Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
DIMANCHE 7 MARS 2021
Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs … Jn 2, 13-25
Le livre du Ciel Tome 20, 26 octobre 1926
Je continuais de m’unir aux actes que Jésus avait accomplis dans la Rédemption, et mon toujours aimable Jésus me dit :
Ma fille, vois comment tous les actes que j’ai faits en rédimant l’homme, et même les miracles que j’ai accomplis durant ma vie publique, n’avaient d’autre but que de ramener le Royaume du Fiat suprême parmi les créatures ; et ce faisant, je demandais au Père céleste de le faire connaître et de le restaurer dans les générations humaines.
Si je rendais la vue aux aveugles, mon acte premier était de chasser l’obscurité de la volonté humaine, cause première de la cécité de l’âme et du corps, afin que la lumière de ma Volonté puisse illuminer les âmes de tous les aveugles pour qu’ils puissent voir ma Volonté et l’aimer, et que leur corps puisse également ne pas perdre la vue.
Si je rendais l’ouïe aux sourds, je demandais premièrement au Père qu’ils puissent acquérir l’ouïe pour entendre les voix, les connaissances, les prodiges de ma Divine Volonté et qu’elle puisse entrer dans leur cœur pour les dominer, et qu’il n’y ait plus de sourds dans le monde – dans l’âme ou dans le corps.
Dans les morts que j’ai ressuscités, je demandais que l’âme puisse renaître dans ma Volonté éternelle – même ceux qui étaient putréfiés et rendus comme des cadavres par la volonté humaine.
Et quand j’ai pris des cordes pour chasser les profanateurs du temple, c’est la volonté humaine que je chassais pour que ma Volonté puisse entrer, régner et dominer, et qu’ils puissent être véritablement riches dans leur âme et plus jamais sujets à la pauvreté naturelle.
Et même lorsque, triomphant, j’entrais à Jérusalem parmi le triomphe des foules, entouré d’honneur et de gloire, c’était le triomphe de ma Volonté que j’établissais dans le peuple.
Il n’y a pas un seul acte accompli sur terre dans lequel je ne plaçais ma Volonté comme acte premier à être établi à nouveau parmi les créatures, parce que c’est à cela que je tenais le plus. Sinon, si en tout ce que j’ai fait et souffert je n’avais pas le Royaume du Fiat suprême comme acte premier à être restauré parmi les créatures – ma venue sur la terre aurait amené aux générations la moitié d’un bien – non pas un bien complet, et la gloire de mon Père céleste n’aurait pas été complètement réintégrée par moi.
En fait, comme ma Volonté est à l’origine de chaque bien et la seule raison de la Création et de la Rédemption, elle est par conséquent l’accomplissement ultime de toutes mes œuvres. Sans elle, nos plus belles œuvres restent dans un cadre et inachevé, parce que ma Volonté seule est la couronne de nos œuvres et le sceau que notre œuvre est accomplie. Par conséquent, pour l’honneur et la gloire de l’œuvre même de Rédemption, elle devait avoir, comme acte premier, le dessein du Royaume de ma Volonté.[…]
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Autour des comptoirs de change, autre vacarme. Je ne sais si c’est toujours ainsi ou seulement à l’occasion de la Pâque ; on se rend compte que le Temple fonctionnait comme… la Bourse ou le marché noir. La valeur des monnaies n’était pas fixée. Il y avait le cours légal qui était certainement déterminé, mais les changeurs en imposaient un autre, en s’appropriant un pourcentage arbitraire pour le change. Et je vous assure qu’ils s’y entendaient à étrangler les clients !… Plus un client était pauvre, plus il venait de loin, plus on le volait : les vieux plus que les jeunes, ceux qui arrivaient d’au-delà de la Palestine plus que les vieux.
359> De pauvres petits vieux regardaient et regardaient encore leur pécule mis de côté, avec combien de peine, tout le long de l’année, le sortaient et le rentraient cent fois en tournant autour des changeurs et finissaient enfin par revenir au premier qui se vengeait de leur éloignement temporaire en augmentant l’agio du change… Les grosses pièces quittaient alors avec force soupirs les mains de leur propriétaire pour passer dans les griffes de l’usurier en échange de pièces de monnaie plus légères. Et au moment du choix, nouvelle tragédie de comptes et de soupirs devant les marchands d’agneaux qui refilaient aux petits vieux, à moitié aveugles, les agneaux les plus chétifs.
53.2 – Je vois revenir deux petits vieux, lui et elle, qui poussent un frêle agnelet que les sacrificateurs ont dû trouver défectueux. Pleurs, supplications, impolitesses, grossièretés se croisent sans que le vendeur s’en émeuve.
« Pour ce que vous voulez payer, Galiléens, ce que je vous ai donné est déjà trop beau ! Allez-vous-en ! Ou ajoutez cinq autres deniers pour en avoir un plus beau !
– Au nom de Dieu ! Nous sommes pauvres et vieux ! Veux-tu nous empêcher de faire la Pâque, la dernière, peut-être ? Est-ce que ce que tu nous as pris ne suffit pas pour une petite bête ?
– Faites place, crasseux que vous êtes ! Voici que vient à moi Joseph l’Ancien. Il m’honore de sa préférence. Dieu soit avec toi ! Viens, choisis ! »
Celui qu’on appelle Joseph l’Ancien ou Joseph d’Arimathie entre dans l’enclos et prend un magnifique agneau. Il passe avec un riche habit, tout fier, sans un coup œil pour les pauvres qui gémissent à la porte et même à l’entrée de l’enclos. Il les bouscule, pour ainsi dire, en sortant avec l’agneau gras qui bêle.
53.3 – Mais Jésus également s’est approché. Il a lui aussi fait son achat et Pierre, qui a probablement négocié à sa place, tire derrière lui un agneau convenable.
Pierre voudrait aller tout de suite vers le lieu du sacrifice. Mais Jésus tourne à droite vers les deux petits vieux effarés, en larmes, indécis, que la foule bouscule et que le vendeur insulte.
Jésus, si grand que la tête des deux vieux lui arrive à la hauteur du cœur pose une main sur l’épaule de la femme et demande :
« Pourquoi pleures-tu, femme ? »
360> La petite vieille se retourne et voit cet homme grand et jeune, solennel dans son bel habit blanc et son manteau couleur de neige tout neuf et propre. Elle doit le prendre pour un docteur à cause de son habit et de son aspect et, stupéfaite, car les docteurs et les prêtres ne font aucun cas des gens et ne protègent pas les pauvres contre la rapacité des marchands, elle dit les raisons de leur chagrin.
Jésus s’adresse à l’homme aux agneaux :
« Change cet agneau à ces fidèles. Il n’est pas digne de l’autel comme il n’est pas digne que tu profites de deux pauvres vieux parce qu’ils sont faibles et sans défense.
– Et toi, qui es-tu ?
– Un juste.
– Ton accent et celui de tes compagnons indique que tu es galiléen. Peut-il donc y avoir un juste en Galilée ?
– Fais ce que je te dis et sois juste, toi.
– Écoutez cela ! Écoutez le Galiléen défenseur de ses pairs ! Il veut nous faire la leçon, à nous qui sommes du Temple ! »
L’homme rit et se moque en contrefaisant l’accent galiléen, qui est plus chantant et plus doux que celui de Judée, du moins à ce qu’il me semble.
Des gens font cercle et d’autres marchands et changeurs prennent la défense de leur complice contre Jésus.
Au nombre des assistants se trouvent deux ou trois rabbins ironiques. L’un d’eux demande :
« Es-tu docteur ? » sur un ton qui ferait perdre patience à Job.
« Tu l’as dit.
– Qu’enseignes-tu ?
– Voici ce que j’enseigne : que la Maison de Dieu doit redevenir une maison de prière[1] et non pas une place d’usuriers et de marchands. Voilà mon enseignement[2].»
53.4 – Jésus est terrible. On dirait l’archange posté au seuil du paradis perdu. Il ne tient pas d’épée flamboyante, mais ses yeux rayonnent de lumière et foudroient les moqueurs et les sacrilèges. Il n’a rien à la main, rien d’autre que sa sainte colère. Marchant d’un pas rapide et imposant au milieu des comptoirs, il éparpille les pièces de monnaie méticuleusement rangées selon leur valeur, renverse tables petites et grandes, de sorte que tout tombe avec fracas sur le sol au milieu d’un grand bruit de métaux qui rebondissent et de bois bousculés, avec cris de colère, d’effarement ou d’approbations.
361> Puis il arrache des mains des gardiens de bestiaux des cordages qui attachaient bœufs, brebis et agneaux et en fait un martinet très dur dont les nœuds coulants assemblent les lanières. Il le lève, le fait tournoyer et l’abaisse sans pitié. Oui, je vous l’assure, sans pitié.
Cette grêle imprévue s’abat sur les têtes et les dos. Les fidèles s’esquivent, admirant la scène. Les coupables, poursuivis jusqu’en dehors de l’enceinte, se sauvent à toutes jambes, laissant par terre l’argent et derrière eux les bêtes de toutes tailles, dans une grande confusion de pattes, de cornes et d’ailes. Les unes courent, les autres s’échappent en volant. Mugissements, bêlements, roucoulements de colombes et de tourterelles unis aux rires et aux cris des fidèles derrière les usuriers en fuite, couvrent jusqu’au lamentable chœur des animaux qu’on égorge certainement dans une autre cour.
53.5 – Des prêtres accourent, accompagnés de rabbins et de pharisiens.
Jésus est encore au milieu de la cour, revenant de sa poursuite. Il a encore en main le martinet.
« Qui es-tu ? Comment te permets-tu de faire cela et de troubler les cérémonies prescrites ? De quelle école proviens-tu ? Nous ne te connaissons pas. Nous ne savons pas qui tu es.
– Je suis Celui qui peut. Je peux tout. Détruisez ce Temple vrai, et je le relèverai pour rendre gloire à Dieu. Je ne trouble pas, moi, la sainteté de la Maison de Dieu ni les cérémonies. C’est vous qui la troublez en permettant que les usuriers et les marchands s’installent dans sa demeure. Mon école, c’est l’école de Dieu, la même école qui fut celle de tout Israël, par la bouche de l’Eternel parlant à Moïse. Vous ne me connaissez pas ? Vous me connaîtrez. Vous ne savez pas d’où je viens ? Vous le saurez. »
53.6 – Se tournant alors vers le peuple sans plus s’occuper des prêtres, dominant l’entourage par sa taille, revêtu de son habit blanc, le manteau ouvert et flottant derrière ses épaules, les bras étendus comme un orateur au moment le plus pathétique de son discours, il parle :
362> « Écoutez, hommes d’Israël ! Dans le Deutéronome, il est dit : “Tu établiras des juges et des scribes en chacune des villes… Ils jugeront le peuple avec justice[3]. Tu ne feras pas dévier le droit, tu n’auras pas égard aux personnes. Tu n’accepteras pas de présents, car le présent aveugle les yeux des sages et ruine les causes des justes[4]. C’est la stricte justice que tu rechercheras, afin de vivre et de posséder le pays que Yahvé ton Dieu te donne[5].”
Écoutez, hommes d’Israël ! Dans le Deutéronome il est dit : “Les prêtres lévites, toute la tribu de Lévi n’auront point de part ni d’héritage avec Israël : ils vivront des mets offerts à Yahvé et de son patrimoine[6] ; cette tribu n’aura pas d’héritage au milieu de ses frères : c’est Yahvé qui sera son héritage[7].”
Écoutez, hommes d’Israël ! Dans le Deutéronome il est dit : “Tu ne prêteras pas à intérêt à ton frère, qu’il s’agisse de prêt d’argent ou de vivres, ou de quoi que ce soit dont on exige intérêt[8]. À l’étranger tu pourras prêter à intérêt, mais tu prêteras sans intérêt à ton frère[9]. ”
Voilà ce qu’a dit le Seigneur.
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
LUNDI 8 MARS 2021
« Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. » Saint Luc ( 4,24-30 )
« Aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays […] Suivant la façon dont les âmes m’accueillent et me traitent sur la terre, Je les accueillerai et Je les traiterai au ciel. »
Le Livre du Ciel Tome 2, 2 août 1899
« Regarde toutes les grâces que Je devais déverser sur les créatures. Comme elles n’y correspondent pas, Je suis forcé de les retenir. Pire encore, elles m’obligent à changer ces grâces en châtiments.
Sois attentive, ô ma fille, afin de bien correspondre aux multiples grâces que Je déverse en toi. Car la correspondance à mes grâces est la porte qui me laisse entrer dans un cœur pour y faire ma demeure. Cette correspondance est comme cet accueil chaleureux et affable que l’on donne quand quelqu’un vient nous visiter, de telle sorte qu’attiré par ces politesses, le visiteur se sent obligé de revenir et se sent même incapable de partir. Tout est dans l’accueil à mon égard. Suivant la façon dont les âmes m’accueillent et me traitent sur la terre, Je les accueillerai et Je les traiterai au ciel. En leur ouvrant toutes grandes les portes du ciel, J’inviterai toute la cour céleste à venir les accueillir et Je les ferai asseoir sur les trônes les plus sublimes. Pour les âmes qui n’auront pas correspondu à mes grâces, ce sera le contraire.»
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus tourne son regard vers l’assistance. Il lit sur les visages et dans les cœurs et continue :
« Je comprends votre pensée. Parce que je suis de Nazareth, vous voudriez une faveur privilégiée. Mais cela, c’est par égoïsme de votre part et non par la puissance de votre foi. Aussi, je vous dis qu’en vérité aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie. D’autres pays m’ont accueilli et m’accueilleront avec une plus grande foi, même des pays dont le nom est pour vous un scandale. Là, je trouverai une moisson de disciples, tandis que sur cette terre je ne puis rien faire, parce qu’elle m’est fermée et hostile. Mais je vous rappelle Élie et Élisée [4]. Le premier trouva la foi chez une femme phénicienne et le second chez un Syrien. Et en faveur de celle-là et de celui-ci, ils purent opérer le miracle. Les gens qui mouraient de faim en Israël n’eurent pas de pain et les lépreux pas de purification, parce qu’il n’y avait pas dans leurs cœurs la bonne volonté, perle fine que le Prophète avait découverte ailleurs. C’est ce qui vous arrivera, à vous aussi qui êtes hostiles et incrédules à l’égard de la Parole de Dieu. »
106.4 – La foule s’agite et menace avec imprécations. Elle tente de mettre la main sur Jésus, mais les apôtres-cousins Jude, Jacques et Simon [5] le défendent, et alors les Nazaréens en furie chassent Jésus hors de la ville. Ils le poursuivent avec des menaces, mais pas seulement verbales, jusqu’au sommet de la colline. Alors Jésus se retourne et les immobilise de son regard magnétique, il passe indemne au milieu d’eux et disparaît en montant par un sentier de la colline.
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
— S. Ambr.
Il n’est pas étonnant qu’ils aient perdu le salut, eux qui chassent le Sauveur de leur pays. Cependant le Seigneur qui avait enseigné à ses Apôtres, par son exemple, à se faire tout à tous, ne repousse pas les hommes de bonne volonté, mais il ne contraint pas non plus ceux qui résistent ; il ne lutte pas contre ceux qui le rejettent, il ne fait pas défaut à ceux qui le prient de rester avec eux. Il fallait cependant que leur jalousie fut bien grande pour leur faire oublier les sentiments qui unissent d’ordinaire les concitoyens, et pour changer en haine mortelle les motifs de la plus légitime affection, En effet, c’est alors que le Sauveur répandait ses bienfaits surtout le peuple, qu’ils lui prodiguent leurs outrages : « Et ils le conduisirent sur le sommet de la montagne pour l’en précipiter. »
— Bède. Les Juifs, disciples du démon, sont mille fois pires que leur maître lui-même ; le démon s’est contenté de dire à Jésus : « Jetez-vous en bas, » tandis que les Juifs cherchent à le précipiter eux-mêmes. Mais Jésus change tout à coup leurs dispositions, ou les frappe de stupeur et d’aveuglement, et descend de la montagne, parce qu’il veut leur laisser encore l’occasion de se repentir : « Or Jésus passant au milieu d’eux, s’en alla. »
— S. Chrys. (hom. 47 sur S. Jean.) Notre-Seigneur fait paraître ici tout à la fois les attributs de la divinité et les signes de son humanité. En effet, en passant au milieu de ceux qui le poursuivaient, sans qu’ils puissent se saisir de lui, il montre la supériorité de sa nature divine ; et en s’éloignant d’eux, il prouve le mystère de son humanité ou de son incarnation.
— S. Ambr. Comprenez encore ici que sa passion a été non un acte forcé, mais complètement volontaire. Ainsi, on se saisit de sa personne quand il le veut, il échappe à ses ennemis quand il le veut ; car comment un petit nombre de personnes aurait-il pu le retenir captif, puisqu’il ne pouvait être arrêté par un peuple tout entier ? Mais il ne voulut pas qu’un si grand sacrilège fût commis par la multitude ; et il devait être crucifié par un petit nombre, lui qui mourait pour le monde entier. D’ailleurs, son désir était de guérir les Juifs plutôt que de les perdre, et il voulait que le résultat de leur impuissante fureur leur fit renoncer à des desseins qu’ils ne pouvaient accomplir.
Il n’est pas étonnant qu’ils aient perdu le salut, eux qui chassent le Sauveur de leur pays. Cependant le Seigneur qui avait enseigné à ses Apôtres, par son exemple, à se faire tout à tous, ne repousse pas les hommes de bonne volonté, mais il ne contraint pas non plus ceux qui résistent ; il ne lutte pas contre ceux qui le rejettent, il ne fait pas défaut à ceux qui le prient de rester avec eux. Il fallait cependant que leur jalousie fut bien grande pour leur faire oublier les sentiments qui unissent d’ordinaire les concitoyens, et pour changer en haine mortelle les motifs de la plus légitime affection, En effet, c’est alors que le Sauveur répandait ses bienfaits surtout le peuple, qu’ils lui prodiguent leurs outrages : « Et ils le conduisirent sur le sommet de la montagne pour l’en précipiter. »
— Bède. Les Juifs, disciples du démon, sont mille fois pires que leur maître lui-même ; le démon s’est contenté de dire à Jésus : « Jetez-vous en bas, » tandis que les Juifs cherchent à le précipiter eux-mêmes. Mais Jésus change tout à coup leurs dispositions, ou les frappe de stupeur et d’aveuglement, et descend de la montagne, parce qu’il veut leur laisser encore l’occasion de se repentir : « Or Jésus passant au milieu d’eux, s’en alla. »
— S. Chrys. (hom. 47 sur S. Jean.) Notre-Seigneur fait paraître ici tout à la fois les attributs de la divinité et les signes de son humanité. En effet, en passant au milieu de ceux qui le poursuivaient, sans qu’ils puissent se saisir de lui, il montre la supériorité de sa nature divine ; et en s’éloignant d’eux, il prouve le mystère de son humanité ou de son incarnation.
— S. Ambr. Comprenez encore ici que sa passion a été non un acte forcé, mais complètement volontaire. Ainsi, on se saisit de sa personne quand il le veut, il échappe à ses ennemis quand il le veut ; car comment un petit nombre de personnes aurait-il pu le retenir captif, puisqu’il ne pouvait être arrêté par un peuple tout entier ? Mais il ne voulut pas qu’un si grand sacrilège fût commis par la multitude ; et il devait être crucifié par un petit nombre, lui qui mourait pour le monde entier. D’ailleurs, son désir était de guérir les Juifs plutôt que de les perdre, et il voulait que le résultat de leur impuissante fureur leur fit renoncer à des desseins qu’ils ne pouvaient accomplir.
azais- MEDIATEUR
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
MARDI 9 MARS 2021
« Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois sept fois. Mt 18, 21-35
Le livre du Ciel Tome 35, 22 mars 1938
Ma petite fille de ma Divine Volonté, lorsque la créature décide de vivre dans mon Vouloir, tout change pour elle. Notre règne divin l’investit, et nous la faisons dominatrice de toute chose – dominatrice de notre force, de notre bonté et de notre sainteté – dominatrice de la lumière. Le ciel et la terre lui appartiennent de droit. Nous la plaçons dans une atmosphère de sécurité et de paix immuable. Aucun bien, ni santé, ni beauté, ni joies divines ne peuvent manquer à cette créature qui vit dans notre Volonté. Tous ses plus petits actes sont remplis de satisfactions au point de provoquer le sourire du ciel tout entier et de notre Être suprême lui-même. Par conséquent, nous sommes tous très attentifs lorsqu’elle aime et lorsqu’elle travaille – pour en profiter et sourire avec elle. Nous l’aimons au point de la mettre dans les mêmes conditions que nous : nous aimons même si nous ne sommes pas aimés, nous continuons à donner la vie même si on nous ignore et même si nous sommes offensés. Et si la créature revient vers nous en demandant pardon, nous ne lui faisons aucun reproche et nous la serrons contre notre Sein divin.
On peut dire que c’est à nous seuls que l’homme peut faire confiance ; non seulement il ne peut pas faire confiance aux autres créatures, mais il ne trouvera en elles que de l’inconstance et de la tromperie ; et au moment où il croira pouvoir compter sur elles, elles le quitteront. L’homme ne peut croire que la créature qui vit dans notre Volonté.
Cette créature fera comme nous : sans être aimée, elle aimera ; ignorée ou offensée, elle courra après celui qui l’offense pour le sauver. Nous nous sentons présents dans celle qui vit dans notre Volonté et nous l’aimons tellement que nous ne cessons de déverser sur elle des rivières d’amour pour être aimés de plus en plus d’un amour redoublé et grandissant.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Un roi voulut faire ses comptes avec ses serviteurs. Il les appela donc l’un après l’autre, en commençant par ceux du plus haut rang. Il en vint un qui lui devait dix mille talents[2], mais celui-ci n’avait pas de quoi payer les avances que le roi lui avait faites pour pouvoir se construire des maisons et pour des biens de tous genres. C’est qu’en réalité, pour des raisons plus ou moins justes, il n’avait pas employé avec beaucoup de soin la somme reçue pour ces projets. Le roi-maître, indigné de sa paresse et de son manque de parole, commanda qu’il fût vendu, lui, sa femme, ses enfants et tout ce qu’il avait jusqu’à ce qu’il eût payé sa dette. Mais le serviteur se jeta aux pieds du roi et il le priait avec des larmes et des supplications : « Laisse-moi aller. Aie encore un peu de patience et je te rendrai tout ce que je te dois, jusqu’au dernier denier ». Le roi ému par tant de douleur – c’était un bon roi – non seulement consentit à sa demande mais, ayant su que parmi les causes de son peu de soin et de l’inobservation des échéances, il y avait aussi les maladies, en arriva à lui faire remise de sa dette.
Cet homme s’en alla tout heureux. En sortant de là pourtant, il trouva sur son chemin un autre sujet, un pauvre sujet auquel il avait prêté cent deniers [3] pris sur les dix mille talents qu’il avait eus du roi. Persuadé de la faveur du souverain, il se crut tout permis et, ayant saisi le malheureux à la gorge, il lui dit : « Rends-moi, tout de suite, ce que tu me dois ». Inutilement l’homme se courba en pleurant pour lui baiser les pieds, en gémissant: « Aie pitié de moi qui aie tant de malheurs. Aie encore un peu de patience et je te rendrai tout jusqu’à la dernière piécette ». Le serviteur impitoyable appela les soldats et fit conduire le malheureux en prison pour le décider à le payer, sous peine de perdre la liberté ou même la vie.
407> La chose fut connue par les amis du malheureux, qui, tout contristés, allèrent la rapporter au roi et maître. Ce dernier, informé, ordonna de lui amener le serviteur impitoyable, et le regardant sévèrement, il lui dit : « Mauvais serviteur, moi je t’avais aidé précédemment pour que tu deviennes miséricordieux puisque je t’avais rendu riche et que je t’ai aidé encore en te remettant ta dette pour laquelle tu m’avais tant demandé de patienter. Tu n’as pas eu pitié d’un de tes semblables, alors que moi, le roi, j’en avais tant eu pour toi. Pourquoi n’as tu pas fait ce que j’ai fait pour toi ? » Et, indigné, il le remit aux gardiens de prison pour qu’ils le gardassent jusqu’à ce qu’il eût tout payé, en disant : « Comme il n’a pas eu pitié de quelqu’un qui lui devait bien peu, alors que moi qui suis roi ai eu tant pitié de lui, de la même façon qu’il ne bénéficie pas de ma pitié ».
278.5 – Mon Père agira pareillement avec vous si vous êtes impitoyables pour vos frères, si vous, ayant tant reçu de Dieu, devenez coupables plus que ne l’est un fidèle. Rappelez-vous que vous avez l’obligation d’être plus que tous les autres sans faute. Rappelez-vous que Dieu vous avance un grand trésor mais Il veut que vous Lui en rendiez compte. Rappelez-vous que personne comme vous ne doit savoir pratiquer l’amour et le pardon.
Ne soyez pas des serviteurs qui, pour vous, exigez beaucoup et puis ne donnez rien à ceux qui vous demandent. Comme vous faites, ainsi on vous fera. Et il vous sera demandé compte aussi de la conduite des autres entraînés au bien ou au mal par votre exemple. Oh ! en vérité, si vous êtes des sanctificateurs, vous posséderez une gloire immense dans les Ciel Mais de la même façon, si vous êtes causes de la perversion ou même seulement paresseux dans le travail de sanctification, vous serez durement punis.
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Invité- Invité
Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
L’homme ne peut croire que la créature qui vit dans notre Volonté.
Cette créature fera comme nous : sans être aimée, elle aimera ; ignorée ou offensée, elle courra après celui qui l’offense pour le sauver. Nous nous sentons présents dans celle qui vit dans notre Volonté et nous l’aimons tellement que nous ne cessons de déverser sur elle des rivières d’amour pour être aimés de plus en plus d’un amour redoublé et grandissant.
sans Toi Seigneur Jésus je suis perdu , aussi fais de moi un instrument de ta paix , de ton pardon, de ta re-création Entre tes mains je remets ce que je suis pour que peu à peu Ta volonté se fasse et que , par des actes concrets et incarnés , la mienne lui cède le pas que je la suive dans Ses rondes
Cette créature fera comme nous : sans être aimée, elle aimera ; ignorée ou offensée, elle courra après celui qui l’offense pour le sauver. Nous nous sentons présents dans celle qui vit dans notre Volonté et nous l’aimons tellement que nous ne cessons de déverser sur elle des rivières d’amour pour être aimés de plus en plus d’un amour redoublé et grandissant.
sans Toi Seigneur Jésus je suis perdu , aussi fais de moi un instrument de ta paix , de ton pardon, de ta re-création Entre tes mains je remets ce que je suis pour que peu à peu Ta volonté se fasse et que , par des actes concrets et incarnés , la mienne lui cède le pas que je la suive dans Ses rondes
azais- MEDIATEUR
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
MERCREDI 10 MARS 2021
« Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. » Saint Matthieu (5,17-19).
« Jusqu’à ce que tout se réalise […] Ce que ton Jésus a établi doit se réaliser entièrement. »
Le Livre du Ciel Tome 31, 24 février 1933
« Ainsi, tout ce que j’ai manifesté sur ma Volonté est contenu dans ces mots : Que votre Volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Ces quelques paroles contiennent des abîmes de grâces, de sainteté, de lumière, de communications et de transformations divines entre le Créateur et la créature.
Ma fille, c’est cela le don que moi, ton Jésus, j’ai fait aux générations humaines en accomplissement de ma Rédemption. Mon amour n’était pas encore satisfait. Mes souffrances ne m’apportaient pas pleine satisfaction.
Je voulais donner et donner encore. Je voulais voir mon ciel sur la terre parmi mes enfants.
Par conséquent, quelques jours avant de monter au ciel, j’ai décidé de donner ma Volonté sur la terre comme au ciel, et j’ai enseigné le Notre Père dans lequel j’ai établi de faire ce don. Ce que ton Jésus a établi doit se réaliser entièrement.
Par conséquent, ne doute pas, et si d’autres veulent en douter, laisse-les faire.
Que savent-ils de la façon dont les choses doivent se produire ? J’ai entre mes mains la Puissance et le Vouloir, et cela suffit.
Et toi, demeure en paix et poursuis tes envols ; fais confiance à ton Jésus et tu verras. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus regagne lentement sa place et se remet à parler.
« Avec ce que je vous ai dit hier, vous ne devez pas penser que je suis venu pour abolir la Loi . Non. Seulement, puisque je suis l’Homme et que je comprends les faiblesses de l’homme, j’ai voulu vous encourager à la suivre en dirigeant votre regard spirituel non pas vers l’abîme noir mais vers l’Abîme lumineux. Car si la peur du châtiment peut retenir trois fois sur dix, la certitude de la récompense vous donne de l’élan sept fois sur dix. La confiance est donc plus efficace que la peur. Et je veux que vous la possédiez pleine, assurée, pour pouvoir réaliser non pas sept parts de bien sur dix, mais dix parts sur dix et conquérir cette très sainte récompense du Ciel.
Je ne change pas un iota de la Loi. Et qui l’a donnée au milieu des foudres du Sinaï ? Le Très-Haut. Qui est le Très-Haut ? Le Dieu Un et Trin. D’où l’a-t-Il tirée ? De sa Pensée. Comment l’a-t-Il donnée ? Par sa Parole. Pourquoi l’a-t-Il donnée ? À cause de son Amour. Vous voyez donc que la Trinité était présente. Et le Verbe, obéissant comme toujours à la Pensée et à l’Amour, a parlé au nom de la Pensée et au nom de l’Amour.
Pourrais-je me démentir Moi-même ? Non, je ne le pourrais pas. Mais je puis, parce que je puis tout, compléter la Loi, la faire divinement complète, non pas telle que l’on faite les hommes qui au cours des siècles l’ont faite, non pas complète mais seulement indéchiffrable, inexécutable, en y superposant lois et règlements, règlements et lois, tirés de leur pensée en accord avec leurs intérêts de manière à lapider et étouffer, à enterrer et rendre stérile la Loi très sainte donnée par Dieu. Est-ce qu’une plante peut survivre si on la submerge continuellement sous des avalanches, des décombres, des inondations ? Non. La plante meurt. La Loi est morte dans beaucoup de cœurs, étouffée sous l’avalanche de trop de superstructures. Je suis venu les enlever toutes et, la Loi une fois sortie du tombeau, une fois ressuscitée, voici que j’en fais non plus une loi mais une reine.
171.2 – Ce sont les reines qui promulguent les lois. Les lois sont l’œuvre des reines, mais elles ne sont pas plus que des reines. Moi, au contraire, je fais de la Loi la reine : je la complète, je la couronne en mettant à son sommet le diadème des conseils évangéliques. D’abord, il y avait l’ordre. Maintenant, il y a plus que l’ordre. D’abord il y avait l’indispensable. Maintenant, il y a plus que l’indispensable. Maintenant, c’est la perfection. Celui qui dispose de la Loi comme je vous la donne, à l’instant est roi, car il a rejoint le « parfait », parce qu’il n’a pas été seulement obéissant, mais héroïque, c’est-à-dire saint. Car la sainteté est l’ensemble des vertus portées au sommet le plus haut que puisse atteindre la créature, des vertus aimées héroïquement et servies avec le détachement complet de tout ce qui est appétit ou réflexion humaine pour quelque chose que ce soit.
[…] Cependant, de ce que je vous dis, retenez bien ceci : celui qui se permet de violer un des plus petits de ces commandements sera considéré comme un des plus petits dans le Royaume des Cieux. Et celui qui en amènera d’autres à les violer sera considéré comme très petit pour lui et pour celui qu’il a amené à les violer. Celui, au contraire, qui par sa vie et ses œuvres plus encore que par ses paroles, aura persuadé les autres d’obéir, celui-là sera grand dans le Royaume des Cieux et sa grandeur s’accroîtra pour chacun de ceux qu’il aura porté à obéir et à se sanctifier de cette façon.
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
la leçon est simple à retenir
Cependant, de ce que je vous dis, retenez bien ceci : celui qui se permet de violer un des plus petits de ces commandements sera considéré comme un des plus petits dans le Royaume des Cieux. Et celui qui en amènera d’autres à les violer sera considéré comme très petit pour lui et pour celui qu’il a amené à les violer. Celui, au contraire, qui par sa vie et ses œuvres plus encore que par ses paroles, aura persuadé les autres d’obéir, celui-là sera grand dans le Royaume des Cieux et sa grandeur s’accroîtra pour chacun de ceux qu’il aura porté à obéir et à se sanctifier de cette façon.
Cependant, de ce que je vous dis, retenez bien ceci : celui qui se permet de violer un des plus petits de ces commandements sera considéré comme un des plus petits dans le Royaume des Cieux. Et celui qui en amènera d’autres à les violer sera considéré comme très petit pour lui et pour celui qu’il a amené à les violer. Celui, au contraire, qui par sa vie et ses œuvres plus encore que par ses paroles, aura persuadé les autres d’obéir, celui-là sera grand dans le Royaume des Cieux et sa grandeur s’accroîtra pour chacun de ceux qu’il aura porté à obéir et à se sanctifier de cette façon.
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
JEUDI 11MARS 2021
« Celui qui n’est pas avec moi est contre moi. » Saint Luc (11,14-23 )
Le livre du Ciel Tome 20 10 novembre 1926
Après quoi, je me disais : « Avant de pécher, mon premier père Adam possédait tous ces liens et toutes ces relations de communication avec toute la Création, car en possédant la suprême Volonté tout entière, il était pour lui naturel de ressentir en lui, partout où il agissait, toutes les communications. Mais en se retirant de cette Volonté si sainte, n’a-t-il pas ressenti d’un seul coup la déchirure faite dans toute la Création, la rupture de toutes communications et le bris de tous ses liens avec elle ?
Si simplement du fait de me demander si je dois ou non accomplir un acte, et si seulement en hésitant, je sens les cieux trembler, le soleil se retirer, et toute la Création ébranlée et sur le point de me laisser seule, si bien que je tremble moi-même avec eux, et, effrayée, immédiatement, sans hésiter, je fais ce que je dois faire – comment Adam a-t-il pu faire cela ? N’a-t-il pas ressenti cette déchirure, si douloureuse et si cruelle ?
Et Jésus se manifesta en moi et me dit :
Ma fille, Adam a ressenti cette cruelle déchirure, mais il tomba malgré tout dans le labyrinthe de sa volonté qui ne lui laissa plus de paix, ni à lui ni à sa postérité. Toute la Création se retira de lui d’un seul souffle et le bonheur, la paix, la force, la souveraineté – tout disparu. Il se retrouva seul avec lui-même. Pauvre Adam, combien il lui en a coûté de se retirer de ma Volonté. Simplement du fait de se sentir isolé, sans être entouré du cortège de la Création tout entière, sa frayeur et son horreur furent si grandes qu’il devint un homme craintif. Il avait peur de tout – même de ses propres œuvres et avec raison, car il est dit : ‘Celui qui n’est pas avec moi est contre moi.’ Comme il n’était plus relié aux choses, elles devaient en toute justice se mettre contre lui. Pauvre Adam, il mérite bien notre compassion. Il n’avait aucun exemple de quelqu’un qui était tombé et du grand mal qui lui était arrivé, pour qu’il puisse prendre garde à ne pas tomber lui-même. Il n’avait aucune idée du mal.
En fait, ma fille, le mal, le péché, la chute d’une créature a deux effets : à celle qui est mauvaise et veut tomber, elle sert d’exemple, d’encouragement et d’incitation à tomber dans l’abîme du mal ; pour celle qui est bonne et ne veut pas tomber, elle sert d’antidote, de dissuasif, d’aide et de défense afin de ne pas tomber.
De fait, voir le grand mal, le malheur de quelqu’un d’autre, sert d’exemple pour ne pas tomber et ne pas suivre le même chemin afin de ne pas se retrouver soi-même dans le même malheur. Ainsi, le péché d’un autre nous permet d’être attentifs et sur nos gardes. Par conséquent, la chute d’Adam est pour toi d’un grand secours, une leçon et un appel, alors que lui n’avait pas cette leçon du mal parce qu’alors, le mal n’existait pas.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Le possédé a été conduit en face de Jésus. Inerte, comme l’a bien dit Matthieu. Il est très gêné par le démon. Les gens pendant ce temps viennent nombreux. C’est incroyable comment aux heures, je dirais de distraction, les gens ont vite fait d’accourir là où il y a quelque chose à voir. Il y a maintenant les notables de Capharnaüm, parmi lesquels les quatre pharisiens, [3] il y a Jaïre, et dans un coin, avec l’excuse de veiller sur l’ordre, il y le centurion romain et avec lui des citoyens d’autres villes.
« Au nom de Dieu, quitte les pupilles et la langue de cet homme ! Je le veux ! Délivre de toi cette créature ! Il ne t’est plus permis de la tenir. Va-t-en ! » crie Jésus qui tend les mains en commandant.
Le miracle commence par un hurlement de rage du démon et se termine par un cri de joie de celui qui a été délivré qui crie : « Fils de David ! Fils de David ! Saint et Roi ! »
269.5 – « Comment fait-il pour savoir qui est celui qui l’a guéri ? » demande un scribe.
« Mais tout cela, c’est de la comédie ! Ces gens sont payés pour la faire ! » dit un pharisien en haussant les épaules. […]
Maintenant si, comme vous voulez le soutenir pour faire douter de Ma puissance, Satan est celui qui m’aide parce que Moi je suis un Belzébuth inférieur, n’arrive-t-il pas que Satan est en désaccord avec lui-même et avec ses démons s’il chasse ceux-ci de ses possédés ? Et s’il y a désaccord, son royaume pourra-t-il jamais durer ? Non, cela n’est pas. Satan est tout ce qu’il y a de plus fourbe et ne se nuit pas à lui-même, Lui vise à étendre et non pas à réduire son royaume dans les cœurs. Sa vie, c’est de « dérober, nuire, mentir, blesser, troubler ». Dérober les âmes à Dieu et la paix aux hommes. Nuire aux créatures du Père en Lui donnant un grand chagrin. Mentir pour dévoyer. Blesser pour jouir, Troubler parce qu’il est le Désordre. Et il ne peut changer, Il est éternel en son être et dans ses méthodes.
269.7 – Mais répondez à cette question : si Moi je chasse les démons au nom de Belzébuth, au nom de qui vos fils les chassent-ils ? Vous voudrez reconnaître alors qu’eux aussi sont des Belzébuth ? Maintenant, si vous le dites, eux verront en vous des calomniateurs. Et si leur sainteté est telle qu’ils ne réagissent pas à l’accusation, vous vous jugerez par vous-mêmes en avouant qu’il y a beaucoup de démons en Israël, et Dieu vous jugera au nom des fils d’Israël accusés d’être des démons. Car, d’où que vienne le jugement, eux, au fond, seront vos juges, là où le jugement n’est pas suborné par des influences humaines.
Si, ensuite, comme il est vrai, je chasse les démons par l’Esprit de Dieu, c’est donc la preuve qu’est arrivé à vous le Royaume de Dieu et le Roi de ce Royaume. Ce Roi a une puissance telle qu’aucune force opposée à son Royaume ne peut lui résister. C’est pour cela que j’attache et contrains ceux qui sont les usurpateurs des fils de mon Royaume à sortir des endroits qu’ils occupent et à me rendre leur proie pour que j’en prenne possession. Est-ce que par hasard ce n’est pas ce que fait quelqu’un qui veut entrer dans une maison habitée par un homme fort pour lui enlever ses biens, bien ou mal acquis ? C’est ainsi qu’il fait, Il entre et le ligote et, après l’avoir fait, il peut piller la maison. Moi, je ligote l’ange des ténèbres qui a pris ce qui m’appartient et je lui enlève le bien qu’il m’a dérobé, Et Moi seul je peux le faire, parce que je suis le seul Fort, le Père du siècle à venir, le Prince de la Paix. »
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
« Or, si c’est par le doigt de Dieu que je chasse les démons, il est donc certain que le royaume de Dieu est arrivé jusqu’à vous. »
— S. Augustin : (de l’acc. des Evang., 2, 36.)
Saint Luc dit : « par le doigt de Dieu, » et saint Matthieu : « par l’Esprit de Dieu, » mais ces deux expressions ont le même sens, et nous enseignent comment nous devons entendre cette locution : « le doigt de Dieu, » partout où nous la rencontrons dans l’Écriture.
— S. Augustin : (quest. Evang., 2, 17.)
Or, l’Esprit saint est appelé le doigt de Dieu, à cause de la distribution des dons dont il est l’auteur, et qui est propre à chacun des hommes et des anges; car la division n’est dans aucun de nos membres aussi apparente que dans les doigts.
— S. Cyrille : (Trés., XIII, 2.)
l’Esprit saint est appelé le doigt de Dieu, comme le Fils est appelé la main et le bras du Père, parce que c’est par le Fils que le père fait toutes choses. De même donc que le doigt n’est pas étranger à la main, mais lui est naturellement uni, ainsi l’Esprit saint est consubstantiellement uni au Fils, et c’est par lui que le Fils opère toutes choses (Ps 11; 97, 2).
— S. Ambroise :
Il ne faut pas cependant que cette comparaison tirée de l’union de nos membres vous porte à établir une espèce de division dans la puissance de chacune des personnes divines, car ce qui est un et indivisible ne peut admettre de division. Ainsi cette expression, « le doigt de Dieu » doit être entendue comme exprimant l’unité de nature et non la distinction de puissance.
— S. Athanase : (2 disc. cont. les Ar.)
Toutefois, pour le moment Notre Seigneur ne refuse pas, à raison de son humanité, de se déclarer inférieur à l’Esprit saint, en reconnaissant que c’est par lui qu’il chasse les démons, comme si la nature humaine ne pouvait opérer ce miracle sans le secours de ce divin Esprit.
— S. Cyrille :
C’est en suivant la même idée qu’il ajoute : « Le royaume de Dieu est venu jusqu’à vous, » c’est-à-dire : Si tout homme que je suis, je chasse les démons par l’Esprit de Dieu, la nature humaine à donc été enrichie en moi, [de grâces toutes particulières], et le royaume de Dieu est venu jusqu’à vous.
— S. Jean Chrysostome : (hom. 42.)
Il emploie cette expression : « jusqu’à vous, » pour les attirer davantage, comme s’il leur disait : Puisque Dieu vous comble de bienfaits, pourquoi cet orgueilleux dédain pour les grâces qu’il vous fait ?
— S. Ambroise :
Le Sauveur nous représente ici le Saint-Esprit, comme ayant une puissance souveraine, puisque c’est en lui que se personnifie le royaume de Dieu, et nous-mêmes comme étant une demeure royale, puisque ce divin Esprit daigne habiter en nous.
— Tite de Bostr.
« Le royaume de Dieu est venu jusqu’à vous, » veulent dire : Est venu pour votre ruine, non pour votre bonheur; car le second avènement de Jésus-Christ sera terrible pour les chrétiens perfides.
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
( suite et fin de l'évangile du jour : Versets 21-23.)
— S. Cyrille : (Chronique des Pères grecs)
Notre Seigneur voulant confondre ses accusateurs par le nombre et l’évidence des raisons, emploie une comparaison des plus claires, pour prouver à ceux qui veulent ouvrir les yeux, qu’il a triomphé du prince de ce siècle par la puissance qui lui est naturelle : « Lorsque l’homme fort armé garde sa maison, ce qu’il possède est en sûreté. »
— S. Jean Chrysostome : (hom. 42, sur Matth.)
Il appelle le démon le fort armé, non qu’il tienne cette force de sa nature, mais pour exprimer la tyrannie qu’il exerçait depuis si longtemps par suite de notre faiblesse.
— S. Cyrille : (Jn 12.)
En effet, avant l’avènement du Sauveur, il se jetait avec une violence inouïe sur les troupeaux qui n’étaient pas à lui, mais à Dieu, comme pour les emmener dans sa propre bergerie.
— Théophylacte :
Les armes du démon sont les différentes espèces de péchés dans lesquelles il mettait toute sa confiance pour asservir les hommes à son empire.
— S. Bède :
Sa maison, c’est le monde entier qui est fondé sur le mal, (1 Jn 5, 19), et sur lequel le démon régnait en maître, jusqu’à l’avènement du Sauveur, parce qu’il habitait sans opposition dans le coeur des infidèles, mais il a été vaincu par la puissance bien supérieure de Jésus-Christ, qui a délivré les hommes de son esclavage, et l’a honteusement chassé : « Mais il en survient un plus fort que lui, qui le vainque, il lui enlève toutes les armes dans lesquelles il mettait sa confiance, et il distribue ses dépouilles.»
— S. Cyrille :
C’est en effet lorsque le Verbe du Dieu très-haut, source de toute puissance, et le Seigneur des vertus (cf. Ps 23, 10; 47, 9; 58, 6; 79, 19. 20; 83, 2, 4, 9, 13; 88, 9), a daigné se faire homme, qu’il s’est emparé du démon, et lui a enlevé ses armes.
— S. Bède :
Ses armes sont la ruse, les fourberies, et la méchanceté de son esprit; ses dépouilles sont les hommes qu’il trompe.
— S. Cyrille : En effet, les Juifs qu’il retenait depuis longtemps dans les liens de l’ignorance de Dieu et de l’erreur, ont été appelés par les saints Apôtres à la connaissance de la vérité, et offerts à Dieu le Père, par la foi qu’ils avaient en son Fils.
— S. Basile : (Comment. sur Is 18.)
On peut aussi entendre par ces dépouilles qu’il a distribuées, les anges fidèles qu’il a préposés à la garde des hommes pour leur salut.
— S. Bède :
Jésus-Christ vainqueur a distribué les dépouilles, (ce qui est le propre des triomphateurs), lorsqu’il a mené captive la captivité elle-même, et répandu ses dons sur les hommes, en établissant les uns apôtres, les autres évangélistes, ceux-ci prophètes, ceux-là pasteurs et docteurs. (Ep 4.)
— S. Jean Chrysostome : (hom. 42.)
Le Sauveur donne enfin une quatrième réponse, en ajoutant : « Celui qui n’est pas avec moi, est contre moi, » paroles dont voici le sens : Je veux donner les hommes à Dieu, Satan veut le contraire; comment donc celui qui, loin de se joindre à moi, dissipe ce qui m’appartient, pourrait-il s’entendre avec moi au point de joindre ses efforts aux miens pour chasser les démons ? « Et celui qui n’amasse point avec moi, dissipe au lieu d’amasser. »
— S. Cyrille :
C’est-à-dire : Je suis venu pour réunir les enfants de Dieu que le démon avait dispersés, et Satan qui n’est pas avec moi, s’efforce de disperser de nouveau ceux que j’ai cherché à recueillir et à sauver. Comment donc. celui qui s’oppose à tous mes desseins, pourrait-il me communiquer son pouvoir ?
— S. Jean Chrysostome : (hom. 42.)
Si donc on est ennemi quand on refuse de joindre ses efforts à ceux d’un autre, à plus forte raison quand on y met obstacle. Le Sauveur me semble aussi avoir en vue les Juifs dans cette allégorie, et il les range avec le démon, parce qu’eux aussi se déclaraient contre lui, et dispersaient ceux qu’il rassemblait.
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
VENDREDI 12 MARS 2021
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. » Saint Marc (12,28b-34.)
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. […] si tu veux vraiment m’aimer, dis : « Jésus, je t’aime avec ta Volonté. »
Le Livre du Ciel Tome 11, 2 octobre 1913
« Ma fille, si tu veux vraiment m’aimer, dis :
« Jésus, je t’aime avec ta Volonté. » Comme ma Volonté remplit le Ciel et la terre, - ton amour m’envahira de partout, et -ton « je t’aime » résonnera dans les Cieux et jusqu’aux fonds des abîmes.
Pareillement, si tu veux me dire :
« Je t’adore, je te bénis, je te loue, je te remercie », tu le diras unie à ma Volonté.
Et ta prière remplira le Ciel et la terre - d’adoration, de bénédictions, de louanges et de remerciements. Dans ma Volonté, tout est simple, facile et immense. Ma Volonté est tout.
Que sont mes attributs ? Des actes simples de ma Volonté. Ainsi, si la justice, la bonté, la sagesse et la force suivent leur cours, ma Volonté les précède, les accompagne et les met en état d’agir. En somme, mes attributs ne peuvent exister sans ma Volonté.
L’âme qui choisit ma Volonté choisit tout, et on peut dire que sa vie a pris fin : finies les faiblesses, les tentations, les passions et les misères ; tout a perdu ses droits. Ma Volonté a la suprématie sur tout. »
Le livre du Ciel Tome 33, 28 septembre 1935
Ma bienheureuse fille, écoute-moi, laisse-moi soulager mon amour. Tu dois savoir que la créature a toujours été avec nous dans notre Esprit divin. Elle a toujours occupé son poste dans le sein de son Créateur, et ab aeterno chaque acte, chaque pensée, parole, œuvre et pas de la créature était orné de notre amour spécial. De sorte qu’en chacun de ses actes se trouve la chaîne de nos actes d’amour qui comprend la pensée, la parole, etc., de la créature ; et cet amour donne la vie, il nourrit les répétitions de tous ses actes et, oh ! comme la créature est belle dans notre Esprit divin, car elle est formée par le souffle continuel de notre amour, un amour voulu, non forcé, un amour non pas de nécessité, mais venant de la vertu générative de notre Être suprême qui toujours génère et place son amour continuel sur ses œuvres, en vertu de notre Fiat omnipotent qui, s’il ne pouvait pas générer de nouvelles œuvres et maintenir son acte d’amour continuel, se sentirait étouffé dans ses flammes et paralysé dans son mouvement continuel.
Comme nous voulons que la créature sorte de notre Sein divin, nous lui faisons faire son petit chemin dans le temps, et notre amour ne cesse pas de suivre, d’investir, de courtiser tous ses actes de son amour spécial. Si cet amour devait lui manquer, la créature n’aurait pas le moteur, la force générative et vivifiante de l’être humain.
Oh ! si les créatures savaient qu’en chacune de leurs pensées, en chaque parole et en chaque œuvre, dans leur souffle et dans leurs pulsations, se trouve un amour distinct de leur Créateur, oh ! combien elles nous aimeraient et cesseraient de profaner par des actes indignes un amour si grand. Tu vois par conséquent combien je t’aime et combien ton Jésus sait aimer. Aussi, apprends de moi à m’aimer. C’est la prérogative de notre amour de toujours aimer ce qui est sorti de nous, de faire surgir de notre amour tous les actes de la créature.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus se tait, et comme s’il voulait couper court à toute discussion, se tourne vers l’enceinte du Temple. Mais un docteur de la Loi, qui s’était assis pour écouter sérieusement sous le portique, se lève et s’avance en demandant :
« Maître, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ? Tu as répondu à d’autres, réponds-moi à moi aussi. »
« Pourquoi veux-tu me tenter ? Pourquoi veux-tu mentir ? Espères-tu que je dise des choses qui déforment la Loi parce que je lui ajoute des idées plus lumineuses et plus parfaites ? Qu’est-ce qui est écrit dans la Loi ? Réponds ! Quel est son principal commandement ? »
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toutes tes forces, de toute ton intelligence. Tu aimeras ton prochain comme toi-même » [2].
« Voilà, tu as bien répondu. Fais cela et tu auras la vie éternelle. »
« Et, qui est mon prochain ? Le monde est plein de gens qui sont bons et mauvais, connus ou inconnus, amis et ennemis d’Israël. Qui est mon prochain ? »
« Un homme qui allait de Jérusalem à Jéricho, par les défilés des montagnes, tomba aux mains de voleurs. Ceux-ci, après l’avoir cruellement blessé, le dépouillèrent de tout son avoir et même de ses vêtements, le laissant plus mort que vif sur le bord de la route.
Par le même chemin, passa un prêtre qui avait terminé son office au Temple. Oh ! il était encore parfumé par les encens du Saint! Et il aurait dû avoir l’âme parfumée de bonté surnaturelle et d’amour puisqu’il avait été dans la Maison de Dieu, pour ainsi dire au contact du Très-Haut. Le prêtre avait hâte de revenir à sa maison. Il regarda donc le blessé, mais ne s’arrêta pas. Il passa outre rapidement laissant le malheureux sur le bord du chemin.
428> Un lévite vint à passer. Devait-il se contaminer, lui qui devait servir au Temple ? Allons donc ! Il releva son vêtement pour ne pas se souiller de sang. Il jeta un regard fuyant sur celui qui gémissait dans son sang et hâta le pas vers Jérusalem, vers le Temple.
En troisième lieu, venant de la Samarie, en direction du gué, arriva un samaritain. Il vit le sang, s’arrêta, découvrit le blessé dans le crépuscule qui avançait, descendit de sa monture, s’approcha du blessé, lui donna des forces avec une gorgée d’un vin généreux. Il déchira son manteau pour en faire des bandages, puis il lava les blessures avec du vinaigre et les oignit avec de l’huile, et le banda affectueusement. Après avoir chargé le blessé sur sa monture, il conduisit avec précaution l’animal, soulevant en même temps le blessé, le réconfortant par de bonnes paroles sans se préoccuper de la fatigue et sans dédain pour ce blessé, bien qu’il fût de nationalité juive. Arrivé en ville, il le conduisit à l’auberge, le veilla toute la nuit et à l’aube, voyant qu’il allait mieux, le confia à l’hôtelier lui donnant d’avance des deniers pour le payer et lui dit : « Aies-en soin comme si c’était moi-même. À mon retour, ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai, et bonne mesure si tu as bien fait ce qu’il fallait ». Et il s’en alla.
Docteur de la Loi, réponds-moi. Lequel de ces trois a été le « prochain » pour l’homme tombé aux mains des voleurs ? Le prêtre, peut-être ? Peut-être le lévite ? Ou non pas plutôt le samaritain ? Il ne se demanda pas qui était le blessé, pourquoi il était blessé, s’il agissait mal en le secourant, en perdant son temps, son argent et en risquant d’être accusé de l’avoir blessé ? »
Le docteur de la Loi répond :
« Le prochain c’est ce dernier car il a usé de miséricorde. »
« Toi aussi, fais la même chose et tu aimeras le prochain et Dieu dans le prochain, méritant ainsi la vie éternelle. »
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
SAMEDI 13 MARS 2021
« Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. » Lc 18,14
Le livre du Ciel Tome 3 1er Janvier 1900
Je me trouvais très affligée par la privation de mon plus grand et seul Bien. Après l’avoir longuement attendu, je l’ai finalement vu venir dans l’intérieur de mon cœur. Il pleurait. Il me fit comprendre combien il souffrit et s’humilia lui-même quand il fut circoncis. Cela me causa une grande souffrance, car je me suis sentie absorbée par son amertume.
Compatissant avec moi, le petit Bébé béni me dit :
« Plus l’âme est humiliée et se connaît elle-même, plus elle s’approche de la vérité. Dans la vérité, elle cherche à suivre le chemin des vertus, duquel elle se sent très éloignée. Et, sur ce chemin, elle perçoit la distance qu’elle a encore à parcourir parce que ce chemin est sans fin. Il est infini comme je suis infini.
L’âme qui est dans la vérité cherche toujours à se perfectionner, mais elle n’arrive jamais à se trouver parfaite. Cela l’amène à travailler continuellement, à se perfectionner toujours davantage, sans perdre de temps dans l’oisiveté. Et moi, bénissant ce travail, petit à petit, je fais les retouches pour peindre en elle mon image.
C’est pourquoi j’ai voulu être circoncis : je voulais donner l’exemple de la plus grande humilité, ce qui stupéfia même les anges du Ciel. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Écoutez cette autre parabole pour comprendre quelles sont les choses qui ont de la valeur aux yeux de Dieu. Elle vous enseignera à vous corriger d’une pensée qui n’est pas bonne et qui est en beaucoup de cœurs. La plupart des hommes se jugent par eux-mêmes, et comme un homme sur mille est vraiment humble, il se produit ainsi que l’homme se juge parfait, lui seul parfait, alors que chez le prochain, il remarque des péchés par centaines.
Un jour deux hommes qui étaient allés à Jérusalem pour affaires, montèrent au Temple, comme il convient à tout bon Israélite chaque fois qu’il met les pieds dans la Cité Sainte. L’un était pharisien, l’autre publicain. Le premier était venu pour percevoir les revenus de certains magasins et pour faire ses comptes avec ses intendants qui habitaient dans les environs de la ville.
429> L’autre pour verser les impôts perçus et pour demander la pitié au nom d’une veuve qui ne pouvait payer la taxe de sa barque et des filets, car la pêche, faite par l’aîné des fils, suffisait à peine pour donner à manger à ses nombreux autres fils.
Avant de monter au Temple, le pharisien était passé chez les tenanciers des magasins et avait jeté un coup d’œil sur ces magasins qu’il avait vu remplis de marchandises et d’acheteurs. Il s’était complu en lui-même, il avait appelé le tenancier du lieu et lui avait dit : « Je vois que ton commerce marche bien ».
« Oui, grâce à Dieu, je suis content de mon travail. J’ai pu augmenter le stock de marchandises, et j’espère faire encore davantage. J’ai amélioré le magasin, et l’année qui vient je n’aurai pas les dépenses de bancs et d’étagères et j’aurai donc plus de gain ».
« Bien ! Bien ! J’en suis heureux ! Combien paies-tu pour cet endroit ? »
« Cent didrachmes par mois. C’est cher, mais la situation est bonne… [3] »
« Tu l’as dit. La situation est bonne. Par conséquent je double la redevance ».
« Mais, seigneur, s’écria le marchand. De cette manière, tu m’enlèves tout profit ! »
« C’est juste. Dois-je peut-être t’enrichir, et à mes dépens ? Vite. Ou bien tu me donnes deux mille quatre cents didrachmes[4] et tout de suite, ou je te mets dehors, et je prends la marchandise. Le lieu est à moi, et j’en fais ce que je veux ».
Ainsi fit-il pour le premier, le second, le troisième de ses tenanciers, doublant pour tous la redevance, restant sourd à toute prière. Comme le troisième, chargé de famille voulait résister, il appela les gardes et fit poser les scellés en mettant dehors le malheureux.
Puis, dans son palais, il examina les registres des intendants pour trouver de quoi les punir comme paresseux et pour accaparer la part qu’ils s’étaient réservée de droit. L’un d’eux avait son fils mourant et, à cause de ses nombreuses dépenses, il avait vendu une partie de son huile pour payer les remèdes. Il n’avait donc rien à donner au maître exigeant.
« Aie pitié de moi, maître. Mon pauvre fils va mourir, et après je ferai des travaux supplémentaires pour te rembourser ce qui te semble juste. Mais maintenant, tu le comprends, je ne puis ».
430> « Tu ne peux pas ? Je vais te faire voir si tu peux ou si tu ne peux pas ». Et étant allé au pressoir avec le pauvre intendant, il enleva le reste d’huile que l’homme s’était réservé pour sa misérable nourriture et pour alimenter la lampe qui lui permettait de veiller son fils pendant la nuit.
Le publicain, de son côté, étant allé chez son supérieur et ayant versé les impôts perçus, s’entendit dire : « Mais ici, il manque trois cent soixante as[5]. Comment donc cela ? »
« Voilà, je vais te le dire. Dans la ville il y a une veuve qui a sept enfants. Le premier seul est en âge de travailler, mais il ne peut aller loin de la rive avec la barque parce que ses bras sont encore faibles pour la rame et la voile et il ne peut payer un garçon de barque. Restant près de la rive, il prend peu de poissons, et sa pêche suffit à peine pour nourrir ces huit malheureuses personnes. Je n’ai pas eu le cœur d’exiger la taxe »
« Je comprends, mais la loi c’est la loi. Malheur, si on savait qu’elle a pitié ! Tout le monde trouverait des raisons pour ne pas payer. Que le jeune change de métier et vende la barque s’ils ne peuvent pas payer ».
« C’est leur pain pour l’avenir… et c’est le souvenir du père ».
« Je comprends, mais on ne peut transiger ».
« C’est bien. Mais moi, je ne puis penser à huit malheureux privés de leur unique bien. Je paie de ma bourse les trois cent soixante as ».
Après avoir fait ces choses, les deux montèrent au Temple. En passant dans la salle du Trésor, le pharisien tira avec ostentation de son sein une bourse volumineuse et il la secoua jusqu’à la dernière piécette dans le Trésor. Dans cette bourse se trouvait l’argent pris en plus aux commerçants et le prix de l’huile enlevée à l’intendant et vendue tout de suite à un marchand. Le publicain, de son côté, jeta une poignée de piécettes après avoir pris ce qui lui était nécessaire pour retourner chez lui. L’un et l’autre donnèrent donc ce qu’ils avaient et même, en apparence, le plus généreux était le pharisien car il avait donné jusqu’à la dernière piécette qu’il avait sur lui. Cependant, il faut réfléchir que dans son palais il avait d’autre argent et qu’il avait des crédits ouverts auprès des riches changeurs.
De là, ils allèrent devant le Seigneur. Le pharisien tout à fait en avant près de la limite de l’Atrium des Hébreux, vers le Saint; le publicain tout au fond, presque sous la voûte qui menait dans la Cour des Femmes, et il restait courbé, accablé par la pensée de sa misère par rapport à la Perfection divine. Et ils priaient l’un et l’autre.
431> Le pharisien, tout droit, presque insolent, comme s’il était le maître du lieu et comme si c’était lui qui daignait rendre hommage à un visiteur, disait : « Voici que je suis venu te vénérer dans la Maison qui est notre gloire. Je suis venu bien que je sente que Tu es en moi, car je suis juste. Je sais l’être. Cependant, bien que je sache que c’est par mon mérite que je suis tel, je te remercie, comme la loi le prescrit, de ce que je suis. Je ne suis pas rapace, injuste, adultère, pécheur comme ce publicain qui, en même temps que moi, a jeté dans le Trésor une poignée de piécettes. Moi, Tu l’as vu, j’ai donné tout ce que j’avais sur moi. Cet avare, au contraire, a fait deux parts et il t’a donné la plus petite, l’autre certainement il va la garder pour faire bombance et pour les femmes. Mais moi, je suis pur. Je ne me contamine pas, moi. Je suis pur et juste, je jeûne deux fois la semaine, je paie la dîme de tout ce que je possède. Oui, je suis pur, juste et béni car je suis saint. Gardes-en le souvenir, Seigneur ».
Le publicain, dans son coin éloigné, n’osait pas lever son regard vers les portes précieuses du Temple et, en se frappant la poitrine, il priait ainsi : « Seigneur, je ne suis pas digne de me tenir dans ce lieu. Mais Tu es juste et saint et Tu me le permets encore, car Tu sais que l’homme est pécheur et que s’il ne vient pas vers Toi, il devient un démon. Oh ! mon Seigneur ! Je voudrais t’honorer nuit et jour et je dois pendant tant d’heures être l’esclave de mon travail : dur travail qui m’humilie, parce qu’il est douleur pour mon prochain le plus malheureux, mais je dois obéir à mes supérieurs parce que c’est mon pain. Fais, ô mon Dieu, que je sache accommoder le devoir envers mes supérieurs, avec la charité envers mes pauvres frères, pour qu’en mon travail je ne trouve pas ma condamnation. Tout travail est saint s’il est fait avec charité. Garde ta charité toujours présente en mon cœur, pour que moi, le misérable que je suis, je sache avoir pitié de ceux qui me sont soumis, comme Tu as pitié de moi, grand pécheur.
J’aurais voulu t’honorer davantage, ô Seigneur, tu le sais. Mais j’ai pensé que prendre l’argent destiné au Temple pour soulager huit cœurs malheureux était une chose meilleure que de le verser au Trésor et puis faire verser des larmes de désolation à huit innocents malheureux. Pourtant, si je me suis trompé, fais-moi le comprendre, ô Seigneur, et je te donnerai jusqu’à la dernière piécette et je retournerai au pays à pied en mendiant mon pain. Fais-moi comprendre ta justice. Aie pitié de moi, ô Seigneur, car je suis un grand pécheur ». Voilà la parabole.
432> En vérité, en vérité je vous dis que le pharisien sortit du Temple avec un nouveau péché ajouté à ceux déjà faits avant de monter au Moriah, alors que le publicain en sortit justifié et la bénédiction de Dieu l’accompagna à sa maison et y demeura, car il avait été humble et miséricordieux et ses actions avaient été encore plus saintes que ses paroles, alors que le pharisien n’était bon qu’en paroles et extérieurement alors qu’en son intérieur, il était l’ouvrier de Satan et faisait ses œuvres par orgueil et dureté de cœur, et Dieu le haïssait pour ce motif.
Celui qui s’exalte sera toujours, tôt ou tard, humilié. Si ce n’est pas ici, ce sera dans l’autre vie. Celui qui s’humilie sera exalté particulièrement là-haut au Ciel où on voit les actions des hommes dans leur véritable vérité.
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
— Théophylacte :
L’orgueil est de toutes les passions celle qui tourmente le plus le coeur des hommes, aussi le Sauveur en fait-il plus souvent la matière de ses enseignements. Or, l’orgueil est le mépris de Dieu, car toutes les fois qu’on s’attribue à soi-même le bien qu’on fait, et non à Dieu, c’est une véritable négation de Dieu (cf. Jb 31, 27). Cette parabole est donc à l’adresse de ceux qui se confient en eux-mêmes, ne renvoient pas à Dieu la gloire de leurs bonnes oeuvres, et qui, pour cela, n’ont que du mépris pour les autres. Notre Seigneur veut nous y apprendre que lors même que la justice approcherait l’homme de Dieu, si elle est entachée d’orgueil, elle le précipite dans l’abîme : « Deux hommes montèrent au temple pour prier, l’un pharisien, l’autre publicain, » etc.
Seule sa manière de se tenir indique une âme superbe, et son attitude trahit un orgueil excessif.
— S. Basile : (sur Is 2.)
« Il faisait en lui-même cette prière, » comme s’il ne l’adressait pas à Dieu, parce que dans son orgueil il n’envisageait que lui-même : « Mon Dieu, je vous rends grâces. »
— S. Augustin : (serm. 36 sur les par. du Seig.)
Ce qui est répréhensible dans la conduite de ce pharisien, ce n’est pas de rendre grâces à Dieu, mais de ce qu’il semblait ne plus rien désirer pour lui-même. Vous êtes donc parfait, vous avez tout en abondance, vous n’avez plus besoin de dire : « Remettez-nous nos dettes. » Quel crime n’est-ce pas de combattre la grâce avec impiété, puisque cet homme est coupable pour avoir rendu grâces avec orgueil. Écoutez donc, vous qui dites : C’est Dieu qui m’a fait homme, c’est moi-même qui me fais juste. Ah ! vous êtes pire que le pharisien, et votre orgueil plus détestable que le sien. Son orgueil le portait à se proclamer juste, mais cependant il en rendait grâces à Dieu.
— Théophylacte :
Considérez attentivement toute la suite de sa prière. Il énumère d’abord les défauts dont il est exempt, puis les vertus qu’il croyait avoir : « Je vous rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont rapaces, injustes, adultères,» etc
(...) Mais il ne suffit pas d’éviter le mal, il faut encore faire le bien. Aussi après avoir dit : « Je ne suis pas comme le reste des hommes, [voleurs, injustes,] adultères », il ajoute par opposition : « Je jeûne deux fois la semaine, » (dans le sabbat.) Les Juifs donnaient à la semaine le nom de sabbat, de son dernier jour qui était un jour de repos. Or, les pharisiens jeûnaient le second et le cinquième jour. Ce pharisien oppose donc ses jeûnes à la passion de l’adultère, car la dissolution vient de la sensualité. Aux voleurs et à ceux qui commettent des injustices, il oppose le paiement fidèle de la dîme : « Je donne la dîme de tout ce que je possède, » comme s’il disait : Je suis si éloigné des rapines et des injustices, que je distribue mon propre bien.
— S. Grégoire : (Moral., 19, 42.)
C’est ainsi que par son orgueil, ce pharisien a ouvert la cité de son coeur aux ennemis qui l’assiégeaient; vainement il l’a fermée par les jeûnes et la prière, vainement il a fortifié tous les autres côtés, puisqu’il a laissé sans défense l’endroit ouvert par lequel l’ennemi peut entrer dans la place.
— S. Augustin : (comme précéd.)
Cherchez dans ses paroles, vous n’en trouverez aucune qui soit l’expression d’une prière à Dieu. Il était monté au temple pour prier, mais au lieu de prier effectivement, il a préféré se louer lui-même et insulter celui qui priait. Quant au publicain, le sentiment de sa conscience le tenait éloigné, mais sa piété le rapprochait de Dieu : « Le publicain se tenant éloigné, n’osait même pas lever les yeux vers le ciel.»
— S. Augustin : (comme précéd.)
S’il disait seulement : Je ne suis pas comme un grand nombre d’hommes. Mais qu’est-ce que le reste des hommes ? Tous les hommes, excepté lui seul. Pour moi, dit-il, je suis juste, tous les autres sont pécheurs.
— S. Grégoire : (Moral., 4, 23.)
L’orgueil des âmes arrogantes se manifeste sous quatre formes différentes : ou elles s’imaginent que le bien qui est en elles vient d’elles-mêmes; ou elles attribuent à leurs mérites personnels de l’avoir reçu de Dieu, ou elles se vantent de vertus qu’elles n’ont point, ou enfin elles veulent qu’on ne soit occupé que du bien qu’elles peuvent faire et qu’on n’ait que du mépris pour les autres. C’est ainsi que le pharisien n’attribue qu’à lui seul le mérite de ses bonnes oeuvres.
— S. Augustin :
Mais voici que le publicain qui était près de lui, devient pour lui l’occasion d’un plus grand orgueil : « de ce que je ne suis pas comme ce publicain, » comme s’il disait : Je suis seul de mon côté, celui-ci est du reste des hommes.
— S. Jean Chrysostome : (Disc. sur le phar. et le publ.)
Le genre humain tout entier n’avait pu assouvir ce désir de mépris, il faut qu’il s’attaque à ce publicain. Son péché eût été moins grand s’il eût excepté le publicain; mais au contraire, d’une seule parole il s’en prend aux absents, et rouvre les blessures de celui qu’il a sous les yeux. Or, l’action de grâces n’est pas une invective contre le prochain ; si vous rendez sérieusement grâces à Dieu, ne vous occupez que de lui seul, sans tourner vos regards du côté des hommes pour condamner votre prochain.
— S. Basile : (comme précéd.)
L’orgueilleux ne diffère de celui qui insulte que par l’extérieur; celui-ci abaisse les autres par ses outrages, celui-là s’élève au-dessus par les efforts présomptueux de son âme.
— S. Jean Chrysostome : (comme précéd.)
Or, celui qui outrage son prochain, se nuit considérablement en même temps qu’il fait beaucoup de mal aux autres. D’abord il rend plus mauvais celui qui l’écoute. Est-il pécheur, il est dans la joie d’avoir trouvé un complice de ses péchés. Est-il juste, les fautes des autres le portent à avoir de lui une meilleure opinion. Secondement, il fait tort à la société de l’Église, car ceux qui sont témoins de ces outrages, ne blâment pas seulement celui qui s’en rend coupable, mais ils comprennent la religion chrétienne elle-même dans leur condamnation et leurs mépris. Troisièmement, il est cause que la gloire de Dieu est blasphémée, car nos péchés font blasphémer le nom de Dieu, de même que nos bonnes oeuvres le font glorifier. Quatrièmement, il couvre de confusion celui à qui s’adressent les outrages, le rend plus inconsidéré et s’en fait un ennemi. Cinquièmement, il se rend digne de châtiment pour avoir proféré des paroles outrageantes et coupables.
— Théophylacte : Bien que le publicain nous soit représenté comme se tenant debout, il différait cependant du pharisien par son langage autant que par son attitude et le repentir de son âme. Il n’osait lever les yeux vers le ciel, il les jugeait indignes de contempler les choses d’en haut, parce qu’ils avaient préféré regarder et chercher les choses de la terre. Il frappait encore sa poitrine, comme le remarque le Sauveur, meurtrissant pour ainsi dire son coeur pour le punir de ses mauvaises pensées et le réveiller de son sommeil. Aussi n’a-t-il recours qu’à la miséricorde de Dieu : « Mon Dieu, ayez pitié de moi, qui ne suis qu’un pécheur. »
— S. Jean Chrysostome :
Il a entendu le pharisien dire : « Je ne suis pas comme ce publicain » ; loin d’en concevoir de l’indignation, il s’en humilie avec compassion; le pharisien a découvert la blessure, il en cherche la guérison. Que personne donc ne prononce cette froide parole : Je n’ose, j’ai trop de honte, je ne puis ouvrir la bouche. Cette crainte est diabolique, le démon veut vous fermer les portes qui donnent accès auprès de Dieu.
azais- MEDIATEUR
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Pèlerine aime ce message
Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
@azais Je prends le temps de te remercier du fond du coeur de ton partage sur les fils en ce qui concerne la Parole de Dieu.
Ce partage est riche d'enseignements, et nous procure une nourriture spirituelle conséquente.
Merci aussi à l'Esprit de Dieu qui t'a inspiré de le faire, notre Ami d'Amour sait ce qui est bon pour nous.
Merci pour tout ce que tu fais pour ce forum ainsi qu'à l'Equipe des modérateurs ( @Philippe-Antoine , @nath. , @Isabelle-Marie , etc), c'est une
mission très importante à assurer et les attaques sont diverses et continuelles.
Là où il y a le mot "Paix", attire la Colère de l'Ennemi de DIEU. Que la Grâce de DIEU soit avec vous, les forumeurs et les invités toujours !
Dernière édition par Lumen le Lun 15 Mar 2021 - 11:10, édité 1 fois (Raison : oubli du signe @)
Invité- Invité
Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
DIMANCHE 14 MARS 2021
« Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. » Saint Jean (3, 14-21)
« Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. […] je pensais à tout ce que mon cher Jésus a réalisé et souffert pour sauver les âmes.
Le Livre du Ciel Tome 14, 29 août 1922
Luisa : Étant dans mon état habituel, je pensais à tout ce que mon cher Jésus a réalisé et souffert pour sauver les âmes. Il vint et me dit :
« Ma chère fille, tout ce que mon Humanité a accompli, mes Prières, mes Paroles, mes Travaux, mes Pas et mes Peines était pour l’homme. Mais qui se greffe sur ces actes ? Qui accueille mes bienfaits ?
Celui qui s’approche de Moi et prie en s’unissant à Moi se greffe sur mes Prières et sur leurs fruits.
Celui qui parle et enseigne en étant uni à Moi se greffe sur les fruits de mes Paroles.
Celui qui souffre en union avec Moi se greffe sur les bienfaits de mes Travaux et de mes Peines.
Et si les créatures ne profitent pas des bienfaits que J’ai acquis pour elles, ces bienfaits restent comme suspendus. La créature qui n’est pas greffée sur Moi n’est pas nourrie des bienfaits de mon Humanité, lesquels Je lui offre avec tant d’Amour. S’il n’y a pas d’union entre deux êtres, les bienfaits de l’un sont comme morts pour l’autre.
Imagine une roue : le centre est mon Humanité ; les rayons sont tout ce que J’ai réalisé et souffert. La jante à laquelle les rayons se joignent est la famille humaine qui tourne autour du centre. Si la jante ne reçoit pas l’appui des rayons, la roue ne peut profiter du bien qu’offre le centre.
Oh ! Comme Je souffre de voir tous mes bienfaits suspendus et de voir que l’ingrate famille humaine, non seulement ne les reçoit pas, mais les méprise et les piétine !
Voilà pourquoi Je recherche avec un tel empressement des âmes qui voudront vivre dans ma Volonté, afin que Je les rattache aux rayons de ma roue. Ma Volonté leur donnera la grâce de former la jante de cette roue. Ces âmes recevront les bienfaits qui ont été rejetés et méprisés par les autres. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
(…) Ne baisse pas la tête, Nicodème. Je suis venu pour sauver, pas pour perdre. Dieu n’a pas envoyé son Fils unique dans le monde pour que ses habitants soient condamnés, mais pour que le monde soit sauvé par lui.
Dans le monde, j’ai trouvé tous les péchés, toutes les hérésies, toutes les idolâtries.
Mais l’hirondelle qui vole rapidement au-dessus de la poussière peut-elle souiller son plumage ? Non. Elle n’apporte sur les tristes chemins de la terre qu’une virgule d’azur, une odeur de ciel. Elle lance un appel pour secouer les hommes, pour élever leur regard au-dessus de la boue et leur faire suivre son vol qui revient vers le ciel.
Il en est ainsi de moi. Je viens pour vous emmener avec moi. Venez !… Celui qui croit au Fils unique n’est pas jugé. Il est déjà sauvé, car ce Fils parle au Père et dit : « Celui-ci m’aime. » Mais celui qui ne croit pas, il est inutile qu’il fasse des œuvres saintes. Il est déjà jugé car il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. (…)
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
LUNDI 15 MARS 2021
« Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! » Saint Jean (4, 43-54)
la Divine Volonté est un miracle permanent. La créature qui vit en elle est porteuse des œuvres divines, et ses champs d’action sont la Création et la Rédemption.
Tome 32,25 mai 1933
Je suis toujours avec le Fiat suprême, son doux empire, son puissant attrait, ses baisers de lumière qu’il dépose dans mes actes pour s’y enfermer afin de former sa vie ; il est le doux enchantement de ma petite âme et entre émerveillement et étonnement, je m’exclame : Oh ! Divine Volonté, combien tu m’aimes pour t’abaisser jusqu’à mon petit acte pour y enfermer ta vie opérante ; et mon petit esprit se perdait en lui lorsque mon doux Jésus, lui aussi sous le charme des manières admirables de son Vouloir, toute bonté et tendresse, me dit :
Très chère fille de ma Divine Volonté, mon divin Vouloir est en lui-même un miracle continuel. Descendre dans la bassesse de l’acte de la créature pour y former son acte, sa vie, est le plus grand miracle qu’il ait été donné d’opérer. Sa vertu pénètre tout, son baiser de lumière ravit l’acte de la créature, elle le travaille, le transforme, et sa miraculeuse vertu forme son acte dans celui de la créature sans le détruire. Il utilise l’espace pour y installer son acte et se sert du vide pour y former sa vie, si bien que de l’extérieur, on voit l’acte humain et de l’intérieur, les merveilles, la sainteté, le grand miracle de l’acte divin.
Ainsi la créature qui fait ma Volonté et vit en elle n’a pas besoin de miracles, car elle vit sous la pluie des miracles de mon Vouloir et possède en elle-même la source, la fontaine qui transforme la créature dans la miraculeuse vertu de ma Divine Volonté, de sorte que l’on voit en elle le miracle de la patience invaincue, le miracle de l’amour éternel envers Dieu, le miracle de la prière continuelle sans fatigue, et si l’on voit des souffrances, ce sont des miracles de conquêtes, de triomphes et de gloire qu’elle enferme dans ses souffrances. Car à l’âme qui vit en elle, ma Volonté veut donner le miracle de l’héroïsme divin, et dans les souffrances, elle place le poids et la valeur infinis, l’empreinte, le sceau et les souffrances de ton Jésus.
Tu dois savoir, ma fille, que notre amour envers celle vit dans la Divine Volonté est si grand que nous lui faisons don de tout ce que nous faisons dans la Création et la Rédemption, et elle fait sien tout ce qui est nôtre, et comme tout est à elle et à nous, comme une chose con-naturelle dans ses actes, et qu’elle cherche la Divine Volonté, elle se trouve tantôt dans le ciel, tantôt dans le soleil, dans la mer, etc. Elle sent en elle-même toute la sainteté de nos œuvres qui sont aussi les siennes, et identifiée avec elles, elle comprend ce que signifie conserver un ciel toujours étendu, un soleil qui donne toujours sa lumière, une mer qui toujours murmure, un vent qui par ses tourbillons apporte à tous les caresses de son Créateur ; elle se sent ciel, étoiles, soleil, mer et vent et, oh ! comme elle nous aime.
Et avec la force ravissante de son amour qui est notre amour, elle vient déposer toute chose devant notre Trône divin et, oh ! combien nous sommes enchantés par ses notes et ses courants d’amour. Nous pouvons dire que si nous conservons cette créature sur la terre, c’est pour faire d’elle la porteuse de nos œuvres que nous avons répandues dans la Création, et il semble qu’elle les rassemble pour venir à nous et nous dire combien nous l’avons aimée et combien elle nous aime.
Mais c’est plus beau encore lorsqu’elle passe dans le Royaume de mes actes de la Rédemption. Avec quel amour elle va d’un acte à l’autre, les embrasse, les adore et les remercie, les enferme dans son cœur et me dit dans son amour : « Jésus, ta vie sur terre s’est terminée, mais tes œuvres, tes paroles et tes souffrances sont restées ; touche-moi maintenant pour continuer ta vie et que tout ce que tu as fait serve à ma vie, sinon je ne peux former de moi-même un autre Jésus. Si tu ne me donnes pas tout, je ne suis pas capable de former ni de continuer ta vie sur la terre. »
Et, tout amour, tu lui réponds : « Ma fille, tout t’appartient, prends de moi ce que tu veux. D’ailleurs, plus tu prendras plus je serai heureux et plus je t’aimerai. »
Mais la plus belle chose de cette heureuse créature, c’est qu’en voulant tout et en prenant tout, elle s’aperçoit qu’elle ne peut pas contenir tout ce qu’elle a reçu et qu’elle vient à son Jésus, me donne tout, se répand en moi avec sa petitesse, son petit vouloir, et, oh ! combien j’en suis heureux. Je peux dire que ce sont de continuels échanges de vie que nous faisons, moi en elle et elle en moi. La force de l’union de celle qui vit dans notre Volonté est telle entre nous que pas plus qu’elle, nous ne pouvons la séparer de nos œuvres. Si cela se pouvait, ce serait comme si l’on séparait en deux la lumière du soleil, et il est impossible de diviser l’unité de la lumière.
Et si l’on voulait essayer de diviser la lumière, elle en serait humiliée et, avec la force de son unité, elle s’en moquerait. Ou encore, ce serait vouloir fendre le ciel en deux, séparer la force du vent, l’unité de l’air, toutes choses impossibles parce que leur vie, la force qu’ils possèdent est dans leur unité. C’est dans ces conditions que l’on trouve la créature qui vit dans notre Volonté, avec sa force, son mérite, sa beauté, sa sainteté dans la force unique et unie avec son Créateur. Par conséquent, sois attentive et que ta vie soit en nous, avec nous et avec nos œuvres.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus se dirige peut-être vers le lac. Certainement il se rend à Cana en se dirigeant vers la maison de Suzanne. Avec Lui, il y a ses cousins. Ils s’arrêtent dans la maison, se reposent et se restaurent. Les parents [1] et les amis de Cana l’écoutent comme on devrait toujours le faire. Jésus instruit simplement ces bonnes personnes. Il console la peine de l’époux de Suzanne qui doit être malade car elle n’est pas là et j’entends qu’on parle avec insistance de ses souffrances. C’est alors qu’entre un homme bien vêtu qui se prosterne aux pieds de Jésus.
« Qui es-tu ? Que veux-tu ? »
Pendant que cet homme soupire et pleure, le maître de maison tire Jésus par son vêtement et Lui dit tout bas :
« C’est un officier du Tétrarque. Ne t’y fie pas trop. »
« Parle donc. Que veux-tu de Moi ! »
« Maître, j’ai appris que tu es revenu. Je t’attendais comme on attend Dieu. Viens tout de suite à Capharnaüm. Mon garçon est couché, tellement malade que ses heures sont comptées. J’ai vu Jean ton disciple. Il m’a appris que tu venais ici [2]. Viens, viens tout de suite, avant qu’il ne soit trop tard. »
« Comment ? Toi qui es le serviteur du persécuteur du saint d’Israël, comment peux-tu croire en Moi ? Vous ne croyez pas au Précurseur du Messie. Comment, alors, pouvez-vous croire au Messie ? »
« C’est vrai. Nous péchons par incrédulité et par cruauté. Mais aie pitié d’un père ! Je connais Souza et j’ai vu Jeanne. Je l’ai vue avant et après le miracle, et j’ai cru en Toi. » [3]
« Oui, vous êtes une génération tellement incrédule et perverse que sans signes et sans prodiges vous ne croyez pas. Il vous manque la première qualité indispensable pour obtenir le miracle. »
« C’est vrai ! C’est tout à fait vrai ! Mais, tu le vois… Je crois en Toi à présent et, je t’en prie: viens, viens tout de suite à Capharnaüm. Je te ferai, trouver une barque à Tibériade pour que tu viennes plus rapidement [4]. Mais viens avant que mon petit ne meure ! » et il pleure, désolé.
« Je ne viens pas pour l’instant. Mais va à Capharnaüm. Dès ce moment ton fils est guéri et il vit. » [5]
« Que Dieu te bénisse, mon Seigneur. Je crois. Mais comme je veux que toute ma maison te fasse fête, viens ensuite à Capharnaüm dans ma maison. »
« Je viendrai. Adieu. La paix soit avec toi. » L’homme sort en hâte et on entend tout de suite après le trot d’un cheval.
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Invité- Invité
Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit , "in spectro meo ", mais dis seulement une parole et mon âme sera guérie "sanabitur anima mea "
« Ma fille, tout t’appartient, prends de moi ce que tu veux. D’ailleurs, plus tu prendras plus je serai heureux et plus je t’aimerai. »
en voulant tout et en prenant tout, l'âme s’aperçoit qu’elle ne peut pas contenir tout ce qu’elle a en Me recevant: elle vient à son Jésus, Me donne tout, se répand en moi avec sa petitesse, son petit vouloir, et,....ce sont de continuels échanges de vie que nous faisons, Moi en elle et elle en Moi. La force de l’union de celle qui vit dans Notre Volonté est telle entre Nous que pas plus qu’elle, nous ne pouvons la séparer de Nos Oeuvres
« Ma fille, tout t’appartient, prends de moi ce que tu veux. D’ailleurs, plus tu prendras plus je serai heureux et plus je t’aimerai. »
en voulant tout et en prenant tout, l'âme s’aperçoit qu’elle ne peut pas contenir tout ce qu’elle a en Me recevant: elle vient à son Jésus, Me donne tout, se répand en moi avec sa petitesse, son petit vouloir, et,....ce sont de continuels échanges de vie que nous faisons, Moi en elle et elle en Moi. La force de l’union de celle qui vit dans Notre Volonté est telle entre Nous que pas plus qu’elle, nous ne pouvons la séparer de Nos Oeuvres
azais- MEDIATEUR
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
MARDI 16 MARS 2021
Veux-tu guérir ? Ezékiel 47, 1-9. 12 Jean 5, 1-16
« Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. » Saint Jean (5,1-16)
Le livre du Ciel Tome 6,15 décembre 1905
« Si quelqu’un me veut comme Maître parce qu’il sent le besoin d’être enseigné, je m’abaisse pour lui enseigner autant les petites choses que les choses les plus élevées pour le rendre savant.
« Si quelqu’un gémit dans l’abandon et l’oubli et cherche un père, qu’il vienne au pied de ma croix et moi je me ferai son Père en lui donnant mes plaies comme demeure, mon sang comme breuvage, ma chair comme nourriture et mon royaume comme héritage.
« Si quelqu’un est infirme, il me trouve comme médecin lui donnant non seulement la guérison, mais aussi des remèdes sûrs pour ne pas redevenir infirme.
« Si quelqu’un est opprimé par les calomnies et les mépris, il me trouve comme son défenseur qui va jusqu’à transformer en honneurs divins ces calomnies et ces mépris. Et ainsi de suite.
« En somme, quiconque me veut comme juge, comme ami, comme époux, comme avocat, comme prêtre, etc. me trouve comme tel.
« Voilà pourquoi j’ai voulu que mes mains et mes pieds soient cloués : pour ne m’opposer en rien à ce qu’on veut, pour qu’on puisse faire de moi ce qu’on veut. Cependant, malheur à celui qui, voyant que je ne peux même pas bouger un doigt, ose m’offenser. »
Je lui dis : « Seigneur, quels sont ceux qui t’offensent le plus ? »
Il répondit : « Ceux qui me donnent le plus de souffrances sont les religieux qui, vivant dans mon Humanité, me tourmentent et déchirent ma chair de l’intérieur, tandis que ceux qui vivent en dehors de mon Humanité me déchirent de loin. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus regarde tout autour et voit sur un grabat un paralytique qui pleure doucement. Il s’en approche, se penche et le caresse en lui demandant : « Tu pleures ? »
« Oui. Personne ne pense jamais à moi. Je reste ici, je reste ici, tous guérissent, moi, jamais. Cela fait trente-huit ans que je suis sur le dos. J’ai tout dépensé, les miens sont morts, maintenant je suis à charge à un parent éloigné qui me porte ici le matin et me reprend le soir… Mais comme cela lui pèse de le faire ! Oh ! Je voudrais mourir ! »
« Ne te désole pas. Tu as eu tant de patience et de foi ! Dieu t’exaucera »
« Je l’espère… mais il me vient des moments de découragement. Toi, tu es bon, mais les autres… Celui qui est guéri pourrait par reconnaissance pour Dieu rester ici pour secourir les pauvres frères … »
« Ils devraient le faire, en effet. Mais n’aie pas de rancœur. Ils n’y pensent pas, ce n’est pas de la mauvaise volonté. C’est la joie de la guérison qui les rend égoïstes. Pardonne-leur … »
« Tu es bon, toi. Tu n’agirais pas ainsi. Moi, j’essaie de me traîner avec les mains jusque-là, lorsque l’eau du bassin s’agite. Mais toujours un autre me passe devant et je ne puis rester près du bord, on me piétinerait. Et même si je restais là, qui m’aiderait à descendre ? Si je t’avais vu plus tôt, je te l’aurais demandé … »
« Veux-tu vraiment guérir ? Alors, lève-toi, prends ton lit et marche ! »
Jésus s’est redressé pour donner son ordre et il semble qu’en se relevant il relève aussi le paralytique, qui-se met debout et puis fait un, deux, trois pas, comme s’il n’y croyait pas, derrière Jésus qui s’en va, et comme il marche vraiment, il pousse un cri qui fait retourner tout le monde.
« Mais, qui es-tu ? Au nom de Dieu, dis-le-moi ! L’Ange du Seigneur, peut-être ? »
« Je suis plus qu’un ange, Mon nom est Pitié. Va en paix. »
Tous se rassemblent. Ils veulent voir. Ils veulent parler. Ils veulent guérir. Mais les gardes du Temple accourent. Je crois qu’ils surveillent aussi la piscine et ils dispersent par des menaces cette assemblée bruyante.
521> Le paralytique prend son brancard – deux barres montées sur deux paires de roues et une toile usée clouée sur les barres – et il s’en va heureux en criant à Jésus :
« Je te retrouverai. Je n’oublierai pas ton nom et ton visage. »
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
« Jésus l'ayant vu couché, et sachant qu'il était malade depuis longtemps, il lui dit : Voulez-vous être guéri ? »
Il lui fait cette question, non pour apprendre ce qu'il savait parfaitement, mais pour faire ressortir la patience de ce malade depuis trente-huit ans, et qui chaque année, sans se décourager jamais, se faisait porter en ce lieu dans l'espérance d'être guéri de sa maladie.
Il voulait encore nous faire connaître le motif pour lequel, parmi d'autres, il avait choisi cet homme de préférence pour le guérir. Et il ne lui dit pas : Si vous le voulez, je vous guérirai; car cet homme ne se formait encore aucune idée bien grande de Jésus-Christ.
Toutefois, il n'est nullement déconcerté par cette question, il ne dit pas au Sauveur : Vous venez insulter à mon malheur en me demandant si je veux être guéri, il lui répond avec une grande modération : « Le malade lui répondit : Seigneur, je n'ai personne qui me jette dans la piscine dès que l'eau est agitée, et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. »
II ne savait pas quel était celui qui lui faisait cette question, et ne soupçonnait pas qu'il allait lui rendre la santé; il croyait simplement que Jésus l'aiderait à descendre dans la piscine, mais Jésus lui montre qu'il peut tout faire d'une seule parole:
« Jésus lui dit : Levez-vous, prenez votre lit et marchez. »
— Saint Augustin : (Traité 17).
Notre Seigneur dit trois choses à cet homme; ces paroles : « Levez-vous, » ne sont pas un commandement qu'il lui fait, c'est l'acte même de la guérison, et c'est lorsque cet homme est guéri, qu'il lui commande ces deux choses : « Prenez votre lit et marchez. »
— Saint Jean Chrysostome : (hom. 37).
Le paralytique, en entendant cette parole d'autorité et de commandement : « Levez-vous, prenez votre lit, et marchez, » ne songe pas à les tourner en ridicule en répondant : Lorsque l'ange descend pour agiter l'eau, un seul homme peut-être guéri; et vous qui n'êtes qu'un homme, vous espérez par une seule parole avoir plus de puissance que les anges ? Non, il écoute avec docilité, il ajoute foi au commandement qui lui est fait, et il obtient sa guérison :
« Et à l'instant cet homme fut guéri ; il prit son grabat et se mit à marcher.
Saint Augustin : (Traité 17).
Jésus-Christ est venu vers le peuple juif, et par les grands miracles qu'il a opérés, et par les enseignements salutaires qu'il leur a donnés, il a troublé les pécheurs (c'est-à-dire l'eau) par sa présence, et les a comme excités à le mettre à mort. Cependant c'est sans se découvrir qu'il les a troublés, car s'ils l'avaient connu, ils n'auraient jamais crucifié le Seigneur de la gloire. (1 Co 2) L'eau paraissait agitée tout d'un coup, sans qu'on pût voir l'auteur de ce mouvement. Descendre dans cette eau agitée, c'est croire humblement à la passion du Seigneur. Un seul homme était guéri à la fois pour représenter l'unité de l'Eglise. Nul autre malade qui venait ensuite n'était guéri, parce qu'on ne peut être ni guéri ni sauvé en dehors de l'unité. Malheur à ceux qui n'aiment point l'unité, et qui forment des parties ou des sectes parmi les hommes !
Celui qui fut guéri de son infirmité était malade depuis trente-huit ans, et ce nombre est bien plutôt l'emblème de la maladie que de la santé. En effet, le nombre quarante est un nombre consacré pour signifier la perfection, ainsi la loi contient dix préceptes et elle devait être annoncée dans tout l'univers qui se divise en quatre parties, or le nombre dix multiplié par quatre fait quarante. Peut-être encore est-ce parce que les quatre livres de la loi trouvent leur accomplissement dans l'Evangile. Si donc le nombre quarante emporte la perfection de la loi, et si la loi ne peut être accomplie que par le double précepte de la charité, pourquoi vous étonner que cet homme à qui il manquait deux ans pour avoir quarante ans fût languissant et malade ?
Le Sauveur le trouve malade depuis quarante ans moins deux années, et il lui ordonne deux choses pour combler cette lacune; car ces deux commandements du Seigneur représentent les deux préceptes de la charité, c'est-à-dire de l'amour de Dieu et de l'amour du prochain.
L'amour de Dieu est le premier qui soit commandé; l'amour du prochain est le premier qui doit être mis en pratique, Jésus lui dit : « Prenez votre lit, » c'est-à-dire : Lorsque vous étiez infirme, c'était votre prochain qui vous portait; maintenant que vous êtes guéri, portez votre prochain à votre tour.
Il lui dit encore : « Marche » mais quelle voie devez-vous suivre ? Celle qui conduit au Seigneur votre Dieu.
Celui qui fut guéri de son infirmité était malade depuis trente-huit ans, et ce nombre est bien plutôt l'emblème de la maladie que de la santé. En effet, le nombre quarante est un nombre consacré pour signifier la perfection, ainsi la loi contient dix préceptes et elle devait être annoncée dans tout l'univers qui se divise en quatre parties, or le nombre dix multiplié par quatre fait quarante. Peut-être encore est-ce parce que les quatre livres de la loi trouvent leur accomplissement dans l'Evangile. Si donc le nombre quarante emporte la perfection de la loi, et si la loi ne peut être accomplie que par le double précepte de la charité, pourquoi vous étonner que cet homme à qui il manquait deux ans pour avoir quarante ans fût languissant et malade ?
Le Sauveur le trouve malade depuis quarante ans moins deux années, et il lui ordonne deux choses pour combler cette lacune; car ces deux commandements du Seigneur représentent les deux préceptes de la charité, c'est-à-dire de l'amour de Dieu et de l'amour du prochain.
L'amour de Dieu est le premier qui soit commandé; l'amour du prochain est le premier qui doit être mis en pratique, Jésus lui dit : « Prenez votre lit, » c'est-à-dire : Lorsque vous étiez infirme, c'était votre prochain qui vous portait; maintenant que vous êtes guéri, portez votre prochain à votre tour.
Il lui dit encore : « Marche » mais quelle voie devez-vous suivre ? Celle qui conduit au Seigneur votre Dieu.
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
MERCREDI 17 MARS 2021
« Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. » saint Jean (5,17-30)
« Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. […] c’est ce divin Fiat qui ne quitte jamais son travail et œuvre sans cesse. »
Le Livre du Ciel Tome 29, 6 mars 1931
« Ma fille, notre Être divin est une lumière très pure, une lumière qui contient tout, emplit tout, voit tout, accomplit tout ; une lumière dont nul ne peut voir les limites, la hauteur et la profondeur. La créature se perd dans notre lumière, car elle ne voit pas ses rivages ni ses portes pour en sortir. Et si la créature prend de cette lumière, ce ne sont que de petites gouttes qui la remplissent jusqu’à en déborder, mais notre lumière ne diminue en rien parce qu’elle est remplacée immédiatement par la réanimation de notre lumière. De sorte que notre Être divin est toujours au même niveau, en parfait équilibre, et nous pouvons donner autant que nous voulons si nous pouvons trouver les âmes qui veulent prendre de ce qui est à nous sans que nous ne perdions rien ; en vérité, si nous trouvons une âme qui veut prendre, nous nous mettons à l’œuvre, car tu dois savoir qu’il y a en nous le repos absolu, que rien n’est à faire et qu’il n’y a rien à enlever ni à ajouter.
Notre bonheur est entier et complet, nos joies toujours nouvelles, et notre Volonté une nous donne un repos parfait avec les béatitudes de notre Être divin qui n’a ni commencement ni fin. De sorte que cet abîme de lumière que tu vois contient un abîme de joie, de puissance, de beauté, d’amour et de tant d’autres choses ; et nous, dans notre félicité, nous reposons en elles parce que l’on peut appeler vrai et absolu un repos où rien ne manque et auquel rien ne doit être ajouté.
Au lieu de notre Divinité, c’est notre travail qui va au champ, et ce champ c’est les créatures. Ces mêmes divines qualités qui, en nous, donnent le repos, en dehors de nous sont à l’œuvre. Et nous mettons alors notre Volonté à l’œuvre pour le bien des créatures ; c’est ce divin Fiat que nous mettons à l’œuvre dans la Création, d’où sont sorties toutes choses, qui ne quitte jamais son travail et œuvre sans cesse : il œuvre à la conservation de toute chose, un labeur qui veut être connu, qui veut régner, un labeur qui amène d’autres âmes à la lumière du jour dans le monde où il forme ses admirables desseins pour y développer son œuvre et pouvoir travailler toujours ; il œuvre aussi en rappelant des âmes au sein de l’éternité.
Notre Divine Volonté est la travailleuse infatigable qui ne s’épargne aucun effort, même pour celle qui ne la reconnaît pas. Notre amour est à l’œuvre, comme notre miséricorde, notre puissance, et aussi notre justice pour le bien des créatures, sinon notre Être suprême ne serait pas équilibré et parfait, car il y aurait en lui une faiblesse si notre justice devait être mise de côté alors qu’il y a toutes les raisons de la laisser suivre son cours.
Tu vois ainsi que ce sont les créatures qui sont notre travail, car sorties de l’enthousiasme de notre amour, notre amour nous amène à œuvrer à les aimer toujours, car si notre œuvre d’amour devait cesser, la Création retomberait dans le néant. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
(…) Vous vous irritez de ce que j’accomplis des miracles, parce que grâce à eux j’attire à moi les foules et les persuade. Vous m’accusez d’être un démon parce que j’opère des prodiges. Mais Béelzéboul est dans le monde depuis des siècles et, en vérité, il ne manque pas d’adorateurs dévoués… Alors pourquoi ne fait-il pas ce que je fais ? »
Les gens murmurent :
« C’est vrai ! C’est vrai ! Personne ne fait ce qu’il fait, lui. »
Jésus poursuit :
« Je vous le dis : c’est parce que je sais ce que, lui, il ignore, et que je peux ce qui lui est impossible. Si je fais les œuvres de Dieu, c’est parce que je suis son Fils. De soi-même, personne ne peut arriver à faire que ce qu’il a vu faire. Moi, le Fils, je peux seulement faire ce que j’ai vu faire du Père car je suis Un avec lui depuis les siècles des siècles, pas différent de lui ni en substance ni en puissance. Tout ce que fait le Père, je le fais moi aussi, qui suis son Fils. Ni Béelzéboul ni d’autres ne peuvent en faire autant, parce qu’ils ne savent pas ce que je sais. Le Père m’aime, moi, son Fils, et il m’aime sans mesure comme moi aussi je l’aime. C’est pourquoi il m’a montré et me montre tout ce qu’il fait afin que je fasse ce qu’il fait, moi, sur la terre en ce temps de grâce, lui au Ciel, avant que le temps n’existe pour la terre. Et il me montrera des œuvres toujours plus grandes afin que je les accomplisse et que vous puissiez vous en émerveiller. Sa Pensée est inépuisable. Moi, je l’imite, puisque je suis également inépuisable pour accomplir ce que le Père pense et veut par sa pensée.
Vous, vous ne savez pas encore tout ce que l’Amour crée sans jamais s’épuiser. Nous sommes l’Amour. Il n’est pas de limites pour nous, et il n’y a rien qui ne puisse être appliqué aux trois degrés de l’homme : l’inférieur, le supérieur, le spirituel. En effet, de même que le Père ressuscite les morts et leur rend la vie, moi aussi, le Fils, je peux donner la vie à qui je veux et même, en raison de l’amour infini que le Père porte au Fils, il m’est accordé non seulement de rendre la vie à la partie inférieure de l’homme, mais aussi à la partie supérieure en délivrant la pensée et le cœur de l’homme des erreurs de l’esprit et des passions mauvaises, et à la partie spirituelle en rendant à l’âme son indépendance à l’égard du péché. Le Père, en effet, ne juge personne : il a remis tout jugement au Fils, car le Fils est celui qui par son propre sacrifice a acheté l’humanité pour la racheter. Le Père agit ainsi par justice, car il est juste que l’on donne à celui qui paie avec sa propre monnaie, et pour que tous honorent le Fils, comme déjà ils honorent le Père.
Sachez que, si vous séparez le Père du Fils ou le Fils du Père, et ne vous souvenez pas de l’amour, vous n’aimez pas Dieu comme il doit être aimé, c’est-à-dire avec vérité et sagesse, mais vous commettez une hérésie parce que vous n’honorez qu’une seule personne, alors qu’ils forment une admirable trinité. Aussi, ne pas honorer le Fils revient à ne pas honorer le Père. En effet, Dieu le Père, n’accepte pas qu’une seule partie de lui-même soit adorée, mais il veut que soit adoré son Tout. Celui qui n’honore pas le Fils, n’honore pas le Père qui l’a envoyé dans une pensée parfaite d’amour. Il refuse donc de reconnaître que Dieu sait faire des œuvres justes.
En vérité, je vous dis que celui qui écoute ma parole et croit en celui qui m’a envoyé possède la vie éternelle et n’est pas frappé par la condamnation ; bien au contraire, il passe de la mort à la vie parce que croire en Dieu et recevoir ma parole signifie recevoir en soi-même la vie qui ne meurt pas.
L’heure vient — elle est même déjà venue pour beaucoup — où les morts entendront la voix du Fils de Dieu et où celui qui l’aura entendue résonner au fond de son cœur vivra, car cette voix est vivifiante.
Que dis-tu, scribe ?
– Je dis que les morts n’entendent plus rien et que tu es fou.
– Le Ciel te persuadera qu’il n’en est pas ainsi et que ta science est nulle, comparée à celle de Dieu. Vous avez tellement humanisé le surnaturel que vous ne donnez plus aux mots qu’une signification immédiate et terrestre. Vous avez enseigné la Haggadah avec des formules figées, les vôtres, sans vous efforcer de comprendre les allégories dans toute leur vérité. Et maintenant vous ne croyez même plus à ce que vous enseignez, car votre humanité — triomphante de l’esprit —, a opprimé et épuisé votre âme. C’est la raison pour laquelle vous ne pouvez plus lutter contre les forces occultes (…)
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
"ce sont les créatures qui sont notre travail, car sorties de l’enthousiasme de notre amour, notre amour nous amène à œuvrer à les aimer toujours, car si notre œuvre d’amour devait cesser, la Création retomberait dans le néant. »
Silence ! tu deviens ce que tu contemples !
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
JEUDI 18 MARS 2021
[…] vous qui recevez votre gloire les uns des autres,
et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ? […] Jn 5, 31-47
Le livre du Ciel Tome 17-24 Décembre 1924
« Ma fille, telle est la nature du véritable amour : constance et volonté de ne jamais faire marche arrière, quel que soit le sacrifice requis. La constance dans mes œuvres est ma victoire et ma plus grande gloire.
Chez la créature, la constance est le signe qu’elle agit pour Dieu : l’âme ne se laisse arrêter par rien, ne se préoccupe ni d’elle-même, ni de sa réputation, ni de ses proches, même si cela devait lui coûter la vie. Elle ne regarde que Dieu pour l’amour de qui elle s’est mise en route. Elle se sent victorieuse pendant qu’elle sacrifie sa vie par amour pour Dieu.
L’inconstance résulte de la nature humaine, de sa manière d’agir, de ses passions ; elle n’est pas le lot du véritable amour. La constance doit caractériser celui qui agit pour moi. Par ma constance, je ne change jamais dans mes œuvres ; une fois qu’une chose est faite, elle l’est pour toujours. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
(…) Ce que je dis pour me rendre témoignage à moi-même ne peut être acceptable pour votre esprit incrédule qui ne veut voir en moi rien d’autre que l’homme semblable à vous tous. Il y en a aussi un autre qui me rend témoignage et que vous dites vénérer comme un grand prophète. Je sais que son témoignage est vrai, mais vous, vous qui prétendez le vénérer, vous n’acceptez pas son témoignage parce qu’il est différent de votre pensée qui s’oppose à moi. Vous ne recevez pas le témoignage de l’homme juste, du dernier prophète d’Israël parce que, quand cela ne vous convient pas, vous dites qu’il n’est qu’un homme et peut donc se tromper.
Vous avez envoyé des gens interroger Jean dans l’espoir qu’il dirait de moi ce que vous désirez, ce que vous pensez de moi, ce que vous voulez penser de moi. Mais Jean a rendu un témoignage conforme à la vérité, et vous n’avez pu l’accepter. Puisque le prophète dit que Jésus de Nazareth est le Fils de Dieu, vous prétendez, dans le secret de vos cœurs et par crainte des foules, que le prophète est un fou, comme l’est le Christ. Moi non plus, cependant, je ne reçois pas le témoignage de l’homme, fût-il le plus saint d’Israël. Je vous dis : il était la lampe allumée et lumineuse, mais vous avez bien peu voulu profiter de sa lumière. Quand cette lumière s’est projetée sur moi, pour vous faire connaître le Christ pour ce qu’il est, vous avez laissé mettre la lampe sous le boisseau et, avant encore, vous avez dressé entre elle et vous un mur pour ne pas voir, à sa lumière, le Christ du Seigneur.
Le Père et moi sommes reconnaissants à Jean de son témoignage. Et Jean obtiendra une grande récompense pour le témoignage qu’il a rendu ; pour cette raison, il brillera au Ciel et, de tous les hommes là-haut, il sera le premier soleil qui y resplendira, lumineux comme le seront tous ceux qui auront été fidèles à la vérité et affamés de justice. Mais moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont mes œuvres. Car je fais les œuvres que le Père m’a donné à accomplir, et elles témoignent que le Père m’a envoyé en me confiant tout pouvoir. Ainsi, c’est le Père lui-même qui m’a envoyé, c’est lui qui témoigne en ma faveur. Vous n’avez jamais vu son visage ni entendu sa voix, mais moi je l’ai vu et je le vois, je l’ai entendue et je l’entends. Sa Parole ne demeure pas en vous, parce que vous ne croyez pas à celui qu’il a envoyé.
Vous étudiez l’Ecriture parce que vous croyez obtenir par sa connaissance la vie éternelle. Et ne vous rendez-vous pas compte que ce sont justement les Écritures qui parlent de moi ? Pourquoi donc persistez-vous à ne pas vouloir venir à moi pour obtenir la vie ? Je vous le dis : la raison en est que, lorsque quelque chose est contraire à vos idées invétérées, vous le repoussez. Il vous manque l’humilité. Vous ne pouvez pas arriver à dire : “ Je me suis trompé. Telle personne ou tel livre dit vrai et, moi, je suis dans l’erreur. ” C’est ainsi que vous avez agi avec Jean, avec les Écritures, avec le Verbe qui vous parle. Vous ne pouvez plus voir ni comprendre parce que vous êtes prisonniers de l’orgueil et rendus sourds par vos propres voix.
Croyez-vous que je parle ainsi parce que je veux être glorifié par vous ? Non, sachez-le, je ne cherche ni n’accepte la gloire qui vient des hommes. Ce que je cherche et veux, c’est votre salut éternel. Voilà la gloire que je cherche. C’est ma gloire de Sauveur, qui ne peut exister si je ne possède pas des sauvés ; elle augmente avec le nombre de ceux que je sauve et doit m’être rendue par les âmes que j’ai sauvées et par le Père, Esprit très pur.
Mais vous, vous ne serez pas sauvés. Je vous connais pour ce que vous êtes. Vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu, vous êtes sans amour. C’est pour cela que vous ne venez pas à l’Amour qui vous parle et vous n’entrerez pas dans le Royaume de l’amour. Vous y êtes des inconnus. Le Père ne vous connaît pas parce que vous ne me connaissez pas, moi qui suis dans le Père. Vous ne voulez pas me connaître.
Je suis venu au nom de mon Père et vous ne me recevez pas, alors que vous êtes disposés à recevoir quiconque viendrait en son propre nom, pourvu qu’il vous dise ce qui vous plaît. Vous prétendez être des âmes qui ont la foi ? Non. Ce n’est pas le cas. Comment pouvez-vous croire, vous qui vous mendiez la gloire les uns aux autres au lieu de rechercher la gloire des Cieux qui vient de Dieu seul ? La gloire qui est vérité ne se complaît pas aux intérêts qui s’arrêtent à la terre et caressent seulement l’humanité vicieuse des fils dégradés d’Adam.
Moi, je ne vous accuserai pas auprès du Père. Ne pensez pas cela. Il y a déjà quelqu’un qui vous accuse : ce Moïse en qui vous espérez. Lui, il vous reprochera de ne pas croire en lui puisque vous ne croyez pas en moi, car il a écrit sur moi et vous ne me reconnaissez pas d’après ce qu’il a laissé écrit de moi. Vous ne croyez pas aux paroles de Moïse, qui est le grand sur lequel vous jurez. Comment pouvez-vous donc croire aux miennes, à celles du Fils de l’Homme en qui vous n’avez pas foi ? Humainement parlant, c’est logique. Mais ici, nous sommes dans le domaine spirituel et vos âmes y sont confrontées. Dieu les observe à la lumière de mes œuvres et confronte vos actes à ce que je suis venu enseigner. Et Dieu vous juge.
Quant à moi, je m’en vais. Pendant longtemps, vous ne me trouverez pas. Or croyez bien que ce n’est pas pour vous un triomphe, mais un châtiment. Partons. »
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
VENDREDI 19 MARS 2021
« Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. » Saint Matthieu (1,16.18-21.24a.)
« Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement. […] Personne, pas même saint Joseph ne savait, au début de ma Conception, que j’étais déjà parmi eux. »
Le Livre du Ciel Tome 27, 21 octobre 1929
« Ma fille, ma Divine Volonté règne. On peut la comparer à moi, Verbe éternel, qui en descendant du Ciel me suis enfermé dans le sein de ma céleste Mère. Qui en savait quelque chose ? Personne, pas même saint Joseph ne savait, au début de ma Conception, que j’étais déjà parmi eux. Seule mon inséparable Mère était au courant de tout. Ainsi le grand prodige de ma descente du Ciel sur la terre avait eu lieu, en réalité ; et tandis que dans mon immensité, j’existais partout – le Ciel et la terre immergés en moi, j’étais enclos avec ma Personne dans le sein maternel de la Reine immaculée – personne ne me connaissait, j’étais ignoré de tous. Ainsi, ma fille, c’est ici le premier pas du parallèle entre moi, Verbe divin, quand je descendis du Ciel, et ma Divine Volonté qui fait ses premiers pas pour venir régner sur la terre.
Tout comme je dirigeai mes premiers pas vers la Vierge Mère, ma Volonté dirige ses premiers pas en toi ; et comme elle t’a demandé ta volonté et que tu la lui as abandonnée, elle a immédiatement formé son premier acte de conception dans ton âme ; et à mesure qu’elle manifestait ses connaissances, t’administrant ses nombreuses et divines gorgées, elle formait sa vie et donnait le départ à la formation de son Royaume.
Mais durant très longtemps, qui en a su quoi que ce soit ? Personne ; il n’y avait que toi et moi ; et après quelque temps, mon représentant, celui qui te dirigeait, a pris conscience de ce qui se passait en toi – symbole de mon représentant, saint Joseph, qui devait apparaître comme mon père devant les créatures, et qui, avant que je ne sorte du sein maternel, eut le grand honneur et le grand don de savoir que j’étais déjà parmi vous. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Je vois donc le petit jardin de Nazareth. Marie file à l’ombre d’un pommier très touffu et croulant de fruits qui commencent à rougir et ressemblent à autant de joues d’enfant roses et rondes.
Mais Marie n’a pas ces belles couleurs. Sa bonne mine, ses joues rouges d’Hébron ont disparu. Son visage est pâle comme de l’ivoire, et seules ses lèvres y dessinent une courbe de léger corail. Sous ses paupières abaissées, deux ombres obscures, et le bord des yeux est gonflé comme lorsqu’on a pleuré. Je ne vois pas ses yeux parce qu’elle penche légèrement la tête, attentive à son travail et plus encore prise par des pensées attristantes, car je l’entends soupirer comme quelqu’un dont le cœur est blessé.
Elle est tout habillée de blanc, de lin blanc : il fait en effet très chaud, même si la fraîcheur encore intacte des fleurs m’indique que c’est le matin. Elle a la tête nue et le soleil, qui joue avec le feuillage du pommier qu’une brise légère soulève, et qui filtre en faisant des traînées de lumière sur la terre brune des parterres, dessine des ronds de lumière sur sa tête blonde et sur ses cheveux qui prennent des reflets d’or pur.
Il ne vient aucun bruit ni de la maison ni des alentours. On n’entend rien d’autre que le murmure du filet d’eau qui descend dans la vasque au fond du jardin.
Un coup frappé énergiquement à la porte de la maison fait sursauter Marie. Elle pose de côté sa quenouille et son fuseau et se lève pour aller ouvrir. Son vêtement a beau être souple et ample, il ne parvient pas à dissimuler la rondeur de son bassin.
Elle se trouve face à Joseph. Marie pâlit jusqu’aux lèvres. Son visage ressemble maintenant à une hostie tant il est exsangue. Le regard de Marie est triste et interrogatif. Le regard de Joseph paraît suppliant. Ils se regardent en silence. Enfin, Marie parle :
« A cette heure-ci, Joseph ? Tu as besoin de quoi que ce soit ? Que veux-tu me dire ? Viens. »
Joseph entre et referme la porte. Il ne dit toujours rien.
« Parle, Joseph, qu’est-ce que tu veux ?
– Ton pardon. »
Joseph s’incline comme s’il voulait s’agenouiller, mais Marie, qui ne le touche habituellement qu’avec beaucoup de réserve, le saisit résolument par les épaules et l’en empêche.
Le visage de Marie change plusieurs fois de couleur, il est tantôt rouge, tantôt aussi blanc que neige comme avant.
« Mon pardon ? Je n’ai rien à te pardonner, Joseph. Je dois seulement te remercier encore pour tout ce que tu as fait ici en mon absence et pour l’amour que tu me portes. »
Joseph la regarde, et je vois deux grosses larmes se former dans la cavité de son œil profond, y rester comme sur le bord d’un vase puis rouler sur ses joues et sa barbe.
« Pardon, Marie. J’ai manqué de confiance en toi. Maintenant, je sais. Je suis indigne d’avoir un tel trésor. J’ai manqué de charité, je t’ai accusée dans mon cœur, je t’ai accusée sans justice parce que je ne t’avais pas demandé la vérité. J’ai fauté envers la Loi de Dieu en ne t’aimant pas comme je me serais aimé…
– Oh non, tu n’as pas péché !
– Si, Marie. Si j’avais été accusé d’un tel crime, je me serais défendu. Toi… Je ne t’ai pas permis de te défendre, car j’allais prendre des décisions sans t’interroger. J’ai péché contre toi en te faisant l’offense d’un soupçon. Un soupçon, c’est déjà une offense, Marie. Celui qui suspecte ne sait pas. Moi, je ne t’ai pas connue comme je l’aurais dû. Mais pour la douleur que j’ai endurée… trois jours de supplice, pardonne-moi, Marie.
– Je n’ai rien à te pardonner. C’est à moi, au contraire, de te demander pardon pour la souffrance que je t’ai causée.
– Ah oui, quelle souffrance, quelle souffrance ! Vois, ce matin, on m’a dit que j’avais des cheveux blancs aux tempes et des rides sur le visage. Ces journées m’ont fait vieillir de dix ans ! Mais pourquoi, Marie, as-tu été humble au point de cacher ta gloire, à moi ton époux, et permettre ainsi que je te suspecte ? »
Joseph n’est pas à genoux, mais il est si penché que cela revient au même. Marie pose sa main sur sa tête et sourit. On dirait qu’elle l’absout. Elle dit alors :
« Si mon humilité n’avait pas été aussi parfaite, je n’aurais pas mérité de concevoir le Très-Haut, qui vient effacer le péché d’orgueil qui a détruit l’homme. D’ailleurs, je n’ai fait qu’obéir… C’est Dieu qui m’a demandé cette obéissance… Elle m’a tellement coûté… pour toi, pour la souffrance que tu allais éprouver. Mais il fallait que je me taise. Je suis la servante de Dieu, et les serviteurs ne discutent pas les ordres qu’ils reçoivent : ils les exécutent, Joseph, même si cela leur fait verser des larmes de sang. »
A ces mots, Marie pleure doucement, si doucement que Joseph, qui est tout incliné, ne s’en rend pas compte avant qu’une larme ne tombe par terre. Il lève alors la tête et – c’est bien la première fois que je le vois faire ce geste –, il serre les petites mains de Marie dans ses mains fortes et hâlées et dépose un baiser au bout de ses doigts fins et roses, qui sortent comme autant de boutons de pêcher de l’étreinte des mains de Joseph.
« Maintenant, il va falloir faire face, parce que… »
Joseph ne termine pas sa phrase, mais contemple le corps de Marie qui rougit comme une pivoine et s’assied aussitôt pour ne pas exposer davantage ses formes au regard qui l’observe.
« Il faudra faire vite. Je viendrai ici… Nous accomplirons le rite du mariage… la semaine prochaine, ça te va ?
– Tout ce que tu fais est bien, Joseph. Tu es le chef de famille, et moi je suis ta servante.
– Non, c’est moi qui suis ton serviteur. Je suis le bienheureux serviteur de mon Seigneur qui grandit dans ton sein. Tu es bénie entre toutes les femmes d’Israël. Nous aviserons ta parenté ce soir même. Et après… quand je serai ici, nous travaillerons pour tout préparer à sa venue… Ah, comment recevoir Dieu chez moi ? Tenir Dieu dans mes bras ? Je vais en mourir de joie ! Je ne pourrai jamais le toucher !
– Tu le pourras, comme moi, avec la grâce de Dieu.
– Mais toi, c’est toi. Moi, je ne suis qu’un pauvre homme, le plus pauvre des fils de Dieu…
– Jésus vient pour nous, les pauvres, pour nous rendre riches en Dieu, il vient chez nous deux parce que nous sommes les plus pauvres et que nous le reconnaissons. Réjouis-toi, Joseph. La race de David a le Roi qu’elle attendait et notre maison devient plus somptueuse que le palais de Salomon : le Ciel, en effet, y sera présent et nous partagerons avec Dieu le secret de paix que les hommes connaîtront plus tard. Il grandira au milieu de nous, nos bras serviront de berceau au Rédempteur qui s’annonce et notre fatigue lui procurera sa nourriture… Oh, Joseph, nous entendrons la voix de Dieu nous appeler “ père et mère ! ” Ah… »
Marie pleure de joie, et ce sont des larmes de bonheur. Joseph, agenouillé à ses pieds désormais, pleure lui aussi ; sa tête est presque cachée dans l’ample vêtement de Marie qui descend en plis sur le pauvre carrelage de la pièce.
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
c'est très émouvant
azais- MEDIATEUR
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
SAMEDI 20 MARS 2021
« Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? » Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! » Jn 7, 40-53
Ma Parole est créatrice
Le livre du Ciel Tome 13, 30 Janvier 1922
« Ma fille, ma parole est créatrice. Quand je fais connaître une de mes vérités à une âme, ce n’est rien de moins qu’une création que je fais dans cette âme. Quand j’ai créé le firmament par le moyen d’un Fiat, je l’ai déployé et l’ai parsemé de millions d’étoiles, de telle manière que de tout endroit sur la terre on puisse le voir (s’il existait un endroit d’où on ne pourrait le voir, cela équivaudrait à une lacune de mon pouvoir créateur et on aurait pu dire que ce pouvoir n’était pas assez puissant pour agir partout).
« Mes vérités sont plus que le firmament et je voudrais que, de bouche à oreille, elles se répandent d’un bout à l’autre de la terre, de manière à ce que la terre en soit entièrement ornée.
Si une créature s’opposait à ce que mes vérités soient révélées, ce serait comme si elle voulait contrecarrer mes desseins, moi qui ai créé le ciel et la terre. Par sa volonté de cacher l’une de mes vérités, elle me déshonorerait. Ce serait comme si quelqu’un voulait empêcher les autres de regarder le firmament, le soleil et toutes les choses que j’ai créées, de manière à empêcher que je sois connu.
« Ah ! ma fille, la vérité est lumière et la lumière se répand par elle-même. Pour qu’une vérité se répande au-dehors, il est nécessaire qu’elle soit connue ; par la suite, elle fait le reste par elle-même. Autrement, on l’empêche d’illuminer l’entourage et de suivre son cours. Ainsi donc, fais attention et ne m’empêche pas de répandre la lumière de mes vérités.
———————————————————————————–
Le livre du Ciel Tome 5, 29 Octobre 1903
[…] j’ai vu mon confesseur ; je lui ai dit ce que Jésus m’avait dit et lui ai demandé si j’étais sur le chemin de la Vérité. Il me répondit : « Oui, tu connais bien la manière de parler de Dieu car, lorsque Dieu parle et que l’âme écoute, non seulement elle perçoit la véracité des paroles entendues, mais elle est si émue intérieurement que seulement l’Esprit de Dieu peut être l’auteur de ces paroles. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
[…] Je suis la Résurrection et la Vie ! Je suis la Lumière venue pour éclairer ceux qui gisaient dans les ténèbres ! Je suis la Source d’où jaillit la Vie éternelle.
Celui qui vient à Moi ne connaîtra pas la Mort. Que celui qui a soif de Vie vienne et boive. Que celui qui veut posséder la Vie, c’est-à-dire Dieu, croie en Moi, et de son sein jailliront non pas des gouttes, mais des fleuves d’eau vive. Car ceux qui croient en Moi, formeront avec Moi le Temple nouveau d’où jaillissent les eaux salutaires dont parle Ézéchiel.
Venez à Moi, à peuples ! Venez à Moi, ô créatures ! Venez former un unique Temple car je ne repousse personne, mais par amour je vous veux avec Moi, dans mon travail, dans mes mérites, dans ma gloire.
« Et moi, j’ai vu les eaux qui jaillissaient de dessous la porte de la maison, à l’orient… Et les eaux descendaient du côté droit, au midi de l’autel ».
Ce Temple ce sont ceux qui croient dans le Messie du Seigneur, dans le Christ, dans la Loi Nouvelle, dans la Doctrine du temps du Salut et de la Paix. Comme les murs de ce temple sont formés de pierres, ainsi d’esprits vivants seront formées les murailles mystiques du Temple qui ne mourra pas pour toujours et qui de la Terre s’élèvera vers le Ciel, comme son Fondateur, après la lutte et l’épreuve.
208> Cet autel d’où jaillissent les eaux, cet autel à l’orient, c’est Moi. Et mes eaux jaillissent de la droite car la droite est la place des élus au Royaume de Dieu. Elles jaillissent de Moi, pour se déverser en mes élus et les enrichir des eaux vitales, chargés de les conduire, de les répandre au nord et au midi, au levant et au couchant, pour donner la Vie à la Terre chez ses peuples qui attendent l’heure de la Lumière, l’heure qui viendra, qui devra absolument venir pour tout lieu, avant que la Terre cesse d’exister.
Mes eaux jaillissent et se répandent, mêlées à celles que Moi-même j’ai données et donnerai à ceux qui me suivent, et tout en étant répandues pour bonifier la Terre, elles seront unies dans un seul fleuve de Grâce, de plus en plus profond, de plus en plus vaste, qui s’accroîtra jour après jour, pas après pas, des eaux des nouveaux fidèles, jusqu’à devenir comme une mer qui baignera tous les lieux pour sanctifier toute la Terre.
Dieu le veut, Dieu le fait. Un déluge a lavé le monde en donnant la mort aux pécheurs. Un nouveau déluge, d’un liquide qui ne sera pas de la pluie, lavera le monde pour lui donner la Vie.
Et, par une mystérieuse action de grâce, les hommes pourront faire partie de ce déluge sanctificateur en unissant leurs volontés à la mienne, leurs fatigues à la mienne, leurs souffrances à la mienne. Et le monde connaîtra la Vérité et la Vie, et qui voudra y participer le pourra. Et il n’y aura que ceux qui ne voudront pas être nourris des eaux de la Vie qui deviendront un lieu marécageux et pestilentiel, ou qui resteront tels et ne connaîtront pas les récoltes abondantes des fruits de grâce, de sagesse, de salut que connaîtront ceux qui vivront en Moi.
En vérité je vous dis, une fois de plus, que celui qui a soif et vient à Moi, boira et n’aura plus soif, car ma Grâce ouvrira en lui des sources et des fleuves d’eau vive. Et celui qui ne croit pas en Moi périra comme un marais salant où la vie ne peut subsister.
En vérité je vous dis qu’après Moi la Source ne tarira pas, car je ne mourrai pas, mais je vivrai, et après que je m’en serai allé, allé et non pas mort, pour ouvrir les Portes des Cieux, un Autre viendra qui est pareil à Moi, et qui complétera mon œuvre, en vous faisant comprendre ce que je vous ai dit et en vous incendiant pour faire de vous des « lumières » puisque vous avez accueilli la Lumière. »
Jésus se tait.
La foule, qui a été silencieuse sous l’empire du discours, chuchote maintenant, et commente de différentes façons.
Quelqu’un dit : « Quelles paroles ! C’est un vrai prophète ! »
209> Un autre : « C’est le Christ. Je vous le dis. Jean lui-même ne parlait pas ainsi, et aucun prophète n’est aussi fort. »
« Et puis Lui nous fait comprendre les prophètes, même Ezéchiel, dont les symboles sont si obscurs. »
« Tu as entendu, hein ?! Les eaux ! L’autel ! C’est clair ! »
« Et les ossements desséchés ?! Tu as vu comme se sont troublés les scribes et les pharisiens et les prêtres ? Ils ont compris le psaume ! »
« Oui ! Et ils ont envoyé les gardes. Mais eux !… Ils ont oublié de le prendre et ils sont restés comme des enfants qui voient des anges. Regarde-les là-bas ! Ils semblent ébahis. »
« Regarde ! Regarde ! Un magistrat les rappelle et les semonce. Allons écouter ! »
Pendant ce temps, Jésus guérit des malades qu’on Lui a amenés et ne se soucie pas d’autre chose jusqu’au moment où, se frayant un passage à travers les gens, un groupe de prêtres et de pharisiens, qui ont à leur tête un homme d’environ trente, trente-cinq ans, et que tout le monde fuit avec une crainte qui ressemble à de la terreur, arrive à Jésus.
« Tu es encore ici ? Va-t-en ! Au nom du Souverain Prêtre ! »
Jésus se redresse — il était penché sur un paralytique — et il le regarde avec calme et douceur. Puis il se penche de nouveau pour imposer les mains au malade.
« Va-t-en ! As-tu compris ? Séducteur des foules, ou nous te ferons arrêter. »
« Va, et loue le Seigneur par une vie sainte » dit Jésus au malade qui se lève guéri. C’est son unique réponse alors que ceux qui le menacent crachent leur venin, mais la foule, par ses hosannas, les avertit de ne pas faire de mal à Jésus.
Mais si Jésus est doux, Joseph d’Alphée ne l’est pas. Il se redresse en bombant la poitrine, rejetant sa tête en arrière pour paraître plus grand, et il crie: « Eléazar, Ô toi qui avec tes pareils voudrais abattre le sceptre du Fils élu de Dieu et de David, sache que tu es en train de couper tout arbre, et le tien pour commencer, dont tu es si fier, car ton iniquité agite au-dessus de ta tête l’épée du Seigneur ! » et il dirait autre chose, mais Jésus lui met la main sur l’épaule en disant : « Paix, paix, mon frère ! » et Joseph, rouge d’indignation, se tait.
210> Ils se dirigent vers la sortie. Et une fois hors de l’enceinte, on vient rapporter à Jésus que les chefs des prêtres et des pharisiens ont reproché aux gardes de ne pas avoir arrêté Jésus, et qu’eux s’étaient excusés en disant que personne n’avait jamais parlé comme Jésus. Réponse qui avait rendus fous de rage les princes des prêtres et les pharisiens, parmi lesquels il y avait plusieurs membres du Sanhédrin, au point que pour prouver aux gardes qu’il n’y avait que les sots qui pouvaient être séduits par un fou, ils voulaient aller l’arrêter comme blasphémateur, pour apprendre aussi à la foule à comprendre la vérité. Mais Nicodème, qui était présent, s’y était opposé en disant : « Vous ne pouvez procéder contre Lui. Notre Loi défend de condamner un homme avant de l’avoir entendu et d’avoir vu ce qu’il fait. Et nous n’avons entendu et vu de Lui que des choses qui ne sont pas condamnables. » Sur quoi la colère des ennemis de Jésus s’était retournée contre Nicodème qu’ils avaient menacé, insulté et bafoué, comme si c’était un sot et un pécheur. Et Eléazar ben Anna était parti personnellement avec les plus furieux, pour chasser Jésus, n’osant faire rien de plus à cause de la foule.
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
Oui O mon Bon Jésus
plonge moi dans cet Océan d'amour
Mes eaux jaillissent et se répandent, mêlées à celles que Moi-même j’ai données et donnerai à ceux qui me suivent, et tout en étant répandues pour bonifier la Terre, elles seront unies dans un seul fleuve de Grâce, de plus en plus profond, de plus en plus vaste, qui s’accroîtra jour après jour, pas après pas, des eaux des nouveaux fidèles, jusqu’à devenir comme une mer qui baignera tous les lieux pour sanctifier toute la Terre.
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
DIMANCHE 21 MARS 2021
« si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. » (Jean 12, 20-33)
[…] je l’aide afin que la semence de sa propre volonté meure et qu’elle renaisse avec ma Volonté […]
Le Livre du Ciel Tome 17, 9 août 1924
…« La terre est une autre image de la vie de l’âme dans ma Volonté.
Les âmes qui vivent dans ma Volonté sont comme les plantes, les fleurs, les arbres et les semences sur la terre. Avec quel amour la terre ne s’ouvre-t-elle pas pour recevoir la semence ? Non seulement elle s’ouvre pour la recevoir, mais elle se referme sur elle afin de l’aider à devenir poussière pour que cette plante en puissance puisse se manifester plus aisément.
Et quand la plante commence à sortir de son sein, la terre se presse tout autour d’elle en lui fournissant ses éléments nutritifs pour l’aider à croître. Une mère ne peut être aussi affectueuse que la mère terre : une mère ne porte pas toujours son nouveau-né sur ses genoux, pas plus qu’elle ne le nourrit sans cesse de son lait, tandis que la terre ne retire jamais la plante de son sein ; au contraire, plus la plante croît, plus la terre fait de la place à ses racines afin qu’elle puisse croître plus forte et plus belle. L’amour et la jalousie de la terre envers la plante sont si grands qu’elle la garde attachée à elle pour la nourrir continuellement. Les plantes, les fleurs, etc., sont les plus beaux ornements de la terre, son bonheur, sa gloire et sa richesse ; de plus, elles servent à nourrir les générations humaines.
« Pour l’âme qui vit et agit en elle, ma Volonté est plus que la mère terre. Plus qu’une tendre mère, je cache cette âme dans ma Volonté, je l’aide afin que la semence de sa propre volonté meure et qu’elle renaisse avec ma Volonté et puisse devenir ma plante bien-aimée. Je l’alimente du lait céleste de ma Divinité. Ma sollicitude envers elle est telle que je la garde sans cesse sur mon sein pour qu’elle puisse croître forte et belle, tout à ma ressemblance.
« Par conséquent, ma fille, sois attentive ; agis toujours dans ma Volonté si tu veux rendre ton bien-aimé Jésus content. Je voudrais que tu mettes tout le reste de côté et concentres tous tes efforts pour vivre et agir continuellement dans ma Volonté. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
« Te voir. Te parler. Tes paroles nous ont troublés. Depuis longtemps nous désirions te parler pour te dire que ta parole nous frappe, mais nous attendions de le faire à un moment propice. Aujourd’hui… Tu parles de mort… Nous craignons de ne plus pouvoir te parler si nous ne saisissons pas cette heure. Mais est-il possible que les hébreux puissent tuer leur meilleur fils ? Nous sommes gentils, et ta main ne nous a pas fait du bien. Ta parole nous était inconnue. Nous avions entendu parler vaguement de Toi, mais nous ne t’avions jamais vu ni approché. Et pourtant, tu le vois ! Nous te rendons hommage. C’est le monde entier qui t’honore avec nous. »
« Oui, l’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié par les hommes et par les esprits. »
Maintenant les gens entourent de nouveau Jésus, avec la différence que les gentils sont au premier rang, et les autres en arrière.
« Mais alors, si c’est l’heure de ta glorification, tu ne mourras pas comme tu dis ou comme nous avons compris. Car ce n’est pas être glorifié de mourir de cette façon. Comment pourras-tu réunir le monde sous ton sceptre si tu meurs avant de l’avoir fait ? Si ton bras s’immobilise dans la mort, comment pourras-tu triompher et rassembler les peuples ? »
« C’est en mourant que je donne la vie. En mourant, j’édifie. En mourant, je crée le Peuple nouveau. C’est dans le sacrifice que l’on a la victoire. En vérité je vous dis que si le grain de froment tombé sur la terre ne meurt pas, il reste infécond, mais si au contraire il meurt, voilà qu’il produit beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perdra. Celui qui hait sa vie en ce monde, la sauvera pour la vie éternelle. Moi, ensuite, j’ai le devoir de mourir pour donner cette vie éternelle à tous ceux qui me suivent pour servir la Vérité. Que celui qui veut me servir vienne : la place n’est pas limitée dans mon Royaume à tel ou tel peuple. Quiconque veut me servir qu’il vienne à Moi et me suive, et où je serai, sera aussi mon serviteur. Et celui qui me sert, sera honoré par mon Père, Unique, Vrai Dieu, Seigneur du Ciel et de la Terre, Créateur de tout ce qui existe, Pensée, Parole, Amour, Vie, Chemin, Vérité; Père, Fils, Esprit Saint, Un en étant Trin, Trin tout en étant Unique, Seul, Vrai Dieu.
598.14 – Mais maintenant mon âme est troublée. Et que dirai-je ? Je dirai peut-être : « Père sauve-moi de cette heure » ? Non, parce que je suis venu pour cela : pour arriver à cette heure. Et alors je dirai : « Père glorifie ton Nom ! »
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
LUNDI 22 MARS 2021
« Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. » Saint Jean (8,1-11)
« Moi non plus, je ne te condamne pas. […] Les enseignements de ton Jésus ne serviront jamais à te condamner. »[…]
Le Livre du Ciel Tome 12, 4 juin 1919
Luisa : Un autre jour, je me disais : «Mon Jésus bien-aimé m’a dit tant de choses; ai-je été vraiment attentive à faire ce qu’il m’a enseigné? Oh! combien peu je m’efforce de lui plaire ! Comme je suis incapable de quoi que ce soit ! Aussi, ses enseignements seront ma condamnation.»
Bougeant en moi, mon doux Jésus me dit :
« Ma fille, pourquoi t’affliges-tu ? Les enseignements de ton Jésus ne serviront jamais à te condamner. Même si tu n’avais fait qu’une seule des choses que Je t’ai enseignées, tu aurais fixé une étoile dans le ciel de ton âme. J’ai déployé le firmament au-dessus de vos têtes et de mon Fiat, Je l’ai garni d’étoiles.
Ainsi, J’ai déployé un ciel dans les profondeurs de ton âme. Et le “fiat” du bien produit par toi , - car tout bien est un fruit de ma Volonté vient l’orner d’étoiles. Si l’âme fait dix bonnes actions, il y place dix étoiles, pour un millier de bonnes actions, un millier d’étoiles. En conséquence, répète mes enseignements autant que tu le peux afin -d’orner d’étoiles le ciel de ton âme et - que ce ciel ne soit pas inférieur au ciel qui s’étend au-dessus de ta tête. Chacune de ces étoiles portera l’empreinte de l’enseignement de ton Jésus. Quel honneur tu me donneras ! »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Le groupe qui se serre autour de Jésus, le seul qui reste en place alors que tous les autres, autour de tel ou tel maître, vont et viennent, s’ouvre pour laisser passer un détachement de scribes et de pharisiens gesticulants et plus que jamais venimeux. Ils giclent le venin par leurs regards, leurs visages empourprés, leurs bouches. Quelles vipères ! Plutôt qu’ils ne la conduisent, ils traînent une femme d’environ trente ans, échevelée, les vêtements en désordre, comme une personne que l’on a maltraitée, et en larmes. Ils la jettent aux pieds de Jésus comme un tas de chiffons ou une dépouille morte. Et elle reste là, recroquevillée sur elle-même, le visage appuyé sur ses deux bras, qui la cachent et lui font un coussin entre son visage et le sol.
« Maître, cette femme a été prise en flagrant délit d’adultère. Son mari l’aimait, ne lui faisait manquer de rien. C’était la reine de sa maison. Et elle l’a trahi car c’est une pécheresse, une vicieuse, une ingrate, une profanatrice. C’est une adultère, et comme telle doit être lapidée. Moïse l’a dit[1]. Dans sa loi, il commande que de telles femmes soient lapidées comme des bêtes immondes. Et elles sont immondes car elles trahissent la foi conjugale et l’homme qui les aime et les soigne, car elles sont comme une terre jamais rassasiée, toujours affamée de luxure. Elles sont pires que des courtisanes, car sans la morsure du besoin, elles se donnent pour donner une nourriture à leur impudicité. Elles sont corrompues. Elles sont contaminatrices. Elles doivent être condamnées à mort. Moïse l’a dit. Et Toi, Maître, qu’en dis-tu ? »
509> 494.2 – Jésus, qui avait interrompu son discours à l’arrivée tumultueuse des pharisiens et avait regardé la meute haineuse d’un regard pénétrant et puis avait penché son regard sur la femme avilie, jetée à ses pieds, se tait. Il s’est penché, tout en restant assis, et avec un doigt il écrit sur les pierres du portique que la poussière soulevée par le vent couvre d’une couche de terre. Eux parlent, et Lui écrit.
« Maître, nous parlons à Toi. Écoute-nous. Réponds-nous. Tu n’as pas compris ? Cette femme a été prise en flagrant délit d’adultère. Dans sa maison, dans le lit de son mari. Elle l’a souillé par sa passion. »
Jésus écrit.
« Mais c’est un idiot cet homme ! Vous ne voyez pas qu’il ne comprend rien et qu’il trace des signes sur la poussière comme un pauvre fou ? »
« Maître, pour ton bon renom, parle. Que ta sagesse réponde à nos questions. Nous te le répétons : cette femme ne manquait de rien. Elle avait vêtements, nourriture, amour. Et elle a trahi. »
Jésus écrit.
« Elle a menti à l’homme qui avait confiance en elle. De sa bouche menteuse elle l’a salué et en souriant l’a accompagné jusqu’à la porte, et puis elle a ouvert la porte secrète et elle a fait entrer son amant. Et pendant que son homme était absent et travaillait pour elle, elle, comme une bête immonde, s’est vautrée dans sa luxure. »
« Maître, elle a profané la Loi en plus de la couche nuptiale. C’est une rebelle, une sacrilège, une blasphématrice. »
Jésus écrit. Il écrit et, avec le pied chaussé de sa sandale, il efface et il écrit plus loin, en tournant lentement sur Lui-même pour trouver de la place. On dirait un enfant qui s’amuse. Mais ce qu’il écrit, ce ne sont pas des mots pour rire. Il a écrit successivement : « Usurier », « Faux », « Fils irrespectueux », « Fornicateur », « Assassin », « Profanateur de la Loi », « Voleur », « Luxurieux », « Usurpateur », « Mari et père indigne », « Blasphémateur », « Rebelle à Dieu », « Adultère ». Il écrit et écrit de nouveau pendant que parlent de nouveaux accusateurs.
« Mais, en somme, Maître ! Ton jugement. La femme doit être jugée. Elle ne peut de son poids contaminer la Terre. Son souffle est un venin qui trouble les cœurs. »
494.3 – Jésus se lève. Miséricorde ! Quel visage ! Ce sont des éclairs qui tombent sur les accusateurs. Il semble encore plus grand tant il redresse la tête. On dirait un roi sur son trône tant il est sévère et solennel. Son manteau est tombé d’une épaule et fait une légère traîne derrière Lui, mais Lui ne s’en occupe pas.
510> Le visage fermé et sans la plus lointaine trace de sourire sur les lèvres ni dans les yeux, il plante ces yeux en face de la foule qui recule comme devant deux lames acérées. Il les fixe un par un avec une intensité de recherche qui fait peur. Ceux qu’il fixe cherchent à reculer dans la foule et s’y perdre, ainsi le cercle s’élargit et s’effrite comme miné par une force cachée.
Finalement, il parle : « Que celui d’entre vous qui est sans péché jette à la femme la première pierre. » Et sa voix est un tonnerre qu’accompagnent des regards encore plus fulgurants. Jésus s’est croisé les bras, et il reste ainsi : droit comme un juge qui attend. Son regard ne donne pas de paix : il fouille, pénètre, accuse.
Pour commencer un, puis deux, puis cinq, puis en groupes, ceux qui sont présents, s’éloignent, tête base. Non seulement les scribes et les pharisiens, mais aussi ceux qui étaient auparavant autour de Jésus et d’autres qui s’étaient approchés pour entendre le jugement et la condamnation et qui, les uns comme les autres, s’étaient unis pour insulter la coupable et demander la lapidation.
Jésus reste seul avec Pierre et Jean. Je ne vois pas les autres apôtres.
Jésus s’est remis à écrire, pendant que se produit la fuite des accusateurs, et maintenant il écrit : « Pharisiens », « Vipères », « Tombeaux de pourriture », « Menteurs », « Traîtres », « Ennemis de Dieu », « Insulteurs de son Verbe »…
494.4 – Quand la cour toute entière s’est vidée et qu’un grand silence s’est fait, qu’il ne reste plus que le bruissement du vent et le bruit d’une fontaine dans un coin, Jésus lève la tête et regarde.
Maintenant son visage s’est apaisé. Il est attristé, mais n’est plus irrité. Il jette un coup d’œil à Pierre qui s’est légèrement éloigné pour s’appuyer à une colonne et à Jean qui, presque derrière Jésus, le regarde de son regard énamouré. Jésus a une ombre de sourire en regardant Pierre et un sourire plus vif en regardant Jean : deux sourires différents.
511> Puis il regarde la femme encore prostrée et en larmes à ses pieds. Il l’observe. Il se lève, réajuste son manteau comme s’il allait se mettre en route. Il fait signe aux deux apôtres de se diriger vers la sortie.
Resté seul, il appelle la femme.
« Femme, écoute-moi. Regarde-moi. »
Il répète son ordre car elle n’ose pas lever le visage. « Femme, nous sommes seuls. Regarde-moi. »
La malheureuse lève un visage sur lequel les larmes et la poussière font un masque avilissant.
« Où sont, ô femme, ceux qui t’accusaient ? » Jésus parle doucement, avec un sérieux plein de pitié. Il se tient le visage et le corps légèrement penché vers la terre, vers cette misère, et ses yeux sont pleins d’une expression indulgente et rénovatrice. « Personne ne t’a condamnée ? »
La femme, entre deux sanglots, répond :
« Personne, Maître. »
« Moi non plus je ne vais pas te condamner. Va et ne pèche plus. Va chez toi, et sache te faire pardonner, par Dieu et par l’offensé. N’abuse pas de la bonté du Seigneur. Va. »
Il l’aide à se relever en la prenant par la main, mais il ne la bénit pas et ne lui donne pas la paix. Il la regarde s’éloigner, la tête basse et légèrement chancelante sous sa honte, et puis, quand elle est disparue, il s’éloigne à son tour avec les deux disciples.
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
sur le verset 1 debut de l'évangile
Alguin. (1)
Notre-Seigneur, aux approches de sa passion, avait coutume de passer le jour dans le temple de Jérusalem pour y prêcher la parole de Dieu et y opérer dos miracles en prouve de sa divinité ; il retournait le soir à Béthanie où il demeurait chez les sœurs de Lazare, et le lendemain il revenait à Jérusalem pour y recommencer les mêmes œuvres. C’est d’après cette coutume qu’après avoir enseigné tout le jour dans le temple le dernier jour de la fête des Tabernacles, nous le voyons se retirer le soir sur le mont des Oliviers, selon la remarque de l’Evangéliste.
— S. Augustin. (Traité 33 sur S. Jean.)
Où convenait-il que le Christ enseignât, si ce n’est sur le mont des Oliviers, sur lu montagne des parfums, sur la montagne de l’onction ? En effet, le nom de Christ vient d’onction, et le mot grec χρίμα chrême veut dire en latin unctio onction. Or, Dieu nous a donné cette onction pour faire de nous de forts lutteurs contre le démon.
— Alcuin.
L’onction procure du soulagement aux membres fatigués et souffrants. Le mont des Oliviers signifie aussi la sublimité de la bonté du Sauveur, parce que le mot grec έλεος veut dire en latin misericordia, miséricorde. La nature de l’huile se prête parfaitement à cette signification mystérieuse, car elle surnage au-dessus de tous les antres liquides, et comme le chante le Psalmiste : Ses miséricordes sont au-dessus de toutes ses oeuvres : « Et dès le point du jour il retourna dans le temple, » pour nous donner un symbole de sa miséricorde qu’il faisait éclater aux yeux des fidèles, concurremment avec la lumière naissante du Nouveau Testament. En effet, en revenant au point du jour, il annonçait l’aurore de la grâce de la loi nouvelle.
Bède.
Il voulait encore signifier que dès qu’il commença d’habiter par sa grâce dans son temple, c’est-à-dire dans son Eglise, la foi en lui trouva des adhérents dans toutes les nations : « Et tout le peuple vint à lui, dit l’Evangéliste, et s’étant assis, il les enseignait. »
— Alcuin.
L’action de s’asseoir signifie l’humilité de l’incarnation. Lors donc que Je Seigneur fut assis, le peuple vint à lui, parce qu’en effet, lorsqu’il se fut rendu visible par son incarnation, un grand nombre commencèrent à écouter ses enseignements et à croire en celui que son humanité rapprochait d’eux. Mais tandis que les simples et les humbles sont dans l’admiration des paroles du Sauveur, les scribes et les pharisiens lui font des questions, non pour s’instruire, mais pour tendre des pièges à la vérité : « Alors les scribes et les pharisiens lui amenèrent une femme surprise en adultère, et ils la placèrent au milieu de la foule, et ils lui dirent : Maître, celte femme vient d’être surprise en adultère. »
— S. Augustin. (Traité 33.)
Ils avaient remarqué l’excessive douceur du Sauveur, car c’est de lui que le Roi-prophète avait prédit : « Avancez-vous, soyez heureux, et établissez votre règne par la vérité, parla douceur et par la justice. » (Ps 44, 5) Il nous a donc apporté la vérité comme docteur, la douceur comme notre libérateur, et la justice comme celui qui connaît tout. Lorsqu’il ouvrait la bouche, la vérité éclatait dans ses paroles ; on admirait sa douceur dans le calme et la modération qu’il gardait vis-à-vis de ses ennemis, ils cherchent donc à lui tendre un piège sur le troisième point, celui de la justice
Alguin. (1)
Notre-Seigneur, aux approches de sa passion, avait coutume de passer le jour dans le temple de Jérusalem pour y prêcher la parole de Dieu et y opérer dos miracles en prouve de sa divinité ; il retournait le soir à Béthanie où il demeurait chez les sœurs de Lazare, et le lendemain il revenait à Jérusalem pour y recommencer les mêmes œuvres. C’est d’après cette coutume qu’après avoir enseigné tout le jour dans le temple le dernier jour de la fête des Tabernacles, nous le voyons se retirer le soir sur le mont des Oliviers, selon la remarque de l’Evangéliste.
— S. Augustin. (Traité 33 sur S. Jean.)
Où convenait-il que le Christ enseignât, si ce n’est sur le mont des Oliviers, sur lu montagne des parfums, sur la montagne de l’onction ? En effet, le nom de Christ vient d’onction, et le mot grec χρίμα chrême veut dire en latin unctio onction. Or, Dieu nous a donné cette onction pour faire de nous de forts lutteurs contre le démon.
— Alcuin.
L’onction procure du soulagement aux membres fatigués et souffrants. Le mont des Oliviers signifie aussi la sublimité de la bonté du Sauveur, parce que le mot grec έλεος veut dire en latin misericordia, miséricorde. La nature de l’huile se prête parfaitement à cette signification mystérieuse, car elle surnage au-dessus de tous les antres liquides, et comme le chante le Psalmiste : Ses miséricordes sont au-dessus de toutes ses oeuvres : « Et dès le point du jour il retourna dans le temple, » pour nous donner un symbole de sa miséricorde qu’il faisait éclater aux yeux des fidèles, concurremment avec la lumière naissante du Nouveau Testament. En effet, en revenant au point du jour, il annonçait l’aurore de la grâce de la loi nouvelle.
Bède.
Il voulait encore signifier que dès qu’il commença d’habiter par sa grâce dans son temple, c’est-à-dire dans son Eglise, la foi en lui trouva des adhérents dans toutes les nations : « Et tout le peuple vint à lui, dit l’Evangéliste, et s’étant assis, il les enseignait. »
— Alcuin.
L’action de s’asseoir signifie l’humilité de l’incarnation. Lors donc que Je Seigneur fut assis, le peuple vint à lui, parce qu’en effet, lorsqu’il se fut rendu visible par son incarnation, un grand nombre commencèrent à écouter ses enseignements et à croire en celui que son humanité rapprochait d’eux. Mais tandis que les simples et les humbles sont dans l’admiration des paroles du Sauveur, les scribes et les pharisiens lui font des questions, non pour s’instruire, mais pour tendre des pièges à la vérité : « Alors les scribes et les pharisiens lui amenèrent une femme surprise en adultère, et ils la placèrent au milieu de la foule, et ils lui dirent : Maître, celte femme vient d’être surprise en adultère. »
— S. Augustin. (Traité 33.)
Ils avaient remarqué l’excessive douceur du Sauveur, car c’est de lui que le Roi-prophète avait prédit : « Avancez-vous, soyez heureux, et établissez votre règne par la vérité, parla douceur et par la justice. » (Ps 44, 5) Il nous a donc apporté la vérité comme docteur, la douceur comme notre libérateur, et la justice comme celui qui connaît tout. Lorsqu’il ouvrait la bouche, la vérité éclatait dans ses paroles ; on admirait sa douceur dans le calme et la modération qu’il gardait vis-à-vis de ses ennemis, ils cherchent donc à lui tendre un piège sur le troisième point, celui de la justice
azais- MEDIATEUR
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
MARDI 23 MARS 2021
« Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Jn 8, 29
Toi, en m’offrant ton cœur pour me donner satisfaction, tu t’es vidée de toi-même, et moi, en te voyant vidée de toi-même, je me suis déversé totalement en toi.
Le Livre du Ciel Tome 4, 3 octobre 1901
Ayant reçu l’Eucharistie, je me demandais comment je pourrais faire une offrande plus spéciale à Jésus, comment lui témoigner mon amour et comment lui plaire davantage. Alors, je lui ai dit :
« Mon très bien-aimé Jésus, je t’offre mon cœur pour satisfaire envers toi et pour chanter tes louanges éternelles. Je t’offre tout mon être, même les moindres parcelles de mon corps, comme autant de murailles que j’érige devant toi pour empêcher toute offense d’être commise contre toi. Si c’est possible, je prends sur moi toutes ces offenses pour ton plaisir, jusqu’au jour du jugement.
« Et comme je veux que mon offrande soit complète et te donne satisfaction pour tous, mon intention est que toutes les souffrances que je vivrai en prenant sur moi les offenses qu’on te fait te procurent toute cette gloire que les saints qui sont dans le Ciel auraient dû te donner quand ils étaient sur la terre, toute cette gloire que devraient te donner les âmes du purgatoire, et toute cette gloire qui te revient provenant de tous les hommes passés, présents et futurs. Cette offrande, je te l’offre pour tous en général et pour chacun en particulier. »
À peine avais-je fini de parler que Jésus béni, tout ému par cette offrande, me dit : « Ma bien-aimée, tu ne peux pas comprendre le grand bonheur que tu m’as donné en t’offrant de cette façon ! Tu as pansé toutes mes blessures et m’as donné une satisfaction pour toutes les offenses passées, présentes et futures. Pendant toute l’éternité, je considérerai ton offrande comme une pierre des plus précieuses qui me glorifiera éternellement. Chaque fois que je la regarderai, je te donnerai une nouvelle et plus grande gloire éternelle.
« Ma fille, il ne peut y avoir de plus grand obstacle qui empêche l’union entre moi et les créatures et qui s’oppose à ma grâce que la volonté propre. Toi, en m’offrant ton cœur pour me donner satisfaction, tu t’es vidée de toi-même, et moi, en te voyant vidée de toi-même, je me suis déversé totalement en toi. De ton cœur m’est parvenue une louange m’apportant les mêmes notes de louanges que, de mon Cœur, je donne continuellement à mon Père pour satisfaire à la gloire que les hommes ne lui donnent pas. »
Pendant qu’il disait cela, je voyais que, en vertu de mon offrande, beaucoup de petits ruisseaux sortaient de toutes les parties de mon être et se déversaient sur Jésus béni. Ces ruisseaux, devenant plus impétueux et plus abondants, Jésus les déversait ensuite sur toute la cour céleste, sur le purgatoire, et sur le monde entier.
Oh ! Bonté de mon Jésus ! Accepter une si misérable offrande et la récompenser avec autant de grâces ! Oh ! Merveille des saintes et pieuses intentions ! Si nous nous en servions dans toutes nos œuvres, même banales, quel sublime commerce ne ferions-nous pas ? Que de biens éternels n’acquérions-nous pas ? Combien de gloire additionnelle ne donnerions-nous pas au Seigneur ?
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
« Oui. Je m’en vais, comme vous le voulez. Et non seulement hors de ces murs. Je partirai. Je suis déjà en train de partir, plus loin où vous ne pourrez plus me rejoindre, et il viendra des heures où vous me chercherez, vous aussi, et non plus seulement pour me persécuter, mais aussi par une terreur superstitieuse d’être frappés pour m’avoir chassé, par une anxiété superstitieuse d’être pardonnés de votre péché pour obtenir miséricorde. Mais, je vous le dis : c’est l’heure de la miséricorde. C’est l’heure de se rendre ami le Très-Haut. Une fois qu’elle sera passée, tout abri sera inutile. Vous ne m’aurez plus et vous mourrez dans votre péché. Même si vous parcouriez toute la Terre, et que vous réussissiez à rejoindre les astres et les planètes, vous ne me trouveriez plus, car là où je vais vous ne pouvez venir. Je vous l’ai déjà dit : Dieu vient et Il passe. Celui qui est sage l’accueille avec ses dons à son passage. Celui qui est sot le laisse aller et ne le retrouve jamais plus. Vous êtes d’ici-bas; Moi, je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde; Moi, je ne suis pas de ce monde. Aussi, une fois que je suis revenu dans la Demeure de mon Père, hors de ce monde qui est le vôtre, vous ne me trouverez plus et vous mourrez dans vos péchés car vous ne saurez même pas me rejoindre spirituellement par la foi. »
« Tu veux te tuer, satan ? Certainement qu’alors dans l’Enfer où descendent les violents, nous ne pourrons venir te rejoindre, car l’Enfer appartient aux damnés, aux maudits, et nous nous sommes les enfants bénis du Très-Haut » disent certains.
Et d’autres approuvent en disant :
« Certainement il veut se tuer, car il dit que là où il va, nous ne pouvons aller. Il comprend qu’il est découvert et qu’il a manqué son coup, et il se supprime sans attendre d’être supprimé comme l’autre galiléen, faux Christ. » [2]
Et d’autres, bienveillants :
« Et si, au contraire, il était vraiment le Christ et s’il retournait vraiment à Celui qui l’a envoyé ? »
« Où ? Au Ciel ? Abraham n’y est pas, et tu veux que Lui y aille ? Auparavant le Messie doit venir. »
« Mais Élie a été enlevé au Ciel sur un char de feu. » [3]
« Sur un char, oui. Mais au Ciel !… Qui l’assure ? »
62> Et le débat dure alors que les pharisiens, les scribes, les magistrats, les prêtres, les juifs asservis aux prêtres, aux scribes, aux pharisiens, harcèlent le Christ à travers les vastes portiques comme une meute de chiens harcèle le gibier qu’elle a découvert.
507.4 – Mais certains, les bons au sein de la masse hostile, ceux qui sont vraiment conduits par un désir honnête, se fraient un passage pour rejoindre Jésus et Lui posent l’anxieuse question que déjà j’ai tant de fois entendue poser avec amour ou avec haine :
« Qui es-tu ? Dis-le pour que nous sachions nous conduire. Dis la vérité, au nom du Très-Haut ! »
« Je suis la Vérité même et je n’use jamais du mensonge. Je suis Celui que je vous ai toujours déclaré être dès le premier jour que j’ai parlé aux foules, dans tous les lieux de la Palestine, ce que j’ai dit être ici, plusieurs fois, près du Saint des Saints dont je ne crains pas les foudres parce que je dis la vérité. J’ai encore beaucoup de choses à dire et à juger pendant mon jour et en ce qui concerne ce peuple, et bien que le soir paraisse déjà proche pour Moi, je sais que je les dirai et que je jugerai tout le monde, car c’est ce que m’a promis Celui qui m’a envoyé et qui est véridique. Il a parlé avec Moi dans un éternel embrassement d’amour, en me disant toute sa Pensée pour que Moi, je puisse la dire au monde par ma Parole, et je ne pourrai me taire et personne ne pourra me faire taire jusqu’à ce que j’aie annoncé au monde tout ce que j’ai entendu de mon Père. »
« Et tu blasphèmes encore ? Et tu continues à te dire Fils de Dieu ? Mais qui veux-tu qu’il te croie ? Qui veux-tu qu’il voie en Toi le Fils de Dieu ? » Lui disent avec force gestes ses ennemis, avec leurs poings presque sur son visage, devenus fous de haine.
Les apôtres, les disciples et des gens bien intentionnés les repoussent, en faisant une sorte de barrage pour protéger le Maître.
Le lévite Zacharie se faufile tout doucement en calculant ses mouvements pour ne pas attirer l’attention des énergumènes jusqu’à Jésus, à coté de Manahen et des deux fils d’Alphée.
507.5 – Ils sont maintenant au bout du Portique des Païens parce que la marche est lente entre les courants contraires et Jésus s’arrête à sa place habituelle à la dernière colonne du côté oriental. Il s’arrête. Du lieu où ils se trouvent, les païens même ne peuvent chasser un véritable Israélite sans exciter la foule, chose que sournoisement ils évitent de faire. Et de là il reprend son discours pour répondre à ceux qui l’offensent, et avec eux à tout le monde :
63> « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme… »
Les pharisiens et les scribes s’écrient :
« Et qui veux-tu qui t’élève ? Misérable pays qui a pour roi un bavard fou et un blasphémateur honni de Dieu. Personne de nous ne t’élèvera, sois-en certain. Et le peu de lumière qui te reste te l’a fait comprendre à temps quand on t’a mis à l’épreuve [4]. Tu sais bien que nous ne pourrons jamais faire de Toi notre roi ! »
« Je le sais. Vous ne m’élèverez pas sur un trône, et pourtant vous m’élèverez. Et vous croirez m’abaisser en m’élevant. Mais c’est justement quand vous croirez m’avoir abaissé que je serai élevé. Non seulement sur la Palestine, non seulement sur l’ensemble d’Israël répandu dans le monde, mais sur le monde entier, et jusque sur les nations païennes, jusque sur les lieux qu’ignorent encore les savants du monde. Et je le serai non pas pour la durée d’une vie d’homme, mais pour toute la durée de la vie de la Terre, et l’ombre du pavillon de mon trône s’étendra toujours plus sur la Terre jusqu’à la couvrir toute entière. C’est seulement alors que je reviendrai et que vous me verrez. Oh ! vous me verrez ! »
« Mais écoutez ces discours de fou ! Nous le relèverons en l’abaissant, et nous l’abaisserons en l’élevant ! Un fou ! Un fou ! Et l’ombre de son trône sur toute la Terre ! Plus grand que Cyrus ! Qu’Alexandre ! Que César ! Où le mets-tu César ? Crois-tu qu’il te laisse prendre l’empire de Rome ? Et il restera sur le trône pour toute la durée du monde ! Ha ! Ha ! Ha ! » Leur ironie est plus cinglante qu’un fouet.
507.6 – Mais Jésus les laisse dire. Il élève la voix pour être entendu dans la clameur de ceux qui se moquent de Lui et de ceux qui le défendent, et qui remplit le lieu comme la rumeur d’une mer en courroux.
« Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez qui je suis et que je ne fais rien de Moi-même, mais que je dis ce que mon Père m’a enseigné et que je fais ce qu’il veut. Et Celui qui m’a envoyé ne me laisse pas seul, mais Il est avec Moi. Comme l’ombre suit le corps, de même, derrière Moi, veillant, présent, bien qu’invisible, est le Père. Il est derrière Moi et Il me réconforte et m’aide et Il ne s’éloigne pas parce que je fais toujours ce qui Lui plaît. »
DISCIPLES AMOUREUX MISSIONNAIRES
Que ton règne vienne
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