Ukraine : Qui aura le dernier mot et comment cela finira ?

Gilles a écrit:En ce qui me concerne, ce qui me rend triste   et qui me fait plus craindre avec cette crise en Ukraine, c'est ceci...   



Mais je conserve l'espoir que notre Créateur Tout-Puissant interviendra avec miséricorde, afin d'empêcher le fou (qu'il soit russe ou américain) qui oserait appuyer sur le bouton rouge !  

romu a écrit:A Gilles,


Ca c'était juste une mise au point :
Pour terminer car je ne suis nullement rancunier, que je n'ai rien contre vous, et que je vous aime bien :
Que le Christ vous bénisse et vous protège !

Merci pour vos paroles justes cher "romu"... J'en prends note.   

Je demande également à la Sainte Trinité de vous bénir.    Et que votre ange-gardien bien-aimé veille sur toutes vos activités.   

Gilles.  Ville de Québec - Canada 

Lotfi a écrit:@Gilles
La France est une grande nation très cultivée bien avant que les Franc Maçons aient la main mise dessus.

Les Informations qui proviennent de la France sont plus respectables que celles qui proviennent des USA.

Poutine est Orthodoxe cher Gilles.....
Le voici dans une Eglise:



Que le Seigneur te camoufle par sa sagesse pour être plus généreux avec notre cher Romu.

Merci d'avance cher Gilles
Que le seigneur sauve la terre entière....
La guerre nucléaire est très grave très grave.

Bonsoir ou bonjour cher Lotfi !    

Bien sûr, je savais que Monsieur Poutine était chrétien orthodoxe, comme ses prédécesseurs Messieurs Gorbatchov et Eltsine.   

Cet homme pieux qui adresse des prières à Dieu Tout-Puissant sera sûrement entendu pour éviter un holocauste nucléaire mondial.   Tout est possible à Dieu quand la prière est sincère.    Je garde espoir que cette troisième guerre nucléaire mondiale entre la Russie et les États-Unis d'Amérique peut être repoussée, voir même ne jamais avoir lieue.

Merci pour ton commentaire cher Lotfi et que notre Créateur répande sur toi Ses grâces !   

Au sujet de "romu" je lui ai répondu quelques messages plus haut, en le remerciant de ses souhaits de bénédiction.   

Pour en revenir à Vladimir Poutine, je viens de lire un article qui démontre sa bonne volonté. En espérant que ce ne soit pas un "bluff".   

  

carine a écrit:Oui mais maintenant, il est besoin, non seulement d'une volonté politique pour cesser les conflits mais aussi d'innombrables grâces divines pour apaiser une population qui s'est déchirée et panser les blessures des uns et des autres, surtout après les pertes humaines dénombrées de part et d'autre.

[mention]L’agence de presse Ria Novosti fait état des faits suivants concernant le massacre d’Odessa: "Les événements qui ont coûté la vie à plus de 40 personnes à Odessa le 2 mai dernier ont été une action planifiée et bien coordonnée où certains représentants du pouvoir étaient impliqués, a déclaré mercredi le procureur général d’Ukraine par intérim Oleg Makhnitski.

DES REPRESENTANTS DU POUVOIR DERRIERE LE MASSACRE

"Cette action n’a pas été préparée à un quelconque niveau local. C’était une action planifiée et bien coordonnée qui associait entre autres des représentants du pouvoir", a indiqué le responsable devant les journalistes.

Et de promettre de citer à l’issue de l’enquête les noms de tous ceux qui étaient impliqués dans la tragédie d’Odessa.

Auparavant, le chef de la police régionale d’Odessa Ivan Katerintchouk a annoncé qu’il y avait parmi les personnes interpellées après les affrontements dans cette ville ukrainienne des représentants des deux parties en conflit.

Plus de 40 militants pro-russes ont brûlé vifs vendredi 2 mai à Odessa après s’être réfugiés dans la Maison des syndicats incendiée à coups de cocktails Molotov par des activistes armés du parti néonazi Pravy Sektor (Secteur droit).

Selon le ministère de l’Intérieur et le parquet d’Ukraine, il s’agit de 46 morts et de 214 blessés. Néanmoins, le député du conseil régional d’Odessa Vadim Savenko affirme que les autorités de Kiev cachent le vrai bilan qui se monte à 116 morts. Encore 48 personnes sont toujours portées disparues."

Mais de telles révélations pour le moins surprenantes non pas tant dans leur contenu qui apparaît bien réel, peuvent dans le contexte de mensonge généralisé des "révélations" qui nous parviennent de Kiev peuvent avoir deux significations, la première est bien sûr la manière stupéfiante dont le pouvoir de kiev auquel nos médias emboîtent le pas illico d’accuser les Russes d’être à l’origine de tout y compris de leur propre massacre.

Mais le second sens de ces révélations est peut-être à chercher dans la compétition féroce qui s’est déchaînée entre oligarques pour la prise du pouvoir et des dépouilles.

LA COMPETITION SAUVAGE ENTRE OLIGARQUES

Hier, nous avons décrit des « jeux de pouvoir dans l’ombre du massacre Odessa », avec la nomination de l’oligarque Igor Palitsa à la région, gouverneur d’Odessa, près Kolomojskij (oligarque, gouverneur de Dnepropetrovsk et principal bailleur de fonds des paramilitaires fascistes).
Depuis Yevgeny Tsarkov (député et Secrétaire régional du parti communiste de l’Ukraine) a fait remarquer que « cette nomination est une nouvelle preuve de qui a vraiment gagné et gagné le majdan » Tsarkov fait remarquer que non seulement est homme Palitsa près de Kolomojskij, mais est un homme de Kolomojskij, où il a été également employé comme directeur commercial de Nadvorjaskij, la raffinerie. Tsarkov prédit que, dans ce chemin le « sort de la raffinerie de port et d’Odessa sont clairs ».
C’est à peu près comme si en sous main d’un atroce massacre étaient livrés des ports comme celui de Fos-Marseille avec son complexe industriel, Kolomojeskij aidé de sa garde prétorienne et sans doute de conseillers et exécutants encore plus professionnels a gagné la partie et mis la main sur les intallations. Comme nous l’expliquions hier, après l’opération sur Kharkov qui s’est soldée par l’exécution du maire, rival et concurrent de Kolomjeskij, mais surtout du ministre de l’intérieur,est une indication de la voracité des Kolomojskij et de la grandeur de ses intérêts à gouverner, par personne interposée, également à Odessa. Ila obtenu la révocation du gouverneur de Nemirovskij, qui était membre d’un parti de la junte (patrie, Timoshenko). Donc la dénonciation du procureur général "par intérim" comme on dit peut rentrer dans cette lutte. Ce procureur appartient au parti Svoboda (néo-nazi, à la fois proche de Pravy Sektor et concurrent), allié à Patria de Timochenko qui a perdu une position importante.

Sommes-nousrentrés dans un match sanglant entre Timochenko(Patria) , Svoboda, contre les gens plus directement liés au gouvernement américain ?

Le contexte est également celui de la pression du FMI qui a délivré une première tranche de son prêt contre des mesures extrêmement sévères pour la population, un prêt dont le peuple ne verra pas la couleur mais qui pour une part servira à rembourser les intérêts d’un autre prêt et pour une autre par finira dans la poche des oligarques. Enfin la guerre du gaz est déjà commencée avec cette fois les problèmes de l’Europe, le jeu des bureaucrates de l’UE…

Bref un tel panier de crabes que nos médias s’évertuent à présenter comme le camp de la vertu et de la démocratie face au "nouvel Hitler" que serait Poutine devient de plus en plus ubuesque… Malheureusement des enfants en meurent…

Danielle Bleitrach[/mention] a écrit:

[mention]Vladimir Poutine est-il l'homme à abattre? Pas pour tout le monde. Alors que la crise en Ukraine s'est intensifiée ces dernières semaines, en France, des voix s'élèvent pour soutenir Vladimir Poutine, tempérer une ambiance générale jugée "russophobe" ou pointer le rôle de l'Union européenne dans la crise ukrainienne. Le soutien à la "cause russe" réunit des opinions politiques de tout bord, guidées par le souverainisme et le conservatisme politique, le refus de l'atlantisme ou encore un attachement aux liens historiques qui unissent France et Russie, comme l'explique en détail le site Atlantico.

L'Union européenne et les États-Unis "ont choisi d'alimenter depuis des semaines une stratégie de la tension dans une zone ultrasensible, à l'articulation entre la Russie et l'Otan, en poussant un clan d'oligarques corrompus contre un autre d'affairistes douteux, en lâchant la bride à des milices néonazies", tranche ce lundi L'Humanité. Dans son éditorial, l'ex organe officiel du PCF, fustige l'intervention militaire du "régime non élu" de Kiev.

En février, le député UMP des Français de Russie Thierry Mariani, partageait déjà ce sentiment dans une tribune au Figaro: "La vertueuse indignation des partisans de l'Europe à tout prix les conduit ainsi à cautionner des mouvements politiques, dont le moins que l'on puisse dire est qu'ils sont bien éloignés de l'idéal d'une démocratie moderne", faisant allusion aux "groupuscules ultra-nationalistes" qui officiaient sur la place Maïdan.

Les Etats-Unis, l'UE et les médias

De son côté de l'échiquier politique, Jean-Luc Mélenchon tacle également sans concession l'Union européenne et les Etats-Unis pour leur rôle dans cette crise. Ils "sont engagés en Ukraine dans une stratégie d'engrenage absurde face à la Russie (...) Alors qu'elle devrait être une force d'apaisement dans cette escalade, l'Europe met de l'huile sur le feu (...) Comment l'Europe peut-elle ainsi prétendre régenter le déploiement de l'armée russe sur son propre territoire ?" lit-on sur son blog, dans un post du 23 avril, après que les Occidentaux ont demandé à la Russie de retirer ses troupes de la frontière. Le 1er mars dernier, il qualifiait déjà les autorités de Kiev, soutenues par les Occidentaux, de "pouvoir putschiste aventurier". Thierry Mariani parle lui de "coup d'Etat" du pouvoir de Kiev sur un président démocratiquement élu, dans une interview à la chaîne TVlibertés, fondée par l'ancien dirigeant FN Martial Bild.

Pour Jean-Pierre Chevènement, représentant spécial pour la Russie du Quai d'Orsay, les torts vont également aux Occidentaux, puisque "les Etats-Unis et l'Union européenne ne voient pas l'avenir autrement que comme l'extension indéfinie de leurs normes économiques et politiques: libéralisme économique et démocratie à l'occidentale."

Une tendance que l'on retrouve dans les médias, selon le conservateur et souverainiste Thierry Mariani: "Pour les professionnels de l'information, l'affaire est entendue: l'Europe, c'est la liberté, la paix et la démocratie. Réciproquement, la Russie symbolise tout ce que l'Union européenne rejette par principe: nationalisme, autocratie, collusion de l'argent et du pouvoir."

De son côté, l'ancien Premier ministre François Fillon, qui tutoie le président Poutine, glisse lorsqu'il en a l'occasion que les torts sont partagés: "On ne peut pas désigner les Russes comme les seuls fauteurs de troubles, il y a aussi des erreurs qui ont été commises par le nouveau pouvoir de Kiev." [/mention] a écrit:

[mention]Pour ces voix prorusses comme pour les autres, le dialogue avec Moscou est la seule option pour la résolution de la crise ukrainienne. Mais certains militent pour des relations diplomatiques et économiques à plus long terme. "Bien sûr, il peut y avoir et il y a des divergences de points de vue entre nos deux pays, mais il y a surtout de puissants intérêts communs - ce n'est pas que mon avis car il est partagé par beaucoup de responsables politiques en France", estimait pour sa part Jean-Pierre Chevènement sur son blog. Dans cette veine, les lobbyistes prorusses se sont mis en ordre de marche fin avril, pour éviter les sanctions que le G7 préparaient contre Moscou. Chefs d'entreprises et parlementaires ont fait valoir les "intérêts" de la France dans un partenariat économique avec la Russie, rapporte La Croix. "Nous vivons dans un système interdépendant, nous avons besoin de la Russie comme la Russie a besoin de nous", a notamment souligné Bruno Cotte, directeur général international de Safran.

Tendre la main à Poutine

De fait, la solution de la fédéralisation proposée par la Russie pour mettre un terme à la crise fait son chemin. L'Humanité parvient ce lundi à la conclusion que "l'hypothèse fédéraliste est sans doute le moindre des maux quand se dessinent des déchirements à la yougoslave. La tension sert au contraire les desseins de Poutine, qui agite la défense des russophones comme une légitimation d'expansionnisme."

Cette option est vue d'un très bon oeil par... Marine Le Pen. La présidente du Front National, en visite personnelle à la Douma le 12 avril, a ainsi expliqué que "le projet le plus logique, le plus respectueux serait l'organisation d'une fédération au sein de l'Ukraine, qui permette un degré d'autonomie à des régions", avant de conclure : "La Russie est une grande nation."
[/mention] a écrit: