Le Message d'Akita : Reconnaissance de la surnaturalité...
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Le Message d'Akita : Reconnaissance de la surnaturalité...
MESSAGE D’AKITA :
NOTRE DAME D’AKITA (JAPON)
LES LARMES ET LE MESSAGE DE MARIE
Chers amis, le 22 avril 1984, en la fête de Pâques, Mgr Itô, Evêque du lieu à l’époque, a reconnu la surnaturalité des « évènements d’Akita » dans une lette pastorale adressée à tous ses diocésains ; Le 3 novembre de la même année, il est venu lui-même prier au sanctuaire avec un groupe de pélerins.
Depuis lors, les pélerins sont de plus en plus nombreux et les groupes affluent de toutes les régions du pays.
Le Père, aumônier de la Communauté des Servantes de l’Eucharistie depuis 13 ans, il a relaté les « évènements d’Akita » dans le bulletin mensuel au cours des dernières années.
Le prêtre TEIJI YASUDA tient à remercier MGR KEI’ICHI SATHO, qui est le successeur de Mgr Itô qui a bien voulu approuver sans réserve la publication du livre : NOTRE DAME D’AKITA.
Chers amis, je vous invite à écouter un peu le Père Teiji Yasuda.
En Février 1974, le Père était immobilisé à l’église du village, à cause d’une tempête de neige qui paralysait tous les moyens de communication.
C’est alors qu’une paroissienne lui demanda s’il ne voulait pas aller dire la messe chez les sœurs de Yuzawadaï, car à cause du mauvais temps, il n’y avait personne pour dire la messe au couvent.
Le Père, accepta volontiers sa proposition.
Une fois arrivé sur place, la bâtisse, qu’il voyait pour la première fois, ne payait pas de mine.
Chers frères et sœurs, je souhaite vous citer une petite partie du récit de la visite du Père, qu’il avait fait, en son temps, dans le bulletin paroissial de la ville de K. :
« Cet hiver, j’ai eu l’occasion de rencontrer un groupe de personnes vivant le vœu de pauvreté. Il y a une dizaine d’années, un petit groupe de femmes s’est rassemblé dans une maison sur une colline pour mener une vie de prière. Certaines d’entre elles sont parties, les autres sont restées. Elles n’ont pas de prêtre et vivent du strict nécessaire, ayant abandonné tous leurs biens pour se consacrer à Dieu.
Ces femmes ont raconté une expérience peu ordinaire :
« Nous étions en train de demander ardemment l’intercession de la sainte vierge quand est apparue sur une main de sa statue de bois, scluptée sur un globe et adossée à une croix, une marque de sang rouge en forme de croix. De cette marque sortait du sang. Elle est restée plus de 3 semaines, accompagnée de nombreux phénomènes visibles exprimant les souffrances de Marie
Les femmes lui ont ensuite demandé de venir voir la statue.
Alors le père nous dit qu’il est allé à la chapelle où il a dit la messe et prié la Vierge Marie. Il est resté un moment à contempler la statue dont une main, paraît-il, avait saigné.
Il a ressenti très intensément que Marie devait souffrir pour l’Eglise du Japon jusqu’à en verser du sang.
Et puis le père quitta la colline en emportant au fond de lui-même la conviction intime qu’il y avait là un appel urgent à la prière.
Et c’est dans ces dispositions qu’il rentra dans sa paroisse avec le sentiment de participer d’une certaine façon aux souffrances de Marie.
Peu après, il fut amené à démissionner de sa fonction de curé à la paroisse de K. et il dut se mettre en quête d’une nouvelle place. Il se souvint aussitôt de la Vierge qui avait versé du sang. Un désir ardent, quelque chose le pousait à s’y rendre pour le mettre à l’école de la prière.
Telles furent les circonstances qui le conduisirent auprès de la vierge de Yuzawadaï.
Depuis qu’il habite ici, la statue de Marie a subi plusieurs changements d’aspect. Il s’est produit des phénomènes que les lois naturelles ne peuvent expliquer. Le plus remarquable est celui des larmes qui ont coulé des deux yeux, fait connu maintenant dans tout le Japon.
Alors le père rend grâce d’avoir été formé à la prière en ce lieu où il souhaite rester encore longtemps pour progresser dans cette voie. Il souhaite également aux nombreux pélerins qui viendront prier la Vierge d’Akita d’y trouver le courage et la paix.
Chers frères et sœurs, le père s’installa au couvent de Yuzawadaï, le 10 octobre 1974.
Le premier travail qu’il entreprit fut l’examen des messages que Sœur Agnès disait avoir reçus de Marie et des évènements mystérieux liés à la statue.
Il lui fallait établir un document complet.
Il extrayait d’abord les passages du Journal intime qui y avaient trait, de manière à en dégager le fil conducteur. Il fit le lien entre les diverses parties, puis il fit lire le dossier aux religieuses de la communauté et en remis un exemplaire à Mgr Itô.
Peu après, un journaliste de la revue Catholic Graph lui ayant demandé de lui accorder un entretien, il jugeait opportun, à cette occasion, de porter les faits objectifs à a connaissance du public.
Au cours du mois de mai 1984, la « bonne nouvelle » que nous attendions tous fut officiellement proclamée. Les faits relatifs à la vierge de Yzawadaï étaient enfin reconnus par l’Evêque de Niigata dans une lettre pastorale adressée à l’ensemble de ses diocésains. Cette déclaration intervenait après dix années d’un cheminement laborieux, parsemé de complications multiples.
Dans sa lettre pastorale, après avoir relaté ses contacts répétés avec la Congrégation pour la Doctrine de la Foi à Rome au sujet des événements de Yuzawadaï, Mgr Itô, en sa qualité d’Evêque diocésain, déclare reconnaître, après mûre réflexion et mains examens, leur caractère surnaturel.
Il certifie qu’ils ne récèlent aucun élément qui serait susceptible de nuire à la foi des fidèles.
De nombreuses grâces ont été obtenues par les personnes qui sont venues honorer la Vierge Marie en ce lieu. Qui a retrouvé la foi ou a été affermi dans la foi, qui a été guéri d’une maladie incurable ; les exemples ne manquent pas.
Dans la lettre pastorale, on remarquera le cas de Térésa Chun, une femme coréenne réduite à un état végétatif, suite à une tumeur au cerveau, et guérie miraculeusement au cours d’une apparition de la Vierge d’Akita.
Une autre guérison probante est celle de la surdité de Sœur
Agnès qui avait été déclarée incurable, et ce conformément à l’annonce de Marie, en l’espace d’un instant. (Cette guérison ayant eu lieu au moment de la bénédiction du Saint Sacrement, il est permis de penser qu’elle fut accordée par Jésus réellement présent dans l’Eucharistie).
Chers frères et sœurs, , sœur Agnés Katsuko Sasagawa (appelée sœur Agnès) connut la première grande épreuve à l’âge de 19 ans, quand, frappée de paralysie du système nerveux central par suite d’une mauvaise opération de l’appendicite, elle fut immobilisée 16 ans durant aux prises avec la maladie.
Transférée d’hôpital en hôpital où elle eut à subir opération sur opération, c’est à la clinique de Myôkô qu’elle se liera d’amitié avec son infirmière, qui était une catholique fervente. Grâce aux soins dévoués de celle-ci, l’état de la malade s’améliorait peu à peu. Elle fit ses premiers pas dans la foi chrétienne sous sa directive.
Le cœur éveillé à l’amour de Dieu, elle sentit bientôt naître en elle un ardent désir de se dévouer au service de Dieu et du prochain. Après avoir dissipé les réticences de sa famille, elle fut admise chez les Sœurs de Notre Dame de Junshin à Nagasaki qui l’entourèrent de tous les égards nécessités par son état fragile. Cependant, elle rechuta 4 mois plus tard, et dut être à nouveau transportée à la clinique de Myôkô. Cette fois-ci, elle restera dans le coma 10 jours et son état sera jugé désespéré. On lui fait boire de l’eau de Lourdes que les Sœurs de Nagasaki lui ont envoyée : à peine l’eau est-elle dans sa bouche qu’elle reprend connaissance et ses membres figés retrouvent leur mobilité.
En 1969, elle entendit parler de l’Institut des Servantes de l’Eucharistie où l’on pouvait mener une vie consacrée en restant présent dans la société. Elle y entra sur le conseil de Mgr Itô, fondateur de l’institut, tout en assurant la garde de l’église de Myôkô où elle enseignait aussi le catéchisme.
Vers la fin de janvier 1973, Sœur Agnès commença à ressentir une régression de l’ouïe des deux oreilles, ais elle était trop accaparée par le travail de l’église pour s’en préoccuper. Cependant, le 16 mars au matin, alors qu’elle allait répondre à un appel téléphonique de la maison-mère de l’Institut, elle s’aperçut qu’elle avait perdu subitement l’ouïe. Elle entendit bien la sonnerie, mais quand elle saisit l’appareil elle fut plongée dans un silence total. Le père C. qui arrivait pour prendre des nouvelles et l’encourager, la trouva assise dans l’église, stupéfaite de ce qui venait de lui arriver. Il l’emmena aussitôt à l’hôpital de Niigata.
Un examen approfondi révéla une surdité totale de l’oreille droite. Le diagnostic faisait était d’une surdité évolutive et inguérissable.
Sœur Agnès fut hospitalisée sur le champ pour suivre un traitemnet et une cure de repos. Peu après, elle suivit une entraînement intensif de lecture sur les lèvrs pendant 4 jours en veu de sa réinsertion sociale, complété par un entraînement ininterrompu pendant les 43 jours qui restaient jusqu’à la sortie de l’hôpital.
C’est le vendredi 16 mars que les oreilles de Sœur Agnès cessèrent brusquement d’entendre.
Le 30 mai 1982, en la fête de la Pentecôte, suivant la promesse de la sainte vierge dans son premier message, elle sera guérie instantanément de la surdité.
Le 12 mai 1973, quittant sa maison natale, Sœur Agnès arriva au couvent de Yuzawadaï.
Accueillie comme un membre de la famille par les six religieuses de la communauté, elle remerciait le Seigneur pour la joie et le soulagement que lui apportait la perspective de sa nouvelle vie.
Le 12 juin 1973, ses compagnes lui demandèrent de garder la maison pendant qu’elles se rendaient à Niigata.
Sœur K. la supérieure, l’avait enjointe d’ouvrir la porte du tabernacle pour faire un temps d’adoration.
Or quand elle fut dans la chapelle, un phénomène inhabituel se produisit.
Dans son journal intime, elle décrit en détail cette expérience étonnante comme le lui a demandé Mgr Itô :
« Lorsque je me suis approchée pour ouvrir la porte du tabernacle, comme me l’avait indiqué la
supérieure, une lumière éblouissante et inconnue en jaillit tout à coup. Saisie d’émotion, je me suis prosternée aussitôt face contre terre.
Evidemment, je ne me sentais plus l’audace d’ouvrir le tabernacle. Je suis restée peut-être une heure dans cette position. Subjuguée par une puissance qui me dépassait, je suis restée immobile, incapable de relever la tête, même après la disparition de la lumière.
Le lendemain matin, elle profita d’un réveil matinal pour aller à la chapelle une heure avant les autres.
Quand, les mains jointes, elle s’approcha vers le fond de l’autel où se trouve le tabernacle, elle fut à nouveau frappée par la lumière éblouissante. Elle recula instinctivement et se prosterna en adoration.
Le Jeudi suivant, 14 juin, alors qu’elle prie devant le Saint Sacrement avec ses compagnes, elle voit jaillir à nouveau la même lumière, mais cette fois-ci entourée d’une flamme rouge qui part du lumignon et semble comme envelopper le rayon jaillissant du tabernacle. L’extrêmité de la flamme est dorée et tout le tabernacle paraît embrasé… Elle en est bouleversée et se prosterne aussitôt.
Chers amis, le 23 juin, l’Evêque arriva au couvent peu avant midi.
Jeudi, veille de la fête du sacré cœur, la sœur nous dit dans son journal :
« Au bout d’un moment, la lumière éblouissante a jailli du Saint Sacrement comme les fois précédentes, et quelque chose qui ressemblait à de la brume ou de la fumée s’est mis à flotter autour de l’autel en enveloppant le rayon de lumière. Ensuite est apparue une multitude d’êtres semblables à des anges qui entouraient l’autel, en adoration devant l’Hostie.
Absorbée par ce spectacle surprenant, je me suis agenouillée pour adorer. Puis je me suis ressaisie à la pensée qu’il pouvait y avoir un feu dehors. Me retournant, mine de rien, pour regarder par la baie vitrée fu fond, j’ai constaté qu’il n’y avait pas de feu dehors et que c’était bien l’autel qui était enveloppé de la lumière mystérieuse. L’éclair qui jaillissait de l’hostie était si éclatant que je ne pouvais pas le regarder en face et, fermant les yeux, instinctivement je me suis prosternée. L’heure d’adoration terminée, je suis restée dans la même position sans m’apercevoir que les autres s’en allaient.
Sœur Agnès se décida à tout raconter à Monseigneur. Elle commença donc son récit devant l’évêque, non sans en éprouver quelque gêne. Mais quand elle constata l’attention et le sérieux avec lesquels il l‘écoutait parler, elle se sentit encouragée et libérée de tout respect humain, de telle sorte qu’elle put lui relater les faits tels quels jusqu’au bout. Le conseil de l’évêque fut le suivant :
« Comme il est impossible pour l’instant de savoir avec exactitude la nature des phénomènes que tu as vus, il ne faut en parler à personne et te garder de ne penser qu’à cela. Il faut surtout faire attention de ne pas te dire « Il n’y a que moi qui vois cela parce que je suis un cas spécial » ou avoir d’autres pensées orgueilleuses. Tu dois t’efforcer de progresser dans l’humilité sans trop t’y attarder et continuer de mener normalement ta vie de tous les jours avec les autres sans rien y changer. Ce que tu me racontes là ne me paraît pas venir d’un dérangement de l’esprit et tu n’as pas à t’en inquiéter. De tels phénomènes peuvent arriver.
Tu sais que la vierge est apparue aux bergers de Fatima… Dans ton cas, on ne sait pas encore très bien ce que c’est. Mieux vaut garder encore le silence et continuer ta vie sans rien changer. Médite et prie devant le Saint Sacrement ».
Sœur Agnès se retira, réconfortée et rassurée par ces conseils pleins de sagesse.
Voici un petit extrait.
Amicalement,
FABIENNE GUERRERO
NOTRE DAME D’AKITA (JAPON)
LES LARMES ET LE MESSAGE DE MARIE
Chers amis, le 22 avril 1984, en la fête de Pâques, Mgr Itô, Evêque du lieu à l’époque, a reconnu la surnaturalité des « évènements d’Akita » dans une lette pastorale adressée à tous ses diocésains ; Le 3 novembre de la même année, il est venu lui-même prier au sanctuaire avec un groupe de pélerins.
Depuis lors, les pélerins sont de plus en plus nombreux et les groupes affluent de toutes les régions du pays.
Le Père, aumônier de la Communauté des Servantes de l’Eucharistie depuis 13 ans, il a relaté les « évènements d’Akita » dans le bulletin mensuel au cours des dernières années.
Le prêtre TEIJI YASUDA tient à remercier MGR KEI’ICHI SATHO, qui est le successeur de Mgr Itô qui a bien voulu approuver sans réserve la publication du livre : NOTRE DAME D’AKITA.
Chers amis, je vous invite à écouter un peu le Père Teiji Yasuda.
En Février 1974, le Père était immobilisé à l’église du village, à cause d’une tempête de neige qui paralysait tous les moyens de communication.
C’est alors qu’une paroissienne lui demanda s’il ne voulait pas aller dire la messe chez les sœurs de Yuzawadaï, car à cause du mauvais temps, il n’y avait personne pour dire la messe au couvent.
Le Père, accepta volontiers sa proposition.
Une fois arrivé sur place, la bâtisse, qu’il voyait pour la première fois, ne payait pas de mine.
Chers frères et sœurs, je souhaite vous citer une petite partie du récit de la visite du Père, qu’il avait fait, en son temps, dans le bulletin paroissial de la ville de K. :
« Cet hiver, j’ai eu l’occasion de rencontrer un groupe de personnes vivant le vœu de pauvreté. Il y a une dizaine d’années, un petit groupe de femmes s’est rassemblé dans une maison sur une colline pour mener une vie de prière. Certaines d’entre elles sont parties, les autres sont restées. Elles n’ont pas de prêtre et vivent du strict nécessaire, ayant abandonné tous leurs biens pour se consacrer à Dieu.
Ces femmes ont raconté une expérience peu ordinaire :
« Nous étions en train de demander ardemment l’intercession de la sainte vierge quand est apparue sur une main de sa statue de bois, scluptée sur un globe et adossée à une croix, une marque de sang rouge en forme de croix. De cette marque sortait du sang. Elle est restée plus de 3 semaines, accompagnée de nombreux phénomènes visibles exprimant les souffrances de Marie
Les femmes lui ont ensuite demandé de venir voir la statue.
Alors le père nous dit qu’il est allé à la chapelle où il a dit la messe et prié la Vierge Marie. Il est resté un moment à contempler la statue dont une main, paraît-il, avait saigné.
Il a ressenti très intensément que Marie devait souffrir pour l’Eglise du Japon jusqu’à en verser du sang.
Et puis le père quitta la colline en emportant au fond de lui-même la conviction intime qu’il y avait là un appel urgent à la prière.
Et c’est dans ces dispositions qu’il rentra dans sa paroisse avec le sentiment de participer d’une certaine façon aux souffrances de Marie.
Peu après, il fut amené à démissionner de sa fonction de curé à la paroisse de K. et il dut se mettre en quête d’une nouvelle place. Il se souvint aussitôt de la Vierge qui avait versé du sang. Un désir ardent, quelque chose le pousait à s’y rendre pour le mettre à l’école de la prière.
Telles furent les circonstances qui le conduisirent auprès de la vierge de Yuzawadaï.
Depuis qu’il habite ici, la statue de Marie a subi plusieurs changements d’aspect. Il s’est produit des phénomènes que les lois naturelles ne peuvent expliquer. Le plus remarquable est celui des larmes qui ont coulé des deux yeux, fait connu maintenant dans tout le Japon.
Alors le père rend grâce d’avoir été formé à la prière en ce lieu où il souhaite rester encore longtemps pour progresser dans cette voie. Il souhaite également aux nombreux pélerins qui viendront prier la Vierge d’Akita d’y trouver le courage et la paix.
Chers frères et sœurs, le père s’installa au couvent de Yuzawadaï, le 10 octobre 1974.
Le premier travail qu’il entreprit fut l’examen des messages que Sœur Agnès disait avoir reçus de Marie et des évènements mystérieux liés à la statue.
Il lui fallait établir un document complet.
Il extrayait d’abord les passages du Journal intime qui y avaient trait, de manière à en dégager le fil conducteur. Il fit le lien entre les diverses parties, puis il fit lire le dossier aux religieuses de la communauté et en remis un exemplaire à Mgr Itô.
Peu après, un journaliste de la revue Catholic Graph lui ayant demandé de lui accorder un entretien, il jugeait opportun, à cette occasion, de porter les faits objectifs à a connaissance du public.
Au cours du mois de mai 1984, la « bonne nouvelle » que nous attendions tous fut officiellement proclamée. Les faits relatifs à la vierge de Yzawadaï étaient enfin reconnus par l’Evêque de Niigata dans une lettre pastorale adressée à l’ensemble de ses diocésains. Cette déclaration intervenait après dix années d’un cheminement laborieux, parsemé de complications multiples.
Dans sa lettre pastorale, après avoir relaté ses contacts répétés avec la Congrégation pour la Doctrine de la Foi à Rome au sujet des événements de Yuzawadaï, Mgr Itô, en sa qualité d’Evêque diocésain, déclare reconnaître, après mûre réflexion et mains examens, leur caractère surnaturel.
Il certifie qu’ils ne récèlent aucun élément qui serait susceptible de nuire à la foi des fidèles.
De nombreuses grâces ont été obtenues par les personnes qui sont venues honorer la Vierge Marie en ce lieu. Qui a retrouvé la foi ou a été affermi dans la foi, qui a été guéri d’une maladie incurable ; les exemples ne manquent pas.
Dans la lettre pastorale, on remarquera le cas de Térésa Chun, une femme coréenne réduite à un état végétatif, suite à une tumeur au cerveau, et guérie miraculeusement au cours d’une apparition de la Vierge d’Akita.
Une autre guérison probante est celle de la surdité de Sœur
Agnès qui avait été déclarée incurable, et ce conformément à l’annonce de Marie, en l’espace d’un instant. (Cette guérison ayant eu lieu au moment de la bénédiction du Saint Sacrement, il est permis de penser qu’elle fut accordée par Jésus réellement présent dans l’Eucharistie).
Chers frères et sœurs, , sœur Agnés Katsuko Sasagawa (appelée sœur Agnès) connut la première grande épreuve à l’âge de 19 ans, quand, frappée de paralysie du système nerveux central par suite d’une mauvaise opération de l’appendicite, elle fut immobilisée 16 ans durant aux prises avec la maladie.
Transférée d’hôpital en hôpital où elle eut à subir opération sur opération, c’est à la clinique de Myôkô qu’elle se liera d’amitié avec son infirmière, qui était une catholique fervente. Grâce aux soins dévoués de celle-ci, l’état de la malade s’améliorait peu à peu. Elle fit ses premiers pas dans la foi chrétienne sous sa directive.
Le cœur éveillé à l’amour de Dieu, elle sentit bientôt naître en elle un ardent désir de se dévouer au service de Dieu et du prochain. Après avoir dissipé les réticences de sa famille, elle fut admise chez les Sœurs de Notre Dame de Junshin à Nagasaki qui l’entourèrent de tous les égards nécessités par son état fragile. Cependant, elle rechuta 4 mois plus tard, et dut être à nouveau transportée à la clinique de Myôkô. Cette fois-ci, elle restera dans le coma 10 jours et son état sera jugé désespéré. On lui fait boire de l’eau de Lourdes que les Sœurs de Nagasaki lui ont envoyée : à peine l’eau est-elle dans sa bouche qu’elle reprend connaissance et ses membres figés retrouvent leur mobilité.
En 1969, elle entendit parler de l’Institut des Servantes de l’Eucharistie où l’on pouvait mener une vie consacrée en restant présent dans la société. Elle y entra sur le conseil de Mgr Itô, fondateur de l’institut, tout en assurant la garde de l’église de Myôkô où elle enseignait aussi le catéchisme.
Vers la fin de janvier 1973, Sœur Agnès commença à ressentir une régression de l’ouïe des deux oreilles, ais elle était trop accaparée par le travail de l’église pour s’en préoccuper. Cependant, le 16 mars au matin, alors qu’elle allait répondre à un appel téléphonique de la maison-mère de l’Institut, elle s’aperçut qu’elle avait perdu subitement l’ouïe. Elle entendit bien la sonnerie, mais quand elle saisit l’appareil elle fut plongée dans un silence total. Le père C. qui arrivait pour prendre des nouvelles et l’encourager, la trouva assise dans l’église, stupéfaite de ce qui venait de lui arriver. Il l’emmena aussitôt à l’hôpital de Niigata.
Un examen approfondi révéla une surdité totale de l’oreille droite. Le diagnostic faisait était d’une surdité évolutive et inguérissable.
Sœur Agnès fut hospitalisée sur le champ pour suivre un traitemnet et une cure de repos. Peu après, elle suivit une entraînement intensif de lecture sur les lèvrs pendant 4 jours en veu de sa réinsertion sociale, complété par un entraînement ininterrompu pendant les 43 jours qui restaient jusqu’à la sortie de l’hôpital.
C’est le vendredi 16 mars que les oreilles de Sœur Agnès cessèrent brusquement d’entendre.
Le 30 mai 1982, en la fête de la Pentecôte, suivant la promesse de la sainte vierge dans son premier message, elle sera guérie instantanément de la surdité.
Le 12 mai 1973, quittant sa maison natale, Sœur Agnès arriva au couvent de Yuzawadaï.
Accueillie comme un membre de la famille par les six religieuses de la communauté, elle remerciait le Seigneur pour la joie et le soulagement que lui apportait la perspective de sa nouvelle vie.
Le 12 juin 1973, ses compagnes lui demandèrent de garder la maison pendant qu’elles se rendaient à Niigata.
Sœur K. la supérieure, l’avait enjointe d’ouvrir la porte du tabernacle pour faire un temps d’adoration.
Or quand elle fut dans la chapelle, un phénomène inhabituel se produisit.
Dans son journal intime, elle décrit en détail cette expérience étonnante comme le lui a demandé Mgr Itô :
« Lorsque je me suis approchée pour ouvrir la porte du tabernacle, comme me l’avait indiqué la
supérieure, une lumière éblouissante et inconnue en jaillit tout à coup. Saisie d’émotion, je me suis prosternée aussitôt face contre terre.
Evidemment, je ne me sentais plus l’audace d’ouvrir le tabernacle. Je suis restée peut-être une heure dans cette position. Subjuguée par une puissance qui me dépassait, je suis restée immobile, incapable de relever la tête, même après la disparition de la lumière.
Le lendemain matin, elle profita d’un réveil matinal pour aller à la chapelle une heure avant les autres.
Quand, les mains jointes, elle s’approcha vers le fond de l’autel où se trouve le tabernacle, elle fut à nouveau frappée par la lumière éblouissante. Elle recula instinctivement et se prosterna en adoration.
Le Jeudi suivant, 14 juin, alors qu’elle prie devant le Saint Sacrement avec ses compagnes, elle voit jaillir à nouveau la même lumière, mais cette fois-ci entourée d’une flamme rouge qui part du lumignon et semble comme envelopper le rayon jaillissant du tabernacle. L’extrêmité de la flamme est dorée et tout le tabernacle paraît embrasé… Elle en est bouleversée et se prosterne aussitôt.
Chers amis, le 23 juin, l’Evêque arriva au couvent peu avant midi.
Jeudi, veille de la fête du sacré cœur, la sœur nous dit dans son journal :
« Au bout d’un moment, la lumière éblouissante a jailli du Saint Sacrement comme les fois précédentes, et quelque chose qui ressemblait à de la brume ou de la fumée s’est mis à flotter autour de l’autel en enveloppant le rayon de lumière. Ensuite est apparue une multitude d’êtres semblables à des anges qui entouraient l’autel, en adoration devant l’Hostie.
Absorbée par ce spectacle surprenant, je me suis agenouillée pour adorer. Puis je me suis ressaisie à la pensée qu’il pouvait y avoir un feu dehors. Me retournant, mine de rien, pour regarder par la baie vitrée fu fond, j’ai constaté qu’il n’y avait pas de feu dehors et que c’était bien l’autel qui était enveloppé de la lumière mystérieuse. L’éclair qui jaillissait de l’hostie était si éclatant que je ne pouvais pas le regarder en face et, fermant les yeux, instinctivement je me suis prosternée. L’heure d’adoration terminée, je suis restée dans la même position sans m’apercevoir que les autres s’en allaient.
Sœur Agnès se décida à tout raconter à Monseigneur. Elle commença donc son récit devant l’évêque, non sans en éprouver quelque gêne. Mais quand elle constata l’attention et le sérieux avec lesquels il l‘écoutait parler, elle se sentit encouragée et libérée de tout respect humain, de telle sorte qu’elle put lui relater les faits tels quels jusqu’au bout. Le conseil de l’évêque fut le suivant :
« Comme il est impossible pour l’instant de savoir avec exactitude la nature des phénomènes que tu as vus, il ne faut en parler à personne et te garder de ne penser qu’à cela. Il faut surtout faire attention de ne pas te dire « Il n’y a que moi qui vois cela parce que je suis un cas spécial » ou avoir d’autres pensées orgueilleuses. Tu dois t’efforcer de progresser dans l’humilité sans trop t’y attarder et continuer de mener normalement ta vie de tous les jours avec les autres sans rien y changer. Ce que tu me racontes là ne me paraît pas venir d’un dérangement de l’esprit et tu n’as pas à t’en inquiéter. De tels phénomènes peuvent arriver.
Tu sais que la vierge est apparue aux bergers de Fatima… Dans ton cas, on ne sait pas encore très bien ce que c’est. Mieux vaut garder encore le silence et continuer ta vie sans rien changer. Médite et prie devant le Saint Sacrement ».
Sœur Agnès se retira, réconfortée et rassurée par ces conseils pleins de sagesse.
Voici un petit extrait.
Amicalement,
FABIENNE GUERRERO
Fabienne Guerrero- Avec Saint Joseph
- Messages : 1385
Localisation : EUROPE
Inscription : 27/02/2007
AKITA
GUERRERO a écrit:MESSAGE D’AKITA :
NOTRE DAME D’AKITA (JAPON)
LES LARMES ET LE MESSAGE DE MARIE
Chers amis, le 22 avril 1984, en la fête de Pâques, Mgr Itô, Evêque du lieu à l’époque, a reconnu la surnaturalité des « évènements d’Akita » dans une lette pastorale adressée à tous ses diocésains ; Le 3 novembre de la même année, il est venu lui-même prier au sanctuaire avec un groupe de pélerins.
Depuis lors, les pélerins sont de plus en plus nombreux et les groupes affluent de toutes les régions du pays.
Le Père, aumônier de la Communauté des Servantes de l’Eucharistie depuis 13 ans, il a relaté les « évènements d’Akita » dans le bulletin mensuel au cours des dernières années.
Le prêtre TEIJI YASUDA tient à remercier MGR KEI’ICHI SATHO, qui est le successeur de Mgr Itô qui a bien voulu approuver sans réserve la publication du livre : NOTRE DAME D’AKITA.
Chers amis, je vous invite à écouter un peu le Père Teiji Yasuda.
En Février 1974, le Père était immobilisé à l’église du village, à cause d’une tempête de neige qui paralysait tous les moyens de communication.
C’est alors qu’une paroissienne lui demanda s’il ne voulait pas aller dire la messe chez les sœurs de Yuzawadaï, car à cause du mauvais temps, il n’y avait personne pour dire la messe au couvent.
Le Père, accepta volontiers sa proposition.
Une fois arrivé sur place, la bâtisse, qu’il voyait pour la première fois, ne payait pas de mine.
Chers frères et sœurs, je souhaite vous citer une petite partie du récit de la visite du Père, qu’il avait fait, en son temps, dans le bulletin paroissial de la ville de K. :
« Cet hiver, j’ai eu l’occasion de rencontrer un groupe de personnes vivant le vœu de pauvreté. Il y a une dizaine d’années, un petit groupe de femmes s’est rassemblé dans une maison sur une colline pour mener une vie de prière. Certaines d’entre elles sont parties, les autres sont restées. Elles n’ont pas de prêtre et vivent du strict nécessaire, ayant abandonné tous leurs biens pour se consacrer à Dieu.
Ces femmes ont raconté une expérience peu ordinaire :
« Nous étions en train de demander ardemment l’intercession de la sainte vierge quand est apparue sur une main de sa statue de bois, scluptée sur un globe et adossée à une croix, une marque de sang rouge en forme de croix. De cette marque sortait du sang. Elle est restée plus de 3 semaines, accompagnée de nombreux phénomènes visibles exprimant les souffrances de Marie
Les femmes lui ont ensuite demandé de venir voir la statue.
Alors le père nous dit qu’il est allé à la chapelle où il a dit la messe et prié la Vierge Marie. Il est resté un moment à contempler la statue dont une main, paraît-il, avait saigné.
Il a ressenti très intensément que Marie devait souffrir pour l’Eglise du Japon jusqu’à en verser du sang.
Et puis le père quitta la colline en emportant au fond de lui-même la conviction intime qu’il y avait là un appel urgent à la prière.
Et c’est dans ces dispositions qu’il rentra dans sa paroisse avec le sentiment de participer d’une certaine façon aux souffrances de Marie.
Peu après, il fut amené à démissionner de sa fonction de curé à la paroisse de K. et il dut se mettre en quête d’une nouvelle place. Il se souvint aussitôt de la Vierge qui avait versé du sang. Un désir ardent, quelque chose le pousait à s’y rendre pour le mettre à l’école de la prière.
Telles furent les circonstances qui le conduisirent auprès de la vierge de Yuzawadaï.
Depuis qu’il habite ici, la statue de Marie a subi plusieurs changements d’aspect. Il s’est produit des phénomènes que les lois naturelles ne peuvent expliquer. Le plus remarquable est celui des larmes qui ont coulé des deux yeux, fait connu maintenant dans tout le Japon.
Alors le père rend grâce d’avoir été formé à la prière en ce lieu où il souhaite rester encore longtemps pour progresser dans cette voie. Il souhaite également aux nombreux pélerins qui viendront prier la Vierge d’Akita d’y trouver le courage et la paix.
Chers frères et sœurs, le père s’installa au couvent de Yuzawadaï, le 10 octobre 1974.
Le premier travail qu’il entreprit fut l’examen des messages que Sœur Agnès disait avoir reçus de Marie et des évènements mystérieux liés à la statue.
Il lui fallait établir un document complet.
Il extrayait d’abord les passages du Journal intime qui y avaient trait, de manière à en dégager le fil conducteur. Il fit le lien entre les diverses parties, puis il fit lire le dossier aux religieuses de la communauté et en remis un exemplaire à Mgr Itô.
Peu après, un journaliste de la revue Catholic Graph lui ayant demandé de lui accorder un entretien, il jugeait opportun, à cette occasion, de porter les faits objectifs à a connaissance du public.
Au cours du mois de mai 1984, la « bonne nouvelle » que nous attendions tous fut officiellement proclamée. Les faits relatifs à la vierge de Yzawadaï étaient enfin reconnus par l’Evêque de Niigata dans une lettre pastorale adressée à l’ensemble de ses diocésains. Cette déclaration intervenait après dix années d’un cheminement laborieux, parsemé de complications multiples.
Dans sa lettre pastorale, après avoir relaté ses contacts répétés avec la Congrégation pour la Doctrine de la Foi à Rome au sujet des événements de Yuzawadaï, Mgr Itô, en sa qualité d’Evêque diocésain, déclare reconnaître, après mûre réflexion et mains examens, leur caractère surnaturel.
Il certifie qu’ils ne récèlent aucun élément qui serait susceptible de nuire à la foi des fidèles.
De nombreuses grâces ont été obtenues par les personnes qui sont venues honorer la Vierge Marie en ce lieu. Qui a retrouvé la foi ou a été affermi dans la foi, qui a été guéri d’une maladie incurable ; les exemples ne manquent pas.
Dans la lettre pastorale, on remarquera le cas de Térésa Chun, une femme coréenne réduite à un état végétatif, suite à une tumeur au cerveau, et guérie miraculeusement au cours d’une apparition de la Vierge d’Akita.
Une autre guérison probante est celle de la surdité de Sœur
Agnès qui avait été déclarée incurable, et ce conformément à l’annonce de Marie, en l’espace d’un instant. (Cette guérison ayant eu lieu au moment de la bénédiction du Saint Sacrement, il est permis de penser qu’elle fut accordée par Jésus réellement présent dans l’Eucharistie).
Chers frères et sœurs, , sœur Agnés Katsuko Sasagawa (appelée sœur Agnès) connut la première grande épreuve à l’âge de 19 ans, quand, frappée de paralysie du système nerveux central par suite d’une mauvaise opération de l’appendicite, elle fut immobilisée 16 ans durant aux prises avec la maladie.
Transférée d’hôpital en hôpital où elle eut à subir opération sur opération, c’est à la clinique de Myôkô qu’elle se liera d’amitié avec son infirmière, qui était une catholique fervente. Grâce aux soins dévoués de celle-ci, l’état de la malade s’améliorait peu à peu. Elle fit ses premiers pas dans la foi chrétienne sous sa directive.
Le cœur éveillé à l’amour de Dieu, elle sentit bientôt naître en elle un ardent désir de se dévouer au service de Dieu et du prochain. Après avoir dissipé les réticences de sa famille, elle fut admise chez les Sœurs de Notre Dame de Junshin à Nagasaki qui l’entourèrent de tous les égards nécessités par son état fragile. Cependant, elle rechuta 4 mois plus tard, et dut être à nouveau transportée à la clinique de Myôkô. Cette fois-ci, elle restera dans le coma 10 jours et son état sera jugé désespéré. On lui fait boire de l’eau de Lourdes que les Sœurs de Nagasaki lui ont envoyée : à peine l’eau est-elle dans sa bouche qu’elle reprend connaissance et ses membres figés retrouvent leur mobilité.
En 1969, elle entendit parler de l’Institut des Servantes de l’Eucharistie où l’on pouvait mener une vie consacrée en restant présent dans la société. Elle y entra sur le conseil de Mgr Itô, fondateur de l’institut, tout en assurant la garde de l’église de Myôkô où elle enseignait aussi le catéchisme.
Vers la fin de janvier 1973, Sœur Agnès commença à ressentir une régression de l’ouïe des deux oreilles, ais elle était trop accaparée par le travail de l’église pour s’en préoccuper. Cependant, le 16 mars au matin, alors qu’elle allait répondre à un appel téléphonique de la maison-mère de l’Institut, elle s’aperçut qu’elle avait perdu subitement l’ouïe. Elle entendit bien la sonnerie, mais quand elle saisit l’appareil elle fut plongée dans un silence total. Le père C. qui arrivait pour prendre des nouvelles et l’encourager, la trouva assise dans l’église, stupéfaite de ce qui venait de lui arriver. Il l’emmena aussitôt à l’hôpital de Niigata.
Un examen approfondi révéla une surdité totale de l’oreille droite. Le diagnostic faisait était d’une surdité évolutive et inguérissable.
Sœur Agnès fut hospitalisée sur le champ pour suivre un traitemnet et une cure de repos. Peu après, elle suivit une entraînement intensif de lecture sur les lèvrs pendant 4 jours en veu de sa réinsertion sociale, complété par un entraînement ininterrompu pendant les 43 jours qui restaient jusqu’à la sortie de l’hôpital.
C’est le vendredi 16 mars que les oreilles de Sœur Agnès cessèrent brusquement d’entendre.
Le 30 mai 1982, en la fête de la Pentecôte, suivant la promesse de la sainte vierge dans son premier message, elle sera guérie instantanément de la surdité.
Le 12 mai 1973, quittant sa maison natale, Sœur Agnès arriva au couvent de Yuzawadaï.
Accueillie comme un membre de la famille par les six religieuses de la communauté, elle remerciait le Seigneur pour la joie et le soulagement que lui apportait la perspective de sa nouvelle vie.
Le 12 juin 1973, ses compagnes lui demandèrent de garder la maison pendant qu’elles se rendaient à Niigata.
Sœur K. la supérieure, l’avait enjointe d’ouvrir la porte du tabernacle pour faire un temps d’adoration.
Or quand elle fut dans la chapelle, un phénomène inhabituel se produisit.
Dans son journal intime, elle décrit en détail cette expérience étonnante comme le lui a demandé Mgr Itô :
« Lorsque je me suis approchée pour ouvrir la porte du tabernacle, comme me l’avait indiqué la
supérieure, une lumière éblouissante et inconnue en jaillit tout à coup. Saisie d’émotion, je me suis prosternée aussitôt face contre terre.
Evidemment, je ne me sentais plus l’audace d’ouvrir le tabernacle. Je suis restée peut-être une heure dans cette position. Subjuguée par une puissance qui me dépassait, je suis restée immobile, incapable de relever la tête, même après la disparition de la lumière.
Le lendemain matin, elle profita d’un réveil matinal pour aller à la chapelle une heure avant les autres.
Quand, les mains jointes, elle s’approcha vers le fond de l’autel où se trouve le tabernacle, elle fut à nouveau frappée par la lumière éblouissante. Elle recula instinctivement et se prosterna en adoration.
Le Jeudi suivant, 14 juin, alors qu’elle prie devant le Saint Sacrement avec ses compagnes, elle voit jaillir à nouveau la même lumière, mais cette fois-ci entourée d’une flamme rouge qui part du lumignon et semble comme envelopper le rayon jaillissant du tabernacle. L’extrêmité de la flamme est dorée et tout le tabernacle paraît embrasé… Elle en est bouleversée et se prosterne aussitôt.
Chers amis, le 23 juin, l’Evêque arriva au couvent peu avant midi.
Jeudi, veille de la fête du sacré cœur, la sœur nous dit dans son journal :
« Au bout d’un moment, la lumière éblouissante a jailli du Saint Sacrement comme les fois précédentes, et quelque chose qui ressemblait à de la brume ou de la fumée s’est mis à flotter autour de l’autel en enveloppant le rayon de lumière. Ensuite est apparue une multitude d’êtres semblables à des anges qui entouraient l’autel, en adoration devant l’Hostie.
Absorbée par ce spectacle surprenant, je me suis agenouillée pour adorer. Puis je me suis ressaisie à la pensée qu’il pouvait y avoir un feu dehors. Me retournant, mine de rien, pour regarder par la baie vitrée fu fond, j’ai constaté qu’il n’y avait pas de feu dehors et que c’était bien l’autel qui était enveloppé de la lumière mystérieuse. L’éclair qui jaillissait de l’hostie était si éclatant que je ne pouvais pas le regarder en face et, fermant les yeux, instinctivement je me suis prosternée. L’heure d’adoration terminée, je suis restée dans la même position sans m’apercevoir que les autres s’en allaient.
Sœur Agnès se décida à tout raconter à Monseigneur. Elle commença donc son récit devant l’évêque, non sans en éprouver quelque gêne. Mais quand elle constata l’attention et le sérieux avec lesquels il l‘écoutait parler, elle se sentit encouragée et libérée de tout respect humain, de telle sorte qu’elle put lui relater les faits tels quels jusqu’au bout. Le conseil de l’évêque fut le suivant :
« Comme il est impossible pour l’instant de savoir avec exactitude la nature des phénomènes que tu as vus, il ne faut en parler à personne et te garder de ne penser qu’à cela. Il faut surtout faire attention de ne pas te dire « Il n’y a que moi qui vois cela parce que je suis un cas spécial » ou avoir d’autres pensées orgueilleuses. Tu dois t’efforcer de progresser dans l’humilité sans trop t’y attarder et continuer de mener normalement ta vie de tous les jours avec les autres sans rien y changer. Ce que tu me racontes là ne me paraît pas venir d’un dérangement de l’esprit et tu n’as pas à t’en inquiéter. De tels phénomènes peuvent arriver.
Tu sais que la vierge est apparue aux bergers de Fatima… Dans ton cas, on ne sait pas encore très bien ce que c’est. Mieux vaut garder encore le silence et continuer ta vie sans rien changer. Médite et prie devant le Saint Sacrement ».
Sœur Agnès se retira, réconfortée et rassurée par ces conseils pleins de sagesse.
Voici un petit extrait.
Amicalement,
FABIENNE GUERRERO
Chers amis,
Souhaitez-vous avoir l'intégralité du message D'akita ?
Merci.
Sainte année à toutes et à tous.
FABIENNE GUERRERO
Fabienne Guerrero- Avec Saint Joseph
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Localisation : EUROPE
Inscription : 27/02/2007
AKITA
Charles-Edouard a écrit:Oui pourquoi pas
Merci Guerrero
O.K Charles-Edouard, tout pour la gloire de Dieu.
Allons donc à AKITA N0 1 et suivants.
Amicalement à toutes et à tous.
FABIENNE EN JESUS
Fabienne Guerrero- Avec Saint Joseph
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Localisation : EUROPE
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blanche- Combat avec l'Archange Michel
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blanche- Combat avec l'Archange Michel
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