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Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta

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Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 Empty Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta

Message par Invité Mar 15 Juin 2021 - 9:44

MARDI 15 JUIN 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 Sermon10


Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. Mt 5,48

Il m’enseignait aussi comment aimer les créatures sans me séparer de lui, en voyant chaque personne comme une image de Dieu.



Le livre du Ciel Tome 1 (pas de date, au début)

Un matin, après avoir reçu la Sainte Communion, il me donna une claire vision du grand Amour qu’il avait pour moi, ainsi qu’une vision de l’amour inconstant et volage que les créatures ont pour lui. Mon cœur fut totalement saisi et, à partir de ce moment, j’étais incapable d’aimer qui que ce soit, si ce n’est lui seul. Il m’enseignait aussi comment aimer les créatures sans me séparer de lui, en voyant chaque personne comme une image de Dieu.

Par exemple, si quelque bonne chose venait à moi, je devrais reconnaître que lui, le moteur premier est l’auteur de ce bien et qu’il se sert de créatures pour me prodiguer son Amour. Si, d’autre part, il m’arrivait d’être affectée par quelque mal, je devrais penser que Dieu le permettait pour mon bien spirituel ou corporel. Ainsi, mon cœur se sentirait attiré vers Dieu et attaché à lui.

En voyant Dieu dans les créatures, mon estime pour celles-ci en serait rehaussée. Si elles me contrariaient, je me sentirais obligée de les aimer à travers Dieu et de croire qu’elles m’apportent des mérites pour mon âme. Si les créatures m’approchaient avec des louanges et des applaudissements, je les recevrais avec dédain et me dirais : « Aujourd’hui elles m’aiment ; demain elles pourraient me haïr. Les créatures sont volages. » Ainsi mon cœur acquit une liberté que je ne peux exprimer par des mots.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Je vous ai enseigné hier comment Dieu doit être aimé. J’insiste maintenant sur la façon dont on doit aimer le prochain.

On disait autrefois : “ Tu aimeras ton ami et tu haïras ton ennemi. ” Non, qu’il n’en aille pas ainsi. C’était bon pour les temps où l’homme n’avait pas le réconfort du sourire de Dieu. Mais maintenant viennent des temps nouveaux, des temps où Dieu aime tant l’homme qu’il lui envoie son Verbe pour le racheter. Maintenant le Verbe parle, et c’est déjà la grâce qui se répand. Puis le Verbe consommera le sacrifice de paix et de rédemption et la grâce, non seulement sera répandue, mais elle sera donnée à toute âme qui croit au Christ. C’est pour cela qu’il faut élever l’amour du prochain à la perfection qui ne fait pas de distinction entre l’ami et l’ennemi.

On vous calomnie ? Aimez et pardonnez. On vous frappe ? Aimez et tendez l’autre joue à celui qui vous gifle, en pensant qu’il vaut mieux que sa colère s’en prenne à vous qui savez la supporter plutôt qu’à un autre qui se vengerait de l’affront. On vous a volés ? Ne pensez pas : “ Mon prochain est un être cupide ”, mais pensez charitablement : “ Mon pauvre frère est dans le besoin ” et donnez-lui aussi votre tunique s’il vous a déjà pris votre manteau. Vous le mettrez dans l’impossibilité de faire un double vol car il n’aura plus besoin de voler la tunique d’un autre. Vous répondez : “ Ce pourrait être par vice et non par nécessité. ” Eh bien, donnez-le quand même ! Dieu vous en récompensera et l’injuste expiera. Mais souvent – et cela rappelle ce que j’ai dit hier sur la douceur –, le pécheur qui se voit ainsi traité renoncera sincèrement à son vice et se rachètera en réparant son vol par la restitution.

Montrez-vous généreux envers ceux, plus honnêtes, qui vous demandent ce dont ils ont besoin, au lieu de vous voler. Si les riches étaient réellement pauvres en esprit comme je vous l’ai enseigné hier, ces pénibles inégalités sociales, causes de tant de malheurs humains et surnaturels, n’existeraient plus. Pensez toujours : “ Mais si, moi, j’avais été dans le besoin, quel effet m’aurait fait le refus d’une aide ? ” et agissez d’après votre réponse. Faites aux autres ce que vous voudriez qu’on vous fasse et ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu’il vous soit fait.





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Message par Invité Mer 16 Juin 2021 - 8:35

MERCREDI 16 JUIN 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 Appren10


… ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. Mt 6,18

Cela te semble-t-il peu de chose ce grand avantage que nous trouvions la gloire et l’honneur que nous recevons lorsque le petit cœur humain cache notre Volonté et notre vie elle-même…



Le livre du Ciel Tome 32, 25 juin 1933

Tu vois par conséquent que si nous voulons et désirons ardemment que la créature prie et désire vivre du divin Vouloir, c’est parce que nous partons à la recherche de nous-mêmes en la créature et nous voulons nous y trouver nous-mêmes comme en notre propre centre. Cela te semble-t-il peu de chose ce grand avantage que nous trouvions la gloire et l’honneur que nous recevons lorsque le petit cœur humain cache notre Volonté et notre vie elle-même pour pouvoir nous rendre double amour, double puissance, double sagesse et bonté, afin que nous nous trouvions mis en compétition avec nous-mêmes ?

Si tu ne le comprends pas, cela signifie que tu es encore aveugle aux voies interminables de ma Divine Volonté. Si, en voulant que notre Fiat règne dans la créature nous nous cherchons et nous nous trouvons en elle, la créature, en voulant notre Fiat se cherche elle-même en Dieu et elle se trouve en lui.

Tu vois par conséquent par quels échanges, par quel travail des deux côtés, par quels stratagèmes et quelle ingéniosité amoureuse Dieu se cherche continuellement dans la créature ? Mais où se trouve-t-il ? Au centre de la créature. Et lorsqu’il se cherche et se recherche encore, appelle et appelle encore, là où l’appelle son amour, là où sa propre vie réside, la créature de son côté imite son Dieu, tourne et retourne, cherche et recherche, appelle et appelle encore, où se trouve-t-elle alors elle-même ? dans le centre Divin. Voilà ce qu’est l’échange de vie entre les deux, c’est la même Volonté qui domine la créature et Dieu, et le même amour qui les anime.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Gardez le bien que vous faites à l’abri des violations de la sensualité du monde. Gardez-le vierge des éloges humains. Ne profanez pas la rose parfumée de votre charité et de vos bonnes actions – ce véritable encensoir de parfums agréables au Seigneur –. Ce qui profane le bien, ce sont l’esprit d’orgueil, le désir d’être remarqué quand on fait le bien et la recherche de louanges. La rose de la charité est alors souillée et corrompue par les limaçons visqueux de l’orgueil satisfait, et l’encensoir se remplit des pailles puantes de la litière sur laquelle l’orgueilleux se complaît comme un animal repu.

Ah ! Ces actes de bienfaisance accomplis pour qu’on parle de vous ! Il vaut bien mieux ne pas en faire ! Celui qui n’en fait pas pèche par dureté. Celui qui les accomplit en révélant la somme donnée et le nom du bénéficiaire, en mendiant les éloges, pèche par orgueil. C’est comme s’il disait : “ Vous voyez ce que je peux ? ” Il pèche par manque de charité car il humilie le bénéficiaire en révélant son nom, il pèche par avarice spirituelle en voulant accumuler les éloges humains… C’est de la paille, de la paille, rien de plus. Agissez en sorte que ce soit Dieu et ses anges qui vous louent.

Vous, quand vous faites l’aumône, ne sonnez pas de la trompette pour attirer l’attention des passants et être honorés comme les hypocrites qui cherchent les applaudissements des hommes et pour cela ne donnent leur argent que là où ils peuvent être vus d’un grand nombre. Eux aussi ont déjà reçu leur récompense et n’en recevront pas d’autre de Dieu. Vous, ne tombez pas dans cette même faute et dans cette présomption. Mais quand vous faites l’aumône, que votre main gauche ne sache pas ce que fait la main droite, tant est cachée et pudique votre obole, puis oubliez-la. Ne restez pas à applaudir votre acte en vous gonflant comme le crapaud qui s’admire de ses yeux voilés dans l’étang et qui, apercevant dans l’eau paisible le reflet des nuages, des arbres, du char arrêté près de la rive et se voyant si petit par rapport à eux, se gonfle d’air jusqu’à en éclater. Votre charité elle-même n’est rien, comparée à l’infini de la charité de Dieu, et si vous voulez devenir semblables à lui et rendre votre petite charité grande au point d’égaler la sienne, vous vous remplirez du vent de l’orgueil et finirez par périr.

Oubliez l’acte lui-même. Il vous en restera toujours la présence d’une lumière, d’une parole douce comme le miel, et cela vous rendra le jour lumineux, doux, bienheureux. Car cette lumière sera le sourire de Dieu, ce miel la paix spirituelle qui est encore Dieu, cette voix la voix du Dieu Père qui vous dira : “ Merci. ” Lui, il voit le mal caché et le bien qui se cache et il vous en récompensera.





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Message par Invité Jeu 17 Juin 2021 - 8:43


JEUDI 17 JUIN 2021


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Voici donc comment vous devez prier: Notre Père qui es aux cieux!… Mt 6,9

j’ai fait une promesse plus solennelle encore : celle du Royaume de ma Volonté. C’était dans le Notre Père.



Le livre du Ciel Tome 23, 5 février 1928

Je suis descendu du Ciel et j’ai formé le Royaume de la Rédemption, mais avant de remonter au Ciel, j’ai fait une promesse plus solennelle encore : celle du Royaume de ma Volonté. C’était dans le Notre Père. Et pour lui donner encore plus de prix et l’obtenir plus vite, j’ai fait cette promesse formelle dans la solennité de ma prière, en priant le Père de faire venir son Royaume de la Divine Volonté sur la terre comme au Ciel.

Je me suis mis à la tête de cette prière, sachant que telle était sa Volonté et que cette prière étant faite par moi, le Père ne me refuserait rien. Plus encore, je priais avec sa propre Volonté pour demander quelque chose que mon propre Père voulait. Et après avoir fait cette prière devant mon Père du Ciel, certain que le Royaume de ma Divine Volonté sur terre me serait accordé, j’ai appris cette prière à mes Apôtres afin qu’ils l’enseignent au monde entier et que le cri de chacun soit entendu : « Que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. » Je ne pouvais faire une promesse plus certaine et plus solennelle. Les siècles ne sont pour nous qu’un seul point, mais nos paroles sont des faits et des actes accomplis.

Ma prière même au Père céleste : « Viens, que ton règne arrive, que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel », signifiait qu’avec ma venue sur la terre, le Royaume de ma Volonté ne serait pas établi chez les créatures; sinon, j’aurais dit : « Mon Père, notre Royaume que j’ai déjà établi sur la terre, qu’il soit confirmé et que notre Volonté domine et règne. » Au lieu de cela, j’ai dit : « Viens ! » Ce qui voulait dire qu’il doit venir, et que les créatures doivent l’attendre avec la même certitude qu’elles ont eue pour la venue du Rédempteur, parce que ma Divine Volonté est liée et engagée par ces paroles du « Notre Père ». Et lorsque ma Divine Volonté se lie, ce qu’elle promet est plus qu’une certitude.

Et comme tout a été préparé par moi, il ne manquait rien d’autre que les manifestations de mon Royaume, et c’est ce que je fais. Crois-tu que toutes ces vérités que je te manifeste concernant mon Fiat ne sont là que pour te faire un simple rapport ? Non, non. Elles sont manifestées pour faire savoir à tous que son Royaume est proche et que tous en connaissent les prérogatives, afin que chacun puisse aimer et désirer vivre dans un Royaume aussi saint, rempli de bonheur et de tous les biens.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Jésus s’est levé pour dire la prière et tous l’ont imité, attentifs, émus.

« Il ne faut pas autre chose, mes amis. Dans ces mots est renfermé comme en un cercle d’or tout ce qu’il faut à l’homme pour l’esprit, pour la chair et le sang. Avec cela demandez ce qui est utile à celui-là ou à ceux-ci. Et si vous faites ce que vous demandez, vous acquerrez la vie éternelle. C’est une prière si parfaite que les vagues des hérésies et le cours des siècles ne l’entameront pas. Le christianisme sera morcelé par la morsure de Satan et beaucoup de parties de ma chair mystique seront détachées, séparées, formant des cellules dans le vain désir de se créer un corps parfait comme le sera le Corps mystique du Christ, c’est-à-dire formé de tous les fidèles unis dans l’Église apostolique qui sera, tant que la terre existera, l’unique véritable Église. Mais ces petits groupes séparés, privés par conséquent des dons que je laisserai à l’Église Mère pour nourrir mes enfants, garderont toujours le titre d’églises chrétiennes à cause de leur culte pour le Christ et, au sein de leur erreur, elles se souviendront toujours qu’elles sont venues du Christ. Eh bien, elles aussi prieront avec cette prière universelle. Rappelez-vous-en. Méditez-la continuellement. Appliquez-la à votre action. Il ne faut pas autre chose pour se sanctifier. Si quelqu’un était seul, dans un milieu païen, sans églises, sans livres, il aurait déjà tout ce que l’on peut savoir en méditant cette prière et dans son cœur une église ouverte pour la dire. Il aurait une règle de vie et une sanctification assurée.

« Notre Père ».

Je l’appelle « Père ». C’est le Père du Verbe, c’est le Père de Celui qui s’est incarné. C’est ainsi que je veux que vous, vous l’appeliez parce que vous êtes un avec Moi, si vous demeurez en Moi. Il fut un temps où l’homme devait se prosterner pour soupirer au milieu des craintes de l’épouvante : « Dieu ! » Celui qui ne croit pas en Moi ni dans ma parole est encore dans cette crainte paralysante…

374> Observez l’intérieur du Temple. Non seulement Dieu, mais aussi le  souvenir de Dieu est caché aux yeux des fidèles par un triple voile. Séparation par la distance, séparation par les voiles, tout a été pris et appliqué pour dire à celui qui prie: « Tu es fange. Lui est Lumière. Tu es abject. Lui est Saint. Tu es esclave. Lui est Roi ».

Mais maintenant !… Relevez-vous ! Approchez-vous ! Je suis le Prêtre Éternel. Je puis vous prendre par la main et vous dire : « Venez ». Je puis saisir les rideaux du vélarium et les ouvrir, ouvrant tout grand l’inaccessible lieu fermé jusqu’à mainte­nant. Fermé ? Pourquoi ? Fermé à cause de la Faute, oui, mais encore plus étroitement fermé par la pensée avilie des hommes. Pourquoi fermé si Dieu est Amour, si Dieu est Père ? Je peux, je dois, je veux vous conduire non pas dans la poussière mais dans l’azur; non pas au loin, mais tout près; non pas comme esclaves, mais comme fils sur le cœur de Dieu. « Père ! Père ! » dites cette parole et ne vous lassez pas de la dire. Ne savez-vous pas que chaque fois que vous la dites, le Ciel rayonne de la joie de Dieu ? Ne diriez-vous que ce mot, avec un amour véritable, vous feriez déjà une prière agréable au Seigneur. « Père ! Mon père ! » disent les petits à leur père. C’est la parole qu’ils disent la première : « Mère, père ». Vous êtes les petits enfants de Dieu. Je vous ai engendrés du vieil homme que vous étiez. Ce vieil homme, je l’ai détruit par mon amour, pour faire naître l’homme nouveau, le chrétien. Appelez donc du nom que les petits connaissent le premier le Père Très Saint qui est aux Cieux.

« Que soit sanctifié ton Nom ».

Oh ! Nom, plus que tout autre, saint et suave, Nom que la terreur du coupable vous a appris à voiler sous un autre nom. Non, plus Adonaï, plus. C’est Dieu. C’est le Dieu qui dans un excès d’amour a créé l’humanité. Que l’Humanité de l’avenir, avec les lèvres purifiées par le bain que je prépare, l’appelle de son Nom, se réservant de comprendre avec la plénitude de la sagesse le sens de cet Incompréhensible lorsque, fondue avec Lui, l’Humanité avec les meilleurs de ses enfants, sera élevée jusqu’au Royaume que je suis venu fonder.

« Que vienne ton Règne sur la terre comme au Ciel ».

Désirez de toutes vos forces cet avènement. Ce serait la joie sur la terre, s’il venait.

375> Le Règne de Dieu dans les cœurs, dans les familles, entre les citoyens, entre les nations. Souffrez, prenez de la peine, sacrifiez-vous pour ce Règne. Que la terre soit un miroir qui reflète en chacun la vie des Cieux. Il viendra. Un jour tout cela viendra. Des siècles et des siècles de larmes et de sang, d’erreurs, de persécutions, de brouillard traversé d’éclairs de lumière qu’irradiera le Phare mystique de mon Église – si elle est une barque qui ne sombrera pas, elle est aussi un rocher qui résistera aux vagues et elle tiendra bien haut la Lumière, ma Lumière, la Lumière de Dieu – tout cela précédera le moment où la terre possèdera le Royaume de Dieu. Ce sera alors comme le flamboiement d’un astre qui, après avoir atteint la perfection de son existence, se désagrège, fleur démesurée des jardins éthérés pour exhaler dans une rutilante palpitation son existence et son amour aux pieds de son Créateur. Mais cela viendra. Et ensuite, ce sera le Royaume parfait, bienheureux, éternel du Ciel.

« Et que sur la terre comme au Ciel soit faite ta volonté ».

L’anéantissement de la volonté propre au profit de celle d’un autre ne peut se produire que lorsqu’on a atteint le parfait amour pour cette créature. L’anéantissement de la volonté propre au profit de celle de Dieu ne peut se produire que quand on a atteint la perfection des vertus théologales à un degré héroïque. Au Ciel, où tout est sans défauts, s’accomplit la volonté de Dieu. Sachez, vous, fils du Ciel, faire ce que l’on fait au Ciel.

« Donne-nous notre pain quotidien ».

Quand vous serez au Ciel, vous ne vous nourrirez que de Dieu. La béatitude sera votre nourriture. Mais, ici-bas, vous avez encore besoin de pain. Et vous êtes les petits enfants de Dieu. Il est donc juste de dire: « Père, donne-nous le pain ». Avez-vous peur qu’Il ne vous écoute pas ? Oh ! non ! Réfléchissez: supposez que l’un de vous ait un ami et qu’il s’aperçoive qu’il manque de pain pour rassasier un autre ami ou un parent arrivé chez lui à la fin de la seconde veille. Il va trouver l’ami son voisin et lui dit: « Ami, prête-moi trois pains, car il m’est arrivé un hôte et je n’ai rien à lui donner à manger ». Peut-il s’entendre répondre de l’intérieur de la maison: « Ne m’ennuie pas car j’ai déjà fermé la porte et bloqué les battants, et mes enfants dorment déjà à mes côtés. Je ne peux me lever et te donner ce que tu veux » ? Non. S’il s’est adressé à un véritable ami et qu’il insiste, il aura ce qu’il demande. Il l’aurait même s’il s’était adressé à un ami pas très bon. Il l’aurait à cause de son insistance car celui auquel il demande ce service, pour n’être plus importuné, se hâterait de lui en donner autant qu’il en veut.

376> Mais vous, quand vous priez le Père, vous ne vous adressez pas à un ami de la terre, mais vous vous tournez vers l’Ami Parfait qui est le Père du Ciel. Aussi, je vous dis: « Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira ». En effet, à qui demande on donne, qui cherche finit par trouver, à qui frappe on ouvre la porte. Qui, parmi les enfants des hommes, se voit présenter une pierre, s’il demande du pain à son propre père? Qui se voit donner un serpent à la place d’un poisson grillé? Il serait un criminel le père qui agirait ainsi à l’égard de ses enfants. Je l’ai déjà dit et je le répète pour vous encourager à des sentiments de bonté et de confiance. De même donc que quelqu’un dont l’esprit est sain ne donnerait pas un scorpion à la place d’un œuf, avec quelle plus grande bonté Dieu ne vous donnera-t-Il pas ce que vous demandez ! Puisque Il est bon, alors que vous, plus ou moins, vous êtes mauvais. Demandez donc avec un amour humble et filial votre pain au Père.

« Remets-nous nos dettes comme nous les remettons à nos débiteurs ».

Il y a les dettes matérielles et les dettes spirituelles. Il y a encore les dettes morales. C’est une dette matérielle, l’argent ou la marchandise qu’on vous a prêtés et qu’on doit rendre. C’est une dette morale, l’estime que l’on exige sans réciprocité, et l’amour que l’on veut mais que l’on ne donne pas. C’est une dette spirituelle, l’obéissance à Dieu, de qui on exigerait beaucoup, quitte à Lui donner bien peu, et l’amour qu’on doit avoir pour Lui. Mais Il nous aime et doit être aimé comme on aime une mère, une épouse, un fils de qui on exige tant de choses. L’égoïste veut avoir et ne donne pas. Mais l’égoïste est aux antipodes du Ciel. Nous avons des dettes envers tout le monde. De Dieu au parent, de celui-ci à l’ami, de l’ami au prochain, du prochain au serviteur et à l’esclave, car tous sont des êtres comme nous. Malheur à qui ne pardonne pas ! Il ne sera pas pardonné. Dieu ne peut pas, par justice, remettre ce que l’homme Lui doit à Lui Très Saint si l’homme ne pardonne pas à son semblable.

« Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du Malin ».

L’homme qui n’a pas éprouvé le besoin de partager avec nous le souper de la Pâque m’a demandé, il y a moins d’un an : « Comment ? Tu as demandé de ne pas être tenté et d’être aidé dans la tentation contre elle-même ? » Nous étions nous deux, seuls… et j’ai répondu [2].

Une autre fois, nous étions quatre dans un endroit isolé, et j’ai répondu de nouveau. Mais il n’était pas encore satisfait, car dans un esprit compliqué, il faut d’abord ouvrir une brèche en démolissant la forteresse perverse de sa suffisance. Et, pour cette raison, je le dirai encore une fois, dix, cent fois jusqu’à ce que tout soit accompli.

377> Mais vous qui n’êtes pas cuirassés par des doctrines malheureuses et des passions plus malheureuses encore, veuillez prier ainsi. Priez avec humilité pour que Dieu empêche les tentations. Oh ! l’humilité ! Se connaître pour ce que l’on est ! Sans s’avilir, mais se connaître. Dire : « Je pourrais céder même s’il me semble que je ne le puisse pas car je suis, pour moi-même, un juge imparfait. Par conséquent, mon Père, délivre-moi, si possible, des tentations en me tenant tellement proche de Toi afin de ne pas permettre au Malin de me nuire ». Car, souvenez-vous-en, ce n’est pas Dieu qui porte au Mal, mais c’est le Mal qui tente. Priez le Père pour qu’Il soutienne votre faiblesse au point qu’elle ne puisse être induite en tentation par le Malin.





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Message par Invité Ven 18 Juin 2021 - 9:03

VENDREDI 18 JUIN 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 C8854348cee8c1a0a2ab49f5f78496c5
Là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur.


Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur. Mt 6,21

Ma Volonté va accomplir ce prodige en toi et ton cœur chantera une note au nom de tous. Cette note sera : « Amour ».



Le livre du Ciel Tome 14, 9 juin 1922

Ensuite il appuya sa Tête sur mon cœur et il sembla qu’il n’y trouvait pas un repos complet. Il poursuivit en plaçant sa Bouche sur mon cœur et en exhalant. À chacune de ses Respirations, mon cœur se dilatait. Il dit :

« Ma fille, je suis déterminé à trouver le repos et je veux respirer dans ton cœur afin de placer en lui tout l’amour que le reste de la création me doit. Mon repos ne peut être parfait avant que je reçoive la réciprocité pour l’amour que je donne. Je veux trouver dans ton cœur l’amour que toutes les créatures me doivent. Ma Volonté va accomplir ce prodige en toi et ton cœur chantera une note au nom de tous. Cette note sera : « Amour ».



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Ne veuillez pas accumuler vos trésors sur la terre en vivant pour eux, en vous montrant cruels à cause d’eux, en vous attirant les malédictions du prochain et de Dieu à cause d’eux. Ils ne le méritent pas. Pour eux aucune sécurité ici-bas. Les voleurs peuvent toujours vous les enlever. Le feu peut détruire les maisons. Les maladies des plantes ou des troupeaux peuvent anéantir les fruits ou les animaux. Que de dangers guettent les biens ! Qu’ils soient immobiliers comme les maisons ou incorruptibles comme l’or; qu’ils soient, par leur nature, périssables comme tout ce qui vit, comme le sont les végétaux et les animaux; que ce soit enfin des étoffes précieuses, qui peuvent être détériorées. La foudre sur les maisons ou l’incendie ou l’inondation; et les voleurs, la rouille, la sécheresse, les rongeurs, les insectes dans les champs; le tournis, les fièvres, les estropiements, les épidémies chez les animaux; les mites pour les étoffes précieuses et les rats pour les meubles de prix; la casse de la vaisselle, l’oxydation des lustres et des grilles artistiques; tout; tout peut être détérioré.  

Mais si de tout ce bien terrestre vous en faites un bien surnaturel, voilà qu’il échappe à toute détérioration du temps, des hommes et des intempéries. Faites-vous des trésors au Ciel où n’entrent pas les voleurs et où il n’arrive aucun malheur.

Appliquez miséricordieusement votre travail à toutes les misères de la terre.

Caressez-les, oui, vos pièces de monnaie, baisez-les si vous voulez, réjouissez-vous des moissons prospères, des vignes chargées de grappes, des oliviers qui ploient sous le poids d’innombrables olives, des brebis au sein fécond et aux mamelles gonflées.

Faites tout cela. Mais que ce ne soit pas d’une façon stérile, humaine. Faites-le par amour et admiration, joyeusement et par calcul surnaturel.





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Message par Invité Sam 19 Juin 2021 - 9:49


SAMEDI 19 JUIN 2021


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Ne vous souciez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez,
ni pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. Mt 6,26

« Ma fille, je ne peux te quitter parce que tu n’es pas repliée
sur toi et que tu ne te soucies pas de toi. »



Le livre du Ciel Tome 11, 2 septembre 1912

Je disais à mon toujours aimable Jésus :

« Ma seule crainte est que tu me quittes. »

Jésus me dit :

« Ma fille, je ne peux te quitter parce que tu n’es pas repliée sur toi et que tu ne te soucies pas de toi. Pour celui qui m’aime vraiment, le repliement sur soi et le souci de soi, même pour le bien, créent des vides d’amour et, ainsi, ma vie ne peut remplir son âme complètement. Je me sens comme mis de côté, et cela me fournit des occasions de faire mes petites fugues.

Par contre, l’âme qui n’est pas portée à se préoccuper de ses propres choses et qui ne pense qu’à m’aimer, je la remplis complètement, il n’y a aucun point de sa vie où ne se trouve pas ma vie. Et si je voulais faire mes petites escapades, je me détruirais moi-même, ce qui est impossible.

« Ma fille, si les âmes savaient combien le repliement sur soi est dommageable ! Plus une âme se regarde, plus elle devient humaine et plus elle ressent ses misères et devient misérable. Par contre, ne penser qu’à moi, qu’à m’aimer, qu’à être totalement abandonné en moi redresse l’âme et la fait grandir; plus l’âme me regarde, plus elle devient divine ; plus elle médite sur moi, plus elle se sent riche, forte et courageuse. »



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Qui de vous peut ajouter par tout son savoir-faire une seule coudée à sa taille ? Si vous ne réussissez pas à allonger votre taille d’un pouce, comment pouvez-vous penser à changer votre future situation en augmentant vos richesses pour vous garantir une longue et heureuse vieillesse ? Pouvez-vous dire à la mort : “ Tu viendras me prendre quand je voudrai ” ? C’est impossible. Dans ce cas, pourquoi vous préoccuper du lendemain ? Et pourquoi vous faites-vous autant de soucis par crainte de rester sans vêtements ? Regardez comment croissent les lys des champs : ils ne travaillent pas, ne filent pas, ne vont pas chez les marchands de drap faire des achats. Et pourtant je vous assure que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, ne fut jamais vêtu comme l’un d’eux. Si donc Dieu revêt ainsi l’herbe des champs qui vit aujourd’hui et qui servira demain à chauffer le four ou à nourrir le troupeau pour finir en cendres ou en fumier, combien plus prendra-t-il soin de vous, qui êtes ses enfants.

Ne soyez pas des hommes de peu de foi. Ne vous inquiétez pas pour un avenir incertain : “ Quand je serai vieux, comment mangerai-je ? Que boirai-je ? Comment m’habillerai-je ? ” laissez ces préoccupations aux païens qui n’ont pas la certitude lumineuse de la paternité divine. Vous, vous l’avez et vous savez que votre Père connaît vos besoins et qu’il vous aime. Ayez donc confiance en lui. Recherchez d’abord ce qui est vraiment nécessaire : la foi, la bonté, la charité, l’humilité, la miséricorde, la pureté, la justice, la douceur, les trois ou quatre vertus principales et toutes les autres encore, de façon à être les amis de Dieu et à avoir droit à son Royaume. Je vous assure que le reste vous sera accordé par surcroît, sans même que vous le demandiez. Il n’est pas de riche plus riche que le saint et de plus assuré que lui. Dieu est avec le saint. Le saint est avec Dieu. Il ne demande rien pour son corps et Dieu lui fournit le nécessaire. Mais il travaille pour son âme, à qui Dieu se donne lui-même ici-bas, puis le Paradis après la vie.

Ne vous mettez donc pas en peine pour ce qui ne le mérite pas. Affligez-vous d’être imparfaits et non d’être mal approvisionnés en biens terrestres. Ne vous mettez pas à la torture pour le lendemain. Demain pensera à lui-même, et vous y penserez au moment où vous le vivrez. Pourquoi vous en soucier dès aujourd’hui ?





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Message par Invité Dim 20 Juin 2021 - 8:56

DIMANCHE 20 JUIN 2021


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« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Mc 4,40

Pour faire que mes vérités brillent comme des soleils dévoilés, ce qu’elles sont, les créatures doivent faire leur part, parcourir le chemin pour les toucher, qui est la foi.



Le livre du Ciel Tome 28, 2 août 1930

Telles sont les vérités qu’avec tant d’amour j’ai manifestées sur ma Divine Volonté. Pour faire que mes vérités brillent comme des soleils dévoilés, ce qu’elles sont, les créatures doivent faire leur part, parcourir le chemin pour les toucher, qui est la foi. Elles doivent désirer mes vérités, vouloir les connaître, prier et humilier leur intelligence afin d’ouvrir leur intellect pour que le bien de la vie de mes vérités entre en elles. En faisant cela, elles déchireront le voile et trouveront les vérités plus brillantes que le soleil. Sinon, elles resteront aveugles et je répéterai les paroles de l’Évangile : « Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, des oreilles et vous n’entendez pas, une langue et vous êtes muets. »

Même dans l’ordre naturel, toutes les choses sont voilées. Les fruits ont le voile de la pelure. Qui aime le bien de manger les fruits ? Celui qui fait le travail de s’approcher de l’arbre, de cueillir le fruit et d’enlever la pelure qui cache le fruit. Celui-là aime le fruit et fait du fruit qu’il désire sa nourriture. Les champs sont voilés par la paille. Qui prend le bien que cache la paille ? Celui qui enlève la paille, prend le bien du grain pour former le pain et en faire sa nourriture quotidienne.

Bref, toutes les choses ici-bas ont un voile qui les recouvre pour donner à l’homme le travail, la volonté et l’amour de les posséder et de les aimer. Or mes vérités surpassent grandement les choses naturelles et se présentent aux créatures comme de nobles reines voilées dans l’acte de se donner à la créature. Mais mes vérités veulent le travail de la créature. Elles veulent les pas de la volonté de la créature qui s’en approche afin de les connaître, de les posséder et de les aimer, ce qui constitue les conditions nécessaires pour déchirer le voile qui les cache.

Lorsque le voile des vérités est levé, les vérités apparaissent dans la lumière pour se donner à celui qui les a cherchées. Voilà pourquoi certains lisent les vérités sur ma Divine Volonté sans comprendre ce qu’ils lisent ; plus encore, ils en sont confus. Il leur manque la vraie volonté de vouloir les connaître. On peut dire qu’il leur manque le travail pour les connaître, et sans travail, on ne peut rien obtenir ; ils ne méritent pas non plus un si grand bien. Et moi, avec justice, je leur refuse ce que je donne abondamment aux humbles, à ceux qui désirent ardemment le grand bien de la lumière de mes vérités.



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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Jésus dort à la poupe [3]. Il est vêtu de blanc comme à l’ordinaire. Il a la tête posée sur le bras gauche, et sous son bras et sa tête il a mis son manteau gris-bleu replié plusieurs fois. Il est assis, pas allongé, sur le fond de la barque et appuie sa tête sur la tablette qui se trouve à l’extrémité de la poupe. Je ne sais pas le nom que lui donnent les marins. Il dort tranquillement. Il est fatigué. Il est tranquille.
Pierre est au gouvernail, André s’occupe des voiles, Jean et deux autres dont je ne sais qui ils sont, remettent en ordre amarres et filets au fond de la barque, comme s’ils avaient l’intention de se préparer à pêcher, peut-être pendant la nuit. Je dirais que le jour décline car le soleil descend déjà à l’occident. Les disciples ont tous remonté leurs tuniques pour être plus libres dans leurs mouvements et pour aller d’un endroit à l’autre de la barque en passant par-dessus les rames, les sièges, les paniers et les filets sans être gênés par leurs vêtements. Ils ont tous enlevé leurs manteaux.

212>  185.3 – Je vois le ciel s’obscurcir et le soleil qui se cache derrière des nuages d’orage débouchés à l’improviste de derrière la pointe d’une colline. Le vent les pousse rapidement vers le lac. Le vent pour l’instant est en haut et le lac est encore tranquille. Seulement il prend une teinte plus sombre et se plisse en surface. Ce ne sont pas encore des vagues mais déjà l’eau commence à remuer.

Pierre et André observent le ciel et le lac et se disposent à manœuvrer pour accoster. Mais le vent s’abat sur le lac, et en quelques minutes, tout bouillonne et écume. Les flots qui s’entrechoquent et heurtent le bateau, l’élèvent, l’abaissent, le retournent en tous sens, empêchent la manœuvre du gouvernail comme le vent gêne celle de la voile qu’il faut carguer.

Jésus dort. Ni les pas, ni les voix excitées des disciples, ni non plus le sifflement du vent et le choc des vagues contre les flancs du bateau et la proue ne l’éveillent. Ses cheveux flottent au vent et il reçoit quelques embruns. Mais Lui dort. Jean va de la proue à la poupe et le couvre de son manteau qu’il a tiré de dessous une tablette. Il le couvre avec un délicat amour.

La tempête devient de plus en plus brutale. Le lac est noir comme si on y avait versé de l’encre, strié par l’écume des vagues. La barque engloutit de l’eau et se trouve poussée au large par le vent. Les disciples suent à la manœuvre et pour écoper l’eau que les vagues projettent. Mais cela ne sert à rien. Eux maintenant pataugent dans l’eau qui leur arrive à mi-jambe et la barque ne cesse de s’alourdir.

185.4 – Pierre perd son calme et sa patience. Il donne le gouvernail à son frère, et en titubant va vers Jésus qu’il secoue vigoureusement.

Jésus s’éveille et lève la tête.

« Sauve-nous, Maître, nous périssons ! » Lui crie Pierre (il lui faut crier pour se faire entendre).

Jésus regarde son disciple fixement, il regarde les autres et puis il regarde le lac :

« As-tu foi que je puisse vous sauver ? »

« Vite, Maître » crie Pierre, alors qu’une vraie montagne d’eau, partant du milieu du lac se dirige rapidement sur la pauvre barque. On dirait une trombe tant elle est élevée et effrayante. Les disciples qui la voient venir s’agenouillent et s’agrippent où et comme ils peuvent, persuadés que c’est la fin.

213> Jésus se lève, debout sur la tablette de la proue. Sa figure blanche se détache sur la tempête livide. Il étend les bras vers la lame et dit au vent : « Arrête et tais-toi » et à l’eau : « Calme-toi. Je le veux [4]. »

Alors l’énorme vague se dissout en écume qui retombe sans dégâts. Un dernier rugissement qui s’éteint en un murmure, comme était le sifflement du vent qui se change en un soupir. Et sur le lac pacifié revient la sérénité du ciel et l’espérance et la foi dans le cœur des disciples.

La majesté de Jésus je ne puis la décrire. Il faut la voir pour la comprendre. Et je la goûte en mon intime, car elle m’est toujours présente et je revois comme était tranquille le sommeil de Jésus et comme était puissant son empire sur les vents et les flots.





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Message par Invité Lun 21 Juin 2021 - 7:11

LUNDI 21 JUIN 2021


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« Ne jugez pas, pour ne pas être jugés; » Mt 7,1

Ne juge personne.



Le livre du Ciel Tome 1er ( au début)

La meilleure chose à faire est d’imiter ma vie. Dis-moi maintenant ce que tu veux.»

Je lui répondis : « Seigneur, j’ai besoin de tout, car je n’ai rien.»

Et Jésus poursuivit :

« Très bien, n’aie pas peur, car petit à petit nous ferons tout. Je sais comment tu es faible. C’est de moi que tu recevras la force, la persévérance et la bonne volonté. Fais ce que je t’ai dit. Je veux que tes efforts soient honnêtes. Tu dois garder un œil sur moi et l’autre sur ce que tu fais. Je veux que tu saches faire abstraction des personnes, pour que, quand on te demande de faire quelque chose, tu le fasses comme si la demande venait directement de moi. Les yeux fixés sur moi, ne juge personne. Ne regarde pas pour voir si la tâche est douloureuse, dégoûtante, facile ou difficile. Tu fermeras tes yeux à tout cela et tu les ouvriras sur moi, sachant que je suis en toi et que je surveille ton travail.

« Dis-moi souvent : « Seigneur, donne-moi la grâce de bien faire du commencement à la fin tout ce que j’entreprends, et que j’agisse seulement pour toi. Je ne veux plus être l’esclave des créatures. » Fais ainsi pour que, quand tu marches, tu parles, tu travailles, ou fais n’importe quoi d’autre, tu agisses seulement pour ma satisfaction et mon plaisir. Quand tu subis des contradictions ou reçois des blessures, je veux que tu aies les yeux fixés sur moi et que tu croies que tout cela vient de moi et non pas des créatures.


« Celui qui fait ma Volonté au lieu d’être jugé à le droit de juger les autres » Vol 11, 20 décembre 1912

« Le droit de juger les autres » cela peut surprendre. Déjà rappelons que Jésus avait dit à ses apôtres qu’ils siègeront sur 12 trône pour juger les tribut d’Israël. Ici cela va plus loin. Car une fois dans la Divine Volonté nous faisons ce que fait la Divine Volonté. Dieu va juger toute l’humanité, et la créature va participer a ce jugement. Attention ce n’est juger de manière humaine, comme nous l’avons vu antérieurement.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Mes enfants, mon enseignement touche à sa fin, à l’instar du jour qui déjà décline, avec le soleil, vers l’occident. Je veux que vous reteniez les paroles de cette rencontre sur la montagne. Gravez-les dans vos cœurs. Relisez-les souvent. Qu’elles soient pour vous un guide perpétuel. Et, plus que tout, faites preuve de bonté à l’égard de ceux qui sont faibles. Ne jugez pas pour n’être pas jugés. Souvenez-vous que le moment pourrait arriver où Dieu vous rappellerait : “ C’est ainsi que tu as jugé. Tu savais donc que c’était mal. Tu as donc commis le péché en étant bien conscient de ce que tu faisais. Maintenant, subis ta peine. ”

La charité est déjà une absolution. Ayez la charité en vous, pour tous et à tout propos. Si Dieu vous vient largement en aide pour vous garder droits, n’en tirez pas orgueil. Mais, si longue que soit l’échelle de la perfection, cherchez à vous élever et tendez la main à ceux qui sont fatigués, ignorants ou victimes de subites déceptions. Pourquoi regarder avec une telle attention la paille dans l’œil de ton frère si tu ne te soucies pas d’abord d’enlever la poutre qui est dans le tien ? Comment peux-tu dire à ton prochain : “ Laisse-moi enlever cette paille de ton œil ” alors que la poutre qui est dans le tien t’aveugle ? Ne sois pas hypocrite, mon enfant. Enlève d’abord la poutre de ton œil : alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans celui de ton frère sans l’abîmer.





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Message par Invité Mer 23 Juin 2021 - 7:11

MARDI 22 JUIN 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 Chemin10


Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie Mt 7,14

Oh ! comme est utile cette étroitesse !



Le livre du Ciel Tome 9, 16 mars 1910

Pendant une discussion entre mon confesseur et moi, il m’avait dit qu’il est difficile d’être sauvé parce que Jésus-Christ a dit :

« La porte est étroite et vous devez vous efforcer de la franchir.

« Après la communion, Jésus me dit :

« Pauvre de moi, comme on me considère mesquin. Dis à ton confesseur que c’est à partir de leurs propres mesquineries qu’ils me considèrent mesquin. Ils ne me voient pas comme l’Être grand, sans limites, puissant et infini en toutes ses perfections, qui peut faire passer de grandes multitudes par des portes étroites mieux que par de larges portes. »

Pendant qu’il parlait, il me sembla voir un sentier très étroit conduisant à une porte très étroite, mais bondé de gens en train de compétitionner pour voir qui pourrait avancer le plus et franchir la porte.

Il ajouta : « Vois, ma fille, quelle grande foule se bouscule pour savoir qui arrivera le premier. Dans une compétition, il y a beaucoup d’activités. Si le sentier était large, les gens ne se presseraient pas, sachant qu’il y a beaucoup de place pour y cheminer quand ils le voudront. Cependant, pendant qu’ils prendront bien leur temps, la mort pourrait survenir et ils pourraient ne pas se trouver en route sur le sentier étroit; ils se retrouveraient alors sur le seuil de la large porte de l’enfer. Oh ! comme est utile cette étroitesse ! Le phénomène se produit même parmi vous : s’il y a une fête ou un service offert et que l’on sait que l’endroit est petit, beaucoup se hâteront d’y arriver et il y aura plus de personnes pour profiter de la fête ou du service. Mais si on sait qu’il y a beaucoup de places, on ne se pressera pas et il y aura moins de spectateurs car, sachant qu’il y a de la place pour tout le monde, chacun prendra son temps ; certains arriveront au milieu du spectacle, d’autres vers la fin, d’autres arriveront quand tout sera fini et ils ne profiteront de rien. Il en va ainsi concernant le salut : si son sentier était large, peu se hâteraient d’arriver, et la fête du Ciel serait pour peu de personnes. »



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


En plus du manque de charité, évitez l’imprudence. Je vous ai dit :

“ Tendez la main à ceux qui sont fatigués, ignorants, victimes de déceptions imprévues. ”

Mais, si c’est charité d’instruire les ignorants, d’encourager ceux qui n’en peuvent plus, de donner des ailes nouvelles à ceux qui pour de multiples raisons ont brisé les leurs, c’est une imprudence de dévoiler les vérités éternelles à ceux qui sont infectés par le satanisme : ils s’en empareront pour jouer aux prophètes, pour s’insinuer parmi les simples, pour corrompre, détourner, souiller de manière sacrilège les choses de Dieu. Respect absolu, savoir parler et savoir se taire, savoir réfléchir et savoir agir, voilà les vertus nécessaires du vrai disciple pour faire des prosélytes et servir Dieu. Vous avez une raison et, si vous êtes justes, Dieu vous accordera toutes ses lumières pour diriger encore mieux votre raison. Pensez que les vérités éternelles ressemblent à des perles. On n’a jamais vu jeter des perles aux pourceaux qui préfèrent des glands et de puantes eaux de vaisselle aux perles précieuses. Ils les piétineraient sans pitié puis, furieux d’avoir été trompés, ils se retourneraient contre vous pour vous mettre en pièces. Ne livrez pas aux chiens ce qui est saint. Cela vaut pour maintenant et pour plus tard.





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Message par Invité Mer 23 Juin 2021 - 9:40


MERCREDI 23 JUIN 2021


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C’est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits Mt 7,17

S’il y a de la sève, les plantes peuvent croître en beauté, elles sont vertes avec de belles feuilles et produisent de beaux fruits charnus et délicieux.



Le livre du Ciel Tome 36, 2 octobre 1938

Ma fille, lorsque la créature entre dans notre Volonté pour la faire sienne, l’âme fait sienne notre Volonté et nous faisons nôtre celle de la créature. Et en tout ce que fait l’âme, si elle aime, si elle adore, si elle travaille, si elle souffre, si elle prie, notre Vouloir forme la semence divine dans ses actes. Et, oh ! combien l’âme grandit en beauté, en fraîcheur et en sainteté ! Notre Volonté est comme la sève pour les plantes. S’il y a de la sève, les plantes peuvent croître en beauté, elles sont vertes avec de belles feuilles et produisent de beaux fruits charnus et délicieux.

Mais si la sève vient à manquer, la pauvre plante perd sa verdeur, ses feuilles tombent et elle n’a plus la vertu de produire de beaux fruits ; elle finit par sécher parce que la sève est comme l’âme de la plante, comme les fluides vitaux qui soutiennent la plante et la font fleurir. C’est ainsi qu’est l’âme sans ma Volonté. Elle perd son commencement, sa vie, son esprit du bien. Elle perd sa couleur, elle devient laide, elle s’affaiblit et finit par perdre la semence du bien. Si tu savais quelle compassion je peux ressentir pour l’âme qui vit sans ma Volonté. Je pourrais l’appeler mes douloureuses scènes de Création.

Moi qui ai créé toutes choses avec tant de beauté et d’harmonie, je suis contraint par l’ingratitude humaine de voir les plus belles créatures que j’ai créées pauvres, faibles et couvertes de plaies, propres à inspirer la pitié. Et pourtant, ma Volonté est à la disposition de tous. Elle ne se refuse à personne. Seule la créature qui la rejette et qui, ingrate, ne veut pas la connaître, se prive volontairement de ma Volonté à notre très grande souffrance.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Gardez-vous des faux prophètes et de ceux qui enseignent l’erreur. Ils viennent à vous comme des agneaux et ce sont des loups rapaces [10]. Ils viennent à vous sous des dehors de sainteté et ils se moquent de Dieu. Ils disent aimer la vérité et se nourrissent de mensonges. Étudiez-les avant de les suivre.

L’homme a la langue pour parler, les yeux pour voir et les mains pour faire des gestes. Mais il y a une autre chose qui témoigne avec plus de vérité de ce qu’il est réellement: ses actes. Et que voulez-vous que soient deux mains jointes pour la prière si ensuite l’homme est voleur et adultère ? Et que sont deux yeux qui voulant faire les inspirés chavirent de tous côtés, si ensuite, finie l’heure de la comédie, ils se plaisent à regarder avidement la femme ou l’ennemi dans un désir de luxure ou d’homicide ? Et que voulez- vous que soit la langue qui sait siffler la chanson mensongère de la louange et séduire par ses paroles mielleuses alors qu’ensuite par derrière elle vous calomnie et est capable de se parjurer pour vous faire passer pour des gens méprisables ? Qu’est la langue qui fait de longues oraisons hypocrites et s’en va tuer aussitôt la réputation du prochain ou séduire sa bonne foi ? Elle est répugnante ! Répugnants sont les yeux et les mains qui mentent. Mais les actes de l’homme, les vrais actes, c’est-à-dire sa façon de se comporter en famille, dans le commerce, envers le prochain et les serviteurs, voilà ce qui témoigne : « Celui-ci est un serviteur du Seigneur ». Car les actions saintes sont le fruit d’une religion vraie.

Un bon arbre ne donne pas de mauvais fruits et un arbre mauvais ne donne pas de bons fruits [11]. Ces broussailles piquantes pourront-elles donner des raisins savoureux ? Et ces chardons encore plus piquants pourront-ils faire mûrir des figues délicieuses [12] ? Non, en vérité vous ne cueillerez sur les premières que quelques mûres peu agréables et ce sont des fruits immangeables que donneront ces fleurs épineuses tout en étant des fleurs.

L’homme qui n’est pas juste pourra inspirer le respect par son aspect, mais par cela uniquement. Même ce chardon plumeux semble une touffe de fils d’argent très fins que la rosée a orné de diamants. Mais si par inadvertance vous le touchez, vous voyez que cette touffe n’est qu’une masse de piquants qui vous font souffrir, nuisibles aux brebis. Aussi les bergers les arrachent de leurs pâturages et les jettent au feu allumé pendant la nuit pour que les graines n’échappent pas à la destruction. Juste mesure de prévoyance.


101> Moi, je ne vous dis pas : « Tuez les faux prophètes et les fidèles hypocrites » [13]. Au contraire je vous dis : « Laissez-en la charge à Dieu ». Mais je vous dis : « Faites attention, écartez-vous-en pour ne pas être empoisonnés par leurs sucs ».  





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Message par Invité Jeu 24 Juin 2021 - 9:23

JEUDI 24 JUIN 2021
Nativité de Saint Jean Baptiste


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 Sjb10


En effet la main du Seigneur était avec lui.  Lc 1,66

Combien de fois ne t’ai-je pas conduite par la main dans des envols dans ma Volonté ?



Le livre du Ciel Tome 16, 22 février 1924

je devais descendre plus bas et choisir une créature parmi eux. Lui donnant suffisamment de grâces et faisant mon chemin en son âme, je devais la vider de tout, lui faire comprendre le grand mal de la volonté humaine afin qu’elle l’ait en horreur, au point d’être prête à mourir plutôt que de faire sa propre volonté. Alors, prenant l’attitude d’un professeur, je lui fis comprendre toute la beauté, le pouvoir, les effets et la valeur de la vie dans mon Éternelle Volonté, ainsi que la manière d’y vivre. J’ai déposé en elle la loi de ma Volonté. J’ai agi comme dans une seconde Rédemption dans laquelle j’ai établi un Évangile, des sacrements et des enseignements comme départ afin de pouvoir effectuer cette Rédemption. « Si je n’avais rien placé comme fondations, à quoi les créatures auraient-elles pu s’accrocher ? Comment savoir ce qu’il fallait faire ? C’est ainsi que j’ai fait avec toi. Combien d’enseignements ne t’ai-je pas donnés ? Combien de fois ne t’ai-je pas conduite par la main dans des envols dans ma Volonté ? Et toi, planant au-dessus de toute la Création, tu apportais ses pures joies aux pieds de la Divinité, et nous nous amusions avec toi. « Parce que nous avons choisi une créature apparemment non différente des autres, ces dernières prendront courage et, voyant les enseignements, la voie, et le grand bien que comporte la vie dans ma Volonté, elles se mettront à la tâche.

Alors, les pures joies de la Création et nos divertissements innocents ne seront plus interrompus sur la surface de la terre. Et même s’il n’y avait qu’une personne à chaque génération qui vive dans notre Volonté, ce serait toujours fête pour nous. Quand il y a fête, il y a toujours plus de manifestations et on donne plus généreusement. Oh ! que de biens ces personnes obtiendront pour la terre pendant que leur Créateur se délectera dans ses domaines ! «

Donc, ma chère fille, sois attentive à mes enseignements, car tout revient à me laisser former une loi — non pas une loi terrestre, mais une loi céleste, non pas une loi de simple sainteté, mais une loi divine qui ne permettra plus de distinguer les citoyens terrestres de ceux du Ciel, une loi d’amour qui, détruisant tout ce qui pourrait empêcher un tant soit peu l’union des créatures avec leur Créateur, permettra le partage de tous les biens de ma Volonté avec les créatures, enlevant d’elles toutes les faiblesses et les misères découlant du péché originel. La loi de ma Volonté mettra dans les âmes tellement de force qu’elle sera pour elles un doux enchantement et plongera dans le sommeil les faiblesses de leur nature en les remplaçant par les doux enchantements des biens divins.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


« Il est né ! Il est né ! Un garçon ! Heureux père ! Un garçon, frais comme une rose, beau comme le soleil, fort et vigoureux et bon comme sa mère. Joie à toi, père béni par le Seigneur qu’un fils t’a été donné pour que tu l’offres à son Temple.

152> Gloire à Dieu qui a accordé une postérité à cette maison ! Bénédiction à toi et au fils qui est né de toi ! Puisse sa descendance perpétuer ton nom dans les siècles des siècles à travers les générations et les générations et qu’elle conserve toujours l’alliance du Seigneur Éternel. »

Marie, avec des larmes de joie, bénit le Seigneur. Et puis les deux reçoivent le petit, apporté au père pour qu’il le bénisse. Zacharie ne va pas trouver Élisabeth. Il reçoit le bambin qui crie comme un perdu, mais ne va pas trouver sa femme.

C’est Marie qui y va, portant affectueusement le bébé qui se tait tout à coup, à peine Marie l’a-t-elle pris dans ses bras. La commère qui la suit remarque le fait. « Femme » dit-elle à Élisabeth, « ton enfant s’est tu tout d’un coup quand Elle l’a pris. Regarde comme il dort tranquille. Et Dieu sait s’il est remuant et fort. Maintenant, regarde, on dirait une petite colombe. »

Marie met la créature près de la mère et la caresse en remettant en ordre ses cheveux gris.

« La rose est née » lui dit-elle doucement. « Et tu es en vie. Zacharie est heureux. »

(…) Je vois la maison en fête. C’est le jour de la circoncision. Marie a pris soin que tout soit beau et en ordre. Les pièces brillent de lumière et aussi les plus belles étoffes, les plus beaux meubles, c’est une splendeur. Il y a beaucoup de monde.

Marie se déplace, agile parmi les groupes, toute belle dans son plus beau vêtement blanc.

Élisabeth, révérée comme une matrone, jouit délicieusement de la fête. Le bébé est sur son sein, repu de lait.

24.2 – Vient le moment de la circoncision [1].

« Nous l’appellerons Zacharie. Tu te fais vieux et il convient que ton nom soit donné à l’enfant » disent les hommes.

« Certainement non ! » s’écrie la mère. « Son nom est Jean. Son nom doit être un témoignage de la puissance de Dieu. » [2]

« Mais quand donc y a-t-il eu un Jean dans notre parenté ? »

« N’importe. Il doit s’appeler Jean. »

« Que dis-tu, Zacharie ? Tu veux qu’il ait ton nom, n’est-ce pas ? »

Zacharie fait signe que non. Il prend la tablette et écrit :

« Jean est son nom ».

Il a à peine fini d’écrire qu’il ajoute avec sa langue libérée :

« Puisque Dieu a fait une grande grâce à moi son père et à sa mère, et à ce petit, son nouveau serviteur, qui passera en effet sa vie à glorifier le Seigneur, et il sera appelé grand dans la suite des siècles et aux yeux de Dieu, parce qu’il s’emploiera à convertir les cœurs au Seigneur Très-Haut. L’ange l’a dit, et moi je ne l’ai pas cru [3]. Mais maintenant je crois et la Lumière se fait en moi, Elle est parmi nous et vous ne la voyez pas, Son sort sera d’être ignorée parce que les hommes ont l’esprit encombré, endormi. Mais mon fils la verra et parlera d’Elle et tournera vers Elle les cœurs des justes d’Israël. Oh ! bienheureux ceux qui croiront en Elle et croiront toujours à la Parole du Seigneur. Et Toi, sois béni, Seigneur Éternel, Dieu d’Israël parce que tu as visité et racheté ton peuple en lui suscitant un puissant Sauveur dans la maison de David, son serviteur. Comme tu as promis par la bouche des saints Prophètes, depuis les temps anciens de nous délivrer de nos ennemis et des mains de ceux qui nous haïssent, pour exercer ta miséricorde envers nos pères et montrer que tu n’oublies pas ta sainte alliance. Tel est le serment que tu as fait à Abraham notre père : de nous accorder que sans crainte, délivrés de la main de nos ennemis, nous te servions, dans la sainteté et la justice, en ta présence, pendant toute la vie » et ainsi jusqu’à la fin [4]. (J’ai tout écrit jusqu’à ce point parce que, comme vous le voyez, Zacharie s’adresse à Dieu).

155> Les personnes présentes sont dans la stupeur : pour le nom, pour le miracle et pour les paroles de Zacharie.





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Message par Invité Ven 25 Juin 2021 - 8:47


VENDREDI 25 JUIN 2021


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» Je le veux, sois purifié. »  Mt 8,3

Chaque vérité sur mon Fiat éternel contient plus de puissance et de prodigieuse vertu que si un mort était ressuscité, un lépreux guéri..



Tome 20, 22 octobre 1926

Voilà la grande différence entre le Royaume de Rédemption et le Royaume du Fiat suprême : dans le premier, le miracle était pour les pauvres créatures à qui, comme aujourd’hui, il arrive un malheur ou un autre; et c’est pourquoi j’ai donné l’exemple, extérieurement, d’opérer différentes sortes de guérisons qui étaient un symbole des guérisons que je donnais aux âmes, lesquelles retourneront facilement à leur infirmité. Le second sera un miracle de préservation, parce que ma Volonté possède le pouvoir miraculeux, et celles qui se laissent dominer par lui ne seront plus sujettes au mal. Par conséquent, il ne sera pas nécessaire de faire des miracles parce que toutes seront toujours gardées en bonne santé, belles et saintes – dignes de cette beauté sortie de nos mains créatrices en créant la créature.

Le Royaume du divin Fiat fera le grand miracle du bannissement de tous les maux, de toutes les misères, de toutes les peurs, parce qu’il n’accomplira pas un miracle selon le temps et les circonstances, mais gardera les enfants de son Royaume en lui-même avec un acte de miracle continuel, et pour les préserver de tous les maux en faisant d’eux les enfants de son Royaume. Cela, dans les âmes; mais il y aura aussi de nombreuses modifications dans les corps, parce que c’est toujours le péché qui est la nourriture de tous les maux. Le péché enlevé, il n’y aura plus d’aliment pour le mal ; (…)Chaque vérité sur mon Fiat éternel contient plus de puissance et de prodigieuse vertu que si un mort était ressuscité, un lépreux guéri, si un aveugle recouvrait la vue ou un muet pouvait parler.

En fait, mes paroles sur la sainteté et la puissance de mon Fiat vont faire revenir les âmes à leur origine ; elles les guériront de la lèpre de la volonté humaine. Elles leur donneront la vue pour voir les biens du Royaume de ma Volonté, car jusqu’à maintenant, elles étaient aveugles. Elles rendront la parole à beaucoup de créatures muettes qui, si elles pouvaient dire beaucoup d’autres choses, étaient comme beaucoup sans paroles seulement pour ma Volonté; et elles opéreront le grand miracle de pouvoir donner à chaque créature une Divine Volonté qui contient tous les biens. Que ne leur donnera pas ma Volonté lorsqu’elle sera en possession de tous les enfants de son Royaume ?

C’est pourquoi je veux que tu continues à œuvrer en vue de mon Royaume – et il y a beaucoup à faire pour préparer le grand miracle que ce Royaume du Fiat soit connu et possédé. Par conséquent, sois attentive en traversant la mer infinie de ma Volonté, afin que soit établi l’ordre entre le Créateur et la créature ; ainsi, à travers toi, je serai capable de faire le grand miracle du retour vers moi de l’homme vers son origine.



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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


175.1 – Au milieu des fleurs innombrables qui parfument le sol et égayent la vue, se dresse l’horrible spectre d’un lépreux, couvert de plaies qui exhalent une odeur fétide, rongé par la lèpre.

Les gens crient, épouvantés, et se retirent de nouveau sur les premières pentes de la montagne. Certains prennent même des pierres pour les lancer à l’imprudent. Mais Jésus se retourne, les bras ouverts, en criant : « Paix ! Restez où vous êtes et n’ayez pas peur. Déposez les pierres. Ayez pitié de ce pauvre frère. Lui aussi est fils de Dieu. »

Les gens obéissent, subjugués par l’autorité du Maître. Lui s’avance à travers les hautes herbes fleuries jusqu’à quelques pas du lépreux qui, à son tour, s’est approché quand il a compris que Jésus le protégeait. Arrivé près de Jésus, il se prosterne et l’herbe fleurie l’accueille et le submerge comme une eau fraîche et parfumée. Les fleurs qui ondoient semblent étendre un voile sur les misères qu’elles cachent. Seule la voix lamentable qui en sort rappelle qu’il y a là un pauvre être. Elle dit :

« Seigneur, si tu veux, tu peux me purifier. Aie aussi pitié de moi ! »

Jésus répond :

« Lève ton visage et regarde Moi. L’homme doit savoir regarder le Ciel quand il y croit. Et toi, tu crois, puisque tu l’implores. »

Les herbes remuent et s’ouvrent de nouveau. Le visage du lépreux apparaît comme la tête d’un naufragé qui émerge de la mer, sans cheveux et sans barbe. Un crâne où il resterait encore de l’épiderme. Cependant Jésus ose poser la pointe de ses doigts sur ce front, là où il est net, sans plaies, où il n’y a qu’une peau cireuse, écailleuse entre deux érosions purulentes dont l’une a détruit le cuir chevelu et dont l’autre a ouvert un trou là où se trouvait l’œil droit. Je ne saurais dire si dans cet énorme cavité qui s’étend de la tempe au nez en mettant à nu le zygoma [2] et les cartilages du nez, remplie de saleté, il y a encore ou non le globe oculaire.

Jésus dit, en tenant sa belle main appuyée par son extrémité, là :

« Je le veux. Sois purifié [3]. »

Comme si l’homme n’était pas rongé par la lèpre et couvert de plaies, mais seulement recouvert de crasses sur lesquelles on aurait versé un détergent liquide, voilà que la lèpre disparaît. Tout d’abord les plaies se ferment, la peau redevient claire, l’œil droit réapparaît entre les paupières qui se sont reformées, les lèvres se referment sur les dents jaunâtres. Seuls les cheveux et la barbe restent absents avec de rares touffes de poils là où il y avait encore un reste d’épiderme sain.

 
149> La foule crie de stupeur et l’homme comprend qu’il est guéri en entendant ces cris de joie. Il lève ses mains, jusqu’alors cachées par les herbes, et se touche l’œil là où il y avait l’énorme trou. Il se touche la tête, là où était la grande plaie qui couvrait le crâne et il palpe la nouvelle peau. Alors il se lève et se regarde la poitrine, les hanches… Tout est sain et propre… L’homme s’affaisse de nouveau dans le pré fleuri, pleurant de joie.

« Ne pleure pas. Lève-toi et écoute-moi. Reviens à la vie en observant le rite et ne parle à personne jusqu’à ce qu’il soit accompli. Montre-toi le plus tôt possible au prêtre. Fais l’offrande prescrite par Moïse en témoignage du miracle survenu de ta guérison. »

« C’est à Toi que je devrais rendre témoignage, Seigneur ! »

« Tu le feras en aimant ma Doctrine. Va. »





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Message par Invité Sam 26 Juin 2021 - 10:16

SAMEDI 26 JUIN 2021


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Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit…  » Mt 8,8

Et comme cette créature ne possède rien qui soit digne de moi…



Le livre du Ciel Tome 36, 16 juin 1938

Le simple fait de vouloir garder la créature avec moi est déjà mon plus grand amour, car si je veux la garder avec moi, c’est parce que je veux lui donner de ce qui est à moi. Et comme cette créature ne possède rien qui soit digne de moi, je lui donne de ce qui est à moi pour qu’en le faisant sien elle puisse me dire : Tu m’as donné et je te donne. N’est-ce pas là un amour propre à briser et à toucher les cœurs les plus durs ? Il n’y a que ton Jésus qui puisse et sache aimer de cette manière. Personne ne peut dire qu’il peut atteindre cet amour ; cependant, je peux rendre cela possible pour celle qui vit dans mon Vouloir parce que chaque acte accompli en lui est un soleil qui
se lève avec toute la plénitude de gloire et de sainteté.

Et combien il me semble beau de trouver ma créature bien-aimée revêtue de ces soleils. Plus encore, en vivant dans mon Vouloir, cette âme n’a plus rien d’humain en elle. Elle perd ses droits sur sa volonté et sur tout ce qui est humain. Tous ses droits sur sa volonté sont à nous, et cette créature acquiert l’empire sur tout ce qui est divin.

Et, oh ! comme cela est beau, combien nous sommes satisfaits et heureux de voir cette créature qui domine de droit sur tout ce qui nous concerne. Elle domine sur notre amour et prend autant qu’elle veut pour nous aimer, et elle domine sur notre amour pour se faire aimer. Elle domine sur notre sagesse et nous fait dire des vérités de notre Être suprême jamais encore révélées. Elle domine sur notre bonté et lui fait pleuvoir une pluie plus que bienfaisante sur toutes les créatures.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Venant de la campagne, Jésus entre à Capharnaüm. Avec Lui se trouvent les douze ou plutôt les onze apôtres, car Jean n’y est pas[1]. Salutations habituelles des gens sur une gamme très variée d’expressions, depuis celles toutes simples des enfants à celles un peu timides des femmes, à celles extatiques des miraculés, jusqu’aux salutations curieuses ou ironiques. Il y en a pour tous les goûts.

Et Jésus répond à tous, selon la manière dont on le salue : des caresses pour les enfants, des bénédictions pour les femmes, des sourires aux miraculés, et un profond respect pour les autres. Mais, cette fois, aux salutations ordinaires, s’unit le salut du centurion de l’endroit, je crois. Il le salue de son : « Salut, Maître![2] » auquel Jésus répond en disant :

« Dieu vienne à toi. »

Pendant que la foule s’approche, curieuse de voir comment va se passer la rencontre, le romain continue :

« Cela fait plusieurs jours que je t’attends[3]. Tu ne me reconnais pas parmi ceux qui t’écoutaient sur la montagne ? J’étais habillé en civil. Tu ne me demandes pas pourquoi j’étais venu ? »

« Je ne te le demande pas. Que veux-tu de Moi? »

« Nous avons l’ordre de surveiller ceux qui font des rassemblements. Trop de fois Rome a dû regretter d’avoir autorisé des réunions honnêtes en apparence. Mais, en te voyant et en t’entendant, j’ai pensé à Toi comme à… comme à…


177.2 – J’ai un serviteur malade, Seigneur. Il gît dans ma maison sur son lit, paralysé par une maladie osseuse, et il souffre terriblement. Nos médecins ne le guérissent pas. J’ai invité les vôtres à venir, car ce sont des maladies qui viennent de l’air corrompu de ces régions[4] et ils savent les soigner avec les herbes du sol fiévreux de la rive où stagnent les eaux avant d’être absorbées par le sable de la mer[5]. Ils ont refusé de venir. J’en ai grande douleur parce que c’est un serviteur fidèle. »

« Je viendrai et te le guérirai. »

« Non, Seigneur. Je ne t’en demande pas tant. Je suis païen, ordure pour vous. Si les médecins hébreux craignent de se contaminer en mettant les pieds dans ma maison, à plus forte raison ce serait contamination pour Toi qui es divin. Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. Mais si d’ici tu dis une seule parole, mon serviteur guérira car tu commandes à tout ce qui existe. Moi, je suis un homme soumis à tant d’autorités, dont la première est César, pour lesquelles je dois faire, penser, agir comme il m’est ordonné, je puis, à mon tour, commander aux soldats que j’ai sous mes ordres, et si je dis à l’un: « Va », à l’autre: « Viens », et au serviteur: « Fais ceci », le premier va où je l’envoie, le second vient parce que je l’appelle, le troisième fait ce que je dis. Toi qui es Celui qui est, tu seras tout de suite obéi par la maladie et elle s’en ira « .

« Ce n’est pas un homme, la maladie …  » objecte Jésus.

« Toi non plus, tu n’es pas un homme, mais tu es l’Homme. Tu peux donc même commander aux éléments et aux fièvres, car tout est soumis à ton pouvoir. »

177.3 – Des notables de Capharnaüm prennent Jésus à part et Lui disent :

« C’est un romain, mais écoute-le car c’est un homme de bien qui nous respecte et nous rend service. Pense que lui a fait construire la synagogue[6] et il tient en respect ses soldats pour qu’ils ne se moquent pas de nous pendant le sabbat. Accorde-lui donc cette grâce par amour pour ta ville, pour qu’il ne reste pas déçu et fâché et pour que son affection pour nous ne se tourne pas en haine. »

160/161> Jésus, après avoir écouté ceux-ci et celui-là, se tourne en souriant vers le centurion :

« Pars en avant, j’arrive. »

Mais le centurion recommence à dire :

« Non, Seigneur, je te l’ai dit : ce serait un grand honneur pour moi si tu entrais sous mon toit, mais je ne mérite pas tant. Dis seulement une parole et mon serviteur guérira. »

« Et, qu’il en soit ainsi. Va avec foi. En cet instant la fièvre le quitte et la vie revient en ses membres. Fais en sorte qu’à ton âme aussi vienne la Vie. Va. »

Le centurion salue militairement, s’incline et puis s’en va.

177.4 – Jésus le regarde partir et puis il se retourne vers ceux qui sont présents et dit :

« En vérité, je vous dis que je n’ai pas trouvé autant de foi en Israël. Oh ! c’est pourtant vrai ! « Le peuple qui marchait dans les ténèbres vit une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans l’obscure région de la mort, la Lumière s’est levée [7] « , et encore: « Le Messie, après avoir levé sa bannière sur les nations les réunira » [8]. Oh ! mon Royaume! Vraiment vers toi on affluera en nombre infini! Plus nombreux que tous les chameaux et les dromadaires de Madian et d’Epha, et que les porteurs d’or et d’encens de Saba [9], plus nombreux que tous les troupeaux de Cédar et que les béliers de Nabaiot seront ceux qui viendront à toi [10], et mon cœur se dilatera de joie en voyant venir à Moi les peuples de la mer et la puissance des nations. Les îles m’attendent pour m’adorer [11] et les fils des étrangers construiront les murs de mon Église [12] dont les portes resteront toujours ouvertes pour accueillir les rois et la puissance des nations et pour les sanctifier en Moi [13]. Ce qu’Isaïe a vu, voilà que cela s’accomplira ! Je vous dis que beaucoup viendront de l’Orient et de l’Occident et siégeront avec Abraham, Isaac et Jacob dans le Royaume des Cieux, pendant que les fils du Royaume seront jetés dans les ténèbres extérieures où il y aura pleurs et grincements de dents[14]. »

« Tu prophétises donc que les gentils seront égaux aux fils d’Abraham ? »

« Non pas égaux : supérieurs. Ne le regrettez pas, car c’est votre faute. Ce n’est pas Moi, mais les Prophètes qui le disent et déjà les signes le confirment.


177.5 – Maintenant que quelques-uns d’entre vous aillent à la maison du centurion pour constater que son serviteur est guéri, comme la foi du romain le méritait. Venez. Peut-être qu’à la maison il y a des malades qui attendent ma venue. »





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Message par Invité Dim 27 Juin 2021 - 9:51

DIMANCHE 27 JUIN 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 AdobeStock_142398578-1280x1088


..ta foi t’a sauvée. Mc 5,34
La foi fait trouver Dieu partout



Le livre du Ciel Tome 6, 20 mars 1904

Ce matin, je me sentais toute découragée et aigrie par la perte de mon adorable Jésus. Pendant que je me trouvais dans cet état, il me fit entendre sa très douce voix en disant :

« Tout découle de la foi. Celui qui est fort dans la foi est fort dans la souffrance. La foi fait trouver Dieu partout, le fait voir dans chaque action. Tout ce qui se présente est pour l’âme une nouvelle révélation divine. Donc, sois forte dans la foi, car si tu es forte dans la foi dans tous les états et circonstances, la foi t’administrera des forces et fera en sorte que tu sois toujours unie à Dieu. »


Le livre du Ciel Tome 4, 2 mars 1902

« Ma fille, celui qui se nourrit de la foi acquiert la vie divine et, en acquérant la vie divine, il détruit l’humain. En d’autres mots, il détruit en lui les germes qu’a produits le péché originel. Il acquiert de nouveau la nature parfaite telle qu’elle est sortie de mes mains, semblable à moi. Il en vient à surpasser en noblesse la nature angélique elle-même. »

Cela dit, il disparut.



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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Jésus se trouve sur une route ensoleillée et poussiéreuse qui côtoie les rives du lac. Il se dirige vers le pays, entouré d’une grande foule qui l’attendait certainement et qui se presse autour de Lui bien que les apôtres jouent des bras et des épaules pour qu’il puisse passer et élèvent la voix pour amener la foule à laisser un peu de place.

Mais Jésus ne s’inquiète pas de cette bousculade. Dépassant de la tête la foule qui l’entoure, il la regarde avec un doux sourire alors qu’elle se serre autour de Lui, répond aux saluts, caresse quelque enfant qui réussit à se faufiler dans la masse des adultes et à s’approcher de Lui, il pose la main sur la tête des petits enfants que les mères soulèvent au-dessus de la tête des gens, pour qu’il les touche. Tout en marchant lentement, patiemment au milieu de tout ce vacarme et de ces continuelles bousculades qui ennuieraient tout autre que Lui.

230.2 – Une voix d’homme crie :

« Faites place, faites place. »

C’est une voix angoissée et que beaucoup doivent connaître et respecter comme celle d’un personnage influent car la foule, qui s’ouvre très difficilement tellement elle est serrée, laisse passer un homme d’une cinquantaine d’années, vêtu d’un vêtement long et flou, la tête couverte d’un foulard blanc dont les pans retombent le long du visage et du cou.

Arrivé devant Jésus, il se prosterne à ses pieds et dit :

« Oh ! Maître, pourquoi as-tu été absent si longtemps ? [1] Ma fillette est si malade. Personne ne peut la guérir. Toi seul, tu es mon espoir et celui de sa mère. Viens; Maître. Je t’ai attendu avec une angoisse infinie. Viens, viens, tout de suite. Mon unique enfant est en train de mourir… » et il pleure.

Jésus pose sa main sur la tête de l’homme en larmes, sur la tête courbée et que secouent des sanglots, et il lui répond :

« Ne pleure pas. Aie foi. Ta fillette vivra. Allons auprès d’elle. Lève-toi ! Allons ! »

Jésus dit ces deux derniers mots sur un ton de commandement. Tout d’abord, c’était le Consolateur, maintenant c’est le Dominateur qui parle.

Ils se remettent en marche. Jésus a à son côté le père qui pleure, et il le tient par la main. Quand un sanglot plus fort secoue le pauvre homme, je vois Jésus qui le regarde et lui serre la main. Il ne fait rien d’autre, mais quelle force doit refluer dans une âme quand elle se sent ainsi traitée par Jésus !


25> Auparavant, à la place du père, il y avait Jacques, mais Jésus lui a fait céder la place au pauvre père. Pierre est de l’autre côté. Jean est à côté de Pierre et il cherche avec lui à opposer une barrière à la foule, comme font Jacques et l’Iscariote de l’autre côté, près du père qui pleure. Les autres apôtres sont en partie devant, en partie derrière Jésus. Mais il en faudrait d’autres ! Surtout les trois qui sont derrière, parmi lesquels je vois Matthieu, n’arrivent pas à retenir la muraille vivante. Mais, quand ils crient un peu trop et, pour un peu, insulteraient la foule indiscrète, Jésus tourne la tête et dit doucement :

« Laissez faire ces petits qui sont à Moi !… »

230.3 – À un certain moment, cependant, il se retourne brusquement, il laisse la main du père et il s’arrête. Non seulement il tourne la tête, mais il se retourne complètement. Il semble encore plus grand, car il a pris une attitude de roi. Avec la figure et le regard devenu sévère, inquisiteur, il scrute la foule. Ses yeux envoient des éclairs qui n’expriment non pas la dureté mais la majesté : « Qui m’a touché ? » demande-t-il. Personne ne répond. « Qui m’a touché, je répète » insiste Jésus.

« Maître » répondent les disciples, « tu ne vois pas comme la foule te presse de tous côtés ? Tous te touchent, malgré nos efforts. »

« Qui m’a touché pour obtenir un miracle, je le demande. J’ai senti un pouvoir miraculeux sortir de Moi parce qu’un cœur le demandait avec foi. Quel est ce cœur ? »

Les yeux de Jésus s’abaissent deux ou trois fois, pendant qu’il parle, sur une petite femme d’environ quarante ans, très pauvrement vêtue et très ridée, qui cherche à s’éclipser dans la foule, à se dissimuler dans la cohue. Ces yeux doivent la brûler, elle se rend compte qu’elle ne peut s’enfuir, revient en avant et se jette à ses pieds, le visage presque dans la poussière, les mains tendues en avant qui, cependant, n’osent pas toucher Jésus.

« Pardon ! C’est moi. J’étais malade. Douze ans que j’étais malade ! Tout le monde me fuyait. Mon mari m’a abandonnée. J’ai dépensé tout mon avoir pour qu’on ne me considère pas comme déshonorée, pour vivre comme tout le monde. Mais personne n’a pu me guérir. Tu vois, Maître ? Je suis vieille avant l’âge. Ma force s’en est allée avec ce flux inguérissable et avec elle ma paix. On m’a dit que tu es bon. Celui qui me l’a dit a été guéri par Toi de sa lèpre [2] et qui, pour avoir vu pendant tant d’années tout le monde le fuir, n’a pas éprouvé de répulsion pour moi. Je n’ai pas osé le dire avant. Pardon !

26> J’ai pensé que si je te touchais, je serais guérie. Mais je ne t’ai pas rendu impur [3]. J’ai à peine effleuré le bord de ton vêtement là où il traîne sur le sol, sur les ordures du sol… Moi aussi, je suis une ordure… Mais je suis guérie, que tu sois béni ! Au moment où j’ai touché ton vêtement, mon mal s’est arrêté. Je suis redevenue comme toutes les femmes. Je ne serai plus évitée par tout le monde. Mon mari, mes enfants, mes parents pourront rester avec moi, je pourrai les caresser. Je serai utile dans ma maison. Merci Jésus, bon Maître. Que tu sois éternellement béni ! »

Jésus la regarde avec une infinie bonté. Il lui sourit et lui dit :

« Va en paix, ma fille. Ta foi t’a sauvée. Sois définitivement guérie. Sois bonne et heureuse. Va. »

230.4 – Pendant qu’il parle encore, arrive un homme, un serviteur je pense. Il s’adresse au père resté pendant tout ce temps dans une attitude respectueuse mais tourmentée comme s’il était sur la braise.

« Ta fille est morte, il est inutile d’importuner le Maître davantage. Elle a rendu l’esprit, et déjà les femmes chantent les lamentations. La mère t’envoie dire cela et te prie de venir tout de suite. »

Le pauvre père pousse un gémissement. Il porte ses mains au front et le serre en se comprimant les yeux et en se courbant comme s’il avait reçu un coup.

Jésus, qui paraît ne devoir rien voir ni rien entendre, attentif comme il l’est à écouter la femme et à lui répondre, se tourne au contraire et pose la main sur les épaules courbées du pauvre père.

« Homme, je te l’ai dit : « aie foi ». Je te répète : « aie foi ». Ne crains pas. Ta fillette vivra. Allons la trouver. »

Et il se met en route en tenant étroitement serré contre Lui l’homme anéanti.

La foule, devant cette douleur et là grâce déjà survenue, s’arrête intimidée, s’écarte, laisse passer librement Jésus et les siens et puis suit comme un sillage la Grâce qui passe.

Ils font ainsi une centaine de mètres environ, peut-être plus – je ne sais pas calculer – et pénètrent toujours plus au centre du village.

27>  230.5 – Il y a un rassemblement de gens devant une maison de belle apparence, qui commente à haute voix l’évènement, répondant par des cris perçants à des cris plus aigus qui viennent de la porte grande ouverte. Ce sont des cris perçants, aigus, tenus sur une note fixe et qui semblent être dirigés par une voix plus aiguë qui s’élève toute seule et à laquelle répond un groupe de voix plus faibles, puis un autre chœur de voix plus pleines. C’est un vacarme qui ferait mourir quelqu’un qui se porte bien.

Jésus ordonne aux siens de rester devant la sortie et il appelle avec Lui Pierre, Jean et Jacques. Il entre avec eux dans la maison en tenant toujours serré le bras du père en larmes. Il semble vouloir lui infuser par cette étreinte la certitude que Lui est là pour le rendre heureux.

Les… pleureuses (je dirais : celles qui hurlent) en voyant le chef de famille et le Maître redoublent leurs cris. Elles battent des mains, agitent des tambourins, font résonner des triangles et sur cet… accompagnement appuient leurs lamentations.

« Taisez-vous, dit Jésus. Il ne faut pas pleurer. La fillette n’est pas morte, elle dort. »

Les femmes poussent des cris plus forts, et certaines se roulent, par terre, se griffent, s’arrachent les cheveux (ou plutôt font semblant) pour montrer qu’elle est bien morte. Les musiciens et les amis secouent la tête devant l’illusion de Jésus. Ils croient bien qu’il s’illusionne.

Mais Lui répète un : « Taisez-vous ! » tellement énergique que le vacarme, s’il ne cesse pas complètement, devient un bourdonnement et il avance.

230.6 – Il entre dans une petite chambre. Sur le lit est étendue une fillette morte. Maigre, pâle, elle gît déjà revêtue et ses cheveux bruns sont coiffés avec soin. La mère, à droite, pleure près du petit lit et baise la petite main cireuse de la morte.

Jésus… comme il est beau en ce moment ! Comme je l’ai vu peu de fois ! Jésus s’approche avec empressement, il semble glisser sur le sol, en volant, tant il se hâte vers ce petit lit. Les trois apôtres restent contre la porte qu’ils ferment au nez des curieux. Le père s’arrête au pied du lit.

Jésus va à la gauche du lit, il tend la main gauche et prend avec elle la petite main de la morte qui s’abandonne. J’ai bien vu. C’est la main gauche de Jésus et la main gauche de la petite.

28> Il lève le bras droit en portant sa main ouverte à la hauteur de ses épaules et puis l’abaisse comme quelqu’un qui jure ou commande. Il dit :

« Fillette, je te le dis, lève-toi ! » [4]

Un instant où tous, sauf Jésus et la morte, restent en suspens. Les apôtres allongent le cou pour mieux voir. Le père et la mère regardent leur enfant, les yeux mornes. Un instant. Puis un soupir soulève la poitrine de la petite morte. Une légère couleur monte au visage de cire et en fait disparaître la teinte livide de la mort. Un sourire se dessine sur les lèvres pâles avant encore que s’ouvrent les yeux, comme si la fillette faisait un beau rêve. Jésus tient toujours la main dans sa main. La fillette ouvre doucement les yeux, elle regarde tout autour d’elle comme si elle venait de s’éveiller. Elle voit d’abord le visage de Jésus qui là fixe de ses yeux magnifiques et qui lui sourit avec une bonté qui l’encourage, et elle Lui sourit.

« Lève-toi » répète Jésus.

et, écartant avec sa main les préparatifs funèbres répandus sur le lit et à côté (fleurs, voiles, etc.), il l’aide à descendre, à lui faire faire ses premiers pas en la tenant toujours par la main.

« Donnez-lui à manger, maintenant, commande-t-il. Elle est guérie. Dieu vous l’a rendue. Remerciez-le, et ne parlez à personne de ce qui est arrivé. Vous savez ce qui lui était arrivé, vous avez cru et vous avez mérité le miracle. Les autres n’ont pas eu foi, il est inutile de chercher à les persuader. À ceux qui nient le miracle, Dieu ne se manifeste pas. Et toi, fillette, sois bonne. Adieu ! Paix à cette maison ! » et il sort en refermant la porte derrière Lui.





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Message par Invité Lun 28 Juin 2021 - 8:47

LUNDI 28 JUIN 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 1d2164166064fb1343dffd96eb9c9fbc


Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts. Mt 8,22

Par conséquent, suis-moi toi aussi et ne fais pas machine arrière.



Le livre du Ciel Tome 29, 19 mai 1931

Il est certain que les créatures sont des instruments entre mes mains et que je ne regarde pas qui elles sont, mais si je sais que ma Divine Volonté a décidé de travailler au moyen de cet instrument, cela me suffit pour accomplir mes plus hauts desseins. Et quant aux doutes et aux difficultés des créatures, je m’en sers en temps et lieu pour les confondre et les humilier, mais cela ne m’arrête pas et je poursuis le travail que je veux faire à travers la créature.

Par conséquent, suis-moi toi aussi et ne fais pas machine arrière. Pour le reste, on peut voir d’après leur façon de penser qu’ils n’ont considéré que ta personne, mais ils n’ont pas tenu compte de ce que ma Divine Volonté peut faire et sait faire. Et lorsque ma Volonté décide de travailler dans une créature en vue de ses plus grands desseins parmi les générations humaines, personne ne lui dicte de lois, personne ne lui dit qui devrait être choisi, ni le temps ni le lieu, mais c’est dans l’absolu qu’elle agit. Elle ne tient pas non plus compte de certains petits esprits qui ne savent pas s’élever dans l’ordre divin et surnaturel, ni s’incliner devant les œuvres incompréhensibles de leur Créateur et qui, alors qu’ils veulent raisonner avec leur raison humaine, perdent la raison divine et demeurent confus et incrédules.



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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Ils sont déjà près de la rive quand, après une lutte acharnée, un homme d’âge moyen et de condition honorable s’approche du Maître et, pour attirer son attention, touche son épaule. Jésus se retourne et s’arrête en demandant :

« Que veux-tu ? »

« Je suis scribe, mais ce qu’il y a dans tes paroles ne peut se comparer avec ce que renferment nos préceptes. Elles m’ont conquis. Maître, je ne te quitte plus. Je te suivrai partout où tu iras. Quelle est ta route ? »

« Celle du Ciel. »

« Ce n’est pas d’elle que je parle. Je te demande où tu vas. Après celle-ci, quelles sont les maisons où je pourrais te trouver ? »

162>  « Les renards ont leurs tanières et les oiseaux leurs nids, mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. Ma maison, c’est le monde, partout où il y a des esprits à instruire, des misères à soulager, des pécheurs à racheter. »

« Partout, alors. »

« Tu l’as dit. Pourrais-tu faire ce que ces tout petits font pour mon amour, toi, docteur d’Israël ? Ici on exige le sacrifice et l’obéissance et la charité envers tous, l’esprit d’adaptation en tout, avec tous. Car la condescendance attire. Parce que celui qui veut soigner doit se pencher sur toutes les plaies. Après, ce sera la pureté du Ciel. Mais ici nous sommes dans la boue et il faut arracher à la boue, sur laquelle nous posons les pieds, les victimes déjà submergées. Ne pas relever les habits, ni s’éloigner parce que là la boue est plus profonde. La pureté c’est en nous qu’elle doit être. Il faut en être pénétré de façon que rien ne puisse plus entrer. Peux-tu tout cela ? »

« Laisse-moi essayer au moins. »

« Essaie. Je prierai pour que tu en sois capable. »

– Jésus se remet en route et, attiré par deux yeux qui le regardent, il dit à un jeune homme grand et robuste qui s’est arrêté pour laisser passer le cortège, mais qui semble se diriger ailleurs :

« Suis- moi. »

Le jeune homme tressaute, change de couleur, ses yeux clignent comme s’ils étaient éblouis par la lumière, et peu après il ouvre la bouche pour parler et il ne trouve pas quoi répondre. À la fin il dit :

« Je te suivrai, mais mon père est mort à Chorazeïn (Corozaïn) et je dois l’ensevelir. Laisse-moi le faire et puis je viendrai. »

« Suis-moi. Laisse les morts ensevelir leurs morts. Toi, la Vie t’a déjà aspiré. Tu l’as désiré, d’ailleurs. Ne déplore pas le vide que la Vie a fait autour de toi afin de t’avoir pour disciple. Les mutilations de l’affection sont des racines pour les ailes qui poussent chez l’homme changé en serviteur de la Vérité. Abandonne la corruption à son sort. Élève-toi vers le Royaume où rien n’est corrompu. Tu y trouveras aussi la perle incorruptible de ton père, Dieu appelle et passe. Demain tu ne trouverais plus ton cœur d’aujourd’hui et l’invitation de Dieu. Viens. Va annoncer le Royaume de Dieu. »

163/164> L’homme, adossé à un muret, reste les bras ballants. Il porte des sachets certainement remplis d’arômes et de bandes. La tête inclinée, il réfléchit aux deux amours qui s’opposent : celui de Dieu et celui du père.

Jésus attend et le regarde et puis il prend un tout petit et le serre sur son cœur en disant :

« Dis avec Moi : « Je te bénis, ô Père, et j’invoque ta lumière pour ceux qui pleurent dans les nuées de la vie. Je te bénis, ô Père, et j’invoque ta force pour celui qui est comme un petit qui a besoin que quelqu’un le soutienne. Je te bénis, ô Père, et j’invoque ton amour pour que Tu fasses oublier tout ce qui n’est pas Toi, tous ceux qui trouveraient en Toi, et qui ne savent pas croire, tout leur bien, ici et au Ciel »

Et le petit, un enfant d’environ quatre ans, répète avec sa petite voix.





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Message par Invité Mar 29 Juin 2021 - 9:02

MARDI 29 JUIN 2021

Solennité de Saint Pierre et Saint Paul


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 Brea-st-pierre-et-st-paul


Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre
je bâtirai mon Eglise.. Mt 16,18

j’ai tout confié aux Apôtres afin qu’ils puissent être les annonceurs
du Royaume de Rédemption



Le livre du Ciel Tome 20, 6 novembre 1926

Ma fille, courage, laisse-moi te manifester ce qui est nécessaire concernant le Royaume de ma Volonté afin que rien ne manque pour le former dans la famille humaine. Alors, lorsque tout sera terminé, je t’amènerai rapidement dans notre Patrie. Crois-tu que tu verras le plein triomphe du Royaume du Fiat éternel avant de venir au ciel ?
C’est du ciel que tu vas voir son plein triomphe. Il en sera pour toi comme pour moi avec le Royaume de Rédemption. J’ai fait tout ce qu’il fallait; j’ai établi la fondation, j’ai donné les lois et les conseils nécessaires; j’ai institué les Sacrements, j’ai laissé les Évangiles comme norme de leur vie, j’ai enduré des souffrances inouïes jusqu’à la mort; mais lorsque j’étais sur terre, je n’ai vu que très peu ou presque rien des fruits et de l’accomplissement de la Rédemption. Après avoir tout fait, et n’ayant plus rien d’autre à faire, j’ai tout confié aux Apôtres afin qu’ils puissent être les annonceurs du Royaume de Rédemption et que les fruits des œuvres que j’ai accomplies pour le Royaume de Rédemption puissent venir.

La même chose se passera pour le Royaume du Fiat suprême. Nous le ferons ensemble, ma fille. Tes souffrances, tes longs sacrifices, tes incessantes prières pour que mon Royaume puisse venir bientôt, et mes manifestations concernant ce Royaume – j’unirai tout cela avec moi pour en faire les fondations. Et lorsque tout sera terminé, je confierai mon Royaume à mes ministres afin que, tels des seconds apôtres du Royaume de ma Volonté, ils puissent en être les annonciateurs. Crois-tu que la venue du Père di Francia, qui témoigne tant d’intérêt et qui a pris à cœur la publication de ce qui concerne ma Volonté, soit arrivée par hasard ? Non, non – je l’ai moi-même organisée. C’est un acte providentiel de la suprême Volonté qui le veut comme premier apôtre et programmateur du divin Fiat.

Et comme il se trouve être le fondateur d’un ordre, il est plus facile pour lui de contacter les évêques, les prêtres et les gens, et également dans son propre institut, afin de proclamer le Royaume de ma Volonté. C’est pourquoi je l’aide tellement et que je lui donne une lumière spéciale, parce que pour comprendre ma Volonté, il faut de grandes grâces – pas de petites lumières, mais un soleil pour comprendre une Volonté divine, sainte et éternelle, de même qu’une grande disposition de la part de celui à qui est confié cette charge. C’est moi également qui ai organisé la venue quotidienne du prêtre afin de pouvoir trouver rapidement les premiers apôtres du Fiat de mon Royaume, et qu’ils puissent proclamer ce qui concerne ma Volonté éternelle. Par conséquent, laisse-moi terminer afin que, lorsque j’aurai fini, je puisse tout confier aux nouveaux apôtres de ma Volonté ; et tu pourras venir au ciel, et voir de là-haut les fruits du Royaume tant attendu du Fiat éternel.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


340>   – « Mais les gens, vous qui les approchez si familièrement plus que Moi, et sans la crainte que je peux leur inspirer, que disent-ils que je suis ? Et comment définissent-ils le Fils de l’homme ? »

« Certains disent que tu es Jésus, c’est-à-dire le Christ, et ce sont les meilleurs. D’autres t’appellent Prophète, d’autres seulement Rabbi, et d’autres, tu le sais, te disent fou et possédé. »

« Quelques-uns pourtant se servent pour Toi du nom que tu te donnes et ils t’appellent : « Fils de l’homme »

« Et certains aussi disent que cela ne peut-être, parce que le Fils de l’homme c’est une chose bien différente. Et cela n’est pas toujours négation car, au fond, ils admettent que tu es plus que Fils de l’homme : tu es le Fils de Dieu. D’autres, au contraire, disent que tu n’es même pas le Fils de l’homme, mais un pauvre homme que Satan agite ou que bouleverse la folie. Tu vois que les opinions sont nombreuses et toutes différentes » dit Barthélemy.

« Mais pour les gens, qu’est-ce donc que le Fils de l’homme ? »

« C’est un homme où sont toutes les vertus les plus belles de l’homme, un homme qui réunit en lui-même toutes les qualités requises d’intelligence, de sagesse, de grâce, dont nous pensons qu’elles étaient en Adam et certains, à ces qualités, ajoutent celle de ne pas mourir. Tu sais que déjà circule le bruit que Jean Baptiste n’est pas mort, mais seulement transporté ailleurs par les anges et qu’Hérode, pour ne pas se dire vaincu de Dieu, et plus encore Hérodiade, ont tué un serviteur et, après l’avoir décapité, ont présenté comme le cadavre du Baptiste le corps mutilé du serviteur. Les gens racontent tant de choses ! Ainsi plusieurs pensent que le Fils de l’homme est Jérémie ou bien Elie, ou l’un des Prophètes et même le Baptiste en personne, en qui étaient grâce et sagesse et qui se disait le Précurseur du Christ. Le Christ : l’Oint de Dieu. Le Fils de l’homme : un grand homme né de l’homme. Un grand nombre ne peut admettre, ou ne veut pas admettre, que Dieu ait pu envoyer son Fils sur la terre. Tu l’as dit hier : « Ne croiront que ceux qui sont convaincus de l’infinie bonté de Dieu ». Israël croit davantage dans la rigueur de Dieu que dans sa bonté… » dit encore Barthélemy.

« Oui. En effet ils se sentent si indignes qu’ils jugent impossible que Dieu soit assez bon pour envoyer son Verbe pour les sauver. Ce qui fait obstacle à leur croyance c’est la dégradation de leurs âmes » confirme le Zélote, et il ajoute : « Tu dis que tu es le Fils de Dieu et de l’homme.

341> En effet, en Toi, se trouve toute grâce et toute sagesse comme homme. Et je crois réellement que quelqu’un qui serait né d’Adam en état de grâce t’aurait ressemblé pour la beauté, l’intelligence et toute autre qualité. Et en Toi brille Dieu pour la puissance. Mais qui peut le croire de ceux qui se croient dieux et qui mesurent Dieu sur eux-mêmes, dans leur orgueil démesuré ? Eux, les cruels, les haineux, les rapaces, les impurs, ils ne peuvent certainement pas penser que Dieu ait poussé sa douceur jusqu’à se donner Lui-même pour les racheter, son amour pour les sauver, sa générosité pour se livrer à l’homme, sa pureté pour se sacrifier parmi nous. Ils ne le peuvent pas, eux qui sont si impitoyables et pointilleux pour rechercher et punir les fautes. »          

343.5 – « Et vous, qui dites-vous que je suis ? Dites-le vraiment d’après votre jugement, sans tenir compte de mes paroles et de celles d’autrui. Si vous étiez obligés de me juger, qui diriez-vous que je suis ? »    

« Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » s’écrie Pierre en s’agenouillant, les bras tendus en haut, vers Jésus qui le regarde avec un visage tout lumineux et qui se penche afin de le relever pour l’embrasser en disant :        

« Tu es bienheureux, ô Simon, fils de Jonas ! Car ce n’est pas la chair ni le sang qui te l’ont révélé, mais mon Père qui est dans les Cieux. Dès le premier jour que tu es venu vers Moi, tu t’es posé cette question, et parce que tu étais simple et honnête, tu as su comprendre et accepter la réponse qui te venait du Ciel. Tu n’avais pas vu les manifestations surnaturelles comme ton frère et Jean et Jacques. Tu ne connaissais pas ma sainteté de fils, d’ouvrier, de citoyen comme Jude et Jacques, mes frères. Tu n’as pas profité d’un miracle et tu ne m’as pas vu en accomplir, et je ne t’ai pas donné de signe de ma puissance comme je l’ai fait et comme l’ont vu Philippe, Nathanaël, Simon le Cananéen, Thomas, Judas. Tu n’as pas été subjugué par ma volonté comme Mathieu le publicain. Et pourtant tu t’es écrié : « Il est le Christ ! » Dès la première heure que tu m’as vu, tu as cru et jamais ta foi n’a été ébranlée.  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif C’est pour cela que je t’ai appelé Céphas, et pour cela c’est sur toi, Pierre, que j’édifierai mon Église et les puissances de l’Enfer ne prévaudront pas contre elle. C’est à toi que je donnerai les clefs du Royaume des Cieux.

342/343> Et tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les Cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les Cieux, ô homme fidèle et prudent dont j’ai pu éprouver le cœur. Et ici, dès cet instant, tu es le chef auquel il faut donner l’obéissance et le respect comme à un autre Moi-même. Et c’est tel que je le proclame devant vous tous. »





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Message par Invité Mer 30 Juin 2021 - 9:17

MERCREDI 30 JUIN 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 14857510


Si tu nous expulses, envoie-nous dans le troupeau de porcs. Mt 8,31

Apeurés et terrifiés, les démons essaient alors de s’enfuir..



Le livre du Ciel Tome 1

Jésus me répondit :

« Ne te chagrine pas. Sache que je ne permettrai jamais aux démons de te tenter au-delà de ta capacité. Sache que je ne permets jamais à une âme qui bataille contre les démons de périr. En fait, j’évalue en premier la force de l’âme, je lui donne ma grâce actuelle, puis je la conduis dans la bataille. Si une âme tombe occasionnellement, ce n’est jamais parce que je lui refuse ma grâce sollicitée par ses prières continuelles, mais parce qu’elle n’est pas restée unie à moi. Quand cela arrive, l’âme doit supplier pour être plus sensible à mon Amour, duquel elle s’est détachée. Elle n’a pas réalisé que moi seul peux remplir à satiété le cœur de l’homme. Quand une âme est remplie de son propre raisonnement, elle dévie de la voie sûre de l’obéissance, croyant témérairement que son propre jugement est plus exact et mieux balancé que le mien. Ce n’est pas une surprise qu’elle tombe alors.

« J’insiste donc pour que, par-dessus tout, tu sois constamment en prière, même si cela pouvait signifier souffrir des douleurs au point d’en mourir. Cependant, ne néglige pas les prières que tu fais habituellement. Quand tu te sentiras plus particulièrement menacée, invoque-moi avec des prières confiantes, et sois certaine que je t’aiderai.

« Je veux que tu ouvres ton cœur à ton confesseur et que tu lui fasses connaître tout ce qui se passe en toi actuellement, de même que tout ce qui doit arriver dans le futur, en n’omettant rien. Fais tout ce qu’il te dira sans délai. Souviens-toi que tu seras entourée de ténèbres épaisses – aussi épaisses que la noirceur éprouvée par un aveugle. Ton obéissance aux indications de ton confesseur sera la main amie qui te guidera, les yeux qui, comme la lumière et le vent, dissiperont les ténèbres.

« Entre dans la bataille sans frénésie. Une armée ennemie est très consciente de la force et du courage de son adversaire. Si tu affrontes l’ennemi sans avoir peur, tu seras capable de soutenir les plus violentes batailles. Les démons craignent beau- coup l’âme entraînée dont le courage est basé sur moi. Supportée par moi, elle devient invincible contre tout démon qui se présente à elle. Apeurés et terrifiés, les démons essaient alors de s’enfuir, mais en sont incapables parce qu’ils sont forcés par ma Volonté d’endurer une grande et ignominieuse défaite. Sois courageuse. Si tu m’es fidèle, je te comblerai de force et d’abondantes grâces pour triompher d’eux. »



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Tout le monde s’écarte du flanc de la montagne parce que des pierres et de la terre roulent et rebondissent sur la pente ; étonnés, ils regardent autour d’eux.

« Là-bas ! Là-bas ! Deux hommes… complètement nus… qui viennent vers nous en gesticulant. Des fous…

Ou des possédés » répond Jésus à Judas, le premier à avoir vu les deux possédés venir vers Jésus.

Ils doivent être sortis de quelque caverne dans la montagne. Ils crient. Le plus rapide à la course se précipite vers Jésus. On dirait un étrange et gros oiseau déplumé tant il est rapide, brassant l’air de ses bras comme si c’étaient des ailes. Il s’abat aux pieds de Jésus en s’écriant :

« Te voilà ici, Maître du monde ? Qu’ai-je à faire avec toi, Jésus, Fils du Dieu très haut ? l’heure de notre châtiment est-elle déjà arrivée ? Pourquoi es-tu venu nous tourmenter avant l’heure ? »

L’autre possédé, soit que sa langue soit liée, soit que le démon le paralyse, ne fait que se jeter à plat ventre par terre et pleurer; une fois assis, il reste comme inerte, jouant avec des cailloux et avec ses pieds nus.

Le démon continue de parler par la bouche du premier, qui se tord par terre en un paroxysme de terreur. On dirait qu’il veut réagir et ne peut qu’adorer, attiré et repoussé en même temps par la puissance de Jésus. Il crie :

« Je t’en conjure, au nom de Dieu, cesse de me tourmenter. Laisse-moi partir !

Oui, mais hors de cet homme. Esprit immonde, sors de ces hommes et dis ton nom.

– Légion est mon nom, car nous sommes nombreux. Nous les possédons depuis des années et par eux nous brisons cordes et chaînes, et il n’est pas de force d’homme qui puisse nous résister. A cause de nous, ils sont une terreur et nous nous servons d’eux pour que les gens te blasphèment. Nous nous vengeons sur eux de ton anathème. Nous abaissons l’homme plus bas que les animaux pour qu’on se moque de toi. Il n’est pas de loup, de chacal ou d’hyène, pas de vautour ni de vampire semblables à ceux que nous tenons. Mais ne nous chasse pas. L’enfer est trop horrible !

Sortez ! Au nom de Jésus, sortez ! »

Jésus a une voix de tonnerre, et ses yeux dardent des éclairs.

« Au moins, laisse-moi entrer dans ce troupeau de porcs que tu as rencontré.

– Allez. »

Avec un hurlement bestial, les démons quittent les deux malheureux et, à travers un tourbillon de vent qui fait ondoyer les chênes comme des herbes, ils s’abattent sur les porcs très nombreux. Les animaux se mettent à courir comme des possédés à travers les chênes avec des cris vraiment démoniaques. Ils se heurtent, se blessent, se mordent, et finalement se précipitent dans le lac lorsque, arrivés à la cime de la haute falaise, ils n’ont plus pour refuge que l’eau qu’elle domine. Pendant que les gardiens, bouleversés et désolés, hurlent d’épouvante, les bêtes se précipitent par centaines en une succession de bruits sourds dans les eaux tranquilles qu’ils brisent en des tourbillons d’écume. Ils coulent, reviennent à la surface, se retournent, montrant leurs panses rondes ou leurs museaux pointus avec des yeux terrifiés, et finalement se noient.

Les bergers courent en criant vers la ville.

Les apôtres, arrivés sur le lieu du désastre, reviennent en disant :

« Il n’y en a pas eu un seul de sauvé ! Tu leur as rendu un bien mauvais service ! »

Jésus répond calmement :

« Mieux vaut que périssent deux milliers de porcs qu’un seul homme. Donnez leur un vêtement. Ils ne peuvent rester comme ça.





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Message par Invité Jeu 1 Juil 2021 - 11:51

JEUDI 1 JUILLET 2021


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Et voici, qu’on lui présenta un paralysé couché sur une civière. Mt 9,2

Je me comporte comme un père qui aime beaucoup son fils, alors que celui-ci est aveugle, difforme, paralysé, etc



Le livre du Ciel Tome 14, 9 février 1922

Oh ! comme je ressens cruellement le poids de l’ingratitude des hommes ! »

Se jetant alors dans mes bras, Jésus fondit en larmes. Je le serrai sur mon cœur pendant qu’il suffoquait  dans ses larmes ! Le voir ainsi pleurer me brisait le cœur ! J ’aurais été prête à souffrir n’importe quelle peine pour l’empêcher de pleurer. Je lui donnai ma compassion, j’embrassai ses blessures et séchai ses larmes.

Un peu réconforté, il ajouta : « Sais-tu de quelle manière je me comporte ? Je me comporte comme un père qui aime beaucoup son fils, alors que celui-ci est aveugle, difforme, paralysé, etc. Et que fait le père qui aime son fils à la folie ? Il se départit de ses propres yeux et de ses jambes,  il s’arrache la peau et, se donnant tout entier à son fils, il lui dit : “ Je suis plus heureux en étant aveugle, déformé et paralysé, si je sais que toi, mon fils, tu peux voir, marcher et être beau. ”

Oh ! comme ce père est heureux de réaliser que son fils voit maintenant avec ses yeux, marche avec ses jambes et est vêtu de sa beauté ! Comme sa peine serait grande s’il réalisait que son fils, dans un acte de profonde ingratitude, se défaisait des yeux de son père, de ses jambes et de sa peau, préférant redevenir la misérable créature qu’il était ?

« Je suis comme ce père. Je me suis dépouillé de tout pour tout donner à l’homme. J’ai vu à tout. Mais, par son ingratitude, l’humanité m’inflige les peines les plus cruelles.



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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


« Maître ! Crie Pierre du milieu de la foule, il y a ici des ma­lades. Deux peuvent attendre que tu sortes, mais celui-ci est bloqué par la foule… et puis il ne peut se tenir debout, et nous ne pouvons passer. Je le renvoie ?

Non, descendez-le par le toit.

– Bien, nous le faisons tout de suite. »

On entend marcher sur le toit de la pièce ; comme elle ne fait pas vraiment partie de la maison, elle n’a pas de terrasse de ciment, mais une sorte de revêtement de fascines qui porte des espèces d’ardoises. Je ne sais de quelles pierres il peut s’agir. On pratique une ouverture et, avec des cordes, on descend le grabat sur lequel se trouve l’infirme. Il arrive juste devant Jésus. La foule s’agglutine plus encore, pour mieux voir.

« Tu as eu une grande foi, comme aussi tes porteurs.

– Oh ! Seigneur ! Comment ne pas en avoir pour toi ?

Eh bien ! je te le dis : mon fils (l’homme est jeune), tous tes péchés te sont remis. »

L’homme le regarde en pleurant… Peut-être reste-t-il un peu insatisfait parce qu’il espérait une guérison physique. Les pharisiens et les docteurs murmurent. Du nez, du front et de la bouche, ils font une grimace dédaigneuse.

« Pourquoi ces murmures, dans vos cœurs plus encore que sur vos lèvres ? D’après vous, est-il plus facile de dire au paraly­tique : “ Tes péchés te sont remis ”, ou bien : “ Lève-toi, prends ton grabat et marche ” ? Vous pensez que seul Dieu peut remettre les péchés, mais vous ne savez pas dire ce qu’il y a de plus grand, car cet homme, qui a perdu l’usage de ses facultés corporelles, a dépensé toutes ses ressources sans qu’on puisse le guérir. Il n’y a que Dieu qui ait ce pouvoir. Or, pour que vous sachiez que je peux tout, pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a pouvoir sur la chair et sur l’âme, sur la terre et au Ciel, je dis à cet homme : “ Lève-toi, prends ton grabat et marche. Rentre chez toi et sois saint. ”»

L’homme sursaute, pousse un cri, se dresse debout, se jette aux pieds de Jésus, les embrasse et les caresse, pleure et rit à la fois, et avec lui ses parents et la foule qui ensuite se range pour qu’il passe en triomphe et le suit en lui faisant fête. La foule, oui, mais pas les cinq hommes hargneux qui s’en vont, hautains et raides comme des piquets.





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Message par Invité Ven 2 Juil 2021 - 11:47

VENDREDI 2 JUILLET 2021


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Je veux la miséricorde, non le sacrifice. Mt 9,13

Cependant, en faisant appel à ma miséricorde, j’ai assumé une Humanité qui a partiellement voilé la lumière de ma Divinité.



Le livre du Ciel Tome 3, 1er août 1900

« Ma fille, devant ma majesté et ma pureté, celui qui peut me faire face n’existe pas. Tous sont nécessairement effrayés et frappés par le rayonnement de ma sainteté. L’homme voudrait presque s’enfuir de moi parce que sa misère est si grande qu’il n’a pas le courage de rester debout en présence de Dieu.

« Cependant, en faisant appel à ma miséricorde, j’ai assumé une Humanité qui a partiellement voilé la lumière de ma Divinité. Ce fut là un moyen d’inspirer confiance et courage à l’homme afin qu’il vienne à moi. Il a la possibilité de se purifier, de se sanctifier et de se diviniser à travers mon Humanité déifiée.

« Ainsi, tu dois toujours te tenir devant mon Humanité, la considérant comme un miroir dans lequel tu laves tous tes péchés, un miroir dans lequel tu acquiers la beauté. Petit à petit, tu t’orneras de ma ressemblance. C’est la propriété du miroir physique de laisser apparaître l’image de celui qui se pose devant lui.

Le divin  miroir fait beaucoup plus : mon Humanité est pour l’homme comme un miroir lui permettant de voir ma Divinité. Toutes les bonnes choses viennent à l’homme par mon Humanité. »



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Ils sont arrivés sur la place. Jésus va tout droit au comptoir de la gabelle où Matthieu est en train de faire ses comptes et de vérifier les pièces de monnaie. Il les répartit par catégories en les mettant dans des sacs de diverses couleurs qu’il place dans un coffre de fer que deux serviteurs attendent de transporter autre part.

A peine l’ombre projetée par la grande taille de Jésus s’allonge-t-elle sur le comptoir que Matthieu lève la tête pour voir qui vient le payer en retard. Pierre tire alors Jésus par la manche pour lui dire :

« Il n’y a rien à payer, Maître. Que fais-tu ? »

Mais Jésus ne répond pas. Il fixe les yeux sur Matthieu, qui s’est levé immédiatement en signe de respect. Un second regard pénétrant. Mais ce n’est pas, comme l’autre fois, un regard de juge sévère. C’est un regard d’appel, un regard aimant, qui l’enveloppe, le pénètre d’amour. Matthieu rougit. Il ne sait que faire, que dire…

« Matthieu, fils d’Alphée, l’heure a sonné. Viens. Suis-moi, lui déclare Jésus majestueusement.

– Moi ? Maître, Seigneur ! Mais sais-tu qui je suis ? C’est pour toi, pas pour moi, que je le dis…

Viens, suis-moi, Matthieu, fils d’Alphée, répète Jésus plus doucement.

– Ah ! Comment puis-je avoir trouvé grâce auprès de Dieu ? Moi… Moi…

Matthieu, fils d’Alphée, j’ai lu dans ton cœur. Viens, suis-moi. »

Cette troisième invitation est une caresse.

« Oh ! Tout de suite, mon Seigneur ! »

En larmes, Matthieu sort de derrière le comptoir sans plus s’occuper de ramasser les pièces de monnaies éparses ou de fermer le coffre. Rien.

« Où allons-nous, Seigneur ? demande-t-il quand il est près de Jésus. Où me conduis-tu ?

Chez toi. Veux-tu donner l’hospitalité au Fils de l’homme ?

– Oh !… mais… mais que vont dire ceux qui te haïssent ?

Moi, j’écoute ce qu’on dit au Ciel, et j’entends : “ Gloire à Dieu pour un pécheur qui se sauve ! ” Et le Père dit : “ La miséricorde se lèvera éternellement dans les Cieux et se répandra sur la terre et puisque je t’aime d’un amour éternel, d’un amour parfait, je te fais miséricorde à toi aussi. ” Viens. Que par ma venue, ta maison, en plus de ton cœur, soit sanctifiée.

– Je l’ai déjà purifiée par l’espérance que j’avais dans l’âme… mais que ma raison ne pouvait croire vraie… Oh ! M’admettre dans la compagnie de tes saints… » et il regarde les disciples.

« Oui, avec mes amis. Venez. Je vous unis. Et soyez frères. »

Les disciples en sont tellement stupéfaits qu’ils n’ont toujours pas su que dire. Ils ont marché en groupe, derrière Jésus et Matthieu, sur la place tout ensoleillée et maintenant totalement déserte, par un bout de route qui brûle sous un soleil éblouissant. Il n’y a pas âme qui vive dans les rues, rien d’autre que le soleil et la poussière.

97.4 Ils entrent dans la maison. C’est une belle maison avec une large entrée qui donne sur la rue, et une jolie cour ombragée et fraîche, au-delà de laquelle on en voit une grande, organisée en jardin.

« Entre, mon Maître ! Apportez de l’eau et des boissons. »

Les serviteurs accourent avec tout ce qu’il faut. Matthieu sort pour donner des ordres, pendant que Jésus et les siens se rafraîchissent, puis il revient.

« Viens maintenant, Maître. La salle est plus fraîche… Des amis vont bientôt arriver… Ah ! Je veux que ce soit grande fête ! C’est ma régénération… C’est ma… ma véritable circoncision… Tu m’as circoncis le cœur par ton amour… Maître, cette fête sera la dernière… Désormais, plus de fêtes pour Matthieu le publicain. Du moins, plus de fêtes de ce monde… Seulement la fête intérieure d’être racheté et de te servir… d’être aimé de toi… J’ai tant pleuré, ces derniers mois… Cela fait presque trois mois que je pleure… Je ne savais comment faire… Je voulais venir… Mais comment venir à toi, le Saint, avec mon âme souillée ?…

Tu l’as lavée par ton repentir et ta charité pour moi et pour ton prochain. Pierre ? Viens ici. »

Pierre, qui n’a pas encore parlé tant il est ébahi, s’avance. Les deux hommes, tous deux âgés, petits, trapus, se font face, et Jésus est entre eux deux, souriant, beau.

« Pierre, tu m’as demandé bien des fois qui était l’inconnu de la bourse apportée par Jacques. Le voici devant toi.

– Qui ? Ce vol… Oh ! Pardon, Matthieu ! Mais qui pouvait penser que c’était toi ? Que toi, qui nous désespérais par ton usure, tu puisses être capable de t’arracher chaque semaine un morceau de ton cœur pour nous faire cette grosse offrande ?

– Je le sais. Je vous ai injustement taxés. Mais je m’agenouille aujourd’hui devant vous tous et je vous supplie de ne pas me renvoyer. Lui, il m’a accueilli. Ne vous montrez pas plus sévères que lui. »

Pierre, qui a Matthieu à ses pieds, le relève d’un coup, rudement, affectueusement :

« Lève-toi, lève-toi ! Ce n’est ni à moi ni aux autres qu’il faut demander pardon, mais à lui. Nous… allons ! Nous sommes tous plus ou moins voleurs comme toi… Oh ! Je l’ai dit ! Maudite langue ! Mais moi, je suis fait comme ça : ce que je pense, je le dis, ce que j’ai sur le cœur, je l’ai sur les lèvres. Viens, faisons un pacte d’affectueuse paix », et il embrasse Matthieu sur les joues.

Les autres l’imitent avec plus ou moins d’affection. Je dis cela, car André est retenu par sa timidité, et Judas est glacial. On dirait qu’il embrasse un tas de serpents, tant son accolade est distante et brève.

97.5 Entendant du bruit, Matthieu sort.

« Pourtant, Maître, dit Judas, il me semble que cela n’est pas prudent. Déjà les pharisiens d’ici t’accusent, et toi… Voilà un publicain parmi les tiens ! Un publicain après une prostituée !… Veux-tu ta ruine ? S’il en est ainsi, dis-le, pour que…

– Pour que nous filions, hein ? lance Pierre, ironique.

– Qui te parle, à toi ?

– Je sais bien que tu ne t’adresses pas à moi, mais moi, en revanche, je parle à ton âme de grand seigneur, à ton âme très pure, à ton âme de sage. Je sais que toi, membre du Temple, tu sens l’odeur de péché en nous, pauvres hommes qui ne sommes pas du Temple. Je sais bien que toi, qui es un juif complet, mélange de pharisien, de sadducéen et d’hérodien, à moitié scribe et un brin essénien – veux-tu d’autres nobles appellations ? –, tu te sens mal à l’aise parmi nous, comme une magnifique alose prise dans un filet rempli de goujons. Mais que veux-tu y faire ? C’est lui qui nous a pris et nous… nous restons. Si tu te sens mal à l’aise… va-t’en, toi. Tous, nous respirerons. Même lui qui, tu le vois, est indigné par moi et par toi. Par moi, parce que je manque de patience et aussi… oui, et aussi de charité, mais plus encore par toi qui ne comprends rien à rien, malgré tous les nobles titres dont tu te pares, et qui n’as ni charité, ni humilité, ni respect. Tu n’as rien, mon garçon. Rien que de la fumée, et Dieu veuille qu’elle soit inoffensive. »

Jésus a laissé Pierre parler. Il est resté debout, sévère, les bras croisés, les lèvres serrées et les yeux… peu rassurants. A la fin, il dit :

« As-tu tout dit, Pierre ? As-tu libéré ton cœur de tout le levain qu’il contenait ? Tu as bien fait. Aujourd’hui, ce sont les Azymes de Pâques pour un fils d’Abraham. L’appel du Christ est comme le sang de l’agneau sur votre âme, et là où il vient, la faute ne reviendra plus. Elle ne reviendra pas si celui qui le reçoit lui est fidèle. Mon appel est libération et il faut le fêter sans levain d’aucune sorte. »

Pas un mot à Judas. Pierre se tait, vexé.

« Voici revenir notre hôte, dit Jésus. Il est avec des amis. Ne leur montrons pas autre chose que de la vertu. Si quelqu’un ne peut y parvenir, qu’il sorte. Ne ressemblez pas à des pharisiens qui accablent les gens de préceptes qu’ils sont les premiers à ne pas observer. »

97.6 Matthieu rentre avec d’autres hommes et le repas se déroule. Jésus est au centre, entre Pierre et Matthieu. Ils parlent de sujets divers et Jésus répond patiemment à toutes les questions que les uns et les autres lui posent. Il y a aussi des plaintes à l’égard des pharisiens qui les méprisent.

« Eh bien, venez à celui qui ne vous méprise pas, puis agissez de telle façon que les bons, au moins, n’aient pas l’occasion de vous mépriser, répond Jésus.

– Toi, tu es bon. Mais tu es bien le seul !

Non : ceux-ci sont comme moi et puis… il y a le Dieu Père qui aime ceux qui se repentent et veulent retrouver son amitié. Si tout manquait à l’homme, sauf le Père, sa joie ne serait-elle pas complète ? »

Le repas en est au dessert, quand un serviteur fait signe au maître de maison et lui dit quelque chose.

« Maître : Elie, Simon et Joachim demandent à entrer et à te parler. Veux-tu les voir ?

Bien sûr.

– Mais… mes amis sont publicains.

– C’est justement pour voir cela qu’ils viennent. Laissons-les faire, pour qu’ils voient. Il ne servirait à rien de le dissimuler. Cela ne servirait pas au bien, et leur malice exagèrerait l’événement jusqu’à prétendre qu’il y avait ici des courtisanes. Qu’ils entrent. »

97.7 Les trois pharisiens entrent. Ils regardent autour d’eux avec un ricanement méchant et sont sur le point de parler.

Mais Jésus, qui s’est levé et est allé à leur rencontre avec Matthieu, les devance. Il pose une main sur l’épaule de Matthieu et dit :

« Vrais fils d’Israël, je vous salue et vous annonce une grande nouvelle qui comblera sûrement de joie votre cœur de parfaits israélites, qui aspirent à l’observance de la Loi par tous les cœurs, pour rendre gloire à Dieu. Voici : à compter de ce jour, Matthieu n’est plus le pécheur, le scandale de Capharnaüm. Une brebis galeuse d’Israël est guérie. Réjouissez-vous ! Après lui, d’autres brebis pécheresses le seront à leur tour et votre cité, à la moralité de laquelle vous vous intéressez tant, deviendra par sa sainteté agréable au Seigneur. Il abandonne tout pour servir Dieu. Donnez le baiser de paix au juif égaré qui revient dans le sein d’Abraham.

– Et il y revient avec des publicains ? Lors d’un joyeux banquet ? Ah ! Vraiment, c’est une conversion avantageuse ! Tiens, regarde là, Elie : voici Josias, le souteneur.

– Et lui, c’est Simon, fils d’Isaac, l’adultère.

– Et celui-là ? C’est Azarias, le tenancier du tripot, où Romains et juifs vont jouer, se quereller, s’enivrer et se livrer à la débauche.

– Mais, Maître, sais-tu seulement qui sont ces gens-là ? Le savais-tu ?

Je le savais.

– Alors, vous qui êtes de Capharnaüm, vous ses disciples, pourquoi avez-vous permis cela ? Tu me surprends, Simon-Pierre !

– Et toi, Philippe, tu es bien connu ici ! Toi aussi, Nathanaël ! J’en suis vraiment abasourdi ! Toi, un véritable israélite, comment as-tu pu permettre que ton Maître mange avec des publicains et des pécheurs ?

– Mais n’y a-t-il donc plus aucune retenue en Israël ? »

Les trois hommes sont absolument scandalisés.

Jésus dit :

« Laissez mes disciples en paix. C’est moi qui l’ai voulu. Moi seul.

– Oh oui, on comprend ! Quand on veut faire des saints sans l’être soi-même, on tombe vite dans des erreurs impardonnables !

– Et quand on habitue les disciples à manquer de respect – je suis encore sous le coup de l’éclat de rire irrespectueux de celui-ci, juif du Temple, contre moi, le pharisien ! – on ne peut qu’être irrespectueux de la Loi. On enseigne ce qu’on sait…

Tu te trompes. Vous vous trompez tous. On enseigne ce qu’on sait, c’est vrai. Et moi qui connais la Loi, je l’enseigne à ceux qui ne la connaissent pas : aux pécheurs par conséquent. Vous… je sais bien que vous êtes maîtres de votre âme. Ce n’est pas le cas des pécheurs. Je recherche leur âme, je la leur rends, pour qu’à leur tour, ils me la rapportent comme elle est : malade, blessée, souillée, pour que je la soigne et la purifie. C’est pour cela que je suis venu. Ce sont les pécheurs qui ont besoin du Sauveur et moi, je viens les sauver. Comprenez-moi… et ne me haïssez pas sans raison. »

Jésus est doux, persuasif, humble… Mais les trois hommes sont autant de chardons tout hérissés de piquants… et ils sortent avec une moue de dégoût.

« Ils sont partis… Maintenant, ils vont nous critiquer partout, grommelle Judas.

Laisse-les donc faire ! Agis seulement de façon que le Père n’ait pas à te critiquer. N’en sois pas mortifié, Matthieu, ni vous, ses amis. Notre conscience nous dit : “ Vous ne faites pas de mal. ” Cela suffit. »

Jésus se rassied à sa place et tout prend fin.





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Message par Invité Sam 3 Juil 2021 - 9:33

SAMEDI 3 JUILLET 2021


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Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point. Jn 20,26

Avec quelle difficulté coule ma Volonté ; quels efforts ne doit-elle pas faire pour subjuguer les créatures.



Le livre du Ciel Tome 20, 4 janvier 1927

Ma fille, celle qui doit posséder le Royaume de ma Volonté doit non seulement la faire et vivre en elle, mais doit sentir et souffrir ce que ma Volonté ressent et souffre dans les âmes. Ce que tu sens n’est rien d’autre que la condition dans laquelle je me trouve moi-même dans les créatures. Avec quelle difficulté coule ma Volonté ; quels efforts ne doit-elle pas faire pour subjuguer les créatures.

Combien les créatures la tiennent réprimée dans leur propre volonté ; elles lui enlèvent le meilleur de sa vie, son énergie, sa joie, sa force, et elle est obligée d’agir sous la pression d’une volonté humaine mélancolique, faible et inconstante. Oh ! en quel douloureux, amer et écrasant cauchemar les créatures gardent ma Volonté.

Ne veux-tu donc pas participer à ses souffrances ? Ma fille, tu dois être une clef, et quel que soit le son que ma Volonté veut que tu produises, tu dois te prêter à former le son que ma Volonté veut sortir. Et lorsqu’elle aura formé en toi tous les sons qu’elle possède – sons de joie, de force, de bonté, de douleur, etc. – sa victoire sera complète, ayant ainsi constitué en toi son Royaume.

Par conséquent, pense plutôt que c’est une sonate distincte et différente qu’elle veut jouer en toi – que c’est une clef de plus qu’elle veut ajouter à ton âme parce que, dans le Royaume du Fiat suprême, elle veut trouver toutes les notes du concert de la céleste Patrie afin que même la musique ne soit pas absente de son Royaume.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


628.5 On frappe à la porte. Ils se taisent tous pour écouter et poussent un “ oh ! ” de stupeur en voyant entrer dans le vestibule Elie accompagné de Thomas, un Thomas si hagard qu’il ne paraît plus être lui-même.

Ses compagnons se pressent autour de lui en criant leur joie :

« Tu sais qu’il est ressuscité et qu’il est venu ? Et il t’attend pour revenir !

– Oui. Elie m’a dit cela, lui aussi. Mais je n’en crois rien. Je crois ce que je vois, or je vois que, pour nous, c’en est fini. Je vois que nous sommes tous dispersés. Je vois qu’il n’y a même plus un tombeau où le pleurer. Je vois que le Sanhédrin veut se débarrasser à la fois de son complice, dont il décrète l’inhumation comme si c’était un animal souillé, au pied de l’olivier où il s’est pendu, et des fidèles du Nazaréen. J’ai été arrêté le vendredi aux portes, et on m’a dit : “ Toi aussi, tu étais l’un des siens ? Il est mort, désormais. Retourne battre l’or. ” Je me suis enfui…

– Mais où ? Nous t’avons cherché partout !

– Où ? Je suis allé jusqu’à la maison de ma sœur à Rama. Mais je n’ai pas osé entrer, car… pour qu’une femme ne m’adresse pas de reproches. Alors j’ai erré à travers les montagnes de Judée et hier j’ai fini à Bethléem, dans sa grotte. Que j’ai pleuré ! J’ai dormi dans les décombres et c’est là que m’a trouvé Elie à son arrivée… Je ne sais pourquoi.

– Pourquoi ? Tout simplement parce qu’aux moments de joie ou de douleur trop grande, on va là où on se sent le mieux. Bien des fois, ces années-ci, je suis allé là-bas, de nuit, comme un voleur, pour me sentir caresser l’âme par le souvenir de ses vagissements. Je m’échappais dès le lever du soleil pour ne pas être lapidé. Mais j’étais déjà consolé. Cette fois, j’y suis allé pour dire à cet endroit : “ Je suis heureux ” et pour en prendre ce que je peux. C’est ce que nous avons décidé : nous voulons prêcher sa foi, mais nous en recevrons la force d’un morceau de ce mur, d’une poignée de cette terre, d’une écharde de ces poteaux. Nous ne sommes pas assez saints pour oser prendre la terre du Calvaire…

– Tu as raison, Elie. Nous devrions le faire nous aussi, et nous le ferons. Mais Thomas ?

– Thomas dormait et pleurait. Je lui ai dit : “ Réveille-toi et ne pleure plus. Il est ressuscité. ” Il refusait de me croire, mais j’ai tellement insisté que je l’ai convaincu. Le voici. Maintenant qu’il est parmi vous, je me retire. Je rejoins mes compagnons qui partent en Galilée. Paix à vous. »

Elie s’en va.

628.6 « Thomas, il est ressuscité. C’est moi qui te l’affirme. Il a été avec nous. Il a mangé. Il a parlé. Il nous a bénis. Il nous a pardonné. Il nous a donné le pouvoir de pardonner. Oh ! Pourquoi n’es-tu pas venu plus tôt ? »

Thomas ne sort pas de son abattement. Il hoche la tête, têtu.

« Je ne crois pas. Vous avez vu un fantôme. Vous êtes tous fous, à commencer par les femmes. Un homme mort ne se ressuscite pas.

– Un homme, non. Mais lui est Dieu. Ne le crois-tu pas ?

– Si. Je crois qu’il est Dieu. Mais précisément parce que je le crois, je dis que, si bon qu’il puisse être, il ne peut l’être au point de venir parmi ceux qui l’ont si peu aimé. Et j’ajoute que, si humble qu’il soit, il doit en avoir assez de s’humilier dans notre carne. Non. Il doit être — il l’est certainement — triomphant au Ciel, et peut-être apparaîtra-t-il comme esprit. Je dis : peut-être. Nous ne méritons même pas cela ! Mais ressuscité en chair et en os, non. Non, je ne le crois pas.

– Mais puisque nous l’avons embrassé, vu manger, entendu sa voix, senti sa main, vu ses blessures !

– Je n’en crois rien. Je ne peux le croire. Pour croire, je devrais voir. Si je ne vois pas dans ses mains le trou des clous et si je n’y mets pas le doigt, si je ne touche pas les blessures de ses pieds, et si je ne mets pas ma main à l’endroit où la lance a ouvert son côté, je ne croirai pas. Je ne suis pas un enfant ou une femme. Je veux l’évidence. Ce que ma raison ne peut accepter, je le refuse. Or je ne peux accepter votre parole.

– Mais, Thomas ! Comment peux-tu imaginer que nous voulions te tromper ?

– Non, mes pauvres, au contraire ! Bienheureux êtes-vous d’avoir la bonté de vouloir m’amener à trouver la paix que vous avez réussi à obtenir par votre illusion. Mais… moi, je ne crois pas à sa résurrection.

– Tu n’as pas peur qu’il te punisse ? Il entend et voit tout, tu sais ?

– Je lui demande de me convaincre. J’ai une raison, et je m’en sers. Que lui, le Maître de la raison humaine, redresse la mienne si elle se fourvoie.

– Il disait que la raison est libre.

– Voilà donc un motif supplémentaire de ne pas la rendre esclave d’une suggestion collective. Je vous aime bien, et j’aime le Seigneur. Je le servirai comme je le peux, et je serai avec vous pour vous aider à le servir. J’annoncerai sa doctrine. Mais je ne puis croire que si je vois. »

Entêté, Thomas n’écoute que lui-même.

Ils lui parlent de tous ceux qui l’ont vu, et comment ils l’ont vu. Ils lui conseillent de parler avec Marie. Mais lui secoue la tête, assis sur un siège de pierre, plus pierre lui que son siège. Têtu comme un enfant, il répète :

« Je croirai si je vois… »

C’est le grand mot des malheureux qui nient ce qu’il est si doux et si saint de croire quand on admet que Dieu peut tout.

Les apôtres sont rassemblés au Cénacle, autour de la table où fut consommée la Pâque. Par respect, la place centrale, celle de Jésus, est restée vide.

Maintenant que celui qui les groupait et les disposait autour de la table, selon sa volonté et par un choix inspiré par l’amour, n’est plus là, les apôtres se sont répartis différemment. Pierre est encore à sa place, mais Jude a pris celle de Jean.

Puis vient le plus âgé des apôtres — j’ignore encore de qui il s’agit —, suivi de Jacques, le frère de Jean, presque au coin de la table, du côté droit pour moi qui regarde. Près de Jacques, mais sur le plus petit côté de la table, est assis Jean. Après Pierre, de l’autre côté, vient Matthieu et après lui Thomas, Philippe, André, puis Jacques, le frère de Jude, et Simon le Zélote sur les autres côtés. Le plus long côté, en face de Pierre, est vide car les apôtres ont des sièges plus rapprochés qu’ils ne l’étaient pour la Pâque.

Les fenêtres sont barrées et les portes verrouillées. La lampe, dont deux becs seulement sont allumés, répand une faible lumière sur la table. Le reste de la vaste pièce est dans la pénombre.

Jean, qui a derrière lui une crédence, a la charge de présenter à ses compagnons ce qu’ils désirent. Leur frugale nourriture se compose de poisson, qui est sur la table, de pain, de miel et de petits fromages frais. C’est en se retournant vers la table pour tendre à son frère le fromage qu’il a demandé, que Jean voit le Seigneur.

629.2 Jésus est apparu d’une manière très curieuse. Le mur derrière les convives, tout d’une pièce sauf le coin de la porte, s’est éclairé en son milieu, à une hauteur d’environ un mètre du sol, d’une lueur ténue et phosphorescente comme celle que produisent certaines gravures qui ne sont lumineuses que dans l’obscurité de la nuit. La lumière, haute d’environ deux mètres, a une forme ovale comme une niche. Dans la clarté, comme si elle avançait de derrière les voiles d’un brouillard lumineux, se dégage avec une netteté grandissante Jésus.

Je ne sais pas si j’arrive à bien m’expliquer. On dirait que son corps coule à travers l’épaisseur du mur. Celui-ci ne s’ouvre pas, il reste compact, mais le corps passe tout de même. La lumière paraît être la première émanation de son corps, l’annonce de son approche. Le corps de Jésus est d’abord formé de légères lignes de lumière, comme je vois au Ciel le Père et les anges saints : immatériel. Puis il se matérialise de plus en plus jusqu’à prendre en tout point l’aspect d’un corps réel, celle de son divin corps glorifié.

Je me suis attardée à le décrire, mais tout s’est passé en quelques secondes.

Jésus est vêtu de blanc, comme lorsqu’il est ressuscité et apparu à sa Mère. Très beau, affectueux et souriant, il garde les bras le long du corps, un peu écartés, avec les mains vers la terre et les paumes tournées vers les apôtres. Les plaies des mains ressemblent à deux étoiles de diamant d’où sortent deux rayons très vifs.

Je ne vois pas ses pieds, couverts par son vêtement, ni son côté. Mais l’étoffe de son habit, qui n’est pas terrestre, laisse passer une lumière là où elle recouvre les divines blessures. Au début, il semble que Jésus ne soit qu’un corps de clarté lunaire puis, quand il s’est concrétisé en apparaissant hors du halo de lumière, il a les couleurs naturelles de ses cheveux, de ses yeux, de sa peau. C’est Jésus, en somme, Jésus-homme-Dieu, mais devenu plus solennel maintenant qu’il est ressuscité.

629.3 Jean le voit quand il est déjà ainsi. Aucun autre ne s’était encore aperçu de l’apparition. Il bondit sur ses pieds, laissant tomber sur la table le plateau de petits fromages ronds et, prenant appui sur le bord de la table, il se penche un peu vers elle et de côté comme si un aimant l’attirait vers elle, et il pousse à voix basse un “ Oh ! ” pourtant intense.

Les autres lèvent la tête de leurs assiettes au bruit de la chute du plat de petits fromages et au saut que fait Jean. Ils regardent avec étonnement son attitude extatique et suivent son regard. Ils tournent la tête ou pivotent sur eux-mêmes, selon leur position par rapport au Maître, et ils voient Jésus. Ils se lèvent tous, émus et heureux, et courent vers lui. Accentuant son sourire, Jésus avance vers eux, en marchant désormais sur le sol comme tous les mortels.

Au début, Jésus ne fixait que Jean qui, je pense, a dû se sentir attiré par ce regard caressant. Désormais, il les dévisage tous et dit :

« Paix à vous. »

Tous sont groupés autour de lui, les uns à genoux à ses pieds, dont Pierre et Jean — Jean baise un pan de son vêtement et en recouvre son visage comme pour en être caressé —, les autres plus en arrière, debout, mais inclinés dans une attitude de respect.

Pour arriver plus vite, Pierre a fait un vrai bond au-dessus de son siège, sans attendre que Matthieu sorte le premier et lui libère le passage. Il faut se rappeler que les sièges servaient à deux personnes à la fois.

629.4 Le seul qui reste un peu éloigné, l’air embarrassé, c’est Thomas. Il s’est agenouillé près de la table, mais n’ose avancer. Il semble même essayer de se cacher derrière le coin de la table.

Jésus, en donnant ses mains à baiser — les apôtres les recherchent avec une sainte et affectueuse convoitise — passe les yeux sur les têtes inclinées comme s’il cherchait le onzième. Bien entendu, il l’a vu dès le premier instant et, s’il agit ainsi, c’est pour laisser à Thomas le temps de s’enhardir et de s’approcher. En voyant que l’incrédule, honteux de son manque de foi, n’ose le faire, il l’appelle :

« Thomas, viens ici. »

Thomas lève la tête, confus, presque en larmes, mais il n’ose s’avancer. Il baisse de nouveau la tête. Jésus fait quelques pas dans sa direction et dit de nouveau :

« Viens ici, Thomas ! »

La voix de Jésus est plus impérieuse que la première fois. L’air réticent, confus, Thomas se lève et s’approche de Jésus.

« Voilà donc celui qui ne croit pas s’il ne voit pas ! » s’écrie Jésus, mais dans sa voix, il y a un sourire de pardon.

Thomas s’en aperçoit, il ose lever les yeux vers Jésus et se rend compte qu’il sourit vraiment. Alors il prend courage et se hâte davantage.

« Viens tout près. Regarde. Mets un doigt, s’il ne te suffit pas de regarder, dans les blessures de ton Maître. »

Jésus a présenté ses mains et a ouvert son vêtement sur la poitrine pour découvrir la large blessure du côté.

La lumière ne sort plus des blessures depuis que, sortant de son halo de lumière lunaire, il s’est mis à marcher comme un homme mortel, de sorte que les plaies apparaissent dans leur sanglante réalité : deux trous irréguliers — celui de gauche va jusqu’au pouce — qui transpercent un poignet et une paume à leur base, et une longue entaille, qui dans le côté supérieur forme légèrement un accent circonflexe, à son côté.

Thomas tremble, regarde et ne touche pas. Il remue les lèvres, mais n’arrive pas à parler clairement.

« Donne-moi ta main, Thomas » dit Jésus avec beaucoup de douceur.

De sa main droite, il prend la main droite de l’apôtre et en saisit l’index. Il le fait entrer profondément dans la déchirure de sa main gauche, pour lui faire sentir que la paume est transpercée, puis il le guide vers son côté. Il va même jusqu’à saisir les quatre gros doigts de Thomas à leur base, au métacarpe, mais il ne se borne pas à les appuyer sur le bord de la déchirure de la poitrine, il les y fait entrer et les y maintient sans quitter Thomas des yeux.

Son regard se fait sévère et néanmoins doux, tandis qu’il reprend :

« Mets-là ton doigt, enfonce tes doigts et même ta main, si tu veux, dans mon côté et ne sois pas incrédule, mais croyant. »

Ce sont les paroles qui accompagnent le geste que je viens de décrire.

Il semble que la proximité du cœur divin que Thomas touche presque, lui ait communiqué du courage, car il arrive enfin à parler distinctement. Tombant à genoux, les bras levés et avec des larmes abondantes de repentir, il s’écrie :

« Mon Seigneur et mon Dieu ! »

Il ne sait dire rien d’autre.

Jésus lui pardonne. Il lui pose la main droite sur la tête et répond :

« Thomas, Thomas ! Tu crois parce que tu as vu… Mais heureux ceux qui croiront en moi sans avoir vu ! Quelle récompense devrai-je leur donner si je dois vous récompenser, vous, dont la foi a été secourue par la force de la vision ?… »





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Message par Invité Dim 4 Juil 2021 - 10:41

SAMEDI 3 JUILLET 2021


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Un prophète n’est méprisé que dans son pays… Marc 6, 1-6

Ma fille, comme il est pénible de donner et de ne pas être reconnu…



Le livre du Ciel Tome 22, 9 août 1927

Ma fille, je regarde pour voir si tu vas visiter tous mes territoires. Tu dois savoir que la Création est un territoire qui m’appartient ; la Rédemption ajoute des territoires; plus encore, mon enfance, mes pleurs et mes vagissements, mes prières, mes travaux, mes pas, ma vie publique et privée, sont autant d’appartements que j’ai formés dans mes territoires. Il n’est pas une seule chose que j’aie faite ni une seule souffrance endurée qui n’ait servi à étendre les limites des territoires divins afin de pouvoir les donner aux créatures.

Et je regarde chaque jour pour voir si au moins la petite fille de ma Volonté visite tous mes territoires et entre dans chacun de mes appartements; et lorsque je te vois commencer tes rondes pour visiter le soleil, les étoiles, les cieux, la mer et toutes les choses créées, je sens que mes territoires, que j’ai formés avec tant d’amour pour en faire don aux créatures, ne sont pas abandonnés – il y en a au moins une qui les visite; et si elle les visite, cela veut dire qu’elle les aime et qu’elle a accepté le cadeau.

Et j’attends avec impatience que tu continues tes visites à Bethléem, l’endroit où je suis né, pour y visiter mes larmes, mes peines, mes pas, mes travaux, les miracles que j’ai opérés, les sacrements que j’ai institués, ma Passion, ma Croix – tout, en somme.

Et je te fais prendre conscience de ce qui a pu t’échapper, pour que tu fasses ta petite visite, même en passant ; et, oh ! comme je suis heureux que mes appartements soient tous visités. Ma fille, comme il est pénible de donner et de ne pas être reconnu, de donner sans que personne ne prenne le bien que l’on veut donner.

Et sais-tu ce que je fais ? Quand je te vois, toute seule, parcourir tous mes territoires et visiter mes appartements, je te donne tous les biens qu’ils contiennent, de telle sorte que ce que je devrais donner aux autres, je le centralise en toi. Ainsi, je te donne tout, et toi tu me donnes tout. De fait, pour pouvoir tout donner à l’âme, je dois tout trouver en elle; et pour qu’elle soit capable de tout me donner, elle doit tout posséder. Celle qui a tout, a la capacité de pouvoir tout me donner et de tout recevoir.



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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


La foule, restée interdite, murmure : « Mais d’où Lui vient tant de sagesse ? »
« Et les miracles d’où en a-t-il le pouvoir ? Car, pour en faire, il en fait. Toute la Palestine en parle. »

« N’est-ce pas le fils de Joseph le menuisier ? Nous l’avons tous vu à son établi de Nazareth faire des tables et des lits, et ajuster des roues et des serrures. Il n’est même pas allé à l’école et sa Mère seule fut sa maîtresse. »

« Un scandale aussi cela que notre père a critiqué » dit Joseph d’Alphée.

« Mais tes frères aussi ont terminé l’école avec Marie de Joseph. »

« Hé ! mon père fut faible avec son épouse… » répond encore Joseph.

« Et aussi le frère de ton père, alors? »

« Aussi. »

« Mais est-ce bien le fils du menuisier ? »

« Et tu ne le vois pas ? »

« Oh ! il y en a tant qui se ressemblent ! Moi je pense que c’est quelqu’un qui veut se faire passer pour lui. »

143> « Et alors où est Jésus de Joseph ? »

« Crois-tu que sa Mère ne le connaît pas? »

« Il a ici ses frères et ses sœurs et tous l’appellent parent. N’est-ce pas vrai, peut-être, vous deux ? »

Les deux aînés d’Alphée font signe que oui.

« Alors il est devenu fou ou possédé, car ce qu’il dit ne peut venir d’un menuisier. »

« Il faudrait ne pas l’écouter. Sa prétendue doctrine c’est du délire ou de la possession… »

246.13 – …Jésus s’est arrêté sur la place, attendant Alphée de Sara qui parle avec un homme. Et pendant qu’il attend, un des deux âniers qui était resté près de la porte de la synagogue Lui rapporte les calomnies qu’on y a dites.

« Ne t’en afflige pas. Un prophète généralement n’est pas honoré dans sa patrie et dans sa maison. L’homme est sot au point de croire que, pour être prophètes, il faut être des êtres pour ainsi dire étrangers à la vie. Et les concitoyens et ceux de la famille plus que tous connaissent et se rappellent le caractère humain de leur concitoyen et parent, mais la vérité triomphera. Et maintenant je te salue. La paix soit avec toi. »

« Merci, Maître, d’avoir guéri ma mère. »

« Tu le méritais parce que tu as su croire. Mon pouvoir, ici, est impuissant, car il n’y a pas de foi, Allons, amis. Demain à l’aube nous partirons. »





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Message par Invité Lun 5 Juil 2021 - 11:07

MERCREDI 23 JUIN 2021


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« Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. » Saint Matthieu (9,18-26)

« Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra […] Le Royaume de mon Fiat contiendra tous les biens, tous les miracles, tous les prodiges les plus sensationnels ; plus encore, il les surpassera tous ensemble. »



Le Livre du Ciel Tome 20, 22 octobre 1926

« Ma fille, quel sera le grand bien ? ! Quel sera le grand bien ? ! Le Royaume de mon Fiat contiendra tous les biens, tous les miracles, tous les prodiges les plus sensationnels ; plus encore, il les surpassera tous ensemble. Et si un miracle signifie rendre la vue à un aveugle, redresser un infirme, guérir un malade, ressusciter un mort, etc.,
le Royaume de ma Volonté aura l’aliment préservateur, et pour toutes les créatures qui y entreront, il n’y aura aucun risque de devenir aveugle, infirme ou malade.

La mort n’aura plus aucun pouvoir sur l’âme ; et si elle l’aura encore sur le corps, ce ne sera plus une mort, mais un passage. Sans la nourriture du péché et une volonté humaine dégradée qui produisaient la corruption, et, avec l’aliment préservateur de ma Volonté, les corps ne seront plus sujets à la décomposition et à devenir horriblement corrompus au point de semer la peur, même parmi les plus forts, comme c’est maintenant le cas ; mais ils resteront composés dans leur sépulcre en attendant le jour de la résurrection de tous.

Crois-tu que c’est un plus grand miracle de donner la vue à un aveugle, de redresser un infirme, de guérir un malade, ou bien d’avoir un moyen de préservation de sorte que l’œil ne puisse jamais perdre la vue, qu’on puisse toujours marcher bien droit, être toujours en bonne santé ?

Je crois que le miracle de préservation est plus grand que le miracle qui survient après un malheur. Voilà la grande différence entre le Royaume de Rédemption et le Royaume du Fiat suprême : dans le premier, le miracle était pour les pauvres créatures à qui, comme aujourd’hui, il arrive un malheur ou un autre ; et c’est pourquoi j’ai donné l’exemple, extérieurement, d’opérer différentes sortes de guérisons qui étaient un symbole des guérisons que je donnais aux âmes, lesquelles retourneront facilement à leur infirmité. Le second sera un miracle de préservation, parce que ma Volonté possède le pouvoir miraculeux, et celles qui se laissent dominer par lui ne seront plus sujettes au mal.

Par conséquent, il ne sera pas nécessaire de faire des miracles parce que toutes seront toujours gardées en bonne santé, belles et saintes – dignes de cette beauté sortie de nos mains créatrices en créant la créature. Le Royaume du divin Fiat fera le grand miracle du bannissement de tous les maux, de toutes les misères, de toutes les peurs, parce qu’il n’accomplira pas un miracle selon le temps et les circonstances, mais gardera les enfants de son Royaume en lui-même avec un acte de miracle continuel, et pour les préserver de tous les maux en faisant d’eux les enfants de son Royaume. Cela, dans les âmes ; mais il y aura aussi de nombreuses modifications dans les corps, parce que c’est toujours le péché qui est la nourriture de tous les maux.

Le péché enlevé, il n’y aura plus d’aliment pour le mal ; de plus, comme ma Volonté et le péché ne peuvent coexister, la nature humaine aura également ses effets bénéfiques. »



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Arrivé devant Jésus, il se prosterne à ses pieds :

«Ah ! Maître, pourquoi as-tu été si longtemps absent ? Ma fillette est très malade. Personne n’arrive à la guérir. Toi seul, tu es mon espoir et celui de sa mère. Viens, Maître. Je t’ai attendu avec une immense angoisse. Viens, viens immédiatement ! Mon unique enfant est à l’article de la mort… »

Il pleure. Jésus pose la main sur la tête de l’homme, en larmes, sur sa tête inclinée que secouent des sanglots, et il lui répond :

« Ne pleure pas. Aie foi. Ta fille va vivre. Allons auprès d’elle. Lève-toi ! Allons ! »

Ces deux derniers mots sont dits sur un ton impérieux. Au début, il était le Consolateur, maintenant c’est le Dominateur qui parle.

Ils se remettent en marche. Jésus tient par la main le père en pleurs, à ses côtés. Lorsqu’un sanglot plus fort secoue le pauvre homme, je vois Jésus le regarder et lui serrer la main. Il ne fait rien d’autre, mais quelle force doit affluer dans une âme quand elle se sent ainsi traitée par Jésus ! (…)

Il parle encore quand survient un homme – à mon avis, un serviteur –, qui s’adresse au père. Pendant tout ce temps, ce dernier a gardé une attitude respectueuse mais tourmentée, comme s’il était sur des charbons ardents.

« Ta fille est morte. Inutile d’importuner davantage le Maître. Elle a rendu l’esprit et déjà les femmes chantent les lamentations. Sa mère m’envoie t’en avertir ; elle te prie de venir sur-le-champ. »

Le pauvre père pousse un gémissement. Il porte ses mains à son front et le serre en se comprimant les yeux et en se courbant comme s’il avait reçu un coup.

Jésus, qui paraît ne rien voir et ne rien entendre, attentif comme il l’est à écouter la femme et à lui répondre, se retourne pourtant et pose la main sur les épaules courbées du pauvre père.

« Homme, je te l’ai dit : aie foi. Ne crains rien. Ta fillette va vivre. Allons auprès d’elle. »

Et il se met en route en gardant étroitement serré contre lui l’homme anéanti.

Devant cette douleur et le miracle qui vient de survenir, la foule, intimidée, s’arrête, s’écarte, laisse Jésus et ses apôtres se faufiler, puis, tel un sillage, suit la Grâce qui passe.

Ils parcourent ainsi une centaine de mètres, peut-être plus – j’ai du mal à calculer –, et pénètrent toujours plus au centre du village.

230.5 Il y a un grand rassemblement devant une maison de belle apparence ; les gens commentent l’événement à voix haute et sonore, répondant par des cris puissants à des cris plus élevés provenant de la porte ouverte. Ce sont des cris perçants, aigus, sur une note fixe et qui semblent être dirigés par une voix plus stridente qui s’élève toute seule et à laquelle répondent d’abord un groupe de voix plus faibles, puis un autre chœur de voix plus pleines. Cela fait un vacarme à faire mourir les gens en bonne santé !

Jésus ordonne à ses disciples de rester devant la porte, et il appelle Pierre, Jean et Jacques pour l’accompagner. Il entre avec eux à l’intérieur de la maison, sans cesser de tenir par un bras le père en larmes contre lui. Il semble vouloir lui infuser par cette étreinte la certitude qu’il est là pour le rendre heureux.

A la vue du chef de famille et du Maître, les… pleureuses – j’aurais plutôt envie de dire les “ hurleuses ” – redoublent leurs cris. Elles battent des mains, font résonner des tambourins, agitent des triangles et accompagnent leurs lamentations de cette… musique.

« Taisez-vous, intervient Jésus. Il ne faut pas pleurer. La fillette n’est pas morte, elle dort. »

Les femmes crient d’autant plus fort, certaines se roulent par terre, s’arrachent les cheveux (ou plutôt : elles font semblant) pour bien montrer qu’elle est vraiment morte. Les musiciens et les amis secouent la tête devant les illusions de Jésus. Ils croient qu’il divague.

Mais Jésus répète un “ Taisez-vous ! ” tellement énergique que le vacarme, sans cesser totalement, devient bourdonnement. Et il s’avance.

230.6 Il entre dans une petite chambre. Sur le lit repose une fil­lette, morte. Maigre, extrêmement pâle, elle gît, déjà habillée, ses cheveux bruns soigneusement coiffés. Sa mère pleure auprès du petit lit, du côté droit, et embrasse la main couleur de cire de la morte.

Quant à Jésus… comme il est beau en ce moment ! Comme je l’ai rarement vu ! Il s’approche avec empressement. On dirait qu’il glisse sur le sol, qu’il vole, tant il se hâte vers ce petit lit. Les trois apôtres restent contre la porte qu’ils ferment au nez des curieux. Le père s’arrête au pied du lit.

Jésus passe à gauche du lit, tend la main gauche et saisit la petite main sans résistance de la morte. La main gauche. J’ai bien vu. C’est la main gauche de Jésus et la main gauche de la petite fille. Il lève le bras droit en amenant sa main ouverte à hauteur de ses épaules, puis l’abaisse comme on le fait pour jurer ou commander. Il dit :

« Fillette, je te le dis : lève-toi ! »

Il se passe un instant pendant lequel tous, excepté Jésus et la morte, restent en arrêt. Les apôtres tendent le cou pour mieux voir. Les parents regardent leur enfant d’un air torturé. Juste un instant. Puis un soupir soulève la poitrine de la petite morte. Quelques couleurs reviennent sur le visage de cire et en estom­pent la teinte livide de la mort. Un sourire se dessine sur les lèvres pâles encore avant que ses yeux ne s’ouvrent, comme si la fillette faisait un beau rêve. Jésus tient toujours sa main dans la sienne. L’enfant ouvre doucement les yeux et regarde tout autour d’elle comme si elle venait de se réveiller. Elle voit d’abord le visage de Jésus qui la fixe de ses yeux splendides et qui lui sourit avec une bonté encourageante, et elle répond à son sourire.

« Lève-toi », répète Jésus.

Il écarte de la main les préparatifs funèbres éparpillés sur le lit et sur les côtés (fleurs, voiles et tout le reste) et, l’aidant à descendre, il lui fait faire ses premiers pas sans cesser de la tenir par la main.

« Maintenant, donnez-lui à manger, ordonne-t-il. La voilà guérie. Dieu vous l’a rendue. Remerciez-le et ne parlez à per­sonne de ce qui vient de se passer. Vous, vous savez ce qui lui est arrivé, vous avez cru et vous avez mérité ce miracle. Les autres n’ont pas eu foi. Il est inutile d’essayer de les convaincre. Dieu ne se manifeste pas à ceux qui nient le miracle. Quant à toi, petite fille, sois bonne. Adieu. Paix à cette maison. »





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Message par Invité Mar 6 Juil 2021 - 9:38

MARDI 6 JUILLET 2021


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Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Mt 9, 38

il est très nécessaire de former les premiers prêtres.



Tome 23, 18 janvier 1928

Ma fille, tu t’inquiètes à cause de cela, mais moi, pas du tout, et je n’en suis pas contrarié. Je me réjouis au contraire de voir l’intérêt que prennent les prêtres pour ces écrits qui formeront le Royaume de ma Volonté. Cela veut dire qu’ils en apprécient le grand bien et que chacun voudrait garder pour soi un si grand trésor afin d’être le premier à le communiquer aux autres. Et alors que la controverse se poursuit, on consulte les uns et les autres pour savoir ce qu’il faut faire. Je suis heureux que mes autres ministres apprennent l’existence du grand trésor de faire connaître le Royaume de ma Divine Volonté, et je me sers de cela pour former les premiers prêtres de la venue du Royaume de mon Fiat.

Ma fille, il est très nécessaire de former les premiers prêtres. Ils me seront utiles comme l’ont été mes apôtres pour former mon Église. Et ceux qui s’emploieront à publier ces écrits pour les faire connaître seront les nouveaux évangélistes du Royaume de ma suprême Volonté. Et puisque ceux qui sont nommés le plus souvent dans mon Évangile sont les quatre évangélistes, pour leur plus grand honneur et pour ma gloire, il en sera ainsi pour ceux qui travailleront à la rédaction des connaissances de ma Volonté et à leur publication.

Tels de nouveaux évangélistes, leur nom reviendra plus souvent dans le Royaume de ma Volonté, pour leur très grand honneur et ma plus grande gloire de voir le retour en mon sein de l’ordre de la créature, la vie du Ciel sur la terre, qui est l’unique raison de la Création.

Par conséquent, à travers ces circonstances, j’agrandis le cercle et tel un pécheur, je prends dans mon filet ceux qui doivent me servir pour un Royaume si saint. Aussi, laisse-moi faire et n’y pense plus.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 Jesus_blesses_man_barrett




Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


« C’est que nous avons avec nous un muet qui est possédé et, pendant le trajet, il nous a échappé trois fois. Sans cela, on serait arrivé plus tôt. Soyez bons ! Dans un moment, quand la lune sera haute, il hurlera fort et épouvantera le pays. Voyez comme déjà il s’agite ?! »

Jésus se penche du haut du muret après avoir traversé toute la terrasse. Les apôtres l’imitent. Un cercle de visages courbés sur une foule de gens qui lèvent la tête vers ceux qui se penchent.

Au milieu, avec des mouvements et des mugissements d’ours ou de loup enchaîné, un homme avec les poignets bien attachés pour qu’il ne s’enfuie pas. Il mugit en s’agitant avec des mouvements de bête et comme s’il cherchait sur le sol je ne sais quoi. Mais quand il lève les yeux et rencontre le regard de Jésus, il pousse un hurlement bestial, inarticulé, un véritable hurlement et il cherche à s’enfuir.

La foule, presque tous les adultes de Capharnaüm, s’écarte, effrayée. « Viens, par charité ! Cela le reprend comme auparavant… »

« Je viens tout de suite. »

Et Jésus descend rapidement et va en face du malheureux qui est plus agité que jamais.

« Sors de lui. Je le veux. »

Le hurlement s’évanouit en une seule parole : « Paix ! »

« Oui, la paix. Aie la paix, maintenant que tu es délivré. »

La foule crie, émerveillée, en voyant le brusque passage de la fureur à la tranquillité, de la possession à la délivrance, du mutisme à la parole.  (…)


« Tu as raison, Simon-Pierre. J’ai Moi aussi compassion de ces âmes et de ces foules, Pour beaucoup, ne pas me trouver à un moment donné, ce peut être une cause irréparable de malheur. Regardez comme ils sont las et troublés ceux qui n’ont pas encore la certitude de ma Vérité, et comme ils sont affamés ceux qui ont déjà goûté ma parole et ne savent plus s’en passer, et nulle autre parole ne les contente plus. Ils semblent des brebis sans berger qui errent ici et là sans trouver quelqu’un pour les conduire et les nourrir. J’y pourvoirai, mais vous, vous devez m’aider. De toutes vos forces, spirituelles, morales et physiques. Ce n’est plus en groupes nombreux, mais deux par deux que vous devez savoir aller. Et j’enverrai deux par deux les meilleurs des disciples. C’est que la moisson est vraiment grande. Oh ! cet été, je vous préparerai à cette grande mission. Pour Tammuz [1], nous serons rejoints par Isaac avec les meilleurs disciples. Et je vous préparerai.  Vous n’y suffirez pas encore, car si la moisson est vraiment grande, les ouvriers en revanche sont peu nombreux, Priez donc le Maître de la terre qu’il envoie beaucoup d’ouvriers à sa moisson »





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Message par Invité Mer 7 Juil 2021 - 10:05

MERCREDI 7 JUILLET 2021


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Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël Mt 10,8
comme un berger qui part à la recherche de la brebis perdue…



Le livre du Ciel Tome 24 30 août 1928

Ma fille, mon langage dans la Rédemption était très différent que celui que j’ai utilisé pour le Royaume de ma Volonté. En fait, dans la Rédemption, mon langage était adapté à ceux qui étaient incapables, faibles, sourds, muets et aveugles – et beaucoup étaient au bord du tombeau.

Par conséquent, pour leur parler, j’ai fait usage de paraboles et de comparaisons avec le monde d’en bas, qu’eux-mêmes pouvaient toucher de leurs mains. Aussi, je leur ai parlé tantôt comme un médecin leur offrant des remèdes pour les guérir, tantôt comme un père qui attendait le retour de ses enfants, même les plus indisciplinés, tantôt comme un berger qui part à la recherche de la brebis perdue, tantôt comme un juge qui, incapable de les attirer par l’amour, essaie au moins de les prendre par les menaces et par la peur… et beaucoup d’autres comparaisons. Ce langage que j’ai adopté montre que ceux à qui je m’adressais ne me connaissaient pas, ne m’aimaient pas et faisaient encore moins  ma Volonté – au contraire, ils étaient loin de moi; et  moi, avec mes paraboles, je faisais les recherches et tendais le filet afin de les attraper et donner à chacun le remède pour le guérir. Mais combien m’ont échappé ! Et j’ai intensifié mes recherches et mes enseignements afin qu’ils puissent sortir de leur aveuglement obstiné.

Vois maintenant combien est différent le langage dont je me suis servi pour manifester les vérités sur ma Divine Volonté qui doit servir les enfants de son Royaume ! Mon langage à propos du Fiat a ressemblé à celui d’un Père au milieu de ses chers enfants qui l’aiment, tous en bonne santé; et comme tous possèdent en eux ma vie même, ils seront capables en vertu de ma Volonté de comprendre mes plus hautes leçons.

C’est pourquoi je suis allé plus loin, en les plaçant devant les belles comparaisons du soleil, des sphères, des cieux, de la manière divine elle-même d’agir, qui s’étend à l’infini; car, ayant en eux mon divin Fiat, ils auront aussi celui qui a créé les cieux, les sphères et le soleil, et qui leur donnera la vertu de copier en eux-mêmes tout ce qu’il a créé et les moyens mêmes qu’il a utilisés dans sa divine opération. Ils seront les copieurs de leur Créateur. Et c’est pourquoi j’ai pris si longtemps à manifester les vérités sur mon Fiat, ce que je n’ai pas fait dans ma Rédemption; car c’étaient alors des paraboles qui contenaient des manières humaines et finies, et c’est pourquoi je n’avais pas beaucoup de matériel pour pouvoir parler longuement.

Par contre, les comparaisons qui concernent ma Volonté sont de nature divine, et il y a donc tant de matériel pour en parler qu’elles en deviennent inépuisables. Qui peut mesurer l’ampleur de la lumière du soleil et l’immensité de sa chaleur ? Personne. Qui pourra jamais fixer une limite aux cieux et à la multiplicité de mes œuvres divines ? Oh ! si tu savais combien de sagesse, d’amour, de grâce et de lumière j’ai placés dans la manifestation de mes vérités sur mon divin Fiat, tu serais inondée de joie au point de ne plus être capable de vivre ; et tu languirais pour que soit connue l’œuvre de ton Jésus afin qu’une œuvre aussi exubérante, d’un prix incalculable, puisse avoir sa gloire et communiquer ses effets bienfaisants à toutes les autres créatures.




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Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


« Viens ici près de moi, mon Jean, et toi aussi, André, et toi, Jacques, fils de Zébédée. Puis toi aussi, Simon, et Barthélemy, Philippe, et vous, mes frères, et puis Matthieu. Judas, viens là, face à moi. Thomas, viens ici. Asseyez-vous. J’ai à vous parler. »

Calmes comme des enfants, ils s’asseyent, tous un peu absorbés par leur monde intérieur et pourtant attentifs à Jésus comme jamais ils ne l’ont été.

165.6 « Savez-vous ce que je vous ai fait ? Vous le savez tous. Votre âme l’a dit à votre raison. Mais l’âme, la reine de ces derniers jours, a enseigné à la raison deux grandes vertus : l’humilité et le silence, fils de l’humilité et de la prudence, elles-mêmes filles de la charité. Il y a huit jours seulement, vous seriez venus, comme des enfants désireux d’épater et de surpasser leur rival, proclamer vos prouesses, vos nouvelles connaissances. Maintenant, vous vous taisez. D’enfants, vous êtes devenus des adolescents. Vous savez désormais qu’en agissant ainsi vous pourriez humilier votre compagnon peut-être moins favorisé par Dieu, donc vous gardez le silence.

Vous êtes en outre comme des jeunes filles qui ne sont plus impubères. Il est né en vous une sainte pudeur sur les métamorphoses que vous a révélées le mystère nuptial des âmes avec Dieu. Le premier jour, ces grottes vous ont paru froides, hostiles, repoussantes… et vous les regardez aujourd’hui comme des chambres nuptiales parfumées et lumineuses. C’est là que vous avez connu Dieu. Auparavant, vous saviez quelque chose de lui, mais vous ne le connaissiez pas dans cette intimité qui, de deux êtres, en fait un seul. Il y a parmi vous des hommes qui sont mariés depuis des années, d’autres qui ont eu avec les femmes des rapports fallacieux, d’autres encore qui, pour diverses raisons, sont chastes. Mais les chastes savent ce qu’est l’amour parfait autant que ceux qui sont mariés. Je peux même dire que personne ne le sait mieux que celui qui ignore le désir de la chair. Car Dieu se révèle aux vierges dans toute sa plénitude, en raison de la joie qu’il trouve à se donner à une personne pure, car il retrouve quelque chose de lui-même, le très Pur, dans la créature pure de toute luxure, et pour compenser ce qu’elle se refuse par amour pour lui.


165.7 En vérité, je vous dis qu’en raison de l’amour que j’éprouve pour vous et de la sagesse que je possède, si je n’avais pas le devoir d’accomplir l’œuvre du Père, je désirerais vous garder ici et rester avec vous, isolés ; je serais alors certain de faire rapidement de vous de grands saints, sans plus de défaillances, de défections, de chutes, de ralentissements ou de retours en arrière. Mais je ne puis. Je dois partir. Vous devez partir. Le monde nous attend, ce monde profané et profanateur qui a besoin de maîtres et de rédempteurs. J’ai voulu vous faire connaître Dieu pour que vous le préfériez de loin au monde dont toutes les affections ne valent pas un seul sourire de Dieu. J’ai voulu que vous puissiez méditer sur ce qu’est le monde et sur ce qu’est Dieu pour vous faire désirer le meilleur. En ce moment, vous n’aspirez qu’à Dieu. Ah ! Si je pouvais vous garder à cette heure-ci, à ce désir ! Mais le monde nous attend. Et nous allons vers le monde qui nous attend, au nom de la sainte charité : de même qu’elle m’a envoyé dans le monde, elle vous envoie elle aussi, par mon commandement. Mais je vous en conjure ! Comme on garde une perle dans son écrin, gardez bien le trésor de ces jours où vous vous êtes regardés, soignés, relevés, revêtus, unis à Dieu. Telles les pierres du témoignage élevées par les patriarches en souvenir des alliances avec Dieu, conservez ces précieux souvenirs dans votre cœur.

165.8 A compter de ce jour, vous n’êtes plus mes disciples préférés, mais mes apôtres, les chefs de mon Eglise. Dans les siècles des siècles, c’est de vous que proviendront ses hiérarchies, on vous appellera maîtres, car vous avez pour Maître votre Dieu et sa triple puissance, sagesse et charité.





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Message par Invité Jeu 8 Juil 2021 - 11:25

JEUDI 8 JUILLET 2021


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Je vous le dis en vérité: au jour du jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins rigoureusement que cette ville-là. Mt 10,15

Quelle honte elles éprouveront au jour du jugement…



Le livre du Ciel Tome 2, 7 mai 1899

À plusieurs reprises au cours de la journée, pendant que je méditais, Jésus est venu près de moi. Il m’a dit :

« Ma personne est entourée des actions des âmes comme d’un vêtement. Plus leurs intentions sont pures et leur amour intense, plus elles me donnent de splendeur ; de mon côté, je leur donne plus de gloire, à tel point qu’au jour du jugement, je les ferai connaître au monde entier afin qu’on sache combien elles m’ont honoré et combien je les honore. »

D’un air affligé, il ajouta : « Ma fille, qu’adviendra-t-il des âmes ayant fait tant d’actions, même bonnes, sans pureté d’intention, par habitude ou par égoïsme ? en voyant ces actions, bonnes en soi, mais rendues mauvaises à cause de leurs intentions imparfaites ; au lieu de leur faire honneur, elles seront source de honte pour elles et pour bien d’autres. En fait, ce n’est pas la grandeur des actions qui m’importe mais l’intention avec laquelle elles sont faites. »



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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Allez donc, guérissez les malades, purifiez les lépreux, ressuscitez les morts du corps et de l’âme, car le corps et l’âme peuvent être également malades, lépreux, morts. Et sachez, vous aussi, comment on s’y prend pour accomplir un miracle : par une vie de pénitence, une prière fervente, un désir sincère de faire briller la puissance de Dieu, une humilité profonde, une charité vivante, une foi ardente, une espérance qui ne se trouble pas devant les difficultés d’aucune sorte. En vérité, je vous dis que tout est possible à celui qui possède en lui ces éléments. Même les démons s’enfuiront quand vous prononcerez le nom du Seigneur, si vous avez cela en vous. Ce pouvoir vous est donné par moi et par notre Père. Il ne s’achète pas à prix d’argent. Seule notre volonté l’accorde et seule une vie juste le maintient. Mais comme il vous est donné gratuitement, donnez-le gratuitement aux autres, à ceux qui en ont besoin. Malheur à vous si vous rabaissez le don de Dieu en le faisant servir à remplir votre bourse. Ce n’est pas votre puissance, c’est la puissance de Dieu. Servez-vous-en, mais n’en faites pas votre propriété en prétendant : “ Elle m’appartient. ” Comme elle vous est donnée, elle peut vous être retirée.

Il y a un instant, Simon-Pierre a dit à Judas : “ As-tu la même démangeaison que Lucifer ? ” Il a donné une juste définition. Dire : “ Je fais ce que Dieu fait parce que je suis comme Dieu ”, c’est imiter Lucifer. On connaît son châtiment… Nous savons aussi bien ce qui est arrivé aux deux créatures du paradis terrestre qui mangèrent le fruit défendu, à l’instigation de l’Envieux qui voulait jeter d’autres malheureux dans son enfer, en plus des anges rebelles qui y étaient déjà, mais aussi à cause de leur démangeaison personnelle de parfait orgueil.

L’unique fruit de votre action qu’il vous soit permis de prendre, ce sont les âmes que vous conquerrez au Seigneur grâce à ces miracles et qui doivent lui être données. Voilà votre argent, rien d’autre. Dans l’autre vie, vous jouirez de ce trésor.

265.5 Allez, sans richesses. N’emportez ni or, ni argent, ni pièces de monnaie dans vos ceintures, ne prenez pas de sacs de voyage avec deux ou plusieurs vêtements, ni sandales de rechange, ni bâton de pèlerin ni armes humaines. Car, pour le moment, vos visites apostoliques seront courtes : nous nous retrouverons chaque veille de sabbat et vous pourrez changer vos vêtements humides de sueur sans avoir à emporter de vêtements de rechange. Nul besoin de bâton car le chemin est plus facile et ce qui sert sur les collines et les plaines est bien différent de ce qui sert dans les déserts ou sur les hautes montagnes. Pas besoin d’armes. Elles sont bonnes pour les hommes qui ne connaissent pas la sainte pauvreté et qui ignorent le divin pardon. Mais vous n’avez pas de trésors à garder et à défendre contre les voleurs. Le seul à craindre, l’unique larron pour vous, c’est Satan. Et lui, il se vainc par la constance et la prière, pas avec des épées et des poignards. (…)

En entrant dans une maison, employez ma salutation, qui est la plus douce qui soit. Dites : “ Que la paix soit avec vous, que la paix soit dans cette demeure ” ou bien : “ Que la paix vienne dans cette maison. ” Car, en tant qu’envoyés de Jésus et de la Bonne Nouvelle, vous portez la paix, et votre arrivée à un endroit y apporte la paix. Si la maison en est digne, la paix viendra et demeurera en elle ; si elle n’en est pas digne, la paix reviendra vers vous. Cependant, efforcez-vous d’être pacifiques pour que vous ayez Dieu pour Père. Un père aide toujours. Alors, aidés par Dieu, vous ferez et ferez bien toutes choses.

Il peut arriver aussi – c’est même certain – que telle ville ou telle maison ne vous reçoive pas : les gens ne voudront pas écouter vos paroles, vous chasseront, vous tourneront en dérision ou même vous poursuivront à coups de pierres comme des prophètes de malheur. C’est alors que vous aurez plus que jamais besoin de vous montrer pacifiques, humbles, doux dans votre manière de vivre. Car, sinon, la colère prendra le dessus et vous pécherez en scandalisant ceux que vous devez convertir et en augmentant leur incrédulité. Alors que si vous acceptez avec paix l’offense de vous voir chassés, ridiculisés, poursuivis, vous convertirez par la plus belle des prédications : la prédication silencieuse de la vraie vertu. Vous retrouverez un jour les ennemis d’aujourd’hui sur votre chemin, et ils vous diront : “ Nous vous avons recherchés, car votre manière d’agir nous a persuadés de la vérité que vous annoncez. Veuillez nous pardonner et nous accueillir comme disciples. Car nous ne vous connaissions pas, mais maintenant nous savons que vous êtes saints ; et, si vous êtes saints, vous devez être les envoyés d’un saint, et nous croyons maintenant en lui. ” Mais en sortant de la ville ou de la maison où vous n’avez pas été accueillis, secouez jusqu’à la poussière de vos sandales pour que l’orgueil et la dureté de ce lieu ne s’attache même pas à vos semelles. En vérité, je vous le dis : au jour du Jugement, Sodome et Gomorrhe seront traitées moins durement que cette ville.





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Message par Invité Ven 9 Juil 2021 - 11:13

VENDREDI 9 JUILLET 2021


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car ce n’est pas vous qui parlerez,
c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous.…Mt 10,20

Ainsi, si je pensais, je pensais avec l’Esprit du Père ;
si je parlais, je parlais avec la bouche du Père



Le livre du Ciel Tome 36, 2 octobre 1938

« Ma fille, sur la terre, je n’ai fait que me livrer à la Volonté du Père. Ainsi, si je pensais, je pensais avec l’Esprit du Père; si je parlais, je parlais avec la bouche du Père; si je travaillais, je travaillais avec les mains du Père; même ma respiration se faisait en lui.

Tout ce que je faisais était selon qu’il le voulait, de telle sorte que je peux dire que toute ma vie se déroulait en lui. Complètement immergé dans sa Volonté, je ne faisais rien par moi-même. Ma seule pensée était sa Volonté. Je ne faisais pas attention à moi-même. Les offenses qu’on me faisait n’interrompaient pas ma course, mais je volais toujours vers mon Centre.

Ma vie terrestre prit fin quand j’eus accompli la Volonté du Père en toute chose.

« Ainsi, ma fille, si tu t’abandonnes à ma Volonté, tu n’auras plus aucune autre pensée que les miennes. Même la privation de moi, qui te tourmente tant, trouvera le soutien et les baisers cachés de ma vie en toi. Dans tes battements de cœur, tu ressentiras les miens, enflammés et affligés. Si tu ne me vois pas, tu me sentiras; mes bras t’embrasseront. Combien de fois ne ressens-tu pas mon mouvement et mon souffle rafraîchir ton cœur ?

« Et quand, alors que tu ne me vois pas, tu veux savoir qui te tient de si près et souffle sur toi, je te souris, je te donne le baiser de ma Volonté et je me cache en toi pour te surprendre de nouveau et te faire avancer d’un autre pas dans ma Volonté. Ainsi, ne me chagrine pas en t’affligeant, mais laisse-moi agir.

Puisse l’envol de ma Volonté ne jamais cesser en toi; autrement, tu obstrueras ma vie en toi. Si je ne rencontre aucun obstacle, je fais croître ma vie en toi et je la développe comme je veux. »



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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Voici que je vous envoie comme des brebis parmi les loups. Soyez donc prudents comme les serpents et simples comme les colombes. Car vous savez comment le monde, qui en vérité compte plus de loups que de brebis, agit même avec Moi qui suis le Christ. Moi, je puis me défendre par ma puissance, et je le ferai jusqu’à ce que ce soit l’heure du triomphe temporaire du monde. Mais vous, vous n’avez pas cette puissance, et vous avez besoin d’une plus grande prudence et de simplicité. Donc plus de sagacité pour éviter présentement les prisons et les flagellations. En vérité vous, pour le moment, malgré vos protestations que vous voudriez donner votre sang pour Moi, vous ne supportez même pas un regard ironique ou coléreux. Puis viendra le temps où vous serez forts comme des héros contre toutes les persécutions, plus forts que des héros, d’un héroïsme inconcevable pour le monde, inexplicable, et qu’on qualifiera de  »folie ». Non, ce ne sera pas de la folie ! Ce sera l’identification de l’homme avec l’Homme-Dieu, par la force de l’amour, et vous saurez faire ce que j’aurai déjà fait. Pour comprendre cet héroïsme, il faudra le voir, l’étudier et le juger d’un point de vue ultra-terrestre. Car c’est une chose surnaturelle qui dépasse toutes les limites de la nature humaine. Mes héros seront des rois, des rois de l’esprit, éternellement rois et héros…

En ce temps-là, ils vous arrêteront en mettant la main sur vous, ils vous traîneront devant les tribunaux, devant les chefs et les rois pour qu’ils vous jugent et vous condamnent pour ce qui est un grand péché, aux yeux du monde, d’être les serviteurs de Dieu, les ministres et les tuteurs du Bien, les maîtres des vertus. Et à cause de cela vous serez flagellés et punis de mille façons jusqu’à subir la mort. Et vous rendrez témoignage de Moi devant les rois, les présidents de tribunaux, les nations, confessant par votre sang que vous aimez le Christ, le Vrai Fils du Vrai Dieu.

275> Quand vous serez dans leurs mains, ne vous mettez pas en peine de ce que vous devez répondre et de ce que vous aurez à dire. N’ayez alors aucune peine sauf l’affliction à l’égard des juges et des accusateurs que Satan dévoie au point de les rendre aveugles pour la Vérité. Les paroles à dire vous seront données à ce moment-là. Votre Père vous les mettra sur les lèvres, parce que, alors, ce ne sera pas vous qui parlerez pour convertir à la Foi et professer la Vérité, mais ce sera l’Esprit de votre Père qui parlera en vous.





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Message par Invité Sam 10 Juil 2021 - 12:52

SAMEDI 10 JUILLET 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 71a4ffcafbaca8211bb06c7a5440b884
« Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur. »


Il suffit au disciple d’être comme son maître,
et au serviteur comme son seigneur. Mt 10,24

(…) afin de ne plus être serviteurs, mais propriétaires.



Le livre du Ciel Tome 28, 26 février 1930

Ma fille, s’il est nécessaire de te parler de mon divin Fiat qui servira d’invitation, d’attrait, et de voix tendres, douces et fortes pour vous inviter tous à vivre dans le palais royal de ma Divine Volonté afin de ne plus être serviteurs, mais propriétaires, il est également nécessaire de vous parler du mal de la volonté humaine, car je n’enlèverai jamais à l’homme son libre arbitre.

Par conséquent, dans le Royaume de ma Divine Volonté, il est nécessaire que je crée la garde montée royale, ces nobles sentinelles qui rendent les créatures attentives en leur faisant connaître le grand mal de la volonté humaine pour qu’elles soient attentives ; ainsi, abhorrant la volonté humaine, les créatures aiment le bonheur et la propriété que leur donne ma Divine Volonté.



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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Rappelez-vous que le disciple n’est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son patron. Qu’il suffise par conséquent au disciple d’être comme son maître – c’est déjà un honneur immérité – et le serviteur comme son Patron et c’est déjà de la bonté surnaturelle de vous accorder qu’il en soit ainsi.

S’ils ont traité le Maître de maison de Belzébuth, comment appelleront-ils ses serviteurs ? Et les serviteurs pourront-ils se révolter si le Maître, au lieu de se révolter, de haïr et de maudire, reste calme dans sa justice et continue ses œuvres, en remettant le jugement à un autre moment quand après avoir tout essayé pour les convaincre, il aura constaté en eux l’obstination dans le mal ? Non. Les serviteurs ne pourront pas faire ce que leur Maître ne fait pas, ils devront au contraire l’imiter en pensant qu’ils sont eux aussi des pécheurs, alors que lui était sans péché. Ne craignez donc pas ceux qui vous traiteront de “ démons ”. Il viendra un jour où la vérité sera connue, et on verra alors qui était le “ démon ” : vous ou eux.

Il n’est rien de caché qui ne doive être révélé, et rien de secret qui ne doive être connu. Ce que je vous dis maintenant dans les ténèbres et en secret, car le monde n’est pas digne de connaître toutes les paroles du Verbe – il n’en est pas encore digne et il n’est pas temps de le dire aussi aux personnes indignes –, vous, quand viendra l’heure où tout devra être connu, dites-le en plein jour, proclamez du haut des toits ce que je vous dis maintenant tout bas en m’adressant davantage à votre âme qu’à votre oreille. Car alors, le monde aura été baptisé par le Sang, et Satan aura contre lui un étendard grâce auquel le monde pourra, s’il le veut, comprendre les secrets de Dieu, alors que Satan ne pourra nuire qu’à ceux qui désirent sa morsure et la préfèrent à mon baiser. Mais huit parties du monde sur dix ne voudront pas comprendre. Seule la minorité voudra tout savoir pour suivre tout mon enseignement. Peu importe. Comme on ne peut séparer ces deux parties saintes de la masse injuste, prêchez aussi du haut des toits ma Doctrine, prêchez-la du haut des montagnes, sur les mers infinies, dans les entrailles de la terre. Quand bien même les hommes ne l’écouteraient pas, les divines paroles seront recueillies par les oiseaux et les vents, les poissons et les flots, et les entrailles de la terre en garderont l’écho pour les répéter aux sources, aux minéraux, aux métaux, et tous en profiteront car eux aussi ont été créés par Dieu pour servir d’escabeau à mes pieds et être une joie pour mon cœur.

Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l’âme : craignez seulement celui qui peut envoyer votre âme à la perdition et, au jugement dernier, la réunir au corps ressuscité pour les jeter dans les feux de l’enfer. N’ayez pas peur. Ne vend-on pas deux passereaux pour un sou ? Pourtant, pas un ne tombera sans la permission du Père, malgré tous les pièges de l’homme. N’ayez donc pas peur. Mon Père vous connaît. Il connaît le nombre de cheveux que vous avez sur la tête. Vous valez plus qu’une multitude de passereaux ! Et je vous assure que qui­conque me reconnaîtra devant les hommes, je le reconnaîtrai, moi aussi, devant mon Père qui est dans les Cieux. Mais quiconque m’aura renié devant les hommes, à mon tour je le renierai devant mon Père. Reconnaître, ici, signifie suivre et mettre en pratique ; renier signifie abandonner mon chemin par lâcheté, à cause de la triple concupiscence, par quelque calcul mesquin, ou encore à cause d’une affection humaine envers l’un des vôtres qui m’est opposé. Car cela se produira.





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Message par Invité Dim 11 Juil 2021 - 9:27

DIMANCHE 11 JUILLET 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 A87d01cc8cba74b3b9ddbf0ba0e87b30


Alors il appela les douze, et il commença à
les envoyer deux à deux. Mc 6,7

j’ai tout confié aux Apôtres afin qu’ils puissent être
les annonceurs du Royaume de la Rédemption..



Le livre du Ciel Tome 20, 6 novembre 1926

Ma fille, courage, laisse-moi te manifester ce qui est nécessaire concernant le Royaume de ma Volonté afin que rien ne manque pour le former dans la famille humaine. Alors, lorsque tout sera terminé, je t’amènerai rapidement dans notre Patrie. Crois-tu que tu verras le plein triomphe du Royaume du Fiat éternel avant de venir au ciel ?

C’est du ciel que tu vas voir son plein triomphe. Il en sera pour toi comme pour moi avec le Royaume de Rédemption. J’ai fait tout ce qu’il fallait; j’ai établi la fondation, j’ai donné les lois et les conseils nécessaires; j’ai institué les Sacrements, j’ai laissé les Évangiles comme norme de leur vie, j’ai enduré des souffrances inouïes jusqu’à la mort; mais lorsque j’étais sur terre, je n’ai vu que très peu ou presque rien des fruits et de l’accomplissement de la Rédemption.

Après avoir tout fait, et n’ayant plus rien d’autre à faire, j’ai tout confié aux Apôtres afin qu’ils puissent être les annonceurs du Royaume de la Rédemption et que les fruits des œuvres que j’ai accomplies pour le Royaume de Rédemption puissent venir.

La même chose se passera pour le Royaume du Fiat suprême. Nous le ferons ensemble, ma fille. Tes souffrances, tes longs sacrifices, tes incessantes prières pour que mon Royaume puisse venir bientôt, et mes manifestations concernant ce Royaume – j’unirai tout cela avec moi pour en faire les fondations. Et lorsque tout sera terminé, je confierai mon Royaume à mes ministres afin que, tels des seconds apôtres du Royaume de ma Volonté, ils puissent en être les annonciateurs.

Crois-tu que la venue du Père di Francia, qui témoigne tant d’intérêt et qui a pris à cœur la publication de ce qui concerne ma Volonté, soit arrivée par hasard ? Non, non – je l’ai moi-même organisée. C’est un acte providentiel de la suprême Volonté qui le veut comme premier apôtre et programmateur du divin Fiat. Et comme il se trouve être le fondateur d’un ordre, il est plus facile pour lui de contacter les évêques, les prêtres et les gens, et également dans son propre institut, afin de proclamer le Royaume de ma Volonté. C’est pourquoi je l’aide tellement et que je lui donne une lumière spéciale, parce que pour comprendre ma Volonté, il faut de grandes grâces – pas de petites lumières, mais un soleil pour comprendre une Volonté divine, sainte et éternelle, de même qu’une grande disposition de la part de celui à qui est confié cette charge.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Dans toute ville ou localité où vous entrerez, informez-vous sur qui mérite de vous accueillir. Non parce que vous êtes Simon, Judas, Barthélemy, Jacques, Jean ou un autre, mais parce que vous êtes les envoyés du Seigneur. Quand bien même vous seriez des rebuts, des assassins, des voleurs, des publicains, maintenant repentis et à mon service, vous méritez le respect parce que vous êtes mes envoyés. Je vais même plus loin : malheur à vous si vous n’avez que l’apparence d’être mes envoyés et si vous êtes intérieurement abjects et donnés à Satan. Malheur à vous ! C’est encore trop peu que l’enfer pour rétribuer votre duperie. Mais même si vous étiez ouvertement des envoyés de Dieu, mais secrètement des rebuts, des publicains, des voleurs, des assassins, et même si des soupçons s’éveillaient dans les cœurs à votre sujet, si ce n’est une quasi certitude, on vous devra encore honneur et respect parce que vous êtes mes envoyés. Le regard de l’homme doit dépasser l’intermédiaire, et voir l’envoyé et le but, voir Dieu et son œuvre au-delà de l’intermédiaire trop souvent défectueux. Ce n’est que dans les cas de fautes graves qui blessent la foi des cœurs, que moi aujourd’hui, puis mes successeurs, devrons décider de couper le membre corrompu. Il n’est pas permis, en effet, que les âmes des fidèles se perdent à cause d’un prêtre devenu un démon. Il ne sera jamais permis, pour cacher les plaies qui pourraient naître dans le corps apostolique, d’autoriser des corps gangrenés à y survivre alors qu’ils éloignent les fidèles par leur aspect répugnant et les empoisonnent par leur puanteur démoniaque.

Vous prendrez donc des renseignements sur la famille dont la vie est la plus correcte, là où les femmes savent rester à part, et où les mœurs sont intègres. Vous entrerez là et y demeurerez jusqu’à votre départ de la localité. N’imitez pas les faux bourdons qui, après avoir butiné une fleur, passent à une autre plus nourrissante. Vous, restez où vous êtes, que vous soyez pris en charge par des gens qui vous offrent bon gîte et bonne chère, ou par une famille qui n’est riche que de vertus. Ne cherchez jamais ce qui est “ le mieux ” pour le corps qui périt : au contraire, donnez-lui toujours ce qu’il y a de plus mauvais, en réservant tous les droits à votre âme. En outre – je vous le dis parce qu’il est bon que vous le fassiez –, donnez la préférence aux pauvres pour votre séjour, dès que vous le pourrez. Pour ne pas les humilier, en souvenir de moi qui suis et reste pauvre – et qui m’en fais gloire –, et aussi parce que les pauvres sont souvent meilleurs que les riches. Vous trouverez toujours des pauvres qui sont justes alors que vous aurez rarement l’occasion de trouver un riche sans injustice. Vous n’avez donc pas l’excuse de dire : “ Je n’ai trouvé de bonté que chez les riches ” pour justifier votre désir de confort.

En entrant dans une maison, employez ma salutation, qui est la plus douce qui soit. Dites : “ Que la paix soit avec vous, que la paix soit dans cette demeure ” ou bien : “ Que la paix vienne dans cette maison. ” Car, en tant qu’envoyés de Jésus et de la Bonne Nouvelle, vous portez la paix, et votre arrivée à un endroit y apporte la paix. Si la maison en est digne, la paix viendra et demeurera en elle ; si elle n’en est pas digne, la paix reviendra vers vous. Cependant, efforcez-vous d’être pacifiques pour que vous ayez Dieu pour Père. Un père aide toujours. Alors, aidés par Dieu, vous ferez et ferez bien toutes choses.

Il peut arriver aussi – c’est même certain – que telle ville ou telle maison ne vous reçoive pas : les gens ne voudront pas écouter vos paroles, vous chasseront, vous tourneront en dérision ou même vous poursuivront à coups de pierres comme des prophètes de malheur. C’est alors que vous aurez plus que jamais besoin de vous montrer pacifiques, humbles, doux dans votre manière de vivre. Car, sinon, la colère prendra le dessus et vous pécherez en scandalisant ceux que vous devez convertir et en augmentant leur incrédulité. Alors que si vous acceptez avec paix l’offense de vous voir chassés, ridiculisés, poursuivis, vous convertirez par la plus belle des prédications : la prédication silencieuse de la vraie vertu. Vous retrouverez un jour les ennemis d’aujourd’hui sur votre chemin, et ils vous diront : “ Nous vous avons recherchés, car votre manière d’agir nous a persuadés de la vérité que vous annoncez. Veuillez nous pardonner et nous accueillir comme disciples. Car nous ne vous connaissions pas, mais maintenant nous savons que vous êtes saints ; et, si vous êtes saints, vous devez être les envoyés d’un saint, et nous croyons maintenant en lui. ” Mais en sortant de la ville ou de la maison où vous n’avez pas été accueillis, secouez jusqu’à la poussière de vos sandales pour que l’orgueil et la dureté de ce lieu ne s’attache même pas à vos semelles. En vérité, je vous le dis : au jour du Jugement, Sodome et Gomorrhe seront traitées moins durement que cette ville.





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Message par Invité Lun 12 Juil 2021 - 10:41

LUNDI 12 JUILLET 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 0ff50c82d9ce3e6f2331702ceae52646


Qui a perdu sa vie à cause de moi la trouvera Mt 10,39

l’âme qui entre dans ma Volonté fait disparaître l’ombre
de sa propre volonté.



Le livre du Ciel Tome 15, 21 juin 1923

« Ma fille, il y a une grande différence entre celui qui agit ou prie simplement parce que, par nature, ma Volonté se trouve partout et enveloppe tout, et celui qui, sciemment et par son propre choix, entre dans le royaume de ma Volonté pour agir et prier. Voyons un exemple. Quand le soleil irradie la terre, tous les endroits ne reçoivent pas une quantité égale de lumière et de chaleur. À certains endroits, il y a de l’ombre et à d’autres la lumière est directe et plus intense. Quelle est la créature qui reçoit le plus de lumière et de chaleur : celle qui est à l’ombre ou celle qui est à découvert ? « Bien qu’on ne puisse dire qu’il n’y a aucune lumière à l’ombre, il reste que la lumière est plus éclatante et la chaleur plus intense aux endroits découverts.

En effet, les rayons du soleil inondent ces endroits et les absorbent. Si le soleil était conscient et qu’une créature exposée à ses rayons brûlants lui disait au nom de toutes :

“ Je te remercie, ô soleil, pour ta lumière et pour tous les bienfaits que tu nous apportes en irradiant la terre. Au nom de toutes les créatures, je t’offre la reconnaissance pour tout le bien que tu fais. ” « Quelle gloire, quel honneur et quel plaisir le soleil ne recevrait-il pas de cette créature ! Bien qu’il soit vrai que ma Volonté est partout, l’âme demeurant dans l’ombre de sa propre volonté ne peut expérimenter l’intensité de la lumière de ma Volonté, ni sa chaleur, ni tous ses bienfaits.

Par contre, l’âme qui entre dans ma Volonté fait disparaître l’ombre de sa propre volonté. Ainsi, la lumière de ma Volonté brille sur elle, l’enveloppe et la transforme en elle-même.
« L’âme immergée dans ma Volonté éternelle me dit : “ Merci, ô sainte et suprême Volonté pour ta lumière et pour tous les bienfaits que tu nous apportes en remplissant le Ciel et la terre de ta lumière. Au nom de tous, je t’offre la reconnaissance pour tous tes bienfaits. ” Alors, je ressens tellement d’honneur, de gloire, et de plaisir que rien n’est comparable.

« Ma fille, combien de maux viennent à l’âme qui vit à l’ombre de sa volonté propre ! Cette ombre la rend froide et la plonge dans l’indolence et la torpeur. C’est le contraire pour l’âme qui vit dans la lumière de ma Volonté. »
Plus tard, je quittai mon corps et je vis qu’une maladie contagieuse venait, impliquant la mise en quarantaine de bien des personnes. La peur régnait et de nombreux maux d’un type nouveau sévissaient. J’espère, toutefois, que Jésus est apaisé par les mérites de son très Précieux Sang.




Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


N’allez pas croire que je sois venu établir la concorde sur la terre et pour la terre. Ma paix est plus élevée que les paix faites par calcul pour se tirer d’affaire jour après jour. Je ne suis pas venu apporter la paix mais le glaive, le glaive tranchant pour couper les lianes qui retiennent dans la boue et ouvrir les chemins aux vols du surnaturel. Je suis venu opposer le fils au père, la fille à la mère, la bru à la belle-mère. Car je suis celui qui règne et qui a tous les droits sur ses sujets. Personne n’est plus grand que moi quand il s’agit des droits sur les affections. Car c’est en moi que tous les amours se centralisent et se subliment : je suis Père, Mère, Epoux, Frère, Ami et je vous aime comme tel, et comme tel je dois être aimé. Et quand je dis : “ Je veux ”, il n’y a pas de lien qui puisse résister et la créature est mienne. C’est moi qui l’ai créée avec le Père, c’est par moi-même que je la sauve et j’ai le droit de la posséder.

En vérité, les ennemis de l’homme, ce sont, en plus des démons, les hommes eux-mêmes ; et les ennemis de l’homme nouveau, du chrétien, ce seront les membres de sa famille par leurs lamentations, leurs menaces ou leurs supplications. Par conséquent, celui qui aimera désormais son père et sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi. Celui qui ne prend pas sa croix quotidienne, multiforme, faite de résignation, de renoncements, d’obéissances, d’héroïsmes, de douleurs, de maladies, de deuils, de tout ce qui manifeste la volonté de Dieu ou une épreuve qui vient de l’homme, et ne me suit pas avec elle, n’est pas digne de moi. Celui qui tient compte de sa vie sur terre plus que de sa vie spirituelle, perdra la vraie vie. Mais celui qui aura perdu sa vie sur terre par amour pour moi la retrouvera, éternelle et bienheureuse.

Qui vous accueille, m’accueille. Qui m’accueille, reçoit Celui qui m’a envoyé. Qui accueille un prophète en tant que prophète, recevra une récompense proportionnée à la charité dont il fait preuve à l’égard du prophète. Qui accueille un juste en tant que juste, recevra une récompense proportionnée à la charité dont il fait preuve à l’égard du juste. En voici la raison : celui qui, dans un prophète reconnaît un prophète, montre qu’il est prophète lui aussi, c’est-à-dire très saint, car l’Esprit de Dieu le tient dans ses bras ; et celui qui aura reconnu un juste comme juste, prouve que lui-même est juste, car les âmes qui se ressemblent se recon­naissent. Il sera donc donné à chacun selon sa justice.

Mais à qui aura donné même une seule coupe d’eau pure à l’un de mes serviteurs, fût-il le plus petit – les serviteurs de Jésus sont tous ceux qui le prêchent par une vie sainte, et les rois peuvent l’être comme les mendiants, les sages comme ceux qui ne savent rien, les vieillards comme les tout-petits, car à tous les âges et dans toutes les classes on peut être mes disciples –, qui donc aura donné à un de mes disciples ne serait-ce qu’une coupe d’eau en mon nom et parce que c’est mon disciple, en vérité je vous le dis, il ne perdra pas sa récompense.





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Message par Invité Mar 13 Juil 2021 - 12:21

MARDI 13 JUILLET 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 36618_10


Alors il se mit à faire des reproches aux villes
dans lesquelles avaient eu lieu la plupart de ses miracles,
parce qu’elles ne s’étaient pas converties. Mt 11,20

Ma fille, les villes et les grandeurs de la terre ne comptent pas
pour moi; ce sont les âmes qui comptent pour moi.



Le livre du Ciel Tome 12, 20 novembre 1917

« Ma fille, les villes et les grandeurs de la terre ne comptent pas pour moi ; ce sont les âmes qui comptent pour moi. Après avoir été détruites, les villes, les églises et les autres choses peuvent être reconstruites. Au déluge, n’ai-je pas tout détruit ? Tout n’a-t-il pas été reconstruit par la suite ? Mais les âmes, si elles sont perdues, c’est pour toujours; personne ne peut me les redonner; je pleure sur elles.

On a renoncé au Ciel pour ne s’attacher qu’à la terre : je détruirai la terre. Je ferai disparaître ses plus belles choses qui, comme des pièges, capturent l’homme.»

Je lui dis : « Jésus, que dis-tu ?»

Il me rétorqua : «Courage ! Ne te déprime pas ! Je vais procéder. Et toi, viens dans ma Volonté et vis en elle; que la terre ne soit plus ta demeure mais uniquement moi; ainsi, tu seras totalement en sécurité. Ma Volonté a le pouvoir de rendre l’âme transparente et, quand elle l’est, tout ce que je fais rayonne en elle. Si je pense, ma pensée rayonne en son esprit et y devient lumière et, en tant que lumière, sa pensée rayonne en la mienne. Si je regarde, parle, aime, etc. comme autant de lumières, ces actes rayonnent en l’âme et, de là, en moi.

Ainsi, nous nous illuminons l’un l’autre continuellement, nous sommes en perpétuelle communication d’amour réciproque. « De plus, comme je suis partout, le rayonnement des âmes vivant dans ma Volonté m’atteint au Ciel, sur la terre, dans l’hostie sacramentelle et dans le cœur des créatures. Partout et toujours, je leur donne ma lumière et elles me retournent cette lumière; je leur donne de l’amour et elles me donnent de l’amour. Elles sont mes demeures terrestres où je me réfugie pour échapper à la nausée que me donnent les autres créatures.



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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


En vérité, je vous le dis, seuls les tout-petits savent recon­naître la vérité parce qu’il n’est pas de malice en eux.

– Tu as bien parlé, Maître » dit le chef de la synagogue. « Voilà pourquoi ma fille, encore sans malice, te voit tel que nous n’arrivons pas à te voir. Et pourtant, cette ville et les villes voisines voient déborder sur elles ta puissance, ta sagesse et ta bonté et, je dois le reconnaître, elles ne progressent qu’en méchanceté à ton égard. Elles ne se repentent pas et le bien que tu leur fais y fermente en haine contre toi.

– Qu’est-ce que tu dis, Jaïre ? Tu nous calomnies ! Nous sommes ici parce que nous sommes fidèles au Christ, dit un habitant de Bethsaïde.

– Oui, nous ! Mais combien sommes-nous ? Moins de cent sur trois villes qui devraient être aux pieds de Jésus. Parmi ceux qui manquent – et je parle des hommes –, la moitié est hostile, un quart indifférent, quant à l’autre, je préfère penser qu’il ne peut pas venir. N’est-ce pas une faute aux yeux de Dieu ? Et est-ce qu’il ne punira pas toute cette hargne et cet entêtement dans le mal ? Parle, toi, Maître, qui sais ! Si tu te tais, c’est par bonté, mais pas parce que tu l’ignores. Tu es généreux, et on le prend pour de l’ignorance et de la faiblesse. Parle donc, et que ta parole puisse secouer au moins les indifférents, puisque les méchants ne se convertissent pas mais deviennent toujours plus méchants.

– Oui, c’est une faute et elle sera punie. Car le don de Dieu ne doit jamais être méprisé ni servir à faire du mal. Malheur à toi, Chorazeïn, malheur à toi, Bethsaïde, vous qui faites un mauvais usage des dons de Dieu ! Si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y aurait déjà longtemps que leurs habitants, vêtus de cilice et couverts de cendre, auraient fait pénitence et seraient venus à moi. C’est pourquoi je vous assure qu’il sera fait preuve d’une plus grande clémence pour Tyr et Sidon que pour vous au jour du Jugement. Et toi, Capharnaüm, crois-tu que tu seras élevée jusqu’au Ciel uniquement pour m’avoir accordé l’hospitalité ? Tu descendras jusqu’en enfer ! Car si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, elle serait encore florissante, parce qu’elle aurait cru en moi et se serait convertie. On montrera donc plus de clémence pour Sodome au jour du jugement dernier – comme elle n’a pas connu le Sauveur et sa Parole, sa faute est moins grande – que pour toi qui as connu le Messie et entendu sa parole, mais ne t’es pas convertie. Cependant, puisque Dieu est juste, il sera fait preuve d’une grande miséricorde pour les habitants de Capharnaüm, de Bethsaïde et de Chorazeïn qui ont cru et se sanctifient en obéissant à ma parole. Car il n’est pas juste que les justes soient mêlés à la ruine des pécheurs.





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Message par Invité Mer 14 Juil 2021 - 11:09


MERCREDI 14 JUILLET 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 7 3023ebbb31ce551d1226152ea0eecc80


Ce que tu as caché aux sages et aux savants,
tu l’a révélé aux tout-petits Mt 11,25

Les tout petits peuvent grandir en prenant les traits
qui nous ressemblent ;



Le livre du Ciel Tome 30, 6 février 1932

Fille bienheureuse, comme elle est belle ta course dans ma Volonté, et bien que tu sois le petit atome, nous pouvons t’élever comme nous le voulons. nous enseignons nos voies divines, notre science céleste, de telle sorte que la créature oublie les voies grossières et l’ignorance de la volonté humaine.

Ceux qui sont grands sont déjà formés et nous ne pouvons refaire que peu de chose ou rien du tout; ils sont habitués à vivre comme des grands selon la volonté humaine, et il faut des miracles pour détruire les habitudes, si l’on y parvient.

Par contre, avec les petits, cela nous est facile et ne coûte pas grand-chose, car ils n’ont pas des habitudes radicales. Ils ont tout au plus de brèves impulsions passagères et il suffit d’un petit mot, d’un souffle de notre lumière pour faire en sorte que la créature ne s’en souvienne plus. Par conséquent, sois toujours petite si tu veux que ma Divine Volonté soit pour toi une véritable Mère qui t’élève pour notre gloire et aussi pour la tienne.



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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


En ce qui concerne ta fille, Jaïre, et la tienne, Simon, et ton enfant, Zacharie, et tes petits-enfants, Benjamin, je vous affirme que, eux qui sont sans malice, ils voient déjà Dieu. Et vous voyez comme leur foi est pure et agissante en eux, unie à la sagesse céleste et à des désirs de charité que les adultes ne possèdent pas. »

Et Jésus, levant les yeux vers le ciel qui s’assombrit à l’ap­proche du soir, s’écrie :

« Je te remercie, Père, Seigneur du Ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir révélé aux tout-petits. Il en est ainsi, Père, parce que tel a été ton bon plaisir. Tout m’a été remis par mon Père, et nul ne le connaît si ce n’est le Fils et ceux auxquels le Fils aura voulu le révéler. Et moi, je l’ai révélé aux petits, aux humbles, aux purs, car Dieu se communique à eux ; la vérité descend en eux comme une semence sur des terres libres, et le Père fait pleuvoir sur elle ses lumières afin qu’elle s’enracine et produise une plante. Le Père prépare les âmes de ces petits – petits par l’âge ou du fait de leur volonté – pour qu’ils connaissent la vérité et que j’aie la joie de leur foi.





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