Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec

97. Tout le monde le cherche



Ah, l’amour ! Tout le monde le cherche et pense l’avoir trouvé. Dans la vie, il y a toujours un choix entre aimer ou ne pas aimer. J’aime telle chose, je n’aime pas telle autre. Pour les choses le choix est souvent plus facile. Mais pour les personnes, souvent nous les considérons, plus ou moins, dépendamment de nos préférences.

Mais en réalité, il est impossible pour nous d’aimer, puisque l’Amour est de Dieu. Sans l’Amour de Dieu en nous, nous n’avons pas d’amour à transmettre.

Nous sommes créés pour recevoir l’Amour et lui permettre de passer en nous pour aimer. Parfois, nous n’acceptons pas tout chez une personne, mais nous sommes invités à ouvrir notre cœur pour que Dieu passe. Toutes les personnes sont aimées de Dieu, sans exception.

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Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas

98. Des enfants de Dieu



Il y a aussi des jugements sur ce que portent les gens, sur leurs manies, leur manière de parler, leur manière de vivre. Il y a beaucoup de raisons de contourner les gens. Mais Jacques nous dit :
« Dans votre foi en Jésus Christ, notre Seigneur de gloire, n’ayez aucune partialité envers les personnes. » Jacques, chapitre 2, verset 1

Jacques propose que nous voyions les personnes, toutes les personnes comme des enfants de Dieu. Si toutes les relations commencent et continuent ainsi, l’Amour de Dieu couvrira le monde. L’Amour de Dieu embrasse déjà les personnes de la terre, mais nous donnons l’impression que Dieu n’est pas Amour à cause de notre résistance à lui.

Acceptons que le Père, Jésus et le Saint-Esprit, que Dieu est Amour, et les gens se sauront aimés, tout simplement.

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Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas

99. Le rejet



Des personnes veulent éliminer Jérémie de leur environnement :
« Coupons l’arbre à la racine, retranchons-le de la terre des vivants, afin qu’on oublie jusqu’à son nom. » Jérémie, chapitre 11, verset 19b

Comme c’est simple de rejeter des personnes qui ne sont pas comme nous. Mais il est possible que, les personnes qui rejettent les autres sont aussi des personnes qui ont été rejetées. Et la roue tourne, et la roue continue.

Nous le constatons que la violence est un fléau au milieu du monde. La violence attire et attise la violence. Mais comment arrêter un tel fléau ? Il est presque impossible de l’arrêter. Mais nous pouvons changer notre manière personnelle d’agir et de parler. Nous pouvons nous laisser Aimer de Dieu.

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100. Éprouver les croyants



Des gens intimident des personnes pour justifier qu’ils ne sont pas parfaits. Et c’est simple de prouver leur point… parce que nul n’est parfait. Ils éprouvent aussi ceux qui marchent à la suite de Jésus comme d’autres ont éprouvé Jésus.

Il y aura ainsi des gens qui vont plaquer le juste au pied du mur, plutôt que de vérifier leur propre cœur :
« Voyons si ses paroles sont vraies, regardons comment il en sortira. » Sagesse, chapitre 2, verset 17

À trop observer les défauts des autres, les personnes s’évaluent et se dévaluent elles-mêmes. Elles jugent selon leurs critères, souvent injustes, de ce que les autres disent et font. Il y a donc des personnes qui ne seront jamais satisfaites et elles condamneront le juste.

Pourquoi y a-t-il une envie de confronter la foi de ceux qui suivent Jésus ? Pourquoi ne pas vérifier ses propres pensés, ses paroles et ses gestes, puis recevoir à nouveau l’Amour de Dieu ?

Peut-être parce que ces gens ne sont pas en cheminement et ne vivent pas une conversion personnelle à Jésus-Christ. Ils réclament que les autres soient en Dieu, mais ils ne sont pas attentifs à leur propre foi et à la responsabilité qui l’accompagne.

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Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas

101. Jalousie, juger



Un mot qui est utilisé souvent par des personnes est le mot « jalousie ». Ce mot est simple à dire, mais c’est triste de compter le nombre de personnes blessées par ce mot.

Puis, il y a le mot « juger ». Mieux vaut ne jamais dire ces mots, parce que trop souvent, nous n’en connaissons pas la réelle portée :
« La jalousie et les rivalités mènent au désordre et à toutes sortes d’actions malfaisantes. » Jacques, chapitre 3, verset 16

Par contre, ce mal s’éloigne lorsque nous sommes ouverts à la grâce de Dieu :
« La sagesse qui vient d’en haut est d’abord pure, puis pacifique, bienveillante, conciliante, pleine de miséricorde et féconde en bons fruits, sans parti pris, sans hypocrisie. » Jacques, chapitre 3, verset 17

Approfondissons ces derniers mots sages et reconnaissons-les chez les personnes que nous côtoyons, puisque Dieu les a déposés en elles.

Reconnaissons ces qualités chez les autres, au lieu de camper sur leurs défauts.

Qui recueille de Dieu et vit réellement en son cœur la sagesse, la paix, la droiture, la compréhension, la bienveillance, la miséricorde, et est fécond en bienfaits ?

Sans trop nous tromper, nous avons tous un petit travers à travailler pour réussir une vie de foi épanouie.

Cherchons à découvrir les qualités que Dieu dépose chez les autres pour les encourager et les valoriser.

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Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas

102. La grâce accueillie et transmise



Flageller les personnes avec ce que nous pensons être leurs défauts ne fait qu’envenimer les rapports entre nous :
« Quelqu’un, parmi vous, a-t-il la sagesse et le savoir ? Qu’il montre par sa vie exemplaire que la douceur de la sagesse inspire ses actes. » Jacques, chapitre 3, verset 13

C’est Jacques qui nous dit cela. Il sait que la grâce de Dieu, lorsqu’elle est accueillie et transmise, parait dans nos paroles et par nos gestes.

La foi accompagne les œuvres. Aimer en pensée, en paroles et par des gestes est l’œuvre qui fait plaisir au Seigneur.

Jacques continue :
« La sagesse qui vient d’en haut est d’abord pure, puis pacifique, bienveillante, conciliante, pleine de miséricorde et féconde en bons fruits, sans parti pris, sans hypocrisie. C’est dans la paix qu’est semée la justice, qui donne son fruit aux artisans de la paix. » Jacques, chapitre 3, versets 17 à 18

Demandons à Jésus de venir changer notre vie et de nous apprendre à vivre comme lui le veut. Devenons de plus en plus des êtres de partages de la Parole et des gestes inspirés comme le Seigneur le veut.

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103. Laisser Jésus entrer



Jésus veut nous purifier. Mais il nous demande aussi d’entrer dans un mouvement de sagesse, de paroles et de gestes qui vont aider à insérer le bien dans les cœurs. De cette manière, le monde va apprendre à vivre avec Dieu Trinité et s’éloigner du mal et du péché. Jésus nous invite à essayer de rejoindre les gens dans leur cœur de manière sobre.

Soyons en marche :
« Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. » Marc, chapitre 6, verset 9

Il dit encore :
« Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez-y jusqu’à votre départ. Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. » Marc, chapitre 6, versets 10 à 11

Si nous trouvons l’hospitalité dans le cœur des personnes, approchons-nous d’elles.

Mais si nous ressentons qu’elles nous refusent, passons notre chemin et prions pour que ces personnes découvrent Jésus dans leur cœur. Demandons à Jésus de toucher leur cœur avec son Amour. Ces personnes ne nous refusent pas personnellement. Elles ne savent pas ce qu’elles manquent en n’osant pas laisser Jésus entrer dans leur cœur.

Demandons à Jésus de toucher le cœur des personnes que nous rencontrerons. Que l’Esprit Saint nous devance et que le Cœur du Père devienne leur demeure.

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Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas

104. Aimer avec Jésus



Jean est tellement intéressant. Il nous dit :
« Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l’Amour vient de Dieu. Celui qui aime est né de Dieu et connait Dieu. » 1re lettre de Jean, chapitre 4, verset 7

Aimer, nous place sur la route avec Dieu, puisque Dieu est Amour. L’Amour est de lui et jamais de nous. Dieu Aime en nous et en passant par nous, notre famille et nos amis. Découvrir que c’est Dieu qui Aime, c’est reconnaitre ce que nous pouvons transmettre à notre entourage.

Aimer est le trésor, la richesse inouïe du Cœur de Dieu. Et ce trésor, Dieu nous l’offre. Il souhaite pour nous d’accepter et d’apprécier son cadeau.

Rien n’est plus simple pour Dieu que de toucher les cœurs, mais il n’y a rien de plus difficile pour nous, parce que nous bloquons souvent l’Amour. Aimer est sur toutes les lèvres, mais souvent malmené parce que beaucoup d’entre nous ne permettent pas à l’Amour d’Aimer. Nous pensons aimer à la place de Dieu.

Le degré d’amour transmis d’une personne à l’autre varie. Nous observons qu’il y a plus ou moins d’amour qui circule entre nous. Cependant, il est difficile de le mesurer. Nous avons alors besoin de Jésus pour aimer.

Que Jésus soit l’Amour dans notre vie et qu’il Aime le monde à travers nos paroles, nos actions, mais aussi par notre silence et nos prières. Son Amour est toujours parfait. Toutes les occasions sont bonnes pour que Dieu nous Aime.

Trouvons les moyens qui nous permettent de laisser circuler l’Amour de Dieu. Seul Jésus peut Aimer sans mesure en nous et déborder envers tous et toutes.

Nous n’avons rien à perdre et tout à gagner en accueillant Jésus dans notre vie. Il va nous transformer avec respect, lentement et surement.

Osons recevoir Jésus dans notre vie. Concédons à Jésus son droit d’Aimer.

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Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas

105. Dieu nous console



Des phrases comme celle-ci nous aident à découvrir Dieu dans la Bible :
« Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. » Isaïe, chapitre 40, verset 1

Le monde va pécher contre lui-même, le monde va pécher contre Dieu à un point tel qu’il ne peut plus voir Dieu dans son entourage, parce qu’il croit que Dieu est celui qui le dérange.

Pourtant, Dieu nous rappelle constamment qu’il veille sur nous : « Consolez, consolez mon peuple ». Que nous péchions ou non, il veut nous rejoindre et toucher notre cœur. Continuons avec Isaïe :
« En effet, le peuple est comme l’herbe : l’herbe se dessèche et la fleur se fane, mais la parole de notre Dieu demeure pour toujours. » Isaïe, chapitre 40, versets 7b à 8

S’éloigner de Dieu, c’est comme une plante qui sèche. Elle se fane. Mais, comme l’eau relève la fleur, le seul qui peut donner vigueur à l’être humain, c’est Dieu.

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Livre : … pour l’Amour, Normand Thomas

107. Acceptons la guérison



Paul nous dit :
« Nous le savons bien, la création tout entière crie sa souffrance, elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore. » Lettre de Paul Apôtre aux Romains, chapitre 8, verset 22

Plusieurs femmes peuvent communier à cette douleur de l’enfantement. Elles savent de quoi Paul parle. Mais la douleur dont nous parle Paul est beaucoup plus cuisante et nous brûle à petit feu, même si elle ne semble pas perceptible, lorsque nous nous tenons éloignés de Jésus.

Le péché en nous nous tenaille et ne cesse de nous assaillir. Mais nous sommes invités à revenir à la base et accepter la guérison, afin de vivre heureux et d’un même cœur en Dieu.

Lorsque nous lisons les recommandations de Dieu dans la Bible, nous constatons qu’ils servent toujours à nous éviter des problèmes. Pour cela, il doit y avoir des exemples. Et la Bible en est pleine. Encore faut-il ne pas tordre, ne pas courber le bien au point de penser qu’il est mal et de ne pas sublimer le mal et penser réussir à en faire un bien.

Avouons-le, une personne qui ne sait pas qu’elle commet le mal, elle est bien mal prise. Mais une personne qui aime vivre paisiblement, lorsque le mal se présente, elle fait tout son possible pour l’éviter, le contourner ou, ce qui est l’idéal, le plus tôt possible, demander à Jésus de l’aider à passer au travers.

Lisons :
« Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de ma vue vos actions mauvaises, cessez de faire le mal. » Isaïe, chapitre 1, verset 16

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Livre : … pour l’Amour, Normand Thomas

108. Dieu nous purifie



Nous remettons souvent nos fautes, nos péchés à Jésus et nous savons quel bien cela nous procure et la guérison qui s’ensuit. Nous lui remettons, car nous avons confiance en lui. Dieu nous purifie, puis nous console au-delà de nos attentes.

Chaque fois que nous nous confessons, le Sang Précieux du Cœur de Jésus nous lave, nous purifie. Il rend la partie blessée de notre confession blanche comme neige. Il procure le bien-être.

À cela s’ajoute une réparation, une méthode pour devenir meilleur. Après la faute pardonnée, ce sont des attitudes qui nous aident à nous améliorer :
« Apprenez à faire le bien : recherchez le droit, mettez au pas l’oppresseur, rendez justice à l’orphelin, défendez la cause de la veuve. » Isaïe, chapitre 1, verset 17

Nous tendons à nous éloigner de Dieu, et c’est un mal, et en définitive nous nous blessons. Cela nécessite du discernement pour bien comprendre la différence entre ce qui est réellement mal et ce qui est réellement bien. Revenons et Dieu fera son œuvre en nous.

Mettre au pas des personnes pourrait être désastreux, si cela n’est pas bien encadré, avec patience et douceur. Nous n’avons pas tant à faire fuir les personnes qu’à prier pour leur amélioration spirituelle. Nous espérons qu’elles se retrouvent dans la grâce de Dieu. Dieu fera son œuvre en elles.

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109. La charité



Beaucoup de personnes sont seules, même en groupe, parce qu’elles se sentent incomprises, jugées, maltraitées aussi. Défendons la cause de la personne seule. Offrir des services de charité aide les autres et nous aide aussi. Il y a un net avantage. Pendant que nous réalisons le bien, nous nous dégageons du mal.

La Bible nous propose souvent des moyens pour améliorer notre foi, pour nous approcher de Dieu. Cette phrase est d’à-propos, pendant que Jésus parle de certains scribes et pharisiens :
« Tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas. » Matthieu, chapitre 23, verset 3

Soyons prudents pour ne pas juger les personnes tout en cueillant leurs qualités, les dons qu’ils ont reçus de Dieu. Ainsi, si nous ne pouvons pas nous fier aux actions ou aux paroles de certaines personnes, nous pouvons toutefois retenir leurs bons conseils et leur persévérance à suivre Jésus. Aussi, il ne s’agit pas de nous en prendre à eux qui ne font pas toujours bien, mais de nous assurer que nous avançons et que nous faisons le bien. Nous aussi, nous ne sommes pas parfaits.

C’est à chaque personne de discerner et de se responsabiliser pour devenir de meilleurs chrétiens et êtres vraiment enfants de Dieu. Le bien que nous percevons chez les autres est un enseignement pour devenir meilleurs nous-mêmes.

Mais soyons prudents de ne pas mêler le bien et le mal. Découvrir le mal chez les autres est aussi un excellent moyen de ne pas nous laisser glisser dans le même mal. Nous apprenons de leurs manquements. Cela aussi est un apprentissage et une occasion de prier pour eux. Apprendre de leurs manquements nous aide et les aidera aussi, éventuellement.

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Livre : … pour l’Amour, Normand Thomas

110. Demeurer en Dieu



Dieu nous offre la création. Nous sommes le fruit de cette création. Il nous offre la vie, la joie, la paix et surtout la liberté de choisir. Mais nous vivons souvent comme des personnes éloignées de Dieu.

Cette liberté de choisir, nous semblons souvent ne pas savoir quoi en faire. La preuve, c’est qu’avec notre liberté, nous nous sentons libres de choisir autre chose que Dieu. Ou nous demeurons simplement assez éloignés, pour ne pas avoir peur de Dieu, ce qui est une crainte tout à fait inutile.

Nous avons surtout peur d’avoir peur de Dieu. Nous pensons que Dieu est la cause de notre peur. Cependant, il ne peut pas nous faire peur puisque l’Amour ne fait pas peur. La peur est le signe de notre éloignement du Seigneur.

La Loi de Dieu est simple. Demeurons suspendus à son Amour et nous serons sauvés. Nous sommes déjà dans son Amour. Jésus nous partage cette loi d’Amour. Laissons-nous aimer de Jésus. C’est un choix facile.

La Loi de Dieu est liée à son Amour Parfait, Pur et Réel. Le mot « loi » peut sembler signifier quelque chose de strict et étouffant. Oui, nous pouvons dire cela pour une loi mal pratiquée qui devient déshumanisante, mais jamais pour la loi de Dieu.

La Loi d’Amour de Dieu est le réel chemin vers notre salut. Si elle semble stricte et étouffante, nous la saisissons mal. Une telle interprétation nous empêche de bien avancer dans la vie en Dieu.

Demandons à Jésus la guérison et la purification, afin d’avancer dans la foi. Que la peur et l’étouffement s’éloignent de nous. Demeurons toujours plus près de Jésus.

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111. Le trou de l’aiguille

Quelqu’un pose une question à Jésus :
« Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? » Jésus leur dit : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et n’y parviendront pas. » Luc, chapitre 13, versets 23 à 24

Nous serons sauvés dans la mesure où nous trouverons la porte étroite.
Il y a beaucoup de personnes qui se demandent, à la lumière de ce passage si leurs familles, leurs amis, leurs connaissances vont être sauvés s’ils ne trouvent pas cette porte, s’ils ne s’ouvrent pas à la volonté de Dieu. La question nous est lancée. Voulons-nous vivre ce passage vers, puis dans le Cœur de Dieu ? Jésus nous dit que c’est facile :
« Il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume des Cieux. » Matthieu, chapitre 19, verset 24

Jésus dit que pour entrer dans le Royaume des cieux, il importe de passer par le trou d’une aiguille et que le chameau y réussit facilement. C’est tout un message qu’il nous envoie. Il nous invite à dépasser les conceptions, le sens que nous donnons habituellement aux choses et de bien méditer ce qu’il propose.

La porte étroite, le trou de l’aiguille, c’est d’être attentif à ce que Dieu nous demande. C’est oser nous lever et marcher à la suite de Jésus, afin de toujours trouver le chemin unique de la vérité et de l’Amour qui conduit à la maison du Père. Toutes personnes peuvent le trouver, parce que c’est ce qu’il y a de plus facile à faire.

Demandons à Jésus si nous sommes sur le bon chemin. Est-ce que nous sommes dans la bonne voie, Jésus ? Est-ce que nous faisons ce qui est bien ? Est-ce que nous vivons le moment présent comme quelque chose de précieux, à chérir et célébrer par de bonnes actions et de bonnes paroles ?

Est-ce que nous sommes attentifs au pauvre ? Non pas seulement à lui lancer des pièces d’argent, mais à l’aider aussi sur sa route ici-bas et l’aider à marcher sur ta route, Jésus. La réponse que Jésus nous propose est dans notre cœur.

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Livre : … pour l’Amour, Normand Thomas

112. La porte étroite



Pour les personnes qui ne peuvent pas s’impliquer beaucoup, la prière est la réponse. La prière nous aide à demeurer centrés sur la Trinité et sur le monde.
C’est à nous, qui avons trouvé la porte étroite dans notre cœur, de l’ouvrir et de laisser passer l’Amour de Dieu. Nous serons sauvés dans la mesure où nous la trouverons et laisserons à Jésus le soin de l’ouvrir.

La porte étroite, c’est d’avancer toujours vers Dieu à la suite de Jésus ; c’est vouloir nous ajuster à ce que le Christ veut réaliser en nous et autour de nous ; c’est devenir tellement uni au Christ, que les personnes voient le Christ en nous ; c’est vouloir être au service du prochain, parce que le Christ nous invite à aimer, avec son Amour. C’est l’unique chemin qui conduit à la porte étroite. Beaucoup d’autres sentiers conduisent hors de l’Amour.

Soyons dans la confiance et en marche avec Jésus. Nous évoluerons dans la mesure où nous le garderons avec nous.

Pour l’Amour de Dieu, tout est possible. C’est trop facile. Le trou de l’aiguille et la porte étroite représentent le chemin, le tunnel qui mène à la Trinité. Si nous y pensons le moindrement, il est possible pour l’Amour de nous faire passer dans la vie éternelle, dans le Cœur de Dieu. L’Amour ne subit pas de restrictions. Il est le passe-partout. Il ouvre la porte principale du Royaume de Dieu au même moment qu’il ouvre notre cœur.

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