Lutter contre le péché d'impureté (péchés sexuels) - Sponsalité...
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Re: Lutter contre le péché d'impureté (péchés sexuels) - Sponsalité...
Pere Nathan a écrit:Sixième Commandement de Dieu:
"Oeuvre de chair point ne consommeras qu'en Mariage religieux seulement "
D'accord Père!
Encore que je ne me souvienne pas avoir appris ce commandement sous cette formulation (j'ai 66 ans, comme vous le savez et j'avoue ne pas avoir repris la liste des dix commandements depuis mon catéchisme).
Mais ceci étant admis, question bateau mais grave:
Quid de toutes les personnes qui, dans le monde, n'ont pas la religion Chrétienne comme religion officielle?
Tous les mariages se valent-ils?
Je veux dire: qu'ils soient Chrétiens ou Hindous, par exemple!
Et si vous me répondez "non", comme c'est probable, alors ne retombe-t-on pas dans la problématique ci-dessus évoquée: l'amour et la parole peuvent, s'ils sont sincères, "sanctifier"?
Delsanto- En adoration
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Re: Lutter contre le péché d'impureté (péchés sexuels) - Sponsalité...
*
L'Eglise considère que le mariage entre deux musulmans, entre deux hindous, ou entre deux conjoints de qcque croyance,
si il se fait avec échange de consentement officiel dans leur rite quel qu'il soit
est indissoluble de plein droit
ça rejoint ce que vous dites
L'Eglise considère que le mariage entre deux musulmans, entre deux hindous, ou entre deux conjoints de qcque croyance,
si il se fait avec échange de consentement officiel dans leur rite quel qu'il soit
est indissoluble de plein droit
ça rejoint ce que vous dites
Dernière édition par Pere Nathan le Lun 11 Avr 2016 - 15:32, édité 1 fois
Delsanto- En adoration
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Re: Lutter contre le péché d'impureté (péchés sexuels) - Sponsalité...
Pere Nathan a écrit:Scala-Coeli a écrit:Pere Nathan a écrit:
entre la maman et les enfants avortés ( les cellules staminales embryonnaires des enfants conçus demeurent dans la moëlle osseuse de la maman pendant environ 45 ans) il y a un lien vivant, physique, métaphysique touchant la memoria Dei vivante dans l'enfant à travers elle: et même, finalement une partie non négligeable de l'exercice de cette memoria... Vous trouverez largement développées ces explications dans les FIL Ou sur les URL du site catholiquedu.net que je vous ai déjà indiquésPN
Bonjour @Pere Nathan, ce que vous dites là est très intéressant. Pourriez-vous indiquer les références précises de ces résultats scientifiques ? Le site "catholiquedu.net" ne fonctionne pas... Merci !
@Catherine Jouenne svp ?
Si si ils fonctionnent très bien !
http://catholiquedu.free.fr/ZIPA.htm il y a des éléments au 7-1-2016 je crois
mais aussi sur pages enfants non nés :
http://catholiquedu.free.fr/indexmondenouveau.html
et interview M3èmeSecret5ème partie, au 17-6-2015
http://catholiquesdu.free.fr/DvaCh2N1JB3NDL4N2DZ5RPNtn/2015/M3eSecretEntretiens/EntretiensSurM3eSecret.pdf
pages clonage humain : http://catholiquedu.free.fr/2007/scoop_clonage1&2.pdf
video ?
pour les ref scientifiques, faites la recherche pour nous: nous l'avons faite il y a 10 ans !!
sur google search Prof. Mancuso je crois
En ce qui concerne les références scientifiques, voici un petit élément de réponse :
en écoutant la vidéo Victoire Immaculée 5/5 nous avons recherché les travaux du Professeur Mancuso depuis l'an 2000, mais nous n'avons trouvé que l'article cité en note de bas de page (page 58) dans le texte accompagnant la vidéo :
http://catholiquesdu.free.fr/DvaCh2N1JB3NDL4N2DZ5RPNtn/2015/M3eSecretEntretiens/EntretiensSurM3eSecret.pdf
C'était en juin 2015, peut-être y a-t-il eu des découvertes intéressantes depuis ?
Peut-être que les membres du forum parlant italien et les médecins ayant accès aux sites de recherches médicales pourront nous donner des compléments ?
Voici l'article :
Cristian Calcan, Mariana Calcan “New Endocrinology Medicine Sciences” Research Center, Buzau, ROMANIA, parlent des recherches du professeur Salvatore Mancuso présentées au Congrès “A l’aube de la vie humaine” (Zenith.org du 4 septembre 2000) Sur http://www.newendocrinology.buzau.ro/beginning.256.html
« Découverte étonnante au Congrès : Pendant la grossesse une mère subit des modifications qui seront permanentes, en raison de la présence de l'enfant dont elle "hérite" d'une certaine manière, des caractéristiques, et à travers l'enfant, également du père de l'enfant. C'est l'une des découverte étonnante qui sera présentée au Congrès sur "l'aube de la vie humaine" organisé par l'Institut de Gynécologie et d'Obstétrique de l'Université Catholique de Rome, dirigé par le professeur Salvatore Mancuso, qui aura lieu à Rome dans le cadre du Jubilé des professeurs universitaires. On savait déjà que l'enfant hérite 50 % de son patrimoine génétique, de sa mère, et que pendant la vie utérine la vie du fœtus est conditionnée par le fait qu'il "entende" le monde extérieur à travers le corps de la mère. Il est toutefois surprenant d'entendre que la mère subit des modifications à long terme à cause de la grossesse, liées à la "personne" de l'enfant et, indirectement au père de l'enfant. "Nous avons la preuve, a expliqué le professeur Mancuso au quotidien italien "Avvenire", qu'à partir de la cinquième semaine de gestation, c'est-à-dire lorsque la femme se rend compte qu'elle est enceinte, une infinité de messages passent de l'embryon à la mère à travers des substances chimiques comme les hormones, les neurotransmetteurs, etc. Ces informations servent à adapter l'organisme de la mère à la présence du nouvel être. On a par ailleurs découvert que l'embryon envoie des cellules staminales qui, grâce à la tolérance immunitaire de la mère envers l'enfant, colonisent la moelle maternelle dont elles ne se séparent plus. De là naissent par ailleurs des lymphocytes pour tout le reste de la vie de la femme".
- Vous parlez de cinquième semaine. Et avant ?
- A partir de la cinquième semaine il y a un passage de cellules mais les messages sont émis dès la conception. Dès la première phase de subdivision cellulaire, lorsque l’embryon passe à travers les trompes, il y a des transmissions par contact avec les tissus dans lesquels se meut l’embryon. Ensuite, après l’implantation dans l’utérus, le dialogue devient plus intense par voie sanguine et cellulaire et des substances chimiques entrent dans le sang de la mère. A la fin, les cellules staminales de l’enfant passent à la mère en grande quantité, aussi bien dans le cas de l’accouchement, spontané ou par césarienne, que dans le cas de l’avortement, spontané ou volontaire. Ces cellules s’implantent dans la moelle de la mère et produisent des lymphocytes qui ont une origine commune avec les cellules du système nerveux central, des récepteurs pour les neurotransmetteurs, et qui peuvent faire passer des messages que capte le système nerveux de la mère. Cela ouvre un champ de recherche surprenant : ce sont des informations extrêmement importantes sur les premières phases de la vie.
- Il est donc difficile d’établir des phases de développement de l’embryon de façon rigide ?
- Lorsque l’on fait une distinction entre l’embryon et le pré-embryon, on commet une grande erreur. Dans une phase aussi initiale on ne peut certes parler de système nerveux central, mais les messages que l’embryon envoie à la mère expriment des manifestations propres à l’espèce humaine. Les instruments utilisés sont des substances chimiques très spécialisées et des cellules comme les cellules staminales. Il faut rappeler que s’il n’y avait pas de communication, l’organisme de la mère rejetterait l’embryon. Le dialogue permet l’accueil parfait d’un organisme étranger à 50 % du patrimoine génétique de la mère. Les substances chimiques qui expriment les exigences concernant la nutrition et le métabolisme de l’embryon, à la mère, provoquent en elle une baisse immunitaire qui facile l’accueil du nouvel être.
- Combien de temps dure cette influence du fœtus sur la mère ?
- On a retrouvé des cellules staminales dans la mère jusqu’à trente ans après l’accouchement. On peut donc dire que la grossesse ne dure pas 40 semaines mais toute la vie de la femme. Cela doit aussi faire réfléchir lorsqu’on pense au cas des "mères porteuses". La mère qui accueille l’embryon, accueille un être dont le patrimoine génétique est à 100 % étranger au sien et qui va la "modifier" pour le reste de sa vie. Nous ne connaissons pas les conséquences à long terme de ces opérations. De nouvelles questions sont également en train de surgir concernant les techniques de fécondation artificielle de type hétérologue.
- L’idée que le père puisse transmettre quelque chose à la mère surprend également.
- Ce sont encore des domaines à explorer. Mais cela nous fait de toute évidence réfléchir à une nouvelle manière de concevoir la grossesse. Celle-ci crée indubitablement un lien étroit entre la femme et l’homme car l’enfant a 50 % des caractéristiques du père. Et les cellules staminales hématopoïétiques (retrouvées même dans le foie de la mère comme hépatocytes) vont dans la moelle et produisent des cellules filles, des lymphocytes et des neurotransmetteurs avec la capacité de dialoguer avec le système nerveux central de la mère. C’est un peu comme si les "pensées" de l’enfant passaient à la mère même plusieurs années après sa naissance. »
Catherine Jouenne- MEDIATRICE
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Re: Lutter contre le péché d'impureté (péchés sexuels) - Sponsalité...
Très intéressant!!!
Delsanto- En adoration
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Re: Lutter contre le péché d'impureté (péchés sexuels) - Sponsalité...
Bien sûr que oui: la signification SPONSALE du corps est telle selon les lois naturelles du corps humain par nature spirituel en cette dimension sponsale que UNE seule relation engendre en cette signification sponsale des répercussions jusqu'à la mort
Ainsi qu'expliqué dans le document sponsalité2007 déjà signalé (Père Nathan)
J'ai déjà dû l'écrire:
Que le citoyen lambda est loin de connaître tout cela!!!
D'où de nombreuses fautes qui passent, quand on les commet, comme actes banals et naturels!
Evidemment quand on sait, aïe, cela fait mal par où cela passe. Cela vient trop tard!
Mais, en même temps, c'est beau!
Et sur la base des découvertes évoquées ci-dessus, il y a de quoi responsabiliser et passionner les candidats au mariage.
Ainsi qu'expliqué dans le document sponsalité2007 déjà signalé (Père Nathan)
J'ai déjà dû l'écrire:
Que le citoyen lambda est loin de connaître tout cela!!!
D'où de nombreuses fautes qui passent, quand on les commet, comme actes banals et naturels!
Evidemment quand on sait, aïe, cela fait mal par où cela passe. Cela vient trop tard!
Mais, en même temps, c'est beau!
Et sur la base des découvertes évoquées ci-dessus, il y a de quoi responsabiliser et passionner les candidats au mariage.
Delsanto- En adoration
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Re: Lutter contre le péché d'impureté (péchés sexuels) - Sponsalité...
Thème des méditations de ce FIL: la sponsalité, finalement !
Papa Karolus, le Pape Wojtyla, a passé sa vie à expliquer la signification sponsale du corps. Si on en croit le témoignage de sa mère, le Pape Karol avait été sanctifié dès le sein maternel, et il avait un sens assez fort de la connaissance intérieure du corps, et, avec la grâce de Dieu bien-sûr, un sens presque spontané, instinctif, de la connaissance de la personne. Comme chacun d’entre nous le perçoit, il a perçu que l’homme, la femme, l’enfant, sont spontanément faits pour courir, pour vivre, mais qu’ils butent sur une difficulté énorme qui vient, nous le savons bien, du péché originel.
Les trois conséquences du péché originel sont la vanité, qui fait que nous ne percevons plus l’essentiel, l’orgueil qui fait que nous sommes un peu plus distants de Dieu, et la concupiscence, qui fait que nous ne voyons plus les sources vivantes spirituelles du don de soi à travers les profondeurs intérieures de notre personne. Notre corps nous trahit par la concupiscence, alors que le corps, l’âme et l’esprit sont au contraire faits pour être comme le trépied de notre course. Tous, nous voudrions nous jeter dans les bras de Dieu, dans les bras du prochain, dans les bras de la pureté, de l’humilité, de la générosité, de la communion, de la gratuité, de la contemplation, du mariage spirituel, du don de soi, de l’accueil, enfin de tout ce qui fait qu’un être humain est un être humain. Tous, nous voudrions cela, mais nous butons sur des limites et ces limites ne sont pas liées à la création de Dieu, elles sont liées à ce fait que nous avons un mal fou à gérer cette création de Dieu parce que nous sommes vraiment participants d’un processus qui appartient au corps mystique du péché par lequel il y a comme un refus d’être nous-mêmes à cause des conséquences du péché.
Un des éléments les plus évidents de cet obstacle est la différenciation sexuelle (le fait que nous soyons masculin ou féminin) : non seulement nous ne maîtrisons pas parfaitement la situation du don qui nous est fait dans la création de Dieu, dans l’existence qui est la nôtre, mais c’est elle qui nous arrête.
Le Pape Karol a pensé toute sa vie qu’il fallait quand même ouvrir une porte pour dire comment la Révélation et comment la pratique, l’expérience toute simple, permettaient de sortir de ce handicap dans lequel nous mettent la fausse pudeur, la honte et les conséquences du péché originel, afin que nous ne butions plus sur ce qui devrait au contraire être pour nous une catapulte. Pour que nos aspirations puissent être alors centuplées dans la signification sponsale du corps : nos aspirations sont comme la semence qui est inscrite par Dieu dans notre corps et quand notre terre est bonne, c’est-à-dire quand la signification sponsale du corps est en place, alors elle doit produire ce centuple. Encore faut-il que la signification sponsale du corps, c’est-à-dire la pleine maîtrise de soi dans la différenciation sexuelle, en raison d’une pleine possession de soi en Dieu, soit mise en place. A cause du péché originel, cela n’est possible qu’avec la Rédemption, ce n’est possible qu’avec Jésus.
En septembre 1979, le Pape a commencé tout un enseignement sur la sponsalité : il a donné un éclairage, ouvert une voie d’accès pour reprendre possession de nous-mêmes dans notre corps de manière à devenir pleinement humains dans la plénitude du don de la personne, afin que nous retrouvions de manière concrète au dedans de nous par la grâce cette liberté victorieuse de la fausse pudeur, victorieuse des séquelles du péché originel, de la réduction à l’objet, victorieuse de la honte, et victorieuse aussi bien-sûr de l’égoïsme et de l’adultère. A chaque fois que nous utilisons notre corps dans un sens qui est contraire au don gratuit, au don virginal de nous-mêmes, nous produisons un adultère. Et c’est cette victoire sur l’adultère dans les retrouvailles avec l’innocence originelle de notre corps sponsal, grâce à une recréation de Dieu en nous, qui va faire l’objet de tout l’enseignement du Pape Karol à partir de septembre 1979.
Papa Karolus, le Pape Wojtyla, a passé sa vie à expliquer la signification sponsale du corps. Si on en croit le témoignage de sa mère, le Pape Karol avait été sanctifié dès le sein maternel, et il avait un sens assez fort de la connaissance intérieure du corps, et, avec la grâce de Dieu bien-sûr, un sens presque spontané, instinctif, de la connaissance de la personne. Comme chacun d’entre nous le perçoit, il a perçu que l’homme, la femme, l’enfant, sont spontanément faits pour courir, pour vivre, mais qu’ils butent sur une difficulté énorme qui vient, nous le savons bien, du péché originel.
Les trois conséquences du péché originel sont la vanité, qui fait que nous ne percevons plus l’essentiel, l’orgueil qui fait que nous sommes un peu plus distants de Dieu, et la concupiscence, qui fait que nous ne voyons plus les sources vivantes spirituelles du don de soi à travers les profondeurs intérieures de notre personne. Notre corps nous trahit par la concupiscence, alors que le corps, l’âme et l’esprit sont au contraire faits pour être comme le trépied de notre course. Tous, nous voudrions nous jeter dans les bras de Dieu, dans les bras du prochain, dans les bras de la pureté, de l’humilité, de la générosité, de la communion, de la gratuité, de la contemplation, du mariage spirituel, du don de soi, de l’accueil, enfin de tout ce qui fait qu’un être humain est un être humain. Tous, nous voudrions cela, mais nous butons sur des limites et ces limites ne sont pas liées à la création de Dieu, elles sont liées à ce fait que nous avons un mal fou à gérer cette création de Dieu parce que nous sommes vraiment participants d’un processus qui appartient au corps mystique du péché par lequel il y a comme un refus d’être nous-mêmes à cause des conséquences du péché.
Un des éléments les plus évidents de cet obstacle est la différenciation sexuelle (le fait que nous soyons masculin ou féminin) : non seulement nous ne maîtrisons pas parfaitement la situation du don qui nous est fait dans la création de Dieu, dans l’existence qui est la nôtre, mais c’est elle qui nous arrête.
Le Pape Karol a pensé toute sa vie qu’il fallait quand même ouvrir une porte pour dire comment la Révélation et comment la pratique, l’expérience toute simple, permettaient de sortir de ce handicap dans lequel nous mettent la fausse pudeur, la honte et les conséquences du péché originel, afin que nous ne butions plus sur ce qui devrait au contraire être pour nous une catapulte. Pour que nos aspirations puissent être alors centuplées dans la signification sponsale du corps : nos aspirations sont comme la semence qui est inscrite par Dieu dans notre corps et quand notre terre est bonne, c’est-à-dire quand la signification sponsale du corps est en place, alors elle doit produire ce centuple. Encore faut-il que la signification sponsale du corps, c’est-à-dire la pleine maîtrise de soi dans la différenciation sexuelle, en raison d’une pleine possession de soi en Dieu, soit mise en place. A cause du péché originel, cela n’est possible qu’avec la Rédemption, ce n’est possible qu’avec Jésus.
En septembre 1979, le Pape a commencé tout un enseignement sur la sponsalité : il a donné un éclairage, ouvert une voie d’accès pour reprendre possession de nous-mêmes dans notre corps de manière à devenir pleinement humains dans la plénitude du don de la personne, afin que nous retrouvions de manière concrète au dedans de nous par la grâce cette liberté victorieuse de la fausse pudeur, victorieuse des séquelles du péché originel, de la réduction à l’objet, victorieuse de la honte, et victorieuse aussi bien-sûr de l’égoïsme et de l’adultère. A chaque fois que nous utilisons notre corps dans un sens qui est contraire au don gratuit, au don virginal de nous-mêmes, nous produisons un adultère. Et c’est cette victoire sur l’adultère dans les retrouvailles avec l’innocence originelle de notre corps sponsal, grâce à une recréation de Dieu en nous, qui va faire l’objet de tout l’enseignement du Pape Karol à partir de septembre 1979.
Re: Lutter contre le péché d'impureté (péchés sexuels) - Sponsalité...
L'abus et la Fornication, La Masturbation est nuisible mais pas les relations sexuel Normal et Occasionnel Après Le Mariage
chrétien 4030- Aime la Bible
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Re: Lutter contre le péché d'impureté (péchés sexuels) - Sponsalité...
Un petit rappel pour les nouveaux venus sur ce FIL :
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t30106p120-les-relations-sexuelles-sont-elles-nuisibles-a-un-chretien#347130
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t30106p120-les-relations-sexuelles-sont-elles-nuisibles-a-un-chretien#347130
Re: Lutter contre le péché d'impureté (péchés sexuels) - Sponsalité...
Ce sont les violents qui s'emparent du royaume des Cieux ? Alors on va dire les choses simplement, avec violence et mettre les points sur les (i), et tant pis si je scandalise :Pere Nathan a écrit:Sébastian-7 a écrit:
Rester vierge avant le mariage, c'est devenu excessivement difficile car le mariage est lui même quelque chose de difficile et encore faut-il avoir la Foi ce que je n'avais plus moi même depuis l'adolescence.
Tu es jeune homme et tu tombe amoureux d'une jeune fille que tu aimes comme la sainte Vierge ?
Et bien en l'état actuelle des choses, ta bien aimée non seulement a été couché avec des garçons avec en option l'avortement s'il vous plaît, et donc leur a fait des fellations (complète ?), des cunis et éventuellement des sodomies, avec parfois pour les plus délurées des plans à trois.
C'est absolument insupportable pour une jeune homme qui aime une jeune fille dans toute la pureté de son amour.
Ce n'est même pas la loi de l'Eglise ou les dix commandements qui le disent mais la loi même de la création.
Et quand une jeune fille découvre (enfin) l'amour vrai, prenant conscience de l'horreur de ce qu'elle a fait face à la splendeur de l'amour, elle préfère fuir la douleur de l'amour pour fuir sa propre horreur. Bon! elle épousera un jeune homme sympa qu'elle aime bien, mais SURTOUT pas l'amour qui vient du Seigneur. Ou alors elle se fera éventuellement religieuse parce que c'est bien connu Jésus récupère les fonds de casserole, mais ce ne sera pas pour s'ouvrir à l'amour mais au contraire le fuir, et trois quatre ans plus tard il se posera pour elle un grave problème de chasteté. car elle a décidé de refouler l'amour, j'allais dire l'Amour.
PAS D'ALTERNATIVE POSSIBLE.
Jean Paul II a dit qu'une société qui perd la virginité devient ipso facto martyrogène ? Nous y sommes. Nous ne redécouvrirons l'amour que par le martyr du cœur. Ce sera le martyr ou le refoulement de l'amour qui vient de Jésus, le refus de faire sa volonté.
Et ce que je dis est vrai pour vous aussi messieurs.
Philippe Marie- Avec Saint Joseph
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Re: Lutter contre le péché d'impureté (péchés sexuels) - Sponsalité...
@Phiphi : Vous m'avez fait rire avec vos fonds de casserole... mais, il me semble aussi qu'on parle de la ferveur particulière des pécheurs dans la Bible. Celle-ci a plus de valeur que les actes passés.
Vent Nouveau- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Lutter contre le péché d'impureté (péchés sexuels) - Sponsalité...
Marie Madeleine était dans l'Amour, le repentir et la ferveur, l'amour sponsal et amoureux vécu sur un mode religieux.
Ici je parle de deux cas bien précis de deux fausses vocations vécus non dans l'ouverture à l'amour ou un plus grand amour, mais au contraire dans le refus de celui-ci à cause d'une blessure narcissique.
Et les deux cas ont fini dans une catastrophe :
- une relation sexuelle entre un frère et la dite religieuse se soldant par deux tentatives de suicide puis une réduction à l'état laïque
- Une rupture de vœux perpétuelles accordé par le berger (un laïc marié) de la communauté, ce qui a attiré les foudres de l'évêque sur la communauté nouvelle.
Dans les deux cas les personnes se sont enfermés dans le mutisme et une petite bulle d'où elles ne sortent plus.
Et la seule chose que le père des cieux demande dans ces affaires pour retrouver l'équilibre, c'est le repentir de l'impureté. Mais ça, trop d'amour propre mal placé pour se l'avouer.
Ici je parle de deux cas bien précis de deux fausses vocations vécus non dans l'ouverture à l'amour ou un plus grand amour, mais au contraire dans le refus de celui-ci à cause d'une blessure narcissique.
Et les deux cas ont fini dans une catastrophe :
- une relation sexuelle entre un frère et la dite religieuse se soldant par deux tentatives de suicide puis une réduction à l'état laïque
- Une rupture de vœux perpétuelles accordé par le berger (un laïc marié) de la communauté, ce qui a attiré les foudres de l'évêque sur la communauté nouvelle.
Dans les deux cas les personnes se sont enfermés dans le mutisme et une petite bulle d'où elles ne sortent plus.
Et la seule chose que le père des cieux demande dans ces affaires pour retrouver l'équilibre, c'est le repentir de l'impureté. Mais ça, trop d'amour propre mal placé pour se l'avouer.
Philippe Marie- Avec Saint Joseph
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Re: Lutter contre le péché d'impureté (péchés sexuels) - Sponsalité...
Je vous extrais ce passage de nos conversations à Rocamadour en début d'année
(Pour ceux qui ont peur du discours du Pape sur la sponsalité : s'abstenir svp )
Quand j’étais moine chez les cisterciens à Lérins, le Père Abbé m’a dit : « Je pense que les frères sont trop compliqués intellectuellement…, je pense que c’est important, frère Patrick, que vous alliez travailler au poulailler, et il y a aussi les lapins, je pense, avec le frère Grégaire vous vous occuperez des lapins je pense, c’est important, ce n’est pas l’intelligence qui donne la confiance dans l’espérance, je pense. »
« Monsieur le Père Abbé, très bien… ». Je ne m’étais jamais occupé des lapins…
Un participant. Ça tombe bien !
Père Patrick. … ni des poules. Pour la première fois de ma vie je vois des lapins ! Oh purée !, c’est dingue !, il faut voir la cadence !, et c’est toujours la même chose !, c’est incroyable ! La première fois que j’ai vu ça j’ai couru pour me confesser, alors le Père Maître m’a dit : « Oui… mais ce n’est pas un péché.
- Comment ça, ce n’est pas un péché ? Je n’ai jamais vu ça, moi ! J’ai un frère jumeau, donc ça me choque. Depuis le début nous sommes deux en Un, nous avons passé neuf mois à vivre dans l’innocence originelle du corps dans l’échange de l’accueil et du don dans un amour de similitude, donc ça me choque profondément ! Par contre quand je lis l’enseignement du Saint-Père, ça ne me choque pas, je trouve cela admirable. »
Elle parvient à la profondeur intime de toute sa personne et à la pleine possession d’elle-même. Le fait de se retrouver elle-même dans son propre don devient source d’un nouveau don d’elle-même qui grandit en vertu des dispositions intérieures à l’échange du don et dans la mesure où elle trouve une bien plus profonde acceptation et un bien plus profond accueil comme fruit d’une toujours plus intense conscience du don lui-même.
Sa féminité apparaît et se découvre dans une profondeur plus grande dans l’incarnation de son corps et de la liberté de l’échange de l’accueil et du don d’elle-même à l’intérieur de l’acceptation de son don.
Dans ce premier temps, dans ce premier acte de l’échange de l’accueil et du don, l’homme est celui qui reçoit la profondeur virginale de la liberté du don de la signification sponsale de la femme, et le recevant, s’il veut assurer la réciprocité de l’accueil et du don, il faut qu’il s’approfondisse de la même manière dans la signification sponsale de sa viridité.
C’est comme cela que le don de la femme approfondit dans l’homme la viridité. Si l’homme n’est pas avide de Sponsalité, cela vient de la femme. C’est la femme qui crée en l’homme les espaces de l’absorption de sa viridité pour l’échange de l’accueil et du don. Cela, c’est parfaitement exact.
Il y a certains confesseurs qui disent – excusez-moi, mais nous pouvons rentrer dans des détails de ce genre parce que qu’est-ce qu’on a développé la théologie morale sur le mariage ! : « Ça c’est permis », « Ça, ce n’est pas permis », « Ah oui mais quand il y a ça, comment fais-tu ? » – : « Eh bien écoute, tu n’as qu’à rester passif, tu demandes pardon pendant ce temps-là, et comme ça tu as fait ton devoir conjugal. ».
Je suis jumeau, excusez-moi mais cela me choque ! Je peux vous dire que je n’ai jamais donné un conseil pareil dans la confession, jamais !
Tu retrouves la signification virginale de la liberté de ton don et à ce moment-là tu engendres dans l’homme dans l’échange de l’accueil et du don sa viridité.
N’oubliez pas que l’homme n’a pas la même manière de célébrer l’échange de l’accueil et du don que la femme. Il y a une signification sponsale totalement différente. Le vécu de l’intériorité de l’accueil et du don n’a rien à voir chez l’homme et chez la femme. Les femmes ne s’imaginent pas à quel point c’est différent.
Nous ne sommes pas des pédés, nous ne sommes pas un couple, nous ne sommes pas des bœufs. Et le Pape l’a même dit dans un avion, nous ne sommes pas des lapins, sous-entendu : c’est la signification sponsale du corps qui compte, c’est la Sponsalité. Là il a fait référence à l’enseignement du Pape Jean-Paul II. D’autres ont dit : « Le Pape a dit dans l’avion que nous ne sommes pas des lapins, c’est vraiment l’Anti-Christ ! ». Il faut voir la grégarité des interprétations ! Le Pape enseigne la Sponsalité, il dit : « Attends, ce n’est pas comme les lapins ! ». J’ai dit : « Ah, enfin il a dit cela ! ».
La femme, quand elle retrouve la signification virginale de la liberté de son don, engendre à l’intérieur de l’homme, de l’être humain masculin, une viridité, c’est cela qui est extraordinaire ! Le Pape Jean-Paul II l’explique mais je peux vous expliquer en résumé :
Quand la femme est virginale, quand elle se donne à travers son corps à l’intérieur de l’intérieur… elle se livre dans son innocence, elle s’engloutit dans l’Un qui nourrit la liberté originelle de l’innocence divine originelle de sa moitié sponsale, elle s’y engloutit, c’est du dedans qu’elle réalise l’échange de l’accueil et du don comme femme, elle s’y abandonne, elle s’y donne, elle s’y perd, elle est éperdument disparue dans l’innocence divine originelle de l’époux. Ça va ? Elle s’est habituée à faire cela par l’oraison, elle sait ce que c’est.
Du coup, Dieu et elle, et la participation au mouvement éternel d’Amour de Dieu, engendrent en lui la création d’un phénomène masculin du corps spirituel normal d’un être humain avant le péché originel, engendrent en lui le fait que sa masculinité se recueille en lui-même dans l’Un, et du coup toutes les énergies séminales du corps masculin se rassemblent dans l’Un, sont absorbées, assumées et transformées en viridité.
Alors à ce moment-là la lumière intérieure de sa viridité informe toutes les cellules vivantes de son corps, de ses organes, de ses hormones, et de son intellect agent et de son cœur spirituel.
Du coup il découvre la signification sponsale de sa viridité et il reçoit sa femme dans l’échange de l’accueil et du don telle qu’elle est dans son don. Il découvre ainsi sa propre signification sponsale pour assurer la réciprocité de l’échange et du don dans la différentiation sexuelle de l’unité virginale totale des deux et dans l’au-delà de l’unité des deux.
Cette découverte-là n’est pas honteuse : Veritatis Splendor.
« Ecoutez, en tant que confesseur, je vous demande de faire comme s’il n’existait pas, laissez passer le rouleau compresseur et… ». Quand même ! Faire comme s’il n’existait pas ?
Il faut reprendre possession de soi, Epitre aux Galates chapitre 5 versets 22 et 23, la maîtrise de soi, la prise de possession plénière de la signification intérieure de la liberté intérieure divine.
(Pour ceux qui ont peur du discours du Pape sur la sponsalité : s'abstenir svp )
Quand j’étais moine chez les cisterciens à Lérins, le Père Abbé m’a dit : « Je pense que les frères sont trop compliqués intellectuellement…, je pense que c’est important, frère Patrick, que vous alliez travailler au poulailler, et il y a aussi les lapins, je pense, avec le frère Grégaire vous vous occuperez des lapins je pense, c’est important, ce n’est pas l’intelligence qui donne la confiance dans l’espérance, je pense. »
« Monsieur le Père Abbé, très bien… ». Je ne m’étais jamais occupé des lapins…
Un participant. Ça tombe bien !
Père Patrick. … ni des poules. Pour la première fois de ma vie je vois des lapins ! Oh purée !, c’est dingue !, il faut voir la cadence !, et c’est toujours la même chose !, c’est incroyable ! La première fois que j’ai vu ça j’ai couru pour me confesser, alors le Père Maître m’a dit : « Oui… mais ce n’est pas un péché.
- Comment ça, ce n’est pas un péché ? Je n’ai jamais vu ça, moi ! J’ai un frère jumeau, donc ça me choque. Depuis le début nous sommes deux en Un, nous avons passé neuf mois à vivre dans l’innocence originelle du corps dans l’échange de l’accueil et du don dans un amour de similitude, donc ça me choque profondément ! Par contre quand je lis l’enseignement du Saint-Père, ça ne me choque pas, je trouve cela admirable. »
Elle parvient à la profondeur intime de toute sa personne et à la pleine possession d’elle-même. Le fait de se retrouver elle-même dans son propre don devient source d’un nouveau don d’elle-même qui grandit en vertu des dispositions intérieures à l’échange du don et dans la mesure où elle trouve une bien plus profonde acceptation et un bien plus profond accueil comme fruit d’une toujours plus intense conscience du don lui-même.
Sa féminité apparaît et se découvre dans une profondeur plus grande dans l’incarnation de son corps et de la liberté de l’échange de l’accueil et du don d’elle-même à l’intérieur de l’acceptation de son don.
Dans ce premier temps, dans ce premier acte de l’échange de l’accueil et du don, l’homme est celui qui reçoit la profondeur virginale de la liberté du don de la signification sponsale de la femme, et le recevant, s’il veut assurer la réciprocité de l’accueil et du don, il faut qu’il s’approfondisse de la même manière dans la signification sponsale de sa viridité.
C’est comme cela que le don de la femme approfondit dans l’homme la viridité. Si l’homme n’est pas avide de Sponsalité, cela vient de la femme. C’est la femme qui crée en l’homme les espaces de l’absorption de sa viridité pour l’échange de l’accueil et du don. Cela, c’est parfaitement exact.
Il y a certains confesseurs qui disent – excusez-moi, mais nous pouvons rentrer dans des détails de ce genre parce que qu’est-ce qu’on a développé la théologie morale sur le mariage ! : « Ça c’est permis », « Ça, ce n’est pas permis », « Ah oui mais quand il y a ça, comment fais-tu ? » – : « Eh bien écoute, tu n’as qu’à rester passif, tu demandes pardon pendant ce temps-là, et comme ça tu as fait ton devoir conjugal. ».
Je suis jumeau, excusez-moi mais cela me choque ! Je peux vous dire que je n’ai jamais donné un conseil pareil dans la confession, jamais !
Tu retrouves la signification virginale de la liberté de ton don et à ce moment-là tu engendres dans l’homme dans l’échange de l’accueil et du don sa viridité.
N’oubliez pas que l’homme n’a pas la même manière de célébrer l’échange de l’accueil et du don que la femme. Il y a une signification sponsale totalement différente. Le vécu de l’intériorité de l’accueil et du don n’a rien à voir chez l’homme et chez la femme. Les femmes ne s’imaginent pas à quel point c’est différent.
Nous ne sommes pas des pédés, nous ne sommes pas un couple, nous ne sommes pas des bœufs. Et le Pape l’a même dit dans un avion, nous ne sommes pas des lapins, sous-entendu : c’est la signification sponsale du corps qui compte, c’est la Sponsalité. Là il a fait référence à l’enseignement du Pape Jean-Paul II. D’autres ont dit : « Le Pape a dit dans l’avion que nous ne sommes pas des lapins, c’est vraiment l’Anti-Christ ! ». Il faut voir la grégarité des interprétations ! Le Pape enseigne la Sponsalité, il dit : « Attends, ce n’est pas comme les lapins ! ». J’ai dit : « Ah, enfin il a dit cela ! ».
La femme, quand elle retrouve la signification virginale de la liberté de son don, engendre à l’intérieur de l’homme, de l’être humain masculin, une viridité, c’est cela qui est extraordinaire ! Le Pape Jean-Paul II l’explique mais je peux vous expliquer en résumé :
Quand la femme est virginale, quand elle se donne à travers son corps à l’intérieur de l’intérieur… elle se livre dans son innocence, elle s’engloutit dans l’Un qui nourrit la liberté originelle de l’innocence divine originelle de sa moitié sponsale, elle s’y engloutit, c’est du dedans qu’elle réalise l’échange de l’accueil et du don comme femme, elle s’y abandonne, elle s’y donne, elle s’y perd, elle est éperdument disparue dans l’innocence divine originelle de l’époux. Ça va ? Elle s’est habituée à faire cela par l’oraison, elle sait ce que c’est.
Du coup, Dieu et elle, et la participation au mouvement éternel d’Amour de Dieu, engendrent en lui la création d’un phénomène masculin du corps spirituel normal d’un être humain avant le péché originel, engendrent en lui le fait que sa masculinité se recueille en lui-même dans l’Un, et du coup toutes les énergies séminales du corps masculin se rassemblent dans l’Un, sont absorbées, assumées et transformées en viridité.
Alors à ce moment-là la lumière intérieure de sa viridité informe toutes les cellules vivantes de son corps, de ses organes, de ses hormones, et de son intellect agent et de son cœur spirituel.
Du coup il découvre la signification sponsale de sa viridité et il reçoit sa femme dans l’échange de l’accueil et du don telle qu’elle est dans son don. Il découvre ainsi sa propre signification sponsale pour assurer la réciprocité de l’échange et du don dans la différentiation sexuelle de l’unité virginale totale des deux et dans l’au-delà de l’unité des deux.
Cette découverte-là n’est pas honteuse : Veritatis Splendor.
« Ecoutez, en tant que confesseur, je vous demande de faire comme s’il n’existait pas, laissez passer le rouleau compresseur et… ». Quand même ! Faire comme s’il n’existait pas ?
Il faut reprendre possession de soi, Epitre aux Galates chapitre 5 versets 22 et 23, la maîtrise de soi, la prise de possession plénière de la signification intérieure de la liberté intérieure divine.
Re: Lutter contre le péché d'impureté (péchés sexuels) - Sponsalité...
Sujet interessant!!!!!! Cette polémique nait du sens véritable de l'amour mais également d'une société qui nous renvoie un vision déformée de la Vérité. Les relations sexuelles avant le mariage paraissent de plus en plus normales. C'est le contraire qui ne l'est pas. L'amour est un mot qui a justifié bien des folies. MAIS POUR MOI LE VERITABLE AMOUR RESTE CELUI DU CHRIST QUI EST MORT POUR NOS PECHES. Pourquoi vivre en concubinage si on s'aime vraiment? Que represente le corps de l'être aimé pour moi? une source de plaisir? Le véritable amour engendre une complémentarité qui ne vient forcement pas du fait que vous ayez des rapports sexuels ou pas. C'est un manque que la personne aimée comble juste par sa simple présence. N'oublions pas que le mot"aimer" peut s'utiliser dans plusieurs contextes. Le chat aime bien la chair de la souris! Beaucoup d'entre nous fuyons le véritable Amour parce qu'il demande un total don de soi pour le bien de l'autre. Ne nous cantonnons pas dans nos adjectifs de chrétiens ESSAYONS DE VIVRE NOTRE CHRETIENNETE ET LE SGR FERA LE RESTE.
sariette nadege- Aime la Bible
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Re: Lutter contre le péché d'impureté (péchés sexuels) - Sponsalité...
Nous n’avons pas l’habitude d’attaquer ce sujet frontalement, et je crois qu’il est vrai de dire qu’il est resté longtemps tabou chez les théologiens. Dans l’histoire de la philosophie, de la théologie, de la mystique, il n’a été appréhendé que sous l’angle du péché ou de la morale mais jamais sous l’angle de la nature. Parce qu’elle est toujours mal vécue, la différenciation sexuelle masculine et féminine cause une honte qui empêche qu’on puisse en parler sans maladresse.
Comme nous en avions perdu l’habitude, le Pape Wojtyla a pris ses précautions : en attaquant ce thème, les sources de la culpabilité profonde depuis les origines de notre naissance (pas seulement depuis notre adolescence), remontent à la surface et font, comme dans l’Evangile du Semeur dans le champ, que la semence de la parole de Dieu tombe dans notre "terre", que nous l’entendons, et en même temps que nous ne la comprenons pas ; nous avons des yeux pour lire mais nous ne voyons pas. La semence de la Révélation de Dieu sur ce sujet tombe sur des cœurs de pierre et des corps pétrifiés qui ne sont pas libres, et elle sèche sans trouver sa racine.
Nous pourrions bien-sûr lire l’intégralité des quatre-cent cinquante pages de cet enseignement très intéressant du Pape, mais je reconnais avec vous que ce n’est pas facile (on me dit toujours : « Cette histoire de sponsalité n’est pas commode ! »). Pourtant, les choses sont simples en soi : nous sommes masculin ou féminin, et on peut en expliquer bien des profondeurs ... de manière libératriceSponsalité, notre espérance primordiale d'Innocence
Merci, JP II !
Comme nous en avions perdu l’habitude, le Pape Wojtyla a pris ses précautions : en attaquant ce thème, les sources de la culpabilité profonde depuis les origines de notre naissance (pas seulement depuis notre adolescence), remontent à la surface et font, comme dans l’Evangile du Semeur dans le champ, que la semence de la parole de Dieu tombe dans notre "terre", que nous l’entendons, et en même temps que nous ne la comprenons pas ; nous avons des yeux pour lire mais nous ne voyons pas. La semence de la Révélation de Dieu sur ce sujet tombe sur des cœurs de pierre et des corps pétrifiés qui ne sont pas libres, et elle sèche sans trouver sa racine.
Nous pourrions bien-sûr lire l’intégralité des quatre-cent cinquante pages de cet enseignement très intéressant du Pape, mais je reconnais avec vous que ce n’est pas facile (on me dit toujours : « Cette histoire de sponsalité n’est pas commode ! »). Pourtant, les choses sont simples en soi : nous sommes masculin ou féminin, et on peut en expliquer bien des profondeurs ... de manière libératriceSponsalité, notre espérance primordiale d'Innocence
Merci, JP II !
Dernière édition par Pere Nathan le Mer 27 Avr 2016 - 10:39, édité 1 fois
Re: Lutter contre le péché d'impureté (péchés sexuels) - Sponsalité...
étonnant de mettre cette image de concupiscence mon père. Que ce soit pour vanter des enseignements ambigus est révélateur.
Pécheur- Aime la Divine Volonté
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Re: Lutter contre le péché d'impureté (péchés sexuels) - Sponsalité...
pardon: je n'avais pas perçu l'image comme telle. Merci de me l'avoir signalé.
Bienheureux les coeurs purs, ils verront Dieu
Bienheureux les coeurs purs, ils verront Dieu
Re: Lutter contre le péché d'impureté (péchés sexuels) - Sponsalité...
Pendant ces quelques méditations, je voudrais reprendre ce sujet avec la grâce de Dieu, en essayant de redire comment ce qu’a dit le Pape Karol dissipe toute ambiguité
Il a voulu soulever pour nous le voile de l'Intention créatrice de Dieu sur un sujet délicat et important... En redire quelque chose avec vous, en suivant pieusement le Saint Père dans le Livre de la Genèse, non pas de manière plus simple, mais d’une manière plus vive.
Vous comprenez qu’étant donné le contexte hostile dans lequel se trouvait le Pape Karol en 1979, il fallait qu’il prenne énormément de précautions intellectuelles, exégétiques, philosophiques, phénoménologiques… (les gens sont très culpabilisés sur ce sujet-là, et vous savez bien que le sentiment de culpabilité non maîtrisé produit l’agressivité : c’est bien sur ce sujet que l’agressivité et l’esprit critique risquent de s’exprimer le plus fortement)
Il a fallu bien-sûr qu’il prenne du temps. Une heure par semaine pendant trois ans et demi ...
Il a voulu soulever pour nous le voile de l'Intention créatrice de Dieu sur un sujet délicat et important... En redire quelque chose avec vous, en suivant pieusement le Saint Père dans le Livre de la Genèse, non pas de manière plus simple, mais d’une manière plus vive.
Vous comprenez qu’étant donné le contexte hostile dans lequel se trouvait le Pape Karol en 1979, il fallait qu’il prenne énormément de précautions intellectuelles, exégétiques, philosophiques, phénoménologiques… (les gens sont très culpabilisés sur ce sujet-là, et vous savez bien que le sentiment de culpabilité non maîtrisé produit l’agressivité : c’est bien sur ce sujet que l’agressivité et l’esprit critique risquent de s’exprimer le plus fortement)
Il a fallu bien-sûr qu’il prenne du temps. Une heure par semaine pendant trois ans et demi ...
Re: Lutter contre le péché d'impureté (péchés sexuels) - Sponsalité...
est-ce vrai qu'il a déclaré :
« notre hérédité sera un érotisme éternel. L’érotisme céleste est notre objectif »
« dans le paradis ,l’érotisme constitue le fondement de la communion des saints ».
?
« notre hérédité sera un érotisme éternel. L’érotisme céleste est notre objectif »
« dans le paradis ,l’érotisme constitue le fondement de la communion des saints ».
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Non, Pécheur, je n'ai jamais lu ça chez JP II
Pourtant je crois avoir tout lu
Il y a un ou deux discours sur Eros et Ethos : rien de tel dedans
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Non, Pécheur, je n'ai jamais lu ça chez JP II
Pourtant je crois avoir tout lu
Il y a un ou deux discours sur Eros et Ethos : rien de tel dedans
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Pécheur- Aime la Divine Volonté
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Inscription : 14/01/2016
Re: Lutter contre le péché d'impureté (péchés sexuels) - Sponsalité...
Joseph Sciambra accuse l’Eglise d’avoir caché la vérité aux homosexuels
Aujourd’hui, il se sent toujours très proche de tous ces jeunes hommes « gays » qui se laissent séduire par un style de vie qu’ils imaginent plein de satisfactions mais qui les laisse le plus souvent dans le désarroi après avoir été la cible des attentions des plus âgés ravis de trouver de la chair fraîche. Mais sa préoccupation est de les amener au vrai Bien.
C’est un soutien qu’il n’a pas reçu de la part des prêtres catholiques qu’il a côtoyés pendant son adolescence et sa jeunesse. Comme il l’explique dans sa tribune, il a rencontré des hommes qui lui présentaient Jésus comme un ami, et non comme le Rédempteur – son Rédempteur. « J’étais terrifié et j’avais besoin d’aide », raconte-t-il : il savait que les choses allaient de travers. Mais en face, rien : ou plutôt un « relativisme pandémique ».
« J’étais sur le point d’accepter mon homosexualité lorsqu’un prêtre catholique m’a dit que je ne devais pas m’inquiéter parce que chaque homosexuel est né ainsi, gay ; il m’a envoyé sur mon chemin en me faisant des recommandations socialement responsables sur les dangers du sexe à découvert » – c’était au moment où éclatait l’épidémie du sida.
Ces prêtres qui encourageaient les gays à se maintenir dans leur style de vie
Installé à San Francisco, Sciambra ne rencontre dans le quartier gay que les prêtres de la paroisse du Très Saint Sauveur – tous incroyablement dévoués pour « enterrer les corps sans vie et décharnés de nos amis, à une époque où peu acceptaient de le faire », mais ils « confondaient la compassion à l’égard des malades et des morts avec une renonciation totale à toute tentative quelle qu’elle soit d’enseigner la doctrine catholique sur l’homosexualité ». « Ils voulaient être nos amis, pas nos Pères », raconte Sciambra.
Les morts se succédaient et Sciambra voyait le champ de ruines tout en subissant lui-même les conséquences des maladies liées à la pratique gay – il voulait justement y renoncer, après avoir une nouvelle fois rempli de sang la cuvette des toilettes, lorsque le prêtre auquel il demanda conseil l’encouragea à rester là où il était : « C’était ma place, je devais rester gay. » Ce qu’il fit. Pour entrer dans un « cauchemar sans fin ».
C’est alors qu’il a commencé à se rappeler la religion de son enfance. Décida de rompre avec son style de vie. Il s’adressa à une paroisse catholique où, une nouvelle fois, on lui dit que de toute façon, il était gay.
Demander pardon aux « gays » ? Oui, pour leur avoir dit de vivre selon leur inclination
Joseph Sciambra attribue à la Providence et à la bonté du Seigneur Jésus-Christ le fait d’avoir croisé le chemin de « trois prêtres courageux ».
« Ces hommes furent difficiles à trouver – ils étaient parmi ceux qui avaient été à moitié remerciés, voire persécutés à la fois par leurs diocèses et leurs ordres religieux. Mais instinctivement, je savais que c’étaient des hommes bons au cœur vaillant et à l’esprit sans faille. Ils m’ont guidé : ils ont été les Pères d’un homme seul et perdu qui était toujours un garçon seul et perdu », explique Sciambra. Ils ne faisaient pas partie de ces prêtres qui ont découragé bien des gays déçus de renoncer à la pratique de leur homosexualité alors que c’était leur désir. Ces jeunes hommes, Sciambra les connaissait : il a vu comment les prêtres les encourageaient à « se stabiliser en restant avec un seul homme ». « Aujourd’hui, ils sont tous morts »…
Ceux-là, il est trop tard pour leur demander pardon, écrit non sans amertume Joseph Sciambra. Mais l’Eglise peut demander pardon pour avoir laissé des prêtres, des religieuses, présenter l’homosexualité de manière positive, « sans lien nécessaire avec le péché, la maladie ou l’échec, comme un don de Dieu à accepter et à vivre avec gratitude » comme le disait un nommé P. John J. McNeill.
Cacher la vérité, la pire des injustices dont des hommes d’Eglises se sont rendus coupables
Aux Etats-Unis, poursuit Sciambra, l’Eglise devrait demander pardon pour un document de la Conférence épiscopale, « Toujours nos enfants » qui refuse d’évoquer « ne serait-ce qu’un instant la désespérance et la dépravation intrinsèques du style de vie “gay” moderne » et qui voit l’homosexualité comme une forme de « stabilité » de la personne, un « donné » voire un « don » – un document rédigé après la consultations de trois prêtres « experts » qui avaient tous fait leur « coming out ».
Ces prêtres, accuse Joseph Sciambra, ont poussé d’innombrables personnes à « confirmer » leur homosexualité et à reconnaître qu’elle faisait partie de leur identité – « Ils me l’ont bien fait ! » « Ce ne sont que les figures de premier plan de cette sinistre Eglise pro-gay au sein de l’Eglise catholique – mais il y a bien d’autres ministères et programmes pastoraux, opérant dans chacun des plus importants diocèses des Etats-Unis, qui font ouvertement la promotion de l’homosexualité comme d’un style de vie authentique et viable », s’indigne-t-il. Alors que le vrai bonheur, il atteste de l’avoir trouvé dans la chasteté.
Et il conclut : « Cher pape François : demandez pardon pour la mauvaise catéchèse, pour les mauvais programmes pastoraux, pour les évêques apathiques qui ne font rien pour les corriger. Pour ce qui est des morts qui ont depuis longtemps quitté cette vie, bien trop jeunes, parce personne n’a jamais pris la peine de leur dire la Vérité – même une montagne d’excuses ne suffira jamais à les ramener. »
A. Dollein
Aujourd’hui, il se sent toujours très proche de tous ces jeunes hommes « gays » qui se laissent séduire par un style de vie qu’ils imaginent plein de satisfactions mais qui les laisse le plus souvent dans le désarroi après avoir été la cible des attentions des plus âgés ravis de trouver de la chair fraîche. Mais sa préoccupation est de les amener au vrai Bien.
C’est un soutien qu’il n’a pas reçu de la part des prêtres catholiques qu’il a côtoyés pendant son adolescence et sa jeunesse. Comme il l’explique dans sa tribune, il a rencontré des hommes qui lui présentaient Jésus comme un ami, et non comme le Rédempteur – son Rédempteur. « J’étais terrifié et j’avais besoin d’aide », raconte-t-il : il savait que les choses allaient de travers. Mais en face, rien : ou plutôt un « relativisme pandémique ».
« J’étais sur le point d’accepter mon homosexualité lorsqu’un prêtre catholique m’a dit que je ne devais pas m’inquiéter parce que chaque homosexuel est né ainsi, gay ; il m’a envoyé sur mon chemin en me faisant des recommandations socialement responsables sur les dangers du sexe à découvert » – c’était au moment où éclatait l’épidémie du sida.
Ces prêtres qui encourageaient les gays à se maintenir dans leur style de vie
Installé à San Francisco, Sciambra ne rencontre dans le quartier gay que les prêtres de la paroisse du Très Saint Sauveur – tous incroyablement dévoués pour « enterrer les corps sans vie et décharnés de nos amis, à une époque où peu acceptaient de le faire », mais ils « confondaient la compassion à l’égard des malades et des morts avec une renonciation totale à toute tentative quelle qu’elle soit d’enseigner la doctrine catholique sur l’homosexualité ». « Ils voulaient être nos amis, pas nos Pères », raconte Sciambra.
Les morts se succédaient et Sciambra voyait le champ de ruines tout en subissant lui-même les conséquences des maladies liées à la pratique gay – il voulait justement y renoncer, après avoir une nouvelle fois rempli de sang la cuvette des toilettes, lorsque le prêtre auquel il demanda conseil l’encouragea à rester là où il était : « C’était ma place, je devais rester gay. » Ce qu’il fit. Pour entrer dans un « cauchemar sans fin ».
C’est alors qu’il a commencé à se rappeler la religion de son enfance. Décida de rompre avec son style de vie. Il s’adressa à une paroisse catholique où, une nouvelle fois, on lui dit que de toute façon, il était gay.
Demander pardon aux « gays » ? Oui, pour leur avoir dit de vivre selon leur inclination
Joseph Sciambra attribue à la Providence et à la bonté du Seigneur Jésus-Christ le fait d’avoir croisé le chemin de « trois prêtres courageux ».
« Ces hommes furent difficiles à trouver – ils étaient parmi ceux qui avaient été à moitié remerciés, voire persécutés à la fois par leurs diocèses et leurs ordres religieux. Mais instinctivement, je savais que c’étaient des hommes bons au cœur vaillant et à l’esprit sans faille. Ils m’ont guidé : ils ont été les Pères d’un homme seul et perdu qui était toujours un garçon seul et perdu », explique Sciambra. Ils ne faisaient pas partie de ces prêtres qui ont découragé bien des gays déçus de renoncer à la pratique de leur homosexualité alors que c’était leur désir. Ces jeunes hommes, Sciambra les connaissait : il a vu comment les prêtres les encourageaient à « se stabiliser en restant avec un seul homme ». « Aujourd’hui, ils sont tous morts »…
Ceux-là, il est trop tard pour leur demander pardon, écrit non sans amertume Joseph Sciambra. Mais l’Eglise peut demander pardon pour avoir laissé des prêtres, des religieuses, présenter l’homosexualité de manière positive, « sans lien nécessaire avec le péché, la maladie ou l’échec, comme un don de Dieu à accepter et à vivre avec gratitude » comme le disait un nommé P. John J. McNeill.
Cacher la vérité, la pire des injustices dont des hommes d’Eglises se sont rendus coupables
Aux Etats-Unis, poursuit Sciambra, l’Eglise devrait demander pardon pour un document de la Conférence épiscopale, « Toujours nos enfants » qui refuse d’évoquer « ne serait-ce qu’un instant la désespérance et la dépravation intrinsèques du style de vie “gay” moderne » et qui voit l’homosexualité comme une forme de « stabilité » de la personne, un « donné » voire un « don » – un document rédigé après la consultations de trois prêtres « experts » qui avaient tous fait leur « coming out ».
Ces prêtres, accuse Joseph Sciambra, ont poussé d’innombrables personnes à « confirmer » leur homosexualité et à reconnaître qu’elle faisait partie de leur identité – « Ils me l’ont bien fait ! » « Ce ne sont que les figures de premier plan de cette sinistre Eglise pro-gay au sein de l’Eglise catholique – mais il y a bien d’autres ministères et programmes pastoraux, opérant dans chacun des plus importants diocèses des Etats-Unis, qui font ouvertement la promotion de l’homosexualité comme d’un style de vie authentique et viable », s’indigne-t-il. Alors que le vrai bonheur, il atteste de l’avoir trouvé dans la chasteté.
Et il conclut : « Cher pape François : demandez pardon pour la mauvaise catéchèse, pour les mauvais programmes pastoraux, pour les évêques apathiques qui ne font rien pour les corriger. Pour ce qui est des morts qui ont depuis longtemps quitté cette vie, bien trop jeunes, parce personne n’a jamais pris la peine de leur dire la Vérité – même une montagne d’excuses ne suffira jamais à les ramener. »
A. Dollein
Petite passage d'enseignement donne par père Patrick sur la sponsalité
Petite explication donné par père Patrick dans l'enseignement sur la Sponsalité donné par père Patrick, ce qui peut aider à lutter contre les pêches de la chair
Il n’y a aucune continuité entre l’affectivité sensible et l’affectivité sexuelle
Mettre une continuité entre l’affectivité sensible, sous prétexte qu’elle est très forte, et l’affectivité sexuelle est la plus grave erreur qu’ait jamais pu faire un être humain en philosophie, en conseil.
Il n’y a aucune continuité entre l’affectivité sensible et l’affectivité sexuelle. Si nous mettons une continuité entre l’affectivité sensible et l’affectivité sexuelle (je fais exprès de répéter), nous mettons notre cœur à la remorque du monde psychique charnel qui est en nous, de la libido, donc nous mettons cette union si profonde, si parfaite, si véritable, si engagée dans laquelle nous sommes, à la remorque de la libido, de ce qui est charnel, d’un centre de gravité qui fera que nécessairement cet amour va mourir, cette communion des personnes va mourir, cette union va exploser. Peut-être pas tout de suite, il faut environ sept ans.
On nous a trompés : il n’y a aucune continuité, même au niveau des organes. Nous avions terminé la dernière fois sur la sexualité masculine et féminine avec tout ce que cela pouvait comporter de symbolique. Au niveau du cortex, au niveau cérébro-spinal, ce ne sont pas les mêmes zones qui commandent chez le garçon son émotion de
virilité et son éclatement de fécondité (nous sommes dans une chapelle, je ne peux pas dire autrement).
Quand l’émotion masculine est là et qu’elle s’exprime physiquement, quelque chose en lui fait qu’il s’ouvre et qu’en même temps toute sa vitalité se concentre.
Une concentration, un rassemblement se fait. Les jeunes filles ne savent pas ce que c’est (ne cherchez pas à imaginer, vous ne pourrez pas). Cette commotion fait une lumière, et une force, et du coup il y a des réactions physiques qui viennent de la signification sponsale du corps masculin.
Cela est lié à la commotion affective qui intègre pleinement le corps dans la pureté, dans la chasteté. Je parle de gens qui sont normaux, humains, spirituels, je ne parle pas de gens qui sont charnels, animaux (nous ne reviendrons pas là-dessus :
quelqu’un qui n’est pas spirituel est animal).
Si dans sa tête l’homme est freudien, si dans sa contemplation de l’amour il est freudien, si dans la contemplation de la personne qu’il aime il est freudien, s’il est psychique, s’il est psychologue, sophrologue, kinésiologue (ou tout autre -logue), s’il n’est pas contemplatif, s’il est freudien, il y aura une continuité entre cette commotion et la deuxième chose qui relève de la réalisation de l’unité en une seule chair de
l’homme et de la femme alors qu’en réalité il n’y a aucune continuité entre les deux.
Sur le plan physiologique, la première fonction masculine a au contraire pour effet d’absorber : tout le corps masculin se concentre et ouvre à l’intérieur des puissances séminales de l’homme de quoi absorber sa force séminale et de la diffuser à l’intérieur de lui pour la transformer en énergie vitale.
Tandis que la seconde fonction qui est finalisée par la fécondité et par le don de l’énergie vivante pour la pro-création, est commandée par un tout autre organisme à l’intérieur du corps masculin qui n’a strictement rien à voir à cela.
Il n’y a donc aucune continuité entre le durcissement et ce qu’on appelle l’éjaculation.
Excusez-moi, ce n’est pas le lieu, mais il est quand même très important de trouver d’où vient cette anomalie qui fait qu’aujourd’hui les êtres masculins supposent qu’il y a une continuité entre les deux.
D’où vient cette impuissance, cette absolue non maîtrise de la signification sponsale du corps masculin ?
En celui qui n’est pas capable de voir la différence totale entre les deux, et de faire la séparation totale entre les deux, il y a un court-circuit qui vient d’une idéologie.
Tu deviens ce que tu contemples. Personne n’est exempté de voir les choses à la manière psychique, à la manière psychologique, à la manière freudienne, à la manière image qui a pris vie et qui parle dans la maison, sauf si tu es né dans une grotte ou dans un ermitage et que tu n’en es jamais sorti.
Du coup, un phénomène sociologique, psychologique et surtout physique s’est réalisé en l’espace de trois générations à peine : les êtres masculins ne sont plus masculins, leur masculinité ne fonctionne plus.
Vous m’avez souvent entendu dire qu’ils sont transformés en passoire.
Je peux vous expliquer le processus équivalent en complémentarité chez la femme qui elles sont transformées en serpillières.
On comprend que le mariage entre une passoire et une serpillière ne soit pas très reluisant !
En fait, il faudrait bien analyser également ce qu’il y a dans la serpillière.
Il n’y a aucune continuité entre l’affectivité sensible et l’affectivité sexuelle
Mettre une continuité entre l’affectivité sensible, sous prétexte qu’elle est très forte, et l’affectivité sexuelle est la plus grave erreur qu’ait jamais pu faire un être humain en philosophie, en conseil.
Il n’y a aucune continuité entre l’affectivité sensible et l’affectivité sexuelle. Si nous mettons une continuité entre l’affectivité sensible et l’affectivité sexuelle (je fais exprès de répéter), nous mettons notre cœur à la remorque du monde psychique charnel qui est en nous, de la libido, donc nous mettons cette union si profonde, si parfaite, si véritable, si engagée dans laquelle nous sommes, à la remorque de la libido, de ce qui est charnel, d’un centre de gravité qui fera que nécessairement cet amour va mourir, cette communion des personnes va mourir, cette union va exploser. Peut-être pas tout de suite, il faut environ sept ans.
On nous a trompés : il n’y a aucune continuité, même au niveau des organes. Nous avions terminé la dernière fois sur la sexualité masculine et féminine avec tout ce que cela pouvait comporter de symbolique. Au niveau du cortex, au niveau cérébro-spinal, ce ne sont pas les mêmes zones qui commandent chez le garçon son émotion de
virilité et son éclatement de fécondité (nous sommes dans une chapelle, je ne peux pas dire autrement).
Quand l’émotion masculine est là et qu’elle s’exprime physiquement, quelque chose en lui fait qu’il s’ouvre et qu’en même temps toute sa vitalité se concentre.
Une concentration, un rassemblement se fait. Les jeunes filles ne savent pas ce que c’est (ne cherchez pas à imaginer, vous ne pourrez pas). Cette commotion fait une lumière, et une force, et du coup il y a des réactions physiques qui viennent de la signification sponsale du corps masculin.
Cela est lié à la commotion affective qui intègre pleinement le corps dans la pureté, dans la chasteté. Je parle de gens qui sont normaux, humains, spirituels, je ne parle pas de gens qui sont charnels, animaux (nous ne reviendrons pas là-dessus :
quelqu’un qui n’est pas spirituel est animal).
Si dans sa tête l’homme est freudien, si dans sa contemplation de l’amour il est freudien, si dans la contemplation de la personne qu’il aime il est freudien, s’il est psychique, s’il est psychologue, sophrologue, kinésiologue (ou tout autre -logue), s’il n’est pas contemplatif, s’il est freudien, il y aura une continuité entre cette commotion et la deuxième chose qui relève de la réalisation de l’unité en une seule chair de
l’homme et de la femme alors qu’en réalité il n’y a aucune continuité entre les deux.
Sur le plan physiologique, la première fonction masculine a au contraire pour effet d’absorber : tout le corps masculin se concentre et ouvre à l’intérieur des puissances séminales de l’homme de quoi absorber sa force séminale et de la diffuser à l’intérieur de lui pour la transformer en énergie vitale.
Tandis que la seconde fonction qui est finalisée par la fécondité et par le don de l’énergie vivante pour la pro-création, est commandée par un tout autre organisme à l’intérieur du corps masculin qui n’a strictement rien à voir à cela.
Il n’y a donc aucune continuité entre le durcissement et ce qu’on appelle l’éjaculation.
Excusez-moi, ce n’est pas le lieu, mais il est quand même très important de trouver d’où vient cette anomalie qui fait qu’aujourd’hui les êtres masculins supposent qu’il y a une continuité entre les deux.
D’où vient cette impuissance, cette absolue non maîtrise de la signification sponsale du corps masculin ?
En celui qui n’est pas capable de voir la différence totale entre les deux, et de faire la séparation totale entre les deux, il y a un court-circuit qui vient d’une idéologie.
Tu deviens ce que tu contemples. Personne n’est exempté de voir les choses à la manière psychique, à la manière psychologique, à la manière freudienne, à la manière image qui a pris vie et qui parle dans la maison, sauf si tu es né dans une grotte ou dans un ermitage et que tu n’en es jamais sorti.
Du coup, un phénomène sociologique, psychologique et surtout physique s’est réalisé en l’espace de trois générations à peine : les êtres masculins ne sont plus masculins, leur masculinité ne fonctionne plus.
Vous m’avez souvent entendu dire qu’ils sont transformés en passoire.
Je peux vous expliquer le processus équivalent en complémentarité chez la femme qui elles sont transformées en serpillières.
On comprend que le mariage entre une passoire et une serpillière ne soit pas très reluisant !
En fait, il faudrait bien analyser également ce qu’il y a dans la serpillière.
Jeannedelamontagne- Contre le nouvel ordre mondial
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Localisation : Pyrenées
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Re: Lutter contre le péché d'impureté (péchés sexuels) - Sponsalité...
Idée de T-shirt pour vous qui voulez vous engager
Jeannedelamontagne- Contre le nouvel ordre mondial
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Passage d'enseignement sur la Sponsalité par père Patrick à Domanova
@"pere emerite"
La mise en place de la signification sponsale du corps est essentielle
La Sponsalité Samedi 17 septembre 2005
Thème de nos méditations : la sponsalité.
Papa Karolus, le Pape Wojtyla, a passé sa vie à expliquer la signification sponsale du corps. Si on en croit le témoignage de sa mère, le Pape Karol avait été sanctifié dès le sein maternel, et il avait un sens assez fort de la connaissance intérieure du corps, et, avec la grâce de Dieu bien-sûr, un sens presque spontané, instinctif, de la connaissance de la personne. Comme chacun d’entre nous le perçoit, il a perçu que l’homme, la femme, l’enfant, sont spontanément faits pour courir, pour vivre, mais qu’ils butent sur une difficulté énorme qui vient, nous le savons bien, du péché originel.
Les trois conséquences du péché originel sont la vanité, qui fait que nous ne percevons plus l’essentiel,
l’orgueil qui fait que nous sommes un peu plus distants de Dieu, et la concupiscence, qui fait que nous ne voyons plus les sources vivantes spirituelles du don de soi à travers les profondeurs intérieures de notre personne : Notre corps nous trahit par la concupiscence, alors que le corps, l’âme et l’esprit sont au contraire faits pour être comme le trépied de notre course. Tous, nous voudrions nous jeter dans les bras de Dieu, dans les bras du prochain, dans les bras de la pureté, de l’humilité, de la générosité, de la communion, de la gratuité, de la contemplation, du mariage spirituel, du don de soi, de l’accueil, enfin de tout ce qui fait qu’un être humain est une être humain.
Tous, nous voudrions cela, mais nous butons sur des limites et ces limites ne sont pas liées à la création de Dieu, elles sont liées à ce fait que nous avons un mal fou à gérer cette création de Dieu parce que nous sommes vraiment participants d’un processus qui appartient au corps mystique du péché par lequel il y a comme un refus d’être nous-mêmes à cause des conséquences du péché.
Un des éléments les plus évidents de cet obstacle est la différenciation sexuelle (le fait que nous soyons masculin ou féminin) :
Non seulement nous ne maîtrisons pas parfaitement la situation du don qui nous est fait dans la création de Dieu, dans l’existence qui est la nôtre, mais c’est elle qui nous arrête.
Le Pape Karol a pensé toute sa vie qu’il fallait quand même ouvrir une porte pour dire comment la Révélation et comment la pratique, l’expérience toute simple, permettaient de sortir de ce handicap dans lequel nous mettent la fausse pudeur, la honte et les conséquences du péché originel, afin que nous ne butions plus sur ce qui devrait au contraire être pour nous une catapulte.
Pour que nos aspirations puissent être alors centuplées dans la signification sponsale du corps : nos aspirations sont comme la semence qui est inscrite par Dieu dans notre corps et quand notre terre est bonne, c’est-à-dire quand la signification sponsale du corps est en place, alors elle doit produire ce centuple.
Encore faut-il que la signification sponsale du corps, c’est-à-dire la pleine maîtrise de soi dans la différenciation sexuelle, en raison d’une pleine possession de soi en Dieu, soit mise en place. A cause du péché originel, cela n’est possible qu’avec la Rédemption, ce n’est possible qu’avec Jésus.
En septembre 1979, le Pape a commencé tout un enseignement sur la sponsalité :
Il a donné un éclairage,
ouvert une voie d’accès pour reprendre possession de nous-mêmes dans notre corps de manière à devenir pleinement humains dans la plénitude du don de la personne, afin que nous retrouvions de manière concrète au dedans de nous par la grâce cette liberté victorieuse de la fausse pudeur, victorieuse des séquelles du péché originel, de la réduction à l’objet, victorieuse de la honte, et victorieuse aussi bien-sûr de l’égoïsme et de l’adultère.
A chaque fois que nous utilisons notre corps dans un sens qui est contraire au don gratuit, au don virginal de nous-mêmes, nous produisons un adultère.
Et c’est cette victoire sur l’adultère dans les retrouvailles avec l’innocence originelle de notre corps sponsal, grâce à une recréation de Dieu en nous, qui va faire l’objet de tout l’enseignement du Pape Karol à partir de septembre 1979.
Nous n’avons pas l’habitude d’attaquer ce sujet, et je crois qu’il est vrai de dire qu’il est resté longtemps tabou chez les théologiens.
Dans l’histoire de la philosophie, de la théologie, de la mystique, il n’a été appréhendé que sous l’angle du péché ou de l'éthique, mais jamais sous l’angle de la nature.
Parce qu’elle est toujours mal vécue, la différenciation masculine et féminine cause une honte qui empêche qu’on puisse en parler sans maladresse.
Comme nous en avions perdu l’habitude, le Pape Wojtyla va prendre des précautions :
En attaquant ce thème, les sources de la culpabilité profonde depuis les origines de notre naissance (pas seulement depuis notre adolescence), .... remontent à la surface et font ...
Comme dans l’Evangile d’aujourd’hui, que la semence de la parole de Dieu tombe dans ... notre "terre", et nous l'entendons, mais que nous ne la comprenons pas ; nous avons des yeux pour lire mais nous ne voyons pas.
La semence de la Révélation de Dieu sur ce sujet tombe sur des coeurs de pierre et des corps pétrifiés qui ne sont pas libres, et elle sèche sans trouver sa racine.
Nous pourrions bien-sûr lire l’intégralité des 450 pages de cet enseignement très intéressant du Pape, mais je reconnais avec vous que ce n’est pas facile (on me dit toujours : « Cette histoire de sponsalité n’est pas commode ! »).
Pourtant, les choses sont simples en soi : nous sommes masculin ou féminin, un petit garçon ou une petite fille, un jeune homme ou une jeune fille, un homme ou une femme.
Pendant ces quelques méditations, je voudrais reprendre ce sujet avec la grâce de Dieu, en essayant de redire ce qu’a dit le Pape Karol, non pas de manière plus simple, mais d’une manière plus vive.
Vous comprenez qu’étant donné le contexte hostile dans lequel se trouvait le Pape Karol en 1979, il fallait qu’il prenne énormément de précautions intellectuelles, exégétiques, philosophiques, phénoménologiques… (les gens sont très culpabilisés sur ce sujet-là, et vous savez bien que le sentiment de culpabilité non maîtrisé produit l’agressivité : c'est bien sur ce sujet que l’agressivité et l’esprit critique risquent de s’exprimer le plus fortement), et il a fallu bien-sûr qu’il prenne du temps.
Honte et nudité
Le Saint Père s’est arrêté sur ce point : « Comment se fait-il que nous ayons honte d’aimer en entier ? Pourquoi y a-t-il cette honte ? »
Aussitôt, comme nous, il a bien senti que cette honte d’aimer en plénitude était inscrite dans le récit de la Genèse.
A un moment donné, l'homme et la femme ont mangé à l’arbre de la connaissance du bien et du mal et ils ont eu honte parce qu’ils ont vu qu’ils étaient nus.
Ce n’est pas parce qu’ils ont mangé de l’arbre de la connaissance du bien et du mal qu’ils ont eu honte, ce n’est pas parce qu’ils ont péché, mais c’est parce qu’ayant péché, Adam et Eve se sont vus nus.
Avant qu’ils ne se soient vus dans cet état de nudité extérieure, ils ne se voyaient pas nus, ils voyaient autre chose que la nudité : ils voyaient la signification sponsale du corps.
Avant cette vision de la nudité extérieure de la différenciation sexuelle, ils n’avaient pas de honte parce qu’ils avaient une connaissance lumineuse et intérieure d’eux-mêmes et une connaissance de l’autre à travers le don d’eux-mêmes qui faisaient qu’ils ne pouvaient pas voir la nudité extérieure de l’autre ni leur nudité extérieure propre.
Ils se voyaient à l’intérieur d’une lumière d’innocence originelle portée par la
lumière surnaturelle de la grâce qui faisait que leur vision était à la fois virginale, limpide, totale, plénière sur la création du monde, et que la signification sponsale de leur corps (le fait qu’ils soient masculin ou féminin) jouait un rôle extraordinairement important pour comprendre et pour voir la création du monde.
Lorsque nous sommes dans l’innocence divine originelle et portés par la grâce de la présence créatrice de Dieu, cette masculinité et cette féminité font qu’il y a une vision, une compréhension, une pénétration et une maîtrise de la création toute entière, et du coup, une intégration de notre propre personne dans l'Un.
C’est là que le Pape nous a magnifiquement expliqué comment Dieu a voulu que s’expriment la masculinité et la féminité en dehors du péché.
Je tiens à vous dire que ça n’a jamais été expliqué, enseigné ni révélé, et je crois ne pas me tromper en disant qu’il est le seul, le premier à avoir développé une spiritualité ouvrant la porte à cette vision sponsale de la création.
Et puisque nous venons de perdre le Pape Karol, il est bon de faire mémoire de ce qu’il nous a donné.
Solitude vivante
Vous pouvez lire les passages d’octobre 1979 où il explique comment l’homme se retrouve seul avec son corps.
A travers son corps, dans cette solitude vivante du corps en Dieu, dans l’unique présence créatrice de Dieu, il perçoit cette solitude comme une image de Dieu et il comprend qu’il est une ressemblance de Dieu dès qu'il vit pleinement sa solitude au coeur de la création : il est seul à la connaître avec Dieu, il connaît cette création à travers Lui et se reconnaît lui-même en Dieu à travers cette création.
Il reçoit pourtant cette création, sans percevoir en elle de quoi se donner entièrement, comme Dieu qui face à la création ne peut pas se donner entièrement à la création puisque la création est infiniment moins que lui. Dans cette solitude, l’homme perçoit cette détresse de Dieu qui ne peut pas vivre cet amour sponsal vis-à-vis de sa création puisque sa création est infiniment moins que lui (vous ne pouvez vous donner qu’à celui qui est en affinité, en complémentarité sponsale avec vous).
Le Saint Père va expliquer ce que la Genèse nous en révèle : lorsque je suis pleinement en Dieu et dans la création, et qu’en cette solitude vivante je m’épanouis dans la dimension du don que Dieu me fait être, du don que Dieu se fait de Lui-même en moi, du don de la création en moi et du don de moi-même à toute la création, cette dimension de solitude vivante ne me satisfait pas.
Pourquoi ? Parce que je suis masculin ou parce que je suis féminin:
La différentiation sexuelle provoque cette insatisfaction qui s’exprime par ce sentiment de solitude originelle : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ».
Dans le premier récit de la Bible, dans les deuxième et troisième chapitres, il faut attendre que Dieu sorte la côte d’Adam pour souffler dessus et créer la femme pour qu’Il puisse appeler l’homme ish et la femme isha : avant l’homme n’est nommé ni ish ni isha, il est homme (homme ou femme).
Quand Dieu nous crée homme, Il nous crée à Son image et à Sa ressemblance, Il est Un et Il nous donne toute la création, Il se donne Lui-même à nous, nous sommes tout donnés à Lui, nous nous recevons comme un don de Dieu et nous recevons tout comme don, à cause de la différenciation sexuelle.
La différenciation sexuelle nous montre bien, même si nous ne le percevons plus aujourd’hui, que nous ne sommes pas faits pour nous-mêmes. Adam et Eve le percevaient de manière très vaste et très intensive dans l’innocence originelle, et ce n’était pas du tout une souffrance, mais une joie. Je ne suis pas à moi tout seul tout l’homme, je suis seulement ish ou isha, je suis inscrit par mon corps dans la différenciation sponsale, et je vois comme un cri silencieux, un cri divin, un cri surnaturel et un cri incarné que je suis fait pour être entièrement donné à l’ autre, entièrement donné à l’univers, entièrement donné à la création et entièrement être de don.
Cet appel est joyeux : la joie d’exister vient de là.
A ce sujet vous lirez ce que le Pape Karol expliquait en septembre et octobre 1979. Il explique ce qu’est la signification originelle de la solitude sponsale.
C’est très beau et ce n’est pas compliqué. Il suffit d’aller seul trois ou quatre jours dans la nature, de respirer avec les arbres, avec les sangliers, les oiseaux, le soleil et la lune, et de laisser librement s’épanouir cette création de Dieu dans notre innocence originelle avec la grâce de Jésus.
Vous verrez par différence que si vous êtes dans la signification sponsale de la femme, vous n’êtes pas dans la signification sponsale de l’homme. Dans la nature, il n’y a pas de doute. La signification sponsale s’exprime de manière véritablement extraordinaire dans la soif et dans la découverte que tout seul, isolé de ma moitié, je n’existe pas pleinement : je prends très intensément conscience que je suis un être de don : je suis un être fait pour être entièrement livré et donné.
Il est extraordinaire que la différentiation sexuelle joue un rôle si important de ce point de vue là.
La signification sponsale de la solitude est une signification joyeuse parce qu’elle nous appelle, et nous apporte cette découverte : je suis un être fait pour être entièrement donné, pour me livrer.
Saint Paul reprend cette idée, en disant :
« Le Christ, notre époux, s’est livré pour nous ».
Dès qu’Il s’est trouvé seul dans la signification sponsale d’un corps assumé, unique dans sa solitude vivante de Christ, de Messie du monde, d’onction de la création, aussitôt, Il découvre la joie de se livrer totalement : c’est pourquoi l’Incarnation est immédiatement liée à la Rédemption. Il s’est livré pour épouser son Corps mystique qui est l’Eglise, et à travers l’Eglise l’humanité toute entière portant elle-même la création dans la signification sponsale de son don. Il s’est livré pour elle et Il l’a intégrée dans la signification sponsale de son corps rédempteur. La relation entre Jésus et nous est sponsale :
Jésus s’est livré à nous, Il s’est livré à l’humanité.
Il a découvert l’humanité sortie de son côté et Il s’est livré totalement à elle.
Dans le sein de sa mère, Jésus a découvert que dans son humanité Il était là pour être
entièrement donné, et Il s’est livré sous ce mode-là : comme époux de l’Eglise, époux du Corps commun appelé à l’accueil et au don de toute l’humanité et de chacun d’entre nous en particulier.
Echange de l’accueil et du don
Si vous avez accès aux textes, je vous recommande deux autres passages de l’enseignement qui a duré cinq ou six ans : celui du 6 février et celui du 20 février 1980. Le Pape Karol nous éblouit vraiment par son acuité dans la prise de possession, la connaissance, la contemplation de Dieu à travers le corps que je ne crois pas, personnellement, avoir trouvé ailleurs.
Ces passages du 6 et du 20 février sont admirables, magnifiques ; peut-être vous les lirai-je ?
Ils montrent à quel point l’homme est capable de vivre l’échange de l’accueil et du don dans la signification sponsale de son corps masculin ou féminin dans une virginité surnaturelle tellement grande qu’il n’y a plus, comme le dit Jésus aux Sadducéens, ni homme ni femme :
« Au ciel il n’y a plus ni homme ni femme », parce que la virginité surnaturelle
dans l’échange de l’accueil et du don est tellement grande que la différenciation sexuelle s’y achève dans la fruition.
Si je suis aveugle, si mes yeux sont abîmés, le médecin (c’est-à-dire la religion, la grâce, la confession, les sacrements) va regarder mes yeux. Mais dès que je ne suis plus aveugle, le médecin n’a plus besoin de regarder mes yeux, mes yeux voient : à un moment donné la signification sponsale de mon corps voit au-delà de son voile, et du coup il n’y a plus de nudité, il n’y a plus de honte.
Dès que je suis guéri dans la signification sponsale de mon corps, et c’est ce que fait Jésus par la Rédemption, j’ai retrouvé l’odeur de mon innocence originelle dans la signification sponsale du fait que je sois homme ou que je sois femme.
Et en même temps je suis dans la pleine Rédemption du Christ puisque la grâce a surélevé cette innocence originelle de ma différenciation sexuelle (du fait que je sois homme ou femme) de manière telle qu’elle s’est dépassée dans le mariage de la septième demeure de l’union transformante :
par l’oraison, la grâce a tellement transformé mon âme et mon esprit qu’elle a aspiré mon corps de manière tout à fait intérieure, et que mon corps a retrouvé sa signification intérieure, et l’homme sa signification de personne, sa signification spirituelle, sa signification de grâce. Il a pris pleinement possession de sa personne.
C’est pour cela qu’il convient bien de parler de la signification sponsale du corps après avoir parlé de l’Apocalypse qui jette le cri de l’Epouse et du Saint Esprit pour dire : « Viens ! », ce « Viens ! » exprimé dans l’oraison jusqu’à la septième demeure de l’union transformante : dans le mariage spirituel je peux retrouver la signification sponsale de mon corps, étant exclues toute honte et toute culpabilité. J’ai repris pleine possession de cette puissance de me donner à travers le corps.
Ce n’est compliqué que parce qu’on n’ose pas en parler.
Les théologiens sont souvent des prêtres, et les prêtres se sont donnés à Dieu et Lui sont fidèles dans le célibat.
Ils ne veulent pas trop regarder la question de la différenciation sexuelle, à cause de la morsure encore présente des séquelles du péché originel qui risque de perturber leur fidélité. Ils préfèrent se donner entièrement à Dieu dans le don d’eux-mêmes, dans le sacerdoce, ce qui est normal.
Rentrer dans la contemplation de la signification sponsale du corps va soulever des choses en nous et va nous purifier de ce qui est un peu perturbé dans l’innocence virginale surnaturelle originelle de notre corps masculin ou féminin, par des perturbations passagères involontaires (notre imaginaire va nous perturber).
Il faut y aller, c'est vrai, avec la prudence de la vie contemplative et avec la parole juste, l’acte juste et la pensée juste.
Ne blâmons pas l’Eglise de ne pas en avoir parlé avant : le Pape Karol l’a fait pour nous à partir du texte de la Sainte Ecriture, et en particulier le texte de la Genèse.
La mise en place de la signification sponsale du corps est essentielle
La Sponsalité Samedi 17 septembre 2005Thème de nos méditations : la sponsalité.
Papa Karolus, le Pape Wojtyla, a passé sa vie à expliquer la signification sponsale du corps. Si on en croit le témoignage de sa mère, le Pape Karol avait été sanctifié dès le sein maternel, et il avait un sens assez fort de la connaissance intérieure du corps, et, avec la grâce de Dieu bien-sûr, un sens presque spontané, instinctif, de la connaissance de la personne. Comme chacun d’entre nous le perçoit, il a perçu que l’homme, la femme, l’enfant, sont spontanément faits pour courir, pour vivre, mais qu’ils butent sur une difficulté énorme qui vient, nous le savons bien, du péché originel.
Les trois conséquences du péché originel sont la vanité, qui fait que nous ne percevons plus l’essentiel,
l’orgueil qui fait que nous sommes un peu plus distants de Dieu, et la concupiscence, qui fait que nous ne voyons plus les sources vivantes spirituelles du don de soi à travers les profondeurs intérieures de notre personne : Notre corps nous trahit par la concupiscence, alors que le corps, l’âme et l’esprit sont au contraire faits pour être comme le trépied de notre course. Tous, nous voudrions nous jeter dans les bras de Dieu, dans les bras du prochain, dans les bras de la pureté, de l’humilité, de la générosité, de la communion, de la gratuité, de la contemplation, du mariage spirituel, du don de soi, de l’accueil, enfin de tout ce qui fait qu’un être humain est une être humain.
Tous, nous voudrions cela, mais nous butons sur des limites et ces limites ne sont pas liées à la création de Dieu, elles sont liées à ce fait que nous avons un mal fou à gérer cette création de Dieu parce que nous sommes vraiment participants d’un processus qui appartient au corps mystique du péché par lequel il y a comme un refus d’être nous-mêmes à cause des conséquences du péché.
Un des éléments les plus évidents de cet obstacle est la différenciation sexuelle (le fait que nous soyons masculin ou féminin) :
Non seulement nous ne maîtrisons pas parfaitement la situation du don qui nous est fait dans la création de Dieu, dans l’existence qui est la nôtre, mais c’est elle qui nous arrête.
Le Pape Karol a pensé toute sa vie qu’il fallait quand même ouvrir une porte pour dire comment la Révélation et comment la pratique, l’expérience toute simple, permettaient de sortir de ce handicap dans lequel nous mettent la fausse pudeur, la honte et les conséquences du péché originel, afin que nous ne butions plus sur ce qui devrait au contraire être pour nous une catapulte.
Pour que nos aspirations puissent être alors centuplées dans la signification sponsale du corps : nos aspirations sont comme la semence qui est inscrite par Dieu dans notre corps et quand notre terre est bonne, c’est-à-dire quand la signification sponsale du corps est en place, alors elle doit produire ce centuple.
Encore faut-il que la signification sponsale du corps, c’est-à-dire la pleine maîtrise de soi dans la différenciation sexuelle, en raison d’une pleine possession de soi en Dieu, soit mise en place. A cause du péché originel, cela n’est possible qu’avec la Rédemption, ce n’est possible qu’avec Jésus.
En septembre 1979, le Pape a commencé tout un enseignement sur la sponsalité :
Il a donné un éclairage,
ouvert une voie d’accès pour reprendre possession de nous-mêmes dans notre corps de manière à devenir pleinement humains dans la plénitude du don de la personne, afin que nous retrouvions de manière concrète au dedans de nous par la grâce cette liberté victorieuse de la fausse pudeur, victorieuse des séquelles du péché originel, de la réduction à l’objet, victorieuse de la honte, et victorieuse aussi bien-sûr de l’égoïsme et de l’adultère.
A chaque fois que nous utilisons notre corps dans un sens qui est contraire au don gratuit, au don virginal de nous-mêmes, nous produisons un adultère.
Et c’est cette victoire sur l’adultère dans les retrouvailles avec l’innocence originelle de notre corps sponsal, grâce à une recréation de Dieu en nous, qui va faire l’objet de tout l’enseignement du Pape Karol à partir de septembre 1979.
Nous n’avons pas l’habitude d’attaquer ce sujet, et je crois qu’il est vrai de dire qu’il est resté longtemps tabou chez les théologiens.
Dans l’histoire de la philosophie, de la théologie, de la mystique, il n’a été appréhendé que sous l’angle du péché ou de l'éthique, mais jamais sous l’angle de la nature.
Parce qu’elle est toujours mal vécue, la différenciation masculine et féminine cause une honte qui empêche qu’on puisse en parler sans maladresse.
Comme nous en avions perdu l’habitude, le Pape Wojtyla va prendre des précautions :
En attaquant ce thème, les sources de la culpabilité profonde depuis les origines de notre naissance (pas seulement depuis notre adolescence), .... remontent à la surface et font ...
Comme dans l’Evangile d’aujourd’hui, que la semence de la parole de Dieu tombe dans ... notre "terre", et nous l'entendons, mais que nous ne la comprenons pas ; nous avons des yeux pour lire mais nous ne voyons pas.
La semence de la Révélation de Dieu sur ce sujet tombe sur des coeurs de pierre et des corps pétrifiés qui ne sont pas libres, et elle sèche sans trouver sa racine.
Nous pourrions bien-sûr lire l’intégralité des 450 pages de cet enseignement très intéressant du Pape, mais je reconnais avec vous que ce n’est pas facile (on me dit toujours : « Cette histoire de sponsalité n’est pas commode ! »).
Pourtant, les choses sont simples en soi : nous sommes masculin ou féminin, un petit garçon ou une petite fille, un jeune homme ou une jeune fille, un homme ou une femme.
Pendant ces quelques méditations, je voudrais reprendre ce sujet avec la grâce de Dieu, en essayant de redire ce qu’a dit le Pape Karol, non pas de manière plus simple, mais d’une manière plus vive.
Vous comprenez qu’étant donné le contexte hostile dans lequel se trouvait le Pape Karol en 1979, il fallait qu’il prenne énormément de précautions intellectuelles, exégétiques, philosophiques, phénoménologiques… (les gens sont très culpabilisés sur ce sujet-là, et vous savez bien que le sentiment de culpabilité non maîtrisé produit l’agressivité : c'est bien sur ce sujet que l’agressivité et l’esprit critique risquent de s’exprimer le plus fortement), et il a fallu bien-sûr qu’il prenne du temps.
Honte et nudité
Le Saint Père s’est arrêté sur ce point : « Comment se fait-il que nous ayons honte d’aimer en entier ? Pourquoi y a-t-il cette honte ? »
Aussitôt, comme nous, il a bien senti que cette honte d’aimer en plénitude était inscrite dans le récit de la Genèse.
A un moment donné, l'homme et la femme ont mangé à l’arbre de la connaissance du bien et du mal et ils ont eu honte parce qu’ils ont vu qu’ils étaient nus.
Ce n’est pas parce qu’ils ont mangé de l’arbre de la connaissance du bien et du mal qu’ils ont eu honte, ce n’est pas parce qu’ils ont péché, mais c’est parce qu’ayant péché, Adam et Eve se sont vus nus.
Avant qu’ils ne se soient vus dans cet état de nudité extérieure, ils ne se voyaient pas nus, ils voyaient autre chose que la nudité : ils voyaient la signification sponsale du corps.
Avant cette vision de la nudité extérieure de la différenciation sexuelle, ils n’avaient pas de honte parce qu’ils avaient une connaissance lumineuse et intérieure d’eux-mêmes et une connaissance de l’autre à travers le don d’eux-mêmes qui faisaient qu’ils ne pouvaient pas voir la nudité extérieure de l’autre ni leur nudité extérieure propre.
Ils se voyaient à l’intérieur d’une lumière d’innocence originelle portée par la
lumière surnaturelle de la grâce qui faisait que leur vision était à la fois virginale, limpide, totale, plénière sur la création du monde, et que la signification sponsale de leur corps (le fait qu’ils soient masculin ou féminin) jouait un rôle extraordinairement important pour comprendre et pour voir la création du monde.
Lorsque nous sommes dans l’innocence divine originelle et portés par la grâce de la présence créatrice de Dieu, cette masculinité et cette féminité font qu’il y a une vision, une compréhension, une pénétration et une maîtrise de la création toute entière, et du coup, une intégration de notre propre personne dans l'Un.
C’est là que le Pape nous a magnifiquement expliqué comment Dieu a voulu que s’expriment la masculinité et la féminité en dehors du péché.
Je tiens à vous dire que ça n’a jamais été expliqué, enseigné ni révélé, et je crois ne pas me tromper en disant qu’il est le seul, le premier à avoir développé une spiritualité ouvrant la porte à cette vision sponsale de la création.
Et puisque nous venons de perdre le Pape Karol, il est bon de faire mémoire de ce qu’il nous a donné.
Solitude vivante
Vous pouvez lire les passages d’octobre 1979 où il explique comment l’homme se retrouve seul avec son corps.
A travers son corps, dans cette solitude vivante du corps en Dieu, dans l’unique présence créatrice de Dieu, il perçoit cette solitude comme une image de Dieu et il comprend qu’il est une ressemblance de Dieu dès qu'il vit pleinement sa solitude au coeur de la création : il est seul à la connaître avec Dieu, il connaît cette création à travers Lui et se reconnaît lui-même en Dieu à travers cette création.
Il reçoit pourtant cette création, sans percevoir en elle de quoi se donner entièrement, comme Dieu qui face à la création ne peut pas se donner entièrement à la création puisque la création est infiniment moins que lui. Dans cette solitude, l’homme perçoit cette détresse de Dieu qui ne peut pas vivre cet amour sponsal vis-à-vis de sa création puisque sa création est infiniment moins que lui (vous ne pouvez vous donner qu’à celui qui est en affinité, en complémentarité sponsale avec vous).
Le Saint Père va expliquer ce que la Genèse nous en révèle : lorsque je suis pleinement en Dieu et dans la création, et qu’en cette solitude vivante je m’épanouis dans la dimension du don que Dieu me fait être, du don que Dieu se fait de Lui-même en moi, du don de la création en moi et du don de moi-même à toute la création, cette dimension de solitude vivante ne me satisfait pas.
Pourquoi ? Parce que je suis masculin ou parce que je suis féminin:
La différentiation sexuelle provoque cette insatisfaction qui s’exprime par ce sentiment de solitude originelle : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ».
Dans le premier récit de la Bible, dans les deuxième et troisième chapitres, il faut attendre que Dieu sorte la côte d’Adam pour souffler dessus et créer la femme pour qu’Il puisse appeler l’homme ish et la femme isha : avant l’homme n’est nommé ni ish ni isha, il est homme (homme ou femme).
Quand Dieu nous crée homme, Il nous crée à Son image et à Sa ressemblance, Il est Un et Il nous donne toute la création, Il se donne Lui-même à nous, nous sommes tout donnés à Lui, nous nous recevons comme un don de Dieu et nous recevons tout comme don, à cause de la différenciation sexuelle.
La différenciation sexuelle nous montre bien, même si nous ne le percevons plus aujourd’hui, que nous ne sommes pas faits pour nous-mêmes. Adam et Eve le percevaient de manière très vaste et très intensive dans l’innocence originelle, et ce n’était pas du tout une souffrance, mais une joie. Je ne suis pas à moi tout seul tout l’homme, je suis seulement ish ou isha, je suis inscrit par mon corps dans la différenciation sponsale, et je vois comme un cri silencieux, un cri divin, un cri surnaturel et un cri incarné que je suis fait pour être entièrement donné à l’ autre, entièrement donné à l’univers, entièrement donné à la création et entièrement être de don.
Cet appel est joyeux : la joie d’exister vient de là.
A ce sujet vous lirez ce que le Pape Karol expliquait en septembre et octobre 1979. Il explique ce qu’est la signification originelle de la solitude sponsale.
C’est très beau et ce n’est pas compliqué. Il suffit d’aller seul trois ou quatre jours dans la nature, de respirer avec les arbres, avec les sangliers, les oiseaux, le soleil et la lune, et de laisser librement s’épanouir cette création de Dieu dans notre innocence originelle avec la grâce de Jésus.
Vous verrez par différence que si vous êtes dans la signification sponsale de la femme, vous n’êtes pas dans la signification sponsale de l’homme. Dans la nature, il n’y a pas de doute. La signification sponsale s’exprime de manière véritablement extraordinaire dans la soif et dans la découverte que tout seul, isolé de ma moitié, je n’existe pas pleinement : je prends très intensément conscience que je suis un être de don : je suis un être fait pour être entièrement livré et donné.
Il est extraordinaire que la différentiation sexuelle joue un rôle si important de ce point de vue là.
La signification sponsale de la solitude est une signification joyeuse parce qu’elle nous appelle, et nous apporte cette découverte : je suis un être fait pour être entièrement donné, pour me livrer.
Saint Paul reprend cette idée, en disant :
« Le Christ, notre époux, s’est livré pour nous ».
Dès qu’Il s’est trouvé seul dans la signification sponsale d’un corps assumé, unique dans sa solitude vivante de Christ, de Messie du monde, d’onction de la création, aussitôt, Il découvre la joie de se livrer totalement : c’est pourquoi l’Incarnation est immédiatement liée à la Rédemption. Il s’est livré pour épouser son Corps mystique qui est l’Eglise, et à travers l’Eglise l’humanité toute entière portant elle-même la création dans la signification sponsale de son don. Il s’est livré pour elle et Il l’a intégrée dans la signification sponsale de son corps rédempteur. La relation entre Jésus et nous est sponsale :
Jésus s’est livré à nous, Il s’est livré à l’humanité.
Il a découvert l’humanité sortie de son côté et Il s’est livré totalement à elle.
Dans le sein de sa mère, Jésus a découvert que dans son humanité Il était là pour être
entièrement donné, et Il s’est livré sous ce mode-là : comme époux de l’Eglise, époux du Corps commun appelé à l’accueil et au don de toute l’humanité et de chacun d’entre nous en particulier.
Echange de l’accueil et du don
Si vous avez accès aux textes, je vous recommande deux autres passages de l’enseignement qui a duré cinq ou six ans : celui du 6 février et celui du 20 février 1980. Le Pape Karol nous éblouit vraiment par son acuité dans la prise de possession, la connaissance, la contemplation de Dieu à travers le corps que je ne crois pas, personnellement, avoir trouvé ailleurs.
Ces passages du 6 et du 20 février sont admirables, magnifiques ; peut-être vous les lirai-je ?
Ils montrent à quel point l’homme est capable de vivre l’échange de l’accueil et du don dans la signification sponsale de son corps masculin ou féminin dans une virginité surnaturelle tellement grande qu’il n’y a plus, comme le dit Jésus aux Sadducéens, ni homme ni femme :
« Au ciel il n’y a plus ni homme ni femme », parce que la virginité surnaturelle
dans l’échange de l’accueil et du don est tellement grande que la différenciation sexuelle s’y achève dans la fruition.
Si je suis aveugle, si mes yeux sont abîmés, le médecin (c’est-à-dire la religion, la grâce, la confession, les sacrements) va regarder mes yeux. Mais dès que je ne suis plus aveugle, le médecin n’a plus besoin de regarder mes yeux, mes yeux voient : à un moment donné la signification sponsale de mon corps voit au-delà de son voile, et du coup il n’y a plus de nudité, il n’y a plus de honte.
Dès que je suis guéri dans la signification sponsale de mon corps, et c’est ce que fait Jésus par la Rédemption, j’ai retrouvé l’odeur de mon innocence originelle dans la signification sponsale du fait que je sois homme ou que je sois femme.
Et en même temps je suis dans la pleine Rédemption du Christ puisque la grâce a surélevé cette innocence originelle de ma différenciation sexuelle (du fait que je sois homme ou femme) de manière telle qu’elle s’est dépassée dans le mariage de la septième demeure de l’union transformante :
par l’oraison, la grâce a tellement transformé mon âme et mon esprit qu’elle a aspiré mon corps de manière tout à fait intérieure, et que mon corps a retrouvé sa signification intérieure, et l’homme sa signification de personne, sa signification spirituelle, sa signification de grâce. Il a pris pleinement possession de sa personne.
C’est pour cela qu’il convient bien de parler de la signification sponsale du corps après avoir parlé de l’Apocalypse qui jette le cri de l’Epouse et du Saint Esprit pour dire : « Viens ! », ce « Viens ! » exprimé dans l’oraison jusqu’à la septième demeure de l’union transformante : dans le mariage spirituel je peux retrouver la signification sponsale de mon corps, étant exclues toute honte et toute culpabilité. J’ai repris pleine possession de cette puissance de me donner à travers le corps.
Ce n’est compliqué que parce qu’on n’ose pas en parler.
Les théologiens sont souvent des prêtres, et les prêtres se sont donnés à Dieu et Lui sont fidèles dans le célibat.
Ils ne veulent pas trop regarder la question de la différenciation sexuelle, à cause de la morsure encore présente des séquelles du péché originel qui risque de perturber leur fidélité. Ils préfèrent se donner entièrement à Dieu dans le don d’eux-mêmes, dans le sacerdoce, ce qui est normal.
Rentrer dans la contemplation de la signification sponsale du corps va soulever des choses en nous et va nous purifier de ce qui est un peu perturbé dans l’innocence virginale surnaturelle originelle de notre corps masculin ou féminin, par des perturbations passagères involontaires (notre imaginaire va nous perturber).
Il faut y aller, c'est vrai, avec la prudence de la vie contemplative et avec la parole juste, l’acte juste et la pensée juste.
Ne blâmons pas l’Eglise de ne pas en avoir parlé avant : le Pape Karol l’a fait pour nous à partir du texte de la Sainte Ecriture, et en particulier le texte de la Genèse.
Jeannedelamontagne- Contre le nouvel ordre mondial
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les relations sexuelles, union libre, concubinage en dehors du mariage
selon vous faire l amour avec une personne du sexe opposé est ce un peché mortel ? que dit la bible a ce sujet ?
va t on en enfer si on couche en dehors du mariage ? que pensez de la vie en concubinage ?
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diskdur77- Avec Saint Thomas d'Aquin
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Re: Lutter contre le péché d'impureté (péchés sexuels) - Sponsalité...
Bonsoir diskdur,
Ce sujet a déjà été traité ici, je rechercherai les liens,mais pour moi il se fait tard, je ferai cela demain!
Bonne nuit
Ce sujet a déjà été traité ici, je rechercherai les liens,mais pour moi il se fait tard, je ferai cela demain!
Bonne nuit
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Lutter contre le péché d'impureté (péchés sexuels) - Sponsalité...
merci de me repondre ici quand meme
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diskdur77- Avec Saint Thomas d'Aquin
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Re: Lutter contre le péché d'impureté (péchés sexuels) - Sponsalité...
en fait j aurai aimé mettre un sondage mais je sais pas comment faire
diskdur77- Avec Saint Thomas d'Aquin
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Localisation : ile de france
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Re: Lutter contre le péché d'impureté (péchés sexuels) - Sponsalité...
Pour l'Église Catholique en occurrence l'œuvre de chair ne se consume qu'en mariage,( 6ème et 9ème commandement de Dieu ) et et est considérée comme péché mortel; mais Dieu seul sonde les cœurs et ce n'est qu'à lui que nous avons à rendre compte de notre vie et de nos actions.
Il est plus prudent de ne pas s'engager dans ces chemins, et de beaucoup prier pour que Dieu nous protège , notre âme appartient à Dieu seul et nous nous devons de la lui garder le plus pure possible, notre âme est un jardin clos que Dieu se réserve jalousement.
La Bible parle de ces choses ,mais je n'ai pas les liens en tête certainement qu'une personne vous répondra à ce sujet ou j'y reviendrai plus tard ayant en main les liens utiles.
Il est plus prudent de ne pas s'engager dans ces chemins, et de beaucoup prier pour que Dieu nous protège , notre âme appartient à Dieu seul et nous nous devons de la lui garder le plus pure possible, notre âme est un jardin clos que Dieu se réserve jalousement.
La Bible parle de ces choses ,mais je n'ai pas les liens en tête certainement qu'une personne vous répondra à ce sujet ou j'y reviendrai plus tard ayant en main les liens utiles.
AnneLÉA- En adoration
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Re: Lutter contre le péché d'impureté (péchés sexuels) - Sponsalité...
moi je vis en concubinage donc je vais aller en enfer c est ce que vous sous entendez ? et le fait d aimer sa partenaire dans tous ca ? qu en faites vous ?
si le seigneur envoit en enfer les couples non mariés la quasi totalité de la planete est condamnée alors
et que pensez des divorcés qui se remarient ?
si le seigneur envoit en enfer les couples non mariés la quasi totalité de la planete est condamnée alors
et que pensez des divorcés qui se remarient ?
diskdur77- Avec Saint Thomas d'Aquin
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