'est peut-être pour ça que je le trouve si émouvant, touchant! Il m'a beaucoup fait rire dans d'autres passages!
Je me souviens de la scène où Jésus visite les bergers du pharisien impitoyable!Ils n'ont pas le temps d'écouter Jésus car ils doivent travailler! Et Pierre, spontanément propose de labourer (il n'ont plus d'animal de trait) à leur place comme ça ils pourront écouter la parole de Jésus!
Jésus dit quelque part que Jean est un cadeau de Son Père!
Mais j'aime beaucoup Pierre , toujours un peu bougon mais qui a tellement le coeur charitable!En plus,il fait plein d'efforts pour s'améliorer après sa rencontre avec Jésus!
C'est un impulsif,(au début du moins) c'est peut-être pour ça que je le trouve si émouvant, touchant! Il m'a beaucoup fait rire dans d'autres passages!
Je me souviens de la scène où Jésus visite les bergers du pharisien impitoyable!Ils n'ont pas le temps d'écouter Jésus car ils doivent travailler! Et Pierre, spontanément propose de labourer (il n'ont plus d'animal de trait) à leur place comme ça ils pourront écouter la parole de Jésus!
AZUR- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1742
Localisation : France
Inscription : 12/07/2012
Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
Première rencontre de Pierre avec le Messie
Vision du vendredi 13 octobre 1944
Avec l'âme accablée par trop de choses, je prie pour avoir une lumière. Et je tombe au chapitre XII de l'Épître aux Hébreux et réellement, elle refait les forces de mon esprit et me donne l'énergie pour "écouter" parce que sous la pression de tant de choses, j'en suis venue à penser : "Je ne veux plus rien faire. La vie commune, la vie commune à tout prix," Mais "Celui qui parle " je sais qui Il est, et je vois qu'il me regarde avec des yeux affectueux qui me sollicitent, Et je ne sais plus dire : " Je ne veux pas."
Vraiment Dieu est un feu qui dévore, même les tendances de notre humanité, quand elle s'est abandonnée à Lui. À Celui qui me parle et me dit : "Moi, je ne te laisserai pas, je ne t'abandonnerai pas", je veux encore redire avec une pleine confiance : "Tu es mon secours, je ne crains pas l'homme. Ne trompe pas, ô Dieu, mon espérance."
À 14h. je vois ceci
Jésus s'avance par un petit chemin, un sentier entre deux champs. Il est seul. Jean s'avance vers Lui par une petite route à travers les champs et le rejoint finalement en passant par une brèche. au milieu de la haie.
Jean, dans la vision d'hier, comme dans celle d'aujourd’hui est tout à fait jeunet. Un visage rose et imberbe d'homme à peine formé et blond par-dessus le marché. Aussi, pas trace de moustache ou de barbe, mais seulement le teint rose des joues lisses et des lèvres rouges et la joyeuse lumière de son beau sourire et de son regard pur, non pas tant pour la couleur de turquoise foncée de ses yeux que pour la limpidité de l'âme vierge qui y transparaît. Ses cheveux, blonds châtains, longs et soyeux ondoient à ce moment où il marche d'un pas rapide, presque au pas de course. Il crie, quand il va passer la haie : "Maître ! "
Jésus s'arrête et se retourne avec un sourire.
"Maître, je t'ai tant désiré! On m'a dit, dans la maison où tu séjournes que tu étais parti vers la campagne, mais pas plus. Et je craignais de ne pas te voir." Jean parle, légèrement penché par respect. Cependant il est plein d'une affectueuse confiance, dans son attitude et dans le regard que, en restant la tête légèrement penchée sur l'épaule, il élève vers Jésus.
"J'ai vu que tu me cherchais et je suis venu vers toi."
"Tu m'as vu ? Où étais-tu, Maître ?"
"J'étais là" et Jésus lui indique un bosquet d'arbres éloignés qu'à cause de la couleur de leur frondaison j'appellerais des oliviers. "J'étais là. Je priais et je pensais à ce que je dirais ce soir à la synagogue. Mais j'ai de suite tout interrompu quand je t'ai vu."
"Mais, comment as-tu fait pour me voir, puisqu'à peine je distingue l'endroit, caché comme il est, derrière cet escarpement ?"
"Et pourtant tu le vois ! Je suis venu à ta rencontre parce que je t'ai vu. Ce que ne peut faire l'œil, l'amour le réalise. "
"Oui, l'amour le fait. Tu m'aimes donc, Maître ? "
"Et toi, tu m'aimes, Jean, fils de Zébédée ? "
"Tellement, Maître. Il me semble que je t'ai toujours aimé. Avant de te connaître, avant déjà, mon âme te cherchait et quand je t'ai vu, elle m'a dit : "Voici Celui que tu cherches". À ma rencontre avec Toi, c'était mon âme qui te reconnaissait. "
"Tu le dis, Jean et c'est exact. Moi aussi je suis venu à ta rencontre parce que mon âme t’a senti. Combien de temps m'aimeras-tu ? "
"Toujours, Maître. Je ne veux plus aimer d'autres que Toi. "
"Tu as père et mère, des frères, des sœurs, tu as la vie et, avec la vie, la femme et l'amour. Comment feras-tu pour quitter tout pour Moi ?"
"Maître... je ne sais... il me semble, si ce n'est pas de l'orgueil de le dire, que ton amour de prédilection me tiendra lieu de père et mère, de frères et sœurs et aussi de femme. De tout, oui, de tout je resterai rassasié, si tu m'aimes."
"Et si mon amour te vaut souffrances et persécutions ?"
"Ce ne sera rien, Maître, si tu m'aimes."
"Et le jour qu'il me faudra mourir..."
"Non ! Tu es jeune, Maître... pourquoi mourir ? "
"Parce que le Messie est venu prêcher la Loi dans sa vérité et pour accomplir la Rédemption. Et le monde a horreur de la Loi et ne veut pas de rédemption. C'est pour cela qu'il persécute les envoyés de Dieu."
"Oh ! qu'il n'en soit pas ainsi ! Ne le dis pas à celui qui t'aime ce pronostic de mort !... Mais si Tu devais mourir, je t'aimerais encore, Toi. Permets-moi de t'aimer. " Jean a un regard suppliant. Plus penché que jamais, il marche à côté de Jésus et semble lui mendier son amour.
Jésus s'arrête. Il le regarde. Il le pénètre de son regard profond et puis lui pose la main sur sa tête inclinée. "Je veux que tu m'aimes."
"Oh! Maître ! " Jean est heureux. Bien qu'une larme fasse briller sa pupille, il rit, de sa bouche jeune, bien dessinée. il prend la main divine, la baise au dos et la serre contre son cœur. Ils reprennent la marche.
"Tu as dit que tu me cherchais..."
"Oui. Pour te dire que mes amis veulent te connaître... et parce que, oh ! comme je désirais être encore avec Toi ! Je t'ai quitté depuis quelques heures... mais je ne pourrais déjà plus rester sans Toi !"
"Tu as donc été un bon annonciateur du Verbe ?"
"Mais, Jacques, aussi, Maître a parlé de Toi de façon... à les convaincre."
"De manière, que, qui était encore défiant a été persuadé. Il n'était d'ailleurs pas coupable car c'était la prudence qui était la cause de sa réserve. Allons le rassurer complètement."
"Il avait un peu peur ..."
"Non ! il ne faut pas avoir peur de Moi ! Je suis venu pour les bons et surtout pour ceux qui sont dans l'erreur. Je veux sauver, non pas condamner. Avec les gens honnêtes je serai tout miséricorde."
"Et avec les pécheurs ?"
"Aussi. Par malhonnêtes, j'entends parler de ceux qui sont spirituellement malhonnêtes, et qui hypocritement se font passer pour bons, alors qu'ils sont mauvais, des gens qui ne cherchent que leur propre intérêt, même aux dépens du prochain. Avec eux, je serai sévère."
"Oh ! Simon alors peut être tranquille, il est franc comme nul autre."
"C'est ainsi qu'il me plaît et que je veux voir tout le monde."
"Il a tant de choses à te dire, Simon."
"Je l'entendrai après avoir parlé à la Synagogue. J'ai fait prévenir les pauvres et les malades en plus des riches et des gens en bonne santé. Tous ont besoin de la Bonne Nouvelle."
On approche du pays. Des enfants jouent sur la route et l'un d'eux, en courant viendrait s'abattre entre les jambes de Jésus si Lui n'avait pas été attentif à le saisir. Le bambin pleure tout de même, comme s'il s'était fait mal et Jésus lui dit, en le tenant par le bras : "Un israélite qui pleure ? Qu'auraient dû faire des milliers et des milliers de bambins qui sont devenus des hommes en franchissant le désert derrière Moïse ? Et pourtant, c'est plus pour eux que pour les autres que le Très Haut a fait pleuvoir la manne si douce.
Il aime en effet les innocents et veille sur ces petits anges de la terre, ces oiseaux sans ailes, comme il le fait pour les passereaux qui volent dans les bosquets et sur les toits. Tu aimes le miel ? Oui ? Et bien ! si tu es bon, tu mangeras un miel plus doux que celui de tes abeilles."
"Où donc ? Quand ?"
"Quand, après une vie de fidélité à Dieu, tu iras vers Lui."
"Je sais que je n'y irai pas, si le Messie ne vient. La maman nous dit que pour l'heure, nous les gens d'Israël, nous sommes comme autant de Moïses et mourrons en vue de la Terre Promise. Elle dit que nous devrons attendre pour y entrer et que seul le Messie nous permettra d'y entrer."
"Mais, quel brave petit Israélite ! Eh bien, Moi, je te dis que quand tu mourras tu entreras tout de suite au Paradis, parce que le Messie aura déjà ouvert la porte du Ciel. Il faut donc que tu sois bon."
"Maman ! Maman !" Le bambin s'échappe des bras de Jésus et court à la rencontre d'une jeune épouse qui rentre, avec une amphore de cuivre. "Maman, le nouveau Rabbi m'a dit que j'irai tout de suite au Ciel quand je mourrai, et que je mangerai tant de miel... Mais à condition d'être bon. Je serai bon !"
"Dieu le veuille ! Excuse, Maître, s'il t'a ennuyé. Il est si remuant !"
"L'innocence ne me cause pas d'ennui, femme. Dieu te bénisse parce que tu es une mère qui élève ses enfants dans la connaissance de la Loi."
La femme rougit à ce compliment et répond : "À Toi aussi la bénédiction de Dieu" et elle disparaît avec son petit.
"Les enfants te plaisent, Maître ?"
"Oui, parce qu'ils sont purs, sincères et aimants !"
"Tu as des enfants, Maître ?"
"Non, j'ai seulement une Mère, et en Elle il y a la pureté, la franchise, l'amour des petits les plus saints, et en même temps la sagesse, la justice et la force des adultes. J'ai tout en ma Mère, Jean."
"Et tu l'as quittée ?"
"Dieu est au-dessus, même de la plus sainte des mères."
"Est-ce que je la connaîtrai ?"
"Tu la connaîtras."
"Et Elle m'aimera ?"
"Elle t'aimera parce qu'Elle aime ceux qui aiment son Jésus."
"Alors, tu n'as pas de frères ?"
"J'ai des cousins du côté du mari de ma Mère . Mais tout homme est pour moi un frère, et c'est pour tous que je suis venu. Nous voici devant la synagogue. J'entre et tu me rejoindras avec tes amis."
Jean s'en va et Jésus entre dans une pièce carrée avec la garniture habituelle de lampes disposées en triangle et des pupitres avec des rouleaux de parchemin. Il y a déjà une foule qui attend et prie; Jésus prie aussi. La foule bavarde à son sujet, en arrière. Lui s'incline pour saluer le chef de la Synagogue et puis se fait donner, au hasard un rouleau.
Jésus commence la lecture.
Il dit : "Ces choses, l'Esprit me les fait lire pour vous. Au chapitre sept du livre de Jérémie on lit : "Voilà ce que dit le Seigneur des armées, le Dieu d'Israël : Corrigez vos mœurs et vos affections et alors, je viendrai habiter avec vous en ce lieu. Ne vous bercez pas de paroles vaines que vous répétez : c'est ici le Temple du Seigneur, le Temple du Seigneur, le Temple du Seigneur.
Parce que, si vous améliorez vos mœurs et vos affections, si vous rendez justice entre l'homme et son prochain, si vous n'opprimez pas l'étranger, l'orphelin et la veuve, si vous ne répandez pas en ce lieu le sang innocent, si vous n'allez pas, pour votre malheur, vers des dieux étrangers, alors, Moi, j'habiterai avec vous en ce lieu, dans la terre que j'ai donnée à vos pères pour les siècles des siècles".
Écoutez, ô vous Israélites. Voici que je viens faire resplendir les paroles de lumière que votre âme aveuglée ne sait plus voir ni comprendre. Écoutez. Beaucoup de larmes se répandent sur la terre du Peuple de Dieu. Ils pleurent les anciens qui se rappellent les antiques gloires ! Ils pleurent, les adultes, courbés sous le joug ! Ils pleurent les enfants sans espoir d'une future gloire ! Mais la gloire de la terre n'est rien en comparaison d'une gloire qu'aucun oppresseur, sinon Mammon et la mauvaise volonté ne peut arracher".
Pourquoi pleurez-vous ? Est-ce que le Très-Haut qui fut toujours, bon pour son peuple a tourné maintenant son regard autre part et lui refuse-t-il la vue de son Visage ? N'est-il plus le Dieu qui entrouvrit la mer et y fit passer Israël, qui le conduisit à travers les sables du désert et le nourrit, qui le défendit contre ses ennemis ?
N'est-ce pas Lui qui, pour l'empêcher de perdre le chemin du ciel, donna à leurs âmes la Loi, comme il donnait à leurs corps la colonne de nuée ?
N'est-il plus le Dieu qui adoucit les eaux amères et fit tomber la manne alors qu'ils étaient épuisés ? N'est-il pas le Dieu qui voulut vous établir sur cette terre et faire alliance avec vous ? N'est-il pas votre Père et vous ses Fils ?
Et pourquoi l'étranger vous a-t-il frappés ? Beaucoup, parmi vous murmurent : "Et pourtant nous avons ici le Temple !". Il ne suffit pas d'avoir le Temple et d'aller y prier Dieu.
Le premier temple est dans le cœur de tout homme et c'est là que se fait la prière sainte. Mais, sainte, elle ne peut l'être si le cœur ne s'amende pas, si ne s'amendent pas les mœurs, les affections, les principes de justice à l'égard des pauvres, à l'égard des serviteurs, des parents, à l'égard de Dieu.
Regardez maintenant. Je vois des riches au cœur dur qui font de riches offrandes au Temple, mais ne savent pas dire au pauvre : " Frère, voici un pain et un denier, accepte-les. De cœur à cœur, que mon aide ne t'humilie pas et que le don que je t'en fais ne me donne pas d'orgueil ". Voilà : je vois des gens qui prient et qui se plaignent à Dieu de ce qu'il ne les écoute pas promptement, mais qui, ensuite, au malheureux, parfois du même sang qu'eux, alors qu'il leur dit : "Écoute-moi" répondent avec un cœur dur comme la pierre : "Non". Voilà, je vous vois pleurer parce que le dominateur vide votre bourse. Mais vous pressurez ensuite le sang de qui vous haïssez et n'avez pas horreur de faire un vœu sanguinaire contre la vie.
O vous d'Israël ! Le temps de la Rédemption est arrivé mais préparez-en les voies en vous, par la bonne volonté. Soyez honnêtes, bons, aimez-vous entre vous. Riches, soyez sans mépris; marchands, ne fraudez pas; pauvres, n'enviez pas. Vous êtes tous d'un seul sang, d'un seul Dieu. Vous êtes tous appelés à une même destinée. Ne vous fermez pas, avec vos péchés, le Ciel que le Messie vous ouvrira. Vous avez, jusqu'alors, erré ? Maintenant plus. Que toute erreur disparaisse. Simple, bonne, facile est la Loi qui se ramène aux dix commandements primitifs mais imprégnés d'une lumière d'amour.
Venez. Je vous les montrerai tels qu'ils sont : amour, amour, amour. Amour de Dieu pour vous, de vous pour Dieu. Amour pour le prochain. Toujours amour parce que Dieu est Amour et que les fils du Père sont ceux qui savent vivre l'amour. Je suis ici pour tous, et pour donner à tous la lumière de Dieu. Voici la Parole du Père, qui se fait nourriture en vous. Venez, goûtez, renouvelez le sang de votre esprit avec cette nourriture. Que tout poison disparaisse, que tout désir charnel meure.
Une gloire nouvelle vous est apportée : la gloire éternelle et à elle viendront ceux qui feront dans leur cœur une véritable étude de la Loi de Dieu. Commencez par l'amour. Il n'y a rien de plus grand. Mais quand vous saurez aimer, vous saurez déjà tout et Dieu vous aimera et l'amour de Dieu signifie le secours de Dieu contre toute tentation.
Que la bénédiction de Dieu repose sur qui se tourne vers Lui d'un cœur plein de bonne volonté."
Jésus se tait. Les gens parlottent. L'assemblée se sépare après le chant psalmodié de plusieurs hymnes.
Jésus sort sur la petite place. Au seuil de la porte se trouvent Jean et Jacques avec Pierre et André.
"La paix soit avec vous, dit Jésus, et il ajoute : Voici l'homme qui pour être juste a besoin de s'abstenir de juger sans s'être d'abord informé, mais qui cependant sait reconnaître honnêtement ses torts. Simon, tu as voulu me voir ? Me voici. Et toi, André, pourquoi n'es-tu pas venu plus tôt ?"
Les deux frères se regardent, embarrassés. André murmure : " Je n'osais pas..."
Pierre, tout rouge ne dit rien. Mais, quand il entend Jésus dire à son frère : "Était-ce un mal de venir ? Il n'y a que le mal que l'on ne doit pas oser faire" intervient franchement : "C'est à cause de moi qu'il est resté. Lui voulait me conduire tout de suite vers Toi. Mais moi... J'ai dit... Oui, j'ai dit : " Je n'y crois pas", et je n'ai pas voulu. Oh ! maintenant, cela va mieux !..."
Jésus sourit, puis il dit : "Et, pour ta sincérité, je te dis que je t'aime."
"Mais moi... moi, je ne suis pas bon. Je ne suis pas capable de faire ce que tu as dit à la synagogue. Je suis irascible et, si quelqu'un m'offense... Eh !... Je suis avide et j'aime avoir de l'argent... et dans ma vente de poissons... eh !... pas toujours... je ne suis pas toujours sans frauder. Et je suis ignorant. Et j'ai peu de temps à te suivre pour avoir la lumière. Comment faire ? Je voudrais devenir comme tu dis... mais..."
"Ce n'est pas difficile, Simon. Tu connais un peu l'Écriture ? Oui ? Et bien pense au prophète Michée. Dieu veut de toi ce que dit Michée . Il ne te demande pas de t'arracher le cœur ni de sacrifier les affections les plus saintes. Non, Il ne te le demande pas pour l'instant. Un jour, sans que Dieu te le demande, tu te donneras aussi toi-même à Dieu. Mais Lui attend qu'un soleil et une ondée ait fait de toi, qui n'es qu'une frêle pousse, un palmier robuste et splendide.
Pour l'heure, Il te demande ceci : pratiquer la justice, aimer la miséricorde, t'appliquer totalement à suivre ton Dieu, Efforce-toi de faire cela et le passé de Simon sera effacé, et tu deviendras l'homme nouveau, l'ami de Dieu et de son Christ. Non plus Simon mais Céphas, la Pierre solide sur laquelle je m'appuie."
"Ceci me plaît ! Je le comprends. La Loi, c'est cela... c'est cela... voilà je ne sais plus l'observer comme l'ont faite les rabbis !... Mais comme tu l'expliques, oui. Il me semble que j'y arriverai. Et tu m'aideras. Tu restes dans cette maison ? J'en connais le propriétaire."
"Je reste ici, mais je vais aller à Jérusalem et après, je prêcherai à travers la Palestine. Je suis venu pour cela. Mais je viendrai ici souvent."
"Je viendrai t'écouter. Je veux être ton disciple. Un peu de lumière m'entrera dans la tête !"
"Dans le cœur, Simon, surtout, dans le cœur. Et toi, André, tu ne parles pas ?"
"J'écoute, Maître."
"Mon frère est timide."
"Il deviendra un lion. La nuit tombe. Que Dieu vous bénisse et vous donne bonne pêche. Allez."
"Paix à Toi." Ils s'en vont.
À peine sorti, Pierre dit : "Mais qu'est-ce qu'il aura voulu dire d'abord, quand il parlait que je pêcherais avec d'autres filets et que je ferais d'autres pêches ?"
"Pourquoi ne le Lui as-tu pas demandé ? Tu voulais dire tant de choses, et puis, tu n'as rien dit."
"Moi... j'avais honte. Il est si différent de tous les rabbis !"
"Maintenant, il va à Jérusalem… Jean dit cela avec un tel désir, une telle nostalgie. Je voulais lui demander s'il me laissait aller avec Lui... et je n'ai pas osé."
"Va le lui dire, garçon, dit Pierre. Nous l'avons quitté comme çà... sans une parole d'affection... Qu'il sache, au moins que nous l'admirons. Va, va. Je vais le dire à ton père."
"J'y vais, Jacques ?"
"Va."
Jean part au pas de course… et au pas de course il revient, jubilant : "Je lui ai dit : "Tu veux de moi, à Jérusalem ?" Il m'a répondu : "Viens, ami." Il m'a dit ami ! Demain à cette heure, je viendrais ici. Ah ! À Jérusalem, avec Lui..."
...c'est la fin de la vision.
Rencontre de Pierre avec le Messie
Dernière édition par Maud le Sam 10 Nov 2012 - 6:35, édité 1 fois
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
Merci Maud pour ce temps de partage que tu nous donne à cette merveilleuse lecture.
Sois béni au Nom de Jésus.
Je t`embrasse,
Manuela.
Sois béni au Nom de Jésus.
Je t`embrasse,
Manuela.
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
Merci Manuela
Rendons grâce et ...
Car c'est Lui qui agit et parle à travers ces écrits
Que le Seigneur te bénisse aussi , tu le mérites tant chère soeur .
En union de prières
Maud
Rendons grâce et ...
Car c'est Lui qui agit et parle à travers ces écrits
Que le Seigneur te bénisse aussi , tu le mérites tant chère soeur .
En union de prières
Maud
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
Oh j'ai raté pas mal de parties ! Cette semaine étais une semaine un peut difficile pour venir sur le forum entre le travaille et l'école, mais bon grâce à Dieu j'ai la santé et je peux me connecter et je pourra lire les chapitres précédents.
Ce soir POP CORN et un beau film de Maria Valtorta sur le forum !
Ce soir POP CORN et un beau film de Maria Valtorta sur le forum !
Luca- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
où est le film?
Fa-Victoria- Pour le roi
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Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
Non ta pas compris. Quand on lis Maria Valorta (en tout cas moi) je suis transporter dans la vision, quand je lis ma chambre se transforme et disparaît. Chaque objet se transforme et tout au tour de moi ça n'est plus ma chambre, mais je vit vraiment la scènes. Pour te dire à quel point je suis plongée dans ces lettres cela deviens carrément un film
Luca- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
Luca! Oui, c'est comme un film!
Maud!
"La paix soit avec vous, dit Jésus, et il ajoute : Voici l'homme qui pour être juste a besoin de s'abstenir de juger sans s'être d'abord informé, mais qui cependant sait reconnaître honnêtement ses torts. Simon, tu as voulu me voir ? Me voici. Et toi, André, pourquoi n'es-tu pas venu plus tôt ?"
Les deux frères se regardent, embarrassés. André murmure : " Je n'osais pas..."
Pierre, tout rouge ne dit rien. Mais, quand il entend Jésus dire à son frère : "Était-ce un mal de venir ? Il n'y a que le mal que l'on ne doit pas oser faire" intervient franchement : "C'est à cause de moi qu'il est resté. Lui voulait me conduire tout de suite vers Toi. Mais moi... J'ai dit... Oui, j'ai dit : " Je n'y crois pas", et je n'ai pas voulu. Oh ! maintenant, cela va mieux !..."
Jésus sourit, puis il dit : "Et, pour ta sincérité, je te dis que je t'aime."
"Mais moi... moi, je ne suis pas bon. Je ne suis pas capable de faire ce que tu as dit à la synagogue. Je suis irascible et, si quelqu'un m'offense... Eh !... Je suis avide et j'aime avoir de l'argent... et dans ma vente de poissons... eh !... pas toujours... je ne suis pas toujours sans frauder. Et je suis ignorant. Et j'ai peu de temps à te suivre pour avoir la lumière. Comment faire ? Je voudrais devenir comme tu dis... mais..." "Ce n'est pas difficile, Simon. Tu connais un peu l'Écriture ? Oui ? Et bien pense au prophète Michée. Dieu veut de toi ce que dit Michée [2][3]. Il ne te demande pas de t'arracher le cœur ni de sacrifier les affections les plus saintes. Non, Il ne te le demande pas pour l'instant. Un jour, sans que Dieu te le demande, tu te donneras aussi toi-même à Dieu. Mais Lui attend qu'un soleil et une ondée ait fait de toi, qui n'es qu'une frêle pousse, un palmier robuste et splendide.
Pour l'heure, Il te demande ceci : pratiquer la justice, aimer la miséricorde, t'appliquer totalement à suivre ton Dieu, Efforce-toi de faire cela et le passé de Simon sera effacé, et tu deviendras l'homme nouveau, l'ami de Dieu et de son Christ. Non plus Simon mais Céphas, la Pierre solide sur laquelle je m'appuie."
Maud!
"La paix soit avec vous, dit Jésus, et il ajoute : Voici l'homme qui pour être juste a besoin de s'abstenir de juger sans s'être d'abord informé, mais qui cependant sait reconnaître honnêtement ses torts. Simon, tu as voulu me voir ? Me voici. Et toi, André, pourquoi n'es-tu pas venu plus tôt ?"
Les deux frères se regardent, embarrassés. André murmure : " Je n'osais pas..."
Pierre, tout rouge ne dit rien. Mais, quand il entend Jésus dire à son frère : "Était-ce un mal de venir ? Il n'y a que le mal que l'on ne doit pas oser faire" intervient franchement : "C'est à cause de moi qu'il est resté. Lui voulait me conduire tout de suite vers Toi. Mais moi... J'ai dit... Oui, j'ai dit : " Je n'y crois pas", et je n'ai pas voulu. Oh ! maintenant, cela va mieux !..."
Jésus sourit, puis il dit : "Et, pour ta sincérité, je te dis que je t'aime."
"Mais moi... moi, je ne suis pas bon. Je ne suis pas capable de faire ce que tu as dit à la synagogue. Je suis irascible et, si quelqu'un m'offense... Eh !... Je suis avide et j'aime avoir de l'argent... et dans ma vente de poissons... eh !... pas toujours... je ne suis pas toujours sans frauder. Et je suis ignorant. Et j'ai peu de temps à te suivre pour avoir la lumière. Comment faire ? Je voudrais devenir comme tu dis... mais..." "Ce n'est pas difficile, Simon. Tu connais un peu l'Écriture ? Oui ? Et bien pense au prophète Michée. Dieu veut de toi ce que dit Michée [2][3]. Il ne te demande pas de t'arracher le cœur ni de sacrifier les affections les plus saintes. Non, Il ne te le demande pas pour l'instant. Un jour, sans que Dieu te le demande, tu te donneras aussi toi-même à Dieu. Mais Lui attend qu'un soleil et une ondée ait fait de toi, qui n'es qu'une frêle pousse, un palmier robuste et splendide.
Pour l'heure, Il te demande ceci : pratiquer la justice, aimer la miséricorde, t'appliquer totalement à suivre ton Dieu, Efforce-toi de faire cela et le passé de Simon sera effacé, et tu deviendras l'homme nouveau, l'ami de Dieu et de son Christ. Non plus Simon mais Céphas, la Pierre solide sur laquelle je m'appuie."
AZUR- Combat avec Sainte Marie
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Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
Merci à vous
Luca , Le film continue ...
Luca , Le film continue ...
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
Maria Valtorta à la fin de sa vie
*
Jésus rencontre Philippe et Nathanaël à Bethsaïda dans la maison de Pierre
Vision du dimanche 15 octobre 1944
Plus tard (à 9h30) je dois décrire ceci.
Jean frappe à la porte de la maison où Jésus a été reçu. Une femme s'avance et voyant qui c'est, appelle Jésus.
Ils échangent le salut de paix. Et puis : "Tu es venu de bonne heure, Jean" dit Jésus.
"Je suis venu te dire que Simon Pierre te prie de passer par Bethsaïda. Il a parlé de toi à beaucoup de gens... Nous n'avons pas pêché cette nuit. Nous avons prié, comme nous savons, et avons renoncé au gain parce que le sabbat n'était pas encore terminé. Et ce matin nous sommes allés par les rues parler de Toi ! Il y a des gens qui voudraient t'entendre... Viens-tu, Maître ?"
"Je viens, bien que je doive aller à Nazareth avant de me rendre à Jérusalem."
"Pierre, avec sa barque te portera de Bethsaïda à Tibériade. Tu feras plus vite."
"Eh bien, allons."Jésus prend son manteau et sa besace, mais Jean la lui prend. Ils s’en vont, après avoir salué la propriétaire de la maison.
La vision me présente la sortie du pays et le commencement du voyage vers Bethsaïda. Je n'entends pas la conversation et même la vision s'interrompt. Elle reprend à l'entrée de Bethsaïda. Je comprends qu'il s'agit de cette cité, car je vois Pierre, André et Jacques, et avec eux des femmes qui attendent Jésus au début de l'agglomération.
"La paix soit avec vous. Me voici."
"Merci, Maître, pour nous et pour ceux qui attendent. Ce n'est pas le sabbat, mais n'adresseras-tu pas la parole à ceux qui t'attendent ?"
"Oui, Pierre, je parlerai dans ta maison."Pierre est dans la jubilation : "Viens, alors, voici mon épouse, celle-ci est la mère de Jean et celles-là leurs amies. Mais il y en a encore d'autres qui t'attendent : des parents et des amis à nous."
"Avertis-les que je partirai ce soir et qu'auparavant je leur parlerai."
J'ai omis de dire qu'ils étaient partis de Capharnaüm au coucher du soleil et que je les ai vus arriver à Bethsaïda au matin.
"Maître... je t'en prie, reste une nuit dans ma maison. Le chemin est long jusqu'à Jérusalem, même si je le raccourcis en te portant avec la barque jusqu'à Tibériade. Ma maison est pauvre mais honnête et accueillante. Reste avec nous cette nuit."
Jésus regarde Pierre et les autres qui attendent la réponse. Il les regarde et les dévisage, puis il sourit et dit : "Oui."
Nouvelle joie de Pierre.
Des gens regardent aux portes et font des signes. Un homme appelle nommément Jacques et lui parle doucement en désignant du doigt Jésus. Jacques fait signe que oui et l'homme va s'entretenir avec d'autres, arrêtés à un carrefour.
Ils entrent dans la maison de Pierre. Une cuisine vaste et noircie par la fumée. Dans un coin, des filets, des cordages et des paniers pour le poisson. Au milieu le foyer, large et bas et éteint en ce moment. Des deux portes opposées, on voit la route et le jardinet avec le figuier et la vigne. Au-delà de la route, les flots bleu clair du lac. Au-delà du jardinet, le mur foncé d'une autre maison.
"Je t'offre ce que j'ai, Maître, et comme je sais..."
"Parfait, et tu ne pourrais mieux faire parce que tu m'offres avec amour."
On donne à Jésus de l'eau pour qu'il se rafraîchisse et puis du pain et des olives. Jésus prend quelques bouchées pour montrer qu'il accepte, puis écarte le reste en remerciant.
Des bambins l'observent curieusement depuis le jardin et la route. Mais je ne sais si ce sont des enfants de Pierre. Je sais seulement qu'il leur fait signe du regard pour retenir ces petits envahisseurs. Jésus sourit et dit : "Laisse-les faire."
"Maître, veux tu te reposer ? Ici, c'est ma demeure, là celle d'André, choisis. Nous ne ferons pas de bruit pendant ton repos."
"As-tu aussi une terrasse ?"
"Oui, avec la vigne; bien qu'elle soit encore à peu près dénudée, elle fait un peu d'ombre."
"Conduis-m'y. Je préfère reposer là haut. Je réfléchirai et je prierai."
"Comme tu veux. Viens."
Depuis le jardinet, un petit escalier monte vers le toit qui est une terrasse entourée d'un muret. Là aussi, des filets et des cordages, mais quelle lumière vient du ciel et quel azur du lac !
Jésus s'assied sur un tabouret et appuie ses épaules au muret. Pierre se saisit d'une voile qu'il étend au-dessus et au côté de la vigne pour faire un abri contre le soleil. Là, la brise et le silence. Jésus en jouit visiblement.
"Je m'en vais, Maître."
"Va. Toi et Jean allez dire qu'au coucher du soleil, je parlerai d'ici."
Jésus reste seul et prie longuement. À part deux couples de colombes qui vont à leurs nids et en reviennent et un gazouillement de passereaux, aucun bruit, rien qui vive autour de Jésus qui prie.
Les heures passent, calmes et sereines. Puis Jésus se lève, fait un tour sur la terrasse, regarde le lac et des enfants qui jouent sur la route. Il leur sourit et les enfants lui répondent par leur sourire. Il regarde sur la route, du côté de la petite place qui est à une centaine de mètres de la maison. Ensuite il descend, va vers la cuisine: "Femme, je vais faire un tour sur la rive."
Il sort et va effectivement dans cette direction, près des enfants. Il leur demande : "Que faites-vous ?"
"Nous voulions jouer à la guerre, mais lui ne veut pas, et alors on joue à la pêche."
Celui-là qui ne veut pas est un petit homme grêle mais aux yeux très lumineux. Peut-être que, frêle comme il est, il sait que les autres le bousculeraient en "faisant la guerre" et pour cette raison, il plaide pour la paix.
Mais Jésus en tire l'occasion de parler à ces enfants : "C'est lui qui a raison. La guerre est un châtiment de Dieu pour punir les hommes. Elle exprime que l'homme n'est plus un vrai fils de Dieu. Quand le Très-Haut créa le monde; Il fit tout : le soleil, la mer, les étoiles, les fleuves, les plantes, les animaux, mais Il ne fit pas les armes.
Il créa l'homme et lui donna des yeux pour qu'il eût des regards d'amour, une bouche pour dire des paroles d'amour, des oreilles pour les écouter, des mains pour donner aide et caresses, des pieds pour courir avec empressement vers le frère qui est dans le besoin, et un cœur capable d'aimer. Il donna à l'homme l'intelligence, la parole, l'affection, les sentiments, mais Il n'a pas donné la haine. Pourquoi ? Parce que l'homme, créature de Dieu devait être amour comme Dieu est Amour. Si l'homme était resté créature de Dieu, il serait resté dans l'amour et la famille humaine n'aurait pas connu la guerre et la mort."
"Mais lui, la guerre, il ne veut pas la faire parce que il perd toujours" (je l'avais deviné).
Jésus sourit et dit : "Il ne faut pas refuser une chose qui nous nuit pour le motif qu'elle nous nuit. Il faut refuser une chose quand elle nuit à tout le monde. Si quelqu'un dit : "Je ne veux pas ceci parce que je serai perdant", c'est de l’égoïsme. Au contraire le vrai fils de Dieu dit : "Frères, je sais que- j'aurais le dessus, mais je vous dis : ne faisons pas ceci parce que vous en subiriez un dommage". Oh ! comme celui-là a compris le principal commandement ! Qui sait me le dire ?"
En chœur, les onze bouches disent : "Tu aimeras ton Dieu avec tout ce que tu es] et ton prochain comme toi-même"
"Oh ! vous êtes de braves enfants. Vous allez tous à l'école ?"
"Oui."
"Qui est le plus brave ?"
"Lui." C'est le frêle enfant qui ne veut pas jouer à la guerre.
"Comment t'appelles-tu?"
"Joël"
"C'est un grand nom. C'est lui qui dit : "…que le faible dise : Je suis fort !" .Mais fort en quoi ? Dans la Loi du vrai Dieu pour être de ceux que Dieu, dans la Vallée du Jugement définitif proclamera ses saints. Mais, déjà le jugement est proche, non pas dans la Vallée du Jugement mais sur le mont de la Rédemption. Là, lorsque le soleil et la lune s'obscurciront par l'horreur d'un spectacle inouï et que les étoiles tremblantes pleureront par pitié, une séparation se fera entre les fils de la Lumière et les fils des Ténèbres. Israël tout entier saura que son Dieu est venu. Heureux ceux qui l'auront reconnu. Pour eux miel et lait et eaux claires leur descendront au cœur, et les épines deviendront des roses éternelles. Qui de vous veut être de ceux qui seront proclamés saints par Dieu ?"
"Moi ! Moi ! Moi !"
"Alors vous aimerez le Messie ?"
"Oui ! Oui ! Toi ! Toi ! Nous t'aimons ! Nous savons qui tu es ! Simon et Jacques l'ont dit et nos mamans et nous l'ont dit aussi. Prends-nous avec Toi !"
"En vérité, je vous prendrai si vous êtes bons. Mais plus de paroles grossières, plus de violences, plus de querelles et plus de réponses impolies aux parents. Prière, étude, travail, obéissance. Alors je vous aimerai et viendrai avec vous."
Les enfants forment tous un cercle autour de Jésus. On dirait une corolle aux pétales de couleurs variées autour d'un long pistil azur foncé.
Un homme quelque peu âgé s'est approché curieux, Jésus se retourne pour caresser un bambin qui tire sur son vêtement et le voit. Il le regarde fixement. Cet homme le salue en rougissant, mais ne dit rien d'autre.
"Viens ! Suis-moi !"
"Oui, Maître."
Jésus bénit les enfants et à côté de Philippe (il le nomme par son nom) revient à la maison. Ils s'assoient dans le jardinet.
"Tu veux être mon disciple ?"
"Je le veux... et je n'ose espérer de l'être."
"C'est Moi qui t'ai appelé."
"Je le suis, alors. Me voici."
"Tu savais qui Je suis ?"
"André m'a parlé de Toi. Il m'a dit : "Celui après qui tu soupirais est venu". Car il savait que je soupirais après le Messie."
"Ton attente n'est pas trompée. Il est devant toi."
"Mon Maître et mon Dieu !"
"Tu es un Israélite d'intention droite. C'est pour cela que je me manifeste à toi. Un autre, qui est ton ami, attend, lui aussi est un Israélite sincère. Va lui dire : "Nous avons trouvé Jésus de Nazareth, fils de Joseph, de la race de David. Celui dont ont parlé Moïse et les prophètes ! Va !"
Jésus reste seul, jusqu'à ce que revienne Philippe avec Nathanaël- Barthélemy.
"Voici un vrai Israélite en qui il n'y a pas de fraude. La paix à toi, Nathanaël."
"Comment me connais-tu ?"
"Avant que Philippe vînt t'appeler, je t'ai vu sous le figuier."
"Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le Roi d'Israël !"
"Parce que je t'ai dit t'avoir vu pendant que tu réfléchissais sous le figuier, tu crois ? Tu verras des choses bien plus importantes que celle-là. En vérité je vous dis que les Cieux sont ouverts, et vous, par la foi, vous verrez les Anges descendre et monter au-dessus du Fils de l'Homme : Moi, qui te parles."
"Maître ! Je ne suis pas digne d'une telle faveur !"
"Crois en moi, et tu seras digne du Ciel. Veux-tu croire ?"
"Je le veux, Maître."
La vision a un arrêt... et reprend sur la terrasse couverte de monde: des gens sont dans le petit jardin. Jésus parle.
"Paix aux hommes de bonne volonté. Paix et bénédiction à leur maisons, à leurs femmes, à leurs enfants, Que la grâce et la lumière de Dieu règne en eux et dans les cœurs qui les habitent.
Vous avez désiré m'entendre. La Parole parle. Elle parle avec joie aux gens honnêtes, avec douleur à ceux qui ne le sont pas, Elle parle aux saints et aux purs, avec amour, aux pécheurs avec pitié. Elle ne se refuse pas. Elle est venue comme un fleuve qui arrose les terres avides d'eau et leur porte la fraîcheur de J'eau et la nourriture du limon.
Vous voulez savoir quelles choses sont requises pour être disciple de la Parole de Dieu, du Messie, Parole du Père qui vient rassembler Israël pour qu'il entende de nouveau les paroles du Décalogue saint et immuable, et si elles sont une source de sanctification parce qu'elles sont déjà dans le monde, combien plus l'homme pourra se sanctifier à l'heure de la Rédemption et du Royaume.
Voici que je dis aux sourds, aux aveugles, aux muets, aux lépreux, aux paralytiques, aux morts : Debout, soyez guéris, ressuscitez, marchez; voici que s'ouvrent pour vous les fleuves de la lumière, de la parole, des ondes sonores pour que vous puissiez voir, entendre, parler de Moi ". Mais plus qu'à vos corps je m'adresse à vos esprits, Hommes de bonne volonté, venez à Moi sans crainte. Si votre esprit est blessé, je lui rends son intégrité. S'il est malade, je le guéris. S'il est mort, je le ressuscite. Je veux seulement votre bonne volonté.
Est-ce difficile, ce que je vous demande ? Non. Je ne vous impose pas les centaines et centaines et centaines de préceptes des rabbins. Je vous dis : suivez le Décalogue.
La Loi est une et immuable. Bien des siècles ont passé depuis L'heure où elle fut donnée aux hommes, belle, pure, fraîche, comme une créature qui vient de naître, comme une rose qui commence de s'épanouir sur sa tige. Simple, nette, douce à suivre. Au cours des siècles, les fautes et les penchants de l'homme l'ont compliquée de Lois et de prescriptions mineures avec des fardeaux, des restrictions, avec trop de clausules pénibles. Je vous ramène à la Loi; telle que le Très-Haut l'a donnée. Mais, je vous en prie, pour votre bien, recevez-la avec le cœur sincère des Israélites de ce temps-là.
Vous murmurez plus encore en votre cœur qu'en paroles parce que la faute, plus qu'en vous, petites gens est en haut. Je le sais. Dans le Deutéronome, est dit tout ce qu'il faut faire, il n'y avait rien à y ajouter .Mais ne jugez pas ceux qui l'appliquent aux autres et pas à eux-mêmes. Pour vous, faites ce que Dieu dit. Et par dessus tout, efforcez-vous de pratiquer parfaitement les deux commandements principaux. Si vous aimez Dieu avec toutes les ressources de votre être, vous ne pécherez pas, car le péché est une douleur que l'on cause à Dieu.
Qui aime, ne veut pas faire souffrir. Si vous aimez le prochain comme vous mêmes, vous ne serez que des fils respectueux pour les parents, époux fidèles à votre conjoint, hommes honnêtes dans le commerce, sans violence pour les ennemis, sans mensonge dans les témoignages, sans envie pour qui possède, sans désirs luxurieux pour la femme d'autrui. Vous ne voudrez pas faire aux autres ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fît; dérober; tuer, calomnier, entrer comme un coucou dans le nid d'autrui.
Mais, au contraire, je vous dis : "Poussez jusqu'à la perfection votre obéissance aux deux commandements de l'amour : aimez jusqu'à vos ennemis".
Oh ! comme il vous aimera, le Très-Haut qui aime tant l’homme devenu son ennemi par la faute originelle et par les péchés individuels, qui l'aime au point de lui envoyer le Rédempteur, l'Agneau qui est son Fils, Moi qui vous parle, le Messie promis pour vous racheter de toute faute; si vous savez aimer comme Lui.
Aimez. Que l'amour vous soit une échelle par laquelle, devenus anges vous monterez, comme dans la vision de Jacob jusqu'au Ciel en écoutant le Père dire à tous et à chacun "Je serai ton protecteur partout où tu iras et je te conduirai à ce pays: au Ciel au Royaume Éternel
Paix à vous."
Les gens ont des paroles émues d'approbation et se retirent lentement. Restent Pierre, André, Jacques, Jean, Philippe et Barthélemy.
"Tu pars demain, Maître ?"
"Demain, à l'aube si cela ne t'ennuie pas."
"Je regrette que tu t'en ailles, oui, mais pour l'heure, non. Au contraire, elle est favorable."
"Tu pêcheras ?"
"Cette nuit, au lever de la lune."
"Tu as bien fait, Simon Pierre de ne pas pêcher la nuit dernière, le sabbat n'était pas encore fini. Néhémie, dans ses réformes, veut qu'en Judée le sabbat soit respecté Maintenant encore, trop de gens travaillent au pressoir, portent des fagots, transportent du vin ou des fruits, vendent et achètent poissons et agneaux Vous avez six jours pour cela. Le sabbat appartient au Seigneur.
Une seule chose peut se faire pendant le sabbat: rendre service à votre prochain, mais le lucre doit être absolument banni de cette aide. Qui viole le sabbat dans un but lucratif ne peut avoir que châtiment de la part de Dieu Vous faites un travail lucratif ? Vous le paierez avec des pertes les six autres jours. Vous faites un travail désintéressé ? Vous avez inutilement fatigué votre corps en ne lui accordant pas le repos que l'Intelligence Suprême a institué pour lui, en altérant l'esprit par l'impatience que produit une fatigue inutile, en arrivant jusqu'aux imprécations. Alors que la journée du sabbat doit s'écouler avec un cœur uni à Dieu, dans une douce prière d'amour. Il faut être fidèle en tout."
"Mais... les scribes et les docteurs qui sont si sévères avec nous... ne travaillent pas pendant le sabbat, ne donnent même pas un pain au prochain pour éviter la fatigue de le présenter. mais pour l'usure, ils la pratiquent même le jour du sabbat. Puisque ce n'est pas un travail matériel, peut-on pratiquer l'usure le jour du sabbat ?"
"Non, jamais, ni le jour du sabbat ni un autre jour. Qui s'y adonne est malhonnête et cruel."
"Alors, les scribes et les pharisiens..."
"Simon, ne juge pas mais pour ton compte, abstiens-toi."
"Mais, j'ai des yeux pour voir..."
"N'y a-t-il que le mal à regarder, Simon?"
"Non, Maître."
"Et alors pourquoi ne regarder que le mal ?"
"Tu as raison, Maître."
"Alors, demain, à l'aube, je partirai avec Jean."
"Maître..."
"Simon, qu'as-tu ?"
"Maître... tu vas à Jérusalem?"
"Tu le sais bien."
"Moi aussi, j'y vais pour la Pâque... et aussi André et Jacques..."
"Eh bien ?.. Tu veux dire que tu voudrais venir avec Moi. Et la pêche ? Et le gain ? Tu m'as dit qu'il te plaît d'avoir de l'argent, et je resterai plusieurs jours. Je vais d'abord chez ma Mère et j'y reviendrai au retour. Je m'arrêterai pour prêcher. Comment feras- tu ?"
Pierre est perplexe tiraillé entre deux désirs... mais après il se décide: "Pour moi... j'y vais. Je te fais passer avant l'argent !"
"Moi aussi, je viens."
"Et moi aussi."
"Et nous aussi pas vrai Philippe ?"
"Venez alors. Vous m'aiderez."
"Oh !..."Pierre est sidéré à l'idée d'aider Jésus. "Comment ferons-nous?"
"Je vous le dirai. Vous n'aurez qu'à faire ce que je vous dirai, pour bien faire, L'obéissant agit toujours bien. Tout de suite, nous allons prier et puis chacun regagnera sa maison."
"Que feras-tu, Maître ?"
"Je prierai encore. Je suis la Lumière du monde, mais je suis aussi le Fils de l'Homme. Je dois toujours, pour ce motif communiquer avec la Lumière pour être l'Homme qui rachète l'homme. Prions."
Jésus dit un psaume, celui qui commence par ces paroles : "Qui repose sous l'aile du Très-Haut vivra sous la protection du Dieu du Ciel Il dira au Seigneur: "Tu es mon protecteur, mon refuge. Lui est mon Dieu. En Lui mon espérance]. Il me délivrera des lacets du chasseur et des paroles méchantes" etc. etc."Je le trouve au livre 4°. C'est le second du livre 4, il me semble le n° 90 (si je lis bien les chiffres romains). La vision se termine ainsi.
J'ouvre la Bible. Je tombe sur le chapitre 23 de l'Ecclésiastique v. 1:4. C'est une prière qui me plaît. C'est si facile que la pensée se perde et que le cœur se gonfle d'orgueil! Non, la mort plutôt que cela. Cela signifierait Te perdre, Seigneur, et je ne veux pas Te perdre. Use du fouet et de la discipline, mais tiens par terre ta "violette"
À 12 heures, je dis à Jésus: "Oui, Seigneur, conduis-moi par la main (j'étais en train de lire une phrase dite à Sœur Benigna par Jésus et qui était ma pensée pour ce jour). Je veux ce que Tu veux et pas autre chose, mais j'ai peur du monde..."Jésus me répond, Lui qui sait de quelle sorte de peur je parle : "Quand ils t'imposeraient le silence, en refusant de reconnaître que c'est en mon nom et par ma volonté que tu fais ce que tu fais, réponds ce que répondirent Pierre et Jean au Sanhédrin après la guérison du boiteux : S'il est juste, devant Dieu d'obéir à vous plutôt qu’à Dieu ! jugez-en vous mêmes. Nous (moi) ne pouvons pas (je ne puis/pas) ne pas parler de ce que nous avons (que j'ai) vu et entendu ...Tu ne pourrais pas, du reste, M'empêcher de venir à toi et de te forcer à voir et à entendre. Et ce serait sottise, pour toi d'écouter le monde qui veut imposer silence à Dieu, plutôt que Dieu qui veut donner la lumière au monde. Si Moi, je le veux, qui s'opposera à Moi
*
Nathanaël dit Barthélémy
Philippe
*
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
Maud! Tu te lève à l'aurore?
Il sort et va effectivement dans cette direction, près des enfants. Il leur demande : "Que faites-vous ?"
"Nous voulions jouer à la guerre, mais lui ne veut pas, et alors on joue à la pêche."
Celui-là qui ne veut pas est un petit homme grêle mais aux yeux très lumineux. Peut-être que, frêle comme il est, il sait que les autres le bousculeraient en "faisant la guerre" et pour cette raison, il plaide pour la paix.
Mais Jésus en tire l'occasion de parler à ces enfants : "C'est lui qui a raison. La guerre est un châtiment de Dieu pour punir les hommes. Elle exprime que l'homme n'est plus un vrai fils de Dieu. Quand le Très-Haut créa le monde; Il fit tout : le soleil, la mer, les étoiles, les fleuves, les plantes, les animaux, mais Il ne fit pas les armes.
Il créa l'homme et lui donna des yeux pour qu'il eût des regards d'amour, une bouche pour dire des paroles d'amour, des oreilles pour les écouter, des mains pour donner aide et caresses, des pieds pour courir avec empressement vers le frère qui est dans le besoin, et un cœur capable d'aimer. Il donna à l'homme l'intelligence, la parole, l'affection, les sentiments, mais Il n'a pas donné la haine. Pourquoi ? Parce que l'homme, créature de Dieu devait être amour comme Dieu est Amour. Si l'homme était resté créature de Dieu, il serait resté dans l'amour et la famille humaine n'aurait pas connu la guerre et la mort."
"Mais lui, la guerre, il ne veut pas la faire parce que il perd toujours" (je l'avais deviné).
Jésus sourit et dit : "Il ne faut pas refuser une chose qui nous nuit pour le motif qu'elle nous nuit. Il faut refuser une chose quand elle nuit à tout le monde. Si quelqu'un dit : "Je ne veux pas ceci parce que je serai perdant", c'est de l’égoïsme. Au contraire le vrai fils de Dieu dit : "Frères, je sais que- j'aurais le dessus, mais je vous dis : ne faisons pas ceci parce que vous en subiriez un dommage". Oh ! comme celui-là a compris le principal commandement ! Qui sait me le dire ?"
En chœur, les onze bouches disent : "Tu aimeras ton Dieu avec tout ce que tu es] et ton prochain comme toi-même"
"Oh ! vous êtes de braves enfants. Vous allez tous à l'école ?"
"Oui."
"Qui est le plus brave ?"
"Lui." C'est le frêle enfant qui ne veut pas jouer à la guerre.
"Comment t'appelles-tu?"
"Joël"
"C'est un grand nom. C'est lui qui dit : "…que le faible dise : Je suis fort !" .Mais fort en quoi ? Dans la Loi du vrai Dieu pour être de ceux que Dieu, dans la Vallée du Jugement définitif proclamera ses saints. Mais, déjà le jugement est proche, non pas dans la Vallée du Jugement mais sur le mont de la Rédemption. Là, lorsque le soleil et la lune s'obscurciront par l'horreur d'un spectacle inouï et que les étoiles tremblantes pleureront par pitié, une séparation se fera entre les fils de la Lumière et les fils des Ténèbres. Israël tout entier saura que son Dieu est venu. Heureux ceux qui l'auront reconnu. Pour eux miel et lait et eaux claires leur descendront au cœur, et les épines deviendront des roses éternelles. Qui de vous veut être de ceux qui seront proclamés saints par Dieu ?"
"Moi ! Moi ! Moi !"
"Alors vous aimerez le Messie ?"
"Oui ! Oui ! Toi ! Toi ! Nous t'aimons ! Nous savons qui tu es ! Simon et Jacques l'ont dit et nos mamans et nous l'ont dit aussi. Prends-nous avec Toi !"
"En vérité, je vous prendrai si vous êtes bons. Mais plus de paroles grossières, plus de violences, plus de querelles et plus de réponses impolies aux parents. Prière, étude, travail, obéissance. Alors je vous aimerai et viendrai avec vous."
Vous avez désiré m'entendre. La Parole parle. Elle parle avec joie aux gens honnêtes, avec douleur à ceux qui ne le sont pas, Elle parle aux saints et aux purs, avec amour, aux pécheurs avec pitié. Elle ne se refuse pas. Elle est venue comme un fleuve qui arrose les terres avides d'eau et leur porte la fraîcheur de J'eau et la nourriture du limon.
Vous voulez savoir quelles choses sont requises pour être disciple de la Parole de Dieu, du Messie, Parole du Père qui vient rassembler Israël pour qu'il entende de nouveau les paroles du Décalogue saint et immuable, et si elles sont une source de sanctification parce qu'elles sont déjà dans le monde, combien plus l'homme pourra se sanctifier à l'heure de la Rédemption et du Royaume.
Voici que je dis aux sourds, aux aveugles, aux muets, aux lépreux, aux paralytiques, aux morts : Debout, soyez guéris, ressuscitez, marchez; voici que s'ouvrent pour vous les fleuves de la lumière, de la parole, des ondes sonores pour que vous puissiez voir, entendre, parler de Moi ". Mais plus qu'à vos corps je m'adresse à vos esprits, Hommes de bonne volonté, venez à Moi sans crainte. Si votre esprit est blessé, je lui rends son intégrité. S'il est malade, je le guéris. S'il est mort, je le ressuscite. Je veux seulement votre bonne volonté.
Est-ce difficile, ce que je vous demande ? Non. Je ne vous impose pas les centaines et centaines et centaines de préceptes des rabbins. Je vous dis : suivez le Décalogue.
La Loi est une et immuable. Bien des siècles ont passé depuis L'heure où elle fut donnée aux hommes, belle, pure, fraîche, comme une créature qui vient de naître, comme une rose qui commence de s'épanouir sur sa tige. Simple, nette, douce à suivre. Au cours des siècles, les fautes et les penchants de l'homme l'ont compliquée de Lois et de prescriptions mineures avec des fardeaux, des restrictions, avec trop de clausules pénibles. Je vous ramène à la Loi; telle que le Très-Haut l'a donnée. Mais, je vous en prie, pour votre bien, recevez-la avec le cœur sincère des Israélites de ce temps-là.
Vous murmurez plus encore en votre cœur qu'en paroles parce que la faute, plus qu'en vous, petites gens est en haut. Je le sais. Dans le Deutéronome, est dit tout ce qu'il faut faire, il n'y avait rien à y ajouter .Mais ne jugez pas ceux qui l'appliquent aux autres et pas à eux-mêmes. Pour vous, faites ce que Dieu dit. Et par dessus tout, efforcez-vous de pratiquer parfaitement les deux commandements principaux. Si vous aimez Dieu avec toutes les ressources de votre être, vous ne pécherez pas, car le péché est une douleur que l'on cause à Dieu.
Qui aime, ne veut pas faire souffrir. Si vous aimez le prochain comme vous mêmes, vous ne serez que des fils respectueux pour les parents, époux fidèles à votre conjoint, hommes honnêtes dans le commerce, sans violence pour les ennemis, sans mensonge dans les témoignages, sans envie pour qui possède, sans désirs luxurieux pour la femme d'autrui. Vous ne voudrez pas faire aux autres ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fît; dérober; tuer, calomnier, entrer comme un coucou dans le nid d'autrui.
Mais, au contraire, je vous dis : "Poussez jusqu'à la perfection votre obéissance aux deux commandements de l'amour : aimez jusqu'à vos ennemis".
Oh ! comme il vous aimera, le Très-Haut qui aime tant l’homme devenu son ennemi par la faute originelle et par les péchés individuels, qui l'aime au point de lui envoyer le Rédempteur, l'Agneau qui est son Fils, Moi qui vous parle, le Messie promis pour vous racheter de toute faute; si vous savez aimer comme Lui.
Aimez. Que l'amour vous soit une échelle par laquelle, devenus anges vous monterez, comme dans la vision de Jacob jusqu'au Ciel en écoutant le Père dire à tous et à chacun "Je serai ton protecteur partout où tu iras et je te conduirai à ce pays: au Ciel au Royaume Éternel
Paix à vous."
Il sort et va effectivement dans cette direction, près des enfants. Il leur demande : "Que faites-vous ?"
"Nous voulions jouer à la guerre, mais lui ne veut pas, et alors on joue à la pêche."
Celui-là qui ne veut pas est un petit homme grêle mais aux yeux très lumineux. Peut-être que, frêle comme il est, il sait que les autres le bousculeraient en "faisant la guerre" et pour cette raison, il plaide pour la paix.
Mais Jésus en tire l'occasion de parler à ces enfants : "C'est lui qui a raison. La guerre est un châtiment de Dieu pour punir les hommes. Elle exprime que l'homme n'est plus un vrai fils de Dieu. Quand le Très-Haut créa le monde; Il fit tout : le soleil, la mer, les étoiles, les fleuves, les plantes, les animaux, mais Il ne fit pas les armes.
Il créa l'homme et lui donna des yeux pour qu'il eût des regards d'amour, une bouche pour dire des paroles d'amour, des oreilles pour les écouter, des mains pour donner aide et caresses, des pieds pour courir avec empressement vers le frère qui est dans le besoin, et un cœur capable d'aimer. Il donna à l'homme l'intelligence, la parole, l'affection, les sentiments, mais Il n'a pas donné la haine. Pourquoi ? Parce que l'homme, créature de Dieu devait être amour comme Dieu est Amour. Si l'homme était resté créature de Dieu, il serait resté dans l'amour et la famille humaine n'aurait pas connu la guerre et la mort."
"Mais lui, la guerre, il ne veut pas la faire parce que il perd toujours" (je l'avais deviné).
Jésus sourit et dit : "Il ne faut pas refuser une chose qui nous nuit pour le motif qu'elle nous nuit. Il faut refuser une chose quand elle nuit à tout le monde. Si quelqu'un dit : "Je ne veux pas ceci parce que je serai perdant", c'est de l’égoïsme. Au contraire le vrai fils de Dieu dit : "Frères, je sais que- j'aurais le dessus, mais je vous dis : ne faisons pas ceci parce que vous en subiriez un dommage". Oh ! comme celui-là a compris le principal commandement ! Qui sait me le dire ?"
En chœur, les onze bouches disent : "Tu aimeras ton Dieu avec tout ce que tu es] et ton prochain comme toi-même"
"Oh ! vous êtes de braves enfants. Vous allez tous à l'école ?"
"Oui."
"Qui est le plus brave ?"
"Lui." C'est le frêle enfant qui ne veut pas jouer à la guerre.
"Comment t'appelles-tu?"
"Joël"
"C'est un grand nom. C'est lui qui dit : "…que le faible dise : Je suis fort !" .Mais fort en quoi ? Dans la Loi du vrai Dieu pour être de ceux que Dieu, dans la Vallée du Jugement définitif proclamera ses saints. Mais, déjà le jugement est proche, non pas dans la Vallée du Jugement mais sur le mont de la Rédemption. Là, lorsque le soleil et la lune s'obscurciront par l'horreur d'un spectacle inouï et que les étoiles tremblantes pleureront par pitié, une séparation se fera entre les fils de la Lumière et les fils des Ténèbres. Israël tout entier saura que son Dieu est venu. Heureux ceux qui l'auront reconnu. Pour eux miel et lait et eaux claires leur descendront au cœur, et les épines deviendront des roses éternelles. Qui de vous veut être de ceux qui seront proclamés saints par Dieu ?"
"Moi ! Moi ! Moi !"
"Alors vous aimerez le Messie ?"
"Oui ! Oui ! Toi ! Toi ! Nous t'aimons ! Nous savons qui tu es ! Simon et Jacques l'ont dit et nos mamans et nous l'ont dit aussi. Prends-nous avec Toi !"
"En vérité, je vous prendrai si vous êtes bons. Mais plus de paroles grossières, plus de violences, plus de querelles et plus de réponses impolies aux parents. Prière, étude, travail, obéissance. Alors je vous aimerai et viendrai avec vous."
Vous avez désiré m'entendre. La Parole parle. Elle parle avec joie aux gens honnêtes, avec douleur à ceux qui ne le sont pas, Elle parle aux saints et aux purs, avec amour, aux pécheurs avec pitié. Elle ne se refuse pas. Elle est venue comme un fleuve qui arrose les terres avides d'eau et leur porte la fraîcheur de J'eau et la nourriture du limon.
Vous voulez savoir quelles choses sont requises pour être disciple de la Parole de Dieu, du Messie, Parole du Père qui vient rassembler Israël pour qu'il entende de nouveau les paroles du Décalogue saint et immuable, et si elles sont une source de sanctification parce qu'elles sont déjà dans le monde, combien plus l'homme pourra se sanctifier à l'heure de la Rédemption et du Royaume.
Voici que je dis aux sourds, aux aveugles, aux muets, aux lépreux, aux paralytiques, aux morts : Debout, soyez guéris, ressuscitez, marchez; voici que s'ouvrent pour vous les fleuves de la lumière, de la parole, des ondes sonores pour que vous puissiez voir, entendre, parler de Moi ". Mais plus qu'à vos corps je m'adresse à vos esprits, Hommes de bonne volonté, venez à Moi sans crainte. Si votre esprit est blessé, je lui rends son intégrité. S'il est malade, je le guéris. S'il est mort, je le ressuscite. Je veux seulement votre bonne volonté.
Est-ce difficile, ce que je vous demande ? Non. Je ne vous impose pas les centaines et centaines et centaines de préceptes des rabbins. Je vous dis : suivez le Décalogue.
La Loi est une et immuable. Bien des siècles ont passé depuis L'heure où elle fut donnée aux hommes, belle, pure, fraîche, comme une créature qui vient de naître, comme une rose qui commence de s'épanouir sur sa tige. Simple, nette, douce à suivre. Au cours des siècles, les fautes et les penchants de l'homme l'ont compliquée de Lois et de prescriptions mineures avec des fardeaux, des restrictions, avec trop de clausules pénibles. Je vous ramène à la Loi; telle que le Très-Haut l'a donnée. Mais, je vous en prie, pour votre bien, recevez-la avec le cœur sincère des Israélites de ce temps-là.
Vous murmurez plus encore en votre cœur qu'en paroles parce que la faute, plus qu'en vous, petites gens est en haut. Je le sais. Dans le Deutéronome, est dit tout ce qu'il faut faire, il n'y avait rien à y ajouter .Mais ne jugez pas ceux qui l'appliquent aux autres et pas à eux-mêmes. Pour vous, faites ce que Dieu dit. Et par dessus tout, efforcez-vous de pratiquer parfaitement les deux commandements principaux. Si vous aimez Dieu avec toutes les ressources de votre être, vous ne pécherez pas, car le péché est une douleur que l'on cause à Dieu.
Qui aime, ne veut pas faire souffrir. Si vous aimez le prochain comme vous mêmes, vous ne serez que des fils respectueux pour les parents, époux fidèles à votre conjoint, hommes honnêtes dans le commerce, sans violence pour les ennemis, sans mensonge dans les témoignages, sans envie pour qui possède, sans désirs luxurieux pour la femme d'autrui. Vous ne voudrez pas faire aux autres ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fît; dérober; tuer, calomnier, entrer comme un coucou dans le nid d'autrui.
Mais, au contraire, je vous dis : "Poussez jusqu'à la perfection votre obéissance aux deux commandements de l'amour : aimez jusqu'à vos ennemis".
Oh ! comme il vous aimera, le Très-Haut qui aime tant l’homme devenu son ennemi par la faute originelle et par les péchés individuels, qui l'aime au point de lui envoyer le Rédempteur, l'Agneau qui est son Fils, Moi qui vous parle, le Messie promis pour vous racheter de toute faute; si vous savez aimer comme Lui.
Aimez. Que l'amour vous soit une échelle par laquelle, devenus anges vous monterez, comme dans la vision de Jacob jusqu'au Ciel en écoutant le Père dire à tous et à chacun "Je serai ton protecteur partout où tu iras et je te conduirai à ce pays: au Ciel au Royaume Éternel
Paix à vous."
AZUR- Combat avec Sainte Marie
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Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
Azur tu dis
Mon premier geste au lever est de mettre ces écrits , parfois avant mon petit déjeuner , car c'est pour moi un grand plaisir de faire ce partage
Bonne journée à toi avec beaucoup de dans le coeur et à partager ..
Unies par la prière
Maud
Maud! Tu te lève à l'aurore?
Mon premier geste au lever est de mettre ces écrits , parfois avant mon petit déjeuner , car c'est pour moi un grand plaisir de faire ce partage
Bonne journée à toi avec beaucoup de dans le coeur et à partager ..
Unies par la prière
Maud
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
Houla, quel courage!
Maud, idem! Excellente journée à toi et à tous ceux qui te lisent!
UDP aussi!
Maud, idem! Excellente journée à toi et à tous ceux qui te lisent!
UDP aussi!
AZUR- Combat avec Sainte Marie
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Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
Je vous proposerai chaque jour de faire connaissance avec les Apôtres choisis par Jésus
Un nouveau fil Additif sera ajouté dès demain .
Aujourd'hui : Jacques
**
Jacques, fils d'Alphée
dit le mineur, l'apôtre cousin de Jésus, premier évêque de Jérusalem
Présentation générale
Galiléen de Nazareth, mais de descendance judéenne royale comme Jésus (2.90). 11ème apôtre et appelé pour cela "le mineur" par opposition à son homonyme, Jacques de Zébédée, "le Majeur", car il fut un des premiers à suivre Jésus.
Très proche de Jésus avec qui il a partagé sa jeunesse sous les enseignements de la Vierge Marie . "Mon parfait ami d'enfance, celui qui fut mon frère pendant notre jeunesse" dira d'ailleurs de lui, Jésus en l’accueillant comme apôtre
C'est l'avant-dernier apôtre à rejoindre Jésus. Cet engagement tardif n'est dû qu'à son souci de convaincre sa famille hostile à Jésus (c'est un fou ! dit-elle). Il reste, tant qu'il le peut, auprès de son père mourant avant d'être mis en demeure de choisir entre sa famille et Jésus .
C'est le dernier des quatre cousins germains de Jésus : Joseph, son frère aîné, obtus et rigide, Simon qui lui succédera, après bien des hésitations, dans la charge d'évêque de la communauté d'Israël et Jude l’apôtre qui le précède dans son engagement à la suite de Jésus. Leur père Alphée est le frère aîné de saint Joseph (à qui Jacques ressemble d’ailleurs . Leur mère, Marie de Cléophas sera l'une des saintes femmes qui suivront Jésus jusqu'au pied de la Croix.
C'est le premier évêque de Jérusalem, un des tous premiers personnages de l'Église naissante et un de ses grands martyrs.
Caractère et aspect
Légèrement plus âgé que Jésus, il ressemble physiquement et moralement beaucoup à son oncle Joseph, le père putatif de Jésus dont il a le visage légèrement brun, les yeux et les cheveux châtains . . Il possède une voix de baryton
D'un caractère toujours doux , d'une douceur ascétique même . Sa douceur contraste avec le caractère aristocratique et dominateur de son frère Jude. Cette douceur, doublée d'une tendance contemplative, un peu "ailleurs", son attitude : "patient et secret en ses pensées. Toujours peu bavard", évoquent le caractère de son oncle Joseph
Il n'en est pas moins héroïque, même s'il le craint : "Nous ne sommes pas héroïques comme tes bergers... se lamente Jacques. Et bien ! Je te dis que tu ne te connais pas. Toi et Jude, vous êtes deux forts, prophétise Jésus" . La Vierge Marie confirme : il est "juste et héroïque"
Parcours apostolique
Témoin de : la Cène - la Résurrection - l'Ascension - la Pentecôte
Catéchisé par la Vierge Marie C’est celui "qui me rappelle le Juste (Joseph) dans ton physique et par ton cœur" dit Jésus. Bien qu'avant-dernier apôtre, (non par hésitation mais par fidélité à son père Alphée), c’est pourtant un des tous premiers, sinon le premier, à prêcher le Rédempteur à la Belle-Eau .
Au moment de l'accueillir parmi les disciples, Jésus prophétise son destin de grand évangélisateur : "Je suis certain que la joie de porter Dieu parmi les hommes augmentera d'heure en heure jusqu'à atteindre la pleine extase, à la dernière heure de la terre et à l'heure éternelle du Ciel."
Son destin lui sera révélé et l’Église d’Israël lui sera confiée par Jésus lors d’une entretien individuel sur le Carmel. Il réalise peu après son premier miracle au nom de Jésus en guérissant le jeune enfant d’un bûcheron
Il deviendra le 1er évêque de Jérusalem .
Son nom
Jacob, Jacques : Ya'aqob. Étymologiquement : "celui qui prend par le talon, qui supplante" (allusion à la naissance des jumeaux); on a aussi proposé l’étymologie suivante, abrégée de Ya'-cob-El : "Que Dieu protège" -
Référence historique : Jacob, le fils d’Isaac et de Rébecca, le frère jumeau d’Ésaü, qui prendra le nom d’Israël après avoir lutté avec l’ange.
Il est connu sous le triple vocable de Jacques, fils d'Alphée, de Jacques le mineur (devenu apôtre après Jacques "le majeur", le fils de Zébédée) ou Jacques le Juste en raison de sa réputation de sainteté comme évêque de Jérusalem pendant plus de trente ans, jusqu'à son assassinat en 62 sur l'ordre du Grand Prêtre Ananie II, le cinquième des fils du Grand Prêtre Anne dit-on.
Une des "colonnes de l'Église" à laquelle se réfère l'Église naissante décrite dans les Actes des apôtres. Auteur de la première des sept épîtres catholiques.
Il fut lapidé en 62 à l'âge de 69 ans environ, sur l'ordre d'Ananie II, grand-prêtre en exercice, avec plusieurs de ses compagnons. Selon Flavius Josèphe, il fut précipité du haut de la terrasse du Temple (Pinacle) dans la vallée du Cédron où un foulon (tanneur) l'acheva à coup d'outil (un bâton) après un début de lapidation.
*
Un nouveau fil Additif sera ajouté dès demain .
Aujourd'hui : Jacques
**
Jacques, fils d'Alphée
dit le mineur, l'apôtre cousin de Jésus, premier évêque de Jérusalem
Présentation générale
Galiléen de Nazareth, mais de descendance judéenne royale comme Jésus (2.90). 11ème apôtre et appelé pour cela "le mineur" par opposition à son homonyme, Jacques de Zébédée, "le Majeur", car il fut un des premiers à suivre Jésus.
Très proche de Jésus avec qui il a partagé sa jeunesse sous les enseignements de la Vierge Marie . "Mon parfait ami d'enfance, celui qui fut mon frère pendant notre jeunesse" dira d'ailleurs de lui, Jésus en l’accueillant comme apôtre
C'est l'avant-dernier apôtre à rejoindre Jésus. Cet engagement tardif n'est dû qu'à son souci de convaincre sa famille hostile à Jésus (c'est un fou ! dit-elle). Il reste, tant qu'il le peut, auprès de son père mourant avant d'être mis en demeure de choisir entre sa famille et Jésus .
C'est le dernier des quatre cousins germains de Jésus : Joseph, son frère aîné, obtus et rigide, Simon qui lui succédera, après bien des hésitations, dans la charge d'évêque de la communauté d'Israël et Jude l’apôtre qui le précède dans son engagement à la suite de Jésus. Leur père Alphée est le frère aîné de saint Joseph (à qui Jacques ressemble d’ailleurs . Leur mère, Marie de Cléophas sera l'une des saintes femmes qui suivront Jésus jusqu'au pied de la Croix.
C'est le premier évêque de Jérusalem, un des tous premiers personnages de l'Église naissante et un de ses grands martyrs.
Caractère et aspect
Légèrement plus âgé que Jésus, il ressemble physiquement et moralement beaucoup à son oncle Joseph, le père putatif de Jésus dont il a le visage légèrement brun, les yeux et les cheveux châtains . . Il possède une voix de baryton
D'un caractère toujours doux , d'une douceur ascétique même . Sa douceur contraste avec le caractère aristocratique et dominateur de son frère Jude. Cette douceur, doublée d'une tendance contemplative, un peu "ailleurs", son attitude : "patient et secret en ses pensées. Toujours peu bavard", évoquent le caractère de son oncle Joseph
Il n'en est pas moins héroïque, même s'il le craint : "Nous ne sommes pas héroïques comme tes bergers... se lamente Jacques. Et bien ! Je te dis que tu ne te connais pas. Toi et Jude, vous êtes deux forts, prophétise Jésus" . La Vierge Marie confirme : il est "juste et héroïque"
Parcours apostolique
Témoin de : la Cène - la Résurrection - l'Ascension - la Pentecôte
Catéchisé par la Vierge Marie C’est celui "qui me rappelle le Juste (Joseph) dans ton physique et par ton cœur" dit Jésus. Bien qu'avant-dernier apôtre, (non par hésitation mais par fidélité à son père Alphée), c’est pourtant un des tous premiers, sinon le premier, à prêcher le Rédempteur à la Belle-Eau .
Au moment de l'accueillir parmi les disciples, Jésus prophétise son destin de grand évangélisateur : "Je suis certain que la joie de porter Dieu parmi les hommes augmentera d'heure en heure jusqu'à atteindre la pleine extase, à la dernière heure de la terre et à l'heure éternelle du Ciel."
Son destin lui sera révélé et l’Église d’Israël lui sera confiée par Jésus lors d’une entretien individuel sur le Carmel. Il réalise peu après son premier miracle au nom de Jésus en guérissant le jeune enfant d’un bûcheron
Il deviendra le 1er évêque de Jérusalem .
Son nom
Jacob, Jacques : Ya'aqob. Étymologiquement : "celui qui prend par le talon, qui supplante" (allusion à la naissance des jumeaux); on a aussi proposé l’étymologie suivante, abrégée de Ya'-cob-El : "Que Dieu protège" -
Référence historique : Jacob, le fils d’Isaac et de Rébecca, le frère jumeau d’Ésaü, qui prendra le nom d’Israël après avoir lutté avec l’ange.
Il est connu sous le triple vocable de Jacques, fils d'Alphée, de Jacques le mineur (devenu apôtre après Jacques "le majeur", le fils de Zébédée) ou Jacques le Juste en raison de sa réputation de sainteté comme évêque de Jérusalem pendant plus de trente ans, jusqu'à son assassinat en 62 sur l'ordre du Grand Prêtre Ananie II, le cinquième des fils du Grand Prêtre Anne dit-on.
Une des "colonnes de l'Église" à laquelle se réfère l'Église naissante décrite dans les Actes des apôtres. Auteur de la première des sept épîtres catholiques.
Il fut lapidé en 62 à l'âge de 69 ans environ, sur l'ordre d'Ananie II, grand-prêtre en exercice, avec plusieurs de ses compagnons. Selon Flavius Josèphe, il fut précipité du haut de la terrasse du Temple (Pinacle) dans la vallée du Cédron où un foulon (tanneur) l'acheva à coup d'outil (un bâton) après un début de lapidation.
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Dernière édition par Maud le Lun 12 Nov 2012 - 8:33, édité 1 fois
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
Voir plus haut la présentation de - Jacques- disciple de Jésus
Jude Thaddée à Bethsaïde, pour inviter Jésus aux noces de Cana
Vision du mardi 17 octobre 1944
Je vois la cuisine de Pierre. En plus de Jésus, il y a Pierre et sa femme et Jacques et Jean. Ils semblent avoir terminé le souper et s’entretiennent entre eux. Jésus s'intéresse à la pêche.
André entre et dit : "Maître, il y a ici l'homme près duquel tu habites, avec quelqu'un qui se dit ton cousin."
Jésus se lève et va vers la porte en disant : "Qu'ils viennent." Et quand, à la lumière de la lampe à huile et à la clarté du foyer il voit entrer Jude Thaddée, il s'écrie :"Toi, Jude ?!"
"Moi, Jésus" et ils se baisent. Jude Thaddée est un bel homme, dans la plénitude de la beauté virile. Grand, bien que pas autant que Jésus, fort et bien proportionné, brun, comme l'était saint Joseph lorsqu'il était jeune, le teint olivâtre sans être terreux, des yeux qui ont quelque chose de commun avec ceux de Jésus, car ils sont d'une teinte azurée, mais presque pervenche, Sa barbe, de forme carrée est brune, les cheveux ondulés, moins bouclés que ceux de Jésus, et bruns comme la barbe.
"Je viens de Capharnaüm. J'ai pris une barque et je suis venu aussi jusqu'ici avec, pour faire plus vite. Ta Mère m'envoie Te dire : "Suzanne se marie demain. Je te prie, Fils, d'assister à cette noce". Marie vous invite, et avec Elle ma mère et les frères. Tous les parents sont invités, tu serais le seul absent et eux les parents te demandent de faire plaisir aux époux."
Jésus s'incline légèrement en ouvrant un peu les bras. "Le désir de ma Mère est pour Moi une loi, mais pour Suzanne aussi et les parents, je viendrai. Seulement... cela m'ennuie pour vous..." et il regarde Pierre et les autres. "Ce sont mes amis" explique-t-il au cousin. Et il les nomme en commençant par Pierre. Pour finir, il dit : "Et celui-là, c'est Jean" et il le dit avec un ton particulier qui attire le regard plus attentif de Jude Thaddée et fait rougir le préféré. Il termine la présentation en disant : "Amis, celui-ci est Jude, fils d'Alphée mon frère cousin selon la façon de parler du monde, car il est le fils du frère de l'époux de ma Mère. C'est pour Moi un ami, un bon compagnon de travail et de vie."
"Ma maison t'est ouverte, comme au Maître. Assieds-toi" et puis se tournant vers Jésus, Pierre dit : "Alors nous ne viendrons plus avec Toi à Jérusalem ?"
"Bien sûr que si, vous viendrez. J'irai après les noces. Seulement je n'arrêterai plus à Nazareth."
"Tu fais bien, Jésus, parce que ta Mère est mon hôte pour quelques jours. Entendu comme cela, et Elle aussi viendra après les noces." Ainsi parle l'homme de Capharnaüm.
"Voici ce que nous ferons, alors. Maintenant, avec la barque de Jude, j'irai à Tibériade et de là à Cana et avec la même, je reviendrai à Capharnaüm avec ma Mère et avec toi. Le jour qui suivra le prochain sabbat, tu viendras, Simon, si tu es toujours décidé et nous irons à Jérusalem pour la Pâque."
"Bien sûr que je viendrai. Et je viendrai aussi le sabbat pour t'entendre à la synagogue."
"Tu enseignes, déjà, Jésus ?" demande Thaddée.
"Oui, cousin"
"Et quelles paroles ! Ah ! on ne les entend pas dans une autre bouche !" explique Simon.
Jude soupire. La tête appuyée sur la main, et le coude sur le genou, il regarde Jésus et soupire. Il semble vouloir parler et n'ose pas.
Jésus l'interpelle : "Qu'as-tu, Jude ? Pourquoi me regardes-tu en soupirant ?"
"Rien."
"Non, il y a quelque chose. Je ne suis plus le Jésus que tu aimais, celui pour qui tu n'avais pas de secrets ?"
"Oh ! oui, que tu l'es, et comme tu me manques, Toi, Maître de ton cousin plus âgé..."
"Et alors, parle."
Je voulais te dire... Jésus... sois prudent... tu as une Mère... qui n'a que Toi... Tu veux être un "rabbi", mais pas comme les autres et Tu sais, mieux que moi que... que les castes puissantes ne permettent pas des choses contraires aux coutumes qu'elles ont établies. Je connais ta façon de penser... elle est sainte... Mais le monde n'est pas saint... et il accable les saints... Jésus... Tu sais le sort de ton cousin le Baptiste... il est en prison, et s'il n'est pas encore mort c'est parce que ce sale de Tétrarque a peur de la foule et des foudres de Dieu. Sale et superstitieux et en même temps cruel et libertin... Toi... Que feras-tu ? Au-devant de quel sort veux-tu aller ?"
"Jude : tu me demandes cela, toi qui connais si bien ma pensée ? Ces paroles viennent-elles de toi ? Non. Ne mens pas ! On t'a envoyé me dire ces choses... et pas ma Mère, certainement."
Jude baisse la tête et se tait. "Parle, cousin."
"Mon père... et avec lui Joseph et Simon... Tu sais... pour ton bien, par affection pour Toi et pour Marie... ne voient pas d'un bon œil ce que tu te proposes de faire... et... et voudraient que tu penses à ta Mère."
"Et toi, que penses-tu ?"
"Moi... moi..."
"Tu te débats entre les voix d'en Haut et celles de la terre. Je ne dis pas"et celles d'en bas", je dis celles de la terre. Jacques aussi, et plus que toi. Mais Moi je vous dis qu'au-dessus de la terre, il y a le Ciel au-dessus des intérêts du monde, il y a la cause de Dieu. Vous avez besoin de changer votre façon de penser, quand vous saurez le faire, vous serez parfaits."
"Mais... et ta Mère ?"
"Jude, il n'y a qu'Elle qui aurait le droit de me rappeler à mes devoirs de fils, selon les lumières terrestres: c'est-à-dire à mon devoir de travailler, pour Elle pour subvenir à ses besoins matériels, à mon devoir d'assistance et de réconfort, en restant auprès d'Elle. Et Elle ne me demande rien de tout cela. Depuis le moment où Elle m'a eu, Elle sait qu'Elle devait me perdre, pour me retrouver dans une dimension plus large que celle du milieu familial et dès ce moment elle s'y est préparée.
Ce n'est pas une nouveauté, dans son sang, cette volonté absolue de donation à Dieu. Sa mère l'a offerte au Temple avant qu'Elle ne sourît à la lumière. Elle m'a parlé une quantité innombrable de fois, quand Elle me serrait sur son cœur dans les longues soirées d'hiver ou dans les claires nuits d'été où fourmillent les étoiles, de son enfance sainte.
Elle s'est donnée à Dieu dès les premières lueurs de l'aube de sa venue au monde. Et plus encore Elle s'est donnée quand Elle m'eut, pour être où Je suis, sur le chemin de la mission qui me vient de Dieu. Il y aura une heure où tous m'abandonneront. Ce sera pour peu de minutes, mais la lâcheté sera maîtresse de tous et vous penserez qu'il aurait mieux valu, pour votre sécurité, ne m'avoir jamais connu. Mais Elle, qui a compris et qui sait, sera toujours avec Moi. Et vous, vous redeviendrez à Moi par Elle. Avec la force de sa foi assurée et aimante, Elle vous attirera en Elle, et ainsi vous ramènera en Moi, parce que Je suis en ma Mère et Elle en Moi, et Nous en Dieu.
Cela, je voudrais que vous le compreniez, vous tous, parents, selon le monde, amis et fils au point de vue surnaturel. Toi, et avec toi les autres, vous ne savez pas qui est ma Mère. Si vous le saviez, vous ne la critiqueriez pas en votre cœur de ne pas m'avoir tenu assujetti à Elle, mais vous la vénéreriez comme l'Amie la plus intime de Dieu, la Puissante qui peut tout sur le cœur du Père éternel et sur le Fils de son cœur. Je viendrai certainement à Cana. Je veux Lui faire plaisir. Vous comprendrez mieux après cette heure-là." Jésus est imposant et persuasif.
Jude le regarde attentivement. Il réfléchit. Il dit : "Et moi aussi, certainement je viendrai avec Toi en leur compagnie, si tu veux de moi, car je pense que tu dis des choses justes. Pardonne mon aveuglement et celui de mes frères. Tu es tellement plus saint que nous ! ..."
"Je n'ai pas de rancœur pour qui ne me connaît pas. Je n'en ai pas non plus pour qui me hait. Mais j'en souffre pour le mal qu'ils se font à eux-mêmes. Qu'est-ce que tu as dans ce sac ?"
"L'habit que ta Mère t'envoie. Grande fête, demain. Elle pense que son Jésus en a besoin, pour ne pas détonner parmi les invités. Elle a filé sans relâche depuis le point du jour jusqu'à tard le soir, chaque jour pour te préparer ce vêtement. Mais Elle n'a pas fini le manteau. Il manque encore les franges. Elle en est toute désolée."
"Ce n'est pas la peine. J'irai avec celui que j'ai et je garderai l'autre pour Jérusalem. Le Temple est encore plus que la noce."
"Elle en sera heureuse."
"Si vous voulez être à l'aube sur la route de Cana - dit Pierre - il vous faut partir tout de suite. La lune se lève et la traversée sera bonne."
"Allons, alors, Viens; Jean. Je t'emmène avec Moi. Simon Pierre, Jacques, André, adieu. Je vous attends le soir du sabbat à Capharnaüm. Adieu, femme. Paix à toi et à toute ta maison."
Jésus sort avec Jude et Jean. Pierre les suit jusqu'à la rive et aide à la manœuvre et au départ de la barque.
Et la vision prit fin
Jude
*
Jude Thaddée à Bethsaïde, pour inviter Jésus aux noces de Cana
Vision du mardi 17 octobre 1944
Je vois la cuisine de Pierre. En plus de Jésus, il y a Pierre et sa femme et Jacques et Jean. Ils semblent avoir terminé le souper et s’entretiennent entre eux. Jésus s'intéresse à la pêche.
André entre et dit : "Maître, il y a ici l'homme près duquel tu habites, avec quelqu'un qui se dit ton cousin."
Jésus se lève et va vers la porte en disant : "Qu'ils viennent." Et quand, à la lumière de la lampe à huile et à la clarté du foyer il voit entrer Jude Thaddée, il s'écrie :"Toi, Jude ?!"
"Moi, Jésus" et ils se baisent. Jude Thaddée est un bel homme, dans la plénitude de la beauté virile. Grand, bien que pas autant que Jésus, fort et bien proportionné, brun, comme l'était saint Joseph lorsqu'il était jeune, le teint olivâtre sans être terreux, des yeux qui ont quelque chose de commun avec ceux de Jésus, car ils sont d'une teinte azurée, mais presque pervenche, Sa barbe, de forme carrée est brune, les cheveux ondulés, moins bouclés que ceux de Jésus, et bruns comme la barbe.
"Je viens de Capharnaüm. J'ai pris une barque et je suis venu aussi jusqu'ici avec, pour faire plus vite. Ta Mère m'envoie Te dire : "Suzanne se marie demain. Je te prie, Fils, d'assister à cette noce". Marie vous invite, et avec Elle ma mère et les frères. Tous les parents sont invités, tu serais le seul absent et eux les parents te demandent de faire plaisir aux époux."
Jésus s'incline légèrement en ouvrant un peu les bras. "Le désir de ma Mère est pour Moi une loi, mais pour Suzanne aussi et les parents, je viendrai. Seulement... cela m'ennuie pour vous..." et il regarde Pierre et les autres. "Ce sont mes amis" explique-t-il au cousin. Et il les nomme en commençant par Pierre. Pour finir, il dit : "Et celui-là, c'est Jean" et il le dit avec un ton particulier qui attire le regard plus attentif de Jude Thaddée et fait rougir le préféré. Il termine la présentation en disant : "Amis, celui-ci est Jude, fils d'Alphée mon frère cousin selon la façon de parler du monde, car il est le fils du frère de l'époux de ma Mère. C'est pour Moi un ami, un bon compagnon de travail et de vie."
"Ma maison t'est ouverte, comme au Maître. Assieds-toi" et puis se tournant vers Jésus, Pierre dit : "Alors nous ne viendrons plus avec Toi à Jérusalem ?"
"Bien sûr que si, vous viendrez. J'irai après les noces. Seulement je n'arrêterai plus à Nazareth."
"Tu fais bien, Jésus, parce que ta Mère est mon hôte pour quelques jours. Entendu comme cela, et Elle aussi viendra après les noces." Ainsi parle l'homme de Capharnaüm.
"Voici ce que nous ferons, alors. Maintenant, avec la barque de Jude, j'irai à Tibériade et de là à Cana et avec la même, je reviendrai à Capharnaüm avec ma Mère et avec toi. Le jour qui suivra le prochain sabbat, tu viendras, Simon, si tu es toujours décidé et nous irons à Jérusalem pour la Pâque."
"Bien sûr que je viendrai. Et je viendrai aussi le sabbat pour t'entendre à la synagogue."
"Tu enseignes, déjà, Jésus ?" demande Thaddée.
"Oui, cousin"
"Et quelles paroles ! Ah ! on ne les entend pas dans une autre bouche !" explique Simon.
Jude soupire. La tête appuyée sur la main, et le coude sur le genou, il regarde Jésus et soupire. Il semble vouloir parler et n'ose pas.
Jésus l'interpelle : "Qu'as-tu, Jude ? Pourquoi me regardes-tu en soupirant ?"
"Rien."
"Non, il y a quelque chose. Je ne suis plus le Jésus que tu aimais, celui pour qui tu n'avais pas de secrets ?"
"Oh ! oui, que tu l'es, et comme tu me manques, Toi, Maître de ton cousin plus âgé..."
"Et alors, parle."
Je voulais te dire... Jésus... sois prudent... tu as une Mère... qui n'a que Toi... Tu veux être un "rabbi", mais pas comme les autres et Tu sais, mieux que moi que... que les castes puissantes ne permettent pas des choses contraires aux coutumes qu'elles ont établies. Je connais ta façon de penser... elle est sainte... Mais le monde n'est pas saint... et il accable les saints... Jésus... Tu sais le sort de ton cousin le Baptiste... il est en prison, et s'il n'est pas encore mort c'est parce que ce sale de Tétrarque a peur de la foule et des foudres de Dieu. Sale et superstitieux et en même temps cruel et libertin... Toi... Que feras-tu ? Au-devant de quel sort veux-tu aller ?"
"Jude : tu me demandes cela, toi qui connais si bien ma pensée ? Ces paroles viennent-elles de toi ? Non. Ne mens pas ! On t'a envoyé me dire ces choses... et pas ma Mère, certainement."
Jude baisse la tête et se tait. "Parle, cousin."
"Mon père... et avec lui Joseph et Simon... Tu sais... pour ton bien, par affection pour Toi et pour Marie... ne voient pas d'un bon œil ce que tu te proposes de faire... et... et voudraient que tu penses à ta Mère."
"Et toi, que penses-tu ?"
"Moi... moi..."
"Tu te débats entre les voix d'en Haut et celles de la terre. Je ne dis pas"et celles d'en bas", je dis celles de la terre. Jacques aussi, et plus que toi. Mais Moi je vous dis qu'au-dessus de la terre, il y a le Ciel au-dessus des intérêts du monde, il y a la cause de Dieu. Vous avez besoin de changer votre façon de penser, quand vous saurez le faire, vous serez parfaits."
"Mais... et ta Mère ?"
"Jude, il n'y a qu'Elle qui aurait le droit de me rappeler à mes devoirs de fils, selon les lumières terrestres: c'est-à-dire à mon devoir de travailler, pour Elle pour subvenir à ses besoins matériels, à mon devoir d'assistance et de réconfort, en restant auprès d'Elle. Et Elle ne me demande rien de tout cela. Depuis le moment où Elle m'a eu, Elle sait qu'Elle devait me perdre, pour me retrouver dans une dimension plus large que celle du milieu familial et dès ce moment elle s'y est préparée.
Ce n'est pas une nouveauté, dans son sang, cette volonté absolue de donation à Dieu. Sa mère l'a offerte au Temple avant qu'Elle ne sourît à la lumière. Elle m'a parlé une quantité innombrable de fois, quand Elle me serrait sur son cœur dans les longues soirées d'hiver ou dans les claires nuits d'été où fourmillent les étoiles, de son enfance sainte.
Elle s'est donnée à Dieu dès les premières lueurs de l'aube de sa venue au monde. Et plus encore Elle s'est donnée quand Elle m'eut, pour être où Je suis, sur le chemin de la mission qui me vient de Dieu. Il y aura une heure où tous m'abandonneront. Ce sera pour peu de minutes, mais la lâcheté sera maîtresse de tous et vous penserez qu'il aurait mieux valu, pour votre sécurité, ne m'avoir jamais connu. Mais Elle, qui a compris et qui sait, sera toujours avec Moi. Et vous, vous redeviendrez à Moi par Elle. Avec la force de sa foi assurée et aimante, Elle vous attirera en Elle, et ainsi vous ramènera en Moi, parce que Je suis en ma Mère et Elle en Moi, et Nous en Dieu.
Cela, je voudrais que vous le compreniez, vous tous, parents, selon le monde, amis et fils au point de vue surnaturel. Toi, et avec toi les autres, vous ne savez pas qui est ma Mère. Si vous le saviez, vous ne la critiqueriez pas en votre cœur de ne pas m'avoir tenu assujetti à Elle, mais vous la vénéreriez comme l'Amie la plus intime de Dieu, la Puissante qui peut tout sur le cœur du Père éternel et sur le Fils de son cœur. Je viendrai certainement à Cana. Je veux Lui faire plaisir. Vous comprendrez mieux après cette heure-là." Jésus est imposant et persuasif.
Jude le regarde attentivement. Il réfléchit. Il dit : "Et moi aussi, certainement je viendrai avec Toi en leur compagnie, si tu veux de moi, car je pense que tu dis des choses justes. Pardonne mon aveuglement et celui de mes frères. Tu es tellement plus saint que nous ! ..."
"Je n'ai pas de rancœur pour qui ne me connaît pas. Je n'en ai pas non plus pour qui me hait. Mais j'en souffre pour le mal qu'ils se font à eux-mêmes. Qu'est-ce que tu as dans ce sac ?"
"L'habit que ta Mère t'envoie. Grande fête, demain. Elle pense que son Jésus en a besoin, pour ne pas détonner parmi les invités. Elle a filé sans relâche depuis le point du jour jusqu'à tard le soir, chaque jour pour te préparer ce vêtement. Mais Elle n'a pas fini le manteau. Il manque encore les franges. Elle en est toute désolée."
"Ce n'est pas la peine. J'irai avec celui que j'ai et je garderai l'autre pour Jérusalem. Le Temple est encore plus que la noce."
"Elle en sera heureuse."
"Si vous voulez être à l'aube sur la route de Cana - dit Pierre - il vous faut partir tout de suite. La lune se lève et la traversée sera bonne."
"Allons, alors, Viens; Jean. Je t'emmène avec Moi. Simon Pierre, Jacques, André, adieu. Je vous attends le soir du sabbat à Capharnaüm. Adieu, femme. Paix à toi et à toute ta maison."
Jésus sort avec Jude et Jean. Pierre les suit jusqu'à la rive et aide à la manœuvre et au départ de la barque.
Et la vision prit fin
Jude
*
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
Merci Maud
Elle s'est donnée à Dieu dès les premières lueurs de l'aube de sa venue au monde. Et plus encore Elle s'est donnée quand Elle m'eut, pour être où Je suis, sur le chemin de la mission qui me vient de Dieu. Il y aura une heure où tous m'abandonneront.
Mais Elle, qui a compris et qui sait, sera toujours avec Moi. Et vous, vous redeviendrez à Moi par Elle. Avec la force de sa foi assurée et aimante, Elle vous attirera en Elle, et ainsi vous ramènera en Moi, parce que Je suis en ma Mère et Elle en Moi, et Nous en Dieu.
Merci Marie reine du ciel
Attire à toi toutes les âmes, surtout celle qui ont le plus besoin de miséricorde.
Flou
flou- Combat l'antechrist
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Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
Jésus aux noces de Cana
Vision du dimanche 16 janvier 1944, soir
Les noces de Cana : Je vois une maison, une vraie maison orientale : un cube blanc plus large que haut, avec de rares ouvertures, surmontée d'une terrasse qui sert de toit et est entourée d'un muret de un mètre environ et ombragée par une tonnelle de vigne qui grimpe jusque là et étend ses rameaux au delà du milieu de cette terrasse ensoleillée.
Un escalier extérieur monte le long de la façade au niveau d'une porte qui s'ouvre à mi-hauteur de la façade. Au dessous, il y a au niveau du sol des portes basses et rares, pas plus de deux de chaque côté, qui donnent accès dans des pièces basses et sombres. La maison s'élève au milieu d'une espèce de cour plutôt une pelouse, au centre de laquelle se trouve un puits. Il y a des figuiers et des pommiers. La maison donne sur la route sans être à bord de route. Elle est un peu en retrait et un sentier traverse la pelouse jusqu'à la route qui semble être une maîtresse route.
On dirait que la maison est à la périphérie de Cana : maison de paysans propriétaires qui vivent au milieu de leur petit domaine. La campagne s'étend au delà de la maison avec ses lointains de tranquille verdure. Il fait un beau soleil et l'azur du ciel est très pur. Au début, je ne vois rien d'autre. La maison est solitaire.
Puis je vois deux femmes avec de longs vêtements et un manteau qui sert aussi de voile. Elles avancent sur la route et puis sur le sentier. L'une plus âgée, sur les cinquante ans, en habits foncés de couleur fauve marron, comme de laine naturelle. L'autre est en vêtements plus clairs, avec un habit d'un jaune pâle et un manteau azur. Elle semble avoir à peu près trente cinq ans. Elle est très belle, svelte et elle a une contenance pleine de dignité bien que toute gentillesse et humilité. Quand elle est plus proche, je remarque la couleur pâle du visage, les yeux azurés et les cheveux blonds qui apparaissent sur le front, sous le voile. Je reconnais Marie la Très Sainte. Qui est l'autre, brune et plus âgée, je ne sais.
Elles parlent entre elle et la Madone sourit. Quand elles sont tout à côté de la maison, quelqu'un sûrement chargé de guetter les arrivées, avertit et à leur rencontre arrivent des hommes et des femmes, tous en habits de fête. Tout le monde leur fait fête et surtout à Marie la Très Sainte.
L'heure semble matinale, je dirais vers les neuf heures peut-être plus tôt, car la campagne a encore cet aspect de fraîcheur des premières heures du jour avec la rosée qui rend l'herbe plus verte et la pelouse qui n'est pas empoussiérée. La saison me paraît printanière car l’herbe des prés n'est pas brûlée par le soleil d'été et dans les champs, les blés sont en herbe, sans épis, tout verts. Les feuilles du figuier et du pommier sont vertes et encore tendres mais je ne vois pas de fleurs sur le pommier et je ne vois pas de fruits, ni sur le pommier ni sur le figuier ni sur la vigne.
C'est que le pommier a déjà fleuri depuis peu, mais les petits fruits ne se voient pas encore. Marie, très fêtée et accompagnée par un homme âgé qui doit être le propriétaire, monte l'escalier extérieur et entre dans une grande salle qui paraît occuper tout ou en grande partie, l'étage.
Je crois comprendre que les pièces du rez-de-chaussée sont les vraies pièces d'habitation, les dépenses, les débarras et les celliers et que l'étage est réservé à des usages spéciaux : fêtes exceptionnelles ou à des travaux qui demandent beaucoup de place ou à l'emmagasinage des produits agricoles. Pour les fêtes on la débarrasse et on l'orne, comme aujourd'hui de branches vertes, de nattes, de tables garnies.
Au centre, il y en a une très riche, avec dessus déjà; des amphores et des plats garnis de fruits. Le long du mur, à ma droite une autre table garnie mais moins richement. A ma gauche une sorte de longue crédence avec dessus des plats de fromages et d'autres aliments qui me semblent des galettes couvertes de miel et de friandises. Par terre, toujours à ma gauche d'autres amphores et six grands vases en forme de brocs de cuivre, plus ou moins. Pour moi ce serait des jarres.
Marie écoute avec bienveillance ce que tous lui disent puis gentiment quitte son manteau et aide à terminer les préparatifs pour la table. Je la vois aller et venir rangeant les lits de table, redressant les guirlandes de fleurs, donnant meilleur aspect aux coupes de fruits; veillant à ce que les lampes soient garnies d'huile. Elle sourit et parle très peu et à voix très basse. Par contre, Elle écoute beaucoup et avec combien de patience.
Un grand bruit d'instruments de musique (peu harmonieux, en vérité) se fait entendre sur la route. Tout le monde, à l'exception de Marie, court dehors. Je vois entrer l'épouse toute parée et heureuse, entourée des parents et des amis, à côté de l'époux qui est accouru à sa rencontre le premier.
Ici il se produit un changement dans la vision :
Je vois, au lieu de la maison, un pays. Je ne sais si c'est Cana ou une autre bourgade voisine. Je vois Jésus avec Jean et un autre qui pourrait être Jude Thaddée, mais pour ce second, je pourrais me tromper. Pour Jean, je ne me trompe pas. Jésus est vêtu de blanc et a un manteau azur foncé. En entendant le bruit de la musique, le compagnon de Jésus demande un renseignement à un homme du peuple et en fait part à Jésus. " Allons faire plaisir à ma Mère" dit Jésus en souriant et il se met en route à travers les champs avec ses deux compagnons dans la direction de la maison. J'ai oublié de dire mon impression que Marie est ou parente ou très amie des parents de l'époux car je les vois en grandes confidences
Quand Jésus arrive, le veilleur habituel prévient les autres. Le maître de maison, en même temps que son fils, l'époux, et que Marie, descend à la rencontre de Jésus et le salue respectueusement. Il salue aussi les deux autres et l'époux fait la même chose. Mais, ce qui me plaît, c'est le salut plein d'un amoureux respect de Marie à son Fils et réciproquement. Pas d'épanchements, mais un tel regard accompagne les paroles de la salutation : "La paix avec Toi", et un tel sourire qui vaut cent baisers et cent embrassements. Le baiser tremble sur les lèvres de Marie, mais Elle ne le donne pas. Elle pose seulement sa petite main blanche sur l'épaule de Jésus et effleure une boucle de sa longue chevelure. Une caresse d'une pudique énamourée.
Jésus monte à côté de sa Mère, suivi des deux disciples et du propriétaire et il entre dans la salle de réception où les femmes s'occupent à ajouter des sièges et des couverts pour les trois hôtes qu'on n'attendait pas, me semble-t-il. Je dirais que la venue de Jésus était incertaine et celle de ses deux compagnons absolument imprévue.
J'entends distinctement la voix pleine, virile; très douce du Maître dire en entrant dans la salle: " La paix soit dans cette maison, et la bénédiction de Dieu sur vous tous." Salut cumulatif à toutes les personnes présentes et plein de majesté. Jésus domine tout le monde par sa stature et son aspect. C'est l'hôte et inattendu, mais il semble le roi de la fête, plus que l'époux, plus que le maître de maison. Tout en restant humble et condescendant, c'est Lui qui en impose.
Jésus prend place à la table centrale, avec l'époux, l'épouse, les parents des époux et les amis plus influents. Aux deux disciples, par respect pour le Maître, on donne des sièges à la même table.
Jésus tourne le dos au mur où sont les jarres. Il ne les voit donc pas, ni non plus l'affairement du majordome autour des plats de rôti qu'on amène par une trappe auprès des crédences.
J'observe une chose. Sauf les mères des époux et Marie, aucune femme ne siège à cette table, Toutes les femmes se trouvent, et elles font un grand bruit, à la table le long du mur. On les sert après les époux et les hôtes de marque. Jésus est près du maître de maison et a en vis-à-vis Marie qui est à côté de l'épouse. Le repas commence, et je vous assure que l'appétit ne manque pas et encore moins la soif. Deux mangent et boivent peu, ce sont Jésus et sa Mère, qui aussi parle très peu. Jésus parle un peu plus. Mais tout en parlant peu, il n'est, dans sa conversation, ni renfrogné ni dédaigneux. C'est un homme courtois, mais pas bavard.
Quand on l'interroge, il répond, s'intéresse à ce qu'on Lui dit et donne son avis, mais ensuite se recueille en Lui-même comme quelqu'un habitué à la méditation. Il sourit mais ne rit jamais. S'il entend quelque plaisanterie trop aventurée, il fait celui qui n'entend pas. Marie se nourrit de la contemplation de son Jésus et aussi Jean qui est au bout de la table et reste suspendu aux lèvres de son Maître.
Marie s'aperçoit que les serviteurs parlottent avec le majordome et que celui-ci est gêné et Elle comprend qu'il y a quelque chose de désagréable. "Fils, dit-elle doucement en attirant l'attention de Jésus avec cette parole, Fils, ils n'ont plus de vin."
"Femme, qu'y a-t-il, désormais entre Moi et Toi ?" Jésus en disant cette phrase sourit encore plus doucement et Marie sourit, comme deux qui savent une vérité qui est leur joyeux secret que tous les autres ignorent.
Marie ordonne aux serviteurs: "Faites ce que Lui vous dira. " Marie a lu dans les yeux souriants de son Fils l'assentiment, voilé d'un grand enseignement pour tous les "appelés ".
Et Jésus ordonne aux serviteurs : "Emplissez d'eau les cruches. "
Je vois les serviteurs emplir les jarres de l'eau apportée du puits. (J'entends le grincement de la poulie qui monte et descend le seau qui déborde). Je vois le majordome qui se verse un peu de ce liquide avec un regard de stupeur, qui ressaie avec une mimique d'un plus grand étonnement et le goûte. Il parle au maître de maison et à l'époux son voisin.
Marie regarde encore son Fils et sourit; puis recevant un sourire de Lui, incline la tête en rougissant légèrement. Elle est heureuse.
Dans la salle passe un murmure. Les têtes se tournent vers Jésus et Marie. On se lève pour mieux voir. On va vers les jarres. Un silence, puis un chœur de louanges à Jésus.
Mais Lui se lève et dit une seule parole : "Remerciez Marie " et puis il quitte le repas. Sur le seuil il répète : "La paix à cette maison et la bénédiction de Dieu sur vous" et il ajoute : "Mère, je te salue."
La vision s'arrête.
Jésus aux Noces de Cana
*
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
Marie s'aperçoit que les serviteurs parlottent avec le majordome et que celui-ci est gêné et Elle comprend qu'il y a quelque chose de désagréable. "Fils, dit-elle doucement en attirant l'attention de Jésus avec cette parole, Fils, ils n'ont plus de vin."
"Femme, qu'y a-t-il, désormais entre Moi et Toi ?" Jésus en disant cette phrase sourit encore plus doucement et Marie sourit, comme deux qui savent une vérité qui est leur joyeux secret que tous les autres ignorent.
Marie ordonne aux serviteurs: "Faites ce que Lui vous dira. " Marie a lu dans les yeux souriants de son Fils l'assentiment, voilé d'un grand enseignement pour tous les "appelés ".
Et Jésus ordonne aux serviteurs : "Emplissez d'eau les cruches. "
Je vois les serviteurs emplir les jarres de l'eau apportée du puits. (J'entends le grincement de la poulie qui monte et descend le seau qui déborde). Je vois le majordome qui se verse un peu de ce liquide avec un regard de stupeur, qui ressaie avec une mimique d'un plus grand étonnement et le goûte. Il parle au maître de maison et à l'époux son voisin.
Marie regarde encore son Fils et sourit; puis recevant un sourire de Lui, incline la tête en rougissant légèrement. Elle est heureuse.
Dans la salle passe un murmure. Les têtes se tournent vers Jésus et Marie. On se lève pour mieux voir. On va vers les jarres. Un silence, puis un chœur de louanges à Jésus.
Mais Lui se lève et dit une seule parole : "Remerciez Marie "
"Femme, qu'y a-t-il, désormais entre Moi et Toi ?" Jésus en disant cette phrase sourit encore plus doucement et Marie sourit, comme deux qui savent une vérité qui est leur joyeux secret que tous les autres ignorent.
Marie ordonne aux serviteurs: "Faites ce que Lui vous dira. " Marie a lu dans les yeux souriants de son Fils l'assentiment, voilé d'un grand enseignement pour tous les "appelés ".
Et Jésus ordonne aux serviteurs : "Emplissez d'eau les cruches. "
Je vois les serviteurs emplir les jarres de l'eau apportée du puits. (J'entends le grincement de la poulie qui monte et descend le seau qui déborde). Je vois le majordome qui se verse un peu de ce liquide avec un regard de stupeur, qui ressaie avec une mimique d'un plus grand étonnement et le goûte. Il parle au maître de maison et à l'époux son voisin.
Marie regarde encore son Fils et sourit; puis recevant un sourire de Lui, incline la tête en rougissant légèrement. Elle est heureuse.
Dans la salle passe un murmure. Les têtes se tournent vers Jésus et Marie. On se lève pour mieux voir. On va vers les jarres. Un silence, puis un chœur de louanges à Jésus.
Mais Lui se lève et dit une seule parole : "Remerciez Marie "
AZUR- Combat avec Sainte Marie
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Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
Merci Azur
Amen , amen !
Maud
Amen , amen !
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Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
De rien!
J'ai découvert ce magnifique chant pour mon post de louanges! trop bien, comme dirait mon neveu!
Maintenant,je n'arrête pas de le chanter ; quasi impossible de prier sans chanter!
J'ai découvert ce magnifique chant pour mon post de louanges! trop bien, comme dirait mon neveu!
Maintenant,je n'arrête pas de le chanter ; quasi impossible de prier sans chanter!
AZUR- Combat avec Sainte Marie
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Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
j'ai beaucoup aimé le dernier texte sur les noces de Cana, c'est tellement beau de lire comment Jésus décrit sa maman et c'est en même temps tout nouveau car à la fin, il l'appelle par son nom quand il dit «Remerciez Marie»
Fa-Victoria- Pour le roi
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Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
Jésus chasse les marchands du Temple
Vision du mardi 24 octobre 1944
Je vois Jésus qui entre avec Pierre, André, Jean et Jacques, Philippe et Barthélemy dans l'enceinte du Temple. Il y a une très grande foule qui y entre et qui en sort. Pèlerins qui arrivent par bandes de tous les coins de la ville.
Du haut de la colline sur laquelle le Temple est construit, on voit les rues de la ville, étroites et sinueuses, qui fourmillent de passants. Il semble qu'entre le blanc cru des maisons se soit étendu un ruban mouvant de mille couleurs. Oui, la cité a l'aspect d'un jouet bizarre fait de rubans multicolores entre deux alignements de maisons blanches et qui convergent tous vers le point où resplendissent les coupoles de la Maison du Seigneur.
Puis, à l'intérieur, c'est une vraie foire. Plus aucun recueillement dans le lieu saint. On court, on appelle, on achète des agneaux, on crie et on maudit à cause du prix exagéré, on pousse les pauvres bêtes bêlantes dans des parcs. Ce sont de rudimentaires enclos délimités par des cordes et des pieux, aux entrées desquelles se tient le marchand ou éventuellement le propriétaire qui attend des acheteurs. Coups de bâtons, bêlements, jurons, réclamations, insultes pour les valets peu pressés de rassembler et d'enclore les animaux ou pour les acheteurs qui lésinent sur le prix ou qui s'éloignent, insultes plus fortes pour les gens prévoyants qui ont amené l'agneau de chez eux.
Autour des comptoirs de change, autre vacarme. Je ne sais si c'est toujours ainsi ou à l'occasion de la Pâque; on se rend compte que le Temple fonctionnait comme la Bourse ou le marché noir : La valeur des monnaies n'était pas fixée. Il y avait le cours légal qui était certainement déterminé, mais les changeurs en imposaient un autre, en s'appropriant un pourcentage arbitraire pour le change. Et je vous assure qu'ils s'y entendaient pour étrangler les clients !... Plus un client était pauvre, plus il venait de loin, plus on le dépouillait. Les vieux plus que les jeunes, ceux qui arrivaient d'au-delà de la Palestine plus que les vieux.
De pauvres petits vieux regardaient et regardaient encore leur pécule mis de côté, avec combien de peine, tout le long de l'année, l'enlevaient de leur sein et l'y remettaient cent fois en tournant autour des changeurs et finissaient enfin par revenir au premier qui se vengeait de leur éloignement temporaire en augmentant l'agio du change...
Et les grosses pièces quittaient, au milieu des soupirs les mains du propriétaire pour passer dans les griffes de l'usurier en échange de monnaie plus légère. Puis, pour le choix, une nouvelle tragédie de comptes et de soupirs devant les marchands d'agneaux qui aux petits vieux, à moitié aveugles, colloquaient les agneaux les plus chétifs.
Je vois revenir deux petits vieux, lui et elle, qui poussent un pauvre agnelet que les sacrificateurs ont dû trouver défectueux. Plaintes, supplications, impolitesses, grossièretés se croisent sans que le vendeur s'en émeuve.
"Pour ce que vous voulez payer, galiléens, c'est déjà trop beau ce que je vous ai donné. Allez-vous-en ! ou ajoutez cinq autres deniers pour en avoir un plus beau !"
"Au nom de Dieu ! Nous sommes pauvres et vieux ! Veux-tu nous empêcher de faire la Pâque, la dernière, peut-être ? Est-ce que ce que tu nous as pris ne suffit pas pour une petite bête ?"
"Faites place, crasseux. Voici que vient à moi Joseph l'Ancien. Il m'honore de sa préférence. Dieu soit avec toi ! Viens, choisis !"
Il entre dans l'enclos et prend un magnifique agneau, celui qu'on appelle Joseph l'Ancien ou Joseph d'Arimathie. Il passe avec un riche habit, tout fier, sans un coup d’œil aux pauvres qui gémissent à la porte et même à l'entrée de l'enclos. Il les bouscule, pour ainsi dire, en sortant avec l'agneau gras qui bêle.
Mais Jésus aussi est maintenant tout près. Lui aussi a fait son achat et Pierre, qui probablement a payé pour Lui, tire derrière lui un agneau convenable. Pierre voudrait aller tout de suite vers le lieu où l'on sacrifie. Mais Jésus tourne à droite vers les deux petits vieux effarés, en larmes, indécis que la foule bouscule et que le vendeur insulte.
Jésus, si grand que la tête des deux vieux lui arrive à la hauteur du cœur met une main sur l'épaule de la femme et demande : "Pourquoi pleures-tu, femme ?"
La petite vieille se retourne et voit cet homme grand et jeune, solennel en son bel habit blanc et son manteau couleur de neige tout neuf et propre. Elle doit le prendre pour un docteur à cause de son habit et de son aspect et, stupéfaite, car les docteurs et les prêtres ne font aucun cas des gens et ne protègent pas les pauvres contre la rapacité des marchands, elle dit les raisons de leur chagrin.
Jésus se retourne vers l'homme aux agneaux : "Change cet agneau à ces fidèles. Il n'est pas digne de l'autel comme il n'est pas digne que tu profites de deux pauvres vieux parce que faibles et sans défense."
"Et Toi, qui es-tu ?"
"Un juste."
"Ton parler et celui de tes compagnons indiquent que tu es galiléen. Peut-il jamais y avoir un juste en Galilée ?"
"Fais ce que je te dis et sois juste, toi."
"Écoutez ! Écoutez le galiléen défenseur de ses pairs ! Il veut nous faire la leçon, à nous qui sommes du Temple !" L'homme rit et se moque contrefaisant l'accent galiléen qui est plus chantant et plus doux que celui de Judée, au moins à ce qu'il me semble.
Des gens font cercle et d'autres marchands et changeurs prennent la défense de leur complice contre Jésus. Parmi les assistants deux ou trois rabbins ironiques. L'un d'eux demande : "Es-tu docteur ?" Sur un ton qui ferait perdre patience à Job.
"Tu l'as dit. "
"Qu'enseignes-tu ?"
"Voici ce que j'enseigne : rendre la Maison de Dieu, maison de prière et non pas place d'usuriers et de marchands. Voilà mon enseignement. " Jésus est terrible. Il semble l'archange mis sur le seuil du Paradis perdu. Il n'a pas aux mains d'épée flamboyante, mais ses yeux irradient la lumière et foudroient les moqueurs et les sacrilèges.
À la main, il n'a rien. Seule sa sainte colère. Et avec elle, cheminant rapide et imposant au milieu des comptoirs, il éparpille les monnaies méticuleusement rangées selon leur valeur, renverse tables petites et grandes et tout tombe avec fracas sur le sol avec grand bruit de métaux qui rebondissent et de bois bousculés avec cris de colère, d'effarement et d'approbations. Puis il arrache des mains des gardiens de bestiaux des cordages qui attachaient bœufs; brebis et agneaux ; il en fait un martinet très dur dont les nœuds coulants assemblent les lanières. Il se lève, le fait tournoyer et l'abaisse sans pitié. Oui, je vous l'assure, sans pitié.
La grêle imprévue s'abat sur les têtes et les échines. Les fidèles s'esquivent, admirant la scène. Les coupables, poursuivis jusqu'en dehors de l'enceinte se sauvent à toutes jambes, laissant par terre l'argent et en arrière les bêtes de toutes tailles, dans une grande confusion de jambes, de cornes, d'ailes. C'est à qui court, s'échappe en volant.
Les mugissements, les bêlements, les roucoulements des colombes et des tourterelles en même temps que les rires et les cris des fidèles derrière les usuriers en fuite dépassent jusqu'au lamentable chœur des animaux qu'on égorge certainement dans un autre coin.
Des prêtres accourent, en même temps que des rabbins et de pharisiens. Jésus est encore au milieu de la cour, revenant de s poursuite. Il a encore en mains le martinet.
"Qui es-tu ? Comment te permets-tu de faire cela, en troublant les cérémonies prescrites ? De quelle école proviens-tu ? Pour nous, nous ne te connaissons pas. Nous ne savons pas qui tu es."
"Je suis Celui qui peut. Je peux tout. Détruisez seulement ce Temple vrai, et Je le ressusciterai pour donner louange à Dieu. Je ne trouble pas, Moi, la sainteté de la Maison de Dieu ni les cérémonies. Mais c'est vous qui la troublez en permettant que dans sa demeure s'installent les usuriers et les mercantis. Mon école c'est l'école de Dieu; la même école qui fut celle de tout Israël par la bouche de l'Éternel qui parlait à Moïse. Vous ne me connaissez pas ? Vous me connaîtrez. Vous ne savez pas d'où je viens. Vous le saurez."
Et se tournant vers le peuple sans plus s'occuper des prêtres dominant l'entourage par sa taille, revêtu de son habit blanc, le manteau ouvert et flottant en arrière des épaules, les bras étendus comme un orateur au moment le plus pathétique de son discours il dit :
"Écoutez, vous d'Israël ! Dans le Deutéronome il est dit : "Tu établiras des juges et des magistrats à toutes les portes... et ils jugeront le peuple avec justice sans partialité à l'égard de personne. Tu n'auras pas d'égards particuliers pour quiconque. Tu n'accepteras pas de cadeaux, car les cadeaux aveuglent les sages et troublent les paroles des justes Tu suivras avec justice le juste sentier pour vivre et posséder la terre que le Seigneur ton Dieu t'aura donnée ".
Écoutez, vous d'Israël ! Dans le Deutéronome il est dit : "Les prêtres et les lévites et tous ceux de la tribu de Lévi n'auront aucun partage ni hérédité avec le reste d'Israël, parce qu'ils doivent vivre avec le sacrifice du Seigneur et avec les offrandes que l'on fait à Lui ,ils n'auront aucune part avec ce que leurs frères possèdent, parce que le Seigneur est leur héritage ".
Écoutez, vous d'Israël ! Dans le Deutéronome il est dit : "Tu ne prêteras à intérêt à ton frère, ni argent, ni grain, ni quelque autre chose. Tu pourras prêter à intérêt à l'étranger; au contraire, à ton frère tu prêteras sans intérêt ce dont il a besoin ".
C'est cela qu'a dit le Seigneur. Maintenant vous voyez que c'est sans justice à l'égard du pauvre que les juges siègent en Israël. Ce n'est pas en faveur du juste mais de celui qui est fort que l’on penche. Être pauvre, être peuple, cela veut dire subir l'oppression. Comment le peuple peut-il dire : "Celui qui nous juge est juste" s'il voit que seuls les puissants sont respectés et écoutés, tandis que le pauvre ne trouve personne qui veuille l'entendre ?
Comment le peuple peut-il respecter le Seigneur s'il voit que ne le respectent pas ceux qui en ont plus que d'autres le devoir ? Est-ce respecter le Seigneur que de violer son commandement ? Et pourquoi, alors, en Israël ont-ils des propriétés et reçoivent-ils des cadeaux des publicains et des pécheurs, qui agissent ainsi pour avoir la bienveillance des prêtres, et ceux-ci l'acceptent pour avoir un coffret bien garni ?
C'est Dieu qui, est l'héritage de ses prêtres. Pour eux, Lui, le Père d'Israël est plus Père qu'aucun autre père ne l'a jamais été, et Il pourvoit à leur nourriture comme il est juste. Mais, pas plus qu'il ne soit juste. Il n'a promis aux serviteurs de son Sanctuaire ni richesses ni propriétés. Pendant l'éternité, ils auront le Ciel pour récompenser leur justice, comme l'ont Moïse et Élie, et Jacob et Abraham.
Mais sur cette terre ils ne doivent avoir qu'un vêtement de lin et un diadème d'or incorruptible : pureté et charité. Le corps doit être le serviteur de l’esprit qui est le serviteur du Dieu, Vrai. Ce n'est pas le corps qui doit dominer l'esprit et s'opposer à Dieu. On m'a demandé de quelle autorité Je fais cela. Et eux, de quelle autorité profanent-ils le commandement de Dieu et permettent-ils, à l'ombre des murs sacrés, l'usure au détriment des frères d’Israël venus pour obéir au commandement de Dieu ? On m'a demandé de quelle école Je viens et J'ai répondu : "De l'école de Dieu". Oui, Israël, Je viens te ramener à cette école sainte et immuable.
Qui veut connaître la Lumière, la Vérité, la Vie, qui veut entendre la voix de Dieu parlant à son peuple, qu'il vienne à Moi. Vous avez suivi Moïse à travers les déserts, ô vous d'Israël. Suivez-moi, que je vous conduise, à travers un désert bien plus triste, vers la vraie Terre bienheureuse, à travers la mer qui s'ouvre au commandement de Dieu, c'est vers elle que je vous entraîne : Relevant mon Signe, je vous guéris de tout mal.
L'heure de la Grâce est venue. Ils l'ont attendue, les Patriarches, et ils sont morts en l'attendant. Ils l'ont prédite, les Prophètes, et ils sont morts avec cette espérance. Ils l'ont rêvée les justes, et ils sont morts réconfortés par ce rêve. Maintenant, elle s'est levée.
Venez. "Le Seigneur va juger son peuple et faire miséricorde à ceux qui le servent", comme Il l'a promis par la bouche de Moïse
Les gens qui font cercle autour de Jésus sont restés, bouche bée à l'écouter. Puis, ils commentent la parole du nouveau Rabbi et interrogent ses compagnons.
Jésus se dirige vers une autre cour séparée de celle-ci par un portique. Ses amis le suivent,
et la vision prend fin.
Jésus chasse les marchands du Temple
*
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
Mais Jésus tourne à droite vers les deux petits vieux effarés, en larmes, indécis que la foule bouscule et que le vendeur insulte.
Jésus, si grand que la tête des deux vieux lui arrive à la hauteur du cœur met une main sur l'épaule de la femme et demande : "Pourquoi pleures-tu, femme ?"
La petite vieille se retourne et voit cet homme grand et jeune, solennel en son bel habit blanc et son manteau couleur de neige tout neuf et propre. Elle doit le prendre pour un docteur à cause de son habit et de son aspect et, stupéfaite, car les docteurs et les prêtres ne font aucun cas des gens et ne protègent pas les pauvres contre la rapacité des marchands, elle dit les raisons de leur chagrin.
Jésus se retourne vers l'homme aux agneaux : "Change cet agneau à ces fidèles. Il n'est pas digne de l'autel comme il n'est pas digne que tu profites de deux pauvres vieux parce que faibles et sans défense."
"Et Toi, qui es-tu ?"
"Un juste."
"Ton parler et celui de tes compagnons indiquent que tu es galiléen. Peut-il jamais y avoir un juste en Galilée ?"
"Fais ce que je te dis et sois juste, toi."
"Écoutez ! Écoutez le galiléen défenseur de ses pairs ! Il veut nous faire la leçon, à nous qui sommes du Temple !" L'homme rit et se moque contrefaisant l'accent galiléen qui est plus chantant et plus doux que celui de Judée, au moins à ce qu'il me semble.
Des gens font cercle et d'autres marchands et changeurs prennent la défense de leur complice contre Jésus. Parmi les assistants deux ou trois rabbins ironiques. L'un d'eux demande : "Es-tu docteur ?" Sur un ton qui ferait perdre patience à Job.
"Tu l'as dit. "
"Qu'enseignes-tu ?"
"Voici ce que j'enseigne : rendre la Maison de Dieu, maison de prière et non pas place d'usuriers et de marchands. Voilà mon enseignement. " Jésus est terrible. Il semble l'archange mis sur le seuil du Paradis perdu. Il n'a pas aux mains d'épée flamboyante, mais ses yeux irradient la lumière et foudroient les moqueurs et les sacrilèges.
À la main, il n'a rien. Seule sa sainte colère. Et avec elle, cheminant rapide et imposant au milieu des comptoirs, il éparpille les monnaies méticuleusement rangées selon leur valeur, renverse tables petites et grandes et tout tombe avec fracas sur le sol avec grand bruit de métaux qui rebondissent et de bois bousculés avec cris de colère, d'effarement et d'approbations. Puis il arrache des mains des gardiens de bestiaux des cordages qui attachaient bœufs; brebis et agneaux ; il en fait un martinet très dur dont les nœuds coulants assemblent les lanières. Il se lève, le fait tournoyer et l'abaisse sans pitié. Oui, je vous l'assure, sans pitié.
La grêle imprévue s'abat sur les têtes et les échines. Les fidèles s'esquivent, admirant la scène. Les coupables, poursuivis jusqu'en dehors de l'enceinte se sauvent à toutes jambes, laissant par terre l'argent et en arrière les bêtes de toutes tailles, dans une grande confusion de jambes, de cornes, d'ailes. C'est à qui court, s'échappe en volant
C'est l'un des rares passages où Jésus laisse exploser Sa colère! S'il est Miséricorde, il ne faut pas oublier non plus qu'il est Justice!
Un passage que j'aime beaucoup . Grand contraste ici avec Sa douceur habituelle : Jésus se révolte et rétablit l'ordre dans la maison de Son Père qui a perdu tout caractère sacré du fait de l'iniquité des hommes!
Là, Jésus ne tend pas l'autre joue, bien au contraire, Il fait justice au Nom de Son Père!
C'est un exemple: Il y a des moments où nous aussi devons crier notre colère pour protéger tout ce que Jésus a enseigné et dit de mettre en pratique! On ne bafoue pas impunément le Seigneur!
Ce n'est pas parce qu'Il est doux qu'Il est faible, loin de là!
Maud!
AZUR- Combat avec Sainte Marie
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Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
Merci Azur
Merci , Azur pour cette belle réflexion qui nous invite à la Méditation
C'est dans l'humilité que nous puisons notre Force
Fraternellement
Maud
C'est un exemple: Il y a des moments où nous aussi devons crier notre colère pour protéger tout ce que Jésus a enseigné et dit de mettre en pratique! On ne bafoue pas impunément le Seigneur!
Ce n'est pas parce qu'Il est doux qu'Il est faible, loin de là
Merci , Azur pour cette belle réflexion qui nous invite à la Méditation
C'est dans l'humilité que nous puisons notre Force
Fraternellement
Maud
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
Je ne m'étais pas rendu compte de ma"grande pensée" pouvant inviter à la méditation! Mais puisque tu le dis, Maud !
AZUR- Combat avec Sainte Marie
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Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
AZUR a écrit:[color=green]
C'est l'un des rares passages où Jésus laisse exploser Sa colère! S'il est Miséricorde, il ne faut pas oublier non plus qu'il est Justice!
Un passage que j'aime beaucoup . Grand contraste ici avec Sa douceur habituelle : Jésus se révolte et rétablit l'ordre dans la maison de Son Père qui a perdu tout caractère sacré du fait de l'iniquité des hommes!
Là, Jésus ne tend pas l'autre joue, bien au contraire, Il fait justice au Nom de Son Père!
C'est un exemple: Il y a des moments où nous aussi devons crier notre colère pour protéger tout ce que Jésus a enseigné et dit de mettre en pratique! On ne bafoue pas impunément le Seigneur!
Ce n'est pas parce qu'Il est doux qu'Il est faible, loin de là!
Maud!
Tout à fait chère Azur.
Et il me semble que c'est là l'une des pierres d'achoppement des Chrétiens d'aujourd'hui qui ont perdu la fermeté essentielle à une Foi solide. Ils confondent "douceur" et "veulerie".
Or, si la 1ere est une vertu, la seconde est un péché.
Et c'est justement pour échapper à ce piège facile qui nous mène à ne pas réagir, même lorsque les droits de Dieu sont bafoués, que ce passage nous est compté dans les Evangiles.
La Miséricorde qui "peut" (et non pas qui "doit") s'appliquer à tous, ne peut l'être que si l'être est conscient et REPENTANT de son erreur. Sinon celà voudrait dire que Dieu est plus INJUSTE qu'un homme lorsqu'Il envoit un âme en enfer. Celui qui ne se repent pas, ne peut pas être sauvé, et de ce fait, le pécheur (de lui-même, puisque sa renonciation à reconnaitre son erreur l'y entraine) se jette en enfer, et REFUSANT (de lui-même) la MISERICORDE, c'est automatiquement la JUSTICE qui s'applique.
Nombre de Catholiques aujourd'hui, ne comprennent plus la phrase du grand roi Saint Louis (rapportée dans la biographie de son compagnon Joinville), lorsqu'il dit (je cite) à son compagnon d'arme: " La seule manière de parlementer avec un mahométant, c'est de lui passer l'épée par le travers, et de la lui enfoncer jusqu'à la garde !".
Curieuses paroles pour un roi qui fut canonisé par L'Eglise et reconnu unanimement comme un "Saint" ainsi qu'un "diplomate efficace" et un "homme de paix" par tous les hommes de son temps.
Mais replaçons nous dans le contexte. St Louis avait à charge de protéger le Royaume de France (et accessoirement le reste de l'Europe) de l'invasion de la secte Islamique de laquelle il avait une trés bonne connaissance. Il savait mieux que personne, que la seule idée qui obsédait les Islamistes de son temps, c'était d'envahir et d'exterminer tous les peuples qui ne se convertiraient pas à L'Islam. Et que toute discussion dés lors, s'avérait parfaitement inutile, puisqu'il n'existait aucune possibilité de les faire revenir de leur folie. Donc, il faisait rêgner la seule justice qu'il connaissait pour protéger les peuples chrétiens civilisés: celle des armes.
Celà ne signifie aucunement que Saint Louis était un "va t'en guerre", toujours heureux d'en exterminer quelques milliers au passage. Bien au contraire, cette façon de traiter les "affaires" devait le répugner au plus haut point, et ce fut même une croix pour lui. Mais la protection des valeurs Chrétiennes, de l'Eternelle Vérité et du Divin Message du Christ était à ce prix. Il ne luttait pas contre l'Islam, mais contre Satan. Et en celà on peut dire qu'il avait fort bien compris le message du Christ.
Fraternellement
Séraphin
Séraphin- Aime la Divine Volonté
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Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
Qui aime, ne veut pas faire souffrir. Si vous aimez le prochain comme vous mêmes, vous ne serez que des fils respectueux pour les parents, époux fidèles à votre conjoint, hommes honnêtes dans le commerce, sans violence pour les ennemis, sans mensonge dans les témoignages, sans envie pour qui possède, sans désirs luxurieux pour la femme d'autrui. Vous ne voudrez pas faire aux autres ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fît; dérober; tuer, calomnier, entrer comme un coucou dans le nid d'autrui.
Que c'est beau ! ce sont des mots que je me redis chaque jour pour m'éviter des faux pas !
Que c'est beau ! ce sont des mots que je me redis chaque jour pour m'éviter des faux pas !
Invité- Invité
Re: ♥ Découverte quotidienne de l'Oeuvre de Maria Valtorta ♥
J'ai lu dans un passage de" l'évangile tel qu'il m'a été révélé" cette parole de jésus: "Avant de faire quoique ce soit, se demander: est-ce que c'est bien pour mon âme?"!
AZUR- Combat avec Sainte Marie
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Inscription : 12/07/2012
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