Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Mercredi 10 décembre 2014 : Notre-Dame de Lorette
Sainte Eulalie de Mérida, Vierge et Martyre († 304),
Bienheureux Marcantonio Durando, Prêtre et Fondateur (1801-1880)
Notre Dame de Lorette
- Notre Dame de Lorette:
- La légende dit que la Sainte Maison de Joseph, Marie et Jésus vola à travers les airs, portée par des anges, de Galilée jusqu'en Italie en traversant ce qui est aujourd’hui l’ex-Yougoslavie.
Notre-Dame de Lorette semblait donc tout indiquée pour devenir patronne de tous ceux qui travaillent dans l’aviation. Cette décision fut officiellement approuvée par un décret de la Congrégation Pontificale pour les Sacrements du 24 mars 1920.
Lorette est une ville de la côte adriatique italienne, au sud d’Ancône. Elle semble avoir été un lieu de culte de la Vierge Marie dès le 12ème siècle : on raconte que la statue de la Vierge qui s’y trouve a été apportée par les anges.
Vers la fin du 15ème siècle, ce lieu abritait la Sainte Maison dans laquelle Marie était venue au monde et dans laquelle avait eu lieu l’Annonciation. C’est cette maison qui, après un bref séjour en Dalmatie - sur l’autre rive de l’Adriatique - avait été emportée en Italie par des bras angéliques.
En 1294, si l'on en croit un document du 16ème siècle. De nombreux miracles furent attribués à cette châsse, petite construction rectangulaire aujourd'hui recouverte de marbre et enfermée dans une basilique à dôme. La construction est faite de matériaux introuvables dans la région de Lorette, et ne présente aucune fondation.
Et en dépit de ces particularités, peu de théologiens, même parmi les plus pieux, donnent foi à cette histoire, ce qui n’entame en rien l’importance du culte qui lui est voué. Une fête locale fut autorisée en 1632 et s’est étendue depuis à toute l’Italie, ainsi qu’à certaines autres régions du monde et à quelques ordres religieux.
En 1921, un incendie détruisit la statue originale de la Vierge, mais une autre fut rapidement fabriquée, couronnée par le pape Pie XI en 1924, et replacée dans la châsse.
On estime actuellement, en raison de la nature des matériaux, qu’un sanctuaire marial d’Éphèse fut démonté pour être reconstruit à Lorette.
Pour un approfondissement voir et lire (ITA ou ENG) :
>>> Santuario della Santa Casa di Loreto
http://www.santuarioloreto.it
Litanies de la Vierge Marie, de Lorette
Les seules Litanies de la Très Sainte Vierge reconnues par l’Église, ingénieux résumé des grandeurs et des gloires de la Reine des Cieux.
Seigneur, ayez pitié de nous. (bis)
Jésus-Christ, ayez pitié de nous. (bis)
Seigneur, ayez pitié de nous. (bis)
Jésus-Christ, écoutez-nous. (bis)
Jésus-Christ, exaucez-nous. (bis)
Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Sainte Marie, priez pour nous.
Sainte Mère de Dieu, priez pour nous.
Sainte Vierge des vierges, priez pour nous.
Mère du Christ, priez pour nous.
Mère de la divine grâce, priez pour nous.
Mère de l'Église, priez pour nous.
Mère très pure, priez pour nous.
Mère très chaste, priez pour nous.
Mère toujours Vierge, priez pour nous.
Mère sans tache, priez pour nous.
Mère aimable, priez pour nous.
Mère admirable, priez pour nous.
Mère du bon conseil, priez pour nous.
Mère du Créateur, priez pour nous.
Mère du Sauveur, priez pour nous.
Vierge très prudente, priez pour nous.
Vierge vénérable, priez pour nous.
Vierge digne de louange, priez pour nous.
Vierge puissante, priez pour nous.
Vierge clémente, priez pour nous.
Vierge fidèle, priez pour nous.
Miroir de justice, priez pour nous.
Trône de la sagesse, priez pour nous.
Cause de notre joie, priez pour nous.
Vase spirituel, priez pour nous.
Vase d'honneur, priez pour nous.
Vase insigne de la dévotion, priez pour nous.
Rose mystique, priez pour nous.
Tour de David, priez pour nous.
Tour d'ivoire, priez pour nous.
Maison d'or, priez pour nous.
Arche d'alliance, priez pour nous.
Porte du ciel, priez pour nous.
Étoile du matin, priez pour nous.
Salut des infirmes, priez pour nous.
Refuge des pécheurs, priez pour nous.
Consolatrice des affligés, priez pour nous.
Secours des chrétiens, priez pour nous.
Reine des Anges, priez pour nous.
Reine des Patriarches, priez pour nous.
Reine des Prophètes, priez pour nous.
Reine des Apôtres, priez pour nous.
Reine des Martyrs, priez pour nous.
Reine des Confesseurs, priez pour nous.
Reine des Vierges, priez pour nous.
Reine de tous les Saints, priez pour nous.
Reine conçue sans le péché originel, priez pour nous.
Reine élevée aux Cieux, priez pour nous.
Reine du très Saint Rosaire, priez pour nous.
Reine de la paix, priez pour nous.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.
V. Priez pour nous, Sainte Mère de Dieu
R. afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.
Prions
Seigneur, daignez nous accorder, à nous vos serviteurs, de jouir toujours de la santé de l'âme et du corps ; et par la glorieuse intercession de la bienheureuse Marie toujours Vierge, délivrez-nous des tristesses de la vie présente, et donnez-nous d'avoir part aux joies éternelles.
Par Jésus-Christ Notre Seigneur.
Amen
Sources principales : dioceseauxarmees.catholique.fr ; santuarioloreto.it (« Rév. x gpm»).
- Sainte Eulalie de Mérida, Vierge et Martyre († 304):
- Sainte Eulalie de Mérida, Vierge et Martyre († 304)
Cette vierge illustre, qu'il ne faut pas confondre avec son homonyme, sainte Eulalie de Barcelone (12 février), naquit à Mérida (Estrémadure), de parents nobles et Chrétiens.
Son père, appelé Libère, la fit instruire dans la Foi dès sa plus tendre jeunesse, avec une autre vierge, nommée Julie, par Donat, très-saint Prêtre de leur ville.
Apprenant que Dacien était arrivé en Espagne pour y persécuter les Chrétiens et voyant l'ardeur que sa fille témoignait d'endurer le martyre, dans la crainte qu'elle ne s'allât produire d'elle-même au juge pour donner son sang à Jésus-Christ, comme elle lui avait déjà consacré son corps par le vœu de virginité, il l'envoya, avec quelques domestiques et le Prêtre Félix, à une maison de campagne qu'il avait à trente milles de la ville, vers les frontières de la province d'Andalousie.
Cependant Dacien vint à Mérida et y laissa Calpurnien pour tourmenter les fidèles. Eulalie, en ayant été informée, se déroba de la maison où elle était et s'en revint avec Julie, sa plus fidèle compagne, trouver ce tyran.
« Pourquoi êtes-vous venu ici lui dit-elle d'abord, « vous qui êtes l'ennemi de Dieu à qui cette ville est déjà entièrement dévouée, et pourquoi persécutez-vous les Chrétiens, ses fidèles serviteurs ? »
« Que dites-vous, petite fille] lui répondit Calpurnien, et qui vous fait si hardie de me parler de la sorte ? »
« Il est vrai, répliqua la Sainte, que je suis encore petite, car je n'ai que douze à treize ans, mais je ne crains point, pour cela, vos menaces ni vos supplices, et j'ai déjà assez vécu sur la Terre pour souhaiter d'aller vivre éternellement dans le Ciel ».
Le juge, ayant entendu ce discours, tâcha de la gagner par la douceur; mais, voyant qu'il perdait sa peine, il la livra à des bourreaux pour la fouetter avec toute sorte de rigueur et de cruauté.
Ce supplice ne servit qu'à l'encourager davantage à Bénir Jésus-Christ et à mépriser les païens.
Lorsqu'on la ramena au président, elle lui dit, avec une nouvelle vigueur, qu'il lui était inutile de la tourmenter, parce que son pouvoir, qui s'étendait sur son corps, n'avait et ne pouvait avoir aucune prise sur son âme que, du reste, elle lui déclarait hautement qu'elle avait ses divinités en horreur et les empereurs mêmes qui les adoraient.
Sur cette réponse, elle fut conduite en prison, et, le lendemain, Calpurnien ayant fait dresser son siège au milieu de la place publique, il la fit revenir devant lui.
Là on la fouetta une seconde fois avec des baguettes mouillées, on lui versa de l'huile bouillante sur le sein, on la plongea dans un bain de chaux embrasée et on lui jeta du plomb fondu sur tout le corps.
Mais comme tous ces tourments ne la défiguraient point : « Qu'on la mène de ce pas hors de la ville » dit Calpurnien, « qu'on l'étende sur le chevalet, qu'on lui arrache les ongles, qu'on lui brûle les flancs avec des torches ardentes et qu'on la jette ensuite toute vive dans les flammes». Cette sentence terrible ne fit que donner de la joie à Eulalie.
On la traîna par les cheveux au lieu du supplice, en exécutant sur elle, sans miséricorde, tout ce que le tyran avait ordonné.
Ce fut dans la rigueur de ces peines que, se tournant vers le persécuteur, elle lui dit avec une constance surprenante
« Ouvrez les yeux, Calpurnien, et considérez mon visage. Reconnaissez-moi bien, afin que vous puissiez me discerner au jour terrible du Jugement dernier.
Nous y comparaîtrons tous deux devant Jésus-Christ, notre commun Seigneur moi, pour la récompense des tourments que j'endure; vous, pour le châtiment de votre inhumanité envers les Chrétiens ».
Plusieurs des assistants, entendant ces paroles si fermes et si généreuses, reconnurent la vérité de notre religion et détestèrent l'idolâtrie.
Pour les bourreaux, voulant ôter la parole à cette vierge toujours constante, toujours invincible, et exécuter sur elle le dernier article de son arrêt, ils la couvrirent de charbons ardents pour achever de la consumer.
Alors elle ouvrit sa bouche sacrée comme pour avaler la flamme, et, en même temps, on en vit sortir son âme sous la figure d'une colombe qui s'envola vers le Ciel.
Le tyran commanda qu'on laissât son corps pendant trois jours exposé aux insultes des païens mais la divine Providence le couvrit tout à coup de neige, qui le nettoya, le blanchit et lui donna une beauté merveilleuse il fut ensuite enterré avec beaucoup d'honneur à Mérida, par les Chrétiens.
Depuis, il a été transporté à Oviédo, et on le voit dans la grande église, dans une chapelle qui lui est dédiée.
On le porte en procession dans les nécessités publiques, et on reçoit alors de grands secours par la force de son intercession auprès de Dieu.
Source principale : http://nouvl.evangelisation.free.fr/eulalie_de_merida.htm
- Bienheureux Marcantonio Durando, Prêtre lazariste et Fondateur (1801-1880):
- Bienheureux Marcantonio Durando, Prêtre et Fondateur de l'Institut des Filles de la Charité Compagnie de la Passion de Jésus de Nazareth (1801-1880)
Marcantonio Durando naît le 22 mai 1801 à Mondovi, en Italie. A l'âge de 15 ans, il manifesta le désir de partir comme missionnaire en Chine.
Il entra dans la Congrégation de la Mission et fut ordonné prêtre le 12 juin 1824. Il demeura cinq ans à Casale Monferrato puis, de 1829 à sa mort, dans la maison de Turin, dont il devint le Supérieur deux ans plus tard.
Au lieu d'être envoyé en Chine, il fut destiné aux missions populaires dans lesquelles il transmit sa passion missionnaire de l'annonce du Christ.
Il soutint et diffusa l'œuvre de la Propagation de la Foi à Lyon en 1822, inaugura le collège de Brignole-Sale pour les missions étrangères dans le but de former des prêtres pour les missions "ad gentes".
Il prêchait la miséricorde de Dieu, encourageait les populations à la conversion et intervenait concrètement en faveur des pauvres. Sa préoccupation pour les pauvres fut un aspect important de son apostolat.
En 1833, il fonda l'Institut des Filles de la Charité dans le Piémont pour s'occuper de divers hôpitaux militaires et civils. Il diffusa également l'association mariale de la Médaille Miraculeuse, parmi les jeunes, qui donna naissance à de multiples vocations : en dix ans, vingt Instituts furent fondés comptant 260 sœurs.
Le Père Durando dota la ville de Turin de multiples centres de charité, appelés Miséricorde, dont les sœurs, des Dames de la Charité, offraient un service à domicile et s'occupaient des pauvres. Autour de la Miséricorde se formèrent de nombreuses œuvres, comme les premières écoles maternelles pour les enfants pauvres, des ateliers pour jeunes et des orphelinats. En vertu de leur œuvre d'assistance parmi les malades et les pauvres, les Filles de la Charité ont été de précieuses collaboratrices du développement du catholicisme social en Italie.
En 1837, il fut nommé Visiteur de la Province du nord de l'Italie des missionnaires de Saint-Vincent, fonction qu'il occupa pendant 43 ans, jusqu'à sa mort. On lui confia la direction des Sœurs de Saint-Joseph et il contribua à la rédaction des règles des Sœurs de Sainte-Anne. Il devint guide spirituel des Clarisses capucines du nouveau monastère de Sainte-Claire.
Mais son œuvre principale fut la fondation, en 1865, de la Compagnie de la Passion de Jésus de Nazareth, ayant pour but de servir les personnes souffrantes et d'accompagner les mourants. Les premières postulantes étaient des jeunes filles désireuses de se consacrer à Dieu mais ne remplissant pas certaines conditions nécessaires pour entrer dans les communautés religieuses. L'institut suscita de nombreuses conversions.
Le Père Durando mourut le 10 décembre 1880.
Marc-Antoine (Marcantonio) Durando à été béatifié, le 20 octobre 2002, par Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Source : ©Evangelizo.org
Homélie :
« Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples… » De telles paroles ne nous laissent pas indifférents. Avouons que lorsque nous entendons parler de prendre sur ses épaules un joug, notre première réaction est plutôt négative. Car comment comprendre cela autrement qu’en termes de poids et de charge que nous aurions à porter en plus d’une vie déjà bien remplie de maux et de peines.
Il est alors bon de revenir au début de la prise de parole du Seigneur dans notre péricope, sur laquelle nous passons peut-être souvent trop rapidement. Nous entendons que Jésus veut au contraire nous soulager du fardeau que nous portons pour venir nous reposer auprès de lui : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos ».
Il faudrait savoir… Nous inviter à prendre un joug sur nos épaules n’est-il pas en contradiction avec le fait de nous appeler à venir nous reposer près de lui ? Apparemment non, puisque Jésus ajoute lui-même : « car je suis doux et humble de cœur et vous trouverez le repos ».
Il s’agit en fait de bien comprendre ce que signifie prendre le joug de Jésus. Si l’on y regarde de plus près, un joug n’est pas un fardeau à proprement parler. En effet, le joug aide les bêtes attelées à tirer plus facilement leur charge. C’est bien là son but. Autrement dit, en nous proposant son joug, Jésus ne fait rien d’autre que nous offrir de l’aide pour porter notre fardeau.
A cela, il faut rajouter que cette assistance ne consiste pas seulement dans le joug mais dans le fait qu’un joug est toujours prévu pour deux. Et Jésus dit : « mon joug ». Il est donc celui qui y est attelé en premier et qui nous propose la place à son côté. Lorsque deux bêtes reliées par un joug tirent une charge, il y en a toujours une, plus robuste, qui marche légèrement en avant de l’autre. C’est précisément ce que fait Jésus avec chacun d’entre nous.
Jésus s’est lié à nous sous le joug de son humilité qui l’a conduit à prendre chair de notre chair, à se faire homme, pour nous sauver. Des hauteurs de son sanctuaire, le Seigneur s’est penché ; du ciel il a regardé la terre pour entendre la plainte des captifs et il s’est abaissé pour libérer ceux qui devaient mourir.
En échange du fardeau de la justification par les œuvres pour tenter de nous sauver par nous-mêmes, Jésus nous propose de prendre sur nous le joug de l’humilité, de la confiance en sa miséricorde, de l'abandon de tout notre être entre ses mains pour nous laisser sauver par lui : « Les jeunes gens se fatiguent, se lassent, et les athlètes s’effondrent, mais ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur trouvent des forces nouvelles ; ils prennent leur essor comme des aigles, ils courent sans se lasser, ils avancent sans se fatiguer » (Cf. 1ère lecture). C’est bien en accueillant au cœur de nos vies sa présence que nous trouverons le repos qu'il promet ; et la charge qui jusque là nous écrasait, nous paraîtra légère, car c'est lui qui la portera pour nous.
Mais on pourrait objecter : Pourquoi alors le Seigneur ne tire-t-il pas lui-même la charge à notre place, nous libérant une bonne fois pour toutes de notre fardeau ? Parce qu’il ne veut pas nous sauver sans nous. Son amour et son respect pour nous vont jusque là.
« Seigneur fais-nous la grâce d’oser nous présenter devant toi pauvres, misérables, nus, mais riches de notre seule foi et couverts de ta justice, toi en qui nous aurons mis toute notre espérance. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
La Règle du Maître, règle monastique du 6ème siècle
Invitatoire ; SC 105 (trad. SC p. 297s rev.)
« Venez à moi, vous tous qui peinez »
Nous parcourions l'itinéraire de cette vie dans l'ignorance des bonnes actions et dans l'incertitude de l'épreuve qu'est la mort. Notre voyage à travers le monde nous avait chargés d'un gros fardeau de négligence pécheresse... Soudain, vers l'orient, nous avons aperçu une source d'eau vive que nous n'espérions pas. Tandis que nous nous hâtions vers elle, la voix de Dieu s'est fait entendre en nous criant : « Vous qui avez soif, venez à l'eau ! » (Is 55,1) Nous voyant approcher, chargés de lourds bagages, elle a repris : « Venez à moi, vous tous qui peinez et qui êtes chargés, et je vous soulagerai ». Et quand nous avons entendu cette voix pleine de bonté, nous avons jeté nos bagages a terre. Pressés par la soif, nous nous sommes étendus sur le sol pour puiser avidement à la source ; nous avons bu longuement, et nous nous sommes relevés renouvelés.
Après nous être remis debout, nous sommes restés là, tout stupéfiés, dans l'excès de notre joie. Nous regardions le joug que nous avions péniblement porté en chemin, et ces bagages qui nous avaient fatigué jusqu'à en mourir, ignorants que nous étions. Tandis que nous étions absorbés dans nos considérations, de nouveau nous avons entendu la voix qui sortait de la source qui nous avait rendu la vie : « Chargez-vous de mon joug ; mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur et vous trouverez le repos pour vos âmes. Mon joug est aisé et mon fardeau léger ». A ces mots nous nous sommes dit l'un à l'autre : « Ne revenons pas en arrière après avoir trouvé la vie grâce à une telle source... Ne reprenons pas le bagage de nos péchés que nous avons jeté loin de nous en allant à la source baptismale... Maintenant nous avons reçu la sagesse de Dieu... Nous avons été invités au repos par la voix du Seigneur ».
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud, Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Jeudi 11 Décembre 2014
Saint Damase 1er, Pape
Mort en 384. Ancien diacre du Pape Libère auquel il succéda en 366, il réforma la liturgie romaine. Il encouragea le culte des martyrs, composant lui-même de nombreuses épigrammes.
2ième semaine du Temps de l’Avent
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=11/12/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Jeudi 11 Décembre 2014
Saint Damase 1er, Pape
Mort en 384. Ancien diacre du Pape Libère auquel il succéda en 366, il réforma la liturgie romaine. Il encouragea le culte des martyrs, composant lui-même de nombreuses épigrammes.
2ième semaine du Temps de l’Avent
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
(Première lecture)
Livre du Prophète Isaïe 41 : 13 à 20
« Ton RÉDEMPTEUR, c’est le DIEU SAINT d’Israël »
C’est Moi, le SEIGNEUR ton DIEU,
qui saisis ta main droite,
et qui te dis :
« Ne crains pas, Moi, Je viens à ton aide. »
Ne crains pas, Jacob, pauvre vermisseau,
Israël, pauvre mortel.
Je viens à ton aide – oracle du SEIGNEUR ;
ton RÉDEMPTEUR, c’est le SAINT d’Israël.
J’ai fait de toi un traîneau à battre le grain,
tout neuf, à double rang de pointes :
tu vas briser les montagnes, les broyer ;
tu réduiras les collines en menue paille ;
tu les vanneras, un souffle les emportera,
un tourbillon les dispersera.
Mais toi, tu mettras ta joie dans le SEIGNEUR ;
dans le SAINT d’Israël, tu trouveras ta louange.
Les pauvres et les malheureux cherchent de l’eau,
et il n’y en a pas ;
leur langue est desséchée par la soif.
Moi, le SEIGNEUR, Je les exaucerai,
Moi, le DIEU d’Israël, Je ne les abandonnerai pas.
Sur les hauteurs dénudées Je ferai jaillir des fleuves,
et des sources au creux des vallées.
Je changerai le désert en lac,
et la terre aride en fontaines.
Je planterai dans le désert le cèdre et l’acacia,
le myrte et l’olivier ;
Je mettrai ensemble dans les terres incultes
le cyprès, l’orme et le mélèze,
afin que tous regardent et reconnaissent,
afin qu’ils considèrent et comprennent
que la MAIN du SEIGNEUR a fait cela,
que le SAINT d’Israël en est le CRÉATEUR.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre du Prophète Isaïe 41 : 13 à 20
« Ton RÉDEMPTEUR, c’est le DIEU SAINT d’Israël »
C’est Moi, le SEIGNEUR ton DIEU,
qui saisis ta main droite,
et qui te dis :
« Ne crains pas, Moi, Je viens à ton aide. »
Ne crains pas, Jacob, pauvre vermisseau,
Israël, pauvre mortel.
Je viens à ton aide – oracle du SEIGNEUR ;
ton RÉDEMPTEUR, c’est le SAINT d’Israël.
J’ai fait de toi un traîneau à battre le grain,
tout neuf, à double rang de pointes :
tu vas briser les montagnes, les broyer ;
tu réduiras les collines en menue paille ;
tu les vanneras, un souffle les emportera,
un tourbillon les dispersera.
Mais toi, tu mettras ta joie dans le SEIGNEUR ;
dans le SAINT d’Israël, tu trouveras ta louange.
Les pauvres et les malheureux cherchent de l’eau,
et il n’y en a pas ;
leur langue est desséchée par la soif.
Moi, le SEIGNEUR, Je les exaucerai,
Moi, le DIEU d’Israël, Je ne les abandonnerai pas.
Sur les hauteurs dénudées Je ferai jaillir des fleuves,
et des sources au creux des vallées.
Je changerai le désert en lac,
et la terre aride en fontaines.
Je planterai dans le désert le cèdre et l’acacia,
le myrte et l’olivier ;
Je mettrai ensemble dans les terres incultes
le cyprès, l’orme et le mélèze,
afin que tous regardent et reconnaissent,
afin qu’ils considèrent et comprennent
que la MAIN du SEIGNEUR a fait cela,
que le SAINT d’Israël en est le CRÉATEUR.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Ton RÈGNE est un RÈGNE ÉTERNEL
Chant de louange appartenant au recueil de David.
Psaume 144 (145), entièrement
Psaume 144 (145), entièrement
Psaume 144 (145) : 1 et 9, 10 et 11, 12 et 13ab
R/ Le SEIGNEUR est TENDRESSE et PITIÉ, LENT à la COLÈRE et PLEIN D’AMOUR.
Je T’exalterai, mon DIEU, mon ROI,
je bénirai Ton NOM toujours et à jamais !
La BONTÉ du SEIGNEUR est pour tous,
Sa TENDRESSE, pour toutes Ses ŒUVRES.
R/
Que Tes ŒUVRES, SEIGNEUR, TE rendent GRÂCE
et que Tes Fidèles TE bénissent !
Ils diront la GLOIRE de Ton RÈGNE,
ils parleront de Tes EXPLOITS.
R/
Ils annonceront aux hommes Tes EXPLOITS,
la GLOIRE et l’ÉCLAT de Ton RÈGNE :
Ton RÈGNE, un RÈGNE ÉTERNEL,
Ton EMPIRE, pour les âges des âges.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Je T’exalterai, mon DIEU, mon ROI,
je bénirai Ton NOM toujours et à jamais !
La BONTÉ du SEIGNEUR est pour tous,
Sa TENDRESSE, pour toutes Ses ŒUVRES.
R/
Que Tes ŒUVRES, SEIGNEUR, TE rendent GRÂCE
et que Tes Fidèles TE bénissent !
Ils diront la GLOIRE de Ton RÈGNE,
ils parleront de Tes EXPLOITS.
R/
Ils annonceront aux hommes Tes EXPLOITS,
la GLOIRE et l’ÉCLAT de Ton RÈGNE :
Ton RÈGNE, un RÈGNE ÉTERNEL,
Ton EMPIRE, pour les âges des âges.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 11 : 11 à 15
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Ciel, répands ta rosée ! Nuées, faites pleuvoir le juste ! Terre, ouvre-toi, que germe le SAUVEUR ! Alléluia. (cf. Is 45, 08)
« Personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste »
En ce temps-là,
JÉSUS déclarait aux foules :
« Amen, Je vous le dis :
Parmi ceux qui sont nés d’une femme,
personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ;
et cependant le plus petit dans le Royaume des Cieux
est plus grand que lui.
Depuis les jours de Jean le Baptiste jusqu’à présent,
le Royaume des Cieux subit la violence,
et des violents cherchent à s’en emparer.
Tous les Prophètes, ainsi que la Loi,
ont prophétisé jusqu’à Jean.
Et, si vous voulez bien comprendre,
c’est lui, le Prophète Élie qui doit venir.
Celui qui a des oreilles,
qu’il entende ! »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Ciel, répands ta rosée ! Nuées, faites pleuvoir le juste ! Terre, ouvre-toi, que germe le SAUVEUR ! Alléluia. (cf. Is 45, 08)
« Personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste »
En ce temps-là,
JÉSUS déclarait aux foules :
« Amen, Je vous le dis :
Parmi ceux qui sont nés d’une femme,
personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ;
et cependant le plus petit dans le Royaume des Cieux
est plus grand que lui.
Depuis les jours de Jean le Baptiste jusqu’à présent,
le Royaume des Cieux subit la violence,
et des violents cherchent à s’en emparer.
Tous les Prophètes, ainsi que la Loi,
ont prophétisé jusqu’à Jean.
Et, si vous voulez bien comprendre,
c’est lui, le Prophète Élie qui doit venir.
Celui qui a des oreilles,
qu’il entende ! »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=11/12/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile d u Jour : Jeudi 11 Décembre 2014
« Le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui »
Evangile selon St Matthieu, chapitre 11, 11-15
Amen, je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ; et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui.
Depuis les jours de Jean le Baptiste jusqu’à présent, le royaume des Cieux subit la violence, et des violents cherchent à s’en emparer.
Tous les Prophètes, ainsi que la Loi, ont prophétisé jusqu’à Jean.
Et, si vous voulez bien comprendre, c’est lui, le prophète Élie qui doit venir.
Celui qui a des oreilles, qu’il entende !
Prière d'introduction
Me voici tout pour toi, Seigneur. Dispose de moi comme il te plaira, car c’est toi mon Dieu.
Demande
Ouvre mon cœur à ton amour, Seigneur Jésus.
Points de réflexion
1.« Parmi les hommes, il n’en a pas existé de plus grand que Jean Baptiste » (Mt 11,11).
Jésus dit à mon âme : Jean était vraiment un homme hors du commun. La Providence l’avait doté d’un aspect beau et fort, d’une intelligence vive et profonde et d’un cœur à la fois généreux et délicat.
Cependant, ne t’y trompe pas, Philotée, car ce qui fait vraiment sa grandeur, c’est son humilité. Ce regard vrai qu’il porte sur lui-même, par lequel il reconnaît dans sa mission de messager ce que Dieu a voulu lui confier, ni plus ni moins.
2. « Cependant le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui » (Mt 11,11).
Toi, Philotée, tu ne t’habilles pas avec un vêtement en poil de bête et tu ne te nourris pas non plus de sauterelles et de miel sauvage, comme le faisait Jean (Mt 3,4). Et pourtant, parce que tu fais partie de mon Royaume, tu es plus grand que lui lorsqu’il faisait tout cela.
En effet, par le baptême « dans l’Esprit Saint et le feu » que tu as reçu (Mt 3,11), c’est mon image et mon amour qui sont présents dans ton cœur. Je suis ton frère car nous avons le même Père. Désormais, tu fais partie de la famille.
3. « Le Royaume des cieux subit la violence » (Mt 11,12).
Jusqu’à Jean, ce furent la loi et les prophètes qui déterminaient ce qu’il fallait faire pour plaire à Dieu. Avec la venue du précurseur, « les anges se penchent avec convoitise » sur ce qui se passe (1 P 1,12), car il venait en vue de dévoiler le mystère de ma venue qui « a été cachée depuis les siècles en Dieu » (Ep 3,9). Le Royaume de Dieu que je suis venu instaurer, c’est ma présence en vos cœurs ; mon Esprit d’Amour pour mon Père et mes frères les hommes. Cela, le diable et ses suppôts terrestres avaient bien l’intention de l’entraver.
C’est ainsi que, dès ma naissance, Hérode « envoya tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans à Bethléem » (Mt 2,16). Plus tard, alors que son fils, Hérode Antipas, avait déjà fait décapiter Jean, on vint me dire qu’il voulait aussi me tuer ; seulement, c’est la volonté de mon Père que je devais faire avant tout, alors je lui fit dire : « Allez dire à ce renard :[...] il me faut continuer ma route aujourd’hui, demain et le jour suivant, car il ne convient pas qu’un prophète périsse en dehors de Jérusalem » (Lc 13,32-33).
Vous de même, Philotée, « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, [...] craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir d’envoyer dans la géhenne » (Lc 12,4-5). Cependant, « Sois sans crainte, petit troupeau : votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume » (Lc 12,32).
Mon Royaume d’amour dans vos cœurs est une grâce qui s’accueille dans la confiance et l’humilité ; jamais les violents ne pourront se l’accaparer par leur propre force
.
Dialogue avec le Christ
« Je suis le Seigneur ton Dieu. Je te prends la main droite, et je te dis : « Ne crains pas, je viens à ton secours ». Ne crains pas, Jacob, faible vermisseau, Israël, misérable mortel. Je viens à ton secours » (Is 41, 13-14). Purifie-moi, Jésus, ôte de mon cœur toute violence. Je veux être ce cœur qui t’ouvre grand ses portes, pour que tu puisses y habiter en toute liberté.
Résolution
Faire un sacrifice à l’exemple de saint Jean Baptiste, pour préparer la venue de l’Enfant Jésus dans mon cœur.
SOURCE : Catholique.or
Jean " le Baptiste " annonce
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile d u Jour : Jeudi 11 Décembre 2014
« Le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui »
Evangile selon St Matthieu, chapitre 11, 11-15
Amen, je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ; et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui.
Depuis les jours de Jean le Baptiste jusqu’à présent, le royaume des Cieux subit la violence, et des violents cherchent à s’en emparer.
Tous les Prophètes, ainsi que la Loi, ont prophétisé jusqu’à Jean.
Et, si vous voulez bien comprendre, c’est lui, le prophète Élie qui doit venir.
Celui qui a des oreilles, qu’il entende !
Prière d'introduction
Me voici tout pour toi, Seigneur. Dispose de moi comme il te plaira, car c’est toi mon Dieu.
Demande
Ouvre mon cœur à ton amour, Seigneur Jésus.
Points de réflexion
1.« Parmi les hommes, il n’en a pas existé de plus grand que Jean Baptiste » (Mt 11,11).
Jésus dit à mon âme : Jean était vraiment un homme hors du commun. La Providence l’avait doté d’un aspect beau et fort, d’une intelligence vive et profonde et d’un cœur à la fois généreux et délicat.
Cependant, ne t’y trompe pas, Philotée, car ce qui fait vraiment sa grandeur, c’est son humilité. Ce regard vrai qu’il porte sur lui-même, par lequel il reconnaît dans sa mission de messager ce que Dieu a voulu lui confier, ni plus ni moins.
2. « Cependant le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui » (Mt 11,11).
Toi, Philotée, tu ne t’habilles pas avec un vêtement en poil de bête et tu ne te nourris pas non plus de sauterelles et de miel sauvage, comme le faisait Jean (Mt 3,4). Et pourtant, parce que tu fais partie de mon Royaume, tu es plus grand que lui lorsqu’il faisait tout cela.
En effet, par le baptême « dans l’Esprit Saint et le feu » que tu as reçu (Mt 3,11), c’est mon image et mon amour qui sont présents dans ton cœur. Je suis ton frère car nous avons le même Père. Désormais, tu fais partie de la famille.
3. « Le Royaume des cieux subit la violence » (Mt 11,12).
Jusqu’à Jean, ce furent la loi et les prophètes qui déterminaient ce qu’il fallait faire pour plaire à Dieu. Avec la venue du précurseur, « les anges se penchent avec convoitise » sur ce qui se passe (1 P 1,12), car il venait en vue de dévoiler le mystère de ma venue qui « a été cachée depuis les siècles en Dieu » (Ep 3,9). Le Royaume de Dieu que je suis venu instaurer, c’est ma présence en vos cœurs ; mon Esprit d’Amour pour mon Père et mes frères les hommes. Cela, le diable et ses suppôts terrestres avaient bien l’intention de l’entraver.
C’est ainsi que, dès ma naissance, Hérode « envoya tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans à Bethléem » (Mt 2,16). Plus tard, alors que son fils, Hérode Antipas, avait déjà fait décapiter Jean, on vint me dire qu’il voulait aussi me tuer ; seulement, c’est la volonté de mon Père que je devais faire avant tout, alors je lui fit dire : « Allez dire à ce renard :[...] il me faut continuer ma route aujourd’hui, demain et le jour suivant, car il ne convient pas qu’un prophète périsse en dehors de Jérusalem » (Lc 13,32-33).
Vous de même, Philotée, « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, [...] craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir d’envoyer dans la géhenne » (Lc 12,4-5). Cependant, « Sois sans crainte, petit troupeau : votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume » (Lc 12,32).
Mon Royaume d’amour dans vos cœurs est une grâce qui s’accueille dans la confiance et l’humilité ; jamais les violents ne pourront se l’accaparer par leur propre force
.
Dialogue avec le Christ
« Je suis le Seigneur ton Dieu. Je te prends la main droite, et je te dis : « Ne crains pas, je viens à ton secours ». Ne crains pas, Jacob, faible vermisseau, Israël, misérable mortel. Je viens à ton secours » (Is 41, 13-14). Purifie-moi, Jésus, ôte de mon cœur toute violence. Je veux être ce cœur qui t’ouvre grand ses portes, pour que tu puisses y habiter en toute liberté.
Résolution
Faire un sacrifice à l’exemple de saint Jean Baptiste, pour préparer la venue de l’Enfant Jésus dans mon cœur.
SOURCE : Catholique.or
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Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud, Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Vendredi 12 Décembre 2014
De la férie
2ième semaine du Temps de l’Avent
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
Psaume 1, entièrement
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=12/12/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Vendredi 12 Décembre 2014
De la férie
2ième semaine du Temps de l’Avent
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
(Première lecture)
Livre du Prophète Isaïe 48 : 17 à 19
« Si tu avais prêté attention à Mes COMMANDEMENTS ! »
Ainsi parle le SEIGNEUR, ton RÉDEMPTEUR,
SAINT d’Israël :
Je suis le SEIGNEUR ton DIEU,
Je te donne un enseignement utile,
Je te guide sur le chemin où tu marches.
Si seulement tu avais prêté attention à Mes COMMANDEMENTS,
ta paix serait comme un fleuve,
ta justice, comme les flots de la mer.
Ta postérité serait comme le sable,
comme les grains de sable, ta descendance ;
son nom ne serait ni retranché
ni effacé devant Moi.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre du Prophète Isaïe 48 : 17 à 19
« Si tu avais prêté attention à Mes COMMANDEMENTS ! »
Ainsi parle le SEIGNEUR, ton RÉDEMPTEUR,
SAINT d’Israël :
Je suis le SEIGNEUR ton DIEU,
Je te donne un enseignement utile,
Je te guide sur le chemin où tu marches.
Si seulement tu avais prêté attention à Mes COMMANDEMENTS,
ta paix serait comme un fleuve,
ta justice, comme les flots de la mer.
Ta postérité serait comme le sable,
comme les grains de sable, ta descendance ;
son nom ne serait ni retranché
ni effacé devant Moi.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le vrai bonheur
Psaume 1, entièrement
Psaume 1 : 1 et 2, 3, 4 et 6
R/ Qui marche à Ta SUITE, SEIGNEUR, aura la LUMIÈRE de la VIE
Heureux est l’homme
qui n’entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la LOI du SEIGNEUR
et murmure Sa LOI jour et nuit !
R/
Il est comme un arbre
planté près d’un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu’il entreprend réussira.
Tel n’est pas le sort des méchants.
R/
Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent,
Le SEIGNEUR connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Heureux est l’homme
qui n’entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la LOI du SEIGNEUR
et murmure Sa LOI jour et nuit !
R/
Il est comme un arbre
planté près d’un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu’il entreprend réussira.
Tel n’est pas le sort des méchants.
R/
Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent,
Le SEIGNEUR connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 11 : 16 à 19
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le SEIGNEUR vient : allez à Sa RENCONTRE ! C’est LUI le PRINCE de la PAIX. Alléluia.
Ils n’écoutent ni Jean ni le FILS de l’Homme
En ce temps-là,
JÉSUS déclarait aux foules :
« À qui vais-Je comparer cette génération ?
Elle ressemble à des gamins assis sur les places,
qui en interpellent d’autres en disant :
“Nous vous avons joué de la flûte,
et vous n’avez pas dansé.
Nous avons chanté des lamentations,
et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine.”
Jean est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas,
et l’on dit : “C’est un possédé !”
Le FILS de l’Homme est venu ; IL mange et IL boit,
et l’on dit : “Voilà un glouton et un ivrogne,
un ami des publicains et des pécheurs.”
Mais la SAGESSE de DIEU a été reconnue JUSTE
à travers ce qu’Elle fait. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le SEIGNEUR vient : allez à Sa RENCONTRE ! C’est LUI le PRINCE de la PAIX. Alléluia.
Ils n’écoutent ni Jean ni le FILS de l’Homme
En ce temps-là,
JÉSUS déclarait aux foules :
« À qui vais-Je comparer cette génération ?
Elle ressemble à des gamins assis sur les places,
qui en interpellent d’autres en disant :
“Nous vous avons joué de la flûte,
et vous n’avez pas dansé.
Nous avons chanté des lamentations,
et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine.”
Jean est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas,
et l’on dit : “C’est un possédé !”
Le FILS de l’Homme est venu ; IL mange et IL boit,
et l’on dit : “Voilà un glouton et un ivrogne,
un ami des publicains et des pécheurs.”
Mais la SAGESSE de DIEU a été reconnue JUSTE
à travers ce qu’Elle fait. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=12/12/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 12 Décembre 2014
Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur
Evangile selon St Matthieu, chapitre 11, 16-19
À qui vais-je comparer cette génération ? Elle ressemble à des gamins assis sur les places, qui en interpellent d’autres en disant : « Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine. »Jean Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas, et l’on dit : « C’est un possédé ! » Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et l’on dit : « Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs. » Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste à travers ce qu’elle fait. »
Prière d'introduction
« Humblement, dans le silence de mon cœur, je me donne à toi, ô Seigneur. Enseigne-moi ta sagesse, ô Dieu, viens habiter mon silence ! » (P. Marie Eugène de l’Enfant Jésus, carme).
Demande
Seigneur, montre-moi comment vivre pour toi aujourd’hui !
Points de réflexion
1.« À qui vais-je comparer cette génération ? » Jésus, en parlant de ces « gamins », parle de la réaction du monde face au choix fondamental dans les vies de Jean-Baptiste et de Jésus.
Cette réaction est la même aujourd’hui. Nous entendons que le jeûne pour se désintoxiquer est très bien ; le jeûne pour le Seigneur est masochiste.
La vie ordinaire métro-boulot-dodo est raisonnable ; la vie ordinaire vécue pour le ciel est ridicule. Si notre vie est pour ce monde matériel, elle est acceptable.
Si elle est offerte pour l’amour de Dieu et des autres, elle est scandaleuse. Quel choix fondamental soutient mes décisions ?
2. « La sagesse de Dieu a été reconnue juste par ses œuvres ».
Le Seigneur nous donne un critère de discernement, afin de discerner si notre cœur est tourné vers lui. Il nous dit qu’il sera reconnu par les œuvres. Le jeûne de Jean le Baptiste produit des fruits de vraie conversion.
La vie ordinaire de Jésus est rachat de notre humanité
Si notre jeûne nous rend de si mauvaise humeur que nous agressons les autres, ce n’est pas une œuvre du Seigneur. Si nous nous noyons dans le train-train de la vie quotidienne, comment lever les yeux vers Dieu ? Quelles sont les œuvres de Dieu dans ma vie quotidienne ? Lesquelles ne viennent pas de lui ?
3. Au fond, le choix fondamental est de vivre pour Dieu ou pour nous-mêmes.
Si nous vivons pour Dieu, nous dirons avec Mgr Van Thuan, « Dieu seul, et non ses œuvres ! » c’est-à-dire, choisir Dieu, et non ses propres bénéfices. Le jeûne pour rencontrer Dieu, et non pour sentir que je fais un beau geste ou pour maigrir. La vie ordinaire d’abord pour glorifier le Seigneur dans l’ennui et l’effort et la joie, et non pour gagner assez pour les vacances.
Car « En effet, aucun d’entre nous ne vit pour soi-même, et aucun ne meurt pour soi-même : si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Ainsi, dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur » (Rm 14,).
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus-Christ, Tu ne nous a pas promis une vie confortable. Car, celui qui cherche le confort, avec toi, s'est assurément trompé d'adresse. Mais, tu nous indiques la voie vers les grandes choses, vers le bien, vers la vie humaine authentique. Lorsque tu nous parles de la Croix que nous devons porter, ce n'est pas par plaisir du tourment ou par moralisme borné. C'est seulement parce que tu veux nous montrer ainsi l'élan de l'amour, qui part de soi, qui ne regarde pas autour de soi pour se trouver soi-même, mais qui ouvre la personne au service de la vérité, de la justice et du bien. Jésus, tu nous montres le Père, et à travers cela, la véritable grandeur de l'homme. (Benoit XVI - Audience aux Allemands, 25 avril 2005).
Résolution
Dans une joie vécue dans la journée, me souvenir que le Seigneur est présent dans cette joie ; dans une tristesse ou une amertume, l’offrir à Jésus.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 12 Décembre 2014
Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur
Evangile selon St Matthieu, chapitre 11, 16-19
À qui vais-je comparer cette génération ? Elle ressemble à des gamins assis sur les places, qui en interpellent d’autres en disant : « Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine. »Jean Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas, et l’on dit : « C’est un possédé ! » Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et l’on dit : « Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs. » Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste à travers ce qu’elle fait. »
Prière d'introduction
« Humblement, dans le silence de mon cœur, je me donne à toi, ô Seigneur. Enseigne-moi ta sagesse, ô Dieu, viens habiter mon silence ! » (P. Marie Eugène de l’Enfant Jésus, carme).
Demande
Seigneur, montre-moi comment vivre pour toi aujourd’hui !
Points de réflexion
1.« À qui vais-je comparer cette génération ? » Jésus, en parlant de ces « gamins », parle de la réaction du monde face au choix fondamental dans les vies de Jean-Baptiste et de Jésus.
Cette réaction est la même aujourd’hui. Nous entendons que le jeûne pour se désintoxiquer est très bien ; le jeûne pour le Seigneur est masochiste.
La vie ordinaire métro-boulot-dodo est raisonnable ; la vie ordinaire vécue pour le ciel est ridicule. Si notre vie est pour ce monde matériel, elle est acceptable.
Si elle est offerte pour l’amour de Dieu et des autres, elle est scandaleuse. Quel choix fondamental soutient mes décisions ?
2. « La sagesse de Dieu a été reconnue juste par ses œuvres ».
Le Seigneur nous donne un critère de discernement, afin de discerner si notre cœur est tourné vers lui. Il nous dit qu’il sera reconnu par les œuvres. Le jeûne de Jean le Baptiste produit des fruits de vraie conversion.
La vie ordinaire de Jésus est rachat de notre humanité
Si notre jeûne nous rend de si mauvaise humeur que nous agressons les autres, ce n’est pas une œuvre du Seigneur. Si nous nous noyons dans le train-train de la vie quotidienne, comment lever les yeux vers Dieu ? Quelles sont les œuvres de Dieu dans ma vie quotidienne ? Lesquelles ne viennent pas de lui ?
3. Au fond, le choix fondamental est de vivre pour Dieu ou pour nous-mêmes.
Si nous vivons pour Dieu, nous dirons avec Mgr Van Thuan, « Dieu seul, et non ses œuvres ! » c’est-à-dire, choisir Dieu, et non ses propres bénéfices. Le jeûne pour rencontrer Dieu, et non pour sentir que je fais un beau geste ou pour maigrir. La vie ordinaire d’abord pour glorifier le Seigneur dans l’ennui et l’effort et la joie, et non pour gagner assez pour les vacances.
Car « En effet, aucun d’entre nous ne vit pour soi-même, et aucun ne meurt pour soi-même : si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Ainsi, dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur » (Rm 14,).
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus-Christ, Tu ne nous a pas promis une vie confortable. Car, celui qui cherche le confort, avec toi, s'est assurément trompé d'adresse. Mais, tu nous indiques la voie vers les grandes choses, vers le bien, vers la vie humaine authentique. Lorsque tu nous parles de la Croix que nous devons porter, ce n'est pas par plaisir du tourment ou par moralisme borné. C'est seulement parce que tu veux nous montrer ainsi l'élan de l'amour, qui part de soi, qui ne regarde pas autour de soi pour se trouver soi-même, mais qui ouvre la personne au service de la vérité, de la justice et du bien. Jésus, tu nous montres le Père, et à travers cela, la véritable grandeur de l'homme. (Benoit XVI - Audience aux Allemands, 25 avril 2005).
Résolution
Dans une joie vécue dans la journée, me souvenir que le Seigneur est présent dans cette joie ; dans une tristesse ou une amertume, l’offrir à Jésus.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Vendredi 12 décembre 2014 : Notre Dame de Guadalupe (1531)
Saint Corentin, 1er Évêque de Quimper (Ve s.),
Bienheureuxx Jacques (Giacomo) Capocci de Viterbe, Évêque (entre 1255 et 1256 -1358)
Notre Dame de Guadalupe (1531)
Patronne de l'Amérique Latine
Homélie :
Le Seigneur se fait suppliant ; par la voix du prophète Isaïe, il déverse la plainte de son cœur de Père : « Ah si vous aviez écouté mes enseignements, si vous vous étiez attachés à mes commandements, vous marcheriez sur des chemins de justice et de paix durables. Vous seriez “comme un arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, tout ce que vous entreprendriez réussirait” (Ps 1). Hélas vous n’avez pas écouté ma voix : refusant de vous laisser guider, et méprisant mes conseils, vous avez préféré décider vous-mêmes de la voie à suivre, n’écoutant que la malice de vos cœurs enténébrés par le péché. Vous vous êtes fourvoyés dans vos pensées tortueuses, vous entraînant les uns les autres sur des chemins de perdition ».
Non seulement nous sommes rebelles et refusons d’écouter notre Dieu, mais nous prétendons même lui dicter le comportement qu’il devrait adopter. C’est bien ce que Jésus dénonce à travers la parabole des jeux d’enfants. Le jeu consiste pour un des groupes à mimer par la danse ou les pleurs, la tonalité de la musique entonnée par l’autre. Celui qui ne reconnaît pas la mélodie ou se trompe d’attitude, est exclu. A travers cet exemple, Jésus reproche à ses auditeurs de ne plus laisser d’espace à l’imprévu de Dieu, de ne plus être ouverts aux initiatives toujours déconcertantes par lesquelles le Seigneur conduit l’histoire sur des chemins qui ne sont pas les nôtres. Au lieu de se laisser interpeller par la parole prophétique du Baptiste les appelant à la conversion, les contemporains de Jean-Baptiste se sont fermé les oreilles en prétextant qu’il était possédé ; au lieu de se laisser toucher par la miséricorde de Jésus qui mange à la table des exclus, ils l’accusent de complicité avec « les publicains et les pécheurs ». Par leur attitude, les scribes et pharisiens trahissent qu’ils se sont érigés eux-mêmes en norme ultime de comportement. Prétendant posséder la clé d’interprétation des Ecritures et parler en leur nom, ils se posent en maîtres de justice, « connaissant le bien et le mal » (Gn 3, 5). Ils n’ont de comptes à rendre à personne, pas même à Dieu dont ils ont orgueilleusement usurpé la place. Notre-Seigneur aurait beau leur donner tous les signes qu’ils réclament : cela n’y changerait rien, car ils sont aveuglés par leur soif de pouvoir.
Sans en arriver à de tels extrêmes, et pour d’autres raisons qu’une quête de pouvoir religieux, cette prétention à régenter notre vie sans Dieu, malgré Dieu, voire contre Dieu s’est immiscée de nos jours jusqu’au cœur des communautés chrétiennes. Influencés par l’idéologie des Lumières et par le laïcisme ambiant, bon nombre de chrétiens considèrent que la morale est affaire privée. Même l’Église n’aurait pas à se mêler de ce qui relève de l’évaluation individuelle du bien et du mal. Les valeurs seraient purement subjectives et relatives : tout discours normatif est jugé moralisateur et considéré comme une ingérence inadmissible dans la sphère de la conscience personnelle. Plus surprenant encore : des chrétiens s’affirmant « catholiques », s’insurgent contre les positions du Magistère en matière morale. Pourtant, selon la doctrine catholique, lorsqu’il se prononce en matière de foi et de mœurs à partir des Écritures, le Magistère jouit de l’assistance de l’Esprit Saint, qui le préserve de toute erreur. Faut-il rappeler que pour nous la Révélation ne se limite pas seulement aux Écritures canoniques, mais inclut la Tradition (interprétation des Écritures par les Pères de l’Église) et le Magistère (actualisation des Écritures tout au long de l’histoire de l’Église). Hélas, combien de chrétiens ne disent-ils pas : « Certes l’Église enseigne que… , mais moi je dis que… et dès lors j’agis selon mon sentiment, indépendamment de ce que l’Église affirme ». Sans même s’en rendre compte, ces chrétiens affirment la supériorité de leur opinion personnelle sur le discernement de l’Église, et donc sur les directives de l’Esprit, puisque celui-ci s’exprime précisément par l’Église. On veut bien de Dieu, aussi longtemps qu’il ne vient pas troubler nos projets ou contredire nos comportements. Sur ce chemin, nous ne tarderons pas à nous construire un dieu à notre mesure, tel que nous le souhaitons, qui nous permet - voire justifie - toutes nos compromissions avec le narcissisme et l’hédonisme ambiants. Qui ne voit qu’en adorant une telle idole, c’est notre volonté propre, notre « moi » tout-puissant que nous exaltons ?
Mais Dieu ne se laisse pas manipuler ; il ne danse pas aux commandements de nos flûtes qui se veulent joyeuses, alors que nous mettons en péril notre vie spirituelle en étouffant la voix de notre conscience et en refusant celle de l’Esprit qui nous interpelle par l’Église. La confusion entre le bien et le mal ne vient jamais de Dieu, mais du démon, qui cherche à nous entraîner loin de la lumière de la vérité. Par contre « la sagesse de Dieu se révèle juste à travers ce qu’elle fait ».
« Seigneur, dans ta Parole méditée en Église, tu “donnes un enseignement salutaire et tu nous guides sur le chemin où nous marchons” (1ère lect.). Ne permets pas que nous nous égarions au gré des courants de pensée qui prônent l’autonomie absolue de l’homme. Donne-nous assez d’humilité pour reconnaître notre aveuglement et pour recevoir l’aide que tu nous proposes. Plongeant nos racines dans ta Loi, “nous serons comme un arbre planté près d’un ruisseau qui donne du fruit en son temps et dont jamais le feuillage ne meurt” (Ps 1). »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Clément d'Alexandrie (150-v. 215), théologien
Le Protreptique, 9, 87-88 ; SC 2 (trad. SC p.146)
Personne ne saurait être touché des exhortations des autres saints comme de celles du Seigneur lui-même, avec tout son amour pour les hommes, car il n'a pas d'autre préoccupation que celle de sauver l'homme. Il crie donc, pour presser les hommes de se sauver : « Le Royaume des cieux est proche » (Mc 1,15). Il cherche à convertir les hommes qui viennent à lui. De la même façon l'apôtre du Seigneur se fait...l'interprète de la voix de Dieu : « Le Seigneur est proche ; prenez garde que nous ne soyons surpris et trouvés vides » (cf Ph 4,5; 1Th 5,4)
Mais vous, ressentez-vous si peu de crainte, ou plutôt, êtes-vous assez incrédules pour ne pas croire ni au Seigneur lui-même ni à Paul, surtout quand il est enchâiné pour le Christ ? (Ph 1,13) « Goûtez et voyez combien le Seigneur est bon ! » (Ps 33,9) La foi vous introduira, l'expérience vous enseignera, l'Écriture, comme un pédagogue, vous guidera. Elle vous dit : « Écoutez-moi, mes petits, je vais vous apprendre la crainte du Seigneur », puis, quand déjà on croit, elle ajoute : « Quel est l'homme qui veut la vie, qui désire voir de beaux jours ? (Ps 33,12-13) -–C'est nous, dirons-nous, les adorateurs du bien, les émules des bons. —Écoutez donc, ' vous qui êtes loin ', écoutez, ' vous qui êtes près ' » (Is 57,19) Le Verbe ne s'est caché de personne ; c'est une lumière commune. Il brille pour tous les hommes ; il n'y a pas d'étranger pour lui.
Hâtons-nous donc vers le salut, vers la nouvelle naissance. Hâtons-nous, nous qui sommes le grand nombre, de nous réunir en un seul troupeau (Jn 10,16), poursuivons l'unité en suivant le seul Christ. Ainsi l'union de beaucoup de voix, quand leur dissonance et leur dispersion auront été soumises à l'harmonie divine, constituera finalement une seule symphonie. Et le chœur, obéissant à son maître, le Verbe, ne trouvera son repos qu'en la vérité même, quand il pourra dire : « Abba, Père » (Mc 14,36).
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Vendredi 12 décembre 2014 : Notre Dame de Guadalupe (1531)
Saint Corentin, 1er Évêque de Quimper (Ve s.),
Bienheureuxx Jacques (Giacomo) Capocci de Viterbe, Évêque (entre 1255 et 1256 -1358)
Notre Dame de Guadalupe (1531)
Patronne de l'Amérique Latine
- Notre Dame de Guadalupe (1531):
- Un samedi, 9 décembre 1531, un pieux Indien du nom de Juan Diego se rendait de son village à Mexico pour y satisfaire sa dévotion. Comme il passait au pied du Tepeyac, la plus haute des collines qui entourent la ville, il entendit tout à coup une musique céleste descendre jusqu'à lui.
Irrésistiblement attiré vers le sommet de la colline, il en fait l'ascension et dans une lumière resplendissante bordée d'un iris aux plus vives couleurs, il aperçoit une Dame incomparablement belle, souriante et radieuse de bonté :
- Juan, Mon fils bien-aimé, dit l'Apparition, où vas-tu ?
- Madame, je vais à Mexico entendre la messe en l'honneur de la Vierge.
- Ta dévotion m'est agréable, reprit l'Inconnue ; Je suis cette Vierge, Mère de Dieu. Je désire que l'on me bâtisse ici un temple magnifique d'où je répandrai mes faveurs et ferai voir ma compassion envers tous ceux qui m'invoqueront avec confiance. Va trouver l'évêque de Mexico pour l'instruire de ma volonté.
Juan Diego se hâte de transmettre le message, mais le prélat le prend pour un illuminé et le congédie. Diego retourne au Tepeyac, y retrouve la Vierge qui le renvoie une seconde fois auprès de l'évêque. Cette fois, on lui ménage meilleur accueil, mais l'ecclésiastique exige quelque témoignage certain de la volonté du ciel.
Le 10 décembre, Juan Diego revoit la Vierge qui promet le signe demandé pour le lendemain, mais Diego passe toute cette journée-là auprès de son oncle gravement malade.
Le 12 décembre, pressé de trouver un prêtre à Mexico pour administrer les derniers sacrements au moribond, Diego passe rapidement devant la colline, mais au détour de la route, il se trouve subitement en présence de l'Apparition. « Ton oncle est guéri, dit la Très Sainte Vierge, va au haut de la colline cueillir des roses que tu donneras à l'évêque de Mexico. »
Ce n'était point la saison des fleurs et jamais la roche nue du Tepeyac n'avait produit de roses. L'humble paysan obéit néanmoins sans hésiter et trouva un merveilleux parterre de roses fraîches au sommet du monticule. Il en cueillit une brassée, et les tenant cachées sous son manteau, il s'achemina vers l'évêché. Lorsque Juan Diego fut introduit devant le prélat, deux miracles au lieu d'un frappèrent les yeux de l'évêque stupéfait : la gerbe de roses vermeilles et l'image de l'Apparition peinte à l'insu de Diego sur l'envers de son paletot.
Aussitôt que leurs yeux rencontrèrent l'image bénie de la Sainte Vierge, tous les témoins du prodige tombèrent à genoux, muets de joie, sans pouvoir faire autre chose que d'admirer la beauté surhumaine de leur Mère du ciel. Se relevant, l'évêque enlève le manteau des épaules du pieux Mexicain et l'expose dans sa chapelle en attendant d'élever un sanctuaire qui puisse renfermer cette relique sacrée. Tous les habitants de la ville se rassemblèrent à l'évêché pour honorer l'image miraculeuse que Marie elle-même venait de léguer si gracieusement à ses enfants de la terre.
Le jour suivant, 13 décembre, l'évêque de Mexico se rendit sur la colline de l'Apparition suivi d'un grand concours de peuple. Il voulait voir l'endroit exact où la Très Sainte Vierge s'était montrée à son fils privilégié, Juan Diego. Ce dernier ne crut pas pouvoir le déterminer avec précision. Marie vint le tirer d'embarras par un nouveau miracle : une source jaillit soudainement, désignant le lieu précis de l'Apparition. Depuis, cette source n'a cessé de couler et d'opérer des guérisons miraculeuses.
La Reine du Ciel se montra une cinquième fois à son humble serviteur et lui révéla le titre sous lequel elle désirait être invoquée. « On m'appellera, dit-elle : Notre-Dame de Guadalupe ». Ce mot venu d'Espagne, mais d'origine arabe, signifie : Fleuve de Lumière. Conformément à la demande de la Mère de Dieu, on éleva une grandiose basilique sur la colline du Tepeyac où l'on vénéra la sainte image de Marie imprimée dans le manteau du voyant. Tout au cours des âges, d'innombrables et éclatants miracles témoignèrent de l'inépuisable bonté de Notre-Dame de Guadalupe.
Le sanctuaire de Notre-Dame de Guadalupe est, après la Basilique Saint-pierre du Vatican le lieu de culte catholique qui attire le plus de pèlerins. Les jours de plus grande affluence sont ceux qui précèdent et suivent la fête de la Vierge de Guadalupe le 12 décembre où près de 9 millions de fidèles et de touristes assistent aux festivités et viennent vénérer la relique de Juan Diego.
Source principale : livres-mystiques.com (« Rév. x gpm»).
- Saint Corentin, 1er Évêque de Quimper (Ve s.):
- Saint Corentin, 1er Évêque de Quimper (Ve s.)
Corentin n’est pas venu d’Angleterre en Bretagne, comme la plupart des premiers Saints de cette province de Cornouailles.
On met sa naissance au commencement du IVe siècle, époque où la Foi de Jésus-Christ, étant devenue maîtresse de l’empire romain, avait déjà pénétré dans les pays les plus barbares de l’Occident et du Nord.
Ayant été élevé dans la piété, il embrassa l’état ecclésiastique et fut promu aux Ordres Sacrés. Puis il se retira dans un Ermitage, en la paroisse de Plouvodien, où Dieu fit de grands miracles pour sa nourriture.
Il contracta une étroite amitié avec Saint Primel, qui était aussi un solitaire d’une très grande piété ; et il fit sourdre une fontaine à son Ermitage, pour l’exempter d’aller chercher de l’eau en un endroit fort éloigné.
Souvent il nourrit des hôtes, venus le voir, par des multiplications surnaturelles, trouvant même du poisson où il n’y en avait point auparavant.
Entre autres, il fit un festin à un prince nommé Grallon et à des chasseurs de sa compagnie, avec un morceau de poisson qui n’aurait pas suffi pour rassasier un de ces hommes affamés.
Ce prince, en reconnaissance, lui donna un grand espace de terre, où il fit bâtir un Monastère qui fut bientôt rempli de très saints Religieux.
Les enfants nobles y étaient aussi reçus, pour être formés aux sciences humaines et à la piété : de sorte qu’il servit extrêmement à la bonne éducation de la jeune noblesse de Cornouailles et de toute la Bretagne.
Les seigneurs du pays, charmés de la prudence et de la sainteté de Corentin, prièrent le prince de procurer un nouvel évêché à Quimper-Odets et d’en faire nommer Saint Corentin premier Évêque.
Grallon y consentit ; et, ayant fait venir ce saint Abbé, il l’envoya vers Saint Martin, Archevêque de Tours, dont la juridiction s’étendait sur toute la Bretagne, afin de recevoir de lui la Consécration épiscopale.
Saint Corentin mena avec lui à Tours deux excellents Religieux, Vennolé et Tudin, pour être Bénis Abbés de deux nouveaux Monastères que le prince voulait fonder.
Mais saint Martin, l’ayant sacré, lui dit que, pour la Bénédiction des Abbés de son diocèse, c’était à lui à la faire ; et il l’envoya ainsi gouverner le peuple que la divine Providence lui avait commis.
On lui fit une entrée magnifique dans Quimper ; et on lui donna de quoi fonder un Chapitre de chanoines, pour sa nouvelle Cathédrale.
Comme il n’oublia point dans l’Épiscopat qu’il était Religieux, de même les exercices de la vie solitaire, qu’il continua toujours de pratiquer, ne lui firent point oublier qu’il était Évêque. Il visita tout son diocèse ; il ordonna de bons ecclésiastiques pour les distribuer dans les paroisses ; il corrigea les abus qui s’étaient glissés parmi les fidèles ; il combattit les restes du paganisme et il s’acquitta de toutes les autres obligations d’un bon pasteur.
Enfin, Dieu le retira de ce monde pour lui donner la couronne de l’immortalité.
Son corps fut enseveli avec beaucoup d’honneur dans son église Cathédrale, devant le grand autel ; et son convoi fut illustré par plusieurs miracles signalés.
Il s’en est fait depuis quantité à son tombeau.
Une femme avait promis de présenter de la cire à son église, en reconnaissance d’un insigne bienfait qu’elle avait reçu de son intercession.
Elle en apporta en effet ; mais comme elle était prête à l’offrir, elle retira sa main par avarice et ne l’offrit point.
Alors cette même main se ferma si fort, qu’il lui fut impossible de l’ouvrir, jusqu’à ce que le Saint, ayant égard à ses larmes, lui apparut par deux fois et la guérit de ce mal qu’elle s’était attiré par sa cupidité.
Il apparut aussi à un pauvre homme, que des scélérats avaient enfermé dans un coffre pour le faire mourir de faim et le délivra de cette horrible prison en levant la serrure qui la tenait fermée.
Ses reliques sont maintenant au Monastère de Marmoutier-lez-Tours, après avoir été à Saint-Martin de la même ville, où la crainte des Normands les avait fait transporter.
La vie de notre Saint est dans Benoît Gonon et dans le P. Alexandre Legrand, de Morlaix.
Sa ville épiscopale a pris son nom et ne s’appelle plus Quimper-Odets, mais Quimper-Corentin… jusqu’à ce que la révolution intervienne.
Source principale : cassicia.com/FR/Vie-de-saint-Corentin (« Rév. x gpm »).
- Bienheureuxx Jacques (Giacomo) Capocci de Viterbe, Évêque (entre 1255 et 1256 -1358):
- Bienheureuxx Jacques (Giacomo) Capocci de Viterbe, Évêque (entre 1255 et 1256 -1358)
Jacques (Giacomo) Capocci naît à Viterbe, en Italie, entre 1255 et 1256. Certains historiens du dix-huitième siècle l'ont considéré comme appartenant à la famille noble Capocci, mais il y a beaucoup de doutes à cet égard.
Il étudie certainement au couvent de la Ste Trinité de Viterbe, qui appartient aux Ermites de St Augustin, ordre dans lequel il entre vers 1272, dans ce même Monastère.
Il est envoyé à l'université de Paris où il aurait eu pour maître St Thomas d'Aquin et pour condisciple, Gilles de Rome (théologien et philosophe italien, surnommé Docteur très fondé et Prince des théologiens).
De retour en Italie, il assume à plusieurs reprises entre 1281 et 1286 et sur les conseils de Gilles, les postes de conseiller et de visiteur dans la province romaine de son ordre.
Il retourne à Paris pour achever ses études, et obtient le premier degré du baccalauréat (1288), puis, en 1293, un doctorat en théologie.
Au cours de ces années, il montre de grandes compétences littéraires et philosophiques, si bien qu'il en vient à succéder à Gilles de Rome, (qui avait entre-temps été élu prieur général de l'Ordre), à l'Université de Paris et il obtient le titre de "doctor speculativus" (docteur spéculatif).
En 1300, il reçoit la charge de Premier Lecteur (directeur de l'enseignement) à l'université fondée à Naples à par les Augustins.
Il écrit son œuvre la plus connue, le traité "De regimine christiano" (Du Gouvernement chrétien), dans les années les plus graves de la confrontation entre le Pape Boniface VIII (Benedetto Caetani, 1294-1303) et le roi de France Philippe IV le Bel (le roi de fer), entre 1296 et 1303.
Ce travail réitère l'argument de la bulle papale "Unam Sanctam", défendant l'idée hiérocratique (système politique basé sur le sacré), ou théocratique (mode de gouvernement dans lequel l'autorité est exercée par les Prêtres), et le droit de la papauté d'exercer le pouvoir temporel.
Boniface VIII lui montre son estime en le nommant premier Archevêque de Bénévent, le 3 septembre 1302, puis le 12 décembre de la même année, après seulement trois mois, Archevêque du prestigieux siège de Naples.
Là, grâce à l'appui du roi Charles II d'Anjou et de son fils Robert, avec qui il a d'excellentes relations, il donne une impulsion considérable aux travaux de la construction d'une nouvelle Cathédrale.
Son rôle est également important lors de la Canonisation du Pp Celestin V (Pietro Angeleri) dont la cause lui est confiée par le Pp Clement V (Bertrand de Gouth, 1305-1314) : pour enquêter, en 1306, il entend pas moins de trois cents témoins, venant de Campanie et des Abruzzes.
Il meurt vers 1308. On en ignore la date précise ainsi que le lieu de son inhumation.
Il est béatifié par St Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914) en 1911 ; son culte est confirmé ab immemorabili, le 14 Juin 1914, par le même Pape.
Source principale : ©Evangelizo.org
Homélie :
Le Seigneur se fait suppliant ; par la voix du prophète Isaïe, il déverse la plainte de son cœur de Père : « Ah si vous aviez écouté mes enseignements, si vous vous étiez attachés à mes commandements, vous marcheriez sur des chemins de justice et de paix durables. Vous seriez “comme un arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, tout ce que vous entreprendriez réussirait” (Ps 1). Hélas vous n’avez pas écouté ma voix : refusant de vous laisser guider, et méprisant mes conseils, vous avez préféré décider vous-mêmes de la voie à suivre, n’écoutant que la malice de vos cœurs enténébrés par le péché. Vous vous êtes fourvoyés dans vos pensées tortueuses, vous entraînant les uns les autres sur des chemins de perdition ».
Non seulement nous sommes rebelles et refusons d’écouter notre Dieu, mais nous prétendons même lui dicter le comportement qu’il devrait adopter. C’est bien ce que Jésus dénonce à travers la parabole des jeux d’enfants. Le jeu consiste pour un des groupes à mimer par la danse ou les pleurs, la tonalité de la musique entonnée par l’autre. Celui qui ne reconnaît pas la mélodie ou se trompe d’attitude, est exclu. A travers cet exemple, Jésus reproche à ses auditeurs de ne plus laisser d’espace à l’imprévu de Dieu, de ne plus être ouverts aux initiatives toujours déconcertantes par lesquelles le Seigneur conduit l’histoire sur des chemins qui ne sont pas les nôtres. Au lieu de se laisser interpeller par la parole prophétique du Baptiste les appelant à la conversion, les contemporains de Jean-Baptiste se sont fermé les oreilles en prétextant qu’il était possédé ; au lieu de se laisser toucher par la miséricorde de Jésus qui mange à la table des exclus, ils l’accusent de complicité avec « les publicains et les pécheurs ». Par leur attitude, les scribes et pharisiens trahissent qu’ils se sont érigés eux-mêmes en norme ultime de comportement. Prétendant posséder la clé d’interprétation des Ecritures et parler en leur nom, ils se posent en maîtres de justice, « connaissant le bien et le mal » (Gn 3, 5). Ils n’ont de comptes à rendre à personne, pas même à Dieu dont ils ont orgueilleusement usurpé la place. Notre-Seigneur aurait beau leur donner tous les signes qu’ils réclament : cela n’y changerait rien, car ils sont aveuglés par leur soif de pouvoir.
Sans en arriver à de tels extrêmes, et pour d’autres raisons qu’une quête de pouvoir religieux, cette prétention à régenter notre vie sans Dieu, malgré Dieu, voire contre Dieu s’est immiscée de nos jours jusqu’au cœur des communautés chrétiennes. Influencés par l’idéologie des Lumières et par le laïcisme ambiant, bon nombre de chrétiens considèrent que la morale est affaire privée. Même l’Église n’aurait pas à se mêler de ce qui relève de l’évaluation individuelle du bien et du mal. Les valeurs seraient purement subjectives et relatives : tout discours normatif est jugé moralisateur et considéré comme une ingérence inadmissible dans la sphère de la conscience personnelle. Plus surprenant encore : des chrétiens s’affirmant « catholiques », s’insurgent contre les positions du Magistère en matière morale. Pourtant, selon la doctrine catholique, lorsqu’il se prononce en matière de foi et de mœurs à partir des Écritures, le Magistère jouit de l’assistance de l’Esprit Saint, qui le préserve de toute erreur. Faut-il rappeler que pour nous la Révélation ne se limite pas seulement aux Écritures canoniques, mais inclut la Tradition (interprétation des Écritures par les Pères de l’Église) et le Magistère (actualisation des Écritures tout au long de l’histoire de l’Église). Hélas, combien de chrétiens ne disent-ils pas : « Certes l’Église enseigne que… , mais moi je dis que… et dès lors j’agis selon mon sentiment, indépendamment de ce que l’Église affirme ». Sans même s’en rendre compte, ces chrétiens affirment la supériorité de leur opinion personnelle sur le discernement de l’Église, et donc sur les directives de l’Esprit, puisque celui-ci s’exprime précisément par l’Église. On veut bien de Dieu, aussi longtemps qu’il ne vient pas troubler nos projets ou contredire nos comportements. Sur ce chemin, nous ne tarderons pas à nous construire un dieu à notre mesure, tel que nous le souhaitons, qui nous permet - voire justifie - toutes nos compromissions avec le narcissisme et l’hédonisme ambiants. Qui ne voit qu’en adorant une telle idole, c’est notre volonté propre, notre « moi » tout-puissant que nous exaltons ?
Mais Dieu ne se laisse pas manipuler ; il ne danse pas aux commandements de nos flûtes qui se veulent joyeuses, alors que nous mettons en péril notre vie spirituelle en étouffant la voix de notre conscience et en refusant celle de l’Esprit qui nous interpelle par l’Église. La confusion entre le bien et le mal ne vient jamais de Dieu, mais du démon, qui cherche à nous entraîner loin de la lumière de la vérité. Par contre « la sagesse de Dieu se révèle juste à travers ce qu’elle fait ».
« Seigneur, dans ta Parole méditée en Église, tu “donnes un enseignement salutaire et tu nous guides sur le chemin où nous marchons” (1ère lect.). Ne permets pas que nous nous égarions au gré des courants de pensée qui prônent l’autonomie absolue de l’homme. Donne-nous assez d’humilité pour reconnaître notre aveuglement et pour recevoir l’aide que tu nous proposes. Plongeant nos racines dans ta Loi, “nous serons comme un arbre planté près d’un ruisseau qui donne du fruit en son temps et dont jamais le feuillage ne meurt” (Ps 1). »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Clément d'Alexandrie (150-v. 215), théologien
Le Protreptique, 9, 87-88 ; SC 2 (trad. SC p.146)
« La sagesse de Dieu se révèle juste » : Dieu nous appelle à la conversion
Personne ne saurait être touché des exhortations des autres saints comme de celles du Seigneur lui-même, avec tout son amour pour les hommes, car il n'a pas d'autre préoccupation que celle de sauver l'homme. Il crie donc, pour presser les hommes de se sauver : « Le Royaume des cieux est proche » (Mc 1,15). Il cherche à convertir les hommes qui viennent à lui. De la même façon l'apôtre du Seigneur se fait...l'interprète de la voix de Dieu : « Le Seigneur est proche ; prenez garde que nous ne soyons surpris et trouvés vides » (cf Ph 4,5; 1Th 5,4)
Mais vous, ressentez-vous si peu de crainte, ou plutôt, êtes-vous assez incrédules pour ne pas croire ni au Seigneur lui-même ni à Paul, surtout quand il est enchâiné pour le Christ ? (Ph 1,13) « Goûtez et voyez combien le Seigneur est bon ! » (Ps 33,9) La foi vous introduira, l'expérience vous enseignera, l'Écriture, comme un pédagogue, vous guidera. Elle vous dit : « Écoutez-moi, mes petits, je vais vous apprendre la crainte du Seigneur », puis, quand déjà on croit, elle ajoute : « Quel est l'homme qui veut la vie, qui désire voir de beaux jours ? (Ps 33,12-13) -–C'est nous, dirons-nous, les adorateurs du bien, les émules des bons. —Écoutez donc, ' vous qui êtes loin ', écoutez, ' vous qui êtes près ' » (Is 57,19) Le Verbe ne s'est caché de personne ; c'est une lumière commune. Il brille pour tous les hommes ; il n'y a pas d'étranger pour lui.
Hâtons-nous donc vers le salut, vers la nouvelle naissance. Hâtons-nous, nous qui sommes le grand nombre, de nous réunir en un seul troupeau (Jn 10,16), poursuivons l'unité en suivant le seul Christ. Ainsi l'union de beaucoup de voix, quand leur dissonance et leur dispersion auront été soumises à l'harmonie divine, constituera finalement une seule symphonie. Et le chœur, obéissant à son maître, le Verbe, ne trouvera son repos qu'en la vérité même, quand il pourra dire : « Abba, Père » (Mc 14,36).
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Samedi 13 Décembre 2014
Jésus, Roi d’Amour
Evangile selon St Matthieu, chapitre 17, 10-13
Les disciples interrogèrent Jésus : « Pourquoi donc les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d’abord ? »
Jésus leur répondit : « Élie va venir pour remettre toute chose à sa place.
Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu. Et de même, le Fils de l’homme va souffrir par eux. »
Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean le Baptiste.
Prière d'introduction
« Berger d’Israël, écoute,
resplendis au-dessus des Kéroubim.
Réveille ta vaillance
Dieu de l’univers reviens !
Du haut des cieux, regarde et vois :
visite cette vigne, protège-la,
celle qu’a plantée ta main puissante,
le rejeton qui te doit sa force » (Ps 79, 2-3, 15-16).
Viens, Esprit Saint, visite la vigne que je suis. Coupe ce qui est en trop, arrose ce qui est sec.
Demande
Donne-moi la grâce, Seigneur, de te trouver au sein de ma faiblesse.
Points de réflexion
1.« Élie va venir pour remettre tout en place » (Mt 17,11).
Jésus dit à mon âme : cela, c’était le premier désir de mon Père. Jean était vraiment venu « afin de ramener le cœur des pères vers les fils et de rétablir les tribus de Jacob » (Si 48, 10) pour que je puisse trouver un peuple qui accueille mon message.
Toi aussi, Théophile, tu es toujours invité à suivre le bien, et tu en es capable, car ma grâce t’accompagne.
2. « Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu » (Mt 17,12).
Bien des fois, cependant, tu ne choisis pas le bon chemin ; parfois consciemment, te préférant toi-même à moi, et parfois inconsciemment, aveuglé par l’endurcissement de ton cœur ou bien ébloui par une vie superficielle, ne reconnaissant plus ma voix au fond de ta conscience.
Néanmoins, ne te décourage pas pour autant. Unis ta faiblesse spirituelle à ma faiblesse physique, alors que je marchais vers le Golgotha. Tu n’y vois pas clair ? Moi non plus. J’arrivais même à dire « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mt 27,46)
.
Mais cela ne m’empêcha pas de me relever après les chutes car, au fond de mon cœur, je savais quelle était la volonté de mon Père, celle que je voulais accomplir par amour pour lui et pour les hommes.
3. « Le Fils de l’homme, lui aussi, va souffrir par eux » (Mt 17,12).
Si j’ai accepté d’être faible, de souffrir et d’assumer toutes les conséquences du péché, comme l’est par exemple cette sensation d’être loin de Dieu, c’est justement parce que j’ai voulu être proche de toi, marcher à tes côtés, marcher au-devant de toi, rouvrant ainsi le chemin qui conduit au Père. Suis mes pas et tu vivras.
Dialogue avec le Christ
Jésus, durant ta vie publique, tu fuyais la foule qui voulait te faire roi et tu interdisais qu’on révèle ton identité de Fils de Dieu. En revanche, lorsque vint l’heure de ta Passion, tu acceptas qu’on te couronne d’épines et que l’on se moque de toi, te donnant le manteau de pourpre et le roseau pour sceptre. Roi de la souffrance, ton apanage est la douleur et l’humiliation. Mais tu en es fier, car derrière l’acceptation de chacune de ces souffrances, il y a l’amour. Cette couronne d’épines est celle du Roi d’amour, la seule que tu aies bien voulu porter sur cette terre.
Résolution
Si la faiblesse humaine vient frapper à ma porte, unir mon effort de persévérance dans le bien à celui de Jésus sur le chemin de la croix.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Samedi 13 Décembre 2014
Jésus, Roi d’Amour
Evangile selon St Matthieu, chapitre 17, 10-13
Les disciples interrogèrent Jésus : « Pourquoi donc les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d’abord ? »
Jésus leur répondit : « Élie va venir pour remettre toute chose à sa place.
Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu. Et de même, le Fils de l’homme va souffrir par eux. »
Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean le Baptiste.
Prière d'introduction
« Berger d’Israël, écoute,
resplendis au-dessus des Kéroubim.
Réveille ta vaillance
Dieu de l’univers reviens !
Du haut des cieux, regarde et vois :
visite cette vigne, protège-la,
celle qu’a plantée ta main puissante,
le rejeton qui te doit sa force » (Ps 79, 2-3, 15-16).
Viens, Esprit Saint, visite la vigne que je suis. Coupe ce qui est en trop, arrose ce qui est sec.
Demande
Donne-moi la grâce, Seigneur, de te trouver au sein de ma faiblesse.
Points de réflexion
1.« Élie va venir pour remettre tout en place » (Mt 17,11).
Jésus dit à mon âme : cela, c’était le premier désir de mon Père. Jean était vraiment venu « afin de ramener le cœur des pères vers les fils et de rétablir les tribus de Jacob » (Si 48, 10) pour que je puisse trouver un peuple qui accueille mon message.
Toi aussi, Théophile, tu es toujours invité à suivre le bien, et tu en es capable, car ma grâce t’accompagne.
2. « Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu » (Mt 17,12).
Bien des fois, cependant, tu ne choisis pas le bon chemin ; parfois consciemment, te préférant toi-même à moi, et parfois inconsciemment, aveuglé par l’endurcissement de ton cœur ou bien ébloui par une vie superficielle, ne reconnaissant plus ma voix au fond de ta conscience.
Néanmoins, ne te décourage pas pour autant. Unis ta faiblesse spirituelle à ma faiblesse physique, alors que je marchais vers le Golgotha. Tu n’y vois pas clair ? Moi non plus. J’arrivais même à dire « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mt 27,46)
.
Mais cela ne m’empêcha pas de me relever après les chutes car, au fond de mon cœur, je savais quelle était la volonté de mon Père, celle que je voulais accomplir par amour pour lui et pour les hommes.
3. « Le Fils de l’homme, lui aussi, va souffrir par eux » (Mt 17,12).
Si j’ai accepté d’être faible, de souffrir et d’assumer toutes les conséquences du péché, comme l’est par exemple cette sensation d’être loin de Dieu, c’est justement parce que j’ai voulu être proche de toi, marcher à tes côtés, marcher au-devant de toi, rouvrant ainsi le chemin qui conduit au Père. Suis mes pas et tu vivras.
Dialogue avec le Christ
Jésus, durant ta vie publique, tu fuyais la foule qui voulait te faire roi et tu interdisais qu’on révèle ton identité de Fils de Dieu. En revanche, lorsque vint l’heure de ta Passion, tu acceptas qu’on te couronne d’épines et que l’on se moque de toi, te donnant le manteau de pourpre et le roseau pour sceptre. Roi de la souffrance, ton apanage est la douleur et l’humiliation. Mais tu en es fier, car derrière l’acceptation de chacune de ces souffrances, il y a l’amour. Cette couronne d’épines est celle du Roi d’amour, la seule que tu aies bien voulu porter sur cette terre.
Résolution
Si la faiblesse humaine vient frapper à ma porte, unir mon effort de persévérance dans le bien à celui de Jésus sur le chemin de la croix.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud, Bonjour Lumen,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Samedi 13 Décembre 2014
Sainte Lucie, Vierge et Martyre
Morte en 304. Jeune chrétienne, martyrisée à Syracuse (Sicile), au moment des persécutions de l’empereur Dioclétien.
2ième semaine du Temps de l’Avent
(Couleur liturgique : Rouge )
Année B
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=13/12/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Samedi 13 Décembre 2014
Sainte Lucie, Vierge et Martyre
Morte en 304. Jeune chrétienne, martyrisée à Syracuse (Sicile), au moment des persécutions de l’empereur Dioclétien.
2ième semaine du Temps de l’Avent
(Couleur liturgique : Rouge )
Année B
(Première lecture)
Livre de Ben Sira le Sage (Siracide) 48 : 1 à 4, 9 à 11
Élie doit revenir
En ces jours-là,
le Prophète Élie surgit comme un feu,
sa parole brûlait comme une torche.
Il fit venir la famine sur Israël,
et, dans son ardeur, les réduisit à un petit nombre.
Par la PAROLE du SEIGNEUR, il retint les eaux du ciel,
et à trois reprises il en fit descendre le feu.
Comme tu étais redoutable, Élie, dans tes prodiges !
Qui pourrait se glorifier d’être ton égal ?
Toi qui fus enlevé dans un tourbillon de feu
par un char aux coursiers de feu ;
toi qui fus préparé pour la fin des temps,
ainsi qu’il est écrit,
afin d’apaiser la colère avant qu’elle n’éclate,
afin de ramener le cœur des pères vers les fils
et de rétablir les tribus de Jacob…
heureux ceux qui te verront,
heureux ceux qui, dans l’amour, se seront endormis ;
nous aussi, nous posséderons la vraie vie.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre de Ben Sira le Sage (Siracide) 48 : 1 à 4, 9 à 11
Élie doit revenir
En ces jours-là,
le Prophète Élie surgit comme un feu,
sa parole brûlait comme une torche.
Il fit venir la famine sur Israël,
et, dans son ardeur, les réduisit à un petit nombre.
Par la PAROLE du SEIGNEUR, il retint les eaux du ciel,
et à trois reprises il en fit descendre le feu.
Comme tu étais redoutable, Élie, dans tes prodiges !
Qui pourrait se glorifier d’être ton égal ?
Toi qui fus enlevé dans un tourbillon de feu
par un char aux coursiers de feu ;
toi qui fus préparé pour la fin des temps,
ainsi qu’il est écrit,
afin d’apaiser la colère avant qu’elle n’éclate,
afin de ramener le cœur des pères vers les fils
et de rétablir les tribus de Jacob…
heureux ceux qui te verront,
heureux ceux qui, dans l’amour, se seront endormis ;
nous aussi, nous posséderons la vraie vie.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Ô BERGER d’Israël, écoute !
Du répertoire du chef de chorale. Accompagnement sur guitares. Psaume commémoratif appartenant au recueil d’Assaf.
Psaume 79 (80), entièrement
Psaume 79 (80), entièrement
Psaume 79 (80) : 2ac et 3bc, 15 et 16a, 18 et 19
R/ DIEU, fais-nous revenir ;
que Ton VISAGE S’ÉCLAIRE, et nous serons sauvés !
BERGER d’Israël, écoute,
resplendis au-dessus des Kéroubim !
Réveille Ta VAILLANCE
et viens nous sauver.
R/
DIEU de l’Univers, reviens !
Du HAUT des Cieux, regarde et vois :
visite cette vigne, protège-la,
celle qu’a plantée Ta MAIN PUISSANTE.
R/
Que Ta MAIN soutienne ton protégé,
le FILS de l’Homme qui TE doit Sa FORCE.
Jamais plus nous n’irons loin de TOI :
fais-nous vivre et invoquer Ton NOM !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
que Ton VISAGE S’ÉCLAIRE, et nous serons sauvés !
BERGER d’Israël, écoute,
resplendis au-dessus des Kéroubim !
Réveille Ta VAILLANCE
et viens nous sauver.
R/
DIEU de l’Univers, reviens !
Du HAUT des Cieux, regarde et vois :
visite cette vigne, protège-la,
celle qu’a plantée Ta MAIN PUISSANTE.
R/
Que Ta MAIN soutienne ton protégé,
le FILS de l’Homme qui TE doit Sa FORCE.
Jamais plus nous n’irons loin de TOI :
fais-nous vivre et invoquer Ton NOM !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 17 : 10 à 13
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Préparez le CHEMIN du SEIGNEUR, rendez Droits Ses SENTIERS : tout être vivant verra le SALUT de DIEU. Alléluia. (cf. Lc 3, 4.6)
« Élie est déjà venu et ils ne l’ont pas reconnu »
Descendant de la montagne,
les Disciples interrogèrent JÉSUS :
« Pourquoi donc les scribes disent-ils
que le Prophète Élie doit venir d’abord ? »
JÉSUS leur répondit :
« Élie va venir
pour remettre toute chose à sa place.
Mais, Je vous le déclare :
Élie est déjà venu ;
au lieu de le reconnaître,
ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu.
Et de même, le FILS de l’Homme va souffrir par eux. »
Alors les Disciples comprirent
qu’IL leur parlait de Jean le Baptiste.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Préparez le CHEMIN du SEIGNEUR, rendez Droits Ses SENTIERS : tout être vivant verra le SALUT de DIEU. Alléluia. (cf. Lc 3, 4.6)
« Élie est déjà venu et ils ne l’ont pas reconnu »
Descendant de la montagne,
les Disciples interrogèrent JÉSUS :
« Pourquoi donc les scribes disent-ils
que le Prophète Élie doit venir d’abord ? »
JÉSUS leur répondit :
« Élie va venir
pour remettre toute chose à sa place.
Mais, Je vous le déclare :
Élie est déjà venu ;
au lieu de le reconnaître,
ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu.
Et de même, le FILS de l’Homme va souffrir par eux. »
Alors les Disciples comprirent
qu’IL leur parlait de Jean le Baptiste.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
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Les services de la liturgie Catholique
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Dimanche 14 Décembre 2014
Aplanissez les chemins du Seigneur
Evangile selon St Jean, chapitre 1, 6-8
Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.
Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.
Voici le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? »
Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement : « Je ne suis pas le Christ. »
Ils lui demandèrent : « Alors qu’en est-il ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Je ne le suis pas. ? Es-tu le Prophète annoncé ? » Il répondit : « Non. »
Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? »
Il répondit : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. »
Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens.
Ils lui posèrent encore cette question : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? »
Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. »
Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait.
Prière d'introduction
Seigneur, tu es le Verbe fait chair pour venir nous annoncer le salut et la miséricorde de ton Père. Apprends-moi à te chercher, à te voir, à te découvrir dans le quotidien de ma vie et à te transmettre.
Demande
Tu envoies ceux qui croient en toi témoigner de toi au milieu des hommes. Permets-moi de rester fidèle à te suivre et à t’imiter là où tu me places.
Points de réflexion
1.« Je ne suis pas la lumière ». Saint Jean l’évangéliste explique que Jean Baptiste est envoyé pour rendre témoignage à la Lumière.
Il affirme qu’il n’est pas lui-même la lumière dont il doit témoigner. Apparaissent ensuite les grands Prêtres et les lévites de Jérusalem lui demandant son identité : est-il Élie ou est-il « le Prophète », et s’il n’est pas le Messie attendu, pourquoi baptise-t-il ?
Les foules qui avaient entendu les prédications du Précurseur avaient confessé leurs péchés et avaient demandé le baptême dans le Jourdain.
Jean répondait en citant le Prophète Isaïe, que les juifs connaissaient très bien : « Je suis la voix qui crie dans le désert et qui demande de préparer les chemins du Seigneur ». Il faut que la terre soit prête pour accueillir l’envoyé de Yahvé.
2. « Pourquoi donc baptises-tu si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? »
Pour les juifs, Jean représentait une vraie question : que devaient-ils faire face à lui, à ses prédications ? Fallait-il le prendre au sérieux et se faire baptiser ou fallait-il le poursuivre pour usurpation de pouvoir ? L’Évangile de saint Matthieu parle de Jean au désert, vêtu de peaux de bêtes et vivant une vie de privation et de pénitence. Ses discours et ses prédications rappelaient l’obligation de la fidélité à la Loi donnée par Moïse.
Pas plus que nos contemporains, les Juifs contemporains de ce prédicateur n’aimaient s’entendre dire des vérités qui blessent et, probablement, beaucoup voulaient l’éliminer. Mais Jean s’était fait des disciples qui jeûnaient et menaient eux aussi une vie rude.
Les autorités les craignaient parce que leur fidélité aux règles morales que le peuple hébreu connaissait depuis le début, dérangeait leur conscience. « Aucun prophète n’est bien reçu dans son pays » (Mt 13,57) : la remarque du Christ aux habitants de Nazareth s’appliquait parfaitement à Jean-Baptiste.
3. « Aplanissez les chemins du Seigneur ».
Mais aujourd’hui qu’en est-il de cette prédication ? Est-elle encore d’actualité ? Il est évident que nous ne vivons plus du tout comme au moment de la venue du Messie ! Mais le Christ, lui, a-t-il changé ? Son message ne s’adresse-t-il pas à nous ? L’homme est toujours l’homme avec ses joies, ses peines, ses souffrances, les difficultés à vivre au milieu des autres et à respecter les lois divines, à vivre la charité, la générosité, l’aide aux plus démunis, à secourir les plus pauvres, à respecter la dignité humaine en toutes circonstances.
Qui sommes-nous ? Sommes-nous chrétiens ? Sommes-nous convaincus du Christ ? Savons-nous témoigner de celui qui nous envoie ? Nous sentons-nous démunis devant les grands problèmes actuels ? Notre prière et notre foi nous permettent-elles de préparer la venue du Seigneur autour de nous ?
Dialogue avec le Christ
Seigneur, que me faut-il faire pour être avec toi ? Pour savoir accomplir la mission que tu m’as confiée de te faire connaître au milieu de mes contemporains ? Je reconnais humblement que tu m’as donné beaucoup et que je n’ai pas su faire valoir les bienfaits que j’ai reçus gratuitement. Apprends-moi ce que je dois faire, et comment je dois le faire, pour aplanir tes chemins.
Résolution
Prier pour ceux qui ont besoin d’aide et leur porter secours selon ce qu'il me sera donné de faire.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Dimanche 14 Décembre 2014
Aplanissez les chemins du Seigneur
Evangile selon St Jean, chapitre 1, 6-8
Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.
Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.
Voici le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? »
Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement : « Je ne suis pas le Christ. »
Ils lui demandèrent : « Alors qu’en est-il ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Je ne le suis pas. ? Es-tu le Prophète annoncé ? » Il répondit : « Non. »
Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? »
Il répondit : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. »
Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens.
Ils lui posèrent encore cette question : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? »
Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. »
Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait.
Prière d'introduction
Seigneur, tu es le Verbe fait chair pour venir nous annoncer le salut et la miséricorde de ton Père. Apprends-moi à te chercher, à te voir, à te découvrir dans le quotidien de ma vie et à te transmettre.
Demande
Tu envoies ceux qui croient en toi témoigner de toi au milieu des hommes. Permets-moi de rester fidèle à te suivre et à t’imiter là où tu me places.
Points de réflexion
1.« Je ne suis pas la lumière ». Saint Jean l’évangéliste explique que Jean Baptiste est envoyé pour rendre témoignage à la Lumière.
Il affirme qu’il n’est pas lui-même la lumière dont il doit témoigner. Apparaissent ensuite les grands Prêtres et les lévites de Jérusalem lui demandant son identité : est-il Élie ou est-il « le Prophète », et s’il n’est pas le Messie attendu, pourquoi baptise-t-il ?
Les foules qui avaient entendu les prédications du Précurseur avaient confessé leurs péchés et avaient demandé le baptême dans le Jourdain.
Jean répondait en citant le Prophète Isaïe, que les juifs connaissaient très bien : « Je suis la voix qui crie dans le désert et qui demande de préparer les chemins du Seigneur ». Il faut que la terre soit prête pour accueillir l’envoyé de Yahvé.
2. « Pourquoi donc baptises-tu si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? »
Pour les juifs, Jean représentait une vraie question : que devaient-ils faire face à lui, à ses prédications ? Fallait-il le prendre au sérieux et se faire baptiser ou fallait-il le poursuivre pour usurpation de pouvoir ? L’Évangile de saint Matthieu parle de Jean au désert, vêtu de peaux de bêtes et vivant une vie de privation et de pénitence. Ses discours et ses prédications rappelaient l’obligation de la fidélité à la Loi donnée par Moïse.
Pas plus que nos contemporains, les Juifs contemporains de ce prédicateur n’aimaient s’entendre dire des vérités qui blessent et, probablement, beaucoup voulaient l’éliminer. Mais Jean s’était fait des disciples qui jeûnaient et menaient eux aussi une vie rude.
Les autorités les craignaient parce que leur fidélité aux règles morales que le peuple hébreu connaissait depuis le début, dérangeait leur conscience. « Aucun prophète n’est bien reçu dans son pays » (Mt 13,57) : la remarque du Christ aux habitants de Nazareth s’appliquait parfaitement à Jean-Baptiste.
3. « Aplanissez les chemins du Seigneur ».
Mais aujourd’hui qu’en est-il de cette prédication ? Est-elle encore d’actualité ? Il est évident que nous ne vivons plus du tout comme au moment de la venue du Messie ! Mais le Christ, lui, a-t-il changé ? Son message ne s’adresse-t-il pas à nous ? L’homme est toujours l’homme avec ses joies, ses peines, ses souffrances, les difficultés à vivre au milieu des autres et à respecter les lois divines, à vivre la charité, la générosité, l’aide aux plus démunis, à secourir les plus pauvres, à respecter la dignité humaine en toutes circonstances.
Qui sommes-nous ? Sommes-nous chrétiens ? Sommes-nous convaincus du Christ ? Savons-nous témoigner de celui qui nous envoie ? Nous sentons-nous démunis devant les grands problèmes actuels ? Notre prière et notre foi nous permettent-elles de préparer la venue du Seigneur autour de nous ?
Dialogue avec le Christ
Seigneur, que me faut-il faire pour être avec toi ? Pour savoir accomplir la mission que tu m’as confiée de te faire connaître au milieu de mes contemporains ? Je reconnais humblement que tu m’as donné beaucoup et que je n’ai pas su faire valoir les bienfaits que j’ai reçus gratuitement. Apprends-moi ce que je dois faire, et comment je dois le faire, pour aplanir tes chemins.
Résolution
Prier pour ceux qui ont besoin d’aide et leur porter secours selon ce qu'il me sera donné de faire.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud, Bonjour Lumen,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Dimanche 14 Décembre 2014
3ième Dimanche de l’Avent, de Gaudete
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
Lien :
http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/en-marche-vers-dimanche-3e-dimanche-de-l-avent-b-integrale-des-lectures/00090011
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Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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3ième Dimanche de l’Avent, de Gaudete
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
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(Première lecture)
Livre du Prophète Isaïe 61 : 1 et 2a, 10 et 11
« Je tressaille de joie dans le SEIGNEUR »
L’ESPRIT du SEIGNEUR DIEU est sur moi
parce que le SEIGNEUR m’a consacré par l’onction.
IL m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles,
guérir ceux qui ont le cœur brisé,
proclamer aux captifs leur délivrance,
aux prisonniers leur libération,
proclamer une année de bienfaits accordée par le SEIGNEUR.
Je tressaille de joie dans le SEIGNEUR,
mon âme exulte en mon DIEU.
Car IL m’a vêtue des vêtements du salut,
IL m’a couverte du manteau de la justice,
comme le jeune marié orné du diadème,
la jeune mariée que parent ses joyaux.
Comme la terre fait éclore son germe,
et le jardin, germer ses semences,
le SEIGNEUR DIEU fera germer la justice et la louange
devant toutes les nations.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre du Prophète Isaïe 61 : 1 et 2a, 10 et 11
« Je tressaille de joie dans le SEIGNEUR »
L’ESPRIT du SEIGNEUR DIEU est sur moi
parce que le SEIGNEUR m’a consacré par l’onction.
IL m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles,
guérir ceux qui ont le cœur brisé,
proclamer aux captifs leur délivrance,
aux prisonniers leur libération,
proclamer une année de bienfaits accordée par le SEIGNEUR.
Je tressaille de joie dans le SEIGNEUR,
mon âme exulte en mon DIEU.
Car IL m’a vêtue des vêtements du salut,
IL m’a couverte du manteau de la justice,
comme le jeune marié orné du diadème,
la jeune mariée que parent ses joyaux.
Comme la terre fait éclore son germe,
et le jardin, germer ses semences,
le SEIGNEUR DIEU fera germer la justice et la louange
devant toutes les nations.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Cantique de MARIE
Luc 1 : 46 à 48, 49 et 50, 53 et 54
Luc 1 : 46 à 48, 49 et 50, 53 et 54
J’exulte de joie en DIEU, mon SAUVEUR !
Mon âme exalte le SEIGNEUR,
exulte mon esprit en DIEU, mon SAUVEUR !
IL s’est penché sur Son Humble Servante ;
désormais tous les âges me diront BIENHEUREUSE.
R/
Le PUISSANT fit pour Moi des MERVEILLES ;
SAINT est Son NOM !
Sa MISÉRICORDE s’étend d’âge en âge
sur ceux qui LE craignent.
R/
IL comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
IL relève Israël son serviteur,
IL se souvient de Son AMOUR.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Mon âme exalte le SEIGNEUR,
exulte mon esprit en DIEU, mon SAUVEUR !
IL s’est penché sur Son Humble Servante ;
désormais tous les âges me diront BIENHEUREUSE.
R/
Le PUISSANT fit pour Moi des MERVEILLES ;
SAINT est Son NOM !
Sa MISÉRICORDE s’étend d’âge en âge
sur ceux qui LE craignent.
R/
IL comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
IL relève Israël son serviteur,
IL se souvient de Son AMOUR.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Du CD, Les Psaumes pour tous les Dimanches et fêtes :
http://www.mirari.fr/o69u
http://www.mirari.fr/o69u
(Deuxième lecture)
Première Lettre de Saint Paul apôtre aux Thessaloniciens 5 : 16 à 24
« Que votre esprit, votre âme et votre corps soient gardés pour la VENUE du SEIGNEUR »
Frères,
soyez toujours dans la joie,
priez sans relâche,
rendez grâce en toute circonstance :
c’est la VOLONTÉ de DIEU à votre égard
dans le CHRIST JÉSUS.
N’éteignez pas l’ESPRIT,
ne méprisez pas les prophéties,
mais discernez la valeur de toute chose :
ce qui est bien, gardez-le ;
éloignez-vous de toute espèce de mal.
Que le DIEU de la PAIX LUI-MÊME
vous sanctifie tout entiers ;
que votre esprit, votre âme et votre corps,
soient tout entiers gardés sans reproche
pour la VENUE de notre SEIGNEUR JÉSUS CHRIST.
IL est FIDÈLE, CELUI qui vous appelle :
tout cela, IL le fera.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Première Lettre de Saint Paul apôtre aux Thessaloniciens 5 : 16 à 24
« Que votre esprit, votre âme et votre corps soient gardés pour la VENUE du SEIGNEUR »
Frères,
soyez toujours dans la joie,
priez sans relâche,
rendez grâce en toute circonstance :
c’est la VOLONTÉ de DIEU à votre égard
dans le CHRIST JÉSUS.
N’éteignez pas l’ESPRIT,
ne méprisez pas les prophéties,
mais discernez la valeur de toute chose :
ce qui est bien, gardez-le ;
éloignez-vous de toute espèce de mal.
Que le DIEU de la PAIX LUI-MÊME
vous sanctifie tout entiers ;
que votre esprit, votre âme et votre corps,
soient tout entiers gardés sans reproche
pour la VENUE de notre SEIGNEUR JÉSUS CHRIST.
IL est FIDÈLE, CELUI qui vous appelle :
tout cela, IL le fera.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 1 : 6 à 8, 19 à 28
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. L’ESPRIT du SEIGNEUR est sur Moi : IL M’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres. Alléluia.
(cf. Is 61, 1)
« Au milieu de vous se tient CELUI que vous ne connaissez pas »
Il y eut un homme envoyé par DIEU ;
son nom était Jean.
Il est venu comme témoin,
pour rendre témoignage à la LUMIÈRE,
afin que tous croient par lui.
Cet homme n’était pas la LUMIÈRE,
mais il était là pour rendre témoignage à la LUMIÈRE.
Voici le témoignage de Jean,
quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem
des prêtres et des lévites
pour lui demander :
« Qui es-tu ? »
Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement :
« Je ne suis pas le CHRIST. »
Ils lui demandèrent :
« Alors qu’en est-il ?
Es-tu le Prophète Élie ? »
Il répondit :
« Je ne le suis pas.
– Es-tu le Prophète annoncé ? »
Il répondit :
« Non. »
Alors ils lui dirent :
« Qui es-tu ?
Il faut que nous donnions une réponse
à ceux qui nous ont envoyés.
Que dis-tu sur toi-même ? »
Il répondit :
« Je suis la voix de celui qui crie dans le désert :
Redressez le CHEMIN du SEIGNEUR,
comme a dit le Prophète Isaïe. »
Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens.
Ils lui posèrent encore cette question :
« Pourquoi donc baptises-tu,
si tu n’es ni le CHRIST, ni Élie, ni le Prophète ? »
Jean leur répondit :
« Moi, je baptise dans l’eau.
Mais au milieu de vous
se tient CELUI que vous ne connaissez pas ;
c’est LUI qui vient derrière moi,
et je ne suis pas digne
de délier la courroie de Sa Sandale. »
Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain,
à l’endroit où Jean baptisait.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. L’ESPRIT du SEIGNEUR est sur Moi : IL M’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres. Alléluia.
(cf. Is 61, 1)
« Au milieu de vous se tient CELUI que vous ne connaissez pas »
Il y eut un homme envoyé par DIEU ;
son nom était Jean.
Il est venu comme témoin,
pour rendre témoignage à la LUMIÈRE,
afin que tous croient par lui.
Cet homme n’était pas la LUMIÈRE,
mais il était là pour rendre témoignage à la LUMIÈRE.
Voici le témoignage de Jean,
quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem
des prêtres et des lévites
pour lui demander :
« Qui es-tu ? »
Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement :
« Je ne suis pas le CHRIST. »
Ils lui demandèrent :
« Alors qu’en est-il ?
Es-tu le Prophète Élie ? »
Il répondit :
« Je ne le suis pas.
– Es-tu le Prophète annoncé ? »
Il répondit :
« Non. »
Alors ils lui dirent :
« Qui es-tu ?
Il faut que nous donnions une réponse
à ceux qui nous ont envoyés.
Que dis-tu sur toi-même ? »
Il répondit :
« Je suis la voix de celui qui crie dans le désert :
Redressez le CHEMIN du SEIGNEUR,
comme a dit le Prophète Isaïe. »
Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens.
Ils lui posèrent encore cette question :
« Pourquoi donc baptises-tu,
si tu n’es ni le CHRIST, ni Élie, ni le Prophète ? »
Jean leur répondit :
« Moi, je baptise dans l’eau.
Mais au milieu de vous
se tient CELUI que vous ne connaissez pas ;
c’est LUI qui vient derrière moi,
et je ne suis pas digne
de délier la courroie de Sa Sandale. »
Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain,
à l’endroit où Jean baptisait.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=14/12/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Dimanche 14 décembre 2014 : Saint Jean de la Croix, Docteur de l'Église (1542 - 1591)- Mémoire
Sainte Odile (Odilia), Patronne de l'Alsace (660 - 720)
Homélie :
L’antienne d’ouverture donne le ton à toute la liturgie de ce jour : « Soyez dans la joie du Seigneur, soyez toujours dans la joie, le Seigneur est proche ». Cette invitation pressante à la joie, a donné le nom à la Messe de ce troisième dimanche de l’Avent : « Gaudete », c'est-à-dire réjouissez-vous. La couleur liturgique adaptée à cette tonalité eut été le rose, mais cette pratique traditionnelle est tombée quelque peu en désuétude.
Quelle est la cause de cette joie ? « Le Seigneur est proche ». Nous n’attendons pas un Dieu lointain dont la venue serait encore hypothétique, un Messie annoncé pour un temps reculé : non, notre joie est toute entière dans la paisible certitude de la présence au milieu de nous de celui qui est venu dans l’humilité de la crèche, qui viendra dans la gloire au dernier Jour, et qui dans l’entre-deux, continue de venir visiter les siens pour les secourir de sa grâce, les instruire de sa Parole, les fortifier de son Eucharistie.
Cette joie est donc celle de sa présence, cachée certes, mais bien réelle : « le Seigneur est proche ». Ne nous a-t-il pas déjà « enveloppé du manteau de l’innocence et revêtu des vêtements du salut » (1ère lect.) ? Il est donc juste de « tressaillir de joie » dans l’Esprit qui repose sur nous, « parce que le Seigneur nous a consacrés par l’onction » (Ibid.). C’est pourquoi Saint Paul nous exhorte à « être toujours dans la joie, à prier sans relâche, à rendre grâce en toute circonstance » (2nd lect.), dans la fidélité au don reçu : « n’éteignez pas l’Esprit ».
Pourtant la liturgie de ce jour fait aussi apparaître une tension, qui caractérise la condition du chrétien en ce monde. D’un côté il est invité à laisser libre cours à sa joie pour le don du salut que nul ne pourra lui ravir, joie pour la présence au milieu de nous de l’Epoux qui ne cesse de venir réconforter son Epouse tout au long de sa route vers la rencontre définitive ; et en même temps il doit demeurer dans une vigilance de chaque instant, pour ne pas perdre ce don, car il est encore objet d’espérance. En effet, aussi longtemps que nous marchons dans la nuit de ce monde, nous ne percevons pas pleinement la présence du Seigneur à nos côtés, et le risque demeure de nous égarer loin de lui. D’autant plus que notre désir est loin d’être unifié : l’ivraie qui menace en nous la croissance du bon grain, n’est-elle pas d’abord cette dispersions dans les distractions éphémères que nous offre les multiples miroirs aux alouettes de notre culture hédoniste ? Heureusement, pour mener notre barque entre les récifs, le Seigneur nous a laissé une boussole et une carte : l’Esprit Saint et sa Parole ; d’où le précepte de l’Apôtre : « N’éteignez pas l’Esprit, ne repoussez pas les prophètes : mais discernez la valeur de toute chose, gardant ce qui est bien et vous éloignant de tout ce qui porte la trace du mal » (2nd lect.).
Nous ne pourrons pleinement adhérer à la nouveauté du Royaume, qu’en nous détachant de la vétusté de ce monde qui passe. Et cet exode implique un passage au désert, à la suite de Jean-Baptiste. A la question que pose la délégation de prêtres et de lévites : « Qui es-tu ? », nous aurions spontanément répondu en termes de nos origines charnelles : notre nom nous situe à l’intérieur d’une généalogie, nous donne une appartenance ici-bas, la sécurité d’une famille, d’un clan, d’une race, d’une nation. Or nous ne trouvons rien de tel dans la réponse du Précurseur : il nie toute référence au passé ; il ne se reconnaît dans aucun des personnages cités et donc connus. Mais il se définit totalement en fonction de l’à-venir ; plus précisément : en fonction d’un mystérieux personnage dont il est chargé d’annoncer la venue. Certes il le connaît puisqu’il doit le désigner ; et pourtant il ne le connaît pas encore puisqu’il attend un signe d’en-haut qui le fera reconnaître. C’est précisément pour se préparer à ce ministère qu’il s’est retiré au désert, lieu par excellence de la purification du désir. Seul celui qui accepte de quitter ses fausses sécurités et de sortir dans la nuit, peut discerner la « Lumière » et lui « rendre témoignage, afin que tous croient par lui ».
Certes Jean appartient encore à la première Alliance : il est le dernier et le plus grand des prophètes puisqu’il doit rendre témoignage au Messie ; mais en même temps, le Précurseur pressent qu’avec la venue de l’Envoyé, un temps se ferme, un autre s’ouvre : le temps de l’attente est clos, celui de l’accomplissement peut commencer. Entre les deux il y a bien sûr continuité : Jésus vient accomplir « les promesses faites à nos pères » ; mais en même temps, cet accomplissement est une telle nouveauté par rapport à l’attente, qu’une rupture s’instaure, et qu’un choix s’impose. C’est à une nouvelle naissance que Notre-Seigneur nous invite : il nous faut renaître « d’eau et d’Esprit » (Jn 3, 5) pour avoir accès à une réalité nouvelle, inouïe : « ce que personne n’avait vu de ses yeux ni entendu de ses oreilles, ce que le cœur de l’homme n’avait pas imaginé, ce qui avait été préparé pour ceux qui aiment Dieu » (1 Co 2, 9).
Voilà pourquoi, bien que nous soyons entrés dans le temps de l’accomplissement des promesses, bien que l’Epoux soit déjà là, nous avons cependant encore à nous préparer à sa venue, à nous disposer à accueillir cette nouveauté qui nous arrache au monde ancien et fait de nous des fils et des filles du Royaume : « Ne le savez-vous pas : vous êtes morts avec le Christ, et votre vie reste cachée avec lui en Dieu. Tendez donc vers les réalités d’en haut, et non pas vers celles de la terre. Et quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui en pleine gloire » (Col 3, 2-4).
Le Seigneur est là, et il ne dépend que de nous de l’accueillir pleinement dans nos vies : à nous d’« aplanir son chemin », de dégager les obstacles à sa venue en « discernant la valeur de toute chose » et en « gardant parfaits et sans reproche notre esprit, notre âme et notre corps » (2nd lect.). Certes nous nous sentons bien démunis devant une telle exigence ; c’est pourquoi l’Apôtre nous rassure : « Il est fidèle le Dieu qui nous appelle : tout cela, il l’accomplira » (Ibid.). Comment dès lors ne pas être dans la joie ? Avec Marie nous pouvons en toute vérité « exalter le Seigneur et exulter en Dieu notre Sauveur, car le Puissant fait pour nous des merveilles ». Jour après jour, patiemment il nous accompagne, nous comblant de sa miséricorde, s’abaissant à nous laver les pieds, alors que « nous ne sommes même pas dignes de défaire la courroie de sa sandale ».
Laissons donc au « Dieu de la paix » le souci de notre sanctification intégrale « puisqu’il prend soin de nous » ; quant à nous, hâtons-nous d’obéir à la mission que nous a confiée Notre-Seigneur, afin que « germe la justice et la louange devant toutes les nations : portons la Bonne Nouvelle aux pauvres, guérissons ceux qui ont le cœur brisé, annonçons aux prisonniers la délivrance et aux captifs la liberté, et proclamons une année de bienfaits, accordée par le Seigneur » (1ère lect.) à tout homme qui accepte de se convertir. Car « le Seigneur est tout proche ».
« Tu le vois, Seigneur, ton peuple se prépare à célébrer la naissance de ton Fils ; dirige notre joie vers la joie d’un si grand mystère : pour que nous fêtions notre salut avec un cœur vraiment nouveau. Par Jésus, le Christ, Notre-Seigneur » (Or. ouv.).
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermons sur l'évangile de Saint Jean, n°2, §5-7 (trad. Bibliothèque augustinienne, t. 71, p. 183s rev.)
« Il est venu pour rendre témoignage à la Lumière »
Comment le Christ est-il venu ? Il est apparu en homme. Parce qu'il était homme à ce point que Dieu était caché en lui, un homme remarquable a été envoyé devant lui pour faire reconnaitre qu'il était plus qu'un homme, lui, le Christ... Qui était-il, celui qui devait ainsi rendre témoignage à la Lumière ? Un être remarquable, ce Jean, un homme d'un haut mérite, d'une grâce éminente, d'une grande élévation. Admire-le, mais comme on admire une montagne : la montagne reste dans les ténèbres tant que la lumière ne vient pas l'envelopper : « Cet homme n'était pas la Lumière ». Ne prends pas la montagne pour la lumière ; ne va pas te briser contre elle, bien loin d'y trouver du secours.
Et que faut-il admirer alors ? La montagne, mais comme montagne. Elève-toi jusqu'à celui qui éclaire cette montagne qui est dressée pour recevoir, la première, les rayons du soleil, afin de les renvoyer à tes yeux... De nos yeux, on dit aussi qu'ils sont des lumières ; et pourtant si on n'allume pas de lampe la nuit ou si le soleil ne se lève pas durant le jour, nos yeux s'ouvrent en vain. Jean lui-même était ténèbres avant d'être illuminé ; il n'est devenu lumière que par cette illumination. S'il n'avait pas reçu les rayons de la Lumière, il serait demeuré ténèbres comme les autres...
Et la Lumière elle-même, où est-elle ? « la Lumière véritable qui illumine tout homme en venant dans ce monde » ? (Jn 1,9) S'il illumine tout homme, il illuminait aussi Jean, par qui il voulait être manifesté... Il venait pour des intelligences infirmes, pour des cœurs blessés, pour des âmes aux yeux malades..., des gens incapables de le voir directement. Il a couvert Jean de ses rayons. En proclamant qu'il avait été lui-même illuminé, Jean a fait connaître Celui qui illumine, Celui qui éclaire, Celui qui est la source de tout don.
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Dimanche 14 décembre 2014 : Saint Jean de la Croix, Docteur de l'Église (1542 - 1591)- Mémoire
Sainte Odile (Odilia), Patronne de l'Alsace (660 - 720)
- Saint Jean de la Croix, Docteur de l'Église (1542 - 1591)- Mémoire:
- Saint Jean de la Croix, Docteur de l'Église (1542 - 1591)- Mémoire
Le maître de la mystique
Juan de Yepes naquit en 1542, probablement le 24 juin. Il était fils de Gonzalo de Yepes et de Catalina Alvarez.
Le couple habitait alors dans la pronvince d’Avila, à Fontiveros.
Six ans plus tard, en 1542, la famille Yepes déménage à Arévalo, mais ils n’y resteront pas longtemps, car en 1551, un nouveau déménagement les conduit à Medina del Campo.
Âgé de 17 ans, donc en 1559, Juan commence, chez les Jésuites de Medina à suivre leurs cours d’humanités ; il les continuera jusqu’en 1563, année où il entre chez les Carmes et prend alors le nom de Juan de San Matias, toujours dans la même ville.
Salamanque sera sa prochaine étape, entre 1567 et 1568. En effet, il y est envoyé et y donne des cours à l’Université et au Collège Saint-André.
Puis, en 1567, c’est sa Prêtrise : il est ordonné Prêtre et vient Célébrer sa première Messe à Medina del Campo, auprès des siens.
Mais cette année sera aussi une année particulière, car au mois de Septembre il fait la rencontre de Teresa Ahumada que le monde entier connaît sous le nom de Thérèse d’Avila. Celle-ci lui parle de son projet de réformer le Carmel, non seulement côté féminin, mais aussi celui des hommes, les Carmes.
La grande mystique, parlant plus tard de ce saint Carme, dira :
« Le Père Jean de la Croix est l’une de ces âmes très pures que Dieu place dans son Église. Notre Seigneur lui a prodigué de grandes richesses de Sagesse du Ciel. »
1564-68 : Il professe et étudie à l’Université de Salamanque et au Collège Saint-André.
Le 28 Novembre 1568 Jean de la Croix, avec l’aide du Père Antonio de Jésus Heredia, crée, à Duruelo, la réforme prônée par Thérèse. Il sera Maître des novices jusqu’en 1571, non seulement à Duruelo, mais aussi a Mancera et Pastrana.
Lorsqu’en 1569 le Couvent de Pastrana ouvre ses portes, Jean de la Croix y va pour mettre un peu de baume à l’austérité excessive alors appliquée dans ce Couvent.
Au mois d’Avril 1571 il est nommé recteur du Collège d’Alcala, mais il n’y restera que peu de temps, car l’année suivante il est nommé Confesseur et aumônier de l’Incarnation, à Avila, charge qu’il occupera jusqu’en 1577.
« Enlevé le 2 Décembre 1577 par des Frères de l’Ordre des Carmes, du Monastère de l’Incarnation à Avila où il résidait comme Confesseur ordinaire des Religieuses, il est mis au secret dans le Couvent des Carmes à Tolède.
C’est là, en effet, dans le drame d’une nuit dont il ne voit pas la fin, qu’il compose ses premiers grands poèmes : en particulier, au temps de Noël, les neufs romances sur l’Incarnation et, au temps de Pâques, le Chant de l’âme et de l’Époux.
Il s’évade du Couvent le 17 Août 1578, au lendemain de la Fête de l’Assomption. Ces neufs mois d’enfermement à Tolède, terre natale de sa mère, sont pour lui temps de naissance à soi-même, temps qui lui aura permis de devenir pleinement créatif » (Carmel de France).
Après sa “libération“, il est nommé, au mois d’Octobre, Prieur de Calvano, dans la province de Jaén, mais, là non plus, il ne restera pas longtemps, car l’année suivante, 1579, il devint Recteur du Collège de Baeza.
En l’année 1581, le Chapître des Carmes se tînt à Alcala ; Jean y est nommé troisième définiteur, Provincial et Prieur de Grenade. Il sera de nouveau réélu Prieur de Grenade en mai 1583.
En 1585, au mois de mai, le Chapître eut lieu à Lisbonne (Portugal). Jean y fut élu deuxième définiteur, avant d’être, en Octobre de la même année, nommé Vicaire Provincial de l’Andalousie.
En 1586 il accompagne les Fondations de Cordoue, de Manchuela, dans la province de Jaén et de Caravaca, dans celle de Murcie.
Lors du Chapître de 1587 qui se tînt à Valladolid, il fut nommé, pour la troisième fois, Prieur de Grenade, ce qui démontre que la “petite guerre” entre lui et ses compagnons était belle et bien finie.
Pour preuve, lors du Chapître de 1588, qui eut lieu au mois de Juin de cette année-là, à Madrid, le Père Jean de la Croix fut nommé Premier définiteur général, Prieur de Ségovie et troisième Conseiller de la “Consulta”.
Mais Jean de la Croix n’est pas d’une santé de fer et, peut-être que sentant sa fin arriver, il assista, en Juin 1591 au Chapître Général qui eut lieu à Madrid et s’y démit de toutes ses fonctions.
« Alors qu’il a été présent au départ de la Réforme et qu’il en a assumé différentes responsabilités, sauf celle de supérieur provincial, il finit par être marginalisé de nouveau en 1591, chez les Réformés eux-mêmes.
Un Chapitre général veut l’envoyer fonder au Mexique ; il se retire dans l’Ermitage proche de La Peñuela, le 10 Août, porteur d’une fièvre qui ne le quittera plus.
Le 28 Septembre, il se rend au Couvent le plus proche à Ubeda, pour s’y faire soigner. Entouré des Frères de la petite Communauté, il meurt dans la nuit du 13 au 14 Décembre 1591, après avoir demandé au Prieur de lire en guise de prière des agonisants le Cantique des cantiques qui avait chanté en lui toute sa vie ». (Carmel de France)
Il a put chanter alors ces vers qu’il avait lui-même composés :
Ô nuit qui m’a guidé
Ô nuit plus belle que l’aurore
Ô nuit qui as uni l’ami avec l’aimée
l’aimée en l’ami transformée.
Deux ans plus tard, au mois de Mai 1593, son corps est transporté à Ségovie. Il faudra attendre 1618, pour voir publiées, à Alcala, les œuvres du grand maître de la mystique.
Jean de la Croix a été béatifié en 1675 par le Pp Clément X (Emilio Altieri, 1670-1676) ; canonisé par le pape Benoît XIII (Pietro Francesco Orsini, 1724-1730), le 27 décembre 1726 ; déclaré docteur de l'Église par le pape Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) le 24 août 1926.
Mais, la gloire de cet homme exceptionnel n’était pas encore à son comble — nous parlons du côté humain — c’est pourquoi, nous parlons du côté humain — c’est pourquoi, le 24 Août 1926, le Pape Pie XI le proclama Docteur de l’Église Universelle, avant que les espagnols ne le déclarent patron des poètes, le 21 Mars 1952.
Alphonse Rocha.
Pour approfondir, lire la Catéchèse du pape Benoît XVI :
>>> Saint Jean de la Croix
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2011/documents/hf_ben-xvi_aud_20110216_fr.html
Source principale : http://nouvl.evangelisation.free.fr/jean_de_la_croix_extrait.htm
- Sainte Odile (Odilia), Patronne de l'Alsace (660 - 720):
- Sainte Odile (Odilia), Vierge, première Abbesse du monastère d’Hohenbourg (660 - 720)
Patronne d'Alsace[/size]
La Fête de Ste Odile a longtemps été célébrée le 13 Décembre, qui était aussi la Fête de Ste Lucie, elle aussi invoquée par les fidèles pour guérir les maladies oculaires ; par conséquent, on a préféré reporter la Fête d'Odile au 14 Décembre, pour distinguer les deux Fêtes.
Le plus ancien document sur la vie de Ste Odile est un parchemin du Xème siècle où un moine a noté ce que la tradition orale transmettait depuis près de deux cents ans, au Mont Ste Odile qui domine la plaine d'Alsace.
Au temps du roi mérovingien Childéric II, Aldaric, troisième duc d'Alsace, père de Sainte Odile, tient sous son empire toute la vallée du Rhin, de Strasbourg à Bâle.
Aldaric est un Chrétien sincère, mais il s'arrache avec peine aux coutumes barbares, ses réactions sont impulsives et même dangereuses : pas de pardon pour qui l'offense.
En 660, alors qu’il attendait avec impatience la naissance de son fils premier-né, lui naquit une petite fille aveugle.
Son premier réflexe fut de vouloir la tuer, mais devant les pleurs de sa femme, Béreswinde, il accepta de lui laisser la vie à condition que le bébé disparût aussitôt.
Béreswinde, bouleversée, se mit en quête d'une nourrice. Odile fut emmenée à Scherwiller, à une trentaine de kilomètres d'Obernai.
Devant le beau linge du bébé et les soins particuliers dont il était entouré, les langues allaient bon train.
Bientôt Odile ne fut plus en sécurité chez la nourrice et, à un an, dut reprendre la route pour Baume-les-Dames, près de Besançon, où elle franchit les portes d'un Monastère.
Pendant toute son enfance, Odile était entourée du silence et de la Paix des Moniales qui essayaient de lui faire oublier sa cécité : elle apprit à se diriger seule dans le cloître, à reconnaître les appels de la cloche, à chanter par cœur les offices, faisant la joie de ses mères adoptives.
L'Évêque Ehrhardt de Ratisbonne arriva un jour au Monastère pour, dit-il, Baptiser la petite aveugle.
Devant la Communauté, Ehrhardt prononça les paroles Sacramentelles : « Odilia Je te Baptise au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. »
Odilia veut dire : soleil de Dieu.
Au moment où l'eau coula sur son front, Odile ouvrit les paupières... elle voyait !
Après la guérison, l’Évêque fit avertir Aldaric qui n'eut aucun geste de repentir. Il avait maintenant quatre fils et une fille, sa fille aînée était oubliée.
Odile demeura donc à Palma chez les Religieuses qui lui apprirent aussitôt à écrire et à lire dans les livres saints.
La souffrance et la cécité l'avaient mûrie : elle faisait preuve d'une force d'âme et d'un détachement extraordinaires.
Au fur et à mesure que les mois passaient, Odile sentait grandir en elle le désir de connaître sa famille.
Certains voyageurs, qui s'arrêtaient au Monastère, lui avaient déjà parlé de son frère Hugon qu’ils disaient aimable et généreux. Par l'intermédiaire d'un pèlerin, Odile lui fit parvenir une lettre qui émut Hugon au point qu’il osa affronter son père.
L'heure du pardon n'avait pas encore sonné, Aldaric ne voulait pas revoir sa fille mais Hugon écrivit cependant à sa sœur de venir au château, pensant que la vue d'Odile ferait tomber la colère de son père.
Hélas, à l'arrivée de sa fille aînée la colère d’Aldaric redoubla : il frappa Hugon qui mourut des suites des blessures.
Ce fut le dernier accès de colère du terrible barbare qui, désespéré par la mort de son fils préféré, installa sa fille à Hohenbourg et assura sa subsistance.
Odile eut la patience de vivre ignorée des siens et se contente de ce que lui donnait son père qu'elle n'osait plus affronter.
Elle ne vivait que pour les pauvres avec qui elle partageait ses maigres ressources.
Peu à peu Aldaric se transforma et offrit à Odile le Hohenbourg et toutes ses dépendances à condition qu'elle priât pour lui.
La jeune fille humiliée va devenir la célèbre Abbesse représentée par les statues et les tapisseries.
Son cœur profond, son austère vertu, sa grande Charité attirèrent plus de cent trente Moniales et la plupart des membres de sa famille.
Les travaux commencèrent rapidement pour transformer le Hohenbourg en un Monastère.
Odile qui est une âme d'Oraison, couvrit de chapelles tout le sommet de la colline dont la première fut dédiée à Notre-Dame, puis une autre à Saint Jean-Baptiste qu'Odile vénérait particulièrement depuis son Baptême.
Un soir, la Moniale chargée d'appeler ses compagnes pour l'office fut éblouie par une violente clarté : Odile conversait avec Saint Jean-Baptiste.
De jour, de nuit, par petits groupes qui se succédaient, les Moniales chantaient sans cesse la louange de Dieu.
L'Abbesse était la plus ardente à la Prière ; elle aimait la mortification, mais elle était sage et prudente pour ses filles.
Peu de temps après la construction du Monastère, Aldaric mourut. Avertie par une vision, Odile le sut en Purgatoire et se mit en Prière jusqu'à ce que Notre-Seigneur lui apparût pour lui apprendre l'entrée de son père en Paradis.
Une chapelle, dite des larmes, se dresse encore aujourd'hui sur la terrasse du Couvent ; la tradition assure qu'une pierre creusée par les genoux de la Sainte existe encore devant le maître-autel.
Le Hohenbourg était le refuge des pauvres, des malheureux, des malchanceux et des pèlerins qui savaient y trouver bon accueil.
Un vieillard tomba en montant vers le Monastère. Odile le rencontra un moment plus tard et, comme pour le soulager, il fallait de l'eau, Odile implora le secours de Dieu, frappa le rocher et une source jaillit et ne tarira jamais.
Mais la preuve était faite que tous ceux qui désiraient du secours ne pouvaient parvenir au sommet de la colline. Un autre Monastère fut construit en bas.
Aucun des deux cCouvents ne voulait se passer de la présence d'Odile qui allait donc du cloître du haut à celui du bas.
En chemin elle aidait les éclopés et les infirmes.
De toutes parts on venait la voir car on savait que ses mains étaient Bénies. Parfois lorsqu'elle pansait des blessés ou des lépreux, les plaies se fermaient et les douleurs s'apaisaient. Sa préférence allait aux aveugles en souvenir de son infirmité. Elle présidait tout, elle prévoyait tout et s'intéressait à chacun en particulier.
Mais ses compagnes la voyaient de plus en plus lasse. Sentant la faiblesse la gagner, Odile se rendit à la chapelle Saint-Jean-Baptiste ; une dernière fois elle s'adressa à ses filles puis, à l'heure de l'Office elle les envoya à l'église.
Quand les Moniales revinrent de l'Office, Odile les avait quittées. Leur peine était grande d'autant plus que leur mère était partie sans avoir communié. Elles se mirent en prière et Odile revint à elle.
Après les avoir réprimandées, l'Abbesse réclama le Ciboire, se Communia et quitta définitivement la Terre, le 13 Décembre 720.
Pour un approfondissement voir et (ou) lire :
>>> Sainte Odile, abbesse de Hohenbourg en Alsace
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/odile/index.htm
Source principale : ©Evangelizo.org
Homélie :
L’antienne d’ouverture donne le ton à toute la liturgie de ce jour : « Soyez dans la joie du Seigneur, soyez toujours dans la joie, le Seigneur est proche ». Cette invitation pressante à la joie, a donné le nom à la Messe de ce troisième dimanche de l’Avent : « Gaudete », c'est-à-dire réjouissez-vous. La couleur liturgique adaptée à cette tonalité eut été le rose, mais cette pratique traditionnelle est tombée quelque peu en désuétude.
Quelle est la cause de cette joie ? « Le Seigneur est proche ». Nous n’attendons pas un Dieu lointain dont la venue serait encore hypothétique, un Messie annoncé pour un temps reculé : non, notre joie est toute entière dans la paisible certitude de la présence au milieu de nous de celui qui est venu dans l’humilité de la crèche, qui viendra dans la gloire au dernier Jour, et qui dans l’entre-deux, continue de venir visiter les siens pour les secourir de sa grâce, les instruire de sa Parole, les fortifier de son Eucharistie.
Cette joie est donc celle de sa présence, cachée certes, mais bien réelle : « le Seigneur est proche ». Ne nous a-t-il pas déjà « enveloppé du manteau de l’innocence et revêtu des vêtements du salut » (1ère lect.) ? Il est donc juste de « tressaillir de joie » dans l’Esprit qui repose sur nous, « parce que le Seigneur nous a consacrés par l’onction » (Ibid.). C’est pourquoi Saint Paul nous exhorte à « être toujours dans la joie, à prier sans relâche, à rendre grâce en toute circonstance » (2nd lect.), dans la fidélité au don reçu : « n’éteignez pas l’Esprit ».
Pourtant la liturgie de ce jour fait aussi apparaître une tension, qui caractérise la condition du chrétien en ce monde. D’un côté il est invité à laisser libre cours à sa joie pour le don du salut que nul ne pourra lui ravir, joie pour la présence au milieu de nous de l’Epoux qui ne cesse de venir réconforter son Epouse tout au long de sa route vers la rencontre définitive ; et en même temps il doit demeurer dans une vigilance de chaque instant, pour ne pas perdre ce don, car il est encore objet d’espérance. En effet, aussi longtemps que nous marchons dans la nuit de ce monde, nous ne percevons pas pleinement la présence du Seigneur à nos côtés, et le risque demeure de nous égarer loin de lui. D’autant plus que notre désir est loin d’être unifié : l’ivraie qui menace en nous la croissance du bon grain, n’est-elle pas d’abord cette dispersions dans les distractions éphémères que nous offre les multiples miroirs aux alouettes de notre culture hédoniste ? Heureusement, pour mener notre barque entre les récifs, le Seigneur nous a laissé une boussole et une carte : l’Esprit Saint et sa Parole ; d’où le précepte de l’Apôtre : « N’éteignez pas l’Esprit, ne repoussez pas les prophètes : mais discernez la valeur de toute chose, gardant ce qui est bien et vous éloignant de tout ce qui porte la trace du mal » (2nd lect.).
Nous ne pourrons pleinement adhérer à la nouveauté du Royaume, qu’en nous détachant de la vétusté de ce monde qui passe. Et cet exode implique un passage au désert, à la suite de Jean-Baptiste. A la question que pose la délégation de prêtres et de lévites : « Qui es-tu ? », nous aurions spontanément répondu en termes de nos origines charnelles : notre nom nous situe à l’intérieur d’une généalogie, nous donne une appartenance ici-bas, la sécurité d’une famille, d’un clan, d’une race, d’une nation. Or nous ne trouvons rien de tel dans la réponse du Précurseur : il nie toute référence au passé ; il ne se reconnaît dans aucun des personnages cités et donc connus. Mais il se définit totalement en fonction de l’à-venir ; plus précisément : en fonction d’un mystérieux personnage dont il est chargé d’annoncer la venue. Certes il le connaît puisqu’il doit le désigner ; et pourtant il ne le connaît pas encore puisqu’il attend un signe d’en-haut qui le fera reconnaître. C’est précisément pour se préparer à ce ministère qu’il s’est retiré au désert, lieu par excellence de la purification du désir. Seul celui qui accepte de quitter ses fausses sécurités et de sortir dans la nuit, peut discerner la « Lumière » et lui « rendre témoignage, afin que tous croient par lui ».
Certes Jean appartient encore à la première Alliance : il est le dernier et le plus grand des prophètes puisqu’il doit rendre témoignage au Messie ; mais en même temps, le Précurseur pressent qu’avec la venue de l’Envoyé, un temps se ferme, un autre s’ouvre : le temps de l’attente est clos, celui de l’accomplissement peut commencer. Entre les deux il y a bien sûr continuité : Jésus vient accomplir « les promesses faites à nos pères » ; mais en même temps, cet accomplissement est une telle nouveauté par rapport à l’attente, qu’une rupture s’instaure, et qu’un choix s’impose. C’est à une nouvelle naissance que Notre-Seigneur nous invite : il nous faut renaître « d’eau et d’Esprit » (Jn 3, 5) pour avoir accès à une réalité nouvelle, inouïe : « ce que personne n’avait vu de ses yeux ni entendu de ses oreilles, ce que le cœur de l’homme n’avait pas imaginé, ce qui avait été préparé pour ceux qui aiment Dieu » (1 Co 2, 9).
Voilà pourquoi, bien que nous soyons entrés dans le temps de l’accomplissement des promesses, bien que l’Epoux soit déjà là, nous avons cependant encore à nous préparer à sa venue, à nous disposer à accueillir cette nouveauté qui nous arrache au monde ancien et fait de nous des fils et des filles du Royaume : « Ne le savez-vous pas : vous êtes morts avec le Christ, et votre vie reste cachée avec lui en Dieu. Tendez donc vers les réalités d’en haut, et non pas vers celles de la terre. Et quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui en pleine gloire » (Col 3, 2-4).
Le Seigneur est là, et il ne dépend que de nous de l’accueillir pleinement dans nos vies : à nous d’« aplanir son chemin », de dégager les obstacles à sa venue en « discernant la valeur de toute chose » et en « gardant parfaits et sans reproche notre esprit, notre âme et notre corps » (2nd lect.). Certes nous nous sentons bien démunis devant une telle exigence ; c’est pourquoi l’Apôtre nous rassure : « Il est fidèle le Dieu qui nous appelle : tout cela, il l’accomplira » (Ibid.). Comment dès lors ne pas être dans la joie ? Avec Marie nous pouvons en toute vérité « exalter le Seigneur et exulter en Dieu notre Sauveur, car le Puissant fait pour nous des merveilles ». Jour après jour, patiemment il nous accompagne, nous comblant de sa miséricorde, s’abaissant à nous laver les pieds, alors que « nous ne sommes même pas dignes de défaire la courroie de sa sandale ».
Laissons donc au « Dieu de la paix » le souci de notre sanctification intégrale « puisqu’il prend soin de nous » ; quant à nous, hâtons-nous d’obéir à la mission que nous a confiée Notre-Seigneur, afin que « germe la justice et la louange devant toutes les nations : portons la Bonne Nouvelle aux pauvres, guérissons ceux qui ont le cœur brisé, annonçons aux prisonniers la délivrance et aux captifs la liberté, et proclamons une année de bienfaits, accordée par le Seigneur » (1ère lect.) à tout homme qui accepte de se convertir. Car « le Seigneur est tout proche ».
« Tu le vois, Seigneur, ton peuple se prépare à célébrer la naissance de ton Fils ; dirige notre joie vers la joie d’un si grand mystère : pour que nous fêtions notre salut avec un cœur vraiment nouveau. Par Jésus, le Christ, Notre-Seigneur » (Or. ouv.).
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermons sur l'évangile de Saint Jean, n°2, §5-7 (trad. Bibliothèque augustinienne, t. 71, p. 183s rev.)
« Il est venu pour rendre témoignage à la Lumière »
Comment le Christ est-il venu ? Il est apparu en homme. Parce qu'il était homme à ce point que Dieu était caché en lui, un homme remarquable a été envoyé devant lui pour faire reconnaitre qu'il était plus qu'un homme, lui, le Christ... Qui était-il, celui qui devait ainsi rendre témoignage à la Lumière ? Un être remarquable, ce Jean, un homme d'un haut mérite, d'une grâce éminente, d'une grande élévation. Admire-le, mais comme on admire une montagne : la montagne reste dans les ténèbres tant que la lumière ne vient pas l'envelopper : « Cet homme n'était pas la Lumière ». Ne prends pas la montagne pour la lumière ; ne va pas te briser contre elle, bien loin d'y trouver du secours.
Et que faut-il admirer alors ? La montagne, mais comme montagne. Elève-toi jusqu'à celui qui éclaire cette montagne qui est dressée pour recevoir, la première, les rayons du soleil, afin de les renvoyer à tes yeux... De nos yeux, on dit aussi qu'ils sont des lumières ; et pourtant si on n'allume pas de lampe la nuit ou si le soleil ne se lève pas durant le jour, nos yeux s'ouvrent en vain. Jean lui-même était ténèbres avant d'être illuminé ; il n'est devenu lumière que par cette illumination. S'il n'avait pas reçu les rayons de la Lumière, il serait demeuré ténèbres comme les autres...
Et la Lumière elle-même, où est-elle ? « la Lumière véritable qui illumine tout homme en venant dans ce monde » ? (Jn 1,9) S'il illumine tout homme, il illuminait aussi Jean, par qui il voulait être manifesté... Il venait pour des intelligences infirmes, pour des cœurs blessés, pour des âmes aux yeux malades..., des gens incapables de le voir directement. Il a couvert Jean de ses rayons. En proclamant qu'il avait été lui-même illuminé, Jean a fait connaître Celui qui illumine, Celui qui éclaire, Celui qui est la source de tout don.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud, Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Lundi 15 Décembre 2014
De la férie
3ième semaine du Temps de l’Avent
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
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Lundi 15 Décembre 2014
De la férie
3ième semaine du Temps de l’Avent
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
(Première lecture)
Livre des Nombres 24 : 2 à 7, 15 à 17a
« Un astre se lève, issu de Jacob »
En ces jours-là,
levant les yeux, le prophète païen Balaam
vit Israël qui campait, rangé par tribus.
L’ESPRIT de DIEU fut sur lui,
et il prononça ces Paroles énigmatiques :
« Oracle de Balaam, fils de Béor,
oracle de l’Homme au regard pénétrant,
oracle de CELUI qui entend les PAROLES de DIEU.
IL voit ce que le PUISSANT Lui fait voir,
IL tombe en extase, et Ses YEUX s’ouvrent.
Que tes tentes sont belles, Jacob,
et tes demeures, Israël !
Elles s’étendent comme des vallées,
comme des jardins au bord d’un fleuve ;
le SEIGNEUR les a plantées comme des aloès,
comme des cèdres au bord des eaux !
Un HÉROS sortira de la descendance de Jacob,
IL dominera sur des peuples nombreux.
Son RÈGNE sera plus grand que celui de Gog,
Sa ROYAUTÉ sera exaltée. »
Balaam prononça encore ces Paroles énigmatiques :
« Oracle de Balaam, fils de Béor,
oracle de l’Homme au regard pénétrant,
oracle de CELUI qui entend les PAROLES de DIEU,
qui possède la science du TRÈS-HAUT.
IL voit ce que le PUISSANT Lui fait voir,
IL tombe en extase, et Ses YEUX s’ouvrent.
Ce HÉROS, je LE vois – mais pas pour maintenant –
je L’aperçois – mais pas de près :
Un astre se lève, issu de Jacob,
un sceptre se dresse, issu d’Israël. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre des Nombres 24 : 2 à 7, 15 à 17a
« Un astre se lève, issu de Jacob »
En ces jours-là,
levant les yeux, le prophète païen Balaam
vit Israël qui campait, rangé par tribus.
L’ESPRIT de DIEU fut sur lui,
et il prononça ces Paroles énigmatiques :
« Oracle de Balaam, fils de Béor,
oracle de l’Homme au regard pénétrant,
oracle de CELUI qui entend les PAROLES de DIEU.
IL voit ce que le PUISSANT Lui fait voir,
IL tombe en extase, et Ses YEUX s’ouvrent.
Que tes tentes sont belles, Jacob,
et tes demeures, Israël !
Elles s’étendent comme des vallées,
comme des jardins au bord d’un fleuve ;
le SEIGNEUR les a plantées comme des aloès,
comme des cèdres au bord des eaux !
Un HÉROS sortira de la descendance de Jacob,
IL dominera sur des peuples nombreux.
Son RÈGNE sera plus grand que celui de Gog,
Sa ROYAUTÉ sera exaltée. »
Balaam prononça encore ces Paroles énigmatiques :
« Oracle de Balaam, fils de Béor,
oracle de l’Homme au regard pénétrant,
oracle de CELUI qui entend les PAROLES de DIEU,
qui possède la science du TRÈS-HAUT.
IL voit ce que le PUISSANT Lui fait voir,
IL tombe en extase, et Ses YEUX s’ouvrent.
Ce HÉROS, je LE vois – mais pas pour maintenant –
je L’aperçois – mais pas de près :
Un astre se lève, issu de Jacob,
un sceptre se dresse, issu d’Israël. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Fais-moi connaître Ta VOLONTÉ et pardonne mes torts
Du recueil de David.
Psaume 24 (25), entièrement
Psaume 24 (25), entièrement
Psaume 24 (25) : 4 et 5ab, 6 et 7bc, 8 et 9
R/ SEIGNEUR, fais-moi connaître Ta ROUTE !
SEIGNEUR, enseigne-moi Tes VOIES,
fais-moi connaître Ta ROUTE.
Dirige-moi par Ta VÉRITÉ, enseigne-moi,
car TU es le DIEU qui me sauve.
R/
Rappelle-TOI, SEIGNEUR, Ta TENDRESSE,
Ton AMOUR qui est de toujours.
Dans Ton AMOUR, ne m’oublie pas,
en RAISON de Ta BONTÉ, SEIGNEUR.
R/
IL est DROIT, IL est BON, le SEIGNEUR,
LUI qui montre aux pécheurs le CHEMIN.
Sa JUSTICE dirige les humbles,
IL enseigne aux humbles Son CHEMIN.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
SEIGNEUR, enseigne-moi Tes VOIES,
fais-moi connaître Ta ROUTE.
Dirige-moi par Ta VÉRITÉ, enseigne-moi,
car TU es le DIEU qui me sauve.
R/
Rappelle-TOI, SEIGNEUR, Ta TENDRESSE,
Ton AMOUR qui est de toujours.
Dans Ton AMOUR, ne m’oublie pas,
en RAISON de Ta BONTÉ, SEIGNEUR.
R/
IL est DROIT, IL est BON, le SEIGNEUR,
LUI qui montre aux pécheurs le CHEMIN.
Sa JUSTICE dirige les humbles,
IL enseigne aux humbles Son CHEMIN.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 11 : 16 à 19
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Fais-nous voir, SEIGNEUR, Ton AMOUR, et donne-nous Ton SALUT. Alléluia. (Ps 84, 08)
« Le baptême de Jean, d’où venait-il ? »
En ce temps-là,
JÉSUS était entré dans le Temple,
et, pendant qu’IL enseignait,
les grands prêtres et les anciens du peuple
s’approchèrent de LUI et demandèrent :
« Par quelle autorité fais-TU cela,
et qui T’a donné cette autorité ? »
JÉSUS leur répliqua :
« À mon tour, Je vais vous poser une question, une seule ;
et si vous me répondez,
Je vous dirai, Moi aussi, par quelle autorité Je fais cela :
Le baptême de Jean, d’où venait-il ?
du Ciel ou des hommes ? »
Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement :
« Si nous disons : “Du Ciel”,
IL va nous dire :
“Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?”
Si nous disons : “Des hommes”,
nous devons redouter la foule,
car tous tiennent Jean pour un Prophète. »
Ils répondirent donc à JÉSUS :
« Nous ne savons pas ! »
IL leur dit à Son Tour :
« Moi, Je ne vous dis pas non plus
par quelle autorité Je fais cela.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Fais-nous voir, SEIGNEUR, Ton AMOUR, et donne-nous Ton SALUT. Alléluia. (Ps 84, 08)
« Le baptême de Jean, d’où venait-il ? »
En ce temps-là,
JÉSUS était entré dans le Temple,
et, pendant qu’IL enseignait,
les grands prêtres et les anciens du peuple
s’approchèrent de LUI et demandèrent :
« Par quelle autorité fais-TU cela,
et qui T’a donné cette autorité ? »
JÉSUS leur répliqua :
« À mon tour, Je vais vous poser une question, une seule ;
et si vous me répondez,
Je vous dirai, Moi aussi, par quelle autorité Je fais cela :
Le baptême de Jean, d’où venait-il ?
du Ciel ou des hommes ? »
Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement :
« Si nous disons : “Du Ciel”,
IL va nous dire :
“Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?”
Si nous disons : “Des hommes”,
nous devons redouter la foule,
car tous tiennent Jean pour un Prophète. »
Ils répondirent donc à JÉSUS :
« Nous ne savons pas ! »
IL leur dit à Son Tour :
« Moi, Je ne vous dis pas non plus
par quelle autorité Je fais cela.
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Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Mardi 16 Décembre 2014
De la férie
3ième semaine du Temps de l’Avent
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
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De la férie
3ième semaine du Temps de l’Avent
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
(Première lecture)
Livre du Prophète Sophonie 3 : 1 et 2, 9 à 13
Le SALUT MESSIANIQUE est promis à tous les pauvres.
Ainsi PARLE le SEIGNEUR :
Malheur à la rebelle, l’impure,
Jérusalem, la ville tyrannique !
Elle n’a pas écouté l’appel,
elle n’a pas accepté la leçon,
elle n’a pas fait CONFIANCE au SEIGNEUR,
de Son DIEU elle ne s’est pas approchée.
Alors, Je rendrai pures les lèvres des peuples
pour que tous invoquent le NOM du SEIGNEUR
et, d’un même geste, LE servent.
D’au-delà des fleuves d’Ethiopie,
ceux qui M’adorent, Mes Enfants Dispersés,
M’apporteront Mon OFFRANDE.
Ce jour-là, tu n’auras plus à rougir
de tes méfaits, de tes crimes contre Moi,
car alors J’extirperai de toi
ceux qui se vantent avec insolence,
tu cesseras de te pavaner
sur Ma MONTAGNE SAINTE.
Je laisserai chez toi un peuple pauvre et petit ;
il prendra pour abri le NOM du SEIGNEUR.
Ce reste d’Israël ne commettra plus d’injustice ;
ils ne diront plus de mensonge ;
dans leur bouche, plus de langage trompeur.
Mais ils pourront paître et se reposer,
nul ne viendra les effrayer.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre du Prophète Sophonie 3 : 1 et 2, 9 à 13
Le SALUT MESSIANIQUE est promis à tous les pauvres.
Ainsi PARLE le SEIGNEUR :
Malheur à la rebelle, l’impure,
Jérusalem, la ville tyrannique !
Elle n’a pas écouté l’appel,
elle n’a pas accepté la leçon,
elle n’a pas fait CONFIANCE au SEIGNEUR,
de Son DIEU elle ne s’est pas approchée.
Alors, Je rendrai pures les lèvres des peuples
pour que tous invoquent le NOM du SEIGNEUR
et, d’un même geste, LE servent.
D’au-delà des fleuves d’Ethiopie,
ceux qui M’adorent, Mes Enfants Dispersés,
M’apporteront Mon OFFRANDE.
Ce jour-là, tu n’auras plus à rougir
de tes méfaits, de tes crimes contre Moi,
car alors J’extirperai de toi
ceux qui se vantent avec insolence,
tu cesseras de te pavaner
sur Ma MONTAGNE SAINTE.
Je laisserai chez toi un peuple pauvre et petit ;
il prendra pour abri le NOM du SEIGNEUR.
Ce reste d’Israël ne commettra plus d’injustice ;
ils ne diront plus de mensonge ;
dans leur bouche, plus de langage trompeur.
Mais ils pourront paître et se reposer,
nul ne viendra les effrayer.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le SEIGNEUR m’a délivré de toutes mes craintes
Du recueil de David. Devant Abimélek, David s’était fait passer pour fou. Après avoir été mis a la porte par celui-ci, il prononça les paroles que voici.
Psaume 33 (34), entièrement
Psaume 33 (34), entièrement
Psaume 33 (34) : 2 et 3, 6 et 7, 16 à 18, 19 et 23
R/ Un pauvre crie ;
le SEIGNEUR entend.
Je bénirai le SEIGNEUR en tout temps,
Sa LOUANGE sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le SEIGNEUR :
que les pauvres m’entendent et soient en fête !
R/
Qui regarde vers LUI resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le SEIGNEUR entend :
IL le sauve de toutes ses angoisses.
R/
Le SEIGNEUR regarde les justes,
IL écoute, attentif à leurs cris.
Le SEIGNEUR entend ceux qui L’appellent :
de toutes leurs angoisses, IL les délivre.
R/
IL est proche du cœur brisé,
IL sauve l’esprit abattu.
Le SEIGNEUR rachètera Ses Serviteurs :
pas de châtiment pour qui trouve en LUI son REFUGE.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
le SEIGNEUR entend.
Je bénirai le SEIGNEUR en tout temps,
Sa LOUANGE sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le SEIGNEUR :
que les pauvres m’entendent et soient en fête !
R/
Qui regarde vers LUI resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le SEIGNEUR entend :
IL le sauve de toutes ses angoisses.
R/
Le SEIGNEUR regarde les justes,
IL écoute, attentif à leurs cris.
Le SEIGNEUR entend ceux qui L’appellent :
de toutes leurs angoisses, IL les délivre.
R/
IL est proche du cœur brisé,
IL sauve l’esprit abattu.
Le SEIGNEUR rachètera Ses Serviteurs :
pas de châtiment pour qui trouve en LUI son REFUGE.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 21 : 28 à 32
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Viens, SEIGNEUR, ne tarde plus, délivre Ton Peuple de ses fautes ! Alléluia.
« Jean est venu : les publicains et les prostituées ont cru à sa parole »
En ce temps-là,
JÉSUS disait aux grands prêtres et aux anciens :
« Quel est votre avis ?
Un homme avait deux fils.
Il vint trouver le premier et lui dit :
“Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.”
Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.”
Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.
Puis le père alla trouver le second
et lui parla de la même manière.
Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur !”
et il n’y alla pas.
Lequel des deux a fait la volonté du père ? »
Ils lui répondent :
« Le premier. »
JÉSUS leur dit :
« Amen, Je vous le déclare :
les publicains et les prostituées
vous précèdent dans le ROYAUME de DIEU.
Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice,
et vous n’avez pas cru à sa parole ;
mais les publicains et les prostituées y ont cru.
Tandis que vous, après avoir vu cela,
vous ne vous êtes même pas repentis plus tard
pour croire à sa parole. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Viens, SEIGNEUR, ne tarde plus, délivre Ton Peuple de ses fautes ! Alléluia.
« Jean est venu : les publicains et les prostituées ont cru à sa parole »
En ce temps-là,
JÉSUS disait aux grands prêtres et aux anciens :
« Quel est votre avis ?
Un homme avait deux fils.
Il vint trouver le premier et lui dit :
“Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.”
Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.”
Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.
Puis le père alla trouver le second
et lui parla de la même manière.
Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur !”
et il n’y alla pas.
Lequel des deux a fait la volonté du père ? »
Ils lui répondent :
« Le premier. »
JÉSUS leur dit :
« Amen, Je vous le déclare :
les publicains et les prostituées
vous précèdent dans le ROYAUME de DIEU.
Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice,
et vous n’avez pas cru à sa parole ;
mais les publicains et les prostituées y ont cru.
Tandis que vous, après avoir vu cela,
vous ne vous êtes même pas repentis plus tard
pour croire à sa parole. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Textes du jour, lu sur :
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Mardi 16 décembre 2014 : mardi de la 3e semaine de l'Avent
Sainte Adélaïde, Veuve et Impératrice († 999),
Bienheureuse Marie des Anges (Marianna Fontanella), Vierge (1661 - 1717)
Homélie :
« Mais vous, même après avoir vu cela, vous ne vous êtes pas repentis pour croire à sa parole ». Il ne sera pas dit que le temps de l’Avent n’est pas un temps de conversion ! D’autant que le « cela » est suffisamment large pour contenir toutes les merveilles que Dieu fit pour nous. Après tant d’égards pour nous, le Seigneur se plaint donc de n’être guère obéit ni suivi… Pire, la violence de ce rappel à l’ordre montre que Jésus n’a pas d’autre moyen que la fermeté pour nous secouer, pour nous inviter à nous remettre en question ! Serions-nous un peuple à la nuque raide ?
Il faut dire qu’il est toujours facile de passer à côté de l’essentiel, surtout qu’il se fait aussi discret qu’un enfant qui va naître. De même, le germe de vie de la parole de Dieu que nous méditons aujourd’hui pourrait rester cacher derrière l’évidence de la morale de la parabole : l’obéissance en acte vaut mieux que l’obéissance en paroles.
Nous nous rallions tous spontanément à cette maxime. L’obéissance, nous tentons de la pratiquer avec plus ou moins de bonheur, mais elle ne nous pose pas question de principe. Elle ne posait pas question non plus au deux fils. Jésus ne les interroge d’ailleurs pas sur cette notion, mais il met en question leurs actes.
L’interpellation d’aujourd’hui porte donc sur les fondements de nos actes. Il ne suffit pas de dire, ni même d’être convaincus, que nous conformons notre vie aux préceptes divins. Cela, nous l’avons en commun avec les personnes que Jésus interpelle sèchement.
Comment discerner ? Quel exemple prendre pour être assuré de dépasser l’illusion ou les stratagèmes de notre volonté propre ? En regardant sur notre frère aîné. Jésus est en effet l’exemplaire unique, le modèle de l’obéissance filiale, celle qui se dit infailliblement en actes conformes à la volonté du Père. Voilà le repère fiable plus que tous les exercices de casuistique. Suspendre le cours des discernements complexes et intérieurs pour contempler le modèle que le Père nous donne. En gardant les yeux fixés sur le Christ, l’obéissance n’est plus un difficile exercice de recul par rapport à ses aspirations profondes, elle devient un dynamisme vital et communautaire. Nous ne sommes plus seuls devant un ordre difficile, nous sommes avec lui en route vers le même but : travailler à sa vigne de la façon qui lui plaît, revenir promptement à la maison du Père.
C’est cela en effet qui fait que l’acte du fils est bon. Il ne va pas à la vigne par intérêt, il n’a d’autre motivation que respecter de la parole de son père. Ce sont là les premiers mots de l’amour filial. L’amour de son père lui a donc fait faire les premiers pas d’un chemin de croissance, d’une sincère conversion.
Pour nous faciliter ce radical retournement de notre façon de penser et d’agir, le Fils se donne à notre contemplation en se faisant enfant. Il attire ainsi plus spontanément le regard. Il montre qu’il ne vient pas en donneur de leçons mais en mendiant de votre amour, car l’obéissance n’existe que dans l’amour. IL n’y a pas plus de rapport de force dans le Royaume qu’entre cet enfant et nous. Uniquement la rencontre personnelle et bouleversante, « convertissante », avec celui par qui nous vient la grâce du salut.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien
5e sermon pour l'Avent (trad. Sr. Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 6, p. 100)
C'est une joie pour moi, frères, d'évoquer avec vous cette voie du Seigneur...dont Isaïe fait un si bel éloge : « Il y aura...dans la terre aride et déserte, un chemin et une route... Cette route sera appelée voie sacrée » (Is 35,7-8.), parce qu'elle est la sanctification des pécheurs et le salut de ceux qui sont perdus...
« Aucun impur n'y passera. » Cher Isaïe, ceux qui sont impurs passeront donc par une autre voie ? Ah non ! Que tous viennent plutôt à cette route-ci, qu'ils y avancent ! C'est surtout pour les impurs que le Christ l'a tracée, lui qui « est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 19,10)... Alors l'impur va passer par la voie sacrée ? A Dieu ne plaise ! Aussi souillé qu'il soit en l'abordant, il ne le sera plus quand il y passera ; car dès qu'il y aura mis le pied, sa souillure disparaîtra. La voie sacrée, en effet, est ouverte à l'homme impur, mais dès qu'elle l'accueille, elle le purifie en effaçant tout le mal qu'il a commis... Elle ne le laisse pas passer avec sa souillure, car elle est la « voie resserrée » et pour ainsi dire, le « trou d'aiguille » (Mt 7,14 ; 19,24)...
Si donc tu es déjà sur la route, ne t'en écarte pas ; sinon, le Seigneur te laisserait « errer dans la voie de ton propre cœur » (Is 57,17)... Si tu trouves la route trop étroite, considère le terme où elle te conduit... Mais si ton regard ne va pas jusque-là, fais confiance à Isaïe, le voyant. Lui qui distinguait à la fois l'étroitesse et le terme de la route, il ajoutait : « Sur ce chemin marcheront les libérés, les rachetés du Seigneur ; ils arriveront à Sion avec des clameurs de joie. Un bonheur sans fin transfigurera leur visage. Ils obtiendront allégresse et joie. Douleurs et plainte prendront la fuite » (35,9-10).
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Mardi 16 décembre 2014 : mardi de la 3e semaine de l'Avent
Sainte Adélaïde, Veuve et Impératrice († 999),
Bienheureuse Marie des Anges (Marianna Fontanella), Vierge (1661 - 1717)
- Sainte Adélaïde, Veuve et Impératrice du Saint Empire († 999):
- Sainte Adélaïde, Veuve et Impératrice du Saint Empire († 999)
Sainte-Adélaïde Fille du roi Rodolphe II de Bourgogne, qui décède alors qu’elle est âgée de 6 ans. Adélaïde et sa mère, Berthe de Souabe, sont alors prises en charge par Hugues d’Arles, le roi de Provence, qui épouse Berthe deux ans plus tard tandis qu’Adélaïde est promise en mariage à son fils, Lothaire d’Italie. En 947, Hugues étant décédé, Lothaire lui succède sur le trône et épouse Adélaïde, alors âgée de 16 ans. Une petite fille prénommée Emma naît de cette union, mais malheureusement Lothaire décède trois ans plus tard, dans des circonstances troublantes.
Selon toute vraisemblance, il aurait été victime d’un empoisonnement ordonné par le marquis Bérenger d’Ivrée. Ce dernier propose ensuite son fils Adalbert en mariage à Adélaïde, qui refuse. Bérenger se saisit alors d’elle et la retient prisonnière dans son château. Quatre mois plus tard, elle réussit à s’échapper grâce à la complicité d’Amblard, l’évêque de Reggio. Son frère Conrad, apprenant comment elle a été traitée par Bérenger, demande à l’empereur Otton Ier de Germanie de lui venir en aide.
Ce dernier saisit l’occasion, s’empare de la ville de Pavie en 951 puis il épouse Adélaïde au jour de Noël de la même année. Toute la famille rentre ensuite en Germanie et s’installe non loin de Strasbourg, en Alsace. Otton offre ensuite l’abbaye d’Erstein à sa belle-mère, Berthe. Adélaïde participe à la vie politique en compagnie de son mari, qui est couronné empereur à Rome en 962. Onze ans plus tard, en 973, il décède et c’est son fils Otton II qui lui succède à la tête de l’empire. Malheureusement, Adélaïde subit bientôt l’hostilité de Théophano, l’épouse du jeune empereur. Elle se retire alors des affaires, rentre en Bourgogne auprès de son frère Conrad, et collabore à la direction du monastère Payerne (Suisse).
En 980, grâce à la médiation de son frère et de l’abbé de Cluny, elle se réconcilie avec son fils à l’occasion d’un séjour à Pavie. Malheureusement, ce dernier décède trois ans plus tard et elle reprend une modeste part aux affaires d’état aux côtés de Théophano. En 987, elle fonde un nouveau monastère à Seltz, sur ses terres d’Alsace. En 991, Théophano étant décédée, elle revient au premier plan des affaires puisqu’elle assure la régence en attendant la majorité de son petit-fils Otton III, alors âgé de 11 ans.
À partir de 994, elle réduit beaucoup ses activités et se consacre essentiellement aux œuvres charitables, visitant les églises et les monastères qu’elle a connus, puis elle se retire à l’abbaye de Seltz, qu’elle avait fondée en 987, et où elle décède (931-999)
Sainte-Adélaïde est la patronne des familles nombreuses, des personnes exilées et des beaux-parents. Elle est invoquée pour résoudre les problèmes reliés à la belle-famille.
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t19101-16-decembre-2012-fete-de-ste-adelaide-patronne-des-belle-famille
- Bienheureuse Marie des Anges (Marianna Fontanella), Vierge moniale du Carmel (1661 - 1717):
- Bienheureuse Marie des Anges (Marianna Fontanella), Vierge moniale du Carmel (1661 - 1717)
Marie des Anges (Marianna) Fontanella, née à Turin, le 07 janvier 1661 et cousine de St Louis de Gonzague, fut, par son enfance si pure et si vertueuse, la digne émule de l'héroïque patron de la jeunesse.
A quatre ans, elle gémissait de ne pouvoir communier ; à six ans, elle voulait s'enfuir en la solitude pour vivre dans la pénitence jusqu'à sa mort. Elle tomba gravement malade de chagrin, à la suite des obstacles qui s'opposèrent à ses desseins, et guérit soudain après avoir reçu la douce apparition de Marie tenant Jésus dans ses bras.
Après sa Première Communion, vers l'âge de onze ans et demi, son confesseur l'autorisa à communier trois fois par semaine.
Elle vécut quelques temps dans le monde comme une vraie carmélite, et entra à quinze ans, le 19 novembre 1676, au Carmel de Turin, où rien ne l'étonna dans la vie austère qu'on y mène. Dieu la purifia par de longues maladies, par des peines de conscience, par la permission qu'il donna au démon de la tenter quelques fois même visiblement. Elle sortit de l'épreuve comme l'or de la fournaise et Dieu la gratifia dès lors des faveurs les plus extraordinaires : don d'oraison, don de prophétie, don de pénétrer les cœurs, don d'extase, don de miracles. Elle était apôtre dans le cloître et pensait à tous les besoins divers des âmes rachetées par le sang du Sauveur.
Sa charité était sans bornes. On raconte qu'ayant fait demander sans succès à son souverain la grâce d'un soldat condamné à mort pour crime de désertion, elle se jeta aux pieds d'une image de Jésus agonisant et s'écria : « O mon doux Sauveur, si je m'étais adressée à Vous, Vous n'auriez pas manqué d'exaucer ma prière ! » A peine achevait-elle ses mots qu'on vint lui annoncer que sa prière avait été écoutée et que le condamné serait rendu à la liberté. Elle s'employait très efficacement pour la délivrance des âmes du purgatoire.
Elle meurt le 16 décembre 1717.
Maria degli Angeli a été béatifiée le 25 avril 1865 par le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878).
Source : ©Evangelizo.org
Homélie :
« Mais vous, même après avoir vu cela, vous ne vous êtes pas repentis pour croire à sa parole ». Il ne sera pas dit que le temps de l’Avent n’est pas un temps de conversion ! D’autant que le « cela » est suffisamment large pour contenir toutes les merveilles que Dieu fit pour nous. Après tant d’égards pour nous, le Seigneur se plaint donc de n’être guère obéit ni suivi… Pire, la violence de ce rappel à l’ordre montre que Jésus n’a pas d’autre moyen que la fermeté pour nous secouer, pour nous inviter à nous remettre en question ! Serions-nous un peuple à la nuque raide ?
Il faut dire qu’il est toujours facile de passer à côté de l’essentiel, surtout qu’il se fait aussi discret qu’un enfant qui va naître. De même, le germe de vie de la parole de Dieu que nous méditons aujourd’hui pourrait rester cacher derrière l’évidence de la morale de la parabole : l’obéissance en acte vaut mieux que l’obéissance en paroles.
Nous nous rallions tous spontanément à cette maxime. L’obéissance, nous tentons de la pratiquer avec plus ou moins de bonheur, mais elle ne nous pose pas question de principe. Elle ne posait pas question non plus au deux fils. Jésus ne les interroge d’ailleurs pas sur cette notion, mais il met en question leurs actes.
L’interpellation d’aujourd’hui porte donc sur les fondements de nos actes. Il ne suffit pas de dire, ni même d’être convaincus, que nous conformons notre vie aux préceptes divins. Cela, nous l’avons en commun avec les personnes que Jésus interpelle sèchement.
Comment discerner ? Quel exemple prendre pour être assuré de dépasser l’illusion ou les stratagèmes de notre volonté propre ? En regardant sur notre frère aîné. Jésus est en effet l’exemplaire unique, le modèle de l’obéissance filiale, celle qui se dit infailliblement en actes conformes à la volonté du Père. Voilà le repère fiable plus que tous les exercices de casuistique. Suspendre le cours des discernements complexes et intérieurs pour contempler le modèle que le Père nous donne. En gardant les yeux fixés sur le Christ, l’obéissance n’est plus un difficile exercice de recul par rapport à ses aspirations profondes, elle devient un dynamisme vital et communautaire. Nous ne sommes plus seuls devant un ordre difficile, nous sommes avec lui en route vers le même but : travailler à sa vigne de la façon qui lui plaît, revenir promptement à la maison du Père.
C’est cela en effet qui fait que l’acte du fils est bon. Il ne va pas à la vigne par intérêt, il n’a d’autre motivation que respecter de la parole de son père. Ce sont là les premiers mots de l’amour filial. L’amour de son père lui a donc fait faire les premiers pas d’un chemin de croissance, d’une sincère conversion.
Pour nous faciliter ce radical retournement de notre façon de penser et d’agir, le Fils se donne à notre contemplation en se faisant enfant. Il attire ainsi plus spontanément le regard. Il montre qu’il ne vient pas en donneur de leçons mais en mendiant de votre amour, car l’obéissance n’existe que dans l’amour. IL n’y a pas plus de rapport de force dans le Royaume qu’entre cet enfant et nous. Uniquement la rencontre personnelle et bouleversante, « convertissante », avec celui par qui nous vient la grâce du salut.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien
5e sermon pour l'Avent (trad. Sr. Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 6, p. 100)
Se convertir aux appels de Jean Baptiste, qui prépare la voie du Seigneur
C'est une joie pour moi, frères, d'évoquer avec vous cette voie du Seigneur...dont Isaïe fait un si bel éloge : « Il y aura...dans la terre aride et déserte, un chemin et une route... Cette route sera appelée voie sacrée » (Is 35,7-8.), parce qu'elle est la sanctification des pécheurs et le salut de ceux qui sont perdus...
« Aucun impur n'y passera. » Cher Isaïe, ceux qui sont impurs passeront donc par une autre voie ? Ah non ! Que tous viennent plutôt à cette route-ci, qu'ils y avancent ! C'est surtout pour les impurs que le Christ l'a tracée, lui qui « est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 19,10)... Alors l'impur va passer par la voie sacrée ? A Dieu ne plaise ! Aussi souillé qu'il soit en l'abordant, il ne le sera plus quand il y passera ; car dès qu'il y aura mis le pied, sa souillure disparaîtra. La voie sacrée, en effet, est ouverte à l'homme impur, mais dès qu'elle l'accueille, elle le purifie en effaçant tout le mal qu'il a commis... Elle ne le laisse pas passer avec sa souillure, car elle est la « voie resserrée » et pour ainsi dire, le « trou d'aiguille » (Mt 7,14 ; 19,24)...
Si donc tu es déjà sur la route, ne t'en écarte pas ; sinon, le Seigneur te laisserait « errer dans la voie de ton propre cœur » (Is 57,17)... Si tu trouves la route trop étroite, considère le terme où elle te conduit... Mais si ton regard ne va pas jusque-là, fais confiance à Isaïe, le voyant. Lui qui distinguait à la fois l'étroitesse et le terme de la route, il ajoutait : « Sur ce chemin marcheront les libérés, les rachetés du Seigneur ; ils arriveront à Sion avec des clameurs de joie. Un bonheur sans fin transfigurera leur visage. Ils obtiendront allégresse et joie. Douleurs et plainte prendront la fuite » (35,9-10).
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Lumen, Bonsoir Maud,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mercredi 17 Décembre 2014
De la férie
3ième semaine du Temps de l’Avent
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=17/12/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mercredi 17 Décembre 2014
De la férie
3ième semaine du Temps de l’Avent
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
(Première lecture)
Livre de la Genèse 49 : 1 et 2, 8 à 10
« Le sceptre royal n’échappera pas à la tribu de Juda »
En ces jours-là,
Jacob appela ses fils et dit :
« Assemblez-vous ! Je veux vous dévoiler
ce qui vous arrivera dans les temps à venir.
Rassemblez-vous, écoutez, fils de Jacob,
écoutez Israël, votre père.
Juda, à toi, tes frères rendront hommage,
ta main fera plier la nuque de tes ennemis
et les fils de ton père se prosterneront devant toi.
Juda est un jeune lion.
Tu remontes du carnage, mon fils.
Il s’est accroupi, il s’est couché comme un lion ;
ce fauve, qui le fera lever ?
Le sceptre royal n’échappera pas à Juda,
ni le bâton de commandement, à sa descendance,
jusqu’à ce que vienne CELUI à qui le pouvoir appartient,
à qui les peuples obéiront. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre de la Genèse 49 : 1 et 2, 8 à 10
« Le sceptre royal n’échappera pas à la tribu de Juda »
En ces jours-là,
Jacob appela ses fils et dit :
« Assemblez-vous ! Je veux vous dévoiler
ce qui vous arrivera dans les temps à venir.
Rassemblez-vous, écoutez, fils de Jacob,
écoutez Israël, votre père.
Juda, à toi, tes frères rendront hommage,
ta main fera plier la nuque de tes ennemis
et les fils de ton père se prosterneront devant toi.
Juda est un jeune lion.
Tu remontes du carnage, mon fils.
Il s’est accroupi, il s’est couché comme un lion ;
ce fauve, qui le fera lever ?
Le sceptre royal n’échappera pas à Juda,
ni le bâton de commandement, à sa descendance,
jusqu’à ce que vienne CELUI à qui le pouvoir appartient,
à qui les peuples obéiront. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Prière pour que DIEU bénisse le roi
Des écrits de Salomon.
Psaume 71 (72), entièrement
Psaume 71 (72), entièrement
Psaume 71 (72) : 1 et 2, 3 et 4, 7 et 8, 17
R/ En ces jours-là fleurira la justice,
grande paix jusqu’à la fin des temps.
DIEU, donne au roi Tes Pouvoirs,
à ce fils de roi Ta Justice.
Qu’il gouverne ton peuple avec justice,
qu’il fasse droit aux malheureux !
R/
Montagnes, portez au peuple la paix,
collines, portez-lui la justice !
Qu’il fasse droit aux malheureux de son peuple,
qu’il sauve les pauvres gens, qu’il écrase l’oppresseur !
R/
En ces jours-là, fleurira la justice,
grande paix jusqu’à la fin des lunes !
Qu’il domine de la mer à la mer,
et du Fleuve jusqu’au bout de la Terre !
R/
Que son nom dure toujours ;
sous le soleil, que subsiste son nom !
En lui, que soient bénies toutes les familles de la Terre ;
que tous les pays le disent bienheureux !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
grande paix jusqu’à la fin des temps.
DIEU, donne au roi Tes Pouvoirs,
à ce fils de roi Ta Justice.
Qu’il gouverne ton peuple avec justice,
qu’il fasse droit aux malheureux !
R/
Montagnes, portez au peuple la paix,
collines, portez-lui la justice !
Qu’il fasse droit aux malheureux de son peuple,
qu’il sauve les pauvres gens, qu’il écrase l’oppresseur !
R/
En ces jours-là, fleurira la justice,
grande paix jusqu’à la fin des lunes !
Qu’il domine de la mer à la mer,
et du Fleuve jusqu’au bout de la Terre !
R/
Que son nom dure toujours ;
sous le soleil, que subsiste son nom !
En lui, que soient bénies toutes les familles de la Terre ;
que tous les pays le disent bienheureux !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 1 : 1 à 17
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Viens, SAGESSE du TRÈS-HAUT ! TOI qui régis l’Univers avec FORCE et DOUCEUR, enseigne-nous le CHEMIN de VÉRITÉ. Alléluia.
« JÉSUS, fils de David, fils d’Abraham »
Généalogie de JÉSUS, CHRIST,
fils de David, fils d’Abraham.
Abraham engendra Isaac,
Isaac engendra Jacob,
Jacob engendra Juda et ses frères,
Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara,
Pharès engendra Esrom,
Esrom engendra Aram,
Aram engendra Aminadab,
Aminadab engendra Naassone,
Naassone engendra Salmone,
Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz,
Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed,
Jobed engendra Jessé,
Jessé engendra le roi David.
David, de son union avec la femme d’Ourias, engendra Salomon,
Salomon engendra Roboam,
Roboam engendra Abia,
Abia engendra Asa,
Asa engendra Josaphat,
Josaphat engendra Joram,
Joram engendra Ozias,
Ozias engendra Joatham,
Joatham engendra Acaz,
Acaz engendra Ézékias,
Ézékias engendra Manassé,
Manassé engendra Amone,
Amone engendra Josias,
Josias engendra Jékonias et ses frères
à l’époque de l’exil à Babylone.
Après l’exil à Babylone,
Jékonias engendra Salathiel,
Salathiel engendra Zorobabel,
Zorobabel engendra Abioud,
Abioud engendra Éliakim,
Éliakim engendra Azor,
Azor engendra Sadok,
Sadok engendra Akim,
Akim engendra Élioud,
Élioud engendra Éléazar,
Éléazar engendra Mattane,
Mattane engendra Jacob,
Jacob engendra Joseph, l’Époux de MARIE,
de laquelle fut engendré JÉSUS,
que l’on appelle CHRIST.
Le nombre total des générations est donc :
depuis Abraham jusqu’à David, quatorze générations ;
depuis David jusqu’à l’exil à Babylone, quatorze générations ;
depuis l’exil à Babylone jusqu’au CHRIST, quatorze générations.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Viens, SAGESSE du TRÈS-HAUT ! TOI qui régis l’Univers avec FORCE et DOUCEUR, enseigne-nous le CHEMIN de VÉRITÉ. Alléluia.
« JÉSUS, fils de David, fils d’Abraham »
Généalogie de JÉSUS, CHRIST,
fils de David, fils d’Abraham.
Abraham engendra Isaac,
Isaac engendra Jacob,
Jacob engendra Juda et ses frères,
Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara,
Pharès engendra Esrom,
Esrom engendra Aram,
Aram engendra Aminadab,
Aminadab engendra Naassone,
Naassone engendra Salmone,
Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz,
Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed,
Jobed engendra Jessé,
Jessé engendra le roi David.
David, de son union avec la femme d’Ourias, engendra Salomon,
Salomon engendra Roboam,
Roboam engendra Abia,
Abia engendra Asa,
Asa engendra Josaphat,
Josaphat engendra Joram,
Joram engendra Ozias,
Ozias engendra Joatham,
Joatham engendra Acaz,
Acaz engendra Ézékias,
Ézékias engendra Manassé,
Manassé engendra Amone,
Amone engendra Josias,
Josias engendra Jékonias et ses frères
à l’époque de l’exil à Babylone.
Après l’exil à Babylone,
Jékonias engendra Salathiel,
Salathiel engendra Zorobabel,
Zorobabel engendra Abioud,
Abioud engendra Éliakim,
Éliakim engendra Azor,
Azor engendra Sadok,
Sadok engendra Akim,
Akim engendra Élioud,
Élioud engendra Éléazar,
Éléazar engendra Mattane,
Mattane engendra Jacob,
Jacob engendra Joseph, l’Époux de MARIE,
de laquelle fut engendré JÉSUS,
que l’on appelle CHRIST.
Le nombre total des générations est donc :
depuis Abraham jusqu’à David, quatorze générations ;
depuis David jusqu’à l’exil à Babylone, quatorze générations ;
depuis l’exil à Babylone jusqu’au CHRIST, quatorze générations.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=17/12/2014
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http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Mercredi 17 décembre 2014 : semaine avant Noël (17 déc.)
Saint Jean de Matha, Prêtre et Fondateur (1160 -† 1213),
Saint Joseph Manyanet y Vives, Prêtre et Fondateur (1833 - 1901)
- Saint Jean de Matha, Prêtre et Fondateur des Trinitaires (1160 -† 1213):
- Saint Jean de Matha, Prêtre et Fondateur des Trinitaires (1160 -† 1213)
Jean de Matha, originaire d'une illustre famille, en Provence, fut consacré au Seigneur par un vœu, dès sa naissance. Il brilla, tout jeune encore, par le divin instinct de la charité. On le voyait distribuer aux pauvres l'argent que ses parents lui donnaient pour ses menus plaisirs, et tous les vendredis il allait servir les malades dans les hôpitaux ; là, il pansait leurs plaies et leur procurait tous les secours qui étaient en son pouvoir. C'est par cette conduite admirable, il y a lieu de le croire, que le pieux jeune homme mérita de devenir le père d'un grand ordre de charité.
Le jour où il fut élevé au sacerdoce, une colonne de feu reposa sur la tête du nouveau prêtre et manifesta l'onction du Saint-Esprit qui opérait dans son âme. Le bruit de ce prodige s'étant répandu, une nombreuse assemblée assista à sa première messe. Au moment de la consécration, lorsque Jean élevait l'hostie, on vit le visage du saint resplendir d'une lumière surnaturelle et ses yeux se fixer au dessus de l'autel sur un spectacle invisible aux assistants. « J'ai vu, dit-il plus tard, un ange tout blanc, avec un vêtement brillant, portant sur la poitrine une croix de couleur rouge et bleue ; ses bras se croisaient, et il présentait les mains à deux captifs, l'un chrétien et l'autre maure ; ils étaient à ses pieds dans la posture de suppliants. »
C'était l'annonce claire de l'œuvre qu'il devait établir ; il fut, en effet, le fondateur de l'Ordre de la Sainte-Trinité pour la rédemption des captifs, dont les religieux portèrent le costume indiqué par la vision.
Qui dira tout ce que le saint eut à souffrir dans son pénible apostolat ? « Si je n'ai pas le bonheur d'être martyr, disait-il souvent, puissé-je au moins rester chez les barbares, comme esclave, pour mes frères ! »
Dieu seconda plus d'une fois son zèle par des miracles. Un jour que les habitants de Tunis voulaient l'empêcher de ramener en Europe les nombreux captifs qu'il avait rachetés, il se prosterna et invoqua Marie ; puis, à la grande stupéfaction des infidèles, étendit son manteau en guise de voile sur le navire. Celui-ci, sans rames, sans voiles, sans gouvernail, vogua bientôt en pleine mer et aborda en moins de deux jours à Ostie.
Jean de Matha mourut à Rome, usé de fatigues, dans la pauvreté et la pénitence, mais chargé d'œuvres et de mérites. La pauvre petite cellule qu'il sanctifia par ses dernières années et par sa mort a été conservée jusqu'à ce jour.
Source : ©Evangelizo.org
- Saint Joseph Manyanet y Vives, Prêtre et Fondateur (1833 - 1901):
- Saint Joseph Manyanet y Vives, Prêtre et fondateur :
« Fils de la Sainte Famille Jésus, Marie et Joseph »
« Missionnaires Filles de la Sainte Famille de Nazareth »
Joseph Manyanet naît le 7 janvier 1833 à Tremp (Lleida, Espagne), au sein d'une famille nombreuse et chrétienne. Il fut baptisé le même jour, et, à l'âge de 5 ans, il fut voué par sa mère à la Vierge de Valldeflors, protectrice de la ville. Il lui fallut beaucoup travailler pour compléter ses études secondaires au collège de la Congrégation de Saint-Joseph de Calasanz de Barbastro et des ecclésiastiques aux séminaires diocésains de Lleida et de la Seu d'Urgell. Il fut ordonné prêtre le 9 avril 1859.
Après douze ans de travail intense dans la diocèse d'Urgell au service de l'évêque, ayant les postes de majordome et secrétaire personnel, maire du palais, bibliothécaire du séminaire, sous-secrétaire de chambre et secrétaire de visite pastorale, il se sentit appelé par Dieu à la vie religieuse et il fonda deux congrégations religieuses.
En 1864, ayant le consentement de l'évêque, il fonda la congrégation de « Fils de la Sainte Famille Jésus, Marie et Joseph » et, en 1874, les « Missionnaires Filles de la Sainte Famille de Nazareth ».Son but était celui d'imiter, d'honorer et propager le culte de la Sainte Famille de Nazareth et veiller à la formation chrétienne des familles, principalement par moyen de l'éducation et l'enseignement catholique des enfants et des jeunes et le ministère sacerdotal.
Tout au long de presque quarante ans, il guida et poussa la formation et le développement des instituts, en inaugurant des écoles, des collèges et des ateliers et d'autres centres d'apostolat dans plusieurs villes d'Espagne. Au présent les deux instituts sont présents dans plusieurs pays d'Europe, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Afrique. Il put réaliser tout ceci avec la prière et le travail constants, avec l'exercice exemplaire de toutes les vertus, avec un dévouement amoureux et la sollicitude pour les âmes.
Appelé spécialement par Dieu pour présenter au monde l'exemple de la Sainte Famille de Nazareth, il écrivit plusieurs œuvres et opuscules pour propager la piété religieuse de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph; il fonda la revue La Sagrada Familia (La Sainte Famille) et il eut l'idée d'ériger, à Barcelone, le temple expiatoire de la Sainte Famille, œuvre de l'architecte et serviteur de Dieu Antonio Gaudí, destiné à immortaliser les vertus et les exemples de la Famille de Nazareth, et à être le foyer universel des familles.
Josep Manyanet proclama abondamment la Parole de Dieu et il écrivit beaucoup de lettres et d'autres livres et d'opuscules pour la formation des religieux et religieuses, des familles et des enfants, et aussi pour la direction des collèges et des écoles ateliers. Parmi tout ce qu'il écrivit, il faut souligner La Escuela de Nazaret y Casa de la Sagrada Familia (L'École de Nazareth et Maison de la Sainte Famille) (Barcelona 1895), son autobiographie spirituelle, où par moyen des dialogues de l'âme, personnifié en Desideria (Désirée) avec Jésus, Marie et Joseph, il décrit un processus de perfection chrétienne et religieuse inspirée de la spiritualité de la maison et de l'école de Nazareth.
Il faut aussi souligner Preciosa joya de familia (Précieux bijou de famille) (Barcelona 1899), il s'agit d'un guide pour les époux et les familles, auxquels il rappelle la dignité du mariage comme vocation et il souligne aussi le devoir si important de l'éducation chrétienne de leurs enfants.
Il écrivit aussi un livre de méditations intitulé El Espíritu de la Sagrada Familia (L'Esprit de la Sainte Famille) pour la formation des religieux où il décrit l'identité de la vocation et la mission des religieux et religieuses Fils de la Sainte Famille dans la société et dans l'Église.
Il existe aussi une édition de ses Obras Selectas (Œuvres choisies) (Madrid 1991) et le premier volume de son Obras Completas (Œuvres Complètes).
Les œuvres de l'abbé Manyanet grandirent parmi beaucoup de difficultés : plusieurs maladies très douloureuses le firent souffrir tout au long de sa vie. Mais sa constance indomptée et sa force d'âme, nourries par une adhésion et obéissance à la volonté de Dieu, l'aidèrent à surmonter toute sorte de difficultés.
Durant seize années sa santé s'est affaiblie progressivement à cause des plaies ouvertes au côté - qu'il appelait « les miséricordes du Seigneur » -, et le 17 décembre 1901, noble en vertus et en bonnes œuvres il meurt à Barcelone, au collège Jésus, Marie et Joseph, lieu où il avait centralisé son travail. Il mourut entouré d'enfants et, avec toute la simplicité qui caractérisa toute son existence.
Les derniers mots qu'il prononça furent : « Jésus, Marie et Joseph, au moment de ma mort, recevez mon âme », prière jaculatoire qu'il avait répétée maintes fois.
Sa dépouille mortelle repose à la chapelle-panthéon du même collège Jésus, Marie et Joseph, accompagnées toujours par la prière et la reconnaissance de ses fils et ses filles spirituels et d'innombrables jeunes, attirés par son exemple et ses enseignements.
La réputation de sa sainteté qui le distingua pendant toute sa vie se répandit partout. La Cause de béatification fut introduite en 1956 et l'héroïcité de ses vertus reconnue en 1982.
Josep Manyanet y Vives fut proclamé bienheureux, le 25 novembre 1984, et canonisé, le 16 mai 2004, par Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Source : ©Evangelizo.org
Homélie :
« Voici la table des origines de Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham », nous dit saint Matthieu. Cette suite d’engendrements de pères en fils devenant pères à leur tour, est essentielle et signifiante en elle-même. Comme le livre de la Genèse se présentait comme le livre des « engendrements » de l’humanité, l’évangile s’ouvre sur la descendance d’Abraham, il déploie l’arbre généalogique des croyants. De cet arbre naîtra le sauveur que le monde attend. Ce dénombrement dépasse l’érudition ou l’anecdote historique, il trace un portrait précis du Messie. Évoquer ces figures de l’histoire sainte est nous faire entrer dans une famille, c’est nous dévoiler les traits dominants de cette dynastie. Le Messie est en effet l’héritier de ces hommes et de ces femmes que l’évangéliste nous présente.
La première lecture, du livre de la Genèse, nous présentait déjà une spécificité du Messie. Elle rapporte quelques paroles de Jacob s’adressant à ses fils réconciliés, quelques instants avant sa mort. Il salue particulièrement Juda, le frère qui a contribué à faire évoluer les fils de Jacob du complot visant à éliminer Joseph à une famille réunie autour de leur père. Le patriarche distingue le jeune lion qui a su renoncer à la violence du carnassier pour en mettre la force au service de la vie. Aussi, « la royauté n’échappera point à Juda, ni le commandement à sa descendance ». Jacob annonce ainsi, de manière prophétique, un trait du Messie : le lion de Juda, « celui à qui le pouvoir appartient, à qui les peuples obéiront », sera un agneau.
Cet agneau sera roi. Comme tout juif, il est fils d’Abraham, c'est-à-dire héritier de la promesse, mais il est aussi fils de David (ce nom revient à cinq reprises), à qui le royaume a été promis. Cependant, les ascendants que saint Matthieu a sélectionnés comptent quelques surprises. Parmi ces pères, on compte en effet quatre femmes. Non pas les quatre mères d’Israël, Sarah, Rébecca, Léa et Rachel, mais quatre femmes au prestige douteux : Tamar, qui s’était fait passer pour une prostituée afin d’avoir une descendance de son beau-père Juda (Gn 38) ; Rahab, la cananéenne, prostituée de Jéricho qui abrita les espions israélites (Jos 2) ; Ruth, la moabite, qui eut recours à la ruse pour séduire son parent Booz et le contraindre à l’épouser (Rt 3) ; et Bethsabée, pour qui David commis l’adultère et un homicide (2 S 11). De ces quatre femmes, seule Bethsabée était israélite, mais elle n’est mentionnée que par le biais de son époux, un hittite. Les étrangers, voire les gens peu recommandables, ont ainsi une place dans l’ascendance du Messie, une place décisive dans la réalisation de la promesse. Ils ont contribué à l’avènement du sauveur, le Messie est donc venu pour eux aussi.
La grandeur de cette considération se lira encore dans l’évangile, quand le Seigneur voudra être compté par les hommes de la terre entière, symbolisés les foules dont César Auguste voudra faire le recensement. Ainsi, le Verbe de Dieu prend notre condition, notre misérable condition. Mais il ne se laisse pas emporter par elle, il la sauve. La suite de tous ces engendrements trouve en effet une fin. La quarantième occurrence n’est plus à la vois active, il s’agit d’un passif divin. La généalogie de David cesse d’avoir de l’importance, car Dieu agit en personne et y met un terme en accomplissant la promesse. L’impératif d’engendrer, qui s’imposait à tous ces hommes parce qu’un fils parmi eux pouvait être le messie, cesse. Il est venu. Le but est atteint, ce n’est plus un homme qui engendre, mais l’Esprit Saint. Le Messie maîtrise royalement l’histoire du salut.
Seigneur Jésus, dans cette généalogie, tu nous présentes ta famille, celle que tu offres à tous les croyants, celle qui est devenue la nôtre. Tu nous dis également que notre famille humaine est réellement devenue la tienne, tu es vraiment l’un d’entre nous. Apprends-nous à laisser l’Esprit Saint engendrer en nos cœurs l’agneau qui renonce à toute violence et met sa force au service de la vie. En ces ultimes jours préparant ta venue, apprends-nous à laisser l’Esprit Saint préparer notre misérable pâte humaine en une crèche où tu pourras naître et régner sur nos vies. Car tu es notre roi à jamais, tu es le sauveur que nous attendons.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Hippolyte de Rome (?-v. 235), prêtre et martyr
Réfutation de toutes les hérésies, 10, 33-34 ; GCS 26, 289-293
De la même pâte que nous
Nous avons appris que ce Verbe, la Parole de Dieu, a pris chair d'une vierge et qu'il a porté l'homme ancien en rénovant sa nature. Nous savons que l'humanité du Verbe est faite de la même pâte que nous. Car s'il n'était pas ainsi, c'est en vain qu'il nous aurait commandé de l'imiter comme notre maître. Si cet homme est d'une autre nature, comment peut-il me prescrire de faire comme lui, à moi qui suis faible par nature ? Et alors où est sa bonté, sa justice ?
Pour bien faire comprendre qu'il n'est pas différent de nous, il a voulu supporter la fatigue et connaître la faim ; il n'a pas refusé d'avoir soif, il a trouvé son repos dans le sommeil, il n'a pas refusé la souffrance, il s'est soumis à la mort et il a rendu manifeste sa résurrection. En tout cela il a offert comme prémices sa propre humanité afin que toi, dans ta souffrance, tu ne perdes pas courage mais que, reconnaissant que tu es toi-même homme, tu attendes toi aussi ce que le Père a donné à cet homme-là.
Dernière édition par Lumen le Jeu 18 Déc 2014 - 1:07, édité 1 fois (Raison : Formatage.)
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Bonsoir Lumen, Bonsoir Maud,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Jeudi 18 Décembre 2014
De la férie
3ième semaine du Temps de l’Avent
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=18/12/2014
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
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Jeudi 18 Décembre 2014
De la férie
3ième semaine du Temps de l’Avent
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
(Première lecture)
Livre du Prophète Jérémie 23 : 5 à 8
« Je susciterai pour David un Germe juste »
Voici venir des jours – Oracle du SEIGNEUR –,
où Je susciterai pour David un Germe Juste :
IL régnera en VRAI ROI, IL agira avec INTELLIGENCE,
IL exercera dans le pays le DROIT et la JUSTICE.
En ces jours-là, Juda sera sauvé,
et Israël habitera en sécurité.
Voici le nom qu’on lui donnera :
« LE-SEIGNEUR-EST-NOTRE-JUSTICE. »
C’est pourquoi, voici venir des jours
– Oracle du SEIGNEUR –
où, pour prêter serment, on ne dira plus :
« Par le SEIGNEUR VIVANT,
qui a fait monter du pays d’Égypte
les fils d’Israël »,
mais :
« Par le SEIGNEUR VIVANT,
qui a fait monter du pays du nord
les gens de la maison d’Israël,
qui les a ramenés de tous les pays où il les avait chassés. »
Car ils demeureront sur leur sol.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre du Prophète Jérémie 23 : 5 à 8
« Je susciterai pour David un Germe juste »
Voici venir des jours – Oracle du SEIGNEUR –,
où Je susciterai pour David un Germe Juste :
IL régnera en VRAI ROI, IL agira avec INTELLIGENCE,
IL exercera dans le pays le DROIT et la JUSTICE.
En ces jours-là, Juda sera sauvé,
et Israël habitera en sécurité.
Voici le nom qu’on lui donnera :
« LE-SEIGNEUR-EST-NOTRE-JUSTICE. »
C’est pourquoi, voici venir des jours
– Oracle du SEIGNEUR –
où, pour prêter serment, on ne dira plus :
« Par le SEIGNEUR VIVANT,
qui a fait monter du pays d’Égypte
les fils d’Israël »,
mais :
« Par le SEIGNEUR VIVANT,
qui a fait monter du pays du nord
les gens de la maison d’Israël,
qui les a ramenés de tous les pays où il les avait chassés. »
Car ils demeureront sur leur sol.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Prière pour que DIEU bénisse le roi
Des écrits de Salomon.
Psaume 71 (72), entièrement
Psaume 71 (72), entièrement
Psaume 71 (72) : 1 et 2, 12 et 13, 18 et 19
R/ En ces jours-là fleurira la justice,
grande paix jusqu’à la fin des temps.
DIEU, donne au roi tes pouvoirs,
à ce fils de roi ta justice.
Qu’il gouverne Ton Peuple avec justice,
qu’il fasse droit aux malheureux !
R/
Il délivrera le pauvre qui appelle
et le malheureux sans recours.
Il aura souci du faible et du pauvre,
du pauvre dont il sauve la vie.
R/
Béni soit le SEIGNEUR, le DIEU d’Israël,
LUI seul fait des MERVEILLES !
Béni soit à jamais Son NOM GLORIEUX,
toute la Terre soit remplie de Sa GLOIRE ! Amen ! Amen !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
grande paix jusqu’à la fin des temps.
DIEU, donne au roi tes pouvoirs,
à ce fils de roi ta justice.
Qu’il gouverne Ton Peuple avec justice,
qu’il fasse droit aux malheureux !
R/
Il délivrera le pauvre qui appelle
et le malheureux sans recours.
Il aura souci du faible et du pauvre,
du pauvre dont il sauve la vie.
R/
Béni soit le SEIGNEUR, le DIEU d’Israël,
LUI seul fait des MERVEILLES !
Béni soit à jamais Son NOM GLORIEUX,
toute la Terre soit remplie de Sa GLOIRE ! Amen ! Amen !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 1 : 18 à 24
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Viens, CHEF de Ton Peuple Israël ! TOI qui as donné la Loi sur la Montagne, délivre-nous par la vigueur de Ton BRAS. Alléluia.
JÉSUS, engendré en MARIE, épouse de Joseph, fils de David.
Voici comment fut engendré JÉSUS CHRIST :
MARIE, Sa MÈRE,
avait été accordée en mariage à Joseph ;
avant qu’ils aient habité ensemble,
Elle fut enceinte
par l’ACTION de l’ESPRIT SAINT.
Joseph, son époux,
qui était un homme juste,
et ne voulait pas La dénoncer publiquement,
décida de La renvoyer en secret.
Comme il avait formé ce projet,
voici que l’Ange du SEIGNEUR
lui apparut en songe et lui dit :
« Joseph, fils de David,
ne crains pas de prendre chez toi MARIE, ton Épouse,
puisque l’ENFANT qui est engendré en Elle
vient de l’ESPRIT SAINT ;
Elle enfantera un FILS,
et tu LUI donneras le NOM de JÉSUS
(c’est-à-dire : LE-SEIGNEUR-SAUVE),
car c’est LUI qui sauvera Son Peuple de ses péchés. »
Tout cela est arrivé
pour que soit accomplie
la PAROLE du SEIGNEUR prononcée par le Prophète :
Voici que la Vierge concevra,
et Elle enfantera un FILS ;
on LUI donnera le NOM d’EMMANUEL,
qui se traduit : « DIEU-AVEC-NOUS ».
Quand Joseph se réveilla,
il fit ce que l’Ange du SEIGNEUR lui avait prescrit :
il prit chez lui son Épouse.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Viens, CHEF de Ton Peuple Israël ! TOI qui as donné la Loi sur la Montagne, délivre-nous par la vigueur de Ton BRAS. Alléluia.
JÉSUS, engendré en MARIE, épouse de Joseph, fils de David.
Voici comment fut engendré JÉSUS CHRIST :
MARIE, Sa MÈRE,
avait été accordée en mariage à Joseph ;
avant qu’ils aient habité ensemble,
Elle fut enceinte
par l’ACTION de l’ESPRIT SAINT.
Joseph, son époux,
qui était un homme juste,
et ne voulait pas La dénoncer publiquement,
décida de La renvoyer en secret.
Comme il avait formé ce projet,
voici que l’Ange du SEIGNEUR
lui apparut en songe et lui dit :
« Joseph, fils de David,
ne crains pas de prendre chez toi MARIE, ton Épouse,
puisque l’ENFANT qui est engendré en Elle
vient de l’ESPRIT SAINT ;
Elle enfantera un FILS,
et tu LUI donneras le NOM de JÉSUS
(c’est-à-dire : LE-SEIGNEUR-SAUVE),
car c’est LUI qui sauvera Son Peuple de ses péchés. »
Tout cela est arrivé
pour que soit accomplie
la PAROLE du SEIGNEUR prononcée par le Prophète :
Voici que la Vierge concevra,
et Elle enfantera un FILS ;
on LUI donnera le NOM d’EMMANUEL,
qui se traduit : « DIEU-AVEC-NOUS ».
Quand Joseph se réveilla,
il fit ce que l’Ange du SEIGNEUR lui avait prescrit :
il prit chez lui son Épouse.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Vendredi 19 Décembre 2014
De la férie
3ième semaine du Temps de l’Avent
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
Psaume 70 (71), entièrement
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De la férie
3ième semaine du Temps de l’Avent
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
(Première lecture)
Livre des Juges 13 : 2 à 7, 24 et 25a
Un Ange annonce la naissance de Samson.
En ces jours-là,
il y avait un homme de Soréa, du clan de Dane, nommé Manoah.
Sa femme était stérile et n’avait pas eu d’enfant.
L’Ange du SEIGNEUR apparut à cette femme et lui dit :
« Tu es stérile et tu n’as pas eu d’enfant.
Mais tu vas concevoir et enfanter un fils.
Désormais, fais bien attention :
ne bois ni vin ni boisson forte,
et ne mange aucun aliment impur,
car tu vas concevoir et enfanter un fils.
Le rasoir ne passera pas sur sa tête,
car il sera voué à DIEU dès le sein de sa mère.
C’est lui qui entreprendra de sauver Israël
de la main des Philistins. »
La femme s’en alla dire à son mari :
« Un Homme de DIEU est venu me trouver ;
il avait l’apparence d’un Ange de DIEU
tant il était imposant.
Je ne lui ai pas demandé d’où il venait,
et il ne m’a pas fait connaître son nom.
Mais il m’a dit :
“Tu vas devenir enceinte et enfanter un fils.
Désormais ne bois ni vin ni boisson forte,
et ne mange aucun aliment impur,
car l’enfant sera voué à DIEU dès le sein de sa mère
et jusqu’au jour de sa mort !” »
La femme enfanta un fils, et elle lui donna le nom de Samson.
L’enfant grandit, le SEIGNEUR le bénit,
et l’ESPRIT du SEIGNEUR commença à s’emparer de lui.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre des Juges 13 : 2 à 7, 24 et 25a
Un Ange annonce la naissance de Samson.
En ces jours-là,
il y avait un homme de Soréa, du clan de Dane, nommé Manoah.
Sa femme était stérile et n’avait pas eu d’enfant.
L’Ange du SEIGNEUR apparut à cette femme et lui dit :
« Tu es stérile et tu n’as pas eu d’enfant.
Mais tu vas concevoir et enfanter un fils.
Désormais, fais bien attention :
ne bois ni vin ni boisson forte,
et ne mange aucun aliment impur,
car tu vas concevoir et enfanter un fils.
Le rasoir ne passera pas sur sa tête,
car il sera voué à DIEU dès le sein de sa mère.
C’est lui qui entreprendra de sauver Israël
de la main des Philistins. »
La femme s’en alla dire à son mari :
« Un Homme de DIEU est venu me trouver ;
il avait l’apparence d’un Ange de DIEU
tant il était imposant.
Je ne lui ai pas demandé d’où il venait,
et il ne m’a pas fait connaître son nom.
Mais il m’a dit :
“Tu vas devenir enceinte et enfanter un fils.
Désormais ne bois ni vin ni boisson forte,
et ne mange aucun aliment impur,
car l’enfant sera voué à DIEU dès le sein de sa mère
et jusqu’au jour de sa mort !” »
La femme enfanta un fils, et elle lui donna le nom de Samson.
L’enfant grandit, le SEIGNEUR le bénit,
et l’ESPRIT du SEIGNEUR commença à s’emparer de lui.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Ne me laisse pas, maintenant que je vieillis
Psaume 70 (71), entièrement
Psaume 70 (71) : 1 et 2, 3, 5a et 6, 16 et 17
R/ Je n’ai que Ta LOUANGE à ma bouche, tout le jour, Ta SPLENDEUR.
En TOI, SEIGNEUR, j’ai mon REFUGE :
garde-moi d’être humilié pour toujours.
Dans Ta JUSTICE, défends-moi, libère-moi,
tends l’oreille vers moi, et sauve-moi.
R/
Sois le ROCHER qui m’accueille,
toujours accessible ;
TU as résolu de me sauver :
ma FORTERESSE et mon ROC, c’est TOI !
R/
SEIGNEUR mon DIEU, TU es mon ESPÉRANCE,
TOI, mon SOUTIEN dès avant ma naissance,
TU m’as choisi dès le ventre de ma mère ;
TU seras ma LOUANGE toujours !
R/
Je revivrai les EXPLOITS du SEIGNEUR
en rappelant que Ta JUSTICE est la seule.
Mon DIEU, TU m’as instruit dès ma jeunesse,
jusqu’à présent, j’ai proclamé Tes MERVEILLES.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
En TOI, SEIGNEUR, j’ai mon REFUGE :
garde-moi d’être humilié pour toujours.
Dans Ta JUSTICE, défends-moi, libère-moi,
tends l’oreille vers moi, et sauve-moi.
R/
Sois le ROCHER qui m’accueille,
toujours accessible ;
TU as résolu de me sauver :
ma FORTERESSE et mon ROC, c’est TOI !
R/
SEIGNEUR mon DIEU, TU es mon ESPÉRANCE,
TOI, mon SOUTIEN dès avant ma naissance,
TU m’as choisi dès le ventre de ma mère ;
TU seras ma LOUANGE toujours !
R/
Je revivrai les EXPLOITS du SEIGNEUR
en rappelant que Ta JUSTICE est la seule.
Mon DIEU, TU m’as instruit dès ma jeunesse,
jusqu’à présent, j’ai proclamé Tes MERVEILLES.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 1 : 5 à 25
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Viens, Rameau de Jessé, étendard dressé à la face des nations ! Délivre-nous, ne tarde plus. Alléluia.
Annonce de la naissance de Jean le Baptiste.
Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée,
un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie.
Sa femme aussi était descendante d’Aaron ;
elle s’appelait Élisabeth.
Ils étaient l’un et l’autre des justes devant DIEU :
ils suivaient tous les COMMANDEMENTS et les PRÉCEPTES du SEIGNEUR
de façon irréprochable.
Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile
et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge.
Or, tandis que Zacharie,
durant la période attribuée aux prêtres de son groupe,
assurait le service du culte devant DIEU,
il fut désigné par le sort, suivant l’usage des prêtres,
pour aller offrir l’encens dans le Sanctuaire du SEIGNEUR.
Toute la multitude du peuple était en prière au dehors
à l’heure de l’offrande de l’encens.
L’Ange du SEIGNEUR lui apparut,
debout à droite de l’autel de l’encens.
À sa vue, Zacharie fut bouleversé
et la crainte le saisit.
L’Ange lui dit :
« Sois sans crainte, Zacharie,
car ta supplication a été exaucée :
ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils,
et tu lui donneras le nom de Jean.
Tu seras dans la joie et l’allégresse,
et beaucoup se réjouiront de sa naissance,
car il sera grand devant le SEIGNEUR.
Il ne boira pas de vin ni de boisson forte,
et il sera rempli d’ESPRIT SAINT dès le ventre de sa mère ;
il fera revenir de nombreux fils d’Israël
au SEIGNEUR leur DIEU ;
il marchera devant, en présence du SEIGNEUR,
avec l’ESPRIT et la puissance du Prophète Élie,
pour faire revenir le cœur des pères vers leurs enfants,
ramener les rebelles à la sagesse des justes,
et préparer au SEIGNEUR un peuple bien disposé. »
Alors Zacharie dit à l’Ange :
« Comment vais-je savoir que cela arrivera ?
Moi, en effet, je suis un vieillard
et ma femme est avancée en âge. »
L’Ange lui répondit :
« Je suis Gabriel
et je me tiens en présence de DIEU.
J’ai été envoyé pour te parler
et pour t’annoncer cette bonne nouvelle.
Mais voici que tu seras réduit au silence
et, jusqu’au jour où cela se réalisera,
tu ne pourras plus parler,
parce que tu n’as pas cru à mes Paroles ;
celles-ci s’accompliront en leur temps. »
Le peuple attendait Zacharie
et s’étonnait qu’il s’attarde dans le Sanctuaire.
Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler,
et ils comprirent que, dans le Sanctuaire, il avait eu une vision.
Il leur faisait des signes et restait muet.
Lorsqu’il eut achevé son temps de service liturgique,
il repartit chez lui.
Quelque temps plus tard, sa femme Élisabeth conçut un enfant.
Pendant cinq mois, elle garda le secret.
Elle se disait :
« Voilà ce que le SEIGNEUR a fait pour moi,
en ces jours où il a posé son regard pour effacer
ce qui était ma honte devant les hommes. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Viens, Rameau de Jessé, étendard dressé à la face des nations ! Délivre-nous, ne tarde plus. Alléluia.
Annonce de la naissance de Jean le Baptiste.
Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée,
un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie.
Sa femme aussi était descendante d’Aaron ;
elle s’appelait Élisabeth.
Ils étaient l’un et l’autre des justes devant DIEU :
ils suivaient tous les COMMANDEMENTS et les PRÉCEPTES du SEIGNEUR
de façon irréprochable.
Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile
et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge.
Or, tandis que Zacharie,
durant la période attribuée aux prêtres de son groupe,
assurait le service du culte devant DIEU,
il fut désigné par le sort, suivant l’usage des prêtres,
pour aller offrir l’encens dans le Sanctuaire du SEIGNEUR.
Toute la multitude du peuple était en prière au dehors
à l’heure de l’offrande de l’encens.
L’Ange du SEIGNEUR lui apparut,
debout à droite de l’autel de l’encens.
À sa vue, Zacharie fut bouleversé
et la crainte le saisit.
L’Ange lui dit :
« Sois sans crainte, Zacharie,
car ta supplication a été exaucée :
ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils,
et tu lui donneras le nom de Jean.
Tu seras dans la joie et l’allégresse,
et beaucoup se réjouiront de sa naissance,
car il sera grand devant le SEIGNEUR.
Il ne boira pas de vin ni de boisson forte,
et il sera rempli d’ESPRIT SAINT dès le ventre de sa mère ;
il fera revenir de nombreux fils d’Israël
au SEIGNEUR leur DIEU ;
il marchera devant, en présence du SEIGNEUR,
avec l’ESPRIT et la puissance du Prophète Élie,
pour faire revenir le cœur des pères vers leurs enfants,
ramener les rebelles à la sagesse des justes,
et préparer au SEIGNEUR un peuple bien disposé. »
Alors Zacharie dit à l’Ange :
« Comment vais-je savoir que cela arrivera ?
Moi, en effet, je suis un vieillard
et ma femme est avancée en âge. »
L’Ange lui répondit :
« Je suis Gabriel
et je me tiens en présence de DIEU.
J’ai été envoyé pour te parler
et pour t’annoncer cette bonne nouvelle.
Mais voici que tu seras réduit au silence
et, jusqu’au jour où cela se réalisera,
tu ne pourras plus parler,
parce que tu n’as pas cru à mes Paroles ;
celles-ci s’accompliront en leur temps. »
Le peuple attendait Zacharie
et s’étonnait qu’il s’attarde dans le Sanctuaire.
Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler,
et ils comprirent que, dans le Sanctuaire, il avait eu une vision.
Il leur faisait des signes et restait muet.
Lorsqu’il eut achevé son temps de service liturgique,
il repartit chez lui.
Quelque temps plus tard, sa femme Élisabeth conçut un enfant.
Pendant cinq mois, elle garda le secret.
Elle se disait :
« Voilà ce que le SEIGNEUR a fait pour moi,
en ces jours où il a posé son regard pour effacer
ce qui était ma honte devant les hommes. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=19/12/2014
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud, Bonjour Lumen,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Samedi 20 Décembre 2014
De la férie
3ième semaine du Temps de l’Avent
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
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Samedi 20 Décembre 2014
De la férie
3ième semaine du Temps de l’Avent
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
(Première lecture)
Livre du Prophète Isaïe 7 : 10 à 14
« Voici que la Vierge est enceinte »
En ces jours-là,
le SEIGNEUR parla ainsi au roi Acaz :
« Demande pour toi un signe de la part du SEIGNEUR ton DIEU,
au fond du séjour des morts
ou sur les sommets, là-haut. »
Acaz répondit :
« Non, je n’en demanderai pas,
je ne mettrai pas le SEIGNEUR à l’épreuve. »
Isaïe dit alors :
« Écoutez, maison de David !
Il ne vous suffit donc pas de fatiguer les hommes :
il faut encore que vous fatiguiez mon DIEU !
C’est pourquoi le SEIGNEUR LUI-MÊME
vous donnera un SIGNE :
Voici que la Vierge est enceinte,
elle enfantera un FILS,
qu’elle appellera EMMANUEL
(c’est-à-dire : DIEU-AVEC-NOUS). »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre du Prophète Isaïe 7 : 10 à 14
« Voici que la Vierge est enceinte »
En ces jours-là,
le SEIGNEUR parla ainsi au roi Acaz :
« Demande pour toi un signe de la part du SEIGNEUR ton DIEU,
au fond du séjour des morts
ou sur les sommets, là-haut. »
Acaz répondit :
« Non, je n’en demanderai pas,
je ne mettrai pas le SEIGNEUR à l’épreuve. »
Isaïe dit alors :
« Écoutez, maison de David !
Il ne vous suffit donc pas de fatiguer les hommes :
il faut encore que vous fatiguiez mon DIEU !
C’est pourquoi le SEIGNEUR LUI-MÊME
vous donnera un SIGNE :
Voici que la Vierge est enceinte,
elle enfantera un FILS,
qu’elle appellera EMMANUEL
(c’est-à-dire : DIEU-AVEC-NOUS). »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le SEIGNEUR fait Son Entrée au Temple
Psaume appartenant au recueil de David.
Psaume 23 (24), entièrement
Psaume 23 (24), entièrement
Psaume 23 (24) : 1 et 2, 3 et 4ab, 5 et 6
R/ Qu’IL vienne, le SEIGNEUR :
c’est LUI, le ROI de GLOIRE !
Au SEIGNEUR, le Monde et sa Richesse,
la Terre et tous ses Habitants !
C’est LUI qui l’a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.
R/
Qui peut gravir la Montagne du SEIGNEUR
et se tenir dans le LIEU SAINT ?
L’homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.
R/
Il obtient, du SEIGNEUR, la BÉNÉDICTION,
et de DIEU son SAUVEUR, la JUSTICE.
Voici le peuple de ceux qui LE cherchent !
Voici Jacob qui recherche Ta FACE !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
c’est LUI, le ROI de GLOIRE !
Au SEIGNEUR, le Monde et sa Richesse,
la Terre et tous ses Habitants !
C’est LUI qui l’a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.
R/
Qui peut gravir la Montagne du SEIGNEUR
et se tenir dans le LIEU SAINT ?
L’homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.
R/
Il obtient, du SEIGNEUR, la BÉNÉDICTION,
et de DIEU son SAUVEUR, la JUSTICE.
Voici le peuple de ceux qui LE cherchent !
Voici Jacob qui recherche Ta FACE !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 1 : 26 à 38
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Viens, Clé de David ! TOI qui ouvres les portes du Royaume, arrache à leur prison les captifs des ténèbres. Alléluia.
« Voici que Tu vas concevoir et enfanter un FILS »
Au sixième mois d’Élisabeth,
l’Ange Gabriel fut envoyé par DIEU
dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
à une jeune fille Vierge,
accordée en mariage à un homme de la maison de David,
appelé Joseph ;
et le Nom de la jeune fille était MARIE.
L’Ange entra chez Elle et dit :
« Je Te salue, COMBLÉE-DE-GRÂCE,
le SEIGNEUR est avec Toi. »
À cette Parole, Elle fut toute bouleversée,
et Elle se demandait ce que pouvait signifier cette Salutation.
L’Ange Lui dit alors :
« Sois sans crainte, MARIE,
car Tu as trouvé GRÂCE auprès de DIEU.
Voici que Tu vas concevoir et enfanter un FILS ;
Tu LUI donneras le NOM de JÉSUS.
IL sera GRAND,
IL sera appelé FILS du TRÈS-HAUT ;
le SEIGNEUR DIEU
LUI donnera le trône de David son père ;
IL régnera pour toujours sur la maison de Jacob,
et Son RÈGNE n’aura pas de FIN. »
MARIE dit à l’Ange :
« Comment cela va-t-il se faire,
puisque Je ne connais pas d’homme ? »
L’Ange Lui répondit :
« L’ESPRIT SAINT viendra sur Toi,
et la PUISSANCE du TRÈS-HAUT
Te prendra sous Son OMBRE ;
c’est pourquoi CELUI qui va naître sera SAINT,
IL sera appelé FILS de DIEU.
Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente,
a conçu, elle aussi, un fils
et en est à son sixième mois,
alors qu’on l’appelait la femme stérile.
Car rien n’est impossible à DIEU. »
MARIE dit alors :
« Voici la Servante du SEIGNEUR ;
que tout M’advienne selon Ta Parole. »
Alors l’Ange La quitta.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Viens, Clé de David ! TOI qui ouvres les portes du Royaume, arrache à leur prison les captifs des ténèbres. Alléluia.
« Voici que Tu vas concevoir et enfanter un FILS »
Au sixième mois d’Élisabeth,
l’Ange Gabriel fut envoyé par DIEU
dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
à une jeune fille Vierge,
accordée en mariage à un homme de la maison de David,
appelé Joseph ;
et le Nom de la jeune fille était MARIE.
L’Ange entra chez Elle et dit :
« Je Te salue, COMBLÉE-DE-GRÂCE,
le SEIGNEUR est avec Toi. »
À cette Parole, Elle fut toute bouleversée,
et Elle se demandait ce que pouvait signifier cette Salutation.
L’Ange Lui dit alors :
« Sois sans crainte, MARIE,
car Tu as trouvé GRÂCE auprès de DIEU.
Voici que Tu vas concevoir et enfanter un FILS ;
Tu LUI donneras le NOM de JÉSUS.
IL sera GRAND,
IL sera appelé FILS du TRÈS-HAUT ;
le SEIGNEUR DIEU
LUI donnera le trône de David son père ;
IL régnera pour toujours sur la maison de Jacob,
et Son RÈGNE n’aura pas de FIN. »
MARIE dit à l’Ange :
« Comment cela va-t-il se faire,
puisque Je ne connais pas d’homme ? »
L’Ange Lui répondit :
« L’ESPRIT SAINT viendra sur Toi,
et la PUISSANCE du TRÈS-HAUT
Te prendra sous Son OMBRE ;
c’est pourquoi CELUI qui va naître sera SAINT,
IL sera appelé FILS de DIEU.
Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente,
a conçu, elle aussi, un fils
et en est à son sixième mois,
alors qu’on l’appelait la femme stérile.
Car rien n’est impossible à DIEU. »
MARIE dit alors :
« Voici la Servante du SEIGNEUR ;
que tout M’advienne selon Ta Parole. »
Alors l’Ange La quitta.
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Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud, Bonjour Lumen,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Dimanche 21 Décembre 2014
4ième Dimanche de l’Avent
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
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http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/en-marche-vers-dimanche/en-marche-vers-dimanche-4e-dimanche-de-l-avent-b-integrale-des-lectures/00090016
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4ième Dimanche de l’Avent
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(Première lecture)
Deuxième Livre de Samuel 7 : 1 à 5, 8b à 12, 14a à 16
La royauté de David subsistera toujours devant le Seigneur
Le roi David habitait enfin dans sa maison.
Le SEIGNEUR lui avait accordé la tranquillité
en le délivrant de tous les ennemis qui l’entouraient.
Le roi dit alors au Prophète Nathan :
« Regarde ! J’habite dans une maison de cèdre,
et l’Arche de DIEU habite sous un abri de toile ! »
Nathan répondit au roi :
« Tout ce que tu as l’intention de faire,
fais-le, car le SEIGNEUR est avec toi. »
Mais, cette nuit-là,
la Parole du SEIGNEUR fut adressée à Nathan :
« Va dire à Mon Serviteur David :
Ainsi Parle le SEIGNEUR :
Est-ce toi qui Me bâtiras une maison
pour que J’y habite ?
C’est Moi qui t’ai pris au pâturage,
derrière le troupeau,
pour que tu sois le chef de Mon Peuple Israël.
J’ai été avec toi partout où tu es allé,
J’ai abattu devant toi tous tes ennemis.
Je t’ai fait un nom aussi grand
que celui des plus grands de la Terre.
Je fixerai en ce lieu Mon Peuple Israël,
Je l’y planterai, il s’y établira
et ne tremblera plus,
et les méchants ne viendront plus l’humilier,
comme ils l’ont fait autrefois,
depuis le jour où J’ai institué des juges
pour conduire Mon Peuple Israël.
Oui, Je t’ai accordé la tranquillité
en te délivrant de tous tes ennemis.
Le SEIGNEUR t’annonce
qu’IL te fera LUI-MÊME une maison.
Quand tes jours seront accomplis
et que tu reposeras auprès de tes pères,
Je te susciterai dans ta descendance Un SUCCESSEUR,
qui naîtra de toi,
et Je rendrai stable Sa ROYAUTÉ.
Moi, Je serai pour LUI un PÈRE ;
et LUI sera pour Moi un FILS.
Ta maison et ta royauté subsisteront toujours devant Moi,
ton trône sera stable pour toujours. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Deuxième Livre de Samuel 7 : 1 à 5, 8b à 12, 14a à 16
La royauté de David subsistera toujours devant le Seigneur
Le roi David habitait enfin dans sa maison.
Le SEIGNEUR lui avait accordé la tranquillité
en le délivrant de tous les ennemis qui l’entouraient.
Le roi dit alors au Prophète Nathan :
« Regarde ! J’habite dans une maison de cèdre,
et l’Arche de DIEU habite sous un abri de toile ! »
Nathan répondit au roi :
« Tout ce que tu as l’intention de faire,
fais-le, car le SEIGNEUR est avec toi. »
Mais, cette nuit-là,
la Parole du SEIGNEUR fut adressée à Nathan :
« Va dire à Mon Serviteur David :
Ainsi Parle le SEIGNEUR :
Est-ce toi qui Me bâtiras une maison
pour que J’y habite ?
C’est Moi qui t’ai pris au pâturage,
derrière le troupeau,
pour que tu sois le chef de Mon Peuple Israël.
J’ai été avec toi partout où tu es allé,
J’ai abattu devant toi tous tes ennemis.
Je t’ai fait un nom aussi grand
que celui des plus grands de la Terre.
Je fixerai en ce lieu Mon Peuple Israël,
Je l’y planterai, il s’y établira
et ne tremblera plus,
et les méchants ne viendront plus l’humilier,
comme ils l’ont fait autrefois,
depuis le jour où J’ai institué des juges
pour conduire Mon Peuple Israël.
Oui, Je t’ai accordé la tranquillité
en te délivrant de tous tes ennemis.
Le SEIGNEUR t’annonce
qu’IL te fera LUI-MÊME une maison.
Quand tes jours seront accomplis
et que tu reposeras auprès de tes pères,
Je te susciterai dans ta descendance Un SUCCESSEUR,
qui naîtra de toi,
et Je rendrai stable Sa ROYAUTÉ.
Moi, Je serai pour LUI un PÈRE ;
et LUI sera pour Moi un FILS.
Ta maison et ta royauté subsisteront toujours devant Moi,
ton trône sera stable pour toujours. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Où sont passées les promesses faites à David ?
Poème chanté attribué à Étan l’Ezrahite.
Psaume 88 (89), entièrement
Psaume 88 (89), entièrement
Psaume 88 (89) : 2 et 3, 4 et 5, 27 et 29
R/ Ton AMOUR, SEIGNEUR, sans fin je LE chante !
L’AMOUR du SEIGNEUR, sans fin je LE chante ;
Ta FIDÉLITÉ, je L’annonce d’âge en âge.
Je LE dis : c’est un AMOUR bâti pour toujours ;
Ta FIDÉLITÉ est plus stable que les Cieux.
R/
« Avec Mon ÉLU, J’ai fait Une ALLIANCE,
J’ai juré à David, Mon Serviteur :
J’établirai ta dynastie pour toujours,
Je te bâtis un trône pour la suite des âges. »
R/
« IL me dira : ‘TU es Mon PÈRE,
Mon DIEU, Mon ROC et Mon SALUT !’
Sans fin Je LUI garderai Mon AMOUR,
Mon ALLIANCE avec LUI sera FIDÈLE. »
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
L’AMOUR du SEIGNEUR, sans fin je LE chante ;
Ta FIDÉLITÉ, je L’annonce d’âge en âge.
Je LE dis : c’est un AMOUR bâti pour toujours ;
Ta FIDÉLITÉ est plus stable que les Cieux.
R/
« Avec Mon ÉLU, J’ai fait Une ALLIANCE,
J’ai juré à David, Mon Serviteur :
J’établirai ta dynastie pour toujours,
Je te bâtis un trône pour la suite des âges. »
R/
« IL me dira : ‘TU es Mon PÈRE,
Mon DIEU, Mon ROC et Mon SALUT !’
Sans fin Je LUI garderai Mon AMOUR,
Mon ALLIANCE avec LUI sera FIDÈLE. »
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Du CD, Les Psaumes pour tous les Dimanches et fêtes :
http://www.mirari.fr/ru5H
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(Deuxième lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 16 : 25 à 27
Le Mystère gardé depuis toujours dans le silence est maintenant MANIFESTÉ
Frères,
à CELUI qui peut vous rendre forts
selon mon Évangile qui proclame JÉSUS CHRIST :
RÉVÉLATION d’Un Mystère
gardé depuis toujours dans le silence,
Mystère maintenant MANIFESTÉ
au moyen des écrits prophétiques,
selon l’ORDRE du DIEU ÉTERNEL,
Mystère porté à la connaissance de toutes les nations
pour les amener à l’obéissance de la foi,
à CELUI qui est le SEUL SAGE, DIEU, par JÉSUS CHRIST,
à LUI la GLOIRE pour les Siècles. Amen.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 16 : 25 à 27
Le Mystère gardé depuis toujours dans le silence est maintenant MANIFESTÉ
Frères,
à CELUI qui peut vous rendre forts
selon mon Évangile qui proclame JÉSUS CHRIST :
RÉVÉLATION d’Un Mystère
gardé depuis toujours dans le silence,
Mystère maintenant MANIFESTÉ
au moyen des écrits prophétiques,
selon l’ORDRE du DIEU ÉTERNEL,
Mystère porté à la connaissance de toutes les nations
pour les amener à l’obéissance de la foi,
à CELUI qui est le SEUL SAGE, DIEU, par JÉSUS CHRIST,
à LUI la GLOIRE pour les Siècles. Amen.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 1 : 26 à 38
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Voici la Servante du SEIGNEUR ; que tout M’advienne selon Ta Parole. Alléluia.
(Lc 1, 38)
« Voici que Tu vas concevoir et enfanter un FILS »
En ce temps-là,
l’Ange Gabriel fut envoyé par DIEU
dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
à une jeune fille vierge,
accordée en mariage à un homme de la maison de David,
appelé Joseph ;
et le Nom de la jeune fille était MARIE.
L’Ange entra chez Elle et dit :
« Je Te Salue, COMBLÉE-DE-GRÂCE,
le SEIGNEUR est avec Toi. »
À cette Parole, Elle fut toute bouleversée,
et Elle se demandait ce que pouvait signifier Cette Salutation.
L’Ange Lui dit alors :
« Sois sans crainte, MARIE,
car Tu as trouvé GRÂCE auprès de DIEU.
Voici que Tu vas concevoir et enfanter un FILS ;
Tu LUI donneras le NOM de JÉSUS.
IL sera GRAND,
IL sera appelé FILS du TRÈS-HAUT ;
le SEIGNEUR DIEU
LUI donnera le trône de David son père ;
IL régnera pour toujours sur la maison de Jacob,
et Son RÈGNE n’aura pas de fin. »
MARIE dit à l’Ange :
« Comment cela va-t-il se faire,
puisque Je ne connais pas d’homme ? »
L’Ange Lui répondit :
« L’ESPRIT SAINT viendra sur Toi,
et la PUISSANCE du TRÈS-HAUT
Te prendra sous Son OMBRE ;
c’est pourquoi CELUI qui va naître sera SAINT,
IL sera appelé FILS de DIEU.
Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente,
a conçu, elle aussi, un fils
et en est à son sixième mois,
alors qu’on l’appelait la femme stérile.
Car rien n’est impossible à DIEU. »
MARIE dit alors :
« Voici la Servante du SEIGNEUR ;
que tout M’advienne selon Ta Parole. »
Alors l’ange la quitta.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Voici la Servante du SEIGNEUR ; que tout M’advienne selon Ta Parole. Alléluia.
(Lc 1, 38)
« Voici que Tu vas concevoir et enfanter un FILS »
En ce temps-là,
l’Ange Gabriel fut envoyé par DIEU
dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
à une jeune fille vierge,
accordée en mariage à un homme de la maison de David,
appelé Joseph ;
et le Nom de la jeune fille était MARIE.
L’Ange entra chez Elle et dit :
« Je Te Salue, COMBLÉE-DE-GRÂCE,
le SEIGNEUR est avec Toi. »
À cette Parole, Elle fut toute bouleversée,
et Elle se demandait ce que pouvait signifier Cette Salutation.
L’Ange Lui dit alors :
« Sois sans crainte, MARIE,
car Tu as trouvé GRÂCE auprès de DIEU.
Voici que Tu vas concevoir et enfanter un FILS ;
Tu LUI donneras le NOM de JÉSUS.
IL sera GRAND,
IL sera appelé FILS du TRÈS-HAUT ;
le SEIGNEUR DIEU
LUI donnera le trône de David son père ;
IL régnera pour toujours sur la maison de Jacob,
et Son RÈGNE n’aura pas de fin. »
MARIE dit à l’Ange :
« Comment cela va-t-il se faire,
puisque Je ne connais pas d’homme ? »
L’Ange Lui répondit :
« L’ESPRIT SAINT viendra sur Toi,
et la PUISSANCE du TRÈS-HAUT
Te prendra sous Son OMBRE ;
c’est pourquoi CELUI qui va naître sera SAINT,
IL sera appelé FILS de DIEU.
Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente,
a conçu, elle aussi, un fils
et en est à son sixième mois,
alors qu’on l’appelait la femme stérile.
Car rien n’est impossible à DIEU. »
MARIE dit alors :
« Voici la Servante du SEIGNEUR ;
que tout M’advienne selon Ta Parole. »
Alors l’ange la quitta.
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Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Dimanche 21 décembre 2014 : Quatrième Dimanche de l'Avent
Saint Pierre Canisius, Prêtre s.j. et Docteur de l'Église (1521 - 1597),
Bienheureux Peter Friedhofen, Religieux et Fondateur (1819 - † 1860)
Homélie :
Après Jean-Baptiste, la liturgie de ce jour introduit la seconde figure clé de l’Avent : la Vierge Marie. Plus encore que le Précurseur, elle est le modèle pour l’Eglise durant le « grand Avent » préparant le retour glorieux du Seigneur, mais aussi pour l’accueil du même Epoux dans ses venues quotidiennes, sous le voile des différentes formes que revêtent sa présence réelle au milieu de nous. Jour après jour, l’Eglise doit être cette terre vierge qui se laisse féconder par la « pluie bienfaisante » qui descend des nuées, afin de « donner naissance au Sauveur » (Or. ouv.) dans les âmes des fidèles. L’Eglise, c'est-à-dire l’ensemble des baptisés rassemblés dans une même foi, mais aussi chacun d’entre nous, dans le face à face personnel qui constitue l’essence même de notre vie spirituelle. Car Dieu veut habiter parmi nous, faire en nous sa demeure éternelle : tel est « le mystère qui est maintenant révélé : il était resté dans le silence depuis toujours, mais aujourd’hui il est manifesté » (2nd lect.). Et ce mystère, c’est que tout être humain est prédestiné à accueillir « la germe impérissable, la Parole vivante de Dieu » (1 P 1, 23), afin de collaborer à la naissance du Christ en lui.
On ne peut dire plus clairement que la femme en sa maternité, est l’archétype de l’humanité dans le plan de Dieu. La Vierge enceinte nous révèle la capacité de la nature humaine à recevoir Dieu en sa chair. A l’heure où la société cherche légitimement à trouver la place spécifique de la femme au sein de la culture, il est bon de se souvenir que la finalité de toute vie humaine est de participer à un mystère d’enfantement : « afin que le Christ soit formé en vous » (Ga 4, 19). Ce qui suppose que face à Dieu, la dimension spirituelle de l’être humain est essentiellement féminine. « A la paternité divine comme qualificatif de l’être de Dieu, répond directement la maternité féminine comme spécificité religieuse de la nature humaine, sa capacité réceptive du divin » (Paul Evdokimov).
C’est pourquoi l’annonciation dépasse l’événement de l’incarnation du Verbe dans le sein de la Vierge : il est l’annonce de la maternité de l’Eglise tout entière, c'est-à-dire de chacun des croyants, qui tous sont appelés à participer à l’enfantement du Corps du Christ, né de la Vierge Marie. Nous imaginons sans peine que pour accueillir un tel hôte, il y aura besoin de quelques transformations intérieures, disons d’un certain rafraîchissement des peintures et des papiers peints. Heureusement, le Seigneur nous fait dire « qu’il nous fera lui-même une maison » dans laquelle nous pourrons vivre avec lui « des jours tranquilles, délivrés de tous nos ennemis » (1ère lect.). Ce que Dieu a accompli en Marie par une grâce prévenante, il veut l’accomplir également en nous par une grâce purifiante qui nous rende digne de devenir son Temple. En fait ce grand œuvre est déjà commencé : depuis le jour de notre baptême, nous sommes « le Temple de Dieu et l’Esprit de Dieu habite en nous » (1 Co 3, 16). Nous aussi, « la puissance du Très-Haut nous a pris sous son ombre » afin d’enfanter en nous le « Fils de Dieu ».
Comment « à cette parole », ne pas être « tout bouleversés » : est-il possible que les pauvres pécheurs que nous sommes, soient appelés à une telle destinée de gloire ? Devant notre désarroi, l’Ange nous rassure tout comme Marie : « “Sois sans crainte, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu” : le mystère de ta « participation à la vie divine » (2 P 1, 4) n’est ni ton œuvre, ni la récompense de tes mérites, mais le don gratuit du Dieu de miséricorde ». Notre sanctification est le fruit de l’action de l’Esprit, qui opère la naissance miraculeuse de Jésus au fond de notre âme. Aussi est-ce à chacun de nous que le Père promet : « Je serai pour toi un père, et tu seras pour moi un fils » (1ère lect.) ; « Tu me diras : “Tu es mon Père, mon Dieu, mon roc et mon salut”. Et moi, sans fin, je te garderai mon amour ; mon alliance avec toi sera fidèle » (Ps 88).
Forts de telles promesses, n’hésitons pas à renouveler notre engagement baptismal en disant avec la Vierge de l’Annonciation : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole ». Nous le savons bien : ces quelques mots ne sont pas pour Marie un point d’aboutissement, mais le départ d’une grande aventure, dont Dieu seul connaît le chemin. En disant son « fiat », elle a mis ses pas dans ceux du patriarche Abraham, qui « eut foi en Dieu, et de ce fait, Dieu estima qu’il était juste » (Rm 4, 3). Comme lui elle a couru le risque de la vraie liberté en obéissant à la Parole de vérité, et elle s’est mise en route dans la confiance au Dieu fidèle. « Espérant contre toute espérance, elle a cru, et ainsi elle est devenu la mère d’un grand nombre de peuples, selon la parole du Seigneur : “Vois quelle descendance tu auras !” » (cf. Rm 4, 18-19). Jamais elle n’a faibli dans la foi : au pied de la Croix, au moment de l’enfantement dans la douleur de l’Humanité nouvelle, elle a redit son « oui », et à la demande de son Fils devenu son Maître, la parfaite disciple nous a tous reçu pour ses enfants.
C’est à la lumière de cette maternité de Marie, Mère de miséricorde, qu’à notre tour nous sommes invités à prolonger dans nos vies son ministère, en enfantant le Corps du Christ qui est l’Eglise. Le Seigneur attend de chacun de nous, qu’à notre tour, nous prononcions notre « fiat », que nous donnions sens à notre pèlerinage en l’orientant résolument vers sa finalité surnaturelle. Ce qui suppose de nous mettre chaque jour à nouveau en route à la suite du Christ, sur un chemin que nous ne connaissons pas, même si nous savons que c’est celui de l’Evangile. Car nous non plus nous ne savons pas ce que la vie nous réserve de joies, mais aussi de difficultés, d’épreuves, de morts à traverser. Mais en contemplant la vie de Marie, nous pouvons acquérir cette certitude qu’aucune souffrance n’est jamais vaine : toutes contribuent à l’enfantement du Christ dans nos vies, dans l’Eglise et dans le monde. Oui en vérité, aucune larme n’est jamais versée en vain : les Anges du ciel viennent délicatement les recueillir pour les déposer, comme des diamants précieux, sur l’autel de Dieu.
« Père, ouvre nos yeux au sens caché de la souffrance. Donne-nous de la voir comme notre part dans les douleurs de l’enfantement de ton Fils dans notre vie et dans celle de nos frères ; comme une participation au ministère de l’Esprit sanctificateur ; comme une communion d’amour au Christ en agonie jusqu’à la fin des temps ; comme une participation à ton œuvre de rédemption. Fais nous pressentir la fécondité de nos petits “fiat” quotidiens prononcés dans la peine, dans l’incertitude, dans la peur du lendemain, et donne-nous la certitude qu’ainsi nous aussi, nous pouvons “concevoir dans notre vieillesse, alors que notre vie était stérile ; car rien n’est impossible à Dieu”. Avec tous ceux qui se sont aventurés sur les chemins de la vraie liberté, nous pourrons alors exulter en proclamant avec Marie : “Gloire à Dieu, le seul sage, par Jésus-Christ et pour les siècles des siècles. Amen”. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape
Allocution 27/11/1983
La joie est une composante fondamentale du temps sacré qui commence. L'Avent est un temps de vigilance, de prière, de conversion, en plus d'une attente fervente et joyeuse. Le motif est clair : « Le Seigneur est proche » (Ph 4,5).
La première parole adressée à Marie dans le Nouveau Testament est une invitation joyeuse : « Exulte, réjouis-toi ! » (Lc 1,28 grec). Une telle salutation est liée à la venue du Sauveur. À Marie la première est annoncée une joie qui par la suite sera proclamée à tout le peuple (Lc 2,10) ; elle y participe d'une manière et dans une mesure extraordinaire. En elle la joie de l'ancien Israël se concentre et trouve sa plénitude ; en elle le bonheur des temps messianiques éclate irrévocablement. La joie de la Vierge Marie est en particulier celle du « petit reste » d'Israël (Is 10,20s), des pauvres qui attendent le salut de Dieu et qui font l'expérience de sa fidélité.
Pour participer à cette fête nous aussi il est nécessaire d'attendre avec humilité et d'accueillir le Sauveur avec confiance. « Tous les fidèles, qui par la liturgie vivent l'esprit de l'Avent, en considérant l'amour inexprimable avec lequel la Vierge Mère attendait le Fils, seront amenés à la prendre comme modèle et à se préparer pour aller à la rencontre du Seigneur qui vient, ' vigilants dans la prière et remplis d'allégresse ' » (Paul VI, Marialis cultus 4 ; Missel romain).
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Dimanche 21 décembre 2014 : Quatrième Dimanche de l'Avent
Saint Pierre Canisius, Prêtre s.j. et Docteur de l'Église (1521 - 1597),
Bienheureux Peter Friedhofen, Religieux et Fondateur (1819 - † 1860)
- Saint Pierre Canisius, Prêtre s.j. et Docteur de l'Église (1521 - 1597):
- Saint Pierre Canisius, Prêtre s.j. et Docteur de l'Église (1521 - 1597)
Pierre Canisius (Pieter Kanijs) était issu d'une famille de Nimègue, située dans les Pays-Bas actuels. Pierre était l'aîné ; il naît, le 8 mai 1521, jour où Luther fut mis au ban de l'empire et le mois même où saint Ignace fut blessé au siège de la citadelle de Pampelune (blessure qui valut à saint Ignace de longues semaines d'immobilisation et de souffrances, mises à profit pour lire des vies de saints et prendre la décision de les imiter).
Pierre étudia à Cologne (D) la philosophie, et c'est alors qu'il mûrit la décision de devenir prêtre. Il orienta ses études de théologie vers l'Écriture Sainte et les Pères de l'Église et rencontra Pierre Favre, le premier compagnon d'Ignace de Loyola, qui, chargé d'une mission papale, séjournait à Mayence.
Au printemps 1543, Pierre Canisius fit, sous la direction de Pierre Favre, les exercices spirituels de St Ignace durant trente jours ; puis il décida d'entrer dans la Compagnie et scella son choix par un vœu. En 1546, il fut ordonné prêtre. Il quitta bientôt Cologne pour l'Italie où il fut envoyé au concile de Trente comme théologien de l'évêque d'Augsbourg. Après l'ajournement du concile, Ignace l'appela à Rome et lui fit accomplir son noviciat sous sa propre direction.
Au printemps 1548, fut envoyé avec un groupe de dix jésuites, sous la direction de Jérôme Nadal, pour fonder à Messine le premier collège jésuite ; Pierre y enseigna le latin. Mais bientôt, sur l'ordre du pape Paul III (Alessandro Farnese, 1534-1549), il fut envoyé, en 1549, avec Claude Jay et Alonso Salmeron en Bavière. C'est de cette base que pendant trente ans, notre saint va déployer dans l'empire son activité et ses talents en faveur de l'Église alors menacée par sa propre décadence et par la puissante poussée de la réforme protestante.
En 1556, il fonda le Collège de Prague et, jusqu’en 1569, il fut le premier supérieur de la province jésuite de l’Allemagne supérieure.
Dans le cadre de cette charge, il établit dans les pays germaniques un réseau étroit de communautés de son Ordre, en particulier de collèges, qui devinrent des points de départ pour la réforme catholique, pour le renouveau de la foi catholique.
A cette époque, il participa également au colloque de Worms avec les dirigeants protestants, parmi lesquels Philip Mélanchthon (1557). Il exerça la fonction de nonce pontifical en Pologne (1558) ; il participa aux deux Diètes d’Augsbourg (1559 et 1565). Il accompagna le cardinal Stanislas Hozjusz, légat du Pape Pie IV (Giovanni Angelo Medici,1559-1565) auprès de l’empereur Ferdinand (1560). Il intervint à la session finale du Concile de Trente, où il parla de la question de la Communion sous les deux espèces et de l’index des livres interdits (1562).
En 1580, il se retira à Fribourg en Suisse, en se consacrant totalement à la prédication et à la composition de ses œuvres, et c'est là qu'il meurt le 21 décembre 1597.
Pierre Canisius a été :
* Béatifié par Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) en 1869 ;
* proclamé, en 1897, le deuxième Apôtre de l'Allemagne par Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878- 1903) ;
* canonisé et proclamé Docteur de l'Église par Pie XI (Ambrogio DamianoAchille Ratti, 1922-1939) le 21 mai 1925.
Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
>>> Saint Pierre Canisius
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2011/documents/hf_ben-xvi_aud_20110209_fr.html
http://jesusmarie.free.fr/pierre_canisius.html
Source : ©Evangelizo.org
- Bienheureux Peter Friedhofen, Religieux et Fondateur (1819 - † 1860):
- Bienheureux Peter Friedhofen, Religieux et Fondateur (1819 - † 1860)
Pierre Friedhofen naît le 25 février 1819 à Weitersburg près de Coblence, petit village de 300 habitants, tous catholiques, qui domine la vallée du Rhin. Il est le sixième de sept enfants d’une famille profondément chrétienne.
L’année suivante son père, qui était fermier, mourut. A neuf ans, ce fut au tour de sa mère...Les enfants furent plongés dans un tel état de pauvreté que la commune de Vallendar, à laquelle appartenait leur village, les prit en charge. Une bonne dame assuma l’éducation des trois plus petits ; mais la gêne matérielle obligea le jeune Pierre à des absences fréquentes à l’école. A treize ans, il rejoignit son grand frère Jacob, qui était ramoneur à Ahrweiler, pour apprendre le métier avec lui. Il fut reçut au sein de la corporation à dix-huit ans et à vingt-trois ans retourna à Vallendar, comme maître-ramoneur de la commune.
Frappé par l’indifférence religieuse des jeunes de sa commune, il commença à former des groupes de filles et des groupes de garçons afin de redonner de l’élan aux sociétés locales d’assistance et d’apostolat, et les réunit sous le patronage de saint Louis de Gonzague. Il en rédigea même les statuts.
A vingt-six ans, il sentit un mal de poitrine - sans doute les prémices de la tuberculose - qui l’obligea à renoncer pour un temps à son métier. Il demanda son admission au noviciat des Rédemptoristes à Wittern en Hollande et il fut marqué pendant son séjour de deux semaines par la ferveur qui y régnait. Mais, le 27 octobre 1845, son frère Jacob mourut, laissant une femme enceinte et une famille nombreuse...Le jeune homme renonça à l’appel de la vie religieuse pour secourir la famille endeuillée. Il se fit nommer comme maître-ramoneur de la ville d’Ahrweiler pour assurer l’entretien de ses neveux et de sa belle-sœur.
Il n’en continuait pas moins son apostolat poussé par l’amour du Christ. Il créa une association, toujours sous le patronage de saint Louis de Gonzague, pour apprendre à la jeunesse l’entraide et la fréquentation des sacrements.
L’évêque de Trèves le reçut le 2 juillet 1847 avec d’autres délégations ; nous étions en pleine époque d’industrialisation et de déracinement des campagnes avec toutes les conséquences qui en découlaient. En même temps, il fit la connaissance de l’abbé Liehs, secrétaire de l’évêque, dont il en fit son directeur spirituel. Pierre voulait trouver un terrain pour faire bâtir un hospice ; l’année 1848 fut en effet l’année d’une grave épidémie de choléra et de troubles politiques.
L’évêque, Mgr Arnoldi (1798-1864), qui connaissait désormais cet artisan humble et déterminé, se dit qu’il avait trouvé son homme pour restaurer dans la région les Frères de la Miséricorde, congrégation de religieux infirmiers, appelés aussi Alexiens (d’après saint Alexis, titulaire de l’église de leur couvent d’Aix-la-Chapelle). Il demanda à Pierre et à son ami Charles Marchand de faire une année de noviciat chez les Frères à Aix-la-Chapelle pour apprendre les règles de la vie commune et du métier d’infirmier.
L’expérience ne fut pas totalement concluante pour Pierre, car il voulait « un nouveau feu, un nouvel esprit, une nouvelle impulsion. Je veux porter assistance aux malades et ainsi m’unir plus intimement à Jésus-Christ et convertir les pécheurs les plus obstinés. » De plus selon la loi, depuis l'administration napoléonienne, les vœux perpétuels étaient interdits dans la région d'Aix-la-Chapelle et la gestion des finances des Frères était soumise à l' approbation du conseil municipal, ainsi que l'admission de nouveaux membres. Les Frères, qui ne pouvaient recevoir de dons collectifs, étaient directement et individuellement payés par les malades, ce qui s’opposait au vœu de pauvreté individuelle : Pierre était donc troublé. Ils quittèrent le noviciat au bout de cinq mois, en ayant toutefois appris de nouvelles règles.
Finalement convaincu, car la congrégation était à l’agonie en partie à cause de la législation, l’évêque fournit de l’aide à Pierre pour s’installer dans une pauvre maisonnette à Weitersburg, son village natal, et aider, en novembre 1850, à la formation d’une nouvelle communauté, les « Frères de la Miséricorde de Marie-Auxiliatrice ».
Le 15 février 1851, Pierre transféra le siège de la communauté à Coblence, sur les conseils du chapelain de la princesse de Wittgenstein, celle-ci assurant un soutien financier pour s’installer. Il y trouva auprès du jeune abbé Philippe De Lorenzi, curé de la paroisse Notre-Dame, assistance spirituelle et matérielle. Il les recommanda auprès des médecins et les infirmières commencèrent à les former. Un mois après, Pierre et deux compagnons prirent l’habit dans la sacristie de l’église Notre-Dame et, en 1852, Mgr Arnoldi reconnut canoniquement la communauté.
L’abbé De Lorenzi fut nommé en tant que supérieur ecclésiastique. On rédigea une règle de vie stable et ils émirent leurs vœux ; assez rapidement de nouvelles vocations se présentèrent en ces temps de bouleversements sociaux. Des hôpitaux firent appel à eux, des soins à domicile furent organisés. En quelques années, la congrégation s’étendit à Trèves (1853), Kyllburg (1856) et au Luxembourg (1858).
Le 14 mars 1852, Pierre Friedhofen fut finalement reconnu comme Supérieur - la communauté s’installera à la fin de l’année dans la maison mère de Florinspfaffengasse - et il assuma cette charge jusqu' à sa mort, le 21 décembre 1860.
Mais dans les faits, le bienheureux était malade des poumons et, à partir de 1857, le mal s’aggrava. Il rédigeait de nombreuses lettres circulaires à ses Frères en dehors de Coblence, lui qui semble-t-il avait si peu d’instruction et qui avait tout appris, comme on dit ‘sur le tas’. Ses lettres témoignent d’une grande sensibilité et d’un pragmatisme remarquable, écrites avec bon sens et charité. Dans les dernières années de sa vie, il s’éleva à une union contemplative de plus en plus intense.
Les funérailles furent suivies par des milliers d’anonymes ; la future impératrice Augusta (1811-1890), qui résidait au château de Coblence, fit ériger une croix sur la tombe de cet ancien ramoneur surnommé « le bon Samaritain ».
La Congrégation fut approuvée par Saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914), en 1905, et définitivement, en 1926, par Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939).
Peter Friedhofen a été béatifié le 23 juin 1985, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Sources principales : alexandrina.balasar.free.fr/; igw-resch-verlag.at (« Rév. x gpm »).
Homélie :
Après Jean-Baptiste, la liturgie de ce jour introduit la seconde figure clé de l’Avent : la Vierge Marie. Plus encore que le Précurseur, elle est le modèle pour l’Eglise durant le « grand Avent » préparant le retour glorieux du Seigneur, mais aussi pour l’accueil du même Epoux dans ses venues quotidiennes, sous le voile des différentes formes que revêtent sa présence réelle au milieu de nous. Jour après jour, l’Eglise doit être cette terre vierge qui se laisse féconder par la « pluie bienfaisante » qui descend des nuées, afin de « donner naissance au Sauveur » (Or. ouv.) dans les âmes des fidèles. L’Eglise, c'est-à-dire l’ensemble des baptisés rassemblés dans une même foi, mais aussi chacun d’entre nous, dans le face à face personnel qui constitue l’essence même de notre vie spirituelle. Car Dieu veut habiter parmi nous, faire en nous sa demeure éternelle : tel est « le mystère qui est maintenant révélé : il était resté dans le silence depuis toujours, mais aujourd’hui il est manifesté » (2nd lect.). Et ce mystère, c’est que tout être humain est prédestiné à accueillir « la germe impérissable, la Parole vivante de Dieu » (1 P 1, 23), afin de collaborer à la naissance du Christ en lui.
On ne peut dire plus clairement que la femme en sa maternité, est l’archétype de l’humanité dans le plan de Dieu. La Vierge enceinte nous révèle la capacité de la nature humaine à recevoir Dieu en sa chair. A l’heure où la société cherche légitimement à trouver la place spécifique de la femme au sein de la culture, il est bon de se souvenir que la finalité de toute vie humaine est de participer à un mystère d’enfantement : « afin que le Christ soit formé en vous » (Ga 4, 19). Ce qui suppose que face à Dieu, la dimension spirituelle de l’être humain est essentiellement féminine. « A la paternité divine comme qualificatif de l’être de Dieu, répond directement la maternité féminine comme spécificité religieuse de la nature humaine, sa capacité réceptive du divin » (Paul Evdokimov).
C’est pourquoi l’annonciation dépasse l’événement de l’incarnation du Verbe dans le sein de la Vierge : il est l’annonce de la maternité de l’Eglise tout entière, c'est-à-dire de chacun des croyants, qui tous sont appelés à participer à l’enfantement du Corps du Christ, né de la Vierge Marie. Nous imaginons sans peine que pour accueillir un tel hôte, il y aura besoin de quelques transformations intérieures, disons d’un certain rafraîchissement des peintures et des papiers peints. Heureusement, le Seigneur nous fait dire « qu’il nous fera lui-même une maison » dans laquelle nous pourrons vivre avec lui « des jours tranquilles, délivrés de tous nos ennemis » (1ère lect.). Ce que Dieu a accompli en Marie par une grâce prévenante, il veut l’accomplir également en nous par une grâce purifiante qui nous rende digne de devenir son Temple. En fait ce grand œuvre est déjà commencé : depuis le jour de notre baptême, nous sommes « le Temple de Dieu et l’Esprit de Dieu habite en nous » (1 Co 3, 16). Nous aussi, « la puissance du Très-Haut nous a pris sous son ombre » afin d’enfanter en nous le « Fils de Dieu ».
Comment « à cette parole », ne pas être « tout bouleversés » : est-il possible que les pauvres pécheurs que nous sommes, soient appelés à une telle destinée de gloire ? Devant notre désarroi, l’Ange nous rassure tout comme Marie : « “Sois sans crainte, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu” : le mystère de ta « participation à la vie divine » (2 P 1, 4) n’est ni ton œuvre, ni la récompense de tes mérites, mais le don gratuit du Dieu de miséricorde ». Notre sanctification est le fruit de l’action de l’Esprit, qui opère la naissance miraculeuse de Jésus au fond de notre âme. Aussi est-ce à chacun de nous que le Père promet : « Je serai pour toi un père, et tu seras pour moi un fils » (1ère lect.) ; « Tu me diras : “Tu es mon Père, mon Dieu, mon roc et mon salut”. Et moi, sans fin, je te garderai mon amour ; mon alliance avec toi sera fidèle » (Ps 88).
Forts de telles promesses, n’hésitons pas à renouveler notre engagement baptismal en disant avec la Vierge de l’Annonciation : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole ». Nous le savons bien : ces quelques mots ne sont pas pour Marie un point d’aboutissement, mais le départ d’une grande aventure, dont Dieu seul connaît le chemin. En disant son « fiat », elle a mis ses pas dans ceux du patriarche Abraham, qui « eut foi en Dieu, et de ce fait, Dieu estima qu’il était juste » (Rm 4, 3). Comme lui elle a couru le risque de la vraie liberté en obéissant à la Parole de vérité, et elle s’est mise en route dans la confiance au Dieu fidèle. « Espérant contre toute espérance, elle a cru, et ainsi elle est devenu la mère d’un grand nombre de peuples, selon la parole du Seigneur : “Vois quelle descendance tu auras !” » (cf. Rm 4, 18-19). Jamais elle n’a faibli dans la foi : au pied de la Croix, au moment de l’enfantement dans la douleur de l’Humanité nouvelle, elle a redit son « oui », et à la demande de son Fils devenu son Maître, la parfaite disciple nous a tous reçu pour ses enfants.
C’est à la lumière de cette maternité de Marie, Mère de miséricorde, qu’à notre tour nous sommes invités à prolonger dans nos vies son ministère, en enfantant le Corps du Christ qui est l’Eglise. Le Seigneur attend de chacun de nous, qu’à notre tour, nous prononcions notre « fiat », que nous donnions sens à notre pèlerinage en l’orientant résolument vers sa finalité surnaturelle. Ce qui suppose de nous mettre chaque jour à nouveau en route à la suite du Christ, sur un chemin que nous ne connaissons pas, même si nous savons que c’est celui de l’Evangile. Car nous non plus nous ne savons pas ce que la vie nous réserve de joies, mais aussi de difficultés, d’épreuves, de morts à traverser. Mais en contemplant la vie de Marie, nous pouvons acquérir cette certitude qu’aucune souffrance n’est jamais vaine : toutes contribuent à l’enfantement du Christ dans nos vies, dans l’Eglise et dans le monde. Oui en vérité, aucune larme n’est jamais versée en vain : les Anges du ciel viennent délicatement les recueillir pour les déposer, comme des diamants précieux, sur l’autel de Dieu.
« Père, ouvre nos yeux au sens caché de la souffrance. Donne-nous de la voir comme notre part dans les douleurs de l’enfantement de ton Fils dans notre vie et dans celle de nos frères ; comme une participation au ministère de l’Esprit sanctificateur ; comme une communion d’amour au Christ en agonie jusqu’à la fin des temps ; comme une participation à ton œuvre de rédemption. Fais nous pressentir la fécondité de nos petits “fiat” quotidiens prononcés dans la peine, dans l’incertitude, dans la peur du lendemain, et donne-nous la certitude qu’ainsi nous aussi, nous pouvons “concevoir dans notre vieillesse, alors que notre vie était stérile ; car rien n’est impossible à Dieu”. Avec tous ceux qui se sont aventurés sur les chemins de la vraie liberté, nous pourrons alors exulter en proclamant avec Marie : “Gloire à Dieu, le seul sage, par Jésus-Christ et pour les siècles des siècles. Amen”. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape
Allocution 27/11/1983
« Réjouis-toi, comblée de grâce »
La joie est une composante fondamentale du temps sacré qui commence. L'Avent est un temps de vigilance, de prière, de conversion, en plus d'une attente fervente et joyeuse. Le motif est clair : « Le Seigneur est proche » (Ph 4,5).
La première parole adressée à Marie dans le Nouveau Testament est une invitation joyeuse : « Exulte, réjouis-toi ! » (Lc 1,28 grec). Une telle salutation est liée à la venue du Sauveur. À Marie la première est annoncée une joie qui par la suite sera proclamée à tout le peuple (Lc 2,10) ; elle y participe d'une manière et dans une mesure extraordinaire. En elle la joie de l'ancien Israël se concentre et trouve sa plénitude ; en elle le bonheur des temps messianiques éclate irrévocablement. La joie de la Vierge Marie est en particulier celle du « petit reste » d'Israël (Is 10,20s), des pauvres qui attendent le salut de Dieu et qui font l'expérience de sa fidélité.
Pour participer à cette fête nous aussi il est nécessaire d'attendre avec humilité et d'accueillir le Sauveur avec confiance. « Tous les fidèles, qui par la liturgie vivent l'esprit de l'Avent, en considérant l'amour inexprimable avec lequel la Vierge Mère attendait le Fils, seront amenés à la prendre comme modèle et à se préparer pour aller à la rencontre du Seigneur qui vient, ' vigilants dans la prière et remplis d'allégresse ' » (Paul VI, Marialis cultus 4 ; Missel romain).
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Lumen, Bonsoir Maud,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Lundi 22 Décembre 2014
De la férie
4ième semaine du Temps de l’Avent
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
1 Samuel 2 : 1 à 11, entièrement
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=22/12/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Lundi 22 Décembre 2014
De la férie
4ième semaine du Temps de l’Avent
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
(Première lecture)
Premier Livre de Samuel 1 : 24 à 38
Anne rend grâce pour la naissance de son fils Samuel
En ces jours-là,
lorsque Samuel fut sevré,
Anne, sa mère, le conduisit à la MAISON du SEIGNEUR, à Silo ;
l’enfant était encore tout jeune.
Anne avait pris avec elle un taureau de trois ans,
un sac de farine et une outre de vin.
On offrit le taureau en sacrifice,
et on amena l’enfant au prêtre Éli.
Anne lui dit alors :
« Écoute-moi, mon seigneur, je t’en prie !
Aussi vrai que tu es vivant,
je suis cette femme qui se tenait ici près de toi
pour prier le SEIGNEUR.
C’est pour obtenir cet enfant que je priais,
et le SEIGNEUR me l’a donné en réponse à ma demande.
À mon tour je le donne au SEIGNEUR pour qu’il en dispose.
Il demeurera à la disposition du SEIGNEUR
tous les jours de sa vie. »
Alors ils se prosternèrent devant le SEIGNEUR.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Premier Livre de Samuel 1 : 24 à 38
Anne rend grâce pour la naissance de son fils Samuel
En ces jours-là,
lorsque Samuel fut sevré,
Anne, sa mère, le conduisit à la MAISON du SEIGNEUR, à Silo ;
l’enfant était encore tout jeune.
Anne avait pris avec elle un taureau de trois ans,
un sac de farine et une outre de vin.
On offrit le taureau en sacrifice,
et on amena l’enfant au prêtre Éli.
Anne lui dit alors :
« Écoute-moi, mon seigneur, je t’en prie !
Aussi vrai que tu es vivant,
je suis cette femme qui se tenait ici près de toi
pour prier le SEIGNEUR.
C’est pour obtenir cet enfant que je priais,
et le SEIGNEUR me l’a donné en réponse à ma demande.
À mon tour je le donne au SEIGNEUR pour qu’il en dispose.
Il demeurera à la disposition du SEIGNEUR
tous les jours de sa vie. »
Alors ils se prosternèrent devant le SEIGNEUR.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Anne remercie le SEIGNEUR
1 Samuel 2 : 1 à 11, entièrement
1 Samuel 2 : 1, 4 et 5ab, 6 et 7, 8abcd
Mon cœur exulte à cause du SEIGNEUR : C’est LUI qui me sauve
Mon cœur exulte à cause du SEIGNEUR ;
mon front s’est relevé GRÂCE à mon DIEU !
Face à mes ennemis, s’ouvre ma bouche :
oui, je me réjouis de Ton SALUT !
R/
L’arc des forts est brisé,
mais le faible se revêt de vigueur.
Les plus comblés s’embauchent pour du pain,
et les affamés se reposent.
R/
Le SEIGNEUR fait mourir et vivre ;
IL fait descendre à l’abîme et en ramène.
Le SEIGNEUR rend pauvre et riche ;
IL abaisse et IL élève.
R/
De la poussière IL relève le faible,
IL retire le malheureux de la cendre
pour qu’IL siège parmi les princes
et reçoive un Trône de Gloire.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Mon cœur exulte à cause du SEIGNEUR ;
mon front s’est relevé GRÂCE à mon DIEU !
Face à mes ennemis, s’ouvre ma bouche :
oui, je me réjouis de Ton SALUT !
R/
L’arc des forts est brisé,
mais le faible se revêt de vigueur.
Les plus comblés s’embauchent pour du pain,
et les affamés se reposent.
R/
Le SEIGNEUR fait mourir et vivre ;
IL fait descendre à l’abîme et en ramène.
Le SEIGNEUR rend pauvre et riche ;
IL abaisse et IL élève.
R/
De la poussière IL relève le faible,
IL retire le malheureux de la cendre
pour qu’IL siège parmi les princes
et reçoive un Trône de Gloire.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 1 : 46 à 56
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Viens, ROI de l’Univers, Pierre Angulaire de l’Église ! À l’homme que TU as pétri de la Terre viens apporter le Salut. Alléluia.
« Le PUISSANT fit pour Moi des MERVEILLES »
En ce temps-là,
MARIE rendit GRÂCE au SEIGNEUR
en disant :
« Mon âme exalte le SEIGNEUR,
exulte mon esprit en DIEU, mon SAUVEUR !
IL s’est penché sur Son Humble Servante ;
désormais tous les âges Me diront BIENHEUREUSE.
Le PUISSANT fit pour Moi des MERVEILLES ;
SAINT est Son NOM !
Sa MISÉRICORDE s’étend d’âge en âge
sur ceux qui LE craignent.
Déployant la force de Son BRAS,
IL disperse les superbes.
IL renverse les puissants de leurs trônes,
IL élève les humbles.
IL comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
IL relève Israël Son Serviteur,
IL se souvient de Son AMOUR
de la PROMESSE faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »
MARIE resta avec Élisabeth environ trois mois,
puis Elle s’en retourna chez elle.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Viens, ROI de l’Univers, Pierre Angulaire de l’Église ! À l’homme que TU as pétri de la Terre viens apporter le Salut. Alléluia.
« Le PUISSANT fit pour Moi des MERVEILLES »
En ce temps-là,
MARIE rendit GRÂCE au SEIGNEUR
en disant :
« Mon âme exalte le SEIGNEUR,
exulte mon esprit en DIEU, mon SAUVEUR !
IL s’est penché sur Son Humble Servante ;
désormais tous les âges Me diront BIENHEUREUSE.
Le PUISSANT fit pour Moi des MERVEILLES ;
SAINT est Son NOM !
Sa MISÉRICORDE s’étend d’âge en âge
sur ceux qui LE craignent.
Déployant la force de Son BRAS,
IL disperse les superbes.
IL renverse les puissants de leurs trônes,
IL élève les humbles.
IL comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
IL relève Israël Son Serviteur,
IL se souvient de Son AMOUR
de la PROMESSE faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »
MARIE resta avec Élisabeth environ trois mois,
puis Elle s’en retourna chez elle.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=22/12/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Lumen, Bonsoir Maud,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mardi 23 Décembre 2014
Saint Jean de Kenty, Prêtre
De la férie
4ième semaine du Temps de l’Avent
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
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Nicolas
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Bonsoir à toutes et à tous,
Mardi 23 Décembre 2014
Saint Jean de Kenty, Prêtre
De la férie
4ième semaine du Temps de l’Avent
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
(Première lecture)
Livre du Prophète Malachie 3 : 1 à 4, 23 et 24
« Je vais vous envoyer Élie le Prophète, avant que vienne le Jour du SEIGNEUR »
Ainsi Parle le SEIGNEUR DIEU :
Voici que J’envoie Mon Messager
pour qu’Il prépare le Chemin devant Moi ;
et soudain viendra dans son Temple
le SEIGNEUR que vous cherchez.
Le Messager de l’Alliance que vous désirez,
Le voici qui vient, – dit le SEIGNEUR de l’Univers.
Qui pourra soutenir le Jour de sa Venue ?
Qui pourra rester debout lorsqu’Il se montrera ?
Car Il est pareil au feu du fondeur,
pareil à la lessive des blanchisseurs.
Il s’installera pour fondre et purifier :
Il purifiera les fils de Lévi,
Il les affinera comme l’or et l’argent ;
ainsi pourront-ils, aux YEUX du SEIGNEUR,
présenter l’offrande en toute justice.
Alors, l’offrande de Juda et de Jérusalem
sera bien accueillie du SEIGNEUR,
comme il en fut aux jours anciens,
dans les années d’autrefois.
Voici que Je vais vous envoyer Élie le Prophète,
avant que vienne le Jour du SEIGNEUR,
Jour Grand et Redoutable.
Il ramènera le cœur des pères vers leurs fils,
et le cœur des fils vers leurs pères,
pour que Je ne vienne pas frapper d’anathème le pays !
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre du Prophète Malachie 3 : 1 à 4, 23 et 24
« Je vais vous envoyer Élie le Prophète, avant que vienne le Jour du SEIGNEUR »
Ainsi Parle le SEIGNEUR DIEU :
Voici que J’envoie Mon Messager
pour qu’Il prépare le Chemin devant Moi ;
et soudain viendra dans son Temple
le SEIGNEUR que vous cherchez.
Le Messager de l’Alliance que vous désirez,
Le voici qui vient, – dit le SEIGNEUR de l’Univers.
Qui pourra soutenir le Jour de sa Venue ?
Qui pourra rester debout lorsqu’Il se montrera ?
Car Il est pareil au feu du fondeur,
pareil à la lessive des blanchisseurs.
Il s’installera pour fondre et purifier :
Il purifiera les fils de Lévi,
Il les affinera comme l’or et l’argent ;
ainsi pourront-ils, aux YEUX du SEIGNEUR,
présenter l’offrande en toute justice.
Alors, l’offrande de Juda et de Jérusalem
sera bien accueillie du SEIGNEUR,
comme il en fut aux jours anciens,
dans les années d’autrefois.
Voici que Je vais vous envoyer Élie le Prophète,
avant que vienne le Jour du SEIGNEUR,
Jour Grand et Redoutable.
Il ramènera le cœur des pères vers leurs fils,
et le cœur des fils vers leurs pères,
pour que Je ne vienne pas frapper d’anathème le pays !
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Fais-moi connaître TA VOLONTÉ et pardonne mes torts
Du recueil de David.
Psaume 24 (25), entièrement
Psaume 24 (25), entièrement
Psaume 24 (25) : 4 et 5ab, 8 et 9, 10 et 14
R/ Redressez-vous et relevez la tête,
car votre rédemption approche.
SEIGNEUR, enseigne-moi Tes VOIES,
fais-moi connaître Ta ROUTE.
Dirige-moi par Ta VÉRITÉ, enseigne-moi,
car TU es le DIEU qui me sauve.
R/
IL est DROIT, IL est BON, le SEIGNEUR,
LUI qui montre aux pécheurs le CHEMIN.
Sa JUSTICE dirige les humbles,
IL enseigne aux humbles Son CHEMIN.
R/
Les VOIES du SEIGNEUR sont AMOUR et VÉRITÉ
pour qui veille à Son ALLIANCE et à Ses LOIS.
Le SECRET du SEIGNEUR est pour ceux qui LE craignent ;
à ceux-là, IL fait connaître Son ALLIANCE.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
car votre rédemption approche.
SEIGNEUR, enseigne-moi Tes VOIES,
fais-moi connaître Ta ROUTE.
Dirige-moi par Ta VÉRITÉ, enseigne-moi,
car TU es le DIEU qui me sauve.
R/
IL est DROIT, IL est BON, le SEIGNEUR,
LUI qui montre aux pécheurs le CHEMIN.
Sa JUSTICE dirige les humbles,
IL enseigne aux humbles Son CHEMIN.
R/
Les VOIES du SEIGNEUR sont AMOUR et VÉRITÉ
pour qui veille à Son ALLIANCE et à Ses LOIS.
Le SECRET du SEIGNEUR est pour ceux qui LE craignent ;
à ceux-là, IL fait connaître Son ALLIANCE.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 1 : 57 à 66
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Viens, ESPÉRANCE des nations, SAUVEUR de tous les peuples ! Viens sauver ce qui était perdu. Alléluia.
Naissance de Jean Baptiste.
Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter,
elle mit au monde un fils.
Ses voisins et sa famille apprirent que le SEIGNEUR
lui avait montré la GRANDEUR de Sa MISÉRICORDE,
et ils se réjouissaient avec elle.
Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant.
Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père.
Mais sa mère prit la parole et déclara :
« Non, il s’appellera Jean. »
On lui dit :
« Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »
On demandait par signes au père
comment il voulait l’appeler.
Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit :
« Jean est son nom. »
Et tout le monde en fut étonné.
À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia :
il parlait et il bénissait DIEU.
La crainte saisit alors tous les gens du voisinage
et, dans toute la région montagneuse de Judée,
on racontait tous ces événements.
Tous ceux qui les apprenaient
les conservaient dans leur cœur et disaient :
« Que sera donc cet enfant ? »
En effet, la MAIN du SEIGNEUR était avec lui.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Viens, ESPÉRANCE des nations, SAUVEUR de tous les peuples ! Viens sauver ce qui était perdu. Alléluia.
Naissance de Jean Baptiste.
Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter,
elle mit au monde un fils.
Ses voisins et sa famille apprirent que le SEIGNEUR
lui avait montré la GRANDEUR de Sa MISÉRICORDE,
et ils se réjouissaient avec elle.
Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant.
Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père.
Mais sa mère prit la parole et déclara :
« Non, il s’appellera Jean. »
On lui dit :
« Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »
On demandait par signes au père
comment il voulait l’appeler.
Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit :
« Jean est son nom. »
Et tout le monde en fut étonné.
À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia :
il parlait et il bénissait DIEU.
La crainte saisit alors tous les gens du voisinage
et, dans toute la région montagneuse de Judée,
on racontait tous ces événements.
Tous ceux qui les apprenaient
les conservaient dans leur cœur et disaient :
« Que sera donc cet enfant ? »
En effet, la MAIN du SEIGNEUR était avec lui.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
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Invité- Invité
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Mercredi 24 Décembre 2014
Férie de l’Avent
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
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Mercredi 24 Décembre 2014
Férie de l’Avent
(Couleur liturgique : Violet )
Année B
(Première lecture)
Deuxième Livre de Samuel 7 : 1 à 5, 8b à 12, 14a et 16
La royauté de David subsistera pour toujours devant la FACE du SEIGNEUR
Le roi David habitait enfin dans sa maison.
Le SEIGNEUR lui avait accordé la tranquillité
en le délivrant de tous les ennemis qui l’entouraient.
Le roi dit alors au Prophète Nathan :
« Regarde ! J’habite dans une maison de cèdre,
et l’Arche de DIEU habite sous un abri de toile ! »
Nathan répondit au roi :
« Tout ce que tu as l’intention de faire,
fais-le,
car le SEIGNEUR est avec toi. »
Mais, cette nuit-là,
la Parole du SEIGNEUR fut adressée à Nathan :
« Va dire à Mon Serviteur David :
Ainsi Parle le SEIGNEUR :
Est-ce toi qui Me bâtiras une maison
pour que J’y habite ?
C’est Moi qui t’ai pris au pâturage,
derrière le troupeau,
pour que tu sois le chef de Mon Peuple Israël.
J’ai été avec toi partout où tu es allé,
J’ai abattu devant toi tous tes ennemis.
Je t’ai fait un nom aussi grand
que celui des plus grands de la Terre.
Je fixerai en ce lieu Mon Peuple Israël,
Je l’y planterai, il s’y établira
et ne tremblera plus,
et les méchants ne viendront plus l’humilier,
comme ils l’ont fait autrefois,
depuis le jour où J’ai institué des juges
pour conduire Mon Peuple Israël.
Oui, Je t’ai accordé la tranquillité
en te délivrant de tous tes ennemis.
Le SEIGNEUR t’annonce
qu’il te fera LUI-MÊME une maison.
Quand tes jours seront accomplis
et que tu reposeras auprès de tes pères,
Je te susciterai dans ta descendance un SUCCESSEUR,
qui naîtra de toi,
et Je rendrai stable Sa ROYAUTÉ.
Moi, Je serai pour LUI un PÈRE ;
et LUI sera pour Moi un FILS.
Ta maison et ta royauté subsisteront toujours devant Moi,
ton trône sera stable pour toujours. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Deuxième Livre de Samuel 7 : 1 à 5, 8b à 12, 14a et 16
La royauté de David subsistera pour toujours devant la FACE du SEIGNEUR
Le roi David habitait enfin dans sa maison.
Le SEIGNEUR lui avait accordé la tranquillité
en le délivrant de tous les ennemis qui l’entouraient.
Le roi dit alors au Prophète Nathan :
« Regarde ! J’habite dans une maison de cèdre,
et l’Arche de DIEU habite sous un abri de toile ! »
Nathan répondit au roi :
« Tout ce que tu as l’intention de faire,
fais-le,
car le SEIGNEUR est avec toi. »
Mais, cette nuit-là,
la Parole du SEIGNEUR fut adressée à Nathan :
« Va dire à Mon Serviteur David :
Ainsi Parle le SEIGNEUR :
Est-ce toi qui Me bâtiras une maison
pour que J’y habite ?
C’est Moi qui t’ai pris au pâturage,
derrière le troupeau,
pour que tu sois le chef de Mon Peuple Israël.
J’ai été avec toi partout où tu es allé,
J’ai abattu devant toi tous tes ennemis.
Je t’ai fait un nom aussi grand
que celui des plus grands de la Terre.
Je fixerai en ce lieu Mon Peuple Israël,
Je l’y planterai, il s’y établira
et ne tremblera plus,
et les méchants ne viendront plus l’humilier,
comme ils l’ont fait autrefois,
depuis le jour où J’ai institué des juges
pour conduire Mon Peuple Israël.
Oui, Je t’ai accordé la tranquillité
en te délivrant de tous tes ennemis.
Le SEIGNEUR t’annonce
qu’il te fera LUI-MÊME une maison.
Quand tes jours seront accomplis
et que tu reposeras auprès de tes pères,
Je te susciterai dans ta descendance un SUCCESSEUR,
qui naîtra de toi,
et Je rendrai stable Sa ROYAUTÉ.
Moi, Je serai pour LUI un PÈRE ;
et LUI sera pour Moi un FILS.
Ta maison et ta royauté subsisteront toujours devant Moi,
ton trône sera stable pour toujours. »
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Où sont passées les Promesses faites à David ?
Poèmes chanté attribué à Étan l’Ezrahite.
Psaume 88 (89), entièrement
Psaume 88 (89), entièrement
Psaume 88 (89) : 2 et 3, 4 et 5, 27 et 29
R/ Ton AMOUR, SEIGNEUR, sans fin je LE chante !
L’AMOUR du SEIGNEUR, sans fin je LE chante ;
Ta FIDÉLITÉ, je L’annonce d’âge en âge.
Je le dis : C’est un AMOUR bâti pour TOUJOURS ;
Ta FIDÉLITÉ est plus STABLE que les Cieux.
R/
« Avec mon élu, J’ai fait une ALLIANCE,
J’ai juré à David, Mon Serviteur :
J’établirai ta dynastie pour toujours,
Je te bâtis un trône pour la suite des âges.
R/
« IL me dira : TU es Mon PÈRE,
Mon DIEU, Mon ROC et Mon SALUT !
Sans fin Je LUI garderai Mon AMOUR,
Mon ALLIANCE avec LUI sera FIDÈLE. »
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
L’AMOUR du SEIGNEUR, sans fin je LE chante ;
Ta FIDÉLITÉ, je L’annonce d’âge en âge.
Je le dis : C’est un AMOUR bâti pour TOUJOURS ;
Ta FIDÉLITÉ est plus STABLE que les Cieux.
R/
« Avec mon élu, J’ai fait une ALLIANCE,
J’ai juré à David, Mon Serviteur :
J’établirai ta dynastie pour toujours,
Je te bâtis un trône pour la suite des âges.
R/
« IL me dira : TU es Mon PÈRE,
Mon DIEU, Mon ROC et Mon SALUT !
Sans fin Je LUI garderai Mon AMOUR,
Mon ALLIANCE avec LUI sera FIDÈLE. »
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 1 : 67 à 79
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Viens, Soleil levant,
SPLENDEUR de JUSTICE et LUMIÈRE ÉTERNELLE !
Illumine ceux qui habitent les ténèbres
et l’ombre de la mort. Alléluia.
Le Soleil levant nous visitera
En ce temps-là,
à la naissance de Jean Baptiste,
Zacharie, son père, fut rempli d’ESPRIT SAINT
et prononça ces Paroles prophétiques :
« Béni soit le SEIGNEUR, le DIEU d’Israël,
qui visite et rachète Son Peuple.
IL a fait surgir la FORCE qui nous sauve
dans la maison de David, Son Serviteur,
comme IL l’avait dit par la bouche des Saints,
par Ses Prophètes, depuis les temps anciens :
SALUT qui nous arrache à l’ennemi,
à la main de tous nos oppresseurs,
AMOUR qu’IL montre envers nos pères,
mémoire de Son ALLIANCE SAINTE ;
serment juré à notre père Abraham
de nous rendre sans crainte,
afin que, délivrés de la main des ennemis,
nous LE servions dans la JUSTICE et la SAINTETÉ,
en Sa PRÉSENCE, tout au long de nos jours.
Toi aussi, petit enfant, tu seras appelé
Prophète du TRÈS-HAUT ;
tu marcheras devant, à la FACE du SEIGNEUR,
et tu prépareras Ses CHEMINS,
pour donner à Son Peuple de connaître le SALUT
par la rémission de ses péchés,
GRÂCE à la TENDRESSE, à l’AMOUR de notre DIEU,
quand nous visite l’ASTRE d’en HAUT,
pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres
et l’ombre de la mort,
pour conduire nos pas
au CHEMIN de la PAIX. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Viens, Soleil levant,
SPLENDEUR de JUSTICE et LUMIÈRE ÉTERNELLE !
Illumine ceux qui habitent les ténèbres
et l’ombre de la mort. Alléluia.
Le Soleil levant nous visitera
En ce temps-là,
à la naissance de Jean Baptiste,
Zacharie, son père, fut rempli d’ESPRIT SAINT
et prononça ces Paroles prophétiques :
« Béni soit le SEIGNEUR, le DIEU d’Israël,
qui visite et rachète Son Peuple.
IL a fait surgir la FORCE qui nous sauve
dans la maison de David, Son Serviteur,
comme IL l’avait dit par la bouche des Saints,
par Ses Prophètes, depuis les temps anciens :
SALUT qui nous arrache à l’ennemi,
à la main de tous nos oppresseurs,
AMOUR qu’IL montre envers nos pères,
mémoire de Son ALLIANCE SAINTE ;
serment juré à notre père Abraham
de nous rendre sans crainte,
afin que, délivrés de la main des ennemis,
nous LE servions dans la JUSTICE et la SAINTETÉ,
en Sa PRÉSENCE, tout au long de nos jours.
Toi aussi, petit enfant, tu seras appelé
Prophète du TRÈS-HAUT ;
tu marcheras devant, à la FACE du SEIGNEUR,
et tu prépareras Ses CHEMINS,
pour donner à Son Peuple de connaître le SALUT
par la rémission de ses péchés,
GRÂCE à la TENDRESSE, à l’AMOUR de notre DIEU,
quand nous visite l’ASTRE d’en HAUT,
pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres
et l’ombre de la mort,
pour conduire nos pas
au CHEMIN de la PAIX. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Mercredi 24 décembre 2014 : Nativité du Seigneur Jésus-Christ (messe de la nuit)
Saint Jacob, patriarche du peuple juif, A.T.,
Sainte Paola Elisabetta Cerioli, Veuve et Fondatrice (1816-1865)
Solennité de la Nativité du Seigneur - Messe de Minuit
Extraits de l’homélie du pape Benoît XVI
Basilique Vaticane
Lectures de la messe :
Homélie :
1. « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière » (Is 9,1).
Cette prophétie d’Isaïe ne finit jamais de nous émouvoir, spécialement quand nous l’écoutons dans la Liturgie de la Nuit de Noël. Et ce n’est pas seulement un fait émotif, sentimental ; elle nous émeut parce qu’elle dit la réalité profonde de ce que nous sommes : nous sommes un peuple en chemin, et autour de nous – et aussi en nous – il y a ténèbres et lumière. Et en cette nuit, tandis que l’esprit des ténèbres enveloppe le monde, se renouvelle l’évènement qui nous émerveille toujours et nous surprend : le peuple en marche voit une grande lumière. Une lumière qui nous fait réfléchir sur ce mystère : mystère du marcher et du voir.
Marcher. Ce verbe nous fait penser au cours de l’histoire, à ce long chemin qu’est l’histoire du salut, à commencer par Abraham, notre père dans la foi, que le Seigneur appela un jour à partir, à sortir de son pays pour aller vers la terre qu’il lui indiquerait. Depuis lors, notre identité de croyants est celle de personnes en marche vers la terre promise. Cette histoire est toujours accompagnée par le Seigneur ! Il est toujours fidèle à son alliance et à ses promesses. Parce qu’il est fidèle, « Dieu est lumière, en lui point de ténèbres » (1 Jn 1, 5). De la part du peuple, au contraire, alternent des moments de lumière et de ténèbres, de fidélité et d’infidélité, d’obéissance et de rébellion ; moments de peuple pèlerin et moments de peuple errant.
Dans notre histoire personnelle aussi, alternent des moments lumineux et obscurs, lumières et ombres. Si nous aimons Dieu et nos frères, nous marchons dans la lumière, mais si notre cœur se ferme, si l’orgueil, le mensonge, la recherche de notre intérêt propre dominent en nous, alors les ténèbres descendent en nous et autour de nous. « Celui qui a de la haine contre son frère – écrit l’apôtre Jean – est dans les ténèbres : il marche dans les ténèbres, sans savoir où il va, parce que les ténèbres l’ont rendu aveugle » (1 Jn 2, 11). Peuple en marche, mais peuple pèlerin qui ne veut pas être peuple errant.
2. En cette nuit, comme un faisceau de lumière d’une grande clarté, résonne l’annonce de l’Apôtre : « La grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes » (Tt 2, 11).
La grâce qui est apparue dans le monde c’est Jésus, né de la Vierge Marie, vrai homme et vrai Dieu. Il est venu dans notre histoire, il a partagé notre chemin. Il est venu pour nous libérer des ténèbres et nous donner la lumière. En Lui est apparue la grâce, la miséricorde, la tendresse du Père : Jésus est l’Amour qui s’est fait chair. Il n’est pas seulement un maître de sagesse, il n’est pas un idéal vers lequel nous tendons et dont nous savons que nous sommes inexorablement éloignés, il est le sens de la vie et de l’histoire, qui a établi sa tente au milieu de nous.
3. Les bergers ont été les premiers à voir cette “tente”, à recevoir l’annonce de la naissance de Jésus. Ils ont été les premiers parce qu’ils étaient parmi les derniers, les marginalisés. Et ils ont été les premiers parce qu’ils veillaient dans la nuit, gardant leurs troupeaux. C’est une loi du pèlerin de veiller, et eux veillaient. Avec eux, arrêtons-nous devant l’Enfant, arrêtons-nous en silence. Avec eux remercions le Seigneur de nous avoir donné Jésus, et avec eux laissons monter du plus profond de notre cœur la louange de sa fidélité : Nous te bénissons, Seigneur Dieu Très-Haut, qui t’es abaissé pour nous. Tu es immense, et tu t’es fait petit ; tu es riche, et tu t’es fait pauvre ; tu es le tout-puissant, et tu t’es fait faible.
En cette Nuit, partageons la joie de l’Évangile : Dieu nous aime, il nous aime tant qu’il a donné son Fils comme notre frère, comme lumière dans nos ténèbres. Le Seigneur nous répète : « Ne craignez-pas » (Lc 2, 10). Comme les anges ont dit aux bergers : « Ne craignez pas ». Et moi aussi je répète à vous tous : Ne craignez pas ! Notre Père est patient, il nous aime, il nous donne Jésus pour nous guider sur le chemin vers la terre promise. Il est la lumière qui resplendit dans les ténèbres. Il est la miséricorde : notre Père nous pardonne toujours. Il est notre paix. Amen.
HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS
Basilique vaticane
Mardi 24 décembre 2013
Liturgie byzantine
Vêpres du 20 décembre (trad. cf Guéranger, L'Année liturgique, 3e mardi Avent)
Bethléem, prépare-toi : les portes de l'Éden s'ouvrent pour tous. Réjouis-toi, Éphrata (Mi 5,1), car dans la grotte la Vierge fait fleurir l'arbre de vie... Le Christ s'approche pour nous servir ; il prend, lui, le Créateur, la forme de l'œuvre de ses mains. Riche de sa divinité et plein de miséricorde, il apporte au malheureux Adam une création et une naissance nouvelles. Il incline les cieux, et du sein de la Vierge il s'approche de nous, revêtu de notre chair. Il va naître dans la grotte de Bethléem, selon les Écritures ; il va paraître comme un enfant, lui qui donne la vie aux enfants dans le sein de leur mère.
Allons à sa rencontre ; allons à Bethléem dans la joie et l'âme en fête. Le Seigneur...vient chez lui comme un étranger ; accueillons-le afin de devenir les hôtes de son paradis et d'y demeurer par la miséricorde de celui qui naît dans l'étable. Déjà s'ouvrent à nous les portiques de l'Incarnation du Verbe de Dieu.
Cieux, soyez dans la joie ! Anges, tressaillez d'allégresse ! Que la terre et ceux qui l'habitent se livrent à la joie avec les bergers et les mages ! La Vierge Marie s'avance, portant un vase d'albâtre plein de parfum ; elle l'apporte dans la grotte, afin d'embaumer nos âmes de son parfum dans l'Esprit Saint. Accourez, puissances des anges ! Vous qui habitez Bethléem, préparez la crèche, car le Christ est en chemin, la Sagesse s'avance. Fidèles, recevez donc nos vœux ; peuples, disons pour réjouir la Mère de Dieu : « Béni soit celui qui vient, notre Dieu ! » (Mt 21,9) Le Christ notre Dieu va paraître au grand jour ; il ne tardera pas. Il va naître d'une Vierge immaculée ; bientôt il reposera dans la grotte... Mène le choeur, Isaïe, annonce le Verbe de Dieu, prophétise-nous comment le buisson de la Vierge est en feu sans se consumer (Ex 3,2)... L'astre mystérieux qui s'arrête au-dessus de l'étable désigne l'Auteur de la vie, le Seigneur qui vient sauver tous les hommes.
Bonjour Nicolas et Maud, Merci !
Mercredi 24 décembre 2014 : Nativité du Seigneur Jésus-Christ (messe de la nuit)
Saint Jacob, patriarche du peuple juif, A.T.,
Sainte Paola Elisabetta Cerioli, Veuve et Fondatrice (1816-1865)
Solennité de la Nativité du Seigneur - Messe de Minuit
Extraits de l’homélie du pape Benoît XVI
Basilique Vaticane
- Solennité de la Nativité du Seigneur - Messe de Minuit:
- Chers Frères et Sœurs,
« Qui est semblable au Seigneur notre Dieu ? Lui, il siège là-haut. Mais il abaisse son regard vers le ciel et vers la terre ». Ainsi chante Israël dans un de ses psaumes (112 [113], 5-6), où il exalte à la fois la grandeur de Dieu et sa proximité bienveillante à l’égard des hommes. Dieu demeure dans les hauteurs, mais il se penche vers le bas… Dieu est immensément grand et bien au-dessus de nous. C’est là la première expérience de l’homme. La distance semble infinie. Le Créateur de l’univers, Celui qui conduit tout, est très loin de nous : c’est ce qui paraît tout d’abord. Mais ensuite vient l’expérience surprenante : Celui auquel rien n’est égal, qui « siège là-haut », Celui-ci regarde vers le bas. Il se penche vers le bas. Il nous voit et Il me voit. Ce regard de Dieu vers en bas est plus qu’un regard d’en-haut. Le regard de Dieu est un agir. Le fait qu’Il me voit, qu’il me regarde, me transforme de même que le monde autour de moi. Ainsi le psaume continue-t-il immédiatement : « De la poussière il relève le faible… ». Par son regard vers le bas il me relève, avec bienveillance il me prend par la main et m’aide à m’élever, moi précisément, du bas vers le haut. « Dieu s’abaisse ». Cette parole est une parole prophétique. Dans la nuit de Bethléem, elle a acquis une signification complètement nouvelle. L’abaissement de Dieu a pris un réalisme inouï et inimaginable auparavant. Il s’abaisse – il vient, Lui, comme bébé et dans la misère de l’étable, symbole de toute nécessité et de l’état d’abandon des hommes. Dieu descend réellement. Il devient un enfant et se met dans la condition de dépendance totale qui est celle d’un être humain qui vient de naître. Le Créateur qui tient tout dans ses mains, dont nous dépendons tous, se fait petit et nécessiteux de l’amour humain. Dieu est dans l’étable. Dans l’Ancien Testament, le temple était considéré presque comme le marchepied du trône de Dieu ; l’arche sacrée comme le lieu où, de façon mystérieuse, Celui-ci était présent au milieu des hommes. Ainsi on savait que, au-dessus du temple, secrètement, se tenait la nuée de la gloire de Dieu. Maintenant, elle se tient au-dessus de l’étable. Dieu est dans la nuée de la misère d’un bébé sans toit : quelle nuée impénétrable et néanmoins nuée de la gloire ! De quelle façon, en effet, sa prédilection pour l’homme, sa préoccupation pour lui pourraient apparaître plus grandes et plus pures ? La nuée de la dissimulation, de la pauvreté de l’enfant qui a totalement besoin de l’amour, est en même temps la nuée de la gloire. Parce que rien ne peut être plus sublime, plus grand que l’amour qui de cette manière s’abaisse, descend, se rend dépendant. La gloire du vrai Dieu devient visible quand s’ouvrent les yeux du cœur devant l’étable de Bethléem. [...]
Le récit de Noël selon saint Luc, que nous venons d’entendre dans le passage évangélique, nous raconte que Dieu a soulevé un peu le voile derrière lequel il se cache, d’abord devant des personnes de très basse condition, devant des personnes qui dans la haute société étaient plutôt méprisées : devant les bergers qui dans les champs autour de Bethléem gardaient leurs troupeaux. Luc nous dit que ces personnes « veillaient ». Nous pouvons ainsi nous sentir ramenés à un thème central du message de Jésus dans lequel, à maintes reprises et avec une urgence croissante jusqu’au Jardin des oliviers, revient l’invitation à la vigilance – à rester éveillés pour nous apercevoir de la venue du Seigneur et y être préparés. [...]
De plus, saint Luc nous raconte que les bergers eux-mêmes étaient « enveloppés » de la gloire de Dieu, de la nuée de lumière, ils se trouvaient au cœur même de la splendeur de cette gloire. Enveloppés de la nuée sainte, ils écoutent le cantique de louange des anges : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ». Et qui sont ces hommes qu’il aime sinon les petits, ceux qui veillent, ceux qui sont dans l’attente, qui espèrent dans la bonté de Dieu et le cherchent en regardant vers Lui, de loin ?
[...] La gloire de Dieu est au plus haut des cieux, mais cette hauteur de Dieu réside maintenant dans l’étable, ce qui était vil est devenu sublime. Sa gloire est sur la terre, elle est la gloire de l’humilité et de l’amour. Et encore : la gloire de Dieu est la paix. Là où il est, là est la paix. Il est là où les hommes ne veulent pas faire par eux-mêmes de la terre le paradis, en recourant pour cela à la violence. Il est avec les personnes dont le cœur veille, avec les humbles et avec ceux qui sont « en phase » avec sa grandeur, avec la grandeur de l’humilité et de l’amour. À ceux-là, il donne sa paix, afin que, par eux, la paix entre dans ce monde.
Au Moyen Âge, le théologien Guillaume de Saint-Thierry a affirmé une fois : Dieu – à partir d’Adam – a vu que sa grandeur provoquait chez l’homme une résistance ; que l’homme se sent limité dans son être même et menacé dans sa liberté. C’est pourquoi Dieu a choisi une voie nouvelle. Il est devenu enfant. Il s’est rendu dépendant et faible, nécessiteux de notre amour. Aujourd’hui – nous dit ce Dieu qui s’est fait petit enfant – vous ne pouvez plus avoir peur de moi, désormais vous pouvez seulement m’aimer.
Avec ces pensées, nous nous approchons en cette nuit de l’enfant de Bethléem, de ce Dieu qui, pour nous, a voulu se faire enfant. Sur chaque enfant, il y a le reflet de l’enfant de Bethléem. Tout enfant réclame notre amour. En cette nuit, pensons donc d’une façon particulière à ces enfants auxquels l’amour des parents est refusé. Aux enfants des rues qui n’ont pas de foyer. Aux enfants qui sont utilisés d’une façon brutale comme soldats et dont on fait des instruments de violence, plutôt que de pouvoir être porteurs de réconciliation et de paix. Aux enfants qui, par l’industrie de la pornographie et par toutes les autres formes abominables d’abus, sont blessés au plus profond de leur âme. L’Enfant de Bethléem est un nouvel appel qui nous est adressé pour faire tout ce qui est possible afin que soient mis un terme aux épreuves de ces enfants, de faire tout ce qui est possible afin que la lumière de Bethléem touche le cœur des hommes. Ce n’est qu’à travers la conversion des cœurs, ce n’est qu’à travers un changement au plus intime de l’homme que peut être dépassée la cause de tout ce mal, que peut être vaincu le pouvoir du malin. Ce n’est que si les hommes changent, que change le monde et, pour changer, les hommes ont besoin de la lumière qui vient de Dieu, de cette lumière qui, de façon si inattendue, est entrée dans notre nuit.
En parlant de l’enfant de Bethléem, nous pensons également à la localité qui porte le nom de Bethléem, nous pensons à ce pays dans lequel Jésus a vécu et qu’il a profondément aimé. Et nous prions pour que, là, advienne la paix. Que cessent la haine et la violence. Que s’éveille la compréhension réciproque, que se réalise une ouverture des cœurs qui ouvre les frontières. Que descende la paix que les anges ont chantée au cours de cette nuit.
[...] En cette heure, nous entrons dans le chant de louange de la création et notre louange est en même temps une prière : Oui, Seigneur, fais-nous voir un peu de la splendeur de ta gloire. Et donne la paix sur la terre. Fais de nous des hommes et des femmes de paix, de ta paix. Amen.
Pour lire l'homélie complète :
>>> Noël - Messe de Minuit
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/homilies/2008/documents/hf_ben-xvi_hom_20081224_christmas_fr.html
Source principale : vatican.va («Rév. x gpm»).
Lectures de la messe :
- Lectures de la messe:
- Livre d'Isaïe 9,1-6.
Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi.
Tu as prodigué la joie, tu as fait grandir l’allégresse : ils se réjouissent devant toi, comme on se réjouit de la moisson, comme on exulte au partage du butin.
Car le joug qui pesait sur lui, la barre qui meurtrissait son épaule, le bâton du tyran, tu les as brisés comme au jour de Madiane.
Et les bottes qui frappaient le sol, et les manteaux couverts de sang, les voilà tous brûlés : le feu les a dévorés.
Oui, un enfant nous est né, un fils nous a été donné ! Sur son épaule est le signe du pouvoir ; son nom est proclamé : « Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix ».
Et le pouvoir s’étendra, et la paix sera sans fin pour le trône de David et pour son règne qu’il établira, qu’il affermira sur le droit et la justice dès maintenant et pour toujours. Il fera cela, l’amour jaloux du Seigneur de l’univers !
Psaume 96(95),1-2a.2b-3.11-12a.12b-13a.13bc.
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !
De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !
Joie au ciel ! Exulte la terre !
Les masses de la mer mugissent,
la campagne tout entière est en fête.
Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
car il vient pour juger la terre.
Il jugera le monde avec justice,
et les peuples selon sa vérité !
Lettre de saint Paul Apôtre à Tite 2,11-14.
Bien-aimé, la grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes.
Elle nous apprend à renoncer à l’impiété et les convoitises de ce monde, et à vivre dans le temps présent de manière raisonnable, avec justice et piété,
attendant que se réalise la bienheureuse espérance : la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus Christ.
Car il s’est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes, et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,1-14.
En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre –
ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. –
Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine.
Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. Il était en effet de la maison et de la lignée de David.
Il venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte.
Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli.
Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux.
L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte.
Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple :
Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur.
Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant :
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »
Homélie :
1. « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière » (Is 9,1).
Cette prophétie d’Isaïe ne finit jamais de nous émouvoir, spécialement quand nous l’écoutons dans la Liturgie de la Nuit de Noël. Et ce n’est pas seulement un fait émotif, sentimental ; elle nous émeut parce qu’elle dit la réalité profonde de ce que nous sommes : nous sommes un peuple en chemin, et autour de nous – et aussi en nous – il y a ténèbres et lumière. Et en cette nuit, tandis que l’esprit des ténèbres enveloppe le monde, se renouvelle l’évènement qui nous émerveille toujours et nous surprend : le peuple en marche voit une grande lumière. Une lumière qui nous fait réfléchir sur ce mystère : mystère du marcher et du voir.
Marcher. Ce verbe nous fait penser au cours de l’histoire, à ce long chemin qu’est l’histoire du salut, à commencer par Abraham, notre père dans la foi, que le Seigneur appela un jour à partir, à sortir de son pays pour aller vers la terre qu’il lui indiquerait. Depuis lors, notre identité de croyants est celle de personnes en marche vers la terre promise. Cette histoire est toujours accompagnée par le Seigneur ! Il est toujours fidèle à son alliance et à ses promesses. Parce qu’il est fidèle, « Dieu est lumière, en lui point de ténèbres » (1 Jn 1, 5). De la part du peuple, au contraire, alternent des moments de lumière et de ténèbres, de fidélité et d’infidélité, d’obéissance et de rébellion ; moments de peuple pèlerin et moments de peuple errant.
Dans notre histoire personnelle aussi, alternent des moments lumineux et obscurs, lumières et ombres. Si nous aimons Dieu et nos frères, nous marchons dans la lumière, mais si notre cœur se ferme, si l’orgueil, le mensonge, la recherche de notre intérêt propre dominent en nous, alors les ténèbres descendent en nous et autour de nous. « Celui qui a de la haine contre son frère – écrit l’apôtre Jean – est dans les ténèbres : il marche dans les ténèbres, sans savoir où il va, parce que les ténèbres l’ont rendu aveugle » (1 Jn 2, 11). Peuple en marche, mais peuple pèlerin qui ne veut pas être peuple errant.
2. En cette nuit, comme un faisceau de lumière d’une grande clarté, résonne l’annonce de l’Apôtre : « La grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes » (Tt 2, 11).
La grâce qui est apparue dans le monde c’est Jésus, né de la Vierge Marie, vrai homme et vrai Dieu. Il est venu dans notre histoire, il a partagé notre chemin. Il est venu pour nous libérer des ténèbres et nous donner la lumière. En Lui est apparue la grâce, la miséricorde, la tendresse du Père : Jésus est l’Amour qui s’est fait chair. Il n’est pas seulement un maître de sagesse, il n’est pas un idéal vers lequel nous tendons et dont nous savons que nous sommes inexorablement éloignés, il est le sens de la vie et de l’histoire, qui a établi sa tente au milieu de nous.
3. Les bergers ont été les premiers à voir cette “tente”, à recevoir l’annonce de la naissance de Jésus. Ils ont été les premiers parce qu’ils étaient parmi les derniers, les marginalisés. Et ils ont été les premiers parce qu’ils veillaient dans la nuit, gardant leurs troupeaux. C’est une loi du pèlerin de veiller, et eux veillaient. Avec eux, arrêtons-nous devant l’Enfant, arrêtons-nous en silence. Avec eux remercions le Seigneur de nous avoir donné Jésus, et avec eux laissons monter du plus profond de notre cœur la louange de sa fidélité : Nous te bénissons, Seigneur Dieu Très-Haut, qui t’es abaissé pour nous. Tu es immense, et tu t’es fait petit ; tu es riche, et tu t’es fait pauvre ; tu es le tout-puissant, et tu t’es fait faible.
En cette Nuit, partageons la joie de l’Évangile : Dieu nous aime, il nous aime tant qu’il a donné son Fils comme notre frère, comme lumière dans nos ténèbres. Le Seigneur nous répète : « Ne craignez-pas » (Lc 2, 10). Comme les anges ont dit aux bergers : « Ne craignez pas ». Et moi aussi je répète à vous tous : Ne craignez pas ! Notre Père est patient, il nous aime, il nous donne Jésus pour nous guider sur le chemin vers la terre promise. Il est la lumière qui resplendit dans les ténèbres. Il est la miséricorde : notre Père nous pardonne toujours. Il est notre paix. Amen.
HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS
Basilique vaticane
Mardi 24 décembre 2013
Liturgie byzantine
Vêpres du 20 décembre (trad. cf Guéranger, L'Année liturgique, 3e mardi Avent)
Bethléem, prépare-toi, il vient !
Bethléem, prépare-toi : les portes de l'Éden s'ouvrent pour tous. Réjouis-toi, Éphrata (Mi 5,1), car dans la grotte la Vierge fait fleurir l'arbre de vie... Le Christ s'approche pour nous servir ; il prend, lui, le Créateur, la forme de l'œuvre de ses mains. Riche de sa divinité et plein de miséricorde, il apporte au malheureux Adam une création et une naissance nouvelles. Il incline les cieux, et du sein de la Vierge il s'approche de nous, revêtu de notre chair. Il va naître dans la grotte de Bethléem, selon les Écritures ; il va paraître comme un enfant, lui qui donne la vie aux enfants dans le sein de leur mère.
Allons à sa rencontre ; allons à Bethléem dans la joie et l'âme en fête. Le Seigneur...vient chez lui comme un étranger ; accueillons-le afin de devenir les hôtes de son paradis et d'y demeurer par la miséricorde de celui qui naît dans l'étable. Déjà s'ouvrent à nous les portiques de l'Incarnation du Verbe de Dieu.
Cieux, soyez dans la joie ! Anges, tressaillez d'allégresse ! Que la terre et ceux qui l'habitent se livrent à la joie avec les bergers et les mages ! La Vierge Marie s'avance, portant un vase d'albâtre plein de parfum ; elle l'apporte dans la grotte, afin d'embaumer nos âmes de son parfum dans l'Esprit Saint. Accourez, puissances des anges ! Vous qui habitez Bethléem, préparez la crèche, car le Christ est en chemin, la Sagesse s'avance. Fidèles, recevez donc nos vœux ; peuples, disons pour réjouir la Mère de Dieu : « Béni soit celui qui vient, notre Dieu ! » (Mt 21,9) Le Christ notre Dieu va paraître au grand jour ; il ne tardera pas. Il va naître d'une Vierge immaculée ; bientôt il reposera dans la grotte... Mène le choeur, Isaïe, annonce le Verbe de Dieu, prophétise-nous comment le buisson de la Vierge est en feu sans se consumer (Ex 3,2)... L'astre mystérieux qui s'arrête au-dessus de l'étable désigne l'Auteur de la vie, le Seigneur qui vient sauver tous les hommes.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Lumen, Bonjour Maud,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Vendredi 26 Décembre 2014
Temps de Noël
Saint Étienne, Premier Martyre
1er Siècle. Diacre, mort lapidé peu après la résurrection du CHRIST. Vénéré comme le Premier Martyr de l’Église.
(Couleur liturgique : Rouge )
Année B
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=26/12/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Vendredi 26 Décembre 2014
Temps de Noël
Saint Étienne, Premier Martyre
1er Siècle. Diacre, mort lapidé peu après la résurrection du CHRIST. Vénéré comme le Premier Martyr de l’Église.
(Couleur liturgique : Rouge )
Année B
(Première lecture)
Livre des Actes des Apôtres 6 : 8 à 10 ; 7 : 54 à 60
« Voici que je contemple les Cieux Ouverts »
En ces jours-là,
Étienne, rempli de la GRÂCE et de PUISSANCE de DIEU,
accomplissait parmi le peuple
des prodiges et des signes éclatants.
Intervinrent alors certaines gens de la synagogue
dite des Affranchis,
ainsi que des Cyrénéens et des Alexandrins,
et aussi des gens originaires
de Cilicie et de la province d’Asie.
Ils se mirent à discuter avec Étienne,
mais sans pouvoir résister
à la SAGESSE et à l’ESPRIT qui le faisaient parler.
Ceux qui écoutaient ce discours
avaient le cœur exaspéré
et grinçaient des dents contre Étienne.
Mais lui, rempli de l’ESPRIT SAINT,
fixait le ciel du regard :
il vit la GLOIRE de DIEU,
et JÉSUS debout à la DROITE de DIEU.
Il déclara :
« Voici que je contemple les Cieux Ouverts
et le FILS de l’Homme debout à la DROITE de DIEU. »
Alors ils poussèrent de grands cris
et se bouchèrent les oreilles.
Tous ensemble, ils se précipitèrent sur lui,
l’entraînèrent hors de la ville
et se mirent à le lapider.
Les témoins avaient déposé leurs vêtements
aux pieds d’un jeune homme appelé Saul.
Étienne, pendant qu’on le lapidait, priait ainsi :
« SEIGNEUR JÉSUS, reçois mon esprit. »
Puis, se mettant à genoux, il s’écria d’une voix forte :
« SEIGNEUR, ne leur compte pas ce péché. »
Et, après cette parole, il s’endormit dans la mort.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre des Actes des Apôtres 6 : 8 à 10 ; 7 : 54 à 60
« Voici que je contemple les Cieux Ouverts »
En ces jours-là,
Étienne, rempli de la GRÂCE et de PUISSANCE de DIEU,
accomplissait parmi le peuple
des prodiges et des signes éclatants.
Intervinrent alors certaines gens de la synagogue
dite des Affranchis,
ainsi que des Cyrénéens et des Alexandrins,
et aussi des gens originaires
de Cilicie et de la province d’Asie.
Ils se mirent à discuter avec Étienne,
mais sans pouvoir résister
à la SAGESSE et à l’ESPRIT qui le faisaient parler.
Ceux qui écoutaient ce discours
avaient le cœur exaspéré
et grinçaient des dents contre Étienne.
Mais lui, rempli de l’ESPRIT SAINT,
fixait le ciel du regard :
il vit la GLOIRE de DIEU,
et JÉSUS debout à la DROITE de DIEU.
Il déclara :
« Voici que je contemple les Cieux Ouverts
et le FILS de l’Homme debout à la DROITE de DIEU. »
Alors ils poussèrent de grands cris
et se bouchèrent les oreilles.
Tous ensemble, ils se précipitèrent sur lui,
l’entraînèrent hors de la ville
et se mirent à le lapider.
Les témoins avaient déposé leurs vêtements
aux pieds d’un jeune homme appelé Saul.
Étienne, pendant qu’on le lapidait, priait ainsi :
« SEIGNEUR JÉSUS, reçois mon esprit. »
Puis, se mettant à genoux, il s’écria d’une voix forte :
« SEIGNEUR, ne leur compte pas ce péché. »
Et, après cette parole, il s’endormit dans la mort.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
SEIGNEUR, c’est TOI qui es ma Sécurité
Du répertoire du chef de chorale. Psaume appartenant au recueil de David.
[Psaume 30 (31), entièrement]
[Psaume 30 (31), entièrement]
Psaume 30 (31) : 3bc et 4b, 6 et 8a et 9b, 17 et 20cd
R/ En Tes MAINS, SEIGNEUR, je remets mon ESPRIT
Sois le ROCHER qui m'abrite,
la MAISON Fortifiée qui me sauve.
Pour l'HONNEUR de Ton NOM,
TU me guides et me conduis.
R/
En Tes MAINS je remets mon ESPRIT ;
TU me rachètes, SEIGNEUR, DIEU de VÉRITÉ.
Ton AMOUR me fait danser de joie :
devant moi, TU as ouvert un passage.
R/
Sur Ton Serviteur, que s'illumine Ta FACE ;
sauve-moi par Ton AMOUR.
TU combles, à la face du monde,
ceux qui ont en TOI leur refuge.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Sois le ROCHER qui m'abrite,
la MAISON Fortifiée qui me sauve.
Pour l'HONNEUR de Ton NOM,
TU me guides et me conduis.
R/
En Tes MAINS je remets mon ESPRIT ;
TU me rachètes, SEIGNEUR, DIEU de VÉRITÉ.
Ton AMOUR me fait danser de joie :
devant moi, TU as ouvert un passage.
R/
Sur Ton Serviteur, que s'illumine Ta FACE ;
sauve-moi par Ton AMOUR.
TU combles, à la face du monde,
ceux qui ont en TOI leur refuge.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 10 : 17 à 22
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Béni soit au NOM du SEIGNEUR, CELUI qui vient ; DIEU, le SEIGNEUR, nous illumine. Alléluia. (Ps 117, 26a.27a)
« Ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'ESPRIT de votre PÈRE »
En ce temps-là,
JÉSUS disait à Ses Disciples :
« Méfiez-vous des hommes :
ils vous livreront aux tribunaux
et vous flagelleront dans leurs synagogues.
Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois
à cause de Moi :
il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens.
Quand on vous livrera,
ne vous inquiétez pas
de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz :
ce que vous aurez à dire
vous sera donné à cette heure-là.
Car ce n’est pas vous qui parlerez,
c’est l’ESPRIT de votre PÈRE qui parlera en vous.
Le frère livrera son frère à la mort,
et le père, son enfant ;
les enfants se dresseront contre leurs parents
et les feront mettre à mort.
Vous serez détestés de tous à cause de Mon NOM ;
mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin,
celui-là sera sauvé. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Béni soit au NOM du SEIGNEUR, CELUI qui vient ; DIEU, le SEIGNEUR, nous illumine. Alléluia. (Ps 117, 26a.27a)
« Ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'ESPRIT de votre PÈRE »
En ce temps-là,
JÉSUS disait à Ses Disciples :
« Méfiez-vous des hommes :
ils vous livreront aux tribunaux
et vous flagelleront dans leurs synagogues.
Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois
à cause de Moi :
il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens.
Quand on vous livrera,
ne vous inquiétez pas
de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz :
ce que vous aurez à dire
vous sera donné à cette heure-là.
Car ce n’est pas vous qui parlerez,
c’est l’ESPRIT de votre PÈRE qui parlera en vous.
Le frère livrera son frère à la mort,
et le père, son enfant ;
les enfants se dresseront contre leurs parents
et les feront mettre à mort.
Vous serez détestés de tous à cause de Mon NOM ;
mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin,
celui-là sera sauvé. »
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=26/12/2014
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
QUE JÉSUS VISITE TOUTES LES FAMILLES DE LA TERRE
MERCI a toi Nicolas, Maud, Lumen et a tous
et bonne et sainte fête de fin d'année
shalom et VIVE JÉSUS!
MERCI a toi Nicolas, Maud, Lumen et a tous
et bonne et sainte fête de fin d'année
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caillon- Avec Saint Benoit
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Inscription : 11/08/2014
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour caillon,
Bonjour Lumen,Bonjour Maud,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour à toutes et à tous,
Samedi 27 Décembre 2014
Temps de Noël
Saint Jean, Apôtre et Évangéliste
1er Siècle. Frère de Saint Jacques le Majeur, il fut le seul des Apôtres à être présent lors de la Crucifixion. JÉSUS lui confia Marie. Le quatrième Évangile et l’Apocalypse lui sont attribués.
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
[Psaume 96 (97), entièrement]
Textes du jour, lu sur :
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Nicolas
Bonjour Lumen,Bonjour Maud,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour à toutes et à tous,
Samedi 27 Décembre 2014
Temps de Noël
Saint Jean, Apôtre et Évangéliste
1er Siècle. Frère de Saint Jacques le Majeur, il fut le seul des Apôtres à être présent lors de la Crucifixion. JÉSUS lui confia Marie. Le quatrième Évangile et l’Apocalypse lui sont attribués.
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
(Première lecture)
Première Lettre de Saint Jean 1 : 1 à 4
« Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons »
Bien-aimés,
ce qui était depuis le commencement,
ce que nous avons entendu,
ce que nous avons vu de nos yeux,
ce que nous avons contemplé
et que nos mains ont touché
du VERBE de VIE,
nous vous L’annonçons.
Oui, la VIE s’est manifestée,
nous L’avons vue,
et nous rendons témoignage :
nous vous annonçons
la VIE ETERNELLE qui était auprès du PERE
et qui s’est manifestée à nous.
Ce que nous avons vu et entendu,
nous vous L’annonçons à vous aussi,
pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous.
Or nous sommes, nous aussi, en communion avec le PERE
et avec Son FILS, JESUS CHRIST.
Et nous écrivons cela,
afin que notre joie soit parfaite.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Première Lettre de Saint Jean 1 : 1 à 4
« Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons »
Bien-aimés,
ce qui était depuis le commencement,
ce que nous avons entendu,
ce que nous avons vu de nos yeux,
ce que nous avons contemplé
et que nos mains ont touché
du VERBE de VIE,
nous vous L’annonçons.
Oui, la VIE s’est manifestée,
nous L’avons vue,
et nous rendons témoignage :
nous vous annonçons
la VIE ETERNELLE qui était auprès du PERE
et qui s’est manifestée à nous.
Ce que nous avons vu et entendu,
nous vous L’annonçons à vous aussi,
pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous.
Or nous sommes, nous aussi, en communion avec le PERE
et avec Son FILS, JESUS CHRIST.
Et nous écrivons cela,
afin que notre joie soit parfaite.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le SEIGNEUR est ROI ; joie sur toute la Terre
[Psaume 96 (97), entièrement]
Psaume 96 (97) : 1 et 2, 5 et 6, 11 et 12
R/ Que le SEIGNEUR soit votre joie, hommes justes !
Le SEIGNEUR est ROI ! Exulte la Terre !
Joie pour les îles sans nombre !
Ténèbre et nuée l'entourent,
JUSTICE et DROIT sont l'Appui de Son TRÔNE.
R/
Les montagnes fondaient comme cire devant le SEIGNEUR,
devant le MAÎTRE de toute la Terre.
Les Cieux ont proclamé Sa JUSTICE,
et tous les peuples ont vu Sa GLOIRE.
R/
Une LUMIERE est semée pour le juste,
et pour le cœur simple, une joie.
Que le SEIGNEUR soit votre joie, hommes justes ;
rendez Grâce en rappelant Son NOM TRÈS SAINT.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le SEIGNEUR est ROI ! Exulte la Terre !
Joie pour les îles sans nombre !
Ténèbre et nuée l'entourent,
JUSTICE et DROIT sont l'Appui de Son TRÔNE.
R/
Les montagnes fondaient comme cire devant le SEIGNEUR,
devant le MAÎTRE de toute la Terre.
Les Cieux ont proclamé Sa JUSTICE,
et tous les peuples ont vu Sa GLOIRE.
R/
Une LUMIERE est semée pour le juste,
et pour le cœur simple, une joie.
Que le SEIGNEUR soit votre joie, hommes justes ;
rendez Grâce en rappelant Son NOM TRÈS SAINT.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 20 : 2 à 8
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. A TOI, DIEU, notre LOUANGE ! TOI, le SEIGNEUR, nous T’acclamons. C’est TOI que les Apôtres glorifient. Alléluia.
« L’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau »
Le premier jour de la semaine,
Marie Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l’autre disciple,
celui que JÉSUS aimait,
et elle leur dit :
« On a enlevé le SEIGNEUR de Son Tombeau,
et nous ne savons pas où on L’a déposé. »
Pierre partit donc avec l’autre disciple
pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble,
mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre
et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ;
cependant il n’entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour.
Il entre dans le tombeau ;
il aperçoit les linges, posés à plat,
ainsi que le suaire qui avait entouré la TÊTE de JÉSUS,
non pas posé avec les linges,
mais roulé à part à sa place.
C’est alors qu’entra l’autre disciple,
lui qui était arrivé le premier au tombeau.
Il vit, et il crut.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. A TOI, DIEU, notre LOUANGE ! TOI, le SEIGNEUR, nous T’acclamons. C’est TOI que les Apôtres glorifient. Alléluia.
« L’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau »
Le premier jour de la semaine,
Marie Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l’autre disciple,
celui que JÉSUS aimait,
et elle leur dit :
« On a enlevé le SEIGNEUR de Son Tombeau,
et nous ne savons pas où on L’a déposé. »
Pierre partit donc avec l’autre disciple
pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble,
mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre
et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ;
cependant il n’entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour.
Il entre dans le tombeau ;
il aperçoit les linges, posés à plat,
ainsi que le suaire qui avait entouré la TÊTE de JÉSUS,
non pas posé avec les linges,
mais roulé à part à sa place.
C’est alors qu’entra l’autre disciple,
lui qui était arrivé le premier au tombeau.
Il vit, et il crut.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Nicolas
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
***
Méditation sur l’ Evangile de ce Jour : Dimanche 28 Décembre 2014
De l’extraordinaire dans l’ordinaire
Evangile selon St Luc, chapitre 2, 22-40
Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. L’Esprit lui avait révélé qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l’Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l’enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient.
Syméon prit l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s’en aller dans la paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d’Israël ton peuple. »
Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qu’on disait de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. ? Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. ? Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d’un grand nombre. »
Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser.
Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S’approchant d’eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu’ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L’enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
Prière d'introduction
Seigneur, je crois que tu es le Sauveur du monde, le Sauveur de tous les hommes, de toutes les époques et de toutes les nations. Mais tu te présentes parfois dans la simplicité et la pauvreté, comme tu te présentes devant Syméon. Aide-moi à avoir la foi. Aide-moi à te reconnaître quand tu viens me rencontrer, Seigneur.
Demande
Vivre avec foi et amour notre vie de tous les jours.
Points de réflexion
1. Dans ce passage de la Présentation de Jésus au Temple, se trouve, dans un sens, condensée, toute la vie de Jésus.
Le Fils de Dieu s’est fait chair, dans le sein d’une femme, Marie, et il sera élevé par un homme, Joseph, et par sa mère. Il est venu dans la pauvreté. L’offrande de deux tourterelles ou pigeons était prescrite pour ceux qui ne pouvaient pas payer un agneau. Jésus passa ensuite trente ans à Nazareth, dans la simplicité de la vie d’une humble famille juive.
Syméon prophétise ce que sera la vie de Jésus : il apporte la lumière, le relèvement, le salut. Mais il connaîtra aussi l’opposition, jusqu’à être crucifié. La crucifixion qui sera l’événement qui enfoncera jusqu’au bout l’épée dans le cœur de Marie.
2. Il y a dans la vie de Joseph et de Marie plusieurs rencontres étonnantes, qui ont dû les renforcer dans leur foi, leur rappeler que Jésus était bien quelqu’un de spécial.
Juste après sa naissance, des bergers vinrent le contempler, envoyés par des anges. Puis plus tard se présentèrent des rois venus d’Orient, avec des présents, pour adorer le nouveau-né. Et ici ils rencontrent Syméon et Anne, qui louent Dieu de pouvoir voir Jésus, et prophétisent qu’il sera le salut d’Israël et de toutes les nations du monde. Et pourtant, malgré ces faits extraordinaires, Marie et Joseph sont restés pauvres et simples, et obéissants à la loi de leur peuple. Le retour à une vie simple et ordinaire n’a pas changé en eux leur foi, le sens de la mission qu’ils avaient reçue.
Et c’est Marie qui devra porter cette foi jusqu’au bout, le jour de la mort de Jésus, quand il semble que, par sa crucifixion, il termine sa vie dans l’échec total.
3. Il est possible que dans notre vie nous ayons eu des moments où nous avons pu percevoir d’une façon spéciale l’action et la présence de Dieu : dans une prière particulièrement intense, un événement marquant dans notre vie, un signe que nous avons reçu,.
.. Mais il faut bien reconnaître que notre vie se déroule le plus souvent dans la simplicité et l’ordinaire. Est-ce pour cela que ce que nous faisons n’a pas d’importance ? Bien au contraire. C’est dans notre vie de tous les jours que nous pouvons vivre avec profondeur notre foi. Dans notre vie de tous les jours que nous pouvons laisser Dieu venir nous rencontrer, dans le silence et la simplicité.
Il faut apprendre, comme pouvaient le faire Joseph et Marie regardant l’enfant Jésus à Nazareth, à voir l’extraordinaire dans l’ordinaire. Rendre, par notre foi et notre amour, les choses ordinaires extraordinaires.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, j’aimerais parfois avoir une vie plus extraordinaire, plus excitante, pleine de choses merveilleuses. Et pourtant toi, tu es là dans la simplicité et la pauvreté. C’est un des meilleurs endroits pour te rencontrer. Donne-moi la foi et l’amour pour que je sache mettre ta présence dans ma vie ordinaire. Pour que je puisse faire de l’ordinaire une vie pleine de foi et d’amour.
Résolution
Faire avec amour les plus petites choses que je vais faire aujourd’hui.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
***
Méditation sur l’ Evangile de ce Jour : Dimanche 28 Décembre 2014
De l’extraordinaire dans l’ordinaire
Evangile selon St Luc, chapitre 2, 22-40
Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. L’Esprit lui avait révélé qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l’Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l’enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient.
Syméon prit l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s’en aller dans la paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d’Israël ton peuple. »
Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qu’on disait de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. ? Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. ? Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d’un grand nombre. »
Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser.
Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S’approchant d’eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu’ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L’enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
Prière d'introduction
Seigneur, je crois que tu es le Sauveur du monde, le Sauveur de tous les hommes, de toutes les époques et de toutes les nations. Mais tu te présentes parfois dans la simplicité et la pauvreté, comme tu te présentes devant Syméon. Aide-moi à avoir la foi. Aide-moi à te reconnaître quand tu viens me rencontrer, Seigneur.
Demande
Vivre avec foi et amour notre vie de tous les jours.
Points de réflexion
1. Dans ce passage de la Présentation de Jésus au Temple, se trouve, dans un sens, condensée, toute la vie de Jésus.
Le Fils de Dieu s’est fait chair, dans le sein d’une femme, Marie, et il sera élevé par un homme, Joseph, et par sa mère. Il est venu dans la pauvreté. L’offrande de deux tourterelles ou pigeons était prescrite pour ceux qui ne pouvaient pas payer un agneau. Jésus passa ensuite trente ans à Nazareth, dans la simplicité de la vie d’une humble famille juive.
Syméon prophétise ce que sera la vie de Jésus : il apporte la lumière, le relèvement, le salut. Mais il connaîtra aussi l’opposition, jusqu’à être crucifié. La crucifixion qui sera l’événement qui enfoncera jusqu’au bout l’épée dans le cœur de Marie.
2. Il y a dans la vie de Joseph et de Marie plusieurs rencontres étonnantes, qui ont dû les renforcer dans leur foi, leur rappeler que Jésus était bien quelqu’un de spécial.
Juste après sa naissance, des bergers vinrent le contempler, envoyés par des anges. Puis plus tard se présentèrent des rois venus d’Orient, avec des présents, pour adorer le nouveau-né. Et ici ils rencontrent Syméon et Anne, qui louent Dieu de pouvoir voir Jésus, et prophétisent qu’il sera le salut d’Israël et de toutes les nations du monde. Et pourtant, malgré ces faits extraordinaires, Marie et Joseph sont restés pauvres et simples, et obéissants à la loi de leur peuple. Le retour à une vie simple et ordinaire n’a pas changé en eux leur foi, le sens de la mission qu’ils avaient reçue.
Et c’est Marie qui devra porter cette foi jusqu’au bout, le jour de la mort de Jésus, quand il semble que, par sa crucifixion, il termine sa vie dans l’échec total.
3. Il est possible que dans notre vie nous ayons eu des moments où nous avons pu percevoir d’une façon spéciale l’action et la présence de Dieu : dans une prière particulièrement intense, un événement marquant dans notre vie, un signe que nous avons reçu,.
.. Mais il faut bien reconnaître que notre vie se déroule le plus souvent dans la simplicité et l’ordinaire. Est-ce pour cela que ce que nous faisons n’a pas d’importance ? Bien au contraire. C’est dans notre vie de tous les jours que nous pouvons vivre avec profondeur notre foi. Dans notre vie de tous les jours que nous pouvons laisser Dieu venir nous rencontrer, dans le silence et la simplicité.
Il faut apprendre, comme pouvaient le faire Joseph et Marie regardant l’enfant Jésus à Nazareth, à voir l’extraordinaire dans l’ordinaire. Rendre, par notre foi et notre amour, les choses ordinaires extraordinaires.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, j’aimerais parfois avoir une vie plus extraordinaire, plus excitante, pleine de choses merveilleuses. Et pourtant toi, tu es là dans la simplicité et la pauvreté. C’est un des meilleurs endroits pour te rencontrer. Donne-moi la foi et l’amour pour que je sache mettre ta présence dans ma vie ordinaire. Pour que je puisse faire de l’ordinaire une vie pleine de foi et d’amour.
Résolution
Faire avec amour les plus petites choses que je vais faire aujourd’hui.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Dimanche 28 Décembre 2014
La SAINTE FAMILLE
Fête du SEIGNEUR
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
Lien :
http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/en-marche-vers-dimanche-fete-de-la-sainte-famille,-annee-b-integrale-des-lectures./00090021
Vu sur :
www.KTOTV.com
Psaume 104 (105), entièrement
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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Dimanche 28 Décembre 2014
La SAINTE FAMILLE
Fête du SEIGNEUR
(Couleur liturgique : Blanc )
Année B
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(Première lecture)
Livre de la Genèse 15 : 1 à 6 ; 21 : 1 à 3
« Ton héritier sera quelqu’un de ton sang »
En ces jours-là,
la PAROLE du SEIGNEUR fut adressée à Abram dans une vision :
« Ne crains pas, Abram !
Je suis un bouclier pour toi.
Ta récompense sera très grande. »
Abram répondit :
« Mon SEIGNEUR DIEU, que pourrais-TU donc me donner ?
Je m’en vais sans enfant,
et l’héritier de ma maison, c’est Élièzer de Damas. »
Abram dit encore :
« TU ne m’as pas donné de descendance,
et c’est un de mes serviteurs qui sera mon héritier. »
Alors cette PAROLE du SEIGNEUR fut adressée à Abram :
« Ce n’est pas lui qui sera ton héritier,
mais quelqu’un de ton sang. »
Puis IL le fit sortir et lui dit :
« Regarde le ciel,
et compte les étoiles, si tu le peux... »
Et IL déclara :
« Telle sera ta descendance ! »
Abram eut foi dans le SEIGNEUR
et le SEIGNEUR estima qu’il était juste.
Le SEIGNEUR visita Sara
comme IL l’avait annoncé ;
IL agit pour elle comme IL l’avait dit.
Elle devint enceinte,
et elle enfanta un fils pour Abraham dans sa vieillesse,
à la date que DIEU avait fixée.
Et Abraham donna un nom
au fils que Sara lui avait enfanté :
il l’appela Isaac.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre de la Genèse 15 : 1 à 6 ; 21 : 1 à 3
« Ton héritier sera quelqu’un de ton sang »
En ces jours-là,
la PAROLE du SEIGNEUR fut adressée à Abram dans une vision :
« Ne crains pas, Abram !
Je suis un bouclier pour toi.
Ta récompense sera très grande. »
Abram répondit :
« Mon SEIGNEUR DIEU, que pourrais-TU donc me donner ?
Je m’en vais sans enfant,
et l’héritier de ma maison, c’est Élièzer de Damas. »
Abram dit encore :
« TU ne m’as pas donné de descendance,
et c’est un de mes serviteurs qui sera mon héritier. »
Alors cette PAROLE du SEIGNEUR fut adressée à Abram :
« Ce n’est pas lui qui sera ton héritier,
mais quelqu’un de ton sang. »
Puis IL le fit sortir et lui dit :
« Regarde le ciel,
et compte les étoiles, si tu le peux... »
Et IL déclara :
« Telle sera ta descendance ! »
Abram eut foi dans le SEIGNEUR
et le SEIGNEUR estima qu’il était juste.
Le SEIGNEUR visita Sara
comme IL l’avait annoncé ;
IL agit pour elle comme IL l’avait dit.
Elle devint enceinte,
et elle enfanta un fils pour Abraham dans sa vieillesse,
à la date que DIEU avait fixée.
Et Abraham donna un nom
au fils que Sara lui avait enfanté :
il l’appela Isaac.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Histoire de la FIDÉLITÉ de DIEU
Psaume 104 (105), entièrement
Psaume 104 (105) : 1 et 2, 3 et 4, 5 et 6, 8 et9
R/ Le SEIGNEUR, c’est LUI notre DIEU ; IL s’est toujours souvenu de Son ALLIANCE.
Rendez grâce au SEIGNEUR, proclamez Son NOM,
annoncez parmi les peuples Ses HAUTS FAITS ;
chantez et jouez pour LUI,
redites sans fin Ses MERVEILLES.
R/
Glorifiez-vous de Son NOM TRÈS SAINT :
joie pour les cœurs qui cherchent DIEU !
Cherchez le SEIGNEUR et Sa PUISSANCE,
recherchez sans trêve Sa FACE.
R/
Souvenez-vous des MERVEILLES qu’IL a faites,
de Ses PRODIGES, des JUGEMENTS qu’IL prononça,
vous, la race d’Abraham Son Serviteur,
les fils de Jacob, qu’IL a choisis.
R/
IL s’est toujours souvenu de Son ALLIANCE,
PAROLE édictée pour mille générations :
promesse faite à Abraham,
garantie par serment à Isaac.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Rendez grâce au SEIGNEUR, proclamez Son NOM,
annoncez parmi les peuples Ses HAUTS FAITS ;
chantez et jouez pour LUI,
redites sans fin Ses MERVEILLES.
R/
Glorifiez-vous de Son NOM TRÈS SAINT :
joie pour les cœurs qui cherchent DIEU !
Cherchez le SEIGNEUR et Sa PUISSANCE,
recherchez sans trêve Sa FACE.
R/
Souvenez-vous des MERVEILLES qu’IL a faites,
de Ses PRODIGES, des JUGEMENTS qu’IL prononça,
vous, la race d’Abraham Son Serviteur,
les fils de Jacob, qu’IL a choisis.
R/
IL s’est toujours souvenu de Son ALLIANCE,
PAROLE édictée pour mille générations :
promesse faite à Abraham,
garantie par serment à Isaac.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Du CD, Les Psaumes pour tous les Dimanches et fêtes :
http://www.mirari.fr/VX3G
http://www.mirari.fr/VX3G
(Deuxième lecture)
Lettre aux Hébreux 11 : 8, 11 et 12, 17 à 19
La foi d’Abraham, de Sara et d’Isaac
Frères,
grâce à la foi, Abraham obéit à l’APPEL de DIEU :
il partit vers un pays
qu’il devait recevoir en héritage,
et il partit sans savoir où il allait.
Grâce à la foi, Sara, elle aussi, malgré son âge,
fut rendue capable d’être à l’origine d’une descendance
parce qu’elle pensait que DIEU est FIDÈLE à Ses PROMESSES.
C’est pourquoi, d’un seul homme, déjà marqué par la mort,
a pu naître une descendance aussi nombreuse
que les étoiles du ciel
et que le sable au bord de la mer,
une multitude innombrable.
Grâce à la foi, quand il fut soumis à l’épreuve,
Abraham offrit Isaac en sacrifice.
Et il offrait le fils unique,
alors qu’il avait reçu les promesses
et entendu cette PAROLE :
C’est par Isaac qu’une descendance portera ton nom.
Il pensait en effet
que DIEU est capable même de ressusciter les morts ;
c’est pourquoi son fils lui fut rendu :
il y a là une préfiguration.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lettre aux Hébreux 11 : 8, 11 et 12, 17 à 19
La foi d’Abraham, de Sara et d’Isaac
Frères,
grâce à la foi, Abraham obéit à l’APPEL de DIEU :
il partit vers un pays
qu’il devait recevoir en héritage,
et il partit sans savoir où il allait.
Grâce à la foi, Sara, elle aussi, malgré son âge,
fut rendue capable d’être à l’origine d’une descendance
parce qu’elle pensait que DIEU est FIDÈLE à Ses PROMESSES.
C’est pourquoi, d’un seul homme, déjà marqué par la mort,
a pu naître une descendance aussi nombreuse
que les étoiles du ciel
et que le sable au bord de la mer,
une multitude innombrable.
Grâce à la foi, quand il fut soumis à l’épreuve,
Abraham offrit Isaac en sacrifice.
Et il offrait le fils unique,
alors qu’il avait reçu les promesses
et entendu cette PAROLE :
C’est par Isaac qu’une descendance portera ton nom.
Il pensait en effet
que DIEU est capable même de ressusciter les morts ;
c’est pourquoi son fils lui fut rendu :
il y a là une préfiguration.
– PAROLE du SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 2 : 22 à 40
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. À bien des reprises, DIEU, dans le passé,
a parlé à nos pères par les Prophètes ;
à la fin, en ces jours où nous sommes,
IL nous a parlé par Son FILS. Alléluia.
(He 1, 1-2)
« L’ENFANT grandissait et se fortifiait, rempli de SAGESSE »
Quand fut accompli le temps prescrit par la Loi de Moïse
pour la purification,
les Parents de JÉSUS L’amenèrent à Jérusalem
pour LE présenter au SEIGNEUR,
selon ce qui est écrit dans la Loi :
Tout premier-né de sexe masculin
sera consacré au SEIGNEUR.
Ils venaient aussi offrir
le sacrifice prescrit par la Loi du SEIGNEUR :
un couple de tourterelles
ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon.
C’était un homme juste et religieux,
qui attendait la Consolation d’Israël,
et l’ESPRIT SAINT était sur lui.
Il avait reçu de l’ESPRIT SAINT l’annonce
qu’il ne verrait pas la mort
avant d’avoir vu le CHRIST, le MESSIE du SEIGNEUR.
Sous l’ACTION de l’ESPRIT, Syméon vint au Temple.
Au moment où les Parents présentaient l’ENFANT JÉSUS
pour se conformer au rite de la Loi qui LE concernait,
Syméon reçut l’ENFANT dans ses bras, et il bénit DIEU en disant :
« Maintenant, Ô MAÎTRE SOUVERAIN,
TU peux laisser Ton Serviteur s’en aller
en paix, selon Ta PAROLE.
Car mes yeux ont vu le SALUT
que TU préparais à la face des peuples :
LUMIÈRE qui se révèle aux nations
et donne gloire à ton peuple Israël. »
Le Père et la MÈRE de l’ENFANT
s’étonnaient de ce qui était dit de LUI.
Syméon les bénit,
puis il dit à MARIE Sa MÈRE :
« Voici que cet ENFANT
provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël.
IL sera un signe de contradiction
– et Toi, Ton âme sera traversée d’un glaive – :
ainsi seront dévoilées les pensées
qui viennent du cœur d’un grand nombre. »
Il y avait aussi une femme Prophète,
Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser.
Elle était très avancée en âge ;
après sept ans de mariage,
demeurée veuve,
elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans.
Elle ne s’éloignait pas du Temple,
servant DIEU jour et nuit dans le jeûne et la prière.
Survenant à cette heure même,
elle proclamait les Louanges de DIEU
et parlait de l’ENFANT
à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la Loi du SEIGNEUR,
ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L’ENFANT, LUI, grandissait et se fortifiait,
rempli de SAGESSE,
et la GRÂCE de DIEU était sur LUI.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. À bien des reprises, DIEU, dans le passé,
a parlé à nos pères par les Prophètes ;
à la fin, en ces jours où nous sommes,
IL nous a parlé par Son FILS. Alléluia.
(He 1, 1-2)
« L’ENFANT grandissait et se fortifiait, rempli de SAGESSE »
Quand fut accompli le temps prescrit par la Loi de Moïse
pour la purification,
les Parents de JÉSUS L’amenèrent à Jérusalem
pour LE présenter au SEIGNEUR,
selon ce qui est écrit dans la Loi :
Tout premier-né de sexe masculin
sera consacré au SEIGNEUR.
Ils venaient aussi offrir
le sacrifice prescrit par la Loi du SEIGNEUR :
un couple de tourterelles
ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon.
C’était un homme juste et religieux,
qui attendait la Consolation d’Israël,
et l’ESPRIT SAINT était sur lui.
Il avait reçu de l’ESPRIT SAINT l’annonce
qu’il ne verrait pas la mort
avant d’avoir vu le CHRIST, le MESSIE du SEIGNEUR.
Sous l’ACTION de l’ESPRIT, Syméon vint au Temple.
Au moment où les Parents présentaient l’ENFANT JÉSUS
pour se conformer au rite de la Loi qui LE concernait,
Syméon reçut l’ENFANT dans ses bras, et il bénit DIEU en disant :
« Maintenant, Ô MAÎTRE SOUVERAIN,
TU peux laisser Ton Serviteur s’en aller
en paix, selon Ta PAROLE.
Car mes yeux ont vu le SALUT
que TU préparais à la face des peuples :
LUMIÈRE qui se révèle aux nations
et donne gloire à ton peuple Israël. »
Le Père et la MÈRE de l’ENFANT
s’étonnaient de ce qui était dit de LUI.
Syméon les bénit,
puis il dit à MARIE Sa MÈRE :
« Voici que cet ENFANT
provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël.
IL sera un signe de contradiction
– et Toi, Ton âme sera traversée d’un glaive – :
ainsi seront dévoilées les pensées
qui viennent du cœur d’un grand nombre. »
Il y avait aussi une femme Prophète,
Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser.
Elle était très avancée en âge ;
après sept ans de mariage,
demeurée veuve,
elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans.
Elle ne s’éloignait pas du Temple,
servant DIEU jour et nuit dans le jeûne et la prière.
Survenant à cette heure même,
elle proclamait les Louanges de DIEU
et parlait de l’ENFANT
à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la Loi du SEIGNEUR,
ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L’ENFANT, LUI, grandissait et se fortifiait,
rempli de SAGESSE,
et la GRÂCE de DIEU était sur LUI.
– Acclamons la PAROLE de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=28/12/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
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