Synode et problématiques

A.I:


Le Dicastère pour la Doctrine de la Foi (anciennement Congrégation pour la Doctrine de la Foi) est actuellement dirigé par Mgr Víctor Manuel Fernández, archevêque argentin nommé par le pape François en juillet 2024. Mgr Fernández succède au cardinal Luis Francisco Ladaria Ferrer, apportant une vision axée sur l’approfondissement de la foi plutôt que sur la condamnation morale, conformément aux directives du pape François. Le Dicastère se concentre sur la protection et la promotion de la foi, avec une attention particulière à la nouvelle évangélisation.
Récemment, deux autres prélats ont rejoint le Dicastère avec le titre personnel d’archevêques. Mgr Philippe Curbelié, de nationalité française et spécialiste en théologie, est devenu évêque titulaire d'Utica en Tunisie, tandis que l'Irlandais Mgr John Joseph Kennedy a été nommé évêque titulaire d'Ossero en Croatie. Tous deux jouent des rôles clés au sein de ce dicastère important : Mgr Kennedy supervise la section disciplinaire, chargée notamment des affaires graves comme les abus, tandis que Mgr Curbelié continue d'exercer son rôle de sous-secrétaire​.
Vatican
​
ZENIT - Français
​
Vatican News
.

Dommage que ces deux posts qui sont liés soient coupés par le changement de page.On ne peut bien comprendre l'un sans l'autre.

Quant à la lettre ouverte de Mgr Strickland ...

Ici (traduction française de l'original) :

https://riposte-catholique.fr/archives/196126



L'évêque qui fut démis par François écrit :

 

Mgr Strickland

[...]

Une compréhension rudimentaire de la papauté nous permet de constater que le pape François a abdiqué sa responsabilité de gardien principal du dépôt de la foi.

Un peu plus loin ...

Malheureusement, ses actions et ses politiques qui promeuvent une version relativisée de la vérité qui n’en est pas une nous propulsent vers une conclusion dévastatrice : l’homme qui occupe la Chaire de Saint Pierre n’aime pas la vérité et cherche à la remodeler à l’image de l’homme.


Aucun évêque ne peut ignorer les déclarations du pape François qui sont des négations sans ambiguïté de la foi catholique. [...] le pape François a nié une partie intégrante de la foi catholique.

Enfin

Et aux fidèles, je pose la même question –

QUE FAUDRA-T-IL FAIRE ?

Que se passera-t-il si vos bergers ne se rallient pas ? S’ils ont tous accepté trente pièces d’argent et qu’ils restent silencieux face à des mensonges qui transpercent encore plus les mains et les pieds de Notre Seigneur ? Que faudra-t-il alors pour que vous preniez la parole ?

Beaucoup pourraient dire que ce n’est pas votre responsabilité ; vous pouvez vivre la Vérité tranquillement dans votre cœur. Cependant, dire la Vérité ne peut jamais être la responsabilité de quelqu’un d’autre, parce que Dieu a gravé la Vérité dans le cœur de chaque personne. Par conséquent, la Vérité est la propriété de chaque homme en tant que don sacré de Dieu.

 Mon commentaire :

Il ressort à l'évidence de cette lettre ouverte de Mgr Strickland aux évêques des États-Unis (mais plus encore) que lui-même fait le constat de la vacance du siège apostolique à Rome. Mgr Strickland est amené à dire la même chose que Mgr Vigano l'ex nonce apostolique du Vatican aux États-Unis (qui aura occupé également d'autres fonctions importantes à Rome) et qui fut finalement excommunié par François comme on le sait. Il devrait s'ensuivre logiquement que Mgr Strickland est excommunié pareillement (latea sententiae). 

Le discours de Mgr Strickland rejoint très exactement en fait le discours de sédévacantistes de longues dates comme un Mgr Sanborn (USA) qui dit depuis toujours que François n'a tout simplement pas la foi catholique. 

Bref, l'Église catholique est dans le pétrin. On ne parle pas d'une petite crisette de rien du tout mais d'une crise majeure en vérité. Il me semble que tout cela donne encore plus de poids, on le verrait aujourd'hui a posteriori, au mot bien connu de Jacques Maritain lancé au lendemain du dernier concile. Déjà, Maritain disait que la crise moderniste du temps de Pie X n'était plus qu'un «rhume des foins» en comparaison de la grave crise que traversait dorénavant l'Église catholique depuis Vatican II.

Mon idée c'est que l'Église catholique se dirige tout droit vers une situation un peu comparable à ce que les Anglicans auront dû vivre chez eux. C'est à dire que leur grand groupe confessionnel d'origine aura fini par éclater et puis du fait qu'il était travaillé de l'intérieur par des forces progressistes ultra. 

La tête chez les Anglicans aura fini par céder elle-même aux représentations des novateurs, les fidèles anglicans (ministres et autres) finissant par ne plus se reconnaître chez eux dans leur Église auront dû se séparer de la tête dirigeante pour espérer sauver ce qui devrait mériter de l'être à leurs yeux comme le ministère réservé aux hommes, le refus de bénir l'homosexualité, etc. C'est à raison de cette dynamique dissolvante à l'oeuvre en Angleterre si l'Église catholique romaine avait pu accueillir en son sein des "réfugiés politiques" (lire : des prêtres ou évêques anglicans à la recherche d'un radeau de sauvetage afin d'échapper au désastre).

Il serait bien difficile de nier que des forces de dissolution puissent être à l'oeuvre dans notre société contemporaine et jusque dans le sein de l'Église. Dans le monde protestant au départ bien sûr. Mais aussi dans notre Église catholique depuis moins longtemps.

Autre texte ... 

Synode sur la synodalité : le document final fait partie du magistère ordinaire du successeur de saint Pierre



[...] 

Reconnaissant la valeur du chemin synodal accompli, je remets maintenant à toute l’Église les indications contenues dans le Document final, comme restitution de ce qui a mûri au cours de ces années, à travers l’écoute et le discernement, et comme orientation faisant autorité pour sa vie et sa mission.


 Le Document final fait partie du Magistère ordinaire du Successeur de Pierre (cf. CE 18 § 1 ; CEC 892) et, en tant que tel, je demande qu’il soit accepté. Il représente une forme d’exercice de l’enseignement authentique de l’évêque de Rome qui présente certaines nouveautés, mais qui correspond en fait à ce que j’ai eu l’occasion de souligner le 17 octobre 2015, lorsque j’ai affirmé que la synodalité est le cadre interprétatif approprié pour comprendre le ministère hiérarchique.




https://fr.zenit.org/2024/11/26/synode-sur-la-synodalite-le-document-final-fait-partie-du-magistere-ordinaire-du-successeur-de-pierre/

 C'est le pape François qui s'exprime ici. Il souligne lui-même que le document final de cette dernière réunion doit être reçu par les fidèles à la lumière de l'article 892 du catéchisme de l'Église catholique. 

Et que dit l'article 892 du catéchisme ?

Ceci :

«L'assistance divine est encore donnée aux successeurs des apôtres, enseignant en communion avec le successeur de Pierre, et, d'une manière particulière, à l'évêque de Rome, Pasteur de toute l'Église, lorsque, sans arriver à une définition infaillible et sans se prononcer d'une manière définitive, ils proposent dans l'exercice du Magistère ordinaire un enseignement qui conduit à une meilleure intelligence de la Révélation rn matière de foi et de moeurs. A cet enseignement ordinaire les fidèles doivent donner l'assentiment religieux de leur esprit qui, s'il se distingue de l'assentiment de foi, le prolonge cependant.»

CEC 892 


Le pape François dit à tout le monde que les indications contenues dans le document qui est sorti de la session 2024 relèvent de l'enseignement du magistère ordinaire de l'Église, et en tout représente l'orientation devant faire autorité dans l'Église 




Faut voir 

En approuvant le Document le 26 octobre, j’ai dit qu’il « n’est pas strictement normatif “ et que ” son application nécessitera plusieurs médiations ». Cela ne signifie pas qu’il n’engage pas les Églises à faire dès maintenant des choix cohérents avec ce qui y est indiqué. Les Églises locales et les groupements d’Églises sont maintenant appelés à mettre en œuvre, dans les différents contextes, les indications autoritaires contenues dans le Document, à travers les processus de discernement et de prise de décision prévus par le droit et par le Document lui-même. J’ai également ajouté qu’« il faut du temps pour parvenir à des choix qui impliquent toute l’Église » : cela est particulièrement vrai pour les thèmes confiés aux dix groupes d’étude, auxquels d’autres pourront s’ajouter, en vue des décisions nécessaires. La conclusion de la XVIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques ne met pas fin au processus synodal.

Donc, on comprend qu'il s'agit d'un vaste chantier qui est lancé. C'est le chantier du «chemin synodal». Et c'est un chemin dans lequel tous les évêques en communion avec le pape devront passer (ainsi que fidèles bien entendu). Le document ne se compose pas d'articles que chacun pourrait librement consulter, pour ensuite exercer son propre jugement personnel et dire non et poursuivre par un autre chemin. Pas du tout. Le chemin est indiqué et c'est celui-là qu'il faudra suivre. 

 Très important pour bien comprendre :

Je reprends ici avec conviction ce que j’ai indiqué à la fin du parcours synodal articulé qui a conduit à la promulgation d’Amoris laetitia (19 mars 2016) : « toutes les discussions doctrinales, morales ou pastorales ne doivent pas être résolues par des interventions du Magistère ». Certes, une unité de doctrine et de praxis est nécessaire dans l’Église, mais cela n’empêche pas l’existence de différentes manières d’interpréter certains aspects de la doctrine ou certaines conséquences qui en découlent. Cela se produira jusqu’à ce que l’Esprit nous amène à la vérité complète (cf. Jn 16, 13), c’est-à-dire lorsqu’il nous introduira parfaitement dans le mystère du Christ et que nous pourrons tout voir avec son regard.

En outre, dans chaque pays ou région, on peut rechercher des solutions plus incultes, attentives aux traditions et aux défis locaux » (AL 3).

 Il faudra donc oublier la notion d'unité de doctrine en réalité. C'est François qui le dit. Une unité de doctrine en théorie ou pour le principe oui mais demeurant sujet à des interprétations variées. Donc, le cardinal Zen pourra bien se fendre de sa propre interprétation personnelle de la doctrine, le cardinal Marx aura la sienne et elle sera aussi bonne et ce que font les évêques allemands dans leurs paroisses d'avant-garde avec reconnaissance du mouvement LGBTZQ restera chose tout à fait licite dans la mesure ou cela répond aux défis locaux. Ces Allemands ont leurs défis locaux qui ne sont pas ceux des autres en Afrique. Comme dans une sorte de «en même temps» macronien, dans la souplesse, il faudra que les uns supportent les autres et les endurent.

Flash :

Toutes les discussions doctrinales ne doivent pas être résolues par des interventions du magistère 

Elles pourraient l'être via les laïcs quoi !  Foin de cléricalisme détestable. Le «peuple de Dieu» a [devrait avoir] son mot à dire ( cf. «peuple de Dieu» qui comprend des théologiens protestants, des anglicans, etc.)


 Voyez plutôt :

Le cheminement synodal de l’Église catholique, animé également par le désir de poursuivre le chemin vers l’unité pleine et visible des chrétiens, « a besoin que les paroles partagées soient accompagnées d’actes »

Ici le pape dit que c'est très bien de dialoguer avec des protestants, poursuivre les palabres avec les Anglicans, pour faire assaut de politesse et échanger de bons voeux. Oui mais il arrive un moment aussi - et c'est maintenant (comme disait François Hollande dans un slogan de 2012)  - qu'il faudra faire ses preuves par des actes, des réalisations concrètes, pour bien montrer que l'Église catholique est à l'écoute des autres et désir vraiment les rejoindre pour faire l'unité avec eux.

Texte absolument fabuleux ici (... et le mot est faible)


 Il faut voir ce que dit Mgr Müller le 22 novembre de l'année 2024, dans un article qui apparaît dans la revue First Things. 

La traduction française de la communication de l'évêque que l'on trouve sur le site belgicatho :

Les sept péchés contre le saint Esprit : une tragédie synodale

par 

le cardinal Müller
 


http://www.belgicatho.be/archive/2024/11/23/les-sept-peches-contre-le-saint-esprit-une-tragedie-synodal-6524170.html

Quand François dit :

Le Document final fait partie du Magistère ordinaire du Successeur de Pierre (cf. CE 18 § 1 ; CEC 892) et, en tant que tel, je demande qu’il soit accepté. Il représente une forme d’exercice de l’enseignement authentique de l’évêque de Rome qui présente certaines nouveautés, mais qui correspond en fait à ce que j’ai eu l’occasion de souligner le 17 octobre 2015, lorsque j’ai affirmé que la synodalité est le cadre interprétatif approprié pour comprendre le ministère hiérarchique.

Mgr Müller répond :

Mgr Müller


 3. Concernant l’unité de l’Église en Christ

C'est un péché contre le Saint-Esprit que de remettre l'unité de l'Église dans l'enseignement de la foi à l'arbitraire et à l'ignorance des conférences épiscopales locales (qui se développent doctrinalement à des rythmes différents) sous prétexte de ce qu'on appelle la décentralisation. Irénée de Lyon déclare contre les gnostiques : « Bien que dispersée dans le monde entier, jusqu'aux extrémités de la terre... l'Église catholique possède une seule et même foi dans le monde entier » (Irénée de Lyon, Contre les hérésies , Livre I, 10, 1-3).

L’unité de l’Église universelle « en corps et en un seul Esprit » est fondée sur le plan christologique et sacramentel. Car : « un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, par tous et en tous » (Eph. 4, 5-6). Et il est contraire à cette même « unité de l’Esprit » (Eph. 4, 3) d’enchevêtrer les porteurs de la mission globale de l’Église (laïcs, religieux et clergé) dans une lutte pour le « pouvoir » au sens politique, au lieu de comprendre que le Saint-Esprit opère leur coopération harmonieuse. Pour chacun de nous, « dire la vérité dans l’amour… doit grandir à tous égards en celui qui est la tête, en Christ » (Eph. 4, 15).

 Il est clair comme le jour que Mgr Müller s'attaque à ce qui dit François et par exemple ici :

 

Le pape François 


Le Document final contient des indications qui, à la lumière de ses orientations fondamentales, peuvent déjà être mises en œuvre dans les Églises locales et les regroupements d’Églises, en tenant compte des différents contextes, de ce qui a déjà été fait et de ce qui reste à faire pour apprendre et développer toujours mieux le style propre de l’Église synodale missionnaire. Dans de nombreux cas, il s’agit d’appliquer efficacement ce qui est déjà prévu par le droit existant, tant latin qu’oriental. Dans d’autres cas, il sera possible de procéder, par un discernement synodal et dans le cadre des possibilités indiquées par le Document final, à l’activation créative de nouvelles formes de ministérialité et d’action missionnaire, en expérimentant et en soumettant les expériences à la vérification

 Si nous reprenons ce que nous avons déjà vu plus haut :

François

 Je reprends ici avec conviction ce que j’ai indiqué à la fin du parcours synodal articulé qui a conduit à la promulgation d’Amoris laetitia (19 mars 2016) : « toutes les discussions doctrinales, morales ou pastorales ne doivent pas être résolues par des interventions du Magistère ». Certes, une unité de doctrine et de praxis est nécessaire dans l’Église, mais cela n’empêche pas l’existence de différentes manières d’interpréter certains aspects de la doctrine ou certaines conséquences qui en découlent. Cela se produira jusqu’à ce que l’Esprit nous amène à la vérité complète (cf. Jn 16, 13), c’est-à-dire lorsqu’il nous introduira parfaitement dans le mystère du Christ et que nous pourrons tout voir avec son regard.

En outre, dans chaque pays ou région, on peut rechercher des solutions plus incultes, attentives aux traditions et aux défis locaux » (AL 3)



 Je remets ici le lien :

https://fr.zenit.org/2024/11/26/synode-sur-la-synodalite-le-document-final-fait-partie-du-magistere-ordinaire-du-successeur-de-pierre/

 Est rejeté et condamné par Mgr Müller en personne. 


 Il en parle comme d'un péché contre l'Esprit Saint. Excusez du peu. Si les mots ont un sens, la terminologie employée est lourde de sens. Mgr Müller condamne cette dynamique ou cette entreprise parce qu'il y voit (sans doute à bon droit, je verrais la même chose) la destruction de l'unité catholique de la foi. Si ceux en Allemagne peuvent interpréter la doctrine de l'Église à leur manière, les autres en Afrique d'une autre façon, en Amérique du Sud d'une autre encore et ne portant pas non plus aux mêmes conséquences qu'à Rome ou à Paris ... On procède à la destruction de l'unité sous le prétexte de devoir décentraliser (changer la papauté en fait, changer la constitution divine de l'Église) 

Et si je prends ici ce passage de la communication de Mgr Müller :

 Mgr Müller


4. Considérant l’épiscopat comme une institution de droit divin

C’est un péché contre le Saint-Esprit, qui, par le sacrement de l’Ordre, a nommé évêques et prêtres pasteurs de l’Église de Dieu (Ac 20, 28), de les destituer, voire de les séculariser, de manière purement personnelle, sans procédure canonique. Les critères objectifs des mesures disciplinaires contre les évêques et les prêtres sont l’apostasie, le schisme, l’hérésie, l’inconduite morale, un style de vie grossièrement non spirituel et une incapacité évidente à exercer une fonction. Cela est particulièrement vrai pour la sélection des futurs évêques lorsque le candidat, nommé sans examen attentif, n’a pas « une connaissance solide de la parole, fidèle à la doctrine ( sana doctrina ) » (Tite 1, 9).

Il m'est impossible de voir autre chose, dans ce passage, rien sinon qu'une allusion demi-voilée à Mgr Strickland et à Mgr Fernandez. 

C'est exactement comme si Mgr Müller condamnait ici le traitement réservé au premier (attendu qu'il n'était ni apostat ni schismatique ni hérétique ni non plus sujet à une inconduite morale ou un style de vie grossièrement contraire à la vie spirituelle) en même temps qu'il accusait cette élévation de Tucho Fernandez à ces postes que l'on connaît (attendu qu'il n'aurait pas une connaissance solide de la parole ni une fidélité à la doctrine éprouvée).

Mgr Müller semble ne pas faire partie de la même Église que François. Les deux n'ont pas l'air de partager une même ecclésiologie. C'est le même Mgr Müller qui avait dit du document Fiducia Supplicans qu'il constituait une «blasphème contre Dieu» (sic.) si l'on se souvient. Un blasphème ...

Le pape et le synode vont dans le sens des prédictions de Vassula Ryden sur l'unité des Eglises avec une date de Pâques commune.
Du chemin reste à faire et on ne voit pas beaucoup de représentants de l'Eglise Orthodoxe lors du Synode des tables en formica!
Ce style de modernité ne convient pas beaucoup avec la sacralité des Eglises d'Orient!