A tous ceux qui luttent contre Dieu en critiquant le Saint Père François
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Re: A tous ceux qui luttent contre Dieu en critiquant le Saint Père François
véronique69 a écrit:on peut se référer aussi au fil "éphémérides de l'Eglise" en supposant que cela ne soit pas des fakes news ; exemple, l'évêque de porto niant la virginité de Marie, Jésus étant conçu de Marie et de Joseph.
Sous prétexte de respecter et de ne jamais juger, a-t-on le droit de penser que cet évêque n'est plus, n'est pas catholique car opposé à l'Evangile et à la Doctrine ?
Idem pour l'évêque qui plaide en faveur de l'homosexualité ?
Respect et non jugement ne sont pas incompatibles avec un minimum de discernement
((Pour solde de tout compte en la matière ))
D'accord avec vous, le Seigneur d'ailleurs à travers de nombreuses révélations privées ne s'est pas gêné pour les traiter de "bouchers" (Padre Pio)
Mais dans quel message ou apparition cite t-il de faux Papes qu'il nous faudrait fuir ? Autrement dit il nous demanderait d'être schismatiques ?
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: A tous ceux qui luttent contre Dieu en critiquant le Saint Père François
J'aime Dieu et mon prochain n'est-ce-pas ce que nous demande Seigneur ?Isabelle-Marie a écrit:Zamie a écrit:"[url=/t42855p90-a-tous-ceux-qui-luttent-contre-dieu-en-critiquant-le-saint-pre-franois#444195] A tous ceux qui luttent contre Dieu en critiquant le Saint Père François[/url]"
Lutter contre Dieu peut être de bien différentes manières, le nier, le renier, l'enterrer, dire qu'Il n'existe pas, exister sans Lui, vivre sa vie dans le seul espoir de " mangeons, buvons , car demain nous mourrons " .
Lutter contre Dieu en critiquant le pape François n'est pas recevable .
Le pape François auquel @ Johannes vous mettez le qualificatif de " Saint " est faux .En effet n'importe quel pape est un homme comme vous et moi , un homme pêcheur .
Qui dit pêcheur, dit que cet homme tout pape qu'il soit peut se tromper SURTOUT si ce dernier s'occupe de politique .
En ce moment c'est ce que fais le pape François, la politique vaticane se veut être une politique d'ouverture au monde pour faire asseoir le mondialisme plus facilement en acceptant, en favorisant l'ouverture des frontières aux migrants .
Même dans son discours de Noel ubi et orbi le pape a privilegié la fraternité " par amour, par acceptation et par respect pour notre pauvre humanité" , aucune déclaration sur l'amour que nous devons à Dieu et à ses commandements .
C'est sur ce point que beaucoup de catholiques " critiquent " le pape François, il critiquent l'homme mais savent AIMER Dieu pour autant .
Vos jugements sur les personnes qui postent en n'étant pas du même avis que vous sont tout de même excessifs et vos réponses font de vous presque un farouche extrémiste catho .
Non c'est de l'hypocrisie de prétendre séparer ainsi l'homme et Dieu dont il est le Vicaire, le pape et l'Eglise : j'aime Dieu mais pas son vicaire qu'Il a choisi. J'aime Dieu mais je ne soutiens pas son vicaire sur terre, et vas-y que je le critique à la face de mes frères et sœurs. Cela revient à : Jésus oui mais l'Église non ! Il n'est écrit nulle part, d'accord sur ce point, que seul un saint accrédité hériterait de la couronne papale ! Mais cela doit-il nous empêcher de l'aimer et de le soutenir de nos prières ? Quel beau témoignage de fidélité et d'amour de notre Église dont nous voulons prétendre décider de celui qui doit être à sa tête, et qu'il corresponde à nos idées, dont elles nous ne doutons pas.
Encore une fois c'est du protestantisme, ce n'est pas être catholique !
Je respecte le pape François car il est le pape et je respecte l'homme , je le suis quand il déclare des mots conformes à la doctrine MAIS je ne suis pas d'accord avec SA politique de l'immigration totale, ouverture des frontières , soutien sans faille aux migrants .
Je peux ne pas être d'accord avec cela et le dire ne me vaut pas d'être taxer de protestante !
C'est de la clairvoyance , c'est être éveillé aux choses du monde Tout en restant dans le monde .
Beaucoup de catholiques sont de cet avis croyez moi Isabelle Marie .
Zamie- Enfant de Dieu
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Re: A tous ceux qui luttent contre Dieu en critiquant le Saint Père François
Zamie a écrit:J'aime Dieu et mon prochain n'est-ce-pas ce que nous demande Seigneur ?Isabelle-Marie a écrit:Zamie a écrit:"[url=/t42855p90-a-tous-ceux-qui-luttent-contre-dieu-en-critiquant-le-saint-pre-franois#444195] A tous ceux qui luttent contre Dieu en critiquant le Saint Père François[/url]"
Lutter contre Dieu peut être de bien différentes manières, le nier, le renier, l'enterrer, dire qu'Il n'existe pas, exister sans Lui, vivre sa vie dans le seul espoir de " mangeons, buvons , car demain nous mourrons " .
Lutter contre Dieu en critiquant le pape François n'est pas recevable .
Le pape François auquel @ Johannes vous mettez le qualificatif de " Saint " est faux .En effet n'importe quel pape est un homme comme vous et moi , un homme pêcheur .
Qui dit pêcheur, dit que cet homme tout pape qu'il soit peut se tromper SURTOUT si ce dernier s'occupe de politique .
En ce moment c'est ce que fais le pape François, la politique vaticane se veut être une politique d'ouverture au monde pour faire asseoir le mondialisme plus facilement en acceptant, en favorisant l'ouverture des frontières aux migrants .
Même dans son discours de Noel ubi et orbi le pape a privilegié la fraternité " par amour, par acceptation et par respect pour notre pauvre humanité" , aucune déclaration sur l'amour que nous devons à Dieu et à ses commandements .
C'est sur ce point que beaucoup de catholiques " critiquent " le pape François, il critiquent l'homme mais savent AIMER Dieu pour autant .
Vos jugements sur les personnes qui postent en n'étant pas du même avis que vous sont tout de même excessifs et vos réponses font de vous presque un farouche extrémiste catho .
Non c'est de l'hypocrisie de prétendre séparer ainsi l'homme et Dieu dont il est le Vicaire, le pape et l'Eglise : j'aime Dieu mais pas son vicaire qu'Il a choisi. J'aime Dieu mais je ne soutiens pas son vicaire sur terre, et vas-y que je le critique à la face de mes frères et sœurs. Cela revient à : Jésus oui mais l'Église non ! Il n'est écrit nulle part, d'accord sur ce point, que seul un saint accrédité hériterait de la couronne papale ! Mais cela doit-il nous empêcher de l'aimer et de le soutenir de nos prières ? Quel beau témoignage de fidélité et d'amour de notre Église dont nous voulons prétendre décider de celui qui doit être à sa tête, et qu'il corresponde à nos idées, dont elles nous ne doutons pas.
Encore une fois c'est du protestantisme, ce n'est pas être catholique !
Je respecte le pape François car il est le pape et je respecte l'homme , je le suis quand il déclare des mots conformes à la doctrine MAIS je ne suis pas d'accord avec SA politique de l'immigration totale, ouverture des frontières , soutien sans faille aux migrants .
Je peux ne pas être d'accord avec cela et le dire ne me vaut pas d'être taxer de protestante !
C'est de la clairvoyance , c'est être éveillé aux choses du monde Tout en restant dans le monde .
Beaucoup de catholiques sont de cet avis croyez moi Isabelle Marie .
Je suis la première à en être consciente et parfois à m'être sentie déroutée, consciente de n'être pas la seule. Mais nous vivons dans une époque d'exceptionnelle confusion. C'est pourquoi sur ce forum, les Trois Blancheurs sont notre refuge. Bien sûr nous pouvons discuter, sinon autant arrêter le forum ! du moment que cela ne vire pas à la critique systématique, ni au dénigrement, mais ce n'est pas votre cas, ni non plus à la dispute. L'exercice est parfois difficile car beaucoup sur ce forum sont des passionnés ! Au moins nous ne pouvons être taxés de tiédeur !
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: A tous ceux qui luttent contre Dieu en critiquant le Saint Père François
Oui , je suis de votre avis , nous vivons une époque d'extrême confusion .Isabelle-Marie a écrit:Zamie a écrit:J'aime Dieu et mon prochain n'est-ce-pas ce que nous demande Seigneur ?Isabelle-Marie a écrit:Zamie a écrit:"[url=/t42855p90-a-tous-ceux-qui-luttent-contre-dieu-en-critiquant-le-saint-pre-franois#444195] A tous ceux qui luttent contre Dieu en critiquant le Saint Père François[/url]"
Lutter contre Dieu peut être de bien différentes manières, le nier, le renier, l'enterrer, dire qu'Il n'existe pas, exister sans Lui, vivre sa vie dans le seul espoir de " mangeons, buvons , car demain nous mourrons " .
Lutter contre Dieu en critiquant le pape François n'est pas recevable .
Le pape François auquel @ Johannes vous mettez le qualificatif de " Saint " est faux .En effet n'importe quel pape est un homme comme vous et moi , un homme pêcheur .
Qui dit pêcheur, dit que cet homme tout pape qu'il soit peut se tromper SURTOUT si ce dernier s'occupe de politique .
En ce moment c'est ce que fais le pape François, la politique vaticane se veut être une politique d'ouverture au monde pour faire asseoir le mondialisme plus facilement en acceptant, en favorisant l'ouverture des frontières aux migrants .
Même dans son discours de Noel ubi et orbi le pape a privilegié la fraternité " par amour, par acceptation et par respect pour notre pauvre humanité" , aucune déclaration sur l'amour que nous devons à Dieu et à ses commandements .
C'est sur ce point que beaucoup de catholiques " critiquent " le pape François, il critiquent l'homme mais savent AIMER Dieu pour autant .
Vos jugements sur les personnes qui postent en n'étant pas du même avis que vous sont tout de même excessifs et vos réponses font de vous presque un farouche extrémiste catho .
Non c'est de l'hypocrisie de prétendre séparer ainsi l'homme et Dieu dont il est le Vicaire, le pape et l'Eglise : j'aime Dieu mais pas son vicaire qu'Il a choisi. J'aime Dieu mais je ne soutiens pas son vicaire sur terre, et vas-y que je le critique à la face de mes frères et sœurs. Cela revient à : Jésus oui mais l'Église non ! Il n'est écrit nulle part, d'accord sur ce point, que seul un saint accrédité hériterait de la couronne papale ! Mais cela doit-il nous empêcher de l'aimer et de le soutenir de nos prières ? Quel beau témoignage de fidélité et d'amour de notre Église dont nous voulons prétendre décider de celui qui doit être à sa tête, et qu'il corresponde à nos idées, dont elles nous ne doutons pas.
Encore une fois c'est du protestantisme, ce n'est pas être catholique !
Je respecte le pape François car il est le pape et je respecte l'homme , je le suis quand il déclare des mots conformes à la doctrine MAIS je ne suis pas d'accord avec SA politique de l'immigration totale, ouverture des frontières , soutien sans faille aux migrants .
Je peux ne pas être d'accord avec cela et le dire ne me vaut pas d'être taxer de protestante !
C'est de la clairvoyance , c'est être éveillé aux choses du monde Tout en restant dans le monde .
Beaucoup de catholiques sont de cet avis croyez moi Isabelle Marie .
Je suis la première à en être consciente et parfois à m'être sentie déroutée, consciente de n'être pas la seule. Mais nous vivons dans une époque d'exceptionnelle confusion. C'est pourquoi sur ce forum, les Trois Blancheurs sont notre refuge. Bien sûr nous pouvons discuter, sinon autant arrêter le forum ! du moment que cela ne vire pas à la critique systématique, ni au dénigrement, mais ce n'est pas votre cas, ni non plus à la dispute. L'exercice est parfois difficile car beaucoup sur ce forum sont des passionnés ! Au moins nous ne pouvons être taxés de tiédeur !
Le Seigneur vomira de Sa bouche les tièdes , réjouissons nous donc de ne pas en faire parti !
Et dialoguons dans le respect de la Vérité sans se voiler la face .
Dernière édition par Zamie le Ven 28 Déc 2018 - 13:54, édité 1 fois
Zamie- Enfant de Dieu
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Re: A tous ceux qui luttent contre Dieu en critiquant le Saint Père François
"je respecte le pape....Mais je ne suis pas d'accord avec SA politique de l'immigration totale..."
"C'est de la clairvoyance..."
"C'est de la clairvoyance..."
véronique69- Contemplatif
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Re: A tous ceux qui luttent contre Dieu en critiquant le Saint Père François
"nous vivons dans une époque d'exceptionnelle CONFUSION"
"et dialoguons dans le respect de la vérité..."
"et dialoguons dans le respect de la vérité..."
véronique69- Contemplatif
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Re: A tous ceux qui luttent contre Dieu en critiquant le Saint Père François
véronique69 a écrit:"je respecte le pape....Mais je ne suis pas d'accord avec SA politique de l'immigration totale..."
"C'est de la clairvoyance..."
allier la générosité de l'Évangile et la prudence au plan politique est un pari difficile. Les problèmes aujourd'hui sont globaux, et doivent être résolus au niveau planétaire. C'est en cela qu'une conversion est exigée de l'humanité entière, et en cela que notre Pape est révolutionnaire, et nous met en chemin.
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: A tous ceux qui luttent contre Dieu en critiquant le Saint Père François
Notre Seigneur Jésus à Mgr Ottavio Michelini
La seconde venue constituera le Règne de Jésus dans les âmes
Jésus, présent dans Son Vicaire, le Pontife romain
De l'ouvrage « Confidences de Jésus à ses prêtres et à ses fidèles » :
Mon Eglise maîtresse et guide de tous les peuples
- message du 1er décembre 1977, page 243 :
« Je reprends l'entretien commencé, mais nullement clos, sur mon Église.
Moi, Je l'ai placée dans le monde, au milieu du monde, parce que sa mission s'adresse à tous les peuples de la terre.
Par volonté divine, elle est établie Maîtresse et Guide de tous les peuples. C'est la place qui lui revient, c'est la place qui lui sera reconnue après la purification.
Indescriptible est sa mission en ce temps situé entre la première venue du Christ sur la terre par le mystère de l'Incarnation et sa seconde venue qui aura lieu à la fin du monde pour juger les vivants et les morts.
Entre ces deux venues, révélant, la première, la Miséricorde de Dieu, la seconde, la Justice du Christ, vrai Dieu et vrai Homme, comme prêtre, Roi et Juge universel, cette troisième venue intermédiaire sera invisible, à la différence de la première et de la dernière venue, toutes deux visibles.
Cette troisième venue (la deuxième dans l'ordre chronologique) constituera le Règne de Jésus dans les âmes, Règne de paix et de justice qui connaîtra sa pleine et lumineuse splendeur après la purification.
Mon Église est placée au milieu des nations, mais aucune nation du monde n'aura le droit de la supplanter. Celle qui oserait le faire irait contre les desseins de la Providence divine et provoquerait son indignation.
Mon Église a en elle-même tout ce qui lui est nécessaire pour exercer sa divine mission, étant donné que Moi, Jésus, Je suis présent dans mon Vicaire, le Pontife romain [c'est à dire dans tous les successeurs de Pierre jusqu'à la fin du monde, avec actuellement le Saint Père François], étant donné, en outre, que Je suis présent réellement, physiquement et personnellement dans le mystère de la foi, l'Eucharistie, présent encore par la parole divine : Je suis le Verbe éternel de Dieu ».
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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véronique69- Contemplatif
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Re: A tous ceux qui luttent contre Dieu en critiquant le Saint Père François
Vous ne croyiez pas si bien dire (pour certains), les juifs aussi se réclamais de la race d'Abraham.
On ne peut pas aimer le Pape par auto appartenance, sa deviens une sorte une fidéisme, qui amene que des jugements et condamnation comme plus haut... POUR /CONTRE LE PAPE se n'est plus le catechisme de l'Eglise
(Je comprend pk l'Eglise parait sévère à l’égard des "révélations" privée, elles peuvent figer l'esprit en cas d'abus)
On ne peut pas aimer le Pape par auto appartenance, sa deviens une sorte une fidéisme, qui amene que des jugements et condamnation comme plus haut... POUR /CONTRE LE PAPE se n'est plus le catechisme de l'Eglise
(Je comprend pk l'Eglise parait sévère à l’égard des "révélations" privée, elles peuvent figer l'esprit en cas d'abus)
Yeshoua- Avec Saint Joseph
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Re: A tous ceux qui luttent contre Dieu en critiquant le Saint Père François
Yeshoua a écrit:Vous ne croyiez pas si bien dire (pour certains), les juifs aussi se réclamais de la race d'Abraham.
On ne peut pas aimer le Pape par auto appartenance, sa deviens une sorte une fidéisme, qui amene que des jugements et condamnation comme plus haut... POUR /CONTRE LE PAPE se n'est plus le catechisme de l'Eglise
(Je comprend pk l'Eglise parait sévère à l’égard des "révélations" privée, elles peuvent figer l'esprit en cas d'abus)
Le Magistère infaillible de la Sainte Église dit bien évidemment exactement la même chose que les véritables révélations privées, car c'est le même Esprit Saint qui en est l'Auteur, comme je le montre dans mon travail de plus de 5000 pages sur mon site depuis 2005.
http://jeanderoquefort.free.fr/
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4097
Inscription : 19/05/2010
Re: A tous ceux qui luttent contre Dieu en critiquant le Saint Père François
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Catéchisme de l'Église Catholique IntraText - Lecture du Texte |
- PREMIERE PARTIE LA PROFESSION DE LA FOI
- DEUXIÈME SECTION LA PROFESSION DE LA FOI CHRETIENNE
- CHAPITRE TROISIEME JE CROIS EN L’ESPRIT SAINT
- Article 9 " JE CROIS A LA SAINTE ÉGLISE CATHOLIQUE "
- Paragraphe 4. LES FIDELES DU CHRIST – HIERARCHIE, LAÏCS, VIE CONSACREE
Paragraphe 4. LES FIDELES DU CHRIST – HIERARCHIE, LAÏCS, VIE CONSACREE
871 " Les fidèles du Christ sont ceux qui, en tant qu’incorporés au Christ par le Baptême, sont constitués en peuple de Dieu et qui, pour cette raison, participant à leur manière à la fonction sacerdotale, prophétique et royale du Christ, sont appelés à exercer, chacun selon sa condition propre, la mission que Dieu a confiée à l’Église pour qu’elle l’accomplisse dans le monde " (⇒ CIC, can. 204, §1; cf. LG 31).
872 " Entre tous les fidèles du Christ, du fait de leur régénération dans le Christ, il existe, quant à la dignité et à l’activité, une véritable égalité en vertu de laquelle tous coopèrent à l’édification du Corps du Christ, selon la condition et la fonction propre de chacun " (⇒ CIC, can. 208; cf. LG 32).
873 Les différences mêmes que le Seigneur a voulu mettre entre les membres de son Corps servent son unité et sa mission. Car " il y a dans l’Église diversité de ministères, mais unité de mission. Le Christ a confié aux apôtres et à leurs successeurs la charge d’enseigner, de sanctifier et de gouverner en son nom et par son pouvoir. Mais les laïcs rendus participants de la charge sacerdotale, prophétique et royale du Christ assument, dans l’Église et dans le monde, leur part dans ce qui est la mission du Peuple de Dieu tout entier " (AA 2). Enfin il y a " des fidèles qui appartiennent à l’une et l’autre catégorie [hiérarchie et laïcs] et qui, par la profession des conseils évangéliques (...) sont consacrés à Dieu et concourent à la mission salvatrice de l’Église à leur manière propre " (⇒ CIC, can. 207, § 2).
I. La constitution hiérarchique de l’Église
Pourquoi le ministère ecclésial ?
874 Le Christ est lui-même la source du ministère dans l’Église. Il l’a instituée, lui a donné autorité et mission, orientation et finalité :
Le Christ Seigneur, pour assurer au Peuple de Dieu des pasteurs et les moyens de sa croissance, a institué dans son Église des ministères variés qui tendent au bien de tout le corps. En effet, les ministres qui disposent du pouvoir sacré, sont au service de leurs frères, pour que tous ceux qui appartiennent au Peuple de Dieu (...) parviennent au salut (LG 18).
875 " Comment croire sans d’abord entendre ? Et comment entendre sans prédicateur ? Et comment prêcher sans être d’abord envoyé ? " (Rm 10, 14-15). Personne, aucun individu ni aucune communauté, ne peut s’annoncer à lui-même l’Évangile. " La foi vient de l’écoute " (Rm 10, 17). Personne ne peut se donner lui-même le mandat et la mission d’annoncer l’Évangile. L’envoyé du Seigneur parle et agit non pas par autorité propre, mais en vertu de l’autorité du Christ ; non pas comme membre de la communauté, mais parlant à elle au nom du Christ. Personne ne peut se conférer à lui-même la grâce, elle doit être donnée et offerte. Cela suppose des ministres de la grâce, autorisés et habilités de la part du Christ. De Lui, les évêques et les prêtres reçoivent la mission et la faculté (le " pouvoir sacré ") d’agir in persona Christi Capitis, les Diacres, la force de servir le peuple de Dieu dans la " diaconie " de la liturgie, de la parole et de la charité, en communion avec l’évêque et son presbytérium. Ce ministère, dans lequel les envoyés du Christ font et donnent par don de Dieu ce qu’ils ne peuvent faire et donner d’eux-mêmes, la tradition de l’Église l’appelle " sacrement ". Le ministère de l’Église est conféré par un sacrement propre.
876 Intrinsèquement lié à la nature sacramentelle du ministère ecclésial est son caractère de service. En effet, entièrement dépendant du Christ qui donne mission et autorité, les ministres sont vraiment " esclaves du Christ " (Rm 1, 1), à l’image du Christ qui a pris librement pour nous " la forme d’esclave " (Ph 2, 7). Parce que la parole et la grâce dont ils sont les ministres ne sont pas les leurs, mais celles du Christ qui les leurs a confiées pour les autres, ils se feront librement esclaves de tous (cf. 1 Co 9, 19).
877 De même, il est de la nature sacramentelle du ministère ecclésial qu’il ait un caractère collégial. En effet, dès le début de son ministère, le Seigneur Jésus institua les Douze, " les germes du Nouvel Israël et en même temps l’origine de la hiérarchie sacrée " (AG 5). Choisis ensemble, ils sont aussi envoyés ensemble, et leur unité fraternelle sera au service de la communion fraternelle de tous les fidèles ; elle sera comme un reflet et un témoignage de la communion des personnes divines (cf. Jn 17, 21-23). Pour cela, tout évêque exerce son ministère au sein du collège épiscopal, en communion avec l’évêque de Rome, successeur de S. Pierre et chef du collège ; les prêtres exercent leur ministère au sein du presbyterium du diocèse, sous la direction de leur évêque.
878 Enfin il est de la nature sacramentelle du ministère ecclésial qu’il ait un caractère personnel. Si les ministres du Christ agissent en communion, ils agissent toujours aussi de façon personnelle. Chacun est appelé personnellement : " Toi, suis-moi " (Jn 21, 22 ; cf. Mt 4, 19. 21 ; Jn 1, 43) pour être, dans la mission commune, témoin personnel, portant personnellement responsabilité devant Celui qui donne la mission, agissant " en Sa personne " et pour des personnes : " Je te baptise au nom du Père... " ; " Je te pardonne... ".
879 Le ministère sacramentel dans l’Église est donc un service exercé au nom du Christ. Il a un caractère personnel et une forme collégiale. Cela se vérifie dans les liens entre le collège épiscopal et son chef, le successeur de S. Pierre, et dans le rapport entre la responsabilité pastorale de l’évêque pour son Église particulière et la sollicitude commune du collège épiscopal pour l’Église Universelle.
Le collège épiscopal et son chef, le Pape
880 Le Christ, en instituant les Douze, " leur donna la forme d’un collège, c’est-à-dire d’un groupe stable, et mit à leur tête Pierre, choisi parmi eux " (LG 19). " De même que S. Pierre et les autres apôtres constituent, de par l’institution du Seigneur, un seul collège apostolique, semblablement le Pontife romain, successeur de Pierre et les évêques, successeurs des apôtres, forment entre eux un tout " (LG 22 ; cf. ⇒ CIC, can. 330).
881 Le Seigneur a fait du seul Simon, auquel Il donna le nom de Pierre, la pierre de son Église. Il lui en a remis les clefs (cf. Mt 16, 18-19) ; Il l’a institué pasteur de tout le troupeau (cf. Jn 21, 15-17). " Mais cette charge de lier et de délier qui a été donnée à Pierre a été aussi donnée, sans aucun doute, au collège des apôtres unis à leur chef " (LG 22). Cette charge pastorale de Pierre et des autres apôtres appartient aux fondements de l’Église. Elle est continuée par les évêques sous la primauté du Pape.
882 Le Pape, évêque de Rome et successeur de S. Pierre, " est principe perpétuel et visible et fondement de l’unité qui lie entre eux soit les évêques, soit la multitude des fidèles " (LG 23). " En effet, le Pontife romain a sur l’Église, en vertu de sa charge de Vicaire du Christ et de Pasteur de toute l’Église, un pouvoir plénier, suprême et universel qu’il peut toujours librement exercer " (LG 22 ; cf. CD 2 ; 9).
883 " Le collège ou corps épiscopal n’a d’autorité que si on l’entend comme uni au Pontife romain, comme à son chef ". Comme tel, ce collège est " lui aussi le sujet d’un pouvoir suprême et plénier sur toute l’Église, pouvoir cependant qui ne peut s’exercer qu’avec le consentement du Pontife romain " (LG 22 ; cf. ⇒ CIC, can. 336).
884 " Le Collège des Évêques exerce le pouvoir sur l’Église tout entière de manière solennelle dans le Concile Œcuménique " (⇒ CIC, can. 337, §1). " Il n’y a pas de Concile Œcuménique s’il n’est comme tel confirmé ou tout au moins accepté par le successeur de Pierre " (LG 22).
885 " Par sa composition multiple, ce collège exprime la variété et l’universalité du Peuple de Dieu ; il exprime, par son rassemblement sous un seul chef, l’unité du troupeau du Christ " (LG 22).
886 " Les évêques sont, chacun pour sa part, principe et fondement de l’unité dans leurs Églises particulières " (LG 23). Comme tels ils " exercent leur autorité pastorale sur la portion du Peuple de Dieu qui leur a été confiée " (LG 23), assistés des prêtres et des diacres. Mais, comme membres du collège épiscopal chacun d’entre eux a part à la sollicitude pour toutes les Églises (cf. CD 3), qu’ils exercent d’abord " en gouvernant bien leur propre Église comme une portion de l’Église universelle ", contribuant ainsi " au bien de tout le Corps mystique qui est aussi le Corps des Églises " (LG 23). Cette sollicitude s’étendra particulièrement aux pauvres (cf. Ga 2, 10), aux persécutés pour la foi, ainsi qu’aux missionnaires qui œuvrent sur toute la terre.
887 Les Églises particulières voisines et de culture homogène forment des provinces ecclésiastiques ou des ensembles plus vastes appelés patriarcats ou régions (cf. Canon des Apôtres 34). Les évêques de ces ensembles peuvent se réunir en synodes ou en conciles provinciaux. " De même, les Conférences épiscopales peuvent, aujourd’hui, contribuer de façon multiple et féconde à ce que l’esprit collégial se réalise concrètement " (LG 23).
La charge d’enseigner
888 Les évêques, avec les prêtres, leurs coopérateurs, " ont pour première tâche d’annoncer l’Évangile de Dieu à tous les hommes " (PO 4), selon l’ordre du Seigneur (cf. Mc 16, 15). Ils sont " les hérauts de la foi, qui amènent au Christ de nouveaux disciples, les docteurs authentiques " de la foi apostolique, " pourvus de l’autorité du Christ " (LG 25).
889 Pour maintenir l’Église dans la pureté de la foi transmise par les apôtres, le Christ a voulu conférer à son Église une participation à sa propre infaillibilité, Lui qui est la Vérité. Par le " sens surnaturel de la foi ", le Peuple de Dieu " s’attache indéfectiblement à la foi ", sous la conduite du Magistère vivant de l’Église (cf. LG 12 ; DV 10).
890 La mission du Magistère est liée au caractère définitif de l’alliance instaurée par Dieu dans le Christ avec son Peuple ; il doit le protéger des déviations et des défaillances, et lui garantir la possibilité objective de professer sans erreur la foi authentique. La charge pastorale du Magistère est ainsi ordonnée à veiller à ce que le Peuple de Dieu demeure dans la vérité qui libère. Pour accomplir ce service, le Christ a doté les pasteurs du charisme d’infaillibilité en matière de foi et de mœurs. L’exercice de ce charisme peut revêtir plusieurs modalités :
891 " De cette infaillibilité, le Pontife romain, chef du collège des évêques, jouit du fait même de sa charge quand, en tant que pasteur et docteur suprême de tous les fidèles, et chargé de confirmer ses frères dans la foi, il proclame, par un acte définitif, un point de doctrine touchant la foi et les mœurs (...). L’infaillibilité promise à l’Église réside aussi dans le corps des évêques quand il exerce son Magistère suprême en union avec le successeur de Pierre ", surtout dans un Concile Œcuménique (LG 25 ; cf. Vatican I : DS 3074). Lorsque par son Magistère suprême, l’Église propose quelque chose " à croire comme étant révélé par Dieu " (DV 10) et comme enseignement du Christ, " il faut adhérer dans l’obéissance de la foi à de telles définitions " (LG 25). Cette infaillibilité s’étend aussi loin que le dépôt lui-même de la Révélation divine (cf. LG 25).
892 L’assistance divine est encore donnée aux successeurs des apôtres, enseignant en communion avec le successeur de Pierre, et, d’une manière particulière, à l’évêque de Rome, Pasteur de toute l’Église, lorsque, sans arriver à une définition infaillible et sans se prononcer d’une " manière définitive ", ils proposent dans l’exercice du Magistère ordinaire un enseignement qui conduit à une meilleure intelligence de la Révélation en matière de foi et de mœurs. A cet enseignement ordinaire les fidèles doivent " donner l’assentiment religieux de leur esprit " (LG 25) qui, s’il se distingue de l’assentiment de la foi, le prolonge cependant.
La charge de sanctifier
893 L’évêque porte aussi " la responsabilité de dispenser la grâce du suprême sacerdoce " (LG 26), en particulier dans l’Eucharistie qu’il offre lui-même ou dont il assure l’oblation par les prêtres, ses coopérateurs. Car l’Eucharistie est le centre de la vie de l’Église particulière. L’évêque et les prêtres sanctifient l’Église par leur prière et leur travail, par le ministère de la parole et des sacrements. Ils la sanctifient par leur exemple, " non pas en faisant les seigneurs à l’égard de ceux qui vous sont échus en partage, mais en devenant les modèles du troupeau " (1 P 5, 3). C’est ainsi " qu’ils parviennent, avec le troupeau qui leur est confié, à la vie éternelle " (LG 26).
La charge de régir
894 " Les évêques dirigent leurs Églises particulières comme vicaires et légats du Christ par leurs conseils, leurs encouragements, leurs exemples, mais aussi par leur autorité et par l’exercice de leur pouvoir sacré " (LG 27), qu’ils doivent cependant exercer pour édifier, dans l’esprit de service qui est celui de leur Maître (cf. Lc 22, 26-27).
895 " Ce pouvoir qu’ils exercent personnellement au nom du Christ est un pouvoir propre, ordinaire et immédiat : il est soumis cependant dans son exercice à la régulation dernière de l’autorité suprême de l’Église " (LG 27). Mais on ne doit pas considérer les évêques comme des vicaires du Pape dont l’autorité ordinaire et immédiate sur toute l’Église n’annule pas, mais au contraire confirme et défend la leur. Celle-ci doit s’exercer en communion avec toute l’Église sous la conduite du Pape.
896 Le Bon Pasteur sera le modèle et la " forme " de la charge pastorale de l’évêque. Conscient de ses faiblesses, " l’évêque peut se montrer indulgent envers les ignorants et les égarés. Qu’il ne répugne pas à écouter ceux qui dépendent de lui, les entourant comme de vrais fils (...). Quant aux fidèles, ils doivent s’attacher à leur évêque comme l’Église à Jésus-Christ et comme Jésus-Christ à son Père " (LG 27) :
Suivez tous l’évêque, comme Jésus-Christ [suit] son Père, et le presbytérium comme les apôtres ; quant aux diacres, respectez-les comme la loi de Dieu. Que personne ne fasse en dehors de l’évêque rien de ce qui regarde l’Église (S. Ignace d’Antioche, Smyrn. 8, 1).
II. Les fidèles laïcs
897 " Sous le nom de laïcs, on entend ici l’ensemble des chrétiens excepté les membres de l’ordre sacré et de l’état religieux reconnu par l’Église, c’est-à-dire les chrétiens qui, étant incorporés au Christ par le baptême, intégrés au Peuple de Dieu, faits participants à leur manière de la fonction sacerdotale, prophétique et royale du Christ, exercent pour leur part, dans l’Église et dans le monde, la mission qui est celle de tout le peuple chrétien " (LG 31).
La vocation des laïcs
898 " La vocation propre des laïcs consiste à chercher le règne de Dieu précisément à travers la gérance des choses temporelles qu’ils ordonnent selon Dieu (...). C’est à eux qu’il revient, d’une manière particulière, d’éclairer et d’orienter toutes les réalités temporelles auxquelles ils sont étroitement unis, de telle sorte qu’elles se fassent et prospèrent constamment selon le Christ et soient à la louange du Créateur et Rédempteur " (LG 31).
899 L’initiative des chrétiens laïcs est particulièrement nécessaire lorsqu’il s’agit de découvrir, d’inventer des moyens pour imprégner les réalités sociales, politiques, économiques, les exigences de la doctrine et de la vie chrétiennes. Cette initiative est un élément normal de la vie de l’Église :
Les fidèles laïcs se trouvent sur la ligne la plus avancée de la vie de l’Église ; par eux, l’Église est le principe vital de la société. C’est pourquoi eux surtout doivent avoir une conscience toujours plus claire, non seulement d’appartenir à l’Église, mais d’être l’Église, c’est-à-dire la communauté des fidèles sur la terre sous la conduite du Chef commun, le Pape, et des Évêques en communion avec lui. Ils sont l’Église (Pie XII, discours 20 février 1946 : cité par Jean-Paul II, CL 9).
900 Parce que, comme tous les fidèles, ils sont chargés par Dieu de l’apostolat en vertu du baptême et de la confirmation, les laïcs sont tenus par l’obligation et jouissent du droit, individuellement ou groupés en associations, de travailler à ce que le message divin du salut soit connu et reçu par tous les hommes et par toute la terre ; cette obligation est encore plus pressante lorsque ce n’est que par eux que les hommes peuvent entendre l’Évangile et connaître le Christ. Dans les communautés ecclésiales, leur action est si nécessaire que, sans elle, l’apostolat des pasteurs ne peut, la plupart du temps, obtenir son plein effet (cf. LG 33)..
La participation des laïcs à la charge sacerdotale du Christ
901 " Les laïcs, en vertu de leur consécration au Christ et de l’onction de l’Esprit Saint, reçoivent la vocation admirable et les moyens qui permettent à l’Esprit de produire en eux des fruits toujours plus abondants. En effet, toutes leurs activités, leurs prières et leurs entreprises apostoliques, leur vie conjugale et familiale, leurs labeurs quotidiens, leurs détentes d’esprit et de corps, s’ils sont vécus dans l’Esprit de Dieu, et même les épreuves de la vie, pourvu qu’elles soient patiemment supportées, tout cela devient ‘offrande spirituelle, agréable à Dieu par Jésus-Christ’ (1 P 2, 5) ; et dans la célébration eucharistique, ces offrandes rejoignent l’oblation du Corps du Seigneur pour être offertes en toute piété au Père. C’est ainsi que les laïcs consacrent à Dieu le monde lui-même, rendant partout à Dieu dans la sainteté de leur vie un culte d’adoration " (LG 34 ; cf. LG 10).
902 De façon particulière, les parents participent de la charge de sanctification " lorsqu’ils mènent une vie conjugale selon l’esprit chrétien et procurent à leurs enfants une éducation chrétienne " (⇒ CIC, can. 835, § 4).
903 Les laïcs, s’ils ont les qualités requises, peuvent être admis de manière stable aux ministères de lecteurs et d’acolyte (cf. ⇒ CIC, can. 230, § 1). " Là où le besoin de l’Église le demande par défaut de ministres, les laïcs peuvent aussi, même s’ils ne sont ni lecteurs ni acolytes, suppléer à certaines de leurs fonctions, à savoir exercer le ministère de la parole, présider les prières liturgiques, conférer le baptême et distribuer la sainte communion, selon les dispositions du droit " (⇒ CIC, can. 230, § 3).
Leur participation à la charge prophétique du Christ
904 " Le Christ (...) accomplit sa fonction prophétique non seulement par la hiérarchie (...) mais aussi par les laïcs dont il fait pour cela des témoins en les pourvoyant du sens de la foi et de la grâce de la parole " (LG 35) :
Enseigner quelqu’un pour l’amener à la foi est la tâche de chaque prédicateur et même de chaque croyant (S. Thomas d’A., s. th. 3 71, 4, ad 3).
905 Leur mission prophétique, les laïcs l’accomplissent aussi par l’évangélisation, " c’est-à-dire l’annonce du Christ faite par le témoignage de la vie et par la parole ". Chez les laïcs, " cette action évangélisatrice (...) prend un caractère spécifique et une particulière efficacité du fait qu’elle s’accomplit dans les conditions communes du siècle " (LG 35) :
Cet apostolat ne consiste pas dans le seul témoignage de la vie : le véritable apôtre cherche les occasions d’annoncer le Christ par la parole, soit aux incroyants (...), soit aux fidèles (AA 6 ; cf. AG 15).
906 Ceux d’entre les fidèles laïcs qui en sont capables et qui s’y forment peuvent aussi prêter leur concours à la formation catéchétique (cf. ⇒ CIC, can. 774; ⇒ 776; ⇒ 780), à l’enseignement des sciences sacrées (cf. ⇒ CIC, can. 229), aux moyens de communication sociale (cf. ⇒ CIC, can. 823, § 1).
907 " Selon le devoir, la compétence et le prestige dont ils jouissent, ils ont le droit et même parfois le devoir de donner aux Pasteurs sacrés leur opinion sur ce qui touche le bien de l’Église et de la faire connaître aux autres fidèles, restant sauves l’intégrité de la foi et des mœurs et la révérence due aux pasteurs, et tenant compte de l’utilité commune et de la dignité des personnes " (⇒ CIC, can. 212, § 3).
Leur participation à la charge royale du Christ
908 Par son obéissance jusqu’à la mort (cf. Ph 2, 8-9), le Christ a communiqué à ses disciples le don de la liberté royale, " pour qu’ils arrachent au péché son empire en eux-mêmes par leur abnégation et la sainteté de leur vie " (LG 36) :
Celui qui soumet son propre corps et régit son âme, sans se laisser submerger par les passions est son propre maître : il peut être appelé roi parce qu’il est capable de régir sa propre personne ; il est libre et indépendant et ne se laisse captiver par un esclavage coupable (S. Ambroise, Psal. 118, 14, 30 : PL 15, 1403A).
909 " Que les laïcs, en outre, unissant leurs forces, apportent aux institutions et aux conditions de vie dans le monde, quand elles provoquent au péché, les assainissements convenables, pour qu’elles deviennent toutes conformes aux règles de la justice et favorisent l’exercice de la vertu au lieu d’y faire obstacle. En agissant ainsi ils imprègnent de valeur morale la culture et les œuvres humaines " (LG 36).
910 " Les laïcs peuvent aussi se sentir appelés ou être appelés à collaborer avec les pasteurs au service de la communauté ecclésiale, pour la croissance et la vie de celle-ci, exerçant des ministères très diversifiés, selon la grâce et les charismes que le Seigneur voudra bien déposer en eux " (EN 73).
911 Dans l’Église, " les fidèles laïcs peuvent coopérer selon le droit à l’exercice du pouvoir de gouvernement " (⇒ CIC, can. 129, § 2). Ainsi de leur présence dans les Conseils particuliers (can. 443, § 4), les Synodes diocésains (can. 463, §§ 1. 2), les Conseils pastoraux (can. 511 ; 536) ; dans l’exercice de la charge pastorale d’une paroisse (can. 517, § 2) ; la collaboration aux Conseils des affaires économiques (can. 492, § 1 ; 536) ; la participation aux tribunaux ecclésiastiques (can. 1421, § 2), etc.
912 Les fidèles doivent " distinguer avec soin entre les droits et devoirs qui leur incombent en tant que membres de l’Église et ceux qui leur reviennent comme membres de la société humaine. Qu’ils s’efforcent d’accorder harmonieusement les uns et les autres entre eux, se souvenant que la conscience chrétienne doit être leur guide en tous domaines temporels, car aucune activité humaine, fut-elle d’ordre temporel, ne peut être soustraite à l’empire de Dieu " (LG 36).
913 " Ainsi tout laïc, en vertu des dons qui lui ont été faits, constitue un témoin et en même temps un instrument vivant de la mission de l’Église elle-même ‘à la mesure du don du Christ’ (Ep 4, 7) " (LG 33).
III. La vie consacrée
914 " L’état de vie constitué par la profession des conseils évangéliques, s’il ne concerne pas la structure hiérarchique de l’Église, appartient cependant sans conteste à sa vie et à sa sainteté " (LG 44).
Conseils évangéliques, vie consacrée
915 Les conseils évangéliques sont, dans leur multiplicité, proposés à tout disciple du Christ. La perfection de la charité à laquelle tous les fidèles sont appelés comporte pour ceux qui assument librement l’appel à la vie consacrée, l’obligation de pratiquer la chasteté dans le célibat pour le Royaume, la pauvreté et l’obéissance. C’est la profession de ces conseils dans un état de vie stable reconnu par l’Église, qui caractérise la " vie consacrée " à Dieu (cf. LG 42-43 ; PC 1).
916 L’état de la vie consacrée apparaît dès lors comme l’une des manières de connaître une consécration " plus intime ", qui s’enracine dans le Baptême et dédie totalement à Dieu (cf. PC 5). Dans la vie consacrée, les fidèles du Christ se proposent, sous la motion de l’Esprit Saint, de suivre le Christ de plus près, de se donner à Dieu aimé par-dessus tout et, poursuivant la perfection de la charité au service du Royaume, de signifier et d’annoncer dans l’Église la gloire du monde à venir (cf. ⇒ CIC, can. 573).
Un grand arbre, de multiples rameaux
917 " Comme un arbre qui se ramifie de façons admirables et multiples dans le champ du Seigneur, à partir d’un germe semé par Dieu, ainsi se développèrent des formes variées de vie solitaire ou commune, des familles diverses dont le capital spirituel profite à la fois aux membres de ces familles et au bien de tout le Corps du Christ " (LG 43).
918" Dès les origines de l’Église, il y eut des hommes et des femmes qui voulurent, par la pratique des conseils évangéliques, suivre plus librement le Christ et l’imiter plus fidèlement et qui, chacun à sa manière, menèrent une vie consacrée à Dieu. Beaucoup parmi eux, sous l’impulsion du Saint-Esprit, vécurent dans la solitude, ou bien fondèrent des familles religieuses que l’Église accueillit volontiers et approuva de son autorité " (PC 1).
919 Les évêques s’efforceront toujours de discerner les nouveaux dons de vie consacrée confiés par l’Esprit Saint à son Église ; l’approbation de nouvelles formes de vie consacrée est réservée au Siège Apostolique (cf. ⇒ CIC, can. 605).
La vie érémitique
920 Sans toujours professer publiquement les trois conseils évangéliques, les ermites, " dans un retrait plus strict du monde, dans le silence de solitude, dans la prière assidue et la pénitence, vouent leur vie à la louange de Dieu et au salut du monde " (⇒ CIC, can. 603, § 1).
921 Ils montrent à chacun cet aspect intérieur du mystère de l’Église qu’est l’intimité personnelle avec le Christ. Cachée aux yeux des hommes, la vie de l’ermite est prédication silencieuse de Celui auquel il a livré sa vie, parce qu’Il est tout pour lui. C’est là un appel particulier à trouver au désert, dans le combat spirituel même, la gloire du Crucifié.
Les vierges et les veuves consacrées
922 Dès les temps apostoliques, des vierges (cf. 1 Co 7, 34-36) et des veuves chrétiennes (cf. Jean-Paul II, exh. ap. Vita Consecrata, 7), appelées par le Seigneur à s’attacher à Lui sans partage dans une plus grande liberté de cœur, de corps et d’esprit, ont pris la décision, approuvée par l’Église, de vivre, respectivement, dans l’état de la virginité ou de la chasteté perpétuelle " à cause du Royaume des cieux " (Mt 19, 12).
923 " Exprimant le propos sacré de suivre le Christ de plus près, [des vierges] sont consacrées à Dieu par l’évêque diocésain selon le rite liturgique approuvé, sont épousées mystiquement par le Christ Fils de Dieu et sont vouées au service de l’Église " (⇒ CIC, can. 604, § 1). Par ce rite solennel (Consecratio virginum), " la vierge est constituée personne consacrée, " signe transcendant de l’amour de l’Église envers le Christ, image eschatologique de cette Épouse du Ciel et de la vie future " (OCV prænotanda 1).
924 " Proche des autres formes de vie consacrée " (⇒ CIC, can. 604, § 1), l’ordre des vierges établit la femme vivant dans le monde (ou la moniale) dans la prière, la pénitence, le service de ses frères et le travail apostolique, selon l’état et les charismes respectifs offerts à chacune (OCV prænotanda 2). Les vierges consacrées peuvent s’associer pour garder plus fidèlement leur propos (cf. ⇒ CIC, can. 604, § 2).
La vie religieuse
925 Née en Orient dans les premiers siècles du christianisme (cf. UR 15) et vécue dans les instituts canoniquement érigés par l’Église (cf. ⇒ CIC, can. 573), la vie religieuse se distingue des autres formes de la vie consacrée par l’aspect cultuel, la profession publique des conseils évangéliques, la vie fraternelle menée en commun, le témoignage rendu à l’union du Christ et de l’Église (cf. ⇒ CIC, can. 607).
926 La vie religieuse relève du mystère de l’Église. Elle est un don que l’Église reçoit de son Seigneur et qu’elle offre comme un état de vie stable au fidèle appelé par Dieu dans la profession des conseils. Ainsi l’Église peut-elle à la fois manifester le Christ et se reconnaître Épouse du Sauveur. La vie religieuse est invitée à signifier, sous ses formes variées, la charité même de Dieu, dans le langage de notre temps.
927 Tous les religieux, exempts ou non (cf. ⇒ CIC, can. 591), prennent place parmi les coopérateurs de l’évêque diocésain dans sa charge pastorale (cf. CD 33-35). L’implantation et l’expansion missionnaire de l’Église requièrent la présence de la vie religieuse sous toutes ses formes dès les débuts de l’évangélisation (cf. AG 18 ; 40). " L’histoire atteste les grands mérites des familles religieuses dans la propagation de la foi et dans la formation de nouvelles Églises, depuis les antiques Institutions monastiques et les Ordres médiévaux jusqu’aux Congrégations modernes " (Jean-Paul II, RM 69).
Les instituts séculiers
928 " L’institut séculier est un institut de vie consacrée où les fidèles vivant dans le monde tendent à la perfection de la charité et s’efforcent de contribuer surtout de l’intérieur à la sanctification du monde " (⇒ CIC, can. 710).
929 Par une " vie parfaitement et entièrement consacrée à [cette] sanctification " (Pie XII, const. ap. " Provida Mater "), les membres de ces instituts participent à la tâche d’évangélisation de l’Église, " dans le monde et à partir du monde ", où leur présence agit " à la manière d’un ferment " (PC 11). Leur témoignage de vie chrétienne vise à ordonner selon Dieu les réalités temporelles et pénétrer le monde de la force de l’Évangile. Ils assument par des liens sacrés les conseils évangéliques et gardent entre eux la communion et la fraternité propres à leur mode de vie séculier (cf. ⇒ CIC, can. 713).
Les sociétés de vie apostolique
930 Au côté des formes diverses de vie consacrée " prennent place les sociétés de vie apostolique dont les membres, sans les vœux religieux, poursuivent la fin apostolique propre de leur société et, menant la vie fraternelle en commun, tendent, selon leur mode de vie propre, à la perfection de la charité par l’observation des constitutions. Il y a parmi elles des sociétés dont les membres assument les conseils évangéliques ", selon leurs constitutions (⇒ CIC, can. 731, §§ 1. 2).
Consécration et mission : annoncer le Roi qui vient
931 Livré à Dieu suprêmement aimé, celui que le Baptême avait déjà voué à Lui se trouve ainsi consacré plus intimement au service divin et dédié au bien de l’Église. Par l’état de consécration à Dieu, l’Église manifeste le Christ et montre comment l’Esprit Saint agit en elle de façon admirable. Ceux qui professent les conseils évangéliques ont donc d’abord pour mission de vivre leur consécration. Mais puisqu’ils se vouent au service de l’Église en vertu même de leur consécration, ils sont tenus par obligation de travailler de manière spéciale à l’œuvre missionnaire, selon le mode propre à leur Institut " (⇒ CIC, can. 783; cf. RM 69).
932 Dans l’Église qui est comme le sacrement, c’est-à-dire le signe et l’instrument de la vie de Dieu, la vie consacrée apparaît comme un signe particulier du mystère de la Rédemption. Suivre et imiter le Christ " de plus près ", manifester " plus clairement " son anéantissement, c’est se trouver " plus profondément " présent, dans le cœur du Christ, à ses contemporains. Car ceux qui sont dans cette voie " plus étroite " stimulent leurs frères par leur exemple, ils rendent ce témoignage éclatant " que le monde ne peut être transfiguré et offert à Dieu sans l’esprit des béatitudes " (LG 31).
933 Que ce témoignage soit public, comme dans l’état religieux, ou plus discret, ou même secret, la venue du Christ demeure pour tous les consacrés l’origine et l’orient de leur vie :
Comme le Peuple de Dieu n’a pas ici-bas de cité permanente, [cet état] (...) manifeste pour tous les croyants la présence, déjà dans ce siècle, des biens célestes ; il témoigne de la vie nouvelle et éternelle acquise par la Rédemption du Christ, il annonce la résurrection future et la gloire céleste (LG 44).
EN BREF
934 " D’institution divine, il y a dans l’Église parmi les fidèles des ministres sacrés, qui en droit sont aussi appelés clercs ; quant aux autres, ils sont nommés laïcs ". Il y a enfin des fidèles qui appartiennent à l’une et l’autre catégorie et qui, par la profession des conseils évangéliques, se sont consacrés à Dieu et servent ainsi la mission de l’Église (⇒ CIC, can. 207, § 1. 2).
935 Pour annoncer la foi et pour implanter son Règne, le Christ envoie ses apôtres et leurs successeurs. Il leur donne part à sa mission. De lui ils reçoivent le pouvoir d’agir en sa personne.
936 Le Seigneur a fait de S. Pierre le fondement visible de son Église. Il lui en a remis les clefs. L’évêque de l’Église de Rome, successeur de S. Pierre, est " le chef du Collège des Évêques, Vicaire du Christ et Pasteur de l’Église toute entière sur cette terre " (⇒ CIC, can. 331).
937 Le Pape " jouit, par institution divine, du pouvoir suprême, plénier, immédiat, universel pour la charge des âmes " (CD 2).
938 Les évêques, établis par l’Esprit Saint, succèdent aux apôtres. Ils sont, " chacun pour sa part, principe visible et fondement de l’unité dans leurs Églises particulières " (LG 23).
939 Aidés des prêtres, leurs coopérateurs, et des diacres, les évêques ont la charge d’enseigner authentiquement la foi, de célébrer le culte divin, surtout l’Eucharistie, et de diriger leur Église en vrais pasteurs. A leur charge appartient aussi le souci de toutes les Églises, avec et sous le Pape.
940 " Le propre de l’état des laïcs étant de mener leur vie au milieu du monde et des affaires profanes, ils sont appelés par Dieu à exercer leur apostolat dans le monde à la manière d’un ferment, grâce à la vigueur de leur esprit chrétien " (AA 2).
941 Les laïcs participent au sacerdoce du Christ : de plus en plus unis à Lui, ils déploient la grâce du Baptême et de la Confirmation dans toutes les dimensions de la vie personnelle, familiale, sociale et ecclésiale, et réalisent ainsi l’appel à la sainteté adressé à tous les baptisés.
942 Grâce à leur mission prophétique les laïcs " sont aussi appelés à être, en toute circonstance et au cœur même de la communauté humaine, les témoins du Christ " (GS 43, § 4).
943 Grâce à leur mission royale, les laïcs ont le pouvoir d’arracher au péché son empire en eux-mêmes et dans le monde par leur abnégation et la sainteté de leur vie (cf. LG 36).
944 La vie consacrée à Dieu se caractérise par la profession publique des conseils évangéliques de pauvreté, de chasteté et d’obéissance dans un état de vie stable reconnu par l’Église.
945 Livré à Dieu suprêmement aimé, celui que le Baptême avait déjà destiné à Lui se trouve, dans l’état de vie consacrée, voué plus intimement au service divin et dédié au bien de toute l’Église.
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Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: A tous ceux qui luttent contre Dieu en critiquant le Saint Père François
Oui, et heureusement....
c'est bien la raison pour laquelle sa ne doit pas être interprété "à la lettre" 2Co.3-6
D'ailleur le Pape Francois (re)dis lui meme :
"Le catéchisme nous enseigne qui est le Christ. Mais cela ne suffit pas. Pour être en mesure de comprendre quelle est l’amplitude, la longueur, la hauteur et la profondeur de Jésus-Christ il faut pénétrer dans un contexte, de prière, comme le faisait Paul, à genoux: «Père, envoie-moi l'Esprit Saint pour connaître Jésus Christ».
« O PVER QV/ ID HIC AG/IS, [ô enfant, que fais-tu ?] ET PUER RESPONDENS – TOTAM RIPAR/IAM IN FONTEM AP/PONERE PROPOSUI [Et l’enfant répondit : J’ai décidé de mettre toute l’eau de la mer dans ce trou] »
L’évêque lui fit remarquer, en souriant, la vanité de ses efforts. L’ange lui répliqua qu’il était tout aussi déraisonnable de sa part de chercher l’explication du mystère de la Sainte Trinité. On ne peut pas en effet enfermer le mystère infini dans une formule, obligatoirement réductrice_Saint Augustin
c'est bien la raison pour laquelle sa ne doit pas être interprété "à la lettre" 2Co.3-6
D'ailleur le Pape Francois (re)dis lui meme :
"Le catéchisme nous enseigne qui est le Christ. Mais cela ne suffit pas. Pour être en mesure de comprendre quelle est l’amplitude, la longueur, la hauteur et la profondeur de Jésus-Christ il faut pénétrer dans un contexte, de prière, comme le faisait Paul, à genoux: «Père, envoie-moi l'Esprit Saint pour connaître Jésus Christ».
c'est courageux ...mais le vent souffle ou il veut, j'ai bien peur que sa suffise pas.. Jean.21-25 La foi ne peut pas se demontrercomme je le montre dans mon travail de plus de 5000 pages
« O PVER QV/ ID HIC AG/IS, [ô enfant, que fais-tu ?] ET PUER RESPONDENS – TOTAM RIPAR/IAM IN FONTEM AP/PONERE PROPOSUI [Et l’enfant répondit : J’ai décidé de mettre toute l’eau de la mer dans ce trou] »
L’évêque lui fit remarquer, en souriant, la vanité de ses efforts. L’ange lui répliqua qu’il était tout aussi déraisonnable de sa part de chercher l’explication du mystère de la Sainte Trinité. On ne peut pas en effet enfermer le mystère infini dans une formule, obligatoirement réductrice_Saint Augustin
Yeshoua- Avec Saint Joseph
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Re: A tous ceux qui luttent contre Dieu en critiquant le Saint Père François
Yeshoua a écrit:Oui, et heureusement....
c'est bien la raison pour laquelle sa ne doit pas être interprété "à la lettre" 2Co.3-6
D'ailleur le Pape Francois (re)dis lui meme :
"Le catéchisme nous enseigne qui est le Christ. Mais cela ne suffit pas. Pour être en mesure de comprendre quelle est l’amplitude, la longueur, la hauteur et la profondeur de Jésus-Christ il faut pénétrer dans un contexte, de prière, comme le faisait Paul, à genoux: «Père, envoie-moi l'Esprit Saint pour connaître Jésus Christ».c'est courageux ...mais le vent souffle ou il veut, j'ai bien peur que sa suffise pas.. Jean.21-25 La foi ne peut pas se demontrercomme je le montre dans mon travail de plus de 5000 pages
« O PVER QV/ ID HIC AG/IS, [ô enfant, que fais-tu ?] ET PUER RESPONDENS – TOTAM RIPAR/IAM IN FONTEM AP/PONERE PROPOSUI [Et l’enfant répondit : J’ai décidé de mettre toute l’eau de la mer dans ce trou] »
L’évêque lui fit remarquer, en souriant, la vanité de ses efforts. L’ange lui répliqua qu’il était tout aussi déraisonnable de sa part de chercher l’explication du mystère de la Sainte Trinité. On ne peut pas en effet enfermer le mystère infini dans une formule, obligatoirement réductrice_Saint Augustin
Cher frère bien-aimé,
il n'est pas question de démontrer la foi...mais bien de montrer que la Sainte Bible, le Magistère, les écrits des Saints et les révélations privées proviennent de façon convergente de la même source, le Saint Esprit, et qu'il n'y a jamais par conséquent d'oppositions entre les quatre catégories :
http://jeanderoquefort.free.fr/1_0_introduction.html
1. Introduction
1.1 Présentation et objectifs
La présente étude se propose de mettre à disposition d’un large public un ensemble de références bibliques, doctrinales, et spirituelles concernant la Seconde venue du Seigneur et la mission de la France, qui devra particulièrement annoncer et concourir à l’instauration du règne du Christ Roi de l’Univers, le règne Eucharistique du Cœur unique de Jésus et de Marie.
Puisque tout homme est soumis à la vérité (1), il est une exigence particulière en ces temps d’obscurité, où l’apostasie est généralisée, de ne pas se laisser ballotter et emporter au gré de l’imposture des hommes et de leur astuce à fourvoyer dans l’erreur par toutes sortes de doctrines mensongères (2).
Nous avons actuellement la possibilité de lire beaucoup d’écrits à caractère prophétique, sans que nous soit généralement présenté un cadre biblique précis et sans avoir dans le même temps accès à l’enseignent officiel de l’Eglise et l’essentiel de la tradition spirituelle catholique. L’ensemble forme pourtant un tout indissociable qui n’a de cohérence que par son unité et sa complémentarité. Le présenter dans une même étude, offre au lecteur la possibilité d’une juste analyse et d’une vision qui soit la plus correcte possible concernant nos temps actuels.
En matière de révélation prophétique, la référence doctrinale fait bien souvent défaut.
C’est à double titre extrêmement dommageable, d’une part en raison de l’absolue nécessité de l’enseignement du Magistère, qui par mandat divin et en raison de son autorité est seul garant de la vérité, et d’autre part, du fait que nous ne savons généralement pas que l’enseignement de l’Eglise corrobore parfaitement et fort logiquement tout ce que l’Esprit-Saint nous transmet par l’intermédiaire des différents charismes qu’Il suscite Lui-même, lorsque ceux-ci sont véritables et prennent effectivement leur source en Dieu.
En ce sens, de nombreux critères de discernement des révélations privées seront présentés, qu’ils soient d’origine biblique ou doctrinale, car l’on assiste à une véritable prolifération de faux prophètes et même de fausses apparitions qui égarent beaucoup d’âmes et contre lesquels Notre Seigneur Jésus nous a clairement mis en garde pour la période qui précède Son retour (3).
Par conséquent, il s’agit se montrer extrêmement prudent et vigilant, afin de retenir ce qui vient effectivement de Dieu et rejeter ce qui ne l’est pas, comme la Très Sainte Vierge Marie ne cesse de nous le rappeler : « Sachez juger et condamner comme le Seigneur Jésus-Christ l’a fait. La Dame de tous les Peuples ne répètera jamais assez ces choses. Écoutez les paroles qu’il m’est donné d’apporter en ce temps d’angoisse. Je m’adresse ensuite à tous quand je dis : vous ne savez pas à quel point ce temps est grave et dur ! » (4).
Nous le savons bien, comme le traduit l’ensemble de la tradition biblique au regard de la vocation prophétique, les véritables prophètes suscités par Dieu ont toujours été condamnés et persécutés jusqu’à verser leur sang.
Il n’est donc absolument pas étonnant, qu’actuellement certaines personnes qui ont reçu de véritables charismes et qui portent des fruits indéniables et innombrables dans le monde entier, soient généralement controversées, discréditées pour ne pas dire écartées et combattues, y compris par certaines instances ecclésiastiques, ce qui n’est pas sans ajouter à la grande confusion de notre temps, avec le risque toujours plus grand d’amener un nombre considérable de fidèles à la perte de la vrai foi.
Cette perte du sens de la vérité est intrinsèquement liée au sens de Dieu lui-même, et porte le parallélisme frappant de la comparution de Saint Pierre et des Apôtres devant le Sanhédrin, que le Pape Jean-Paul II commentait en ces termes : « Lorsque les adversaires prennent ombrage de l'activité des Apôtres, c'est parce qu'ils sont "contrariés de les voir enseigner le peuple" (Ac 4,2) et l'ordre qu'ils leur donnent est de ne plus enseigner au nom de Jésus (Ac 4,18 ; 5,28). Mais nous savons que, précisément sur ce point, les Apôtres ont estimé juste d'obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes (5), ou encore le Pape Benoît XVI qui reprenait également cette « grande affirmation de Saint Pierre : "Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes" (Ac 5,29) [précisant que] Saint Pierre se [trouvait alors] devant l'institution religieuse suprême, à laquelle on devrait normalement obéir, mais [que] Dieu se trouve au-dessus de cette institution [qui] lui a donné un autre "règlement": il doit obéir à Dieu. L'obéissance à Dieu est la liberté, l'obéissance à Dieu lui donne la liberté de s'opposer à l'institution (6).
Ces commentaires s’appliquent parfaitement à notre situation actuelle marquée par le signe manifeste de l’aveuglement de l’être humain qui s’éloigne de la lumière de l’Esprit-Saint, seul dispensateur de vérité, en préférant accomplir sa propre volonté plutôt que celle de Dieu.
Par prolongement, il convient d’affirmer que nul de peut et ne doit obéir à une invective qui irait à l’encontre manifeste des commandements de Dieu et de l’Evangile du Christ, et ce, quelle que soit la raison et l’autorité considérées fusse t-elle ecclésiale.
A ces difficultés d’ordre contextuelles et spirituelles, s’ajoute le caractère même du sujet, qui reste par nature obscur à l’être humain, y compris pour les fidèles et les pasteurs de l’Eglise Catholique, mais également rendu tels, par une terminologie qui peut facilement prêter à équivoque. C’est la raison pour laquelle je m’attacherais à la circonscrire dans un champ sémantique précis, afin d’éviter les possibles confusions théologiques qui conduisent généralement à de graves erreurs.
Il est certain que le vocabulaire ayant trait à notre sujet est à la fois riche et foisonnant : on parle de venue dans les cœurs, dans la gloire, de venue intermédiaire, de seconde venue ou encore de parousie, pour ne citer que les dénominations les plus communes. Dans ce contexte, il est souvent difficile de s’y retrouver et d’avoir les idées claires, sans connaissances spirituelles et théologiques précises.
Comme la Sainte Ecriture se lit dans son ensemble, il s’agit de bien saisir qu’il en est de même pour les véritables écrits prophétiques, qui s’éclairent, se confirment et se complètent les uns les autres, à la lumière de l’enseignement de la Sainte Eglise.
Seulement il est bon d’avoir déjà clairement à l’esprit que ce qui est affirmé dans la Sainte Ecriture doit nécessairement arriver, alors que tout autre texte inspiré peut être soumis à changement, car Dieu est le seul Maître du temps et de l’Histoire, la Miséricorde en personne, et peut à tout instant modifier le cours des évènements, notamment par la prière de ses enfants qu’Il aime infiniment et qu’Il veut tous sauver (7).
L’étude menée ne prétend évidemment pas lever le voile laissé par la Volonté Divine, mais bien donner à la connaissance de tous ce que Dieu Lui-même dans Son infinie bonté a bien voulu nous révéler. C’est bien ce que Notre Seigneur Jésus dira Lui-même par ces paroles, en précisant : « Mes messages gardent un certain mystère, car il n’est pas bon que Dieu révèle tout aux hommes. Peu à peu je lève le voile, vous faisant entrevoir l’œuvre de Dieu qui sous vos yeux s’accomplit…Je vous montre tout cela, mes bien-aimés pour fortifier votre foi et votre espérance et affermir votre charité » ( ou encore « Je ne peux vous découvrir ce que le Père cache encore. Non pas pour vous faire une surprise, mais parce que tous les évènements ne peuvent être découverts à la fois, Nous devons les tenir secrets. Avec le temps arrivent des découvertes qui vous étaient cachées bien avant que Je t’ordonne d’écrire. Ce que tu reçois est un Cadeau du Ciel » (9).
L’avènement du Règne de Dieu sur la terre est intimement lié à la mission de la France, c’est la raison pour laquelle une partie spécifique de cette étude lui est consacré.
C’est le Règne du Sacré-Cœur de Jésus qui connaîtra son éclat par le triomphe du Cœur Immaculé de Marie dans le monde, puisque les deux Saints Cœurs battent à l’unisson comme l’avait déjà si bien perçu Saint Jean Eudes (1601-1680) nommé par le Pape Pie X, l’auteur, le docteur et l’apôtre des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie.
C’est par la France que Dieu va rénover toutes choses et c’est sur la terre de France, que la Cité Sainte, la Jérusalem nouvelle, demeure de Dieu parmi les hommes doit mystérieusement apparaître, comme Notre Seigneur Jésus le révélait à Dozulé (10).
Ainsi, il est extrêmement urgent que la France redécouvre sa fabuleuse histoire chrétienne, depuis l’âge apostolique même, malheureusement largement méconnue aujourd’hui, par l’effet d’un sécularisme dévastateur et d’un anticléricalisme virulent directement influencé par l’esprit franc-maçon, agissant dans toutes les couches de notre société, qui sera bientôt éradiqué de la surface de la terre, selon le vouloir Divin.
La France est la « Fille aînée de l’Eglise », qui a toujours été et sera toujours l’objet des prédilections de Dieu, dont elle a reçu la grande mission de « défendre et protéger la Sainte Eglise Catholique Romaine » comme de nombreux Souverains Pontifes l’ont souvent affirmé.
C’est bien « la France qui détient le monde entier », comme nous le verrons avec une particulière émotion et en même temps une extrême gravité.
« Le Monde commencera à se réveiller par la France, dont Marie Très Sainte est la Reine et Patronne » (11), en particulier lors de l’avènement du grand Monarque qui rassemblera toutes les nations lors de l’apparition Signe salfifique de la Croix Glorieuse qui s’étendra de l’Orient à l’Occident.
Homme d’une grande sainteté et d’un zèle admirable, portant l’emblème du Sacré-Coeur sur ses étendards, ne sera cependant pas un « Roi selon la raison humaine » (12).
Il arrivera vraisemblablement de l’est au plus fort de la tourmente, en passant par le sud de la France et plus précisément par Marseille (13), première ville au monde consacrée au Sacré-Cœur, au moment où la « Fille aînée de l’Eglise » connaîtra sa dévastation la plus horrible et sa persécution la plus sanglante, beaucoup de grandes villes pouvant alors être détruites.
A ce moment précis tout sera renouvelé peu à peu par ce Roi de paix et la civilisation de l’amour commencera à naître.
Dieu « reposera alors les fondations de la Sainte Eglise Catholique sur le peuple de France qui sera rendu victorieux du mal » (14), sachant que la France doit elle même être rechristianisée par la Bretagne avant de pouvoir faire retentir la lumière de l’Evangile par tous les continents et ainsi retrouver sa « vocation de modèle et d’éducatrice de toutes les nations » (15) qui « permettra de renouer les liens du monde brisés avec Dieu » (16).
Comme fruit excellent de notre étude, la dernière section analytique sera consacrée à l’approfondissement de certains éléments fondamentaux de théologie Mariale, permettant d’approcher le si grand mystère de la véritable grandeur de notre Sainte Maman du Ciel, la Très Sainte Vierge Marie notamment à partir de la nature et des conséquences de la grâce ineffable de son union sponsale avec l’Esprit-Saint et l’insigne privilège de Sa Conception Immaculée.
Ainsi, avec Saint Maximilien Kolbe nous verrons que l’Immaculée est « comme l’incarnation de l’Esprit-Saint », qu’elle est « insérée dans l’amour de la très Sainte Trinité » devenant pour toujours le « complément de la Sainte Trinité » et même « comme une partie de la Sainte Trinité ».
En Italie, la Vierge se présente à Manduria comme « l’Epouse de la Très Sainte Trinité » et à Rome, aux Trois Fontaines, comme « Celle qui est dans la divine Trinité ».
Ce sont tout autant de trésors conservés dans le Cœur du Père réservés à l’humanité pour la fin des temps.
A la lumière de l’enseignement officiel du Magistère de l’Eglise, nous vérifierons que tous ces vocables appartiennent effectivement à la tradition catholique, tout en établissant les liens logiques permettant leur articulation.
Cette dernière section analytique est donné en vue de la définition et la proclamation par la Sainte Eglise du cinquième et dernier Dogme de l’histoire Mariale : Marie Corédemptrice, Médiatrice et Avocate comme Notre-Dame de tous les Peuples le demande avec insistance depuis 1951, par l’intermédiaire d’Ida Peerdeman, témoin des apparitions d'Amsterdam.
A l’aube d’une ère de renouvellent pour toute l’humanité, je confie particulièrement cette étude au grand Saint-Joseph Patron et Protecteur de l’Eglise, Epoux de la Très Sainte Vierge Marie et Père putatif de Notre Seigneur Jésus, fidèle Gardien de la Sainte Famille de Nazareth. Qu’il nous guide et nous protège selon la Très Sainte Volonté de Dieu, en ces temps de tribulations préparant le Retour de notre Seigneur dans la Gloire.
Tous les signes de ce Retour tant attendu et de sa proximité pour nos temps actuels sont là, ils sont irréfutables, surtout lorsque la Sainte Eglise du Christ nous donne à les voir, en particulier par l’enseignement du Magistère de tous les souverains pontifes du 20 ième siècle, jusqu’à l’actuel Pape Benoît XVI qui, très prochainement, devra faire face à la personne de l’Antéchrist qui, selon la Sainte Ecriture, occupera le Siège Apostolique pour un temps certainement très bref.
Sur ce dernier point, je m’attacherai à développer un argumentaire précis et rigoureux dans la section intitulée « L’apparition de l’Antichrist et ses manifestations » ainsi que dans celle dédiée au « Magistère des derniers papes » de la grande partie consacrée au « Caractère imminent du Retour Glorieux du Christ ».
Le fondement de mon analyse repose sur les propos extrêmement significatifs du Pape Benoît XVI dès le début de son pontificat, qui prît comme devise « Collaborateur de la vérité » lors de son élection sur la chaire de Pierre le 19 avril 2005.
Propos absolument inédits dans l’histoire de l’Eglise, qui ne trouvent aucun écho depuis ses origines.
Entendu que l’Esprit Saint assiste et guide infailliblement le successeur de Pierre, dans la collégialité apostolique, en référence aux paroles de Saint Paul « L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé » (17), aucune intervention, aucune réflexion d’un souverain pontife, aucun texte du Magistère ne saurait être fortuit. Chacun, par nature, sont porteurs de toute la profondeur sémantique que la Sagesse de Dieu a désiré leur conférer, notamment lorsqu’il est question d’un enseignement ou d’une exhortation à caractère universel.
C’est la raison pour laquelle, une lecture limitée au seul sens littéral d’un texte, la prise en considération d’un discours ou d’un évènement au seul premier degré, demeure nécessairement pauvre et partielle, et ne traduit en aucun cas ce que l’Esprit de Dieu entend réellement nous signifier, bien conscients, que son action est généralement extrêmement subtile, discrète, toute empreint de légèreté et de délicatesse, et renferme dans le même temps une puissance et une efficacité inouïes, insoupçonnables pour l’homme.
Ainsi, il est fondamental de se prêter à une analyse et une interprétation que je qualifierai de « substantielle », en référence à sa racine latine « sub-stare », c'est-à-dire littéralement « ce qui se tient dessous », afin d’en saisir plus largement la portée et la signification.
Ce sens profond peut, il est vrai, bien souvent nous échapper, mais, n’est pas pour autant hors de notre portée.
Sa recherche, constitue même une exigence pour l’ensemble des baptisés, et plus particulièrement des fidèles catholiques, en ayant bien à l’esprit les paroles de Notre Seigneur : « A qui on aura donné beaucoup il sera beaucoup demandé, et à qui on aura confié beaucoup on réclamera davantage » (18).
Une première exigence s’impose, celle de manifester un minimum de simplicité et d’humilité afin que la Parole, qui est bien celle du Christ à travers son Vicaire et le collège apostolique, puisse se découvrir et nous illuminer (19).
Comme Jésus nous le signale Lui-même, cette Parole reste cachée à ceux qui se pensent savants et intelligents, imbus de leur science et donc aveuglés par l’orgueil, mais révélée aux tout-petits, aux humbles qui se savent être rien (20).
Pour autant, il convient de préciser qu’il existe une dimension qui échappe et dépasse largement l’intention et le cadre d’intervention de son auteur, d’une certaine façon malgré lui, comme le Saint Père Jean-Paul II le confiait à propos de la fameuse exhortation qu’il adressa au début de son pontificat :
« Quand, le 22 octobre 1978, sur la place Saint-Pierre j’ai lancé : "N’ayez pas peur !", je ne pouvais évidemment pas savoir jusqu’où ces paroles nous entraîneraient, moi et l’Eglise. Le message qu’elles transmettaient venait bien plus de l’Esprit Saint, ce "consolateur", promis par le Seigneur Jésus à ses Apôtres, que ce l’homme qui les prononçait » (21).
En tout temps, l’Esprit Saint illumine particulièrement l’enseignement Magistériel de la Sainte Eglise.
En ce sens, il est extrêmement significatif pour nos temps actuels que le Cardinal Dias ait repris à Lourdes, le 8 décembre 2007 lors de l’ouverture solennelle du Jubilé du 150 ième anniversaire des apparitions, les propos du Cardinal Karol Wojtyla (futur Pape Jean-Paul II), qui s’exprimait le 9 novembre 1976 en ces termes : « nous sommes aujourd’hui devant la lutte finale entre l’Eglise et l’Anti-Eglise, entre l’Evangile et l’Anti-Evangile ».
C’est le combat entre la Lumière qui est nécessairement lié à la Vérité, qu’est le Christ Lui-même, et des ténèbres toujours liées au mensonge et à l’erreur, notamment lorsque celle-ci sévit dans l’Eglise, y compris et surtout lorsqu’elle vient de faux pasteurs, ou encore des théologiens de renom, qui dispersent le troupeau du Christ, figure actuelle des scribes et des pharisiens que notre Seigneur dans le Saint Evangile compare « à des loups déguisés en agneaux » (22).
Ce travail est le fruit de ce que le Seigneur a permis que je connaisse par grâce, ainsi que de toutes les inspirations qui sont nées au cours des temps privilégiés de méditation des Saintes Ecritures, que l’on appelle communément « Lectio Divina ».
Enfin, c’est par respect et obéissance envers Dieu que se situe le cœur de mon entreprise, en écho et dans l’esprit de Mt 10,8 : « vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement », ainsi qu’à la demande expresse de mon directeur spirituel, qui m’a conforté dans ce projet d’étude, car je n’avais initialement nullement l’intention de produire un tel travail, et dois humblement l’avouer, n’avais que des connaissances rudimentaires sur un sujet d’une telle envergure.
En ces temps où nous « vivons les pages du dernier livre de la Sainte Ecriture » (23) le livre de l’Apocalypse, que toute l’humanité puisse entrer dans le sûr refuge du Cœur Immaculé de Marie, en écoutant la douce voix de Sa Maman du Ciel, qui pleure des larmes de sang et nous répète partout anxieusement et inlassablement de revenir au Seigneur Son Fils par la conversion, le jeûne, la pénitence, et la fréquentation des sacrements, afin de ne pas se laisser entraîner dans les ténèbres et le flot de l’impiété, mais bien arriver à bon port (24) en abordant sereinement les rives de la vie éternelle.
Comme notre Seigneur Jésus l’annonce : « C’est l’heure de Marie et J’ai remis le monde entre ses mains ! » (25).
Ainsi mettons toute notre confiance en notre Céleste Chef, la Femme revêtue de soleil, l’Aurore qui précède le jour, Signe assuré de la victoire définitive sur toutes les puissances du mal qui déferlent dans le monde.
Notes :
(1) : « Ga 5,7 ».
(2) : « Ep 4,14 ».
(3) : « Mt 24,4.5.11 ; 2 Th 2,3 ».
(4) : « extrait du 44 ième message donné le 8 décembre 1952 à Amsterdam ».
(5) : « extrait du § 10 "La Mission des apôtres" de l’exhortation apostolique "Catechesi Tradendae" ».
(6) : « extrait de l’homélie du Saint Père Benoît XVI prononcée le 15 avril 2010 à la Chapelle Pauline du Palais Apostolique Vatican ».
(7) : « 1 Tm 2,4 ; Ps 76,10 ».
( : « extrait du livret "L’œuvre accomplie de Dieu", page 109 »
(9) : « extrait du message donné le 8 août 2006 à Jnsr ».
(10) : « Cf. message donné le 7 juillet 1978 à Dozulé ».
(11) : « extrait du message donné à Jnsr le 1 er janvier 2006 ».
(12) : « extrait du message donné le 5 janvier 2000 à Françoise ».
(13) : « des extases d’octobre 1933 à octobre 1934 de Jules de Vuyst ».
(14) : « extrait du message donné le 17 juin 1996 à Françoise ».
(15) : « extrait du message donné le 4 juin 2005 à Jnsr ».
(16) : « extrait du message donné le 6 mars 1949 à Kérizinen ».
(17) : « Ac 15,28a ».
(18) : « Lc 12,48b ».
(19) : « Ps 119,130 ».
(20) : « Lc 10,21b ».
(21) : « extrait de l’ouvrage « Entrez dans l’Espérance », page 317 ».
(22) : « Mt 7,15 ».
(23) : « extrait du message donné le 24 avril 1980 à Don Stefano Gobbi ».
(24) : « Cf. Si 43,26 ; Ac 27,8 ».
(25) : «extrait du message donné le 1 août 1998 à l’Escorial ».
1.2 Considérations méthodologiques
Afin de pouvoir appréhender correctement l’ensemble de notre étude, j’entends dans un premier temps familiariser le lecteur à un ensemble de termes théologiques et au vocabulaire directement lié à notre sujet.
Chaque thème abordé au cours de l’ouvrage est traité à la manière synoptique, dans le sens où toutes nos références peuvent être embrassées d’un même regard, les unes à la suite des autres, selon une analyse descendante fonction du degré d’autorité propre à chaque texte.
Pour chaque section est présentée la référence dogmatique la plus haute qu’est la Parole de Dieu, suivi de l’enseignement de la Sainte Eglise, qui seul fait autorité en la matière, les écrits des saints, et les révélations dites « privées », que constituent les apparitions mariales et les écrits prophétiques suscités par le Seigneur pour notre temps.
Ainsi, le lecteur trouvera pour un même sujet donné ce qui fait nécessairement partie du dépôt de la Foi Catholique (Sainte Ecriture, Magistère) et ce qui est une aide offerte requérant notre libre adhésion (écrits des Saints, révélations privées).
L’objectif de cette méthode d’analyse est de mettre en évidence la convergence de toutes nos références scripturaires, doctrinales et spirituelles, montrant ainsi que c’est bien le même Esprit-Saint qui en est l’origine, Dieu ne pouvant se contredire (1) ni se tromper ni nous tromper (2).
Par prolongement, il est bon d’avoir à l’esprit la nécessaire interaction qu’il existe entre la foi et la raison, qui agissent l’une par l’autre et l’une avec l’autre.
En ce sens, rappelons les paroles du Saint Père Jean-Paul II dans sa lette encyclique « Fides et Ratio » (Foi et Raison) en référence à Saint Thomas d’Aquin, Docteur des Docteurs de l’Eglise : « La foi et la raison sont comme les deux ailes qui permettent à l'esprit humain de s'élever vers la contemplation de la vérité » puisque « la lumière de la raison et celle de la foi viennent toutes deux de Dieu et ne peuvent se contredire » si la raison est droite.
Animé par cette conviction, c’est donc à la lumière de la raison illuminée par la foi que j’aborde cette étude, avec la rigueur et le sérieux de la démarche scientifique.
Qu’elle merveille que l’homme qui vit de la foi « don de Dieu, et vertu surnaturelle infuse par Lui » (3) où « l’intelligence et la volonté humaine coopèrent avec la grâce divine » (4), afin de nous permettre d’accéder à « la garantie des biens que l'on espère, la preuve des réalités qu'on ne voit pas » (5).
Notes :
(1) : « Nb 23,19 ».
(2) : « Catéchisme de l’Eglise Catholique § 155).
(3) : « Catéchisme de l’Eglise Catholique § 153) ».
(4) : « Catéchisme de l’Eglise Catholique § 155) ».
(5) : « He 11,1 ».
1.3 Sources documentaires
C’est un travail de synthèse et de vulgarisation que j’entends présenter afin de le rendre accessible à tous, avec une extrême rigueur quant à la nature des informations données, tant sur le plan spirituel qu’historique et temporel.
Tout nous a été donné par le Ciel conjointement à l’action participative de l’être humain ; je me suis généralement contenté de rassembler l’essentiel, car il est évidemment impossible d’être exhaustif sur le sujet, et ce d’autant plus qu’à « chacun la manifestation de l'Esprit est donnée en vue du bien commun » (1).
Mon apport personnel reste donc minime, et réside surtout dans la recherche, la compilation, et l’intelligence de la mise en forme de l’ensemble des documents.
Note :
(1) : « 1 Co 12,7 ».
1.4 Conventions textuelles et structurelles
Les textes bibliques sont tous extraits de la traduction établie par la « Bible de Jérusalem », même si de temps à autre je n’hésiterai pas à la confronter avec d’autres traductions qui, le cas échéant, seront systématiquement mentionnées.
Chaque fois que le besoin se présente je donnerai également, de façon privilégiée, quelques références au texte original grec, afin de lever certaines ambiguïtés sémantiques.
Bien qu’ordinairement les notes figurent en bas de page, j’ai opté de les faire apparaître dans le corps du texte, malgré le fait que cela occasionne une certaine lourdeur. L’objectif est de permettre au lecteur de retrouver aisément et rapidement la source documentaire dont le texte est issu, sans report fastidieux à la section consacrée aux notes qui se trouve généralement en fin d’ouvrage.
La grande majorité des textes présentés au cours de cette étude sont en italiques pour bien montrer qu’ils sont toujours issus de citations ou d’emprunts à la Sainte Ecriture, au Magistère, aux écrits des saints ou encore aux révélations privées, comme la nature même de notre étude l’implique, tout en rappelant que leur juxtaposition est bien un des objectifs nécessaire à une juste analyse.
En outre, tout texte qui n’apparaît pas en italique dans le corps de l’étude est le résultat de mes recherches et déductions personnelles.
Enfin, les observations formulées entre crochets sont données pour une meilleure lisibilité et compréhension d’ensemble, mais n’appartiennent pas aux textes de référence.
1.5 Options théologiques
Une large part des sources documentaires de l'étude appartient à la catégorie des révélations privées.
Lorsque j’ai commencé ce travail de synthèse, certaines apparitions mariales qui n’étaient pas encore reconnues, le furent par la suite.
C’est un élément fondamental à prendre en considération, pour bien montrer qu’en ce qui concerne la reconnaissance de faits surnaturels, rien n’est définitivement figé. Il faut même quelquefois attendre des siècles avant que la Sainte Eglise se prononce par l’intermédiaire de l’Ordinaire du lieu, à savoir l’évêque diocésain.
Nous en avons une démonstration probante avec les apparitions de Notre-Dame au Laus survenues entre 1664 et 1718, qui furent officiellement reconnues le 4 mai 2008 par Monseigneur Jean-Michel Di Falco, soit quatre siècles après les faits !
On pourrait également citer les apparitions de Notre-Dame de tous les Peuples à Amsterdam, au cours des années 1945 à 1959, qui ont d’abord été déclarées fausses avant d’être finalement reconnues le 31 mai 2002 par l’évêque de Haarlem.
Il en est de même pour les apparitions de l’Escorial en Espagne qui ont souvent été décriées, alors que depuis février 2009, l'Archevêque de Madrid a autorisé la célébration de la Sainte Messe chaque premier samedi du mois dans les locaux de la Fondation Vierge des Douleurs.
En ce sens, je n’ai donc aucun complexe à faire apparaître dans cette étude certaines apparitions qui ne sont pas encore reconnues, mais qui le seront vraisemblablement un jour, ou qui font l’objet d’un avis de non reconnaissance de faits surnaturels, lorsque celles-ci ne présentent aucun obstacle à la Révélation Divine.
Il s’agit bien de ne pas confondre le fait que la Sainte Eglise n’ait pas encore reconnu certaines apparitions, voire s’être même prononcée négativement quant au caractère surnaturels des faits, et la possibilité qui est donné à chaque fidèle de s’intéresser à ces mêmes faits, voire de se documenter, afin de se forger un avis personnel qui soit le plus éclairé possible.
Aucun représentant ou dignitaire ecclésiastique ne peut s’opposer à cette démarche, bien au contraire tout fidèle doit discerner afin de « ne pas déprécier les dons de prophétie, tout vérifier et retenir ce qui est bon » selon la volonté Divine exprimée en 1 Th 5,19-21, même si l’Ordinaire du lieu demeure la seule personne compétente et autorisée à se prononcer officiellement sur l’authenticité des faits surnaturels considérés (Cf. § 2.3.2 Droits et devoirs de l’Eglise).
Pour autant, il est une obligation absolue de respecter toujours et partout le jugement que porte la Sainte Eglise, au moment précis de ses enquêtes et investigations.
En ce qui concerne les prophètes de notre temps, il en est de même, un avis négatif sur des écrits à caractère prophétique peut s’avérer positif après une enquête plus approfondie. Le § 2.3.7 de cette étude est consacré au discernement des écrits prophétiques et aux prophètes eux-mêmes. En ce sens, j’ai particulièrement retenu dans cet ouvrage ceux dont les écrits sont en parfaite conformité avec les Saintes Ecritures et les fruits indéniablement appréciables dans le monde entier.
Pour autant certaines instances ecclésiastiques les persécutent, ce qui est extrêmement dommageable. Leur aveuglement ne peut être que coupable aux yeux de Dieu, comme d’ailleurs le Ciel s’en plaint si souvent.
Ces précisions sont données afin de rassurer le lecteur, en particulier lorsque l’Ordinaire du lieu (l’évêque diocésain) se prononce négativement sur la reconnaissance de faits surnaturels, alors que tout laisse penser que ces faits sont authentiques. C’est notamment le cas de Dozulé, où le témoin des apparitions, Madeleine Aumont, a reçu de nombreux messages en langue latine, alors qu’elle ne la connaît absolument pas. D’autre part, ériger une croix de 738 mètres ne peut provenir du démon, car un « Royaume ne peut pas se diviser lui-même » (Lc 11,17-18) ayant bien à l’esprit que l’ennemi fut vaincu par la Sainte Croix de Notre Seigneur, qu’il hait bien évidemment férocement.
Que les lecteurs de cet ouvrage n’éprouvent donc aucune réticence voire un possible scepticisme lorsque sont présentés les textes des apparitions de Garabandal, l’Escorial, Dozulé, ou encore de Medjugorje.
Dans tous les cas, il est certain qu’autour des vraies apparitions le démon suscite toujours du trouble et de la confusion. C’est la raison pour laquelle beaucoup de faux prophètes, de faux voyants et même de faux prêtres, ou encore des sectes dangereuses sont présents sur le lieu mêmes des apparitions.
Voici en ce sens un des nombreux avertissements que donnait Notre Seigneur Jésus à l’Escorial par l’intermédiaire du témoin des apparitions, Amparo Cuevas le 3 avril 1993 :
« Ma fille, les faux prophètes sont en train d’envahir ce lieu, mais les créatures sont si peu intelligentes qu’elles se laissent entraîner par des mensonges et des tromperies ; aussitôt qu’elles reçoivent quelques flatteries, elles courent après les faux voyants ».
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: A tous ceux qui luttent contre Dieu en critiquant le Saint Père François
Moi aussi j'y vais de mon copier-collé
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