Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
Page 1 sur 6
Page 1 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche 27 septembre 2020 26e TO Mt 21, 28-32 Ph 2, 1-11 Ez 18, 25-28
Le but premier de notre existence de chaque jour est de nous convertir à Jésus. Et Ézékiel nous invite simplement à changer les mauvaises habitudes que nous avons prises au cours de la dernière année ou au cours de notre vie et de les transformer en des efforts positifs de changement.
Le Psaume nous propose de toujours revenir à Dieu. Que ce soit le matin, l’après-midi, le soir et la nuit, et quand nous nous réveillons la nuit, de profiter de chaque occasion pour replacer notre cœur en union avec le Cœur de Jésus.
Dans le Psaume, nous avons lu : « Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route. Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve. » Seul Dieu me sauve. Et nous savons que Dieu est le Dieu qui sauve toute l’humanité. Tout le monde sur la terre a le même Dieu.
Le début de la phrase est : « Seigneur, enseigne-moi tes voies ». La route que tu me montres est facile à suivre, le sentier est très étroit, donc je ne peux pas me perdre ni d’un bord ni de l’autre. Fais que je demeure dans ton sentier, fais que je suive ta lumière dans la nuit et dans le jour et que ton soleil m’éclaire dans les multiples décisions que je dois prendre, fais que je puisse toujours choir le vrai du faux, le bon du mauvais, le bien du mal.
En ce sens, la prochaine phrase du Psaume vient appuyer nos demandes : « Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve. » Fais que je reçoive ta vérité et que je laisse de côté tous les mensonges qui me parviennent de partout.
Jésus nous offre, par cette parabole, à prendre le temps de bien peser ce qu’il nous demande et ce qu’il nous invite à réaliser pour le salut du monde : « 'Mon enfant, va travailler aujourd'hui à ma vigne.' Celui-ci répondit : 'Je ne veux pas.' Mais ensuite, s'étant repenti, il y alla.’ » Parfois, nous sommes sur les breaks, mais le discernement et la sagesse de Dieu fait son chemin dans notre cœur. Puis, après plusieurs hésitations, nous décidons que la meilleure mission est d’aller à la vigne du Seigneur. Cette vigne est l’invitation à la plus grande récolte, éternelle. Le soin et la récolte des âmes, chaque jour.
Laissons la parole à saint Paul : « S'il est vrai que, dans le Christ, on se réconforte les uns les autres, si l'on s'encourage dans l'amour, si l'on est en communion dans l'Esprit, si l'on a de la tendresse et de la compassion, alors, pour que ma joie soit complète, ayez les mêmes dispositions, le même amour, les mêmes sentiments ; recherchez l'unité. »
Après avoir constamment travaillé à la conversion chaque jour, nous sommes invités à partager notre foi avec les autres. Nous devenons de plus en plus de véritables militants joyeux de la propagation de l’Amour de Dieu lorsque nous pouvons partager son Amour sans retenue.
Et seul l’Amour de Dieu accueilli, offert et reçu entre nous, nous conduira à davantage d’unité dans la foi. Tant que c’est Jésus qui nous rassemble dans son Amour, nous avons la garantie que nous aurons tout ce dont nous avons besoin pour continuer ensemble, la mission d’Amour tellement nécessaire pour notre monde aujourd’hui.
Le but premier de notre existence de chaque jour est de nous convertir à Jésus. Et Ézékiel nous invite simplement à changer les mauvaises habitudes que nous avons prises au cours de la dernière année ou au cours de notre vie et de les transformer en des efforts positifs de changement.
Le Psaume nous propose de toujours revenir à Dieu. Que ce soit le matin, l’après-midi, le soir et la nuit, et quand nous nous réveillons la nuit, de profiter de chaque occasion pour replacer notre cœur en union avec le Cœur de Jésus.
Dans le Psaume, nous avons lu : « Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route. Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve. » Seul Dieu me sauve. Et nous savons que Dieu est le Dieu qui sauve toute l’humanité. Tout le monde sur la terre a le même Dieu.
Le début de la phrase est : « Seigneur, enseigne-moi tes voies ». La route que tu me montres est facile à suivre, le sentier est très étroit, donc je ne peux pas me perdre ni d’un bord ni de l’autre. Fais que je demeure dans ton sentier, fais que je suive ta lumière dans la nuit et dans le jour et que ton soleil m’éclaire dans les multiples décisions que je dois prendre, fais que je puisse toujours choir le vrai du faux, le bon du mauvais, le bien du mal.
En ce sens, la prochaine phrase du Psaume vient appuyer nos demandes : « Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve. » Fais que je reçoive ta vérité et que je laisse de côté tous les mensonges qui me parviennent de partout.
Jésus nous offre, par cette parabole, à prendre le temps de bien peser ce qu’il nous demande et ce qu’il nous invite à réaliser pour le salut du monde : « 'Mon enfant, va travailler aujourd'hui à ma vigne.' Celui-ci répondit : 'Je ne veux pas.' Mais ensuite, s'étant repenti, il y alla.’ » Parfois, nous sommes sur les breaks, mais le discernement et la sagesse de Dieu fait son chemin dans notre cœur. Puis, après plusieurs hésitations, nous décidons que la meilleure mission est d’aller à la vigne du Seigneur. Cette vigne est l’invitation à la plus grande récolte, éternelle. Le soin et la récolte des âmes, chaque jour.
Laissons la parole à saint Paul : « S'il est vrai que, dans le Christ, on se réconforte les uns les autres, si l'on s'encourage dans l'amour, si l'on est en communion dans l'Esprit, si l'on a de la tendresse et de la compassion, alors, pour que ma joie soit complète, ayez les mêmes dispositions, le même amour, les mêmes sentiments ; recherchez l'unité. »
Après avoir constamment travaillé à la conversion chaque jour, nous sommes invités à partager notre foi avec les autres. Nous devenons de plus en plus de véritables militants joyeux de la propagation de l’Amour de Dieu lorsque nous pouvons partager son Amour sans retenue.
Et seul l’Amour de Dieu accueilli, offert et reçu entre nous, nous conduira à davantage d’unité dans la foi. Tant que c’est Jésus qui nous rassemble dans son Amour, nous avons la garantie que nous aurons tout ce dont nous avons besoin pour continuer ensemble, la mission d’Amour tellement nécessaire pour notre monde aujourd’hui.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
Homélie A Dimanche 11 octobre 2020
27e TO Mt 22, 1-14 Ph 4, 12-14.19-20 Is 25, 6-10a
Nous savons que nous sommes en paix lorsque l’équilibre se réalise entre notre vie et Dieu. Mais lorsque nous n’avons pas la paix, nous avons un signe que quelque chose perturbe cette paix.
Lorsque nous regardons les champs en octobre, nous observons un champ qui est en paix. C’est le silence, c’est un retour à la paix. Ce champ a passé plusieurs mois à vivre plusieurs transformations. Au début du printemps, les semences vivent une transformation radicale. Au cœur de ces semences, il y a une pression immense à briser la coquille qui est demeurée captive pendant l’hiver.
Puis, nous pouvons voir les petites pousses commencer à poindre et cela nous remplis d’espérance. Bien sûr, le temps qu’il fera, la quantité de pluie auront leur rôle à jouer pour la qualité des tiges qui poussent. À ce moment, l’humain est complètement à la merci des éléments de la nature.
Plus ça va, plus il y a du mouvement. La petite semence se montre dans le champ. Ensuite, elle découvre qu’elle n’est pas la seule à grandir. Lorsque nous regardons un champ d’avoine, les pousses deviennent légions. Toujours dans la paix, ce travail se fait silencieux entre la terre et le ciel.
Ensuite, vient le temps de la moisson qui servira à nous nourrir. Les arbres donneront de leurs fruits, les champs nous offrira la nourriture. Nous recevons en abondance.
Vous avez sûrement deviné qu’il y a un rapport à faire entre le champ qui nourrit une multitude de personnes et les efforts que nous réalisons de notre côté, afin d’améliorer le monde autour de nous en leur proposant des valeurs et la foi en Jésus.
Avec la conversion de notre vie chaque jour et ensemble, nous sommes en mission pour l’évangélisation, que nous réalisons très souvent à l’insu des autres. Nous sommes en mouvement dans le monde et nous apportons beaucoup autour de nous.
Ce que nous offrons aux autres est une nourriture qui est de la plus grande qualité, lorsqu’elle est directement reçue du Cœur de Dieu. Et c’est une beauté de voir tous les efforts que nous déployons, à distribuer ce que nous recevons chaque dimanche et chaque jour par nos prières, notre relation avec Jésus.
Cela n’est pas écrit dans les livres. Nous ne voyons pas tout ce que nous réalisons au jour le jour, nous ne voyons pas tout ce que les autres ici font dans leur réalité quotidienne, mais comme le champ remplis d’avoine, ensemble, nous sommes une présence d’Amour dans le monde.
Comme le champ qui vit ses transformations et dont nous recueillons ses produits, nous rendons grâce à Dieu pour tout ce que nous recevons. C’est aussi le moment de nous féliciter d’être en marche avec Jésus et d’offrir ce que nous recevons de meilleur aux autres.
Rendons grâce à Dieu pour la confiance qu’il nous fait et tout ce qu’il nous offre à partager aux autres. Je remercie Dieu avec vous et Dieu nous le rendra au centuple. Nous sommes en mission avec Jésus. Continuons avec Jésus.
Ce que Jésus nous demande, c’est de l’accueillir dans notre vigne et dans notre champ, de l’inviter avec nous partout où nous allons. Laissons-le nous convertir et convertir le cœur des personnes. Invitons les personnes autour de nous au banquet de Dieu, à son Eucharistie. Permettons à Jésus de nous aider, puisque c’est sa Mission.
27e TO Mt 22, 1-14 Ph 4, 12-14.19-20 Is 25, 6-10a
Nous savons que nous sommes en paix lorsque l’équilibre se réalise entre notre vie et Dieu. Mais lorsque nous n’avons pas la paix, nous avons un signe que quelque chose perturbe cette paix.
Lorsque nous regardons les champs en octobre, nous observons un champ qui est en paix. C’est le silence, c’est un retour à la paix. Ce champ a passé plusieurs mois à vivre plusieurs transformations. Au début du printemps, les semences vivent une transformation radicale. Au cœur de ces semences, il y a une pression immense à briser la coquille qui est demeurée captive pendant l’hiver.
Puis, nous pouvons voir les petites pousses commencer à poindre et cela nous remplis d’espérance. Bien sûr, le temps qu’il fera, la quantité de pluie auront leur rôle à jouer pour la qualité des tiges qui poussent. À ce moment, l’humain est complètement à la merci des éléments de la nature.
Plus ça va, plus il y a du mouvement. La petite semence se montre dans le champ. Ensuite, elle découvre qu’elle n’est pas la seule à grandir. Lorsque nous regardons un champ d’avoine, les pousses deviennent légions. Toujours dans la paix, ce travail se fait silencieux entre la terre et le ciel.
Ensuite, vient le temps de la moisson qui servira à nous nourrir. Les arbres donneront de leurs fruits, les champs nous offrira la nourriture. Nous recevons en abondance.
Vous avez sûrement deviné qu’il y a un rapport à faire entre le champ qui nourrit une multitude de personnes et les efforts que nous réalisons de notre côté, afin d’améliorer le monde autour de nous en leur proposant des valeurs et la foi en Jésus.
Avec la conversion de notre vie chaque jour et ensemble, nous sommes en mission pour l’évangélisation, que nous réalisons très souvent à l’insu des autres. Nous sommes en mouvement dans le monde et nous apportons beaucoup autour de nous.
Ce que nous offrons aux autres est une nourriture qui est de la plus grande qualité, lorsqu’elle est directement reçue du Cœur de Dieu. Et c’est une beauté de voir tous les efforts que nous déployons, à distribuer ce que nous recevons chaque dimanche et chaque jour par nos prières, notre relation avec Jésus.
Cela n’est pas écrit dans les livres. Nous ne voyons pas tout ce que nous réalisons au jour le jour, nous ne voyons pas tout ce que les autres ici font dans leur réalité quotidienne, mais comme le champ remplis d’avoine, ensemble, nous sommes une présence d’Amour dans le monde.
Comme le champ qui vit ses transformations et dont nous recueillons ses produits, nous rendons grâce à Dieu pour tout ce que nous recevons. C’est aussi le moment de nous féliciter d’être en marche avec Jésus et d’offrir ce que nous recevons de meilleur aux autres.
Rendons grâce à Dieu pour la confiance qu’il nous fait et tout ce qu’il nous offre à partager aux autres. Je remercie Dieu avec vous et Dieu nous le rendra au centuple. Nous sommes en mission avec Jésus. Continuons avec Jésus.
Ce que Jésus nous demande, c’est de l’accueillir dans notre vigne et dans notre champ, de l’inviter avec nous partout où nous allons. Laissons-le nous convertir et convertir le cœur des personnes. Invitons les personnes autour de nous au banquet de Dieu, à son Eucharistie. Permettons à Jésus de nous aider, puisque c’est sa Mission.
mariannick aime ce message
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A dimanche 18 octobre 2020 Mt 22, 15-21 1Th 1, 1-5b Is 45, 1.4-6a
Souvent, nous entendons aujourd’hui que toutes les religions sont semblables. Pas nécessairement. Parce que s’il y a des différences entre les personnes et qu’elles forment une religion, les religions sont aussi différentes.
D’ailleurs, nous choisissons souvent les personnes avec qui nous aimons être en relation, c’est vrai aussi pour la religion que les gens choisissent.
Cependant, il y a un seul Dieu pour l’humanité, comme c’est écrit dans le livre d’Isaïe : « Je suis le Seigneur, il n'y en a pas d'autre : en dehors de moi, il n'y a pas de Dieu. » Un Dieu, plusieurs religions, une multitude de personnes.
Dieu est le même pour le monde entier, il ne change pas, mais nous pouvons le voir ou le penser de manière différente. C’est bien et en même temps, ça peut causer des difficultés dans notre manière de comprendre Dieu.
Souvent, j’aime dire : « Si les zèbres avaient à peinturer Dieu, ils le peintureraient avec des lignes noires et blanches ».
Nous avons la tendance à peindre Dieu comme nous pensons qu’il est et non pas comme il est. Discernons entre ce qui vient de Dieu de ce qui n’est pas de lui. Et cela est vrai aussi pour toutes les religions, les personnes.
Saint Paul parle de l’importance de connaître le vrai Dieu, afin de transmettre la vérité sur lui :
« En effet, notre annonce de l'Évangile chez vous n'a pas été simple parole, mais puissance, action de l'Esprit Saint, certitude absolue. »
La transmission de la Parole de Dieu et la connaissance de Jésus passe par le Saint Esprit, puisque seul le Saint Esprit connait réellement Dieu.
Assurons-nous d’être certain que lorsque nous parlons de Dieu que nous sachions de qui nous parlons et non pas simplement de ce que nous avons entendu. Osons revisiter notre apprentissage.
Posons-nous cette question, par exemple. Puisque Dieu est Amour, et nous le croyons, est-ce que Dieu nous ferait du mal? Faisons le tri de ce qui est bon et de ce qui est moins bon, le vrai du faux, la vérité du mensonge. Rendons à Dieu ce qui est à Dieu.
Pour l’argent, cela va à César lorsque nous payons les impôts, par exemple. C’est le côté pratique. Nous rendons au policer notre permis de conduire. Nous transmettons aux enfants notre connaissance.
Rendons à Dieu notre action de grâce pour son Amour et pour tout le bon et le bien qui vient de lui. Et c’est de ça que nous devrions parler lorsque nous parlons de Dieu. À la banque nous parlons d’argent, avec Dieu et de Dieu, nous parlons d’Amour infini, d’Amour vrai, réel, pur.
Les disciples des pharisiens et les sympathisants d’Hérode viennent poser une question à Jésus. Leur question est remplie de vérité sur Jésus. Mais, c’est étrange qu’ils ne se rendent pas compte de la vérité dans leur question. Ils disent à Jésus : « Maître, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le vrai chemin de Dieu ; tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne fais pas de différence entre les gens. »
Jésus est vrai et il enseigne le vrai chemin de Dieu. Il ne se laisse influencer par personne, car il ne fait pas de différence entre les gens. C’est impressionnant que des personnes comprennent les vérités sur Jésus et ils cherchent quand même à tromper Jésus en lui posant la question sur les impôts.
Jésus les invite à se questionner sur la question qu’ils lui posent. Jésus est vrai et l’impôt est à César. Jésus enseigne le chemin de Dieu. Jésus est juste avec tout le monde. Remettons ce qui est de Dieu à Dieu et rendons lui grâce pour son Amour que nous recevons gratuitement, sans payer.
Souvent, nous entendons aujourd’hui que toutes les religions sont semblables. Pas nécessairement. Parce que s’il y a des différences entre les personnes et qu’elles forment une religion, les religions sont aussi différentes.
D’ailleurs, nous choisissons souvent les personnes avec qui nous aimons être en relation, c’est vrai aussi pour la religion que les gens choisissent.
Cependant, il y a un seul Dieu pour l’humanité, comme c’est écrit dans le livre d’Isaïe : « Je suis le Seigneur, il n'y en a pas d'autre : en dehors de moi, il n'y a pas de Dieu. » Un Dieu, plusieurs religions, une multitude de personnes.
Dieu est le même pour le monde entier, il ne change pas, mais nous pouvons le voir ou le penser de manière différente. C’est bien et en même temps, ça peut causer des difficultés dans notre manière de comprendre Dieu.
Souvent, j’aime dire : « Si les zèbres avaient à peinturer Dieu, ils le peintureraient avec des lignes noires et blanches ».
Nous avons la tendance à peindre Dieu comme nous pensons qu’il est et non pas comme il est. Discernons entre ce qui vient de Dieu de ce qui n’est pas de lui. Et cela est vrai aussi pour toutes les religions, les personnes.
Saint Paul parle de l’importance de connaître le vrai Dieu, afin de transmettre la vérité sur lui :
« En effet, notre annonce de l'Évangile chez vous n'a pas été simple parole, mais puissance, action de l'Esprit Saint, certitude absolue. »
La transmission de la Parole de Dieu et la connaissance de Jésus passe par le Saint Esprit, puisque seul le Saint Esprit connait réellement Dieu.
Assurons-nous d’être certain que lorsque nous parlons de Dieu que nous sachions de qui nous parlons et non pas simplement de ce que nous avons entendu. Osons revisiter notre apprentissage.
Posons-nous cette question, par exemple. Puisque Dieu est Amour, et nous le croyons, est-ce que Dieu nous ferait du mal? Faisons le tri de ce qui est bon et de ce qui est moins bon, le vrai du faux, la vérité du mensonge. Rendons à Dieu ce qui est à Dieu.
Pour l’argent, cela va à César lorsque nous payons les impôts, par exemple. C’est le côté pratique. Nous rendons au policer notre permis de conduire. Nous transmettons aux enfants notre connaissance.
Rendons à Dieu notre action de grâce pour son Amour et pour tout le bon et le bien qui vient de lui. Et c’est de ça que nous devrions parler lorsque nous parlons de Dieu. À la banque nous parlons d’argent, avec Dieu et de Dieu, nous parlons d’Amour infini, d’Amour vrai, réel, pur.
Les disciples des pharisiens et les sympathisants d’Hérode viennent poser une question à Jésus. Leur question est remplie de vérité sur Jésus. Mais, c’est étrange qu’ils ne se rendent pas compte de la vérité dans leur question. Ils disent à Jésus : « Maître, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le vrai chemin de Dieu ; tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne fais pas de différence entre les gens. »
Jésus est vrai et il enseigne le vrai chemin de Dieu. Il ne se laisse influencer par personne, car il ne fait pas de différence entre les gens. C’est impressionnant que des personnes comprennent les vérités sur Jésus et ils cherchent quand même à tromper Jésus en lui posant la question sur les impôts.
Jésus les invite à se questionner sur la question qu’ils lui posent. Jésus est vrai et l’impôt est à César. Jésus enseigne le chemin de Dieu. Jésus est juste avec tout le monde. Remettons ce qui est de Dieu à Dieu et rendons lui grâce pour son Amour que nous recevons gratuitement, sans payer.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A dimanche 25 octobre 2020 30e Dim TO
Mt 22, 34-40 1Th 1, 5-10 Ex 22, 20-26
Lorsque nous sommes devant le Saint Sacrement, il y a des bougies qui sont près de Jésus. La flamme des bougies se balancent au gré des brises de vent. C’est la danse entre la brise du vent et la bougie. Et nous savons que ces bougies sont très faciles à éteindre.
S’il y a quelque chose dont nous devons être très prudent, c’est de ne pas brimer l’élan de la foi des personnes. La foi est comme une petite bougie, avec une petite flamme.
Dieu nous offre la lumière de la foi. Mais quelqu’un peut brusquement passer près de nous ou souffler sur notre flamme et l’éteindre. Nous-mêmes, nous pouvons l’éteindre si nous ne sommes pas prudents. La foi que nous portons comme une flamme est fragile. Nous devons la protéger, nous devons veiller sur elle.
Parfois quelqu’un va l’éteindre ou nous allons l’éteindre. À ce moment, qui pourra nous l’allumer à nouveau sinon l’Esprit Saint? Qui nous a donné la foi au départ, sinon Dieu? Revenons continuellement à la source, revenons constamment à l’Eucharistie, afin de nous assurer que notre foi ne s’éteigne pas.
Ce passage du Psaume est à point venu : « Je t'aime, Seigneur, ma force : Seigneur, mon roc, ma forteresse, Dieu mon libérateur, le rocher qui m'abrite, mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire ! »
Seigneur, ma force, qui garde ma foi solide, / Seigneur, mon roc sur lequel ma foi s’appuie, / Seigneur, ma forteresse, toi qui entoure ma foi, / Seigneur Jésus, mon libérateur de tout ce qui veut éloigner ma foi de toi, / Seigneur le rocher qui m’abrite, comme une grotte contre les tornades, les tempêtes de neige, / Seigneur, mon bouclier contre mes ennemis intérieurs et extérieurs, / Seigneur, tu es ma brise de victoire, grâce à ton Amour. Jésus, nous voulons garder notre foi dans ton Amour.
Saint Paul donne un moyen pour nous protéger contre n’importe quoi qui peut nous sortir du bon sentier vers Dieu, afin de garder notre foi vivante : « Vous vous êtes convertis à Dieu en vous détournant des idoles, afin de servir le Dieu vivant et véritable ». Il n’y a qu’un seul Dieu véritable pour l’humanité. Pour garder notre foi vivante, nous suivons Jésus, nous nous unissons à sa pensée, à sa volonté, à sa personne.
Nous sommes aussi en mission, afin de partager la flamme de notre foi. Nous voulons que Jésus soit notre flamme, pour qu’il la transmette par notre personne aux autres. Nous voulons garder la flamme de Jésus dans notre vie et nous voulons que d’autres deviennent enflammées de la même flamme. C’est ce que Jésus souhaite que nous accomplissions.
Saint Jean écrit : « Celui qui aime est né de Dieu : il connait Dieu. » (Bis) C’est beau et bien. Dès que nous aimons, dès que nous laissons passer l’Amour de Dieu par notre vie, nous connaissons Dieu. C’est trop simple ce que saint Jean nous dit. Aimer, c’est connaitre Dieu. Aimer, c’est permettre à la flamme de la foi de briller.
Puis, Jésus pourra nous dire à la fin de nos jours : « Tu as aimé le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit et tu t’es laissé aimer de lui. Tu as aussi aimé ton prochain comme toi-même et tu t’es laissé aimer des autres. Aimer et se laisser aimer c’est connaitre Dieu. Tu as aussi appris à t’aimer avec mon Amour.
Mt 22, 34-40 1Th 1, 5-10 Ex 22, 20-26
Lorsque nous sommes devant le Saint Sacrement, il y a des bougies qui sont près de Jésus. La flamme des bougies se balancent au gré des brises de vent. C’est la danse entre la brise du vent et la bougie. Et nous savons que ces bougies sont très faciles à éteindre.
S’il y a quelque chose dont nous devons être très prudent, c’est de ne pas brimer l’élan de la foi des personnes. La foi est comme une petite bougie, avec une petite flamme.
Dieu nous offre la lumière de la foi. Mais quelqu’un peut brusquement passer près de nous ou souffler sur notre flamme et l’éteindre. Nous-mêmes, nous pouvons l’éteindre si nous ne sommes pas prudents. La foi que nous portons comme une flamme est fragile. Nous devons la protéger, nous devons veiller sur elle.
Parfois quelqu’un va l’éteindre ou nous allons l’éteindre. À ce moment, qui pourra nous l’allumer à nouveau sinon l’Esprit Saint? Qui nous a donné la foi au départ, sinon Dieu? Revenons continuellement à la source, revenons constamment à l’Eucharistie, afin de nous assurer que notre foi ne s’éteigne pas.
Ce passage du Psaume est à point venu : « Je t'aime, Seigneur, ma force : Seigneur, mon roc, ma forteresse, Dieu mon libérateur, le rocher qui m'abrite, mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire ! »
Seigneur, ma force, qui garde ma foi solide, / Seigneur, mon roc sur lequel ma foi s’appuie, / Seigneur, ma forteresse, toi qui entoure ma foi, / Seigneur Jésus, mon libérateur de tout ce qui veut éloigner ma foi de toi, / Seigneur le rocher qui m’abrite, comme une grotte contre les tornades, les tempêtes de neige, / Seigneur, mon bouclier contre mes ennemis intérieurs et extérieurs, / Seigneur, tu es ma brise de victoire, grâce à ton Amour. Jésus, nous voulons garder notre foi dans ton Amour.
Saint Paul donne un moyen pour nous protéger contre n’importe quoi qui peut nous sortir du bon sentier vers Dieu, afin de garder notre foi vivante : « Vous vous êtes convertis à Dieu en vous détournant des idoles, afin de servir le Dieu vivant et véritable ». Il n’y a qu’un seul Dieu véritable pour l’humanité. Pour garder notre foi vivante, nous suivons Jésus, nous nous unissons à sa pensée, à sa volonté, à sa personne.
Nous sommes aussi en mission, afin de partager la flamme de notre foi. Nous voulons que Jésus soit notre flamme, pour qu’il la transmette par notre personne aux autres. Nous voulons garder la flamme de Jésus dans notre vie et nous voulons que d’autres deviennent enflammées de la même flamme. C’est ce que Jésus souhaite que nous accomplissions.
Saint Jean écrit : « Celui qui aime est né de Dieu : il connait Dieu. » (Bis) C’est beau et bien. Dès que nous aimons, dès que nous laissons passer l’Amour de Dieu par notre vie, nous connaissons Dieu. C’est trop simple ce que saint Jean nous dit. Aimer, c’est connaitre Dieu. Aimer, c’est permettre à la flamme de la foi de briller.
Puis, Jésus pourra nous dire à la fin de nos jours : « Tu as aimé le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit et tu t’es laissé aimer de lui. Tu as aussi aimé ton prochain comme toi-même et tu t’es laissé aimer des autres. Aimer et se laisser aimer c’est connaitre Dieu. Tu as aussi appris à t’aimer avec mon Amour.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
Dimanche 1 novembre 2020 Toussaint
Mt 5, 1-12a 1 Jn 3, 1-3 Ap 7, 2-4.9-14
La première lecture est tirée du livre de l’Apocalypse. Saint Jean nous dit : « J'ai vu une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer. » Jean nous parle de la quantité de saintes et de saints qu’il perçoit dans la vision reçue de Dieu.
Saint Jean doit certainement vivre un sentiment de béatitude en voyant autant de personnes qui sont rendues dans le royaume de Dieu. Ces personnes sont déjà au ciel. Et beaucoup se joindront à eux. Ce qui nous échappe, c’est de connaitre la quantité totale de personnes. Dieu le sait et il a de la place pour tout le monde. Monseigneur Hamelin nous rappelait de prier avec les saints et saintes du diocèse.
Beaucoup de personnes simples, qui vivaient comme ils le pouvaient chaque jour, qui n’ont pas fait beaucoup de bruit et qui vivait une foi dont Dieu seul sait, sont aussi au ciel dans le Cœur de Dieu.
Remercions le Seigneur dans notre cœur, pendant une minute, et louons-le pour tout ce que nous avons vécu de beau, de bien, de bon, de vrai, de réel, avec les personnes qui nous ont précédés dans le Cœur de Dieu.
Une mère, un père, un enfant, nos grands-parents, une tante un oncle, un ami, une amie, une connaissance, des gens aussi qui ont la foi, et des personnes que nous ne connaissons pas et qui ont servi à améliorer notre existence. Merci Seigneur pour toutes ces personnes qui ont passé dans notre vie.
Nous prions pour ces personnes et celles qui sont décédées aux suites de maladies comme le covid19, victimes de la guerre aussi. Nous prions pour ceux et celles qui ont perdu un être cher.
Saint Paul a une très bonne idée de notre rencontre avec Jésus. Cela est très rassurant : « Lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est. » Nous serons semblables à Jésus, parce que nous aurons conformés notre vie à sa volonté.
Dans l’Évangile, quelle est le mot qui revient constamment : « Heureux », heureuse. C’est la béatitude. Mais nous pouvons vivre la béatitude dès maintenant. Juste à penser à la joie dans notre cœur et nous avons la béatitude, reçue de la joie éternelle. Quand on ressent la joie, c’est Dieu qui est dans notre cœur.
Le fait d’être heureux, heureuse, cette joie éternelle, c’est parce que l’Amour de Dieu est dès maintenant et il sera notre demeure dans l’éternité aussi. Continuons de marcher dans la voie du salut, ensemble. Préparons notre cœur, dès maintenant, à recevoir tout l’Amour de Dieu.
Heureux sommes-nous si tout ce que nous recevons vient de Dieu. Nous pourrons, par la suite, le partager et le recevoir des autres. C’est le seul moyen pour que le bonheur grandisse dans le monde, de nous convertir et accepter chaque jour de recevoir le bonheur de Dieu. C’est si simple.
Heureuses les personnes qui laissent l’amour passer dans leur vie et qui la reçoivent, heureuses les personnes qui se laissent aimer, qui s’aiment, qui aiment aussi leur famille et amis!
Souhaitons de goûter, des maintenant, à la fidélité, la paix, la confiance, la douceur, le partage et au royaume de Dieu. Souhaitons de vivre dans l’Amour maintenant et pour la vie éternelle. C’est ce que Dieu nous accorde.
Jésus nous dit : « Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! »
Mt 5, 1-12a 1 Jn 3, 1-3 Ap 7, 2-4.9-14
La première lecture est tirée du livre de l’Apocalypse. Saint Jean nous dit : « J'ai vu une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer. » Jean nous parle de la quantité de saintes et de saints qu’il perçoit dans la vision reçue de Dieu.
Saint Jean doit certainement vivre un sentiment de béatitude en voyant autant de personnes qui sont rendues dans le royaume de Dieu. Ces personnes sont déjà au ciel. Et beaucoup se joindront à eux. Ce qui nous échappe, c’est de connaitre la quantité totale de personnes. Dieu le sait et il a de la place pour tout le monde. Monseigneur Hamelin nous rappelait de prier avec les saints et saintes du diocèse.
Beaucoup de personnes simples, qui vivaient comme ils le pouvaient chaque jour, qui n’ont pas fait beaucoup de bruit et qui vivait une foi dont Dieu seul sait, sont aussi au ciel dans le Cœur de Dieu.
Remercions le Seigneur dans notre cœur, pendant une minute, et louons-le pour tout ce que nous avons vécu de beau, de bien, de bon, de vrai, de réel, avec les personnes qui nous ont précédés dans le Cœur de Dieu.
Une mère, un père, un enfant, nos grands-parents, une tante un oncle, un ami, une amie, une connaissance, des gens aussi qui ont la foi, et des personnes que nous ne connaissons pas et qui ont servi à améliorer notre existence. Merci Seigneur pour toutes ces personnes qui ont passé dans notre vie.
Nous prions pour ces personnes et celles qui sont décédées aux suites de maladies comme le covid19, victimes de la guerre aussi. Nous prions pour ceux et celles qui ont perdu un être cher.
Saint Paul a une très bonne idée de notre rencontre avec Jésus. Cela est très rassurant : « Lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est. » Nous serons semblables à Jésus, parce que nous aurons conformés notre vie à sa volonté.
Dans l’Évangile, quelle est le mot qui revient constamment : « Heureux », heureuse. C’est la béatitude. Mais nous pouvons vivre la béatitude dès maintenant. Juste à penser à la joie dans notre cœur et nous avons la béatitude, reçue de la joie éternelle. Quand on ressent la joie, c’est Dieu qui est dans notre cœur.
Le fait d’être heureux, heureuse, cette joie éternelle, c’est parce que l’Amour de Dieu est dès maintenant et il sera notre demeure dans l’éternité aussi. Continuons de marcher dans la voie du salut, ensemble. Préparons notre cœur, dès maintenant, à recevoir tout l’Amour de Dieu.
Heureux sommes-nous si tout ce que nous recevons vient de Dieu. Nous pourrons, par la suite, le partager et le recevoir des autres. C’est le seul moyen pour que le bonheur grandisse dans le monde, de nous convertir et accepter chaque jour de recevoir le bonheur de Dieu. C’est si simple.
Heureuses les personnes qui laissent l’amour passer dans leur vie et qui la reçoivent, heureuses les personnes qui se laissent aimer, qui s’aiment, qui aiment aussi leur famille et amis!
Souhaitons de goûter, des maintenant, à la fidélité, la paix, la confiance, la douceur, le partage et au royaume de Dieu. Souhaitons de vivre dans l’Amour maintenant et pour la vie éternelle. C’est ce que Dieu nous accorde.
Jésus nous dit : « Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! »
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
Homélie du Dimanche 8 novembre 2020
A 32 TO 8no20 Mt 25, 1-13 1Th 4, 13-18 Sg 6, 12-16
Il y a des choses dans la vie qui ne se partagent pas. Dans l’Évangile, ce sont les vierges sages qui ne peuvent pas partager leur huile pour ajouter de la lumière aux autres filles, qui souhaitent aller aux noces et voir l’époux.
« Au milieu de la nuit, il y eut un cri : ‘Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.’ Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe. Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : ‘Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.’ Les prévoyantes leur répondirent : ‘Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.’ »
Comment concilier la sagesse et décider de ne pas partager ce que nous avons aux autres. Pourquoi, lorsque Jésus n’a pas cessé de nous parler et de nous vanter la justice et la charité, fait-il volte-face et semble-t-il nous inviter à ne pas partager de l’huile avec d’autres?
Jésus, nous le savons, ne peut pas nous demander quelque chose contraire à sa volonté. L’Amour de Dieu est unique et sera toujours donné à tous et toutes. Donc, Jésus, comme nous le connaissons, essaie de nous dire autre chose. Nous ne pouvons pas tout partager. Il y a de ces choses qui ne se partagent pas.
L’attention constante à Jésus et le suivre pendant notre vie est sûrement dans l’intention de Jésus. Lorsque nous tenons notre cœur uni au Cœur Sacré de Jésus, c’est quelque chose que nous ne pouvons pas donner aux autres, nous le vivons.
Chaque personne est unique et leur relation avec Dieu est aussi unique. Si les autres recherchent Dieu et le reçoivent, ils vont aussi saisir que c’est le seul passage, afin d’entrer dans le Royaume de Dieu. Mais si les personnes sont insouciantes, elles ne verront pas, pire encore, elles ne comprendront pas qu’elles puissent être sauvés par le Christ. Et lorsque l’Époux arrivera, elles seront ailleurs.
Les 7 péchés capitaux : L’orgueil, l’avarice, l’envie, la colère, l’impureté, la gourmandise, la paresse nous gardent éloignés de l’Époux. Lorsque nous sommes attirés par le péché, nous nous éloignons de la vérité et de Dieu. Enfin, ce qui rend insouciants ce sont les éloignements de l’Amour de Dieu.
Au contraire, l’effort et la constance par nos pratiques de foi, de dévotion et de vie dans le Christ nous aideront à remplir notre lampe d’huile. L’huile est le symbole de ce qui demeure.
Veiller par la prière, n’est pas quelque chose qu’on peut donner à une autre personne. Elle devra elle aussi veiller et prier. La prière est unique à la personne qui la pratique. Lorsque nous prions pour les autres, lorsque nous récitons le chapelet, par exemple, pour les autres, nous les aidons à remplir leur lampe à l’huile. Chaque bille du Rosaire est une goutte d’huile dans les lampes de ceux et celles pour qui nous prions.
Cependant ce qui nous torture le plus, ce qui tord le plus notre cœur, c’est de prier pour des personnes qui ne se laissent pas toucher le cœur. Même Jésus ne peut pas aller contre le désir d’un cœur fermé.
Mais la persévérance dans la prière, toutes les prières que nous offrons pour les âmes peuvent faire la différence. Beaucoup de personnes insouciantes sont devenus sages par la prière de parents, d’amis et souvent d’inconnus qui ont priés pour eux.
Donc, comme dans la parabole, à la dernière minute, tous les priants et même les vierges sages, ne peuvent rien pour la personne au cœur fermé, sauf prier.
Chaque personne peut décider de se placer en face de l’Amour du Christ Ressuscité et d’entrer dans la noce éternelle ou le refuser. Et comment refuser, car : « La Sagesse est resplendissante, elle ne se flétrit pas. Elle se laisse aisément contempler par ceux qui l’aiment, elle se laisse trouver par ceux qui la cherchent. »
Soyons vigilants dans la prière et demeurons prêts, par un cœur renouvelé et resplendissant, lavé dans le Sang de l’Agneau.
Pendant cette communion au Corps et au Sang de Jésus, demandons-lui de nous aider à toucher le cœur de toutes les personnes qui se tiennent éloignées de lui, de l’Époux, afin qu’ils découvrent l’Amour qui conduit dans la maison du Père sous la Présence de l’Esprit Saint.
Que Marie et Joseph voyagent avec nous pendant notre pèlerinage, afin de toucher le cœur des distants et de les ramener à l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde et redonne l’éclat à l’âme, guérie de toute maladie, l’âme qui est remise à neuf, sans tache, pour la gloire de Dieu et le salut du monde.
A 32 TO 8no20 Mt 25, 1-13 1Th 4, 13-18 Sg 6, 12-16
Il y a des choses dans la vie qui ne se partagent pas. Dans l’Évangile, ce sont les vierges sages qui ne peuvent pas partager leur huile pour ajouter de la lumière aux autres filles, qui souhaitent aller aux noces et voir l’époux.
« Au milieu de la nuit, il y eut un cri : ‘Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.’ Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe. Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : ‘Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.’ Les prévoyantes leur répondirent : ‘Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.’ »
Comment concilier la sagesse et décider de ne pas partager ce que nous avons aux autres. Pourquoi, lorsque Jésus n’a pas cessé de nous parler et de nous vanter la justice et la charité, fait-il volte-face et semble-t-il nous inviter à ne pas partager de l’huile avec d’autres?
Jésus, nous le savons, ne peut pas nous demander quelque chose contraire à sa volonté. L’Amour de Dieu est unique et sera toujours donné à tous et toutes. Donc, Jésus, comme nous le connaissons, essaie de nous dire autre chose. Nous ne pouvons pas tout partager. Il y a de ces choses qui ne se partagent pas.
L’attention constante à Jésus et le suivre pendant notre vie est sûrement dans l’intention de Jésus. Lorsque nous tenons notre cœur uni au Cœur Sacré de Jésus, c’est quelque chose que nous ne pouvons pas donner aux autres, nous le vivons.
Chaque personne est unique et leur relation avec Dieu est aussi unique. Si les autres recherchent Dieu et le reçoivent, ils vont aussi saisir que c’est le seul passage, afin d’entrer dans le Royaume de Dieu. Mais si les personnes sont insouciantes, elles ne verront pas, pire encore, elles ne comprendront pas qu’elles puissent être sauvés par le Christ. Et lorsque l’Époux arrivera, elles seront ailleurs.
Les 7 péchés capitaux : L’orgueil, l’avarice, l’envie, la colère, l’impureté, la gourmandise, la paresse nous gardent éloignés de l’Époux. Lorsque nous sommes attirés par le péché, nous nous éloignons de la vérité et de Dieu. Enfin, ce qui rend insouciants ce sont les éloignements de l’Amour de Dieu.
Au contraire, l’effort et la constance par nos pratiques de foi, de dévotion et de vie dans le Christ nous aideront à remplir notre lampe d’huile. L’huile est le symbole de ce qui demeure.
Veiller par la prière, n’est pas quelque chose qu’on peut donner à une autre personne. Elle devra elle aussi veiller et prier. La prière est unique à la personne qui la pratique. Lorsque nous prions pour les autres, lorsque nous récitons le chapelet, par exemple, pour les autres, nous les aidons à remplir leur lampe à l’huile. Chaque bille du Rosaire est une goutte d’huile dans les lampes de ceux et celles pour qui nous prions.
Cependant ce qui nous torture le plus, ce qui tord le plus notre cœur, c’est de prier pour des personnes qui ne se laissent pas toucher le cœur. Même Jésus ne peut pas aller contre le désir d’un cœur fermé.
Mais la persévérance dans la prière, toutes les prières que nous offrons pour les âmes peuvent faire la différence. Beaucoup de personnes insouciantes sont devenus sages par la prière de parents, d’amis et souvent d’inconnus qui ont priés pour eux.
Donc, comme dans la parabole, à la dernière minute, tous les priants et même les vierges sages, ne peuvent rien pour la personne au cœur fermé, sauf prier.
Chaque personne peut décider de se placer en face de l’Amour du Christ Ressuscité et d’entrer dans la noce éternelle ou le refuser. Et comment refuser, car : « La Sagesse est resplendissante, elle ne se flétrit pas. Elle se laisse aisément contempler par ceux qui l’aiment, elle se laisse trouver par ceux qui la cherchent. »
Soyons vigilants dans la prière et demeurons prêts, par un cœur renouvelé et resplendissant, lavé dans le Sang de l’Agneau.
Pendant cette communion au Corps et au Sang de Jésus, demandons-lui de nous aider à toucher le cœur de toutes les personnes qui se tiennent éloignées de lui, de l’Époux, afin qu’ils découvrent l’Amour qui conduit dans la maison du Père sous la Présence de l’Esprit Saint.
Que Marie et Joseph voyagent avec nous pendant notre pèlerinage, afin de toucher le cœur des distants et de les ramener à l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde et redonne l’éclat à l’âme, guérie de toute maladie, l’âme qui est remise à neuf, sans tache, pour la gloire de Dieu et le salut du monde.
mariannick aime ce message
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
Homélie du Dimanche 15 novembre 2020
A Dimanche 15 novembre 2020
Mt 25, 14-30 1Th 5, 1-6 Pr 31, 10-13.19-20.30-31
Aujourd’hui, il est question des efforts que nous déployons pour demeurer solides dans la foi. Dans la lecture des Proverbes, nous lisons : « Une femme parfaite, qui la trouvera ? Elle est précieuse plus que les perles ! » La vaillance chez la femme et chez l’homme, c’est une grâce dont nous avons la chance d’observer. Nous louons ces personnes pour le travail et le bien qu’elles font.
Il y a une différence entre une personne qui se donne avec équilibre et une personne qui se donne jusqu’à l’épuisement. Si l’équilibre d’une personne est loué, l’épuisement d’une personne fait craindre pour la santé.
Nous savons que nous pouvons faire fructifier nos talents un jour à la fois et progressivement. Lorsque nous pensons à sainte Thérèse de Lisieux dans son cloître, nous savons qu’elle n’était pas appelée à faire les milles pas chaque jour pour rejoindre des personnes sur les routes de la vie. Par contre, elle portait au Seigneur toutes les personnes à qui elle pouvait penser.
Elle priait constamment pour le bien de l’Église et pour les prêtres. C’était sa mission. En plus, pour la garder occupée, elle avait ses tâches quotidiennes. Si ce n’était pas pour le froid cuisant de l’hiver dans un cloître sans chauffage, en Europe, la petite Thérèse aurait vécue plus longtemps. Elle est décédée de tuberculose.
Si ce n’était de la reconnaissance des sœurs à son endroit, sa vie aurait été autant sainte mais non connue de millions de personnes. Combien de personnes autour de nous dont nous pouvons dire avec beaucoup de justesse qu’elles sont saintes. Ces personnes avaient un but particulier qui très souvent a échappé à beaucoup de personnes.
Quel est ce but si particulier que les saintes personnes ont? Ce n’est pas tant le travail qu’elles font que de la manière qu’elles le font. Ce n’est pas tant la quantité de travail qui est remarqué.
C’est surtout le talent qui est déployé. Or, une personne peut faire beaucoup de choses, mais le plus important est sa relation à Dieu. Parce que Dieu est celui qui nous offre les talents et il est le seul qui peut les faire fructifier en nous.
Ce que les saintes et les saints ont de si remarquable est leur relation à Jésus. Avant tout le talent qu’une personne peut disposer, c’est la relation à Jésus qui domine. Placer notre confiance en Jésus nous permet de recevoir exactement ce dont nous avons besoin pour la mission.
Nous n’avons pas à tous faire pareil, nous sommes en mission lorsque notre mission vient de Jésus et que nous déployons les talents que Jésus nous offre pour la mission. Quelle que soit la mission. Thérèse était réservée à Dieu dans une clôture, dont elle ne sortirait jamais.
Elle vivait dans un lieu de prière et d’adoration. Elle vivait déjà la béatitude qu’elle retrouverait à son entrée au ciel. Elle vivait des moments uniques avec Dieu dans le silence. Quelle grâce de se laisser aller à la bienveillance de Dieu et de placer toute sa confiance en lui. Ça c’est du talent.
Cela dit, nous avons tous et toutes du talent lorsque nous laissons à Jésus le soin de guider notre journée, chaque journée.
Remarquons dans ce qui suit que Jésus dit que la personne a reçu ses 5 talents. Elle n’a rien fait pour recevoir ses talents, mais c’est avec Jésus qu’elle les a faits fructifier : « Celui qui avait reçu les cinq talents s'avança en apportant cinq autres talents et dit : ‘Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.’ Son maître lui déclara : ‘Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.’ »
Cette personne était déjà dans la joie de son maître. Et le Seigneur vient lui confirmer que la joie va demeurer éternellement. Demandons encore à Jésus de nous dévoiler nos talents et entrons dès maintenant dans la joie de notre Roi.
A Dimanche 15 novembre 2020
Mt 25, 14-30 1Th 5, 1-6 Pr 31, 10-13.19-20.30-31
Aujourd’hui, il est question des efforts que nous déployons pour demeurer solides dans la foi. Dans la lecture des Proverbes, nous lisons : « Une femme parfaite, qui la trouvera ? Elle est précieuse plus que les perles ! » La vaillance chez la femme et chez l’homme, c’est une grâce dont nous avons la chance d’observer. Nous louons ces personnes pour le travail et le bien qu’elles font.
Il y a une différence entre une personne qui se donne avec équilibre et une personne qui se donne jusqu’à l’épuisement. Si l’équilibre d’une personne est loué, l’épuisement d’une personne fait craindre pour la santé.
Nous savons que nous pouvons faire fructifier nos talents un jour à la fois et progressivement. Lorsque nous pensons à sainte Thérèse de Lisieux dans son cloître, nous savons qu’elle n’était pas appelée à faire les milles pas chaque jour pour rejoindre des personnes sur les routes de la vie. Par contre, elle portait au Seigneur toutes les personnes à qui elle pouvait penser.
Elle priait constamment pour le bien de l’Église et pour les prêtres. C’était sa mission. En plus, pour la garder occupée, elle avait ses tâches quotidiennes. Si ce n’était pas pour le froid cuisant de l’hiver dans un cloître sans chauffage, en Europe, la petite Thérèse aurait vécue plus longtemps. Elle est décédée de tuberculose.
Si ce n’était de la reconnaissance des sœurs à son endroit, sa vie aurait été autant sainte mais non connue de millions de personnes. Combien de personnes autour de nous dont nous pouvons dire avec beaucoup de justesse qu’elles sont saintes. Ces personnes avaient un but particulier qui très souvent a échappé à beaucoup de personnes.
Quel est ce but si particulier que les saintes personnes ont? Ce n’est pas tant le travail qu’elles font que de la manière qu’elles le font. Ce n’est pas tant la quantité de travail qui est remarqué.
C’est surtout le talent qui est déployé. Or, une personne peut faire beaucoup de choses, mais le plus important est sa relation à Dieu. Parce que Dieu est celui qui nous offre les talents et il est le seul qui peut les faire fructifier en nous.
Ce que les saintes et les saints ont de si remarquable est leur relation à Jésus. Avant tout le talent qu’une personne peut disposer, c’est la relation à Jésus qui domine. Placer notre confiance en Jésus nous permet de recevoir exactement ce dont nous avons besoin pour la mission.
Nous n’avons pas à tous faire pareil, nous sommes en mission lorsque notre mission vient de Jésus et que nous déployons les talents que Jésus nous offre pour la mission. Quelle que soit la mission. Thérèse était réservée à Dieu dans une clôture, dont elle ne sortirait jamais.
Elle vivait dans un lieu de prière et d’adoration. Elle vivait déjà la béatitude qu’elle retrouverait à son entrée au ciel. Elle vivait des moments uniques avec Dieu dans le silence. Quelle grâce de se laisser aller à la bienveillance de Dieu et de placer toute sa confiance en lui. Ça c’est du talent.
Cela dit, nous avons tous et toutes du talent lorsque nous laissons à Jésus le soin de guider notre journée, chaque journée.
Remarquons dans ce qui suit que Jésus dit que la personne a reçu ses 5 talents. Elle n’a rien fait pour recevoir ses talents, mais c’est avec Jésus qu’elle les a faits fructifier : « Celui qui avait reçu les cinq talents s'avança en apportant cinq autres talents et dit : ‘Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.’ Son maître lui déclara : ‘Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.’ »
Cette personne était déjà dans la joie de son maître. Et le Seigneur vient lui confirmer que la joie va demeurer éternellement. Demandons encore à Jésus de nous dévoiler nos talents et entrons dès maintenant dans la joie de notre Roi.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
Homélie, Dimanche Christ Roi
A dimanche 22 novembre 2020 Mt 25, 31-46 1Co 15, 20-26.28 Ez 34, 11-12.15-17 Christ Roi
La première lecture tirée du livre d’Ézéchiel est très réconfortante. Dieu dit qu’il va s’occuper lui-même de ses brebis. Dieu s’occupe lui-même de nous. Il nous dit : « C’est moi qui ferai paître mon troupeau, et c’est moi qui le ferai reposer, – oracle du Seigneur Dieu. La brebis perdue, je la chercherai ; l’égarée, je la ramènerai. Celle qui est blessée, je la panserai. Celle qui est malade, je lui rendrai des forces. »
Dieu s’occupe de nous. Il n’a que ça à faire, s’occuper de nous. Et c’est à nous de lui permettre de veiller sur nous, de chercher à nous retrouver, à nous sortir des endroits où nous avons possiblement errés, où nous avons possiblement sorti de la route qui mène à notre salut. Parfois, nous nous égarons dans des sentiers qui nous éloignent de l’Amour de Dieu, mais Dieu fait tout pour nous ramener à sa suite.
Quelle chance que nous avons de savoir que Dieu est constamment à notre recherche. Il aime nous chercher. Et il va chercher chaque personne sans distinction, de la plus pauvre à la plus à l’aise. Nous n’avons qu’à nous rendre disponible et à le laisser nous rejoindre, puis nous transformer, puis nous laisser aimer. Plus nous laissons à Dieu le soin de nous prendre en main, de nous aimer, plus nous allons être transformés pour ressembler à son Amour.
Je relis le Psaume sans le répond : « Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure. Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours. »
Plus nous allons nous approcher de Jésus, mieux notre vie va se transformer.
Beaucoup de personnes partent vers le sud pour l’hiver et souhaitent s’approcher du soleil et en profiter. Jésus est notre soleil dont nous pouvons nous approcher sans voyager et sans payer. Nous laisser illuminer par Jésus va nous permettre de voir mieux dans notre vie et dans ce qui nous entoure. De toute manière nous sommes toujours devant Jésus. Il ne suffit que de l’accueillir.
Voici ce qui est dit dans l’Évangile : « Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui. » Le mal qui peut se trouver caché dans notre vie, nous pouvons le remettre à Jésus et il nous éclairera de sa lumière. Comme ça nous deviendrons de plus en plus libres, de plus en plus joyeux, sachant que Jésus transforme notre vie. Avec cette transformation et à laisser Jésus être le Roi de notre vie, cela nous permettra de le porter aux autres, par nos actions, par nos paroles et par notre prière et notre confiance en Jésus.
Lorsque Jésus passe dans notre vie, il y a une transformation évidente. Et les personnes autour de nous pourrons reconnaître ce que Jésus dit : « J'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ; j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi !' »
Continuons de servir Jésus en nos sœurs et frères même si parfois nous pensons que ça ne donne rien. Et à notre grande surprise nous entendrons Jésus nous dire à la fin de notre vie : « Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume. »
A dimanche 22 novembre 2020 Mt 25, 31-46 1Co 15, 20-26.28 Ez 34, 11-12.15-17 Christ Roi
La première lecture tirée du livre d’Ézéchiel est très réconfortante. Dieu dit qu’il va s’occuper lui-même de ses brebis. Dieu s’occupe lui-même de nous. Il nous dit : « C’est moi qui ferai paître mon troupeau, et c’est moi qui le ferai reposer, – oracle du Seigneur Dieu. La brebis perdue, je la chercherai ; l’égarée, je la ramènerai. Celle qui est blessée, je la panserai. Celle qui est malade, je lui rendrai des forces. »
Dieu s’occupe de nous. Il n’a que ça à faire, s’occuper de nous. Et c’est à nous de lui permettre de veiller sur nous, de chercher à nous retrouver, à nous sortir des endroits où nous avons possiblement errés, où nous avons possiblement sorti de la route qui mène à notre salut. Parfois, nous nous égarons dans des sentiers qui nous éloignent de l’Amour de Dieu, mais Dieu fait tout pour nous ramener à sa suite.
Quelle chance que nous avons de savoir que Dieu est constamment à notre recherche. Il aime nous chercher. Et il va chercher chaque personne sans distinction, de la plus pauvre à la plus à l’aise. Nous n’avons qu’à nous rendre disponible et à le laisser nous rejoindre, puis nous transformer, puis nous laisser aimer. Plus nous laissons à Dieu le soin de nous prendre en main, de nous aimer, plus nous allons être transformés pour ressembler à son Amour.
Je relis le Psaume sans le répond : « Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure. Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours. »
Plus nous allons nous approcher de Jésus, mieux notre vie va se transformer.
Beaucoup de personnes partent vers le sud pour l’hiver et souhaitent s’approcher du soleil et en profiter. Jésus est notre soleil dont nous pouvons nous approcher sans voyager et sans payer. Nous laisser illuminer par Jésus va nous permettre de voir mieux dans notre vie et dans ce qui nous entoure. De toute manière nous sommes toujours devant Jésus. Il ne suffit que de l’accueillir.
Voici ce qui est dit dans l’Évangile : « Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui. » Le mal qui peut se trouver caché dans notre vie, nous pouvons le remettre à Jésus et il nous éclairera de sa lumière. Comme ça nous deviendrons de plus en plus libres, de plus en plus joyeux, sachant que Jésus transforme notre vie. Avec cette transformation et à laisser Jésus être le Roi de notre vie, cela nous permettra de le porter aux autres, par nos actions, par nos paroles et par notre prière et notre confiance en Jésus.
Lorsque Jésus passe dans notre vie, il y a une transformation évidente. Et les personnes autour de nous pourrons reconnaître ce que Jésus dit : « J'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ; j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi !' »
Continuons de servir Jésus en nos sœurs et frères même si parfois nous pensons que ça ne donne rien. Et à notre grande surprise nous entendrons Jésus nous dire à la fin de notre vie : « Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume. »
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
Homélie, 1er Dimanche de l'Avent
B Dimanche 30 novembre 2020 1er Avent
Mc 13, 33-37 1Co 1, 3-9 Is 63, 16b-17.19b; 64, 2b-7
Quel parent n’a pas veillé sur ses enfants? Spécialement, quand celui-ci est malade. Le parent va passer sa main sur son front pour vérifier la chaleur. S’il y a une possibilité de fièvre, il va sortir le thermomètre. Ensuite, si effectivement il y a trop de fièvre, le parent va se lever, même si c’est la nuit et conduire l’enfant à l’hôpital. Le parent va garder un œil sur son enfant tant qu’il ne sera pas vu par le médecin. Puis, le parent va attendre le résultat et la solution avec patience. Veiller, un parent connaît ça.
Pour la mère qui est enceinte, elle vit aussi un temps de veille. Elle veille sur ce qu’elle ressent et par ce qui se produit à l’intérieur d’elle. Dès le moindre mouvement de la petite personne en elle, elle va toucher son ventre. Elle va devenir particulièrement attentive et d’une manière toute spéciale.
Marie reçoit le plus bel enfant que nous pouvons imaginer. Dès que l’Ange Gabriel lui confirme qu’elle portera le Fils de Dieu, Marie veille et elle devient toute attentive à sa nouvelle mission. Marie, qui est l’ouvrage des mains de Dieu, devient elle-même porteuse de celui qui est le potier.
Nous pouvons prendre exemple sur Marie pour notre propre attente du messie dans notre vie. Nous pouvons ouvrir notre cœur, notre conscience, tout notre être à l’approche du plus grand miracle que nous pouvons imaginer. Comment préparer notre cœur et notre être entier à recevoir Dieu dans notre vie? Comment veiller chaque jour et nuit jusqu’au jour de la naissance de Jésus non pas seulement dans une crèche, mais dans notre cœur? Et continuer de veiller pendant l’année qui vient, veiller comme si nous pourrions perdre Jésus, veiller à ne pas le laisser partir.
Il est écrit dans le Psaume : « Jamais plus nous n'irons loin de toi. » Nous voulons toujours demeurer près de toi, notre Dieu, notre Seigneur.
Accueillons la bienveillance de Dieu de prendre place en notre monde, d’être fragile et digne de toute notre attention : « Dieu est fidèle, nous dit saint Paul, lui qui vous a appelés à vivre en communion avec son Fils, Jésus Christ notre Seigneur. » Quelle grâce d’être en communion avec Dieu qui se rend présent pour nous. Nous pouvons aussi porter Jésus avec Marie, parce que nous voulons que le monde prenne connaissance de plus en plus de sa présence dans notre vie. Que le monde puisse dire à Dieu : « Montre-nous, Seigneur, ta miséricorde : fais-nous voir le jour de ton salut. » (cf. Ps 84,
Comme pour son enfant malade, comme pour Marie qui veille en elle sur la présence de Dieu, nous sommes invités à ne pas perdre un instant pour reprendre conscience de la présence de Dieu en nous.
Jésus qui parle de sa venue, nous dit : « Prenez garde, restez éveillés, veillez donc, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin. » Jésus parle de manière claire. Il nous dit de ne pas nous éloigner de la présence de Dieu, d’en faire notre ami le plus proche, d’y penser chaque jour, de laisser son Amour nous envahir.
Prenons garde, ce qui veut dire : devenons attentifs au point que nous vivons totalement de la présence de Dieu dans notre vie.
Soyons aussi attentifs au besoin de nos sœurs et frères de notre entourage. Bientôt, il y aura la guignolée qui permettra de nourrir les personnes qui vivent des moments difficiles. Cela est aussi une occasion de garder Jésus avec nous et de le porter aux autres. Les autres personnes qui reçoivent de nos dons nous permettent de nous transformer de plus en plus à l’image de Dieu.
Pendant cette descente jusqu’au berceau de Jésus, demandons au Seigneur de quelle manière il veut être présent par notre vie, en nous, au cœur du monde.
B Dimanche 30 novembre 2020 1er Avent
Mc 13, 33-37 1Co 1, 3-9 Is 63, 16b-17.19b; 64, 2b-7
Quel parent n’a pas veillé sur ses enfants? Spécialement, quand celui-ci est malade. Le parent va passer sa main sur son front pour vérifier la chaleur. S’il y a une possibilité de fièvre, il va sortir le thermomètre. Ensuite, si effectivement il y a trop de fièvre, le parent va se lever, même si c’est la nuit et conduire l’enfant à l’hôpital. Le parent va garder un œil sur son enfant tant qu’il ne sera pas vu par le médecin. Puis, le parent va attendre le résultat et la solution avec patience. Veiller, un parent connaît ça.
Pour la mère qui est enceinte, elle vit aussi un temps de veille. Elle veille sur ce qu’elle ressent et par ce qui se produit à l’intérieur d’elle. Dès le moindre mouvement de la petite personne en elle, elle va toucher son ventre. Elle va devenir particulièrement attentive et d’une manière toute spéciale.
Marie reçoit le plus bel enfant que nous pouvons imaginer. Dès que l’Ange Gabriel lui confirme qu’elle portera le Fils de Dieu, Marie veille et elle devient toute attentive à sa nouvelle mission. Marie, qui est l’ouvrage des mains de Dieu, devient elle-même porteuse de celui qui est le potier.
Nous pouvons prendre exemple sur Marie pour notre propre attente du messie dans notre vie. Nous pouvons ouvrir notre cœur, notre conscience, tout notre être à l’approche du plus grand miracle que nous pouvons imaginer. Comment préparer notre cœur et notre être entier à recevoir Dieu dans notre vie? Comment veiller chaque jour et nuit jusqu’au jour de la naissance de Jésus non pas seulement dans une crèche, mais dans notre cœur? Et continuer de veiller pendant l’année qui vient, veiller comme si nous pourrions perdre Jésus, veiller à ne pas le laisser partir.
Il est écrit dans le Psaume : « Jamais plus nous n'irons loin de toi. » Nous voulons toujours demeurer près de toi, notre Dieu, notre Seigneur.
Accueillons la bienveillance de Dieu de prendre place en notre monde, d’être fragile et digne de toute notre attention : « Dieu est fidèle, nous dit saint Paul, lui qui vous a appelés à vivre en communion avec son Fils, Jésus Christ notre Seigneur. » Quelle grâce d’être en communion avec Dieu qui se rend présent pour nous. Nous pouvons aussi porter Jésus avec Marie, parce que nous voulons que le monde prenne connaissance de plus en plus de sa présence dans notre vie. Que le monde puisse dire à Dieu : « Montre-nous, Seigneur, ta miséricorde : fais-nous voir le jour de ton salut. » (cf. Ps 84,
Comme pour son enfant malade, comme pour Marie qui veille en elle sur la présence de Dieu, nous sommes invités à ne pas perdre un instant pour reprendre conscience de la présence de Dieu en nous.
Jésus qui parle de sa venue, nous dit : « Prenez garde, restez éveillés, veillez donc, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin. » Jésus parle de manière claire. Il nous dit de ne pas nous éloigner de la présence de Dieu, d’en faire notre ami le plus proche, d’y penser chaque jour, de laisser son Amour nous envahir.
Prenons garde, ce qui veut dire : devenons attentifs au point que nous vivons totalement de la présence de Dieu dans notre vie.
Soyons aussi attentifs au besoin de nos sœurs et frères de notre entourage. Bientôt, il y aura la guignolée qui permettra de nourrir les personnes qui vivent des moments difficiles. Cela est aussi une occasion de garder Jésus avec nous et de le porter aux autres. Les autres personnes qui reçoivent de nos dons nous permettent de nous transformer de plus en plus à l’image de Dieu.
Pendant cette descente jusqu’au berceau de Jésus, demandons au Seigneur de quelle manière il veut être présent par notre vie, en nous, au cœur du monde.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
2e Dimanche de l'Avent
B Dimanche 6 décembre 2020 2e Avent Mc 1, 1-8 2P 3, 8-14 Is 40, 1-5.9-11
Ce deuxième dimanche de l’Avent nous invite à préparer notre cœur. Mais comment? Comment préparer notre cœur? Comment nous préparons-nous pour recevoir Dieu?
Imaginons que nous attendons un enfant. Toute notre attention se porte sur l’être qui va venir. C’est spécial, parce que nous ne le voyons pas, mais nous sommes conscients qu’il est dans le ventre de maman. Même si nous ne le voyons pas, nous vivons une grande joie. Nous imaginons bien à quel point les parents sont dans la joie.
Notre cœur se prépare à recevoir cet enfant. Nous continuons à réaliser ce que nous faisons, mais notre attention est différente, nous vivons quelque chose de plus, de remarquable. Ce petit enfant retient notre attention. Il devient notre préoccupation principale.
De la même manière, notre être est tourné vers Dieu. Mais est-ce que nous attendons Dieu autant qu’un bébé? Peut-être que oui, peut-être que non. Et c’est en ce moment que nous sommes invités à nouveau à nous recentrer sur la naissance prochaine de Dieu au cœur de notre monde. Non seulement il est Dieu qui est au-dessus de nous, mais notre Dieu est un Dieu au milieu de nous. Présentement, il est au milieu de nous dans le ventre de Marie.
Prenons souvent le temps d’ici la naissance de Jésus, de nous recentrer sur le ventre de Marie et entrons dans sa joie et dans la joie des anges et des saintes et saints au ciel comme des personnes attentives à Dieu, ici sur terre.
Écoutons dans notre cœur ce que Dieu nous dit déjà. Prenons un exemple dans le Psaume suggéré aujourd’hui : « Ce qu'il dit, c'est la paix pour son peuple. » Ce que Dieu nous dit, c’est la paix pour nos familles. Dieu veut la paix dans le monde pour toutes les familles, pour chacun de nous.
Saint Pierre ajoute : « C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant cela, faites tout pour qu’on vous trouve sans tache ni défaut, dans la paix. »
« Sans tache ni défaut. » Laissons-nous nettoyer par le Saint Esprit. Trouvons des manières de laisser aller certaines choses conscientes ou inconscientes qui nous gardent enchainées. Devenons plus libres pour le jour ou le Seigneur viendra tout refaire en neuf, en nous. Ouvrons-nous à la Lumière de Dieu. Ouvrons-nous à la joie de Dieu. Ouvrons-nous à la vie et à l’Amour de Dieu. Revenons de tout cœur pour entrer dans le Cœur de Dieu.
Saint Marc nous rappelle ce passage du prophète Isaïe. « Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. » Préparons le chemin du Seigneur dans notre cœur, dans notre être. Offrons à Dieu tous les moyens de trouver sa place dans notre cœur.
Cela veut aussi dire de trouver Dieu dans le cœur de nos frères et sœurs que nous rencontrons chaque jour sur le chemin. Nous sommes invités à offrir la joie et la paix à tout le monde et à le recevoir pleinement.
Nous avons besoin de tous les éléments de l’Amour de Dieu pour continuer à espérer contre toute espérance dans notre monde. La paix, la joie, l’Amour, l’espérance, nous avons besoin de tout cela pour continuer sur une route aplanie avec nos sœurs et frères, avec Dieu.
En ce temps de l’Avent, continuons d’accepter que Dieu trouve sa place dans notre vie, chaque jour, comme des parents qui attende joyeusement l’arrivé de leur bébé.
Accueillons en nous Jésus comme Marie l’a accueilli en elle.
B Dimanche 6 décembre 2020 2e Avent Mc 1, 1-8 2P 3, 8-14 Is 40, 1-5.9-11
Ce deuxième dimanche de l’Avent nous invite à préparer notre cœur. Mais comment? Comment préparer notre cœur? Comment nous préparons-nous pour recevoir Dieu?
Imaginons que nous attendons un enfant. Toute notre attention se porte sur l’être qui va venir. C’est spécial, parce que nous ne le voyons pas, mais nous sommes conscients qu’il est dans le ventre de maman. Même si nous ne le voyons pas, nous vivons une grande joie. Nous imaginons bien à quel point les parents sont dans la joie.
Notre cœur se prépare à recevoir cet enfant. Nous continuons à réaliser ce que nous faisons, mais notre attention est différente, nous vivons quelque chose de plus, de remarquable. Ce petit enfant retient notre attention. Il devient notre préoccupation principale.
De la même manière, notre être est tourné vers Dieu. Mais est-ce que nous attendons Dieu autant qu’un bébé? Peut-être que oui, peut-être que non. Et c’est en ce moment que nous sommes invités à nouveau à nous recentrer sur la naissance prochaine de Dieu au cœur de notre monde. Non seulement il est Dieu qui est au-dessus de nous, mais notre Dieu est un Dieu au milieu de nous. Présentement, il est au milieu de nous dans le ventre de Marie.
Prenons souvent le temps d’ici la naissance de Jésus, de nous recentrer sur le ventre de Marie et entrons dans sa joie et dans la joie des anges et des saintes et saints au ciel comme des personnes attentives à Dieu, ici sur terre.
Écoutons dans notre cœur ce que Dieu nous dit déjà. Prenons un exemple dans le Psaume suggéré aujourd’hui : « Ce qu'il dit, c'est la paix pour son peuple. » Ce que Dieu nous dit, c’est la paix pour nos familles. Dieu veut la paix dans le monde pour toutes les familles, pour chacun de nous.
Saint Pierre ajoute : « C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant cela, faites tout pour qu’on vous trouve sans tache ni défaut, dans la paix. »
« Sans tache ni défaut. » Laissons-nous nettoyer par le Saint Esprit. Trouvons des manières de laisser aller certaines choses conscientes ou inconscientes qui nous gardent enchainées. Devenons plus libres pour le jour ou le Seigneur viendra tout refaire en neuf, en nous. Ouvrons-nous à la Lumière de Dieu. Ouvrons-nous à la joie de Dieu. Ouvrons-nous à la vie et à l’Amour de Dieu. Revenons de tout cœur pour entrer dans le Cœur de Dieu.
Saint Marc nous rappelle ce passage du prophète Isaïe. « Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. » Préparons le chemin du Seigneur dans notre cœur, dans notre être. Offrons à Dieu tous les moyens de trouver sa place dans notre cœur.
Cela veut aussi dire de trouver Dieu dans le cœur de nos frères et sœurs que nous rencontrons chaque jour sur le chemin. Nous sommes invités à offrir la joie et la paix à tout le monde et à le recevoir pleinement.
Nous avons besoin de tous les éléments de l’Amour de Dieu pour continuer à espérer contre toute espérance dans notre monde. La paix, la joie, l’Amour, l’espérance, nous avons besoin de tout cela pour continuer sur une route aplanie avec nos sœurs et frères, avec Dieu.
En ce temps de l’Avent, continuons d’accepter que Dieu trouve sa place dans notre vie, chaque jour, comme des parents qui attende joyeusement l’arrivé de leur bébé.
Accueillons en nous Jésus comme Marie l’a accueilli en elle.
AnneLÉA aime ce message
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
B 13 décembre 2020 3e Avent Jn 1,6-8.19-28 1Th 5,16-24 Is 61,1-2a.10-11
Nous préparer le cœur, nous conduit à la joie.
Isaïe reçoit et partage ce que Dieu lui dit : « L’esprit du Seigneur Dieu est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles, guérir ceux qui ont le cœur brisé, proclamer aux captifs leur délivrance, aux prisonniers leur libération, proclamer une année de bienfaits accordée par le Seigneur. » Par cette prophétie, Isaïe annonce la venue de notre Seigneur dans notre monde. Le Seigneur est le seul qui saura guérir les cœurs brisés.
L’Ancien Testament est le livre qui nous partage le mieux l’espoir du peuple d’Israël de rencontrer un jour le Messie. La première mission qui convenait au peuple d’Israël était de constamment se préparer le cœur pour le Sauveur annoncé par Isaïe.
Cette réalité est encore vraie aujourd’hui. Nous sommes invités à nous préparer le cœur pour la venue de Notre Seigneur et Sauveur. La première mission de tous chrétiens et chrétiennes est de nous préparer le cœur, afin d’en faire une demeure pour la présence de Dieu. Nous n’avons pas à craindre notre Dieu, qui est Amour. Au fond, notre être ne fait que gémir tant que nous ne recevons pas entièrement Dieu dans notre vie. Nous gémissons tant que Dieu n’est pas entièrement accueilli par nous.
Notre vie entière est une préparation à recevoir Dieu totalement dans notre vie. Dieu ne peut pas être seulement un être de passage pour nous, il ne peut pas seulement être un invité qui repart de notre vie, il ne peut pas être seulement un besoin, lorsque ça va mal dans notre vie.
Dieu ne peut pas être à moitié présent en nous. Dieu doit obtenir une présence permanente dans notre vie. Il veut que nous l’accueillions à 100%, rien de moins. Et notre cœur guérira de l’éloignement, du vide et de la peur.
La préparation de notre cœur est nécessaire, chaque jour. Marie est vraiment le modèle d’avoir laissé pleinement la place à Jésus dans tout son être. Elle s’exclame avec raison et foi : « Mon âme exalte le Seigneur. J'exulte de joie en Dieu, mon Sauveur ! Désormais tous les âges me diront bienheureuse! Dieu comble de bien les affamés, il renvoie les riches les mains vides. Il se souvient de son Amour, de la promesse faite à nos pères en faveur d’Abraham et de sa race à jamais. »
Marie a ouvert grand son cœur et Joseph en était le témoin privilégié de la sainteté de Marie. Ils sont dans la joie!
Marie nous invite au même accueil, pour accueillir la vie et la joie de Dieu. Nous allons dire que nous ne pouvons pas porter Jésus dans notre ventre comme Marie, mais nous pouvons porter Dieu en nous. Comme Marie, comme Joseph et comme tous les saintes et saints, nous avons en nous tout le nécessaire pour accueillir la présence de Dieu. La lumière et la joie peuvent aussi passer par notre vie, dès que nous les voulons.
Jean Baptiste avait aussi le cœur ouvert à Dieu. Il annonce que Jésus est la Lumière du monde. La lumière de Dieu passe dans notre vie dès que nous la souhaitons. Saint Jean l’Évangéliste témoigne de Jean Baptiste en ces mots : « Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. »
Voilà notre mission qui semble double, même si elle est unique : Accueillir Dieu dans notre vie et rendre témoignage de sa Lumière et de sa joie dans le monde.
Rendre témoignage par notre vie. C’est le meilleur moment, pendant ce temps de réjouissance, pendant cette descente vers la crèche, où nous découvrirons l’Enfant qui y sera déposé, c’est le meilleur moment, de rendre témoignage de notre foi à notre famille et à nos amis par la présence de la Lumière de Dieu en nous et en la partageant simplement par nos actions, nos paroles et nos prières.
Nous préparer le cœur, nous conduit à la joie.
Isaïe reçoit et partage ce que Dieu lui dit : « L’esprit du Seigneur Dieu est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles, guérir ceux qui ont le cœur brisé, proclamer aux captifs leur délivrance, aux prisonniers leur libération, proclamer une année de bienfaits accordée par le Seigneur. » Par cette prophétie, Isaïe annonce la venue de notre Seigneur dans notre monde. Le Seigneur est le seul qui saura guérir les cœurs brisés.
L’Ancien Testament est le livre qui nous partage le mieux l’espoir du peuple d’Israël de rencontrer un jour le Messie. La première mission qui convenait au peuple d’Israël était de constamment se préparer le cœur pour le Sauveur annoncé par Isaïe.
Cette réalité est encore vraie aujourd’hui. Nous sommes invités à nous préparer le cœur pour la venue de Notre Seigneur et Sauveur. La première mission de tous chrétiens et chrétiennes est de nous préparer le cœur, afin d’en faire une demeure pour la présence de Dieu. Nous n’avons pas à craindre notre Dieu, qui est Amour. Au fond, notre être ne fait que gémir tant que nous ne recevons pas entièrement Dieu dans notre vie. Nous gémissons tant que Dieu n’est pas entièrement accueilli par nous.
Notre vie entière est une préparation à recevoir Dieu totalement dans notre vie. Dieu ne peut pas être seulement un être de passage pour nous, il ne peut pas seulement être un invité qui repart de notre vie, il ne peut pas être seulement un besoin, lorsque ça va mal dans notre vie.
Dieu ne peut pas être à moitié présent en nous. Dieu doit obtenir une présence permanente dans notre vie. Il veut que nous l’accueillions à 100%, rien de moins. Et notre cœur guérira de l’éloignement, du vide et de la peur.
La préparation de notre cœur est nécessaire, chaque jour. Marie est vraiment le modèle d’avoir laissé pleinement la place à Jésus dans tout son être. Elle s’exclame avec raison et foi : « Mon âme exalte le Seigneur. J'exulte de joie en Dieu, mon Sauveur ! Désormais tous les âges me diront bienheureuse! Dieu comble de bien les affamés, il renvoie les riches les mains vides. Il se souvient de son Amour, de la promesse faite à nos pères en faveur d’Abraham et de sa race à jamais. »
Marie a ouvert grand son cœur et Joseph en était le témoin privilégié de la sainteté de Marie. Ils sont dans la joie!
Marie nous invite au même accueil, pour accueillir la vie et la joie de Dieu. Nous allons dire que nous ne pouvons pas porter Jésus dans notre ventre comme Marie, mais nous pouvons porter Dieu en nous. Comme Marie, comme Joseph et comme tous les saintes et saints, nous avons en nous tout le nécessaire pour accueillir la présence de Dieu. La lumière et la joie peuvent aussi passer par notre vie, dès que nous les voulons.
Jean Baptiste avait aussi le cœur ouvert à Dieu. Il annonce que Jésus est la Lumière du monde. La lumière de Dieu passe dans notre vie dès que nous la souhaitons. Saint Jean l’Évangéliste témoigne de Jean Baptiste en ces mots : « Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. »
Voilà notre mission qui semble double, même si elle est unique : Accueillir Dieu dans notre vie et rendre témoignage de sa Lumière et de sa joie dans le monde.
Rendre témoignage par notre vie. C’est le meilleur moment, pendant ce temps de réjouissance, pendant cette descente vers la crèche, où nous découvrirons l’Enfant qui y sera déposé, c’est le meilleur moment, de rendre témoignage de notre foi à notre famille et à nos amis par la présence de la Lumière de Dieu en nous et en la partageant simplement par nos actions, nos paroles et nos prières.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
Homélie Dimanche 20 Décembre 4e Avent
David trouve que le Seigneur est triste, parce qu’il n’a pas de demeure sur terre. Dans la pensée de David, il faudrait construire un palais à Dieu pour qu’Il se sente chez lui.
Cela démontre quand même que David a une relation unique avec Dieu, qu’il le considère comme un de sa famille. David et le Seigneur ne font qu’un. C’est normal qu’il veuille construire une maison au Seigneur, puisque David demeure dans un palais. Il pense qu’il va faire plaisir à Dieu en lui offrant une belle construction.
Mais le Seigneur envoie Nathan le prophète dire à David : « Le Seigneur t’annonce qu’il te fera lui-même une maison. » Or, David laisse son projet en plan. Dieu n’a pas besoin d’un palais pour être heureux.
La joie du Seigneur est totale lorsque Marie offre son corps comme maison de Dieu, elle accueille le Fils de Dieu, l’Emmanuel et le porte en elle. « Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. »
Marie est dans la joie d’offrir sa demeure intime et personnelle! Marie offre à Dieu une demeure digne de Lui. Dieu rend pure cette demeure par l’envoie de l’Esprit Saint sur sa servante, ‘car rien n’est impossible à Dieu’. Dieu rend pure une Vierge pour sa demeure personnelle. Imaginons la joie de Marie lorsqu’elle exulte dans le Seigneur. Marie porte Jésus, qui lui, portera l’humanité en son Corps, en sa maison.
Dieu est dans la joie. Une personne qui accepte avec joie la mission de Dieu sur elle, c’est ça qui rend Dieu joyeux. Et pour la personne qui accepte, Dieu rendra cette personne joyeuse, d’une joie éternelle.
Souvent Dieu ne nous donne pas comme nous le pensons, mais il nous transmet sa joie à l’infini. Marie devient comblée de grâces parce qu’elle porte celui qui est… Joie Pure. Lorsque nous sommes dans la joie, Dieu est avec nous, toujours. Lorsque nous œuvrons dans la paroisse, lorsque nous œuvrons pour Dieu dans nos familles, dans la société, lorsque nous nous servons de notre vie pour rendre la joie de Dieu présente dans le monde, nous sommes dans l’allégresse, parce que Dieu nous redonne au centuple, il nous redonne à l’infini.
Comme Marie porte Jésus pour nous, saint Paul nous rappelle que nous avons la mission de transmettre la joie, pour toutes les personnes de notre entourage.
« Gloire à Dieu », dit saint Paul : « qui peut vous rendre forts selon l’Évangile qui proclame Jésus Christ. »
Saint Paul a la joie de proclamer ce que Dieu lui offre. Saint Paul nous invite aussi à rendre présent tout ce que Dieu nous offre. Nous accueillons la joie de Dieu pour quelle passe de notre cœur au cœur des autres. Nous accueillons l’espérance de Dieu pour espérer, nous accueillons l’Amour de Dieu si nous voulons permettre à son Amour de circuler de cœur en cœur.
Évangéliser veut dire : accepter et porter la joie de Dieu, comme Marie a accepté de porter le Fils de Dieu. Portons la joie dans notre cœur, en ce temps de la fête de la naissance de Jésus. Portons cette joie à nos sœurs et frères, à nos enfants, à nos parents, à nos amis.
David trouve que le Seigneur est triste, parce qu’il n’a pas de demeure sur terre. Dans la pensée de David, il faudrait construire un palais à Dieu pour qu’Il se sente chez lui.
Cela démontre quand même que David a une relation unique avec Dieu, qu’il le considère comme un de sa famille. David et le Seigneur ne font qu’un. C’est normal qu’il veuille construire une maison au Seigneur, puisque David demeure dans un palais. Il pense qu’il va faire plaisir à Dieu en lui offrant une belle construction.
Mais le Seigneur envoie Nathan le prophète dire à David : « Le Seigneur t’annonce qu’il te fera lui-même une maison. » Or, David laisse son projet en plan. Dieu n’a pas besoin d’un palais pour être heureux.
La joie du Seigneur est totale lorsque Marie offre son corps comme maison de Dieu, elle accueille le Fils de Dieu, l’Emmanuel et le porte en elle. « Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. »
Marie est dans la joie d’offrir sa demeure intime et personnelle! Marie offre à Dieu une demeure digne de Lui. Dieu rend pure cette demeure par l’envoie de l’Esprit Saint sur sa servante, ‘car rien n’est impossible à Dieu’. Dieu rend pure une Vierge pour sa demeure personnelle. Imaginons la joie de Marie lorsqu’elle exulte dans le Seigneur. Marie porte Jésus, qui lui, portera l’humanité en son Corps, en sa maison.
Dieu est dans la joie. Une personne qui accepte avec joie la mission de Dieu sur elle, c’est ça qui rend Dieu joyeux. Et pour la personne qui accepte, Dieu rendra cette personne joyeuse, d’une joie éternelle.
Souvent Dieu ne nous donne pas comme nous le pensons, mais il nous transmet sa joie à l’infini. Marie devient comblée de grâces parce qu’elle porte celui qui est… Joie Pure. Lorsque nous sommes dans la joie, Dieu est avec nous, toujours. Lorsque nous œuvrons dans la paroisse, lorsque nous œuvrons pour Dieu dans nos familles, dans la société, lorsque nous nous servons de notre vie pour rendre la joie de Dieu présente dans le monde, nous sommes dans l’allégresse, parce que Dieu nous redonne au centuple, il nous redonne à l’infini.
Comme Marie porte Jésus pour nous, saint Paul nous rappelle que nous avons la mission de transmettre la joie, pour toutes les personnes de notre entourage.
« Gloire à Dieu », dit saint Paul : « qui peut vous rendre forts selon l’Évangile qui proclame Jésus Christ. »
Saint Paul a la joie de proclamer ce que Dieu lui offre. Saint Paul nous invite aussi à rendre présent tout ce que Dieu nous offre. Nous accueillons la joie de Dieu pour quelle passe de notre cœur au cœur des autres. Nous accueillons l’espérance de Dieu pour espérer, nous accueillons l’Amour de Dieu si nous voulons permettre à son Amour de circuler de cœur en cœur.
Évangéliser veut dire : accepter et porter la joie de Dieu, comme Marie a accepté de porter le Fils de Dieu. Portons la joie dans notre cœur, en ce temps de la fête de la naissance de Jésus. Portons cette joie à nos sœurs et frères, à nos enfants, à nos parents, à nos amis.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
Homélies du Dimanche 27 Décembre 2020
Lc 2,22-40 Hé 11,8.11-12.17-19 Gn 15,1-6.21,1-3
Aujourd’hui, c’est la fête de la Sainte Famille. Et l’Église nous propose Marie, Joseph et Jésus comme modèles. Nous pouvons imaginer comment la Sainte Famille a vécu. Joseph est charpentier. Il travaille le bois et il est très gentil. Il est un homme qui est présent à Marie et à Jésus. Il aime tellement Marie. Joseph veille sur la famille et il lui offre sécurité et soutien.
Marie, Mère de Dieu, veille sur Jésus et Joseph. Elle a porté Jésus et elle l’a offert au monde, aussi aux Roi Mages et aux Bergers, à ses amis et à ses voisins, voisines. Marie préparait la nourriture simplement, du pain, de l’huile, du lait et de la viande. Et elle présentait une belle table à Jésus et Joseph.
Ensemble, Marie et Joseph, ont vu grandir Jésus. Ils lui ont enseigné comme à tous les enfants de son âge. Jésus a appris et il a continué à grandir en sagesse et en grâce.
Jésus, dans la Sainte Famille a apporté avec lui la douceur. Il devait aussi être espiègle et il devait courir et chanter. Comme tous les enfants, il a fait des découvertes intéressantes. J’aurais aimé être là pour voir Jésus grandir.
La Sainte Famille est la famille exemplaire. L’Église nous l’offre aujourd’hui pour méditer sur la sainteté familiale. Dans les situations les plus simples de la vie, la Sainte Famille était discrète et rendait service aux personnes de leur village. C’était une famille qui priait et qui était charitable.
Bon, on va dire que je peins la Sainte Famille avec un pinceau qui est trop beau et avec des couleurs qui sont trop belles. Mais en réalité, ce qui est beau dans une famille, c’est justement ce qui est simple, spécialement avec le cœur de personnes qui s’aiment.
C’est sûr que personnellement, ce n’est pas simple d’essayer d’être aussi bons que Marie, Joseph et surtout Jésus, mais nous avons besoins de modèles de foi. Ils sont des personnes que nous pouvons suivre comme exemple.
Comme pour Anne et Syméon de l’Évangile, nous continuons de vivre une vie bonne, vraie et réelle, afin que nous aussi nous soyons unis à la Sainte Famille et à tous les saintes et saints. Nous voulons être avec eux éternellement.
Demandons à Dieu en cette veille du jour de l’an d’entrer davantage dans l’élan de foi qui nous garde uni à lui, de laisser ce qui peut nous avoir blessé ou déçu et de vivre la nouvelle année remplis d’espérance pour un monde plus beau, unmonde plus en paix, un monde plus réel.
Pardonnons aux membres de nos familles et créons de nouveaux ponts entre nous. Devenons créatifs à répandre le bien et le bonheur en grande quantité. Devenons des êtres de lumières sous le regard bienveillant de Dieu et rendons-lui grâce pour tout ce qu’il fait et réalise pour nous.
Jésus est notre Consolateur. Il est la Bonne Nouvelle, il est Dieu et il est au milieu de nous.
Que Marie, Mère de Dieu, nous accompagne en cette nouvelle année, à la suite de Jésus.
Que Dieu vous bénisse, toutes les personnes de votre famille et vos amis, spécialement les personnes qui sont le plus éloignées…
Lc 2,22-40 Hé 11,8.11-12.17-19 Gn 15,1-6.21,1-3
Aujourd’hui, c’est la fête de la Sainte Famille. Et l’Église nous propose Marie, Joseph et Jésus comme modèles. Nous pouvons imaginer comment la Sainte Famille a vécu. Joseph est charpentier. Il travaille le bois et il est très gentil. Il est un homme qui est présent à Marie et à Jésus. Il aime tellement Marie. Joseph veille sur la famille et il lui offre sécurité et soutien.
Marie, Mère de Dieu, veille sur Jésus et Joseph. Elle a porté Jésus et elle l’a offert au monde, aussi aux Roi Mages et aux Bergers, à ses amis et à ses voisins, voisines. Marie préparait la nourriture simplement, du pain, de l’huile, du lait et de la viande. Et elle présentait une belle table à Jésus et Joseph.
Ensemble, Marie et Joseph, ont vu grandir Jésus. Ils lui ont enseigné comme à tous les enfants de son âge. Jésus a appris et il a continué à grandir en sagesse et en grâce.
Jésus, dans la Sainte Famille a apporté avec lui la douceur. Il devait aussi être espiègle et il devait courir et chanter. Comme tous les enfants, il a fait des découvertes intéressantes. J’aurais aimé être là pour voir Jésus grandir.
La Sainte Famille est la famille exemplaire. L’Église nous l’offre aujourd’hui pour méditer sur la sainteté familiale. Dans les situations les plus simples de la vie, la Sainte Famille était discrète et rendait service aux personnes de leur village. C’était une famille qui priait et qui était charitable.
Bon, on va dire que je peins la Sainte Famille avec un pinceau qui est trop beau et avec des couleurs qui sont trop belles. Mais en réalité, ce qui est beau dans une famille, c’est justement ce qui est simple, spécialement avec le cœur de personnes qui s’aiment.
C’est sûr que personnellement, ce n’est pas simple d’essayer d’être aussi bons que Marie, Joseph et surtout Jésus, mais nous avons besoins de modèles de foi. Ils sont des personnes que nous pouvons suivre comme exemple.
Comme pour Anne et Syméon de l’Évangile, nous continuons de vivre une vie bonne, vraie et réelle, afin que nous aussi nous soyons unis à la Sainte Famille et à tous les saintes et saints. Nous voulons être avec eux éternellement.
Demandons à Dieu en cette veille du jour de l’an d’entrer davantage dans l’élan de foi qui nous garde uni à lui, de laisser ce qui peut nous avoir blessé ou déçu et de vivre la nouvelle année remplis d’espérance pour un monde plus beau, unmonde plus en paix, un monde plus réel.
Pardonnons aux membres de nos familles et créons de nouveaux ponts entre nous. Devenons créatifs à répandre le bien et le bonheur en grande quantité. Devenons des êtres de lumières sous le regard bienveillant de Dieu et rendons-lui grâce pour tout ce qu’il fait et réalise pour nous.
Jésus est notre Consolateur. Il est la Bonne Nouvelle, il est Dieu et il est au milieu de nous.
Que Marie, Mère de Dieu, nous accompagne en cette nouvelle année, à la suite de Jésus.
Que Dieu vous bénisse, toutes les personnes de votre famille et vos amis, spécialement les personnes qui sont le plus éloignées…
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
Homélie, Dimanche 3 Janvier 2021
B Mt 2, 1-12 Ep 3, 2-3a.5-6 Is 60, 1-6
« Debout, Jérusalem, resplendis ! Elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi. » Debout tous les humains, debout (paroisse), « Resplendis! Elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi. » Notre Lumière brille en Jésus le Roi de notre coeur.
« Voici que les ténèbres couvrent la terre, et la nuée obscure couvre les peuples. Mais sur toi se lève le Seigneur, sur toi sa gloire apparaît. » Ce qui nous est offert dans le monde n’est pas si évident à discerner et choisir. C’est difficile de savoir ce qui est vrai et réel de ce qui ne l’est pas. Il y un manque de confiance accru dans le monde.
Pour voir clair, plongeons dans le Cœur de Jésus, si nous voulons échapper à la manière de penser des femmes et des hommes d’aujourd’hui qui prônent que la vie humaine n’est qu’un objet de science, réduit à être des humains de consommation et de compétition. Y’a de quoi avoir peur de la vérité et de la réalité quand il y a constamment des faussetés et des illusions. Ces faussetés, ces illusions, ces peurs ne sont pas de Dieu.
Aujourd’hui, nous sommes devant trois scènes importantes. La première, [[dans le coin gauche]], nous retrouvons Hérode le Grand qui est forcené, dans son monde sans valeurs humaines, qui ne pense qu’à lui; un roi qui vit dans son château et qui ose lancer une offensive contre des enfants de deux ans et moins. Nous voyons aussi que le monde dans lequel nous vivons est souvent aux prises avec de la violence et de l’orgueil. Hérode veut détruire la vie de Jésus, parce qu’il craint de perdre sa royauté sur un monde qu’il pense posséder.
La deuxième scène se trouve [[au centre]] de l’arène de l’humanité. Saint Paul nous le déclare : Dieu « par révélation, il m'a fait connaître le mystère » du Christ. Connaître le Christ et demeurer dans le Christ, c’est la base de notre vie.
Jésus, qui est le centre, le cœur de l’humanité, est endormi dans sa mangeoire. Marie et Joseph sont près de lui et la chaleur des animaux le gardent au chaud. Jésus vient pour régner, avec Amour.
Dans la troisième scène, [[dans le coin droit]], des rois, ils sont dans un passage. Il est écrit qu’ils ont été guidés par une étoile, mais une étoile seule ne peut pas guider des personnes aussi clairement. Il doit y avoir plus. Les Rois Mages ont été guidé dans leur cœur. Ils devaient déjà être en recherche du Sauveur de l’humanité.
Normalement, l’or, l’encens et la myrrhe était des cadeaux offerts aux rois de la terre, par obligation. Le peuple n’a pas d’autre choix que de leur remettre. Ce qui est particulier avec Jésus, c’est qu’il n’a rien demandé et il les a reçus. Ces rois mages ont suivi le message dans leur cœur qui dit que Jésus est le Sauveur du monde. Tous les grands livres de science et les étoiles ne leur ont pas appris ça.
Les Rois Mages nous ressemblent. Ils choisissent dans leur cœur qui ils veulent servir. Ils sont premièrement confrontés à Hérode. Non seulement qu’Hérode ne connait pas les plans de Dieu, il essaie de passer par les Mages pour piéger Jésus. Les Mages continuent de chercher, ils trouvent Jésus et ils l’adorent. Ensuite : « avertis en songe », ils n’informent pas Hérode et : « ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. »
Si nous cherchons Jésus, il se laisse trouver. Lorsque nous trouvons Jésus, nous pouvons resplendir de sa Lumière, vibrer dans son Amour et demeurer avec Lui pour l’éternité. Comme pour les Rois Mages, nous décidons de choisir Jésus. Trouver Jésus c’est accueillir sa Lumière, son Amour et lui permettre de nous Aimer, c’est espérer un monde plus beau, une vie qui a du sens, une vie de confiance et de foi en Jésus.
Pendant cette Eucharistie, remettons à Jésus tout ce qui nous coupe de l’Amour et plongeons-nous dans le Cœur de Jésus-Enfant afin de grandir avec Lui en sagesse, en profondeur et en grâce.
B Mt 2, 1-12 Ep 3, 2-3a.5-6 Is 60, 1-6
« Debout, Jérusalem, resplendis ! Elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi. » Debout tous les humains, debout (paroisse), « Resplendis! Elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi. » Notre Lumière brille en Jésus le Roi de notre coeur.
« Voici que les ténèbres couvrent la terre, et la nuée obscure couvre les peuples. Mais sur toi se lève le Seigneur, sur toi sa gloire apparaît. » Ce qui nous est offert dans le monde n’est pas si évident à discerner et choisir. C’est difficile de savoir ce qui est vrai et réel de ce qui ne l’est pas. Il y un manque de confiance accru dans le monde.
Pour voir clair, plongeons dans le Cœur de Jésus, si nous voulons échapper à la manière de penser des femmes et des hommes d’aujourd’hui qui prônent que la vie humaine n’est qu’un objet de science, réduit à être des humains de consommation et de compétition. Y’a de quoi avoir peur de la vérité et de la réalité quand il y a constamment des faussetés et des illusions. Ces faussetés, ces illusions, ces peurs ne sont pas de Dieu.
Aujourd’hui, nous sommes devant trois scènes importantes. La première, [[dans le coin gauche]], nous retrouvons Hérode le Grand qui est forcené, dans son monde sans valeurs humaines, qui ne pense qu’à lui; un roi qui vit dans son château et qui ose lancer une offensive contre des enfants de deux ans et moins. Nous voyons aussi que le monde dans lequel nous vivons est souvent aux prises avec de la violence et de l’orgueil. Hérode veut détruire la vie de Jésus, parce qu’il craint de perdre sa royauté sur un monde qu’il pense posséder.
La deuxième scène se trouve [[au centre]] de l’arène de l’humanité. Saint Paul nous le déclare : Dieu « par révélation, il m'a fait connaître le mystère » du Christ. Connaître le Christ et demeurer dans le Christ, c’est la base de notre vie.
Jésus, qui est le centre, le cœur de l’humanité, est endormi dans sa mangeoire. Marie et Joseph sont près de lui et la chaleur des animaux le gardent au chaud. Jésus vient pour régner, avec Amour.
Dans la troisième scène, [[dans le coin droit]], des rois, ils sont dans un passage. Il est écrit qu’ils ont été guidés par une étoile, mais une étoile seule ne peut pas guider des personnes aussi clairement. Il doit y avoir plus. Les Rois Mages ont été guidé dans leur cœur. Ils devaient déjà être en recherche du Sauveur de l’humanité.
Normalement, l’or, l’encens et la myrrhe était des cadeaux offerts aux rois de la terre, par obligation. Le peuple n’a pas d’autre choix que de leur remettre. Ce qui est particulier avec Jésus, c’est qu’il n’a rien demandé et il les a reçus. Ces rois mages ont suivi le message dans leur cœur qui dit que Jésus est le Sauveur du monde. Tous les grands livres de science et les étoiles ne leur ont pas appris ça.
Les Rois Mages nous ressemblent. Ils choisissent dans leur cœur qui ils veulent servir. Ils sont premièrement confrontés à Hérode. Non seulement qu’Hérode ne connait pas les plans de Dieu, il essaie de passer par les Mages pour piéger Jésus. Les Mages continuent de chercher, ils trouvent Jésus et ils l’adorent. Ensuite : « avertis en songe », ils n’informent pas Hérode et : « ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. »
Si nous cherchons Jésus, il se laisse trouver. Lorsque nous trouvons Jésus, nous pouvons resplendir de sa Lumière, vibrer dans son Amour et demeurer avec Lui pour l’éternité. Comme pour les Rois Mages, nous décidons de choisir Jésus. Trouver Jésus c’est accueillir sa Lumière, son Amour et lui permettre de nous Aimer, c’est espérer un monde plus beau, une vie qui a du sens, une vie de confiance et de foi en Jésus.
Pendant cette Eucharistie, remettons à Jésus tout ce qui nous coupe de l’Amour et plongeons-nous dans le Cœur de Jésus-Enfant afin de grandir avec Lui en sagesse, en profondeur et en grâce.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
Homélie Dimanche 10 janvier 2021 - Baptême du Seigneur
B Mc 1,7-11 1Jn 5,1-9 Is 55,1-11
Dans le livre d’Isaïe, Dieu nous offre à boire : « Vous tous qui avez soif, venez, voici de l'eau ! » Il ne dit pas que quelques-uns ont soif, mais tout le monde a soif. Dieu sait que nous avons soif, que nous devons être purifiés.
Ensuite, Dieu nous dit que c’est gratuit et que tout ce que nous recevons de lui a un prix infiniment plus grand que tout ce que nous trouverons de matériel sur la terre : « Même si vous n'avez pas d'argent, venez acheter et consommer, venez acheter du vin et du lait sans argent, sans rien payer. » Nous n’avons pas besoin d’argent pour recevoir l’Amour, la Parole et l’Eucharistie.
C’est la même réalité pour le Baptême. Nous n’avons pas besoin d’acheter le Baptême de Dieu. Il nous l’offre gratuitement. Cependant, nous pouvons aider l’église de notre paroisse à continuer à survivre par nos dons et nos talents.
Saint Paul nous partage ce que Dieu nous offre par le Baptême : « L'amour de Dieu, c'est: garder ses commandements. Ses commandements ne sont pas un fardeau, puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Or la victoire remportée sur le monde, c’est notre foi. » Naitre de Dieu dans le Baptême, c’est recevoir ce dont nous avons besoin pour vaincre ce qui peut nous conduire au mal.
Il y a le monde dans lequel nous vivons et les personnes donc nous sommes invités à aimer dans le monde. Il y a aussi « le monde » dont parle saint Paul dont nous devrions plutôt dire « mondain ». Le mondain c’est ce qui rend malade dans le monde; la jalousie, la haine, l’orgueil d’être les meilleurs, l’égoïsme qui est la maladie de tout avoir pour soi, entre autres. Ce qui est mondain dans le monde est repoussé avec la force de notre Baptême.
Le Baptême est l’union entre Dieu et nous qui nous donne courage, espoir, force dans l’Amour de Dieu pour vivre en ce monde.
Saint Jean Baptiste nous montre l’Agneau de Dieu. Jésus est venu pour nous montrer comment recevoir le Baptême et entrer dans la grande famille de Dieu.
Nous demandons à Dieu de veiller sur nous par le Baptême. Nous disons à Dieu que nous lui faisons confiance, que nous voulons que son Amour soit totalement sur nous et en nous.
Saint Jean Baptiste aussi nous dit, Jésus : « vous baptisera dans l'Esprit Saint. » Être Baptisés dans le Saint Esprit, c’est ce que Dieu nous offre.
Lisons un peu du Catéchisme de l’Église Catholique, avec le Père, le Fils et le Saint Esprit : « La Très Sainte Trinité donne au baptisé la grâce qui sanctifiante, la grâce de la justification
– [nous] rend capable de croire en Dieu, d’espérer en Lui et de l’aimer par les vertus théologales ;
– [nous] donne de pouvoir vivre et agir sous la motion mouvance de l’Esprit Saint par les dons du Saint-Esprit ;
– [nous] permet de croître dans le bien par les vertus morales, »
… par de bonnes valeurs, par la charité.
Recevoir le Baptême nous ouvre à vivre une relation intime totale avec Dieu. C’est la bonne nourriture pour notre âme et pour le bien des autres.
1267 « Le Baptême fait de nous des membres du Corps du Christ. » Le Baptême nous réunis dans une même famille, afin de grandir de manière plus solide dans la foi. Nous apprenons vite avec des chrétiens et des chrétiennes, comme nous, qui vivent du don de la foi.
Continuons de nous encourager, d’être créatifs avec le Saint Esprit et de grandir dans la foi, ensemble. C’est le moyen de garder les familles unies, de vivre en vrais chrétiens, chrétiennes au cœur du monde.
B Mc 1,7-11 1Jn 5,1-9 Is 55,1-11
Dans le livre d’Isaïe, Dieu nous offre à boire : « Vous tous qui avez soif, venez, voici de l'eau ! » Il ne dit pas que quelques-uns ont soif, mais tout le monde a soif. Dieu sait que nous avons soif, que nous devons être purifiés.
Ensuite, Dieu nous dit que c’est gratuit et que tout ce que nous recevons de lui a un prix infiniment plus grand que tout ce que nous trouverons de matériel sur la terre : « Même si vous n'avez pas d'argent, venez acheter et consommer, venez acheter du vin et du lait sans argent, sans rien payer. » Nous n’avons pas besoin d’argent pour recevoir l’Amour, la Parole et l’Eucharistie.
C’est la même réalité pour le Baptême. Nous n’avons pas besoin d’acheter le Baptême de Dieu. Il nous l’offre gratuitement. Cependant, nous pouvons aider l’église de notre paroisse à continuer à survivre par nos dons et nos talents.
Saint Paul nous partage ce que Dieu nous offre par le Baptême : « L'amour de Dieu, c'est: garder ses commandements. Ses commandements ne sont pas un fardeau, puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Or la victoire remportée sur le monde, c’est notre foi. » Naitre de Dieu dans le Baptême, c’est recevoir ce dont nous avons besoin pour vaincre ce qui peut nous conduire au mal.
Il y a le monde dans lequel nous vivons et les personnes donc nous sommes invités à aimer dans le monde. Il y a aussi « le monde » dont parle saint Paul dont nous devrions plutôt dire « mondain ». Le mondain c’est ce qui rend malade dans le monde; la jalousie, la haine, l’orgueil d’être les meilleurs, l’égoïsme qui est la maladie de tout avoir pour soi, entre autres. Ce qui est mondain dans le monde est repoussé avec la force de notre Baptême.
Le Baptême est l’union entre Dieu et nous qui nous donne courage, espoir, force dans l’Amour de Dieu pour vivre en ce monde.
Saint Jean Baptiste nous montre l’Agneau de Dieu. Jésus est venu pour nous montrer comment recevoir le Baptême et entrer dans la grande famille de Dieu.
Nous demandons à Dieu de veiller sur nous par le Baptême. Nous disons à Dieu que nous lui faisons confiance, que nous voulons que son Amour soit totalement sur nous et en nous.
Saint Jean Baptiste aussi nous dit, Jésus : « vous baptisera dans l'Esprit Saint. » Être Baptisés dans le Saint Esprit, c’est ce que Dieu nous offre.
Lisons un peu du Catéchisme de l’Église Catholique, avec le Père, le Fils et le Saint Esprit : « La Très Sainte Trinité donne au baptisé la grâce qui sanctifiante, la grâce de la justification
– [nous] rend capable de croire en Dieu, d’espérer en Lui et de l’aimer par les vertus théologales ;
– [nous] donne de pouvoir vivre et agir sous la motion mouvance de l’Esprit Saint par les dons du Saint-Esprit ;
– [nous] permet de croître dans le bien par les vertus morales, »
… par de bonnes valeurs, par la charité.
Recevoir le Baptême nous ouvre à vivre une relation intime totale avec Dieu. C’est la bonne nourriture pour notre âme et pour le bien des autres.
1267 « Le Baptême fait de nous des membres du Corps du Christ. » Le Baptême nous réunis dans une même famille, afin de grandir de manière plus solide dans la foi. Nous apprenons vite avec des chrétiens et des chrétiennes, comme nous, qui vivent du don de la foi.
Continuons de nous encourager, d’être créatifs avec le Saint Esprit et de grandir dans la foi, ensemble. C’est le moyen de garder les familles unies, de vivre en vrais chrétiens, chrétiennes au cœur du monde.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
Homélie, Dimanche 17 janvier 2021
B Jn 1,35-42 1Co 6,13c-15a.17-20 1Sa 3,3b-10.19
André et Jean l’Apôtre posent une question à Jésus dont il vaut la joie de continuer à approfondir. Jésus : « se retourne, il voit qu'ils le suivent, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondent : « Rabbi (c'est-à-dire : Maître), où demeures-tu ? » Il leur dit : « Venez, et vous verrez. »
Il y a cinq mouvements dans cette petite séquence. Le premier pas est que André et Jean suivent Jésus. Le deuxième pas est que Jésus se retourne et il voit que ces futurs Apôtres le suivent. En troisième position, Jésus leur pose une question : « Que cherchez-vous ? ». [Quatrième,] Jean et André lui répondent : « Rabbi (c'est-à-dire : Maître), où demeures-tu ? » Puis en cinquième place, Jésus leur répond : « Venez, et vous verrez. »
Jean et André, d’un pas décidé, commencent à suivre Jésus. C’est un commencement. Ils ont bien entendu la voix de Jean le Baptiste qui criait dans leur désert : « Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, Jean le Baptiste dit : « Voici l'Agneau de Dieu. » Ces quelques mots du Baptiste : « Voici l'Agneau de Dieu », et les deux hommes commencent à marcher derrière Jésus.
« Voici l'Agneau de Dieu ». Sûrement que cette phrase du Baptiste et son attitude aura saisi les deux hommes, afin qu’ils posent leur regard sur Jésus, l’observer et le trouver spécial, tandis que le reste du monde autour d’eux continue leur chemin, continue de vivre normalement leur journée.
Jésus les a invités simplement par qui il est. Rien de compliqué. Il leur a donné le goût de le suivre. L’élan du cœur d’André et de Jean l’Évangéliste les conduit à Jésus.
Le deuxième mouvement est que Jésus : « se retourne, [il] voit qu'ils le suivent. » À ce moment, Jésus ne voit pas seulement ces deux hommes, il voit le désir de leur cœur. Jésus sait que Jean et André sont en mouvement dans leur cœur et par leur corps. Pour suivre Jésus, il est nécessaire d’être en mouvement.
Jésus : « leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ça c’est toute une question : « Que cherchez-vous ? » La question de Jésus ne peut pas avoir de réponse immédiate ni de Jean, ni d’André. Comment ces deux hommes peuvent-ils savoir ce qu’ils veulent. C’est Jésus qui a la réponse. Mais il est très pédagogue, puisqu’il pose la question pour démarrer leur réflexion. Ils vont se poser cette question toute leur vie. C’est la même question pour nous : ‘Que cherchons-nous ?’ Ou plutôt : ‘qui cherchons-nous ?’.
Ils répondent : « Maître, où demeures-tu ? » Preuve qu’ils ne savent pas répondre à la question de Jésus. Mais, ils s’en sortent bien : « Maître, où demeures-tu ? » Où demeures-tu Jésus? Et Jésus ne leur répond rien de concret. Ils n’ont pas de place où poser les pieds, ils n’auront pas plus de place où poser leur question et même où poser leur tête.
Ils aimeraient avoir une réponse et Jésus leur offre, tout simplement, un cheminement, un chemin à suivre et il leur répond pour clore cette étape : « Venez, et vous verrez. » ooook « Venez, et vous verrez. » Aucune réponse de Jésus. Et Jésus sait en même temps que ces deux futurs Apôtres, André et Jean, vont le suivre pareil, parce qu’ils ont vu et ressenti quelque chose chez Jésus qui les interpellent. Mais, ils n’ont aucune réponse précise et Jésus ne leur offre rien qui peut satisfaire leur question à savoir où Jésus demeure.
C’est certain que Jésus ne peut pas leur répondre puisqu’il n’a pas son Royaume dans notre monde. C’est là qu’il demeure, dans son Royaume. Il est venu instaurer le Royaume de Dieu dans notre cœur et dans notre vie. Les Apôtres vont découvrir où Jésus vit, non pas en un jour, mais au fil des années avec Jésus.
Alors, nous aussi, nous sommes en cheminement et nous cherchons à comprendre qui est Jésus et surtout comment le trouver. Et Jésus nous offre la même réponse qu’à Jean et André : « Venez, et vous verrez. » C’est à nous de suivre Jésus de près, de le laisser nous interpeller et de le suivre, même si le monde nous offre d’autres possibilités qui pourrait nous éloigner de Jésus, suivons Jésus, avec Jésus.
B Jn 1,35-42 1Co 6,13c-15a.17-20 1Sa 3,3b-10.19
André et Jean l’Apôtre posent une question à Jésus dont il vaut la joie de continuer à approfondir. Jésus : « se retourne, il voit qu'ils le suivent, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondent : « Rabbi (c'est-à-dire : Maître), où demeures-tu ? » Il leur dit : « Venez, et vous verrez. »
Il y a cinq mouvements dans cette petite séquence. Le premier pas est que André et Jean suivent Jésus. Le deuxième pas est que Jésus se retourne et il voit que ces futurs Apôtres le suivent. En troisième position, Jésus leur pose une question : « Que cherchez-vous ? ». [Quatrième,] Jean et André lui répondent : « Rabbi (c'est-à-dire : Maître), où demeures-tu ? » Puis en cinquième place, Jésus leur répond : « Venez, et vous verrez. »
Jean et André, d’un pas décidé, commencent à suivre Jésus. C’est un commencement. Ils ont bien entendu la voix de Jean le Baptiste qui criait dans leur désert : « Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, Jean le Baptiste dit : « Voici l'Agneau de Dieu. » Ces quelques mots du Baptiste : « Voici l'Agneau de Dieu », et les deux hommes commencent à marcher derrière Jésus.
« Voici l'Agneau de Dieu ». Sûrement que cette phrase du Baptiste et son attitude aura saisi les deux hommes, afin qu’ils posent leur regard sur Jésus, l’observer et le trouver spécial, tandis que le reste du monde autour d’eux continue leur chemin, continue de vivre normalement leur journée.
Jésus les a invités simplement par qui il est. Rien de compliqué. Il leur a donné le goût de le suivre. L’élan du cœur d’André et de Jean l’Évangéliste les conduit à Jésus.
Le deuxième mouvement est que Jésus : « se retourne, [il] voit qu'ils le suivent. » À ce moment, Jésus ne voit pas seulement ces deux hommes, il voit le désir de leur cœur. Jésus sait que Jean et André sont en mouvement dans leur cœur et par leur corps. Pour suivre Jésus, il est nécessaire d’être en mouvement.
Jésus : « leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ça c’est toute une question : « Que cherchez-vous ? » La question de Jésus ne peut pas avoir de réponse immédiate ni de Jean, ni d’André. Comment ces deux hommes peuvent-ils savoir ce qu’ils veulent. C’est Jésus qui a la réponse. Mais il est très pédagogue, puisqu’il pose la question pour démarrer leur réflexion. Ils vont se poser cette question toute leur vie. C’est la même question pour nous : ‘Que cherchons-nous ?’ Ou plutôt : ‘qui cherchons-nous ?’.
Ils répondent : « Maître, où demeures-tu ? » Preuve qu’ils ne savent pas répondre à la question de Jésus. Mais, ils s’en sortent bien : « Maître, où demeures-tu ? » Où demeures-tu Jésus? Et Jésus ne leur répond rien de concret. Ils n’ont pas de place où poser les pieds, ils n’auront pas plus de place où poser leur question et même où poser leur tête.
Ils aimeraient avoir une réponse et Jésus leur offre, tout simplement, un cheminement, un chemin à suivre et il leur répond pour clore cette étape : « Venez, et vous verrez. » ooook « Venez, et vous verrez. » Aucune réponse de Jésus. Et Jésus sait en même temps que ces deux futurs Apôtres, André et Jean, vont le suivre pareil, parce qu’ils ont vu et ressenti quelque chose chez Jésus qui les interpellent. Mais, ils n’ont aucune réponse précise et Jésus ne leur offre rien qui peut satisfaire leur question à savoir où Jésus demeure.
C’est certain que Jésus ne peut pas leur répondre puisqu’il n’a pas son Royaume dans notre monde. C’est là qu’il demeure, dans son Royaume. Il est venu instaurer le Royaume de Dieu dans notre cœur et dans notre vie. Les Apôtres vont découvrir où Jésus vit, non pas en un jour, mais au fil des années avec Jésus.
Alors, nous aussi, nous sommes en cheminement et nous cherchons à comprendre qui est Jésus et surtout comment le trouver. Et Jésus nous offre la même réponse qu’à Jean et André : « Venez, et vous verrez. » C’est à nous de suivre Jésus de près, de le laisser nous interpeller et de le suivre, même si le monde nous offre d’autres possibilités qui pourrait nous éloigner de Jésus, suivons Jésus, avec Jésus.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
Homélie Dimanche 24 janvier 2020
B Mc 1,14-20 1Co 7,29-31 Jo 3,1-5.10
Lorsque nous regardons le monde, il est encore difficile de croire que si peu de personnes suivent réellement Jésus, autant en dehors de l’Église que même à l’intérieur de l’Église. Nous avons tellement de choses à réaliser, de choses à faire, qu’il serait très facile de sortir de la route et de ne pas suivre Jésus. Nous devons être très prudents pour ne pas nous égarer.
Saint Paul nous offre une option, mais encore là, il n’est pas simple de bien le saisir : « Je dois vous le dire, dit-il : le temps est limité. Dès lors, que ceux qui ont une femme soient comme s’ils n’avaient pas de femme, ceux qui pleurent, comme s’ils ne pleuraient pas, ceux qui ont de la joie, comme s’ils n’en avaient pas, ceux qui font des achats, comme s’ils ne possédaient rien,
ceux qui profitent de ce monde, comme s’ils n’en profitaient pas vraiment.
Car il passe, ce monde tel que nous le voyons. »
Ce que nous pouvons ressortir de l’invitation de saint Paul est que : « le temps est limité ». Pensons que le temps est court et la vie passe très vite.
Puis, ces phrases de saint Paul sont encore plus difficiles à comprendre. Nous en choisissons une seule. Que : « ceux qui sont heureux, comme s'ils n'étaient pas heureux. » Nous cherchons à être heureux, mais saint Paul nous invite à faire comme si nous n’étions pas heureux. Cette subtilité de Paul nous invite à être nous-mêmes, tout simplement. Nous pourrions le rephraser de cette manière : ‘Être heureux ou pas heureux, ce n’est pas ça l’essentiel, c’est d’être soi-même qui compte.’ Être nous-mêmes et nous fier sur Jésus va nous rendre heureux, heureuse. Vivons la joie plutôt que de la chercher. La joie est en nous, en ce moment.
Rien de matériel dans ce monde ne peut nous rendre heureuse ou heureux. Seul Jésus peut nous donner le bonheur et la joie.
Ce texte de saint Paul va très bien avec ce que saint Jean Baptiste nous dit maintenant : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » Saint Jean Baptiste nous dit que : « Les temps sont accomplis, » ce qui veut dire que le bon moment est en ce moment. Et il continue : « le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » Nous devons nous convertir chaque jour, sinon nous ne nous convertissons pas. La conversion humaine doit être répétée chaque jour et plus encore en ce moment. Il est impérieux de demander à Jésus, en ce moment, de nous convertir pour de vrai, de vouloir être avec Jésus et que Jésus soit en nous.
Nous voulons nous redire, comme pour saint Paul, nous voulons nous redire de nous convertir à la volonté de Dieu, à l’Amour de Dieu. Croyons à la Bonne Nouvelle de Dieu, parce que c’est juste ça qui restera, le reste passe très vite. La vie comme nous la connaissons sur terre passe très vite. Tout ce que nous voyons va disparaitre, mais Jésus est Éternel et notre vie est en Lui. L’Amour, la paix, la joie, la vie, demeurent, en Dieu.
Avec cette conversion de chaque instant, Jésus va nous dire : « Venez derrière moi. Je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. » Continuons de marcher derrière Jésus et juste parce que nous osons le suivre, d’autres voudront suivre Jésus. L’important est que nous soyons en marche, en mouvement avec Jésus.
6 paroisses pour un prêtre, c’est beaucoup et ça risque de devenir plus difficile encore. Heureusement, des personnes aident à rendre la foi présente dans leur milieu.
Nous avons la responsabilité de notre foi, de vouloir suivre Jésus. Que chaque personne trouve des moyens pour que d’autres découvre la foi qu’ils ont en eux et l’Amour de Dieu qui est toujours avec eux. Puissions-nous dire aux gens qu’ils sont aimés, qu’ils n’ont qu’à puiser la Parole qui est Amour du Cœur de Dieu. Nous retrouvons l’Amour de Dieu dans notre cœur.
Les Apôtres suivent Jésus et Jésus n’avait pas beaucoup de confort terrestre à leur offrir. Jésus leur offre pourtant ce qu’il y a de meilleur, la vie éternelle, comme il nous l’offre à nous. Acceptons que Jésus nous convertisse, encore aujourd’hui, et continuons notre route dans la foi.
B Mc 1,14-20 1Co 7,29-31 Jo 3,1-5.10
Lorsque nous regardons le monde, il est encore difficile de croire que si peu de personnes suivent réellement Jésus, autant en dehors de l’Église que même à l’intérieur de l’Église. Nous avons tellement de choses à réaliser, de choses à faire, qu’il serait très facile de sortir de la route et de ne pas suivre Jésus. Nous devons être très prudents pour ne pas nous égarer.
Saint Paul nous offre une option, mais encore là, il n’est pas simple de bien le saisir : « Je dois vous le dire, dit-il : le temps est limité. Dès lors, que ceux qui ont une femme soient comme s’ils n’avaient pas de femme, ceux qui pleurent, comme s’ils ne pleuraient pas, ceux qui ont de la joie, comme s’ils n’en avaient pas, ceux qui font des achats, comme s’ils ne possédaient rien,
ceux qui profitent de ce monde, comme s’ils n’en profitaient pas vraiment.
Car il passe, ce monde tel que nous le voyons. »
Ce que nous pouvons ressortir de l’invitation de saint Paul est que : « le temps est limité ». Pensons que le temps est court et la vie passe très vite.
Puis, ces phrases de saint Paul sont encore plus difficiles à comprendre. Nous en choisissons une seule. Que : « ceux qui sont heureux, comme s'ils n'étaient pas heureux. » Nous cherchons à être heureux, mais saint Paul nous invite à faire comme si nous n’étions pas heureux. Cette subtilité de Paul nous invite à être nous-mêmes, tout simplement. Nous pourrions le rephraser de cette manière : ‘Être heureux ou pas heureux, ce n’est pas ça l’essentiel, c’est d’être soi-même qui compte.’ Être nous-mêmes et nous fier sur Jésus va nous rendre heureux, heureuse. Vivons la joie plutôt que de la chercher. La joie est en nous, en ce moment.
Rien de matériel dans ce monde ne peut nous rendre heureuse ou heureux. Seul Jésus peut nous donner le bonheur et la joie.
Ce texte de saint Paul va très bien avec ce que saint Jean Baptiste nous dit maintenant : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » Saint Jean Baptiste nous dit que : « Les temps sont accomplis, » ce qui veut dire que le bon moment est en ce moment. Et il continue : « le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » Nous devons nous convertir chaque jour, sinon nous ne nous convertissons pas. La conversion humaine doit être répétée chaque jour et plus encore en ce moment. Il est impérieux de demander à Jésus, en ce moment, de nous convertir pour de vrai, de vouloir être avec Jésus et que Jésus soit en nous.
Nous voulons nous redire, comme pour saint Paul, nous voulons nous redire de nous convertir à la volonté de Dieu, à l’Amour de Dieu. Croyons à la Bonne Nouvelle de Dieu, parce que c’est juste ça qui restera, le reste passe très vite. La vie comme nous la connaissons sur terre passe très vite. Tout ce que nous voyons va disparaitre, mais Jésus est Éternel et notre vie est en Lui. L’Amour, la paix, la joie, la vie, demeurent, en Dieu.
Avec cette conversion de chaque instant, Jésus va nous dire : « Venez derrière moi. Je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. » Continuons de marcher derrière Jésus et juste parce que nous osons le suivre, d’autres voudront suivre Jésus. L’important est que nous soyons en marche, en mouvement avec Jésus.
6 paroisses pour un prêtre, c’est beaucoup et ça risque de devenir plus difficile encore. Heureusement, des personnes aident à rendre la foi présente dans leur milieu.
Nous avons la responsabilité de notre foi, de vouloir suivre Jésus. Que chaque personne trouve des moyens pour que d’autres découvre la foi qu’ils ont en eux et l’Amour de Dieu qui est toujours avec eux. Puissions-nous dire aux gens qu’ils sont aimés, qu’ils n’ont qu’à puiser la Parole qui est Amour du Cœur de Dieu. Nous retrouvons l’Amour de Dieu dans notre cœur.
Les Apôtres suivent Jésus et Jésus n’avait pas beaucoup de confort terrestre à leur offrir. Jésus leur offre pourtant ce qu’il y a de meilleur, la vie éternelle, comme il nous l’offre à nous. Acceptons que Jésus nous convertisse, encore aujourd’hui, et continuons notre route dans la foi.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
Homélie, Dimanche 07 février 2021
B Mc 1,29-39 Jb 7,1-4.6-7 Co 9,16-19.22-23
Saint Paul nous dit aujourd’hui : « Libre à l'égard de tous, je me suis fait le serviteur de tous afin d'en gagner le plus grand nombre possible. » Premièrement, Paul dit qu’il est libre à l’égard de tous. C’est l’importance d’être le plus libre possible en se dégageant des soucis de ce monde et en demeurant continuellement sur la route avec Jésus.
Ce n’est pas toujours simple de vivre de cette manière avec toutes les distractions et les illusions qui nous entourent, avec tout ce qui nous éloigne de Jésus, tout ce qui nous limite d’être en cheminement.
L’intention de saint Paul est de nous inviter à demeurer sur la voie de la sainteté, à demeurer attentif à la mission dont Jésus nous offre pour la gloire de Dieu et le salut du monde.
Chaque pas que nous faisons est pour aider notre prochain. Nous sommes là pour marcher avec les personnes et leur offrir des moyens de s’améliorer dans cette vie.
Paul le dit bien qu’il veut : « en gagner le plus grand nombre possible » à Jésus. Mais Paul sait en même temps qu’il n’est pas parfait et qu’il dépend entièrement sur Dieu. Seule une personne libre peut réellement conduire les âmes, conduire les personnes à Jésus.
Cette mission dont parle saint Paul est la nôtre. Nous sommes en marche avec Jésus et nous devons nous demander chaque jour ce que Jésus ferait à notre place? Qu’est-ce que Jésus dirait ou ferait avec certaines personnes? Et puisque tout le monde n’est pas unique, n’est pas semblable, comment Jésus ferait pour rejoindre le cœur de personnes autant différentes les unes des autres?
La liberté dont parle saint Paul est de première importance.
L’évangile selon saint Marc nous décrit que là où Jésus passe, il rend libre. Ici, c’est le récit de la belle-mère de Pierre qui est malade. La présence de Jésus va réconforter tout le monde et guérir la belle-mère de Pierre. Jésus rend libre. Les ténèbres n’ont pas d’emprise sur Jésus.
Nous pouvons nous demander à quel point l’Amour de Jésus est présent dans le monde.
Comment se fait-il que Jésus ne soit pas davantage connu? Pourquoi son Amour est si difficile à propager et que la haine semble prendre le dessus? Combien de personnes ne sont pas libres, justement, en ce moment?
Puis : « Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche. Quand ils l'ont trouvé, ils lui disent : « Tout le monde te cherche. » Mais Jésus leur répond : « Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c'est pour cela que je suis sorti. » Jésus commençait à fonder plus que 6 paroisses. Il fonde encore aujourd’hui, son Église.
Simon et ses compagnons se mirent à la recherche de Jésus: « Tout le monde te cherche. » Nous cherchons tous Jésus et en même temps nous n’avons qu’à permettre à d’autres de connaitre Jésus. Permettons à Jésus de vivre dans notre cœur et nous n’aurons pas besoin de le chercher, surtout d’être déçus en pensant que Jésus n’est pas avec nous. Jésus est toujours avec nous. Comment faisons-nous alors pour l’écouter et le recevoir? En l’écoutant et en l’accueillant, nous serons réellement en mission.
La réponse de Jésus est surprenante. Jésus leur répond : « Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c'est pour cela que je suis sorti. » Les gens cherchent Jésus, c’est exactement ce qu’il souhaite. Maintenant il invite ses Apôtres à aller ailleurs.
C’est comme s’il disait, ne rester pas juste entre vous ou tout semble bien aller. Allez aussi ailleurs, trouvez d’autres personnes, portez ma Bonne Nouvelle aux autres. Nous sommes bien entre nous, nous sommes trop bien juste entre nous, mais Jésus nous invite à franchir cette frontière et créer de nouvelles rencontres de foi avec de nouvelles personnes. Quels sont les personnes que nous pouvons rejoindre en ce moment et créer un lien de foi avec elles?
Ce sera le signe de notre liberté avec Jésus quand nous allons vouloir créer de nouvelles amitiés liées à la foi en Jésus et nous mettre en marche avec ces nouvelles personnes… à la suite de Jésus et recevant son Amour en nous.
B Mc 1,29-39 Jb 7,1-4.6-7 Co 9,16-19.22-23
Saint Paul nous dit aujourd’hui : « Libre à l'égard de tous, je me suis fait le serviteur de tous afin d'en gagner le plus grand nombre possible. » Premièrement, Paul dit qu’il est libre à l’égard de tous. C’est l’importance d’être le plus libre possible en se dégageant des soucis de ce monde et en demeurant continuellement sur la route avec Jésus.
Ce n’est pas toujours simple de vivre de cette manière avec toutes les distractions et les illusions qui nous entourent, avec tout ce qui nous éloigne de Jésus, tout ce qui nous limite d’être en cheminement.
L’intention de saint Paul est de nous inviter à demeurer sur la voie de la sainteté, à demeurer attentif à la mission dont Jésus nous offre pour la gloire de Dieu et le salut du monde.
Chaque pas que nous faisons est pour aider notre prochain. Nous sommes là pour marcher avec les personnes et leur offrir des moyens de s’améliorer dans cette vie.
Paul le dit bien qu’il veut : « en gagner le plus grand nombre possible » à Jésus. Mais Paul sait en même temps qu’il n’est pas parfait et qu’il dépend entièrement sur Dieu. Seule une personne libre peut réellement conduire les âmes, conduire les personnes à Jésus.
Cette mission dont parle saint Paul est la nôtre. Nous sommes en marche avec Jésus et nous devons nous demander chaque jour ce que Jésus ferait à notre place? Qu’est-ce que Jésus dirait ou ferait avec certaines personnes? Et puisque tout le monde n’est pas unique, n’est pas semblable, comment Jésus ferait pour rejoindre le cœur de personnes autant différentes les unes des autres?
La liberté dont parle saint Paul est de première importance.
L’évangile selon saint Marc nous décrit que là où Jésus passe, il rend libre. Ici, c’est le récit de la belle-mère de Pierre qui est malade. La présence de Jésus va réconforter tout le monde et guérir la belle-mère de Pierre. Jésus rend libre. Les ténèbres n’ont pas d’emprise sur Jésus.
Nous pouvons nous demander à quel point l’Amour de Jésus est présent dans le monde.
Comment se fait-il que Jésus ne soit pas davantage connu? Pourquoi son Amour est si difficile à propager et que la haine semble prendre le dessus? Combien de personnes ne sont pas libres, justement, en ce moment?
Puis : « Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche. Quand ils l'ont trouvé, ils lui disent : « Tout le monde te cherche. » Mais Jésus leur répond : « Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c'est pour cela que je suis sorti. » Jésus commençait à fonder plus que 6 paroisses. Il fonde encore aujourd’hui, son Église.
Simon et ses compagnons se mirent à la recherche de Jésus: « Tout le monde te cherche. » Nous cherchons tous Jésus et en même temps nous n’avons qu’à permettre à d’autres de connaitre Jésus. Permettons à Jésus de vivre dans notre cœur et nous n’aurons pas besoin de le chercher, surtout d’être déçus en pensant que Jésus n’est pas avec nous. Jésus est toujours avec nous. Comment faisons-nous alors pour l’écouter et le recevoir? En l’écoutant et en l’accueillant, nous serons réellement en mission.
La réponse de Jésus est surprenante. Jésus leur répond : « Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c'est pour cela que je suis sorti. » Les gens cherchent Jésus, c’est exactement ce qu’il souhaite. Maintenant il invite ses Apôtres à aller ailleurs.
C’est comme s’il disait, ne rester pas juste entre vous ou tout semble bien aller. Allez aussi ailleurs, trouvez d’autres personnes, portez ma Bonne Nouvelle aux autres. Nous sommes bien entre nous, nous sommes trop bien juste entre nous, mais Jésus nous invite à franchir cette frontière et créer de nouvelles rencontres de foi avec de nouvelles personnes. Quels sont les personnes que nous pouvons rejoindre en ce moment et créer un lien de foi avec elles?
Ce sera le signe de notre liberté avec Jésus quand nous allons vouloir créer de nouvelles amitiés liées à la foi en Jésus et nous mettre en marche avec ces nouvelles personnes… à la suite de Jésus et recevant son Amour en nous.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
B Dimanche 14 février 2021 6e TO
Mc 1, 40-45 1Co 10, 31-11, 1 Lv 13, 1-2.45-46
Dieu merci, il y a des pratiques dans le passé que nous ne faisons plus aujourd'hui. Mais pour ce temps-là, ça semblait être la solution. Le livre du Lévitique se situe à environ 4000 ans de nous. Il est dit que: « Le lépreux atteint de cette plaie portera des vêtements déchirés et les cheveux en désordre, il se couvrira le haut du visage jusqu'aux lèvres, et il criera : ‘Impur ! Impur !’ Tant qu'il gardera cette plaie, il sera impur. C'est pourquoi il habitera à l'écart, sa demeure sera hors du camp »… hors de la civilisation.
Il était repoussé hors de la ville. Habituellement, sortir une personne de la ville signifiait qu'il se retrouvait seul dans le désert. Et le désert signifie la mort de cette personne. Il valait mieux qu'une personne soit exclus que toute une ville soit emportée par la lèpre, selon la coutume de ce temps-là.
Il y avait néanmoins une sagesse dans l'application de ces codes de vies pour le peuple. En éloignant la personne infectée, surtout de la lèpre que porte ces personnes, elle ne propageait pas sa contagion aux autres. Nous vivons souvent la même chose aujourd'hui juste pour le rhume, pour un virus. De plus en plus, il est demandé aux personnes avec le rhume de se tenir loin du travail. Il y a 20 ans, ce n'était même pas une pratique courante. Maintenant, c’est entré dans nos habitudes.
C'est certain qu'ils n'avaient pas de médecine comme aujourd'hui. Nous avons plusieurs solutions pour les maladies. Il y en a tout de même de très infectieuses. Et nous avons parfois le réflexe de sentir le besoin de se tenir éloignés d'eux.
Saint Paul nous invite cependant à considérer dans la mesure du possible les personnes qui sont malades: « Faites comme moi, dit saint Paul : en toutes circonstances je tâche de m'adapter à tout le monde ; je ne cherche pas mon intérêt personnel, mais celui de la multitude des hommes, pour qu'ils soient sauvés. »
Saint Paul parle socialement de la foi. Des personnes se rendent malades par manque de foi. Il est important de chercher à s'adapter à chaque personne pour bien partager la foi que nous avons reçue. Une personne qui n'a pas la foi en Jésus-Christ est comme une personne qui a besoin de soins.
Prenons place dans la barque de Jésus avant de dire notre foi. Nous pourrons ensuite l'écouter, la guider, l'enseigner afin que cette personne découvre la bonté, la sagesse de Dieu. Elle a besoin de notre attention particulière et de notre sollicitude, tout en demeurant attentif au moindre mouvement de sa personne qui tend vers Dieu et de lui permettre de le découvrir en elle.
Où est le feu qui brûle encore sous la cendre d'une personne qui n'est pas éveillée à l'Amour de Dieu? Y a-t-il de la joie chez elle? Y'a-t-il de la paix, de la bonté, de la charité, de la sagesse lumineuse, de la compassion, de l'intérêt pour le bien d’autrui? Lorsque nous détectons des valeurs semblables à celles que le Christ nous recommande, nous pouvons dire aux personnes de continuer dans leurs bonnes manières.
Il y a d'autres moyens de rejoindre les personnes autour de nous. En priant pour ces personnes, nous pouvons découvrir les beautés cachées et découvrir ce qui n'est pas visible à l'œil. Saint Paul nous dit: « tout ce que vous faites : manger, boire, ou n'importe quoi d'autre, faites-le pour la gloire de Dieu. » Tout, tout ce que nous réalisons, que ce soit pour la gloire de Dieu, et cette gloire transparaîtra au point que notre entourage soit touché et souhaite connaître notre Sauveur.
Jésus seul va rejoindre cette personne et la guérir du manque d'Amour. Puis: "pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. »" La purification vient de Jésus. La guérison vient de Jésus. La vie, la vérité viennent de Jésus.
Pendant cette Eucharistie, demandons à Jésus de venir purifier quelque chose en nous, conscient ou inconscient. En nous purifiant, qu'il nous redonne sa lumière afin de le suivre plus précisément dans le cœur et la vie de notre prochain. Que Jésus prenne place en nous pour la gloire de Dieu et le salut du monde.
Voir autres textes de l'auteur:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t45275-meditations-bibliques-de-normandt-pretre-du-quebec
Mc 1, 40-45 1Co 10, 31-11, 1 Lv 13, 1-2.45-46
Dieu merci, il y a des pratiques dans le passé que nous ne faisons plus aujourd'hui. Mais pour ce temps-là, ça semblait être la solution. Le livre du Lévitique se situe à environ 4000 ans de nous. Il est dit que: « Le lépreux atteint de cette plaie portera des vêtements déchirés et les cheveux en désordre, il se couvrira le haut du visage jusqu'aux lèvres, et il criera : ‘Impur ! Impur !’ Tant qu'il gardera cette plaie, il sera impur. C'est pourquoi il habitera à l'écart, sa demeure sera hors du camp »… hors de la civilisation.
Il était repoussé hors de la ville. Habituellement, sortir une personne de la ville signifiait qu'il se retrouvait seul dans le désert. Et le désert signifie la mort de cette personne. Il valait mieux qu'une personne soit exclus que toute une ville soit emportée par la lèpre, selon la coutume de ce temps-là.
Il y avait néanmoins une sagesse dans l'application de ces codes de vies pour le peuple. En éloignant la personne infectée, surtout de la lèpre que porte ces personnes, elle ne propageait pas sa contagion aux autres. Nous vivons souvent la même chose aujourd'hui juste pour le rhume, pour un virus. De plus en plus, il est demandé aux personnes avec le rhume de se tenir loin du travail. Il y a 20 ans, ce n'était même pas une pratique courante. Maintenant, c’est entré dans nos habitudes.
C'est certain qu'ils n'avaient pas de médecine comme aujourd'hui. Nous avons plusieurs solutions pour les maladies. Il y en a tout de même de très infectieuses. Et nous avons parfois le réflexe de sentir le besoin de se tenir éloignés d'eux.
Saint Paul nous invite cependant à considérer dans la mesure du possible les personnes qui sont malades: « Faites comme moi, dit saint Paul : en toutes circonstances je tâche de m'adapter à tout le monde ; je ne cherche pas mon intérêt personnel, mais celui de la multitude des hommes, pour qu'ils soient sauvés. »
Saint Paul parle socialement de la foi. Des personnes se rendent malades par manque de foi. Il est important de chercher à s'adapter à chaque personne pour bien partager la foi que nous avons reçue. Une personne qui n'a pas la foi en Jésus-Christ est comme une personne qui a besoin de soins.
Prenons place dans la barque de Jésus avant de dire notre foi. Nous pourrons ensuite l'écouter, la guider, l'enseigner afin que cette personne découvre la bonté, la sagesse de Dieu. Elle a besoin de notre attention particulière et de notre sollicitude, tout en demeurant attentif au moindre mouvement de sa personne qui tend vers Dieu et de lui permettre de le découvrir en elle.
Où est le feu qui brûle encore sous la cendre d'une personne qui n'est pas éveillée à l'Amour de Dieu? Y a-t-il de la joie chez elle? Y'a-t-il de la paix, de la bonté, de la charité, de la sagesse lumineuse, de la compassion, de l'intérêt pour le bien d’autrui? Lorsque nous détectons des valeurs semblables à celles que le Christ nous recommande, nous pouvons dire aux personnes de continuer dans leurs bonnes manières.
Il y a d'autres moyens de rejoindre les personnes autour de nous. En priant pour ces personnes, nous pouvons découvrir les beautés cachées et découvrir ce qui n'est pas visible à l'œil. Saint Paul nous dit: « tout ce que vous faites : manger, boire, ou n'importe quoi d'autre, faites-le pour la gloire de Dieu. » Tout, tout ce que nous réalisons, que ce soit pour la gloire de Dieu, et cette gloire transparaîtra au point que notre entourage soit touché et souhaite connaître notre Sauveur.
Jésus seul va rejoindre cette personne et la guérir du manque d'Amour. Puis: "pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. »" La purification vient de Jésus. La guérison vient de Jésus. La vie, la vérité viennent de Jésus.
Pendant cette Eucharistie, demandons à Jésus de venir purifier quelque chose en nous, conscient ou inconscient. En nous purifiant, qu'il nous redonne sa lumière afin de le suivre plus précisément dans le cœur et la vie de notre prochain. Que Jésus prenne place en nous pour la gloire de Dieu et le salut du monde.
Voir autres textes de l'auteur:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t45275-meditations-bibliques-de-normandt-pretre-du-quebec
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
1er Dim de Carême, 21 février 2021
B Mc 1,12-15 Pi 3,18-22 Gn 9,8-15
Nous sommes entrés dans le Carême. Et nous avons devant nous le déluge qui s’est produit dans le temps de Noé. En même temps, nous avons notre propre vie de laquelle il y a eu quelques déluges, des petites morts à des situation plus difficiles.
Commençons par le déluge comme il est annoncé dans le livre de la Genèse. Nous connaissons cette histoire où Dieu est tellement tanné de voir ses enfants sur la terre se pervertir, entrer dans l’ivrognerie, qu’il décide de balayer le mal.
Seul l’arche de Noé, remplis de toutes les espèces du sol, deux par deux, sera le salut d’un grand nombre. La famille de Noé est épargnée.
Mais pensons-y vraiment. Si nous sommes Dieu, est-ce que nous voudrions effacer des personnes sur la terre à cause du mal qui se fait et de l’éloignement de Dieu? Peut-être que oui, peut-être que nous voudrions effacer tout ce monde de la surface de la terre. Mais ça c’est nous. Il serait donc facile de dire que Dieu a détruit ce peuple.
Mais la question est : Est-ce que Dieu a déjà eu l’intention de détruire qui que ce soit? Est-ce que Dieu voudrait détruire sa créature? Si Dieu est Amour, est-ce qu’il a déjà pensé à balayer la majorité des personnes de la terre en les faisant mourir? C’est la manière que des humains comprennent Dieu. Mais Dieu ne fait pas de mal. Dieu est Amour.
Les humains de ce temps pensaient que Dieu avait plaisir à détruire les personnes qui semblaient fausses. Cette personne n’est pas à mon goût, je vais tout faire pour qu’elle s’en aille. Cette personne ne pense pas comme moi, je vais m’organiser pour qu’elle ne mette plus les pieds ici. Des humains peuvent penser comme ça, mais pas Dieu.
Parce que Dieu est Amour et son Amour ne rejette personne, encore moins peut-il faire du mal à ses enfants. Dieu n’a jamais fait de mal à personne.
Dieu ferait plutôt ceci : « J'établis mon alliance avec vous, avec tous vos descendants, et avec tous les êtres vivants. » Dieu a déjà établi son Alliance avec nous.
L’incompréhension de l’Amour de Dieu paraît dans toute la Bible. Nous sommes lents à comprendre que Dieu nous Aime. Nous implorons Dieu de ne pas nous éliminer, tandis que nous devrions louer Dieu pour son Amour infini pour nous.
Est-ce que nous sommes entrés dans cet Amour bienveillant de Dieu? La famille du temps de Noé a compris la bienveillance de Dieu dans le signe de l’arc-en-ciel. Son Alliance est son Amour qu’il nous offre sans limite.
Jésus est la preuve indéniable que Dieu nous Aime comme le mentionne Saint Pierre, qui a tout compris : « Frères, le Christ est mort pour les péchés, une fois pour toutes ; lui, le juste, il est mort pour les coupables afin de vous introduire devant Dieu. Dans sa chair, il a été mis à mort ; dans l'esprit, il a été rendu à la vie. » Jésus s’est donné totalement pour nous, pour nous sauver.
Jésus nous a aussi montré, à nous, comment combattre le mal lorsqu’il fut tenté dans le désert. Le mal veut faire de nous des reines, des rois de la terre.
Tout de suite après la tentation au désert, Jésus nous lance cet appel pressant de chaque jour : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » Convertissons-nous à Jésus chaque jour. Laissons nos batailles et nos querelles, nos blocages. Libérons-nous avec Jésus qui est venu tout simplement pour aimer, aimer, aimer. Ne restons pas dans nos déluges.
Traversons la mer et embarquons sur la nouvelle rive promise par Jésus. La rive de la liberté, la rive de l’amour qui passe par le dialogue sain et bienveillant. Croire en Jésus, c’est devenir bienveillant comme lui.
Pendant cette Eucharistie, demandons à Jésus de venir purifier quelque chose en nous, conscient ou inconscient. En nous purifiant, qu'il nous redonne sa lumière afin de le suivre plus précisément dans le cœur et la vie de notre prochain. Que Jésus prenne place en nous pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Que Jésus nous libère de la poussière et nous permette de retrouver la flamme au fond de notre cœur.
B Mc 1,12-15 Pi 3,18-22 Gn 9,8-15
Nous sommes entrés dans le Carême. Et nous avons devant nous le déluge qui s’est produit dans le temps de Noé. En même temps, nous avons notre propre vie de laquelle il y a eu quelques déluges, des petites morts à des situation plus difficiles.
Commençons par le déluge comme il est annoncé dans le livre de la Genèse. Nous connaissons cette histoire où Dieu est tellement tanné de voir ses enfants sur la terre se pervertir, entrer dans l’ivrognerie, qu’il décide de balayer le mal.
Seul l’arche de Noé, remplis de toutes les espèces du sol, deux par deux, sera le salut d’un grand nombre. La famille de Noé est épargnée.
Mais pensons-y vraiment. Si nous sommes Dieu, est-ce que nous voudrions effacer des personnes sur la terre à cause du mal qui se fait et de l’éloignement de Dieu? Peut-être que oui, peut-être que nous voudrions effacer tout ce monde de la surface de la terre. Mais ça c’est nous. Il serait donc facile de dire que Dieu a détruit ce peuple.
Mais la question est : Est-ce que Dieu a déjà eu l’intention de détruire qui que ce soit? Est-ce que Dieu voudrait détruire sa créature? Si Dieu est Amour, est-ce qu’il a déjà pensé à balayer la majorité des personnes de la terre en les faisant mourir? C’est la manière que des humains comprennent Dieu. Mais Dieu ne fait pas de mal. Dieu est Amour.
Les humains de ce temps pensaient que Dieu avait plaisir à détruire les personnes qui semblaient fausses. Cette personne n’est pas à mon goût, je vais tout faire pour qu’elle s’en aille. Cette personne ne pense pas comme moi, je vais m’organiser pour qu’elle ne mette plus les pieds ici. Des humains peuvent penser comme ça, mais pas Dieu.
Parce que Dieu est Amour et son Amour ne rejette personne, encore moins peut-il faire du mal à ses enfants. Dieu n’a jamais fait de mal à personne.
Dieu ferait plutôt ceci : « J'établis mon alliance avec vous, avec tous vos descendants, et avec tous les êtres vivants. » Dieu a déjà établi son Alliance avec nous.
L’incompréhension de l’Amour de Dieu paraît dans toute la Bible. Nous sommes lents à comprendre que Dieu nous Aime. Nous implorons Dieu de ne pas nous éliminer, tandis que nous devrions louer Dieu pour son Amour infini pour nous.
Est-ce que nous sommes entrés dans cet Amour bienveillant de Dieu? La famille du temps de Noé a compris la bienveillance de Dieu dans le signe de l’arc-en-ciel. Son Alliance est son Amour qu’il nous offre sans limite.
Jésus est la preuve indéniable que Dieu nous Aime comme le mentionne Saint Pierre, qui a tout compris : « Frères, le Christ est mort pour les péchés, une fois pour toutes ; lui, le juste, il est mort pour les coupables afin de vous introduire devant Dieu. Dans sa chair, il a été mis à mort ; dans l'esprit, il a été rendu à la vie. » Jésus s’est donné totalement pour nous, pour nous sauver.
Jésus nous a aussi montré, à nous, comment combattre le mal lorsqu’il fut tenté dans le désert. Le mal veut faire de nous des reines, des rois de la terre.
Tout de suite après la tentation au désert, Jésus nous lance cet appel pressant de chaque jour : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » Convertissons-nous à Jésus chaque jour. Laissons nos batailles et nos querelles, nos blocages. Libérons-nous avec Jésus qui est venu tout simplement pour aimer, aimer, aimer. Ne restons pas dans nos déluges.
Traversons la mer et embarquons sur la nouvelle rive promise par Jésus. La rive de la liberté, la rive de l’amour qui passe par le dialogue sain et bienveillant. Croire en Jésus, c’est devenir bienveillant comme lui.
Pendant cette Eucharistie, demandons à Jésus de venir purifier quelque chose en nous, conscient ou inconscient. En nous purifiant, qu'il nous redonne sa lumière afin de le suivre plus précisément dans le cœur et la vie de notre prochain. Que Jésus prenne place en nous pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Que Jésus nous libère de la poussière et nous permette de retrouver la flamme au fond de notre cœur.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
B 2e Dimanche de Carême
28 février 2021 Mc 9,2-10 Rm 8,31b-34 Gn22,1-2.9-13.15-18
S’il y a quelque chose dont nous connaissons d’Abraham, c’est sa foi en Dieu. Abraham était prêt à sacrifier son fils Isaac, son fils unique. Et à la dernière seconde, Dieu lui a demandé de ne pas tuer son fils. Il est à comprendre que dans ce temps-là, il y avait des dieux auxquels ils immolaient leur garçon, premier né. C’était une pratique courante.
Or, avec ce point de repère dans l’histoire de l’humanité, il serait facile de comprendre qu’Abraham n’immolait pas Isaac à Dieu mais à d’autres faux dieux. Ce qui contrevient à la Loi d’Amour de Dieu.
Ce qui est essentiel de comprendre, c’est qu’Abraham a surtout été à l’écoute de Dieu et il a épargné son fils de la mort. C’est une conversion d’Abraham à Dieu. Dieu n’a pas voulu la mort du fils d’Abraham, puisque Dieu est Amour. Dieu ne veut pas la mort de personne. La conversion est de ne pas sacrifier ce qui nous est offert par Dieu, mais de le sanctifier.
Dieu envoie son Fils Jésus pour nous conduire à la vie éternelle, parce que c’est le propre de Dieu d’offrir son Amour et de trouver la solution au mal et au péché dans notre monde. Saint Peul nous le confirme. Dieu : « n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous. » Dieu nous a tout donné et il nous sauve.
Nous connaissons aussi l’histoire de la Transfiguration où Jésus apparaît dans sa splendeur devant Moïse, Éli, avec qui il s’entretient et trois Apôtres, Jean, Pierre et Jacques. Jésus leur montre la Lumière même de son Amour. Il est lumineux de l’Amour de la Trinité. Jésus est : « Transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. »
Puis, le Père dit : « Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! » Pierre commençait à être vraiment effrayé ou bien il était sans mots devant tout ce qui se produit à la Transfiguration de Jésus. Ici, Jésus nous montre ce qu’est sa Résurrection. Élie et Moïse sont en vie puisqu’ils s’entretiennent avec Jésus, comme il est écrit : « Élie (…) avec Moïse, tous deux s’entretenaient avec Jésus. »
Or, justement, il n’y a aucune raison de craindre la Lumière de Dieu. Cette Lumière bienveillante est son Amour. Et si c’est encore difficile pour Pierre d’être dans cette lumière, comment ça peut être difficile pour nous qui n’avons pas vu ce phénomène.
Nous avons toutefois la chance de connaitre ce passage de l’Écriture. En même temps, Jésus nous invite à lui faire confiance et à nous laisser envahir par sa Lumière. Il veut être dans nos maisons, il veut être dans nos familles, Jésus veut être dans notre vie. Il veut que nous portions aussi sa Lumière.
Comme le monde en général ne voyait pas la Lumière de Jésus, le monde en général ne voient pas la Lumière de Jésus en nous. Jésus est Lumineux en étant devant les Apôtres, imaginez la Lumière qui nous envahit lorsque nous recevons l’Eucharistie! Nous ne voyons pas cette lumière pas plus que notre entourage la voit en nous, mais elle est là.
Après la communion, pensons à remercier Jésus pour sa Lumière en nous, Lumière qui contient toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, de paix, de joie, d’Amour.
Lorsque le Corps et le Sang de Jésus sont sur l’Autel, pensons que Jésus est là. Si Jésus est là devant nous, regardons-le, comme un grand nombre de personnes ont voulu se rassembler autour de lui. C’est Jésus qu’ils regardaient, c’est Jésus qui est là aussi sur l’Autel après que le pain et le vin sont consacrés. C’est la grande Lumière de Dieu qui devient présente sur l’Autel. Regardons-le! Adorons-le! lors de la consécration. Dieu est là!
28 février 2021 Mc 9,2-10 Rm 8,31b-34 Gn22,1-2.9-13.15-18
S’il y a quelque chose dont nous connaissons d’Abraham, c’est sa foi en Dieu. Abraham était prêt à sacrifier son fils Isaac, son fils unique. Et à la dernière seconde, Dieu lui a demandé de ne pas tuer son fils. Il est à comprendre que dans ce temps-là, il y avait des dieux auxquels ils immolaient leur garçon, premier né. C’était une pratique courante.
Or, avec ce point de repère dans l’histoire de l’humanité, il serait facile de comprendre qu’Abraham n’immolait pas Isaac à Dieu mais à d’autres faux dieux. Ce qui contrevient à la Loi d’Amour de Dieu.
Ce qui est essentiel de comprendre, c’est qu’Abraham a surtout été à l’écoute de Dieu et il a épargné son fils de la mort. C’est une conversion d’Abraham à Dieu. Dieu n’a pas voulu la mort du fils d’Abraham, puisque Dieu est Amour. Dieu ne veut pas la mort de personne. La conversion est de ne pas sacrifier ce qui nous est offert par Dieu, mais de le sanctifier.
Dieu envoie son Fils Jésus pour nous conduire à la vie éternelle, parce que c’est le propre de Dieu d’offrir son Amour et de trouver la solution au mal et au péché dans notre monde. Saint Peul nous le confirme. Dieu : « n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous. » Dieu nous a tout donné et il nous sauve.
Nous connaissons aussi l’histoire de la Transfiguration où Jésus apparaît dans sa splendeur devant Moïse, Éli, avec qui il s’entretient et trois Apôtres, Jean, Pierre et Jacques. Jésus leur montre la Lumière même de son Amour. Il est lumineux de l’Amour de la Trinité. Jésus est : « Transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. »
Puis, le Père dit : « Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! » Pierre commençait à être vraiment effrayé ou bien il était sans mots devant tout ce qui se produit à la Transfiguration de Jésus. Ici, Jésus nous montre ce qu’est sa Résurrection. Élie et Moïse sont en vie puisqu’ils s’entretiennent avec Jésus, comme il est écrit : « Élie (…) avec Moïse, tous deux s’entretenaient avec Jésus. »
Or, justement, il n’y a aucune raison de craindre la Lumière de Dieu. Cette Lumière bienveillante est son Amour. Et si c’est encore difficile pour Pierre d’être dans cette lumière, comment ça peut être difficile pour nous qui n’avons pas vu ce phénomène.
Nous avons toutefois la chance de connaitre ce passage de l’Écriture. En même temps, Jésus nous invite à lui faire confiance et à nous laisser envahir par sa Lumière. Il veut être dans nos maisons, il veut être dans nos familles, Jésus veut être dans notre vie. Il veut que nous portions aussi sa Lumière.
Comme le monde en général ne voyait pas la Lumière de Jésus, le monde en général ne voient pas la Lumière de Jésus en nous. Jésus est Lumineux en étant devant les Apôtres, imaginez la Lumière qui nous envahit lorsque nous recevons l’Eucharistie! Nous ne voyons pas cette lumière pas plus que notre entourage la voit en nous, mais elle est là.
Après la communion, pensons à remercier Jésus pour sa Lumière en nous, Lumière qui contient toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, de paix, de joie, d’Amour.
Lorsque le Corps et le Sang de Jésus sont sur l’Autel, pensons que Jésus est là. Si Jésus est là devant nous, regardons-le, comme un grand nombre de personnes ont voulu se rassembler autour de lui. C’est Jésus qu’ils regardaient, c’est Jésus qui est là aussi sur l’Autel après que le pain et le vin sont consacrés. C’est la grande Lumière de Dieu qui devient présente sur l’Autel. Regardons-le! Adorons-le! lors de la consécration. Dieu est là!
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
Dimanche 07 mars 2021 Troisième dimanche de Carême
Jn2,13-25 1Co 1,22-25 Ex20,1-17
Les commandements ou les recommandations semble pour nous aujourd’hui une forme d’autoritarisme dont nous ne pouvons échapper et dans lesquelles nous nous sentons piégés.
Cela est vrai lorsque nous pensons les commandements comme le monde peut les transmettre parfois. Par exemple, tu dois croire ou tu meurs. Ou bien, si tu ne crois pas tu seras damné. Heureusement, nous n’entendons plus ces manières de le dire.
Pour Dieu, les commandements sont des recommandations, des moyens de nous garder hors du danger, des posologies pour notre vie de foi.
Prenons un exemple. Il est dit : « Tu n’auras pas d’autres dieux en face de moi. » Si nous y pensons vraiment, il y a tout plein de dieux (petit d, des petits « dieux ») dans notre monde aujourd’hui.
Lorsque des vendeurs de drogues disent que la drogue fera du bien à la personne, ce sont des dieux qui n’ont aucune ressemblance à notre Dieu d’Amour. Lorsque des personnes veulent vous raconter l’avenir avec une boule de crystal, elles sont des déesses qui se prennent pour Dieu. C’est de l’orgueil. Et elles ne permettent pas à Dieu d’être Dieu.
Or, lorsque Dieu nous dit de ne pas nous laisser aller à d’autres petits dieux de mensonges, mais de suivre notre Dieu uniquement, ce commandement est très important pour nous, pour notre vie, pour notre entourage. Sortir de la route avec notre voiture est un bon exemple de suivre d’autres dieux, d’autres chemins. Ça ne nous conduit pas loin, sinon dans le décor. Or, Dieu veut nous éviter tous ces pièges et il nous rappelle constamment : ‘Suivez-moi, Suivez votre Dieu qui est Amour pour vous.’
Les commandements sont une bonne chose lorsqu’elles viennent de Dieu, uniquement de Dieu.
Voici une vérité qui pourrait être un commandement pour nous, puisque c’est très vrai : « nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes, nous dit saint Paul. » Nous n’avons pas un dieu bonbon, nous avons Dieu qui est réel, qui a vécu notre vie, qui s’est fait crucifier pour la vérité, la paix et notre salut.
Jésus renverse les tables des changeurs dans le Temple. Jésus renverse aussi les tables des personnes qui se sont égarées. Il renverse nos tables qui sont remplies de choses inutiles, de choses qui nous éloignent de Dieu. Jésus renverse « nos fausses idées, nos marchandages, nos prétendues puretés (Vie Liturgique) », nos illusions. Et nous voulons que Jésus renverse toutes les tables qui nous attirent loin de lui.
Imaginez qu’ici derrière il y ait une centaine de tables et une seule nous conduit à Dieu. Le choix est facile, mais peut-être pas si facile que ça. Un petit incident pourrait nous empêcher de choisir la table de Dieu.
Mais pour cela, nous devons aussi accepter Jésus comme notre Seigneur et Sauveur personnel. Nous devons accepter de devenir aujourd’hui, enfants de Dieu et chaque matin vouloir Jésus à nouveau, dans notre cœur, dans notre vie.
C’est un commandement de Dieu, pas pour nous écraser, pas pour nous détruire, mais pour nous conduire à l’Amour, pour nous relever et nous permettre d’entrer dans le Royaume préparé pour nous. Le commandement de Dieu est toujours Amour. Que les commandements de Dieu nous libèrent et nous gardent dans son Cœur, dans sa joie.
Pendant cette Eucharistie, choisissons la Table de Dieu, l’Autel où il se sacrifie pour nous, en ce moment, où il nous donne sa vie et par laquelle il nous sauve du mal et nous garde unis en son Royaume, dès maintenant. Que le Christ Eucharistie nous garde dans sa joie.
Jn2,13-25 1Co 1,22-25 Ex20,1-17
Les commandements ou les recommandations semble pour nous aujourd’hui une forme d’autoritarisme dont nous ne pouvons échapper et dans lesquelles nous nous sentons piégés.
Cela est vrai lorsque nous pensons les commandements comme le monde peut les transmettre parfois. Par exemple, tu dois croire ou tu meurs. Ou bien, si tu ne crois pas tu seras damné. Heureusement, nous n’entendons plus ces manières de le dire.
Pour Dieu, les commandements sont des recommandations, des moyens de nous garder hors du danger, des posologies pour notre vie de foi.
Prenons un exemple. Il est dit : « Tu n’auras pas d’autres dieux en face de moi. » Si nous y pensons vraiment, il y a tout plein de dieux (petit d, des petits « dieux ») dans notre monde aujourd’hui.
Lorsque des vendeurs de drogues disent que la drogue fera du bien à la personne, ce sont des dieux qui n’ont aucune ressemblance à notre Dieu d’Amour. Lorsque des personnes veulent vous raconter l’avenir avec une boule de crystal, elles sont des déesses qui se prennent pour Dieu. C’est de l’orgueil. Et elles ne permettent pas à Dieu d’être Dieu.
Or, lorsque Dieu nous dit de ne pas nous laisser aller à d’autres petits dieux de mensonges, mais de suivre notre Dieu uniquement, ce commandement est très important pour nous, pour notre vie, pour notre entourage. Sortir de la route avec notre voiture est un bon exemple de suivre d’autres dieux, d’autres chemins. Ça ne nous conduit pas loin, sinon dans le décor. Or, Dieu veut nous éviter tous ces pièges et il nous rappelle constamment : ‘Suivez-moi, Suivez votre Dieu qui est Amour pour vous.’
Les commandements sont une bonne chose lorsqu’elles viennent de Dieu, uniquement de Dieu.
Voici une vérité qui pourrait être un commandement pour nous, puisque c’est très vrai : « nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes, nous dit saint Paul. » Nous n’avons pas un dieu bonbon, nous avons Dieu qui est réel, qui a vécu notre vie, qui s’est fait crucifier pour la vérité, la paix et notre salut.
Jésus renverse les tables des changeurs dans le Temple. Jésus renverse aussi les tables des personnes qui se sont égarées. Il renverse nos tables qui sont remplies de choses inutiles, de choses qui nous éloignent de Dieu. Jésus renverse « nos fausses idées, nos marchandages, nos prétendues puretés (Vie Liturgique) », nos illusions. Et nous voulons que Jésus renverse toutes les tables qui nous attirent loin de lui.
Imaginez qu’ici derrière il y ait une centaine de tables et une seule nous conduit à Dieu. Le choix est facile, mais peut-être pas si facile que ça. Un petit incident pourrait nous empêcher de choisir la table de Dieu.
Mais pour cela, nous devons aussi accepter Jésus comme notre Seigneur et Sauveur personnel. Nous devons accepter de devenir aujourd’hui, enfants de Dieu et chaque matin vouloir Jésus à nouveau, dans notre cœur, dans notre vie.
C’est un commandement de Dieu, pas pour nous écraser, pas pour nous détruire, mais pour nous conduire à l’Amour, pour nous relever et nous permettre d’entrer dans le Royaume préparé pour nous. Le commandement de Dieu est toujours Amour. Que les commandements de Dieu nous libèrent et nous gardent dans son Cœur, dans sa joie.
Pendant cette Eucharistie, choisissons la Table de Dieu, l’Autel où il se sacrifie pour nous, en ce moment, où il nous donne sa vie et par laquelle il nous sauve du mal et nous garde unis en son Royaume, dès maintenant. Que le Christ Eucharistie nous garde dans sa joie.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
Dimanche 14 mars 2021
Quatrième dimanche de Carême (Laetare)
Jn 3,14-21 Ép 2,4-10 2Ch 36,14-16.19-23
Dimanche passé, Jésus renversait les tables des changeurs dans le Temple. Jésus nous invite aussi à lui demander de renverser toutes les tables qui nous éloignent de Lui. Nous avons personnellement des tables dans notre vie qui contiennent des choses inutiles, des pensées négatives, ou autres poids que nous trainons.
Seul Jésus peut nettoyer les tables de notre vie. La table de notre mémoire, la table de notre passé, la table de gestes non orientés par l’amour, la table de nos paroles qui n’édifient pas.
Nous sommes invités à accepter Jésus comme notre Seigneur et Sauveur personnel. Nous sommes invités à devenir aujourd’hui, enfants de Dieu et chaque matin vouloir Jésus à nouveau, dans notre cœur, dans notre vie.
Dans le livre des Chroniques, Dieu nous invite aussi à laisser derrière nos infidélités envers lui. C’est comme si Dieu faisait le lien entre le mariage et l’Alliance entre lui et nous. Et notre infidélité au mariage avec Dieu, est notre éloignement. Dieu n’est jamais éloigné de nous, mais nous nous éloignons de lui.
« Le Seigneur, le Dieu de leurs pères, sans attendre et sans se lasser, leur envoyait des messagers, car il avait pitié de son peuple et de sa Demeure, » nous dit les Chroniques. « Mais eux tournaient en dérision les envoyés de Dieu, méprisaient ses paroles, et se moquaient de ses prophètes. » Assurons-nous d’être à l’écoute du bon sens qu’il y a dans notre Église. Depuis deux mille ans, notre Église suit Jésus et nous offre les moyens de toujours demeurer avec Lui.
Saint Paul nous dit : « Nous qui étions des morts par suite de nos fautes, il nous a donné la vie avec le Christ : c’est bien par grâce que vous êtes sauvés. » Nous reculons lorsque nous agissons comme si Jésus n’est pas dans notre vie, comme si Jésus n’est pas notre Seigneur, comme si Jésus ne conduit pas son Église et qu’il ne conduit pas son peuple. Nous nous « a-mort-issons, » nous devenons morts à la Sagesse de Dieu et de son Église lorsque nous pensons avoir tout réglé et que nous sommes biens installés dans notre vie. Le danger est là, le danger c’est lorsque nous pensons que nous n’avons plus rien à accomplir au nom de Jésus et que nous pensons avoir déjà tout réalisé en notre nom propre.
Nous devons nous attendre à du changement, à nous dépouiller de tout ce qui ne vient pas de Dieu, nous devons nous attendre à ce que le Saint Esprit nous dérange, et vide nos tables bien garnis. Alors là, seulement là, la joie de Dieu va se réaliser dans notre vie.
Jésus a aussi été dérangé pendant sa vie, il n’a pas eu une vie qui était de tout repos, et il s’est confronté à un monde trop souvent sans Dieu. Jésus a aimé, Jésus nous aime encore. Saint Jean nous le dit clairement : « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. »
Jésus a pris soin de nous et il nous invite à prendre soin les uns des autres. Dans la lettre du pape François, La joie de l’Évangile, il nous dit : « Que tous puissent admirer comment vous prenez soin les uns des autres, comment vous vous encouragez mutuellement et comment vous vous accompagnez (…). Le témoignage de communautés authentiquement fraternelles et réconciliées, cela est toujours une lumière qui attire. » La joie de l’Évangile # 99-100.
Encourager, admirer la présence du Christ dans la vie, les gestes, les paroles de chaque personne, prendre soin en étant authentique et fraternels. Voilà, ce qui est une communauté qui laisse la joie de l’Évangile passer, la joie de l’Esprit Saint passer comme un bon coup de vent sous le soleil l’été. Une bise de joie qui fait du bien à nous et aux personnes autour de nous chaque jour de notre vie. Dieu ne condamne personne, nous ne condamnons personne, nous vivons dans la joie du Cœur de Dieu.
Pendant cette Eucharistie, choisissons la Table de Dieu, l’Autel où il se sacrifie pour nous, en ce moment, où il nous donne sa vie et par laquelle il nous sauve du mal et nous garde unis en son Royaume, dès maintenant. Que le Christ Eucharistie nous garde dans sa joie.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
Dimanche 21 mars 2021
Cinquième dimanche de Carême
Jn12,20-33 Hé5,7-9 Jr31,31-34
Dans le livre de Jérémie, nous avons des fondements clés de Dieu qui nous permettent une belle méditation sur la bienveillance de Dieu et sur notre engagement.
Premièrement, Dieu parle du peuple d’Israël, mais il pourrait parler de toute famille, de toutes sociétés, de toutes personnes et qui sait, même de moi, de nous. Il nous dit : « mon alliance, c’est eux qui l’ont rompue, alors que moi, j’étais leur maître – oracle du Seigneur. » Dieu est vrai, il est clair, seuls nous pouvons rompre notre alliance avec Dieu. Mais rassurons-nous, Dieu ne rompra jamais son Alliance avec nous. Son Amour est toujours dans notre cœur pour nous dégeler, nous éveiller, nous déranger et nous engager. L’Amour de Dieu, c’est ce que veut dire: faire Alliance avec nous, c’est vivre du même Amour que Dieu. Et Dieu ne veut rien d’autre que nous retrouver constamment dans son Amour.
Comment Dieu s’y prend pour que nous connaissions son Amour? Il dit : « Je mettrai ma Loi au plus profond d’eux-mêmes ; je l’inscrirai sur leur cœur. » Eee, Maitre, Dieu, Seigneur, Yahvé, tu as vraiment inscrit ta loi dans mon cœur? Cela veut-il dire que l’Amour de Dieu est en moi, que ton Amour Dieu est en moi?
Comment pourrais-je m’en défaire? Je ne peux pas me défaire, me détacher de ton Amour. Et pourquoi m’en défaire? Si l’Amour de Dieu est inscrit sur mon cœur, ça veut vraiment dire que Dieu lui-même est inscrit sur mon cœur! Si Dieu est Amour et je le crois, il est déjà le maitre de mon cœur. Il nous a aussi dit : « Je mettrai ma Loi au plus profond d’eux-mêmes, » dans leur cœur.
Cependant, j’ai et j’aurai toujours le choix d’accueillir l’Amour de Dieu sur mon cœur ou être distrait et penser qu’il n’est pas du tout là. Té où Dieu? Je ne l’entends pas, je ne le vois pas, il n’est pas là, il ne m’aime pas, il ne me considère pas, il me laisse seul. Le mensonge est de refuser le Créateur, de refuser l’Amour de Dieu.
Dieu termine en disant : « Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. » Comme peuple aussi, comme famille aussi, nous pouvons refuser de laisser Dieu être présent, de laisser Dieu être notre Dieu.
Si Dieu écrit sur la pierre, la pierre ne bougera pas beaucoup, elle ne se mettra pas en marche, elle ne reconnaitra pas la présence de Dieu. Vraiment ce passage du livre de Jérémie est une belle base pour augmenter la foi en nous pendant ce temps de bienveillance accordé par Dieu, ce temps de Carême.
Ensuite, connaître Dieu est le moyen de nous faire pardonner nos fautes. Le pape François rappelle que le sacrement du pardon et de la réconciliation individuels est une grâce de Dieu : « C’est le sacrement de la tendresse de Dieu. » Le pardon individuel avec un prêtre permet d’avancer dans la foi, d’améliorer notre rencontre avec Dieu et notre marche de foi quotidienne. Le Psaume 50 d’aujourd’hui est aussi une belle prière pour la suite de notre Carême. Vous pouvez apporter le Prions et réciter le psaume 50.
Amen, amen, Jésus nous le dis : « si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. » Mourir à soi, pour trouver la présence de Dieu en soi. Le grain de blé a une carapace qui est dure, mais dans son noyau, il a tout pour éclater en vie. Quelle belle image pour décrire la résurrection dès maintenant dans chacune de nos vies.
Que l’Amour de Dieu dans notre vie fasse éclater tous nos doutes, toutes nos déceptions et que nous laissions Jésus travailler notre cœur et travailler les cœurs autour de nous. Confiance en Jésus! Laissons à Jésus le soin d’organiser notre futur. Laissons à Jésus nous offrir sa présence pour que nos situations difficiles se transforment par la vérité, par l’Amour, se transforment par des réalisations éclairées, des possibilités qui semblaient fermées à tout jamais, en possibilités remplis d’espérance. Laissons à Jésus nous tracer le chemin de la fin du Carême jusqu’à la résurrection.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
Dimanche 28 mars 2021 Passion
Dimanche de la Passion
Mc14,1-72.15,1-47 Ph 2,6-11 Is50,4-7
Dans le livre d’Isaïe, il est écrit : « Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute. » C’est bien de se tenir à l’écoute du Seigneur chaque matin. Sois que nous nous tournons à l’intérieur pour écouter la présence de Jésus dans notre cœur, soit que nous ouvrons la Bible et trouver l’Amour de Dieu dans les différents textes.
Mais aujourd’hui, nous avons été à l’écoute des textes que nous avons lus. Je vous invite à vous souvenir d’une phrase que vous avez entendue aujourd’hui et de la porter pendant cette semaine.
Saint Paul a été très inspiré lorsqu’il a décrit la présence de Jésus dans notre monde : « Reconnu homme à son aspect, Jésus s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. » Jésus est devenu l’un des nôtres et il est venu nous apporter la paix et l’Amour. Il s’est vêtu du corps de l’humanité pour le conduire en son Royaume.
Pendant cette semaine, en la montée pascale, nous sommes devant la réalité de Dieu qui fait tout pour nous garder dans son Amour. Entrons vraiment dans le Cœur de Dieu et laissons-nous aimer de son Amour infini. Laissons-nous combler de son Amour, de sa présence en nous.
Marchons avec lui jusqu’à la croix. Nous pouvons relire le texte de l’Évangile chaque jour. Nous avons aussi possiblement notre manière de prier pour cette semaine.
Voici brièvement, les événements qui conduisent à la croix de Jésus. Je nous invite encore à écouter ces paroles :
Les grands prêtres et les scribes cherchaient comment arrêter Jésus par ruse, pour le faire mourir.
Une femme lui verse le parfum sur la tête et Jésus la défend.
Les Apôtres mangent la Pâque avec Jésus. Jésus offre son Corps et son Sang
Judas le livre.
Jésus dit aux Apôtres : « Vous allez tous être exposés à tomber, car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées.
Jésus dit à Pierre : « Amen, je te le dis : toi, aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. »
Au Calvaire, Jésus : commence à ressentir frayeur et angoisse, puis il dit : « Abba… Père, tout est possible pour toi. Éloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux ! »
Jésus dit : Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation
Jésus est arrêté par les gardes
« Nous l’avons entendu dire : “Je détruirai ce sanctuaire fait de main d’homme, et en trois jours j’en rebâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d’homme.” »
Le grand prêtre l’interrogea de nouveau : « Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ? »
Jésus lui répond : « Je le suis. Et vous verrez le Fils de l’homme siéger à la droite du Tout-Puissant, et venir parmi les nuées du ciel. »
Quelques-uns crachent sur lui, couvrent son visage d’un voile, et le giflent, et disent : « Fais le prophète ! » Et les gardes lui donnent des coups.
Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations.
La foule crie : « Crucifie-le ! »
Pilate fait flageller Jésus et il le livre pour qu’il soit crucifié. Barrabas est relâché et Jésus… condamné.
Ils le revêtent de pourpre, et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée. Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant : « Salut, roi des Juifs ! » Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et s’agenouillaient pour lui rendre hommage.
Puis ils le crucifient
Des passants l’injurient et se moquent de lui.
Jésus crie d’une voix forte : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
Jésus pardonne puis il expire : « Seigneur, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ».
Continuons cette semaine en méditant ces passages et en écoutant notre cœur et vivons une relation et un dialogue avec Jésus.
C’est ce Jésus là que nous acclamons avec nos rameaux. Êtes-vous prêts à relever vos rameaux et dire dans votre cœur, c’est ce Jésus que je suis pendant cette semaine jusqu’à la croix.
Dimanche de la Passion
Mc14,1-72.15,1-47 Ph 2,6-11 Is50,4-7
Dans le livre d’Isaïe, il est écrit : « Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute. » C’est bien de se tenir à l’écoute du Seigneur chaque matin. Sois que nous nous tournons à l’intérieur pour écouter la présence de Jésus dans notre cœur, soit que nous ouvrons la Bible et trouver l’Amour de Dieu dans les différents textes.
Mais aujourd’hui, nous avons été à l’écoute des textes que nous avons lus. Je vous invite à vous souvenir d’une phrase que vous avez entendue aujourd’hui et de la porter pendant cette semaine.
Saint Paul a été très inspiré lorsqu’il a décrit la présence de Jésus dans notre monde : « Reconnu homme à son aspect, Jésus s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. » Jésus est devenu l’un des nôtres et il est venu nous apporter la paix et l’Amour. Il s’est vêtu du corps de l’humanité pour le conduire en son Royaume.
Pendant cette semaine, en la montée pascale, nous sommes devant la réalité de Dieu qui fait tout pour nous garder dans son Amour. Entrons vraiment dans le Cœur de Dieu et laissons-nous aimer de son Amour infini. Laissons-nous combler de son Amour, de sa présence en nous.
Marchons avec lui jusqu’à la croix. Nous pouvons relire le texte de l’Évangile chaque jour. Nous avons aussi possiblement notre manière de prier pour cette semaine.
Voici brièvement, les événements qui conduisent à la croix de Jésus. Je nous invite encore à écouter ces paroles :
Les grands prêtres et les scribes cherchaient comment arrêter Jésus par ruse, pour le faire mourir.
Une femme lui verse le parfum sur la tête et Jésus la défend.
Les Apôtres mangent la Pâque avec Jésus. Jésus offre son Corps et son Sang
Judas le livre.
Jésus dit aux Apôtres : « Vous allez tous être exposés à tomber, car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées.
Jésus dit à Pierre : « Amen, je te le dis : toi, aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. »
Au Calvaire, Jésus : commence à ressentir frayeur et angoisse, puis il dit : « Abba… Père, tout est possible pour toi. Éloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux ! »
Jésus dit : Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation
Jésus est arrêté par les gardes
« Nous l’avons entendu dire : “Je détruirai ce sanctuaire fait de main d’homme, et en trois jours j’en rebâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d’homme.” »
Le grand prêtre l’interrogea de nouveau : « Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ? »
Jésus lui répond : « Je le suis. Et vous verrez le Fils de l’homme siéger à la droite du Tout-Puissant, et venir parmi les nuées du ciel. »
Quelques-uns crachent sur lui, couvrent son visage d’un voile, et le giflent, et disent : « Fais le prophète ! » Et les gardes lui donnent des coups.
Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations.
La foule crie : « Crucifie-le ! »
Pilate fait flageller Jésus et il le livre pour qu’il soit crucifié. Barrabas est relâché et Jésus… condamné.
Ils le revêtent de pourpre, et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée. Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant : « Salut, roi des Juifs ! » Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et s’agenouillaient pour lui rendre hommage.
Puis ils le crucifient
Des passants l’injurient et se moquent de lui.
Jésus crie d’une voix forte : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
Jésus pardonne puis il expire : « Seigneur, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ».
Continuons cette semaine en méditant ces passages et en écoutant notre cœur et vivons une relation et un dialogue avec Jésus.
C’est ce Jésus là que nous acclamons avec nos rameaux. Êtes-vous prêts à relever vos rameaux et dire dans votre cœur, c’est ce Jésus que je suis pendant cette semaine jusqu’à la croix.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
Dimanche 11 avril 2021
Jean 20,19-31 1Jean 5,1-6 Actes des Apôtres 4,32-35
Deuxième dimanche de Pâques - Dimanche de la miséricorde
Nous connaissons bien l’histoire des Apôtres au cénacle qui ont eu la visite de Jésus, après la résurrection. Jésus n’a pas attendu que les Apôtres lui ouvrent la porte, il est passé directement à travers le mur pour les saluer. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » À ces paroles les Apôtres sont heureux, leur joie est le signe de la manifestation de Dieu.
J’aime dire aux enfants comment recevoir Jésus dans leur cœur. Je leur dit : ‘Lorsque vous étudiez dans le silence total, parfois vous vous dites’; ‘bon, comment je vais arriver à comprendre ce problème à résoudre’ ou bien parfois vous dites; ah super! J’ai réussi!’. Vous avez créé un dialogue dans votre cœur et dans votre conscience.
Avec Jésus c’est pareil, nous lui parlons dans notre cœur comme vous le faites pour vos études. Et là je leur dis que je crois que Jésus est dans le Tabernacle, dans la petite maison que vous voyez dans le chœur de l’église.
Je leur demande s’ils veulent dire quelque chose à Jésus. Ils peuvent lui demander de leur pardonner quelque chose, comme avoir frappé le chat ou le chien, une sœur ou un frère. Ils peuvent lui demander d’aider une personne de leur famille, d’aider une personne à l’école, remercier Jésus pour quelque chose de bon, de bien, de beau. Ou tout simplement lui dire : ‘Je t’aime, Jésus !’ Et Jésus leur dit : « Je t’Aime ».
Lorsque que je me suis relevé, je voyais les petits les mains jointes, les yeux fermés et qui le faisait avec cœur. Pendant qu’ils priaient, je les offrais à Jésus avec tout ce qu’ils sont, avec les intentions de leurs cœurs.
Ensuite, nous devons laisser du temps à Jésus pour se manifester à nous. Nous sommes souvent trop pressés, nous sommes souvent trop habitués à ce que tout fonctionne bien et rapidement. Mais Jésus continue d’être présent avec nous. Laissons Jésus se manifester à nous.
Les Apôtres n’attendaient pas Jésus dans le cénacle. Et Jésus s’est manifesté à eux, parce que leur cœur était prêt à le recevoir. Mais, nous le savons, Thomas n’était pas là.
Or, Thomas nous offre un enseignement de discernement. Si quelqu’un m’arrive avec les yeux lumineux et me dit : j’ai attrapé un poisson gros comme ça (trois pieds, le montrer) et en plus il me dit que ça c’est juste la face du poisson, je pense que je veux le voir! Là je suis Thomas. Et je pense que je ne serais pas le seul.
Thomas arrive peut-être de l’épicerie, ou il arrive de la pêche et il voit les Apôtres avec les yeux grand de même (un pied) pis les Apôtres pensent qu’il va croire qu’ils ont vu Jésus passer par les murs et leur parler ? Il pense que peut-être les Apôtres lui font une blague, comme on peut en faire, et Thomas trouve que cette blague-là est un peu trop irréelle.
Thomas a la grâce d’attendre que Jésus se manifeste à lui. Le cœur de Thomas est aussi prêt à recevoir la présence de Jésus. Et Jésus ne le déçoit pas. Il se rend présent. La miséricorde de Jésus est son attente du oui de Thomas. Il est en attente de mon « oui », de notre « oui ». Quel que soit notre misère, il la dépasse et nous Aime.
Pour les personnes à qui Jésus n’a pas apparu, Jésus est dans votre cœur. Il est là. Avoir foi en Jésus ouvre la porte de notre cœur et nous permet de vivre un cœur à cœur avec lui, notre cœur branché sur le sien. Car Jésus, comme pour la résurrection, n’a pas besoin de nous taper sur l’épaule pour nous demander à entrer, l’Amour de Jésus est dans notre cœur.
Oui, nous pouvons offrir du matériel et de l’argent aux pauvres, mais ce que le monde a le plus besoin, c’est de savoir que Dieu les Aime d’un Amour infini à la plus grande joie que nous ayons vécue. Nous avons tous et toutes cette mission.
Jean 20,19-31 1Jean 5,1-6 Actes des Apôtres 4,32-35
Deuxième dimanche de Pâques - Dimanche de la miséricorde
Nous connaissons bien l’histoire des Apôtres au cénacle qui ont eu la visite de Jésus, après la résurrection. Jésus n’a pas attendu que les Apôtres lui ouvrent la porte, il est passé directement à travers le mur pour les saluer. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » À ces paroles les Apôtres sont heureux, leur joie est le signe de la manifestation de Dieu.
J’aime dire aux enfants comment recevoir Jésus dans leur cœur. Je leur dit : ‘Lorsque vous étudiez dans le silence total, parfois vous vous dites’; ‘bon, comment je vais arriver à comprendre ce problème à résoudre’ ou bien parfois vous dites; ah super! J’ai réussi!’. Vous avez créé un dialogue dans votre cœur et dans votre conscience.
Avec Jésus c’est pareil, nous lui parlons dans notre cœur comme vous le faites pour vos études. Et là je leur dis que je crois que Jésus est dans le Tabernacle, dans la petite maison que vous voyez dans le chœur de l’église.
Je leur demande s’ils veulent dire quelque chose à Jésus. Ils peuvent lui demander de leur pardonner quelque chose, comme avoir frappé le chat ou le chien, une sœur ou un frère. Ils peuvent lui demander d’aider une personne de leur famille, d’aider une personne à l’école, remercier Jésus pour quelque chose de bon, de bien, de beau. Ou tout simplement lui dire : ‘Je t’aime, Jésus !’ Et Jésus leur dit : « Je t’Aime ».
Lorsque que je me suis relevé, je voyais les petits les mains jointes, les yeux fermés et qui le faisait avec cœur. Pendant qu’ils priaient, je les offrais à Jésus avec tout ce qu’ils sont, avec les intentions de leurs cœurs.
Ensuite, nous devons laisser du temps à Jésus pour se manifester à nous. Nous sommes souvent trop pressés, nous sommes souvent trop habitués à ce que tout fonctionne bien et rapidement. Mais Jésus continue d’être présent avec nous. Laissons Jésus se manifester à nous.
Les Apôtres n’attendaient pas Jésus dans le cénacle. Et Jésus s’est manifesté à eux, parce que leur cœur était prêt à le recevoir. Mais, nous le savons, Thomas n’était pas là.
Or, Thomas nous offre un enseignement de discernement. Si quelqu’un m’arrive avec les yeux lumineux et me dit : j’ai attrapé un poisson gros comme ça (trois pieds, le montrer) et en plus il me dit que ça c’est juste la face du poisson, je pense que je veux le voir! Là je suis Thomas. Et je pense que je ne serais pas le seul.
Thomas arrive peut-être de l’épicerie, ou il arrive de la pêche et il voit les Apôtres avec les yeux grand de même (un pied) pis les Apôtres pensent qu’il va croire qu’ils ont vu Jésus passer par les murs et leur parler ? Il pense que peut-être les Apôtres lui font une blague, comme on peut en faire, et Thomas trouve que cette blague-là est un peu trop irréelle.
Thomas a la grâce d’attendre que Jésus se manifeste à lui. Le cœur de Thomas est aussi prêt à recevoir la présence de Jésus. Et Jésus ne le déçoit pas. Il se rend présent. La miséricorde de Jésus est son attente du oui de Thomas. Il est en attente de mon « oui », de notre « oui ». Quel que soit notre misère, il la dépasse et nous Aime.
Pour les personnes à qui Jésus n’a pas apparu, Jésus est dans votre cœur. Il est là. Avoir foi en Jésus ouvre la porte de notre cœur et nous permet de vivre un cœur à cœur avec lui, notre cœur branché sur le sien. Car Jésus, comme pour la résurrection, n’a pas besoin de nous taper sur l’épaule pour nous demander à entrer, l’Amour de Jésus est dans notre cœur.
Oui, nous pouvons offrir du matériel et de l’argent aux pauvres, mais ce que le monde a le plus besoin, c’est de savoir que Dieu les Aime d’un Amour infini à la plus grande joie que nous ayons vécue. Nous avons tous et toutes cette mission.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
Dimanche 18 avril 2021 - Troisième dimanche de Pâques
Luc 24,35-48 1Jean 2,1-5a Actes des Apôtres 3,13-15.17-19
Nous lisons dans le Psaume : « Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! » Sur nous, Seigneur, que s'illumine ton visage ! » Qui nous fera voir le bonheur? Qui nous permettra de voir le visage illuminé de Dieu? Le bonheur est une denrée qui semble rare parfois. Tout le monde le cherche constamment et personne ne semble l’avoir attrapé de ses mains, l’avoir saisie et retenu. Le bonheur est comme le vent, il passe, nous surprend et repart.
Qui nous fera voir le bonheur? Peut-être, le cherchons-nous trop? Pendant que nous le cherchons, le bonheur joue à la cachette. Serait-il mieux de ne pas chercher le bonheur? C’est comme chercher la chaleur, en plein soleil l’été où il fait 25 degrés.
Or, le bonheur ne se laisse pas chercher, le bonheur est comme Dieu est, comme Dieu a dit à Moïse : « Je Suis. » Je Suis l’Amour, je suis le bonheur, je suis la joie, je suis la paix, Je Suis. C’est trop simple. Le bonheur est là, mais nous le cherchons. En le cherchant, nous sommes ailleurs pendant que le bonheur est déjà placé dans notre cœur. Apprécions le bonheur et il va remonter en surface. Il va remonter comme les bulles dans une eau gazéifié.
Saint Jean nous dit : « En celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu atteint vraiment la perfection : voilà comment nous savons que nous sommes en lui. »
Conserver la Parole de Dieu, méditer la Parole de Dieu, approfondir la Parole de Dieu permet aux bulles de l’Esprit Saint de remonter constamment en nous et d’irriguer notre corps en entier. La Parole de Dieu jaillit de notre cœur un peu à la fois. Et pour les personnes qui l’ont vécu, lorsque la Parole remonte en nous, nous avons toujours un sentiment de joie et de satisfaction. Nous disons, wow, je ne l’avais pas vu comme ça. Comme c’est beau d’observer la joie dans un enfant, comme c’est beau d’observer la création de Dieu dans la forêt, comme c’est beau de regarder un oiseau voler, comme c’est beau quand la justice améliore la vie des personnes de notre municipalité, de notre paroisse. Nous voyons la Parole de Dieu en action, lorsque nous voyons des marches pour améliorer la qualité de vie des personnes.
Mais certaines personnes peuvent voir Jésus et sa Parole comme un fantôme qui n’est pas très invitant. Le fantôme fait peur lorsque nous ne connaissons pas Jésus.
Les Apôtres sont rassemblés et « saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. » Jésus vient de traverser les murs. Dans une autre version de la Bible, il est écrit qu’ils croyaient voir un fantôme. Comment les Apôtres qui ont vécu avec Jésus pendant trois ans, jour et nuit, peuvent avoir peur de Jésus parce qu’ils ne le reconnaissent pas? Le fantôme fait peur lorsque nous ne connaissons pas assez Jésus.
Mais Jésus est patient. Il n’y a pas plus patient que Jésus, il n’y a pas plus patient que Dieu. Eux voient un fantôme et Jésus doit les inviter à le toucher. Il n’y a pas que Thomas qui a eu la permission de toucher Jésus.
Relisons le passage : « Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi !
Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. » Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. » « Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. »
Continuons de permettre à Jésus de nous surprendre que ce soit dans sa Parole, par l’Eucharistie, et pourquoi pas par une apparition. Que Jésus vienne transformer notre vie en profondeur. Laissons-le remonter de notre cœur et laissons la bienveillance de Dieu nous envahir à nouveau.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
Dimanche 25 avril 2021
Jean 10,11-18 1Jean 3,1-2 Actes des Apôtres 4,8-12
Quatrième dimanche de Pâques
Saint Jean nous dit dans sa première lettre : « Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est. » Nous sommes enfants de Dieu. Nos parents nous ont offert la grâce du Baptême et nous sommes devenus enfants de Dieu.
Nous venons à la messe, nous écoutons la Parole et nous vivons l’Eucharistie. Nous grandissons chaque jour dans la foi. Nous sommes des privilégiés.
Saint Jean continue : « Nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. » Nous sommes toujours entre deux réalités; êtres enfants de Dieu et en même temps, nous ne sommes pas encore complets dans la foi. La foi, qui est un signe de l’Amour, nous permet d’espérer en Dieu et d’entrevoir son Amour dans notre cœur.
Nous devons tous et toutes être totalement transformés en Dieu. Certaines personnes seront très transformées pendant cette vie, d’autres sont transformées progressivement, mais nous ne sommes jamais stationnaires lorsque nous cheminons avec d’autres dans l’Église.
Parfois, des personnes sont déjà saintes dans notre monde, mais cela demande vraiment une conversion de chaque jour appuyée fortement sur les grâces du Baptême. Plus nous trouvons des moyens de cheminer avec Jésus, plus notre vie se transforme, souvent à notre insu.
Nous avons tout en nous pour devenir des saintes et des saints. Nous avons tout en nous pour suivre Jésus indéfiniment. Plus nous sommes avec lui et plus nous sommes connectés avec l’essentiel de notre vie.
Jésus nous le dit et en même temps il nous confirme qu’il est Dieu : « Je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. »
Jésus est le vrai berger. Nous n’avons pas d’autre berger que Jésus. Oui, il y a des personnes dans l’Église qui aident comme des bergers, des bergères, qui aident à la conversion et à garder le troupeau ensemble pour le conduire aux frais pâturages, mais Jésus seule donne la vraie nourriture.
Jésus est aussi le seul qui a donné sa vie pour nous, qui nous sauve et nous garantit la vie éternelle.
Jésus dit que nous ne sommes pas les seuls à être sauvés : « J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. »
Des personnes suivent Jésus sans le savoir et Jésus les accueille aussi. Comme chrétiens et chrétiennes, nous sommes invités à chercher avec Jésus les personnes qui ne semblent pas de l’enclos, de les encourager à suivre davantage Jésus et leur parler de l’Amour de Dieu.
Trop de personnes aujourd’hui vivent dans la peur et le rejet, dans la violence sous toutes ses formes. Continuons de les évangéliser avec des valeurs, de la joie, de l’espérance, de la paix. Car ces valeurs valent plus que l’or et la présence de Jésus dans une vie vaut plus que tout.
Heureux, heureuses sommes-nous de savoir que Jésus est dans notre vie. Prions pour que tout le monde reconnaisse la présence de Jésus.
Pèlerine aime ce message
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
Merci Lumen,
Gloire à Jésus qui m'émerveille avec son Coeur rempli d'Amour.
J'ai le coeur chaud. hihi.
Et Glorious, ça c'est un chant super pour évangéliser dans le champ de Dieu.
Alléluia!
Gloire à Jésus qui m'émerveille avec son Coeur rempli d'Amour.
J'ai le coeur chaud. hihi.
Et Glorious, ça c'est un chant super pour évangéliser dans le champ de Dieu.
Alléluia!
Page 1 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Sujets similaires
» Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
» Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
» La paix avec le passé de Normandt, prêtre du Québec
» #présentation de Normandt, prêtre
» L'homélie du Pape
» Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec
» La paix avec le passé de Normandt, prêtre du Québec
» #présentation de Normandt, prêtre
» L'homélie du Pape
Page 1 sur 6
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum