Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Transformation de Marie par l’amour de la chair qu’elle porte en elle
Le 1er décembre
Marie dit :
“Du jour où j’ai porté le Fils en moi, j’ai vu toute chose d’un autre oeil. Dans l’air qui m’entourait, dans le soleil qui me réchauffait, dans le rayon de lune qui descendait dans ma petite chambre pour me tenir compagnie pendant mes méditations nocturnes, dans l’éclat des étoiles, dans les fleurs de mon petit jardin ou des champs de Nazareth, dans l’eau qui chantait dans la fontaine que Joseph avait construite pour m’éviter la fatigue physique et morale d’avoir à sortir de ma solitude quasi-habituelle, dans les petits agneaux à la voix d’enfant, je voyais mon Seigneur, le Père de mon Fils, l’Époux de mon esprit virginal; je voyais surtout mon Enfant pour qui tout avait été fait. Ses yeux étaient ouverts en moi et je voyais avec les yeux de mon Dieu qui était mon Enfant.
Les vertus augmentaient en puissance en moi comme le flux d’une marée montante, et plus mon Enfant grandissait et plus sa perfection infinie pénétrait sa Maman, comme si la puissance qui se dégagerait de lui pendant les trois ans de son ministère se répandait en rayons d’éther spirituel pour me renouveler entièrement.
Oh ! fille ! Dieu dans sa bonté m’a fait saluer comme ‘Pleine de grâce’. Mais la plénitude fut en moi lorsque je ne fis qu’un avec mon Fils. C’est alors que mon âme, une avec Dieu, eut l’abondance des vertus de Dieu.
La Charité fut prééminente à ce moment-là. Si j’aimais avant, je surpassai ensuite l’amour de la créature, parce que j’aimai avec le cœur de la Mère de Dieu. Je brûlai. L’incendie est un voile de givre sur la campagne en hiver comparé à l’ardeur qui était en moi. Je vis les créatures, non plus avec une pensée de femme, mais avec l’esprit de l’Épouse du Très-Haut et de la Mère du Rédempteur. Ces créatures étaient les miennes.
Ma maternité spirituelle commença alors, puisque, non, il ne fut pas nécessaire que Siméon parlât pour que je connusse mon destin. Je savais, car je possédais la Sagesse en moi. Elle devenait chair en moi et ses paroles coulaient comme le sang dans mon être et affluaient au cœur où je les gardais. La vie future de mon Fils n’eut pas de secrets pour sa Maman qui le portait. Et si c’était une torture, car j’étais Femme, c’était aussi une béatitude pareille à celle de mon Enfant, puisque faire la volonté de Dieu et racheter les âmes pour réunir à Dieu ceux qui sont séparés de lui et obtenir l’annulation de la faute et l’augmentation de la gloire du Père, c’est ce qui fait le bonheur des vrais enfants de Dieu. Et mon doux Jésus et moi, sa Mère par la bonté du Père, sommes la souche de la famille.
Quand on aime réellement, on ne vit pas pour soi, mais pour les autres. Quand on possède Dieu, on aime parfaitement et toutes les autres perfections viennent derrière la charité. Même les sens humains se perfectionnent du fait que tout ce qui nous entoure acquiert une lumière, une voix, une couleur différentes et que surtout, tout porte un signe que seuls voient ceux qui possèdent Dieu : le sien, saint et ineffable; et il n’est pas nécessaire de prononcer des mots pour prier, puisqu’il suffit que notre regard se pose sur les choses créées pour que notre cœur s’élève dans l’oraison plus haute qui soit, la fusion avec le Créateur.
Chantons alors le Magnificat pour toutes les choses que le Créateur a faites pour nous, car, Maria, lorsque nous nous donnons à Dieu, Dieu fait des reines de nous et nous confie ses possessions, de sorte que même la plus humble d’entre nous peut affirmer : ‘Mon âme magnifie son Seigneur, qui a regardé sa servante pour laquelle il a fait de grandes choses, et mon nom dorénavant est «bienheureuse» !’.”
Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Impossibilité de bonheur surnaturel et de bien-être sans Dieu
Retour du Seigneur et instauration du règne de la paix
Condamnation du racisme
L’amour de Marie
Le 2 décembre
Aggée 1 et 2
Jésus dit :
«Quand l’humain s’est détaché de Dieu et du surnaturel pour se consacrer à son moi et aux choses naturelles, il a toujours diminué pour lui-même le bonheur de posséder le naturel aussi.
La joie surnaturelle meurt en premier, cette sécurité et cette paix qui nous rendent forts dans les vicissitudes de la vie, parce que l’humain ne se sent pas seul, même s’il est dans un désert, même s’il survit dans un pays détruit, car il sent sur lui et autour de lui l’amour d’un Père et la présence de forces immatérielles, mais perceptibles à ses sens spirituels. Heureux ceux qui vivent dans cette joie ! Ils possèdent les richesses éternelles.
En second lieu périt le bien-être naturel. Ne regardez pas d’un oeil envieux celui qui, tout en vivant dans l’opprobre devant Dieu, semble avoir une assiette pleine. Vous ne savez pas combien de choses manquent dans sa maison, ni lesquelles, ni combien de temps son assiette restera pleine.
De toute façon, sachez que, plus l’actuel bien-être du rebelle Dieu s’accroît et plus augmente la rigueur de son au-delà. Ce ne sont pas les riches Épulons qui seront sur les genoux d’Abraham, mais bien les Lazares au cœur riche d’œuvres saintes et d’obéissance à la volonté sainte.
Ceux qui se révoltent, ceux qui oublient le Seigneur, vivent en trimant pour accroître la bourse et le grenier, les maisons et les domaines, les charges et les honneurs. Ô malheureux naïfs : plus ils se fatiguent pour se rassasier et plus le germe du péché les ronge, comme il arrive à un rongeur dans un sac de blé qui diminue toujours~ même s’il est sans cesse rempli, puisque le châtiment de Dieu pèse sur leur œuvre !
Qu’avez-vous aujourd’hui, vous qui avez fait du présent périssable votre raison de vivre et qui n’avez plus les yeux de l’esprit pour voir Dieu, ni un battement de l’esprit pour penser à Dieu ? Vos entreprises ont-elles réussi ? Vos richesses ont-elles augmenté ?
Votre bonheur s’est-il accru ? Non. Telle la flambée d’une grange, ils flamboyèrent d’un coup, ce qui séduit les simples (non d’esprit), mais leur flamme dura autant que celle d’un feu de paille et s’éteignit, ne laissant qu’un peu de cendre que le vent éparpillait et rendait amère au palais et hostile aux yeux. Votre triomphe apparent se résolut en défaite et en douleur et vous a emportés, vous et ceux que vous avez séduits.
Revenez à Dieu. Je le dis de nouveau. Au-dessus des intérêts individuels et même nationaux, il y a un intérêt plus haut : celui de Dieu. Et c’est celui-là qui doit avoir la priorité. S’il en était ainsi, vous ne tomberiez pas dans les erreurs et les crimes dans lesquels vous tombez, qu’ils soient individuels ou nationaux, puisque l’intérêt de Dieu n’est pas fait de choses mauvaises, mais de choses saintes. Et là où règne la sainteté, il n’y a pas d’erreur et pas de crime.
En agissant comme vous le faites, non seulement vous poussez Dieu à vous punir dans vos champs, dans vos troupeaux, par la faim et la sécheresse, mais vous empêchez que se répande des Cieux une rosée porteuse de plus de vie que la rosée nocturne qui emperle les tiges dans les prés et fait pousser les moissons et les foins. C’est la rosée de la grâce dans les cœurs que vous vous interdisez. C’est le Christ qui ne peut opérer en vous.
Il est inutile de dire : ‘Que le Juste pleuve des Cieux’. Il est descendu une fois, mais vous êtes restés, et devenus, de plus en plus, des terres stériles et des silex arides. Vous êtes enfermés dans vos esprits enveloppés de chair et de sang, tués par la chair et le sang, et le Sauveur ne peut entrer en vous et vous sauver.
Et pourtant je viendrai. Je viendrai infatigablement et individuellement pour essayer les portes des cœurs, et là où on m’ouvrira, j’entrerai et j’y ferai ma demeure de paix. Je viendrai car je suis encore le Désiré des justes de la terre et des saints pour la Terre, je viendrai assumer mon Règne pour ma deuxième venue et mon triomphe final.
J’attirerai à moi le monde des vivants de l’esprit, et les races et les nations
convergeront vers moi pour voir ma gloire qui se couronne d’une croix. La paix coulera, puisque je suis le Seigneur de la paix, elle coulera sur le monde comme un fleuve de lait venu le virginiser de sa blancheur, après tant de sang qui dans tous les continents crie sa douleur à Dieu d’avoir été tiré des veines par la main des frères et sœurs.
Ce sang, à partir d’Abel jusqu’au jour de ma mort, je l’ai lavé de cette Terre avec mon Sang. Mais ensuite, le crime de la haine humaine, fruit satanique, a de nouveau rendu la Terre immonde, et il n’y a pas une motte de terre sur cette planète qui n’ait connu la saveur du sang. De cette terre trempée de sang humain s’élève un miasme qui vous rend de plus en plus féroces. Il n’y a que mon pouvoir qui puisse purifier ce qui vous entoure et ce que vous avez en dedans de vous. Et quand l’heure sera venue, je viendrai vous purifier, vous et la Terre, de la haine humaine afin que cette Terre soit présentable à Dieu avec ses vivants.
La dernière lutte sera causée par la haine purement satanique, et Satan et ses enfants seront alors les seuls à haïr. Maintenant, vous haïssez tous. Même les saints parmi vous haïssent plus ou moins leur ennemi et leur voisin. Et cela facilite l’œuvre de Satan et entrave l’œuvre de Dieu chez les individus ou dans les nations.
N’ayez aucun mouvement de rancœur ou de mépris, vous qui m’êtes les plus chers, au moins vous. Je suis mort pour tous, ne l’oubliez pas. Italiens, Français, Anglais, Espagnols, Allemands ou Roumains, tous sont teints de mon Sang. Je vous ai tous cimentés au cep de la vigne divine avec mon Sang. Alors, pourquoi vous haïr ? Ni les divisions de race, ni les divisions de culte ne justifient votre rancœur.
Moi seul suis juge. Celui qui s’acharne sur son semblable au nom de la Foi ou de la Patrie agit contrairement à la charité et donc à Dieu. Je ne maudirai pas ceux qu’on envoie combattre, puisque j’ai enseigné l’obéissance aux autorités. Mais mon anathème est déjà prononcé, et il remplira de tonnerre le firmament le jour du Juge¬ ment, contre ceux qui, sous le manteau trompeur du patriotisme et de la défense de la Foi, s’arrogent le droit de piller et de tuer pour se servir eux-mêmes.
N’agitez pas un étendard auquel vous ne croyez pas. Ne prononcez pas la défense de ce que vous méprisez dans votre cœur. Ne dites pas : ‘Je suis le défenseur de Dieu et de la Patrie, de la cause de Dieu et de la Patrie’. Vous mentez. Vous êtes les premiers à attenter à celle-ci et à celui-là et à nuire, non à Dieu, qui est au-dessus de vos attentats, mais à votre Patrie. Commencez à défendre Dieu en vous et la Patrie en vous, et ne troquez pas Foi et Patrie pour un plat de lentilles ou pour trente deniers maudits.
Destructeurs et menteurs. Adultères de la Foi et de la Patrie. Railleurs de votre doctrine et de votre esprit, car vous dites une chose et vous en faites une autre, parce que vous savez que vous faites le mal et vous le faites quand même, parce que vous épousez une idée ou la Foi et puis vous la trahissez pour un vil amour, parce que vous mentez à vous-mêmes et aux autres, parce que vous détruisez ce que d’autres ont cultivé pour vous le laisser en héritage.
O cruels, qui détruisez même l’œuvre de Dieu et tuez le temple de votre corps, dans lequel habite une âme morte, et le temple de Dieu, puisque dans les églises, ils ne sont que trop rares les fidèles et les ministres ‘vivants’ !
À quoi servent vos rites accomplis avec une âme morte ? Ne vous rappelez-vous pas qu’à Dieu il faut offrir des hosties vivantes, parfaites, de premier choix ? Et vous offrez les restes, les estropiés, les morts ? Les morts, puisque vous tuez ce que vous touchez de votre âme morte; les estropiés, puisque vous rendez difforme ce que vous donnez à Dieu avec une âme malade; les restes, puisque vous lui réservez ce qui est en trop après vous être engraissés pour votre plaisir.
Revenez à Dieu. Revenez au Christ. Prêtres, revenez à lui pour devenir des ‘prêtres’. Vous avez besoin de sa consécration, de cette huile qui coule du Prêtre éternel. Vous êtes trop nombreux à n’être plus que des lampes sans huile, et les fidèles s’égarent, car ils n’ont pas de lumière dans les ténèbres. Apportez-leur la Lumière. Je suis la Lumière du monde. Mais vous ne pouvez pas m’apporter à eux si vous ne me portez pas en vous.
Et ne vous montrez pas insolents avec mon porte-parole s’il vous dit cela. Bénissez-le, au contraire, puisqu’il vous fait connaître la vérité et vous donne le moyen d’examiner les plaies de votre âme et d’enlever toute la poussière qui la salit. Si la vérité est amère et vous déplaît, songez que c’est de votre faute si on vous la dit. Il fallait ne pas la mériter. Ç’aurait été mieux. Mais puisque vous l’avez méritée, ne vous soulevez pas contre mon porte-parole qui vous la dit en larmes. Si je l’ai élu pour cette tâche, c’est que je l’aime et que je vois dans son esprit une demeure où je suis toujours reçu avec le respect d’un sujet pour son Roi et la simplicité d’un enfant avec son père.
Je l’ai dit : ‘Celui qui m’aime accomplit les mêmes œuvres que moi’. Car je vis en ceux qui m’aiment, victimes qui s’anéantissent dans l’amour jusqu' a en mourir, et j’opère en eux les merveilles de mon pouvoir.”
Tout de suite après, à moi
Jésus dit :
«Je t’ai prise comme un petit enfant et je t’ai placée parmi eux, car c’est aux enfants que Dieu parle de préférence. Enfants en âge ou enfants d’esprit, parce qu’il y a en eux simplicité et pureté pour accueillir les révélations de Dieu.
Mais le jour où tu voudrais devenir ‘grande’ et pareille à eux, je cesserais de te tenir par la main et de t’instruire. Les adultes n’ont pas besoin qu’on les conduise, à moins qu’ils ne soient aveugles, ou qu’on les instruise puisqu’ils ‘savent’ et ils s’en vantent.
Qu’est- ce qu’ils savent ? Mon Bien-aimé, que j’aime et qui t’aime comme tu l’aimes, toi, sa petite sœur, dit que si l’on écrivait tous les prodiges que le Christ accomplit, la Terre ne suffirait pas à contenir tous les volumes. Si l’hyperbole est forte, il n’en est pas moins vrai que, si du moment où je vins au monde jusqu’à maintenant et de maintenant à la fin du monde, on avait à écrire les prodiges que j’accomplis, les volumes seraient aussi nombreux que les étoiles du ciel, et il est aussi vrai que ce que savent ceux qui croient tout savoir est une poignée de sable par rapport au sable du rivage.
Les lumières de Dieu sont inépuisées et inépuisables, et il n’y en a pas une qui soit inutile ou inexacte. Ceux qui ‘savent’ sont donc des demi-analphabètes, pour qui je ne puis être un Maître, car dans leur orgueil stupide ils croient ne pas avoir besoin de maître et ils se permettent de critiquer l’œuvre de Dieu, lequel se sert d’un enfant pour instruire les savants.
S’ils t’ennuient avec leurs critiques pharisaïques et leurs réprimandes, donne-leur ma réponse : ‘Ne savez- vous pas que je dois servir les intérêts de mon Père ?’ et ne t’effraie pas.
Avant tu étais dans mes bras. Maintenant, le Père et la Mère te tiennent aussi. Tu es plus en sécurité qu’un petit enfant dans les bras de sa mère et d’un oiselet sous l’aile maternelle. Mais reste ‘petite’. Tu auras toujours notre lait pour te nourrir.
Et les aveugles de bonne volonté, en mettant leur main dans ta menotte, qui n’humilie pas, car l’aide d’un enfant ne mortifie jamais, pourront avoir un guide sur la voie de la vie.
Va en paix, repose-toi. Je te bénis.”
J’ai écrit ce passage de 1h à 2h du matin. Je m’étais ensuite couchée pour me reposer. Mais après quelques minutes, Jésus a recommencé à parler. Je vous (*268) avoue que je tergiversais à sortir de sous les couvertures, maintenant que je commençais à me réchauffer. Mais l’insistance fut telle que je me décidai et, en gelant de nouveau, j’ai écrit la deuxième dictée, toute pour moi.
Il est maintenant 10h du matin et, en ouvrant le journal, je vois le décret concernant les Juifs. Ne pensez-vous pas qu’il a un rapport avec les pages six et sept de la dictée du 2 ? (J’ai marqué d’un signe rouge le passage qui me semble être la réponse divine à ce décret humain).
Vous avez sûrement remarqué qu’hier j’étais heureuse... La voix de Marie chantait dans mon cœur et me remplissait de béatitude. J’aurais voulu vous dire tout de suite cette joie. Mais je ne le pouvais pas. Cependant, je crois qu’en me regardant, vous devez avoir coin-pris que j’étais plongée dans une joie nouvelle.
Le Seigneur est vraiment trop bon avec moi !
Marie dit :
«Ne te laisse pas abattre par la pensée que tu m’aimais si peu. Tu n’es pas la seule. Mais je suis la Maman et je comprends et pardonne. Ce sont là les lacunes de ceux qui sont encore imparfaits. Je n’en aime pas moins parce qu’on m’aime peu. Il me suffit qu’au moins vous aimiez mon Fils, et tu l’aimais beaucoup quand tu ne m’aimais encore que peu.
Je te ferai remarquer un fait dans ma vie de Mère de Dieu qui échappe à beaucoup de personnes et qui est un indice sûr des rap¬ports futurs entre moi et ceux que mon Jésus a rachetés.
Lorsque les bergers vinrent à la grotte, ils n’avaient d’yeux et d’expressions d’amour que pour mon Enfant. Joseph et moi étions pour eux des personnages secondaires. Au pied de la misérable litière où il dormait, lorsqu’il ne dormait pas sur mes genoux, ils déposèrent leurs dons et leurs tendresses. Et je ne regrettais pas qu’on ne me fît pas de louanges comme à la plante qui avait mis au monde la Fleur du Ciel. Il me suffisait qu’on aimât mon Enfant, et qu’on l’aimât beaucoup. Ils seraient si nombreux à le haïr ensuite !
Parmi ceux qui assistèrent au rite toujours nouveau de la présentation au Temple, personne n eut une pensée pour moi. Ils regardaient mon trésor et le louangeaient pour sa beauté surhumaine. Mais ils ne faisaient aucune louange autre qu’humaine à sa Maman. Seuls les saints me reconnurent pour ce que j’étais, et Élisabeth, Siméon et Anne virent en moi la Mère du Sauveur, me faisant par cette reconnaissance la plus sublime des louanges. Les premiers étaient ‘bons’, ces trois personnes étaient ‘saintes’.
L’Esprit Saint opère dans le cœur des saints et leur donne des lumières de connaissance surnaturelle. L’Esprit Saint éclaire les cœurs des saints pour qu’ils me voient. Me voir dans la lumière de Dieu signifie m’aimer en vérité. Mon Fils très saint agit par lui-même pour vous attirer à son amour. Moi, je vous aime et j’attends en priant pour vous.
Je suis la Vierge de l’attente. Dès mon âge le plus tendre, j’ai attendu l’Attendu des peuples. Je suis la co- Rédemptrice qui attend le moment de mourir au pied de la croix pour vous donner la vie. Je suis la Mère qui attend votre véritable amour, non pas le culte superficiel qui se limite à beaucoup de paroles. Prier ne signifie pas dire beaucoup de prières. Cela signifie aimer. Cela signifie faire parler son propre cœur.
Je suis la Silencieuse. Nouvelle Ève, je vous enseigne le silence. C’est par la parole que la Séduction entra en Eve. C’est par mon silence que la Rédemption entra dans le monde. Apprenez de moi la vertu du silence, car dans le silence extérieur, le cœur parle à Dieu et Dieu au cœur. Mon silence n’était pas le silence inerte d’une âme morte. Il était au contraire une œuvre très active sur le plan spirituel.
Lorsque mon Enfant était dans mes bras, j’ai dit pour lui 1’ offrande au Père, pour lui qui ne savait pas parler, car il n’était qu’un nouveau-né qui savait uniquement vagir — mon Fils Dieu, la Voix du Père, la Parole du Père, s’étant anéanti par amour jusqu’à n’être qu’un bébé vagissant d’une voix de petit agneau. Le premier ‘Notre Père’, c’est moi qui l’ai dit dans la grotte froide de Bethléem, soulevant dans mes bras mon Agneau venu au monde pour être tué et pour donner vie aux morts dans l’âme. C’est moi qui, la première, dis en pleurant le ‘Fiat voluntas tua’. Et sais-tu ce que ça veut dire pour la Mère de dire ces mots à l’Éternel ?
Maintenant, quand je vois que, par amour pour mon Fils, une créature accomplit la volonté divine, qui est avant tout volonté d’amour, j’annule sa dette envers moi et j’augmente mon amour pour elle. Jésus me l’amène ensuite. Je laisse à mon Jésus le soin de me faire aimer. Là où il est, l’Esprit de Dieu est aussi. Et là où est l’Esprit sont le Savoir et la Lumière. Il est donc inévitable que vous soyez aussi instruits dans l’amour pour moi.
Puis, quand vous arrivez à m’aimer, en vérité, alors je viens. Et ma venue est toujours la joie et le salut.”
(*268 ) L’auteur s’adresse au père Migliorini.
Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
Dernière édition par Maud le Mar 30 Juin 2015 - 19:03, édité 1 fois
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Merci @Maud de toujours partager pour tous ces passages de l'oeuvre de Maria Valtorta et en particulier ce passage particulièrement intéressant au sujet du "bonheur surnaturel".
al3- Pour le roi
- Messages : 651
Localisation : --------
Inscription : 20/11/2014
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Bonsoir @al3
je vous remercie , j'apprécie vivement que vous aimiez l' Oeuvre de Maria Valtorta
Ces écrits sont tellement beaux et de grande spiritualié que nous ne pouvons douter , pour ce texte , qu'ils soient dictés par Jésus et Maman Marie .
Amicalement
je vous remercie , j'apprécie vivement que vous aimiez l' Oeuvre de Maria Valtorta
Ces écrits sont tellement beaux et de grande spiritualié que nous ne pouvons douter , pour ce texte , qu'ils soient dictés par Jésus et Maman Marie .
Amicalement
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Le vainqueur de Satan; la désobéissance à Dieu, le plus grand péché des humains , Marie Vierge lumineuse et effacée
Le 3 décembre
Zacharie 3
Jésus dit :
«Je suis Celui qui a vaincu Satan.
Il m’a causé d’infinis tourments depuis le jour où je vins en ce monde, déchaînant contre moi la haine du pouvoir aveugle et avide qui s’imagine toujours qu’on va lui enlever ses biens obtenus par l’usure, excitant contre moi la classe dirigeante indigne qui sentait le reproche de mes mérites. Même ma parole était un reproche.
Mais je ne parlais pas encore que déjà je blessais, parce que la sainteté est une forme de réprimande envers les indignes. Il fit se lever contre moi des ennemis et des traîtres et poussa disciples et amis à douter de moi. Il m’a circonvenu au désert, écrasé par ses terreurs au Geth¬sémani. Et non content, il continue de me voler sans cesse en séduisant le cœur des humains.
La bataille entre moi et lui n’aura pas de fin jusqu’au jour où l’Humain sera jugé dans tous ses exemplaires. Et la victoire finale se¬ra mienne et éternelle. Le Fauve infernal, toujours vaincu et d’autant plus féroce qu’il a été vaincu, me déteste d’une haine infinie et bouleverse la Terre pour blesser mon cœur. Mais je suis le Vainqueur de Satan. Je passe là où il souille avec le feu de l’amour pour purifier. Et si, avec une patience inépuisée, je n’avais pas continué mon œuvre de Maître et de Rédempteur, vous seriez désormais tous des démons.
Pour vous purifier du plus grand péché, j’ai obéi au désir du Père.
Le plus grand péché était la désobéissance au commandement de Dieu. C’est d’elle que sont venus la soif de pouvoir, l’orgueil et la concupiscence. Les trois Furies qui vous tiennent toujours en leur pouvoir quand vous ne savez pas les anéantir par une vie vécue en Dieu. J’ai réparé par mon obéissance la désobéissance initiale.
Pour vous purifier des autres péchés, j’ai pris sur moi les misérables vêtements d’iniquité qui étaient les vôtres et, pour leur enlever l’iniquité de toute la lignée des humains, je les ai trempés dans mon Sang et je les y ai nettoyés.
La gloire est venue après. Mais d’abord, il y eut la douleur. Le droit de juger est venu après. Mais d’abord, il y eut le devoir d’expier. Après, je devins le fondateur du nouveau Temple dans lequel se trouve la source très sainte de l’Esprit septiforme. Mais d’abord, je dus être la Victime immolée pour purifier la Maison de Dieu.
Y pensez-vous, ô prêtres, à qui pèse le joug léger de l’observance de votre devoir ? Pensez-vous que ce fut facile pour moi d’être Prêtre ? Et lequel d’entre vous, quoique accablé de soucis, est accablé de tourments pareils aux miens ? Savez-vous que ces âmes que je vous confie sont la part que j’ai acquise par ma mort ? Faites en sorte qu’elles ne se perdent pas. Arrachez-les à Satan au prix de votre vie comme je les lui arrachai au prix de la mienne.
Pour apprendre, vous n avez qu’à m’étudier. Il n’est pas nécessaire d’être des savants. Soyez seulement des chercheurs de Dieu et Dieu, moi, je vous illuminerai.”
Le même jour à 8h. À moi.
Jésus dit :
«Ma Mère t’a parlé(*269) de l’ombre qui l’enveloppa en tant que Mère de Dieu. Ceci ne s’oppose pas à ce que j’ai dit il y a quelques jours (*270).
Si tout le monde remarquait quelque chose de spécial dans ce couple qui passait pauvrement par les routes bondées, comme une lumière et un parfum, cela n’éclairait pas leur cécité et ne parlait pas à leur surdité d’esprit. C’était semblable à la perception du soleil qu’a quelqu’un sur sa tête à travers des bandes opaques, sans vraiment le voir, et à celle d’un bruit lointain qui parvient à peine au tympan comme un souffle d’air que brise un son si ténu que ce n’est plus un mot.
Ma Mère s’est appelée la ‘Silencieuse’. Il faudrait ajouter beaucoup d’attributs à ses litanies et il y aurait beaucoup à méditer sur ces attributs. Vierge silencieuse, vierge lumineuse et Mère de la Lumière elle l’était et l’est.
Elle a soulevé, avec une extrême réticence, quelques voiles à mes évangélistes, mais uniquement pour les choses que, dans son savoir surnaturel, elle jugeait utiles à mon intérêt. En ce qui la concerne, silence absolu. Elle gardait tout dans son cœur, comme l’affirme Luc, et de son cœur, elle tira des souvenirs pour ses chers comme des perles d’un coffre.
Il ne faut donc pas s’étonner que les gens dans la foule ne pussent pas comprendre, tout en étant sanctifiés par le passage de ma Mère. Ils n’étaient pas, comme elle a dit, des saints.
Plus ou moins bons, ils avaient Dieu loin de leur cœur, et là où Dieu n’est pas, il n’y a pas de lumière.
Il ne faut pas s’étonner non plus que Dieu ait protégé la Bénie sous le voile d’une vie en apparence ordinaire. Dieu n’aime pas ce qu’aiment les humains : les célébrations et encore moins les auto-célébrations humaines. Il se drape de réserve et en enveloppe ses bien-aimés. Le monde est profanateur et Satan est d’autant plus rusé qu’il est vaincu. Dieu préserve des curiosités baveuses et des pièges empoisonnés ses créatures les plus chères et lui-même en elles, puisqu 'il prend grand soin de ses instruments, voulant d’eux l’accomplissement de leur mission. Il révèle la vérité cachée seulement aux ‘Saints’.
Et il ne faut pas s’étonner que Marie, après ma naissance, apparût encore plus comme une femme ordinaire : une jeune mère, rien d’autre. Comme l’encensoir dont était sortie l’Hostie très sainte, elle était maintenant la Toute Sainte pour elle-même, mais elle ne portait plus le Saint des saints. Et si l’on songe au fait que le Saint des saints, au moment où il racheta avec une éternelle souveraineté la Terre et ses vivants, ses défunts et ses futurs habitants, apparut aux yeux du monde comme un malfaiteur torturé pour ses méfaits, il est logique que sa Mère, du moment où elle devint co-Rédemptrice et qu’elle participa donc au rachat de la Terre, apparût comme une simple, pauvre femme.
Le temps lumineux pendant lequel je me suis formé en elle s’était écoulé et la splendeur de la joie, qui en cette nuit avait rempli le cœur de Marie, la grotte et les Cieux, s’atténua à l’aube du jour où commença à se lever le soleil de la rédemption, soleil teinté de sang, composé de douleur infinie. L’aurore trouva Marie déjà plongée dans la pensée des tourments à venir. L’offrande avait déjà été faite en mon nom et les deux phrases plus chrétiennes de la Terre s’étaient nouées l’une à l’autre pour former une chaîne et étrangler le Mal :
‘'Voici la servante du Seigneur’' et '‘Seigneur, que ta volonté soit faite’'. Saintes lèvres, lèvres bénies de ma Mère, qui avez prêté à ma nullité d’enfant le son virginal des paroles parfaites ! Le Ciel se pencha sur son oui’ héroïque, répété lorsque la maternité le rendait doublement héroïque, et vénéra en elle la Martyre rédemptrice. Comme un collier auquel s’ajoute de jour en jour une perle, la suite des jours douloureux de Marie commença. À la fin, il y eut le Golgotha.
C’est pour cette longue douleur que je vous dis : ‘Aimez-la’. Je vous bénis quand vous m’aimez. Mais pour l’amour que vous donnez à ma Mère, je vous prépare une demeure plus resplendissante au Ciel.”
(*269 )Dans la dictée du 2 décembre.
(*270 )Dans les dictées des 27 et 28 novembre.
Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
Marie accueille avec Son Coeur
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Le Christ, Orient et Soleil qui ne se couche jamais, deuxième créateur du temple de l’esprit, prêtre suprême
Le 4 décembre
Zacharie 6, 12-15 (après un moment de torpeur, 23h30)
Jésus dit :
«Lorsque le soleil se lève dans un ciel serein, il naît à l’Est. C’est de l’orient que vous vient la lumière et elle avance et croît de plus en plus jusqu’à remplir le ciel de rayons et la terre de tiédeur et de fête.
Qu’y a-t-il de plus beau et de plus grand que le lever du soleil à chaque nouveau matin ? Il vous parle de l’Ordonnateur suprême de toute chose, dont la puissance infinie règle le cours des astres avec une pensée d’amour pour vous, ses enfants, et auquel obéissent les astres, ces géants démesurés de l’Univers, tandis que vous, imperceptible poussière éparpillée sur une planète, et non des plus grandes, qui tourne à travers les voies infinies du firmament, n’estimez pas qu’il soit votre devoir d’obéir par respect et gratitude envers celui qui vous aime et qui est un Dieu.
Page que vous pouvez relire chaque matin avec les yeux de l’âme, à condition de le vouloir, la lumière qui revient suffirait à vous faire méditer pendant toutes les heures du jour nouveau sur la présence, la puissance, la bonté de Dieu, et à vous faire penser à moi, Lumière du monde, Soleil éternel, saint Orient.
Le nom d’ ‘Orient’ que me donnèrent les anciens d’Israël n’est pas erroné. Mon apparition au monde est belle comme l’apparition de l’astre du matin et, en tant que soleil, j’ai apporté la Lumière à ce monde, initiant la journée de Dieu qui avait été obscurcie à ses débuts par la faute originelle, journée qui aura son éclatant coucher de soleil au moment ultime, pour ensuite renaître éternelle avec tous ses élus au Royaume de Dieu.
Je suis l’Orient de Dieu, celui qui l’annonce aux peuples : engendré par lui, je viens sous lui et, contrairement au soleil, je ne me couche pas. Je reste fixe, éternel dans ma Divinité autour de laquelle les peuples tournent comme des astres qui tirent vie et lumière de moi; c’est vous, et non moi, qui connaissez l’obscurité des ténèbres, parce que la lumière se couche en vous, non en moi, car vous vous écartez de la Lumière, interposant entre elle et vous les barrières et les éloignements d’une volonté non conforme à Dieu ou de fautes commises contre la loi de Dieu.
Venu annoncer le Père, Seigneur éternel, et témoigner de la très sainte Existence, j’ai construit le nouveau temple au Seigneur.
Mais pas le temple matériel de pierres et de mortier que les siècles et les humains peuvent ruiner par les assauts du temps ou des guerres, mais bien le Temple dont je suis la Pierre : mon Église qui ne mourra même pas avec la mort de la Terre et qui, comme un nuage d’encens et la fragrance d’une fleur, montera au lieu de Dieu, désormais libre telle une femme affranchie de toutes les servitudes, pour s unir à son Fondateur en des noces éternelles dont les témoins seront ses saints. Mais bien le temple, non collectif mais individuel et pour être individuel, il n’en est pas moins saint et éternel que le Temple de mon Eglise de votre esprit que j’ai rebâti après que Satan l’eut miné par la faute, vous régénérant à la Grâce, vous inondant de mon Sang, vous enseignant ma Parole.
C’est là ma gloire. D’avoir restitué à Dieu les temples vivants de vos âmes reconsacrées, et le Père saint me revêt de cette gloire en me donnant le pouvoir de Juge sur toutes les créatures que j’ai faites miennes au prix d’un sacrifice sans mesure.
Je suis votre deuxième Créateur, puisque j’ai repris les créations du Père, réduites à l’état de cadavres par la faute, et je leur ai insufflé la vie, non avec l’haleine de Dieu comme en Adam argile modelée que seule l’haleine que Dieu lui insuffla transforma en chair et âme mais avec ma mort. Je me suis dépouillé de la vie pour vous donner la Vie.
Je me suis dépouillé de mon vêtement divin pour mettre le vêtement d’un homme, et j’ai perdu même cela pour vous après avoir connu toute l’horreur de la vie : souffrances, faim, trahisons, tortures, fatigues, agonies, mort.
Oh ! rédemption des humains, réparation et hommage rendu à mon très saint Père, combien tu me coûtes !
Je suis la victime, celui qui consacre et qui construit : j’ai le droit d’être le Prêtre suprême. Et le Père ne me refuse pas ce droit; il le proclame au contraire par sa justice et sa charité, car avec le Père, j’ai une entente de paix infinie, puisqu’il est un Père pour moi et je suis un Fils pour lui, et puisque je suis pour lui l’Obéissant et l’Amoureux que l’Amour transporte à l’obéissance pour donner joie et gloire au Père saint.
Du moment où - ‘Orient’ du monde - je suis venu apporter la Lumière aux ténèbres, je vous ai appelés avec la force de la charité et de la parole. Et vous êtes venus à moi des plus lointains pays parce que je ne suis pas un dieu faux et cruel, mais le Dieu vrai et miséricordieux qui opère les miracles de l’amour pour conduire sous son signe les brebis égarées hors de sa bergerie.
Et puisque je vous aime d’un amour qui vous est incompréhensible tant il est parfait, non seulement je vous sauve, vous mettant parmi mes troupes, mais je fais de vous mes collaborateurs dans l’édification du Temple qui ne sera pas détruit et dans lequel la Gloire Trine reposera, et vous tous la connaîtrez telle qu’elle est, élevés à la vie parfaite et rendus capables de connaître Dieu.
Moi, Vérité du Père, je vous le jure. À ceux qui m’écouteront, moi, Voix du Seigneur, sera réservée la joie infinie de connaître Dieu.”
Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Condamnation des pratiques religieuses hypocrites
La “conversation dans les cieux’’
Différents degrés de compréhension des mystères divins chez Marie et Joseph
Le 5 décembre
Zacharie 7, 4-14 (2h du matin)
Jésus dit :
«Je ne suis pas venu nier la Loi et les prophètes, mais la confirmer et la perfectionner en modifiant ces inexactitudes et ces superstructures que l’être humain y a apportées, en partie à cause de sa propre imperfection et en partie à cause d’une humanité supérieure à l’âme.
L’être humain est porté à comprendre mal. Il n’est pas parfait dans ses sens mystiques et ses sens naturels. C’est seulement en vivant en moi qu’il perfectionne les premiers, puisque c’est alors moi qui agis en lui. L’humain est aussi porté à compliquer les choses parce que, dans son tenace et indestructible orgueil, il est toujours séduit par l’idée de retoucher même l’œuvre de Dieu.
Vous êtes des dieux en étant enfants de Dieu. Mais Dieu est toujours l’Être supérieur, l’Être parfait, Celui qui s’engendre lui-même. Vous êtes des êtres mineurs qui devenez parfaits si vous vivez en Dieu et qui êtes engendrés par Dieu. Alors, pourquoi donc voulez-vous toujours modifier avec vos complications ce que Dieu, dans sa Simplicité, qui est un des signes de sa nature, donne déjà parfait dans sa simplicité ?
Quand je suis devenu le Maître, j’ai constaté que la Loi, à l’origine si claire et linéaire, était devenue un enchevêtrement d’impositions et un fardeau de formules qui la rendaient impraticable aux fidèles. Naturellement, les poids et les formules étaient pour les humbles. Les puissants qui les avaient créés ne les assumaient pas.
Les prêtres, les scribes et les pharisiens suscitèrent mon horreur et mon mépris. Et si parmi eux, je vis quelque âme loyale que j’aimai divinement, je vis aussi la foule des autres, plus nombreuse qu’un troupeau de boucs sauvages puants, qui contaminaient la Maison du Seigneur de leurs marchés, de leurs faussetés, de leurs impiétés, de leurs duretés et faisaient du Seigneur quelque chose de terrible pour les pauvres de la Terre.
C’est pour moi que ces sépulcres fétides jeûnaient et faisaient des sacrifices ? Non. Pour en avoir un avantage humain et des louanges. C’était commode pour eux d’être les docteurs de la Loi et commode de faire partie du peuple élu en Israël. Mais il n’avaient pas de véritable désir et de véritable offrande pour attirer le Messie et ses bénédictions.
Et le Messie alla ailleurs, dans la région méprisée, où une Toute Sainte et un juste méritaient d’accueillir et de défendre le Germe de Dieu.
Et maintenant, mes enfants, est- ce que vous jeûnez et priez pour l’intérêt de Dieu ? Non. Vous ne supportez pas avec résignation vos privations naturelles, qui pourraient tenir lieu de jeûne, mais vous en faites une source de haine et d’incessantes imprécations, sottes et sacrilèges Vos prières sont souillées et dénaturées par vos sentiments intérieurs et Dieu les regarde comme des choses immondes que vous mettez sur la pierre de l’autel. Dieu les réduit en cendres et en dis¬perse la fumée vers la terre.
Une fois de plus, je viens réitérer la forme dont vous devez vous servir pour présenter à Dieu les sacrifices et les prières dont le parfum pur puisse s’élever de l’autel jusqu’au trône de Dieu comme l’holocauste d’une victime parfaite.
‘Jugez selon la vérité, soyez miséricordieux et compatissants envers vos frères et sœurs, quels qu’ils soient, n’opprimez pas la veuve et l’orphelin, les pauvres étrangers, les humbles et les faibles de la Terre, n’ayez pas dans votre cœur des pensées de hargne, de vengeance et de mauvaises actions envers vos semblables. En somme, aimez, car l’amour est la synthèse de la Loi et celui qui aime fait tout, et l’amour est l’encens qui parfume les hosties propitiatoires et l’eau lustrale qui lave les pierres de votre autel’.
Ne rendez pas votre cœur et votre ouïe encore plus durs qu’ils ne le sont déjà. Ne fermez pas votre cœur et votre ouïe à la voix de Dieu qui parle à travers ses ‘porte-parole’, comme autrefois les anciens durcirent leur cœur et leur ouïe à la voix de Dieu qui parlait par ses prophètes.
Si vous ne m’écoutez pas, en toute justice je ne vous écouterai pas, et vous ne m’aurez plus pour. Dieu, Père et Sauveur. Vous connaîtrez alors la colère du Seigneur, pleine et inexorable et, ayant refusé le pain de la Parole de Dieu, vous mordrez la poussière et, comme des fauves sans nourriture, vous vous déchirerez les uns les autres, mourant dans l’horreur pour connaître ensuite une horreur encore plus terrible et éternelle.”
Plus tard, à 8h du matin du même jour, le 5 décembre
Jésus dit :
«Sois patiente, mon âme. Je ne peux pas rester sans te parler, car parler à ceux qui m’aiment est mon délice, mon désir, le besoin de mon cœur qui vous aime.
As-tu déjà remarqué ce que font deux époux qui s’aiment réellement ? La femme, qui est à la maison, regarde continuellement l’horloge, court à la fenêtre, pour voir si le temps passe, si son mari revient du bureau. Le mari, aussitôt qu’il le peut, s’échappe pour dire un mot d’amour à sa femme. Il vient de la quitter et il se souvient de quelque chose qu’il aurait pu lui dire pour la rendre heureuse, et aussitôt qu’il en a la chance, il court le lui dire. C’est l’amour qui les pousse.
Moi aussi, aussitôt que je me tais, je sens que j’ai autre chose à te dire. Je voudrais te parler nuit et jour, t’avoir toute à moi. Si tu savais comme je t’aime !
Maintenant, écoute. Il y a quelques années, en lisant les écrits de mon serviteur Contardo Ferrini, tu te demandas à plusieurs reprises parce qu’en mystique tu étais une analphabète en quoi consistait ‘la conversation dans les Cieux’.
Voici : quand tu m’écoutes et je te parle, quand au lieu de murmures superficiels de prières, je te ravis dans le feu des révélations et t’occupe de moi, quand tu me dis : ‘Viens, Jésus, parler à ta servante’, quand tu goûtes à la saveur de ma Parole, que je dépose en toi comme en un coffre pour que tu la donnes aux pauvres et aux assoiffés de la Terre, alors nous faisons une conversation dans les Cieux.
Tu étais trop attachée aux formules, comme presque tous les catholiques fervents. Je t’ai détachée. J’ai lancé ton âme, hors du guêpier des circonscriptions formulables et des mesquineries des pratiques, dans les espaces sans fin de la mer mystique de l’oraison. Je t’ai enveloppée, aspirée, ravie, déifiée dans le feu de l’oraison.
Tu étais un petit moineau entravé. Tu es maintenant un aigle qui plane et domine et monte vers le Soleil, et le fixe et en est fortifié. Tu t’élèves de plus en plus, comme l’aigle, par vols concentriques. Je suis tout en haut, Aigle éternel, et je t’attends pour t’amener, au-delà des sens, à la connaissance de l’amour.
Obéis toujours à l’appel, promptement et avec confiance. Abandonne-toi au vent de l’amour. Il te soutient, ne te fait point obstacle. Il souffle pour te porter à moi dont il émane. Perds-toi, goutte d’eau, dans mon océan infini, perds-toi, étincelle de lumière, dans mon immense splendeur. Entre à faire partie de ton Dieu et Seigneur, de ton Epoux. Je t’ouvre toutes les portes de mes trésors pour que tu les possèdes.
Je t’aime !”.
(à 10h du matin)
Marie dit :
«En parlant de la présentation au Temple, Luc écrit que ‘le père et la mère s’émerveillaient des choses qu’on disait de l’Enfant’.
Émerveillement différent des deux époux. Moi, à qui l’Esprit avait révélé tout l’avenir, je m’émerveillais surnaturellement en adorant la volonté du Seigneur qui se revêtait de chair pour racheter les humains et qui se révélait aux vivants de l’esprit. Je m’émerveillais une fois de plus que Dieu m’eût choisie, son humble servante, pour être la Mère de la Volonté incarnée. Joseph s’émerveillait aussi humainement puisqu’il ne savait rien en dehors de ce que les Écritures lui avaient dit et l’Ange révélé. Moi, je me taisais.
Les secrets du Très-Haut étaient comme déposés dans l’Arche enfermée dans le Saint des Saints, et moi seule, Prêtresse suprême, les connaissais, et la Gloire de Dieu les voilait aux yeux des humains de son insoutenable splendeur. C’étaient des abîmes de splendeur et seul l’œil virginal qui avait reçu le baiser de l’Esprit de Dieu pouvait les fixer. Voilà pourquoi, moi autant que Joseph, nous étions si émerveillés. De façon différente, mais également émerveillés.
Il faut interpréter de la même façon l’autre passage de Luc : ‘Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur avait dit’ (2, 50).
Moi, je compris. Je savais même avant et, si le Père permit mon angoisse de mère, il ne me voila pas la signification sublime des paroles de mon Fils. Notre famille ne connut pas de défauts, dans aucun domaine et pour aucune raison. Nous nous aimâmes, saintement soucieux d’une seule chose : du Fils.
Oh ! Jésus rendit, à l’heure de la mort, comme lui seul pouvait le faire, chaque réconfort à mon Joseph, en souvenir de tout ce qu’il avait obtenu de la part de ce Juste. Jésus est le modèle des enfants, tout comme Joseph est celui des maris. J’ai eu beaucoup de souffrance du monde et pour le monde. Mais mon saint Fils et mon juste Conjoint ne me causèrent pas d’autres larmes qui ne fussent celles de leur douleur.
Quand Joseph ne fut plus à mes côtés et que je fus la première autorité terrestre de mon Fils, je ne fis pas semblant de ne pas comprendre en me taisant. Personne ne se serait plus senti mortifié de se voir dépassé en compréhension, et à Cana, je parlai : ‘Faites ce qu’il vous dira’, dis-je, car je savais que Jésus ne me refuse rien et que derrière ses paroles réservées, il y avait déjà le premier miracle que j’ai suscité et que mon Fils m’a offert, telle une rose blanche qui s’ouvre la première sur un rosier au printemps.
Il faut savoir lire l’Évangile, Maria. Les humains ne le savent pas lire. Je guiderai ta main et je te l’expliquerai aux endroits où Jésus ne te l’explique pas. Je suis votre Maman à tous deux. Je veux que ma petite fille connaisse son très doux Jésus, notre Jésus, comme peu le connaissent.
Plus tu le connaîtras et plus tu l’aimeras. Plus tu l’aimeras et plus tu me rendras heureuse.”
Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Jésus attend le repentir de son peuple
Le 6 décembre (* 271)
Zacharie 8, 7.12-13.16.22
Jésus dit :
“Moi qui suis le Sauveur des peuples, je ne puis ne pas être le sauveur de mon peuple. Le mien en vertu de la loi antique, le mien en vertu de la loi nouvelle.
Humainement, je suis sorti de cette race, et s’il est vrai qu’elle m’a raillé, méconnu, trahi, tué, si elle a fait cela parce qu’elle avait l’âme alourdie et enveloppée par le magma de la faute que mon Sang ne lave pas et parce qu’elle est une branche qui ne veut pas se greffer au cep de la vigne divine, il n’en est pas moins vrai que je suis mort pour cette race aussi, que sur elle, j’ai des droits de Souverain et pour elle, un amour de Créateur.
Les pères des pères des gens d’aujourd’hui ont repoussé avec dureté et cruauté le don de l’Éternel, et ils ont demandé mon Sang pour rassasier leur haine de la vérité. Je les attirerai à moi avec patience, intelligence, force et bonté.
Les œuvres des humains, bonnes ou iniques, servent toujours à une fin surnaturelle, car la méchanceté humaine est recueillie par Dieu et au contact de ses mains, elle se transforme en instrument de bien. Dieu a tout essayé dans son action prévoyante pour atteindre son but, qui est de réunir les humains en un noyau unique pour le dernier jour, tout comme ils se répandirent par toute la Terre d’un noyau unique, se divisant comme des ruisseaux qui débordent de la coupe d’une source.
L’œuvre est déjà commencée et les persécuteurs qui endommagent et offensent ce qui est humain ne savent pas qu’ils sont en train de créer par leur iniquité le grand jour du Seigneur, où je rassemblerai comme des brebis dispersées mon immense troupeau au pied de la croix et rebaptiserai du nom d’ ‘agneaux’ les enfants du troupeau, jadis le mien, qui étaient devenus sauvages, expulsant ceux qui, sous mon signe, sont les aspics et les loups de la société humaine.
Quand vous saurez me reconnaître et pleurer d’un cœur contrit, je changerai votre séculaire condamnation pour déicide en pardon et bénédiction, car je ne peux oublier le bien accompli par vos pères anciens, lesquels du Royaume prient pour vous qui errez. Dépouillez-vous donc, vous aussi, qui les premiers avez reçu le don de la Loi, de tout ce qui déplaît à Dieu.
Les mêmes commandements que je donne à ceux qui sont nés du labeur mystique de la Croix, je les donne à vous qui vous êtes fait de la croix un échafaud sacrilège et une source de condamnation.
Dites la vérité et servez la Vérité. Venez à elle. Frappez-vous la poitrine pour ceux qui l’ont raillée et ont espéré la tuer. Ils n’ont tué qu’eux -mêmes, car la Vérité est immortelle dans sa nature divine. Ne vous drapez pas de ses insignes à des fins humaines. Mais une fois que vous vous serez approchés d’elle, aimez-la comme une épouse jusque-là inconnue. C’est elle qui doit vous engendrer à la vie éternelle. Mais l’on ne peut engendrer si l’on ne fait de deux choses une seule, en poursuivant, non le plaisir des sens, mais la sainteté des fins. Soyez honnêtes et sincères avec tous et surtout avec Dieu, dont l’œil sonde les cœurs, les transperçant de part en part, et les voit de la même manière, et même mieux, que le savant et le bactériologiste ne voient dans vos corps les maladies qui vous consument et les germes qui vous rongent.
Appliquez l’amour à la vérité dans vos rapports avec Dieu et les humains. Ne trahissez pas. Un de votre race a trahi il y a vingt siècles, poussé et suivi par des êtres sournois et perfides. Enlevez cette honte qui vous écrase depuis des siècles en agissant de façon juste et loyale.
Pour être aimé, il faut se faire aimer. Vous l’avez oublié bien des fois, trop de fois. Aimez la paix. C’est le signe du Christ, que vos pères ont tué en attirant sur vous la guerre sans fin qui, avec quelques trêves, éclate et renaît comme un mal incurable dans le corps de la Terre et ne vous donne ni sécurité ni repos. Vous devez maintenant apprendre à aimer cette paix, afin de pouvoir appartenir au Christ et de mettre ainsi un terme à l’éternel exode de votre race.
Chaque motte de terre de ce monde frémit sous vos pieds et vous chasse. Même les mottes anciennes. Mais si moi, Seigneur du monde, je tends la main et j’ouvre la bouche pour dire : ‘Assez ! Ceux-ci m’appartiennent de nouveau’, la Terre ne pourra plus vous persécuter. Les tentes surnaturelles du Ciel seront sur vous pour vous protéger.
Souvenez-vous du temps où j’ai persécuté les puissants pour vous, où j’ai fait jaillir des sources de la sécheresse des déserts et pleuvoir la nourriture du ciel; où j’ai envoyé mes anges vous ouvrir un passage au milieu des ennemis pour vous conduire à la terre que j’avais promise aux premiers saints de la Terre. Je suis encore ce même Dieu puissant et compatissant. Je le suis deux fois plus maintenant que je ne suis pas seulement le Père Créateur, mais le Fils Sauveur, maintenant que la Troisième Personne a engendré le miracle de l’Incarnation d’un Dieu pour faire de lui la Victime expiatoire de toute l’humanité.
Je vous attends pour pouvoir dire : ‘Paix’ à la Terre, et dire au Ciel : ‘Ouvre-toi pour accueillir les vivants. Les temps sont révolus !’. Venez. Mon cœur est le même, maintenant que je suis au Ciel, de ce qu’il était au Golgotha lorsque je priais pour vos pères et que je pardonnais à Disma.”
Jésus me dit :
“Je t’ai dicté ce passage aujourd’hui où tu es en mesure de l’écrire, au lieu de demain où tu ne pourrais le faire. Mets la date de demain (* 272 ). La collection des dictées doit avoir la régularité du mouvement d’un pendule. Un jour on comprendra mieux pourquoi je dis de faire cela. Maintenant repose-toi sur mon cœur
(*271) Mais écrit en fait le même jour (le 5 décembre) que la dictée précédente.
(*272) En effet, la date du 6 décembre, qui figure au début de la dictée, est écrite en marge des lignes du cahier, ce qui indique qu’elle a été ajoutée plus tard.
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" Repose toi sur Mon Cœur "
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Grandeur du Seigneur dans son abaissement
Grandeur de Marie dans son obéissance et sa pureté
Le 7 décembre
Zacharie 9, 9-11.13.16-17
Jésus dit :
“Satan séduisit les enfants de Dieu avec une pensée orgueilleuse. Il inocula aux innocents la soif de toutes les grandeurs : du pouvoir, du savoir, de la possession.
‘'Vous deviendrez semblables à Dieu’'. Depuis des siècles s’était tu le sifflement du Serpent, mais le son qui ne fendait plus les airs s’était fondu au murmure du sang dans le cœur de l’être humain. Encore maintenant, il est fondu à votre sang qui vous est plus cher que votre âme. Et vous vivez en nuisant à votre corps et à votre âme afin d’obéir à l’impératif de votre sang empoisonné par Satan.
Mais vous vous trompez en attribuant valeur et signification aux choses et aux paroles. Le Père Créateur vous avait déjà donné la capacité d’être semblable à Dieu.
Mais une ressemblance avec laquelle ce qui est de chair et de sang n’a rien à voir, mais plutôt l’esprit, car Dieu est un être spirituel et parfait et il vous avait faits grands dans l’esprit et capables d’atteindre à la perfection moyennant la Grâce, pleine en vous, et l’ignorance du Mal.
Je vins mettre les choses et les paroles dans la juste lumière, et je vous montrai par les paroles et les actions que la vraie grandeur, la vraie richesse, la vraie sagesse, la vraie royauté, la vraie déification ne sont pas celles que vous croyez.
Je n’ai pas voulu naître dans un palais, je n’ai pas cherché le faste dans ma vie ni une cour de dignitaires, ni ministres, ni carrosses, ni chevaux, ni chaires illustres, ni palais, ni biens.
Je suis venu doux et humble sous l’aspect d’un pauvre petit enfant qui n’avait même pas une misérable chambre pour abri, mais une grotte, refuge des animaux, pour ses premiers jours en ce monde Je suis venu en habit de réfugié en pays étranger, fugitif devant le bas pouvoir des hommes; j’ai connu la faim et l’humiliation d’être parmi les sans-toit qui doivent arracher leur subsistance à petites bouchées par mille humbles travaux. Je suis venu en fils d’ouvrier, et pauvre de surcroît : un ouvrier de village auquel les paysans, les charretiers, les ménagères demandent des manches pour leurs outils agricoles, des rayons et des jantes pour les roues de leurs chars ruraux, des réparations à des huches et des tabourets et la fabrication de pauvres lits pour les différents époux, humbles comme le menuisier de Nazareth, qui devaient se procurer une maison ou un berceau pour le premier bébé.
Je suis venu en pèlerin qui n’a pas une pierre où poser sa tête et doit s’allonger là où le Créateur lui en fait trouver une, qui n’a pas de nourriture sauf celle que lui donne la charité qui l’accueille et qui peut être le pain et le sel, ou le bol de lait de chèvre, ou le poisson rôti sur la braise des paysans, des bergers, des pêcheurs; ou le riche banquet d’un Pharisien dans lequel les plats succulents m’étaient amers, parce qu’assaisonnés de curiosité et non d’amour; ou les repas à Béthanie, repos de l’âme du Christ, car là il retrouvait une mère en Marthe, pleine de soins matériels à son égard, et Marie, pleine d’adoration, et il se sentait compris par l’esprit savant d’un ami.
Je suis entré comme fils de David dans la Cité royale qui, pendant que j’entrais, déjà m’expulsait comme si j’étais un honteux avorton à dos d’une petite ânesse que m’avait offerte la générosité d’un homme simple qui avait reconnu en moi le Maître et le Fils de Dieu.
Je suis mort nu et couché sur un lit d’opprobre dont le bois rugueux n’était même pas à moi, et j’ai été préparé et enseveli dans des bandelettes et des arômes achetés par ceux qui m’aimaient, dans un sépulcre offert par la pitié de ceux qui m’aimaient.
Je fus grand parce que je voulus être petit. Souvenez-vous en, vous qui étant petits voulez être grands, à n’importe quel prix, même illicite.
Et mon Royaume n’aura ni fin, ni frontière, car je l’ai conquis au prix de mon total anéantissement.
Si vous m’aviez fait régner au lieu de me tuer, d’abord sur la croix, ensuite dans vos consciences vous auriez connu des ères de paix aussi longues que la Terre du moment où je posai sur elle mon pied d’Innocent, puisque je suis le Roi de la paix, je suis la Paix même.
Je vous aurais donné la paix entre les nations et la paix dans les consciences, parce qu’avec mon Sang (le sang de la circoncision aurait suffi à racheter l’humanité), je suis venu vous délivrer de la fosse sans eau que Satan vous avait creusée et dans laquelle vous périssiez, et périssez encore parce que, bien que je vous en aie tirés, vous avez voulu y retourner, étant donné que le Séducteur l’a pavée d’or et qu’il a peint sur le mur de droite des images lubriques et sur le mur de gauche des images de pouvoir. Trois choses qui pour vous ont la valeur maximale.
Et pourtant, je me suis laissé tendre sur la croix pour faire de mon martyre une flèche qui transpercerait les Cieux fermés et ouvrirait un passage au pardon de Dieu. Et bien que vous m’ayez haï, je continue de vous appeler au rassemblement, comme la trompette qu’empoigne le porte-drapeau, pour faire de vous mon armée pacifique qui conquiert les Cieux.
Venez. Avant que n’arrive l’heure où vous ne pourrez plus venir, venez à moi. Soyez vêtus de ma livrée et marqués de mon signe. L’ange de Dieu préserva les enfants d’Israël de l’extermination d’Égypte en couvrant les encadrements et les linteaux des portes de sang d’agneau; moi, Agneau de mon Père et Seigneur je sauve au Père ses enfants avec mon Sang, dont j’ai teint, non les matériaux du bois et de la pierre qui meurent, mais votre âme immortelle.
Pour ceux qui sont marqués de mon Sang, les trompettes de l’appel universel seront une vie nouvellement insufflée, et, des replis de la terre où ils dormaient depuis des siècles, les os des justes surgiront pour se revêtir dans la joie de chair parfaite, car nourrie du Pain vivant descendu du Ciel pour vous et du Vin pressé des veines du Saint qui virginise votre âme et la rend digne d’entrer dans la Jérusalem du Ciel.”
Le même jour
Marie dit :
“Un autre cadeau de Maman à l’occasion de ma Fête.
Il y a deux autres phrases dans les évangiles qui se réfèrent à moi et que vous interprétez plus ou moins bien. Je te les explique.
Matthieu dit : ‘Pendant que Jésus parlait, sa Mère et ses frères restaient dehors, essayant de lui parler. Quelqu’un dit : «Ta Mère et tes frères te cherchent». Mais il répondit : «Qui est ma Mère et qui sont mes frères ? Voici ma Mère et mes frères : quiconque fait la volonté de mon Père»’.
Répudiation de sa Mère ? Non. Louange à sa Mère qui fut parfaite dans l’accomplissement de la volonté du Père.
Mon Jésus savait bien quelle volonté j’exécutais ! Une volonté que j’avais faite mienne et devant laquelle je ne reculais pas, même si chaque minute qui sonnait me répétait, comme un coup sur le clou qui s’enfonce dans le cœur : '‘Cela se termine par le Calvaire’'. Il savait bien que j’avais mérité d’être la Mère de Dieu pour avoir fait cette volonté et, si je ne l’avais pas faite, il ne m’aurait pas eue pour Mère.
Par conséquent, parmi tous ceux qui l’écoutaient, rattachée à lui par un lien supérieur à celui du sang, un lien surnaturel, j’étais '‘sa Mère’' , première en date et en connaissance entre tous les disciples car le Verbe de Dieu m’avait instruite dès le moment où je le portais dans mon sein ‘’sa Mère’ dans le sens qu’il donnait à ses divines paroles; et, avec la reconnaissance humaine de ceux qui écoutaient, il me signifiait sa reconnaissance en tant que Dieu comme vraie Mère, car je donnais vie à la volonté de son Père et du mien.
Luc raconte que, pendant que Jésus parlait, une femme dit : ‘Bienheureux le sein qui t’a porté et les mamelles que tu as sucées’. Ce a quoi mon Fils répondit : ‘Bienheureux plutôt ceux qui entendent la parole de Dieu et qui l’observent’’.
Être Mère de Jésus fut une grâce dont je n’avais pas le droit de me glorifier. Parmi les millions et millions d’âmes créées par le Père, par un insondable décret, il choisit la mienne pour qu’elle soit sans tache. L’Éternel ne veut pas que je m’humilie au Ciel, car il m’a faite Reine dans l’heureux instant où, ayant quitté la Terre, j’ai été enveloppée de l’étreinte de mon Fils, ce dont j’avais la nostalgie aiguë au temps où j’étais séparée de lui et un désir qui me consumait comme une lampe qui brûle.
Mais s’il le permettait, je resterais éternellement prostrée devant sa Splendeur pour humilier tout mon être devant lui, en souvenir de son décret de bienveillance qui m’a donné une âme baptisée avant toutes les âmes, non avec l’eau et le sel, mais avec le feu de son Amour.
Le fait que je l’avais allaité ne pouvait pas plus faire monter en moi des flambées d’orgueil. Il aurait bien pu venir sur Terre et être Évangélisateur et Rédempteur sans abaisser sa Divinité incarnée aux besoins naturels d’un nouveau-né. Tout comme il monta au Ciel après sa mission, il pouvait descendre du Ciel pour la commencer déjà doté d’un corps adulte et parfait, nécessaire à votre lourdeur d’êtres charnels. Mon Seigneur et Fils peut tout, et je n’ai été qu’un instrument pour vous rendre plus compréhensible et plus persuasive la réelle Incarnation de Dieu, Esprit très pur, dans la forme de Jésus Christ, fils de Marie de Nazareth.
Mais d’avoir observé la parole de Dieu et affiné les sens de l’âme -avec une totale pureté dès l’enfance, c’était ça la grandeur; et d’avoir écouté la Parole qui était mon Fils pour en faire mon pain et me fondre toujours plus à mon Seigneur, c’était la béatitude.
‘Oh ! Sainte Parole. Don fait aux bien-aimés de Dieu, robe de feu qui ceins de splendeurs, Vie qui deviens la Vie de ceux à qui tu te -donnes, puisses-tu être aimée par eux de plus en plus comme moi je t’aimai dans l’ardeur et l’humilité.
Opère en mes enfants, ô Parole très sainte, puisque je les ai pris comme miens au pied de la Croix pour soulager mon tourment de Mère dont on a tué le Fils adoré, et conduis-les au Ciel par une voie de vérité resplendissantes et d’œuvres ardentes.
Conduis-les-moi sur le cœur où tu as dormi tout-petit et où je t’ai posé mort, là où il y a encore des gouttes de ton Sang très saint et de mes pleurs, afin que le reste de leur humanité se dissipe à ce contact et qu’ils entrent avec toi, lumineux de ta Lumière, dans la Cité où tout est éternelle perfection et où tu règnes et régneras, mon Fils saint !’.”
Jésus dit :
“Dis au Père (*273) que, parmi les raisons probantes, il y a le fait des dictées qui, par leur contenu, ne peuvent certainement pas émaner d’un cœur que des évènements spéciaux induisent à s’agiter, ce qui provoque des pensées contraires à celles que tu écris : entre autres, que le Père note celles qui ont été écrites lors de la mort de ta mère(* 274) et, plus récemment, celle du 6 courant. Qu’il ajoute cette raison aux autres. C’est une preuve sûre de la source non humaine de tes écrits.”
(*273) Le père Migliorini.
(*274) Mentionnées à la note 175, texte du 7 octobre.
Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
La vie de Marie avec son Fils de l’enfance à la mort
Le tourment partagé de la Mère et du Fils sur le Golgotha
Début de la douloureuse maternité spirituelle au pied de la croix
Le 8 décembre
Marie dit :
“Luc, mon évangéliste, écrit aussi que mon Jésus, après avoir été circoncis et offert au Seigneur, ‘grandissait et se fortifiait, plein de sagesse, et la grâce de Dieu était en lui’; et plus loin, il répète que, maintenant un enfant de douze ans, il nous restait soumis et ‘grandissait en sagesse, en âge et en grâce devant Dieu et devant les hommes.
Une déformation de la piété des fidèles a fait en sorte que l’ordre que Dieu s’est réservé à lui-même, en vertu de son existence en tant que Fils de l’homme, a été altéré. La légende aime faire de mon Enfant un être prodigieux et pas naturel, qui dès sa naissance aurait agi en homme et aurait donc été tellement en dehors de la norme qu’il en serait devenu monstrueux.
Cette piété erronée n’est pas punie par Dieu, qui la voit et la comprend et la juge comme un acte d’amour imparfait dans sa forme, mais néanmoins agréable parce que sincère.
Mais je veux te parler de mon Enfant tel qu’il était à l’époque où, sans sa Maman, il n’aurait pu rien faire : un petit être tendre, délicat, blond, au teint d’un rose léger, et beau, beau comme aucun fils d’humain, et bon, plus que les anges qu’avait créés son Père et le nôtre. Sa croissance ne fut ni plus ni moins que celle d’un enfant sain dont sa mère prend soin.
Intelligent mon Enfant. Très. Comme peut l’être un être parfait. Mais son intelligence s ‘éveilla de jour en jour selon la norme commune à tous les enfants nés d’une femme. C’était comme si un soleil se levait peu à peu dans sa petite tête blonde. Ses regards, non plus vagues comme ceux des premiers jours, commencèrent à se poser sur les choses et surtout sur sa Maman. Les premiers sourires, incertains d’abord, puis de plus en plus sûrs lorsque je me penchais sur son berceau ou le prenais sur mes genoux pour l’allaiter, le laver, l’habiller et l’embrasser.
Les premiers mots informes et puis de plus en plus clairs. Quel bonheur d’être la Maman qui enseigne au Fils de Dieu à dire : ‘Maman !’. Et la première fois qu’il articula ce mot comme il faut, ce mot que personne comme lui ne sut jamais dire avec tant d’amour et qu’il me dit jusqu’à la dernière respiration, quelle fête pour moi et Joseph, et que de baisers sur la petite bouche où avaient poussé les premières dents !
Et les premiers pas de ses petits pieds si tendres, roses comme les pétales d’une rose carnée, ces petits pieds que je caressais et embrassais avec l’amour d’une mère et l’adoration d’un fidèle, et qu’on allait un jour clouer sur la croix, que je verrais se contracter dans un spasme, devenir livides et glacés.
Et ses chutes quand il commença à marcher tout seul. Je courais le relever et embrasser ses bleus... Oh ! alors je pouvais le faire ! Je le verrais un jour tomber sous la croix, déjà agonisant, déguenillé, souillé de sang et des ordures que la foule cruelle lui lançait, et je ne pourrais plus courir le relever, embrasser ses contusions sanglantes, pauvre Maman d’un pauvre Fils justicié.
Et ses premières gentillesses : une petite fleur cueillie au jardin ou en chemin et qu’il m’offrait, un tabouret traîné à mes pieds pour que je fusse plus confortable, un objet laissé tomber et qu’il ramassait pour moi.
Et son sourire. Le soleil de notre maison ! La richesse qui couvrait d’or et de soie les murs nus de ma maisonnette ! Ceux qui ont vu le sourire de mon Fils ont vu le Paradis sur Terre. Un sourire serein aussi longtemps qu’il fut enfant. Un sourire de plus en plus peiné jusqu’à en devenir triste au fur et à mesure qu’il devenait adulte. Mais toujours un sourire. Pour tous. Et ce fut une raison de son charme divin qui faisait que les foules le suivaient enchantées.
Son sourire était déjà parole d’amour. Et puis, quand au sourire s’unissait la voix, la plus belle que le monde jamais connût, même le sol et les épis de blé frémissaient. C’était la voix de Dieu qui parlait, Maria. Et ce fut un mystère, que seul les raisons insondables de Dieu peuvent expliquer, que Judas et les Hébreux pussent, après l’avoir entendu parler, arriver à le trahir et à le tuer.
Son intelligence, qui s’ouvrait de plus en plus jusqu’à atteindre à la perfection, m’inspirait admiration et respect. Mais elle était tellement tempérée de bonté que jamais elle ne mortifia personne. Mon doux Fils, qui fus doux avec tout le monde, et surtout avec ta Maman !
Lorsqu’il était jeune garçon, je m’interdisais de l’embrasser comme lorsqu’il était petit. Mais ses baisers et ses caresses ne vinrent jamais à me manquer. C’est lui qui sollicitait sa Maman, dont il comprenait la soif d’amour, à boire la vie en embrassant ses chairs saintes, à boire la joie.
Avant la dernière Cène, il vint chercher le réconfort auprès de sa Maman. Et il resta appuyé sur mon cœur comme pendant son enfance. Il voulut se saturer de l’amour d’une mère pour pouvoir résister au désamour du monde entier.
Plus tard, je l’eus sur mon cœur, déjà mort et glacé dans la lumière blafarde du Vendredi Saint. Et de voir mon Enfant car pour une mère, son fils est toujours un enfant, et il l’est d’autant plus qu’il est souffrant ou éteint de voir mon Enfant qui n’était plus qu’une plaie, défiguré par la souffrance endurée, incrusté de sang, nu, lacéré jusqu’au cœur; de voir cette bouche sainte, qui n’avait eu que de saintes paroles, désormais figée; ces yeux adorés dont le regard était une bénédiction, ces mains qui n’avaient bougé que pour travailler, bénir, guérir, caresser; ces pieds qui s’étaient fatigués à essayer de rassembler son troupeau et que son troupeau avait transpercés; tout cela fut un tourment infini qui déborda sur la Terre pour la racheter et envahit les firmaments qui frissonnèrent de pitié.
Tous les baisers que j’avais dans mon cœur et que, à cause des séparations forcées des trois dernières années, je n’avais pu lui donner, je les lui ai donnés alors. Pas une meurtrissure qui ne resta sans un baiser et des larmes. Et je suis seule à savoir combien il y en avait. Ce furent les baisers et les pleurs qui lavèrent les premiers son corps sans vie, et je ne me lassais pas de l’embrasser avant de le voir disparaître sous les arômes, les bandelettes, le suaire, le linceul et enfin, derrière la pierre qu’on fit rouler devant l’entrée du Sépulcre.
Mais le matin de la Résurrection, je pus contempler le Corps glorifié de mon Fils. Il entra avec le rayon du soleil, moins resplendissant que lui, et je le vis dans sa beauté parfaite, à moi car je l’avais formé, mais Dieu parce que, désormais, il avait franchi le temps humain et il retournait au Père, m’amenant aux Cieux avec sa Chair divine façonnée dans mon sein à ma ressemblance humaine.
Il n’y eut pas pour sa Mère la même interdiction que pour Marie de Magdala. Je pouvais le toucher. Je n’aurais pas contaminé de mon humanité sa perfection qui montait aux Cieux, parce que ce minimum d’humanité que j’avais, dans ma condition d’Immaculée Conception, s’était consumé, comme une fleur jetée dans un incendie, sur le bûcher expiatoire du Golgotha. Marie la femme était morte avec son Fils. Il restait maintenant Marie l’âme, brûlant de monter au Ciel avec son Fils. Et mon étreinte révérencielle ne pouvait troubler la Divinité triomphante.
Oh ! soit-il béni pour son amour ! Si par la suite, son Corps torturé est toujours resté présent à mon esprit, et si le souvenir de ce tourment n’a pas encore perdu son acuité, celui de son Corps glorifié, triomphant, beau d’une beauté divine et majestueuse qui fait la joie des Cieux, fut mon éternel réconfort durant les jours trop longs de ma vie et la source de mon perpétuel et ardent désir de finir ma vie pour le revoir.
Maria, c’est ma fête (*275) depuis deux heures, et je t’ai gardée avec moi en te faisant connaître mon Jésus. Maintenant repose-toi en regardant Ceux qui t’aiment et qui t’attendent et en voyant la Beauté qui fait la joie des saints.”
Aussi le 8 décembre, à 6h du matin
Marie dit :
“Lorsque, dans la colère du Vendredi Saint, je rencontrai mon Fils à un carrefour qui menait au Golgotha, aucun mot ne sortit de nos lèvres, sauf : ‘Maman !’, ‘Mon Fils !’.
Autour ne nous se tenaient le Blasphème, la Férocité, la Raillerie et la Curiosité. Devant ces quatre Furies, inutile de mettre à nu son cœur et ses battements les plus saints. Elles se seraient précipitées sur lui pour le blesser encore davantage, car l’humain touche à la perfection dans le mal et il est capable, non seulement de crimes envers les corps, mais aussi envers la pensée et les sentiments de son semblable.
Nous nous regardâmes. Jésus, qui avait déjà parlé aux femmes compatissantes, les incitant à pleurer sur les péchés du monde, me regarda fixement à travers le voile de sueur, de larmes, de poussière et de sang, lesquels formaient une croûte sur ses paupières.
Il savait que je priais pour le monde et que j’aurais voulu faire plier le Ciel pour qu’il vienne à son secours, pour alléger, non son supplice, puisqu’il devait s’accomplir par décret éternel, mais sa durée. J’aurais voulu le faire plier au prix du martyre de toute ma vie. Mais je ne le pouvais pas. L’heure de la Justice était venue.
Il savait que je l’aimais comme jamais. Et je savais qu’il m’aimait et que, plus que le voile de la charitable Véronique et que tout autre secours, le baiser de sa Maman l’aurait soulagé. Mais cette torture aussi était nécessaire pour racheter les fautes du désamour.
Nos regards se croisèrent, se nouèrent, se séparèrent en nous déchirant le cœur. Et puis la cohue entraîna la Victime et la poussa vers son autel et la cacha à l’autre victime qui était déjà sur l’autel du sacrifice et qui était moi, Mère douloureuse.
Quand je vous vois si durs, si obstinés dans le péché, et je pense que notre double torture infinie n’a pas servi à vous rendre bons, je me demande quel autre tourment plus grand encore il aurait fallu pour neutraliser le venin de Satan en vous, et je ne le trouve pas, car il n’y a pas de plus grand tourment que le nôtre.
Du moment de mon Immaculée Conception, j’ai tenu la tête de Satan sous mon talon de sans tache. Mais, n’ayant pu corrompre mon corps et mon âme de son venin, il l’a craché, tel un acide infernal, sur mon cœur de Mère et, si celui-ci est immaculé par la grâce de Dieu, il est comme tu aimes on ne peut plus affligé par l’œuvre de Satan, qui l’a transpercé à mort, par l’entremise des fils de l’homme, tueurs de mon Fils de l’heure de Gethsémani à la fin du monde.
La Mère te dit, créature qui m’es chère, que dans la béatitude du Ciel viennent me blesser, telles des flèches, les offenses que vous faites à mon Fils, et chacune rouvre la blessure du Vendredi Saint. Les blessures que mon cœur subit pour vous sont plus nombreuses que les étoiles du firmament de Dieu. Et vous n’avez pas pitié de la Mère qui vous a donné sa vie.
Je reviendrai te parler aujourd’hui car je veux te garder près de moi toute la journée. Aujourd’hui, je suis plus que jamais Reine au Ciel et j’amène ton âme avec moi.
Tu es une petite fille qui ne sait pas grand-chose de sa Mère. Mais quand tu sauras beaucoup de choses et que tu me connaîtras, non comme une étoile lointaine dont on ne voit qu’un rayon et on ne connaît que le nom, non seulement comme une entité idéale et idéalisée, mais comme une réalité vivante et aimante, avec mon cœur de Mère de Dieu et de Maman de Jésus, de Femme qui comprend les souffrances de la femme, car les plus atroces ne lui furent pas épargnées et elle n’a qu’à s’en souvenir pour comprendre celles des autres, alors tu m’aimeras mon Fils, c’est-à-dire de tout ton être.”
Le même jour, à midi
Marie dit :
“C’est grâce à la pitié de Longin que je pus m’approcher de la croix, à laquelle j’étais parvenue par des raccourcis escarpés, portée davantage par mon amour que par mes propres forces.
Longin était un soldat droit qui accomplissait son devoir et exerçait son droit avec justice. Il était donc déjà prédisposé aux prodiges de la Grâce. Pour la pitié dont il fit preuve, je lui obtins le don des gouttes de la poitrine et elles furent son baptême de grâce, car son âme avait soif de Justice et de Vérité.
Les anges avaient dit à l’aube de la naissance de Jésus : ‘Paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté’. Au coucher du soleil, le jour de la mort du Christ, le Christ même donnait sa paix à cet homme de bonne volonté. Longin fut le premier fils qui me naquit du travail de la Croix, et Disma fut le dernier racheté par la parole de Jésus de Nazareth, comme Jean en fut le premier, et je pourrais dire que ce dernier fut, avec son cœur de lys de diamant embrasé par l’amour, la lumière née de la Lumière, et jamais les ténèbres ne purent l’obscurcir.
Je n’avais fait que prendre ce ‘fils du Christ’ (le père Migliorini sait ce que veut dire en hébreu le suffixe bar) des mains de mon Fils, initiant ainsi le cycle de ma maternité spirituelle par une fleur déjà éclose au Ciel, maternité spirituelle née comme une rose pourpre des paumes clouées au tronc de la croix, si différente de la rose de joie blanche de Cana, mais également donnée par l’amour du Christ à sa Maman pour les humains, et par l’amour du Christ aux humains pour sa Maman qui n’aurait plus de Fils.
Un miracle d’amour marqua l’ère de l’évangélisation, un miracle d’amour celle de la rédemption, car tout ce qui vient de Jésus est amour et tout ce qui vient de Marie est aussi amour. Le cœur de la Mère ne diffère pas de celui du Fils autrement que dans la perfection divine.
Du haut de la croix, les paroles étaient descendues lentement, espacées dans le temps comme les heures sonnant à une horloge céleste. Et je les avait toutes recueillies, même celles qui se référaient moins directement à moi, car même un soupir du Mourant était recueilli, bu, aspiré par mon ouïe, mon oeil, mon cœur.
‘Femme, voici ton fils’. Et à partir de ce moment, j’ai donné des enfants au Ciel, engendrés par ma douleur. Accouchement virginal, comme le premier, que cet accouchement mystique de mes enfants humains pour lui. Je vous donne le jour des Cieux à travers mon Fils et ma douleur. Et si cette procréation, qui débuta par ces paroles, n’entraîne pas de hurlements de chair déchirée, puisque ma chair était exempte de faute et de la condamnation d’enfanter dans la douleur, le cœur déchiré hurla sans voix, avec le sanglot muet de l’esprit, et je peux dire que vous naissez par le passage que ma douleur de Mère a ouvert dans mon cœur de Vierge.
Mais la parole reine de ce cruel après-midi était toujours la même :
‘Maman !’. Seulement de m’appeler était un réconfort pour le Fils, puisqu’il savait combien je l’aimais et que mon esprit montait sur la croix pour embrasser mon saint Torturé. Parole répétée de plus en plus souvent et de façon de plus en plus déchirante à mesure que les affres augmentaient comme une marée montante.
Le grand cri dont parlent les évangélistes fut cette parole. Il avait tout dit et tout accompli, il avait remis son esprit entre les mains de son Père et invoqué le Père pour son immense douleur. Et le Père ne s’était pas montré à celui en qui, jusqu’à ce moment, il avait mis sa complaisance et que, maintenant qu’il était chargé des péchés du monde, Dieu regardait avec rigueur. La Victime appela la Mère. Avec un hurlement de lancinante douleur qui transperça les Cieux, en faisant pleuvoir le pardon, et qui transperça mon cœur, en faisant pleuvoir sang et pleurs.
J’ai recueilli ce cri dans lequel, à cause des contractions de la mort et de cette mort même, la parole sombrait dans une déchirante lamentation, et j’ai porté ce son en moi comme une épée de feu jusqu’au matin pascal, lorsque le Vainqueur entra, plus resplendissant que le soleil de ce matin serein, plus beau que je ne l’avais jamais vu, car le tombeau avait avalé un Homme-Dieu et il me rendait un Dieu-Homme, parfait dans sa virile majesté, jubilant pour l’épreuve accomplie.
‘Maman’ fut sa parole en ce moment-là aussi. Mais, ô fille ! cette fois, c’était le cri de sa joie irrépressible, qu’il me faisait partager en me serrant sur son cœur et en lavant l’absinthe du fiel et du vinaigre du baiser de sa Mère.
Ne t’étonne pas si, en cette fête de ma blancheur immaculée, je t’ai parlé de ma douleur. Pour que ce soit juste, à chaque don de Dieu s’oppose un don de celui qui en a bénéficié. Chaque élection comporte des devoirs terribles et doux à la fois, lesquels deviennent source de joie éternelle quand l’épreuve est terminée.
Au don suprême de la Conception sans tache devait correspondre de ma part celui d’être la Mère du Rédempteur, c’est-à-dire Femme de Douleur. Et le tourment du Golgotha est la couronne posée sur la gloire de ma Conception immaculée.”
(*275) C’était le 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception.
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Marie , tendre et aimante , Mère du Christ et des hommes
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Confirmation de la prophétie de Zacharie par celle de Jean :
le signe précurseur de la fin des temps viendra des erreurs mêmes de l’Église asservie au pouvoir politique
Origine divine des dictées
Prière de la Vierge au Verbe
Le 11 décembre
Zacharie, chapitres 12, 13 et 14
Jésus dit :
“Mon Église a déjà connu des périodes d’obscurantisme dues à un ensemble de choses différentes. Il ne faut pas oublier que, si en tant qu’entité, l’Église est une œuvre parfaite comme son Fondateur, en tant que communauté humaine, elle présente les imperfections qui sont propres à ce qui vient des humains.
Lorsque l’Église et j’entends ici l’assemblée de ses hauts dignitaires agit selon les préceptes de ma Loi et de mon Évangile, elle connut des époques d’un grand éclat. Mais malheur aux époques où, faisant passer les intérêts de la Terre avant ceux des Cieux, elle s’est polluée elle-même de passions humaines ! Trois fois malheur quand elle adora la Bête dont parle Jean, c’est-à-dire le pouvoir politique, se laissant assujettir par elle. La lumière fut alors nécessairement obscurcie en crépuscules plus ou moins profonds, soit à cause d’un des défauts mêmes des chefs élevés à ce trône par des artifices humains, ou à cause de leur propre faiblesse face aux pressions humaines.
Nous sommes à l’époque des ‘pasteurs idoles’ dont j’ai déjà parlé (*285 ), conséquence, au fond, des erreurs de tous. Car si les chrétiens étaient ce qu’ils devraient être, qu’ils soient puissants ou humbles, il n’y aurait pas d’abus et d’ingérences, et on ne provoquerait pas le châtiment de Dieu qui retire sa lumière à ceux qui l’on rejetée.
Dans les siècles passés, ces erreurs engendrèrent les antipapes et les schismes qui, les uns autant que les autres, ont divisé les consciences en deux camps opposés, provoquant la ruine d’un nombre incalculable d’âmes. Dans les siècles futurs, ces mêmes erreurs- provoqueront l’Erreur, c’est-à-dire l’Abomination dans la maison de Dieu, signe précurseur de la fin du monde.
En quoi consistera-t-elle ? Quand arrivera-t-elle ? Il n’est pas nécessaire que vous le sachiez. Je vous dis seulement que d’un clergé qui cultive trop le rationalisme et qui est trop au service du pouvoir politique ne peut fatalement venir qu’une période très obscure pour l’Église.
Mais n’ayez pas peur. La prophétie de Zacharie se soude comme un anneau à un autre à celle de Jean. Après cette période de douloureux travail au cours de laquelle, persécutée par des forces infernales, l’Église, comme la Femme mystique dont parle Jean, après avoir fui pour se sauver, se réfugiant chez les meilleurs et perdant ses membres indignes dans sa fuite mystique (Je dis bien mystique), accouchera des saints destinés à être à sa tête à l’heure qui précède les temps derniers.
Ceux qui devront réunir les lignées autour de la Croix pour préparer le rassemblement du Christ auront une main de père et de roi. Et aucune lignée ne manquera à l’appel, avec ses meilleurs descendants.
Alors je viendrai et je mettrai mon pouvoir à sa défense contre toutes les embûches et les ruses, les attentats et les crimes de Satan envers ma Jérusalem terrestre l’Église militante.
Je répandrai mon esprit sur tous les rachetés de la Terre. Et même ceux qui maintenant souffrent, expiant les fautes des pères, et qui ne savent pas trouver le salut parce qu’ils n’osent pas se tourner vers moi, même ceux-là trouveront la paix car, en se frappant la poitrine, ils appelleront sur eux d’une façon bien différente de leurs pères ce Sang déjà versé et qui coule, inépuisé, des membres que leur pères ont transpercés. Je me tiendrai comme une fontaine au milieu de mon troupeau recomposé et je laverai en moi toutes les laideurs passées que déjà le repentir aura commencé à effacer.
Alors, Roi de justice et de sagesse, je disperserai les idoles des fausses doctrines, je purgerai la Terre des faux prophètes qui vous ont conduits à tant d’erreurs. Je me substituerai à tous les docteurs, à tous les prophètes, plus ou moins saints, plus ou moins méchants, car le dernier enseignement doit être purifié de toute imperfection, puisqu’il doit préparer au Jugement dernier ceux qui n’auront pas un temps de purgation, étant tout de suite appelés à la terrible revue.
Le Christ Rédempteur dont le but est de vous racheter et qui essaie tout pour le faire, et qui déjà commence et accélère son deuxième enseignement pour répliquer par la voix de la vérité aux hérésies culturelles, sociales et spirituelles, surgies de tous côtés, parlera avec les signes de son tourment. Des torrents de lumière et de grâce sortiront de mes Plaies, blessures qui ont tué le Fils de Dieu, mais qui guérissent les enfants des humains.
Ces charbons ardents de mes plaies seront une épée pour les impénitents, les obstinés, les vendus à Satan, et une caresse pour les ‘petits’ qui m’aiment comme un père aimant. Cette caresse du Christ descendra sur leur faiblesse pour les fortifier et ma main les dirigera vers l’épreuve à laquelle seuls ceux qui m’aiment d’amour véritable résistent. Le tiers. Mais il sera digne de posséder la Cité du Ciel, le Royaume de Dieu.
Je viendrai alors, non plus en Maître mais en Roi, prendre possession de mon Église militante, désormais devenue Une et Universelle telle que la fit ma volonté.
Son travail séculaire sera terminé. L’Ennemi vaincu à jamais. La Terre purifiée par les torrents de la Grâce descendue pour une dernière fois sur elle pour la rendre telle qu’elle était au début, quand le péché n’avait pas corrompu cet autel planétaire destiné à chanter avec les autres planètes les louanges de Dieu, et devenu par la faute des humains la base de l’échafaud de son Seigneur fait Chair pour sauver la Terre. Une fois que seront vaincus tous les séducteurs, tous les persécuteurs qui à un rythme soutenu ont troublé l’Eglise, mon épouse, elle connaîtra la tranquillité et la gloire.
Moi et mes saints, nous monterons ensemble dans une dernière ascension et prendrons possession de la Cité sans contamination, où mon trône est préparé et où tout sera nouveau et sans douleur. Baignés de ma Lumière, vous régnerez avec moi dans les siècles des siècles.
Voilà ce que vous obtient Celui qui s’est incarné pour vous dans le sein de Marie et qui est né à Bethléem en Judée pour mourir sur le Golgotha.”
Puis Jésus me dit :
“Ne te trouble pas, Maria. Dis avec moi : ‘Je te remercie, ô saint Père, parce que tu as caché ces choses aux puissants et tu me les a révélées à moi qui suis petite’.
Laisse les autres se creuser les méninges à leur gré. Tu sais que Dieu est la source de tes écrits, qu’ils viennent de Dieu. Cela te suffit.
Travailles-tu pour une gloire humaine ? Non. Tu travailles pour ma gloire. Et alors ne t’occupe et ne te préoccupe pas des ergoteries ou des louanges humaines. Fais ta part. Je serai ta récompense. Si les autres ne font pas la leur et ne font aucun cas de mon don, ils auront leur juste rétribution.
Reste calme dans ton bonheur qui est le plus beau signe de la provenance de ces écrits.
Ton bonheur vient de ta transformation dans le Bien. Ton ange te regarde satisfait parce qu’il te voit changée en moi. Aide comme tu pourras, du mieux que tu pourras, l’œuvre de ton Jésus. Accomplis un travail continu sur toi-même. Tu dois tendre à la perfection. Souffre pour y réussir et souffre pour les frères et sœurs qui sont sourds aux voix de l’amour.
Si j’ai fait de toi la citerne de ma Parole pour que les assoiffés viennent y boire, tu dois aspirer la Parole au prix d’un sacrifice continu. Souffrances de la chair, souffrances du cœur, souffrances de l’intellect, souffrances de l’esprit, tout doit te servir à cette fin. Je permets tout, car je veux que s’accroisse de plus en plus ton pouvoir de victime qui par sa souffrance conquiert des âmes au Ciel.
Je te rassure contre le doute que Satan tente de t’inoculer, arme unique qui lui reste pour te troubler, le doute d’être dans l’erreur. Tu peux vivre en Jésus en toute sécurité.
Va en paix. Même si le monde repoussait ton don, je ne t’enlèverais pas le miel de ma Parole et elle resterait toute en toi comme dans un coffre royal dont tu serais la reine absolue. Dors avec ma bénédiction.”
Jésus dit :
“Quand le Créateur créa la Terre, il la tira du néant en rassemblant les gaz de l’éther, déjà créé et devenu le firmament, en une masse qui se solidifia en tournant telle une avalanche météorique qui grandissait de plus en plus autour d’un noyau primitif.
Même votre Négation (J’appelle négation la Science qui veut donner des explications en niant Dieu) admet l’existence de la force centripète, qui permet à un corps de tourner sans perdre une partie de sa masse, mais au contraire, en attirant toutes ses parties vers son centre.
Vous avez des machines qui, bien que grandioses, ne répètent que de façon microscopique la puissance centripète créée par Dieu pour créer les mondes et les obliger à tourner autour du soleil, pivot fixe, sans tomber hors des voies célestes qui leur ont été marquées, ce qui troublerait l’ordre créateur et provoquerait des cataclysmes d’une incalculable puissance destructrice.
La Terre, se formant ainsi dans sa course de projectile gazeux qui se solidifie en traversant les espaces, dut forcément leur prendre des émanations et des éléments provenant d’autres sources, lesquels sont restés enfermés en elle sous forme de feux volcaniques, de soufres, d’eaux et de minéraux divers qui font surface, témoignant de leur existence et des mystères de la Terre, planète créée du néant par Dieu, mon Père, mystères qu’avec toute votre science vous ne réussissez pas à expliquer avec exactitude.
Que de bonnes forces vous ignorez encore, vous qui êtes passés maîtres dans la découverte et l’usage des forces nuisibles ! Vous demandez ces dernières au Mal et il vous les enseigne pour faire de vous ses victimes et les bourreaux de vos semblables en son nom et à son service. Mais vous ne demandez pas les bonnes forces au Bien qui vous les enseignerait paternellement, comme il enseigna aux premiers humains, pourtant coupables et condamnés par lui, les moyens et leur emploi pour assurer leur existence terrestre.
Il y a des sources bénéfiques et des sucs salutaires qu’encore vous ignorez et qu’il vous serait très utile de connaître. Et ce n’est pas tout : il y en a quelques-uns que vous connaissez, mais que vous ne voulez pas utiliser, en préférant d’autres, véritables drogues d’enfer qui ruinent votre âme et votre corps.
Cessent-elles pour autant d’exister, ces sources dans les gouttes desquelles sont dissous des sels pris aux minéraux enfouis dans les entrailles de votre planète et qui affleurent des couches et dans les veines du sol, montant jusqu’à la surface, froides ou bouillantes, incolores, inodores, sans saveur, ou à la couleur, l’odeur ou la saveur perceptibles à vos sens ?
Non. Elles ne cessent de se créer, à l’intérieur de la Terre, comme le sang dans votre corps par un processus d’assimilation et de transformation continu, comme celui qui dans votre estomac transforme les aliments en sang, nourrissant les tissus et les moelles, les organes et les cellules qui produisent le sang à leur tour Elles continuent de suinter comme la sueur continue d’affleurer à travers les tissus. Elles obéissent. Si cela n’était plus le cas, des déflagrations se produiraient et la Terre exploserait, telle une chaudière sans soupapes, vous donnant la mort.
Maria, je veux que tu sois comme une de ces sources.
Je te nourris par un processus d’assimilation à moi que ma bonté a voulu. Mais toi, sans te préoccuper si les malades de l’esprit viennent ou ne viennent pas à toi pour boire ce qui suinte de toi et qui est ma Parole, tu dois continuer ta mission de source qui se remplit et qui laisse qu’on y puise, ou qui, si ceux à qui elle s’offre plus spécialement et qui devraient y puiser le plus ne le font pas, car ils ne la croient pas salutaire et sainte, déborde, faisant ainsi bénéficier ceux qui viennent en contact avec elle par hasard
J’alimenterai toujours en toi la source de ma Parole. Il me suffit que tu me donnes amour humilité, volonté, esprit de sacrifice. Mais si tu as l’amour tu as déjà tout, car il engendre chaque vertu. Celui qui aime est humble avec l’être aimé en qui il voit toutes les perfections. Celui qui aime est plein de bonne volonté envers l’être aimé pour le contenter. Celui qui aime ne ressent aucune répugnance pour le sacrifice, si ce sacrifice peut être utile à l’être aimé. Cela vaut pour les amours humaines. Et cent fois plus pour l’amour surhumain.
Et toi qui connais déjà le fruit de l’humilité et du sacrifice, deux aimants puissants qui m’attirent avec tous mes dons surnaturels, pousse jusqu’à l’anéantissement et jusqu’au délire l’humilité et le sacrifice.
Vivent les victimes qui délirent pour l’amour divin, qui sont ravies en lui, les vainqueurs du monde qu’ils foulent à leurs pieds, et les conquérants de Dieu, du Christ, Victime suprême !”.
Prière de la Vierge au Verbe (*286)
“O sainte Parole ! Don fait aux bien-aimés de Dieu, robe de feu qui ceins de splendeurs, Vie qui deviens la Vie de ceux à qui tu te donnes, puisse-tu être aimée d’eux de plus en plus (comme je t’aimai) dans l’ardeur et l’humilité.
Agis en tes enfants, ô Parole très sainte, puisque je les ai pris comme miens au pied de la Croix pour soulager mon tourment de Mère dont on a tué le Fils adoré, et conduis-les au Ciel par une voie de vérités resplendissantes et d’œuvres ardentes.
Conduis-les sur mon cœur, où tu as dormi nouveau-né et où tu t’es reposé après ta mort, où il y a encore des gouttes de ton Sang très saint et de mes pleurs, afin que le reste de leur humanité s’évanouisse à ce contact et qu’ils entrent avec toi, brillant de ta Lumière, dans la cité où tout est éternelle perfection et où tu règnes et régneras, mon saint Fils.”
La même prière, dite par les fidèles
“Ô sainte Parole ! Don fait aux bien-aimés de Dieu, robe de feu qui ceins dé splendeurs, Vie qui deviens la Vie de ceux à qui tu te donnes, puisse-tu être aimée de plus en plus avec ardeur et humilité.
Agis en tes enfants et enfants de Marie, laquelle les prit comme siens au pied de la Croix pour réconforter son cœur de Mère dont on a tué le Fils adoré et pour rendre gloire à ton divin cœur, ô Parole très sainte de mon Seigneur Dieu. Conduis-les à ton cœur et au cœur immaculé de ta Mère, là où tu as dormi nouveau-né et où tu t’es reposé après ta mort, où il y a encore des gouttes de ton Sang et de ses pleurs maternels, afin que le reste de leur humanité s’évanouisse à ce contact et qu’ils entrent avec toi, brillant de ta Lumière, dans la Cité où tout est éternelle perfection et où tu règnes et régneras, saint Fils de Dieu, Parole incarnée du Père.”
[i](*285) Dans la dictée du 9 décembre.
(*286) La même prière se trouve déjà dans la dictée du 7 décembre.[i]
Cahiers de 1943 –Dictées de Jésus à Maria Valtorta
La Vierge Marie priant
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Les âmes-victimes
Le 12 décembre
Jésus dit :
“Même l’âme la plus désireuse d’être toute à Dieu est sujette aux distractions qu’apportent les nécessités de l’existence.
Il n’est pas nécessaire d’en être l’esclave pour subir leur distraction. Et même si vous êtes déjà spirituels au point d’être plus âme que corps, jusqu’à ce que votre chair revête votre âme comme l’écorce renferme le fruit, vous restez sujets aux exigences de la chair. Réduites à ce minimum que moi-même j’ai accepté, elles ne sont pas une faute, mais un devoir et un acte de prudence.
Je n’ai pas prêché la destruction de la chair pour la chair en m’acharnant de façon morbide contre elle, comme on le fait dans certaines formes d’ascétisme courantes dans les religions disséminées de par le monde. J’ai enseigné, et montré par l’exemple, qu’il ne faut pas se soucier de la chair qui meurt, mais de l’âme immortelle; j’ai enseigné à ne pas craindre ce qui peut tuer votre corps, mais ce qui tue votre esprit; j’ai enseigné que, s’il vous est donné de choisir entre la préservation du corps et celle de l’âme, vous devez toujours choisir ce qui préserve l’âme. Mais je ne vous ai pas enseigné à torturer la chair par une interprétation erronée de la religion, et encore moins par hypocrisie religieuse.
En vérité, je vous dis que, même si vous jeûnez par la bouche, mais vous ne jeûnez pas dans votre cœur en vous abstenant de nuire au prochain par les actes, les paroles et les pensées aussi, votre jeûne me fait horreur et cause la mort de votre âme, car les pratiques dénuées de charité ne sont qu’un amoncellement de pierres pour la lapidation de votre avenir éternel.
Comme je vous dis : ‘Ne tuez pas votre âme par les actions de la chair’, ainsi je vous dis : ‘Ne tuez pas votre chair par des comportements qui ne sont pas saints, mais tout simplement exaltés’. Soyez saints dans votre esprit, dans vos pensées, dans vos sentiments, dans vos œuvres, dans votre chair.
Comment donc arriver à ce que la vie ne vous distraie pas et que l’âme, en tant que votre reine, tienne la chair-sujette sous un empire sans injustice ?
Par l’amour. C’est lui qui est votre maître et, comme un directeur d’orchestre, il règle toutes vos actions qui, semblables aux divers instruments, se fondent en un son unique plein d’harmonie, lequel peut être une douce phrase mélodique, un morceau plus complexe ou même une symphonie grandiose, selon votre capacité d’aimer.
Les géants de l’amour parviennent à l’ensemble plein et imposant d’une sublime symphonie, à laquelle se joignent les anges et les saints qui ne voient pas de différence entre eux-mêmes et ces géants de l’amour qui vivent encore sur terre, mais avec une âme de séraphin.
Ceux qui aiment lorsqu’ils comprennent qu’une fidèle ardeur obtient la croissance de l’amant et le transforme d’amant en géant de l’amour savent déjà chanter leur mélodie sur laquelle se penchent attentivement, prêts à s’y joindre, les anges et les saints.
Ceux qui ont la volonté d’aimer ne sauront répéter qu’une phrase mélodique semblable à l’appel du moineau au soleil qui tarde à l’entourer de ses rayons dorés, puisqu’il est incapable de voler haut à la rencontre du soleil comme l’alouette dans la joie de l’aurore, laquelle porte son corps, dont le désir annule le poids, au-delà de ses capacités de voler, et son chant au-delà de sa résistance, jusqu’à ce qu’ils tombent, détruits par le désir, alors que, ayant atteint le bien recherché, ils meurent en exultant dans la fusion avec le rayon d’or. Mais, parce qu’il est fidèle et qu’il représente tout ce que cette créature peut donner, même ce timide, bref appel est béni de Dieu et protège les actions de cet être de toute contamination.
Qui sont les géants de l’amour ? Ce sont les âmes victimes.
Vous les divisez en victimes de la justice, victimes de l’expiation et victimes de l’amour. Mais cessez de faire ces distinctions ! La victime est toujours victime de l’amour
Qui expie ? Pourquoi expie-t-on ? Par amour des frères et sœurs pour lesquels une personne paie la part d’expiation qui leur reviendrait : c’est l’amour du prochain poussé jusqu’à l’héroïsme.
Qui est victime de la justice ? À qui s’offre-t-on ? Au Dieu offensé pour lui apporter un réconfort contre l’offense. C’est l’amour de Dieu poussé jusqu’à l’héroïsme.
L’amour est l’éternel sacrificateur. Celui qui a immolé le Dieu fait chair et celui qui immole votre chair et votre âme en la rendant semblable au Christ Rédempteur.
L’âme victime est sûre d’être sauvée, comme si elle était déjà enfermée dans mon Royaume éternel, puisque chaque battement de son cœur, chaque mouvement, chaque parole, chaque sentiment, chaque action sont sanctifiés par l’amour qui la protège complètement des contaminations humaines.
L’âme victime prie même si elle n’est pas en prière. Sa vie est oraison.
L’âme victime pénètre en moi et, du centre de mon cœur qui l’appelle ‘Sœur’, elle prend et distribue grâces et bénédictions sur ses frères et sœurs. Il n’y a pas de limitations pour mes victimes. Tout ce qui est à moi est à elles, car elles ont voulu offrir leur être au Sacrificateur éternel.
Les âmes victimes sont étendues sur un aiguillon dont les pointes sont la douleur et l’amour. La douleur de ne pas voir Dieu aimé de la façon dont leur héroïsme d’amour leur a permis de voir qu’il doit être aimé.
Plus que des maladies et des malheurs, leur torture vient des misères spirituelles qui, comme les ruines d’un pays détruit par l’ennemi, couvrent les esprits de leurs semblables, effaçant en eux l’empreinte de Dieu et ensevelissant son saint Nom sous l’encombrement du péché. Plus que la douleur en elle-même, ce qui les fait souffrir, c’est de se voir impuissantes à atteindre la perfection de l’amour, leur rêve, car elles voudraient offrir à Dieu un don digne de sa perfection. Et si j’ai été fixé à mon autel avec trois clous, elles le sont aussi, parce que mon amour, leur amour et leur douleur sont les trois clous qui les tiennent crucifiées jusqu’à la mort, laquelle n’est rien d’autre pour elles que d’exhaler leur esprit sur mon sein après avoir ‘tout accompli’.
Mon amour ! Un océan de feu qui du haut des Cieux fond sur une âme et qui, par vagues incessantes d’ardeur, la consume comme si elle était de la cire molle assiégée par une flamme. Une faim insatiable qui est commune aux deux qui s’aiment : le Christ veut dévorer sa créature pour en faire une partie de lui-même et sa créature veut aspirer Dieu en elle pour faire de lui sa vie.
Tout s’arrête devant ce dominateur qui passe en faisant valoir ses droits. L’existence, l’intelligence, les affections s’ouvrent et forment des ailes, et il avance et entre, car l’amour est le roi de toute chose. L’âme prend alors les passions de son époux d’amour et les fait siennes. C’est pour elle le trésor des trésors que d’être martyrisée à cette fin, jour après jour, et de voir, avec les yeux de l’esprit, la lumière revenir dans les cœurs et les cœurs se tourner vers Dieu, puisque l’amour convertit même sans paroles et entraîne sans cordes.
L’amour est la force qui régit l’univers et c’est l’amour qui le sauve. Ce ne sont pas les commandants, les savants, les scientifiques, mais ceux qui aiment qui savent trouver les chemins de la victoire qui mènent au Bien, arrachant de leur élan ardent les chaînes sataniques qui vous rendent esclaves du Mal, lequel vous hait.
Et s’il est vrai que l’amour des croyants obtiendrait le miracle de temps meilleurs, que vous vous êtes interdits par votre mode de vie, l’amour des victimes, qui est l’amour le plus proche de la perfection du mien, est celui qui met un frein à la violence que Satan déploie, pour vous détruire en une malédiction désespérée, et qui ouvre les portes du pardon, les fondant au feu de leur holocauste.”
Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
L ' Amour de Dieu sauve
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Réconfort et encouragement des victimes
Le 13 décembre
Commentaire sur le psaume 34
Jésus dit :
“Je parle à vous, mes chères victimes, qui avez besoin d’un ange consolateur, comme j’eus moi-même, pour vous exhorter à souffrir, car, si mon esprit enflammé de charité tenait à faire la volonté de mon Père, je n’étais pas dépourvu des terreurs et des révoltes de la chair face à la souffrance.
Vous aussi, petits Jésus, vous n’ignorez pas la dualité de l’esprit et de la chair. L’esprit crie : ‘Il faut s’immoler pour obtenir le salut’ et la chair gémit : ‘Pitié ! Je veux vivre et ne pas souffrir’. Mais je viens à vous et je vous donne ma Parole afin de fortifier votre chair aussi pour la douleur.
J’ai pitié de votre chair aussi, car lorsqu’elle est un instrument de rédemption, lorsque l’esprit de Dieu la possède et la pousse à son gré, comme un brin d’herbe que le vent agite de son baiser, elle n’est pas une matière répréhensible, mais une matière sainte qui connaîtra la gloire dans mon Royaume.
J’ai sanctifié la chair aussi en la rachetant par ma doctrine et mon Sang. Et celui dont la vie est fidèle à ma doctrine et qui ne se moque pas de mon Sang, mais grâce à ce Sang se perfectionne à mesure qu’il se purifie en lui, celui-là rend sainte sa chair aussi et agréable à Dieu
C’est la nappe de votre autel. L’autel, c’est l’âme sur laquelle l’esprit s’immole. Mais chaque autel doit être recouvert de lins purs pour être prêt à devenir une table mystique. Une chair pure, sacrifiée, enrichie par la douleur, est la nappe qui recouvre votre autel, nappe d’une blancheur éclatante, lisse, ornée, sur laquelle le Prêtre éternel ne dédaigne pas de venir pour accomplir le rite avec l’hostie de votre esprit.
Ne vous attendez pas, ô chères victimes, à la gratitude et à la compréhension du monde.
‘Vous êtes dans le monde et le monde ne vous connaît pas, car vous n’êtes déjà plus de ce monde’. Vous voyez qu’en cela vous êtes semblables à votre Maître.
Vous vous immolez pour le monde ‘et le monde vous regarde en hochant la tête et en vous couvrant de railleries’ et en vous frappant de ses armes perverses. En cela aussi, vous êtes semblables à moi Le monde cherche à vous attirer dans des pièges dangereux ‘par des interrogations sournoises qui semblent des louanges, mais qui sont des inquisitions aptes à leur mettre dans la main les pierres pour vous lapider’.
Répondez au monde ‘par le silence et la patience et s’il insiste dans sa méchante inquisition pour se persuader, en se sentant justifié de le faire, et vous persuader vous-même que ce que vous dites est un blasphème répondez : ‘Je fais ce que veut mon Père. Mes œuvres sont manifestes; je n’agis pas dans l’ombre pour nuire. J’agis dans la lumière de la vérité. Si vous pensez que j’agis mal, faites- m’en la démonstration; si vous ne le pouvez pas, parce qu’il n y a pas de mal dans ce que je fais, pourquoi me frappez-vous ?’. Même si le monde vous tue, je vous donnerai une double vie, puisque vous serez martyrs deux fois : du monde et de l’amour
Ne vous lassez pas d’être des victimes. Que les injures et les ingratitudes du monde, bien qu’elles soient des coups de bélier contre un coche fragile, ne vous poussent pas en dehors de la voie pourprée du sacrifice ma voie laquelle se raccorde à la voie royale de la gloire et conduit votre esprit à la joie de ma demeure.
Ne dites pas :
La prière est comme l’eau qui s’évapore sous les rayons du soleil et s’élève pour ensuite descendre nourrir la terre. Votre prière et toute votre vie est une prière s’élève, sous la poussée de l’amour, vers mon trône, et fait des demandes pour vos frères et sœurs. Moi qui vois, et je ne me trompe pas, je la bénis et la renvoie à ceux qui sont dignes de la recevoir. Et si parmi vos frères et sœurs, il n’y a que des ennemis de l’amour, c’est-à-dire des ennemis de Dieu et de vous¬-mêmes, votre prière, que ma bénédiction a transformée en une ‘grâce’ revient vers vous et vous comble de biens célestes.
Ne vous lassez pas d’appeler
Je vous ai parlé ainsi pour vous faire perdre vos illusions quant aux satisfactions humaines de votre vie de victimes. Moi, la Victime suprême, je n’ai jamais reçu, en trente- trois ans de vie, autant d’injures que pendant les quelques heures qui vont du Gethsémani à ma mort. Mais ce furent précisément ces heures qui firent de moi le Rédempteur. Souvenez-vous-en
Pour l’instant, vous ne devez espérer qu’en moi pour votre réconfort. Une fois l’épreuve finie, vous aurez la béatitude de lire dans le livre de la Vie les noms de ceux que vous aurez sauvés, et d’attendre, serrés sur mon cœur, leurs remerciements, alors que, rachetés par
À moi
“Je ne parle pas pour satisfaire une curiosité superstitieuse ou même simplement humaine. Je ne suis pas un oracle païen et je ne veux pas que vous soyez des païens. Je ne t’enlèverai donc pas la joie de ma Parole, mais je limiterai ma Parole à des points qui touchent uniquement à l’esprit, sans faire de parallèles entre lui et les événements présents ou d’un avenir rapproché.
Cette lacune restera comme un avertissement pour beaucoup et durera aussi longtemps que je le voudrai. Mais si on devait faire un usage non spirituel de ton travail, je t’ordonnerai d’écrire pour toi seule et, au cas où tu n’obéirais pas, je t’enlèverai la Parole.
L’être humain corrompt tout ce qu’il touche. Ton Jésus est inquiet et sévère aujourd’hui. Pas avec toi, pauvre âme, mais avec ceux dont le cœur et l’esprit ne sont pas droits.”
Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Le deuxième mystère glorieux
Le 14 décembre
Marie dit :
“Il y a certains actes de générosité particulière dont la fragrance émane uniquement des âmes qui ne font qu’un avec mon Seigneur et dont le parfum n’est apprécié que par Dieu ou par ceux qui vivent déjà dans le Royaume de Dieu.
C’est un acte de générosité que de savoir renoncer à la liberté et de s’enfermer dans un couvent, s’interdisant ces joies humaines que Dieu a permises et que mon Fils a bénies, parce qu’elles font partie des desseins créateurs et elles perpétuent, par l’entremise des créatures, l’œuvre du Créateur
Source éternelle de nouveaux esprits, le Père crée les âmes dans le Ciel. Graines destinées à produire des graines, elles se revêtent d’une chair et, devenues mâle ou femelle, elles créent sur terre, par l’union de deux chairs en une, de nouvelles robes pour les nouvelles âmes
qui vont descendre sur la terre pour la peupler de créatures de Dieu.
Il n’y a pas de joie plus grande, après celle d’aimer le Seigneur, que d’être mère d’un enfant à soi et de dire : ‘Je t’ai formé, je t’ai porté et nourri, je t’ai donné mon sang et mon lait, tes chairs sont les miennes et ma pensée est à toi car tu es la pensée et le but de ta maman.
Il y a une maternité plus haute, mais elle n’est déjà plus humaine et elle est déjà comprise dans la grande, incomparable, première joie entre toutes, d’aimer le Seigneur, car c’est l’amour total envers notre Seigneur très saint qui nous fait aimer les créatures au point de devenir des mères pour elles, prêtes à leur donner la vie à travers notre douleur et dans le but d’accroître la gloire de l’Éternel en augmentant le nombre des citoyens du Royaume.
C’est un acte de générosité que de vous offrir en victimes pour le monde. Un acte de grande générosité puisqu’il vous rend semblables à mon Jésus, Victime innocente, sainte, consumée par l’amour. Mais il y a une générosité encore plus grande : la générosité héroïque dans son héroïcité générale.
Dieu, qui est grand d’une manière inconcevable pour vous, compense les âmes généreuses par des torrents de délices. Il se communique à elles dans des contacts spirituels. Il donne des lumières qui sont des paroles et des paroles qui sont des lumières. Il donne des formes de vitalité qui sont un repos et le repos sur son cœur qui est vitalité. Il se fait le soutien de l’âme généreuse et s’unit à elle lorsqu’il voit que la générosité de la créature a été si violente qu’elle n’a pas mesuré ses forces, de sorte qu’elle fléchit, comme mon Fils, sous un poids exorbitant, auquel elle ne se refuse pas, mais dont elle demande qu’on la décharge un instant pour pouvoir se relever et avancer jusqu’au sommet, car elle sait que c’est dans le sacrifice total qu’elle atteindra la joie.
Eh bien, l’héroïcité de l’héroïcité dans le sacrifice, c’est quand une créature pousse son amour au point de savoir être généreuse jusqu’à renoncer même au réconfort d’avoir l’aide et la présence sensible de Dieu.
Maria, j’ai éprouvé cela. Je sais. Je peux t’instruire dans cette science du sacrifice. Car il ne s’agit plus d’un simple enseignement, mais d’une Science. Celui qui parvient à ce point n’est plus un écolier; il est enseignant dans la plus difficile des sciences : celle de savoir renoncer, non seulement à la liberté, à la santé, à la maternité, à l’amour humain, mais aussi au réconfort de Dieu qui rend supportables toutes les renonciations et, ce qui plus est, les rend douces et désirées. On boit alors l’amertume que but mon Fils et l’on connaît la solitude qui enveloppa mon cœur du matin de l’Ascension à mon Assomption. C’est la perfection de la souffrance. Et pourtant, Maria, j’étais heureuse dans ma souffrance. Ce n’était pas de l’égoïsme en moi, mais uniquement charité brûlante.
Tout comme j’avais su, par degrés ascendants, accomplir toutes les offrandes et toutes les séparations, toujours gardant à l’esprit que l’offrande et la séparation qui le transperçaient, lui, accomplissaient la volonté de Dieu, mon Seigneur, et augmentaient sa gloire; et comme j’avais su par la suite me détacher de mon Fils au moment où il préparait sa mission, au moment de sa prédication, de sa capture, de sa mort, de sa sépulture choses dont je connaissais la brève durée ainsi je sus sourire et le bénir, sans tenir compte des larmes du cœur à la première aube du quarantième jour de sa vie glorieuse, quand, sans témoins comme au matin de la Résurrection, il vint me donner son baiser avant de monter au Ciel.
Moi, Mère, je perdais le Fils dont la présence me donnait une joie ineffable. Mais moi, la première à avoir cru en lui, je savais que pour lui se terminait son passage en un monde ennemi qui, s’il ne pouvait plus lui nuire, car les embûches humaines ne pouvaient désormais plus l’atteindre, ne cessait pas pour autant de lui être hostile.
Que les Cieux s’ouvrissent pour accueillir dans la gloire le Fils qui revenait au Père après la douleur Que le trin Amour se réunît sans plus de séparations. Que vinssent à me manquer la lumière et la respiration, car le monde n’était plus habité par mon Jésus et l’air n ‘était plus sanctifié par son souffle. Qu’après avoir été ‘Fils de l’Homme’, il redevînt ‘Fils de Dieu’, revêtu de sa gloire divine pour l’éternité : ce fut mon dernier Fiat !, et il ne fut pas moins prompt et moins généreux que celui de Nazareth.
Toujours ‘fiat’ aux volontés de Dieu. Soit qu’il vienne à nous pour devenir une partie de nous, soit qu’il se détache de nous pour monter préparer notre demeure dans son Royaume. L’entourer d’amour quand il est avec nous, vivre d’amour en regardant là où il est, pour lui rappeler que sa servante l’aime et attend son sourire d’invitation pour mourir dans un élan de joie qui est le début lumineux du jour éternel et resplendissant du Paradis. Après l’avoir accueilli, servi, écouté pendant qu’il est avec nous, vivre sans diminuer l’amour d’un seul degré parce qu’il n’est plus visiblement présent à nous.
Offrir cette renonciation pour sa gloire et pour les frères et sœurs.
Afin que notre solitude se transforme en eux en divine compagnie et que le silence, qui est notre faiblesse, se transforme en parole pour beaucoup qui ont besoin d’être évangélisés par le Verbe.
Nous avons nos souvenirs, Maria. D’autres n’ont rien. Nous avons la certitude qu’il travaille à préparer notre demeure. D’autres voient le temps comme un fleuve dont l’embouchure est le néant. Je dis ‘nous’ puisque je t’unis à mes pensées d’alors.
Donnons, donne et avec toi, les âmes généreuses qui désirent atteindre aux sommets de la générosité cette renonciation aussi, si elle t’est demandée, pour que ton trésor soit le trésor de beaucoup d’autres, pour que les indigents de l’esprit soient revêtus de cette Lumière et les analphabètes de l’esprit de cette Science, Lumière et Science qui, une fois qu’elles ont été infusées, ne cessent de vivre et d’agir, et que la Bonté a accordées à ses bien-aimés pour en faire ses élus.”
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Deuxième Mystère glorieux :Ascension de Jésus
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
La joie surnaturelle des simples
.Demeurer en Dieu au milieu de l’agitation du monde
Le 15 décembre
Premier Livre des Chroniques 15, 29
Jésus dit :
“Écris : ‘... Micol... s’étant mise à la fenêtre et ayant vu le roi David qui sautait et dansait, le méprisa dans son cœur.
Il y a trop de gens qui ressemblent à Micol. Leur cœur a été rendu stérile par le soi-disant bon sens. Ils sont, ou plutôt ils se croient, des esprits solides; ils ne sont en fait que des esprits arides qui règnent en souverains sur des cœurs encore plus arides. C’est l’orgueil qui les gouverne et, comme le sang circule dans les veines, l’orgueil vit et circule dans leur esprit, les rend sourds et aveugles, obscurcit leur pensée. Ils sont incapables de voir et de comprendre ce qui est une joie surnaturelle et ils hochent la tête devant l’extase des simples que l’amour rend aptes à voir Dieu.
Voir Dieu ! Joie qui est la joie du Ciel et que Dieu accorde aux vivants qui l’aiment de tout leur être. Voir Dieu à travers les formes apportées à votre nature charnelle pour qu’elles puissent vous être perceptibles.
David ne dansait pas devant l’arche pour elle-même, mais parce qu’il voyait réfléchi en elle le visage de Grâce, de Beauté et de Puissance du Très-Haut. L’amour donne une s est restreint pour son cœur qui se dilate dans la passion, et le monde même le stimule à une dilatation toujours grandissante, car il voit gravé sur toute chose le signe de Dieu, devant lequel l’humain, pris dans le gouffre terrible et doux de la charité, fond en un transport de joie surnaturelle que seuls ses semblables comprennent. Les autres, comme Micol, le méprisent dans leur cœur.
Ne méprisez pas les seuls qui aient compris que Dieu est supérieur à toute chose, même à cette estime, à cette tranquillité, à cette utilité auxquelles vous tenez tant. Priez le Maître du monde de rendre votre cœur capable d’aimer et de comprendre.
Dépouillez-vous de votre orgueil ridicule. Vous n’êtes pas les dépositaires de la perfection. Ces humbles, ces simples, ces petits en sont les dépositaires, parce qu’ils possèdent la Science, la Vérité, la Charité. Ils possèdent Dieu. Et comme une enseigne et une voix, ils sont parmi vous pour que l’idée de Dieu ne s’efface pas complètement de vos cœurs arides, pleins de savoir humain. »
Lévitique 10, 6-7
Jésus dit :
“Mes bien-aimés qui vivez enfermés dans le cercle de mes bras comme dans l’enceinte du tabernacle ancien, je vous donne mon ordre en ces temps de la colère, venue non pour vous, mais pour les péchés du monde.
Quand, dans le malheur général, vous voyez les humains s’agiter et se troubler et se mettre dans des états de douleur injuste, ne vous unissez pas à eux. Compatissez aux malheurs communs, mais, les reconnaissant comme le signe de la Justice divine, ne vous abandonnez pas à des déséquilibres humains.
Mon esprit a effleuré vos pupilles et leur a donné une vision que l’œil humain n’a pas. Vous voyez au-delà de la terre et vous connaissez la vérité des choses. Donnez donc son nom à cette heure et les attentions qu’elle mérite : expiatoires, et non imprécatoires, comme font généralement les humains, s’attirant de nouveau la colère du Ciel.
Que les coupables s’affligent puisque cette heure est le fruit de leur conduite. Vous, qui êtes prostrés devant ma gloire, bénissez-la, car par un châtiment, elle rappelle l’humanité parjure et idolâtre au Dieu saint et unique, et demeurez en moi.
L’huile de l’amour est sur vous, et de vous, elle déborde sur le monde. Vous êtes ceux qui l’attirent, vous, les vases précieux dans lesquels les sacrifices de votre vie deviennent de l’encens; lampes ardentes qu’aucun vent ne trouble, vous tendez votre esprit allumé comme une flamme droite vers mon autel.
N’oubliez pas votre élection et ne profanez pas le signe par des contaminations humaines. Restez à bénir dans le tabernacle pour ceux qui maudissent, à prier pour ceux qui ont besoin de miséricorde. Le monde sera sauvé grâce à vous.”
Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
L’obéissance, signe des serviteurs de Dieu
Le 16 décembre
Nombres 23, 12.19.21
Jésus dit (*287) :
“Devant n’importe quelle pression de forces humaines qui voudraient le détourner des voies du Seigneur, le vrai serviteur de Dieu répond : ‘Puis-je dire ou faire autre chose que ce que le Seigneur m’a ordonné ?’
L’obéissance au commandement de Dieu, quel qu’il soit, est le signe du serviteur de Dieu. Les exigences divines sont infinies et toutes justifiées par une fin d’amour. J’imposerai de se taire à l’un, à l’autre de parler, à celui-ci de s’isoler, à celui-là de devenir un meneur d’âmes. Je donnerai une vue surnaturelle à l’un et une voix surnaturelle à l’autre. Eh bien, que mes serviteurs agissent selon ma volonté et ils seront mes égaux en mérite.
Je n’insiste pas de façon à ce que vous ne puissiez pas refuser de m’obéir. Non, je ne force à m’obéir même pas ceux qui sont dans ma main aussi doux qu’un flocon de lin prêt à être filé. Mais, plus ils sont ‘à moi’ et plus l’obéissance est pour eux chère et facile, de sorte que, même au prix du danger — puisque le monde hait ceux qui sont à Dieu — et de la souffrance puisque le monde fait fleurir sa haine en souffrance pour mes ‘saints’ ils restent fidèles à mon commandement.
Bouches que l’amour a purifiées et cœurs que la charité, laquelle est leur vie, a transformés en miroirs de Dieu, ils n’accomplissent et ne répètent que ce que je leur suggère. Fidèles bénis de mon Fils, ils copient leur Maître dont l’obéissance fut infinie parce qu’elle était divine et parce qu’il ne se servit pas de sa nature pour choisir les actes d’obéissance faciles, mais les savoura tous et les fit siens, même ceux qui répugnent à l’humain, créature inférieure à Dieu et que pourtant le Fils de Dieu embrassa pour vous servir d’exemple.
Moi qui ne mens et ne change pas, je vous jure que ma bénédiction est sur eux, car dans leur cœur, il n’y a aucune idole, mais un seul autel s’y érige : le mien, d’où tonne ma volonté qui pour eux est la voix d’un Père qui ne terrorise pas, mais retentit comme un orgue céleste qui ravit l’esprit en une sainte joie volonté aussi sacrée pour eux que moi-même.
Je suis avec mes serviteurs. Et ma présence est comme la sonnerie de la victoire dont parle le Livre, puisqu’elle met en fuite tous les ennemis de l’esprit et fait de lui le conquérant sûr du Ciel.
Après avoir entrevu, durant leur vie, le visage de Dieu, bienveillant et souriant, à travers les voiles de l’éloignement et de la volonté, ils connaîtront ‘l’Étoile née de Jacob’, mon Fils saint, le Juste dans la main transpercée duquel il a placé le sceptre du roi, la verge sacrée qui, le Jour du Jugement, marquera les bénis et les maudits et qui, pour mes serviteurs, sera douce comme une caresse.
Suivez dès maintenant le Dominateur éternel. Il vous conduit par une voie sûre à la possession du Royaume de Dieu à condition que par l’obéissance, dont l’homme de qui parle le Livre vous sert d’exemple, vous ne vouliez accomplir de votre chef ni le bien ni le mal, mais uniquement ce que vous dit le Seigneur.
(* 287) Cependant, au moins à partir du quatrième paragraphe de cette dictée, les paroles semblent émaner Eternel.
Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
De la Royauté du Christ - la gloire de Ses Elus
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
L’incrédulité, plaie de notre époque
Vision symbolique des prêtres tombés et des prêtres coupables
Le 17 décembre
Deutéronome 2, 26.29.35.43
Jésus dit :
“L’incrédulité est une des grandes plaies de ce temps de malheur.
Vous ne croyez pas aux paroles de la Foi ou vous y croyez comme il vous plaît : d’une façon relative et que vous accommodez à votre mode de vie.
Vous ne croyez pas en Dieu avec simplicité et fermeté. Vous discutez, vous ergotez, vous mesurez avec vos mesures ce qui est infini et vous allez jusqu’à nier parce que vous ne savez pas expliquer.
Vous niez entièrement la puissance de Dieu, puisque vous n’admettez pas que Dieu puisse faire naître des saints même des pierres et donner la parole aux âmes muettes. Dieu fait ce qu’il veut et, pour confondre les orgueilleux, il se sert des petits et les fait grands, car il entre en eux et devient leur ‘tout’.
Vous niez le miracle. En fait, vous admettez les miracles qui vous arrangent. Quant aux autres, qui ne sont pas moins grands parce qu’ils sont spirituels, vous dites qu’ils sont impossibles. Et quoi ? Vous m’attribueriez des limitations ? Vous ai-je peut-être demandé des conseils ou votre approbation pour agir ? Vous ai-je demandé de l’aide ? Non. La bonne volonté de mes serviteurs me suffit pour susciter le miracle, que vous niez, de faire d’un rien mon serviteur. Je ne vous demande pas votre collaboration, ô pharisiens négateurs, et je n’en ai pas besoin.
Souvenez-vous-en et soyez moins incrédules et moins orgueilleux. Baissez votre tête orgueilleuse et permettez ainsi à votre esprit de s’élever. Voyant que vous croyez en lui avec humilité et ténacité, Dieu vous accordera le miracle de la transformation de votre cœur, plein d’obstacles humains, en un cœur reconsacré par la Foi.
N’ayez jamais peur de celui qui est un Père pour vous. Aimez-le et bénissez-le toujours, car il n’a pour vous qu’un amour infini qui compatit à tout et pardonne tout, pourvu qu’il voie en vous une intention droite.
Mais c’est justement ce qui vous manque. Vos actions portent toutes un germe non droit. Elles sont rares comme des perles noires ces créatures dont les intentions n’ont qu’une fin : la gloire de Dieu sans souci d’estime humaine. C’est pour cela que je n’écoute pas vos paroles, vous rendant en égale mesure ce que vous me faites en n ‘écoutant pas mes paroles.
Et aussi longtemps que vous resterez la génération perverse que vous êtes, ennemie de Dieu et de l’esprit, et amie de la chair et du sang et de l’instigateur de la chair et du sang, vous ne jouirez pas de la vraie paix. Vraie : non illusoire comme la rémission d’une maladie chronique qui n’est que l’occasion pour l’organisme d’accumuler secrètement de nouvelles toxines destinées à déborder ensuite dans le sang, apportant une aggravation du mal qui tue.
Il en va de même de vos paix. Elles ne sont que l’occasion de rassembler des forces et des moyens pour des guerres futures encore plus démoniaques. Je vous l’avais di (*t289) et fait dire par ma sainte Mère et par mes serviteurs à qui l’avenir avait été dévoilé. Mais vous niez le miracle, vous niez la révélation, vous niez Dieu.
- ce que vous ne niez pas ? Vous niez tout ce qui n’est pas le fruit de votre orgueil et vous agissez, non selon les lumières qui viennent d’en haut, mais selon les fleuves qui coulent de votre être embrasé d’orgueil, poussé par la violence, rendu satanique par la triple luxure.
Et moi qui me penche sur vous comme un Père, qui suis amour à ceux qui me sont fidèles, je ne peux bénir vos desseins et régir vos entreprises. Et souvenez-vous que celui qui n’a pas Dieu avec lui périt.”
Comme complément à toute ma souffrance, je vois clairement la très sainte vierge Marie tout habillée de noir. De la tête aux pieds : le voile, la robe, le manteau, et elle se promène comme dans un jardin, le visage infiniment triste. Je dis comme dans un jardin parce qu’il y a des fleurs, mais je ne vois pas de plates-bandes à proprement parler. Il y a des fleurs et des sentiers. Je ne vois rien d’autre.
La Madone se penche pour cueillir les fleurs. J’ajoute, pour mieux expliquer, qu’on dirait qu’un ouragan s’est abattu sur ce lieu, parce que les herbes et les fleurs sont à moitié brisées, à moitié pliées dans la boue du sentier. Marie ramasse celles qui sont brisées et les embrasse, elle écarte du pied celles qui sont pliées dans la boue, mais elle ne les cueille pas. Et elle pleure.
Elle répond ainsi à une question intellectuelle que je lui pose :
“Ce sont des âmes sacerdotales sur lesquelles le monde et Satan se sont acharnés et s’acharnent en ces temps en particulier.
Celles qui sont brisées sont ceux que la haine du monde a tués, les martyrs de ce siècle. Je les cueille et je les apporte au Ciel, car je suis la Mère du Sacerdoce et je sors mes enfants de l’horreur pour les amener dans la Lumière qu’ils se sont méritée. Je les cueille dans mon manteau pour ensuite verser cette sainte floraison au pied du trône de Dieu.
Les autres sont les prêtres qui se sont laissé plier, par intérêt humain ou par apathie, quand ce n’est pas par ferment d’orgueil, par les évènements ou les doctrines qui les dépouillent de leur armure protectrice. Ils ont perdu la trempe que leur avait donnée le caractère sacerdotal et ils sont devenus pliables face aux vents humains, jusqu’à salir leur soie fleurie dans la boue de la terre.
Je pleure sur la douleur des premiers et sur l’erreur des seconds. Mais mes pleurs sur les premiers se transforment en perles éternelles destinées à orner leur couronne. Sur les seconds, ils ne sont que douleur qui voudrait les sauver, mais qui ne le peut pas s’ils ne pleurent d’abord sur eux-mêmes.
C’est la plus grande de mes douleurs de Mère universelle pour ses enfants qui offensent mon Premier-né, mort pour donner la vie à tous mes enfants. En ces jours où se renouvelle ma joie de Mère de Dieu, le monde trouve le moyen de changer ma robe de joie éclatante en habit de deuil, en tuant mes prêtres ou double mort et sans espoir leurs âmes.
Prie et souffre pour aider les martyrs et pour sauver les coupables.
(*289 )exemple, dans la dictée du 15 août.
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Vierge Marie , Mères des douleurs
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Prions pour les prêtres, afin qu'ils reprennent le sentier de leur salut.
Henryk- Hosanna au plus haut des cieux!
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Le troisième mystère glorieux
Le quatrième mystère glorieux
Le cinquième mystère glorieux
Le 18 décembre
Troisième mystère glorieux
Marie dit :
“Lorsque l’Esprit du Seigneur descendit pour investir de sa puissance les douze réunis au Cénacle, il se répandit sur moi aussi. Mais si ce fut pour tous une connaissance qui les rendit conscients de l’existence de la Troisième Personne et de ses dons divins, ce ne fut pour moi que l’occasion de vives retrouvailles. Pour tous, ce fut une flamme; pour moi, ce fut un baiser.
L’éternel Paraclet était déjà mon Epoux depuis trente-quatre ans et son Feu m’avait tellement possédée et pénétrée qu’il avait fait de ma blancheur immaculée un corps de Mère. Même après les noces divines, il m’avait laissée remplie de lui, et il ne pouvait ajouter perfection à la perfection puisque Dieu ne peut s’accroître lui-même, étant très parfait et insurpassable dans sa mesure, et s’étant donné à moi sans limites, afin de faire de ma chair de femme quelque chose de si saint qu’elle pourrait servir d’habitacle au Divin qui allait descendre et s’incarner en moi.
Mais maintenant qu’était achevée l’œuvre par laquelle il s’était donné à moi et moi à lui, et que notre Fils était retourné au Ciel après avoir tout accompli, il revenait me donner son baiser de grâces.
Oh ! que de choses• vous enseigne Dieu sur la reconnaissance ! Lui, mon Seigneur, ne manquait pas d’être reconnaissant envers sa Servante qui avait été un instrument à son service et, pendant que moi, à chaque battement de mon cœur, je répétais : ‘Saint, saint, saint et béni es-tu, Seigneur Très-Haut’, il quittait le Ciel une deuxième fois pour renouveler son étreinte d’Époux et me promettre, entre l’ardeur et la voix de la Flamme partagée, la troisième union sans fin dans la demeure bienheureuse du Ciel.
Et plus que jamais, le Ciel fut alors mon but, car lorsqu’on a goûté et re-goûté l’Amour, le soleil et la terre, les créatures et les choses disparaissent à nos yeux, et il ne reste qu’une vision, une saveur, un seul désir : celui de Dieu. Celui d’avoir Dieu, non pour quelques instants, mais dans un éternel présent.”
Quatrième mystère glorieux
Marie dit :
“Une autre perle pour mes bien-aimés. En réalité, je voulais en parler dans quelques jours, mais je me plie à un souhait, car je suis la Maman. Pour No~l, vous aurez de moi cette parole aussi.
Tout comme la naissance du Fils fut une extase pour moi, et je revins sur terre de mon ravissement en Dieu avec mon Enfant entre les bras, ainsi ma mort fut un ravissement en Dieu.
Me fiant à la promesse reçue dans la splendeur divine du matin de la Pentecôte, je pensais que l’approche du moment du retour ultime de l’Amour pour me ravir en lui serait marquée par une augmentation du feu. Et je ne me trompai pas.
De mon côté, plus la vie passait et plus augmentait en moi le désir de me fondre à l’éternelle Charité. Le désir de mon Fils m’y poussait et la persuasion que jamais je ne ferais autant pour les êtres humains que lorsque je prierais pour eux sur les marches du trône de Dieu. Et avec un mouvement toujours plus enflammé et accéléré, de toutes les forces de mon âme, je criais : ‘Viens, Seigneur, Jésus, viens, viens éternel Amour !’.
L’Eucharistie, qui était pour moi comme la rosée sur une fleur assoiffée elle était vie n’était plus suffisante à l’irrépressible hâte du cœur. Il ne me suffisait plus de recevoir en moi mon divin Enfant et de le porter sous les Espèces sacrées comme je l’avais porté dans ma chair virginale. Mon être tout entier voulait le Dieu Unique et Trin, et non sous les voiles qu’avait choisis mon Jésus pour cacher l’ineffable mystère, mais tel qu’il était, est et sera au centre du Ciel.
Mon propre Fils, dans ses transports eucharistiques, me brûlait par des baisers de désir infini, et chaque fois qu’il venait à moi dans la puissance de son amour il arrachait presque mon âme dans le premier mouvement, et puis restait à m’appeler avec une infinie tendresse : ‘Maman !’, et je sentais qu’il avait hâte de m’avoir avec lui.
Je ne désirais plus rien d’autre. Je n’avais même pas le désir de défendre l’Église naissante. Tout s’annulait dans le désir de posséder Dieu, grâce à la conviction que l’on peut tout quand on possède Dieu.
Maria, parviens à cet amour total. Que rien n’ait une valeur a tes yeux ou soit une source d’inquiétude. Vise seulement à Dieu. Quand tu seras riche de cette pauvreté de désir, laquelle est une incommensurable richesse, Dieu se penchera sur ton esprit et y posera son baiser et tu t’élèveras avec ton esprit vers le Père, le Fils, l’Esprit Saint, pour les connaître et les aimer pour une éternité de béatitude et pour posséder leurs richesses de grâces, dont tu disposeras pour les fins et les êtres qui occupent ta pensée. On n’est jamais aussi actif pour ses frères et sœurs que lorsqu’on n’est plus parmi eux, mais qu’on est des lumières réunies à la Lumière.
L’approche de l’Amour éternel fut accompagnée du signe que je pensais. Tout perdit sa lumière et sa couleur, sa voix et sa présence dans la splendeur et la voix qui, des Cieux ouverts, descendaient sur mois pour cueillir mon âme.
On dit : ‘Marie se serait réjouie d’être assistée par son Fils’. Mais mon doux Jésus était bien présent avec le Père quand l’Amour me donna le troisième baiser de la vie, ce baiser tellement divin qu’en lui l’âme expira et fut recueillie comme une goutte de rosée que boit le soleil au centre d’un lys, et je montai, avec mon esprit qui chantait des hosannas, au milieu de mes Trois que j’adorais et que j’adore~ telle une perle enchâssée dans du feu, suivie de la théorie des esprits angéliques venus assister à ma naissance éternelle, et attendue au seuil des Cieux par l’Époux terrestre, par les Rois et les patriarches de ma souche, par les premiers saints et les premiers martyrs. Et le Ciel se ferma sur la joie d’avoir sa Reine dont la chair, unique parmi toutes les chairs mortelles, connaissait la béatitude de la glorification.”
Cinquième mystère glorieux
Marie dit :
“Mon humilité ne pouvait me permettre de penser que tant de gloire m’était réservée au Ciel.
ma pensée, j’avais la certitude que ma chair humaine, que le fait d’avoir porté Dieu avait sanctifiée, ne connaîtrait pas la corruption, puisque Dieu est Vie et lorsqu’un être est saturé par lui, c’est comme s’il était saturé d’un arôme qui préserve de la mort. Non seulement je m’étais fondue à lui en une chaste et féconde étreinte, mais les replis les plus secrets de mon être s’étaient saturés de la Divinité cachée dans mon sein et tout absorbée à se voiler de chairs mortelles.
Mais que la bonté de l’Éternel eût réservé à sa Servante la joie de ressentir sur ses membres le toucher de la main de mon Fils, son étreinte, son baiser, et de réentendre sa voix de mes oreilles, de voir son visage de mes yeux, d’éprouver de nouveau la joie de le caresser, non, je ne pensais pas que cela me fût accordé si vite et je ne le désirais point. Il me suffisait que ces béatitudes fussent accordées à mon esprit, et cela aurait déjà comblé mon bonheur de bienheureuse.
Mais en témoignage de sa pensée créatrice en ce qui concerne l’être humain, Dieu me voulut au Ciel corps et âme. Je suis le témoignage certain de ce que Dieu avait pensé et voulu pour l’être humain :
une vie innocente, sans la connaissance du péché, un passage paisible de cette vie à la Vie complète au cours duquel, comme celui qui franchit le seuil d’une maison pour entrer dans un palais, l’être complet passerait du soleil du paradis terrestre au Soleil du Paradis céleste, augmentant la perfection de son moi, dans la chair et dans l’esprit, de la pleine Lumière qu’il y a aux Cieux.
Devant les Patriarches et les Saints, devant les Anges et les Martyrs, Dieu me plaça, moi qui avait été élevée à la gloire du Ciel, et dit :
‘Voici l’œuvre parfaite du Créateur, voici ce que je créai à mon image et à ma ressemblance, fruit d’un chef-d’œuvre divin et créateur, merveille de l’Univers, lequel voit, enfermé en un seul être, le divin dans l’esprit immortel comme Dieu et comme lui, spirituel, intelligent, vertueux, et l’animal dans la chair la plus parfaite devant laquelle chaque être des trois règnes de la Création s’incline. Voici le témoignage de mon amour pour l’humain, pour qui je créai l’organisme parfait et le sort bienheureux d’une vie éternelle dans mon Royaume. Voici le témoignage de mon pardon à l’humain à qui, dans la force d’un trin amour, j’ai accordé la réhabilitation à mes yeux.
Voici la pierre mystique de comparaison, voici l’anneau de l’union entre l’humain et Dieu, voici Celle qui ramène les temps aux premiers jours et qui donne à mon œil divin la joie de contempler l’Ève que je créai telle que je la créai, et devenue encore plus belle puisqu’elle est la Mère de mon Fils et la Martyre du Pardon. Pour son cœur qui ne connut point de tache, j’ouvre les trésors du Ciel, et pour sa tête qui ne connut point d’orgueil, je fais une couronne de ma splendeur et je la couronne, car elle m’est Sainte, pour qu’elle soit votre Reine’.
Maria, il n’y a pas de larmes au Ciel. Mais à la place des pleurs joyeux qu’auraient versés les esprits s’il leur était donné de verser des larmes humeur qui coule pressée d’une émotion il y eut un étincellement de lumières, un passage de couleurs splendides à de plus vives splendeurs, un incendie de feux caritatifs en un feu plus ardent encore, un retentissement insurpassé et indescriptible d’harmonies auxquelles s’unit la voix de mon Fils en une louange à Dieu le Père et à la Servante de Dieu, bienheureuse pour l’éternité.
Maria, j’avais pensé finir cette illustration des mystères de mon saint rosaire — car, sans que tu t’en rendes compte, je t’ai parlé de tous les mystères et en particulier des mystères blancs de la joie et des mystères resplendissants de la gloire, puisque pour les mystères pourprés, il n’y a qu’un nom, douleur et ils ne forment tous qu’une unique douleur j’avais donc pensé finir après No~l. Mais vous qui m’aimez avez tant de peines, et vous comprenez que ce n’est qu’en oubliant la Terre pour le Ciel que ces peines deviennent supportables à votre cœur. Et je vous dévoile donc les lumières du Ciel.
Le collier mystique est terminé. Je vous le donne pour la Noël de mon Fils et avec lui, ma bénédiction et ma caresse.
Soyez bons et aimez-moi. Je suis avec vous.”
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La validité éternelle du Décalogue
Le 19 décembre
Deutéronome 5, 29 et 6, 20-25
Dieu le Père dit
:
“Dans la majestueuse manifestation du Sinaï, j’ai dit à mon serviteur, à l’intention des humains, de tous les humains, les règles à observer pour mériter ma bénédiction.
Et si beaucoup des dispositions minutieuses qui ont suivi le Décalogue, pour rendre plus sûre et plus facile aux anciens sa mise en pratique, sont tombées au fil des siècles et avec l’avènement du Christianisme, le Décalogue est resté et il ne change pas. Il ne changera pas jusqu’au dernier jour, et s’il était donné à la Terre de vivre encore des millénaires de millénaires, ce Décalogue serait toujours le même, toujours valable, toujours juste, toujours à observer.
Mon Fils n’en a pas changé un mot parce que la parole de Dieu ne peut être retouchée par personne. Souvenez-vous-en. Il a confirmé la Loi dans ses dix commandements intouchables. Par contre, il a remplacé ses parties complémentaires, qui n’étaient plus conformes au nouvel âge, par sa doctrine d’amour.
L’ère du châtiment avait pris fin du moment où fleurissait sur le monde le Règne de l’amour et de la miséricorde et, pour bien vous assurer de ce changement qui substituait le pardon à la rigueur, mon Fils se consuma pendant trois ans à prêcher l’amour et le pardon, et il poussa son sacrifice à s’élever comme un avertissement sanglant au sommet d’une montagne, pour que tout le monde regardât vers ce centre de miséricorde dont descendaient, avec les dernières gouttes d’un Sang divin, les dernières paroles encore d’amour et de pardon.
Jusqu’au moment extrême, le Maître du monde vous a répété, et avec les faits outre qu’avec les paroles, la perfection de la Doctrine divine. Perfection, parce qu’au Décalogue ancien, il a enlevé les dispositions plus humaines des vétilles mosaïques et leur a substitué son code tout fait d’amour. Mais le Décalogue demeure. Et il demeurera. Et le monde périt parce qu’il ne connaît plus et ne vit plus le Décalogue.
Où sont ceux qui, investis d’autorité familiale, enseignent à leurs enfants la première et la plus nécessaire des choses qu’il faut savoir : ma Loi ? Où sont ceux qui forment leurs enfants à la reconnaissance et à l’amour révérenciel envers moi, racontant aux intelligences et aux cœurs qui s’ ouvrent les merveilles et les providences de Dieu pour les humains ?
Je ne me soucie pas ici d’autres autorités. Je parle de la première autorité : celle des parents. Responsables pouvoir qui vous gouverne devaient faire face, dans tout le monde chrétien, à un nombre infini d’autorités familiales adhérant fermement au respect de Dieu et à l’enseignement de Dieu et des choses de Dieu, elles se limiteraient dans leurs excès qui, non seulement profanent les jeunes générations, mais préparent à la Terre des jours de plus en plus terribles, puisque de l’avenir de leurs enfants et, par conséquent, des nations. Car, si les autorités du de jeunes corrompus et athées ne peuvent naître que des délinquants. Qu’il s’agisse de délinquance individuelle ou sociale, c’est toujours la délinquance qui pousse au crime, au vol, à l’abus de pouvoir, à la trahison, à la révolte et à toutes les infamies qui font de la Terre un enfer anticipé et des humains, des démons cruels les uns envers les autres.
Vous rêvez à des jours meilleurs. Mais et je vous répète des mots vieux de milliers d’années et pourtant toujours nouveaux ‘qui vous donnera un tel esprit pour me craindre et observer mes commandements, afin que vous et vos enfants soyez heureux pour l’éternité ?’. Comment pourrez-vous l’être si vous ne connaissez plus mes commandements ? Que donnez-vous à votre esprit pour qu’il vive ? Et s’il est mort par manque de nourriture et de respiration, obligé de mourir sans la parole de Dieu et de respirer l’air rendu méphitique par vos péchés, comment pouvez-vous avoir l’esprit que je vous demande d’avoir ?
Vous êtes dans un cercle fermé. Un cercle d’horreur qui vous étrangle. Vous pouvez le briser seulement avec la Croix et l’Évangile Ils vous ouvrent les portes à la Lumière de Dieu et à l’air et à la nourriture et à tout ce qui est Vie. Ils vous ouvrent la voie qui vous ramène à moi.
Ma terrible Majesté peut encore vous faire peur, car vous êtes comme Adam après la faute : vous avez l’âme souillée et vous craignez l’œil de Dieu. Mais le Christ ne fait pas peur. De la naissance à la mort, son nom est : Douceur. Remontez vers moi par l’entremise de sa Parole et de sa Croix. Elles vous instruisent et vous reconsacrent. Elles sont le chef-d’œuvre de l’amour divin. Hors d’elles, il n’y a pas d’autre instrument de salut. Après leur reniement, il ne reste qu’une chose : ‘ma Justice’.
Et ma Justice pour vous, dans l’état où vous êtes, veut dire une seule chose : ‘Punition’. Souvenez –vous –en et voyez -y «
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Critique de la théorie darwinienne
Le 20 décembre
Jésus dit :
“Un des points qui fait sombrer votre orgueil dans l’erreur un point qui avilit par-dessus tout précisément votre orgueil en vous donnant une origine que vous répudierez comme étant dégradante si vous étiez moins dévoyés est celui de la théorie darwinienne (*290).
Pour ne pas admettre l’existence de Dieu, qui dans sa puissance peut très bien avoir créé l’univers du néant et l’homme de la boue déjà créée, vous assumez la paternité d’une bête.
Ne vous rendez-vous pas compte que vous vous diminuez, parce que, pensez-y, quelque sélectionnée, améliorée, perfectionnée qu’elle soit dans sa forme et son instinct, et si vous voulez, même dans sa formation mentale, une bête sera toujours une bête ? Ne vous en rendez-vous pas compte ?
Cela ne témoigne pas en votre faveur en ce qui a trait à votre orgueil de pseudo-surhommes.
Mais si vous ne vous en rendez pas compte, ce ne sera pas moi qui vais gaspiller mes paroles à vous en rendre conscients et à vous convertir de cette erreur. Je ne vous demande qu’une chose que, nombreux comme vous êtes, vous ne vous êtes jamais demandée. Et si vous pouvez me répondre par les faits, je ne combattrai plus cette avilissante théorie.
Si l’humain descend du singe, lequel est devenu humain par une évolution progressive, comment se fait-il que, depuis le temps que vous soutenez cette théorie, vous n’ayez jamais réussi à faire un humain d’un singe, même pas avec les méthodes et les instruments perfectionnés d’aujourd’hui ? Vous auriez pu prendre les petits les plus intelligents d’un couple de singes intelligents, et puis les petits intelligents de ceux-ci et ainsi de suite. Vous auriez désormais plusieurs générations de singes sélectionnés, instruits, dont la plus patiente, ingénieuse et tenace méthode scientifique prendrait soin. Mais ils ne seraient toujours que des singes. Si jamais il y avait une modification, ce serait que ces bêtes seraient moins fortes physiquement que les premières et plus vicieuses sur le plan moral, puisque par toutes vos méthodes et vos instruments, vous auriez détruit la perfection simiesque que mon Père créa en ces quadrumanes.
Une autre question. Si l’humain est venu du singe, comment se fait-il que maintenant, même par des greffes et des croisements répugnants, l’humain ne redevienne pas singe ? Vous seriez capables même de tenter de pareilles horreurs si vous saviez que cela pourrait sanctionner favorablement votre théorie. Mais vous ne le faites pas, car vous savez que vous ne réussiriez pas à faire un singe d’un humain. Vous en feriez un enfant humain laid, un dégénéré, un délinquant peut-être. Mais jamais un vrai singe. Vous ne tentez pas de le faire parce que vous savez à l’avance que l’expérience serait un échec et votre réputation en serait ruinée.
C’est pour cela que vous ne le faites pas. Pour aucune autre raison. Car de rabaisser un humain au niveau d’une brute dans le but de soutenir une de vos thèses ne vous fait pas horreur et ne vous cause aucun remords. Vous êtes capables de cela et de bien d’autre. Vous êtes vous-mêmes déjà des brutes, car vous niez Dieu et tuez l’esprit qui vous distingue des brutes.
Votre science me fait horreur. Vous avilissez l’intellect et comme des fous, vous ne vous en rendez même pas compte. En vérité, je vous dis que beaucoup de primitifs sont plus humains que vous.”
(*290) La théorie de l’évolution des espèces, de Charles Darwin (1809-1882).
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La Paix dans le monde à la naissance du Christ
Le 21 décembre
Jésus dit :
“Un autre signe de ma venue fut la paix. Le monde entier était en paix quand je naquis. J’étais Dieu. Et Dieu est amour. La guerre est haine. J’étais le Prince de la paix. Je pouvais venir seulement pendant que la paix régnait sur la terre.
Nouvel Adam qui marque le début de la deuxième génération de l’humain, annulant par son martyre la génération perverse du premier, je naquis à la vie, comme le premier, alors qu’il n’y avait aucune lutte dans le monde. Et si, à cause de cette marque ineffaçable que Satan y a imprimée, l’homme continuait de massacrer les animaux et les animaux de se massacrer entre eux avant il n’y avait même pas ces massacres les humains étaient en paix entre eux. Au moins entre eux, ils étaient en paix.
Méditez. La guerre est haine et Dieu n’est pas là où il y a la haine. Pour mériter Dieu, il faut être sans haine. Envers qui que ce soit. Tous les moyens sont inutiles si Dieu manque. Et vous ne pouvez avoir Dieu parce que vous haïssez avec la férocité des fauves que la faim rend enragés.
Je ne dis rien d’autre, car vous êtes indignes d’avoir autre chose, et vous faites de mon Bien un instrument pour nuire à vous-mêmes et aux autres. Je ne dis que ceci : ‘La première condition pour sortir de cet enfer, c’est que vous sortiez de cette haine qui vous revêt et que vous extirpiez la haine qui est comme la moelle de vos os, puisque vous êtes de haine en dedans et en dehors de vous-mêmes.”
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Paix et Amour du Christ
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Reconnaissance et amour envers le Père et liberté de l’être humain
Le 22 décembre
Deutéronome, chapitres 9-11
Jésus dit :
“Même parmi les hommes, c’est la marque d’un cœur délicat que de reconnaître les bienfaits reçus. Vous jugez sévèrement les ingrats. Et avec raison.
Mais alors, comment Dieu vous jugera-t-il ? Lorsque vous triomphez grâce à un bienfait de Dieu et vous voyez réussir vos entreprises, pourquoi ne trouvez-vous pas un mot pour Celui qui vous a donné cette joie ? Pourquoi dites-vous : ‘J’ai fait cela’ ? Pourquoi, enflés d’orgueil, vous exclamez-vous : ‘Le Seigneur a bien été obligé de m’écouter, car je mérite son aide’ ?
Non. Si le Père devait vous donner selon vos mérites, il devrait vous réduire en poussière.
Mais, à vous qui êtes durs de cœur et d’esprit, rebelles et vicieux, sacrilèges et menteurs, Dieu ne manque jamais de tenir sa promesse jurée d’être votre Père. Et même s’il est indigné par le comportement de son fils, un père n’en est pas moins un père, s’il est un homme saint et juste. Dieu est très saint et très juste. Dieu ne vous anéantit donc pas comme vous le méritez, mais vous rappelle à lui d’une voix de reproche à laquelle se fond toujours l’amour.
Une, deux, cent fois il vous appelle. Avec ses éclairs de puissance, il vous rappelle que, même si vous vous créez d’autres dieux, il est le seul Dieu et ses paroles sont toujours les mêmes qu’il avait écrites dans la pierre sur le mont Horeb.
Vous, à qui il semble plus commode de servir une idole muette et impuissante (muette et impuissante dans les œuvres saintes), vous méprisez la voix et le commandement de Dieu, car vous les croyez lourds et contraignants. Mais y a-t-il un sort plus lourd que celui que vous vous imposez et un empire plus contraignant que celui qui découle de la volonté des humains, lesquels sont bien différents de Dieu à qui ils ont tourné le dos et le cœur, et qui ne peuvent vous donner que ce qu’ils vous donnent, douleur et mort ?
Maintenant, je vous dis : ‘Priez’. Parmi vous, il y a encore une minorité capable de m’écouter, de prier et de souffrir pour le monde. À ceux-là, je dis : Triez’.
L’heure est venue de détourner, par la prière et l’immolation, la rigueur du tourment qui a commencé. La douleur et la foi vous rendent acceptables au Seigneur Dieu, votre Père. Parlez donc en faveur de tous. Prenez Dieu au lacet de l’amour. Lui, qu’aucune force ne lie, est comme un oiseau minuscule pris au filet lorsqu' une âme l’assiège d’amour. Il se rend et bénit. Rappelez à Dieu ses bienfaits, non parce qu’il a besoin que vous les lui rappeliez, mais pour lui montrer que vous vous les rappelez. Pendant que le monde blasphème et tue, chantez hosanna au Seigneur et aimez.
L’amour est plus puissant que la force et il vainc même l’enfer. L’amour vainc tout, ô mes bien-aimés.
L’amour pliera Dieu, qui s’est durci face à la désaffection de tout un monde, et il obtiendra de lui le seul miracle qui peut vous sauver. L’amour ouvrira le cœur des humains et leur donnera la vue spirituelle nécessaire à voir l’horreur intérieure individuelle qui devient horreur collective. L’amour ramènera l’humain sur les Voies de Dieu. Quand vous aimerez, vous ne ferez plus le mal, le grand mal sciemment voulu, comme vous le faites maintenant.
Ce n’est pas un poids que de suivre Dieu. Il ne vous demande rien d’autre qu’amour et obéissance, et respect pour sa Majesté supérieure à toutes les autorités terrestres. Amputez de votre cœur, dans une circoncision spirituelle, ce qui est un anneau de péché qui empêche votre cœur de battre du battement honnête du Bien, et de grandir dans la sainte Charité.
C’est à vous de choisir entre ma bénédiction et ma malédiction. Je respecte votre arbitre. Je ne fais qu’illustrer les fruits de l’une et de l’autre. Ma bénédiction vous apportera la paix et le pain, la sérénité des jours et la prospérité de vos intérêts
. Ma malédiction vous laissera vos guerres et vos massacres, et vous donnera en plus sécheresses ou intempéries, épidémies et famines, puisque le châtiment de Dieu ne peut vous donner de quoi combler vos deux basses amours, le ventre et la bourse.
Choisissez. Et ne dites pas que je ne vous aime pas parce que je n’impose pas le bien. Trop nombreux parmi vous sont ceux qui prient Satan pour qu’il accomplisse pour eux ses prodiges. Vous détruiriez le Bien si je vous l’imposais.
Il faut d’abord que vous, qui adorez la Bête, ne soyez pas un peuple, mais que ceux qui se souviennent de Dieu soient un peuple. Le Mal sera alors équilibré par le Bien et neutralisé par lui. Et ce n’est pas tout : le bien que vous faites attirera le Bien du Ciel en mesure toujours croissante, car Dieu ne demande rien d’autre que de se répandre en amour sur vous, et vous connaîtrez l’ère de paix qui fut promise aux justes à ma naissance.”
Cahiers de 1943- Dictées de Jésus à Maria Valtorta
Accepter l'Amour et l' aide de Dieu
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Rappel: Voir la première vidéo de Jean Marcel Gaudreault
Henryk- Hosanna au plus haut des cieux!
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Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Le devoir de prier pour ceux qui ne le peuvent pas
L’obéissance aux autorités; le devoir de justice de celles-ci[/b]
Le 23 décembre
Jésus dit :
“Une grande leçon, trop souvent négligée, est celle qu’on peut lire dans le chapitre 4 du Livre de Néhémie.
Vigilance, constance, oraison. Voilà les trois armes plus puissantes que les flèches, les lances et les épées. Et voilà aussi la nécessité qu’il y ait, entre le peuple et Dieu, ceux qui se vouent spécialement à prier pour ceux qui travaillent et qui ne savent pas employer en même temps les mains à leurs occupations et leur cœur à la prière.
Le Livre d’Esdras dit que les jeunes qui travaillaient, même ceux qui étaient occupés au travail et non à la défense, travaillaient l’épée au flanc et prête à la lutte. Il n’y avait pas de rébellions au sein du commandement qui les désignait soit au travail, soit à la défense. Les supérieurs sont toujours inspirés par Dieu, et lorsqu’ils attribuent les tâches, on doit leur obéir promptement et sans murmurer.
Tous ont ce devoir. Et vous l’avez en particulier envers Dieu, Supérieur suprême, qui dans sa providence décide des missions et des changements dans les missions. Malheur aux cœurs attachés aux choses périssables, lesquels se révoltent contre l’obéissance en disant : ‘Je me sens mieux dans cet état et je ne veux pas de cet autre état’.
Je ne veux pas ! Comment pouvez-vous dire que vous ne voulez pas ? Où sont l’obéissance, la soumission, l’amour de la volonté de Dieu qui transparaît derrière les ordres des êtres humains ? Il vous est licite de ne pas vouloir en une chose seulement : quand on vous impose d’accomplir le mal. Alors, vous devez résister et dire : ‘Non’, même si cela fait de vous des martyrs.
Et vous qui avez le pouvoir de commander, que ce soit dans les grandes ou dans les petites choses, entendez ce que vous dit le Seigneur, qui a d’abord parlé aux subordonnés à travers le Livre et maintenant vous parle à vous.
Souvenez-vous que diriger est une charge deux fois plus lourde que d’être dirigés. Il ne tient qu’à vous de ne pas vous rendre responsables de la ruine d’autrui. Les subordonnés répondent à Dieu d’eux-mêmes. Vous, vous répondez de vous-mêmes et d’eux. À la dignité de la charge correspond la sévérité de votre conduite envers vous-mêmes. Vous devez être un exemple, car l’exemple entraîne, dans le bien comme dans le mal. Et de supérieurs mauvais ou simplement paresseux, on ne peut avoir que des subordonnés mauvais ou paresseux.
Il en est ainsi dans une communauté et ainsi dans un état. Les petits regardent les grands et sont le miroir des grands. Souvenez-vous-en.
Une autre qualité, après une conduite irréprochable, est la bonté. La bonté freine les instincts plus que les prisons et les ordonnances. Faites-vous aimer et on vous obéira. Vous entraînerez à la bonté en étant bons. Mais malheur à vous si vous êtes avides, injustes, méchants. On vous haïra, on vous raillera, on vous désobéira, même et surtout lorsque vous donnerez des ordres justes, et on vous obéira, plus que vous ne le voudriez, en copiant votre avidité, votre injustice, votre méchanceté.
Ne vous enivrez pas de votre honneur au point d’être incapables de comprendre vos subordonnés dans leurs besoins légitimes et dans leurs plaintes. Etre chef veut dire être un ‘père’. C’est pour cela que Dieu vous a donné l’autorité. Non pour que vous vous en serviez comme d’un fouet sur vos inférieurs. Vous n’êtes pas omniprésents comme Dieu, c’est vrai. Mais quand on veut, on peut, en autant qu’on veut. Et si on veut savoir la vérité, on la sait.
Vigilance, donc, sur tout et sur tous. Non pas une sotte et aveugle confiance et une paresseuse insouciance à l’égard de vos adjoints. Tout le monde n’est pas juste et de nombreux Judas se trouvent dans les rangs des adjoints des chefs. Ne soyez pas leurs esclaves en mendiant leur approbation pour régner. Soyez justes et c’est tout. Et si vous voyez qu’en votre nom on exerce un despotisme coupable, assurez-vous d’être toujours libres d’obligations envers vos représentants, de façon à pouvoir les reprendre sans crainte que, d’accusés, ils deviennent accusateurs.
Soyez honnêtes et justes. Honnêtes pour ne pas profiter du sort au détriment de vos inférieurs. Justes pour savoir punir ceux qui, pour devenir quelqu’un, ont cru que tous les moyens étaient licites.
Si vous agissez ainsi, vous pourrez toujours dire à Dieu : ‘Souviens-toi de moi en bien, parce que j’ai fait le bien à ceux que tu m’as confiés’.”
Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
Faire Oraison
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Ces dictées sont intéressantes.
Merci Maud de nous les partager.
A+
François
Merci Maud de nous les partager.
A+
François
François_1- Contre le nouvel ordre mondial
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Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Le juste et le pécheur
Le Maître doit se répéter
Le 24 décembre
Psaume 36, 21
Jésus dit :
“Même un seul verset d’un psaume possède une lumière capable d’éclairer une grande voie.
Voici la différence entre le pécheur et le juste.
Le premier est un vampire qui prend et détruit, et qui ne rend jamais. Il détruit les œuvres de ses frères et sœurs et mes mérites. Il se nourrit de la communion des saints. Voilà comment il se nourrit. Non pour son esprit auquel aucune nourriture spirituelle ne peut servir puisque c’est un esprit mort. Il s’en nourrit pour sa vie, puisque les saints prient pour lui et détournent de sa tête les châtiments de Dieu.
Tous, sauf le dernier, car Dieu est juste et donne selon ce qu’on a fait. Le Sang qui est le salut rend le jugement de sa condamnation, car par sa vie de péché, il se moque de mon sacrifice. C’est un parasite du corps mystique. Et il finit par mourir. Cellule morte de ce corps admirable. Tu sais que, dans votre corps, les cellules mortes sont le foyer d’atroces maladies. Il en va ainsi de ces cellules spirituelles qui se nourrissent du travail d’autrui sans générer aucune activité propre. Ce sont des gangrènes.
Le juste, au contraire, actif comme un dieu, produit sans cesse, à n degré inférieur, comme un dieu. Il est générateur de vie. Greffé au Christ, son Maître, il vit la Vie et la fait sienne, la multiplie de sa propre vie que, pour humble qu’elle soit, Dieu ne méprise pas, car il ne dédaigne pas les œuvres de ses petits, mais les accueille avec un sourire et les fait siennes.
Riche d’une richesse inépuisée puisqu’il ne dispose pas seulement de son activité, mais de cet incommensurable trésor que sont les œuvres du Christ et des saints le juste éprouve de la compassion pour tous et donne sans avarice, et ses dons ne l’appauvrissent pas, car plus il donne et plus Dieu se transfuse en lui, apportant avec lui le fleuve de sainteté dont il est la source et l’embouchure et dont les vagues sont les innombrables mérites du Verbe immolé et de ses saints. Plus la sainteté s’accroît et plus la compassion augmente, car si la sainteté s’accroît, Dieu demeure en vous de plus en plus, et d’avoir en vous la demeure de Dieu signifie posséder la Charité.
Oh ! bienheureux sort ! Quand, au terme de sa vie, le juste montera au Ciel, les œuvres qu’il aura accomplies le précéderont, tapissant son chemin de lumières et chantant ses louanges; et devant son humble et bienheureuse stupeur, je dirai : ‘J’eus faim et tu me donnas à manger, j’eus soif et tu me donnas à boire, j’étais nu et tu m’habillas, infirme et tu me soignas, pèlerin et tu m’accueillis. Ce que tu fis pour tes frères et sœurs, c’est à moi que tu l’as fait et, surtout lorsque par ta douleur et tes actions, tu as fait d’un frère un saint, tu as ajouté une lumière à ma couronne de Roi éternel. C’est pourquoi tu régneras maintenant avec moi, ô mon enfant béni’ !”.
Le même jour
Jésus dit :
“À ceux qui, en lisant humainement ces dictées, trouvent que je me répète, je réponds :
À votre entêtement dans l’erreur, j’oppose ma ténacité dans l’enseignement. Les bons maîtres ne se lassent pas de répéter une explication jusqu’à ce qu’ils soient sûrs que toute la classe a compris.
Dans une classe, tous n’ont pas la même volonté ou la même capacité de comprendre. Au contraire, les élèves qui unissent la volonté à ’intelligence sont l’exception. Ce sont les perles du maître qui le compensent des désillusions causées par tous les autres.
Je suis le Maître, et moi seul, qui en plus d’être le Maître suis Dieu et possède sa faculté de tout voir, sais qu’ils sont peu nombreux dans mon peuple ceux qui écoutent, comprennent, retiennent et appliquent ma Parole. Peu nombreux ceux pour qui l’amour est lumière intellectuelle et volonté. Ce sont eux qui, possédés par l’amour comprennent et vivent ma doctrine et à qui il suffit de donner une explication une fois pour qu’ils en fassent une norme de vie. Les autres, abêtis par la faute ou rendus lents par la paresse spirituelle, je dois les instruire sans me lasser et toujours recommencer pour qu’un minimum de lumière et de doctrine puisse s’insinuer en eux et faire germer une petite plante de Vie.
Voilà la raison pour laquelle je répète de mille façons un seul savoir. Et avec ce résultat : ceux qui en ont le moins besoin, puisqu’ils font déjà un avec moi, accueillent ma Parole avec une hâte toujours renouvelée, comme si c’était chaque fois une parole nouvelle, et ne se lassent pas de la recevoir, puisqu’elle est pour eux nourriture et air dont ils ont toujours besoin, comme de la nourriture et de l’air naturels, jusqu’à la fin de leur arrêt ici-bas, au moment où ils viendront à la vie dans laquelle la contemplation de Dieu sera la synthèse de tous les besoins, sera tout. En revanche, ceux qui en ont le plus besoin s’en fatiguent et s’en détachent plus vite. Soit parce que cette doctrine est un aiguillon et un reproche pour eux, soit parce que leur imperfection spirituelle émousse leurs facultés, les rendant incapables de sentir leurs besoins et la beauté de ma Parole.
Mais je fais quand même mon devoir de Maître. Je serre sur mon cœur mes disciples fidèles pour qui ma caresse est déjà parole et, me consolant en eux, je poursuis ma tâche ardue de parler à ceux qui sont hostiles, inertes, faibles, distraits.”
Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
Jésus , Notre Seigneur et Maitre
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Le souvenir de l’extase de la naissance du Fils, force et consolation de Marie dans la douleur
Vision de la Madone et de l’Enfant
Le 25 décembre
Noël. Une nouvelle dictée de Marie
Marie dit :
“La béatitude de l’extase que j’ai éprouvée à la naissance m a accompagnée comme l’essence d’une fleur enfermée dans le vase vivant du cœur durant toute ma vie. Indescriptible joie. Humaine et surhumaine. Parfaite.
Lorsque chaque soir qui tombait martelait dans mon cœur le douloureux ‘mémento’ : ‘Un jour de moins à attendre, un jour de plus qui rapproche du Calvaire’, et mon âme en était recouverte de douleur comme si une vague de tourment l’avait balayée flux anticipé de cette marée qui m’engloutirait sur le Golgotha je me penchais en esprit sur le souvenir de cette béatitude, lequel était resté vif dans mon cœur, tout comme quelqu’un se penche au-dessus d’une gorge en haute montagne pour entendre de nouveau l’écho d’un chant d’amour et voir au loin la maison de sa joie
Cela a été ma force dans la vie. Et elle l’a été surtout à l’heure de ma mort mystique au pied de la Croix. Afin de ne pas en arriver à dire à Dieu qui nous punissait, moi et mon doux Fils, pour les péchés du monde entier que son châtiment était trop atroce et sa main de Justicier, trop sévère, j’ai dû fixer, à travers un voile des larmes les plus amères que jamais femme eût versées, ce souvenir lumineux, béatifique, saint, lequel s’élevait en cette heure comme une vision de réconfort de l’intérieur de mon cœur pour me dire combien Dieu m’avait aimée, s’élevait pour venir à ma rencontre sans attendre, car il était une sainte joie, que je le cherche, puisque tout ce qui est saint est imprégné d’amour et l’amour donne sa vie même aux choses qui ne semblent pas avoir la vie.
Maria, voici ce qu’il faut faire quand Dieu nous frappe.
Se souvenir des moments où Dieu nous a accordé la joie afin de pouvoir dire, même au milieu des tourments : ‘Merci, mon Dieu. Tu es bon avec moi’.
Ne pas refuser le réconfort qu’apporte le souvenir d’un don que Dieu nous a fait dans le passé, souvenir qui surgit pour nous consoler à l’heure où la douleur nous fait plier, comme des tiges secouées par l’ouragan, vers le désespoir, afin que nous ne désespérions pas de la bonté de Dieu.
Faire en sorte que nos joies nous viennent de Dieu, c’est-à-dire ne pas nous procurer des joies humaines, voulues par nous et aisément contraires, comme tout ce qui est le fruit d’actions étrangères à Dieu, à sa Loi divine et à sa Volonté, mais n’attendre la joie que de Dieu.
En garder le souvenir même une fois que la joie est passée, car le souvenir qui pousse à faire le bien et à bénir Dieu n’est pas un souvenir condamnable, mais au contraire, conseillé et béni.
Baigner de la lumière de cette époque les ténèbres du présent pour les rendre si lumineuses que nous puissions toujours y voir le saint visage de Dieu, même dans la nuit la plus obscure.
Tempérer l’amertume du calice par la douceur dont on a joui afin de pouvoir en supporter le goût et arriver à le boire jusqu’à la dernière goutte.
Sentir, puisqu’on l’a conservée comme le plus précieux souvenir, la sensation de la caresse de Dieu alors que les épines nous serrent le front.
Voilà les sept béatitudes qui s’opposent aux sept épées. Je te les donne dans ma leçon de Noèl (mets-en la date) et, avec toi, je les donne à tous mes bien-aimés.
Ma caresse en guise de bénédiction à tous.”
L’Éternel Esprit dit :
“Je suis l’Amour. Je n’ai pas ma propre voix parce que ma voix est dans toute la création et au-delà de la création. Comme l’éther, je me répands dans tout ce qui existe, j’embrase comme le feu, je circule comme le sang.
Je suis dans chaque parole du Christ et je fleuris sur les lèvres de la Vierge. Je purifie et rends lumineuse la bouche des prophètes et des saints. Je suis Celui qui inspira les choses avant qu’elles ne fussent, car c’est mon pouvoir qui, tel un battement, donna l’élan à la pensée créatrice de l’Éternel.
Toutes les choses ont été faites pour le Christ, mais toutes les choses ont été faites par Moi-Amour, car c’est moi qui, de ma force secrète, inspirai le Créateur à opérer le prodige.
J’étais quand rien n’était et je serai quand il ne restera que le Ciel. Je suis l’inspirateur de la création de l’être humain à qui fut donné le monde pour son plaisir, le monde qui, des océans aux étoiles, des cimes alpines aux tiges, est marqué de mon sceau.
C’est moi qui poserai sur les lèvres du dernier humain l’invocation suprême : ‘Viens, Seigneur Jésus.
Je suis Celui qui, pour apaiser le Père, inspirai l’idée de l’Incarnation et descendis, feu créateur, me faire germe dans les entrailles immaculées de Marie, et remontai fait Chair sur la Croix et de la Croix au Ciel pour resserrer en un anneau d’amour la nouvelle alliance entre Dieu et l’humanité, tout comme j’avais serré le Père et le Fils en une étreinte d’amour, engendrant la Trinité.
Je suis Celui qui parle sans paroles, partout et dans chaque doctrine qui a son origine en Dieu, Celui qui sans toucher ouvre les yeux et les oreilles au surnaturel, Celui qui, sans commandement, vous tire de la mort de cette vie pour vous rendre à la Vie dans la Vie qui ne connaît point de limite. Le Père est sur vous, le Fils en vous, mais moi, l’Esprit, je suis dans votre esprit et vous sanctifie de ma présence.
Cherchez- moi partout où se trouvent l’amour, la foi et la sagesse. Donnez-moi votre amour. La fusion de l’amour à l’Amour crée le Christ en vous et vous ramène dans le sein du Père.
J’ai parlé en ce jour qui marque l’avènement de l’Amour sur la Terre, la plus haute de mes manifestations, celle dont proviennent la rédemption et l’infusion de la pentecôte à la Terre.
Que mon Feu demeure en vous et vous enflamme, vous recréant à Dieu, en Dieu et pour Dieu, Seigneur éternel à qui, au Ciel et sur Terre, il faut rendre toute louange.”
Pendant l’action de grâces de la Communion, alors que je priais à haute voix pour nous tous et qu’autour de mon lit se tenaient Auna et Paola (*292) (Marta (*293) s’était dirigée un moment vers la cuisine), j’ai été saisie par l’extase. J’ai vu Marie soulever l’Enfant de ses genoux, le serrer sur son cœur et le bercer.
Jusque-là, pas de problème. Le malheur est que j’ai vu Paola lever les yeux de son missel (même si je lisais et que j’avais donc les yeux baissés, je voyais quand même le livre, la Vierge et ceux qui étaient présents à la fois) et me regarder fixement, et Marta accourir et s’approcher de moi pour voir elle aussi.
En essayant de me dominer, je suis allée au bout de la prière de Pie XII au Cœur immaculé de Marie et des autres prières. Mais j’eus l’impression que j’allais être complètement submergée par la douceur bienheureuse de l’extase et je priais Dieu et Marie de m’aider à tenir bon et à cacher mon état aux autres. Puis, des gens sont venus, on a pris le petit déjeuner (lait et café), etc.
Enfin, plus d’une heure plus tard, je demandai à Paola : “Pourquoi me regardais-tu ?”.
Et elle de répondre : “Parce que je t’ai vue changer de visage et de voix. Ta voix riait et pleurait en même temps et ton visage s’était transformé”.
Et Marta : “Moi, de la cuisine, je l’ai entendue changer de ton à un tel point que je suis accourue, croyant qu’elle se sentait mal et je l’ai vue toute changée”.
“Changée comment ?”.
“Comme si tu étais hors de toi”.
Je n’ai pas nié parce que les larmes des ‘pleurs joyeux’, comme dit Marie, me montaient du cœur et je sentais la lumière intérieure qui transparaissait sur mon visage.
Oh ! père ! (*294)... Par la suite, je suis restée enflammée et transfigurée, embellie pendant toute la journée.
Dans la continuation de la vision qui m’extasiait, il me semblait voir Marie se lever du lieu où je l’ai toujours vue ces derniers jours, au pied du lit du côté droit, et venir à mon chevet en tenant l’Enfant dans ses bras. Je voyais clairement le mouvement qu’elle fit pour poser au sol la main gauche pour la faire servir de levier au corps et le pas légèrement ondoyant qui est habituel chez quelqu’un qui porte des sandales. Quand elle fut près de moi, je vis le divin Petit qui dormait, beau et paisible, appuyé sur le bras droit et sur la poitrine de Marie.
Mes larmes coulaient... Puis, Marie passa son bras gauche autour de mes épaules, m’attirant à elle, de sorte que j’étais sous son voile et je sentais son épaule mince et sa poitrine délicate contre ma tête et mon cœur, et je savais que de l’autre côté se trouvait mon Jésus, appuyé comme moi contre sa Maman.
Je suis restée longtemps comme ça. Je la vois encore ici, à mon chevet, avec l’Enfant dans ses bras. Comme elle est belle, douce, pure, chère ! Et qu’il est paisible le repos de l’Enfant ! Une respiration de petit oiseau...
Qu’il fait bon de rester ainsi ! Qu’est-ce que la souffrance Si elle nous donne de telles joies ? J’ai voulu vous dire la joie qui me comble en dedans et en dehors et qui m’embellit, car elle est trop belle pour que je la garde pour moi seule.
Je suis heureuse. La seule chose pour laquelle je suis tentée de faire une petite moue à la Maman et à Jésus, c’est d’avoir permis que les autres voient ma transformation. On n’y peut rien. Tant pis !...
(*292) Anna était la deuxième femme de Giuseppe Belfanti, cousin de la mère de l’auteur. Paola est la fille de Giuseppe et la belle-fille d’Anna.
(*293) Marta Diciotti.
(*294 ) père Migliorini.
Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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