La mission Divine de la France
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Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX :: Le Ciel nous parle :: PROPHÉTIES DES SAINTS, DES BIENHEUREUX DE L'ÉGLISE
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Re: La mission Divine de la France
Bonjour à tous,
Nostradamus était tout à fait informé de ce lieu secret de la Haute-Vallé de l’Aude et de ces mystères.
- II 17 (Temple, proche de la ville d’Ethne & des Pyrénées.)
Le champ du temple de la vierge vestale,
Non esloigné d'Ethne & monts Pyrenees :
Le grand conduict est caché dans la male,
North.getés fleuves & vignes mastinées.
- V 66 (Trésor dans temple romain, sépulcre de Constant, proche d'une source captée.)
Sous les antiques édifices vestaux,
Non éloignez d'aqueduct ruiné :
De Sol & Luna sont les luisans metaulx,
Ardante lampe Traian d’or buriné.
- IX 09 (Trésor & lampe éternelle découverts dans temple romain lors de pluies diluviennes & inondations.)
Quand lampe ardente de feu inextinguible,
Sera trouvée au temple des vestales,
Enfant trouvé, feu, eau passant par crible :
Périr eau Nimes, Toulouse cheoir les Halles.
- X 06 (Lampe découverte dans un tombeau romain, un temple des vestales.)
Sardon Nemans si hault desborderont
Qu'on cuidera Deucalion renaistre,
Dans le colosse la pluspart fuyront,
Vesta sepulchre feu estaint apparoistre.
- I 53 (Grande Tribulation, schisme & trésor trouvé.)
Las qu'on verra grand peuple tourmenté
Et la loi sainte en totale ruine
Par autres loix toute Chrestienté,
Quand d'or d'argent trouvée nouvelle mine.
- II 12 (Henri V écarte les autres chercheurs de trésor.)
Yeux clos, ouverts d'antique fantaisie,
L'habit des seulz seront mis à néant,
Le grand monarque chastiera leur frénésie:
Ravir des temples le trésor par devant.
- X 81 (Trésor caché dans temple & protection par le Diable.)
Mis trésor temple citadins Hespériques,
Dans iceluy retiré en secret lieu :
Le temple ouvrir les liens faméliques,
Reprens, ravis, proie horible au milieu.
- P 1560 Août (Découverte du temple.)
Pest, faim, feu & ardeur non cessée.
Foudre; grand gresle, temple du ciel frapé.
L'Edict, Arrest, & grieve loy cassée.
Chef inventeur ses gens & luy hapé.
- II 27 (Le secret divin du dépôt sacré est éventé et diffusé & de nombreux chercheurs sont sur le site.)
Le divin verbe sera du ciel frapé,
Qui ne pourra proceder plus avant.
Du reserrant le secret estoupé
Qu'on marchera par dessus & devant.
- I 37 (Guerre, &, pont & sépulcre en deux étranges lieux)
Un peu devant que le soleil s'esconse,
Conflit donné, grand peuple dubiteux,
Prossligés, port marin ne faict réponse,
Pont & sépulcre en deux étranges lieux.
- I 43 (Découverte d'une colonne de porphyre.)
Avant qu'advienne le changement d'empire,
Il adviendra un cas bien merveilleux,
Le champ mué, le pilier de porphyre
Mis, translaté sur le rocher noilleux.
- III 49 (Changements politiques en France & lieu étrange.)
Règne Gauloys tu seras bien changé :
En lieu étrange est translaté l'empire
En autres meurs, & lois sera rangé :
Rouen & Chartres te feront bien du pire.
- I 27 (Trésor Pyrénéen composé de plusieurs dépôts successifs, caché à plusieurs siècles d'intervalle & danger pour le premier inventeur.)
Dessous de chaine Guien du Ciel frappé,
Non loing de là est caché le trésor,
Qui par longs siècles avoir été grappé,
rouvé mourra : l'oeil crevé de ressort.
- VI 66 (N°666) (Mise au jour du trésor par tremblement de terre, lors de la création d'une secte nouvelle par un précurseur de l'Antéchrist.)
Au fondement de la nouvelle secte,
Seront les os du Grand Romain trouvés:
Sépulcre en marbre apparaistra couverte,
Terre trembler en Avril, mal enfoui.
- III 67
Une nouvelle secte de Philosophes,
Méprisant mort, or, honneurs & richesses,
Des monts Germains ne seront limitrophes,
A les ensuivre auront appuy & presses.
- VIII 29 (Urne trouvèe dans le temple romain, tremblement de terre & déluge.)
Au quart pillier l'on sacre à Saturne,
Par tremblement terre & deluge fendu
Sous l'édifice Saturnin trouvée urne,
D'or Capion ravi & puis rendu.
- VII 46 Supplément - P 1555
Loin près de l'Urne le malin tourne arriere.
Qu'au grand Mars feu donra empêchement
Vers l'Aquilon au midy la grand fiere.
FLORA tiendra la porte en pansement.
- VII 08
Flora, fuis, fuis le plus proche Romain,
Au Fesulan sera conflit donné :
Sang espandu, les plus grands prins à main,
Temple ne sexe ne sera pardonné.
- I 46 (Bombardement du Gers & tremblement de terre.)
Tout apres d'Auch, de Lectoure & Mirande
Grand feu du ciel en trois nuicts tombera :
Cause adviendra bien stupende & Mirande,
Bien peu apres la terre tremblera.
- I 93 (Tremblement de terre & Henri V en Italie.)
Terre Italique pres des monts tremblera,
Lyon & Coq non trop confederés,
En lieu de peur l'un l'autre saidera,
Seul Castulon & Celtes moderés.
- VI 88 (Tremblement de terre en Mai.)
Un regne grand demoura desolé,
Aupres de l'Hebro seront assemblees :
Monts Pyrenees le rendront consolé,
Lors que dans Mai seront terres tremblees.
- X 67 (Tremblement de terre en Mai & grêle.)
Le tremblement sera si fort au mois de Mai,
Saturne, Caper, Iupiter, Mercure au boeuf :
Venus, aussi Cancer, Mars en Nonnay,
Tombera gresle lors plus grosse qu'un oeuf.
Meilleures pensées
Hercule
Nostradamus était tout à fait informé de ce lieu secret de la Haute-Vallé de l’Aude et de ces mystères.
- II 17 (Temple, proche de la ville d’Ethne & des Pyrénées.)
Le champ du temple de la vierge vestale,
Non esloigné d'Ethne & monts Pyrenees :
Le grand conduict est caché dans la male,
North.getés fleuves & vignes mastinées.
- V 66 (Trésor dans temple romain, sépulcre de Constant, proche d'une source captée.)
Sous les antiques édifices vestaux,
Non éloignez d'aqueduct ruiné :
De Sol & Luna sont les luisans metaulx,
Ardante lampe Traian d’or buriné.
- IX 09 (Trésor & lampe éternelle découverts dans temple romain lors de pluies diluviennes & inondations.)
Quand lampe ardente de feu inextinguible,
Sera trouvée au temple des vestales,
Enfant trouvé, feu, eau passant par crible :
Périr eau Nimes, Toulouse cheoir les Halles.
- X 06 (Lampe découverte dans un tombeau romain, un temple des vestales.)
Sardon Nemans si hault desborderont
Qu'on cuidera Deucalion renaistre,
Dans le colosse la pluspart fuyront,
Vesta sepulchre feu estaint apparoistre.
- I 53 (Grande Tribulation, schisme & trésor trouvé.)
Las qu'on verra grand peuple tourmenté
Et la loi sainte en totale ruine
Par autres loix toute Chrestienté,
Quand d'or d'argent trouvée nouvelle mine.
- II 12 (Henri V écarte les autres chercheurs de trésor.)
Yeux clos, ouverts d'antique fantaisie,
L'habit des seulz seront mis à néant,
Le grand monarque chastiera leur frénésie:
Ravir des temples le trésor par devant.
- X 81 (Trésor caché dans temple & protection par le Diable.)
Mis trésor temple citadins Hespériques,
Dans iceluy retiré en secret lieu :
Le temple ouvrir les liens faméliques,
Reprens, ravis, proie horible au milieu.
- P 1560 Août (Découverte du temple.)
Pest, faim, feu & ardeur non cessée.
Foudre; grand gresle, temple du ciel frapé.
L'Edict, Arrest, & grieve loy cassée.
Chef inventeur ses gens & luy hapé.
- II 27 (Le secret divin du dépôt sacré est éventé et diffusé & de nombreux chercheurs sont sur le site.)
Le divin verbe sera du ciel frapé,
Qui ne pourra proceder plus avant.
Du reserrant le secret estoupé
Qu'on marchera par dessus & devant.
- I 37 (Guerre, &, pont & sépulcre en deux étranges lieux)
Un peu devant que le soleil s'esconse,
Conflit donné, grand peuple dubiteux,
Prossligés, port marin ne faict réponse,
Pont & sépulcre en deux étranges lieux.
- I 43 (Découverte d'une colonne de porphyre.)
Avant qu'advienne le changement d'empire,
Il adviendra un cas bien merveilleux,
Le champ mué, le pilier de porphyre
Mis, translaté sur le rocher noilleux.
- III 49 (Changements politiques en France & lieu étrange.)
Règne Gauloys tu seras bien changé :
En lieu étrange est translaté l'empire
En autres meurs, & lois sera rangé :
Rouen & Chartres te feront bien du pire.
- I 27 (Trésor Pyrénéen composé de plusieurs dépôts successifs, caché à plusieurs siècles d'intervalle & danger pour le premier inventeur.)
Dessous de chaine Guien du Ciel frappé,
Non loing de là est caché le trésor,
Qui par longs siècles avoir été grappé,
rouvé mourra : l'oeil crevé de ressort.
- VI 66 (N°666) (Mise au jour du trésor par tremblement de terre, lors de la création d'une secte nouvelle par un précurseur de l'Antéchrist.)
Au fondement de la nouvelle secte,
Seront les os du Grand Romain trouvés:
Sépulcre en marbre apparaistra couverte,
Terre trembler en Avril, mal enfoui.
- III 67
Une nouvelle secte de Philosophes,
Méprisant mort, or, honneurs & richesses,
Des monts Germains ne seront limitrophes,
A les ensuivre auront appuy & presses.
- VIII 29 (Urne trouvèe dans le temple romain, tremblement de terre & déluge.)
Au quart pillier l'on sacre à Saturne,
Par tremblement terre & deluge fendu
Sous l'édifice Saturnin trouvée urne,
D'or Capion ravi & puis rendu.
- VII 46 Supplément - P 1555
Loin près de l'Urne le malin tourne arriere.
Qu'au grand Mars feu donra empêchement
Vers l'Aquilon au midy la grand fiere.
FLORA tiendra la porte en pansement.
- VII 08
Flora, fuis, fuis le plus proche Romain,
Au Fesulan sera conflit donné :
Sang espandu, les plus grands prins à main,
Temple ne sexe ne sera pardonné.
- I 46 (Bombardement du Gers & tremblement de terre.)
Tout apres d'Auch, de Lectoure & Mirande
Grand feu du ciel en trois nuicts tombera :
Cause adviendra bien stupende & Mirande,
Bien peu apres la terre tremblera.
- I 93 (Tremblement de terre & Henri V en Italie.)
Terre Italique pres des monts tremblera,
Lyon & Coq non trop confederés,
En lieu de peur l'un l'autre saidera,
Seul Castulon & Celtes moderés.
- VI 88 (Tremblement de terre en Mai.)
Un regne grand demoura desolé,
Aupres de l'Hebro seront assemblees :
Monts Pyrenees le rendront consolé,
Lors que dans Mai seront terres tremblees.
- X 67 (Tremblement de terre en Mai & grêle.)
Le tremblement sera si fort au mois de Mai,
Saturne, Caper, Iupiter, Mercure au boeuf :
Venus, aussi Cancer, Mars en Nonnay,
Tombera gresle lors plus grosse qu'un oeuf.
Meilleures pensées
Hercule
Dernière édition par Hercule le Dim 19 Avr 2009 - 22:18, édité 1 fois
Her- En adoration
- Messages : 2751
Inscription : 10/01/2007
Re: La mission Divine de la France
Bonjour à tous,
Voici la suite des quatrains de Nostradamus concernant les ossements découverts de l’empereur Constant, fils de Saint Constantin le Grand, et petit-fils de Sainte Hélène qui sous inspiration découvrit la Croix du Christ à Jérusalem :
- VII 01 (Localisation du site au trésor par topographie & information à Henri V de la Croix.)
L'arc du trésor par Achilles deceu,
Aux procrees sceu la quadrangulaire :
Au faict Royal le comment sera sceu,
Corps veu pendu au veu du populaire.
- VI 51 (Le tremblement de terre provoque la démolition du temple, mais le Roi est sauvé.)
Peuple assemblé voir noueau expectacle,
Princes & Rois par plusieurs assistans:
Pilliers faillir, murs, mis comme miracle
Le Roi sauvé & trente des instans.
- VI 35
Pres de Rion, & proche à la blanche laine,
Aries, Taurus, Cancer, Leo la Vierge,
Mars, Iupiter, le Sol ardra grand plaine,
Bois & cités, lettres cachés au cierge.
- P 1555 Novembre (Le Grand (Henry V) poursuit le coffre.)
Le grand du Ciel sous la Cape donra
Secours. Adrie à la porte fait offre.
Se sauvera des dangers qui pourra.
La nuit le Grand blessé poursuit le coffre.
- P 1563 Juin (Querelles, grêle & écrits sur marbre.)
L'injuste bas fort l'on molestera.
Gresle, inonder, thresor, & gravé marbre
Chef de suard peuple à mort tuera.
Et attachée sera la lame à l'arbre.
- III 24 (Grand trésor & morts.)
De l'entreprise grande confusion.
Perte de gens, thresor innumerable :
Tu n'y dois faire encor extension,
France à mon dire fais que sois recordable.
- III 13 (Arche d'alliance & trésor trouvé.)
Par foudre en l'arche or & argent fondu:
Des deux captifs l'un l'autre mangera :
De la cité le plus grand estendu,
Quand submergée la classe nagera.
- X 99 (Manne découverte au lieu des chiens.)
La fin le loup, le lyon, boeuf & l'asne,
Timide dama seront avec mastins :
Plus ne cherra à eux la douce manne,
Plus vigilance & custode aux mastins.
- IV 18
Des plus lettrés dessus les faits celestes
Seront par princes ignorants reprouvés:
Punis d'Edit, chassés, comme scelestes,
Et mis à mort la ou seront trouvés.
- V 07 (Découverte du trésor dans tombeau de Constant I.)
Du Triumvir seront trouvés les os,
Cherchant profond trésor énigmatique,
Ceux d'alentour ne seront en repos,
De concaver marbre & plomb métalique.
- IX 07 (Mise en garde au premier inventeur qui devra user
de prudence pour prouver & légitimer la lignée royale.)
Qui ouvrira le monument trouvé,
Et ne viendra le serrer promptement,
Mal luy viendra, & ne pourra prouvé
Si mieux doit estre Roi Breton ou Normand.
- I 45 (Par sa découverte, le premier inventeur sera anobli.)
Secteur de sectes grand preme au delateur :
Bête en theatre, dressé le jeu scénique :
Du fait antique ennobli l'inventeur,
Par sectes monde confus & schismatique.
- V 91 (Invasion musulmane.)
Au grand marché qu’on dict des mensongiers,
Du tout Torrent & champ Athenien :
Seront surprins par les chevaux legiers,
Par Albanois Mars, Leo, Sat, un versien.
- VII 07 (Invasion musulmane.)
Sur le combat des grands chevaux legiers,
On criera le grand croissant confond:
De nuict ruer monts, habitz de bergiers,
Abismes rouges dans le fossé profond :
- I 21 (Argile blanche dans tombeau.)
Profonde argile blanche nourrir rocher,
Qui d'un abysme istra lacticineuse,
En vain troubles ne l'oseront toucher,
Ignorant estre au fond terre argilleuse.
- VIII 56 (Découverte des écrits dans le tombeau.)
La bande foible le terre occupera
Ceux du hault lieu feront horribles cris,
Le gros troupeau d'estre coin troublera,
Tombe pres D. nebro descouvers les escris.
- VIII 66 (Ecrits & lampe éternelle dans tombeau de Constant I.)
Quand l'escriture D.M. trouvee,
Et cave antique à lampe descouverte,
Loy, Roi & Prince Ulpian esprouvee,
Pavillon Royne & Duc sous la couverte.
- VIII 28 (Trésor & écrits.)
Les simulacres d'or & d'argent enflez,
Qu'apres le rapt au feu furent iettez,
Au descouvert estaingts tous & troublez,
Au marbre escripts, perscripts interiettez.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le plus difficile restant à faire, c’est de remettre tous les quatrains de Nostradamus en bon ordre comme un puzzle, et cela sera fait juste avant les évènements, si j’en crois Nostradamus. Alors son œuvre n’aura plus qu’un seul sens intelligible de compréhension. On s’apercevra alors que Nostradamus et Marie-Julie Jahenny racontent exactement la même chose.
Bon dimanche de la Miséricorde.
Que Dieu nous prenne en pitié,
Qu’Il nous montre son visage et nous comble de grâces,
Et qu’Il nous bénisse, nous et tous les nôtres (famille, amis et ennemis).
Meilleures pensées
Hercule
Voici la suite des quatrains de Nostradamus concernant les ossements découverts de l’empereur Constant, fils de Saint Constantin le Grand, et petit-fils de Sainte Hélène qui sous inspiration découvrit la Croix du Christ à Jérusalem :
- VII 01 (Localisation du site au trésor par topographie & information à Henri V de la Croix.)
L'arc du trésor par Achilles deceu,
Aux procrees sceu la quadrangulaire :
Au faict Royal le comment sera sceu,
Corps veu pendu au veu du populaire.
- VI 51 (Le tremblement de terre provoque la démolition du temple, mais le Roi est sauvé.)
Peuple assemblé voir noueau expectacle,
Princes & Rois par plusieurs assistans:
Pilliers faillir, murs, mis comme miracle
Le Roi sauvé & trente des instans.
- VI 35
Pres de Rion, & proche à la blanche laine,
Aries, Taurus, Cancer, Leo la Vierge,
Mars, Iupiter, le Sol ardra grand plaine,
Bois & cités, lettres cachés au cierge.
- P 1555 Novembre (Le Grand (Henry V) poursuit le coffre.)
Le grand du Ciel sous la Cape donra
Secours. Adrie à la porte fait offre.
Se sauvera des dangers qui pourra.
La nuit le Grand blessé poursuit le coffre.
- P 1563 Juin (Querelles, grêle & écrits sur marbre.)
L'injuste bas fort l'on molestera.
Gresle, inonder, thresor, & gravé marbre
Chef de suard peuple à mort tuera.
Et attachée sera la lame à l'arbre.
- III 24 (Grand trésor & morts.)
De l'entreprise grande confusion.
Perte de gens, thresor innumerable :
Tu n'y dois faire encor extension,
France à mon dire fais que sois recordable.
- III 13 (Arche d'alliance & trésor trouvé.)
Par foudre en l'arche or & argent fondu:
Des deux captifs l'un l'autre mangera :
De la cité le plus grand estendu,
Quand submergée la classe nagera.
- X 99 (Manne découverte au lieu des chiens.)
La fin le loup, le lyon, boeuf & l'asne,
Timide dama seront avec mastins :
Plus ne cherra à eux la douce manne,
Plus vigilance & custode aux mastins.
- IV 18
Des plus lettrés dessus les faits celestes
Seront par princes ignorants reprouvés:
Punis d'Edit, chassés, comme scelestes,
Et mis à mort la ou seront trouvés.
- V 07 (Découverte du trésor dans tombeau de Constant I.)
Du Triumvir seront trouvés les os,
Cherchant profond trésor énigmatique,
Ceux d'alentour ne seront en repos,
De concaver marbre & plomb métalique.
- IX 07 (Mise en garde au premier inventeur qui devra user
de prudence pour prouver & légitimer la lignée royale.)
Qui ouvrira le monument trouvé,
Et ne viendra le serrer promptement,
Mal luy viendra, & ne pourra prouvé
Si mieux doit estre Roi Breton ou Normand.
- I 45 (Par sa découverte, le premier inventeur sera anobli.)
Secteur de sectes grand preme au delateur :
Bête en theatre, dressé le jeu scénique :
Du fait antique ennobli l'inventeur,
Par sectes monde confus & schismatique.
- V 91 (Invasion musulmane.)
Au grand marché qu’on dict des mensongiers,
Du tout Torrent & champ Athenien :
Seront surprins par les chevaux legiers,
Par Albanois Mars, Leo, Sat, un versien.
- VII 07 (Invasion musulmane.)
Sur le combat des grands chevaux legiers,
On criera le grand croissant confond:
De nuict ruer monts, habitz de bergiers,
Abismes rouges dans le fossé profond :
- I 21 (Argile blanche dans tombeau.)
Profonde argile blanche nourrir rocher,
Qui d'un abysme istra lacticineuse,
En vain troubles ne l'oseront toucher,
Ignorant estre au fond terre argilleuse.
- VIII 56 (Découverte des écrits dans le tombeau.)
La bande foible le terre occupera
Ceux du hault lieu feront horribles cris,
Le gros troupeau d'estre coin troublera,
Tombe pres D. nebro descouvers les escris.
- VIII 66 (Ecrits & lampe éternelle dans tombeau de Constant I.)
Quand l'escriture D.M. trouvee,
Et cave antique à lampe descouverte,
Loy, Roi & Prince Ulpian esprouvee,
Pavillon Royne & Duc sous la couverte.
- VIII 28 (Trésor & écrits.)
Les simulacres d'or & d'argent enflez,
Qu'apres le rapt au feu furent iettez,
Au descouvert estaingts tous & troublez,
Au marbre escripts, perscripts interiettez.
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Le plus difficile restant à faire, c’est de remettre tous les quatrains de Nostradamus en bon ordre comme un puzzle, et cela sera fait juste avant les évènements, si j’en crois Nostradamus. Alors son œuvre n’aura plus qu’un seul sens intelligible de compréhension. On s’apercevra alors que Nostradamus et Marie-Julie Jahenny racontent exactement la même chose.
Bon dimanche de la Miséricorde.
Que Dieu nous prenne en pitié,
Qu’Il nous montre son visage et nous comble de grâces,
Et qu’Il nous bénisse, nous et tous les nôtres (famille, amis et ennemis).
Meilleures pensées
Hercule
Her- En adoration
- Messages : 2751
Inscription : 10/01/2007
Re: La mission Divine de la France
César Cascabel a écrit:Prophétie de Daniel pour la fin des temps.
http://petitremy.centerblog.net/5873540-Prophetie-de-Daniel-pour-la-Fin-des-Temps-Chap-12
( Un trés beau site bien fourni en documents.)
Bonjour César,
Le site est en effet bien fourni en messages divers, mais les tableaux sont d'un style tendance new-age... Merci pour l'info.
Meilleures pensées
Hercule
Her- En adoration
- Messages : 2751
Inscription : 10/01/2007
Re: La mission Divine de la France
CL et César Cascabel nous rappellent l' importance de la France dans le plan de Dieu pour le salut du monde.J' appréçie ce lien qui est fait entre l' Ancien et le Nouveau Testament.C' est assez cohérent.Il y a une continuité et la bible est la référence ultime, la meilleure pour un travail de catéchêse.On n' invoque pas assez dans notre vie de prière les saints patriarches de l' Ancien Testament qui sont juifs.C' est bien regrettable, je soupçonne ici une peur superstitieuse infondée sans être véritablement de l' antisémitisme.Alors que c' est ce point précisément qui doit nous aider à nous rapprocher du peuple juif et des musulmans dans le dialogue interreligieux voulu par nos souverains pontifes( pontife-pontifex : celui qui construit des ponts entre les hommes).Le regretté cardinal LUSTIGER avait dit qu' il ne fallait pas séparer l' Ancien Testament du Nouveau qui est son aboutissement avec Dieu qui se révèle en la personne de Notre Seigneur Jésus-Christ.Le New-Age se retrouve plutôt dans l' esprit nostradamique si les centuries ne sont pas étudiées à la loupe, à la lumière des saints évangiles et à l' arbitrage du magistère de l' Eglise.Michel de Nostredame est un juif Ô combien honorable qui se convertissa au catholicisme.Je crois avoir décelé chez Hercule une pointe de jalousie à l' égards du précédent intervenant, ce qui est bien dommage.Les prôphéties de malheur sont conditionnelles, elles ne sont que des menaçes paternelles, de la part de Dieu pour nous faire revenir à lui.Puisque la crainte de Dieu est le commencement de la sagesse, de la vertu, et du salut pour les pêcheurs.On associe souvent au mot de prôphétie, le douloureux qualificatif de malheur, alors qu' il existe des prôphéties de bonheur.
John
John
j1234- Veut-etre un saint/e
- Messages : 209
Inscription : 12/10/2007
Re: La mission Divine de la France
La prière à Abraham est un fil d' or qui nous relie au peuple juif avec le peuple musulman.Pour conforter ou reconforter César je dirai que j' aime tout particulièrement les prières qui font réfèrence à l' Ancien Testament qu' il a plaçé sur ce forum notamment celles sur le SACRE des Rois de France que je connaissais par ailleurs.La France a un rôle à jouer j' en suis persuadé pour amener tous les peuples sur un chemin de lumière, qui les conduira au Christ! Auparavant cette pauvre France a besoin de retrouver le chemin de la vérité comme Saül sur la route qui le conduisait à Damas.La France, on la croit perdue ! Ce n' est pas ce que nous dit la Vierge à Kérizinen, le 05 Mars 1965, cette nation de lumière sera sauvée en dehors de toute connaissance humaine, et récompensée par une abondance de grâces et de bénédictions.Quant à l' Eglise qui, dit-elle, le 25 Avril 1959, traverse , actuellement, une crise affreuse, mais ayez confiance, ajoute-t-elle, car ce qui peut vous sembler l' âge le plus sombre de l' Eglise, est sur le point de produire ses triomphes les plus remarquables. Oh ! Le merveilleux triomphe, où l' Eglise sera humble et pauvre, au milieu de la prospérité générale des affaires ! Elle sera forte.Ses succés seront prodigieux.Elle formera de l' humanité entière un seul troupeau sous la houlette d' un seul pasteur, le Vicaire de mon Fils à Rome.
Gardons la FOI dans les prôphéties authentiques.
Vivons dans l' ESPERANCE du triomphe de l' Eglise du Christ.
Et que la CHARITE nous fasse apôtre auprès de tous nos frères.
Gardons la FOI dans les prôphéties authentiques.
Vivons dans l' ESPERANCE du triomphe de l' Eglise du Christ.
Et que la CHARITE nous fasse apôtre auprès de tous nos frères.
j1234- Veut-etre un saint/e
- Messages : 209
Inscription : 12/10/2007
Re: La mission Divine de la France
Mise en garde : effectivement aprés avoir fait quelques vérifications le site de petitremicenterblog dont je vous donne le lien un peu plus haut a des idées new-age, par exemple il traite des fees et de la mise en contact avec les ovnis.Je n' avais pas tout verifié.Il y a tellement de choses à lire...Je vous conseille de faire preuve de discernement en allant sur ce site.Cette dérive vers le merveilleux imprègne de plus en plus les sites chrétiens.
- faisons une exception pour la fée Clochette!
César Cascabel
(rêver n' est pas un péché et l' humour est recommandé)
- faisons une exception pour la fée Clochette!
César Cascabel
(rêver n' est pas un péché et l' humour est recommandé)
César Cascabel- Avec Saint Benoit
- Messages : 118
Inscription : 25/03/2009
Re: La mission Divine de la France
Bonjour César,
C'est à vous ce profil ?
PROFIL
Nom : Parousie Franche-Comté
Sexe : Homme
Date de naissance : 06/12/1967
Géo-localisation : France PACA Alpes-Maritimes Puget-Théniers
Centres d'interêts : Amour Dieu poème paix Jésus
À propos de moi : Jésus, j'ai confiance en Toi ! Couvre-nous de Ton Précieux Sang !
Meilleures pensées
Hercule
C'est à vous ce profil ?
PROFIL
Nom : Parousie Franche-Comté
Sexe : Homme
Date de naissance : 06/12/1967
Géo-localisation : France PACA Alpes-Maritimes Puget-Théniers
Centres d'interêts : Amour Dieu poème paix Jésus
À propos de moi : Jésus, j'ai confiance en Toi ! Couvre-nous de Ton Précieux Sang !
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Hercule
Her- En adoration
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Inscription : 10/01/2007
Re: La mission Divine de la France
L'ABBÉ HENRY BOLO
LES GAULOISES ET LES GAULOIS A LA PASSION DE JÉSUS (1ère Partie)
Conférence donnée à Marseille dans l'église de Notre-Dame du Mont, le Vendredi Saint, 31 mars 1893.
Je dédie ce modeste opuscule à l'auditoire d'hommes qui se pressait autour de la chaire de Notre-Dame du Mont, le 31 mars 1893. L'énorme affluence provoquée par la simple annonce du sujet qui devait être traité, l'intérêt admirablement soutenu avec lequel la foule a suivi, deux heures durant, les démonstrations assez arides que je vais essayer de reproduire, ont bien montré, ce jour-là, que le patriotisme et la foi vivent de la même vie, dans les âmes françaises, et que le sentiment religieux durera chez nous, aussi longtemps que l'amour de la patrie.
Et comment l'amour de la patrie se refroidirait-il dans un beau pays comme la France ?
Ce 3 avril 1893, HENRY BOLO.
MESSIEURS,
Les premiers chrétiens racontaient en leurs légendes que, aussitôt après la Passion, les anges allèrent pieusement recueillir tous les débris laissés par le Sauveur sur la voie douloureuse (gouttes de sang, cheveux arrachés, lambeaux de toute sorte) afin de les restituer à la Sainte Humanité, au moment de Sa résurrection.
En ce jour anniversaire de larmes et de souvenirs sacrés, qu'il soit permis à notre foi et à notre amour en deuil, d'imiter ces anges, et de recueillir, sur les vestiges de la Sainte Passion, quelques souvenirs (les souvenirs sont des reliques aussi) qui doivent être plus spécialement chers à la nation française.
Je veux parler, Messieurs, de trois ou quatre épisodes importants de la grande tragédie du Calvaire, dont les héroïnes et les héros appartenaient, à peu près certainement, à notre bonne et vieille race gauloise.
Vous n'entendrez peut-être pas sans un certain étonnement l'exposé d'une semblable thèse, et pourtant, que peut-il y avoir d'étonnant à ce que Jésus ait convié au sacrifice de Son sang et à la solennité de Sa mort, ceux qui devaient être ici-bas les plus généreux héritiers de Sa foi, les plus ardents champions de Sa divinité ?
Venons au fait.
D'après quelques pieuses traditions qui peuvent, au premier abord, vous paraître ne mériter qu'une croyance bien relative, la race gauloise aurait été représentée, dans la Passion, par Claudia Procula, la femme de Pilate, qui intervint seule, en faveur du divin Maître, pendant la scène si mouvementée du jugement ; par Véronique, la courageuse matrone qui essuya la face du Sauveur, sur la voie douloureuse ; enfin par les soldats qui flagellèrent le Christ, bafouèrent Sa royauté, crucifièrent Sa chair, mais rafraîchirent Son agonie en lui donnant à boire sur la Croix, et furent les premiers à proclamer Sa divinité, dès qu'Il eut rendu le dernier soupir.
La hardiesse et l'importance de semblables assertions, ne vous échappe certainement pas et vous voyez que, dès le Calvaire, si les traditions concordent avec l'histoire, notre race aurait affirmé ses tendances, serait entrée en possession de ses gloires et de sa prédestination futures, en même temps qu'elle prenait, dans le crime commis, une part hélas ! trop conforme aux défaillances de son génie et aux écarts de son tempérament.
Permettez-moi donc, Messieurs, d'essayer, ce soir, de vous démontrer l'exactitude ou du moins la très grande probabilité historique des légendes relatives à Claudia Procula, à Véronique et aux soldats qui exécutèrent le Sauveur. Quand nous aurons établi, autant que cela peut être, la quasi certitude de ces données, il ne nous sera pas difficile de saisir leur admirable et profonde harmonie avec le caractère et la vocation de la race gauloise.
I
Il est absolument historique et certain que la race gauloise formait un élément de première importance, dans la société de Jérusalem, à l'époque où mourut le Sauveur.
Trois causes principales avaient amené cette invasion des fils de l'extrême occident, et la maintenaient en permanence.
Ces trois causes étaient : le voisinage des Gaulois d'Asie Mineure et la supériorité incontestée que leur donnaient, sur les Grecs et les Asiatiques, leur honnêteté, leur bravoure et même leur intelligence ; le passage encore récent de Germanicus, l'ami par excellence des Gaulois, qui avait organisé, vers l'an 18 ou 19, la domination romaine en Judée ; enfin les affinités très réelles et bien caractérisées de l’administration et de la famille de Tibère et de Pontius Pilatus avec le pays des Gaules.
Disons un mot, Messieurs, de chacune de ces sources d'infiltration gauloise dans Jérusalem.
Les Gaulois d'Asie Mineure (les Galates) étaient des Gaulois absolument purs, au point de vue de la race. Quoiqu'ils fussent établis depuis deux cent cinquante ans environ, sous le ciel d'Asie, ils n'avaient rien perdu de leur physionomie, de leur langage, ni de leurs mœurs. Si vous aviez rencontré alors quelqu'un de ces beaux hommes, aux grands cheveux blonds, aux yeux bleus, à la physionomie ironique et fière, vous n'eussiez pas hésité un seul instant à reconnaître en eux les vaillants compatriotes de Brennus et de Vercingétorix. Telle fut d'ailleurs l'énergie de résistance que cette race opposait à toutes les influences de l'asiatique méprisé, que, plus de trois cents ans après la mort de Jésus-Christ, saint Jérôme reconnaissait que leur langage était toujours le langage gaulois . Aujourd'hui encore les Arméniens ne se trompent pas sur l'origine du type grand, blond, au teint clair, qui se rencontre assez souvent dans ces pays , et ils appellent ceux qui ont cette physionomie particulière « les français d'autrefois ».
LES GAULOISES ET LES GAULOIS A LA PASSION DE JÉSUS (1ère Partie)
Conférence donnée à Marseille dans l'église de Notre-Dame du Mont, le Vendredi Saint, 31 mars 1893.
Je dédie ce modeste opuscule à l'auditoire d'hommes qui se pressait autour de la chaire de Notre-Dame du Mont, le 31 mars 1893. L'énorme affluence provoquée par la simple annonce du sujet qui devait être traité, l'intérêt admirablement soutenu avec lequel la foule a suivi, deux heures durant, les démonstrations assez arides que je vais essayer de reproduire, ont bien montré, ce jour-là, que le patriotisme et la foi vivent de la même vie, dans les âmes françaises, et que le sentiment religieux durera chez nous, aussi longtemps que l'amour de la patrie.
Et comment l'amour de la patrie se refroidirait-il dans un beau pays comme la France ?
Ce 3 avril 1893, HENRY BOLO.
MESSIEURS,
Les premiers chrétiens racontaient en leurs légendes que, aussitôt après la Passion, les anges allèrent pieusement recueillir tous les débris laissés par le Sauveur sur la voie douloureuse (gouttes de sang, cheveux arrachés, lambeaux de toute sorte) afin de les restituer à la Sainte Humanité, au moment de Sa résurrection.
En ce jour anniversaire de larmes et de souvenirs sacrés, qu'il soit permis à notre foi et à notre amour en deuil, d'imiter ces anges, et de recueillir, sur les vestiges de la Sainte Passion, quelques souvenirs (les souvenirs sont des reliques aussi) qui doivent être plus spécialement chers à la nation française.
Je veux parler, Messieurs, de trois ou quatre épisodes importants de la grande tragédie du Calvaire, dont les héroïnes et les héros appartenaient, à peu près certainement, à notre bonne et vieille race gauloise.
Vous n'entendrez peut-être pas sans un certain étonnement l'exposé d'une semblable thèse, et pourtant, que peut-il y avoir d'étonnant à ce que Jésus ait convié au sacrifice de Son sang et à la solennité de Sa mort, ceux qui devaient être ici-bas les plus généreux héritiers de Sa foi, les plus ardents champions de Sa divinité ?
Venons au fait.
D'après quelques pieuses traditions qui peuvent, au premier abord, vous paraître ne mériter qu'une croyance bien relative, la race gauloise aurait été représentée, dans la Passion, par Claudia Procula, la femme de Pilate, qui intervint seule, en faveur du divin Maître, pendant la scène si mouvementée du jugement ; par Véronique, la courageuse matrone qui essuya la face du Sauveur, sur la voie douloureuse ; enfin par les soldats qui flagellèrent le Christ, bafouèrent Sa royauté, crucifièrent Sa chair, mais rafraîchirent Son agonie en lui donnant à boire sur la Croix, et furent les premiers à proclamer Sa divinité, dès qu'Il eut rendu le dernier soupir.
La hardiesse et l'importance de semblables assertions, ne vous échappe certainement pas et vous voyez que, dès le Calvaire, si les traditions concordent avec l'histoire, notre race aurait affirmé ses tendances, serait entrée en possession de ses gloires et de sa prédestination futures, en même temps qu'elle prenait, dans le crime commis, une part hélas ! trop conforme aux défaillances de son génie et aux écarts de son tempérament.
Permettez-moi donc, Messieurs, d'essayer, ce soir, de vous démontrer l'exactitude ou du moins la très grande probabilité historique des légendes relatives à Claudia Procula, à Véronique et aux soldats qui exécutèrent le Sauveur. Quand nous aurons établi, autant que cela peut être, la quasi certitude de ces données, il ne nous sera pas difficile de saisir leur admirable et profonde harmonie avec le caractère et la vocation de la race gauloise.
I
Il est absolument historique et certain que la race gauloise formait un élément de première importance, dans la société de Jérusalem, à l'époque où mourut le Sauveur.
Trois causes principales avaient amené cette invasion des fils de l'extrême occident, et la maintenaient en permanence.
Ces trois causes étaient : le voisinage des Gaulois d'Asie Mineure et la supériorité incontestée que leur donnaient, sur les Grecs et les Asiatiques, leur honnêteté, leur bravoure et même leur intelligence ; le passage encore récent de Germanicus, l'ami par excellence des Gaulois, qui avait organisé, vers l'an 18 ou 19, la domination romaine en Judée ; enfin les affinités très réelles et bien caractérisées de l’administration et de la famille de Tibère et de Pontius Pilatus avec le pays des Gaules.
Disons un mot, Messieurs, de chacune de ces sources d'infiltration gauloise dans Jérusalem.
Les Gaulois d'Asie Mineure (les Galates) étaient des Gaulois absolument purs, au point de vue de la race. Quoiqu'ils fussent établis depuis deux cent cinquante ans environ, sous le ciel d'Asie, ils n'avaient rien perdu de leur physionomie, de leur langage, ni de leurs mœurs. Si vous aviez rencontré alors quelqu'un de ces beaux hommes, aux grands cheveux blonds, aux yeux bleus, à la physionomie ironique et fière, vous n'eussiez pas hésité un seul instant à reconnaître en eux les vaillants compatriotes de Brennus et de Vercingétorix. Telle fut d'ailleurs l'énergie de résistance que cette race opposait à toutes les influences de l'asiatique méprisé, que, plus de trois cents ans après la mort de Jésus-Christ, saint Jérôme reconnaissait que leur langage était toujours le langage gaulois . Aujourd'hui encore les Arméniens ne se trompent pas sur l'origine du type grand, blond, au teint clair, qui se rencontre assez souvent dans ces pays , et ils appellent ceux qui ont cette physionomie particulière « les français d'autrefois ».
Her- En adoration
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Re: La mission Divine de la France
L'ABBÉ HENRY BOLO
LES GAULOISES ET LES GAULOIS A LA PASSION DE JÉSUS (2eme Partie)
Ces « Français d'autrefois », Messieurs, intelligents et lettrés comme des Grecs, vaillants comme... des Français, et d'une probité reconnue, étaient très recherchés par les principicules de Syrie et de Judée, et s'imposaient d'ailleurs à l'infériorité morale des Asiatiques. Tandis que les Romains n'étaient qu'administrateurs, tandis que les fonctions de cuisiniers, de perruquiers, ainsi que tous les métiers louches et trop serviles étaient réservés aux Grecs, les Gaulois d'Asie Mineure étaient fort appréciés comme secrétaires, intendants, professeurs, et même (au point de vue militaire) comme gardes du corps, à cause de leur honnêteté, de leur finesse et de leur courage. L'historien Josèphe nous montre aux funérailles du roi Hérode, les troupes de ce petit souverain divisées en trois corps : les Scythes, les Germains et les Gaulois. Tout à l'heure nous entendrons le centurion Longin répondre au gouverneur de Cappadoce Octavius, qu'il est d'Isaurie, c'est-à-dire d'un pays peuplé alors par les Gaulois d'Asie Mineure.
Je vous ai encore signalé, Messieurs, comme une cause d'accroissement dans la société gauloise de Jérusalem, le passage de Germanicus. Il suffit d'avoir lu les admirables pages que Tacite consacre dans ses annales à ce grand homme, pour se rendre compte des liens indestructibles et profonds que son long séjour et ses glorieuses campagnes contre les Germains du Rhin, lui avaient fait contracter avec la nation gauloise. Il avait vécu avec les soldats gaulois d'inoubliables journées . Ses légions, composées en grande partie par nos ancêtres, avaient voulu, à la mort d'Auguste, le proclamer empereur. Et quand Tibère l'envoya, en Orient et en Judée, remplir une mission qui devait lui être fatale, il n'est pas douteux qu'il dut entraîner à sa suite une colonie très considérable de Gaulois. Du reste, quatre ou cinq ans après sa mort, nous trouvons, en Judée , quatre légions dont l'effectif est gaulois, presque en totalité : la VIè ferrata, la Xè fretensis (celle qui avait été si chère à César), la XIIè fulminata et la IIIè gallica dont le nom seul est décisif, au point de vue qui nous occupe .
On s'imagine sans peine quel centre d'attraction devait former, au point de vue de la colonisation gauloise, une armée aussi importante en Syrie.
Enfin, Messieurs, j’ai hâte d'en finir avec ces généralités dont vous voulez bien subir l'exposé avec une patience qui vous honore, et j’en viens à la troisième cause de cette prépondérance de l'élément gaulois à Jérusalem : l’administration romaine elle-même.
La gens Claudia qui tenait alors, dans la personne de Tibère, les rênes de l'empire, était aussi gauloise, ou, si vous préférez, aussi attachée que possible à la Gaule, par toutes sortes de liens, y compris les liens de la naissance et du sang. Et si, Messieurs, au lieu de nous trouver dans la seconde ville de France que vous appelez Marseille, nous étions dans la seconde ville de France que d'autres appellent Lyon, il vous serait impossible de fouiller le passé, sans rencontrer partout l'empreinte de cette famille Claudia, dont la ville de Lyon était la patrie d'adoption, en attendant de devenir la patrie, par la naissance, de l'empereur Claude lui-même. Je crois inutile d'insister sur ce fait historique des plus élémentaires. Il en résultait évidemment, de la part de l'empereur qui avait d'ailleurs séjourné assez longtemps en Gaule, une affection pour ce pays, une connaissance de ses habitants, une confiance en eux, qui devaient les signaler plus que d'autres à l'attention du maître, et leur attirer plus d'une haute fonction, plus d'une mission importante. Une administration intéressante et délicate comme celle de la Judée, un pays où les causes que nous avons signalées déjà avaient amené une colonie gauloise déjà si considérable, était le pays qui semblait le plus clairement désigné aux ambitions gallo-romaines, et le mieux fait pour inspirer à Tibère la pensée d'y envoyer, comme dignitaires, ses amis d'au-delà des Alpes.
Je ne vous dirai pas, Messieurs, que Pontius Pilatus, italien de race, fût de naissance gauloise. J'ai besoin de conserver tout mon crédit auprès de vous, et de ne pas le compromettre par des assertions peu ou mal fondées. Qu’il me suffise de vous faire remarquer que la gens Pontia avait des représentants, à cette époque, en Gaule, et que le suffixe atus qui termine le surnom du Pontius dont il s'agit, était fréquent dans notre pays. Il est certain que Pontius Pilatus avait une nombreuse parenté en Gaule ; il est fort possible qu'il soit venu y mourir ; il est très probable, comme vous allez le voir, qu'il s'y est marié.
La digne et généreuse femme qui fut seule à intervenir en faveur du divin accusé, Claudia Procula , était en effet, Messieurs, selon toutes les probabilités, une fille des Gaules. La légende qui la fait naître dans la Gaule Narbonnaise, est trop conforme aux données de l'histoire la plus certaine, pour qu'on fasse de grandes difficultés à l'admettre .
Son nom de Claudia indique certainement qu'elle appartenait à la famille de l'empereur dont, je vous le répète, les affinités avec la Gaule étaient aussi nombreuses et étroites que possible.
Elle ne pouvait s'appeler Claudia, qu’autant quelle était parente, cliente, ou affranchie, de la famille impériale . Affranchie, Pilate qui était chevalier romain, et par conséquent noble, ne pouvait pas l'épouser . Simple cliente, et n'ayant pas un nom à elle, il ne l'eût pas voulu. D'autre part, comme il n'était lui-même que chevalier, il n'aurait certainement pas obtenu sa main, s'il l'eût demandée quand Tibère était déjà empereur . Donc il l'épousa avant que Tibère fût en Italie. Et comme le principal séjour de Tibère pendant cette longue période fut en Gaule, Pilate, qui devait un jour avoir le titre d' «ami de César » (Jean, XIX, 12) put très bien y épouser la parente du futur empereur. Vous le voyez, si nous ne connaissons le pays d'origine de Claudia que par une simple légende, l'histoire elle-même rend cette légende trop vraisemblable pour qu'il nous soit possible de lui refuser quelque créance.
Claudia aurait donc valu à son mari la haute situation qu'il occupait en Judée : cela seul d'ailleurs pouvait l'autoriser à une intervention aussi hardie que celle qu'elle allait se permettre à la Passion. Il est inouï qu'une femme prenne sur elle de dicter une sentence à un magistrat supérieur, à l'instant même où ce magistrat est sur son tribunal. Nous pouvons hardiment conclure de ce fait indubitable , puisque l’Évangile l'a consigné, que Claudia Procula avait à Jérusalem une très grande importance, et que, Gauloise elle-même, elle devait être le centre de la société des grandes dames gauloises qui se trouvaient certainement alors dans la ville sainte.
Et c'est ainsi que tout un groupe de nobles filles d'Occident, telles que Jeanne , la femme de Chusas , Véronique, l'épouse du richissime receveur païen Amator ou Amadour, qui se faisait appeler Zachée à Jérusalem, se réunissaient autour d'elle, dans une communauté de relations mondaines, de langage et de mœurs. Madeleine, qui ne paraît pas du tout avoir été la prostituée que l'on croit généralement , mais seulement une mondaine de mœurs trop faciles et d'une vanité tapageuse, fréquentait beaucoup dans ce milieu brillant et gai. C'est par son intermédiaire que Jésus et Marie, sa mère, auraient trouvé là un cercle d'amis dévoués. Plus tard, les légendes ne nous tromperont point, quand elles nous montreront dans Véronique « une amie intime de la Vierge Marie », et nous comprendrons, au milieu de l'indifférence ou de la haine générale, la présence de ce groupe de femmes pieuses, plus croyantes et plus courageuses que les apôtres eux-mêmes qui accompagneront au Calvaire, et viendront retrouver au saint sépulcre, Celui dont elles avaient obtenu d'ailleurs des grâces spéciales et des miracles exceptionnels (Luc, VIII, 2,3). Nous comprendrons surtout, ce qui demeurerait inexplicable en dehors de notre hypothèse, pourquoi elles sont presque toutes venues se fixer en Gaule, après la résurrection du divin Maître.
Aussi, Messieurs, quoique diverses légendes aient assigné à Véronique autant et plus de patries diverses qu'au grand Homère lui-même, la tradition qui paraît devoir l'emporter est incontestablement celle qui la fait naître en Gaule, dans la région Bazadaise.
Grégoire de Tours , Garcia, évêque de Bazas , Géraud Dupuy, dans sa célèbre chronique , la font naître sur le sol de l'Aquitaine ; elle arrive à Jérusalem vers le temps de la décollation de Jean-Baptiste. Grâce aux facilités que lui donnent ses relations avec la famille de l'économe d'Hérode, Chusas, elle peut, à prix d'argent, obtenir quelques gouttes de sang du précurseur. Après la mort du Sauveur, elle revient dans son pays, et bâtit dans sa ville natale la célèbre église de Saint-Jean-Baptiste. Garcia ajoute un détail fort caractéristique au point de vue qui nous occupe « Elle revient, dit-il, au milieu de nombreux amis ou compatriotes ». Et ce détail concorde d'une façon tout à fait inattendue, avec le récit de Ughelli, dans l'Italia sacra, monument historique dont l'esprit est loin d'être favorable aux légendes chrétiennes, de Pierre Subert, évêque de Saint-Papoul, de Bernard de la Guionie, évêque de Lodève, qui, tous, nous la montrent arrivant en Gaule, en compagnie des premiers apôtres de notre pays.
LES GAULOISES ET LES GAULOIS A LA PASSION DE JÉSUS (2eme Partie)
Ces « Français d'autrefois », Messieurs, intelligents et lettrés comme des Grecs, vaillants comme... des Français, et d'une probité reconnue, étaient très recherchés par les principicules de Syrie et de Judée, et s'imposaient d'ailleurs à l'infériorité morale des Asiatiques. Tandis que les Romains n'étaient qu'administrateurs, tandis que les fonctions de cuisiniers, de perruquiers, ainsi que tous les métiers louches et trop serviles étaient réservés aux Grecs, les Gaulois d'Asie Mineure étaient fort appréciés comme secrétaires, intendants, professeurs, et même (au point de vue militaire) comme gardes du corps, à cause de leur honnêteté, de leur finesse et de leur courage. L'historien Josèphe nous montre aux funérailles du roi Hérode, les troupes de ce petit souverain divisées en trois corps : les Scythes, les Germains et les Gaulois. Tout à l'heure nous entendrons le centurion Longin répondre au gouverneur de Cappadoce Octavius, qu'il est d'Isaurie, c'est-à-dire d'un pays peuplé alors par les Gaulois d'Asie Mineure.
Je vous ai encore signalé, Messieurs, comme une cause d'accroissement dans la société gauloise de Jérusalem, le passage de Germanicus. Il suffit d'avoir lu les admirables pages que Tacite consacre dans ses annales à ce grand homme, pour se rendre compte des liens indestructibles et profonds que son long séjour et ses glorieuses campagnes contre les Germains du Rhin, lui avaient fait contracter avec la nation gauloise. Il avait vécu avec les soldats gaulois d'inoubliables journées . Ses légions, composées en grande partie par nos ancêtres, avaient voulu, à la mort d'Auguste, le proclamer empereur. Et quand Tibère l'envoya, en Orient et en Judée, remplir une mission qui devait lui être fatale, il n'est pas douteux qu'il dut entraîner à sa suite une colonie très considérable de Gaulois. Du reste, quatre ou cinq ans après sa mort, nous trouvons, en Judée , quatre légions dont l'effectif est gaulois, presque en totalité : la VIè ferrata, la Xè fretensis (celle qui avait été si chère à César), la XIIè fulminata et la IIIè gallica dont le nom seul est décisif, au point de vue qui nous occupe .
On s'imagine sans peine quel centre d'attraction devait former, au point de vue de la colonisation gauloise, une armée aussi importante en Syrie.
Enfin, Messieurs, j’ai hâte d'en finir avec ces généralités dont vous voulez bien subir l'exposé avec une patience qui vous honore, et j’en viens à la troisième cause de cette prépondérance de l'élément gaulois à Jérusalem : l’administration romaine elle-même.
La gens Claudia qui tenait alors, dans la personne de Tibère, les rênes de l'empire, était aussi gauloise, ou, si vous préférez, aussi attachée que possible à la Gaule, par toutes sortes de liens, y compris les liens de la naissance et du sang. Et si, Messieurs, au lieu de nous trouver dans la seconde ville de France que vous appelez Marseille, nous étions dans la seconde ville de France que d'autres appellent Lyon, il vous serait impossible de fouiller le passé, sans rencontrer partout l'empreinte de cette famille Claudia, dont la ville de Lyon était la patrie d'adoption, en attendant de devenir la patrie, par la naissance, de l'empereur Claude lui-même. Je crois inutile d'insister sur ce fait historique des plus élémentaires. Il en résultait évidemment, de la part de l'empereur qui avait d'ailleurs séjourné assez longtemps en Gaule, une affection pour ce pays, une connaissance de ses habitants, une confiance en eux, qui devaient les signaler plus que d'autres à l'attention du maître, et leur attirer plus d'une haute fonction, plus d'une mission importante. Une administration intéressante et délicate comme celle de la Judée, un pays où les causes que nous avons signalées déjà avaient amené une colonie gauloise déjà si considérable, était le pays qui semblait le plus clairement désigné aux ambitions gallo-romaines, et le mieux fait pour inspirer à Tibère la pensée d'y envoyer, comme dignitaires, ses amis d'au-delà des Alpes.
Je ne vous dirai pas, Messieurs, que Pontius Pilatus, italien de race, fût de naissance gauloise. J'ai besoin de conserver tout mon crédit auprès de vous, et de ne pas le compromettre par des assertions peu ou mal fondées. Qu’il me suffise de vous faire remarquer que la gens Pontia avait des représentants, à cette époque, en Gaule, et que le suffixe atus qui termine le surnom du Pontius dont il s'agit, était fréquent dans notre pays. Il est certain que Pontius Pilatus avait une nombreuse parenté en Gaule ; il est fort possible qu'il soit venu y mourir ; il est très probable, comme vous allez le voir, qu'il s'y est marié.
La digne et généreuse femme qui fut seule à intervenir en faveur du divin accusé, Claudia Procula , était en effet, Messieurs, selon toutes les probabilités, une fille des Gaules. La légende qui la fait naître dans la Gaule Narbonnaise, est trop conforme aux données de l'histoire la plus certaine, pour qu'on fasse de grandes difficultés à l'admettre .
Son nom de Claudia indique certainement qu'elle appartenait à la famille de l'empereur dont, je vous le répète, les affinités avec la Gaule étaient aussi nombreuses et étroites que possible.
Elle ne pouvait s'appeler Claudia, qu’autant quelle était parente, cliente, ou affranchie, de la famille impériale . Affranchie, Pilate qui était chevalier romain, et par conséquent noble, ne pouvait pas l'épouser . Simple cliente, et n'ayant pas un nom à elle, il ne l'eût pas voulu. D'autre part, comme il n'était lui-même que chevalier, il n'aurait certainement pas obtenu sa main, s'il l'eût demandée quand Tibère était déjà empereur . Donc il l'épousa avant que Tibère fût en Italie. Et comme le principal séjour de Tibère pendant cette longue période fut en Gaule, Pilate, qui devait un jour avoir le titre d' «ami de César » (Jean, XIX, 12) put très bien y épouser la parente du futur empereur. Vous le voyez, si nous ne connaissons le pays d'origine de Claudia que par une simple légende, l'histoire elle-même rend cette légende trop vraisemblable pour qu'il nous soit possible de lui refuser quelque créance.
Claudia aurait donc valu à son mari la haute situation qu'il occupait en Judée : cela seul d'ailleurs pouvait l'autoriser à une intervention aussi hardie que celle qu'elle allait se permettre à la Passion. Il est inouï qu'une femme prenne sur elle de dicter une sentence à un magistrat supérieur, à l'instant même où ce magistrat est sur son tribunal. Nous pouvons hardiment conclure de ce fait indubitable , puisque l’Évangile l'a consigné, que Claudia Procula avait à Jérusalem une très grande importance, et que, Gauloise elle-même, elle devait être le centre de la société des grandes dames gauloises qui se trouvaient certainement alors dans la ville sainte.
Et c'est ainsi que tout un groupe de nobles filles d'Occident, telles que Jeanne , la femme de Chusas , Véronique, l'épouse du richissime receveur païen Amator ou Amadour, qui se faisait appeler Zachée à Jérusalem, se réunissaient autour d'elle, dans une communauté de relations mondaines, de langage et de mœurs. Madeleine, qui ne paraît pas du tout avoir été la prostituée que l'on croit généralement , mais seulement une mondaine de mœurs trop faciles et d'une vanité tapageuse, fréquentait beaucoup dans ce milieu brillant et gai. C'est par son intermédiaire que Jésus et Marie, sa mère, auraient trouvé là un cercle d'amis dévoués. Plus tard, les légendes ne nous tromperont point, quand elles nous montreront dans Véronique « une amie intime de la Vierge Marie », et nous comprendrons, au milieu de l'indifférence ou de la haine générale, la présence de ce groupe de femmes pieuses, plus croyantes et plus courageuses que les apôtres eux-mêmes qui accompagneront au Calvaire, et viendront retrouver au saint sépulcre, Celui dont elles avaient obtenu d'ailleurs des grâces spéciales et des miracles exceptionnels (Luc, VIII, 2,3). Nous comprendrons surtout, ce qui demeurerait inexplicable en dehors de notre hypothèse, pourquoi elles sont presque toutes venues se fixer en Gaule, après la résurrection du divin Maître.
Aussi, Messieurs, quoique diverses légendes aient assigné à Véronique autant et plus de patries diverses qu'au grand Homère lui-même, la tradition qui paraît devoir l'emporter est incontestablement celle qui la fait naître en Gaule, dans la région Bazadaise.
Grégoire de Tours , Garcia, évêque de Bazas , Géraud Dupuy, dans sa célèbre chronique , la font naître sur le sol de l'Aquitaine ; elle arrive à Jérusalem vers le temps de la décollation de Jean-Baptiste. Grâce aux facilités que lui donnent ses relations avec la famille de l'économe d'Hérode, Chusas, elle peut, à prix d'argent, obtenir quelques gouttes de sang du précurseur. Après la mort du Sauveur, elle revient dans son pays, et bâtit dans sa ville natale la célèbre église de Saint-Jean-Baptiste. Garcia ajoute un détail fort caractéristique au point de vue qui nous occupe « Elle revient, dit-il, au milieu de nombreux amis ou compatriotes ». Et ce détail concorde d'une façon tout à fait inattendue, avec le récit de Ughelli, dans l'Italia sacra, monument historique dont l'esprit est loin d'être favorable aux légendes chrétiennes, de Pierre Subert, évêque de Saint-Papoul, de Bernard de la Guionie, évêque de Lodève, qui, tous, nous la montrent arrivant en Gaule, en compagnie des premiers apôtres de notre pays.
Her- En adoration
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Re: La mission Divine de la France
L'ABBÉ HENRY BOLO
LES GAULOISES ET LES GAULOIS A LA PASSION DE JÉSUS (3eme Partie)
Qu'est-ce qui l'attirait dans notre pays? Qu'est-ce qui attirait son époux Zachée, devenu Amadour ? Ou bien, si comme le dit Ughelli, elle et Zachée vinrent en Aquitaine, envoyés par saint Pierre, pourquoi le Prince des apôtres leur désigna-t-il de préférence cette région, sinon parce qu'ils en parlaient la langue et s'y trouvaient chez eux ? Il est incontestable que Véronique évangélisa l'Aquitaine : il est, d'autre part, difficile ou tout au moins gratuit, d'admettre qu'elle ait reçu le don des langues, comme sont obligés de le prétendre ceux qui hésitent à lui assigner une origine gauloise, et qui reconnaissent pourtant qu'elle prêcha Jésus-Christ dans la langue de nos pères .
Il est vraisemblable, au contraire, que son mari Zachée obtint les hautes fonctions de prince des publicains, une sorte de receveur général, à cause de son origine gauloise, et de ses affinités soit avec la famille de Pontius, soit avec la gens impériale, conformément aux explications que je vous ai données plus haut .
Au reste, Messieurs, veuillez remarquer ceci : Véronique ne pouvait accomplir l'action courageuse et tendre qui l'a immortalisée, qu'autant qu'elle était une haute et puissante matrone, en relations connues avec le gouverneur. Peut-être, simple femme, aurait-elle eu le courage de fendre la foule et de braver les soldats pour secourir notre divin Maître. Mais assurément, ces mêmes soldats, peu endurants de leur nature, et qui venaient de faire payer chèrement au Cyrénéen une simple attitude de commisération envers Jésus, n'auraient pas laissé Véronique arriver jusqu'au maître, si quelque prestige ne l'avait protégée contre leur insolence et leur brutalité bien connues.
Encore un instant de patience, Messieurs, et nous touchons au terme de nos investigations historiques.
Peut-on affirmer, ou tout au moins soutenir que les soldats de la Passion étaient Gaulois ?
Oui, Messieurs.
Dès l'instant que l'élément gaulois composait en si grande proportion l'armée d'occupation romaine, il aurait fallu que Pilate eût un parti pris d'écarter les Gaulois, pour que ses cohortes (qu’il s'agisse de la garnison de l'Antonia ou de sa garde personnelle), n'en fussent pas abondamment pourvues. Or, non seulement Pilate n'avait pas à les écarter, mais au contraire tout le portait à choisir de préférence ces soldats d'élite, pour les postes plus périlleux ou plus honorables.
Le poste de Jérusalem pendant les fêtes de Pâques était l'un et l'autre.
La gauloise Claudia, vous n'en doutez pas, dirigeait les faveurs de son mari vers ses compatriotes. D'autre part, Pilate n'avait aucune raison pour ne pas choisir des soldats qui le gardaient certainement mieux. Vous n'avez pas oublié que la Legio Gallica était, en Syrie, à la disposition du gouverneur, et vous voyez sans peine où devaient aller, à tous les points de vue, les préférences du gouverneur.
Un double document vient du reste changer nos probabilités en quasi certitude.
Saint Mathieu qui devait, en sa qualité d'Israélite, mieux saisir les détails de cette nature, puisqu'il les avait constamment sous les yeux, nous indique, d'une façon précise, quels soldats bafouèrent Notre-Seigneur Jésus-Christ. « Alors, dit-il, les soldats du gouverneur prirent Jésus dans le prétoire, et ayant réuni toute la cohorte, ils Le dépouillèrent, Le revêtirent d'une chlamyde écarlate, etc...» (Matth., XXVII, 27) Ce sont les mêmes soldats qui, tout à l'heure, Le crucifieront : « Après s'être moqués de Lui... ils L'emmenèrent pour Le crucifier » (Matth., XXVII, 31).
Ce sont donc bien les soldats de Pilate.
De quel pays sont-ils?
Messieurs, la réponse a été faite par le principal d'entre eux, et elle concorde avec les données générales de l'histoire que je vous indiquais tout à l'heure. Un manuscrit de la plus haute antiquité nous montre leur chef, Longin, en face du gouverneur de Cappadoce, Octavius, qui lui demande : De quel pays es-tu ?
Et Longin lui répond : d'Isaurie.
Or, il n'est douteux pour personne que l'Isaurie fût, à cette époque, peuplée par les Gaulois .
Il n'y a donc aucune témérité à avancer que notre race était encore là. Beaucoup de données historiques auxquelles tout le monde ajoute foi et que l'on considère, à tort, comme des faits acquis et supérieurs à toute discussion, ne reposent pas sur des documents aussi probants et aussi clairs.
Nous arrivons enfin, Messieurs, à la partie la moins ennuyeuse de cette conférence. Nous avons essayé d'établir la nationalité de chacun des personnages qui nous intéressent. Nous allons essayer maintenant de les étudier dans les différents épisodes auxquels ils ont pris part, et je suis bien convaincu que vous y retrouverez avec moi la manifestation d'indéniables caractères de race .
LES GAULOISES ET LES GAULOIS A LA PASSION DE JÉSUS (3eme Partie)
Qu'est-ce qui l'attirait dans notre pays? Qu'est-ce qui attirait son époux Zachée, devenu Amadour ? Ou bien, si comme le dit Ughelli, elle et Zachée vinrent en Aquitaine, envoyés par saint Pierre, pourquoi le Prince des apôtres leur désigna-t-il de préférence cette région, sinon parce qu'ils en parlaient la langue et s'y trouvaient chez eux ? Il est incontestable que Véronique évangélisa l'Aquitaine : il est, d'autre part, difficile ou tout au moins gratuit, d'admettre qu'elle ait reçu le don des langues, comme sont obligés de le prétendre ceux qui hésitent à lui assigner une origine gauloise, et qui reconnaissent pourtant qu'elle prêcha Jésus-Christ dans la langue de nos pères .
Il est vraisemblable, au contraire, que son mari Zachée obtint les hautes fonctions de prince des publicains, une sorte de receveur général, à cause de son origine gauloise, et de ses affinités soit avec la famille de Pontius, soit avec la gens impériale, conformément aux explications que je vous ai données plus haut .
Au reste, Messieurs, veuillez remarquer ceci : Véronique ne pouvait accomplir l'action courageuse et tendre qui l'a immortalisée, qu'autant qu'elle était une haute et puissante matrone, en relations connues avec le gouverneur. Peut-être, simple femme, aurait-elle eu le courage de fendre la foule et de braver les soldats pour secourir notre divin Maître. Mais assurément, ces mêmes soldats, peu endurants de leur nature, et qui venaient de faire payer chèrement au Cyrénéen une simple attitude de commisération envers Jésus, n'auraient pas laissé Véronique arriver jusqu'au maître, si quelque prestige ne l'avait protégée contre leur insolence et leur brutalité bien connues.
Encore un instant de patience, Messieurs, et nous touchons au terme de nos investigations historiques.
Peut-on affirmer, ou tout au moins soutenir que les soldats de la Passion étaient Gaulois ?
Oui, Messieurs.
Dès l'instant que l'élément gaulois composait en si grande proportion l'armée d'occupation romaine, il aurait fallu que Pilate eût un parti pris d'écarter les Gaulois, pour que ses cohortes (qu’il s'agisse de la garnison de l'Antonia ou de sa garde personnelle), n'en fussent pas abondamment pourvues. Or, non seulement Pilate n'avait pas à les écarter, mais au contraire tout le portait à choisir de préférence ces soldats d'élite, pour les postes plus périlleux ou plus honorables.
Le poste de Jérusalem pendant les fêtes de Pâques était l'un et l'autre.
La gauloise Claudia, vous n'en doutez pas, dirigeait les faveurs de son mari vers ses compatriotes. D'autre part, Pilate n'avait aucune raison pour ne pas choisir des soldats qui le gardaient certainement mieux. Vous n'avez pas oublié que la Legio Gallica était, en Syrie, à la disposition du gouverneur, et vous voyez sans peine où devaient aller, à tous les points de vue, les préférences du gouverneur.
Un double document vient du reste changer nos probabilités en quasi certitude.
Saint Mathieu qui devait, en sa qualité d'Israélite, mieux saisir les détails de cette nature, puisqu'il les avait constamment sous les yeux, nous indique, d'une façon précise, quels soldats bafouèrent Notre-Seigneur Jésus-Christ. « Alors, dit-il, les soldats du gouverneur prirent Jésus dans le prétoire, et ayant réuni toute la cohorte, ils Le dépouillèrent, Le revêtirent d'une chlamyde écarlate, etc...» (Matth., XXVII, 27) Ce sont les mêmes soldats qui, tout à l'heure, Le crucifieront : « Après s'être moqués de Lui... ils L'emmenèrent pour Le crucifier » (Matth., XXVII, 31).
Ce sont donc bien les soldats de Pilate.
De quel pays sont-ils?
Messieurs, la réponse a été faite par le principal d'entre eux, et elle concorde avec les données générales de l'histoire que je vous indiquais tout à l'heure. Un manuscrit de la plus haute antiquité nous montre leur chef, Longin, en face du gouverneur de Cappadoce, Octavius, qui lui demande : De quel pays es-tu ?
Et Longin lui répond : d'Isaurie.
Or, il n'est douteux pour personne que l'Isaurie fût, à cette époque, peuplée par les Gaulois .
Il n'y a donc aucune témérité à avancer que notre race était encore là. Beaucoup de données historiques auxquelles tout le monde ajoute foi et que l'on considère, à tort, comme des faits acquis et supérieurs à toute discussion, ne reposent pas sur des documents aussi probants et aussi clairs.
Nous arrivons enfin, Messieurs, à la partie la moins ennuyeuse de cette conférence. Nous avons essayé d'établir la nationalité de chacun des personnages qui nous intéressent. Nous allons essayer maintenant de les étudier dans les différents épisodes auxquels ils ont pris part, et je suis bien convaincu que vous y retrouverez avec moi la manifestation d'indéniables caractères de race .
Her- En adoration
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Re: La mission Divine de la France
L'ABBÉ HENRY BOLO
LES GAULOISES ET LES GAULOIS A LA PASSION DE JÉSUS (4eme Partie)
II
Tout d'abord, Messieurs, dans l'hypothèse où les soldats qui exécutèrent Notre-Seigneur Jésus-Christ auraient été des soldats gaulois, laissez-moi écarter un soupçon que nous ne pouvons pas laisser planer sur la mémoire de nos ancêtres.
Vous vous souvenez de cette abominable scène qui inaugura la tragédie du Calvaire : la scène du baiser, dans le jardin de Gethsémani. Quel immonde tableau dans l'histoire de l'humanité : une tourbe composée des valets du temple, armés de bâtons, portant des lanternes dont le rayonnement louche et blafard semble faire plus hideuse la face blême du chef qui les conduit ; des âmes viles et basses, où sont descendues comme en une sentine, les haines du Sanhédrin ; des fauves à la fois apeurés et féroces, qui ont attendu les ténèbres pour accomplir leur forfait ; des bandits conduits par la trahison et talonnés par la crainte d'être pris; tout cela faisant escorte à l'être le plus vil de l'humanité, Judas, à l'heure où ce dernier accomplit l'acte le plus écœurant de sa honteuse existence.
Et il existe, Messieurs, un malentendu, qui pourrait laisser croire que les soldats de l'empire eurent une part à cet odieux événement.
Il est vrai (ah! laissez-moi vous le dire, car c'est aujourd'hui le jour où il faut songer à l'horreur de ses crimes, et où l'on doit s'en repentir !) il est vrai qu'en notre qualité de pécheurs, nous étions là ! Il est vrai que l'âme de Judas était à cet instant l'âme de tous les coupables, surtout de ceux qui persistent à offenser Jésus, après tous les témoignages d'amour qu'Il nous a donnés ; il est vrai que si les lèvres qui donnèrent le baiser mortel, étaient les lèvres de Judas, la perfidie qu'exhalait ce baiser, avait sa source dans toutes les hypocrisies humaines. Cela est vrai, Messieurs, et comme pécheurs nous devons d'autant plus nous frapper la poitrine, que le crime dont nous avons chacun notre part, suscite des révoltes plus amères et plus profondes, dans celles de nos âmes qui ont hérité davantage de la générosité et de la loyauté gauloises. Mais enfin, je crois pouvoir affirmer, au point de vue de notre honneur national et de l'orgueil légitime de notre race, que nous n'étions pas au jardin des Olives, et que nous n'avons pas mis le pied dans les vestiges de Judas.
Et nous avons besoin d'affirmer cela, car saint Augustin, dont la parole est grave, a dit : «La cohorte qui arrêta Jésus n'était pas juive, elle était composée des soldats du prêteur ». Vous voyez, Messieurs, la conséquence de cette affirmation de saint Augustin : si les soldats sont Gaulois, les Gaulois ont mis la main à la sordide besogne de Judas.
Eh bien ! non, ils n'y étaient pas ! Pilate n'était pas encore intervenu dans l'affaire. Les soldats de l'Antonia n'avaient pu être réquisitionnés pour une affaire dont le gouvernement romain n'était pas saisi ; ils ne pouvaient faire partie d'une bande de malfaiteurs qui n'avaient pas de terreur plus grande que la pensée d'être aperçue par les sentinelles romaines ; le soldat gaulois était brutal, grossier, il n'était pas lâche. D'ailleurs les princes des prêtres avaient à leur service toute une milice de circoncis, chargés de leur défense matérielle, et c'est cette bande de juifs moitié policiers, moitié sacristains, qui fit escorte au baiser de Judas.
Au reste, un incident bien caractéristique a montré suffisamment le niveau moral et le degré de courage dont cette valetaille des pontifes pouvait être susceptible. Vous vous rappelez, Messieurs, la misérable colère de Pierre, qui frappa si maladroitement Malchus, et lui coupa l'oreille. Je n'hésite pas à affirmer que si des Gaulois avaient été là, Pierre ne s'en serait pas tiré à si bon compte, et ne fût pas devenu un jour notre premier père dans la foi. Nous savons, par l'histoire, que personne ne fut jamais moins endurant que les Gaulois. Lors de l’invasion de Brennus à Rome, en 390, un Gaulois ayant tiré la barbe d'un consulaire, celui-ci le frappa de son bâton d'ivoire. Pour ce coup de bâton d'ivoire, les quatre-vingts consulaires romains, qui représentaient héroïquement la majesté de la république, furent massacrés jusqu'au dernier. Voilà, Messieurs, comment se comportaient les Gaulois. Je ne loue point la violence, je ne fais pas l'apologie de la vengeance et de la brutalité, mais je ne puis m'empêcher de songer qu'il y a aujourd'hui des croyants trop résignés devant certains outrages adressés à leur foi, et je dis : «Faute pour faute, j'aime mieux, moi, fils de Gaulois, être l'héritier de ceux qui rendent des coups d'épée pour des coups de bâton, que le frère de ceux qui ont inauguré cette odieuse chose qui s'appelle le baiser de Judas».
Nous n'étions pas au jardin. Nous n'étions point par conséquent, Messieurs, dans ce cortège sinistre et haletant qui entraîna Jésus, à pas pressés, dans l'antre des grands prêtres. Nous n'étions pas dans cette demeure maudite de Anne et de Caïphe, où pas une voix ne s'éleva pour secourir « le pauvre Jésus », comme dit Bossuet, opprimé, bafoué, abandonné des siens et renié par celui qui lui avait été cependant si cher ! Pourquoi sommes-nous des pécheurs endurcis et incorrigibles ? Car, nous pourrions dire d'une façon plus absolue et plus totale que nous n'avons rien à voir dans les fureurs de ces forcenés, qui abusèrent si ignominieusement de leur sécurité et de leur force, pour écraser l'innocent amené par un traître, dans leur repaire !
Enfin, Messieurs, c'est néanmoins une consolation de penser que le sang de nos veines réprouve toutes ces lâchetés, et que nous pouvons faire appel à la noblesse de notre race, pour y trouver une ressource de plus contre l'envahissement du péché, une horreur plus grande d'un mal dont le résultat est de nous associer aux infamies de la Passion.
Hâtons-nous d'arriver chez Pilate.
Vous savez, Messieurs, combien fut misérable l'attitude de cet homme. Jamais l'autorité romaine, la puissance et la supériorité d'un conquérant n'avaient eu une occasion plus belle et plus grande de sauvegarder la justice et la vertu. Quand Pilate avait vu arriver en sa présence le divin Maître, doux et calme, malgré les chétives apparences de l'accusé, il n'avait pu prendre le change sur sa véritable valeur. Cet homme aux vêtements en désordre, couvert de poussière, garrotté, qu'on jetait à son tribunal, lui apparaissait indiciblement supérieur à la troupe de forcenés qui venait lui demander de le faire mourir, avec des voix que la fureur étranglait. Et là encore, le droit succombait. Pilate indécis, flottant, voyant la justice, et cédant néanmoins à la brutalité de gens qu'il méprisait, ne savait pas même se défendre. Les scènes de la maison des pontifes allaient se reproduire, d’autant plus hideuses que la majesté romaine y ajoutait l'asservissement de sa grandeur.
Alors une femme intervint.
Cette femme, Messieurs, c'était notre Claudia Procula.
Suivait-elle, de quelque fenêtre de la demeure prétorienne, le drame qui se déroulait, était-elle informée de ce qui se passait à cette heure, par quelque serviteur complaisant, peu nous importe. Le fait est qu'elle n'y tint pas. Sous une forme bien féminine, et qui nous prouve que les faiblesses de l'esprit elles-mêmes ont quelque chose de respectable et de grand, lorsqu'elles s'inspirent des générosités du cœur, elle intervint. Elle envoya dire à son mari : « Ne vous mêlez pas au meurtre de ce juste, j'ai eu cette nuit de terribles cauchemars à son sujet !» (Matth., XXVII, 19).
Remarquez-le, Messieurs : à cet instant le triple reniement de Pierre remplissait encore l'oreille et le cœur abreuvé du divin Maître ; depuis le commencement, le flot des calomnies, des imprécations et des injures ne s'était pas arrêté ; c'était donc la première parole sympathique, la première voix amie qui se faisait entendre, depuis que l'infâme procès de l'Homme-Dieu était commencé. Je ne vous dirai pas que ce fut une parole courageuse, mais je vous ai montré tout à l'heure que ce fut une intervention hardie. Au moment où, dans la personne de Pilate, la dernière ressource de la justice, la seule autorité qui fût capable de sauver la victime, faiblissait, la fille des Gaules plus ferme que lui, plus fidèle, et malgré son infériorité féminine, plus décidée, plus absolue, lui disait avec cette netteté qui semble être le propre de toutes les suggestions de la conscience : « Ne te mêle en rien à cette affaire !»
Cette assurance de la femme qui ne craint point de reprendre ou de conseiller, en de si graves circonstances, est bien gauloise, Messieurs. Les Gaulois, à peu près seuls parmi les peuples de l'antiquité, avaient su faire à leurs épouses une place honorable et digne dans l'existence commune. La femme gauloise ignorait l'asservissement et l'hébétude de ses pareilles, condamnées, partout ailleurs, à la plus abjecte des conditions. Il semble que la Providence préparait de loin les nobles missions et les fières attitudes de cette femme qui s'appelle aujourd'hui la femme française. Si vous ne devez pas en sourire, je vous rappellerai le mot si juste de Mirabeau, disant à propos du malheureux Louis XVI : « Le roi n'a qu'un homme, c'est sa femme ! » Il en a été souvent ainsi dans notre histoire. Il est remarquable de voir que le seul pays où, suivant la loi salique, « le sceptre ne doit point tomber en quenouille », c'est-à-dire où la femme ne règne pas, soit aussi le pays où, moralement parlant, la femme a le plus régné. Avec cette sainte et intelligente hardiesse qui a fait monter la femme française jusque sur la haquenée de Jeanne d'Arc, elle a travaillé dans une admirable mesure, à l'honneur et à la prospérité de ce beau pays qui doit tant de rayonnement, Messieurs, à vos mères, à vos épouses et à vos sœurs. Or, étudiez l'histoire des femmes de France, et vous verrez que toutes, elles sont d'autant plus sublimes dans cette noble et féconde mission, qu'elles relèvent davantage de la fière et généreuse Claudia Procula.
A ce propos, laissez-moi, Messieurs, vous le dire en passant, si plusieurs d'entre vous écoutaient moins la femme pour laquelle le Christ n'est rien, et prêtaient un peu plus l'oreille à la voix de la Claudia Procula que la Providence a placée à côté d'eux, je suis bien sûr que leur vie serait plus noble, et que, après-demain, leur place ne demeurerait pas vide à ce banquet pascal, auquel vous êtes tous invités.
Pilate se lavera les mains. Claudia, le cœur amer, l'âme brisée, n’aura plus d'autre mission ici-bas que de pleurer la mort du Bien-aimé et de prier, afin que celui qui n'a pas su accorder la justice, obtienne le pardon. En attendant, la flagellation ordonnée par le gouverneur est exécutée.
Il faut, Messieurs, que je me hâte, car j’ai peur vraiment d'abuser de l'attention admirable avec laquelle vous voulez bien m'écouter. Vous souffrez maintenant à la pensée que, si nous avons dit vrai tout à l'heure, ce sont des mains gauloises qui tiennent le fouet et font voler en lambeaux la chair rédemptrice de Jésus-Christ. Hélas ! cela est bien douloureux à penser. Pourtant, nous sommes bien plus responsables encore de toutes ces brutalités, par nos faiblesses et nos sensualités de chaque jour, car, sans elles, Jésus n'aurait pas eu à supporter ce douloureux supplice. Quoi qu'il en soit, au point de vue du crime de notre race, nous ne sommes pas sans avoir obtenu, sinon mérité, quelque indulgence. Tout à l'heure, à l’occasion du martyre corporel auquel Il est soumis, Jésus dira pour nous : « Mon Père, pardonnez-leur, car ils ne savent ce qu'ils font !» (Luc, XXIII, 34). Et l'apôtre des gentils nous absoudra, sinon des brutalités accomplies, du moins de toute inculpation de déicide : « S'ils l'avaient connu, dira-t-il, ils ne l'auraient pas crucifié !» (I Cor., II, .
Il n'en est pas moins vrai que la faute, au moins matériellement, aura été commise. Les soldats croyaient ne tenir qu'un Juif : c'est pourquoi ils le frappaient sans pitié, les Juifs d'alors étant déjà, pour les gentils, une race à l'égard de laquelle on mêlait l'exécration au mépris. Et tandis qu'ils frappaient sans pitié, croyant ne déchirer qu'un misérable, sur lequel leur barbarie naturelle pouvait se donner libre cours, ils flagellaient atrocement le fils immaculé de la Vierge Marie.
Messieurs les antisémites, permettez-moi de vous dire ceci : Si vous croyez que le Juif moderne est l'ennemi de l'Eglise et de la France, il vous est parfaitement loisible de lui faire une guerre loyale, et de défendre le patrimoine national dans la mesure où vous le trouvez compromis. Mais, prenez bien garde ! Il n'est pas permis de manquer aux lois de la charité et de dépasser la mesure des justes revendications, même quand on est un antisémite et que l'on rencontre sous ses coups un Juif. Il faut donc vous souvenir de cette scène de la flagellation, et ne pas oublier qu'en outrepassant les lois évangéliques, on a beau croire ne frapper qu'un Juif, à travers le Juif il se peut très bien que l'on blesse la charité, c'est-à-dire Jésus-Christ.
LES GAULOISES ET LES GAULOIS A LA PASSION DE JÉSUS (4eme Partie)
II
Tout d'abord, Messieurs, dans l'hypothèse où les soldats qui exécutèrent Notre-Seigneur Jésus-Christ auraient été des soldats gaulois, laissez-moi écarter un soupçon que nous ne pouvons pas laisser planer sur la mémoire de nos ancêtres.
Vous vous souvenez de cette abominable scène qui inaugura la tragédie du Calvaire : la scène du baiser, dans le jardin de Gethsémani. Quel immonde tableau dans l'histoire de l'humanité : une tourbe composée des valets du temple, armés de bâtons, portant des lanternes dont le rayonnement louche et blafard semble faire plus hideuse la face blême du chef qui les conduit ; des âmes viles et basses, où sont descendues comme en une sentine, les haines du Sanhédrin ; des fauves à la fois apeurés et féroces, qui ont attendu les ténèbres pour accomplir leur forfait ; des bandits conduits par la trahison et talonnés par la crainte d'être pris; tout cela faisant escorte à l'être le plus vil de l'humanité, Judas, à l'heure où ce dernier accomplit l'acte le plus écœurant de sa honteuse existence.
Et il existe, Messieurs, un malentendu, qui pourrait laisser croire que les soldats de l'empire eurent une part à cet odieux événement.
Il est vrai (ah! laissez-moi vous le dire, car c'est aujourd'hui le jour où il faut songer à l'horreur de ses crimes, et où l'on doit s'en repentir !) il est vrai qu'en notre qualité de pécheurs, nous étions là ! Il est vrai que l'âme de Judas était à cet instant l'âme de tous les coupables, surtout de ceux qui persistent à offenser Jésus, après tous les témoignages d'amour qu'Il nous a donnés ; il est vrai que si les lèvres qui donnèrent le baiser mortel, étaient les lèvres de Judas, la perfidie qu'exhalait ce baiser, avait sa source dans toutes les hypocrisies humaines. Cela est vrai, Messieurs, et comme pécheurs nous devons d'autant plus nous frapper la poitrine, que le crime dont nous avons chacun notre part, suscite des révoltes plus amères et plus profondes, dans celles de nos âmes qui ont hérité davantage de la générosité et de la loyauté gauloises. Mais enfin, je crois pouvoir affirmer, au point de vue de notre honneur national et de l'orgueil légitime de notre race, que nous n'étions pas au jardin des Olives, et que nous n'avons pas mis le pied dans les vestiges de Judas.
Et nous avons besoin d'affirmer cela, car saint Augustin, dont la parole est grave, a dit : «La cohorte qui arrêta Jésus n'était pas juive, elle était composée des soldats du prêteur ». Vous voyez, Messieurs, la conséquence de cette affirmation de saint Augustin : si les soldats sont Gaulois, les Gaulois ont mis la main à la sordide besogne de Judas.
Eh bien ! non, ils n'y étaient pas ! Pilate n'était pas encore intervenu dans l'affaire. Les soldats de l'Antonia n'avaient pu être réquisitionnés pour une affaire dont le gouvernement romain n'était pas saisi ; ils ne pouvaient faire partie d'une bande de malfaiteurs qui n'avaient pas de terreur plus grande que la pensée d'être aperçue par les sentinelles romaines ; le soldat gaulois était brutal, grossier, il n'était pas lâche. D'ailleurs les princes des prêtres avaient à leur service toute une milice de circoncis, chargés de leur défense matérielle, et c'est cette bande de juifs moitié policiers, moitié sacristains, qui fit escorte au baiser de Judas.
Au reste, un incident bien caractéristique a montré suffisamment le niveau moral et le degré de courage dont cette valetaille des pontifes pouvait être susceptible. Vous vous rappelez, Messieurs, la misérable colère de Pierre, qui frappa si maladroitement Malchus, et lui coupa l'oreille. Je n'hésite pas à affirmer que si des Gaulois avaient été là, Pierre ne s'en serait pas tiré à si bon compte, et ne fût pas devenu un jour notre premier père dans la foi. Nous savons, par l'histoire, que personne ne fut jamais moins endurant que les Gaulois. Lors de l’invasion de Brennus à Rome, en 390, un Gaulois ayant tiré la barbe d'un consulaire, celui-ci le frappa de son bâton d'ivoire. Pour ce coup de bâton d'ivoire, les quatre-vingts consulaires romains, qui représentaient héroïquement la majesté de la république, furent massacrés jusqu'au dernier. Voilà, Messieurs, comment se comportaient les Gaulois. Je ne loue point la violence, je ne fais pas l'apologie de la vengeance et de la brutalité, mais je ne puis m'empêcher de songer qu'il y a aujourd'hui des croyants trop résignés devant certains outrages adressés à leur foi, et je dis : «Faute pour faute, j'aime mieux, moi, fils de Gaulois, être l'héritier de ceux qui rendent des coups d'épée pour des coups de bâton, que le frère de ceux qui ont inauguré cette odieuse chose qui s'appelle le baiser de Judas».
Nous n'étions pas au jardin. Nous n'étions point par conséquent, Messieurs, dans ce cortège sinistre et haletant qui entraîna Jésus, à pas pressés, dans l'antre des grands prêtres. Nous n'étions pas dans cette demeure maudite de Anne et de Caïphe, où pas une voix ne s'éleva pour secourir « le pauvre Jésus », comme dit Bossuet, opprimé, bafoué, abandonné des siens et renié par celui qui lui avait été cependant si cher ! Pourquoi sommes-nous des pécheurs endurcis et incorrigibles ? Car, nous pourrions dire d'une façon plus absolue et plus totale que nous n'avons rien à voir dans les fureurs de ces forcenés, qui abusèrent si ignominieusement de leur sécurité et de leur force, pour écraser l'innocent amené par un traître, dans leur repaire !
Enfin, Messieurs, c'est néanmoins une consolation de penser que le sang de nos veines réprouve toutes ces lâchetés, et que nous pouvons faire appel à la noblesse de notre race, pour y trouver une ressource de plus contre l'envahissement du péché, une horreur plus grande d'un mal dont le résultat est de nous associer aux infamies de la Passion.
Hâtons-nous d'arriver chez Pilate.
Vous savez, Messieurs, combien fut misérable l'attitude de cet homme. Jamais l'autorité romaine, la puissance et la supériorité d'un conquérant n'avaient eu une occasion plus belle et plus grande de sauvegarder la justice et la vertu. Quand Pilate avait vu arriver en sa présence le divin Maître, doux et calme, malgré les chétives apparences de l'accusé, il n'avait pu prendre le change sur sa véritable valeur. Cet homme aux vêtements en désordre, couvert de poussière, garrotté, qu'on jetait à son tribunal, lui apparaissait indiciblement supérieur à la troupe de forcenés qui venait lui demander de le faire mourir, avec des voix que la fureur étranglait. Et là encore, le droit succombait. Pilate indécis, flottant, voyant la justice, et cédant néanmoins à la brutalité de gens qu'il méprisait, ne savait pas même se défendre. Les scènes de la maison des pontifes allaient se reproduire, d’autant plus hideuses que la majesté romaine y ajoutait l'asservissement de sa grandeur.
Alors une femme intervint.
Cette femme, Messieurs, c'était notre Claudia Procula.
Suivait-elle, de quelque fenêtre de la demeure prétorienne, le drame qui se déroulait, était-elle informée de ce qui se passait à cette heure, par quelque serviteur complaisant, peu nous importe. Le fait est qu'elle n'y tint pas. Sous une forme bien féminine, et qui nous prouve que les faiblesses de l'esprit elles-mêmes ont quelque chose de respectable et de grand, lorsqu'elles s'inspirent des générosités du cœur, elle intervint. Elle envoya dire à son mari : « Ne vous mêlez pas au meurtre de ce juste, j'ai eu cette nuit de terribles cauchemars à son sujet !» (Matth., XXVII, 19).
Remarquez-le, Messieurs : à cet instant le triple reniement de Pierre remplissait encore l'oreille et le cœur abreuvé du divin Maître ; depuis le commencement, le flot des calomnies, des imprécations et des injures ne s'était pas arrêté ; c'était donc la première parole sympathique, la première voix amie qui se faisait entendre, depuis que l'infâme procès de l'Homme-Dieu était commencé. Je ne vous dirai pas que ce fut une parole courageuse, mais je vous ai montré tout à l'heure que ce fut une intervention hardie. Au moment où, dans la personne de Pilate, la dernière ressource de la justice, la seule autorité qui fût capable de sauver la victime, faiblissait, la fille des Gaules plus ferme que lui, plus fidèle, et malgré son infériorité féminine, plus décidée, plus absolue, lui disait avec cette netteté qui semble être le propre de toutes les suggestions de la conscience : « Ne te mêle en rien à cette affaire !»
Cette assurance de la femme qui ne craint point de reprendre ou de conseiller, en de si graves circonstances, est bien gauloise, Messieurs. Les Gaulois, à peu près seuls parmi les peuples de l'antiquité, avaient su faire à leurs épouses une place honorable et digne dans l'existence commune. La femme gauloise ignorait l'asservissement et l'hébétude de ses pareilles, condamnées, partout ailleurs, à la plus abjecte des conditions. Il semble que la Providence préparait de loin les nobles missions et les fières attitudes de cette femme qui s'appelle aujourd'hui la femme française. Si vous ne devez pas en sourire, je vous rappellerai le mot si juste de Mirabeau, disant à propos du malheureux Louis XVI : « Le roi n'a qu'un homme, c'est sa femme ! » Il en a été souvent ainsi dans notre histoire. Il est remarquable de voir que le seul pays où, suivant la loi salique, « le sceptre ne doit point tomber en quenouille », c'est-à-dire où la femme ne règne pas, soit aussi le pays où, moralement parlant, la femme a le plus régné. Avec cette sainte et intelligente hardiesse qui a fait monter la femme française jusque sur la haquenée de Jeanne d'Arc, elle a travaillé dans une admirable mesure, à l'honneur et à la prospérité de ce beau pays qui doit tant de rayonnement, Messieurs, à vos mères, à vos épouses et à vos sœurs. Or, étudiez l'histoire des femmes de France, et vous verrez que toutes, elles sont d'autant plus sublimes dans cette noble et féconde mission, qu'elles relèvent davantage de la fière et généreuse Claudia Procula.
A ce propos, laissez-moi, Messieurs, vous le dire en passant, si plusieurs d'entre vous écoutaient moins la femme pour laquelle le Christ n'est rien, et prêtaient un peu plus l'oreille à la voix de la Claudia Procula que la Providence a placée à côté d'eux, je suis bien sûr que leur vie serait plus noble, et que, après-demain, leur place ne demeurerait pas vide à ce banquet pascal, auquel vous êtes tous invités.
Pilate se lavera les mains. Claudia, le cœur amer, l'âme brisée, n’aura plus d'autre mission ici-bas que de pleurer la mort du Bien-aimé et de prier, afin que celui qui n'a pas su accorder la justice, obtienne le pardon. En attendant, la flagellation ordonnée par le gouverneur est exécutée.
Il faut, Messieurs, que je me hâte, car j’ai peur vraiment d'abuser de l'attention admirable avec laquelle vous voulez bien m'écouter. Vous souffrez maintenant à la pensée que, si nous avons dit vrai tout à l'heure, ce sont des mains gauloises qui tiennent le fouet et font voler en lambeaux la chair rédemptrice de Jésus-Christ. Hélas ! cela est bien douloureux à penser. Pourtant, nous sommes bien plus responsables encore de toutes ces brutalités, par nos faiblesses et nos sensualités de chaque jour, car, sans elles, Jésus n'aurait pas eu à supporter ce douloureux supplice. Quoi qu'il en soit, au point de vue du crime de notre race, nous ne sommes pas sans avoir obtenu, sinon mérité, quelque indulgence. Tout à l'heure, à l’occasion du martyre corporel auquel Il est soumis, Jésus dira pour nous : « Mon Père, pardonnez-leur, car ils ne savent ce qu'ils font !» (Luc, XXIII, 34). Et l'apôtre des gentils nous absoudra, sinon des brutalités accomplies, du moins de toute inculpation de déicide : « S'ils l'avaient connu, dira-t-il, ils ne l'auraient pas crucifié !» (I Cor., II, .
Il n'en est pas moins vrai que la faute, au moins matériellement, aura été commise. Les soldats croyaient ne tenir qu'un Juif : c'est pourquoi ils le frappaient sans pitié, les Juifs d'alors étant déjà, pour les gentils, une race à l'égard de laquelle on mêlait l'exécration au mépris. Et tandis qu'ils frappaient sans pitié, croyant ne déchirer qu'un misérable, sur lequel leur barbarie naturelle pouvait se donner libre cours, ils flagellaient atrocement le fils immaculé de la Vierge Marie.
Messieurs les antisémites, permettez-moi de vous dire ceci : Si vous croyez que le Juif moderne est l'ennemi de l'Eglise et de la France, il vous est parfaitement loisible de lui faire une guerre loyale, et de défendre le patrimoine national dans la mesure où vous le trouvez compromis. Mais, prenez bien garde ! Il n'est pas permis de manquer aux lois de la charité et de dépasser la mesure des justes revendications, même quand on est un antisémite et que l'on rencontre sous ses coups un Juif. Il faut donc vous souvenir de cette scène de la flagellation, et ne pas oublier qu'en outrepassant les lois évangéliques, on a beau croire ne frapper qu'un Juif, à travers le Juif il se peut très bien que l'on blesse la charité, c'est-à-dire Jésus-Christ.
Her- En adoration
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Re: La mission Divine de la France
L'ABBÉ HENRY BOLO
LES GAULOISES ET LES GAULOIS A LA PASSION DE JÉSUS (5eme Partie)
Voici maintenant, Messieurs, les scènes qui vont se succéder jusqu'à la fin, revêtant un caractère de grandeur de plus en plus large et sublime.
Les soldats (et de pareils faits sont bien dans le tempérament ironique et plaisant de notre race) profitent de l'absence prolongée du gouverneur pour bafouer leur victime. Ce « roi des Juifs », ils vont lui donner Son investiture et procéder à Son couronnement. Ils tressent une couronne d'épines et l'enfoncent sur Sa tête, ils prennent un haillon rouge et le jettent sur Ses épaules, ils ramassent un roseau et le placent entre Ses mains. Enfin, L'ayant souffleté, ils fléchissent le genou devant Lui et proclament Sa royauté, au milieu des éclats de rire : « Salut, roi des Juifs ! »
Autant ces moqueries vues de près étaient misérables et honteuses pour leurs auteurs, autant, vues de loin, après dix-neuf siècles de christianisme, elles deviennent solennelles et significatives.
Oui, Messieurs, les soldats gaulois, pour me servir d'une expression employée dans un autre sens par saint Augustin, les soldats gaulois étaient alors « prophètes sans le savoir ». Regardez en arrière, dans cette longue suite d'événements qui nous séparent du Prétoire et forment comme une longue avenue entre nous et le Christ bafoué, vous verrez, Messieurs, ah ! je ne puis me défendre d'une profonde émotion en vous rappelant ces choses, vous verrez la race française couronnant réellement Jésus-Christ, et assurant ici-bas un royaume terrestre à Son église et à Sa foi. Depuis le sang, qui fume encore, de Mentana et de Castelfidardo, en passant par Charlemagne, l’héroïque souverain d'Occident, jusqu'à Constantin, cet empereur venu des Gaules, vous verrez les fils des Gaulois à l'œuvre pour le Christ. Si Jésus porte une couronne ici-bas, s'Il tient un sceptre, s'Il est revêtu d'une pourpre, s'Il est entré en possession de ce règne terrestre que Lui annonçaient les prophéties, Messieurs, Messieurs, c'est une grande nation qui a accompli ces merveilles, c'est un peuple sublime qui a donné pour cela les tendances de son génie toujours, et son sang quelquefois, c'est la France dont « les gestes » divins ont été presque toujours la continuation, non plus ironique mais sincère, de ce que faisaient, au Prétoire, ces soldats fléchissant le genou devant le Christ et Lui répétant : « O roi, je Te salue ! »
Veuillez seulement, au milieu des sentiments de légitime fierté que doivent vous inspirer de semblables souvenirs, remarquer que l'ironie si naturelle à notre caractère, peut devenir un danger pour notre foi. Que dis-je ? elle ne nous a conduits que trop souvent à la profanation des choses les plus saintes et aux plus déplorables scandales. Moins affiné et moins savant, c'était déjà, au Prétoire, le rire de Voltaire qui bafouait Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Le cortège gravissait la pente du Calvaire. La Victime divine abîmée de douleurs et de fatigues chancelait à chaque pas. Derrière Lui quelques femmes timides et dolentes se lamentaient. Autour de Lui les passions juives et les impatiences de la soldatesque se remuaient. Les coups, les injures, les blasphèmes, les immondices pleuvaient sur Sa sainte humanité. Tout à coup, sur le côté de la voie douloureuse une porte s'ouvrit. Une femme au visage ému et noble, s'avançait un linge précieux à la main. Je vous l'ai dit : Véronique devait être une des notables matrones de la haute société de Jérusalem. Un silence se fit : les soldats s'écartèrent avec respect, devant le geste imposant de la blonde et fière Gauloise. Elle vint au Maître, à la fois tendre et hardie. Elle essuya le visage aimé, que le sang et la boue couvraient entièrement, et rentra chez elle, sans que la tradition ait marqué autour d'elle autre chose qu'un profond sentiment d'admiration et de respect, pour l'action compatissante qu'elle venait d'accomplir.
Reconnaissez-vous, Messieurs, cette race admirable de femmes, que vous rencontrerez désormais sur toutes les voies, où l'humanité endolorie traîne ses misères, ses plaies et ses souffrances ? Qui donc, autant que la femme de notre pays, porte, dans sa poitrine, un cœur auquel on peut, sans hésiter, appliquer la définition célèbre : « Fort comme le diamant, tendre comme une mère ? » Où est la femme qui sait aimer les malheureux auxquels tout est dur : la vie, les événements et les hommes ? Où est-elle, celle qui, aimant ainsi, n'a peur ni des éclats d'obus qui labourent les champs de bataille, ni des horreurs de la contagion qui change, à certains jours, les hôpitaux en repaires de mort ? Je sens bien, Messieurs, pour saluer cette femme-là, que je n'ai pas besoin de dire son nom. Elle vit trop près de vous, vous la connaissez trop et vous êtes trop fiers vous-mêmes de pouvoir l'appeler au nom de votre foi non moins qu'au nom de votre race : « Ma sœur ! » Eh ! bien, un vent maudit d'injustice qui souffle sur notre patrie française, passe aujourd'hui jusque sur la tête de ces femmes, que la vertu et la charité devraient mettre deux fois à l'abri de toute atteinte d'ingratitude. Sur ce sol marseillais, où Véronique leur modèle a certainement laissé l'empreinte de ses pas, la triste tentative est à la veille de s'accomplir. Ah ! Puissiez-vous, Messieurs, opposer au mal qui triomphe l'élan de vos généreuses indignations ; puissent les sentiments d'admiration que vous professez, au fond de vos âmes, pour l'héroïque charité des femmes chrétiennes et françaises, hors desquelles les malheureux et les délaissés ne trouveront plus ici-bas une douce parole pour être consolés, un cœur tendre pour être aimés, puissent ces sentiments rayonner autour de vous, et imposer à toutes les hostilités, quelle que soit leur nature, le respect de cette femme si française et si sainte qui personnifie la Charité !
Nous arrivons enfin au Calvaire. J'abrégerai, quoi qu'il me reste encore les plus grandes choses à dire.
Dès l'instant que le crucifiement de Jésus était le grand sacrifice authentique et définitif, que la terre offrait à la justice éternelle, il convenait que la nation romaine, la nation qui devait donner son nom à la véritable et définitive église, l'accomplît. Dès l'instant que l'Eglise romaine ne devait vivre à travers les siècles que de la générosité du peuple français, il convenait que ces soldats de l'armée romaine appartinssent, par leur race à la nation qui devait être l'armée du Christ ici-bas.
Les Gaulois, d'après notre hypothèse, auraient versé le sang rédempteur. Et ce fut de leur part encore plus une fonction qu'un crime. A ce dernier point de vue, l'histoire nous a montré tout ce que la conscience nationale a fait pour se purifier de cette coopération au déicide. Vous savez comment les chevaliers francs, les immortels croisés, allèrent quelques siècles plus tard, restituer leur propre sang, en échange du sang rédempteur. Là où le sang du Christ avait coulé, de peur qu'il ne fît tache, comme sur les mains de Pilate et sur le front des juifs, le sang des chevaliers, le plus noble, le plus pur, le plus généreux de toute la nation, coula à flots. Ne vous semble-t-il pas qu'en se pénétrant de cette harmonie providentielle, on comprend mieux les croisades, et que l'on n'a plus à en rechercher les problématiques résultats ?
Et si vous n'êtes pas convaincus, Messieurs, de cette profonde harmonie, grâce à laquelle nous trouvons au pied de la croix le commencement de toutes nos destinées, voici encore un détail qui concorde admirablement avec notre histoire religieuse.
Les soldats se partagent les vêtements du crucifié. Une fois les lots divisés, une tunique demeure. Toute la tradition a reconnu dans cette tunique, l'emblème de l'unité de l'Eglise, car cette tunique est « sans couture, inconsutilis» (Jean, XIX, 23). Et voici ce qu'en disent les soldats : « Ne la déchirons pas ! Non scindamus eam ! »
L'avenir répondra à leur voix, et la France entendra de l'Eglise qui est la réalité, le mot d'ordre donné par les soldats gaulois à propos de la tunique qui est l'emblème. Durant de longs siècles, les hérésies de toute sorte viendront frapper à la porte de notre grand pays. Des souverains même tenteront de porter l'erreur religieuse sur le trône, et de déchirer ainsi la robe sans couture, en détachant de l'Église catholique la nation française. Mais l'âme du peuple n'oubliera jamais la parole des soldats : « Non scindamus eam ! » Vraiment ces exécuteurs inconscients de la justice éternelle semblent être encore les prophètes du Dieu qu'ils clouent en croix !
Déjà, ils commencent à comprendre l'innocence, à entrevoir quelque rayon de la beauté de leur victime. Une piété monte dans leur âme. Ils plaisantent toujours, il est vrai, mais voyez, comme au fond, ils commencent à s'attendrir. Jésus d'une voix mourante murmure : Eli ! Eli ! Mon Père ! Mon Père ! Les soldats ont encore un mot d'ironie, que Dieu permet afin que nous soyons assurés qu'ils ne sont pas juifs. S'ils eussent été juifs, ils auraient compris et n'auraient pas ajouté : « Il appelle Elie, voyons si Elie viendra le délivrer ! » Ce signe indubitable de leur nationalité provoqué, aussitôt l’agonisant, desséché, laisse échapper de Sa gorge brûlante cette parole plaintive : « J’ai soif ! » Et voilà le soldat qui n'y tient plus. Jean, l'apôtre des cœurs émus, a noté l'empressement de ce bourreau devenu tout à coup secourable : Currens accepit spongiam. Il court, il s'ingénie pour arriver jusqu'à la bouche enfiévrée, il prend une éponge, il l'imbibe de la boisson acidulée que les soldats avaient apportée pour eux, il la met au bout d'un roseau, et il donne, au martyr mourant, le dernier adoucissement qu'Il ait reçu ici-bas sur cette terre maudite, au sein de cette ingrate humanité.
Ainsi, Jésus se souviendra que s'Il dut, ici-bas, Son premier breuvage à la tendresse de Sa mère, Il reçut le dernier de la pitié gauloise !
Et maintenant, Messieurs, ma foi s'émeut et mon patriotisme se trouble, tant le dernier cri de la tragédie sombre me paraît saisissant et sublime. A l'instant où Jésus poussant la suprême clameur, rend le dernier soupir, au moment où la nature épouvantée s'ébranle, au milieu du désordre et du tremblement universel, sous le ciel obscurci, en face de la multitude effarée et stupéfaite, un cri solennel s'élève, une parole immortelle, qui est comme l'écho de ce bouleversement immense, retentit : « Vraiment celui-là était le fils de Dieu !» (Matth., XXVII, 54). Ainsi le cri de victoire s'échappe des entrailles même de la mort. Ainsi, l'explosion de la foi répond enfin comme une clameur triomphale aux longues et impatientes prophéties du passé. Ainsi, la divinité du Christ est proclamée pour la première fois, en une déclaration dont toutes les autres déclarations ne seront qu'une redite.
Or, savez-vous en quelle langue ce cri immortel a été proféré ?
Souvenez-vous, Messieurs, que Longin venait d'un pays peuplé par les Galates, et que, quatre cents ans plus tard, on parlait encore, dans ce pays, la langue de nos pères ! ! !
Je n'ai plus qu'un mot, Messieurs, à vous dire. Vous vous rappelez la fameuse exclamation du roi Clovis, lorsque saint Remy lui racontait les douleurs et les humiliations de l'Homme-Dieu. Cet enfant indompté d'une race qui a mêlé son sang à la race gauloise, au récit de l'immense injustice, portait la main à son épée indignée, et s'écriait : «Où sont mes Francs?» Il me semble que du haut de sa gloire, lorsque le Crucifié contemple les apostasies et l'attiédissement religieux qui ne tarderaient pas à devenir le déshonneur de notre race si Dieu ne devait y porter remède, Il se souvient de Procula, de Véronique, de ceux qui saluèrent prophétiquement Sa royauté, de ceux qui respectèrent Sa sainte tunique, de ceux qui rafraîchirent Son agonie, du centurion qui proclama Sa divinité, et qu'alors Il demande lui aussi, à son tour :
« OU SONT MES GAULOIS ?»
LES GAULOISES ET LES GAULOIS A LA PASSION DE JÉSUS (5eme Partie)
Voici maintenant, Messieurs, les scènes qui vont se succéder jusqu'à la fin, revêtant un caractère de grandeur de plus en plus large et sublime.
Les soldats (et de pareils faits sont bien dans le tempérament ironique et plaisant de notre race) profitent de l'absence prolongée du gouverneur pour bafouer leur victime. Ce « roi des Juifs », ils vont lui donner Son investiture et procéder à Son couronnement. Ils tressent une couronne d'épines et l'enfoncent sur Sa tête, ils prennent un haillon rouge et le jettent sur Ses épaules, ils ramassent un roseau et le placent entre Ses mains. Enfin, L'ayant souffleté, ils fléchissent le genou devant Lui et proclament Sa royauté, au milieu des éclats de rire : « Salut, roi des Juifs ! »
Autant ces moqueries vues de près étaient misérables et honteuses pour leurs auteurs, autant, vues de loin, après dix-neuf siècles de christianisme, elles deviennent solennelles et significatives.
Oui, Messieurs, les soldats gaulois, pour me servir d'une expression employée dans un autre sens par saint Augustin, les soldats gaulois étaient alors « prophètes sans le savoir ». Regardez en arrière, dans cette longue suite d'événements qui nous séparent du Prétoire et forment comme une longue avenue entre nous et le Christ bafoué, vous verrez, Messieurs, ah ! je ne puis me défendre d'une profonde émotion en vous rappelant ces choses, vous verrez la race française couronnant réellement Jésus-Christ, et assurant ici-bas un royaume terrestre à Son église et à Sa foi. Depuis le sang, qui fume encore, de Mentana et de Castelfidardo, en passant par Charlemagne, l’héroïque souverain d'Occident, jusqu'à Constantin, cet empereur venu des Gaules, vous verrez les fils des Gaulois à l'œuvre pour le Christ. Si Jésus porte une couronne ici-bas, s'Il tient un sceptre, s'Il est revêtu d'une pourpre, s'Il est entré en possession de ce règne terrestre que Lui annonçaient les prophéties, Messieurs, Messieurs, c'est une grande nation qui a accompli ces merveilles, c'est un peuple sublime qui a donné pour cela les tendances de son génie toujours, et son sang quelquefois, c'est la France dont « les gestes » divins ont été presque toujours la continuation, non plus ironique mais sincère, de ce que faisaient, au Prétoire, ces soldats fléchissant le genou devant le Christ et Lui répétant : « O roi, je Te salue ! »
Veuillez seulement, au milieu des sentiments de légitime fierté que doivent vous inspirer de semblables souvenirs, remarquer que l'ironie si naturelle à notre caractère, peut devenir un danger pour notre foi. Que dis-je ? elle ne nous a conduits que trop souvent à la profanation des choses les plus saintes et aux plus déplorables scandales. Moins affiné et moins savant, c'était déjà, au Prétoire, le rire de Voltaire qui bafouait Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Le cortège gravissait la pente du Calvaire. La Victime divine abîmée de douleurs et de fatigues chancelait à chaque pas. Derrière Lui quelques femmes timides et dolentes se lamentaient. Autour de Lui les passions juives et les impatiences de la soldatesque se remuaient. Les coups, les injures, les blasphèmes, les immondices pleuvaient sur Sa sainte humanité. Tout à coup, sur le côté de la voie douloureuse une porte s'ouvrit. Une femme au visage ému et noble, s'avançait un linge précieux à la main. Je vous l'ai dit : Véronique devait être une des notables matrones de la haute société de Jérusalem. Un silence se fit : les soldats s'écartèrent avec respect, devant le geste imposant de la blonde et fière Gauloise. Elle vint au Maître, à la fois tendre et hardie. Elle essuya le visage aimé, que le sang et la boue couvraient entièrement, et rentra chez elle, sans que la tradition ait marqué autour d'elle autre chose qu'un profond sentiment d'admiration et de respect, pour l'action compatissante qu'elle venait d'accomplir.
Reconnaissez-vous, Messieurs, cette race admirable de femmes, que vous rencontrerez désormais sur toutes les voies, où l'humanité endolorie traîne ses misères, ses plaies et ses souffrances ? Qui donc, autant que la femme de notre pays, porte, dans sa poitrine, un cœur auquel on peut, sans hésiter, appliquer la définition célèbre : « Fort comme le diamant, tendre comme une mère ? » Où est la femme qui sait aimer les malheureux auxquels tout est dur : la vie, les événements et les hommes ? Où est-elle, celle qui, aimant ainsi, n'a peur ni des éclats d'obus qui labourent les champs de bataille, ni des horreurs de la contagion qui change, à certains jours, les hôpitaux en repaires de mort ? Je sens bien, Messieurs, pour saluer cette femme-là, que je n'ai pas besoin de dire son nom. Elle vit trop près de vous, vous la connaissez trop et vous êtes trop fiers vous-mêmes de pouvoir l'appeler au nom de votre foi non moins qu'au nom de votre race : « Ma sœur ! » Eh ! bien, un vent maudit d'injustice qui souffle sur notre patrie française, passe aujourd'hui jusque sur la tête de ces femmes, que la vertu et la charité devraient mettre deux fois à l'abri de toute atteinte d'ingratitude. Sur ce sol marseillais, où Véronique leur modèle a certainement laissé l'empreinte de ses pas, la triste tentative est à la veille de s'accomplir. Ah ! Puissiez-vous, Messieurs, opposer au mal qui triomphe l'élan de vos généreuses indignations ; puissent les sentiments d'admiration que vous professez, au fond de vos âmes, pour l'héroïque charité des femmes chrétiennes et françaises, hors desquelles les malheureux et les délaissés ne trouveront plus ici-bas une douce parole pour être consolés, un cœur tendre pour être aimés, puissent ces sentiments rayonner autour de vous, et imposer à toutes les hostilités, quelle que soit leur nature, le respect de cette femme si française et si sainte qui personnifie la Charité !
Nous arrivons enfin au Calvaire. J'abrégerai, quoi qu'il me reste encore les plus grandes choses à dire.
Dès l'instant que le crucifiement de Jésus était le grand sacrifice authentique et définitif, que la terre offrait à la justice éternelle, il convenait que la nation romaine, la nation qui devait donner son nom à la véritable et définitive église, l'accomplît. Dès l'instant que l'Eglise romaine ne devait vivre à travers les siècles que de la générosité du peuple français, il convenait que ces soldats de l'armée romaine appartinssent, par leur race à la nation qui devait être l'armée du Christ ici-bas.
Les Gaulois, d'après notre hypothèse, auraient versé le sang rédempteur. Et ce fut de leur part encore plus une fonction qu'un crime. A ce dernier point de vue, l'histoire nous a montré tout ce que la conscience nationale a fait pour se purifier de cette coopération au déicide. Vous savez comment les chevaliers francs, les immortels croisés, allèrent quelques siècles plus tard, restituer leur propre sang, en échange du sang rédempteur. Là où le sang du Christ avait coulé, de peur qu'il ne fît tache, comme sur les mains de Pilate et sur le front des juifs, le sang des chevaliers, le plus noble, le plus pur, le plus généreux de toute la nation, coula à flots. Ne vous semble-t-il pas qu'en se pénétrant de cette harmonie providentielle, on comprend mieux les croisades, et que l'on n'a plus à en rechercher les problématiques résultats ?
Et si vous n'êtes pas convaincus, Messieurs, de cette profonde harmonie, grâce à laquelle nous trouvons au pied de la croix le commencement de toutes nos destinées, voici encore un détail qui concorde admirablement avec notre histoire religieuse.
Les soldats se partagent les vêtements du crucifié. Une fois les lots divisés, une tunique demeure. Toute la tradition a reconnu dans cette tunique, l'emblème de l'unité de l'Eglise, car cette tunique est « sans couture, inconsutilis» (Jean, XIX, 23). Et voici ce qu'en disent les soldats : « Ne la déchirons pas ! Non scindamus eam ! »
L'avenir répondra à leur voix, et la France entendra de l'Eglise qui est la réalité, le mot d'ordre donné par les soldats gaulois à propos de la tunique qui est l'emblème. Durant de longs siècles, les hérésies de toute sorte viendront frapper à la porte de notre grand pays. Des souverains même tenteront de porter l'erreur religieuse sur le trône, et de déchirer ainsi la robe sans couture, en détachant de l'Église catholique la nation française. Mais l'âme du peuple n'oubliera jamais la parole des soldats : « Non scindamus eam ! » Vraiment ces exécuteurs inconscients de la justice éternelle semblent être encore les prophètes du Dieu qu'ils clouent en croix !
Déjà, ils commencent à comprendre l'innocence, à entrevoir quelque rayon de la beauté de leur victime. Une piété monte dans leur âme. Ils plaisantent toujours, il est vrai, mais voyez, comme au fond, ils commencent à s'attendrir. Jésus d'une voix mourante murmure : Eli ! Eli ! Mon Père ! Mon Père ! Les soldats ont encore un mot d'ironie, que Dieu permet afin que nous soyons assurés qu'ils ne sont pas juifs. S'ils eussent été juifs, ils auraient compris et n'auraient pas ajouté : « Il appelle Elie, voyons si Elie viendra le délivrer ! » Ce signe indubitable de leur nationalité provoqué, aussitôt l’agonisant, desséché, laisse échapper de Sa gorge brûlante cette parole plaintive : « J’ai soif ! » Et voilà le soldat qui n'y tient plus. Jean, l'apôtre des cœurs émus, a noté l'empressement de ce bourreau devenu tout à coup secourable : Currens accepit spongiam. Il court, il s'ingénie pour arriver jusqu'à la bouche enfiévrée, il prend une éponge, il l'imbibe de la boisson acidulée que les soldats avaient apportée pour eux, il la met au bout d'un roseau, et il donne, au martyr mourant, le dernier adoucissement qu'Il ait reçu ici-bas sur cette terre maudite, au sein de cette ingrate humanité.
Ainsi, Jésus se souviendra que s'Il dut, ici-bas, Son premier breuvage à la tendresse de Sa mère, Il reçut le dernier de la pitié gauloise !
Et maintenant, Messieurs, ma foi s'émeut et mon patriotisme se trouble, tant le dernier cri de la tragédie sombre me paraît saisissant et sublime. A l'instant où Jésus poussant la suprême clameur, rend le dernier soupir, au moment où la nature épouvantée s'ébranle, au milieu du désordre et du tremblement universel, sous le ciel obscurci, en face de la multitude effarée et stupéfaite, un cri solennel s'élève, une parole immortelle, qui est comme l'écho de ce bouleversement immense, retentit : « Vraiment celui-là était le fils de Dieu !» (Matth., XXVII, 54). Ainsi le cri de victoire s'échappe des entrailles même de la mort. Ainsi, l'explosion de la foi répond enfin comme une clameur triomphale aux longues et impatientes prophéties du passé. Ainsi, la divinité du Christ est proclamée pour la première fois, en une déclaration dont toutes les autres déclarations ne seront qu'une redite.
Or, savez-vous en quelle langue ce cri immortel a été proféré ?
Souvenez-vous, Messieurs, que Longin venait d'un pays peuplé par les Galates, et que, quatre cents ans plus tard, on parlait encore, dans ce pays, la langue de nos pères ! ! !
Je n'ai plus qu'un mot, Messieurs, à vous dire. Vous vous rappelez la fameuse exclamation du roi Clovis, lorsque saint Remy lui racontait les douleurs et les humiliations de l'Homme-Dieu. Cet enfant indompté d'une race qui a mêlé son sang à la race gauloise, au récit de l'immense injustice, portait la main à son épée indignée, et s'écriait : «Où sont mes Francs?» Il me semble que du haut de sa gloire, lorsque le Crucifié contemple les apostasies et l'attiédissement religieux qui ne tarderaient pas à devenir le déshonneur de notre race si Dieu ne devait y porter remède, Il se souvient de Procula, de Véronique, de ceux qui saluèrent prophétiquement Sa royauté, de ceux qui respectèrent Sa sainte tunique, de ceux qui rafraîchirent Son agonie, du centurion qui proclama Sa divinité, et qu'alors Il demande lui aussi, à son tour :
« OU SONT MES GAULOIS ?»
Her- En adoration
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Re: La mission Divine de la France
Bonjour à tous,
Si je vous propose ce texte de l’Abbé Henry Bolo, c’est pour vous faire comprendre l’origine historique de la Mission Divine de la France.
Le peuple hébreu est le peuple élu, le peuple de la première Alliance avec Dieu, le peuple sacrificateur pour le monde entier.
Mais parce que ce peuple a refusé d’accueillir son Dieu, Jésus, en le livrant à la mort, ce peuple a rompu son Alliance avec Dieu.
Et c’est le peuple Gaulois qui fut choisi par la Providence Divine et à cause de la méchanceté des Grands Prêtres, des Pharisiens et des Hérodiens. Ainsi, la nouvelle Alliance a été confiée à un peuple paien, les Gaulois, qui par les légionnaires de Ponce Pilate reçurent la mission singulière de devenir le peuple sacrificateur de la seconde Alliance, faisant ainsi de la Gaule puis de la France, la Fille aînée de l’Eglise.
Et ce saint sacrifice de Jésus commis par nos ancêtres, qui débuta lors de la Sainte Cène pour se concrétiser au Calvaire sur la Croix par le sacrifice du Corps et du Sang de Jésus-Christ, et s'achever par sa Résurrection, se perdure encore aujourd'hui par toute les messes qui se célèbrent à chaque minute qui passe, aux quatre coins de la planète.
Je suis certain que jamais personne ne vous a raconté quelque chose de si extraordinaire, et cela n’est qu’un début…
Meilleures pensées
Hercule
Si je vous propose ce texte de l’Abbé Henry Bolo, c’est pour vous faire comprendre l’origine historique de la Mission Divine de la France.
Le peuple hébreu est le peuple élu, le peuple de la première Alliance avec Dieu, le peuple sacrificateur pour le monde entier.
Mais parce que ce peuple a refusé d’accueillir son Dieu, Jésus, en le livrant à la mort, ce peuple a rompu son Alliance avec Dieu.
Et c’est le peuple Gaulois qui fut choisi par la Providence Divine et à cause de la méchanceté des Grands Prêtres, des Pharisiens et des Hérodiens. Ainsi, la nouvelle Alliance a été confiée à un peuple paien, les Gaulois, qui par les légionnaires de Ponce Pilate reçurent la mission singulière de devenir le peuple sacrificateur de la seconde Alliance, faisant ainsi de la Gaule puis de la France, la Fille aînée de l’Eglise.
Et ce saint sacrifice de Jésus commis par nos ancêtres, qui débuta lors de la Sainte Cène pour se concrétiser au Calvaire sur la Croix par le sacrifice du Corps et du Sang de Jésus-Christ, et s'achever par sa Résurrection, se perdure encore aujourd'hui par toute les messes qui se célèbrent à chaque minute qui passe, aux quatre coins de la planète.
Je suis certain que jamais personne ne vous a raconté quelque chose de si extraordinaire, et cela n’est qu’un début…
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Hercule
Dernière édition par Hercule le Lun 20 Avr 2009 - 14:56, édité 4 fois
Her- En adoration
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Re: La mission Divine de la France
César Cascabel a écrit:
...- faisons une exception pour la fée Clochette!
César Cascabel
Bonjour César,
Et le prénom de Martine ? Que vous inspire t-il ?
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Hercule
Her- En adoration
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Re: La mission Divine de la France
Mais comme la France a rompu son accord avec DIEU par la Révolution Française, le dernier peuple en présence reste la BRETAGNE...
MARTINE ? MARTINE de REIMS ?
vous trouverez ainsi des choses intéressantes sur mon forum en construction permanente :
http://annedallemagne.forumactif.org
MARTINE ? MARTINE de REIMS ?
vous trouverez ainsi des choses intéressantes sur mon forum en construction permanente :
http://annedallemagne.forumactif.org
Re: La mission Divine de la France
Bonjour Anne4,
Je pose la question à César et c'est Anne qui répond !...
Des Martine, moi aussi j'en connais bien quelques-unes...
J'ai déjà survolé votre site !
Si vous le souhaitez, nous en reparlerons très vite.
Bonjour César,
C'est vous qui écrivez ces poèmes ?
Si c'est vous, je vous félicite car ils sont très beaux et très engagés,
et c'est bien là ce que nous demande le Seigneur.
Meilleures pensées
Hercule
Je pose la question à César et c'est Anne qui répond !...
Des Martine, moi aussi j'en connais bien quelques-unes...
J'ai déjà survolé votre site !
Si vous le souhaitez, nous en reparlerons très vite.
Bonjour César,
C'est vous qui écrivez ces poèmes ?
Si c'est vous, je vous félicite car ils sont très beaux et très engagés,
et c'est bien là ce que nous demande le Seigneur.
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Hercule
Dernière édition par Hercule le Lun 20 Avr 2009 - 21:40, édité 1 fois
Her- En adoration
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Re: La mission Divine de la France
Merci Hercule pour les posts concernant les Gaulois et la Passion.Continuez à nous donner de belles choses.
Marie Michel- Avec l'Archange Saint Michel
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Re: La mission Divine de la France
Bonjour Marie Michel,
La suite de la visite, c'est d'aller lire le début du second livre des Macchabées.
Ce livre n’est canonique que pour les Catholiques et les Orthodoxes. Il est seulement historique pour les Juifs et les Protestants. C’est de ce livre que nous, les Catholiques, tirons la prière pour les défunts.
Dans son second chapitre, ce livre relate la mise au secret de l’Arche d’Alliance qui est sortie de Terre Sainte pour être cachée dans une grotte du Mont Nébo par le prophète Jérémie.
Le Mont Nébo se trouve de l’autre côté du Jourdain, et c’est là que fut enseveli Moise.
#####################
Chapitre 2
On trouve dans les archives publiques que le prophète Jérémie ordonna à ceux qu’on déportait, de prendre le feu sacré, ainsi qu’il a été dit ; et comment le prophète fit des recommandations aux déportés, en leur remettant un exemplaire de la loi, afin qu’ils n’oubliassent pas les préceptes du Seigneur, et qu’ils ne s’égarassent pas dans leurs pensées en voyant des idoles d’or et d’argent et les ornements dont elles étaient revêtues.
Entre autres discours de ce genre qu’il leur tint, il les exhorta à n’éloigner jamais la loi de leur cœur.
On lisait dans les mêmes écrits comment le prophète, sur un ordre reçu de Dieu, fit transporter avec lui le tabernacle et l’arche, et qu’il se rendit ainsi à la montagne que gravit Moïse et d’où il contempla l’héritage de Dieu.
Arrivé là, Jérémie trouva une habitation en forme d’antre, et il y déposa le tabernacle et l’arche, ainsi que l’autel des parfums, et en boucha l’entrée.
Quelques-uns de ses compagnons étant venus ensuite pour marquer le chemin par des signes, ils ne purent le trouver.
Jérémie le sut et il les blâma : « Ce lieu, leur dit-il, doit rester caché jusqu’à ce que Dieu ait rassemblé son peuple et lui ait fait miséricorde.
Alors le Seigneur révélera ces objets sacrés, la gloire du Seigneur apparaîtra, ainsi que la nuée, comme elle apparut au temps de Moïse, et lorsque Salomon fit une prière pour que le temple fût glorieusement sanctifié. »
############################
Donc Jérémie confisque l’Arche d’Alliance au peuple juif, et il nous annonce qu’elle réapparaîtra à la Fin des Temps, lorsque Dieu voudra rassembler son peuple, les justes, le peuple de la nouvelle Alliance.
Et l’on oubliera l’Arche d’Alliance jusqu’au jour où l’Apôtre Jean prophétise sa réapparition à la Fin des Temps (fin du chap. 11).
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Hercule
La suite de la visite, c'est d'aller lire le début du second livre des Macchabées.
Ce livre n’est canonique que pour les Catholiques et les Orthodoxes. Il est seulement historique pour les Juifs et les Protestants. C’est de ce livre que nous, les Catholiques, tirons la prière pour les défunts.
Dans son second chapitre, ce livre relate la mise au secret de l’Arche d’Alliance qui est sortie de Terre Sainte pour être cachée dans une grotte du Mont Nébo par le prophète Jérémie.
Le Mont Nébo se trouve de l’autre côté du Jourdain, et c’est là que fut enseveli Moise.
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Chapitre 2
On trouve dans les archives publiques que le prophète Jérémie ordonna à ceux qu’on déportait, de prendre le feu sacré, ainsi qu’il a été dit ; et comment le prophète fit des recommandations aux déportés, en leur remettant un exemplaire de la loi, afin qu’ils n’oubliassent pas les préceptes du Seigneur, et qu’ils ne s’égarassent pas dans leurs pensées en voyant des idoles d’or et d’argent et les ornements dont elles étaient revêtues.
Entre autres discours de ce genre qu’il leur tint, il les exhorta à n’éloigner jamais la loi de leur cœur.
On lisait dans les mêmes écrits comment le prophète, sur un ordre reçu de Dieu, fit transporter avec lui le tabernacle et l’arche, et qu’il se rendit ainsi à la montagne que gravit Moïse et d’où il contempla l’héritage de Dieu.
Arrivé là, Jérémie trouva une habitation en forme d’antre, et il y déposa le tabernacle et l’arche, ainsi que l’autel des parfums, et en boucha l’entrée.
Quelques-uns de ses compagnons étant venus ensuite pour marquer le chemin par des signes, ils ne purent le trouver.
Jérémie le sut et il les blâma : « Ce lieu, leur dit-il, doit rester caché jusqu’à ce que Dieu ait rassemblé son peuple et lui ait fait miséricorde.
Alors le Seigneur révélera ces objets sacrés, la gloire du Seigneur apparaîtra, ainsi que la nuée, comme elle apparut au temps de Moïse, et lorsque Salomon fit une prière pour que le temple fût glorieusement sanctifié. »
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Donc Jérémie confisque l’Arche d’Alliance au peuple juif, et il nous annonce qu’elle réapparaîtra à la Fin des Temps, lorsque Dieu voudra rassembler son peuple, les justes, le peuple de la nouvelle Alliance.
Et l’on oubliera l’Arche d’Alliance jusqu’au jour où l’Apôtre Jean prophétise sa réapparition à la Fin des Temps (fin du chap. 11).
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Hercule
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Re: La mission Divine de la France
César Cascabel a écrit:
- faisons une exception pour la fée Clochette!
César Cascabel
Bonjour César,
Et le prénom de Patrick ? Que vous inspire t-il ?
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Hercule
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Re: La mission Divine de la France
Bonjour,
Voici la suite de la promenade dans le plan divin où Saint Jean nous annonce la réapparition de l’Arche d’Alliance et le triomphe proche de la Sainte Vierge :
#########################
Apocalypse 11 : 15-19
Et le septième Ange sonna... Alors, au ciel, des voix clamèrent : "La royauté du monde est acquise à notre Seigneur ainsi qu'à son Christ ; il régnera dans les siècles des siècles."
Et les 24 Vieillards qui sont assis devant Dieu, sur leurs sièges, se prosternèrent pour adorer Dieu en disant : "Nous te rendons grâce, Seigneur, Dieu Maître-de-tout, Il est et Il était, parce que tu as pris en main ton immense puissance pour établir ton règne.
Les nations s'étaient mises en fureur ; mais voici ta fureur à toi, et le temps pour les morts d'être jugés; le temps de récompenser tes serviteurs les prophètes, les saints, et ceux qui craignent ton nom, petits et grands, et de perdre ceux qui perdent la terre."
Alors s'ouvrit le temple de Dieu, dans le ciel, et son arche d'alliance apparut, dans le temple; puis ce furent des éclairs et des voix et des tonnerres et un tremblement de terre, et la grêle tombait dru...
Apocalypse 12 : 1-3
Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme! le soleil l'enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête ; elle est enceinte et crie dans les douleurs et le travail de l'enfantement.
#########################
Les vingt-deux chapitres de l’Apocalypse sont coupés par le milieu. La première moitié se termine par la réapparition de l’Arche d’Alliance à la fin du chapitre 11, et le début de la seconde moitié commence au début du chapitre 12 par l’apparition de la Femme couronnée de douze étoiles dans le Ciel, la Sainte Vierge, la nouvelle Eve, l’Arche de la Nouvelle Alliance…
Pourquoi vous raconter tout cela ?
Simplement pour vous expliquer que les objets sacrés du Temple de Salomon ont été volés, dispersés, cachés, perdus, et oubliés. Et comme Catherine Emmerich nous explique que les vases sacrés réapparurent miraculeusement pour la célébration de la Pâques par Jésus, elle nous explique aussi que l’usurpateur sera chassé par la réapparition du vase de la Cène, le Saint Graal. Ce saint vase est aussi celui qu'avait utilisé Melchisédeck. Je ne pense pas que le saint vase de Valence en Espagne soit la coupe de la Cène mais une des autres coupes utilisé par Jésus pour le rituel de la Pâques juive qui précéda la Sainte Cène.
Nous pouvons en déduire que tous les objets sacrés du Temple de Salomon ont été mystérieusement ramenés en Gaule sous inspiration divine, par différents groupes au cours des siècles sans qu’il n’y ait eu entre ces groupes aucune autre filiation initiatique humaine, aucun lien, aucune parenté entre ces différents groupes, si ce n’est l’inspiration constante de l’Esprit-Saint qui continue de conduire son Eglise même au milieu des pires épreuves.
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Hercule
Voici la suite de la promenade dans le plan divin où Saint Jean nous annonce la réapparition de l’Arche d’Alliance et le triomphe proche de la Sainte Vierge :
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Apocalypse 11 : 15-19
Et le septième Ange sonna... Alors, au ciel, des voix clamèrent : "La royauté du monde est acquise à notre Seigneur ainsi qu'à son Christ ; il régnera dans les siècles des siècles."
Et les 24 Vieillards qui sont assis devant Dieu, sur leurs sièges, se prosternèrent pour adorer Dieu en disant : "Nous te rendons grâce, Seigneur, Dieu Maître-de-tout, Il est et Il était, parce que tu as pris en main ton immense puissance pour établir ton règne.
Les nations s'étaient mises en fureur ; mais voici ta fureur à toi, et le temps pour les morts d'être jugés; le temps de récompenser tes serviteurs les prophètes, les saints, et ceux qui craignent ton nom, petits et grands, et de perdre ceux qui perdent la terre."
Alors s'ouvrit le temple de Dieu, dans le ciel, et son arche d'alliance apparut, dans le temple; puis ce furent des éclairs et des voix et des tonnerres et un tremblement de terre, et la grêle tombait dru...
Apocalypse 12 : 1-3
Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme! le soleil l'enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête ; elle est enceinte et crie dans les douleurs et le travail de l'enfantement.
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Les vingt-deux chapitres de l’Apocalypse sont coupés par le milieu. La première moitié se termine par la réapparition de l’Arche d’Alliance à la fin du chapitre 11, et le début de la seconde moitié commence au début du chapitre 12 par l’apparition de la Femme couronnée de douze étoiles dans le Ciel, la Sainte Vierge, la nouvelle Eve, l’Arche de la Nouvelle Alliance…
Pourquoi vous raconter tout cela ?
Simplement pour vous expliquer que les objets sacrés du Temple de Salomon ont été volés, dispersés, cachés, perdus, et oubliés. Et comme Catherine Emmerich nous explique que les vases sacrés réapparurent miraculeusement pour la célébration de la Pâques par Jésus, elle nous explique aussi que l’usurpateur sera chassé par la réapparition du vase de la Cène, le Saint Graal. Ce saint vase est aussi celui qu'avait utilisé Melchisédeck. Je ne pense pas que le saint vase de Valence en Espagne soit la coupe de la Cène mais une des autres coupes utilisé par Jésus pour le rituel de la Pâques juive qui précéda la Sainte Cène.
Nous pouvons en déduire que tous les objets sacrés du Temple de Salomon ont été mystérieusement ramenés en Gaule sous inspiration divine, par différents groupes au cours des siècles sans qu’il n’y ait eu entre ces groupes aucune autre filiation initiatique humaine, aucun lien, aucune parenté entre ces différents groupes, si ce n’est l’inspiration constante de l’Esprit-Saint qui continue de conduire son Eglise même au milieu des pires épreuves.
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La clef
Malgré l'appartenance apparente des Francs, en tant que confédération de peuples germains, à la race germanique et, donc aux peuples indo-européens, il n'est pas impossible qu'ils puissent être très fortement liés à la question des dix tribus perdues d'Israël
Lorsque les Assyriens envahirent le royaume du Nord d'Israël, au VIIIème siècle de notre ère, ils déportèrent les dix tribus d'Israël qui avaient formé ce royaume, avec, pour capitale, Samarie. Ces tribus, qui ne devaient jamais revenir sur la Terre Promise, donnèrent naissance à la légende des dix tribus perdues d'Israël et qui se perdirent dans les méandres de l'Histoire. Une vue persistente, cependant, est que les dix tribus finirent par former le peuple des Scythes -ou Cimmériens- un peuple nomade d'Asie Centrale dont les domaines, au Ier siècle avant l'ère chrétienne, finirent par s'étendre de la Mer Noire à l'Altaï et au Pamir. De façon plus précise, il semble bien que les Cimmériens même seraient ces dix tribus perdues, qui, tôt, se seraient installés au Nord de la Mer Noire et qui, là, auraient été bousculés par le mouvement des Scythes -eux un peuple réellement indo-européen- vers l'Ouest
Les Cimmériens, ensuite, seraient bien le peuple -Juif, donc- qui donna naissance aux Francs: ceux-ci ne seraient venus que tard en Germanie, vers la fin du IVème siècle avant notre ère seulement. C'est ce qui donna la légende mérovingienne que les Francs sont les célèbres "Sicambres", venus de la mer d'Azov, ou les descendants des princes troyens. En fait, l'histoire plus précise et plus nette de cela serait que certains descendants de Juda, l'un des fils de Jacob et fondateur de l'une des tribus d'Israël, aurait migré chez les Assyriens au moment de la déportation des dix tribus du royaume du Nord et y auraient rejoint celles-ci. Ces Juifs seraient les descendants de Zara, un fils de Juda, jumeau de Phares, lequel, lui, est à l'origine de la lignée de David -donc du Christ. Aussi, les ancêtres des Francs n'appartiennent pas exactement aux dix tribus, mais à ces membres, descendants de la tribu de Juda -membre du royaume du Sud, de Juda justement qui, lui, fut détruit par les Babyloniens, la population pouvant revenir, sous Cyrus, y continuer l'histoire juive. C'est cet ensemble de données qui mènent à cette idée que les rois Francs sont de lignage juif, reliés au lignage de David et du Christ, la fin du royaume du Sud de Juda faisant passer les droits à la royauté de Juda, Phares et David à la branche cadette de Zara, donc des Cimmériens, des Troyens et des Francs. Des liens entre la branche de Zara et celle de David existent, ainsi le fait qu'un des premiers rois mérovingiens, Marcomir IV, épousa une descendante, à la sixième génération, d'Anne, la cousine de la Vierge Marie. Les Celtes eux-mêmes, sous la forme du peuple des Cimbres, seraient liés aux dix tribus perdues d'Israël, ajoutant à la relation entre les rois Francs et leurs sujets gaulois. Les autres Germains, dont les Saxons, seraient, eux, des descendants des dix tribus, leur roi, Odin, ayant finalement été divinisé
Une telle ascendance permet bien évidemment aux rois Francs des trois races -les Mérovingiens, les Carolingiens et les Capétiens- de revendiquer une relation particulière avec la lignée du Christ et donc un rôle spécifique, en termes de destin et de religion, tel qu'attribué à la race franque -et à la France en général
Comment tout cela peut s'insérer avec les théories indo-européennes ou l'origine des peuples issus des fils de Noë reste, cependant, relativement peu clair. Une piste semble bien être qu'une première vague de population de l'Europe a bien eu lieu tel que le décrivent l'archéologie et la génétique, avec des migrations, venues du Croissant Fertile, apportant la révolution néolithique aux populations originelles, préhistoriques puis par la migration des peuples indo-européens -de l'Allemagne et l'Irlande jusqu'en Iran et en Inde- formant des royaumes plus patriarcaux, de guerriers aristocratiques. L'élite franque, elle, juive d'origine, de la lignée puînée de Juda, suivit un chemin qui la mena dans les terres des Assyriens, où elle rencontra les dix tribus perdues du temps de la déportation de Samarie, puis elle devint la race des Troyens et, de là, parvint en Europe et en Germanie, y devenant la race royale des Francs, descendants de David et passant au catholicisme orthodoxe -au sens de non-hérétique- avec le baptême de Clovis à la fin du Vème siècle. De plus, une partie de la relation entre l'élite franque et l'élite gauloise se trouve aussi résolue par le fait que, par les Cimbres, une partie des Gaulois sont eux aussi d'origine juive et liés, eux, aux tribus perdues
C' est la clef que l' homme moderne avait perdu.Relire les 3 secrets de la Bretagne en bas de page.
http://monsite.orange.fr/tharcisius
César Cascabel
Lorsque les Assyriens envahirent le royaume du Nord d'Israël, au VIIIème siècle de notre ère, ils déportèrent les dix tribus d'Israël qui avaient formé ce royaume, avec, pour capitale, Samarie. Ces tribus, qui ne devaient jamais revenir sur la Terre Promise, donnèrent naissance à la légende des dix tribus perdues d'Israël et qui se perdirent dans les méandres de l'Histoire. Une vue persistente, cependant, est que les dix tribus finirent par former le peuple des Scythes -ou Cimmériens- un peuple nomade d'Asie Centrale dont les domaines, au Ier siècle avant l'ère chrétienne, finirent par s'étendre de la Mer Noire à l'Altaï et au Pamir. De façon plus précise, il semble bien que les Cimmériens même seraient ces dix tribus perdues, qui, tôt, se seraient installés au Nord de la Mer Noire et qui, là, auraient été bousculés par le mouvement des Scythes -eux un peuple réellement indo-européen- vers l'Ouest
Les Cimmériens, ensuite, seraient bien le peuple -Juif, donc- qui donna naissance aux Francs: ceux-ci ne seraient venus que tard en Germanie, vers la fin du IVème siècle avant notre ère seulement. C'est ce qui donna la légende mérovingienne que les Francs sont les célèbres "Sicambres", venus de la mer d'Azov, ou les descendants des princes troyens. En fait, l'histoire plus précise et plus nette de cela serait que certains descendants de Juda, l'un des fils de Jacob et fondateur de l'une des tribus d'Israël, aurait migré chez les Assyriens au moment de la déportation des dix tribus du royaume du Nord et y auraient rejoint celles-ci. Ces Juifs seraient les descendants de Zara, un fils de Juda, jumeau de Phares, lequel, lui, est à l'origine de la lignée de David -donc du Christ. Aussi, les ancêtres des Francs n'appartiennent pas exactement aux dix tribus, mais à ces membres, descendants de la tribu de Juda -membre du royaume du Sud, de Juda justement qui, lui, fut détruit par les Babyloniens, la population pouvant revenir, sous Cyrus, y continuer l'histoire juive. C'est cet ensemble de données qui mènent à cette idée que les rois Francs sont de lignage juif, reliés au lignage de David et du Christ, la fin du royaume du Sud de Juda faisant passer les droits à la royauté de Juda, Phares et David à la branche cadette de Zara, donc des Cimmériens, des Troyens et des Francs. Des liens entre la branche de Zara et celle de David existent, ainsi le fait qu'un des premiers rois mérovingiens, Marcomir IV, épousa une descendante, à la sixième génération, d'Anne, la cousine de la Vierge Marie. Les Celtes eux-mêmes, sous la forme du peuple des Cimbres, seraient liés aux dix tribus perdues d'Israël, ajoutant à la relation entre les rois Francs et leurs sujets gaulois. Les autres Germains, dont les Saxons, seraient, eux, des descendants des dix tribus, leur roi, Odin, ayant finalement été divinisé
Une telle ascendance permet bien évidemment aux rois Francs des trois races -les Mérovingiens, les Carolingiens et les Capétiens- de revendiquer une relation particulière avec la lignée du Christ et donc un rôle spécifique, en termes de destin et de religion, tel qu'attribué à la race franque -et à la France en général
Comment tout cela peut s'insérer avec les théories indo-européennes ou l'origine des peuples issus des fils de Noë reste, cependant, relativement peu clair. Une piste semble bien être qu'une première vague de population de l'Europe a bien eu lieu tel que le décrivent l'archéologie et la génétique, avec des migrations, venues du Croissant Fertile, apportant la révolution néolithique aux populations originelles, préhistoriques puis par la migration des peuples indo-européens -de l'Allemagne et l'Irlande jusqu'en Iran et en Inde- formant des royaumes plus patriarcaux, de guerriers aristocratiques. L'élite franque, elle, juive d'origine, de la lignée puînée de Juda, suivit un chemin qui la mena dans les terres des Assyriens, où elle rencontra les dix tribus perdues du temps de la déportation de Samarie, puis elle devint la race des Troyens et, de là, parvint en Europe et en Germanie, y devenant la race royale des Francs, descendants de David et passant au catholicisme orthodoxe -au sens de non-hérétique- avec le baptême de Clovis à la fin du Vème siècle. De plus, une partie de la relation entre l'élite franque et l'élite gauloise se trouve aussi résolue par le fait que, par les Cimbres, une partie des Gaulois sont eux aussi d'origine juive et liés, eux, aux tribus perdues
C' est la clef que l' homme moderne avait perdu.Relire les 3 secrets de la Bretagne en bas de page.
http://monsite.orange.fr/tharcisius
César Cascabel
César Cascabel- Avec Saint Benoit
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Re: La mission Divine de la France
Bonjour César,
Nous y voilà ! je savais qu'il y avait « pibale sous caillou » comme on dit par chez nous.
Nous avons déjà échangé ensemble, il y a quelques mois, à votre adresse : lelysblanc@wanadoo.fr...
J'avais déjà parcouru vos informations, mais je les considère plus comme des cogitations que comme des révélations.
Les Bretagne a en effet son mystère et elle sera mise à part pour l'avenir, selon ce qu'en a dit Marie-Julie.
Mais je ne retiens pas la théorie des dix tribus perdues d'Israël proposée par :
################
Le N° 900.384 de "The Jérusalem Post", qui couvre la semaine du 1 au 7 avril 1998 (5 Nissan 5758), consacre quatre pleines pages à un dossier stupéfiant: Sur la piste des dix tribus perdues.
Nous y apprenons que depuis 38 ans, une association au nom évocateur de AMISHAV (=mon peuple revient), s’est donné pour tâche de retrouver les traces de ces dix tribus que l’on croyait perdues. Le rabbin Eliahou Avihaïl, fondateur de l’association, a étudié de près les textes bibliques et les commentaires talmudiques,
avant de partir pour une série d’expéditions dont il livre quelques résultats bouleversants.
Ainsi tels versets du 2ème livre des Rois (ch.17:6 et 18:11) portent une triple localisation en rapport avec les exilés d’Israël:
"Et le roi d’Assyrie transporta Israël en Assyrie et les établit à Khalakh et sur le Khabor, fleuve de Gozan, et dans les villes des Mèdes"
À l’aide de différents documents, Eliahou Avihaïl a pu localiser le Gozan comme une rivière frontalière entre l’Afghanistan et l’ex-Union Soviétique, qui porte le nom de "Rod Gazan". Le Khabor de la Bible correspondrait à Passabor (passage de Habor), dont dériverait le nom actuel de "Peshawar", proche de l’Afghanistan.
Et Khalak ne serait autre que la grande ville afghane de "Harat", près de la frontière iranienne !
Tout cela ne ferait figure que de plaisantes spéculations, si ce n’était dans cette région que vivent les Pathans, ...au nombre d’environ 15 millions d’âmes, un peuple qui se qualifie lui-même de Bne Israël (fils d’Israël) et qui vit principalement en Afghanistan et au Pakistan, mais aussi en Iran, en Inde et dans d’autres régions voisines. Convertis à l’Islam lors des grandes expéditions musulmanes en Asie, les Pathans portent la barbe et les papillotes, ainsi que des sortes de "tsitsith" (franges rituelles), qui les font ressembler fortement aux Juifs de la région. Ils ont gardé aussi pas mal de caractéristiques des traditions juives, par exemple
la circoncision le huitième jour, la célébration du mariage sous un dais, la sanctification du shabbat au cours duquel il appartient à une femme d’allumer une bougie.
Certains préparent pour le shabbat douze pains, comme autrefois pour les cérémonies du Temple. De très anciennes synagogues ont été retrouvées et les Pathans s’y rassemblent lors des grandes épreuves pour y prononcer des prières particulières. En cas d’épidémie, ils sacrifient un agneau et aspergent de son sang le fronton de leurs portes pour se protéger !
Pratiquement toutes les maisons des Pathans sont ornées d’une "étoile de David".
De nombreux vestiges archéologiques confirment la filiation israélite des Pathans, dont une stèle écrite en hébreu archaïque, exposée au musée de Kaboul.
Certains Pathans portent encore des noms hébreux, qui ne sont pas en usage chez les Musulmans, comme Israël ou Shmuel (Samuel). Des sites, des quartiers sont désignés par des noms de lieux situés en terre d’Israël. Sur certaines amulettes pathanes, on trouve inscrit le fameux verset " Shema Israël... " (Ecoute Israël, le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur, le Seigneur est un). C’est ce que l’on pourrait appeler la profession de foi fondamentale des Israélites...
Tous ces éléments suffiraient à faire bénéficier les Pathans de la "Loi du Retour", qui permet à toute personne dont la judéité est reconnue, de bénéficier de l’aide de l’Etat pour venir s’établir en terre d’Israël.
"The Jérusalem Post", publication de la grande presse, au même titre que nos quotidiens "Le Soir" ou "La Libre Belgique", ponctue le recensement des travaux d’Elihaou Avihaïl par ces mots:
"Les prophètes avaient déjà annoncé qu’un jour, Dieu rassemblerait tous les exilés. Trois fois par jour, dans la prière du Shmone Esré (les 18 bénédictions), le Juif pratiquant implore d’ailleurs ainsi l’Eternel: qu’Il fasse retentir le shofar (le cor) de la liberté, qu’Il déploie l’étendard qui doit rallier ses dispersés et qu’Il les rassemble des quatre coins de la terre.
###################
Je préfère la version de Joseph d'Arimathie, frère de St Joseph époux de Marie, qui apporte la coupe de la Cène en Gaule, qui la dépose dans l'Arche d'Alliance cachée dans la Haute vallée de l'Aude, qui rejoint ensuite la Bretagne puis l'Angleterre où sa fille épouse le Roi Lear, transmettant ainsi le sang royal de David aux monarchies européennes. Cette transmission n'a put se faire qu'après le rejet de l'Alliance par les juifs qui ont refusé le Fils de Dieu en le livrant à la mort.
Je pense que l’Arche d’Alliance a été apportée en Gaule, soit par les Galates (la tribu gauloise des Volques Tectosages qui sont à l’origine des Celtes de la région de Redon en Bretagne, avant d’être des Turcs), ou bien par les disciples du Christ dont certains comme Barnabé et Jean-Marc étaient des Lévites de la tribu d’Aaron, c’est-à-dire qu’ils étaient attachés au service du temple et de l’Arche d’Alliance.
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Hercule
Nous y voilà ! je savais qu'il y avait « pibale sous caillou » comme on dit par chez nous.
Nous avons déjà échangé ensemble, il y a quelques mois, à votre adresse : lelysblanc@wanadoo.fr...
J'avais déjà parcouru vos informations, mais je les considère plus comme des cogitations que comme des révélations.
Les Bretagne a en effet son mystère et elle sera mise à part pour l'avenir, selon ce qu'en a dit Marie-Julie.
Mais je ne retiens pas la théorie des dix tribus perdues d'Israël proposée par :
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Le N° 900.384 de "The Jérusalem Post", qui couvre la semaine du 1 au 7 avril 1998 (5 Nissan 5758), consacre quatre pleines pages à un dossier stupéfiant: Sur la piste des dix tribus perdues.
Nous y apprenons que depuis 38 ans, une association au nom évocateur de AMISHAV (=mon peuple revient), s’est donné pour tâche de retrouver les traces de ces dix tribus que l’on croyait perdues. Le rabbin Eliahou Avihaïl, fondateur de l’association, a étudié de près les textes bibliques et les commentaires talmudiques,
avant de partir pour une série d’expéditions dont il livre quelques résultats bouleversants.
Ainsi tels versets du 2ème livre des Rois (ch.17:6 et 18:11) portent une triple localisation en rapport avec les exilés d’Israël:
"Et le roi d’Assyrie transporta Israël en Assyrie et les établit à Khalakh et sur le Khabor, fleuve de Gozan, et dans les villes des Mèdes"
À l’aide de différents documents, Eliahou Avihaïl a pu localiser le Gozan comme une rivière frontalière entre l’Afghanistan et l’ex-Union Soviétique, qui porte le nom de "Rod Gazan". Le Khabor de la Bible correspondrait à Passabor (passage de Habor), dont dériverait le nom actuel de "Peshawar", proche de l’Afghanistan.
Et Khalak ne serait autre que la grande ville afghane de "Harat", près de la frontière iranienne !
Tout cela ne ferait figure que de plaisantes spéculations, si ce n’était dans cette région que vivent les Pathans, ...au nombre d’environ 15 millions d’âmes, un peuple qui se qualifie lui-même de Bne Israël (fils d’Israël) et qui vit principalement en Afghanistan et au Pakistan, mais aussi en Iran, en Inde et dans d’autres régions voisines. Convertis à l’Islam lors des grandes expéditions musulmanes en Asie, les Pathans portent la barbe et les papillotes, ainsi que des sortes de "tsitsith" (franges rituelles), qui les font ressembler fortement aux Juifs de la région. Ils ont gardé aussi pas mal de caractéristiques des traditions juives, par exemple
la circoncision le huitième jour, la célébration du mariage sous un dais, la sanctification du shabbat au cours duquel il appartient à une femme d’allumer une bougie.
Certains préparent pour le shabbat douze pains, comme autrefois pour les cérémonies du Temple. De très anciennes synagogues ont été retrouvées et les Pathans s’y rassemblent lors des grandes épreuves pour y prononcer des prières particulières. En cas d’épidémie, ils sacrifient un agneau et aspergent de son sang le fronton de leurs portes pour se protéger !
Pratiquement toutes les maisons des Pathans sont ornées d’une "étoile de David".
De nombreux vestiges archéologiques confirment la filiation israélite des Pathans, dont une stèle écrite en hébreu archaïque, exposée au musée de Kaboul.
Certains Pathans portent encore des noms hébreux, qui ne sont pas en usage chez les Musulmans, comme Israël ou Shmuel (Samuel). Des sites, des quartiers sont désignés par des noms de lieux situés en terre d’Israël. Sur certaines amulettes pathanes, on trouve inscrit le fameux verset " Shema Israël... " (Ecoute Israël, le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur, le Seigneur est un). C’est ce que l’on pourrait appeler la profession de foi fondamentale des Israélites...
Tous ces éléments suffiraient à faire bénéficier les Pathans de la "Loi du Retour", qui permet à toute personne dont la judéité est reconnue, de bénéficier de l’aide de l’Etat pour venir s’établir en terre d’Israël.
"The Jérusalem Post", publication de la grande presse, au même titre que nos quotidiens "Le Soir" ou "La Libre Belgique", ponctue le recensement des travaux d’Elihaou Avihaïl par ces mots:
"Les prophètes avaient déjà annoncé qu’un jour, Dieu rassemblerait tous les exilés. Trois fois par jour, dans la prière du Shmone Esré (les 18 bénédictions), le Juif pratiquant implore d’ailleurs ainsi l’Eternel: qu’Il fasse retentir le shofar (le cor) de la liberté, qu’Il déploie l’étendard qui doit rallier ses dispersés et qu’Il les rassemble des quatre coins de la terre.
###################
Je préfère la version de Joseph d'Arimathie, frère de St Joseph époux de Marie, qui apporte la coupe de la Cène en Gaule, qui la dépose dans l'Arche d'Alliance cachée dans la Haute vallée de l'Aude, qui rejoint ensuite la Bretagne puis l'Angleterre où sa fille épouse le Roi Lear, transmettant ainsi le sang royal de David aux monarchies européennes. Cette transmission n'a put se faire qu'après le rejet de l'Alliance par les juifs qui ont refusé le Fils de Dieu en le livrant à la mort.
Je pense que l’Arche d’Alliance a été apportée en Gaule, soit par les Galates (la tribu gauloise des Volques Tectosages qui sont à l’origine des Celtes de la région de Redon en Bretagne, avant d’être des Turcs), ou bien par les disciples du Christ dont certains comme Barnabé et Jean-Marc étaient des Lévites de la tribu d’Aaron, c’est-à-dire qu’ils étaient attachés au service du temple et de l’Arche d’Alliance.
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Hercule
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Re: La mission Divine de la France
César Cascabel a écrit:
...Une telle ascendance permet bien évidemment aux rois Francs des trois races -les Mérovingiens, les Carolingiens et les Capétiens- de revendiquer une relation particulière avec la lignée du Christ et donc un rôle spécifique, en termes de destin et de religion, tel qu'attribué à la race franque -et à la France en général...
César Cascabel
Bonjour César,
Cette histoire des trois races est une formulation révisionniste des historiens de l'école de la République pour tenter de nous faire croire qu'il y a eu à deux reprises rupture de la lignée de l'ascendance davidique. La formulation est à proscrire...
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Hercule
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Re: La mission Divine de la France
J' ai lu le texte que vous vous êtes approprié Cesar et je le trouve très bien.L' explication me semble excellente.Vous avez réussi à ne pas tomber dans un lieu commun que les historiens appartenant à la vieille droite janséniste depuis la révolution française ont voulus camouffler attrait aux origines juives du peuple franc.C' est de l' antisémitisme et une forme de revisionnisme, disons-le.Vous avez l' âme d' un poëte ce qui explique une certaine liberté de ton pour des sujets serieux.Finalement j' adhère à cette attitude qui est très sympathique et pacifie le débat.La violence des mots et la cause de bien des maux pour vous imiter un peu.Bien evidemment il n' y a pas de rupture dans la généalogie des francs, seulement un arbre généalogique avec beaucoup de branches qui ne poussent pas comme dans les beaux jardins de Lenôtre à la géométrie invariable.Vous avez su récupérer la gauloiserie de quelques historiens gaulois en evitant un deuxième lieu commun de réduire les francs à des gaulois sans passé en evitant du même coup le piège germain.L' allemagne connaît très bien l' histoire de la France, quelques allemands érudits plutôt jaloux ont contestés le statut de " Fille Ainée de l' Eglise " à la France.Nous comprenons mieux pourquoi maintenant.C ' est une idée entretenue par les FM d' ailleurs.Nos ancêtres les gaulois disaient nos instituteurs à l' école laïc( ils le disent encore ).Non ! La France est bien ce qu' elle est avec ses raçines juives!!Etre antisémite est contre productif dans la recherche de la vérité.
Ô France, Nouvel Israël sur un plan spirituel sans aucune autre prétention, qui, un jour je l' espere honorera à nouveau ses ançêtres !
Mes pensées bienveillantes.
John
.
Ô France, Nouvel Israël sur un plan spirituel sans aucune autre prétention, qui, un jour je l' espere honorera à nouveau ses ançêtres !
Mes pensées bienveillantes.
John
.
j1234- Veut-etre un saint/e
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Re: La mission Divine de la France
Bonjour John,
Toi être petit plaisantin...
Bonne nuit
Mais dites-moi César, avez-vous quelque chose à voir avec ce personnage des Pyrénées et de Toulouse qui a semé ces derniers temps une grande division à La Fraudais ?
Je trouve aussi amusant de se revendiquer non violent et de faire un site sur les apparitions de la Vierge de Versailles à la Chapelle Notre Dames des Armées !
Au Frankenbourg aussi, et à St Avold, la Vierge est apparue d'un caractère guerrier, entourée de casques à pointe, et tenant en main une épée !...
CATENA LEGIONIS
Antienne - Quelle est celle-ci qui s'avance comme l'aurore, belle comme la lune, éclatante comme le soleil, terrible comme une armée rangée en bataille?
Mon âme exalte le Seigneur, *
et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur,
parce qu'il a jeté les yeux sur l'abaissement de sa servante. *
Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse,
car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses, *
Saint est son nom,
et sa miséricorde s'étend d'âge en âge *
sur ceux qui le craignent.
Il a déployé la force de son bras, *
il a dispersé les hommes au coeur superbe.
Il a renversés les potentats de leurs trônes *
et élevé les humbles.
Il a comblés de biens les affamés*
et renvoyé les riches les mains vides.
Il est venu en aide à Israël, son serviteur, *
se souvenant de sa miséricorde,
selon qu'il l'avait annoncé à nos pères, *
en faveur d'Abraham et de sa postérité à jamais!
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit. *
Au Dieu qui est, qui était et qui vient, pour les siècles des siècles. Amen.
Antienne - Quelle est celle-ci qui s'avance comme l'aurore, belle comme la lune, éclatante comme le soleil, terrible comme une armée rangée en bataille?
V. O Marie conçue sans péché,
R. Priez pour nous qui avons recours à vous.
PRIONS
Seigneur Jésus Christ, notre Médiateur auprès du Père, tu as voulu que la Vierge bienheureuse, ta Mère, soit notre Mère et notre Médiatrice auprès de Toi, accorde à ceux qui implorent tes faveurs la joie de les recevoir toutes par elle. Amen.
Meilleures pensées
Hercule
Toi être petit plaisantin...
Bonne nuit
Mais dites-moi César, avez-vous quelque chose à voir avec ce personnage des Pyrénées et de Toulouse qui a semé ces derniers temps une grande division à La Fraudais ?
Je trouve aussi amusant de se revendiquer non violent et de faire un site sur les apparitions de la Vierge de Versailles à la Chapelle Notre Dames des Armées !
Au Frankenbourg aussi, et à St Avold, la Vierge est apparue d'un caractère guerrier, entourée de casques à pointe, et tenant en main une épée !...
CATENA LEGIONIS
Antienne - Quelle est celle-ci qui s'avance comme l'aurore, belle comme la lune, éclatante comme le soleil, terrible comme une armée rangée en bataille?
Mon âme exalte le Seigneur, *
et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur,
parce qu'il a jeté les yeux sur l'abaissement de sa servante. *
Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse,
car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses, *
Saint est son nom,
et sa miséricorde s'étend d'âge en âge *
sur ceux qui le craignent.
Il a déployé la force de son bras, *
il a dispersé les hommes au coeur superbe.
Il a renversés les potentats de leurs trônes *
et élevé les humbles.
Il a comblés de biens les affamés*
et renvoyé les riches les mains vides.
Il est venu en aide à Israël, son serviteur, *
se souvenant de sa miséricorde,
selon qu'il l'avait annoncé à nos pères, *
en faveur d'Abraham et de sa postérité à jamais!
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit. *
Au Dieu qui est, qui était et qui vient, pour les siècles des siècles. Amen.
Antienne - Quelle est celle-ci qui s'avance comme l'aurore, belle comme la lune, éclatante comme le soleil, terrible comme une armée rangée en bataille?
V. O Marie conçue sans péché,
R. Priez pour nous qui avons recours à vous.
PRIONS
Seigneur Jésus Christ, notre Médiateur auprès du Père, tu as voulu que la Vierge bienheureuse, ta Mère, soit notre Mère et notre Médiatrice auprès de Toi, accorde à ceux qui implorent tes faveurs la joie de les recevoir toutes par elle. Amen.
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Re: La mission Divine de la France
Bonjour à tous,
Dans le cadre de la Mission Divine de la France, j'ai aussi à vous parler d'une âme privilégiée... Dont il me sera demandé de traduire des messages reçus jusqu'en 1980 et notés en sténo, et concernant la mission de l'Association "Les Femmes de France".
Il est temps de parler de Madame Andrée Renoncé-Chazaux, qui est née le 23 décembre 1924, et qui s’est endormie dans le Seigneur, en exil, martyre de sa propre charité, victime de la persécution et de la maladie, entourée de l’affection et de la vénération de ceux qui l’ont approchée, à Olsztyn en Pologne, le vendredi 28 août 1999.Sa dépouille a été rapatriée par Serge et François pour la Toussaint 2007. Après la bénédiction de sa dépouille dans la basilique Saint-Denis, elle repose aujourd’hui au carré 38 du cimetière de Saint Denis avec ses parents. Il m’a été annoncé que plus tard sa dépouille reviendrait dans la basilique.
+ + + + + + + + + + + + + +
Andrée Renoncé-Chazaux est née à Paris à l"Hôpital de la Charité le 21 décembre 1924.
Fille unique d'une famille patriote et unie, elle a 7 ans quand ses parents doivent déménager à Saint-Denis. Son père avait le plus beau taxi de Paris, il est victime d'un complot de collègues jaloux qui le ruinent. Sa maman tient ici une épicerie. Andrée devenue Cosette l'aide et la remplace souvent. Ses souliers sont trop petits, ses poumons insuffisants, elle relit son seul et unique livre.
Andrée Renoncé fait sa première communion, habillée de blanc par sa maman, dans la Basilique royale. Une Dame inconnue de tout le monde et jamais revue, lui tend alors, avec un sourire céleste, une image du Sacré-Cœur qu'elle gardera précieusement toute sa vie. Elle se voit en songe entrain de survoler la France enveloppée du manteau royal et le sceptre en main, présage d'une exceptionnelle destinée.
Tu ne veux pas coûter à tes parents et ton intelligence vive te fait réussir en classe, tu veux les aider, tu donnes des cours, tu fais des ménages.
Tu as quinze ans quand la seconde grande guerre éclate. Ta maman te confectionne une robe et tu mets des talons pour ton premier concours réservé à des adultes.
Ta famille est un foyer de charité, de solidarité et de résistance par tes mains pures. Ton père ne peut voir un pauvre sans le secourir. Tu donnes des légumes du jardin de ton père à des mères de famille, tu trouves du travail à un jeune garçon soutien de famille. Tu amènes la poule au pot à ce bel et doux inconnu près de la fontaine gelée. Mais comment a-t-il fait pour la ramener propre et sans entrer dans le magasin ? Et comment se fait-il que tu distribues à tes compatriotes affaiblis par la faim dans Paris occupé, des bouteilles de vin pendant toute une journée, alors qu'il n'en restait que deux dans les casiers le matin? Tu es sauvée d'une bombe qui explose dans ta chambre parce que tu as visité la maman de ta nièce qui vient de naître. Quand la maman mourra tu t'occuperas des deux orphelines qu'elle laisse.
Tu es secrétaire de haute direction à 17 ans au Ministère des anciens combattants. À 19 ans, tu confectionnes de fausses cartes pour les prisonniers évadés et quand vient la Gestapo tu sauves le dossier au péril de ta vie. Tu es incorruptible. Tu ne cherches pas les honneurs.
Pendant 5 ans, jour et nuit, tu étudies, tu fais des stages, tu enseignes, et à 23 ans tu crées ton école de secrétariat et de comptabilité rue des Boucheries à St Denis, qui comptera jusqu'à 350 élèves. Tu te maries avec un camarade de ton quartier. Dans l'enseignement, tu devances le progrès, tu améliores les méthodes de secrétariat, tu formes des générations de femmes pendant plus de 30 ans. Tu fais progresser le télé-enseignement et la formation permanente.
On te décerne le diplôme pour l'Encouragement au Bien.
Mais cela ne te suffit pas. Pendant les vacances, tu voyages dans le monde et tu ne sais pas résister devant les misères que tu vois. Tu fais des adoptions de cœur au profit de milliers d'enfants, tu pourvois à leurs besoins et tu les aimes. Déçue par le manque de respect dans les écoles, tu ouvres deux boutiques de mode, et tu enrichis le goût français, par tes talents de créatrice, de décoratrice et ton élégance. Tu deviens en même temps sténographe parlementaire aux sessions du parlement européen. Tu formes des élites dans plusieurs pays. Tu encourages les écrivains, les peintres, les gens de culture et d'honneur.
Mais tu es gravement malade, ta passion de donner se heurte depuis longtemps à l'ingratitude et au manque de respect ambiant. Alors le Ciel lui-même te choisit pour secrétaire au cours d'un pèlerinage à la Sainte-Baume où tu es guérie d'une primo-infection et Il te prépare à de grandes missions à la chapelle de la Rue du Bac. Tu renonces aux plus hauts salaires et tu abandonnes tes affaires pour Lui. Tu fondes l'"Association des Femmes de France". Prières, sacrifices en secret et aides aux sans abris, aux dissidents des pays de l'Est et à leurs séminaristes. Tu fais connaître la dévotion polonaise à la Divine Miséricorde. Tu lances une pétition pour que le Pape Jean-Paul II vienne à Paris. Mais le Ciel te veut encore plus cachée.
Au Sacré-Cœur à Paris, un prêtre te fait rencontrer une jeune polonaise exilée qui te prendra pour maman. Avec elle vous travaillez à refaire sa famille écartelée par le mur de Berlin. Vous créez une famille pour les orphelins et les vieillards abandonnés. Tu vas apporter des aides en Pologne pendant "l'état d'urgence". Vous passez près d'un an à Calcutta avec Mère Térésa. Avec ta "fille", vous accomplissez des missions dont les Français ignorent encore de quoi elles les ont sauvés.
Pour cette mission auprès de ta fille, tu t’es donnée toi-même en acceptant de t’abandonner à la divine providence en te laisser dépouiller de tout, jusqu’à ta propre volonté.
Mais ta générosité n'est pas assouvie.Avec le Chanoine Charles qui vous a bien accueillies, tu fondes en Alsace une Association non-confessionnelle pour refaire les familles et les aider. Vous aidez des orphelinats polonais. Vous vous entourez de gens de valeur, unissant des personnes de tous horizons par votre dynamisme à faire le bien.
Alors que ta fille et toi êtes gravement malades, tu accueilles dans ton propre appartement un homme avec sa femme et leurs 5 enfants. Ce détraqué était recherché pour escroqueries et sévices sur animaux. Tu lui confies des responsabilités. Il en profite pour voler adresses et documents. Démasqué, il décide d'écrire un ouvrage de calomnies sur ses bienfaiteurs, te livrant à un complot. En 1998, ton cancer se met à flamber à la lecture de l'ouvrage. M6 et les médias montrent à des millions de spectateurs ton nom et ton visage pour salir ta réputation, détruire ta famille et ruiner ton œuvre. Seule à avoir du cran dans un monde de lâches, tu offres ta vie, à la place de ta fille affaiblie, pour sauver les tiens et surtout ton petit-fils Pierre-André. Tu dois quitter ton lit avec 40 de fièvre. Tu meurs au bout de quelques mois en exil en Pologne. Tu as attendu en vain celui qui a été empêché de t'apporter des soins. Et ta petite fille Monika a été retenue dans un lieu secret par un juge sans pitié.
Un vendredi à trois heurs, jour de la Sainte Monique, patronne des mamans dont tu es un modèle, tu meurs après avoir chanté le Salve Regina avec ta fille, depuis longtemps tu avais pardonné à tes bourreaux. Ta plaie ouverte au côté gauche, comme celle du Christ-Roi, embaumait de parfums célestes de violettes, et le médecin en a été retourné. Des notables que tu as formés pleurent devant ta bière et t'appellent "Maman Andrée". Tu voulais t'effacer devant Celui que tu as servi, le Dieu des martyrs, et devant les valeurs chrétiennes que tu avais semées.
Aujourd’hui, ta dépouille a rejoint ton père Narcisse et ta mère Marie-Louise dans le caveau familial au cimetière de Saint-Denis.
Où sont tous ceux à qui Madame Andrée Renoncé a donné du bonheur, une formation et des moyens matériels aux prix de tant de nuits de travail, de souffrance et de prières? Et pourquoi tant d'autres s'acharnent sur sa mémoire ou cherchent à profiter de ce qu'elle a laissé?
Ta famille et tes amis remercient la Pologne pour t'avoir honorée et gardé ta dépouille jusqu'à ce jour.
Beaucoup de Français ne sont pas dupes des mensonges, même répandus. Ils comprennent que tu as été abattue en raison de l'excellence de ton engagement au service de la mission divine de la France.
Ils ont honte des campagnes de calomnies et de dénonciation qui tuent, des harcèlements administratifs et judiciaires. Ils pleurent avec toi la mort de tant de personnes qui auraient pu être aidées sans ce harcèlement indigne de notre beau pays.
En 2005 un non-lieu t'a réhabilitée ainsi que ton œuvre et le juge a compris que tu avais été victime de malveillances systématiques.
Bientôt sur les écrans, dans le monde, fleuriront les vivantes images de ta vie héroïque et pleine de bonté.
Des mères de famille t'invoquent pour leurs enfants et de nombreuses guérisons ont répondu à leur prière. Beaucoup espèrent que tu seras bientôt sur les autels.
Mais les tiens et ceux qui te connaissent sont inconsolables. Ils attendent des autorités françaises des excuses publiques et d'être dédommagés.
+ + + + + + + + + + + + +
Un livre est proche de paraître pour honorer sa mémoire.
Meilleures pensées
Hercule
Dans le cadre de la Mission Divine de la France, j'ai aussi à vous parler d'une âme privilégiée... Dont il me sera demandé de traduire des messages reçus jusqu'en 1980 et notés en sténo, et concernant la mission de l'Association "Les Femmes de France".
Il est temps de parler de Madame Andrée Renoncé-Chazaux, qui est née le 23 décembre 1924, et qui s’est endormie dans le Seigneur, en exil, martyre de sa propre charité, victime de la persécution et de la maladie, entourée de l’affection et de la vénération de ceux qui l’ont approchée, à Olsztyn en Pologne, le vendredi 28 août 1999.Sa dépouille a été rapatriée par Serge et François pour la Toussaint 2007. Après la bénédiction de sa dépouille dans la basilique Saint-Denis, elle repose aujourd’hui au carré 38 du cimetière de Saint Denis avec ses parents. Il m’a été annoncé que plus tard sa dépouille reviendrait dans la basilique.
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Andrée Renoncé-Chazaux est née à Paris à l"Hôpital de la Charité le 21 décembre 1924.
Fille unique d'une famille patriote et unie, elle a 7 ans quand ses parents doivent déménager à Saint-Denis. Son père avait le plus beau taxi de Paris, il est victime d'un complot de collègues jaloux qui le ruinent. Sa maman tient ici une épicerie. Andrée devenue Cosette l'aide et la remplace souvent. Ses souliers sont trop petits, ses poumons insuffisants, elle relit son seul et unique livre.
Andrée Renoncé fait sa première communion, habillée de blanc par sa maman, dans la Basilique royale. Une Dame inconnue de tout le monde et jamais revue, lui tend alors, avec un sourire céleste, une image du Sacré-Cœur qu'elle gardera précieusement toute sa vie. Elle se voit en songe entrain de survoler la France enveloppée du manteau royal et le sceptre en main, présage d'une exceptionnelle destinée.
Tu ne veux pas coûter à tes parents et ton intelligence vive te fait réussir en classe, tu veux les aider, tu donnes des cours, tu fais des ménages.
Tu as quinze ans quand la seconde grande guerre éclate. Ta maman te confectionne une robe et tu mets des talons pour ton premier concours réservé à des adultes.
Ta famille est un foyer de charité, de solidarité et de résistance par tes mains pures. Ton père ne peut voir un pauvre sans le secourir. Tu donnes des légumes du jardin de ton père à des mères de famille, tu trouves du travail à un jeune garçon soutien de famille. Tu amènes la poule au pot à ce bel et doux inconnu près de la fontaine gelée. Mais comment a-t-il fait pour la ramener propre et sans entrer dans le magasin ? Et comment se fait-il que tu distribues à tes compatriotes affaiblis par la faim dans Paris occupé, des bouteilles de vin pendant toute une journée, alors qu'il n'en restait que deux dans les casiers le matin? Tu es sauvée d'une bombe qui explose dans ta chambre parce que tu as visité la maman de ta nièce qui vient de naître. Quand la maman mourra tu t'occuperas des deux orphelines qu'elle laisse.
Tu es secrétaire de haute direction à 17 ans au Ministère des anciens combattants. À 19 ans, tu confectionnes de fausses cartes pour les prisonniers évadés et quand vient la Gestapo tu sauves le dossier au péril de ta vie. Tu es incorruptible. Tu ne cherches pas les honneurs.
Pendant 5 ans, jour et nuit, tu étudies, tu fais des stages, tu enseignes, et à 23 ans tu crées ton école de secrétariat et de comptabilité rue des Boucheries à St Denis, qui comptera jusqu'à 350 élèves. Tu te maries avec un camarade de ton quartier. Dans l'enseignement, tu devances le progrès, tu améliores les méthodes de secrétariat, tu formes des générations de femmes pendant plus de 30 ans. Tu fais progresser le télé-enseignement et la formation permanente.
On te décerne le diplôme pour l'Encouragement au Bien.
Mais cela ne te suffit pas. Pendant les vacances, tu voyages dans le monde et tu ne sais pas résister devant les misères que tu vois. Tu fais des adoptions de cœur au profit de milliers d'enfants, tu pourvois à leurs besoins et tu les aimes. Déçue par le manque de respect dans les écoles, tu ouvres deux boutiques de mode, et tu enrichis le goût français, par tes talents de créatrice, de décoratrice et ton élégance. Tu deviens en même temps sténographe parlementaire aux sessions du parlement européen. Tu formes des élites dans plusieurs pays. Tu encourages les écrivains, les peintres, les gens de culture et d'honneur.
Mais tu es gravement malade, ta passion de donner se heurte depuis longtemps à l'ingratitude et au manque de respect ambiant. Alors le Ciel lui-même te choisit pour secrétaire au cours d'un pèlerinage à la Sainte-Baume où tu es guérie d'une primo-infection et Il te prépare à de grandes missions à la chapelle de la Rue du Bac. Tu renonces aux plus hauts salaires et tu abandonnes tes affaires pour Lui. Tu fondes l'"Association des Femmes de France". Prières, sacrifices en secret et aides aux sans abris, aux dissidents des pays de l'Est et à leurs séminaristes. Tu fais connaître la dévotion polonaise à la Divine Miséricorde. Tu lances une pétition pour que le Pape Jean-Paul II vienne à Paris. Mais le Ciel te veut encore plus cachée.
Au Sacré-Cœur à Paris, un prêtre te fait rencontrer une jeune polonaise exilée qui te prendra pour maman. Avec elle vous travaillez à refaire sa famille écartelée par le mur de Berlin. Vous créez une famille pour les orphelins et les vieillards abandonnés. Tu vas apporter des aides en Pologne pendant "l'état d'urgence". Vous passez près d'un an à Calcutta avec Mère Térésa. Avec ta "fille", vous accomplissez des missions dont les Français ignorent encore de quoi elles les ont sauvés.
Pour cette mission auprès de ta fille, tu t’es donnée toi-même en acceptant de t’abandonner à la divine providence en te laisser dépouiller de tout, jusqu’à ta propre volonté.
Mais ta générosité n'est pas assouvie.Avec le Chanoine Charles qui vous a bien accueillies, tu fondes en Alsace une Association non-confessionnelle pour refaire les familles et les aider. Vous aidez des orphelinats polonais. Vous vous entourez de gens de valeur, unissant des personnes de tous horizons par votre dynamisme à faire le bien.
Alors que ta fille et toi êtes gravement malades, tu accueilles dans ton propre appartement un homme avec sa femme et leurs 5 enfants. Ce détraqué était recherché pour escroqueries et sévices sur animaux. Tu lui confies des responsabilités. Il en profite pour voler adresses et documents. Démasqué, il décide d'écrire un ouvrage de calomnies sur ses bienfaiteurs, te livrant à un complot. En 1998, ton cancer se met à flamber à la lecture de l'ouvrage. M6 et les médias montrent à des millions de spectateurs ton nom et ton visage pour salir ta réputation, détruire ta famille et ruiner ton œuvre. Seule à avoir du cran dans un monde de lâches, tu offres ta vie, à la place de ta fille affaiblie, pour sauver les tiens et surtout ton petit-fils Pierre-André. Tu dois quitter ton lit avec 40 de fièvre. Tu meurs au bout de quelques mois en exil en Pologne. Tu as attendu en vain celui qui a été empêché de t'apporter des soins. Et ta petite fille Monika a été retenue dans un lieu secret par un juge sans pitié.
Un vendredi à trois heurs, jour de la Sainte Monique, patronne des mamans dont tu es un modèle, tu meurs après avoir chanté le Salve Regina avec ta fille, depuis longtemps tu avais pardonné à tes bourreaux. Ta plaie ouverte au côté gauche, comme celle du Christ-Roi, embaumait de parfums célestes de violettes, et le médecin en a été retourné. Des notables que tu as formés pleurent devant ta bière et t'appellent "Maman Andrée". Tu voulais t'effacer devant Celui que tu as servi, le Dieu des martyrs, et devant les valeurs chrétiennes que tu avais semées.
Aujourd’hui, ta dépouille a rejoint ton père Narcisse et ta mère Marie-Louise dans le caveau familial au cimetière de Saint-Denis.
Où sont tous ceux à qui Madame Andrée Renoncé a donné du bonheur, une formation et des moyens matériels aux prix de tant de nuits de travail, de souffrance et de prières? Et pourquoi tant d'autres s'acharnent sur sa mémoire ou cherchent à profiter de ce qu'elle a laissé?
Ta famille et tes amis remercient la Pologne pour t'avoir honorée et gardé ta dépouille jusqu'à ce jour.
Beaucoup de Français ne sont pas dupes des mensonges, même répandus. Ils comprennent que tu as été abattue en raison de l'excellence de ton engagement au service de la mission divine de la France.
Ils ont honte des campagnes de calomnies et de dénonciation qui tuent, des harcèlements administratifs et judiciaires. Ils pleurent avec toi la mort de tant de personnes qui auraient pu être aidées sans ce harcèlement indigne de notre beau pays.
En 2005 un non-lieu t'a réhabilitée ainsi que ton œuvre et le juge a compris que tu avais été victime de malveillances systématiques.
Bientôt sur les écrans, dans le monde, fleuriront les vivantes images de ta vie héroïque et pleine de bonté.
Des mères de famille t'invoquent pour leurs enfants et de nombreuses guérisons ont répondu à leur prière. Beaucoup espèrent que tu seras bientôt sur les autels.
Mais les tiens et ceux qui te connaissent sont inconsolables. Ils attendent des autorités françaises des excuses publiques et d'être dédommagés.
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Un livre est proche de paraître pour honorer sa mémoire.
Meilleures pensées
Hercule
Her- En adoration
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Inscription : 10/01/2007
Re: La mission Divine de la France
César Cascabel a écrit:
Hercule vous avez prétendu vivre jusque 124 ans…
…Vous êtes un curieux personnage et vos prétentions n'impressionnent que vous-mêmes ou vos relations à la rigueur. Vous n'êtes pas le Roi seulement un uluberlu.
Bonjour César,
Voici une preuve incontestable pour vous prouver que mes prétentions sont vraiment légitimes, et ma confiance en Dieu reste inébranlable sur le fait que toutes Ses promesses se réaliseront… à l’heure de Dieu.
En ces temps nouveaux, les hommes vivront plus longtemps qu’aujourd’hui et l’Esprit-Saint renouvelera toute la face de la terre, tout sans exception aucune,
même votre cœur.
Au temps de la Nouvelle Pentecôte, les élus vivront plus longtemps qu’aujourd’hui :
Isaïe 65 : 17-20
« Car voici que je vais créer des cieux nouveaux et une terre nouvelle, on ne se souviendra plus du passé, il ne reviendra plus à l'esprit. Mais soyez pleins d'allégresse et exultez éternellement de ce que moi, je vais créer : car voici que je vais faire de Jérusalem une exultation et de mon peuple une allégresse. J'exulterai en Jérusalem, en mon peuple je serai plein d'allégresse, et l'on n'y entendra plus retentir les pleurs et les cris.
Là, plus de nouveau-né qui ne vive que quelques jours, ni de vieillard qui n'accomplisse son temps; car le plus jeune mourra à l'âge de cent ans, c'est à cent ans que le pécheur sera maudit. »
La seconde Pentecôte
Une nouvelle et universelle effusion de l’Esprit-Saint est nécessaire pour parvenir aux temps nouveaux tant attendus. Il est nécessaire que vienne très vite la deuxième Pentecôte. Il est bon de méditer les paroles que l’Apôtre Pierre adressa à son peuple lors de la première Pentecôte :
Livre des Actes des Apôtres 2,14-21
« Hommes de Judée et vous tous qui habitez Jérusalem, comprenez bien ceci et prêtez l’oreille à mes paroles. Ces gens ne sont pas ivres, comme vous le pensez, car il n’est que la troisième heure du jour. Mais c’est ici l’accomplissement de ce qui a été dit par le prophète Joël. Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai mon Esprit sur tout homme ; Vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes auront des visions et vos vieillards des songes. Oui, sur mes serviteurs et mes servantes, je répandrai en ces jours-là mon Esprit et ils prophétiseront. Je ferai paraître des prodiges en haut dans le ciel et des signes en bas sur la terre : Du sang, du feu et des tourbillons de fumée. Le soleil se changera en ténèbres et la lune en sang, avant que vienne le jour du Seigneur, le jour grand et éclatant. Alors quiconque invoquera mon nom sera sauvé. »
Ces temps sont les temps de l’Esprit-Saint, et l’Esprit-Saint nous fera parvenir à la compréhension de la vérité toute entière et Il nous fera comprendre les temps que nous vivons. L’Esprit de Vérité sera la lumière sur notre chemin et il nous rendra témoins courageux et intrépides de l’Evangile. L’Esprit de Vérité rendra son parfait témoignage au Fils. Lui, l’Esprit Consolateur opérera le nouveau miracle de la transformation universelle dans le coeur et la vie de tous, en préparant les coeurs et les âmes à recevoir Jésus qui reviendra, à nous, dans la gloire. Des langues de feu descendront sur l’Eglise et sur l’humanité tout entière. Ces langues de feu illumineront et sanctifieront l’Eglise qui, moribonde, se relèvera de la grande apostasie, des erreurs et de l’ultime épreuve. Le feu divin la guérira de toute maladie, la purifiera de toute tache et de toute infidélité, afin qu’elle puisse retrouver toute son unité et toute sa sainteté. Alors elle donnera au monde son témoignage entier, universel et parfait à Jésus.
Dans nos prières, ne séparons jamais l’Epoux de l’Epouse !
« L’ESPRIT et l’Epouse disent « Viens » !... Oh oui ! viens, Seigneur JESUS ! »
Meilleures pensées
Hercule
Hercule vous avez prétendu vivre jusque 124 ans…
…Vous êtes un curieux personnage et vos prétentions n'impressionnent que vous-mêmes ou vos relations à la rigueur. Vous n'êtes pas le Roi seulement un uluberlu.
Bonjour César,
Voici une preuve incontestable pour vous prouver que mes prétentions sont vraiment légitimes, et ma confiance en Dieu reste inébranlable sur le fait que toutes Ses promesses se réaliseront… à l’heure de Dieu.
En ces temps nouveaux, les hommes vivront plus longtemps qu’aujourd’hui et l’Esprit-Saint renouvelera toute la face de la terre, tout sans exception aucune,
même votre cœur.
Au temps de la Nouvelle Pentecôte, les élus vivront plus longtemps qu’aujourd’hui :
Isaïe 65 : 17-20
« Car voici que je vais créer des cieux nouveaux et une terre nouvelle, on ne se souviendra plus du passé, il ne reviendra plus à l'esprit. Mais soyez pleins d'allégresse et exultez éternellement de ce que moi, je vais créer : car voici que je vais faire de Jérusalem une exultation et de mon peuple une allégresse. J'exulterai en Jérusalem, en mon peuple je serai plein d'allégresse, et l'on n'y entendra plus retentir les pleurs et les cris.
Là, plus de nouveau-né qui ne vive que quelques jours, ni de vieillard qui n'accomplisse son temps; car le plus jeune mourra à l'âge de cent ans, c'est à cent ans que le pécheur sera maudit. »
La seconde Pentecôte
Une nouvelle et universelle effusion de l’Esprit-Saint est nécessaire pour parvenir aux temps nouveaux tant attendus. Il est nécessaire que vienne très vite la deuxième Pentecôte. Il est bon de méditer les paroles que l’Apôtre Pierre adressa à son peuple lors de la première Pentecôte :
Livre des Actes des Apôtres 2,14-21
« Hommes de Judée et vous tous qui habitez Jérusalem, comprenez bien ceci et prêtez l’oreille à mes paroles. Ces gens ne sont pas ivres, comme vous le pensez, car il n’est que la troisième heure du jour. Mais c’est ici l’accomplissement de ce qui a été dit par le prophète Joël. Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai mon Esprit sur tout homme ; Vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes auront des visions et vos vieillards des songes. Oui, sur mes serviteurs et mes servantes, je répandrai en ces jours-là mon Esprit et ils prophétiseront. Je ferai paraître des prodiges en haut dans le ciel et des signes en bas sur la terre : Du sang, du feu et des tourbillons de fumée. Le soleil se changera en ténèbres et la lune en sang, avant que vienne le jour du Seigneur, le jour grand et éclatant. Alors quiconque invoquera mon nom sera sauvé. »
Ces temps sont les temps de l’Esprit-Saint, et l’Esprit-Saint nous fera parvenir à la compréhension de la vérité toute entière et Il nous fera comprendre les temps que nous vivons. L’Esprit de Vérité sera la lumière sur notre chemin et il nous rendra témoins courageux et intrépides de l’Evangile. L’Esprit de Vérité rendra son parfait témoignage au Fils. Lui, l’Esprit Consolateur opérera le nouveau miracle de la transformation universelle dans le coeur et la vie de tous, en préparant les coeurs et les âmes à recevoir Jésus qui reviendra, à nous, dans la gloire. Des langues de feu descendront sur l’Eglise et sur l’humanité tout entière. Ces langues de feu illumineront et sanctifieront l’Eglise qui, moribonde, se relèvera de la grande apostasie, des erreurs et de l’ultime épreuve. Le feu divin la guérira de toute maladie, la purifiera de toute tache et de toute infidélité, afin qu’elle puisse retrouver toute son unité et toute sa sainteté. Alors elle donnera au monde son témoignage entier, universel et parfait à Jésus.
Dans nos prières, ne séparons jamais l’Epoux de l’Epouse !
« L’ESPRIT et l’Epouse disent « Viens » !... Oh oui ! viens, Seigneur JESUS ! »
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Hercule
Her- En adoration
- Messages : 2751
Inscription : 10/01/2007
Re: La mission Divine de la France
SOPHIE, le COEUR QUI SAIGNE et l'ASSOCIATION TOURNESOL...
Je possède la cassette M6...
Je reste sur un grand point d'interrogation, il manque tant de détails... Le fils de Sophie, quel âge a t-il maintenant...
Hum ! :aaaa:
Je possède la cassette M6...
Je reste sur un grand point d'interrogation, il manque tant de détails... Le fils de Sophie, quel âge a t-il maintenant...
Hum ! :aaaa:
Re: La mission Divine de la France
Je rappelle que j'ai développé le Message de la Chapelle des Armées de Versailles et du Frankenbourg dans mon site :
http://annedallemagne.forumactif.org et que j'ai placé des réflexions de notre ami Hercule sur celui-ci car je les trouvais intéressantes !
http://annedallemagne.forumactif.org et que j'ai placé des réflexions de notre ami Hercule sur celui-ci car je les trouvais intéressantes !
Re: La mission Divine de la France
Bonjour Anne4,
C’est cela. Je serais intéressé par une copie de cette cassette de M6 qui est une crapulerie de première. Vous êtes une femme intelligente alors réfléchissez un peu. Croyez-vous qu’une véritable secte aurait accepté d’ouvrir portes et fenêtres à une équipe de télévision pour se laisser filmer durant dix-neuf heures qui ont donné un film TV d’environ 25 minutes ? Cette famille s’est tout simplement faîte piéger par une journaliste et des producteurs sans scrupule. Un jour prochain toute la vérité sera faite sur ce complot et beaucoup seront démasqués et ils auront honte d’avoir hurlé avec les loups, et s’être fait les complices du totalitarisme franc-maçon qui dirige dans l'ombre la lutte anti-secte. Il leur sera demandé de faire réparation. Il y en a quelques-uns qui ont dû se présenter devant le Seigneur et qui sont déjà sur le grill en train de régler leurs dettes…
Pour ceux qui n’ont pas compris le pourquoi de la lutte anti-secte en France :
A l’époque, le rôle des anciens RG étaient de surveiller les jeux, les partis politiques, les syndicat et de faire une prise de température hebdomadaire du pays pour informer de manière permanente le gouvernement et ses ministres de la situation du pays par des prises de température, de manière à anticiper sur les crises éventuelles.
Le problème est qu’au début des années 90, il faisait leur boulot avec tellement de zèle que nous assistions au triste spectacle d’un défilé de trésoriers des différents partis politiques mis en examen, les uns après les autres sur le problème du financement des partis.
A un certain moment, le gouvernement à demandé à Yves Bertrand, patron des RG, d’aller occuper ses enquêteurs ailleurs et de ne plus s’occuper des partis. Et là Yves Bertrand a eut l’idée de s’occuper de la chasse au sectes. Si j’en crois la première version de Bertrand Story sur un site belge « L'investigateur », l’affaire a débuté par une grande réunion au Grand Orient de France courant 1994, et ensuite Yves Bertrand a transmis à l’Assemblée Nationale la liste fumeuse des 170 et quelques sectes dans la quelle on ne trouvait ni le Temple Solaire, Ni la Franc-maçonnerie, ni Maitreya !…
Depuis avec le scandale des carnets noirs d’Yves Bertrand, on comprend mieux la personnalité curieuse du personnage dont la principale activité a été d’envoyer ses fins limiers pour renifler les culottes usagées des maîtresses de nos hommes politiques pour mieux cerner leurs faiblesses et leurs fragilité, et mieux les tenir à la culotte.
Pour moi, pour avoir dirigé les RG durant quatorze années de règne sans partage malgré les alternances gauche-droite au gouvernement, il semble évident que Monsieur Yves Bertrand est un franc-maçon de haut-grade, au-dessus des partis, et qui a par ailleurs autorisé que son service soit infiltré à plus de 50 à 70% par les loges. Je ne suis pas formel sur son engagement, mais il en a l’esprit…
Comme ils disent : peut-être un franc-maçon sans tablier !...
A deux reprises, il apparaît dans le dossier juridique du TGI de Bourges sur le complot d’état contre la famille catholique de la Sauldre.
Honte à tous ceux qui, de près ou de loin, se sont fait les complices passifs ou actifs de cette machination.
Voilà les faits :
04 Décembre 1998 - Médias -
Premier entretien téléphonique avec la journaliste Agnès Molia de la chaîne de télévision M6, émission « Zone Interdite ». Elle tend un piège en proposant de défendre Madame Andrée Renoncé-Chazaux, Madame Sophie Gibas contre le livre de Stéphane Dekeyser qui les calomnie.
Décembre 1998 – M6 – Médias –
Par téléphone, accord du rédacteur de l’émission « Zone interdite » de la chaîne de télévision M6
Décembre 1998 - Médias -
Première visite de Mademoiselle Agnès Molia à La Sauldre.
La journaliste de la chaîne de télévision M6, sur ordre, s’introduit chez Madame Sophie Gibas par manœuvre : en mentant sur la mémoire d’un mort, l’Abbé René Mandra ami de la famille. M6, par son intermédiaire, se propose de défendre Madame Andrée Renoncé-Chazaux et Madame Sophie Gibas contre la calomnie que répand le livre « Voyage au bout de la secte » de Stéphane Dekeyser.
Un accord verbal est donné à la condition que les visages soient grisés et pour que le document soit visualisé avant sa sortie à l’écran.
Environ 2 heures de tournage avec deux hommes : son équipe de tournage, en soirée, ils sont admis à la vie de famille, qui leur fait totalement confiance. Ils enregistrent un beau témoignage de Madame Sophie Gibas.
07 décembre 1998 - Médias -
Par téléphone, accord du rédacteur de « Zone Interdite » pour filmer avant Noël. Confirmation que les visages des enfants seront voilés.
07 décembre 1998 - Médias -
M.6, qui s’est fait un public par l’attrait de son immoralité, se propose pour défendre Madame Andrée Renoncé-Chazaux et Sophie calomniées par le livre de S.D.k. Première visite de Mademoiselle Agnès Molia à La Sauldre. La journaliste de la chaîne de télévision M6 s’introduit à la maison par manœuvre : en mentant sur la mémoire d’un mort, l’Abbé René Mandra ami de la famille. M6, par son intermédiaire, se propose pour défendre Madame Andrée Renoncé-Chazaux et Sophie contre la calomnie que répand le livre. Accord verbal pour les visages à voiler et pour voir le document avant sa sortie à l’écran. Environ deux heures de tournage, en soirée, d’Agnès Molia avec son équipe de tournage (2 hommes). Ils sont admis à la vie de famille qui leur fait totale confiance.
16 décembre 1998 (mercredi) - Médias -
Molia affirme en a parte, au début de sa seconde visite, que : « Toutes les télés sont d’accord pour lancer l’affaire ».
Seconde visite de M6 pour deux jours de reportage à La Sauldre par Agnès Molia et ses 2 collaborateurs, de 10h à 20h. Des documents sont fournis par Madame Andrée Renoncé-Chazaux. Ils enregistrent le témoignage de Sophie pour S.D.k. Ils ont filmé notamment Andrèe, Suzanne, Dominique, Sophie, Paul-Denis, et André.
16, 17 décembre 1998 – M6 –
Mademoiselle Agnès Molia, en a parte, affirme, au début de sa visite : « Toute les télé sont d’accord pour lancer l’affaire » (Document).
Deux jours de reportage. Des documents sont fournis par Madame Andrée Renoncé-Chazaux. En partant le cameraman annonce qu’il avait 19 heures de tournage.
17 décembre 1998 (jeudi) - Médias -
De 10 H à 11 H 45, ils ont filmé les enfants dehors et en train de faire leurs devoirs. En partant, Agnès Molia a annoncé qu’elle avait 19 heures de tournage.
21 décembre 1998 – d’Heilly – Dénonciations calomnieuses - Justice -
*Lettre de d’Heilly au Procureur du Tribunal de Grande Instance de Bourges : il dit qu’il craint pour la santé physique et mentale de ses petits-enfants car ils séjournent auprès d’une « pseudo voyante ».
Janvier 1999 - Médias –SDK - D’Heilly – Moutons -
Aucun des reportages prévus par A. Molia de M6 n’est fait chez les amis adhérents de l’Association, malgré les rendez-vous pris. S.D.k. accompagne A. Molia chez des adhérents auxquels il exhibe des faux, essayant de les convaincre de porter plainte. A la Mairie de Barlieu, tournage et interview traquenards sur le Maire, Monsieur Hubert Beaubois. Complaisants chez S.D.k., chez les d’Heilly et auprès de Pierre Mouton, un des trois enfants du Docteur Vallantin qui la salit. Directrice d’enquête ? Madame Tarnowska, au générique.
27 Janvier 1999 - Médias -
L’après-midi, contactée par téléphone, A. Molia annonce que ce dernier tournage est annulé et qu’il n’y aura pas d’émission.
Agnès Molia : J’ai rencontré S.D.k. il est virulent contre La Sauldre. Il a des documents qu’il refuse de montrer, mais ils sont probants. Le seul document que j’ai vu, c’est la lettre du Père Bertaina qui réclame 750.000 F. Je vous conseille de prendre un avocat.
27 Janvier 1999 - Médias -
Il avait été prévu une quatrième séance de tournage de M6 à La Sauldre pour filmer le départ du camion humanitaire. L’équipe de M6 ne se présente pas au rendez-vous. L’après-midi, contactée par téléphone, A. Molia annonce que ce dernier tournage est annulé et qu’il n’y aura pas d’émission.
Agnès Molia : J’ai rencontré S.D.k. il est virulent contre La Sauldre. Il a des documents qu’il refuse de montrer, mais ils sont probants. Le seul document que j’ai vu, c’est la lettre du Père Bertaina qui réclame 750.000 F. Je vous conseille de prendre un avocat.
M6. Aucun des reportages prévus n’est fait chez les amis adhérents de l’Association, malgré les rendez-vous pris, S.D.k. accompagne A. Molia chez des adhérents auxquels il exhibe des faux, essayant de les convaincre de porter plainte. A la Mairie de Barlieu, tournage et interview traquenards sur le Maire, Monsieur Hubert Beaubois. Complaisants chez S.D.k., chez les d’Heilly et auprès de Pierre Mouton, qui salit sa mère Madame Vallantin. Directrice d’enquête ? Madame Tarnowska, au générique...
La suite plus tard...
Meilleures pensées
Hercule
C’est cela. Je serais intéressé par une copie de cette cassette de M6 qui est une crapulerie de première. Vous êtes une femme intelligente alors réfléchissez un peu. Croyez-vous qu’une véritable secte aurait accepté d’ouvrir portes et fenêtres à une équipe de télévision pour se laisser filmer durant dix-neuf heures qui ont donné un film TV d’environ 25 minutes ? Cette famille s’est tout simplement faîte piéger par une journaliste et des producteurs sans scrupule. Un jour prochain toute la vérité sera faite sur ce complot et beaucoup seront démasqués et ils auront honte d’avoir hurlé avec les loups, et s’être fait les complices du totalitarisme franc-maçon qui dirige dans l'ombre la lutte anti-secte. Il leur sera demandé de faire réparation. Il y en a quelques-uns qui ont dû se présenter devant le Seigneur et qui sont déjà sur le grill en train de régler leurs dettes…
Pour ceux qui n’ont pas compris le pourquoi de la lutte anti-secte en France :
A l’époque, le rôle des anciens RG étaient de surveiller les jeux, les partis politiques, les syndicat et de faire une prise de température hebdomadaire du pays pour informer de manière permanente le gouvernement et ses ministres de la situation du pays par des prises de température, de manière à anticiper sur les crises éventuelles.
Le problème est qu’au début des années 90, il faisait leur boulot avec tellement de zèle que nous assistions au triste spectacle d’un défilé de trésoriers des différents partis politiques mis en examen, les uns après les autres sur le problème du financement des partis.
A un certain moment, le gouvernement à demandé à Yves Bertrand, patron des RG, d’aller occuper ses enquêteurs ailleurs et de ne plus s’occuper des partis. Et là Yves Bertrand a eut l’idée de s’occuper de la chasse au sectes. Si j’en crois la première version de Bertrand Story sur un site belge « L'investigateur », l’affaire a débuté par une grande réunion au Grand Orient de France courant 1994, et ensuite Yves Bertrand a transmis à l’Assemblée Nationale la liste fumeuse des 170 et quelques sectes dans la quelle on ne trouvait ni le Temple Solaire, Ni la Franc-maçonnerie, ni Maitreya !…
Depuis avec le scandale des carnets noirs d’Yves Bertrand, on comprend mieux la personnalité curieuse du personnage dont la principale activité a été d’envoyer ses fins limiers pour renifler les culottes usagées des maîtresses de nos hommes politiques pour mieux cerner leurs faiblesses et leurs fragilité, et mieux les tenir à la culotte.
Pour moi, pour avoir dirigé les RG durant quatorze années de règne sans partage malgré les alternances gauche-droite au gouvernement, il semble évident que Monsieur Yves Bertrand est un franc-maçon de haut-grade, au-dessus des partis, et qui a par ailleurs autorisé que son service soit infiltré à plus de 50 à 70% par les loges. Je ne suis pas formel sur son engagement, mais il en a l’esprit…
Comme ils disent : peut-être un franc-maçon sans tablier !...
A deux reprises, il apparaît dans le dossier juridique du TGI de Bourges sur le complot d’état contre la famille catholique de la Sauldre.
Honte à tous ceux qui, de près ou de loin, se sont fait les complices passifs ou actifs de cette machination.
Voilà les faits :
04 Décembre 1998 - Médias -
Premier entretien téléphonique avec la journaliste Agnès Molia de la chaîne de télévision M6, émission « Zone Interdite ». Elle tend un piège en proposant de défendre Madame Andrée Renoncé-Chazaux, Madame Sophie Gibas contre le livre de Stéphane Dekeyser qui les calomnie.
Décembre 1998 – M6 – Médias –
Par téléphone, accord du rédacteur de l’émission « Zone interdite » de la chaîne de télévision M6
Décembre 1998 - Médias -
Première visite de Mademoiselle Agnès Molia à La Sauldre.
La journaliste de la chaîne de télévision M6, sur ordre, s’introduit chez Madame Sophie Gibas par manœuvre : en mentant sur la mémoire d’un mort, l’Abbé René Mandra ami de la famille. M6, par son intermédiaire, se propose de défendre Madame Andrée Renoncé-Chazaux et Madame Sophie Gibas contre la calomnie que répand le livre « Voyage au bout de la secte » de Stéphane Dekeyser.
Un accord verbal est donné à la condition que les visages soient grisés et pour que le document soit visualisé avant sa sortie à l’écran.
Environ 2 heures de tournage avec deux hommes : son équipe de tournage, en soirée, ils sont admis à la vie de famille, qui leur fait totalement confiance. Ils enregistrent un beau témoignage de Madame Sophie Gibas.
07 décembre 1998 - Médias -
Par téléphone, accord du rédacteur de « Zone Interdite » pour filmer avant Noël. Confirmation que les visages des enfants seront voilés.
07 décembre 1998 - Médias -
M.6, qui s’est fait un public par l’attrait de son immoralité, se propose pour défendre Madame Andrée Renoncé-Chazaux et Sophie calomniées par le livre de S.D.k. Première visite de Mademoiselle Agnès Molia à La Sauldre. La journaliste de la chaîne de télévision M6 s’introduit à la maison par manœuvre : en mentant sur la mémoire d’un mort, l’Abbé René Mandra ami de la famille. M6, par son intermédiaire, se propose pour défendre Madame Andrée Renoncé-Chazaux et Sophie contre la calomnie que répand le livre. Accord verbal pour les visages à voiler et pour voir le document avant sa sortie à l’écran. Environ deux heures de tournage, en soirée, d’Agnès Molia avec son équipe de tournage (2 hommes). Ils sont admis à la vie de famille qui leur fait totale confiance.
16 décembre 1998 (mercredi) - Médias -
Molia affirme en a parte, au début de sa seconde visite, que : « Toutes les télés sont d’accord pour lancer l’affaire ».
Seconde visite de M6 pour deux jours de reportage à La Sauldre par Agnès Molia et ses 2 collaborateurs, de 10h à 20h. Des documents sont fournis par Madame Andrée Renoncé-Chazaux. Ils enregistrent le témoignage de Sophie pour S.D.k. Ils ont filmé notamment Andrèe, Suzanne, Dominique, Sophie, Paul-Denis, et André.
16, 17 décembre 1998 – M6 –
Mademoiselle Agnès Molia, en a parte, affirme, au début de sa visite : « Toute les télé sont d’accord pour lancer l’affaire » (Document).
Deux jours de reportage. Des documents sont fournis par Madame Andrée Renoncé-Chazaux. En partant le cameraman annonce qu’il avait 19 heures de tournage.
17 décembre 1998 (jeudi) - Médias -
De 10 H à 11 H 45, ils ont filmé les enfants dehors et en train de faire leurs devoirs. En partant, Agnès Molia a annoncé qu’elle avait 19 heures de tournage.
21 décembre 1998 – d’Heilly – Dénonciations calomnieuses - Justice -
*Lettre de d’Heilly au Procureur du Tribunal de Grande Instance de Bourges : il dit qu’il craint pour la santé physique et mentale de ses petits-enfants car ils séjournent auprès d’une « pseudo voyante ».
Janvier 1999 - Médias –SDK - D’Heilly – Moutons -
Aucun des reportages prévus par A. Molia de M6 n’est fait chez les amis adhérents de l’Association, malgré les rendez-vous pris. S.D.k. accompagne A. Molia chez des adhérents auxquels il exhibe des faux, essayant de les convaincre de porter plainte. A la Mairie de Barlieu, tournage et interview traquenards sur le Maire, Monsieur Hubert Beaubois. Complaisants chez S.D.k., chez les d’Heilly et auprès de Pierre Mouton, un des trois enfants du Docteur Vallantin qui la salit. Directrice d’enquête ? Madame Tarnowska, au générique.
27 Janvier 1999 - Médias -
L’après-midi, contactée par téléphone, A. Molia annonce que ce dernier tournage est annulé et qu’il n’y aura pas d’émission.
Agnès Molia : J’ai rencontré S.D.k. il est virulent contre La Sauldre. Il a des documents qu’il refuse de montrer, mais ils sont probants. Le seul document que j’ai vu, c’est la lettre du Père Bertaina qui réclame 750.000 F. Je vous conseille de prendre un avocat.
27 Janvier 1999 - Médias -
Il avait été prévu une quatrième séance de tournage de M6 à La Sauldre pour filmer le départ du camion humanitaire. L’équipe de M6 ne se présente pas au rendez-vous. L’après-midi, contactée par téléphone, A. Molia annonce que ce dernier tournage est annulé et qu’il n’y aura pas d’émission.
Agnès Molia : J’ai rencontré S.D.k. il est virulent contre La Sauldre. Il a des documents qu’il refuse de montrer, mais ils sont probants. Le seul document que j’ai vu, c’est la lettre du Père Bertaina qui réclame 750.000 F. Je vous conseille de prendre un avocat.
M6. Aucun des reportages prévus n’est fait chez les amis adhérents de l’Association, malgré les rendez-vous pris, S.D.k. accompagne A. Molia chez des adhérents auxquels il exhibe des faux, essayant de les convaincre de porter plainte. A la Mairie de Barlieu, tournage et interview traquenards sur le Maire, Monsieur Hubert Beaubois. Complaisants chez S.D.k., chez les d’Heilly et auprès de Pierre Mouton, qui salit sa mère Madame Vallantin. Directrice d’enquête ? Madame Tarnowska, au générique...
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