Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
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Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche 11 Décembre 22
3e Avent Mt 11, 2-11 Jc 5, 7-10 Is 35, 1-6a.10
Dans le texte d’Isaïe, c’est rempli de joie, accueillons la joie de Dieu. Il est écrit : « Le désert et la terre de la soif, qu’ils se réjouissent ! Le pays aride, qu’il exulte et fleurisse comme la rose, qu’il se couvre de fleurs des champs, qu’il exulte et crie de joie ! »
Tout ce qui a rapport à la venue de Jésus, dans la Bible, est rempli de joie. Ce qui est sec sera arrosé, et le pays fleurira comme la rose.
Lorsque nous parlons davantage de Jésus, simplement, avec délicatesse, nos âmes se réjouissent. C’est pareil pour les personnes autour de nous. Plus nous trouvons des moyens pour parler de l’Amour de Dieu aux gens et plus il y aura de conversion.
Nous pouvons parler de la paix, de la joie, de l’Amour et Dieu y est déjà. Quel langage simple pourrions-nous développer pendant ce temps de la fête de Jésus, afin que des personnes soient touchés au cœur? Simplement poser la question à Jésus et lui nous donnera des réponses.
Le Seigneur libère les cœurs comme il est écrit en Isaïe : « Ceux qu’a libérés le Seigneur reviennent, ils entrent dans Sion avec des cris de fête, couronnés de l’éternelle joie. Allégresse et joie les rejoignent, douleur et plainte s’enfuient » Wow, c’est la fête dans les cœurs. Si j’accepte en ce moment, l’Amour et la joie de Dieu, c’est aussi la fête dans mon cœur. La personne qui découvre Jésus, qui l’accueille, est remplie de joie. La personne qui peut partager sa foi à d’autres, la joie deviendra intense dans son cœur.
Et pendant que nous permettons à des personnes de connaitre Jésus, que se passe-t-il ? La douleur et la plainte s’enfuient de notre pensée et de la vie des autres. La joie intense vient prendre place en nous.
Notre espérance grandit quand nous voyons le Seigneur à l’œuvre dans notre vie et dans la vie des personnes. Même si Jésus n’est pas encore né, que nous l’attendons, cette attente nous permet de nous pratiquer à nous réjouir et à dire : Bonne fête Jésus ! en levant nos verres devant la crèche à Noël!
Et même après Noël, passons la nouvelle année à recevoir Jésus. Et à chaque seconde, rappelons-nous que nous sommes Aimés de Jésus et la joie grandira en nous. Cette joie rejoint le cœur des personnes sur notre route. C’est trop simple à réaliser. Juste nous laisser Aimer de Jésus et il touche le cœur des autres. Cela remet la fête en nous et notre cœur s’épanouit comme une rose!
Continuons avec l’Évangile.
Jean Baptiste, qui ressent la fin de sa vie approcher, fait demander, par ses disciples, à Jésus : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? »
Jésus leur dit de répondre à Jean que : « les aveugles retrouvent la vue et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés et les sourds entendent, les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. »
Tout est transformé avec Jésus. Par la pensée, pensons-y. Pensons à la joie qui est dans notre cœur, même si nous avons l’impression qu’elle n’est pas là. La joie est totalement dans notre cœur. Plus nous y pensons, plus elle se manifeste, puisqu’elle était déjà là. C’est un exercice trop simple, mais qui donne d’excellents résultats. Laissons les propos négatifs. Donnons le mal et la souffrance une fois pour toutes à Jésus et laissons son Amour prendre sa place en nous.
Marie a su dire le « oui » que Dieu attendait de l’humanité. Et ce oui a permis à Marie de porter en elle le Sauveur du monde, l’Emmanuel, Dieu avec nous. Le oui de Marie est l’écho du « Oui » de Dieu. Dieu qui est un « Oui » éternel à rejoindre le cœur de l’humanité. Avec l’Eucharistie, nous porterons aussi le Sauveur du monde en nous.
Et Joseph est l’homme juste qui a reçu cette justesse par la grâce du Fils en Marie. Dans le ventre de Marie, Jésus est déjà le Juste, le sommet de la Justice qui est l’Amour de la Trinité pour nous. Jésus, c’est le Cœur et les bras de Dieu qui vient entourer son peuple.
Dieu nous Aime. Laissons-nous aimer et laissons son Amour passer de notre cœur au cœur des autres. Bonne descente, en toute humilité, vers la crèche où naitra notre Sauveur.
3e Avent Mt 11, 2-11 Jc 5, 7-10 Is 35, 1-6a.10
Dans le texte d’Isaïe, c’est rempli de joie, accueillons la joie de Dieu. Il est écrit : « Le désert et la terre de la soif, qu’ils se réjouissent ! Le pays aride, qu’il exulte et fleurisse comme la rose, qu’il se couvre de fleurs des champs, qu’il exulte et crie de joie ! »
Tout ce qui a rapport à la venue de Jésus, dans la Bible, est rempli de joie. Ce qui est sec sera arrosé, et le pays fleurira comme la rose.
Lorsque nous parlons davantage de Jésus, simplement, avec délicatesse, nos âmes se réjouissent. C’est pareil pour les personnes autour de nous. Plus nous trouvons des moyens pour parler de l’Amour de Dieu aux gens et plus il y aura de conversion.
Nous pouvons parler de la paix, de la joie, de l’Amour et Dieu y est déjà. Quel langage simple pourrions-nous développer pendant ce temps de la fête de Jésus, afin que des personnes soient touchés au cœur? Simplement poser la question à Jésus et lui nous donnera des réponses.
Le Seigneur libère les cœurs comme il est écrit en Isaïe : « Ceux qu’a libérés le Seigneur reviennent, ils entrent dans Sion avec des cris de fête, couronnés de l’éternelle joie. Allégresse et joie les rejoignent, douleur et plainte s’enfuient » Wow, c’est la fête dans les cœurs. Si j’accepte en ce moment, l’Amour et la joie de Dieu, c’est aussi la fête dans mon cœur. La personne qui découvre Jésus, qui l’accueille, est remplie de joie. La personne qui peut partager sa foi à d’autres, la joie deviendra intense dans son cœur.
Et pendant que nous permettons à des personnes de connaitre Jésus, que se passe-t-il ? La douleur et la plainte s’enfuient de notre pensée et de la vie des autres. La joie intense vient prendre place en nous.
Notre espérance grandit quand nous voyons le Seigneur à l’œuvre dans notre vie et dans la vie des personnes. Même si Jésus n’est pas encore né, que nous l’attendons, cette attente nous permet de nous pratiquer à nous réjouir et à dire : Bonne fête Jésus ! en levant nos verres devant la crèche à Noël!
Et même après Noël, passons la nouvelle année à recevoir Jésus. Et à chaque seconde, rappelons-nous que nous sommes Aimés de Jésus et la joie grandira en nous. Cette joie rejoint le cœur des personnes sur notre route. C’est trop simple à réaliser. Juste nous laisser Aimer de Jésus et il touche le cœur des autres. Cela remet la fête en nous et notre cœur s’épanouit comme une rose!
Continuons avec l’Évangile.
Jean Baptiste, qui ressent la fin de sa vie approcher, fait demander, par ses disciples, à Jésus : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? »
Jésus leur dit de répondre à Jean que : « les aveugles retrouvent la vue et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés et les sourds entendent, les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. »
Tout est transformé avec Jésus. Par la pensée, pensons-y. Pensons à la joie qui est dans notre cœur, même si nous avons l’impression qu’elle n’est pas là. La joie est totalement dans notre cœur. Plus nous y pensons, plus elle se manifeste, puisqu’elle était déjà là. C’est un exercice trop simple, mais qui donne d’excellents résultats. Laissons les propos négatifs. Donnons le mal et la souffrance une fois pour toutes à Jésus et laissons son Amour prendre sa place en nous.
Marie a su dire le « oui » que Dieu attendait de l’humanité. Et ce oui a permis à Marie de porter en elle le Sauveur du monde, l’Emmanuel, Dieu avec nous. Le oui de Marie est l’écho du « Oui » de Dieu. Dieu qui est un « Oui » éternel à rejoindre le cœur de l’humanité. Avec l’Eucharistie, nous porterons aussi le Sauveur du monde en nous.
Et Joseph est l’homme juste qui a reçu cette justesse par la grâce du Fils en Marie. Dans le ventre de Marie, Jésus est déjà le Juste, le sommet de la Justice qui est l’Amour de la Trinité pour nous. Jésus, c’est le Cœur et les bras de Dieu qui vient entourer son peuple.
Dieu nous Aime. Laissons-nous aimer et laissons son Amour passer de notre cœur au cœur des autres. Bonne descente, en toute humilité, vers la crèche où naitra notre Sauveur.
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Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche 18 décembre 2022
4e Avent Mt 1, 18-24 Rm 1, 1-7 Is 7, 10-16
« Le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel. »
Dans le temps de l’Avent, il y a deux personnes principales qui reviennent constamment après Jésus. Joseph et Marie. Joseph est la personne juste dont Dieu avait besoin pour accompagner Marie. Il a su, malgré tous les signes qui démontraient que Marie était enceinte, Joseph a su bien observer, analyser et discerner la gravité et aussi la divinité de la situation.
Joseph était un homme de prière, il était uni à Dieu pour qu’il puisse être à l’écoute comme il l’a été. Il n’a pas voulu que Marie reçoive du mal. Il a décidé de tout garder secret, dans son cœur. Il a eu soucis de la personne qu’il aimait. Et cela lui a valu une grande surprise, une grande joie : « lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint ; elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c'est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » Accepter d’observer et de voir les personnes autrement, accepter de voir les personnes avec les yeux et la Sagesse de l’Esprit Saint, c’est voir notre sœur et notre frère avec toute la lumière qu’ils portent en eux.
Dans l’Encyclique, l’Évangile de la joie, qui est le premier texte entièrement de la main du Pape François. Je désire, écrit-il, « m’adresser aux fidèles chrétiens, pour les inviter à une nouvelle étape évangélisatrice marquée par cette joie et indiquer des voies pour la marche de l’Église dans les prochaines années. « Il s’agit d’un appel vibrant à tous les baptisés afin que, avec une ferveur et un dynamisme nouveaux, ils portent à leurs prochains l’amour de Jésus dans un « état permanent de mission », en évitant « le grand risque du monde d’aujourd’hui, celui de tomber dans « une tristesse individualiste ». Notre pape François parle d’un : « état permanent de mission ».
Passons ce temps de l’Avent à porter Jésus aux autres.
Osons être juste comme Joseph, osons être ajustés à Dieu comme Joseph et nous recevrons des surprises en ce moment de partage et de réjouissance, dans l’attente du Roi de notre cœur. Le premier cadeau est d’offrir les grâces que nous avons reçues gratuitement. Offrons aux personnes, à partir de notre cœur, les grâces que nous recevons de Dieu Trinité. Observons aussi les tonnes de cadeaux que Dieu offre chaque jour dans le cœur de chaque personne, maintenant et tout au long de la nouvelle année.
4e Avent Mt 1, 18-24 Rm 1, 1-7 Is 7, 10-16
« Le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel. »
Dans le temps de l’Avent, il y a deux personnes principales qui reviennent constamment après Jésus. Joseph et Marie. Joseph est la personne juste dont Dieu avait besoin pour accompagner Marie. Il a su, malgré tous les signes qui démontraient que Marie était enceinte, Joseph a su bien observer, analyser et discerner la gravité et aussi la divinité de la situation.
Joseph était un homme de prière, il était uni à Dieu pour qu’il puisse être à l’écoute comme il l’a été. Il n’a pas voulu que Marie reçoive du mal. Il a décidé de tout garder secret, dans son cœur. Il a eu soucis de la personne qu’il aimait. Et cela lui a valu une grande surprise, une grande joie : « lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint ; elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c'est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » Accepter d’observer et de voir les personnes autrement, accepter de voir les personnes avec les yeux et la Sagesse de l’Esprit Saint, c’est voir notre sœur et notre frère avec toute la lumière qu’ils portent en eux.
Dans l’Encyclique, l’Évangile de la joie, qui est le premier texte entièrement de la main du Pape François. Je désire, écrit-il, « m’adresser aux fidèles chrétiens, pour les inviter à une nouvelle étape évangélisatrice marquée par cette joie et indiquer des voies pour la marche de l’Église dans les prochaines années. « Il s’agit d’un appel vibrant à tous les baptisés afin que, avec une ferveur et un dynamisme nouveaux, ils portent à leurs prochains l’amour de Jésus dans un « état permanent de mission », en évitant « le grand risque du monde d’aujourd’hui, celui de tomber dans « une tristesse individualiste ». Notre pape François parle d’un : « état permanent de mission ».
Passons ce temps de l’Avent à porter Jésus aux autres.
Osons être juste comme Joseph, osons être ajustés à Dieu comme Joseph et nous recevrons des surprises en ce moment de partage et de réjouissance, dans l’attente du Roi de notre cœur. Le premier cadeau est d’offrir les grâces que nous avons reçues gratuitement. Offrons aux personnes, à partir de notre cœur, les grâces que nous recevons de Dieu Trinité. Observons aussi les tonnes de cadeaux que Dieu offre chaque jour dans le cœur de chaque personne, maintenant et tout au long de la nouvelle année.
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Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche, 1 Janvier 2023
Lc 2, 16-21 Ga 4, 4-7 Nb 6, 22-27 Sainte Marie, Mère de Dieu
Nous sommes au moment de la bénédiction. Et le livre des Nombres rapporte que Dieu offre sa bénédiction au peuple en préparant Lui-Même, Aaron par l’entremise de Moïse: « Voici comment Aaron et ses descendants béniront les fils d'Israël : 'Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu'il se penche vers toi ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu'il t'apporte la paix !' C'est ainsi que mon nom sera prononcé sur les fils d'Israël, et moi, je les bénirai. » Nous pouvons dire que cette bénédiction est sur nous aussi. L’être humain est toujours béni.
La première bénédiction que Dieu nous a offerte est de créer les humains, représentés par Adam et Ève et il a établi une Alliance, une union parfaite avec nous. L’harmonie totale et paisible avec Dieu. Nous savons que le péché, que notre éloignement, est venu contrer cet Amour gratuit de Dieu pour nous. Dieu continue de nous aimer, mais nous nous éloignons de cette bénédiction.
Dans le livre aux Galates, saint Paul nous dit : « Et voici la preuve que vous êtes des fils : envoyé par Dieu, l'Esprit de son Fils est dans nos cœurs, et il crie vers le Père en l'appelant « Abba ! ». Ainsi tu n'es plus esclave, mais fils, et comme fils, tu es héritier par la grâce de Dieu. » Dieu continue de nous offrir sa bénédiction et il a trouvé le meilleur moyen pour nous la transmettre; par son Verbe.
Saint Jean, dans sa première lettre, nous dit : « Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté. Nous savons que lors de cette manifestation nous lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu'il est. » Nous verrons Dieu tel qu’il est, nous serons libres du péché et de la mort, nous entrerons dans la joie éternelle. Dieu avec nous et nous avec Dieu. Dieu nous aime tellement qu’il nous offre encore et encore la Vie comblée de sa Présence.
Chaque jour qui nous est présenté dans la nouvelle année est un moment précieux de nous recentrer sur le Christ. Chaque jour. Marie, la Mère de Jésus a reçu cette grâce d’être constamment centrée sur le Christ pendant ces neuf mois de grossesse. Elle a reçu en elle la chair de Notre Seigneur et elle a été transformée naturellement dans tout son être. Il n’y a rien de plus naturel que d’être uni à Dieu. Marie a été formée comme Mère de Dieu par la Présence de Dieu en elle. Toutes ses années furent une bénédiction, une grâce de Dieu sur elle. Elle est la pleine de grâce.
Nous sommes appelés à la même bénédiction, à devenir pleins de grâces, à être transformés à l’image et à la ressemblance de Dieu, comme à l’origine de notre propre création, à marcher sur la voie de la sainteté. C’est beaucoup plus simple de marcher sur la voie de la sainteté, que de vivre sans Dieu.
Continuons de vivre la conversion à chaque jour. Nous sommes invités à revenir à la base et vivre une conversion personnelle profonde si nous voulons que notre monde change et retrouve ses valeurs.
« Quand les bergers arrivent à Bethléem, ils découvrent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire, » nous dit l’Évangile selon saint Luc. C’est ce que je nous souhaite. Que nous soyons en un lieu, à la maison, au travail, dans la cuisine, dans le garage, au centre-d’achats, en vacance, que le Saint Esprit nous trouve avec Jésus comme les bergers ont découvert ‘Marie et Joseph, avec le nouveau-né’. Prenons cette résolution : Portons en nous Jésus afin que le monde se transforme pour le mieux autour de nous.
Pendant cette Eucharistie, offrons à Jésus l’année 2022 et demandons-lui de nous guider sur la voie de la conversion personnelle, sur la route de la sainteté pendant l’année 2023.
Lc 2, 16-21 Ga 4, 4-7 Nb 6, 22-27 Sainte Marie, Mère de Dieu
Nous sommes au moment de la bénédiction. Et le livre des Nombres rapporte que Dieu offre sa bénédiction au peuple en préparant Lui-Même, Aaron par l’entremise de Moïse: « Voici comment Aaron et ses descendants béniront les fils d'Israël : 'Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu'il se penche vers toi ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu'il t'apporte la paix !' C'est ainsi que mon nom sera prononcé sur les fils d'Israël, et moi, je les bénirai. » Nous pouvons dire que cette bénédiction est sur nous aussi. L’être humain est toujours béni.
La première bénédiction que Dieu nous a offerte est de créer les humains, représentés par Adam et Ève et il a établi une Alliance, une union parfaite avec nous. L’harmonie totale et paisible avec Dieu. Nous savons que le péché, que notre éloignement, est venu contrer cet Amour gratuit de Dieu pour nous. Dieu continue de nous aimer, mais nous nous éloignons de cette bénédiction.
Dans le livre aux Galates, saint Paul nous dit : « Et voici la preuve que vous êtes des fils : envoyé par Dieu, l'Esprit de son Fils est dans nos cœurs, et il crie vers le Père en l'appelant « Abba ! ». Ainsi tu n'es plus esclave, mais fils, et comme fils, tu es héritier par la grâce de Dieu. » Dieu continue de nous offrir sa bénédiction et il a trouvé le meilleur moyen pour nous la transmettre; par son Verbe.
Saint Jean, dans sa première lettre, nous dit : « Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté. Nous savons que lors de cette manifestation nous lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu'il est. » Nous verrons Dieu tel qu’il est, nous serons libres du péché et de la mort, nous entrerons dans la joie éternelle. Dieu avec nous et nous avec Dieu. Dieu nous aime tellement qu’il nous offre encore et encore la Vie comblée de sa Présence.
Chaque jour qui nous est présenté dans la nouvelle année est un moment précieux de nous recentrer sur le Christ. Chaque jour. Marie, la Mère de Jésus a reçu cette grâce d’être constamment centrée sur le Christ pendant ces neuf mois de grossesse. Elle a reçu en elle la chair de Notre Seigneur et elle a été transformée naturellement dans tout son être. Il n’y a rien de plus naturel que d’être uni à Dieu. Marie a été formée comme Mère de Dieu par la Présence de Dieu en elle. Toutes ses années furent une bénédiction, une grâce de Dieu sur elle. Elle est la pleine de grâce.
Nous sommes appelés à la même bénédiction, à devenir pleins de grâces, à être transformés à l’image et à la ressemblance de Dieu, comme à l’origine de notre propre création, à marcher sur la voie de la sainteté. C’est beaucoup plus simple de marcher sur la voie de la sainteté, que de vivre sans Dieu.
Continuons de vivre la conversion à chaque jour. Nous sommes invités à revenir à la base et vivre une conversion personnelle profonde si nous voulons que notre monde change et retrouve ses valeurs.
« Quand les bergers arrivent à Bethléem, ils découvrent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire, » nous dit l’Évangile selon saint Luc. C’est ce que je nous souhaite. Que nous soyons en un lieu, à la maison, au travail, dans la cuisine, dans le garage, au centre-d’achats, en vacance, que le Saint Esprit nous trouve avec Jésus comme les bergers ont découvert ‘Marie et Joseph, avec le nouveau-né’. Prenons cette résolution : Portons en nous Jésus afin que le monde se transforme pour le mieux autour de nous.
Pendant cette Eucharistie, offrons à Jésus l’année 2022 et demandons-lui de nous guider sur la voie de la conversion personnelle, sur la route de la sainteté pendant l’année 2023.
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Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
C Dimanche 8 janvier 2023, Épiphanie
Mt 2, 1-12 Ep 3, 2-3a.5-6 Is 60, 1-6
Trouver notre Étoile, trouver la Lumière de Dieu est une démarche à faire chaque jour de notre vie. Dans le livre d’Isaïe, nous lisons : « Debout, Jérusalem ! Resplendis : elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s'est levée sur toi. » Quelle est cette Lumière que nous recherchons? Cette Lumière qui est déjà sur nous?
La Lumière du Christ est toujours sur nous, et c’est à nous de l’accueillir. À demander souvent cette Lumière de Jésus sur nous, nous permettons à Dieu de faire la lumière dans notre vie et de nous aider à avancer sur une route plus paisible, une route mieux définie. Avec la lumière de Dieu, nous discernons davantage au plus profond de notre cœur ce dont nous avons besoin au jour le jour.
Dans l’Évangile selon saint Mathieu, Les rois mages disent à Hérode : « Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
« Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui.
Les rois mages ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe ».
Nous avons fait un peu semblable. Pour plusieurs, ils sont partis de loin. Nous avons partagé des cadeaux. Mais le plus important, nous sommes venus à Jésus et nous avons invités nos familles.
Les rois mages aimaient faire des recherches dans les étoiles, observer la création de Dieu. Ils étaient surtout à la recherche du Créateur de toutes ces merveilles. Les scientifiques ont besoin de leur exemple pour bien discerner entre ce qui est déjà dans l’univers et ce qui est de Dieu. La science ne dévoile jamais rien qui n’est déjà placé là par Dieu. Les scientifiques découvrent ce qui est déjà là, rien de plus. Ils ne créent ni n’inventent rien.
Les rois mages avaient la tête dans les étoiles, ils avaient aussi le cœur à la bonne place. Ils ont trouvé la fameuse Étoile et ils l’ont suivi, sinon ils auraient resté chez eux à l’observer. Ils se sont mis en marche pour rejoindre le Sauveur du monde. En cherchant le Créateur de l’univers invisible et visible, ils sont arrivés nez à nez avec lui. Ils ont trouvé le Dieu Créateur bien emmitouflé dans des langes et déposé dans une mangeoire. Jésus était déjà offert au monde comme la Nourriture qui descend du ciel, nourriture sainte et agréable.
Faisons toujours confiance à Jésus, remettons-lui continuellement ce que nous vivons afin qu’il purifie notre cheminement et nous allons découvrir sa présence dans notre vie pour un monde meilleur. Recherchons-le continuellement, car il se laisser trouver, il se laisse toucher, il se laisse prendre.
Mt 2, 1-12 Ep 3, 2-3a.5-6 Is 60, 1-6
Trouver notre Étoile, trouver la Lumière de Dieu est une démarche à faire chaque jour de notre vie. Dans le livre d’Isaïe, nous lisons : « Debout, Jérusalem ! Resplendis : elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s'est levée sur toi. » Quelle est cette Lumière que nous recherchons? Cette Lumière qui est déjà sur nous?
La Lumière du Christ est toujours sur nous, et c’est à nous de l’accueillir. À demander souvent cette Lumière de Jésus sur nous, nous permettons à Dieu de faire la lumière dans notre vie et de nous aider à avancer sur une route plus paisible, une route mieux définie. Avec la lumière de Dieu, nous discernons davantage au plus profond de notre cœur ce dont nous avons besoin au jour le jour.
Dans l’Évangile selon saint Mathieu, Les rois mages disent à Hérode : « Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
« Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui.
Les rois mages ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe ».
Nous avons fait un peu semblable. Pour plusieurs, ils sont partis de loin. Nous avons partagé des cadeaux. Mais le plus important, nous sommes venus à Jésus et nous avons invités nos familles.
Les rois mages aimaient faire des recherches dans les étoiles, observer la création de Dieu. Ils étaient surtout à la recherche du Créateur de toutes ces merveilles. Les scientifiques ont besoin de leur exemple pour bien discerner entre ce qui est déjà dans l’univers et ce qui est de Dieu. La science ne dévoile jamais rien qui n’est déjà placé là par Dieu. Les scientifiques découvrent ce qui est déjà là, rien de plus. Ils ne créent ni n’inventent rien.
Les rois mages avaient la tête dans les étoiles, ils avaient aussi le cœur à la bonne place. Ils ont trouvé la fameuse Étoile et ils l’ont suivi, sinon ils auraient resté chez eux à l’observer. Ils se sont mis en marche pour rejoindre le Sauveur du monde. En cherchant le Créateur de l’univers invisible et visible, ils sont arrivés nez à nez avec lui. Ils ont trouvé le Dieu Créateur bien emmitouflé dans des langes et déposé dans une mangeoire. Jésus était déjà offert au monde comme la Nourriture qui descend du ciel, nourriture sainte et agréable.
Faisons toujours confiance à Jésus, remettons-lui continuellement ce que nous vivons afin qu’il purifie notre cheminement et nous allons découvrir sa présence dans notre vie pour un monde meilleur. Recherchons-le continuellement, car il se laisser trouver, il se laisse toucher, il se laisse prendre.
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Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche 15 janvier 2023
2e TO Jn 1, 29-34 1 Co 1, 1-3 Is 49, 3.5-6 +
Dans le livre d’Isaïe, il est écrit : « Le Seigneur m'a dit : « Tu es mon serviteur, Israël, en toi je manifesterai ma splendeur. » Dieu se manifeste dans la personne qui le reçoit et laisse passer son Amour. C’est l’heureux choix que nous avons. Et nous avons décidé de suivre le Seigneur et d’y recevoir l’Eucharistie aujourd’hui.
Nous sommes créatures de Dieu, donc nous sommes la raison de son Amour, nous sommes les amours de Dieu.
Dans le Psaume nous lisons : « D'un grand espoir, j'espérais le Seigneur : il s'est penché sur moi. Dans ma bouche il a mis un chant nouveau, une louange à notre Dieu. »
Plus encore, Dieu vient dans notre monde pour nous transmettre sa Bonne Nouvelle, puis que nous comprenions qu’il veut nous garder avec Lui. Mais il nous a aussi donné la liberté. L’Amour nous laisse libre. Et rien de plus simple que de vouloir rester avec Dieu.
Le Verbe s’est fait chaire et il habite parmi nous. À tous ceux et celles qui l’ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu. Ceci est écrit dans le passage avant l’Évangile.
Le Verbe nous encourage à passer du temps avec les personnes qui recherchent la paix et la joie. Le Verbe nous encourage à porter sa Parole de réconfort, de guérison là où nous passons.
La manière de saint Jean Baptiste de laisser passer le Verbe était de le crier au désert et il nous raconte, par la suite, ce qu’il a vu : « J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et demeurer sur Jésus. »
La petite Thérèse de l’Enfant-Jésus c’était par la prière entre des clôtures d’un cloître et elle est devenue la patronne des missions. Il y a saint François de Sales qui se promenait pour évangéliser et il est aussi patron des missions.
Et nous, quelle est la perle que Dieu a déposée en nous, qui fait de chacun de nous des personnes avec un don unique pour les personnes autour de nous? Et comment pouvons-nous l’améliorer?
Demandons à l’Esprit Saint de venir en nous et de rendre encore plus fécond la mission unique que nous avons personnellement. Que Jésus continue de nous dire dans notre cœur : « Tu es mon serviteur, Israël, en toi je manifesterai ma grandeur. » Tu es ma servante. Comme réponse, appuyons-nous sur les paroles de Marie : « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole. »
Vous savez, je n’ai jamais été autant confiant que la foi se soulève au Québec. Ça va prendre un certain temps, mais beaucoup en seront touché. Créons un mouvement d’invitation et d’accueil.
En attendant, si nous pouvions trouver des moyens simples de ramasser un peu d’argent, par des activités, pour garder les églises ouvertes.
Et pour que la foi grandisse, pensons aux petites pousses dans la forêt. La semence se laisse porter par le vent. Et les pousses s’installent là et y demeurent. Soyons prudents avec les petites pousses. Écoutons-les et relançons leurs bonnes idées.
La foi se répand par la semence de l'Esprit dans les cœurs, l’Esprit Saint qui passe de notre cœur au cœur des autres.
Laissons-nous inspirer de l’Esprit Saint. Il y a moyen d’inviter des plus jeunes à participer dans des activités qui gardera l’église ouverte.
2e TO Jn 1, 29-34 1 Co 1, 1-3 Is 49, 3.5-6 +
Dans le livre d’Isaïe, il est écrit : « Le Seigneur m'a dit : « Tu es mon serviteur, Israël, en toi je manifesterai ma splendeur. » Dieu se manifeste dans la personne qui le reçoit et laisse passer son Amour. C’est l’heureux choix que nous avons. Et nous avons décidé de suivre le Seigneur et d’y recevoir l’Eucharistie aujourd’hui.
Nous sommes créatures de Dieu, donc nous sommes la raison de son Amour, nous sommes les amours de Dieu.
Dans le Psaume nous lisons : « D'un grand espoir, j'espérais le Seigneur : il s'est penché sur moi. Dans ma bouche il a mis un chant nouveau, une louange à notre Dieu. »
Plus encore, Dieu vient dans notre monde pour nous transmettre sa Bonne Nouvelle, puis que nous comprenions qu’il veut nous garder avec Lui. Mais il nous a aussi donné la liberté. L’Amour nous laisse libre. Et rien de plus simple que de vouloir rester avec Dieu.
Le Verbe s’est fait chaire et il habite parmi nous. À tous ceux et celles qui l’ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu. Ceci est écrit dans le passage avant l’Évangile.
Le Verbe nous encourage à passer du temps avec les personnes qui recherchent la paix et la joie. Le Verbe nous encourage à porter sa Parole de réconfort, de guérison là où nous passons.
La manière de saint Jean Baptiste de laisser passer le Verbe était de le crier au désert et il nous raconte, par la suite, ce qu’il a vu : « J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et demeurer sur Jésus. »
La petite Thérèse de l’Enfant-Jésus c’était par la prière entre des clôtures d’un cloître et elle est devenue la patronne des missions. Il y a saint François de Sales qui se promenait pour évangéliser et il est aussi patron des missions.
Et nous, quelle est la perle que Dieu a déposée en nous, qui fait de chacun de nous des personnes avec un don unique pour les personnes autour de nous? Et comment pouvons-nous l’améliorer?
Demandons à l’Esprit Saint de venir en nous et de rendre encore plus fécond la mission unique que nous avons personnellement. Que Jésus continue de nous dire dans notre cœur : « Tu es mon serviteur, Israël, en toi je manifesterai ma grandeur. » Tu es ma servante. Comme réponse, appuyons-nous sur les paroles de Marie : « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole. »
Vous savez, je n’ai jamais été autant confiant que la foi se soulève au Québec. Ça va prendre un certain temps, mais beaucoup en seront touché. Créons un mouvement d’invitation et d’accueil.
En attendant, si nous pouvions trouver des moyens simples de ramasser un peu d’argent, par des activités, pour garder les églises ouvertes.
Et pour que la foi grandisse, pensons aux petites pousses dans la forêt. La semence se laisse porter par le vent. Et les pousses s’installent là et y demeurent. Soyons prudents avec les petites pousses. Écoutons-les et relançons leurs bonnes idées.
La foi se répand par la semence de l'Esprit dans les cœurs, l’Esprit Saint qui passe de notre cœur au cœur des autres.
Laissons-nous inspirer de l’Esprit Saint. Il y a moyen d’inviter des plus jeunes à participer dans des activités qui gardera l’église ouverte.
AnneLÉA aime ce message
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche 22 janvier 2023
3e TO Mt 4, 12-23 1Co 1, 10-13.17 Is 8, 23 – 9,1-3
Nous lisons dans le livre d'Isaïe : « Tu as prodigué la joie, tu as fait grandir l'allégresse : ils se réjouissent devant toi comme on se réjouit en faisant la moisson. »
Imaginons une personne qui reçoit un diplôme d’infirmière et qu’elle ne peut pas exercer sa fonction. Pour devenir infirmière ça prend du courage, de la détermination et aimer son prochain. C’est une manière de remettre aux autres la richesse qu’elle a reçue. Mais si elle ne peut pas pratiquer son service, cette personne va se sentir dépourvue et inutile.
Pouvoir transmettre aux autres notre savoir, c’est grandir dans notre cœur, c’est goûter le bonheur et le voir sur le visage des autres qui le reçoivent. C’est ça marcher sur la mer comme Jésus nous y invite. C’est le don qui accomplie la mission.
La guignolée des paroisses et des médias a été très populaire, encore cette année. Au Québec, nous pouvons dire que la charité est à l’œuvre et imprégnée dans le cœur de chaque personne. Aujourd’hui, nous parlons de celle-là, mais il y a plusieurs œuvres de charité qui se sont développées dans notre province. Le soin des malades, l’enseignement tellement nécessaire et les guignolées sont quelques-unes des nombreux services qui ont été développé par l’Église Catholique au fil des époques.
C’est cela que l’Église a inspiré et inspire encore.
Et Dieu n’a pas cessé de nous inviter à aimer notre prochain. « L'amour parfait chasse la crainte, » nous dit saint Jean. Et en plus, l’amour partagé et reçu permet de goûter à la liberté du cœur. Nous nous sentons bien lorsque nous pouvons partager ce que nous avons reçus.
Saint Paul aux Corinthiens : « Je vous exhorte au nom de notre Seigneur Jésus Christ : ayez tous un même langage ; qu’il n’y ait pas de division entre vous, soyez en parfaite harmonie de pensées et d’opinions. » Chaque personne dans une église a les dons et les charismes pour toucher le cœur des personnes autour d’elle. Chaque personne a des dons et charismes différents.
Ça prend une bonne terre qui reçoit les bonnes semences et cela va nourrir les autres par la multiplication des ressources que nous recevons dans l’Eucharistie.
Jésus dit aux premiers Apôtres : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. » Premièrement, nous marchons derrière Jésus. Nous le prions souvent, afin qu’il touche le cœur des personnes. Et nous travaillons avec le Saint Esprit pour que les cœurs soient remplis de grâces.
Pour bien évangéliser, ça prend une phrase inspirée de l’Esprit Saint et 99% d’écoute et d’observation. Que le Saint Esprit nous guide vers les personnes qu’il veut. Demandons. Chaque fois que nous sommes en présence de personnes, demandons à l’Esprit Saint une parole à dire pendant une soirée, une rencontre, un repas.
En transmettant un petit peu ici, un petit peu là avec le Saint Esprit, il va arroser les semences et les faire fructifier. Prenons l’habitude de demander au Saint Esprit, chaque jour, qu’il envahisse notre vie et qu’il touche la vie des personnes autour de nous, à sa manière. 1% de nous, 99% de Saint Esprit et voilà la meilleure recette pour bien assaisonner nos rencontres avec le souci d’évangéliser dans a paix, la joie, la douceur.
3e TO Mt 4, 12-23 1Co 1, 10-13.17 Is 8, 23 – 9,1-3
Nous lisons dans le livre d'Isaïe : « Tu as prodigué la joie, tu as fait grandir l'allégresse : ils se réjouissent devant toi comme on se réjouit en faisant la moisson. »
Imaginons une personne qui reçoit un diplôme d’infirmière et qu’elle ne peut pas exercer sa fonction. Pour devenir infirmière ça prend du courage, de la détermination et aimer son prochain. C’est une manière de remettre aux autres la richesse qu’elle a reçue. Mais si elle ne peut pas pratiquer son service, cette personne va se sentir dépourvue et inutile.
Pouvoir transmettre aux autres notre savoir, c’est grandir dans notre cœur, c’est goûter le bonheur et le voir sur le visage des autres qui le reçoivent. C’est ça marcher sur la mer comme Jésus nous y invite. C’est le don qui accomplie la mission.
La guignolée des paroisses et des médias a été très populaire, encore cette année. Au Québec, nous pouvons dire que la charité est à l’œuvre et imprégnée dans le cœur de chaque personne. Aujourd’hui, nous parlons de celle-là, mais il y a plusieurs œuvres de charité qui se sont développées dans notre province. Le soin des malades, l’enseignement tellement nécessaire et les guignolées sont quelques-unes des nombreux services qui ont été développé par l’Église Catholique au fil des époques.
C’est cela que l’Église a inspiré et inspire encore.
Et Dieu n’a pas cessé de nous inviter à aimer notre prochain. « L'amour parfait chasse la crainte, » nous dit saint Jean. Et en plus, l’amour partagé et reçu permet de goûter à la liberté du cœur. Nous nous sentons bien lorsque nous pouvons partager ce que nous avons reçus.
Saint Paul aux Corinthiens : « Je vous exhorte au nom de notre Seigneur Jésus Christ : ayez tous un même langage ; qu’il n’y ait pas de division entre vous, soyez en parfaite harmonie de pensées et d’opinions. » Chaque personne dans une église a les dons et les charismes pour toucher le cœur des personnes autour d’elle. Chaque personne a des dons et charismes différents.
Ça prend une bonne terre qui reçoit les bonnes semences et cela va nourrir les autres par la multiplication des ressources que nous recevons dans l’Eucharistie.
Jésus dit aux premiers Apôtres : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. » Premièrement, nous marchons derrière Jésus. Nous le prions souvent, afin qu’il touche le cœur des personnes. Et nous travaillons avec le Saint Esprit pour que les cœurs soient remplis de grâces.
Pour bien évangéliser, ça prend une phrase inspirée de l’Esprit Saint et 99% d’écoute et d’observation. Que le Saint Esprit nous guide vers les personnes qu’il veut. Demandons. Chaque fois que nous sommes en présence de personnes, demandons à l’Esprit Saint une parole à dire pendant une soirée, une rencontre, un repas.
En transmettant un petit peu ici, un petit peu là avec le Saint Esprit, il va arroser les semences et les faire fructifier. Prenons l’habitude de demander au Saint Esprit, chaque jour, qu’il envahisse notre vie et qu’il touche la vie des personnes autour de nous, à sa manière. 1% de nous, 99% de Saint Esprit et voilà la meilleure recette pour bien assaisonner nos rencontres avec le souci d’évangéliser dans a paix, la joie, la douceur.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche 29 Janvier 2023
Mt 5, 1-12a 1 Co 1, 26-31 So 2, 3 ; 3, 12-13
Saint Paul semble avoir compris ce que c’est qu’une personne en mission. Il n’y va pas avec le dos de la cuillère pour nous définir en quelques mots : Fous, faibles, modeste, méprisés. C’est ce que saint Paul pense de nous. Ce n’est pas très flatteur. Ça dépend du point de vue de la personne qui l’entend.
Pour le monde, être fou, faible, méprisé, c’est l’équivalent de nous clouer sur une croix. Mais lorsque nous plaçons nos faiblesses en Dieu, tout ce que Paul a dit de nous démontre notre force. Car notre force ne vient pas de notre orgueil, de notre savoir-faire, de notre sagesse, mais de Dieu. Nous plaçons notre orgueil en Dieu.
Nous sommes fous de croire en un Messie Crucifié. Nous sommes méprisés de suivre Jésus, nous sommes faibles de faire confiance qu’à Jésus.
Dans l’Évangile selon Saint Mathieu, Jésus semble se répéter en disant que tout concourt à être Heureux. Il répète souvent le mot : « Heureux ». Et ce bonheur ne vient pas de nous, nous ne recevons pas ce bonheur de nous-mêmes, ni des autres, mais de Dieu.
Heureux sommes-nous si tout ce que nous recevons vient de Dieu. Nous pourrons, par la suite, le partager et le recevoir des autres. C’est le seul moyen pour que le bonheur grandisse dans le monde. Le moyen d’être en mission est de nous convertir et accepter chaque jour de recevoir le bonheur de Dieu. C’est simple.
« Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu ! » Cette béatitude nous dit que pour voir Dieu, Jésus nous aidera à purifier notre cœur. Cela demande un travail à vie, puisqu’il y a tant de situations qui peuvent nous conduire hors de la route de la foi.
Juste à y penser : « Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu » nous place devant nous-même, nous apprend à être nous-mêmes. Devant des décisions difficiles, nous allons continuer tout de même sur la route de la purification de la foi.
Pour y arriver, nous auront des choix à faire. Premièrement, voulons-nous suivre Jésus? Cela demande de nous une réponse positive.
Ensuite, lors de notre cheminement, nous sommes confrontés à différentes barrières. Ces barrières peuvent être de ne pas vouloir tout laisser pour suivre Jésus, de ne pas vouloir changer notre mode de vie, de ne pas vouloir prendre le temps, de craindre de perdre notre liberté.
Or, sans Jésus nous ne pouvons pas réaliser ce qu’il nous demande. Pour avoir le cœur pur, demandons à Jésus de nous aider et de nous rendre libre dans le présent. Seul Jésus peut nous conduire, jour après jour, à nous purifier de ce qui nous encombre et marcher à sa suite, libres et confiants.
Demandons-lui chaque jour de nous aider dans nos difficultés, de nous aider à transformer notre vie par sa pureté.
Maintenant, être pur ne signifie pas de dénoncer les fautes des autres, mais d’aider les autres, par la prière, en remettant leurs fautes à Jésus. Car la pureté du cœur permet de discerner entre le bien et le mal. C’est une grâce de Jésus.
Jésus nous confirme ce qui nous restera. Nous serons heureux. Nous serons heureux parce que l’Amour de Dieu sera notre demeure. Continuons de marcher dans la voie du salut, ensemble. Nous sommes heureux.
Mt 5, 1-12a 1 Co 1, 26-31 So 2, 3 ; 3, 12-13
Saint Paul semble avoir compris ce que c’est qu’une personne en mission. Il n’y va pas avec le dos de la cuillère pour nous définir en quelques mots : Fous, faibles, modeste, méprisés. C’est ce que saint Paul pense de nous. Ce n’est pas très flatteur. Ça dépend du point de vue de la personne qui l’entend.
Pour le monde, être fou, faible, méprisé, c’est l’équivalent de nous clouer sur une croix. Mais lorsque nous plaçons nos faiblesses en Dieu, tout ce que Paul a dit de nous démontre notre force. Car notre force ne vient pas de notre orgueil, de notre savoir-faire, de notre sagesse, mais de Dieu. Nous plaçons notre orgueil en Dieu.
Nous sommes fous de croire en un Messie Crucifié. Nous sommes méprisés de suivre Jésus, nous sommes faibles de faire confiance qu’à Jésus.
Dans l’Évangile selon Saint Mathieu, Jésus semble se répéter en disant que tout concourt à être Heureux. Il répète souvent le mot : « Heureux ». Et ce bonheur ne vient pas de nous, nous ne recevons pas ce bonheur de nous-mêmes, ni des autres, mais de Dieu.
Heureux sommes-nous si tout ce que nous recevons vient de Dieu. Nous pourrons, par la suite, le partager et le recevoir des autres. C’est le seul moyen pour que le bonheur grandisse dans le monde. Le moyen d’être en mission est de nous convertir et accepter chaque jour de recevoir le bonheur de Dieu. C’est simple.
« Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu ! » Cette béatitude nous dit que pour voir Dieu, Jésus nous aidera à purifier notre cœur. Cela demande un travail à vie, puisqu’il y a tant de situations qui peuvent nous conduire hors de la route de la foi.
Juste à y penser : « Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu » nous place devant nous-même, nous apprend à être nous-mêmes. Devant des décisions difficiles, nous allons continuer tout de même sur la route de la purification de la foi.
Pour y arriver, nous auront des choix à faire. Premièrement, voulons-nous suivre Jésus? Cela demande de nous une réponse positive.
Ensuite, lors de notre cheminement, nous sommes confrontés à différentes barrières. Ces barrières peuvent être de ne pas vouloir tout laisser pour suivre Jésus, de ne pas vouloir changer notre mode de vie, de ne pas vouloir prendre le temps, de craindre de perdre notre liberté.
Or, sans Jésus nous ne pouvons pas réaliser ce qu’il nous demande. Pour avoir le cœur pur, demandons à Jésus de nous aider et de nous rendre libre dans le présent. Seul Jésus peut nous conduire, jour après jour, à nous purifier de ce qui nous encombre et marcher à sa suite, libres et confiants.
Demandons-lui chaque jour de nous aider dans nos difficultés, de nous aider à transformer notre vie par sa pureté.
Maintenant, être pur ne signifie pas de dénoncer les fautes des autres, mais d’aider les autres, par la prière, en remettant leurs fautes à Jésus. Car la pureté du cœur permet de discerner entre le bien et le mal. C’est une grâce de Jésus.
Jésus nous confirme ce qui nous restera. Nous serons heureux. Nous serons heureux parce que l’Amour de Dieu sera notre demeure. Continuons de marcher dans la voie du salut, ensemble. Nous sommes heureux.
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Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche 5 février 22 5e TO Mt 5, 13-16 1 Co 2, 1-5 Is 58, 7-10
Dans le livre d’Isaïe, il est écrit : « Partage ton pain avec celui qui a faim, accueille chez toi les pauvres sans abri, couvre celui que tu verras sans vêtement, ne te dérobe pas à ton semblable. Alors ta lumière jaillira comme l’aurore, et tes forces reviendront vite. Devant toi marchera ta justice, et la gloire du Seigneur fermera la marche. » Tout y est. Tu recevras la Lumière de Dieu, elle ‘jaillira en toi comme l’aurore’, et « la gloire de Dieu t’accompagnera. » La lumière de Dieu est avec nous chaque fois que nous vivons la conversion.
Il y a là un moyen vraiment efficace pour demeurer continuellement en relation avec Dieu. Être en relation avec Dieu est aussi important que d’être en relation avec l’air que nous respirons. Et plus que l’air que nous respirons, Dieu doit avoir sa place dans notre vie et autour de notre vie. Nous sommes invités à ressentir les mouvements de Dieu comme nous ressentons la brise ou le vent plus fort sur nous.
Mais Dieu peut être encore plus près de nous et en nous. Nous pouvons l’accueillir dans chaque fibre, dans chaque cellule de notre être. Comme ça, où que nous allons, quoi que nous fassions, quel que soit le péché que nous avons, avec des repentirs sincères, Dieu sera avec nous dans le combat ou tout simplement dans la joie et l’émerveillement.
Nous pouvons vivre une relation avec Dieu aussi importante que toutes les grandes personnes dans l’histoire de la Bible et tous les saintes et saints.
« Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Vous êtes le sel de la terre. » Jésus nous dit que nous sommes le sel de la terre. Nous le savons, lorsque nous salons nos aliments, ils prennent du goût.
Si Jésus nous dit que nous sommes le sel de la terre, c’est que nous sommes rendus à son goût. Pas trop salés, sans manque de sel. Or, cela nous ramène à ce que Jésus soit naturellement dans notre vie afin que nous prenions goût à lui et que nous goûtions bons, de lui, pour le monde.
Prendre goût à Jésus, c’est vraiment lui offrir toutes les occasions de prendre toute la place dans notre vie. Si nous n’avons jamais expérimenté la demande de Jésus dans notre vie, il est temps de le faire. Car Jésus seul peut nous guérir, nous placer sur la bonne voie, nous maintenir dans la paix et la joie, malgré les épreuves et les maringouins qui piquent l’été.
Offrir le goût du sel ajusté à Jésus au monde ne peut pas donner de meilleure saveur. Tout ce que nous faisons avec Jésus est pour le monde une bénédiction. Nous devenons des messagers du bon sel, de la bonne nouvelle.
Et le sel a une autre propriété qui est indispensable pour certains peuples. Il conserve les aliments. Et qu’est-ce que Jésus souhaite faire avec nous sinon de nous conserver en lui, de nous conserver pour la mission. Jésus nous invite librement à nous conserver en lui, à recevoir la bonne quantité de sel pour que le monde goûte sa présence en nous.
Si nous avons trop de sel c’est parce que nous avons fait de notre vie spirituelle, une vie trop centrée sur nous. Si nous n’avons pas assez de sel, nous sommes invités à nous tourner vers Jésus, à marcher avec lui, à nous laisser aimer et guider par lui pour la gloire de Dieu et le salut du monde.
Que Jésus continue de nous appeler à être ce bon goût du sel, équilibré, et de la lumière qui se pose sur chaque personne, sur toutes les personnes, sans exception, sur notre route. Prions aussi pour que notre évêque continue d’être plein de sel, et plein de la Lumière du Seigneur, afin de nous aider à ne pas déraper sur la route qui mène à Jésus.
Dans le livre d’Isaïe, il est écrit : « Partage ton pain avec celui qui a faim, accueille chez toi les pauvres sans abri, couvre celui que tu verras sans vêtement, ne te dérobe pas à ton semblable. Alors ta lumière jaillira comme l’aurore, et tes forces reviendront vite. Devant toi marchera ta justice, et la gloire du Seigneur fermera la marche. » Tout y est. Tu recevras la Lumière de Dieu, elle ‘jaillira en toi comme l’aurore’, et « la gloire de Dieu t’accompagnera. » La lumière de Dieu est avec nous chaque fois que nous vivons la conversion.
Il y a là un moyen vraiment efficace pour demeurer continuellement en relation avec Dieu. Être en relation avec Dieu est aussi important que d’être en relation avec l’air que nous respirons. Et plus que l’air que nous respirons, Dieu doit avoir sa place dans notre vie et autour de notre vie. Nous sommes invités à ressentir les mouvements de Dieu comme nous ressentons la brise ou le vent plus fort sur nous.
Mais Dieu peut être encore plus près de nous et en nous. Nous pouvons l’accueillir dans chaque fibre, dans chaque cellule de notre être. Comme ça, où que nous allons, quoi que nous fassions, quel que soit le péché que nous avons, avec des repentirs sincères, Dieu sera avec nous dans le combat ou tout simplement dans la joie et l’émerveillement.
Nous pouvons vivre une relation avec Dieu aussi importante que toutes les grandes personnes dans l’histoire de la Bible et tous les saintes et saints.
« Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Vous êtes le sel de la terre. » Jésus nous dit que nous sommes le sel de la terre. Nous le savons, lorsque nous salons nos aliments, ils prennent du goût.
Si Jésus nous dit que nous sommes le sel de la terre, c’est que nous sommes rendus à son goût. Pas trop salés, sans manque de sel. Or, cela nous ramène à ce que Jésus soit naturellement dans notre vie afin que nous prenions goût à lui et que nous goûtions bons, de lui, pour le monde.
Prendre goût à Jésus, c’est vraiment lui offrir toutes les occasions de prendre toute la place dans notre vie. Si nous n’avons jamais expérimenté la demande de Jésus dans notre vie, il est temps de le faire. Car Jésus seul peut nous guérir, nous placer sur la bonne voie, nous maintenir dans la paix et la joie, malgré les épreuves et les maringouins qui piquent l’été.
Offrir le goût du sel ajusté à Jésus au monde ne peut pas donner de meilleure saveur. Tout ce que nous faisons avec Jésus est pour le monde une bénédiction. Nous devenons des messagers du bon sel, de la bonne nouvelle.
Et le sel a une autre propriété qui est indispensable pour certains peuples. Il conserve les aliments. Et qu’est-ce que Jésus souhaite faire avec nous sinon de nous conserver en lui, de nous conserver pour la mission. Jésus nous invite librement à nous conserver en lui, à recevoir la bonne quantité de sel pour que le monde goûte sa présence en nous.
Si nous avons trop de sel c’est parce que nous avons fait de notre vie spirituelle, une vie trop centrée sur nous. Si nous n’avons pas assez de sel, nous sommes invités à nous tourner vers Jésus, à marcher avec lui, à nous laisser aimer et guider par lui pour la gloire de Dieu et le salut du monde.
Que Jésus continue de nous appeler à être ce bon goût du sel, équilibré, et de la lumière qui se pose sur chaque personne, sur toutes les personnes, sans exception, sur notre route. Prions aussi pour que notre évêque continue d’être plein de sel, et plein de la Lumière du Seigneur, afin de nous aider à ne pas déraper sur la route qui mène à Jésus.
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Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche 12 février 23
6e TO Mt 5, 17-37 1 Co 2, 6-10 Si 15, 15-20
Quels beaux passages de sagesse dans le livre de Ben Sirac le Sage. Ces quelques passages nous sont transmis pour notre plus grande joie: « Si tu le veux, tu peux observer les commandements, il dépend de ton choix de rester fidèle. » Ça c’est Dieu, il nous dit : « Si tu le veux » et « il dépend de ton choix pour rester fidèle. » Ce n’est pas aux autres, c’est à chacun de nous de demeurer fidèle et unir notre vie à celle de Jésus. Nous sommes totalement libres, nous sommes totalement responsables de notre foi personnelle.
Puis l’auteur de Ben Sirac le Sage continue : « La vie et la mort sont proposées aux hommes, l'une ou l'autre leur est donnée selon leur choix. » Selon le choix de chaque personne la vie leur est proposée par Dieu et la mort demeure un choix personnel. Ce choix pour la mort n’est rien d’autre que le refus de l’Amour de Dieu, le refus de se laisser aimer de Dieu, le refus de l’accueillir et de permettre que circule cet immense Amour que tout le monde attend. C’est ce qui conduit au vide, au mal et au final à la mort.
Puis cette troisième phrase qui nous permet de méditer aussi et de l’approfondir à notre guise. Dieu : « n'a commandé à personne d'être impie, il n'a permis à personne de pécher. » Dieu ne commande rien qui soit destructeur pour nous et pour notre prochain : « Il n’a permis à personne de pécher. » Il ne permet à personne de pécher. Il ne donne même pas la permission à quiconque de pécher. Le péché n’est pas un choix de Dieu. Dieu ne prend pas cette responsabilité de nous imposer quoi que ce soit. Nous sommes libres comme l’air, libre comme des enfants de Dieu. C’est à nous de bien discerner.
Davantage, nous devrions être reconnaissants pour les valeurs et les balises que nos parents nous ont léguées non pas comme des atteintes à notre liberté mais comme des gestes d’amour de leur part. Les enfants sont précieux pour eux. Et même si les parents ne sont pas parfaits, ils veulent le meilleur pour leur famille.
Saint Paul l’a bien compris lorsqu’il le mentionne aux Corinthiens : « C'est bien de sagesse que nous parlons devant ceux qui sont adultes dans la foi, mais ce n'est pas la sagesse de ce monde, la sagesse de ceux qui dirigent ce monde et qui vont à leur destruction. » Nous sommes divertis... Pendant que nous cherchons la réalité. Le monde nous diverti. Il y a toutes sortes de moyens, et ils sont de plus en plus complexes ces moyens de nous sortir de notre engagement envers Dieu. Le seul qui peut nous conduire à la réalité c’est Jésus. Le seul qui peut nous garder avec lui, c’est Jésus.
Tantôt, lorsque nous avons lu l’Acclamation à l’Évangile, nous avons dit : « Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre tu as révélé aux tout-petits les mystères du Royaume ! »
Dans l’Évangile selon saint Mathieu, Jésus rappelle ce que le mal produit, sans l’Amour de Dieu, ça produit la division, l’incompréhension, le mal être, le malheur. Quand l’Amour est coupé, le résultat est le mal.
Nous sommes des êtres qui avons besoin de l’Amour de Dieu. Suivons Jésus et laissons-nous aimer de Dieu pour un monde plus ajusté à la volonté de Dieu sur nous. La seule route de vérité et de vie.
6e TO Mt 5, 17-37 1 Co 2, 6-10 Si 15, 15-20
Quels beaux passages de sagesse dans le livre de Ben Sirac le Sage. Ces quelques passages nous sont transmis pour notre plus grande joie: « Si tu le veux, tu peux observer les commandements, il dépend de ton choix de rester fidèle. » Ça c’est Dieu, il nous dit : « Si tu le veux » et « il dépend de ton choix pour rester fidèle. » Ce n’est pas aux autres, c’est à chacun de nous de demeurer fidèle et unir notre vie à celle de Jésus. Nous sommes totalement libres, nous sommes totalement responsables de notre foi personnelle.
Puis l’auteur de Ben Sirac le Sage continue : « La vie et la mort sont proposées aux hommes, l'une ou l'autre leur est donnée selon leur choix. » Selon le choix de chaque personne la vie leur est proposée par Dieu et la mort demeure un choix personnel. Ce choix pour la mort n’est rien d’autre que le refus de l’Amour de Dieu, le refus de se laisser aimer de Dieu, le refus de l’accueillir et de permettre que circule cet immense Amour que tout le monde attend. C’est ce qui conduit au vide, au mal et au final à la mort.
Puis cette troisième phrase qui nous permet de méditer aussi et de l’approfondir à notre guise. Dieu : « n'a commandé à personne d'être impie, il n'a permis à personne de pécher. » Dieu ne commande rien qui soit destructeur pour nous et pour notre prochain : « Il n’a permis à personne de pécher. » Il ne permet à personne de pécher. Il ne donne même pas la permission à quiconque de pécher. Le péché n’est pas un choix de Dieu. Dieu ne prend pas cette responsabilité de nous imposer quoi que ce soit. Nous sommes libres comme l’air, libre comme des enfants de Dieu. C’est à nous de bien discerner.
Davantage, nous devrions être reconnaissants pour les valeurs et les balises que nos parents nous ont léguées non pas comme des atteintes à notre liberté mais comme des gestes d’amour de leur part. Les enfants sont précieux pour eux. Et même si les parents ne sont pas parfaits, ils veulent le meilleur pour leur famille.
Saint Paul l’a bien compris lorsqu’il le mentionne aux Corinthiens : « C'est bien de sagesse que nous parlons devant ceux qui sont adultes dans la foi, mais ce n'est pas la sagesse de ce monde, la sagesse de ceux qui dirigent ce monde et qui vont à leur destruction. » Nous sommes divertis... Pendant que nous cherchons la réalité. Le monde nous diverti. Il y a toutes sortes de moyens, et ils sont de plus en plus complexes ces moyens de nous sortir de notre engagement envers Dieu. Le seul qui peut nous conduire à la réalité c’est Jésus. Le seul qui peut nous garder avec lui, c’est Jésus.
Tantôt, lorsque nous avons lu l’Acclamation à l’Évangile, nous avons dit : « Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre tu as révélé aux tout-petits les mystères du Royaume ! »
Dans l’Évangile selon saint Mathieu, Jésus rappelle ce que le mal produit, sans l’Amour de Dieu, ça produit la division, l’incompréhension, le mal être, le malheur. Quand l’Amour est coupé, le résultat est le mal.
Nous sommes des êtres qui avons besoin de l’Amour de Dieu. Suivons Jésus et laissons-nous aimer de Dieu pour un monde plus ajusté à la volonté de Dieu sur nous. La seule route de vérité et de vie.
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Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche 26 février 23 1er Carême
Mt 4, 1-11 Rm 5, 12-19 Gn 2, 7-9; 3, 1-7a
Nous avons tous et toutes vécus l’expérience de devoir choisir entre deux aliments au restaurant ou entre deux objets, lequel serait le meilleur objet des deux pour ce dont j’ai besoin et selon mes moyens. Lorsque nous allons dans une ville pour la première fois et que nous allons à un marché précis, le jeu des choix est là.
Comme être humain, les choix sont nombreux chaque jour. L’heure du lever, l’heure du coucher. Quand il fait noir nous allumons la lumière et avant de dormir, nous éteignons la lumière, en plein jour nous n’avons pas besoin de lumière. Enfin, les choix sont infinis pendant notre vie.
De tous les choix dont nous avons à concrétiser, il un en a un qui est de la plus grande importance, le premier, le vital de tous les choix : Dieu ou le mal.
Dans le livre de la Genèse, Dieu dit à propos des fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal : 'Vous n'en mangerez pas, vous n'y toucherez pas, sinon vous mourrez.' » Et « Le serpent dit à la femme : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! »
Si nous entrons à pieds joints dans ces deux affirmations de Dieu et du serpent, nous comprenons, que le cœur du sujet est l’orgueil de penser connaître sans être inspirés de Dieu. Ne cherchez pas la connaissance, laissez l’Intelligence de Dieu vous enseigner, c’est ce que nous pourrions entendre en écho. Ne vous pensez pas supérieurs car Dieu est le somment de la réalité et de la vérité. Ne vous confrontez pas à Dieu, ce serait vous faire illusion, se serait entrer dans le mensonge que vous êtes des dieux. Si vous vous placez au-dessus de Dieu, votre royaume croulera, vous vous éloignerez de la source, vous verrez ce qui n’est pas bien de voir, vous vous éloignerez de Dieu, de son Amour et vous ouvrirez les portes vers le mal.
Dieu recherche davantage des personnes qui sont justes, honnêtes, vraies, qui sont eux-mêmes, qui ne se prennent pas pour d’autres.
Saint Paul parle d’un seul qui est pécheur, Adam, et qui a conduit tous les autres au péché. Si nous voulons être un peu plus réalistes, nous constatons sans cachette, que nous sommes pécheurs et pécheresses, tous sans exception.
Alors, il serait aisé de remettre la faute sur Adam et Ève, mais serions-nous en train de jouer le jeu de l’accusation des autres sans nous regarder nous-mêmes dans le miroir? Est-ce que nous pouvons reconnaître que nous avons fait des choix qui n’étaient pas dans le sens du bien? Que souvent nous nous sommes éloignés de l’Amour de Dieu, consciemment et parfois inconsciemment?
Nous devons nous retourner vers Dieu et lui demander son pardon. Car sinon, comme une plaie s’aggrave si elle n’est pas soignée, le mensonge du péché s’aggrave si nous ne sommes pas pardonnés. Une plaie à l’intérieure de notre corps ne se voit pas. Une plaie liée au péché est encore plus subtile. La plaie du péché s’aggrave à notre insu. C’est la raison pour laquelle nous devons être attentif à ce que nous disons et à ce que nous faisons afin de nous assurer de bien cibler nos travers et nos fautes et les remettre à Jésus afin qu’il nous lave, nous purifie et nous redonne la sainteté que nous avons reçu à notre Baptême.
Jésus est celui qui nous guérit. Personne d’autre ne peut nous offrir la guérison totale comme lui. Il a détruit la cause du péché et le combat avec le Mal. Jésus nous a garanti la vie éternelle. Mais pour que cette guérison de Jésus soit effective en nous, nous devons, nous aussi, vouloir que Jésus enlève le mal en nous. Et cela n’est possible que par la confession de nos fautes.
Le Mal antique qui a assaillie Jésus à la limite de sa 40e journée au désert, est aussi le Mal antique qui nous guette. Il a attaqué Jésus de front et Jésus nous offre trois réponses à méditer : « L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Nous devons nous nourrir de l’Eucharistie et de la Parole de Dieu. Savoir discerner ce qui vient de Dieu au cœur de notre vie. Jésus dit aussi : « Tu ne mettras pas à l'épreuve le Seigneur ton Dieu. » Dieu, nous ne pouvons le tromper, jamais. C’est une perte de temps, c’est une perte d’énergie, c’est une perte de sens de penser tromper Dieu.
Puis, Jésus termine et dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, à lui seul tu rendras un culte. » Que notre vie soit totalement tournée vers Dieu, chaque jour, et nous allons devenir des vrais disciples du Christ. Laissons à Dieu toute la place dans notre cœur, dans notre vie et nous serons soutenus aux moments d’épreuves, dans les moments les plus pénibles, et dans les moments de découragement.
Dieu est et Dieu sera toujours près de nous, avec nous tant que nous voudrons qu’il y soit. Dieu est notre salut.
Mt 4, 1-11 Rm 5, 12-19 Gn 2, 7-9; 3, 1-7a
Nous avons tous et toutes vécus l’expérience de devoir choisir entre deux aliments au restaurant ou entre deux objets, lequel serait le meilleur objet des deux pour ce dont j’ai besoin et selon mes moyens. Lorsque nous allons dans une ville pour la première fois et que nous allons à un marché précis, le jeu des choix est là.
Comme être humain, les choix sont nombreux chaque jour. L’heure du lever, l’heure du coucher. Quand il fait noir nous allumons la lumière et avant de dormir, nous éteignons la lumière, en plein jour nous n’avons pas besoin de lumière. Enfin, les choix sont infinis pendant notre vie.
De tous les choix dont nous avons à concrétiser, il un en a un qui est de la plus grande importance, le premier, le vital de tous les choix : Dieu ou le mal.
Dans le livre de la Genèse, Dieu dit à propos des fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal : 'Vous n'en mangerez pas, vous n'y toucherez pas, sinon vous mourrez.' » Et « Le serpent dit à la femme : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! »
Si nous entrons à pieds joints dans ces deux affirmations de Dieu et du serpent, nous comprenons, que le cœur du sujet est l’orgueil de penser connaître sans être inspirés de Dieu. Ne cherchez pas la connaissance, laissez l’Intelligence de Dieu vous enseigner, c’est ce que nous pourrions entendre en écho. Ne vous pensez pas supérieurs car Dieu est le somment de la réalité et de la vérité. Ne vous confrontez pas à Dieu, ce serait vous faire illusion, se serait entrer dans le mensonge que vous êtes des dieux. Si vous vous placez au-dessus de Dieu, votre royaume croulera, vous vous éloignerez de la source, vous verrez ce qui n’est pas bien de voir, vous vous éloignerez de Dieu, de son Amour et vous ouvrirez les portes vers le mal.
Dieu recherche davantage des personnes qui sont justes, honnêtes, vraies, qui sont eux-mêmes, qui ne se prennent pas pour d’autres.
Saint Paul parle d’un seul qui est pécheur, Adam, et qui a conduit tous les autres au péché. Si nous voulons être un peu plus réalistes, nous constatons sans cachette, que nous sommes pécheurs et pécheresses, tous sans exception.
Alors, il serait aisé de remettre la faute sur Adam et Ève, mais serions-nous en train de jouer le jeu de l’accusation des autres sans nous regarder nous-mêmes dans le miroir? Est-ce que nous pouvons reconnaître que nous avons fait des choix qui n’étaient pas dans le sens du bien? Que souvent nous nous sommes éloignés de l’Amour de Dieu, consciemment et parfois inconsciemment?
Nous devons nous retourner vers Dieu et lui demander son pardon. Car sinon, comme une plaie s’aggrave si elle n’est pas soignée, le mensonge du péché s’aggrave si nous ne sommes pas pardonnés. Une plaie à l’intérieure de notre corps ne se voit pas. Une plaie liée au péché est encore plus subtile. La plaie du péché s’aggrave à notre insu. C’est la raison pour laquelle nous devons être attentif à ce que nous disons et à ce que nous faisons afin de nous assurer de bien cibler nos travers et nos fautes et les remettre à Jésus afin qu’il nous lave, nous purifie et nous redonne la sainteté que nous avons reçu à notre Baptême.
Jésus est celui qui nous guérit. Personne d’autre ne peut nous offrir la guérison totale comme lui. Il a détruit la cause du péché et le combat avec le Mal. Jésus nous a garanti la vie éternelle. Mais pour que cette guérison de Jésus soit effective en nous, nous devons, nous aussi, vouloir que Jésus enlève le mal en nous. Et cela n’est possible que par la confession de nos fautes.
Le Mal antique qui a assaillie Jésus à la limite de sa 40e journée au désert, est aussi le Mal antique qui nous guette. Il a attaqué Jésus de front et Jésus nous offre trois réponses à méditer : « L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Nous devons nous nourrir de l’Eucharistie et de la Parole de Dieu. Savoir discerner ce qui vient de Dieu au cœur de notre vie. Jésus dit aussi : « Tu ne mettras pas à l'épreuve le Seigneur ton Dieu. » Dieu, nous ne pouvons le tromper, jamais. C’est une perte de temps, c’est une perte d’énergie, c’est une perte de sens de penser tromper Dieu.
Puis, Jésus termine et dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, à lui seul tu rendras un culte. » Que notre vie soit totalement tournée vers Dieu, chaque jour, et nous allons devenir des vrais disciples du Christ. Laissons à Dieu toute la place dans notre cœur, dans notre vie et nous serons soutenus aux moments d’épreuves, dans les moments les plus pénibles, et dans les moments de découragement.
Dieu est et Dieu sera toujours près de nous, avec nous tant que nous voudrons qu’il y soit. Dieu est notre salut.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche 5 mars 2023
2e Carême Mt 17, 1-9 2Tm 1, 8b-10 Gn 12, 1-4a
Dieu dit à Abraham dans le livre de la Genèse : « Je bénirai ceux qui te béniront ; celui qui te maudira, je le réprouverai. » (Réprouverai : Rejeter et destiner aux peines éternelles.) Si une personne en méprise une autre, sera-t-elle heureuse? Est-il possible d’être heureuse lorsqu’elle blesse une personne? Maintenant, nous pouvons relire cette phrase : « Je bénirai ceux qui te béniront; celui qui te maudira, je le réprouverai. » Nous savons que Dieu ne peut pas maudire, ce n’est absolument pas dans sa nature. Mais ce texte a été écrit comme ça.
Mépriser une personne continuellement, est-ce que cela peut conduire jusqu’à maudire? C’est toujours possible. Alors, si une personne maudit, elle risque de se maudire aussi elle-même parce qu’elle n’est pas du tout sur la bonne route, sur le bon chemin. La réponse finale serait bien davantage, la personne va se maudire si elle maudit les autres, elle n’aurait pas besoin de Dieu pour arriver à son but. Elle est capable de se caler elle-même.
Saint Paul nous permet de reprendre courage, de nous relever et de placer notre confiance en Dieu quel que soit la souffrance qui nous tenaille: « Avec la force de Dieu, prends ta part de souffrance. » Saint Paul parle de la force de Dieu, ensuite il parle de la souffrance. Très bonne pédagogie. Il est important de demander la force de Dieu chaque fois que nous en avons besoin. Pas tant pour que Dieu se réveille et qu’il agisse finalement, mais nous lui demandons la force parce qu’il est nécessaire de nous le rappeler à nous qu’elle est toujours avec nous. Nous oublions très souvent les grâces que Jésus nous accorde pour notre bien-être.
Ensuite, saint Paul termine en nous disant : « prends ta part de souffrance. » Ce bout de phrase peut être vu de deux manières. Certaines personnes vont le comprendre par : « il faut que j’en prenne plus, il faut que j’en fasse plus, quitte à ce que je souffre plus, parce que c’est ça que Dieu me demande. » Et trop souvent nous pouvons partir avec nos idées de vouloir tout faire et ne pas léguer à d’autres une part dans la mission, une part dans le travail à accomplir pour le royaume de Dieu sur terre. Penser comme ça ce n’est pas très réaliste, parce que, nous sommes beaucoup plus fragiles et faibles que nous pouvons l’imaginer.
La deuxième manière de comprendre le sens que saint Paul pourrait y placer, c’est qu’avec la souffrance que nous vivons déjà, il n’est pas nécessaire d’en demander davantage, mais surtout de ne pas baisser les bras et de continuer la route, un jour à la fois.
Puis, nous unissons les deux parties de la phrase de saint Paul. Comme conclusion, c’est toujours mieux si nous continuons notre route du mieux que nous le pouvons, malgré nos souffrances et en plus nous demandons la force de Dieu et surtout, d’être conscients saintement que sa force est effectivement avec nous. Là, nous venons de nous situer dans de meilleures dispositions pour bien avancer dans la vie. Nous serons moins enclins à vérifier avec un microscope les erreurs des autres et nous nous améliorerons sur le plan spirituel et humain de notre existence. La première charité commence par soi, et avec de la pratique elle se transmettra autour de soi.
Le récit de la Transfiguration est un passage suave, surtout avec les deux autres textes qui nous sont donnés par l’Église aujourd’hui. La Transfiguration de Jésus nous offre une scène vraiment importante et nous permet, avec les Apôtres, de goûter un peu au ciel, quoique nous savons, par les épreuves que nous sommes encore bien sur terre.
Jésus permet à trois Apôtres seulement de goûter et de participer à un échange de sainteté entre Jésus, Moïse et Éli. Pourtant, Moïse et Éli, ça fait des siècles qu’ils sont décédés, mais ils sont là. Comment comprendre cette scène spéciale et inédite de l’histoire de l’humanité.
Nous entrons dans une nouvelle étape sur le chemin de la sainteté. Si Jacques, Jean et Pierre sont là, avec Jésus, pour voir le ciel s’ouvrir, c’est qu’ils sont prêts spirituellement à vivre une si profonde révélation. Non seulement ils se sont détournés des erreurs des autres, non seulement ils ont pris la peine de suivre Jésus et de se laisser transformer par lui, ils sont rendus à une évolution certaine de leur foi d’être privilégiés d’une rencontre aussi sublime du ciel, pendant qu’ils sont encore sur terre.
Ils ne s’en doutent pas, mais ils sont placés devant la réalité de la résurrection. Et puisque Dieu n’a pas de temps, ne vit pas dans le temps, Éli et Moïse sont déjà sous le règne de Dieu. La résurrection prochaine de Jésus est déjà l’espérance de leur montée dans le Royaume de Dieu.
Cette scène n’est pas inventé, elle est bien écrite, tellement bien écrite que les Apôtres ont entendus Moïse et Éli parler avec Jésus et ils les ont vu.
Tout le temps du Carême et spécialement aujourd’hui, c’est pour nous rappeler l’Amour que Jésus a eu pour nous, avec ce qu’il a subi pour nous dont nous repasserons son histoire de manière plus concentré dans la semaine sainte, tout ce que Jésus a réalisé afin de nous conduire au salut, avec un effort de sainteté chaque jour, de nous laisser aimer de Dieu. Jésus nous promet la vie éternelle et il nous ouvre la porte aujourd’hui, sur ce que cela signifie, par la scène de la Transfiguration.
2e Carême Mt 17, 1-9 2Tm 1, 8b-10 Gn 12, 1-4a
Dieu dit à Abraham dans le livre de la Genèse : « Je bénirai ceux qui te béniront ; celui qui te maudira, je le réprouverai. » (Réprouverai : Rejeter et destiner aux peines éternelles.) Si une personne en méprise une autre, sera-t-elle heureuse? Est-il possible d’être heureuse lorsqu’elle blesse une personne? Maintenant, nous pouvons relire cette phrase : « Je bénirai ceux qui te béniront; celui qui te maudira, je le réprouverai. » Nous savons que Dieu ne peut pas maudire, ce n’est absolument pas dans sa nature. Mais ce texte a été écrit comme ça.
Mépriser une personne continuellement, est-ce que cela peut conduire jusqu’à maudire? C’est toujours possible. Alors, si une personne maudit, elle risque de se maudire aussi elle-même parce qu’elle n’est pas du tout sur la bonne route, sur le bon chemin. La réponse finale serait bien davantage, la personne va se maudire si elle maudit les autres, elle n’aurait pas besoin de Dieu pour arriver à son but. Elle est capable de se caler elle-même.
Saint Paul nous permet de reprendre courage, de nous relever et de placer notre confiance en Dieu quel que soit la souffrance qui nous tenaille: « Avec la force de Dieu, prends ta part de souffrance. » Saint Paul parle de la force de Dieu, ensuite il parle de la souffrance. Très bonne pédagogie. Il est important de demander la force de Dieu chaque fois que nous en avons besoin. Pas tant pour que Dieu se réveille et qu’il agisse finalement, mais nous lui demandons la force parce qu’il est nécessaire de nous le rappeler à nous qu’elle est toujours avec nous. Nous oublions très souvent les grâces que Jésus nous accorde pour notre bien-être.
Ensuite, saint Paul termine en nous disant : « prends ta part de souffrance. » Ce bout de phrase peut être vu de deux manières. Certaines personnes vont le comprendre par : « il faut que j’en prenne plus, il faut que j’en fasse plus, quitte à ce que je souffre plus, parce que c’est ça que Dieu me demande. » Et trop souvent nous pouvons partir avec nos idées de vouloir tout faire et ne pas léguer à d’autres une part dans la mission, une part dans le travail à accomplir pour le royaume de Dieu sur terre. Penser comme ça ce n’est pas très réaliste, parce que, nous sommes beaucoup plus fragiles et faibles que nous pouvons l’imaginer.
La deuxième manière de comprendre le sens que saint Paul pourrait y placer, c’est qu’avec la souffrance que nous vivons déjà, il n’est pas nécessaire d’en demander davantage, mais surtout de ne pas baisser les bras et de continuer la route, un jour à la fois.
Puis, nous unissons les deux parties de la phrase de saint Paul. Comme conclusion, c’est toujours mieux si nous continuons notre route du mieux que nous le pouvons, malgré nos souffrances et en plus nous demandons la force de Dieu et surtout, d’être conscients saintement que sa force est effectivement avec nous. Là, nous venons de nous situer dans de meilleures dispositions pour bien avancer dans la vie. Nous serons moins enclins à vérifier avec un microscope les erreurs des autres et nous nous améliorerons sur le plan spirituel et humain de notre existence. La première charité commence par soi, et avec de la pratique elle se transmettra autour de soi.
Le récit de la Transfiguration est un passage suave, surtout avec les deux autres textes qui nous sont donnés par l’Église aujourd’hui. La Transfiguration de Jésus nous offre une scène vraiment importante et nous permet, avec les Apôtres, de goûter un peu au ciel, quoique nous savons, par les épreuves que nous sommes encore bien sur terre.
Jésus permet à trois Apôtres seulement de goûter et de participer à un échange de sainteté entre Jésus, Moïse et Éli. Pourtant, Moïse et Éli, ça fait des siècles qu’ils sont décédés, mais ils sont là. Comment comprendre cette scène spéciale et inédite de l’histoire de l’humanité.
Nous entrons dans une nouvelle étape sur le chemin de la sainteté. Si Jacques, Jean et Pierre sont là, avec Jésus, pour voir le ciel s’ouvrir, c’est qu’ils sont prêts spirituellement à vivre une si profonde révélation. Non seulement ils se sont détournés des erreurs des autres, non seulement ils ont pris la peine de suivre Jésus et de se laisser transformer par lui, ils sont rendus à une évolution certaine de leur foi d’être privilégiés d’une rencontre aussi sublime du ciel, pendant qu’ils sont encore sur terre.
Ils ne s’en doutent pas, mais ils sont placés devant la réalité de la résurrection. Et puisque Dieu n’a pas de temps, ne vit pas dans le temps, Éli et Moïse sont déjà sous le règne de Dieu. La résurrection prochaine de Jésus est déjà l’espérance de leur montée dans le Royaume de Dieu.
Cette scène n’est pas inventé, elle est bien écrite, tellement bien écrite que les Apôtres ont entendus Moïse et Éli parler avec Jésus et ils les ont vu.
Tout le temps du Carême et spécialement aujourd’hui, c’est pour nous rappeler l’Amour que Jésus a eu pour nous, avec ce qu’il a subi pour nous dont nous repasserons son histoire de manière plus concentré dans la semaine sainte, tout ce que Jésus a réalisé afin de nous conduire au salut, avec un effort de sainteté chaque jour, de nous laisser aimer de Dieu. Jésus nous promet la vie éternelle et il nous ouvre la porte aujourd’hui, sur ce que cela signifie, par la scène de la Transfiguration.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche 12 mars 2023 3e Carême
Jn 4, 5-42 Rm 5, 1-2.5-8 Ex 17, 3-7
Le peuple d’Israël récrimine contre Moïse : « Pourquoi nous as-tu fait monter d'Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir de soif avec nos fils et nos troupeaux ? » C’est un passage classique. Lorsque nous n’avons pas ce que nous voulons, très souvent nous récriminons sur les autres. Comme les hommes et les femmes d’Israël, nous avons pris l’habitude ou nous prenons l’habitude de vivre dans un environnement qui peut conduire à une sécurité maximale, à des habitudes qui ne sont plus à démanteler.
Le peuple d’Israël était heureux en Égypte. Ils ne se rendaient pas compte que Pharaon profitait d’eux, qu’il les avait soumis à son idéologie, à sa soif d’égoïsme et d’orgueil. Il profitait du peuple de plus en plus, le peuple devenait un état d’esclaves, mais ils étaient nourris, il se pensaient bien.
Moïse cria vers le Seigneur : « Que vais-je faire de ce peuple ? Encore un peu, et ils me lapideront ! » Pendant qu’ils sont dans le désert, ils tournent en rond. Preuve qu’une personne aussi peut tourner en rond parce qu’elle a été habituée de réaliser ce que le premier commandant demande, comme Pharaon. Le peuple n’a pas pris le temps d’évaluer sa situation. Travailler, manger et dormir étaient devenus les presque seules réalités de ce peuple.
Être soumis à l’esclavage humain peut sembler porter en soi un sentiment de sécurité, mais c’est complètement le contraire.
Parce que, avouons-le, ce serait naturel d’être soumis, mais à Dieu seulement, pas à des humains. Parce que trop souvent l’égoïsme et l’orgueil prennent le dessus et étouffent les personnes autour et les rendent comme des marionnettes.
Or, le peuple d’Israël n’est pas sorti de son état de marionnettes. Il n’a pas réalisé, ou n’a pas réussi à se dégager suffisamment de son passé pour retrouver sa liberté, surtout sa liberté en Dieu.
Moïse est assez libre, assez lucide pour demander à Dieu de l’aide : « Que vais-je faire de ce peuple ? Encore un peu, et ils me lapideront ! » Faut dire que Moïse a toujours eu une relation avec Dieu. Il a toujours travaillé avec Dieu. Mais, il y a des personnes qui ne sont jamais contentes, qui vont démontrer à Moïse qu’elles ne veulent pas leur liberté, tandis que Moïse ne fait que vouloir les sortir de leur mauvaise expérience en Égypte.
Saint Paul, dans l’épitre aux Romains parle du véritable orgueil. C’est normal, en Dieu tout est bon. Il dit : « Nous qui sommes devenus justes par la foi, nous voici en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, lui qui nous a donné, par la foi, l’accès à cette grâce dans laquelle nous sommes établis ; et nous mettons notre fierté dans l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu. »
« Dieu a fait de nous des justes par la foi. » Avec notre foi en Dieu, nous devenons des justes, nous devenons des ajustés à la volonté de Dieu. Comme un bébé lève les bras pour que ses parents le prennent, la foi nous élève afin que Dieu nous prenne sur son cœur et nous console. Et saint Paul termine ce passage par ceci : « Nous mettons notre fierté dans l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu. »
Nous apercevons la différence entre l’orgueil du peuple d’Israël à vouloir demeurer dans ses règles et ses habitudes figées, qui ne voient plus Dieu, et ce que saint Paul nous dit. L’orgueil doit trouver son sens en Dieu. J’ai beau avoir tout fait pour l’Église, avoir passé des heures à ne pas dormir, je n’ai encore rien d’accompli si cet orgueil n’est pas placé dans le cœur de Dieu.
Si les personnes me louent, je dois être prudent de ne pas le laisser me monter à la tête. Rien de tout cela ne m’appartient. La vrai félicité, la vrai joie c’est de voir des personnes se tourner vers Jésus et non pas vers moi. Comme pour Moïse, des personnes peuvent vouloir nous lapider, mais nous ne sommes pas la cause première de leur insatisfaction, de leur mécontentement. Chaque personne doit se situer devant Dieu, chaque personne doit revenir à Dieu et lui demander à nouveau de prendre leur vie en main, de lui donner totalement, sans regarder en arrière.
Jésus est venu nous sortir de nos fâcheuses expériences. Dieu a offert de l’eau au peuple d’Israël et Jésus nous offre de l’eau vivifiante. Mais comme pour la Samaritaine, dans l’Évangile de saint Jean, il nous est difficile d’aller recevoir cette eau de Dieu. Notre perception de Dieu est asséchée, elle est brouillée par toutes sortes de choses. La Samaritaine, ça lui a pris un certain temps avant de découvrir en elle que la vraie soif est là, devant elle.
Elle voit premièrement en Jésus un homme qui cherche à parler à une femme. Elle prend le pari de l’écouter et elle découvre qu’il est à son goût, il la rejoint, mais elle ne sait pas trop comment il fait pour la rejoindre. Il semble être plus qu’un homme. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » Et elle le sait trop bien qu’elle est là pour puiser de l’eau. Ce n’est pas commun pour une Samaritaine de donner de l’eau à un Juif, connaissant le conflit entre son peuple et les Juifs. Elle lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète ! » Elle continue de s’éveiller à la réalité de Jésus.
La Samaritaine n’a pas donné d’eau du puits de Jacob à Jésus. Puis son cœur s’est ouvert, son cœur s’est transpercé de l’intérieur, elle lui a offert l’eau et le sang de son cœur, par l’ouverture de celui-ci à l’appel de Jésus. Jésus a eu ce qu’il demandait. Pas une personne qui lui a rappelé les déboires de son passé et elle s’est ouverte à la réalité de Jésus. Le fruit de sa conversion s’est manifesté lorsqu’elle est allée annoncer sa découverte à tout le village.
Suis-je assez converti pour porter Jésus aux autres? Est-ce que je peux laisser passer Jésus davantage? Voilà les questions qui peuvent nous habiter dans les semaines à venir. Méditons le chemin que Jésus parcours et qui le conduira à la Croix.
Jn 4, 5-42 Rm 5, 1-2.5-8 Ex 17, 3-7
Le peuple d’Israël récrimine contre Moïse : « Pourquoi nous as-tu fait monter d'Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir de soif avec nos fils et nos troupeaux ? » C’est un passage classique. Lorsque nous n’avons pas ce que nous voulons, très souvent nous récriminons sur les autres. Comme les hommes et les femmes d’Israël, nous avons pris l’habitude ou nous prenons l’habitude de vivre dans un environnement qui peut conduire à une sécurité maximale, à des habitudes qui ne sont plus à démanteler.
Le peuple d’Israël était heureux en Égypte. Ils ne se rendaient pas compte que Pharaon profitait d’eux, qu’il les avait soumis à son idéologie, à sa soif d’égoïsme et d’orgueil. Il profitait du peuple de plus en plus, le peuple devenait un état d’esclaves, mais ils étaient nourris, il se pensaient bien.
Moïse cria vers le Seigneur : « Que vais-je faire de ce peuple ? Encore un peu, et ils me lapideront ! » Pendant qu’ils sont dans le désert, ils tournent en rond. Preuve qu’une personne aussi peut tourner en rond parce qu’elle a été habituée de réaliser ce que le premier commandant demande, comme Pharaon. Le peuple n’a pas pris le temps d’évaluer sa situation. Travailler, manger et dormir étaient devenus les presque seules réalités de ce peuple.
Être soumis à l’esclavage humain peut sembler porter en soi un sentiment de sécurité, mais c’est complètement le contraire.
Parce que, avouons-le, ce serait naturel d’être soumis, mais à Dieu seulement, pas à des humains. Parce que trop souvent l’égoïsme et l’orgueil prennent le dessus et étouffent les personnes autour et les rendent comme des marionnettes.
Or, le peuple d’Israël n’est pas sorti de son état de marionnettes. Il n’a pas réalisé, ou n’a pas réussi à se dégager suffisamment de son passé pour retrouver sa liberté, surtout sa liberté en Dieu.
Moïse est assez libre, assez lucide pour demander à Dieu de l’aide : « Que vais-je faire de ce peuple ? Encore un peu, et ils me lapideront ! » Faut dire que Moïse a toujours eu une relation avec Dieu. Il a toujours travaillé avec Dieu. Mais, il y a des personnes qui ne sont jamais contentes, qui vont démontrer à Moïse qu’elles ne veulent pas leur liberté, tandis que Moïse ne fait que vouloir les sortir de leur mauvaise expérience en Égypte.
Saint Paul, dans l’épitre aux Romains parle du véritable orgueil. C’est normal, en Dieu tout est bon. Il dit : « Nous qui sommes devenus justes par la foi, nous voici en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, lui qui nous a donné, par la foi, l’accès à cette grâce dans laquelle nous sommes établis ; et nous mettons notre fierté dans l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu. »
« Dieu a fait de nous des justes par la foi. » Avec notre foi en Dieu, nous devenons des justes, nous devenons des ajustés à la volonté de Dieu. Comme un bébé lève les bras pour que ses parents le prennent, la foi nous élève afin que Dieu nous prenne sur son cœur et nous console. Et saint Paul termine ce passage par ceci : « Nous mettons notre fierté dans l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu. »
Nous apercevons la différence entre l’orgueil du peuple d’Israël à vouloir demeurer dans ses règles et ses habitudes figées, qui ne voient plus Dieu, et ce que saint Paul nous dit. L’orgueil doit trouver son sens en Dieu. J’ai beau avoir tout fait pour l’Église, avoir passé des heures à ne pas dormir, je n’ai encore rien d’accompli si cet orgueil n’est pas placé dans le cœur de Dieu.
Si les personnes me louent, je dois être prudent de ne pas le laisser me monter à la tête. Rien de tout cela ne m’appartient. La vrai félicité, la vrai joie c’est de voir des personnes se tourner vers Jésus et non pas vers moi. Comme pour Moïse, des personnes peuvent vouloir nous lapider, mais nous ne sommes pas la cause première de leur insatisfaction, de leur mécontentement. Chaque personne doit se situer devant Dieu, chaque personne doit revenir à Dieu et lui demander à nouveau de prendre leur vie en main, de lui donner totalement, sans regarder en arrière.
Jésus est venu nous sortir de nos fâcheuses expériences. Dieu a offert de l’eau au peuple d’Israël et Jésus nous offre de l’eau vivifiante. Mais comme pour la Samaritaine, dans l’Évangile de saint Jean, il nous est difficile d’aller recevoir cette eau de Dieu. Notre perception de Dieu est asséchée, elle est brouillée par toutes sortes de choses. La Samaritaine, ça lui a pris un certain temps avant de découvrir en elle que la vraie soif est là, devant elle.
Elle voit premièrement en Jésus un homme qui cherche à parler à une femme. Elle prend le pari de l’écouter et elle découvre qu’il est à son goût, il la rejoint, mais elle ne sait pas trop comment il fait pour la rejoindre. Il semble être plus qu’un homme. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » Et elle le sait trop bien qu’elle est là pour puiser de l’eau. Ce n’est pas commun pour une Samaritaine de donner de l’eau à un Juif, connaissant le conflit entre son peuple et les Juifs. Elle lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète ! » Elle continue de s’éveiller à la réalité de Jésus.
La Samaritaine n’a pas donné d’eau du puits de Jacob à Jésus. Puis son cœur s’est ouvert, son cœur s’est transpercé de l’intérieur, elle lui a offert l’eau et le sang de son cœur, par l’ouverture de celui-ci à l’appel de Jésus. Jésus a eu ce qu’il demandait. Pas une personne qui lui a rappelé les déboires de son passé et elle s’est ouverte à la réalité de Jésus. Le fruit de sa conversion s’est manifesté lorsqu’elle est allée annoncer sa découverte à tout le village.
Suis-je assez converti pour porter Jésus aux autres? Est-ce que je peux laisser passer Jésus davantage? Voilà les questions qui peuvent nous habiter dans les semaines à venir. Méditons le chemin que Jésus parcours et qui le conduira à la Croix.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche 26 mars 2023
5e Carême Jn 11, 1-45 Rm 8, 8-11 Ez 37, 12-14
Il est écrit dans le livre d’Ézéchiel : « Vous saurez que Je suis le Seigneur, quand j’ouvrirai vos tombeaux et vous en ferai remonter, ô mon peuple ! »
C’est quelque chose qui, à première vue, est inconcevable pour bien des personnes, mais Dieu peut ouvrir nos tombeaux et nous en faire sortir.
Nous voyons la fin d’une personne arriver et nous disons qu’elle va mourir. Nous savons que nous ne lui parleront plus, qu’elle ne va pas être avec nous, après son départ. Nous faisons une belle cérémonie dans le plus grand respect et nous lui disons au revoir.
Lorsque nous disons ‘au revoir’ nous disons que nous espérons encore revoir cette personne, c’est comme si il doit y avoir autre chose. Si les chenilles peuvent devenir des papillons, si le grain tombé en terre peu se transformer et offrir des plantes, si un œuf qui semble inanimé peut donner un petit oiseau, pourquoi pour nous, il n’y aurait rien d’autre. Nous sommes conscients de ces retours à la vie, or il doit y avoir plus.
Et Dieu nous le dit, même si ça peut être difficile à croire pour certaines personnes que notre vie continuera corps et âme : « Vous saurez que Je suis le Seigneur, quand j’ouvrirai vos tombeaux et vous en ferai remonter, ô mon peuple ! » C’est comme si Dieu nous disait : ‘Je vous aime assez, je vous ferai passer la frontière de la vie comme vous la voyez à la vie comme moi je la vois. Je suis la résurrection et la vie.’ Ce que nous voyons aller dans le tombeau, continue pour Dieu. Nous vivons un nouveau passage.
Saint Paul le dit clairement dans sa lettre aux Romains : « Si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus, le Christ, d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. » Combien de personnes dont nous avons entendu dire qu’elles semblaient savoir qu’elles étaient rendus de l’autre côté ou qu’elles allaient partir bientôt? Combien de personnes prises entre la vie et l’éternité reviennent et racontent qu’elles ont vu une lumière? Combien de personne disent voir des êtres lumineux ou des parents pendant qu’elles sont à leur dernier souffle? Nous ne pouvons pas vérifier pas plus que la chenille ne sait rien du papillon, mais à recueillir autant d’histoires comme celles-là, nous pouvons avoir une idée que la vie continue dans le Cœur de Dieu.
Pendant notre vie sur terre, nous sommes invités à choisir l’Amour de Dieu et laisser Dieu nous garder du mal. Nous avons la chance de déjà préparer notre visite dans le Royaume des cieux. Des saintes et des saints ont vécu le ciel sur la terre. Sainte Thérèse d’Avila se demandait pourquoi elle n’est pas morte pendant son extase. Et Bienheureuse Marie de l’Incarnation qui se demandait aussi comment elle a fait pour ne pas mourir en voyant la Trinité. Des fois, nous nous sentons tellement en paix, que nous avons l’impression de ne plus être ici, même avec notre corps, nous devenons tellement légers. Ce sont fort possiblement des signes de la vie éternelle promise.
Et dernièrement, nous avons eu la Transfiguration où Moïse et Éli sont présents avec Jésus. Les Apôtres les voient et les entendent en conversation avec Jésus.
Aujourd’hui, nous avons le très beau texte de Lazare qui est mort depuis quelque jours et placé dans un tombeau. Ses sœurs Marie et Marthe n’ont plus d’espoir. Pour elles, c’est fini. Jésus qui est en chemin dit à ses Apôtres : « Lazare, notre ami, s'est endormi ; mais je m'en vais aller le tirer de ce sommeil. » Le mot ‘endormi’ est tellement important. C’est le même mot qui est utilisé pour parler de la mort de Marie. Elle s’est ‘endormie’. Et normalement, lorsque nous nous réveillons, nous revenons au jour. Alors Jésus va prouver qu’il est le jour nouveau de notre réveil, après que nous nous serons endormis.
Marthe a confiance que Lazare ressuscitera au dernier jour. Mais Jésus va la surprendre, car en réalité Jésus, lui-même, est ce jour : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » « Même s’il meurt vivra. » Mourir et vivre. Or, faudrait peut voir d’une manière différente la question de : ‘mourir’. Si après la mort nous vivons, alors la mort n’est qu’un passage de la vie comme nous la connaissons à la Vie comme Dieu l’a conçu.
Notre passage dans le Royaume de Dieu peut ressembler à notre « oui » à Dieu, aujourd’hui. Si nous avons confiance que Dieu est avec nous aujourd’hui, ça veut dire qu’il est toujours avec nous. Entrons dans la Vie de Dieu aujourd’hui et nous commencerons à goûter dès maintenant aux joies, à l’Amour éternel de Dieu. Nous pouvons le vivre déjà, nous l’avons déjà reçu le jour de notre Baptême, nous n’avons qu’à revenir à la source de notre Baptême. Entrons dans la Vie de Dieu dès maintenant. Cela ne veut pas dire que notre vie ici est fini, mais cela nous permet de goûter, dès maintenant, de ressentir dès maintenant, de vivre dès maintenant, dans le moment présent, la vie de Dieu dans sa Lumière et dans son Amour.
Chaque ‘oui’ de chaque jour nous permet d’entrer dans le Royaume de Dieu. Nous avons l’impression de ne pas le voir en ce moment, mais un jour nous verrons clairement à la lumière de Jésus dans la lumière de la résurrection au milieu de toutes les saintes et de tous les saints déjà rassemblés pour la fête éternelle.
5e Carême Jn 11, 1-45 Rm 8, 8-11 Ez 37, 12-14
Il est écrit dans le livre d’Ézéchiel : « Vous saurez que Je suis le Seigneur, quand j’ouvrirai vos tombeaux et vous en ferai remonter, ô mon peuple ! »
C’est quelque chose qui, à première vue, est inconcevable pour bien des personnes, mais Dieu peut ouvrir nos tombeaux et nous en faire sortir.
Nous voyons la fin d’une personne arriver et nous disons qu’elle va mourir. Nous savons que nous ne lui parleront plus, qu’elle ne va pas être avec nous, après son départ. Nous faisons une belle cérémonie dans le plus grand respect et nous lui disons au revoir.
Lorsque nous disons ‘au revoir’ nous disons que nous espérons encore revoir cette personne, c’est comme si il doit y avoir autre chose. Si les chenilles peuvent devenir des papillons, si le grain tombé en terre peu se transformer et offrir des plantes, si un œuf qui semble inanimé peut donner un petit oiseau, pourquoi pour nous, il n’y aurait rien d’autre. Nous sommes conscients de ces retours à la vie, or il doit y avoir plus.
Et Dieu nous le dit, même si ça peut être difficile à croire pour certaines personnes que notre vie continuera corps et âme : « Vous saurez que Je suis le Seigneur, quand j’ouvrirai vos tombeaux et vous en ferai remonter, ô mon peuple ! » C’est comme si Dieu nous disait : ‘Je vous aime assez, je vous ferai passer la frontière de la vie comme vous la voyez à la vie comme moi je la vois. Je suis la résurrection et la vie.’ Ce que nous voyons aller dans le tombeau, continue pour Dieu. Nous vivons un nouveau passage.
Saint Paul le dit clairement dans sa lettre aux Romains : « Si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus, le Christ, d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. » Combien de personnes dont nous avons entendu dire qu’elles semblaient savoir qu’elles étaient rendus de l’autre côté ou qu’elles allaient partir bientôt? Combien de personnes prises entre la vie et l’éternité reviennent et racontent qu’elles ont vu une lumière? Combien de personne disent voir des êtres lumineux ou des parents pendant qu’elles sont à leur dernier souffle? Nous ne pouvons pas vérifier pas plus que la chenille ne sait rien du papillon, mais à recueillir autant d’histoires comme celles-là, nous pouvons avoir une idée que la vie continue dans le Cœur de Dieu.
Pendant notre vie sur terre, nous sommes invités à choisir l’Amour de Dieu et laisser Dieu nous garder du mal. Nous avons la chance de déjà préparer notre visite dans le Royaume des cieux. Des saintes et des saints ont vécu le ciel sur la terre. Sainte Thérèse d’Avila se demandait pourquoi elle n’est pas morte pendant son extase. Et Bienheureuse Marie de l’Incarnation qui se demandait aussi comment elle a fait pour ne pas mourir en voyant la Trinité. Des fois, nous nous sentons tellement en paix, que nous avons l’impression de ne plus être ici, même avec notre corps, nous devenons tellement légers. Ce sont fort possiblement des signes de la vie éternelle promise.
Et dernièrement, nous avons eu la Transfiguration où Moïse et Éli sont présents avec Jésus. Les Apôtres les voient et les entendent en conversation avec Jésus.
Aujourd’hui, nous avons le très beau texte de Lazare qui est mort depuis quelque jours et placé dans un tombeau. Ses sœurs Marie et Marthe n’ont plus d’espoir. Pour elles, c’est fini. Jésus qui est en chemin dit à ses Apôtres : « Lazare, notre ami, s'est endormi ; mais je m'en vais aller le tirer de ce sommeil. » Le mot ‘endormi’ est tellement important. C’est le même mot qui est utilisé pour parler de la mort de Marie. Elle s’est ‘endormie’. Et normalement, lorsque nous nous réveillons, nous revenons au jour. Alors Jésus va prouver qu’il est le jour nouveau de notre réveil, après que nous nous serons endormis.
Marthe a confiance que Lazare ressuscitera au dernier jour. Mais Jésus va la surprendre, car en réalité Jésus, lui-même, est ce jour : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » « Même s’il meurt vivra. » Mourir et vivre. Or, faudrait peut voir d’une manière différente la question de : ‘mourir’. Si après la mort nous vivons, alors la mort n’est qu’un passage de la vie comme nous la connaissons à la Vie comme Dieu l’a conçu.
Notre passage dans le Royaume de Dieu peut ressembler à notre « oui » à Dieu, aujourd’hui. Si nous avons confiance que Dieu est avec nous aujourd’hui, ça veut dire qu’il est toujours avec nous. Entrons dans la Vie de Dieu aujourd’hui et nous commencerons à goûter dès maintenant aux joies, à l’Amour éternel de Dieu. Nous pouvons le vivre déjà, nous l’avons déjà reçu le jour de notre Baptême, nous n’avons qu’à revenir à la source de notre Baptême. Entrons dans la Vie de Dieu dès maintenant. Cela ne veut pas dire que notre vie ici est fini, mais cela nous permet de goûter, dès maintenant, de ressentir dès maintenant, de vivre dès maintenant, dans le moment présent, la vie de Dieu dans sa Lumière et dans son Amour.
Chaque ‘oui’ de chaque jour nous permet d’entrer dans le Royaume de Dieu. Nous avons l’impression de ne pas le voir en ce moment, mais un jour nous verrons clairement à la lumière de Jésus dans la lumière de la résurrection au milieu de toutes les saintes et de tous les saints déjà rassemblés pour la fête éternelle.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche 2 Avril 2023 Rameaux
Mt 21, 1-11 Mt 26, 14-75; 27, 1-66 Ph 2, 6-11 Is 50, 4-7
L’entrée à Jérusalem que nous avons lu au début de cette messe est habituellement une scène réservée au futur roi. Cette entrée messianique de Jésus qui ressemble beaucoup à l’entrée à Jérusalem de Salomon, cette entrée messianique de Jésus est troublante pour le roi en place. Ponce Pilate est directement visé par cette exultation du peuple.
Comme pour Salomon, Jésus entre sur le dos d’un âne, comme pour Salomon le monde est en liesse, comme pour Salomon Jésus est de la descendance de David, comme pour Salomon, les gens chantent le chant réservé au Roi : « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! »
« Comme Jésus entrait à Jérusalem, l'agitation gagna toute la ville ; on se demandait » Écoutez-bien ce qui est dit ici : « Qui est cet homme ? » Et les foules répondaient : « C'est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée.
Cela nous conduit directement au Psaume 24 (23) lorsque David danse autour de l’Arche d’Alliance et arrive à la porte de Jérusalem. Voici la liturgie qu’il avait composée pour l’entrée : « 7. Portes [de Jérusalem], levez vos frontons, élevez-vous, portails antiques, qu'il entre, le roi de gloire! 8. Qui est-il, ce roi de gloire? C'est Yahvé, le fort, le vaillant, Yahvé, le vaillant des combats. »
Nous le lisons régulièrement dans le Bréviaire : « Qui est-il, ce roi de gloire?
C'est Yahvé, le fort, le vaillant, Yahvé, le vaillant des combats. » Et nous avons lu dans le texte de saint Mathieu au moment même de l’entrée de Jésus à Jérusalem, assis sur un âne : « Qui est cet homme ? » Et les foules répondaient : « C'est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée. »
Pilate a peur de Jésus. Il ne connaît pas Jésus. Il s’en est fait une idée, mais il ne sait rien de Jésus. Il ne peut pas savoir. Et cette entrée donne toutes les raisons, encore une fois, à Ponce Pilate de vouloir éliminer Jésus de son entourage. Dans sa tourmente, il embarquera de nombreuses personnes, toutes unies à sa cause de détruire Jésus.
Que de différences entre les deux, Ponce Pilate et Jésus! Ponce Pilate craint vraiment pour sa job de roi. Il se sent directement attaqué par un autre qui entre comme un roi à Jérusalem. Il s’attend à ce que Jésus détruise son royaume terrestre. Il tient à ses biens, il tient à sa royauté et il tient à sa personne. Il ne pourra accepter qu’un autre homme se déclare roi!
Il fera chercher Jésus en pleine nuit, ce n’est plus le jour, c’est la nuit. Selon la coutume il fait martyriser Jésus comme il a été écris dans le livre d’Isaïe et rappelé dans les Évangiles : « J'ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats. »
Puis ils lui ramènent Jésus qui n’est plus reconnaissable. Pilate est très troublé, puisqu’il remarque que Jésus n’a rien pour se défendre, il n’a ni bataillon, ni armée. Il est complètement démuni. Pilate a de quoi être mêlé. Il voyait Jésus comme un roi, mais il a devant lui un roi qui n’a absolument rien, aucune défense, aucune violence, libre des convoitises de ce monde.
Pilate ne se peut plus. Alors il demande à la foule rassemblée de libérer Jésus. Et la foule ne veut rien entendre, alors Barrabas sera libéré à la place de Jésus. Nous voyons dans Barrabas les ravages du péché en l’homme. Mais, Jésus est venu pour le libérer, lui aussi. Pour libérer même Barrabas? Et dans cette image de Barrabas, c’est aussi nous que Jésus libère? Jésus libère l’être humain de son péché?
Malgré la tristesse de cette scène, la souffrance qui est vécu par Jésus, malgré un monde qui le laisse tomber, peut-être sauf pour quelques-uns qui le connaissent véritablement, qu’il a touché lors de son passage et bien sûr Marie, nous avons toutes les raisons d’être des chrétiens heureux. Jésus nous libère. Mais parfois nos chaines nous font encore mal et nous avons l’impression d’être encore attachés, mais non, parce que Jésus nous libère. Il a porté sa Croix, la croix de l’humanité et il s’est laissé crucifier par amour pour nous.
Alors, nous sommes libres et nous avons tous et toutes les bonnes raisons de nous réjouir de l’entrée de Jésus à Jérusalem. Nous pouvons louer et acclamer haut et fort, au cœur d’une liesse éternelle, Jésus qui entre sur le dos d’un âne dans la Ville Éternelle et chanter le chant réservé à notre Roi :
« Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! »
Mt 21, 1-11 Mt 26, 14-75; 27, 1-66 Ph 2, 6-11 Is 50, 4-7
L’entrée à Jérusalem que nous avons lu au début de cette messe est habituellement une scène réservée au futur roi. Cette entrée messianique de Jésus qui ressemble beaucoup à l’entrée à Jérusalem de Salomon, cette entrée messianique de Jésus est troublante pour le roi en place. Ponce Pilate est directement visé par cette exultation du peuple.
Comme pour Salomon, Jésus entre sur le dos d’un âne, comme pour Salomon le monde est en liesse, comme pour Salomon Jésus est de la descendance de David, comme pour Salomon, les gens chantent le chant réservé au Roi : « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! »
« Comme Jésus entrait à Jérusalem, l'agitation gagna toute la ville ; on se demandait » Écoutez-bien ce qui est dit ici : « Qui est cet homme ? » Et les foules répondaient : « C'est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée.
Cela nous conduit directement au Psaume 24 (23) lorsque David danse autour de l’Arche d’Alliance et arrive à la porte de Jérusalem. Voici la liturgie qu’il avait composée pour l’entrée : « 7. Portes [de Jérusalem], levez vos frontons, élevez-vous, portails antiques, qu'il entre, le roi de gloire! 8. Qui est-il, ce roi de gloire? C'est Yahvé, le fort, le vaillant, Yahvé, le vaillant des combats. »
Nous le lisons régulièrement dans le Bréviaire : « Qui est-il, ce roi de gloire?
C'est Yahvé, le fort, le vaillant, Yahvé, le vaillant des combats. » Et nous avons lu dans le texte de saint Mathieu au moment même de l’entrée de Jésus à Jérusalem, assis sur un âne : « Qui est cet homme ? » Et les foules répondaient : « C'est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée. »
Pilate a peur de Jésus. Il ne connaît pas Jésus. Il s’en est fait une idée, mais il ne sait rien de Jésus. Il ne peut pas savoir. Et cette entrée donne toutes les raisons, encore une fois, à Ponce Pilate de vouloir éliminer Jésus de son entourage. Dans sa tourmente, il embarquera de nombreuses personnes, toutes unies à sa cause de détruire Jésus.
Que de différences entre les deux, Ponce Pilate et Jésus! Ponce Pilate craint vraiment pour sa job de roi. Il se sent directement attaqué par un autre qui entre comme un roi à Jérusalem. Il s’attend à ce que Jésus détruise son royaume terrestre. Il tient à ses biens, il tient à sa royauté et il tient à sa personne. Il ne pourra accepter qu’un autre homme se déclare roi!
Il fera chercher Jésus en pleine nuit, ce n’est plus le jour, c’est la nuit. Selon la coutume il fait martyriser Jésus comme il a été écris dans le livre d’Isaïe et rappelé dans les Évangiles : « J'ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats. »
Puis ils lui ramènent Jésus qui n’est plus reconnaissable. Pilate est très troublé, puisqu’il remarque que Jésus n’a rien pour se défendre, il n’a ni bataillon, ni armée. Il est complètement démuni. Pilate a de quoi être mêlé. Il voyait Jésus comme un roi, mais il a devant lui un roi qui n’a absolument rien, aucune défense, aucune violence, libre des convoitises de ce monde.
Pilate ne se peut plus. Alors il demande à la foule rassemblée de libérer Jésus. Et la foule ne veut rien entendre, alors Barrabas sera libéré à la place de Jésus. Nous voyons dans Barrabas les ravages du péché en l’homme. Mais, Jésus est venu pour le libérer, lui aussi. Pour libérer même Barrabas? Et dans cette image de Barrabas, c’est aussi nous que Jésus libère? Jésus libère l’être humain de son péché?
Malgré la tristesse de cette scène, la souffrance qui est vécu par Jésus, malgré un monde qui le laisse tomber, peut-être sauf pour quelques-uns qui le connaissent véritablement, qu’il a touché lors de son passage et bien sûr Marie, nous avons toutes les raisons d’être des chrétiens heureux. Jésus nous libère. Mais parfois nos chaines nous font encore mal et nous avons l’impression d’être encore attachés, mais non, parce que Jésus nous libère. Il a porté sa Croix, la croix de l’humanité et il s’est laissé crucifier par amour pour nous.
Alors, nous sommes libres et nous avons tous et toutes les bonnes raisons de nous réjouir de l’entrée de Jésus à Jérusalem. Nous pouvons louer et acclamer haut et fort, au cœur d’une liesse éternelle, Jésus qui entre sur le dos d’un âne dans la Ville Éternelle et chanter le chant réservé à notre Roi :
« Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! »
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
Dimanche de Pâque
Réjouissons-nous. La lumière a jailli de nos tombeaux vides. Avec la grâce de Dieu et d’un effort constant, pendant le Carême, nous avons tout remis à Jésus et nous lui avons demandé de venir nous libérer de tout ce qui nous encombraient et nous maintenaient en captivité.
La lumière du Seigneur dans notre nuit nous permet de bien voir notre existence et de renaître d’un nouveau printemps qui va éclore en de nouvelles missions et de nouvelles réalisations.
Dans le livre des Actes, les Apôtres nous dévoilent qui est Jésus : « Jésus de Nazareth, Dieu lui a donné l’onction d’Esprit Saint et de puissance. Là où il passait, il faisait le bien et guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable, car Dieu était avec lui. Et nous, nous sommes témoins de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Celui qu’ils ont supprimé en le suspendant au bois du supplice, Dieu l’a ressuscité le troisième jour. » Dieu a voulu que nous soyons en alliance avec lui et revenir libérés dans son Amour.
Jésus s’offre lui-même pour nous servir la meilleure nourriture, divine, dans l’Eucharistie. Mangeons de bonnes choses à l’Autel de la Parole et de l’Eucharistie. Dieu nous invite à nous garder loin du mal et vivre dans la joie des enfants de Dieu. Saint Paul nous écrit comme aux Colossiens : « Recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre. En effet, vous êtes passés par la mort, et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu. Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire. »
Saint Paul nous le confirme dans l’Épitre aux Romains : « Nous le savons : l'homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que cet être de péché soit réduit à l'impuissance, et qu'ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. »
Saint Paul ajoute : « Nous le savons : ressuscité d'entre les morts, le Christ ne meurt plus ; sur lui la mort n'a plus aucun pouvoir. Car lui qui est mort, c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes ; lui qui est vivant, c'est pour Dieu qu'il est vivant.
Dans l’Évangile de Saint Jean, Marie-Madeleine, Pierre et Jean cherchent Jésus. Dans l’Évangile selon saint Luc il y a ce passage unique : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? » Pourquoi recherchons-nous Jésus dans les choses inutiles du passé? Pendant le temps du Carême, nous avons tout remis cela à Jésus.
Croyons que Jésus est Vivant, qu’Il est toujours à nos côtés, que Jésus veut être connu et aimé comme il nous connaît. Dieu nous Aime. Nous avons ce qu’Il y a de plus beau, de plus réel à offrir autour de nous chaque jours; l’Amour de Jésus, l’Amour du Père, l’Amour de l’Esprit Saint.
Que notre Mère Marie marche sur la route avec nous, une route de vie, de joie, d’amour, de charité. Allons de l’avant avec de bonnes pensées qui se traduiront en gestes et paroles de paix et de joie et annonçons au monde que Jésus est parmi eux.
Réjouissons-nous. La lumière a jailli de nos tombeaux vides. Avec la grâce de Dieu et d’un effort constant, pendant le Carême, nous avons tout remis à Jésus et nous lui avons demandé de venir nous libérer de tout ce qui nous encombraient et nous maintenaient en captivité.
La lumière du Seigneur dans notre nuit nous permet de bien voir notre existence et de renaître d’un nouveau printemps qui va éclore en de nouvelles missions et de nouvelles réalisations.
Dans le livre des Actes, les Apôtres nous dévoilent qui est Jésus : « Jésus de Nazareth, Dieu lui a donné l’onction d’Esprit Saint et de puissance. Là où il passait, il faisait le bien et guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable, car Dieu était avec lui. Et nous, nous sommes témoins de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Celui qu’ils ont supprimé en le suspendant au bois du supplice, Dieu l’a ressuscité le troisième jour. » Dieu a voulu que nous soyons en alliance avec lui et revenir libérés dans son Amour.
Jésus s’offre lui-même pour nous servir la meilleure nourriture, divine, dans l’Eucharistie. Mangeons de bonnes choses à l’Autel de la Parole et de l’Eucharistie. Dieu nous invite à nous garder loin du mal et vivre dans la joie des enfants de Dieu. Saint Paul nous écrit comme aux Colossiens : « Recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre. En effet, vous êtes passés par la mort, et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu. Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire. »
Saint Paul nous le confirme dans l’Épitre aux Romains : « Nous le savons : l'homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que cet être de péché soit réduit à l'impuissance, et qu'ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. »
Saint Paul ajoute : « Nous le savons : ressuscité d'entre les morts, le Christ ne meurt plus ; sur lui la mort n'a plus aucun pouvoir. Car lui qui est mort, c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes ; lui qui est vivant, c'est pour Dieu qu'il est vivant.
Dans l’Évangile de Saint Jean, Marie-Madeleine, Pierre et Jean cherchent Jésus. Dans l’Évangile selon saint Luc il y a ce passage unique : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? » Pourquoi recherchons-nous Jésus dans les choses inutiles du passé? Pendant le temps du Carême, nous avons tout remis cela à Jésus.
Croyons que Jésus est Vivant, qu’Il est toujours à nos côtés, que Jésus veut être connu et aimé comme il nous connaît. Dieu nous Aime. Nous avons ce qu’Il y a de plus beau, de plus réel à offrir autour de nous chaque jours; l’Amour de Jésus, l’Amour du Père, l’Amour de l’Esprit Saint.
Que notre Mère Marie marche sur la route avec nous, une route de vie, de joie, d’amour, de charité. Allons de l’avant avec de bonnes pensées qui se traduiront en gestes et paroles de paix et de joie et annonçons au monde que Jésus est parmi eux.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche 16 avril 2023 2e Pâque
Jn 20, 19-31 1P 1, 3-9 Ac 2, 42-47
Il est écrit dans le livre des Actes des Apôtres : « Les frères étaient assidus à l’enseignement des Apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières. » Ah, les premiers jours de notre conversion. J’imagine que nous nous en souvenons. Pour moi, c’est comme si c’était hier.
Il y a des moments de notre vie où nous nous sommes approchés de Dieu. Il y a d’autres moments de notre vie où nous nous sommes éloignés. Ces deux tensions sont réelles surtout si nous sommes attentifs à ce que nous vivons à l’intérieur.
Je vous invite à vous souvenir des moments de conversion ou de nouvelle conversion que vous avez vécus, de revenir à la base, à ce premier Amour avec Dieu. L’Amour de Dieu qui continue chaque jour, à chaque instant.
Et comme saint Paul nous le décrit, dans les premiers moments où nous étions conscients que la messe était importante, que les enseignements étaient nécessaires pour notre foi et de participer aux prières nous aidait à comprendre que notre salut est important, nous ressentions vivement la présence de Dieu en nous.
Demandons à Jésus de nous ramener à la base de notre première conversion, de notre premier amour avec Dieu, de la lune de miel spirituel dans laquelle nous étions naturellement plongés.
Nous sommes aussi invités à continuer notre conversion chaque jour, à nous recentrer sur le nécessaire, à demander à Jésus si nous le suivons réellement ou bien nous sommes nous éloignés un peu. Redécouvrons l’importance de notre premier amour conscient avec Dieu.
Alors, nous pourrons redire avec saint Pierre : « Béni soit Dieu, le Père de Jésus Christ notre Seigneur : dans sa grande miséricorde, il nous a fait renaître grâce à la résurrection de Jésus Christ pour une vivante espérance, pour l'héritage qui ne connaîtra ni destruction, ni souillure, ni vieillissement. » Voulons-nous recevoir sa grâce? Avons-nous assez soif de retrouver Jésus au cœur de notre cœur?
Nous permettre un temps de quelques jours pour nous recentrer sur Jésus et sur la qualité de notre foi nous aide à rentrer à nouveau dans la promesse de la résurrection. Vivre la résurrection dès à présent en redonnant toute la place à Jésus dans notre vie et lui redonner notre confiance.
Dans l’acclamation, nous lisons : « Heureux celui qui croit sans avoir vu ! » Et ailleurs dans l’évangile de saint Luc, il est écrit le contraire: « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! » (Lc 10, 23b) Revenons à ce qui nous a conduit à Jésus ou comment une personne a réussi à nous conduire à Jésus.
Et continuons de trouver des manières de rejoindre les personnes dans le monde et leur annoncer la Bonne Nouvelle.
Jn 20, 19-31 1P 1, 3-9 Ac 2, 42-47
Il est écrit dans le livre des Actes des Apôtres : « Les frères étaient assidus à l’enseignement des Apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières. » Ah, les premiers jours de notre conversion. J’imagine que nous nous en souvenons. Pour moi, c’est comme si c’était hier.
Il y a des moments de notre vie où nous nous sommes approchés de Dieu. Il y a d’autres moments de notre vie où nous nous sommes éloignés. Ces deux tensions sont réelles surtout si nous sommes attentifs à ce que nous vivons à l’intérieur.
Je vous invite à vous souvenir des moments de conversion ou de nouvelle conversion que vous avez vécus, de revenir à la base, à ce premier Amour avec Dieu. L’Amour de Dieu qui continue chaque jour, à chaque instant.
Et comme saint Paul nous le décrit, dans les premiers moments où nous étions conscients que la messe était importante, que les enseignements étaient nécessaires pour notre foi et de participer aux prières nous aidait à comprendre que notre salut est important, nous ressentions vivement la présence de Dieu en nous.
Demandons à Jésus de nous ramener à la base de notre première conversion, de notre premier amour avec Dieu, de la lune de miel spirituel dans laquelle nous étions naturellement plongés.
Nous sommes aussi invités à continuer notre conversion chaque jour, à nous recentrer sur le nécessaire, à demander à Jésus si nous le suivons réellement ou bien nous sommes nous éloignés un peu. Redécouvrons l’importance de notre premier amour conscient avec Dieu.
Alors, nous pourrons redire avec saint Pierre : « Béni soit Dieu, le Père de Jésus Christ notre Seigneur : dans sa grande miséricorde, il nous a fait renaître grâce à la résurrection de Jésus Christ pour une vivante espérance, pour l'héritage qui ne connaîtra ni destruction, ni souillure, ni vieillissement. » Voulons-nous recevoir sa grâce? Avons-nous assez soif de retrouver Jésus au cœur de notre cœur?
Nous permettre un temps de quelques jours pour nous recentrer sur Jésus et sur la qualité de notre foi nous aide à rentrer à nouveau dans la promesse de la résurrection. Vivre la résurrection dès à présent en redonnant toute la place à Jésus dans notre vie et lui redonner notre confiance.
Dans l’acclamation, nous lisons : « Heureux celui qui croit sans avoir vu ! » Et ailleurs dans l’évangile de saint Luc, il est écrit le contraire: « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! » (Lc 10, 23b) Revenons à ce qui nous a conduit à Jésus ou comment une personne a réussi à nous conduire à Jésus.
Et continuons de trouver des manières de rejoindre les personnes dans le monde et leur annoncer la Bonne Nouvelle.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche 23 avril 2023 3e Pâque
Lc 24, 13-35 1 P 1, 17-21 Ac 2, 14.22b-33
Saint Pierre, en plein discours à des personnes de Judée sur la mort et la résurrection de Jésus, lance comme dans une exultation, dans un élan de joie : « Mon cœur est en fête, et ma langue exulte de joie ; ma chair elle-même reposera dans l’espérance. » Saint Pierre vit dans sa chair la grâce du moment présent et la présence du Saint Esprit dans sa vie.
Puis, il se tourne vers Jésus dans son cœur et il dit : « Tu m’as appris des chemins de vie, tu me rempliras d’allégresse par ta présence. » Nous pouvons nous aussi nous tourner vers Jésus et le remercier pour tant de merveilles qu’il a faites dans notre vie, qu’il fait maintenant et qu’il continue de réaliser jusqu’au jour où nous serons rendus à la porte de la résurrection.
En continuant de parler à la foule Pierre dit : « Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint qui était promis, et il l'a répandu sur nous, ainsi que vous le voyez et l’entendez. » Vous voyez et vous entendez l’Esprit Saint passer à travers nous pour vous instruire, leur dit Saint Pierre. C’est comme si Pierre veut que ces personnes comprennent que c’est le Saint Esprit qui parle à travers lui pour leur faire connaitre la grâce que Jésus a laissé au monde par son passage et sa résurrection d’entre les morts.
Nous pouvons ajouter ce que vit l’auteur du psaume 15. L’exultation est apparente dans le texte et nous pouvons goûter à cette même grâce du Saint Esprit : « Mon cœur exulte, mon âme est en fête. Tu m’apprends le chemin de la vie : devant ta face, débordement de joie ! À ta droite, éternité de délices ! »
Puis Pierre précise davantage et il donne la raison de notre salut : « Vous le savez : ce qui vous a libérés de la vie sans but que vous meniez à la suite de vos pères, ce n'est pas l'or et l'argent, car ils seront détruits ; c'est le sang précieux du Christ, l'Agneau sans défaut et sans tache. » Jésus est la raison de notre salut.
La promesse que Jésus avait fait avant sa résurrection est venue assommer les deux disciples d’Emmaüs lors de la crucifixion et la mort de Jésus. Jésus a été crucifié et les deux disciples reviennent à Jérusalem la tête dans les épaules avec la possibilité amère que tout ce que Jésus a dit ne fût que de la poussière, des paroles envolées dans le vent. Ils étaient très déçus.
Pourtant, Jésus marche avec eux et ils ne l’ont pas reconnu. Ils disent à Jésus ce qu’ils pensaient humainement : « Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. » Ils n’avaient pas saisi ce que Jésus leur disait avant sa mort et comment la résurrection à venir éclairerait ses paroles.
Puis voyant qu’ils n’avaient pas compris, Jésus leur raconte : « Partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. » Comme c’est important de suivre les enseignements de l’Église pour mieux comprendre qui est réellement Jésus et qu’il est venu pour nous sauver et nous ramener à la vie éternelle.
Ils l’ont invité à souper avec eux, car le jour déclinait : « Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »
D’abord, nous sommes invités à suivre l’enseignement de l’Église et d’approfondir ce que la Bible dit de Jésus. Ensuite, nous sommes invités à l’Eucharistie. Jésus est autant présent avec nous au cœur de l’Eucharistie qu’il l’a été avec les disciples d’Emmaüs lors de son repas avec eux.
Continuons de rechercher tout ce que Jésus dit et ce que la Bible dit de lui. Plus nous allons approfondir notre relation avec Jésus, plus nous allons approfondir notre foi en Jésus, plus nous allons découvrir les grâces de Dieu dans notre vie. Que l’Esprit Saint nous enflamme le cœur d’Amour.
Lc 24, 13-35 1 P 1, 17-21 Ac 2, 14.22b-33
Saint Pierre, en plein discours à des personnes de Judée sur la mort et la résurrection de Jésus, lance comme dans une exultation, dans un élan de joie : « Mon cœur est en fête, et ma langue exulte de joie ; ma chair elle-même reposera dans l’espérance. » Saint Pierre vit dans sa chair la grâce du moment présent et la présence du Saint Esprit dans sa vie.
Puis, il se tourne vers Jésus dans son cœur et il dit : « Tu m’as appris des chemins de vie, tu me rempliras d’allégresse par ta présence. » Nous pouvons nous aussi nous tourner vers Jésus et le remercier pour tant de merveilles qu’il a faites dans notre vie, qu’il fait maintenant et qu’il continue de réaliser jusqu’au jour où nous serons rendus à la porte de la résurrection.
En continuant de parler à la foule Pierre dit : « Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint qui était promis, et il l'a répandu sur nous, ainsi que vous le voyez et l’entendez. » Vous voyez et vous entendez l’Esprit Saint passer à travers nous pour vous instruire, leur dit Saint Pierre. C’est comme si Pierre veut que ces personnes comprennent que c’est le Saint Esprit qui parle à travers lui pour leur faire connaitre la grâce que Jésus a laissé au monde par son passage et sa résurrection d’entre les morts.
Nous pouvons ajouter ce que vit l’auteur du psaume 15. L’exultation est apparente dans le texte et nous pouvons goûter à cette même grâce du Saint Esprit : « Mon cœur exulte, mon âme est en fête. Tu m’apprends le chemin de la vie : devant ta face, débordement de joie ! À ta droite, éternité de délices ! »
Puis Pierre précise davantage et il donne la raison de notre salut : « Vous le savez : ce qui vous a libérés de la vie sans but que vous meniez à la suite de vos pères, ce n'est pas l'or et l'argent, car ils seront détruits ; c'est le sang précieux du Christ, l'Agneau sans défaut et sans tache. » Jésus est la raison de notre salut.
La promesse que Jésus avait fait avant sa résurrection est venue assommer les deux disciples d’Emmaüs lors de la crucifixion et la mort de Jésus. Jésus a été crucifié et les deux disciples reviennent à Jérusalem la tête dans les épaules avec la possibilité amère que tout ce que Jésus a dit ne fût que de la poussière, des paroles envolées dans le vent. Ils étaient très déçus.
Pourtant, Jésus marche avec eux et ils ne l’ont pas reconnu. Ils disent à Jésus ce qu’ils pensaient humainement : « Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. » Ils n’avaient pas saisi ce que Jésus leur disait avant sa mort et comment la résurrection à venir éclairerait ses paroles.
Puis voyant qu’ils n’avaient pas compris, Jésus leur raconte : « Partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. » Comme c’est important de suivre les enseignements de l’Église pour mieux comprendre qui est réellement Jésus et qu’il est venu pour nous sauver et nous ramener à la vie éternelle.
Ils l’ont invité à souper avec eux, car le jour déclinait : « Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »
D’abord, nous sommes invités à suivre l’enseignement de l’Église et d’approfondir ce que la Bible dit de Jésus. Ensuite, nous sommes invités à l’Eucharistie. Jésus est autant présent avec nous au cœur de l’Eucharistie qu’il l’a été avec les disciples d’Emmaüs lors de son repas avec eux.
Continuons de rechercher tout ce que Jésus dit et ce que la Bible dit de lui. Plus nous allons approfondir notre relation avec Jésus, plus nous allons approfondir notre foi en Jésus, plus nous allons découvrir les grâces de Dieu dans notre vie. Que l’Esprit Saint nous enflamme le cœur d’Amour.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche 30 avril 2023 4e Pâque
Jn 10, 1-10 1 P 2, 20b-25 Ac 2, 14a.36-41
Dans le livre des Actes, les Apôtres sont réunis avec d’autres personnes. Pierre leur dit : « Convertissez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ pour le pardon de ses péchés ; vous recevrez alors le don du Saint-Esprit. » Pierre commence en disant que nous avons besoin de conversion. Notre foi débute lorsque nous acceptons de nous laisser convertir par Jésus, que notre vie s’oriente vers lui.
Dans le catéchisme au numéro 1426, il est écrit. Le combat de chaque jour : « est celui de la conversion en vue de la sainteté et de la vie éternelle à laquelle le Seigneur ne cesse de nous appeler (cf. DS 1545 ; LG 40). » Nous sommes au milieu d’un combat entre ce qui nous garde attaché à la terre et notre élévation vers la réalité de la vie éternelle. Nous nous attachons à pleins de choses sur terre lorsque nous sommes plutôt invités à entrer dans la Joie et l’Amour de Dieu en devenant plus simples, plus libres, plus vrais.
Le Baptême est la base de la foi. Nous sommes toujours invités à revenir et prier le Baptême que nous avons reçus. Au numéro 401 du catéchisme : « l’Église donne le Baptême pour la rémission des péchés même aux petits enfants qui n’ont pas commis de péché personnel (cf. Cc. Trente : DS 1514). » Au numéro 14, il nous est dit de partager la foi que nous avons reçus : « Ceux qui par la foi et le Baptême appartiennent au Christ doivent confesser leur foi baptismale devant les hommes (cf. Mt 10, 32 ; Rm 10, 9). » Partageons notre foi aux autres.
Ensuite, Pierre parle de l’importance du pardon des péchés, de la réconciliation avec Dieu régulièrement. Dans le catéchisme au numéro 234, il nous est dit : « Toute l’histoire du salut n’est autre que l’histoire de la voie et des moyens par lesquels le Dieu vrai et unique, Père, Fils et Saint-Esprit, se révèle, se réconcilie et s’unit les hommes qui se détournent du péché " (DCG 47). » Cette dernière phrase contient la raison et la nécessité du pardon en Dieu. Dieu essaie de toutes les manières de nous rappeler à lui et lorsque nous entrons librement et avec volonté dans la vie de Dieu Trinité, il se révèle à nous : « se réconcilie et s’unit les hommes qui se détournent du péché " (DCG 47). » La clef est de se détourner du péché. C’est la marche à suivre que Pierre nous offre afin de demeurer dans la paix du cœur chaque jour de notre vie.
Et Pierre termine sa phrase comme ceci : « Vous recevrez alors le don du Saint-Esprit. » Il ne nous est pas demandé beaucoup afin de recevoir le Saint Esprit.
M Dans le numéro 153 du catéchisme : « Pour prêter cette foi, l’homme a besoin de la grâce prévenante et aidante de Dieu, ainsi que des secours intérieurs du Saint-Esprit. Celui-ci touche le cœur et le tourne vers Dieu, ouvre les yeux de l’esprit et donne ‘à tous la douceur de consentir et de croire à la vérité’ " (DV 5). Pour vivre de la foi, nous avons besoin du secours du Saint Esprit qui en retour touche notre cœur et le tourne vers Dieu. Le consentement, notre accord d’entrer dans la vie de Dieu se fait alors aisément. Demandons constamment au Saint Esprit d’éclairer notre vie chaque jour.
En embarquant plus profondément dans le Cœur de Dieu, nous pourrons comprendre encore mieux ce que Jésus veut dire lorsqu’il nous dit que le bon Berger s’occupe de ses brebis : « Quand il a conduit dehors toutes ses brebis, il marche à leur tête, et elles le suivent, car elles connaissent sa voix. » Nous reconnaissons Jésus dans la mesure où nous suivons ces étapes que saint Pierre nous a recommandé.
Nous convertir, ensuite vivre le Baptême, nous convertir encore, ensuite recevoir le pardon de Dieu dans la confession, et nous convertir encore pour accueillir chaque jour le Saint Esprit qui nous aide à nous convertir. Comme ça, nous entendrons la voix de Jésus qui nous appelle à la conversion de son Amour et à le suivre constamment.
Nous ne voudrons plus aller ailleurs, nous ne voudrons plus nous éloigner de Jésus si nous pratiquons la simple recommandation de saint Pierre. Conversion, Baptême, confession des péchés, Eucharistie et le Saint Esprit sera de plus en plus dans notre vie, puisque nous lui ouvrirons la porte.
Ce dimanche, qui est aussi le dimanche vocations, nous invite à entrer dans cet élan de mission que Jésus est venu instaurer.
Jn 10, 1-10 1 P 2, 20b-25 Ac 2, 14a.36-41
Dans le livre des Actes, les Apôtres sont réunis avec d’autres personnes. Pierre leur dit : « Convertissez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ pour le pardon de ses péchés ; vous recevrez alors le don du Saint-Esprit. » Pierre commence en disant que nous avons besoin de conversion. Notre foi débute lorsque nous acceptons de nous laisser convertir par Jésus, que notre vie s’oriente vers lui.
Dans le catéchisme au numéro 1426, il est écrit. Le combat de chaque jour : « est celui de la conversion en vue de la sainteté et de la vie éternelle à laquelle le Seigneur ne cesse de nous appeler (cf. DS 1545 ; LG 40). » Nous sommes au milieu d’un combat entre ce qui nous garde attaché à la terre et notre élévation vers la réalité de la vie éternelle. Nous nous attachons à pleins de choses sur terre lorsque nous sommes plutôt invités à entrer dans la Joie et l’Amour de Dieu en devenant plus simples, plus libres, plus vrais.
Le Baptême est la base de la foi. Nous sommes toujours invités à revenir et prier le Baptême que nous avons reçus. Au numéro 401 du catéchisme : « l’Église donne le Baptême pour la rémission des péchés même aux petits enfants qui n’ont pas commis de péché personnel (cf. Cc. Trente : DS 1514). » Au numéro 14, il nous est dit de partager la foi que nous avons reçus : « Ceux qui par la foi et le Baptême appartiennent au Christ doivent confesser leur foi baptismale devant les hommes (cf. Mt 10, 32 ; Rm 10, 9). » Partageons notre foi aux autres.
Ensuite, Pierre parle de l’importance du pardon des péchés, de la réconciliation avec Dieu régulièrement. Dans le catéchisme au numéro 234, il nous est dit : « Toute l’histoire du salut n’est autre que l’histoire de la voie et des moyens par lesquels le Dieu vrai et unique, Père, Fils et Saint-Esprit, se révèle, se réconcilie et s’unit les hommes qui se détournent du péché " (DCG 47). » Cette dernière phrase contient la raison et la nécessité du pardon en Dieu. Dieu essaie de toutes les manières de nous rappeler à lui et lorsque nous entrons librement et avec volonté dans la vie de Dieu Trinité, il se révèle à nous : « se réconcilie et s’unit les hommes qui se détournent du péché " (DCG 47). » La clef est de se détourner du péché. C’est la marche à suivre que Pierre nous offre afin de demeurer dans la paix du cœur chaque jour de notre vie.
Et Pierre termine sa phrase comme ceci : « Vous recevrez alors le don du Saint-Esprit. » Il ne nous est pas demandé beaucoup afin de recevoir le Saint Esprit.
M Dans le numéro 153 du catéchisme : « Pour prêter cette foi, l’homme a besoin de la grâce prévenante et aidante de Dieu, ainsi que des secours intérieurs du Saint-Esprit. Celui-ci touche le cœur et le tourne vers Dieu, ouvre les yeux de l’esprit et donne ‘à tous la douceur de consentir et de croire à la vérité’ " (DV 5). Pour vivre de la foi, nous avons besoin du secours du Saint Esprit qui en retour touche notre cœur et le tourne vers Dieu. Le consentement, notre accord d’entrer dans la vie de Dieu se fait alors aisément. Demandons constamment au Saint Esprit d’éclairer notre vie chaque jour.
En embarquant plus profondément dans le Cœur de Dieu, nous pourrons comprendre encore mieux ce que Jésus veut dire lorsqu’il nous dit que le bon Berger s’occupe de ses brebis : « Quand il a conduit dehors toutes ses brebis, il marche à leur tête, et elles le suivent, car elles connaissent sa voix. » Nous reconnaissons Jésus dans la mesure où nous suivons ces étapes que saint Pierre nous a recommandé.
Nous convertir, ensuite vivre le Baptême, nous convertir encore, ensuite recevoir le pardon de Dieu dans la confession, et nous convertir encore pour accueillir chaque jour le Saint Esprit qui nous aide à nous convertir. Comme ça, nous entendrons la voix de Jésus qui nous appelle à la conversion de son Amour et à le suivre constamment.
Nous ne voudrons plus aller ailleurs, nous ne voudrons plus nous éloigner de Jésus si nous pratiquons la simple recommandation de saint Pierre. Conversion, Baptême, confession des péchés, Eucharistie et le Saint Esprit sera de plus en plus dans notre vie, puisque nous lui ouvrirons la porte.
Ce dimanche, qui est aussi le dimanche vocations, nous invite à entrer dans cet élan de mission que Jésus est venu instaurer.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche 7 ma23 5e Pâque
Jn 14, 1-12 1 P 2, 4-9 Ac 6, 1-7
Saint Pierre nous dit: « Approchez-vous du Seigneur Jésus : il est la pierre vivante rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu. » Des personnes ont pensé éliminer Jésus, mais Jésus est toujours avec nous, il est Ressuscité! il est Vivant! Jésus est Dieu et il nous invite chaque jour à le reconnaître comme notre Seigneur et Sauveur personnel et le Seigneur et Sauveur de l’humanité.
Saint Pierre nous invite à entrer dans la mission que Jésus veut pour nous. Pierre nous dit : « Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus Christ. »
Entrons « dans la construction de la demeure spirituelle ». Dieu veut que nous aidions à construire la vie spirituelle dans notre vie et dans la vie des personnes.
Pour cela, nous avons lu dans les Actes ce que les Apôtres veulent faire pour demeurer fidèles à la Parole et à la prière. Ils ont choisi de l’aide afin de répandre plus efficacement la Bonne Nouvelle. Ils ont choisi des personnes qui peuvent réaliser beaucoup sur le terrain et préparer tout ce qui est nécessaire pour rendre la tâche plus facile aux Apôtres. Et les Apôtres concluent : « En ce qui nous concerne, nous resterons assidus à la prière et au service de la Parole. »
Ils mettaient tout en commun et ils priaient ensemble, partageaient le pain ensemble. Ils veulent garder le souffle de l’Esprit Saint présent dans la vie des personnes et afin de continuer la même mission ensemble.
Nous sommes invités à entrer davantage en communion avec Jésus. Jésus est le même pour tous les membres. Nous sommes différents mais Jésus est le même pour nous. Sommes-nous avec Jésus? Voulons-nous continuer à être avec Jésus, malgré nos doutes et nos craintes? Voulons-nous œuvrer avec Jésus dans la joie, l’Amour de Dieu et la paix, qui est la semence du Cœur de Jésus dans une terre agricole fertile et généreuse. Nous pouvons dire : Venez cueillir les grâces que le Saint Esprit a déposées dans ma vie et dans la vie de nos sœurs et de nos frères!
Le pape François nous dit : « La foi déplace les montagnes. Nous ne devons jamais nous laisser piéger par le pessimisme. » Le pessimisme est un moyen pour ne pas avancer. Le pessimisme est un piège. Nous ne nous en rendons pas compte. Lorsque nous sommes pessimistes, nous ajoutons de la peine à notre vie. Le pessimisme est un signe qui nous indique que ça ne va pas et c’est le temps de nous rapprocher de Jésus… de laisser Jésus nous aimer, laisser la joie passer afin d’aimer notre prochain comme ils sont. Il pleut! Les canards et les poissons sont heureux. Ils sont dans la béatitude avec toute cette eau. Ils sont heureux même s’il pleut.
Lorsque nous prions, nous passons par-dessus ces situations désagréables et nous améliorons notre relation avec les autres lorsque nous portons aussi la joie en nous. Prier, c’est rendre grâce à Dieu dans toutes les circonstances joyeuses ou malheureuses de notre vie. Avec Jésus dans notre vie, continuons de laisser transformer notre vie et améliorer la vie des autres.
Jésus dit à Philippe : « Celui qui m'a vu a vu le Père. » Lorsque nous sommes en présence du Fils, nous sommes en présence du Père et de l’Esprit Saint. Notre vie se transforme à leur contact, notre cœur devient trinitaire et nous réalisons l’Amour que Dieu a pour son peuple, qui que soit ce peuple, qui que nous soyons.
L’Amour de Dieu n’a pas de frontières, sauf si le cœur de l’humain ne l’accueille pas et s’enferme. La seule frontière à laquelle Dieu peut se buter, c’est notre refus de le laisser passer. Dieu respecte la liberté et il ne force personne. Laissons l’Amour de Dieu passer dans notre vie, laissons l’amour de nos sœurs et de nos frères passer dans notre vie pour rejoindre le cœur des humains. Aimer Dieu, c’est se laisser Aimer de lui et lui permettre d’Aimer nos sœurs et frères à travers nous. Nous sommes une famille en Dieu et Dieu nous Aime.
Jn 14, 1-12 1 P 2, 4-9 Ac 6, 1-7
Saint Pierre nous dit: « Approchez-vous du Seigneur Jésus : il est la pierre vivante rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu. » Des personnes ont pensé éliminer Jésus, mais Jésus est toujours avec nous, il est Ressuscité! il est Vivant! Jésus est Dieu et il nous invite chaque jour à le reconnaître comme notre Seigneur et Sauveur personnel et le Seigneur et Sauveur de l’humanité.
Saint Pierre nous invite à entrer dans la mission que Jésus veut pour nous. Pierre nous dit : « Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus Christ. »
Entrons « dans la construction de la demeure spirituelle ». Dieu veut que nous aidions à construire la vie spirituelle dans notre vie et dans la vie des personnes.
Pour cela, nous avons lu dans les Actes ce que les Apôtres veulent faire pour demeurer fidèles à la Parole et à la prière. Ils ont choisi de l’aide afin de répandre plus efficacement la Bonne Nouvelle. Ils ont choisi des personnes qui peuvent réaliser beaucoup sur le terrain et préparer tout ce qui est nécessaire pour rendre la tâche plus facile aux Apôtres. Et les Apôtres concluent : « En ce qui nous concerne, nous resterons assidus à la prière et au service de la Parole. »
Ils mettaient tout en commun et ils priaient ensemble, partageaient le pain ensemble. Ils veulent garder le souffle de l’Esprit Saint présent dans la vie des personnes et afin de continuer la même mission ensemble.
Nous sommes invités à entrer davantage en communion avec Jésus. Jésus est le même pour tous les membres. Nous sommes différents mais Jésus est le même pour nous. Sommes-nous avec Jésus? Voulons-nous continuer à être avec Jésus, malgré nos doutes et nos craintes? Voulons-nous œuvrer avec Jésus dans la joie, l’Amour de Dieu et la paix, qui est la semence du Cœur de Jésus dans une terre agricole fertile et généreuse. Nous pouvons dire : Venez cueillir les grâces que le Saint Esprit a déposées dans ma vie et dans la vie de nos sœurs et de nos frères!
Le pape François nous dit : « La foi déplace les montagnes. Nous ne devons jamais nous laisser piéger par le pessimisme. » Le pessimisme est un moyen pour ne pas avancer. Le pessimisme est un piège. Nous ne nous en rendons pas compte. Lorsque nous sommes pessimistes, nous ajoutons de la peine à notre vie. Le pessimisme est un signe qui nous indique que ça ne va pas et c’est le temps de nous rapprocher de Jésus… de laisser Jésus nous aimer, laisser la joie passer afin d’aimer notre prochain comme ils sont. Il pleut! Les canards et les poissons sont heureux. Ils sont dans la béatitude avec toute cette eau. Ils sont heureux même s’il pleut.
Lorsque nous prions, nous passons par-dessus ces situations désagréables et nous améliorons notre relation avec les autres lorsque nous portons aussi la joie en nous. Prier, c’est rendre grâce à Dieu dans toutes les circonstances joyeuses ou malheureuses de notre vie. Avec Jésus dans notre vie, continuons de laisser transformer notre vie et améliorer la vie des autres.
Jésus dit à Philippe : « Celui qui m'a vu a vu le Père. » Lorsque nous sommes en présence du Fils, nous sommes en présence du Père et de l’Esprit Saint. Notre vie se transforme à leur contact, notre cœur devient trinitaire et nous réalisons l’Amour que Dieu a pour son peuple, qui que soit ce peuple, qui que nous soyons.
L’Amour de Dieu n’a pas de frontières, sauf si le cœur de l’humain ne l’accueille pas et s’enferme. La seule frontière à laquelle Dieu peut se buter, c’est notre refus de le laisser passer. Dieu respecte la liberté et il ne force personne. Laissons l’Amour de Dieu passer dans notre vie, laissons l’amour de nos sœurs et de nos frères passer dans notre vie pour rejoindre le cœur des humains. Aimer Dieu, c’est se laisser Aimer de lui et lui permettre d’Aimer nos sœurs et frères à travers nous. Nous sommes une famille en Dieu et Dieu nous Aime.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche 14 mai23 6e Pâque
Jn 14, 15-21 1 P 3, 15-18 Ac 8, 5-8.14-17
Nous sommes toujours dans le temps de Pâque, le temps de l’Esprit Saint, le temps de la fondation de l’Église.
« Les Apôtres, restés à Jérusalem, apprirent que la Samarie avait accueilli la parole de Dieu. Alors ils y envoyèrent Pierre et Jean. » Les Apôtres constatent que la Samarie commence à être évangélisée. Et ils envoient Pierre et Jean pour aller raffermir les Samaritains dans leur foi.
Comme il est écrit : « À leur arrivée, ceux-ci prièrent pour ces Samaritains afin qu'ils reçoivent l’Esprit Saint ; en effet, l'Esprit n'était encore descendu sur aucun d'entre eux : ils étaient seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus. » La première chose que Pierre et Jean font, c’est de prier pour les Samaritains. Nous pouvons tellement par la prière. La prière casse les murs, touche le cœur, transforme les vies, la prière conduit les personnes à Jésus qui les conduit à son tour à la maison du Père, dès maintenant. Nous pouvons être dès maintenant dans la maison du Père avec Jésus. Ici, dans l’église, nous sommes dans la maison de Dieu.
« Alors Pierre et Jean imposèrent les mains » des Samaritains « et ils reçurent l’Esprit Saint ». Remarquons que Jésus avait créé des liens avec deux Samaritains pendant qu’il était avec nous sur terre. Il avait aidé un Samaritain qui était blessé et laissé sur le bord de la route. Jésus l’a relevé et l’a conduit à l’auberge pour qu’il puisse se reposer et reprendre force et vigueur. Ils imposent les mains, ils placent leurs mains sur les Samaritains et ils prient pour eux sur place. Ce geste est très simple et il rejoint le cœur de la personne. Ils demandent aussi le Saint Esprit sur ces personnes. Ils ont reçu le Saint Esprit et ils sont entrés dans la construction de l’Église, ils sont entrés dans la communion avec les chrétiens et avec Jésus.
Jésus nous l’avait dit avant d’aller vers le Père : « Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l'Esprit de vérité. » Il nous invite à recevoir le Saint Esprit. Et lorsque nous l’avons reçu, Jésus ajoute : « Le monde ne peut le recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas. »
Chaque personne de l’humanité reçoit les grâces de Dieu. La seule chose, c’est quelle ne le sait pas. Nous sommes sur leur route afin de les inviter à accueillir l’Amour de Dieu dans leur vie et en vivre pleinement, à chaque seconde.
Avec la dernière phrase de Jésus, nous revenons au début comme pour les Samaritains : « Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous. » Jésus ne nous laisse pas orphelin, il nous laisse son Esprit qui nous guide et nous enseigne. Demeurons dans son Amour.
Jn 14, 15-21 1 P 3, 15-18 Ac 8, 5-8.14-17
Nous sommes toujours dans le temps de Pâque, le temps de l’Esprit Saint, le temps de la fondation de l’Église.
« Les Apôtres, restés à Jérusalem, apprirent que la Samarie avait accueilli la parole de Dieu. Alors ils y envoyèrent Pierre et Jean. » Les Apôtres constatent que la Samarie commence à être évangélisée. Et ils envoient Pierre et Jean pour aller raffermir les Samaritains dans leur foi.
Comme il est écrit : « À leur arrivée, ceux-ci prièrent pour ces Samaritains afin qu'ils reçoivent l’Esprit Saint ; en effet, l'Esprit n'était encore descendu sur aucun d'entre eux : ils étaient seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus. » La première chose que Pierre et Jean font, c’est de prier pour les Samaritains. Nous pouvons tellement par la prière. La prière casse les murs, touche le cœur, transforme les vies, la prière conduit les personnes à Jésus qui les conduit à son tour à la maison du Père, dès maintenant. Nous pouvons être dès maintenant dans la maison du Père avec Jésus. Ici, dans l’église, nous sommes dans la maison de Dieu.
« Alors Pierre et Jean imposèrent les mains » des Samaritains « et ils reçurent l’Esprit Saint ». Remarquons que Jésus avait créé des liens avec deux Samaritains pendant qu’il était avec nous sur terre. Il avait aidé un Samaritain qui était blessé et laissé sur le bord de la route. Jésus l’a relevé et l’a conduit à l’auberge pour qu’il puisse se reposer et reprendre force et vigueur. Ils imposent les mains, ils placent leurs mains sur les Samaritains et ils prient pour eux sur place. Ce geste est très simple et il rejoint le cœur de la personne. Ils demandent aussi le Saint Esprit sur ces personnes. Ils ont reçu le Saint Esprit et ils sont entrés dans la construction de l’Église, ils sont entrés dans la communion avec les chrétiens et avec Jésus.
Jésus nous l’avait dit avant d’aller vers le Père : « Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l'Esprit de vérité. » Il nous invite à recevoir le Saint Esprit. Et lorsque nous l’avons reçu, Jésus ajoute : « Le monde ne peut le recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas. »
Chaque personne de l’humanité reçoit les grâces de Dieu. La seule chose, c’est quelle ne le sait pas. Nous sommes sur leur route afin de les inviter à accueillir l’Amour de Dieu dans leur vie et en vivre pleinement, à chaque seconde.
Avec la dernière phrase de Jésus, nous revenons au début comme pour les Samaritains : « Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous. » Jésus ne nous laisse pas orphelin, il nous laisse son Esprit qui nous guide et nous enseigne. Demeurons dans son Amour.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche 21 Mai23 Ascension
Jn 17, 1-11a 1P 4, 13-16 Ac 1, 12-14
Rien n’est plus simple que ce que Jésus nous dit aujourd’hui : « De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » « Faites des disciples. » Trouvons des moyens simples pour que des personnes se convertissent et deviennent croyantes en Jésus-Christ. Jésus nous demande seulement ça.
Ce qui est plus difficile est de nous convertir et de trouver les moyens pour que des personnes adhèrent progressivement à Jésus. Aujourd’hui n’est pas différent qu’au moment où Jésus a donné sa mission aux Apôtres. Le monde dans lequel nous sommes n’est pas différent non plus. Il a toujours la même soif, le même désir de trouver un sens à leur vie, de découvrir le véritable Amour. La réelle conversion est de recevoir l’Amour de Dieu et le laisser être dans notre vie.
L’Amour, les valeurs et le sens de la vie se trouvent en Dieu et nulle part ailleurs.
Jésus est ressuscité et les preuves ont été nombreuses de sa présence. Il s’est présenté à Marie-Madeleine, aux Apôtres, aux disciples d’Emmaüs, à saint Paul, entre autres, peut-être même à quelques-uns de nous. Jésus a voulu que nous sachions que la vie continue éternellement.
Après nous avoir invités à faire des disciples et à conduire le monde au Baptême, Jésus nous demande de leur offrir toutes les valeurs que l’Église enseigne. Il nous dit : « Apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés. » Les commandements sont basés sur les valeurs de Dieu.
Les observer nous assure des grâces et de la miséricorde de Dieu. Tous les commandements sont des recommandations pour demeurer en Dieu, dans son Amour.
Les valeurs sont aussi tout le bien que nous réalisons autour de nous. Nos gestes et nos paroles adaptés à la volonté de Dieu rayonnent et attirent les personnes vers le Royaume de Dieu. Seul l’Esprit Saint peut, en nous et par nous, offrir ce que Dieu demande, transmettre les valeurs et l’amour que le monde a tant besoin, maintenant, et à chaque instant.
Nous sommes invités à enseigner les bases de notre foi. Pour ce faire, voulons approfondir les réalités de la foi, chaque jour, afin d’acquérir de l’expérience.
Ensuite, nous pouvons transmettre mieux ce que nous avons reçus. Reste que sainte Thérèse d’Avila a dit que la foi se vit avec le gros bon sens. Le gros bon sens, c’est justement demeurer nous-mêmes et porter ce que nous avons, ce que nous vivons de meilleur aux autres.
Puis Jésus termine sa phrase avec assurance et pour nous rassurer, après son Ascension, de sa présence continue avec nous. Il nous dit : « Moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde. » Est-ce que nous nous rendons compte que Jésus est avec nous en ce moment?
Est-ce que nous lui demandons régulièrement ce qu’il veut pour moi, pour nous, pour les autres à chaque jour, chaque matin?
Demandons à Jésus de transformer notre vie chaque jour, prions Jésus d’augmenter notre foi, prions Jésus pour que notre vie plonge dans les valeurs du Baptême, le Baptême qui est la porte ouverte sur le Royaume de Dieu, dans l’éternité.
Remercions Jésus de nous garder dans la grâce du Baptême, de faire de nous des saintes et des saints en ce moment et pour l’éternité.
Jn 17, 1-11a 1P 4, 13-16 Ac 1, 12-14
Rien n’est plus simple que ce que Jésus nous dit aujourd’hui : « De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » « Faites des disciples. » Trouvons des moyens simples pour que des personnes se convertissent et deviennent croyantes en Jésus-Christ. Jésus nous demande seulement ça.
Ce qui est plus difficile est de nous convertir et de trouver les moyens pour que des personnes adhèrent progressivement à Jésus. Aujourd’hui n’est pas différent qu’au moment où Jésus a donné sa mission aux Apôtres. Le monde dans lequel nous sommes n’est pas différent non plus. Il a toujours la même soif, le même désir de trouver un sens à leur vie, de découvrir le véritable Amour. La réelle conversion est de recevoir l’Amour de Dieu et le laisser être dans notre vie.
L’Amour, les valeurs et le sens de la vie se trouvent en Dieu et nulle part ailleurs.
Jésus est ressuscité et les preuves ont été nombreuses de sa présence. Il s’est présenté à Marie-Madeleine, aux Apôtres, aux disciples d’Emmaüs, à saint Paul, entre autres, peut-être même à quelques-uns de nous. Jésus a voulu que nous sachions que la vie continue éternellement.
Après nous avoir invités à faire des disciples et à conduire le monde au Baptême, Jésus nous demande de leur offrir toutes les valeurs que l’Église enseigne. Il nous dit : « Apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés. » Les commandements sont basés sur les valeurs de Dieu.
Les observer nous assure des grâces et de la miséricorde de Dieu. Tous les commandements sont des recommandations pour demeurer en Dieu, dans son Amour.
Les valeurs sont aussi tout le bien que nous réalisons autour de nous. Nos gestes et nos paroles adaptés à la volonté de Dieu rayonnent et attirent les personnes vers le Royaume de Dieu. Seul l’Esprit Saint peut, en nous et par nous, offrir ce que Dieu demande, transmettre les valeurs et l’amour que le monde a tant besoin, maintenant, et à chaque instant.
Nous sommes invités à enseigner les bases de notre foi. Pour ce faire, voulons approfondir les réalités de la foi, chaque jour, afin d’acquérir de l’expérience.
Ensuite, nous pouvons transmettre mieux ce que nous avons reçus. Reste que sainte Thérèse d’Avila a dit que la foi se vit avec le gros bon sens. Le gros bon sens, c’est justement demeurer nous-mêmes et porter ce que nous avons, ce que nous vivons de meilleur aux autres.
Puis Jésus termine sa phrase avec assurance et pour nous rassurer, après son Ascension, de sa présence continue avec nous. Il nous dit : « Moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde. » Est-ce que nous nous rendons compte que Jésus est avec nous en ce moment?
Est-ce que nous lui demandons régulièrement ce qu’il veut pour moi, pour nous, pour les autres à chaque jour, chaque matin?
Demandons à Jésus de transformer notre vie chaque jour, prions Jésus d’augmenter notre foi, prions Jésus pour que notre vie plonge dans les valeurs du Baptême, le Baptême qui est la porte ouverte sur le Royaume de Dieu, dans l’éternité.
Remercions Jésus de nous garder dans la grâce du Baptême, de faire de nous des saintes et des saints en ce moment et pour l’éternité.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche 28 mai23 Pentecôte
Jn 20, 19-23 Rm 8, 8-17 Ac 2, 1-11
Un des attributs à l’Esprit Saint est d’être invisible à nos yeux de chair. Impossible de l’avoir à l’œil. Il est discret, intérieur, sage, intelligent. Il est constamment avec nous et en nous, même si nous ne le reconnaissons pas. Nous n’avons qu’à lui permettre d’ouvrir notre cœur. Même s’il a toujours été là, il devient visible au milieu de notre cœur lorsque nous accueillons sa Présence. Nous le ressentons par la paix et la joie.
Les Apôtres ont vécu les dernières années avec Jésus. Ils l’ont suivi partout où il allait. Jésus était devenu leur ami, leur frère, leur maître puis finalement leur Seigneur comme l’a professé Pierre : « Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. » (Jn 6, 68) Puis, ils ont vécu l’incompréhension de la Croix. Ils étaient déboutés, ne sachant pas trop comment rabouter tous les événements. Ils étaient impressionnés et se pensaient seuls.
La consolation de Jésus est venue lorsqu’il a soufflé sur les Apôtres et il a dit : « Recevez l'Esprit Saint. (Jn 20,22) » Puis dans le livre des Actes : « Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent : la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière. Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. »
Les Apôtres n’ont plus à se sentir seuls. Ils sont maintenant conscients que le Saint Esprit les accompagne dans leur mission.
Accepter d’être émerveillés par le Saint Esprit. Accepter de Lui laisser l’espace en nous, accepter de l’accueillir dans notre vie et soudain, au moment venu, nous goûtons sa présence, nous entrons dans la mouvance de l’Esprit et nous apprenons le langage de Dieu. Au fil des ans, si nous continuons de le laisser entrer, il nous guidera sur une route qui nous ressemblera de moins en moins, mais cette route permettra de ressembler à Dieu de plus en plus, puisque nous sommes ses envoyés.
Avec l’Esprit Saint, nous entrons dans la vraie vie, celle qui doit nous conduire à la réalisation de notre sainteté et en même temps sur le chemin qui nous conduit à édifier l’Église et témoigner du Christ, selon le plan proposé par notre Saint Père François; cheminer, grandir dans la foi, édifier l’Église et témoigner du Christ.
Jésus a fait une promesse, il est Dieu et il la tient comme saint Jean nous le rapporte : « Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l'Esprit de vérité. » Le Père nous Aime, qu’on le reçoive ou non. Maintenant Jésus le dit aux Apôtres : « Recevez l’Esprit Saint. »
La condition que Jésus nous révèle pour recevoir l’Esprit Saint, l’Esprit de vérité, de sagesse, de discernement et tous ses vertus, ses dons, charismes et grâces, c’est de nous laisser Aimer de Jésus, comme nous disait le pape François lorsque la canonisation des 10 en 2022, dont Marie Rivier et Charles de Foucault : « Laissez-vous Aimer de Jésus. » Nous laisser Aimer de Jésus et demeurer fidèle à ses commandements, c’est lui permettre d’aimer les personnes autour de nous. Le Fruit de l’Amour de Dieu, de son Esprit, c’est l’amour, le bonheur.
Le bonheur est le signe que nous sommes sur la route. Nous pouvons souffrir, pleurer, parfois désespérer, mais le fruit dans notre cœur est le bonheur si nous suivons Jésus et ses commandements. Le Saint Esprit nous offre gratuitement tout ce qui est nécessaire à notre salut et au salut du monde… si nous embarquons. Si nous voulons suivre Jésus et reconnaître la présence de l’Esprit Saint en nous sous le regard de tendresse et attentionné du Père.
Aujourd’hui, encore une fois, remercions le Saint Esprit et permettons-lui de continuer à nous transformer afin que notre vie devienne de plus en plus amour dans l’Amour, dans le Cœur de Dieu, enflammés de l’Esprit Saint.
Jn 20, 19-23 Rm 8, 8-17 Ac 2, 1-11
Un des attributs à l’Esprit Saint est d’être invisible à nos yeux de chair. Impossible de l’avoir à l’œil. Il est discret, intérieur, sage, intelligent. Il est constamment avec nous et en nous, même si nous ne le reconnaissons pas. Nous n’avons qu’à lui permettre d’ouvrir notre cœur. Même s’il a toujours été là, il devient visible au milieu de notre cœur lorsque nous accueillons sa Présence. Nous le ressentons par la paix et la joie.
Les Apôtres ont vécu les dernières années avec Jésus. Ils l’ont suivi partout où il allait. Jésus était devenu leur ami, leur frère, leur maître puis finalement leur Seigneur comme l’a professé Pierre : « Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. » (Jn 6, 68) Puis, ils ont vécu l’incompréhension de la Croix. Ils étaient déboutés, ne sachant pas trop comment rabouter tous les événements. Ils étaient impressionnés et se pensaient seuls.
La consolation de Jésus est venue lorsqu’il a soufflé sur les Apôtres et il a dit : « Recevez l'Esprit Saint. (Jn 20,22) » Puis dans le livre des Actes : « Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent : la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière. Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. »
Les Apôtres n’ont plus à se sentir seuls. Ils sont maintenant conscients que le Saint Esprit les accompagne dans leur mission.
Accepter d’être émerveillés par le Saint Esprit. Accepter de Lui laisser l’espace en nous, accepter de l’accueillir dans notre vie et soudain, au moment venu, nous goûtons sa présence, nous entrons dans la mouvance de l’Esprit et nous apprenons le langage de Dieu. Au fil des ans, si nous continuons de le laisser entrer, il nous guidera sur une route qui nous ressemblera de moins en moins, mais cette route permettra de ressembler à Dieu de plus en plus, puisque nous sommes ses envoyés.
Avec l’Esprit Saint, nous entrons dans la vraie vie, celle qui doit nous conduire à la réalisation de notre sainteté et en même temps sur le chemin qui nous conduit à édifier l’Église et témoigner du Christ, selon le plan proposé par notre Saint Père François; cheminer, grandir dans la foi, édifier l’Église et témoigner du Christ.
Jésus a fait une promesse, il est Dieu et il la tient comme saint Jean nous le rapporte : « Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l'Esprit de vérité. » Le Père nous Aime, qu’on le reçoive ou non. Maintenant Jésus le dit aux Apôtres : « Recevez l’Esprit Saint. »
La condition que Jésus nous révèle pour recevoir l’Esprit Saint, l’Esprit de vérité, de sagesse, de discernement et tous ses vertus, ses dons, charismes et grâces, c’est de nous laisser Aimer de Jésus, comme nous disait le pape François lorsque la canonisation des 10 en 2022, dont Marie Rivier et Charles de Foucault : « Laissez-vous Aimer de Jésus. » Nous laisser Aimer de Jésus et demeurer fidèle à ses commandements, c’est lui permettre d’aimer les personnes autour de nous. Le Fruit de l’Amour de Dieu, de son Esprit, c’est l’amour, le bonheur.
Le bonheur est le signe que nous sommes sur la route. Nous pouvons souffrir, pleurer, parfois désespérer, mais le fruit dans notre cœur est le bonheur si nous suivons Jésus et ses commandements. Le Saint Esprit nous offre gratuitement tout ce qui est nécessaire à notre salut et au salut du monde… si nous embarquons. Si nous voulons suivre Jésus et reconnaître la présence de l’Esprit Saint en nous sous le regard de tendresse et attentionné du Père.
Aujourd’hui, encore une fois, remercions le Saint Esprit et permettons-lui de continuer à nous transformer afin que notre vie devienne de plus en plus amour dans l’Amour, dans le Cœur de Dieu, enflammés de l’Esprit Saint.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche 4 Juin23 Sainte Trinité
Jn 3, 16-18 2Co 13, 11-13 Ex 34, 4b-6.8-9)
Saint Paul nous dit ce matin : « Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, l'amour de Dieu et la communion de l'Esprit Saint soient avec vous tous. » Saint Paul avait déjà découvert le lien entre Jésus-Christ et le Saint-Esprit. Il savait déjà que le Saint Esprit fait partie de la Trinité. Ici, il parle de Dieu et il ne mentionne pas le Père, mais dans les Évangiles Jésus et le Père n’ont pas cessé de nous révéler leur identité : « Père, pardonne-leur. » « Moi et le Père nous sommes Un, » et « Je vous enverrai le Paraclet, » le Saint Esprit.
Nous savons que Dieu est Trois Personnes. Mais ce qui ressort le plus de Dieu c’est qu’il est Amour.
Or, Dieu nous invite simplement à nous laisser aimer davantage par Lui. Car il sait que son Amour seul peut nous combler et nous garder en Lui.
Puisque Dieu ne peut être autre qu’Amour, il ne peut pas nous offrir autre que son Amour. Il nous reste, à nous, de choisir ou de refuser son Amour.
Nous sommes devant ce choix. Nous avons tous et toutes ce choix.
C’est très simple lorsque nous le savons que nous pouvons entrer dans l’Amour de Dieu qui est déjà là pour nous, ou nous en éloigner et nous créer un monde sans Dieu, sans vie, sans réalité, sans Amour.
Si nous choisissons l’Amour de Dieu, nous entrons dans un mouvement qui va nous demander des efforts. Nous devrons vouloir y rester et faire que chaque jour nous unis davantage à recevoir ce que Dieu nous offre.
Saint Jean nous dit dans son Évangile : « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. » Nous sommes appelés à la vie éternelle, à l’Amour éternel qui ne finit jamais.
Et cette phrase est vraiment importante : « Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. » Dieu n’a pas envoyé le Fils pour nous juger, mais pour nous sauver. Les humains, nous avons tendance à nous juger sévèrement. Nous avons la manie aussi de juger les autres.
Et comme dans l’histoire de l’humanité, nous avons la tendance à placer nos jugements sur le dos de Dieu. Juger le prochain de manière négative est assez destructeur. Il est toujours mieux de porter des jugements positifs sur ce que nous entendons ou voyons des autres.
Un jour, j’étais avec un jeune dans la trentaine et il m’a permis de réaliser ce que certains jeunes pensaient du jugement aujourd’hui qui trop souvent est embrouillé. Il me disait ce qu’une personne lui avait dit et cela me semblait très intéressant mais très négatif aussi.
Je lui ai dit qu’il est bon parfois de se poser la question si c’est bien ou non ce que les autres nous disent, si les paroles conduisent à l’amour du prochain. Il m’a répondu : « Mais, tu juges les personnes? » Ça réponse m’a surprise. Je lui ai répondu que vérifier ce qui est fait et dit par une personne si c’est bien ou mal est nécessaire afin de ne pas se faire prendre au piège dans quelque chose de mal. Je lui ai posé la question : Est-ce que nous pouvons prendre tout ce que le monde nous dit, sans discerner si c’est bien ou mal? Je n’ai pas eu de réponse. Peut-être l’a-t-il compris.
Aujourd’hui, on dirait que nous essayons d’égaliser ce qui est bien et ce qui est mal. Mais c’est impossible de les égaliser. Ce qui est bien est bien et ce qui est mal est mal.
Alors, Dieu est Amour et il nous invite à demeurer dans son Amour. Et nous avons un bon moyen de savoir si nous sommes dans l’Amour de Dieu lorsque nous nous observons avec les autres, lorsque nous aimons et partageons le bien, le beau, le bon, le réel et le vrai entre nous. Comme ça nous saurons si nous sommes en communion avec Dieu. Que la foi reçue de l’Amour de la Trinité devienne rayonnante et lumineuse à travers nous pour l’humanité.
C’est la fête de Notre Père au ciel, du Fils Jésus qui demeure avec nous et de l’Esprit Saint qui nous assiste et nous instruit.
Jn 3, 16-18 2Co 13, 11-13 Ex 34, 4b-6.8-9)
Saint Paul nous dit ce matin : « Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, l'amour de Dieu et la communion de l'Esprit Saint soient avec vous tous. » Saint Paul avait déjà découvert le lien entre Jésus-Christ et le Saint-Esprit. Il savait déjà que le Saint Esprit fait partie de la Trinité. Ici, il parle de Dieu et il ne mentionne pas le Père, mais dans les Évangiles Jésus et le Père n’ont pas cessé de nous révéler leur identité : « Père, pardonne-leur. » « Moi et le Père nous sommes Un, » et « Je vous enverrai le Paraclet, » le Saint Esprit.
Nous savons que Dieu est Trois Personnes. Mais ce qui ressort le plus de Dieu c’est qu’il est Amour.
Or, Dieu nous invite simplement à nous laisser aimer davantage par Lui. Car il sait que son Amour seul peut nous combler et nous garder en Lui.
Puisque Dieu ne peut être autre qu’Amour, il ne peut pas nous offrir autre que son Amour. Il nous reste, à nous, de choisir ou de refuser son Amour.
Nous sommes devant ce choix. Nous avons tous et toutes ce choix.
C’est très simple lorsque nous le savons que nous pouvons entrer dans l’Amour de Dieu qui est déjà là pour nous, ou nous en éloigner et nous créer un monde sans Dieu, sans vie, sans réalité, sans Amour.
Si nous choisissons l’Amour de Dieu, nous entrons dans un mouvement qui va nous demander des efforts. Nous devrons vouloir y rester et faire que chaque jour nous unis davantage à recevoir ce que Dieu nous offre.
Saint Jean nous dit dans son Évangile : « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. » Nous sommes appelés à la vie éternelle, à l’Amour éternel qui ne finit jamais.
Et cette phrase est vraiment importante : « Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. » Dieu n’a pas envoyé le Fils pour nous juger, mais pour nous sauver. Les humains, nous avons tendance à nous juger sévèrement. Nous avons la manie aussi de juger les autres.
Et comme dans l’histoire de l’humanité, nous avons la tendance à placer nos jugements sur le dos de Dieu. Juger le prochain de manière négative est assez destructeur. Il est toujours mieux de porter des jugements positifs sur ce que nous entendons ou voyons des autres.
Un jour, j’étais avec un jeune dans la trentaine et il m’a permis de réaliser ce que certains jeunes pensaient du jugement aujourd’hui qui trop souvent est embrouillé. Il me disait ce qu’une personne lui avait dit et cela me semblait très intéressant mais très négatif aussi.
Je lui ai dit qu’il est bon parfois de se poser la question si c’est bien ou non ce que les autres nous disent, si les paroles conduisent à l’amour du prochain. Il m’a répondu : « Mais, tu juges les personnes? » Ça réponse m’a surprise. Je lui ai répondu que vérifier ce qui est fait et dit par une personne si c’est bien ou mal est nécessaire afin de ne pas se faire prendre au piège dans quelque chose de mal. Je lui ai posé la question : Est-ce que nous pouvons prendre tout ce que le monde nous dit, sans discerner si c’est bien ou mal? Je n’ai pas eu de réponse. Peut-être l’a-t-il compris.
Aujourd’hui, on dirait que nous essayons d’égaliser ce qui est bien et ce qui est mal. Mais c’est impossible de les égaliser. Ce qui est bien est bien et ce qui est mal est mal.
Alors, Dieu est Amour et il nous invite à demeurer dans son Amour. Et nous avons un bon moyen de savoir si nous sommes dans l’Amour de Dieu lorsque nous nous observons avec les autres, lorsque nous aimons et partageons le bien, le beau, le bon, le réel et le vrai entre nous. Comme ça nous saurons si nous sommes en communion avec Dieu. Que la foi reçue de l’Amour de la Trinité devienne rayonnante et lumineuse à travers nous pour l’humanité.
C’est la fête de Notre Père au ciel, du Fils Jésus qui demeure avec nous et de l’Esprit Saint qui nous assiste et nous instruit.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche 11 Juin23 Saint Sacrement
Jn 6, 51-58 1Co 10, 16-17 Dt 8, 2-3.14b-16a
Dans l’Encyclopédie de l’Eucharistie, nous avons un beau passage qui parle du lieu où le Christ est crucifié sur l’autel chaque jour dans le monde entier. L’Autel est sacré car il reçoit l’Auteur de la vie et le Rédempteur de tout le monde. L’Autel est l’endroit où se réalise dans la Grande Messe l’immolation de l’Agneau sans tache qui a donné sa vie pour nous. Comme l’avait dit jadis Jean Baptiste et ce dont nous répétons chaque fois avant de communier : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. » Nous répondons : « Seigneur, nous ne sommes pas dignes de te recevoir, mais dit seulement une parole et je serai guéri. »
Recevoir Dieu dans notre vie, c’est le seul moyen que Jésus a pour nous transformer afin que nous ressemblions de plus en plus à l’image du Père, à l’Amour de Dieu.
Puis dans l’Encyclopédie sur L’Eucharistie, il nous est rappelé les paroles d’une béatitude de l’Apocalypse : « Heureux les invités au banquet des noces de l’Agneau » (19, 9) Le nouveau missel romain a maintenant une version semblable de l’Apocalypse.
Les invités ne sont pas seulement les personnes qui sont dans l’église seulement mais aussi le monde entier. L’humanité est invité au repas des Noces de l’Agneau.
Voici ce qui est écrit dans l’encyclopédie : « Le Corps et le Sang réellement donnés et vraiment reçus dans l’Eucharistie sont (…) ceux du Seigneur ressuscité. Mais ils le sont en tant qu’offrant à l’humanité la vie nouvelle, par son rassemblement en une communion où déjà s’anticipe l’éternelle communion de la Jérusalem céleste (Ap 21, 9; 22, 5), au festin de l’Agneau. »
Ce que nous recevons en communion au Corps et au Sang du Christ c’est l’anticipation de ce que nous recevrons au ciel, en recevant Dieu totalement, tout son Amour.
En accueillant la grâce totale de Dieu dans l’Eucharistie et en permettant à ses rayons de toucher le cœur des personnes que nous rencontrons, nous nous permettons de le recevoir en entier. Seulement avec Jésus dans notre vie, il est possible de réellement aider les personnes autour de nous et les conduire à se laisser Aimer de Dieu.
Voir pages 410-412 Eucharistia : Encyclopédie de l’Eucharistie, Cerf, Paris 2004.
Jn 6, 51-58 1Co 10, 16-17 Dt 8, 2-3.14b-16a
Dans l’Encyclopédie de l’Eucharistie, nous avons un beau passage qui parle du lieu où le Christ est crucifié sur l’autel chaque jour dans le monde entier. L’Autel est sacré car il reçoit l’Auteur de la vie et le Rédempteur de tout le monde. L’Autel est l’endroit où se réalise dans la Grande Messe l’immolation de l’Agneau sans tache qui a donné sa vie pour nous. Comme l’avait dit jadis Jean Baptiste et ce dont nous répétons chaque fois avant de communier : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. » Nous répondons : « Seigneur, nous ne sommes pas dignes de te recevoir, mais dit seulement une parole et je serai guéri. »
Recevoir Dieu dans notre vie, c’est le seul moyen que Jésus a pour nous transformer afin que nous ressemblions de plus en plus à l’image du Père, à l’Amour de Dieu.
Puis dans l’Encyclopédie sur L’Eucharistie, il nous est rappelé les paroles d’une béatitude de l’Apocalypse : « Heureux les invités au banquet des noces de l’Agneau » (19, 9) Le nouveau missel romain a maintenant une version semblable de l’Apocalypse.
Les invités ne sont pas seulement les personnes qui sont dans l’église seulement mais aussi le monde entier. L’humanité est invité au repas des Noces de l’Agneau.
Voici ce qui est écrit dans l’encyclopédie : « Le Corps et le Sang réellement donnés et vraiment reçus dans l’Eucharistie sont (…) ceux du Seigneur ressuscité. Mais ils le sont en tant qu’offrant à l’humanité la vie nouvelle, par son rassemblement en une communion où déjà s’anticipe l’éternelle communion de la Jérusalem céleste (Ap 21, 9; 22, 5), au festin de l’Agneau. »
Ce que nous recevons en communion au Corps et au Sang du Christ c’est l’anticipation de ce que nous recevrons au ciel, en recevant Dieu totalement, tout son Amour.
En accueillant la grâce totale de Dieu dans l’Eucharistie et en permettant à ses rayons de toucher le cœur des personnes que nous rencontrons, nous nous permettons de le recevoir en entier. Seulement avec Jésus dans notre vie, il est possible de réellement aider les personnes autour de nous et les conduire à se laisser Aimer de Dieu.
Voir pages 410-412 Eucharistia : Encyclopédie de l’Eucharistie, Cerf, Paris 2004.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A 18jn23 11e Dim TO
Mt 9,36 – 10,8 Rm 5, 6-11 Ex 19,2-6
Dieu aime sortir son people de l’esclavage. Ici, le peuple se sentait bien en Égypte, il était bien nourri, il avait du travail, mais il n’était pas libre. Le travail n’est pas un esclavage, mais lorsque nous laissons miroiter ce que nous pouvons posséder et tout ce que nous pouvons avoir d’inutile, il y a un risque que nous en devenions esclaves. Dieu appelle le peuple d’Israël et il le sort de son esclavage.
Jésus est venu nous montrer comment vivre, recevoir son Amour et marcher libre au cœur de l’humanité. Jésus a tout accompli lors de sa crucifixion et il nous a ouvert le passage vers l’éternité. Maintenant, si nous disons oui à l’Amour de Dieu, nous sommes dans l’éternité, dans son Royaume, dès maintenant, en ce moment.
Jésus est venu nous montrer qu’il est le Berger et la porte des brebis. Il nous montre la voie, par sa voix, vers le Cœur du Père. Et par le Saint Esprit, nous sommes conduits en lieu sûr.
La réconciliation que Jésus nous obtient c’est de nous unir à Dieu. Il nous invite à accepter une relation sainte avec le Seigneur et de le recevoir pleinement, spécialement par sa Parole et son Corps et Sang dans l’Eucharistie. Comme Saint Paul le mentionne : « Nous mettons notre fierté en Dieu, par notre Seigneur Jésus Christ, par qui, maintenant, nous avons reçu la réconciliation. »
Dans l’acclamation à l’Évangile, il nous est rappelé : « Le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. » (Mc 1, 15) Le règne est maintenant, recevons Jésus, accueillons Jésus, permettons-lui de prendre sa place dans notre existence.
Jésus constate qu’il manque d’ouvriers pour rejoindre les personnes et les inviter à le rejoindre : « Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. » Comme un ouvrier dans une mine qui recherche l’or et est heureux d’en montrer une pépite aux autres, nous sommes à la recherche des grâces de Dieu, afin de les montrer aux personnes. Dans la mesure où les personnes sauront qu’il y a des pépites d’Amour en elles, elles découvriront Dieu. Ce n’est pas compliqué, c’est même trop simple. Découvrons les beautés de Dieu en les personnes et offrons-leur pour qu’elles se réjouissent avec nous.
Puisque nous sommes humains, Jésus nous envoie à d’autres humains : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » Nous pourrions aussi dire : « Maître de la Mission, envoie des ouvriers pour la moisson. » Envoie-nous Jésus en ce moment pour dévoiler tes beautés dans le cœur de chaque personne, de celles qui sont autour de nous.
Alors, Jésus institue Douze Apôtres pour lancer sa Mission d’Aimer. Et il les instruit de son Amour, de ses enseignements. Bien sûr, les Apôtres, tout comme nous, ont dû laisser de côté certaines habitudes, idées, connaissances pour recevoir ce que Jésus leur offre. Jésus offre de nous servir et il veut que nous invitions les gens à se laisser servir son Amour, afin que l’Amour circule librement de son Cœur au cœur de chaque personne.
A toutes les brebis, puisque chaque brebis est pauvre de ne pas recevoir l’Amour de Dieu, Jésus nous dit : « Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. »
Le royaume de Dieu est tout proche, le royaume de Dieu est maintenant. Le nom de Dieu est Saint. Dieu nous Aime. Nous voulons permettre à ton Amour Seigneur de passer de notre cœur au cœur de notre famille, de nos amis et de l’humanité. Nous laisser Aimer de toi nous aide à pardonner, nous laisser Aimer de toi nous éloigne du mal. Nous voulons recevoir ton pain de ce jour. Merci pour la Grâce d’accueillir tes grâces.
Mt 9,36 – 10,8 Rm 5, 6-11 Ex 19,2-6
Dieu aime sortir son people de l’esclavage. Ici, le peuple se sentait bien en Égypte, il était bien nourri, il avait du travail, mais il n’était pas libre. Le travail n’est pas un esclavage, mais lorsque nous laissons miroiter ce que nous pouvons posséder et tout ce que nous pouvons avoir d’inutile, il y a un risque que nous en devenions esclaves. Dieu appelle le peuple d’Israël et il le sort de son esclavage.
Jésus est venu nous montrer comment vivre, recevoir son Amour et marcher libre au cœur de l’humanité. Jésus a tout accompli lors de sa crucifixion et il nous a ouvert le passage vers l’éternité. Maintenant, si nous disons oui à l’Amour de Dieu, nous sommes dans l’éternité, dans son Royaume, dès maintenant, en ce moment.
Jésus est venu nous montrer qu’il est le Berger et la porte des brebis. Il nous montre la voie, par sa voix, vers le Cœur du Père. Et par le Saint Esprit, nous sommes conduits en lieu sûr.
La réconciliation que Jésus nous obtient c’est de nous unir à Dieu. Il nous invite à accepter une relation sainte avec le Seigneur et de le recevoir pleinement, spécialement par sa Parole et son Corps et Sang dans l’Eucharistie. Comme Saint Paul le mentionne : « Nous mettons notre fierté en Dieu, par notre Seigneur Jésus Christ, par qui, maintenant, nous avons reçu la réconciliation. »
Dans l’acclamation à l’Évangile, il nous est rappelé : « Le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. » (Mc 1, 15) Le règne est maintenant, recevons Jésus, accueillons Jésus, permettons-lui de prendre sa place dans notre existence.
Jésus constate qu’il manque d’ouvriers pour rejoindre les personnes et les inviter à le rejoindre : « Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. » Comme un ouvrier dans une mine qui recherche l’or et est heureux d’en montrer une pépite aux autres, nous sommes à la recherche des grâces de Dieu, afin de les montrer aux personnes. Dans la mesure où les personnes sauront qu’il y a des pépites d’Amour en elles, elles découvriront Dieu. Ce n’est pas compliqué, c’est même trop simple. Découvrons les beautés de Dieu en les personnes et offrons-leur pour qu’elles se réjouissent avec nous.
Puisque nous sommes humains, Jésus nous envoie à d’autres humains : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » Nous pourrions aussi dire : « Maître de la Mission, envoie des ouvriers pour la moisson. » Envoie-nous Jésus en ce moment pour dévoiler tes beautés dans le cœur de chaque personne, de celles qui sont autour de nous.
Alors, Jésus institue Douze Apôtres pour lancer sa Mission d’Aimer. Et il les instruit de son Amour, de ses enseignements. Bien sûr, les Apôtres, tout comme nous, ont dû laisser de côté certaines habitudes, idées, connaissances pour recevoir ce que Jésus leur offre. Jésus offre de nous servir et il veut que nous invitions les gens à se laisser servir son Amour, afin que l’Amour circule librement de son Cœur au cœur de chaque personne.
A toutes les brebis, puisque chaque brebis est pauvre de ne pas recevoir l’Amour de Dieu, Jésus nous dit : « Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. »
Le royaume de Dieu est tout proche, le royaume de Dieu est maintenant. Le nom de Dieu est Saint. Dieu nous Aime. Nous voulons permettre à ton Amour Seigneur de passer de notre cœur au cœur de notre famille, de nos amis et de l’humanité. Nous laisser Aimer de toi nous aide à pardonner, nous laisser Aimer de toi nous éloigne du mal. Nous voulons recevoir ton pain de ce jour. Merci pour la Grâce d’accueillir tes grâces.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche 25 Juin 12e TO
Mt 10, 26-33, Rm 5, 12-15, Jr 20, 10-13
La plus grande difficulté pour des personnes qui sont en autorité et qui craignent de perdre leur place, c’est de manipuler leur entourage. Elles vont trouver tous les moyens pour être le centre et en même temps manipuler leur entourage pour faire tomber une personne. Ça va se produire avec Jésus, ça se produit avec Jérémie.
Jérémie a entendu la menace de la foule : « Dénoncez-le ! Allons le dénoncer, celui-là, l’Épouvante-de-tous-côtés. » Tous mes amis guettent mes faux pas, ils disent : « Peut-être se laissera-t-il séduire... Nous réussirons, et nous prendrons sur lui notre revanche ! » Jérémie sent que ses propos ne passent pas bien chez des personnes. Mais ces personnes ne sont pas à l’écoute. Elles ne cherchent pas à comprendre l’urgence du message de Jérémie. Jérémie écoute le Seigneur et fait tout pour aider le peuple, mais le peuple n’est pas à l’écoute.
Saint Paul nous dit dans la lettre aux Romains : « La mort est passée en tous les hommes, étant donné que tous ont péché. » Début et fin, nous sommes tous pécheresses et pécheurs. Reconnaître ce fait nous aide à nous situer devant Dieu, à lui remettre tout et nous laisser Aimer de lui.
Notre tendance est de craindre ce que nous ne connaissons pas. Si nous ne connaissons pas Dieu, nous allons peiner à le connaître, à le découvrir et nous allons vivre dans la peur qui peut nous éloigner de Dieu, pensant même que c’est Dieu qui va nous détruire. Pourtant, Dieu a initié, lui-même une rencontre avec nous, dans notre cœur. Dieu a déjà imprimé le visage de son Amour dans notre être entier. Nous craignons les ombrages et les sursauts qui peuvent survenir dans notre vie et souvent nous en voilons le visage de Dieu en le rendant responsable de nos erreurs et de notre péché.
Il y a eu une catastrophe, c’est Dieu qui l’a voulu. Il y a eu des pertes de vies, c’est Dieu qui l’a provoqué. Il y a eu de la haine, de la violence, Dieu est derrière tout cela. Le mal que nous nous faisons et le mal que d’autres personnes nous font, ce n’est pas Dieu qui le fait. Et en plaçant tous ces maux sur le dos du Christ, nous nous dégageons de notre responsabilité personnelle. Nous faisons subir aux autres notre manque de volonté à nous laisser Aimer de Dieu.
Et c’est comme cela que Jésus aussi c’est vu conduire jusqu’à la croix.
« Jésus disait à ses Apôtres : « Ne craignez pas les hommes ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. » Dieu est présent dans le monde, comme il l’est avec nous en ce moment. Remettons-lui toutes les misères du monde, les persécutions inutiles, les maux et malaises que nous vivons chaque jour. Permettons au Seigneur de réaliser son œuvre en nous de paix, de joie et d’Amour.
Veillons, puisque que Dieu est présent dans notre vie. Lorsque nous recevons son Amour, nous devenons graduellement comme Lui et nous apprenons à reconnaître son image. Le visage de Dieu se reflètera dans les personnes autour de nous. Ne soyons pas surpris si nous voyons davantage ce qui ne va pas dans le monde, c’est que nous sommes de plus en plus conscients et éveillés. Seule la Lumière de Dieu, qui émane de son visage, peut nous permettre de choisir la réalité qui surpasse nos peurs et nos illusions. Confions-nous à Jésus et recevons tout de lui.
Mt 10, 26-33, Rm 5, 12-15, Jr 20, 10-13
La plus grande difficulté pour des personnes qui sont en autorité et qui craignent de perdre leur place, c’est de manipuler leur entourage. Elles vont trouver tous les moyens pour être le centre et en même temps manipuler leur entourage pour faire tomber une personne. Ça va se produire avec Jésus, ça se produit avec Jérémie.
Jérémie a entendu la menace de la foule : « Dénoncez-le ! Allons le dénoncer, celui-là, l’Épouvante-de-tous-côtés. » Tous mes amis guettent mes faux pas, ils disent : « Peut-être se laissera-t-il séduire... Nous réussirons, et nous prendrons sur lui notre revanche ! » Jérémie sent que ses propos ne passent pas bien chez des personnes. Mais ces personnes ne sont pas à l’écoute. Elles ne cherchent pas à comprendre l’urgence du message de Jérémie. Jérémie écoute le Seigneur et fait tout pour aider le peuple, mais le peuple n’est pas à l’écoute.
Saint Paul nous dit dans la lettre aux Romains : « La mort est passée en tous les hommes, étant donné que tous ont péché. » Début et fin, nous sommes tous pécheresses et pécheurs. Reconnaître ce fait nous aide à nous situer devant Dieu, à lui remettre tout et nous laisser Aimer de lui.
Notre tendance est de craindre ce que nous ne connaissons pas. Si nous ne connaissons pas Dieu, nous allons peiner à le connaître, à le découvrir et nous allons vivre dans la peur qui peut nous éloigner de Dieu, pensant même que c’est Dieu qui va nous détruire. Pourtant, Dieu a initié, lui-même une rencontre avec nous, dans notre cœur. Dieu a déjà imprimé le visage de son Amour dans notre être entier. Nous craignons les ombrages et les sursauts qui peuvent survenir dans notre vie et souvent nous en voilons le visage de Dieu en le rendant responsable de nos erreurs et de notre péché.
Il y a eu une catastrophe, c’est Dieu qui l’a voulu. Il y a eu des pertes de vies, c’est Dieu qui l’a provoqué. Il y a eu de la haine, de la violence, Dieu est derrière tout cela. Le mal que nous nous faisons et le mal que d’autres personnes nous font, ce n’est pas Dieu qui le fait. Et en plaçant tous ces maux sur le dos du Christ, nous nous dégageons de notre responsabilité personnelle. Nous faisons subir aux autres notre manque de volonté à nous laisser Aimer de Dieu.
Et c’est comme cela que Jésus aussi c’est vu conduire jusqu’à la croix.
« Jésus disait à ses Apôtres : « Ne craignez pas les hommes ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. » Dieu est présent dans le monde, comme il l’est avec nous en ce moment. Remettons-lui toutes les misères du monde, les persécutions inutiles, les maux et malaises que nous vivons chaque jour. Permettons au Seigneur de réaliser son œuvre en nous de paix, de joie et d’Amour.
Veillons, puisque que Dieu est présent dans notre vie. Lorsque nous recevons son Amour, nous devenons graduellement comme Lui et nous apprenons à reconnaître son image. Le visage de Dieu se reflètera dans les personnes autour de nous. Ne soyons pas surpris si nous voyons davantage ce qui ne va pas dans le monde, c’est que nous sommes de plus en plus conscients et éveillés. Seule la Lumière de Dieu, qui émane de son visage, peut nous permettre de choisir la réalité qui surpasse nos peurs et nos illusions. Confions-nous à Jésus et recevons tout de lui.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche 25 Juin 12e TO
Mt 10, 26-33, Rm 5, 12-15, Jr 20, 10-13
La plus grande difficulté pour des personnes qui sont en autorité et qui craignent de perdre leur place, c’est de manipuler leur entourage. Elles vont trouver tous les moyens pour être le centre et en même temps manipuler leur entourage pour faire tomber une personne. Ça va se produire avec Jésus, ça se produit avec Jérémie.
Jérémie a entendu la menace de la foule : « Dénoncez-le ! Allons le dénoncer, celui-là, l’Épouvante-de-tous-côtés. » Tous mes amis guettent mes faux pas, ils disent : « Peut-être se laissera-t-il séduire... Nous réussirons, et nous prendrons sur lui notre revanche ! » Jérémie sent que ses propos ne passent pas bien chez des personnes. Mais ces personnes ne sont pas à l’écoute. Elles ne cherchent pas à comprendre l’urgence du message de Jérémie. Jérémie écoute le Seigneur et fait tout pour aider le peuple, mais le peuple n’est pas à l’écoute.
Saint Paul nous dit dans la lettre aux Romains : « La mort est passée en tous les hommes, étant donné que tous ont péché. » Début et fin, nous sommes tous pécheresses et pécheurs. Reconnaître ce fait nous aide à nous situer devant Dieu, à lui remettre tout et nous laisser Aimer de lui.
Notre tendance est de craindre ce que nous ne connaissons pas. Si nous ne connaissons pas Dieu, nous allons peiner à le connaître, à le découvrir et nous allons vivre dans la peur qui peut nous éloigner de Dieu, pensant même que c’est Dieu qui va nous détruire. Pourtant, Dieu a initié, lui-même une rencontre avec nous, dans notre cœur. Dieu a déjà imprimé le visage de son Amour dans notre être entier. Nous craignons les ombrages et les sursauts qui peuvent survenir dans notre vie et souvent nous en voilons le visage de Dieu en le rendant responsable de nos erreurs et de notre péché.
Il y a eu une catastrophe, c’est Dieu qui l’a voulu. Il y a eu des pertes de vies, c’est Dieu qui l’a provoqué. Il y a eu de la haine, de la violence, Dieu est derrière tout cela. Le mal que nous nous faisons et le mal que d’autres personnes nous font, ce n’est pas Dieu qui le fait. Et en plaçant tous ces maux sur le dos du Christ, nous nous dégageons de notre responsabilité personnelle. Nous faisons subir aux autres notre manque de volonté à nous laisser Aimer de Dieu.
Et c’est comme cela que Jésus aussi c’est vu conduire jusqu’à la croix.
« Jésus disait à ses Apôtres : « Ne craignez pas les hommes ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. » Dieu est présent dans le monde, comme il l’est avec nous en ce moment. Remettons-lui toutes les misères du monde, les persécutions inutiles, les maux et malaises que nous vivons chaque jour. Permettons au Seigneur de réaliser son œuvre en nous de paix, de joie et d’Amour.
Veillons, puisque que Dieu est présent dans notre vie. Lorsque nous recevons son Amour, nous devenons graduellement comme Lui et nous apprenons à reconnaître son image. Le visage de Dieu se reflètera dans les personnes autour de nous. Ne soyons pas surpris si nous voyons davantage ce qui ne va pas dans le monde, c’est que nous sommes de plus en plus conscients et éveillés. Seule la Lumière de Dieu, qui émane de son visage, peut nous permettre de choisir la réalité qui surpasse nos peurs et nos illusions.
Confions-nous à Jésus et recevons tout de lui.
Mt 10, 26-33, Rm 5, 12-15, Jr 20, 10-13
La plus grande difficulté pour des personnes qui sont en autorité et qui craignent de perdre leur place, c’est de manipuler leur entourage. Elles vont trouver tous les moyens pour être le centre et en même temps manipuler leur entourage pour faire tomber une personne. Ça va se produire avec Jésus, ça se produit avec Jérémie.
Jérémie a entendu la menace de la foule : « Dénoncez-le ! Allons le dénoncer, celui-là, l’Épouvante-de-tous-côtés. » Tous mes amis guettent mes faux pas, ils disent : « Peut-être se laissera-t-il séduire... Nous réussirons, et nous prendrons sur lui notre revanche ! » Jérémie sent que ses propos ne passent pas bien chez des personnes. Mais ces personnes ne sont pas à l’écoute. Elles ne cherchent pas à comprendre l’urgence du message de Jérémie. Jérémie écoute le Seigneur et fait tout pour aider le peuple, mais le peuple n’est pas à l’écoute.
Saint Paul nous dit dans la lettre aux Romains : « La mort est passée en tous les hommes, étant donné que tous ont péché. » Début et fin, nous sommes tous pécheresses et pécheurs. Reconnaître ce fait nous aide à nous situer devant Dieu, à lui remettre tout et nous laisser Aimer de lui.
Notre tendance est de craindre ce que nous ne connaissons pas. Si nous ne connaissons pas Dieu, nous allons peiner à le connaître, à le découvrir et nous allons vivre dans la peur qui peut nous éloigner de Dieu, pensant même que c’est Dieu qui va nous détruire. Pourtant, Dieu a initié, lui-même une rencontre avec nous, dans notre cœur. Dieu a déjà imprimé le visage de son Amour dans notre être entier. Nous craignons les ombrages et les sursauts qui peuvent survenir dans notre vie et souvent nous en voilons le visage de Dieu en le rendant responsable de nos erreurs et de notre péché.
Il y a eu une catastrophe, c’est Dieu qui l’a voulu. Il y a eu des pertes de vies, c’est Dieu qui l’a provoqué. Il y a eu de la haine, de la violence, Dieu est derrière tout cela. Le mal que nous nous faisons et le mal que d’autres personnes nous font, ce n’est pas Dieu qui le fait. Et en plaçant tous ces maux sur le dos du Christ, nous nous dégageons de notre responsabilité personnelle. Nous faisons subir aux autres notre manque de volonté à nous laisser Aimer de Dieu.
Et c’est comme cela que Jésus aussi c’est vu conduire jusqu’à la croix.
« Jésus disait à ses Apôtres : « Ne craignez pas les hommes ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. » Dieu est présent dans le monde, comme il l’est avec nous en ce moment. Remettons-lui toutes les misères du monde, les persécutions inutiles, les maux et malaises que nous vivons chaque jour. Permettons au Seigneur de réaliser son œuvre en nous de paix, de joie et d’Amour.
Veillons, puisque que Dieu est présent dans notre vie. Lorsque nous recevons son Amour, nous devenons graduellement comme Lui et nous apprenons à reconnaître son image. Le visage de Dieu se reflètera dans les personnes autour de nous. Ne soyons pas surpris si nous voyons davantage ce qui ne va pas dans le monde, c’est que nous sommes de plus en plus conscients et éveillés. Seule la Lumière de Dieu, qui émane de son visage, peut nous permettre de choisir la réalité qui surpasse nos peurs et nos illusions.
Confions-nous à Jésus et recevons tout de lui.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A 2 juillet 23 13e TO
Mt 10, 37-42
Jésus est difficile à suivre et à comprendre aujourd’hui. Il nous dit : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. »
Jésus ne dit pas de ne pas aimer son fils ou sa fille, puisque Jésus est Amour. Il nous invite cependant à ne pas fixer notre amour, comme une fusion, sur nos enfants ni sur personne dans la famille. Nous le savons, c’est bien de laisser les personnes libres.
Jésus nous confie que nous sommes appelés à la sainteté. Nous avons en nous la marque des enfants de Dieu et notre être est attiré par la grâce à chaque instant. Jouons de ruse, afin de demeurer dans le Cœur de Dieu. Jésus nous fait confiance :
« Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. » Luc, chapitre 16, verset 10
Notre richesse est dans le Christ et sans lui il y a un manque.
Être digne de confiance dans une petite affaire, c’est dire « oui » à l’Amour de Dieu sur nous. Marie a dit « oui » et elle est celle qui a eu la grâce de porter notre Sauveur et Seigneur. Jésus a placé sa confiance en elle. Elle lui a bien rendu.
Jésus nous invite à recevoir l’Amour de Dieu pour le partager, pour l’offrir grandement à tous et à toutes.
Jésus ajoute : « Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé. » Inversons les deux souhaits de Jésus. Le premier est : « Qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé. » Pour toute relation saine, sage et authentique, nous devons accueillir Jésus et son Amour. Comme cela, nous accueillons aussi le Père.
Ensuite, nous pouvons lire la première partie : « Qui vous accueille m’accueille. » Les personnes qui accueillent Jésus en nous, accueillent aussi Jésus. Or, l’Amour de Dieu va pouvoir circuler sainement entre les personnes.
Il serait intéressant de nous poser la question : ‘Qui autour de moi accueille ma foi en Jésus.’ Quelle est la personne qui semble intéressé de connaître Jésus mais qui ne semble pas oser faire le pas.
Qui m’accueille même si je suis catholique croyant pratiquant et que je participe à la messe tous les dimanches? Qui m’accueille et accepte que j’aie la foi? C’est un point de repère intéressant afin d’essayer de créer un dialogue de foi avec une personne autour de moi.
Dans le monde, il y a beaucoup de personnes qui recherchent un sens à leur vie, qui souhaite voir plus de valeurs dans le monde, qui sont assoiffés d’une bonne parole, qui manquent la présence de personnes croyantes convaincues. Jésus nous dit :
« Celui qui donnera à boire, même un simple verre d'eau fraîche, à l'un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : il ne perdra pas sa récompense. »
Dans les tous petits gestes quotidiens, dans les petites paroles d’encouragement, par des petites paroles de Jésus nous pouvons rejoindre les personnes autour de nous.
« Voici le commandement que nous tenons de lui : celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère ». 1re lettre de Jean, chapitre 4, verset 21
C’est la clef, c’est la base de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Demandons au Saint Esprit de préparer le cœur des personnes que nous visitons. Que l’Esprit Saint aille au-devant de nous pour mettre un baume d’amour sur ces personnes et spécialement dans leur cœur. Commençons par nous laisser Aimer de Dieu et observons son Amour dans chaque personne.
Mt 10, 37-42
Jésus est difficile à suivre et à comprendre aujourd’hui. Il nous dit : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. »
Jésus ne dit pas de ne pas aimer son fils ou sa fille, puisque Jésus est Amour. Il nous invite cependant à ne pas fixer notre amour, comme une fusion, sur nos enfants ni sur personne dans la famille. Nous le savons, c’est bien de laisser les personnes libres.
Jésus nous confie que nous sommes appelés à la sainteté. Nous avons en nous la marque des enfants de Dieu et notre être est attiré par la grâce à chaque instant. Jouons de ruse, afin de demeurer dans le Cœur de Dieu. Jésus nous fait confiance :
« Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. » Luc, chapitre 16, verset 10
Notre richesse est dans le Christ et sans lui il y a un manque.
Être digne de confiance dans une petite affaire, c’est dire « oui » à l’Amour de Dieu sur nous. Marie a dit « oui » et elle est celle qui a eu la grâce de porter notre Sauveur et Seigneur. Jésus a placé sa confiance en elle. Elle lui a bien rendu.
Jésus nous invite à recevoir l’Amour de Dieu pour le partager, pour l’offrir grandement à tous et à toutes.
Jésus ajoute : « Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé. » Inversons les deux souhaits de Jésus. Le premier est : « Qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé. » Pour toute relation saine, sage et authentique, nous devons accueillir Jésus et son Amour. Comme cela, nous accueillons aussi le Père.
Ensuite, nous pouvons lire la première partie : « Qui vous accueille m’accueille. » Les personnes qui accueillent Jésus en nous, accueillent aussi Jésus. Or, l’Amour de Dieu va pouvoir circuler sainement entre les personnes.
Il serait intéressant de nous poser la question : ‘Qui autour de moi accueille ma foi en Jésus.’ Quelle est la personne qui semble intéressé de connaître Jésus mais qui ne semble pas oser faire le pas.
Qui m’accueille même si je suis catholique croyant pratiquant et que je participe à la messe tous les dimanches? Qui m’accueille et accepte que j’aie la foi? C’est un point de repère intéressant afin d’essayer de créer un dialogue de foi avec une personne autour de moi.
Dans le monde, il y a beaucoup de personnes qui recherchent un sens à leur vie, qui souhaite voir plus de valeurs dans le monde, qui sont assoiffés d’une bonne parole, qui manquent la présence de personnes croyantes convaincues. Jésus nous dit :
« Celui qui donnera à boire, même un simple verre d'eau fraîche, à l'un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : il ne perdra pas sa récompense. »
Dans les tous petits gestes quotidiens, dans les petites paroles d’encouragement, par des petites paroles de Jésus nous pouvons rejoindre les personnes autour de nous.
« Voici le commandement que nous tenons de lui : celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère ». 1re lettre de Jean, chapitre 4, verset 21
C’est la clef, c’est la base de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Demandons au Saint Esprit de préparer le cœur des personnes que nous visitons. Que l’Esprit Saint aille au-devant de nous pour mettre un baume d’amour sur ces personnes et spécialement dans leur cœur. Commençons par nous laisser Aimer de Dieu et observons son Amour dans chaque personne.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche 9 Juillet 2023 14eTO
Mt 11, 25-30 Rm 8, 9.11-13 Za 9, 9-10
Ce matin, Saint Paul nous invite à accueillir le Saint Esprit dans notre vie : « Vous, vous n’êtes pas sous l’emprise de la chair, mais sous celle de l’Esprit, puisque l’Esprit de Dieu habite en vous. »
La plus grande richesse que nous avons à recevoir, c’est le Saint Esprit et tout le reste nous sera offert. Premièrement, le Saint Esprit nous guidera dans ce qu’il y a de meilleur pour nous. Il nous conduira là où nous ne pensons pas aller, habituellement. Il va nous faire découvrir la vraie richesse qui est au fond de notre vie, dans notre cœur.
Notre dette est simple devant le Saint Esprit. Même si nous lui devons tout, il ne nous demande pas de nous endetter pour le recevoir. Recevoir l’Amour de Dieu est gratuit. Mais nous sommes tellement habitués de devoir payer et nous endetter pour nous assurer d’avoir quelque chose à la fin de nos jours que nous pensons que Dieu fonctionne de la même manière. Nous avons de la difficulté à croire qu’il ne suffit que de demander pour recevoir.
Continuons de demander le Saint Esprit dans notre vie et observons ce qu’il fera à chaque jour.
Dans l’acclamation, nous avons proclamé : « Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre, tu as révélé aux tout-petits les mystères du Royaume ! »
Les plus petits sont les personnes qui se laissent rejoindre par l’Amour de Dieu, ce sont ceux et celles qui saisissent qu’il y a plus, qu’il y a autre chose de plus important et que s’ils n’y portent pas attention, ça peut leur glisser des doigts et leur glisser du cœur. Ils peuvent passer à côté de l’Amour de Dieu ou ils peuvent le perdre.
C’est pour ça que Jésus nous dit qu’il est : « doux et humble de cœur. » Il veut nous attirer, nous séduire avec la douceur, comme le miel nous attire par sa douceur. Jésus veut nous conduire à l’Amour gratuit.
Jésus nous dit : « Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. » Devenir disciple de Jésus est le meilleur intérêt que nous avons. Comme l’intérêt en banque signifie que nous sommes riches, l’intérêt à suivre Jésus signifie que nous sommes plus que riches, que nous avons tout.
Accepter Jésus comme notre Seigneur, c’est accepter de vivre dans l’Amour de Dieu, de nous laisser transformer par lui, de recevoir l’éternité à chaque instant de notre vie, maintenant, dans le présent. Voilà notre richesse.
Mt 11, 25-30 Rm 8, 9.11-13 Za 9, 9-10
Ce matin, Saint Paul nous invite à accueillir le Saint Esprit dans notre vie : « Vous, vous n’êtes pas sous l’emprise de la chair, mais sous celle de l’Esprit, puisque l’Esprit de Dieu habite en vous. »
La plus grande richesse que nous avons à recevoir, c’est le Saint Esprit et tout le reste nous sera offert. Premièrement, le Saint Esprit nous guidera dans ce qu’il y a de meilleur pour nous. Il nous conduira là où nous ne pensons pas aller, habituellement. Il va nous faire découvrir la vraie richesse qui est au fond de notre vie, dans notre cœur.
Notre dette est simple devant le Saint Esprit. Même si nous lui devons tout, il ne nous demande pas de nous endetter pour le recevoir. Recevoir l’Amour de Dieu est gratuit. Mais nous sommes tellement habitués de devoir payer et nous endetter pour nous assurer d’avoir quelque chose à la fin de nos jours que nous pensons que Dieu fonctionne de la même manière. Nous avons de la difficulté à croire qu’il ne suffit que de demander pour recevoir.
Continuons de demander le Saint Esprit dans notre vie et observons ce qu’il fera à chaque jour.
Dans l’acclamation, nous avons proclamé : « Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre, tu as révélé aux tout-petits les mystères du Royaume ! »
Les plus petits sont les personnes qui se laissent rejoindre par l’Amour de Dieu, ce sont ceux et celles qui saisissent qu’il y a plus, qu’il y a autre chose de plus important et que s’ils n’y portent pas attention, ça peut leur glisser des doigts et leur glisser du cœur. Ils peuvent passer à côté de l’Amour de Dieu ou ils peuvent le perdre.
C’est pour ça que Jésus nous dit qu’il est : « doux et humble de cœur. » Il veut nous attirer, nous séduire avec la douceur, comme le miel nous attire par sa douceur. Jésus veut nous conduire à l’Amour gratuit.
Jésus nous dit : « Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. » Devenir disciple de Jésus est le meilleur intérêt que nous avons. Comme l’intérêt en banque signifie que nous sommes riches, l’intérêt à suivre Jésus signifie que nous sommes plus que riches, que nous avons tout.
Accepter Jésus comme notre Seigneur, c’est accepter de vivre dans l’Amour de Dieu, de nous laisser transformer par lui, de recevoir l’éternité à chaque instant de notre vie, maintenant, dans le présent. Voilà notre richesse.
Re: Homélie du Dimanche, Normandt, prêtre du Québec
A Dimanche 16 Juillet 2023 15eTO
Mt 13, 1-23 Rm 8, 18-23 Is 55, 10-11
La Parole de Dieu est la Parole la plus puissante que nous pouvons porter en nous. Elle est Vie, Joie, Espérance, Paix et surtout Amour en barre plus solide que l’or.
Dans le livre d’Isaïe, nous avons une très belle image de la Parole de Dieu qui réalise sa route dans notre vie : « Ainsi parle le Seigneur : La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer, donnant la semence au semeur et le pain à celui qui doit manger ; ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission. »
La neige et la pluie nous les subissons. Elles viennent perturber parfois nos plans, nos sorties, et nous empêchent d’avoir le soleil. Cependant, nous savons que la pluie et la neige sont nécessaires et vital pour la survie des êtres vivants de la terre.
La différence avec la Parole de Dieu, c’est que nous ne pouvons pas la subir, elle ne nous dérange pas. Mais nous devons accueillir la Parole de Dieu si nous la voulons dans notre vie. Nous devons vouloir que la Parole de Dieu entre dans notre vie, afin qu’elle puisse faire en nous ce qu’il y a de plus merveilleux; nous rendre comme Dieu, nous transformer au point que la parole qui nous vient à la mémoire, c’est la Parole de Dieu en premier.
La Parole de Dieu que nous aimons entendre passe dans notre vie et nous transforme, elle nous guide, elle est notre amie et elle nous conduit à la sainteté.
Saint Paul nous dit : « J’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée pour nous. » Il y a une grande différence entre ce qui peut nous faire souffrir en cette vie et la grâce d’Amour à laquelle Dieu nous appelle de toutes les manières possibles, par sa Parole, par les gestes de Jésus, par son immense miséricorde qui nous veut heureux et heureuses.
Dans l’Acclamation, nous avons proclamés : « La semence est la parole de Dieu ; le semeur est le Christ ; celui qui le trouve demeure pour toujours. » Le Semeur c’est Dieu, et ici plus précisément, c’est Jésus. Jésus est sorti, il est venu parmi nous pour nous transmettre la Bonne Nouvelle.
Et il nous invite aussi à la mission de le recevoir, puisqu’il le dit clairement : « Celui qui le trouve demeure pour toujours. » Heureux qui la fait fructifier dans sa vie. Heureux sommes-nous de prendre la Parole de Dieu dans notre vie et la laisser fructifier en nous. C’est comme le soleil qui se donne à la plante et elle en profite au maximum.
Mais aussi, nous pourrions ajouter : Heureux, heureuses les personnes qui transmettent la Parole de Dieu afin que les autres puissent la recevoir et la faire fructifier. Heureux les heureux, Dieu est avec eux!
Pendant le temps des vacances, pendant ces mois d’été, nous rencontrons, nous parlons à des personnes au téléphone et parfois de nouvelles personnes et nous parlons de tout et de rien, de sujets plus intéressants les uns que les autres. Demandons à l’Esprit Saint de nous donner une phrase à dire aux personnes autour de nous.
Si nous avons une phrase sainte qui nous trotte dans la tête, c’est peut-être celle-là que nous devrions dire. Enfin, profitons de ce temps d’été pour trouver des manières de lancer des bouées d’air et de foi aux autres afin que les personnes se laissent toucher par le message de Jésus, par la Parole de Jésus.
Mt 13, 1-23 Rm 8, 18-23 Is 55, 10-11
La Parole de Dieu est la Parole la plus puissante que nous pouvons porter en nous. Elle est Vie, Joie, Espérance, Paix et surtout Amour en barre plus solide que l’or.
Dans le livre d’Isaïe, nous avons une très belle image de la Parole de Dieu qui réalise sa route dans notre vie : « Ainsi parle le Seigneur : La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer, donnant la semence au semeur et le pain à celui qui doit manger ; ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission. »
La neige et la pluie nous les subissons. Elles viennent perturber parfois nos plans, nos sorties, et nous empêchent d’avoir le soleil. Cependant, nous savons que la pluie et la neige sont nécessaires et vital pour la survie des êtres vivants de la terre.
La différence avec la Parole de Dieu, c’est que nous ne pouvons pas la subir, elle ne nous dérange pas. Mais nous devons accueillir la Parole de Dieu si nous la voulons dans notre vie. Nous devons vouloir que la Parole de Dieu entre dans notre vie, afin qu’elle puisse faire en nous ce qu’il y a de plus merveilleux; nous rendre comme Dieu, nous transformer au point que la parole qui nous vient à la mémoire, c’est la Parole de Dieu en premier.
La Parole de Dieu que nous aimons entendre passe dans notre vie et nous transforme, elle nous guide, elle est notre amie et elle nous conduit à la sainteté.
Saint Paul nous dit : « J’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée pour nous. » Il y a une grande différence entre ce qui peut nous faire souffrir en cette vie et la grâce d’Amour à laquelle Dieu nous appelle de toutes les manières possibles, par sa Parole, par les gestes de Jésus, par son immense miséricorde qui nous veut heureux et heureuses.
Dans l’Acclamation, nous avons proclamés : « La semence est la parole de Dieu ; le semeur est le Christ ; celui qui le trouve demeure pour toujours. » Le Semeur c’est Dieu, et ici plus précisément, c’est Jésus. Jésus est sorti, il est venu parmi nous pour nous transmettre la Bonne Nouvelle.
Et il nous invite aussi à la mission de le recevoir, puisqu’il le dit clairement : « Celui qui le trouve demeure pour toujours. » Heureux qui la fait fructifier dans sa vie. Heureux sommes-nous de prendre la Parole de Dieu dans notre vie et la laisser fructifier en nous. C’est comme le soleil qui se donne à la plante et elle en profite au maximum.
Mais aussi, nous pourrions ajouter : Heureux, heureuses les personnes qui transmettent la Parole de Dieu afin que les autres puissent la recevoir et la faire fructifier. Heureux les heureux, Dieu est avec eux!
Pendant le temps des vacances, pendant ces mois d’été, nous rencontrons, nous parlons à des personnes au téléphone et parfois de nouvelles personnes et nous parlons de tout et de rien, de sujets plus intéressants les uns que les autres. Demandons à l’Esprit Saint de nous donner une phrase à dire aux personnes autour de nous.
Si nous avons une phrase sainte qui nous trotte dans la tête, c’est peut-être celle-là que nous devrions dire. Enfin, profitons de ce temps d’été pour trouver des manières de lancer des bouées d’air et de foi aux autres afin que les personnes se laissent toucher par le message de Jésus, par la Parole de Jésus.
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