Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
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Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
47. Dieu et l’humain cohabitent
Depuis sa naissance, l’humanité essaie de comprendre qui est Dieu.
Les événements dans le monde nous font aimer Dieu. Mais de manière étrange, ils peuvent aussi nous dissuader, nous faire douter, puis nous éloigner de l’Amour de Dieu.
Des d’écrivains aussi, dans la Bible, ont prêté des intentions à Dieu qui ne semblent pas lui convenir. Nous tenterons de rétablir un peu la réalité de Dieu, qui est Amour. Nous essaierons aussi de déceler la réalité de l’être humain, inhumain trop souvent qui, à cause de ses fautes et de ses péchés, pense que Dieu est comme lui. Ou bien, tout comme nous parfois, les écrivains imaginent Dieu comme un tirant, un vengeur, un être qui fait peur, ainsi que d’autres attributs peu élégants.
Il y a deux aspects fondamentaux qui nous influencent dans la Bible. Premièrement, nous y découvrons l’Amour de Dieu, plus pur qu’un diamant parfait avec toutes ses facettes de miséricorde, de joie, d’espérance, de paix, de vie, etc.
Le deuxième point de vue dont il est nécessaire de nous souvenir, c’est que Dieu est présent dans l’histoire de l’humanité. Malgré le fait qu’il y ait des saints dans la Bible, très souvent l’histoire rappelle des gestes et des paroles inhumains qui s’entremêlent face à l’Amour de Dieu, malheureusement.
L’image que nous projetons sur Dieu est ternie. Un voile opaque est placé entre nous et lui. Et cela peut créer de la confusion, jusqu’à laisser croire que le « dieu » que nous inventons semble nous trahir, nous faire souffrir et nous faire mourir, au gré de son humeur (Nous plaçons un petit « d » à « dieu » ici, parce que nous voulons signifier, dès l’entrée de jeu, que ce « dieu », comme une idole, est une pure invention de notre incompréhension de la réalité de Dieu).
De plus, nous observons que depuis le début de l’humanité, le péché des humains contredit l’Amour de Dieu. La violence et le mal occasionné par le péché faussent la réalité. Dieu devient alors, suite à une fausse perception, coupable des maux, de la misère et de la souffrance de l’humanité. Encore aujourd’hui, nous blâmons Dieu pour le mal.
Or, des gestes et des paroles inhumains causent du mal et ses horreurs se retrouvent dans la Bible. Le mal devient un agent de confusion qui rend flou la réalité de Dieu.
Bible Liturgique, site internet : AELF 2011-2014
Livre : Oser la conversion maintenant, Normand Thomas
Depuis sa naissance, l’humanité essaie de comprendre qui est Dieu.
Les événements dans le monde nous font aimer Dieu. Mais de manière étrange, ils peuvent aussi nous dissuader, nous faire douter, puis nous éloigner de l’Amour de Dieu.
Des d’écrivains aussi, dans la Bible, ont prêté des intentions à Dieu qui ne semblent pas lui convenir. Nous tenterons de rétablir un peu la réalité de Dieu, qui est Amour. Nous essaierons aussi de déceler la réalité de l’être humain, inhumain trop souvent qui, à cause de ses fautes et de ses péchés, pense que Dieu est comme lui. Ou bien, tout comme nous parfois, les écrivains imaginent Dieu comme un tirant, un vengeur, un être qui fait peur, ainsi que d’autres attributs peu élégants.
Il y a deux aspects fondamentaux qui nous influencent dans la Bible. Premièrement, nous y découvrons l’Amour de Dieu, plus pur qu’un diamant parfait avec toutes ses facettes de miséricorde, de joie, d’espérance, de paix, de vie, etc.
Le deuxième point de vue dont il est nécessaire de nous souvenir, c’est que Dieu est présent dans l’histoire de l’humanité. Malgré le fait qu’il y ait des saints dans la Bible, très souvent l’histoire rappelle des gestes et des paroles inhumains qui s’entremêlent face à l’Amour de Dieu, malheureusement.
L’image que nous projetons sur Dieu est ternie. Un voile opaque est placé entre nous et lui. Et cela peut créer de la confusion, jusqu’à laisser croire que le « dieu » que nous inventons semble nous trahir, nous faire souffrir et nous faire mourir, au gré de son humeur (Nous plaçons un petit « d » à « dieu » ici, parce que nous voulons signifier, dès l’entrée de jeu, que ce « dieu », comme une idole, est une pure invention de notre incompréhension de la réalité de Dieu).
De plus, nous observons que depuis le début de l’humanité, le péché des humains contredit l’Amour de Dieu. La violence et le mal occasionné par le péché faussent la réalité. Dieu devient alors, suite à une fausse perception, coupable des maux, de la misère et de la souffrance de l’humanité. Encore aujourd’hui, nous blâmons Dieu pour le mal.
Or, des gestes et des paroles inhumains causent du mal et ses horreurs se retrouvent dans la Bible. Le mal devient un agent de confusion qui rend flou la réalité de Dieu.
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Livre : Oser la conversion maintenant, Normand Thomas
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48. Le bien brille
Grâce à Dieu, le bien brille, tout de même, dans la Bible. Et c’est dans ce bien que la Beauté de Dieu transparait.
Ce qu’il y a de plus extraordinaire dans la Bible, c’est que l’humanité, avec ses faiblesses et ses péchés, et Dieu avec son Amour, vivent côte à côte.
Dieu a inspiré aux écrivains les textes la Bible. Nous le répétons : Dieu a inspiré aux écrivains les textes de la Bible.
La Bible pourrait être considérée comme une seule et unique parabole. Qu’est-ce qui est de Dieu et qu’est-ce qui est de l’incompréhension de l’humain par rapport à Dieu ?
Il revient à nous de bien saisir l’immense différence, le gouffre qui existe, trop souvent, entre nous et Dieu. Aucun geste, pensée, ni parole inhumains ne peuvent être attribués à Dieu.
Le grand drame de la Bible est que Dieu veut convertir son peuple et le ramener dans son Amour, et ses enfants, de manière inhumaine, pèchent et se causent du mal, puis s’éloignent de Dieu.
Nous explorerons alors, avec ce guide de lecture, quelques textes de la Bible. Nous découvrirons comment il est aisé de penser que Dieu « permet » le mal, lorsqu’il n’en est pas le responsable.
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Livre : Oser la conversion maintenant, Normand Thomas
Grâce à Dieu, le bien brille, tout de même, dans la Bible. Et c’est dans ce bien que la Beauté de Dieu transparait.
Ce qu’il y a de plus extraordinaire dans la Bible, c’est que l’humanité, avec ses faiblesses et ses péchés, et Dieu avec son Amour, vivent côte à côte.
Dieu a inspiré aux écrivains les textes la Bible. Nous le répétons : Dieu a inspiré aux écrivains les textes de la Bible.
La Bible pourrait être considérée comme une seule et unique parabole. Qu’est-ce qui est de Dieu et qu’est-ce qui est de l’incompréhension de l’humain par rapport à Dieu ?
Il revient à nous de bien saisir l’immense différence, le gouffre qui existe, trop souvent, entre nous et Dieu. Aucun geste, pensée, ni parole inhumains ne peuvent être attribués à Dieu.
Le grand drame de la Bible est que Dieu veut convertir son peuple et le ramener dans son Amour, et ses enfants, de manière inhumaine, pèchent et se causent du mal, puis s’éloignent de Dieu.
Nous explorerons alors, avec ce guide de lecture, quelques textes de la Bible. Nous découvrirons comment il est aisé de penser que Dieu « permet » le mal, lorsqu’il n’en est pas le responsable.
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Livre : Oser la conversion maintenant, Normand Thomas
Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
49. L’Alliance de Dieu
Après le déluge, Dieu fait Alliance avec Noé et sa famille. Dieu garantit qu’il sera toujours présent :
« Voici que moi, j’établis mon alliance avec vous, avec votre descendance après vous, et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous. » Genèse, chapitre 9, versets 9 à 10
L’Alliance de Dieu est éternelle. Dieu n’y contrevient jamais. Nous pouvons en conclure que son Alliance avec l’humanité était déjà effective, déjà établie dès la création du monde, avant même qu’il forme l’univers.
L’Alliance de Dieu est l’Amour qu’il nous offre sans limites, à chaque instant et dans lequel il veut nous garder. Dieu le rappelle à Abraham :
« J’établis mon alliance avec vous, avec tous vos descendants, de génération en génération ; ce sera une alliance éternelle. » Genèse, chapitre 17, verset 7
Dieu rassure le peuple :
« Je mets mon arc au milieu des nuages, pour qu’il soit le signe de l’alliance entre moi et la terre. » Genèse, chapitre 9, verset 13
Dieu est toujours en alliance avec le peuple, si le peuple le veut. Il ne le quittera jamais.
Est-ce que nous sommes en alliance avec l’Amour bienveillant de Dieu ?
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Livre : Oser la conversion maintenant, Normand Thomas
Après le déluge, Dieu fait Alliance avec Noé et sa famille. Dieu garantit qu’il sera toujours présent :
« Voici que moi, j’établis mon alliance avec vous, avec votre descendance après vous, et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous. » Genèse, chapitre 9, versets 9 à 10
L’Alliance de Dieu est éternelle. Dieu n’y contrevient jamais. Nous pouvons en conclure que son Alliance avec l’humanité était déjà effective, déjà établie dès la création du monde, avant même qu’il forme l’univers.
L’Alliance de Dieu est l’Amour qu’il nous offre sans limites, à chaque instant et dans lequel il veut nous garder. Dieu le rappelle à Abraham :
« J’établis mon alliance avec vous, avec tous vos descendants, de génération en génération ; ce sera une alliance éternelle. » Genèse, chapitre 17, verset 7
Dieu rassure le peuple :
« Je mets mon arc au milieu des nuages, pour qu’il soit le signe de l’alliance entre moi et la terre. » Genèse, chapitre 9, verset 13
Dieu est toujours en alliance avec le peuple, si le peuple le veut. Il ne le quittera jamais.
Est-ce que nous sommes en alliance avec l’Amour bienveillant de Dieu ?
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Livre : Oser la conversion maintenant, Normand Thomas
Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
50. Le Cœur du navire
Des théologiens ont vu dans l’arche de Noé le salut qui nous est offert, le salut qui nous élève au-dessus du péché et de la mort. Dieu est prévenant et il propose une embarcation à son peuple, afin qu’il soit sauvé de la mort.
L’embarcation qu’est l’Église est fondée par Jésus sur les Apôtres. Elle nous enseigne sa volonté. Elle administre ses Sacrements, tout spécialement l’Eucharistie et la Parole de Vie pour notre salut et pour la fraternité entre les humains. L’Église de Jésus nous offre les moyens de nous éloigner des tentations, puis du mal.
Dieu nous confie aussi Marie, Mère de Jésus, afin de contempler un exemple de foi à suivre.
Le Christ est le Cœur et il conduit le navire, l’arche. Jésus est la preuve indéniable que Dieu nous aime éternellement. Pierre le comprend :
« Car le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair, mais vivifié dans l’Esprit. » 1re lettre de Pierre, chapitre 3, verset 18
Jésus s’offre pour nous sauver. Il ne nous a pas condamnés à la mort. Dieu ne condamne pas à mourir. Il prend notre chair qui se meurt, pour la relever dans la vie éternelle. Il nous veut vivants dans son Alliance. Jésus est venu dans notre histoire, pour nous ramener à la dignité de l’être, à la dignité d’être humain.
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Livre : Oser la conversion maintenant, Normand Thomas
Des théologiens ont vu dans l’arche de Noé le salut qui nous est offert, le salut qui nous élève au-dessus du péché et de la mort. Dieu est prévenant et il propose une embarcation à son peuple, afin qu’il soit sauvé de la mort.
L’embarcation qu’est l’Église est fondée par Jésus sur les Apôtres. Elle nous enseigne sa volonté. Elle administre ses Sacrements, tout spécialement l’Eucharistie et la Parole de Vie pour notre salut et pour la fraternité entre les humains. L’Église de Jésus nous offre les moyens de nous éloigner des tentations, puis du mal.
Dieu nous confie aussi Marie, Mère de Jésus, afin de contempler un exemple de foi à suivre.
Le Christ est le Cœur et il conduit le navire, l’arche. Jésus est la preuve indéniable que Dieu nous aime éternellement. Pierre le comprend :
« Car le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair, mais vivifié dans l’Esprit. » 1re lettre de Pierre, chapitre 3, verset 18
Jésus s’offre pour nous sauver. Il ne nous a pas condamnés à la mort. Dieu ne condamne pas à mourir. Il prend notre chair qui se meurt, pour la relever dans la vie éternelle. Il nous veut vivants dans son Alliance. Jésus est venu dans notre histoire, pour nous ramener à la dignité de l’être, à la dignité d’être humain.
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Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
51. Je bénirai
Abraham a l’impression que Dieu dit :
« Je bénirai ceux qui te béniront ; celui qui te maudira, je le réprouverai. » Genèse, chapitre 12, verset 3
Si une personne en méprise une autre, sera-t-elle heureuse ? Est-il possible d’être heureuse, lorsqu’elle blesse une personne ? Relisons cette phrase : « Je bénirai ceux qui te béniront ; celui qui te maudira, je le réprouverai ». Nous savons que Dieu ne peut pas réprouver, condamner, maudire : ce n’est absolument pas dans sa nature. Pourtant « c’est écrit », diront certains.
Serait-ce davantage la personne qui méprise l’autre qui peut aller jusqu’à se maudire ? C’est possible. Alors, si une personne maudit quelqu’un, elle s’investit à se maudire elle-même ?
Car le mal qu’elle projette sur l’autre est le mal avec lequel, elle se contamine. Dieu ne maudit pas. Elle maudit et elle se maudit. Elle n’a pas besoin de Dieu pour condamner et se condamner. Elle est capable de se condamner, elle-même.
Ce texte porte donc, en soi, une affirmation qui peut placer Dieu à faux. Le « je réprouverai » déposé dans la bouche de Dieu est fort possiblement la compréhension de l’écrivain en son temps, au sujet de Dieu. Réprouver, exclure une personne de sa face, pour l’éternité, n’est absolument pas dans la manière d’agir de Dieu, ce n’est pas dans le plan de Dieu.
Pour l’auteur de la Genèse, par ce passage biblique, Dieu semble être responsable autant du bien que du mal dans le monde. L’auteur n’avait pas encore appris à faire la distinction entre le mal qui ne concerne pas Dieu et le bien qui concerne Dieu.
La réponse finale serait bien davantage : « La personne va se maudire, elle va se condamner. Elle risque de s’exclure de l’éternité si elle maudit les autres ; pire encore, si elle maudit Dieu ». C’est l’effet « boomerang ».
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Abraham a l’impression que Dieu dit :
« Je bénirai ceux qui te béniront ; celui qui te maudira, je le réprouverai. » Genèse, chapitre 12, verset 3
Si une personne en méprise une autre, sera-t-elle heureuse ? Est-il possible d’être heureuse, lorsqu’elle blesse une personne ? Relisons cette phrase : « Je bénirai ceux qui te béniront ; celui qui te maudira, je le réprouverai ». Nous savons que Dieu ne peut pas réprouver, condamner, maudire : ce n’est absolument pas dans sa nature. Pourtant « c’est écrit », diront certains.
Serait-ce davantage la personne qui méprise l’autre qui peut aller jusqu’à se maudire ? C’est possible. Alors, si une personne maudit quelqu’un, elle s’investit à se maudire elle-même ?
Car le mal qu’elle projette sur l’autre est le mal avec lequel, elle se contamine. Dieu ne maudit pas. Elle maudit et elle se maudit. Elle n’a pas besoin de Dieu pour condamner et se condamner. Elle est capable de se condamner, elle-même.
Ce texte porte donc, en soi, une affirmation qui peut placer Dieu à faux. Le « je réprouverai » déposé dans la bouche de Dieu est fort possiblement la compréhension de l’écrivain en son temps, au sujet de Dieu. Réprouver, exclure une personne de sa face, pour l’éternité, n’est absolument pas dans la manière d’agir de Dieu, ce n’est pas dans le plan de Dieu.
Pour l’auteur de la Genèse, par ce passage biblique, Dieu semble être responsable autant du bien que du mal dans le monde. L’auteur n’avait pas encore appris à faire la distinction entre le mal qui ne concerne pas Dieu et le bien qui concerne Dieu.
La réponse finale serait bien davantage : « La personne va se maudire, elle va se condamner. Elle risque de s’exclure de l’éternité si elle maudit les autres ; pire encore, si elle maudit Dieu ». C’est l’effet « boomerang ».
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Livre : Oser la conversion maintenant, Normand Thomas
Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
52. Dieu, nous l’apprécions
Le peuple d’Israël, avec Moïse comme guide, a réussi à fuir Pharaon et l’Égypte. Dieu semble dire, par Moïse :
« Je ferai en sorte que Pharaon s’obstine, et il les poursuivra. » Exode, chapitre 14, verset 4
Dieu ne peut pas endurcir le cœur de personne, même celui de Pharaon, et le mener à s’obstiner, pour qu’il rattrape des personnes en fuite et qu’il les reprenne en captivité. Ce n’est pas réaliste de dépeindre Dieu de cette façon.
Ce passage est un exemple de personnes qui ne connaissent pas Dieu, en ce temps-là. Dieu n’est pas complice pour que « Pharaon s’obstine », pour « endurcir le cœur de Pharaon ». C’est Pharaon qui s’obstine et qui endurci son cœur.
C’est l’être humain qui s’endurcit le cœur et il devient inhumain par des gestes et des paroles contre l’humanité.
Nous avons besoin de discernement et de la sagesse de Dieu. Dieu ne peut être qu’Amour. Rappelons-nous que dans l’Amour de Dieu y sont incluses les manifestations suivantes : paix, joie, prière, sagesse, vie, liberté, miséricorde, etc. Le reste, surtout les propos négatifs sur Dieu, ne sont rien d’autre qu’une manière inversée et incorrecte de le percevoir.
Dieu a le Cœur rempli d’Amour et il ne peut pas encourager les personnes à s’endurcir le cœur. Nous-mêmes, nous ne l’encourageons pas, puisque la personne deviendrait dangereuse pour elle-même et pour son environnement.
Or Dieu, nous l’apprécions en situant tous les écrits de la Bible sous la loupe de son Amour infini et lumineux. Dieu sauve son peuple, mais il n’est pas l’ami du mal causé par Pharaon.
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Livre : Oser la conversion maintenant, Normand Thomas
Le peuple d’Israël, avec Moïse comme guide, a réussi à fuir Pharaon et l’Égypte. Dieu semble dire, par Moïse :
« Je ferai en sorte que Pharaon s’obstine, et il les poursuivra. » Exode, chapitre 14, verset 4
Dieu ne peut pas endurcir le cœur de personne, même celui de Pharaon, et le mener à s’obstiner, pour qu’il rattrape des personnes en fuite et qu’il les reprenne en captivité. Ce n’est pas réaliste de dépeindre Dieu de cette façon.
Ce passage est un exemple de personnes qui ne connaissent pas Dieu, en ce temps-là. Dieu n’est pas complice pour que « Pharaon s’obstine », pour « endurcir le cœur de Pharaon ». C’est Pharaon qui s’obstine et qui endurci son cœur.
C’est l’être humain qui s’endurcit le cœur et il devient inhumain par des gestes et des paroles contre l’humanité.
Nous avons besoin de discernement et de la sagesse de Dieu. Dieu ne peut être qu’Amour. Rappelons-nous que dans l’Amour de Dieu y sont incluses les manifestations suivantes : paix, joie, prière, sagesse, vie, liberté, miséricorde, etc. Le reste, surtout les propos négatifs sur Dieu, ne sont rien d’autre qu’une manière inversée et incorrecte de le percevoir.
Dieu a le Cœur rempli d’Amour et il ne peut pas encourager les personnes à s’endurcir le cœur. Nous-mêmes, nous ne l’encourageons pas, puisque la personne deviendrait dangereuse pour elle-même et pour son environnement.
Or Dieu, nous l’apprécions en situant tous les écrits de la Bible sous la loupe de son Amour infini et lumineux. Dieu sauve son peuple, mais il n’est pas l’ami du mal causé par Pharaon.
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Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
53. Pourquoi Seigneur?
Le peuple d’Israël récrimine encore contre Moïse :
« Pourquoi nous as-tu fait monter d’Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir de soif avec nos fils et nos troupeaux ? » Exode, chapitre 17, verset 3
C’est classique. Lorsque nous n’avons pas ce que nous voulons, souvent nous récriminons contre les autres, contre le gouvernement, pour ensuite récriminer directement ou indirectement contre Dieu. Pourquoi Dieu semble-t-il nous couvrir ainsi de malheur ?
Comme pour les familles en Israël, nous prenons l’habitude de vivre dans un environnement qui peut nous conduire à une sécurité maximale, à des habitudes qui ne sont plus à démanteler. Et nous tournons en rond, au lieu de nous remettre en marche avec Dieu.
Là, dans le désert, à marcher avec Dieu, le peuple d’Israël a tout ce dont il a besoin. Il n’a qu’à se convertir et suivre Dieu, mais il semble vouloir retomber constamment dans ses mauvaises habitudes.
Or, même après plusieurs années dans le désert, le peuple d’Israël n’est pas sorti de son état de pantin, de jouet de Pharaon. Le souvenir est tenace dans la mémoire collective.
Le peuple n’a pas réussi à se dégager suffisamment de son passé pour retrouver sa liberté en Dieu. Il a une profonde réflexion à entreprendre.
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Livre : Oser la conversion maintenant, Normand Thomas
Le peuple d’Israël récrimine encore contre Moïse :
« Pourquoi nous as-tu fait monter d’Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir de soif avec nos fils et nos troupeaux ? » Exode, chapitre 17, verset 3
C’est classique. Lorsque nous n’avons pas ce que nous voulons, souvent nous récriminons contre les autres, contre le gouvernement, pour ensuite récriminer directement ou indirectement contre Dieu. Pourquoi Dieu semble-t-il nous couvrir ainsi de malheur ?
Comme pour les familles en Israël, nous prenons l’habitude de vivre dans un environnement qui peut nous conduire à une sécurité maximale, à des habitudes qui ne sont plus à démanteler. Et nous tournons en rond, au lieu de nous remettre en marche avec Dieu.
Là, dans le désert, à marcher avec Dieu, le peuple d’Israël a tout ce dont il a besoin. Il n’a qu’à se convertir et suivre Dieu, mais il semble vouloir retomber constamment dans ses mauvaises habitudes.
Or, même après plusieurs années dans le désert, le peuple d’Israël n’est pas sorti de son état de pantin, de jouet de Pharaon. Le souvenir est tenace dans la mémoire collective.
Le peuple n’a pas réussi à se dégager suffisamment de son passé pour retrouver sa liberté en Dieu. Il a une profonde réflexion à entreprendre.
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Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
54. C’est trop lourd
Après un cheminement interne agile, de manière surprenante, Moïse devient libre et assez lucide pour demander de l’aide à Dieu :
« Est-ce moi qui ai conçu tout ce peuple, est-ce moi qui l’ai enfanté, pour que tu me dises : « Comme on porte un nourrisson, porte ce peuple dans tes bras jusqu’au pays que j’ai juré de donner à tes pères ?» Où puis-je trouver de la viande pour en donner à tout ce peuple, quand ils viennent pleurer près de moi en disant : « Donne-nous de la viande à manger ? » Je ne puis, à moi seul, porter tout ce peuple : c’est trop lourd pour moi. » Nombres, chapitre 11, versets 12 à 14
Ce que Moïse réalise est inestimable : « Est-ce moi qui ai conçu tout ce peuple » ? Il comprend que le peuple d’Israël est le peuple de Dieu : « Je ne puis, à moi seul, porter tout ce peuple : c’est trop lourd pour moi ».
Oui, Moïse est un guide voulu de Dieu pour ce peuple… et sa mission est de le conduire à Dieu. Moïse reconnait Dieu comme celui qui conduit son peuple. Moïse remet le peuple à Dieu, puisqu’il est responsable de ce peuple.
Nous ne pouvons rien, sans Dieu. Remettons-nous, toutes personnes et tous groupes à Dieu.
Malgré le poids du moment, Moïse se raccroche à sa relation avec Dieu. Il a toujours œuvré avec Dieu. Mais, il y a des personnes qui ne sont jamais contentes, jamais satisfaites. Elles vont démontrer à Moïse qu’elles ne veulent pas la liberté. Néanmoins, Moïse désire les sortir de leur mauvaise expérience vécue en Égypte et les reconduire à la liberté, en Dieu.
Moïse est dans une attitude d’écoute avec Dieu:
« Au peuple, tu diras : Sanctifiez-vous pour demain ! Et vous mangerez de la viande, car les oreilles du Seigneur ont entendu vos pleurs quand vous disiez : « Qui nous donnera de la viande à manger ? Comme nous étions bien en Égypte ! » Eh bien ! Le Seigneur vous donnera de la viande, et vous en mangerez ! » Nombres, chapitre 11, verset 18
Dieu est toujours à l’écoute. Dès que Moïse est dégagé de la plainte du peuple, il obtient sa réponse.
Que les responsables d’un peuple, d’une nation, d’un pays, d’églises demeurent en Dieu, comme Moïse. Qu’ils continuent, malgré tout et même dans ce qui semble impossible, à revenir à Dieu.
Moïse se fie à Dieu. Fions-nous à Jésus. Recevons ce dont nous avons besoin et pour le besoin des autres. Il n’est jamais nécessaire de nous plaindre, puisque Dieu est là et il entend très bien. Quoique, nous plaindre est souvent la réaction qui devance une réflexion sérieuse.
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Livre : Oser la conversion maintenant, Normand Thomas
Après un cheminement interne agile, de manière surprenante, Moïse devient libre et assez lucide pour demander de l’aide à Dieu :
« Est-ce moi qui ai conçu tout ce peuple, est-ce moi qui l’ai enfanté, pour que tu me dises : « Comme on porte un nourrisson, porte ce peuple dans tes bras jusqu’au pays que j’ai juré de donner à tes pères ?» Où puis-je trouver de la viande pour en donner à tout ce peuple, quand ils viennent pleurer près de moi en disant : « Donne-nous de la viande à manger ? » Je ne puis, à moi seul, porter tout ce peuple : c’est trop lourd pour moi. » Nombres, chapitre 11, versets 12 à 14
Ce que Moïse réalise est inestimable : « Est-ce moi qui ai conçu tout ce peuple » ? Il comprend que le peuple d’Israël est le peuple de Dieu : « Je ne puis, à moi seul, porter tout ce peuple : c’est trop lourd pour moi ».
Oui, Moïse est un guide voulu de Dieu pour ce peuple… et sa mission est de le conduire à Dieu. Moïse reconnait Dieu comme celui qui conduit son peuple. Moïse remet le peuple à Dieu, puisqu’il est responsable de ce peuple.
Nous ne pouvons rien, sans Dieu. Remettons-nous, toutes personnes et tous groupes à Dieu.
Malgré le poids du moment, Moïse se raccroche à sa relation avec Dieu. Il a toujours œuvré avec Dieu. Mais, il y a des personnes qui ne sont jamais contentes, jamais satisfaites. Elles vont démontrer à Moïse qu’elles ne veulent pas la liberté. Néanmoins, Moïse désire les sortir de leur mauvaise expérience vécue en Égypte et les reconduire à la liberté, en Dieu.
Moïse est dans une attitude d’écoute avec Dieu:
« Au peuple, tu diras : Sanctifiez-vous pour demain ! Et vous mangerez de la viande, car les oreilles du Seigneur ont entendu vos pleurs quand vous disiez : « Qui nous donnera de la viande à manger ? Comme nous étions bien en Égypte ! » Eh bien ! Le Seigneur vous donnera de la viande, et vous en mangerez ! » Nombres, chapitre 11, verset 18
Dieu est toujours à l’écoute. Dès que Moïse est dégagé de la plainte du peuple, il obtient sa réponse.
Que les responsables d’un peuple, d’une nation, d’un pays, d’églises demeurent en Dieu, comme Moïse. Qu’ils continuent, malgré tout et même dans ce qui semble impossible, à revenir à Dieu.
Moïse se fie à Dieu. Fions-nous à Jésus. Recevons ce dont nous avons besoin et pour le besoin des autres. Il n’est jamais nécessaire de nous plaindre, puisque Dieu est là et il entend très bien. Quoique, nous plaindre est souvent la réaction qui devance une réflexion sérieuse.
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Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
55. Le peuple perd courage
« En chemin, le peuple perd courage. » Nombres, chapitre 21, verset 4b
Le peuple est en marche avec Moïse et avec Dieu. Il vient de sortir de l’esclavage en Égypte, le vent dans le dos au milieu d’un passage balayé de l’eau de la tristesse et de la perte de Dieu et il entre dans le désert. Ils avancent, ils sont en chemin. C’est facile de suivre Moïse et d’avoir un cœur confiant en Dieu.
Cela ne dure pas longtemps. Parce que, même si le peuple est en chemin, en cheminement, il trouve la route longue, il a soif et faim. Il tient bon, mais il « perd courage ».
Ce qui est à souligner, c’est que le peuple est en marche. Et même si nous sommes en marche, comme eux, quelque chose peut nous conduire à nous décourager. La marche peut ralentir.
Le corps devient lourd et le pas n’est plus sûr, au point de vouloir nous arrêter. C’est là le piège de tout croyant qui ressent que sa vie va bien et que tout ce qu’il fait lui semble une réussite.
Le but de la conversion risque de battre de l’aile si nous ne revenons pas aux bases nécessaires de la foi. Gardons confiance et trouvons des moyens de nous tenir constamment en recherche de Dieu.
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Livre : Oser la conversion maintenant, Normand Thomas
« En chemin, le peuple perd courage. » Nombres, chapitre 21, verset 4b
Le peuple est en marche avec Moïse et avec Dieu. Il vient de sortir de l’esclavage en Égypte, le vent dans le dos au milieu d’un passage balayé de l’eau de la tristesse et de la perte de Dieu et il entre dans le désert. Ils avancent, ils sont en chemin. C’est facile de suivre Moïse et d’avoir un cœur confiant en Dieu.
Cela ne dure pas longtemps. Parce que, même si le peuple est en chemin, en cheminement, il trouve la route longue, il a soif et faim. Il tient bon, mais il « perd courage ».
Ce qui est à souligner, c’est que le peuple est en marche. Et même si nous sommes en marche, comme eux, quelque chose peut nous conduire à nous décourager. La marche peut ralentir.
Le corps devient lourd et le pas n’est plus sûr, au point de vouloir nous arrêter. C’est là le piège de tout croyant qui ressent que sa vie va bien et que tout ce qu’il fait lui semble une réussite.
Le but de la conversion risque de battre de l’aile si nous ne revenons pas aux bases nécessaires de la foi. Gardons confiance et trouvons des moyens de nous tenir constamment en recherche de Dieu.
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Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
56. Nous perdons courage
Qu’est-ce qui se passe lorsque nous perdons le courage, dans la marche derrière Jésus ? Suivons le peuple d’Israël. Il récrimine encore contre Dieu et contre Moïse :
« Pourquoi nous avoir fait monter d’Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir dans le désert, où il n’y a ni pain ni eau ? Nous sommes dégoûtés de cette nourriture misérable ! » Nombres, chapitre 21, verset 5
Si nous ne gardons pas notre foi alimentée en Jésus, nous allons récriminer (nous plaindre). Pourquoi ceci, pourquoi cela ? Pourquoi pleut-il constamment ?
Au début, le peuple d’Israël avait ressenti que Dieu les sauvait. Mais maintenant ils sont dans le désert et ils ne trouvent pas le chemin. « Pourquoi nous avoir fait monter d’Égypte » ?
Être dans le désert signifie pour nous, que Dieu ne s’occupe pas de nous, qu’il n’est pas présent, qu’il n’est pas là. Nous perdons le but de notre vie, le but de notre cheminement.
Pourtant, Dieu est là, dans le désert. Revenons à la source, à notre relation à Dieu. Éliminons de notre existence, ce qui nous garde captifs.
Jésus déclare :
« Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, Je Suis, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui. » Jean, chapitre 8, versets 28 à 30
Seulement croire en Jésus, n’est pas assez. C’est l’attitude du peuple d’Israël. Il y a un risque de nous laisser aller. Retrouvons-nous simplement, revenons à la source, et recherchons tous les moyens possibles à notre disposition, pour être en marche avec Jésus.
Sommes-nous en marche avec Jésus ou bien nous l’avons laissé à la maison comme l’oiseau en cage que nous protégeons ? Recevons-nous Jésus en nous ? Où l’avons-nous placé ? Dans un tiroir, dans la télévision, dans un bibelot ?
Nous sommes invités à cesser de nous plaindre, souvent subtilement, et oser à nouveau marcher avec Jésus sur le chemin de la sainteté, pour notre salut, vers la vie éternelle. Marchons aussi avec d’autres, derrière Jésus, pour le salut du monde.
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Qu’est-ce qui se passe lorsque nous perdons le courage, dans la marche derrière Jésus ? Suivons le peuple d’Israël. Il récrimine encore contre Dieu et contre Moïse :
« Pourquoi nous avoir fait monter d’Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir dans le désert, où il n’y a ni pain ni eau ? Nous sommes dégoûtés de cette nourriture misérable ! » Nombres, chapitre 21, verset 5
Si nous ne gardons pas notre foi alimentée en Jésus, nous allons récriminer (nous plaindre). Pourquoi ceci, pourquoi cela ? Pourquoi pleut-il constamment ?
Au début, le peuple d’Israël avait ressenti que Dieu les sauvait. Mais maintenant ils sont dans le désert et ils ne trouvent pas le chemin. « Pourquoi nous avoir fait monter d’Égypte » ?
Être dans le désert signifie pour nous, que Dieu ne s’occupe pas de nous, qu’il n’est pas présent, qu’il n’est pas là. Nous perdons le but de notre vie, le but de notre cheminement.
Pourtant, Dieu est là, dans le désert. Revenons à la source, à notre relation à Dieu. Éliminons de notre existence, ce qui nous garde captifs.
Jésus déclare :
« Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, Je Suis, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui. » Jean, chapitre 8, versets 28 à 30
Seulement croire en Jésus, n’est pas assez. C’est l’attitude du peuple d’Israël. Il y a un risque de nous laisser aller. Retrouvons-nous simplement, revenons à la source, et recherchons tous les moyens possibles à notre disposition, pour être en marche avec Jésus.
Sommes-nous en marche avec Jésus ou bien nous l’avons laissé à la maison comme l’oiseau en cage que nous protégeons ? Recevons-nous Jésus en nous ? Où l’avons-nous placé ? Dans un tiroir, dans la télévision, dans un bibelot ?
Nous sommes invités à cesser de nous plaindre, souvent subtilement, et oser à nouveau marcher avec Jésus sur le chemin de la sainteté, pour notre salut, vers la vie éternelle. Marchons aussi avec d’autres, derrière Jésus, pour le salut du monde.
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Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
57. Dieu est Amour
Dans le texte de l’Exode, Moïse cherche le Cœur de Dieu. Il est tellement aveuglé par le péché à répétition de son peuple, il en a tellement souffert, qu’il ne peut établir sainement de différence entre le péché du peuple et la miséricorde de Dieu :
« Ma colère va s’enflammer contre eux et je vais les engloutir ! Mais, de toi, je ferai une grande nation. » Exode, chapitre 32, verset 10
Moïse pense que, pour un peuple si infidèle, Dieu va éliminer ce peuple de la planète. C’est très mal connaitre Dieu. Dieu ne peut faire de mal à quiconque. Dieu ne peut avoir aucune autre intention que l’Amour. Il n’est qu’Amour.
Alors, pourquoi Moïse craint-il que Dieu puisse éliminer son peuple ? En ce moment, Moïse pense que Dieu pense comme lui.
Pourtant, le péché et le mal ne sont pas conformes à la réalité de Dieu. Ce n’est absolument pas possible que Dieu pense mal, quand nous pensons mal.
Nous avons des tiraillements, des tentations, des pertes de sens, des éloignements de l’Amour de Dieu qui nous déstabilisent. Ils rendent confus notre manière de penser et de comprendre Dieu. Notre pensée est altérée par le péché et le mal. La confusion ne permet pas de voir Dieu comme il est.
C’est Moïse qui transmet ce message. Dieu voudrait engloutir ce peuple et faire avec Moïse « une grande nation ». Comment faire une grande nation si le peuple est englouti ?
Dieu est Amour, donc il ne peut jamais vouloir éliminer son peuple. Moïse interprète que oui. Or, comment Dieu peut-il maintenant convertir son peuple ? Dieu n’a pas besoin de convertir son peuple, puisque le péché va tellement engloutir le peuple, qu’il n’aura pas d’autre choix que de se détourner du mal et de se retourner vers Dieu.
Puis, comme toujours, Dieu aura les bras ouverts avec l’intention de blottir le peuple sur son Cœur. Mais le peuple a aussi le choix de mourir. Voilà, la liberté des enfants de Dieu.
Si un enfant tombe dans la boue et pleure, le parent va le prendre tout de même dans ses bras. Ensuite, le parent va le laver. Dieu prend le peuple qui est dans la boue et qui pleure, il le console et ensuite, il le lave par l’Amour qui émane de son Cœur.
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Dans le texte de l’Exode, Moïse cherche le Cœur de Dieu. Il est tellement aveuglé par le péché à répétition de son peuple, il en a tellement souffert, qu’il ne peut établir sainement de différence entre le péché du peuple et la miséricorde de Dieu :
« Ma colère va s’enflammer contre eux et je vais les engloutir ! Mais, de toi, je ferai une grande nation. » Exode, chapitre 32, verset 10
Moïse pense que, pour un peuple si infidèle, Dieu va éliminer ce peuple de la planète. C’est très mal connaitre Dieu. Dieu ne peut faire de mal à quiconque. Dieu ne peut avoir aucune autre intention que l’Amour. Il n’est qu’Amour.
Alors, pourquoi Moïse craint-il que Dieu puisse éliminer son peuple ? En ce moment, Moïse pense que Dieu pense comme lui.
Pourtant, le péché et le mal ne sont pas conformes à la réalité de Dieu. Ce n’est absolument pas possible que Dieu pense mal, quand nous pensons mal.
Nous avons des tiraillements, des tentations, des pertes de sens, des éloignements de l’Amour de Dieu qui nous déstabilisent. Ils rendent confus notre manière de penser et de comprendre Dieu. Notre pensée est altérée par le péché et le mal. La confusion ne permet pas de voir Dieu comme il est.
C’est Moïse qui transmet ce message. Dieu voudrait engloutir ce peuple et faire avec Moïse « une grande nation ». Comment faire une grande nation si le peuple est englouti ?
Dieu est Amour, donc il ne peut jamais vouloir éliminer son peuple. Moïse interprète que oui. Or, comment Dieu peut-il maintenant convertir son peuple ? Dieu n’a pas besoin de convertir son peuple, puisque le péché va tellement engloutir le peuple, qu’il n’aura pas d’autre choix que de se détourner du mal et de se retourner vers Dieu.
Puis, comme toujours, Dieu aura les bras ouverts avec l’intention de blottir le peuple sur son Cœur. Mais le peuple a aussi le choix de mourir. Voilà, la liberté des enfants de Dieu.
Si un enfant tombe dans la boue et pleure, le parent va le prendre tout de même dans ses bras. Ensuite, le parent va le laver. Dieu prend le peuple qui est dans la boue et qui pleure, il le console et ensuite, il le lave par l’Amour qui émane de son Cœur.
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Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
58. Dieu aime
Est-ce que cela veut dire qu’il n’y a pas de conséquences au péché ?
Absolument pas. Parce que le péché est un manque, un éloignement de l’Amour de Dieu. Le péché est la mise en action et le mal est la conséquence.
Par le péché, la personne se fait du mal et elle peut aussi se détruire. La seule décision de la personne d’aller vers le mal lui cause des maux.
C’est cela être infidèle à l’Amour de Dieu. Le manque, que nous nous causons par le mal, conduit à la souffrance. Sans l’Amour de Dieu, nous enfonçons dans la boue du mal.
Continuons avec le prochain passage de l’Exode qui n’est pas simple à comprendre, puisqu’il semble en contradiction avec le message de Jésus :
« Aimez vos ennemis. » Matthieu, chapitre 5, verset 44
Observons immédiatement ce qui est écrit dans le Livre de l’Exode :
« Je serai l’ennemi de tes ennemis, je poursuivrai tes persécuteurs. » Exode, chapitre 23, verset 22
Pour un peuple qui est en guerre souvent, nous pouvons supposer qu’il n’a pas compris le message que Dieu lui transmet. Comment Dieu peut-il être un « ennemi », puisqu’il est Amour ?
Il est facile de déduire que Dieu ferait du mal à quelqu’un. Or, Jésus remet le pendule à l’heure. Il confirme que Dieu aime, même les ennemis.
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Est-ce que cela veut dire qu’il n’y a pas de conséquences au péché ?
Absolument pas. Parce que le péché est un manque, un éloignement de l’Amour de Dieu. Le péché est la mise en action et le mal est la conséquence.
Par le péché, la personne se fait du mal et elle peut aussi se détruire. La seule décision de la personne d’aller vers le mal lui cause des maux.
C’est cela être infidèle à l’Amour de Dieu. Le manque, que nous nous causons par le mal, conduit à la souffrance. Sans l’Amour de Dieu, nous enfonçons dans la boue du mal.
Continuons avec le prochain passage de l’Exode qui n’est pas simple à comprendre, puisqu’il semble en contradiction avec le message de Jésus :
« Aimez vos ennemis. » Matthieu, chapitre 5, verset 44
Observons immédiatement ce qui est écrit dans le Livre de l’Exode :
« Je serai l’ennemi de tes ennemis, je poursuivrai tes persécuteurs. » Exode, chapitre 23, verset 22
Pour un peuple qui est en guerre souvent, nous pouvons supposer qu’il n’a pas compris le message que Dieu lui transmet. Comment Dieu peut-il être un « ennemi », puisqu’il est Amour ?
Il est facile de déduire que Dieu ferait du mal à quelqu’un. Or, Jésus remet le pendule à l’heure. Il confirme que Dieu aime, même les ennemis.
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Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
59. Dieu est présent
Dieu est présent de génération en génération. Il est maintenant avec Josué.
Josué pense que Dieu combat le peuple des Amorrites :
« Ils vous ont fait la guerre, et je les ai livrés entre vos mains : vous avez pris possession de leur pays car je les ai anéantis devant vous. » Josué, chapitre 24, verset 8
Josué suppose que Dieu combat dans la guerre avec eux. Il ne combat pas l’ennemi de guerre de Josué.
Or, Dieu n’a jamais été dans leurs guerres. Dieu n’a jamais anéanti personne. C’est le peuple de ce temps-là qui croyait que Dieu était au milieu de leurs combats et dans leurs victoires, contre des humains.
Lisons :
« Jésus se met à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne se sont pas converties. » Matthieu, chapitre 11, verset 20
Contrairement à « l’anéantissement » des gens, par Josué, remis sur le dos de Dieu, les miracles qui viennent de lui témoignent de son Amour pour nous. Mais l’Amour qu’il donne demande qu’il y ait réception de notre part. Nous laisser transformer dans l’Amour de Dieu permet de lui faire confiance de plus en plus.
Redisons à Dieu Trinité que nous voulons accueillir librement l’Amour infini qu’il nous offre. Nous voulons vivre de cet Amour et le partager. Nous voulons que beaucoup de personnes l’accueillent, afin que l’Amour circule librement entre nous et Dieu, ensuite dans le monde. Ne pas accueillir l’Amour de Dieu cause du mal à tous.
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Dieu est présent de génération en génération. Il est maintenant avec Josué.
Josué pense que Dieu combat le peuple des Amorrites :
« Ils vous ont fait la guerre, et je les ai livrés entre vos mains : vous avez pris possession de leur pays car je les ai anéantis devant vous. » Josué, chapitre 24, verset 8
Josué suppose que Dieu combat dans la guerre avec eux. Il ne combat pas l’ennemi de guerre de Josué.
Or, Dieu n’a jamais été dans leurs guerres. Dieu n’a jamais anéanti personne. C’est le peuple de ce temps-là qui croyait que Dieu était au milieu de leurs combats et dans leurs victoires, contre des humains.
Lisons :
« Jésus se met à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne se sont pas converties. » Matthieu, chapitre 11, verset 20
Contrairement à « l’anéantissement » des gens, par Josué, remis sur le dos de Dieu, les miracles qui viennent de lui témoignent de son Amour pour nous. Mais l’Amour qu’il donne demande qu’il y ait réception de notre part. Nous laisser transformer dans l’Amour de Dieu permet de lui faire confiance de plus en plus.
Redisons à Dieu Trinité que nous voulons accueillir librement l’Amour infini qu’il nous offre. Nous voulons vivre de cet Amour et le partager. Nous voulons que beaucoup de personnes l’accueillent, afin que l’Amour circule librement entre nous et Dieu, ensuite dans le monde. Ne pas accueillir l’Amour de Dieu cause du mal à tous.
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Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
60. Jean, le bien-aimé
Jean, l’Apôtre de Jésus et évangéliste vit une relation avec Jésus qui est près de la perfection.
Il a ses fautes, mais Jean semble avoir trouvé le bon chemin pour se rendre au Cœur de Dieu. Il nous dévoile la Vérité de Dieu.
Jean est le seul qui résume le Cœur de Dieu et le Cœur de la Bible, en trois mots :
« Dieu est Amour. » 1re lettre de Jean, chapitre 4, verset 16b
Et Jean a écrit juste auparavant :
« Nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. » 1re lettre de Jean, chapitre 4, verset 16a
Jean parle au « nous » dans cette dernière affirmation, mais est-il conscient de ce que cela implique : « Nous avons reconnu l’amour de Dieu et nous y avons cru ». Cependant, pour l’avoir écrit, Jean doit avoir goûté l’Amour de Dieu au plus profond de son être.
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Jean, l’Apôtre de Jésus et évangéliste vit une relation avec Jésus qui est près de la perfection.
Il a ses fautes, mais Jean semble avoir trouvé le bon chemin pour se rendre au Cœur de Dieu. Il nous dévoile la Vérité de Dieu.
Jean est le seul qui résume le Cœur de Dieu et le Cœur de la Bible, en trois mots :
« Dieu est Amour. » 1re lettre de Jean, chapitre 4, verset 16b
Et Jean a écrit juste auparavant :
« Nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. » 1re lettre de Jean, chapitre 4, verset 16a
Jean parle au « nous » dans cette dernière affirmation, mais est-il conscient de ce que cela implique : « Nous avons reconnu l’amour de Dieu et nous y avons cru ». Cependant, pour l’avoir écrit, Jean doit avoir goûté l’Amour de Dieu au plus profond de son être.
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Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
61. Demeurons en Dieu
Jean est près de Dieu. C’est donc possible de croire en Dieu et de connaitre son Amour. Mais jusqu’à quel point en sommes-nous conscients ? Jusqu’à quel point pouvons-nous dire que nous connaissons son Amour ?
Quelques textes dans la Bible donnent l’impression que Dieu n’est pas Amour. Combien de nos contemporains aiment se rebeller contre Dieu et dire qu’avec tout ce qui se passe dans notre monde, Dieu ne peut pas être Amour ? Cela ne fait que continuer.
Ajoutons cet extrait :
« Qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. » 1re Lettre de Jean, chapitre 4, verset 16b
La puissance des mots de Jean nous rappelle de demeurer dans l’Amour pour connaitre Dieu.
Alors, pourquoi nions-nous la Vérité de Dieu ? Quelles sont les raisons pour lesquelles nous contrarions les paroles de Jean ? De manière consciente ou inconsciente, nous supposons que Dieu n’est pas Amour. Pourquoi l’attirance au mal nous conduit-elle jusque-là ?
Il est nécessaire de remettre notre base de données à jour : « Dieu est Amour » et Dieu ne peut être qu’Amour. Peut-être que nous sous-estimons l’Amour de Dieu, mais nous ne pourrons jamais surestimer l’Amour de Dieu.
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Livre : Oser la conversion maintenant, Normand Thomas
Jean est près de Dieu. C’est donc possible de croire en Dieu et de connaitre son Amour. Mais jusqu’à quel point en sommes-nous conscients ? Jusqu’à quel point pouvons-nous dire que nous connaissons son Amour ?
Quelques textes dans la Bible donnent l’impression que Dieu n’est pas Amour. Combien de nos contemporains aiment se rebeller contre Dieu et dire qu’avec tout ce qui se passe dans notre monde, Dieu ne peut pas être Amour ? Cela ne fait que continuer.
Ajoutons cet extrait :
« Qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. » 1re Lettre de Jean, chapitre 4, verset 16b
La puissance des mots de Jean nous rappelle de demeurer dans l’Amour pour connaitre Dieu.
Alors, pourquoi nions-nous la Vérité de Dieu ? Quelles sont les raisons pour lesquelles nous contrarions les paroles de Jean ? De manière consciente ou inconsciente, nous supposons que Dieu n’est pas Amour. Pourquoi l’attirance au mal nous conduit-elle jusque-là ?
Il est nécessaire de remettre notre base de données à jour : « Dieu est Amour » et Dieu ne peut être qu’Amour. Peut-être que nous sous-estimons l’Amour de Dieu, mais nous ne pourrons jamais surestimer l’Amour de Dieu.
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Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
62. L’Amour de Dieu sur nous
Cette phrase est surprenante :
« Si nous le rejetons [Jésus], lui aussi nous rejettera. » 2e lettre de Paul à Timothée, chapitre 2, verset 12
Remarquons que Paul dit en premier : « Si nous le rejetons ». La première condition pour ne pas entrer dans le salut est de rejeter Dieu. Si nous rejetons Jésus, nous bloquons son Amour. Nous érigeons une barricade entre Jésus et nous.
Paul ajoute que Jésus « aussi nous rejettera ». C’est difficile à croire, mais c’est ainsi que Paul nous transmet sa pensée sur Jésus.
Essayons de comprendre la manière dont Paul s’exprime. Nous savons que Jésus ne rejette personne. Il est toujours près du cœur de chacun.
Paul dit bien : « Si nous le rejetons ». C’est nous qui pouvons le rejeter. Lorsque nous prenons une roche dans notre main et que nous la rejetons, la roche n’est plus dans notre main.
Si nous rejetons Jésus, est-ce qu’il sera encore dans notre cœur ? Oui. Mais dans notre pensée, nous croirons que nous l’aurons rejeté, comme la roche. Ensuite, nous aurons l’impression que Jésus n’est plus avec nous. C’est une pensée inhumaine de croire que Jésus va nous rejeter. Pourtant, Jésus est toujours avec nous.
Paul veut dire que si nous rejetons Jésus, nous nous fermons, nous prenons la responsabilité de ne plus le garder avec nous.
Nous entendons cela chez les jeunes, parfois : « Tu ne veux plus jouer avec moi, je ne te parle plus » ! Mais cinq minutes après, les deux enfants continuent de jouer ensemble, grâce à la réconciliation. La réconciliation, c’est accepter d’aimer malgré les situations difficiles. C’est aussi continuer d’accepter l’amitié entre nous et l’Amour de Dieu sur nous. Nous sommes invités à ouvrir à Dieu, encore aujourd’hui, l’espace de notre vie.
Jésus ne peut pas nous rejeter, puisqu’il est Amour. Nous pouvons toujours revenir à lui. Mais nous tenir éloignés de Jésus, repousser, puis rejeter l’Amour, il sera plus difficile de nous remettre en marche avec lui.
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Cette phrase est surprenante :
« Si nous le rejetons [Jésus], lui aussi nous rejettera. » 2e lettre de Paul à Timothée, chapitre 2, verset 12
Remarquons que Paul dit en premier : « Si nous le rejetons ». La première condition pour ne pas entrer dans le salut est de rejeter Dieu. Si nous rejetons Jésus, nous bloquons son Amour. Nous érigeons une barricade entre Jésus et nous.
Paul ajoute que Jésus « aussi nous rejettera ». C’est difficile à croire, mais c’est ainsi que Paul nous transmet sa pensée sur Jésus.
Essayons de comprendre la manière dont Paul s’exprime. Nous savons que Jésus ne rejette personne. Il est toujours près du cœur de chacun.
Paul dit bien : « Si nous le rejetons ». C’est nous qui pouvons le rejeter. Lorsque nous prenons une roche dans notre main et que nous la rejetons, la roche n’est plus dans notre main.
Si nous rejetons Jésus, est-ce qu’il sera encore dans notre cœur ? Oui. Mais dans notre pensée, nous croirons que nous l’aurons rejeté, comme la roche. Ensuite, nous aurons l’impression que Jésus n’est plus avec nous. C’est une pensée inhumaine de croire que Jésus va nous rejeter. Pourtant, Jésus est toujours avec nous.
Paul veut dire que si nous rejetons Jésus, nous nous fermons, nous prenons la responsabilité de ne plus le garder avec nous.
Nous entendons cela chez les jeunes, parfois : « Tu ne veux plus jouer avec moi, je ne te parle plus » ! Mais cinq minutes après, les deux enfants continuent de jouer ensemble, grâce à la réconciliation. La réconciliation, c’est accepter d’aimer malgré les situations difficiles. C’est aussi continuer d’accepter l’amitié entre nous et l’Amour de Dieu sur nous. Nous sommes invités à ouvrir à Dieu, encore aujourd’hui, l’espace de notre vie.
Jésus ne peut pas nous rejeter, puisqu’il est Amour. Nous pouvons toujours revenir à lui. Mais nous tenir éloignés de Jésus, repousser, puis rejeter l’Amour, il sera plus difficile de nous remettre en marche avec lui.
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Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
63. L’épine de Paul
Le corps de Paul, son propre corps, lui est rebelle ou peut-être, par ses fautes, il conduit son corps à se rebeller. Il demande par trois fois à Dieu de lui enlever l’écharde qui s’enfonce dans sa chair. Et Dieu lui répond :
« Ma grâce te suffit. » 2e lettre de Paul aux Corinthiens, chapitre 12, verset 9
En réalité, le corps ne se rebelle pas. Il ne peut rien sans l’intention, la volonté de la personne. La personne est responsable de son corps et peut le conduire à se rebeller.
Dieu est tout de même avec cette personne. Dieu la soutient par son Esprit, par sa présence, par sa bienveillance et il souhaite qu’elle lui fasse davantage confiance.
Nous avons aussi des moments où nous demandons à Dieu de nous enlever une difficulté. Mais ce désagrément peut rester là pour nous permettre de grandir dans la foi.
Ce n’est pas Dieu qui permet ce désagrément. Les circonstances de la vie nous mettent à l’épreuve. L’écharde, nous la gardons souvent avec nous. Nous sommes invités à la remettre à Dieu, afin de recevoir sa grâce.
Nous laisser aimer de Dieu permet de passer au travers des difficultés comme Paul, avec l’écharde dans sa chair.
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Le corps de Paul, son propre corps, lui est rebelle ou peut-être, par ses fautes, il conduit son corps à se rebeller. Il demande par trois fois à Dieu de lui enlever l’écharde qui s’enfonce dans sa chair. Et Dieu lui répond :
« Ma grâce te suffit. » 2e lettre de Paul aux Corinthiens, chapitre 12, verset 9
En réalité, le corps ne se rebelle pas. Il ne peut rien sans l’intention, la volonté de la personne. La personne est responsable de son corps et peut le conduire à se rebeller.
Dieu est tout de même avec cette personne. Dieu la soutient par son Esprit, par sa présence, par sa bienveillance et il souhaite qu’elle lui fasse davantage confiance.
Nous avons aussi des moments où nous demandons à Dieu de nous enlever une difficulté. Mais ce désagrément peut rester là pour nous permettre de grandir dans la foi.
Ce n’est pas Dieu qui permet ce désagrément. Les circonstances de la vie nous mettent à l’épreuve. L’écharde, nous la gardons souvent avec nous. Nous sommes invités à la remettre à Dieu, afin de recevoir sa grâce.
Nous laisser aimer de Dieu permet de passer au travers des difficultés comme Paul, avec l’écharde dans sa chair.
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Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
64. Nous avançons
L’existence sur terre n’est pas toujours facile, même pour Jésus. Et, si ce n’est pas facile pour Jésus, nous pouvons être aussi en difficulté :
« Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. » Marc, chapitre 6, verset 4
Que nous soyons croyants ou non croyants, nous aurons des défis un jour ou l’autre qui nous demanderont de la patience et du temps, pour passer au travers. De l’enfance à aujourd’hui, les défis n’auront pas manqué.
Pour Jésus, il sera continuellement persécuté. Non pas à cause de ses fautes puisqu’il n’a pas péché, mais parce que les personnes autour de lui ne le comprennent pas. Ce n’est pas l’écharde qu’il porte à la manière de Paul, mais les insultes, les crachats, les épines. Puis les clous et la lance se révéleront lorsqu’il les recevra sur la Croix.
Nous avançons au jour le jour avec nos peines et avec nos joies aussi. Demandons à Jésus de nous aider à persévérer dans la foi et continuons à grandir dans l’Amour de Dieu, avec l’Esprit Saint comme guide.
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L’existence sur terre n’est pas toujours facile, même pour Jésus. Et, si ce n’est pas facile pour Jésus, nous pouvons être aussi en difficulté :
« Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. » Marc, chapitre 6, verset 4
Que nous soyons croyants ou non croyants, nous aurons des défis un jour ou l’autre qui nous demanderont de la patience et du temps, pour passer au travers. De l’enfance à aujourd’hui, les défis n’auront pas manqué.
Pour Jésus, il sera continuellement persécuté. Non pas à cause de ses fautes puisqu’il n’a pas péché, mais parce que les personnes autour de lui ne le comprennent pas. Ce n’est pas l’écharde qu’il porte à la manière de Paul, mais les insultes, les crachats, les épines. Puis les clous et la lance se révéleront lorsqu’il les recevra sur la Croix.
Nous avançons au jour le jour avec nos peines et avec nos joies aussi. Demandons à Jésus de nous aider à persévérer dans la foi et continuons à grandir dans l’Amour de Dieu, avec l’Esprit Saint comme guide.
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Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
65. Quelle bonne idée !
Plusieurs fois, avec Dieu dans l’Ancien Testament et Jésus dans le Nouveau Testament, lisons : « Va » ! « Allez, je vous envoie » ! « Lève-toi et marche » ! Ici encore, le Seigneur invite Jonas à proclamer :
« Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, proclame le message que je te donne sur elle. » Jonas, chapitre 3, verset 2
Et ce n’est pas simple, ce que Jonas proclame :
« Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! » Jonas, chapitre 3, verset 4
Jonas comprend le message de Dieu comme cela. Mais est-ce Dieu qui le dit vraiment ? Jonas vit dans la peur. Il croit que Dieu laissera tomber sa main sur la ville et qu’il détruira tout.
La Parole de Dieu dans ses prophètes est efficace, seulement lorsque le peuple discerne si elle vient réellement de Dieu.
Miracle ! Le peuple reconnait sa faute :
« Aussitôt, les gens de Ninive croient en Dieu. Ils annoncent un jeûne, et tous, du plus grand au plus petit, se vêtent de toile à sac. » Jonas, chapitre 3, verset 5
Il y a une évolution importante de pensée dans ce dernier passage. Le peuple commence à saisir que la cause des catastrophes et des châtiments ne viennent pas de Dieu, mais bien d’eux : « Chacun se détournera de sa conduite mauvaise et de ses actes de violence ». Quelle bonne idée ! Finalement !
Bible Liturgique, site internet : AELF 2011-2014
Livre : Oser la conversion maintenant, Normand Thomas
Plusieurs fois, avec Dieu dans l’Ancien Testament et Jésus dans le Nouveau Testament, lisons : « Va » ! « Allez, je vous envoie » ! « Lève-toi et marche » ! Ici encore, le Seigneur invite Jonas à proclamer :
« Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, proclame le message que je te donne sur elle. » Jonas, chapitre 3, verset 2
Et ce n’est pas simple, ce que Jonas proclame :
« Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! » Jonas, chapitre 3, verset 4
Jonas comprend le message de Dieu comme cela. Mais est-ce Dieu qui le dit vraiment ? Jonas vit dans la peur. Il croit que Dieu laissera tomber sa main sur la ville et qu’il détruira tout.
La Parole de Dieu dans ses prophètes est efficace, seulement lorsque le peuple discerne si elle vient réellement de Dieu.
Miracle ! Le peuple reconnait sa faute :
« Aussitôt, les gens de Ninive croient en Dieu. Ils annoncent un jeûne, et tous, du plus grand au plus petit, se vêtent de toile à sac. » Jonas, chapitre 3, verset 5
Il y a une évolution importante de pensée dans ce dernier passage. Le peuple commence à saisir que la cause des catastrophes et des châtiments ne viennent pas de Dieu, mais bien d’eux : « Chacun se détournera de sa conduite mauvaise et de ses actes de violence ». Quelle bonne idée ! Finalement !
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Livre : Oser la conversion maintenant, Normand Thomas
Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
66. Règne sur nous
Tenons-le pour dit, Dieu ne cause aucun tort à personne, ni même le plus subtil, le plus minime ou le plus caché :
« Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. » Luc, chapitre 11, verset 2
Il nous est dit par Jésus de prier ainsi : « Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne ». À cette demande, nous voulons reconnaitre que Dieu est celui qui nous sanctifie, qui nous offre la Vie et l’Amour en abondance :
« Nous le demandons tous les jours, car nous fautons quotidiennement et nous devons purifier nos péchés par une sanctification sans cesse reprise...
Nous recourrons donc à la prière pour que cette sainteté demeure en nous. »
(S. Cyprien, Dom. orat. 12 : PL 4, 526A-527A). (Voir aussi : Catéchisme de l’Église Catholique, numéro 2813).
Nous fautons chaque jour. Être avec Jésus permet de nous améliorer.
Que la sainteté demeure en nous, afin de reconnaitre son Amour, ce qui vient de lui.
Nous ne savons pas encore à quel point Dieu nous Aime et à quel point nous sommes distraits. Nous ne sommes pas toujours unis à lui. Reconnaissons que le mal est causé par notre éloignement de Dieu et non pas par lui.
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Livre : Oser la conversion maintenant, Normand Thomas
Tenons-le pour dit, Dieu ne cause aucun tort à personne, ni même le plus subtil, le plus minime ou le plus caché :
« Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. » Luc, chapitre 11, verset 2
Il nous est dit par Jésus de prier ainsi : « Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne ». À cette demande, nous voulons reconnaitre que Dieu est celui qui nous sanctifie, qui nous offre la Vie et l’Amour en abondance :
« Nous le demandons tous les jours, car nous fautons quotidiennement et nous devons purifier nos péchés par une sanctification sans cesse reprise...
Nous recourrons donc à la prière pour que cette sainteté demeure en nous. »
(S. Cyprien, Dom. orat. 12 : PL 4, 526A-527A). (Voir aussi : Catéchisme de l’Église Catholique, numéro 2813).
Nous fautons chaque jour. Être avec Jésus permet de nous améliorer.
Que la sainteté demeure en nous, afin de reconnaitre son Amour, ce qui vient de lui.
Nous ne savons pas encore à quel point Dieu nous Aime et à quel point nous sommes distraits. Nous ne sommes pas toujours unis à lui. Reconnaissons que le mal est causé par notre éloignement de Dieu et non pas par lui.
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Livre : Oser la conversion maintenant, Normand Thomas
Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
67. Aider à recevoir l’Amour
L’Amour est malmené et très souvent refusé. Si Dieu est Amour, pourquoi semble-t-il manquer d’amour sur la terre ?
Croire en Dieu, transformer notre manière de vivre, revenir au Cœur à cœur avec Dieu, afin que son Amour circule librement en nous, est indispensable.
Sinon, nous nous bloquons de l’Amour de Dieu et nous partons à la dérive sans boussole. Les implications de nous tromper de chemin ou de ne pas suivre Jésus sont multiples. Le risque est d’éprouver des difficultés à y revenir.
L’unique boussole sur laquelle nous pouvons nous fier est l’Amour de Dieu.
Jésus nous invite à l’accueillir et à le suivre pour vraiment vivre de son Amour. Nous sommes aussi encouragés à prendre notre place humblement devant Dieu.
Puissions-nous être des personnes qui sont les signes du Christ présent au milieu de nos contemporains, afin de les aider à recevoir l’Amour de Dieu.
Bible Liturgique, site internet : AELF 2011-2014
Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas
L’Amour est malmené et très souvent refusé. Si Dieu est Amour, pourquoi semble-t-il manquer d’amour sur la terre ?
Croire en Dieu, transformer notre manière de vivre, revenir au Cœur à cœur avec Dieu, afin que son Amour circule librement en nous, est indispensable.
Sinon, nous nous bloquons de l’Amour de Dieu et nous partons à la dérive sans boussole. Les implications de nous tromper de chemin ou de ne pas suivre Jésus sont multiples. Le risque est d’éprouver des difficultés à y revenir.
L’unique boussole sur laquelle nous pouvons nous fier est l’Amour de Dieu.
Jésus nous invite à l’accueillir et à le suivre pour vraiment vivre de son Amour. Nous sommes aussi encouragés à prendre notre place humblement devant Dieu.
Puissions-nous être des personnes qui sont les signes du Christ présent au milieu de nos contemporains, afin de les aider à recevoir l’Amour de Dieu.
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Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas
Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
68. La maison de Dieu
Paul nous livre un très beau message :
« C’est Dieu qui nous a faits, il nous a créés dans le Christ Jésus, en vue de la réalisation d’œuvres bonnes qu’il a préparées d’avance pour que nous les pratiquions. » Paul aux Éphésiens, chapitre 2, verset 10
« Dieu nous a fait, il nous a créés en Jésus Christ ». Quelle puissance dans ces quelques mots !
Nous vivons habituellement dans une maison et nous revenons toujours dans cette maison. Notre réelle maison est en Jésus-Christ. Nous sommes vrais lorsque nous nous établissons en Jésus-Christ.
Marie et tous les saints et saintes sont aussi dans le Royaume de Dieu et ils veillent sur nous pour nous aider à nous rendre constamment à Jésus. Tout est là, présentement, offert à nous gratuitement, pour nous conduire en Jésus.
Jésus nous parle de ce qui nous conduit loin de lui. Il ne nous parle pas de l’argent nécessaire, mais de ce qui nous arrive par un gain égoïste :
« Gardez-vous bien de toute avidité, car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède. » Luc, chapitre 12, verset 15
Si nous poursuivons l’argent ou quelque chose qui ne nous conduit pas à Jésus, nous nous éloignons de lui. Qu’elles sont nos poursuites, nos rêves desquels nous pensons devenir heureux, mais qui nous détournent de Dieu ? Est-ce que nos poursuites nous conduisent à tourner en rond ? Sont-elles vraiment nécessaires ?
Ou bien, est-ce que nous poursuivons notre chemin avec des croyants dans la maison de Dieu ?
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Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas
Paul nous livre un très beau message :
« C’est Dieu qui nous a faits, il nous a créés dans le Christ Jésus, en vue de la réalisation d’œuvres bonnes qu’il a préparées d’avance pour que nous les pratiquions. » Paul aux Éphésiens, chapitre 2, verset 10
« Dieu nous a fait, il nous a créés en Jésus Christ ». Quelle puissance dans ces quelques mots !
Nous vivons habituellement dans une maison et nous revenons toujours dans cette maison. Notre réelle maison est en Jésus-Christ. Nous sommes vrais lorsque nous nous établissons en Jésus-Christ.
Marie et tous les saints et saintes sont aussi dans le Royaume de Dieu et ils veillent sur nous pour nous aider à nous rendre constamment à Jésus. Tout est là, présentement, offert à nous gratuitement, pour nous conduire en Jésus.
Jésus nous parle de ce qui nous conduit loin de lui. Il ne nous parle pas de l’argent nécessaire, mais de ce qui nous arrive par un gain égoïste :
« Gardez-vous bien de toute avidité, car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède. » Luc, chapitre 12, verset 15
Si nous poursuivons l’argent ou quelque chose qui ne nous conduit pas à Jésus, nous nous éloignons de lui. Qu’elles sont nos poursuites, nos rêves desquels nous pensons devenir heureux, mais qui nous détournent de Dieu ? Est-ce que nos poursuites nous conduisent à tourner en rond ? Sont-elles vraiment nécessaires ?
Ou bien, est-ce que nous poursuivons notre chemin avec des croyants dans la maison de Dieu ?
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Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas
Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
69. Demandons la grâce
C’est une réflexion que Dieu propose à Job. Elle peut aussi nourrir notre réflexion maintenant. Le Seigneur s’adresse à Job du milieu de sa tempête :
« Quel est celui-là qui obscurcit mes plans par des propos dénués de sens ? Quel est celui qui, sans rien y connaitre, défigure la Providence ? » Job, chapitre 38 versets 1 à 2
Jésus nous a montré, lorsqu’il est passé dans notre monde, de quelle manière nous défigurons Dieu. Nous risquons d’être bouleversés lorsque nous chassons Dieu. Nous nous exposons à perdre beaucoup pour notre orgueil, quand nous reculons de lui.
Nous observons les humains, nous tombons dans les fautes et les péchés du passé à un point tel que nous pensons que Dieu est comme nous. Nous l’entendons partout. Un tel est comme ceci, un tel est comme cela. Pourquoi suivrais-je des personnes dans l’Église s’ils ne sont pas capables d’être charitables, d’être heureuses ?
Nous pensons qu’en observant l’être humain, nous y voyons Dieu. Mais c’est un peu plus simple que cela. L’être humain n’est pas Dieu. Or, il est impossible pour un humain d’être parfait dans le monde et dans l’Église.
Ce sera toujours facile de trouver un défaut à quelqu’un, mais n’allons pas placer ce défaut sur le dos de Dieu.
Nous devrions être assez responsables dans la foi pour comprendre qu’une faute, un péché humain est contraire à la réalité de Dieu. Dieu nous a créé Amour, mais nous avons de la difficulté à le partager et à le recevoir.
Job est au milieu de la tempête. Et il répond à Dieu avec sagesse :
« Moi qui suis si peu de chose, que pourrais-je te répliquer ? Je mets la main sur ma bouche. J’ai parlé une fois, je ne répondrai plus ; deux fois, je n’ajouterai plus rien. » Job, chapitre 40, versets 4 à 5
En recherchant le bien chez l’autre, nous découvrirons le bien chez soi et nous avancerons ensemble à la suite de Jésus. Facile.
Devenons de plus en plus des êtres remplis de la Présence et de la Lumière de Dieu, afin de devenir familiers avec cette Lumière. Demandons la grâce à Dieu de découvrir sa lumière dans le cœur, la vie et l’être des personnes qui nous entourent.
Rendons grâce pour la Présence de Dieu dans notre vie et accueillons sa Lumière qui nous éclaire sur le chemin quotidien de la conversion et de la foi.
Bible Liturgique, site internet : AELF 2011-2014
Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas
C’est une réflexion que Dieu propose à Job. Elle peut aussi nourrir notre réflexion maintenant. Le Seigneur s’adresse à Job du milieu de sa tempête :
« Quel est celui-là qui obscurcit mes plans par des propos dénués de sens ? Quel est celui qui, sans rien y connaitre, défigure la Providence ? » Job, chapitre 38 versets 1 à 2
Jésus nous a montré, lorsqu’il est passé dans notre monde, de quelle manière nous défigurons Dieu. Nous risquons d’être bouleversés lorsque nous chassons Dieu. Nous nous exposons à perdre beaucoup pour notre orgueil, quand nous reculons de lui.
Nous observons les humains, nous tombons dans les fautes et les péchés du passé à un point tel que nous pensons que Dieu est comme nous. Nous l’entendons partout. Un tel est comme ceci, un tel est comme cela. Pourquoi suivrais-je des personnes dans l’Église s’ils ne sont pas capables d’être charitables, d’être heureuses ?
Nous pensons qu’en observant l’être humain, nous y voyons Dieu. Mais c’est un peu plus simple que cela. L’être humain n’est pas Dieu. Or, il est impossible pour un humain d’être parfait dans le monde et dans l’Église.
Ce sera toujours facile de trouver un défaut à quelqu’un, mais n’allons pas placer ce défaut sur le dos de Dieu.
Nous devrions être assez responsables dans la foi pour comprendre qu’une faute, un péché humain est contraire à la réalité de Dieu. Dieu nous a créé Amour, mais nous avons de la difficulté à le partager et à le recevoir.
Job est au milieu de la tempête. Et il répond à Dieu avec sagesse :
« Moi qui suis si peu de chose, que pourrais-je te répliquer ? Je mets la main sur ma bouche. J’ai parlé une fois, je ne répondrai plus ; deux fois, je n’ajouterai plus rien. » Job, chapitre 40, versets 4 à 5
En recherchant le bien chez l’autre, nous découvrirons le bien chez soi et nous avancerons ensemble à la suite de Jésus. Facile.
Devenons de plus en plus des êtres remplis de la Présence et de la Lumière de Dieu, afin de devenir familiers avec cette Lumière. Demandons la grâce à Dieu de découvrir sa lumière dans le cœur, la vie et l’être des personnes qui nous entourent.
Rendons grâce pour la Présence de Dieu dans notre vie et accueillons sa Lumière qui nous éclaire sur le chemin quotidien de la conversion et de la foi.
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Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas
Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
70. La famille de Dieu
Moïse répond au peuple :
« N’ayez pas peur ! Tenez bon ! Vous allez voir aujourd’hui ce que le Seigneur va faire pour vous sauver ! Car, ces Égyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais. Le Seigneur combattra pour vous, et vous, vous n’aurez rien à faire. » Exode, chapitre 14, versets 13 à 14
Avec ce texte, cela prend de la prudence pour bien comprendre. Le Seigneur combat le mal chez les Égyptiens, Dieu ne combat pas les Égyptiens. Mais Pharaon choisit le mal en renfermant un peuple dans l’esclavage.
Pharaon dépose son mal sur le dos des Égyptiens. Il rend les Égyptiens, son peuple, responsable de son mal à lui et il plaque ce mal contre les israélites.
Si le Seigneur combat pour le peuple d’Israël, c’est simplement pour leur donner le courage de leurs convictions et de continuer d’avancer sur la route de la foi en Dieu. Cela les libérera.
La fuite du mal conduit à Dieu. En fuyant l’état d’esclavage dans lequel les Israélites sont depuis déjà trop longtemps, ils se donnent les moyens de reprendre en main leur vie.
L’humain a deux choix : se centrer sur Dieu ou s’éloigner de Dieu. L’image que représente la fuite des israélites devant les Égyptiens représente le retour à Dieu. Revenir à Dieu, c’est nous placer dans la ligne du bien, c’est vouloir son Amour, accepter ce qu’il nous offre de meilleur, c’est nous laisser élever, puis être embrassés dans la paix.
Un peuple qui est en Dieu est en marche et recouvre sa liberté. Tous les peuples devraient être en chemin, ensemble, les deux pieds dans le Royaume de Dieu.
C’est avec l’Amour de Dieu que se transforment les personnes et l’environnement dans un pays. Ils sont en marche.
Attachons-nous à cette pensée :
« Celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur et une mère. » Matthieu, chapitre 12, verset 50
Celui ou celle qui aime son frère et sa sœur, sa mère et son père, tous les humains, est digne d’être de la famille de Dieu.
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Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas
Moïse répond au peuple :
« N’ayez pas peur ! Tenez bon ! Vous allez voir aujourd’hui ce que le Seigneur va faire pour vous sauver ! Car, ces Égyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais. Le Seigneur combattra pour vous, et vous, vous n’aurez rien à faire. » Exode, chapitre 14, versets 13 à 14
Avec ce texte, cela prend de la prudence pour bien comprendre. Le Seigneur combat le mal chez les Égyptiens, Dieu ne combat pas les Égyptiens. Mais Pharaon choisit le mal en renfermant un peuple dans l’esclavage.
Pharaon dépose son mal sur le dos des Égyptiens. Il rend les Égyptiens, son peuple, responsable de son mal à lui et il plaque ce mal contre les israélites.
Si le Seigneur combat pour le peuple d’Israël, c’est simplement pour leur donner le courage de leurs convictions et de continuer d’avancer sur la route de la foi en Dieu. Cela les libérera.
La fuite du mal conduit à Dieu. En fuyant l’état d’esclavage dans lequel les Israélites sont depuis déjà trop longtemps, ils se donnent les moyens de reprendre en main leur vie.
L’humain a deux choix : se centrer sur Dieu ou s’éloigner de Dieu. L’image que représente la fuite des israélites devant les Égyptiens représente le retour à Dieu. Revenir à Dieu, c’est nous placer dans la ligne du bien, c’est vouloir son Amour, accepter ce qu’il nous offre de meilleur, c’est nous laisser élever, puis être embrassés dans la paix.
Un peuple qui est en Dieu est en marche et recouvre sa liberté. Tous les peuples devraient être en chemin, ensemble, les deux pieds dans le Royaume de Dieu.
C’est avec l’Amour de Dieu que se transforment les personnes et l’environnement dans un pays. Ils sont en marche.
Attachons-nous à cette pensée :
« Celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur et une mère. » Matthieu, chapitre 12, verset 50
Celui ou celle qui aime son frère et sa sœur, sa mère et son père, tous les humains, est digne d’être de la famille de Dieu.
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Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
71. Trouver des solutions
Souvent dans la Bible, il y a des passages comme celui-ci qui sont clairs et en même temps, précis et sans appel :
« Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. » Jean, chapitre 3, versets 20 à 21
Faire le mal, c’est détester la lumière. Détester la lumière, c’est détester Dieu. Le mal et la lumière ne sont pas compatibles. Il est impensable d’édifier une mauvaise action et déclarer qu’elle est lumineuse.
C’est aussi complexe de nous départir de nos mauvaises habitudes. Lorsqu’elles ne semblent pas trop dommageables, nous avons tendance à les oublier. Et pourtant les plus petites mauvaises habitudes peuvent dégénérer en des habitudes malsaines, voire néfastes.
Or, il est important de veiller sur nos habitudes et dénicher celles qui peuvent causer du tort. Si elles causent du tort aux autres, elles nous procurent aussi du mal :
« Celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. » Nous avançons dans la foi seulement avec la lumière de Dieu.
Faire la vérité et nous départir de nos mauvaises habitudes, c’est permettre à la vérité d’être générée dans notre vie. La lumière de Dieu nous aide à bien discerner les enjeux de la vie.
D’ailleurs, lorsque nous nous ressentons mal après une mauvaise action, il est temps de vérifier si c’est réellement bien ou mal, vrai ou faux. Il serait bien de prendre le temps d’y trouver des solutions. Réaliser ce discernement et vouloir revenir dans le bien, c’est nous laisser améliorer par Dieu.
Bible Liturgique, site internet : AELF 2011-2014
Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas
Souvent dans la Bible, il y a des passages comme celui-ci qui sont clairs et en même temps, précis et sans appel :
« Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. » Jean, chapitre 3, versets 20 à 21
Faire le mal, c’est détester la lumière. Détester la lumière, c’est détester Dieu. Le mal et la lumière ne sont pas compatibles. Il est impensable d’édifier une mauvaise action et déclarer qu’elle est lumineuse.
C’est aussi complexe de nous départir de nos mauvaises habitudes. Lorsqu’elles ne semblent pas trop dommageables, nous avons tendance à les oublier. Et pourtant les plus petites mauvaises habitudes peuvent dégénérer en des habitudes malsaines, voire néfastes.
Or, il est important de veiller sur nos habitudes et dénicher celles qui peuvent causer du tort. Si elles causent du tort aux autres, elles nous procurent aussi du mal :
« Celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. » Nous avançons dans la foi seulement avec la lumière de Dieu.
Faire la vérité et nous départir de nos mauvaises habitudes, c’est permettre à la vérité d’être générée dans notre vie. La lumière de Dieu nous aide à bien discerner les enjeux de la vie.
D’ailleurs, lorsque nous nous ressentons mal après une mauvaise action, il est temps de vérifier si c’est réellement bien ou mal, vrai ou faux. Il serait bien de prendre le temps d’y trouver des solutions. Réaliser ce discernement et vouloir revenir dans le bien, c’est nous laisser améliorer par Dieu.
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Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
72. Tu m’as fait voir
Jérémie a une très belle relation avec Dieu. Nous ressentons qu’il est comme un fils qui parle à son père :
« Seigneur, tu m’as fait savoir, et maintenant je sais, tu m’as fait voir leurs manœuvres. » Jérémie, chapitre 11, verset 18
Plus Jérémie est près de Dieu et plus l’Esprit de Dieu le guide au travers des difficultés et des peines. Dieu l’aide à manœuvrer au milieu de personnes qui le blessent et qui ne semblent pas à l’écoute du Seigneur.
Par contre, cela n’empêche pas que le prophète de Dieu sera persécuté parce qu’il dérange à transmettre les vérités de Dieu :
« J’étais comme un agneau docile qu’on emmène à l’abattoir. » Jérémie, chapitre 11, verset 19a
Ce texte préfigure ce que le Christ vivra : « J’étais comme un agneau docile qu’on emmène à l’abattoir ».
La seule différence, c’est que Jésus n’est pas « comme » l’agneau, mais il « est » l’Agneau qui sera conduit à l’abattoir, à cause du mal dans le monde et dans le seul but de nous sauver.
Le psaume nous dévoile la même pensée :
« Seigneur mon Dieu, tu es mon refuge ! On me poursuit : sauve-moi, délivre-moi ! Sinon, ils vont m’égorger, tous ces fauves, me déchirer, sans que personne me délivre. » Psaume 7, versets 2 à 3
Le plus beau réflexe que Jérémie a c’est de se confier au Seigneur, de placer sa confiance en lui :
« C’est à toi [Seigneur] que je remets ma cause, » Jérémie, chapitre 11, verset 20
Bible Liturgique, site internet : AELF 2011-2014
Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas
Jérémie a une très belle relation avec Dieu. Nous ressentons qu’il est comme un fils qui parle à son père :
« Seigneur, tu m’as fait savoir, et maintenant je sais, tu m’as fait voir leurs manœuvres. » Jérémie, chapitre 11, verset 18
Plus Jérémie est près de Dieu et plus l’Esprit de Dieu le guide au travers des difficultés et des peines. Dieu l’aide à manœuvrer au milieu de personnes qui le blessent et qui ne semblent pas à l’écoute du Seigneur.
Par contre, cela n’empêche pas que le prophète de Dieu sera persécuté parce qu’il dérange à transmettre les vérités de Dieu :
« J’étais comme un agneau docile qu’on emmène à l’abattoir. » Jérémie, chapitre 11, verset 19a
Ce texte préfigure ce que le Christ vivra : « J’étais comme un agneau docile qu’on emmène à l’abattoir ».
La seule différence, c’est que Jésus n’est pas « comme » l’agneau, mais il « est » l’Agneau qui sera conduit à l’abattoir, à cause du mal dans le monde et dans le seul but de nous sauver.
Le psaume nous dévoile la même pensée :
« Seigneur mon Dieu, tu es mon refuge ! On me poursuit : sauve-moi, délivre-moi ! Sinon, ils vont m’égorger, tous ces fauves, me déchirer, sans que personne me délivre. » Psaume 7, versets 2 à 3
Le plus beau réflexe que Jérémie a c’est de se confier au Seigneur, de placer sa confiance en lui :
« C’est à toi [Seigneur] que je remets ma cause, » Jérémie, chapitre 11, verset 20
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Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas
Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
73. Libérer Jésus
Nicodème nous permet de réfléchir et de comprendre que des gens peuvent condamner des personnes sans tout connaitre d’elles. Nicodème est touché par Jésus :
« Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ; c’était un notable parmi les Juifs. Il vint trouver Jésus pendant la nuit. » Jean, chapitre 3, versets 1 et 2a
Nicodème rencontre Jésus et il apprécie sa qualité de Dieu. Seule une personne qui connait Jésus et qui l’aime peut comprendre ce que Jésus réalise dans le monde. Il va défendre Jésus après que celui-ci est capturé :
« Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus », leur dit : « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? » Jean, chapitre 7, versets 50 à 51
Pouvons-nous juger Jésus ? Pouvons-nous piéger l’Amour ? C’est l’impression qui en ressort : « J’étais [l’Agneau] docile qu’on emmène à l’abattoir ».
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Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas
Nicodème nous permet de réfléchir et de comprendre que des gens peuvent condamner des personnes sans tout connaitre d’elles. Nicodème est touché par Jésus :
« Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ; c’était un notable parmi les Juifs. Il vint trouver Jésus pendant la nuit. » Jean, chapitre 3, versets 1 et 2a
Nicodème rencontre Jésus et il apprécie sa qualité de Dieu. Seule une personne qui connait Jésus et qui l’aime peut comprendre ce que Jésus réalise dans le monde. Il va défendre Jésus après que celui-ci est capturé :
« Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus », leur dit : « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? » Jean, chapitre 7, versets 50 à 51
Pouvons-nous juger Jésus ? Pouvons-nous piéger l’Amour ? C’est l’impression qui en ressort : « J’étais [l’Agneau] docile qu’on emmène à l’abattoir ».
Bible Liturgique, site internet : AELF 2011-2014
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Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
74. Cet homme parle bien
Autour de Jésus règne aussi la confusion. Au lieu de regarder dans chacun de leur cœur, le peuple s’interroge ouvertement et ils deviennent bien confus.
Certains disent de Jésus qu’il est le Messie, d’autres disent que non. Un autre groupe voudrait bien l’arrêter. Ils demandent aux gardes qui reviennent :
« Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? » Les gardes répondent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! » Jean, chapitre 7, versets 45 à 46
Les gardes reviennent vers certains prêtres et pharisiens et leur disent : « Jamais un homme n’a parlé comme cet homme ! » Imaginons les Romains, dans les bandes dessinées d’Astérix et d’Obélix, revenir vers l’empereur et lui dire : « Ave César ! Ces Gaulois sont trop forts. » L’Amour de Jésus est trop fort.
Cet homme parle tellement bien, qu’il nous bouleverse les entrailles. Il est tellement véritable, qu’il nous comble de sa présence. Il est tellement Dieu, que nous n’avons plus de doute. Il nous ouvre les yeux.
Mais pas à tous. La seule manière de réellement suivre Jésus est de prendre la responsabilité de le suivre.
Accordons à Jésus, le Grand Prêtre de l’Alliance Éternelle, de nous combler de sa présence, d’ouvrir notre cœur, de dissiper nos doutes. Demeurons dans la joie et l’espérance de voir l’Église, remplie de personnes renouvelées par la grâce.
Que Jésus soit dévoilé et connu dans les prochaines générations.
Bible Liturgique, site internet : AELF 2011-2014
Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas
Autour de Jésus règne aussi la confusion. Au lieu de regarder dans chacun de leur cœur, le peuple s’interroge ouvertement et ils deviennent bien confus.
Certains disent de Jésus qu’il est le Messie, d’autres disent que non. Un autre groupe voudrait bien l’arrêter. Ils demandent aux gardes qui reviennent :
« Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? » Les gardes répondent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! » Jean, chapitre 7, versets 45 à 46
Les gardes reviennent vers certains prêtres et pharisiens et leur disent : « Jamais un homme n’a parlé comme cet homme ! » Imaginons les Romains, dans les bandes dessinées d’Astérix et d’Obélix, revenir vers l’empereur et lui dire : « Ave César ! Ces Gaulois sont trop forts. » L’Amour de Jésus est trop fort.
Cet homme parle tellement bien, qu’il nous bouleverse les entrailles. Il est tellement véritable, qu’il nous comble de sa présence. Il est tellement Dieu, que nous n’avons plus de doute. Il nous ouvre les yeux.
Mais pas à tous. La seule manière de réellement suivre Jésus est de prendre la responsabilité de le suivre.
Accordons à Jésus, le Grand Prêtre de l’Alliance Éternelle, de nous combler de sa présence, d’ouvrir notre cœur, de dissiper nos doutes. Demeurons dans la joie et l’espérance de voir l’Église, remplie de personnes renouvelées par la grâce.
Que Jésus soit dévoilé et connu dans les prochaines générations.
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Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas
Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
75. Le troisième jour, il ressuscitera
Jésus se rend à Jérusalem. Il prend à part les Douze disciples et, en chemin, il leur dit :
« Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l’homme sera livré aux grands prêtres et aux scribes, ils le condamneront à mort et le livreront aux nations païennes pour qu’elles se moquent de lui, le flagellent et le crucifient ; le troisième jour, il ressuscitera. » Matthieu, chapitre 20, versets 17 à 19
Jésus est Dieu. Il n’y a personne de plus saint que lui. Mais les personnes qui se sont détournées de sa lumière résistent à son éclat.
Jésus est maltraité, il est malmené. Pas un humain ne peut le libérer. Il est tué. Mais Jésus est vainqueur. Jésus est la Vie et personne ne pourra lui enlever, même si elles pensent le détruire en transperçant son corps d’une épée.
Elles ne reconnaissent pas Dieu en Jésus. Elles ne regardent même pas son apparence, parce qu’elles seraient touchées au plus profond d’elles-mêmes.
Si au moins, elles regardaient les yeux de Jésus. Son regard les convertirait.
Jésus sera vainqueur. Sa vie continuera. Il sera élevé à la droite du Père, là où il est déjà, l’endroit qu’il n’a jamais quitté.
Jésus le dit aux Douze Apôtres parce qu’il veut qu’ils nous enseignent ce qui s’est passé et à quel point il est conscient du cœur de ses dénigreurs, de ses bourreaux.
Il veut que les Apôtres comprennent, après sa mort, qu’il est Dieu parmi eux et qu’il sera encore Dieu, avec eux, pendant qu’il est à la droite du Père.
Demandons à Jésus de venir éloigner les petites noirceurs, qui peuvent devenir grandes, que nous portons parfois dans notre cœur. Nous voulons éviter de dénigrer notre prochain, de calomnier contre notre prochain. Nous ne voulons pas pousser à la mort notre prochain.
Que Joseph nous aide à installer notre lampadaire sur le courant du Cœur de Jésus afin que notre route soit éclairée. Elle qui nous conduira au Royaume de Dieu.
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Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas
Jésus se rend à Jérusalem. Il prend à part les Douze disciples et, en chemin, il leur dit :
« Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l’homme sera livré aux grands prêtres et aux scribes, ils le condamneront à mort et le livreront aux nations païennes pour qu’elles se moquent de lui, le flagellent et le crucifient ; le troisième jour, il ressuscitera. » Matthieu, chapitre 20, versets 17 à 19
Jésus est Dieu. Il n’y a personne de plus saint que lui. Mais les personnes qui se sont détournées de sa lumière résistent à son éclat.
Jésus est maltraité, il est malmené. Pas un humain ne peut le libérer. Il est tué. Mais Jésus est vainqueur. Jésus est la Vie et personne ne pourra lui enlever, même si elles pensent le détruire en transperçant son corps d’une épée.
Elles ne reconnaissent pas Dieu en Jésus. Elles ne regardent même pas son apparence, parce qu’elles seraient touchées au plus profond d’elles-mêmes.
Si au moins, elles regardaient les yeux de Jésus. Son regard les convertirait.
Jésus sera vainqueur. Sa vie continuera. Il sera élevé à la droite du Père, là où il est déjà, l’endroit qu’il n’a jamais quitté.
Jésus le dit aux Douze Apôtres parce qu’il veut qu’ils nous enseignent ce qui s’est passé et à quel point il est conscient du cœur de ses dénigreurs, de ses bourreaux.
Il veut que les Apôtres comprennent, après sa mort, qu’il est Dieu parmi eux et qu’il sera encore Dieu, avec eux, pendant qu’il est à la droite du Père.
Demandons à Jésus de venir éloigner les petites noirceurs, qui peuvent devenir grandes, que nous portons parfois dans notre cœur. Nous voulons éviter de dénigrer notre prochain, de calomnier contre notre prochain. Nous ne voulons pas pousser à la mort notre prochain.
Que Joseph nous aide à installer notre lampadaire sur le courant du Cœur de Jésus afin que notre route soit éclairée. Elle qui nous conduira au Royaume de Dieu.
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Re: Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
76. Le chemin
Pierre n’accepte pas que Jésus doive mourir pour nos péchés. Pierre se tient devant la réalité de ses propres péchés, ses anciens péchés et il ne peut pas comprendre pourquoi Jésus va mourir pour lui. Pierre ne comprend pas les paroles et la mission de Jésus et il dit à Jésus comment il doit se comporter.
Pierre ne veut pas que Jésus parte pour Jérusalem parce qu’il va se faire tuer.
Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches : « Dieu t’en garde, Seigneur ! cela ne t’arrivera pas. » Matthieu, chapitre 1, verset 22
Nous aimerions aussi dire à Jésus ce qu’il doit faire pour que nous soyons heureux, mais nous devons inverser cette conception. Il est plus simple d’œuvrer à saisir comment Jésus veut que nous soyons heureux. Ne refusons plus Jésus dans notre vie.
Dieu seul connait le chemin. Et quand Jésus dit qu’il devra se rendre aux anciens de Jérusalem et qu’ils vont le faire mourir, il sait ce qu’il dit. Il nous montre le chemin. Jésus dit ce qu’il fait et il fait ce qu’il dit.
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Pierre n’accepte pas que Jésus doive mourir pour nos péchés. Pierre se tient devant la réalité de ses propres péchés, ses anciens péchés et il ne peut pas comprendre pourquoi Jésus va mourir pour lui. Pierre ne comprend pas les paroles et la mission de Jésus et il dit à Jésus comment il doit se comporter.
Pierre ne veut pas que Jésus parte pour Jérusalem parce qu’il va se faire tuer.
Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches : « Dieu t’en garde, Seigneur ! cela ne t’arrivera pas. » Matthieu, chapitre 1, verset 22
Nous aimerions aussi dire à Jésus ce qu’il doit faire pour que nous soyons heureux, mais nous devons inverser cette conception. Il est plus simple d’œuvrer à saisir comment Jésus veut que nous soyons heureux. Ne refusons plus Jésus dans notre vie.
Dieu seul connait le chemin. Et quand Jésus dit qu’il devra se rendre aux anciens de Jérusalem et qu’ils vont le faire mourir, il sait ce qu’il dit. Il nous montre le chemin. Jésus dit ce qu’il fait et il fait ce qu’il dit.
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