La question des Hommes Mariés ordonnés Prêtres!!!

"Pour mémoire, je rappelle qu'ici nous dans un espace de libre expression."

L'intention du Vatican d'ordonner des hommes mariés en vue du sacerdoce pose la question de la sainteté.
Le pragmatisme ne saurait justifier que l'on réponde à une crise des vocations par un humanisme qui ignore l'exigence de la sainteté source de la fécondité selon le Ciel. Si nous observons l'histoire de l'Eglise en Occident, on peut s'interroger sur la légitimité de cette proposition quand bien même elle ne s'oppose pas à la doctrine canoniste de l'Eglise. Mais ici nous sommes confrontés à l'exigence des conseils évangéliques. Une telle proposition fait réfléchir sur l'expérience issue d'une rencontre personnelle avec le Christ.

La question qui se pose est la même face à Laetitia Amoris sommes -nous en présence d'un relativisme sacramentel ? Finira-t-on par ignorer la fécondité éternelle de l'immolation de la Croix ?

Le mariage est aussi ordonné à la sanctification des époux, ce qu'a rappelé JPII et ce n'est pas une vocation de second choix.
Ce qui est gênant dans l'approche de l'ordination d'hommes mariés, c'est que cet aspect n'est pas pris en compte pas plus qu'il n'a été mis en lumière dans les derniers synodes sur la famille.
Cette proposition comme le dit surleroc semble être envisagé sur un plan pragmatique donc humain pour pallier au manque de prêtres. Est-ce suffisant surtout en face des réflexions précédentes du magistère de l'Eglise rappelé par territoire en héritage sur un autre fil. Est-ce être chrétiens "rigides" que de poser la question sur le danger d'un certain relativisme dans l'Eglise ?
Et on sait ce que veut dire mesures à caractère d'EXCEPTION comme pour la communion dans la main : brèche ou ruse pour que cela se généralise et que l'exception devienne la norme, la règle ?!...

Merci à surleroc.org d'avoir ouvert ce fil sur l'ordination des hommes mariés.

Je voudrais signaler à la modération qui a supprimé un fil analogue - d'autorité et sans donner la moindre explication ... - et qui s'intitulait "Le pape ouvre une brèche en faveur de l'ordination d'hommes marié", pour le placer sur le fil Actualités (concernant le pape) -  https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t37941p570-actualites-concernant-notre-saint-pere-le-pape-francois#402070  -  sans que je le veuille, que je demande que la personne qui a supprimé ce fil déplace mes deux messages correspondant sur ce fil c'est-à-dire "de la question des hommes mariés ordonnés prêtres" ... Merci d'avance pour cette correction élémentaire ...

Ce fil traite de l'intention du Vatican d'ordonner des hommes mariés en vue du sacerdoce, donc on pouvait penser qu'il traite de ce que pense le pape puisqu'en fait c'est lui-même qui a lancé cette idée.

En ce qui concerne purement les documents voici donc :


Extraits :
 
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cclergy/documents/rc_con_cclergy_doc_20070224_hummes-sacerdotalis_fr.html
 
Le célibat sacerdotal est véritablement un don précieux du Christ à son Eglise, un don qu'il faut toujours méditer et renforcer à nouveau, en particulier dans le monde d'aujourd'hui, profondément sécularisé.
...
 
Le Magistère solennel de l'Eglise répète de façon ininterrompue les dispositions sur le célibat ecclésiastique.
...
 
A une époque plus récente, le Concile œcuménique Vatican II a répété dans la déclaration Presbyterorum ordinis (7) le lien étroit entre célibat et Royaume de Dieu, voyant dans le premier un signe qui annonce de façon radieuse le second, un début de vie nouvelle, au service duquel le ministre de l'Eglise est consacré.
...
 
 
Le Synode des Evêques de 1971, tant dans le document pré-synodal Ministerium presbyterorum (15 février) que dans le document final Ultimis temporibus (30 novembre), affirme la nécessité de conserver le célibat dans l'Eglise latine, en expliquant son fondement, la convergence de ses motifs et les conditions qui le favorisent (.
La nouvelle codification de l'Eglise latine de 1983 réitère la tradition de toujours:  "Les clercs sont tenus par l'obligation de garder la continence parfaite et perpétuelle à cause du Royaume des Cieux, et sont donc astreints au célibat, don particulier de Dieu par lequel les ministres sacrés peuvent s'unir plus facilement au Christ avec un cœur sans partage et s'adonner plus librement au service de Dieu et des hommes (9).
C'est dans la même ligne que se place le Synode de 1990, dont découle l'exhortation apostolique du Serviteur de Dieu le Pape Jean-Paul II Pastores dabo vobis, dans laquelle le Souverain Pontife présente le célibat comme une exigence de radicalisme évangélique, qui favorise de façon particulière le style de vie spinale et qui jaillit de la configuration du prêtre à Jésus Christ, à travers le sacrement de l'Ordre (10).
Le Catéchisme de l'Eglise catholique, publié en 1992 et qui recueille les premiers fruits du grand événement du Concile œcuménique Vatican II, répète la même doctrine:  "Tous les ministres ordonnés de l'Eglise latine, à l'exception des diacres permanents, sont normalement choisis parmi les hommes croyants qui vivent en célibataires et qui ont la volonté de garder le célibat en vue du Royaume des Cieux" (11).
 
 
https://w2.vatican.va/content/paul-vi/fr/encyclicals/documents/hf_p-vi_enc_24061967_sacerdotalis.html
 
Confirmation de la valeur du célibat
14. Nous estimons donc que la loi du célibat actuellement en vigueur doit, encore de nos jours et fermement, être liée au ministère ecclésiastique; elle doit soutenir le ministre de l’Eglise dans son choix exclusif, définitif et total de l’amour unique et souverain du Christ, du dévouement au culte de Dieu et au service de l’Eglise, et elle doit qualifier son état de vie aussi bien dans la communauté des fidèles que dans la société profane.
 
 
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cclergy/documents/rc_con_cclergy_doc_20130211_direttorio-presbiteri_fr.html#_Toc349663497
 
 
2.10 Le célibat sacerdotal
Ferme volonté de l’Église
79. Convaincue des profondes motivations théologiques et pastorales qui soutiennent le rapport entre célibat et sacerdoce, éclairée par le témoignage qui en confirme encore aujourd’hui, la validité spirituelle et évangélique dans tant de vies sacerdotales, l’Église a réaffirmé durant le Concile Vatican II et dans le magistère pontifical postérieur sa « ferme volonté de maintenir la loi qui exige le célibat perpétuel librement choisi pour les candidats à l’ordination sacerdotale dans le rite latin ».[354]
Le célibat en effet est un don joyeux que l’Église a reçu et sur lequel elle veut veiller, convaincue qu’il est un bien pour elle-même et pour le monde.
 
Motifs théologiques et spirituels du célibat
80. Comme toute valeur évangélique, le célibat consacré doit être, lui aussi, vécu comme un don de la miséricorde divine, nouveauté libératrice et témoignage particulier de radicalisme à la suite du Christ et comme signe de la réalité eschatologique. « Le célibat est donc une anticipation rendue possible par la grâce du Seigneur qui nous “attire” à lui, vers le monde de la résurrection ; il nous invite toujours à nouveau à nous transcender nous-mêmes, à transcender ce présent, vers le vrai présent de l’avenir qui devient présent aujourd’hui ».[355]
« Tous ne comprennent pas ce langage, mais ceux à qui c’est donné ».[356]« Il y a, en effet, des eunuques qui sont nés ainsi du sein de leur mère, il y a des eunuques qui le sont devenus par l’action des hommes, et il y a des eunuques qui se sont rendus tels à cause du Royaume des Cieux. Celui qui peut comprendre, qu’il comprenne ! » (Mt 19, 10-12). Le célibat se révèle comme une correspondance dans l’amour d’une personne qui, « laissant son père et sa mère, suit Jésus le Bon Pasteur dans une communion apostolique, au service du peuple de Dieu ».[357]
 
 
https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/letters/1979/documents/hf_jp-ii_let_19790409_sacerdoti-giovedi-santo.html
 
 
Pour quelle raison l’Église catholique latine lie-t-elle ce don non seulement à la vie des personnes qui acceptent le programme austère des conseils évangéliques dans les Instituts religieux mais aussi à la vocation au sacerdoce à la fois hiérarchique et ministériel ? Elle le fait parce que le célibat " en vue du Royaume " n’est pas seulement un signe eschatologique : il a également une grande signification sociale, dans la vie présente, pour le service du peuple de Dieu. Par son célibat, le prêtre devient " l’homme pour les autres ", d’une manière différente de celui qui, en se liant à la femme dans l’union conjugale, devient lui aussi, comme époux et père, " homme pour les autres " surtout dans le cercle de sa propre famille, c’est-à-dire pour son épouse, et avec elle pour ses enfants auxquels il a donné la vie. Le prêtre, en renonçant à cette paternité propre aux époux cherche une autre paternité, et même presque une autre maternité quand on pense aux paroles de l’Apôtre au sujet des enfants qu’il engendre dans la douleur (38). Ce sont là des enfants de son esprit, des hommes confiés par le Bon Pasteur à sa sollicitude. Ces hommes sont nombreux, plus nombreux que ceux que peut embrasser une simple famille humaine. La vocation des prêtres est grande et le Concile enseigne qu’elle est universelle : elle est au service de toute l’Église (39) ; elle est donc aussi missionnaire
 
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cclergy/documents/rc_con_cclergy_doc_31011994_directory_fr.html
 
 
 
Le célibat sacerdotal
 
57. Ferme volonté de l'Église
 
Convaincue des profondes motivations théologiques et pastorales qui soutiennent le rapport entre célibat et sacerdoce, éclairée par le témoignage qui en confirme encore aujourd'hui, malgré des cas douloureux, la validité spirituelle et évangélique dans tant de vies sacerdotales, l'Église a réaffirmé durant le Concile Vatican II et dans le magistère pontifical postérieur sa «ferme volonté de maintenir la loi qui exige le célibat perpétuel librement choisi pour les candidats à l'ordination sacerdotale dans le rite latin» (176)
 
Le célibat en effet est un don que l'Église a reçu et sur lequel elle veut veiller, convaincue qu'il est un bien pour elle-même et pour le monde.
 
58. Motifs théologiques et spirituels du célibat
 
Comme toute valeur évangélique, le célibat consacré doit être lui aussi vécu comme une nouveauté libératrice, comme un témoignage particulier de radicalisme à la suite du Christ et comme signe de la réalité eschatologique. «Tous ne comprennent pas ce langage, mais ceux à qui c'est donné. Il y a, en effet, des eunuques qui sont nés ainsi du sein de leur mère, il y a des eunuques qui le sont devenus par l'action des hommes, et il y a des eunuques qui se sont rendus tels à cause du Royaume des Cieux. Celui qui peut comprendre, qu'il comprenne!» (Mt 19, 10-12). (177)
 
Pour vivre avec amour et avec générosité le don reçu, il est particulièrement important que le prêtre comprenne dès la formation au séminaire les motifs théologiques et spirituels de la discipline ecclésiastique sur le célibat.(178) Le célibat, en tant que don et charisme particulier de Dieu, requiert l'observance de la continence parfaite et perpétuelle pour le Royaume des cieux, afin que les ministres sacrés puissent adhérer plus facilement au Christ avec un cœur sans partage et se dédier plus librement au service de Dieu et des hommes.(179) Avant même la volonté du sujet exprimée par sa disponibilité, la discipline ecclésiastique manifeste la volonté de l'Église et trouve sa raison ultime dans le lien étroit qui existe entre le célibat et l'ordination sacrée, qui configure le prêtre à Jésus-Christ Tête et Époux de l'Église.(180)
 
La lettre aux Ephésiens (cf. 5, 25-27) établit un strict rapport entre l'oblation sacerdotale du Christ (cf 5, 25) et la sanctification de l'Église (cf. 5, 26) qui est aimée d'un amour sponsal. Inséré sacramentellement dans ce sacerdoce d'amour exclusif du Christ pour l'Église son Épouse fidèle, par son engagement au célibat, le prêtre exprime cet amour qui alors devient source féconde d'efficacité pastorale.
 
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19810401_chiesa-episcopaliana_fr.html
 
En juin 1980, le Saint-Siège, par l’intermédiaire de la S. Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a donné un avis favorable à la demande présentée par les évêques des États-Unis à propos de l’admission à la pleine communion avec l’Église catholique de quelques membres du clergé et du laïcat appartenant à l’Église épiscopalienne (anglicane). La réponse du Saint-Siège à l’initiative de ces épiscopaliens inclut la possibilité d’une «mesure pastorale» par laquelle se trouve permise à ceux qui le désirent une commune identité en conservant quelques éléments de leur héritage.
L’entrée de ces personnes dans l’Église catholique doit être comprise comme la «réconciliation de personnes individuelles qui désirent la pleine communion catholique», selon ce qui est prévu par le décret sur l’œcuménisme (n. 4) du Concile Vatican II.
En accueillant dans le clergé catholique le clergé épiscopalien marié, le Saint-Siège a précisé que l’exception à la règle du célibat est accordée en faveur de ces personnes individuelles et ne doit pas être comprise comme si elle impliquait un changement de pensée de la part de l’Église au sujet de la valeur du célibat sacerdotal qui demeure la règle, même pour les futurs candidats de ce groupe.

Merci @territoire en héritage....

Et voila comment les acteurs du Figaro eux sont invité à le lire : Voici il y aussi un spécial du figaro  (et un 4 page au milieu, en ce 4è anniversaire de son Pontificat !! )
cela donne la "mesure", selon les informations qu'on puise, de l'ordination des prêtres mariés ...  celui-ci spécifie que cela pourrait être testé loin et dans une brousse sans prêtre ....tout en laissant suggérer, bien sur, que ça pourrait "déborder ". Bien évidemment  .. toujours la suspicion ou les médias qui prennent leurs désirs pour la réalité ...  .. (je rappelle que JP II a ordonné et autorisé l'ordination de pasteurs luthériens mariés )
De telles suggestions  à ne pas prendre pour aller dans le sens de ceux qui crient au loup ....trop facile !!
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/03/09/01016-20170309ARTFIG00251-le-pape-francois-est-ouvert-a-l-ordination-d-hommes-maries-les-viri-probati.php

Marie65,
Je prends mes responsabilités sur la base que ce forum est basé sur la liberté d'expression et je constate d'abord que je n'ai pas était consulté sur la décision de faire basculer tous les sujets sur un seul donc mon désaccord exprimé, je souhaite que tous les messages de territoire en héritage soient dans ce fil. Merci

Bruno un peu d'honnêteté intellectuelle te fera le plus grand bien.
L'histoire récente de l'Eglise montre que le particulier devient une généralisation.
D'autre par, la question des hommes mariés ordonnés pose le préalable de sainteté du sacerdoce: cfr. mon texte d'ouverture et auquel tu ne réponds pas???

Être prêtre , c'est un appel , un état non une fonction , le prêtre est un autre Jésus Christ .
Ce qu'en disait le pape Benoît XVI :

" L’offrande que le Christ fait à tout instant de Lui-même à l’Eglise doit se refléter clairement dans la vie des prêtres. Ceux-ci, sont appelés à reproduire dans leur vie le Sacrifice du Christ à qui ils ont été identifiés par la grâce de l’ordination sacerdotale.
De la nature eucharistique du célibat découlent tous les développements théologiques possibles, qui placent le prêtre face à son office fondamental : la célébration de l’Eucharistie, dans laquelle les paroles : " Ceci est Mon Corps "  et " Ceci est Mon Sang " n’opèrent pas seulement l’effet sacramentel qui est le leur, mais doivent façonner progressivement et concrètement l’offrande de la vie sacerdotale elle-même. Le prêtre célibataire est ainsi associé personnellement et publiquement à Jésus Christ ; il Le rend réellement Présent, et devient lui-même offrande, grâce à ce que Benoît XVI appelle : " la logique eucharistique de l’existence chrétienne ".
Plus on reviendra, dans l’Eglise, au caractère central de l’Eucharistie, célébrée dignement et adorée en tout temps, plus grandes seront la fidélité au célibat, la compréhension de sa richesse inestimable et, permettez-moi de le dire, la floraison de saintes vocations au ministère ordonné " 


La mentalité du monde doit changer pour comprendre cela  , il faut une conversion de tout le peuple .Le monde a oublié Dieu, ne Le veut plus .Le monde occidental a perdu la Foi  en Dieu.
L'Eglise se coule dans le monde , en adopte ses désirs pour lui plaire ,elle écoute le chant de sirènes maléfiques .
Son devoir est pourtant de suivre Son Seigneur qui nous a bien dit le monde ne m'aime pas , il ne vous aimera pas non plus .
Puisque l'Eglise se range du côté du monde , quel sera l'intérêt de la suivre ? Elle n'aura aucune raison d'exister ! 
La crise de vocations invoquée , est erronée ,chez les protestants où les pasteurs ont femme et enfants ,il n'y a pas de vocations.
 Ce sont les occidentaux , qui demandent l'ordination pas les africains à la Foi sûre  .
Les  séminaires sont vides dans la plupart des diosèces , voilà le drame .Mais il faudrait se demander pourquoi ? 
Et pourquoi chez  traditionnels , ils ne désemplissent pas ? 
Mais ceux les jeunes qui se forment et leurs enseignants  sont peut -être qualifiés de   "rigides", "conservateurs" ou "identitaires" ? 
Quelle est donc la différence ? 
Je crois que depuis des années on navigue à vue humaine , on n' enseigne plus au catéchisme, la doctrine exigeante mais vraie car tirée de la Parole . 
Je vois que la liturgie est devenue du n'importe quoi dans presque toutes les paroisses de France.
J'entends que les sermons sont devenue des explications de texte où le catholiquement correct est à l'œuvre avec des mots si chers à notre épiscopat tels  que  le " vivre ensemble " .
Je déplore que la dévotion à la Vierge  Marie est des plus light et celle des saints , tombée aux fond des oubliettes ..
C'est ainsi qu'on nous présente le mariage comme un " idéal " à atteindre , il va en être de même pour le célibat des prêtres .
Et ce qui devrait être exceptionnel deviendra la norme , comme l'est la communion dans la main , la célébration face au peuple , l'utilisation de la langue vernaculaire , l'utilisation de cantiques liturgiques dignes d'enfants de la maternelle.

C'est oublier que le prêtre est " in personna Christi " pendant la messe , en donnant les sacrements , mais aussi dans la vie à l'exemple de Son Maître en se donnant tout à tous .
Se faisant , on  navigue à vue humaine dans les hautes sphères vaticanes et dans les évêchés 
N'oublient ils pas que le Maître à bord du navire l'Eglise est le Christ , le bon berger , la porte, le chemin à suivre , la Vie et la Vérité ? 

À vouloir l'ignorer, à vouloir naviguer sur les eaux troubles du monde sans Lui , à vouloir vivre par elle-même , l'Eglise s'expose à se perdre et à périr à se noyer dans les eaux troubles du monde .
Elle raye d'un coup la Révélation , le sacrifice de Jésus sur La Croix , mais aussi et surtout Sa résurrection et l'Esprit -Saint qui fait vivre . 

À Dieu rien n'est impossible , mais sans Lui , sans Son souffle, Son regard ,plus RIEN n'existe , on est mort .

Zamie votre intervention est judicieuse, claire et dans le droit fil, merci pour ce travail.

surleroc.org a écrit:Bruno un peu d'honnêteté intellectuelle te fera le plus grand bien.
L'histoire récente de l'Eglise montre que le particulier devient une généralisation.
D'autre par, la question des hommes mariés ordonnés pose le préalable de sainteté du sacerdoce: cfr. mon texte d'ouverture et auquel tu ne réponds pas???

Pierre , l'article du figaro montre en effet qu'on peut partir d'un cas particulier ( qui n'est d'ailleurs même pas mis en oeuvre ) dont de surcroit il n'est pas moins dit que la sainteté du chrétien qui serait envoyé en mission , dans un contexte de dessert clérical absolu ...., était évidemment requise ...

En ce qui concerne le passé le pape St Jean Paul II a ordonné des pasteurs luthériens mariés ( et qui sont restes maries ) .
L'Eglise en Egypte ordonne des jeunes mariés
Le Père Boulad l'exposait dans une rencontre a Strasbourg à des chrétiens chaldéens il y a 10 ans ( il faudrait que je retrouve la video sur youtube ...)
L'Eglise orthodoxe ( catholique donc question de traduction du mot) ordonne aussi des prêtres mariés
A noter que nulle part les prêtres célibataires ne se marient ...

Mais c'est à cause de leur sainteté que ces hommes sont choisis pour célébrer et rassembler la communauté paroissiale autour du sacrement de l'Eucharistie . Bien évidemment et je ne vois pas comment je pourrais répondre autrement .

@zamie  
Chez moi dans ma paroisse et les paroisses environnantes : il y'a 10 messes par jour en semaine , le dimanche 50  et les églises sont pleines à chaque fois et souvent les gens debout faute de place

aux confessions : on attend dans les périodes de fête  2 heures , il y'a en moyenne 5 à 10 prêtres pour confesser

Je ne généralise pas pour autant ce qui se vit ici . Je viens d'une autre paroisse ou il faut diviser par 3 ou 5 . mais les églises étaient pleines . et il y avait  tout au long de l'année , des equipes d'évangélisation  de 30 paroissiens au porte a porte  deux par deux organisées par le curé , et formés et accompagnés par adoration , et en carême par jeune toute la semaine au pain et à l'eau et les gens étaient prévenus de la visite

Ne faudrait il pas généraliser non plus les lieux de désertification et de désert spirituel ?

Et hors France ; savez vous comment ça se passe ? Moi à chaque fois que je reviens de Madagascar  ou d'Afrique , je suis gonflé à bloc . Quelle floraison ! Quelle ferveur ! Quels témoignages ! On en tombe à genoux ....

Le problème d'hommes mariés ordonnés en vue du sacerdoce en Occident ne met pas en danger la doctrine, mais remet en cause un conseil évangélique qui est la base d'un choix occidental.
Et les exceptions depuis le concile n'ont jamais été respectées.
Cette option du Saint Siège vient après la commission de réforme liturgique dont tous les membres sont les anciens collaborateurs du fâcheux Bunini ??? Et nous savons que le cardinal Sarah est ligoté...
que le cd. Burck est en fait limogé de Malte...
Nous avons toute raison de voir ce projet d'un oeil inquiet, mais de cela tu n'en veux rien enttendre... Alors je dis que tu n'es pas honnête de ce point de vue et sur ce sujet. 
Et arrête de jouer les senseurs ainsi que, trop c'est trop.

Les africains ne demandent pas des prêtres qui sont des hommes mariés !!! @ azais 
Le célibat demandé par l'Eglise et pratiqué par des hommes voulant devenir prêtre n'est autre que ce que demandait St Paul à ceux qui voulait servir le Christ .
On sait bien que ce qui vient de la hiérarchie vaticane est   " oublié "  l'exception dévenant  la règle . 
Telle fut la communion dans la main etc .....

Le Cardinal Sarah prêtre africain , le Cardinal Burke envoyé en exil aux antipodes , sont deux modèles de prêtres  qui dérangent du monde pas très propre à Rome, sans oublier de citer les cardinaux au " dubia"..

Les chrétiens  s'interrogent dans les villes et campagnes !

Bonjour @ tous ,
En Egypte ( que je connais très bien) dans l'Eglise Orthodoxe les prêtres sont mariés , oui cela est une tradition très ancienne . Mais le prêtre (toujours marié) exerce au sein d'une église toujours la même pratiquement ...Certains sont de vrais saints , mais il y a parfois des dérives
: femme battue par son mari prêtre , divorce etc...personne là-bas ne voit ça comme un "bien" , mais le prêtre est au service d'une église dans tous les sens du terme et sa femme l'aide dans certaines tâches .
dans un pays pauvre comme l'Egypte être ordonné prêtre est considéré dans certaines régions comme une promotion sociale et généralement dans ces cas le prêtre pourra avoir une voiture et sa femme des bijoux chose impossible s'il était resté dans la vie séculière .
par contre le célibat est de rigueur  pour les moines et c'est de leur sein que sont choisis les évêques et le patriarche . Donc le célibat a une très grande valeur très respectée et ces hommes sont très "vénérés" . Ils sont perçus très  différemment des prêtres qui sont comme des "fonctionnaires" ...

Bretagne, je comprends, mais la question de fond est ailleurs, je vous renvoie à l'ouverture du sujet.

Y a t-il une différence fondamentale entre l'ordination d' un homme marié et le mariage d'un prêtre?
Si j'ai bien compris, mais je peux me tromper, le Vatican envisagerait la possibilité pour un homme marié de devenir prêtre plutôt que l'inverse...

Vous avez bien compris, mais la question de fond est la perception de la sainteté, c'est par elle que passe l'appel à la vocation... Donc sur le fond, une telle décision revient à relativiser le sacrement de l'ordre dans le contexte occidental.

surleroc.org a écrit:Vous avez bien compris, mais la question de fond est la perception de la sainteté, c'est par elle que passe l'appel à la vocation... Donc sur le fond, une telle décision revient à relativiser le sacrement de l'ordre dans le contexte occidental.

Oui, mais "la question de fond" comme vous dites, ne répond pas à la mienne (et de beaucoup de personnes)  qui est : " Y a t-il une différence fondamentale entre l'ordination d'un homme marié et le mariage d'un prêtre?"

Oui, car un prêtre qui a fait choix de célibat ne peut revenir sur un choix auquel il a répondu librement, alors que l'homme marié ordonné est saisi dans son état présent.
Le choix d'un candidat au sacerdoce est une démarche personnelle qui relève d'une expérience avec Jésus et qui fait l'objet d'une confirmation de l'Eglise, tandis que que pour l'homme marié,sa vocation initiale est d'abord le mariage et c'est alors l’Église qui l'appelle au sacerdoce, ce n'est pas lui qui peut faire la démarche de solliciter le sacerdoce. Dans le cas d'un prêtre célibataire, c'est d'abord le candidat au sacerdoce qui sollicite le discernement de l'Eglise, l'homme marié ne demande rien, on lui propose au nom de l'Eglise.

Jadis un veuf pouvait devenir prêtre ou s'il n'était pas veuf ,sa femme donnait son accord et souvent se retirait dans un couvent .
Le mariage d'un prêtre est inconcevable , il ne se pratique même pas dans l'église orthodoxe .Cette dernière ordonne un prêtre marié  avec le consentement de son épouse , mais pas l'inverse .

Ok. Merci pour toutes ces précisions.

l'appel au sacerdoce est un appel à l'ALLIANCE avec le Christ dans un engagement total,irréversible, irrévocable (prêtre pour l'Eternité) dans la sponsalité sacerdotale. Un engagement dans le mariage serait peut-être une rupture de cette alliance.
Le Père Gréa qui annonce son mariage à Lyon est-il dans la vérité quand il dit que c'est une réponse à un nouvel appel de DIEU ?l

Je n'aurais pas pu mieux définir les choses que Véronique, je m'apprêtais à écrire qu'un homme marié devenant prêtre ce n'est pas la même chose qu'un prêtre qui se marie, merci à elle.

Non, on ne doit pas considérer qu'un appel dans le mariage puisse être une rupture d'alliance.
N'oublions pas que la plupart des Apôtres étaient mariés.

Non, ce qui se présente c'est une conception trop humaine de la réalité de la situation qui semble ignorer un choix radical de la fécondité par la sainteté et donc l'immolation du moi.
Votre réflexion doit demeurer dans le conseil évangélique.

les apôtres étaient mariés et ENSUITE,le Seigneur les a appelés : cela rejoint l'approche d'Ami de Saint Bernard : des hommes mariés appelés au sacerdoce :situation  différente de prêtres qui seraient appelés au mariage.
On ne voit pas où se situe la réflexion qui serait en dehors du "conseil évangélique" ?

Le mariage de prêtres n'est pas dans l'optique du Vatican, ce n'est pas le sujet.
Le sujet de fond est est-ce que le réalisme d'une situation peut justifier une rupture avec le concept de la fécondité par la sainteté selon le conseil évangélique?

...je pense aussi, mais cela n'engage que moi, que l'ordination éventuelle d'un homme marié devrait être une décision du couple, et pas seulement du mari. Autrement dit, l'épouse pourrait toujours s'opposer à ce que l'époux se fasse ordonner prêtre, ce qui me semblerait tout à fait normal.

véronique69 a écrit:l'appel au sacerdoce est un appel à l'ALLIANCE avec le Christ dans un engagement total,irréversible, irrévocable (prêtre pour l'Eternité) dans la sponsalité sacerdotale. Un engagement dans le mariage serait peut-être une rupture de cette alliance.
Le Père Gréa qui annonce son mariage à Lyon est-il dans la vérité quand il dit que c'est une réponse à un nouvel appel de DIEU ?l

Très inquiétant Dieu peut-il se dédire du choix qu'il a fait de l'appeler, lui, à la prêtrise ? A moins de penser qu'il y aurait eu un manque de discernement, ce qui engage aussi ses supérieurs.
Prions pour ce prêtre.
Pouvez-vous préciser ce qu'il en est pour lui, sur le plan théologique, de sa situation si un prêtre reste prêtre pour l'éternité (ce n'est de toute façon pas la première fois, je pense, que cela arrive) que dit l'Eglise là-dessus ?
Et c'est aussi différent du cas d'un prêtre marié appelé au sacerdoce, comme chez les orthodoxes, ou comme cela a été le cas avec les premiers apôtres, dont certains étaient mariés.