Le Pape Francois; actualités et autres conversations
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Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
Miracle eucharistique à Buenos Aires
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/06/miracle-eucharistique-%C3%A0-buenos-aires.html
Lu ici (via) :
"En 1996, lorsque le pape François était évêque auxiliaire du Cardinal Quarracino à Buenos Aires, un miracle eucharistique notoire eut lieu. C'est le pape actuel qui demanda lui-même à ce qu'il soit photographié et qui examina ce fait. Les résultats sont stupéfiants.
Le 18 août 1996, à 19h, le père Alejandro Pezet célébrait la messe dans l'église qui se trouve dans le centre commercial de la ville. Alors qu'il finissait de donner la Sainte Communion, une femme vint lui dire qu'elle avait trouvé une hostie dont on s'était débarrassé au fond de l'église. En allant à l'endroit indiqué, le P. Alejandro vit l'hostie souillée. Comme il ne pouvait pas la consommer, il la plaça dans un petit récipient d'eau qu'il rangea dans le tabernacle de la chapelle du Saint Sacrement.
Le lundi 26 août, ouvrant le tabernacle, il vit à sa grande stupéfaction que l'Hostie était devenue une substance sanglante. Il en informa Mgr Jorge Bergoglio qui donna des instructions afin que l'Hostie soit photographiée de façon professionnelle. Les photos, prises le 6 septembre, montrent clairement que l'Hostie, qui était devenue un fragment de chair sanglante, avait beaucoup grossi en taille. Pendant plusieurs années l'Hostie demeura dans le tabernacle, toute l'affaire étant gardée secrète. Comme l'Hostie ne souffrait d'aucune décomposition visible, Mgr Bergoglio décida de la faire analyser scientifiquement.
Le 5 octobre 1999, en la présence des représentants de Mgr Bergoglio devenu archevêque, le Dr Castanon préleva un échantillon du fragment sanglant et l'envoya à New York pour analyse. Comme il ne voulait pas influencer les résultats de l'examen, il décida de cacher à l'équipe de scientifiques l'origine de l'échantillon. L'un de ces scientifiques était le réputé cardiologue et pathologiste médico-légal, le Dr Frederic Zugiba. Il détermina que la substance analysée était de la véritable chair et du vrai sang contenant de l'ADN humain. Il déclara que :
« la matière analysée est un fragment du muscle du cœur qui se trouve dans la paroi du ventricule gauche, près des valves. Ce muscle est responsable de la contraction du cœur. On doit se rappeler que le ventricule gauche du cœur agit comme une pompe qui envoie le sang à travers tout le corps. Le muscle cardiaque est dans un état d'inflammation et contient un nombre important de globules blancs. Ceci indique que le cœur était vivant au moment où l'échantillon a été prélevé. J'affirme que le cœur était vivant étant donné que les globules blancs meurent en dehors d'un organisme vivant. Ils ont besoin d'un organisme vivant pour les maintenir. Donc, leur présence indique que le cœur était vivant quand l'échantillon a été prélevé. Par ailleurs, ces globules blancs avaient pénétré les tissus, ce qui indique d'autant plus que le cœur avait été soumis à un stress intense, comme si son propriétaire avait été battu sévèrement au niveau de la poitrine. »
Deux Australiens, le journaliste Mike Willesee et le juriste Ron Tesoriero, furent les témoins de ces tests. Connaissant l'origine de l'échantillon, ils étaient sidérés par la déclaration du Dr Zugiba. Mike Willesee demanda au scientifique combien de temps les globules blancs auraient pu rester vivants s'ils provenaient de tissus humains conservés dans de l'eau. Le Dr Zugiba lui répondit qu'ils auraient cessé d'exister au bout de quelques minutes. Le journaliste révéla alors au docteur que la substance d'où provenait l'échantillon avait d'abord été conservée dans de l'eau ordinaire pendant un mois et qu'ensuite, pendant trois ans, elle avait été conservée dans un récipient d'eau déminéralisée, et c'est seulement après ce temps qu'un échantillon avait été prélevé pour analyse. Le Dr Zugiba était très embarrassé pour prendre ce fait en considération. Il déclara qu'il n'y avait aucun moyen d'expliquer ce fait scientifiquement. Aussi le Dr Zugiba demanda-t-il :
« Vous devez m'expliquer une chose : si cet échantillon provient d'une personne morte, alors comment se peut-il que pendant que je l'examinais, les cellules de l'échantillon étaient en mouvement et pulsaient ? Si ce cœur provient de quelqu'un qui est mort en 1996, comment peut-il être toujours en vie ? »
Alors seulement Mike Willesee révéla au Dr Zugiba que l'échantillon analysé provenait d'une Hostie consacrée (du pain blanc sans levain) qui s'était mystérieusement transformée en de la chair humaine sanglante. Ahuri par cette information, le Dr Zugiba répondit :
« Comment et pourquoi une Hostie consacrée peut changer son caractère et devenir de la chair et du sang humains vivants, cela restera un inexplicable mystère pour la science - un mystère totalement au-delà de sa compétence. »
Ensuite le Dr Ricardo Castanon Gomez prit des dispositions pour que les rapports du laboratoire établis à la suite du miracle de Buenos Aires soient comparés à ceux élaborés après le miracle de Lanciano, encore une fois sans révéler l'origine des échantillons de test. Les experts qui procédèrent à cette comparaison conclurent que les deux rapports des laboratoires avaient analysé des échantillons de tests provenant de la même personne. Ils signalèrent encore que les deux échantillons révélaient un sang de type « AB » positif. Ce sang porte les caractéristiques d'un homme qui est né et qui a vécu au Moyen Orient.
Seule la foi dans l'extraordinaire action de Dieu donne la réponse raisonnable ! Dieu veut que nous soyons conscients qu'Il est vraiment présent dans le mystère de l'Eucharistie. Le miracle eucharistique de Buenos Aires est un signe extraordinaire attesté par la science. A travers lui Jésus désire réveiller en nous une foi vivante en Sa Présence Réelle dans l'Eucharistie, réelle et non pas symbolique. C'est seulement avec les yeux de la foi et non pas avec nos yeux humains, que nous Le voyons sous l'apparence du pain et du vin consacrés. Dans l'Eucharistie Jésus nous voit et nous aime et désire nous sauver."
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/06/miracle-eucharistique-%C3%A0-buenos-aires.html
Lu ici (via) :
"En 1996, lorsque le pape François était évêque auxiliaire du Cardinal Quarracino à Buenos Aires, un miracle eucharistique notoire eut lieu. C'est le pape actuel qui demanda lui-même à ce qu'il soit photographié et qui examina ce fait. Les résultats sont stupéfiants.
Le 18 août 1996, à 19h, le père Alejandro Pezet célébrait la messe dans l'église qui se trouve dans le centre commercial de la ville. Alors qu'il finissait de donner la Sainte Communion, une femme vint lui dire qu'elle avait trouvé une hostie dont on s'était débarrassé au fond de l'église. En allant à l'endroit indiqué, le P. Alejandro vit l'hostie souillée. Comme il ne pouvait pas la consommer, il la plaça dans un petit récipient d'eau qu'il rangea dans le tabernacle de la chapelle du Saint Sacrement.
Le lundi 26 août, ouvrant le tabernacle, il vit à sa grande stupéfaction que l'Hostie était devenue une substance sanglante. Il en informa Mgr Jorge Bergoglio qui donna des instructions afin que l'Hostie soit photographiée de façon professionnelle. Les photos, prises le 6 septembre, montrent clairement que l'Hostie, qui était devenue un fragment de chair sanglante, avait beaucoup grossi en taille. Pendant plusieurs années l'Hostie demeura dans le tabernacle, toute l'affaire étant gardée secrète. Comme l'Hostie ne souffrait d'aucune décomposition visible, Mgr Bergoglio décida de la faire analyser scientifiquement.
Le 5 octobre 1999, en la présence des représentants de Mgr Bergoglio devenu archevêque, le Dr Castanon préleva un échantillon du fragment sanglant et l'envoya à New York pour analyse. Comme il ne voulait pas influencer les résultats de l'examen, il décida de cacher à l'équipe de scientifiques l'origine de l'échantillon. L'un de ces scientifiques était le réputé cardiologue et pathologiste médico-légal, le Dr Frederic Zugiba. Il détermina que la substance analysée était de la véritable chair et du vrai sang contenant de l'ADN humain. Il déclara que :
« la matière analysée est un fragment du muscle du cœur qui se trouve dans la paroi du ventricule gauche, près des valves. Ce muscle est responsable de la contraction du cœur. On doit se rappeler que le ventricule gauche du cœur agit comme une pompe qui envoie le sang à travers tout le corps. Le muscle cardiaque est dans un état d'inflammation et contient un nombre important de globules blancs. Ceci indique que le cœur était vivant au moment où l'échantillon a été prélevé. J'affirme que le cœur était vivant étant donné que les globules blancs meurent en dehors d'un organisme vivant. Ils ont besoin d'un organisme vivant pour les maintenir. Donc, leur présence indique que le cœur était vivant quand l'échantillon a été prélevé. Par ailleurs, ces globules blancs avaient pénétré les tissus, ce qui indique d'autant plus que le cœur avait été soumis à un stress intense, comme si son propriétaire avait été battu sévèrement au niveau de la poitrine. »
Deux Australiens, le journaliste Mike Willesee et le juriste Ron Tesoriero, furent les témoins de ces tests. Connaissant l'origine de l'échantillon, ils étaient sidérés par la déclaration du Dr Zugiba. Mike Willesee demanda au scientifique combien de temps les globules blancs auraient pu rester vivants s'ils provenaient de tissus humains conservés dans de l'eau. Le Dr Zugiba lui répondit qu'ils auraient cessé d'exister au bout de quelques minutes. Le journaliste révéla alors au docteur que la substance d'où provenait l'échantillon avait d'abord été conservée dans de l'eau ordinaire pendant un mois et qu'ensuite, pendant trois ans, elle avait été conservée dans un récipient d'eau déminéralisée, et c'est seulement après ce temps qu'un échantillon avait été prélevé pour analyse. Le Dr Zugiba était très embarrassé pour prendre ce fait en considération. Il déclara qu'il n'y avait aucun moyen d'expliquer ce fait scientifiquement. Aussi le Dr Zugiba demanda-t-il :
« Vous devez m'expliquer une chose : si cet échantillon provient d'une personne morte, alors comment se peut-il que pendant que je l'examinais, les cellules de l'échantillon étaient en mouvement et pulsaient ? Si ce cœur provient de quelqu'un qui est mort en 1996, comment peut-il être toujours en vie ? »
Alors seulement Mike Willesee révéla au Dr Zugiba que l'échantillon analysé provenait d'une Hostie consacrée (du pain blanc sans levain) qui s'était mystérieusement transformée en de la chair humaine sanglante. Ahuri par cette information, le Dr Zugiba répondit :
« Comment et pourquoi une Hostie consacrée peut changer son caractère et devenir de la chair et du sang humains vivants, cela restera un inexplicable mystère pour la science - un mystère totalement au-delà de sa compétence. »
Ensuite le Dr Ricardo Castanon Gomez prit des dispositions pour que les rapports du laboratoire établis à la suite du miracle de Buenos Aires soient comparés à ceux élaborés après le miracle de Lanciano, encore une fois sans révéler l'origine des échantillons de test. Les experts qui procédèrent à cette comparaison conclurent que les deux rapports des laboratoires avaient analysé des échantillons de tests provenant de la même personne. Ils signalèrent encore que les deux échantillons révélaient un sang de type « AB » positif. Ce sang porte les caractéristiques d'un homme qui est né et qui a vécu au Moyen Orient.
Seule la foi dans l'extraordinaire action de Dieu donne la réponse raisonnable ! Dieu veut que nous soyons conscients qu'Il est vraiment présent dans le mystère de l'Eucharistie. Le miracle eucharistique de Buenos Aires est un signe extraordinaire attesté par la science. A travers lui Jésus désire réveiller en nous une foi vivante en Sa Présence Réelle dans l'Eucharistie, réelle et non pas symbolique. C'est seulement avec les yeux de la foi et non pas avec nos yeux humains, que nous Le voyons sous l'apparence du pain et du vin consacrés. Dans l'Eucharistie Jésus nous voit et nous aime et désire nous sauver."
COLLET- Combat avec Sainte Marie
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Age : 64
Localisation : Normandie
Inscription : 20/05/2013
Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
Enfin une pause silence sur le pape François ! Prions pour lui comme il le demande.
Oïkouméné- Avec Saint Thomas d'Aquin
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Localisation : Monaco
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Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
Bonjour Chère P,
Un petit mot pour te remercier de ta carte reçue ce matin!
J'espère que tu as fait un très bon pèlerinage!
Tu as vu le Pape François?
Je t'embrasse!
Bien Amicalement
Un petit mot pour te remercier de ta carte reçue ce matin!
J'espère que tu as fait un très bon pèlerinage!
Tu as vu le Pape François?
Je t'embrasse!
Bien Amicalement
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 26371
Age : 70
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
La prière pour le Pape au lieu des commentaires, des craintes et des soupçons?
Il n'y a rien de plus sage et de plus nécessaire!
Voila une initiative qui rend au forum son caractère catholique.
là ou est Pierre, là est l'église.
Rend nous sages, libres, confiants et priants, Seigneur Jésus!
Il n'y a rien de plus sage et de plus nécessaire!
Voila une initiative qui rend au forum son caractère catholique.
là ou est Pierre, là est l'église.
Rend nous sages, libres, confiants et priants, Seigneur Jésus!
Sofoyal- Combat l'antechrist
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Inscription : 03/11/2013
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25748
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
Merci Gilles ! oui, prions pour notre Pape, attaqué par ceux qui devraient le défendre en plus !
vévette- Avec Saint Joseph
- Messages : 1270
Localisation : Bretagne
Inscription : 13/11/2014
Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
Merci @gilles pour ce Partage!!!
Bien sûr que nous l'aimons notre Pape François!!!!
Ne pas oublier de Prier pour Lui!!!
Bien sûr que nous l'aimons notre Pape François!!!!
Ne pas oublier de Prier pour Lui!!!
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Inscription : 12/01/2016
Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
Moi je ne comprends pas une chose: s'il est si fatigué que ça, pourquoi il ne part pas à la retraite ? Car le repos est le remède naturel de la fatigue. L'autre, d'avant, est parti quand il s'est senti fatigué. Il a le même âge que Benoît lorsqu'il a abdiqué.
Fortunatus- Hosanna au plus haut des cieux!
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Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
Fortunatus a écrit:Moi je ne comprends pas une chose: s'il est si fatigué que ça, pourquoi il ne part pas à la retraite ? Car le repos est le remède naturel de la fatigue. L'autre, d'avant, est parti quand il s'est senti fatigué. Il a le même âge que Benoît lorsqu'il a abdiqué.
Et pourquoi n'en feriez-vous pas une prière sincère, qui vient du coeur?
Sofoyal- Combat l'antechrist
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Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
Fortunatus a écrit:Moi je ne comprends pas une chose: s'il est si fatigué que ça, pourquoi il ne part pas à la retraite ? Car le repos est le remède naturel de la fatigue. L'autre, d'avant, est parti quand il s'est senti fatigué. Il a le même âge que Benoît lorsqu'il a abdiqué.
S'il faisait cela, ça donnerait encore une occasion de lui taper dessus !!!!!!!!!!
mais je suis bien de votre avis Docteur !
vévette- Avec Saint Joseph
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Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
Sofoyal a écrit:
Et pourquoi n'en feriez-vous pas une prière sincère, qui vient du coeur?
C'est une bonne idée. Je vais prier pour qu'il puisse se réjouir d'un bon et rafraichissant repos.
Fortunatus- Hosanna au plus haut des cieux!
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Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
Fortunatus a écrit:Sofoyal a écrit:
Et pourquoi n'en feriez-vous pas une prière sincère, qui vient du coeur?
C'est une bonne idée. Je vais prier pour qu'il puisse se réjouir d'un bon et rafraichissant repos.
en union de prières avec vous.
vévette- Avec Saint Joseph
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Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
Du mal à être obéissant, sofoyal
Chut
Chut
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
Non car c'est juste une invitation à la prière
Philippe Marie- Avec Saint Joseph
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Localisation : Maisons Laffitte
Inscription : 13/07/2010
Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
Je veux dire:
Je ne trouve rien de plus sage qu'actuellement on prie pour le Pape,
comme pour tous ceux à la charge de qui nous sommes.
ça rend le forum plus calme plus responsable et plus digne!
Mon message, comme le dit Phiphi est une invitation à la prière.
Paix à tous!
Je ne trouve rien de plus sage qu'actuellement on prie pour le Pape,
comme pour tous ceux à la charge de qui nous sommes.
ça rend le forum plus calme plus responsable et plus digne!
Mon message, comme le dit Phiphi est une invitation à la prière.
Paix à tous!
Sofoyal- Combat l'antechrist
- Messages : 2384
Inscription : 03/11/2013
Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
Elysé a écrit:Du mal à être obéissant, sofoyal
Chut
Vous vous trompez du tout au tout ami,
comme je l'ai écrit un peu plus haut.
Mais la chute de votre message est adéquat.
vous avez raison: Chut!
C'est sage!!
La paix du Christ!!
Sofoyal- Combat l'antechrist
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Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
Paix de jesus à vous aussi, croyez en mes sincères prières
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Localisation : FRANCE
Inscription : 24/04/2015
Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
Je viens moi aussi vous donner mon témoignage ! Comme @Renee emmanuelle
l'année 2000, j'ai reçu le baptême des adultes , ensuite durant 5 années j'ai vécu en concubinage , et pendant ces 5 années là , j'allais à la Messe chaque dimanche où je communiais , et je me rendais à confesse environ chaque mois ; J'allais à des retraites seule dans des monastères ; pendant ces 5 années où je vivais 1 relation hors mariage , jamais je n'ai ressenti quelconque regard , ou jugement de mon entourage . J'appréciais le prêtre de ma paroisse , c'était un bon prêtre et il était chaque jour dans le confessionnal après avoir Adorer DIEU dans le très Saint Sacrement , étant de nature discrète je ne parlais pas de ma vie conjugale , donc le prêtre ne savait pas que j'étais avec quelqu'un , (car on vivait chacun chez soi ).
Je n'étais absolument pas consciente que je vivais dans un péché mortel , et personne ne pouvait me le dire , puisque je ne me confiait pas sur ma vie conjugale . Un jour dans ma paroisse , c'était un frère de Saint Jean qui était dans le confessionnal , je parlais de mes péchés , et il me questionnait jusqu'à ce qu'il m'entende dire des choses sur mon concubin , il m'a donc expliqué ce qu'il en était , et moi j'étais abasourdie , sous le choc , d'apprendre que je vivais depuis plusieurs années dans le péché mortel , et que j'offensais gravement Notre Seigneur !, j'étais effondrée ; Ce prêtre c'est montré très doux , charitable , patient , il ne m'a pas donné l'absolution , me disant : mettez de l'ordre dans votre vie , et revenez vous confesser ensuite .
Si, avant de rencontrer ce frère de Saint Jean , j'avais entendu ou lu des paroles me condamnant , ou propos durs , certainement que j'aurais eu une réaction désastreuse, peut être le suicide , s'entendre calomniée , jetées aux orties , jugée sans connaître ( chaque cas peut être particulier) c'est comme si on faisait tombé sur moi le couperet d'une justice aveugle .
Ouf ! j'ai été protégée de cela , c'est pourquoi je tiens à livrer mon témoignage d'il y a 16 ans, pour ceux qui on eu une expérience similaire à la mienne et pour ceux qui m'auraient jeté des pierres , ou jugé trop vite ,si ils m'avait croisé ! Car bien sur, à peine un mois plus tard ,j'ai quitté mon concubin ; je pouvais aller me confessé pour demander pardon à DIEU et entrer dans une vie où j'avais mis de l'ordre . Je remercie ces gens qui ne me jugent pas , ou qui ne s'approprient pas ce rôle : soupeser, mesurer ,juger, pour finalement donner un verdict où la miséricorde , la compassion , la charité, l'amour du prochain , n'a pas de place.
Merci Seigneur !e j'ai été épargnée de cela , non pas par orgueil ,mais par ce que, si soi-même on ne le sait pas ( que l'on vit dans le péché mortel ) et que l'on se voir rejeté , par des propos durs ,accablants, d'abord la tristesse vous envahit , puis le découragement , le désarroi , et la débâcle pour finir . Elle est où la charité du prochain ..faut-il aimer et accepter que ceux qui sont presque parfaits ? ! N'ai je pas eue droit à être sauvée ? SI , par la grâce et la Miséricorde de Notre Seigneur !
ainsi soit-il !
Au final, j'ai une fille qui est rentrée dans un monastère .
marie-victoire
l'année 2000, j'ai reçu le baptême des adultes , ensuite durant 5 années j'ai vécu en concubinage , et pendant ces 5 années là , j'allais à la Messe chaque dimanche où je communiais , et je me rendais à confesse environ chaque mois ; J'allais à des retraites seule dans des monastères ; pendant ces 5 années où je vivais 1 relation hors mariage , jamais je n'ai ressenti quelconque regard , ou jugement de mon entourage . J'appréciais le prêtre de ma paroisse , c'était un bon prêtre et il était chaque jour dans le confessionnal après avoir Adorer DIEU dans le très Saint Sacrement , étant de nature discrète je ne parlais pas de ma vie conjugale , donc le prêtre ne savait pas que j'étais avec quelqu'un , (car on vivait chacun chez soi ).
Je n'étais absolument pas consciente que je vivais dans un péché mortel , et personne ne pouvait me le dire , puisque je ne me confiait pas sur ma vie conjugale . Un jour dans ma paroisse , c'était un frère de Saint Jean qui était dans le confessionnal , je parlais de mes péchés , et il me questionnait jusqu'à ce qu'il m'entende dire des choses sur mon concubin , il m'a donc expliqué ce qu'il en était , et moi j'étais abasourdie , sous le choc , d'apprendre que je vivais depuis plusieurs années dans le péché mortel , et que j'offensais gravement Notre Seigneur !, j'étais effondrée ; Ce prêtre c'est montré très doux , charitable , patient , il ne m'a pas donné l'absolution , me disant : mettez de l'ordre dans votre vie , et revenez vous confesser ensuite .
Si, avant de rencontrer ce frère de Saint Jean , j'avais entendu ou lu des paroles me condamnant , ou propos durs , certainement que j'aurais eu une réaction désastreuse, peut être le suicide , s'entendre calomniée , jetées aux orties , jugée sans connaître ( chaque cas peut être particulier) c'est comme si on faisait tombé sur moi le couperet d'une justice aveugle .
Ouf ! j'ai été protégée de cela , c'est pourquoi je tiens à livrer mon témoignage d'il y a 16 ans, pour ceux qui on eu une expérience similaire à la mienne et pour ceux qui m'auraient jeté des pierres , ou jugé trop vite ,si ils m'avait croisé ! Car bien sur, à peine un mois plus tard ,j'ai quitté mon concubin ; je pouvais aller me confessé pour demander pardon à DIEU et entrer dans une vie où j'avais mis de l'ordre . Je remercie ces gens qui ne me jugent pas , ou qui ne s'approprient pas ce rôle : soupeser, mesurer ,juger, pour finalement donner un verdict où la miséricorde , la compassion , la charité, l'amour du prochain , n'a pas de place.
Merci Seigneur !e j'ai été épargnée de cela , non pas par orgueil ,mais par ce que, si soi-même on ne le sait pas ( que l'on vit dans le péché mortel ) et que l'on se voir rejeté , par des propos durs ,accablants, d'abord la tristesse vous envahit , puis le découragement , le désarroi , et la débâcle pour finir . Elle est où la charité du prochain ..faut-il aimer et accepter que ceux qui sont presque parfaits ? ! N'ai je pas eue droit à être sauvée ? SI , par la grâce et la Miséricorde de Notre Seigneur !
ainsi soit-il !
Au final, j'ai une fille qui est rentrée dans un monastère .
marie-victoire
marie-victoire- Veut-etre un saint/e
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Inscription : 09/02/2016
Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
@pécheur Je trouve vos réflexions très déplacées.. d'autant plus que nos modérateurs nous ont adjoint de cesser toute critiques. Prières,sacrifices et amour pour notre Saint Père.. Est-ce trop demander ?
Ginette Boudreau- Avec Saint Thomas d'Aquin
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Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
marie-victoire a écrit:Je viens moi aussi vous donner mon témoignage ! Comme @Renee emmanuelle ........ ensuite durant 5 années j'ai vécu en concubinage , et pendant ces 5 années là , j'allais à la Messe chaque dimanche où je communiais , et je me rendais à confesse environ chaque mois ; J'allais à des retraites seule dans des monastères ; pendant ces 5 années où je vivais 1 relation hors mariage , jamais je n'ai ressenti quelconque regard , ou jugement de mon entourage . J'appréciais le prêtre de ma paroisse , c'était un bon prêtre et il était chaque jour dans le confessionnal après avoir Adorer DIEU dans le très Saint Sacrement , étant de nature discrète je ne parlais pas de ma vie conjugale , donc le prêtre ne savait pas que j'étais avec quelqu'un , (car on vivait chacun chez soi )........ Je n'étais absolument pas consciente que je vivais dans un péché mortel , et personne ne pouvait me le dire , puisque je ne me confiait pas sur ma vie conjugale .
Un jour dans ma paroisse , c'était un frère de Saint Jean qui était dans le confessionnal , je parlais de mes péchés , et il me questionnait jusqu'à ce qu'il m'entende dire des choses sur mon concubin , il m'a donc expliqué ce qu'il en était ..... et revenez vous confesser ensuite .
Si, avant de rencontrer ce frère de Saint Jean , j'avais entendu ou lu des paroles me condamnant , ou propos durs , certainement que j'aurais eu une réaction désastreuse, peut être le suicide , s'entendre calomniée , jetées aux orties , jugée sans connaître ( chaque cas peut être particulier) c'est comme si on faisait tomber sur moi le couperet d'une justice aveugle .
Ouf ! j'ai été protégée de cela , c'est pourquoi je tiens à livrer mon témoignage d'il y a 16 ans, pour ceux qui on eu une expérience similaire à la mienne et pour ceux qui m'auraient jeté des pierres, ou jugé trop vite, si ils m'avait croisé ! Car bien sur, à peine un mois plus tard, j'ai quitté mon concubin ; je pouvais aller à nouveau me confesser pour demander pardon à DIEU et entrer dans une vie où j'avais mis de l'ordre . Je remercie ces gens qui ne me jugent pas , ou qui ne s'approprient pas ce rôle : soupeser, mesurer ,juger, pour finalement donner un verdict où la miséricorde , la compassion , la charité, l'amour du prochain , n'a pas de place.
Merci Seigneur !J 'ai été épargnée de cela , non pas par orgueil ,mais par ce que, si soi-même on ne le sait pas ( que l'on vit dans le péché mortel ) et que l'on se voit rejeté , par des propos durs ,accablants, d'abord la tristesse vous envahit , puis le découragement , le désarroi , et la débâcle pour finir . Elle est où la charité du prochain ..faut-il aimer et n'accepter que ceux qui sont presque parfaits ? ! N'ai je pas eue droit à être sauvée ? SI , par la grâce et la Miséricorde de Notre Seigneur !
ainsi soit-il !
Au final, j'ai une fille qui est rentrée dans un monastère .
marie-victoire
Voilà enfin qui nous remet dans le FIL
Extraordinaire illustration de l'Exhortation, merci
C'est La Providence qui guide toutes ces brebis à travers les mailles de l'injustice de la "loi" pour les amener à la justification par la foi avec le temps, sans qu'il y ait péché ...
C'est exactement ce que j'ai vécu moi aussi bien des fois, de l'autre côté du confessionnal !
Dieu soit béni pour l'infaillibilité de ses promesses pour son troupeau et son Pasteur
Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
Je vous donne entièrement raison chère Madame Boudreau !Ginette Boudreau a écrit:@pécheur Je trouve vos réflexions très déplacées.. d'autant plus que nos modérateurs nous ont adjoint de cesser toute critiques. Prières,sacrifices et amour pour notre Saint Père.. Est-ce trop demander ?
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
Quelle image magnifique...
Ginette Boudreau- Avec Saint Thomas d'Aquin
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Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
Je renouvelle mon avis de Pere spirituel du FORUM oublié sur ce FIL en remerciement à @Renee emmanuelle et @Marie-victoire .... Les posts de la page 16 de ce FIL restent intéressants à lire, noyés qu'ils étaient dans les centaines de pages de R.
Pere Nathan a écrit:Oui
En prenant du temps pour accompagner des personnees en ce genre de situation, combien de fois nous avons pu, finalement, arriver à une confession, une vie rétablie hors de la situation objective de péché
Dans 97% des cas les personnes que j'ai ainsi suivi et ramené au bercail de la grâce sanctifiante ignoraient tout, vraiment tout... et restaient en dehors comme s'il n'y avait pas de solution
Cet état d'ignorance des règles des commandements des Volontés expresses de Dieu des intentions divines, des lois d'application de la Miséricorde est EFFARANT.
Le document du St Père ne change donc RIEN aux règles que j'ai moi même toujours suivies en respectant scrupuleusement la Doctrine morale infaillible de la Sainte Eglise
Je sui content parce que : qu'est ce qu'on nous BASSINE avec "Ce pape va nous faire sortir des règles, ce pape va nous contraindre au schisme, ce pape est dangereux"
C'est le contraire qui est vrai: les dangereux sont ceux qui mettent un doute SYSTEMATIQUE et infondé sur l'inrenversabilité des trois blancheurs comme Promesse du Ciel
Je demande PARDON pour tout ce qui a été écrit sur ce forum pour que ce DOUTE envahisse les faibles
et je confie notre conversion sur ce point à St Michel Archange
Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
“Voice of the Family”, une coalition d'associations provie et pro-famille a publié cet hier soir une analyse critique de l'Exhortation apostolique “Amoris Laetitia”. Je vous en propose ici ma traduction. On notera particulièrement la citation tronquée et hors contexte de “Gaudium et Spes”. – J.S.
La promulgation de l'Exhortation apostolique Amoris Laetitia par le pape François marque la conclusion d'un processus synodal qui a été dominé par des tentatives visant à saper la doctrine catholique sur les questions relatives à la vie humaine, au mariage et à la famille ; sur des questions qui comprennent, mais qui ne se limitent pas à l’indissolubilité du mariage, la contraception, les méthodes artificielles de reproduction, homosexualité, l'idéologie du genre et les droits des parents et des enfants. Ces tentatives en vue d'altérer la doctrine catholique affaiblissent le témoignage de l'Eglise en faveur des vérités d’ordre naturel et surnaturel et ont menacé le bien-être de la famille, spécialement les plus faibles ou les plus vulnérables.
L'Exhortation apostolique Amoris Laetitia est un document très long, qui aborde une vaste quantité de sujets relatifs à la famille. De nombreux passages reflètent fidèlement l'enseignement catholique mais cela ne peut en aucun cas atténuer la gravité des passages qui sapent l'enseignement et la pratique de l'Eglise catholique. Voice of the Family a l'intention de présenter des analyses complètes des problèmes sérieux que pose le texte au cours des jours et des semaines à venir.
Voice of the Family exprime d'emblée un certain nombre d'inquiétudes, avec le plus grand respect pour l'office pontifical ; et ce uniquement en raison d’un désir sincère d'assister la hiérarchie dans la proclamation de la doctrine catholique sur la vie, le mariage et la famille, et pour promouvoir le bien authentique de la famille et de ses membres les plus vulnérables.
Nous considérons qu’en soulevant les problèmes suivants nous remplissons notre devoir tel que l’expose clairement le code de droit canonique :
« Selon le savoir, la compétence et le prestige dont ils jouissent, ils ont le droit et parfois le devoir de donner aux Pasteurs sacrés leur opinion sur ce qui touche le bien de l’Église et de la faire connaître aux autres fidèles, restant sauvent l’intégrité de la foi et des mœurs et la révérence due aux Pasteurs, et en tenant compte de l’utilité commune et de la dignité des personnes » (canon 212 §3).
Permettre au « divorcés remariés » d'accéder à la communion
Amoris Laetitia, au cours du chapitre 8, paragraphes 291 à 312, propose nombre d'approches qui préparent la voie à l'accès des catholiques « divorcés remariés » à la communion sans véritable repentance ni changement de vie. Ces paragraphes présentent :
1. Un exposé confus de l'enseignement de l'Eglise sur la nature et les effets du péché mortel, sur l'imputabilité du péché, et sur la nature de la conscience.
2. L'utilisation d'un langage idéologique au lieu de la terminologie traditionnelle de l'Eglise.
3. Le recours à des citations isolées et trompeuses de documents ecclésiaux antérieurs.
Un exemple particulièrement troublant d'une citation inexacte de l'enseignement antérieure se trouve au paragraphe 298 dans la déclaration du pape Jean-Paul II dans Familiaris Consortio, selon laquelle il existe des situations où, « pour de graves motifs – par l'exemple l'éducation des enfants –, remplir l'obligation de la séparation ». Cependant dans Amoris Laetitia la deuxième moitié de la phrase du pape Jean-Paul II, qui affirme que de tels couples « prennent l'engagement de vivre en complète continence, c'est-à-dire en s'abstenant des actes réservés aux époux » (FC 84), est omise.
En outre, dans la note de bas de page qui accompagne cette citation trompeuse, nous lisons :
« Dans de telles situations, de nombreuses personnes, connaissant et acceptant la possibilité de vivre “comme frères et sœurs” que l’Eglise leur offre, soulignent que si certaines expressions d’intimité font défaut, “il arrive souvent que la fidélité coure des risques et le bien des enfants être compromis” (Concile œcuménique Vatican II, Constitution pastorale sur l’Eglise dans le monde moderne Gaudium et Spes 51. »
Le document se réfère en effet à cette opinion erronée mais n'explique pas pourquoi il s'agit d'une approche fausse qui consiste en ceci :
1. Tous les actes sexuels en dehors d'un mariage valide intrinsèquement mauvais et il n'est jamais possible de justifier un acte intrinsèquement mauvais, fût-ce en vue d'obtenir une bonne fin.
2. « La fidélité est mise en péril » par des actes d'intimité sexuelle en dehors du mariage mais la fidélité se vit lorsque deux individus au sein d’une union invalides s'abstiennent de l'intimité sexuelle par fidélité à leur union originelle, qui demeure valide.
3. La citation implique que les enfants vont souffrir parce que leurs parents, avec l'aide de la divine grâce, vivent chastement. Au contraire, de tels parents donnent à leurs enfants un exemple de fidélité, de chasteté et de confiance en la puissance de la grâce de Dieu.
Le document cite Gaudium et Spes mais le passage est cité hors contexte et ne soutient pas l'argument avancé. Le contexte dit clairement que Gaudium et Spes parle de catholiques mariés, dans le contexte de la procréation, et non pas de ceux qui cohabitent au sein d'une union invalides. La phrase complète est celle-ci :
« Là où l’intimité conjugale est interrompue, la fidélité peut courir des risques et le bien des enfants être compromis : car en ce cas sont mis en péril et l’éducation des enfants et le courage nécessaire pour en accepter d’autres ultérieurement. »
Il est donc difficile de ne pas en conclure que l'exhortation apostolique est en train au moins de soulever l'éventualité selon laquelle des actes sexuels adultères pourrait dans certains cas être justifiés et qu'il a mal cité Gaudium et Spes dans l'objectif apparent de donner un fondement à cela.
D’autres approches qui sapent la doctrine catholique sur la réception des sacrements seront soulevés par Voice of the Family prochainement.
Les droits parentaux et l'éducation sexuelle
Amoris Laetitia comprend une section intitulée « Oui à l’éducation sexuelle » (paragraphes 280 à 286). Cette section recouvre plus de 5 pages sans même nommer les parents une seule fois. A l’inverse on y fait référence aux « institutions éducatives ». Mais l'éducation sexuelle, « droit et devoir fondamentaux des parents doit toujours se réaliser sous leur conduite attentive, tant à la maison que dans les centres d'éducation choisis et contrôlés par eux » (Jean-Paul II, Familiaris Consortio n° 37).
L'omission de cet enseignement fait gravement défaut aux parents au moment où les droits parentaux concernant l'éducation sexuelle sont sous le coup d’attaques graves et répétées dans de nombreuses nations du monde et dans le cadre des institutions internationales. Dans ce chapitre, Amoris Laetitia ne cite aucun des documents antérieurs de l'Eglise qui affirment clairement ce droit ; mais il cite un psychanalyste, Erich Fromm, associé à l'École de Francfort. Les références antérieures du document aux droits parentaux au paragraphe 84, quoique bienvenues, ne compensent pas le fait que les parents aient été exclus de ce chapitre.
Les unions homosexuelles
Amoris Laetitia, dans la continuité d'une approche adoptée dans les documents synodaux antérieurs, implique que les unions de couples de même sexe peuvent présenter une certaine stabilité et peuvent avoir une sorte de similarité voire de relation au mariage. L’Exhortation déclare :
« Nous devons reconnaître la grande variété des situations familiales qui peuvent offrir une certaine protection, mais les unions de fait, ou entre personnes du même sexe, par exemple, ne peuvent pas être placidement comparées au mariage » (§ 52).
Il y a de forte pression dans les institutions internationales en vue de faire abolir le concept traditionnel de la famille à travers l'adoption d'un langage qui fait référence à la variété ou à la diversité des formes familiales. L'idée selon laquelle les unions de même sexe font partie d'une de la grande variété des situations familiales est précisément ce contre quoi les groupes pro-famille se battent. En ayant recours à ce langage l'exhortation apostolique sape le travail du mouvement pro-famille en vue de protéger la véritable définition de la famille et ainsi de protéger les enfants qui dépendent de la structure familiale voulu par Dieu pour leur bien-être et pour leur sain développement.
Il faut noter que dans le paragraphe 251 l'enseignement authentique de l'Eglise, selon lequel « il n’y a aucun fondement pour assimiler ou établir des analogies, même lointaines, entre les unions homosexuelles et le dessein de Dieu sur le mariage et la famille », est réaffirmé.
Idéologie du genre
Amoris Laetitia avalise un aspect central de l'idéologie du genre en affirmant qu'il est nécessaire d'insister sur le fait que le sexe biologique et le genre socioculturel peuvent être « distingués mais non séparés » (paragraphe 56). Cette acceptation du principe sous-jacent de la théorie du genre sape la critique, par ailleurs bienvenue dans le document, de l'idéologie et de ses effets. La notion fausse selon laquelle le sexe biologique peut être distingué de ce qu'on appelle le genre a d'abord été proposée au cours des années 1950 et elle constitue le fondement de l'idéologie du genre. L'opposition aux conséquences de « l'idéologie du genre » sera impossible si son premier principe erroné est accepté.
Les atteintes à la vie humaine innocente
Amoris Laetitia échoue à prendre la mesure de la menace contre les enfants à naître, les vieillards et les handicapés. Selon des estimations prudentes plus d'un milliard d’enfants à naître ont été détruits par l'avortement au cours du siècle dernier. Mais dans un document qui veut relever les défis auxquels la famille fait face – un document de 264 pages – il n'y a que quelques mentions, en passant, de l'avortement. La destruction causée par les méthodes artificielles de reproduction n’est pas non plus mentionnée alors que celles-ci ont causé la perte de millions de vies humaines. L'absence d’une prise en compte sérieuse des atteintes à la vie à naître dans ce contexte constitue une grave omission.
Il y a également très peu de références à l'euthanasie et au suicide assisté malgré les pressions croissantes en vue de les faire légaliser dans le monde entier. Le fait de n'avoir pas évoqué cette menace de manière adéquate constitue également une omission très regrettable.
Contraception
Amoris Laetitia échoue à reformuler de manière adéquate l'enseignement catholique sur le recours à la contraception. Il s'agit d'une omission troublante vu que la séparation des fins procréative et unitive de l'acte sexuel est un catalyseur de premier plan pour la culture de mort, et qu'il y a une désobéissance massive ainsi qu'une ignorance à l’égard de l'enseignement de l'Église dans ce domaine précisément parce que la hiérarchie à manqué à son devoir de communiquer cette vérité. La manière dont le document aborde la conscience souffre également de défauts à la fois dans le paragraphe 222 qui parle de la paternité responsable, et dans le chapitre 8 qui évoque l'accès au sacrement de ceux qui se trouve en situation d'adultère public. Le paragraphe 303 est particulièrement inquiétant, notamment lorsqu'il affirme :
« Mais cette conscience peut reconnaître non seulement qu’une situation ne répond pas objectivement aux exigences générales de l’Évangile. De même, elle peut reconnaître sincèrement et honnêtement que c’est, pour le moment, la réponse généreuse qu’on peut donner à Dieu, et découvrir avec une certaine assurance morale que cette réponse est le don de soi que Dieu lui-même demande au milieu de la complexité concrète des limitations, même si elle n’atteint pas encore pleinement l’idéal objectif. De toute manière, souvenons-nous que ce discernement est dynamique et doit demeurer toujours ouvert à de nouvelles étapes de croissance et à de nouvelles décisions qui permettront de réaliser l’idéal plus pleinement. »
Cette assertion semble faire sien une mauvaise interprétation de la loi de la gradualité et elle suggère que dans certaines occasions le péché n'est pas seulement impossible à éviter mais même activement voulu par Dieu pour telle personne. Cela serait clairement inacceptable.
Conclusion
Ce texte ne constitue qu'une brève introduction aux très nombreux problèmes que l'on rencontre dans Amoris Laetitia. Il va falloir l’étudier de manière plus approfondie afin de mettre au jour toutes les implications du texte mais il est déjà extrêmement clair que le document ne parvient pas à fournir un exposé clair et fidèle de la doctrine catholique et qu'il conduit immanquablement vers des conclusions qui auraient pour résultat des violations de l'enseignement immuable de l'Eglise catholique, et des disciplines qui sont fondés sur lui. Notre analyse initiale soulève suffisamment de raisons pour considérer ce document comme une menace pour l'intégrité de la foi catholique et pour le bien authentique de la famille.
Nous réitérons une nouvelle fois que nous exprimons ces critiques avec une grand respect envers la charge pontificale, tout en ayant conscience de nos devoirs en tant que laïcs catholiques vis-à-vis du bien de l'Eglise, et de nos devoirs en tant que militants provie et pro-famille, qui devons travailler à protéger la famille et ses membres les plus vulnérables.
Voice of the family est une coalition internationale de 26 organisations provie et pro-famille, qui était présente à Rome à la fois au cours du Synode extraordinaire en 2014 et du Synode ordinaire sur la famille en 2015.
La promulgation de l'Exhortation apostolique Amoris Laetitia par le pape François marque la conclusion d'un processus synodal qui a été dominé par des tentatives visant à saper la doctrine catholique sur les questions relatives à la vie humaine, au mariage et à la famille ; sur des questions qui comprennent, mais qui ne se limitent pas à l’indissolubilité du mariage, la contraception, les méthodes artificielles de reproduction, homosexualité, l'idéologie du genre et les droits des parents et des enfants. Ces tentatives en vue d'altérer la doctrine catholique affaiblissent le témoignage de l'Eglise en faveur des vérités d’ordre naturel et surnaturel et ont menacé le bien-être de la famille, spécialement les plus faibles ou les plus vulnérables.
L'Exhortation apostolique Amoris Laetitia est un document très long, qui aborde une vaste quantité de sujets relatifs à la famille. De nombreux passages reflètent fidèlement l'enseignement catholique mais cela ne peut en aucun cas atténuer la gravité des passages qui sapent l'enseignement et la pratique de l'Eglise catholique. Voice of the Family a l'intention de présenter des analyses complètes des problèmes sérieux que pose le texte au cours des jours et des semaines à venir.
Voice of the Family exprime d'emblée un certain nombre d'inquiétudes, avec le plus grand respect pour l'office pontifical ; et ce uniquement en raison d’un désir sincère d'assister la hiérarchie dans la proclamation de la doctrine catholique sur la vie, le mariage et la famille, et pour promouvoir le bien authentique de la famille et de ses membres les plus vulnérables.
Nous considérons qu’en soulevant les problèmes suivants nous remplissons notre devoir tel que l’expose clairement le code de droit canonique :
« Selon le savoir, la compétence et le prestige dont ils jouissent, ils ont le droit et parfois le devoir de donner aux Pasteurs sacrés leur opinion sur ce qui touche le bien de l’Église et de la faire connaître aux autres fidèles, restant sauvent l’intégrité de la foi et des mœurs et la révérence due aux Pasteurs, et en tenant compte de l’utilité commune et de la dignité des personnes » (canon 212 §3).
Permettre au « divorcés remariés » d'accéder à la communion
Amoris Laetitia, au cours du chapitre 8, paragraphes 291 à 312, propose nombre d'approches qui préparent la voie à l'accès des catholiques « divorcés remariés » à la communion sans véritable repentance ni changement de vie. Ces paragraphes présentent :
1. Un exposé confus de l'enseignement de l'Eglise sur la nature et les effets du péché mortel, sur l'imputabilité du péché, et sur la nature de la conscience.
2. L'utilisation d'un langage idéologique au lieu de la terminologie traditionnelle de l'Eglise.
3. Le recours à des citations isolées et trompeuses de documents ecclésiaux antérieurs.
Un exemple particulièrement troublant d'une citation inexacte de l'enseignement antérieure se trouve au paragraphe 298 dans la déclaration du pape Jean-Paul II dans Familiaris Consortio, selon laquelle il existe des situations où, « pour de graves motifs – par l'exemple l'éducation des enfants –, remplir l'obligation de la séparation ». Cependant dans Amoris Laetitia la deuxième moitié de la phrase du pape Jean-Paul II, qui affirme que de tels couples « prennent l'engagement de vivre en complète continence, c'est-à-dire en s'abstenant des actes réservés aux époux » (FC 84), est omise.
En outre, dans la note de bas de page qui accompagne cette citation trompeuse, nous lisons :
« Dans de telles situations, de nombreuses personnes, connaissant et acceptant la possibilité de vivre “comme frères et sœurs” que l’Eglise leur offre, soulignent que si certaines expressions d’intimité font défaut, “il arrive souvent que la fidélité coure des risques et le bien des enfants être compromis” (Concile œcuménique Vatican II, Constitution pastorale sur l’Eglise dans le monde moderne Gaudium et Spes 51. »
Le document se réfère en effet à cette opinion erronée mais n'explique pas pourquoi il s'agit d'une approche fausse qui consiste en ceci :
1. Tous les actes sexuels en dehors d'un mariage valide intrinsèquement mauvais et il n'est jamais possible de justifier un acte intrinsèquement mauvais, fût-ce en vue d'obtenir une bonne fin.
2. « La fidélité est mise en péril » par des actes d'intimité sexuelle en dehors du mariage mais la fidélité se vit lorsque deux individus au sein d’une union invalides s'abstiennent de l'intimité sexuelle par fidélité à leur union originelle, qui demeure valide.
3. La citation implique que les enfants vont souffrir parce que leurs parents, avec l'aide de la divine grâce, vivent chastement. Au contraire, de tels parents donnent à leurs enfants un exemple de fidélité, de chasteté et de confiance en la puissance de la grâce de Dieu.
Le document cite Gaudium et Spes mais le passage est cité hors contexte et ne soutient pas l'argument avancé. Le contexte dit clairement que Gaudium et Spes parle de catholiques mariés, dans le contexte de la procréation, et non pas de ceux qui cohabitent au sein d'une union invalides. La phrase complète est celle-ci :
« Là où l’intimité conjugale est interrompue, la fidélité peut courir des risques et le bien des enfants être compromis : car en ce cas sont mis en péril et l’éducation des enfants et le courage nécessaire pour en accepter d’autres ultérieurement. »
Il est donc difficile de ne pas en conclure que l'exhortation apostolique est en train au moins de soulever l'éventualité selon laquelle des actes sexuels adultères pourrait dans certains cas être justifiés et qu'il a mal cité Gaudium et Spes dans l'objectif apparent de donner un fondement à cela.
D’autres approches qui sapent la doctrine catholique sur la réception des sacrements seront soulevés par Voice of the Family prochainement.
Les droits parentaux et l'éducation sexuelle
Amoris Laetitia comprend une section intitulée « Oui à l’éducation sexuelle » (paragraphes 280 à 286). Cette section recouvre plus de 5 pages sans même nommer les parents une seule fois. A l’inverse on y fait référence aux « institutions éducatives ». Mais l'éducation sexuelle, « droit et devoir fondamentaux des parents doit toujours se réaliser sous leur conduite attentive, tant à la maison que dans les centres d'éducation choisis et contrôlés par eux » (Jean-Paul II, Familiaris Consortio n° 37).
L'omission de cet enseignement fait gravement défaut aux parents au moment où les droits parentaux concernant l'éducation sexuelle sont sous le coup d’attaques graves et répétées dans de nombreuses nations du monde et dans le cadre des institutions internationales. Dans ce chapitre, Amoris Laetitia ne cite aucun des documents antérieurs de l'Eglise qui affirment clairement ce droit ; mais il cite un psychanalyste, Erich Fromm, associé à l'École de Francfort. Les références antérieures du document aux droits parentaux au paragraphe 84, quoique bienvenues, ne compensent pas le fait que les parents aient été exclus de ce chapitre.
Les unions homosexuelles
Amoris Laetitia, dans la continuité d'une approche adoptée dans les documents synodaux antérieurs, implique que les unions de couples de même sexe peuvent présenter une certaine stabilité et peuvent avoir une sorte de similarité voire de relation au mariage. L’Exhortation déclare :
« Nous devons reconnaître la grande variété des situations familiales qui peuvent offrir une certaine protection, mais les unions de fait, ou entre personnes du même sexe, par exemple, ne peuvent pas être placidement comparées au mariage » (§ 52).
Il y a de forte pression dans les institutions internationales en vue de faire abolir le concept traditionnel de la famille à travers l'adoption d'un langage qui fait référence à la variété ou à la diversité des formes familiales. L'idée selon laquelle les unions de même sexe font partie d'une de la grande variété des situations familiales est précisément ce contre quoi les groupes pro-famille se battent. En ayant recours à ce langage l'exhortation apostolique sape le travail du mouvement pro-famille en vue de protéger la véritable définition de la famille et ainsi de protéger les enfants qui dépendent de la structure familiale voulu par Dieu pour leur bien-être et pour leur sain développement.
Il faut noter que dans le paragraphe 251 l'enseignement authentique de l'Eglise, selon lequel « il n’y a aucun fondement pour assimiler ou établir des analogies, même lointaines, entre les unions homosexuelles et le dessein de Dieu sur le mariage et la famille », est réaffirmé.
Idéologie du genre
Amoris Laetitia avalise un aspect central de l'idéologie du genre en affirmant qu'il est nécessaire d'insister sur le fait que le sexe biologique et le genre socioculturel peuvent être « distingués mais non séparés » (paragraphe 56). Cette acceptation du principe sous-jacent de la théorie du genre sape la critique, par ailleurs bienvenue dans le document, de l'idéologie et de ses effets. La notion fausse selon laquelle le sexe biologique peut être distingué de ce qu'on appelle le genre a d'abord été proposée au cours des années 1950 et elle constitue le fondement de l'idéologie du genre. L'opposition aux conséquences de « l'idéologie du genre » sera impossible si son premier principe erroné est accepté.
Les atteintes à la vie humaine innocente
Amoris Laetitia échoue à prendre la mesure de la menace contre les enfants à naître, les vieillards et les handicapés. Selon des estimations prudentes plus d'un milliard d’enfants à naître ont été détruits par l'avortement au cours du siècle dernier. Mais dans un document qui veut relever les défis auxquels la famille fait face – un document de 264 pages – il n'y a que quelques mentions, en passant, de l'avortement. La destruction causée par les méthodes artificielles de reproduction n’est pas non plus mentionnée alors que celles-ci ont causé la perte de millions de vies humaines. L'absence d’une prise en compte sérieuse des atteintes à la vie à naître dans ce contexte constitue une grave omission.
Il y a également très peu de références à l'euthanasie et au suicide assisté malgré les pressions croissantes en vue de les faire légaliser dans le monde entier. Le fait de n'avoir pas évoqué cette menace de manière adéquate constitue également une omission très regrettable.
Contraception
Amoris Laetitia échoue à reformuler de manière adéquate l'enseignement catholique sur le recours à la contraception. Il s'agit d'une omission troublante vu que la séparation des fins procréative et unitive de l'acte sexuel est un catalyseur de premier plan pour la culture de mort, et qu'il y a une désobéissance massive ainsi qu'une ignorance à l’égard de l'enseignement de l'Église dans ce domaine précisément parce que la hiérarchie à manqué à son devoir de communiquer cette vérité. La manière dont le document aborde la conscience souffre également de défauts à la fois dans le paragraphe 222 qui parle de la paternité responsable, et dans le chapitre 8 qui évoque l'accès au sacrement de ceux qui se trouve en situation d'adultère public. Le paragraphe 303 est particulièrement inquiétant, notamment lorsqu'il affirme :
« Mais cette conscience peut reconnaître non seulement qu’une situation ne répond pas objectivement aux exigences générales de l’Évangile. De même, elle peut reconnaître sincèrement et honnêtement que c’est, pour le moment, la réponse généreuse qu’on peut donner à Dieu, et découvrir avec une certaine assurance morale que cette réponse est le don de soi que Dieu lui-même demande au milieu de la complexité concrète des limitations, même si elle n’atteint pas encore pleinement l’idéal objectif. De toute manière, souvenons-nous que ce discernement est dynamique et doit demeurer toujours ouvert à de nouvelles étapes de croissance et à de nouvelles décisions qui permettront de réaliser l’idéal plus pleinement. »
Cette assertion semble faire sien une mauvaise interprétation de la loi de la gradualité et elle suggère que dans certaines occasions le péché n'est pas seulement impossible à éviter mais même activement voulu par Dieu pour telle personne. Cela serait clairement inacceptable.
Conclusion
Ce texte ne constitue qu'une brève introduction aux très nombreux problèmes que l'on rencontre dans Amoris Laetitia. Il va falloir l’étudier de manière plus approfondie afin de mettre au jour toutes les implications du texte mais il est déjà extrêmement clair que le document ne parvient pas à fournir un exposé clair et fidèle de la doctrine catholique et qu'il conduit immanquablement vers des conclusions qui auraient pour résultat des violations de l'enseignement immuable de l'Eglise catholique, et des disciplines qui sont fondés sur lui. Notre analyse initiale soulève suffisamment de raisons pour considérer ce document comme une menace pour l'intégrité de la foi catholique et pour le bien authentique de la famille.
Nous réitérons une nouvelle fois que nous exprimons ces critiques avec une grand respect envers la charge pontificale, tout en ayant conscience de nos devoirs en tant que laïcs catholiques vis-à-vis du bien de l'Eglise, et de nos devoirs en tant que militants provie et pro-famille, qui devons travailler à protéger la famille et ses membres les plus vulnérables.
Voice of the family est une coalition internationale de 26 organisations provie et pro-famille, qui était présente à Rome à la fois au cours du Synode extraordinaire en 2014 et du Synode ordinaire sur la famille en 2015.
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
Exhortation “Amoris laetitia” : premières impressions
Un texte très long, très bavard, et recelant beaucoup ambiguïtés par la multiplication de considérations casuistiques : voilà ma première impression de l’exhortation post-synodalesur la famille rendue publique ce vendredi à 12 heures. Une analyse approfondie – qui prendra du temps vu les 246 pages que compte la version française d’Amoris laetitia – permettra me semble-t-il de constater que bien des aspects inquiétants du rapport final y sont maintenus. Celui-ci est d’ailleurs largement cité. Mais des pans entiers de la question de la crise de la famille semble tragiquement absents.
Il en va ainsi de la contraception, évoquée surtout en tant que pratique imposée par les pouvoirs publics et non dans sa dimension omniprésente dans le monde occidental et ailleurs, y compris parmi la majorité des époux catholiques. Humanae vitae, trop brièvement cité, avait pourtant prophétiquement annoncé la destruction de la famille et l’effondrement de l’ordre social et du respect de la femme par cette pratique contraire aux lois de Dieu… mais peut-on encore parler des lois de Dieu ? Ne serait-il pas temps de dire le lien qui existe entre contraception et divorce ?
C’est particulièrement sur la question des divorcés « remariés » et de leur « intégration » dans l’Eglise, comme sur celle des éléments positifs à chercher dans les unions de fait, que le document suit, mais de manière ambiguë, les recommandations sur une plus grande ouverture. Le chapitre 8 sème la confusion et disqualifie au moins en apparence le discours trop « doctrinal ».
La question se pose même : va-t-on pouvoir se contenter de réclamer une lecture conforme à la tradition, comme l’a déjà fait le cardinal Brandmuller ? Ou se battre pied à pied contre le texte lui-même ? C’est une question dont il serait imprudent de faire l’économie.
Dès le paragraphe 3 le ton est donné :
« Bien entendu, dans l’Église une unité de doctrine et de praxis est nécessaire, mais cela n’empêche pas que subsistent différentes interprétations de certains aspects de la doctrine ou certaines conclusions qui en dérivent. »
C’est ce dont rêvaient les partisans de la communion pour les divorcés « remariés » après avoir constaté que la doctrine ne serait pas changée.
Le pape François « ne recommande pas une lecture générale hâtive » du document. La journaliste que je suis – et non la théologienne, je ne veux parler qu’à mon modeste niveau de compétence – se permettra tout de même de livrer des impressions immédiates. Il y a de belles choses, forcément. Des citations magnifiques. Des considérations patelines auxquelles le pape nous a habitués. Par moments on a davantage l’impression de la prédication d’une retraite avec de nombreuses considérations concrètes ?
Quelques tartes à la crème sur la « société patriarcale » et les « discriminations à l’égard des femmes » ; il y a aussi l’appel à ne pas tomber « dans le piège de nous épuiser en lamentations auto-défensives, au lieu de réveiller une créativité missionnaire » ; rejet clair en revanche de l’idéologie du genre, mais enfin Jean-Paul II l’a fait définitivement, et de quelle façon !
Le 8e chapitre est le plus contestable. Il présente des considérations qui relèvent de l’accompagnement spirituel personnel et se situe dans cette logique présentée de manière ambiguë. « La route de l’Église est celle de ne condamner personne éternellement ; de répandre la miséricorde de Dieu sur toutes les personnes qui la demandent d’un cœur sincère » : rien à dire. Mais plus loin François écrit : « Personne ne peut être condamné pour toujours, parce que ce n’est pas la logique de l’Évangile ! » J’ai dû mal le lire.
Il est indirectement suggéré (§297) que les personnes en situation matrimoniale irrégulière puissent faire le catéchisme, voire « prêcher » pourvu qu’elles ne fassent pas « ostentation d’un péché objectif comme si ce péché faisait partie de l’idéal chrétien ».
Le pape met en garde contre « les affirmations trop rigides » de la doctrine : alors qu’il est là pour enseigner la doctrine et que le confesseur est là pour l’appliquer avec discernement. Pas de « recettes simples », dit le pape. Demander à des divorcés remariés de vivre comme frère et sœur ? « Risqué », répond la note 329 citant Gaudium et spes.
Il faut « discerner » si les exclusions liturgiques, pastorales, éducatives « peuvent être dépassées ».
La question de la communion des divorcés remaries est clairement ouverte et laissée à l’interprétation subjective dans la note 336. On retrouve dans le §300 la question du for interne, avec un appel à éviter la « double morale » mais un manque d’affirmation des règles d’accès à l’Eucharistie considérée comme médicament et non comme incorporation au Christ avec tout ce que cela suppose.
D’où l’insistance sur les « circonstances atténuantes » dans le paragraphe suivant :
« Il n’est plus possible de dire que tous ceux qui se trouvent dans une certaine situation dite “irrégulière” vivent dans une situation de péché mortel, privés de la grâce sanctifiante. Les limites n’ont pas à voir uniquement avec une éventuelle méconnaissance de la norme. Un sujet, même connaissant bien la norme, peut avoir une grande difficulté à saisir les “valeurs comprises dans la norme”. »
Et § 305 : « Par conséquent, un Pasteur ne peut se sentir satisfait en appliquant seulement les lois morales à ceux qui vivent des situations ‘‘irrégulières’’, comme si elles étaient des pierres qui sont lancées à la vie des personnes. C’est le cas des cœurs fermés, qui se cachent ordinairement derrière les enseignements de l’Église « pour s’asseoir sur la cathèdre de Moïse et juger, quelquefois avec supériorité et superficialité, les cas difficiles et les familles blessées ».
Le souci pastoral du pape François ne fait pas de doute. Il est question du salut certes, mais ici tout semble devenir acceptable comme chemin de salut.
Le Christ n’a pas appelé Marie-Magdeleine, comme l’écrit François, à une « vie plus digne », mais à une conversion radicale !
http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/
Un texte très long, très bavard, et recelant beaucoup ambiguïtés par la multiplication de considérations casuistiques : voilà ma première impression de l’exhortation post-synodalesur la famille rendue publique ce vendredi à 12 heures. Une analyse approfondie – qui prendra du temps vu les 246 pages que compte la version française d’Amoris laetitia – permettra me semble-t-il de constater que bien des aspects inquiétants du rapport final y sont maintenus. Celui-ci est d’ailleurs largement cité. Mais des pans entiers de la question de la crise de la famille semble tragiquement absents.
Il en va ainsi de la contraception, évoquée surtout en tant que pratique imposée par les pouvoirs publics et non dans sa dimension omniprésente dans le monde occidental et ailleurs, y compris parmi la majorité des époux catholiques. Humanae vitae, trop brièvement cité, avait pourtant prophétiquement annoncé la destruction de la famille et l’effondrement de l’ordre social et du respect de la femme par cette pratique contraire aux lois de Dieu… mais peut-on encore parler des lois de Dieu ? Ne serait-il pas temps de dire le lien qui existe entre contraception et divorce ?
C’est particulièrement sur la question des divorcés « remariés » et de leur « intégration » dans l’Eglise, comme sur celle des éléments positifs à chercher dans les unions de fait, que le document suit, mais de manière ambiguë, les recommandations sur une plus grande ouverture. Le chapitre 8 sème la confusion et disqualifie au moins en apparence le discours trop « doctrinal ».
La question se pose même : va-t-on pouvoir se contenter de réclamer une lecture conforme à la tradition, comme l’a déjà fait le cardinal Brandmuller ? Ou se battre pied à pied contre le texte lui-même ? C’est une question dont il serait imprudent de faire l’économie.
Dès le paragraphe 3 le ton est donné :
« Bien entendu, dans l’Église une unité de doctrine et de praxis est nécessaire, mais cela n’empêche pas que subsistent différentes interprétations de certains aspects de la doctrine ou certaines conclusions qui en dérivent. »
C’est ce dont rêvaient les partisans de la communion pour les divorcés « remariés » après avoir constaté que la doctrine ne serait pas changée.
Le pape François « ne recommande pas une lecture générale hâtive » du document. La journaliste que je suis – et non la théologienne, je ne veux parler qu’à mon modeste niveau de compétence – se permettra tout de même de livrer des impressions immédiates. Il y a de belles choses, forcément. Des citations magnifiques. Des considérations patelines auxquelles le pape nous a habitués. Par moments on a davantage l’impression de la prédication d’une retraite avec de nombreuses considérations concrètes ?
Quelques tartes à la crème sur la « société patriarcale » et les « discriminations à l’égard des femmes » ; il y a aussi l’appel à ne pas tomber « dans le piège de nous épuiser en lamentations auto-défensives, au lieu de réveiller une créativité missionnaire » ; rejet clair en revanche de l’idéologie du genre, mais enfin Jean-Paul II l’a fait définitivement, et de quelle façon !
Le 8e chapitre est le plus contestable. Il présente des considérations qui relèvent de l’accompagnement spirituel personnel et se situe dans cette logique présentée de manière ambiguë. « La route de l’Église est celle de ne condamner personne éternellement ; de répandre la miséricorde de Dieu sur toutes les personnes qui la demandent d’un cœur sincère » : rien à dire. Mais plus loin François écrit : « Personne ne peut être condamné pour toujours, parce que ce n’est pas la logique de l’Évangile ! » J’ai dû mal le lire.
Il est indirectement suggéré (§297) que les personnes en situation matrimoniale irrégulière puissent faire le catéchisme, voire « prêcher » pourvu qu’elles ne fassent pas « ostentation d’un péché objectif comme si ce péché faisait partie de l’idéal chrétien ».
Le pape met en garde contre « les affirmations trop rigides » de la doctrine : alors qu’il est là pour enseigner la doctrine et que le confesseur est là pour l’appliquer avec discernement. Pas de « recettes simples », dit le pape. Demander à des divorcés remariés de vivre comme frère et sœur ? « Risqué », répond la note 329 citant Gaudium et spes.
Il faut « discerner » si les exclusions liturgiques, pastorales, éducatives « peuvent être dépassées ».
La question de la communion des divorcés remaries est clairement ouverte et laissée à l’interprétation subjective dans la note 336. On retrouve dans le §300 la question du for interne, avec un appel à éviter la « double morale » mais un manque d’affirmation des règles d’accès à l’Eucharistie considérée comme médicament et non comme incorporation au Christ avec tout ce que cela suppose.
D’où l’insistance sur les « circonstances atténuantes » dans le paragraphe suivant :
« Il n’est plus possible de dire que tous ceux qui se trouvent dans une certaine situation dite “irrégulière” vivent dans une situation de péché mortel, privés de la grâce sanctifiante. Les limites n’ont pas à voir uniquement avec une éventuelle méconnaissance de la norme. Un sujet, même connaissant bien la norme, peut avoir une grande difficulté à saisir les “valeurs comprises dans la norme”. »
Et § 305 : « Par conséquent, un Pasteur ne peut se sentir satisfait en appliquant seulement les lois morales à ceux qui vivent des situations ‘‘irrégulières’’, comme si elles étaient des pierres qui sont lancées à la vie des personnes. C’est le cas des cœurs fermés, qui se cachent ordinairement derrière les enseignements de l’Église « pour s’asseoir sur la cathèdre de Moïse et juger, quelquefois avec supériorité et superficialité, les cas difficiles et les familles blessées ».
Le souci pastoral du pape François ne fait pas de doute. Il est question du salut certes, mais ici tout semble devenir acceptable comme chemin de salut.
Le Christ n’a pas appelé Marie-Magdeleine, comme l’écrit François, à une « vie plus digne », mais à une conversion radicale !
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Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
« "AMORIS LAETITIA", UN DOCUMENT CATASTROPHIQUE », NOUS DIT LE PROFESSEUR DE MATTEI !
Première réaction de Roberto de Mattei à l'exhortation apostolique Amoris laetitia (10/4/2016)
Ce texte dont le Pof. de Mattei vient de m'adresser la version originale en italien sera publié aujourd'hui sur "Corrispondenza Romana".
L'Exhortation post-synodale Amoris laetitia, est bien pire que le rapport du cardinal Kasper, contre lequel se sont à juste titre élevées de nombreuses critiques dans des livres, des articles, des interviews. Le cardinal Kasper avait posé quelques questions; l'Exhortation Amoris laetitia offre la réponse: elle ouvre la porte aux divorcés remariés, canonise la morale de situation et entame un processus de normalisation de toute les cohabitation more uxorio.
Considérant que le nouveau document appartient au Magistère ordinaire non infaillible, il faut espérer qu'il fera l'objet d'une analyse critique approfondie de la part de théologiens et pasteurs de l'Eglise, sans s'illusionner de pouvoir lui appliquer l'«herméneutique de la continuité».
L'EXHORTATION POST-SYNODALE AMORIS LAETITIA:
PREMIÈRES RÉFLEXIONS SUR UN DOCUMENT CATASTROPHIQUE
Roberto de Mattei
10 avril 2016
(ma traduction)
* * *
Avec l'Exhortation apostolique post-synodale Amoris laetitia, publiée le 8 Avril, le Pape François s'est officiellement prononcé sur les questions de morale conjugale en discussion depuis deux ans.
Au consistoire du 20-21 Février 2014, François avait confié au cardinal Kasper la tâche d'introduire le débat sur cette question. La thèse du cardinal Kasper, selon laquelle l'Eglise doit modifier sa pratique matrimoniale, a constitué le leitmotiv des deux Synodes sur la famille, de 2014 et 2015, et est maintenant la pierre angulaire de l'exhortation du pape François.
Pendant ces deux années, des cardinaux illustres, des évêques, des théologiens et des philosophes sont intervenus dans le débat pour démontrer que, entre la doctrine et la pratique de l'Eglise, il doit exister une cohérence intime. La pastorale, en effet, repose sur la doctrine dogmatique et morale. «Il ne peut y avoir de pastorale qui soit en conflit avec les vérités de l'Église et sa morale, et contraire à ses lois, et ne soit orientée à atteindre l'idéal de la vie chrétienne», a noté le cardinal Velasio De Paolis dans son discours inaugural au Tribunal ecclésiastique ombrien du 27 Mars 2014. L'idée de détacher le Magistère d'une pratique pastorale, qui pourrait évoluer en fonction des circonstances, des modes et les passions, selon le cardinal Sarah, «est une forme d'hérésie, une dangereuse pathologie schizophrénique» (la Stampa, 24 Février 2015).
Dans les semaines qui ont précédé l'Exhortation post-synodale, les interventions publiques et privées de cardinaux et d'évêques auprès du pape se sont multipliées, dans le but de conjurer l'adoption d'un document plein d'erreurs, détectées par les très nombreux amendements que la Congrégation pour la doctrine de la foi a apportés au brouillon. François n'a pas cédé, mais il semble qu'il ait confié la dernière réécriture de l'exhortation, ou du moins de certains de ses passages clés, aux mains de théologiens jouissant de sa confiance, qui ont tenté de réinterpréter saint Thomas à la lumière de la dialectique hégélienne. Il en est sorti un texte qui n'est pas ambigu, mais clair, dans son indétermination. La théologie de la pratique exclut en effet toute affirmation doctrinale, laissant l'histoire tirer les lignes directrices des actes humains. Raison pour laquelle, comme le dit François, «il est compréhensible» que, sur la question cruciale des divorcés remariés, «(...) on ne devait pas attendre du Synode ou de cette Exhortation une nouvelle législation générale du genre canonique, applicable à tous les cas» (§ 300). Si on est convaincu que les chrétiens, dans leur comportement, ne doivent pas se conformer aux principes absolus, mais se mettre à l'écoute des «signes des temps», il serait contradictoire de formuler des règles de quelque nature que ce soit.
Tout le monde attendait la réponse à une question de fond: ceux qui, après un premier mariage, se remarient civilement, peuvent-ils recevoir le sacrement de l'Eucharistie? A cette question, l'Église a toujours répondu catégoriquement non. Les divorcés remariés ne peuvent pas recevoir la communion parce que leur condition de vie contredit objectivement la vérité naturelle et chrétienne sur le mariage, signifiée et réalisée dans l'Eucharistie (Familiaris consortio, § 84).
La réponse de l'Exhortation post-synodale est au contraire: en général, non, mais «dans certains cas», oui (§ 305, note 351). En effet, les divorcés remariés doivent être «intégrés» et non pas exclus (§ 299). Leur intégration «peut s'exprimer dans différents services ecclésiaux: il faut donc discerner lesquelles parmi les diverses formes d'exclusion actuellement pratiquées dans le domaine liturgique, pastoral, éducatif et institutionnel peuvent être surmontées» (§ 299), sans exclure la discipline sacramentelle (§ 336).
Le fait est le suivant: l'interdiction de s'approcher de la communion pour les divorcés remariés n'est plus absolue. Le Pape n'autorise pas, comme règle générale, la communion pour les divorcés, mais il ne l'interdit pas non plus. «Ici - avait souligné le carinal Caffara contre Kasper - on touche la doctrine. Inévitablement. On peut même dire qu'on ne le fait pas, mais on le fait. Et pas seulement. On introduit une coutume qui, à long terme détermine cette idée dans le peuple, pas seulement chrétien: il n'existe aucun mariage absolument indissoluble. Et cela est certainement contre la volonté du Seigneur. Il n'y a aucun doute à ce sujet» (Interview à Il Foglio, 15 Mars 2014).
Pour la théologie de la pratique, les règles ne comptent pas, ce sont les cas concrets qui comptent. Et ce qui est impossible dans l'abstrait, est possible concrétement. Mais, comme l'a bien remarqué le cardinal Burke: «Si l'Église permettait la réception des sacrements (même dans un seul cas) à une personne qui se trouve dans une union irrégulière, cela signifierait que soit le mariage n'est pas indissoluble, et ainsi la personne ne vit pas en état d'adultère, soit que la sainte communion n'est pas communion dans le corps et le sang du Christ, qui au contraire nécessite la disposition correcte de la personne, à savoir le repentir de péché grave et la ferme résolution de ne plus pécher» (Interview à Alessandro Gnocchi dans Il Foglio, 14 octobre 2014).
En outre, l'exception est destinée à devenir la règle, parce que le critère de l'accès à la communion est laissé dans Amoris laetitia, au «discernement personnel» des individus. Le discernement advient à travers «l'entretien avec le prêtre, dans le for interne» (§ 300), "au cas par cas". Mais quel sera le pasteur d'âmes qui osera interdire l'accès à l'Eucharistie, si «l'Evangile lui-même nous demande de ne pas juger et de ne pas condamner» (§ 308) et s'il faut «intégrer tous» (§ 297), et «valoriser les éléments constructifs dans ces situations qui ne correspondent pas encore ou plus à son enseignement sur le mariage» (§ 292)?
Les pasteurs qui voudraient rappeler les commandements de l'Église, risqueraient de se comporter, selon l'Exhortation, «comme des contrôleurs de la grâce et non comme des facilitateurs» (§ 310). «Par conséquent, un Pasteur ne peut se sentir satisfait en appliquant seulement les lois morales à ceux qui vivent des situations ‘‘irrégulières’’, comme si elles étaient des pierres qui sont lancées à la vie des personnes. C’est le cas des cœurs fermés, qui se cachent ordinairement derrière les enseignements de l’Église «pour s’asseoir sur la cathèdre de Moïse et juger, quelquefois avec supériorité et superficialité, les cas difficiles et les familles blessées» (§ 305).
Ce langage inédit, plus dur que la dureté de cœur qu'il reproche aux «contrôleurs de la grâce», est le trait distinctif de d'Amoris laetitia que - ce n'est pas un hasard -, dans la conférence de presse du 8 Avril, le cardinal Schönborn a définie comme un «événement linguistique». «Ma grande joie pour ce document», a déclaré le cardinal de Vienne, réside dans le fait qu'«avec cohérence, il dépasse la division artificielle, extérieure, nette, entre régulier et irrégulier».
Le langage, comme toujours, exprime un contenu. Les situations que l'Exhortation post-synodale appelle «soi-disant irrégulières» sont celles de l'adultère public et de la cohabitation hors mariage. Pour Amoris laetitia, elles réalisent l'idéal du mariage chrétien, même si c'est «de façon partielle et par analogie» (§ 292). «À cause des conditionnements ou des facteurs atténuants, il est possible que, dans une situation objective de péché – qui n’est pas subjectivement imputable ou qui ne l’est pas pleinement – l’on puisse vivre dans la grâce de Dieu, qu’on puisse aimer, et qu’on puisse également grandir dans la vie de la grâce et dans la charité, en recevant à cet effet l’aide de l’Église» (§ 305), «dans certains cas, il peut s’agir aussi de l’aide des sacrements» (note 351).
Selon la morale catholique, les circonstances qui constituentent le contexte dans lequel se déroule l'action ne peuvent pas modifier la qualité morale des actes, rendant bonne et juste une action intrinsèquement mauvaise. Mais la doctrine des absolus moraux et de l''intrinsece malum' est rendue vaine par Amoris laetitia, qui se conforme à la «nouvelle morale» condamnée par Pie XII dans de nombreux documents et par Jean-Paul II dansVeritatis Splendor. La morale de la situation laisse aux circonstances et, en ultime analyse, à la conscience subjective de l'individu, la détermination de ce qui est bien et ce qui est mal. L'union sexuelle extraconjugale n'est pas considérée comme intrinsèquement illicite, mais, en tant qu'acte d'amour, évaluée selon les circonstances. Plus généralement, il n'existe pas de mal en soi, de même qu'il n'existe pas de péché grave ou mortel. L'équivalence entre personnes en état de grâce (situations «régulières») et personnes en état permanent de péché (situations «irrégulières») n'est pas seulement linguistique: la théorie luthérienne de l'homme simul iustus et pecator, condamnée par le décret sur la justification du Concile de Trente semble se plier à elle (1).
L'Exhortation post-synodale Amoris laetitia, est bien pire que le rapport du cardinal Kasper, contre lequel se sont à juste titre élevées de nombreuses critiques dans des livres, des articles, des interviews. Le cardinal Kasper avait posé quelques questions; l'Exhortation Amoris laetitia offre la réponse: elle ouvre la porte aux divorcés remariés, canonise la morale de la situation et entame un processus de normalisation de toute les cohabitationmore uxorio.
Considérant que le nouveau document appartient au Magistère ordinaire non infaillible, il faut espérer qu'il fera l'objet d'une analyse critique approfondie de la part de théologiens et pasteurs de l'Eglise, sans s'illusionner de pouvoir lui appliquer l'«herméneutique de la continuité».
Si le texte est catastrophique, encore plus catastrophique est le fait qu'il ait été signé par le Vicaire du Christ. Mais pour ceux qui aiment le Christ et son Église, c'est une bonne raison de parler, pas de se taire. Donc, nous faisons nôtres les paroles d'un courageux évêque, Mgr Athanasius Schneider:
«"Non possumus!". Je n'accepterai pas un discours nébuleux, ni une porte secondaire habilement dissimulée profaner le sacrement du mariage et de l'Eucharistie. De la même manière, je n'acceptera qu'on se moque du sixième commandement de Dieu. Je préfère que ce soit moi qui sois ridiculisé et persécuté plutôt que d'accepter des textes ambigus et des méthodes insincères. Je préfère l'"image cristalline du Christ Vérité à l'image du renard orné de pierres précieuses(saint Irénée), parce que «je connais ce que j'ai cru", "Scio cui credidi" (II Tim 1, 12)» (Rorate Coeli, 2 Novembre 2015)
* * *
(1) Denz-H, nn. 1551-1583
SOURCE : http://benoit-et-moi.fr/2016/actualite/un-document-catastrophique.php
Première réaction de Roberto de Mattei à l'exhortation apostolique Amoris laetitia (10/4/2016)
Ce texte dont le Pof. de Mattei vient de m'adresser la version originale en italien sera publié aujourd'hui sur "Corrispondenza Romana".
L'Exhortation post-synodale Amoris laetitia, est bien pire que le rapport du cardinal Kasper, contre lequel se sont à juste titre élevées de nombreuses critiques dans des livres, des articles, des interviews. Le cardinal Kasper avait posé quelques questions; l'Exhortation Amoris laetitia offre la réponse: elle ouvre la porte aux divorcés remariés, canonise la morale de situation et entame un processus de normalisation de toute les cohabitation more uxorio.
Considérant que le nouveau document appartient au Magistère ordinaire non infaillible, il faut espérer qu'il fera l'objet d'une analyse critique approfondie de la part de théologiens et pasteurs de l'Eglise, sans s'illusionner de pouvoir lui appliquer l'«herméneutique de la continuité».
L'EXHORTATION POST-SYNODALE AMORIS LAETITIA:
PREMIÈRES RÉFLEXIONS SUR UN DOCUMENT CATASTROPHIQUE
Roberto de Mattei
10 avril 2016
(ma traduction)
* * *
Avec l'Exhortation apostolique post-synodale Amoris laetitia, publiée le 8 Avril, le Pape François s'est officiellement prononcé sur les questions de morale conjugale en discussion depuis deux ans.
Au consistoire du 20-21 Février 2014, François avait confié au cardinal Kasper la tâche d'introduire le débat sur cette question. La thèse du cardinal Kasper, selon laquelle l'Eglise doit modifier sa pratique matrimoniale, a constitué le leitmotiv des deux Synodes sur la famille, de 2014 et 2015, et est maintenant la pierre angulaire de l'exhortation du pape François.
Pendant ces deux années, des cardinaux illustres, des évêques, des théologiens et des philosophes sont intervenus dans le débat pour démontrer que, entre la doctrine et la pratique de l'Eglise, il doit exister une cohérence intime. La pastorale, en effet, repose sur la doctrine dogmatique et morale. «Il ne peut y avoir de pastorale qui soit en conflit avec les vérités de l'Église et sa morale, et contraire à ses lois, et ne soit orientée à atteindre l'idéal de la vie chrétienne», a noté le cardinal Velasio De Paolis dans son discours inaugural au Tribunal ecclésiastique ombrien du 27 Mars 2014. L'idée de détacher le Magistère d'une pratique pastorale, qui pourrait évoluer en fonction des circonstances, des modes et les passions, selon le cardinal Sarah, «est une forme d'hérésie, une dangereuse pathologie schizophrénique» (la Stampa, 24 Février 2015).
Dans les semaines qui ont précédé l'Exhortation post-synodale, les interventions publiques et privées de cardinaux et d'évêques auprès du pape se sont multipliées, dans le but de conjurer l'adoption d'un document plein d'erreurs, détectées par les très nombreux amendements que la Congrégation pour la doctrine de la foi a apportés au brouillon. François n'a pas cédé, mais il semble qu'il ait confié la dernière réécriture de l'exhortation, ou du moins de certains de ses passages clés, aux mains de théologiens jouissant de sa confiance, qui ont tenté de réinterpréter saint Thomas à la lumière de la dialectique hégélienne. Il en est sorti un texte qui n'est pas ambigu, mais clair, dans son indétermination. La théologie de la pratique exclut en effet toute affirmation doctrinale, laissant l'histoire tirer les lignes directrices des actes humains. Raison pour laquelle, comme le dit François, «il est compréhensible» que, sur la question cruciale des divorcés remariés, «(...) on ne devait pas attendre du Synode ou de cette Exhortation une nouvelle législation générale du genre canonique, applicable à tous les cas» (§ 300). Si on est convaincu que les chrétiens, dans leur comportement, ne doivent pas se conformer aux principes absolus, mais se mettre à l'écoute des «signes des temps», il serait contradictoire de formuler des règles de quelque nature que ce soit.
Tout le monde attendait la réponse à une question de fond: ceux qui, après un premier mariage, se remarient civilement, peuvent-ils recevoir le sacrement de l'Eucharistie? A cette question, l'Église a toujours répondu catégoriquement non. Les divorcés remariés ne peuvent pas recevoir la communion parce que leur condition de vie contredit objectivement la vérité naturelle et chrétienne sur le mariage, signifiée et réalisée dans l'Eucharistie (Familiaris consortio, § 84).
La réponse de l'Exhortation post-synodale est au contraire: en général, non, mais «dans certains cas», oui (§ 305, note 351). En effet, les divorcés remariés doivent être «intégrés» et non pas exclus (§ 299). Leur intégration «peut s'exprimer dans différents services ecclésiaux: il faut donc discerner lesquelles parmi les diverses formes d'exclusion actuellement pratiquées dans le domaine liturgique, pastoral, éducatif et institutionnel peuvent être surmontées» (§ 299), sans exclure la discipline sacramentelle (§ 336).
Le fait est le suivant: l'interdiction de s'approcher de la communion pour les divorcés remariés n'est plus absolue. Le Pape n'autorise pas, comme règle générale, la communion pour les divorcés, mais il ne l'interdit pas non plus. «Ici - avait souligné le carinal Caffara contre Kasper - on touche la doctrine. Inévitablement. On peut même dire qu'on ne le fait pas, mais on le fait. Et pas seulement. On introduit une coutume qui, à long terme détermine cette idée dans le peuple, pas seulement chrétien: il n'existe aucun mariage absolument indissoluble. Et cela est certainement contre la volonté du Seigneur. Il n'y a aucun doute à ce sujet» (Interview à Il Foglio, 15 Mars 2014).
Pour la théologie de la pratique, les règles ne comptent pas, ce sont les cas concrets qui comptent. Et ce qui est impossible dans l'abstrait, est possible concrétement. Mais, comme l'a bien remarqué le cardinal Burke: «Si l'Église permettait la réception des sacrements (même dans un seul cas) à une personne qui se trouve dans une union irrégulière, cela signifierait que soit le mariage n'est pas indissoluble, et ainsi la personne ne vit pas en état d'adultère, soit que la sainte communion n'est pas communion dans le corps et le sang du Christ, qui au contraire nécessite la disposition correcte de la personne, à savoir le repentir de péché grave et la ferme résolution de ne plus pécher» (Interview à Alessandro Gnocchi dans Il Foglio, 14 octobre 2014).
En outre, l'exception est destinée à devenir la règle, parce que le critère de l'accès à la communion est laissé dans Amoris laetitia, au «discernement personnel» des individus. Le discernement advient à travers «l'entretien avec le prêtre, dans le for interne» (§ 300), "au cas par cas". Mais quel sera le pasteur d'âmes qui osera interdire l'accès à l'Eucharistie, si «l'Evangile lui-même nous demande de ne pas juger et de ne pas condamner» (§ 308) et s'il faut «intégrer tous» (§ 297), et «valoriser les éléments constructifs dans ces situations qui ne correspondent pas encore ou plus à son enseignement sur le mariage» (§ 292)?
Les pasteurs qui voudraient rappeler les commandements de l'Église, risqueraient de se comporter, selon l'Exhortation, «comme des contrôleurs de la grâce et non comme des facilitateurs» (§ 310). «Par conséquent, un Pasteur ne peut se sentir satisfait en appliquant seulement les lois morales à ceux qui vivent des situations ‘‘irrégulières’’, comme si elles étaient des pierres qui sont lancées à la vie des personnes. C’est le cas des cœurs fermés, qui se cachent ordinairement derrière les enseignements de l’Église «pour s’asseoir sur la cathèdre de Moïse et juger, quelquefois avec supériorité et superficialité, les cas difficiles et les familles blessées» (§ 305).
Ce langage inédit, plus dur que la dureté de cœur qu'il reproche aux «contrôleurs de la grâce», est le trait distinctif de d'Amoris laetitia que - ce n'est pas un hasard -, dans la conférence de presse du 8 Avril, le cardinal Schönborn a définie comme un «événement linguistique». «Ma grande joie pour ce document», a déclaré le cardinal de Vienne, réside dans le fait qu'«avec cohérence, il dépasse la division artificielle, extérieure, nette, entre régulier et irrégulier».
Le langage, comme toujours, exprime un contenu. Les situations que l'Exhortation post-synodale appelle «soi-disant irrégulières» sont celles de l'adultère public et de la cohabitation hors mariage. Pour Amoris laetitia, elles réalisent l'idéal du mariage chrétien, même si c'est «de façon partielle et par analogie» (§ 292). «À cause des conditionnements ou des facteurs atténuants, il est possible que, dans une situation objective de péché – qui n’est pas subjectivement imputable ou qui ne l’est pas pleinement – l’on puisse vivre dans la grâce de Dieu, qu’on puisse aimer, et qu’on puisse également grandir dans la vie de la grâce et dans la charité, en recevant à cet effet l’aide de l’Église» (§ 305), «dans certains cas, il peut s’agir aussi de l’aide des sacrements» (note 351).
Selon la morale catholique, les circonstances qui constituentent le contexte dans lequel se déroule l'action ne peuvent pas modifier la qualité morale des actes, rendant bonne et juste une action intrinsèquement mauvaise. Mais la doctrine des absolus moraux et de l''intrinsece malum' est rendue vaine par Amoris laetitia, qui se conforme à la «nouvelle morale» condamnée par Pie XII dans de nombreux documents et par Jean-Paul II dansVeritatis Splendor. La morale de la situation laisse aux circonstances et, en ultime analyse, à la conscience subjective de l'individu, la détermination de ce qui est bien et ce qui est mal. L'union sexuelle extraconjugale n'est pas considérée comme intrinsèquement illicite, mais, en tant qu'acte d'amour, évaluée selon les circonstances. Plus généralement, il n'existe pas de mal en soi, de même qu'il n'existe pas de péché grave ou mortel. L'équivalence entre personnes en état de grâce (situations «régulières») et personnes en état permanent de péché (situations «irrégulières») n'est pas seulement linguistique: la théorie luthérienne de l'homme simul iustus et pecator, condamnée par le décret sur la justification du Concile de Trente semble se plier à elle (1).
L'Exhortation post-synodale Amoris laetitia, est bien pire que le rapport du cardinal Kasper, contre lequel se sont à juste titre élevées de nombreuses critiques dans des livres, des articles, des interviews. Le cardinal Kasper avait posé quelques questions; l'Exhortation Amoris laetitia offre la réponse: elle ouvre la porte aux divorcés remariés, canonise la morale de la situation et entame un processus de normalisation de toute les cohabitationmore uxorio.
Considérant que le nouveau document appartient au Magistère ordinaire non infaillible, il faut espérer qu'il fera l'objet d'une analyse critique approfondie de la part de théologiens et pasteurs de l'Eglise, sans s'illusionner de pouvoir lui appliquer l'«herméneutique de la continuité».
Si le texte est catastrophique, encore plus catastrophique est le fait qu'il ait été signé par le Vicaire du Christ. Mais pour ceux qui aiment le Christ et son Église, c'est une bonne raison de parler, pas de se taire. Donc, nous faisons nôtres les paroles d'un courageux évêque, Mgr Athanasius Schneider:
«"Non possumus!". Je n'accepterai pas un discours nébuleux, ni une porte secondaire habilement dissimulée profaner le sacrement du mariage et de l'Eucharistie. De la même manière, je n'acceptera qu'on se moque du sixième commandement de Dieu. Je préfère que ce soit moi qui sois ridiculisé et persécuté plutôt que d'accepter des textes ambigus et des méthodes insincères. Je préfère l'"image cristalline du Christ Vérité à l'image du renard orné de pierres précieuses(saint Irénée), parce que «je connais ce que j'ai cru", "Scio cui credidi" (II Tim 1, 12)» (Rorate Coeli, 2 Novembre 2015)
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(1) Denz-H, nn. 1551-1583
SOURCE : http://benoit-et-moi.fr/2016/actualite/un-document-catastrophique.php
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
Quand le Pape embrasse tendrement Marie, petite fille handicapée
Un bisou de paix pour tous les enfants qui mènent le combat pour la vie, chaque jour, chaque heure, chaque minute...
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
Elysé a écrit:« "AMORIS LAETITIA", UN DOCUMENT CATASTROPHIQUE », NOUS DIT LE PROFESSEUR DE MATTEI !... Le cardinal Kasper avait posé quelques questions; l'Exhortation Amoris laetitia offre la réponse: elle ouvre la porte aux divorcés remariés, canonise la morale de situation et entame un processus de normalisation de toute les cohabitation more uxorio.
SOURCE : http://benoit-et-moi.fr/2016/actualite/un-document-catastrophique.php
Vous allez continuer à nous dégueuler ces milliers de pages venues des plus anti-papes qui soient, comme si sur ce forum et sur ce FIL on n'en avait jamais parlé !
Nous avons donné l'interprétation ds textes, les règles de lecture données par Rome, Mgr Aillet et Sarah en particulier, expliqué ici ce que chaque § signifie
Autisme ou provocation: ce que vous avez dit ne nous intéresse pas : point final ?
Vos trois textes à connotation plus qu'insolente méritent d'être éditées
Non seulement on a dit de rester discret sur ce sujet désagréablement truffé de l'idée obsessionnelle d'un pape vacant, mais en plus vous venez recouvrir un FIL qui reprend entre nous sur la base des participants au forum qui essayent d'avancer avec leur coeur d'enfant pour comprendre... J'exprime ma colère: c'est DGL
Vous vous moquez de nous...
Pardon je demande pardon si vous ne comprenez pas
Pardon mais je serais impardonnable si je n'intervenais pas
Nous devons tout pardonner
Nous recevrons le Pardon en tout
Re: Le Pape Francois; actualités et autres conversations
Bonjour
*** A cause de cela l'homme laissera son père et sa mère, et se joindra à sa femme, ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair.
Jésus n'a jamais dit qu'il formeront un seul Esprit, mais il a bien dit qu'ils formeront une seul chaire.
Dieu est Esprit : *** Ce qui est né de la chair, est chair; et ce qui est né de l'Esprit est Esprit.
Chaque être Humain possède un esprit qu'il faut nourrir, que tu soi marier, divorcer, divorcer remarier, gaie, transgenre Etc.
Sinon ! Qui nourrira ces Âmes ?
*** A cause de cela l'homme laissera son père et sa mère, et se joindra à sa femme, ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair.
Jésus n'a jamais dit qu'il formeront un seul Esprit, mais il a bien dit qu'ils formeront une seul chaire.
Dieu est Esprit : *** Ce qui est né de la chair, est chair; et ce qui est né de l'Esprit est Esprit.
Chaque être Humain possède un esprit qu'il faut nourrir, que tu soi marier, divorcer, divorcer remarier, gaie, transgenre Etc.
Sinon ! Qui nourrira ces Âmes ?
limond- Avec le Pape François
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