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Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Jeu 1 Aoû 2013 - 11:53

Bonjour Lumen  Very Happy 
Bonjour Nicolas  Very Happy 
Bonjour Malou    Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui me lisez  Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière   sunny 

Bible Croix Dove 

Maud


***



Méditation sur l’ évangile du jour : Jeudi 1er Août 2013

Entrer dans le Royaume

Prière d'introduction

Seigneur, viens près de moi, et aide moi à comprendre ce que tu veux me dire. Tu t’intéresses à moi, tu veux tout faire pour que je puisse entrer dans ton Royaume.

Demande

Vivre en tenant compte de la vie éternelle.

Points de réflexion

1.    Jésus continue ici à nous parler du Royaume, de nouveau avec une petite parabole, qui nous confirme ce qu’on avait vu dans le passage précédent.

On n’entre pas dans le Royaume sous n’importe quelle condition, pour y aller il faut le vouloir, et être prêt à nous séparer de tout ce qui pourrait nous en empêcher, être prêt à offrir ce qu’il faut pour y entrer. Et cette fois Jésus explicite clairement la parabole, quand il parle des anges qui viendront séparer les justes des méchants.

Ce n’est alors plus une parabole, mais bien du véritable jugement, à la fin des temps, dont Jésus parle.

2. Jésus donne ensuite un exemple pour les disciples, d’un scribe qui devient disciple du Royaume, et qui prend alors de son trésor du neuf et de l’ancien.

Les scribes étaient les « intellectuels » du temps de Jésus, ceux qui savaient écrire et qui connaissaient parfaitement les Écritures. Quand Jésus nous dit que, devenu disciple, il a dans son trésor du neuf et de l’ancien, Jésus affirme que la nouvelle alliance, celle qui sera scellée par sa mort sur la croix, n’est pas en contradiction avec l’ancienne alliance, celle de l’Ancien Testament, mais elle est son accomplissement.

3. Ces paraboles sur le Royaume doivent donc nous faire réfléchir sur la place que nous donnons dans notre vie à la recherche du Royaume de Dieu, à la recherche de l’amitié avec Jésus.

Il est le Sauveur, le seul Sauveur, qui nous a donné la plénitude de la Révélation divine. Le seul qui avait le pouvoir de nous ouvrir de nouveau les portes du Paradis, le seul qui peut nous y faire entrer. Ne vaut-il pas la peine de lui donner la première place dans notre vie ?

Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu sais que je veux t’aimer, tu sais que je veux être ton disciple. Mais tu sais aussi comme cela est parfois difficile. Viens à mon aide, Seigneur. Donne-moi la grâce de te préférer toi, au-dessus de toute chose.

Résolution

Consacrer un peu de temps à la prière chaque jour, pour que Jésus ait vraiment une place dans ma vie.

 
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Jeu 1 Aoû 2013 - 12:14

Bonjour Maud,
Bonjour Lumen,
Bonjour sœurs et frères en Jesus sign 





Jeudi 1 Août 2013
Saint Alphonse-Marie de Liguori, Evêque et Docteur de l’Eglise

17ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc)
Année C




Évangile de JÉSUS-CHRIST selon  Saint Matthieu  13 : 47à53


Conclusion du discours en paraboles : le filet

       












Amicalement, fraternellement
Nicolas

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Manuela Jeu 1 Aoû 2013 - 21:45

Bonjour Maud
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à toutes et à tous

Prends pitie 
Amitiés


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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Jeu 1 Aoû 2013 - 21:46

 Heureuse de te revoir Manuela    Very Happy
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Manuela Jeu 1 Aoû 2013 - 22:14

Merci Maud, malgré trés peu mon manque de présence, je  vous garde toujours dans mon coeur pensées et priéres.

JE VOUS AIME ET VOUS OUBLIE PAS:bouquet:: 

Toujours en union union de priére

Affectueusement


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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Ven 2 Aoû 2013 - 9:01

Merci beaucoup, Manuela pour ta visite amicale,
tu es toujours présente dans nos coeurs. je peux te l'assurer.
Union de prières, chère soeur dans le Christ.
Amitiés. Lumen


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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Ven 2 Aoû 2013 - 10:36

Bonjour Maud,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Malou,
Bonjour Carine,
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
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vendredi 2 août 2013 (17e semaine du temps ordinaire)

Livre du Lévitique 23,1.4-11.15-16.27.34b-37.

Le Seigneur parla ainsi à Moïse :
« Voici les solennités du Seigneur, les assemblées saintes auxquelles vous convoquerez, aux dates fixées, les fils d'Israël.
Le quatorzième jour du premier mois, au coucher du soleil, ce sera la Pâque en l'honneur du Seigneur.
Le quinzième jour de ce même mois, ce sera la fête des pains sans levain en l'honneur du Seigneur : pendant sept jours, vous mangerez des pains sans levain.
Le premier jour, vous tiendrez une assemblée sainte et vous ne ferez aucun travail d'esclave.
Pendant sept jours, vous offrirez au Seigneur des nourritures préparées au feu. Le septième jour, vous aurez une assemblée sainte et vous ne ferez aucun travail d'esclave. »
Le Seigneur parla encore à Moïse :
« Tu diras aux fils d'Israël : Quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne, et que vous y ferez la moisson, vous apporterez au prêtre la première gerbe de votre moisson.
Il la présentera au Seigneur et l'élèvera devant lui pour attirer sur vous sa bienveillance. C'est le lendemain du sabbat que le prêtre fera cette présentation.
A partir du lendemain du sabbat où vous aurez présenté votre gerbe, vous compterez sept semaines entières.
Le lendemain du septième sabbat, ce qui fera cinquante jours, vous offrirez au Seigneur une nouvelle oblation.
Le dixième jour du septième mois, ce sera le jour du Grand Pardon. Vous tiendrez une assemblée sainte, vous ferez pénitence, et vous offrirez au Seigneur des nourritures préparées au feu.
A partir du quinzième jour de ce septième mois, ce sera pendant sept jours la fête des Tentes en l'honneur du Seigneur.
Le premier jour, celui de l'assemblée sainte, vous ne ferez aucun travail d'esclave.
Pendant sept jours, vous offrirez au Seigneur des nourritures préparées au feu. Le huitième jour, vous tiendrez une assemblée sainte et vous offrirez au Seigneur un sacrifice.
Telles sont les solennités du Seigneur auxquelles vous convoquerez les fils d'Israël, pour offrir au Seigneur des nourritures préparées au feu, holocaustes, offrandes, immolations et libations, selon le rituel propre à chaque jour. »



Psaume 81(80),3-4.5-6ab.10-11ab.

Jouez, musiques, frappez le tambourin,
la harpe et la cithare mélodieuse.  
Sonnez du cor pour le mois nouveau,
quand revient le jour de notre fête.  

C'est là, pour Israël, une règle,
une ordonnance du Dieu de Jacob ;  
Il en fit, pour Joseph, une loi  
quand il marcha contre la terre d'Égypte.

Tu n'auras pas chez toi d'autres dieux,
tu ne serviras aucun dieu étranger.  
C'est moi, le Seigneur ton Dieu,
qui t'ai fait monter de la terre d'Égypte !



Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13,54-58.

Jésus alla dans son pays, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de telle manière qu'ils étaient frappés d'étonnement et disaient : " D'où lui viennent cette sagesse et ces miracles?
N'est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s'appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ?
Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d'où lui vient tout cela ? »
Et ils étaient profondément choqués à cause de lui. Jésus leur dit : « Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie et dans sa propre maison. »
Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur manque de foi.



« Jésus alla dans “son” pays » : le possessif témoigne de l’enracinement humain de Notre-Seigneur. Certes, par sa résurrection il est « l’Homme Nouveau » (Ep 4, 24), en qui « il n’y a plus ni Juif ni païen, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme » (Ga 3, 28) ; mais pour nous élever au-dessus de nos particularismes et faire notre unité sans gommer nos diversités, le Verbe a voulu assumer les conditions de notre humanité : il est né au sein d’une race, d’un peuple, d’une famille bien concrète - « sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères (c’est-à-dire ses cousins) : Jacques, Joseph, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? » Il a « planté sa tente parmi nous » (Jn 1, 14) en un lieu précis, sur la terre de Galilée, dans le village de Nazareth, et à une date précise, qui servira de référence pour nos calendriers ultérieurs. On ne peut dire plus clairement que la Révélation divine, qui s’accomplit dans l’Incarnation rédemptrice, s’inscrit au cœur même de notre histoire.
Or c’est cela précisément qui, hier comme aujourd’hui, cause scandale : de quoi Dieu se mêle-t-il ?
« Que nous veux-tu, Fils de Dieu ? Es-tu venu pour nous faire souffrir avant le moment fixé ? » (Mt 8, 29). Je me souviens d’une émission de radio abordant le « problème » des miracles ; l’intervenant chrétien avait bien du mal à faire entendre sa voix au milieu des opposants. Le ton est passé insensiblement de l’ironie au mépris, et du mépris à l’hostilité ouverte, cinglante, à la limite de la colère. Les participants trouvaient choquant d’envisager une intervention de Dieu dans l’histoire, de quelque nature qu’elle soit : ce serait de la part de Dieu une ingérence intolérable et scandaleuse. Comment les chrétiens osent-ils suggérer une telle éventualité ? Heureusement tout le monde sait de nos jours que ce Dieu proposé par la foi n’est qu’une extériorisation - une projection - de ce que l’homme porte de meilleur en soi. Pas de danger qu’il intervienne dans l’histoire puisqu’il n’existe pas. Ce constat permit aux esprits de retrouver leur calme ; mais le débat se déplaça sur un autre terrain : peut-on vraiment tolérer qu’une telle doctrine soit encore diffusée à l’aube du troisième millénaire ? Le bien commun n’exige-t-il pas que soit dénoncée cette utopie aberrante ? Peut-on laisser dans l’ignorance, dans l’illusion, dans l’aliénation, tant d’hommes et de femmes encore enfermés dans une superstition aussi désuète ?… D’une interrogation sur les miracles, le débat s’était subtilement transformé en procès du christianisme.
Rien de nouveau sous le soleil ; saint Maxime connaissait bien le cœur de l’homme lorsqu’il définissait le péché comme la volonté de conduire sa vie « sans Dieu, malgré Dieu, voire contre Dieu ». Au scandale d’une ingérence divine dans l’histoire des hommes, qui aliène leur liberté et menace leur autonomie, s’ajoute celui des conditions de cette intervention inopinée : un Dieu qui se fait homme, et qui après une brève carrière de prédicateur itinérant, termine lamentablement sur une croix ! Non vraiment, le christianisme n’est pas crédible. Il est même urgent d’effacer de la mémoire collective de l’humanité cette proposition religieuse doloriste et culpabilisante qui n’a que trop assombri l’existence des générations précédentes. « Dieu est mort » (Nietzsche), place au règne de l’homme !
« “Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa propre maison”. Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là à cause de leur manque de foi. » Aujourd’hui comme hier, « le langage de la croix est folie pour ceux qui vont vers leur perte, mais pour ceux qui vont vers leur salut, pour nous, il est puissance de Dieu. Car la folie de Dieu est plus sage que l’homme, et la faiblesse de Dieu est plus forte que l’homme » (1 Co 1, 18.25).

« Seigneur Jésus ne permets pas que les vains discours de notre monde nous ébranlent dans notre foi. Ouvre nos yeux, que nous puissions reconnaitre dans le mystère de ton incarnation rédemptrice, la révélation de ton infinie miséricorde pour notre pauvre humanité. Donne-nous l’audace de proclamer ta seigneurie et de confesser ta divinité, malgré les sarcasmes ; et accorde-nous d’“être toujours prêts à nous expliquer, avec douceur et respect, devant tous ceux qui nous demandent de rendre compte de l’espérance qui est en nous” (1 P 3, 15-16). »

Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson


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Comment édifier la foi véritable ?


La foi en Dieu fait partie des enseignements fondamentaux contenus dans les Ecritures (Hébreux 6 :1-2). En fait, Dieu dit que
« sans la foi il est impossible de lui être agréable » (Hébreux 11 :6). Toutefois, Jésus-Christ, en désignant notre présente époque, posa la question suivante : « Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18 :8.).
Puisque la Bible pose cette question, pourquoi ne pas nous interroger individuellement pour voir où nous en sommes ? Nous allons voir, en progressant dans cet article, que selon les Écritures, la véritable foi sera rare en approchant la fin de cet âge. La parabole des dix vierges révèle que cinq n’étaient pas préparées pour le retour du Christ, parce qu’il leur manquait certaines caractéristiques (Matthieu 25 :1-13). Elles ne furent donc point invitées dans le Royaume de Dieu et laissèrent, en conséquence, échapper une récompense incroyable. A la lumière de ces passages, nous comprenons pourquoi Dr Meredith insiste souvent sur le besoin de construire une atmosphère de foi dans l’Eglise de Dieu. Pour édifier une foi véritable, il nous est nécessaire de comprendre plusieurs points essentiels relatifs à la foi.

Qu’est-ce que la foi véritable ?

La foi a été agressée et ridiculisée au cours des siècles. Mark Twain fit cette remarque :
« La foi, c’est croire en ce qui n’est pas. » L’athéiste H.L.Mencken prétendait : « La foi est une croyance illogique que l’improbable se réalisera. » Karl Marx qualifiait la foi religieuse de « l’opium du peuple ». Un homme d’affaires américain a déclaré que la foi religieuse est « une ferme croyance en quelque chose que l’on ne peut pas prouver » – ce qui, comme nous allons le voir, est tout à fait contraire à la vérité.

Le mot foi vient du latin fidere qui signifie faire confiance, croire ou avoir foi. La définition de la foi est la « croyance absolue » en Dieu, en une religion, en une idée, en quelqu’un ou en une organisation. La foi, d’une façon générale, signifie avoir une ferme conviction, une profonde confiance, une assurance, ou fidélité à quelque chose. Votre foi peut aussi se porter sur une religion ou sur un système de croyances. Dans l’Ancien Testament, le mot hébreu utilisé pour foi est emuwn, qui signifie faire confiance, ou avoir foi. Dans le Nouveau Testament, le mot grec équivalent est pistis, qui signifie avoir confiance, croire, avoir foi ou compter sur quelque chose ou quelqu’un. Mais ces définitions veulent-elles dire que nous devrions avoir foi en, ou compter sur quelque chose ou quelqu’un qui ne puisse être prouvé ? Devrions-nous décider de croire sans nous poser des questions ? Absolument pas !

La simple définition biblique de la véritable foi se trouve dans l’Epître aux Hébreux :
« La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » (Hébreux 11 :1). Une ferme assurance est un sentiment ressenti face à une certitude, aussi absolument qu’en présence d’un titre ou d’un document notarié, ou d’un acte de propriété. Une évidence sert de preuve. L’auteur de l’Epître aux Hébreux déclare : « C’est par la foi que nous reconnaissons que l’univers a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit [la création] n’a pas été fait de choses visibles » (Hébreux 11 :3). Aujourd’hui, beaucoup de scientifiques se rendent compte que l’univers ne peut pas être le résultat d’un accident. Les conditions requises pour que la vie soit possible sont si nombreuses, et si complexes, que l’univers a du être conçu de telle sorte que la vie pût y être accueillie dès le commencement. La preuve de l’existence de Dieu apparaît nettement là, à condition d’ouvrir les yeux et de voir ! La véritable foi s’appuie sur des preuves solides – pas seulement sur des impressions, des conjectures ou des choses qu’on espère ! La notion moderne selon laquelle cette foi ne devrait pas reposer sur des preuves sape véritablement le genre de foi dont il est question dans les Ecritures.

La foi est également décrite dans la Bible comme un fruit ou une caractéristique communiquée par le Saint-Esprit de Dieu (1 Corinthiens 12 :9 ; Galates 5 :22). Le Saint-Esprit est donné à ceux qui se repentent (Actes 2 :38) et qui s’efforcent d’obéir aux lois divines (Actes 5 :32). Nous croîtrons dans la foi en pratiquant la foi – en faisant confiance en Dieu – et en mettant en pratique Ses instructions. Au fur et à mesure que notre foi en Dieu augmentera, nous deviendrons plus fidèles, plus fermes, plus déterminés et résolus dans notre croyance en Dieu. La définition de Martin Luther : «
La foi est une confiance vivante inébranlable » est la paraphrase des paroles de l’apôtre Paul dans 1 Corinthiens 15 :58.

Le fondement de la foi véritable

Aujourd’hui, nous pourrions êtres tentés de mettre notre foi en de multiples choses. Cependant, nombreuses d’entre elles ne méritent pas notre confiance. Plusieurs même pourraient être dangereuses. D’aucuns ont confiance en Dieu, d’autres en l’argent, en leurs amis, en eux-mêmes, dans les chefs politiques ou la force armée. D’autres encore font confiance à la science, à toutes sortes de spécialistes, à l’astrologie ou aux vendeurs de boniments. Le philosophe américain Eric Hoffer a déclaré cyniquement :
« Mettre sa foi en une sainte cause est un substitut qui remplace le manque de foi en soi-même. » Il dit, au contraire, que « là où la compétence technique est capable de déplacer des montagnes, il n’est pas nécessaire d’avoir la foi ». Quoique, du point de vue physique, il y ait une part de vérité dans cette déclaration, ses propos n’en demeurent pas moins un sarcasme lancé contre un exemple donné par Jésus-Christ (Matthieu 17 :20).

Aujourd’hui, le choix des choses dans lesquelles nous pouvons placer notre foi est presque sans limite. Cependant, la Bible nous met spécifiquement en garde contre ce qui ne doit pas faire l’objet de notre foi. Il y a près de 3000 ans, Salomon a écrit :
« Celui qui a confiance dans son propre cœur est un insensé » (Proverbe 28 :26). La Bible met régulièrement en garde contre la foi en d’autres dieux à la place du vrai Dieu (Exode 20 :1-6). Il est dit que David pécha et qu’il commit un acte insensé lorsqu’il dénombra les hommes de guerre en Israël – plaçant sa confiance dans la force de son armée (2 Samuel 24 :1-11). Jérémie mit en garde contre les paroles mensongères des faux enseignants (Jérémie 7 :4). Jésus donna des avertissements au sujet de la confiance dans l’argent et dans les richesses (Matthieu 19 :21-23).

En termes positifs, les Ecritures nous encouragent en disant : « Confie-toi en l’Eternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse » (Proverbe 3 :5). C’est pourquoi il est important de prouver et de savoir que Dieu existe réellement. Nous devons aussi apprendre à avoir confiance en la parole de Dieu – la Bible (Psaume 119 :142, 160 ; Jean 17 :17). Cela implique qu’il faut étudier, prouver et apprendre à vivre de toute la parole de Dieu. Il ne suffit pas de développer la foi en Jésus-Christ – celle qui consiste à croire qu’Il était le Fils de Dieu venu mourir pour nos péchés – mais aussi à développer la foi de Jésus-Christ qui fit confiance à Son Père et obéit à Ses instructions au point de dire : « Que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne » (Luc 22 :42). Nous devons aussi développer une foi réelle dans le message du Christ sur l’établissement futur du Royaume de Dieu (Marc 1 :14-15). Cela revient à comprendre en quoi consiste le Royaume de Dieu et quel rôle potentiel nous pouvons y jouer. Au fur et à mesure que ce message deviendra plus réel, notre foi s’en trouvera grandie.

Un vrai chrétien qui a été appelé par Dieu cherchera la véritable Eglise de Dieu – les descendants de l’Eglise fondée par Jésus-Christ et les apôtres. Paul poussait les Eglises situées en territoires Gentils, à Thessalonique, à suivre les « Eglises de Dieu » parentes de la Judée (1 Thessaloniciens 2 :14). Cette Eglise existe de nos jours (Matthieu 16 :18). Elle continue à enseigner le même Evangile et le même mode de vie que l’Eglise de Dieu du premier siècle. Il vous est possible d’identifier la véritable Eglise de Dieu en comparant les doctrines qu’elle enseigne avec les Ecritures. La vérité divine ne change pas avec le temps (Malachie 3 :6 ; Hébreux 13 :8.). En l’ayant identifiée de cette manière positive, vous pouvez avoir l’assurance d’avoir trouvé la véritable Eglise de Dieu.

La Bible nous met régulièrement en garde contre le fait d’avoir confiance en de faux enseignants qui prétendent être les ministres de Jésus-Christ (Matthieu 7 :15-20 ; 24 :4, 5, 11 ; 2 Corinthiens 11 :1-4). Mais les Ecritures encouragent les chrétiens à suivre et à respecter le véritable ministère (1 Corinthiens 11 :1 ; 1 Thessaloniciens 5 :12-13). Vous ne pouvez pas placer votre foi, ni votre confiance, en un ministre sans savoir s’il enseigne ou non la vérité. Cela implique que vous devez faire attention et comparer ce que vous entendez avec ce que vous pouvez clairement lire dans les Ecritures (Esaïe 8 :20 ; 1 Jean 2 :4). L’apôtre Paul félicite les Béréens d’avoir bien agi à cet égard (Actes 17 :10-12). C’est pourquoi il fut inspiré à écrire : « Mais examinez [prouvez soigneusement] toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5 :21). En faisant cela, nous édifions une fondation ferme pour la foi.

Pourquoi la foi est-elle nécessaire ?

Quoique les critiques puissent railler sur le besoin de foi en Dieu et en Sa parole, la Bible révèle une connaissance dont la dimension manque clairement à notre monde profane moderne.
C’est par les Ecritures que nous apprenons que nous avons tous péché (Romains 3 :23). Par suite de la transgression volontaire ou inconsciente des lois divines (ce qui correspond à la définition du péché, selon 1 Jean 3 :4 Jésus a donné Sa vie en sacrifice pour nos péchés : nous pouvons donc être absous de ces péchés. C’est ce que signifie être justifié par la foi (Romains 3 :28 ; Galates 2 :16). Si vous voulez placer votre foi en Jésus-Christ, il vous sera nécessaire de prouver qu’Il a réellement existé, qu’Il est Celui que les Ecritures annonçaient, qu’Il mourut vraiment et qu’Il fut ressuscité. Votre connaissance des faits réels édifie votre foi.

Un chrétien doit aussi vivre par la foi (Galates 3 :11). Cela veut dire que vous devez changer votre façon de vivre, en fonction de ce que vous apprenez par la parole de Dieu (Deutéronome 8 :2-3 ; Matthieu 4 :4). Vous commencerez à observer le sabbat et les Jours saints, à obéir à Dieu (Lévitique 23) et à suivre l’exemple de Jésus, comme celui de l’Eglise primitive (Luc 4 :16 ; Actes 17 :1-2 ; Jean 7 :1-10 ; 1 Corinthiens 5 :7-8.). Alors que vous progresserez dans la foi et que vous commencerez à observer les assemblées commandées en compagnie d’autres véritables chrétiens, vous commencerez à comprendre le plan divin de salut pour l’humanité, ainsi que le véritable but de la vie.

Votre foi, de même que la mise en application des concepts bibliques, vous mettra progressivement en marge du reste de la société, car vous deviendrez différent. C’est ce que veut dire la Bible lorsqu’elle annonce que vous serez sanctifié (mis à part) par la foi (Actes 20 :32 ; 26 :18).

,La Bible révèle que nous sommes guéris par la foi (Jacques 5 :14-15) et que nous sommes sauvés par la foi (Ephésiens 2 :8.). Nous sommes récompensés d’après notre foi (Hébreux 11 :6). La guérison implique la confiance en Dieu qui est le seul à pouvoir faire cette chose. Le salut comprend l’attribution de la vie éternelle et de la participation à la famille divine lorsque le Christ viendra juger l’humanité (1 Corinthiens 15 ; Romains 8 : 4-17). La récompense de ceux qui croîtront et vaincront sera de gouverner comme sacrificateurs et juges avec Jésus-Christ, dans le Royaume de Dieu à venir (Daniel 7 :27; Apocalypse 2 :26 ; 3 :11-12 ; 5 :10 ; 11 :15-18). Lorsque vous aurez prouvé à vous-même ce que promettent les Ecritures, en fin de compte, votre foi grandira !

Le manque de foi actuel

Que vous le croyiez ou non, le manque de foi dans notre monde moderne fut prophétisé il y a près de 2000 ans. L’apôtre Pierre fut inspiré d’annoncer d’avance : « Dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, et marchant selon leurs propres convoitises. Ils disent :
Où est la promesse de son avènement ? » (2 Pierre 3 :3-4). Il déclara que les gens ignoreraient délibérément les choses telles que la prophétie et les faits relatés par l’histoire (2 Pierre 3 :5-13). L’apôtre Paul avait prédit que les gens se laisseraient séduire, qu’ils abandonneraient la foi (1 Timothée 4 :1), et que la foi de plusieurs serait renversée par des idées fallacieuses et les arguments de faux enseignants (2 Timothée 2 :18 ; 3 :8.). Paul indique que cet activisme qui fleurissait au premier siècle prévaudrait aussi dans les derniers jours (2 Timothée 3 :1-9). Mais comment Paul pouvait-il savoir ce qui allait arriver ? Comment Dieu pouvait-Il inspirer de telles prophéties si précises ?

La Bible révèle que la tendance au doute est un penchant de la nature humaine. Pierre douta même lorsque Jésus l’invita à marcher sur les flots (Matthieu 14 :31). Jésus réprimanda Ses propres disciples, parce qu’ils ne croyaient pas qu’Il fût ressuscité (Luc 24 :38). Thomas douta jusqu’au moment où il put enfin constater certaines évidences (Jean 20 :24-29). Nous ne sommes pas différents des disciples. Nous doutons aussi, jusqu’à ce que quelque chose soit confirmé par des preuves. C’est pourquoi il est si important de prouver ce que l’on croit. La démonstration ne laisse plus de place au doute !

Les Ecritures disent que Satan sèmera le doute pour saper la véritable foi en Dieu. Il le fit avec Adam et Eve, en leur suggérant que Dieu ne leur disait pas toute la vérité (Genèse 3 :1-4). Satan essaya d’ébranler la foi en Dieu de Jésus-Christ en déformant le sens des Ecritures (Matthieu 4 :1-11). Pierre nous avertit que cette méthode sera encore utilisée, et qu’elle minera la foi et la confiance de plusieurs (2 Pierre 3 :14-18). Elle persiste encore de nos jours – aussi, devons-nous rester vigilants ! L’esprit humain et charnel, influencé par Satan, est un obstacle à la confiance en Dieu; il résiste aux instructions révélées par Dieu dans Sa parole (Romains 8 :5-9). C’est une lutte que nous devons tous mener – tout comme Paul (Romains 7 :14-25). Avoir confiance en Dieu, Lui obéir, résister à notre tendance négative et la vaincre fera croître notre foi.

L’une des plus importantes raisons du manque de foi, aujourd’hui, vient du fait que le doute et la suspicion envers la foi religieuse ont pénétré notre culture. Dieu nous laisse moissonner ce que nous avons semé à travers les siècles (Jérémie 2 :8, 19 ; Osée 4 :9). Les doutes au sujet de Dieu y contribuent pour une bonne part. Euripides, un poète grec du 5ème siècle avant Jésus-Christ, écrivit : « Se pourrait-il qu’en admettant l’existence des dieux, nous nous trompions nous-mêmes par des chimères inconsistantes et par des mensonges, tandis que seul un hasard fortuit contrôle le monde ? » Thomas Jefferson incitait les gens à « remettre audacieusement en question jusqu’à l’existence même de Dieu ». Le sentiment de Jefferson était que Dieu favorisait la raison plutôt que la foi aveugle basée uniquement sur la crainte (mais nous avons déjà vu qu’il ne s’agit pas de cela). La triste condition dans laquelle nous nous trouvons pourrait se résumer par la déclaration suivante : « O Seigneur, si tu existes, sauve mon âme, si du moins j’ai une âme ! »

Quoique 95 pour cent des Américains croient en Dieu, beaucoup se demandent si les miracles de la Bible ont véritablement eu lieu. Plusieurs se disent que le second avènement du Christ n’est qu’un événement figuratif ou symbolique – qu’il ne se produira pas vraiment. Beaucoup de théologiens enseignent ouvertement, aujourd’hui, qu’il n’est plus nécessaire d’observer le sabbat ni les Jours saints – en dépit des commandements, de l’exemple du Christ, de celui des apôtres et des faits historiques concernant l’Eglise primitive. Il y a tant de raisons pour lesquelles la véritable foi fait défaut, aujourd’hui – tout comme Jésus-Christ l’avait annoncé !

L’édification de la foi réelle

Le défi lancé à chacun de nous, chrétiens, est le suivant : Comment édifier la foi réelle ? Qu’est-ce que cela implique ? Ces questions ne sont pas nouvelles et ne sont pas spécifiques à notre temps. Déjà, au premier siècle, lorsque le Christ était en train de bâtir Son Eglise, « les apôtres dirent au Seigneur : Augmente-nous la foi » (Luc 17 :5). Ils savaient qu’ils avaient besoin de plus de foi et ils Lui demandaient de les guider dans ce sens. Plus tard, Pierre écrivit que nous devons faire des efforts diligents pour augmenter et développer notre foi (2 Pierre 1 :5-11). Mais que devons-nous faire ? Veuillez tenir compte des sept points suivants :
Demandez plus de foi à Dieu.
Jésus enseigna Ses disciples à demander, à chercher et à frapper (Matthieu 7 :7-12). Jacques dit la même chose (Jacques 1 :5). C’est pourquoi les disciples avaient demandé à Jésus d’augmenter leur foi. Nous devons faire de même. Priez sérieusement pour cela.

Prouvez vos croyances. Suivez l’exhortation de Paul (1 Thessaloniciens 5 :21) et prouvez que Dieu existe, que la Bible est Sa parole inspirée, cherchez la véritable Eglise et les vrais ministres de Dieu. Enfin, examinez ce que la Bible dit, et tenez-vous en sans tarder à la vérité que vous avez prouvée.

Etudiez ce que révèle la Bible au sujet de la foi. Lisez et méditez les exemples de foi décrits dans Hébreux 11. Lisez les récits qui s’y rapportent dans l’Ancien Testament. Recherchez quelles leçons vous pourriez en retirer. Apprenez et croissez.


Activez l’Esprit de Dieu. La foi est un don du Saint-Esprit. Dieu donne Son Esprit à ceux qui se repentent et qui Lui obéissent. Priez, étudiez, méditez et jeûnez régulièrement. Nourrissez-vous de l’Esprit de Dieu et utilisez-le. Vos doutes disparaîtront et votre foi augmentera (2 Timothée 1 :6-7).

Vivez par la foi. Mettez en pratique ce que vous lisez dans les Ecritures. Ayez confiance en Dieu et en Sa parole. Si la Bible vous dit de faire quelque chose, faites-le – ne tergiversez pas avec les Ecritures. L’écrivain américain, Ralph Waldo Emerson, déclara : « Ou nous vivons par la foi, ou nous ne vivons pas du tout. Ou nous prenons des risques, ou nous végétons. Si nous risquons, nous le faisons par la foi, puisque nous ne connaissons pas l’aboutissement de ce qui vient de commencer. Ou nous prenons des risques en nous mariant, ou nous demeurons célibataires. Ou nous préparons une profession avec foi, ou nous y renonçons. Ou nous déplaçons, par la foi, des montagnes d’adversité, ou des taupinières arrivent à nous barrer la route ! »

Endurez les épreuves qui surviendront lorsque vous vous efforcerez de vivre de toute parole sortant de la bouche de Dieu. En endurant et en surmontant les épreuves, vous édifierez la foi et la patience (Jacques 1 :2-4). Quelqu’un a dit : « Si nous désirons augmenter la foi, nous devons consentir à ce qu’elle soit mise à l’épreuve. » Souvenez-vous que Dieu a promis de nous délivrer de nos épreuves (1 Corinthiens 10 :13) et que les épreuves qu’Il permet sont pour notre bien (Romains 8 :28).

Ne faites pas de compromis, et ne reniez pas la véritable foi. La Bible nous met en garde contre les faux enseignants qui sapent et font tomber la foi des autres en divulguant des doctrines et des idées fallacieuses. Il a été prophétisé que beaucoup abandonneront la vraie foi. Toutefois, les Ecritures déclarent aussi qu’il n’y a qu’une seule véritable foi et un seul corps (l’Eglise) ; c’est la tâche du ministère de travailler pour l’unité de la foi (Ephésiens 4 :4-6, 12-13). Le rôle de l’Eglise est de maintenir les véritables doctrines (1 Timothée 3 :15-16 ; voir aussi Actes 15). C’est pourquoi il est important de savoir où la véritable Eglise de Dieu se trouve, aujourd’hui, et de connaître ce que la Bible dit à ce sujet. Les Ecritures ne peuvent pas faire l’objet d’une interprétation particulière, selon ce que pense tel ou tel individu (2 Pierre 1 :20). Cela ne sert qu’à créer la confusion qui endommage et détruit la foi. Alors que nous approchons la fin de cet âge, et que Satan intensifie ses attaques contre les vrais croyants, il nous faut « combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3).

La foi est importante aux yeux de Dieu. Etre rempli de foi est aussi important pour notre vie physique que pour notre vie éternelle. Alors que Paul voyait s’approcher le terme de sa vie, il conclut : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi » (2 Timothée 4 :7-8.). Il savait – il avait foi et une totale assurance – que sa récompense lui était réservée. Le Dieu de cet univers a de grandes bénédictions en réserve pour toute l’humanité – spécialement pour ceux qu’Il a appelés comme prémices – ceux qui apprennent à Lui faire confiance maintenant. Faites des efforts diligents pour croître dans la foi. Accrochez-vous avec foi à la vérité que Dieu a révélée à Son Eglise. Faites des efforts pour bâtir une atmosphère de foi dans l’Eglise du Dieu Vivant. C’est ainsi qu’à Son retour, Jésus-Christ trouvera une foi véritable dans ceux qu’Il a appelés.

Douglas S. Winnail http://www.mondedemain.org/


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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Message par Invité Ven 2 Aoû 2013 - 10:37

Bonjour Maud,
Bonjour Lumen,
Bonjour Manuela,
Bonjour sœurs et frères en Jesus sign 





Vendredi 2 Août 2013
Saint Eusèbe de Verceil, Evêque

17ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert)
Année C




Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 13 : 54à58


JÉSUS se heurte au manque de foi des gens de Nazareth














Amicalement, fraternellement
Nicolas

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Message par Maud Ven 2 Aoû 2013 - 10:47

Bonjour Nicolas    Very Happy 
Bonjour Lumen     Very Happy 
Bonjour Malou       Very Happy 
Bonjour Manuela    Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez  Very Happy 

Que  cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière    sunny 

Bible Croix Dove 

Maud


****

Méditation  sur l’ évangile de ce jour : Vendredi 2 Août 2013

L’extraordinaire dans notre vie.


Prière d'introduction

Seigneur, je crois que tu es le Messie, que tu es Dieu, que tu peux tout faire. Augmente ma foi, pour que je puisse reconnaître qui tu es.

Demande

Avoir la grâce de ne pas devenir indifférent spirituellement.

Points de réflexion

1. Durant sa vie publique, Jésus parcourra de nombreuses villes et de nombreux villages de Galilée,

Nous le retrouvons, dans ce passage, de retour à l’endroit où il avait passé une trentaine d’années en compagnie de Joseph, de Marie, de différents membres de leurs familles, et des autres personnes qui habitaient dans la région de Nazareth.

2. Comme nous pouvons le lire dans d’autres passages de l’Évangile, quand Jésus arrivait dans une ville il y avait, dès avant son arrivés, une foule qui l’attendait, avec des malades et des infirmes qui attendaient une guérison, ou qui voulaient écouter son enseignement

. Et l’Évangile nous dit aussi que Jésus faisait de nombreux miracles. Mais ici, à Nazareth, là où il a grandi, on le regarde avec méfiance et suspicion ; et à cause de ce manque de foi, il ne peut pas faire beaucoup de miracles.

3. Que se passe-t-il donc à Nazareth.

Ce passage nous met en garde contre un risque de la vie spirituelle, que l’on appelle l’habitude ou la routine. Les habitants de Nazareth connaissaient si bien Jésus, un Jésus tout à fait normal, que quand il commence à faire des choses merveilleuses, ils ne comprennent pas et donc se méfient. Ceci peut nous arriver à tous, spécialement à ceux d’entre nous qui vivent leur foi depuis longtemps.

A force d’aller à la Messe, de passer devant le Tabernacle, d’écouter la parole de Dieu, à cause de l’habitude, nous pouvons y devenir indifférent, n’y voir plus que de l’ordinaire. Or si nous avons vraiment compris ce qui se passe pendant la Messe, qui est présent dans le Tabernacle, et ce que signifie la parole de Dieu dans notre vie, nous ne pouvons pas ne pas nous rendre compte que ce sont des choses extraordinaires.

L’Eucharistie est un miracle permanent, présent à tout moment dans nos Églises, mais n’y sommes-nous pas trop habitués pour nous en émerveiller et nous mettre en adoration devant Jésus ?

Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu sais que nous avons tendance à t’oublier facilement. Tu sais que notre capacité d’émerveillement diminue bien vite avec le temps qui passe, avec les jours, les mois, et les années qui se succèdent les uns après les autres. Mais fais que je ne m’habitue pas à toi au point que ta présence me laisse indifférent. Tu es mon Sauveur, c’est toi que j’aime par-dessus tout.

Résolution

Faire une visite dans une Église et adorer Jésus présent dans le Saint Sacrement.



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*
Maud
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Sam 3 Aoû 2013 - 10:25

Bonjour Maud,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Malou,
Bonjour Carine,
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 7 43550827

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samedi 3 août 2013 : 17e semaine du temps ordinaire

Livre du Lévitique 25,1.8-17.

Le Seigneur adressa la parole à Moïse sur le mont Sinaï :
« Vous compterez sept semaines d'années, c'est-à-dire sept fois sept ans, quarante-neuf ans.
Le dixième jour du septième mois, en la fête du Grand Pardon, vous ferez retentir la trompette pour les acclamations ; ce jour-là, vous sonnerez de la trompette dans tout le pays.
Vous ferez de cette cinquantième année une année sainte, et vous proclamerez la libération pour tous les habitants du pays. Ce sera pour vous le jubilé : chacun de vous rentrera dans ses biens, chacun de vous retournera dans sa famille.
Cette cinquantième année sera pour vous une année jubilaire : vous ne ferez pas les semailles, vous moissonnerez le grain qui aura poussé tout seul, vous vendangerez la vigne en broussaille.
Le jubilé sera pour vous une année sainte, vous mangerez ce qui pousse dans les champs.
En cette année jubilaire, chacun de vous rentrera dans ses biens.
Si tu dois vendre ou acheter dans l'intervalle, ne fais aucun tort à ton frère.
Celui qui achète tiendra compte des années écoulées depuis le jubilé ; celui qui vend tiendra compte des années qui restent à courir.
Plus il restera d'années, plus tu augmenteras le prix ; moins il en restera, plus tu réduiras le prix, car la vente se fait d'après le nombre des récoltes.
Tu ne feras aucun tort à ton prochain, tu craindras ton Dieu, je suis le Seigneur votre Dieu.



Psaume 67(66),2-3.5.7-8.

Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse,
que son visage s'illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut, parmi toutes les nations.

Que les nations chantent leur joie,
car tu gouvernes le monde avec justice ;
tu gouvernes les peuples avec droiture,
sur la terre, tu conduis les nations.

La terre a donné son fruit ;
Dieu, notre Dieu, nous bénit.
Que Dieu nous bénisse,
et que la terre tout entière l'adore !




Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 14,1-12.

En ce temps-là, Hérode, prince de Galilée, apprit la renommée de Jésus
et dit à ses serviteurs : « Cet homme, c'est Jean le Baptiste, il est ressuscité d'entre les morts, et voilà pourquoi il a le pouvoir de faire des miracles. »
Car Hérode avait fait arrêter Jean, l'avait fait enchaîner et mettre en prison, à cause d'Hérodiade, la femme de son frère Philippe.
En effet, Jean lui avait dit : « Tu n'as pas le droit de vivre avec elle. »
Hérode cherchait à le mettre à mort, mais il eut peur de la foule qui le tenait pour un prophète.
Lorsque arriva l'anniversaire d'Hérode, la fille d'Hérodiade dansa devant tout le monde, et elle plut à Hérode.
Aussi s'engagea-t-il par serment à lui donner tout ce qu'elle demanderait.
Poussée par sa mère, elle dit : « Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste. »
Le roi fut contrarié, mais à cause de son serment et des convives, il commanda de la lui donner.
Il envoya décapiter Jean dans la prison.
La tête de celui-ci fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l'apporta à sa mère.
Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps, l'ensevelirent et allèrent en informer Jésus.



L’évangile de ce jour nous met en présence du personnage étrange et mystérieux d’Hérode. Comme beaucoup en Galilée, il a entendu parler des miracles et des prodiges accomplis par Jésus. La renommée de ce dernier le renvoie à sa conscience hantée par le fait d’avoir fait exécuter injustement Jean le Baptiste. En Jésus, ne serait-ce pas lui qui revient ?

C’est l’occasion pour Matthieu de revenir sur l’épisode sordide de la mort de Jean-Baptiste ou plutôt de son exécution par un monarque esclave de ses passions, que l’orgueil et la peur de perdre la face ont conduit jusqu’au meurtre.

Jean Baptiste avait précédé Jésus pour préparer ses chemins. Ici encore, il le devance. De même que Jean devait d’abord se présenter pour que Jésus puisse le faire à son tour et être baptisé par lui, de même Jean va mourir avant que Jésus s’avance délibérément sur le chemin qui le conduira à Jérusalem pour y être crucifié.

C’est comme si Jean, par ses souffrances et par sa mort, annonçait la passion du Seigneur. Les parallèles entre les deux événements sont saisissants. Celui qui suit nous semble très signifiant. Matthieu nous précise qu’Hérode « avait voulu tuer Jean, mais avait craint la foule parce qu’on le tenait pour un prophète » (Mt 14, 5). Un peu plus loin, Matthieu reprendra cette même expression au sujet de Jésus que les grands prêtres et les pharisiens auront peur d’arrêter à cause des foules qui le tiennent pour un prophète :
« Tout en cherchant à l'arrêter, ils eurent peur de la foule, parce qu'elle le tenait pour un prophète. » (Mt 21,46)

De cet événement de l’exécution de Jean Baptiste, il ressort que Jésus, tout comme Jean, est bien un prophète. La foule a donc raison au sujet de Jésus et sa patrie se trompe. Juste avant l’évangile de ce jour, Jésus déclarait lui-même : « Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et sa maison » (Mt 13, 57).
La mort de Jésus, annoncée par celle de Jean Baptiste, sera d’ailleurs la preuve la plus éclatante que Jésus est bien un prophète. Comme le Baptiste, il connaîtra la mort des prophètes. Face aux scribes et aux pharisiens, il s’exprimera ainsi : « C’est pourquoi, voici que j’envoie vers vous des prophètes, des sages et des scribes : vous en tuerez, vous en mettrez en croix… » (Mt 23, 34).

Jusque dans sa mort, Jean Baptiste sera resté fidèle à sa mission de précurseur. Toute sa vie n’aura été qu’une annonce de Celui qui viendra accomplir le témoignage prophétique par excellence, lequel peut se résumer en ces mots de l’Apôtre saint Jean : « Dieu est amour. En ceci s’est manifesté l’amour de Dieu pour nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde afin que nous vivions par lui » (1 Jn 4, 8-9 ).

Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 7 Le_sue10

Evangile de Jésus Christ selon saint Marc (1, 1-8.)
Commencement de la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, le Fils de Dieu. Il était écrit dans le livre du prophète Isaïe :
Voici que j’envoie mon messager devant toi, pour préparer la route. A travers le désert, une voix crie :
Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route.
Et Jean le Baptiste parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés. Toute la Judée, tout Jérusalem, venait à lui. Tous se faisaient baptiser par lui dans les eaux du Jourdain, en reconnaissant leurs péchés. Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins, et il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Il proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de me courber à ses pieds pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés dans l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »
L’une des grandes vedettes des récits de l’Avent et du temps de noël, Jean le Baptiste, fait aujourd’hui son apparition sur la scène biblique. Considérons ensemble quelques détails de la vie de Jean et voyons à quel point il est un bon modèle pour nous. Jean Baptiste ne mâchait pas ses mots. Il allait droit au but et disait ce qu’il fallait dire. Il nous parlerait certainement avec des paroles aussi crues : avec des mots qui viseraient directement les points faibles de nos vies. Jean Baptiste prêchait le repentir avec crédibilité parce qu’il avait d’abord aimé les paroles de Dieu qu’il avait entendu au désert.
Il a écouté, expérimenté et vécu la parole libératrice de Dieu au désert. C’est parce que sa vie et son message ne faisait qu’un qu’il annonçait cette parole aux autres avec une telle efficacité. La duplicité est l’une des choses les plus décourageantes auxquelles il nous faut faire face. Combien de fois nos paroles, nos pensées et nos gestes ne sont pas cohérents. Le véritable prophète d’Israël nous aide dans notre lutte contre toute forme de duplicité.
À travers l’histoire biblique, des leaders et des visionnaires vont au désert pour voir plus clair, pour écouter intensément la voix de Dieu et découvrir d’autre voies, d’autres chemins.  Le mot hébreu pour désert midvar, est dérivé d’une racine sémitique qui signifie « mener le troupeau au pâturage ». Eremos, le mot grec utilisé pour traduire midvar, dénote un endroit désolé et peu peuplé et, au sens plus strict, un désert.
Le terme désert a deux significations différentes mais inter reliées, en référant à quelque chose de sauvage et de perdu. C’est probablement ce caractère inconnu (perdu) et incontrôlable (sauvage) qui lui a valu le terme de désert. Il y a aussi une autre manière de comprendre le sens du mot désert.
Un regard attentif à la racine du mot midvar révèle le mot davar qui signifie parole ou message. La notion hébraïque de désert est donc un lieu saint où la parole de Dieu peut être entendu, expérimenté et vécu librement. Nous allons au désert pour entendre la parole de Dieu, détaché et complètement libre.
L’Esprit de Dieu a permis aux prophètes de vivre en Dieu. Ils étaient ainsi capables de partager les attitudes, les valeurs, les sentiments et les émotions de Dieu. Un tel don leur permettait de voir les événements de leur époque comme Dieu les voyait et de se sentir de la même manière face à ceux-ci. Ils partageaient la colère de Dieu, sa compassion, sa peine, sa déception, son dégoût, sa sensibilité pour les gens et son sérieux. Ils prenaient part à ces choses non pas de manière abstraite, mais en ressentant les sentiments de Dieu à propos des événements concrets de leur temps.
Jean Baptiste est LE prophète de l’avent. On le représente souvent avec le doigt qui pointe vers celui qui vient : Jésus-Christ. Si, à la suite de Jean, nous préparons le chemin du Seigneur dans le monde d’aujourd’hui, nos vies deviendrons aussi ces doigts de témoins vivants qu’il est possible de trouver Jésus, car il est proche. Jean a offert aux personnes de son époque une expérience de pardon et de salut en sachant très bien qu’il n’était pas le messie, celui qui pouvait sauver. Permettons-nous à d’autres de faire l’expérience de Dieu, du pardon et du salut ?
Jean le Baptiste  est venu nous enseigner qu’il existe un autre chemin que les ténèbres et la tristesse du monde et de la condition humaine : ce chemin est Jésus lui-même. Le Messie vient nous sauver des forces des ténèbres et de la mort, et nous ramène sur le chemin de la paix et de la réconciliation afin que nous retrouvions notre voie vers Dieu.
Le théologien jésuite Karl Rahner, aujourd’hui décédé, a écrit un jour :

Nous devons écouter la voix de celui qui nous appelle dans le désert, même s’il avoue : je ne suis pas le messie. Vous ne pouvez pas choisir de ne pas écouter cette voix ‘parce qu’elle est seulement la voix d’un homme.’ Et, de même, vous ne pouvez pas laisser de côté le message de l’Église parce que l’Église ‘n’est pas digne de détacher les lacets de son Seigneur qui la précède.’ Après tout, nous sommes toujours dans l’avent.
Nous n’avons peut-être pas le luxe de voyager dans le désert de Judée, ni le privilège de faire une retraite de l’avent dans le désert du Sinaï. Toutefois, nous pouvons certainement découper un petit désert au milieu de nos activités et du brouhaha de la semaine. Allons vers ce lieu sacré et laissons la Parole de Dieu nous parler, nous guérir, nous réorienter, et nous mener au cœur du Christ, dont nous attendons la venue en cet avent.
Le Père Thomas Rosica, de la Congrégation des prêtres de Saint-Basile, est directeur général de la Fondation Sel et Lumière et de Télévision Sel et Lumière au Canada, et consulteur auprès du Conseil pontifical des communications sociales. On peut le rejoindre à: rosica@seletlumieretv.org


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« Voici que j'envoie mon messager en avant de toi, pour qu'il prépare le chemin devant toi » (Mt 11,10; Ml 3,1)
      « La mémoire du juste est accompagnée d’éloges » (Pr 10,7), mais à toi, le Précurseur, suffit le témoignage du Seigneur. Vraiment, tu t’es montré « le plus grand de tous les prophètes » (Mt 11,9) ; c’est pourquoi tu as été digne de baptiser dans les eaux celui qu’ils avaient annoncé. Et ayant lutté sur la terre pour la vérité, plein de joie, tu as annoncé jusque dans le séjour des morts Dieu manifesté dans la chair, celui qui enlève le péché du monde (1Tm 3,16; Jn 1,29) et qui nous accorde la grâce du salut.

     Par la volonté de Dieu, tu es sorti d’une femme stérile, tu as brisé les liens de la langue de ton père (Lc 1,7.64), tu as montré le Soleil, qui t’a éclairé, toi l’astre du matin. Dans le désert, tu as prêché aux peuples le Créateur, l’agneau qui enlève le péché du monde (Jn 1,29). Dans ton zèle tu as réprimandé le roi et ta tête glorieuse a été décapitée, toi le Précurseur illustre, vraiment digne de nos chants.

     Intercède auprès du Christ notre Dieu, pour qu’il accorde le pardon de leurs péchés à ceux qui fêtent ta mémoire sacrée de tout cœur.

Liturgie byzantine 
Tropaire et cathisme des matines du 29/08


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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Message par Invité Sam 3 Aoû 2013 - 10:30

Bonjour maman indienne, Smile

Merci pour cette belle méditation! Smile

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Message par Maud Sam 3 Aoû 2013 - 10:39

Bonjour Lumen   Very Happy 
Bonjour Nicolas   Very Happy 
Bonjour Malou     Very Happy 
Bonjour Manuela   Very Happy 
Bonjour à vous  toutes et tous qui nous lisez   Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée de Sa divine Lumière   sunny 

Bible Croix Dove 

Maud


***

Méditation sur l’ évangile du jour : Samedi 3 Août 2013


"Hérode et Jésus : la passion de Jean-Baptiste "


Prière d'introduction

Seigneur, je crois en toi. Tu es mon Seigneur, et tu m’as montré le juste chemin à suivre dans ma vie. Je crois que tu as les paroles de la vie éternelle.

Demande

Vivre en accord avec sa foi.

Points de réflexion

1. L' Évangile nous raconte aujourd’hui la mort de Jean le Baptiste, le précurseur de Jésus, le fils d’Elizabeth, la cousine de Marie, celui qui baptisa Jésus dans le Jourdain.

Jean n’avait pas craint de dénoncer la conduite d’Hérode, qui avait pris pour femme Hérodiade, alors que cela ne lui était pas permis. Hérode avait alors fait jeter Jean en prison, et grâce à une petite conspiration avec sa fille, Hérodiade obtient, dans les circonstances que nous raconte Évangile, la mort du précurseur.

2. L’histoire de Jean le Baptiste, malheureusement, se répétera de nombreuses fois après lui.

De nombreux saints martyrs ont préféré se faire tuer que de renier la vérité, de renier les principes auxquels ils croyaient. En effet, celui qui croit en Dieu ne peut pas renier la loi de Dieu, l’enseignement reçu de Dieu, sans renier Dieu lui-même. Il n’est pas possible de séparer notre foi de notre vie et de ce que nous faisons et disons. Et parfois, quand les circonstances le demandent (Hérode était un personnage public important, et Jean un prophète, donc avec une responsabilité morale devant le peuple), il faut savoir condamner les actes mauvais, surtout quand un silence serait interprété comme une approbation.

3. Si la fin de la vie de Jean le Baptiste est dramatique, le témoignage à la vérité peut se faire dans des circonstances beaucoup plus ordinaires, où notre vie n’est pas en jeu.

Et pourtant, dans notre monde, être fidèle à ce que l’on croit n’est pas facile. Combien de fois préférons-nous nous taire par peur du qu’en dira-t-on ? Sachons donc, comme Jean Baptiste, être fidèle à la vérité, en tout moment.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, aide-moi à te rendre témoignage là où je suis, avec les personnes que je rencontre tous les jours. A rendre témoignage à la vérité que j’ai reçue de toi. Tu sais que ce n’est pas facile, mais je crois que c’est le meilleur pour moi et pour les autres. Donne-moi la force de te rester fidèle Seigneur.

Résolution

Parler de Jésus avec une autre personne aujourd’hui.



SOURCE : Catholique.org



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Jean dit " le Baptiste ".
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Message par Invité Sam 3 Aoû 2013 - 10:40

Bonjour Maud,
Bonjour Lumen,
Bonjour Manuela,
Bonjour sœurs et frères en Jesus sign 



Que votre I love you propage l'Amour de notre DIEU Gloire à toi Seigneu 




Samedi 3 Août 2013
De la férie
17ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert)
Année C




Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 14 : 1à12


Hérode et JÉSUS. La passion de Jean Baptiste














Amicalement, fraternellement
Nicolas



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Message par Invité Sam 3 Aoû 2013 - 10:43

Bonjour mon fis,
Merci de continuer à m'appeler ainsi.
Mon amour est inconditionnel comme celui de mon Maître et Ami Jésus.Very Happy 
Ma devise est aussi : Aimer c'est pardonner et pardonner c'est aimer"
Ce message est celle que Jésus a donné à diffuser à Béatrice
qui est belge comme toi. Est-ce que tu connais, Jem ?
Amicalement. Maman indienne.

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Message par Manuela Sam 3 Aoû 2013 - 13:39

Bonjour Nicolas
Bonjour Maud
Bonjour Lumen
Bonjours à toutes et à tous

Que Dieu vous bénisse et vous garde


Amitiés


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Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Dim 4 Aoû 2013 - 8:44

Bonjour Maud,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Malou,
Bonjour Manuela

Bonjour Jérémie
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
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dimanche 4 août 2013 : 18e dimanche du Temps Ordinaire


Livre de l'Ecclésiaste 1,2.2,21-23.

Vanité des vanités, disait l'Ecclésiaste. Vanité des vanités, tout est vanité !
Un homme s'est donné de la peine ; il était avisé, il s'y connaissait, il a réussi. Et voilà qu'il doit laisser son bien à quelqu'un qui ne s'est donné aucune peine. Cela aussi est vanité, c'est un scandale.
En effet, que reste-t-il à l'homme de toute la peine et de tous les calculs pour lesquels il se fatigue sous le soleil ?
Tous les jours sont autant de souffrances, ses occupations sont autant de tourments : même la nuit, son cœur n'a pas de repos. Cela encore est vanité.



Psaume 90(89),3-4.5-6.12-13.14.17abc.

Tu fais retourner l'homme à la poussière ;
tu as dit : « Retournez, fils d'Adam ! »
À tes yeux, mille ans sont comme hier,
c'est un jour qui s'en va, une heure dans la nuit.

Tu les as balayés : ce n'est qu'un songe ;
dès le matin, c'est une herbe changeante :
elle fleurit le matin, elle change ;
le soir, elle est fanée, desséchée.

Apprends-nous la vraie mesure de nos jours :
que nos cœurs pénètrent la sagesse.
Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ?
Ravise-toi par égard pour tes serviteurs.

Rassasie-nous de ton amour au matin,
que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu !
Consolide pour nous l'ouvrage de nos mains.



Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 3,1-5.9-11.

Frères, vous êtes ressuscités avec le Christ. Recherchez donc les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu.
Tendez vers les réalités d'en haut, et non pas vers celles de la terre.
En effet, vous êtes morts avec le Christ, et votre vie reste cachée avec lui en Dieu.
Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui en pleine gloire.
Faites donc mourir en vous ce qui appartient encore à la terre : débauche, impureté, passions, désirs mauvais, et cet appétit de jouissance qui est un culte rendu aux idoles.
Plus de mensonge entre vous ; débarrassez-vous des agissements de l'homme ancien qui est en vous,
et revêtez l'homme nouveau, celui que le Créateur refait toujours neuf à son image pour le conduire à la vraie connaissance.
Alors, il n'y a plus de Grec et de Juif, d'Israélite et de païen, il n'y a pas de barbare, de sauvage, d'esclave, d'homme libre, il n'y a que le Christ : en tous, il est tout.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,13-21.

Du milieu de la foule, un homme demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. »
Jésus lui répondit : « Qui m'a établi pour être votre juge ou pour faire vos partages ? »
Puis, s'adressant à la foule : « Gardez-vous bien de toute âpreté au gain ; car la vie d'un homme, fût-il dans l'abondance, ne dépend pas de ses richesses. »
Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont les terres avaient beaucoup rapporté.
Il se demandait : 'Que vais-je faire ? Je ne sais pas où mettre ma récolte. '
Puis il se dit : 'Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j'en construirai de plus grands et j'y entasserai tout mon blé et tout ce que je possède.
Alors je me dirai à moi-même : Te voilà avec des réserves en abondance pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l'existence. '
Mais Dieu lui dit : 'Tu es fou : cette nuit même, on te redemande ta vie. Et ce que tu auras mis de côté, qui l'aura ? '
Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d'être riche en vue de Dieu. »



« Vanité des vanités, tout est vanité » : cette sentence désabusée du roi Qohélet est devenue proverbiale. Pour se convaincre de sa sagesse, il suffit de porter un regard lucide sur les événements de ce monde : que d’injustices ! Que d’énergies englouties dans des projets éphémères ; que d’espoirs de prospérité légitimes détruits scandaleusement !
L’épisode présenté dans l’Évangile est une application directe de ce qui choque notre sage :
« Un homme s'est donné de la peine ; et voilà qu'il doit laisser son bien à quelqu'un qui ne s'est donné aucune peine ». Ce dernier – le bénéficiaire du travail d’un autre - trouve même le moyen de se disputer avec son frère, en refusant de partager avec lui le don gratuit qui leur est fait à tous deux. Non seulement celui qui a amassé l’héritage ne jouit pas du fruit de son travail, mais en raison de leur « âpreté au gain », ses héritiers n’en profitent pas davantage : ils s'entre-déchirent plutôt !

Celui qui se sent lésé élève la voix :
« Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage ». La démarche peut nous surprendre, mais il était normal dans le monde juif de l’époque, de consulter un « rabbi » pour résoudre ce genre de litige. Pourtant Jésus le repousse vivement : « Homme - le terme est omis dans la traduction liturgique, mais il signifie qu’au-delà de cette rencontre particulière, c’est à tout homme que Jésus s’adresse - qui m'a établi pour faire vos partages ? » - sous entendu « les partages de vos biens terrestres ». Rompant avec la tradition rabbinique, Jésus refuse d’entrer dans la résolution du différent, argumentant que « la vie d’un homme, fût-il dans l’abondance, ne dépend pas de ses richesses », car la jouissance de la vie véritable ne saurait découler de la possession de biens éphémères. Le seul problème de succession qui compte porte sur notre véritable héritage, auquel nous avons accès en devenant par la foi, cohéritier avec Jésus de la vie éternelle (cf. Rm 8, 17).

Nous nous acheminons ainsi vers l’interrogation que nous pose la liturgie de ce jour : à quoi notre cœur s’attache-t-il ? Vers quoi tendons-nous ? Quel sens donnons-nous à notre vie à travers nos choix quotidiens ?

Le problème de l’homme riche que Jésus met en scène n’est pas d’avoir amassé des richesses, mais de s’être coupé du réel. Il s’est en effet construit un monde imaginaire où il se trouve seul avec lui-même, dans un illusoire dialogue sans interlocuteur, puisque c’est à son « âme » qu’il s’adresse. Or que nous le voulions ou non, nous nous inscrivons dans une réalité organique qui englobe toute l’humanité, appelée à devenir le Corps du Christ, la Famille de Dieu. Cet homme désire
« se reposer », sans autre souci que de « jouir de l’existence » dans une vie centrée sur le « boire » et le « manger », c'est-à-dire la satisfaction égoïste de ses besoins. Hélas, le réveil de ce songe sera douloureux : « cette nuit même on te redemande ta vie ! » Au lieu de « s’enrichir aux yeux de Dieu » en partageant ici-bas ses biens avec ceux qui en ont besoin, il va se trouver pauvre et nu dans l’au-delà, tandis que d’autres jouiront de ce qu’il aura amassé dans ses greniers.
En ne vivant que pour lui-même, sans souci ni de Dieu ni des autres, ce pauvre homme est devenu
« fou », c'est-à-dire insensé, n’ayant pas su interpréter le sens des richesses que Dieu lui confiait.

Cet insensé, c’est nous, chaque fois que, perdant de vue notre destinée de gloire, nous vivons ici-bas en n’ayant d’autre horizon que la satisfaction de nos désirs et de nos envies. Dans la seconde lecture, Saint Paul nous aide vigoureusement à vérifier où nous en sommes de la gestion de notre vie : si nous nous adonnons « à la débauche ou à l’impureté », si nous cédons
« aux passions, aux désirs mauvais, et à l’appétit de jouissance », il est clair que nous n’avons pas encore réalisé la « vanité » des plaisirs de ce monde. Aussi longtemps que nous demeurons prisonniers de nos fantasmes, nous « ne recevrons pas en héritage le Royaume de Dieu », auquel nous ne pouvons accéder qu’en adoptant le comportement de l’homme nouveau, celui que le Père « refait toujours neuf à l’image de son Fils pour nous conduire à la vraie connaissance » de son dessein (cf. 2nd lect.).

Ceci ne signifie pas pour autant que ce monde constituerait un piège satanique : entre l’idolâtrie et la diabolisation des biens éphémères, Saint Paul nous enseigne une voie médiane, qui consiste à rechercher
« les réalités d’en haut », tout en poursuivant notre pèlerinage ici-bas. La conclusion de la deuxième lecture est éloquente à cet égard : pour ceux qui orientent leur vie vers le Royaume qui vient, « iI n'y a plus de Grec et de Juif, plus d'esclave, d'homme libre, il n'y a que le Christ : en tous, il est tout ». L’unité finale de l’humanité est anticipée par le disciple, et détermine dès à présent son comportement, en particulier le souci de ses frères. Par contre celui qui s’attache à des futilités, dresse autour de lui les barrières de l’avarice et de l’envie, qui conduisent aux divisions et à la violence. C’est bien ce que confirme l’épisode de ces deux frères, qui au lieu de s’accorder en bonne intelligence par respect pour la mémoire de leur père et dans l’intérêt de leurs familles, viennent demander à Jésus de consacrer leur division.

L’Eglise nous invite à mettre à profit ce temps estival pour vérifier notre degré de liberté face aux sollicitations de ce monde. Parvenons-nous à conduire nos activités dans l’Esprit de l’Évangile, ou sommes-nous aliénés par les pseudo-besoins créés par une économie de marché qui envahit tous les domaines de notre vie quotidienne ?

La prière du psaume de ce jour peut nous aider dans ce travail de conversion :
« Apprends-nous la vraie mesure de nos jours : que nos cœurs pénètrent la sagesse ». Le souvenir de l’échéance inévitable qui nous attend au terme de cette courte vie, est sans aucun doute un moyen efficace pour « nous débarrasser des agissements de l’homme ancien » (2nd lect.)

« Oui Seigneur : "apprends-nous la vraie mesure de nos jours", afin que faisant un bon usage des biens qui passent, nous puissions dès à présent et pour toujours, nous attacher aux biens qui ne passeront pas. »

Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



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LA PARABOLE DU RICHE INSENSÉ

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La vie d’un être humain n’est pas fondée dans la possession de biens matériels. Cette simple vérité, Jésus l’enseigne très clairement dans la parabole du riche insensé. Lisons ce passage. Nous tenterons par la suite d’en déduire les implications spirituelles. Luc 12.13-21.

Le danger de l’avarice

Le Seigneur Jésus raconte cette parabole après avoir été interrompu abruptement par un individu de la foule. Jésus venait tout juste de terminer ses explications sur l’importance de la fidélité pour le disciple accablé sous la persécution (Luc 12.1-12) et voici que cet homme lui demande tout à coup de résoudre un différend à propos d’un héritage. La loi portant sur les droits de succession est assez bien détaillée dans l’AT (Deutéronome 21.15-17; Nombres 27.1-11; 36.7-9). Elle ne couvre cependant pas toutes les situations de la vie de sorte qu’il fallait parfois faire appel à l’opinion d’un rabbin quand il y avait un désaccord. Dans ce cas-ci, Jésus était sollicité pour réconcilier deux frères qui n’arrivaient pas à s’entendre.

Il n’est pas dit si l’homme en question avait été privé de la part qui lui revenait de droit ou s’il voulait tout simplement une part plus importante. De toute manière, ces détails n’ont pas d’importance pour la compréhension de ce passage. Notons toutefois que cet homme ne demandait pas vraiment à Jésus de jouer le rôle d’un arbitre impartial. Le contexte semble plutôt indiquer qu’il souhaitait utiliser le pouvoir moral du Christ pour son propre avantage matériel. Jésus refusa catégoriquement de donner suite à sa requête. O homme, qui m’a établi pour être votre juge, ou pour faire vos partages (v. 14)? En d’autres mots, ‘Ne me chargez pas d’être votre juge ou votre arbitre dans cette affaire. Je ne jouerai pas ce rôle.’

D’ailleurs le verset suivant confirme notre impression que cet homme n’était pas mu par le désir désintéressé de la justice. Gardez–vous avec soin de toute avarice, dit le Seigneur au verset 15. Jésus profite de cet incident pour faire une mise en garde contre l’un des maux les plus insidieux du cœur humain : l’avarice. On peut définir l’avarice comme étant le désir immodéré d’accumuler des possessions matérielles, de posséder toujours plus que ce que l’on a déjà. La requête de l’homme laissait deviner ce défaut. Il était cupide. Et c’est dans cet état d’esprit qu’il réclamait l’intervention de Jésus.

En brandissant un fanion rouge, le Seigneur Jésus s’adresse à nous également. Cet avertissement est particulièrement pressant pour ceux qui vivent dans une société prospère où les gens se font continuellement bombarder par des messages publicitaires exhibant les bénéfices que procure la richesse matérielle.

L’avarice exprime une philosophie de la vie fondamentalement faussée en vertu de laquelle seule comptent les possessions matérielles. Considéré sous l’angle de l’enseignement biblique, il s’agit d’une inversion de l’ordre divin, une déviation qui fait passer l’homme à côté du but de son existence. Dieu a créé l’homme afin que celui-ci l’honore et le serve. Or l’avarice conduit à une situation contraire où la création est honorée et servie plus que le Créateur. Paul fait état d’un problème similaire en Romains 1.25 quand il parle de ceux qui ‘adorent et servent ce que Dieu a créé au lieu du Créateur lui–même.’ La vie d’un homme ne dépend pas de ce qu’il possède, déclare Jésus dans ce passage, mais d’une relation juste avec Dieu.

Une conduite raisonnable?

Pour illustrer son point, le Seigneur raconte alors une parabole. Cette histoire expose la folie d’un homme dont les pensées étaient invariablement nourries par des motivations matérielles et charnelles.

Il est donc question d’un fermier dont les affaires allaient très bien. Cette année-là, la récolte avait été particulièrement abondante. Tous ses silos sont maintenant pleins à craquer de sorte qu’il ne savait plus où mettre le reste de ses céréales. Cela le força à réfléchir sur les actions à prendre pour préserver l’ensemble de sa récolte. Il rejette rapidement l’idée de construire des greniers additionnels car il aurait fallu qu’il sacrifie une portion de ses terres, ce qui aurait diminué d’autant sa capacité de production pour les années subséquentes. Après mûres réflexions, il décide de démolir complètement ses silos et d’en construire de plus grands. Il montre par ce choix qu’il n’a pas l’intention d’écouler à rabais son produit sur un marché vraisemblablement saturé. Il préfère attendre un moment plus propice où il pourra vendre en tirant un profit raisonnable.

Que pensez-vous de ce fermier? Peut-on lui reprocher de se préoccuper de ses avoirs? Cette parabole dépeint un homme qui gère ses biens de façon prudente et efficace. Avec la sagesse d’un homme d’affaire expérimenté, il réorganise son système d’entreposage afin de mettre à l’abris non seulement son blé mais également tous ses autres biens. J’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens (v. 18). Ne pensez-vous pas qu’il ait agit en homme sensé? N’auriez-vous pas fait de même si vous étiez dans ses souliers? Voyez-vous, la force de cette parabole réside dans le fait que le comportement de cet homme semble tout à fait raisonnable.

En outre, on pourrait même penser qu’il est un homme béni de Dieu. C’était sans doute la conviction des auditeurs. Pour les juifs, la richesse est un indice de la faveur de Dieu. Après tout, l’agriculteur doit une grande partie de son succès aux conditions climatiques. Ses habiletés, aussi grandes soient-elles, ne peuvent compenser une absence de pluie. Toute sécheresse inhabituelle peut ruiner une récolte. L’agriculture est sans doute le travail dont la réussite dépend le plus des circonstances météorologiques et donc de la miséricorde divine. Il n’est donc pas étonnant que la prospérité d’un fermier soit considérée comme une bénédiction de Dieu et une conséquence de sa générosité.

Sur le plan moral, on ne peut guère critiquer cet individu non plus. Il n’est pas dit qu’il vivait dans l’immoralité ou qu’il exploitait ses ouvriers. Rien ne nous fait penser que sa richesse ait été acquise par la fraude. Le portrait est vraiment celui d’un homme au passé sans reproche. Quel est le problème alors?

Cette parabole est intrigante. Elle nous présente quelqu’un à qui la chance a souri. De riche qu’il était, Dieu le bénit d’une richesse plus grande encore. Il ferait l’envie de bien des hommes. Et pourtant, ces circonstances apparemment idéales évoluent soudainement vers la catastrophe. Malgré une excellente maîtrise de ses affaires, l’attitude de cet homme révèle un problème fondamental, si fondamental qu’il lui en coûtera la vie.

Centré sur soi

Le premier indice d’un problème apparaît dans son monologue. Notez la présence prédominante du ‘je’ et du ‘moi’. En trois courts versets, cet homme utilise le pronom personnel ‘je’ six fois et l’adjectif possessif ‘mon’ ou ‘mes’ à cinq reprises. Mes fruits, mes greniers, mes biens. J’abattrai, je bâtirai, j’assemblerai. Remarquez à quel point tout gravite autour de lui. Cette façon de s’exprimer trahit une pensée pour le moins égocentrique. Trop absorbé par ses intérêts personnels, il n’a ni estime ni reconnaissance envers la providence de Dieu. Jamais n’a-t-il songé à utiliser ses surplus pour le bien des hommes. Certes il n’y a aucun mal à se réjouir de sa richesse. L’erreur est de rapporter tout à soi-même. La Bible enseigne que Dieu est la source de toute richesse matérielle et que la richesse implique un devoir de générosité envers ceux qui sont moins favorisés. Or cet aspect ne semble guère préoccuper notre riche fermier.

Remarquez une autre chose. Nous lisons au v. 19, Je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années…  Voilà qui est curieux. L’abondance de ses biens ne l’empêche pas d’avoir une pensée pour son âme. Il n’est donc pas entièrement dépourvu d’intérêt à l’égard des choses immatérielles. Par contre, on peut se poser des questions sur les moyens qu’il prend pour satisfaire son âme. Repose–toi, mange, bois, et réjouis–toi.

‘Après tout,’ se dit-il, ‘il serait stupide de travailler si fort et de ne pas en profiter à la fin. Mon compte de banque est très bien garni. Je n’ai plus à me soucier de mon futur. Je veux désormais me donner du repos et jouir de la vie.’ Il a passé sa vie à amasser des richesses pour lui-même. Il désire maintenant tirer plaisir de tout ce qu’il a acquis. On peut difficilement lui reprocher de vouloir se retirer dans le confort et la quiétude.

Si la vie d’un homme dépend de ce qu’il possède, alors la réaction du fermier est parfaitement sensée et il n’y aurait pas lieu d’en faire un plat. Le problème d’une telle philosophie tient au fait qu’elle n’est axée que sur des valeurs temporelles. Elle exclue complètement la perspective de l’éternité. Or on ne peut pas ignorer cette vision éternelle de la vie sans en subir de graves conséquences. Cet homme pensait avoir sécurisé son avenir par l’accumulation d’un trésor matériel. Il n’a pas eu la moindre pensée pour celui qui est appelé l’Éternel dans les Écritures. Il ne s’est pas préparé à l’après-retraite non plus. Mal lui en prit. Car le jour viendra, à la fin de notre existence terrestre, où Dieu exigera un compte à chacun. Une ruine éternelle attend ceux qui n’auront pas tenu compte de la volonté de Dieu dans leurs plans alors qu’ils étaient encore en vie.

Un insensé

Dieu condamne ce fermier pour avoir tracé son avenir en ne se souciant que de ce qui est pour le corps et pour ce temps seulement. Il le traite d’insensé. Si on le jugeait par les valeurs de ce monde, on pourrait penser qu’il est un homme avisé. Mais sur le plan spirituel, c’est tout le contraire. Il est un insensé. Il est coupable de folie spirituelle.

En grec, le mot ‘insensé’, aphron, est constitué de deux parties : a et phron. La lettre alpha a ici un sens négatif et signifie ‘sans’. L’autre partie vient du mot phren et désigne ‘la raison, le jugement ou l’intelligence.’ Un insensé est donc un homme qui agit de façon téméraire, sans faire appel à la raison ou à son intelligence. Le riche fermier est un insensé aux yeux de Dieu parce que ses décisions montraient qu’il manquait d’intelligence spirituelle.

Dans quel sens manquait-il d’intelligence spirituelle? Quelle erreur a-t-il commise? Lisons un verset dans la deuxième lettre de Paul aux Corinthiens pour nous aider à mieux comprendre en quoi il a manqué de jugement.

2Corinthiens 12.6. Si je voulais me glorifier, je ne serais pas un insensé, car je dirais la vérité ; mais je m’en abstiens, afin que personne n’ait à mon sujet une opinion supérieure à ce qu’il voit en moi ou à ce qu’il entend de moi.

Paul écrit à ses lecteurs, ‘Je ne veux pas me vanter. Mais si je devais le faire, je ne serais pas un insensé – aphron.’ Le mot ‘insensé’ dans ce verset désigne une personne qui a perdu le contact avec la réalité, avec les faits réels. Lorsque Paul déclare ‘qu’il ne serait pas un insensé,’ il fait une référence implicite à ses rivaux qui, eux, avaient une idée faussement exagérée de leur propre personne, tellement exagérée qu’elle ne correspondait plus à la réalité. ‘Si je voulais me faire gloire,’ affirme Paul, ‘contrairement à ces individus, je déclarerais les choses telles qu’elles sont, sans rien ajouter ni altérer. Ma fierté reposerait sur du vrai, sur des faits véridiques.’

Le fermier de notre parabole dont l’attitude paraissait le comble du bon sens n’était pas aussi sage que les apparences veulent nous faire croire. Son erreur? Il avait sans doute le sens des affaires mais il n’avait définitivement pas le sens des réalités spirituelles. Il a planifié sa vie sans tenir compte des plans de Dieu. Dans ce sens, il est un insensé. Il ne s’est pas occupé de ses intérêts éternels. En consacrant ses énergies à accumuler des richesses, il n’a pris en considération qu’un seul aspect de l’existence humaine, l’aspect matériel. Tout le côté immatériel, tout le côté spirituel a été délaissé.

Si la matière constitue la seule réalité de notre univers, si la vie d’un homme se définit par l’abondance des biens qu’il acquiert, alors il serait difficile de critiquer la réaction du riche fermier. On ne peut que lui donner raison. ‘Avec tous tes biens en réserve, ton avenir est assuré. Gâte-toi maintenant. Donne-toi du bon temps. Mange, bois et profite des plaisirs de la vie.’ Mais sa conception de la réalité présente une grave déficience : les richesses matérielles n’existeront pas pour toujours. Tôt ou tard, elles finiront par disparaître. Appartenant à l’ordre du périssable, elles ne peuvent pas constituer le but de notre existence.

Si nous pouvions honnêtement faire face au fait que les choses matérielles, quelles qu’elles soient, ne sont que pour un temps seulement, alors nous cesserions peut-être d’y investir autant d’effort. Et dans le même élan, peut-être accepterions-nous d’être pénétrés de l’idée qu’il est plus profitable de nous attarder sur des choses durables, éternellement durables. Quelles sont donc ces choses éternelles? Paul écrit en 2Corinthiens 4.18, ‘Les choses que nous pouvons voir, les choses matérielles, sont éphémères. Par contre les réalités invisibles à l’œil, les choses qui concernent Dieu, celles-ci sont éternelles.’ Cet homme est un insensé car il a vécu comme si l’éternité n’existait pas. Toute sa vie durant il ne s’est préoccupé que des choses visibles et périssables.

Appelé à rendre des comptes

Les années de bonheur qu’il anticipait se heurtèrent soudainement à Celui qui a l’autorité de lui retirer la vie. Dieu lui annonce cette terrible nouvelle : Cette nuit même ton âme te sera redemandée (v. 20). Autrement dit, il allait bientôt mourir. Alors que l’histoire tire à sa fin, la folie de ce fermier aux ambitions matérialistes est adroitement mise en évidence par le contraste entre ses ‘biens en réserve pour de nombreuses années’ et les quelques minutes qu’il lui reste à vivre. Il ne s’agit plus de plusieurs années mais de ‘cette nuit’ où il allait connaître la mort. Et c’est précisément cette folie à laquelle Jésus fit allusion quand il posa cette question en Matthieu 16.26. Car que servira–t–il à un homme de gagner le monde entier, s’il perd son âme? Toutes les richesses de la terre sont sans valeur pour un homme mort. Même s’il est parvenu à posséder le monde entier, et qu’il perd son âme, il aura tout perdu. Sa folle poursuite des biens matériels a tellement absorbé son temps et son énergie qu’il est passé à côté du but essentiel de sa vie.

Ton âme te sera redemandée. Dieu l’appelle à rendre compte de la gestion de sa vie. L’heure est venue de vérifier le contenu de son compte de banque céleste. La situation ne semble pas rose pour lui. Ce riche fermier a réussi à faire de grands amas de biens matériels. Mais il n’a pas su les utiliser pour se constituer un trésor dans le ciel. Son compte de banque au ciel était vide parce qu’il n’a pas eu la moindre pensée de faire du bien avec ses surplus ni de reconnaître la souveraineté de Dieu. Il a omis d’acquérir les vraies richesses, les richesses qui comptent pour l’éternité.

Cette parabole nous fait savoir qu’il est possible, dans cette vie, d’employer nos possessions terrestres d’une manière qu’elles produisent des dividendes éternels. En investissant maintenant nos ressources matérielles dans le royaume de Dieu, nous accumulons un solide capital pour l’avenir, pour la vie à venir. À l’inverse, plus nous amassons de biens matériels égoïstement (comme ce fermier), plus nous devenons pauvres spirituellement.

Puis le Seigneur Jésus pose cette question ironique, mais combien tragique. Et ces choses que tu as préparées, à qui seront–elles? Tout ce que tu as mis dans tes silos, qui va l’avoir? Poser la question, c’est y répondre. Toutes ces possessions qu’il appelait ‘ses’ biens ne seront plus à lui. Il ne pourra pas en profiter. Quelle absurdité! N’avons-nous pas la même réaction en lisant dans la rubrique nécrologique que tel ou tel individu a laissé derrière lui une grosse somme d’argent? Toute cette fortune, à qui profitera-t-elle maintenant? Certainement pas au défunt. 1Timothée 6.7 nous rappelle que les biens matériels ne peuvent être emportés dans l’au-delà. Car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter. ‘Insensé!’ dit Dieu. ‘Il est vain d’amasser des richesses ici-bas. Le jour où tu mourras, tu les perdras toutes.’

S’enrichir en vue de Dieu

Jésus conclue cette parabole avec une application. Il déclare que le même sort attend ceux qui amassent des trésors pour eux-mêmes au lieu de chercher à être riches auprès de Dieu. Si vous voulez être riches, soyez-le de la bonne manière. Soyez riches en Dieu. Et comment devient-on riche en Dieu? Quelques versets plus loin, Jésus nous révèle comment investir pour le ciel et pour l’éternité.

Luc 12.33. Vendez ce que vous avez, et donnez en l’aumône ; faites–vous des bourses qui ne s’envieillissent point ; et un trésor dans les cieux, qui ne défaille jamais, d’où le larron n’approche point, et où la teigne ne gâte rien;
34 Car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur.

‘Amassez-vous un trésor dans les cieux.’ Comment? Donnez votre argent en aumônes. Distribuez-le à ceux qui sont dans le besoin. Vous serez riches aux yeux de Dieu. C’est là que ça compte.

En 1Timothée 6.18-19, Paul reprend l’enseignement du Christ selon lequel partager libéralement ses biens avec son prochain est une façon d’amasser pour l’avenir des richesses éternelles. Ainsi, il dit,  Recommande–leur (cf. v. 17, ‘les riches de ce monde’) de faire du bien, d’être riches en bonnes œuvres, d’avoir de la libéralité, de la générosité, et de s’amasser ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un fondement solide, afin de saisir la vie véritable. Les riches sont encouragés à partager leurs ressources matérielles avec les autres. En exerçant ainsi la libéralité et la générosité, ils s’amassent des trésors dans le ciel pour la vie éternelle. Ils deviennent riches en Dieu.

Jésus nous laisse devant un choix :  mener une vie gaspillée à thésauriser des biens terrestres ou encore mener une vie consacrée à la poursuite des richesses célestes. Chaque battement de cœur nous rapproche un peu plus de la mort. Celui dont le trésor se trouve sur terre voit sa richesse lui échapper progressivement. Un jour, il la perdra totalement. Celui dont le trésor est au ciel s’en approche constamment. Un jour, il profitera pleinement de ses investissements spirituels.

Cette étrange situation s’explique par le grand principe biblique enseigné par Jésus en Jean 12.25. Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle. Si vous croyez que dans la vie seuls importent la nourriture, la richesse et le plaisir, vous perdrez votre âme. Ce sort attendait notre fermier qui pensait satisfaire son âme par de la nourriture, de la boisson et de la gaieté. Mais si vous êtes disposés à haïr votre âme dans le sens de renoncer à vos aspirations personnelles pour servir les intérêts du royaume, il s’ensuit que vous la retrouverez pour la vie éternelle.

Il est plus difficile pour un riche

Plusieurs commentateurs bibliques nous font remarquer que cette parabole ne dénonce pas la richesse mais plutôt l’utilisation qu’on en fait. Il ne faudrait donc pas conclure de cette histoire que la richesse matérielle est intrinsèquement mauvaise. Elle le devient lorsque notre cœur s’y attache au point qu’on l’érige en idole et qu’elle obscurcit notre vision sur le vrai sens de la vie.

Ceci étant dit, il ne faudrait pas croire non plus que la richesse est une entité neutre. Bien au contraire, elle exerce un réel pouvoir d’attraction sur les hommes en éveillant les désirs de la chair. C’est pourquoi le NT contient tant d’avertissements concernant spécifiquement le danger que représente l’argent. Dans cette parabole, non seulement Jésus nous met en garde contre l’avidité ‘sous toutes ses formes,’ mais il nous prévient aussi que la richesse peut se dresser subtilement comme une barrière qui détourne notre attention des réalités spirituelles. Elle a en effet la capacité de nous faire voir la vie uniquement en fonction de nos intérêts personnels.

Les choses de Dieu ne trouvent pas leur place dans le cœur de celui qui est attaché à l’argent. Jésus explique dans la parabole du semeur que ‘celui ayant été semé dans les épines, c’est celui qui entend la parole mais en qui les soucis de ce monde et la séduction des richesses étouffent cette parole (Matthieu 13.22).’ Notez ceci. L’attrait des richesses a étouffé la parole. Dans le même ordre d’idée, on peut dire que les préoccupations matérielles ont étouffé la vie de ce riche fermier.

Voyez-vous, le riche a d’une certaine façon un désavantage spirituel. C’est le sens des paroles de Jésus en Matthieu 19.23-24. En vérité, je vous le dis, il sera difficile à un riche d’entrer dans le Royaume des Cieux. Oui, je vous le répète, il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume des Cieux. Cela ne signifie pas que le riche, comparé au pauvre, se trouve dans un plus grand état de péché. Le riche vit dans un environnement où de nombreux obstacles l’empêchent de se confier dans les vrais richesses durables. Tellement de choses accaparent son attention et stimulent ses désirs qu’il est plus difficile pour lui de voir la pertinence de Dieu dans sa vie.

Par la loi de la gravité, nous savons que plus une masse est grande, plus elle exerce un pouvoir d’attraction. C’est ce qui explique pourquoi les grosses planètes peuvent posséder autant de satellites qui gravitent autour d’elles. De la même façon, plus nos possessions sont nombreuses – plus grande est la masse totale – plus leur force d’attraction s’accroît et plus elles nous gardent en orbite autour d’elles. Il est possible que cette force atteigne un niveau suffisamment critique pour nous ‘étouffer’, tel un trou noir dont le champ gravitationnel est si fort qu’aucun corps ne peut en échapper.

Aveuglé par sa bonne fortune et sa cupidité, le fermier de cette parabole a vécu sa vie sans en prévoir la fin. Il ne s’est pas préparé pour l’autre vie, celle qui concerne l’éternité. Un jour, pris par surprise, il découvre qu’il a commis une erreur fatale. Quand Dieu l’appela, il a dû faire face à la dure réalité (et pourtant si évidente) que toutes ses richesses terrestres ne lui seront d’aucune utilité pour faire avancer ses intérêts éternels. Les comptes ayant tous été fermés, aucun transfert de fond n’était plus possible vers les cieux.
Pour nous qui profitons encore de notre vie terrestre, il est encore temps d’investir dans les cieux. Ne gaspillons pas nos ressources matérielles pour la satisfaction de la chair. Utilisons-les dès maintenant dans l’œuvre du Seigneur et dans la vie de nos prochains, et nous serons riches pour Dieu. C’est ainsi que nous saisissons ce qui est vraiment la vie.

Yves I-Bing Cheng, M.D., M.A. www.entretienschretiens.com




MOZART - Requiem - Kyrie

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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Message par Maud Dim 4 Aoû 2013 - 10:47

Bonjour Lumen   Very Happy 
Bonjour Nicolas   Very Happy 
Bonjour Malou     Very Happy 
Bonjour Manuela   Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez  Very Happy 

Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière   sunny 

Bible Church Croix Dove 

Maud


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Méditation sur l’ évangile du jour : Dimanche 4 Août 2013

Parabole de l'homme qui amasse pour lui-même

Prière d'introduction

Marie, notre mère du Ciel, Reine des anges et des saints, montre-moi le chemin, accompagne-moi pour être riche comme toi.

Demande

Lumière pour découvrir ce qui m’empêche d’être libre, générosité et force pour laisser Dieu entrer plus dans ma vie, parce qu’il est la réponse au bonheur que je désire.
Points de réflexion

1. « Qui m'a établi pour être votre juge ou pour faire vos partages ? » Jésus attire les foules.

On vient le voir parce qu’ Il est sage. D’ailleurs toute sagesse humaine ne vient-elle pas de Celui qui est la Sagesse ? Mais Jésus n’est pas un juge ni un moralisateur ; Il n’est pas là pour dicter des normes ou faire de la discipline. Il le dit clairement : « je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver. » (Jn 12,47) Il n’est pas là non plus pour que notre vie soit plus commode. Que Dieu départage, comme ça je n’ai pas à réfléchir, à écouter l’autre… Il est plus facile parfois de recevoir un ordre que de prendre une décision. Mais Dieu nous laisse libres, il ne s’impose pas et ne nous impose pas le chemin à suivre. La paix que le Christ est venu instaurer n’est pas une absence de difficultés, ce n’est une paix comme celle du monde.

2. Jésus, donc, n’est pas venu pour résoudre les problèmes entre les hommes, bien souvent des problèmes dans lesquels l’argent n’est pas étranger.

Comme c’est douloureux pour notre Père du Ciel de nous voir attachés, et parfois même esclaves de l’argent, apparemment tout-puissant ici-bas. Il désire que nous soyons libres. Pour cela Il nous répète : ce n’est pas la richesse humaine (argent, qualités, pouvoir, poste privilégié, etc…) qui peut nous rendre heureux, nous garantir une vie sans problème. Elle n’est qu’un pauvre reflet de la vraie richesse. Comme si nous nous attachions à une merveilleuse réalité reflétée dans un étang, au lieu de la réalité elle-même. Le Bon Dieu veut nous sauver de la noyade !

3. « Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur. » (Mt 6,21)


Et si nous laissions Jésus nous rendre riches ? Regardons ce qu’ il nous promet: siéger avec lui, c’est-à-dire vivre avec lui au Ciel, et même dès maintenant ; et « tout homme qui aura quitté à cause de mon nom des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra beaucoup plus, et il aura en héritage la vie éternelle. » (Mt, 19,28-29) Parce qu’en nous détachant des richesses, nous faisons de la place dans notre cœur, dans notre vie, pour Dieu. Ainsi aimer davantage, avoir un cœur plus grand qui fait de chaque personne un frère ou une sœur.

« En quelque sorte, n’avons-nous pas tous peur – si nous laissons entrer le Christ totalement en nous, si nous nous ouvrons totalement à lui – peur qu’il puisse nous déposséder d’une part de notre vie? N’avons-nous pas peur de renoncer à quelque chose de grand, d’unique, qui rend la vie si belle? Ne risquons-nous pas de nous trouver ensuite dans l’angoisse et privés de liberté? […] Non! Celui qui fait entrer le Christ ne perd rien, rien – absolument rien de ce qui rend la vie libre, belle et grande. Non! Dans cette amitié seulement s’ouvrent tout grand les portes de la vie. Dans cette amitié seulement se dévoilent réellement les grandes potentialités de la condition humaine. Dans cette amitié seulement nous faisons l’expérience de ce qui est beau et de ce qui libère. Ainsi, aujourd’hui, je voudrais, avec une grande force et une grande conviction, à partir d’une longue expérience de vie personnelle, vous dire, à vous les jeunes: n’ayez pas peur du Christ! Il n’enlève rien et il donne tout. Celui qui se donne à lui reçoit le centuple. Oui, ouvrez, ouvrez tout grand les portes au Christ – et vous trouverez la vraie vie. »
(Homélie de Benoît XVI lors de la messe inaugurale de son pontificat, le 24 avril 2005)

Dialogue avec le Christ

Jésus, aujourd’hui, viens, entre !

Résolution

Prier un mystère du chapelet. Aujourd’hui nous méditons les mystères joyeux. Se mettre à côté de la Sainte Vierge et tourner les yeux (et le cœur) vers le Seigneur. Demander à Marie ce qu’elle voyait, où elle trouvait sa richesse. Offrir ce mystère pour quelqu’un qui souffre à cause de la pauvreté, de quelque sorte que ce soit.

SOURCE : Anne-Marie Terrenoir, consacrée de Regnum Christi



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Marie Reine du Ciel
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Lun 5 Aoû 2013 - 10:26

Bonjour Maud,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Malou,
Bonjour Manuela

Bonjour Jérémie
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
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Lundi 5 août 2013 : Férie

Livre des Nombres 11, 4-15

ils gémissaient constamment : « Ah ! qui donc nous donnera de la viande à manger ?
Nous nous rappelons encore le poisson que nous mangions pour rien en Égypte, et les concombres, les melons, les poireaux, les oignons et l'ail !
Maintenant nous ne pouvons plus rien avaler ; nous ne voyons jamais rien que de la manne ! »
La manne était comme des grains d'anis, elle ressemblait à de l'ambre jaune.
Le peuple se dispersait pour la recueillir ; puis on la broyait sous la meule, ou on l'écrasait au pilon ; enfin on la cuisait dans la marmite et on en faisait des galettes. Elle avait le goût d'un gâteau à l'huile.
Elle descendait sur le camp pendant la nuit, à l'heure où descend la rosée.
Moïse entendit gémir le peuple, groupé par familles, chacun à l'entrée de sa tente. Le Seigneur s'enflamma d'une grande colère. Moïse le prit très mal,
et dit au Seigneur : « Pourquoi traiter si mal ton serviteur ? Pourquoi n'ai-je pas trouvé grâce à tes yeux ? Pourquoi m'as-tu imposé le fardeau de tout ce peuple ?
Est-ce moi qui ai conçu tout ce peuple, est-ce moi qui l'ai enfanté, pour que tu me dises : 'Comme on porte un nourrisson, porte ce peuple dans tes bras jusqu'au pays que j'ai promis par serment à tes pères' ?
Où puis-je trouver de la viande pour en donner à tout ce peuple, quand ils viennent pleurer près de moi en disant : 'Donne-nous de la viande à manger' ?
Je ne puis, à moi seul, porter tout ce peuple : c'est un fardeau trop lourd pour moi.
Si c'est ainsi que tu me traites, fais-moi plutôt mourir ! Ah ! Si je pouvais trouver grâce à tes yeux et voir la fin de mon malheur ! »


Psaume 80, 12-17

« Mon peuple n'a pas écouté ma voix,
Israël n'a pas voulu de moi.
Je l'ai livré à son coeur endurci :
qu'il aille et suive ses vues !

« Ah ! Si mon peuple m'écoutait,
Israël, s'il allait sur mes chemins !
Aussitôt j'humilierais ses ennemis,
contre ses oppresseurs je tournerais ma main.

« Mes adversaires s'abaisseraient devant lui ;
tel serait leur sort à jamais !
Je le nourrirais de la fleur du froment,
je te rassasierais avec le miel du rocher ! »


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 14, 13-21

Jésus partit en barque pour un endroit désert, à l'écart. Les foules l'apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied. En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de pitié envers eux et guérit les infirmes.
Le soir venu, les disciples s'approchèrent et lui dirent : « L'endroit est désert et il se fait tard. Renvoie donc la foule : qu'ils aillent dans les villages s'acheter à manger ! » Mais Jésus leur dit : « Ils n'ont pas besoin de s'en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Alors ils lui disent : « Nous n'avons là que cinq pains et deux poissons. » Jésus dit : « Apportez-les moi ici. »
Puis, ordonnant à la foule de s'asseoir sur l'herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule. Tous mangèrent à leur faim et, des morceaux qui restaient, on ramassa douze paniers pleins. Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille, sans compter les femmes et les enfants.



Le peuple d’Israël, après avoir fait l’expérience d’un Dieu qui le sauve va découvrir que ce Dieu est aussi celui qui le nourrit dans le désert et veille sur lui par sa providence. A la traversée de la mer Rouge succèdera bientôt l’épisode de la manne dans le désert.
C’est cet arrière fond théologique qui fait que la tradition évangélique associe la marche de Jésus sur les eaux au récit de la multiplication des pains. Celui qui nourrit son peuple dans « le désert » est le même qui le fait sortir d’Égypte, l’arrachant à l’esclavage de Pharaon. Celui qui donne en nourriture le Pain de vie (Cf. Jean 6) et le même qui triomphe de l’empire des eaux de la mort et de l’esclavage du péché.

Ce sera précisément le péché du peuple hébreu au désert que de séparer ces deux visages de Dieu : oublier que le Dieu qui le nourrit est d’abord et avant tout le Dieu qui le sauve. Tellement obnubilé par « ce qu’il a dans son assiette », recentré sur lui-même, le peuple récrimine contre Dieu, contre sa providence, et oublie le don le plus précieux qu’il a reçu de lui : la liberté et le salut. Il entretient la nostalgie de l’Égypte, de ses poissons, concombres, melons et autres oignons (Cf. 1ère lecture) jusqu’à en oublier qu’il y était retenu esclave. Le don de la manne par lequel Dieu s’était engagé envers lui et qui appelait de sa part une réponse de foi semble mis en échec (Cf. 1ère lecture).

Les signes des dons de Dieu posent toujours la question de la foi à ceux qui les reçoivent car seule la foi leur permettra d’y discerner la présence divine efficace et agissante. Voilà pourquoi à l’épisode de la multiplication des pains succède celui de la marche sur les eaux. Au signe du Pain de vie fait suite celui de l’appel à la foi qui seule permet de remonter du don au Donateur qui sauve.
Pour effectuer ce passage les disciples seront « obligés » de monter sur la barque sans Jésus pour passer sur l’autre rive. C’est dans
« la nuit » de la foi qu’ils s’engageront pour ressortir à l’aube, vainqueurs de la tempête des doutes et des peurs après qu’ils aient reconnu en Jésus le Dieu qui les sauve.

Car c’est bien ainsi que Jésus va se manifester à eux, annonçant la victoire de sa résurrection sur les eaux de la mort et du péché, comme le suggèrent maintes allusions du texte de Matthieu. Vers
« la fin de la nuit », après que les disciples ont lutté contre la mer déchaînée et le vent de tempête, s’ouvre comme une aube pascale. Jésus « vint », nous dit l’évangéliste, utilisant le même verbe que pour les apparitions du Ressuscité, et marche en vainqueur sur la mer. Après être monté auprès du Père, sur la montagne, le Fils revient victorieux, ressuscité. Comme au matin de Pâques, les apôtres sont « bouleversés » et croient voir un « fantôme ». Dans son récit d’apparition du Ressuscité, après l’épisode des pèlerins d’Emmaüs, saint Luc nous dit que les apôtres furent aussi saisis de frayeur et de crainte en voyant le Ressuscité « car ils pensaient voir un esprit » (Cf. Lc 24, 37). Et Jésus de leur répondre par ces mots : « Pourquoi ce trouble, et pourquoi des doutes montent-ils en votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi ». « Egô eimi », comme dans notre épisode de la marche sur les eaux où Jésus s’adresse ainsi aux apôtres : « Confiance, c’est moi (egô eimi), n’ayez pas peur ! »

Ce « egô eimi », en rappelant les paroles par lesquelles Dieu s’est révélé à Moïse dans le buisson ardent, offre un fondement à la foi de Pierre, à son audace à aller sur les eaux à la rencontre du Maître. Mais Pierre doute… Non pas sur l’identité humaine de Jésus, mais sur le mystère divin qui s’y trouve.
C’est seulement lorsque Jésus lui saisit la main que Pierre découvre que Jésus est le Dieu qui sauve et que c’est bien ce salut divin qu’il s’agissait de discerner derrière le signe de la multiplication des pains bien plus que le prodige miraculeux d’un quelconque thaumaturge. Voilà la rectification qu’est venu opérer la marche sur la mer en dévoilant ce qui demeurait caché sur la montagne. Ainsi, le Dieu qui nous nourrit par sa Providence, est le Dieu qui sauve.

Cela s’applique tout particulièrement au sacrement de l’Eucharistie, Pain de vie éternelle et sacrement du salut. Voilà pourquoi : « Seigneur Jésus, fait nous la grâce de savoir te reconnaître à chaque Eucharistie derrière les espèces du pain et du vin consacré, derrière le voile de la discrétion qu’impose l’amour. Que ta présence lumineuse vienne y déchirer les nuits de nos doutes et défier les eaux tumultueuses des tentations qui menacent notre vie intérieure. Et si ces dernières se révélaient trop fortes pour nous, que l’Eucharistie que nous célébrons soit pour nous l’occasion de crier vers toi notre besoin d’être sauvé et de saisir la main que tu nous tends. Alors, oui, nous confesserons que ‘Vraiment tu es le Fils de Dieu !’ »

Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 7 399310

« Il prit les pains..., prononça la bénédiction, les rompit et les donna aux disciples »


     L'Église naît du mystère pascal. C'est précisément pour cela que l'eucharistie, sacrement par excellence du mystère pascal, a sa place au centre de la vie ecclésiale. On le voit bien dès les premières images de l'Église que nous donnent les Actes des Apôtres :
« Ils étaient fidèles à écouter l'enseignement des apôtres et à vivre en communion fraternelle, à rompre le pain et à participer aux prières » (2,42). L'eucharistie est évoquée dans la « fraction du pain ». Deux mille ans plus tard, nous continuons à réaliser cette image primitive de l'Église. Et tandis que nous le faisons dans la célébration de l'eucharistie, les yeux de l'âme se reportent au Triduum pascal, à ce qui s'est passé le soir du Jeudi saint, pendant la dernière Cène et après... L'agonie à Gethsémani a été l'introduction de l'agonie sur la croix le Vendredi saint : l'heure sainte, l'heure de la rédemption du monde..., heure de la glorification. Tout prêtre qui célèbre la messe revient en esprit, en même temps que la communauté chrétienne qui y participe, à ce lieu et à cette heure...

     
« Mysterium fidei — Mystère de la foi ! » Quand le prêtre prononce ou chante ces paroles, les fidèles disent l'acclamation : « Nous proclamons ta mort, Seigneur Jésus, nous célébrons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire. » Par ces paroles, ou par d'autres semblables, l'Église désigne le Christ dans le mystère de sa Passion, et elle révèle aussi son propre mystère : Ecclesia de Eucharistia — l'Église vit de l'eucharistie. Si c'est par le don de l'Esprit Saint à la Pentecôte que l'Église vient au jour et se met en route sur les chemins du monde, il est certain que l'institution de l'eucharistie au Cénacle est un moment décisif de sa constitution. Son fondement et sa source, c'est tout le Triduum pascal, mais celui-ci est comme contenu, anticipé et concentré pour toujours dans le don de l'eucharistie. Dans ce don, Jésus Christ confiait à l'Église l'actualisation permanente du mystère pascal.

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape [/b]
Encyclique « Ecclesia de Eucharistia », 3-5 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)





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c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
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Message par Maud Lun 5 Aoû 2013 - 10:58

Bonjour Lumen    Very Happy 
Bonjour Nicolas    Very Happy 
Bonjour Malou      Very Happy 
Bonjour Manuela    Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière   sunny 

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Une méditation pour aujourd'hui   lundi  5  août  2013  

 
Multiplication des pains


Prière d'introduction

Seigneur Jésus, je m’approche humblement pour chercher ta lumière et ta grâce. Je te remercie pour ma vie et pour ce temps de prière. Aide-moi aujourd’hui à me plonger dans la richesse de ton cœur. Rends mon cœur plus semblable au tien.

Demande

Seigneur, aide-moi à te faire profondément confiance car tu feras mûrir en ma vie le fruit que tu désires. Aide-moi à collaborer effectivement avec ta grâce.

Points de réflexion

1. Jésus éprouve de la compassion pour la foule.

Quand on reçoit la nouvelle du décès d’un ami proche ou d’un membre de la famille, aucune parole, réellement, ne peut soulager la peine du deuil

. On veut souvent être seul, sans être dérangé. C’est ce que Jésus a dû ressentir en apprenant la mort de son cousin et précurseur, Jean Baptiste, exécuté par Hérode le tyran. Jésus cherche un endroit désert. Quelles sont les pensées du Christ ? Peut-être est-il reconnaissant à la fidélité de Jean dans sa mission de préparation du chemin du Christ ? Il ressent certainement la perte de son cousin et ami. Le meurtre de Jean Baptiste le frappe au plus près ; il annonce son rejet imminent et sa crucifixion. A des moments pareils de notre vie nous pouvons nous refermer sur nous-mêmes.

Voyez donc ce que le texte de l’Évangile rapporte lorsque Jésus aperçoit la foule qui attend le ?faiseur de miracles’. La foule n’a aucune idée de ce qui se passe dans le cœur de Jésus. Ils ne veulent qu’une chose : être guéris de leurs maladies. Le cœur de Jésus est ému de pitié pour eux. Quelle belle vision de la noblesse du cœur de Jésus ! Au lieu d’éviter la foule à cause de son chagrin, il se remet immédiatement à guérir et à chasser les démons.

2. Aller au-delà du devoir.
Les disciples, comme nous, réagissent différemment.


A la fin d’une journée entière de guérisons, ils sont évidemment fatigués et ils voient que Jésus aussi. Ils savent que les gens doivent avoir faim. Ils demandent à Jésus de renvoyer la foule pour manger. Les disciples sont « raisonnables ». Mais le cœur de Jésus va au-delà de « l’appel du devoir » et il demande à ses disciples de collaborer à son amour : « Donnez-leur quelque chose à manger, vous-mêmes. » La charité chrétienne n’a pas de limite. L’amour du cœur du Christ n’a pas de limite. Cet amour ne cherche pas seulement à guérir et chasser les démons mais aussi à nourrir et fortifier. Il ne guérit pas seulement par le pardon - grâce au sacrement de réconciliation- mais aussi nourrit et fortifie par le sacrement de l’Eucharistie. Cet amour a gagné la rédemption pour nous il y a deux mille ans et reste avec nous dans et par son Église. Remercions Jésus pour son grand amour et voyons comment nous pouvons aimer plus, comme lui.

3. Le miracle de Jésus.
Jésus multiplie les pains et les poissons.


Ce que les disciples considèrent comme dérisoire par rapport aux besoins de la foule, Jésus le multiplie de façon merveilleuse et surabondante. Jésus désire notre collaboration. Il multipliera tout effort que nous ferons en son nom. Que me demande le Seigneur ? Probablement, il ne me demande pas de quoi nourrir une foule nombreuse.
Quel est ce peu de ?pain’ que je peux donner ? Peut-être est-ce d’inviter un collègue ou ami à venir à l’Église avec moi... de me rapprocher d’un chrétien rebelle, me mettant à son niveau, en l’encourageant à considérer la sagesse des enseignements de l’Église... Si je pense que c’est au-delà du devoir, que je réfléchisse au cœur du Christ. Si je pense que c’est insuffisant pour le besoin, que je me rappelle la puissance du Christ. Jésus multipliera nos pauvres efforts si nous faisons de notre mieux avec le ?peu de pain’ que nous avons.

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, je te donne dès à présent mes cinq pains et mes deux poissons. Tu connais les besoins de mon âme et les besoins des âmes dont tu m’as chargé. Tu sais qu’il m’est difficile de dépasser mon peu de foi. Mais je me confie en ta bonté, en ta miséricorde et en ta puissance. Multiplie les pauvres efforts que je fais en ton nom. Je demande aussi à Marie notre Mère d’intercéder pour cette intention.

Résolution

Je ferai un acte de foi concret aujourd’hui en offrant ce que Jésus me demande pour quelqu’un de mon entourage.

SOURCE : Catholique .org


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Jésus multiplie les pains
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Message par Invité Mar 6 Aoû 2013 - 11:13

Bonjour Maud,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Malou,
Bonjour Manuela

Bonjour Jérémie
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mardi 6 août 2013 : Fête de la Transfiguration du Seigneur


Livre de Daniel 7,9-10.13-14. 

La nuit, au cours d’une vision, moi, Daniel, je regardais : des trônes furent disposés, et un Vieillard prit place ; son habit était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête, comme de la laine immaculée ; son trône était fait de flammes de feu, avec des roues de feu ardent. 
Un fleuve de feu coulait, qui jaillissait devant lui. Des millions d'êtres le servaient, des centaines de millions se tenaient devant lui. Le tribunal prit place et l'on ouvrit des livres. 
Je regardais, au cours des visions de la nuit, et je voyais venir, avec les nuées du ciel, comme un Fils d'homme ; il parvint jusqu'au Vieillard, et on le fit avancer devant lui. 
Et il lui fut donné domination, gloire et royauté ; tous les peuples, toutes les nations et toutes les langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle, qui ne passera pas, et sa royauté, une royauté qui ne sera pas détruite. 



Psaume 97(96),1-2.4-5.6.9.  

Le Seigneur est roi ! Exulte la terre ! 
Joie pour les îles sans nombre !
Ténèbre et nuée l'entourent, 
justice et droit sont l'appui de son trône. 

Quand ses éclairs illuminèrent le monde, 
la terre le vit et s'affola ; 
Les montagnes fondaient comme cire devant le Seigneur, 
devant le Maître de toute la terre. 

Les cieux ont proclamé sa justice, 
et tous les peuples ont vu sa gloire. 
Tu es, Seigneur, le Très-Haut 
sur toute la terre : 
tu domines de haut tous les dieux. 



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,28b-36. 

Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il alla sur la montagne pour prier. 
Pendant qu'il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d'une blancheur éclatante. 
Et deux hommes s'entretenaient avec lui : c'étaient Moïse et Élie, 
apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait se réaliser à Jérusalem. 
Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais, se réveillant, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés. 
Ces derniers s'en allaient, quand Pierre dit à Jésus : « Maître, il est heureux que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il ne savait pas ce qu'il disait. 
Pierre n'avait pas fini de parler, qu'une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu'ils y pénétrèrent. 
Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j'ai choisi, écoutez-le. » 
Quand la voix eut retenti, on ne vit plus que Jésus seul. Les disciples gardèrent le silence et, de ce qu'ils avaient vu, ils ne dirent rien à personne à ce moment-là.



La liturgie d’aujourd’hui nous invite à tourner notre regard vers le Fils de Dieu qui, sur la montagne, comme s’accordent à le rapporter les évangiles synoptiques, est transfiguré devant Pierre, Jacques et Jean, tandis que d’une nuée, la voix du Père proclame : « Celui est mon Fils, celui que j’ai choisi ; écoutez-le ».

Jésus est bien au centre de la scène de la Transfiguration. C’est vers lui que convergent deux témoins de la Première Alliance : Moïse le médiateur de la Loi et Élie le prophète du Dieu vivant. La présence de ces deux personnages ainsi que la voix venant du ciel nous montrent clairement que nous assistons à une théophanie, une manifestation de Dieu en son Fils Jésus-Christ. Comment ne pas penser ici aux théophanies dont Moïse et Élie furent témoins sur la montagne de Dieu, le Sinaï-Horeb (Ex 19,9s ; 24, 15-18 et 1 R 19, 8-18) !

Jésus apparaît totalement transfiguré par la gloire de Dieu. Et cette gloire suscite la frayeur chez les trois disciples ou plutôt cette crainte révérencielle que l’on éprouve en présence de la divinité. Mais elle provoque en même temps la joie de saint Pierre : « Maître, il est heureux que nous soyons ici ». Ce dernier se voit ainsi confirmé dans la confession de foi en la messianité de Jésus qu’il avait prononcée peu de temps avant comme nous le rapporte saint Matthieu dans son évangile : 
« Tu es le Christ le Fils du Dieu vivant » (Mt 16, 16).

Mais si la vision et la voix venue du ciel confirment saint Pierre, elles ratifient aussi la révélation que Jésus avait faite à ses disciples après la confession de Pierre à Césarée. Cette révélation se trouve d’ailleurs être l’objet de sa discussion avec Moïse et Élie : cet « exode » dont Jérusalem va être le point de « départ » ; ce passage par la mort, nécessaire à l’entrée dans la gloire. Ainsi, la Transfiguration consacre la révélation de Jésus, Fils de l’homme (Dn 7) souffrant et glorieux, dont la mort et la résurrection accompliront les Écritures. D’ailleurs la voix du Père invite à écouter le Fils, à l’écouter lorsqu’il annonce qu’il doit aller à Jérusalem pour y souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, y être tué et le troisième jour ressusciter (Mt 16, 21). Jusqu’ici Pierre ne pouvait mettre ensemble la gloire et la souffrance. La Transfiguration lui donne de découvrir que le Fils du Dieu vivant ne pourra entrer dans la gloire et dans le plein épanouissement de sa dignité filiale que par la voie de la souffrance et de la croix.

Cette expérience anticipée de la gloire du Christ sera pour les trois disciples, que nous retrouverons un peu plus tard dans l’évangile sur une autre montagne, le Calvaire, un soutien pour leur foi dans leur participation au mystère de la Croix. N’est-ce pas le même rôle que joue pour nous toute rencontre authentique avec le Seigneur Jésus, en attendant d’être pleinement transfigurés en lui lors de son retour glorieux ?

« Seigneur, en ce jour, que l'événement de ta Transfiguration jette sa lumière éblouissante sur notre vie quotidienne et oriente notre esprit vers le destin immortel qu'il nous révèle » !

Frère Elie 
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 7 Jesus-10
« La gloire qui doit se révéler en nous »

« Jésus prit Pierre, Jacques et Jean son frère » et, les ayant amenés sur une haute montagne, il leur a manifesté l'éclat de sa gloire. Car, même s'ils avaient compris que la majesté de Dieu résidait en lui, ils ignoraient que son corps, qui voilait sa divinité, avait part à la puissance de Dieu. Voilà pourquoi le Seigneur avait promis expressément, peu de jours auparavant, que parmi ses disciples « quelques-uns ici présents ne goûteront pas la mort avant de voir le Fils de l'homme venir dans son Royaume » (Mt 16,28), c'est-à-dire dans l'éclat royal...qui convenait spécialement à la nature humaine qu'il avait prise...

     Cette transfiguration avait d'abord pour but d'enlever du cœur des disciples le scandale de la croix, pour que l'humilité de la Passion volontairement subie ne trouble pas la foi de ceux qui auraient vu la grandeur de la dignité cachée. Mais, par une même prévoyance, la transfiguration établissait dans l'Église de Jésus l'espérance destinée à la soutenir, en sorte que les membres du Corps du Christ comprennent quel changement s'opérerait un jour en eux, puisqu'ils étaient appelés à participer à la gloire qu'ils avaient vu resplendir dans leur Chef, dans leur tête. 

     À ce sujet, le Seigneur lui-même avait dit, parlant de la majesté de son avènement : 
« Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père » (Mt 13,43). Et l'apôtre Paul affirme la même chose quand il dit : « J'estime en effet que les souffrances du temps présent ne sont pas à comparer avec la gloire qui doit se révéler en nous » (Rm 8,18). Et dans un autre passage : « Car vous êtes morts et votre vie est désormais cachée avec le Christ en Dieu ; quand le Christ sera manifesté, lui qui est votre vie, alors vous aussi vous serez manifestés avec lui pleins de gloire » (Col 3,3-4).          

[b style="margin: 0px; padding: 0px;"]Saint Léon le Grand (?-v. 461), pape et docteur de l'Église [/b]
Sermon 51, 2-6 ; SC 74 bis (trad. Véricel, L'Évangile commenté, p. 209 rev.)




Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 7 Que_di34
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 7 Coeur_42
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "


Dernière édition par Lumen le Mar 6 Aoû 2013 - 12:05, édité 1 fois

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Mar 6 Aoû 2013 - 11:42

Bonjour Lumen   Very Happy 
Bonjour Nicolas   Very Happy 
Bonjour Malou      Very Happy 
Bonjour Manuela   Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière   sunny 

Bible Croix Dove 

Maud


***

Méditation sur l’ évangile du jour : Mardi 6 Août 2013

La Transfiguration

Prière d'introduction

Seigneur Jésus, je viens vers toi avec une grande confiance. Je te supplie de laisser la lumière de ta gloire briller dans ma vie. Donne-moi la force pour te suivre de sorte que je laisse de côte le vieil homme et que je m’attèle une fois pour toutes à faire ta volonté.

Demande

Seigneur, accorde-moi la grâce de donner le meilleur de moi à chaque instant.

Points de réflexion

1. A la suite du Maître.

Les apôtres Pierre, Jean et Jacques ont été des privilégiés ce jour-là. Le maître les a choisis pour le suivre. Il les a pris à part. Ensemble, ils ont marché vers le mont Tabor. Rejoignons-les pour escalader la montagne. Ce n’est pas une montée facile. Ils se fatiguent. Plus ils montent, plus leur l’attention est portée sur le Christ. Ils ont déjà oublié les autres apôtres, restés en bas. Ils se demandent quand le Seigneur s’arrêtera, où les emmène-t-il, quel est le but de leurs efforts... Ils ne comprennent pas, mais ils ont appris à faire confiance à Jésus. Depuis qu’il les a appelés, ils l’ont suivi. Depuis, Jésus-Christ ne les a jamais induit en erreur alors Pierre, Jean et Jacques le suivent avec confiance. Leur exemple nous sert de leçon. Nous devons apprendre à suivre le Christ partout où il nous mène. Et, bien que parfois le chemin soit difficile et que les obstacles semblent se dresser de tous les côtés, tout comme Pierre, Jean et Jacques, nous savons que le Seigneur est avec nous.

2. La lumière du Maître.

Nous voici au sommet de la montagne. Le Seigneur se met à prier. Les apôtres sont fatigués après la montée, et bien qu’ils essayent de prier, ils s’assoupissent. Puis, dans leur sommeil, ils entendent des voix, et ils sentent une lumière éclatante sur leurs yeux fermés. En se réveillant, ils sont stupéfaits par ce qu’ils voient. Devant eux se tient le Maître dans sa gloire. À ses côtés, Moïse et Elie ont une attitude incontestable de respect, et ils parlent ensemble. Jésus est enveloppé d’un blanc éblouissant, presque trop lumineux pour leurs yeux. Ils reconnaissent leur Seigneur et leur Maître. Ils sont remplis d’une joie profonde. Cette expérience du Christ dans sa gloire les bouleverse. Pierre dit ce qui lui vient à l’esprit : il veut rester là pour toujours. Il n’a pas vraiment compris, mais il a saisi que d’être avec le Christ, de vivre dans la lumière du Maître, c’est vivre dans la joie.

3. « Celui-ci est mon Fils ».


Moïse et Elie partagent cette gloire. Ils témoignent que leur mission, comme pour tous les envoyés de Dieu tout au long des siècles de l’histoire d’Israël, était une préparation de la venue du Christ. Ils avaient parlé dans un langage voilé, en utilisant des symboles, et bien qu’ils aient perçu qu’un Messie viendrait, ils ne l’ont pas connu. Maintenant le voile est levé. La Nouvelle Alliance a été proclamée par le Fils lui-même. Il a parlé au monde en tant que Fils du Père. Et c’est le Père qui invite les apôtres à écouter son Fils, celui qu’Il a choisi. Demandons la grâce d’écouter le Christ. Demandons la grâce d’écouter l’évangile avec une simplicité renouvelée, avec un cœur généreux et ouvert, avec foi et confiance en Dieu.

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, tu nous as tant aimés que tu es venu sur terre pour nous apprendre à vivre dans la vérité. Toi, le Verbe Eternel du Père, Tu nous guides sur le chemin de la sainteté. Ne nous laisse pas nous décourager quand le chemin devient difficile. Donne-nous ta force pour persévérer jusqu’au bout.

Résolution

Aujourd’hui je tâcherai de partager mon espérance joyeuse avec ceux que je côtoie.


SOURCE : Catholique.org


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 7 La_tra10
La Transfiguration de Jésus


Maud
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mar 6 Aoû 2013 - 19:55

Bonsoir Maud
Bonsoir Lumen
Bonsoir à toutes et à tous


Jésus confiance 



Mardi 6 Août 2013
Transfiguration du SEIGNEUR
Fête du SEIGNEUR

(Couleur liturgique : Blanc)
Année C




Évangile de JÉSUS-CHRIST selon  Saint Luc  9 : 28b à 36


La Transfiguration

       












Amicalement, fraternellement
Nicolas


Dernière édition par Nicolas le Mer 7 Aoû 2013 - 10:52, édité 1 fois

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mer 7 Aoû 2013 - 10:34

Bonjour Maud,
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 7 43550827

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 7 3e514410
mercredi 7 août 2013 : 18e semaine du temps ordinaire

Livre des Nombres 13,1-2a.25-33.14,1.26-29.34-35.

Dans le désert, le Seigneur dit à Moïse :
« Envoie des hommes en reconnaissance dans le pays de Canaan, que je donne aux fils d'Israël. »
Au bout de quarante jours, ces envoyés revinrent de leur exploration.
Ils allèrent trouver Moïse, Aaron et toute la communauté d'Israël, à Cadès, dans le désert de Parane. Ils firent leur rapport devant eux et devant toute la communauté, et ils leur montrèrent les fruits du pays.
Ils firent ce récit : « Nous sommes allés dans le pays où tu nous as envoyés. C'est vrai qu'il ruisselle de lait et de miel, et vous voyez ses fruits.
Malheureusement le peuple qui l'habite est puissant, ses villes sont fortifiées et très grandes.
Les Amalécites occupent la région du Néguev ; les Hittites, les Jébusites et les Amorites occupent la montagne ; les Cananéens occupent le bord de la mer et les rives du Jourdain. »
Caleb imposa silence au peuple qui entourait Moïse : « Partons à la conquête de ce pays ; nous serons vainqueurs. »
Mais les autres hommes de l'expédition répliquèrent : « Nous ne pouvons pas marcher contre ce peuple, car il est plus fort que nous. »
Et, devant les fils d'Israël, ils se mirent à décrier le pays qu'ils avaient exploré : « Le pays que nous sommes allés reconnaître est un pays qui dévore ceux qui veulent s'y installer. Tous les hommes que nous y avons vus sont de très haute taille.
Nous y avons même vu des géants. A côté d'eux, nous avions l'air de sauterelles, et c'est bien ainsi qu'ils nous voyaient. »
Alors toute la communauté éleva la voix, se mit à crier ; et le peuple gémit toute la nuit.
Le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron :
« Combien de temps cette communauté mauvaise va-t-elle récriminer contre moi ? Les récriminations des fils d'Israël contre moi, je les ai entendues.
Tu leur diras : « Aussi vrai que je suis vivant, déclare le Seigneur, je vous traiterai selon les paroles mêmes que je vous ai entendu prononcer.
Vous tous qu'on a recensés, les hommes de plus de vingt ans, vous qui avez récriminé contre moi, vos cadavres resteront dans ce désert.
Vous avez exploré le pays pendant quarante jours, chaque jour vaudra une année : vous porterez donc le poids de vos fautes pendant quarante ans, et vous saurez ce que c'est que de m'avoir contre vous.
Moi, le Seigneur, j'ai parlé. C'est ainsi que je traiterai cette communauté mauvaise ameutée contre moi. Dans ce désert ils périront tous : là, ils mourront. »



Psaume 106(105),6-7ab.13-14.21-22.23.

Avec nos pères, nous avons péché,
nous avons failli et renié.
En Égypte, nos pères ont méconnu tes miracles,
oublié l'abondance de tes grâces.

Ils s'empressent d'oublier ce qu'il a fait,
sans attendre de connaître ses desseins.
Ils se livrent à leur convoitise dans le désert ;
là, ils mettent Dieu à l'épreuve.

Ils oublient le Dieu qui les sauvait,
qui avait fait des prodiges en Égypte,
des miracles au pays de Cham,
des actions terrifiantes sur la mer Rouge.

Dieu a décidé de les détruire.
C'est alors que Moïse, son élu,
surgit sur la brèche, devant lui,
pour empêcher que sa fureur les extermine.



Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 15,21-28.

Jésus s'était retiré vers la région de Tyr et de Sidon.
Voici qu'une Cananéenne, venue de ces territoires, criait : « Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »
Mais il ne lui répondit rien. Les disciples s'approchèrent pour lui demander : « Donne-lui satisfaction, car elle nous poursuit de ses cris ! »
Jésus répondit : « Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues d'Israël. »
Mais elle vint se prosterner devant lui : « Seigneur, viens à mon secours ! »
Il répondit : « Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens. -
C'est vrai, Seigneur, reprit-elle ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »
Jésus répondit : « Femme, ta foi est grande, que tout se fasse pour toi comme tu le veux ! » Et, à l'heure même, sa fille fut guérie.



Après la controverse musclée avec les pharisiens sur « la tradition des anciens » et sur la notion de « pur et impur » qui a « scandalisé » ses interlocuteurs (15, 12), Jésus se retire prudemment en un lieu où il est sûr que ses détracteurs ne le suivront pas, à savoir dans la région de Tyr et de Sidon, terre « impure » par excellence. Tout porte dès lors à penser que le passage que nous venons d’entendre prolonge l’enseignement précédent qui dénonçait les conceptions légalistes de la pureté.
Une mère éplorée, qui a entendu parler du Rabbi de Nazareth et des miracles qu’il accomplissait, poursuit Jésus de ses supplications en faveur de sa fille. L’interpellation de cette femme cananéenne témoigne d’une étonnante connaissance de la tradition juive ; peut-être même le titre
« Seigneur, fils de David » attribué à Jésus est-il une ébauche de foi, comme semble le confirmer la demande, puisqu’elle attend du « Seigneur » qu’il prenne autorité sur le démon qui tourmente sa fille.

Le silence de Jésus veut obliger les disciples à résoudre eux-mêmes ce dilemme : cette femme païenne, habitant en terre étrangère, mais témoignant par sa foi naissante qu’elle est visitée par Dieu, est-elle impure en raison de son appartenance raciale, ou au contraire, faut-il juger de sa pureté, c’est-à-dire de la qualité de sa relation à Dieu à partir de
« ce qui est sorti de sa bouche et qui provient de son cœur » (15, 8.)?
Les disciples ne semblent pas avoir perçu le problème : ils demandent à Jésus de « donner satisfaction » à la femme non pas comme confirmation de sa confession de foi, mais pour couper court à une situation embarrassante. Pensez donc : un Rabbi juif poursuivi par les cris d’une païenne, cela pourrait causer scandale ! Ainsi donc les disciples demeurent tout aussi enfermés dans leurs a priori et leur formalisme religieux que les pharisiens.

Dans un premier temps, la réponse de Jésus explicite ce que les disciples n’avaient pas osé formuler : un Rabbi d’Israël ne s’occupe pas des étrangers ; c’est à son peuple que Dieu envoie ses messagers. Cette parole dure de Jésus ne décourage cependant pas la femme, mais ranime tout au contraire son zèle :
« elle vint se prosterner devant lui » dans un geste d’humble adoration. Lui ayant ainsi barré la route elle le supplie : « Seigneur, viens à mon secours ! » Cette fois le dialogue est ouvert ; les yeux dans les yeux Jésus l’invite avec douceur, à expliciter devant les disciples la compréhension du mystère de grâce que l’Esprit a révélé à son cœur.

La femme sait bien que le pain est destiné aux enfants ; mais elle a deviné que les enfants d’Israël font preuve de bien peu d’appétit pour le pain de la Parole que Jésus leur offre : le Rabbi ne viendrait pas en terre païenne s’il ne fuyait pas ses coreligionnaires. Aussi ajoute-t-elle pleine d’espérance :
« les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres » - le terme « petits chiens » ne désigne pas les chiens errants, objet de mépris, mais les animaux domestiques qui jouissaient de la faveur de leur maître.

Nous retrouverons ce thème tout au long des premières campagnes d’évangélisation : le rejet de la Bonne Nouvelle par les juifs, fera la joie des païens vers lesquels se tourneront les missionnaires, et qui accueilleront le message du salut. Ainsi à Antioche de Pisidie, devant l’hostilité des juifs,
« Paul et Barnabé leur déclarèrent avec assurance : “ C’est à vous d’abord qu’il fallait adresser la Parole de Dieu. Puisque vous la rejetez et que vous-mêmes ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien ! nous nous tournons vers les païens” » (Ac 13, 46-47).

La réponse de Jésus confirme l’action de l’Esprit dans le cœur de cette femme païenne : « Ta foi est grande ». Aussi Notre-Seigneur ne doit-il même pas intervenir : « Que tout se fasse pour toi comme tu le veux ». Par sa foi, cette mère dispose, pour le service de la délivrance de sa fille, de la toute-puissance de Dieu qui repose sur le Verbe incarné.

Ainsi donc ce n’est pas l’appartenance à la nation sainte qui garantit l’état de « pureté », mais la foi en Jésus venu rassembler les enfants de Dieu dispersés (Jn 11, 52). Car « les païens sont associés au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l’annonce de l’Évangile » (Ep 3, 6). Par sa foi, la femme cananéenne est devenue fille d’Abraham et « héritière de Dieu, héritière avec le Christ » (Rm 8, 17), disposant en son nom propre de sa victoire sur le démon.

« Ce qui sort de la bouche, voilà ce qui rend l’homme impur ». Nous qui avons été purifiés « par le bain du baptême et la Parole de vie » (Ep 5, 26), ne risquons pas de retomber dans l’impureté par des jugements hâtifs sur nos frères en raison de leur origine ou de leur appartenance culturelle. Pour eux aussi le Christ a versé son sang, et il les appelle comme nous à partager son héritage en devenant les enfants adoptifs du Père en qui nous sommes tous frères.

« Seigneur sauve-nous de nos étroitesses d’esprit ; ouvre nos yeux sur nos enfermements ; dénonce nos complicités avec les attitudes d’exclusion mises en place autour de nous ; donne-nous de nous souvenir que nous aussi nous étions des “païens” ; et accorde-nous la force de témoigner ouvertement de l’universalité de ton message, car c’est à tous les hommes que tu es venu “annoncer une année de bienfaits” (Lc 4, 19) de la part de Dieu ton Père et notre Père (cf. Jn 20, 17). »

Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 7 17100811

« Donne-lui satisfaction, car elle nous poursuit de ses cris »
     Frères et sœurs, ne perdons jamais confiance en la miséricorde patiente de Dieu ! Pensons aux deux disciples d'Emmaüs : le visage triste, une marche vaine, sans espérance. Mais Jésus ne les abandonne pas : il parcourt le chemin avec eux, et pas seulement ! Avec patience, il explique les Écritures qui le concernaient et il reste avec eux pour partager le repas (Lc 24,13s). C'est le style de Dieu : il n'est pas impatient comme nous, nous qui voulons souvent tout et tout de suite, même avec les personnes. Dieu est patient avec nous car il nous aime, et qui aime comprend, espère, fait confiance, n'abandonne pas, ne coupe pas les ponts, sait pardonner. Souvenons-nous de cela dans notre vie de chrétiens : Dieu nous attend toujours, même quand nous nous sommes éloignés. Lui n'est jamais loin, et si nous revenons à lui, il est prêt à nous embrasser.

     Relire la parabole du Père miséricordieux (Lc 15,11s) me fait toujours grande impression, cela me fait impression parce qu'elle me donne toujours une grande espérance. Pensez au plus jeune fils qui était dans la maison de son Père, il était aimé, et pourtant...il s'en va... Le père avait-il oublié son fils ? Non, jamais...; il l'attendait chaque jour, chaque moment : il est toujours resté dans son cœur comme un fils, même s'il l'avait abandonné... À peine l'aperçoit-il encore au loin, il court à sa rencontre et l'embrasse avec tendresse, la tendresse de Dieu, sans une parole de reproche : il est revenu ! Et c'est cela la joie du père... Dieu nous attend toujours, il ne se fatigue pas. Jésus nous manifeste cette patience miséricordieuse de Dieu pour que nous retrouvions confiance, espérance, toujours.

Pape François
Homélie du 07/04/2013, Prise de possession de la chaire de l'évêque de Rome (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)




LA CANANEENNE: Marc 7:24-30

Ce récit figure aussi dans l'évangile de Matthieu. Par contre, on ne le trouve pas chez Luc. Ayant multiplié les pains et étant allé à la rencontre des disciples en marchant sur les eaux, après une sérieuse altercation avec les pharisiens à propos de la tradition, Jésus quitte Capernam et se dirige vers la frontière phénicienne. Une fois de plus, harassé par ses adversaires, il cherche le calme et la solitude, préférant pour le moment accomplir sa mission dans les campagnes, à l'écart des agglomérations du lac de Génésareth où son ministère faisait décidément trop de bruit. Ce n'était pas une fuite, mais une preuve de sagesse. Marc précise qu'il entra dans une maison, peut-être celle de quelque disciple ou ami, pour y garder l'incognito. Mais il fut vite découvert par une femme qui avait besoin de lui pour sa fille gravement malade. Et Jésus répond "présent". Comment pourrait-il en être autrement. Mais son "présent", il le fait attendre. Il se fait prier pour une fois, et nous allons voir pourquoi.

Une femme... vint se jeter à ses pieds:

Le récit de Marc est pour une fois plus bref que celui de Matthieu. il ne mentionne ni la supplication de la Cananéenne ni l'intervention des disciples ni la première réponse de Jésus. Celui-ci venait de manger avec les douze chez son hôte, d'où l'allusion à la nourriture et aux miettes. Sans doute cette femme avait-elle entendu parler de sa toute-puissance et savait-elle qu'il était le Messie d'Israël. Elle l'appela en effet "Seigneur, Fils de David" (Matthieu 15:22).

Se tenant à l'extérieur de la maison, elle supplie le Christ de lui venir en aide. Sa fille est "possédée d'un esprit impur" (Marc), "cruellement tourmentée par le démon" (Matthieu). Possession démoniaque ou maladie attribuée à l'activité d'un esprit impur? Matthieu parle de guérison (Matthieu 15:28), tandis que selon Marc, la femme lui demanda de chasser le démon et Jésus déclara que celui-ci était sorti de sa fille. Il semble donc bien qu'il s'agisse d'une possession réelle, doublée peut-être d'une maladie.

Grecque..., syrophénicienne:

Le premier adjectif signifie "parlant le grec", et peut-être "païenne". Le second présente cette femme comme une habitante de la Syrophénicie, bande côtière de l'ancienne Phénicie, par opposition à l'arrière-pays appelé Libophénicie. La précision aura son importance pour la compréhension de ce qui va suivre. Elle était donc citoyenne de l'ancienne Phénicie, ce pays honni des prophètes d'Israël pour avoir corrompu la foi des Israélites.

Laisse d'abord les enfants se rassasier:

C'est une maxime d'ordre générale. Les enfants d'abord, les petits chiens ensuite. Les enfants sont les juifs, les chiens les autres. Non que Jésus n'ait rien pour les païens, mais il doit d'abord rassasier les enfants, annoncer l'Evangile et venir en aide aux juifs. C'est une promesse: "Je suis là aussi pour toi". Mais d'abord les juifs!

Les païens sont de "petits chiens". Non pas ces grands dogues sans colliers ni maîtres, qui erraient aux abords des villages et vivaient de rapines, mais de petits chiens appartenant à des familles et vivant dans les maisons. Régulièrement sous les tables, à l'heure des repas.

Le pain des enfants sont les bénédictions que le Christ est venu apporter et qu'il réserve à ceux qu'il invite à sa table, c'est-à-dire aux juifs. Les chiens ne sont pas assis à table et ne mangent pas la part des enfants, mais ils profitent des miettes que ceux-ci font tomber de la table, par inadvertance ou sciemment. Ainsi Jésus n'exclut pas les païens de son ministère, mais déclare qu'ils n'en reçoivent que les miettes, en attendant que les apôtres se distancent des juifs incrédules et évangélisent le monde païen. Cf. Actes 13:46.

Le Seigneur ne rejette pas cette païenne, mais lui demande ainsi qu'aux disciples de respecter le plan divin, la mission que Dieu lui a assignée. Il est là pour son peuple. Si des miettes tombent parmi les païens qu'il côtoie, tant mieux pour eux. Mais pour l'instant il ne s'agit que de miettes. Le plat de résistance est pour les juifs. L'offre de l'Evangile aux païens de la part du Christ ne peut être qu'incidentelle. C'est ce que Jésus veut affirmer en traversant le territoire syrophénicien.

Mais les petits chiens mangent les miettes des enfants:

C'est vrai, profondément vrai. Réponse admirable! Cette femme accepte le plan divin, les limites du ministère messianique du Christ. Elle s'y soumet et ne le conteste pas. Qui serait-elle pour le faire? Elle accepte la volonté de Dieu, mais elle en tire aussi les conclusions. Découvrant une brèche dans la comparaison de Jésus et, se faisant toute petite, elle s'y faufile. Les petits chiens ont droit aux miettes qui tombent de la table. Personne ne les leur refuse. Cette femme saisit la parabole au vol pour dire que, toute païenne qu'elle est, elle a aussi un certain droit à son ministère. Un tout petit droit, minidroit. Elle montre qu'elle a très bien compris et qu'elle accepte son enseignement, tout en exprimant une foi profonde. Elle mendie quelques miettes, les miettes des chiens qui ne privent pas les enfants. Elle non plus ne privera pas les juifs de leurs privilèges. Puis elle renouvelle sa demande. Sa foi est admirable!

Jésus l'a testée, non pas en lui tendant des pièges, en lui dressant des obstacles pour la faire sauter toujours plus haut comme un caniche qu'on veut dresser, mais en lui donnant la possibilité de s'exprimer, d'accepter avec humilité et confiance le plan divin. Elle n'avait pas à surmonter un refus du Christ, en le convainquant malgré tout de l'exaucer. Elle n'a pas eu à changer son coeur, mais se fonda simplement sur ce que Dieu offre effectivement dans son Evangile, sur les clauses de son plan.

Le démon est sorti de ta fille:

Quand? Certainement au moment où Jésus prononça cette parole, donc avant que la Cananéenne fût rentrée à la maison. Le miracle fut opéré à distance, par la seule volonté du Christ. La femme obtint ce qu'elle avait demandé. En rentrant à la maison, elle savait que le miracle avait eu lieu. Sa fille était couchée paisiblement et se reposait. Elle en avait bien besoin, car le démon l'avait bien malmenée et tourmentée. Sa guérison était complète. Jésus ne fait jamais les choses à moitié, mais agit de façon parfaite. Le fait de voir son enfant calmement couchée dans son lit prouvait à cette femme que le démon était parti, que la délivrance avait eu lieu.

Thèmes de réflexion:

L'intérêt de ce récit ne réside pas dans le miracle lui-même, mais dans le fait qu'il eut lieu en faveur d'une païenne dont Jésus loua la foi. Cf. le récit analogue de la guérison du serviteur du centenier païen dont il loua également la foi (Matthieu 8:5-13). Les deux miracles illustrent et authentifient un message bouleversant pour les juifs, à savoir que les païens vont s'assoir à table avec Abraham, qu'ils ont déjà un pied dans le Royaume, et cela sans avoir à se soumettre à la loi de Moïse, tandis que les fils du Royaume risquent de se retrouver dehors à grincer des dents, en raison de leur incrédulité.

L'Evangile pour les païens. Mais c'est d'abord un contre-Evangile. C'est le silence, l'apparent refus du secours devant une mère qui crie à Jésus sa douleur. Pourquoi ne pas admettre que le Christ est perplexe, qu'il s'interroge, se demande s'il doit déjà s'offrir avec son salut aux païens ou se contenter de l'annoncer aux juifs, en laissant aux apôtres le soin de l'annoncer aux païens après son ascension? Mais il n'a pas encore ramené à la bergerie les brebis perdues d'Israël. C'est donc que le temps des païens n'est pas encore là. Or cette païenne l'appelle "Seigneur, Fils de David". Elle ne cherche pas une simple guérison ou un simple exorcisme de la part d'un thaumaturge, mais confesse sa messianité. Le plan de salut semble perturbé. L'imprévisible a eu lieu. Une païenne force, avant l'heure, les portes du Royaume. C'est tellement inattendu, même pour Jésus, qu'il se tait. Certes, il avait déjà eu affaire à la foi d'un païen, mais c'était à Capernam, en terre sainte, parmi les juifs où on entendait l'Evangile. C'est aux disciples et non à la Cananéenne qu'il donne la réponse de Matthieu 15:24: "Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues de la maison d'Israël". Il semble donc perplexe. A-t-il le droit de bouleverser le plan de son Père?

Les disciples ne lui demandent pas de renvoyer cette femme à vide, mais de l'exaucer, pour qu'elle parte et leur fiche la paix. Sa réponse dans Matthieu 15:24 montre bien que leur demande incluait la guérison. Ils sollicitent un miracle pour... être tranquilles! Là s'arrêtait apparemment leur doctrine des miracles! Ne sommes-nous pas si souvent semblables à eux? Nos prières ne sont-elles pas souvent des boules Quies pour nous donner une bonne conscience et nous permettre de bien dormir? Ne demandons-nous pas souvent à Jésus de donner du pain aux affamés, de consoler les affligés, pour que nous n'ayons plus à leur venir en aide? Pour que les images atroces montrées à la télé ne nous empêchent pas de dormir?
On ne donne pas aux chiens le pain des enfants. Mais n'est-ce pas ce que nous faisons trop souvent? Et les rayons de nos supermarchés qui regorgent d'aliments de luxe pour animaux domestiques (Canigou, Pal, Whiskas, etc.), alors que dans nos cités tente de survivre le Quart-Monde, que des parents sans travail et endettés jusqu'au cou n'arrivent pas à nourrir leurs enfants et se voient couper les compteurs de gaz et d'électricité. Et le Tiers-Monde? Et les fruits et légumes qu'on jette par camions entiers dans des fossés creusés pour cela, parce qu'on n'arrive pas à les écouler à un prix convenable? Et cela à l'heure où à Sarajevo et en Somalie on meurt de faim!

La Syrophénicienne se faufile par une brèche dans le raisonnement de Jésus. "Je ne suis qu'un petit chien? D'accord! Alors donne-moi la part des petits chiens, les miettes. Je n'en demande pas plus. Je n'ai pas le droit de m'assoir à table, parce que je ne suis ni fils ni fille? Mais je suis sous la table et j'y reste. Je n'ai pas de fauteuil? Un strapontin me suffira, et je le garde".

Jésus est pris à sa propre comparaison, pris au piège, parce que cette femme, loin de rejeter le plan de Dieu, admet l'élection et donc la priorité d'Israël. Mais elle lui fait remarquer qu'élection ne signifie pas nécessairement exclusion et qu'en se serrant un peu, il y a de la place pour tout le monde dans le Royaume de Dieu. Et elle obtient non pas un strapontin, mais un siège à la droite d'Abraham. Elle entre en priorité dans le Royaume de Dieu, avant que soit venu le temps des païens. Et Jésus s'incline, en voyant cette femme croire avant l'heure et brûler les étapes prévues par Dieu. Elle bouleverse le plan de Dieu en le respectant. Génial!

http://www.egliselutherienne.org/bibliotheque/bible/miraclesdechrist/Mira_11.htm

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 7 Que_di10
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 7 Coeur_10
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Message par Invité Mer 7 Aoû 2013 - 10:54

Bonjour Maud
Bonjour Lumen
Bonjour les sœurs et les frères en Jesus sign 


Gloire à toi Seigneu 



Mercredi 7 Août 2013
Saint Sixte II, Pape ; et ses compagnons, Martyrs
Saint Gaétan, Prêtre  
(Couleur liturgique : Vert)
Année C




Évangile de JÉSUS-CHRIST selon  Saint Matthieu  15 : 21à28


JÉSUS sauve aussi les païens

       












Amicalement, fraternellement
Nicolas

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Message par Invité Jeu 8 Aoû 2013 - 8:44

Bonjour Maud
Bonjour Lumen
Bonjour les sœurs et les frères en Jesus sign 

Jésus confiance 



Jeudi 8 Août 2013
Saint Dominique, Prêtre

18ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc)
Année C





(Première lecture)
Livre des Nombres 20 : 1à13

DIEU et Moïse contestés à Mériba

Le premier mois de l'année, toute la communauté des fils d'Israël arriva dans le désert de Sine. Le peuple s'établit à Cadès. C'est là que Myriam mourut et qu'elle fut enterrée.
Comme il n'y avait pas d'eau, la communauté s'ameuta contre Moïse et Aaron.
Ils accusaient Moïse : « Ah ! Si seulement nous avions péri, comme nos frères ont péri, frappés par le SEIGNEUR ! Pourquoi avoir amené l'assemblée du SEIGNEUR dans ce désert où nous allons mourir, nous et nos bêtes ? Pourquoi nous avoir fait monter d'Égypte, et nous avoir amenés dans cet endroit sinistre où l'on ne peut rien semer, où il n'y a ni figuiers, ni vignes, ni grenadiers, et même pas d'eau à boire ! »
Moïse et Aaron quittèrent l'assemblée et se rendirent à l'entrée de la tente de la Rencontre. Ils tombèrent la face contre terre, et la Gloire du SEIGNEUR leur apparut.
Le SEIGNEUR dit à Moïse : « Prends ton bâton de chef et, avec ton frère Aaron, rassemble la communauté. Puis devant eux, tu commanderas à ce rocher de donner son eau. Pour eux tu feras jaillir l'eau du rocher, et tu feras boire la communauté et ses bêtes. »
Comme il en avait reçu l'Ordre, Moïse prit le bâton qui était placé devant le SEIGNEUR.
Moïse et Aaron réunirent l'assemblée en face du rocher, et Moïse leur dit : « Écoutez donc, rebelles. Est-ce que nous pouvons faire jaillir de l'eau pour vous de ce rocher ? »
Moïse leva la main et, de son bâton, il frappa le rocher par deux fois : l'eau jaillit en abondance, et la communauté put boire et abreuver ses bêtes.
Le SEIGNEUR dit alors à Moïse et à son frère Aaron : « Puisque vous n'avez pas eu assez de foi pour manifester Ma Sainteté devant les fils d'Israël, vous ne ferez pas entrer cette assemblée dans le pays que Je lui donne. »

C'est de là que vient le nom des eaux de Mériba (mot qui veut dire : Accusation) où les fils d'Israël ont accusé le SEIGNEUR, et où le SEIGNEUR leur a manifesté Sa Sainteté.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - ©️ AELF, Paris




Psaume 94 (95) : 1et2, 6et7ab, 7d et 9a

Au moment de se présenter devant le SEIGNEUR

(Psaume 94 (95) entièrement)



R/ Aujourd'hui ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la Voix du SEIGNEUR

Venez, crions de joie pour le SEIGNEUR,
acclamons notre Rocher, notre Salut !
Allons jusqu'à LUI en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-LE ! R/

Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le SEIGNEUR qui nous a faits.
Oui, IL est notre DIEU,
nous sommes le peuple qu'IL conduit. R/

Aujourd'hui écouterez-vous Sa Parole ?
« Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
comme au jour de tentation et de défi,
où vos pères M'ont tenté et provoqué. » R/

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - ©️ AELF, Paris




Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 16 : 13à23

Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.. Sur la foi de Pierre, le SEIGNEUR a bâti Son Église, et les puissances du mal n'auront sur Elle aucun pouvoir. Alléluia. (cf. Mt 16, 18)



Simon-Pierre : foi, primauté et incompréhension

JÉSUS était venu dans la région de Césarée-de-Philippe, et IL demandait à Ses Disciples : « Le Fils de l'homme, qui est-IL, d'après ce que disent les hommes ? »
Ils répondirent : « Pour les uns, IL est Jean Baptiste ; pour d'autres, Élie ; pour d'autres encore, Jérémie ou l'un des Prophètes. »
JÉSUS leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-Je ? »
Prenant la Parole, Simon-Pierre déclara : « TU es le MESSIE, le Fils du DIEU VIVANT ! »
Prenant la Parole à Son Tour, JÉSUS lui déclara : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais Mon PÈRE qui est aux Cieux.
Et Moi, Je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre Je bâtirai Mon Église ; et la puissance de la Mort ne l'emportera pas sur Elle.
Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la Terre sera lié dans les Cieux, et tout ce que tu auras délié sur la Terre sera délié dans les Cieux. »
Alors, IL ordonna aux Disciples de ne dire à personne qu'IL était le MESSIE.

À partir de ce moment, JÉSUS le christ commença à montrer à Ses Disciples qu'IL lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des chefs des prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter.
Pierre, le prenant à part, se mit à LUI faire de vifs reproches : « DIEU T'en garde, SEIGNEUR ! Cela ne T'arrivera pas. »
Mais LUI, se retournant, dit à Pierre : « Passe derrière Moi, Satan, tu es un obstacle sur Ma Route ; tes pensées ne sont pas celles de DIEU, mais celles des hommes. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - ©️ AELF, Paris


Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=08/08/2013

Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/






Simon-Pierre : foi, primauté et incompréhension













Amicalement, fraternellement
Nicolas

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Message par Invité Jeu 8 Aoû 2013 - 10:16

Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 7 43550827


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 7 4db80c10

jeudi 8 août 2013, Saint Dominique, prêtre

Césarée était dite « de Philippe » car ce prince avait entrepris de reconstruire la ville à grands frais. Ce contexte convient particulièrement à la déclaration de Jésus à Pierre…

Elle convient à cause de l’image des bâtiments qui s’élèvent sur des pierres de fondation, bien entendu. Mais surtout à cause de la démarche même du chantier. Sur les bases d’une ville ancienne, une ville nouvelle se dresse. Cette nouveauté met en relief celle que Jésus nous apporte. Les témoignages que rapportent les disciples en témoignent : spontanément, nous sommes tournés vers le passé. Nous n’avons pas les ressources intérieures nécessaires à imaginer la nouveauté du Christ. Jean-Baptiste, Élie, Jérémie,… de grands prophètes certes, les plus grands certainement, mais des hommes du passé. Un passé regretté, mais un passé révolu.

Le seul lien de ces hommes du passé avec le monde à venir est leur retour, que les hommes attendaient. Jean-Baptiste, Élie, ou Jérémie devaient en effet revenir. Leur « esprit », pour être précis. C'est-à-dire l’Esprit qui les animait, l’Esprit de prophétie, l’Esprit de Dieu. Les hommes du temps de Jésus attendaient donc un des disciples de ces prophètes fameux, un prophète qui comme eux serait parfaitement docile à l’Esprit de Dieu.

Cette attente est belle, mais elle est pauvre. L’homme qui doit venir de la part de Dieu ne peut être, dans l’imagination des hommes, qu’un prophète. On parle bien du messie, mais on peine à le définir. La grandeur et la fidélité de Dieu se lit pourtant dans cette attente. Dieu ne la décevra pas : Jésus, pour le moins qu’on puisse dire, est fidèle à l’Esprit de Dieu, il est prophète.

Mais cette réalisation devient une invitation à entrer plus avant dans le mystère, à entrer dans la vraie nouveauté. Pierre fait ce pas. Il parle en son nom propre et la perfection de sa réponse en fait notre modèle de foi. Jésus n’est pas désigné par Pierre seulement comme un prophète, comme un pasteur, comme un serviteur de Dieu, comme fils de Dieu, mais comme « le Messie, le fils du Dieu vivant ». Pierre voit plus loin que ce que lui montre la cohérence avec les hommes du passé. Pierre a laissé l’Esprit d’unité ouvrir ses yeux et il a vu le visage du Christ dans celui de Jésus.

« Ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela mais mon Père qui est aux cieux ». Comme les prophètes du passé, Pierre compris qu’il ne faut pas chercher à s’appuyer sur les ressources tout humaines pour entrer dans la connaissance du Royaume, mais il faut se laisser guider par l’Esprit. Simon devient alors Pierre, il s’ouvre réellement à l’avenir de Dieu, il reçoit sa mission nouvelle et bien terrestre. Il devra être le berger des disciples du Christ, le représentant de l’Église sur terre (bien concrètement, et non comme le concierge imaginaire du paradis).

En nous appuyant sur l’exemple de Pierre, que nous sachions ouvrir au Christ les portes de nos âmes, concrètement, et que nous ayons l’audace de le laisser entreprendre le grand chantier de la vie dans l’Esprit.

Frère Dominique

Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 7 11stda10
« Jésus commença à montrer à ses disciples qu'il lui fallait...souffrir beaucoup..., être tué, et le troisième jour ressusciter »

La patience de Dieu doit trouver en nous le courage de revenir à lui, quelle que soit l'erreur, quel que soit le péché qui est dans notre vie. Jésus invite Thomas à mettre la main dans les plaies de ses mains et de ses pieds, et dans la blessure de son côté. Nous aussi nous pouvons entrer dans les plaies de Jésus, nous pouvons le toucher réellement, et cela arrive chaque fois que nous recevons avec foi les sacrements.

     Dans une belle homélie saint Bernard disait : « Par les plaies [de Jésus], je peux goûter le miel de ce roc et l'huile qui coule de la pierre très dure, c'est-à-dire goûter et voir combien le Seigneur est bon » (Dt 32,13; Ps 33,9). C'est justement dans les plaies de Jésus que nous sommes assurés ; c'est là que se manifeste l'immense amour de son cœur. Thomas l'avait compris. Saint Bernard se demande : « Sur quoi puis-je compter ? Sur mes mérites ? » Mais « mon mérite, c'est...la miséricorde du Seigneur, et je ne manquerai pas de mérite tant que la miséricorde ne lui fera pas défaut... » Ceci est important : le courage de m'en remettre à la miséricorde de Jésus, de compter sur sa patience, de me réfugier toujours dans les plaies de son amour... Quelqu'un parmi nous peut penser peut-être : mon péché est tellement grand, mon éloignement de Dieu est comme celui du fils cadet de la parabole, mon incrédulité est comme celle de Thomas : je n'ai pas le courage de retourner, de penser que Dieu puisse m'accueillir et qu'il m'attende, moi... Pour Dieu, nous ne sommes pas des numéros, nous sommes importants, ou mieux, nous sommes le plus important de ce qu'il a : même pécheurs, nous sommes ce qui lui tient le plus à cœur.

Pape François
Homélie du 07/04/2013, Prise de possession de la chaire de l'évêque de Rome (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)




"Jésus était venu dans la région de Césarée-de-Philippe, et il demandait à ses disciples : « Le Fils de l’homme, qui est-il, d’après ce que disent les hommes ? »

Ils répondirent : « Pour les uns, il est Jean Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? Prenant la parole, Simon-Pierre déclara : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! » Jésus revient de la prière, il demande aux disciples : « Pour vous, qui suis-je ? » Pierre prend alors la Parole : « Tu es le Messie, le Christ, le Fils du Dieu vivant. » La prière du Fils bien-aimé est confiante, différente de la nôtre. Elle est faite par Celui qui ne fait qu’un avec son Père, le Fils bien-aimé du Père obtient du Père tout ce qu’il lui demande. La prière de Jésus annonce le Règne de Dieu qui prend Corps sur la terre. Jésus est le Sauveur du monde par qui nous arrive la Paix. Si la tendresse du Christ transparaît à travers toutes ces paroles, il a besoin de notre accueil et de notre fidélité : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? ». Encore nous faut-il le reconnaitre tel qu’il est !

Prenant la parole, Simon-Pierre déclara : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! »
Prenant la parole à son tour, Jésus lui déclara : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.


Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Les disciples se posent bien des questions à propos de Jésus qui, avec le courage et la vérité qui le caractérisent, affronte sans cesse son entourage. Progressivement Jésus se laisse découvrir et il donne aux disciples de nouvelles lumières pour l’avenir à propos de leur mission, autant qu’ils peuvent en porter. Jésus, arrivé dans la région de Césarée de Philippe, se mit à demander à ses disciples : Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? L’identité de Jésus est pour nous tellement importante pour comprendre la mission qu’il nous donne !

Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »

Jésus s’adresse à Pierre, quelle image de Dieu et de son envoyé habite l’esprit de Simon Pierre qui a répondu : Toi, tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » La réponse de Pierre ne se fait pas attendre, il parle au nom de tous. Mais Jésus sait l’épreuve par laquelle Pierre devra passer. "Jésus lui dit : Heureux es–tu, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux ! Moi, je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je construirai mon Église, et les portes du séjour des morts ne prévaudront pas contre elle. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux : ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux.

Alors, il ordonna aux disciples de ne dire à personne qu’il était le Messie. A partir de ce moment, Jésus le Christ commença à montrer à ses disciples qu’il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des chefs des prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter.

Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches : « Dieu t’en garde, Seigneur ! cela ne t’arrivera pas. » Mais lui, se retournant, dit à Pierre : « Passe derrière moi, Satan, tu es un obstacle sur ma route ; tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. » Pierre sera témoin de la Passion du Christ, quand il sera revenu, il communiera à la gloire de Jésus. Aujourd’hui, il lui faut se convertir pour accueillir sa vulnérabilité. Les forces de mort doivent être transformées en forces de vie, la haine en charité, l’orgueil en puissance d’humilité. Pierre qui aura la mission d’affermir ses frères, d’établir une communion d’Amour entre eux, sera transformé par l’amour de Dieu qui se donne dans l’humilité du cœur.

Nous demandons la grâce de savoir lire la Parole qui nous parle de Jésus et de sa mission et la grâce de grandir dans la connaissance de Jésus.

http://vallee-aisne60.cef.fr/

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Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 7 Coeur_11
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Message par Invité Ven 9 Aoû 2013 - 12:30

Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
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vendredi 9 août 2013 : Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein), vierge et martyre, copatronne de l'Europe

Livre d'Osée 2,16b.17b.21-22.

Mon épouse infidèle, je vais la séduire, je vais l'entraîner jusqu'au désert, et je lui parlerai cœur à cœur.
Tu seras ma fiancée, et ce sera pour toujours. Tu seras ma fiancée, et je t'apporterai la justice et le droit, l'amour et la tendresse ;
tu seras ma fiancée, et je t'apporterai la fidélité, et tu connaîtras le Seigneur.



Psaume 45(44),11-12.14-15.16-17.

Écoute, ma fille, regarde et tends l'oreille ;
oublie ton peuple et la maison de ton père :
le roi sera séduit par ta beauté.
Il est ton Seigneur : prosterne-toi devant lui.

Fille de roi, elle est là, dans sa gloire,
vêtue d'étoffes d'or ;
on la conduit, toute parée, vers le roi.
Des jeunes filles, ses compagnes, lui font cortège ;

on les conduit parmi les chants de fête :
elles entrent au palais du roi.
A la place de tes pères se lèveront tes fils ;
sur toute la terre tu feras d'eux des princes.



Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,1-13.

Jésus parlait à ses disciples de sa venue ; il disait cette parabole : « Le royaume des cieux sera comparable à des jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe et s'en allèrent à la rencontre de l'époux.
Cinq d'entre elles étaient insensées, et cinq étaient prévoyantes :
les insensées avaient pris leur lampe sans emporter d'huile,
tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leur lampe, de l'huile en réserve.
Comme l'époux tardait, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent.
Au milieu de la nuit, un cri se fit entendre : 'Voici l'époux ! Sortez à sa rencontre. '
Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et préparèrent leur lampe.
Les insensées demandèrent aux prévoyantes : 'Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. '
Les prévoyantes leur répondirent : 'Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous ; allez plutôt vous en procurer chez les marchands. '
Pendant qu'elles allaient en acheter, l'époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces et l'on ferma la porte.
Plus tard, les autres jeunes filles arrivent à leur tour et disent : 'Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! '
Il leur répondit : 'Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas. '
Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure.



« Oui, je suis venu séparer l'homme de son père, la fille de sa mère ». Ce genre de versets de l’évangile nous semble spontanément difficile à vivre dans sa radicalité. L’amour d’un père et d’un fils, d’une mère et de sa fille, sont tellement fondamentaux : comment le Christ pourrait-il nous demander d’y renoncer ?

Les vies de saints sont des réponses que l’Église nous donne à méditer. Celle de sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, Édith Stein, est édifiante. Orpheline de père à trois ans, elle est élevée, avec ses six autres frères et sœurs, par une mère exemplaire et courageuse. Très fidèle à sa foi juive, elle est un modèle pour toute la famille.
« Nous pouvions lire dans l'exemple de notre mère la vraie manière de nous comporter. » disait soeur Thérèse-Bénédicte.

Mais le Seigneur Jésus avait choisi la jeune Édith. Après des années passées à la recherche de la vérité loin des chemins de la foi, Édith se convertit en lisant la vie de sainte Thérèse d’Avila. Aussitôt, elle va trouver le curé et demande le baptême : elle a fait le choix du Christ, désormais son Seigneur passe avant tout.

Il est facile d’imaginer l’émotion et le déchirement de sa mère, israélite exemplaire, quand elle a appris de sa fille la nouvelle. Il est facile d’imaginer le déchirement et l’émotion de la fille qui désirait tant ne pas blesser le cœur de sa mère. « Je suis venu séparer la fille de sa mère » a dit le Seigneur. Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix nous en donne une belle illustration, elle qui su rester fidèle à l’amour du Christ tout en respectant sa mère, tout en restant profondément unie à elle. Édith Stein a par exemple toujours continué à l’accompagner à la synagogue. Par piété filiale, elle accompagnait sa mère dans sa prière, au point que madame Stein en fut émue et disait : « Je n'ai jamais vu quelqu'un prier comme Édith ». Cette belle unité dans le Seigneur, vécue dans la souffrance mais avant tout dans la prière, nous aide à mieux lire ce verset de l’évangile. Le Seigneur n’est pas celui qui divise les familles, Jésus n’est pas venu nous opposer les uns aux autres. Dieu est celui qui crée en séparant. En séparant la fille de sa mère, en séparant l’homme de son père, il permet à chacun d’être libre, car on n’est vraiment libres que dans le Christ. Alors on peut aimer.

« Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi » dit encore Jésus. Édith Stein l’avait bien compris. Mais Jésus ajoute « celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi ». Édith en a fait le cœur de ce qu’elle nous enseigne. Elle est devenue experte dans la « science de la Croix ». Un jour, en méditant la Passion de Notre Seigneur, elle songeait à son peuple persécuté par les nazis. Elle disait : « Je m'adressais intérieurement au Seigneur, lui disant que je savais que c'était Sa Croix qui maintenant était posée sur le peuple juif. La plupart des Juifs ne le comprenaient pas, mais ceux qui le comprenaient devaient volontairement, au nom de tous, la prendre sur eux. C'est ce que je désirais faire. Je lui demandais seulement de me montrer comment. Lorsque la méditation prit fin, je reçus la certitude intime que j'étais exaucée. J'ignorais cependant sous quel mode la Croix me serait donnée ». Il ne s’agit pas d’une pensée de solidarité qui va jusqu’à l’héroïsme : sœur Thérèse-Bénédicte avait compris que les souffrances du Christ sont plus utiles aux hommes que toutes les actions qu’on peut imaginer. Elle a donc choisi de partager ces souffrances, pour porter un fruit qui demeure. Elle disait encore : « Je suis contente de tout... La science de la Croix ne peut s'acquérir que si l'on sent réellement la Croix peser sur ses épaules. Dès le premier instant j'en étais convaincue et, en moi-même, j'ai dit: ‘Ave Crux, Spes unica’ : ‘je te salue, ô Croix, unique espérance !’ ».

Seigneur, tu nous donnes en sainte Thérèse-Bénédicte l’exemple d’une âme qui tu as conduite dans la nuit de la foi jusqu’à la lumière de ton jour. Donne-nous, à son exemple, d’accepter tout ce qui advient dans nos vies comme un don de ton amour. Aide-nous à mourir à nous mêmes pour ne plus vivre qu’en toi.

Frère Dominique
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« Les dons et l'appel de Dieu sont irrévocables » (Rm 11,29)


     La rencontre d'Edith Stein avec le christianisme ne la conduit pas à renier ses racines juives, mais les lui fait plutôt redécouvrir en plénitude... En réalité, tout son chemin de perfection chrétienne se déroule sous le signe non seulement de la solidarité humaine avec son peuple d'origine, mais aussi d'un vrai partage spirituel avec la vocation des fils d'Abraham, marqués par le mystère de l'appel et des « dons irrévocables » de Dieu.

     En particulier, elle a fait sienne la souffrance du peuple juif, à mesure que celle-ci s'exacerbait au cours de la féroce persécution nazie, qui demeure, à côté d'autres graves expressions du totalitarisme, l'une des taches les plus sombres et les plus honteuses de l'Europe de notre siècle. Elle a ressenti alors, dans l'extermination systématique des juifs, que la croix du Christ était mise sur le dos de son peuple, et elle a vécu comme une participation personnelle à la croix sa déportation et son exécution dans le tristement célèbre camp d'Auschwitz-Birkenau…
   
     Nous nous tournons aujourd'hui vers sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, reconnaissant dans son témoignage de victime innocente, d'une part, l'imitation de l'Agneau immolé et la protestation élevée contre toutes les violations des droits fondamentaux de la personne ; d'autre part, le gage de la rencontre renouvelée entre juifs et chrétiens qui, dans la ligne voulue par le Concile Vatican II, connaît un temps prometteur d'ouverture réciproque. Déclarer aujourd'hui Edith Stein copatronne de l'Europe signifie déployer sur l'horizon du vieux continent un étendard de respect, de tolérance, d'accueil, qui invite hommes et femmes à se comprendre et à s'accepter au-delà des diversités de race, de culture et de religion, afin de former une société vraiment fraternelle. Puisse donc l'Europe croître ! Puisse-t-elle croître comme Europe de l'esprit, dans la ligne du meilleur de son histoire, qui trouve précisément dans la sainteté son expression la plus haute.

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Motu proprio  « Spes aedificandi » (01/10/1999), § 9 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)



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Audience générale: "Malgré nos infidélités , les dons et l'appel de Dieu sont irrévocables!"

Benoît XVI a poursuivi ce mercredi matin sa catéchèse sur de la prière au cours de l'audience générale. Il est revenu en particulier sur la seconde lettre de Saint Paul aux Corinthiens, dans lequel l'apôtre explique la présence de Dieu malgré les épreuves et le découragement. Quinze mille fidèles étaient réunis sous le soleil place Saint-Pierre. À l'issue de l'audience, Benoît XVI a de nouveau évoqué l'Émilie-Romagne, frappée par de nouveaux séismes, expirmant sa proximité spirituelle avec les blessés et ses condoléances aux familles des victimes.  

"Chers frères et sœurs, pour l’apôtre Paul la prière est une rencontre personnelle avec Dieu, un dialogue entre le oui fidèle de Dieu et l’amen confiant du croyant. Il témoigne aux Corinthiens assaillis par le doute et le découragement, que la grâce du Seigneur l’a toujours accompagné au milieu des épreuves. Même prisonnier, il reste intérieurement libre, porté par l’unique souci d’annoncer l’Évangile à tous. ‘La Parole de Dieu n’est pas enchaînée’, écrira-t-il à Tite. Paul exhorte à surmonter les difficultés, en étant uni au Christ, qui prend sur lui la souffrance et le péché du monde et apporte l’espérance et la rédemption. La consolation de Dieu nous est donnée dans la prière quotidienne. Et ainsi réconfortés, nous pouvons consoler nos frères. La foi est le don gratuit de Dieu, le oui de Dieu à l’homme dans le Christ qui nous apprend à vivre en l’aimant et en aimant nos frères. Malgré nos infidélités continuelles, ‘les dons et l’appel de Dieu sont irrévocables’ ! Ce mode d’agir de Dieu est bien différent du nôtre, chers amis. Dans nos relations avec les autres, nous avons du mal à persévérer dans l’amour gratuit, qui entraîne effort et sacrifices. Appuyons-nous sur la fidélité de Dieu qui cherche toujours à nous rejoindre. Répondons à son désir de communion avec nous par l’amen joyeux et vrai de toute notre vie."

http://www.news.va/fr/news/audience-generale-malgre-nos-infidelites-les-dons



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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "


Dernière édition par Lumen le Ven 9 Aoû 2013 - 14:47, édité 1 fois

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Ven 9 Aoû 2013 - 12:35

Cher Nicolas,
à 11h35, ne te voyant toujours pas connecté,
je t'ai devancé, mon ami.
J'espère que tu vas bien.
Amicalement. Ta soeur en Christ Lumen.


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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Sam 10 Aoû 2013 - 11:15

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 7 43550827


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samedi 10 août 2013 : Saint Laurent, diacre et martyr

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 9,6-10
.
Frères, rappelez-vous le proverbe : à semer trop peu, on récolte trop peu ; à semer largement, on récolte largement.
Chacun doit donner comme il a décidé dans son cœur, sans regret et sans contrainte ; car Dieu aime celui qui donne joyeusement.
Et Dieu est assez puissant pour vous donner toute grâce en surabondance, afin que vous ayez en toute chose et toujours tout ce qu'il vous faut, et que vous ayez encore du superflu pour faire toute sorte de bien.
L'Écriture dit en effet : L'homme qui donne aux pauvres à pleines mains demeure juste pour toujours.
Dieu, qui fournit la semence au semeur et le pain pour la nourriture, vous fournira la graine ; il la multipliera, il donnera toujours plus de fruit à ce que vous accomplirez dans la justice.



Psaume 112(111),1-2.5-6.7-8.4b.9.

Heureux qui craint le Seigneur,
qui aime entièrement sa volonté !
Sa lignée sera puissante sur la terre ;
la race des justes est bénie.

L'homme de bien a pitié, il partage ;
il mène ses affaires avec droiture.
Cet homme jamais ne tombera ;
toujours on fera mémoire du juste.

Il ne craint pas l'annonce d'un malheur :
le cœur ferme, il s'appuie sur le Seigneur.
Son cœur est confiant, il ne craint pas :
il verra ce que valaient ses oppresseurs.

Homme de justice, de tendresse et de pitié.
à pleines mains, il donne au pauvre ;
à jamais se maintiendra sa justice,
sa puissance grandira, et sa gloire !



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 12,24-26.

Quelques jours avant la Pâque, Jésus disait à ses disciples : " Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul; mais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit.
Celui qui aime sa vie la perd ; celui qui s'en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle.
Si quelqu'un veut me servir, qu'il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, mon Père l'honorera.



Une hymne Ambrosienne du Vème siècle célèbre ainsi la mémoire de saint Laurent : « La Foi des chrétiens de Rome a mis l'archidiacre Laurent au même rang de sainteté que les Apôtres pour une même couronne de martyr ».
Il est vrai que dans les premiers siècles de l’Église, saint Laurent était en grand honneur. En témoigne à Rome le fait que plus de trente églises portent son nom. La basilique construite par l’empereur Constantin à l’emplacement de sa sépulture a toujours été l’une des plus visitées par les pèlerins après les tombeaux de saint Pierre et de saint Paul.

Saint Laurent est mort martyr au temps de la persécution de Dèce en 258. Les textes de sa fête nous ramènent aux vertus qui le caractérisaient d’une façon toute particulière.
La première lecture nous dit : « L'homme qui donne aux pauvres à pleines mains demeure juste pour toujours. » Nul doute que saint Paul se réfère ici au verset suivant du psaume que la liturgie a retenu pour ce jour : « A pleines mains, il donne au pauvre ; à jamais se maintiendra sa justice, sa puissance grandira, et sa gloire ! » Saint Laurent avait, en effet, en tant que diacre la charge d’administrer les biens de l’Église et particulièrement celle de veiller aux plus nécessiteux de la communauté. Il l’assuma avec sainteté gardant toujours au cœur le souci des plus pauvres et des plus démunis. Sa passion s’en fait l’écho lorsqu’elle rapporte qu’il subit son martyre après avoir distribué aux pauvres les biens de la communauté chrétienne de Rome.

Saint Laurent vivait ainsi dans la dynamique du don qu’il allait manifester de la façon la plus haute. Il n’est pas fortuit que les textes de la liturgie de ce jour insistent sur le don. C’est là le secret de la sainteté, le témoignage de la vie divine accueillie en plénitude dans une existence. Car c’est bien la vie divine que vise à partager le chrétien. Et pour atteindre cet objectif, il n’y a qu’un chemin : celui que Jésus a ouvert devant nous en donnant sa vie par amour des pécheurs : « Celui qui aime sa vie la perd ; celui qui s'en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle. Si quelqu'un veut me servir, qu'il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, mon Père l'honorera. » (Cf. Évangile)
Il s’agit de mourir à soi pour porter un fruit de vie et un jour avoir part soi-même en plénitude à la vie même de Dieu. Jésus nous le rappelle : « Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit. » (Cf. Évangile)
Saint Laurent a compris cela et il en a témoigné jusque dans sa mort. Diacre, ministre du sang du Christ, il le fut en répandant son propre sang pour le nom du Christ.

« Seigneur, à ta suite et à l’image de saint Laurent ton martyr, donne-nous la grâce d’entrer dans la même dynamique de don de nous-mêmes. Donner par Amour est la seule chose qui puisse donner sens à toute une vie dans un monde où il ne semble y avoir d’autres valeurs que la logique du profit et de l’intérêt personnel ou de groupe. Seigneur, que ton Esprit d’Amour vienne dilater nos cœurs et ouvrir nos mains ! »

Frère Elie
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« L'homme qui donne aux pauvres à pleines mains demeure juste pour toujours » (Ps 111,9)



     Saint Laurent était diacre à Rome. Les persécuteurs de l'Église lui demandaient de livrer les trésors de l'Église ; c'est pour obtenir un vrai trésor dans le ciel qu'il a souffert des tourments dont on ne peut entendre le récit sans horreur : il a été étendu sur un gril sur un feu... Cependant, il a triomphé de toutes les douleurs physiques par la force extraordinaire qu'il puisait dans sa charité et dans le secours de Celui qui le rendait inébranlable : « C'est Dieu qui nous a faits, il nous a créés en Jésus Christ, pour que nos actes soient vraiment bons, conformes à la voie que Dieu a tracée pour nous et que nous devons suivre » (Ep 2,10).

     Voici ce qui a provoqué la colère des persécuteurs... Laurent a dit : « Faites venir avec moi des chariots sur lesquels je puisse vous apporter les trésors de l'Église. » On lui a donné des chariots ; il les a chargés de pauvres et les a fait revenir, en disant : « Voici les trésors de l'Église. »

     Rien n'est plus vrai, mes frères ; dans les besoins des pauvres se trouvent les grandes richesses des chrétiens, si nous comprenons bien comment faire fructifier ce que nous possédons. Les pauvres sont toujours devant nous ; si nous leur confions nos trésors, nous ne les perdrons pas.  

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 302, pour la fête de saint Laurent




« Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un
de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40). Les
paroles de Jésus sont claires, l’Evangile vient de nous le rappeler, il s’est identifié aux
malheureux de tous les temps, ceux d’hier, d’aujourd’hui et de demain, et
c’est sur notre capacité à les reconnaître et à les servir que nous serons jugés.

Ces paroles de Jésus n’ont pas toujours été assez prises au sérieux par les chrétiens,
mais c’est pour qu’elles le soient vraiment que se tiendra à Lourdes à l’Ascension le
rassemblement Diaconia 2013, afin que cette attention aux petits soit non seulement
l’affaire de chacun d’entre nous, mais la composante obligée de toute communauté chrétienne.

En 1996, la Lettre des évêques aux catholiques de France le rappelait, en évoquant
les trois tâches qui incombent à l’Eglise : 1. Célébrer le salut (leitourgia) ;  2. Servir
la vie des hommes (diaconia) ; 3. Annoncer l’Evangile (marturia). Et s’agissant de la
diaconie, la Lettre précisait : « La charité ne se confond pas avec l’assistance aux
situations de détresse. Car c’est une tradition bien attestée dans l’Eglise que de
s’intéresser à tout ce qui contribue au développement des potentialités de notre
société, et de soutenir la réflexion et l’action de ceux qui portent des responsabilités
publiques, surtout quand il s’agit de décider des enjeux et des finalités de la vie
économique ou de la vie politique » (p. 96).

Dès la fin du dix-neuvième siècle jusqu’à aujourd’hui, l’Eglise catholique a élaboré
une véritable doctrine sociale qui a inspiré et soutenu l’engagement de nombreux
chrétiens. Joseph Schwartz, dont nous célébrons ce soir la pâque, a fait partie de
ces prêtres qui l’ont prise au sérieux tant dans leur vie personnelle que dans leur
ministère de prêtre. Votre présence ici ce soir en témoigne, prêtres qui vous êtes
engagés un moment dans le travail professionnel, militants de l’Action Catholique
Ouvrière. Ce combat que vous avez mené et que vous menez encore est le bon,
surtout en cette période de grave crise économique et sociale.

Les Œuvres complètes de Madeleine Delbrêl, récemment publiées, évoquent en leur
tome X, la question des prêtres ouvriers qui a meurtri l’Eglise de France de 1954 à 1965
. Madeleine Delbrêl, cette femme à la fois si proche des petites gens, « Nous autres gens
des rues », et si accordée à l’Evangile, avait fait à Rome un voyage éclair uniquement pour
que cette grâce d’apostolat qui a été donnée à la France ne soit pas perdue mais gardée
dans l’unité, pour que cette grâce soit reconnue et fortifiée par l’Eglise. Grâce à sa ténacité,
grâce à celle des Cardinaux Suhard et Liénart dont des ouvrages récents viennent de
rappeler le rôle qu’ils ont alors joué, grâce à l’engagement sans tapage de nombreux prêtres
et laïcs, le Concile, notamment dans Presbyterorum Ordinis, a corrigé en 1965 les
incompréhensions et maladresses de 1954.

Dans le décret Presbyterorum Ordinis, au n°8, il est écrit : « C’est pour coopérer à la
même œuvre que tous les prêtres sont envoyés, ceux qui assurent un ministère
paroissial ou supra-paroissial comme ceux qui se consacrent à un travail scientifique
de recherche ou d’enseignement, ceux-là mêmes qui travaillent manuellement et
partagent la condition ouvrière – là où, avec l’approbation de l’autorité compétente, ce
ministère est jugé opportun – comme ceux qui remplissent d’autres tâches apostoliques
ou ordonnées à l’apostolat. Finalement, tous poursuivent le même but : construire le
Corps du Christ ; dans notre temps surtout, cette tâche réclame des fonctions multiples
et des adaptations nouvelles ».
La mention du travail manuel et du partage de la condition ouvrière, on le sait, n’est
survenue que dans l’ultime rédaction du décret, qui fut voté le 2 décembre 1965 et
promulgué le 7, la veille de la clôture du Concile. Cette mention est probablement due
au rôle alors joué par l’épiscopat français qui, à la suite d’une assemblée plénière
tenue à Rome le 23 octobre 1965, avait publié le communiqué suivant : « L’épiscopat
français se propose, avec l’accord du Saint-Siège, d’autoriser un petit nombre de prêtres à
travailler à plein temps dans les usines et sur les chantiers après une préparation appropriée ».

Joseph Schwartz fait partie des prêtres qui ont bénéficié de ces mesures et c’est
pour moi l’occasion de leur rendre hommage et de souhaiter que leur ministère
ne tombe pas dans l’oubli car les pages de l’histoire de l’Eglise de France que leurs
aînés et eux-mêmes ont écrites sont parmi les plus significatives
de l’après deuxième guerre mondiale.

Dans l’Encyclique Ecclesiam suam du 6 août 1964, le pape Paul VI avait ouvert la
voie : « On ne sauve pas le monde du dehors, disait-il, il faut comme le Verbe de Dieu
qui s’est fait homme, assimiler, en une certaine mesure, les formes de vie de ceux à qui
on veut porter le message du Christ… Il faut, avant même de parler, écouter la voix et
plus encore le cœur de l’homme… Il faut se faire les frères des hommes
du fait même qu’on veut être leurs pasteurs… » (Ecclesiam suam, n° 90).

La Première Lettre de Jean que nous avons lue en première lecture, ne nous dit-elle
pas des choses semblables :

« Parce que nous aimons nos frères,
nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie ».

« Jésus a donné sa vie pour nous.
Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères ».

« Nous devons aimer : non pas avec des paroles et des discours,
mais par des actes et en vérité ».

Bénissons Dieu, pour la vie donnée de notre ami Joseph Schwartz, prêtre pendant
près de cinquante-quatre ans, et pour ceux et celles avec qui il a œuvré.

fr. Pierre RAFFIN, o.p. Evêque de Metz


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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Message par Invité Dim 11 Aoû 2013 - 7:42

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 7 43550827

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dimanche 11 août 2013
19e dimanche du Temps Ordinaire



Livre de la Sagesse 18,6-9.

La nuit de la délivrance pascale avait été connue d'avance par nos Pères ; assurés des promesses auxquelles ils avaient cru, ils étaient dans la joie.
Et ton peuple accueillit à la fois le salut des justes et la ruine de leurs ennemis.
En même temps que tu frappais nos adversaires, tu nous appelais pour nous donner ta gloire.
Dans le secret de leurs maisons, les fidèles descendants des justes offraient un sacrifice, et ils consacrèrent d'un commun accord cette loi divine : que les saints partageraient aussi bien le meilleur que le pire ; et déjà ils entonnaient les chants de louange des Pères.



Psaume 33(32),1.12.18-19.20.22.

Criez de joie pour le Seigneur, hommes justes !
Hommes droits, à vous la louange !
Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu,
heureuse la nation qu'il s'est choisie pour domaine !

Dieu veille sur ceux qui le craignent,
qui mettent leur espoir en son amour,  
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.

Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
Que ton amour, Seigneur, soit sur nous
comme notre espoir est en toi !



Lettre aux Hébreux 11,1-2.8-19.

Frères, la foi est le moyen de posséder déjà ce qu’on espère, et de connaître des réalités qu’on ne voit pas.
Et quand l'Écriture rend témoignage aux anciens, c'est à cause de leur foi.
Grâce à la foi, Abraham obéit à l'appel de Dieu : il partit vers un pays qui devait lui être donné comme héritage. Et il partit sans savoir où il allait.
Grâce à la foi, il vint séjourner comme étranger dans la Terre promise ; c'est dans un campement qu'il vivait, ainsi qu'Isaac et Jacob, héritiers de la même promesse que lui,
car il attendait la cité qui aurait de vraies fondations, celle dont Dieu lui-même est le bâtisseur et l'architecte.
Grâce à la foi, Sara, elle aussi, malgré son âge, fut rendue capable d'avoir une descendance parce qu'elle avait pensé que Dieu serait fidèle à sa promesse.
C'est pourquoi, d'un seul homme, déjà marqué par la mort, ont pu naître des hommes aussi nombreux que les étoiles dans le ciel et les grains de sable au bord de la mer, que personne ne peut compter.
C'est dans la foi qu'ils sont tous morts sans avoir connu la réalisation des promesses ; mais ils l'avaient vue et saluée de loin, affirmant que, sur la terre, ils étaient des étrangers et des voyageurs.
Or, parler ainsi, c'est montrer clairement qu'on est à la recherche d'une patrie.
S'ils avaient pensé à celle qu'ils avaient quittée, ils auraient eu la possibilité d'y revenir.
En fait, ils aspiraient à une patrie meilleure, celle des cieux. Et Dieu n'a pas refusé d'être invoqué comme leur Dieu, puisqu'il leur a préparé une cité céleste.
Grâce à la foi, quand il fut soumis à l'épreuve, Abraham offrit Isaac en sacrifice. Et il offrait le fils unique, alors qu'il avait reçu les promesses
et entendu cette parole : C'est d'Isaac que naîtra une descendance qui portera ton nom.
Il pensait en effet que Dieu peut aller jusqu'à ressusciter les morts : c'est pourquoi son fils lui fut rendu ; et c'était prophétique.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,32-48.

Jésus disait à ses disciples : « Sois sans crainte, petit troupeau, car votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume.
Vendez ce que vous avez et donnez-le en aumône. Faites-vous une bourse qui ne s'use pas, un trésor inépuisable dans les cieux, là où le voleur n'approche pas, où la mite ne ronge pas.
Car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.
Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées.
Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera à la porte.
Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour.
S'il revient vers minuit ou plus tard encore et qu'il les trouve ainsi, heureux sont-ils !
Vous le savez bien : si le maître de maison connaissait l'heure où le voleur doit venir, il ne laisserait pas percer le mur de sa maison.
Vous aussi, tenez-vous prêts : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Fils de l'homme viendra. »
Pierre dit alors : « Seigneur, cette parabole s'adresse-t-elle à nous, ou à tout le monde ? »
Le Seigneur répond : « Quel est donc l'intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de ses domestiques pour leur donner, en temps voulu, leur part de blé ?
Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail.
Vraiment, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens.
Mais si le même serviteur se dit : 'Mon maître tarde à venir', et s'il se met à frapper serviteurs et servantes, à manger, à boire et à s'enivrer,
son maître viendra le jour où il ne l'attend pas et à l'heure qu'il n'a pas prévue ; il se séparera de lui et le mettra parmi les infidèles.
Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n'a pourtant rien préparé, ni accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups.
Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n'en recevra qu'un petit nombre. A qui l'on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l'on a beaucoup confié, on réclamera davantage.



La liturgie de ce 19ème dimanche du temps ordinaire aborde un point particulièrement important pour notre vie et notre témoignage chrétiens. Que de fois n’entendons-nous pas dire autour de nous : « En quoi la venue de votre Christ a-t-elle changé la face du monde ? » Assurément, les hommes poursuivent leurs guerres fratricides ; aujourd’hui comme hier ils prônent l’injustice au mépris du droit des plus faibles ; la paix universelle demeure une utopie. Et pourtant dans la foi nous savons que tout a changé depuis que Jésus ressuscité a inauguré le Royaume : « la nuit de la délivrance pascale » (1ère lect.) annonce le retour glorieux et définitif du Seigneur. Il est venu dans la chair, il demeure au cœur de l’Église par son Esprit, « il viendra dans la gloire, juger les vivants et les morts ; et son Règne n’aura pas de fin ».

Certes, la plupart d’entre nous meurent « sans avoir connu la réalisation des promesses ; mais nous l’avons vue et saluée de loin » (2nd lect.). Notre foi est précisément fidélité à cette promesse, à cet à-venir qui oriente toute notre vie, et fait de nous d’infatigables pèlerins du Royaume. Chaque Eucharistie relance notre marche : Jésus y vient vers nous, pour nous attirer à sa suite, nous qui sommes « des étrangers et des voyageurs sur cette terre », en recherche « d’une patrie meilleure, celle des cieux » (Ibid.). Jour après jour, nous pouvons poursuivre notre route et accélérer le pas sur le chemin d’éternité, dans la mesure même de l’accueil que nous réservons, dans la foi, au Christ ressuscité. Car « la foi est le moyen de posséder déjà ce qu’on espère et de connaitre des réalités qu’on ne voit pas » (Ibid.). A condition bien sûr que ce soit une foi vivante et agissante par la charité (cf. Ga 5, 6), c'est-à-dire brûlante d’un ardent désir de communion, « car là où est notre trésor, là aussi sera notre cœur ».

La vie chrétienne authentique est une vie toute tendue vers le Seigneur qui vient, vécue dans une attente ardente de son retour : « Maranatha ! Viens Seigneur Jésus ! » (Ap 22, 20). C’est bien ce que nous enseigne Jésus lui-même dans l’Évangile de ce jour, qui se présente comme une suite d’exhortations insistantes à la vigilance : « Restez en tenue de service et gardez vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur Maître à son retour des noces pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Tenez-vous prêts ».

Cette attente n’est pas pour autant passive : « l’intendant fidèle et sensé » est celui « que son maître, en arrivant, trouvera à son travail ». La tâche qui lui est confiée, n’est autre que le service de la charité, à l’exemple de son Seigneur. D’ailleurs à son retour, celui-ci reprendra au milieu des siens, sa place de serviteur : « il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour ». Telle est bien la logique du Royaume annoncée par le Christ : « les rois des nations païennes leur commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs. Pour vous, rien de tel ! Au contraire, le plus grand d’entre vous doit prendre la place du plus jeune, et celui qui commande, la place de celui qui sert. Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien, je suis au milieu de vous comme celui qui sert » (Lc 22, 25-27).

A l’image de son Maître, le chrétien est appelé à devenir serviteur de la charité, en se mettant au service de ses frères dans la gratuité d’un amour désintéressé, ne cherchant rien d’autre que de hâter l’avènement du Royaume en obéissant à la Parole de son Seigneur. Pour garder une telle orientation de vie au milieu des sollicitations du monde, il est indispensable de « tendre vers les réalités d’en haut, et non pas vers celles de la terre. En effet, nous sommes morts avec le Christ, et notre vie reste cachée avec lui en Dieu. Quand paraîtra le Christ, notre vie, alors nous aussi nous paraîtrons avec lui en pleine gloire » (Col 3, 2-4).

Le plus sûr moyen d’échapper à la triple convoitise dont parle Saint Jean - « les désirs égoïstes de la nature humaine, les désirs du regard, l’orgueil de la richesse » (1 Jn 2, 16) - est encore de nous désencombrer de ce qui risque de nous détourner du Royaume, que « notre Père a trouvé bon de nous donner » : « vendez ce que vous avez, nous conseille Jésus, et donnez-le en aumône ». En clair : ne vous considérez pas propriétaires de vos biens, mais comme des « intendants fidèles et sensés », soyez responsables de ce qui vous est confié ; ayez le souci de vivre la dimension de partage, comme il convient au sein d’une même famille, puisque vous êtes « de la maison de Dieu » (Ep 2, 19). C’est ainsi que nous témoignerons à notre mesure, de la nouveauté déconcertante qui a surgi en ce monde depuis que le Christ ressuscité a répandu son Esprit de charité dans le cœur de ceux qui croient en lui.

L’Église ne fait mémoire des événements fondateurs de son histoire, que pour mieux orienter sa marche vers Dieu. Comme le disait joliment le Bienheureux pape Jean XXIII : « L'Église n'est pas un musée d'archéologie, mais la fontaine au milieu du village qui donne l'eau vive aux hommes d'aujourd'hui, comme elle l'a donnée à ceux d'autrefois ». Cette eau vive n’est autre que la charité, dont les hommes ont soif, aujourd’hui comme hier, mais que seul le Christ peut leur donner, ainsi que ceux qui croient en son amour : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive, celui qui croit en moi ! Comme dit l’Écriture : “Des fleuves d’eau vive jailliront de son cœur” » (Jn 7, 38).

« Seigneur accorde-nous une grâce de vigilance intérieure ; que nous puissions t’attendre avec une sainte impatience, comme on attend le retour d’un enfant, d’un ami, d’un époux. Que l’espérance de ton retour imminent nous garde éveillés dans la foi, et animés d’un zèle ardent au service de nos frères. »

Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson


 
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 7 Apres-10

« Les intendants du mystère de Dieu »


     Le Seigneur a dit, voulant montrer le devoir spécial des serviteurs qu'il a mis à la tête de son peuple : « Quel est donc l'intendant fidèle et sensé à qui le maître de maison a confié la charge de sa famille pour lui donner en temps voulu la mesure de blé ? Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera occupé à ce travail. » Qui est ce maître de maison ? Le Christ, sans aucun doute, puisqu'il a dit à ses disciples : « Vous m'appelez Maître et Seigneur, et vous avez raison, car vraiment je le suis » (Jn 13,13). Et quelle est cette famille ? C'est évidemment celle que le Seigneur lui-même a rachetée... Cette famille sainte est l'Église catholique qui se répand dans le monde entier par sa grande fécondité, et qui se glorifie d'avoir été rachetée par la rançon du sang de son Seigneur. Comme lui-même l'a dit : « Le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude » (Mc 10,45). Il est aussi le bon pasteur, qui a « donné sa vie pour ses brebis » (Jn 10,11)...

     Mais qui est cet intendant, qui doit être en même temps fidèle et sensé ? L'apôtre Paul nous le montre lorsqu'il dit, à propos de lui-même et de ses compagnons : « Que l'on nous regarde comme les serviteurs du Christ et les intendants des mystères de Dieu. Et ce que l'on demande aux intendants, c'est de se montrer fidèles » (1Co 4,1-2). Mais personne d'entre nous ne doit penser que les apôtres sont les seuls à avoir reçu la charge d'intendants...; les évêques aussi sont des intendants, lorsque Paul dit : « Il faut que l'évêque soit irréprochable, en sa qualité d'intendant de Dieu » (Tt 1,7).

     Nous, les évêques, sommes donc les serviteurs du maître de maison, nous sommes les intendants du Seigneur, nous avons reçu la mesure de blé que nous devons vous distribuer

Saint Fulgence de Ruspe (467-532), évêque en Afrique du Nord
Homélie 1, sur les serviteurs du Seigneur ; CCL 91A, 889 (trad. bréviaire Commun pasteurs)




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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
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