Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec

77. Jésus approche


Il est rapporté que Jésus est condamné à mourir :
« Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien ; vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. » » Jean, chapitre 11, versets 49 à 50

La Pâque de Jésus approche et elle va coïncider avec la fête de la Pâque juive. Un seul va mourir pour nous et pour toutes les personnes qui ont vécu dans le passé, les personnes présentes et les personnes futures.

Ils cherchent Jésus et, dans le Temple, ils se disent entre eux :
« Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! » Jean, chapitre 11, verset 56

Or,
« les chefs des prêtres et les pharisiens ont donné des ordres : quiconque sait où il est doit le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter. » Jean, chapitre 11, versets 56b à 57

Comment est-il possible de même penser vouloir tuer l’Amour ? Quand un groupe de personnes ne comprend pas Jésus, il ne reste qu’à l’arrêter et le conduire au supplice, puis à la mort. Personne ne peut sauver Jésus.

Comme c’est étrange cette idée que quelques personnes persécutent Jésus et les autres vont y croire et vouloir le crucifier. Pour quel crime tuons-nous Jésus !

Bible Liturgique, site internet : AELF 2011-2014
Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas

78. Nous sommes guéris


Lisons ce passage :
« C’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui : par ses blessures, nous sommes guéris. » Isaïe, chapitre 53, verset 5

Isaïe est à des centaines d’années de la passion de Jésus, mais il est inspiré comme un vrai prophète. Il semble vivre au temps où Jésus vit ses moments les plus douloureux : « C’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été broyé. »

Souvent, des personnes pensent que leurs mauvaises actions, leurs mauvaises paroles blessent, mais pas autant qu’elles ne le croient. Elles ne savent pas que leurs mauvaises actions ont toujours des conséquences sur d’autres personnes.

Jésus a subi les attaques du mal de notre monde éloigné de l’Amour. Il les subit encore. Son Cœur en est transpercé : « Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui ».

Et pourtant, même si nous crucifions Jésus chaque jour : « par ses blessures nous sommes guéris ». Ses blessures sont comme les fruits mûrs qui nous nourrissent.

Mais cela ne change rien à nos agissements qui sont contraires à la charité, si nous n’en devenons pas conscients. Les blessures de Jésus nous guérissent lorsque nous sommes blessés, mais nos mauvaises actions peuvent nous éviter la guérison.

Ce n’est pas parce que Jésus ne nous guérit pas, mais parce que nous nous coupons de Jésus qui veut nous guérir.
Nous guérissons dans la mesure où nous reconnaissons nos torts et que nous nous laissons aimer et guérir par Jésus et avec l’intention de vivre davantage la charité.

Profitons de cet instant pour dire à Jésus que nous l’aimons, en demandant son Amour sur nous, en nous et sur l’humanité. Puis, nous demandons son pardon pour toutes nos fautes, afin que notre corps entre avec Lui, pour expérimenter la mort de nos péchés et qu’il nous relève à la résurrection, à la vie, en ce moment.

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Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas

79. Océan d’Amour


Paul dit que :
« beaucoup de gens vivent en ennemis de la croix du Christ. » Philippiens, chapitre 3, verset 18b

Aujourd’hui, c’est facile de constater le grand nombre de personnes sur les réseaux sociaux et spécialement les personnes qui laissent des messages après les nouvelles qui concernent l’Église, à quel point elles ne connaissent pas Jésus et elles le fouettent consciemment et inconsciemment.

Avouons-le, que parfois, nous aussi nous vivons en ennemis de la Croix du Christ. Nous avons nos petits travers, nos manquements, nos fautes. Il y a des moments où nous pouvons être habiles à nous détourner des recommandations de Jésus, surtout lorsqu’il s’agit d’aimer Dieu et d’aimer son prochain.

Revenons à Jésus et laissons-le nous purifier et nous donner la force de combattre charitablement ce qui est injuste autour de nous, et ce qui, en nous, conduit à des manques de charité, des manques d’amour.

Avec Jésus, par la présence de son Esprit Saint et par le regard aimant du Père, nous pouvons nous améliorer dans toutes les réalités de notre vie. Laissons-nous aimer de Dieu et de Jésus dans le prochain.

Dieu nous aime. Il nous aime d’un amour éternel, d’un amour sans fin, d’un amour continu. Même si nous l’avons blessé en nous éloignant, même si nous l’avons renié, même si nous l’avons trahi, Dieu ne cesse de nous remplir de son Amour.

Baignons-nous dans son océan d’Amour et laissons-le nous aimer. Et tant mieux si nous avons décidé de recueillir son Amour.

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Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas

80. En relation avec Dieu


Jésus nous dit :
« Le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » Luc, chapitre 18, verset 8

Est-ce que Jésus va trouver des personnes pour reconnaitre la réelle différence entre les gestes et paroles déshumanisés contre Dieu ? Est-il possible de comprendre que Dieu est Amour ? Jésus ajoute :
« Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? » Luc, chapitre 18, verset 7

Si des personnes n’entendent pas le cri des malheureux, Dieu entend lui, dès avant le premier cri. Car, ce premier cri est aussi l’ouverture du cœur de la personne vers Dieu. Souvent, sans ce cri, la personne se tient, elle-même, éloignée de Dieu.

Le cri n’est pas nécessaire avec Dieu. Dieu sait comment est la personne avant même qu’elle crie. Il est toujours près d’elle. Pour que la personne ressente qu’elle est entendue, elle-même doit entrer en relation avec Dieu. Dieu est toujours près de la personne, mais la personne n’est pas toujours attentive à sa bienveillance.

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Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas

81. Dieu ne permet pas le mal


Dieu n’utilise jamais la manière forte comme donner le cancer pour conduire et ramener une personne à lui. C’est impossible. Il n’a pas besoin de cela. Ce n’est pas son moyen de prédilection.

Le corps est fragile et il y a parfois des complications. Mais Dieu ne donne pas la maladie en espérant que quelqu’un se convertisse ou qu’elle meurt. Jamais.

La seule manière forte et puissante de Dieu, c’est l’infinie tendresse de son Amour. L’épreuve peut conduire une personne à considérer Dieu, parce qu’elle permet du temps pour réfléchir. La réalité et le moment présent, dans la douleur, ramènent souvent une personne à se poser les questions importantes de la vie ; la maladie, le mal, la souffrance, la perte d’énergie.
Souvent, elle jettera un simple regard vers Dieu.

Souvent, la souffrance la conduit à l’intérieur d’elle-même, la tourne vers son cœur, et peut-être criera-t-elle. Cependant, c’est toujours dommage lorsqu’une personne attend d’être au pied du mur pour réfléchir et réagir.
Peut-être acceptera-t-elle de se laisser ouvrir le cœur pour laisser Dieu y créer le silence, puis la paix.

Dieu est toujours présent et il attend qu’elle se tourne vers lui. Il ne fait que cela, l’attendre. Seule la personne qui décide de laisser Dieu entrer dans sa vie le recevra en son cœur. Et c’est garanti que Dieu y sera présent.

« Dieu n’a commandé à personne d’être impie, il n’a permis à personne de pécher. » Ben Sirac le Sage, chapitre 15, verset 20

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82. Nous encourager


Nous sommes les seuls qui peuvent bloquer l’Amour de Dieu. Nous sommes les seuls qui peuvent faire semblant d’aimer si nous bloquons l’Amour de Dieu dans notre cœur. À la limite, c’est inconcevable de bloquer l’Amour de Dieu dans notre cœur, sans en mourir dans le mal.

Trouvons des moyens ingénieux pour ne pas refuser l’Amour de Dieu. Nous verrons à quel point c’est simple. Il suffit que d’y penser et de marcher avec Dieu.

Remettons notre cœur à Jésus, afin qu’il nous aide à ouvrir la porte, que l’Amour passe en nous et qu’il déborde sur notre entourage.

Imaginons que nous entendons Dieu dire cela aujourd’hui : « Tout le monde saura que je suis un Dieu d’Amour, lorsque des personnes vivront dans ma volonté. Le monde va me voir dans votre vie ».

Mais pour nous, les humains, ce n’est pas si facile, parce que nous savons à quel point nous pouvons être éloignés de son Amour.

Nous sommes invités à nous encourager et demeurer vigilants dans la prière et dans l’amitié spirituelle.

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Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas

83. Jésus partage son Amour


Nous ne sommes pas satisfaits. Nous nous donnons une double peine. La peine de ne pas être assouvi par le matériel, la puissance, l’orgueil. La peine temporelle se joint à la peine de ne pas connaitre Dieu, qui est devant nous. Nous en venons à croire que Jésus, voire que son Église peut être menaçants pour nous.

Devant tout ce que des personnes vont dire contre Jésus, contre Dieu, nous allons en profiter pour devenir tièdes. Nous allons progressivement laisser Jésus de côté. Ensuite, nous croirons qu’à l’évidence de notre manque, que Dieu est contre nous.

Jésus n’est pas un ennemi. Plus nous nous éloignons de Dieu, plus nous pensons que Dieu nous en veut, qu’il nous juge, qu’il veut notre place, qu’il est menteur. Ravisons-nous et reconsidérons son Amour. Jésus est simplement venu pour partager son Amour.

Rendons grâce à Jésus pour cette chance inouïe qu’il nous offre chaque jour, son Amour total, Pur, Réel pour chacun de nous par son Corps et son Sang partagé, par sa Vie offerte dans l’Eucharistie.

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84. Éloignement de Dieu


Les catholiques ne s’en rendent pas toujours compte, mais l’éloignement des personnes de l’Église et toutes les raisons non valables qui en découlent causent un éloignement de Dieu. Et s’éloigner de Dieu peut ouvrir la porte à plus de vices, plus de souffrance, plus de mal, plus de solitude et de tristesse.
Notre éloignement donne des raisons à d’autres de ne pas suivre Jésus.

Souvent, nous entendons des personnes dire : « mais ces personnes croient et aident leur prochain ! » Certainement, ils font déjà du bien. Mais il leur manque une partie vitale de la foi ; la Parole et l’Eucharistie.

Une bonne personne est une bonne personne. Un canoë est un canoë.
Une bonne personne qui prie est une bonne personne qui prie. Un navire est un navire.

Une bonne personne qui prie et qui reçoit la Parole et l’Eucharistie est une bonne personne qui prie et qui reçoit la Parole et l’Eucharistie. Une Église est une Église.

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85. Trouver la grâce


Nous vivons sur des réserves d’Amour lorsque nous nous tenons loin de la prière, de la Parole (du Verbe) et de l’Eucharistie.

Une voiture qui roule sur la réserve d’essence est conduite vers un arrêt total et subit si nous ne passons pas à une station d’essence pour remplir le « réservoir ». La voiture va s’arrêter là où elle arrêtera. Puis, les éléments de la nature vont figer la voiture et elle ne pourra plus rouler. Elle sera bonne pour la ferraille.

Les personnes qui disent qu’elles croient pratiquent, mais celles qui ne célèbrent pas ni ne se ressourcent dans leur Église, leurs réserves se vident, leurs forces s’amenuisent. Elles risquent de figer et de ne plus pouvoir retourner à l’Église. Elles s’éloignent de Dieu.

Le seul endroit où nous pouvons remplir nos réserves d’Amour, c’est en recevant la Parole et l’Eucharistie. C’est aussi l’occasion de remettre l’offrande de notre vie à Dieu et de le remercier pour tout ce qu’il nous offre avec justice. Tout ce qui est de Dieu est juste (justice) pour nous.

Apprenons aussi à nous réconcilier avec notre prochain. Pour des chrétiens, nous réconcilier avec notre prochain, c’est aussi le réinviter à cheminer avec nous dans la foi.

Plaçons notre vie sur l’Autel où les offrandes du pain et du vin deviennent le Corps et le Sang de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Devenons de plus en plus transformés dans la vie en Dieu, par l’Eucharistie, par la Parole. Et demandons à Jésus de toucher le cœur généreux des personnes en dehors des murs de l’Église et surtout qu’elles redécouvrent l’Eucharistie et la Parole.

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86. Dieu nous Aime


Un prophète comme Jérémie a des moments de génie et il se laisse attendrir par la vérité de Dieu. Il écrit ce qu’il reçoit de Dieu dans son cœur :
« Je t’aime d’un amour éternel. » Jérémie, chapitre 31, verset 3

Dieu aime son peuple, Dieu aime Jérémie, Dieu nous aime encore aujourd’hui. Dieu nous aime d’un Amour Éternel. Le peuple est heureux et demande à Dieu de le sauver. C’est la fête, l’allégresse, mais pour combien de temps ?

C’est pourtant simple. Plus nous nous éloignons de Dieu, plus notre vie manque de lumière, manque de force, manque de sagesse, notre vie devient asséchée par le refus de recevoir l’amour. Donc, qu’est-ce que nous pouvons laisser de côté pour augmenter notre présence avec le Christ ? Qu’est-ce qui est inutile dans notre vie et qu’est-ce qui pourrait être utile pour améliorer notre foi ?

Jean nous permet de comprendre qu’il y a un choix à faire, celui de nous élancer vers l’Amour de Dieu ou de nous en éloigner :
« Que nul ne vous égare : celui qui pratique la justice est juste comme lui, Jésus, est juste. » 1re lettre de Jean, chapitre 3, verset 7

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Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas

87. Comment être juste?


Comment être juste sinon d’aller à l’Église et remercier Dieu pour tout ce que nous avons de bien, de beau, de réel et de vrai, puis de le recevoir à nouveau dans l’Eucharistie, de recevoir encore son Amour, afin qu’augmente l’allégresse dans notre cœur.

Que personne ne nous éloigne de l’Amour de Dieu. Ne nous fions pas aux autres pour nous décider. Nous sommes les seuls responsables de notre relation au Christ.

Tout de suite après, Jean nous dit exactement ce que veut dire le mot « diable ». Celui qui divise de notre relation à Dieu :
« Celui qui commet le péché est du diable, car, depuis le commencement, le diable est pécheur. » 1re lettre de Jean, chapitre 3, verset 8

« Le diable est pécheur ». Nous donnons au diable bien des titres, mais ce qui le caractérise le plus, c’est qu’il est « le pécheur » par excellence. Ce n’est pas un trophée très réjouissant d’être le pécheur, couronné d’excellence.

Se reconnaitre pécheur et suivre Jésus, cela va. Mais, le diable a décidé de ne pas choisir l’Amour de Dieu. Il est « le pécheur ». Il ne reconnait pas ni ne veut recevoir l’Amour de Dieu.

Comme c’est difficile à comprendre quelqu’un qui décide… de ne pas s’élancer de tout son être vers, puis plonger dans l’Amour de Dieu.

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Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas

88. Comme un fleuve


L’Amour de Dieu pour nous se réalise et se complète lorsque nous respectons et entrons joyeusement dans ces cinq mouvements. Un : Dieu nous Aime.
Deux : Nous nous laissons aimer de l’Amour de Dieu. Trois : Nous aimer nous-mêmes en laissant l’Amour circuler en nous. Quatre : Aimer le prochain avec l’Amour de Dieu. Cinq : Nous laisser aimer de l’Amour de Dieu (Jésus) dans le prochain.

L’Amour est de Dieu, uniquement. Tout comme l’eau remplit une longue vallée pour en faire un fleuve, seul Dieu nous remplit d’Amour pour qu'il puisse circuler. Sans l’Amour de Dieu, nous sommes vides d’amour. Nous n’avons pas d’amour. Ainsi, si nous « aimons », c’est toujours l’Amour de Dieu qui passe par nous pour toucher le cœur du prochain. En réalité, nous ne pouvons pas aimer de nous-mêmes. Seul Dieu peut aimer en passant par nous.

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Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas

Bonjour cinci,
pourtant la suite est claire.
Il ne s'agit pas de s'attendre à réécrire tout le catéchisme.
Et le but des méditation est de rejoindre toutes personnes.
Faire du bien c'est bien.
Recevoir les Sacrements et vivre au coeur de L'Église est
le moyen ultime qui permet d'avancer plus efficacement.

89. Progression dans le bien


Aller vers le mal nous conduit à nous éloigner de l’Amour. Puis l’Amour ne passe pas bien en nous à cause des limites que le mal cause. Jésus transmet une image assez forte de la perte de sens et du péché :
« Si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, ces villes, autrefois, se seraient converties sous le sac et la cendre. » Matthieu, chapitre 11, verset 21b

Des gens qui s’éloignent de la foi en Jésus ouvrent des portes au mal et conduisent d’autres gens à s’y laisser embarquer. Quand l’Amour de Dieu ne passe pas, le mal se multiplie tel un virus et contamine ceux qui s’y laissent influencer.

Mais quand l’Amour passe, il y a une progression dans le bien, selon le rythme d’évolution de la personne.

Jésus se sert de l’exemple de ces deux villes pour démontrer jusqu’à quel point le péché peut conduire une personne et des groupes de personnes, par une perte de sens, par un manque de bonnes valeurs, à leur ruine. Si les miracles de Jésus ne passent pas chez nous, nous pouvons vérifier la qualité de la réception que nous accordons à son Amour.

Si les autres ne passent plus dans notre vie, par exemple, vérifions si la drogue que nous consommons n’est pas trop forte et destructrice. Le mal agit de manière semblable et détruit les relations entre les personnes.

Lorsque nous repoussons l’Amour de Dieu, ce qui nous manque en réalité, c’est la guérison du cœur et de l’âme par le flux d’Amour qui est malheureusement diminué à cause du mal qui nous garde prisonniers.
Dès que nous demandons à Jésus la guérison pour accueillir son Amour, il y a automatiquement quelque chose qui se passe en nous. Même si la sensation peut être subtile maintenant, plus tard nous apprécierons les transformations internes.

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90. Choix néfaste ou Esprit Saint


Il y a des choix qui font une différence dans notre vie. Premièrement, ce qui nous garde captifs et emprisonnés :
« Inconduite, impureté, débauche, idolâtrie, sorcellerie, haines, rivalité, jalousie, emportements, intrigues, divisions, sectarisme, envie, beuveries, orgies et autres choses du même genre. Je vous préviens, comme je l’ai déjà fait : ceux qui commettent de telles actions ne recevront pas en héritage le royaume de Dieu. » Paul aux Galates, chapitre 5, versets 19 à 21

L’héritage promis est l’Amour de Dieu. Or, ce que Paul dit, c’est que ces actes conduisent à nous éloigner de l’Amour qui nous est promis. Les penchants néfastes sont ceux qui nous conduisent à ce qui est malsain, à ce qui est inhumain (pensées, gestes, paroles malsains), au mal et en même temps à l’éloignement de Dieu, voire à l’éloignement de soi. Ils sont autant de manières de refuser de nous laisser aimer, du refus d’alimenter notre corps, notre vie d’Amour, du refus de servir l’Amour de Dieu au prochain.

Nous avons le choix de nous laisser aller à des penchants nuisibles et ennemis ou bien de recueillir le bien avec l’Esprit Saint. Ce que l’Esprit nous offre nous rapproche de Dieu et nous soutient réellement :
« Voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. » Paul aux Galates, chapitre 5, versets 22 à 23a

Soyons attentifs à ces fruits dans notre vie. Observons-les, recueillons-les comme des amis chez nous. Passons nos journées à les observer, à les méditer et à en reconnaitre les bienfaits.

Gardons notre pensée sur les manifestations de l’Esprit Saint et nous préférerons cette voie qui insuffle le bien-être spirituel et humain. Nous ressentirons notre vie emprunter un tournant majeur qui émerveille.

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(l'abbé) Normandt :

Il ne s'agit pas de s'attendre à réécrire tout le catéchisme.

Non. Bien sûr. Je ne demanderais pas cela non plus. 

Faire du bien c'est bien.
Recevoir les Sacrements et vivre au coeur de L'Église est
le moyen ultime qui permet d'avancer plus efficacement.

Justement. Ce serait là le point soulevé. Tout le monde répondrait qu'il n'est nul besoin d'être chrétien pour faire du bien ici et là. 


Pourquoi ce serait «vitale» de l'être, chrétien ? Pourquoi il faudrait pouvoir se dire catholique ou fréquenter la Messe le dimanche dans une paroisse pour que ce soit là le moyen par excellence pour avancer efficacement ? Est-ce si évident que les paroissiens avancent tellement, comme tellement mieux ou tellement plus que tout le monde dehors ?  


On peut se poser la question.


 Il y a quelques années, j'aurai vu que le prêtre de la paroisse avait installé une grande affiche dehors, en face de l'Église : «Sans le dimanche, nous ne pourrions pas vivre !»


- «Quoi ? Comment ça !» 


 De toute évidence, l'église est vide et les habitants du quartier n'y mettent pas les pieds. Beaucoup de ces mêmes déserteurs semblent continuer à vivre et bien vivre. Si ce serait si vitale, la Messe, les gens seraient prêts à se faire tuer sur place pour ne pas en être privés. Mais l'épisode de la crise covidienne nous a permis de voir que le simple fait de ne pas tomber malade ou rester en santé serait chose de loin supérieure au fait d'être privé de Messes. Même que ce sont les évêques qui nous ont dit de rester chez nous. Tout le monde entend bien alors le message lumineux qui brille au néon : «la santé c'est capital mais la Messe est un petit luxe à côté. Quand ça chauffe vraiment, on peut sacrifier le luxe.»  


Aussi, c'est pourquoi je demande : en quoi la Messe serait-elle si vitale que cela pour tout le monde ? Quoi dire au bon peuple qui aimerait parfois être éclairé ?   

Cinci, ça fait très longtemps que je te connais,
et tu sais tout cela.

Si tu veux des développements théologiques,
tu peux ouvrir ton forum.

Je connais la réponse, mais c'est un peu long à écrire,
toutefois trop simple à comprendre.

Le Seigneur a institué l'Eucharistie, la nourriture de Dieu.
À chaque personne la liberté de le recevoir ou non.
Cela ne change rien pour moi, mais à chaque personne
la décision de le recevoir ou non.

91. Nécessité de prier


Jésus nous le recommande :
« Tenez-vous sur vos gardes. » Luc, chapitre 11, verset 34
Le seul moyen de ne pas nous alourdir l’existence est de vivre notre vie à l’exemple du Christ, de placer notre confiance en lui et de nous nourrir de son Amour.

Toutes les distractions causent des torts et nous éloignent de la présence de Dieu Trinité. Demeurons vigilants par la prière. Dieu n’a pas besoin de nos prières, mais nous avons besoin de prier. La prière nous éloigne du mal et elle nous ouvre à une relation plus sincère avec Dieu.

Nous avons besoin de prier pour que notre cœur s’unisse à la volonté de Dieu. Nous avons besoin de prier pour mieux comprendre la volonté de Dieu. Nous avons besoin de prier, afin d’être éclairés devant les multiples choix et pour des prises de décisions éclairées.

C’est tout le contraire de vivre la vie sans Dieu, sans l’Amour. Tout ce qui nous unit à Dieu nous éloigne des tentations et du mal. C’est la seule loi qui régit notre vie. Soit nous avançons vers Dieu, soit nous nous en éloignons. Et tout ce qui nous interpelle et nous unit à la Trinité nous garde dans la vie, la joie, l’espérance, le service, la relation saine, sainte avec nous-mêmes, avec les autres et avec Dieu.

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92. Restez éveillés


Jésus nous dit :
« Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. » Luc, chapitre 21, verset 36

Veillons et prions pour bien discerner le bien du mal dans notre vie et dans la vie des autres. Remettons tout à Jésus. Jésus veille sur nous et nous aime jusqu’à effacer notre péché. Il veut nous guider vers le salut. Laissons Jésus venir en nous et nous convertir, pour que nous demeurions à sa suite.

Que Marie et Joseph nous aident, par leur exemple, à être à l’écoute de ce que Dieu nous demande personnellement. Pour cela, nous sommes invités à recevoir le Père, le Fils, le Saint-Esprit dans notre cœur comme Marie et Joseph ont su l’accueillir.

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Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas

Bonne route à tous et toutes

Si vous voulez me rejoindre dans un autre groupe, merci de m'écrire en privé

Cinci tu n'as qu'à suivre un cours de préparation à l'Eucharistie.
C'est tout simple.
Bonne route.

Je n'entre pas dans la théologie ici, ni dans les explications