Sur l'animation immédiate du génome
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Re: Sur l'animation immédiate du génome
Extraits : merci !
Dès la création du premier couple, D. apporte sa bénédiction pour la fonction la plus fondamentale et la plus sacrée: la procréation. Plus tard, le Midrach nous rapporte que D. lui-même a réalisé le premier Kiddouch en levant la coupe de la bénédiction pour sponsale primordiale (Génèse Rabba, chap. .
(Génèse Rabba, chap. : Le Midrach nous dit aussi que "l'enfant est l'œuvre des trois associés: le père, la mère et D-ieu.".
D-ieu intervient en plaçant l'âme dans l'œuf fécondé.
Quelques passages du Talmud vont déjà nous éclairer sur la façon dont les Sages percevaient la vie foetale in-utéro. "Il n'est point de séjour plus heureux pour l'homme" (que sa vie intra-utérine) Nida 30b .
Si cela ne se passait pas ainsi, l'embryon conçu ne pourrait pas vivre, pas même un moment : Une lumière brille sur sa tête et il contemple le monde d'une extrémité à l'autre, ainsi qu'il est dit: lorsqu'il fit rayonner sa lumière sur ma tête, et que sa lumière me guidait dans l’obscurité (Job 29,3).
voir aussi, bien sûr : http://catholiquedu.free.fr/NAZARETHINSTITUT/2005/JANVIER/CLONAGERABBINIQUE.htm :
UN APERCU DE LA PENSEE RABBINIQUE
TEXTES OFFICIELS DE LA DOCTRINE
- « De l’avis de tous les Sages d’Israël, c’est une vérité constante, certaine, incontestable que Dieu donne, l’envoyant du ciel, l’âme pure à tout homme dès le principe de sa formation dans le sein maternel »Rabbi Manassé Ben Israël(autorité incontestée de la tradition doctrinale)
- Rabbin David Meyer, 1997 Bruxelles :
« Dans le tout premier chapitre de la Genèse, dans l'histoire de la création. Au verset 27, nous apprenons que: "Dieu créa l'Homme à son image; c'est à l'image de Dieu qu’Il le créa". Et les rabbins posent la question du sens de cette affirmation. Comment comprendre en effet que Dieu crée l'Homme à son image, alors qu’Il n'a Lui-même pas d'image? A cette question, le Midrash, c'est-à-dire la tradition orale juive, répond de la manière suivante: "Tout comme Dieu est unique, l'Homme créé à son image est, lui aussi, unique". L'unicité de Dieu se reflète et se retrouve dans l'unicité de l'homme. Le clonage humain vient modifier cette donnée de base du judaïsme et des religions monothéistes (…) Alors, il ne s'agit pas, pour nous, de nous opposer au développement des sciences qui, dans leur grande majorité, profitent à l'ensemble des sociétés humaines, mais simplement de rappeler qu’il y a des débordements que l'on ne peut pas accepter, car ils touchent au plus profond de ce qui fonde notre humanité. Dans notre tradition juive, et dans la tradition judéo-chrétienne, être monothéiste c'est non seulement croire en un Dieu unique, mais c'est aussi croire en l'unicité absolue de chaque être humain. »
“ Les mystères du développement pré-natal ont fasciné les Sages du judaïsme, et ils réussirent à discerner de nombreux points inconnus concernant la création de l’être humain, bien avant que les sciences modernes n’atteignent aux données correspondantes. Le Midrash indique en effet que l’embryon est créé lorsque la fertilisation a réussi : quand la goutte blanche ( l’ovule ) fusionne avec la semence. L’embryon alors se développe dans l’utérus, lequel est plein de sang (Yalkut, Job 905).
Dans l’histoire de la science moderne, l’ovule humain ne fut découvert par Baer qu’en l827, tandis que l’existence du spermatozoïde ne l’était qu’en 1677 par Hamm et Leeuwenhoek. Dans de nombreux cas, les affirmations embryologiques du Talmud toutes affinées de spéculation et d’intuitions philosophiques qu’elles fussent, sont bel et bien confirmées par les faits d’ordre scientifique contemporains.
Voyez par exemple le passage suivant :
"Nos sages nous apprennent: Il y a trois partenaires dans la création de l’homme: le Très-Haut, son père, et sa mère. Le père y contribue ..... La mère y contribue à travers son ovule....... Le Tout-Puissant y contribue en apportant l’esprit, l’âme, la beauté des traits, la vision, le pouvoir d’entendre, la capacité de s’exprimer et d’avancer, et de connaître. ...
Comme le commentait Rashi, cela veut dire que l’âme est semblable à du sel qui préserve le corps –lorsque l’âme le quitte, le corps se décompose".(Niddah 31)...
Nous trouvons cette parole dans la Tradition ( Kabbalah ): " Ne m’as-tu pas coulé comme on fait couler du lait, ne m’as-tu pas épaissi comme on fait cailler du fromage? Tu m’as revêtu de peau et de chair, Tu m’as tissé d’os et de nerfs. Tu m’as gratifié de vie et de ta faveur, et Tu m’as visité de ta protection et de ta garde en mon esprit" (Niddah 25 [ en fait il s’agit de Job 10,10]) .....
Selon le Talmud, il n’existe pas de moment meilleur pour la personne humaine que celui qu’il a passé dans le sein maternel (Niddah 30) ; et ceci pour une bonne raison que voici…. L’enfant dans le sein se voit enseigner toute la Torah, mais quand vient pour lui l’heure de la naissance, un ange vient le toucher aux lèvres, faisant en sorte que l’enfant oublie tout ce qui lui a été enseigné. (Niddah 30)
Cette belle tradition qui dit hautement que l’homme atteint un très haut niveau de vie spirituelle dans le sein maternel, peut bien expliquer la somme immense de soin et de dévotion qu’on doit avoir pour l’enfant non-né, ce qui appert de manière évidente si on considère toutes les lois regardant le statut du fœtus, ainsi que toute la Halakhah (loi Biblique) relative à l’avortement.. . Finalement, un concept important, qui est la base de tous les préceptes concernant le statut embryonnaire se trouve dans ce point de vue que même pendant les quarante premiers jours après la conception, l’embryon (qui se développe ensuite comme un fœtus) possède une âme. Un Rabbi qui fait autorité doit être consulté pour les seuls cas d’urgence grave d’ordre médical qui placent la famille dans le choix à faire entre la vie de l’embryon et celle de la mère (Seridei Esh 3:96. Refuah Leor Hahalakha, Institute for Medical Research According to Halakha; J-m 1980).”
“Dans la Mishnah, fondation du Talmud, on retient une conversation entre l’empereur romain Antoninus (Marcus Aurelius) et le Rabbi Yehudah. Rabbi Culi le rapporte ainsi: “Il fut également demandé au Rabbi Yehudah, ‘Quand l’âme entre-t-elle dans le corps? Est-ce quand il est décrété dans les cieux que la mère va concevoir, ou doit-on attendre que se soient développés de la chair, des os et des nerfs?’ “Rabbi Yehudah répliqua, ‘L’âme ne peut venir tant que l’embryon n’est pas complètement développé.’ “Antoninus alors lui déclara, ‘Comment est-il possible pour l’œuf fécondé de survivre sans une âme? On voit bien que si un morceau de viande est laissé là sans préservation, il pourrit et devient immangeable.
Voilà pourquoi je maintiens, moi, qu’il est décrété que dès qu’une femme conçoit, l’âme entre dans l’œuf fécondé.’ “ Le rabbi tomba d’accord avec lui; et quand il racontait cela il disait, ‘ Cela je l’ai appris grâce à Antoninus : l’âme est présente même avant que l’embryon soit formé. L’âme est présente. Voilà ce qu’il est correct de dire.’”
Dès la création du premier couple, D. apporte sa bénédiction pour la fonction la plus fondamentale et la plus sacrée: la procréation. Plus tard, le Midrach nous rapporte que D. lui-même a réalisé le premier Kiddouch en levant la coupe de la bénédiction pour sponsale primordiale (Génèse Rabba, chap. .
(Génèse Rabba, chap. : Le Midrach nous dit aussi que "l'enfant est l'œuvre des trois associés: le père, la mère et D-ieu.".
D-ieu intervient en plaçant l'âme dans l'œuf fécondé.
Quelques passages du Talmud vont déjà nous éclairer sur la façon dont les Sages percevaient la vie foetale in-utéro. "Il n'est point de séjour plus heureux pour l'homme" (que sa vie intra-utérine) Nida 30b .
Si cela ne se passait pas ainsi, l'embryon conçu ne pourrait pas vivre, pas même un moment : Une lumière brille sur sa tête et il contemple le monde d'une extrémité à l'autre, ainsi qu'il est dit: lorsqu'il fit rayonner sa lumière sur ma tête, et que sa lumière me guidait dans l’obscurité (Job 29,3).
voir aussi, bien sûr : http://catholiquedu.free.fr/NAZARETHINSTITUT/2005/JANVIER/CLONAGERABBINIQUE.htm :
UN APERCU DE LA PENSEE RABBINIQUE
TEXTES OFFICIELS DE LA DOCTRINE
- « De l’avis de tous les Sages d’Israël, c’est une vérité constante, certaine, incontestable que Dieu donne, l’envoyant du ciel, l’âme pure à tout homme dès le principe de sa formation dans le sein maternel »Rabbi Manassé Ben Israël(autorité incontestée de la tradition doctrinale)
- Rabbin David Meyer, 1997 Bruxelles :
« Dans le tout premier chapitre de la Genèse, dans l'histoire de la création. Au verset 27, nous apprenons que: "Dieu créa l'Homme à son image; c'est à l'image de Dieu qu’Il le créa". Et les rabbins posent la question du sens de cette affirmation. Comment comprendre en effet que Dieu crée l'Homme à son image, alors qu’Il n'a Lui-même pas d'image? A cette question, le Midrash, c'est-à-dire la tradition orale juive, répond de la manière suivante: "Tout comme Dieu est unique, l'Homme créé à son image est, lui aussi, unique". L'unicité de Dieu se reflète et se retrouve dans l'unicité de l'homme. Le clonage humain vient modifier cette donnée de base du judaïsme et des religions monothéistes (…) Alors, il ne s'agit pas, pour nous, de nous opposer au développement des sciences qui, dans leur grande majorité, profitent à l'ensemble des sociétés humaines, mais simplement de rappeler qu’il y a des débordements que l'on ne peut pas accepter, car ils touchent au plus profond de ce qui fonde notre humanité. Dans notre tradition juive, et dans la tradition judéo-chrétienne, être monothéiste c'est non seulement croire en un Dieu unique, mais c'est aussi croire en l'unicité absolue de chaque être humain. »
“ Les mystères du développement pré-natal ont fasciné les Sages du judaïsme, et ils réussirent à discerner de nombreux points inconnus concernant la création de l’être humain, bien avant que les sciences modernes n’atteignent aux données correspondantes. Le Midrash indique en effet que l’embryon est créé lorsque la fertilisation a réussi : quand la goutte blanche ( l’ovule ) fusionne avec la semence. L’embryon alors se développe dans l’utérus, lequel est plein de sang (Yalkut, Job 905).
Dans l’histoire de la science moderne, l’ovule humain ne fut découvert par Baer qu’en l827, tandis que l’existence du spermatozoïde ne l’était qu’en 1677 par Hamm et Leeuwenhoek. Dans de nombreux cas, les affirmations embryologiques du Talmud toutes affinées de spéculation et d’intuitions philosophiques qu’elles fussent, sont bel et bien confirmées par les faits d’ordre scientifique contemporains.
Voyez par exemple le passage suivant :
"Nos sages nous apprennent: Il y a trois partenaires dans la création de l’homme: le Très-Haut, son père, et sa mère. Le père y contribue ..... La mère y contribue à travers son ovule....... Le Tout-Puissant y contribue en apportant l’esprit, l’âme, la beauté des traits, la vision, le pouvoir d’entendre, la capacité de s’exprimer et d’avancer, et de connaître. ...
Comme le commentait Rashi, cela veut dire que l’âme est semblable à du sel qui préserve le corps –lorsque l’âme le quitte, le corps se décompose".(Niddah 31)...
Nous trouvons cette parole dans la Tradition ( Kabbalah ): " Ne m’as-tu pas coulé comme on fait couler du lait, ne m’as-tu pas épaissi comme on fait cailler du fromage? Tu m’as revêtu de peau et de chair, Tu m’as tissé d’os et de nerfs. Tu m’as gratifié de vie et de ta faveur, et Tu m’as visité de ta protection et de ta garde en mon esprit" (Niddah 25 [ en fait il s’agit de Job 10,10]) .....
Selon le Talmud, il n’existe pas de moment meilleur pour la personne humaine que celui qu’il a passé dans le sein maternel (Niddah 30) ; et ceci pour une bonne raison que voici…. L’enfant dans le sein se voit enseigner toute la Torah, mais quand vient pour lui l’heure de la naissance, un ange vient le toucher aux lèvres, faisant en sorte que l’enfant oublie tout ce qui lui a été enseigné. (Niddah 30)
Cette belle tradition qui dit hautement que l’homme atteint un très haut niveau de vie spirituelle dans le sein maternel, peut bien expliquer la somme immense de soin et de dévotion qu’on doit avoir pour l’enfant non-né, ce qui appert de manière évidente si on considère toutes les lois regardant le statut du fœtus, ainsi que toute la Halakhah (loi Biblique) relative à l’avortement.. . Finalement, un concept important, qui est la base de tous les préceptes concernant le statut embryonnaire se trouve dans ce point de vue que même pendant les quarante premiers jours après la conception, l’embryon (qui se développe ensuite comme un fœtus) possède une âme. Un Rabbi qui fait autorité doit être consulté pour les seuls cas d’urgence grave d’ordre médical qui placent la famille dans le choix à faire entre la vie de l’embryon et celle de la mère (Seridei Esh 3:96. Refuah Leor Hahalakha, Institute for Medical Research According to Halakha; J-m 1980).”
“Dans la Mishnah, fondation du Talmud, on retient une conversation entre l’empereur romain Antoninus (Marcus Aurelius) et le Rabbi Yehudah. Rabbi Culi le rapporte ainsi: “Il fut également demandé au Rabbi Yehudah, ‘Quand l’âme entre-t-elle dans le corps? Est-ce quand il est décrété dans les cieux que la mère va concevoir, ou doit-on attendre que se soient développés de la chair, des os et des nerfs?’ “Rabbi Yehudah répliqua, ‘L’âme ne peut venir tant que l’embryon n’est pas complètement développé.’ “Antoninus alors lui déclara, ‘Comment est-il possible pour l’œuf fécondé de survivre sans une âme? On voit bien que si un morceau de viande est laissé là sans préservation, il pourrit et devient immangeable.
Voilà pourquoi je maintiens, moi, qu’il est décrété que dès qu’une femme conçoit, l’âme entre dans l’œuf fécondé.’ “ Le rabbi tomba d’accord avec lui; et quand il racontait cela il disait, ‘ Cela je l’ai appris grâce à Antoninus : l’âme est présente même avant que l’embryon soit formé. L’âme est présente. Voilà ce qu’il est correct de dire.’”
Dernière édition par Père Nathan le Lun 7 Oct 2019 - 14:17, édité 1 fois
Re: Sur l'animation immédiate du génome
...
Dernière édition par tlig77 le Mer 1 Mar 2023 - 20:33, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Sur l'animation immédiate du génome
De Maria P. qui m’envoie ces mots :
Merveille quelque chose s'est passé hier dans la crypte ...je suis rentrée dans la BEAUTÉ DE DIEU
C est indéfinissable ..
Je te fais rentrer, toi, dans le Saint des Saints
C'est comme une splendeur faite de supplication vers Dieu
une croix mêlé de BEAUTÉ DE DIEU
croix tout en n'étant pas une croix
d'une suavite incomparable où tout esprit matérialiste est bani
En même temps Je regarde l'homme au contraire se débattre avec cet esprit matérialiste qui se moque de lui comme un pauvre animal pris au piège de ce qu' il considérait comme une victoire acquise ..et cette victoire se retourne contre lui et joue de son orgueil et l'homme se débat ,se débat sans pouvoir sortir de ce piège
Et intervient cette LOUANGE SUBLIME
ULTIME cri de BEAUTÉ
devant un DIEU TRAHI dans son oeuvre de BEAUTÉ
Je croyais que Dieu était une terreur et je découvre à l'intérieur de moi qu’Il est cette propre supplication ...il m'habite et supplie en moi il n'y a plus rien de matérialiste en moi
Je ne suis plus que cette LOUANGE SUBLIME DE SUPPLICATION VERS DIEU qu'Il m a appris dans nos 2 corps BRISÉS et fragiles
Même l’Eglise catholique ne me comprendra pas ,ils ont réduit la louange à son strict minimum dénué de toute BEAUTÉ au point que le coeur RABACHE mais n est plus bouleversé par sa SPLENDEUR
Il y a comme un empêchement à s élever vers sa SPLENDEUR dans son. Temple lui même comme si le priant voulait avoir le contrôle de ce violent AMOUR qui est celui de Jésus ..
Mettre des limites à la passion?
L ÉGLISE CATHOLIQUE a peur de Dieu ,de sa VIOLENCE D AMOUR et met des freins puissants ...quand le FILS JÉSUS est saisi de son débordement de cœur qui illumine tout enfant qui vient de sa lumière
L ÉGLISE a peur de Sa passion et je découvre au même moment la SPLENDEUR de l'offrande du père de son fils JÉSUS comme un rétablissement de la SPLENDEUR DE LA CRÉATION du père ...
à comprendre ce qui a pu se passer pour que l homme soit coupé d une telle magnificence
C est l'homme de DIEU qui est responsable ..de cette coupure par une tiédeur, un contrôle exagéré de cette ÉLÉVATION AMOUREUSE ..
L'Eglise enseigne et ne veut pas de débordement amoureux vers Dieu
alors les jeunes le cherchent ailleurs
Je vois Sa PASSION EMPÊCHÉE dans l’Eglise catholique elle-même
Merveille quelque chose s'est passé hier dans la crypte ...je suis rentrée dans la BEAUTÉ DE DIEU
C est indéfinissable ..
Je te fais rentrer, toi, dans le Saint des Saints
C'est comme une splendeur faite de supplication vers Dieu
une croix mêlé de BEAUTÉ DE DIEU
croix tout en n'étant pas une croix
d'une suavite incomparable où tout esprit matérialiste est bani
En même temps Je regarde l'homme au contraire se débattre avec cet esprit matérialiste qui se moque de lui comme un pauvre animal pris au piège de ce qu' il considérait comme une victoire acquise ..et cette victoire se retourne contre lui et joue de son orgueil et l'homme se débat ,se débat sans pouvoir sortir de ce piège
Et intervient cette LOUANGE SUBLIME
ULTIME cri de BEAUTÉ
devant un DIEU TRAHI dans son oeuvre de BEAUTÉ
Je croyais que Dieu était une terreur et je découvre à l'intérieur de moi qu’Il est cette propre supplication ...il m'habite et supplie en moi il n'y a plus rien de matérialiste en moi
Je ne suis plus que cette LOUANGE SUBLIME DE SUPPLICATION VERS DIEU qu'Il m a appris dans nos 2 corps BRISÉS et fragiles
Même l’Eglise catholique ne me comprendra pas ,ils ont réduit la louange à son strict minimum dénué de toute BEAUTÉ au point que le coeur RABACHE mais n est plus bouleversé par sa SPLENDEUR
Il y a comme un empêchement à s élever vers sa SPLENDEUR dans son. Temple lui même comme si le priant voulait avoir le contrôle de ce violent AMOUR qui est celui de Jésus ..
Mettre des limites à la passion?
L ÉGLISE CATHOLIQUE a peur de Dieu ,de sa VIOLENCE D AMOUR et met des freins puissants ...quand le FILS JÉSUS est saisi de son débordement de cœur qui illumine tout enfant qui vient de sa lumière
L ÉGLISE a peur de Sa passion et je découvre au même moment la SPLENDEUR de l'offrande du père de son fils JÉSUS comme un rétablissement de la SPLENDEUR DE LA CRÉATION du père ...
à comprendre ce qui a pu se passer pour que l homme soit coupé d une telle magnificence
C est l'homme de DIEU qui est responsable ..de cette coupure par une tiédeur, un contrôle exagéré de cette ÉLÉVATION AMOUREUSE ..
L'Eglise enseigne et ne veut pas de débordement amoureux vers Dieu
alors les jeunes le cherchent ailleurs
Je vois Sa PASSION EMPÊCHÉE dans l’Eglise catholique elle-même
Re: Sur l'animation immédiate du génome
tlig77 a écrit:...
La mémoire originelle est aussi corporellement inséparée de l’esprit qui contemple et de l’âme qui aime que le Vert est inséparé du Jaune et du Bleu
Le Verbe ILLUMINE tout homme au moment où Il le fait exister dans ce monde
Il vit voit cette Illumination qui fait de lui un contemplatif en sa Mémoire
Il n’en a ni appréhension ni compréhension mais il en a été touché et il a pu y pénétrer
Re: Sur l'animation immédiate du génome
A propos de Moïse le plus grand des Prophètes (les Névyim) , il est écrit : " Tu ne pourras pas voir Ma face, car nul homme ne peut Me voir et vivre...Puis Je retirerai Ma main et tu verras Mon arrière, mais Ma Face ne pourra être vue ". Exode 33-20;23 Dans le verset, le mot "Ma face" se dit "Panaï" de la même étymologie que le mot "Pnimyout", la profondeur, sous-entendu que l'aspect profond de Moi-même ne sera pas perçu : "..ce qui veut dire que la dimension profonde du Très Haut (D.ieu) ne peut pas descendre ici-bas. Seule le fait de Sa dimension extérieure et superficielle, c'est à dire les ombres de la Sagesse supérieure ". (Tanya, Kountras haharon chap. 4)
En effet, le monde se dit "Holam", de la même étymologie que le mot "Hélèm", le "voile", faisant fonction de séparer et conçu afin d'occulter la Divinité.
De sorte que la vision primordiale ne peut pas intégrer la dimension profonde du Divin.
de même que Moïse perçut uniquement l'aspect superficiel du Divin, c'est à dire Son Existence, mais non Sa dimension profonde, Son Essence.
En effet, le monde se dit "Holam", de la même étymologie que le mot "Hélèm", le "voile", faisant fonction de séparer et conçu afin d'occulter la Divinité.
De sorte que la vision primordiale ne peut pas intégrer la dimension profonde du Divin.
de même que Moïse perçut uniquement l'aspect superficiel du Divin, c'est à dire Son Existence, mais non Sa dimension profonde, Son Essence.
Re: Sur l'animation immédiate du génome
Père Nathan a écrit:tlig77 a écrit:A l'apparition du génome (avant l'intelligence et la volonté) y a t il contemplation de Dieu ? Ou bien celle-ce est-elle donnée uniquement par l'actuation de l'intelligence et la volonté ?
La mémoire originelle est aussi corporellement inséparée de l’esprit qui contemple et de l’âme qui aime que le Vert est inséparé du Jaune et du Bleu
Le Verbe ILLUMINE tout homme au moment où Il le fait exister dans ce monde
Il vit voit cette Illumination qui fait de lui un contemplatif en sa Mémoire
Il n’en a ni appréhension ni compréhension mais il en a été touché et il a pu y pénétrer
Est ce que c'est cela qui fait que toute personne humaine a une "intuition" plus ou moins vive du bien et du mal, quelle que soit son appartenance religieuse (autrement dit ce que l'on appelle "conscience")?
Et céder au mal (ce que l'on appelle "péché") ne nous ferait-il pas perdre progressivement cette "intuition" jusqu'à sa perte totale en inversant les valeurs (le péché mortel)?
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: Sur l'animation immédiate du génome
Père Nathan a écrit:tlig77 a écrit:A l'apparition du génome (avant l'intelligence et la volonté) y a t il contemplation de Dieu ? Ou bien celle-ce est-elle donnée uniquement par l'actuation de l'intelligence et la volonté ?
La mémoire originelle est aussi corporellement inséparée de l’esprit qui contemple et de l’âme qui aime que le Vert est inséparé du Jaune et du Bleu
Le Verbe ILLUMINE tout homme au moment où Il le fait exister dans ce monde
Il vit voit cette Illumination qui fait de lui un contemplatif en sa Mémoire
Il n’en a ni appréhension ni compréhension mais il en a été touché et il a pu y pénétrer
La transmission du péché originel se fait donc sous cette première puissance de la mémoria déi.
Est-ce le péché originel en lui même qui est reproposé à l'homme ou bien la conséquence par génération à la première division cellulaire ?
Invité- Invité
Re: Sur l'animation immédiate du génome
Non pas transmission mais : "propagation"Père Nathantlig77 a écrit:La mémoire originelle est aussi corporellement inséparée de l’esprit qui contemple et de l’âme qui aime que le Vert est inséparé du Jaune et du Bleu
Le Verbe ILLUMINE tout homme au moment où Il le fait exister dans ce monde
Il vit voit cette Illumination qui fait de lui un contemplatif en sa Mémoire
Il n’en a ni appréhension ni compréhension mais il en a été touché et il a pu y pénétrer
La transmission du péché originel se fait donc sous cette première puissance de la mémoria déi.
Est-ce le péché originel en lui même qui est reproposé à l'homme ou bien la conséquence par génération à la première division cellulaire ?
Non pas à la memoria seule, puisqu'elle est inséparée des deux autres puissances : nous sommes UN
Non pas re-proposée, mais elle est propagée par le corps, par la génération, et l'âme en est touchée au coeur de la liberté originelle du Don
La réponse de chacun varie selon la liberté (passive probablement mais bien personnelle) de chacun
Re: Sur l'animation immédiate du génome
Et si l'âme était créée avant, bien avant même l'apparition du génome et que ce premier instant de la vie humaine correspondait non pas à la "création de l'âme" mais à son union avec le corps en vue d'une sorte de "mise à l'épreuve" pour mériter en quelque sorte notre "ressemblance" au Christ? Ce que même les bons anges pourraient nous "envier" s'ils étaient capables d'envie ? Peut-être que je "déraisonne" complètement, mais qu'en savons nous?
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Re: Sur l'animation immédiate du génome
Père Nathan a écrit:Non pas transmission mais : "propagation"Père Nathantlig77 a écrit:La mémoire originelle est aussi corporellement inséparée de l’esprit qui contemple et de l’âme qui aime que le Vert est inséparé du Jaune et du Bleu
Le Verbe ILLUMINE tout homme au moment où Il le fait exister dans ce monde
Il vit voit cette Illumination qui fait de lui un contemplatif en sa Mémoire
Il n’en a ni appréhension ni compréhension mais il en a été touché et il a pu y pénétrer
La transmission du péché originel se fait donc sous cette première puissance de la mémoria déi.
Est-ce le péché originel en lui même qui est reproposé à l'homme ou bien la conséquence par génération à la première division cellulaire ?
Non pas à la memoria seule, puisqu'elle est inséparée des deux autres puissances : nous sommes UN
Non pas re-proposée, mais elle est propagée par le corps, par la génération, et l'âme en est touchée au coeur de la liberté originelle du Don
La réponse de chacun varie selon la liberté (passive probablement mais bien personnelle) de chacun
Cela pose que l'acte créateur de Dieu lui même est atteint à l'intérieur de sa puissance créatrice ou bien que l'homme - par la propagation du péché originel - à mis une distance entre lui et son créateur ? La propagation n'est pas dans le génôme mais dans la première division cellulaire ?
Lorsque le catéchisme enseigne que la faute originelle n'est pas imputable, il s'agit soit : de ce que le christ à pris sur lui la faute ou bien que la responsabilité ne relève pas de sa vision diminuée des deux puissances de l'âme ?
mémoria inséparée et acte second pour les deux autre puissances ?
Dernière édition par tlig77 le Lun 7 Oct 2019 - 23:17, édité 1 fois
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Re: Sur l'animation immédiate du génome
...
Dernière édition par tlig77 le Mer 1 Mar 2023 - 20:31, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Sur l'animation immédiate du génome
ce n'est pas du tout l'Acte créateur de Dieu, mais l'humanité qui met une distance entre elle et la grâce originelle
le péché originel n'est pas d'ordre biologique (le génome) mais d'ordre spirituel
ne pas oublier que dans la puissance originel de notre esprit créé par Dieu dans la chair, nous sommes en lien directement avec la nature humaine toute entière, avec tous les hommes créés par Dieu, Adam compris
ce que la grâce de Jésus nous re-donne dans la 5ème demeure l
le péché originel n'est pas d'ordre biologique (le génome) mais d'ordre spirituel
ne pas oublier que dans la puissance originel de notre esprit créé par Dieu dans la chair, nous sommes en lien directement avec la nature humaine toute entière, avec tous les hommes créés par Dieu, Adam compris
ce que la grâce de Jésus nous re-donne dans la 5ème demeure l
Re: Sur l'animation immédiate du génome
...
Dernière édition par tlig77 le Mer 1 Mar 2023 - 20:30, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Sur l'animation immédiate du génome
En clair, ça veut dire quoi ?
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: Sur l'animation immédiate du génome
Philippe-Antoine a écrit:tlig77 a écrit:.
En clair, ça veut dire quoi ?
Je ne sais pas
Dernière édition par tlig77 le Mer 1 Mar 2023 - 20:30, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Sur l'animation immédiate du génome
Ok, je comprends déjà (un peu) mieux.tlig77 a écrit:Philippe-Antoine a écrit:tlig77 a écrit:[...]
On peut faire le pôs de la mémoria sans pour autant intelliger métaphysiquement ce qui s'y passe, si l'on considère que la métaphysique relève de l'expérience du jugement d'existence. Par l'un ?
En clair, ça veut dire quoi ?
La faculté de jugement est l'opération propre de l'intelligence (qui n'est pas la mémoria). Donc quand on réfléchi à l'être premier qui est Dieu en philosophie, on ne peut que poser une jugement d'existence de l'être premier. Or cet être premier qui est aussi créateur nous créer AVANT que nous puissions fassions ce jugement d'existence. Donc l'acte créateur échappe à l'intelligence.
Donc quand quand je fait de la métaphysique je n'accède pas à l'acte créateur mais bien à la démonstration de l'existence d'un être premier par lequel tout existe. Mais c'est autre chose que l'acte créateur.
Acte créateur est différent de Etre premier
Donc je pose la question au père Nathan, par quelle opération de la mémori je peux me rapprocher de l'acte créateur ?
En fait, le péché originel (goûter au "fruit défendu" de la "connaissance") ne serait-il pas tout simplement vouloir percer les mystères de Dieu en oubliant que s'il est vrai que nous sommes créés à l'image de Dieu (en trois Personnes indivisibles : Père, Fils et Saint-Esprit), nous n'en sommes pas moins que des créatures avec des limites puisque nous avons eu un commencement.
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: Sur l'animation immédiate du génome
La Mémoria Dei , se nourrit de l'Un.
S'engloutir dans l'Un, la puissance créatrice est dans L'Un de Dieu.
mettre son ' je suis' dans le Je SUIS de Dieu
Et faire les exercices de l'Agape concernant la mémoire....
S'engloutir dans l'Un, la puissance créatrice est dans L'Un de Dieu.
mettre son ' je suis' dans le Je SUIS de Dieu
Et faire les exercices de l'Agape concernant la mémoire....
Jeannedelamontagne- Avec l'Archange Gabriel
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Re: Sur l'animation immédiate du génome
Donc je pose la question au père Nathan, par quelle opération de la mémori je peux me rapprocher de l'acte créateur ?
l'Acte créateur de Dieu se termine à l'Esse
En nous créant, comme Père, le Créateur nous DONNE la vie
En nous maintenant dans l'existence Il nous fait grandir et nous donne la grâce en Son Fils
en raison de quoi :
nous faisons des actes d'ADORATION : il est notre Créateur
nous L'aimons en REVIVANT son Amour avec joie : Il est notre Père
nous Lui faisons CONFIANCE en demeurant en Sa PRESENCE : Il est notre Providence
les trois actes sont des actes présents par EMANATION dans l'UN de notre mémoria Dei, càd de notre liberté primordiale dans le Don, toujours présente
Hæc quotiescúmque fecéritis, in mei memóriam faciétis
Re: Sur l'animation immédiate du génome
Pas exactement :Jeannedelamontagne a écrit:La Mémoria Dei , se nourrit de l'Un.
S'engloutir dans l'Un, la puissance créatrice est dans L'Un de Dieu.
mettre son ' je suis' dans le Je SUIS de Dieu
Et faire les exercices de l'Agape concernant la mémoire....
la puissance est une capacité spirituelle
la capacité spirituelle va VERS son objet par son acte
pour l'acte de cette capacité qu'est la mémoire ontologique, l'objet de son acte, c'est l'Un
Ne disons donc pas que l'acte "se nourrit de l'UN" : l'acte n'a pas de nourriture
dans l'Un, je SUIS libre, et j'agis en ma mémoire
(étudier somme de st Thomas sur la question des puissances de l'homme)
Re: Sur l'animation immédiate du génome
...Honnêtement, je ne comprends rien à votre jargon. Vous serait-il possible de vous exprimer plus simplement avec des mots accessibles à tous?
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: Sur l'animation immédiate du génome
Père Nathan a écrit:Pas exactement :Jeannedelamontagne a écrit:La Mémoria Dei , se nourrit de l'Un.
S'engloutir dans l'Un, la puissance créatrice est dans L'Un de Dieu.
mettre son ' je suis' dans le Je SUIS de Dieu
Et faire les exercices de l'Agape concernant la mémoire....
la puissance est une capacité spirituelle
la capacité spirituelle va VERS son objet par son acte
pour l'acte de cette capacité qu'est la mémoire ontologique, l'objet de son acte, c'est l'Un
Ne disons donc pas que l'acte "se nourrit de l'UN" : l'acte n'a pas de nourriture
dans l'Un, je SUIS libre, et j'agis en ma mémoire
(étudier somme de st Thomas sur la question des puissances de l'homme)
Merci, mon @Père Nathan
Plus simple pour @philippe-antoine
02:32:13
Dernière édition par Jeannedelamontagne le Jeu 10 Oct 2019 - 2:36, édité 1 fois
Jeannedelamontagne- Avec l'Archange Gabriel
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Re: Sur l'animation immédiate du génome
Philippe-Antoine a écrit:...Honnêtement, je ne comprends rien à votre jargon. Vous serait-il possible de vous exprimer plus simplement avec des mots accessibles à tous?
il n'y a que le mot ontologique qui ne soit pas du vocabulaire courant : qui se rapporte à l'être. Mémoire ontologique = mémoire de votre être, de qui vous êtes.
le Père dit que mémoire ontologique veut dire présence de Dieu donc Dieu est présent en vous par la puissance de cette faculté qu'est votre mémoire spirituelle (Mémoria Dei), non pas par un acte d'intelligence (pas besoin de réfléchir ni de raisonner).
Tlig a écrit:cet être premier qui est aussi créateur nous créer AVANT que nous puissions fassions ce jugement d'existence. Donc l'acte créateur échappe à l'intelligence.
évidemment nous oublions que nous sommes en Dieu, mais l'enfant, et l'embryon plus encore vivent au coeur de ce mystère : ils sont plus près de Dieu que nous ne le sommes et c'est pourquoi Jésus nous demande de redevenir comme des petits enfants.
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Sur l'animation immédiate du génome
merci @isabelle-marie pour la traduction
brigitte57- Avec le Pape François
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Re: Sur l'animation immédiate du génome
Merci @Jeannedelamontagne et @isabelle-marie .
Énoncé ainsi, c'est plus clair pour les grands gamins que nous sommes!
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Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: Sur l'animation immédiate du génome
...
Dernière édition par tlig77 le Mer 1 Mar 2023 - 20:30, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Sur l'animation immédiate du génome
l'intermédiaire c'est tout simplement l'esse
(notre esse est une participation à l'esse de Dieu = notre existence est une participation à l'existence de Dieu)
bonum verum unum vita sont des modalités de l'Energeia, laquelle est un principe induit par notre intelligence
mais pour l'impression spirituelle en notre conscience originelle de cette "présence commune", c'est sûr que c'est plutot la puissance intime de la Mémoire qui domine, même si les trois puissances spirituelles de notre "conscience d'amour" sont bien là ensemble, dans notre lucidité libre primordiale
(notre esse est une participation à l'esse de Dieu = notre existence est une participation à l'existence de Dieu)
bonum verum unum vita sont des modalités de l'Energeia, laquelle est un principe induit par notre intelligence
mais pour l'impression spirituelle en notre conscience originelle de cette "présence commune", c'est sûr que c'est plutot la puissance intime de la Mémoire qui domine, même si les trois puissances spirituelles de notre "conscience d'amour" sont bien là ensemble, dans notre lucidité libre primordiale
Dernière édition par Père Nathan le Ven 11 Oct 2019 - 21:44, édité 1 fois
Re: Sur l'animation immédiate du génome
L'acte Créateur de Dieu, expliqué par le père Nathan
http://catholiquesdu.free.fr/DvaCh2N1JB3NDL4N2DZ5RPNtn/2010/Agape/01ActeCreateurDeDieu.mp3
http://catholiquesdu.free.fr/DvaCh2N1JB3NDL4N2DZ5RPNtn/2010/Agape/01ActeCreateurDeDieu.mp3
Jeannedelamontagne- Avec l'Archange Gabriel
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Re: Sur l'animation immédiate du génome
Dans Aleteia, d'une grande clarté :
L’EMBRYON EST-IL UNE PERSONNE HUMAINE ?
L’Église ne s’est pas formellement prononcée sur le moment précis de l’animation de l’être humain, mais elle a toujours invité à respecter la vie dès sa conception. La distinction parfois suggérée dans certains textes juridiques internationaux entre être humain et personne humaine est artificielle et sans fondement scientifique, ni philosophique.
1.
L’Église ne s’est pas expressément prononcée sur la question de l’animation de l’embryon.
Masquer les détails
La démarche scientifique n’est pas le tout de la raison humaine
Elle n’épuise pas à elle seule le discours que nous pouvons tenir sur l’humanité de l’embryon. Si la science possède son ordre de légitimité propre, la réflexion doit être cependant enrichie par l’apport d’un raisonnement métaphysique qui ouvre à une connaissance intégrale « de l’être humain dans sa totalité corporelle et spirituelle » (Dignitas personae (DP), n. 4). Certains en effet sont prêts à concéder que l’embryon dès sa conception est un individu humain mais pas une personne corps et âme substantiellement unis.
L’âme spirituelle est le principe de vie du corps humain tout entier
Elle active et informe l’organisme humain de son énergie et de sa force unificatrice, selon la terminologie de la métaphysique classique. La réflexion sur l’union de l’âme et du corps fait bien partie d’un autre champ de l’intelligence que celui des disciplines scientifiques, c’est le champ propre de la métaphysique : on ne saurait indûment affirmer que les arguments biologiques suffisent à eux seuls à révéler la présence ou non d’une âme spirituelle. « Aucune donnée expérimentale ne peut être de soi suffisante pour faire reconnaître une âme spirituelle » (DV, I, 1), constate l’instruction romaine Donum vitae (DV). Les sciences ne prouvent pas l’âme.
La question du moment de l’animation, successive ou immédiate, est cependant un sujet dont l’Église ne se désintéresse pas
Selon une première conception, le principe spirituel qu’est l’âme humaine s’unit après un certain nombre de jours au corps embryonnaire lorsque celui-ci est suffisamment organisé. Selon une seconde, cette union coïncide avec la fécondation biologique. L’embryon est-il apte à recevoir une âme ? À cette question, saint Thomas d’Aquin, en s’appuyant sur les connaissances biologiques d’Aristote, répond qu’il existe un délai de 40 jours avant l’infusion de l’âme rationnelle dans le corps humain. Si l’Église n’a pas souhaité « s’engager expressément dans une affirmation de nature philosophique », comme le rappelle Dignitas personae, elle n’est pas non plus restée silencieuse sur le sujet.
2.
Toutefois, l’Église avance que « les conclusions scientifiques fournissent une indication précieuse pour discerner rationnellement une présence personnelle dès cette première apparition de la vie humaine. »
Masquer les détails
L’Église est à l’écoute de la science qui a fait beaucoup avancer la réflexion
« Même si la présence d’une âme spirituelle ne peut être détectée par aucune observation de donnée expérimentale, les conclusions scientifiques elles-mêmes au sujet de l’embryon humain fournissent une indication précieuse pour discerner rationnellement une présence personnelle dès cette première apparition de la vie humaine » (DP, n. 5), déclare Dignitas personae en s’appuyant sur une remarque déjà avancée par Donum vitae. L’originalité de ce passage mérite d’être soulignée. L’instruction romaine ne cache pas que les découvertes scientifiques actuelles, qu’elle présente comme des conclusions et une indication précieuse, sont en mesure de nous aider à discerner chez l’embryon humain une présence personnelle.
Les données fournies par la science du développement embryonnaire sont un acquis inestimable que la métaphysique peut regarder comme un point d’orientation dont l’importance n’est pas subalterne
En s’appuyant sur les avancées de la génétique et de la biologie cellulaire, la réflexion ontologique sur le statut anthropologique de l’embryon peut se prononcer en faveur de la saisie immédiate de l’être humain par l’âme rationnelle dès le premier instant de son existence.
Saint Jean-Paul II n’a-t-il pas déployé la portée intellectuelle de l’instruction Donum vitae quand il affirme publiquement à propos de l’embryon que « l’approfondissement anthropologique porte à reconnaître que, en vertu de l’unité substantielle du corps et de l’esprit, le génome humain n’a pas seulement une signification biologique ; il est porteur d’une dignité anthropologique qui a son fondement dans l’âme spirituelle qui l’envahit et le vivifie » (Jean-Paul II, Discours aux participants à la IVe Assemblée générale de l’Académie pontificale pour la Vie, 24 février 1998.).
Mais alors, l’enseignement de saint Thomas d’Aquin sur ce point précis serait-il à rejeter ? Loin s’en faut, répond l’Académie pontificale pour la Vie
« La théorie de l’animation retardée, soutenue par Aristote puis par saint Thomas, (…) dépendrait essentiellement des connaissances biologiques limitées qui étaient disponibles au temps où ces auteurs écrivaient. Une application correcte des principes aristotélico-thomistes, tenant compte des connaissances scientifiques actuelles, porterait au contraire à soutenir la théorie de l’animation immédiate et à affirmer en conséquence la pleine humanité de l’être humain nouvellement formé. » (Académie pontificale pour la Vie, L’embryon humain dans la phase préimplantatoire, aspects scientifiques et considérations bioéthiques, p. 39. On reconnaît dans ces propos les écrits novateurs du père Pascal Ide qui fut d’ailleurs invité à présenter ses travaux lors de ce Congrès et qui font de plus en plus autorité dans l’Église. Pour un plus ample développement, voir Pascal Ide, Le zygote est-il une personne ? dans Aimer et protéger la vie, Éditions de l’Emmanuel, Paris, 2003). Et l’Académie de conclure : « La théorie de l’animation immédiate, appliquée à chaque être humain qui vient à l’existence, se montre pleinement en accord avec la réalité biologique. (…) Cette perspective ne contredit pas les principes fondamentaux de la métaphysique de saint Thomas. »
3.
L’Église rappelle qu’il est fallacieux de dissocier artificiellement les catégories d’être humain et de personne humaine.
Masquer les détails
« Comment un individu humain ne serait-il pas une personne humaine ? », avait demandé le cardinal Joseph Ratzinger dans l’Instruction Donum vitae
Autrement dit, les deux concepts d’individu et de personne sont tout à fait solidaires l’un de l’autre. On peut donc faire valoir que la présomption est en faveur de la réponse affirmative, la charge de la preuve revient à qui veut répondre négativement. En effet, quiconque voudrait emprunter ce faux chemin devrait montrer que la proposition « Il existe certains individus humains qui ne sont pas des personnes. » est possible.
Saint Jean-Paul II avait sévèrement critiqué « la distinction qui est parfois suggérée dans certains documents internationaux entre être humain et personne humaine pour reconnaître ensuite le droit à la vie et à l’intégrité physique uniquement à la personne déjà née, (qui) est une distinction artificielle sans fondement scientifique, ni philosophique. » (Jean-Paul II, Discours aux participants à la VIIIe Assemblée générale de l’Académie pontificale pour la Vie, 27 février 2002).
L’Instruction Donum vitae postule cette interdépendance totale entre les deux notions
Elle rappelle un principe moral fameux, ancêtre de notre moderne principe de précaution : il n’est jamais permis d’agir avec une conscience douteuse lorsque la vie d’un innocent est en jeu.
L’Académie pontificale pour la vie ne dit pas autre chose : « Si l’on doute, devant un embryon humain, de se trouver devant une personne humaine, il est nécessaire de respecter l’embryon comme s’il l’était ; autrement, on accepterait le risque de commettre un homicide. Du point de vue moral, donc, le simple fait d’être en présence d’un être humain exige à son égard le plein respect de son intégrité et de sa dignité : tout comportement qui, d’une façon ou d’une autre, pourrait représenter une menace ou une offense vis-à-vis de ses droits fondamentaux, en premier lieu le droit à la vie, doit être considéré comme gravement immoral. » (Académie pontificale pour la vie, L’embryon humain dans la phase préimplantatoire, aspects scientifiques et considérations bioéthiques, Libreria editrice vaticana, 8 juin 2006, p. 43). « L’enjeu est si important, avait solennellement écrit sa sainteté Jean-Paul II, que du point de vue de l’obligation morale, la seule probabilité de se trouver en face d’une personne suffirait à justifier la plus nette interdiction de toute intervention conduisant à supprimer l’embryon humain » (Evangelium vitae, n. 60).
Il faut entrer dans une démarche de contemplation devant l’embryon humain pour y découvrir l’empreinte du Créateur
Au-delà de ce discours scientifique, métaphysique et éthique qui nous permet de penser adéquatement le statut de l’embryon, l’Église nous invite à porter loin notre regard et à cultiver un émerveillement humble devant la réalité de l’être humain dans sa plus extrême jeunesse. N’est-ce pas ce à quoi nous convie le pape Benoît XVI lorsqu’il demande aux scientifiques eux-mêmes d’entrer dans une démarche de contemplation devant l’embryon humain pour y découvrir l’empreinte du Créateur : « En réalité, celui qui aime la vérité, comme vous, chers chercheurs, devrait percevoir que la recherche sur un thème aussi profond nous met en condition de voir, et presque même de toucher, la main de Dieu. (…) L’amour de Dieu ne fait pas de différence entre celui qui vient d’être conçu et se trouve encore dans le sein de sa mère, et l’enfant, ou le jeune, ou bien encore l’homme mûr ou âgé, car en chacun d’eux il voit l’empreinte de sa propre image et ressemblance » ? (Benoît XVI, Discours aux participants du Congrès international organisé par l’Académie pontificale pour la Vie sur le thème « L’embryon humain dans sa phase préimplantatoire », 27 février 2006.)
La réponse de Pierre Olivier
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L’EMBRYON EST-IL UNE PERSONNE HUMAINE ?
L’Église ne s’est pas formellement prononcée sur le moment précis de l’animation de l’être humain, mais elle a toujours invité à respecter la vie dès sa conception. La distinction parfois suggérée dans certains textes juridiques internationaux entre être humain et personne humaine est artificielle et sans fondement scientifique, ni philosophique.
1.
L’Église ne s’est pas expressément prononcée sur la question de l’animation de l’embryon.
Masquer les détails
La démarche scientifique n’est pas le tout de la raison humaine
Elle n’épuise pas à elle seule le discours que nous pouvons tenir sur l’humanité de l’embryon. Si la science possède son ordre de légitimité propre, la réflexion doit être cependant enrichie par l’apport d’un raisonnement métaphysique qui ouvre à une connaissance intégrale « de l’être humain dans sa totalité corporelle et spirituelle » (Dignitas personae (DP), n. 4). Certains en effet sont prêts à concéder que l’embryon dès sa conception est un individu humain mais pas une personne corps et âme substantiellement unis.
L’âme spirituelle est le principe de vie du corps humain tout entier
Elle active et informe l’organisme humain de son énergie et de sa force unificatrice, selon la terminologie de la métaphysique classique. La réflexion sur l’union de l’âme et du corps fait bien partie d’un autre champ de l’intelligence que celui des disciplines scientifiques, c’est le champ propre de la métaphysique : on ne saurait indûment affirmer que les arguments biologiques suffisent à eux seuls à révéler la présence ou non d’une âme spirituelle. « Aucune donnée expérimentale ne peut être de soi suffisante pour faire reconnaître une âme spirituelle » (DV, I, 1), constate l’instruction romaine Donum vitae (DV). Les sciences ne prouvent pas l’âme.
La question du moment de l’animation, successive ou immédiate, est cependant un sujet dont l’Église ne se désintéresse pas
Selon une première conception, le principe spirituel qu’est l’âme humaine s’unit après un certain nombre de jours au corps embryonnaire lorsque celui-ci est suffisamment organisé. Selon une seconde, cette union coïncide avec la fécondation biologique. L’embryon est-il apte à recevoir une âme ? À cette question, saint Thomas d’Aquin, en s’appuyant sur les connaissances biologiques d’Aristote, répond qu’il existe un délai de 40 jours avant l’infusion de l’âme rationnelle dans le corps humain. Si l’Église n’a pas souhaité « s’engager expressément dans une affirmation de nature philosophique », comme le rappelle Dignitas personae, elle n’est pas non plus restée silencieuse sur le sujet.
2.
Toutefois, l’Église avance que « les conclusions scientifiques fournissent une indication précieuse pour discerner rationnellement une présence personnelle dès cette première apparition de la vie humaine. »
Masquer les détails
L’Église est à l’écoute de la science qui a fait beaucoup avancer la réflexion
« Même si la présence d’une âme spirituelle ne peut être détectée par aucune observation de donnée expérimentale, les conclusions scientifiques elles-mêmes au sujet de l’embryon humain fournissent une indication précieuse pour discerner rationnellement une présence personnelle dès cette première apparition de la vie humaine » (DP, n. 5), déclare Dignitas personae en s’appuyant sur une remarque déjà avancée par Donum vitae. L’originalité de ce passage mérite d’être soulignée. L’instruction romaine ne cache pas que les découvertes scientifiques actuelles, qu’elle présente comme des conclusions et une indication précieuse, sont en mesure de nous aider à discerner chez l’embryon humain une présence personnelle.
Les données fournies par la science du développement embryonnaire sont un acquis inestimable que la métaphysique peut regarder comme un point d’orientation dont l’importance n’est pas subalterne
En s’appuyant sur les avancées de la génétique et de la biologie cellulaire, la réflexion ontologique sur le statut anthropologique de l’embryon peut se prononcer en faveur de la saisie immédiate de l’être humain par l’âme rationnelle dès le premier instant de son existence.
Saint Jean-Paul II n’a-t-il pas déployé la portée intellectuelle de l’instruction Donum vitae quand il affirme publiquement à propos de l’embryon que « l’approfondissement anthropologique porte à reconnaître que, en vertu de l’unité substantielle du corps et de l’esprit, le génome humain n’a pas seulement une signification biologique ; il est porteur d’une dignité anthropologique qui a son fondement dans l’âme spirituelle qui l’envahit et le vivifie » (Jean-Paul II, Discours aux participants à la IVe Assemblée générale de l’Académie pontificale pour la Vie, 24 février 1998.).
Mais alors, l’enseignement de saint Thomas d’Aquin sur ce point précis serait-il à rejeter ? Loin s’en faut, répond l’Académie pontificale pour la Vie
« La théorie de l’animation retardée, soutenue par Aristote puis par saint Thomas, (…) dépendrait essentiellement des connaissances biologiques limitées qui étaient disponibles au temps où ces auteurs écrivaient. Une application correcte des principes aristotélico-thomistes, tenant compte des connaissances scientifiques actuelles, porterait au contraire à soutenir la théorie de l’animation immédiate et à affirmer en conséquence la pleine humanité de l’être humain nouvellement formé. » (Académie pontificale pour la Vie, L’embryon humain dans la phase préimplantatoire, aspects scientifiques et considérations bioéthiques, p. 39. On reconnaît dans ces propos les écrits novateurs du père Pascal Ide qui fut d’ailleurs invité à présenter ses travaux lors de ce Congrès et qui font de plus en plus autorité dans l’Église. Pour un plus ample développement, voir Pascal Ide, Le zygote est-il une personne ? dans Aimer et protéger la vie, Éditions de l’Emmanuel, Paris, 2003). Et l’Académie de conclure : « La théorie de l’animation immédiate, appliquée à chaque être humain qui vient à l’existence, se montre pleinement en accord avec la réalité biologique. (…) Cette perspective ne contredit pas les principes fondamentaux de la métaphysique de saint Thomas. »
3.
L’Église rappelle qu’il est fallacieux de dissocier artificiellement les catégories d’être humain et de personne humaine.
Masquer les détails
« Comment un individu humain ne serait-il pas une personne humaine ? », avait demandé le cardinal Joseph Ratzinger dans l’Instruction Donum vitae
Autrement dit, les deux concepts d’individu et de personne sont tout à fait solidaires l’un de l’autre. On peut donc faire valoir que la présomption est en faveur de la réponse affirmative, la charge de la preuve revient à qui veut répondre négativement. En effet, quiconque voudrait emprunter ce faux chemin devrait montrer que la proposition « Il existe certains individus humains qui ne sont pas des personnes. » est possible.
Saint Jean-Paul II avait sévèrement critiqué « la distinction qui est parfois suggérée dans certains documents internationaux entre être humain et personne humaine pour reconnaître ensuite le droit à la vie et à l’intégrité physique uniquement à la personne déjà née, (qui) est une distinction artificielle sans fondement scientifique, ni philosophique. » (Jean-Paul II, Discours aux participants à la VIIIe Assemblée générale de l’Académie pontificale pour la Vie, 27 février 2002).
L’Instruction Donum vitae postule cette interdépendance totale entre les deux notions
Elle rappelle un principe moral fameux, ancêtre de notre moderne principe de précaution : il n’est jamais permis d’agir avec une conscience douteuse lorsque la vie d’un innocent est en jeu.
L’Académie pontificale pour la vie ne dit pas autre chose : « Si l’on doute, devant un embryon humain, de se trouver devant une personne humaine, il est nécessaire de respecter l’embryon comme s’il l’était ; autrement, on accepterait le risque de commettre un homicide. Du point de vue moral, donc, le simple fait d’être en présence d’un être humain exige à son égard le plein respect de son intégrité et de sa dignité : tout comportement qui, d’une façon ou d’une autre, pourrait représenter une menace ou une offense vis-à-vis de ses droits fondamentaux, en premier lieu le droit à la vie, doit être considéré comme gravement immoral. » (Académie pontificale pour la vie, L’embryon humain dans la phase préimplantatoire, aspects scientifiques et considérations bioéthiques, Libreria editrice vaticana, 8 juin 2006, p. 43). « L’enjeu est si important, avait solennellement écrit sa sainteté Jean-Paul II, que du point de vue de l’obligation morale, la seule probabilité de se trouver en face d’une personne suffirait à justifier la plus nette interdiction de toute intervention conduisant à supprimer l’embryon humain » (Evangelium vitae, n. 60).
Il faut entrer dans une démarche de contemplation devant l’embryon humain pour y découvrir l’empreinte du Créateur
Au-delà de ce discours scientifique, métaphysique et éthique qui nous permet de penser adéquatement le statut de l’embryon, l’Église nous invite à porter loin notre regard et à cultiver un émerveillement humble devant la réalité de l’être humain dans sa plus extrême jeunesse. N’est-ce pas ce à quoi nous convie le pape Benoît XVI lorsqu’il demande aux scientifiques eux-mêmes d’entrer dans une démarche de contemplation devant l’embryon humain pour y découvrir l’empreinte du Créateur : « En réalité, celui qui aime la vérité, comme vous, chers chercheurs, devrait percevoir que la recherche sur un thème aussi profond nous met en condition de voir, et presque même de toucher, la main de Dieu. (…) L’amour de Dieu ne fait pas de différence entre celui qui vient d’être conçu et se trouve encore dans le sein de sa mère, et l’enfant, ou le jeune, ou bien encore l’homme mûr ou âgé, car en chacun d’eux il voit l’empreinte de sa propre image et ressemblance » ? (Benoît XVI, Discours aux participants du Congrès international organisé par l’Académie pontificale pour la Vie sur le thème « L’embryon humain dans sa phase préimplantatoire », 27 février 2006.)
La réponse de Pierre Olivier
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Buni- Hosanna au plus haut des cieux!
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Re: Sur l'animation immédiate du génome
Merci @Buni est ce que bits pourriez donner le lien vers Aleteia ?Buni a écrit:Dans Aleteia, d'une grande clarté :
L’EMBRYON EST-IL UNE PERSONNE HUMAINE ?
L’Église ne s’est pas formellement prononcée sur le moment précis de l’animation de l’être humain, mais elle a toujours invité à respecter la vie dès sa conception. La distinction parfois suggérée dans certains textes juridiques internationaux entre être humain et personne humaine est artificielle et sans fondement scientifique, ni philosophique.
1.
L’Église ne s’est pas expressément prononcée sur la question de l’animation de l’embryon.
Masquer les détails
La démarche scientifique n’est pas le tout de la raison humaine
Elle n’épuise pas à elle seule le discours que nous pouvons tenir sur l’humanité de l’embryon. Si la science possède son ordre de légitimité propre, la réflexion doit être cependant enrichie par l’apport d’un raisonnement métaphysique qui ouvre à une connaissance intégrale « de l’être humain dans sa totalité corporelle et spirituelle » (Dignitas personae (DP), n. 4). Certains en effet sont prêts à concéder que l’embryon dès sa conception est un individu humain mais pas une personne corps et âme substantiellement unis.
L’âme spirituelle est le principe de vie du corps humain tout entier
Elle active et informe l’organisme humain de son énergie et de sa force unificatrice, selon la terminologie de la métaphysique classique. La réflexion sur l’union de l’âme et du corps fait bien partie d’un autre champ de l’intelligence que celui des disciplines scientifiques, c’est le champ propre de la métaphysique : on ne saurait indûment affirmer que les arguments biologiques suffisent à eux seuls à révéler la présence ou non d’une âme spirituelle. « Aucune donnée expérimentale ne peut être de soi suffisante pour faire reconnaître une âme spirituelle » (DV, I, 1), constate l’instruction romaine Donum vitae (DV). Les sciences ne prouvent pas l’âme.
La question du moment de l’animation, successive ou immédiate, est cependant un sujet dont l’Église ne se désintéresse pas
Selon une première conception, le principe spirituel qu’est l’âme humaine s’unit après un certain nombre de jours au corps embryonnaire lorsque celui-ci est suffisamment organisé. Selon une seconde, cette union coïncide avec la fécondation biologique. L’embryon est-il apte à recevoir une âme ? À cette question, saint Thomas d’Aquin, en s’appuyant sur les connaissances biologiques d’Aristote, répond qu’il existe un délai de 40 jours avant l’infusion de l’âme rationnelle dans le corps humain. Si l’Église n’a pas souhaité « s’engager expressément dans une affirmation de nature philosophique », comme le rappelle Dignitas personae, elle n’est pas non plus restée silencieuse sur le sujet.
2.
Toutefois, l’Église avance que « les conclusions scientifiques fournissent une indication précieuse pour discerner rationnellement une présence personnelle dès cette première apparition de la vie humaine. »
Masquer les détails
L’Église est à l’écoute de la science qui a fait beaucoup avancer la réflexion
« Même si la présence d’une âme spirituelle ne peut être détectée par aucune observation de donnée expérimentale, les conclusions scientifiques elles-mêmes au sujet de l’embryon humain fournissent une indication précieuse pour discerner rationnellement une présence personnelle dès cette première apparition de la vie humaine » (DP, n. 5), déclare Dignitas personae en s’appuyant sur une remarque déjà avancée par Donum vitae. L’originalité de ce passage mérite d’être soulignée. L’instruction romaine ne cache pas que les découvertes scientifiques actuelles, qu’elle présente comme des conclusions et une indication précieuse, sont en mesure de nous aider à discerner chez l’embryon humain une présence personnelle.
Les données fournies par la science du développement embryonnaire sont un acquis inestimable que la métaphysique peut regarder comme un point d’orientation dont l’importance n’est pas subalterne
En s’appuyant sur les avancées de la génétique et de la biologie cellulaire, la réflexion ontologique sur le statut anthropologique de l’embryon peut se prononcer en faveur de la saisie immédiate de l’être humain par l’âme rationnelle dès le premier instant de son existence.
Saint Jean-Paul II n’a-t-il pas déployé la portée intellectuelle de l’instruction Donum vitae quand il affirme publiquement à propos de l’embryon que « l’approfondissement anthropologique porte à reconnaître que, en vertu de l’unité substantielle du corps et de l’esprit, le génome humain n’a pas seulement une signification biologique ; il est porteur d’une dignité anthropologique qui a son fondement dans l’âme spirituelle qui l’envahit et le vivifie » (Jean-Paul II, Discours aux participants à la IVe Assemblée générale de l’Académie pontificale pour la Vie, 24 février 1998.).
Mais alors, l’enseignement de saint Thomas d’Aquin sur ce point précis serait-il à rejeter ? Loin s’en faut, répond l’Académie pontificale pour la Vie
« La théorie de l’animation retardée, soutenue par Aristote puis par saint Thomas, (…) dépendrait essentiellement des connaissances biologiques limitées qui étaient disponibles au temps où ces auteurs écrivaient. Une application correcte des principes aristotélico-thomistes, tenant compte des connaissances scientifiques actuelles, porterait au contraire à soutenir la théorie de l’animation immédiate et à affirmer en conséquence la pleine humanité de l’être humain nouvellement formé. » (Académie pontificale pour la Vie, L’embryon humain dans la phase préimplantatoire, aspects scientifiques et considérations bioéthiques, p. 39. On reconnaît dans ces propos les écrits novateurs du père Pascal Ide qui fut d’ailleurs invité à présenter ses travaux lors de ce Congrès et qui font de plus en plus autorité dans l’Église. Pour un plus ample développement, voir Pascal Ide, Le zygote est-il une personne ? dans Aimer et protéger la vie, Éditions de l’Emmanuel, Paris, 2003). Et l’Académie de conclure : « La théorie de l’animation immédiate, appliquée à chaque être humain qui vient à l’existence, se montre pleinement en accord avec la réalité biologique. (…) Cette perspective ne contredit pas les principes fondamentaux de la métaphysique de saint Thomas. »
3.
L’Église rappelle qu’il est fallacieux de dissocier artificiellement les catégories d’être humain et de personne humaine.
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« Comment un individu humain ne serait-il pas une personne humaine ? », avait demandé le cardinal Joseph Ratzinger dans l’Instruction Donum vitae
Autrement dit, les deux concepts d’individu et de personne sont tout à fait solidaires l’un de l’autre. On peut donc faire valoir que la présomption est en faveur de la réponse affirmative, la charge de la preuve revient à qui veut répondre négativement. En effet, quiconque voudrait emprunter ce faux chemin devrait montrer que la proposition « Il existe certains individus humains qui ne sont pas des personnes. » est possible.
Saint Jean-Paul II avait sévèrement critiqué « la distinction qui est parfois suggérée dans certains documents internationaux entre être humain et personne humaine pour reconnaître ensuite le droit à la vie et à l’intégrité physique uniquement à la personne déjà née, (qui) est une distinction artificielle sans fondement scientifique, ni philosophique. » (Jean-Paul II, Discours aux participants à la VIIIe Assemblée générale de l’Académie pontificale pour la Vie, 27 février 2002).
L’Instruction Donum vitae postule cette interdépendance totale entre les deux notions
Elle rappelle un principe moral fameux, ancêtre de notre moderne principe de précaution : il n’est jamais permis d’agir avec une conscience douteuse lorsque la vie d’un innocent est en jeu.
L’Académie pontificale pour la vie ne dit pas autre chose : « Si l’on doute, devant un embryon humain, de se trouver devant une personne humaine, il est nécessaire de respecter l’embryon comme s’il l’était ; autrement, on accepterait le risque de commettre un homicide. Du point de vue moral, donc, le simple fait d’être en présence d’un être humain exige à son égard le plein respect de son intégrité et de sa dignité : tout comportement qui, d’une façon ou d’une autre, pourrait représenter une menace ou une offense vis-à-vis de ses droits fondamentaux, en premier lieu le droit à la vie, doit être considéré comme gravement immoral. » (Académie pontificale pour la vie, L’embryon humain dans la phase préimplantatoire, aspects scientifiques et considérations bioéthiques, Libreria editrice vaticana, 8 juin 2006, p. 43). « L’enjeu est si important, avait solennellement écrit sa sainteté Jean-Paul II, que du point de vue de l’obligation morale, la seule probabilité de se trouver en face d’une personne suffirait à justifier la plus nette interdiction de toute intervention conduisant à supprimer l’embryon humain » (Evangelium vitae, n. 60).
Il faut entrer dans une démarche de contemplation devant l’embryon humain pour y découvrir l’empreinte du Créateur
Au-delà de ce discours scientifique, métaphysique et éthique qui nous permet de penser adéquatement le statut de l’embryon, l’Église nous invite à porter loin notre regard et à cultiver un émerveillement humble devant la réalité de l’être humain dans sa plus extrême jeunesse. N’est-ce pas ce à quoi nous convie le pape Benoît XVI lorsqu’il demande aux scientifiques eux-mêmes d’entrer dans une démarche de contemplation devant l’embryon humain pour y découvrir l’empreinte du Créateur : « En réalité, celui qui aime la vérité, comme vous, chers chercheurs, devrait percevoir que la recherche sur un thème aussi profond nous met en condition de voir, et presque même de toucher, la main de Dieu. (…) L’amour de Dieu ne fait pas de différence entre celui qui vient d’être conçu et se trouve encore dans le sein de sa mère, et l’enfant, ou le jeune, ou bien encore l’homme mûr ou âgé, car en chacun d’eux il voit l’empreinte de sa propre image et ressemblance » ? (Benoît XVI, Discours aux participants du Congrès international organisé par l’Académie pontificale pour la Vie sur le thème « L’embryon humain dans sa phase préimplantatoire », 27 février 2006.)
La réponse de Pierre Olivier
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Re: Sur l'animation immédiate du génome
De Pierre Olivier Arduin
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