Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud,
Bonjour Lumen,
Bonjour soeurs et frères en dans la Parole de DIEU qui s'est fait chair,
Dimanche 29 Septembre 2013
26ième Dimanche du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert)
Année C
(Première lecture)
Livre d’Amos 6 : 1a, 4à7
Contre le gaspillage insolent des riches
Malheur à ceux qui vivent bien tranquilles dans Jérusalem, et à ceux qui se croient en sécurité sur la montagne de Samarie.
Couchés sur des lits d'ivoire, vautrés sur leurs divans, ils mangent les meilleurs agneaux du troupeau, les veaux les plus tendres ; ils improvisent au son de la harpe, ils inventent, comme David, des instruments de musique ; ils boivent le vin à même les amphores, ils se frottent avec des parfums de luxe, mais ils ne se tourmentent guère du désastre d'Israël !
C'est pourquoi maintenant ils vont être déportés, ils seront les premiers des déportés ; et la bande des vautrés n'existera plus.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Psaume 145 (146) : 5a et 6c et 7ab, 7c et 8, 9 et 10a
Le SEIGNEUR, Protecteur des faibles
(Psaume 145 (146) entièrement)
R/ Chantons le SEIGNEUR : IL comble les pauvres !
Heureux qui s'appuie sur le SEIGNEUR son DIEU ;
IL garde à jamais Sa Fidélité,
IL fait justice aux opprimés,
aux affamés, IL donne le pain. /R
Le SEIGNEUR délie les enchaînés,
le SEIGNEUR ouvre les yeux des aveugles,
le SEIGNEUR redresse les accablés,
le SEIGNEUR aime les justes. /R
Le SEIGNEUR protège l'étranger,
IL soutient la veuve et l'orphelin,
IL égare les pas du méchant.
D'âge en âge, le SEIGNEUR régnera ! /R
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
« Chants audio du Psaume 145 (146) »
Du CD, Signes :
http://www.mirari.fr/Yj75
Du CD, Les Psaumes pour tous les Dimanches et fêtes :
http://www.mirari.fr/xWQj
(Deuxième lecture)
Première lettre de Saint Paul Apôtre à Timothée 6 : 11à16
Vivre la Foi au CHRIST
Toi, l'homme de DIEU, cherche à être juste et religieux, vis dans la foi et l'amour, la persévérance et la douceur. Continue à bien te battre pour la foi, et tu obtiendras la Vie Éternelle ; c'est à elle que tu as été appelé, c'est pour elle que tu as été capable d'une si belle affirmation de ta foi devant de nombreux témoins.
Et maintenant, en présence de DIEU qui donne Vie à toutes choses, et en Présence du CHRIST JÉSUS qui a témoigné devant Ponce Pilate par une si belle affirmation, voici ce que je t'ordonne : garde le Commandement du SEIGNEUR, en demeurant irréprochable et droit jusqu'au moment où se manifestera notre SEIGNEUR JÉSUS CHRIST. CELUI qui fera paraître le CHRIST au temps fixé, c'est le SOUVERAIN UNIQUE et BIENHEUREUX, le ROI des rois, le SEIGNEUR des seigneurs, le SEUL qui possède l'IMMORTALITÉ, LUI qui habite la LUMIÈRE inaccessible, LUI que personne n'a jamais vu, et que personne ne peut voir. À LUI, HONNEUR et PUISSANCE ETERNELLE. Amen.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 16 : 19à31
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. JÉSUS CHRIST s'est fait pauvre, LUI qui était riche, pour qu'en Sa Pauvreté vous trouviez la richesse. Alléluia. (2 Co 8, 9)
Parabole du riche et de Lazare
JÉSUS disait cette parabole :
« Il y avait un homme riche, qui portait des vêtements de luxe et faisait chaque jour des festins somptueux. Un pauvre, nommé Lazare, était couché devant le portail, couvert de plaies. Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais c'étaient plutôt les chiens qui venaient lécher ses plaies.
Or le pauvre mourut, et les Anges l'emportèrent auprès d'Abraham. Le riche mourut aussi, et on l'enterra. Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; il leva les yeux et vit de loin Abraham avec Lazare tout près de lui.
Alors il cria : 'Abraham, mon père, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper dans l'eau le bout de son doigt pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise.
— Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : Tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur. Maintenant il trouve ici la consolation, et toi, c'est ton tour de souffrir.
De plus, un grand abîme a été mis entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient aller vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne vienne pas vers nous.'
Le riche répliqua : 'Eh bien ! Père, je te prie d'envoyer Lazare dans la maison de mon père. J'ai cinq frères : qu'il les avertisse pour qu'ils ne viennent pas, eux aussi, dans ce lieu de torture !"
Abraham lui dit : 'Ils ont Moïse et les Prophètes : qu'ils les écoutent !
— Non, père Abraham, dit le riche, mais si quelqu'un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.'
Abraham répondit : 'S'ils n'écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu'un pourra bien ressusciter d'entre les morts : ils ne seront pas convaincus.' »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=29/09/2013
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour Lumen,
Bonjour soeurs et frères en dans la Parole de DIEU qui s'est fait chair,
Dimanche 29 Septembre 2013
26ième Dimanche du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert)
Année C
(Première lecture)
Livre d’Amos 6 : 1a, 4à7
Contre le gaspillage insolent des riches
Malheur à ceux qui vivent bien tranquilles dans Jérusalem, et à ceux qui se croient en sécurité sur la montagne de Samarie.
Couchés sur des lits d'ivoire, vautrés sur leurs divans, ils mangent les meilleurs agneaux du troupeau, les veaux les plus tendres ; ils improvisent au son de la harpe, ils inventent, comme David, des instruments de musique ; ils boivent le vin à même les amphores, ils se frottent avec des parfums de luxe, mais ils ne se tourmentent guère du désastre d'Israël !
C'est pourquoi maintenant ils vont être déportés, ils seront les premiers des déportés ; et la bande des vautrés n'existera plus.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Psaume 145 (146) : 5a et 6c et 7ab, 7c et 8, 9 et 10a
Le SEIGNEUR, Protecteur des faibles
(Psaume 145 (146) entièrement)
R/ Chantons le SEIGNEUR : IL comble les pauvres !
Heureux qui s'appuie sur le SEIGNEUR son DIEU ;
IL garde à jamais Sa Fidélité,
IL fait justice aux opprimés,
aux affamés, IL donne le pain. /R
Le SEIGNEUR délie les enchaînés,
le SEIGNEUR ouvre les yeux des aveugles,
le SEIGNEUR redresse les accablés,
le SEIGNEUR aime les justes. /R
Le SEIGNEUR protège l'étranger,
IL soutient la veuve et l'orphelin,
IL égare les pas du méchant.
D'âge en âge, le SEIGNEUR régnera ! /R
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
« Chants audio du Psaume 145 (146) »
Du CD, Signes :
http://www.mirari.fr/Yj75
Du CD, Les Psaumes pour tous les Dimanches et fêtes :
http://www.mirari.fr/xWQj
(Deuxième lecture)
Première lettre de Saint Paul Apôtre à Timothée 6 : 11à16
Vivre la Foi au CHRIST
Toi, l'homme de DIEU, cherche à être juste et religieux, vis dans la foi et l'amour, la persévérance et la douceur. Continue à bien te battre pour la foi, et tu obtiendras la Vie Éternelle ; c'est à elle que tu as été appelé, c'est pour elle que tu as été capable d'une si belle affirmation de ta foi devant de nombreux témoins.
Et maintenant, en présence de DIEU qui donne Vie à toutes choses, et en Présence du CHRIST JÉSUS qui a témoigné devant Ponce Pilate par une si belle affirmation, voici ce que je t'ordonne : garde le Commandement du SEIGNEUR, en demeurant irréprochable et droit jusqu'au moment où se manifestera notre SEIGNEUR JÉSUS CHRIST. CELUI qui fera paraître le CHRIST au temps fixé, c'est le SOUVERAIN UNIQUE et BIENHEUREUX, le ROI des rois, le SEIGNEUR des seigneurs, le SEUL qui possède l'IMMORTALITÉ, LUI qui habite la LUMIÈRE inaccessible, LUI que personne n'a jamais vu, et que personne ne peut voir. À LUI, HONNEUR et PUISSANCE ETERNELLE. Amen.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 16 : 19à31
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. JÉSUS CHRIST s'est fait pauvre, LUI qui était riche, pour qu'en Sa Pauvreté vous trouviez la richesse. Alléluia. (2 Co 8, 9)
Parabole du riche et de Lazare
JÉSUS disait cette parabole :
« Il y avait un homme riche, qui portait des vêtements de luxe et faisait chaque jour des festins somptueux. Un pauvre, nommé Lazare, était couché devant le portail, couvert de plaies. Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais c'étaient plutôt les chiens qui venaient lécher ses plaies.
Or le pauvre mourut, et les Anges l'emportèrent auprès d'Abraham. Le riche mourut aussi, et on l'enterra. Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; il leva les yeux et vit de loin Abraham avec Lazare tout près de lui.
Alors il cria : 'Abraham, mon père, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper dans l'eau le bout de son doigt pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise.
— Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : Tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur. Maintenant il trouve ici la consolation, et toi, c'est ton tour de souffrir.
De plus, un grand abîme a été mis entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient aller vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne vienne pas vers nous.'
Le riche répliqua : 'Eh bien ! Père, je te prie d'envoyer Lazare dans la maison de mon père. J'ai cinq frères : qu'il les avertisse pour qu'ils ne viennent pas, eux aussi, dans ce lieu de torture !"
Abraham lui dit : 'Ils ont Moïse et les Prophètes : qu'ils les écoutent !
— Non, père Abraham, dit le riche, mais si quelqu'un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.'
Abraham répondit : 'S'ils n'écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu'un pourra bien ressusciter d'entre les morts : ils ne seront pas convaincus.' »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=29/09/2013
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
****
Une méditation pour aujourd'hui dimanche 29 septembre 2013 [/size]
Parabole du riche et de Lazare
Prières
Prière d'introduction
« Au soir d’Amour, parlant sans parabole, Jésus disait : « Si quelqu’un veut m’aimer, toute sa vie, qu’il garde ma Parole. Mon Père et moi viendrons le visiter. Et de son cœur faisant notre demeure, venant à lui, nous l’aimerons toujours !... Rempli de paix, nous voulons qu’il demeure en notre Amour ! » (Sainte Thérèse de Lisieux)
Demande
Seigneur, que je ne ferme jamais les yeux devant les peines des autres et les injustices. Rends mon cœur semblable au tien, afin que tous s’y sentent accueillis.
Points de réflexion
1.Nous sommes tentés de penser qu’Abraham est bien dur avec l’homme riche, qui demande une petite goutte d’eau dans la fournaise..
. L’enseignement de ce jour ne semble pas tant porter sur la miséricorde de Dieu, que sur celle des hommes. Cet homme riche avait-il été capable d’un seul geste de miséricorde dans vie ? N’avait-il donc jamais tendu la main à un pauvre ? N’avait-il jamais ouvert son oreille pour entendre, écouter et consoler les malheurs des autres ?
C’est finalement dans la fournaise, lorsqu’il n’y a plus rien à faire, que cet homme pense à ses cinq frères et se tourne, peut-être pour la première fois, vers quelqu’un d’autre que lui même. « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux », disait Jésus. L’idéal de la charité devrait être la carte d’identité de tout chrétien. Jésus nous le rappelle par cette parabole. Mais comment nous y prendre ?
2. « Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. » (Lc 6,36-38)
Les paroles de Jésus sont sans ambiguïté : il faut donner et, surtout, se donner. C’est dans le don quotidien, joyeux, que nous trouvons un sens à notre vie. L’homme ne se trouve lui-même qu’en se donnant, c’est-à-dire en aimant.
3. « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie »
. C’est de la hauteur de la croix que Jésus nous apprend à être véritablement « humains ». Le don gratuit de soi est la monnaie d’achat et de rachat de l’humanité. Suivons Jésus. Ne laissons pas notre vie se consumer dans le mensonge d’une vie trop confortable et indifférente aux autres. Seul l’idéal de l’amour peut combler les désirs les plus profonds de la vocation humaine et ceux de Dieu. Celui qui se donne ne se perd pas, ni ne se consume, mais au contraire il se renouvelle !
Dialogue avec le Christ
« Vivre d'Amour, c'est garder en soi-même un grand trésor en un vase mortel. Mon Bien-aimé, ma faiblesse est extrême. Ah je suis loin d'être un ange du ciel !... Mais si je tombe à chaque heure qui passe, me relevant tu viens à mon secours. A chaque instant tu me donnes ta grâce. Je vis d'Amour. Vivre d'Amour, c'est naviguer sans cesse semant la paix, la joie dans tous les cœurs. Pilote aimé, la Charité me presse, car je te vois dans les âmes, mes sœurs. La Charité, voilà ma seule étoile. A sa clarté je vogue sans détour. J'ai ma devise écrite sur ma voile : « Vivre d'Amour. » (Sainte Thérèse de Lisieux)
Résolution
Aujourd’hui, travaillons pour Dieu, en soulageant ceux qui vivent une épreuve. Donnons ce que nous pouvons à ceux qui en manquent.*
*
SOURCE : Catholique.org
Le riche et Lazare
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
****
Une méditation pour aujourd'hui dimanche 29 septembre 2013 [/size]
Parabole du riche et de Lazare
Prières
Prière d'introduction
« Au soir d’Amour, parlant sans parabole, Jésus disait : « Si quelqu’un veut m’aimer, toute sa vie, qu’il garde ma Parole. Mon Père et moi viendrons le visiter. Et de son cœur faisant notre demeure, venant à lui, nous l’aimerons toujours !... Rempli de paix, nous voulons qu’il demeure en notre Amour ! » (Sainte Thérèse de Lisieux)
Demande
Seigneur, que je ne ferme jamais les yeux devant les peines des autres et les injustices. Rends mon cœur semblable au tien, afin que tous s’y sentent accueillis.
Points de réflexion
1.Nous sommes tentés de penser qu’Abraham est bien dur avec l’homme riche, qui demande une petite goutte d’eau dans la fournaise..
. L’enseignement de ce jour ne semble pas tant porter sur la miséricorde de Dieu, que sur celle des hommes. Cet homme riche avait-il été capable d’un seul geste de miséricorde dans vie ? N’avait-il donc jamais tendu la main à un pauvre ? N’avait-il jamais ouvert son oreille pour entendre, écouter et consoler les malheurs des autres ?
C’est finalement dans la fournaise, lorsqu’il n’y a plus rien à faire, que cet homme pense à ses cinq frères et se tourne, peut-être pour la première fois, vers quelqu’un d’autre que lui même. « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux », disait Jésus. L’idéal de la charité devrait être la carte d’identité de tout chrétien. Jésus nous le rappelle par cette parabole. Mais comment nous y prendre ?
2. « Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. » (Lc 6,36-38)
Les paroles de Jésus sont sans ambiguïté : il faut donner et, surtout, se donner. C’est dans le don quotidien, joyeux, que nous trouvons un sens à notre vie. L’homme ne se trouve lui-même qu’en se donnant, c’est-à-dire en aimant.
3. « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie »
. C’est de la hauteur de la croix que Jésus nous apprend à être véritablement « humains ». Le don gratuit de soi est la monnaie d’achat et de rachat de l’humanité. Suivons Jésus. Ne laissons pas notre vie se consumer dans le mensonge d’une vie trop confortable et indifférente aux autres. Seul l’idéal de l’amour peut combler les désirs les plus profonds de la vocation humaine et ceux de Dieu. Celui qui se donne ne se perd pas, ni ne se consume, mais au contraire il se renouvelle !
Dialogue avec le Christ
« Vivre d'Amour, c'est garder en soi-même un grand trésor en un vase mortel. Mon Bien-aimé, ma faiblesse est extrême. Ah je suis loin d'être un ange du ciel !... Mais si je tombe à chaque heure qui passe, me relevant tu viens à mon secours. A chaque instant tu me donnes ta grâce. Je vis d'Amour. Vivre d'Amour, c'est naviguer sans cesse semant la paix, la joie dans tous les cœurs. Pilote aimé, la Charité me presse, car je te vois dans les âmes, mes sœurs. La Charité, voilà ma seule étoile. A sa clarté je vogue sans détour. J'ai ma devise écrite sur ma voile : « Vivre d'Amour. » (Sainte Thérèse de Lisieux)
Résolution
Aujourd’hui, travaillons pour Dieu, en soulageant ceux qui vivent une épreuve. Donnons ce que nous pouvons à ceux qui en manquent.*
*
SOURCE : Catholique.org
Le riche et Lazare
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Merci Nicolas, pour les textes de la messe, ça vaut vraiment la peine de les lire.
Fraternellement
Fraternellement
mariejesus- En adoration
- Messages : 2642
Age : 37
Inscription : 09/07/2012
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud,
Bonjour Lumen,
Bonjour mariejesus,
Bonjour soeurs et frères en dans la Parole de DIEU qui s'est fait chair,
Lundi 30 Septembre 2013
Saint Jérôme, Prêtre et Docteur de l’Église
(Auteur de la célèbre « Vulgate » traduction de la Bible en Latin à partir des textes hébreux et de très nombreux commentaires.)
26ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc)
Année C
(Première lecture)
Livre de Zacharie 8 : 1à8
Le rassemblement du Peuple de DIEU à Jérusalem
La Parole du SEIGNEUR de l'Univers me fut adressée :
J'éprouve pour Sion un amour jaloux, J'ai pour elle une ardeur passionnée.
Je suis revenu vers Sion, et Je fixerai Ma Demeure au milieu de Jérusalem. Jérusalem s'appellera : « Ville Fidèle », et la Montagne du SEIGNEUR de l'Univers : « Montagne Sainte ».
Les vieux et les vieilles reviendront s'asseoir sur les places de Jérusalem, le bâton à la main, à cause de leur grand âge ; les places de la ville seront pleines de petits garçons et de petites filles qui viendront y jouer.
Si tout cela paraît une merveille pour les survivants de ce temps-là, est-ce que ce sera aussi une merveille pour Moi ? Déclare le SEIGNEUR de l'Univers.
Voici que Je sauve Mon Peuple, en le ramenant du pays de l'orient et du pays de l'occident.
Je les ferai venir pour qu'ils demeurent au milieu de Jérusalem. Ils seront Mon Peuple et Je serai leur DIEU, dans la Fidélité et dans la Justice.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Psaume 101 (102) : 16à18, 19à21, 29et22et23
Détresse et espérance
Prière d’un malheureux à bout de force, qui expose sa plainte au SEIGNEUR.
(Psaume 101 (102) entièrement)
R/ Quand DIEU rassemblera Son Peuple, Sa Gloire apparaîtra
Les nations craindront le NOM du SEIGNEUR,
et tous les rois de la Terre, Sa Gloire :
quand le SEIGNEUR rebâtira Sion,
quand IL apparaîtra dans Sa Gloire,
IL se tournera vers la prière du spolié,
IL n'aura pas méprisé sa prière. R/
Que cela soit écrit pour l'âge à venir,
et le peuple à nouveau créé chantera son DIEU :
« Des Hauteurs, Son Sanctuaire, le SEIGNEUR s'est penché ;
du Ciel, IL regarde la Terre
pour entendre la plainte des captifs
et libérer ceux qui devaient mourir. » R/
Les fils de Tes Serviteurs trouveront un séjour,
et devant TOI se maintiendra leur descendance.
On publiera dans Sion le NOM du SEIGNEUR
et Sa Louange dans tout Jérusalem,
au rassemblement des royaumes et des peuples
qui viendront servir le SEIGNEUR. R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 9 : 46 à 50
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le Fils de l'Homme est venu pour servir, et donner Sa VIE en rançon pour la multitude. Alléluia. (Mc 10, 45)
Humilité et tolérance
Une discussion s'éleva entre les Disciples pour savoir qui était le plus grand parmi eux.
Mais JÉSUS, connaissant la discussion qui occupait leur pensée, prit un enfant, le plaça à côté de LUI et leur dit : « Celui qui accueille en Mon NOM cet enfant, c'est Moi qu'il accueille. Et celui qui M'accueille accueille aussi CELUI qui M'a envoyé. Et celui d'entre vous tous qui est le plus petit, c'est celui-là qui est grand. »
Jean, l'un des Douze, dit à JÉSUS : « MAÎTRE, nous avons vu quelqu'un chasser les esprits mauvais en Ton NOM, et nous avons voulu l'en empêcher, car il n'est pas avec nous pour TE suivre. »
JÉSUS lui répondit : « Ne l'empêchez pas : celui qui n'est pas contre vous est pour vous. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=30/09/2013
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour Lumen,
Bonjour mariejesus,
Bonjour soeurs et frères en dans la Parole de DIEU qui s'est fait chair,
Lundi 30 Septembre 2013
Saint Jérôme, Prêtre et Docteur de l’Église
(Auteur de la célèbre « Vulgate » traduction de la Bible en Latin à partir des textes hébreux et de très nombreux commentaires.)
26ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc)
Année C
(Première lecture)
Livre de Zacharie 8 : 1à8
Le rassemblement du Peuple de DIEU à Jérusalem
La Parole du SEIGNEUR de l'Univers me fut adressée :
J'éprouve pour Sion un amour jaloux, J'ai pour elle une ardeur passionnée.
Je suis revenu vers Sion, et Je fixerai Ma Demeure au milieu de Jérusalem. Jérusalem s'appellera : « Ville Fidèle », et la Montagne du SEIGNEUR de l'Univers : « Montagne Sainte ».
Les vieux et les vieilles reviendront s'asseoir sur les places de Jérusalem, le bâton à la main, à cause de leur grand âge ; les places de la ville seront pleines de petits garçons et de petites filles qui viendront y jouer.
Si tout cela paraît une merveille pour les survivants de ce temps-là, est-ce que ce sera aussi une merveille pour Moi ? Déclare le SEIGNEUR de l'Univers.
Voici que Je sauve Mon Peuple, en le ramenant du pays de l'orient et du pays de l'occident.
Je les ferai venir pour qu'ils demeurent au milieu de Jérusalem. Ils seront Mon Peuple et Je serai leur DIEU, dans la Fidélité et dans la Justice.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Psaume 101 (102) : 16à18, 19à21, 29et22et23
Détresse et espérance
Prière d’un malheureux à bout de force, qui expose sa plainte au SEIGNEUR.
(Psaume 101 (102) entièrement)
R/ Quand DIEU rassemblera Son Peuple, Sa Gloire apparaîtra
Les nations craindront le NOM du SEIGNEUR,
et tous les rois de la Terre, Sa Gloire :
quand le SEIGNEUR rebâtira Sion,
quand IL apparaîtra dans Sa Gloire,
IL se tournera vers la prière du spolié,
IL n'aura pas méprisé sa prière. R/
Que cela soit écrit pour l'âge à venir,
et le peuple à nouveau créé chantera son DIEU :
« Des Hauteurs, Son Sanctuaire, le SEIGNEUR s'est penché ;
du Ciel, IL regarde la Terre
pour entendre la plainte des captifs
et libérer ceux qui devaient mourir. » R/
Les fils de Tes Serviteurs trouveront un séjour,
et devant TOI se maintiendra leur descendance.
On publiera dans Sion le NOM du SEIGNEUR
et Sa Louange dans tout Jérusalem,
au rassemblement des royaumes et des peuples
qui viendront servir le SEIGNEUR. R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 9 : 46 à 50
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le Fils de l'Homme est venu pour servir, et donner Sa VIE en rançon pour la multitude. Alléluia. (Mc 10, 45)
Humilité et tolérance
Une discussion s'éleva entre les Disciples pour savoir qui était le plus grand parmi eux.
Mais JÉSUS, connaissant la discussion qui occupait leur pensée, prit un enfant, le plaça à côté de LUI et leur dit : « Celui qui accueille en Mon NOM cet enfant, c'est Moi qu'il accueille. Et celui qui M'accueille accueille aussi CELUI qui M'a envoyé. Et celui d'entre vous tous qui est le plus petit, c'est celui-là qui est grand. »
Jean, l'un des Douze, dit à JÉSUS : « MAÎTRE, nous avons vu quelqu'un chasser les esprits mauvais en Ton NOM, et nous avons voulu l'en empêcher, car il n'est pas avec nous pour TE suivre. »
JÉSUS lui répondit : « Ne l'empêchez pas : celui qui n'est pas contre vous est pour vous. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=30/09/2013
Liens :
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http://services.liturgiecatholique.fr/
Humilité et tolérance
Évangile + commentaire (audio)
http://www.radio-fidelite.com/evangcom.php?jour=273
http://www.radio-fidelite.com/evangcom.php?jour=273
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Une méditation pour aujourd'hui lundi 30 septembre 2013
Humilité et tolérance.
Prière d'introduction
Chaque jour, la liturgie m’offre un passage de l’Évangile. Mon Dieu, je crois que chaque jour tu y enfermes une parole pour moi, un conseil, une consolation, une lumière. Qu’as-tu à me dire aujourd’hui ?
Demande
Donne-moi un cœur simple.
Points de réflexion
1. « Une discussion s’éleva entre les disciples pour savoir qui était le plus grand parmi eux. »
Le péché des apôtres est vieux comme Adam... Le démon lui avait proposé, ainsi qu’à sa femme, de devenir « comme des dieux ». Dieu nous appelle à devenir « grands », mais à sa manière : « Et celui d’entre vous tous qui est le plus petit, c’est celui-là qui est grand ».
Les saints deviennent « grands » à la manière de Dieu : si riches de Dieu qu’ils n’ont besoin de rien, si remplis de Dieu que sa grandeur est leur propre grandeur.
Celui qui possède Dieu n’a besoin de rien d’autre. Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus l’exprime ainsi : « La joie intérieure réside au plus intime de l’âme ; on peut aussi bien la posséder dans une obscure prison que dans un palais ».
2. Les apôtres tombèrent dans le piège de la comparaison.
Ils discutaient pour savoir qui était le plus grand. Le thème et les circonstances changent, mais l’attitude est souvent présente au fond de nous-même. L’étudiant se compare en fonction de son succès social ou de ses qualifications, l’employé suivant le montant du salaire, la mère de famille selon la réussite des enfants... et ainsi de suite. Le piège de la comparaison est de vouloir se mesurer selon un critère extérieur, les autres, et l’on finit par en devenir esclave. L’homme libre se gouverne selon ses critères intérieurs, ses convictions.
L’amour du Christ nous donne le remède contre les comparaisons : nous sommes aimés gratuitement, sans condition. La saine comparaison, une comparaison chrétienne, encourage à progresser, on se laisse enrichir par la richesse de l’autre.
3. « Celui qui accueille en mon nom cet enfant, c’est moi qu’il accueille ».
Une fois de plus le Christ nous invite à regarder les enfants. Ils savent qu’ils doivent encore devenir grands, qu’ils ne sont pas encore arrivés. Le chrétien est un pèlerin vers le Ciel. Il est toujours en voyage, il tend vers quelque chose de plus grand que lui, sans jamais le posséder tout à fait.
Certains ont fait plus de chemin, vu des paysages et acquis de l’expérience, et cependant, même le plus avancé est toujours en pèlerinage.
Dialogue avec le Christ
Donne-moi un cœur simple, Seigneur. Un cœur d’enfant qui se réjouit d’être aimé. Un cœur reconnaissant qui se réalise dans le don de soi. Éloigne de ma vie toute comparaison malsaine et enseigne-moi à me réjouir du bien des autres.
Résolution
Lorsque je voudrai me comparer ou me plaindre, remercier Dieu pour ce que j’ai déjà.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Une méditation pour aujourd'hui lundi 30 septembre 2013
Humilité et tolérance.
Prière d'introduction
Chaque jour, la liturgie m’offre un passage de l’Évangile. Mon Dieu, je crois que chaque jour tu y enfermes une parole pour moi, un conseil, une consolation, une lumière. Qu’as-tu à me dire aujourd’hui ?
Demande
Donne-moi un cœur simple.
Points de réflexion
1. « Une discussion s’éleva entre les disciples pour savoir qui était le plus grand parmi eux. »
Le péché des apôtres est vieux comme Adam... Le démon lui avait proposé, ainsi qu’à sa femme, de devenir « comme des dieux ». Dieu nous appelle à devenir « grands », mais à sa manière : « Et celui d’entre vous tous qui est le plus petit, c’est celui-là qui est grand ».
Les saints deviennent « grands » à la manière de Dieu : si riches de Dieu qu’ils n’ont besoin de rien, si remplis de Dieu que sa grandeur est leur propre grandeur.
Celui qui possède Dieu n’a besoin de rien d’autre. Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus l’exprime ainsi : « La joie intérieure réside au plus intime de l’âme ; on peut aussi bien la posséder dans une obscure prison que dans un palais ».
2. Les apôtres tombèrent dans le piège de la comparaison.
Ils discutaient pour savoir qui était le plus grand. Le thème et les circonstances changent, mais l’attitude est souvent présente au fond de nous-même. L’étudiant se compare en fonction de son succès social ou de ses qualifications, l’employé suivant le montant du salaire, la mère de famille selon la réussite des enfants... et ainsi de suite. Le piège de la comparaison est de vouloir se mesurer selon un critère extérieur, les autres, et l’on finit par en devenir esclave. L’homme libre se gouverne selon ses critères intérieurs, ses convictions.
L’amour du Christ nous donne le remède contre les comparaisons : nous sommes aimés gratuitement, sans condition. La saine comparaison, une comparaison chrétienne, encourage à progresser, on se laisse enrichir par la richesse de l’autre.
3. « Celui qui accueille en mon nom cet enfant, c’est moi qu’il accueille ».
Une fois de plus le Christ nous invite à regarder les enfants. Ils savent qu’ils doivent encore devenir grands, qu’ils ne sont pas encore arrivés. Le chrétien est un pèlerin vers le Ciel. Il est toujours en voyage, il tend vers quelque chose de plus grand que lui, sans jamais le posséder tout à fait.
Certains ont fait plus de chemin, vu des paysages et acquis de l’expérience, et cependant, même le plus avancé est toujours en pèlerinage.
Dialogue avec le Christ
Donne-moi un cœur simple, Seigneur. Un cœur d’enfant qui se réjouit d’être aimé. Un cœur reconnaissant qui se réalise dans le don de soi. Éloigne de ma vie toute comparaison malsaine et enseigne-moi à me réjouir du bien des autres.
Résolution
Lorsque je voudrai me comparer ou me plaindre, remercier Dieu pour ce que j’ai déjà.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud,
Bonjour Lumen,
Bonjour mariejesus,
Bonjour soeurs et frères en dans la Parole de DIEU qui s'est fait chair,
Mardi 1ier Octobre 2013
26ième semaine du Temps Ordinaire
Sainte Thérèse de l’Enfant JÉSUS, Vierge
(Couleur liturgique : Blanc)
Année C
(Première lecture)
Livre d’Isaïe 66 : 10à14c
L’enfance spirituelle : « Comme une mère console son enfant »
10 Réjouissez-vous avec Jérusalem, exultez à cause d'elle, vous tous qui l'aimez ! Avec elle soyez pleins d'allégresse, vous tous qui portiez son deuil !
11 Ainsi vous serez nourris et rassasiés du lait de ses consolations, et vous puiserez avec délices à l'abondance de sa gloire.
12 Voici ce que dit le SEIGNEUR : Je dirigerai vers elle la paix comme un fleuve, et la gloire des nations comme un torrent qui déborde.Vous serez comme des nourrissons que l'on porte sur son bras, que l'on caresse sur ses genoux.
13 De même qu'une mère console son enfant, Moi-Même Je vous consolerai, dans Jérusalem vous serez consolés.
14 Vous le verrez, et votre coeur se réjouira ; vos membres, comme l'herbe nouvelle, seront rajeunis.Et le SEIGNEUR fera connaître Sa Puissance à Ses Serviteurs.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Psaume 130 (131) : 1, 2, 3
SEIGNEUR, j’ai le cœur sans prétention
Chant des pèlerinages, appartenant au recueil de David.
(Psaume 130 (131) entièrement)
R/ Garde mon âme dans la paix près de TOI, mon DIEU
01 SEIGNEUR, je n'ai pas le coeur fier
ni le regard ambitieux ;
je ne poursuis ni grands desseins,
ni merveilles qui me dépassent. R/
02 Non, mais je tiens mon âme
égale et silencieuse ;
mon âme est en moi
comme un enfant,
comme un petit enfant
contre sa mère. R/
03 Attends le SEIGNEUR, Israël,
maintenant et à jamais. R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 9 : 46à50
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. TU es Béni, DIEU notre PÈRE, SEIGNEUR de l’Univers, TOI qui révèles aux petits les Mystères du Royaume ! Alléluia.
Devenir comme les petits enfants
Une discussion s'éleva entre les Disciples pour savoir qui était le plus grand parmi eux.
Mais JÉSUS, connaissant la discussion qui occupait leur pensée, prit un enfant, le plaça à côté de LUI et leur dit : « Celui qui accueille en Mon NOM cet enfant, c'est Moi qu'il accueille. Et celui qui M'accueille accueille aussi CELUI qui M'a envoyé. Et celui d'entre vous tous qui est le plus petit, c'est celui-là qui est grand. »
Jean, l'un des Douze, dit à JÉSUS : « MAÎTRE, nous avons vu quelqu'un chasser les esprits mauvais en Ton NOM, et nous avons voulu l'en empêcher, car il n'est pas avec nous pour TE suivre. »
JÉSUS lui répondit : « Ne l'empêchez pas : celui qui n'est pas contre vous est pour vous. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour Lumen,
Bonjour mariejesus,
Bonjour soeurs et frères en dans la Parole de DIEU qui s'est fait chair,
Mardi 1ier Octobre 2013
26ième semaine du Temps Ordinaire
Sainte Thérèse de l’Enfant JÉSUS, Vierge
(Couleur liturgique : Blanc)
Année C
(Première lecture)
Livre d’Isaïe 66 : 10à14c
L’enfance spirituelle : « Comme une mère console son enfant »
10 Réjouissez-vous avec Jérusalem, exultez à cause d'elle, vous tous qui l'aimez ! Avec elle soyez pleins d'allégresse, vous tous qui portiez son deuil !
11 Ainsi vous serez nourris et rassasiés du lait de ses consolations, et vous puiserez avec délices à l'abondance de sa gloire.
12 Voici ce que dit le SEIGNEUR : Je dirigerai vers elle la paix comme un fleuve, et la gloire des nations comme un torrent qui déborde.Vous serez comme des nourrissons que l'on porte sur son bras, que l'on caresse sur ses genoux.
13 De même qu'une mère console son enfant, Moi-Même Je vous consolerai, dans Jérusalem vous serez consolés.
14 Vous le verrez, et votre coeur se réjouira ; vos membres, comme l'herbe nouvelle, seront rajeunis.Et le SEIGNEUR fera connaître Sa Puissance à Ses Serviteurs.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Psaume 130 (131) : 1, 2, 3
SEIGNEUR, j’ai le cœur sans prétention
Chant des pèlerinages, appartenant au recueil de David.
(Psaume 130 (131) entièrement)
R/ Garde mon âme dans la paix près de TOI, mon DIEU
01 SEIGNEUR, je n'ai pas le coeur fier
ni le regard ambitieux ;
je ne poursuis ni grands desseins,
ni merveilles qui me dépassent. R/
02 Non, mais je tiens mon âme
égale et silencieuse ;
mon âme est en moi
comme un enfant,
comme un petit enfant
contre sa mère. R/
03 Attends le SEIGNEUR, Israël,
maintenant et à jamais. R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 9 : 46à50
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. TU es Béni, DIEU notre PÈRE, SEIGNEUR de l’Univers, TOI qui révèles aux petits les Mystères du Royaume ! Alléluia.
Devenir comme les petits enfants
Une discussion s'éleva entre les Disciples pour savoir qui était le plus grand parmi eux.
Mais JÉSUS, connaissant la discussion qui occupait leur pensée, prit un enfant, le plaça à côté de LUI et leur dit : « Celui qui accueille en Mon NOM cet enfant, c'est Moi qu'il accueille. Et celui qui M'accueille accueille aussi CELUI qui M'a envoyé. Et celui d'entre vous tous qui est le plus petit, c'est celui-là qui est grand. »
Jean, l'un des Douze, dit à JÉSUS : « MAÎTRE, nous avons vu quelqu'un chasser les esprits mauvais en Ton NOM, et nous avons voulu l'en empêcher, car il n'est pas avec nous pour TE suivre. »
JÉSUS lui répondit : « Ne l'empêchez pas : celui qui n'est pas contre vous est pour vous. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Devenir comme les petits enfants
Évangile + commentaire (audio)
http://www.radio-fidelite.com/evangcom.php?jour=274
http://www.radio-fidelite.com/evangcom.php?jour=274
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Une méditation pour aujourd'hui mardi 1er octobre 2013
La route de Jésus vers Jérusalem
Prière d'introduction
Seigneur, apprends-moi à mieux te connaître. Apprends-moi à te contempler, à te regarder, à t’écouter. Tu es mon maître, mon modèle.
Demande
Un cœur doux et humble.
Points de réflexion
1.Jésus et ses apôtres se rendent vers Jérusalem, pour la fête de la Pâque.
C’est la dernière fois que Jésus fait ce pèlerinage, il sait, et il l’a annoncé aux apôtres, qu’il va cette année vivre sa propre Pâque, que le temps de vivre la Passion est arrivé.
Et en ce temps là, pour se rendre de la Galilée à Jérusalem, il fallait passer par un territoire habité par les samaritains, hostiles aux Juifs, et qui ne voulaient pas avoir de contact avec eux. Jésus avait pourtant réussi à rencontrer des samaritains, comme nous le narre, par exemple, l’Évangile de Jean, dans le passage de la rencontre de Jésus avec la samaritaine, près d’un puits. Mais cette fois, sachant que Jésus se rendait à Jérusalem (les samaritains n’acceptaient pas que le culte devait se faire à Jérusalem), ils ne veulent pas le recevoir.
2. Jésus savait bien que les disciples qu’il avait envoyés allaient rencontrer une opposition.
Mais il les a envoyés quand même. Jésus voulait sans doute leur enseigner quelque chose. Quand ils iront prêcher par le monde, les disciples trouveront de nouveau des oppositions, des personnes qui ne veulent pas les accueillir, qui ne veulent pas écouter la bonne nouvelle qu’ils viennent leur apporter.
3. Devant ce refus qui leur est opposé, Jacques et Jean, qui connaissent la puissance de Jésus, l’ayant notamment accompagné lors de la transfiguration, ont bien envie de se venger en faisant descendre le feu du ciel pour détruire le village.
C’est alors Jésus qui va leur opposer un refus. Pas question de vengeance, ils vont simplement poursuivre leur route. Jésus leur avait déjà dit « apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur ».
Ce passage nous révèle donc deux attitudes importantes d’un véritable chrétien : il n’est fermé envers personne (Jésus aurait pu ne pas vouloir s’arrêter chez les samaritains), et il sait rester doux et humble, n’acceptant jamais la vengeance.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, donne-moi un cœur doux et humble comme le tien. Aide-moi à être un témoin de ton amour. Par la patience et le pardon, aide-moi à te ressembler, et à attirer les autres à toi.
Résolution
Pardonner à quelqu’un qui a pu être injuste envers moi.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Une méditation pour aujourd'hui mardi 1er octobre 2013
La route de Jésus vers Jérusalem
Prière d'introduction
Seigneur, apprends-moi à mieux te connaître. Apprends-moi à te contempler, à te regarder, à t’écouter. Tu es mon maître, mon modèle.
Demande
Un cœur doux et humble.
Points de réflexion
1.Jésus et ses apôtres se rendent vers Jérusalem, pour la fête de la Pâque.
C’est la dernière fois que Jésus fait ce pèlerinage, il sait, et il l’a annoncé aux apôtres, qu’il va cette année vivre sa propre Pâque, que le temps de vivre la Passion est arrivé.
Et en ce temps là, pour se rendre de la Galilée à Jérusalem, il fallait passer par un territoire habité par les samaritains, hostiles aux Juifs, et qui ne voulaient pas avoir de contact avec eux. Jésus avait pourtant réussi à rencontrer des samaritains, comme nous le narre, par exemple, l’Évangile de Jean, dans le passage de la rencontre de Jésus avec la samaritaine, près d’un puits. Mais cette fois, sachant que Jésus se rendait à Jérusalem (les samaritains n’acceptaient pas que le culte devait se faire à Jérusalem), ils ne veulent pas le recevoir.
2. Jésus savait bien que les disciples qu’il avait envoyés allaient rencontrer une opposition.
Mais il les a envoyés quand même. Jésus voulait sans doute leur enseigner quelque chose. Quand ils iront prêcher par le monde, les disciples trouveront de nouveau des oppositions, des personnes qui ne veulent pas les accueillir, qui ne veulent pas écouter la bonne nouvelle qu’ils viennent leur apporter.
3. Devant ce refus qui leur est opposé, Jacques et Jean, qui connaissent la puissance de Jésus, l’ayant notamment accompagné lors de la transfiguration, ont bien envie de se venger en faisant descendre le feu du ciel pour détruire le village.
C’est alors Jésus qui va leur opposer un refus. Pas question de vengeance, ils vont simplement poursuivre leur route. Jésus leur avait déjà dit « apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur ».
Ce passage nous révèle donc deux attitudes importantes d’un véritable chrétien : il n’est fermé envers personne (Jésus aurait pu ne pas vouloir s’arrêter chez les samaritains), et il sait rester doux et humble, n’acceptant jamais la vengeance.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, donne-moi un cœur doux et humble comme le tien. Aide-moi à être un témoin de ton amour. Par la patience et le pardon, aide-moi à te ressembler, et à attirer les autres à toi.
Résolution
Pardonner à quelqu’un qui a pu être injuste envers moi.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud, Bonjour Nicolas, ma ligne ne sera ouvert que bien plus tard,
aussi je poste avec l'ordinateur de mon ami prêtre, c'est un ancien modèle sur XP...
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goutez et voyez comme est bon
le Seigneur !
mardi 1er octobre 2013 : Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, vierge, patronne secondaire de la France
Pour répondre aux disciples qui l’interrogent, Jésus appela un « petit enfant » et le plaça au milieu d’eux. Voilà ce que les disciples qui espèrent grandir en sainteté doivent devenir. Dans le Royaume, Jésus est incontestablement « le plus grand », parce qu’il s’est fait le plus petit, il n’a rien retenu pour lui, pas même le rang qui l’égalait à Dieu, et il s’est fait homme, nous ouvrant les chemins de la vie. Le Fils Unique de Dieu, engendré du Père avant les siècles, est descendu à Nazareth, entre Marie et Joseph, pour « grandir en sagesse en taille et en grâce sous le regard de Dieu et des hommes » (Lc 2, 52).
Aujourd’hui, Jésus met sous nos yeux un petit enfant, celui que nous avons à devenir ; celui qui révèle notre identité profonde. Nous sommes tous appelés à devenir les fils bien-aimés du Père. « L’Esprit Saint lui-même affirme à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu » (1ère lect.). Dieu, dans sa bonté, le veut ainsi. C’est pourquoi il nous est nécessaire de devenir comme des petits enfants : il nous faut répondre à la disponibilité de Dieu qui se donne lui-même éternellement par une disponibilité capable d’accueillir ce don divin à chaque instant.
Cette disposition de cœur n’est pas un état, elle est une marche, un apprentissage ; on n’est enfant de Dieu qu’en cherchant toujours à le devenir. On ne le devient qu’en gardant les yeux fixés sur le Christ, notre modèle et notre route. Il nous faut apprendre à ne rechercher que la joie de notre Père des Cieux. Notre seul but, notre seule inquiétude, notre seule récompense est de faire la joie de notre Père. C’est ce qu’on appelle le don de soi. C’est aussi entrer dans la vie divine. La grandeur des fils du royaume est d’être les « héritiers de Dieu », ceux qui reçoivent de lui la capacité de tout donner par amour. Alors débarrassé de soi, le cœur unifié, on comprend la grandeur des enfants de Dieu, on découvre l’Enfant divin et ses trésors de simplicité et de grâce.
Telles sont les « nouvelles lumières », les « sens cachés et mystérieux » que sainte Thérèse de Lisieux a conquis dans sa marche de géant. Sa connaissance des mystères du royaume lui faisait éprouver que tout vient de Dieu, que tout retourne à Lui et demeure en Lui, pour le salut de tous, dans un mystère d'amour miséricordieux. Tel est le cœur de l’enfance spirituelle.
L’esprit d’enfance lui faisait adresser cette prière au Seigneur Jésus : « Ô Petit Enfant ! Mon unique Trésor, je m'abandonne à tes Divins Caprices, je ne veux pas d'autre joie que celle de te faire sourire. Imprime en moi tes grâces et tes vertus enfantines, afin qu'au jour de ma naissance au Ciel, les anges et les saints reconnaissent en ta petite épouse ».
La « petite Thérèse » s’adresse ainsi à ceux qui veulent découvrir la « petite voie » : « Consentez à être ce petit enfant. Par la pratique de toutes les vertus, levez toujours votre petit pied pour gravir l'escalier de la sainteté. Vous n'arriverez même pas à monter la première marche, mais le bon Dieu ne demande de vous que la bonne volonté. Bientôt vaincu par vos efforts inutiles, il descendra lui-même et vous prenant dans ses bras, vous emportera pour toujours dans son royaume ».
Sainte Thérèse, toi dont la bonté et la pureté d’âme ont vaincu le cœur du Père, apprends-nous à devenir comme le petit enfant que Jésus nous donne en exemple. Intercède pour que l’Esprit d’enfance nous assiste dans ce grand projet de Dieu qu’est notre sainteté. Que nous sachions rester disponibles, en tout temps, à l’action de Dieu qui se donne à nous, sans rien retenir pour lui.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
« Jésus se retourna et les interpella vivement »
L’Église catholique ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans [les] religions [non chrétiennes]. Elle considère avec un respect sincère ces manières d’agir et de vivre, ces règles et ces doctrines qui, tout en différant sous bien des aspects de ce qu’elle-même tient et propose, reflètent cependant souvent un rayon de la vérité qui illumine tous les hommes. Mais elle annonce sans cesse, et elle est tenue de le faire, le Christ qui est « la voie, la vérité et la vie » (Jn 14,6), en qui les hommes trouvent la plénitude de la vie religieuse et en qui Dieu s’est réconcilié toutes choses (2Co 5,18s). Elle exhorte donc ses enfants pour que, avec prudence et charité, par le dialogue et par la collaboration avec ceux qui suivent d’autres religions, et tout en témoignant de la foi et de la vie chrétiennes, ils reconnaissent, préservent et fassent progresser les biens spirituels, éthiques et socio-culturels qui se trouvent chez eux.
L’Église regarde avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes. Ils cherchent à se soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, même s’ils sont cachés, comme s’est soumis à Dieu Abraham, à qui la foi islamique se réfère volontiers. Bien qu’ils ne reconnaissent pas Jésus comme Dieu, ils le vénèrent comme prophète ; ils honorent sa mère virginale, Marie, et parfois même l’invoquent avec piété. De plus, ils attendent le jour du jugement, où Dieu rétribuera tous les hommes après les avoir ressuscités. C’est pourquoi ils accordent du prix à la vie morale et rendent un culte à Dieu, surtout par la prière, l’aumône et le jeûne.
Même si, au cours des siècles, de nombreuses dissensions et inimitiés se sont manifestées entre les chrétiens et les musulmans, le saint Concile les exhorte tous à oublier le passé et à pratiquer sincèrement une compréhension mutuelle, ainsi qu’à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté.
Concile Vatican II
Déclaration sur les relations de l’Église avec les religions non chrétiennes « Nostra Aetate », §2-3 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)
aussi je poste avec l'ordinateur de mon ami prêtre, c'est un ancien modèle sur XP...
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goutez et voyez comme est bon
le Seigneur !
mardi 1er octobre 2013 : Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, vierge, patronne secondaire de la France
- Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face Vierge, Carmélite, Docteur de l'Église Co-patronne de la France:
- Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face Vierge, Carmélite, Docteur de l'Église Co-patronne de la France
Thérèse Martin naquit à Alençon, en France, le 2 janvier 1873. Elle fut baptisée deux jours plus tard en l'église Notre-Dame, recevant les noms de Marie Françoise Thérèse. Ses parents étaient Louis Martin et Zélie Guérin (béatifiés le 19 octobre 2008 à Lisieux). Après la mort de sa mère, le 28 août 1877, Thérèse s'installa avec toute sa famille à Lisieux. Vers la fin de 1879, elle s'approche pour la première fois du sacrement de la Pénitence.
Le jour de la Pentecôte 1883, elle reçoit la grâce insigne de la guérison d'une grave maladie, par l'intercession de Notre-Dame des Victoires. Formée par les Bénédictines de Lisieux, elle fait sa première communion le 8 mai 1884, après une préparation intense, couronnée par une expérience très vive de la grâce de l'union intime avec le Christ. Quelques semaines après, le 14 juin de la même année, elle reçoit le sacrement de la confirmation, accueillant en toute conscience le don de l'Esprit Saint dans une participation personnelle à la grâce de la Pentecôte. Elle avait le désir d'entrer dans la vie contemplative, comme ses sœurs Pauline et Marie, au Carmel de Lisieux, mais son jeune âge l'en empêchait.
Pendant un voyage en Italie, après avoir visité la Maison de Lorette et la Ville éternelle, au cours de l'audience accordée par le Pape aux pèlerins du diocèse de Lisieux le 20 novembre 1887, elle demanda à Léon XIII (Vincenzo Pecci, 1878-1903), avec une audace filiale, de pouvoir entrer au Carmel à l'âge de quinze ans. Le 9 avril 1888, elle entra au Carmel de Lisieux. Elle prit l'habit le 10 janvier de l'année suivante et fit sa profession religieuse le 8 septembre 1890, en la fête de la Nativité de la Vierge Marie.
Au Carmel, elle s'engage sur le chemin de perfection tracé par la Mère fondatrice, Thérèse de Jésus, avec une ferveur et une fidélité authentiques, par l'accomplissement des divers services communautaires qui lui sont confiés. Éclairée par la Parole de Dieu, éprouvée très vivement par la maladie de son père bien-aimé, Louis Martin, qui meurt le 29 juillet 1894, elle avance vers la sainteté, inspirée par la lecture de l'Évangile, plaçant au centre de tout l'amour.
Dans ses manuscrits autobiographiques, Thérèse nous a laissé non seulement les souvenirs de son enfance et de son adolescence, mais aussi le portrait de son âme, la description de ses expériences les plus intimes. Elle découvre et communique aux novices qui lui sont confiées la petite voie de l'enfance spirituelle ; elle reçoit comme un don spécial la charge d'accompagner par le sacrifice et la prière deux «frères missionnaires». Elle pénètre toujours plus le mystère de l'Église et sent croître en elle sa vocation apostolique et missionnaire, pour attirer tout le monde à sa suite, saisie par l'amour du Christ, son unique Époux.
Le 9 juin 1895, en la fête de la Très Sainte Trinité, elle s'offre en victime d'holocauste à l'Amour miséricordieux de Dieu. Elle rédige alors le premier manuscrit autobiographique qu'elle remet à Mère Agnès le jour de la fête de celle-ci, le 21 janvier 1896. Quelques mois après, le 3 avril, dans la nuit entre le jeudi et le vendredi saints, elle souffre d'une hémoptysie, première manifestation de la maladie qui la conduira à sa mort et qu'elle accueille comme une mystérieuse visite de l'Époux divin. Elle entre alors dans une épreuve de la foi qui durera jusqu'à sa mort et dont elle donnera un témoignage bouleversant dans ses écrits. Au mois de septembre, elle achève le manuscrit B qui illustre de manière impressionnante la maturité dans la sainteté à laquelle elle est parvenue, en particulier par la découverte de sa vocation au cœur de l'Église.
Alors que sa santé se dégrade et que le temps de l'épreuve se poursuit, elle commence au mois de juin le manuscrit C dédié à Mère Marie de Gonzague ; de nouvelles grâces l'amènent à une plus haute perfection et elle découvre de nouvelles lumières pour la diffusion de son message dans l'Église au profit des âmes qui suivront sa voie. Le 8 juillet, elle est transférée à l'infirmerie. Ses sœurs et d'autres religieuses recueillent ses paroles, tandis que s'intensifient ses souffrances et ses épreuves, supportées avec patience, jusqu'à sa mort dans l'après-midi du 30 septembre 1897. «Je ne meurs pas, j'entre dans la vie», avait-elle écrit à son frère spirituel missionnaire, l'Abbé M. Bellier. Ses dernières paroles, «Mon Dieu..., je vous aime !», scellent une existence qui s'éteint sur la terre à l'âge de vingt-quatre ans pour entrer, suivant son désir, dans une phase nouvelle de présence apostolique en faveur des âmes, dans la communion des saints, pour répandre une pluie de roses sur le monde.
Elle fut canonisée par Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) le 17 mai 1925 et ce même Pape la proclama "Patronne universelle des missions", ainsi que St François Xavier, le 14 décembre 1927.
Sa doctrine et son exemple de sainteté ont été reçus par toutes les catégories de fidèles de ce siècle avec un grand enthousiasme, et aussi en dehors de l'Église catholique et du christianisme. De nombreuses Conférences épiscopales, à l'occasion du centenaire de sa mort, ont demandé au Pape qu'elle soit proclamée Docteur de l'Église, à cause de la solidité de sa sagesse spirituelle, inspirée par l'Évangile, à cause de l'originalité de ses intuitions théologiques où brille sa doctrine éminente, et à cause de l'universalité de la réception de son message spirituel, accueilli dans le monde entier et diffusé par la traduction de ses œuvres dans une cinquantaine de langues.
Le Bx Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) proclama Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face Docteur de l'Église universelle le 19 octobre 1997.
Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus
Chers frères et sœurs,
Je voudrais vous parler aujourd’hui de sainte Thérèse de Lisieux, Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, qui ne vécut que 24 ans dans ce monde, à la fin du XIXe siècle, conduisant une vie très simple et cachée mais qui, après sa mort et la publication de ses écrits, est devenue l’une des saintes les plus connues et aimées. La «petite Thérèse» n’a jamais cessé d’aider les âmes les plus simples, les petits, les pauvres, les personnes souffrantes qui la priaient, mais elle a également illuminé toute l’Eglise par sa profonde doctrine spirituelle, au point que le vénérable Pape Jean-Paul II, en 1997, a voulu lui conférer le titre de Docteur de l’Eglise, s’ajoutant à celui de patronne des missions, qui lui avait été attribué par Pie XI en 1927. Mon bien-aimé prédécesseur la définit «experte en scientia amoris» (Novo Millennio ineunte, n. 42). Cette science, qui voit resplendir dans l’amour toute la vérité de la foi, Thérèse l’exprime principalement dans le récit de sa vie, publié un an après sa mort sous le titre Histoire d’une âme. C’est un livre qui eut immédiatement un immense succès, et qui fut traduit dans de nombreuses langues et diffusé partout dans le monde. Je voudrais vous inviter à redécouvrir ce petit-grand trésor, ce commentaire lumineux de l’Evangile pleinement vécu! L’Histoire d’une âme, en effet, est une merveilleuse histoire d’Amour, racontée avec une telle authenticité, simplicité et fraîcheur que le lecteur ne peut qu’en être fasciné! Mais quel est cet Amour qui a rempli toute la vie de Thérèse, de son enfance à sa mort? Chers amis, cet Amour possède un Visage, il possède un Nom, c’est Jésus! La sainte parle continuellement de Jésus. Reparcourons alors les grandes étapes de sa vie, pour entrer au cœur de sa doctrine.
Thérèse naît le 2 janvier 1873 à Alençon, une ville de Normandie, en France. C’est la dernière fille de Louis et Zélie Martin, époux et parents exemplaires, béatifiés ensemble le 19 octobre 2008. Ils eurent neuf enfants; quatre d’entre eux moururent en bas âge. Les cinq filles survécurent, et devinrent toutes religieuses. A l’âge de 4 ans, Thérèse fut profondément frappée par la mort de sa mère (Ms A, 13r). Son père s’installa alors avec ses filles dans la ville de Lisieux, où se déroulera toute la vie de la sainte. Plus tard, Thérèse, frappée d’une grave maladie nerveuse, fut guérie par une grâce divine, qu’elle-même définit comme le «sourire de la Vierge» (ibid., 29v-30v). Elle reçut ensuite la Première Communion, intensément vécue (ibid., 35r), et plaça Jésus Eucharistie au centre de son existence.
La «Grâce de Noël» de 1886 marque un tournant important, qu’elle appelle sa «complète conversion» (ibid., 44v-45v). En effet, elle guérit totalement de son hypersensibilité infantile et commence une «course de géant». A l’âge de 14 ans, Thérèse s’approche toujours plus, avec une grande foi, de Jésus Crucifié, et prend à cœur le cas, apparemment désespéré, d’un criminel condamné à mort et impénitent (ibid., 45v-46v). «Je voulus à tout prix l’empêcher de tomber en enfer» écrit la sainte, dans la certitude que sa prière le mettrait en contact avec le Sang rédempteur de Jésus. C’est sa première expérience fondamentale de maternité spirituelle: «tant j'avais de confiance en la Miséricorde infinie de Jésus», écrit-elle. Avec la très Sainte Vierge Marie, la jeune Thérèse aime, croit et espère avec «un cœur de mère» (cf. RP 6/10r).
En novembre 1887, Thérèse se rend en pèlerinage à Rome avec son père et sa sœur Céline (ibid. 55v-67r). Pour elle, le moment culminant est l’audience du Pape Léon XIII, auquel elle demande l’autorisation d’entrer, à l’âge de quinze ans à peine, au carmel de Lisieux. Un an plus tard, son désir se réalise: elle devient carmélite «pour sauver les âmes et prier pour les prêtres» (ibid., 69v). Dans le même temps, commence également la douloureuse et humiliante maladie mentale de son père. C’est une grande souffrance qui conduit Thérèse à la contemplation du Visage de Jésus dans sa passion (ibid., 71rv). Ainsi, son nom de religieuse — sœur Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face — exprime le programme de toute sa vie, dans la communion aux mystères centraux de l’Incarnation et de la Rédemption. Sa profession religieuse, en la fête de la Nativité de Marie, le 8 septembre 1890, est pour elle un véritable mariage spirituel dans la «petitesse» évangélique, caractérisée par le symbole de la fleur: «Quelle belle fête que la Nativité de Marie pour devenir l’épouse de Jésus! — écrit- elle — C’était la petite Sainte Vierge d’un jour qui présentait sa petite fleur au petit Jésus» (ibid., 77r). Pour Thérèse, être religieuse signifie être l’épouse de Jésus et mère des âmes (cf. Ms B, 2v). Le même jour, la sainte écrit une prière qui indique toute l’orientation de sa vie: elle demande à Jésus le don de l’Amour infini, d’être la plus petite, et surtout elle demande le salut de tous les hommes: «Qu’aucune âme ne soit damnée aujourd’hui» (Pri 2). Son Offrande à l’Amour miséricordieux, faite en la fête de la Très Sainte Trinité de 1895, est d’une grande importance (Ms A, 83v-84r; Pri 6): une offrande que Thérèse partagea immédiatement avec ses consœurs, étant déjà vice-maîtresse des novices.
Dix ans après la «Grâce de Noël», en 1896, arrive la «Grâce de Pâques», qui ouvre la dernière période de la vie de Thérèse, avec le début de sa passion en union profonde avec la Passion de Jésus. Il s’agit de la passion du corps, avec la maladie qui la conduira à la mort à travers de grandes souffrances, mais il s’agit surtout de la passion de l’âme, avec une très douloureuse épreuve de foi (Ms C, 4v-7v). Avec Marie à côté de la Croix de Jésus, Thérèse vit alors la foi la plus héroïque, comme une lumière dans les ténèbres qui envahissent son âme. La carmélite a conscience de vivre cette grande épreuve pour le salut de tous les athées du monde moderne, qu’elle appelle «frères». Elle vit alors encore plus intensément l’amour fraternel (8r-33v): envers les sœurs de sa communauté, envers ses deux frères spirituels missionnaires, envers les prêtres et tous les hommes, en particulier les plus lointains. Elle devient véritablement une «sœur universelle»! Sa charité aimable et souriante est l’expression de la joie profonde dont elle nous révèle le secret: «Jésus, ma joie est de T’aimer» (PN 45/7). Dans ce contexte de souffrance, en vivant le plus grand amour dans les petites choses de la vie quotidienne, la sainte conduit à son accomplissement sa vocation d’être l’Amour au cœur de l’Eglise (cf. Ms B, 3v).
Thérèse meurt le soir du 30 septembre 1897, en prononçant les simples paroles «Mon Dieu, je vous aime!», en regardant le Crucifix qu’elle serrait entre ses mains. Ces dernières paroles de la sainte sont la clé de toute sa doctrine, de son interprétation de l’Evangile. L’acte d’amour, exprimé dans son dernier souffle, était comme la respiration continuelle de son âme, comme le battement de son cœur. Les simples paroles «Jésus je T’aime» sont au centre de tous ses écrits. L’acte d’amour à Jésus la plonge dans la Très Sainte Trinité. Elle écrit: «Ah tu le sais, Divin Jésus je T’aime, / L’Esprit d’Amour m’embrase de son feu, / C’est en T’aimant que j’attire le Père» (PN 17/2).
Chers amis, nous aussi, avec sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, nous devrions pouvoir répéter chaque jour au Seigneur que nous voulons vivre d’amour pour Lui et pour les autres, apprendre à l’école des saints à aimer de manière authentique et totale. Thérèse est l’un des «petits» de l’Evangile qui se laissent conduire par Dieu dans les profondeurs de son Mystère. Un guide pour tous, surtout pour ceux qui, dans le Peuple de Dieu, accomplissent le ministère de théologiens. Avec l’humilité et la charité, la foi et l’espérance, Thérèse entre continuellement dans le cœur de la Sainte Ecriture qui renferme le Mystère du Christ. Et cette lecture de la Bible, nourrie par la science de l’amour, ne s’oppose pas à la science académique. La science des saints, en effet, dont elle parle elle-même dans la dernière page de l’Histoire d’une âme, est la science la plus élevée. «Tous les saints l’ont compris et plus particulièrement peut-être ceux qui remplirent l’univers de l’illumination de la doctrine évangélique. N’est-ce point dans l’oraison que les saints Paul, Augustin, Jean de la Croix, Thomas d’Aquin, François, Dominique et tant d’autres illustres Amis de Dieu ont puisé cette science divine qui ravit les plus grands génies?» (Ms C, 36r). Inséparable de l’Evangile, l’Eucharistie est pour Thérèse le Sacrement de l’amour divin qui s’abaisse à l’extrême pour s’élever jusqu’à Lui. Dans sa dernière Lettre, sur une image qui représente l’Enfant Jésus dans l’Hostie consacrée, la sainte écrit ces simples mots: «Je ne puis craindre un Dieu qui s’est fait pour moi si petit! (...) Je l’aime car Il n’est qu’Amour et Miséricorde!» (LT 266).
Dans l’Evangile, Thérèse découvre surtout la Miséricorde de Jésus, au point d’affirmer: «A moi il a donné sa Miséricorde infinie, et c’est à travers elle que je contemple et adore les autres perfections divines! (…) Alors toutes m’apparaissent rayonnantes d’amour, la Justice même (et peut-être encore plus que toute autre) me semble revêtue d’amour» (Ms A, 84r). Ainsi s’exprime-t-elle dans les dernières lignes de l’Histoire d’une âme: «Je n'ai qu'à jeter les yeux dans le Saint Evangile, aussitôt je respire les parfums de la vie de Jésus et je sais de quel côté courir... Ce n’est pas à la première place, mais à la dernière que je m’élance... Oui je le sens, quand même j'aurais sur la conscience tous les péchés qui se peuvent commettre, j'irais, le cœur brisé de repentir, me jeter dans les bras de Jésus, car je sais combien Il chérit l'enfant prodigue qui revient à Lui» (Ms C, 36v-37r). «Confiance et Amour» sont donc le point final du récit de sa vie, deux mots qui comme des phares ont éclairé tout son chemin de sainteté, pour pouvoir guider les autres sur sa propre «petite voie de confiance et d’amour», de l’enfance spirituelle (cf. Ms C, 2v-3r; LT 226). Confiance comme celle de l’enfant qui s’abandonne entre les mains de Dieu, inséparable de l’engagement fort, radical du véritable amour, qui est un don total de soi, pour toujours, comme le dit la sainte en contemplant Marie: «Aimer c’est tout donner, et se donner soi-même» (Pourquoi je t’aime, ô Marie, PN 54/22). Ainsi Thérèse nous indique à tous que la vie chrétienne consiste à vivre pleinement la grâce du Baptême dans le don total de soi à l’Amour du Père, pour vivre comme le Christ, dans le feu de l’Esprit Saint, Son propre amour pour tous les autres.
* * *
Je salue cordialement les pèlerins de langue française, particulièrement les Frères du Sacré-Cœur, ainsi que les lycéens et les collégiens! N’ayez pas peur d’imiter sainte Thérèse de l’Enfant Jésus! La vie chrétienne consiste vraiment à vivre pleinement la grâce du baptême dans le don total de soi à l’amour du Père, pour manifester comme le Christ, dans le feu de l’Esprit Saint, son amour pour les autres. Ma prière vous accompagne!
BENOÎT XVI, AUDIENCE GÉNÉRALE Place Saint-Pierre Mercredi 6 avril 2011
Pour répondre aux disciples qui l’interrogent, Jésus appela un « petit enfant » et le plaça au milieu d’eux. Voilà ce que les disciples qui espèrent grandir en sainteté doivent devenir. Dans le Royaume, Jésus est incontestablement « le plus grand », parce qu’il s’est fait le plus petit, il n’a rien retenu pour lui, pas même le rang qui l’égalait à Dieu, et il s’est fait homme, nous ouvrant les chemins de la vie. Le Fils Unique de Dieu, engendré du Père avant les siècles, est descendu à Nazareth, entre Marie et Joseph, pour « grandir en sagesse en taille et en grâce sous le regard de Dieu et des hommes » (Lc 2, 52).
Aujourd’hui, Jésus met sous nos yeux un petit enfant, celui que nous avons à devenir ; celui qui révèle notre identité profonde. Nous sommes tous appelés à devenir les fils bien-aimés du Père. « L’Esprit Saint lui-même affirme à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu » (1ère lect.). Dieu, dans sa bonté, le veut ainsi. C’est pourquoi il nous est nécessaire de devenir comme des petits enfants : il nous faut répondre à la disponibilité de Dieu qui se donne lui-même éternellement par une disponibilité capable d’accueillir ce don divin à chaque instant.
Cette disposition de cœur n’est pas un état, elle est une marche, un apprentissage ; on n’est enfant de Dieu qu’en cherchant toujours à le devenir. On ne le devient qu’en gardant les yeux fixés sur le Christ, notre modèle et notre route. Il nous faut apprendre à ne rechercher que la joie de notre Père des Cieux. Notre seul but, notre seule inquiétude, notre seule récompense est de faire la joie de notre Père. C’est ce qu’on appelle le don de soi. C’est aussi entrer dans la vie divine. La grandeur des fils du royaume est d’être les « héritiers de Dieu », ceux qui reçoivent de lui la capacité de tout donner par amour. Alors débarrassé de soi, le cœur unifié, on comprend la grandeur des enfants de Dieu, on découvre l’Enfant divin et ses trésors de simplicité et de grâce.
Telles sont les « nouvelles lumières », les « sens cachés et mystérieux » que sainte Thérèse de Lisieux a conquis dans sa marche de géant. Sa connaissance des mystères du royaume lui faisait éprouver que tout vient de Dieu, que tout retourne à Lui et demeure en Lui, pour le salut de tous, dans un mystère d'amour miséricordieux. Tel est le cœur de l’enfance spirituelle.
L’esprit d’enfance lui faisait adresser cette prière au Seigneur Jésus : « Ô Petit Enfant ! Mon unique Trésor, je m'abandonne à tes Divins Caprices, je ne veux pas d'autre joie que celle de te faire sourire. Imprime en moi tes grâces et tes vertus enfantines, afin qu'au jour de ma naissance au Ciel, les anges et les saints reconnaissent en ta petite épouse ».
La « petite Thérèse » s’adresse ainsi à ceux qui veulent découvrir la « petite voie » : « Consentez à être ce petit enfant. Par la pratique de toutes les vertus, levez toujours votre petit pied pour gravir l'escalier de la sainteté. Vous n'arriverez même pas à monter la première marche, mais le bon Dieu ne demande de vous que la bonne volonté. Bientôt vaincu par vos efforts inutiles, il descendra lui-même et vous prenant dans ses bras, vous emportera pour toujours dans son royaume ».
Sainte Thérèse, toi dont la bonté et la pureté d’âme ont vaincu le cœur du Père, apprends-nous à devenir comme le petit enfant que Jésus nous donne en exemple. Intercède pour que l’Esprit d’enfance nous assiste dans ce grand projet de Dieu qu’est notre sainteté. Que nous sachions rester disponibles, en tout temps, à l’action de Dieu qui se donne à nous, sans rien retenir pour lui.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
« Jésus se retourna et les interpella vivement »
L’Église catholique ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans [les] religions [non chrétiennes]. Elle considère avec un respect sincère ces manières d’agir et de vivre, ces règles et ces doctrines qui, tout en différant sous bien des aspects de ce qu’elle-même tient et propose, reflètent cependant souvent un rayon de la vérité qui illumine tous les hommes. Mais elle annonce sans cesse, et elle est tenue de le faire, le Christ qui est « la voie, la vérité et la vie » (Jn 14,6), en qui les hommes trouvent la plénitude de la vie religieuse et en qui Dieu s’est réconcilié toutes choses (2Co 5,18s). Elle exhorte donc ses enfants pour que, avec prudence et charité, par le dialogue et par la collaboration avec ceux qui suivent d’autres religions, et tout en témoignant de la foi et de la vie chrétiennes, ils reconnaissent, préservent et fassent progresser les biens spirituels, éthiques et socio-culturels qui se trouvent chez eux.
L’Église regarde avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes. Ils cherchent à se soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, même s’ils sont cachés, comme s’est soumis à Dieu Abraham, à qui la foi islamique se réfère volontiers. Bien qu’ils ne reconnaissent pas Jésus comme Dieu, ils le vénèrent comme prophète ; ils honorent sa mère virginale, Marie, et parfois même l’invoquent avec piété. De plus, ils attendent le jour du jugement, où Dieu rétribuera tous les hommes après les avoir ressuscités. C’est pourquoi ils accordent du prix à la vie morale et rendent un culte à Dieu, surtout par la prière, l’aumône et le jeûne.
Même si, au cours des siècles, de nombreuses dissensions et inimitiés se sont manifestées entre les chrétiens et les musulmans, le saint Concile les exhorte tous à oublier le passé et à pratiquer sincèrement une compréhension mutuelle, ainsi qu’à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté.
Concile Vatican II
Déclaration sur les relations de l’Église avec les religions non chrétiennes « Nostra Aetate », §2-3 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)
Dernière édition par Lumen le Mar 1 Oct 2013 - 12:42, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Lumen
C'est avec plaisir que je te relis
@bientôt chère Lumen
Maud
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@bientôt chère Lumen
Maud
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud,
Bonjour Lumen,
Bonjour mariejesus,
Bonjour soeurs et frères en dans la Parole de DIEU qui s'est fait chair,
Mercredi 2 Octobre 2013
Les Saints Anges Gardiens
26ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc)
Année C
(Première lecture)
Livre de l’Exode 23 : 20 à 23a
Je vais envoyer un Ange devant toi
Au Sinaï, Moïse transmettait au peuple les Paroles du SEIGNEUR :
« Je vais envoyer un Ange devant toi pour te garder en chemin et te faire parvenir au lieu que Je t'ai préparé. Respecte Sa Présence, écoute Sa Voix. Ne Lui résiste pas : Il ne te pardonnerait pas ta révolte, car Mon NOM est en Lui. Mais si tu Lui obéis parfaitement, si tu fais tout ce que Je dirai, Je serai l'ennemi de tes ennemis, Je poursuivrai tes persécuteurs. Mon Ange marchera devant toi. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Psaume 90 (91) : 12, 3et4, 5et6, 10et11
A l’abri chez le DIEU TRÈS-HAUT
(Psaume 90 (91) entièrement)
R/ Le SEIGNEUR a donné l'Ordre à Ses Anges de veiller sur chacun de tes pas.
Quand je me tiens sous l'abri du TRÈS-HAUT
et repose à l'Ombre du PUISSANT,
je dis au SEIGNEUR : « Mon Refuge,
mon Rempart, mon DIEU, dont je suis sûr ! » R/
C'est LUI qui te sauve des filets du chasseur
et de la peste maléfique ;
IL te couvre et te protège.
Tu trouves sous Son Aile un Refuge :
Sa Fidélité est une Armure, un Bouclier. R/
Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit,
ni la flèche qui vole au grand jour,
ni la peste qui rôde dans le noir,
ni le fléau qui frappe à midi. R/
Le malheur ne pourra te toucher,
ni le danger, approcher de ta demeure :
IL donne mission à Ses Anges
de te garder sur tous tes chemins. R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 18 : 1à5, 10
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Tous les Anges du SEIGNEUR, bénissez le SEIGNEUR : à LUI, Haute Gloire, Louange Éternelle ! Alléluia. (Dn 3,58)
Leurs Anges voient la Face de mon PÈRE
Les Disciples s'approchèrent de JÉSUS et LUI dirent : « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des Cieux ? »
Alors JÉSUS appela un petit enfant ; IL le plaça au milieu d'eux, et IL déclara : « Amen, Je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le Royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des Cieux. Et celui qui accueillera un enfant comme celui-ci en Mon NOM, c'est Moi qu'il accueille. Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, Je vous le dis, leurs Anges dans les Cieux voient sans cesse la Face de Mon PÈRE qui est aux Cieux. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=02/10/2013
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour Lumen,
Bonjour mariejesus,
Bonjour soeurs et frères en dans la Parole de DIEU qui s'est fait chair,
Mercredi 2 Octobre 2013
Les Saints Anges Gardiens
26ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc)
Année C
(Première lecture)
Livre de l’Exode 23 : 20 à 23a
Je vais envoyer un Ange devant toi
Au Sinaï, Moïse transmettait au peuple les Paroles du SEIGNEUR :
« Je vais envoyer un Ange devant toi pour te garder en chemin et te faire parvenir au lieu que Je t'ai préparé. Respecte Sa Présence, écoute Sa Voix. Ne Lui résiste pas : Il ne te pardonnerait pas ta révolte, car Mon NOM est en Lui. Mais si tu Lui obéis parfaitement, si tu fais tout ce que Je dirai, Je serai l'ennemi de tes ennemis, Je poursuivrai tes persécuteurs. Mon Ange marchera devant toi. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Psaume 90 (91) : 12, 3et4, 5et6, 10et11
A l’abri chez le DIEU TRÈS-HAUT
(Psaume 90 (91) entièrement)
R/ Le SEIGNEUR a donné l'Ordre à Ses Anges de veiller sur chacun de tes pas.
Quand je me tiens sous l'abri du TRÈS-HAUT
et repose à l'Ombre du PUISSANT,
je dis au SEIGNEUR : « Mon Refuge,
mon Rempart, mon DIEU, dont je suis sûr ! » R/
C'est LUI qui te sauve des filets du chasseur
et de la peste maléfique ;
IL te couvre et te protège.
Tu trouves sous Son Aile un Refuge :
Sa Fidélité est une Armure, un Bouclier. R/
Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit,
ni la flèche qui vole au grand jour,
ni la peste qui rôde dans le noir,
ni le fléau qui frappe à midi. R/
Le malheur ne pourra te toucher,
ni le danger, approcher de ta demeure :
IL donne mission à Ses Anges
de te garder sur tous tes chemins. R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 18 : 1à5, 10
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Tous les Anges du SEIGNEUR, bénissez le SEIGNEUR : à LUI, Haute Gloire, Louange Éternelle ! Alléluia. (Dn 3,58)
Leurs Anges voient la Face de mon PÈRE
Les Disciples s'approchèrent de JÉSUS et LUI dirent : « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des Cieux ? »
Alors JÉSUS appela un petit enfant ; IL le plaça au milieu d'eux, et IL déclara : « Amen, Je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le Royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des Cieux. Et celui qui accueillera un enfant comme celui-ci en Mon NOM, c'est Moi qu'il accueille. Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, Je vous le dis, leurs Anges dans les Cieux voient sans cesse la Face de Mon PÈRE qui est aux Cieux. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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http://services.liturgiecatholique.fr/
Leurs Anges voient la Face de mon PÈRE
Évangile + commentaire (audio)
http://www.radio-fidelite.com/evangcom.php?jour=275
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Merci Maud et Merci Nicolas de reprendre les textes du jour!
AZUR- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1742
Localisation : France
Inscription : 12/07/2012
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour et Merci AZUR
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Une méditation pour l'" évangile de ce jour :
Leurs anges voient la face de mon Père
Prière d'introduction
Seigneur, viens en mon cœur. Viens habiter en moi. Tu es le seul qui puisses changer mon cœur. Tu es le seul qui puisses transformer mes ténèbres en lumière.
Demande
Un cœur pur.
Points de réflexion
1.Dans ce passage de l’Évangile de Matthieu, les apôtres demandent à Jésus qui sera le plus grand dans le Royaume des Cieux, et Jésus, comme nous le narrent d’autres passages de l’Évangile, prend un enfant près de lui, pour leur montrer à qui il faut ressembler pour pouvoir entrer dans le Royaume
. Jésus parle ensuite des anges des petits, qui sont constamment devant la face de Dieu. Cela peut nous donner une occasion de réfléchir un peu sur ce que sera le Royaume des Cieux, le Ciel.
2. Jésus nous met ici en garde contre le mépris
. Dans le Royaume des Cieux, il ne pourra pas y avoir de mépris. Il ne pourra y avoir dans les cœurs ni haine, ni mauvaise estime des autres. Ceux qui se considèrent supérieurs aux autres ne pourront pas y entrer. Telle est une des conditions indispensables pour que la paix et l’amour règnent sans partage dans le Ciel.
Voilà pourquoi notre cœur a besoin d’être purifié, d’être vidé de toutes les haines, les rancœurs, les mépris, les sentiments de supériorité que nous pouvons avoir.
Contempler l’harmonie et la paix qu’il y aura dans le Ciel, doit nous pousser à vouloir toujours purifier notre cœur de toute trace d’orgueil ou d’égoïsme.
3. Quand on essaye d’imaginer un ange, il arrive parfois qu’on se le représente avec un corps transparent.
Cette image, bien que trop « anthropomorphique », représente sans doute une profonde réalité : au Ciel nous serons des êtres transparents, mais ce ne sera pas notre corps, mais notre âme qui sera transparente, ce qu’il y a dans notre cœur. Il est donc très important de le rendre pur, de le laisser se remplir d’amour.
Tous nos mauvais désirs et nos mauvaises intentions, que nous pouvons cacher en ce monde, tout cela devra paraître au grand jour après notre mort. Faisons donc tout ce que nous pouvons pour être des êtres remplis de lumière, et non de ténèbres.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, pour toi, tout est possible. Je sais bien que par mes propres forces je ne pourrai pas purifier mon cœur. Mais j’ai confiance en toi. Ton précieux sang répandu pour moi me lave de tous mes péchés.
Résolution
Essayer d’avoir de bonnes pensées envers une personne que je n’estime pas beaucoup.
SOURCE : Catholique.org
Jésus et les enfants
Bonjour Lumen
Bonjour et Merci AZUR
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Une méditation pour l'" évangile de ce jour :
Leurs anges voient la face de mon Père
Prière d'introduction
Seigneur, viens en mon cœur. Viens habiter en moi. Tu es le seul qui puisses changer mon cœur. Tu es le seul qui puisses transformer mes ténèbres en lumière.
Demande
Un cœur pur.
Points de réflexion
1.Dans ce passage de l’Évangile de Matthieu, les apôtres demandent à Jésus qui sera le plus grand dans le Royaume des Cieux, et Jésus, comme nous le narrent d’autres passages de l’Évangile, prend un enfant près de lui, pour leur montrer à qui il faut ressembler pour pouvoir entrer dans le Royaume
. Jésus parle ensuite des anges des petits, qui sont constamment devant la face de Dieu. Cela peut nous donner une occasion de réfléchir un peu sur ce que sera le Royaume des Cieux, le Ciel.
2. Jésus nous met ici en garde contre le mépris
. Dans le Royaume des Cieux, il ne pourra pas y avoir de mépris. Il ne pourra y avoir dans les cœurs ni haine, ni mauvaise estime des autres. Ceux qui se considèrent supérieurs aux autres ne pourront pas y entrer. Telle est une des conditions indispensables pour que la paix et l’amour règnent sans partage dans le Ciel.
Voilà pourquoi notre cœur a besoin d’être purifié, d’être vidé de toutes les haines, les rancœurs, les mépris, les sentiments de supériorité que nous pouvons avoir.
Contempler l’harmonie et la paix qu’il y aura dans le Ciel, doit nous pousser à vouloir toujours purifier notre cœur de toute trace d’orgueil ou d’égoïsme.
3. Quand on essaye d’imaginer un ange, il arrive parfois qu’on se le représente avec un corps transparent.
Cette image, bien que trop « anthropomorphique », représente sans doute une profonde réalité : au Ciel nous serons des êtres transparents, mais ce ne sera pas notre corps, mais notre âme qui sera transparente, ce qu’il y a dans notre cœur. Il est donc très important de le rendre pur, de le laisser se remplir d’amour.
Tous nos mauvais désirs et nos mauvaises intentions, que nous pouvons cacher en ce monde, tout cela devra paraître au grand jour après notre mort. Faisons donc tout ce que nous pouvons pour être des êtres remplis de lumière, et non de ténèbres.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, pour toi, tout est possible. Je sais bien que par mes propres forces je ne pourrai pas purifier mon cœur. Mais j’ai confiance en toi. Ton précieux sang répandu pour moi me lave de tous mes péchés.
Résolution
Essayer d’avoir de bonnes pensées envers une personne que je n’estime pas beaucoup.
SOURCE : Catholique.org
Jésus et les enfants
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud,
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goutez et voyez comme est bon
le Seigneur !
mercredi 2 octobre 2013 : Saints Anges gardiens
En ce jour où l’Eglise nous invite à faire mémoire des anges gardiens, il est important de nous rappeler que le Christ est le centre du monde angélique. Les anges sont à Lui parce que créés par et pour Lui : « Car c'est en lui qu'ont été créées toutes choses, dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles: trônes, seigneuries, principautés, puissances; tout a été créé par lui et pour lui » (Col 1,16). Ils sont à Lui plus encore parce qu'Il les a faits messagers de son dessein de salut. Le salut, voilà ce que les anges nous annoncent et ce vers quoi ils ont la mission de nous conduire. Dans son Adversus Eunomium, saint Basile nous dit que : « Chaque fidèle a à ses côtés un ange comme protecteur et pasteur pour le conduire à la vie. »
Les anges sont ceux que Dieu a envoyés pour nous guider jusque dans la véritable Terre Promise, sa nature et sa vie divine dont il désire nous rendre participants. Nous touchons ici la mission propre des anges gardiens que nous retrouvons exposée également dans la première lecture de ce jour (Ex 23, 20-23a) : « Je vais envoyer un ange devant toi pour te garder en chemin et te faire parvenir au lieu que je t'ai préparé ».
Pour atteindre cette Terre Promise du Royaume de Dieu, il s’agit d’écouter notre ange gardien qui se fait l’écho auprès de nous de la Parole de Dieu, de la Parole du Verbe, qui annonce et accomplit notre salut dans la mesure où nous l’accueillons et la laissons œuvrer en nous : « Respecte sa présence, écoute sa voix. Ne lui résiste pas : il ne te pardonnerait pas ta révolte, car mon Nom est en lui. Mais si tu lui obéis parfaitement, si tu fais tout ce que je dirai, je serai l'ennemi de tes ennemis, je poursuivrai tes persécuteurs. Mon ange marchera devant toi. » (Cf. 1ère lecture)
Nous trouvons à nouveau le lien entre le Christ et le monde angélique. Grégoire de Nysse disait : « Le véritable ‘ange’ c’est le Fils, le Logos (le Verbe) qui était dans le principe, en tant que c’est Lui qui annonce et réalise pour nous la volonté du Père, à savoir notre salut. »
Notre ange gardien nous remet sans cesse en mémoire ce à quoi nous sommes appelés. C’est en ce sens là qu’il nous garde durant notre pèlerinage terrestre. Cet office, il l’accomplit d’abord et avant tout par le service de louange et d’adoration qu’il rend à Dieu, lui qui, comme nous le rappelle Jésus dans l’évangile, voit sans cesse la face du Père qui est aux cieux (Mt 18, 10).
En effet, l’homme est créé pour louer et adorer Dieu. Les dernières pages du livre de l’Apocalypse nous rappelle que tout le bonheur du ciel – et donc le salut réalisé – c’est d’être devant Dieu, de le bénir, de le louer, d’entrer dans l’adoration : « De malédiction, il n'y en aura plus; le trône de Dieu et de l'Agneau sera dressé dans la ville, et les serviteurs de Dieu l'adoreront; ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. De nuit, il n'y en aura plus ; ils se passeront de lampe ou de soleil pour s'éclairer, car le Seigneur Dieu répandra sur eux sa lumière, et ils régneront pour les siècles des siècles. » (Ap 22, 3-5) Puisse notre Ange nous garder dans la louange et l’adoration de notre Dieu. Saint Augustin disait : « Notre exercice ici-bas, ce doit être la louange de Dieu, car notre bonheur dans l’éternité, ce sera la louange de Dieu. Nul ne peut devenir propre à cet avenir, s’il ne s’y exerce dès maintenant. C’est bien pourquoi, dès aujourd’hui, nous louons Dieu. »
« O saint Ange de Dieu […], je vous rends grâces de ce que vous m’assistez si fidèlement, me protégez si constamment, me défendez si puissamment contre les attaques de l’ange des ténèbres. Bénie soit l’heure depuis laquelle vous travaillez à mon salut ; que le Cœur de Jésus rempli d’amour pour ses enfants, vous en récompense. O mon ange tutélaire, que j’ai de regret de mes résistances à vos inspirations, de mon peu de respect pour votre sainte présence, de tant de fautes par lesquelles je vous ai contristé, vous mon meilleur, mon plus fidèle ami. Pardonnez-moi ; ne cessez pas de m’éclairer, de me guider, de me reprendre. Ne m’abandonnez pas un seul instant, jusqu’à celui qui sera le dernier de ma vie ; et qu’alors mon âme, portée sur vos ailes, trouve miséricorde auprès de son juge, et la paix éternelle parmi les élus. Amen. » (Sainte Gertrude)
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Directoire sur la piété populaire et la liturgie
Principes et Orientations
Cité du Vatican, mai 2002
Les saints Anges
213. L’Eglise, dans son enseignement, présente, dans un langage clair et sobre, "l’existence des êtres spirituels et incorporels, que la Sainte Ecriture appelle les Anges, comme une vérité de foi. A ce témoignage explicite de l’Ecriture correspond l’unanimité de la Tradition".
Selon l’Ecriture Sainte, les Anges sont les messagers de Dieu, "invincibles porteurs de ses ordres, attentifs au son de sa parole" (Ps 103, 20), placés au service de son dessein de salut, "envoyés en service pour ceux qui doivent hériter du salut" (He 1, 14).
214. Les fidèles n’ignorent pas généralement les nombreux épisodes de l’Ancienne et de la Nouvelle alliance, dans lesquels les saints Anges manifestent leur présence. Ainsi, ils savent notamment que les Anges gardent les portes du paradis terrestre (cf Gn 3, 24), qu’ils sauvent Agar et son enfant Ismaël (cf. Gn 21, 17), qu’ils retiennent la main d’Abraham qui s’apprête à sacrifier Isaac (cf Gn 22, 11), qu’ils annoncent des naissances prodigieuses (cf. Jg 13, 3-7), qu’ils gardent les pas du juste (cf. Ps 91, 11), qu’ils louent sans cesse le Seigneur (cf. Is 6, 1-4), et qu’ils présentent à Dieu les prières des Saints (cf. Ap 8, 3-4). Ils se souviennent aussi de l’Ange qui intervint en faveur du prophète Elie, en fuite et à bout de forces (cf. 1 R 19, 4-8.), d’Azarias et de ses compagnons jetés dans la fournaise (cf. Dn 3, 49-50), de Daniel enfermé dans la fosse aux lions (cf. Dn 6, 23). Enfin, l’histoire de Tobie leur est familière : Raphaël "l’un des sept Anges qui se tiennent devant le Seigneur" (Tb 12, 15), rendit de nombreux services à Tobie, au jeune Tobie, son fils, et à Sara, la femme de ce dernier.
Les fidèles savent aussi que les anges sont présents dans un certain nombre d’épisodes de la vie de Jésus, où ils exercent une fonction particulière : ainsi, l’Ange Gabriel annonce à Marie qu’elle concevra et donnera naissance au Fils du Très-Haut (cf. Lc 1, 26-38), et, de même, un Ange révèle à Joseph l’origine surnaturelle de la maternité de la Vierge (cf. Mt 1, 18-25) ; les Anges annoncent aux bergers de Béthléem la joyeuse nouvelle de la naissance du Sauveur (cf. Lc 2, 8-14) ; "l’Ange du Seigneur" protège la vie de l’enfant Jésus menacée par Hérode (cf. Mt 2, 13-20) ; les Anges assistent Jésus pendant son séjour dans le désert (cf. Mt 4, 11) et ils le réconfortent durant son agonie (cf. Lc 22, 43) ; enfin, ils annoncent aux femmes, qui se rendent au tombeau du Christ, que celui-ci est "ressuscité" (cf. Mc 16, 1-8.), et ils interviennent encore au moment de l’Ascension pour révéler aux disciples le sens de cet événement et pour annoncer que "Jésus... reviendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel" (Ac 1, 11).
Les fidèles comprennent l’importance de l’avertissement de Jésus de ne pas mépriser un seul des petits qui croient en lui, "parce que leurs Anges dans les cieux contemplent sans cesse la face de mon Père" (Mt 18, 10), ainsi que la parole réconfortante selon laquelle "il y a de la joie chez les Anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit" (Lc 15, 10). Enfin, les fidèles savent que "le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les Anges avec lui" (Mt 25, 31) pour juger les vivants et les morts, et mettre un point final à l’histoire.
215. L’Eglise qui, à ses débuts, fut gardée et défendue par le ministère des Anges (Ac 5, 17-20; 12, 6-11) expérimente constamment la"protection mystérieuse et puissante" de ces esprits célestes, qu’elle vénère et dont elle sollicite l’intercession.
Au cours de l’Année liturgique, l’Eglise célèbre la participation des Anges aux événements du salut ; elle consacre aussi à leur mémoire certains jours particuliers : le 29 septembre (fête des Archanges Michel, Gabriel et Raphaël) et le 2 octobre (mémoire des Anges Gardiens). L’Eglise célèbre encore en leur honneur une Messe votive, dont la préface proclame que "la gloire de Dieu resplendit dans les Anges" ; dans la célébration des mystères divins, elle s’associe au chant des Anges pour proclamer la gloire du Dieu trois fois saint (cf. Is. 6, 3) et elle sollicite leur aide pour porter l’offrande eucharistique "sur l’autel céleste, en présence de la gloire de Dieu" ; elle célèbre l’office de louange en leur présence (cf. Ps. 137, 1) ; elle confie les prières des fidèles au ministère des Anges (cf. ap. 5, 8; 8, 3), ainsi que la douleur des pénitents, et la défense des innocents contre les attaques du Malin ; à la fin de chaque journée, elle implore Dieu d’envoyer ses anges pour garder ceux qui prient dans la paix ; elle prie les esprits célestes de venir en aide aux agonisants ; et, au cours du rite des obsèques, elle supplie les Anges d’accompagner l’âme du défunt jusqu’au paradis et de garder son tombeau.
216. Tout au long des siècles, les fidèles ont exprimé leur foi dans le ministère des Anges en recourant à de nombreuses formes de piété : ainsi, ils ont choisi les Anges comme patrons des villes et protecteurs des corporations ; ils ont érigé en leur honneur des sanctuaires célèbres (le Mont-Saint-Michel en Normandie, Saint-Michel de Cluse dans le Piémont, et Saint-Michel du Mont-Gargan dans les Pouilles), et fixé des jours de fête ; enfin, ils ont composé des hymnes et des pieux exercices.
La piété populaire a contribué, d’une manière particulière, au développement de la dévotion envers l’Ange Gardien. Saint Basile le Grand (+379) enseignait déjà que "chaque fidèle a, près de lui, un Ange qui le protège et le conduit sur le chemin qui mène à la vie éternelle". Cette doctrine vénérable s’est peu à peu consolidée tout au long des siècles en se rattachant à des fondements bibliques et patristiques, et elle a donné naissance à des expressions variées de la piété populaire, jusqu’à l’œuvre de saint Bernard de Clairvaux (+ 1153), qui est considéré comme le grand docteur et l’apôtre éminent de la dévotion envers les Anges Gardiens. Pour saint Bernard, les Anges Gardiens sont la preuve que "le ciel ne néglige rien de ce qui peut nous être utile", c’est pourquoi il place "à nos côtés ces esprits célestes qui ont pour mission de nous protéger, de nous instruire et de nous guider".
La dévotion envers les Anges Gardiens suscite aussi un style de vie qui est caractérisé par :
- l’action de grâces adressée à Dieu qui accepte de placer des esprits d’une si grande sainteté et dignité au service des hommes ;
- une attitude de droiture et de piété, suscitée par la conscience de vivre constamment en présence des saints Anges ;
- une confiance sereine dans les situations difficiles, inspirée par la conviction que le Seigneur guide et assiste le fidèle sur le chemin de la justice, en recourant en particulier au ministère des Anges.
Parmi les prières adressées à l’Ange Gardien, celle de l’Angele Dei est particulièrement répandue ; dans de nombreuses familles, elle fait partie de la prière du matin et du soir, et, en de nombreux endroits, elle accompagne aussi la prière de l’Angelus Domini.
217. Les expressions de la piété populaire envers les saints Anges sont légitimes et bienfaisantes, mais elles peuvent donner lieu à des déviations, parmi lesquelles il convient de citer :
- l’erreur suivante peut progressivement s’immiscer dans l’âme de certains fidèles : le monde et la vie seraient soumis à des tensions démiurgiques, c’est-à-dire à la lutte incessante entre les bons esprits et les esprits mauvais, ou entre les Anges et les démons ; l’homme serait alors terrassé par des puissances supérieures contre lesquelles il ne pourrait rien faire. Une telle conception a pour effet d’affaiblir le sens de la responsabilité personnelle ; de plus, elle ne concorde pas avec l’enseignement authentique de l’Evangile à propos de la lutte contre le Malin ; l’Evangile exige, en effet, du disciple du Christ la droiture morale, l’engagement pour l’Evangile, l’humilité et la prière ;
- certains fidèles peuvent être tentés de considérer les événements de la vie quotidienne d’une manière schématique et simpliste, voire infantile, en rendant le Malin responsable de leurs difficultés, y compris les plus minimes, et, au contraire, en attribuant à l’Ange Gardien leurs succès et leurs réalisations positives ; or, de telles interprétations n’ont aucun rapport, ou si peu, avec le véritable progrès spirituel de la personne qui consiste à rejoindre le Christ. Il faut aussi réprouver l’usage de donner aux Anges des noms particuliers, que la Sainte Ecriture ignore, hormis ceux de Michel, Gabriel et Raphaël.
Voir le document intégral: http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccdds/documents/rc_con_ccdds_doc_20020513_vers-direttorio_fr.html
Litanies aux Anges gardiens
Seigneur, ayez pitié de nous
Jésus-Christ, ayez pitié de nous
Seigneur, ayez pitié de nous
Jésus-Christ, écoutez-nous
Jésus-Christ, exaucez-nous
Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Dieu, le Fils Rédempteur du monde, ayez pitié de nous
Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Trinité sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous
Sainte Marie, priez pour nous
Sainte Mère de Dieu, priez pour nous
O Marie, Reine des Anges, priez pour nous
Saint Michel Archange, priez pour nous
Saint Gabriel Archange, priez pour nous
Saint Raphaël Archange, priez pour nous
Saints anges et archanges, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui contemplez la Face du Père céleste, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui ne vous écartez jamais de nous, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui nous êtes attachés par une céleste amitié, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui nous exhortez fidèlement, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, nos sages conseillers, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui nous préservez de nombreux maux du corps et de l'âme, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, nos puissants défenseurs contre les assauts de l'Ennemi, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui nous soutenez dans la tentation, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui nous aidez quand nous chancelons et tombons, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui nous consolez dans la misère et la souffrance, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui portez nos prières devant le Trône de Dieu, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui nous aidez à progresser vers le bien par vos inspirations et vos suggestions, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui malgré nos fautes ne vous éloignez jamais de nous, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui vous réjouissez de nos progrès, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui veillez sur nous et priez quand nous dormons, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui ne nous quittez pas au moment de l'agonie, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui consolez les âmes du Purgatoire, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui conduisez les justes au Ciel, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, avec qui un jour nous verrons Dieu et le louerons éternellement, priez pour nous
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous Seigneur
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous Seigneur
Prions.
Dieu éternel et tout-puissant qui dans votre ineffable bonté, avez envoyé à tous les hommes, dès le sein maternel, un ange particulier pour la protection du corps et de l'âme, accordez-nous de l'aimer et de le suivre fidèlement afin que nous parvenions avec lui à l'éternelle félicité.
Par Jésus-Christ Notre-Seigneur.
Amen.
L'Ange gardien, tome 2, 1997, © Editions Bénédictines, Rue E. Guinnepain - 36170 Saint-Benoît-du-Sault - France.
Litanies des saints Anges
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Dieu le Père, qui régnez dans les cieux, ayez pitié de nous.
Dieu le Fils, qui êtes venu sauver le monde, ayez pitié de nous.
Dieu le Saint-Esprit, qui remplissez l'univers, ayez pitié de nous.
Trinité adorable, qui faites la félicité des Esprits bienheureux, ayez pitié de nous.
Sainte Marie, Reine des Anges, priez pour nous.
Saint Michel, Prince de la milice céleste, priez pour nous.
Saint Gabriel, envoyé du Très-Haut vers la plus pure des vierges, priez pour nous.
Saint Raphaël, conducteur du jeune et vertueux Tobie, priez pour nous.
Saint Ange gardien, ma lumière, mon protecteur, mon conseil et mon guide, priez pour nous.
Saints Chérubins, Séraphins, Trônes, Dominations, Vertus, Puissances, et Principautés, priez pour nous.
Saints Archanges et saints Anges, priez pour nous.
Saints Anges, qui chantez sans cesse les louanges du Dieu trois fois saint, priez pour nous.
Saints Anges, qui ne respirez que la gloire du Seigneur, et qui brûlez du feu de son amour, priez pour nous.
Saints Anges, qui goûtez une joie toute céleste à la conversion d'un pécheur, priez pour nous.
Saints Anges, qui présentez au Tout-puissant nos misères et nos vœux, priez pour nous.
Saints Anges, qui volez à notre secours dans tous les dangers, priez pour nous.
Saints Anges, qui nous soutenez dans tous nos combats, priez pour nous.
Saints Anges, qui nous protégez, surtout dans nos derniers assauts, priez pour nous.
Saints Anges, qui portez nos âmes dans le sein du Dieu des miséricordes, priez pour nous.
Vous tous, Esprits bienheureux, qui travaillez sans cesse à nous associer à votre bonheur, priez pour nous.
Et vous, ô Jésus, Ange de l'alliance éternelle entre Dieu et les hommes, soyez-nous propice et pardonnez-nous.
Divin Jésus, Ange tout-puissant du Conseil céleste, exaucez-nous.
De tous les maux que nous souffrons, et de nos iniquités qui en sont la source funeste, délivrez-nous, Seigneur.
Des efforts de l'ange des ténèbres, si multipliés de nos jours, délivrez-nous, Seigneur.
De la mort subite et imprévue, mais surtout de la mort éternelle, délivrez-nous, Seigneur.
Par l'intercession de vos saints Anges, délivrez-nous, Seigneur.
Nous implorons vos grandes miséricordes, exaucez-nous, Seigneur.
Nous vous prions de nous pardonner nos iniquités, exaucez-nous, Seigneur.
Nous vous prions de préserver nos âmes et celles de nos frères du malheur de vous offenser encore, et de nous perdre pour jamais, exaucez-nous, Seigneur.
Nous vous prions d'envoyer vos Anges de paix, pour réunir en vous tous les esprits et tous les cœurs, exaucez-nous, Seigneur.
Nous vous prions de nous rendre attentifs et fidèles à suivre les inspirations de ceux auxquels vous nous avez confiés, exaucez-nous, Seigneur.
Nous vous prions de procurer par vos saints Anges, le soulagement et la délivrance des âmes qui gémissent dans le purgatoire, exaucez-nous, Seigneur.
Nous vous prions de nous secourir nous-mêmes à l'heure de la mort par le ministère de ces Esprits célestes, exaucez-nous, Seigneur.
Nous vous prions de recevoir nos âmes par leurs mains, et de nous faire jouir avec eux des délices de votre divine présence, exaucez-nous, Seigneur.
Fils de Dieu, que les Anges contemplent et adorent éternellement, exaucez-nous.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.
Prions.
Seigneur, qui partagez avec un ordre admirable les divers ministères et fonctions des Anges et des hommes, accordez-nous par votre grâce, que ceux qui assistent toujours dans le ciel en votre présence pour vous servir, défendent aussi notre vie sur la terre : par Notre Seigneur Jésus-Christ, ainsi soit-il.
Prière extraite de "L'Ange conducteur dans la vie chrétienne", Malines, H. Dessain, 1894.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goutez et voyez comme est bon
le Seigneur !
mercredi 2 octobre 2013 : Saints Anges gardiens
- Les Saints Anges Gardiens:
- Les Saints Anges Gardiens
C'est une vérité de foi que les anges, tout bienheureux qu'ils sont, reçoivent une mission de Dieu auprès des hommes ; les paroles de Notre-Seigneur, l'enseignement des Docteurs et des saints, l'autorité de l'Église, ne nous permettent pas d'en douter. Si les démons, en légions innombrables, rôdent autour de nous comme des lions prêts à nous dévorer, selon la parole de saint Pierre, il est consolant pour nous de songer que Dieu nous a donné des défenseurs plus nombreux et plus puissants que les démons.
C'est au plus tard dès sa naissance que tout homme venant au monde est confié à la garde d'un esprit céleste ; les païens, les hérétiques, les pécheurs eux-mêmes, ne sont pas privés de ce bienfait de Dieu. Il est même certain que divers personnages, en raison de leur situation, comme les rois, les pontifes, ou en raison des vues spéciales de Dieu sur eux, comme nombre de saints, ont parfois plusieurs anges gardiens. Il semble indubitable que non seulement les individus, mais les sociétés et les institutions, sont confiées aussi spécialement à la garde des anges ; l'Église, les royaumes, les provinces, les diocèses, les paroisses, les familles, les ordres religieux, les communautés, ont leurs angéliques protecteurs.
Les anges nous préservent d'une foule de maux et de dangers, ils éloignent de nous les occasions du péché ; ils nous inspirent de saintes pensées et nous portent à la vertu, nous soutiennent dans les tentations, nous fortifient dans nos faiblesses, nous animent dans nos découragements, nous consolent dans nos afflictions. Ils combattent avec nous contre le démon et nous prémunissent contre ses pièges ; si nous tombons, par fragilité ou par malice, ils nous relèvent par le remords, par les pensées de la foi, par la crainte des jugements de Dieu, et nous procurent divers moyens de conversion : ils portent nos bonnes œuvres et nos prières à Dieu, réparent nos fautes, intercèdent pour nous auprès de la divine miséricorde, suspendent la vengeance céleste au-dessus de nos têtes ; enfin ils nous éclairent et nous soutiennent dans la maladie et à l'heure de la mort, nous assistent au jugement de Dieu, visitent les âmes du purgatoire.
Saint Bernard résume nos devoirs en trois mots : « Quel respect, quel amour, quelle confiance de notre part ne méritent pas les anges ! Respect pour leur présence, amour à cause de leur bienveillance, confiance en leur protection. » Ajoutons un quatrième devoir, la docilité à leurs bonnes inspirations.
En ce jour où l’Eglise nous invite à faire mémoire des anges gardiens, il est important de nous rappeler que le Christ est le centre du monde angélique. Les anges sont à Lui parce que créés par et pour Lui : « Car c'est en lui qu'ont été créées toutes choses, dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles: trônes, seigneuries, principautés, puissances; tout a été créé par lui et pour lui » (Col 1,16). Ils sont à Lui plus encore parce qu'Il les a faits messagers de son dessein de salut. Le salut, voilà ce que les anges nous annoncent et ce vers quoi ils ont la mission de nous conduire. Dans son Adversus Eunomium, saint Basile nous dit que : « Chaque fidèle a à ses côtés un ange comme protecteur et pasteur pour le conduire à la vie. »
Les anges sont ceux que Dieu a envoyés pour nous guider jusque dans la véritable Terre Promise, sa nature et sa vie divine dont il désire nous rendre participants. Nous touchons ici la mission propre des anges gardiens que nous retrouvons exposée également dans la première lecture de ce jour (Ex 23, 20-23a) : « Je vais envoyer un ange devant toi pour te garder en chemin et te faire parvenir au lieu que je t'ai préparé ».
Pour atteindre cette Terre Promise du Royaume de Dieu, il s’agit d’écouter notre ange gardien qui se fait l’écho auprès de nous de la Parole de Dieu, de la Parole du Verbe, qui annonce et accomplit notre salut dans la mesure où nous l’accueillons et la laissons œuvrer en nous : « Respecte sa présence, écoute sa voix. Ne lui résiste pas : il ne te pardonnerait pas ta révolte, car mon Nom est en lui. Mais si tu lui obéis parfaitement, si tu fais tout ce que je dirai, je serai l'ennemi de tes ennemis, je poursuivrai tes persécuteurs. Mon ange marchera devant toi. » (Cf. 1ère lecture)
Nous trouvons à nouveau le lien entre le Christ et le monde angélique. Grégoire de Nysse disait : « Le véritable ‘ange’ c’est le Fils, le Logos (le Verbe) qui était dans le principe, en tant que c’est Lui qui annonce et réalise pour nous la volonté du Père, à savoir notre salut. »
Notre ange gardien nous remet sans cesse en mémoire ce à quoi nous sommes appelés. C’est en ce sens là qu’il nous garde durant notre pèlerinage terrestre. Cet office, il l’accomplit d’abord et avant tout par le service de louange et d’adoration qu’il rend à Dieu, lui qui, comme nous le rappelle Jésus dans l’évangile, voit sans cesse la face du Père qui est aux cieux (Mt 18, 10).
En effet, l’homme est créé pour louer et adorer Dieu. Les dernières pages du livre de l’Apocalypse nous rappelle que tout le bonheur du ciel – et donc le salut réalisé – c’est d’être devant Dieu, de le bénir, de le louer, d’entrer dans l’adoration : « De malédiction, il n'y en aura plus; le trône de Dieu et de l'Agneau sera dressé dans la ville, et les serviteurs de Dieu l'adoreront; ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. De nuit, il n'y en aura plus ; ils se passeront de lampe ou de soleil pour s'éclairer, car le Seigneur Dieu répandra sur eux sa lumière, et ils régneront pour les siècles des siècles. » (Ap 22, 3-5) Puisse notre Ange nous garder dans la louange et l’adoration de notre Dieu. Saint Augustin disait : « Notre exercice ici-bas, ce doit être la louange de Dieu, car notre bonheur dans l’éternité, ce sera la louange de Dieu. Nul ne peut devenir propre à cet avenir, s’il ne s’y exerce dès maintenant. C’est bien pourquoi, dès aujourd’hui, nous louons Dieu. »
« O saint Ange de Dieu […], je vous rends grâces de ce que vous m’assistez si fidèlement, me protégez si constamment, me défendez si puissamment contre les attaques de l’ange des ténèbres. Bénie soit l’heure depuis laquelle vous travaillez à mon salut ; que le Cœur de Jésus rempli d’amour pour ses enfants, vous en récompense. O mon ange tutélaire, que j’ai de regret de mes résistances à vos inspirations, de mon peu de respect pour votre sainte présence, de tant de fautes par lesquelles je vous ai contristé, vous mon meilleur, mon plus fidèle ami. Pardonnez-moi ; ne cessez pas de m’éclairer, de me guider, de me reprendre. Ne m’abandonnez pas un seul instant, jusqu’à celui qui sera le dernier de ma vie ; et qu’alors mon âme, portée sur vos ailes, trouve miséricorde auprès de son juge, et la paix éternelle parmi les élus. Amen. » (Sainte Gertrude)
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Directoire sur la piété populaire et la liturgie
Principes et Orientations
Cité du Vatican, mai 2002
Les saints Anges
213. L’Eglise, dans son enseignement, présente, dans un langage clair et sobre, "l’existence des êtres spirituels et incorporels, que la Sainte Ecriture appelle les Anges, comme une vérité de foi. A ce témoignage explicite de l’Ecriture correspond l’unanimité de la Tradition".
Selon l’Ecriture Sainte, les Anges sont les messagers de Dieu, "invincibles porteurs de ses ordres, attentifs au son de sa parole" (Ps 103, 20), placés au service de son dessein de salut, "envoyés en service pour ceux qui doivent hériter du salut" (He 1, 14).
214. Les fidèles n’ignorent pas généralement les nombreux épisodes de l’Ancienne et de la Nouvelle alliance, dans lesquels les saints Anges manifestent leur présence. Ainsi, ils savent notamment que les Anges gardent les portes du paradis terrestre (cf Gn 3, 24), qu’ils sauvent Agar et son enfant Ismaël (cf. Gn 21, 17), qu’ils retiennent la main d’Abraham qui s’apprête à sacrifier Isaac (cf Gn 22, 11), qu’ils annoncent des naissances prodigieuses (cf. Jg 13, 3-7), qu’ils gardent les pas du juste (cf. Ps 91, 11), qu’ils louent sans cesse le Seigneur (cf. Is 6, 1-4), et qu’ils présentent à Dieu les prières des Saints (cf. Ap 8, 3-4). Ils se souviennent aussi de l’Ange qui intervint en faveur du prophète Elie, en fuite et à bout de forces (cf. 1 R 19, 4-8.), d’Azarias et de ses compagnons jetés dans la fournaise (cf. Dn 3, 49-50), de Daniel enfermé dans la fosse aux lions (cf. Dn 6, 23). Enfin, l’histoire de Tobie leur est familière : Raphaël "l’un des sept Anges qui se tiennent devant le Seigneur" (Tb 12, 15), rendit de nombreux services à Tobie, au jeune Tobie, son fils, et à Sara, la femme de ce dernier.
Les fidèles savent aussi que les anges sont présents dans un certain nombre d’épisodes de la vie de Jésus, où ils exercent une fonction particulière : ainsi, l’Ange Gabriel annonce à Marie qu’elle concevra et donnera naissance au Fils du Très-Haut (cf. Lc 1, 26-38), et, de même, un Ange révèle à Joseph l’origine surnaturelle de la maternité de la Vierge (cf. Mt 1, 18-25) ; les Anges annoncent aux bergers de Béthléem la joyeuse nouvelle de la naissance du Sauveur (cf. Lc 2, 8-14) ; "l’Ange du Seigneur" protège la vie de l’enfant Jésus menacée par Hérode (cf. Mt 2, 13-20) ; les Anges assistent Jésus pendant son séjour dans le désert (cf. Mt 4, 11) et ils le réconfortent durant son agonie (cf. Lc 22, 43) ; enfin, ils annoncent aux femmes, qui se rendent au tombeau du Christ, que celui-ci est "ressuscité" (cf. Mc 16, 1-8.), et ils interviennent encore au moment de l’Ascension pour révéler aux disciples le sens de cet événement et pour annoncer que "Jésus... reviendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel" (Ac 1, 11).
Les fidèles comprennent l’importance de l’avertissement de Jésus de ne pas mépriser un seul des petits qui croient en lui, "parce que leurs Anges dans les cieux contemplent sans cesse la face de mon Père" (Mt 18, 10), ainsi que la parole réconfortante selon laquelle "il y a de la joie chez les Anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit" (Lc 15, 10). Enfin, les fidèles savent que "le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les Anges avec lui" (Mt 25, 31) pour juger les vivants et les morts, et mettre un point final à l’histoire.
215. L’Eglise qui, à ses débuts, fut gardée et défendue par le ministère des Anges (Ac 5, 17-20; 12, 6-11) expérimente constamment la"protection mystérieuse et puissante" de ces esprits célestes, qu’elle vénère et dont elle sollicite l’intercession.
Au cours de l’Année liturgique, l’Eglise célèbre la participation des Anges aux événements du salut ; elle consacre aussi à leur mémoire certains jours particuliers : le 29 septembre (fête des Archanges Michel, Gabriel et Raphaël) et le 2 octobre (mémoire des Anges Gardiens). L’Eglise célèbre encore en leur honneur une Messe votive, dont la préface proclame que "la gloire de Dieu resplendit dans les Anges" ; dans la célébration des mystères divins, elle s’associe au chant des Anges pour proclamer la gloire du Dieu trois fois saint (cf. Is. 6, 3) et elle sollicite leur aide pour porter l’offrande eucharistique "sur l’autel céleste, en présence de la gloire de Dieu" ; elle célèbre l’office de louange en leur présence (cf. Ps. 137, 1) ; elle confie les prières des fidèles au ministère des Anges (cf. ap. 5, 8; 8, 3), ainsi que la douleur des pénitents, et la défense des innocents contre les attaques du Malin ; à la fin de chaque journée, elle implore Dieu d’envoyer ses anges pour garder ceux qui prient dans la paix ; elle prie les esprits célestes de venir en aide aux agonisants ; et, au cours du rite des obsèques, elle supplie les Anges d’accompagner l’âme du défunt jusqu’au paradis et de garder son tombeau.
216. Tout au long des siècles, les fidèles ont exprimé leur foi dans le ministère des Anges en recourant à de nombreuses formes de piété : ainsi, ils ont choisi les Anges comme patrons des villes et protecteurs des corporations ; ils ont érigé en leur honneur des sanctuaires célèbres (le Mont-Saint-Michel en Normandie, Saint-Michel de Cluse dans le Piémont, et Saint-Michel du Mont-Gargan dans les Pouilles), et fixé des jours de fête ; enfin, ils ont composé des hymnes et des pieux exercices.
La piété populaire a contribué, d’une manière particulière, au développement de la dévotion envers l’Ange Gardien. Saint Basile le Grand (+379) enseignait déjà que "chaque fidèle a, près de lui, un Ange qui le protège et le conduit sur le chemin qui mène à la vie éternelle". Cette doctrine vénérable s’est peu à peu consolidée tout au long des siècles en se rattachant à des fondements bibliques et patristiques, et elle a donné naissance à des expressions variées de la piété populaire, jusqu’à l’œuvre de saint Bernard de Clairvaux (+ 1153), qui est considéré comme le grand docteur et l’apôtre éminent de la dévotion envers les Anges Gardiens. Pour saint Bernard, les Anges Gardiens sont la preuve que "le ciel ne néglige rien de ce qui peut nous être utile", c’est pourquoi il place "à nos côtés ces esprits célestes qui ont pour mission de nous protéger, de nous instruire et de nous guider".
La dévotion envers les Anges Gardiens suscite aussi un style de vie qui est caractérisé par :
- l’action de grâces adressée à Dieu qui accepte de placer des esprits d’une si grande sainteté et dignité au service des hommes ;
- une attitude de droiture et de piété, suscitée par la conscience de vivre constamment en présence des saints Anges ;
- une confiance sereine dans les situations difficiles, inspirée par la conviction que le Seigneur guide et assiste le fidèle sur le chemin de la justice, en recourant en particulier au ministère des Anges.
Parmi les prières adressées à l’Ange Gardien, celle de l’Angele Dei est particulièrement répandue ; dans de nombreuses familles, elle fait partie de la prière du matin et du soir, et, en de nombreux endroits, elle accompagne aussi la prière de l’Angelus Domini.
217. Les expressions de la piété populaire envers les saints Anges sont légitimes et bienfaisantes, mais elles peuvent donner lieu à des déviations, parmi lesquelles il convient de citer :
- l’erreur suivante peut progressivement s’immiscer dans l’âme de certains fidèles : le monde et la vie seraient soumis à des tensions démiurgiques, c’est-à-dire à la lutte incessante entre les bons esprits et les esprits mauvais, ou entre les Anges et les démons ; l’homme serait alors terrassé par des puissances supérieures contre lesquelles il ne pourrait rien faire. Une telle conception a pour effet d’affaiblir le sens de la responsabilité personnelle ; de plus, elle ne concorde pas avec l’enseignement authentique de l’Evangile à propos de la lutte contre le Malin ; l’Evangile exige, en effet, du disciple du Christ la droiture morale, l’engagement pour l’Evangile, l’humilité et la prière ;
- certains fidèles peuvent être tentés de considérer les événements de la vie quotidienne d’une manière schématique et simpliste, voire infantile, en rendant le Malin responsable de leurs difficultés, y compris les plus minimes, et, au contraire, en attribuant à l’Ange Gardien leurs succès et leurs réalisations positives ; or, de telles interprétations n’ont aucun rapport, ou si peu, avec le véritable progrès spirituel de la personne qui consiste à rejoindre le Christ. Il faut aussi réprouver l’usage de donner aux Anges des noms particuliers, que la Sainte Ecriture ignore, hormis ceux de Michel, Gabriel et Raphaël.
Voir le document intégral: http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccdds/documents/rc_con_ccdds_doc_20020513_vers-direttorio_fr.html
Litanies aux Anges gardiens
Seigneur, ayez pitié de nous
Jésus-Christ, ayez pitié de nous
Seigneur, ayez pitié de nous
Jésus-Christ, écoutez-nous
Jésus-Christ, exaucez-nous
Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Dieu, le Fils Rédempteur du monde, ayez pitié de nous
Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Trinité sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous
Sainte Marie, priez pour nous
Sainte Mère de Dieu, priez pour nous
O Marie, Reine des Anges, priez pour nous
Saint Michel Archange, priez pour nous
Saint Gabriel Archange, priez pour nous
Saint Raphaël Archange, priez pour nous
Saints anges et archanges, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui contemplez la Face du Père céleste, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui ne vous écartez jamais de nous, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui nous êtes attachés par une céleste amitié, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui nous exhortez fidèlement, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, nos sages conseillers, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui nous préservez de nombreux maux du corps et de l'âme, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, nos puissants défenseurs contre les assauts de l'Ennemi, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui nous soutenez dans la tentation, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui nous aidez quand nous chancelons et tombons, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui nous consolez dans la misère et la souffrance, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui portez nos prières devant le Trône de Dieu, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui nous aidez à progresser vers le bien par vos inspirations et vos suggestions, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui malgré nos fautes ne vous éloignez jamais de nous, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui vous réjouissez de nos progrès, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui veillez sur nous et priez quand nous dormons, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui ne nous quittez pas au moment de l'agonie, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui consolez les âmes du Purgatoire, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, qui conduisez les justes au Ciel, priez pour nous
Nos saints anges gardiens, avec qui un jour nous verrons Dieu et le louerons éternellement, priez pour nous
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous Seigneur
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous Seigneur
Prions.
Dieu éternel et tout-puissant qui dans votre ineffable bonté, avez envoyé à tous les hommes, dès le sein maternel, un ange particulier pour la protection du corps et de l'âme, accordez-nous de l'aimer et de le suivre fidèlement afin que nous parvenions avec lui à l'éternelle félicité.
Par Jésus-Christ Notre-Seigneur.
Amen.
L'Ange gardien, tome 2, 1997, © Editions Bénédictines, Rue E. Guinnepain - 36170 Saint-Benoît-du-Sault - France.
Litanies des saints Anges
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Dieu le Père, qui régnez dans les cieux, ayez pitié de nous.
Dieu le Fils, qui êtes venu sauver le monde, ayez pitié de nous.
Dieu le Saint-Esprit, qui remplissez l'univers, ayez pitié de nous.
Trinité adorable, qui faites la félicité des Esprits bienheureux, ayez pitié de nous.
Sainte Marie, Reine des Anges, priez pour nous.
Saint Michel, Prince de la milice céleste, priez pour nous.
Saint Gabriel, envoyé du Très-Haut vers la plus pure des vierges, priez pour nous.
Saint Raphaël, conducteur du jeune et vertueux Tobie, priez pour nous.
Saint Ange gardien, ma lumière, mon protecteur, mon conseil et mon guide, priez pour nous.
Saints Chérubins, Séraphins, Trônes, Dominations, Vertus, Puissances, et Principautés, priez pour nous.
Saints Archanges et saints Anges, priez pour nous.
Saints Anges, qui chantez sans cesse les louanges du Dieu trois fois saint, priez pour nous.
Saints Anges, qui ne respirez que la gloire du Seigneur, et qui brûlez du feu de son amour, priez pour nous.
Saints Anges, qui goûtez une joie toute céleste à la conversion d'un pécheur, priez pour nous.
Saints Anges, qui présentez au Tout-puissant nos misères et nos vœux, priez pour nous.
Saints Anges, qui volez à notre secours dans tous les dangers, priez pour nous.
Saints Anges, qui nous soutenez dans tous nos combats, priez pour nous.
Saints Anges, qui nous protégez, surtout dans nos derniers assauts, priez pour nous.
Saints Anges, qui portez nos âmes dans le sein du Dieu des miséricordes, priez pour nous.
Vous tous, Esprits bienheureux, qui travaillez sans cesse à nous associer à votre bonheur, priez pour nous.
Et vous, ô Jésus, Ange de l'alliance éternelle entre Dieu et les hommes, soyez-nous propice et pardonnez-nous.
Divin Jésus, Ange tout-puissant du Conseil céleste, exaucez-nous.
De tous les maux que nous souffrons, et de nos iniquités qui en sont la source funeste, délivrez-nous, Seigneur.
Des efforts de l'ange des ténèbres, si multipliés de nos jours, délivrez-nous, Seigneur.
De la mort subite et imprévue, mais surtout de la mort éternelle, délivrez-nous, Seigneur.
Par l'intercession de vos saints Anges, délivrez-nous, Seigneur.
Nous implorons vos grandes miséricordes, exaucez-nous, Seigneur.
Nous vous prions de nous pardonner nos iniquités, exaucez-nous, Seigneur.
Nous vous prions de préserver nos âmes et celles de nos frères du malheur de vous offenser encore, et de nous perdre pour jamais, exaucez-nous, Seigneur.
Nous vous prions d'envoyer vos Anges de paix, pour réunir en vous tous les esprits et tous les cœurs, exaucez-nous, Seigneur.
Nous vous prions de nous rendre attentifs et fidèles à suivre les inspirations de ceux auxquels vous nous avez confiés, exaucez-nous, Seigneur.
Nous vous prions de procurer par vos saints Anges, le soulagement et la délivrance des âmes qui gémissent dans le purgatoire, exaucez-nous, Seigneur.
Nous vous prions de nous secourir nous-mêmes à l'heure de la mort par le ministère de ces Esprits célestes, exaucez-nous, Seigneur.
Nous vous prions de recevoir nos âmes par leurs mains, et de nous faire jouir avec eux des délices de votre divine présence, exaucez-nous, Seigneur.
Fils de Dieu, que les Anges contemplent et adorent éternellement, exaucez-nous.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.
Prions.
Seigneur, qui partagez avec un ordre admirable les divers ministères et fonctions des Anges et des hommes, accordez-nous par votre grâce, que ceux qui assistent toujours dans le ciel en votre présence pour vous servir, défendent aussi notre vie sur la terre : par Notre Seigneur Jésus-Christ, ainsi soit-il.
Prière extraite de "L'Ange conducteur dans la vie chrétienne", Malines, H. Dessain, 1894.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud,
Bonjour Lumen,
Bonjour mariejesus,
Bonjour AZUR,
Bonjour soeurs et frères en dans la Parole de DIEU qui s'est fait chair,
Jeudi 3 Octobre 2013
De la férie
26ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert)
Année C
(Première lecture)
Livre de Néhémie
Proclamation solennelle de la Loi de Moïse
Quand arriva la fête du septième mois, tout le peuple se rassembla comme un seul homme sur la place située devant la Porte des eaux. On demanda au scribe Esdras d'apporter le Livre de la Loi de Moïse, que le SEIGNEUR avait donnée à Israël. Alors le prêtre Esdras apporta la Loi en présence de l'assemblée, composée des hommes, des femmes, et de tous les enfants en âge de comprendre. C'était le premier jour du septième mois.
Esdras, tourné vers la place de la Porte des eaux, fit la lecture dans le Livre, depuis le lever du jour jusqu'à midi, en présence des hommes, des femmes, et de tous les enfants en âge de comprendre : tout le peuple écoutait la lecture de la Loi.
Le scribe Esdras se tenait sur une tribune de bois, construite tout exprès. Esdras ouvrit le Livre ; tout le peuple le voyait, car il dominait l'assemblée. Quand il ouvrit le Livre, tout le monde se mit debout. Alors Esdras bénit le SEIGNEUR, le DIEU TRÈS GRAND, et tout le peuple, levant les mains, répondit : « Amen ! Amen ! » Puis ils s'inclinèrent et se prosternèrent devant le SEIGNEUR, le visage contre terre. Esdras lisait un passage dans le Livre de la Loi de DIEU, puis les lévites traduisaient, donnaient le sens, et l'on pouvait comprendre.
Néhémie le gouverneur, Esdras qui était prêtre et scribe, et les lévites qui donnaient les explications, dirent à tout le peuple : « Ce jour est consacré au SEIGNEUR votre DIEU ! Ne prenez pas le deuil, ne pleurez pas ! » Car ils pleuraient tous en entendant les Paroles de la Loi. Esdras leur dit encore : « Allez, mangez des viandes savoureuses, buvez des boissons aromatisées, et envoyez une part à celui qui n'a rien de prêt. Car ce jour est consacré à notre DIEU ! Ne vous affligez pas : la Joie du SEIGNEUR est votre Rempart ! »
Les lévites calmaient tout le peuple en disant : « Cessez de pleurer, car ce jour est Saint. Ne vous affligez pas ! »
Puis tout le peuple se dispersa pour aller manger, boire, envoyer des parts à ceux qui n'avaient rien de prêt, et se livrer à de grandes réjouissances ; en effet, ils avaient compris les Paroles qu'on leur avait fait entendre.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Psaume 18 (19) : 8, 9, 10, 11
La Loi du SEIGNEUR
Du répertoire du chef de chorale. Psaume appartenant au recueil de David.
(Psaume 18 (19) entièrement)
R/ La Loi du SEIGNEUR est joie pour le cœur
La Loi du SEIGNEUR est Parfaite,
qui redonne vie ;
la Charte du SEIGNEUR est sûre,
qui rend sages les simples. R/
Les Préceptes du SEIGNEUR sont Droits,
Ils réjouissent le coeur ;
le Commandement du SEIGNEUR est Limpide,
Il clarifie le regard. R/
La crainte qu'IL inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les Décisions du SEIGNEUR sont justes
et vraiment équitables : R/
plus désirables que l'or,
qu'une masse d'or fin,
plus savoureuses que le miel
qui coule des rayons. R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 10 : 1à12
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le Règne de DIEU est venu jusqu'à vous : croyez à la Bonne Nouvelle ! Alléluia. (Mc 1, 15)
Envoi des soixante-douze et consignes de mission
Parmi Ses Disciples, le SEIGNEUR en désigna encore soixante-douze, et IL les envoya deux par deux devant LUI dans toutes les villes et localités où LUI-même devait aller.
IL leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le MAÎTRE de la moisson d'envoyer des ouvriers pour Sa Moisson. Allez ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales, et ne vous attardez pas en salutations sur la route.
Dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord : 'Paix à cette maison.' S'il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l'on vous servira ; car le travailleur mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qu'on vous offrira. Là, guérissez les malades, et dites aux habitants : 'Le Règne de DIEU est tout proche de vous.' Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, sortez sur les places et dites : 'Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous la secouons pour vous la laisser. Pourtant sachez-le : le Règne de DIEU est tout proche.' Je vous le déclare : au jour du Jugement, Sodome sera traitée moins sévèrement que cette ville. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=03/10/2013
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour Lumen,
Bonjour mariejesus,
Bonjour AZUR,
Bonjour soeurs et frères en dans la Parole de DIEU qui s'est fait chair,
Jeudi 3 Octobre 2013
De la férie
26ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert)
Année C
(Première lecture)
Livre de Néhémie
Proclamation solennelle de la Loi de Moïse
Quand arriva la fête du septième mois, tout le peuple se rassembla comme un seul homme sur la place située devant la Porte des eaux. On demanda au scribe Esdras d'apporter le Livre de la Loi de Moïse, que le SEIGNEUR avait donnée à Israël. Alors le prêtre Esdras apporta la Loi en présence de l'assemblée, composée des hommes, des femmes, et de tous les enfants en âge de comprendre. C'était le premier jour du septième mois.
Esdras, tourné vers la place de la Porte des eaux, fit la lecture dans le Livre, depuis le lever du jour jusqu'à midi, en présence des hommes, des femmes, et de tous les enfants en âge de comprendre : tout le peuple écoutait la lecture de la Loi.
Le scribe Esdras se tenait sur une tribune de bois, construite tout exprès. Esdras ouvrit le Livre ; tout le peuple le voyait, car il dominait l'assemblée. Quand il ouvrit le Livre, tout le monde se mit debout. Alors Esdras bénit le SEIGNEUR, le DIEU TRÈS GRAND, et tout le peuple, levant les mains, répondit : « Amen ! Amen ! » Puis ils s'inclinèrent et se prosternèrent devant le SEIGNEUR, le visage contre terre. Esdras lisait un passage dans le Livre de la Loi de DIEU, puis les lévites traduisaient, donnaient le sens, et l'on pouvait comprendre.
Néhémie le gouverneur, Esdras qui était prêtre et scribe, et les lévites qui donnaient les explications, dirent à tout le peuple : « Ce jour est consacré au SEIGNEUR votre DIEU ! Ne prenez pas le deuil, ne pleurez pas ! » Car ils pleuraient tous en entendant les Paroles de la Loi. Esdras leur dit encore : « Allez, mangez des viandes savoureuses, buvez des boissons aromatisées, et envoyez une part à celui qui n'a rien de prêt. Car ce jour est consacré à notre DIEU ! Ne vous affligez pas : la Joie du SEIGNEUR est votre Rempart ! »
Les lévites calmaient tout le peuple en disant : « Cessez de pleurer, car ce jour est Saint. Ne vous affligez pas ! »
Puis tout le peuple se dispersa pour aller manger, boire, envoyer des parts à ceux qui n'avaient rien de prêt, et se livrer à de grandes réjouissances ; en effet, ils avaient compris les Paroles qu'on leur avait fait entendre.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Psaume 18 (19) : 8, 9, 10, 11
La Loi du SEIGNEUR
Du répertoire du chef de chorale. Psaume appartenant au recueil de David.
(Psaume 18 (19) entièrement)
R/ La Loi du SEIGNEUR est joie pour le cœur
La Loi du SEIGNEUR est Parfaite,
qui redonne vie ;
la Charte du SEIGNEUR est sûre,
qui rend sages les simples. R/
Les Préceptes du SEIGNEUR sont Droits,
Ils réjouissent le coeur ;
le Commandement du SEIGNEUR est Limpide,
Il clarifie le regard. R/
La crainte qu'IL inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les Décisions du SEIGNEUR sont justes
et vraiment équitables : R/
plus désirables que l'or,
qu'une masse d'or fin,
plus savoureuses que le miel
qui coule des rayons. R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 10 : 1à12
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le Règne de DIEU est venu jusqu'à vous : croyez à la Bonne Nouvelle ! Alléluia. (Mc 1, 15)
Envoi des soixante-douze et consignes de mission
Parmi Ses Disciples, le SEIGNEUR en désigna encore soixante-douze, et IL les envoya deux par deux devant LUI dans toutes les villes et localités où LUI-même devait aller.
IL leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le MAÎTRE de la moisson d'envoyer des ouvriers pour Sa Moisson. Allez ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales, et ne vous attardez pas en salutations sur la route.
Dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord : 'Paix à cette maison.' S'il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l'on vous servira ; car le travailleur mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qu'on vous offrira. Là, guérissez les malades, et dites aux habitants : 'Le Règne de DIEU est tout proche de vous.' Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, sortez sur les places et dites : 'Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous la secouons pour vous la laisser. Pourtant sachez-le : le Règne de DIEU est tout proche.' Je vous le déclare : au jour du Jugement, Sodome sera traitée moins sévèrement que cette ville. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=03/10/2013
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Envoi des soixante-douze et consignes de mission
Évangile + commentaire (audio)
http://www.radio-fidelite.com/evangcom.php?jour=276
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Une méditation pour l’ évangile d’ aujourd'hui :
Envoi des soixante-douze et consignes de mission
Prière d'introduction
Seigneur, je crois en toi. Je crois que tu es tout-puissant, et que tu agis dans le monde. Je viens à ta suite Seigneur, c’est avec toi que je veux vivre cette journée.
Demande
Prendre conscience que je suis un témoin de Jésus.
Points de réflexion
1.Jésus va se faire aider de ses disciples pour annoncer le Royaume ; il les envoie donc dans différents endroits, pour porter sa parole
. Il leur donne plusieurs conseils qui, au-delà de simples conseils pratiques, nous montrent le chemin à suivre pour vivre comme chrétiens et faire connaître Jésus autour de nous. L’Évangile nous dit que Jésus les envoie dans des localités où lui-même devait aller. Voilà un premier point important : le chrétien, quand il parle de sa foi, quand il annonce la bonne nouvelle, ne parle pas en son nom, mais au nom de celui qui l’a envoyé.
Les chrétiens ne cherchent pas à se faire leurs propres disciples, mais à amener les autres à rencontrer Jésus. La mission doit se vivre avec humilité, notre rôle n’est seulement un rôle de préparation, le rôle principal, c’est celui de Jésus.
2. Et de fait, comme nous le montre la suite du passage, c’est cela la principale force des chrétiens, leur force vient seulement de Jésus.
Jésus indique à ses disciples de ne pas trop se préoccuper des choses matérielles (argent, sac, sandales,...) ni de chercher à se faire des relations avec le plus de personnes possibles. Cette pauvreté, cette apparente faiblesse, cache en réalité la plus grande force. En laissant Dieu agir à travers eux, les chrétiens s’appuient sur ce qu’il y a de plus puissant dans le monde : le pouvoir de Dieu lui-même.
Dieu aime à se choisir de faibles instruments. Il semble même, comme nous le montre l’histoire des saints, que plus l’instrument est petit, plus l’œuvre sera grande. De manière à ce qu’éclate au grand jour la puissance de Dieu.
3. Jésus demande aussi à ses disciples de guérir les malades et d’annoncer que le Royaume des Cieux est proche.
Il est important, pour les chrétiens, de se rappeler souvent quel est leur véritable trésor, ce qu’ils ont de plus précieux à offrir. La plus grande chose que les chrétiens puissent faire est de donner Jésus, de le faire connaître. L’homme cherche éperdument à combler le vide qu’il y a dans son cœur dans le divertissement, le plaisir, le pouvoir,.
.
. Mais il n’y a que Jésus qui puisse le combler, Jésus est le seul qui puisse guérir notre cœur malade. C’est cela que nous devons donner au monde. En connaissant Jésus, nous avons le meilleur, la seule chose nécessaire.
C’est cela qu’il nous fait avant tout partager, en faisant de notre vie un témoignage d’amour pour Dieu et pour notre prochain.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, viens prendre la première place dans ma vie. Viens remplir mes journées. Fais de moi ton fidèle témoin, apprends-moi à parler en ton nom, pour te faire connaître. Je veux devenir ton instrument. Qu’en me voyant et en m’écoutant les autres puissent voir en moi un témoin de ton amour et de ta miséricorde.
Résolution
Quand je parle de quelque chose que j’ai réussi, essayer de ne pas me mettre en avant mais de donner à Dieu le véritable mérite.
SOURCE : Catholique.org
Jésus donne Ses consignes de Mission
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Une méditation pour l’ évangile d’ aujourd'hui :
Envoi des soixante-douze et consignes de mission
Prière d'introduction
Seigneur, je crois en toi. Je crois que tu es tout-puissant, et que tu agis dans le monde. Je viens à ta suite Seigneur, c’est avec toi que je veux vivre cette journée.
Demande
Prendre conscience que je suis un témoin de Jésus.
Points de réflexion
1.Jésus va se faire aider de ses disciples pour annoncer le Royaume ; il les envoie donc dans différents endroits, pour porter sa parole
. Il leur donne plusieurs conseils qui, au-delà de simples conseils pratiques, nous montrent le chemin à suivre pour vivre comme chrétiens et faire connaître Jésus autour de nous. L’Évangile nous dit que Jésus les envoie dans des localités où lui-même devait aller. Voilà un premier point important : le chrétien, quand il parle de sa foi, quand il annonce la bonne nouvelle, ne parle pas en son nom, mais au nom de celui qui l’a envoyé.
Les chrétiens ne cherchent pas à se faire leurs propres disciples, mais à amener les autres à rencontrer Jésus. La mission doit se vivre avec humilité, notre rôle n’est seulement un rôle de préparation, le rôle principal, c’est celui de Jésus.
2. Et de fait, comme nous le montre la suite du passage, c’est cela la principale force des chrétiens, leur force vient seulement de Jésus.
Jésus indique à ses disciples de ne pas trop se préoccuper des choses matérielles (argent, sac, sandales,...) ni de chercher à se faire des relations avec le plus de personnes possibles. Cette pauvreté, cette apparente faiblesse, cache en réalité la plus grande force. En laissant Dieu agir à travers eux, les chrétiens s’appuient sur ce qu’il y a de plus puissant dans le monde : le pouvoir de Dieu lui-même.
Dieu aime à se choisir de faibles instruments. Il semble même, comme nous le montre l’histoire des saints, que plus l’instrument est petit, plus l’œuvre sera grande. De manière à ce qu’éclate au grand jour la puissance de Dieu.
3. Jésus demande aussi à ses disciples de guérir les malades et d’annoncer que le Royaume des Cieux est proche.
Il est important, pour les chrétiens, de se rappeler souvent quel est leur véritable trésor, ce qu’ils ont de plus précieux à offrir. La plus grande chose que les chrétiens puissent faire est de donner Jésus, de le faire connaître. L’homme cherche éperdument à combler le vide qu’il y a dans son cœur dans le divertissement, le plaisir, le pouvoir,.
.
. Mais il n’y a que Jésus qui puisse le combler, Jésus est le seul qui puisse guérir notre cœur malade. C’est cela que nous devons donner au monde. En connaissant Jésus, nous avons le meilleur, la seule chose nécessaire.
C’est cela qu’il nous fait avant tout partager, en faisant de notre vie un témoignage d’amour pour Dieu et pour notre prochain.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, viens prendre la première place dans ma vie. Viens remplir mes journées. Fais de moi ton fidèle témoin, apprends-moi à parler en ton nom, pour te faire connaître. Je veux devenir ton instrument. Qu’en me voyant et en m’écoutant les autres puissent voir en moi un témoin de ton amour et de ta miséricorde.
Résolution
Quand je parle de quelque chose que j’ai réussi, essayer de ne pas me mettre en avant mais de donner à Dieu le véritable mérite.
SOURCE : Catholique.org
Jésus donne Ses consignes de Mission
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud,
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goutez et voyez comme est bon
le Seigneur !
jeudi 3 octobre 2013 : St Denys l'aréopagite, Evêque d'Athènes (Ier s.)
En nous rapportant l’envoi en mission des soixante-douze disciples choisis par Jésus, l’évangile d’aujourd’hui nous invite à méditer sur l’identité du disciple et les exigences qui lui sont liées.
Le nombre « soixante-douze » n’est pas sans nous rappeler les soixante-douze nations de Genèse 11 qui peuplent l’ensemble de la terre. A travers les soixante-douze disciples, c’est donc l’universalité du salut mais aussi l’universalité de l’appel du Seigneur à porter ce salut que nous sommes invités à discerner.
Le Seigneur nous redit donc dans ce passage d’évangile que tous, d’une manière ou d’une autre, nous sommes appelés à être des disciples porteurs de la Bonne Nouvelle.
Mais qu’est-ce qu’être disciple ? La première chose que Jésus demande à ceux qu’il vient de choisir comme tel c’est de prier le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers à sa moisson. Etonnant… La première mission des disciples n’est pas de partir « tambour battant » proclamer l’évangile mais de prier le Père d’envoyer d’autres disciples à leurs côtés. Quelle leçon d’humilité ! Jésus invite ces hommes à reconnaître le besoin d’avoir des frères pour les aider dans leur ministère.
Etre conscient de ne pas être essentiel, de ne pouvoir répondre à tout. Voilà peut-être bien ce qui doit, avant toute chose, habiter le cœur d’un disciple. Ce dernier pourra alors découvrir que ce qu’il réalise ou met en œuvre ne vient pas d’abord de lui mais est don de Dieu. A cette seule condition, il portera un fruit qui demeure.
Et le premier fruit qu’il est appelé à porter, c’est « la paix ». Le disciple aura beau enseigner les choses les plus savantes sur Dieu, s’il ne porte pas la paix à ceux vers qui le Christ l’envoie, il passera à côté de l’essentiel de sa mission. Car la paix est le don premier que le Christ ressuscité fait aux hommes. C’est en elle que s’opère leur réconciliation. « La Paix soit avec vous » dit Jésus à ses disciples lorsqu’il leur apparaît « le soir du premier jour de la semaine » (Cf. Jn 20, 19). La paix est un don offert aux hommes par le Seigneur ressuscité et elle est le fruit de la vie nouvelle inaugurée par sa résurrection. Ce don, les disciples sont appelés tout particulièrement à le conserver et à le faire fructifier avec maturité et responsabilité.
Un autre point fondamental que Jésus révèle au disciple est qu’il est envoyé comme une brebis au milieu des loups. Evangéliser n’est pas une sinécure. A un autre endroit de l’évangile, Jésus dira que le disciple n’est pas au-dessus du maître. Il est appelé à la même destinée, à boire à la même coupe, à faire de toute sa vie une offrande vivante et aimante pour le salut du monde. N’est-ce pas le témoignage que nous donnent tous ceux qui souffrent la persécution parce qu’ils osent proclamer la vérité de l’évangile, tous ceux qui vont jusqu’à verser leur sang pour le Seigneur ? Oui, la croix est vraiment l’unique gloire du disciple ! Acceptée avec amour « pour le règne de Dieu », elle est le signe de la victoire de Dieu sur le mal, la mort et le péché. Pour l’intelligence, cela est incompréhensible. Aux yeux de chair, cela demeure invisible. Il n’y a ici que l’abandon dans la foi qui permette d’entrer dans ce mystère. Voilà sans doute pourquoi Jésus invite ses disciples à la plus grande pauvreté afin qu’ils n’aient de cesse de se dépouiller d’eux-mêmes pour laisser toujours davantage vivre en eux et à travers eux celui qu’ils annoncent.
« Seigneur fais de nous de véritables témoins de la paix pour notre temps. Notre monde est en feu. Il a faim et soif de paix, d’espérance et d’amour. Ton désir de porter le salut à tout homme ne saurait attendre. Seigneur, nous voici. Envoie-nous et fais-nous la grâce de demeurer en ton Nom afin que tu puisses agir en nous et à travers nous. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
« Priez le maître de la moisson »
En nous souvenant de la recommandation de Jésus : « La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux ; priez donc le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson », nous éprouvons grandement le besoin de prier pour les vocations au sacerdoce et à la vie consacrée. Il n'est pas surprenant que, là où l’on prie avec ferveur, les vocations fleurissent. La sainteté de l'Église dépend essentiellement de l'union avec le Christ et de l'ouverture au mystère de la grâce, qui agit dans le cœur des croyants. C’est pourquoi, je voudrais inviter tous les fidèles à cultiver une relation intime avec le Christ, Maître et Pasteur de son peuple, en imitant Marie, qui gardait dans son cœur les divins mystères et les méditait assidûment (Lc 2,19). Avec elle, qui tient une place centrale dans le mystère de l'Église, nous prions :
Père, fais se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de ton Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels tu renouvelles continuellement tes fidèles.
Donne-nous de saints ministres de ton autel,
qui soient des gardiens attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde.
Appelle des ministres de ta miséricorde,
qui dispensent la joie de ton pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, fais que l'Église accueille avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de ton Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutiens les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous te le demandons par le Christ notre Seigneur. Amen.
Marie, Reine des apôtres, prie pour nous !
Benoît XVI, pape de 2005 à 2013
Message pour la journée mondiale de prière pour les vocations, 07/05/2006 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goutez et voyez comme est bon
le Seigneur !
jeudi 3 octobre 2013 : St Denys l'aréopagite, Evêque d'Athènes (Ier s.)
- St Denys l'aréopagite, évêque d'Athènes (Ier s.):
- St Denys l'aréopagite, évêque d'Athènes (Ier s.)
Chers frères et sœurs,
Je voudrais aujourd'hui, au cours des catéchèses sur les Pères de l'Eglise, parler d'une figure très mystérieuse: un théologien du sixième siècle, dont le nom est inconnu, qui a écrit sous le pseudonyme de Denys l'Aréopagite. Avec ce pseudonyme, il fait allusion au passage de l'Ecriture que nous venons d'entendre, c'est-à-dire à l'histoire racontée par saint Luc dans le chapitre XVII des Actes des Apôtres, où il est rapporté que Paul prêcha à Athènes sur l'Aréopage, pour une élite du grand monde intellectuel grec, mais à la fin la plupart des auditeurs montrèrent leur désintérêt et s'éloignèrent en se moquant de lui; pourtant certains, un petit nombre nous dit saint Luc, s'approchèrent de Paul en s'ouvrant à la foi. L'évangéliste nous donne deux noms: Denys, membre de l'Aréopage, et une certaine femme, Damaris.
Si l'auteur de ces livres a choisi cinq siècles plus tard le pseudonyme de Denys l'Aréopagite, cela veut dire que son intention était de mettre la sagesse grecque au service de l'Evangile, d'aider la rencontre entre la culture et l'intelligence grecque et l'annonce du Christ; il voulait faire ce qu'entendait ce Denys, c'est-à-dire que la pensée grecque rencontre l'annonce de saint Paul; en étant grec, devenir le disciple de saint Paul et ainsi le disciple du Christ.
Pourquoi a-t-il caché son nom et choisi ce pseudonyme? Une partie de la réponse a déjà été donnée: il voulait précisément exprimer cette intention fondamentale de sa pensée. Mais il existe deux hypothèses à propos de cet anonymat et de ce pseudonyme. Une première hypothèse dit: c'était une falsification voulue, avec laquelle, en antidatant ses œuvres au premier siècle, au temps de saint Paul, il voulait donner à sa production littéraire une autorité presque apostolique. Mais mieux que cette hypothèse - qui me semble peu crédible - il y a l'autre: c'est-à-dire qu'il voulait précisément faire un acte d'humilité. Ne pas rendre gloire à son propre nom, ne pas créer un monument pour lui-même avec ses œuvres, mais réellement servir l'Evangile, créer une théologie ecclésiale, non individuelle, basée sur lui-même. En réalité, il réussit à construire une théologie que nous pouvons certainement dater du VI siècle, mais pas attribuer à l'une des figures de cette époque: c'est une théologie un peu désindividualisée, c'est-à-dire une théologie qui exprime une pensée et un langage commun. C'était une époque de dures polémiques après le Concile de Chalcédoine; lui, en revanche, dans sa Septième Epître dit: "Je ne voudrais pas faire de polémiques; je parle simplement de la vérité, je cherche la vérité". Et la lumière de la vérité fait d'elle-même disparaître les erreurs et fait resplendir ce qui est bon. Et avec ce principe, il purifia la pensée grecque et la mit en rapport avec l'Evangile. Ce principe, qu'il affirme dans sa septième lettre, est également l'expression d'un véritable esprit de dialogue: ne pas chercher les choses qui séparent, chercher la vérité dans la Vérité elle-même, qu'ensuite celle-ci resplendisse et fasse disparaître les erreurs.
La théologie de cet auteur, tout en étant donc pour ainsi dire "suprapersonnelle", réellement ecclésiale, peut être située au VI siècle. Pourquoi? Il rencontra dans les livres d'un certain Proclus, mort à Athènes en 485, l'esprit grec qu'il plaça au service de l'Evangile: cet auteur appartenait au platonisme tardif, un courant de pensée qui avait transformé la philosophie de Platon en une sorte de religion, dont le but à la fin était de créer une grande apologie du polythéisme grec et de retourner, après le succès du christianisme, à l'antique religion grecque. Il voulait démontrer que, en réalité, les divinités étaient les forces en œuvre dans le cosmos. La conséquence était que l'on devait considérer le polythéisme plus vrai que le monothéisme, avec un unique Dieu créateur. C'était un grand système cosmique de divinités, de forces mystérieuses, celui que nous montre Proclus, pour qui dans ce cosmos déifié l'homme pouvait trouver l'accès à la divinité. Il distinguait cependant les voies pour les simples, qui n'étaient pas en mesure de s'élever aux sommets de la vérité - pour eux certains rites même superstitieux pouvaient suffire - et les voies pour les sages, qui en revanche devaient se purifier pour arriver à la pure lumière.
Cette pensée, comme on le voit, est profondément antichrétienne. C'est une réaction tardive contre la victoire du christianisme. Un usage antichrétien de Platon, alors qu'était déjà en cours un usage chrétien du grand philosophe. Il est intéressant que ce Pseudo-Denys ait osé se servir précisément de cette pensée pour montrer la vérité du Christ; transformer cet univers polythéiste en un cosmos créé par Dieu, dans l'harmonie du cosmos de Dieu où toutes les forces sont une louange à Dieu, et montrer cette grand harmonie, cette symphonie du cosmos qui va des séraphins, aux anges et aux archanges, à l'homme et à toutes les créatures qui ensemble reflètent la beauté de Dieu et sont une louange à Dieu. Il transformait ainsi l'image polythéiste en un éloge du Créateur et de sa créature. Nous pouvons de cette manière découvrir les caractéristiques essentielles de sa pensée: elle est tout d'abord une louange cosmique. Toute la création parle de Dieu et est un éloge de Dieu. La créature étant une louange de Dieu, la théologie de Pseudo-Denys devient une théologie liturgique: Dieu se trouve surtout en le louant, pas seulement en réfléchissant; et la liturgie n'est pas quelque chose que nous avons construit, quelque chose d'inventé pour faire une expérience religieuse au cours d'une certaine période de temps; elle est un chant avec le chœur des créatures et l'entrée dans la réalité cosmique elle-même. Et c'est précisément ainsi que la liturgie n'apparaît plus seulement ecclésiastique mais devient vaste et grande, devient notre union avec le langage de toutes les créatures. Il dit: on ne peut pas parler de Dieu de manière abstraite; parler de Dieu est toujours - dit-il avec un mot grec - un "hymnein", un chant pour Dieu avec le grand chant des créatures, qui se reflète et se concrétise dans la louange liturgique. Toutefois, bien que sa théologie soit cosmique, ecclésiale et liturgique, elle est également profondément personnelle. Il créa la première grande théologie mystique. Le mot "mystique" acquiert même avec lui une nouvelle signification. Jusqu'à cette époque, pour les chrétiens ce mot était équivalent au mot "sacramentel", c'est-à-dire ce qui appartient au "mysterion", au sacrement. La parole "mystique" devient avec lui plus personnelle, plus intime: elle exprime le chemin de l'âme vers Dieu. Et comment trouver Dieu? Nous observons de nouveau ici un élément important dans son dialogue entre la philosophie grecque et le christianisme, en particulier la foi biblique. Apparemment, ce que dit Platon et ce que dit la grande philosophie sur Dieu est beaucoup plus élevé, est beaucoup plus vrai; la Bible apparaît assez "barbare", simple, précritique dirait-on aujourd'hui; mais lui remarque que c'est justement ce qui est nécessaire parce qu'ainsi nous pouvons comprendre que les concepts les plus élevés sur Dieu n'arrivent jamais jusqu'à sa vraie grandeur; ils sont toujours inappropriés. En réalité, ces images nous font comprendre que Dieu est au delà de tous les concepts; dans la simplicité des images, nous trouvons plus de vérité que dans les grands concepts. Le visage de Dieu est notre incapacité d'exprimer réellement ce qu'Il est. Aussi parle-t-on - comme le fait Pseudo-Denys - d'une "théologie négative". Nous pouvons plus facilement dire ce que Dieu n'est pas, plutôt que d'exprimer ce qu'Il est véritablement. Ce n'est qu'à travers ces images que nous pouvons deviner son vrai visage, et de l'autre côté ce visage de Dieu est très concret: c'est Jésus Christ. Et bien que Denys nous montre, en suivant en cela Proclus, l'harmonie des chœurs célestes, de telle façon qu'il nous semble que tous dépendent de tous, il reste vrai que notre chemin vers Dieu demeure fort éloigné de Lui; Pseudo-Denys nous montre que, finalement, la route vers Dieu est Dieu lui-même, Lequel se rapproche de nous en Jésus Christ.
C'est ainsi qu'une théologie tellement grande et mystérieuse devient également très concrète autant dans l'interprétation de la liturgie que dans le discours tenu sur Jésus Christ: avec tout cela, Denys l'Aréopagite eut une grande influence sur toute la théologie médiévale, sur toute la théologie mystique autant en Orient qu'en Occident, il fut presque redécouvert au treizième siècle notamment par saint Bonaventure, le grand théologien franciscain qui dans cette théologie mystique trouva le moyen conceptuel d'interpréter l'héritage tellement simple et profond de saint François: le "poverello", avec Denys, nous dit finalement que l'amour voit plus que la raison. Là où se trouve la lumière de l'amour on ne souffre plus des ténèbres de la raison; l'amour voit, l'amour est un œil et l'expérience nous donne plus que la réflexion. Quelle que soit cette expérience, Bonaventure le vit en saint François: c'est l'expérience d'un cheminement très humble, très réaliste, jour après jour, c'est cela aller avec le Christ, en acceptant sa croix. Dans cette pauvreté et dans cette humilité, dans l'humilité que l'on éprouve également dans la vie ecclésiale, on fait une expérience de Dieu qui est plus élevée que celle que l'on atteint par la réflexion: à travers elle, nous touchons réellement le cœur de Dieu.
Il existe aujourd'hui une nouvelle actualité de Denys l'Aréopagite: il apparaît comme un grand médiateur dans le dialogue moderne entre le christianisme et les théologies mystiques de l'Asie, dont la caractéristique la plus connue est la conviction selon laquelle on ne peut pas dire qui est Dieu; on ne peut parler de Lui que sous forme négative; on ne peut parler de Dieu qu'avec le "ne pas", et ce n'est qu'en entrant dans cette expérience du "ne pas" qu'on Le rejoint. On voit ici une proximité entre la pensée de l'Aréopagite et celle des religions asiatiques: il peut être aujourd'hui un médiateur comme le il fut entre l'esprit grec et l'Evangile. On voit ainsi que le dialogue n'accepte pas la superficialité. C'est justement quand quelqu'un entre dans la profondeur de la rencontre avec le Christ que s'ouvre également le vaste espace pour le dialogue. Quand quelqu'un rencontre la lumière de la vérité, on s'aperçoit qu'il est une lumière pour tous; les polémiques disparaissent et il devient possible de se comprendre l'un l'autre ou au moins de parler l'un avec l'autre, de se rapprocher. Le chemin du dialogue est justement la proximité dans le Christ à Dieu dans la profondeur de la rencontre avec Lui, dans l'expérience de la vérité qui nous ouvre à la lumière et nous aide à aller à la rencontre des autres: la lumière de la vérité, la lumière de l'amour. Et il nous dit en fin de compte: empruntez la voie de l'expérience, de l'expérience humble de la foi, chaque jour. Le cœur devient alors grand et peut voir et illuminer également la raison pour qu'elle voie la beauté de Dieu. Prions le Seigneur pour qu'il nous aide aujourd'hui aussi à mettre au service de l'Evangile la sagesse de notre époque, en découvrant à nouveau la beauté de la foi, la rencontre avec Dieu dans le Christ.
BENOÎT XVI, AUDIENCE GÉNÉRALE (Mercredi 14 mai 2008)
Pour approfondir :http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Lareopagite/table.html
En nous rapportant l’envoi en mission des soixante-douze disciples choisis par Jésus, l’évangile d’aujourd’hui nous invite à méditer sur l’identité du disciple et les exigences qui lui sont liées.
Le nombre « soixante-douze » n’est pas sans nous rappeler les soixante-douze nations de Genèse 11 qui peuplent l’ensemble de la terre. A travers les soixante-douze disciples, c’est donc l’universalité du salut mais aussi l’universalité de l’appel du Seigneur à porter ce salut que nous sommes invités à discerner.
Le Seigneur nous redit donc dans ce passage d’évangile que tous, d’une manière ou d’une autre, nous sommes appelés à être des disciples porteurs de la Bonne Nouvelle.
Mais qu’est-ce qu’être disciple ? La première chose que Jésus demande à ceux qu’il vient de choisir comme tel c’est de prier le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers à sa moisson. Etonnant… La première mission des disciples n’est pas de partir « tambour battant » proclamer l’évangile mais de prier le Père d’envoyer d’autres disciples à leurs côtés. Quelle leçon d’humilité ! Jésus invite ces hommes à reconnaître le besoin d’avoir des frères pour les aider dans leur ministère.
Etre conscient de ne pas être essentiel, de ne pouvoir répondre à tout. Voilà peut-être bien ce qui doit, avant toute chose, habiter le cœur d’un disciple. Ce dernier pourra alors découvrir que ce qu’il réalise ou met en œuvre ne vient pas d’abord de lui mais est don de Dieu. A cette seule condition, il portera un fruit qui demeure.
Et le premier fruit qu’il est appelé à porter, c’est « la paix ». Le disciple aura beau enseigner les choses les plus savantes sur Dieu, s’il ne porte pas la paix à ceux vers qui le Christ l’envoie, il passera à côté de l’essentiel de sa mission. Car la paix est le don premier que le Christ ressuscité fait aux hommes. C’est en elle que s’opère leur réconciliation. « La Paix soit avec vous » dit Jésus à ses disciples lorsqu’il leur apparaît « le soir du premier jour de la semaine » (Cf. Jn 20, 19). La paix est un don offert aux hommes par le Seigneur ressuscité et elle est le fruit de la vie nouvelle inaugurée par sa résurrection. Ce don, les disciples sont appelés tout particulièrement à le conserver et à le faire fructifier avec maturité et responsabilité.
Un autre point fondamental que Jésus révèle au disciple est qu’il est envoyé comme une brebis au milieu des loups. Evangéliser n’est pas une sinécure. A un autre endroit de l’évangile, Jésus dira que le disciple n’est pas au-dessus du maître. Il est appelé à la même destinée, à boire à la même coupe, à faire de toute sa vie une offrande vivante et aimante pour le salut du monde. N’est-ce pas le témoignage que nous donnent tous ceux qui souffrent la persécution parce qu’ils osent proclamer la vérité de l’évangile, tous ceux qui vont jusqu’à verser leur sang pour le Seigneur ? Oui, la croix est vraiment l’unique gloire du disciple ! Acceptée avec amour « pour le règne de Dieu », elle est le signe de la victoire de Dieu sur le mal, la mort et le péché. Pour l’intelligence, cela est incompréhensible. Aux yeux de chair, cela demeure invisible. Il n’y a ici que l’abandon dans la foi qui permette d’entrer dans ce mystère. Voilà sans doute pourquoi Jésus invite ses disciples à la plus grande pauvreté afin qu’ils n’aient de cesse de se dépouiller d’eux-mêmes pour laisser toujours davantage vivre en eux et à travers eux celui qu’ils annoncent.
« Seigneur fais de nous de véritables témoins de la paix pour notre temps. Notre monde est en feu. Il a faim et soif de paix, d’espérance et d’amour. Ton désir de porter le salut à tout homme ne saurait attendre. Seigneur, nous voici. Envoie-nous et fais-nous la grâce de demeurer en ton Nom afin que tu puisses agir en nous et à travers nous. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
« Priez le maître de la moisson »
En nous souvenant de la recommandation de Jésus : « La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux ; priez donc le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson », nous éprouvons grandement le besoin de prier pour les vocations au sacerdoce et à la vie consacrée. Il n'est pas surprenant que, là où l’on prie avec ferveur, les vocations fleurissent. La sainteté de l'Église dépend essentiellement de l'union avec le Christ et de l'ouverture au mystère de la grâce, qui agit dans le cœur des croyants. C’est pourquoi, je voudrais inviter tous les fidèles à cultiver une relation intime avec le Christ, Maître et Pasteur de son peuple, en imitant Marie, qui gardait dans son cœur les divins mystères et les méditait assidûment (Lc 2,19). Avec elle, qui tient une place centrale dans le mystère de l'Église, nous prions :
Père, fais se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de ton Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels tu renouvelles continuellement tes fidèles.
Donne-nous de saints ministres de ton autel,
qui soient des gardiens attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde.
Appelle des ministres de ta miséricorde,
qui dispensent la joie de ton pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, fais que l'Église accueille avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de ton Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutiens les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous te le demandons par le Christ notre Seigneur. Amen.
Marie, Reine des apôtres, prie pour nous !
Benoît XVI, pape de 2005 à 2013
Message pour la journée mondiale de prière pour les vocations, 07/05/2006 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud,
Bonjour Lumen,
Bonjour mariejesus,
Bonjour AZUR,
Bonjour soeurs et frères en dans la Parole de DIEU qui s'est fait chair,
Vendredi 4 Octobre 2013
Saint François d’assise
26ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc)
Année C
(Première lecture)
Livre de Baruc 1 : 15à22
Confession des péchés d'Israël par les déportés
Au SEIGNEUR notre DIEU appartient la Justice, mais à nous la honte sur le visage comme on le voit aujourd'hui : honte pour l'homme de Juda et les habitants de Jérusalem, pour nos rois et nos chefs, pour nos prêtres, nos prophètes et nos pères ; oui, nous avons péché contre le SEIGNEUR, nous LUI avons désobéi, nous n'avons pas écouté la Voix du SEIGNEUR notre DIEU, qui nous disait de suivre les Commandements du SEIGNEUR qu'IL nous avait mis sous les yeux. Depuis le jour où le SEIGNEUR a fait sortir nos pères du pays d'Égypte jusqu'à ce jour, nous n'avons pas cessé de désobéir au SEIGNEUR notre DIEU ; dans notre légèreté, nous n'avons pas écouté Sa Voix.
Aussi, comme on le voit aujourd'hui, le malheur s'est attaché à nous, avec la malédiction que le SEIGNEUR avait fait prononcer par Son Serviteur Moïse, au jour où IL a fait sortir nos pères du pays d'Égypte pour nous donner une terre ruisselant de lait et de miel. Nous n'avons pas écouté la Voix du SEIGNEUR notre DIEU, à travers toutes les Paroles des Prophètes qu'IL nous envoyait. Chacun de nous, selon la pensée de son cœur mauvais, est allé servir des dieux étrangers et faire ce qui est mal aux Yeux du SEIGNEUR notre DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Psaume 78 (79) : 1, 2, 3, 4a et 5, 8, 9acd
Viens à notre aide, nous sommes tombés bien bas
Psaume appartenant au recueil d’Assaf.
(Psaume 78 (79) entièrement)
R/ Pour la Gloire de Ton NOM, SEIGNEUR, délivre-nous !
DIEU, les païens ont envahi Ton Domaine ;
ils ont souillé Ton Temple Sacré
et mis Jérusalem en ruines. R/
Ils ont livré les cadavres de tes serviteurs
en pâture aux rapaces du ciel
et la chair de tes fidèles, aux bêtes de la terre. R/
Ils ont versé le sang comme l'eau
aux alentours de Jérusalem :
les morts restaient sans sépulture. R/
Nous sommes la risée des voisins.
Combien de temps, SEIGNEUR, durera ta colère
et brûlera le feu de ta jalousie ? R/
Ne retiens pas contre nous les péchés de nos ancêtres :
que nous vienne bientôt Ta Tendresse,
car nous sommes à bout de force ! R/
Aide-nous, DIEU notre SAUVEUR,
délivre-nous, efface nos fautes,
pour la cause de Ton NOM ! R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 10 : 13à16
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Aujourd'hui ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la Voix du SEIGNEUR. Alléluia. (cf. Ps 94, 08)
Consignes de mission : ceux qui refusent et ceux qui écoutent
En parlant aux soixante-douze Disciples, JÉSUS disait :
« Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que les gens y auraient pris le vêtement de deuil, et se seraient assis dans la cendre en signe de pénitence. En tout cas, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous lors du Jugement. Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu'au Ciel ? Non, tu descendras jusqu'au séjour des morts !
Celui qui vous écoute M'écoute ; celui qui vous rejette Me rejette ; et celui qui Me rejette rejette CELUI qui M'a envoyé. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=04/10/2013
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour Lumen,
Bonjour mariejesus,
Bonjour AZUR,
Bonjour soeurs et frères en dans la Parole de DIEU qui s'est fait chair,
Vendredi 4 Octobre 2013
Saint François d’assise
26ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc)
Année C
(Première lecture)
Livre de Baruc 1 : 15à22
Confession des péchés d'Israël par les déportés
Au SEIGNEUR notre DIEU appartient la Justice, mais à nous la honte sur le visage comme on le voit aujourd'hui : honte pour l'homme de Juda et les habitants de Jérusalem, pour nos rois et nos chefs, pour nos prêtres, nos prophètes et nos pères ; oui, nous avons péché contre le SEIGNEUR, nous LUI avons désobéi, nous n'avons pas écouté la Voix du SEIGNEUR notre DIEU, qui nous disait de suivre les Commandements du SEIGNEUR qu'IL nous avait mis sous les yeux. Depuis le jour où le SEIGNEUR a fait sortir nos pères du pays d'Égypte jusqu'à ce jour, nous n'avons pas cessé de désobéir au SEIGNEUR notre DIEU ; dans notre légèreté, nous n'avons pas écouté Sa Voix.
Aussi, comme on le voit aujourd'hui, le malheur s'est attaché à nous, avec la malédiction que le SEIGNEUR avait fait prononcer par Son Serviteur Moïse, au jour où IL a fait sortir nos pères du pays d'Égypte pour nous donner une terre ruisselant de lait et de miel. Nous n'avons pas écouté la Voix du SEIGNEUR notre DIEU, à travers toutes les Paroles des Prophètes qu'IL nous envoyait. Chacun de nous, selon la pensée de son cœur mauvais, est allé servir des dieux étrangers et faire ce qui est mal aux Yeux du SEIGNEUR notre DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Psaume 78 (79) : 1, 2, 3, 4a et 5, 8, 9acd
Viens à notre aide, nous sommes tombés bien bas
Psaume appartenant au recueil d’Assaf.
(Psaume 78 (79) entièrement)
R/ Pour la Gloire de Ton NOM, SEIGNEUR, délivre-nous !
DIEU, les païens ont envahi Ton Domaine ;
ils ont souillé Ton Temple Sacré
et mis Jérusalem en ruines. R/
Ils ont livré les cadavres de tes serviteurs
en pâture aux rapaces du ciel
et la chair de tes fidèles, aux bêtes de la terre. R/
Ils ont versé le sang comme l'eau
aux alentours de Jérusalem :
les morts restaient sans sépulture. R/
Nous sommes la risée des voisins.
Combien de temps, SEIGNEUR, durera ta colère
et brûlera le feu de ta jalousie ? R/
Ne retiens pas contre nous les péchés de nos ancêtres :
que nous vienne bientôt Ta Tendresse,
car nous sommes à bout de force ! R/
Aide-nous, DIEU notre SAUVEUR,
délivre-nous, efface nos fautes,
pour la cause de Ton NOM ! R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 10 : 13à16
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Aujourd'hui ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la Voix du SEIGNEUR. Alléluia. (cf. Ps 94, 08)
Consignes de mission : ceux qui refusent et ceux qui écoutent
En parlant aux soixante-douze Disciples, JÉSUS disait :
« Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que les gens y auraient pris le vêtement de deuil, et se seraient assis dans la cendre en signe de pénitence. En tout cas, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous lors du Jugement. Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu'au Ciel ? Non, tu descendras jusqu'au séjour des morts !
Celui qui vous écoute M'écoute ; celui qui vous rejette Me rejette ; et celui qui Me rejette rejette CELUI qui M'a envoyé. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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Évangile + commentaire (audio)
http://www.radio-fidelite.com/evangcom.php?jour=277
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Une méditation pour l’évangile d’ aujourd'hui
Consignes de mission : ceux qui refusent et ceux qui écoutent
Prière d'introduction
Seigneur, merci d’être là, près de moi. Merci de venir à ma rencontre. Je veux ouvrir mon âme pour me mettre à ton écoute, je veux t’ouvrir mon cœur pour que tu le transformes.
Demande
Une rencontre intérieure avec Jésus.
Points de réflexion
1 . Au cours de sa prédication, Jésus fit de nombreux miracles, prêcha devant des foules nombreuses, et plusieurs personnes le suivirent de plus près ; mais il rencontra aussi beaucoup d’opposition.
Dans ce passage, où Jésus compare les villes juives de Galilée avec les villes païennes voisines, nous pouvons en distinguer deux raisons. La première est une sorte d’orgueil spirituel, que Jésus trouva surtout chez les pharisiens. Ils suivaient à la lettre toutes les prescriptions religieuses, et pensaient, par cela, devenir parfaits, sans se soucier de convertir leur cœur. En fait ils ne comptaient plus sur Dieu pour les sauver, mais sur leurs propres mérites.
Et quand Jésus dénonce leurs péchés, ils refusent de les reconnaître et de se convertir.
2. La seconde raison que nous pouvons discerner vient de cette prophétie particulièrement dure sur Capharnaüm.
Jésus avait fait de cette ville, au bord du lac, le lieu où il se retrouvait souvent avec ses disciples. Tandis que dans les villes de Tyr et de Sidon, il n’y est sans doute jamais allé. On pourrait croire que la présence de Jésus devrait être un signe d’une grande bénédiction, or il se trouve que c’est le contraire qui se passe.
Cette ville, qui a eu l’honneur de recevoir de nombreuses fois la visite de Jésus, descendra jusqu’au séjour des morts.
3. Sachons écouter ce que dit Jésus dans ce passage.
Nous aussi, nous pouvons croire que parce que nous respectons quelques règles morales et que nous allons à la messe le dimanche, nous sommes parfaits, alors que notre cœur est vide d’amour et que nous sommes durs avec notre prochain. Et nous aussi nous pouvons croire , parce que nous connaissons Jésus, parce que nous faisons partie de l’Eglise, nous n’avons plus rien à faire. Certes l’Église est le sacrement du salut, et connaître Jésus est un don incomparable.
Mais cette connaissance, si elle ne reste qu’extérieure, peut rester vide, comme à Capharnaüm.
C’est à l’intérieur de notre cœur, de notre âme, que Jésus veut venir habiter.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, il y a tellement de distractions dans notre monde, tellement de choses à faire, qu’il est difficile de prendre du temps pour vraiment te connaître. Pourtant c’est ce dont j’ai le plus besoin. Je veux mieux te connaître Jésus. Aide-moi à prendre le temps nécessaire pour être avec toi, pour vraiment te connaître.
Résolution
Avoir chaque jour un petit temps de prière personnelle en silence, pour mieux connaître Jésus et le laisser rentrer dans mon cœur.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Une méditation pour l’évangile d’ aujourd'hui
Consignes de mission : ceux qui refusent et ceux qui écoutent
Prière d'introduction
Seigneur, merci d’être là, près de moi. Merci de venir à ma rencontre. Je veux ouvrir mon âme pour me mettre à ton écoute, je veux t’ouvrir mon cœur pour que tu le transformes.
Demande
Une rencontre intérieure avec Jésus.
Points de réflexion
1 . Au cours de sa prédication, Jésus fit de nombreux miracles, prêcha devant des foules nombreuses, et plusieurs personnes le suivirent de plus près ; mais il rencontra aussi beaucoup d’opposition.
Dans ce passage, où Jésus compare les villes juives de Galilée avec les villes païennes voisines, nous pouvons en distinguer deux raisons. La première est une sorte d’orgueil spirituel, que Jésus trouva surtout chez les pharisiens. Ils suivaient à la lettre toutes les prescriptions religieuses, et pensaient, par cela, devenir parfaits, sans se soucier de convertir leur cœur. En fait ils ne comptaient plus sur Dieu pour les sauver, mais sur leurs propres mérites.
Et quand Jésus dénonce leurs péchés, ils refusent de les reconnaître et de se convertir.
2. La seconde raison que nous pouvons discerner vient de cette prophétie particulièrement dure sur Capharnaüm.
Jésus avait fait de cette ville, au bord du lac, le lieu où il se retrouvait souvent avec ses disciples. Tandis que dans les villes de Tyr et de Sidon, il n’y est sans doute jamais allé. On pourrait croire que la présence de Jésus devrait être un signe d’une grande bénédiction, or il se trouve que c’est le contraire qui se passe.
Cette ville, qui a eu l’honneur de recevoir de nombreuses fois la visite de Jésus, descendra jusqu’au séjour des morts.
3. Sachons écouter ce que dit Jésus dans ce passage.
Nous aussi, nous pouvons croire que parce que nous respectons quelques règles morales et que nous allons à la messe le dimanche, nous sommes parfaits, alors que notre cœur est vide d’amour et que nous sommes durs avec notre prochain. Et nous aussi nous pouvons croire , parce que nous connaissons Jésus, parce que nous faisons partie de l’Eglise, nous n’avons plus rien à faire. Certes l’Église est le sacrement du salut, et connaître Jésus est un don incomparable.
Mais cette connaissance, si elle ne reste qu’extérieure, peut rester vide, comme à Capharnaüm.
C’est à l’intérieur de notre cœur, de notre âme, que Jésus veut venir habiter.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, il y a tellement de distractions dans notre monde, tellement de choses à faire, qu’il est difficile de prendre du temps pour vraiment te connaître. Pourtant c’est ce dont j’ai le plus besoin. Je veux mieux te connaître Jésus. Aide-moi à prendre le temps nécessaire pour être avec toi, pour vraiment te connaître.
Résolution
Avoir chaque jour un petit temps de prière personnelle en silence, pour mieux connaître Jésus et le laisser rentrer dans mon cœur.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud,
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goutez et voyez comme est bon
le Seigneur !
Aussi le jugement qui les menace est-il à la mesure des grâces qu’elles ont refusées. Ce qui ne signifie pas que Dieu se prépare à exercer sa vengeance : les malédictions prononcées sur ces villes ne sont pas des imprécations, mais l’annonce des catastrophes qui tomberont inévitablement sur elles si leurs habitants persévèrent dans leur malice. La parole de Jésus est à la fois une parole prophétique dévoilant comment le mal finit toujours par retrouver son auteur ; et une invitation à la repentance et à la conversion : le Seigneur est le seul Maître du temps et de l’histoire, et il ne désire rien d’autre que de renouveler son œuvre de libération et de salut, « comme au jour où il a fait sortir nos pères du pays d’Egypte pour leur donner une terre ruisselante de lait et de miel » (Ibid.).
Cependant, pour s’engager sur le chemin de la conversion, l’homme doit accepter de se soumettre au jugement de la Parole ou de sa conscience ; autrement dit, il doit renoncer à sa prétention à l’autonomie absolue, et reconnaître qu’il a des comptes à rendre à plus grand que lui. Hélas pour bon nombre de nos contemporains, imprégnés par la mentalité individualiste ambiante, cette exigence est intolérable.
Ce refus d’entendre le message chrétien ne doit pas pour autant nous faire taire : nous devons continuer à temps et à contre-temps à faire écho à la Parole du Seigneur invitant les hommes à la conversion salutaire. Car « celui qui vous écoute m’écoute » et trouve accès au salut ; hélas « celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé ». L’attitude par rapport au disciple définit la relation au Christ : en rejetant l’envoyé, c’est le Maître que l’on rejette et en méprisant celui-ci, c’est à son Père que l’on tourne le dos. Un lien indissoluble unit le Père non seulement au Fils, mais également à ses messagers, si bien que la relation à Dieu se décide pour chacun dans l’accueil ou le refus de ceux que le Christ envoie. A condition bien sûr que ceux-ci demeurent fidèles à leur mission et soient les hérauts courageux de la Parole qui sauve.
Souvenons-nous que si nous avons accueilli dans la foi le message de l’Evangile, si nous l’avons reçu pour ce qu’il est vraiment : « non pas une parole d’homme, mais la Parole du Dieu vivant » (1 Th 2, 13), ce n’est pas en raison de notre perspicacité, mais grâce à l’action de l’Esprit Saint dans nos vies. Aussi, même si nos contemporains n’écoutent pas notre témoignage, il nous reste encore le devoir de charité d’intercéder pour eux, afin que le Seigneur brûle leur cœur au Feu de l’Esprit jusqu’à ce qu’il triomphe de leurs résistances comme il a triomphé des nôtres.
« Seigneur, nous aussi nous sommes aveugles sur notre triste condition, comme l’étaient les habitants de Corazine et de Bethsaïde. Chacun d’entre nous, “selon la pensée de son cœur mauvais, est allé servir des dieux étrangers et faire ce qui est mal à tes yeux” (1ère lect.). Cependant, souviens-toi que même “si nous sommes infidèles, toi tu restes toujours fidèle, car tu ne peux te rejeter toi-même” (2 Tim 2, 13). Fort de cette espérance en ta miséricorde inépuisable, nous te prions : “Aide-nous, Dieu notre Sauveur, délivre-nous, efface nos fautes, pour la cause de ton nom !” (Ps 78) »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
« Celui qui vous écoute m'écoute ; celui qui vous rejette me rejette »
Notre époque est tout à la fois dramatique et fascinante. Tandis que, d'un côté, les hommes semblent rechercher ardemment la prospérité matérielle et se plonger toujours davantage dans le matérialisme de la consommation, d'un autre côté, on voit surgir une quête angoissante du sens, un besoin d'intériorité, un désir d'apprendre des formes et des méthodes nouvelles de concentration et de prière. Dans les cultures imprégnées de religiosité, mais aussi dans les sociétés sécularisées, on recherche la dimension spirituelle de la vie comme antidote à la déshumanisation… L’Église a un immense patrimoine spirituel à offrir à l'humanité dans le Christ qui se proclame « la voie, la vérité et la vie » (Jn 14,6)…
L'Église doit être fidèle au Christ, dont elle est le corps et dont elle poursuit la mission. Il est nécessaire qu'elle « suive la même route que le Christ, la route de la pauvreté, de l'obéissance, du service et de l'immolation de soi jusqu'à la mort, dont il est sorti victorieux par sa résurrection » (Vatican II, AG 5). L'Église doit donc tout faire pour déployer sa mission dans le monde et atteindre tous les peuples ; elle en a aussi le droit, qui lui a été donné par Dieu pour la mise en œuvre de son plan. La liberté religieuse, parfois encore limitée ou restreinte, est la condition et la garantie de toutes les libertés qui fondent le bien commun des personnes et des peuples. Il faut souhaiter que la véritable liberté religieuse soit accordée à tous en tout lieu… Il s'agit bien d'un droit inaliénable de toute personne humaine.
D'autre part, l'Église s'adresse à l'homme dans le respect entier de sa liberté ; la mission ne restreint pas la liberté, mais elle la favorise. L’Église propose, elle n'impose rien ; elle respecte les personnes et les cultures, et elle s'arrête devant l'autel de la conscience. À ceux qui s'opposent, sous les prétextes les plus variés, à son activité missionnaire, l'Église répète : « Ouvrez les portes au Christ ! »
Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Encyclique « Redemptoris missio », § 38-39 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goutez et voyez comme est bon
le Seigneur !
vendredi 4 octobre 2013 : St François d'Assise, fondateur o.f.m. (1182-1226)
Les villes de Corazine, Bethsaïde et Capharnaüm, situées au nord-est du lac de Génésareth, ont bénéficié d’une sollicitude toute particulière de la part du Seigneur : il semble que ce soit là qu’il ait accompli le plus de miracles. En particulier Capharnaüm, dont Jésus avait fait son « QG » ; Matthieu la désigne même comme « sa ville » (Mt 9, 1). Hélas, la réponse de ces cités privilégiées ne fut pas à la hauteur de l’élection divine dont elles étaient bénéficiaires. Au lieu de s’abaisser en réponse à l’appel à la conversion que le Seigneur leur adressait, elles se sont orgueilleusement « élevées jusqu’au ciel » - référence à Is 14, 13-15, qui décrit la superbe du roi de Babylone qui prétendait se faire l’égal de Dieu. Au lieu « d’écouter la voix du Seigneur leur Dieu qui leur disait de suivre les commandements du Seigneur qu’il avait mis sous leurs yeux, elles lui ont désobéi et ont péché contre le Seigneur » (1ère lect.). - Saint François d'Assise, Fondateur "Ordre des frères mineurs":
Saint François d'Assise, Fondateur "Ordre des frères mineurs" (o.f.m.)
La vie de saint François d'Assise est la condamnation des sages du monde, qui regardent comme un scandale et une folie l'humilité de la croix.
« Surgit au monde un soleil ». A travers ces paroles, dans la Divine Comédie (Paradis, chant XI), le plus grand poète italien Dante Alighieri évoque la naissance de François.
François naquit à Assise, en Ombrie, à la fin de 1181 ou au début de 1182. Comme ses parents, qui étaient marchands, faisaient beaucoup de commerce avec les français, ils lui firent apprendre la langue française et il parvint à la parler si parfaitement, qu'on lui donna le nom de François, quoiqu'il eût reçu celui de Jean au baptême.
Sa naissance avait été marquée par une merveille : d'après un avis du Ciel, sa mère le mit au monde sur la paille d'une étable. Dieu voulait qu'il fût, dès le premier moment, l'imitateur de Celui qui eut pour berceau une crèche et est mort sur une croix.
Les premières années de François se passèrent pourtant dans la dissipation ; il aimait la beauté des vêtements, recherchait l'éclat des fêtes, traitait comme un prince ses compagnons, avait la passion de la grandeur ; au milieu de ce mouvement frivole, il conserva toujours sa chasteté.
Il avait une grande compassion pour les pauvres. Ayant refusé un jour l'aumône à un malheureux, il s'en repentit aussitôt et jura de ne plus refuser à quiconque lui demanderait au nom de Dieu. Après des hésitations, François finit par comprendre la volonté de Dieu sur lui et se voua à la pratique de cette parole qu'il a réalisée plus que tout autre saint : « Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour et qu'il me suive ! » (Lc 9,23).
Sa conversion fut accompagnée de plus d'un prodige : un crucifix lui adressa la parole ; un peu plus tard, il guérit plusieurs lépreux en baisant leurs plaies. Son père fit une guerre acharnée à cette vocation extraordinaire, qui avait fait de son fils, si plein d'espérance, un mendiant jugé fou par le monde. François se dépouilla de tous ses vêtements, ne gardant qu'un cilice, et les remit à son père en disant : « Désormais je pourrai dire avec plus de vérité : Notre Père, qui êtes aux cieux. »
Un jour, il entendit, à l'évangile de la messe, ces paroles du sauveur : « Ne portez ni or ni argent, ni aucune monnaie dans votre bourse, ni sac, ni deux vêtements, ni souliers, ni bâtons. » (Mt 10,9-10). Dès lors, il commença cette vie tout angélique et tout apostolique dont il devait lever l'étendard sur le monde. On vit, à sa parole, des foules se convertir ; bientôt les disciples affluèrent sous sa conduite ; il fonda un ordre de religieux qui porta son nom, et un ordre de religieuses qui porte le nom de sainte Claire, la digne imitatrice de François.
En 1224, dans l'ermitage de la Verna, François vit le Crucifié sous la forme d'un séraphin et de cette rencontre avec le séraphin crucifié, il reçut les stigmates ; il devint ainsi un avec le Christ crucifié : un don qui exprime donc son intime identification avec le Seigneur.
La mort de François - son transitus - advint le soir du 3 octobre 1226, à la Portioncule. Après avoir béni ses fils spirituels, il mourut, étendu sur la terre nue.
Deux années plus tard, le Pape Grégoire IX (Ugolino dei Conti di Segni, 1227-1241) l'inscrivit dans l'album des saints. Peu de temps après, une grande basilique fut élevée en son honneur, à Assise, destination encore aujourd'hui de nombreux pèlerins, qui peuvent vénérer la tombe du saint et jouir de la vision des fresques de Giotto, le peintre qui a illustré de manière magnifique la vie de François.
Pour approfondir : http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20100127_fr.html[/left]
Aussi le jugement qui les menace est-il à la mesure des grâces qu’elles ont refusées. Ce qui ne signifie pas que Dieu se prépare à exercer sa vengeance : les malédictions prononcées sur ces villes ne sont pas des imprécations, mais l’annonce des catastrophes qui tomberont inévitablement sur elles si leurs habitants persévèrent dans leur malice. La parole de Jésus est à la fois une parole prophétique dévoilant comment le mal finit toujours par retrouver son auteur ; et une invitation à la repentance et à la conversion : le Seigneur est le seul Maître du temps et de l’histoire, et il ne désire rien d’autre que de renouveler son œuvre de libération et de salut, « comme au jour où il a fait sortir nos pères du pays d’Egypte pour leur donner une terre ruisselante de lait et de miel » (Ibid.).
Cependant, pour s’engager sur le chemin de la conversion, l’homme doit accepter de se soumettre au jugement de la Parole ou de sa conscience ; autrement dit, il doit renoncer à sa prétention à l’autonomie absolue, et reconnaître qu’il a des comptes à rendre à plus grand que lui. Hélas pour bon nombre de nos contemporains, imprégnés par la mentalité individualiste ambiante, cette exigence est intolérable.
Ce refus d’entendre le message chrétien ne doit pas pour autant nous faire taire : nous devons continuer à temps et à contre-temps à faire écho à la Parole du Seigneur invitant les hommes à la conversion salutaire. Car « celui qui vous écoute m’écoute » et trouve accès au salut ; hélas « celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé ». L’attitude par rapport au disciple définit la relation au Christ : en rejetant l’envoyé, c’est le Maître que l’on rejette et en méprisant celui-ci, c’est à son Père que l’on tourne le dos. Un lien indissoluble unit le Père non seulement au Fils, mais également à ses messagers, si bien que la relation à Dieu se décide pour chacun dans l’accueil ou le refus de ceux que le Christ envoie. A condition bien sûr que ceux-ci demeurent fidèles à leur mission et soient les hérauts courageux de la Parole qui sauve.
Souvenons-nous que si nous avons accueilli dans la foi le message de l’Evangile, si nous l’avons reçu pour ce qu’il est vraiment : « non pas une parole d’homme, mais la Parole du Dieu vivant » (1 Th 2, 13), ce n’est pas en raison de notre perspicacité, mais grâce à l’action de l’Esprit Saint dans nos vies. Aussi, même si nos contemporains n’écoutent pas notre témoignage, il nous reste encore le devoir de charité d’intercéder pour eux, afin que le Seigneur brûle leur cœur au Feu de l’Esprit jusqu’à ce qu’il triomphe de leurs résistances comme il a triomphé des nôtres.
« Seigneur, nous aussi nous sommes aveugles sur notre triste condition, comme l’étaient les habitants de Corazine et de Bethsaïde. Chacun d’entre nous, “selon la pensée de son cœur mauvais, est allé servir des dieux étrangers et faire ce qui est mal à tes yeux” (1ère lect.). Cependant, souviens-toi que même “si nous sommes infidèles, toi tu restes toujours fidèle, car tu ne peux te rejeter toi-même” (2 Tim 2, 13). Fort de cette espérance en ta miséricorde inépuisable, nous te prions : “Aide-nous, Dieu notre Sauveur, délivre-nous, efface nos fautes, pour la cause de ton nom !” (Ps 78) »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
« Celui qui vous écoute m'écoute ; celui qui vous rejette me rejette »
Notre époque est tout à la fois dramatique et fascinante. Tandis que, d'un côté, les hommes semblent rechercher ardemment la prospérité matérielle et se plonger toujours davantage dans le matérialisme de la consommation, d'un autre côté, on voit surgir une quête angoissante du sens, un besoin d'intériorité, un désir d'apprendre des formes et des méthodes nouvelles de concentration et de prière. Dans les cultures imprégnées de religiosité, mais aussi dans les sociétés sécularisées, on recherche la dimension spirituelle de la vie comme antidote à la déshumanisation… L’Église a un immense patrimoine spirituel à offrir à l'humanité dans le Christ qui se proclame « la voie, la vérité et la vie » (Jn 14,6)…
L'Église doit être fidèle au Christ, dont elle est le corps et dont elle poursuit la mission. Il est nécessaire qu'elle « suive la même route que le Christ, la route de la pauvreté, de l'obéissance, du service et de l'immolation de soi jusqu'à la mort, dont il est sorti victorieux par sa résurrection » (Vatican II, AG 5). L'Église doit donc tout faire pour déployer sa mission dans le monde et atteindre tous les peuples ; elle en a aussi le droit, qui lui a été donné par Dieu pour la mise en œuvre de son plan. La liberté religieuse, parfois encore limitée ou restreinte, est la condition et la garantie de toutes les libertés qui fondent le bien commun des personnes et des peuples. Il faut souhaiter que la véritable liberté religieuse soit accordée à tous en tout lieu… Il s'agit bien d'un droit inaliénable de toute personne humaine.
D'autre part, l'Église s'adresse à l'homme dans le respect entier de sa liberté ; la mission ne restreint pas la liberté, mais elle la favorise. L’Église propose, elle n'impose rien ; elle respecte les personnes et les cultures, et elle s'arrête devant l'autel de la conscience. À ceux qui s'opposent, sous les prétextes les plus variés, à son activité missionnaire, l'Église répète : « Ouvrez les portes au Christ ! »
Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Encyclique « Redemptoris missio », § 38-39 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud,
Bonjour Lumen,
Bonjour mariejesus,
Bonjour AZUR,
Bonjour soeurs et frères en dans la Parole de DIEU qui s'est fait chair,
Samedi 5 Octobre 2013
De la férie
26ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert)
Année C
(Première lecture)
Livre de Baruc 4 : 5à12, 27à29
Dans la détresse de l'exil, Jérusalem console ses enfants
Courage, mon peuple, toi qui es la part d'Israël réservée à DIEU ! Vous avez été vendus aux nations païennes, mais ce n'était pas pour votre anéantissement ; vous avez excité la colère de DIEU : c'est pour cela que vous avez été livrés à vos adversaires.
Car vous avez irrité votre CRÉATEUR en offrant des sacrifices aux démons et non à DIEU. Vous avez oublié le DIEU ÉTERNEL, LUI qui vous a nourris. Vous avez aussi attristé Jérusalem, elle qui vous a élevés, car elle a vu fondre sur vous la colère qui vient de DIEU, et elle a dit : « Écoutez, voisines de Sion, DIEU m'a infligé un deuil cruel.
J'ai vu la déportation que l'ETERNEL a infligée à mes fils et à mes filles.
Je les avais élevés dans la joie, je les ai laissé partir dans les larmes et le deuil.
Que nul ne se réjouisse de mon sort, à moi qui suis veuve et délaissée par tout le monde. J'ai été abandonnée à cause des péchés de mes enfants, parce qu'ils se sont détournés de la Loi de DIEU.
Courage, mes enfants, criez vers DIEU ; CELUI qui vous a infligé l'épreuve se souviendra de vous.
Votre pensée vous a égarés loin de DIEU ; une fois convertis, mettez dix fois plus d'ardeur à LE chercher.
Car CELUI qui a fait venir sur vous ces calamités fera venir sur vous la joie éternelle, en assurant votre salut. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Psaume 68 (69) : 33et34, 36et37b
L’amour que j’ai pour Ton Temple
Du répertoire du chef de chorale et du recueil de David ; accompagnement sur guitares.
(Psaume 68 (69) entièrement)
R/ Le SEIGNEUR écoute les humbles
Les pauvres L'ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez DIEU ! »
Car le SEIGNEUR écoute les humbles,
IL n'oublie pas les siens emprisonnés. R/
Car DIEU viendra sauver Sion
et rebâtir les villes de Juda.
IL en fera une habitation, un héritage :
demeure pour ceux qui aiment Son NOM. R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 10 : 17à24
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. TU es béni, DIEU notre PÈRE, SEIGNEUR de l'Univers, TOI qui révèles aux petits les Mystères du Royaume ! Alléluia. (cf. Mt 11, 25)
Retour des soixante-douze : les privilèges des Disciples
Les soixante-douze Disciples que JÉSUS avait envoyés revinrent tout joyeux. Ils racontaient : « SEIGNEUR, même les esprits mauvais nous sont soumis en Ton NOM. »
JÉSUS leur dit : « Je voyais Satan tomber du ciel comme l'éclair. Vous, Je vous ai donné pouvoir d'écraser serpents et scorpions, et pouvoir sur toute la puissance de l'Ennemi ; et rien ne pourra vous faire du mal. Cependant, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les Cieux. »
À ce moment, JÉSUS exulta de joie sous l'Action de l'ESPRIT SAINT, et IL dit : « PÈRE, SEIGNEUR du Ciel et de la Terre, Je proclame Ta Louange : ce que TU as caché aux sages et aux savants, TU l'as révélé aux tout-petits. Oui, PÈRE, TU l'as voulu ainsi dans Ta Bonté.
Tout m'a été confié par Mon PÈRE ; personne ne connaît qui est le Fils, sinon le PÈRE, et personne ne connaît qui est le PÈRE, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »
Puis IL se tourna vers Ses Disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, Je vous le déclare : beaucoup de Prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=05/10/2013
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour Lumen,
Bonjour mariejesus,
Bonjour AZUR,
Bonjour soeurs et frères en dans la Parole de DIEU qui s'est fait chair,
Samedi 5 Octobre 2013
De la férie
26ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert)
Année C
(Première lecture)
Livre de Baruc 4 : 5à12, 27à29
Dans la détresse de l'exil, Jérusalem console ses enfants
Courage, mon peuple, toi qui es la part d'Israël réservée à DIEU ! Vous avez été vendus aux nations païennes, mais ce n'était pas pour votre anéantissement ; vous avez excité la colère de DIEU : c'est pour cela que vous avez été livrés à vos adversaires.
Car vous avez irrité votre CRÉATEUR en offrant des sacrifices aux démons et non à DIEU. Vous avez oublié le DIEU ÉTERNEL, LUI qui vous a nourris. Vous avez aussi attristé Jérusalem, elle qui vous a élevés, car elle a vu fondre sur vous la colère qui vient de DIEU, et elle a dit : « Écoutez, voisines de Sion, DIEU m'a infligé un deuil cruel.
J'ai vu la déportation que l'ETERNEL a infligée à mes fils et à mes filles.
Je les avais élevés dans la joie, je les ai laissé partir dans les larmes et le deuil.
Que nul ne se réjouisse de mon sort, à moi qui suis veuve et délaissée par tout le monde. J'ai été abandonnée à cause des péchés de mes enfants, parce qu'ils se sont détournés de la Loi de DIEU.
Courage, mes enfants, criez vers DIEU ; CELUI qui vous a infligé l'épreuve se souviendra de vous.
Votre pensée vous a égarés loin de DIEU ; une fois convertis, mettez dix fois plus d'ardeur à LE chercher.
Car CELUI qui a fait venir sur vous ces calamités fera venir sur vous la joie éternelle, en assurant votre salut. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Psaume 68 (69) : 33et34, 36et37b
L’amour que j’ai pour Ton Temple
Du répertoire du chef de chorale et du recueil de David ; accompagnement sur guitares.
(Psaume 68 (69) entièrement)
R/ Le SEIGNEUR écoute les humbles
Les pauvres L'ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez DIEU ! »
Car le SEIGNEUR écoute les humbles,
IL n'oublie pas les siens emprisonnés. R/
Car DIEU viendra sauver Sion
et rebâtir les villes de Juda.
IL en fera une habitation, un héritage :
demeure pour ceux qui aiment Son NOM. R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 10 : 17à24
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. TU es béni, DIEU notre PÈRE, SEIGNEUR de l'Univers, TOI qui révèles aux petits les Mystères du Royaume ! Alléluia. (cf. Mt 11, 25)
Retour des soixante-douze : les privilèges des Disciples
Les soixante-douze Disciples que JÉSUS avait envoyés revinrent tout joyeux. Ils racontaient : « SEIGNEUR, même les esprits mauvais nous sont soumis en Ton NOM. »
JÉSUS leur dit : « Je voyais Satan tomber du ciel comme l'éclair. Vous, Je vous ai donné pouvoir d'écraser serpents et scorpions, et pouvoir sur toute la puissance de l'Ennemi ; et rien ne pourra vous faire du mal. Cependant, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les Cieux. »
À ce moment, JÉSUS exulta de joie sous l'Action de l'ESPRIT SAINT, et IL dit : « PÈRE, SEIGNEUR du Ciel et de la Terre, Je proclame Ta Louange : ce que TU as caché aux sages et aux savants, TU l'as révélé aux tout-petits. Oui, PÈRE, TU l'as voulu ainsi dans Ta Bonté.
Tout m'a été confié par Mon PÈRE ; personne ne connaît qui est le Fils, sinon le PÈRE, et personne ne connaît qui est le PÈRE, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »
Puis IL se tourna vers Ses Disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, Je vous le déclare : beaucoup de Prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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Retour des soixante-douze : les privilèges des Disciples
Évangile + commentaire (audio)
http://www.radio-fidelite.com/evangcom.php?jour=278
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ évangile du jour :
Retour des soixante-douze : le privilège des disciples
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, je viens vers toi pour te remercier de m’avoir choisi pour être ton apôtre. Merci du don de la foi, du don du baptême, et pour toutes les bénédictions dont tu m’as comblé. Apprends-moi à mettre ces grâces au service de l’annonce de l’évangile. Garde-moi de m’enorgueillir de cette mission grandiose et sois toujours à mes côtés pour m’inspirer ce que je dois faire ou dire.
Demande
Seigneur, apprends-moi à servir.
Points de réflexion
1. Satan est vaincu.
Le Curé d’Ars a souvent fait l’expérience de la rencontre avec Satan. Une nuit, son lit a commencé à bouger. Il a levé les yeux et il a vu une image terrifiante de Satan. Au lieu de pousser un cri d’effroi, il a dit simplement, « Ah, c'est vous », puis s’est retourné et s’est endormi. Une telle force, une telle assurance dans le fait que Jésus-Christ a vaincu Satan et que sa mort a gagné notre salut est signe de sainteté. Cependant, remarquons une chose chez les saints : ils sont fidèles ! Chaque fois que nous sommes fidèles au Christ, c’est un coup dur porté à Satan. L’Ennemi du Bien compte parmi ses moyens les plus efficaces pour obtenir la médiocrité d’un catholique engagé la dépravation attrayante et courante du monde qui nous entoure. Aujourd’hui soyons fidèle, et donnons au Seigneur la joie de voir que le mal a de nouveau été soumis par la sainteté. Nous savons que, grâce à la victoire du Christ, le bien peut émerger de la situation la plus désespérée.
2. Heureux êtes vous.
Jésus dit à ses disciples qu’ils sont bénis parce qu’ils l’ont vu. Dans le rosaire, nous répétons à Marie, « Tu es bénie entre toutes les femmes et béni est le fruit de tes entrailles, Jésus. » Dans le rosaire, nous contemplons le Christ par les yeux et le cœur de Marie. De cette manière, nous aussi nous sommes bénis parce que nous voyons ce que tant de prophètes et de rois ont désiré voir. Nous voyons Jésus par les yeux de Marie !C’est la joie de tout chrétien.
3. C’est l’amour qui motive le Christ.
La réalisation de la volonté de son Père pousse le Christ à subir des difficultés, la fatigue, la faim et le rejet. Mais il ne se laisse pas décourager. Comme un jeune amoureux, le Christ semble avoir une réserve d’énergie sans fin pour son bien-aimé. C’est sa source secrète de force, pour ainsi dire. Ainsi il nous enseigne une vérité profonde de la nature humaine. « L'homme ne peut vivre sans amour, » a écrit le pape Jean Paul II dans son premier encyclique, Redemptor hominis, Devant le découragement, la lassitude, demandons-nous : Combien est-ce que j’aime les autres ? Est-ce que je me sacrifie volontiers pour mes frères ? Est-ce que je cherche d’abord le bien des autres ?
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, ma foi est en premier lieu une relation d’amitié avec toi. Elle demande une réponse constante d’amour de ma part. Aide-moi à être généreux en répondant à tes inspirations d’aimer.
Résolution
Je tâcherai d’être positif toute la journée et d’encourager particulièrement ceux qui sont enclins au découragement.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ évangile du jour :
Retour des soixante-douze : le privilège des disciples
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, je viens vers toi pour te remercier de m’avoir choisi pour être ton apôtre. Merci du don de la foi, du don du baptême, et pour toutes les bénédictions dont tu m’as comblé. Apprends-moi à mettre ces grâces au service de l’annonce de l’évangile. Garde-moi de m’enorgueillir de cette mission grandiose et sois toujours à mes côtés pour m’inspirer ce que je dois faire ou dire.
Demande
Seigneur, apprends-moi à servir.
Points de réflexion
1. Satan est vaincu.
Le Curé d’Ars a souvent fait l’expérience de la rencontre avec Satan. Une nuit, son lit a commencé à bouger. Il a levé les yeux et il a vu une image terrifiante de Satan. Au lieu de pousser un cri d’effroi, il a dit simplement, « Ah, c'est vous », puis s’est retourné et s’est endormi. Une telle force, une telle assurance dans le fait que Jésus-Christ a vaincu Satan et que sa mort a gagné notre salut est signe de sainteté. Cependant, remarquons une chose chez les saints : ils sont fidèles ! Chaque fois que nous sommes fidèles au Christ, c’est un coup dur porté à Satan. L’Ennemi du Bien compte parmi ses moyens les plus efficaces pour obtenir la médiocrité d’un catholique engagé la dépravation attrayante et courante du monde qui nous entoure. Aujourd’hui soyons fidèle, et donnons au Seigneur la joie de voir que le mal a de nouveau été soumis par la sainteté. Nous savons que, grâce à la victoire du Christ, le bien peut émerger de la situation la plus désespérée.
2. Heureux êtes vous.
Jésus dit à ses disciples qu’ils sont bénis parce qu’ils l’ont vu. Dans le rosaire, nous répétons à Marie, « Tu es bénie entre toutes les femmes et béni est le fruit de tes entrailles, Jésus. » Dans le rosaire, nous contemplons le Christ par les yeux et le cœur de Marie. De cette manière, nous aussi nous sommes bénis parce que nous voyons ce que tant de prophètes et de rois ont désiré voir. Nous voyons Jésus par les yeux de Marie !C’est la joie de tout chrétien.
3. C’est l’amour qui motive le Christ.
La réalisation de la volonté de son Père pousse le Christ à subir des difficultés, la fatigue, la faim et le rejet. Mais il ne se laisse pas décourager. Comme un jeune amoureux, le Christ semble avoir une réserve d’énergie sans fin pour son bien-aimé. C’est sa source secrète de force, pour ainsi dire. Ainsi il nous enseigne une vérité profonde de la nature humaine. « L'homme ne peut vivre sans amour, » a écrit le pape Jean Paul II dans son premier encyclique, Redemptor hominis, Devant le découragement, la lassitude, demandons-nous : Combien est-ce que j’aime les autres ? Est-ce que je me sacrifie volontiers pour mes frères ? Est-ce que je cherche d’abord le bien des autres ?
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, ma foi est en premier lieu une relation d’amitié avec toi. Elle demande une réponse constante d’amour de ma part. Aide-moi à être généreux en répondant à tes inspirations d’aimer.
Résolution
Je tâcherai d’être positif toute la journée et d’encourager particulièrement ceux qui sont enclins au découragement.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud,
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon
le Seigneur !
samedi 5 octobre 2013 :
Ste Anne Schäffer, invalide et mystique (1882-1925)
Ste Marie-Faustine Kowalska, apôtre de la Miséricorde Divine
Bx Alberto Marvelli, laïc, membre de l'A.C. (1918- 1946)
L’évangile s’ouvre sur le retour des disciples : ils sont tout joyeux. Il se poursuit par la joie de Jésus : c’est une exultation. Il se termine par une béatitude : « heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ». Nous avons donc à méditer un évangile qui veut nous faire entrer dans la joie.
La première joie évoquée est celle des disciples rentrant de mission. Il s’agit d’une joie légitime. Ils ont fait une expérience unique, une première initiation à l’annonce de la Bonne Nouvelle, qui a été un succès. Mais il s’agit d’une joie un peu trop humaine, liée à l’aspect spectaculaire de leur mission, elle doit être élevée. Jésus invite ses disciples à une joie plus vraie parce que plus profonde. Les guérisons et les délivrances qu’ils ont opérées importent moins que la grâce qui les a rendues possibles : leurs noms sont écrits dans les cieux.
Cette vérité est si grande et si belle que, en la dévoilant, Jésus en est saisi. Sa louange est simple et pure, elle est un sommet de révélation. La présence de l’Esprit-Saint qui doit être donné aux Apôtres y est dévoilée par saint Luc. Jésus loue son Père d’avoir écrit son projet d’amour dans un langage accessible aux petits. Il est en effet un savoir qui surpasse tous les autres : la connaissance existentielle du lien personnel et unique qui nous relie à Dieu. Aucune joie n’est plus profonde.
Mais cette relation n’est pas une faveur à goûter dans un intimisme égoïste. Elle est un lien vital qui s’épanouit en bénédictions fraternelles. Voir jubiler Jésus sous l’action de l’Esprit est révélation pour ses disciples. Voir un chrétien qui a su préserver sa simplicité de cœur et sa pureté d’esprit est un témoignage de la proximité de Dieu qui instruit tous ses frères.
« Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler ». Par son chant de louange, le Fils veut nous révéler le visage du Père et nous donnant à contempler de l’intérieur la vie filiale qui nous est offerte. Une vie d’abandon et de joie. Une vie où tout est reçu de Dieu et où tous viennent à lui dans l’action de grâce. Jésus nous propose l’absolu et l’essentiel. Il l’offre. Non comme une aumône ou un cadeau, mais comme la plénitude d’être transformant un néant.
Lui, le Fils, connaît cet abîme de bonheur. Lui connaît le bonheur de tout donner et de tout recevoir de Dieu le Père. Ceux qui n’ont rien, ceux à qui l’on a tout pris ou qui ont eu la sagesse de ne s’encombrer de rien, sont disposés à entrer pleinement dans cette relation unique. Jésus exulte de joie car, à sa suite, ils vont entrer dans la joie et montrer aux autres le chemin. Alors, vraiment, « heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! ». Car ce spectacle n’est pas le privilège des quelques disciples qui entouraient Jésus, il se révèle dans la vie de tous ceux qui se sont livrés à l’emprise de l’Esprit d’enfance, il se manifeste aux yeux de tous ceux qui ont le cœur pur. De tous ceux pour qui les bonheurs de cette terre ne sont rien s’ils ne sont aussi des bonheurs de Dieu.
Seigneur Esprit-Saint, Esprit d’enfance, apprends-nous à simplifier notre vie, que nous goutions la joie réservée aux tout-petits. Conduis-nous à la vérité de notre être, que nous connaissions la joie que Jésus nous apporte. Donne-nous de savoir susciter et partager cette joie, elle ne sera complète que lorsque tous les enfants de Dieu seront rassemblées autour de leur Père dans une unique louange.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
« Les soixante-douze disciples que Jésus avaient envoyés revinrent tout joyeux »
« Une foule considérable s'adjoignit au Seigneur. Lorsque Barnabé arriva et qu'il vit la grâce accordée par Dieu, il s'en réjouit » (Ac 11,21.23). C’est la joie propre à l’évangélisateur. Elle est, comme disait le pape Paul VI, « la douce et réconfortante joie d’évangéliser » (Evangelii nuntiandi, n°80). Et cette joie commence par une persécution, par une grande tristesse, mais elle finit avec la joie. Et ainsi l’Église va de l’avant, comme le dit un saint, entre les persécutions du monde et les consolations du Seigneur (Augustin, La Cité de Dieu, 18,51,2). Ainsi est la vie de l’Église. Si nous voulons aller sur la voie de la mondanité, en négociant avec le monde…, nous n’aurons jamais la consolation du Seigneur. Et si nous recherchons seulement la consolation, ce sera une consolation superficielle, pas celle du Seigneur, ce sera une consolation humaine. L’Église avance toujours entre la croix et la résurrection, entre les persécutions et les consolations du Seigneur. Tel est le chemin : celui qui suit cette route ne se trompe pas.
Pensons aujourd’hui à l’action missionnaire de l’Église : ces disciples qui sont sortis d’eux-mêmes pour aller, et aussi ceux qui ont eu le courage d’annoncer Jésus aux Grecs… Pensons à l’Église Mère qui grandit ; elle grandit avec de nouveaux enfants, auxquels elle donne l’identité de la foi, car on ne peut pas croire en Jésus sans l’Église… Et demandons au Seigneur cette liberté d’esprit, cette ferveur apostolique, qui nous pousse à aller de l’avant, comme des frères, tous ensemble : en avant !
Pape François
Homélie du 23/04/2013 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon
le Seigneur !
samedi 5 octobre 2013 :
Ste Anne Schäffer, invalide et mystique (1882-1925)
Ste Marie-Faustine Kowalska, apôtre de la Miséricorde Divine
Bx Alberto Marvelli, laïc, membre de l'A.C. (1918- 1946)
- Ste Anne Schäffer, invalide et mystique (1882-1925):
- Sainte Anna Schäffer Femme invalide et mystique
Anna Schäffer naît le 18 février 1882 à Mindelstetten (Bavière) en 1882. Son père meurt à l’âge de 40 ans, en 1896, laissant sa famille dans une grande pauvreté. Anne, qui aspire à la vie religieuse doit d’abord travailler pour constituer son trousseau.
Dès l’âge de 14 ans elle est employée de maison, ce qui représente des dangers pour sa vie morale, mais elle peut y échapper grâce à la récitation du rosaire.
En 1901 elle tombe les deux pieds dans une bassine de lessive bouillante. Gravement brûlée jusqu’à mi-jambe, elle doit subir plus de 30 opérations et passera le reste de sa vie - 20 années - avec des pansements qu’on se contente de renouveler chaque semaine. Au début, elle ne se résigne pas sans difficulté à son sort. Pour échapper aux avanies de son frère buveur, sa mère déménage avec elle dans une petite maison du village. Là elle commence à recevoir des visites dans sa chambrette de malade.
Anne écrit ses pensées sur douze carnets et entretient de la correspondance. Elle fait aussi de la couture. Son emblème préféré est le Sacré-Cœur dont elle dessine ou coud les flammes en forme d’épis de blé, traduisant ainsi sa dévotion eucharistique. « J’ai trois clefs du paradis, dit-elle: la plus grande est de fer brut et pèse lourd : c’est ma souffrance. La seconde est l’aiguille à coudre, et la troisième est le porte-plume. »
Son entourage est compatissant. Les enfants se sentent attirés par elle et elle les catéchise. Parfois la fanfare lui offre une sérénade en passant sous ses fenêtres.
Tertiaire de Saint François, elle reçoit, comme lui, les stigmates de la Passion à partir du 4 octobre 1910, (fête du saint), mais elle obtient ensuite la grâce qu’ils deviennent invisibles. Elle est soutenue par la communion quotidienne et parfois on la transporte à l’église, jusqu’au jour où même cela devient impossible. Sa vie est une souffrance continuelle qu’elle accueille comme une grâce. Parfois la douleur est si intense qu’elle ne peut même plus parler. « Dans ces moments-là, dit-elle, je pense que mon Père du ciel doit m’aimer particulièrement. »
Elle quitte, paisiblement, sa demeure terrestre, pour la rencontre avec Dieu le 05 octobre 1925 à l’âge de 43 ans.
Anna Schäffer a été béatifiée le 07 mars 1999, par le Bx Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), et canonisée le 21 octobre 2012, par le Pape Benoît XVI.
Sources principales : abbaye-saint-benoit.ch ; wipédia.org (« Rév. x gpm »).
- Ste Marie-Faustine Kowalska, apôtre de la Miséricorde Divine:
Sainte Faustine Kowalska « Apôtre de la Miséricorde Divine »
Faustine Kowalska, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd'hui parmi les Saints les plus célèbres de l'Église. Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier Son grand message de la Miséricorde Divine et montre un modèle de perfection chrétienne fondée sur la confiance en Dieu et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain.
Faustine naît le 25 août 1905, troisième des dix enfants de Marianna et Stanisław Kowalski, agriculteurs dans le village de Głogowiec. Au baptême, dans l'église paroissiale de Świnice Warckie, elle reçoit le prénom d'Hélène. Depuis son enfance, elle se distingua par l'amour de la prière, l'assiduité, l'obéissance et par une grande sensibilité à la misère des hommes.
A neuf ans, elle fait sa Première Communion qu'elle a profondément vécue, consciente de la présence de l'Hôte Divin dans son âme. Elle fréquente l'école pendant moins de trois ans. Adolescente, elle quitte la maison familiale pour gagner sa vie et pour aider ses parents comme servante dans des familles aisées à Aleksandrów, Łódź et Ostrówek.
Elle a senti la vocation dans son âme dès l'âge de sept ans, mais ses parents n'étant pas d'accord pour qu'elle entre dans les ordres, elle a essayé d'étouffer cette voix intérieure. Cependant, exhortée par la vision du Christ souffrant, elle est partie pour Varsovie où, le 1er août 1925, elle a rejoint la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde.
Devenue sœur Marie-Faustine, elle a passé au couvent treize ans, en remplissant les fonctions de cuisinière, de jardinière et de sœur portière dans plusieurs maisons de la Congrégation, le plus souvent à Płock, Wilno et Cracovie.
Rien ne trahissait à l'extérieur sa vie mystique d'une extrême richesse. C'est avec zèle qu'elle remplissait toutes ses tâches, elle observait fidèlement les règles, recueillie et silencieuse, mais en même temps naturelle, pleine d'un amour bienveillant et désintéressé. Sa vie, très ordinaire, monotone et grise en apparence, cachait la profondeur extraordinaire de l'union à Dieu.
Sa spiritualité reposait sur la Miséricorde Divine à laquelle elle réfléchissait et qu'elle contemplait dans la parole de Dieu et dans l'aspect quotidien de sa vie. La connaissance et la contemplation du mystère de la Miséricorde Divine développaient chez elle une attitude de confiance d'enfant face à Dieu et de miséricorde envers les autres.
« Ô mon Jésus, chacun de Tes saints reflète en sa personne l'une de tes vertus, moi, je désire refléter Ton Cœur compatissant et plein de miséricorde, je veux le glorifier. Que Ta miséricorde, ô Jésus, soit imprimée dans mon cœur et dans mon âme, tel un sceau, ce sera là mon emblème en cette vie et en l'autre » (P.J. 1242). Sœur Marie Faustine était une fidèle fille de l'Église qu'elle aimait comme une Mère et comme le Corps Mystique de Jésus Christ. Consciente de son rôle au sein de cette l'Église, elle a collaboré avec la Miséricorde Divine dans l'œuvre du salut des âmes égarées. Sur le souhait et en suivant l'exemple du Seigneur Jésus, elle a sacrifié sa vie en holocauste. Dans sa vie spirituelle, elle se distinguait aussi par son amour de l'Eucharistie et par sa dévotion profonde pour Notre Dame de la Miséricorde.
Les années passées au couvent abondaient en grâces extraordinaires : révélations, visions, stigmates cachés, participation à la Passion du Seigneur, don de bilocation, de pénétrer le cœur des autres, de la prophétie, ou bien le don rarissime de fiançailles et d'épousailles mystiques. Le vif contact avec Dieu, Notre Dame, les anges, les saints, les âmes au purgatoire – tout cet univers surnaturel – lui apparaissait comme étant non moins réel et vrai que celui qu'elle percevait par ses sens. Malgré cette abondance de grâces extraordinaires accordées, elle savait que celles-ci ne décidaient pas de l'essence de la sainteté. « Ce ne sont ni les grâces, ni les apparitions, ni les ravissements, ni aucun don accordé qui la rendent parfaite, mais l'union intérieure de mon âme avec Dieu. Ces dons ne sont que des ornements de l'âme, mais ils ne constituent ni le contenu, ni la perfection. Ma sainteté et ma perfection consistent en une étroite union de ma volonté avec celle de Dieu » (P.J. 1107).
Sœur Marie-Faustine a été élue par le Seigneur Jésus secrétaire et apôtre de Sa Miséricorde pour transmettre au monde entier son grand message. « Dans l'ancien Testament, lui dit-Il, j'ai envoyé à mon peuple des prophètes et avec eux la foudre. Aujourd'hui, je t'envoie vers toute l'humanité avec ma miséricorde. Je ne veux pas punir l'humanité endolorie, mais je désire la guérir en l'étreignant sur mon cœur miséricordieux » (P.J. 1588).
La mission de Sœur Marie Faustine consistait en trois tâches :
1) rendre proche et annoncer au monde entier la vérité révélée dans les Écritures Saintes sur l'amour miséricordieux de Dieu envers tout homme ;
2) implorer la Miséricorde Divine pour le monde entier, en particulier pour les pécheurs, notamment par la pratique des formes nouvelles, annoncées par le Seigneur Jésus, du culte de la Miséricorde Divine, qui sont les suivantes :
Ø le tableau du Christ avec l'inscription Jésus, j'ai confiance en Toi! ,
Ø la Fête de la Miséricorde Divine le premier dimanche après Pâques,
Ø le Chapelet à la Miséricorde Divine et la prière à l'Heure de la Miséricorde Divine (15 heures).
Le Seigneur Jésus liait à ces formes du culte, ainsi qu'à la propagation de la dévotion à la Miséricorde, de grandes promesses à condition de se fier à Dieu et de pratiquer un amour actif envers le prochain,
3) la troisième tâche que comportait la mission de sœur Marie-Faustine consistait à inspirer le mouvement apostolique de la Miséricorde, qui est chargé de propager et d'obtenir par la prière la Miséricorde Divine pour le monde et qui tend à la perfection sur le chemin montré par sœur Faustine. Ce chemin est celui d'une confiance d'enfant en Dieu, laquelle s'exprime dans l'accomplissement de Sa volonté et dans une attitude de miséricorde envers les autres. A l'heure actuelle, ce mouvement au sein de l'Église concerne des millions de personnes à travers le monde, à savoir : des congrégations, des instituts laïques, des prêtres, des confréries, des associations, différentes communautés d'apôtres de la Miséricorde Divine et des particuliers qui se chargent, à titre individuel, des tâches transmises par le Seigneur Jésus par l'intermédiaire de sœur Marie-Faustine.
Le message de sœur Faustine a été noté dans Le Petit Journal qu'elle a rédigé par la volonté du Seigneur Jésus et de ses confesseurs. Elle y a fidèlement noté tous les souhaits de Jésus, de même qu'elle a décrit l'union intime de son âme avec Dieu. « Secrétaire de mon plus profond mystère, disait le Seigneur Jésus à Sœur Faustine, ton devoir est d'écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma miséricorde au profit des âmes qui en lisant ces écrits seront consolés et auront le courage de s'approcher de moi(P.J. 1693). Cet ouvrage nous rend proche d'une manière extraordinaire le mystère de la Miséricorde Divine. Il enchante non seulement les gens simples, mais aussi les scientifiques qui y découvrent une source supplémentaire de recherche théologique. Le Petit Journal a été traduit en plusieurs langues, entre autres en anglais, allemand, italien, espagnol, français, portugais, russe, hongrois, tchèque et slovaque.
Ravagée par la maladie et par de nombreuses souffrances qu'elle a supportées en tant que sacrifice bénévole pour les pécheurs, entièrement épanouie spirituellement et unie à Dieu, Sœur Marie-Faustine est morte à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée à peine de 33 ans. La gloire de la sainteté de sa vie a crû rapidement avec la propagation de la dévotion pour la Miséricorde Divine et au fur et à mesure des grâces obtenues par son intercession. De 1965 à 1967, à Cracovie s'est déroulé le procès diocésain sur sa vie et ses vertus et en 1968, à Rome, a été ouvert le procès de béatification, clos en décembre 1992.
Marie-Faustine Kowalska a été béatifiée le 18 avril 1993 et canonisée le 30 avril 2000, sur la Place Saint-Pierre de Rome (dans les deux cas), par le même pape, le Bx Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui institua, au cours de la célébration, la Fête de la Miséricorde Divine (le premier dimanche après Pâques).
Les reliques de sainte Faustine reposent au sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-Łagiewniki ; une partie est dispersée dans le monde entier.
Pour un approfondissement biographique :
http://www.faustine-message.com/sainte-faustine-biographie.htm
Pour un approfondissement sur la Miséricorde Divine :
http://maranathajesus.files.wordpress.com/2013/07/petit-journal-sr-faustine.pdf
- Bx Alberto Marvelli, Laïc, membre de l’A.C. (1918- 1946):
- Bx Alberto Marvelli, Laïc, membre de l’A.C. (1918- 1946)
Alberto Marvelli est né à Ferrare (Italie) le 21 mars 1918, il était le deuxième de six enfants. Il grandit dans une famille profondément chrétienne, où la piété se conjuguait avec l'activité caritative, catéchétique et sociale. Dans sa jeunesse, il fréquenta le Patronage salésien et l'Action catholique, où sa foi se développa à travers un choix décisif : « Mon programme se résume en un mot: la sainteté ».
A l'Université, il mûrit sa formation culturelle et spirituelle dans la FUCI, et choisit comme modèle Piergiorgio Frassati.
Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, il travailla pendant une brève période dans les usines FIAT de Turin, ayant été exempté de l'armée car trois de ses frères se trouvaient déjà au front. Lors de l'occupation allemande de l'Italie, à partir de 1943, il rentra chez lui, à Rimini, où il décida de remplir son devoir d'ouvrier de la charité. Après les bombardements, il était le premier à venir en aide aux blessés, à encourager les survivants, à assister les mourants, et à dégager les personnes prisonnières sous les décombres. Il distribuait également aux pauvres tout ce qu'il réussissait à réunir : matelas, couvertures, etc.
Il allait chez les paysans et les commerçants pour acheter toutes sortes de denrées alimentaires, puis il chargeait sa bicyclette et se rendait dans les maisons où régnaient la faim et la maladie. Parfois, il rentrait chez lui sans chaussures ni bicyclette, ayant préféré secourir ceux qui étaient dans le besoin.
Au cours de l'occupation allemande, il réussit à sauver de nombreux jeunes de la déportation. Accomplissant des actions courageuses et héroïques, il ouvrit des wagons déjà scellés qui allaient partir de la gare de Santarcangelo di Romagna, libérant ainsi des hommes et des femmes destinés aux camps de concentration.
Après la libération de la ville, le 23 septembre 1945, la première Junte du Comité de Libération fut constituée. Parmi les assesseurs se trouvait également Alberto Marvelli : il n'était inscrit à aucun parti, il n'avait pas été maquisard, mais tous reconnurent et apprécièrent le travail qu'il avait accompli en faveur des réfugiés. Il n'avait que 26 ans, mais savait affronter les problèmes avec compétence et les situations difficiles avec courage. On lui confia la tâche la plus difficile : s'occuper de la commission pour le logement, qui devait organiser l'attribution des logements en ville, traiter des problèmes juridiques, réquisitionner des appartements, créant bien sûr d'inévitables ressentiments. On lui confia ensuite la tâche de la reconstruction, en tant que collaborateur de la section détachée du Génie civil.
Il s'inscrivit ensuite au parti politique de la Démocratie chrétienne, ressentant et vivant son engagement politique comme un service à la collectivité : l'activité politique pouvait et devait devenir l'expression la plus élevée de la foi vécue.
En 1945, son Évêque l'appela à diriger les Diplômés catholiques. Il ouvrit ensuite une Université populaire et une soupe populaire, priant avec les pauvres et étant attentif à leurs nécessités. Son activité en faveur de tous fut inlassable : il compta au nombre des fondateurs des ACLI (Association Chrétienne Lavoratori [travailleurs] Italiens) et créa également une coopérative de travailleurs du bâtiment. L'intimité avec Jésus Eucharistie ne signifia jamais un repli sur lui-même, mais une force pour entreprendre un travail de rédemption et de libération capable d'humaniser la face de la terre.
Le soir du 5 octobre 1946, à l'âge de 28 ans, se rendant à une réunion électorale en bicyclette, il fut renversé par un camion militaire et mourut quelques heures plus tard. Sa mort suscita une profonde émotion. Par sa manière de vivre l'apostolat des laïcs au sein de la société, il fait figure d'authentique précurseur du Concile Vatican II.
Alberto Marvelli a été beatifié à Lorette (province d’Ancone, Italie) le 5 septembre 2004, par le Bx Jean-Paul II
Pour approfondir :http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20040905_loreto_fr.html
Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).
L’évangile s’ouvre sur le retour des disciples : ils sont tout joyeux. Il se poursuit par la joie de Jésus : c’est une exultation. Il se termine par une béatitude : « heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ». Nous avons donc à méditer un évangile qui veut nous faire entrer dans la joie.
La première joie évoquée est celle des disciples rentrant de mission. Il s’agit d’une joie légitime. Ils ont fait une expérience unique, une première initiation à l’annonce de la Bonne Nouvelle, qui a été un succès. Mais il s’agit d’une joie un peu trop humaine, liée à l’aspect spectaculaire de leur mission, elle doit être élevée. Jésus invite ses disciples à une joie plus vraie parce que plus profonde. Les guérisons et les délivrances qu’ils ont opérées importent moins que la grâce qui les a rendues possibles : leurs noms sont écrits dans les cieux.
Cette vérité est si grande et si belle que, en la dévoilant, Jésus en est saisi. Sa louange est simple et pure, elle est un sommet de révélation. La présence de l’Esprit-Saint qui doit être donné aux Apôtres y est dévoilée par saint Luc. Jésus loue son Père d’avoir écrit son projet d’amour dans un langage accessible aux petits. Il est en effet un savoir qui surpasse tous les autres : la connaissance existentielle du lien personnel et unique qui nous relie à Dieu. Aucune joie n’est plus profonde.
Mais cette relation n’est pas une faveur à goûter dans un intimisme égoïste. Elle est un lien vital qui s’épanouit en bénédictions fraternelles. Voir jubiler Jésus sous l’action de l’Esprit est révélation pour ses disciples. Voir un chrétien qui a su préserver sa simplicité de cœur et sa pureté d’esprit est un témoignage de la proximité de Dieu qui instruit tous ses frères.
« Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler ». Par son chant de louange, le Fils veut nous révéler le visage du Père et nous donnant à contempler de l’intérieur la vie filiale qui nous est offerte. Une vie d’abandon et de joie. Une vie où tout est reçu de Dieu et où tous viennent à lui dans l’action de grâce. Jésus nous propose l’absolu et l’essentiel. Il l’offre. Non comme une aumône ou un cadeau, mais comme la plénitude d’être transformant un néant.
Lui, le Fils, connaît cet abîme de bonheur. Lui connaît le bonheur de tout donner et de tout recevoir de Dieu le Père. Ceux qui n’ont rien, ceux à qui l’on a tout pris ou qui ont eu la sagesse de ne s’encombrer de rien, sont disposés à entrer pleinement dans cette relation unique. Jésus exulte de joie car, à sa suite, ils vont entrer dans la joie et montrer aux autres le chemin. Alors, vraiment, « heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! ». Car ce spectacle n’est pas le privilège des quelques disciples qui entouraient Jésus, il se révèle dans la vie de tous ceux qui se sont livrés à l’emprise de l’Esprit d’enfance, il se manifeste aux yeux de tous ceux qui ont le cœur pur. De tous ceux pour qui les bonheurs de cette terre ne sont rien s’ils ne sont aussi des bonheurs de Dieu.
Seigneur Esprit-Saint, Esprit d’enfance, apprends-nous à simplifier notre vie, que nous goutions la joie réservée aux tout-petits. Conduis-nous à la vérité de notre être, que nous connaissions la joie que Jésus nous apporte. Donne-nous de savoir susciter et partager cette joie, elle ne sera complète que lorsque tous les enfants de Dieu seront rassemblées autour de leur Père dans une unique louange.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
« Les soixante-douze disciples que Jésus avaient envoyés revinrent tout joyeux »
« Une foule considérable s'adjoignit au Seigneur. Lorsque Barnabé arriva et qu'il vit la grâce accordée par Dieu, il s'en réjouit » (Ac 11,21.23). C’est la joie propre à l’évangélisateur. Elle est, comme disait le pape Paul VI, « la douce et réconfortante joie d’évangéliser » (Evangelii nuntiandi, n°80). Et cette joie commence par une persécution, par une grande tristesse, mais elle finit avec la joie. Et ainsi l’Église va de l’avant, comme le dit un saint, entre les persécutions du monde et les consolations du Seigneur (Augustin, La Cité de Dieu, 18,51,2). Ainsi est la vie de l’Église. Si nous voulons aller sur la voie de la mondanité, en négociant avec le monde…, nous n’aurons jamais la consolation du Seigneur. Et si nous recherchons seulement la consolation, ce sera une consolation superficielle, pas celle du Seigneur, ce sera une consolation humaine. L’Église avance toujours entre la croix et la résurrection, entre les persécutions et les consolations du Seigneur. Tel est le chemin : celui qui suit cette route ne se trompe pas.
Pensons aujourd’hui à l’action missionnaire de l’Église : ces disciples qui sont sortis d’eux-mêmes pour aller, et aussi ceux qui ont eu le courage d’annoncer Jésus aux Grecs… Pensons à l’Église Mère qui grandit ; elle grandit avec de nouveaux enfants, auxquels elle donne l’identité de la foi, car on ne peut pas croire en Jésus sans l’Église… Et demandons au Seigneur cette liberté d’esprit, cette ferveur apostolique, qui nous pousse à aller de l’avant, comme des frères, tous ensemble : en avant !
Pape François
Homélie du 23/04/2013 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud,
Bonjour Lumen,
Bonjour mariejesus,
Bonjour AZUR,
Bonjour soeurs et frères en dans la Parole de DIEU qui s'est fait chair,
Dimanche 6 Octobre 2013
27ième Dimanche du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert)
Année C
(Première lecture)
Livre d’Habacuc 1 : 2et3 ; 2 : 2à4
Le juste vivra par sa fidélité
« Combien de temps, SEIGNEUR, vais-je T'appeler au secours, et TU n'entends pas, crier contre la violence, et TU ne délivres pas ! Pourquoi m'obliges-TU à voir l'abomination et restes-TU à regarder notre misère ? Devant moi, pillage et violence ; dispute et discorde se déchaînent. Je guetterai ce que dira le SEIGNEUR. »
Alors le SEIGNEUR me répondit : « TU vas mettre par écrit la vision, bien clairement sur des tablettes, pour qu'on puisse la lire couramment. Cette vision se réalisera, mais seulement au temps fixé ; elle tend vers son accomplissement, elle ne décevra pas. Si elle paraît tarder, attends-la : elle viendra certainement, à son heure.
Celui qui est insolent n'a pas l'âme droite, mais le juste vivra par sa fidélité. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Psaume 94 (95) : 1et2, 6et7ab, 7d et 8a et 9
Au moment de se présenter devant le SEIGNEUR
(Psaume 94 (95) entièrement)
R/ Aujourd'hui, ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la Voix du SEIGNEUR !
Venez, crions de joie pour le SEIGNEUR,
acclamons notre Rocher, notre Salut !
Allons jusqu'à LUI en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-LE ! /R
Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le SEIGNEUR qui nous a faits.
Oui, IL est notre DIEU ;
nous sommes le peuple qu'IL conduit. /R
Aujourd'hui écouterez-vous Sa Parole ?
« Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
où vos pères M'ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu Mon Exploit. » /R
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
« Chants audio du Psaume 94 (95) »
Du CD, Signes :
http://www.mirari.fr/d0xK
Du CD, Les Psaumes pour tous les Dimanches et fêtes :
http://www.mirari.fr/M4TD
(Deuxième lecture)
Seconde lettre de Saint Paul Apôtre à Timothée 1 : 6à8, 13et14
Le chef de communauté doit rester fidèle dans le service de l'Évangile
Fils bien-aimé,
je te rappelle que tu dois réveiller en toi le Don de DIEU que tu as reçu quand je t'ai imposé les mains.
Car ce n'est pas un ESPRIT de peur que DIEU nous a donné, mais un ESPRIT de Force, d'Amour et de Raison.
N'aie pas honte de rendre témoignage à notre SEIGNEUR, et n'aie pas honte de moi, qui suis en prison à cause de LUI ; mais, avec la Force de DIEU, prends ta part de souffrance pour l'annonce de l'Évangile.
Règle ta doctrine sur l'enseignement solide que tu as reçu de moi, dans la foi et dans l'amour que nous avons en JÉSUS CHRIST.
Tu es le dépositaire de l'Évangile ; garde-le dans toute sa pureté, grâce à l'ESPRIT SAINT qui habite en nous.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 17 : 5à10
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. DIEU nous a fait renaître d'une Semence Impérissable : Sa Parole Vivante qui demeure pour toujours. Alléluia. (cf. 1 P 1, 23)
La Puissance de la Foi — L'humilité dans le service
Les Apôtres dirent au SEIGNEUR : « Augmente en nous la Foi ! »
Le SEIGNEUR répondit : « La Foi, si vous en aviez gros comme une graine de moutarde, vous diriez au grand arbre que voici : 'Déracine-toi et va te planter dans la mer', et il vous obéirait.
Lequel d'entre vous, quand son serviteur vient de labourer ou de garder les bêtes, lui dira à son retour des champs : 'Viens vite à table' ?
Ne lui dira-t-il pas plutôt : 'Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et que je boive. Ensuite tu pourras manger et boire à ton tour.'
Sera-t-il reconnaissant envers ce serviteur d'avoir exécuté ses ordres ?
De même vous aussi, quand vous aurez fait tout ce que DIEU vous a commandé, dites-vous : 'Nous sommes des serviteurs quelconques : nous n'avons fait que notre Devoir.' »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=06/10/2013
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour Lumen,
Bonjour mariejesus,
Bonjour AZUR,
Bonjour soeurs et frères en dans la Parole de DIEU qui s'est fait chair,
Dimanche 6 Octobre 2013
27ième Dimanche du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert)
Année C
(Première lecture)
Livre d’Habacuc 1 : 2et3 ; 2 : 2à4
Le juste vivra par sa fidélité
« Combien de temps, SEIGNEUR, vais-je T'appeler au secours, et TU n'entends pas, crier contre la violence, et TU ne délivres pas ! Pourquoi m'obliges-TU à voir l'abomination et restes-TU à regarder notre misère ? Devant moi, pillage et violence ; dispute et discorde se déchaînent. Je guetterai ce que dira le SEIGNEUR. »
Alors le SEIGNEUR me répondit : « TU vas mettre par écrit la vision, bien clairement sur des tablettes, pour qu'on puisse la lire couramment. Cette vision se réalisera, mais seulement au temps fixé ; elle tend vers son accomplissement, elle ne décevra pas. Si elle paraît tarder, attends-la : elle viendra certainement, à son heure.
Celui qui est insolent n'a pas l'âme droite, mais le juste vivra par sa fidélité. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Psaume 94 (95) : 1et2, 6et7ab, 7d et 8a et 9
Au moment de se présenter devant le SEIGNEUR
(Psaume 94 (95) entièrement)
R/ Aujourd'hui, ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la Voix du SEIGNEUR !
Venez, crions de joie pour le SEIGNEUR,
acclamons notre Rocher, notre Salut !
Allons jusqu'à LUI en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-LE ! /R
Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le SEIGNEUR qui nous a faits.
Oui, IL est notre DIEU ;
nous sommes le peuple qu'IL conduit. /R
Aujourd'hui écouterez-vous Sa Parole ?
« Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
où vos pères M'ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu Mon Exploit. » /R
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
« Chants audio du Psaume 94 (95) »
Du CD, Signes :
http://www.mirari.fr/d0xK
Du CD, Les Psaumes pour tous les Dimanches et fêtes :
http://www.mirari.fr/M4TD
(Deuxième lecture)
Seconde lettre de Saint Paul Apôtre à Timothée 1 : 6à8, 13et14
Le chef de communauté doit rester fidèle dans le service de l'Évangile
Fils bien-aimé,
je te rappelle que tu dois réveiller en toi le Don de DIEU que tu as reçu quand je t'ai imposé les mains.
Car ce n'est pas un ESPRIT de peur que DIEU nous a donné, mais un ESPRIT de Force, d'Amour et de Raison.
N'aie pas honte de rendre témoignage à notre SEIGNEUR, et n'aie pas honte de moi, qui suis en prison à cause de LUI ; mais, avec la Force de DIEU, prends ta part de souffrance pour l'annonce de l'Évangile.
Règle ta doctrine sur l'enseignement solide que tu as reçu de moi, dans la foi et dans l'amour que nous avons en JÉSUS CHRIST.
Tu es le dépositaire de l'Évangile ; garde-le dans toute sa pureté, grâce à l'ESPRIT SAINT qui habite en nous.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 17 : 5à10
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. DIEU nous a fait renaître d'une Semence Impérissable : Sa Parole Vivante qui demeure pour toujours. Alléluia. (cf. 1 P 1, 23)
La Puissance de la Foi — L'humilité dans le service
Les Apôtres dirent au SEIGNEUR : « Augmente en nous la Foi ! »
Le SEIGNEUR répondit : « La Foi, si vous en aviez gros comme une graine de moutarde, vous diriez au grand arbre que voici : 'Déracine-toi et va te planter dans la mer', et il vous obéirait.
Lequel d'entre vous, quand son serviteur vient de labourer ou de garder les bêtes, lui dira à son retour des champs : 'Viens vite à table' ?
Ne lui dira-t-il pas plutôt : 'Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et que je boive. Ensuite tu pourras manger et boire à ton tour.'
Sera-t-il reconnaissant envers ce serviteur d'avoir exécuté ses ordres ?
De même vous aussi, quand vous aurez fait tout ce que DIEU vous a commandé, dites-vous : 'Nous sommes des serviteurs quelconques : nous n'avons fait que notre Devoir.' »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=06/10/2013
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que Ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
****
Une méditation sur l' évangile d' aujourd'hui :
Seigneur, en cette Année de la Foi, augmente la foi de ton Église
Prière d'introduction
Seigneur, mon Dieu, accorde-moi la grâce de franchir le seuil de la porte de la foi (Ac 14, 27). Le jour de mon baptême, les cieux se sont ouverts, tu es venu vers moi pour me donner en héritage cette foi, qui est communion avec le Père, le Fils et l’Esprit Saint. Tu es rentré au sein du Père, Ô Jésus, mais je suis encore en route, sois mon chemin, mon guide. Conduis-moi, Esprit Saint. Père, fais-moi écouter aujourd’hui la parole de ton Fils, pour que mon cœur soit modelé par elle et que ma prière s’unisse à la sienne.
Demande
Seigneur, augmente en nous la foi, augmente ma foi, augmente la foi de ton Église (Cf. Lc 17, 5).
Points de réflexion
1. Que dit en soi le texte biblique (Évangile) ?
Le texte nous présente les apôtres dans une attitude humble de demande : « Augmente en nous la foi ». Cela est important, car cette attitude nous montre que personne ne se donne la foi, elle est un don qui doit être demandé dans la prière.
Le verbe « augmenter » (en grec « poser dessus ») (v. 5) nous révèle la conscience des disciples : ils savent qu’ils ont la foi et pour cela ils demandent une « augmentation ». Le don est là et son absence provoquerait une autre type de prière : donnez-nous de croire. La réponse de Jésus met en évidence notre peu de foi et, au lieu de nous décourager, elle doit nous motiver à la prière incessante, à raviver en nous constamment le don spirituel que Dieu a déposé en nous (cf. 2 Tm 1,6), tel est le but de cette Année de la Foi. Dans la deuxième partie du texte, Jésus nous invite à réfléchir d’abord en maîtres (v. 7), pour nous montrer qu’il est juste de demander au serviteur ce qu’il doit faire, même s’il est fatigué ; et ensuite, il nous met à la place du serviteur, dont la joie doit être le devoir accompli. C’est comme si Jésus connaissait la pensée des deux ; il nous invite à vivre dans la simplicité du serviteur, car il connaît qui est notre maître, Dieu. Ce rapport du maître et du serviteur sera bouleversé tout au long de l’Évangile à la lumière de la Loi nouvelle (cf. Jn 15).
2. Que nous dit le texte biblique ?
La Parole de Dieu nous rappelle ce dimanche que lorsque nous traversons la porte de la foi, qui nous introduit dans l’Église, nous nous engageons sur un chemin qui dure toute la vie (Porta Fidei, n. 1). Ce chemin est merveilleux, parce que Jésus nous introduit et nous accompagne, comme il l’a fait avec les disciples d’ Emmaüs. La marche avec Jésus doit nous donner une grande confiance, comme aux disciples, pour lui demander la foi, l’espérance et la charité, dont nous avons besoin pour la route. Mais parfois nous traversons les ravins de ténèbres (Ps 23, 4) et comme le prophète Habaquq nous demandons à Dieu : « Jusques à quand, Yahvé, appellerai-je au secours sans que tu écoutes, crierai-je vers toi : ?A la violence !’ sans que tu sauves ? (Ha 1, 2). « Combien de croyants, même de nos jours, sont éprouvés par le silence de Dieu, alors qu’ils voudraient écouter sa voix consolante ! » (Porta Fidei, n. 15). C’est à ce moment-là, que nous devons nous rappeler que la grande œuvre de l’homme de Dieu ne consiste pas à déraciner les arbres, mais à persévérer dans la foi, à dire oui chaque jour à la promesse de Dieu.
La grande œuvre de notre vie quotidienne est la fidélité, surtout au milieu de l’épreuve et « le juste vivra par sa fidélité » (Ha 2, 4). Nulle part dans l’Évangile nous ne retrouvons le commandement du Seigneur d’aller déraciner tous les arbres de la planète. Élisabeth ne fait pas l’éloge de sa cousine en disant : Heureuse es-tu, qui as vu un ange. Elle dit plutôt à Marie : bienheureuse es-tu, parce que tu as cru à l’accomplissement de la Parole du Seigneur. Dieu nous demande des choses apparemment très simples : annoncer, baptiser, aimer, visiter, donner à manger.
Mais justement, à la lumière de la foi, même si elle est petite, les actes du serviteur deviennent grands, car Dieu se sert de la fidélité des âmes pour déraciner le mal de la terre et faire des œuvres grandes, conformément à son dessein bienveillant (cf. 2 Tm 1, 9). Mais il faut croire et demander au Seigneur d’augmenter notre foi, car nous voudrions des actions éclatantes pour changer le monde et le ramener au Christ. La deuxième lecture complète ce cadre, car elle nous rappelle que l’œuvre de la fidélité et de la persévérance dans la foi est avant tout une œuvre de Dieu, car nous savons, comme saint Paul, en qui nous avons mis notre foi et nous savons, comme lui, qu’il est capable de garder notre dépôt (cf. 2 Tm 1, 13-14).
3. Contemplation :
Seigneur, la vie de tout homme, de toute femme est un chemin de foi.
Certains pensent qu’ils sont seuls sur la route et j’aimerais leur dire que tu es là, présent. Fais-moi la grâce de te découvrir à côté de moi chaque jour, pour que je puisse annoncer ta compagnie. Je t’offre mon travail de simple serviteur, je t’offre mes moments d’incrédulité, ils me rappellent qu’à genoux et dans l’humilité, je dois revenir vers toi, être confirmé par toi.
Que la foi opérante par la charité devienne un critère d’intelligence et d’action, qui change toute ma vie et la vie de ceux et celles qui m’entourent.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, je sais que la foi grandit quand elle est vécue comme l’expérience d’un amour reçu et quand elle est communiquée comme expérience de grâce et de joie (Porta Fidei, n. 7). Je t’aime, parce que tu m’as introduit à la communion de vie avec la Trinité Sainte, parce que tu habites en moi et parce que tu m’as donné le don de la foi catholique, le don de la vie, de ma famille. Tu me donnes le salut et la vie éternelle comme un don et je veux vivre dans l’action de grâce et la louange de ton nom. C’est cette communion avec toi, Jésus, le motif de ma joie, tu es ma joie, car j’étais un simple serviteur et tu m’as appelé ami.
Résolution
Lire un texte de la Bible en rapport avec la foi, de préférence le chapitre 11 de la lettre aux Hébreux et demander au Seigneur qu’il nous montre dans quel aspect ou attitude de notre vie personnelle et ecclésiale nous devons changer, pour correspondre au don offert de la foi.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que Ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
****
Une méditation sur l' évangile d' aujourd'hui :
Seigneur, en cette Année de la Foi, augmente la foi de ton Église
Prière d'introduction
Seigneur, mon Dieu, accorde-moi la grâce de franchir le seuil de la porte de la foi (Ac 14, 27). Le jour de mon baptême, les cieux se sont ouverts, tu es venu vers moi pour me donner en héritage cette foi, qui est communion avec le Père, le Fils et l’Esprit Saint. Tu es rentré au sein du Père, Ô Jésus, mais je suis encore en route, sois mon chemin, mon guide. Conduis-moi, Esprit Saint. Père, fais-moi écouter aujourd’hui la parole de ton Fils, pour que mon cœur soit modelé par elle et que ma prière s’unisse à la sienne.
Demande
Seigneur, augmente en nous la foi, augmente ma foi, augmente la foi de ton Église (Cf. Lc 17, 5).
Points de réflexion
1. Que dit en soi le texte biblique (Évangile) ?
Le texte nous présente les apôtres dans une attitude humble de demande : « Augmente en nous la foi ». Cela est important, car cette attitude nous montre que personne ne se donne la foi, elle est un don qui doit être demandé dans la prière.
Le verbe « augmenter » (en grec « poser dessus ») (v. 5) nous révèle la conscience des disciples : ils savent qu’ils ont la foi et pour cela ils demandent une « augmentation ». Le don est là et son absence provoquerait une autre type de prière : donnez-nous de croire. La réponse de Jésus met en évidence notre peu de foi et, au lieu de nous décourager, elle doit nous motiver à la prière incessante, à raviver en nous constamment le don spirituel que Dieu a déposé en nous (cf. 2 Tm 1,6), tel est le but de cette Année de la Foi. Dans la deuxième partie du texte, Jésus nous invite à réfléchir d’abord en maîtres (v. 7), pour nous montrer qu’il est juste de demander au serviteur ce qu’il doit faire, même s’il est fatigué ; et ensuite, il nous met à la place du serviteur, dont la joie doit être le devoir accompli. C’est comme si Jésus connaissait la pensée des deux ; il nous invite à vivre dans la simplicité du serviteur, car il connaît qui est notre maître, Dieu. Ce rapport du maître et du serviteur sera bouleversé tout au long de l’Évangile à la lumière de la Loi nouvelle (cf. Jn 15).
2. Que nous dit le texte biblique ?
La Parole de Dieu nous rappelle ce dimanche que lorsque nous traversons la porte de la foi, qui nous introduit dans l’Église, nous nous engageons sur un chemin qui dure toute la vie (Porta Fidei, n. 1). Ce chemin est merveilleux, parce que Jésus nous introduit et nous accompagne, comme il l’a fait avec les disciples d’ Emmaüs. La marche avec Jésus doit nous donner une grande confiance, comme aux disciples, pour lui demander la foi, l’espérance et la charité, dont nous avons besoin pour la route. Mais parfois nous traversons les ravins de ténèbres (Ps 23, 4) et comme le prophète Habaquq nous demandons à Dieu : « Jusques à quand, Yahvé, appellerai-je au secours sans que tu écoutes, crierai-je vers toi : ?A la violence !’ sans que tu sauves ? (Ha 1, 2). « Combien de croyants, même de nos jours, sont éprouvés par le silence de Dieu, alors qu’ils voudraient écouter sa voix consolante ! » (Porta Fidei, n. 15). C’est à ce moment-là, que nous devons nous rappeler que la grande œuvre de l’homme de Dieu ne consiste pas à déraciner les arbres, mais à persévérer dans la foi, à dire oui chaque jour à la promesse de Dieu.
La grande œuvre de notre vie quotidienne est la fidélité, surtout au milieu de l’épreuve et « le juste vivra par sa fidélité » (Ha 2, 4). Nulle part dans l’Évangile nous ne retrouvons le commandement du Seigneur d’aller déraciner tous les arbres de la planète. Élisabeth ne fait pas l’éloge de sa cousine en disant : Heureuse es-tu, qui as vu un ange. Elle dit plutôt à Marie : bienheureuse es-tu, parce que tu as cru à l’accomplissement de la Parole du Seigneur. Dieu nous demande des choses apparemment très simples : annoncer, baptiser, aimer, visiter, donner à manger.
Mais justement, à la lumière de la foi, même si elle est petite, les actes du serviteur deviennent grands, car Dieu se sert de la fidélité des âmes pour déraciner le mal de la terre et faire des œuvres grandes, conformément à son dessein bienveillant (cf. 2 Tm 1, 9). Mais il faut croire et demander au Seigneur d’augmenter notre foi, car nous voudrions des actions éclatantes pour changer le monde et le ramener au Christ. La deuxième lecture complète ce cadre, car elle nous rappelle que l’œuvre de la fidélité et de la persévérance dans la foi est avant tout une œuvre de Dieu, car nous savons, comme saint Paul, en qui nous avons mis notre foi et nous savons, comme lui, qu’il est capable de garder notre dépôt (cf. 2 Tm 1, 13-14).
3. Contemplation :
Seigneur, la vie de tout homme, de toute femme est un chemin de foi.
Certains pensent qu’ils sont seuls sur la route et j’aimerais leur dire que tu es là, présent. Fais-moi la grâce de te découvrir à côté de moi chaque jour, pour que je puisse annoncer ta compagnie. Je t’offre mon travail de simple serviteur, je t’offre mes moments d’incrédulité, ils me rappellent qu’à genoux et dans l’humilité, je dois revenir vers toi, être confirmé par toi.
Que la foi opérante par la charité devienne un critère d’intelligence et d’action, qui change toute ma vie et la vie de ceux et celles qui m’entourent.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, je sais que la foi grandit quand elle est vécue comme l’expérience d’un amour reçu et quand elle est communiquée comme expérience de grâce et de joie (Porta Fidei, n. 7). Je t’aime, parce que tu m’as introduit à la communion de vie avec la Trinité Sainte, parce que tu habites en moi et parce que tu m’as donné le don de la foi catholique, le don de la vie, de ma famille. Tu me donnes le salut et la vie éternelle comme un don et je veux vivre dans l’action de grâce et la louange de ton nom. C’est cette communion avec toi, Jésus, le motif de ma joie, tu es ma joie, car j’étais un simple serviteur et tu m’as appelé ami.
Résolution
Lire un texte de la Bible en rapport avec la foi, de préférence le chapitre 11 de la lettre aux Hébreux et demander au Seigneur qu’il nous montre dans quel aspect ou attitude de notre vie personnelle et ecclésiale nous devons changer, pour correspondre au don offert de la foi.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud,
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon
le Seigneur !
St Bruno, fondateur des Chartreux (1030-1101) , Ste Foy de Conques, vierge et martyre († IVe s.)
Voilà une liturgie de la Parole qui nous rejoint certes dans nos questionnements, mais dont les réponses nous laissent plutôt perplexes.
Qui d’entre nous un jour de détresse n’a pas crié vers Dieu avec les paroles du prophète Habacuc ? La première partie de la réponse du Seigneur semble laisser annoncer une prochaine intervention divine spectaculaire, qui rétablirait le bon droit de l’opprimé. Mais le discours de Dieu change de ton et débouche sur une parole énigmatique : « Celui qui est insolent n’a pas l’âme droite, mais le juste vivra par sa fidélité ».
Difficile de ne pas entendre dans ce verset une pointe de reproche. Disons que le Seigneur nous remet à notre place : accuser Dieu de ne pas intervenir en notre faveur est en effet à la limite de l’insolence. « L’âme droite » n’exige pas qu’on lui fasse justice, mais manifeste qu’elle est « juste » en demeurant fidèle contre vents et marées. L’âme droite n’est-elle pas celle qui peut dire avec Esther : « Tout dépend de ta volonté, Seigneur, et rien ne peut lui résister : c’est toi qui as fait le ciel et la terre et les merveilles qu’ils contiennent. Tu es le Maître de l’univers » (Ant. d’ouv.) ? Nous n’avons pas à attendre de Dieu qu’il change le cours des événements ; par contre nous sommes invités à changer notre manière de les appréhender et de les vivre. Comment pouvons-nous imaginer, ne fût-ce qu’un instant, que nous sommes livrés, impuissants, au hasard des événements ou à la malice des hommes ? Ce serait faire mentir le Christ qui nous assure que nos vies sont dans la main du Père, et que nul ne peut rien arracher de sa main (cf. Jn 10, 29).
Certes Dieu n’annule pas les causes secondes et ne peut rien contre la liberté des hommes mauvais. Mais la résurrection de Notre-Seigneur ne proclame-t-elle pas une fois pour toutes que tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu ? Une telle lecture n’est évidemment accessible que dans la foi ; c’est pourquoi il nous est sans doute bon de supplier avec les Apôtres : « Augmente en nous la foi ! » Nouvelle surprise : la réponse de Jésus est tout aussi déconcertante que celle donnée par Dieu au prophète Habacuc. Que représente ce grand arbre qui est supposé nous obéir au nom de notre foi ? Et quel rapport avec la parabole par laquelle Notre-Seigneur illustre son propos ? Essayons d’y voir clair.
Dans la Bible, l’arbre solidement enraciné en terre - probablement un mûrier noir (sycomore) qui peut résister six siècles aux intempéries - représente la vie ; la mer est toujours symbole de la mort. Jésus affirme donc que si nous avions de la foi gros comme la plus petite des graines potagères, nous pourrions faire fleurir la vie au cœur même des situations les plus désespérées.
Il est clair qu’un tel regard sur les événements ne peut procéder du « vieil homme », lui qui est devenu affreusement myope depuis que le péché l’a privé de la lumière de la grâce. Aussi ne peut-il évaluer les situations et les événements auxquels il est confronté, que sur l’horizon restreint de cette vie éphémère. La sagesse voudrait qu’il se laisse conduire par la main, comme un aveugle faisant confiance à celui qui voit. Hélas il n’en est rien : nous prétendons mener notre barque comme bon nous semble au risque de l’échouer sur les récifs des épreuves inévitables de nos vies.
Mais comment prendre autorité sur ce vieil homme auquel nous nous identifions spontanément ? Par la parabole du « serviteur quelconque », Notre-Seigneur nous répond : en nous appuyant par la foi sur un Autre, qui voit plus loin que nous, et qui s’est engagé à nous conduire au bon port : « Moi je suis la lumière du monde, proclame Jésus. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jn 8, 12).
Le bon sens exige que le matelot qui travaille dans la soute, obéisse aveuglément au capitaine qui dirige les manœuvres depuis le pont. On imagine mal que le soir le capitaine aille prendre la place des matelots, leur laissant le gouvernail alors qu’ils n’ont aucune compétence pour conduire le navire. L’obéissance du matelot n’a rien d’aliénant : elle résulte de la reconnaissance de la place et du rôle de chacun, dans la complémentarité des responsabilités et des missions.
Cette image illustre fort bien notre situation concrète : dans la barque de l’Église, chacun est invité à tenir son poste dans l’obéissance au capitaine, le Seigneur Jésus ressuscité, qui depuis le pont, dispense à chacun ses ordres afin que tous ensemble nous puissions arriver à bon port. La foi consiste à accueillir cette autorité suprême du Christ, dont les directives nous viennent par la voix de la hiérarchie qui répercute jusqu’à nous ce qui se dit sur le pont. « Les fonctions dans l’Église sont variées, mais c’est toujours le même Seigneur. Les activités sont variées, mais c’est toujours le même Dieu qui agit en tous. Chacun reçoit le don de manifester l’Esprit en vue du bien de tous. Le même et unique Esprit distribue ses dons à chacun, selon sa volonté » (1 Co 12, 4-11). Du haut au bas de l’échelle hiérarchique, tous sans exception nous devrions pouvoir dire en vérité : « Nous sommes des serviteurs quelconques : nous n’avons fait que notre devoir ». Saint Paul propose une autre image très parlante : celle de la multiplicité des membres d’un même corps et de l’indispensable coopération de chacun de ces membres aux activités du corps tout entier sous la direction de la tête : le Christ.
De ce qui précède, il apparaît que la foi présente deux dimensions indissociables : la première - la plus fondamentale - est une confiance absolue en Dieu, qui ne se laisse pas ébranler par les tempêtes de la vie. Notre capitaine est digne de confiance : il a traversé les grandes eaux de la mort et saura conduire notre barque jusqu’à l’autre rivage - à condition bien sûr que nous ne lui arrachions pas le gouvernail des mains.
La seconde dimension de la foi consiste à reconnaître la nécessité d’obéir à celui qui désire nous conduire en lieu sûr. Cette « obéissance de la foi » (Rm 1, 5 ; 16, 26) se vit dans le contexte de la complémentarité des appels et des missions au sein de l’Église, que le Christ conduit par son Esprit.
A la lumière de ces quelques considérations, l’exhortation de saint Paul proposée en 2nd lecture, prend tout son sens : demandons à Dieu de « réveiller en nous » le don de l’Esprit dont nous avons été gratifiés au jour de notre baptême. « Car ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de raison ». Nous disposons ainsi dans la foi de la force nécessaire pour « prendre notre part de souffrance pour l’annonce de l’Évangile », sans maugréer ni nous révolter ; nous disposons de l’amour qui permet de vivre le service dans un esprit de charité et d’unité ; nous disposons enfin d’une raison éclairée par l’Esprit, qui peut prendre autorité sur les revendications indues du vieil homme.
« Seigneur Jésus, au terme de trois années de dur labeur, au cours desquelles tu t’es épuisé à labourer les terres rebelles de nos cœurs, tu ne t’es pas assis à table pour te faire servir, mais comme un “serviteur quelconque” tu as versé de l’eau dans un bassin, et tu t’es mis à laver les pieds de tes disciples. Puis prenant le pain, c’est toi qui les as nourris de ta propre chair : “Prenez et mangez en tous, ceci est mon Corps, livré pour vous”. Donne-nous d’entrer dans l’intelligence de la foi à la lumière de l’amour dont tu nous as aimés. Notre obéissance alors ne sera pas servile, mais procédera de notre volonté délibérée de nous livrer avec une infinie confiance à l’amour de Dieu, que tu nous invites à appeler “Père”. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
"SEIGNEUR, AUGMENTE EN NOUS LA FOI!"
Nous vivons dans un monde où il n’est pas facile de conserver la foi. L’évangile d’aujourd’hui nous invite à réfléchir, sur ce qu’est la foi et à faire en sorte de la préserver et de la faire grandir.
Selon Jésus, la foi est une nouvelle manière de comprendre notre existence et notre monde, de vivre mieux les relations humaines, l’amour et le travail, le succès et l’échec, la maladie, la vie et la mort.
La foi c’est la force de Dieu qui nous accompagne et nous donne le courage de faire face à la vie et aux problèmes qui se présentent. Sans nous soustraire aux intempéries, elle nous aide à passer à travers la tempête. Une belle image de cette foi chrétienne se retrouve dans la scène évangélique où Jésus saisit la main de Pierre qui commence à s’enfoncer dans les eaux du lac.
La foi est c’est comme une boussole qui nous indique la direction à suivre, c’est une façon de vivre, une manière de comprendre ce qui se passe et qui nous permet de donner un sens à notre vie. La foi est un don de Dieu. Mais ce don il faut le protéger, le faire grandir.
C’est ce que nous venons faire chaque dimanche au contact du Christ et au contact des autres fidèles laïcs de nos communautés de paroisses
La foi ne peut survivre si elle n’est pas alimentée.Nous croyons peut-être que nous n’avons pas beaucoup de foi. Le Christ nous dit : commencez avec ce que vous avez. Ensuite, organisez vous pour la faire grandir en lien avec l’équipe d’animation pastorale… par la prière, la méditation, le chant, les sacrements, la liturgie, l’engagement dans la paroisse ou dans des
groupes de bénévoles. Donnez de votre temps et utilisez vos talents pour aider les autres… et vous verrez que votre foi grandira.
Cette foi que nous avons, nous devons aussi la transmettre aux autres, surtout aux enfants, aux petits enfants… Comme toute vie, la foi a besoin de « transmetteurs » de « catéchistes », de « prêtres », de "diacres" de laïcs engagées pour se perpétuer. Elle a aussi besoin d'un environnement favorable pour se développer. Cet environnement, c'est la famille, c'est aussi la communauté chrétienne.
Le problème de la transmission de la foi aujourd’hui, c'est que cette mémoire collectivelogo manque à beaucoup de nos jeunes chrétiens. C’est pourquoi ils sont ignorants de notre culture religieuse. La mémoire d'un peuple ne peut se transmettre seulement à travers les cours « d’histoire des religions ». Elle doit se présenter à la jeune génération à travers la vie collective, les rites répétés, les manifestations, les animations, les temps forts de la communauté de foi, la participation des enfants à la célébration de la messe en lien avec les paroisses.
La foi est un don précieux. Il nous faut la protéger, l’alimenter, la transmettre et faire en sorte qu’elle influence notre vie de tous les jours. « Seigneur, augmente en nous la foi »
source : @cursillos.ca - F.Roger
Cette prière de demande que les apôtres adressent à Jésus, lors de sa montée vers Jérusalem, nous pouvons la reprendre tous les jours et la faire nôtre, à chaque fois que nous contemplons, dans le miroir de notre existence la laideur des moments de doutes, l’obscurité du manque de confiance et la fadeur de l’incrédulité qui colorent notre vie spirituelle.
Souvent nous faisons preuve d’un manque de foi notoire lorsque les difficultés surgissent au quotidien et parfois il nous arrive même d’oublier que nous ne pouvons rien faire de bien et de grandiose sans l’aide et le secours de Dieu. La requête des apôtres d’avoir plus de foi est dans l’évangile de ce dimanche une occasion, pour Jésus, de souligner la nécessité d’avoir la foi, de la posséder véritablement. C’est pour cela, Jésus, le Fils de Dieu incarné nous fait cette déclaration solennelle: «la foi, si vous en aviez gros comme une graine de moutarde, vous diriez au grand arbre que voici: ‘’déracine-toi et va te planter dans la mer’’; il vous obéirait». Il importe peu que la foi soit grande ou petite. Ce qui compte, c’est sa qualité.
Comment comprendre alors cette parole énigmatique du Christ?
Si nous la comprenons dans un sens strict, nous risquons alors de rentrer dans une zone d’incertitude et d’impossibilité, avec le sentiment d’une incapacité désolante en nous, car nous savons tous que nous n’avons pas la capacité à transporter et à déplacer des arbres.
Mais si nous comprenons cette parole de Jésus comme une image relative à ce qui se joue dans le drame de notre existence, dans le cœur de chacun de nous, dans le respect de la liberté inaliénable de chacun, il peut être judicieux, dans ce cas, de se souvenir simplement que la mer symbolise, pour les Juifs, le lieu où habitent les forces du mal et des ténèbres alors que l’arbre est le symbole du juste comme nous le rappelle le psaume premier où le psalmiste affirme que «le juste est comme un arbre planté au bord d’un ruisseau».
Cette image aurait donc comme but de montrer que le bien, qui caractérise le juste, peut, par la foi, s’implanter, s’imposer là où règne le mal et triompher du mal.
Ainsi par l’enseignement qu’il nous donne dans l’évangile qui est raconté par saint Luc, Jésus nous informe qu’il veut que chacun de nous grandisse dans la foi pour bien comprendre que le chemin de notre salut passe par l’humilité. Nous le savons et nous ne devons jamais oublier que c’est seulement l’humilité qui peut aider chaque baptisé à réaliser que la condition chrétienne est celle du serviteur qui agit par devoir: quand bien même nous aurons accompli tout ce que Dieu veut et tout ce que Dieu nous demande de faire, la vertu d’humilité doit nous pousser à ne pas nous voir, nous-mêmes, comme des êtres extraordinaires, meilleurs que les autres ou supérieurs aux autres, mais plutôt comme des serviteurs inutiles, c’est-à-dire comme des hommes et des femmes qui ont conscience qu’ils ne constituent aucun profit pour Dieu de par les actions qu’ils accomplissent par devoir. Car Dieu n’a pas besoin de nos services.
La seule chose que Dieu attend de chacun de nous, c’est de nous engager de tout notre être, dans la confiance, sur un chemin de conversion véritable pour nous ajuster à sa sainte volonté afin de pouvoir espérer vivre en communion avec Lui dans l’éternité.
Père Edouard Senghor
http://www.sjbg.org/spip/la-semaine-5/article/seigneur-augmente-en-nous-la-foi.html
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon
le Seigneur !
St Bruno, fondateur des Chartreux (1030-1101) , Ste Foy de Conques, vierge et martyre († IVe s.)
- St Bruno, fondateur des Chartreux (1030-1101):
- Saint Bruno, Fondateur de l’Ordre des Chartreux (1035-1101)
« A la louange de la gloire de Dieu, Le Christ, Verbe du Père, depuis toujours a choisi par l’Esprit Saint des hommes pour les mener en solitude et se les unir dans un amour intime. Répondant à cet appel, maître Bruno, l’an du Seigneur 1084, entra avec six compagnons au désert de Chartreuse et s’y établit. »
Statuts I.1 de l’ordre des Chartreux.
Né en Cologne vers 1030 Bruno vient de bonne heure étudier à l’école cathédrale de Reims. Promu docteur, Chanoine du Chapitre cathédral, il est nommé en 1056 écolâtre, c’est-à-dire Recteur de l’Université. Il fut un des maîtres les plus remarquables de son temps : « ...un homme prudent, à la parole profonde. »
Il se trouve de moins en moins à l’aise dans une cité où les motifs de scandale ne font pas défaut du côté du haut clergé et de l’Evêque lui-même. Après avoir lutté, non sans succès, contre ces désordres, Bruno ressent le désir d’une vie plus totalement donnée à Dieu seul.
Après un essai de vie solitaire de courte durée, il vient dans la région de Grenoble, dont l’évêque, le futur Saint Hugues, lui offre un lieu solitaire dans les montagnes de son diocèse. Au mois de juin 1084 l’évêque lui-même conduit Bruno et ses six compagnons dans la vallée sauvage de Chartreuse qui donnera à l’Ordre son nom. Ils y installent leur ermitage, formé de quelques cabanes en bois s’ouvrant sur une galerie qui permet d’accéder sans trop souffrir des intempéries aux lieux de réunion communautaire : l’église, le réfectoire, la salle du chapitre.
Après six ans de paisible vie solitaire, Bruno fut appelé par le pape Urbain II au service du Siège apostolique. Ne pensant pas pouvoir continuer sans lui sa communauté pensa d’abord se séparer, mais elle se laissa finalement convaincre de continuer la vie à laquelle il l’avait formée. Conseiller du pape, Bruno ne se sent pas à l’aise à la cour pontificale. Il ne demeure que quelques mois à Rome. Avec l’accord du pape il établit un nouvel ermitage dans les forêts de Calabre dans le sud de l’Italie, avec quelques nouveaux compagnons. C’est là qu’il meurt le 6 octobre 1101. À l’approche de sa dernière heure, pendant que ses frères désolés entouraient son lit de planches couvert de cendres, Bruno parla du bonheur de la vie monastique, fit sa confession générale, demanda humblement la Sainte Eucharistie, et s’endormit paisiblement dans le Seigneur.
Un témoignage de ses frères de Calabre :
« Bruno mérite d’être loué en bien des choses, mais en cela surtout : il fut un homme d’humeur toujours égale, c’etait là sa spécialité. Il avait toujours le visage gai, la parole modeste ; il montrait avec l’autorité d’un père la tendresse d’une mère. Nul ne l’a trouvé trop fier, mais doux comme l’agneau. »
Quelques extraits des "Statuts" de l’ordre :
"Séparés de tous, nous sommes unis à tous car c’est au nom de tous que nous nous tenons en présence du Dieu vivant." Statuts 34.2
"Notre application principale et notre vocation sont de vaquer au silence et à la solitude de la cellule. Elle est la terre sainte, le lieu où Dieu et son serviteur entretiennent de fréquents colloques, comme il se fait entre amis. Là, souvent l’âme s’unit au Verbe de Dieu, l’épouse à l’Epoux, la terre au ciel, l’humain au divin". (Statuts 4.1)
"La grâce du Saint Esprit rassemble les solitaires pour en faire une communion dans l’amour, à l’image de L’Eglise, une et répandue en tout lieu." Statuts 21.1
"Qui persévère sans défaillance dans la cellule et se laisse enseigner par elle tend à faire de toute son existence une seule prière continuelle. Mais il ne peut entrer dans ce repos sans passer par l’épreuve d’un rude combat : ce sont les austérités auxquelles il s’applique comme un familier de la Croix, ou les visites du Seigneur, venu l’éprouver comme l’or dans le feu. ainsi, purifié par la patience, nourri et fortifié par la méditation assidue de l’Ecriture, introduit par la grâce du Saint Esprit dans les profondeurs de son cœur, il pourra désormais, non seulement servir Dieu, mais adhérer à lui". (Statuts 3.2)
http://www.chartreux.org
Auteur : L’Ordre des chartreux
- Ste Foy de Conques, vierge et martyre († IVe s.):
- Ste Foy de Conques, vierge et martyre († IVe s.)
Sainte Foy que l'on appelle également Foy d'Agen, était une jeune martyre de treize ans convertie au catholicisme, qui fut suppliciée comme bien d'autres chrétiens d'Agen au IIIe siècle car elle refusa de renier sa foi. Son corps, qui revêtait désormais le statut de relique, fut semble t-il conservé dans un monastère d'Agen jusqu'au IXe siècle (entre 864 et 875) où ses restes furent "furtivement" dérobés par les moines de Conques.
Conques, simple bourgade groupée autour de son abbatiale au bord d'une gorge sauvage du Dourdou, fut autrefois le siège d'une abbaye d'abord obscure sur l'un des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
L'abbatiale Sainte-Foy de Conques.
L'un des traits spécifiques de l'histoire religieuse du Moyen Âge est le culte des reliques. Les routes de pèlerinage étaient, outre des motivations mystiques, des routes de commerce, à l'égal de celles de la soie ou des épices, en raison de l'afflux des pèlerins appartenant à toutes les classes de la société qui, du plus humble au plus puissant, apportaient en offrande des dons dans les sanctuaires abritant des corps saints particulièrement vénérés. Cet état de fait entraînait des rivalités entre sanctuaires. On allait jusqu'à fabriquer de fausses chartes, à inventer des légendes pour authentifier des reliques. (Ce fut le cas de Vézelay pour Marie-Madeleine)1.
Ainsi, on n'hésitait pas à pratiquer le rapt des corps saints, aux dépens d'autres monastères. Pieux larcins, parmi lesquels le plus célèbre, connu sous l'appellation pudique de « translation furtive », fut celui de sainte Foy. Suite à cet épisode, les moines de Conques réalisent une première majesté pour renfermer les reliques.
En 9952, un miracle se produit. Un certain "Guilbert" appelé "l'illuminé" qui avait été énuclé pria la sainte et recouvra la vue. Cet épisode établit la réputation de thaumaturge de la sainte à travers toute l’Europe. On procéda à un deuxième enrichissement de la majesté primitive. Dès lors, les pèlerins et les dons affluèrent auprès de la sainte qui "rendait la vue aux aveugles et délivrait les prisonniers" 3, enrichissant ainsi le monastère et le trésor de Conques. L’affluence des fidèles fut telle que la première église dut être remplacée. Au XIe siècle, l’abbé Odolric fit entreprendre les travaux, qui s’achevèrent au début du XIIe siècle, construisant la grande abbatiale romane. Celle-ci fut conçue pour canaliser les pèlerins vers le chœur où brillait la Majesté de sainte Foy.
La nef de l'abbatiale, au fond de laquelle la Majesté de Sainte-Foy était disposée.
Bernard, écolâtre d'Angers et disciple de Fulbert de Chartres, fit le voyage de Conques vers 1010. Dans son Liber miraculorum sanctae Fidis, il a consigné les miracles de la sainte et décrit l'affluence des pèlerins en l'église :
«Lorsque nous avons paru devant elle, l'espace était si resserré, la foule prosternée sur le sol était si pressée, qu'il nous fut impossible de tomber à genoux...
La Statue reliquaire de Sainte Foy, surtout appelée La Majesté de Sainte Foy, est un reliquaire se trouvant dans l'abbatiale Sainte Foy à Conques dans l'Aveyron. Il s'agit d'une statuette de 85 cm de haut, faite de bois d'if, d'or, argent doré, gemmes et émail.
Ce chef-d’œuvre d'orfèvrerie, d'intérêt exceptionnel, est la pièce maîtresse du Trésor que renferme l'abbatial romane de Conques, principalement car elle se trouve être la seule "Majesté" carolingienne qui soit parvenue jusqu'à nous.
Voilà une liturgie de la Parole qui nous rejoint certes dans nos questionnements, mais dont les réponses nous laissent plutôt perplexes.
Qui d’entre nous un jour de détresse n’a pas crié vers Dieu avec les paroles du prophète Habacuc ? La première partie de la réponse du Seigneur semble laisser annoncer une prochaine intervention divine spectaculaire, qui rétablirait le bon droit de l’opprimé. Mais le discours de Dieu change de ton et débouche sur une parole énigmatique : « Celui qui est insolent n’a pas l’âme droite, mais le juste vivra par sa fidélité ».
Difficile de ne pas entendre dans ce verset une pointe de reproche. Disons que le Seigneur nous remet à notre place : accuser Dieu de ne pas intervenir en notre faveur est en effet à la limite de l’insolence. « L’âme droite » n’exige pas qu’on lui fasse justice, mais manifeste qu’elle est « juste » en demeurant fidèle contre vents et marées. L’âme droite n’est-elle pas celle qui peut dire avec Esther : « Tout dépend de ta volonté, Seigneur, et rien ne peut lui résister : c’est toi qui as fait le ciel et la terre et les merveilles qu’ils contiennent. Tu es le Maître de l’univers » (Ant. d’ouv.) ? Nous n’avons pas à attendre de Dieu qu’il change le cours des événements ; par contre nous sommes invités à changer notre manière de les appréhender et de les vivre. Comment pouvons-nous imaginer, ne fût-ce qu’un instant, que nous sommes livrés, impuissants, au hasard des événements ou à la malice des hommes ? Ce serait faire mentir le Christ qui nous assure que nos vies sont dans la main du Père, et que nul ne peut rien arracher de sa main (cf. Jn 10, 29).
Certes Dieu n’annule pas les causes secondes et ne peut rien contre la liberté des hommes mauvais. Mais la résurrection de Notre-Seigneur ne proclame-t-elle pas une fois pour toutes que tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu ? Une telle lecture n’est évidemment accessible que dans la foi ; c’est pourquoi il nous est sans doute bon de supplier avec les Apôtres : « Augmente en nous la foi ! » Nouvelle surprise : la réponse de Jésus est tout aussi déconcertante que celle donnée par Dieu au prophète Habacuc. Que représente ce grand arbre qui est supposé nous obéir au nom de notre foi ? Et quel rapport avec la parabole par laquelle Notre-Seigneur illustre son propos ? Essayons d’y voir clair.
Dans la Bible, l’arbre solidement enraciné en terre - probablement un mûrier noir (sycomore) qui peut résister six siècles aux intempéries - représente la vie ; la mer est toujours symbole de la mort. Jésus affirme donc que si nous avions de la foi gros comme la plus petite des graines potagères, nous pourrions faire fleurir la vie au cœur même des situations les plus désespérées.
Il est clair qu’un tel regard sur les événements ne peut procéder du « vieil homme », lui qui est devenu affreusement myope depuis que le péché l’a privé de la lumière de la grâce. Aussi ne peut-il évaluer les situations et les événements auxquels il est confronté, que sur l’horizon restreint de cette vie éphémère. La sagesse voudrait qu’il se laisse conduire par la main, comme un aveugle faisant confiance à celui qui voit. Hélas il n’en est rien : nous prétendons mener notre barque comme bon nous semble au risque de l’échouer sur les récifs des épreuves inévitables de nos vies.
Mais comment prendre autorité sur ce vieil homme auquel nous nous identifions spontanément ? Par la parabole du « serviteur quelconque », Notre-Seigneur nous répond : en nous appuyant par la foi sur un Autre, qui voit plus loin que nous, et qui s’est engagé à nous conduire au bon port : « Moi je suis la lumière du monde, proclame Jésus. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jn 8, 12).
Le bon sens exige que le matelot qui travaille dans la soute, obéisse aveuglément au capitaine qui dirige les manœuvres depuis le pont. On imagine mal que le soir le capitaine aille prendre la place des matelots, leur laissant le gouvernail alors qu’ils n’ont aucune compétence pour conduire le navire. L’obéissance du matelot n’a rien d’aliénant : elle résulte de la reconnaissance de la place et du rôle de chacun, dans la complémentarité des responsabilités et des missions.
Cette image illustre fort bien notre situation concrète : dans la barque de l’Église, chacun est invité à tenir son poste dans l’obéissance au capitaine, le Seigneur Jésus ressuscité, qui depuis le pont, dispense à chacun ses ordres afin que tous ensemble nous puissions arriver à bon port. La foi consiste à accueillir cette autorité suprême du Christ, dont les directives nous viennent par la voix de la hiérarchie qui répercute jusqu’à nous ce qui se dit sur le pont. « Les fonctions dans l’Église sont variées, mais c’est toujours le même Seigneur. Les activités sont variées, mais c’est toujours le même Dieu qui agit en tous. Chacun reçoit le don de manifester l’Esprit en vue du bien de tous. Le même et unique Esprit distribue ses dons à chacun, selon sa volonté » (1 Co 12, 4-11). Du haut au bas de l’échelle hiérarchique, tous sans exception nous devrions pouvoir dire en vérité : « Nous sommes des serviteurs quelconques : nous n’avons fait que notre devoir ». Saint Paul propose une autre image très parlante : celle de la multiplicité des membres d’un même corps et de l’indispensable coopération de chacun de ces membres aux activités du corps tout entier sous la direction de la tête : le Christ.
De ce qui précède, il apparaît que la foi présente deux dimensions indissociables : la première - la plus fondamentale - est une confiance absolue en Dieu, qui ne se laisse pas ébranler par les tempêtes de la vie. Notre capitaine est digne de confiance : il a traversé les grandes eaux de la mort et saura conduire notre barque jusqu’à l’autre rivage - à condition bien sûr que nous ne lui arrachions pas le gouvernail des mains.
La seconde dimension de la foi consiste à reconnaître la nécessité d’obéir à celui qui désire nous conduire en lieu sûr. Cette « obéissance de la foi » (Rm 1, 5 ; 16, 26) se vit dans le contexte de la complémentarité des appels et des missions au sein de l’Église, que le Christ conduit par son Esprit.
A la lumière de ces quelques considérations, l’exhortation de saint Paul proposée en 2nd lecture, prend tout son sens : demandons à Dieu de « réveiller en nous » le don de l’Esprit dont nous avons été gratifiés au jour de notre baptême. « Car ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de raison ». Nous disposons ainsi dans la foi de la force nécessaire pour « prendre notre part de souffrance pour l’annonce de l’Évangile », sans maugréer ni nous révolter ; nous disposons de l’amour qui permet de vivre le service dans un esprit de charité et d’unité ; nous disposons enfin d’une raison éclairée par l’Esprit, qui peut prendre autorité sur les revendications indues du vieil homme.
« Seigneur Jésus, au terme de trois années de dur labeur, au cours desquelles tu t’es épuisé à labourer les terres rebelles de nos cœurs, tu ne t’es pas assis à table pour te faire servir, mais comme un “serviteur quelconque” tu as versé de l’eau dans un bassin, et tu t’es mis à laver les pieds de tes disciples. Puis prenant le pain, c’est toi qui les as nourris de ta propre chair : “Prenez et mangez en tous, ceci est mon Corps, livré pour vous”. Donne-nous d’entrer dans l’intelligence de la foi à la lumière de l’amour dont tu nous as aimés. Notre obéissance alors ne sera pas servile, mais procédera de notre volonté délibérée de nous livrer avec une infinie confiance à l’amour de Dieu, que tu nous invites à appeler “Père”. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
"SEIGNEUR, AUGMENTE EN NOUS LA FOI!"
Nous vivons dans un monde où il n’est pas facile de conserver la foi. L’évangile d’aujourd’hui nous invite à réfléchir, sur ce qu’est la foi et à faire en sorte de la préserver et de la faire grandir.
Selon Jésus, la foi est une nouvelle manière de comprendre notre existence et notre monde, de vivre mieux les relations humaines, l’amour et le travail, le succès et l’échec, la maladie, la vie et la mort.
La foi c’est la force de Dieu qui nous accompagne et nous donne le courage de faire face à la vie et aux problèmes qui se présentent. Sans nous soustraire aux intempéries, elle nous aide à passer à travers la tempête. Une belle image de cette foi chrétienne se retrouve dans la scène évangélique où Jésus saisit la main de Pierre qui commence à s’enfoncer dans les eaux du lac.
La foi est c’est comme une boussole qui nous indique la direction à suivre, c’est une façon de vivre, une manière de comprendre ce qui se passe et qui nous permet de donner un sens à notre vie. La foi est un don de Dieu. Mais ce don il faut le protéger, le faire grandir.
C’est ce que nous venons faire chaque dimanche au contact du Christ et au contact des autres fidèles laïcs de nos communautés de paroisses
La foi ne peut survivre si elle n’est pas alimentée.Nous croyons peut-être que nous n’avons pas beaucoup de foi. Le Christ nous dit : commencez avec ce que vous avez. Ensuite, organisez vous pour la faire grandir en lien avec l’équipe d’animation pastorale… par la prière, la méditation, le chant, les sacrements, la liturgie, l’engagement dans la paroisse ou dans des
groupes de bénévoles. Donnez de votre temps et utilisez vos talents pour aider les autres… et vous verrez que votre foi grandira.
Cette foi que nous avons, nous devons aussi la transmettre aux autres, surtout aux enfants, aux petits enfants… Comme toute vie, la foi a besoin de « transmetteurs » de « catéchistes », de « prêtres », de "diacres" de laïcs engagées pour se perpétuer. Elle a aussi besoin d'un environnement favorable pour se développer. Cet environnement, c'est la famille, c'est aussi la communauté chrétienne.
Le problème de la transmission de la foi aujourd’hui, c'est que cette mémoire collectivelogo manque à beaucoup de nos jeunes chrétiens. C’est pourquoi ils sont ignorants de notre culture religieuse. La mémoire d'un peuple ne peut se transmettre seulement à travers les cours « d’histoire des religions ». Elle doit se présenter à la jeune génération à travers la vie collective, les rites répétés, les manifestations, les animations, les temps forts de la communauté de foi, la participation des enfants à la célébration de la messe en lien avec les paroisses.
La foi est un don précieux. Il nous faut la protéger, l’alimenter, la transmettre et faire en sorte qu’elle influence notre vie de tous les jours. « Seigneur, augmente en nous la foi »
source : @cursillos.ca - F.Roger
Cette prière de demande que les apôtres adressent à Jésus, lors de sa montée vers Jérusalem, nous pouvons la reprendre tous les jours et la faire nôtre, à chaque fois que nous contemplons, dans le miroir de notre existence la laideur des moments de doutes, l’obscurité du manque de confiance et la fadeur de l’incrédulité qui colorent notre vie spirituelle.
Souvent nous faisons preuve d’un manque de foi notoire lorsque les difficultés surgissent au quotidien et parfois il nous arrive même d’oublier que nous ne pouvons rien faire de bien et de grandiose sans l’aide et le secours de Dieu. La requête des apôtres d’avoir plus de foi est dans l’évangile de ce dimanche une occasion, pour Jésus, de souligner la nécessité d’avoir la foi, de la posséder véritablement. C’est pour cela, Jésus, le Fils de Dieu incarné nous fait cette déclaration solennelle: «la foi, si vous en aviez gros comme une graine de moutarde, vous diriez au grand arbre que voici: ‘’déracine-toi et va te planter dans la mer’’; il vous obéirait». Il importe peu que la foi soit grande ou petite. Ce qui compte, c’est sa qualité.
Comment comprendre alors cette parole énigmatique du Christ?
Si nous la comprenons dans un sens strict, nous risquons alors de rentrer dans une zone d’incertitude et d’impossibilité, avec le sentiment d’une incapacité désolante en nous, car nous savons tous que nous n’avons pas la capacité à transporter et à déplacer des arbres.
Mais si nous comprenons cette parole de Jésus comme une image relative à ce qui se joue dans le drame de notre existence, dans le cœur de chacun de nous, dans le respect de la liberté inaliénable de chacun, il peut être judicieux, dans ce cas, de se souvenir simplement que la mer symbolise, pour les Juifs, le lieu où habitent les forces du mal et des ténèbres alors que l’arbre est le symbole du juste comme nous le rappelle le psaume premier où le psalmiste affirme que «le juste est comme un arbre planté au bord d’un ruisseau».
Cette image aurait donc comme but de montrer que le bien, qui caractérise le juste, peut, par la foi, s’implanter, s’imposer là où règne le mal et triompher du mal.
Ainsi par l’enseignement qu’il nous donne dans l’évangile qui est raconté par saint Luc, Jésus nous informe qu’il veut que chacun de nous grandisse dans la foi pour bien comprendre que le chemin de notre salut passe par l’humilité. Nous le savons et nous ne devons jamais oublier que c’est seulement l’humilité qui peut aider chaque baptisé à réaliser que la condition chrétienne est celle du serviteur qui agit par devoir: quand bien même nous aurons accompli tout ce que Dieu veut et tout ce que Dieu nous demande de faire, la vertu d’humilité doit nous pousser à ne pas nous voir, nous-mêmes, comme des êtres extraordinaires, meilleurs que les autres ou supérieurs aux autres, mais plutôt comme des serviteurs inutiles, c’est-à-dire comme des hommes et des femmes qui ont conscience qu’ils ne constituent aucun profit pour Dieu de par les actions qu’ils accomplissent par devoir. Car Dieu n’a pas besoin de nos services.
La seule chose que Dieu attend de chacun de nous, c’est de nous engager de tout notre être, dans la confiance, sur un chemin de conversion véritable pour nous ajuster à sa sainte volonté afin de pouvoir espérer vivre en communion avec Lui dans l’éternité.
Père Edouard Senghor
http://www.sjbg.org/spip/la-semaine-5/article/seigneur-augmente-en-nous-la-foi.html
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud,
Bonjour Lumen,
Bonjour mariejesus,
Bonjour AZUR,
Bonjour soeurs et frères en dans la Parole de DIEU qui s'est fait chair,
Lundi 7 Octobre 2013
Notre-Dame du Rosaire
(Cette fête rappelle que la récitation du Rosaire, centrée sur les Mystères de JÉSUS et de MARIE, met la Contemplation à la portée du peuple chrétien.)
27ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc)
Année C
(Première lecture)
Livre de Jonas 1 : 1à16 ; 2 : 1à11
Jonas essaye d'échapper à sa mission
La Parole du SEIGNEUR fut adressée à Jonas : « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, et proclame que sa méchanceté est montée jusqu'à Moi. » Jonas se leva, mais pour s'enfuir à Tarsis, loin de la Face du SEIGNEUR. Descendu à Jaffa, il trouva un navire en partance pour Tarsis. Il paya son passage et s'embarqua pour s'y rendre, loin de la Face du SEIGNEUR.
Mais le SEIGNEUR lança sur la mer un vent violent, et il s'éleva une grande tempête, au point que le navire menaçait de se briser. Les matelots prirent peur ; ils crièrent chacun vers son dieu et, pour s'alléger, lancèrent la cargaison à la mer. Or, Jonas était descendu dans la cale du navire, il s'était couché et dormait d'un sommeil mystérieux. Le capitaine alla le trouver et lui dit : « Qu'est-ce que tu fais ? Tu dors ? Debout ! Invoque ton dieu. Peut-être que ce dieu s'occupera de nous pour nous empêcher de périr. » Et les matelots se disaient entre eux : « Tirons au sort pour savoir à qui nous devons ce malheur. » Ils tirèrent au sort, et le sort tomba sur Jonas. Ils lui demandèrent : « Dis-nous donc d'où nous vient ce malheur. Quel est ton métier ? D'où viens-tu ? Quel est ton pays ? De quel peuple es-tu ? » Jonas leur répondit : « Je suis hébreu, j'adore le SEIGNEUR, le DIEU du Ciel, qui a fait la mer et la terre ferme. »
Les matelots furent saisis d'une grande crainte et lui dirent : « Qu'est-ce que tu as fait là ? » Car ces hommes savaient, d'après ce qu'il leur avait dit, qu'il fuyait la Face du SEIGNEUR. Ils lui demandèrent : « Qu'est-ce que nous devons faire de toi, pour que la mer se calme autour de nous ? » Car la mer était de plus en plus furieuse. Il leur répondit : « Prenez-moi, jetez-moi à la mer, pour que la mer se calme autour de vous. Car, je le reconnais, c'est à cause de moi que cette grande tempête vous assaille. »
Les matelots ramèrent pour regagner la terre, mais sans y parvenir, car la mer était de plus en plus furieuse autour d'eux. Ils invoquèrent alors le SEIGNEUR : « Ah ! SEIGNEUR, ne nous fais pas mourir à cause de cet homme, et ne nous rends pas responsables de la mort d'un innocent, car TOI, TU es le SEIGNEUR : ce que TU as voulu, TU l'as fait. » Puis ils prirent Jonas et le jetèrent à la mer. Alors la fureur de la mer tomba. Les hommes furent saisis par la crainte du SEIGNEUR ; ils lui offrirent un sacrifice accompagné de voeux.
Le SEIGNEUR donna l'Ordre à un grand poisson d'engloutir Jonas. Jonas demeura dans ses entrailles trois jours et trois nuits. Puis le SEIGNEUR parla encore une fois au poisson, et celui-ci rejeta Jonas sur la terre ferme.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Cantique
Jonas 2 : 2, 4, 5, 8
R/ Mon DIEU, TU me retires de l'abîme
Dans ma détresse, je crie vers le SEIGNEUR,
et LUI me répond ;
du ventre des enfers, j'appelle :
TU écoutes ma voix. R/
TU m'as jeté au plus profond du cœur des mers,
et le flot m'a cerné ;
tes ondes et tes vagues ensemble
ont passé sur moi. R/
Et j'ai dit : me voici rejeté
de devant Tes Yeux :
pourrai-je revoir encore
Ton Temple Saint ? R/
Quand mon âme en moi défaillait,
je me souvins du SEIGNEUR ;
et ma prière parvint jusqu'à TOI
dans Ton Temple Saint. R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 10 : 25à37
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le SEIGNEUR nous a laissé un Commandement Nouveau : celui qui aime DIEU, qu'il aime aussi son frère. Alléluia. (1 Jn 4, 21)
La Loi d'amour : le bon Samaritain
Pour mettre JÉSUS à l'épreuve, un docteur de la Loi LUI posa cette question : « MAÎTRE, que dois-je faire pour avoir part à la Vie Éternelle ? »
JÉSUS lui demanda : « Dans la Loi, qu'y a-t-il d'écrit ? Que lis-tu ? »
L'autre répondit : « Tu aimeras le SEIGNEUR ton DIEU de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. »
JÉSUS lui dit : « Tu as bien répondu. Fais ainsi et tu auras la Vie. »
Mais lui, voulant montrer qu'il était un homme juste, dit à JÉSUS : « Et qui donc est mon prochain ? »
JÉSUS reprit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l'avoir dépouillé, roué de coups, s'en allèrent en le laissant à moitié mort.
Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l'autre côté.
De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l'autre côté.
Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de pitié.
Il s'approcha, pansa ses plaies en y versant de l'huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui.
Le lendemain, il sortit deux pièces d'argent, et les donna à l'aubergiste, en lui disant : 'Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.'
Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l'homme qui était tombé entre les mains des bandits ? »
Le docteur de la Loi répond : « Celui qui a fait preuve de bonté envers lui. » JÉSUS lui dit : « Va, et toi aussi fais de même. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=07/10/2013
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour Lumen,
Bonjour mariejesus,
Bonjour AZUR,
Bonjour soeurs et frères en dans la Parole de DIEU qui s'est fait chair,
Lundi 7 Octobre 2013
Notre-Dame du Rosaire
(Cette fête rappelle que la récitation du Rosaire, centrée sur les Mystères de JÉSUS et de MARIE, met la Contemplation à la portée du peuple chrétien.)
27ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc)
Année C
(Première lecture)
Livre de Jonas 1 : 1à16 ; 2 : 1à11
Jonas essaye d'échapper à sa mission
La Parole du SEIGNEUR fut adressée à Jonas : « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, et proclame que sa méchanceté est montée jusqu'à Moi. » Jonas se leva, mais pour s'enfuir à Tarsis, loin de la Face du SEIGNEUR. Descendu à Jaffa, il trouva un navire en partance pour Tarsis. Il paya son passage et s'embarqua pour s'y rendre, loin de la Face du SEIGNEUR.
Mais le SEIGNEUR lança sur la mer un vent violent, et il s'éleva une grande tempête, au point que le navire menaçait de se briser. Les matelots prirent peur ; ils crièrent chacun vers son dieu et, pour s'alléger, lancèrent la cargaison à la mer. Or, Jonas était descendu dans la cale du navire, il s'était couché et dormait d'un sommeil mystérieux. Le capitaine alla le trouver et lui dit : « Qu'est-ce que tu fais ? Tu dors ? Debout ! Invoque ton dieu. Peut-être que ce dieu s'occupera de nous pour nous empêcher de périr. » Et les matelots se disaient entre eux : « Tirons au sort pour savoir à qui nous devons ce malheur. » Ils tirèrent au sort, et le sort tomba sur Jonas. Ils lui demandèrent : « Dis-nous donc d'où nous vient ce malheur. Quel est ton métier ? D'où viens-tu ? Quel est ton pays ? De quel peuple es-tu ? » Jonas leur répondit : « Je suis hébreu, j'adore le SEIGNEUR, le DIEU du Ciel, qui a fait la mer et la terre ferme. »
Les matelots furent saisis d'une grande crainte et lui dirent : « Qu'est-ce que tu as fait là ? » Car ces hommes savaient, d'après ce qu'il leur avait dit, qu'il fuyait la Face du SEIGNEUR. Ils lui demandèrent : « Qu'est-ce que nous devons faire de toi, pour que la mer se calme autour de nous ? » Car la mer était de plus en plus furieuse. Il leur répondit : « Prenez-moi, jetez-moi à la mer, pour que la mer se calme autour de vous. Car, je le reconnais, c'est à cause de moi que cette grande tempête vous assaille. »
Les matelots ramèrent pour regagner la terre, mais sans y parvenir, car la mer était de plus en plus furieuse autour d'eux. Ils invoquèrent alors le SEIGNEUR : « Ah ! SEIGNEUR, ne nous fais pas mourir à cause de cet homme, et ne nous rends pas responsables de la mort d'un innocent, car TOI, TU es le SEIGNEUR : ce que TU as voulu, TU l'as fait. » Puis ils prirent Jonas et le jetèrent à la mer. Alors la fureur de la mer tomba. Les hommes furent saisis par la crainte du SEIGNEUR ; ils lui offrirent un sacrifice accompagné de voeux.
Le SEIGNEUR donna l'Ordre à un grand poisson d'engloutir Jonas. Jonas demeura dans ses entrailles trois jours et trois nuits. Puis le SEIGNEUR parla encore une fois au poisson, et celui-ci rejeta Jonas sur la terre ferme.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Cantique
Jonas 2 : 2, 4, 5, 8
R/ Mon DIEU, TU me retires de l'abîme
Dans ma détresse, je crie vers le SEIGNEUR,
et LUI me répond ;
du ventre des enfers, j'appelle :
TU écoutes ma voix. R/
TU m'as jeté au plus profond du cœur des mers,
et le flot m'a cerné ;
tes ondes et tes vagues ensemble
ont passé sur moi. R/
Et j'ai dit : me voici rejeté
de devant Tes Yeux :
pourrai-je revoir encore
Ton Temple Saint ? R/
Quand mon âme en moi défaillait,
je me souvins du SEIGNEUR ;
et ma prière parvint jusqu'à TOI
dans Ton Temple Saint. R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 10 : 25à37
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le SEIGNEUR nous a laissé un Commandement Nouveau : celui qui aime DIEU, qu'il aime aussi son frère. Alléluia. (1 Jn 4, 21)
La Loi d'amour : le bon Samaritain
Pour mettre JÉSUS à l'épreuve, un docteur de la Loi LUI posa cette question : « MAÎTRE, que dois-je faire pour avoir part à la Vie Éternelle ? »
JÉSUS lui demanda : « Dans la Loi, qu'y a-t-il d'écrit ? Que lis-tu ? »
L'autre répondit : « Tu aimeras le SEIGNEUR ton DIEU de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. »
JÉSUS lui dit : « Tu as bien répondu. Fais ainsi et tu auras la Vie. »
Mais lui, voulant montrer qu'il était un homme juste, dit à JÉSUS : « Et qui donc est mon prochain ? »
JÉSUS reprit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l'avoir dépouillé, roué de coups, s'en allèrent en le laissant à moitié mort.
Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l'autre côté.
De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l'autre côté.
Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de pitié.
Il s'approcha, pansa ses plaies en y versant de l'huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui.
Le lendemain, il sortit deux pièces d'argent, et les donna à l'aubergiste, en lui disant : 'Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.'
Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l'homme qui était tombé entre les mains des bandits ? »
Le docteur de la Loi répond : « Celui qui a fait preuve de bonté envers lui. » JÉSUS lui dit : « Va, et toi aussi fais de même. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
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Les services de la liturgie Catholique
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http://services.liturgiecatholique.fr/
La Loi d'amour : le bon Samaritain
Évangile + commentaire (audio)
http://www.radio-fidelite.com/evangcom.php?jour=280
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Une méditation pour aujourd'hui lundi 7 octobre 2013
Jésus est notre prochain et notre modèle dans la pratique de la miséricorde
Prière d'introduction
Seigneur, ce matin je me mets à l’écoute de ta Parole ; qu’elle m’aide à comprendre que toute la réalité est l’œuvre de l’amour du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Par ton inhabitation dans mon âme, tu me possèdes, je suis à toi Trinité d’Amour, et je peux dire ce matin : Je crois EN toi, j’espère EN toi, je t’aime. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit.
Demande
Seigneur, que la charité que tu nous témoignes dans l’Écriture anime notre vie et la rende conforme à ta Parole.
Points de réflexion
1. Que dit en soi le texte biblique (Évangile) ?
L’Évangile nous présente le récit de la rencontre de Jésus avec un légiste, un homme apparemment au cœur droit, soucieux de la Loi et un chercheur de la vie éternelle, comme beaucoup de nos contemporains. En plus, c’est un homme pragmatique, qui va directement à l’action « que dois-je faire ? » (v. 25). Dans sa réponse, Jésus ne s’éloigne pas de la lettre de l’Ancien Testament, qui contemple l’amour de Dieu (Dt 6, 5) et du prochain (Lv 19, 18) comme règles fondamentales de la Loi d’Israël.
Cependant, le légiste veut aller plus loin : « Qui est mon prochain ? » (v. 29). Jésus nous confirme l’unité de l’Écriture, mais il profite de cette question pour nous montrer en lui, Parole du Père incarnée, la plénitude de la miséricorde de Dieu à travers la parabole du bon Samaritain, proposée uniquement par l’Évangile de Luc.
2. Que nous dit le texte biblique ?
Les Pères de l’Église ont vu dans la parabole du bon Samaritain un récit de toute l’histoire sainte de la miséricorde : « il raconte la descente de l’homme, l’embuscade des brigands, l’enlèvement du vêtement incorruptible, les blessures du péché, l’envahissement par la mort de la moitié de notre nature (puisque notre âme est restée immortelle), le passage inutile de la Loi (puisque ni le prêtre ni le lévite n’ont soigné les plaies de celui qui était tombé aux mains des brigands) » (Saint Grégoire de Nysse).
Cette histoire, comme celle de Jonas, nous montre ce jeu mystérieux des libertés - « bien suprême d’un être qui se prend totalement en main » (Zundel) -, qui essayent de s’enfuir du projet de Dieu (Jon 1, 3). Mais dans sa miséricorde infinie, Dieu les appelle de la fosse (Jon 2, 7). Souvent, à la lecture de ce texte, nous nous comparons au prêtre, au lévite et au samaritain. Or, dans un monde qui croit avoir acheté, inventé, créé, produit son propre salut, il est bien de nous rappeler que nous sommes ces hommes roués de coups, qui avons besoin de la miséricorde de Dieu. C’est alors, que sur le visage du bon Samaritain se dévoile le visage de Jésus et, touchés par son geste de compassion, nous écoutons attentivement les paroles qu’il adresse à l’hôtelier : « Prends soin de lui, et ce que tu auras dépensé en plus, je te le rembourserai, moi, à mon retour » (v. 35).
Dieu nous confie nos frères. Saint Grégoire de Nysse affirmait que, prenant notre condition humaine, Jésus a fait de sa miséricorde une hôtellerie. Nous sommes témoins et ministres de la miséricorde de Dieu et, par la foi, nous savons que prendre soin de l’homme accablé, du malade, est prendre soin du Christ, de sa chair. Le Pape François disait à Rio « Sans la miséricorde il est difficile aujourd’hui de s’introduire dans un monde de ?blessés’, qui ont besoin de compréhension, de pardon, d’amour ».
Le Seigneur nous invite à annoncer au monde l’Évangile de sa miséricorde, mais n’oublions pas que le message n’est crédible que quand nous avons fait l’expérience de la rédemption de Dieu en Jésus, nous ne pouvons proposer au monde un salut que nous sommes allés acheter dans les magasins des sécurités humaines.
3. Contemplation :
Jésus, je te vois prendre la descente de Jérusalem à Jéricho et venir en aide à tout homme qui accueille ta miséricorde.
J’ai besoin d’elle Seigneur, prends soin de mes blessures. J’ai besoin de ta tendresse de Père, bande mes plaies et verse l’huile et le vin de ton amour. J’ai peur de reconnaître ma faiblesse, mais j’ai encore plus peur que tu passes à côté de moi sans me regarder, à cause de mon orgueil. Seigneur, le monde ne le sait pas, mais tu m’accompagnes aujourd’hui sur cette descente de Jérusalem à Jéricho, parce que, avant, tu es monté à Jérusalem faible et blessé par les outrages de la croix ; maintenant tu es riche de la vie divine et tu m’accueilles à l’hôtellerie de ta miséricorde, tu as payé pour le mal des hommes.
Dialogue avec le Christ
( Jésus, merci de nous avoir pris sur la monture de ta divinité, de nous conduire vers le Père.
Grâce à ton incarnation et à ton passage au milieu des hommes, je peux comprendre maintenant quelle doit être la mesure de ma charité et de ma miséricorde envers les autres.
Je te demande pardon si je ne suis pas à la hauteur, je te demande la grâce de t’imiter
.
Résolution
« Va, et toi aussi, fais de même » (Lc 10, 37). Aller à la rencontre d’une personne souffrante et lui faire comprendre qu’elle n’est pas seule, par notre présence. Il y a beaucoup de personnes âgées isolées dans leurs appartements, nous pouvons par exemple proposer à l’une d’entre elles de l’amener à la messe.
SOURCE : Catholique.org
" Aimez-vous les uns les autres "
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Une méditation pour aujourd'hui lundi 7 octobre 2013
Jésus est notre prochain et notre modèle dans la pratique de la miséricorde
Prière d'introduction
Seigneur, ce matin je me mets à l’écoute de ta Parole ; qu’elle m’aide à comprendre que toute la réalité est l’œuvre de l’amour du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Par ton inhabitation dans mon âme, tu me possèdes, je suis à toi Trinité d’Amour, et je peux dire ce matin : Je crois EN toi, j’espère EN toi, je t’aime. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit.
Demande
Seigneur, que la charité que tu nous témoignes dans l’Écriture anime notre vie et la rende conforme à ta Parole.
Points de réflexion
1. Que dit en soi le texte biblique (Évangile) ?
L’Évangile nous présente le récit de la rencontre de Jésus avec un légiste, un homme apparemment au cœur droit, soucieux de la Loi et un chercheur de la vie éternelle, comme beaucoup de nos contemporains. En plus, c’est un homme pragmatique, qui va directement à l’action « que dois-je faire ? » (v. 25). Dans sa réponse, Jésus ne s’éloigne pas de la lettre de l’Ancien Testament, qui contemple l’amour de Dieu (Dt 6, 5) et du prochain (Lv 19, 18) comme règles fondamentales de la Loi d’Israël.
Cependant, le légiste veut aller plus loin : « Qui est mon prochain ? » (v. 29). Jésus nous confirme l’unité de l’Écriture, mais il profite de cette question pour nous montrer en lui, Parole du Père incarnée, la plénitude de la miséricorde de Dieu à travers la parabole du bon Samaritain, proposée uniquement par l’Évangile de Luc.
2. Que nous dit le texte biblique ?
Les Pères de l’Église ont vu dans la parabole du bon Samaritain un récit de toute l’histoire sainte de la miséricorde : « il raconte la descente de l’homme, l’embuscade des brigands, l’enlèvement du vêtement incorruptible, les blessures du péché, l’envahissement par la mort de la moitié de notre nature (puisque notre âme est restée immortelle), le passage inutile de la Loi (puisque ni le prêtre ni le lévite n’ont soigné les plaies de celui qui était tombé aux mains des brigands) » (Saint Grégoire de Nysse).
Cette histoire, comme celle de Jonas, nous montre ce jeu mystérieux des libertés - « bien suprême d’un être qui se prend totalement en main » (Zundel) -, qui essayent de s’enfuir du projet de Dieu (Jon 1, 3). Mais dans sa miséricorde infinie, Dieu les appelle de la fosse (Jon 2, 7). Souvent, à la lecture de ce texte, nous nous comparons au prêtre, au lévite et au samaritain. Or, dans un monde qui croit avoir acheté, inventé, créé, produit son propre salut, il est bien de nous rappeler que nous sommes ces hommes roués de coups, qui avons besoin de la miséricorde de Dieu. C’est alors, que sur le visage du bon Samaritain se dévoile le visage de Jésus et, touchés par son geste de compassion, nous écoutons attentivement les paroles qu’il adresse à l’hôtelier : « Prends soin de lui, et ce que tu auras dépensé en plus, je te le rembourserai, moi, à mon retour » (v. 35).
Dieu nous confie nos frères. Saint Grégoire de Nysse affirmait que, prenant notre condition humaine, Jésus a fait de sa miséricorde une hôtellerie. Nous sommes témoins et ministres de la miséricorde de Dieu et, par la foi, nous savons que prendre soin de l’homme accablé, du malade, est prendre soin du Christ, de sa chair. Le Pape François disait à Rio « Sans la miséricorde il est difficile aujourd’hui de s’introduire dans un monde de ?blessés’, qui ont besoin de compréhension, de pardon, d’amour ».
Le Seigneur nous invite à annoncer au monde l’Évangile de sa miséricorde, mais n’oublions pas que le message n’est crédible que quand nous avons fait l’expérience de la rédemption de Dieu en Jésus, nous ne pouvons proposer au monde un salut que nous sommes allés acheter dans les magasins des sécurités humaines.
3. Contemplation :
Jésus, je te vois prendre la descente de Jérusalem à Jéricho et venir en aide à tout homme qui accueille ta miséricorde.
J’ai besoin d’elle Seigneur, prends soin de mes blessures. J’ai besoin de ta tendresse de Père, bande mes plaies et verse l’huile et le vin de ton amour. J’ai peur de reconnaître ma faiblesse, mais j’ai encore plus peur que tu passes à côté de moi sans me regarder, à cause de mon orgueil. Seigneur, le monde ne le sait pas, mais tu m’accompagnes aujourd’hui sur cette descente de Jérusalem à Jéricho, parce que, avant, tu es monté à Jérusalem faible et blessé par les outrages de la croix ; maintenant tu es riche de la vie divine et tu m’accueilles à l’hôtellerie de ta miséricorde, tu as payé pour le mal des hommes.
Dialogue avec le Christ
( Jésus, merci de nous avoir pris sur la monture de ta divinité, de nous conduire vers le Père.
Grâce à ton incarnation et à ton passage au milieu des hommes, je peux comprendre maintenant quelle doit être la mesure de ma charité et de ma miséricorde envers les autres.
Je te demande pardon si je ne suis pas à la hauteur, je te demande la grâce de t’imiter
.
Résolution
« Va, et toi aussi, fais de même » (Lc 10, 37). Aller à la rencontre d’une personne souffrante et lui faire comprendre qu’elle n’est pas seule, par notre présence. Il y a beaucoup de personnes âgées isolées dans leurs appartements, nous pouvons par exemple proposer à l’une d’entre elles de l’amener à la messe.
SOURCE : Catholique.org
" Aimez-vous les uns les autres "
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud,
Bonjour Lumen,
Bonjour mariejesus,
Bonjour AZUR,
Bonjour soeurs et frères en dans la Parole de DIEU qui s'est fait chair,
Mardi 8 Octobre 2013
De la férie
27ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert)
Année C
(Première lecture)
Livre de Jonas 3 : 1à10
À l'appel du Prophète, les païens se convertissent
La Parole du SEIGNEUR fut adressée de nouveau à Jonas : « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, proclame le Message que Je te donne sur elle. »
Jonas se leva et partit pour Ninive, selon la Parole du SEIGNEUR.Or, Ninive était une ville extraordinairement grande : il fallait trois jours pour la traverser. Jonas la parcourut une journée à peine en proclamant : « Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! »
Aussitôt, les gens de Ninive crurent en DIEU. Ils annoncèrent un jeûne, et tous, du plus grand au plus petit, prirent des vêtements de deuil.
La chose arriva jusqu'au roi de Ninive. Il se leva de son trône, quitta son manteau, se couvrit d'un vêtement de deuil, et s'assit sur la cendre. Puis il fit crier dans Ninive ce décret du roi et de ses grands : « Hommes et bêtes, gros et petit bétail, ne goûteront à rien, ne mangeront et ne boiront pas. On se couvrira de vêtements de deuil, hommes et bêtes, on criera vers DIEU de toute sa force, chacun se détournera de sa conduite mauvaise et de ses actes de violence. Qui sait si DIEU ne se ravisera pas, s'il ne reviendra pas de l'ardeur de sa colère ? Et alors nous ne périrons pas ! »
En voyant leur réaction, et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise, DIEU renonça au châtiment dont IL les avait menacés.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Psaume 129 (130) : 1et2, 3et4, 7bc et 8
Au fond de la détresse
Chant des pèlerinages.
(Psaume 129 (130) entièrement)
R/ Si TU retiens nos péchés, qui donc, SEIGNEUR pourra survivre ?
Des profondeurs je crie vers TOI, SEIGNEUR,
SEIGNEUR, écoute mon appel !
Que Ton Oreille se fasse attentive
au cri de ma prière ! R/
Si TU retiens les fautes, SEIGNEUR,
SEIGNEUR, qui subsistera ?
Mais près de TOI se trouve le pardon
pour que l'homme TE craigne. R/
Oui, près du SEIGNEUR, est l'Amour ;
près de LUI, abonde le rachat.
C'est LUI qui rachètera Israël
de toutes ses fautes. R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 10 : 38à42
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux qui entend la Voix du SEIGNEUR, et LUI ouvre sa porte : il a trouvé son bonheur et sa joie. Alléluia. (cf. Ap 3, 20)
L'accueil de Marthe et de Marie
Alors qu'IL était en route avec Ses Disciples, JÉSUS entra dans un village. Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison.
Elle avait une sœur nommée Marie qui, se tenant assise aux Pieds du SEIGNEUR, écoutait Sa Parole.
Marthe était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « SEIGNEUR, cela ne TE fait rien ? Ma sœur me laisse seule à faire le service. Dis-lui donc de m'aider. »
Le SEIGNEUR lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=08/10/2013
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour Lumen,
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Bonjour soeurs et frères en dans la Parole de DIEU qui s'est fait chair,
Mardi 8 Octobre 2013
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(Couleur liturgique : Vert)
Année C
(Première lecture)
Livre de Jonas 3 : 1à10
À l'appel du Prophète, les païens se convertissent
La Parole du SEIGNEUR fut adressée de nouveau à Jonas : « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, proclame le Message que Je te donne sur elle. »
Jonas se leva et partit pour Ninive, selon la Parole du SEIGNEUR.Or, Ninive était une ville extraordinairement grande : il fallait trois jours pour la traverser. Jonas la parcourut une journée à peine en proclamant : « Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! »
Aussitôt, les gens de Ninive crurent en DIEU. Ils annoncèrent un jeûne, et tous, du plus grand au plus petit, prirent des vêtements de deuil.
La chose arriva jusqu'au roi de Ninive. Il se leva de son trône, quitta son manteau, se couvrit d'un vêtement de deuil, et s'assit sur la cendre. Puis il fit crier dans Ninive ce décret du roi et de ses grands : « Hommes et bêtes, gros et petit bétail, ne goûteront à rien, ne mangeront et ne boiront pas. On se couvrira de vêtements de deuil, hommes et bêtes, on criera vers DIEU de toute sa force, chacun se détournera de sa conduite mauvaise et de ses actes de violence. Qui sait si DIEU ne se ravisera pas, s'il ne reviendra pas de l'ardeur de sa colère ? Et alors nous ne périrons pas ! »
En voyant leur réaction, et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise, DIEU renonça au châtiment dont IL les avait menacés.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Psaume 129 (130) : 1et2, 3et4, 7bc et 8
Au fond de la détresse
Chant des pèlerinages.
(Psaume 129 (130) entièrement)
R/ Si TU retiens nos péchés, qui donc, SEIGNEUR pourra survivre ?
Des profondeurs je crie vers TOI, SEIGNEUR,
SEIGNEUR, écoute mon appel !
Que Ton Oreille se fasse attentive
au cri de ma prière ! R/
Si TU retiens les fautes, SEIGNEUR,
SEIGNEUR, qui subsistera ?
Mais près de TOI se trouve le pardon
pour que l'homme TE craigne. R/
Oui, près du SEIGNEUR, est l'Amour ;
près de LUI, abonde le rachat.
C'est LUI qui rachètera Israël
de toutes ses fautes. R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 10 : 38à42
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux qui entend la Voix du SEIGNEUR, et LUI ouvre sa porte : il a trouvé son bonheur et sa joie. Alléluia. (cf. Ap 3, 20)
L'accueil de Marthe et de Marie
Alors qu'IL était en route avec Ses Disciples, JÉSUS entra dans un village. Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison.
Elle avait une sœur nommée Marie qui, se tenant assise aux Pieds du SEIGNEUR, écoutait Sa Parole.
Marthe était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « SEIGNEUR, cela ne TE fait rien ? Ma sœur me laisse seule à faire le service. Dis-lui donc de m'aider. »
Le SEIGNEUR lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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http://www.aelf.org/office-messe
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L'accueil de Marthe et de Marie
Évangile + commentaire (audio)
http://www.radio-fidelite.com/evangcom.php?jour=281
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
******
Une Méditation pour l’ évangile d’ aujourd'hui
L'accueil de Marthe et de Marie
Prière d'introduction
Seigneur, je voudrais me rapprocher de cet Évangile de façon nouvelle. Je connais peut-être trop cette rencontre avec Marthe et Marie. Mais ta parole est vivante et toujours nouvelle. Aide-moi à l’accueillir ainsi.
Demande
Jésus, apprends-moi à être accueillant envers les autres, qui que ce soit, que je sache ouvrir mes bras et mon cœur à leur présence. Comme disait Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus : « je choisis d’être dérangée »
Points de réflexion
Nous allons méditer sur cet évangile sous l’angle de l’accueil.
1.« Une femme, appelée Marthe, le reçut dans la maison ».
Marthe accueille Jésus chez elle, elle lui ouvre la porte. Accueillir veut dire sortir à la rencontre de celui qui arrive, ça veut dire admettre sa présence, lui donner l’hospitalité.
Le Pape François, pendant les JMJ à Rio, à fait référence aux bras ouvert du Christ Rédempteur, qui face à la mer, accueille tous ceux qui veulent venir à lui, sans différence de provenance. « Je suis venu rencontrer les jeunes venus de toutes les parties du monde, attirés par les bras grands ouverts du Christ Rédempteur. Ces jeunes veulent trouver refuge dans ses bras ouverts, tout proche de son Cœur, écouter à nouveau son appel clair et puissant : « Allez donc ! De toutes les nations, faites des disciples ». (Discours du Pape François, cérémonie de bienvenue) Jésus est le premier à nous apprendre l’accueil !
2. L’accueil n’est-il pas une qualité spécialement chrétienne ? Le chrétien est accueillant parce qu’il fait confiance à l’homme, à cet homme qui vient vers lui, qui a besoin de quelque chose de sa part.
Il est accueillant parce qu’il sait que l’homme est bon par nature. Même si cette bonté est très cachée parfois, il sait qu’elle est là, parce que tout homme est créature de Dieu, à son image et ressemblance, et qu’il faut que cette ressemblance resurgisse à un moment ou un autre ; elle ne se dévoilera pas si personne ne reconnaît en lui cette bonté. Finalement le chrétien est accueillant, parce qu’il voit Jésus dans l’autre. « Amen, je vous le dis, chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » (Mt 25,40)
3. Regardons maintenant comment accueillent Marthe et Marie, pour apprendre d’elles ; apprenons de chacune d’elle quelque chose de différent.
(Relire le passage sous cet angle là en demandant que l’Esprit Saint vous illumine).
C’est Marthe qui ouvre les portes de chez elles. Sans elle Jésus ne serait pas là dans la maison. Et, après, son attention se centre sur les services à faire. On pourrait dire que Marthe accueille peut-être Jésus en tant que « personnalité ».
Regardons Marie : elle, on ne la voit apparaître qu’à l’écoute de Jésus. Elle est aux pieds de jésus et écoute sa parole. Marie, à ce moment là, accueille Jésus, sa personne, sa parole, elle s’intéresse à lui pour ce qu’il a à dire, à partager.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, Marthe, avec sa porte ouverte, ses bras ouverts, son sourire, et toute son attitude, veut montrer l’accueil à ta personne. Marie, par son attention à toi, à ta parole, à ce que tu as dans ton cœur, t’accueille aussi.
Les deux t’accueillent, tout entier : toi en tant que personnalité, et ta personne, ton cœur, ce que tu as a apporter ce jour là.
Aide-moi à trouver comment je suis appelé à t’accueillir et à accueillir les autres, avec ma façon d’être.
Résolution
Avoir une attitude d’accueil envers toute personne aujourd’hui.
SOURCE : Catholique.org
Jésus en compagnie de Marthe et Marie
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Une Méditation pour l’ évangile d’ aujourd'hui
L'accueil de Marthe et de Marie
Prière d'introduction
Seigneur, je voudrais me rapprocher de cet Évangile de façon nouvelle. Je connais peut-être trop cette rencontre avec Marthe et Marie. Mais ta parole est vivante et toujours nouvelle. Aide-moi à l’accueillir ainsi.
Demande
Jésus, apprends-moi à être accueillant envers les autres, qui que ce soit, que je sache ouvrir mes bras et mon cœur à leur présence. Comme disait Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus : « je choisis d’être dérangée »
Points de réflexion
Nous allons méditer sur cet évangile sous l’angle de l’accueil.
1.« Une femme, appelée Marthe, le reçut dans la maison ».
Marthe accueille Jésus chez elle, elle lui ouvre la porte. Accueillir veut dire sortir à la rencontre de celui qui arrive, ça veut dire admettre sa présence, lui donner l’hospitalité.
Le Pape François, pendant les JMJ à Rio, à fait référence aux bras ouvert du Christ Rédempteur, qui face à la mer, accueille tous ceux qui veulent venir à lui, sans différence de provenance. « Je suis venu rencontrer les jeunes venus de toutes les parties du monde, attirés par les bras grands ouverts du Christ Rédempteur. Ces jeunes veulent trouver refuge dans ses bras ouverts, tout proche de son Cœur, écouter à nouveau son appel clair et puissant : « Allez donc ! De toutes les nations, faites des disciples ». (Discours du Pape François, cérémonie de bienvenue) Jésus est le premier à nous apprendre l’accueil !
2. L’accueil n’est-il pas une qualité spécialement chrétienne ? Le chrétien est accueillant parce qu’il fait confiance à l’homme, à cet homme qui vient vers lui, qui a besoin de quelque chose de sa part.
Il est accueillant parce qu’il sait que l’homme est bon par nature. Même si cette bonté est très cachée parfois, il sait qu’elle est là, parce que tout homme est créature de Dieu, à son image et ressemblance, et qu’il faut que cette ressemblance resurgisse à un moment ou un autre ; elle ne se dévoilera pas si personne ne reconnaît en lui cette bonté. Finalement le chrétien est accueillant, parce qu’il voit Jésus dans l’autre. « Amen, je vous le dis, chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » (Mt 25,40)
3. Regardons maintenant comment accueillent Marthe et Marie, pour apprendre d’elles ; apprenons de chacune d’elle quelque chose de différent.
(Relire le passage sous cet angle là en demandant que l’Esprit Saint vous illumine).
C’est Marthe qui ouvre les portes de chez elles. Sans elle Jésus ne serait pas là dans la maison. Et, après, son attention se centre sur les services à faire. On pourrait dire que Marthe accueille peut-être Jésus en tant que « personnalité ».
Regardons Marie : elle, on ne la voit apparaître qu’à l’écoute de Jésus. Elle est aux pieds de jésus et écoute sa parole. Marie, à ce moment là, accueille Jésus, sa personne, sa parole, elle s’intéresse à lui pour ce qu’il a à dire, à partager.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, Marthe, avec sa porte ouverte, ses bras ouverts, son sourire, et toute son attitude, veut montrer l’accueil à ta personne. Marie, par son attention à toi, à ta parole, à ce que tu as dans ton cœur, t’accueille aussi.
Les deux t’accueillent, tout entier : toi en tant que personnalité, et ta personne, ton cœur, ce que tu as a apporter ce jour là.
Aide-moi à trouver comment je suis appelé à t’accueillir et à accueillir les autres, avec ma façon d’être.
Résolution
Avoir une attitude d’accueil envers toute personne aujourd’hui.
SOURCE : Catholique.org
Jésus en compagnie de Marthe et Marie
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