lexique sur la prière; ajoutez vos citations...

Et si ce matin on parlait de prédisposition à la prière.
Quand on lit de beaux textes comme ceux dont Dom Oury nous fait part, de par cette inspiration on aime à partager.
Cela nous rappelle que sans prédisposition, les résultats ne sont pas les mêmes. Je rappelle un des buts de la prière : en arriver à prier avec amour et tendresse : c’est ce dont on doit atteindre pour être flexible à Dieu.


L'agitation par Dom Guy-Marie Oury, o. s. b.

« ‘’Le bien ne fait pas de bruit, le bruit ne fait pas de bien’’ telle est la formule que les maîtres spirituels n’ont cessé de répéter; l’agitation est une action désordonnée; elle est liée à l’idée de trouble, de mouvement sans ordre, anarchique, qui est donc, de soi, incapable de rien produire de positif.
L’agitation est normalement produite par une émotion; elle est fréquente là où la sensibilité n’est pas suffisamment maîtrisée. Elle est opposée à la paix intérieure, nécessaire pour la prière.
Elle peut aussi être le résultat d’un excès de zèle, toujours prêt à se mettre en mouvement à temps et à contretemps, à tout propos et hors de propos, tel celui des serviteurs  dans la parabole de l’ivraie : ‘’Veux-tu donc que nous allions la ramasser’’ (Mt : 13 :28).
Il arrive souvent que l’agitation se mêle à l’action pour la rendre fiévreuse, inquiète, inopérante, empêchant l’âme de demeurer unie à Dieu dans ce qu’elle croit faire pour lui et qui est souvent alors le résultat de son propre choix, car elle s’est jetée en avant avec fièvre, poussée par son seul tempérament, sans se demander si telle était vraiment la volonté de Dieu sur elle et les autres.

Dans la vie contemporaine, le rythme avec ses percussions, les bruits, les lumières agressives sollicitent l’homme à une constante agitation;  elle traduit alors la peur du silence, de la nuit, de la paix, de la vie profonde, des vrais engagements; l’agitation est une échappatoire qui permet d’éluder les questions fondamentales; elle meuble l’espace intérieure, sans le remplir; elle est un état d’âme avant d’être une attitude corporelle, et elle empêche l’approche de Dieu, faute de paix intérieure et de silence. »

Mais il n’y a pas de prière sans engagement et il n’y a pas d’engagement sans la prière.
Même dans la vie contemplative il y a engagement. L’engagement diffère selon ce que Dieu prédispose en chacun selon sa volonté. Nous servons Dieu aux soins des malades; nous servons Dieu aux apprentissages dans la formation catéchétique des enfants ou des adultes; nous servons Dieu dans l’agronomie préventive ou dans toute recherche qui améliore le soin des vivants et de la planète, si le choix de chacun invite la participation de Dieu; chacun atteindra ainsi le but attendu.
Faisant suite au poste précédant, il est de mise de parler ici d’engagement.
Avec le même auteur :
L’engagement :
« Il n’existe pas de véritable expérience de la prière qui ne débouche pas sur la vie totale; la prière est toujours engagée. Certains cherchent dans les techniques orientales une harmonie, un équilibre intérieur, un remède aux tensions de la vie; telle n’est pas la prière chrétienne, même celle qui a un caractère purement contemplatif.

La prière n’est jamais dissociée de la vie morale, comme le serait par exemple une recherche purement intellectuelle, compatible avec la vie déréglée; la prière est l’expression privilégiée de la tendance de tout l’être vers Dieu, et donc de l’accomplissement de sa volonté, telle qu’elle apparaît dans l’enseignement évangélique; il n’y a pas de prière sans vie morale et sans authentique recherche de la perfection par l’imitation du Christ; sinon il s’agit d’une pure illusion.

La prière chrétienne suppose l’engagement de soi-même; elle rappelle que nous avons à faire fructifier les dons divins, les talents confiés par Dieu à ses serviteurs; elle conduit à vivre pleinement la vie divine reçue au baptême. Une prière qui ne conduit pas à un dépassement n’est pas réelle; elle est illusion; la prière conduit à la conversion et à la remise en question de soi-même.

Elle suppose également l’engagement à l’égard du prochain; elle reproduit la vie et la mission du Christ qui est venu ‘’pour que les hommes aient la vie et l’aient en abondance’’ (Jn 10 :10). Le Christ ne veut pas que nous nous bornions à l’invoquer : ‘’Seigneur, Seigneur’’; il veut que nous traduisions en actes cet appel que nous lui adressons : ‘’Ce n’est pas en me disant Seigneur, Seigneur, qu’on entrera dans le Royaume des Cieux, mais en faisant la volonté de mon Père qui est dans les cieux’’ (Mt 7 :21).

La prière n’est pas un refuge pour l’inertie et ne remplace pas l’effort; elle fait entrer dans la grande œuvre de la Rédemption, nous impliquant dans la mort et la résurrection du Christ pour le salut du monde. Elle engage dans une aventure qui nous dépasse infiniment et qui rejoint le plan de Dieu sur toute l’humanité; elle fait entrer activement dans histoire du salut. »

Il n’y a pas de qualité première à la prière, dans ce sens que prier c’est d’abord prier comme ça vient : avoir le goût de contacter Dieu; comme de dire je vais aller le saluer; j’ai envie de dire bonjour. L’enfant a cette spontanéité. Mais si j’ai ce goût, même une velléité,  cela est déjà suffisant. Le reste adviendra… C'est Dieu qui le fera grandir. Car tout est grâce.
 
Comment prier? Une question qu’on se posera des centaines de fois, parce que l'on voudrait que ce soit encore plus, encore mieux. Ce sentiment d'insuffisance est bon signe: il vient de Dieu qui veut nous lancer à sa quête. Ce goût est grâce, aussi petit soit-il. Ainsi l’effort premier sera de lutter contre l’envahissement qui nous place au nombre de ceux qui n'ont pas le temps ni le goût de prier… Ça vaut le détour de lire ce beau texte d'André Sève.
 
Ce qui suit est cfé de Théo, l’encyclopédie pour tous pp 740s :
 
« Comment prier aujourd’hui? (1ère partie)
En luttant contre deux réactions : pas le temps, pas le goût.
Le goût? Ce n’est pas seulement notre problème : notre goût de prier est un don de Dieu. Ne jamais oublier que notre goût de prier regarde Dieu, d’abord Dieu. Ne jamais oublier que le goût de prier est un don de Dieu. Demander le goût, en se jetant sur la plus petite envie de prier : cela veut dire que Dieu nous appelle. À nous la réponse, même brève, gauche.
 
Il ne s’agit pas de faire une jolie prière, mais de prier. N’importe comment, pourvu qu’on cherche le contact. Prier, c’est vouloir prier : Dieu accueille et écoute, il est toujours là pour nous, c’est nous qui oublions sa présence. Dès que nous repensons à lui, essayons une petite rencontre, un rendez-vous d’amour. Le goût de prier grandira. La prière est donnée à la prière, priez et vous aurez de plus en plus envie de prier.   »

À SUIVRE (ce beau texte est d'André Sève)

André Sève est un Père assomptionniste, décédé en 2001. Il est auteur de plusieurs livres de spiritualité (en particulier sur la prière) et de bandes dessinée, comme par exemple : Jésus de Nazareth.
Pour compléter le texte d’hier sur la prière par André Sève :

« Comment prier aujourd’hui? (2e partie)
         Mais le temps ? 
On ne pose plus cette question quand on a le goût. Nous trouvons toujours le temps de faire ce que nous avons envie de faire, c'est facile à vérifier. Trouvez le goût, vous trouverez le temps. Et les méthodes ? Nous sommes dans un climat d'amour : un rendez-vous d'amour, des mots d'amour, la rencontre de deux présences : tu es là, Seigneur, et je suis là. 
Toute prière revient à cela ; quand nous perdons la présence et l'amour, nous ne prions pas. Beaucoup de prières ne sont pas des prières, et ça, les hommes d'aujourd'hui ne l'acceptent plus. Bien des gens ont lâché la prière parce que c'était de la caricature, des rabâchages sans attention, la tête ailleurs, le contraire d'un rendez-vous.

Alors, pas de méthode ? Si, pour aider et pour prier ensemble. 
Mais toute méthode doit renforcer la double présence : tu es là et le suis là. Sinon, rien ne va plus, il faut vérifier la méthode et notre envie de prier.

Pour prier ensemble, il y a la prière de l 'Eglise : la Liturgie des Heures. 
C'était celle des prêtres, des religieux et des religieuses, mais maintenant les laïcs y prennent goût, avec Prière du Temps Présent. ((c'est le Bréviaire)).

On est plongé dans les psaumes, les textes d'Écriture, les hymnes, les prières et les demandes. On peut y ajouter des lectures, il y a aussi des livres pour cela. L'idéal est de prier ainsi à plusieurs, et déjà en couple, en famille. C'est encore rare mais ça existe.

Une autre prière collective : le Rosaire. En disant des Ave Maria, on médite sur les mystères joyeux, douloureux et glorieux. Peu à peu, Marie modèle nos cœurs sur l’Évangile.

Prière personnelle un peu méthodique : la Méditation. On choisit un texte ou un thème, on réfléchit, on éveille en soi des sentiments et cela peut aboutir à la résolution de mieux vivre telle chose que nous avons à vivre.

Beaucoup préfèrent maintenant l'Oraison  : se tenir simplement (mais ce "simplement" est exigeant !) devant Dieu avec foi, adoration et amour, sans chercher à produire quoi que ce soit, mais à recevoir de Dieu ce qu'il veut nous donner et produire en nous. C'est la rencontre la plus forte, un long moment de silence plein : tu es là et je suis là. »

Ces distinctions c'était pour en arriver à cette sorte de prière: l'oraison. Et ça rejoindra les premiers postes sur ''lexique sur la prière'' lorsque le Seigneur parle à Françoise de la prière: celle du coeur à coeur.

Cet amour que Dieu veut faire vivre à chacun n'est pourtant possible qu'à ceux qui le désirent vraiment. Nous parlions au début de notre rubrique des messages donnés à Françoise pour la Fraternité de Prière et de Pénitence de la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre.... Cette dernière Fraternité n'a pas été fondée par Françoise à la demande de Jésus, mais par Édith Royer, mère de famille de la fin du 19e siècle. Françoise a été choisie pour continuer les messages que cette Fraternité a commencé à recevoir avant Françoise. Nous reviendrons sur l'histoire de madame Royer.

Jésus parle à Françoise:
«  “Dieu est Amour: en créant l’âme, Il crée le désir d’aimer avec d’infinies nuances, en chaque être... L’âme souhaite cela: aimer et être aimée, c’est-à-dire vivre en Dieu... Aimer et être aimée: tout cela est compris dans mon Amour. Mais priez pour avoir la grâce de désirer l’amour... Quand l’âme ouvre son cœur à l’amour, rien ne peut arrêter l’élan de son créateur envers elle... “»

Avant de continuer sur Françoise, si on faisait une petite rencontre avec deux auteurs: Padre Pio et l'abbé René Lejeune: ce dernier nous présentera le texte (celui du 8 août) d'un ange gardien.
Padre Pio: «L'humilité est vérité, et la vérité, c'est que je ne suis que néant. Par conséquent, tout ce qui est bon en moi vient de Dieu.
Or, il arrive souvent que nous gaspillions ce que Dieu a mis de bon en nous.
Quand je vois les gens me demander quelque chose, je ne pense pas à ce que je pourrais leur donner, mais à ce que je ne suis pas capable de donner: de la sorte, bien des âmes restent sur leur soif parce que je n'ai pas su leur transmettre le don de Dieu. 
L'idée que, chaque jour, le Seigneur vient chez nous et nous donne tout, cela devrait nous rendre humbles. Or, c'est le contraire qui se passe, le démon fait sourdre en nous des bouffées d'orgueil.
Cela ne nous fait guère honneur. Il faut donc lutter contre notre orgueil.
Quand nous n'en pouvons plus, arrêtons-nous un instant, faisons un acte d'humilité; alors Dieu, qui aime les cœurs humbles, viendra à notre rencontre. »

Et de l'abbé René Lejeune: texte d'un ange gardien `à son protégé: « Comme l'apôtre Paul, tout chrétien a dans sa chair une écharde (voir 2Cor: 12). Ne t'en inquiète pas, car le Seigneur te dit: ''Ma grâce te suffit''. L'écharde est le signe de ta faiblesse. Accepte-la de grand cœur; elle te maintient dans l'humilité. Dis avec l'apôtre: ''Lorsque je suis faible, c'est alors que je suis fort''. De la force du Christ agissant en toi, en dépit de l'écharde. »


cf: Padre Pio une pensée par jour (8 août)
et  365 jours avec mon ange gardien (8 août)


Cela se requiert: tout est grâce, tout est prière.

Nous avons appris que la Fraternité de prière et de pénitence, au sein de laquelle Françoise œuvre avec son père spirituel, avait été fondée par madame Édith Royer, mère de famille de la fin du 19e siècle. 
Cette fraternité avait été dissoute; je ne sais pas pourquoi mais nous le découvrirons au fur et à mesure. Si quelqu'un le sait, svp, partageons...

En attendant comprenons petit à petit la mission de cette Fraternité que le Seigneur remet sur pied : afin d’accomplir cette grande mission de prière pour le bien de toute l’humanité.

Mercredi 4 octobre 1995 
«Jésus te dicte: avec toi, Mon enfant et chacun de ceux qui Me serviront au sein de l’archiconfrérie de ''Prière et Pénitence'', Je ferai revivre cette fondation — cette oeuvre de rachat — que J’avais demandée et qui a été détruite en si peu de temps. 
Je désire que Mon oeuvre de rachat des pécheurs entraîne les âmes qui se sentiront appelées à Me servir ainsi, à devenir de petites âmes humbles et douces, dont le seul but sera de M’adorer, Moi, le Christ, en vivant dans une totale intimité avec Mon Sacré Coeur. 
Je désire que Ma tendresse, donnée ainsi sous un jour nouveau, Me donne de régner dans les coeurs qui accepteront Ma grâce comme tu l’as acceptée. 

C’est un travail difficile, que Je te demande-là, car il faudra beaucoup d’ardeur et d’amour pour amener les cœurs à changer afin que Je les comble de Ma Vie divine. 
Que le père que Je t’ai donné t’aide et comprenne Mes voies pour préparer ce règne de Jésus-Christ, que Je suis. Les coeurs préparés avec soin deviendront des âmes bénies, dociles à l’Esprit Saint, et pleines de la joie profonde d’êtres unies aussi intimement à Moi. 
Pour que cette mission se réalise comme Je l’entends, Je ferai fondre les cœurs durs qui se trouvent au sein de la basilique de Mon Cœur Sacré.


 Certains opteront pour une autre voie, car ils demeurent libres; mais personne ne M’empêchera de faire Ma volonté en ce que J’ai décidé d’entreprendre avec toi. 
N’ayez donc peur de personne, Mes enfants bénis (c’est à toi ainsi qu’à ton père spirituel que Je M’adresse), car J’aplanirai toute difficulté que vous pourriez rencontrer: il Me suffit de votre abandon et de votre foi. 

Que le chemin que Je vous demande de faire soit source de paix, de joie, et de tendresse en vos coeurs. 
Je vous bénis. 
Jésus   »

Bonjour à tous,

Un autre texte de Dom Oury, Dictionnaire de la prière

Saint Pierre fait de même: ''Engendrés de nouveau non point d'un germe corruptible, mais incorruptible'' (1 Pi 1:23). Le progrès de la vie chrétienne, qui se confond avec le progrès de l'amour divin, se marque donc par une union toujours plus étroite et une assimilation à Dieu, et celle-ci se traduit par une imitation de l'agir divin.; de même que l'Incarnation est pour les croyants la manifestation, l'Épiphanie et la Théophanie du Père en tant que celui-ci aime les hommes, on ne peut se montrer authentiques enfants de Dieu sans exercer la charité fraternelle; celle-ci doit se déployer de toutes manières, avec la même vigueur qu'elle avait dans le Christ: '''Tel est son commandement: que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous en donné le commandement'' (Jean 3:23).


Les enfants de Dieu aiment parce que le Père le leur demande, parce que le Christ le leur en a donné l'exemple, mais aussi parce qu'ils en portent l'exigence en eux-mêmes du fait qu'ils ont reçu de Dieu une participation de sa nature qui est amour, et qu'ils ne peuvent pas laisser sommeiller l'agir propre de cette nature.


Ce serait une monstruosité de prétendre aimer sans en exercer les actes. Et de même que l'amour de Dieu est universel et atteint tous les hommes; l'amour chrétien rejoint tous les besoins, quels qu'ils soient, fussent-ils des ennemis.
Il n'y a pas de vie spirituelle sans amour du prochain; elle serait une illusion... une contradiction, si elle se coupait des hommes et prétendait se refermer sur elle-même et se suffire à elle-même.»

Voilà bien 10 jours... Petit problème avec l'ordinateur.
J'aurai bientôt de beaux textes sur la mission de Françoise.
Ce matin du 30 août, si l'on méditait sur les textes de l'Ange gardien, de l'abbé René Lejeune, éd. Parvis:
texte de l'Ange gardien  à son protégé, texte du 30 août:
«Les saints, et parmi eux tous tes proches qui les ont rejoints, affermissent l’Église en sainteté. Ils intercèdent pour les âmes de ceux qui sont encore dans les liens de la chair. Compte beaucoup sur leur intercession. Leur amour est d’un grand secours pour tes faiblesses persistantes. Resserre les liens de communion avec eux. Ne forment-ils pas avec les fidèles en pèlerinage sur terre, la communion des saints, unie dans le Corps du Christ?  »

De Padre Pio, cf ibid: Padre Pio une pensée par jour:
«Supplions inlassablement Dieu d'accroître en nous ces deux vertus: l'amour et la crainte. Car l'amour nous fera courir sur les voies du Seigneur et la crainte nous incitera  à regarder où nous posons le pied.
L'une nous fera apprécier les réalités du monde pour ce qu'elles sont véritablement, l'autre nous mettra en garde contre toute négligence.»

De l'abbé René Lejeune cfé de ...Ange gardien
journée du 6 septembre:
«Tu crois à la vie éternelle. Tu affirmes cette foi dans le Credo de l'Église. Tu l'as commencée à ta conception. Tu passes par la ''grande épreuve'' (Ap 7:14) où tu es éprouvé ''comme l'or passé au feu''.. (Ap 3:18).
Ce qui t'attend est inexprimable: c'est le face-à-Face avec l'Amour. Auparavant il faudra passer par la mort. Par l'arrachement aux êtres que tu aimes, à cette terre si belle dans sa splendeur, mais si cruellement blessée par le péché; et si merveilleusement restaurée par la grâce. 

À cet instant ultime tu diras: ''Je ne meurs pas, j'entre dans la Vie''. Prie pour que te soit accordée cette dernière grâce.»

Petit essai de document numérisé:
Cité du livre de l'abbé René Lejeune pré-mentionné... Message de l'Ange gardien à son protégé:

Il t'arrive de demander un signe au Seigneur?

magnifique ce petit Essai Bryand j'ai beaucoup aimé bravo !

Betty a écrit:magnifique ce petit Essai Bryand j'ai beaucoup aimé bravo !

   Merci Betty!

Ma recherche sur la vocation de Françoise va bon train. J'en partagerai au bon moment les résultats... Ces résultats, que je voudrais être une belle synthèse, s'avèrent être la progression de la dévotion au Sacré-Coeur depuis son existence, au temps de Marguerite Marie jusqu'à aujourd'hui, passant par madame Royer que j'ai mentionnée antérieurement; et plein de belles surprises...

En attendant, visitons d'autres citations:
celles-ci, par exemple tirée du Talmud:

« Le repentir fait la moitié du chemin et la prière fait le reste.  »

« Trois choses annulent les décrets divins défavorables : ce sont la prière, la charité et le repentir. »


Et du curé d'Ars:
« Dans cette union intense qu'est la prière, Dieu et l'âme sont comme deux morceaux de cire fondus ensemble.  »

Aujourd'hui 30 septembre 2014
Belle confidence de Padre Pio, dans le petit livre précédemment nommé: Padre Pio une pensée par jour. Je le lis pour la cinquième année...
30 septembre:

«Je n'ai jamais eu la moindre idée de vengeance:
 J'ai prié pour ceux qui me dénigraient, et je continue. 
Peut-être une fois ou l'autre ai-je dis au Seigneur:
 ''Si, pour les convertir, un coup de fouet est nécessaire, 
donne-le leur, mais à condition qu'ils soient sauvés''.» [AD, 127].

Bryand a écrit:

Dans le même livre du Père Lejeune, 365 jours avec mon Ange gardien:

Le 9 avril 1888, 
Thérèse entre au Carmel. L’année suivante, elle porte l’habit de Carmélite et prend le nom de 
sœur Thérèse de l’Enfant Jésus
 et de la Sainte Face.

''Thérèse a douze ans ou treize ans. Son seul ami : Jésus au Saint-Sacrement.''
« Je montais à la tribune de la chapelle et je restais devant le Saint-Sacrement jusqu’au moment où Papa venait me chercher, c’était ma seule consolation, Jésus n’était-il pas mon unique ami ? Je ne savais parler qu’à lui, les conversations avec les créatures, même les conversations pieuses me fatiguaient l’âme. Je sentais qu’il valait mieux parler à Dieu que de parler de Dieu, car il se mêle tant d’amour propre dans les conversations spirituelles. (Ms A, 41r)
➤Jésus mon Bien-Aimé, rappelle-toi !… (Poésie PN 24, strophes 28, 29, Octobre 1885)
Rappelle-toi que montant vers Le Père
Tu ne pouvais nous laisser orphelins
Et te faisant prisonnier sur la terre
Tu sus voiler tous tes rayons divins
Mais l'ombre de ton voile est lumineuse et pure
Pain Vivant de la foi, Céleste Nourriture
Ô mystère d'amour !
Mon Pain de chaque jour
Jésus, c'est Toi!...
Jésus, c'est toi qui malgré les blasphèmes
Des ennemis du Sacrement d'Amour
C'est toi qui veux montrer combien tu m'aimes
Puisqu'en mon cœur tu fixes ton séjour
Ô Pain de l'exilé ! Sainte et Divine Hostie
Ce n'est plus moi qui vis, mais je vis de ta vie.
Ton ciboire doré
Entre tous préféré
Jésus, c'est moi !
➤Mon Ciel à Moi (Poésie PN 32, strophe 3)
Mon Ciel, il est caché dans la petite Hostie
Oh Jésus, mon Époux, se voile par amour
À ce Foyer Divin je vais puiser la vie
Et là mon Doux Sauveur m'écoute nuit et jour
Oh ! quel heureux instant lorsque dans ta tendresse
Tu viens, mon Bien-Aimé, me transformer en toi
Cette union d'amour, cette ineffable ivresse
Voilà mon Ciel à moi !…
➤Cantique d’une âme ayant trouvé le lieu de son repos !… (Poésie PN 21, strophe 3)
Ô Jésus ! en ce jour, tu combles tous mes vœux
Je pourrai désormais, près de L'Eucharistie 
M'immoler en silence, attendre en paix les Cieux.
M'exposant aux rayons de la Divine Hostie
À ce foyer d'amour, je me consumerai
Et comme un séraphin, Seigneur, je t'aimerai.»

CLIQUER SUR CE LIEN POUR LA RÉFÉRENCE

Ajourd'hui en la fête des Anges gardiens 
[cf 365 jours avec mon Ange gardien, éd Parvis]
2 octobre

Nous pourrions parler de l'histoire des grands saints qui ont eu une belle relation avec les Anges... Il est couramment question de l'intervention des anges à de multiples reprises dans les Écritures pour aider à la mission de l'Église, ou encore de ces myriades de petites et humbles âmes au service de la Foi, au cours des siècles, et je dirais, davantage en notre génération... 
J'aimerais ici simplement souligner un petit trait dans la vie de Padre Pio:
référence: Neuvaine de Padre Pio, 3^e jour: (nous venons de terminer cette nevaine qui a eu lieu du 19 au 27 septembre)
«Padre Pio, toi qui chérissais ton Ange gardien, ton guide, ton défenseur et ton messager, toi à qui les Anges gardiens apportaient les prières de tes fils spirituels, intercède auprès du Seigneur pour que nous apprenions, nous aussi, à avoir recours à notre Ange gardien qui, tout au long de notre vie, peut nous encourager à faire le Bien et nous détourner du Mal.» Amen!

Une autre belle prière à l'Ange gardien
De sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus:


A mon ange gardien


Glorieux gardien de mon âme,
Toi qui brille dans le beau ciel
Comme une douce et pure flamme
Près du trône de l’Éternel
Tu descends pour moi sur la terre
Et m'éclairant de ta splendeur
Bel ange, tu deviens mon frère,
Mon ami, mon consolateur !...


Connaissant ma grande faiblesse
Tu me diriges par la main
Et je te vois avec tendresse
Ôter la pierre du chemin
Toujours ta douce voix m'invite
A ne regarder que les cieux
Plus tu me vois humble et petite
Et plus ton front est radieux.


Auprès de ceux qui me sont chers
De ton aile sèche leurs larmes
Chante combien Jésus est bon
Chante que souffrir a des charmes
Et tout bas, murmure mon nom ...
 
Je veux pendant ma courte vie
Sauver mes frères les pécheurs
Ô bel ange de la patrie
Donne-moi tes saintes ardeurs
Je n'ai rien que mes sacrifices
Et mon austère pauvreté
Avec tes célestes délices
Offre-les à la Trinité.
 
A toi le royaume et la gloire,
Les richesses du Roi des rois.
A moi l'humble Hostie du ciboire,
A moi le trésor de la Croix.
Avec la Croix, avec l'Hostie
Avec ton céleste secours
J'attends en paix de l'autre vie
Les joies qui dureront toujours.

cfé de Dom Guy-Marie Oury, Dictionnaire de la prière


COMBAT SPIRITUEL


«Le nom de combat spirituel a été souvent donné à l'effort ascétique, bien que l'ascèse désigne d'abord l'entraînement au combat, la préparation, l'exercice préparatoire ; l'ascète fait ses classes en vue du combat, mais ce dernier se présente souvent différemment de ce qui avait été envisagé, comme pour le soldat qui a été préparé au combat mais est confronté à une situation différente.

Les Pères du monachisme ont présenté le combat spirituel comme une véritable lutte entre deux esprits dont l'homme était l'enjeu : le combat est livré en lui par l'Esprit de Dieu  contre l'esprit du mal.
Le diable, l'esprit du mal, ne lutte pas à visage découvert, il se masque sous toutes sortes d'apparences, sauf en quelques cas particuliers où il est en quelque manière forcé de se démasquer et d'apparaître tel qu'il est.

Il ne faut pas prendre cet enseignement pour une pure imagerie traduisant, en termes concrets et symboliques, une réalité plus spirituelle. Le démon n'est pas la création d'une fantasmagorie puérile. Le péché  est bien commis par l'homme, mais celui-ci n'y est pas seulement poussé par ses propres tendances et la concupiscence dont il a hérité comme une conséquence du péché d'origine, il y est également incité par les êtres spirituels qui s'opposent à Dieu et cherchent à le détourner de lui en utilisant ce qui, dans l'homme, concourt à leurs propres fins ; pour reprendre l'enseignement d'Evagre le Pontique, ce sont les impressions sensibles qui nous asservissent et nous subjuguent, mais elles sont maniées par des intelligences spirituelles dévoyées qui désirent asservir notre intelligence et notre âme pour les soustraire à Dieu.

Aussi le combat spirituel ne demande pas seulement un entraînement ascétique ; il requiert d'autres armes, bien connues des maîtres spirituels : la prière , la méditation  de la Sainte Ecriture, l'approche des sacrements, l'appui sur le Christ.»

Egrave le Pontique était un moine du IV siècle, dans le désert d'Égypte, le premier à mettre par écrit l'expérience ascétique des moines du désert....

Tout comme il est dit que la prière est tangible, cette grande promesse du Seigneur concernant sa Paix et sa Joie, qui nous seront transmises, est authentique; i.-e. il se passe vraiment quelque chose. On se doit de les garder par la volonté de la prière. «Dès que tu perds la paix intérieure et la joie, il te faut t'attendre à des attaques de l'ennemi.»
2^e essai avec mon numériseur:
Aujourd'hui 14 octobre, avec l'Ange gardien à son protégé:
«... si tu sens que cette Joie et cette Paix t'abandonnent lance un cri vers le Seigneur. Supplie-le de te les rendre; assaille le Ciel de tes appels de détresse et elles te seront rendues... »
«
»

En cette belle journée du 16 octobre il y a choix de plusieurs saints au calendrier... Outre sainte Marguerite Marie Alacoque ((Les autres, sont: Le même jour : SAINTE EDWIGE, duchesse de Silésie (t 1243) ; SAINT GÉRARD MAJELLA, religieux rédemptoriste (t 1755) ; SAINT BERTRAND, évêque de Comminges (t 1125) ; BIENHEUREUSE MARIE-MARGUERITE D'YOUVILLE, religieuse au Canada (t 1771).))


À partir du temps de sainte Marguerite (née 1647-- morte 1690) le Seigneur a voulu propulser universellement la dévotion au Sacré-Coeur, ''car  l'esprit d'expiation ou de réparation  a toujours tenu le premier et principal rôle dans le culte rendu au Sacré-Cœur de Jésus'' (Pie XI)... réparation telle que Jésus l'a vécue de son vivant... «Père pardonne-leur»... Jésus a besoin d'âmes dévotes et consacrées... C'est au temps de madame Royer que les groupes de prière laïcs ont proliféré davantage...

Un des groupes de prière fondé conséquemment à la demande de réparation de la part du Seigneur fut ce groupe fondé par madame Royer... Groupe qui connut ses succès et ses difficultés... citation antérieure: Cet amour que Dieu veut faire vivre à chacun n'est pourtant possible qu'à ceux qui le désirent vraiment. Nous parlions au début de notre rubrique des messages donnés à Françoise pour la Fraternité de Prière et de Pénitence de la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre....

Lien de cette dévotion avec Françoise:
««Jésus te dicte: avec toi, Mon enfant et chacun de ceux qui Me serviront au sein de l’archiconfrérie de ''Prière et Pénitence'',Je ferai revivre cette fondation — cette oeuvre de rachat — que J’avais demandée et qui a été détruite en si peu de temps.   »  
à suivre...

aujourd'hui 22 octobre, cfé de 365 jours avec mon Ange gardien. Éd. du Parvis, abbé René Lejeune:
22 octobre
 L'Ange dit à son protégé:

Aujourd'hui 23 octobre. Cfé de Padre Pio une pensée par jour, mediaspaul.
Pour ceux qui aimeraient obtenir ce livre, 
voici ce petit livre de 125 pages. À chaque jour 
je médite quelques minutes avec Padre Pio; 
je recommence à le lire depuis 5 ans je crois.

Petite numérisation en pdf convertie en texte:
23 octobre:

D'autres extraits déjà existants sur le forum :
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t27913-le-contemplatif
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orchidz a écrit:Bonjour Bryand, bonjour à tous!

Merci encore pour ce beau fil! Je souffre en ce moment de m'être écartée de l'amour de la prière, cela me réjouit de lire ces saintes paroles de Padre Pio.

Merci Orchidz de votre témoignage et pour vos références. 
Je crois avoir ressenti ce même écart au cours de ma vie; et cette même souffrance. Et ils reviennent lorsque j’oublie trop... Je crois que ce sentiment vient de Dieu, car Dieu ressent la même souffrance que nous. Plus je m'applique mieux je comprends que la prière est vivante... doit l'être. j'ai  compris quelque chose dans ma vie concernant la prière: elle ne vient pas des lèvres ou de l'idée de prendre une minutes pour dire une prière. Elle ne vient pas de nous-seul, malgré nos efforts...  C'est un instant tout autre qui devient d'une réelle efficacité aussitôt que nous percevons une lassitude de ne pas assez bien prier, suivie de l'acte de demander que cette lassitude soit comblée... C'est à ces instants, de plus en plus nombreux dans ma vie, que je vois que tout est grâce; que tout vient par la prière. J'ai beaucoup appris des auteurs spirituels et de toutes ces petites âmes choisies à qui Dieu donne des locutions intérieures...
Mais d'abord des Écritures, que l'on doit lire en demandant que l'Esprit de Dieu les lise avec nous...
Je puise parmi les versets que j'ai beaucoup aimés et que j'ai mis dans mon Livre d'or:


Romain 8: 26ss, que je vous transcris de la version Vulgate: 

   « 26 ... l'Esprit de Dieu nous aide dans notre faiblesse. Car nous ne savons pas ce que nous devons demander à Dieu dans nos prières, pour le prier comme il faut; mais le Saint Esprit lui-même prie pour nous par des gémissements ineffables.
27 Et celui qui pénètre le fond du coeur entend bien quel est le désir de l'Esprit, parce qu'il ne demande rien que selon Dieu pour les saints. 28 Or nous savons que tout contribue au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qu'il a appelés selon son décret pour être saints.  » 
Merci Orchidz!