SOLITUDE : Beaucoup moins lourde lorsqu'on est chrétien...

Un article assez long mais qui vaut la peine d'être lu jusqu'à la dernière ligne !





Quand la solitude vous pèse...

La solitude est une émotion douloureuse. Ceux qui en font l'expérience savent à quel point elle attaque l'estime de soi. Nous ne devrions donc jamais négliger les moments où notre sentiment d'isolement s'intensifie. Inévitablement, nous nous sentirons seuls de temps à autre, mais, à l'occasion, nous sommes heureux de nous retrouver seuls. Nous pouvons parfois être dans une salle bondée et, néanmoins, nous sentir complètement seuls.

La solitude ne dépend pas de nos relations, de notre position sociale ou de notre revenu. Certaines des personnes les plus riches dans le monde sont aussi les plus seules, et certaines des plus pauvres sont parmi les plus heureuses. David avait été oint comme roi d'Israël, mais cela ne l'a pas empêché de lutter contre un profond sentiment de solitude. Il a dû apprendre à combattre impitoyablement ce sentiment, et nous de même. La solitude est une porte ouverte à d'autres émotions négatives. Si nous n'y faisons pas face, nous pourrons finir par lutter contre l'amertume, la colère et la frustration. Tous ces sentiments comportent de sérieuses conséquences.

Le déni n'est pas une option. Dire aux autres que vous ne vous sentez pas seul quand vous vous effondrez intérieurement ne vous aide pas beaucoup. Cela ne fait que masquer le problème. Si vous ne vous occupez pas de votre solitude, elle sapera votre énergie, divisera votre esprit et vous empêchera de jouir des bénédictions de Dieu. C'est l'une des armes principales de Satan pour vous décourager. Il aime vous amener à penser que vous n'êtes pas aimé, désiré ou compétent, comme si personne ne se préoccupait de vous. Il sait que, s'il peut miner le système de soutien juste que Dieu vous a donné, il aura de bonnes chances d'éroder vos émotions par le doute et une piètre estime de soi.

Son but est de vous empêcher de devenir ce que Dieu veut que vous soyez. Je conseille aux chrétiens qui luttent dans ce domaine de ne pas croire un seul mot qui vient de l'ennemi. Jésus a dit très clairement que Satan est un menteur et qu'il n'y a aucune vérité en lui (Jn 8.44). Comment reconnaissez-vous la voix trompeuse de l'ennemi ? Demandez à Dieu de vous donner du discernement. Assurez-vous que votre vie est exempte de tout péché connu. Le pardon purifie nos émotions. Il nous permet d'entendre la voix de Dieu et de comprendre sa vérité qui nous est révélée au-dessus de la clameur et du fouillis des suggestions négatives de Satan.

Vous devez également puiser dans les vérités suivantes : le Père céleste vous aime d'un amour éternel et il a promis de ne jamais vous quitter (Jé 31.3 ; Hé 13.5). Cela veut dire que vous n'êtes jamais seul. Quand vous conduisez la voiture jusqu'à l'épicerie, il est avec vous. Quand vous êtes au travail, il est à vos côtés. Il connaît chaque problème auquel vous faites face, et il a la solution. Il connaît les difficultés, les obstacles et le chemin que vous devez emprunter.

David fixait ses regards sur le Seigneur et non sur ses circonstances. Quand vous abandonnez votre fardeau et laissez Christ agir, vous remarquez que votre manière de voir la vie est complètement différente. Vous ne serez pas abattu par un sentiment de solitude et vous pourrez plutôt dire comme David : « Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi » (Ps 23.4a). Jésus-Christ est votre bon berger, et vous ne devez jamais douter de son amour infini et personnel.

Nous ne devrions jamais oublier que Dieu nous a créés pour entrer en relation. Cela faisait partie de son plan original. Il désire notre amitié, notre amour et notre adoration. Craignant souvent de lui ouvrir notre cœur, nous transférons cette crainte à nos autres relations. Nous rencontrons de nouvelles personnes, mais au lieu de passer du temps à chercher à les connaître, nous faisons dérailler des amitiés possibles en projetant des messages comme : « Ne vous approchez pas trop de moi », « Restez où vous êtes » ou « Je ne veux pas qu'on me dérange ». Notre isolement nous coûte très cher. Les bureaux des médecins sont remplis de gens qui souffrent sur le plan émotionnel et qui ne comprennent pas pourquoi ils se sentent seuls. Ils ont exclu Dieu de leur vie, fermé la porte à son amitié et rejeté leur besoin des autres. Même s'il avait parfois le cœur brisé, David a refusé de tomber dans ce modèle.

Prendre les bonnes mesures pour vous libérer
La solitude n'est pas un péché, mais le péché peut certainement engendrer la solitude. Une jeune femme engagée dans une relation immorale avec un non-croyant a admis se sentir souvent seule. Ses actions avaient érigé une barrière entre elle et le Seigneur. Il lui était difficile de prier et de passer du temps seule avec lui dans l'adoration. Elle a cessé de fréquenter l'Église et, même si elle vivait avec son ami de cœur, elle se sentait de plus en plus seule. La culpabilité et la honte l'isolaient des membres de sa famille et de ses amis. Ce n'est que lorsqu'elle a pris conscience de faire fausse route et d'être allée trop loin qu'elle a décidé d'effectuer un changement important en demandant à Dieu de lui pardonner et de la rétablir.

Si vous souffrez en vivant dans le péché, ne fermez pas les yeux sur la situation. Dieu veut vous libérer de l'esclavage, mais vous devez d'abord accepter de confesser que ce que vous avez fait est mal, puis, vous en détourner pour pouvoir vous réfugier dans les bras de votre Père bienveillant. Vous devez également prendre conscience qu'avoir de saines relations avec des personnes justes – qui aiment Dieu et qui veulent vous encourager dans votre marche chrétienne – est essentiel à votre croissance spirituelle.

Pour vaincre la solitude, vous devez suivre les trois étapes suivantes :

1. Reconnaître que vous avez un problème. La plupart du temps, cette première étape est la plus difficile à suivre. Mais à moins de faire face à votre sentiment de solitude, vous n'aurez jamais la victoire dans ce domaine.

2. Concilier vos désirs avec ceux de Dieu. Cela veut dire accepter de mettre de côté votre volonté pour pouvoir déclarer votre besoin de Christ et votre foi en lui.

Bon nombre des plaisirs que les gens recherchent ne sont pas ce que Dieu a de mieux pour leur vie. Ils sont déterminés à obtenir ce que Dieu ne veut pas pour eux et créent ainsi une tension dans leur relation avec lui. S'ils persévèrent, un moment viendra où Dieu leur laissera avoir ce qui, selon eux, leur apportera le bonheur. Mais cela n'arrive jamais, du moins pas pour longtemps. Vous devez sérieusement désirer connaître Dieu. Passez du temps chaque jour avec lui, et vous remarquerez que la solitude que vous ressentiez diminuera.

3. Se rappeler les promesses de Dieu. Cette étape vous apportera beaucoup d'espoir et d'assurance. David a reconnu le sérieux de ses circonstances et s'est immédiatement rappelé les occasions où le Seigneur l'avait délivré de difficultés. Dieu peut vous enseigner à faire la même chose. Quand les problèmes surgissent, vous pouvez vous rappeler une promesse de l'Écriture. Ce peut être quelque chose d'aussi court et sûr que : « Celui qui vous a appelés est fidèle, et c'est lui qui le fera » (1 Th 5.24). Ou peut-être l'espoir dont parle Psaumes 91.1 vous encouragera : « Celui qui demeure sous l'abri du Très-Haut repose à l'ombre du Tout-Puissant. »

Comment vaincre la solitude ? Il existe une seule façon sûre, et c'est en communiant avec Jésus-Christ et en passant du temps dans l'Écriture. Le Seigneur a vaincu la tentation de l'ennemi en se servant de la parole de Dieu comme un moyen de défense sûr, et vous devez faire de même. Non seulement vous viendrez à bout de la solitude, mais vous poserez également un fondement d'espoir inébranlable dans votre vie que rien ne peut détruire. C'est exactement ce que David a fait étant jeune. Puis, des années plus tard, frappé par l'adversité et la solitude, il a proclamé : « Tu me feras connaître le sentier de la vie ; il y a d'abondantes joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite » (Ps 16.11).

Par Charles F. Stanley

Gilles. Ville de Québec - Canada

Merci pour ces partages cher Gilles

Oui c'est vrai qu'à bien y penser, nous sommes très entourés! Et si nous prenions le temps de découvrir et développer notre relation avec Dieu , nous serions très occupés. Sûrement les ermites sont les gens les moins seuls au monde!
Que Dieu nous donne la Foi en Sa Présence à nos côtés et en Son Amitié indéfectible!

Passe une bonne fin de semaine cher Gilles =) Dieu te bénisse!

Bonjour,
Oui, merci pour cet article ; en espérant, qu'il aidera celui qui souffre de solitude à s'orienter vers Dieu.

Merci cher Gilles pour cet article trés édifiant pour aider les personnes qui souffrent de solitude et compter sur l`amour et consolation de Dieu




Amitiés

À "misi", à Manuela et à "Audifax" :

pour votre appréciation de ce beau texte qui nous rassure une fois de plus de la présence de Dieu dans notre vie chrétienne. Malgré les nuages noirs qui parfois assombrissent nos existences, nous pouvons être toujours certains que notre Créateur est à nos côtés.

Bien amicalement et fraternellement...

Gilles.

Bonjour Gilles et à tous,
... finalement, je vais l'imprimer ce texte, je vis seule, suite au décès de mon mari, l'an dernier, cela conforte l'orientation de ma vie dans la solitude ; je pourrai ainsi faire connaître cet écrit.
Merci.

misi a écrit: Bonjour Gilles et à tous,
... finalement, je vais l'imprimer ce texte, je vis seule, suite au décès de mon mari, l'an dernier, cela conforte l'orientation de ma vie dans la solitude ; je pourrai ainsi faire connaître cet écrit.
Merci.

Bonjour chère "misi" !

Voici un autre texte qui je l'espère vous plaira ainsi qu'à tous les autre membres du forum...



Sera-t-il encore possible de pouvoir être seul dans le futur ?
Du sens de la solitude...

Être seul, avec ses propres pensées, ou avec ses sentiments, sans distractions venant de l’extérieur, cela n’existe presque plus dans notre société. Autrefois, on attendait à l’arrêt de l’autobus sans rien faire. On ne pouvait pas faire autrement. De nos jours, on peut faire autrement, donc on le fait. On appelle sa grand-mère ou bien on envoie un SMS à quelqu’un. Une fois assis dans l’autobus, on termine le SMS. Quand on est arrivé à la maison, on s’installe à son ordinateur pour vérifier si son SMS a bien été envoyé et on constate qu’il y a bien quelqu’un d’autre qui se trouve seul chez lui assis à son ordinateur. Notre disponibilité constante nous mène à la conviction que la solitude n’est pas bonne. En fuyant la solitude, nous perdons aussi la capacité de réfléchir sur nous-mêmes, sur notre vie et même de réfléchir au sujet des événements qui se passent dans le monde. Sachant cela, on se demande: les philosophes, tels que Nietsche, Kant et Kierkegaard, auraient-t-ils accédé à leur idées brillantes s’ils n’avaient pas vécu dans la solitude?

Effectivement, il semble que de nos jours, les distractions fassent de plus en plus l’unanimité. Les jeunes de douze à dix-neuf ans, par exemple, sont assis derrière leurs ordinateurs pendant en moyenne six heures et demie par semaine. Les trois-quarts d’eux regardent la télévision pendant une heure et demie par jour. Force est de constater que la véritable solitude aura pour conséquence un besoin toujours plus grand de distractions. Et la conséquence n’est-elle pas que la situation de l’homme se dégrade? Certains le pensent. En effet, le grand inconvénient de cette disponibilité permanente, c’est qu’il faut continuellement se mêler des affaires d’autres. On ne peut presque plus être seul avec ses propres pensées.

Ceci est terrible parce qu’on s’interdit des possibilités de développement personnel. Quand on recherche la solitude, des pensées vous viennent qui ne vous seraient pas venues dans d’autres conditions. On découvre des valeurs que soi-même, on trouve importantes. La solitude est bonne pour la formation de la propre personnalité. Le contact constant avec d’autres favorise la contrainte du groupe.

Les gens et surtout les jeunes sont facilement influençables. Prendre de la distance peut permettre d’apprendre à mieux se connaître. En plus, la solitude peut être un moyen de détente puisqu’on n’est pas obligé à ce moment-là de réagir à tout ce qui vient de l’extérieur.

Il n’est pas facile de se soustraire à la culture de la communication. Sur les sites Internet, comme Hyves et Facebook, par exemple, on peut trouver de nombreux amis. Avec chaque «ami» on peut faire un «chat». Etant donné que les gens ne connaissent plus la véritable solitude, ils ont peut-être peur de rater quelque chose d’important? C’est bien possible! Quelque part, j’ai lu qu’un adolescent a dit: «Lorsque je suis dans ma chambre, je me sens moins seul quand mon programme SMS est branché.»

Pendant le carême de l’année prochaine il serait peut-être utile de diminuer non seulement la consommation de la viande et
de boissons alcoolisées, mais aussi la consommation des moyens de communication avec le but d’apprendre la vraie solitude qui nous mène aux réflexions importantes.

Arie van den Dries
pasteur de la communauté néerlandaise de Luxembourg

Source: Conseil d'Eglises chrétiennes au Grand-Duché de Luxembourg - Rat ...

Gilles. Ville de Québec - Canada

Bonjour Gilles et ... merci pour votre gentille attention.

Le départ de mon mari, m'a laissé et me laisse avec des heures de tristesse, de cafard ...
Mais, le 1er jour où j'ai été seule dans la maison, après l'agitation des funérailles, je me suis tournée vers notre maman du Ciel, (j'en ai encore les larmes aux yeux d'émotion) et je lui ai dit ceci : Maman Marie, tu sais ce que c'est de perdre son mari ... encore mieux que moi, puisqu'en plus tu as aussi perdu ton Fils !
Alors je te donne ma peine, mon chagrin, tu t'en occupes et moi, je prierai à tes intentions !
Eh bien, comme écrit en début de ce message, j'ai mes moments de chagrin, mais ... la solitude dont beaucoup se plaignent, je ne l'ai pas encore ressentie depuis janvier 2012, décès de mon mari. Je l'associe dans mes prières aux intentions de notre Mère du Ciel.
Je confie tous mes soucis à Marie et au Père éternel en demandant les grâces, aussi de patience, pour l'accomplissement de sa volonté et non la mienne, car tout concourt au Bien ... tout est grâce !


J'essaie de prier le Rosaire chaque jour, mais parfois, faiblesse de la nature humaine, la distraction me guette ou .... l'assoupissement, mais je reprends en demandant de regarder mon désir de Le rencontrer dans la prière, et pas les faiblesses de celle-ci.
J'essaie aussi, chaque jour, en me couchant de lire les Saintes Ecritures, et parfois, j'y trouve, dans des passages lus des dizaines de fois depuis des années, ... une réponse ou un verset approprié à ce que je vis en ces jours...
Alors, prenez votre bible et lisez la.

Merci pour ce joli texte qui me conforte dans le message que je semble ressentir.
J'ai beau être jeune, je suis dans une solitude quasi-totalle. Depuis bien avant les décès que j'ai enchaîné, les autres m'ont laissé à la douleur. Une personne m'avait même reproché, alors que j'étais dans une souffrance extrême, que "je n'étais plus marrante, plus drôle comme avant".
Au cours de ces années j'ai pu expèrimenter tout ce qu'il y avait de plus noir chez l'être humain, insultes, mensonges, bêtise, méchancetés gratuites, certains ne survivent que grâce à ça.
Au décès de ma mère j'ai mis une croix et je suis partie, cela m'a enlevé un énorme poids de ne plus avoir peur de rencontrer l'une de ces personnes de cette "famille" et d'en avoir les oreilles qui explosent de sifflements d'insultes et tout le tralàlà. Ces gens sont comme une énorme boue gluante et collante, il leur fallait un bouc-émissaire, je fus là dès ma naissance pour ça, j'ignore à présent qui sera leur victime...

Jusqu'à très peu de temps j'avais une opinion tellement basse de moi que je n'osais plus ni parler ni regarder les gens, dès qu'on me parlait je paniquais complètement et une fois chez moi je m'angoissais car je me pensais stupide et gauche, incapable pour la vie sociale.
On m'a souvent dit que j'étais jolie, mais je ne sais pas si je dois bien prendre ça, car il m'était arrivée de me faire insulter dans la rue par des femmes inconnues et ça les faisait rire. Et dans mon lit j'en pleurais parce que je ne comprenais pas où j'avais mal agit.
Là où j'habitais avant, je ne pouvais pas sortir car dès que je mettais le nez dehors, le voisin, complètement fou et alcoolique me guettait comme un malade (il a même finit par construire un truc juste derrière ma maison ou il restait tout le jour les derniers temps). J'étais complètement torturée mentalement quand j'en suis partie, moi qui étais venue dans ce lieu pour justement pouvoir un peu sortir sans avoir peur de tomber sur quelqu'un...

J'ai très longtemps cru, et aujourd'hui un peu encore je dois l'avouer, que j'allais mourir seule dans l'ignorance la plus totale, et ma seule angoisse était qu'à cause de moi, mes animaux allaient mourir de faim et de soif...

J'ai cru à tout ça, cru ce qu'on m'a dit que j'étais, et voilà où j'en suis arrivée.
Mais le problème avec moi, c'est que je suis un peu comme un cafard, on peut me briser en mille morceaux j'arriverai à me relever. Toutes ces choses que j'ai vécues m'ont faite aujourd'hui et je me reconstruis peu à peu.
J'ai fait quelques essais qui ont échoués, je suis tombée sur des gens dans un forum qui ne faisaient que se plaindre et insultaient tout le monde derrière le dos de tout le monde (d'où leur solitude...). Un homme adorable qui s'est vite avéré être un crapaud menteur et manipulateur...

Je ne sais pas pourquoi je vous raconte ma vie comme ça, mais au fur et à mesure que ma foi à grandi, je savais que tout ça c'était juste du faux, du désert à traverser.
Dieu a voulu me montrer la valeur d'un lien quand on en a plus. Une fois je lisais un livre dans lequel l'un des personnages disait "celui qui n'a jamais vécu seul ne peut pas aimer". Cette phrase m'est restée.
Alors oui c'est toujours difficile, mais maintenant je ne tremble plus comme un animal sauvage quand une personne me demande quelque chose dans la rue ou quand le gars d'edf passe relever le compteur.

Je suis peut-être sotte ou j'entend ce que je veux entendre, mais à chaque fois où mon espoir commence à basculer, quelque chose , un message dans un livre, à la télé par exemple, Dieu vient me remonter les bretelles.
Je rêve assez souvent de ma mère et de mon beau-père décédés et ils me transmettent des messages également, dont quelques uns se sont réalisés. Ma mère me dit en riant que les choses mettent peut-être du temps à se faire, mais elles se feront, que je suis belle et intéressante et que je n'ai pas à m'en faire.

Voilà, tout pour dire que je garde espoir d'être un jour capable d'avoir des gens près de moi!
Il y a quelques semaines, j'ai commencé à prier la Sainte Mère pour m'aider à ça et déjà moralement ça m'aide beaucoup.

Bonsoir Yadé,

Premiers versets du Ps 25 (Segond)

25:1 Éternel ! j'élève à toi mon âme.
25:2 Mon Dieu ! en toi je me confie : que je ne sois pas couvert de honte ! Que mes ennemis ne se réjouissent pas à mon sujet !
25:3 Tous ceux qui espèrent en toi ne seront point confondus ; Ceux-là seront confondus qui sont infidèles sans cause.
25:4 Éternel ! fais-moi connaître tes voies, Enseigne-moi tes sentiers.
25:5 Conduis-moi dans ta vérité, et instruis-moi ; Car tu es le Dieu de mon salut, Tu es toujours mon espérance.
25:6 Éternel ! souviens-toi de ta miséricorde et de ta bonté ; Car elles sont éternelles.

J'aime beaucoup ces versets, qui sont pour moi, en tout cas, d'un grand réconfort.

Merci beaucoup, ils sont pleins de doux sens.
Depuis que j'ai ouvert mon coeur à Dieu, je sais qu'il veille, et bien avant que je ne m'en rende compte!
Plus la foi grandit moins ce genre de comportement ne touche ^^.

à Gilles d’avoir ouvert ce fil.

Bonjour misi, bonjour Yadé,
Vos témoignages sont bouleversants et forts

Il est vrai misi que le départ de ceux que l’on aime est une souffrance et il y a de beaux livres comme ceux de Jean Messager de la Lumière, dont Lardida postent régulièrement des messages, qui redonnent courage parce qu’alors on sait que la séparation tient à un voile fin et que ceux qui sont partis prient pour nous, nous regardent et nous aiment … qu’ils sont dans la lumière ou en chemin dans l’Espérance.
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t11509p60-message-de-jean-votre-messager-damour#197656
Votre foi est grande de vous être tournée vers notre Maman du Ciel pour lui adresser la prière que vous lui avez faite. Oui, la souffrance, Elle, mieux que quiconque, la connaît ; celle du départ de son chaste époux, celle de la crucifixion de Son Fils et celle de la perte de Ses enfants. Combien de souffrance vit-Elle et combien peut-Elle vous serrer sur Son cœur immaculé lorsque vous êtes dans ces moments de tristesse , de cafard …
Quelle jolies phrases que les vôtres :

Alors je te donne ma peine, mon chagrin, tu t'en occupes et moi, je prierai à tes intentions !

… mon mari. Je l'associe dans mes prières aux intentions de notre Mère du Ciel.
Je confie tous mes soucis à Marie et au Père éternel en demandant les grâces, aussi de patience, pour l'accomplissement de sa volonté et non la mienne, car tout concourt au Bien ... tout est grâce !

Yadé, il est vraiment triste de songer à tout ce qui vous a fait souffrir.
Vous dites

Une personne m'avait même reproché, alors que j'étais dans une souffrance extrême, que "je n'étais plus marrante, plus drôle comme avant".

Malheureusement, plusieurs personnes en restent à ce qui est superficiel et ne regarde pas au-delà et combien de souffrances, cela engendre t’il !
Lorsque des femmes perdent leurs époux (ce n'est pas votre cas, mais pour l'exemple de la solitude engendrée par la perte d'un parent, quelqu'il soit), elles témoignent du vide qui se créée autour d’elles, comme si elles devenaient des dangers pour les autres couples ou tout simplement parce que certains n’acceptent les autres qui si tout va bien et ne veulent pas s’engager, au risque de devoir tendre une main, si les personnes sont dans la peine. Mais cela correspond en partie à la société dans laquelle nous sommes ; société qui propose, en majorité, des émissions superficielles, plus sottes les unes que les autres, ne donnant plus aux gens la possibilité de réfléchir et où, bien souvent, la moquerie et le mépris sont de mises.

je fus là dès ma naissance pour ça, j'ignore à présent qui sera leur victime...

Que de douleurs, Dieu doit tendrement vous aimer car les « petits », les « méprisés » sont Ses âmes de prédilection.

Jusqu'à très peu de temps j'avais une opinion tellement basse de moi que je n'osais plus ni parler ni regarder les gens, dès qu'on me parlait je paniquais complètement et une fois chez moi je m'angoissais car je me pensais stupide et gauche, incapable pour la vie sociale.

Il est très difficile d’avoir confiance en soi, lorsque depuis tout petit les gens sont méchants avec vous, car alors on ne comprend pas que la méchanceté leur appartient et l’on se sent coupable de quelque chose, pensant être responsable du manque d’amour que l’on reçoit et se disant alors que l’on n’est pas suffisamment bien pour être aimer. Quelle erreur qui détruit tant de gens et qui se répète de générations en générations.
Si vous n’étiez pas « aimable », digne d’être aimée, vous ne seriez pas là. Lorsque l’on songe que notre Seigneur a donné Sa Vie pour chacun d’entre nous, alors que nous avons le sentiment d’être « si peu », vous avez la valeur d’être « fille de Roi », « fille de Dieu » et votre rachat le prix du Sang Le Plus Précieux qui soit …. Quelle valeur, quelle grandeur que la vôtre !

On m'a souvent dit que j'étais jolie, mais je ne sais pas si je dois bien prendre ça, car il m'était arrivée de me faire insulter dans la rue par des femmes inconnues et ça les faisait rire.

Que jalousies et sottises de la part de ces femmes ! Malheureusement, il y a tant de méchancetés !

Et dans mon lit j'en pleurais parce que je ne comprenais pas où j'avais mal agit.

Vous n’êtes pas responsables de leurs sottises.

J'ai très longtemps cru, et aujourd'hui un peu encore je dois l'avouer, que j'allais mourir seule dans l'ignorance la plus totale, et ma seule angoisse était qu'à cause de moi, mes animaux allaient mourir de faim et de soif...

Il existe de bonnes personnes, faites comme Azur, demandez à Dieu et à notre Maman de les placer sur votre chemin

… mais au fur et à mesure que ma foi à grandi, je savais que tout ça c'était juste du faux, du désert à traverser.

Vous avez raison de dire que le lien avec Dieu se fait dans la solitude

… à chaque fois où mon espoir commence à basculer, quelque chose, un message dans un livre, à la télé par exemple, Dieu vient me remonter les bretelles.

C’est vraiment réconfortant.

Je rêve assez souvent de ma mère et de mon beau-père décédés et ils me transmettent des messages également, dont quelques-uns se sont réalisés. Ma mère me dit en riant que les choses mettent peut-être du temps à se faire, mais elles se feront, que je suis belle et intéressante et que je n'ai pas à m'en faire.

Voilà, tout pour dire que je garde espoir d'être un jour capable d'avoir des gens près de moi!

Un grand merci à vous toutes pour vos émouvants témoignages et commentaires !

Voici encore quelque chose qui vous plaira sûrement...



Dieu ne t’a pas oublié !

Á certains moments de nos vies, il nous arrive d'éprouver ce sentiment étrange d'être oublié. Les amis organisent une sortie sans le moindre partage, ils établissent un "projet vacances" et omettent tout simplement de vous inclure dans leurs plans. Si le téléphone sonne, ce n‘est pas pour vous demander de vos nouvelles mais plutôt pour solliciter un service… Votre portable reste désespérément silencieux et la sonnette de votre porte d'entrée également… Aucun de vos proches, enfants ou parents ne les font vibrer ; bref, vous êtes seul.

Chacun de nous avons vécu cette sensation à la fois blessante et difficile à vivre. Elle dure parfois un instant pour certains mais se fait hélas plus fréquente pour d'autres. Quelle tragédie !

Et pourtant, au sein de cette difficulté, se trouve ce texte biblique : "L'Eternel console son peuple, Il a pitié de ses malheureux. Sion disait : L'Eternel m'abandonne, Le Seigneur m'oublie ! - Une femme oublie-t-elle l'enfant qu'elle allaite ? N'a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles ? Quand elle l'oublierait, Moi je ne t'oublierai point. Voici, je t'ai gravée sur mes mains; Tes murs sont toujours devant mes yeux (Esaïe 49.13-16)".

La Bible affirme avec force : "Moi je ne t'oublierai pas, je t'ai gravée sur mes mains !". L'amour du Père n'est pas conditionné à ce que vous pouvez lui apporter puisque tout est à Lui. Il vous aime simplement pour ce que vous êtes.

Même si vous n'avez pas des amis tout autour de vous, n'oubliez pas : "vous avez le meilleur des amis en la personne de Jésus".

Une prière pour aujourd'hui
Seigneur, je réalise que tu es mon ami, merci pour cette merveilleuse amitié. Merci car tu ne me mets jamais de côté.

Par Patrice Martorano

Merci beaucoup de vos réponses .
Je sens la présence du Seigneur et je suis humblement ma route. Cependant de nos jours, peu de personnes comprennent ce sentiment, cette certitude de son amour.
Beaucoup de personnes m'ont fait la remarque, quand j'en venais à un peu raconter mon parcours; "mais comment fais-tu? Moi je me serais écroulé, je n'aurais pas supporté", à cela je ne faisais que sourire en disant que ma peine je ne la montrais tout simplement pas car ça ne concernait que moi. Ca ne servait à rien de leur dire que tout l'amour qu'il y avait là-haut descendait, ils n'auraient pas comprit.
Lors des funèrailles de ma mère, j'ai rencontré une tante âgée qui est devenue elle aussi très croyante et fait du bénévolat dans les églises. Ce fut la seule qui, d'un regard, a comprit, est venue ensuite me parler et me prendre dans ses bras.

carine a écrit: Malheureusement, plusieurs personnes en restent à ce qui est superficiel et ne regarde pas au-delà et combien de souffrances, cela engendre t’il !
Lorsque des femmes perdent leurs époux (ce n'est pas votre cas, mais pour l'exemple de la solitude engendrée par la perte d'un parent, quelqu'il soit), elles témoignent du vide qui se créée autour d’elles, comme si elles devenaient des dangers pour les autres couples ou tout simplement parce que certains n’acceptent les autres qui si tout va bien et ne veulent pas s’engager, au risque de devoir tendre une main, si les personnes sont dans la peine. Mais cela correspond en partie à la société dans laquelle nous sommes ; société qui propose, en majorité, des émissions superficielles, plus sottes les unes que les autres, ne donnant plus aux gens la possibilité de réfléchir et où, bien souvent, la moquerie et le mépris sont de mises.

C'est tout à fait ça, c'est un peu la même chose avec les mendiants qu'on ne veut pas voir, ou les enfants maltraités qu'on accuse de menteur pour avoir la paix.
Après le décès de mon beau-père, tout le monde a petit à petit tourné le dos à ma mère, sa famille, son fils, elle qui s'est laissée emportée par la maladie dont elle ne parlait qu'à moi, les autres refusant catégoriquement d'en entendre parler, étant parfois très virulent...

Bref, j'aurai bien 1001 raisons de ne plus croire en l'humanité, mais comme vous dîtes je sais qu'il existe des gens biens sur cette Terre et j'espère un jour être digne d'eux.
Ca m'est tout de même arrivé de me faire des amis qui méritent vraiment ce titre, qui étaient là et pour qui j'étais là, sans rien demander, juste par plaisir d'être ensemble. Mais certains ont déménagés et avec mon manque de confiance les liens se sont rompus. Et d'autres encore ont rencontré de mauvaises personnes et ont changé, trop souvent en mal.

Comment mieux supporter la solitude? Que peut-on faire? Où peut-on aller?


Tout d’abord, il n’est pas inutile de se rappeler que la solitude est le propre de tout homme, même en couple ; on le sait bien, on est toujours seul face aux grandes décisions de la vie. Pour autant, il est certain que la solitude du célibataire est très difficile à vivre, car elle ne paraît pas porteuse de sens.

Travail sur soi

Pour ne pas se dessécher et devenir amer, il est nécessaire de nourrir en soi le meilleur à travers ses talents, nourrir en soi ce qu’il y a de profond. Il serait dommage d’attendre d’avoir rencontré un mari/une femme pour développer tout ce qu’il y a de beau et bon en nous. Si vous aspirez à vivre de la tendresse, faites-le déjà, d’une autre manière bien sûr, dans votre vie de célibataire, en manifestant de la tendresse dans vos paroles, par des services rendus à des amis, à votre famille, etc. Si vous avez à cœur de vous donner dans le service des autres, commencez dès maintenant. N’attendez pas pour vous engager dans un mouvement d’en savoir plus sur votre avenir.

Etre pleinement homme/femme

De la même manière, il est très important d’habiter son masculin/ féminin, c’est-à-dire d’être pleinement homme ou femme seul(e), sans attendre que ce soit l’autre qui révèle notre virilité/féminité.

Laisser le Seigneur habiter cette solitude

Par ailleurs, pour se sentir aimable, il faut se sentir aimé, et lorsqu’on est célibataire, ça paraît compliqué ! Essayer de vous tourner vers ceux qui vous aiment, même si ce n’est pas d’un amour conjugal. L’amour de Dieu est souvent médiatisé par les autres (amis, famille). Pour sortir de cette impression d’impasse, il est bon aussi que cette solitude soit habitée, et pour cela on doit s’efforcer de construire une relation avec le Seigneur, par la prière régulière, par des temps forts de retraite, ou par la participation à un groupe de prière par exemple.

Etre son meilleur ami

Il est important également de prendre soin de soi, d’être son meilleur ami, c’est-à-dire repérer des choses qui font du bien, comment se faire plaisir. Cela peut passer par une plus grande attention à soi (massages, soins du corps, plus de sport, une nourriture saine et équilibrée, etc.), ou par une activité artistique (le théâtre, la peinture, le dessin, etc.). Rajouter du beau dans sa vie fait partie de ce processus : s’entourer de beaux objets, prendre un soin particulier à s’habiller, voir des expositions, faire des sorties dans des endroits qui vous émerveillent.

Créer des relations

Dans tous les cas, ne pas rester seul, replié sur soi, est primordial : nous sommes des êtres de relation, on se construit dans la relation ; il faut chercher à rencontrer des gens pour ce qu’ils sont, et non pas uniquement dans l’optique de rencontrer l’âme-sœur.

Mais il y aussi quantité de weekends organisés pour les célibataires autour d’un thème donné. C’est un bon moyen pour rencontrer des personnes qui vivent la même chose que soi, dans un contexte détendu.

Source: www.viesavie.com/question

Bonsoir Gilles,
pour tous ces beaux textes ... remplis d'enseignement.
A lire et relire.

Les nouvelles solitudes : les comprendre, les déjouer !

La solitude gagne du terrain et dessine de nouveaux contours. Focus sur les motifs d’isolement au coeur d’une société hypercommuniquante. Les pistes pour renouer avec une saine solitude, sortir de la culture d’une illusion du lien, et vivre des relations authentiques. Sans doute un des plus sûrs moyens de ne plus se sentir esseulé(e).

Véritable paradoxe de notre époque d’hypercommunication, le sentiment de solitude est en hausse avec de nouvelles formes. Une étude de la Fondation de France révèle que les grandes villes comme la campagne sont touchées, les personnes âgées ne sont plus les seules à s’en plaindre, ce fléau frapperait toute classe sociale et tranche d’âge confondus. En cause, des liens familiaux distendus et des relations professionnelles difficiles, combinés à une explosion de la technologie en termes de communication.

Des raisons complexes

Bien évidemment, les raisons de vivre une situation d’isolement sont complexes. L’augmentation des familles mono parentales, le chômage, la vieillesse, le handicap… Toutefois de nouvelles formes particulières, liées à notre époque semblent aussi émerger. On retrouve généralement ce rapport particulier à l’autre, devenu encombrant ! « La contrainte que représente la rencontre est devenue supérieure au plaisir qu’elle procure, avec à la clé une culture de l’illusion du lien, le plus souvent à distance ».

La foule « solitaire »


Métro bondé, bistrot du matin plein à craquer, circulation difficile… « Nous sommes mêlés à la foule, et pourtant chacun est renvoyé à sa solitude ». Le climat social n’est pas au beau fixe certes, d’autant plus que nous préférons nous enfermer dans un journal, entre deux oreillettes du baladeur numérique, ou rester rivé à notre mobile à papoter (le plus souvent pour ne rien dire) ou envoyer des sms. « En lien avec des gens qui sont loin, et coupés de ceux qui sont proches ». Il ne s’agit pas tant de lâcher une invitation à souper à son voisin de banquette, mais bien de laisser un espace ouvert pour un échange convivial sans forcément de grandes implications. La convivialité pourrait bien se nicher dans un retour à davantage de simplicité.

La foule « virtuelle »

Paradoxe d’une époque hyper communicante où sms, mail, chat, Facebook, et Twitter ont modifié en profondeur nos capacités à créer du lien. Bien calé dans nos fauteuils, nous privilégions des relations virtuelles avec le plus grand nombre, aux échanges intimes. « Une illusion de non-solitude » . Tout comme cet engouement que rencontre le site « Copains d’avant » où certains passent des heures à rechercher tel ami d’enfance et qui refusent un apéro avec un collègue, bien présent lui pourtant. Nous sommes devenus plus habiles à lier des relations à distance (comme autant de stratégie d’évitement) qu’à en nouer de bien réelles avec les risques que cela comporte !

La foule « compét’ »

Qu’on se l’avoue ou pas, notre société reste centrée autour de valeurs à la hausse. Piégé, malgré la crise, entre un positivisme de bon aloi ou des rôles dans lesquels nous nous sommes figés, nous montrer vulnérable n’est pas toujours acceptable. À ce titre l’univers professionnel se montre impitoyable ! Selon l’étude, 20 % des Français n’ont pas de relations sociales avec leurs collègues. Entre un « bonjour » rapide et deux rapports de réunions, il reste difficile d’évoquer un manque de sommeil depuis la naissance du petit dernier, le licenciement d’un compagnon, quand ce n’est pas une rupture. Autant de fragilités vécues comme des « mises à côtés ». D’un point de vue social idem… Certains affichent un sourire réjoui masquant une humeur bien sombre. Reste que demander un service comme du soutien n’est parfois pas si simple…

La bonne et la mauvaise solitude

Se sentir seul(e) n’est pas forcément un fléau ! « Une bonne solitude est celle où l’on ne s’ennuie pas ». Enfin seul, et tranquille, on est libre alors de se livrer à des occupations qui nous tiennent à coeur, comme de ne rien faire. En bonne compagnie avec soi-même, la solitude n’est plus pesante, et le besoin d’y échapper par de multiples distractions ne domine pas. « Les personnes qui apprécient la solitude sont capables de rentrer en elle-même sans abolir le lien à l’autre. Elles savent aussi en sortir pour accepter un hammam, un ciné, ou répondre au SOS d’une amie ». La mauvaise solitude à l’inverse est source d’ennui, d’insatisfaction voire d’anxiété, et s’accompagne d’un sentiment d’isolement. On la reconnaît à un besoin parfois compulsif de créer du lien souvent de façon superficielle pour combler ce vide.

Habiter la solitude

C’est en créant une véritable rencontre avec soi dans la solitude que l’on développe sa capacité à nouer des relations authentiques. À l’inverse, l’incapacité d’être seul entraîne des difficultés à créer du lien.

Avouons à notre décharge que notre époque ne nous facilite pas la tâche. Un accès permanent à la distraction nous coupe d’une bonne solitude. Mettre la radio, ou la télé toute la journée nous donne l’illusion de ne pas être seul. C’est un apprentissage qui commence dans l’enfance. Nous devrions apprendre à nos enfants à s’ennuyer au lieu de les sur-solliciter en permanence, les empêchant ainsi de se confronter à une forme de solitude, fort utile pour une rencontre avec eux-mêmes. Pour lever les obstacles en tant qu’adulte, il faudrait mener une réflexion personnelle : pourquoi suis-je en train de communiquer par Facebook, après avoir refuser la crémaillère du voisin ? Quels efforts je fais pour être avec les autres ?

Bonjour Gilles,
Magnifique article, comme tous les autres ... et que de justes propos.

NON JAMAIS TOUT SEUL !

Jésus est le bâton de pélerin sur lequel nous pouvons nous m’appuyer chaque jour de notre vie!Des moments difficiles arrivent parfois sans crier « gare »! Mais notre berger veille!Il sait tout de chacun ,quand on se couche,quand on se lève,quand on est sur le chemin du travail…….! C’est plutôt rassurant,et pourtant,nous n’y prêtons pas toujours attention! Mais aussi,prenons bien garde à notre attitude et à nos paroles, car ses yeux divins nous regardent,et ses oreilles nous entendent! Jetons-nous dans ses bras d’amour et sentons sa douce chaleur et sa douce voix nous chuchoter: »Ne crains pas,je suis là »!

Ne crains rien, je t’aime, Je suis avec toi! Promesse suprême, Qui soutient ma foi. La sombre vallée N’a plus de terreur, L’âme consolée, Je marche avec mon Sauveur. Non, jamais tout seul Non, jamais tout seul Jésus, mon Sauveur, me garde, Jamais ne me laisse seul.

Non, jamais tout seul Non, jamais tout seul Jésus, mon Sauveur, me garde, Je ne suis jamais tout seul. L’aube matinière Ne luit qu’aux beaux jours, Jésus, ma lumière, M’éclaire toujours. Quand je perds de vue L’astre radieux, À travers la nue, Jésus me montre les cieux!

Non, jamais tout seul Non, jamais tout seul Jésus, mon Sauveur, me garde, Jamais ne me laisse seul. Non, jamais tout seul Non, jamais tout seul Jésus, mon Sauveur, me garde, Je ne suis jamais tout seul.

Les dangers accourent, Subtils, inconnus: De près ils m’entourent,
Plus près est Jésus, Qui, dans le voyage, Me redit : «C’est moi!

Ne crains rien: courage! Je suis toujours avec toi!» Non, jamais tout seul Non, jamais tout seul Jésus, mon Sauveur, me garde, Jamais ne me laisse seul. Non, jamais tout seul Non, jamais tout seul

Jésus, mon Sauveur, me garde, Je ne suis jamais tout seul.

Source: jcedm.wordpress.com


NON JAMAIS TOUT SEUL ! par jesusauveur

Frères, je voudrais attirer votre attention sur le verset 24 en Jn 12 :

- En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il demeure seul : mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit.

Frères, le grain c'est nous; tombé en terre : c'est notre naissance sur terre ! La solitude et même si nous sommes accompagnés, c'est la solitude spirituelle. C'est l'âme qui se sent seule, et rien d'autre.

Donc ! comment s'unir et communier avec le Seigneur, dans l'oraison silencieuse. Je me mets en présence du Seigneur, je lui parle, je l'aime, ou je lis l'évangile un peu avant, puis je fais silence et j'attends. On début, 5 mn, et ensuite plus... Pour arriver à 1 heure ou plus. Essayez frère, l'Esprit Saint parle à l'âme plus facilement dans le silence...

Regardez Elie, 1 Rois 19 : 12 il trouva Dieu dans la brise légère ! 

Voilà ce que je voulais partager, pensez-s'y !

Fraternellement,

Joël.

Salut Gilles !

J'aime beaucoup ton dernier texte que tu nous à partager la. Il est remplis d'espoir pour ceux qui vivent un Noël seul, j'avoue que c'est une terrible souffrance. Noël c'est une fête familiale d'amour et de paix et tout le monde mérite tout ça !

Et merci Joël pour le conseil je vais essayer un jour

Mais si les sentiments ne sont pas dépassés dans un abandon de l'Amour de Dieu, ils sont un fil qui empêche l'âme de s'élevée. Aimons nos famille, nos frères, nos ennemis, mais dans l'Amour du Christ !

Soyez tous bénis !

Joël.

Ne plus être seul à Noël

A Noël, beaucoup de personnes sont seules ou se sentent seules. Cette solitude est encore plus difficile à supporter alors que nombreux sont ceux qui se retrouvent en famille.

Dans notre imaginaire collectif, Noël est la fête des retrouvailles en famille. C’est un moment où l’on ressent profondément la chaleur familiale. Les bons petits plats autour d’un sapin illuminé recouvrant une montagne de cadeaux…

Mais dans la «vraie vie», Noël ressemble pour beaucoup à un calvaire. Cela devient cette fête que l’on appréhende car on se retrouvera seul.



Françoise est dans ce cas : «A partir de fin novembre, je commence à être triste. Noël approche, mais aussi le réveillon de la Saint-Sylvestre. Ce sont des dates durant lesquelles j’appréhende de rester seule».
Pourtant, c’est à Noël que le sentiment de se retrouver seul est le plus fort. Seul avec sa solitude.

Nombreux sont ceux qui sont seuls à Noël
Un sondage assez récent montre qu’environ 20% des français et 25% des urbains passent Noël seuls. On trouve notamment :
•    les personnes qu’un conflit familial empêche de vivre la traditionnelle fête avec les parents, les frères et sœurs, mais aussi les enfants,
•    les veufs et les veuves, dont la famille ne s’occupe plus,
•    les personnes timides, ceux qui n’ont pas d’amis,
•    les célibataires qui voient tous leurs amis fêter Noël en couple,
•    ceux qui sont trop isolés géographiquement pour pouvoir retrouver des proches.



Pour toutes ces personnes, Noël ne fait que remuer le couteau dans la plaie. «Je suis passée par des moments douloureux dans ma vie. Alors à Noël, ce n’est pas toujours évident de me retrouver en famille avec des gens mariés, quand moi je suis seul», raconte Pierre, 43 ans.


Même Florent Pagny avoue avoir connu dans le passé des Noël tout seul…


Florent Pagny : "J'ai connu des Noël tout seul" par Europe1fr

  

Solitude aux temps des Fêtes

Merci Gilles pour tes belles pensées envers les plus défavorisés.
J'espère toutefois que de ton côté tu vas passer un bon Noël avec ta soeur, en famille.
Puisse l'enfant Jésus t'offrir ses grâces et bénédictions en
abondance !
De mon côté, je demanderai à mon Ange d'aller te faire tout
pleins de bisous pour moi !







Avec toi, avec tout mon coeur mon Ami