Eric Célérier Un Miracle par Jour!!!

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Psaume étonnant qui dévoile ainsi si brièvement ces étapes, ces vies, ces unions jusqu’aux niveaux les plus personnels des deux Toi et moi .

Des visages. Des centaines de visages sont là quand je prie le psaume 91.

Connus. Aimés, admirés aussi. Des moines et moniales qui tous les soirs - comme tous les religieux et tant de chrétiens - chantent, prient, méditent ce psaume. Il est une rumination, une mémoire croyante du fond des âges. Une respiration, habitée de mille histoires. Ces femmes et ces hommes me portent pour que mon pied ne heurte les pierres de trop de dureté de l’existence, de trop de violence. À toute heure ils sont là, fidèles, se tenant debout devant le Seigneur de leurs vies de nos vies, de ma vie. Ils prient le psaume 91 qui devient une rumeur du monde. Du monde qui refuse que le désespoir l’emporte et de se soumettre à la convoitise qui tue. Une rumeur qui croit à l’impossible. Leurs vies sont pourtant telles que la mienne, que la nôtre. Grandes souvent, mais avec leurs lots de petitesses, d’ombres, de douleurs de vivre aussi. Nos soucis sont les leurs. Nos bonheurs les touchent. Ils sont des compagnons d’une humanité intégrale avec ses hauts et ses bas. Mais une humanité qui prend soin du monde des hommes en les portant vers le Seigneur afin qu’il soit un refuge pour chacun.
Tous les hommes sont là. Rassemblés en cette prière. Portés par les priants visibles et invisibles.

Je ne sais ce que la prière peut accomplir: « Tu trouves sous son aile un refuge, tu ne craindras pas les terreurs de la nuit ou le fléau qui frappe à midi. Le malheur ne pourra te toucher. »  Car le mal est là. Mais je sais ce que la prière nous épargne de plus de malheur encore. De plus de laideur et de barbarie en ce monde. Alors, reprendre. Ensemble.

Ce Psaume 91 est à réciter tous les jours, le lire très lentement!!! Il était utilisé pour les juifs dans les prières d'exorcisme

Le premier mot du Psaume nous place dans une stabilité: «celui qui se tient ,  celui qui demeure , étant assis», et cela dans le secret du Très-Haut. Ce n’est pas une attitude d’agitation, mais c’est une volonté de rester dans ce lieu , une posture intérieure qui donne la permanence, l'assurance et la tranquillité.
Je ne suis pas alors assis en position de réflexion théorique d’étude ou dans mes pensées, mais en un lieu qui pour nous même a l’intimité d’un secret et qui ne se saisit que dans l’écoute ( Shma Israel !!) , et qui me dépasse infiniment. C’est une tranquillité , une PAIX  immédiate de confiance, comme dans l’amour, où je suis sûr d'être dans le meilleur de notre relation, présence l'un à l'autre  et DANS L'UNITÉ CONSTANTE ET CONTINUE ET ASSURÉE et avec la possibilité d'y revenir quand je le souhaite; elle est permise et autorisée et aimée.
Et " à l'abri" ,(et dans la Vulgate " vers ou dans l'aide" ou "le secours" , "le salut") : j'accepte que cela soit «secret» et «à l’ombre», j'accepte  l’intimité et que le bien vécu me dépasse dans ce secret intime .

Le verset 2  ne m’éloigne pas de ces sentiments ou pensées, de ce vécu:  il me fait me retirer comme dans «un refuge» où ce calme est protecteur et m' assure dans le Bien, pour atteindre  ainsi l’union la plus grande: « en Toi».

Les versets 3 et 4  révèlent ce à quoi je n’aurais pas été conscient:  Sa présence crée l’isolement et la protection qu’apporte mon refuge en Lui , et cela intérieurement, mais aussi en résistance invulnérable aux nuisances.

Les versets 5, 6 et 7 me font prendre conscience qu’il s’ensuit une diminution de toute crainte sous toutes les formes possibles. Le reste peut vaciller, cette position de stabilité et de sécurité est garantie .

Le verset 8 me  montre que mon regard et ma vision sur les difficultés change, car nue suis en stabilité et relié à l’essentiel de toute Création permanente assurant l’existence et la dynamique du Bonheur d'être

Le verset 9 m'en révèle le pourquoi, la clef: je me suis placé dans la relation de Toi-moi. Et je  ne cherche pas d’autre abri. Notre activité est de rester «je me tiens là" , "assis» là, dans ce ici et maintenant permanent.

Les versets 10, 11, 12 et 13 ramènent la présence à la conscience des difficultés et menaces mais aussi de la perception de ce qui divinement les neutralise dans ma conscience, où Dieu fait tout cela

Le verset 14 dévoile la présence de Celui qui est ici dans ce secret, dans cette relation, et Il parle alors à la première personne.

Et, dans ces trois derniers versets, les verbes passent au futur qui n’est pas en hébreu une façon de parler de l’avenir, mais c’est la traduction d’un présent continu qui dure sans faille : "s"il vient à Moi c'est que je l'ai délivré " .

Les versets 15 et 16 franchissent un stade supplémentaire: je suis alors dans la présence au Toi-moi , l’échange par dialogue et donc dans l’Amour essentiel, total et fondateur de tout mon être existant : passé à ma conception, présent et futur, dans toute "ma"  durée.  Et ce n’est pas une philosophie ni un crédo mais c’est comme une vision donnée par le divin (avant-dernier mot) et c’est la vie à l’intérieur (dans)  Son salut à Lui, le Créateur.

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mefiez vous eric celerier c est evangelique pas catho

Je sais qui est éric Celerier ce qui m'intéresse ce sont ses citation le reste  je n'y accorde aucune importance!!!

ok