★Beaux Textes★
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Re: ★Beaux Textes★
CETTE HISTOIRE EST L'UNE DES PLUS BELLES LEÇONS DE VIE... Un médecin est entré a l'hôpital dans la hâte après avoir été appelé pour une chirurgie urgente. Il a répondu à l'appel, a changé dès que possible ses vêtements et est allé directement au bloc de chirurgie. Là, Il trouve le père du garçon qui fait des vas et vient dans le hall. En voyant le médecin arriver, le papa hurla : « Pourquoi avez-vous pris tout ce temps pour venir ? Vous ne savez pas que la vie de mon fils est en danger ? Vous n'avez pas le sens des responsabilités » ? Le médecin sourit et dit : « Je suis désolé, je n'étais pas dans l'hôpital et je suis venu le plus rapidement possible après avoir reçu l'appel…… Et maintenant, je souhaite que vous vous calmiez pour que je puisse faire mon travail » « Me calmer ? et si c’était votre fils, vous calmeriez-vous ? Si votre propre fils meurt maintenant que ferez vous » ? dit le père avec colère. Le médecin sourit encore et répondit : « Je dirai.. De la poussière nous sommes venus et poussière nous retournerons, béni soit le nom de Dieu. Les médecins ne peuvent pas prolonger des vies. Allez et intercédez pour votre fils, nous ferons de notre mieux par la grâce de Dieu » « Donner conseil quand nous ne sommes pas concernés c’est si facile » murmura le père. La chirurgie a pris quelques heures après lesquelles le médecin sortit heureux, « Merci Dieu ! Votre fils est épargné, Si vous avez n'importe quelle question, demandez à l'infirmière ! » « Pourquoi est-il si arrogant ? Il ne pouvait pas attendre quelques minutes pour que je me renseigne sur l'état de mon fils » a commenté le père en voyant l'infirmière après que le médecin soit parti. L'infirmière répondit, les larmes descendant son visage : « Son fils est mort hier dans un accident de route, il était à l'enterrement quand nous l'avons appelé pour la chirurgie de votre fils. Et maintenant qu'il a épargné la vie de votre fils, il est parti courir pour finir l'enterrement de son fils ». Ne JAMAIS JUGER PERSONNE parce que vous ne savez pas ce qu'elle traverse en ce moment!!
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
Père et Fils
Un jeune homme solicita un poste dans une grande entreprise. Après l'entretien d'embauche, le directeur adjoint l'envoya ver le DG pour l'entrevue finale. Le directeur a vu son CV, c'était excellent. ET il l'a demandé : « As-tu reçu une bourse d'étude pendant ton cursus scolaire ? » le jeune a répondu « non ».
« Est-ce ton père qui a payé tes études ? »
« Oui » répondit le jeune.
« Où travaille ton père ? »
« Mon père fait des travaux de forge. »
Le directeur a demandé au jeune de lui montrer ses mains.
Le jeune a montré une paire de mains lisses et parfaites.
« As-tu aidé ton père dans son travail une fois ? »
« , Mon père a toujours voulu que j'étudie davantage. En outre, il peut mieux faire ces tâches que moi.
Le directeur a dit :
« J'ai une demande : quand tu iras à la maison aujourd'hui, observe et lave les mains de ton père, et ensuite revient me voir demain matin. »
Le jeune pensa ainsi qu'il avait une forte chance de saisir ce poste.
Quand il est retourné à sa maison il a demandé à son père de lui permettre de lui laver ses mains.
Son père se sentit heureux montra ses mains à son fils. Le jeune a lavé les mains peu à peu. C'était la première fois qu'il se rendait compte que les mains de leur père étaient ridées et avaient tant de cicatrices. Certains hématomes étaient tellement pénibles que sa peau a été agitée quand il l'a touchée.
Ce fut la première fois que le jeune s'est rendue compte de ce que signifiait travailler tous les jours pour pouvoir payer son étude. Les cicatrices qui étaient dans les mains de son étaient le prix qu'il a dû payer par son éducation, ses activités de l'école et son futur.
Après avoir nettoyé les mains de son père, le jeune commenca à nettoyer l'atelier. Cette nuit, père et fils ont parlé pendant un long temps.
Au matin suivant, le jeune est allé au bureau du directeur.
Le directeur s'est rendu compte des larmes dans les yeux du jeune quand il l'a demandé : « Peux-tu me dire ce qui te fait pleurer et ce que tu as appris hier dans ta maison ? »
Le jeune a répondu : - « j'ai lavé aussi les mains de mon père et j'ai lavé son atelier »
« Je sais maintenant ce qui est d'apprécier, reconnaître. Sans mon père, je ne serais pas celui que je suis aujourd'hui. EN aidant mon père maintenant je me rends compte de ce qui est difficile et dur et je sais ce que c'est que de parvenir à faire quelque chose par mon compte. Je suis arrivé à apprécier l'importance et la valeur d'aider la famille.
« Est-ce ton père qui a payé tes études ? »
« Oui » répondit le jeune.
« Où travaille ton père ? »
« Mon père fait des travaux de forge. »
Le directeur a demandé au jeune de lui montrer ses mains.
Le jeune a montré une paire de mains lisses et parfaites.
« As-tu aidé ton père dans son travail une fois ? »
« , Mon père a toujours voulu que j'étudie davantage. En outre, il peut mieux faire ces tâches que moi.
Le directeur a dit :
« J'ai une demande : quand tu iras à la maison aujourd'hui, observe et lave les mains de ton père, et ensuite revient me voir demain matin. »
Le jeune pensa ainsi qu'il avait une forte chance de saisir ce poste.
Quand il est retourné à sa maison il a demandé à son père de lui permettre de lui laver ses mains.
Son père se sentit heureux montra ses mains à son fils. Le jeune a lavé les mains peu à peu. C'était la première fois qu'il se rendait compte que les mains de leur père étaient ridées et avaient tant de cicatrices. Certains hématomes étaient tellement pénibles que sa peau a été agitée quand il l'a touchée.
Ce fut la première fois que le jeune s'est rendue compte de ce que signifiait travailler tous les jours pour pouvoir payer son étude. Les cicatrices qui étaient dans les mains de son étaient le prix qu'il a dû payer par son éducation, ses activités de l'école et son futur.
Après avoir nettoyé les mains de son père, le jeune commenca à nettoyer l'atelier. Cette nuit, père et fils ont parlé pendant un long temps.
Au matin suivant, le jeune est allé au bureau du directeur.
Le directeur s'est rendu compte des larmes dans les yeux du jeune quand il l'a demandé : « Peux-tu me dire ce qui te fait pleurer et ce que tu as appris hier dans ta maison ? »
Le jeune a répondu : - « j'ai lavé aussi les mains de mon père et j'ai lavé son atelier »
« Je sais maintenant ce qui est d'apprécier, reconnaître. Sans mon père, je ne serais pas celui que je suis aujourd'hui. EN aidant mon père maintenant je me rends compte de ce qui est difficile et dur et je sais ce que c'est que de parvenir à faire quelque chose par mon compte. Je suis arrivé à apprécier l'importance et la valeur d'aider la famille.
Le directeur a dit : « Voila ce que je cherche dans le personnel. Je veux engager des personnes qui peuvent apprécier l'effort fourni par les autres, une personne qui connaît les souffrances des autres ,une personne qui ne met pas l'argent comme son seul objectif dans la vie ». « Tu es contracté ».
Un enfant protégé à qui les parents donnent habituellement ce qu'il veut, développe « une mentalité de droit » et il ignorere les efforts de ses parents.
Si nous sommes ce type de pères protecteurs démontrons-nous réellement l'amour ou détruisons-nous nos fils ?
Tu peux donner à ton fils une grande maison, bon repas, classes de calcul, grand écran de télévision. Mais quand tu laveras l'étage ou en peignant une paroi, s'il vous plaît qu'il le fasse aussi. Après avoir mangé qu'il lave ses plats avec ses frères et soeurs. Ce n'est pas que tu n'as pas de l'argent pour embaucher quelqu'un pour laver ces plats mais ainsi, tu l'éduqueras de la manière correcte. Un jour tes cheveux auront une couleur blanche.
Le plus important est que ton fils apprenne à apprécier l'effort et ait l'expérience de la difficulté et apprenne l'habilité à travailler avec les autres pour faire les choses. »
Un enfant protégé à qui les parents donnent habituellement ce qu'il veut, développe « une mentalité de droit » et il ignorere les efforts de ses parents.
Si nous sommes ce type de pères protecteurs démontrons-nous réellement l'amour ou détruisons-nous nos fils ?
Tu peux donner à ton fils une grande maison, bon repas, classes de calcul, grand écran de télévision. Mais quand tu laveras l'étage ou en peignant une paroi, s'il vous plaît qu'il le fasse aussi. Après avoir mangé qu'il lave ses plats avec ses frères et soeurs. Ce n'est pas que tu n'as pas de l'argent pour embaucher quelqu'un pour laver ces plats mais ainsi, tu l'éduqueras de la manière correcte. Un jour tes cheveux auront une couleur blanche.
Le plus important est que ton fils apprenne à apprécier l'effort et ait l'expérience de la difficulté et apprenne l'habilité à travailler avec les autres pour faire les choses. »
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Re: ★Beaux Textes★
Le petit prince et le renard
– Bonjour, dit le renard. – Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien.
– Je suis là, dit la voix, sous le pommier…
– Qui es-tu ? dit le petit prince. Tu es bien joli…
– Je suis un renard, dit le renard.
– Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste…
– Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé.
– Ah ! pardon, fit le petit prince. Mais après réflexion, il ajouta :
– Qu’est-ce que signifie « apprivoiser » ?
– Tu n’es pas d’ici, dit le renard, que cherches-tu ?
– Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu’est-ce que signifie « apprivoiser » ?
– Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C’est bien gênant ! Ils élèvent aussi des poules. C’est leur seul intérêt. Tu cherches des poules ?
– Bonjour, dit le renard. – Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien.
– Je suis là, dit la voix, sous le pommier…
– Qui es-tu ? dit le petit prince. Tu es bien joli…
– Je suis un renard, dit le renard.
– Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste…
– Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé.
– Ah ! pardon, fit le petit prince. Mais après réflexion, il ajouta :
– Qu’est-ce que signifie « apprivoiser » ?
– Tu n’es pas d’ici, dit le renard, que cherches-tu ?
– Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu’est-ce que signifie « apprivoiser » ?
– Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C’est bien gênant ! Ils élèvent aussi des poules. C’est leur seul intérêt. Tu cherches des poules ?
– Non, dit le petit prince. Je cherche des amis.
Qu’est-ce que signifie « apprivoiser » ?
– C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie « créer des liens… »
– Créer des liens ?
– Bien-sûr, dit le renard. Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus ; Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde…
– Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur…je crois qu’elle m’a apprivoisé…
– C’est possible, dit le renard. On voit sur la Terre toutes sortes de choses…
– Oh ! ce n’est pas sur la Terre, dit le petit prince.
Le renard parut intrigué : – Sur une autre planète ?
– Oui
– Il y a des chasseurs, sur cette planète-là ?
– Non.
– Et des poules ?
– Non.
– Rien n’est parfait, soupira le renard.
Mais le renard revint à son idée : – Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent.Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m’ennuie donc un peu. Mais, si tu m’apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres.Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m’appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde ! Tu vois, là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé est pour moi inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c’est triste ! Mais tu as des cheveux couleur d’or. Alors ce sera merveilleux quand tu m’auras apprivoisé! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j’aimerais le bruit du vent dans les blé… Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince: -S’il te plaît…apprivoise-moi! dit-il.- Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n’ai pas beaucoup de temps. J’ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître. -On ne connaît que les choses que l’on apprivoise, dit le renard. Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi! -Que faut-il faire ? dit le petit prince. -Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t’assoiras d’abord un peu loin de moi, comme ça, dans l’herbe. Je te regarderai du coin de l’œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t’asseoir un peu plus près…Le lendemain revint le petit prince. -Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l’après-midi, dès trois heures je commencerai d’être heureux. Plus l’heure avancera, plus je me sentirai heureux. À quatre heures, déjà, je m’agiterai et m’inquiéterai; je découvrirai le prix du bonheur! Mais si tu viens n’importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m’habiller le cœur…il faut des rites.-Qu’est-ce qu’un rite ? dit le petit prince. -C’est quelque chose trop oublié, dit le renard. C’est ce qui fait qu’un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures.[…] Ainsi le petit Prince apprivoisa le renard. Et quand l’heure du départ fut proche: -Ah, dit le renard…Je pleurerai. – C’est ta faute, dit le petit Prince, je ne souhaitais pas te faire de mal, mais tu as voulu que je t’apprivoise…- Bien sûr, dit le renard. -Mais tu vas pleurer! dit le petit Prince. -Bien sûr, dit le renard. – Alors tu n’y gagnes rien ! – J’y gagne, dit le renard, à cause de la couleur des blés.Puis il ajouta :– Va revoir les roses, dit le renard. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d’un secret. Le petit Prince s’en fut revoir les roses :– Vous n’êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n’êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisées et vous n’avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde. Et les roses étaient bien gênées.– Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi,un passant ordinaire croirait qu’elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes,puisque c’est elle que j’ai arrosée. Puisque c’est elle que j’ai mise sous globe. Puisque c’est elle que j’ai abritée par le paravent. Puisque c’est elle dont j’ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c’est elle que j’ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c’est ma rose.Et il revint vers le renard :– Adieu, dit-il… – Adieu, dit le renard. voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.– L’essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.– C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. – C’est le temps que j’ai perdu pour ma rose… fit le petit prince, afin de se souvenir.
Qu’est-ce que signifie « apprivoiser » ?
– C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie « créer des liens… »
– Créer des liens ?
– Bien-sûr, dit le renard. Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus ; Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde…
– Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur…je crois qu’elle m’a apprivoisé…
– C’est possible, dit le renard. On voit sur la Terre toutes sortes de choses…
– Oh ! ce n’est pas sur la Terre, dit le petit prince.
Le renard parut intrigué : – Sur une autre planète ?
– Oui
– Il y a des chasseurs, sur cette planète-là ?
– Non.
– Et des poules ?
– Non.
– Rien n’est parfait, soupira le renard.
Mais le renard revint à son idée : – Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent.Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m’ennuie donc un peu. Mais, si tu m’apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres.Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m’appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde ! Tu vois, là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé est pour moi inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c’est triste ! Mais tu as des cheveux couleur d’or. Alors ce sera merveilleux quand tu m’auras apprivoisé! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j’aimerais le bruit du vent dans les blé… Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince: -S’il te plaît…apprivoise-moi! dit-il.- Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n’ai pas beaucoup de temps. J’ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître. -On ne connaît que les choses que l’on apprivoise, dit le renard. Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi! -Que faut-il faire ? dit le petit prince. -Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t’assoiras d’abord un peu loin de moi, comme ça, dans l’herbe. Je te regarderai du coin de l’œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t’asseoir un peu plus près…Le lendemain revint le petit prince. -Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l’après-midi, dès trois heures je commencerai d’être heureux. Plus l’heure avancera, plus je me sentirai heureux. À quatre heures, déjà, je m’agiterai et m’inquiéterai; je découvrirai le prix du bonheur! Mais si tu viens n’importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m’habiller le cœur…il faut des rites.-Qu’est-ce qu’un rite ? dit le petit prince. -C’est quelque chose trop oublié, dit le renard. C’est ce qui fait qu’un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures.[…] Ainsi le petit Prince apprivoisa le renard. Et quand l’heure du départ fut proche: -Ah, dit le renard…Je pleurerai. – C’est ta faute, dit le petit Prince, je ne souhaitais pas te faire de mal, mais tu as voulu que je t’apprivoise…- Bien sûr, dit le renard. -Mais tu vas pleurer! dit le petit Prince. -Bien sûr, dit le renard. – Alors tu n’y gagnes rien ! – J’y gagne, dit le renard, à cause de la couleur des blés.Puis il ajouta :– Va revoir les roses, dit le renard. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d’un secret. Le petit Prince s’en fut revoir les roses :– Vous n’êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n’êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisées et vous n’avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde. Et les roses étaient bien gênées.– Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi,un passant ordinaire croirait qu’elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes,puisque c’est elle que j’ai arrosée. Puisque c’est elle que j’ai mise sous globe. Puisque c’est elle que j’ai abritée par le paravent. Puisque c’est elle dont j’ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c’est elle que j’ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c’est ma rose.Et il revint vers le renard :– Adieu, dit-il… – Adieu, dit le renard. voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.– L’essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.– C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. – C’est le temps que j’ai perdu pour ma rose… fit le petit prince, afin de se souvenir.
Antoine de St Exupery
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Re: ★Beaux Textes★
VIVRE
Mon beau-frère ouvrit le dernier tiroir du bureau de ma soeur et leva un paquet enveloppé. Il retira l'emballage et me présenta le jupon. "Ceci," dit-il, "n'est pas un simple jupon, c'est de la lingerie." Il était superbe: en soie, fait à la main et garni de dentelle tissée comme une toile d'araignée.
"Jan a acheté ce jupon la première fois que nous sommes allés à New York il y a au moins 8 ans. Elle ne l'a jamais porté. Elle le gardait pour une occasion spéciale. Et bien, je pense, que c'est l'occasion." Il reprit le jupon et le déposa sur le lit avec les autres vêtements que nous amènerions au salon funéraire. Ses mains s'attardèrent sur la soie un moment puis, il referma violemment le tiroir et se tourna vers moi...
"Ne garde jamais rien pour une occasion spéciale. Chaque jour que tu es vivante est une occasion spéciale."
Je me rappelais ces mots durant les funérailles et les jours suivants lorsque j'aidais mon beau-frère et ma nièce à vivre tous les moments tristes qui suivent une mort soudaine. Je pensais à eux dans l'avion qui me ramenait en Californie. Je pensais à toutes les choses qu'elle avait faites sans réaliser qu'elles étaient spéciales.
Je pense encore aux mots de mon beau-frère et ils ont changé ma vie. Je lis plus et je nettoie moins. Je m'assoie sur le patio et j'admire le paysage sans trop me préoccuper des mauvaises herbes dans le jardin. Je passe plus de temps avec ma famille et mes amis et moins dans des réunions de toutes sortes. À chaque fois que c'est possible, la vie devrait être une expérience à savourer, non à endurer. J'essaie de reconnaître et de chérir ces moments. Je ne "garde" rien; j'utilise la belle vaisselle et le crystal à chaque évènement spécial - tel que perdre une livre, réussir à déboucher le lavabo, découvrir un camelia en fleurs. Je porte mon plus beau manteau pour faire l'épicerie si ça me tente. Ma théorie est que si j'ai l'air prospère, je peux bien dépenser 30 dollars pour un petit sac d'épicerie sans froncer les sourcils. Je ne garde pas mon meilleur parfum pour les fêtes spéciales; les commis de la quincaillerie et les caissières à la banque ont un nez qui fonctionne aussi bien que ceux de mes amis. "Un jour" et " un de ces jours" perdent de leur importance dans mon vocabulaire. Si ça vaut la peine d'être vu ou entendu ou fait, je veux voir, entendre et le faire maintenant.
Je ne sais pas ce que ma soeur aurait fait si elle avait su qu'elle ne serait pas là pour le lendemain que nous prenons pour acquis. Je pense qu'elle aurait appelé sa famille et ses proches amis. Elle aurait peut-être appelé d'anciens amis pour s'excuser et se faire pardonner pour des querelles insignifiantes du passé. J'aime imaginer qu'elle serait sortie pour aller manger des mets chinois, son repas préféré. Je suppose - Je ne saurai jamais.
Ce sont ces petites choses laissées en plan qui me fâcheraient si je savais que mes heures seraient comptées. Fâchée, parce que je remettais visiter de bons amis que je devais revoir un jour. Fâchée, parce que je n'ai pas écrit certaines lettres que j'avais l'intention d'écrire - un de ces jours. Fachée et peinée parce que je n'ai pas dit assez souvent à mon mari et à ma fille combien je les aime.
J'essaie énormément de ne pas remettre à plus tard, de garder ou de retenir quelque chose qui pourrait apporter de la joie et de la soif de vivre dans nos vies. Et chaque matin quand j'ouvre mes yeux, je me dis que c'est spécial. Chaque jour, chaque minute, chaque respiration est un cadeau de Dieu.
"Jan a acheté ce jupon la première fois que nous sommes allés à New York il y a au moins 8 ans. Elle ne l'a jamais porté. Elle le gardait pour une occasion spéciale. Et bien, je pense, que c'est l'occasion." Il reprit le jupon et le déposa sur le lit avec les autres vêtements que nous amènerions au salon funéraire. Ses mains s'attardèrent sur la soie un moment puis, il referma violemment le tiroir et se tourna vers moi...
"Ne garde jamais rien pour une occasion spéciale. Chaque jour que tu es vivante est une occasion spéciale."
Je me rappelais ces mots durant les funérailles et les jours suivants lorsque j'aidais mon beau-frère et ma nièce à vivre tous les moments tristes qui suivent une mort soudaine. Je pensais à eux dans l'avion qui me ramenait en Californie. Je pensais à toutes les choses qu'elle avait faites sans réaliser qu'elles étaient spéciales.
Je pense encore aux mots de mon beau-frère et ils ont changé ma vie. Je lis plus et je nettoie moins. Je m'assoie sur le patio et j'admire le paysage sans trop me préoccuper des mauvaises herbes dans le jardin. Je passe plus de temps avec ma famille et mes amis et moins dans des réunions de toutes sortes. À chaque fois que c'est possible, la vie devrait être une expérience à savourer, non à endurer. J'essaie de reconnaître et de chérir ces moments. Je ne "garde" rien; j'utilise la belle vaisselle et le crystal à chaque évènement spécial - tel que perdre une livre, réussir à déboucher le lavabo, découvrir un camelia en fleurs. Je porte mon plus beau manteau pour faire l'épicerie si ça me tente. Ma théorie est que si j'ai l'air prospère, je peux bien dépenser 30 dollars pour un petit sac d'épicerie sans froncer les sourcils. Je ne garde pas mon meilleur parfum pour les fêtes spéciales; les commis de la quincaillerie et les caissières à la banque ont un nez qui fonctionne aussi bien que ceux de mes amis. "Un jour" et " un de ces jours" perdent de leur importance dans mon vocabulaire. Si ça vaut la peine d'être vu ou entendu ou fait, je veux voir, entendre et le faire maintenant.
Je ne sais pas ce que ma soeur aurait fait si elle avait su qu'elle ne serait pas là pour le lendemain que nous prenons pour acquis. Je pense qu'elle aurait appelé sa famille et ses proches amis. Elle aurait peut-être appelé d'anciens amis pour s'excuser et se faire pardonner pour des querelles insignifiantes du passé. J'aime imaginer qu'elle serait sortie pour aller manger des mets chinois, son repas préféré. Je suppose - Je ne saurai jamais.
Ce sont ces petites choses laissées en plan qui me fâcheraient si je savais que mes heures seraient comptées. Fâchée, parce que je remettais visiter de bons amis que je devais revoir un jour. Fâchée, parce que je n'ai pas écrit certaines lettres que j'avais l'intention d'écrire - un de ces jours. Fachée et peinée parce que je n'ai pas dit assez souvent à mon mari et à ma fille combien je les aime.
J'essaie énormément de ne pas remettre à plus tard, de garder ou de retenir quelque chose qui pourrait apporter de la joie et de la soif de vivre dans nos vies. Et chaque matin quand j'ouvre mes yeux, je me dis que c'est spécial. Chaque jour, chaque minute, chaque respiration est un cadeau de Dieu.
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Re: ★Beaux Textes★
J'ai trouvé ce texte sur le Net je tenais à vous le partager:
LETTRE AU MONDE MUSULMAN
Cher monde musulman, je suis un de tes fils éloignés qui te regarde du dehors et de loin – de ce pays de France où tant de tes enfants vivent aujourd’hui. Je te regarde avec mes yeux sévères de philosophe nourri depuis son enfance par le taçawwuf 1543-Expertise(soufisme) et par la pensée occidentale. Je te regarde donc à partir de ma position de barzakh, d’isthme entre les deux mers de l’Orient et de l’Occident ! Et qu’est-ce que je vois ? Qu’est-ce que je vois mieux que d’autres sans doute parce que justement je te regarde de loin, avec le recul de la distance ? Je te vois toi, dans un état de misère et de souffrance qui me rend infiniment triste, mais qui rend encore plus sévère mon jugement de philosophe ! Car je te vois en train d’enfanter un monstre qui prétend se nommer Etat islamique et auquel certains préfèrent donner un nom de démon : DAESH. Mais le pire est que je te vois te perdre – perdre ton temps et ton honneur – dans le refus de reconnaître que ce monstre est né de toi, de tes errances, de tes contradictions, de ton écartèlement entre passé et présent, de ton incapacité trop durable à trouver ta place dans la civilisation humaine. Que dis-tu en effet face à ce monstre ? Tu cries « Ce n’est pas moi ! », « Ce n’est pas l’islam ! ». Tu refuses que les crimes de ce monstre soient commis en ton nom (hashtag #NotInMyName). Tu t’insurges que le monstre usurpe ton identité, et bien sûr tu as raison de le faire. Il est indispensable qu’à la face du monde tu proclames ainsi, haut et fort, que l’islam dénonce la barbarie. Mais c’est tout à fait insuffisant ! Car tu te réfugies dans le réflexe de l’autodéfense sans assumer aussi et surtout la responsabilité de l’autocritique. Tu te contentes de t’indigner alors que ce moment aurait été une occasion historique de te remettre en question ! Et tu accuses au lieu de prendre ta propre responsabilité : « Arrêtez, vous les occidentaux, et vous tous les ennemis de l’islam de nous associer à ce monstre ! Le terrorisme ce n’est pas l’islam, le vrai islam, le bon islam qui ne veut pas dire la guerre mais la paix ! » J’entends ce cri de révolte qui monte en toi, ô mon cher monde musulman, et je le comprends. Oui tu as raison, comme chacune des autres grandes inspirations sacrées du monde l’islam a créé tout au long de son histoire de la Beauté, de la Justice, du Sens, du Bien, et il a puissamment éclairé l’être humain sur le chemin du mystère de l’existence… Je me bats ici en Occident, dans chacun de mes livres, pour que cette sagesse de l’islam et de toutes les religions ne soit pas oubliée ni méprisée ! Mais de ma position lointaine je vois aussi autre chose que tu ne sais pas voir… Et cela m’inspire une question – LA grande question : pourquoi ce monstre t’a-t-il volé ton visage ? Pourquoi ce monstre ignoble a-t-il choisi ton visage et pas un autre ? C’est qu’en réalité derrière ce monstre se cache un immense problème, que tu ne sembles pas prêt à regarder en face. Il faudra bien pourtant que tu finisses par en avoir le courage. Ce problème est celui des racines du mal. D’où viennent les crimes de ce soi-disant « Etat islamique » ? Je vais te le dire, mon ami. Et cela ne va pas te faire plaisir, mais c’est mon devoir de philosophe. Les racines de ce mal qui te vole aujourd’hui ton visage sont en toi-même, le monstre est sorti de ton propre ventre – et il en surgira autant d’autres monstres pires encore que celui-ci tant que tu tarderas à admettre ta maladie, pour attaquer enfin cette racine du mal ! Même les intellectuels occidentaux ont de la difficulté à le voir : pour la plupart ils ont tellement oublié ce qu’est la puissance de la religion – en bien et en mal, sur la vie et sur la mort – qu’ils me disent « Non le problème du monde musulman n’est pas l’islam, pas la religion, mais la politique, l’histoire, l’économie, etc. ». Ils ne se souviennent plus du tout que la religion peut être le cœur de réacteur d’une civilisation humaine ! Et que l’avenir de l’humanité passera demain non pas seulement par la résolution de la crise financière mais de façon bien plus essentielle par la résolution de la crise spirituelle sans précédent que traverse notre humanité tout entière ! Saurons-nous tous nous rassembler, à l’échelle de la planète, pour affronter ce défi fondamental ? La nature spirituelle de l’homme a horreur du vide, et si elle ne trouve rien de nouveau pour le remplir elle le fera demain avec des religions toujours plus inadaptées au présent – et qui comme l’islam actuellement se mettront alors à produire des monstres. Je vois en toi, ô monde musulman, des forces immenses prêtes à se lever pour contribuer à cet effort mondial de trouver une vie spirituelle pour le XXIème siècle ! Malgré la gravité de ta maladie, il y a en toi une multitude extraordinaire de femmes et d’hommes qui sont prêts à réformer l’islam, à réinventer son génie au-delà de ses formes historiques et à participer ainsi au renouvellement complet du rapport que l’humanité entretenait jusque là avec ses dieux ! C’est à tous ceux-là, musulmans et non musulmans qui rêvent ensemble de révolution spirituelle, que je me suis adressé dans mes ouvrages ! Pour leur donner, avec mes mots de philosophe, confiance en ce qu’entrevoit leur espérance ! Mais ces musulmanes et ces musulmans qui regardent vers l’avenir ne sont pas encore assez nombreux ni leur parole assez puissante. Tous ceux là, dont je salue la lucidité et le courage, ont parfaitement vu que c’est l’état général de maladie profonde du monde musulman qui explique la naissance des monstres terroristes aux noms de Al Qaida, Al Nostra, AQMI ou « Etat Islamique ». Ils ont bien compris que ce ne sont là que les symptômes les plus visibles sur un immense corps malade, dont les maladies chroniques sont les suivantes : impuissance à instituer des démocraties durables dans lesquelles est reconnue comme droit moral et politique la liberté de conscience vis-à-vis des dogmes de la religion; difficultés chroniques à améliorer la condition des femmes dans le sens de l’égalité, de la responsabilité et de la liberté; impuissance à séparer suffisamment le pouvoir politique de son contrôle par l’autorité de la religion; incapacité à instituer un respect, une tolérance et une véritable reconnaissance du pluralisme religieux et des minorités religieuses. Tout cela serait-il donc la faute de l’Occident ? Combien de temps précieux vas-tu perdre encore, ô cher monde musulman, avec cette accusation stupide à laquelle toi-même tu ne crois plus, et derrière laquelle tu te caches pour continuer à te mentir à toi-même ? Depuis le XVIIIe siècle en particulier, il est temps de te l’avouer, tu as été incapable de répondre au défi de l’Occident. Soit tu t’es réfugié de façon infantile et mortifère dans le passé, avec la régression obscurantiste du wahhabisme qui continue de faire des ravages presque partout à l’intérieur de tes frontières – un wahhabisme que tu répands à partir de tes lieux saints de l’Arabie Saoudite comme un cancer qui partirait de ton cœur lui-même ! Soit tu as suivi le pire de cet Occident, en produisant comme lui des nationalismes et un modernisme qui est une caricature de modernité – je veux parler notamment de ce développement technologique sans cohérence avec leur archaïsme religieux qui fait de tes « élites » richissimes du Golfe seulement des victimes consentantes de la maladie mondiale qu’est le culte du dieu argent. Qu’as-tu d’admirable aujourd’hui, mon ami ? Qu’est-ce qui en toi reste digne de susciter le respect des autres peuples et civilisations de la Terre ? Où sont tes sages, et as-tu encore une sagesse à proposer au monde ? Où sont tes grands hommes ? Qui sont tes Mandela, qui sont tes Gandhi, qui sont tes Aung San Suu Kyi ? Où sont tes grands penseurs dont les livres devraient être lus dans le monde entier comme au temps où les mathématiciens et les philosophes arabes ou persans faisaient référence de l’Inde à l’Espagne ? En réalité tu es devenu si faible derrière la certitude que tu affiches toujours au sujet de toi-même… Tu ne sais plus du tout qui tu es ni où tu veux aller, et cela te rend aussi malheureux qu’agressif… Tu t’obstines à ne pas écouter ceux qui t’appellent à changer en te libérant enfin de la domination que tu as offerte à la religion sur la vie toute entière. Tu as choisi de considérer que Mohammed était prophète et roi. Tu as choisi de définir l’islam comme religion politique, sociale, morale, devant régner comme un tyran aussi bien sur l’Etat que sur la vie civile, aussi bien dans la rue et dans la maison qu’à l’intérieur même de chaque conscience. Tu as choisi de croire et d’imposer que l’islam veut dire soumission alors que le Coran lui-même proclame qu’« Il n’y a pas de contrainte en religion » (La ikraha fi Dîn). Tu as fait de son Appel à la liberté l’empire de la contrainte ! Comment une civilisation peut-elle trahir à ce point son propre texte sacré ? De nombreuses voix que tu ne veux pas entendre s’élèvent aujourd’hui dans la Oumma pour dénoncer ce tabou d’une religion autoritaire et indiscutable… Au point que trop de croyants ont tellement intériorisé une culture de la soumission à la tradition et aux « maîtres de religion » (imams, muftis, shouyoukhs, etc.) qu’ils ne comprennent même pas qu’on leur parle de liberté spirituelle, ni qu’on leur parle de choix personnel vis-à-vis des « piliers » de l’islam. Tout cela constitue pour eux une « ligne rouge » si sacrée qu’ils n’osent pas donner à leur propre conscience le droit de le remette en question ! Et il y a tant de familles où cette confusion entre spiritualité et servitude est incrustée dans les esprits dès le plus jeune âge, et où l’éducation spirituelle est d’une telle pauvreté que tout ce qui concerne la religion reste quelque chose qui ne se discute pas ! Or cela de toute évidence n’est pas imposé par le terrorisme de quelques troupes de fous fanatiques embarqués par l’Etat islamique. Non ce problème là est infiniment plus profond ! Mais qui veut l’entendre ? Silence là-dessus dans le monde musulman, et dans les médias occidentaux on n’entend plus que tous ces spécialistes du terrorisme qui aggravent jour après jour la myopie générale ! Il ne faut donc pas que tu t’illusionnes, ô mon ami, en faisant croire que quand on en aura fini avec le terrorisme islamiste l’islam aura réglé ses problèmes ! Car tout ce que je viens d’évoquer – une religion tyrannique, dogmatique, littéraliste, formaliste, machiste, conservatrice, régressive – est trop souvent l’islam ordinaire, l’islam quotidien, qui souffre et fait souffrir trop de consciences, l’islam du passé dépassé, l’islam déformé par tous ceux qui l’instrumentalisent politiquement, l’islam qui finit encore et toujours par étouffer les Printemps arabes et la voix de toutes ses jeunesses qui demandent autre chose. Quand donc vas-tu faire enfin cette révolution qui dans les sociétés et les consciences fera rimer définitivement spiritualité et liberté ? Bien sûr dans ton immense territoire il y a des îlots de liberté spirituelle : des familles qui transmettent un islam de tolérance, de choix personnel, d’approfondissement spirituel ; des lieux où l’islam donne encore le meilleur de lui-même, une culture du partage, de l’honneur, de la recherche du savoir, et une spiritualité en quête de ce lieu sacré où l’être humain et la réalité ultime qu’on appelle Allâh se rencontrent. Il y a en Terre d’islam, et partout dans les communautés musulmanes du monde, des consciences fortes et libres. Mais elles restent condamnées à vivre leur liberté sans reconnaissance d’un véritable droit, à leurs risques et périls face au contrôle communautaire ou même parfois face à la police religieuse. Jamais pour l’instant le droit de dire « Je choisis mon islam », « J’ai mon propre rapport à l’islam » n’a été reconnu par « l’islam officiel » des dignitaires. Ceux-là au contraire s’acharnent à imposer que « La doctrine de l’islam est unique » et que « L’obéissance aux piliers de l’islam est la seule voie roite » (sirâtou-l-moustaqîm). Ce refus du droit à la liberté vis-à-vis de la religion est l’une de ces racines du mal dont tu souffres, ô mon cher monde musulman, l’un de ces ventres obscurs où grandissent les monstres que tu fais bondir depuis quelques années au visage effrayé du monde entier. Car cette religion de fer impose à tes sociétés tout entières une violence insoutenable. Elle enferme toujours trop de tes filles et tous tes fils dans la cage d’un Bien et d’un Mal, d’un licite (halâl) et d’un illicite (harâm) que personne ne choisit mais que tout le monde subit. Elle emprisonne les volontés, elle conditionne les esprits, elle empêche ou entrave tout choix de vie personnel. Dans trop de tes contrées tu associes encore la religion et la violence – contre les femmes, les « mauvais croyants », les minorités chrétiennes ou autres, les penseurs et les esprits libres, les rebelles – de sorte que cette religion et cette violence finissent par se confondre, chez les plus déséquilibrés et les plus fragiles de tes fils, dans la monstruosité du jihad ! Alors ne fais plus semblant de t’étonner, je t’en prie, que des démons tels que le soi-disant Etat islamique t’aient pris ton visage ! Les monstres et les démons ne volent que les visages qui sont déjà déformés par trop de grimaces ! Et si tu veux savoir comment ne plus enfanter de tels monstres, je vais te le dire. C’est simple et très difficile à la fois. Il faut que tu commences par réformer toute l’éducation que tu donnes à tes enfants, dans chacune de tes écoles, chacun de tes lieux de savoir et de pouvoir. Que tu les réformes pour les diriger selon des principes universels (même si tu n’es pas le seul à les transgresser ou à persister dans leur ignorance) : la liberté de conscience, la démocratie, la tolérance et le droit de cité pour toute la diversité des visions du monde et des croyances, l’égalité des sexes et l’émancipation des femmes de toute tutelle masculine, la réflexion et la culture critique du religieux dans les universités, la littérature, les médias. Tu ne peux plus reculer, tu ne peux plus faire moins que tout cela ! C’est le seul moyen pour toi de ne plus enfanter de tels monstres, et si tu ne le fais pas tu seras bientôt dévasté par leur puissance de destruction.
Cher monde musulman… Je ne suis qu’un philosophe, et comme d’habitude certains diront que le philosophe est un hérétique. Je ne cherche pourtant qu’à faire resplendir à nouveau la lumière – c’est le nom que tu m’as donné qui me le commande, Abdennour, « Serviteur de la Lumière ». Je n’aurais pas été si sévère dans cette lettre si je ne croyais pas en toi. Comme on dit en français, « Qui aime bien châtie bien ». Et au contraire tous ceux qui aujourd’hui ne sont pas assez sévères avec toi – qui veulent faire de toi une victime – tous ceux-là en réalité ne te rendent pas service ! Je crois en toi, je crois en ta contribution à faire demain de notre planète un univers à la fois plus humain et plus spirituel ! Salâm, que la paix soit sur toi. » Abdenour BIDAR
Cher monde musulman… Je ne suis qu’un philosophe, et comme d’habitude certains diront que le philosophe est un hérétique. Je ne cherche pourtant qu’à faire resplendir à nouveau la lumière – c’est le nom que tu m’as donné qui me le commande, Abdennour, « Serviteur de la Lumière ». Je n’aurais pas été si sévère dans cette lettre si je ne croyais pas en toi. Comme on dit en français, « Qui aime bien châtie bien ». Et au contraire tous ceux qui aujourd’hui ne sont pas assez sévères avec toi – qui veulent faire de toi une victime – tous ceux-là en réalité ne te rendent pas service ! Je crois en toi, je crois en ta contribution à faire demain de notre planète un univers à la fois plus humain et plus spirituel ! Salâm, que la paix soit sur toi. » Abdenour BIDAR
Abdennour Bidar est un philosophe et écrivain français, né le 13 janvier 1971 à Clermont-Ferrand. Agrégé de philosophie, normalien issu de l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, docteur en philosophie (PhD)
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Re: ★Beaux Textes★
Dans le ventre d'une Maman deux bébés discutent
– Bébé 1 : Et toi, tu crois à la vie après l’accouchement ?
– Bébé 2 : Bien sûr. C’est évident que la vie après l’accouchement existe. Nous sommes ici pour devenir forts et nous préparer pour ce qui nous attend après.
– Bébé 1: Pffff… tout ça, c’est insensé. Il n’y a rien après l’accouchement ! A quoi ressemblerait une vie hors du ventre
– Bébé 2 : Eh bien, il y a beaucoup d’histoires à propos de « l’autre côté »… On dit que, là-bas, il y a beaucoup de lumière, beaucoup de joie et d’émotions, des milliers de choses à vivre… Par exemple, il paraît que là-bas on va manger avec notre bouche.
– Bébé 1 : Mais c’est n’importe quoi ! Nous avons notre cordon ombilical et c’est ça qui nous nourrit. Tout le monde le sait. On ne se nourrit pas par la bouche ! Et, bien sûr, il n’y a jamais eu de revenant de cette autre vie… donc, tout ça, ce sont des histoires de personnes naïves. La vie se termine tout simplement à l’accouchement. C’est comme ça, il faut l’accepter.
– Bébé 2 : Et bien, permet moi de penser autrement. C’est sûr, je ne sais pas exactement à quoi cette vie après l’accouchement va ressembler, et je ne pourrais rien te prouver. Mais j’aime croire que, dans la vie qui vient, nous verrons notre maman et elle prendra soin de nous.
Bébé 1 : « Maman » ? Tu veux dire que tu crois en « maman » ??? Ah ! Et où se trouve-t-elle ?
Bébé 2 : Mais partout, tu vois bien ! Elle est partout, autour de nous ! Nous sommes faits d’elle et c’est grâce à elle que nous vivons. Sans elle, nous ne serions pas là.
Bébé 1 : C’est absurde ! Je n’ai jamais vu aucune maman donc c’est évident qu’elle n’existe pas.
Bébé 2 : Je ne suis pas d’accord, ça c’est ton point de vue. Car, parfois lorsque tout devient calme, on peut entendre quand elle chante… On peut sentir quand elle caresse notre monde… Je suis certain que notre Vraie vie va commencer après l’accouchement…
– Bébé 1 : Et toi, tu crois à la vie après l’accouchement ?
– Bébé 2 : Bien sûr. C’est évident que la vie après l’accouchement existe. Nous sommes ici pour devenir forts et nous préparer pour ce qui nous attend après.
– Bébé 1: Pffff… tout ça, c’est insensé. Il n’y a rien après l’accouchement ! A quoi ressemblerait une vie hors du ventre
– Bébé 2 : Eh bien, il y a beaucoup d’histoires à propos de « l’autre côté »… On dit que, là-bas, il y a beaucoup de lumière, beaucoup de joie et d’émotions, des milliers de choses à vivre… Par exemple, il paraît que là-bas on va manger avec notre bouche.
– Bébé 1 : Mais c’est n’importe quoi ! Nous avons notre cordon ombilical et c’est ça qui nous nourrit. Tout le monde le sait. On ne se nourrit pas par la bouche ! Et, bien sûr, il n’y a jamais eu de revenant de cette autre vie… donc, tout ça, ce sont des histoires de personnes naïves. La vie se termine tout simplement à l’accouchement. C’est comme ça, il faut l’accepter.
– Bébé 2 : Et bien, permet moi de penser autrement. C’est sûr, je ne sais pas exactement à quoi cette vie après l’accouchement va ressembler, et je ne pourrais rien te prouver. Mais j’aime croire que, dans la vie qui vient, nous verrons notre maman et elle prendra soin de nous.
Bébé 1 : « Maman » ? Tu veux dire que tu crois en « maman » ??? Ah ! Et où se trouve-t-elle ?
Bébé 2 : Mais partout, tu vois bien ! Elle est partout, autour de nous ! Nous sommes faits d’elle et c’est grâce à elle que nous vivons. Sans elle, nous ne serions pas là.
Bébé 1 : C’est absurde ! Je n’ai jamais vu aucune maman donc c’est évident qu’elle n’existe pas.
Bébé 2 : Je ne suis pas d’accord, ça c’est ton point de vue. Car, parfois lorsque tout devient calme, on peut entendre quand elle chante… On peut sentir quand elle caresse notre monde… Je suis certain que notre Vraie vie va commencer après l’accouchement…
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Re: ★Beaux Textes★
Les yeux de Tex
Selon Eric Seal, le petit chien maigre à ses pieds avait peut-être cinq semaines. Durant la nuit, quelqu'un avait déposé la petite femelle bâtarde sur le terrain des Seal.
« Avant que tu ne le demandes », dit-il à sa femme, Jeffrey, « la réponse est non! Nous ne le garderons pas. Nous n'avons pas besoin d'un autre chien. Lorsque nous en voudrons un, si le cas se présente, ce sera un chien de race. »
« De quelle race crois-tu qu'elle est? » lui demanda-t-elle en ignorant ce qu'il venait de dire.
Eric secoua la tête. « Difficile à dire. D'après ses marques de couleurs, la manière dont ses oreilles tombent à moitié, je dirais qu'elle a une part de berger allemand. »
Jeffrey dit : « Nous ne pouvons pas la jeter à la rue. Je vais la nourrir et lui faire sa toilette. Ensuite, nous pourrons lui trouver un foyer. »
Se tenant devant eux, la petite chienne semblait sentir que sa destinée se décidait. Sa queue battait de manière hésitante pendant qu'elle les regardait tour à tour. Eric a remarqué que ses yeux étaient brillants et vifs même si on voyait ses côtes à travers sa fourrure terne.
Finalement, il a haussé les épaules. « Bon! Ça va. Si tu veux t'amuser avec elle, fais-le. Mais je t'avertis, nous n'avons pas besoin d'un bâtard. »
Le chiot s'est blotti confortablement dans les bras de Jeffrey alors qu'ils retournaient vers la maison. « Autre chose, dit Eric. Attendons quelques jours avant de la mettre dans l'enclos avec Tex. Nous ne voulons pas que Tex attrape quelque chose. Il a assez de problèmes en ce moment. »
Tex était un chien de troupeau de six ans que les Seal avaient élevé depuis qu'il était chiot. Il était exceptionnellement aimable pour un blue-heeler, une race créée par les éleveurs australiens. C'est ainsi que même s'il partageait déjà sa niche avec un chat jaune, Tex a bientôt fait une place au nouveau chiot qu'on avait appelé Heinz.
Peu de temps avant que Heinz ne fasse son apparition, les Seal avaient remarqué que Tex semblait avoir des problèmes de vision. Leur vétérinaire leur avait dit que le chien avait des cataractes, qui étaient opérables par chirurgie.
Quand ils l'ont amené chez un spécialiste de Dallas, il a constaté que les problèmes de vue de Tex n'étaient que partiellement dus à des cataractes. Il a pris rendez-vous pour Tex aux laboratoires vétérinaires du collège local.
Selon Eric Seal, le petit chien maigre à ses pieds avait peut-être cinq semaines. Durant la nuit, quelqu'un avait déposé la petite femelle bâtarde sur le terrain des Seal.
« Avant que tu ne le demandes », dit-il à sa femme, Jeffrey, « la réponse est non! Nous ne le garderons pas. Nous n'avons pas besoin d'un autre chien. Lorsque nous en voudrons un, si le cas se présente, ce sera un chien de race. »
« De quelle race crois-tu qu'elle est? » lui demanda-t-elle en ignorant ce qu'il venait de dire.
Eric secoua la tête. « Difficile à dire. D'après ses marques de couleurs, la manière dont ses oreilles tombent à moitié, je dirais qu'elle a une part de berger allemand. »
Jeffrey dit : « Nous ne pouvons pas la jeter à la rue. Je vais la nourrir et lui faire sa toilette. Ensuite, nous pourrons lui trouver un foyer. »
Se tenant devant eux, la petite chienne semblait sentir que sa destinée se décidait. Sa queue battait de manière hésitante pendant qu'elle les regardait tour à tour. Eric a remarqué que ses yeux étaient brillants et vifs même si on voyait ses côtes à travers sa fourrure terne.
Finalement, il a haussé les épaules. « Bon! Ça va. Si tu veux t'amuser avec elle, fais-le. Mais je t'avertis, nous n'avons pas besoin d'un bâtard. »
Le chiot s'est blotti confortablement dans les bras de Jeffrey alors qu'ils retournaient vers la maison. « Autre chose, dit Eric. Attendons quelques jours avant de la mettre dans l'enclos avec Tex. Nous ne voulons pas que Tex attrape quelque chose. Il a assez de problèmes en ce moment. »
Tex était un chien de troupeau de six ans que les Seal avaient élevé depuis qu'il était chiot. Il était exceptionnellement aimable pour un blue-heeler, une race créée par les éleveurs australiens. C'est ainsi que même s'il partageait déjà sa niche avec un chat jaune, Tex a bientôt fait une place au nouveau chiot qu'on avait appelé Heinz.
Peu de temps avant que Heinz ne fasse son apparition, les Seal avaient remarqué que Tex semblait avoir des problèmes de vision. Leur vétérinaire leur avait dit que le chien avait des cataractes, qui étaient opérables par chirurgie.
Quand ils l'ont amené chez un spécialiste de Dallas, il a constaté que les problèmes de vue de Tex n'étaient que partiellement dus à des cataractes. Il a pris rendez-vous pour Tex aux laboratoires vétérinaires du collège local.
Les médecins du laboratoire ont constaté que Tex était déjà aveugle. Ils ont dit qu'aucun traitement, aucune opération n'auraient pu retarder la perte de vision de Tex.
En revenant à la maison, les Seal ont constaté qu'ils avaient vu Tex s'adapter à sa cécité au cours des mois précédents. Ils comprenaient maintenant pourquoi Tex ratait parfois une barrière ou qu'il se frappait le nez sur une clôture de broche. C'était pour la même raison qu'il empruntait toujours le chemin de gravier pour aller et venir de la maison. S'il s'en écartait, il cherchait de gauche à droite jusqu'à ce qu'il le retrouve.
Pendant que le couple s'inquiétait des problèmes de Tex, Heinz avait grandi et était devenue bien en chair et pleine d'entrain, et sa robe brune et blanche éclatait de santé.
Bientôt, il fut évident que le petit berger allemand croisé deviendrait un gros chien, trop gros pour continuer à partager sa niche avec Tex et le chat jaune. Au cours d'un week-end, Eric a construit une autre niche à côté de celle que les chiens avaient partagée.
C'est alors qu'ils se sont rendus compte que ce qu'ils croyaient être un jeu de chiot, Heinz qui poussait et tirait sur Tex lorsqu'ils couraient ensemble, avait un but précis. Sans aucun entraînement, Heinz était devenue le « chien guide » de Tex.
Chaque soir, quand les chiens se préparaient à dormir, Heinz prenait doucement Tex par le nez et le guidait vers sa niche. Le matin, au lever, elle l'aidait à en sortir.
Lorsque les deux chiens approchaient d'une barrière, Heinz utilisait son épaule pour aider Tex à passer. Quand ils couraient le long de la clôture de leur enclos, Heinz se plaçait entre Tex et la broche.
« Les jours ensoleillés, Tex aime dormir étendu sur l'allée asphaltée, dit Jeffrey. Quand une voiture s'approche, Heinz le pousse pour le réveiller et le guide loin du danger. »
« Plusieurs fois, nous avons vu Heinz écarter Tex des chevaux. Au début, nous ne comprenions pas comment ils pouvaient courir côte à côte à toute vitesse à travers les prés. Un jour, les chiens m'ont accompagnée pendant que je faisais courir le cheval et j'ai entendu Heinz « parler » : elle poussait de petits grognements pour permettre à Tex de la suivre. »
Les Seal étaient renversés. Sans entraînement aucun, la jeune chienne avait découvert les moyens nécessaires pour aider, guider et protéger son compagnon aveugle. Il était clair que Heinz partageait plus que ses yeux avec Tex, elle partageait son coeur.
En revenant à la maison, les Seal ont constaté qu'ils avaient vu Tex s'adapter à sa cécité au cours des mois précédents. Ils comprenaient maintenant pourquoi Tex ratait parfois une barrière ou qu'il se frappait le nez sur une clôture de broche. C'était pour la même raison qu'il empruntait toujours le chemin de gravier pour aller et venir de la maison. S'il s'en écartait, il cherchait de gauche à droite jusqu'à ce qu'il le retrouve.
Pendant que le couple s'inquiétait des problèmes de Tex, Heinz avait grandi et était devenue bien en chair et pleine d'entrain, et sa robe brune et blanche éclatait de santé.
Bientôt, il fut évident que le petit berger allemand croisé deviendrait un gros chien, trop gros pour continuer à partager sa niche avec Tex et le chat jaune. Au cours d'un week-end, Eric a construit une autre niche à côté de celle que les chiens avaient partagée.
C'est alors qu'ils se sont rendus compte que ce qu'ils croyaient être un jeu de chiot, Heinz qui poussait et tirait sur Tex lorsqu'ils couraient ensemble, avait un but précis. Sans aucun entraînement, Heinz était devenue le « chien guide » de Tex.
Chaque soir, quand les chiens se préparaient à dormir, Heinz prenait doucement Tex par le nez et le guidait vers sa niche. Le matin, au lever, elle l'aidait à en sortir.
Lorsque les deux chiens approchaient d'une barrière, Heinz utilisait son épaule pour aider Tex à passer. Quand ils couraient le long de la clôture de leur enclos, Heinz se plaçait entre Tex et la broche.
« Les jours ensoleillés, Tex aime dormir étendu sur l'allée asphaltée, dit Jeffrey. Quand une voiture s'approche, Heinz le pousse pour le réveiller et le guide loin du danger. »
« Plusieurs fois, nous avons vu Heinz écarter Tex des chevaux. Au début, nous ne comprenions pas comment ils pouvaient courir côte à côte à toute vitesse à travers les prés. Un jour, les chiens m'ont accompagnée pendant que je faisais courir le cheval et j'ai entendu Heinz « parler » : elle poussait de petits grognements pour permettre à Tex de la suivre. »
Les Seal étaient renversés. Sans entraînement aucun, la jeune chienne avait découvert les moyens nécessaires pour aider, guider et protéger son compagnon aveugle. Il était clair que Heinz partageait plus que ses yeux avec Tex, elle partageait son coeur.
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Re: ★Beaux Textes★
Les Bons Conseils
Un homme tomba dans un trou et se fit très mal.
Un Cartésien se pencha et lui dit :
« Vous n'êtes pas rationnel, vous auriez dû voir ce trou ».
Un spiritualiste le vit et dit :
« Vous avez dû commettre quelque péché».
Un bouddhiste le vit et dit :
« C'est votre karma, je compatis».
Un scientifique calcula la profondeur du trou.
Un journaliste l'interviewa sur ses douleurs.
Un yogi lui dit :
« Ce trou est seulement dans ta tête, comme ta douleur ».
Un médecin lui lança deux comprimés d'aspirine
Un homme tomba dans un trou et se fit très mal.
Un Cartésien se pencha et lui dit :
« Vous n'êtes pas rationnel, vous auriez dû voir ce trou ».
Un spiritualiste le vit et dit :
« Vous avez dû commettre quelque péché».
Un bouddhiste le vit et dit :
« C'est votre karma, je compatis».
Un scientifique calcula la profondeur du trou.
Un journaliste l'interviewa sur ses douleurs.
Un yogi lui dit :
« Ce trou est seulement dans ta tête, comme ta douleur ».
Un médecin lui lança deux comprimés d'aspirine
Une infirmière s'assit sur le bord et pleura avec lui.
Un thérapeute l'incita à trouver les raisons
pour lesquelles ses parents le préparèrent à tomber dans le trou.
Une pratiquante de la pensée positive l'exhorta :
« Quand on veut, on peut ! »
Un optimiste lui dit :
« Vous avez de la chance : vous auriez pu vous casser une jambe ».
Un pessimiste ajouta : « Et ça risque d'empirer ».
Puis un enfant passa ........
et lui tendit la main...
Un thérapeute l'incita à trouver les raisons
pour lesquelles ses parents le préparèrent à tomber dans le trou.
Une pratiquante de la pensée positive l'exhorta :
« Quand on veut, on peut ! »
Un optimiste lui dit :
« Vous avez de la chance : vous auriez pu vous casser une jambe ».
Un pessimiste ajouta : « Et ça risque d'empirer ».
Puis un enfant passa ........
et lui tendit la main...
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Re: ★Beaux Textes★
VIVRE A MOITIE
Ne fréquente pas ceux qui sont à moitié amoureux,
Ne sois pas l’ami de ceux qui sont à moitié des amis..
Ne lis pas ceux qui sont à moitié inspirés....
Ne vis pas la vie à moitié
Ne meurs pas à moitié
Ne choisis pas une moitié de solution
Ne t’arrête pas au milieu de la vérité
Ne rêve pas à moitié
Ne t’attache pas à la moitié d’un espoir
Si tu te tais, garde le silence jusqu’à la fin, et si tu t’exprimes, exprime -toi jusqu’au bout aussi.
Ne choisis pas le silence pour parler, ni la parole pour être silencieux …
Si tu es satisfait, exprime pleinement ta satisfaction et ne feins pas d’être à moitié satisfait …
et si tu refuses, exprime pleinement ton refus, car refuser à moitié c’est accepter..Vivre à moitié, c’est vivre une vie que tu n’as pas vécue…
Parler à moitié, c’est ne pas dire tout ce que tu voudrais exprimer
sourire à moitié, c’est ajourner ton sourire,
aimer à moitié, c’est ne pas atteindre ton amour
être ami à moitié c’est ne pas connaître l’amitié
Vivre à moitié, c’est ce qui te rend étranger à ceux qui te sont les plus proches, et les rend étrangers à toi….
La moitié des choses, c’est aboutir et ne pas aboutir, travailler et ne pas travailler, c’est être présent et …absent
Quand tu fais les choses à moitié, c’est toi, quand tu n’es pas toi-même, car tu n’as pas su qui tu étais
C’est ne pas savoir qui tu es…
Celui que tu aimes n’est pas ton autre moitié…c’est toi même, à un autre endroit, au même moment.
Boire à moitié n’apaisera pas ta soif, manger à moitié ne rassasiera pas ta faim…
Un chemin parcouru à moitié ne te mènera nulle part
et une idée exprimée à moitié ne donnera aucun résultat …
Vivre à moitié, c’est être dans l’incapacité et tu n’es point incapable…
Car tu n’es pas la moitié d’un être humain
Tu es un être humain…
Tu as été créé pour vivre pleinement la vie, pas pour la vivre à moitié.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
Le bonheur
Dis pépé, c'est quoi le bonheur ?
Le bonheur mon enfant, c'est d'avoir des yeux,
Même en vitrine, sous d'horribles lorgnons.
Pouvoir observer, sur la fleur, un bourdon
Gorgé de nectar, s'arracher vers les cieux.
Le bonheur, mon petit, c'est d'être fasciné
Par une perle de rosée, courant sur le fil de la vierge,
Dans une aube radieuse au soleil qui émerge,
Cordiale promesse d'une belle journée.
Le bonheur, tu sais, c'est pouvoir admirer,
Dans l'azur doré d'un printemps qui s'éveille,
Un magnifique rapace qui, de là-haut, surveille
Le lapereau étourdi qui a quitté son terrier.
Le bonheur, mon garçon, c'est pouvoir arpenter
La garrigue provençale, ta main dans la mienne :
Balade matinale, avant que ne survienne
Le vent brûlant, au zénith de juillet.
Le bonheur, mon enfant, c'est quand la pluie est tombée
Et fait que la terre craquelée et agonisante,
Exhale soudain une odeur douce et enivrante,
Pour remercier le ciel de la bienfaisante ondée.
Le bonheur, vois-tu, c'est, quand finit l'été, Cueillir une pomme au sein du verger familial,
L'essuyer sur sa blouse, d'un geste machinal,
Puis mordre à belles dents, dans sa chair sucrée.
Le bonheur, tu sais, il se trouve n'importe où :
Se coucher dans le pré, écouter chanter l'herbe,
Le souffle du Mistral dans le chêne superbe,
Le murmure du ruisseau, polissant ses cailloux...
Je te souhaite des choses pures, du bonheur !
Point n'est besoin d'honneurs et de richesses.
Qu'un avenir utopique, et de folles promesses,
Ne puissent jamais, ô jamais ! endurcir ton coeur.
Dis pépé, c'est quoi le bonheur ?
Le bonheur mon enfant, c'est d'avoir des yeux,
Même en vitrine, sous d'horribles lorgnons.
Pouvoir observer, sur la fleur, un bourdon
Gorgé de nectar, s'arracher vers les cieux.
Le bonheur, mon petit, c'est d'être fasciné
Par une perle de rosée, courant sur le fil de la vierge,
Dans une aube radieuse au soleil qui émerge,
Cordiale promesse d'une belle journée.
Le bonheur, tu sais, c'est pouvoir admirer,
Dans l'azur doré d'un printemps qui s'éveille,
Un magnifique rapace qui, de là-haut, surveille
Le lapereau étourdi qui a quitté son terrier.
Le bonheur, mon garçon, c'est pouvoir arpenter
La garrigue provençale, ta main dans la mienne :
Balade matinale, avant que ne survienne
Le vent brûlant, au zénith de juillet.
Le bonheur, mon enfant, c'est quand la pluie est tombée
Et fait que la terre craquelée et agonisante,
Exhale soudain une odeur douce et enivrante,
Pour remercier le ciel de la bienfaisante ondée.
Le bonheur, vois-tu, c'est, quand finit l'été, Cueillir une pomme au sein du verger familial,
L'essuyer sur sa blouse, d'un geste machinal,
Puis mordre à belles dents, dans sa chair sucrée.
Le bonheur, tu sais, il se trouve n'importe où :
Se coucher dans le pré, écouter chanter l'herbe,
Le souffle du Mistral dans le chêne superbe,
Le murmure du ruisseau, polissant ses cailloux...
Je te souhaite des choses pures, du bonheur !
Point n'est besoin d'honneurs et de richesses.
Qu'un avenir utopique, et de folles promesses,
Ne puissent jamais, ô jamais ! endurcir ton coeur.
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Re: ★Beaux Textes★
L'Homme qui était amoureux de la Planète Vénus
Un homme était amoureux de la planète vénus. Mais lui était vraiment amoureux, et chaque soir de ciel étoilé, il s'allongeait devant sa maison pour déclarer son amour à la planète inaccessible, du moins.... Le croyait-il !
Un soir où il rêvait ainsi, le cœur plein d'amour et le corps plein d'émoi, il entendit une voix très douce chuchoter à son oreille :
"Je suis touchée de ta faveur et impatiente de te serrer dans mes bras, viens me rejoindre, viens..."
Il se leva d'un bond, il avait bien reconnu la voix de l'aimée, même s'il ne l'avait jamais entendue. La planète Vénus enfin avait perçu son amour et répondait à sa flamme.
"Mais comment puis-je faire pour arriver jusqu'à toi ? Je ne suis qu'un homme!"
Elle murmura tout proche :
"Regarde le rayon de lune qui scintille jusqu'à tes pieds, approche-toi, monte dessus et quand tu seras sur la lune, tu trouveras un autre rayon que j'ai déposé pour toi et qui te conduira jusqu'à moi...."
L'homme monta sur le rayon et avec facilité s'éleva jusqu'à la lune. Sur cette planète, il découvrit comme promis le rayon de Vénus et commença à s'élever vers elle.
À mi-chemin, il eut soudain cette pensée :
"Mais ce n'est pas vrai, je rêve, ce n'est pas possible qu'un homme puisse ainsi marcher sur le rayon d'une planète..."
Un soir où il rêvait ainsi, le cœur plein d'amour et le corps plein d'émoi, il entendit une voix très douce chuchoter à son oreille :
"Je suis touchée de ta faveur et impatiente de te serrer dans mes bras, viens me rejoindre, viens..."
Il se leva d'un bond, il avait bien reconnu la voix de l'aimée, même s'il ne l'avait jamais entendue. La planète Vénus enfin avait perçu son amour et répondait à sa flamme.
"Mais comment puis-je faire pour arriver jusqu'à toi ? Je ne suis qu'un homme!"
Elle murmura tout proche :
"Regarde le rayon de lune qui scintille jusqu'à tes pieds, approche-toi, monte dessus et quand tu seras sur la lune, tu trouveras un autre rayon que j'ai déposé pour toi et qui te conduira jusqu'à moi...."
L'homme monta sur le rayon et avec facilité s'éleva jusqu'à la lune. Sur cette planète, il découvrit comme promis le rayon de Vénus et commença à s'élever vers elle.
À mi-chemin, il eut soudain cette pensée :
"Mais ce n'est pas vrai, je rêve, ce n'est pas possible qu'un homme puisse ainsi marcher sur le rayon d'une planète..."
Et avec le doute qui naquit ainsi en lui, il trébucha, tomba ... Et s'écrasa des milliers de kilomètres plus bas... Sur Mars.
Avant de mourir, il eut le temps d'entendre la voix de son aimée qui murmurait tout contre son oreille.
"Il ne suffit pas de m'aimer, ni de me faire confiance. Encore fallait-il que tu puisse croire en tes ressources, que tu oses te faire confiance à toi-même!"
Ainsi se termine le conte de l'homme qui ne savait pas que le possible est juste un petit peu après l'impossible.
Avant de mourir, il eut le temps d'entendre la voix de son aimée qui murmurait tout contre son oreille.
"Il ne suffit pas de m'aimer, ni de me faire confiance. Encore fallait-il que tu puisse croire en tes ressources, que tu oses te faire confiance à toi-même!"
Ainsi se termine le conte de l'homme qui ne savait pas que le possible est juste un petit peu après l'impossible.
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Re: ★Beaux Textes★
Mon ego, mon chéri ! et quittez le centre du monde !
Purifier l’ego, maîtriser l’ego, dépasser l’ego, dissoudre l’ego...
L’ego a mauvaise presse.
Il n’est pour moi que l’expression de nos blessures...
L’ego a mauvaise presse.
Il n’est pour moi que l’expression de nos blessures...
Je suis toujours agacée de la façon dont on parle de l’ego. Il faudrait « supprimer l’ego », « en finir » avec lui… « le tuer dans l’œuf » !
Au secours !
De mon expérience, et je pense que tous les thérapeutes sensibles vous le confirmeront, l’ego n’existe que là où il y a manque d’amour de soi ! Au plus profondément, on se dénigre, on se juge, au plus on est dans l’ego.
Un ami, l’été dernier, a failli me faire changer d’avis, tant il s’est comporté avec arrogance, et égocentrisme ! Mais à la réflexion, je vois bien qu’il a douté plus que tout de sa lumière intérieure, a cherché dans une certaine suffisance, la certitude de sa place au soleil du monde, dans les yeux des autres sa justification d’être !...
Pensez à toutes les personnes que vous connaissez et que vous trouvez lumineuses, épanouies, confiantes… Ont-elles besoin de se rassurer en plastronnant ? pensent-elles d’abord et uniquement à elles ? Evidemment que non !
Seuls les êtres blessés ont ce besoin.
Alors, appliquons-nous à voir la souffrance, là où se manifeste la vanité, l’égocentrisme, l’amour propre…
Ce qui me navre dans cette multitude de discours sur l’ego, c’est qu’ils vous poussent à foncer dans une mauvaise direction ! Vous traquez impitoyablement vos moindres faux pas, pour vous fustiger dès que vous pouvez vous soupçonner un zeste d’égocentrisme, ou de vanité !
Mais ce temps passé à cet examen suspicieux, et peu bienveillant !, est du temps que vous n’employez pas à prendre soin de vous ! à vous prodiguez encouragement et indulgence pour vos failles, et petitesses d’humain !
Et en plus, vous restez dans votre mental ! au secours ! disais-je ! au secours !!
Je ne prône pas le complet étourdissement vers une présence à soi ! non, vous le savez bien !, nous sommes bien ici pour grandir. Et pour les autres aussi !!
Par contre, notre premier devoir est de nous aimer !
Quand nous poursuivons l’ego, quand nous le harcelons… nous sommes loin de générer une bonne image de nous ! et ça c’est un euphémisme !!
Je connais même des personnes, qui ont si peur de « tomber dans l’ego », qu’elles en omettent de se déployer et de nous offrir leurs talents ! elles vivent petit, elles vivent gris, tout plutôt que de pouvoir être soupçonnées d’être dans l’ego ! Beau résultat, vraiment !!
L’ego serait-il dans ce cas, un des multiples subterfuges pour échapper à sa lumière ? cf le merveilleux texte attribué à Nelson Mandela Notre peur la plus profonde Je le crois volontiers !
Au secours !
De mon expérience, et je pense que tous les thérapeutes sensibles vous le confirmeront, l’ego n’existe que là où il y a manque d’amour de soi ! Au plus profondément, on se dénigre, on se juge, au plus on est dans l’ego.
Un ami, l’été dernier, a failli me faire changer d’avis, tant il s’est comporté avec arrogance, et égocentrisme ! Mais à la réflexion, je vois bien qu’il a douté plus que tout de sa lumière intérieure, a cherché dans une certaine suffisance, la certitude de sa place au soleil du monde, dans les yeux des autres sa justification d’être !...
Pensez à toutes les personnes que vous connaissez et que vous trouvez lumineuses, épanouies, confiantes… Ont-elles besoin de se rassurer en plastronnant ? pensent-elles d’abord et uniquement à elles ? Evidemment que non !
Seuls les êtres blessés ont ce besoin.
Alors, appliquons-nous à voir la souffrance, là où se manifeste la vanité, l’égocentrisme, l’amour propre…
Ce qui me navre dans cette multitude de discours sur l’ego, c’est qu’ils vous poussent à foncer dans une mauvaise direction ! Vous traquez impitoyablement vos moindres faux pas, pour vous fustiger dès que vous pouvez vous soupçonner un zeste d’égocentrisme, ou de vanité !
Mais ce temps passé à cet examen suspicieux, et peu bienveillant !, est du temps que vous n’employez pas à prendre soin de vous ! à vous prodiguez encouragement et indulgence pour vos failles, et petitesses d’humain !
Et en plus, vous restez dans votre mental ! au secours ! disais-je ! au secours !!
Je ne prône pas le complet étourdissement vers une présence à soi ! non, vous le savez bien !, nous sommes bien ici pour grandir. Et pour les autres aussi !!
Par contre, notre premier devoir est de nous aimer !
Quand nous poursuivons l’ego, quand nous le harcelons… nous sommes loin de générer une bonne image de nous ! et ça c’est un euphémisme !!
Je connais même des personnes, qui ont si peur de « tomber dans l’ego », qu’elles en omettent de se déployer et de nous offrir leurs talents ! elles vivent petit, elles vivent gris, tout plutôt que de pouvoir être soupçonnées d’être dans l’ego ! Beau résultat, vraiment !!
L’ego serait-il dans ce cas, un des multiples subterfuges pour échapper à sa lumière ? cf le merveilleux texte attribué à Nelson Mandela Notre peur la plus profonde Je le crois volontiers !
Il est exact qu’il nous faut un jour quitter le centre du monde dans nos relations aux autres ! je me suis fait beaucoup de mal, et pendant des années ! à me croire le centre du monde ! et à tout jauger et juger à mon aune ! Quelqu’un m’agressait-il ? – qu’est-ce que j’avais bien pu faire ? un autre s’énervait-il ? qu’avais-je dit ? une troisième se mettait-elle en opposition ? qu’avait-elle après moi ?...
Ou encore, mais ça c’est antérieur ! quand j’étais une adolescente godiche ! j’avais l’impression que tout le monde me regardait, repérait tel défaut, ne voyait que le collant filé, ou le bouton arraché… Jugeait de ma façon de me déplacer, de parler… etc… Bref, je me croyais toujours sous l’œil de quelqu’un ! il ne m’a pas fallu très longtemps pour me rendre compte que, la plupart du temps, personne ne vous remarque ! que, le plus souvent, nous vivons dans un parfait incognito, vu que tout le monde semble surtout occupé à se demander ce que les autres pensent d’eux-même (rires !)…
Fut un temps, en effet, où j’ai pris le taureau par les cornes, et à chaque fois que je me sentais en ligne de mire (quelle jolie expression !), je marchais courageusement dans mes peurs, et allais me planter face à la personne pour lui demander si j’avais dit ou fait quelque chose… Dans quasi 100% des cas, non ! évidemment !
Désormais, quand de tels incidents se produisent, des agressions, des agacements,… je me dis que la personne a mal dormi, ou mal digéré ! ou encore, qu’elle a des difficultés avec ses parents, ses enfants… ou enfin, qu’elle se trompe de colère, et tente de régler à travers moi, un passif avec sa mère… Bref, je ne suis jamais plus au centre, et le plus fort ! c’est que j’ai quasi 100% raison !! et quelle légèreté j’ai gagné !!! Ouf !
Si quelqu’un a quelque chose à me reprocher, il sera assez adulte pour m’interpeller. Si pas, tant pis pour lui/elle, c’est lui/elle que ça gêne puisque moi, je vis légère, sans aucune supposition !
Vous noterez au passage, que dans les exemples que je vous cite, j’ai quitté l’ego en me rassurant ! et non en me fustigeant ! C’est la petite Carole blessée qui pensait que tout le monde la zieutait ! la femme mûre que je suis, sait bien qu’il n’en est rien ! que tout va bien !! et tant pis, si j’ai un collant filé ! le reste convient !!
Donc si j’ai un conseil à vous donner ! : quittez la place centrale ! et tout ira mieux ! beaucoup mieux !! et renoncez aux suppositions ! Vous les chassez d’un revers de main, ou allez les confronter à la parole de l’autre !
Soyez toujours au plus près de votre propre vérité, et pariez que les autres feront de même. Légèreté assurée !
Et quittez quittez cette chasse à l’ego. Pansez vos blessures, chouchoutez-vous, et mettez en valeur, l’être lumineux que vous êtes !!
Ou encore, mais ça c’est antérieur ! quand j’étais une adolescente godiche ! j’avais l’impression que tout le monde me regardait, repérait tel défaut, ne voyait que le collant filé, ou le bouton arraché… Jugeait de ma façon de me déplacer, de parler… etc… Bref, je me croyais toujours sous l’œil de quelqu’un ! il ne m’a pas fallu très longtemps pour me rendre compte que, la plupart du temps, personne ne vous remarque ! que, le plus souvent, nous vivons dans un parfait incognito, vu que tout le monde semble surtout occupé à se demander ce que les autres pensent d’eux-même (rires !)…
Fut un temps, en effet, où j’ai pris le taureau par les cornes, et à chaque fois que je me sentais en ligne de mire (quelle jolie expression !), je marchais courageusement dans mes peurs, et allais me planter face à la personne pour lui demander si j’avais dit ou fait quelque chose… Dans quasi 100% des cas, non ! évidemment !
Désormais, quand de tels incidents se produisent, des agressions, des agacements,… je me dis que la personne a mal dormi, ou mal digéré ! ou encore, qu’elle a des difficultés avec ses parents, ses enfants… ou enfin, qu’elle se trompe de colère, et tente de régler à travers moi, un passif avec sa mère… Bref, je ne suis jamais plus au centre, et le plus fort ! c’est que j’ai quasi 100% raison !! et quelle légèreté j’ai gagné !!! Ouf !
Si quelqu’un a quelque chose à me reprocher, il sera assez adulte pour m’interpeller. Si pas, tant pis pour lui/elle, c’est lui/elle que ça gêne puisque moi, je vis légère, sans aucune supposition !
Vous noterez au passage, que dans les exemples que je vous cite, j’ai quitté l’ego en me rassurant ! et non en me fustigeant ! C’est la petite Carole blessée qui pensait que tout le monde la zieutait ! la femme mûre que je suis, sait bien qu’il n’en est rien ! que tout va bien !! et tant pis, si j’ai un collant filé ! le reste convient !!
Donc si j’ai un conseil à vous donner ! : quittez la place centrale ! et tout ira mieux ! beaucoup mieux !! et renoncez aux suppositions ! Vous les chassez d’un revers de main, ou allez les confronter à la parole de l’autre !
Soyez toujours au plus près de votre propre vérité, et pariez que les autres feront de même. Légèreté assurée !
Et quittez quittez cette chasse à l’ego. Pansez vos blessures, chouchoutez-vous, et mettez en valeur, l’être lumineux que vous êtes !!
© Carole Braéckman
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Re: ★Beaux Textes★
Fleurette et Marie
Une fin de semaine colorée du mois d'octobre, une rencontre a lieu. La rencontre de deux solitudes; l'une à l'aise, si on peut dire, de par un montant fixé à l'avance par l'état et l'autre obligée de rester sur un banc de parc, mendiant nourriture et logement. Fleurette a les cheveux tout blancs, sa conscience dérape, son corps a froid, son âme a mal, sa vie du moment est la détresse.
Antérieurement elle a vécu de beaux jours remplis de soleil. Pourtant son prénom n'en est pas un voué à l'échec, à la déchéance, non car c'est le nom d'une fleur, elle est la vie, elle est encore en vie. Elle a décroché du système car elle croit que pour ce dernier elle n'existe pas puisqu'il la laisse dormir le jour sur un banc de parc, quêter sa pitance et errer la nuit par peur d'être piégée et malmenée.
L'autre solitude, Marie, a peur pour elle, a mal à son âme pour elle et voudrait l'aborder mais ne sait trop comment. Un merveilleux imprévu se produit. La vie place ces deux solitudes en présence, dans un restaurant. Deux cafés, un mal de vivre comme ambiance; Marie lui offre son sourire, son écoute et un léger repas à cette petite fleur égarée. La vie, deux vies différentes et similaires tout à la fois car Marie a un toit et comparée à Fleurette est millionnaire.
Cependant elle souffre pour cette fleur que la neige et les grands vents saisiront bientôt. Marie connaît son cœur et avec toute la force de sa foi demande protection à son Créateur et le prie d'agir vite pour apaiser et abriter Fleurette et ses chats.
Marie a été exaucée et de par les recommandations remises à Fleurette, celle-ci a réussi à se trouver un toit et faire démarrer le système en sa faveur, selon les droits de son âge et ses chats ont trouvé refuge chez certaines familles par l'entremise d'une animalerie du coin. Marie a revu Fleurette peu de temps après sa réinsertion sociale, si on peut dire, dans une épicerie et la joie se lisait sur les deux visages.
Antérieurement elle a vécu de beaux jours remplis de soleil. Pourtant son prénom n'en est pas un voué à l'échec, à la déchéance, non car c'est le nom d'une fleur, elle est la vie, elle est encore en vie. Elle a décroché du système car elle croit que pour ce dernier elle n'existe pas puisqu'il la laisse dormir le jour sur un banc de parc, quêter sa pitance et errer la nuit par peur d'être piégée et malmenée.
L'autre solitude, Marie, a peur pour elle, a mal à son âme pour elle et voudrait l'aborder mais ne sait trop comment. Un merveilleux imprévu se produit. La vie place ces deux solitudes en présence, dans un restaurant. Deux cafés, un mal de vivre comme ambiance; Marie lui offre son sourire, son écoute et un léger repas à cette petite fleur égarée. La vie, deux vies différentes et similaires tout à la fois car Marie a un toit et comparée à Fleurette est millionnaire.
Cependant elle souffre pour cette fleur que la neige et les grands vents saisiront bientôt. Marie connaît son cœur et avec toute la force de sa foi demande protection à son Créateur et le prie d'agir vite pour apaiser et abriter Fleurette et ses chats.
Marie a été exaucée et de par les recommandations remises à Fleurette, celle-ci a réussi à se trouver un toit et faire démarrer le système en sa faveur, selon les droits de son âge et ses chats ont trouvé refuge chez certaines familles par l'entremise d'une animalerie du coin. Marie a revu Fleurette peu de temps après sa réinsertion sociale, si on peut dire, dans une épicerie et la joie se lisait sur les deux visages.
Petite fleur quand as-tu perdu ton chemin ? La vie est pourtant gratuite et si amère parfois. Fleurette a aimé et a été aimée et là elle se retrouve seule, une personne de plus. Marie connaît cet état d'âme puisqu'elle a concédé et accepté l'inacceptable...
Je t'aime petite fleur blanche...et d'entendre ; dessine-moi une maison et je t'aime aussi...
(Histoire vécue 2010)
Je t'aime petite fleur blanche...et d'entendre ; dessine-moi une maison et je t'aime aussi...
(Histoire vécue 2010)
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Re: ★Beaux Textes★
Dieu et les Hirondelles
Au commencement, il y avait Dieu et deux hirondelles. L’une chuchotait à l’oreille de Dieu :
« Fais quelque chose ! Il nous faut des arbres pour y mettre nos nids, de l’air pour que nous puissions voler, et beaucoup de pays pour nous divertir. Le vie est sans intérêt dans un néant ! »
La seconde hirondelle pépia :
«Ne me crée pas, mon Dieu ! Quand tu auras créé la matière, l’énergie et le mouvement, qui sait si les molécules ne s’uniront pas entre elles : des oiseaux rapaces pourraient apparaître qui nous dévoreraient ; ou des tempêtes qui nous engloutiraient ! Que tout reste donc ainsi ! »
Mais Dieu rétorqua :
« Je désire céder. Je désire avoir des êtres sur qui répandre mon amour et qui m’aimeraient. »
L’hirondelle pessimiste poursuivit alors sa mise en garde :
« Quand tu auras créé des êtres aux sentiments changeants, aux pensées et à l’humeur vagabondes, ils pourront à certains moments ne pas t’aimer et en arriver même à te haïr. Peux-tu calculer toutes les probabilités inhérentes à cette immense création ? Restons plutôt comme nous sommes : toi et les deux hirondelles ! »
L’autre oiseau insista :
« Fais un monde ! Je te promets de gazouiller même si ce monde devient très mauvais. Je chanterai même si des oiseaux de proie me traquent et de méchants enfants posent des pièges pour m’attraper ! »
« Fais quelque chose ! Il nous faut des arbres pour y mettre nos nids, de l’air pour que nous puissions voler, et beaucoup de pays pour nous divertir. Le vie est sans intérêt dans un néant ! »
La seconde hirondelle pépia :
«Ne me crée pas, mon Dieu ! Quand tu auras créé la matière, l’énergie et le mouvement, qui sait si les molécules ne s’uniront pas entre elles : des oiseaux rapaces pourraient apparaître qui nous dévoreraient ; ou des tempêtes qui nous engloutiraient ! Que tout reste donc ainsi ! »
Mais Dieu rétorqua :
« Je désire céder. Je désire avoir des êtres sur qui répandre mon amour et qui m’aimeraient. »
L’hirondelle pessimiste poursuivit alors sa mise en garde :
« Quand tu auras créé des êtres aux sentiments changeants, aux pensées et à l’humeur vagabondes, ils pourront à certains moments ne pas t’aimer et en arriver même à te haïr. Peux-tu calculer toutes les probabilités inhérentes à cette immense création ? Restons plutôt comme nous sommes : toi et les deux hirondelles ! »
L’autre oiseau insista :
« Fais un monde ! Je te promets de gazouiller même si ce monde devient très mauvais. Je chanterai même si des oiseaux de proie me traquent et de méchants enfants posent des pièges pour m’attraper ! »
Alors Dieu écouta l’optimiste : il décida de créer le monde. Dieu prit sur lui les risques de la liberté et de l’amour, et fit de la foi son point d’honneur.
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Re: ★Beaux Textes★
A toutes les Infirmières et les Infirmiers du Monde
Vous, les évangélistes de l’encouragement, êtes beaucoup plus importants que vous le pensez.
Vous n’avez jamais laissé ce que vous ne pouviez pas faire vous empêchez de faire tout ce que vous pouviez accomplir.
Vous êtes des vendeurs, et vos valises sont remplies d’un produit qui s’appelle l’espoir.
Vous êtes des explorateurs qui savez que lorsque vous serez allés aussi loin que vous êtes capables de voir, vous verrez plus loin.
Vous êtes des chanteurs qui répandez la mélodie de la compassion.
Vous êtes des avocats qui défendez la cause de la vie.
Vous êtes des auteurs qui aidez les autres à rajouter des pages à leur livre de souvenirs.
Vous êtes des humoristes qui administrez le médicament du rire.
Vous êtes des artistes qui peignez des images de santé sur la toile de l’imagination.
Vous êtes des magiciens, créant de vrais miracles, qui encouragent les patients et leur familles.
Comme le roi Arthur et Jeanne d’Arc, vous êtes des guerriers qui luttez contre les vilains de la négativité.
Dorothy aurait trouvé Oz plus rapidement si elle avait été accompagnée d’une infirmière ou d’un infirmier – car aucun ne peut exercer votre profession s’il ne possède déjà un cerveau débordant de sagesse, de courage sans limites et un cœur rempli d’amour.
Vous êtes la preuve vivante que l’humanité est faite à l’image et à la ressemblance de Dieu, et le nom de ce Dieu est l’amour.
Vous, les évangélistes de l’encouragement, êtes beaucoup plus importants que vous le pensez.
Vous n’avez jamais laissé ce que vous ne pouviez pas faire vous empêchez de faire tout ce que vous pouviez accomplir.
Vous êtes des vendeurs, et vos valises sont remplies d’un produit qui s’appelle l’espoir.
Vous êtes des explorateurs qui savez que lorsque vous serez allés aussi loin que vous êtes capables de voir, vous verrez plus loin.
Vous êtes des chanteurs qui répandez la mélodie de la compassion.
Vous êtes des avocats qui défendez la cause de la vie.
Vous êtes des auteurs qui aidez les autres à rajouter des pages à leur livre de souvenirs.
Vous êtes des humoristes qui administrez le médicament du rire.
Vous êtes des artistes qui peignez des images de santé sur la toile de l’imagination.
Vous êtes des magiciens, créant de vrais miracles, qui encouragent les patients et leur familles.
Comme le roi Arthur et Jeanne d’Arc, vous êtes des guerriers qui luttez contre les vilains de la négativité.
Dorothy aurait trouvé Oz plus rapidement si elle avait été accompagnée d’une infirmière ou d’un infirmier – car aucun ne peut exercer votre profession s’il ne possède déjà un cerveau débordant de sagesse, de courage sans limites et un cœur rempli d’amour.
Vous êtes la preuve vivante que l’humanité est faite à l’image et à la ressemblance de Dieu, et le nom de ce Dieu est l’amour.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
Sourire... c'est prendre le risque de paraître ridicule.
Pleurer... c'est prendre le risque de paraître sentimental
Tendre la main vers l'autre...
c'est prendre le risque de s'impliquer.
Faire voir ses sentiments...
c'est prendre le risque de montrer son véritable soi.
Étaler ses idées, ses rêves devant la foule...
c'est risquer de ne pas être aimé en retour.
Vivre, c'est risquer de mourir.
Espérer, c'est risquer le désespoir.
Essayer, c'est risquer l'échec.
Mais les risques doivent être courus,
parce que le plus grand risque dans la vie,
c'est de ne rien risquer.
La personne qui ne risque rien ne fait rien,
n'a rien, n'est rien.
Quelqu'un peut éviter la souffrance et le chagrin,
mais ne peut alors apprendre à ressentir, à changer,
à grandir, à aimer, à vivre.
Enchaîné par les certitudes, l'individu est un esclave
qui a renoncé à la liberté.
Seul l'individu qui risque est vraiment libre.
Pleurer... c'est prendre le risque de paraître sentimental
Tendre la main vers l'autre...
c'est prendre le risque de s'impliquer.
Faire voir ses sentiments...
c'est prendre le risque de montrer son véritable soi.
Étaler ses idées, ses rêves devant la foule...
c'est risquer de ne pas être aimé en retour.
Vivre, c'est risquer de mourir.
Espérer, c'est risquer le désespoir.
Essayer, c'est risquer l'échec.
Mais les risques doivent être courus,
parce que le plus grand risque dans la vie,
c'est de ne rien risquer.
La personne qui ne risque rien ne fait rien,
n'a rien, n'est rien.
Quelqu'un peut éviter la souffrance et le chagrin,
mais ne peut alors apprendre à ressentir, à changer,
à grandir, à aimer, à vivre.
Enchaîné par les certitudes, l'individu est un esclave
qui a renoncé à la liberté.
Seul l'individu qui risque est vraiment libre.
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Re: ★Beaux Textes★
SI...
Si la disait:
"Ce n'est pas une note qui fait une musique" ...
il n'y aurait pas de symphonie !
Si le disait:
"Ce n'est pas un mot qui peut faire une page" ...
il n'y aurait pas de livre !
Si la disait:
"Ce n'est pas une pierre qui peut monter un mur" ...
il n'y aurait pas de maison !
Si la disait:
"Ce n'est pas une goutte d'eau qui peut faire une rivière" ...
il n'y aurait pas d'océan !
Si le disait:
"Ce n'est pas un grain de blé qui peut ensemencer un champ" ...
il n'y aurait pas de moisson !
Si l' disait:
"Ce n'est pas un geste d'amour qui peut sauver l'humanité" ...
il n'y aurait jamais de justice et de paix, de dignité et de bonheur
sur la terre des hommes !
Comme la symphonie a besoin de chaque note,Comme le livre a besoin de chaque mot,
Comme la maison a besoin de chaque pierre,
Comme l'océan a besoin de chaque goutte d'eau,
Comme la moisson a besoin de chaque grain de blé,
L'humanité toute entière a besoin de TOI,
Là où tu es, UNIQUE et donc
"Ce n'est pas une note qui fait une musique" ...
il n'y aurait pas de symphonie !
Si le disait:
"Ce n'est pas un mot qui peut faire une page" ...
il n'y aurait pas de livre !
Si la disait:
"Ce n'est pas une pierre qui peut monter un mur" ...
il n'y aurait pas de maison !
Si la disait:
"Ce n'est pas une goutte d'eau qui peut faire une rivière" ...
il n'y aurait pas d'océan !
Si le disait:
"Ce n'est pas un grain de blé qui peut ensemencer un champ" ...
il n'y aurait pas de moisson !
Si l' disait:
"Ce n'est pas un geste d'amour qui peut sauver l'humanité" ...
il n'y aurait jamais de justice et de paix, de dignité et de bonheur
sur la terre des hommes !
Comme la symphonie a besoin de chaque note,Comme le livre a besoin de chaque mot,
Comme la maison a besoin de chaque pierre,
Comme l'océan a besoin de chaque goutte d'eau,
Comme la moisson a besoin de chaque grain de blé,
L'humanité toute entière a besoin de TOI,
Là où tu es, UNIQUE et donc
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Re: ★Beaux Textes★
La prononciation ! ! !
Elle n'est pas belle notre langue ?
Et la prononciation !
Avec deux mots identiques on exprime deux choses différentes et on les prononce de façons différentes. . .
Facile à comprendre pourquoi certains enfants du primaire (et même du secondaire) ,
font des erreurs... surtout s'ils ne comprennent pas trop le texte écrit !
Il faut beaucoup de concentration! Il faut être ferré en français, pas vrai?
Voici une petite chronique sur notre langue française.
Personne ne pousse l'illogisme aussi loin que nous : c'est presque de la démence !
Elle n'est pas belle notre langue ?
Et la prononciation !
Avec deux mots identiques on exprime deux choses différentes et on les prononce de façons différentes. . .
Facile à comprendre pourquoi certains enfants du primaire (et même du secondaire) ,
font des erreurs... surtout s'ils ne comprennent pas trop le texte écrit !
Il faut beaucoup de concentration! Il faut être ferré en français, pas vrai?
Voici une petite chronique sur notre langue française.
Personne ne pousse l'illogisme aussi loin que nous : c'est presque de la démence !
Voici des phrases, pourtant bien "françaises" :
Nous portions à la bouche nos portions de gâteau.
Dans le jardin du couvent, les poules couvent
Mes fils ont cassé mes fils.
Il est de l'est.
Je vis ces vis.
Cet homme est fier; mais peut-on s'y fier?
Nous éditions de belles éditions.
Nous relations ces intéressantes relations.
Je suis content qu'ils nous content cette histoire.
Il convient qu'ils convient leurs amis.
Ils ont un caractère violent et ils violent leurs promesses.
Ces dames se parent de fleurs pour accueillir leur parent.
Nous portions à la bouche nos portions de gâteau.
Dans le jardin du couvent, les poules couvent
Mes fils ont cassé mes fils.
Il est de l'est.
Je vis ces vis.
Cet homme est fier; mais peut-on s'y fier?
Nous éditions de belles éditions.
Nous relations ces intéressantes relations.
Je suis content qu'ils nous content cette histoire.
Il convient qu'ils convient leurs amis.
Ils ont un caractère violent et ils violent leurs promesses.
Ces dames se parent de fleurs pour accueillir leur parent.
Ils expédient leurs lettres; c'est un bon expédient.
Nos intentions, c'est que nous intentions un procès.
Ils négligent leur devoir; moi, je suis moins négligent.
Nous objections beaucoup de choses à vos objections
Ils résident à Paris chez le résident d'une ambassade étrangère.
Ces cuisiniers excellent à composer cet excellent plat.
Les poissons affluent d'un affluent de la rivière. etc., etc.,
Il y a, en effet, de quoi perdre la tête !
Nos intentions, c'est que nous intentions un procès.
Ils négligent leur devoir; moi, je suis moins négligent.
Nous objections beaucoup de choses à vos objections
Ils résident à Paris chez le résident d'une ambassade étrangère.
Ces cuisiniers excellent à composer cet excellent plat.
Les poissons affluent d'un affluent de la rivière. etc., etc.,
Il y a, en effet, de quoi perdre la tête !
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Re: ★Beaux Textes★
La Trappe à Souris
Une souris observait à travers la fente d'un mur le fermier et sa femme ouvrir un colis. Quelle est donc la nourriture que ce colis cache? se demanda la souris. Quel ne fut pas un choc que de découvrir qu'il s'agissait d'une trappe à souris!
Elle se hâte donc à la grange pour proclamer le sévère avertissement : Il y a une trappe à souris dans la maison! Il y a une trappe à souris dans la maison!
Le poulet caquetta, se gratta le dos et levant le cou il répondit:
"Monsieur Souris, je comprend que cela est un problème pour vous mais cela n'a aucune conséquence pour moi. Cela ne me dérange pas."
La Souris se tourna donc vers le cochon et lui dit :
Il y a une trappe à souris dans la maison! Il y a une trappe à souris dans la maison!
Le cochon se montra sympathique mais répondit :
"Je suis très peiné Monsieur Souris mais je ne peux rien faire si ce n'est de prier mais soyez assuré de mes prières."
La Souris se tourna alors vers la vache et lui lança son cri d'alarme : Il y a une trappe à souris dans la maison! Il y a une trappe à souris dans la maison!
Et la vache de répondre:
" Eh bien Monsieur Souris, je suis peiné pour vous mais cela ne me fait pas un pli sur le ventre!"
C'est ainsi que Monsieur Souris s'en retourna à la maison, la tête basse et découragé d'avoir à affronter seul la trappe à souris du fermier. Dans la nuit qui suivit, un bruit étrange fut entendu dans la maison, un bruit qui ressemblait à celui d'une trappe à souris qui avait saisi sa proie. La femme du fermier se précipita pour voir ce qui avait été attrapé mais dans la noirceur, elle ne vit pas que la queue d'un serpent vénéneux avait été happé par la trappe à souris. Affolé, le serpent mordit la femme du fermier qui s'empressa de la conduire à l'hôpital, mais hélas, elle revint à la maison avec une forte fièvre. Et tout le monde sait bien qu'il faut soigner une forte fièvre avec une soupe au poulet et le fermier sortit donc sa machette pour apporter le principal ingrédient pour la soupe.
Mais la maladie de la femme du fermier empirait à ce point que tous les amis et les voisins vinrent la veiller 24 heures sur 24 à son chevet. Pour les nourrir, le fermier dut faire boucherie avec le cochon. Mais la femme du fermier ne prit pas de mieux et elle finit par mourir. C'est ainsi que beaucoup de gens vinrent à ses funérailles et le fermier dût abattre la vache pour servir assez de viande à tout ce monde. Monsieur Souris surveillait tout ce va-et-vient de par la fente du mur en ressentant une grande tristesse.
MORALE :
Ainsi donc, la prochaine fois que vous entendrez dire qu'une de vos connaissances est aux prises avec un problème qui ne vous concerne pas, souvenez-vous que lorsqu'un des nôtres est menacé, nous sommes tous en danger. Nous sommes tous impliqués dans ce voyage qu'on appelle la vie. Ayons l'oeil ouvert sur nos proches et faisons un effort pour s'encourager mutuellement.
Elle se hâte donc à la grange pour proclamer le sévère avertissement : Il y a une trappe à souris dans la maison! Il y a une trappe à souris dans la maison!
Le poulet caquetta, se gratta le dos et levant le cou il répondit:
"Monsieur Souris, je comprend que cela est un problème pour vous mais cela n'a aucune conséquence pour moi. Cela ne me dérange pas."
La Souris se tourna donc vers le cochon et lui dit :
Il y a une trappe à souris dans la maison! Il y a une trappe à souris dans la maison!
Le cochon se montra sympathique mais répondit :
"Je suis très peiné Monsieur Souris mais je ne peux rien faire si ce n'est de prier mais soyez assuré de mes prières."
La Souris se tourna alors vers la vache et lui lança son cri d'alarme : Il y a une trappe à souris dans la maison! Il y a une trappe à souris dans la maison!
Et la vache de répondre:
" Eh bien Monsieur Souris, je suis peiné pour vous mais cela ne me fait pas un pli sur le ventre!"
C'est ainsi que Monsieur Souris s'en retourna à la maison, la tête basse et découragé d'avoir à affronter seul la trappe à souris du fermier. Dans la nuit qui suivit, un bruit étrange fut entendu dans la maison, un bruit qui ressemblait à celui d'une trappe à souris qui avait saisi sa proie. La femme du fermier se précipita pour voir ce qui avait été attrapé mais dans la noirceur, elle ne vit pas que la queue d'un serpent vénéneux avait été happé par la trappe à souris. Affolé, le serpent mordit la femme du fermier qui s'empressa de la conduire à l'hôpital, mais hélas, elle revint à la maison avec une forte fièvre. Et tout le monde sait bien qu'il faut soigner une forte fièvre avec une soupe au poulet et le fermier sortit donc sa machette pour apporter le principal ingrédient pour la soupe.
Mais la maladie de la femme du fermier empirait à ce point que tous les amis et les voisins vinrent la veiller 24 heures sur 24 à son chevet. Pour les nourrir, le fermier dut faire boucherie avec le cochon. Mais la femme du fermier ne prit pas de mieux et elle finit par mourir. C'est ainsi que beaucoup de gens vinrent à ses funérailles et le fermier dût abattre la vache pour servir assez de viande à tout ce monde. Monsieur Souris surveillait tout ce va-et-vient de par la fente du mur en ressentant une grande tristesse.
MORALE :
Ainsi donc, la prochaine fois que vous entendrez dire qu'une de vos connaissances est aux prises avec un problème qui ne vous concerne pas, souvenez-vous que lorsqu'un des nôtres est menacé, nous sommes tous en danger. Nous sommes tous impliqués dans ce voyage qu'on appelle la vie. Ayons l'oeil ouvert sur nos proches et faisons un effort pour s'encourager mutuellement.
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Re: ★Beaux Textes★
"L'Espoir retrouvé"
Chaque dimanche après-midi, après le service du matin à leur église, le Pasteur et son fiston de onze ans avaient l'habitude d'aller en ville et de distribuer des « traités » (tracts présentant l'Évangile). Ce dimanche après-midi en particulier, alors que l'heure arrivait pour le Pasteur et son fils d'aller dans les rues avec leurs traités, il faisait très froid et la pluie tombait à torrent.
Le garçon s'emmitoufla dans ses vêtements les plus chauds puis dit :
- "Ok papa, je suis prêt !"
- "Mais prêt pour quoi ?"
- "Papa, il est l'heure de prendre nos traités et de partir !"
- "Fiston, il fait très froid dehors et la pluie tombe très fort."
Le garçon lança à son père un regard surpris en lui demandant:
- "Oui, papa. Mais les gens ne risquent-ils pas d'aller en enfer même s'il pleut ?"
- "Fiston, je ne sors pas sous ce temps !"
D'un air consterné le fils demanda alors:
- "Papa, est-ce que je peux quand même y aller, moi ? S'il te plaît papa !"
Son père hésita un instant, puis lui dit:
- "Fiston, tu peux y aller. Voici les traités ; sois très prudent, mon fils !"
- "Merci papa !" et il partit sous la pluie.
Ce jeune garçon de onze ans parcourut les rues de la ville, de porte en porte, et donna un traité à tous ceux qu'il rencontrait dans la rue. Après deux heures de marche sous la pluie, il était trempé jusqu'aux os ; mais il lui restait son tout dernier traité.
Il s'arrêta à un coin de rue et regarda afin de voir s'il ne trouverait personne à qui il pourrait donner cet ultime traité, mais les rues étaient totalement désertes.
Puis il se tourna vers la première maison qu'il vit, commença à marcher sur le trottoir vers la porte d'entrée et sonna. Personne ne répondit. Il sonna à nouveau et toujours personne ne répondait. Il attendit mais personne ne vint répondre.
Finalement le jeune garçon se retourna et se mit à s'éloigner, lorsque soudain quelque chose l'en empêcha. Il retourna donc à la porte, sonna à nouveau et frappa très fort sur la porte avec son poing. Il attendit, il y avait quelque chose qui le retenait là, sur le pas de la maison.
Il sonna de nouveau avec insistance, puis cette fois la porte s'ouvrit tout doucement. Là se tenait une dame âgée qui avait l'air très triste. Elle demanda doucement: "Que puis-je faire pour vous, jeune homme ?"
Le garçon s'emmitoufla dans ses vêtements les plus chauds puis dit :
- "Ok papa, je suis prêt !"
- "Mais prêt pour quoi ?"
- "Papa, il est l'heure de prendre nos traités et de partir !"
- "Fiston, il fait très froid dehors et la pluie tombe très fort."
Le garçon lança à son père un regard surpris en lui demandant:
- "Oui, papa. Mais les gens ne risquent-ils pas d'aller en enfer même s'il pleut ?"
- "Fiston, je ne sors pas sous ce temps !"
D'un air consterné le fils demanda alors:
- "Papa, est-ce que je peux quand même y aller, moi ? S'il te plaît papa !"
Son père hésita un instant, puis lui dit:
- "Fiston, tu peux y aller. Voici les traités ; sois très prudent, mon fils !"
- "Merci papa !" et il partit sous la pluie.
Ce jeune garçon de onze ans parcourut les rues de la ville, de porte en porte, et donna un traité à tous ceux qu'il rencontrait dans la rue. Après deux heures de marche sous la pluie, il était trempé jusqu'aux os ; mais il lui restait son tout dernier traité.
Il s'arrêta à un coin de rue et regarda afin de voir s'il ne trouverait personne à qui il pourrait donner cet ultime traité, mais les rues étaient totalement désertes.
Puis il se tourna vers la première maison qu'il vit, commença à marcher sur le trottoir vers la porte d'entrée et sonna. Personne ne répondit. Il sonna à nouveau et toujours personne ne répondait. Il attendit mais personne ne vint répondre.
Finalement le jeune garçon se retourna et se mit à s'éloigner, lorsque soudain quelque chose l'en empêcha. Il retourna donc à la porte, sonna à nouveau et frappa très fort sur la porte avec son poing. Il attendit, il y avait quelque chose qui le retenait là, sur le pas de la maison.
Il sonna de nouveau avec insistance, puis cette fois la porte s'ouvrit tout doucement. Là se tenait une dame âgée qui avait l'air très triste. Elle demanda doucement: "Que puis-je faire pour vous, jeune homme ?"
Avec des yeux radieux et un sourire lumineux, le jeune garçon dit : "Madame, je suis désolé si je vous ai dérangée, mais je voulais juste vous dire que Jésus vous aime vraiment. Et je suis venu vous donner mon tout dernier traité qui vous dira tout sur Jésus et son grand Amour pour vous."
En disant cela, il lui donna son dernier traité, se retourna et partit. Elle l'interpella alors qu'il s'éloignait : "Merci jeune homme et que Dieu te bénisse !"
Le dimanche matin suivant, le pasteur était à la chaire de l'église et comme le service commençait, il demanda : « Y a-t-il quelqu'un qui aurait un témoignage ou quelque chose à partager ?»
Lentement, dans la rangée arrière de l'église, une dame âgée se leva. Comme elle commença à parler, une merveilleuse lumière se dégagea de son visage, et elle dit : "Aucun d'entre vous dans cette église ne me connaît. Je ne suis jamais venue ici auparavant. Voyez-vous, avant dimanche dernier, je n'étais pas une chrétienne. Mon époux est mort il y a bien longtemps, me laissant complètement seule dans ce monde."
"Dimanche dernier, était une journée particulièrement froide et pluvieuse, et dans mon coeur, c'était encore pire. Alors que j'arrivais au bout de mon rouleau, je n'avais plus aucune raison de vivre encore, aucun espoir et même aucun désir de vivre."
"Alors j'ai pris une corde et une chaise et je me suis mise à monter les escaliers qui mènent vers le grenier de ma maison. J'ai pris le temps d'attacher la corde bien solidement à une poutre du plafond, puis je me suis mise debout sur la chaise et j'ai mis l'autre bout de la corde autour de mon cou."
"Debout sur cette chaise, j'étais si seule, avec le coeur si brisé, j'allais sauter, lorsque tout à coup, une sonnerie retentit en bas, à ma porte et me fit sursauter. Je me suis dit: Je vais attendre une minute et qui que ce soit, cette personne va s'en aller…!"
"Mais la sonnerie semblait de plus en plus forte et persistante. Puis la personne qui sonnait commença à frapper très fort à la porte. Encore une fois je me suis dit: Mais qui cela peut-il être ? Jamais personne ne sonne à ma porte ou vient me voir ?!"
"Alors j'ai délié la corde de mon cou et je suis descendue pour aller à cette porte. Durant ce temps, la sonnerie sonnait de plus en plus fort. Lorsque j'ai ouvert la porte, j'en croyais à peine mes yeux… Là sur mon porche, il y avait le garçon le plus radieux et angélique que je n'avais jamais vu de toute ma vie. Son sourire, oh, je ne pourrai jamais vous le décrire !"
"Et les paroles qui sortirent de sa bouche ont bouleversé mon coeur qui sauta de joie, lui qui ne vivait plus. Il me disait avec sa voix de chérubin : « Madame, je suis juste venu vous dire que Jésus vous aime vraiment ». Puis il me donna ce feuillet, que je tiens dans ma main."
En disant cela, il lui donna son dernier traité, se retourna et partit. Elle l'interpella alors qu'il s'éloignait : "Merci jeune homme et que Dieu te bénisse !"
Le dimanche matin suivant, le pasteur était à la chaire de l'église et comme le service commençait, il demanda : « Y a-t-il quelqu'un qui aurait un témoignage ou quelque chose à partager ?»
Lentement, dans la rangée arrière de l'église, une dame âgée se leva. Comme elle commença à parler, une merveilleuse lumière se dégagea de son visage, et elle dit : "Aucun d'entre vous dans cette église ne me connaît. Je ne suis jamais venue ici auparavant. Voyez-vous, avant dimanche dernier, je n'étais pas une chrétienne. Mon époux est mort il y a bien longtemps, me laissant complètement seule dans ce monde."
"Dimanche dernier, était une journée particulièrement froide et pluvieuse, et dans mon coeur, c'était encore pire. Alors que j'arrivais au bout de mon rouleau, je n'avais plus aucune raison de vivre encore, aucun espoir et même aucun désir de vivre."
"Alors j'ai pris une corde et une chaise et je me suis mise à monter les escaliers qui mènent vers le grenier de ma maison. J'ai pris le temps d'attacher la corde bien solidement à une poutre du plafond, puis je me suis mise debout sur la chaise et j'ai mis l'autre bout de la corde autour de mon cou."
"Debout sur cette chaise, j'étais si seule, avec le coeur si brisé, j'allais sauter, lorsque tout à coup, une sonnerie retentit en bas, à ma porte et me fit sursauter. Je me suis dit: Je vais attendre une minute et qui que ce soit, cette personne va s'en aller…!"
"Mais la sonnerie semblait de plus en plus forte et persistante. Puis la personne qui sonnait commença à frapper très fort à la porte. Encore une fois je me suis dit: Mais qui cela peut-il être ? Jamais personne ne sonne à ma porte ou vient me voir ?!"
"Alors j'ai délié la corde de mon cou et je suis descendue pour aller à cette porte. Durant ce temps, la sonnerie sonnait de plus en plus fort. Lorsque j'ai ouvert la porte, j'en croyais à peine mes yeux… Là sur mon porche, il y avait le garçon le plus radieux et angélique que je n'avais jamais vu de toute ma vie. Son sourire, oh, je ne pourrai jamais vous le décrire !"
"Et les paroles qui sortirent de sa bouche ont bouleversé mon coeur qui sauta de joie, lui qui ne vivait plus. Il me disait avec sa voix de chérubin : « Madame, je suis juste venu vous dire que Jésus vous aime vraiment ». Puis il me donna ce feuillet, que je tiens dans ma main."
"Et comme le petit ange disparaissait au dehors, dans le froid et la pluie, je fermai ma porte et j'ai lu tranquillement chaque mot de ce tract. Puis je suis remontée dans mon grenier chercher ma corde et ma chaise. Je n'en avais plus besoin désormais. Vous voyez, je suis maintenant une enfant du Roi, heureuse, et puisque l'adresse de votre église était sur le tract, je suis venue pour dire en personne : "Merci petit Ange de Dieu qui m’est venu juste au bon moment, en faisant cela tu as sauvé mon âme d’une éternité en enfer."
Il ne resta pas un oeil sec dans toute l'église et comme les cris "Louange et Honneur au Roi !" résonnaient dans l'église, le pasteur descendit de sa chaire, vers les premiers bancs où était assis son petit ange de fils.
Il le prit dans ses bras et fut pris d'une vive émotion. Il est probable qu'aucune église n'eut un moment aussi glorieux, et probablement que l'univers n'a pas vu de papa aussi rempli d'amour et de respect pour son fils.
Sauf Dieu le Père a également permis à son fils de venir dans un monde ténébreux et froid pour aider les âmes perdues. Il accueillit le retour de son Fils avec une joie indescriptible, et comme tout le ciel criait « Louanges et Honneur au Roi », le Père assit son fils bien aimé sur le trône, au-dessus de toutes les puissances et principautés… et de tous les noms qui sont donnés.
Voila une belle leçon, qui nous dit que même un petit geste peut faire basculer une vie toute entière.
Il ne resta pas un oeil sec dans toute l'église et comme les cris "Louange et Honneur au Roi !" résonnaient dans l'église, le pasteur descendit de sa chaire, vers les premiers bancs où était assis son petit ange de fils.
Il le prit dans ses bras et fut pris d'une vive émotion. Il est probable qu'aucune église n'eut un moment aussi glorieux, et probablement que l'univers n'a pas vu de papa aussi rempli d'amour et de respect pour son fils.
Sauf Dieu le Père a également permis à son fils de venir dans un monde ténébreux et froid pour aider les âmes perdues. Il accueillit le retour de son Fils avec une joie indescriptible, et comme tout le ciel criait « Louanges et Honneur au Roi », le Père assit son fils bien aimé sur le trône, au-dessus de toutes les puissances et principautés… et de tous les noms qui sont donnés.
Voila une belle leçon, qui nous dit que même un petit geste peut faire basculer une vie toute entière.
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Re: ★Beaux Textes★
Entre nos Mains
Un ballon de basket dans mes mains coute 40 euros. Dans les mains de Djadji Clément, il vaut peut-être 170.000 euros. Dans les mains de Mickael Jordan il vaut environ 33 millions d'euros. Tout dépend des mains qui le tiennent.
Un stylo Mont Blanc dans mes mains vaut à peut près 150 euros. Ce stylo dans les mains d'un écrivain de talent vaut un betseller et des millions. Tout dépend des mains qui le tiennent.
Une raquette de tennis dans mes mains ne vaut rien. Dans les mains de Vénus Williams, c'est une formule gagnante. Tout dépend des mains qui le tiennent.
Un baton dans mes mains me servira à chasser l'animal sauvage. Dans les mains de Moïse, il fera des miracles et fendra la mer en deux. Tout dépens des mains qui le tiennent.
Une fronde dans mes mains est un jouet d'enfant. Dans les mains de David, c'est une arme redoutable. Tout dépend des mains qui l'utilisent.
Deux petits poissons et 5 morceaux de pain dans mes mains nourriront une famille. Dans les mains de Dieu, des milliers mangeront et seront rassasiés.
Des clous dans mes mains serviront à bricoler une cloture. Des clous dans les mains de Jésus-Christ produiront le salut pour le monde entier. Tout dépend des mains dans lesquelles ils se trouvent.
Maintenant, tout dépend des mains qui se chargent du travail. Mets donc tes inquiétudes, tes peurs, tes blocages, ta famille, tes relations, tes ambitions et ta vie dans les mains de Dieu car mise dans les bonnes mains les miracles se produisent.
Maintenant que ce message est dans tes mains qu'en feras-tu ? N'oublies pas, tout dépend de qui détient ce message...
Un stylo Mont Blanc dans mes mains vaut à peut près 150 euros. Ce stylo dans les mains d'un écrivain de talent vaut un betseller et des millions. Tout dépend des mains qui le tiennent.
Une raquette de tennis dans mes mains ne vaut rien. Dans les mains de Vénus Williams, c'est une formule gagnante. Tout dépend des mains qui le tiennent.
Un baton dans mes mains me servira à chasser l'animal sauvage. Dans les mains de Moïse, il fera des miracles et fendra la mer en deux. Tout dépens des mains qui le tiennent.
Une fronde dans mes mains est un jouet d'enfant. Dans les mains de David, c'est une arme redoutable. Tout dépend des mains qui l'utilisent.
Deux petits poissons et 5 morceaux de pain dans mes mains nourriront une famille. Dans les mains de Dieu, des milliers mangeront et seront rassasiés.
Des clous dans mes mains serviront à bricoler une cloture. Des clous dans les mains de Jésus-Christ produiront le salut pour le monde entier. Tout dépend des mains dans lesquelles ils se trouvent.
Maintenant, tout dépend des mains qui se chargent du travail. Mets donc tes inquiétudes, tes peurs, tes blocages, ta famille, tes relations, tes ambitions et ta vie dans les mains de Dieu car mise dans les bonnes mains les miracles se produisent.
Maintenant que ce message est dans tes mains qu'en feras-tu ? N'oublies pas, tout dépend de qui détient ce message...
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Re: ★Beaux Textes★
entre nos mains, me fait penser aux baptêmes.
on est baptisés avec des mains sacrées, et de jour en jour, d'année en année, on passe de main en main qui elles, ne sont pas sacrées.
on est baptisés avec des mains sacrées, et de jour en jour, d'année en année, on passe de main en main qui elles, ne sont pas sacrées.
granny- Contemplatif
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Re: ★Beaux Textes★
D'accord avec vous sur ce point, nous devrions pouvoir être Baptisés une seconde fois, mais nous avons la Confession qui Elle pare à tous nos péchés!!!on est baptisés avec des mains sacrées, et de jour en jour, d'année en année, on passe de main en main qui elles, ne sont pas sacrées. a écrit:
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
Le Logiciel "Amour"
Bonjour Madame,
Comment puis-je vous aider ?
- Je voudrais installer le programme "AMOUR". Pourriez-vous m'indiquer la procédure, s'il vous plait ?
- Bien sûr, prête pour l'installation ?
- Oui, mais je n'y connais pas grand chose en programmation. Par quoi commence-t-on ?
- Ouvrir votre coeur est la première étape pour l'instalation.
Avez-vous localisé votre coeur, Madame ?
- Oui, je l'ai trouvé. Mais il y a d'autres programmes qui fonctionnent en même temps, puis-je continuer l'installation tout de même ?
- Voyons voir. Quels autres programmes fonctionnent présentement dans votre coeur ?
- Et bien, je vois "BLESSURES-DU-PASSE.EXE", "MAUVAISE-ESTIME-DE-SOI.EXE", "RANCUNE.DOC" et "COLERE.COM".
- Pas de problème, Madame. L'installation de votre programme "AMOUR" effacera graduellement les "BLESSURES-DU-PASSE" de votre système. De plus, durant l'installation, le programme "MAUVAISE-ESTIME-DE-SOI" sera remplacé par son propre programme intégré, "MEILLEURE-ESTIME-DE-SOI". Par contre, vous devez absolument fermer vos fichiers "RANCUNE" et "COLERE", car ceux-ci pourraient empêcher votre programme "AMOUR" de fonctionner correctement.
- D'accord, mais pourriez-vous m'indiquer comment les fermer correctement ?
- Allez dans votre menu principal et trouvez le programme "PARDONNER". Démarrez-le et faites-lui faire le ménage de votre système au complet. Vérifiez qu'il enlève complètement la "RANCUNE" et la "COLERE". Cela est très important.
- D'accord, c'est fait. L'installation du programme "AMOUR" à démarré automatiquement, est-ce normal ?
- Oui, il est programmé pour s'installer aussitôt que la "RANCUNE" et la "COLERE" ont été supprimés de votre système. Vous devriez recevoir un message vous demandant si vous voulez installer "AMOUR POUR LA VIE" dans votre système. Est-ce que vous l'avez reçu ?
- Oui, je l'ai reçu. Et jai répondu oui. Est-il bien installé, maintenant ?
Comment puis-je vous aider ?
- Je voudrais installer le programme "AMOUR". Pourriez-vous m'indiquer la procédure, s'il vous plait ?
- Bien sûr, prête pour l'installation ?
- Oui, mais je n'y connais pas grand chose en programmation. Par quoi commence-t-on ?
- Ouvrir votre coeur est la première étape pour l'instalation.
Avez-vous localisé votre coeur, Madame ?
- Oui, je l'ai trouvé. Mais il y a d'autres programmes qui fonctionnent en même temps, puis-je continuer l'installation tout de même ?
- Voyons voir. Quels autres programmes fonctionnent présentement dans votre coeur ?
- Et bien, je vois "BLESSURES-DU-PASSE.EXE", "MAUVAISE-ESTIME-DE-SOI.EXE", "RANCUNE.DOC" et "COLERE.COM".
- Pas de problème, Madame. L'installation de votre programme "AMOUR" effacera graduellement les "BLESSURES-DU-PASSE" de votre système. De plus, durant l'installation, le programme "MAUVAISE-ESTIME-DE-SOI" sera remplacé par son propre programme intégré, "MEILLEURE-ESTIME-DE-SOI". Par contre, vous devez absolument fermer vos fichiers "RANCUNE" et "COLERE", car ceux-ci pourraient empêcher votre programme "AMOUR" de fonctionner correctement.
- D'accord, mais pourriez-vous m'indiquer comment les fermer correctement ?
- Allez dans votre menu principal et trouvez le programme "PARDONNER". Démarrez-le et faites-lui faire le ménage de votre système au complet. Vérifiez qu'il enlève complètement la "RANCUNE" et la "COLERE". Cela est très important.
- D'accord, c'est fait. L'installation du programme "AMOUR" à démarré automatiquement, est-ce normal ?
- Oui, il est programmé pour s'installer aussitôt que la "RANCUNE" et la "COLERE" ont été supprimés de votre système. Vous devriez recevoir un message vous demandant si vous voulez installer "AMOUR POUR LA VIE" dans votre système. Est-ce que vous l'avez reçu ?
- Oui, je l'ai reçu. Et jai répondu oui. Est-il bien installé, maintenant ?
- Oui, mais souvenez-vous que votre programe "AMOUR" est une version partagée. Vous devriez vous connecter à d'autres coeurs pour des mises à jour essentielles à son bon fonctionnement.
- Oups, je viens de recevoir un message d'erreur, déjà !!!
- Que dit ce message, Madame ?
- Le message dit "ERROR 142 - PROGRAM NOT RUNNING ON INTERNAL COMPONENTS". Qu'est-ce que ça veut dire ?
- C'est un problème commun qu'on voit souvent lors de la première installation.
- D'accord. Que dois-je faire, alors ?
- Regardez dans votre menu principal, vous devriez voir la case "S'ACCEPTER-SOI-MÊME". Je vous conseille, si cela n'est pas déjà fait, de cocher aussi les cases "SE PARDONNER SOI-MEME", "S'AUTO-FELICITER" et "CONNAITRE SES PROPRES LIMITES". D'ailleurs, vous devriez supprimer les options "S'AUTOCRITIQUER" et "SE RENFERMER SUR SOI-MEME".
- C'est fait ! Tiens, il y a de nouveaux ficiers qui viennent d'apparaître dans son coeur... Il y a le fichier "SOURIRE.JPG" qui vient de s'ouvrir, puis le fichier "BONHEUR.MPG" qui se met à jouer et le programme "PAIX-INTERIEURE.EXE" qui vient de démarrer. Ho là là, est-ce normal ces nouvelles couleurs et ces nouveaux sons ?
- Oui, Madame, tout à fait normal. Et il y en a beaucoup plus, vous les découvrirez tout au long de vos futures mises à jour. Une dernière chose avant de terminer...
- Oui ?
- N'oubliez pas que ce programme est gratuit. Et en tant que logiciel partagé, il vous serait profitable de le partager avec les autres qui pourraient en avoir besoin. N'oubliez pas que plus vous partagerez avec d'autres coeurs, plus votre programme se développera.
- Je vous remercie de tout coeur, Monsieur.
_ _ _ _ _
Si vous avez déjà installé ce programme et si cela fonctionne bien, recommandez-le au plus grand nombre !
- Oups, je viens de recevoir un message d'erreur, déjà !!!
- Que dit ce message, Madame ?
- Le message dit "ERROR 142 - PROGRAM NOT RUNNING ON INTERNAL COMPONENTS". Qu'est-ce que ça veut dire ?
- C'est un problème commun qu'on voit souvent lors de la première installation.
- D'accord. Que dois-je faire, alors ?
- Regardez dans votre menu principal, vous devriez voir la case "S'ACCEPTER-SOI-MÊME". Je vous conseille, si cela n'est pas déjà fait, de cocher aussi les cases "SE PARDONNER SOI-MEME", "S'AUTO-FELICITER" et "CONNAITRE SES PROPRES LIMITES". D'ailleurs, vous devriez supprimer les options "S'AUTOCRITIQUER" et "SE RENFERMER SUR SOI-MEME".
- C'est fait ! Tiens, il y a de nouveaux ficiers qui viennent d'apparaître dans son coeur... Il y a le fichier "SOURIRE.JPG" qui vient de s'ouvrir, puis le fichier "BONHEUR.MPG" qui se met à jouer et le programme "PAIX-INTERIEURE.EXE" qui vient de démarrer. Ho là là, est-ce normal ces nouvelles couleurs et ces nouveaux sons ?
- Oui, Madame, tout à fait normal. Et il y en a beaucoup plus, vous les découvrirez tout au long de vos futures mises à jour. Une dernière chose avant de terminer...
- Oui ?
- N'oubliez pas que ce programme est gratuit. Et en tant que logiciel partagé, il vous serait profitable de le partager avec les autres qui pourraient en avoir besoin. N'oubliez pas que plus vous partagerez avec d'autres coeurs, plus votre programme se développera.
- Je vous remercie de tout coeur, Monsieur.
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Si vous avez déjà installé ce programme et si cela fonctionne bien, recommandez-le au plus grand nombre !
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Re: ★Beaux Textes★
Le Flocon de Neige
Une mésange s'adresse à une colombe :
-Dis-moi, quel est le poids d'un flocon de neige?
Et la colombe de répondre :
-Ça ne pèse pas, ça pèse moins que rien.
La mésange :
-Attends, ma colombe, je vais te raconter une histoire.
L'autre jour, j'étais sur la branche d'un sapin quand il a commencé à neiger. Tout doucement. Une petite neige tranquille, pas méchante, sans bruit et sans tempête. Comme je n'avais rien de mieux à faire, je me suis mise à compter les flocons qui tombaient sur la branche où je me trouvais. J'en ai compté 751 972.
Oui, je commençais à avoir mal aux yeux et ça s'embrouillait un peu dans ma tête, mais je me rappelle bien : 751 972. Oui, c'est ça. Et quand le 751 973e flocon est tombé sur la branche, même si ça ne pèse pas, même si c'est rien, moins que rien comme tu le dis, eh! bien, figure-toi que la branche s'est cassée.
La colombe se mit à réfléchir.
Peut-être ne manque-t-il finalement que le geste d'une personne pour qu'une situation bascule, pour que bien des choses changent et pour que les gens vivent mieux.
En lisant cela, vous vous posez peut-être la question :
« Et moi, qu'est-ce que je fais dans tout ça ? Quel poids a ma présence dans telle ou telle situation ? À quoi ça va servir de m'engager plus ? Ce ne sera qu'une goutte d'eau face à une mer de besoins, ce ne sera qu'une prière, qu'un mot d'encouragement, qu'une présence discrète. »
Pensez à ce 751 973e flocon. C'est lui qui a tout changé ! Chaque chose prise isolément a un poids bien dérisoire, mais l'accumulation de tous nos gestes de considération peut faire bouger pas mal de choses.
-Dis-moi, quel est le poids d'un flocon de neige?
Et la colombe de répondre :
-Ça ne pèse pas, ça pèse moins que rien.
La mésange :
-Attends, ma colombe, je vais te raconter une histoire.
L'autre jour, j'étais sur la branche d'un sapin quand il a commencé à neiger. Tout doucement. Une petite neige tranquille, pas méchante, sans bruit et sans tempête. Comme je n'avais rien de mieux à faire, je me suis mise à compter les flocons qui tombaient sur la branche où je me trouvais. J'en ai compté 751 972.
Oui, je commençais à avoir mal aux yeux et ça s'embrouillait un peu dans ma tête, mais je me rappelle bien : 751 972. Oui, c'est ça. Et quand le 751 973e flocon est tombé sur la branche, même si ça ne pèse pas, même si c'est rien, moins que rien comme tu le dis, eh! bien, figure-toi que la branche s'est cassée.
La colombe se mit à réfléchir.
Peut-être ne manque-t-il finalement que le geste d'une personne pour qu'une situation bascule, pour que bien des choses changent et pour que les gens vivent mieux.
En lisant cela, vous vous posez peut-être la question :
« Et moi, qu'est-ce que je fais dans tout ça ? Quel poids a ma présence dans telle ou telle situation ? À quoi ça va servir de m'engager plus ? Ce ne sera qu'une goutte d'eau face à une mer de besoins, ce ne sera qu'une prière, qu'un mot d'encouragement, qu'une présence discrète. »
Pensez à ce 751 973e flocon. C'est lui qui a tout changé ! Chaque chose prise isolément a un poids bien dérisoire, mais l'accumulation de tous nos gestes de considération peut faire bouger pas mal de choses.
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Re: ★Beaux Textes★
La Vagabonde
Elle passait ses nuits au Bureau de poste de la cinquième rue. Je pouvais la sentir avant d’avoir tourné le coin où elle avait l’habitude de dormir, debout, dans l’entrée près des téléphones publics. Je sentais l’urine qui suintait à travers ses couches de vêtements sales et l’odeur de putréfaction qui émanait de sa bouche presque complètement édentée. Si elle ne dormait pas, elle marmonnait des bribes de phrases incompréhensibles.
Maintenant ils ferment le bureau de poste à six heures pour que les vagabonds ne puissent pas rentrer, alors elle se roule en boule sur le trottoir sans cesser de se parler à elle-même, sa bouche grande ouverte et comme désarticulée, son odeur diminuée par une douce brise.
Un soir d’Action de grâces, il nous restait tellement de nourriture après le repas que j’ai emballé les restes, me suis excusée auprès des autres et suis allée en voiture jusqu’à la cinquième rue.
C’était une nuit glaciale. Les feuilles tourbillonnaient et les rues étaient presque désertes, tout le monde bien au chaud dans une maison ou dans un abri sauf quelques déshérités. Mais je savais que je la trouverais là.
Elle était vêtue comme elle l’était toujours, même en été: les chaudes couches de laine dissimulant son vieux corps voûté. Ses mains osseuses cramponnées à son précieux chariot d’épicerie. Elle s’était installée près d’une clôture métallique en face du terrain de jeu jouxtant le bureau de poste. «Pourquoi n’a-t-elle pas choisi un endroit mieux protégé du vent?» Je pensait, et présumait qu’elle était si folle qu’elle n’avait pas pensé à s’engouffrer dans une entrée.
J’ai garé ma belle voiture lustrée contre le trottoir, baissé ma vitre et dit: «Maman… voudriez-vous…», moi-même étonnée de m’entendre dire ce mot, «maman». Mais d’une certaine façon elle l’était… elle l’est… bien que je ne puisse pas me l’expliquer.
J’ai répété: «Maman, je vous ai apporté de la nourriture. Voulez-vous de la dinde avec de la farce et de la tarte aux pommes?»
Sur ces mots, la vieille femme me regarda et dit très clairement et très distinctement, ses deux dents du bas branlantes et sur le point de tomber: «Oh, merci beaucoup, mais j’ai assez mangé. Pourquoi n’allez-vous pas donner ça à quelqu’un qui en a vraiment besoin?» Ses mots étaient clairs, ses manières gracieuses. Puis elle me congédia, en renfonçant la tête dans ses guenilles.
Elle passait ses nuits au Bureau de poste de la cinquième rue. Je pouvais la sentir avant d’avoir tourné le coin où elle avait l’habitude de dormir, debout, dans l’entrée près des téléphones publics. Je sentais l’urine qui suintait à travers ses couches de vêtements sales et l’odeur de putréfaction qui émanait de sa bouche presque complètement édentée. Si elle ne dormait pas, elle marmonnait des bribes de phrases incompréhensibles.
Maintenant ils ferment le bureau de poste à six heures pour que les vagabonds ne puissent pas rentrer, alors elle se roule en boule sur le trottoir sans cesser de se parler à elle-même, sa bouche grande ouverte et comme désarticulée, son odeur diminuée par une douce brise.
Un soir d’Action de grâces, il nous restait tellement de nourriture après le repas que j’ai emballé les restes, me suis excusée auprès des autres et suis allée en voiture jusqu’à la cinquième rue.
C’était une nuit glaciale. Les feuilles tourbillonnaient et les rues étaient presque désertes, tout le monde bien au chaud dans une maison ou dans un abri sauf quelques déshérités. Mais je savais que je la trouverais là.
Elle était vêtue comme elle l’était toujours, même en été: les chaudes couches de laine dissimulant son vieux corps voûté. Ses mains osseuses cramponnées à son précieux chariot d’épicerie. Elle s’était installée près d’une clôture métallique en face du terrain de jeu jouxtant le bureau de poste. «Pourquoi n’a-t-elle pas choisi un endroit mieux protégé du vent?» Je pensait, et présumait qu’elle était si folle qu’elle n’avait pas pensé à s’engouffrer dans une entrée.
J’ai garé ma belle voiture lustrée contre le trottoir, baissé ma vitre et dit: «Maman… voudriez-vous…», moi-même étonnée de m’entendre dire ce mot, «maman». Mais d’une certaine façon elle l’était… elle l’est… bien que je ne puisse pas me l’expliquer.
J’ai répété: «Maman, je vous ai apporté de la nourriture. Voulez-vous de la dinde avec de la farce et de la tarte aux pommes?»
Sur ces mots, la vieille femme me regarda et dit très clairement et très distinctement, ses deux dents du bas branlantes et sur le point de tomber: «Oh, merci beaucoup, mais j’ai assez mangé. Pourquoi n’allez-vous pas donner ça à quelqu’un qui en a vraiment besoin?» Ses mots étaient clairs, ses manières gracieuses. Puis elle me congédia, en renfonçant la tête dans ses guenilles.
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Re: ★Beaux Textes★
Histoire normale
Une belle histoire que je vais vous conter la. L’histoire de cet enfant qui a priori semblait de bonne constitution. Il aurait pu être quelqu’un d’équilibré et sain d’esprit... d’apparence. Ce n’était pas le plus malheureux, il y avait pire comme cursus. Seulement lui s’en moquait. Le monde aurait pu s’écrouler, l’humanité s’effondrer, Il aurait survécu à n’importe quelles exactions, Si seulement il avait pu être au coté de... son père et sa mère. Il n’y eut pas droit. Les uns et les autres se séparant très tôt. Pas assez pour oublier la rupture. Non vraiment pas assez ils auraient dû... l’avorter. Mais à 3 ans elle lui reste tatoué dans son esprit. Telle une image scarifiée au fer rouge... à jamais présente.
La souffrance générée n’est aucunement comparable, Impossible de s’en débarrasser, de l’oublier. Folie?
Normalité en réalité penseront certains. Peut être... Anormal pour les confins de sa compréhension. Son esprit ne peut admettre et refuse toute explication. Tourment des sens, furie émotionnelle, aliénation de l’esprit. Dès lors, tout jeune la barricade se construit petit à petit... Son âme perd raison... le déséquilibre est amorcé. Son regard reste vide, la flamme reste inerte. Il conjugue maintenant l’imparfait, le passé n’étant pas si simple. Oui M’sieurs, Dames, je vous passe les déboires... à chacun son fardeau. Parents divorcés. Tous ces maux. Méfiez-vous... vos enfants vous aiment.
L’histoire se termine bien, c’est pour ça qu’on ne versera pas de larme. Vraiment? La douleur reste. Latente, sournoise, insidieuse, nauséabonde, humaine. Colère. Il est. Il restera. Mais malgré toutes ces turbulences à jamais gravées, il sait. Il sait que ses enfants ne connaîtront jamais de telles souffrances. Que ses enfants pourront vivre en plénitude avec eux mêmes Qu’il leur accordera un amour sans limites. Qu’il ne retrouvera jamais dans leur regard. Celui qui a trop souvent fait baissé le sien... Lorsqu’il le croisait dans un miroir.
La normalité quoi.
Une belle histoire que je vais vous conter la. L’histoire de cet enfant qui a priori semblait de bonne constitution. Il aurait pu être quelqu’un d’équilibré et sain d’esprit... d’apparence. Ce n’était pas le plus malheureux, il y avait pire comme cursus. Seulement lui s’en moquait. Le monde aurait pu s’écrouler, l’humanité s’effondrer, Il aurait survécu à n’importe quelles exactions, Si seulement il avait pu être au coté de... son père et sa mère. Il n’y eut pas droit. Les uns et les autres se séparant très tôt. Pas assez pour oublier la rupture. Non vraiment pas assez ils auraient dû... l’avorter. Mais à 3 ans elle lui reste tatoué dans son esprit. Telle une image scarifiée au fer rouge... à jamais présente.
La souffrance générée n’est aucunement comparable, Impossible de s’en débarrasser, de l’oublier. Folie?
Normalité en réalité penseront certains. Peut être... Anormal pour les confins de sa compréhension. Son esprit ne peut admettre et refuse toute explication. Tourment des sens, furie émotionnelle, aliénation de l’esprit. Dès lors, tout jeune la barricade se construit petit à petit... Son âme perd raison... le déséquilibre est amorcé. Son regard reste vide, la flamme reste inerte. Il conjugue maintenant l’imparfait, le passé n’étant pas si simple. Oui M’sieurs, Dames, je vous passe les déboires... à chacun son fardeau. Parents divorcés. Tous ces maux. Méfiez-vous... vos enfants vous aiment.
L’histoire se termine bien, c’est pour ça qu’on ne versera pas de larme. Vraiment? La douleur reste. Latente, sournoise, insidieuse, nauséabonde, humaine. Colère. Il est. Il restera. Mais malgré toutes ces turbulences à jamais gravées, il sait. Il sait que ses enfants ne connaîtront jamais de telles souffrances. Que ses enfants pourront vivre en plénitude avec eux mêmes Qu’il leur accordera un amour sans limites. Qu’il ne retrouvera jamais dans leur regard. Celui qui a trop souvent fait baissé le sien... Lorsqu’il le croisait dans un miroir.
La normalité quoi.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
Soyez généreux et faites un beau geste
Il s'agit d'un slogan qui se répand clandestinement à l'échelle du pays.
Par un jour frisquet d'hiver, à San Francisco, une femme conduisant une Honda rouge, dont la banquette arrière était couverte de cadeaux de Noël, se dirigea vers le poste de péage du pont enjambant la baie. « Je paie pour moi et pour les six automobilistes derrière moi », dit-elle avec un sourire, en tendant sept billets de passage.
Les uns après les autres, les six conducteurs suivants arrivèrent au péage, argent en main, pour s'entendre dire: « Une femme a déjà payé votre droit de passage. Bonne journée. »
Il semble que la conductrice de la Honda avait lu cette phrase sur un carton collé sur le réfrigérateur chez une amie : « Soyez généreux et faites un beau geste. »
La phrase avait attiré son attention, et elle l'avait recopiée.
Judy Foreman aperçut la même phrase sur le mur d'un entrepôt à environ 150 kilomètres de chez elle. Comme la phrase lui était restée à l'esprit pendant des jours, elle finit par retourner sur place pour la prendre en note. « Je la trouvais simplement belle », rapporta-t-elle, expliquant pourquoi elle avait commencé à l'écrire au bas de toutes ses lettres, « comme un message venant du ciel ».
Son mari Frank, professeur au niveau secondaire, aimait tant la phrase qu'il l'avait reproduite sur le mur de sa classe pour la faire connaître à ses élèves parmi lesquels se trouvait la fille d'une chroniqueuse. La journaliste l'écrivit dans son journal, avouant l'aimer tout en ne sachant pas d'où elle provenait ni ce qu'elle signifiait véritablement.
Deux jours plus tard, elle entendit parler d'Anne Herbert. Grande blonde dans la quarantaine, Anne vivait à Marin, un des dix comtés les plus riches du pays, où elle s'occupait des résidences durant l'absence des propriétaires, travaillait ici et là et se débrouillait. C'était dans un restaurant de Sausalito qu'Anne avait écrit la phrase sur un napperon de papier, après l'avoir retournée dans sa tête pendant des jours.
« C'est merveilleux! », dit un homme assis tout près et il la copia soigneusement sur son propre napperon.
« L'idée est la suivante, dit Anne. Quand vous croyez qu'une chose devrait se produire plus souvent, faites-la, spontanément. »
Voici quelques-unes des ses propres fantaisies :
1) s'introduire dans une école terne et déprimante pour repeindre les classes;
2) déposer des repas chauds sur les tables des maisons du secteur pauvre de la ville;
3) glisser de l'argent dans le sac d'une vieille dame fière.
Selon Anne, « La gentillesse engendre la gentillesse, tout autant que la violence engendre la violence ».
Aujourd'hui, la phrase se répand; on la trouve sur des pare-chocs de voitures, sur les murs, au bas des lettres et des cartes d'affaires. Et à mesure qu'elle se répand, se répand également une guérilla de bonté.
À Portland, en Oregon, un homme met une pièce dans un parcomètre voisin juste à temps. À Patterson, au New Jersey, une douzaine de personnes armés de balais, de seaux et de bulbes de tulipes arrivent sans crier gare dans une maison délabrée et la nettoient de fond en comble pendant que les propriétaires, frêles et âgés, les regardent émerveillés et souriants. À Chicago, un adolescent déneige l'entrée d'une demeure quand l'envie lui en prend. « Et puis quoi, personne ne me regarde », pense-t-il, « Pourquoi ne pas nettoyer l'entrée voisine aussi. »
C'est une anarchie positive, un beau désordre, une émeute en douceur. Une femme de Boston écrit « Joyeux Noël! » au verso de son chèque à l'intention des caissiers. Un homme de St. Louis, dont l'automobile vient d'être tamponnée, salue de la main la jeune femme coupable en disant : « Ce n'est qu'une égratignure. Ne vous en faites pas. »
Les beaux gestes se répandent : un homme plante des jonquilles le long de la route, sa chemise agitée par la brise que soulèvent les voitures. À Seattle, un homme prend sur lui d'agir comme surveillant de l'environnement et parcourt les trottoirs de béton en ramassant les déchets dans un chariot de supermarché. À Atlanta, un homme nettoie les graffitis dessinés sur un banc de parc.
On dit qu'il est impossible de sourire sans s'encourager un peu soi-même. C'est ainsi que vous ne pouvez faire une gentillesse sans avoir le sentiment que vos propres problèmes sont un peu moins lourds, ne serait-ce que parce que le monde est devenu un endroit un peu plus agréable.
Et vous ne pouvez être bénéficiaire d'un beau geste sans ressentir un choc, un soubresaut agréable. Si vous étiez l'un de ces conducteurs qui ont vu leur droit de passage payé pendant l'heure de pointe, qui sait ce que ce geste vous aurait incité à faire plus tard pour quelqu'un d'autre? Un signe de la main pour donner le droit de passage à l'intersection? Un sourire à un commis fatigué? Ou quelque chose de plus important, de plus grand? Comme toutes les révolutions, la bonté commence lentement, par un seul geste. Que ce soit le vôtre.
Il s'agit d'un slogan qui se répand clandestinement à l'échelle du pays.
Par un jour frisquet d'hiver, à San Francisco, une femme conduisant une Honda rouge, dont la banquette arrière était couverte de cadeaux de Noël, se dirigea vers le poste de péage du pont enjambant la baie. « Je paie pour moi et pour les six automobilistes derrière moi », dit-elle avec un sourire, en tendant sept billets de passage.
Les uns après les autres, les six conducteurs suivants arrivèrent au péage, argent en main, pour s'entendre dire: « Une femme a déjà payé votre droit de passage. Bonne journée. »
Il semble que la conductrice de la Honda avait lu cette phrase sur un carton collé sur le réfrigérateur chez une amie : « Soyez généreux et faites un beau geste. »
La phrase avait attiré son attention, et elle l'avait recopiée.
Judy Foreman aperçut la même phrase sur le mur d'un entrepôt à environ 150 kilomètres de chez elle. Comme la phrase lui était restée à l'esprit pendant des jours, elle finit par retourner sur place pour la prendre en note. « Je la trouvais simplement belle », rapporta-t-elle, expliquant pourquoi elle avait commencé à l'écrire au bas de toutes ses lettres, « comme un message venant du ciel ».
Son mari Frank, professeur au niveau secondaire, aimait tant la phrase qu'il l'avait reproduite sur le mur de sa classe pour la faire connaître à ses élèves parmi lesquels se trouvait la fille d'une chroniqueuse. La journaliste l'écrivit dans son journal, avouant l'aimer tout en ne sachant pas d'où elle provenait ni ce qu'elle signifiait véritablement.
Deux jours plus tard, elle entendit parler d'Anne Herbert. Grande blonde dans la quarantaine, Anne vivait à Marin, un des dix comtés les plus riches du pays, où elle s'occupait des résidences durant l'absence des propriétaires, travaillait ici et là et se débrouillait. C'était dans un restaurant de Sausalito qu'Anne avait écrit la phrase sur un napperon de papier, après l'avoir retournée dans sa tête pendant des jours.
« C'est merveilleux! », dit un homme assis tout près et il la copia soigneusement sur son propre napperon.
« L'idée est la suivante, dit Anne. Quand vous croyez qu'une chose devrait se produire plus souvent, faites-la, spontanément. »
Voici quelques-unes des ses propres fantaisies :
1) s'introduire dans une école terne et déprimante pour repeindre les classes;
2) déposer des repas chauds sur les tables des maisons du secteur pauvre de la ville;
3) glisser de l'argent dans le sac d'une vieille dame fière.
Selon Anne, « La gentillesse engendre la gentillesse, tout autant que la violence engendre la violence ».
Aujourd'hui, la phrase se répand; on la trouve sur des pare-chocs de voitures, sur les murs, au bas des lettres et des cartes d'affaires. Et à mesure qu'elle se répand, se répand également une guérilla de bonté.
À Portland, en Oregon, un homme met une pièce dans un parcomètre voisin juste à temps. À Patterson, au New Jersey, une douzaine de personnes armés de balais, de seaux et de bulbes de tulipes arrivent sans crier gare dans une maison délabrée et la nettoient de fond en comble pendant que les propriétaires, frêles et âgés, les regardent émerveillés et souriants. À Chicago, un adolescent déneige l'entrée d'une demeure quand l'envie lui en prend. « Et puis quoi, personne ne me regarde », pense-t-il, « Pourquoi ne pas nettoyer l'entrée voisine aussi. »
C'est une anarchie positive, un beau désordre, une émeute en douceur. Une femme de Boston écrit « Joyeux Noël! » au verso de son chèque à l'intention des caissiers. Un homme de St. Louis, dont l'automobile vient d'être tamponnée, salue de la main la jeune femme coupable en disant : « Ce n'est qu'une égratignure. Ne vous en faites pas. »
Les beaux gestes se répandent : un homme plante des jonquilles le long de la route, sa chemise agitée par la brise que soulèvent les voitures. À Seattle, un homme prend sur lui d'agir comme surveillant de l'environnement et parcourt les trottoirs de béton en ramassant les déchets dans un chariot de supermarché. À Atlanta, un homme nettoie les graffitis dessinés sur un banc de parc.
On dit qu'il est impossible de sourire sans s'encourager un peu soi-même. C'est ainsi que vous ne pouvez faire une gentillesse sans avoir le sentiment que vos propres problèmes sont un peu moins lourds, ne serait-ce que parce que le monde est devenu un endroit un peu plus agréable.
Et vous ne pouvez être bénéficiaire d'un beau geste sans ressentir un choc, un soubresaut agréable. Si vous étiez l'un de ces conducteurs qui ont vu leur droit de passage payé pendant l'heure de pointe, qui sait ce que ce geste vous aurait incité à faire plus tard pour quelqu'un d'autre? Un signe de la main pour donner le droit de passage à l'intersection? Un sourire à un commis fatigué? Ou quelque chose de plus important, de plus grand? Comme toutes les révolutions, la bonté commence lentement, par un seul geste. Que ce soit le vôtre.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
Une belle histoire de Noël
Lorsque deux cultures partagent un moment de bonheur simple, par delà les clichés ou les idées préconçues.
Le mois de décembre fleure bon la Noël avec cette ambiance faite de musique, de parfums divers, de lumières qui scintillent et de couleurs... le tout donnant parfois un ensemble un peu kitsch. J'aime assez cette ambiance car les fêtes de fin d'années ont toujours revêtu une certaine importance dans mon chef. J'ai envie de vous rapporter aujourd'hui une jolie histoire de Noël, pas un comte pour enfants ni même l'idée de bons sentiments qui sont censés être de rigueur en cette période, non juste une histoire vraie que j'ai vécue voici quelques années à l'approche de la Noël. Les marchés de Noël fleurissent un peu partout, il y en a d'importants comme celui de Liège ou celui de Bruxelles mais il y a aussi tout une série d'initiatives locales qui émanent de personnes privées ou d'associations villageoises dont l'objectif est de créer une ambiance de Noël dans leur quartier. C'est à l'occasion d'un de ces petits événements locaux que j'ai été l'acteur et le témoin de ma plus belle histoire de Noël, c'était en 2004. A cette époque, j'étais le Secrétaire de la branche locale d'une organisation politico-culturelle bien connue, Présence et Action Culturelles (PAC). Avec cette casquette, j'organisais un petit marché de Noël dans les locaux du Tcherati, le complexe socio-culturel de Cheratte, le village de Basse-Meuse où je suis né et où j'ai vécu une grande partie de ma vie.
Cheratte est un petit village de quelque 6000 habitants au lourd passé minier. Le Charbonnage du Hasard a attiré, à se grande époque, des travailleurs immigrés venus de différents pays, parfois proches parfois plus lointains. Mon grand-père, Vaclav, était de ceux-là, lui qui quitta, en 1928, sa Pologne pour trouver son Eldorado dans les galeries souterraines belges à arracher le charbon à la terre. Mon beau-père suivit à peu près le même chemin, deux décennies plus tard, en quittant les Abruzzes en échange d'un sac de charbon pour sa famille. Polonais, Italiens, Grecs, Turcs, Marocains, Ukrainiens, Belges... autant de nationalités et de cultures différentes qui durent cohabiter dans la mine cherattoise pour assurer leur pitance. Et pourtant, lorsqu'il évoquait ses souvenirs de la mine, jamais mon grand-père ne se plaignit de cette situation car, disait-il, c'était bien mieux que ce qu'il [bavait connu dans les fermes en Pologne et en Allemagne. Bref, Cheratte est un village ou vivent, aujourd'hui encore, en plus ou moin bonne harmonie plusieurs communautés différentes bien que le charbonnage du Hasard fut fermé en 1977.
Pour le Marché de Noël que nous organisions en 2004, nous avions eu l'idée de convier une dame marocaine, Naïma, à venir prendre place avec les autres exposants. Elle proposait donc, parmi d'autres produits de ouches plus classiques de cette période, de découvrir des pâtisseries de sa région natale mais aussi un couscous qu'elle avait mitonné avec d'autres dames marocaines. Le moins que l'on puisse dire est que son échoppe rencontra un énorme succès et le fait qu'elle fut voilée n'a heurté personne, pas plus que la présence du Père Noël qui distribuait bonbons et gâteaux aux enfants de toutes cultures n'a heurté la communauté marocaine qui était présente en masse. Naïma et toute sa famille qui était venue lui prêter main forte ont étalé leur gentillesse et leur bonté. Elle proposait, à qui le souhaitait, de déguster ses savoureuses pâtisseries au miel et aux fruits secs tandis que son époux nous fit goûter le thé à la menthe comme on le prépare chez les Berbères. A notre tour, nous leur avons fait découvrir des spécialités liégeoises, boukettes, le massepain, la bûche de Noël ou les huitres qu'ils ne connaissaient pas. Bref chacun fit un pas vers l'autre sans aucune autre pensée que celle de passer un bon moment, de s'amuser ensemble. Les visiteurs du marché étaient ravi de l'ambiance qui règnait dans la salle où résonnaient les chants traditionnels de Noël tandis que l'on dégustait boudins, thé à la menthe, foie gras, couscous et pâtisseries marocaines...
Lorsqu'il s'est agit de faire la vaisselle, l'équipe que nous avions mise en place s'est vue spontanément renforcée par plusieurs dames marocaines, dont Naïma. Mais si je ne devais garder qu'une seule image de ce week-end extraordinaire, ce serait sans hésiter celle où Naïma a offert au Père-Noël une appétissante assiette de pâtisseries marocaines présentée dans un emballage transparent fermé par un beau noeud rouge. Cette image est gravée dans ma mémoire plus encore qu'elle ne fut immortalisée par l'appareil photo numérique qui mitrailla l'événement. Sur cette image on voit le voile de Naïma - elle le porte volontairement - et le bonnet du Père Noël cohabiter et je peux vous assurer que rien n'apparait tel un signe ostentatoire de religion. Ce que l'on a vu à travers cette scène, ce sont deux cultures, deux communautés, différentes qui peuvent cependant vivre ensemble en harmonie, se respecter, s'apprécier et même se compléter; pas des bureaucrates politiciens qui légifèrent sur le port du voile ou d'autres signes religieux ni des pleutres qui s'abritent derrière des idéologies racistes pas plus que des intégristes qui ne jurent que par Allah... Que la vie serait simple si l'on ne dressait pas en permanence des barrières idéologiques, administratives ou sociales entre les hommes et les femmes de tous horizons et de toutes cultures.
Cette histoire n'a d'autres prétention que de rappeler que l'on peut vivre ensemble en se respectant et en s'appréciant, que l'on porte le voile ou que l'on soit athée, que l'on soit Européen ou que l'on soit Berbère... à condition ne pas pas s'enfermer dans ses idées sinon cela devient des préjugés. Jamais plus que ces deux jours de décembre 2004 je n'ai ressenti davantage l'esprit de Noël, un esprit de partage et de découverte. C'était grâce à l'ouverture d'esprit de deux communautés, l'ouverture d'esprit qui nous incité à ouvrir notre animation de Noël à la communauté marocaine et celle de Madame Naima, de son mari et de leurs amis qui ont accepté de s'impliquer avec nous pour faire de ce marché de Noël une belle réussite[/b]
Lorsque deux cultures partagent un moment de bonheur simple, par delà les clichés ou les idées préconçues.
Le mois de décembre fleure bon la Noël avec cette ambiance faite de musique, de parfums divers, de lumières qui scintillent et de couleurs... le tout donnant parfois un ensemble un peu kitsch. J'aime assez cette ambiance car les fêtes de fin d'années ont toujours revêtu une certaine importance dans mon chef. J'ai envie de vous rapporter aujourd'hui une jolie histoire de Noël, pas un comte pour enfants ni même l'idée de bons sentiments qui sont censés être de rigueur en cette période, non juste une histoire vraie que j'ai vécue voici quelques années à l'approche de la Noël. Les marchés de Noël fleurissent un peu partout, il y en a d'importants comme celui de Liège ou celui de Bruxelles mais il y a aussi tout une série d'initiatives locales qui émanent de personnes privées ou d'associations villageoises dont l'objectif est de créer une ambiance de Noël dans leur quartier. C'est à l'occasion d'un de ces petits événements locaux que j'ai été l'acteur et le témoin de ma plus belle histoire de Noël, c'était en 2004. A cette époque, j'étais le Secrétaire de la branche locale d'une organisation politico-culturelle bien connue, Présence et Action Culturelles (PAC). Avec cette casquette, j'organisais un petit marché de Noël dans les locaux du Tcherati, le complexe socio-culturel de Cheratte, le village de Basse-Meuse où je suis né et où j'ai vécu une grande partie de ma vie.
Cheratte est un petit village de quelque 6000 habitants au lourd passé minier. Le Charbonnage du Hasard a attiré, à se grande époque, des travailleurs immigrés venus de différents pays, parfois proches parfois plus lointains. Mon grand-père, Vaclav, était de ceux-là, lui qui quitta, en 1928, sa Pologne pour trouver son Eldorado dans les galeries souterraines belges à arracher le charbon à la terre. Mon beau-père suivit à peu près le même chemin, deux décennies plus tard, en quittant les Abruzzes en échange d'un sac de charbon pour sa famille. Polonais, Italiens, Grecs, Turcs, Marocains, Ukrainiens, Belges... autant de nationalités et de cultures différentes qui durent cohabiter dans la mine cherattoise pour assurer leur pitance. Et pourtant, lorsqu'il évoquait ses souvenirs de la mine, jamais mon grand-père ne se plaignit de cette situation car, disait-il, c'était bien mieux que ce qu'il [bavait connu dans les fermes en Pologne et en Allemagne. Bref, Cheratte est un village ou vivent, aujourd'hui encore, en plus ou moin bonne harmonie plusieurs communautés différentes bien que le charbonnage du Hasard fut fermé en 1977.
Pour le Marché de Noël que nous organisions en 2004, nous avions eu l'idée de convier une dame marocaine, Naïma, à venir prendre place avec les autres exposants. Elle proposait donc, parmi d'autres produits de ouches plus classiques de cette période, de découvrir des pâtisseries de sa région natale mais aussi un couscous qu'elle avait mitonné avec d'autres dames marocaines. Le moins que l'on puisse dire est que son échoppe rencontra un énorme succès et le fait qu'elle fut voilée n'a heurté personne, pas plus que la présence du Père Noël qui distribuait bonbons et gâteaux aux enfants de toutes cultures n'a heurté la communauté marocaine qui était présente en masse. Naïma et toute sa famille qui était venue lui prêter main forte ont étalé leur gentillesse et leur bonté. Elle proposait, à qui le souhaitait, de déguster ses savoureuses pâtisseries au miel et aux fruits secs tandis que son époux nous fit goûter le thé à la menthe comme on le prépare chez les Berbères. A notre tour, nous leur avons fait découvrir des spécialités liégeoises, boukettes, le massepain, la bûche de Noël ou les huitres qu'ils ne connaissaient pas. Bref chacun fit un pas vers l'autre sans aucune autre pensée que celle de passer un bon moment, de s'amuser ensemble. Les visiteurs du marché étaient ravi de l'ambiance qui règnait dans la salle où résonnaient les chants traditionnels de Noël tandis que l'on dégustait boudins, thé à la menthe, foie gras, couscous et pâtisseries marocaines...
Lorsqu'il s'est agit de faire la vaisselle, l'équipe que nous avions mise en place s'est vue spontanément renforcée par plusieurs dames marocaines, dont Naïma. Mais si je ne devais garder qu'une seule image de ce week-end extraordinaire, ce serait sans hésiter celle où Naïma a offert au Père-Noël une appétissante assiette de pâtisseries marocaines présentée dans un emballage transparent fermé par un beau noeud rouge. Cette image est gravée dans ma mémoire plus encore qu'elle ne fut immortalisée par l'appareil photo numérique qui mitrailla l'événement. Sur cette image on voit le voile de Naïma - elle le porte volontairement - et le bonnet du Père Noël cohabiter et je peux vous assurer que rien n'apparait tel un signe ostentatoire de religion. Ce que l'on a vu à travers cette scène, ce sont deux cultures, deux communautés, différentes qui peuvent cependant vivre ensemble en harmonie, se respecter, s'apprécier et même se compléter; pas des bureaucrates politiciens qui légifèrent sur le port du voile ou d'autres signes religieux ni des pleutres qui s'abritent derrière des idéologies racistes pas plus que des intégristes qui ne jurent que par Allah... Que la vie serait simple si l'on ne dressait pas en permanence des barrières idéologiques, administratives ou sociales entre les hommes et les femmes de tous horizons et de toutes cultures.
Cette histoire n'a d'autres prétention que de rappeler que l'on peut vivre ensemble en se respectant et en s'appréciant, que l'on porte le voile ou que l'on soit athée, que l'on soit Européen ou que l'on soit Berbère... à condition ne pas pas s'enfermer dans ses idées sinon cela devient des préjugés. Jamais plus que ces deux jours de décembre 2004 je n'ai ressenti davantage l'esprit de Noël, un esprit de partage et de découverte. C'était grâce à l'ouverture d'esprit de deux communautés, l'ouverture d'esprit qui nous incité à ouvrir notre animation de Noël à la communauté marocaine et celle de Madame Naima, de son mari et de leurs amis qui ont accepté de s'impliquer avec nous pour faire de ce marché de Noël une belle réussite[/b]
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
La dernière lettre du camionneur
Le mont Steamboat est meurtrier. Tous les camionneurs qui empruntent la route de l'Alaska le savent et traitent donc cette montagne avec respect, surtout en hiver. Sur cette montagne, la route est sinueuse, glacée et bordée d'escarpements très abrupts. On ne compte plus le nombre de camionneurs qui y ont laissé leur vie, et beaucoup d'autres encore suivront leurs dernières traces.
Un jour, alors que je roulais sur cette route, je croisai des policiers de la Gendarmerie royale du Canada ainsi que plusieurs dépanneuses qui hissaient du fond d'un ravin ce qui restait d'une semi-remorque. Je garai mon camion et rejoignis les quelques camionneurs qui observaient en silence l'épave qu'on remontait lentement.
Un des policiers vint vers nous et dit doucement : « Je suis désolé. Le conducteur était déjà mort lorsque nous l'avons trouvé. L'accident a probablement eu lieu il y a deux jours pendant la grosse tempête. Il n'y avait pratiquement aucune trace sur la neige. C'est par hasard que nous avons aperçu des chromes briller au soleil. »
Il secoua lentement la tête et fouilla dans une des poches de son parka.
« Tenez, les gars, vous devriez peut-être lire ceci. Je pense que le malheureux a survécu quelques heures avant de mourir de froid. »
C'était la première fois que je voyais un policier aux yeux larmoyants. J'avais toujours cru qu'à force de côtoyer la mort et le désespoir, les policiers s'immunisaient en quelque sorte. Le policier s'essuya les yeux et me tendit la lettre. En la lisant, je me mis aussi à pleurer. Chaque camionneur lut la lettre en silence, puis retourna sans dire un mot vers son camion. Les mots qu'elle contenait sont restés gravés dans ma mémoire. Les années ont passé, mais je m'en souviens comme si je la tenais encore entre mes mains. Voici donc cette lettre, pour vous et votre famille.
Le mont Steamboat est meurtrier. Tous les camionneurs qui empruntent la route de l'Alaska le savent et traitent donc cette montagne avec respect, surtout en hiver. Sur cette montagne, la route est sinueuse, glacée et bordée d'escarpements très abrupts. On ne compte plus le nombre de camionneurs qui y ont laissé leur vie, et beaucoup d'autres encore suivront leurs dernières traces.
Un jour, alors que je roulais sur cette route, je croisai des policiers de la Gendarmerie royale du Canada ainsi que plusieurs dépanneuses qui hissaient du fond d'un ravin ce qui restait d'une semi-remorque. Je garai mon camion et rejoignis les quelques camionneurs qui observaient en silence l'épave qu'on remontait lentement.
Un des policiers vint vers nous et dit doucement : « Je suis désolé. Le conducteur était déjà mort lorsque nous l'avons trouvé. L'accident a probablement eu lieu il y a deux jours pendant la grosse tempête. Il n'y avait pratiquement aucune trace sur la neige. C'est par hasard que nous avons aperçu des chromes briller au soleil. »
Il secoua lentement la tête et fouilla dans une des poches de son parka.
« Tenez, les gars, vous devriez peut-être lire ceci. Je pense que le malheureux a survécu quelques heures avant de mourir de froid. »
C'était la première fois que je voyais un policier aux yeux larmoyants. J'avais toujours cru qu'à force de côtoyer la mort et le désespoir, les policiers s'immunisaient en quelque sorte. Le policier s'essuya les yeux et me tendit la lettre. En la lisant, je me mis aussi à pleurer. Chaque camionneur lut la lettre en silence, puis retourna sans dire un mot vers son camion. Les mots qu'elle contenait sont restés gravés dans ma mémoire. Les années ont passé, mais je m'en souviens comme si je la tenais encore entre mes mains. Voici donc cette lettre, pour vous et votre famille.
Décembre 1974
À ma tendre épouse,
Voici une lettre qu'aucun homme ne veut écrire, mais j'ai la chance d'avoir un peu de temps pour te dire ce que j'ai tant de fois oublié de te dire. Je t'aime ma chérie.
Tu avais l'habitude de me taquiner en disant que je préférais mon camion à mon épouse, car je passais plus de temps avec lui qu'avec toi. C'est vrai que j'aime cette machine de métal; elle a toujours été bonne pour moi. Elle et moi avons traversé des endroits périlleux et des moments difficiles. Elle était fiable pendant les longs voyages, sans compter qu'elle était rapide sur les routes droites. Jamais elle ne m'a laissé tomber.
Mais, sais-tu, je t'aime pour les mêmes raisons ! Peu importe les circonstances, j'ai toujours pu compter sur toi.
Te rappelles-tu mon premier camion? Cette vielle machine nous coûtait les yeux de la tête et rapportait à peine assez pour mettre du pain sur la table. Tu as dû trouver du travail pour que nous puissions payer le loyer et les factures. Tout l'argent que je gagnais était affecté aux réparations de ce camion, alors que ton revenu nous permettait de manger et d'avoir un toit.
Je me rappelle avoir pesté contre ce camion. Pourtant, jamais je ne t'ai entendue te plaindre quand tu rentrais fourbue du travail et que je te demandais de l'argent pour reprendre la route. Et même si tu t'étais plainte, je crois que je n'aurais rien entendu, trop absorbé par mes propres problèmes pour me préoccuper des tiens.
Je songe maintenant à toutes les choses auxquelles tu as renoncé pour moi : les vêtements, les vacances, les réceptions, les amis. Jamais tu ne te lamentais et, je ne sais pourquoi, je ne pensais jamais à te remercier d'être ce que tu es.
Quand je prenais un café avec les gars, je disais toujours mon camion, ma semi-remorque, mes paiements. J'imagine que j'oubliais que tu étais mon associée même si tu n'étais pas dans la cabine du camion avec moi. C'est grâce à tes sacrifices et à ta détermination, autant qu'aux miens, que nous avons finalement eu les moyens d'acheter le nouveau camion.
Les mots ne peuvent décrire la fierté que me procurait ce camion. J'étais fier de toi également, mais sans jamais te le dire. Je tenais pour acquis que tu le savais déjà. Si seulement j'avais consacré autant d'heures à parler avec toi que j'en ai passées à polir des chromes, j'aurais peut-être eu la chance de te le dire.
Pendant toutes ces années où j'ai sillonné les routes, j'ai toujours su que tes prières m'accompagnaient en tout temps. Mais aujourd'hui, elles n'ont pas suffi.
Je suis blessé. Gravement. Je viens de parcourir mon dernier kilomètre et je veux te dire les choses qui auraient dû être dites tant de fois auparavant. Ces choses qui sont passées sous silence parce que j'étais trop préoccupé par le camion et le travail.
Je songe à toutes les occasions manquées, fêtes et anniversaires. Je pense aussi aux spectacles de l'école et aux matches de hockey auxquels tu as assisté toute seule parce que j'étais sur la route.
Je songe à toutes les nuits de solitude que tu as passées à te demander où j'étais et comment les choses allaient. Je songe à toutes les fois où j'ai voulu te téléphoner seulement pour te dire bonjour, sans finalement le faire. Je songe à la tranquillité d'esprit que me procurait l'idée de te savoir à la maison avec les enfants, dans l'attente de mon retour.
J'imagine toutes les réunions de famille où tu devais trouver mille excuses pour expliquer mon absence : j'étais occupé à faire une vidange d'huile; j'étais occupé à chercher des pièces de rechange; j'étais déjà couché parce que je partais tôt le lendemain. Il y avait toujours des raisons, mais elles m'apparaissent sans importance aujourd'hui.
Lorsque nous nous sommes mariés, tu savais à peine comment changer une ampoule électrique. Quelques années plus tard, tu réparais la fournaise pendant une tempête de neige tandis que j'étais en Floride à attendre une cargaison. Tu es devenue une bonne mécanicienne, au point de pouvoir m'aider à faire des réparations; j'étais extrêmement fier de toi lorsque tu montais dans la cabine et que tu reculais le camion le long des rosiers.
J'étais fier de toi lorsque j'arrivais à la maison et que je te trouvais endormie dans la voiture, m'attendant. À deux heures du matin comme de l'après-midi, tu étais belle comme une vedette de cinéma. Sais-tu à quel point tu es belle? Je ne te l'ai pas dit dernièrement, mais c'est vrai.
J'ai commis beaucoup d'erreurs dans ma vie, mais j'ai pris au moins une bonne décision, celle de te demander en mariage. Tu n'as jamais vraiment compris pourquoi j'aimais mon métier. Je ne saurais le dire moi-même, mais c'était ma façon de vivre et tu m'as appuyé. Beau temps mauvais temps, tu m'as toujours soutenu. Je t'aime, mon amour, et j'aime nos enfants.
Mon corps me fait mal, mais mon coeur me fait encore plus mal. Je ne reviendrai pas de ce voyage. Pour la première fois depuis que nous sommes ensemble, je me sens vraiment seul et j'ai peur. J'ai tant besoin de toi, mais je sais qu'il est trop tard.
C'est drôle, j'imagine, mais tout ce que j'ai, en ce moment, c'est mon camion. Ce damné camion qui a gouverné nos vies pendant si longtemps. Un amas de tôle tordue avec lequel et dans lequel j'ai vécu durant tant d'années, mais qui ne peut pas me donner de l'amour. Toi seule le peux.
Des milliers de kilomètres nous séparent, mais je te sens à mes côtés. Je peux voir ton visage et sentir ton amour. Mais j'ai peur d'affronter seul la mort.
Dis aux enfants que je les aime beaucoup et ne permets pas aux garçons de faire le métier de camionneur.
Chérie, je crois que c'est tout. Mon Dieu, comme je t'aime ! Prends soin de toi et n'oublie jamais que je t'ai aimée plus que tout au monde. J'ai simplement oublié de te le dire.
Je t'aime, Bill
À ma tendre épouse,
Voici une lettre qu'aucun homme ne veut écrire, mais j'ai la chance d'avoir un peu de temps pour te dire ce que j'ai tant de fois oublié de te dire. Je t'aime ma chérie.
Tu avais l'habitude de me taquiner en disant que je préférais mon camion à mon épouse, car je passais plus de temps avec lui qu'avec toi. C'est vrai que j'aime cette machine de métal; elle a toujours été bonne pour moi. Elle et moi avons traversé des endroits périlleux et des moments difficiles. Elle était fiable pendant les longs voyages, sans compter qu'elle était rapide sur les routes droites. Jamais elle ne m'a laissé tomber.
Mais, sais-tu, je t'aime pour les mêmes raisons ! Peu importe les circonstances, j'ai toujours pu compter sur toi.
Te rappelles-tu mon premier camion? Cette vielle machine nous coûtait les yeux de la tête et rapportait à peine assez pour mettre du pain sur la table. Tu as dû trouver du travail pour que nous puissions payer le loyer et les factures. Tout l'argent que je gagnais était affecté aux réparations de ce camion, alors que ton revenu nous permettait de manger et d'avoir un toit.
Je me rappelle avoir pesté contre ce camion. Pourtant, jamais je ne t'ai entendue te plaindre quand tu rentrais fourbue du travail et que je te demandais de l'argent pour reprendre la route. Et même si tu t'étais plainte, je crois que je n'aurais rien entendu, trop absorbé par mes propres problèmes pour me préoccuper des tiens.
Je songe maintenant à toutes les choses auxquelles tu as renoncé pour moi : les vêtements, les vacances, les réceptions, les amis. Jamais tu ne te lamentais et, je ne sais pourquoi, je ne pensais jamais à te remercier d'être ce que tu es.
Quand je prenais un café avec les gars, je disais toujours mon camion, ma semi-remorque, mes paiements. J'imagine que j'oubliais que tu étais mon associée même si tu n'étais pas dans la cabine du camion avec moi. C'est grâce à tes sacrifices et à ta détermination, autant qu'aux miens, que nous avons finalement eu les moyens d'acheter le nouveau camion.
Les mots ne peuvent décrire la fierté que me procurait ce camion. J'étais fier de toi également, mais sans jamais te le dire. Je tenais pour acquis que tu le savais déjà. Si seulement j'avais consacré autant d'heures à parler avec toi que j'en ai passées à polir des chromes, j'aurais peut-être eu la chance de te le dire.
Pendant toutes ces années où j'ai sillonné les routes, j'ai toujours su que tes prières m'accompagnaient en tout temps. Mais aujourd'hui, elles n'ont pas suffi.
Je suis blessé. Gravement. Je viens de parcourir mon dernier kilomètre et je veux te dire les choses qui auraient dû être dites tant de fois auparavant. Ces choses qui sont passées sous silence parce que j'étais trop préoccupé par le camion et le travail.
Je songe à toutes les occasions manquées, fêtes et anniversaires. Je pense aussi aux spectacles de l'école et aux matches de hockey auxquels tu as assisté toute seule parce que j'étais sur la route.
Je songe à toutes les nuits de solitude que tu as passées à te demander où j'étais et comment les choses allaient. Je songe à toutes les fois où j'ai voulu te téléphoner seulement pour te dire bonjour, sans finalement le faire. Je songe à la tranquillité d'esprit que me procurait l'idée de te savoir à la maison avec les enfants, dans l'attente de mon retour.
J'imagine toutes les réunions de famille où tu devais trouver mille excuses pour expliquer mon absence : j'étais occupé à faire une vidange d'huile; j'étais occupé à chercher des pièces de rechange; j'étais déjà couché parce que je partais tôt le lendemain. Il y avait toujours des raisons, mais elles m'apparaissent sans importance aujourd'hui.
Lorsque nous nous sommes mariés, tu savais à peine comment changer une ampoule électrique. Quelques années plus tard, tu réparais la fournaise pendant une tempête de neige tandis que j'étais en Floride à attendre une cargaison. Tu es devenue une bonne mécanicienne, au point de pouvoir m'aider à faire des réparations; j'étais extrêmement fier de toi lorsque tu montais dans la cabine et que tu reculais le camion le long des rosiers.
J'étais fier de toi lorsque j'arrivais à la maison et que je te trouvais endormie dans la voiture, m'attendant. À deux heures du matin comme de l'après-midi, tu étais belle comme une vedette de cinéma. Sais-tu à quel point tu es belle? Je ne te l'ai pas dit dernièrement, mais c'est vrai.
J'ai commis beaucoup d'erreurs dans ma vie, mais j'ai pris au moins une bonne décision, celle de te demander en mariage. Tu n'as jamais vraiment compris pourquoi j'aimais mon métier. Je ne saurais le dire moi-même, mais c'était ma façon de vivre et tu m'as appuyé. Beau temps mauvais temps, tu m'as toujours soutenu. Je t'aime, mon amour, et j'aime nos enfants.
Mon corps me fait mal, mais mon coeur me fait encore plus mal. Je ne reviendrai pas de ce voyage. Pour la première fois depuis que nous sommes ensemble, je me sens vraiment seul et j'ai peur. J'ai tant besoin de toi, mais je sais qu'il est trop tard.
C'est drôle, j'imagine, mais tout ce que j'ai, en ce moment, c'est mon camion. Ce damné camion qui a gouverné nos vies pendant si longtemps. Un amas de tôle tordue avec lequel et dans lequel j'ai vécu durant tant d'années, mais qui ne peut pas me donner de l'amour. Toi seule le peux.
Des milliers de kilomètres nous séparent, mais je te sens à mes côtés. Je peux voir ton visage et sentir ton amour. Mais j'ai peur d'affronter seul la mort.
Dis aux enfants que je les aime beaucoup et ne permets pas aux garçons de faire le métier de camionneur.
Chérie, je crois que c'est tout. Mon Dieu, comme je t'aime ! Prends soin de toi et n'oublie jamais que je t'ai aimée plus que tout au monde. J'ai simplement oublié de te le dire.
Je t'aime, Bill
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