Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
LUNDI 17 MAI 2021
« Je vous ai parlé ainsi, afin qu’en moi vous ayez la paix.
Dans le monde, vous avez à souffrir, mais courage !
Moi, je suis vainqueur du monde. » Saint Jean 16, 33
C’est moi, le divin vainqueur, qui suis venu sur terre afin de
reconquérir ce que l’homme a perdu. »
Dans le monde, vous avez à souffrir, mais courage !
Moi, je suis vainqueur du monde. » Saint Jean 16, 33
C’est moi, le divin vainqueur, qui suis venu sur terre afin de
reconquérir ce que l’homme a perdu. »
Le Livre du Ciel Tome 21, 10 mars 1927
« C’est moi, le divin vainqueur, qui suis venu sur terre afin de reconquérir ce que l’homme a perdu. Et après avoir trouvé quelqu’un à qui donner ce royaume, je restaure sa force et je place à nouveau mon armée à sa disposition afin de maintenir l’ordre et la gloire dans ce royaume. Et quelle est cette armée ? Merveilleuse et formidable armée qui maintient la vie de ce royaume, elle est formée de toute la Création.
En chaque chose créée, la Vie de ma Volonté s’est dédoublée. Comment l’homme pourrait-il perdre l’espoir de reconquérir ce royaume ? S’il avait vu disparaître totalement cette invincible armée de la Création, l’homme aurait pu dire alors que Dieu avait retiré de la surface de la terre sa Volonté qui vivifie, embellit et enrichit son royaume, et qu’il n’y avait plus aucun espoir que ce royaume puisse lui être rendu.
Mais aussi longtemps que cette armée de la Création existe, ce n’est qu’une question de temps avant que nous ne trouvions quelqu’un qui veuille le recevoir. Car s’il n’y avait plus d’espoir de posséder ce Royaume du Divin Fiat, il n’aurait pas été nécessaire que Dieu te manifeste tant de connaissances à son sujet, ni son désir de le voir régner, ni l’étendue de sa souffrance parce qu’il ne règne pas encore.
Lorsqu’une chose est impossible, il est inutile d’en parler, et je n’aurais eu par conséquent aucun intérêt à te dire tant de choses concernant ma Divine Volonté. Le simple fait d’en parler est donc le signe que je veux en redonner la possession. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
(…) – Ah ! maintenant, tu t’expliques. Maintenant, nous savons ce que tu veux dire et que tu connais tout, et que tu n’as pas besoin qu’on t’interroge pour répondre. Vraiment, tu viens de Dieu !
– Vous croyez à présent ? A la dernière heure ? Cela fait trois ans que je vous parle ! Mais déjà opèrent en vous le Pain, qui est Dieu, et le Vin, qui est Sang, qui n’est pas venu de l’homme et vous donne le premier frisson de la déification. Vous deviendrez des dieux si vous persévérez dans mon amour et dans ma possession. Non pas comme Satan l’a dit à Adam et Eve, mais comme je vous le dis, moi. C’est le véritable fruit de l’arbre du bien et de la vie. Le mal est vaincu par qui s’en nourrit, et la mort est morte. Qui en mange vivra éternellement et deviendra “ dieu ” dans le Royaume de Dieu. Vous serez des dieux si vous demeurez en moi. Et pourtant … vous avez beau avoir en vous ce Pain et ce Sang, l’heure vient où vous serez dispersés : vous vous en irez chacun de votre côté et vous me laisserez seul… Mais je ne suis pas seul, puisque le Père est avec moi. Père, Père ! Ne m’abandonne pas ! Je vous ai tout dit… pour vous donner la paix, ma paix. Vous serez encore opprimés. Mais ayez foi, j’ai vaincu le monde.
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
MARDI 18 MAI 2021
« Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est
à moi ; et je suis glorifié en eux. » Jean 17, 10
« Je suis glorifié en eux […] Toi aussi, chante les louanges,
aime et glorifie notre pureté, notre puissance, notre force et
notre justice, en restant unie à ma Volonté. »
à moi ; et je suis glorifié en eux. » Jean 17, 10
« Je suis glorifié en eux […] Toi aussi, chante les louanges,
aime et glorifie notre pureté, notre puissance, notre force et
notre justice, en restant unie à ma Volonté. »
Le Livre du Ciel Tome 20, 1 er novembre 1926
« En faisant ta ronde dans la Création, lorsque tu arrives aux cieux, toi aussi, unie avec notre Volonté, aime et glorifie notre éternité, notre Être inébranlable qui jamais ne change et prie afin qu’il puisse rendre les créatures fermes dans le bien, qu’elles puissent être le reflet des cieux et jouir du bonheur apporté par un bien continu et jamais interrompu. Ensuite, poursuivant ta ronde dans l’espace de la Création, tu arriveras au soleil, une sphère qui est plus près de la terre que les cieux pour apporter aux créatures la source du bonheur terrestre et les images des béatitudes et des saveurs de bonheur de la Patrie céleste.
Veux-tu savoir ce que ma Volonté fait dans le soleil ? Elle glorifie notre lumière infinie, nos innombrables saveurs ; elle aime et glorifie l’infinité de notre douceur, les indescriptibles nuances de nos beautés ; et avec sa chaleur, il fait écho à notre amour immense. Oh ! comme le soleil chante nos louanges, aime et glorifie notre Être divin ! Tout comme notre Divinité, dévoilée, béatifie toute la Patrie céleste par des actes toujours nouveaux, de la même manière, le soleil, écho fidèle de son Créateur, céleste porteur de la suprême Majesté, voilé par sa lumière dans laquelle ma Volonté domine et règne, apporte le bonheur terrestre à la terre. Il apporte sa lumière et sa chaleur ; il apporte douceur et saveurs, presque innombrables, aux plantes, aux herbes, aux fruits ; il apporte couleur et fragrance aux fleurs, et tant de différentes nuances de beauté propres à ravir et embellir toute la nature.
Oh ! combien le soleil – ou plutôt ma Volonté dans le soleil – à travers les plantes, les fruits et les fleurs, offre un véritable bonheur terrestre aux générations humaines. Et si elles n’en profitent pas pleinement, c’est parce qu’elles se sont écartées de cette Volonté qui règne dans le soleil; et la volonté humaine, en s’opposant à la divine, brise son bonheur. Et ma Volonté, voilée dans la lumière du soleil, aimant et chantant les louanges de nos divines qualités, du haut de sa sphère, dit à l’homme : ‘En tout ce que tu fais, sois toujours lumière, tout comme moi, pour que la lumière puisse te convertir entièrement en chaleur et que tu puisses devenir telle une flamme d’amour pour ton Créateur. Regarde-moi : en étant toujours lumière et chaleur, je possède la douceur ; si bien que je la communique aux plantes, et des plantes à toi. Toi aussi, en étant toujours lumière et chaleur, tu posséderas la douceur divine ; tu n’auras plus d’amertume ni de colères dans le cœur ; tu posséderas les saveurs et les différentes nuances de beauté de l’Être suprême. Tu seras un soleil comme moi ; de plus, puisque Dieu m’a fait pour toi et que tu as été faite pour lui, il est par conséquent juste que tu sois plus soleil que moi. ' Vois, ma fille, combien de choses tu dois faire unie à ma Volonté dans cette sphère du soleil. Tu dois chanter les louanges, l’amour et la gloire de notre lumière, de notre amour, de notre infinie douceur, de nos innombrables saveurs et de notre incompréhensible beauté. Et tu dois demander pour les créatures toutes les divines qualités que contient le soleil afin qu’en trouvant ces qualités parmi elles, ma Volonté puisse venir régner sans voile, avec son triomphe complet parmi les générations humaines.
Et maintenant, ma fille, descendons dans la partie basse de la terre; allons dans la mer où s’accumulent les masses immenses d’eau cristalline – symbole de la pureté divine. Ces eaux sont toujours en mouvement – elles n’arrêtent jamais. Elles sont sans voix, et elles murmurent ; elles sont sans vie, mais puissantes au point de former des vagues si hautes qu’elles submergent et détruisent des navires, des gens et des choses, envahissant leurs rives après avoir renversé les choses qu’elles recouvrent – et, paisiblement, comme si elles n’avaient rien fait, continuent leur murmure habituel. Oh ! comme ma Volonté dans la mer chante les louanges, aime et glorifie notre puissance, notre force, notre mouvement éternel qui jamais ne s’arrête. Et si notre justice forme ses justes vagues mugissantes pour renverser cités et gens, comme une mer paisible après la tempête, notre paix n’est jamais troublée, et ma Volonté, voilée par les eaux de la mer, dit à l’homme : ‘Sois pur comme ces eaux cristallines.
Mais si tu veux être pur, va toujours vers le ciel, sinon tu vas te putréfier, tout comme ces eaux très pures se putréfieraient si elles n’étaient pas toujours en mouvement. Que le murmure de la prière soit continuel si tu veux être fort et puissant comme moi – si tu veux renverser les ennemis les plus forts et ta volonté rebelle qui m’empêchent de me dévoiler et de sortir de cette mer pour venir régner et étendre en toi la mer paisible de ma grâce. Est-il possible que tu veuilles rester en dessous de cette mer qui me glorifie tant ? ’
Toi aussi, créature, chante les louanges, aime et glorifie notre pureté, notre puissance, notre force et notre justice, en restant unie à ma Volonté qui t’attend dans la mer comme sa propre fille ; ainsi que notre mouvement éternel envers les créatures pour leur bien, et que le murmure continue de notre amour à travers les choses créées, qui, en murmurant son amour, veut le retour du murmure d’amour continu des créatures. Et prie ma Volonté de leur donner les qualités divines qu’elle exerce dans la mer, pour qu’elle puisse venir régner parmi celles qui la rejettent maintenant dans toute la Création. Si tu veux savoir ce que ma Volonté fait dans toute la Création, parcours-la, et mon Fiat, trouvant sa fille dans toutes les choses créées, se dévoilera et te dira ce qu’il fait pour la divine Majesté, ainsi que l’appel et les leçons qu’il veut donner aux créatures. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Enseignement de Jésus :
« De l’épisode de la Cène, en plus de la considération de la charité d’un Dieu qui se fait nourriture pour les hommes, quatre enseignements principaux ressortent.
(…) Troisièmement : seuls peuvent être maîtres d’eux-mêmes et supporter les offenses — cette charité sublime par-dessus tout — ceux qui mettent au centre de leur vie la loi de charité, que j’ai proclamée, et non seulement proclamée, mais pratiquée réellement.
Vous ne pouvez imaginer ce qu’a pu être pour moi la présence à ma table de celui qui me trahissait… devoir me donner à lui, m’humilier devant lui, partager avec lui la coupe rituelle, poser mes lèvres là où lui les avait posées et demander à ma Mère d’en faire autant… Vos médecins ont discuté et discutent encore sur la rapidité de ma fin. Ils en voient l’origine dans une lésion cardiaque due aux coups de la flagellation. Oui, à cause de ces coups aussi mon cœur était devenu malade. Mais il l’était déjà depuis la Cène, il était brisé, brisé sous l’effort de devoir subir à côté de moi le traître. C’est à partir de cet instant que j’ai commencé à mourir physiquement. Le reste n’a été qu’une aggravation de l’agonie qui existait déjà.
Tout ce que j’ai pu faire, je l’ai fait, car je n’étais qu’un avec la Charité. Même à l’heure où le Dieu-Charité s’éloignait de moi, j’ai su être charité car, pendant trente-trois ans, j’avais vécu de charité. On ne peut parvenir à une perfection telle que celle qui demande de pardonner et de supporter celui qui nous offense si on n’a pas l’habitude de la charité. Moi, je l’avais, de sorte que j’ai pu pardonner et supporter ce chef-d’œuvre d’offenseur que fut Judas. (…)
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
MERCREDI 19 MAI 2021
« Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi,
je n’appartiens pas au monde. » Saint Jean (17,11b-19.)
Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Jn 17, 16
Jésus agit dans l’âme de Luisa, la détachant du monde extérieur. »
je n’appartiens pas au monde. » Saint Jean (17,11b-19.)
Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Jn 17, 16
Jésus agit dans l’âme de Luisa, la détachant du monde extérieur. »
Le Livre du Ciel Tome 1
Mon Bon et Divin Maître commença à dégager mon cœur de toutes les affections qui l’attachaient aux créatures. Il vint à moi et, comme à l’accoutumée, me dit par une voix intérieure :
« Je suis ton Tout. Je mérite d’être aimé de toi d’un amour égal à celui que j’ai pour toi. Si tu ne laisses pas le petit monde de tes pensées, de tes affections et de tes sentiments pour les créatures, je ne pourrai pas entrer complètement en ton cœur et en prendre possession d’une façon permanente. Le constant murmure de tes pensées t’empêche d’entendre clairement ma Voix, ce qui m’empêche de déverser en toi mes grâces et de te faire tomber complètement en amour avec moi. Je suis un Époux très jaloux. Promets-moi que tu seras mienne totalement. Moi je me mettrai au travail pour faire de toi ce que je veux. Tu dis la vérité quand tu dis que tu ne peux rien faire par toi-même. Mais n’aie pas peur, je ferai tout pour toi. Donne-moi ta volonté : ce sera suffisant pour moi. »
Il me répétait souvent cela à l’occasion de la Sainte Communion. Je m’abîmais alors en pleurs de regrets et je promettais que, plus que jamais, j’allais être à lui totalement. Et si, à ce moment, je prenais conscience que je n’agissais pas en accord avec sa Volonté, je lui demandais pardon et je lui déclarais que vraiment je voulais l’aimer de tout mon cœur. Sachant que, privée de son aide, je ferais bien pire, je lui demandais de ne pas m’abandonner. Jésus, me faisant entendre sa Voix dans mon cœur, me disait :
« Non ! Non ! Je serai avec toi partout où tu iras pour observer toutes tes actions et diriger et unifier tous les mouvements et les désirs de ton cœur. » […] Après que mon Divin Précepteur m’eut coupée du monde extérieur, m’ayant séparée des créatures et libérée des pensées et des affections pour elles, il commença à purifier l’intérieur de mon cœur. Sa douce Voix résonnait souvent à mes oreilles en disant :
« Maintenant que nous sommes seuls, il n’y a rien pour nous déranger. N’es-tu pas plus contente maintenant, qu’au temps où tu cherchais à plaire à ceux qui vivaient autour de toi ? Ne vois-tu pas qu’il est plus facile de plaire à moi seul, plutôt que de plaire à plusieurs ? En retour, nous agirons comme si toi et moi nous étions seuls dans le monde. Promets-moi de m’être fidèle Et je verserai en toi des grâces qui t’émerveilleront. J’ai de grands desseins sur toi, que je pourrai réaliser seulement -si tu corresponds à ce que je te demande et -si tu te conformes à ma Volonté. Je me réjouirai en faisant de toi une image parfaite de moi. Tu m’imiteras en tout ce que j’ai fait dans mon Humanité, -de ma Naissance -à ma Mort. N’aie aucun doute de la réussite, parce que je t’enseignerai peu à peu comment faire. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
« De l’épisode de la Cène, en plus de la considération de la charité d’un Dieu qui se fait nourriture pour les hommes, quatre enseignements principaux ressortent.
(…) Quatrièmement : le sacrement de l’Eucharistie opère d’autant mieux qu’on est digne de le recevoir : si on s’en est rendu digne par une constante volonté qui brise la chair et rend l’esprit souverain, en vainquant les concupiscences, en pliant l’être aux vertus, en le tendant comme un arc vers la perfection des vertus et surtout de la charité.
Quand quelqu’un aime, il désire le bonheur de l’être aimé. Jean, qui m’aimait comme personne et qui était pur, obtint de ce sacrement le maximum de transformation. Il commença à partir de ce moment à être l’aigle auquel il est familier et facile de s’élever jusqu’aux hauteurs du Ciel de Dieu et de fixer le Soleil éternel. (…)
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
JEUDI 20 MAI 2021
« Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître,
pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi
aussi, je sois en eux. » Saint Jean (17,20-26)
« Pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi,
je sois en eux. […] Ce quelqu’un n’est autre que Moi, Moi qui vis en toi
et qui t’aime beaucoup, beaucoup. »
pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi
aussi, je sois en eux. » Saint Jean (17,20-26)
« Pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi,
je sois en eux. […] Ce quelqu’un n’est autre que Moi, Moi qui vis en toi
et qui t’aime beaucoup, beaucoup. »
Le Livre du Ciel Tome 11, 18 février 1912
Je me trouvais dans mon état habituel.
Jésus vint et Il me dit :
« Ma fille, tout ce que tu m’offres, même un seul soupir, Je le reçois comme un gage d’amour. Je te donne en retour mes gages d’amour. Ainsi, ton âme peut dire : « Je vis des gages que me donne mon Bien-Aimé. » ».
Il poursuivit :
« Ma fille bien-aimée, puisque tu vis de ma vie, on peut dire que ta vie a pris fin. Et puisque ce n’est plus toi qui vis, mais Moi, tout ce qu’on peut te faire de plaisant ou de déplaisant, Je le reçois comme si on me le faisait à Moi-même. Cela se traduit par le fait que, quoi qu’on te fasse de plaisant ou de déplaisant, tu ne ressens rien. Il y a donc quelqu’un d’autre qui ressent ce plaisir ou ce déplaisir à ta place. Ce quelqu’un n’est autre que Moi, Moi qui vis en toi et qui t’aime beaucoup, beaucoup. »
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VENDREDI 21 MAI 2021
Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? Jean 21,16
« Et toi, dis-moi que tu m’aimes… »
« Et toi, dis-moi que tu m’aimes… »
Tome 35, 9 août 1937
Mon envol se poursuit dans le divin Vouloir. Il m’attend avec tant d’amour qu’il me prend dans ses bras de lumière et me dit : Ma fille, je t’aime, je t’aime. Et toi, dis-moi que tu m’aimes pour que je puisse placer mon grand Je t’aime sur ton petit Je t’aime, l’étendre dans l’immensité de mon Fiat et faire que tous et toutes choses puissent t’aimer alors que tu m’aimes pour tous et toutes choses.
Je suis l’Immensité et j’aime donner aux créatures pour en recevoir mon amour immense. Je donne et je reçois les harmonies, les diverses notes, la douceur et les sons enchanteurs et ravissants contenus dans mon amour. Lorsque ma Volonté aime, les cieux, le soleil, toute la Création, les anges et les saints, tous aiment avec moi. Ils attendent tous avec impatience le Je t’aime de Celui à qui ils destinaient leur Je t’aime.
Ainsi, sur les ailes de ma Volonté, j’envoie à tous ton Je t’aime pour les payer en retour de l’amour qu’ils ont pour toi, uni à mon amour. Lorsqu’on aime, c’est pour être aimé en retour. Ne pas recevoir de l’amour en retour est la plus dure des souffrances, une souffrance qui fait délirer. C’est le clou qui transperce le plus et qui ne peut être enlevé que par le remède, le baume d’un retour d’amour.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
– Un silence. Puis Jésus, qui était resté un peu la tête penchée pour réfléchir, lève la tête et fixe son regard sur Pierre. Il le regarde avec son regard des heures de plus grand miracle et de plus grand commandement. Pierre en tressaille presque de peur et se rejette un peu en arrière… Mais Jésus, mettant une main sur l’épaule de Pierre, le retient de force et lui demande, en le tenant ainsi :
« Simon de Jonas, m’aimes-tu ? »
« Certainement, Seigneur ! Tu sais que je t’aime » répond Pierre avec assurance.
« Pais mes agneaux… Simon de Jonas, m’aimes-tu ? »
« Oui, mon Seigneur. Et tu sais que je t’aime. »
Sa voix est moins assurée, elle est même un peu étonnée par la répétition de cette question.
« Pais mes agneaux… Simon de Jonas, m’aimes-tu ? »
« Seigneur… Tu sais tout … Tu sais si moi je t’aime… »
La voix de Pierre tremble car s’il est sûr de son amour il a l’impression que Jésus n’en est pas sûr.
« Pais mes brebis. La triple profession d’amour a effacé la triple négation. Tu es entièrement pur, Simon de Jonas et Moi, le te dis : Prends le vêtement de Pontife et porte la Sainteté du Seigneur au milieu de mon troupeau. Ceins tes vêtements à ta ceinture et garde-les ceints jusqu’à ce que de Pasteur toi aussi tu deviendras agneau. En vérité je te dis que quand tu étais plus jeune tu te ceignais par toi-même et tu allais où tu voulais, mais quand tu auras vieilli tu étendras les mains et un autre te ceindra et te conduira là où tu ne voudrais pas. Maintenant pourtant c’est Moi qui te dis : « Ceins-toi et suis-moi sur ma propre voie ». Lève-toi et viens. »
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
SAMEDI 22 MAI 2021
Toi, suis-moi: jean 21, 22
« suis-moi fidèlement »
« suis-moi fidèlement »
Le livre du Ciel Tome 22, 14 septembre 1927
Tu dois savoir pourquoi je t’appelle maintenant, et pourquoi je te rends maintenant présent tout ce que j’ai fait dans ma vie lorsque j’étais sur terre, te montrant comment j’étais tantôt en pleurs et tremblant de froid, tantôt dans les bras de ma Maman, répétant ces actes du nourrisson tétant le lait, inondant ses mains maternelles de mes larmes, échangeant des baisers, etc. C’est parce que je veux tes actes, ton amour, avec celui de ma Mère, et que tous mes actes soient suivis par les tiens, afin que je puisse te donner à toi aussi autant de degrés de grâce pour chacun des actes que tu accomplis pour moi ; et cela, pour le décorum, l’honneur et le cortège de ma Volonté qui veut former son Royaume en toi.
Ma Volonté n’est pas inférieure à mon Humanité et mérite par conséquent les mêmes honneurs que mon inséparable Maman m’a rendus ; et c’est pourquoi je veux que tes actes suivent les miens que je puisse autant de fois te donner ma vie divine. Par conséquent, sois attentive et suis-moi fidèlement. Que tout soit pour la gloire de Dieu et le triomphe du Royaume du divin Fiat.
Deo gratias !
Il y a encore beaucoup d’autres choses que Jésus a faites ; et s’il fallait écrire chacune d’elles, je pense que le monde entier ne suffirait pas pour contenir les livres que l’on écrirait. Jn 21,25
(…) Je voyage autour du monde entier et même à travers les générations.
(…) Je voyage autour du monde entier et même à travers les générations.
Le livre du Ciel Tome 13 – 20 janvier 1922
(…) Je voyage autour du monde entier et même à travers les générations. Quand Je trouve le plus petit et le plus misérable, Je le prends et Je le place dans la sphère éternelle de ma Volonté et Je lui dis :
« Travaille avec Moi dans ma Volonté. Ce qui est à Moi est à toi. Si tu as quelque chose qui t’appartienne, laisse-le. Parce que, dans la Sainteté et dans les immenses Richesses de ma Volonté, ces choses ne sont rien d’autre que de misérables guenilles. Qui veut retenir ses propres mérites veut garder ce qui appartient aux serviteurs et aux esclaves, pas aux fils.
Ce qui appartient au Père appartient à ses fils. Quels sont tous les mérites que tu pourrais acquérir en comparaison d’un seul acte dans ma Volonté? Tous les mérites ont leur petite valeur, leur poids et leur mesure. Mais qui pourrait évaluer un seul acte dans ma Volonté? Personne, personne !
Écoute, ma fille, Je veux que tu laisses tout de côté. Ta mission est très grande. Plus que des mots, J’attends des réalisations de toi. Je désire que tout de toi soit un Acte continuel dans ma Volonté. Je veux que tes pensées suivent leurs cours dans ma Volonté, laquelle se balade au-dessus de toutes les intelligences humaines pour étendre son manteau sur tous les esprits créés – Je veux que, s’élevant jusqu’au trône de l’Éternel, elles puissent offrir à Dieu toutes les pensées humaines marquées de l’Honneur et de la Gloire de ma Volonté.
Étends le manteau de ma Volonté sur tous les yeux humains, sur toutes leurs paroles, plaçant tes propres yeux et tes propres paroles sur les leurs, les scellant dans ma Volonté pour qu’ils s’élèvent devant la Majesté suprême et Lui rendent hommage, comme si tous avaient utilisé leurs yeux et leurs paroles dans ma Volonté. Ton chemin est très long: c’est toute l’éternité que tu dois traverser. Si tu savais tout ce que tu perds quand tu t’arrêtes. Tu me prives alors, non d’un honneur humain, mais d’un honneur divin !
Ce sont là les Mérites que tu devrais craindre de perdre, non tes haillons et tes misères. Ainsi donc, assure-toi de courir dans ma Volonté.»
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus se lève et Pierre se lève pour aller vers la rive et les autres se mettent à éteindre le feu en l’étouffant sous le sable.
– Mais Jean, après avoir ramassé les restes de pain, suit Jésus. Pierre entend le bruit de ses pas et tourne la tête. Il voit Jean et demande en le montrant à Jésus :
“Et de lui qu’arrivera-t-il ? »
« Si je veux qu’il reste jusqu’à ce que je revienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. »
Ils sont sur la rive. Pierre voudrait encore parler; la majesté de Jésus, les paroles qu’il a entendues le retiennent. Il s’agenouille et adore, imité par les autres. Jésus les bénit et les congédie. Ils montent dans la barque et s’éloignent en ramant. Jésus les regarde partir.
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
DIMANCHE 23 MAI 2021
SOLENNITÉ DE LA PENTECÔTE
SOLENNITÉ DE LA PENTECÔTE
De l’évangile de Jean 15, 26-27; 16, 12-15
Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père,
l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi; Jn 15, 26
Puis arriva le moment de la descente du Saint-Esprit
que mon Fils leur avait promise.
Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père,
l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi; Jn 15, 26
Puis arriva le moment de la descente du Saint-Esprit
que mon Fils leur avait promise.
La Reine du Ciel dans le royaume de la Volonté Divine : jour 30
Ma fille, j’étais pour les apôtres plus que la lumière du jour, j’étais la barque dans laquelle ils trouvaient refuge pour y être en sécurité, à l’abri des dangers. Je peux dire que je portais l’Église naissante sur mes genoux maternels que mes bras étaient la barque avec laquelle je la menais à bon port — ce que je fais toujours.
Puis arriva le moment de la descente du Saint-Esprit que mon Fils leur avait promise. Quelle transformation s’ensuivit, ma fille ! Ils reçurent une science nouvelle, une force d’âme invincible, un amour ardent. Une nouvelle vie commença pour eux. Courageux et braves, ils se séparèrent et allèrent partout dans le monde pour faire connaître la Rédemption et donner leur vie pour leur Maître. Je restai avec le bien-aimé Jean et fus obligée de quitter Jérusalem quand débuta le temps des persécutions.
Ma chère fille, tu dois savoir que mon magistère se continue encore dans l’Église. Il n’y a rien qui ne vienne par moi. Je peux dire que je me dévoue totalement par amour pour mes enfants et que je les nourris de mon lait maternel. Dans les temps actuels, je manifeste à mes enfants un amour encore plus spécial en leur faisant connaître comment toute ma vie s’est déroulée dans le Royaume de la Divine Volonté. C’est pourquoi je te veux sur mes genoux, dans mes bras maternels, comme dans une barque où tu seras certaine de vivre dans l’océan de la Divine Volonté. Je ne pourrais te donner une plus grande grâce. Ah ! je t’en prie, rends heureuse ta Maman, viens vivre dans ce Royaume si saint ! Et quand tu t’apercevras que ta volonté veut reprendre vie, viens te réfugier dans la barque sécuritaire de mes bras en me disant : « Maman, ma volonté veut me trahir, je te la confie afin que tu la remplaces par la Divine Volonté. » Oh ! comme je serai heureuse quand je pourrai dire : « Ma fille est toute mienne parce qu’elle vit dans la Divine Volonté. » Je ferai descendre l’Esprit Saint dans ton âme pour qu’il y brûle tout ce qui s’y trouve d’humain et que, par son souffle rafraîchissant, il te dirige et te confirme dans la Divine Volonté.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
(…) il était écrit : “ Tu m’as haï sans raison. ”
Cependant, quand viendra le Consolateur, l’Esprit de vérité qui procède du Père, ce sera lui qui rendra témoignage en ma faveur, et vous aussi, vous me rendrez témoignage parce que vous êtes avec moi depuis le commencement.
Je vous dis tout cela pour que, l’heure venue, vous ne succombiez pas et ne vous scandalisiez pas. Le temps va venir où on vous chassera des synagogues et où quiconque vous mettra à mort s’imaginera rendre un culte à Dieu. Ceux-là n’ont connu ni le Père ni moi. C’est là leur excuse. Je ne vous ai pas autant explicité ces vérités auparavant, parce que vous étiez comme des enfants nouveaux-nés. Mais maintenant, votre mère vous quitte. Je m’en vais. Vous devez vous accoutumer à une autre nourriture. Je veux que vous la connaissiez (…)
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
LUNDI 24 MAI 2021
Fête de Marie, Mère de l’Église, mémoire obligatoire
Fête de Marie, Mère de l’Église, mémoire obligatoire
Après cela, Jésus, qui savait que tout était déjà consommé, dit, afin que l’Ecriture fût accomplie: J’ai soif. Jn 19, 28
« J’ai soif ! » Ce « J’ai soif » est resté et continue de dire « J’ai soif ».
« J’ai soif ! » Ce « J’ai soif » est resté et continue de dire « J’ai soif ».
Le livre du Ciel Tome 36, 20 avril 1938
« J’ai soif ! » Ce « J’ai soif » est resté et continue de dire « J’ai soif ». Je n’arrête jamais de le dire. Avec mes plaies ouvertes et ma bouche brûlante, je dis toujours : « Je brûle, j’ai soif ! » Ah ! donne-moi une petite goutte de ton amour pour calmer un peu ma soif ardente. En tout ce que fait la créature, je lui répète toujours la bouche ouverte et brûlante : « Donne-moi à boire, j’ai une soif ardente.» De même que mon humanité disloquée et blessée n’avait qu’un seul cri : « J’ai soif », lorsque la créature marche, je crie à ses pas, la bouche brûlante : « Donne-moi tes pas faits pour mon amour afin de me désaltérer. » Si la créature travaille, je lui demande ses œuvres accomplies uniquement pour mon amour – pour rafraîchir ma soif ardente. Si la créature parle, je lui demande ses paroles. Si elle pense, je lui demande ses pensées comme autant de petites gouttes d’amour pour apaiser ma soif ardente. Ce n’était pas seulement ma bouche qui était brûlante, mais ma sainte Humanité tout entière qui ressentait le besoin extrême d’un bain rafraîchissant pour éteindre le feu d’amour ardent qui me brûlait.
Et comme c’était pour les créatures que je brûlais au milieu de souffrances atroces, elles seules pouvaient avec leur amour apaiser ma soif ardente et donner à mon Humanité un bain rafraîchissant. Ce cri : « J’ai soif », je l’ai laissé dans ma Volonté. Ma Volonté a pris l’obligation de le faire entendre à chaque instant dans les oreilles des créatures, de les amener à compatir à ma soif ardente, à leur donner mon bain d’amour et à recevoir leur bain d’amour, même si ce ne sont que des petites gouttes – pour étancher la soif qui me dévore.
Mais qui m’écoute ? Qui ressent pour moi de la compassion ? Uniquement celle qui vit dans ma Volonté. Toutes les autres sont sourdes et peut-être que ma soif augmente avec leur ingratitude, ce qui me rend inquiet et sans espoir d’être soulagé. Ce n’est pas seulement mon « J’ai soif », mais tout ce que j’ai fait et dit dans ma Volonté qui est toujours dans l’acte de dire à ma douloureuse Maman : « Maman, voici tes enfants. » Et je la mets à leur côté pour les aider et les guider, et la faire aimer par ses enfants.
Et elle, à chaque instant, se sent placée au côté de ses enfants par son Fils. Et, oh ! combien elle les aime en Mère et leur donne sa maternité pour me faire aimer comme elle m’aime. Mieux encore, en leur donnant sa maternité, elle met également la perfection parmi les créatures afin qu’elles puissent s’aimer entre elles d’un amour maternel : un amour de sacrifice, désintéressé et constant.
Mais qui reçoit tous ces biens ? Celles qui vivent dans notre Fiat et ressentent la maternité de la Reine. On peut dire qu’elle met dans la bouche de ses enfants son Cœur maternel afin qu’ils puissent s’allaiter et recevoir la maternité de son amour, sa douceur, et tout l’héritage dont son Cœur maternel est enrichi.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
(…) Le ciel devient toujours plus sombre. Il est désormais rare que les nuages s’entrouvrent pour laisser passer le soleil. Ils s’amoncellent au contraire en couches de plus en plus épaisses, blanches, verdâtres, ils se surmontent, se démêlent selon les caprices d’un vent froid qui parcourt le ciel par intervalles, puis descend sur la terre, puis se tait de nouveau ; l’air est presque plus sinistre quand il se tait, étouffant et mort, que quand il siffle, coupant et rapide.
La lumière, d’abord vive outre mesure, est en train de devenir blafarde. Les visages prennent des teintes bizarres. Les soldats, sous leurs casques et dans leurs cuirasses d’abord brillantes, mais dorénavant enveloppées dans une lumière glauque sous un ciel de cendre, présentent des profils durs comme s’ils étaient sculptés. Les juifs, en majorité bruns de peau, de cheveux et de barbe, ont l’air de noyés tant leurs visages deviennent terreux. Les femmes ressemblent à des statues de neige bleutée à cause de leur pâleur exsangue que la lumière accentue.
Jésus paraît devenir sinistrement livide, comme s’il commençait à se décomposer, comme s’il était déjà mort. Sa tête commence à retomber sur la poitrine. Les forces lui manquent rapidement. Il tremble malgré la fièvre qui le brûle. Et dans sa faiblesse, il murmure le nom qu’il ne prononçait jusqu’ici qu’au fond de son cœur :
« Maman ! Maman ! »
Il le murmure doucement, comme dans un soupir, comme s’il éprouvait déjà un léger délire qui l’empêche de se retenir autant que sa volonté le voudrait. Et Marie, chaque fois, ne peut s’empêcher de lui tendre les bras comme pour le secourir.
Les gens cruels rient de ce spasme du Mourant et de celle qui le partage. Prêtres et scribes montent de nouveau par derrière les bergers, qui cependant se tiennent sur la plateforme basse. Comme les soldats voudraient les repousser, ils réagissent :
« Ces Galiléens n’y sont-ils pas ? C’est aussi notre place, car il nous faut vérifier que justice est faite complètement, or nous ne pouvons pas voir de loin dans cette lumière étrange. »
En fait, beaucoup commencent à être impressionnés par la lueur qui est en train d’envelopper le monde ; certains même ont peur. Les soldats eux aussi regardent le ciel, car une sorte de cône qui semble de l’ardoise tant il est sombre, s’élève comme un pin derrière un sommet. On pourrait croire à une trombe marine. Il s’élève, s’élève et produit des nuages de plus en plus noirs, comme si c’était un volcan vomissant de la fumée et de la lave.
C’est dans cette lumière crépusculaire et effrayante que Jésus donne Jean à Marie et Marie à Jean. Il penche la tête, car la Mère, pour mieux voir, s’est mise plus près sous la croix, et il lui dit :
« Femme, voici ton fils. Fils, voici ta Mère. »
Marie a le visage encore plus bouleversé après cette parole, le testament de son Jésus, qui n’a rien à donner à sa Mère sinon un homme, lui qui, par amour de l’homme, la prive de l’Homme-Dieu né d’elle. Mais elle, la pauvre Marie, s’efforce de ne pleurer que silencieusement, car elle ne peut pas, elle ne peut pas s’en empêcher… Ses larmes coulent malgré les efforts qu’elle fait pour les retenir, bien que sa bouche garde un sourire déchirant qu’elle fixe sur ses lèvres pour lui, pour le réconforter lui…
Les souffrances ne cessent d’augmenter et la lumière ne cesse de décroître. (…)
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
MARDI 25 MAI 2021
..Sans qu’il reçoive déjà en ce temps au centuple. Marc 10,30
je les attache à moi avec mes chaînes d’amour pour multiplier leur vie de grâce au centuple.
je les attache à moi avec mes chaînes d’amour pour multiplier leur vie de grâce au centuple.
Le livre du Ciel Tome 14, 18 mars 1922
Voilà pourquoi j’ai préparé pour chaque personne ce dont elle aura besoin pour sa réhabilitation, sa guérison et la restauration de sa beauté. J’ai tout fait de telle manière que si les hommes le veulent, ils auront tout le nécessaire à leur disposition. Mes chaînes sont prêtes à brûler les leurs, les morceaux de ma Chair à couvrir leurs blessures et à les embellir, mon sang à leur donner la vie. Tout est prêt ! J’ai réservé pour chacun ce dont il aura besoin personnellement. Comme mon amour veut agir et se donner, je me sens poussé par un désir intense, une force irrésistible, qui m’empêchent d’être au repos. « Mais sais-tu ce que je fais quand je vois que presque personne n’accueille ce que j’offre ? Je concentre mes chaînes, les morceaux de ma Chair et mon sang sur ceux qui me désirent et m’aiment, et je les remplis de beauté. Ensuite, je les attache à moi avec mes chaînes d’amour pour multiplier leur vie de grâce au centuple. Alors seulement mon amour trouve son accomplissement, sa satisfaction et son repos. »
Comme il disait ces choses, j’ai vu ses chaînes, les morceaux de sa Chair et son sang se répandre sur moi ; il était dans une grande joie d’appliquer ainsi tous ses mérites sur moi. Et il m’enchaîna à lui totalement. Comme Jésus est bon ! Qu’il soit béni à jamais ! Il revint plus tard et ajouta : « Ma fille, je sens le besoin que la créature se repose en moi, et moi en elle. Mais, sais-tu quand la créature se repose en moi et moi en elle ? Quand son intelligence pense à moi et me comprend. Elle se repose dans l’Intelligence de son Créateur, et l’Intelligence du Créateur se repose dans l’esprit créé. Quand la volonté humaine s’unit à la Divine Volonté, les deux s’embrassent et se reposent ensemble. Si l’être humain s’élève au-dessus de toutes les choses créées et n’aime que son Dieu, quel repos agréable pour Dieu et l’âme ! Celui qui donne le repos reçoit le repos. Je mets l’âme au lit dans mes bras et la garde dans le sommeil le plus doux. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
« Voilà ! Pour te suivre nous avons quitté toutes choses, même les plus licites. Que nous en arrivera-t-il donc ? Entrerons-nous alors dans ton Royaume ? » demande Pierre.
« En vérité, en vérité, je vous dis que ceux qui m’auront suivi de cette façon, et qui me suivront — car il est toujours temps de réparer la paresse et les fautes faites jusqu’ici, toujours temps, tant que l’on est sur la Terre et que l’on a devant soi des jours où on peut réparer le mal commis – ceux qui me suivront seront avec Moi dans mon Royaume. En vérité je vous dis que vous qui m’avez suivi dans la régénération vous siégerez sur des trônes pour juger les tribus de la Terre avec le Fils de l’homme assis sur le trône de sa gloire. En vérité je vous dis encore qu’il n’y aura personne qui, ayant par amour de mon Nom quitté maison, champs, père, mère, frères, épouse, enfants et sœurs, pour répandre la Bonne Nouvelle et me continuer, qui ne reçoive le centuple en ce temps et la vie éternelle dans le siècle futur. »
« Mais si nous perdons tout, comment pourrons-nous centupler notre avoir ? » demande Judas de Kériot.
« Je répète : ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. Et Dieu donnera le centuple de joie spirituelle à ceux qui d’hommes du monde auront su se rendre fils de Dieu, c’est-à-dire hommes spirituels. Ils jouiront de la vraie joie ici et au-delà de la Terre.
231> Et je vous dis encore que ce ne sont pas tous ceux qui semblent les premiers, et devraient l’être ayant reçu plus que tous, qui seront tels. Et ce ne sont pas tous ceux qui semblent les derniers, et moins que les derniers, n’étant pas en apparence mes disciples et n’appartenant même pas au Peuple élu, qui seront les derniers. En vérité beaucoup des premiers deviendront derniers et beaucoup de derniers, de tout à fait derniers, deviendront premiers…
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
MERCREDI 26 MAI 2021
Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude. Mc 10, 45
…et c’est avec l’amour qu’il a racheté les générations humaines pour leur rendre la vie de ma Divine Volonté, ayant déjà formé avec elle de nombreuses vies en rançon.
…et c’est avec l’amour qu’il a racheté les générations humaines pour leur rendre la vie de ma Divine Volonté, ayant déjà formé avec elle de nombreuses vies en rançon.
Le livre du Ciel Tome 35, 25 décembre 1937
Combien de prodiges ne puis-je pas faire lorsque je trouve ma Volonté dans la créature ! Je suis venu sur terre pour couvrir toutes choses de mon amour, pour noyer tous les maux et tout brûler de mon amour. En toute justice, je voulais payer de retour mon Père, car il était juste qu’il fût restauré dans son honneur, dans la gloire, dans l’amour et dans la gratitude que tous lui devaient – c’est pourquoi mon amour ne pouvait trouver de paix. Il a rempli les vides de sa gloire et de son honneur au point que, par l’amour, il paya de retour la Divinité qui avait créé un ciel, un soleil, un vent, une mer, une floraison et tout le reste, alors que l’homme n’avait pas encore murmuré même un seul « Merci » pour tous les biens qu’il avait reçus.
L’homme avait été le vrai voleur – l’ingrat – l’usurpateur de nos biens. Mon amour a couru afin de remplir les abysses de distance entre le Créateur et la créature. Il a payé mon céleste Père avec l’amour, et c’est avec l’amour qu’il a racheté les générations humaines pour leur rendre la vie de ma Divine Volonté, ayant déjà formé avec elle de nombreuses vies en rançon. Et lorsque c’est mon amour qui paye, sa valeur est telle qu’il peut payer pour tous et racheter tout ce qu’il veut. Par conséquent, tu as déjà été rachetée par mon amour ; alors, laisse-moi t’aimer et te posséder.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
(…) Les apôtres se sont arrêtés pour les attendre et se sont tous regroupés, même Jacques et Jean, qui étaient derrière les autres avec leur mère. Pendant qu’ils se reposent de la marche et que certains mangent un peu de pain, la mère de Jacques et Jean s’approche de Jésus et se prosterne devant lui, qui ne s’est même pas assis dans sa hâte de reprendre la route.
Jésus l’interroge, car il est visible qu’elle désire lui demander quelque chose :
« Que veux-tu, femme ? Parle.
– Accorde-moi une grâce, avant que tu t’en ailles, comme tu l’annonces.
– Quoi donc ?
– Ordonne que mes deux fils, qui ont tout quitté pour toi, siègent l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, quand tu seras dans ta gloire, au Royaume des Cieux. »
Jésus observe la femme, puis il tourne les yeux vers les deux apôtres et leur dit :
« C’est vous qui avez suggéré cette idée à votre mère en interprétant très mal mes promesses d’hier. Ce n’est pas dans le cadre d’un royaume de la terre que vous obtiendrez le centuple de ce que vous avez quitté. Vous aussi, vous devenez avides et sots ? Mais ce n’est pas vous : c’est déjà le crépuscule empoisonné des ténèbres qui s’avance et l’air souillé de Jérusalem qui approche, vous corrompt et vous aveugle… Vous ne savez pas ce que vous demandez ! Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ?
– Nous le pouvons, Seigneur.
– Comment pouvez-vous dire cela, si vous n’avez pas compris quelle sera l’amertume de ma coupe ? Ce ne sera pas seulement l’amertume que je vous ai décrite hier, mon amertume d’homme de toutes les douleurs. Il y aura des tortures que, même si je vous les décrivais, vous ne seriez pas en mesure de comprendre… Vous ressemblez à deux enfants qui ne connaissent pas la portée de ce qu’ils demandent, mais puisque vous êtes deux esprits justes et que vous m’aimez, il est certain que vous boirez à ma coupe. Cependant, il ne dépend pas de moi de vous accorder de siéger à ma droite ou à ma gauche. Il appartient à mon Père de l’accorder à ceux pour qui il l’a préparé. »
Les autres apôtres, pendant que Jésus parle encore, critiquent âprement la requête des fils de Zébédée et de leur mère. Pierre lance à Jean :
« Toi aussi ! Je ne te reconnais plus ! Tu n’étais pas comme ça !»
Et Judas, avec son sourire de démon :
« Vraiment, les premiers sont les derniers ! Quel temps de découvertes surprenantes… »
Mais il rit jaune.
« Serait-ce pour les honneurs, que nous avons suivi notre Maître ? » ajoute Philippe sur un ton de reproche.
Thomas, au contraire, cherche à excuser les deux frères, et il s’en prend à Marie Salomé :
« Pourquoi provoquer l’humiliation de tes enfants ? Tu aurais dû réfléchir, si eux ne l’ont pas fait, et empêcher cela.
– C’est vrai. Notre mère ne l’aurait pas fait » approuve Jude.
Barthélemy reste en silence, mais son visage marque clairement sa désapprobation.
Simon le Zélote tente de calmer l’indignation :
« Nous pouvons tous nous tromper… »
Matthieu, André et Jacques, fils d’Alphée, ont beau ne pas intervenir, ils souffrent visiblement de l’incident qui entache la belle perfection de Jean.
Jésus fait un geste pour imposer le silence et il dit :
« Allons donc ! Une seule erreur va-t-elle en susciter un grand nombre ? Vous qui exprimez des reproches indignés, ne vous apercevez-vous pas que vous péchez, vous aussi ? Laissez tranquilles vos deux frères. Ma réprimande suffit. Leur humiliation est visible, leur repentir humble et sincère. Il vous faut vous aimer et vous soutenir mutuellement. Car, en vérité, aucun d’entre vous n’est encore parfait. Vous ne devez pas imiter le monde. Dans le monde, vous le savez, les chefs des nations les dominent et les puissants exercent sur elles leur autorité au nom du chef. Mais, parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Vous ne devez pas avoir la prétention de dominer les hommes, ni vos compagnons. Au contraire, que celui d’entre vous qui veut devenir grand se fasse votre ministre, et que celui qui veut être le premier se fasse le serviteur de tous, comme l’a fait votre Maître. Suis-je donc venu pour opprimer et dominer ? Pour être servi ? Non, en vérité : je suis venu pour servir. Et de même que le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie pour le rachat d’un grand nombre, vous devrez savoir en faire autant, si vous voulez être comme je suis et où je suis. Maintenant, allez, et soyez en paix entre vous comme je le suis avec vous. »
Jésus me dit :
« Souligne bien l’expression : “ … il est certain que vous boirez à ma coupe. ” Dans les traductions, on lit : “ ma coupe ”. J’ai dit : “ à ma coupe ” et non pas “ ma coupe ”. Nul autre que moi n’aurait pu boire ma coupe. Moi seul, le Rédempteur, j’ai dû boire mon calice jusqu’à la lie. A mes disciples, à mes imitateurs et à ceux qui m’aiment, il est certainement permis de boire, à cette coupe où j’ai bu, une goutte, une gorgée, ou les gorgées que la prédilection de Dieu leur permet de boire. Mais jamais personne ne boira la coupe tout entière comme je l’ai fait. Il est donc juste de dire : “ à ma coupe ” et non pas “ ma coupe ”. »
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
JEUDI 27 MAI 2021
Et Jésus lui dit: Va, ta foi t’a sauvé. Marc 10,52
La volonté humaine est à présent une ombre à la foi ;
Les créatures sont presque comme des aveugles qui doivent compter sur d’autres pour croire que Dieu existe.
La volonté humaine est à présent une ombre à la foi ;
Les créatures sont presque comme des aveugles qui doivent compter sur d’autres pour croire que Dieu existe.
Tome 24 29 juin 1928
Ma fille, lorsque ma Volonté aura son Royaume sur terre et que les âmes vivront en elle, il n’y aura plus d’ombre ni d’énigmes dans la foi, et tout sera clarté et certitude. La lumière de ma Volonté apportera dans les choses créées elles-mêmes la claire vision de leur Créateur ; les créatures le toucheront de leurs propres mains en tout ce qu’il a fait par amour pour elles.
La volonté humaine est à présent une ombre à la foi ; les passions sont des nuages qui en obscurcissent la claire vision, comme pour le soleil lorsque d’épais nuages se forment dans la basse atmosphère : bien que le soleil soit là, les nuages s’avancent contre le soleil et il semble faire aussi sombre que si c’était la nuit ; et celui qui n’aurait jamais vu le soleil aurait de la difficulté à croire qu’il existe.
Mais si un vent impétueux dispersait les nuages, qui oserait dire que le soleil n’existe pas, alors qu’ils toucheraient de leurs propres mains sa lumière radieuse ? Telle est la condition dans laquelle se trouve la foi parce que ma Volonté ne règne pas. Les créatures sont presque comme des aveugles qui doivent compter sur d’autres pour croire que Dieu existe. Mais lorsque régnera mon divin Fiat, sa lumière leur fera toucher de leurs propres mains l’existence de leur Créateur ; les autres n’auront donc plus à le dire – les ombres et les doutes auront disparu.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus fait le geste de partir, mais du carrefour désormais dépassé, près des ânes laissés là par les miraculés, deux autres cris s’élèvent lamentables avec la cadence caractéristique des hébreux :
« Jésus, Seigneur ! Fils de David, aie pitié de moi ! »
Et de nouveau, plus fort, pour dépasser les cris de la foule qui dit :
« Taisez-vous, laissez aller le Maître La route est longue et le soleil tape de plus en plus fort. Qu’il puisse être sur les collines avant la chaleur ».
Mais ils crient de nouveau :
« Jésus, Seigneur, Fils de David, aie pitié de moi. »
Jésus s’arrête de nouveau pour dire :
« Allez prendre ceux qui crient et amenez-les ici. »
Des volontaires s’en vont. Ils rejoignent les deux aveugles et leur disent :
« Venez. Il a pitié de vous. Levez-vous car il veut vous exaucer. Il nous a envoyés pour vous appeler en son nom »
Et ils cherchent à conduire les deux aveugles à travers la foule.
Mais si l’un se laisse conduire, l’autre, plus jeune et peut-être plus croyant, prévient le désir des volontaires et il s’avance seul, avec son bâton qu’il pointe en avant, le sourire et l’attitude caractéristiques des aveugles sur leur visage levé pour chercher la lumière, et il semble que son ange le conduise tant sa marche est rapide et sûre. S’il n’avait pas les yeux blancs, il ne semblerait pas aveugle. Il arrive le premier devant Jésus qui l’arrête en disant :
« Que veux-tu que je te fasse ? »
« Que je voie, Maître, Fais, Ô Seigneur, que s’ouvrent mes yeux et ceux de mon compagnon. »
Et l’autre aveugle étant arrivé, on le fait agenouiller près de son compagnon.
Jésus met les mains sur leurs visages levés et il dit :
« Qu’il soit fait comme vous le demandez. Allez ! Votre foi vous a sauvés ! »
263> Il enlève ses mains et deux cris sortent des lèvres des aveugles :
« Je vois, Uriel ! »
« Je vois, Bartimée ! »
Et puis, ensemble :
« Béni Celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni Celui qui l’a envoyé ! Gloire à Dieu ! Hosanna au Fils de David »
Et ils se jettent tous deux, le visage au sol, pour baiser les pieds de Jésus. Ensuite les deux aveugles se lèvent et celui qui s’appelle Uriel dit :
« Je vais me montrer à mes parents et puis je reviens te suivre, ô Seigneur. »
Mais Bartimée dit de son côté :
« Je ne te quitte pas. Je vais envoyer quelqu’un pour les prévenir. Ce sera toujours de la joie. Mais me séparer de Toi, non. Tu m’as donné la vue, je te consacre ma vie. Aie pitié du désir du dernier de tes serviteurs. »
« Viens et suis-moi. La bonne volonté rend égales toutes les conditions et seul est grand celui qui sait le mieux servir le Seigneur. »
Jésus reprend sa marche au milieu des hosannas de la foule et Bartimée s’y mêle, criant hosanna avec les autres, et disant :
« J’étais venu pour avoir un pain, et j’ai trouvé le Seigneur. J’étais pauvre, maintenant je suis ministre du Roi saint. Gloire au Seigneur et à son Messie. »
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
VENDREDI 28 MAI 2021
Ils arrivèrent à Jérusalem, et Jésus entra dans le temple. Il se mit à chasser ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple; Mc 11, 15
Or, tu dois savoir que l’âme en état de grâce est le temple de Dieu. Mais lorsque l’âme vit dans notre Volonté, c’est Dieu lui même qui se fait le Temple de l’âme.
Or, tu dois savoir que l’âme en état de grâce est le temple de Dieu. Mais lorsque l’âme vit dans notre Volonté, c’est Dieu lui même qui se fait le Temple de l’âme.
Le livre du Ciel Tome 33, 11 mars 1934
C’est pourquoi celle qui ne vit pas dans notre Volonté est notre croix. Elle nous empêche d’avancer, nous lie les mains, détruit nos plus belles œuvres, et moi qui suis le Verbe, j’en suis réduit au silence. Or, tu dois savoir que l’âme en état de grâce est le temple de Dieu.
Mais lorsque l’âme vit dans notre Volonté, c’est Dieu lui même qui se fait le Temple de l’âme. Et combien est grande la différence entre la créature temple de Dieu et Dieu Temple de l’âme. Le premier est un temple exposé aux périls, aux ennemis, sujet aux passions. Bien souvent, notre Être suprême se trouve dans ces temples comme en un temple de pierre, abandonné, où il n’est pas aimé comme il devrait l’être. Et la petite lampe de son amour continuel que l’âme devrait avoir en hommage au Dieu qui réside en elle, est éteinte par manque d’une huile pure.
Et si cette âme devait tomber dans un péché grave, notre temple s’écroule et l’âme est occupée par des voleurs et des ennemis qui la profanent et se moquent d’elle. Le second Temple, qui est Dieu Temple de l’âme, n’est pas exposé aux dangers. Les ennemis ne peuvent pas s’en approcher, les passions s’éteignent, et l’âme dans ce Temple divin est comme la petite Hostie qui porte Jésus en elle ; et avec l’amour éternel qu’elle en retire, l’âme est nourrie et devient la petite lampe vivante qui toujours brûle sans jamais s’éteindre. Ce Temple occupe un poste royal et l’âme est notre gloire et notre triomphe.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
La première cour du Temple présente le chahut habituel des changeurs et des vendeurs de colombes, passereaux et agneaux… à cette seule différence que tout le monde les a délaissés pour venir voir Jésus.
Celui-ci entre, solennel dans son vêtement de pourpre, et il tourne les yeux vers ce marché, puis vers un groupe de pharisiens et de scribes qui l’observent de dessous un portique.
Son regard étincelle d’indignation. A l’improviste, il bondit au milieu de la cour. Il semble voler, comme une flamme, car son vêtement flamboie sous le soleil qui inonde la cour. Et il tonne d’une voix puissante :
« Hors de la maison de mon Père ! Le Temple n’est pas un lieu d’usure et de marché. Il est écrit : “ Ma maison sera appelée maison de prière. ” Pourquoi donc avez-vous fait une caverne de voleurs de cette maison où est invoqué le nom du Seigneur ? Hors d’ici ! Purifiez ma maison, pour éviter que, au lieu de me servir de cordes, je vous frappe des foudres de la colère céleste. Sortez d’ici ! Hors d’ici les voleurs, les fraudeurs, les impudiques, les homicides, les sacrilèges, les tenants de la pire idolâtrie : celle de l’amour-propre orgueilleux, les corrupteurs et les menteurs. Dehors ! Dehors ! Sinon, le Très-Haut balaiera pour toujours ce lieu et exercera sa vengeance sur tout un peuple. » (…)
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
SAMEDI 29 MAI 2021
» Par quelle autorité fais-tu ces choses, et qui t’a donné l’autorité de les faire? » Marc 11,28
Ce langage que j’ai adopté montre que ceux à qui je m’adressais ne me connaissaient pas, ne m’aimaient pas et faisaient moins encore ma Volonté.
Ce langage que j’ai adopté montre que ceux à qui je m’adressais ne me connaissaient pas, ne m’aimaient pas et faisaient moins encore ma Volonté.
Le livre du Ciel Tome 24, 30 août 1928
Ma fille, mon langage dans la Rédemption était très différent que celui que j’ai utilisé pour le Royaume de ma Volonté. En fait, dans la Rédemption, mon langage était adapté à ceux qui étaient incapables, faibles, sourds, muets et aveugles – et beaucoup étaient au bord du tombeau. Par conséquent, pour leur parler, j’ai fait usage de paraboles et de comparaisons avec le monde d’en bas, qu’eux-mêmes pouvaient toucher de leurs mains. Aussi, je leur ai parlé tantôt comme un médecin leur offrant des remèdes pour les guérir, tantôt comme un père qui attendait le retour de ses enfants, même les plus indisciplinés, tantôt comme un berger qui part à la recherche de la brebis perdue, tantôt comme un juge qui, incapable de les attirer par l’amour, essaie au moins de les prendre par les menaces et par la peur… et beaucoup d’autres comparaisons.
Ce langage que j’ai adopté montre que ceux à qui je m’adressais ne me connaissaient pas, ne m’aimaient pas et faisaient moins encore ma Volonté – au contraire, ils étaient loin de moi; et moi, avec mes paraboles, je faisais les recherches et tendais les filets pour les prendre et donner à chacun le remède pour le guérir. Mais combien m’ont échappé ! Et j’ai intensifié mes recherches et mes enseignements afin qu’ils puissent sortir de leur aveuglement obstiné.
Vois maintenant combien est différent le langage dont je me suis servi pour manifester les vérités sur ma Divine Volonté qui doit servir les enfants de son Royaume ! Mon langage à propos du Fiat a ressemblé à celui d’un Père au milieu de ses chers enfants qui l’aiment, tous en bonne santé ; et comme tous possèdent en eux ma vie même, ils seront capables en vertu de ma Volonté de comprendre mes plus hautes leçons.
C’est pourquoi je suis allé plus loin, en les plaçant devant les belles comparaisons du soleil, des sphères, des cieux, de la manière divine elle-même d’agir, qui s’étend à l’infini; car, ayant en eux mon divin Fiat, ils auront aussi celui qui a créé les cieux, les sphères et le soleil, et qui leur donnera la vertu de copier en eux mêmes tout ce qu’il a créé et les moyens mêmes qu’il a utilisés dans sa divine opération. Ils seront les copieurs de leur Créateur. Et c’est pourquoi j’ai pris si longtemps à manifester les vérités sur mon Fiat, ce que je n’ai pas fait dans ma Rédemption; car c’étaient alors des paraboles qui contenaient des manières humaines et finies, et c’est pourquoi je n’avais pas beaucoup de matériel pour pouvoir parler longuement.
Par contre, les comparaisons qui concernent ma Volonté sont de nature divine, et il y a donc tant de matériel pour en parler qu’elles en deviennent inépuisables. Qui peut mesurer l’ampleur de la lumière du soleil et l’immensité de sa chaleur ? Personne. Qui pourra jamais fixer une limite aux cieux et à la multiplicité de mes œuvres divines ? Oh ! si tu savais combien de sagesse, d’amour, de grâce et de lumière j’ai placés dans la manifestation de mes vérités sur mon divin Fiat, tu serais inondée de joie au point de ne plus être capable de vivre; et tu languirais pour que soit connue l’œuvre de ton Jésus afin qu’une œuvre aussi exubérante, d’un prix incalculable, puisse avoir sa gloire et communiquer ses effets bienfaisants à toutes les autres créatures.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
(…) Les prêtres et les scribes s’approchent alors de lui pour l’interroger :
« Nous t’avons entendu. Tu as dit ce qui était juste. Salomon n’aurait pu donner de plus sage conseil. Mais, toi qui opères des prodiges et rends des jugements tels que seul le sage roi pouvait en rendre, apprends-nous par quelle autorité tu agis. D’où te vient un tel pouvoir ? »
Jésus les regarde fixement. Il n’est ni agressif ni méprisant, mais très imposant. Il répond :
« Moi aussi, j’ai à vous poser une question, et si vous me répondez, je vous dirai par quelle autorité j’agis, moi qui ne suis qu’un homme sans l’autorité que procurent des charges, qui plus est pauvre — car c’est cela que vous voulez dire. Le baptême de Jean, d’où venait-il ? Du Ciel ou de l’homme qui le donnait ? Répondez-moi. Par quelle autorité Jean le donnait-il comme rite purificateur et pour vous préparer à la venue du Messie ? Or Jean était encore plus pauvre, plus ignorant que moi, et sans charge d’aucune sorte, ayant passé sa vie dans le désert depuis son enfance. »
Les scribes et les prêtres se consultent. La foule se presse autour d’eux, les gens ont les yeux grands ouverts et les oreilles attentives (…)
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
DIMANCHE 30 MAI 2021
Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Mt 28,18
Je contiens tout, J’embrasse tout et Je fais tout.
Je contiens tout, J’embrasse tout et Je fais tout.
Le livre du Ciel Tome 14, 9 octobre 1922
J’étais dans mon état habituel et mon toujours aimable Jésus vint plein de tendresse. Me pressant fermement sur lui, il m’embrassa et me répéta : « Fille de ma Volonté, comme je t’aime ! Regarde : dans la mesure où ta volonté entre dans ma Volonté, celle-ci te vide de toi-même et t’immerge pour que tu agisses en elle. Et, en agissant dans ma Volonté, ta volonté est investie du pouvoir Créateur. Parce que tout pour moi est comme un seul point, je contiens tout, j’embrasse tout et je fais tout. Je vois ta volonté agissant dans la mienne, investie de mon pouvoir Créateur et qui désire tout me donner et compenser pour chacun. Avec la plus grande satisfaction, je te vois en ma présence depuis le premier instant de la Création. Laissant tous les autres derrière toi, tu es placée à la tête comme étant la première créature dont la volonté n’est pas en rupture avec la mienne. Tu m’accordes l’honneur, la gloire et l’amour comme si la Création n’avait pas quitté ma Volonté. J’aurais voulu qu’il en fût ainsi pour le premier homme ».
» Quel plaisir, quelle satisfaction j’éprouve ! Tu ne peux comprendre cela. L’ordre de la Création me revient restauré. Les harmonies et les joies me viennent sans interruption. Je vois ta volonté humaine agissant par la mienne dans la lumière du soleil, dans les vagues de la mer, dans le scintillement des étoiles, en tout. Et tu rends gloire à mon nom pour toutes les choses créées. Quel bonheur ! Chaque chose me reflète, mais avec une différence : je suis en un seul point et toi, peu à peu, par ton travail, tes pensées, tes paroles et ton amour dans ma Volonté, tu occupes de plus en plus d’espace et tu formes des endroits divins. «
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
(…) Vous rappelez-vous mes paroles de la dernière Cène ? Je vous avais alors promis l’Esprit Saint. Il est sur le point de venir vous baptiser, non plus avec l’eau comme Jean l’a fait avec vous pour vous préparer à moi, mais avec le feu pour vous préparer à servir le Seigneur comme il le veut. Dans quelques jours, il sera ici. Après sa venue, vos capacités vont croître sans mesure et vous serez capables de comprendre les paroles de votre Roi et de faire les œuvres qu’il vous a demandé d’accomplir pour étendre son Royaume sur la terre.
– Après la venue de l’Esprit Saint, vas-tu donc reconstruire le Royaume d’Israël ? demandent-ils en l’interrompant.
– Il n’y aura plus de Royaume d’Israël, mais mon Royaume. Et il s’accomplira quand mon Père l’a décidé. Il ne vous appartient pas de connaître les temps et les moments que le Père s’est réservés en son pouvoir. Mais vous, en attendant, vous recevrez la force de l’Esprit Saint qui viendra sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, en Judée, en Samarie et jusqu’aux confins de la terre, en fondant des assemblées là où des hommes sont réunis en mon nom ; en baptisant les gens au nom très saint du Père, du Fils et de l’Esprit Saint, comme je vous l’ai dit, pour qu’ils aient la grâce et vivent dans le Seigneur ; en prêchant l’Evangile à toutes les créatures, en enseignant ce que je vous ai enseigné, en faisant ce que je vous ai commandé. Et moi, je serai avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde.
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LUNDI 31 MAI 2021
LA VISITATION DE LA VIERGE MARIE
LA VISITATION DE LA VIERGE MARIE
Dès qu’Elisabeth entendit la salutation de Marie,
son enfant tressaillit dans son sein. Lc 39, 41
Jean fit un tel soubresaut d’amour et de joie qu’Élizabeth en fut secouée.
son enfant tressaillit dans son sein. Lc 39, 41
Jean fit un tel soubresaut d’amour et de joie qu’Élizabeth en fut secouée.
La Reine du Ciel dans le Royaume de la Divine Volonté
« Ma fille, donne-moi ta main et suis-moi pendant que je vais continuer à te donner mes leçons. Accompagnée de saint Joseph, j’ai quitté Nazareth pour me rendre en Judée, affrontant un long voyage à travers les montagnes pour visiter Élisabeth qui, malgré son âge avancé, était miraculeusement devenue maman. Je me rendais chez elle, non pas simplement pour lui rendre visite, mais surtout parce que je brûlais du désir de lui apporter Jésus. La plénitude de grâces, d’amour et de lumière que je ressentais me poussait à porter et à multiplier au centuple la vie de mon Fils chez les créatures. Oui, ma fille, l’amour maternel que j’avais pour tous les hommes — et pour toi en particulier — était tellement grand que je sentais l’extrême besoin de donner mon cher Jésus à tous, afin que chacun puisse le posséder et l’aimer. Le statut de Mère qui m’avait été accordé par le Fiat me conférait le pouvoir de multiplier Jésus autant de fois qu’il y a de créatures désirant le recevoir. C’était le plus grand des miracles que je pouvais accomplir : donner Jésus à qui le désirait. Comme j’étais heureuse et comme j’aimerais que toi aussi, ma fille, en approchant et visitant les gens, tu sois porteuse de Jésus et impatiente de le faire connaître et aimer !
Après plusieurs jours de voyage, nous sommes finalement arrivés en Judée où je me suis hâtée vers la maison d’Élisabeth. Elle m’a saluée le cœur en fête. Avec les souhaits que je lui ai donnés, un phénomène merveilleux s’est produit : mon petit Jésus exulta dans mon sein et, fixant le petit Jean dans le sein de sa maman avec les rayons de sa Divinité, il le sanctifia, lui donna l’usage de sa raison et lui révéla qu’il était le Fils de Dieu. Jean fit un tel soubresaut d’amour et de joie qu’Élizabeth en fut secouée. Touchée par la lumière de la Divinité de mon Fils, elle comprit, elle aussi, que j’étais devenue la Mère de Dieu et, dans l’ardeur de son amour, pleine de reconnaissance, elle s’exclama : « D’où me vient cet honneur que la Mère de mon Seigneur vienne me visiter ? » Je ne niai pas ce très grand mystère. Au contraire, je le confirmai humblement en exaltant Dieu par le sublime cantique du Magnificat que l’Église utilise encore pour m’honorer. Par ce cantique, je disais que le Seigneur avait fait de grandes choses en moi, sa servante, et que tous les âges allaient me dire bienheureuse.
Ma fille, je me sentais dévorée par le désir de répandre les flammes d’amour qui me consumaient, de révéler mon secret à Élisabeth qui désirait ardemment elle aussi la venue du Messie. Un secret est un besoin du cœur que l’on révèle irrésistiblement aux personnes capables de nous comprendre. Qui pourrait dire tout le bien que ma visite apporta à Élizabeth, à Jean et à toute leur maison ? Chacun fut sanctifié, connut des joies inhabituelles et comprit des choses extraordinaires. Jean reçut toutes les grâces nécessaires pour le préparer à devenir le précurseur de mon Fils.
Ma chère fille, la Divine Volonté accomplit des choses extraordinaires partout où elle règne. Si je fis plusieurs prodiges, c’était parce que la Divine Volonté avait sa place royale en moi. Toi aussi, si tu laisses la Divine Volonté régner dans ton âme, tu deviendras porteuse de Jésus aux créatures, tu sentiras le besoin irrésistible de le donner à tous.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
21.5 A la place de Sarah, c’est une femme très âgée qui apparaît en haut d’un escalier qui flanque un côté de la maison. Déjà toute ridée, elle a les cheveux très grisonnants ; ils ont dû être très noirs, parce que ses cils et ses sourcils le sont encore. D’ailleurs, le teint de son visage le confirme. Contrastant étrangement avec son évidente vieillesse, sa grossesse est déjà fort visible, et cela en dépit de ses vêtements amples et dénoués. Elle regarde en s’abritant les yeux de la main. Dès qu’elle reconnaît Marie, elle lève les bras au ciel avec un “ Oh ! ” étonné et joyeux et se précipite aussi vite qu’elle le peut vers Marie. Marie elle aussi, qui marche toujours si calmement, court maintenant, agile comme un faon, et arrive au pied de l’escalier en même temps qu’Elisabeth. C’est avec de chaleureuses effusions qu’elle reçoit sur son cœur sa cousine, qui pleure de joie en la voyant.
Elles restent embrassées un instant, puis Elisabeth se dégage en poussant un cri où se mêlent douleur et joie et porte la main sur son gros ventre. Elle penche la tête, pâlit et rougit alternativement. Marie et le serviteur tendent les mains pour la soutenir, parce qu’elle vacille comme si elle se sentait mal.
Mais après être restée une minute comme recueillie sur soi, Elisabeth lève un visage tellement radieux qu’elle en paraît rajeunie, elle contemple Marie en souriant avec vénération comme si elle voyait un ange, puis s’incline en une profonde salutation en disant :
« Bénie es-tu entre toutes les femmes ! Béni est le fruit de ton sein ! (elle le dit bien comme ça : en deux phrases bien séparées). Comment m’est-il donné que vienne à moi, qui suis ta servante, la Mère de mon Seigneur ? Car, vois-tu, dès l’instant où ta salutation a frappé mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en mon sein et, lorsque je t’ai embrassée, l’Esprit du Seigneur m’a révélé une très haute vérité au fond de mon cœur. Bienheureuse es-tu d’avoir cru qu’à Dieu tout est possible, même ce qui paraît impossible à l’esprit humain ! Bienheureuse es-tu, car ta foi permettra l’accomplissement de ce qui t’a été prédit par le Seigneur et ce qui a été prédit aux prophètes pour notre époque ! Bienheureuse es-tu pour le Salut que tu engendres à la descendance de Jacob ! Bienheureuse es-tu pour avoir apporté la Sainteté à mon fils car, je le sens, il bondit de joie dans mon sein comme un chevreau ! C’est qu’il se sent délivré du poids de la faute, appelé à être le Précurseur, sanctifié dès avant la Rédemption par le Saint qui grandit en toi ! »
Deux larmes coulent comme des perles des yeux rieurs de Marie vers sa bouche qui sourit. Le visage tourné vers le ciel et les bras levés – dans l’attitude que, tant de fois, son fils Jésus prendra plus tard –, elle s’exclame : « Mon âme magnifie le Seigneur » et poursuit son cantique tel qu’il nous a été transmis. A la fin, au verset : “ Il relève Israël son serviteur ”, etc., elle joint les mains sur son cœur et s’agenouille, prosternée à terre, en adorant Dieu.
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
MARDI 1ER JUIN 2021
Alors il leur dit : Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Mc 12,17
je te remercie, toi, ma très chère fille, de prendre l’engagement de rendre à Dieu la gloire…
je te remercie, toi, ma très chère fille, de prendre l’engagement de rendre à Dieu la gloire…
Le livre du Ciel Tome 20, 26 octobre 1926
Après quoi je commençais ma ronde dans la Divine Volonté et en entrant dans l’Éden terrestre où Adam avait fait le premier acte de retrait de sa volonté de la Divine Volonté, je dis à mon doux Jésus :
« Mon Amour, je veux annihiler ma volonté dans la tienne pour qu’elle ne puisse jamais avoir de vie et que ta Volonté puisse avoir la vie en toute chose et à jamais, afin de réparer le premier acte d’Adam et de rendre toute la gloire à ton Vouloir suprême comme si Adam ne s’en était jamais retiré. Oh ! combien je veux lui rendre l’honneur qu’il a perdu en faisant sa propre volonté et en rejetant la vôtre ! Et je veux faire cet acte autant de fois que toutes les créatures ont fait leur propre volonté – cause de tous les maux – et ont rejeté la vôtre, origine et source de tous les biens.
Je prie par conséquent que le Royaume du Fiat suprême puisse venir bientôt afin que tous, depuis Adam jusqu’à toutes les créatures qui ont fait leur propre volonté, puisse recevoir l’honneur et la gloire qu’elles ont perdus et que votre Volonté puisse recevoir le triomphe, la gloire et son accomplissement. » Je disais cela lorsque mon très grand Bien, Jésus, ému et touché, rendit présent devant moi mon premier père Adam et lui laissa dire lui-même, avec beaucoup d’amour :
« Bienheureuse fille, finalement, mon Seigneur Dieu, après tant de siècles, a donné la lumière du jour à celle qui devait penser à me rendre l’honneur et la gloire que j’avais perdus, hélas, en faisant ma volonté. Combien je sens mon bonheur redoublé. Jusqu’à présent, personne n’avait pensé à me rendre cet honneur perdu. Je remercie donc profondément Dieu de t’avoir donné le jour et je te remercie, toi, ma très chère fille, de prendre l’engagement de rendre à Dieu la gloire comme si sa Volonté n’avait jamais été offensée par moi, et à moi le grand honneur que le Royaume du Fiat suprême soit établi de nouveau parmi les générations humaines. Il est juste que je te donne la place qui m’avait été destinée comme première créature sortie des mains de notre Créateur. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ils entrent à l’intérieur du Temple. Les soldats de l’Antonia les regardent passer. Ils vont adorer le Seigneur, puis reviennent dans la cour où les rabbis enseignent.
Aussitôt, avant même que les gens n’arrivent et ne se groupent autour de Jésus, des séphorim, des docteurs d’Israël et des hérodiens s’approchent, le saluent avec un faux respect, et lui disent :
« Maître, nous savons que tu es sage et véridique, que tu enseignes la voie de Dieu sans tenir compte de rien ni de personne, excepté de la vérité et de la justice, et que tu te soucies peu du jugement des autres sur toi, mais que tu désires seulement conduire les hommes au bien. Alors, dis‑nous : est‑il permis de payer le tribut à César, ou non ? Quel est ton avis ? »
Jésus porte sur eux l’un de ces regards d’une pénétrante et solennelle perspicacité, et il répond :
« Pourquoi me tentez‑vous hypocritement ? Certains parmi vous savent pourtant que l’on ne me trompe pas avec des honneurs affectés ! Mais montrez‑moi une pièce de monnaie utilisée pour s’acquitter du tribut. »
Ils lui en présentent une.
Il l’observe au recto et au verso et, la gardant sur la paume de sa main gauche, il la frappe de l’index de sa main droite :
« De qui est cette image et que dit cette inscription ?
– C’est la figure de César et l’inscription porte son nom, le nom de Caius Tibère César, actuellement empereur de Rome.
– Dans ce cas, rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
Puis il leur tourne le dos après avoir rendu la pièce à celui qui la lui avait prêtée.
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
MERCREDI 2 JUIN 2021
Les sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection. Mc 12,18
– La Rédemption a donné aux créatures le droit de ressusciter.
– La Rédemption a donné aux créatures le droit de ressusciter.
Le livre du Ciel Tome 21,18 avril 1927
Je suivais la Divine Volonté dans l’acte de résurrection glorieuse et triomphante de Jésus d’entre les morts, et mon aimable Jésus, se manifesta en moi et me dit :
Ma fille, la résurrection de mon Humanité a donné le droit à toutes les créatures de ressusciter pour la gloire et la béatitude éternelle non seulement dans leur âme, mais dans leur corps. Le péché leur avait enlevé ce droit et mon Humanité, par sa résurrection, le leur a rendu. Mon Humanité contenait en elle-même le germe de la résurrection pour tous et c’est en vertu de cette semence que chacun a reçu le bienfait de pouvoir ressusciter des morts. Celui qui accomplit le premier acte doit avoir en lui la vertu de pouvoir enclore en lui-même tous les autres actes que doivent accomplir les autres créatures, si bien qu’à partir de ce premier acte les autres puissent l’imiter et l’accomplir à leur tour.
Quel bien mon Humanité n’a-t-elle pas apporté en donnant à chacun le droit de ressusciter ! En se retirant de ma Volonté, l’homme avait tout perdu ; il avait brisé le lien qui le rattachait à Dieu et abandonné tous les droits aux bienfaits de son Créateur. Mon humanité, par sa Résurrection, a rétabli ce lien d’unité et l’a rétabli dans ses droits à la résurrection.
C’est à mon Humanité qu’appartiennent la gloire, l’honneur et la béatitude. Si je n’étais pas ressuscité, personne n’aurait pu ressusciter.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Matthieu, qui ne sommeille que d’un œil, se lève et secoue les autres :
« Des sadducéens viennent trouver le Maître ! Ne le laissons pas seul, et veillons à ce qu’ils ne l’offensent pas ou ne cherchent pas à lui faire tort et à le mépriser encore une fois. »
Ils se lèvent tous pour rejoindre le Maître, qu’ils entourent immédiatement. Je crois deviner qu’il y a eu des représailles quand ils sont allés au Temple ou qu’ils y sont revenus à sexte.
594.6 – Après avoir rendu honneur à Jésus avec des courbettes exagérées, ils lui disent :
« Maître, tu as répondu si sagement aux hérodiens que le désir nous est venu d’obtenir, nous aussi, un rayon de ta lumière.
Écoute : Moïse a dit [2] : “Si un homme meurt sans enfant, que son frère épouse la veuve pour donner une descendance à son frère.” Or, il y avait parmi nous sept frères. Le premier épousa une jeune fille et mourut sans descendance, laissant ainsi sa femme à son frère. Le second mourut lui aussi sans laisser de descendance, et de même le troisième, qui épousa la veuve des deux précédents. Et il en fut de même jusqu’au septième. Finalement, après avoir épousé les sept frères, la femme mourut. Alors, dis‑nous : à la résurrection des corps, s’il est vrai que les hommes ressuscitent et que notre âme survit et s’unit de nouveau au corps au dernier jour[/i] [3], pour reconstituer les vivants, lequel des sept frères aura la femme pour épouse, puisqu’ils l’ont eue tous les sept sur la terre ?
415> – Vous êtes dans l’erreur. Vous ne savez comprendre ni les Écritures ni la puissance de Dieu. L’autre vie sera radicalement différente de celle‑ci, et les nécessités de la chair n’existeront pas dans le Royaume éternel comme dans celui‑ci. En vérité, après le Jugement final, la chair ressuscitera et se réunira à l’âme immortelle pour refaire un tout, qui vivra comme et mieux que ne le font actuellement ma personne et la vôtre. Mais elle ne sera plus sujette aux lois et surtout aux pulsions et aux abus qui existent maintenant.
À la résurrection, les hommes et les femmes ne se marieront pas, mais ils seront semblables aux anges de Dieu dans le Ciel, qui ne se marient pas, mais vivent dans l’amour parfait, qui est divin et spirituel. Quant à la résurrection des morts, n’avez‑vous pas lu comment Dieu a parlé à Moïse dans le buisson [4] ? Qu’a dit alors le Très‑Haut ? “Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob [5]. ” Il n’a pas dit : “J’ai été”, pour faire comprendre qu’Abraham, Isaac et Jacob avaient existé, mais n’existaient plus. Il a dit : “Je suis.” Car Abraham, Isaac et Jacob existent. Ils sont immortels, comme tous les hommes dans leur partie immortelle, tant que les siècles dureront, puis avec leur chair ressuscitée pour l’éternité. Ils existent comme existent Moïse, les prophètes, les justes, comme, malheureusement, existe Caïn, ainsi que les hommes du déluge, les Sodomites, et tous ceux qui sont morts en état de péché mortel. Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
594.7 – Est‑ce que, toi aussi, tu mourras et tu retrouveras la vie ? » demandent‑ils pour le tenter.
Ils sont déjà las de devoir se montrer doux. Leur haine est telle qu’ils ont du mal à se contenir.
« Je suis le Vivant, et ma chair ne connaîtra pas la décomposition. L’arche nous a été enlevée et l’actuelle connaîtra le même sort, même comme symbole. Le Tabernacle nous a été enlevé et sera détruit. Mais le vrai Temple de Dieu ne pourra être ni enlevé ni détruit. Quand ses adversaires croiront l’avoir fait, alors viendra le moment où il s’établira dans la véritable Jérusalem, dans toute sa gloire. Adieu. »
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JEUDI 3 JUIN 2021
Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force.…Mc 12,30
En entendant que l’homme nous aimait, notre joie, notre satisfaction, étaient si grandes que pour l’accomplissement de notre fête, nous l’avons constitué roi de tout l’univers et le plus magnifique joyau de nos mains créatrices.
En entendant que l’homme nous aimait, notre joie, notre satisfaction, étaient si grandes que pour l’accomplissement de notre fête, nous l’avons constitué roi de tout l’univers et le plus magnifique joyau de nos mains créatrices.
Le livre du Ciel Tome 20, 29 octobre 1926
Tandis que ma Volonté suprême opérait en se constituant vie de toutes les choses créées afin de se donner elle-même à travers elles comme vie aux générations humaines, mon amour, par mon éternel Fiat, se centralisa lui-même pour aimer l’homme. Ainsi, dans chaque chose créée – dans le vent, dans la mer, dans la petite fleur, dans le petit oiseau qui chante – en toutes choses, je centralisais mon amour pour que chaque chose puisse lui apporter l’amour.
Mais pour entendre, comprendre et recevoir ce langage d’amour, l’homme était censé m’aimer ; autrement, toute la Création resterait comme muette et sans vie pour lui. Après avoir créé toutes choses, j’ai formé la nature de l’homme avec mes propres mains créatrices; et en formant les os, le cœur, j’ai centralisé mon amour. Et après l’avoir revêtu de chair, formant la plus belle statue qu’aucun autre artisan n’aurait jamais pu faire, je l’ai regardé, et je l’ai tellement aimé, qu’incapable de contenir mon amour, il déborda ; et en soufflant sur lui, je lui infusais la vie.
Mais nous n’étions pas encore satisfaits. Dans un excès d’amour, la sacro-sainte Trinité voulut le doter en lui donnant l’intellect, la mémoire et la volonté ; et selon sa capacité de créature, nous l’avons enrichi de toutes les particules de notre Être divin. La Divinité tout entière était résolue à aimer l’homme et à se déverser en lui. Dès le premier instant de sa vie, il a ressenti toute la force de notre amour et du tréfonds de son cœur, il exprima, de sa propre voix, son amour pour son Créateur.
Oh ! combien nous étions heureux d’entendre notre œuvre, la statue que nous avions faite, parler, nous aimer – et d’un amour parfait ! C’était le reflet de notre amour qui sortait de lui. Cet amour n’avait pas été contaminé par sa volonté et, par conséquent, son amour était parfait parce qu’il possédait la plénitude de notre amour. Jusqu’alors, de toutes les choses créées par nous, aucune ne nous avait encore dit qu’elle nous aimait. En entendant que l’homme nous aimait, notre joie, notre satisfaction, étaient si grandes que pour l’accomplissement de notre fête, nous l’avons constitué roi de tout l’univers et le plus magnifique joyau de nos mains créatrices.
Combien l’homme était beau dans les premiers temps de sa création. Il était notre reflet, et ces reflets lui donnaient une beauté propre à ravir notre amour et le rendaient parfait dans tous ses actes : parfaite était la gloire qu’il rendait à son Créateur ; parfaite son adoration, parfait son amour, parfaites ses œuvres.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
– Maître, quel est le plus grand commandement de la Loi ? »
Jésus se retourne et le regarde. Un doux sourire lumineux éclaire son visage, puis il lève la tête — il avait la tête inclinée à cause du scribe qui est de petite taille, et qui reste penché pour lui rendre honneur. Jésus tourne les yeux sur la foule, il scrute le groupe des pharisiens et docteurs, et il aperçoit le visage pâle de Joël à demi caché derrière un gros pharisien richement vêtu. Son sourire s’accentue. C’est comme une lumière qui va caresser le scribe honnête.
Puis il baisse la tête pour regarder son interlocuteur, et il lui répond :
« Le premier de tous les commandements est : “ Ecoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toutes tes forces. ” C’est le premier et suprême commandement. Le second lui est semblable : “ Tu aimeras ton prochain comme toi-même. ” Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-ci. Ils contiennent toute la Loi et les prophètes.
– Maître, tu as répondu avec sagesse et vérité. Il en est bien ainsi. Dieu est unique, et il n’y en a pas d’autre en dehors de lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute son âme et de toutes ses forces, et aimer son prochain comme soi-même a beaucoup plus de valeur que tous les holocaustes et tous les sacrifices. J’en suis tout à fait persuadé quand je médite ces paroles de David : “ Tu ne prends pas plaisir aux holocaustes ; mon sacrifice, ô Dieu, c’est un esprit brisé. ”
– Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu, car tu as compris quel est l’holocauste qui est agréable à Dieu.
– Mais quel est l’holocauste le plus parfait ? » demande dans un souffle le scribe, comme s’il disait un secret.
Jésus rayonne d’amour en laissant tomber cette perle dans le cœur de l’homme qui s’ouvre à sa doctrine, à la doctrine du Royaume de Dieu, et il lui dit, en se penchant sur lui :
« L’holocauste parfait, c’est d’aimer comme nous-mêmes ceux qui nous persécutent et ne pas avoir de rancœur. Qui fait cela, possédera la paix. Il est dit : les doux posséderont la terre, et ils jouiront de l’abondance de la paix. En vérité, je te dis que celui qui sait aimer ses ennemis atteint la perfection et possède Dieu. »
596.3 Le scribe le salue respectueusement et s’en retourne vers son groupe, qui lui reproche à voix basse d’avoir fait l’éloge du Maître. Ils ajoutent avec colère :
« Que lui as-tu demandé secrètement ? T’aurait-il séduit, toi aussi ?
– J’ai entendu l’Esprit de Dieu parler par sa bouche.
– Tu divagues. Crois-tu peut-être qu’il est le Christ ?
– Je le crois.
– En vérité, d’ici peu nous verrons les écoles de nos scribes se vider, et eux s’en aller errer derrière cet homme. Mais à quoi vois-tu le Christ en lui ?
– Je ne sais pas. Je sais que je sens que c’est lui.
– Espèce de fou ! »
Irrités, ils lui tournent le dos.
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
VENDREDI 4 JUIN 2021
David lui-même l’appelle Seigneur; comment donc est-il son fils? Marc 12, 37
Je peux dire qu’il y entre la même nécessité que de faire savoir que j’étais le Fils de Dieu quand je suis venu sur terre.
Je peux dire qu’il y entre la même nécessité que de faire savoir que j’étais le Fils de Dieu quand je suis venu sur terre.
Le livre du Ciel Tome 30, 20 mars 1932
Tu vois donc combien il est nécessaire que l’on sache que je peux donner le Royaume de ma Divine Volonté, et que je veux le donner. Je peux dire qu’il y entre la même nécessité que de faire savoir que j’étais le Fils de Dieu quand je suis venu sur terre. Et il est également vrai que beaucoup en sachant cela vont refaire ce qu’ils ont fait lorsque j’ai fait savoir qui j’étais, le Messie tant attendu : calomnies, contradictions, doutes, suspicions, comme cela a déjà commencé dès la publication qui faisait connaître ma Divine Volonté.
Mais cela n’est rien, et le bien possède la force de blesser le mal, les créatures et l’enfer qui, se sentant blessés, se sont armés contre le bien et voudraient l’annihiler avec celle ou celui qui voudrait le faire connaître. Mais en dépit de tout ce qu’ils ont voulu faire la première fois, parce que ma Volonté voulait que naisse sa connaissance et son désir de régner, ils l’ont comme étouffée et elle a cependant fait ses premiers pas, et ce que certains n’ont pas cru, d’autres l’ont cru.
Le premier pas appellera le second, puis le troisième, et ainsi de suite, malgré le fait qu’il ne manquera pas de gens pour soulever des contradictions et des doutes; mais il est absolument nécessaire que l’on connaisse ma Divine Volonté, qu’on sache que je peux la donner et que je veux la donner. Telles sont les conditions sans lesquelles Dieu ne peut pas donner ce qu’il veut donner, et sans quoi la créature ne peut pas le recevoir.
Par conséquent, prie et ne cesse pas de faire connaître ma Divine Volonté. Les temps, les circonstances et les personnes changent, ce ne sont pas toujours les mêmes. Ce que l’on ne peut pas obtenir aujourd’hui peut être obtenu demain, en dépit de la confusion de ceux qui ont étouffé un si grand bien. Mais ma Volonté triomphera et aura son Royaume sur la terre.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus a observé le dialogue et, quand les pharisiens passent devant lui en groupe serré pour s’en aller, il les appelle :
« Ecoutez-moi : je veux vous poser une question. Que vous en semble : de qui le Christ est-il le fils ?
– Ce sera le fils de David » répondent-ils, en insistant sur le “ sera ”, pour bien lui faire comprendre qu’à leurs yeux il n’est pas le Christ.
« Comment donc David, inspiré par Dieu, peut-il l’appeler “ Seigneur ”, lorsqu’il dit : “ Le Seigneur a dit à mon Seigneur : ‘ Siège à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis l’escabeau de tes pieds " ? Si donc David appelle le Christ “ Seigneur ”, comment le Christ peut-il être son fils ? »
Ne sachant que répondre, ils s’éloignent en ruminant leur poison.
596.4 Jésus quitte le lieu tout envahi par le soleil, où il se tenait, pour aller plus loin, là où se trouvent les bouches du Trésor, près de la salle du gazophylacium. Ce côté, encore à l’ombre, est occupé par des rabbis qui pérorent avec de grands gestes devant leurs auditeurs hébreux, dont le nombre augmente à mesure que les heures passent et que l’affluence de la foule vers le Temple s’accroît.
Les rabbis s’efforcent de démolir par leurs discours les enseignements que le Christ a donnés les jours précédents ou le matin même. Plus ils voient augmenter la foule des fidèles, plus ils haussent la voix. En effet le lieu, bien que très vaste, fourmille de gens qui vont et viennent en tous sens…
[…]
596.6 C’est seulement aujourd’hui, et avec insistance, que je vois apparaître la vision suivante.
Au début, je ne vois que des cours et des portiques. Je les reconnais : ce sont des parties du Temple. Jésus est appuyé à une énorme colonne carrée qui soutient une arcade du portique. Il a l’air d’un empereur, tant il est solennel dans son vêtement rouge vif et son manteau, rouge aussi, mais plus foncé. Il me regarde fixement. Je me perds à le contempler, heureuse de sa présence après deux jours sans voir ni entendre.
La vision se prolonge ainsi longtemps, et tant qu’elle dure ainsi, je n’écris pas, car je suis tout à ma joie. Mais maintenant que je vois la scène s’animer, je comprends qu’il y a autre chose, et j’écris.
L’endroit se remplit de gens qui vont et viennent dans tous les sens. Il y a là des prêtres et des fidèles, des hommes, des femmes et des enfants. Les uns passent, d’autres s’arrêtent, écoutent les docteurs ; d’autres encore, qui mènent des agneaux ou portent des colombes, partent dans d’autres directions, peut-être pour les sacrifier.
Jésus reste adossé à sa colonne, il observe sans mot dire. Par deux fois même, il a été interrogé par les apôtres et a fait signe que non, mais il n’a pas parlé. Il regarde avec beaucoup d’attention et, d’après son expression, il semble juger ceux qu’il examine. Son regard et tout son visage me rappellent l’aspect que je lui ai vu dans la vision du Paradis, quand il étudiait les âmes lors du jugement particulier. Maintenant, naturellement, c’est l’homme Jésus ; là-haut, c’était Jésus glorieux, donc encore plus imposant. Mais les changements d’expression de son visage, qui observe intensément, sont les mêmes. Il est sérieux, scrutateur, mais, s’il est parfois d’une sévérité à faire trembler le plus effronté, il peut aussi être si doux, d’une tristesse si souriante, que son regard paraît être une caresse.
596.7 Il semble ne rien entendre, mais il doit tout écouter. Je m’en rends compte quand, d’un groupe éloigné de quelques mètres et rassemblé autour d’un docteur, s’élève une voix nasillarde qui proclame : “ Ce commandement est plus important que tout autre : que tout ce qui est pour le Temple aille au Temple. Le Temple doit être placé plus haut que les parents et, si quelqu’un veut donner tous ses biens pour la gloire du Seigneur, il peut le faire et il en sera béni, car il n’y a pas de sang ni d’affection supérieure au Temple. ” Jésus tourne lentement la tête dans cette direction et regarde d’un air… dont je ne voudrais pas qu’il s’adresse à moi.
Il paraît tout observer en général. Mais un fait me détrompe : à un moment, un vieillard tremblant s’apprête à gravir les cinq marches d’une espèce de terrasse proche de Jésus qui semble mener à une autre cour plus intérieure ; il appuie son bâton, s’empêtre dans son vêtement, et est à deux doigts de tomber. Aussitôt, Jésus allonge le bras, le saisit et le soutient, et il ne le lâche que lorsqu’il le voit en sûreté. Le vieil homme lève son visage ridé, regarde son grand sauveur et murmure une parole de bénédiction; Jésus lui sourit et caresse sa tête à moitié chauve. Puis il revient contre sa colonne et s’en écarte encore une fois pour relever un enfant qui glisse de la main de sa mère et tombe à plat ventre, juste à ses pieds, en pleurant, contre la première marche. Il le relève, le caresse, le console. La mère, confuse, remercie. Jésus lui sourit à elle aussi, et lui rend le petit.
Mais il ne sourit pas quand passe un pharisien bouffi d’orgueil, ni quand se présentent en groupe des scribes et d’autres dont je ne sais qui ils sont. Ce groupe salue avec de grands gestes et de profondes courbettes. Jésus les regarde si fixement qu’il semble les transpercer. Il salue, mais sans chaleur. Il a l’air sévère. Un prêtre aussi déambule : ce doit être un gros bonnet, car la foule s’écarte et le salue, et lui passe, fier comme Artaban. Jésus porte sur lui un long regard, un regard tel que l’homme, qui est pourtant pétri d’orgueil, baisse la tête. Il ne salue pas, mais il ne résiste pas au regard de Jésus.
DISCIPLES AMOUREUX MISSIONNAIRES
Que ton règne vienne
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
SAMEDI 5 JUIN 2021
Il leur disait dans son enseignement: Gardez-vous des scribes, qui aiment à se promener en robes longues, et à être salués dans les places publiques; Mc 12,38
C’est ce que l’orgueil produit devant Dieu et devant les hommes.
C’est ce que l’orgueil produit devant Dieu et devant les hommes.
Le livre du Ciel Tome 3,Texte non daté
Imaginons un homme pauvre qui sait qu’il est pauvre et qui, pour les personnes qui ne le connaissent pas et qui pourraient croire qu’il possède quelque chose, manifeste clairement sa pauvreté. On peut dire de cet homme qu’il se connaît, qu’il dit la vérité et, qu’ainsi, il sera plus aimé. Il attirera les autres à la compassion sur son état misérable. Tous l’aideront. C’est ce que produit la connaissance de soi. Mais qu’arriverait-il si cet homme, ayant honte de manifester sa pauvreté, se vantait d’être riche, alors que tous sauraient qu’il ne possède même pas les vêtements qu’il porte et qu’il meurt de faim. Tous le haïraient, personne ne l’aiderait et il deviendrait la risée de tous ceux qui le connaissent. Ce misérable homme irait de mal en pis et finirait par périr.
C’est ce que l’orgueil produit devant Dieu et devant les hommes. Celui qui ne se connaît pas s’éloigne automatiquement de la vérité et s’engage sur les chemins de la fausseté. Il y a une autre forme d’humilité héroïque qui résulte aussi de la connaissance de soi. Imaginons un homme riche, né au milieu du confort et des richesses, et qui est bien reconnu comme tel. Cependant, considérant les humiliations profondes auxquelles Notre-Seigneur Jésus-Christ s’est soumis par amour pour nous, il devient amoureux de la sainte humilité, abandonne ses richesses et son confort, enlève ses nobles vêtements et se couvre de guenilles. Il vit inconnu. Il ne dit à personne qui il est. Il vit avec les plus pauvres comme s’il était leur égal. Il fait sa joie des mépris et des confusions.
On trouve chez cet homme ce qui arrive aux saints qui s’humilient de plus en plus et qui savent que le Seigneur les remplit ainsi de ses grâces et de ses dons. Dans ces exemples, on voit que la connaissance de soi sans humilité n’est bonne à rien, alors que la connaissance de soi accompagnée d’humilité devient précieuse.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
(…) Jésus le quitte des yeux pour observer une pauvre femme, vêtue de marron foncé, qui monte les marches avec un air honteux, et se dirige vers un mur où se trouvent des têtes de lions ou autres animaux du même genre, gueule ouverte. Beaucoup s’y rendent, mais Jésus paraissait jusqu’alors ne pas s’en occuper. Maintenant, au contraire, il suit des yeux la petite femme. Son regard exprime la pitié, et même une grande douceur quand il la voit tendre la main et jeter quelque chose dans la gueule de pierre de l’un de ces lions. Et lorsque la pauvrette, en se retirant, passe près de lui, il prend la parole pour lui dire :
« Paix à toi, femme. »
Celle-ci, stupéfaite, lève la tête.
« Paix à toi » répète Jésus. « Va, car le Très-Haut te bénit. »
La femme reste bouche bée, puis murmure une salutation et s’éloigne.
« Elle est apaisée dans son malheur » dit Jésus, sortant de son silence. « Maintenant, la voilà heureuse, car la bénédiction de Dieu l’accompagne. Ecoutez, mes amis, et vous tous qui êtes autour de moi. Voyez-vous cette femme ? Elle n’a offert que deux sous, moins qu’il n’en faut pour payer le repas d’un passereau en cage, et pourtant elle a donné davantage que tous ceux qui, depuis l’ouverture du Temple à l’aurore, ont versé leur obole au Trésor.
Ecoutez : j’ai vu des riches en grand nombre jeter dans ces gueules des sommes capables de la rassasier pendant une année et de revêtir sa pauvreté, qui n’est décente que parce qu’elle est propre. J’ai vu des riches qui, avec une satisfaction visible, y mettaient de quoi rassasier les pauvres de la cité sainte pendant un jour ou plus, et leur faire bénir le Seigneur. Mais, en vérité, je vous dis que personne n’a donné plus qu’elle. Son obole est charité, les autres ne le sont pas. Elle est générosité, les autres ne le sont pas. Elle est sacrifice, les autres ne le sont pas. Aujourd’hui, cette femme ne mangera pas, car elle n’a plus rien. Il lui faudra d’abord travailler pour obtenir un salaire, avant de pouvoir donner du pain à sa faim.
Elle n’a pas de richesses en réserve ; elle n’a pas de parents qui gagnent leur vie pour elle. Elle est seule. Dieu lui a pris parents, mari et enfants, il lui a enlevé le peu de bien qu’ils lui avaient laissé ; plus que Dieu, ce sont d’ailleurs les hommes qui lui ont pris ce qu’il lui restait… ces hommes qui, maintenant, avec de grands gestes — vous les voyez ? —, continuent à jeter à l’intérieur leur superflu, dont une grande partie est extorquée par l’usure aux pauvres mains des faibles et des affamés.
Eux disent qu’il n’y a pas de sang ni d’affection supérieurs au Temple et, de cette façon, ils enseignent à ne pas aimer leur prochain. Moi, je vous dis qu’au-dessus du Temple, il y a l’amour. La Loi de Dieu est amour, et il n’aime pas ceux qui n’ont pas pitié de leur prochain. L’argent superflu, l’argent souillé par l’usure, par la haine, par la dureté, par l’hypocrisie, ne chante pas les louanges de Dieu et n’attire pas sur le donateur la bénédiction céleste. Dieu le rejette. Un tel homme engraisse cette caisse, mais ce n’est pas de l’or destiné à l’encens : c’est de la boue qui vous submerge, ô ministres qui ne servez pas Dieu, mais votre intérêt ; c’est un lacet qui vous étrangle, ô docteurs qui enseignez une doctrine de votre invention ; c’est un poison qui vous corrode le peu de conscience que vous avez encore, ô pharisiens. Dieu ne veut pas du superflu. Ne soyez pas des Caïns. Dieu ne veut pas ce qui est le fruit de la dureté. Dieu ne veut pas entendre une voix plaintive gémir : “ J’aurais dû rassasier un affamé, mais on m’en a détourné, afin d’étaler du faste dans le Temple. J’aurais dû aider un vieux père, une mère chancelante, mais on me l’a refusé, parce que cette aide n’aurait pas été connue du monde, et je dois tout faire pour être remarqué, afin que le monde voie le donateur. ”
Non, rabbi : tu enseignes que ce sont seulement les restes que l’on doit à Dieu, et qu’il est permis de refuser d’aider son père et sa mère pour donner à Dieu ; or le premier commandement est : “ Aime Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ton intelligence, de toutes tes forces. ” Ce n’est donc pas le superflu, mais notre sang qu’il faut lui donner, en aimant souffrir pour lui. Souffrir, et non pas faire souffrir… Et s’il coûte beaucoup au cœur de l’homme — vicieux par nature — de se dépouiller de ses richesses, c’est justement pour cette raison qu’il faut donner. Par justice : car tout ce que l’on a est dû à la bonté de Dieu. Par amour : car c’est une preuve d’amour de vouloir se sacrifier pour faire la joie de ceux qu’on aime. Souffrir pour offrir, mais souffrir. Non pas faire souffrir, je le répète. Car le second commandement dit : “ Aime ton prochain comme toi-même. ” La loi précise même que, après Dieu, les parents sont les proches à qui nous sommes tenus de rendre honneur et d’apporter notre aide.
Je vous le dis, en vérité, cette pauvre femme a compris la loi mieux que les sages, et elle est justifiée et bénie plus que quiconque. Car, en dépit de sa pauvreté, elle a tout sacrifié à Dieu, alors que vous, vous donnez le superflu, et seulement pour grandir dans l’estime des hommes. Je sais que vous me haïssez quand vous m’entendez tenir de tels propos. Mais tant que cette bouche pourra parler, elle s’exprimera en ces termes. Vous unissez votre haine contre moi au mépris pour la pauvre femme dont je vante le mérite. Mais ne croyez pas faire de ces deux pierres un double piédestal pour votre orgueil. Ce sera la meule qui vous broiera.
Allons. Laissons les vipères se mordre pour augmenter leur venin. Que celui qui est pur, bon, humble, contrit et qui veut connaître le vrai visage de Dieu, me suive. »
DISCIPLES AMOUREUX MISSIONNAIRES
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
Pour votre information
Ces Livres sont une traduction d'une version anglaise de l'ouvrage publiée aux États-Unis :
Le Livre du Ciel – 36 Volumes
Ils ont été traduits, par des bénévoles, sans but lucratif. Ils sont ici présentés en attendant qu'une version officielle soit disponible. Nous sommes heureux de les mettre à votre disposition dans le but de vous permettre de profiter, tout comme nous, de cet enseignement qui, à notre humble avis, est du plus haut intérêt spirituel. Bonne lecture !
Guy Harvey (au nom de l'équipe)
On peut se procurer la présente version française aux adresses suivantes :
Guy Harvey
852, rue Hervé Saint-Amable
Qc JOL lNO Canada
Téléphone: (450) 649-3843
Pour la Belgique merci à Mr. Harvey
GE- La Volonté Divine - Lumen Luminis
lumenluminis1@hotmail.com - 0032 475 947 345
http://volontedivine.lumenluminis.xyz/
Le Royaume du Divin Fiat chez les créatures
Vous trouverez ces 36 Tomes
Luisa Piccarreta
La Petite Fille de la Divine Volonté
"Appel des créatures à revenir à la place,
au rang et au but pour lesquels
elles ont été créées par Dieu"
à télécharger sur notre
SITE VOLONTE DIVINE : POUR USAGE PRIVE, PERSONNEL http://volontedivine.lumenluminis.xyz/ecrits_en_francais/
AVERTISSEMENT : USAGE STRICTEMENT PERSONNEL
De ce fait je continuerai à poster à attendant d'avoir joint le Père DUTEN
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
DIMANCHE 6 JUIN 2021
Solennité du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ
Solennité du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ
Le sang de l’Alliance versé pour la multitude. Mc 14,24
je ne me lasse pas, parce que l’amour vrai ne se lasse jamais et veut vaincre par les plus grands sacrifices ; il veut exposer sa vie pour les bien-aimés.
je ne me lasse pas, parce que l’amour vrai ne se lasse jamais et veut vaincre par les plus grands sacrifices ; il veut exposer sa vie pour les bien-aimés.
Le livre du Ciel Tome 25, 17 octobre 1928
Ma fille, comme est grande l’analogie entre ma Conception dans le sein maternel et ce que je fais en chaque hostie consacrée. Vois, je suis descendu du Ciel pour être conçu dans le sein maternel de ma céleste Maman; et c’est du Ciel que je descends pour être consacré, caché, sous le voile des espèces du pain. Dans l’obscurité, immobile, je suis resté dans le sein maternel; dans l’obscurité, immobile, et plus petit encore, je reste en chaque hostie. Regarde-moi, je suis ici, caché dans le tabernacle; je prie, je pleure, et ma respiration même est silencieuse; dans les voiles sacramentaux, ma Divine Volonté elle-même me garde comme mort, annihilé, restreint, compressé, alors que je suis vivant et donne la vie à tous.
Ô abîme de mon amour, comme tu es incommensurable ! Dans le sein maternel, je portais tout le poids de toutes les âmes et de tous les péchés; ici, en chaque hostie, si petite qu’elle soit, je ressens le poids énorme du fardeau des péchés de chaque créature. Et bien que je me sente écrasé sous l’énormité de tant de péchés, je ne me lasse pas, parce que l’amour vrai ne se lasse jamais et veut vaincre par les plus grands sacrifices; il veut exposer sa vie pour les bien-aimés. C’est pourquoi ma vie continue, depuis le moment de ma Conception jusqu’à ma mort, en chaque hostie sacramentelle.
Mais je veux te dire le plaisir que j’ai de t’avoir près de mon tabernacle, sous mes regards sacramentaux, et l’analogie qui existe entre toi et moi. Vois, je suis caché ici sous l’empire de ma Divine Volonté. Ah ! c’est ma Volonté elle-même, sa puissance, qui détient le prodige de me cacher en chaque hostie avec la consécration. Tu es dans ton lit uniquement par l’empire de mon Fiat. Ah ! ce ne sont pas des maladies corporelles qui t’entravent – non, c’est ma Volonté seule qui le veut ainsi; et en faisant de toi un voile, elle te cache et forme pour moi une hostie vivante, un tabernacle vivant.
Ici, dans ce tabernacle, je prie continuellement; mais sais-tu qu’elle est ma première prière ? Que ma Volonté soit connue, que sa loi qui me garde caché puisse régir toutes les créatures, régner et dominer en elles. En fait, uniquement lorsque ma Volonté sera connue et formera en eux son Royaume – alors seulement ma vie sacramentelle donnera tout son fruit, l’accomplissement de tant de sacrifices, la restauration de ma vie dans les créatures. Et je suis ici caché, faisant de nombreux sacrifices dans l’attente de ce triomphe – le Royaume de ma Divine Volonté.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
« Pierre, Jean, écoutez-moi. »
Les deux, qui étaient un peu en avant, s’approchent de Jésus qui les a appelés.
« Précédez-nous et entrez dans la ville par la Porte du Fumier. À peine rentrés vous rencontrerez un homme qui vient de En-Rogel avec un broc de cette bonne eau. Suivez-le jusqu’à ce qu’il entre dans une maison. Vous direz à celui qui s’y trouve : « Le Maître dit : « Où est la pièce où je puis manger la Pâque avec mes disciples ? ». Il vous montrera un grand cénacle prêt. Préparez-y tout ce qu’il faut. Allez vite et ensuite rejoignez-nous au Temple. »
Les deux partent en toute hâte.(…)
« Et maintenant à vos places. Moi ici, et ici (à droite) Jean et de l’autre côté mon fidèle Jacques. Les deux premiers disciples. Après Jean ma Pierre forte et après Jacques celui qui est comme l’air. On ne le remarque pas, mais il est toujours présent et réconforte : André. Près de lui, mon cousin Jacques. Tu ne te plains pas, doux frère, si je donne la première place aux premiers ? Tu es le neveu du Juste dont l’esprit palpite et plane sur Moi en cette soirée plus que jamais. Aie la paix, père de ma faiblesse enfantine, chêne à l’ombre duquel se restaurèrent la Mère et le Fils ! Aie la paix !… Après Pierre : Simon… Simon, viens ici un moment. Je veux fixer ton visage loyal. Après, je ne te verrai plus que mal car les autres me couvriront ta figure honnête. Merci, Simon. De tout »
Et il l’embrasse.
Simon, quand il le laisse, va à sa place portant ses mains à son visage en marquant son affliction.
498> « En face de Simon, mon Barthélemy, deux honnêtetés et deux sagesses qui se reflètent. Ils sont bien ensemble. Et tout près, toi, Jude mon frère. Ainsi je te vois… et il me semble être à Nazareth… quand quelque fête nous réunissait tous à une table… Et aussi à Cana… Tu te souviens ? Nous étions ensemble. Une fête… une fête de noces… le premier miracle… l’eau changée en vin… Aujourd’hui aussi une fête… et aujourd’hui aussi il y aura un miracle… le vin changera de nature… et il sera… »
Jésus se plonge dans ses pensées, la tête inclinée, et comme isolé dans son monde secret. Les autres le regardent et ne parlent pas.
Il relève la tête et fixe Judas Iscariote auquel il dit :
« Tu seras en face de Moi. »
« Tu m’aimes à ce point ? Plus que Simon, que tu veux toujours m’avoir en face de Toi ? »
« Tellement. Tu l’as dit. »
« Pourquoi, Maître ? »
« Parce que tu es celui qui a fait plus que tous pour cette heure. »
Judas jette un regard changé sur le Maître et sur ses compagnons. Sur le premier avec un air de compassion, sur les autres avec un air de triomphe.
« Et à côté de toi, d’une part Matthieu, de l’autre Thomas. »
« Alors Matthieu à ma gauche et Thomas à ma droite. »
« Comme tu veux, comme tu veux, dit Matthieu. Il me suffît d’avoir bien en face de moi mon Sauveur. »
« Le dernier, Philippe. Voilà, vous voyez ? Qui n’est pas à côté de Moi du côté d’honneur, a l’honneur d’être en face de Moi. »
600.7 – Jésus, debout à sa place, verse dans le grand calice placé devant Lui (tous ont de hauts calices, mais Lui en a un beaucoup plus grand en plus de celui des autres. Ce doit être le calice rituel). Il verse le vin. Il l’élève, l’offre, le repose.
Puis tous ensemble demandent sur le ton du psaume :
« Pourquoi cette cérémonie ? »
Question de pure forme, on la comprend rituelle[7].
Jésus, en chef de famille, y répond :
« Ce jour rappelle notre libération de l’Égypte. Que soit béni Jéovah qui a créé le fruit de la vigne[8] »
499> Il boit une gorgée de ce vin qu’il a offert et passe le calice aux autres. Puis il offre le pain, en fait des morceaux, le distribue, ensuite les légumes trempés dans la sauce rougeâtre qui est dans quatre saucières.
Une fois terminée cette partie du repas, ils chantent des psaumes tous en chœur[9].
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
LUNDI 7 JUIN 2021
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! Mat 5,12
Oh ! comme elle sera belle ! Au ciel, on entendra dans cette heureuse créature l’écho de nos béatitudes, l’écho de notre sainteté, l’écho de notre amour.
Oh ! comme elle sera belle ! Au ciel, on entendra dans cette heureuse créature l’écho de nos béatitudes, l’écho de notre sainteté, l’écho de notre amour.
Le livre du Ciel Tome 20, 15 décembre 1926
Ma fille, parmi les nombreuses qualités et propriétés que contient ma Volonté, se trouve un acte de béatitude qui n’est jamais interrompu, et tous les actes accomplis dans ma Volonté sont autant d’actes de béatitude que l’âme prend en elle-même.
Par conséquent, plus elle agit dans ce Fiat, plus elle en devient propriétaire et plus elle augmente en elle le capital de ces béatitudes qui lui donnent une très grande paix sur la terre, et elle connaîtra au ciel tous les effets et toutes les joies de ces béatitudes qu’elle aura formées en elle. Tu vois, c’est comme naturel : lorsque tu es sur terre, ma Volonté au ciel sort d’elle-même un acte toujours nouveau de béatitude infinie. Or qui sont ceux qui prennent cet acte nouveau qui jamais ne cesse ? Les Saints et les Anges qui vivent au ciel dans la Divine Volonté.
Cependant, il n’est pas juste que celle qui est en exil et vit dans ma Volonté perde tous ces actes de béatitude; c’est donc avec justice qu’ils sont placés comme en réserve dans son âme afin que, lorsqu’elle partira pour la Patrie céleste, elle puisse en jouir tous ensemble et rattraper les autres en recevant ce nouvel acte de béatitude qui jamais ne cesse.
Tu vois donc ce que peut signifier un acte de plus ou de moins dans ma Volonté ? C’est avoir autant d’actes supplémentaires de béatitude que d’actes accomplis dans ma Volonté, et de perdre ces actes pour autant de fois que l’âme a agi dans sa volonté. Et elle ne prend pas seulement de nombreux actes de béatitude, mais beaucoup d’actes de sainteté, de science divine, bien des actes différents de beauté et d’amour pour autant d’actes qu’elle a accomplis dans ma Volonté. Et si elle a toujours été dans mon Fiat éternel, elle aura en elle la sainteté qui ressemble à celle de son Créateur. Oh ! comme elle sera belle !
Au ciel, on entendra dans cette heureuse créature l’écho de nos béatitudes, l’écho de notre sainteté, l’écho de notre amour. En somme, elle a été notre écho sur la terre et elle sera notre écho dans la céleste Patrie.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Il n’y a pas d’autre chemin que celui-là. Néanmoins, ne le regardons pas sous le jour de la menace, mais sous le jour de l’amour. Ne disons pas : “ Malheur à moi si je ne fais pas ceci ! ” en restant tremblants dans l’attente du péché, que nous pensons inévitable. Mais disons : “ Bienheureux serai-je si je fais ceci ! ” Dans un élan de joie surnaturelle, joyeux, élançons-nous vers ces béatitudes qui naissent de l’observation de la Loi, comme les roses naissent dans un buisson épineux.
“ Bienheureux si je suis pauvre en esprit : le Royaume des Cieux est à moi !
Bienheureux si je suis doux : j’obtiendrai la terre en héritage !
Bienheureux si je suis capable de pleurer sans me révolter : je serai consolé !
Bienheureux si j’ai faim de justice, plus que du pain et du vin qui rassasient la chair : la Justice me rassasiera !
Bienheureux si je suis miséricordieux : la miséricorde divine s’appliquera à moi !
Bienheureux si je suis pur de cœur : Dieu se penchera sur mon cœur pur, et je le verrai !
Bienheureux si j’ai l’esprit de paix : Dieu m’appellera son fils ; car je serai dans la paix et l’amour, et Dieu est l’Amour qui aime ceux qui lui sont semblables !
Bienheureux si, par fidélité à la justice, je suis persécuté : pour me dédommager des persécutions de la terre, Dieu, mon Père, me donnera le Royaume des Cieux !
Bienheureux si je suis outragé et accusé à tort pour savoir être ton fils, ô Dieu ! Ce n’est pas la désolation, mais la joie que cela doit m’apporter, car cela me mettra au niveau de tes meilleurs serviteurs, les prophètes, qui furent persécutés pour la même raison et avec lesquels je crois fermement que je partagerai la même récompense, grande, éternelle, dans le Ciel qui m’appartient ! ”
Tel est le regard que nous devons porter sur le chemin du salut, à travers la joie des saints.
DISCIPLES AMOUREUX MISSIONNAIRES
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Invité- Invité
Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
MARDI 8 JUIN 2021
Vous êtes la lumière du monde. Mat 5,14
« … par nature, ma Volonté est lumière et l’âme qui vit en elle acquiert l’habileté de transformer ses pensées, ses paroles, ses travaux et tout ce qu’elle fait en lumière. «
« … par nature, ma Volonté est lumière et l’âme qui vit en elle acquiert l’habileté de transformer ses pensées, ses paroles, ses travaux et tout ce qu’elle fait en lumière. «
Le livre du Ciel Tome 15, 2 avril 1923
« Ma fille, à ma Résurrection, mon Humanité fut investie d’une grande lumière et d’une grande gloire parce que, au cours de ma vie sur cette terre, tous mes actes, mes respirations, mes regards et mes paroles étaient imprégnés de la Volonté suprême ! Pendant que je réalisais tout en elle, elle préparait la gloire et la lumière pour ma Résurrection. Puisque je contiens en moi la mer immense de la lumière de ma Volonté, il n’est pas surprenant que si je regarde, parle ou bouge, une grande lumière irradie de moi, se communiquant à tous.
« Je veux t’enchaîner avec cette lumière, te vaincre et semer en toi autant de graines de résurrection que d’actes que tu accomplis dans ma Volonté. C’est uniquement ma Volonté qui élève à la gloire le corps et l’âme. Elle y sème la grâce, la plus haute sainteté, la résurrection et la gloire. Dans la mesure où l’âme réalise ses actes dans ma Volonté, elle acquiert la lumière divine car, par nature, ma Volonté est lumière et l’âme qui vit en elle acquiert l’habileté de transformer ses pensées, ses paroles, ses travaux et tout ce qu’elle fait en lumière.»
Par la suite, je dis à mon doux Jésus : « Laisse-moi prier dans ta Volonté afin que, étant multipliées en elle, mes paroles infusent dans toutes les paroles des créatures des accents de prières, de louanges, de bénédictions, d’amour et de réparation. Je désire que, en étant élevée entre le Ciel et la terre, ma voix absorbe toutes les
voix humaines afin de te les présenter en hommage et pour ta gloire sous la forme que tu désires pour chacune des paroles de tes créatures. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Vous êtes le sel de la terre et la lumière du monde. Mais si vous manquez à votre mission, vous deviendrez un sel insipide et inutile. Rien ne pourra plus vous rendre la saveur si Dieu n’a pu vous la donner si, en ayant reçu le don, vous lui avez fait perdre sa saveur en le diluant dans les eaux fades et souillées de l’humanité, en l’adoucissant avec la douceur corrompue des sens, en mêlant au sel pur de Dieu des déchets et des déchets d’orgueil, de convoitise, de gourmandise, de luxure, de colère, de paresse, de sorte que l’on a un grain de sel pour sept fois sept grains de chaque vice. Votre sel alors n’est qu’un mélange de pierraille où se trouve perdu le pauvre grain de sel, de pierraille qui grince sous les dents, qui laisse dans la bouche un goût de terre et rend la nourriture répugnante et désagréable. Il n’est même plus bon pour des usages inférieurs car un savoir pétri des sept vices nuirait même aux missions humaines. Et alors le sel n’est bon qu’à être jeté et à être foulé aux pieds insouciants des hommes. Que de peuple, que de peuple pourra ainsi piétiner les hommes de Dieu ! Car ces appelés auront permis au peuple insouciant de les piétiner, car ils ne sont plus la substance vers laquelle on accourt pour trouver la saveur de choses nobles, célestes, mais ils seront uniquement: des déchets.
Vous êtes la lumière du monde. Vous êtes comme ce sommet qui a été le dernier à perdre le soleil et le premier à recevoir la lumière argentée de la lune. Celui qui se trouve en haut brille, et on le voit car l’œil, même le plus distrait, se pose parfois sur les hauteurs. Je dirais que l’œil matériel, dont on dit qu’il est le miroir de l’âme, reflète le désir de l’âme, le désir souvent inaperçu, mais toujours vivant tant que l’homme n’est pas un démon, le désir des hauteurs, des hauteurs où la raison place instinctivement le Très-Haut. Et en cherchant les Cieux il lève, au moins quelquefois dans le courant de la vie, l’œil vers les hauteurs.
Je vous prie de vous rappeler ce que tous nous faisons, depuis la plus tendre enfance, en entrant à Jérusalem. Où se précipitent les regards ? Vers le mont Moriah [18] que couronne le triomphe de marbre et d’or du Temple. Et quand nous sommes dans son enceinte ? Nous regardons les coupoles précieuses qui resplendissent au soleil[19]. Que de beautés il y a dans l’enceinte sacrée, répandues dans ses atriums, dans ses portiques et ses cours !
83> Mais l’œil s’élance vers le haut. Je vous prie encore de vous souvenir de nos voyages. Où va notre œil, comme pour oublier la longueur du chemin, la monotonie, la fatigue, la chaleur, ou la boue ? Vers les cimes, même si elles sont peu élevées, même si elles sont lointaines. Et comme nous sommes soulagés de les voir apparaître, quand nous sommes dans une plaine uniformément plate ! Y a-t-il de la boue en bas ? En haut c’est la pureté. Y a-t-il une chaleur étouffante en bas ? En haut c’est la fraîcheur. L’horizon est-il limité en bas ? Là-haut il s’étend sans limites. Et, rien qu’à les regarder, il semble que le jour soit moins chaud, la boue moins gluante, la marche moins triste.
Et puis, si une cité brille au sommet d’une montagne [20], voilà qu’alors il n’est pas d’yeux qui ne l’admirent. On dirait même qu’une localité sans importance s’embellit si on la place, presque aérienne, au sommet d’une montagne. Et c’est pour cela que dans la religion vraie et celles qui sont fausses, toutes les fois qu’on l’a pu, on a construit les temples sur un lieu élevé et, s’il n’y avait pas de colline ou de montagne, on leur a fait un piédestal de pierre en construisant à force de bras la plate-forme sur laquelle on placerait le temple. Pourquoi agit-on ainsi ? Parce qu’on veut que l’on voie le temple pour qu’il rappelle par sa vue la pensée vers Dieu.
J’ai dit également que vous étiez une lumière. Celui qui le soir allume une lampe dans la maison, où la met-il ? Dans un trou, sous le four ? Dans la grotte qui sert de cave ? Ou renfermée dans un coffre ? Ou encore simplement et seulement la cache-t-il sous un boisseau [21] ? Non, parce qu’alors il serait inutile de l’allumer. Mais il place la lampe sur le haut d’une console ou bien il l’accroche à son porte-lampe pour qu’étant placée en haut elle éclaire toute la pièce et illumine tous les habitants qui s’y trouvent. Mais précisément parce que tout ce que l’on place en hauteur est chargé de rappeler Dieu et de donner la lumière, ce doit être à la hauteur de son devoir.
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
MERCREDI 9 JUIN 2021
Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Mt 5,17
Et tout comme ta Divine Volonté a fait se lever ton Humanité en accomplissement de la Rédemption comme une Nouvelle Alliance…
Et tout comme ta Divine Volonté a fait se lever ton Humanité en accomplissement de la Rédemption comme une Nouvelle Alliance…
Le livre du Ciel Tome 21, 26 mars 1927
Suivant ensuite les actes que le Fiat suprême avait accomplis dans la Rédemption, j’arrivais au moment où mon doux Jésus ressuscitait des morts. Et je disais : « Mon Jésus, tout comme mon Je t’aime t’a suivi dans les limbes pour en revêtir tous les habitants, et que tous ensemble nous t’avons demandé de hâter la venue du Royaume du Fiat suprême sur la terre, je veux également imprimer mon Je t’aime sur la tombe de ta Résurrection. Et tout comme ta Divine Volonté a fait se lever ton Humanité en accomplissement de la Rédemption comme une Nouvelle Alliance par quoi tu restaurais le Royaume de ta Volonté sur la terre, je veux, avec mes incessants Je t’aime qui suivent les actes que tu as accomplis dans ta Résurrection, te demander, te prier et t’implorer de faire se lever ta Volonté dans les âmes afin que ton Royaume soit établi parmi les créatures. »
J’étais en train de dire cela et d’autres choses lorsque mon Jésus se manifesta en moi et me dit :
Ma fille, à chacun des actes accomplis dans ma Volonté, l’âme s’élève dans la vie divine. Plus elle en accomplit, plus la vie divine grandit et c’est ainsi que la gloire de la Résurrection est menée à son terme : sa fondation, sa substance, sa lumière, sa beauté et sa gloire sont formées par les actes accomplis dans ma Volonté. Plus ma Volonté entre en contact avec l’âme, plus elle peut lui donner, l’embellir et l’agrandir.
De fait, quiconque aura toujours vécu dans ma Volonté possédera toujours l’acte de mon Fiat qui est toujours nouveau puisqu’il règne sur tous les actes de la créature.
Ainsi, la créature recevra non seulement de Dieu l’acte nouveau et continuel des béatitudes, mais, en vertu de ma Volonté qu’elle avait sur la terre, elle possédera le nouvel acte des béatitudes qui, émanant d’elle-même, revêtira toute la céleste Patrie.
Par conséquent, l’harmonie sera telle entre le nouvel acte de Dieu et le nouvel acte de la créature qui possédait ma Volonté, qu’il formera le plus bel enchantement de ce séjour céleste.
Les prodiges de ma Volonté sont éternels et toujours nouveaux.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Le lieu et l’heure sont toujours les mêmes. Il y a encore plus d’affluence. Dans un coin, près d’un sentier, comme s’il voulait entendre sans provoquer l’hostilité de la foule, se tient un romain. Je le reconnais à son vêtement court et à son manteau différent. Etienne et Hermas sont encore là.
Jésus regagne lentement sa place et se remet à parler.
« Après ce que je vous ai dit hier, vous ne devez pas penser que je suis venu abolir la Loi. Non. Seulement, puisque je suis l’Homme et que je comprends les faiblesses de l’homme, j’ai voulu vous encourager à la suivre en dirigeant votre regard spirituel non pas vers l’abîme des ténèbres, mais vers l’Abîme de lumière. Car, si la peur du châtiment peut retenir trois fois sur dix, la certitude de la récompense vous donne de l’élan sept fois sur dix. La confiance est donc plus efficace que la peur. Et je veux que vous la possédiez pleinement, avec assurance, pour pouvoir réaliser non pas sept parts de bien sur dix, mais dix parts sur dix et conquérir cette très sainte récompense du Ciel.
Je ne change pas un iota de la Loi. Qui l’a donnée au milieu des foudres du Sinaï ? Le Très-Haut. Et qui est le Très-Haut ? Le Dieu un et trine. D’où l’a-t-il tirée ? De sa Pensée. Comment l’a-t-il transmise ? Par sa Parole. Pourquoi l’a-t-il donnée ? En raison de son Amour. Vous voyez donc que la Trinité était présente. Et le Verbe, obéissant comme toujours à la Pensée et à l’Amour, a parlé au nom de la Pensée et au nom de l’Amour.
Pourrais-je me démentir moi-même ? Non, ce me serait impossible. Mais comme je peux tout, je peux compléter la Loi, la rendre divinement complète, non pas telle que l’ont faite les hommes qui, au cours des siècles, l’ont rendue non pas complète, mais seulement indéchiffrable, irréalisable, en y superposant lois et règlements, règlements et lois, tirés de leur propre pensée en accord avec leurs intérêts de manière à lapider et étouffer, à déformer et rendre stérile la Loi très sainte donnée par Dieu. Est-ce qu’une plante peut survivre si on la submerge continuellement sous des avalanches, des décombres, des inondations ? Non : la plante meurt. La Loi est morte dans beaucoup de cœurs, enterrée sous l’avalanche de trop de surcharges. Je suis venu les enlever toutes et, la Loi une fois sortie du tombeau, une fois ressuscitée, j’en fais non plus une loi mais une reine. (…)
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
JEUDI 10 JUIN 2021
« Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande. » Saint Matthieu (5, 23-24)
« Va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande. […] Si je ne réconciliais pas ces deux volontés opposées, comment pouvais-je former la Rédemption ? »
« Va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande. […] Si je ne réconciliais pas ces deux volontés opposées, comment pouvais-je former la Rédemption ? »
Le Livre du Ciel Tome 23, 12 février 1928
« Ma fille, tu dois savoir que mon Humanité a refait en elle-même tous les actes rejetés par les créatures et que ma Divine Volonté, en se donnant à elles, voulait qu’elles accomplissent. Je les ai tous refaits et je les ai déposés en moi afin de former son Royaume, attendant le temps propice pour les faire sortir de moi et les déposer dans les créatures comme fondement de ce Royaume. Si je n’avais pas fait cela, le Royaume de ma Volonté n’aurait pas pu prendre place parmi les créatures parce que moi seul, Dieu et homme à la fois, j’étais capable de me substituer à l’homme, de recevoir en moi toutes les œuvres que les créatures étaient censées recevoir et accomplir, et de les leur communiquer. Car en Éden, les deux volontés, humaine et divine, demeuraient en une sorte d’hostilité du fait que la volonté humaine s’opposait à la Volonté divine. Et toutes les autres offenses en étaient la conséquence.
J’ai dû par conséquent commencer par refaire en moi tous les actes opposés au divin Fiat et lui faire étendre son Royaume en moi. Si je ne réconciliais pas ces deux volontés opposées, comment pouvais-je former la Rédemption ?
Le premier acte que j’ai accompli sur terre fut donc de rétablir cette harmonie, cet ordre entre les deux volontés afin de former mon Royaume; et la Rédemption en était comme la conséquence. Il fallait que j’efface les conséquences du mal que la volonté humaine avait produites, et j’ai donné des remèdes très efficaces pour manifester le grand bien du Royaume de ma Volonté.
Les reflets de la lumière de ma Volonté ne font que t’apporter les actes que contient mon Humanité pour faire que tout soit Divine Volonté en toi. Aussi, sois attentive, suis ma Divine Volonté et ne crains rien. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Si grand est le commandement d’amour pour le prochain, le perfectionnement du commandement d’amour pour le prochain, que je ne vous dis plus comme il était dit : « Ne tuez pas » [23] car celui qui tue sera condamné par les hommes. Mais je vous dit : « Ne vous fâchez pas » parce que vous êtes soumis à un jugement plus élevé et qui tient compte même des actions immatérielles. Celui qui aura insulté son frère sera condamné par le Sanhédrin. Mais celui qui l’aura traité de fou et aura ainsi fait du tort sera condamné par Dieu [24]. Il est inutile de faire des offrandes à l’autel si auparavant, du fond du cœur, on n’a pas sacrifié ses propres rancœurs pour l’amour de Dieu et si on n’a pas accompli le rite très saint de savoir pardonner. Par conséquent, quand tu es sur le point de faire une offrande à Dieu, si tu te souviens d’avoir mal agi envers ton frère ou d’avoir en toi de la rancœur pour une de ses fautes, laisse ton offrande devant l’autel, immole d’abord ton amour propre en te réconciliant avec ton frère [25] et viens ensuite à l’autel et saint sera alors, seulement alors, ton sacrifice. Le bon accord est toujours la meilleure des affaires. Précaire est le jugement de l’homme et celui qui le brave obstinément pourrait bien perdre sa cause et devoir payer à son adversaire tout ce qu’il possède ou languir en prison.
En toutes choses, élevez votre regard vers Dieu. Demandez-vous : « Ai-je le droit de faire aux autres ce que Dieu ne me fait pas ? » Car Dieu n’est pas inexorable et obstiné comme vous. Malheur à vous s’Il l’était ! Personne ne se sauverait. Que cette réflexion vous amène à des sentiments doux, humbles, pleins de pitié. Et alors, ici-bas et ensuite, vous aurez de la part de Dieu la récompense.
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
VENDREDI 11 JUIN 2021
Solennité du Sacré-Cœur de jésus
Solennité du Sacré-Cœur de jésus
mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l’eau. Jean 19, 34
Par ce coup de lance, j’ai voulu ouvrir dans mon Cœur un refuge pour toutes les âmes.
Par ce coup de lance, j’ai voulu ouvrir dans mon Cœur un refuge pour toutes les âmes.
Les 24h de la passion de notre Seigneur Jésus-Christ, 23ème Heure.
«Mon enfant, j’avais tout donné. Par ce coup de lance, j’ai voulu ouvrir dans mon Cœur un refuge pour toutes les âmes. Mon Cœur ouvert, criera continuellement à tous:« Si vous voulez être sauvés, venez à moi ! En moi vous trouverez -la sainteté, -le soulagement dans les afflictions, -la force dans la faiblesse, -la paix dans les doutes,-la compagnie dans la solitude.
Ô âmes qui m’aimez : si vous voulez m’aimer vraiment, demeurez toujours dans ce Cœur. C’est ici que vous trouverez -l’Amour vrai pour aimer et des flammes ardentes pour vous brûler et vous consumer d’Amour. Tout est concentré dans ce Cœur : c’est là que se trouvent les sacrements, -la vie de mon Église, et la vie de toutes les âmes. En lui, je ressens aussi les profanations qui se font contre mon Église, les intrigues de ses ennemis, les flèches qu’ils lui décochent, mes enfants qu’ils piétinent. Car il n’y a pas d’offense que mon Cœur ne ressente. Par conséquent, mon enfant, que ta vie soit en mon Cœur. Défends-le, répare toutes les offenses contre lui, conduis-y tous les gens. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
C’est alors que Longinus s’approche de Jean et lui dit un mot que je ne comprends pas, puis il se fait donner une lance par un soldat. Il regarde les femmes : elles s’occupent toutes de Marie, qui reprend lentement des forces, et tournent le dos à la croix.
Longinus se met en face du Crucifié, étudie bien le coup, puis le donne. La large lance pénètre profondément de bas en haut, de droite à gauche.
Jean qui se débat entre son désir de voir et l’horreur de la vision, détourne la tête un instant.
« C’est fait, mon ami » dit Longinus, avant d’ajouter : « C’est mieux ainsi. Comme à un cavalier, et sans briser les os… c’était vraiment un juste ! »
De la blessure suinte beaucoup d’eau et à peine un filet de sang qui déjà forme des caillots. Suinte, ai-je dit. Il ne sort qu’en filtrant par la coupure nette qui reste inerte. Si Jésus avait encore respiré, elle se serait ouverte et fermée par le mouvement du thorax et de l’abdomen…
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
SAMEDI 12 JUIN 2021
FÊTE DU COEUR IMMACULE DE MARIE
FÊTE DU COEUR IMMACULE DE MARIE
Mon enfant, pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous? Luc 2,48
Oh ! pourquoi nous as-tu fait cela ?
Oh ! pourquoi nous as-tu fait cela ?
La Reine du Ciel dans le royaume de la Volonté Divine
Je regardai autour de moi pour voir si mon Jésus y était et, ne le voyant pas, j’ai pensé qu’il était avec son père Joseph. Mais, quelle ne fut pas ma surprise et mon inquiétude quand, parvenus à l’endroit où nous devions nous rejoindre, je me suis rendue compte qu’il n’était pas avec saint Joseph !
Ignorant ce qui s’était passé, nous avons ressenti tellement de frayeur et de douleur que nous en sommes restés muets.
Écrasés par la douleur, nous sommes retournés hâtivement sur nos pas, demandant anxieusement à tous ceux que nous rencontrions : « Oh ! dites-nous si vous avez vu Jésus, notre Fils, car nous ne pouvons vivre sans lui ! »
En pleurant, nous le décrivions : « Il est très aimable. Ses magnifiques yeux bleus brillent de lumière et parlent au coeur, son regard est ravissant, son front est majestueux, son visage est d’une beauté enchanteresse, sa voix très douce pénètre les cœurs et adoucit toute amertume, et ses cheveux bouclés et dorés le rendent très gracieux.
En lui, tout est majesté, dignité et sainteté ; il est le plus beau parmi tous les enfants des hommes ! » En dépit de nos recherches, personne ne pouvait nous aider. Je pleurais à chaudes larmes et mon Cœur était déchiré à en mourir.
Ma chère fille, si Jésus était mon Fils, il était aussi mon Dieu et, par conséquent, ma douleur était totalement d’ordre divin, c’est-à-dire grande au point de surpasser toutes les autres douleurs réunies. Si la Divine Volonté que je possédais ne m’avait pas soutenue continuellement de sa force divine, je serais morte de douleur.
Voyant que personne ne pouvait nous aider, j’interrogeai anxieusement les anges qui m’entouraient : « Mais, dites-moi, où est mon bien-aimé Jésus ? Où devons-nous diriger nos pas pour le retrouver ?
Oh ! dites-lui que je ne peux pas en supporter davantage ; apportez-le moi sur vos ailes et déposez-le dans mes bras ! Mes anges, ayez pitié de mes larmes ! Aidez-moi, apportez-moi mon Jésus ! »
Comme toutes nos recherches demeuraient vaines, nous sommes retournés à Jérusalem. Après trois jours de peines cruelles, de larmes, d’anxiété et de peurs, nous sommes entrés dans le Temple.
Les yeux attentifs, je regardais partout quand, finalement, débordante de joie, j’aperçus mon Fils au milieu des docteurs de la loi. Il parlait avec une telle sagesse et une telle majesté qu’il émerveillait tous ceux qui l’écoutaient. Dès que je l’eus aperçu, j’ai senti la vie revenir en moi et, immédiatement, j’ai compris la raison cachée de sa disparition.
Maintenant, un mot pour toi, ma fille chérie. Dans ce mystère, mon Fils voulait me donner et te donner un sublime enseignement.
Pourrais-tu penser qu’il ignorait ce que je souffrais ? Au contraire, mes larmes, mes recherches et mes intenses douleurs se répercutaient dans son Cœur.
Ainsi, durant ces heures si pénibles, il sacrifia à la Divine Volonté sa propre Maman, celle qu’il aimait tant, pour me montrer que, réciproquement, j’aurais un jour à sacrifier à la Suprême Volonté la Vie de mon cher Fils.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Revenons en arrière, très en arrière. Revenons au Temple où, à l’âge de 12 ans, je suis en train de discuter. Revenons même sur les chemins qui mènent a Jérusalem et de Jérusalem au Temple.
Tu vois la douleur de Marie lorsque se réunirent les groupes d’hommes et de femmes. Elle voit que je ne suis pas avec Joseph. Elle ne s’emporte pas en durs reproches envers son époux. Toutes les femmes l’auraient fait. Elles l’auraient fait pour beaucoup moins, oubliant que l’homme est toujours le chef dans la famille.
Mais la douleur qui se manifeste sur le visage de Marie transperce le cœur de Joseph plus qu’aucun reproche. Elle ne s’abandonne pas. Marie, à des scènes dramatiques. Pour beaucoup moins, d’autres femmes l’eussent fait pour qu’on les remarque et pour s’attirer de la pitié. Mais sa douleur contenue est si évidente avec le tremblement qui la saisit, la pâleur de son visage, ses yeux si grands ouverts qu’elle émeut plus qu’une scène de pleurs et de cris.
282> Elle ne sent plus la fatigue ni la faim. Pourtant, l’étape avait été longue et depuis si longtemps elle n’avait rien pris ! Mais elle laisse tout. Et la couchette que l’on préparait et la nourriture qui va être distribuée. Elle revient sur ses pas. C’est le soir et la nuit descend. Peu importe. Chaque pas la ramène vers Jérusalem. Elle arrête les caravanes, les pèlerins, elle les interroge. Joseph la suit et l’aide. Une journée de marche à rebours, et puis l’angoissante recherche à travers la Cité.
Où, où peut être son Jésus ? Et Dieu permet qu’elle ne sache pas, pendant de si longues heures, où me chercher. Chercher un enfant au Temple n’avait pas de sens. Que pouvait bien faire un enfant au Temple ? Tout au plus s’il était perdu à travers la ville et s’était ramené là, à l’intérieur, porté par ses petits pas, sa voix plaintive aurait appelé la maman et attiré l’attention des adultes, des prêtres, qui auraient pensé à rechercher les parents avec des écriteaux mis aux portes. Mais pas d’écriteaux. Personne en ville ne savait rien de cet enfant. Beau ? Blond ? Robuste ? Mais il y en a tant dont on peut le dire ! C’était trop peu pour pouvoir affirmer : « Je l’ai vu, il était ici ou là » !
41.12 – Puis, après trois jours, symbole des trois jours de sa future angoisse, voilà que Marie à bout de forces pénètre dans le Temple, parcourt les cours et les vestibules. Rien. Elle court, elle court la pauvre Maman, là où elle entend une voix enfantine. Et même les agneaux avec leurs bêlements lui semblent la voix de la créature qu’elle cherche. Mais Jésus ne pleure pas. Il enseigne. Voilà que Marie entend, au-delà d’un groupe de personnes, la chère voix qui dit : « Ces pierres frémiront… ». Elle tâche de se frayer un chemin à travers la foule et elle y réussit finalement. Le voilà, le Fils, les bras ouverts, tout droit au milieu des docteurs.
Marie est la Vierge prudente, mais, cette fois, le chagrin la fait sortir de sa réserve. C’est une digue qui abat tout obstacle. Elle court vers son Fils, l’embrasse en le soulevant de son siège et en le posant à terre. Elle s’écrie : « Oh ! pourquoi nous as-tu fait cela ? Depuis trois jours nous marchons à ta recherche. Ta Maman se meurt de chagrin, Fils. Ton père est épuisé de fatigue. Pourquoi, Jésus ? » [1].
283> On ne demande pas de « pourquoi » à Celui qui sait. Le « pourquoi » de sa façon d’agir. A ceux qui sont appelés on ne demande pas « pourquoi » ils laissent tout pour suivre la voix de Dieu. J’étais la Sagesse et je savais. J’étais « appelé » à une mission et je la remplissais. Au-dessus du père et de la mère de la terre, il y a Dieu, le Père Divin. Ses intérêts dépassent les nôtres, ses affections passent avant toutes les autres. Je le dis à ma Mère. Je termine l’enseignement aux docteurs par l’enseignement à Marie, Reine des docteurs. Et elle ne l’a jamais plus oublié. Un rayon de soleil lui est revenu au cœur, tandis qu’elle me tient par la main, humble et obéissant, mais mes paroles lui sont restées au cœur.
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Je ne suis pas encore arrivé à joindre Muriel Duten
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
DIMANCHE 13 JUIN 2021
FÊTE DES SAINTS COEURS DE JESUS ET DE MARIE
FÊTE DES SAINTS COEURS DE JESUS ET DE MARIE
.. elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères. Mc 4,32
les actes répétés sont comme la sève de la plante
les actes répétés sont comme la sève de la plante
Le livre du Ciel Tome 29, 4 mai 1931
«… les actes répétés sont comme la sève de la plante : sans elle, la plante sèche et ne peut produire ni fleurs ni fruits. Parce que la sève est le sang vital de la plante qui circule en elle, la conserve, la fait grandir et produire les fruits les plus beaux et les plus savoureux pour former la gloire et le bénéfice du fermier.
Cependant cette sève ne se forme pas par la plante toute seule. Le fermier doit veiller à arroser et cultiver la plante, et pas seulement une fois, mais sans cesse, Il doit lui donner l’aliment quotidien qui lui permet de s’épanouir…
Tu vois maintenant ce que représentent les actes répétés. Ils sont le sang de l’âme, l’aliment, la conservation et la croissance de mes dons. Moi, l’Agriculteur céleste, je ne cesse pas de t’arroser ! Je ne risque pas d’être paresseux. Puisque c’est toi qui reçois cette sève vitale, celle-ci vient à toi lorsque tu répètes les actes dans ma Volonté au fond de ton âme. A ce moment-là, tu ouvres la bouche et Je déverse ce sang dans ton âme…»
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Maintenant, écoutez la parabole de l’œuvre de Dieu dans les cœurs pour fonder son Royaume, car chaque cœur est un petit royaume de Dieu sur la terre. Ensuite, après la mort, tous ces petits royaumes s’agglomèrent en un seul, dans le Royaume des Cieux, Royaume sans bornes, saint, éternel.
Le Royaume de Dieu dans les cœurs est créé par le divin Semeur. Il vient dans son domaine – l’homme appartient à Dieu car tout homme lui appartient dès son origine – et il l’ensemence. Puis il s’en va vers d’autres domaines, vers d’autres cœurs. Les jours succèdent aux nuits et les nuits aux jours. Les jours amènent le soleil et la pluie – dans ce cas, le rayonnement de l’amour divin et l’effusion de la sagesse divine qui parle à l’âme –. Les nuits amènent les étoiles et le silence reposant – dans notre cas, les rappels lumineux de Dieu et le silence pour l’esprit afin de permettre à l’âme de se recueillir et de méditer.
La semence, dans cette succession d’imperceptibles influences providentielles et puissantes, se gonfle, se fend, étend des racines, les enfonce, pousse à l’extérieur les premières petites feuilles, et croît. Tout cela sans l’aide de l’homme. La terre produit spontanément l’herbe issue de la semence, puis l’herbe se fortifie et porte l’épi qui se lève, se dresse, se gonfle, se durcit, devient blond, dur, parfait dans la formation du grain. Quand il est mûr, le semeur revient et y passe la faux parce qu’est venu pour cette semence le moment du parfait achèvement. L’épi ne pourrait se développer davantage et il est temps de le moissonner.
Dans les cœurs, ma parole accomplit le même travail. Je parle des cœurs qui accueillent la semence. Mais ce travail est lent. Il faut éviter de tout abîmer par des interventions intempestives. Comme c’est dur, pour la petite semence, de se fendre et d’enfoncer ses racines dans la terre ! Pour le cœur dur et sauvage, ce travail est difficile aussi. Il doit s’ouvrir, se laisser fouiller, accueillir des nouveautés, peiner pour les nourrir, apparaître différent parce que recouvert de choses humbles et utiles et non plus de l’attrayante, pompeuse, inutile et exubérante floraison qui le revêtait précédemment. Il doit se contenter de travailler humblement, sans attirer l’admiration, pour le bien de l’Idée divine. Il doit mettre en œuvre toutes ses capacités pour croître et former l’épi. Il doit se consumer d’amour pour devenir grain. Et, après avoir triomphé des respects humains si pénibles, après avoir peiné et souffert pour s’adapter à son nouveau vêtement, il doit encore s’en dépouiller pour subir une taille cruelle. Tout donner pour tout avoir. Rester nu, pour être revêtu au Ciel du vêtement des saints. La vie du pécheur qui devient saint est le plus long, le plus héroïque, le plus glorieux des combats. Je vous l’affirme.
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Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
LUNDI 14 JUIN 2021
Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre.…Mt 5,39
Oh ! combien diffère la manière de faire des âmes ! Si elles souffrent ou si elles œuvrent, leur attention ne porte ni sur le fruit qu’elles peuvent obtenir, ni sur la réalisation de la Volonté divine.
Oh ! combien diffère la manière de faire des âmes ! Si elles souffrent ou si elles œuvrent, leur attention ne porte ni sur le fruit qu’elles peuvent obtenir, ni sur la réalisation de la Volonté divine.
Le livre du Ciel Tome 6, 20 mai 1905
Ce matin, je pensais à Jésus béni tout disloqué sur la Croix. Je disais : « Ah ! Seigneur, comme tu as été torturé et comme ton âme a été affligée ! »
À ce moment, Jésus vint comme une ombre et me dit :
« Ma fille, je ne m’occupais pas de mes souffrances, mais du but de mes souffrances ; et comme je voyais la Volonté de mon Père accomplie par mes souffrances, je trouvais en elles mon plus doux repos.
En fait, accomplir la Volonté de Dieu comporte ce bien : pendant qu’on souffre, on trouve le plus beau repos.
Mais si on se réjouit et que cette réjouissance n’est pas voulue par Dieu, dans cette réjouissance même on trouve le plus cruel tourment. « Plus je m’approchais du terme de mes souffrances – tout en désirant ardemment accomplir la Volonté de mon Père –, plus je me sentais soulagé et mon repos se faisait plus beau.
Oh ! combien diffère la manière de faire des âmes ! Si elles souffrent ou si elles œuvrent, leur attention ne porte ni sur le fruit qu’elles peuvent obtenir, ni sur la réalisation de la Volonté divine. Elles se concentrent entièrement sur ce qu’elles font en ne voyant pas les bienfaits qu’elles peuvent obtenir ni le doux repos qu’apporte la Volonté de Dieu.
Elles vivent ennuyées et tourmentées, et elles fuient le plus possible les souffrances et les œuvres dans le but de trouver le repos, mais elles n’en sont que plus tourmentées. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
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DISCIPLES AMOUREUX MISSIONNAIRES
Que ton règne vienne
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