La confusion actuelle de l'église, eglise en dérive?

Philippe-Antoine a écrit:

purgatoire2000 a écrit:

Philippe-Antoine a écrit:@ceux qui voudraient opposer Benoît XVI à  François, cet article très pertinent trouvé 

La conclusion de l'article :

"""[...]
. Si l'on part du principe que Benoît XVI et François, comme leurs prédécesseurs, ont élé élus grâce à l'Esprit-Saint, c’est qu'ils ont chacun une pierre à apporter à l’édifice. Cela n’empêche pas de se sentir plus à l'aise avec l'un ou l'autre, à condition de ne pas idolâtrer la personne en oubliant ce qu’elle est : l’un des multiples successeurs de Pierre""""

je la ferais volontiers "mienne".

Cela permet surtout de mettre la poussière sous le tapis en invoquant l'action de l'esprit saint à tort et à raison même quand elles se contredisent.

purgatoire2000 a écrit:

Philippe-Antoine a écrit:

La conclusion de l'article :

"""[...]
. Si l'on part du principe que Benoît XVI et François, comme leurs prédécesseurs, ont élé élus grâce à l'Esprit-Saint, c’est qu'ils ont chacun une pierre à apporter à l’édifice. Cela n’empêche pas de se sentir plus à l'aise avec l'un ou l'autre, à condition de ne pas idolâtrer la personne en oubliant ce qu’elle est : l’un des multiples successeurs de Pierre""""

je la ferais volontiers "mienne".

Cela permet surtout de mettre la poussière sous le tapis en invoquant l'action de l'esprit saint à tort et à raison même quand elles se contredisent.

Philippe-Antoine a écrit:

Je crois surtout qu'il y a des tonnes de poussières qui se sont accumulées depuis des siècles au sein de l'Eglise et que l'on est entrain de reprocher maintenant au Pape François de soulever le tapis! (ou du moins un coin du voile, si l'on en juge d'après cet article) : https://mobile.francetvinfo.fr/societe/religion/pedophilie-de-l-eglise/vatican-un-coin-de-voile-leve-sur-le-plus-secret-des-etats_3752749.html#xtref=android-app://com.google.android.googlequicksearchbox/https/www.google.com

Philippe-Antoine a écrit:Ne me dites pas que les abus sexuels dans l'Eglise sont un phénomène nouveau!. Le Pape François est le premier à avoir levé l'omerta à ce sujet (peut-être un peu déjà Benoît XVI avant lui) reconnaissons lui-en le mérite, même si c'est par la force des choses. Aussi beaucoup d'autres choses plus ou moins avouables ont été cachées pour des raisons politiques ou autres, mais la cause première, c'est le péché de l'Homme qui n'épargne malheureusement pas les hommes d'Eglise! Finalement tout est lié.
Avant Benoît XVI, qu'on se souvienne, déjà Jean Paul II à l'époque avait fait sa "repentance" pour les crimes commis au nom de l'Eglise, ce qui lui avait d'ailleurs valu de nombreuses critiques et cela continue contre le Pape actuel (souvent par les mêmes qui s'en prennent aujourd'hui à François et "encensent" Jean Paul II).
Rien de nouveau sous le soleil.

Monastère de Domrémy a écrit:Malgré l'horreur absolue de la pédophilie.... qui reste heureusement marginale, le vrai problème du clergé c'est l'homosexualité.... ce point m'a été confirmé par plusieurs prêtres et anciens séminaristes... Si le premier principe freudien comme quoi tout serait sexuel est sujet à caution en revanche il est vrai que le sexe est souvent lié au pouvoir...

Monastère de Domrémy a écrit:Malgré l'horreur absolue de la pédophilie.... qui reste heureusement marginale, le vrai problème du clergé c'est l'homosexualité.... ce point m'a été confirmé par plusieurs prêtres et anciens séminaristes... Si le premier principe freudien comme quoi tout serait sexuel est sujet à caution en revanche il est vrai que le sexe est souvent lié au pouvoir...

pax et bonum a écrit:Je ne sais si ces textes proviennent de la Conférence des évêques allemands,mais ceux-ci n'ont dû lire la Bible que pour la combattre car l'homosexualité est considérée comme un péché et Saint Paul condamne fermement les "unions illégitimes".

... a écrit:.

Des évêques allemands proclament l’homosexualité «normale», l’adultère «pas grave»


https://www.lifesitenews.com/news/german-bishops-proclaim-homosexuality-normal-adultery-not-grave

...

BERLIN, 9 décembre 2019 (LifeSiteNews) -
La Commission du mariage et de la famille de la Conférence épiscopale allemande est parvenue à un consensus sur le fait que l'homosexualité est une «forme normale de prédisposition sexuelle».

Deux prélats allemands ont également affirmé qu'Amoris Laetitia enseigne que les relations sexuelles formées après un divorce ne sont ni gravement coupables ni un obstacle à la réception de la sainte communion.

Le 5 décembre, la Conférence épiscopale allemande a publié un communiqué de presse détaillant les résultats d'une «consultation d'experts sur le thème« La sexualité de l'homme: comment en discuter scientifiquement et théologiquement et comment l'évaluer ecclésiastiquement? »»

La consultation, qui comprenait un panel d'évêques, de sexologues, de théologiens moraux, de théologiens dogmatiques et d'avocats canon, s'est déroulée à Berlin et s'est terminée le 4 décembre. Le moment de l'événement a coïncidé avec le départ des évêques allemands sur leur propre «voie synodale» . "

Selon le communiqué de presse, les experts ont convenu que «la sexualité humaine englobe une dimension de luxure, de procréation et de relations».

Ils ont également convenu que l'homosexualité est aussi «normale» que l'hétérosexualité et qu'aucune attirance sexuelle ne devrait être modifiée.

«Il a également été convenu que la préférence sexuelle de l'homme s'exprime dans la puberté et suppose une orientation hétéro ou homosexuelle. Les deux appartiennent aux formes normales de prédisposition sexuelle, qui ne peuvent ou ne doivent pas être modifiées à l'aide d'une socialisation spécifique », indique le communiqué de presse.

Le communiqué proposait ce statut de normalité comme la raison pour laquelle «toute forme de discrimination à l'égard des personnes ayant une orientation homosexuelle doit être rejetée», un enseignement qui, selon lui, a été demandé «pendant un certain temps» par le bureau d'enseignement de l'Église et a été «explicitement souligné par le pape François» dans Amoris Laetitia.

L'accord avait cependant ses limites. Il n'y avait pas de consensus sur «si l'interdiction magistrale de l'homosexualité pratiquée est toujours à jour». Les experts n'étaient pas non plus d'accord sur le fait que les personnes mariées et non mariées devraient ou non être autorisées à utiliser des contraceptifs artificiels.

Le communiqué de presse des évêques allemands mentionne en particulier l’archevêque Heiner Koch de Berlin, le chef de la Commission de la famille, et l’évêque Franz-Joseph Bode d’Osnabrück. Tous deux étaient présents au Synode sur la famille à Rome en 2015. Selon le communiqué, les deux hommes ont souligné «l'importance d'une discussion solide basée sur les sciences humaines et la théologie et ont souligné les développements qui peuvent déjà être trouvés chez Amoris Laetitia».


Comme leur exemple d'un «développement» à Amoris Laetitia, les évêques allemands déclarent que le document dit «une relation sexuelle après un divorce et un remariage n'est plus généralement considérée comme un péché grave et, par la suite, une exclusion générale de la réception de l'Eucharistie n'est pas prévue. »

Les autres prélats allemands du panel étaient Mgr Wolfgang Ipolt de Görlitz, Mgr Peter Kohlgraf de Mayence et plusieurs évêques auxiliaires de la Commission pour la famille.

Le Catéchisme de 1992 de l'Église catholique indique clairement que les actes homosexuels sont «intrinsèquement désordonnés» et «contraires à la loi naturelle» (CCC 2357).

«Ils ferment l'acte sexuel au don de vie», poursuit-il. «Ils ne procèdent pas d'une véritable complémentarité affective et sexuelle.»

"En aucun cas, ils ne peuvent être approuvés."

Cependant, la Catéchèse souligne en effet que la souffrance des personnes ayant une attirance homosexuelle ne devrait pas être augmentée par un traitement méchant:

    Le nombre d'hommes et de femmes ayant des tendances homosexuelles profondément ancrées n'est pas négligeable. Cette inclinaison, objectivement désordonnée, constitue pour la plupart une épreuve. Ils doivent être acceptés avec respect, compassion et sensibilité. Tout signe de discrimination injuste à leur égard doit être évité. Ces personnes sont appelées à accomplir la volonté de Dieu dans leur vie et, si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la croix du Seigneur les difficultés qu’elles peuvent rencontrer de leur condition (CEC 2358)

Le Catéchisme souligne également que «les personnes homosexuelles sont appelées à la chasteté» et peuvent «approcher la perfection chrétienne» par la maîtrise de soi, l'amitié, la prière et la grâce sacramentelle (CEC 2359).

Cependant, il y a une rébellion généralisée dans l'Église catholique en Allemagne contre la doctrine perpétuelle de l'Église sur les questions sexuelles, y compris parmi les membres de la Conférence épiscopale allemande. L’insistance de la Conférence des évêques allemands sur la tenue de son propre synode, ou «voie synodale», sans la permission du Vatican, a inquiété les catholiques allemands plus traditionnels.

Le cardinal Walter Brandmüller, président émérite du Comité pontifical des sciences historiques, a averti que procéder sur cette voie - une question qui remet en question les enseignements de l'Église sur le sacerdoce célibataire et masculin; homosexualité; et le mariage - pourrait conduire à une «église nationale» sans «presque aucun lien avec Rome». Le cardinal de dubia a déclaré que ce serait «certainement le chemin le plus sûr vers le déclin final» de l'Église allemande.

.

Nicolas-p a écrit:Rien ne sera plus douloureux pour notre seigneur que d'être trahi par les siens. 


[...]

1- tactique pour laisser les loups sortir du bois se sentant en confiance...

2- non désapprobation ?

3- autre...

Pour ma part j'opte pour la  1 et j'attends avec joie qu'ils se démasquent tous les uns après les autres et que l'église catholique certes probablement plus petite et insignifiante en sorte grandie spirituellement,  plus sainte.

Ai je raison ? Qui sait... je l'espère en tout cas.

véronique69 a écrit:Notre boussole, c'est aussi Notre-Dame avec l'arme qu'Elle propose aux petits, le Rosaire ...

Nicolas-p a écrit:effectivement, serait il arrivé le temps de la séparation annoncé du bon grain et de l'ivraie?

cela y ressemble furieusement en tout cas.

espérons, prions surtout pour être (ou rester) du bon coté et pour ne pas se laisser aveugler car le malin fera tout pour tromper.

le malin,  pour être séduisant surtout envers les catholiques se parera (peut être) du manteau de la "vertu parfaite extérieure" pour mieux tromper et aveugler les érudits, les croyants sincères.

en effet si il se dévoile au monde avec ses "gros sabots" et sa méchanceté , il ne dupera que peu de monde... et sera rejeté et non accepté.

si il se présente comme vertueux au possible (tout en étant l'ignominie parfaite en secret) il en trompera beaucoup...

faut il se méfier de ce qui parait "trop" vertueux dans l'église ou en dehors? autant que ce qui est infecte... ??(car, tout ce qui brille n'est pas de l'or...)

dans quelle confusion sommes nous...

que reste il de certain et solide?: la prière, l'écriture sainte et la tradition apostolique de l'église: voila notre boussole.

même si il n'est point reconnu, j'apprécie les écrits du père stefano Gobbi (mouvement sacerdotal marial) qui semblent si justes (mais le sont ils??? donc prudence)
[ ...]

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Don Gobbi

Don Gobbi (22.03.1930 + 29.06.2011)
Don Stefano GOBBI, né le 22 mars 1930 à Dongo (Italie, province de Côme). Ordonné prêtre en 1964, il appartenait à la Société Saint-Paul, fondée par Don Alberione.


Le pivot de son existence se situe le 8 mai 1972, lors d’un pèlerinage à Fatima. Il était en prière, à la Capelinha, la Chapelle des Apparitions, lorsqu’il entendit la Vierge Marie lui parler distinctement, par le moyen de ce que la théologie spirituelle chrétienne appelle des locutions intérieures.
Marie l’invitait à rassembler ses frères prêtres qui voudraient bien se consacrer à son Cœur Immaculé, et être profondément unis au Saint-Père et à l’Église unie à lui. Il demanda à Marie un signe en confirmation de cet appel, signe qu’il reçut le même mois dans le sanctuaire de l’Annonciation à Nazareth.
Le 13 octobre 1972, avec deux autres prêtres, ils commencèrent le MSM, qui s’est répandu dans les cinq continents, don Stefano parcourant le monde entier pour des réunions de prière et de fraternité, appelées Cénacles.
 
Tout au long de ces années, la Vierge Marie continua à le guider par des locutions intérieures, et lui donna plus de 600 messages destinées à être publiés et diffusés dans le monde entier. Ces messages ont été rassemblés dans un Livre intitulé « Aux prêtres, fils de prédilection de la Vierge », et que nous appelons entre nous le Livre Bleu (abréviation LB). Ce livre a reçu de nombreuses approbations épiscopales et de nombreux imprimatur, dont ceux des cardinaux Bernardino ECHEVERRÍA RUIZ, OFM, Ignatius Moussa DAOUD et Jean-Baptiste WU.
 
Don Gobbi avait une étroite relation avec le saint pape Jean-Paul II, qui pendant plusieurs années, l’a invité à célébrer avec lui, dans sa chapelle privée et suivait de près les activités du Mouvement. Alors qu’il se préparait à animer la retraite annuelle internationale des prêtres à Collevalenza, il a été frappée par une première attaque cardiaque, et est mort quelques jours plus tard, le 29 juin 2011, jour où le Saint-Père Benoît XVI célébrait ses 60 ans de sacerdoce, en la solennité de Saint Pierre et Saint Paul.

Sa messe d’obsèques s’est déroulée au milieu de ses frères du MSM du monde entier réunis à Collevalenza et présidée par le Cardinal Ivan DIAS, et il a été enseveli dans son village natal, à Dongo, le samedi 2 juillet, en la fête du Cœur Immaculé de Marie. Ces circons-tances apportent un sceau à sa vie : lui qui avait tant prié et fait prier pour le Pape, lui qui avait fondé et animé le MSM, lui qui avait amené tant et tant de personnes à travers le monde entier à se consacrer au Cœur Immaculé de Marie et à vivre cette consécration.
Depuis sa mort, l’Église a demandé au MSM de donner une forme canonique au Mouvement, afin de préserver le charisme fondateur et de lui apporter une reconnais­sance officielle. Sous l’impulsion de don Quartilio GABRIELLI, qui a assumé auprès de don Gobbi pendant de nombreuses années la charge du secrétariat, des statuts ont été rédigés et enfin approuvés par les membres fondateurs et par l’évêque de Côme qui a reconnu le MSM comme une Association privée de Fidèles. En juin 2013, don Laurent LARROQUE, a accepté la charge de Responsable Général du Mouvement Sacerdotal Marial.

En juin 2019, Don Luca PESCATORI a accepté de succéder à Don Laurent Larroque
et de prendre la charge de Responsable Général du Mouvement Sacerdotal Marial.

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Testament Spirituel de don Gobbi


Mouvement Sacerdotal Marial
Secrétariat National (FRANCE)
80, Avenue de Suffren - 75015 PARIS
Tél. : [url=tel:+33644173092]+33 6 44 17 30 92[/url]
secretaire@msm-france.com

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Mort de don Gobbi, fondateur du Mouvement Sacerdotal Marial

Publiée le 29-06-2011
   
Dans l'après midi de la Solennité de Saint Pierre et Saint Paul, ce 29 juin 2011, est entré dans la Vie, don Stefano Gobbi, prêtre italien, né le 2 mars 1930.
Don Gobbi, âme privilégiée, fonde au début des années 70, le Mouvement sacerdotal marial, rassemblant plusieurs dizaines de cardinaux, des centaines d'Evêques des dizaines de milliers de prêtres et des centaines de milliers de fidèles, surtout des familles, à travers le monde.

    Don Gobbi a vu plusieurs fois la Sainte Vierge. Il ne cessait de reprendre et d'annoncer l'appel de Notre-Dame à Fatima, au cours d'innombrables voyages à travers le monde, remplissant, pour prier la Vierge Marie, des stades entiers !
     Le "petit livre bleu" de don Gobbi est connu dans le monde entier : il rassemble des messages de la Sainte Vierge, pour notre temps.
    Don Gobbi était venu pour la dernière fois en France, en 2010.
     Il se trouvait à prêcher la retraite annuelle du Mouvement à Collevalenza, lorsqu'il a dû être admis d'urgence à l'hôpital.

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Dans son message à Don Gobbi du 14/06/79, Marie dit: “Fils de prédilection (Marie appelle ainsi les prêtres), voici qu’aujourd’hui, les ténèbres ont obscurci le tabernacle lui même. Autour de Lui il y a tant de vide, tant d’indifférence, tant de négligence. Chaque jour voit s’accroître les doutes, les négations, les sacrilèges. Le Cœur Eucharistique de Jésus est de nouveau blessé par les siens, dans sa maison, dans le lieu même où Il a établi sa divine demeure parmi nous. ….

Jamais comme aujourd’hui, on a autant communié et de manière si indigne. L’Église est profondément blessée par la multiplication des communions sacrilèges!” Le message du 08/08/86 reprend ce thème: “… Je suis la Mère douloureuse de l’Eucharistie. [….] Jésus, dans l’Eucharistie, est souvent mis dans un coin perdu, tandis qu’Il devrait être placé au centre de l’Église, au centre de vos réunions ecclésiales […]. Mais ce sont surtout les sacrilèges qui forment aujourd’hui, autour de mon Cœur Immaculé, une douloureuse couronne d’épines.

On peut dire qu’il n’y a désormais pas une célébration eucharistique où ne se fassent de communions sacrilèges. Si vous pouviez voir avec mes yeux l’ampleur de cette plaie, qui a contaminé toute l’Église qui la paralyse, la rend impure et si malade”.

A ce sujet il faut noter le sommet de ces communions sacrilèges, celle des prêtres pédophiles, pédophiles à propos desquels Jésus disait “Et celui qui scandalisera un de ces petits qui croient (en moi), il serait mieux pour lui qu’on lui attache autour du cou une meule à âne et qu’on le jette dans la mer” (Marc 9;42).

Dans l’article cité ci-dessus, le père Yves-Marie Blanchard affirme: “Aujourd’hui, la théologie des sacrements se réfère plutôt à la notion de “symbole”, étant bien entendu qu’un mode de présence “symbolique” est aussi, voire plus réel, qu’une évidence physique ou matérielle“. Puisqu’il y aura des prophètes “jusqu’à la fin des temps pour diriger les actions des hommes, afin qu’ils ne s’égarent pas” (SaintThomas d’Aquin), devant des déclarations telles que celle du père Yves-Marie Blanchard et la multiplication des communions sacrilèges, de son côté la multiplication des miracles eucharistiques actuels, en particulier liés à la mystique coréenne Julia, et les manifestations de la Vierge à Naju en Corée, sont là pour nous rappeler cette présence réelle substantielle du Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ dans l’Eucharistie, que le miracle matérialise sous forme physique.

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Le MSM

Le 8 mai 1972, lors d’un pèlerinage à Fatima, don Stefano Gobbi, prêtre italien, sent une inspiration intérieure qui le pousse à mettre toute sa confiance en Marie et qui lui fait percevoir comment, par son intermédiaire, elle rassemblera des prêtres du monde entier, ceux qui accepteront son invitation à se consacrer à son Cœur Immaculé, à être fortement uni au Pape et à l’Église unie à lui, et à conduire les fidèles dans le sûr refuge de son Cœur maternel.
Une cohorte puissante, de tous les pays, se constituerait ainsi, rassemblée non par des moyens humains de propagande, mais par la force surnaturelle qui jaillit du silence, de la prière, de la souffrance, de la fidélité constante au devoir. Le MSM remonte à cette inspiration intérieure, confirmée par Marie, à travers un signe demandé et obtenu.
Depuis lors, il n'a cessé de croître et s’est répandu de manière silencieuse et extraordinaire dans les cinq continents ; plus de 100.000 lettres d’inscription de prêtres diocésains et religieux sont parvenues au secrétariat international.
Dès 1973, au sein du Mouvement naissant, est apparu le Mouvement Marial, rassemblant les fidèles laïcs et religieux non prêtres, qui sont aujourd’hui au nombre de plusieurs dizaines de millions d’inscrits. Le nombre d’ailleurs est sans importance, puisque le Mouvement est plus un « esprit » qu’une organisation.


Depuis le 10 juillet 2013, il est reconnu par l’Église comme une Association privée de fidèles, à laquelle l’évêque de Côme a donné la personnalité juridique, dans le but de préserver le charisme fondateur. Mais le Mouvement demeure, selon l’expression de Saint Jean-Paul II, « un esprit », quelque chose d’impalpable, un esprit de famille, celui de tous ceux qui se consacrent au Cœur Immaculé de Marie et cherchent à vivre cette consécration.

À travers cette histoire, on perçoit comment dès le début, la Vierge Marie se présente comme celle qui fait naître ce Mouvement, le conduit, le répand. Ce charisme marial en son origine comme en ses modalités, se déploie dans les enseignements que Marie donne par le moyen de locutions intérieures, à don Stefano et se vit dans les Cénacles, réunions de prière et de fraternité.

véronique69 a écrit:
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Quel saint et admirable zèle de la part de PA pour établir une réactualisation de l'Evangile plus conforme à la ligne de Vatican II que ces ringard de catho n'ont pas l'intelligence de percevoir...

[...]

Même Jésus a dû affronter ses préjugés enracinés; en fait, même le racisme. Les Évangiles racontent sa rencontre étonnante et unique avec une femme syro-phénicienne cherchant désespérément un remède pour sa fille malade. Les disciples l'ont congédiée car elle était considérée comme racialement inférieure. Étonnamment, Jésus rejette brusquement son appel. Sa mission n'est que pour les Juifs, sa tribu, les enfants de Dieu. Lorsque la femme insiste, Jésus la congédie à nouveau - la traitant de manière choquante de «chien» - une insulte raciale.
La femme ne conteste pas son insulte. Comme tant de victimes dans l'histoire, elle a intériorisé son infériorité. Mais sa répartie: «Même les chiens sous la table mangent les miettes des enfants» est la seule rencontre enregistrée qui a laissé Jésus sans voix. Si nous célébrons vraiment le mystère de l'Incarnation, de Dieu qui prend la chair humaine, cela ne devrait pas nous surprendre que Jésus n'aurait pas pu éviter les effets des préjugés qui avaient façonné son identité humaine et culturelle depuis l'enfance.

[...]

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Cinq nouveaux signalements mettant en cause l’ancien évêque de Créteil, Michel Santier, ont été adressés à l’archevêque de Rouen, Dominique Lebrun. La persistance de la culture du secret dans l’Église, un an après la remise du rapport de la Ciase, est de moins en moins acceptée.
Par Félicité de Maupeou
Publié le 21/10/2022

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Mesures disciplinaires restées secrètes

Le fondateur de la communauté charismatique Réjouis-toi ! en 1977 et ancien évêque de Luçon (de 2001 à 2007) puis de Créteil (de 2007 à 2021) avait fait l’objet de « mesures disciplinaires » de Rome en octobre 2021 pour avoir abusé de son autorité spirituelle et utilisé le sacrement de réconciliation pour demander à deux jeunes hommes de se dévêtir dans les années 1990.

Les faits ont été reconnus par Michel Santier dès 2019, mais ils ont été tus lors de son départ de Créteil en janvier 2021, officiellement pour des « raisons de santé », puis au moment des mesures disciplinaires romaines en octobre suivant.
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Pour la première fois depuis les révélations concernant Mgr Michel Santier, le président de la Conférence des évêques de France, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, s’est exprimé, vendredi 21 octobre au matin, dans un communiqué de presse.
Cette prise de parole intervient au lendemain de l’annonce, par Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, de l’existence de cinq nouvelles victimes de l’évêque émérite de Créteil. Elle survient également et tardivement dans un contexte général de ras-le-bol et de colère des fidèles.

« Le sentiment de trahison, la tentation de découragement sont autant d’émotions que je comprends et qui nous traversent, tout comme l’incompréhension et la colère de beaucoup devant les actes eux-mêmes, écrit l’archevêque de Reims, ajoutant entendre et recevoir « les critiques formulées autour de l’absence de communication des mesures romaines quand elles ont été édictées. »

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De la vérité, dont il faut rendre compte, même si elle est rugueuse, délicate, infamante. Des deux victimes, qui se sont déjà fait connaître. Mais surtout, de toutes les victimes qui, quand la vérité apparaît une fois et qu’elle est reconnue par l’institution, osent braver la honte ressentie et dire qu’elles ont été, elles aussi, reluquées par un pervers en col romain qui, en échange d’une absolution, demandait, devant le Saint-Sacrement, qu’ils retirent un à un leurs vêtements. On se moque du monde, comme s’il fallait « sauver » les apparences et rester arc-bouté aux procédures secrètes, alors même que Jésus s’en était pris aux pharisiens qui se cachent derrière les prescriptions.

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Il a donc fallu attendre une semaine pour que le président de la Conférence des évêques de France fasse une déclaration, une courte déclaration qui tient sur une page. On aurait aimé une prise de position claire et nette contre ces déviances, disant à quoi s’en tenir, et indiquant des manières de faire désormais plus de transparence.
Au lieu de cela, un sentiment d’impuissance et de manque de courage domine. Les faits sont reconnus à demi-mots sans être indiqués — alors qu’ils sont avérés.

La double corruption de deux sacrements (la confession et l’eucharistie) n’est pas dénoncée. L’usage pervers des pouvoirs d’un prêtre, de dénouer sur terre ce qui sera dénoué dans le ciel, n’est pas stigmatisé. Un clerc a sciemment, pour ses petites perversions sexuelles, bafoué le ministère qu’il est censé honorer. Il est même devenu évêque pendant vingt ans.

Il y a là un « scandale » qui, est-il dit (Mt, 18, 6), devrait conduire l’Église à lui mettre une « meule » autour du cou pour mieux le « jeter au fond de la mer ». Là, nulle question de « scandale ». Nulle question de meule d’âne à mettre autour du cou. Nulle question de réduction à l’état laïc. Nulle question de sanction à l’égard des autres évêques qui se sont tus ou ont fait comme si de rien était.
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Les personnes homosexuelles ne sont pas des « pommes gâtées », assène le cardinal Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg, et rapporteur général du Synode sur l’avenir de l’Église, dans un long entretien à L’Osservatore Romano daté du 24 octobre 2022.

Pointant du doigt « l’inadéquation » d’une pastorale désormais dépassée, il invite à « repenser la mission » de l’Église.

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Pour les jeunes d'aujourd'hui, la valeur la plus élevée est la non-discrimination. Non seulement celle du sexe, mais aussi celle de l'ethnie, de l'origine, de la classe sociale. Ils se mettent vraiment en colère contre la discrimination !

Il y a quelques semaines, j'ai rencontré une jeune fille de vingt ans qui m'a dit "Je veux quitter l'Église, car elle n'accueille pas les couples homosexuels", Je lui ai demandé « Tu te sens discriminé parce que tu es homosexuel ? », et elle « Non, non ! Je ne suis pas lesbienne, mais ma meilleure amie l'est. Je connais sa souffrance, et je n'entends pas faire partie de ceux qui la jugent ».

Cela m'a beaucoup fait réfléchir.


Cependant cardinal, les églises protestantes qui ont une approche plus libérale, et bénissent les couples homosexuels, ne semblent pas trouver une plus grande approbation chez les jeunes...


Bien sûr que non.  Parce que ce n'est pas assez.

Un changement plus profond de paradigme culturel est nécessaire, et une conversion de l'esprit.

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Tant de nos frères et sœurs nous disent que, quelles que soient l'origine et la cause de leur orientation sexuelle, ils ne l'ont certainement pas choisie. Ce ne sont pas des "pommes pourries". Ils sont aussi le fruit de la création.

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Cependant, les évêques de Belgique se sont prononcés en faveur de la possibilité de bénir ces unions.


Franchement, la question ne me semble pas décisive. Si l'on s'en tient à l'étymologie de « bien — dire », pensez-vous que Dieu puisse jamais « dire — mal » à propos de deux personnes qui s'aiment ? Je serais plus intéressé à discuter d'autres aspects du problème.
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