Vigano réalisation d'une prophétie récente !

Lumen Gentium 21 :

Le saint Concile enseigne que, par la consécration épiscopale [54], est conférée la plénitude du sacrement de l’Ordre, que la coutume liturgique de l’Église et la voix des saints Pères désignent en effet sous le nom de sacerdoce suprême, la réalité totale du ministère sacré [55]. La consécration épiscopale, en même temps que la charge de sanctification, confère aussi les charges d’enseigner et de gouverner, lesquelles cependant, de par leur nature, ne peuvent s’exercer que dans la communion hiérarchique avec le chef du collège et ses membres. En effet, la Tradition qui s’exprime surtout par les rites liturgiques et par l’usage de l’Église, tant orientale qu’occidentale, montre à l’évidence que par l’imposition des mains et les paroles de la consécration, la grâce de l’Esprit Saint est donnée [56] et le caractère sacré imprimé [57], de telle sorte que les évêques, d’une façon éminente et patente, tiennent la place du Christ lui-même, Maître, Pasteur et Pontife et agissent en sa personne [58].

1ère remarque : on parle de coutume liturgique...la coutume est le terme employé pour relativisé le sens des mots et mettre en avant l'intention de faire ce que fait l'église, même si la forme diffère quelque peu. L'intention est toujours un peu aveugle en matière de foi surnaturelle....


2ème remarque : l'imposition des mains + paroles (de la coutume liturgique) de consécration = grâce de l'esprit saint + caractère imprimé.  Vatican II pourrait-il être une garantie (si l'on adhère à vatican II) que le rite d'ordination tel que décrit ici suffit pour être valide ?

Cela me conduit à une troisième remarque : jean paul II a fait approuver officiellement une liturgie orientale assez ancienne dans laquelle les paroles de la consécration sont absente. L'église à toujours considéré que l'eucharistie était consacrée validement dans cette liturgie.

Cela mais fin au légalisme moderne fondé sur la lettre, fin à l'hyper sacralisation du sens des mots très développé depuis le concile de trente. C'est la que Dieu se sert du meshom !

A la suite du Cardinal saint John Henri Newman (bientôt docteur de l'église) : les mots justes ne donnent pas la pensée juste ni l'acte juste. La memoria n'a ni les mots ni la pensée mais elle précède et impulse l'intention juste.

Ce que je viens d'écrire est peut- être complètement délirant....  

-N'est pas exclue une sanatio généralisée mais très discrète
ou
-pas de sanatio mais juste un changement de formule
 ou
-une précision que distribuandos munera = munera au sens de thomas d'aquin les tres munera sacerdotales.

[mod] @Enfant du Père cette homélie, remarquable,  est hors sujet du FIL ... il en sera retiré merci de la déposer par exemple sur homélie vous avez 10 mn  [mod]

tlig77 a écrit:https://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_ddf_doc_20240202_gestis-verbisque_it.html

La version française n'est pas encore publiée. La question de l'invalidité dans l'administration des sacrements est enfin abordée...

Cela augure que le thème de l'invalidité du sacrement de l'ordre sera tôt ou tard réglé. Le dicastère met le doigt dans l'engrenage. D'ailleurs le texte fait mention de l'invalidité de certaines ordination !

Très opportunément
L'affaire Vigano n'y est evidemment pas pour rien
Il est, horresco referens, tombé dans le piège

Père Nathan a écrit:

tlig77 a écrit:https://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_ddf_doc_20240202_gestis-verbisque_it.html

La version française n'est pas encore publiée. La question de l'invalidité dans l'administration des sacrements est enfin abordée...

Cela augure que le thème de l'invalidité du sacrement de l'ordre sera tôt ou tard réglé. Le dicastère met le doigt dans l'engrenage. D'ailleurs le texte fait mention de l'invalidité de certaines ordination !

Très opportunément
L'affaire Vigano n'y est evidemment pas pour rien
Il est, horresco referens, tombé dans le piège

traduction de ce qui mobilise le pape à engager le dicastère sur cette question se trouve dans l'introduction : 


Déjà à l'occasion de l'Assemblée plénière du Dicastère en janvier 2022, les cardinaux et évêques membres avaient exprimé leur inquiétude face à la multiplication des situations dans lesquelles ils étaient contraints de constater l'invalidité des sacrements célébrés. Les graves modifications apportées à la matière ou à la forme des sacrements, rendant leur célébration nulle et non avenue, avaient alors conduit à la nécessité de retrouver les personnes impliquées pour répéter le rite du Baptême ou de la Confirmation et un nombre important de fidèles ont exprimé à juste titre leur préoccupation. Par exemple, au lieu d'utiliser la formule établie pour le Baptême, des formules telles que celles-ci ont été utilisées : « Je te baptise au nom du Créateur... » et « Au nom de ton père et de ta mère... nous te baptisons ». ".
Les prêtres se sont également retrouvés dans une situation très grave. Ces derniers, ayant été baptisés avec des formules de ce genre, découvrirent péniblement l'invalidité de leur ordination et des sacrements célébrés jusqu'alors.