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Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Dim 15 Sep 2013 - 12:33

Bonjour Lumen    Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Very Happy 

Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière   sunny
 

Bible Church Croix Dove 

****

Méditation sur l’ évangile de ce jour :


La miséricorde d'un Père



Prière d'introduction

Jésus, je renouvelle mon espérance, ma foi et mon amour passionné pour toi dans cette méditation. Je veux te remercier de cette occasion de te rencontrer et de passer un moment avec toi.

Demande


Seigneur, augmente ma capacité à aimer.

Points de réflexion

1. La miséricorde en abondance.

La miséricorde "trop clémente" du père en cette parabole nous scandalise. Le fils a gaspillé l’héritage familial aux quatre vents, sans le moindre souci pour les conséquences et voilà que son père lui pardonne sans même lui faire le plus léger reproche. Mais le pardon immédiat et total du père a sa source en une bienveillance constante et patiente. Il montre son pardon, en parole et en pensée. Pour les yeux humains, cette attitude est incompréhensible. Cependant, pour nous, elle est merveilleuse puisque nous en bénéficions. C’est la réponse de Dieu le Père à tout pécheur repentant. C’est ainsi que Dieu m’accueille quand je me tourne vers lui dans le sacrement de la réconciliation.

2. Objet de la miséricorde de Dieu.

Le père est resté à la fenêtre pendant des jours et des jours dans une attente patiente du retour de son fils. Le fils a du penser qu’il était "dans le pétrin" en remontant lentement le chemin familier qui menait vers la maison paternelle. Il pouvait légitimement s’attendre à ce que son père prépare un long discours plein de reproches. En cette parabole, cependant, Jésus nous dévoile la miséricorde du cœur paternel de notre Père céleste. Le père était prompt à pardonner parce que son amour est illimité et se donne sans poser de conditions.

3. Un cadeau de miséricorde.

En cherchant le pardon de Dieu, je n’aurai pas besoin d’aller loin ou chercher longtemps pour le découvrir. L’amour de Dieu est disponible de manière tangible. Que ma prochaine confession soit une fête aussi joyeuse que l’accueil tendre du père dans la parabole. Pour rendre cette rencontre riche et féconde, l’Église recommande que nous nous préparions au sacrement en examinant notre conscience, en stimulant dans notre cœur une douleur vive pour les offenses commises, en prenant la résolution d’éviter le péché à l’avenir, en admettant tous nos péchés et en accomplissant la pénitence que le prêtre nous donne. Le Seigneur attend ardemment mon retour. Pourquoi tarder ?

Dialogue avec le Christ

Père très bon, je ne sais pas pourquoi je n’ai pas toujours cru en ta miséricorde. Trop souvent je me suis détourné de ton amour et de ton pardon. Seigneur, viens dans mon cœur changer ma façon de vivre. Donne-moi les grâces pour être ardent dans mon désir de faire ta volonté. Garde-moi près de toi, en toutes circonstances, jusqu’à ce que nous embrassions et célébrions notre union dans le ciel. Mon retour sera alors cent fois plus joyeux encore que le retour de ce fils prodigue. Merci Jésus de ton cœur tendre et compatissant.

Résolution


Je me préparerai à recevoir le sacrement de la réconciliation en faisant un examen de conscience sincère.


SOURCE : Catholique.org



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Maud
Maud
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Lun 16 Sep 2013 - 9:55

Bonjour Maud, 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 43550827


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 Images53

lundi 16 septembre 2013, Saints Corneille, pape, et Cyprien, évêque, martyrs
Saints Corneille, pape, et Cyprien, évêque, martyrs:
Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 2,1-8.

J'insiste avant tout pour qu'on fasse des prières de demande, d'intercession et d'action de grâce pour tous les hommes,
pour les chefs d'État et tous ceux qui ont des responsabilités, afin que nous puissions mener notre vie dans le calme et la sécurité, en hommes religieux et sérieux.
Voilà une vraie prière, que Dieu, notre Sauveur, peut accepter,
car il veut que tous les hommes soient sauvés et arrivent à connaître pleinement la vérité.
En effet, il n'y a qu'un seul Dieu, il n'y a qu'un seul médiateur entre Dieu et les hommes : un homme, le Christ Jésus,
qui s'est donné lui-même en rançon pour tous les hommes. Au temps fixé, il a rendu ce témoignage
pour lequel j'ai reçu la charge de messager et d'Apôtre - je le dis en toute vérité - moi qui enseigne aux nations païennes la foi et la vérité.
Je voudrais donc qu'en tout lieu les hommes prient en levant les mains vers le ciel, saintement, sans colère ni mauvaises intentions.



Psaume 28(27),1ab.2.7.8-9.

Ne reste pas sans me répondre.
Entends la voix de ma prière quand je crie vers toi,
quand j'élève les mains vers le Saint des Saints !
Le Seigneur est ma force et mon rempart ;
à lui, mon cœur fait confiance :
il m'a guéri, ma chair a refleuri,
mes chants lui rendent grâce.

Le Seigneur est la force de son peuple,
le refuge et le salut de son messie.
Sauve ton peuple, bénis ton héritage,
veille sur lui, porte-le toujours.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 7,1-10.

Après avoir achevé tout son discours devant le peuple, Jésus entra dans la ville de Capharnaüm.
Un centurion de l'armée romaine avait un esclave auquel il tenait beaucoup ; celui-ci était malade, sur le point de mourir.
Le centurion avait entendu parler de Jésus ; alors il lui envoya quelques notables juifs pour le prier de venir sauver son esclave.
Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient : « Il mérite que tu lui accordes cette guérison.
Il aime notre nation : c'est lui qui nous a construit la synagogue. »
Jésus était en route avec eux, et déjà il n'était plus loin de la maison, quand le centurion lui fit dire par des amis : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.
Moi-même, je ne me suis pas senti le droit de venir te trouver. Mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri.
Moi qui suis un subalterne, j'ai des soldats sous mes ordres ; à l'un, je dis : 'Va', et il va ; à l'autre : 'Viens', et il vient ; et à mon esclave : 'Fais ceci', et il le fait. »
Entendant cela, Jésus fut dans l'admiration. Il se tourna vers la foule qui le suivait : « Je vous le dis, même en Israël, je n'ai pas trouvé une telle foi ! »
De retour à la maison, les envoyés trouvèrent l'esclave en bonne santé.



Jésus annonce sans se lasser la Bonne Nouvelle de la réconciliation des hommes -de tous les hommes - avec Dieu, et l’avènement du Royaume de l’amour. Le chemin de la paix s’ouvre devant les hommes de toute race, langue et culture qui reconnaissent Dieu pour Père, certifiant ainsi la vérité de la Parole de son Envoyé venu rassembler ses enfants dispersés. Cette proclamation de l’universalité du salut n’est pas étrangère à la tradition juive, bien au contraire : le Messie devait précisément ouvrir l’espérance d’Israël à tous les peuples. Mais les scribes et les pharisiens ne sont pas disposés à reconnaître en Jésus celui qui devait venir : il est plus facile d’annoncer l’avènement d’un envoyé de Dieu dans un lointain futur, que de discerner sa présence actuelle - ce qui implique de se soumettre à sa Parole. Quant à la foule, elle ne suit pas Jésus pour des raisons théologiques mais pour obtenir de lui les grâces de guérison qu’il dispense si généreusement.

« Après avoir achevé tout son discours » : Jésus semble avoir épuisé tous ses arguments pour convaincre ses interlocuteurs de la radicale nouveauté que sa venue introduit dans le monde, mais en vain. Il retourne à Capharnaüm, cité cosmopolite à la frontière du monde païen ; ville à la population mélangée, que les juifs pieux évitaient de fréquenter, mais où Notre-Seigneur semble avoir installé son QG pour bien signifier la dimension universelle de son message et de son ministère.

Le centurion romain est informé de l’arrivée du maître. Probablement guettait-il son retour. Un de ses serviteurs
« auquel il tenait beaucoup » est gravement malade et même « sur le point de mourir ». Si les hommes ont du mal à se reconnaître frères dans le partage du même don de la vie, par contre nous sommes bien obligés d’admettre que nos chemins convergent au même rendez-vous de la mort. Cette destinée commune suscite une sorte de fraternité dans la détresse qui relativise bien des oppositions et parvient même à jeter des ponts sur des abimes jusque-là infranchissables. Qu’y a-t-il de commun entre ce soldat de l’armée occupante et ce prédicateur itinérant nommé Jésus ? Entre ce païen idolâtre et ce rabbi juif ? Rien apparemment ne les rapproche. Et pourtant ils sont mystérieusement unis par un lien bien plus fort que ce qui les sépare, car ce lien n’est autre que la charité ; et c’est autour d’un malade - d’un mourant - que ce lien va se révéler. Cet étranger se fait du souci pour son esclave - un homme qui par définition ne bénéficie d’aucun droit - il cherche comment lui venir en aide, fût-ce en sollicitant l’intervention de ce rabbi juif dont il a entendu parler. La relation d’amour qui l’unit à son serviteur, trahit que ce païen a gardé son cœur ouvert à la grâce ; aussi Jésus va-t-il répondre à son appel pour achever ce que l’Esprit Saint avait commencé en lui.

Cet homme est probablement ignorant de la religion juive mais il est néanmoins informé des us et coutumes des pharisiens pour lesquels il a construit une synagogue. Aussi va-t-il pousser la délicatesse jusqu’à éviter à Jésus de se rendre
« impur » en entrant sous son toit - le toit d’un païen. Ce qui implique que pour lui la présence physique du Maître n’est pas nécessaire pour opérer la guérison escomptée. Il ne considère donc pas Jésus comme un thaumaturge, même exceptionnel, car les guérisseurs de l’époque exigeaient de faire leurs passes et de prononcer leurs incantations sur le malade. Cet homme aurait-il perçu intuitivement que l’autorité de la Parole de Notre-Seigneur et la force qui émanent de sa personne sont d’une autre nature que les pouvoirs occultes mis en œuvre par les thaumaturges ? Son cœur compatissant a perçu en un instant ce que les scribes et pharisiens refusaient d’entendre : l’action de Jésus ne procède pas de ses seules forces humaines, mais il parle et agit dans la puissance divine de l’Esprit Saint et cette force surnaturelle est entièrement au service de l’amour.

Le centurion ne sait probablement pas en quoi consiste le
« Royaume de Dieu » attendu par les juifs et il ignore à quels critères devait répondre le Messie lorsqu’il viendrait. Mais il a perçu à la lumière de l’Esprit de charité, qu’en Jésus un monde nouveau a fait irruption, que Dieu a visité son peuple : « Seigneur je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit mais dis seulement un mot et mon serviteur sera guéri ». Cette émouvante confession de foi, humble et sincère, toute empreinte de respect, voire même d’adoration, a traversé l’histoire : chaque jour nous la reprenons au moment de recevoir Jésus Eucharistie qui vient au-devant de nous pour nous guérir de la maladie mortelle du péché. Puissions-nous prononcer ces quelques mots avec les mêmes dispositions de cœur que ce centurion païen visité par l’Esprit.

« Seigneur, Père très saint, tu es le “seul Dieu” et “il n’y a qu’un seul médiateur entre toi et les hommes : un homme, le Christ Jésus qui s’est donné lui-même en rançon pour tous les hommes” (1ère lect.). Nous t’en supplions humblement : envoie dans nos cœurs l’Esprit de charité, que nous puissions reconnaître le visage du Christ en celui de nos frères, quelle que soit leur race, leur culture ou leur religion. Alors “il n’y aura plus ni juif ni païen, il n’y aura plus ni esclave ni homme libre, car tous nous ne ferons plus qu’un dans le Christ Jésus” (Ga 3, 28) Notre-Seigneur. »

Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 Jesus-14

JE N’AI TROUVÉ CHEZ PERSONNE UNE SI GRANDE FOI

_______________________________________________________________________________
Yves I-Bing Cheng, M.D., M.A.
www.entretienschretiens.com

Le Seigneur Jésus accueille toute personne qui place sa confiance en lui, peu importe la distance ou les obstacles qui semblent empêcher un tel rapprochement. Lorsqu’un centurion alla à sa rencontre, Jésus l’a reçu avec joie et a fait l’éloge de sa foi. Ce passage se trouve en Matthieu 8.5-13. Il s’agit d’un texte important pour notre compréhension de la foi de même que pour notre compréhension de la personne du Christ. Nous verrons dans cette leçon que la foi et Jésus sont intimement liés. On ne peut pas et on ne doit pas les séparer. Lisons ensemble ce passage.

Un homme exceptionnel

Examinons le déroulement des faits dans cette histoire. L’incident prend place en Israël dans un village appelé Capernaüm. Capernaüm était un village prospère, situé sur le rivage nord-ouest de la mer de Galilée et dans lequel était stationnée une garnison romaine. Nous faisons alors la connaissance d’un centurion. Dans l’armée romaine, le centurion était un officier qui avait la responsabilité d’environ cent hommes. Plusieurs centurions sont mentionnés dans le NT et curieusement ils sont tous présentés sous un jour favorable. C’était généralement des hommes remarquables, probablement parce que l’armée les sélectionnait selon des critères très stricts.

Le centurion dont il est question en Matthieu 8 en est un exemple. C’était vraiment un homme avec des vertus exceptionnelles. À mesure que nous avancerons dans cette leçon, nous allons découvrir chez cet officier plusieurs qualités qui intéresseront tous ceux qui entretiennent une relation personnelle avec le Seigneur.

Jésus fait une déclaration importante et unique à propos de cet homme. Ce centurion est la seule personne dans tout le NT qui, par son attitude, a poussé Jésus à faire le commentaire suivant : ‘La foi qui anime cet homme est tout à fait remarquable. Je n’ai rien vu de semblable, pas même en Israël.’ Cette remarque devrait susciter en nous certaines questions. Qu’est-ce qui a motivé Jésus à faire un tel compliment à un païen? En quoi sa foi était-elle si extraordinaire aux yeux de Jésus?

Une foi unique

En s’approchant de Jésus, le centurion espérait recevoir de l’aide. Son serviteur était très malade et il pensait sincèrement que Jésus pourrait le guérir. On doit convenir que cette conviction n’avait, en soi, rien de remarquable. De nombreuses personnes, bien avant lui, avaient déjà manifesté une telle croyance. Elles étaient sûres que Jésus pouvait vaincre la maladie. Ainsi le NT rapporte des incidents où des individus se sont approchés de Jésus avec leur propre problème physique ou avec des personnes malades en nourrissant l’espoir d’être les témoins d’une miraculeuse guérison. De toute évidence, ces gens croyaient que Jésus avait le pouvoir de les guérir. Qu’est-ce qu’il y avait donc de si remarquable dans la foi du centurion?

Nous remarquons qu’il exprima sa confiance en Jésus en disant, ‘Seigneur, tu n’as qu’à dire un seul mot et mon serviteur sera tout de suite guéri.’ On ne peut pas afficher une telle conviction sans avoir la foi. Mais encore une fois, qu’est-ce qui fait qu’elle soit si admirable? D’ailleurs l’évangile de Matthieu nous raconte d’autres événements où Jésus a guéri un malade par la seule puissance de sa parole. Par exemple, en Matthieu 9.6-7, nous lisons ces mots. Jésus dit au paralytique, Lève–toi, prends ton lit, et va dans ta maison. Et il se leva et s’en alla dans sa maison. En Matthieu 15.28, le Seigneur Jésus dit à une femme cananéenne, Femme, ta foi est grande; qu’il te soit fait comme tu veux. Et, à l’heure même, sa fille fut guérie. En quoi la foi du centurion était-elle si exceptionnelle pour que Jésus aille jusqu’à dire, ‘Une telle foi, je n’en ai jamais vue, pas même en Israël.’

Notez la remarque de Jésus, Pas même en Israël. Pourquoi Jésus a-t-il ajouté ces mots? Parce que les Israélites ont grandi avec la parole de Dieu depuis leur tendre enfance. Tout le monde en Israël était familier avec la parole de Dieu. S’il y a un endroit où on s’attend à trouver la foi en Dieu, c’est bien en Israël. Étonnamment, Jésus trouva chez ce militaire romain, cet étranger, ce non-Juif, une foi si grande qu’elle était unique. Même parmi le peuple de Dieu, il n’a rien vu de semblable.

Compassion

Alors qu’est-ce qu’il y a de si extraordinaire dans la foi de ce païen? Tout d’abord, soulignons cet aspect inhabituel, i.e., inhabituel pour un officier romain. Pourquoi était-il si préoccupé par la santé de son serviteur? À cette époque, on traitait un serviteur comme un bien de consommation. Le maître pouvait se servir de lui comme bon lui semblait sans avoir de comptes à rendre à qui que ce soit. S’il travaille bien, vous le gardez. Si son travail ne vous satisfait pas, vous n’avez qu’à vous en débarrasser. Il n’en tient qu’à vous. Ce serviteur, atteint de paralysie, était devenu complètement inutile pour son maître. Il aurait été bien plus simple d’ignorer son état et de le laisser mourir. Mais le centurion s’est soucié de son serviteur. Il en a pris soin et désirait ardemment qu’il se rétablisse. Il est la seule personne dans la Bible qui s’approcha de Jésus au nom d’un esclave dans l’espoir d’une guérison. Nous voyons habituellement des parents emmener leurs enfants, ou des gens emmener leurs amis. Mais ce centurion se présenta dans l’intérêt de son serviteur. Normalement un officier ne s’occupe pas ainsi d’un serviteur. Sa compassion le fit réagir différemment. Il osa ainsi aborder Jésus pour implorer la guérison de son serviteur paralysé. On peut dire de lui qu’il était un individu particulièrement aimant et plein de compassion.

La deuxième chose que nous remarquons chez cet homme est son amour pour les Juifs. Ceci, encore une fois, est tout à fait inhabituel pour un gentil. Il est écrit dans le passage parallèle en Luc 7.5, Car il aime notre nation, et c’est lui qui a bâti notre synagogue. Il n’était pas commun pour un païen, encore moins pour un officier romain, de s’intéresser aux Juifs en leur accordant un tel bienfait.  Les Juifs détestaient les Romains et les Romains détestaient les Juifs. Juifs et gentils ne voulaient pas avoir de relations entre eux. Ce centurion n’était pas un païen comme les autres. Il aimait le peuple juif. Il portait un tel intérêt à l’égard des Juifs qu’il a voulu faire quelque chose pour encourager leur pratique religieuse. Alors il décida de faire construire une synagogue à ses frais. Derrière cet acte de générosité, il y avait une grande audace. En effet, il faut comprendre que si les païens avaient en aversion les Juifs, c’était justement parce que ces derniers avaient la réputation de se montrer arrogants sur le plan de leurs convictions religieuses. Ils se croyaient au-dessus de toutes les nations par leur soi-disant spiritualité. Très peu de Juifs croyaient en Jésus. Mais ce centurion, cet étranger, a eu la hardiesse de confesser ouvertement sa foi en Christ parmi les Juifs.

Humilité

En réponse à la requête de ce soldat romain, Jésus offrit de se rendre à son domicile pour guérir son serviteur. Mais le centurion déclina cette proposition. Il s’expliqua en disant simplement, ‘Je ne suis pas digne que tu entres chez moi.’ Remarquez ceci. Il n’a pas dit, ‘Mon serviteur n’est pas digne que tu viennes.’ Il a plutôt dit, ‘Je ne suis pas digne.’ Comment pouvait-il dire cela? Tout Juif était sous la domination du gouvernement de Rome. Or il était un citoyen romain. Ce sont les Juifs qui devraient s’abaisser, et non pas lui. Et on ne parlait pas d’un citoyen romain ordinaire. Il était un officier romain qui avait cent hommes sous ses ordres. Selon la hiérarchie sociale, ce centurion occupait un rang de beaucoup supérieur à ce pauvre prédicateur nazaréen. Et pourtant, malgré l’importance de son statut social, il a perçu quelque chose en Jésus qui l’a incité à dire, ‘Seigneur, je ne suis pas digne de t’accueillir dans ma maison.’

Puis nous découvrons cette étonnante explication. Le centurion précise ce qu’il a vu en Jésus. Il dit, ‘Je suis aussi un homme investi d’autorité. Je n’ai qu’à dire à un de mes soldats, ‘Va!’ et il va. À un autre, je lui dis, ‘Viens!’ et il vient.’ Voilà les propos d’un homme dont le métier consiste à diriger des combattants. Il n’est pas inhabituel qu’un officier, ayant passé sa vie dans l’armée à commander, voit sa fonction se transformer en un trait de caractère. Pour un homme accoutumé à exercer son autorité sur un champ de bataille, nous sommes surpris par son humilité quand il dit à Jésus, ‘Je ne suis pas digne que tu viennes chez moi.’

Qu’a-t-il discerné en Jésus? Il a reconnu en Jésus son supérieur. Par sa fonction de centurion, il avait cent hommes sous son autorité. Ses soldats lui obéissaient au doigt et à l’œil. Il n’avait qu’à donner un ordre et il savait que tout sera fait selon ses instructions. Il a toutefois reconnu que son pouvoir de commandement ne pouvait pas se comparer à celui de Jésus. Jésus exerce son autorité non pas sur quelques hommes seulement mais sur tout ce qui existe. Il ouvre la bouche et tout lui obéit. Il dit, ‘Je donne des ordres à mes hommes et ils m’obéissent. Mais toi, Seigneur, tu peux donner des ordres à toute la création, à cette maladie par exemple. Tu ordonnes à cette maladie de disparaître et elle disparaîtra. J’ai une centaine d’hommes sous mon commandement. Mais dans ton cas, tout l’univers est sous ton autorité. Tu es le chef de toute principauté et de tout pouvoir.  Tu n’as qu’à dire un mot, et je sais que ce sera accompli.’ Son serviteur était sur le point de mourir et il dit à Jésus, ‘Je sais que tes paroles ont autorité sur la maladie de mon serviteur. Tu as le pouvoir de dire à la mort, ‘Recule!’ et la mort quittera son corps.’ Quelle belle démonstration de confiance! Comment ce païen a-t-il pu acquérir une si grande foi? Il n’y avait personne en Israël qui avait une foi semblable.

Un homme plein de foi

Ce centurion était un homme rempli de foi et sa foi était centrée sur la personne du Christ. Il est écrit en Hébreux 11.6 que, Sans la foi il est impossible de lui plaire ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que (1) Dieu est, et (2) qu’il est le rémunérateur de ceux qui le recherchent. On peut dire que ce centurion illustre bien cette définition de la foi.

Celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu est. Avoir la foi, c’est croire que ‘Christ est.’ C’est croire que Jésus est le Seigneur des seigneurs et que tout dans l’univers est soumis à son autorité. Remarquez encore la portée de la déclaration du centurion. ‘En prononçant quelques paroles, mes soldats exécutent aussitôt mes ordres, même si cela signifie qu’ils risquent d’y laisser leur vie.’ La vie de chacun de ses soldats était entre ses mains. Il avait à toute fin pratique le droit de vie ou de mort sur eux car sur un champ de bataille, l’autorité du commandant était quasi absolue. Il est, pour ainsi dire, dans la même position que Dieu, ayant le pouvoir d’envoyer ses soldats vers la mort si c’était nécessaire. Vous voyez la comparaison que fait le centurion? Il dit à Jésus, ‘Seigneur, tu es au-dessus de tout. Je suis moi-même soumis à mes supérieurs. Si moi je suis obéi, combien plus en est-il de toi dont l’autorité dans l’univers est absolue. Dis seulement un mot et les puissances de la nature t’obéiront.’

Celui qui s’approche de Dieu croie qu’il est le rémunérateur de ceux qui le recherchent. Avoir la foi, c’est croire que Christ est le rémunérateur de ceux qui le cherchent de tout leur cœur. Le centurion a recherché Jésus en ayant confiance qu’il pourra l’aider dans ses besoins. Il a dû surmonter des obstacles sociaux car un Romain ne demande pas de l’aide à un Juif. En effet, il n’était pas acceptable socialement qu’un païen aborde un Juif, et le fait qu’il soit un officier romain rendait la situation encore plus inusitée. Il lui a fallu donc beaucoup de courage et d’humilité pour s’approcher de Jésus. Mais il était prêt à se rendre jusqu’au bout même au risque d’être l’objet de médisances. Il alla vers le Seigneur avec la conviction de quelqu’un qui sait qu’il trouvera des bénédictions divines. Le chrétien fait de même lorsqu’il a ‘faim et soif de la justice’ (Matthieu 5.6), lorsqu’il ‘cherche premièrement le royaume de Dieu et sa justice’ (Matthieu 6.33), lorsqu’il ‘demande … cherche … et frappe’ (Matthieu 7.7), ou lorsqu’il ‘prie et jeûne,’ i.e., lorsqu’il persévère dans la prière (Matthieu 17.21).

Dis seulement un mot

Dans ce récit, la foi est décrite comme étant une confiance absolue et pragmatique en la puissance de Jésus. Remarquez cette phrase remplie de conviction : ‘Dis seulement un mot.’ Non seulement le centurion avait-il confiance en l’autorité et la puissance des paroles de Jésus, mais il était aussi convaincu que la présence de Jésus auprès de son serviteur n’était pas nécessaire pour qu’il soit guéri. La plupart des gens qui allaient vers Jésus dans l’espoir de recouvrer la santé essayèrent d’être à la portée de sa main car ils croyaient qu’un contact physique devait s’établir. Or le centurion pensait différemment. Ses paroles montraient qu’il avait la ferme conviction que la puissance de Jésus n’est pas limitée dans l’espace. ‘Mon serviteur se meurt. Mais je sais que tu n’as qu’à prononcer un seul mot, et il se relèvera.’

Cette première guérison à distance rapportée par les évangiles nous permet de faire l’observation suivante concernant l’intercession du croyant. Le serviteur a été guéri par Jésus sur la base de la foi du centurion, et non pas sur celle du serviteur. Jésus n’a pas demandé au centurion, ‘Est-ce que ton serviteur croit en moi?’ Si le serviteur fut guéri, c’est en réponse à la foi du centurion. On en déduit qu’une personne dans le besoin peut être aidée sur la base de la foi d’une autre personne. Il est vrai que Dieu demande à chacun de placer une confiance personnelle en Jésus. Mais il n’en demeure pas moins que certains peuvent bénéficier d’une intervention divine qui a été sollicitée par la foi de ceux qui prient Dieu. Cet incident devrait nous encourager à prier davantage pour les autres.

Le Seigneur Jésus s’étonna de la grande foi du centurion. C’est un mot dont la signification laisser transpirer une certaine intensité. Il n’y a qu’un autre passage dans le ministère de Jésus où il est dit qu’il était dans l’étonnement. Il s’agit de Marc 6.6 et on lit que Jésus ‘s’étonnait de l’incrédulité des Juifs.’ Jésus a ouvert son cœur à ce centurion et l’a accueilli à bras ouverts même si socialement c’était inacceptable. Il faut se rappeler que ce militaire était un Romain, citoyen de la nation qui contrôlait le peuple juif.

Réveil spirituel chez les païens

Jésus continua à parler de la foi en révélant à ses auditeurs que dans le futur, il y aura un réveil spirituel parmi les païens. Plusieurs d’entre eux iront vers Jésus par la foi, tout comme le centurion l’avait fait. Ils viendront de toutes les parties du monde, de l’est et de l’ouest, pour se joindre à Abraham, Isaac et Jacob dans le royaume des cieux. C’est presque inimaginable! Comment peut-on penser que des Juifs et des païens puissent prendre place ensemble autour d’une table pour jouir des délices du royaume? Les Juifs considéraient qu’il était répréhensible pour eux de manger avec des non-Juifs (Actes 11.3). Et voilà que Jésus leur annonce cette troublante prédiction : un jour, des païens s’assiéront avec les patriarches juifs autour de la même table lors d’un festin.

L’est et l’ouest sont bien sûr deux points cardinaux opposés. Ils indiquent ici les régions les plus éloignées, i.e., le monde entier. Il faut aussi le comprendre dans leur sens figuré. Jésus faisait référence non seulement à ceux qui sont éloignés géographiquement d’Israël, mais aussi à ceux qui sont loin spirituellement. Et ceci comprend autant les gentils que les Juifs. Le centurion, Abraham, Isaac et Jacob avaient ceci en commun pour se retrouver ensemble au ciel : ils avaient tous la foi. Étant païen, le centurion ne pouvait évidemment pas provenir de la lignée d’Abraham. Par contre, à cause de sa foi, il pouvait être considéré comme étant un fils spirituel d’Abraham, ayant droit au même héritage spirituel. Autrement dit, c’est la foi, et non pas la race, qui sert de critère d’entrée dans le royaume des cieux.

Des fils du royaume périront

De nombreux païens, provenant de l’orient et de l’occident, festoieront avec Abraham, Isaac et Jacob dans le futur royaume du Christ. Toutefois, parmi ceux qui étaient supposés se retrouver au banquet, ceux qui étaient destinés au royaume, i.e., les Juifs de naissance qui ont pourtant professé reconnaître Dieu comme roi, certains d’entre eux auront l’horrible surprise d’être jetés dans les ténèbres où il y aura des pleurs et des grincements de dents.

Les Juifs croyaient que tous ceux qui proviennent de la postérité d’Abraham hériteront à coup sûr du royaume de Dieu. Jésus rectifie leur pensée en leur annonçant cette choquante vérité : les Juifs ne sont pas tous assurés d’une place au festin messianique. Les fils du royaume sont les enfants, ou les personnes qui s’attendaient à être à la fête. Les Juifs pensaient qu’en vertu de leur lien naturel avec la descendance d’Abraham, rien ne pouvait les empêcher de réclamer les privilèges du royaume. Ils croyaient aussi que les portes du ciel ne s’ouvraient pas aux païens. Ils étaient dans l’erreur! Jésus affirme que certains païens seront sauvés alors que certains Juifs seront perdus. Les païens qui auront la foi prendront la place des Juifs non-croyants. ‘Si vous continuez à me rejeter, même si vous êtes de descendance juive, vous allez périr. Ne comptez pas sur votre race pour entrer au ciel. Dieu ne peut pas vous accepter dans son royaume dans votre état d’incrédulité.’ Le fait d’être le peuple élu de l’AT et d’avoir bénéficié de privilèges que Dieu confère seulement aux membres de sa famille ne donne pas aux Juifs l’assurance absolue qu’ils se retrouveront tous dans le royaume des cieux.

Lorsque Jésus parle des ‘ténèbres du dehors’ ou d’une ‘place où il y aura des pleurs et des grincements de dents’, il faisait manifestement allusion à l’enfer. L’enfer est une terrible réalité que Dieu nous demande de prendre très au sérieux. Sans la foi en Christ, l’homme périra inévitablement dans le feu inextinguible de l’enfer. Ce sera pire que la mort elle-même. Ne perdons jamais de vue la gravité des avertissements bibliques liés à l’enfer. Si nous sommes peu convaincus de l’existence de ce lieu de condamnation, les mises en garde de Jésus n’auront aucune signification pour nous.

Le thème de l’enfer apparaît deux fois plus fréquemment dans l’enseignement de Jésus que celui du ciel. Et à chaque fois que Jésus fait une mise en garde se rapportant à l’enfer, l’avertissement est adressé à ceux qui se croyaient héritiers du royaume des cieux. Le Seigneur ne parle pas de l’enfer aux païens mais plutôt à ceux qui professent le connaître. La condamnation de la géhenne n’est pas quelque chose qui va faire peur à un incroyant. Mais elle devrait faire l’objet d’un souci qui occupe l’esprit de ceux qui se disent chrétiens.

Nous pouvons ainsi conclure que cette mise en garde de Jésus ne s’adresse pas uniquement aux Juifs mais aussi à son église. Les ‘fils du royaume’ ne sont pas seulement les Juifs de naissance et qui ont grandi dans la connaissance de Dieu, mais ils se rapportent également à ceux qui font partie de la famille spirituelle des chrétiens. Les ‘fils du royaume’ sont ceux qui devraient théoriquement hériter du royaume. Or Jésus nous avertit que plusieurs de ceux qui se croyaient être des héritiers auront la terrible surprise de découvrir qu’en réalité ils ne le sont pas. À l’opposé, plusieurs de ceux que l’on ne pensait pas être concernés sur la question de l’héritage auront part à l’héritage de la vie éternelle.

Le fait d’avoir grandi dans une famille chrétienne, d’avoir eu des parents pieux, d’avoir fait profession de foi, d’avoir été baptisé, d’être membre d’une église, toutes ces choses sont importantes dans la vie d’un chrétien mais elles ne vous garantissent pas le droit d’hériter du royaume de Dieu. Au jour du jugement, il ne servira à rien d’avoir été appelé un ‘fils du royaume,’ que ce soit pour un Juif ou pour un chrétien. Car les hommes ne seront pas jugés sur la base de leur appellation mais sur la base de ce qu’ils ont été, i.e., des hommes de foi, des hommes que Dieu a régénérés pour un héritage qui leur est réservé dans les cieux (1Pierre 1.3-4). Notre admission au ciel a pour fondement ce seul critère : la foi en Christ. Car sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu (Hébreux 11.6). Sans la foi, tout homme sera jeté dans les ténèbres du dehors où il pleurera et grincera des dents.
Ce récit présente la foi comme étant ‘la seule chose nécessaire.’ Il s’agit d’une foi très concrète qui vit dans l’espérance et qui obtient des réponses. Pourquoi la foi de ce centurion était-elle si exceptionnelle? Parce qu’il a cru en la puissance des paroles de Christ et il lui a attribué le plein commandement sur toute la création. Parce qu’il a fait preuve d’une grande humilité en se sentant indigne d’être en présence de Jésus. D’après les normes sociales, un officier romain est bien plus important qu’un simple charpentier. Mais ce centurion a vu Dieu en Christ et cela l’amena à s’humilier devant Jésus. Une si grande foi provoqua l’étonnement du Seigneur. Je vous le dis en vérité, même en Israël je n’ai pas trouvé une aussi grande foi. En louant la foi de ce centurion, Jésus nous pose indirectement cette question : ‘Êtes-vous prêts à m’accorder la même confiance que celle de cet officier romain?’




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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !

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Message par Maud Lun 16 Sep 2013 - 10:55

Bonjour Lumen     Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière  
 sunny 

Bible Croix Dove 

****

Méditation sur l’ évangile de ce jour :


Jésus exauce un centurion romain à cause de sa foi


Prière d'introduction

Merci mon Dieu, car tu me nourris de ta parole. Fais qu’elle devienne vraiment ma nourriture, qu’elle me donne la force pour avancer sur le chemin de la vie, qu’elle réjouisse mon cœur et me fasse grandir.

Demande

Seigneur, montre-moi comment prendre soin de mes frères.

Points de réflexion

1. « Un centurion de l’armée romaine avait un esclave auquel il tenait beaucoup ».

Ce soldat romain en pays occupé était un homme simple. Il aimait le peuple juif et leur construisit leur synagogue, et il tenait beaucoup à son esclave. L’Évangile nous donne en exemple non pas un juif observant, mais un homme qui cherche la vérité avec honnêteté. Ce centurion brisa les barrières sociales pour aller à la rencontre de l’autre, que ce soit son esclave ou le peuple soumis.

Quelles sont ces « barrières » dans ma vie ? Qui sont pour moi les esclaves ou les soumis ?

2. « Il lui envoya quelques notables juifs pour le prier de venir sauver son esclave ».

Ce sont les juifs qui intercèdent auprès de Jésus pour le Romain. Les notables aussi ont dû franchir une barrière, la barrière du ghetto religieux. Eux qui sont juifs amènent à Jésus un non juif. Les miracles du Christ sont si éclatants, qu’ils ne peuvent rester cachés ou réservés pour le peuple juif. Ils attirent les non croyants, les indifférents, les étrangers. Quand Jésus agit dans la vie d’un chrétien, la transformation qu’il y opère ne se manifeste pas seulement le dimanche matin à la paroisse, entre gens « bien ».

Lorsque le Christ entre dans nos vies et devient l’ami qui réjouit notre cœur, tout notre entourage le perçoit et s’interroge.

3. « Je vous le dis, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! »

. Le centurion prend soin de son esclave, les juifs intercèdent pour le centurion, et finalement Jésus guérit l’esclave du centurion. C’est le Christ qui franchit la dernière barrière, celle entre le péché de l’homme et la miséricorde inconditionnelle de Dieu. Le centurion est le non croyant d’aujourd’hui, dont le Christ veut transformer la vie. Il voulait prendre soin de son esclave mais ne pouvait rien contre la mort. Il a compris que pour vraiment en prendre soin, il fallait lui faire rencontrer le Christ, le seul qui peut vaincre la mort.

4. Aujourd’hui nous fêtons les saints Corneille et Cyprien, l’un Pape et l’autre évêque, tous deux martyrs.

Ces pasteurs infatigables donnèrent leur vie pour que d’autres puissent connaître le Christ et trouver un sens à leur vie. Ils savaient que la meilleure manière de prendre soin de nos frères, c’ est de leur offrir la paix qui vient du Christ.

Dialogue avec le Christ

Mon Dieu, tous les hommes sont en chemin vers toi, même si parfois ils ne le savent pas. Moi aussi je suis en chemin, aide-moi à te suivre un peu mieux chaque jour.

Apprends-moi aussi à prendre soin de ceux qui marchent à mon côté, à leur prêter la lumière de ma lampe lorsqu’ils sont dans les ténèbres, à leur indiquer le chemin sur la carte lorsqu’ils sont perdus. Merci mon Dieu car, sur mon chemin, beaucoup d’autres m’ont éclairé et guidé !

Résolution

De qui vais-je prendre soin aujourd’hui ? Que vais-je lui apporter ?

SOURCE : Catholique.org



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Jésus et le centurion
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par AZUR Lun 16 Sep 2013 - 11:31

Merci, Maud! Very Happy cheers 

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Lun 16 Sep 2013 - 12:58

Coucou maman Maud et maman Lumen,

Merci beaucoup pour vos belles méditations, vous avez du talent toutes les deux. Vous apportez chacune une pierre à l'édifice du forum. On ne peut pas bâtir un édifice seul, on le fait à plusieurs. Smile

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mar 17 Sep 2013 - 10:46

Bonjour Azur
Bonjour Jérémie
Merci de votre visite et appréciation
Bonjour Maud, 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 43550827


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 Bible-18


mardi 17 septembre 2013 : Ste Hildegarde de Bingen, mystique et docteur de l'Église (1098-1179) et St Robert Bellarmino, cardinal s.j. et docteur de l'Église (1542-1621)

Sainte Hildegarde de Bingen, mystique et docteur de l'Église (1098-1179 (1) et (2):
Saint Robert Bellarmino, Jésuite, Cardinal, Docteur de l'Église (1542-1621):
Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 3,1-13.

Voici une parole sûre : vouloir devenir responsable d'une communauté d'Église, c'est désirer une très belle tâche. 
Un responsable de communauté doit être irréprochable, époux d'une seule femme, homme mesuré, raisonnable et réfléchi, ouvrant sa maison à tous, capable d'enseigner,
ni buveur ni violent, mais plein de sérénité, pacifique et désintéressé.
Il faut qu'il mène bien sa propre famille, qu'il se fasse écouter et respecter par ses enfants.
Car un homme qui ne sait pas mener sa propre famille, comment pourrait-il prendre en charge une Église de Dieu ?
Il ne doit pas être un nouveau converti ; sinon il pourrait se gonfler d'orgueil, et tomber sous la même condamnation que le démon.
Il faut aussi que les gens du dehors portent sur lui un bon témoignage, pour qu'il échappe au mépris des hommes et aux pièges du démon.
Les diacres doivent eux aussi mériter le respect, n'avoir qu'une parole, ne pas s'adonner à la boisson, refuser les profits malhonnêtes,
garder le mystère de la foi dans une conscience pure.
On les mettra d'abord à l'épreuve ; ensuite, s'il n'y a rien à leur reprocher, on les prendra comme diacres.
Pour les femmes, c'est la même chose : elles doivent mériter le respect, n'être pas médisantes, mais mesurées et fidèles en tout.
On choisira comme diacre l'époux d'une seule femme, un homme qui mène bien ses enfants et sa propre famille.
Les diacres qui remplissent bien leur ministère sont très estimables et peuvent avoir beaucoup d'assurance grâce à leur foi au Christ Jésus.



Psaume 101(100),1-2ab.2cd-3ab.5.6.

Je chanterai justice et bonté : 

à toi mes hymnes, Seigneur !
J'irai par le chemin le plus parfait ;
quand viendras-tu jusqu'à moi ?

Je marcherai d'un cœur parfait
avec ceux de ma maison ;
je n'aurai pas même un regard
pour les pratiques démoniaques.

Qui dénigre en secret son prochain,
je le réduirai au silence ;
le regard hautain, le cœur ambitieux,
je ne peux les tolérer.

Mes yeux distinguent les hommes sûrs du pays :
ils siégeront à mes côtés ;
qui se conduira parfaitement
celui-là me servira.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 7,11-17.

Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une grande foule.
Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on transportait un mort pour l'enterrer ; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme.
En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. »
Il s'avança et toucha la civière ; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. »
Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère.
La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. »
Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.



Le récit de cet évangile met devant nos yeux deux cortèges. Le premier, où figure cette femme, éprouvée par la vie, veuve et venant de perdre son unique enfant, est un cortège de mort, marqué par la pesanteur de la souffrance et le silence de la désespérance. Face à lui, un autre cortège s’avance, celui de Jésus suivi de ses disciples et accompagné par une foule. On y entend résonner des chants, des rires. C’est un cortège qui respire la vie et la joie.

Le cortège funéraire quitte Naïm, la ville des « délices », pour mettre en terre le jeune homme décédé, pour s’enfoncer dans le monde extérieur de la mort. Celui qui accompagne Jésus remonte de ce monde de la mort pour passer par la porte de la cité et entrer dans le monde d’une vie nouvelle.
Et ces deux cortèges vont se croiser à la porte d’entrée de la ville, porte qui vient comme délimiter les deux espaces, intérieur et extérieur à la cité, symbolisant l’un le monde relationnel, caractérisé par la communication, la joie, la vie ; l’autre le monde inhabité où règnent l’isolement, le silence, la tristesse, la mort.

Lorsque les deux cortèges se croisent, saint Luc souligne bien que c’est Jésus qui prend l’initiative de s’avancer vers la civière qui porte le jeune homme pour le réanimer. Il n’est sollicité par personne. C’est lui qui s’approche, ému de compassion, à la rencontre de ce mort et de sa mère qui dans sa tristesse l’a déjà rejoint, pour les ramener à la vie : « Il s’avança et toucha la civière ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : ‘Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi.’ Alors le mort se redressa, s’assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. » Le mort se relève, son corps se met en mouvement et il parle. Jésus le restitue dans l’intégralité de son humanité, corps, âme et esprit, jusque dans sa relation à Dieu.

Il est à noter que saint Luc utilise le terme de « Seigneur » pour désigner Jésus au cœur de ce récit. Autrement dit, il nous indique qu’à travers ce miracle, il s’agit de reconnaître la Seigneurie du Christ qui se manifeste dans le fait qu’à travers lui, Dieu se fait proche de tout homme pour le sauver de la mort. Saint Luc met en effet moins l’accent sur le miracle et la gloire de Jésus qui en découle que sur la disposition du cœur de Dieu qui en Jésus, « ému de compassion », s’approche de l’humanité enfermée dans la mort du péché pour la ressusciter et la restaurer dans sa relation avec lui.

Ce récit nous fait toucher le point de départ de notre foi. Croire que Jésus est ressuscité et qu’il me délivre de la mort et du péché. Croire qu’il n’a pas peur de s’approcher de mon péché et de toucher l’impureté de toutes mes morts pour les purifier, sans même que je lui demande, simplement parce qu’il m’aime d’un amour infini. Croire qu’il me restaure ainsi dans mon humanité, qu’il me recrée m’ouvrant à nouveaux les portes du Jardin des « délices ».

« Toi Seigneur Jésus, qui es le Dieu de la vie et qui as compassion de tout ce qui vit, donne-nous la grâce de te laisser toucher tout ce qui est mort en nous. Nous voulons reconnaître en toi ce Dieu de tendresse et de miséricorde qui se fait proche de notre souffrance pour y déverser ta vie. Seigneur, dans la foi, nous voulons chacun recevoir aujourd’hui de toi ces paroles de vie : ‘Tu as droit au bonheur et à la joie !’ »

Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson[/size]



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 Saint-10


« Jeune homme, jeune femme, lève-toi! Revis! Aime à nouveau! »

La femme souffrante d’hémorragies
La guérison miraculeuse, par Jésus, de cette femme  qui souffrait d’hémorragies depuis douze ans est décrite dans trois  des quatre Évangiles (Mt 9, 20-22; Mc 5, 25-34; Lc 8, 43-48). Selon la loi juive, trois formes d’impuretés étaient assez graves pour valoir l’exclusion sociale : la lèpre, les souillures causées par des écoulements corporels et les impuretés au contact d’un mort (Nb 5, 2-4). Dans l’Évangile selon Marc (verset 5), la femme était affligée d’une maladie qui la rendait rituellement impure (Lévitique 15, 25-27), ce qui l’aurait exclue de contacts sociaux et de la pratique religieuse au temple. Elle souhaitait désespérément la guérison par  Jésus, mais elle savait que d’après la loi juive, il serait ainsi rituellement impur au contact de son sang.

Tous ceux qui souffraient d’une des maladies devenaient impurs. Toute chose ou personne touchée par le malade devenait impure. Tous ceux qui étaient impurs souffraient également d’une séparation avec les autres et avec Dieu. Toute chose impure était inapte ou indigne de la présence d’un Dieu qui était saint. Ceux que l’on jugeait impurs devaient se soumettre à un rite de purification ou d’épuration afin d’être accueillis à nouveau en société et dans la présence de Dieu.
La femme s’impose audacieusement dans l’espace personnel de Jésus et touche ses vêtements. Ce geste rend Jésus impur et aurait pu le détourner. Au contraire, Jésus a non seulement guéri la femme, mais il a rétabli son lien avec Dieu. Il établit également un lien interdit avec cette femme lorsqu’il l’appelle « ma fille ».

La fille de Jaïre
Le récit très touchant de Jaïre est «inséré» dans celui de la femme souffrante d’hémorragies. Jaïre, chef élu de la synagogue locale, était également le responsable de la supervision du service religieux hebdomadaire, de la gestion de l’école et de l’entretien de l’immeuble. D’autres chefs de synagogue ont mis pression sur Jaïre pour qu’il oppose Jésus, mais Jaïre n’a pas cédé aux influences. Jaïre s’est prosterné devant Jésus et a exprimé sa détresse : « Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » Ce geste posé par Jaïre était significatif de même qu’un acte audacieux de respect et d’adoration.

L’histoire continue: « Il saisit la main de l’enfant, et il dit : “Talitha Koum”, ce qui signifie : “Jeune fille, je te le dis, lève-toi!” Aussitôt, la jeune fille se leva et se mit à marcher » (5,41-42). En disant « jeune fille », il établit avec elle le même lien que Jaïre avec sa fille.
Dans chaque cas, la sainteté de Jésus transmue l’impureté de la personne. Ainsi, l’écoulement du sang s’arrête. La femme est guérie. Le cadavre est ressuscité. La jeune fille sort de son lit. Jésus élève chaque personne à son niveau confiant à l’individu le mérite de la présence de Dieu.

Jésus, le guérisseur
Dans de nombreux récits de guérison, Jésus atteste sa puissance d’accorder la santé, la guérison, et même, la résurrection des morts. Souvenons-vous du jeune homme de Naïm (Luc 7) qui était mort. Jésus a dit, « “Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi.” Alors, le mort se redressa, s’assit et se mit à parler. » Jésus a répondu aux pleurs du lépreux qui le supplia : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Ému de compassion, Jésus prononça ensuite un ordre digne de Dieu et non pas d’un simple être humain : « “Je le veux, sois purifié.” À l’instant même, sa lèpre le quitta et il fut purifié. » (cf. Mc 1, 40-42) Comment pourrait-on oublier le cas du paralysé qui fut descendu d’une ouverture découverte au toit de la maison, Jésus dit, « Lève-toi, prends ton brancard, et rentre chez toi. » (cf. Mc 2, 1-12)
L’histoire de Jésus se continue dans l’Acte des apôtres lorsque l’on nous raconte que des gens « allai[en]t jusqu’à sortir les malades sur les places, en les mettant sur des lits et des brancards : ainsi, quand Pierre passerait, il toucherait l’un ou l’autre de son ombre. » (Actes 5,15) Les apôtres ont accompli ces « signes et miracles » non  pas en leur propre nom, mais en celui du Christ et c’est pourquoi ils sont des signes supplétifs de sa puissance divine.

«Talitha koum»
Le récit de la fille de Jaïre nous parle non seulement de la mort d’un enfant et de la résurrection d’une fillette, mais également de la mort du cœur et de l’esprit, un mal qui afflige actuellement de nombreux jeunes. Ces mots forts porteurs de sens : « Talitha koum », jeune fille, lève-toi, s’adressent non seulement à la fillette du récit de Marc, mais également à beaucoup de jeunes, même à chacun d’entre nous. Combien de jeunes enfants vivent avec la crainte et la tristesse causés par des situations de familles désunies, de tragédies et de pertes! Combien de jeunes sont aux prises d’un cercle vicieux de la mort, c’est-à-dire les drogues, l’avortement, la pornographie, la violence, les gangs et le suicide. De nos jours, les jeunes souffrent d’angoisses, de découragements et d’autres maladies psychologiques et même physiques graves, voire de façon alarmante. Plusieurs ne savent plus ce que veut réellement dire la joie, l’amour, l’espoir et la vérité.

La tristesse, le pessimisme, le cynisme, le vide de sens, le désire prendre fin à la vie ne sont jamais des choses positives, mais de voir ou d’entendre des jeunes les transmettre nous rend d’autant plus le cœur gros et attristé. Puisque j’habite dans une grande ville comme Toronto, j’ai eu l’occasion de faire la rencontre de nombreux jeunes. Puis lorsque j’entends leur histoire de ruptures, de tristesses et de désespoirs, je me rends compte de l’énormité du travail à faire de la part des églises afin de faire revivre ces jeunes.

Actuellement, Jésus continue de ramener à la vie ces jeunes morts. Il le fait par ses mots et également, en envoyant ses disciples qui, en son nom puis son amour même, répètent aux jeunes d’aujourd’hui l’appel: «Talitha koum», «jeune homme, jeune femme, lève-toi! Revis! Aime à nouveau! Tu es aimé!»

«Alive» à Darlinghurst
En réfléchissant à l’Évangile d’aujourd’hui et ces mots forts de Jésus, « Talitha Koum », je me rappelle très bien d’un moment exceptionnel du pape Benoît XVI au cours de la Journée mondiale de la jeunesse 2008 en juillet dernier. Le Saint-Père s’est rendu à la chapelle Sacred Heart de Darlinghurst (Sydney) où il s’est entretenu avec des jeunes, ayant des antécédents de dépendance aux drogues et d’autres difficultés, qui participaient au programme «Alive». Le Pape se réfère alors aux paroles de Moïse dans l’Ancien Testament: « Je te propose de choisir entre la vie et la mort, entre la bénédiction et la malédiction. Choisis donc la vie, pour que vous viviez, toi et ta descendance, en aimant le Seigneur ton Dieu […] c’est là que se trouve la vie.



«Ce qu’ils avaient à faire était clair, » expliqua le Pape, « ils devaient se détourner des autres dieux et adorer le vrai Dieu qui s’était révélé à Moïse et ils devaient obéir à ses commandements. Vous pourriez penser qu’il est peu probable que, dans le monde d’aujourd’hui, les gens adorent d’autres dieux. Mais il arrive que les gens adorent « d’autres dieux » sans s’en rendre compte. Les faux « dieux » […] sont presque toujours liés à l’adoration de trois réalités : les biens matériels, l’amour possessif, le pouvoir. »
L’amour authentique est certainement quelque chose de bon » ajouta le Pape. « Quand nous aimons, nous devenons plus pleinement nous-mêmes, nous devenons plus pleinement humains. Mais […] Souvent, les gens pensent aimer alors qu’en réalité, ils tendent à posséder l’autre ou à le manipuler. Parfois, les gens traitent les autres comme des objets pour satisfaire leurs propres besoins. […] Comme il est facile d’être trompés par les nombreuses voix qui, dans notre société, défendent une approche permissive de la sexualité, sans prêter attention à la pudeur, au respect de soi et aux valeurs morales qui confèrent aux relations humaines leurs qualités !
Chers amis, je vois en vous des ambassadeurs de l’espérance pour tous ceux qui se trouvent dans des situations semblables. Vous pouvez les convaincre de la nécessité de choisir le chemin de la vie et de renoncer au chemin de la mort, parce que vous parlez d’expérience. Dans tous les Évangiles, ce sont ceux qui ont opéré des choix erronés qui sont particulièrement aimés de Jésus, parce que, quand ils se sont rendu compte de leur erreur, ils se sont ouverts plus que les autres à sa parole de guérison. En vérité, Jésus fut souvent critiqué par des soi-disant justes, parce qu’ils passaient trop de temps en leur compagnie. “ Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? ” demandaient-ils. Et lui répondait : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades… Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. » (cf. Mt 9,11-13)
C’était ceux qui désiraient reconstruire leur vie qui se montraient les plus disponibles à écouter Jésus et à devenir ses disciples. Vous pouvez suivre leurs traces ; vous aussi vous pouvez vous approcher particulièrement de Jésus précisément parce que vous avez choisi de retourner à Lui. Vous pouvez être certains que, comme le père dans la parabole de l’enfant prodigue, Jésus vous accueille à bras ouverts. Il vous offre son amour inconditionnel : et c’est dans l’amitié profonde avec lui que se trouve la plénitude de la vie.
Je suis certain que Jésus fixait Benoît d’un grand sourire de même que cette rencontre formidable à Sydney ce juillet dernier. Les mots de Jésus : «Talitha koum» ont été réentendu aux antipodes alors que le pape Benoît XVI invitait les jeunes à s’élever, à revivre et à aimer de nouveau.

http://seletlumieretv.org/blogue/reflexion-biblique/%C2%AB-jeune-homme-jeune-femme-leve-toi-revis-aime-a-nouveau-%C2%BB



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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Dernière édition par Lumen le Mar 17 Sep 2013 - 12:42, édité 3 fois

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Mar 17 Sep 2013 - 11:09

Bonjour Lumen    Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa  divine Lumière  
sunny 

Bible Croix Dove 

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Méditation sur l’ évangile du jour :


Jésus rend la vie au fils de la veuve de Naïm



Prière d'introduction

Seigneur Jésus, tu m’as donné une nouvelle journée pour que je puisse bénir Dieu le Père. Tu m’as donné la vie pour te suivre, à l’écoute de l’Évangile et revenir ainsi à une vie plus pleine, libérée des liens de la mort.

Demande

Aide-moi, Seigneur, à retrouver la vie de mon âme et de mon esprit, si souvent blessée par le péché. Donne-moi l'attention nécessaire pour lui donner l'importance qu'elle mérite.

Points de réflexion

1. Une veuve, un fils unique défunt, mort sous les yeux de sa mère et transporté dans un tombeau.

Cette scène ne rappelle-t-elle pas la mise au tombeau de Jésus, sous le regard de sa mère ? Cette marche funèbre à la sortie de la ville de Naïm ne résume-t-elle pas, d’ailleurs, le sort de tous les enfants de Dieu et de l’Église par le baptême, uniques, puisque chacun l’est, que notre culture met à mort ? L’affliction de la veuve de Naïm anticipe celle de l’Église qui voit périr les siens.

Cette mort est celle de la vie de grâce donnée au baptême ; cette mort est fruit du péché, « car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Romains 6, 23)

. Par l’intermédiaire de son Église, Jésus rend la vie divine à l’enfant défunt, dans le sacrement de réconciliation. Ayons recours à ce sacrement, afin que, purifiés de nos tendances mortifères de l’esprit, nous soyons vecteurs de la vie nouvelle dans notre ville de Naïm à nous.

2. Jésus n’est pas indifférent devant la souffrance des hommes.

Doté d’une grande sensibilité, il est profondément ému et saisi de compassion, comme il l’est à l’égard des foules qui le suivent, abattues comme des brebis sans berger (cf. Matthieu 9, 36).

A la vue de ce corps, créé dans toute sa splendeur par son Père, mais qui, privé de son âme, est engagé dans un processus de décomposition cadavérique, il pense au drame de l’humanité qui, séparée de Dieu par le péché originel, a perdu le souffle de vie surnaturelle, la ressemblance au Père et qui se décompose dans les conflits, les injustices, bref, le péché.

La foule à la suite de Jésus, au contraire, languit et espère en cette vie divine, qui sera donnée par le baptême. Ils formeront le corps spirituel du Christ, corps vivant, qui réunit tous les rachetés selon leurs qualités et fonctions. Une véritable civilisation chrétienne est en perspective.

Est-ce que j’y crois ?

Est-ce que je crois, au contraire, davantage à l’organisation socio-économique de la société, plutôt qu’à ce divin projet de restauration de la création ?

3. A la vue de ce signe, la crainte de Dieu se réveille dans les cœurs.

La saine crainte filiale, synonyme du profond respect et de la révérence, est le premier échelon de la nouvelle vie en communion avec Dieu. En Jésus, Dieu est venu parmi nous pour nous offrir quelque chose qui vient uniquement de Dieu et qu’aucune créature ne peut donner. Cette parole qui s’est répandue dans toute la Judée et dans les pays voisins, qu’elle se répande autant en extension par le témoignage, qu’en profondeur, par la connaissance plus nuancée et par l’expérience vécue.

Dialogue avec le Christ

Jésus-Christ, source de ma vie, donne-moi l'Esprit Saint qui me fasse entendre et comprendre ta parole de salut et de vie, afin qu'elle me porte à la communion avec le Père.

Résolution

Je ferai un examen de conscience sur ma vie spirituelle, en particulier sur ma crainte de Dieu, sur mon amour.


Source:  Catholique.org




Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 Rasurr10
Résurrection  du fils de la veuve de Naïm
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mer 18 Sep 2013 - 14:33

Bonjour Maud, 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 43550827



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 Evangi11

mercredi 18 septembre 2013 : St Giuseppe de Copertino, prêtre o.f.m. conv.
Saint Joseph de Copertino, Prêtre o.f.m. conventuel (1603-1663):
Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 3,14-16.

Fils bien-aimé, je t'écris cette lettre avec l'espoir d'aller te voir bientôt.
Mais au cas où je tarderais, je veux que tu saches comment il faut se comporter dans la maison de Dieu, c'est-à-dire dans la communauté, l'Église du Dieu vivant, elle qui est le pilier et le soutien de la vérité.
Assurément, il est grand le mystère de notre religion : c'est le Christ manifesté dans la chair, justifié par l'Esprit, apparu aux anges, proclamé chez les païens, accueilli dans le monde par la foi, enlevé au ciel dans la gloire.



Psaume 111(110),1-2.3-4.5-6.

De tout cœur je rendrai grâce au Seigneur
dans l'assemblée, parmi les justes.
Grandes sont les œuvres du Seigneur ;
tous ceux qui les aiment s'en instruisent.

Noblesse et beauté dans ses actions :
à jamais se maintiendra sa justice.
De ses merveilles il a laissé un mémorial ;
le Seigneur est tendresse et pitié.

Il a donné des vivres à ses fidèles,
gardant toujours mémoire de son alliance.
Il a montré sa force à son peuple,
lui donnant le domaine des nations.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 7,31-35.

Jésus disait à la foule : " A qui donc vais-je comparer les hommes de cette génération? A qui ressemblent-ils?
Ils ressemblent à des gamins assis sur la place, qui s'interpellent entre eux : 'Nous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé. Nous avons entonné des chants de deuil, et vous n'avez pas pleuré. '
Jean Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : 'C'est un possédé ! '
Le Fils de l'homme est venu ; il mange et il boit, et vous dites : 'C'est un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs. '
Mais la sagesse de Dieu se révèle juste auprès de tous ses enfants. »



Soyons francs : « Quels sales gamins ! ». Mais cette exclamation fait également sourire car nous avons tous fait partie, d’une façon ou d’une autre, d’une de ces bandes qui traînent sur la place du village après l’heure de l’école, qui s’interpellent et qui rivalisent. Quel village en effet n’est pas symboliquement coupé en deux : « le-Haut » et « le-Bas » ? Ligne d’identification plus que de démarcation. Chaque bande trône impérialement sur un des bancs de la place et cherche à organiser l’espace de jeu. En vain. Quand ceux « d’en-Haut » sortent les flûtes et appellent à la danse, ceux « d’en-Bas » boudent l’invitation. A leur tour, ceux « d’en-Bas » prennent l’initiative et entonnent des chants de deuil, mais ils ne trouvent personne pour jouer aux funérailles. Et de s’accuser mutuellement d’un manque honteux de coopération, d’un refus obstiné de reconnaître ses erreurs, d’un orgueil empêchant d’accepter comme bons les jeux organisés par l’autre banc. Au final, personne ne joue. « Ils sont assis » nous dit Jésus, leur vie spirituelle est à l’arrêt.

Ainsi Jésus voit-il ses contemporains. Plus préoccupés d’eux-mêmes que du bien commun, ils se chamaillent et invoquent une litanie de bonnes raisons pour ne pas suivre Jean-Baptiste qui ne peut être qu’un possédé puisqu’il vit comme un ascète au milieu d’un peuple profitant de l’abondance de ses richesses. Ils pontifient encore sur les raisons de ne pas écouter Jésus, un glouton et un ivrogne, puisqu’il s’attable chez les pécheurs, bien loin de l’attitude religieusement correcte.

Du haut de notre XXIème siècle, l’anecdote ferait sourire si la situation avait évoluée. Mais l’homme n’a pas changé. Nous n’avons pas changé. Notre monde continue d’ergoter, de ressasser ses bons motifs de s’entêter loin des chemins de la raison, de justifier ses égarements en jetant des accusations et des excuses par delà la place du village.

Cette situation ne peut cependant pas être source de découragement : dire que l’homme n’a pas changé, est aussi dire que les conditions sont les mêmes qu’au temps des Apôtres. C’est donc dire également que ce refus obstiné n’est pas un empêchement à vivre l’Évangile. Car nous n’enseignons pas une philosophie ou une théorie quelconque, nous annonçons Jésus ressuscité ! Nous ne cherchons pas à clore les débats ni à faire taire les esprits raisonneurs, nous proclamons la venue du Royaume. Nous n’essayons de convaincre personne, nous disons que nous avons fait un choix pour la personne de Jésus. Nous avons choisi de mettre Jésus au centre de notre vie, et cela change tout, cela fait notre joie. Cela empêche que nous restions assis sur les bancs convenus des disputes rituelles. On peut nous accuser d’être des mauvais joueurs, des empêcheurs de tourner en rond, notre propos n’est ni dans un raisonnement ni dans une querelle, il est dans le dialogue d’amour que nous voulons entretenir avec notre Seigneur, par toute notre vie et quoi que cela nous coûte. Une chose est de chercher à répondre aux questions de notre temps, une autre est de se laisser entraîner dans la spirale verbeuse de l’esprit du monde.

Ainsi, au-delà de tout ce vacarme infantile, le témoignage de vie des chrétiens rejoint les pauvres, les petits, les publicains, ceux qui n’attendent pas leur salut d’un savoir mais d’un sauveur. Voilà l’essentiel, dont Jésus se réjouit.

Seigneur Jésus, fais que nous ne soyons plus prisonniers de nos jeux. Les tenant pour une réalité de la plus haute importance, nous passerions à côté de l’essentiel. Garde-nous de vouloir t’attirer sur nos cours de récréation quand tu nous attends sur les chemins de l’enfance spirituelle. Des gamins effrontés que nous sommes, tu veux faire des enfants épanouis qui savent reconnaître la sagesse quand elle se manifeste et qui ne craignent pas de la proclamer quand ils l’ont rencontrée. En ce jour, fais en nous ce que tu dis. Empare-toi de nous, habite chacune de nos paroles, illumine de ton Esprit chacun de nos actes, pour que nous soyons de dociles instruments au service de la construction de ton Royaume. Par notre élan, que nos contemporains découvrent la joie de te suivre et se lèvent. Que par toute notre vie, nous aidions à ce que « la sagesse de Dieu se révèle juste auprès de tous ses enfants ».

Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 Bras_d10

Dans l’Église le Christ nous appelle à la conversion


     L'Église vit d’une vie authentique lorsqu'elle professe et proclame la miséricorde, attribut le plus admirable du Créateur et du Rédempteur, et lorsqu'elle conduit les hommes aux sources de la miséricorde du Sauveur, dont elle est la dépositaire et la dispensatrice. Dans ce cadre, la méditation constante de la parole de Dieu, et surtout la participation consciente et réfléchie à l'eucharistie et au sacrement de pénitence ou de réconciliation ont une grande signification.

     L'eucharistie nous rapproche toujours de cet « amour plus fort que la mort » (Ct 8,6) : en effet « chaque fois que nous mangeons ce pain et que nous buvons cette coupe », non seulement « nous annonçons la mort » du Rédempteur, mais aussi « nous proclamons sa résurrection, dans l'attente de sa venue dans la gloire » (Missel romain; cf 1Co 11,26). La liturgie eucharistique, célébrée en mémoire de celui qui, dans sa mission messianique, nous a révélé le Père par sa parole et par sa croix atteste l’amour inépuisable en vertu duquel il désire toujours s’unir à nous et ne faire qu’un avec nous, allant à la rencontre de tous les cœurs humains.

     C'est le sacrement de la pénitence ou de la réconciliation qui « aplanit la route » (Lc 3,3; Is 40,3) de chacun, même quand il est accablé par de lourdes fautes. Dans ce sacrement, tout homme peut expérimenter de manière unique la miséricorde, c'est-à-dire l'amour qui est plus fort que le péché.

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Encyclique « Dives in Misericordia » § 13 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)




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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !

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Message par Maud Mer 18 Sep 2013 - 16:24

Bonjour Lumen  Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez  Very Happy 

Que le Seigneur bénisse cette journée et l' éclaire de Sa divine Lumière  sunny
 

Bible Croix Dove 

***

Méditation sur l’ évangile de ce jour :


Les gens qui ne veulent pas écouter


Prière d'introduction

Ô mon Dieu, ta Parole retentit dans le monde et le plonge dans sa lumière et dans sa chaleur. L’harmonie de l’univers fait résonner les danses de joie et les chants de deuil. Je te bénis et t’adore, afin de préparer mon cœur à écouter ta voix.

Demande

Donne-moi, Seigneur, d'entendre ta voix, d'écouter ta parole, d'en mesurer l'enjeu et de me laisser transformer.

Points de réflexion

La prédication de Jésus se heurte à des limites : la Parole est venue chez les siens, mais les siens ne l’ont pas reçue (cf. Jean 1, 11). Ainsi les siens deviennent une « génération », des gens rebelles. D’après l’expression de l’apôtre Pierre, ce sont « ces gens-là [qui] butent en refusant d’obéir à la Parole » (1 Pierre 2, Cool.

1. Quel est l’accueil que je réserve à la Parole de Dieu ? Est-ce que je la reçois dûment, comme on reçoit un invité d’honneur ?

Est-ce que j’écoute sa mélodie, je la médite, je la scrute, pour m’en imprégner ?

2. Le désarroi de Jésus naît du fait que sa Parole, comme celle de son cousin et précurseur Jean, l’une comme l’autre pourtant chantées potentiellement par ceux qui écoutent, passe par le crible du jugement humain :

« Jean est meilleur que Jésus, puisque grand ascète ». « Jésus est meilleur que Jean, puisque plus proche du peuple pour subvenir aux besoins ». Jugements de comparaison ascético-spirituelle, de convenance socio-politique, de qualité ético-religieuse, souvent appliqués aujourd’hui au « nouveau curé », au « nouveau Pape » etc.

Bref, étiquetage de bagages : la parole prophétique de Jean comme la Parole de Jésus, rangées dans les malles des collectionneurs publics ou privés de patrimoine spirituel.
Avec la génération que nous formons, ne sommes-nous pas passés à côté de l’appel du Seigneur ? la Parole du Seigneur n’a-t-elle pas conservé pleinement son actualité ?

3. L’évocation des « chants de deuil » fait écho à la voix de Jean, qui appelle à une véritable conversion de cœur, une contrition en profondeur, pour reconnaître notre misère, notre mort spirituelle.

Sans Dieu, sans Jésus, une vie bonnement médiocre ne peut pas me mener au salut, même si je ne sais faire de mal, pas même à une mouche.

Le son des flûtes nous appelle à accueillir, par une danse de joie, l’époux, Jésus, d’écouter sa Parole et de nous mettre à sa suite. Cela se réalise en particulier dans l’accueil, par la communauté, de la vocation à la vie consacrée, religieuse ou sacerdotale.

Notre génération a-t-elle prêté attention à l’appel du Seigneur ?

Avons-nous refoulé cet appel par des raisonnements humains - cette fille est trop belle pour devenir religieuse / ce garçon est trop jeune pour rentrer au séminaire ? Combien de vocations perdues ! Il est temps de faire le deuil d’une telle méfiance à l’égard de Dieu et de rentrer pour son festin nuptial, en offrant à l’époux ce qu’il y a de meilleur en nous.

Dialogue avec le Christ

Jésus, je dépose tout jugement au seuil du sanctuaire de mon âme, pour rentrer pur et saint en la présence de Dieu et me rendre docile à ta Parole et aux appels de l'Esprit.

Résolution

Je renonce aujourd'hui à toute critique, pour m'engager davantage, spirituellement, à la venue du royaume de Dieu.


SOURCE : Catholique.org
 


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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Jeu 19 Sep 2013 - 11:01

Bonjour Maud, 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 43550827


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 Evangi12

jeudi 19 septembre 2013 : Fête de Notre Dame de la Salette
(samedi 19 septembre 1846)

Apparition de Notre-Dame de la Salette, Le 19 septembre 1846:
Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,12-16.

Fils bien-aimé, que personne n'ait lieu de te mépriser parce que tu es jeune ; au contraire, sois pour les croyants un modèle par ta façon de parler et de vivre, par ton amour et ta foi, par la pureté de ta vie.
En attendant que je vienne, applique-toi à lire l'Écriture aux fidèles, à les encourager et à les instruire.
Ne néglige pas le don de Dieu qui est en toi, ce don que tu as reçu grâce à l'intervention des prophètes, quand l'assemblée des Anciens a imposé les mains sur toi.
Tu dois prendre à cœur tout cela et t'y donner, afin que tous voient tes progrès.
Sois attentif à ta conduite et à ton enseignement ; mets-y de la persévérance. En agissant ainsi, tu obtiendras le salut, pour toi-même et pour ceux qui t'écoutent.


Psaume 111(110),7-8a.9.10.

Justesse et sûreté, les œuvres de ses mains,
sécurité, toutes ses lois,
établies pour toujours et à jamais,

Il apporte la délivrance à son peuple ;
son alliance est promulguée pour toujours :
saint et redoutable est son nom.

La sagesse commence avec la crainte du Seigneur.  
Qui accomplit sa volonté en est éclairé.  
À jamais se maintiendra sa louange.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 7,36-50.

Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table.
Survint une femme de la ville, une pécheresse. Elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, et elle apportait un vase précieux plein de parfum.
Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds, et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et y versait le parfum.
En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu'elle est : une pécheresse. »
Jésus prit la parole : « Simon, j'ai quelque chose à te dire. - Parle, Maître. »
Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d'argent, l'autre cinquante.
Comme ni l'un ni l'autre ne pouvait rembourser, il remit à tous deux leur dette. Lequel des deux l'aimera davantage ? »
Simon répondit : « C'est celui à qui il a remis davantage, il me semble. - Tu as raison », lui dit Jésus.
Il se tourna vers la femme, en disant à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré chez toi, et tu ne m'as pas versé d'eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux.
Tu ne m'as pas embrassé ; elle, depuis son entrée, elle n'a pas cessé d'embrasser mes pieds.
Tu ne m'as pas versé de parfum sur la tête ; elle, elle m'a versé un parfum précieux sur les pieds.
Je te le dis : si ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, c'est à cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d'amour. »
Puis il s'adressa à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »
Les invités se dirent : « Qui est cet homme, qui va jusqu'à pardonner les péchés ? »
Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t'a sauvée. Va en paix ! »



« Si ses péchés, ses nombreux péchés sont pardonnés, c’est à cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. » Ces paroles de Jésus qui sont au cœur de l’évangile de ce jour peuvent paraître énigmatiques.

La première phrase de l’assertion de Jésus semble en contradiction avec la seconde. D’un côté, l’amour obtient le pardon des péchés. De l’autre, Jésus nous dit que l’on ne peut aimer vraiment tant que l’on n’a pas expérimenté pour soi le pardon et que la mesure de cet amour est celle du pardon reçu. Autrement dit, d’un côté, l’amour apparaît comme premier par rapport au pardon. De l’autre, c’est l’inverse.
Qu’est-ce donc qui est alors premier ? L’amour ou l’expérience d’être pardonné ? Mais peut-être que poser la question en ces termes n’éclaire en rien les propos de Jésus… Peut-être que pour entrer davantage dans leur compréhension il nous faut, comme Simon, nous laisser conduire au rythme de la parabole que Jésus lui raconte.

Celui à qui le Maître a le plus remis est celui qui lui montre le plus d’amour. Mais le présupposé de cette parabole, que l’on aurait peut-être trop tendance à laisser dans l’ombre, est que pour être pardonné, il faut que l’on reconnaisse que l’on a péché et donc que l’on a besoin de pardon. Autrement dit, faire l’expérience du pardon implique que l’on ait reconnu, accepté et offert sa pauvreté à Jésus. En effet, celui qui est riche de lui-même n’a pas besoin de pardon ; parce qu’il n’en voit pas l’utilité. Du coup, comment pourrait-il exprimer de l’amour vis à vis de celui dont il pense ne rien avoir à recevoir ? N’est-ce pas là finalement la difficulté de Simon le pharisien ? Sa confiance un peu trop présomptueuse en sa justice et sa vertu, qui apparaît dans le jugement qu’il porte sur cette « pécheresse », ne l’empêche-t-elle pas d’accueillir ce que Jésus désirait lui donner en venant chez lui ?

Pour consentir à recevoir le don de la miséricorde divine, il faut un cœur déjà rendu disponible et purifié par l’humilité. C’est par ses pieds que Jésus se laisse approcher dans son humanité et sa dépendance. A son humilité s’accorde celle de la femme qui baigne de ses larmes ses pieds et les essuie de ses cheveux. A l’inverse de Simon qui reste à distance en posant une sorte d’examen intellectuel critique sur les personnes et le déroulement des événements, la femme, quant à elle, n’hésite pas à risquer le contact avec Jésus parce qu’elle sait avoir besoin de la miséricorde du Seigneur et qu’elle est sûre dans la foi de l’obtenir.

L’accueil d’un tel amour gratuit pousse le pécheur pardonné à y répondre en aimant plus encore. Mais le pécheur pardonné est toujours conscient que son amour en retour est celui-là même qui lui vient de Dieu et qui lui a été donné de façon suréminente lorsqu’il a fait l’expérience de sa miséricorde.

La gratuité de l’amour de Dieu s’exprime encore dans le fait que son pardon ne se contente pas d’effacer notre péché. Il opère en nous bien davantage. Il nous arrache à nos enfermements, nous libère de nos chaînes, et nous propulse vers un nouvel avenir :
« va ! » Jésus ne met pas la main sur nous. Il nous invite à aller notre chemin n’exigeant rien en retour si ce n’est que nous marchions dans la fidélité à la grâce reçue. Voilà pourquoi, à la grâce de la rémission de nos péchés, il ajoute celle de faire le bien : " Va en paix " (c'est-à-dire dans la justice). Car si le péché est la guerre entre Dieu et l'homme, la justice est la paix de l'homme avec Dieu. « Va en paix » pourrait aussi très bien se lire : « Fais tout ce qui peut te conduire à la paix de Dieu. »

« Seigneur, fais-nous la grâce de pouvoir entrer dans les gestes d’humilité et les soins de repentir que cette femme pécheresse t’a prodigués. Qu’ainsi rendus disponibles à l’accueil de ta miséricorde divine, nous puissions la recevoir dans l’action de grâce en t’aimant toujours davantage à cause de la gratuité de ton pardon. »

Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 Forshe10

« Ses péchés, ses nombreux péchés sont pardonnés »


     Parce que le péché existe dans ce monde que « Dieu a tant aimé qu’il a donné son Fils unique » (Jn 3,16), Dieu qui « est amour » (1Jn 4,8.) ne peut se révéler autrement que comme miséricorde. Cela correspond non seulement à la vérité la plus profonde de cet amour qu’est Dieu, mais aussi à la vérité intérieure de l'homme et du monde qui est sa patrie temporaire… C'est pourquoi l'Église annonce la conversion et y appelle. La conversion à Dieu consiste toujours dans la découverte de sa miséricorde, c'est-à-dire de cet amour « patient et doux » (cf 1Co 13,4)…, l'amour auquel « le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ » (2Co 1,3) est fidèle jusqu'à ses conséquences extrêmes dans l'histoire de l'alliance avec l'homme : jusqu'à la croix, la mort et la résurrection de son Fils. La conversion à Dieu est toujours le fruit du retour au Père « riche en miséricorde » (Ep 2,4).

     La connaissance authentique du Dieu de la miséricorde, Dieu de l’amour bienveillant, est une force de conversion constante et inépuisable, non seulement comme acte intérieur d’un instant, mais aussi comme disposition permanente, comme état d’âme. Ceux qui arrivent à connaître Dieu ainsi, ceux qui le voient ainsi, ne peuvent pas vivre autrement qu’en se convertissant à lui continuellement. Ils vivent donc « en état de conversion » ; et c'est cet état qui constitue la composante la plus profonde du pèlerinage de tout homme sur la terre « en état de cheminement ».

     Il est évident que l'Église professe la miséricorde de Dieu révélée dans le Christ crucifié et ressuscité non seulement par les paroles de son enseignement, mais surtout par la pulsation la plus intense de la vie de tout le peuple de Dieu. Grâce à ce témoignage de vie, l'Église accomplit sa mission propre de Peuple de Dieu, mission qui participe à la mission messianique du Christ lui-même et qui, en un certain sens, la continue.

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Encyclique « Dives in Misericordia » § 13 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)




Voici le commentaire d’un anonyme syriaque du VI° siècle (tiré des « Homélies anonymes sur la pécheresse, 1, 4.5.19.26.28 (trad. F. Graffin, dans L'Orient syrien, 7, 1962, in Delhougne, Les Pères commentent, p.410-411) »

" L'amour de Dieu, sorti à la recherche des pécheurs, nous est proclamé par une femme pécheresse. Car en appelant celle-ci, c'est notre race tout entière que le Christ invitait à l'amour ; et en sa personne, ce sont tous les pécheurs qu'il attirait à son pardon. Il parlait à elle seule ; mais il conviait à sa grâce la création tout entière...

Qui ne serait touché par la miséricorde du Christ, lui qui, pour sauver une pécheresse, accepta l'invitation d'un pharisien ? A cause de celle qui est affamée de pardon, il veut lui-même avoir faim de la table de Simon le pharisien, alors que, sous l'apparence d'une table de pain, il avait préparé à la pécheresse une table de repentance...

Afin qu'il en soit ainsi pour toi, prends conscience que ton péché est grand, mais que désespérer de ton pardon, parce que ton péché te semble trop grand, c'est blasphémer contre Dieu et te faire du tort à toi-même. Car s'il a promis de pardonner tes péchés quel que soit leur nombre, vas-tu lui dire que tu ne peux pas le croire et lui déclarer : « Mon péché est trop grand pour que tu le pardonnes. Tu ne peux pas me guérir de mes maladies » ? Là, arrête-toi et crie avec le prophète : « J'ai péché contre toi, Seigneur » (Ps 50,6). Aussitôt Le Seigneur te répondra : « Moi, j'ai passé par-dessus ta faute ; tu ne mourras pas ». A lui, la gloire par nous tous, dans les vieillesses. Amen !  "
Cette provocation de Jésus, n’est-elle pas d’une admirable psychologie ? Quelle magistrale manière de montrer la tendresse de Dieu pour chacun de nous !


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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !

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Message par Maud Jeu 19 Sep 2013 - 12:42

Bonjour Lumen   Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez  Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée de Sa divine Lumière   sunny 

Bible Croix Dove 

****

Méditation sur l’ évangile du jour :


La pécheresse pardonnée à cause de son grand amour


Prière d'introduction

Seigneur Jésus, je t'accueille sous mon toit et te remercie de tout mon cœur de venir jusqu'à moi. Je me prosterne à tes pieds et te rends grâce, car tu es mon sauveur, celui qui me donne un message, la clef du sens de ma vie.

Demande

Jésus, pardonne mes fautes et aide-moi à cheminer sur le sentier de droiture vers le Père. Que son Règne arrive dans ma vie et dans mon entourage.

Points de réflexion


1. Les deux amours :

En invitant Jésus à prendre un repas chez lui, le pharisien Simon veut se montrer aimable, prêt à un dialogue franc et ouvert, alors que l'agir de Jésus suscite en lui et en ses confrères des questionnements, puisqu'il enfreint certains codes moraux, avec une autorité apparemment auto-attribuée. Sous ce semblant de charité, notre pharisien cache une attitude de suspicion foncière, qui l'incline inconsciemment à la critique.

Cette critique n'a rien à voir avec un discernement purifié de tout préjugé, ouvert à la recherche de la vérité.

La pécheresse, de son côté, vient à Jésus le cœur aussi rempli d'amour que son vase est rempli de parfum précieux. Son dialogue avec Jésus n'est pas « franc et ouvert », comme celui de quelqu'un qui est à la même hauteur que ce maître divin, c'est l'amour d'une âme qui s'est vue bénéficiaire de l'amour de Jésus, de son pardon, de sa grandeur morale et de son intégrité.

2. La mesure du repentir :

« Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche » pense le pharisien Simon qui se prend à son propre piège. En déchiffrant sa pensée secrète, Jésus lui prouve qu'il est vraiment un prophète, tandis que l'interlocuteur trahit, par sa critique, son état d'esprit.

Jésus ne regarde pas le péché de la femme; il n'en a pas besoin, car il le connaît. C'est pour cela que nous demandons, au cours de l'Eucharistie « ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton église » (Missel Romain).

Jésus mesure le repentir, qui est comme une supplication d'amour et de pardon, et il l'accorde. Au maître Simon, par contre, il donne une leçon : ce que veut dire aimer (par exemple dans l'accueil d'invités).
Avec quel repentir est-ce que je me tourne vers Jésus, avec quel amour ?

3. Le pardon du péché comme une remise de dette :

Lorsque j'ai une dette envers quelqu'un, je suis obligé de la lui rembourser. Nul ne contestera le droit du créancier ; cela est défini dans la loi civile et est dérivé du 8ème commandement : « Tu ne voleras pas ». Le créancier peut, cependant, renoncer à son droit. Cet acte de renoncement est pleinement gratuit et ne peut être obtenu par la force ou la contrainte. Il passe outre la justice et est mû d'un amour incalculable, bien au-delà de l'objet de la dette (de la somme d'argent).

Comment ne pas éprouver reconnaissance et profond respect devant un créancier de ce calibre, qui renonce à ce qui est juste, qui prend le risque d'être compté pour injuste, puisque, de nouveau, la remise des dette à une personne n'oblige pas à la remise de dette pour tous les débiteurs, puisque c'est un acte libre.

La dette que nous avons envers le Seigneur est incommensurable. Au don de l'existence et de la liberté, nous avons répondu par la révolte et par la mort, au don de sa confiance, nous avons répondu par la défiance. En réalité, tout homme doit répondre de ses choix, autant le pharisien Simon que la pécheresse de Capharnaüm.

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, tu me connais, tu connais mon désir de correspondre davantage ton amour. Tu connais le décalage entre l'idéal que j'exige pour les autres et par lequel je les juge et celui que je vis moi-même. Aide-moi à aimer mes frères et sœurs comme le Père les aime et comme il m'aime.

Résolution

Je porterai un jugement de miséricorde envers le plus difficile de mes proches.



SOURCE : Catholique.org



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La femme pécheresse au pied de Jésus
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Ven 20 Sep 2013 - 11:43

Bonjour Maud, 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 43550827


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 Bible110

vendredi 20 septembre 2013 : Saints André Kim, prêtre, Paul Chong
et leurs (101) compagnons, martyrs (1839-1867)

Saints André Kim, prêtre, Paul Chong  et leurs (101) compagnons, martyrs (1839-1867):
Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 6,2c-12.

Fils bien-aimé, je t'ai dit ce que tu dois enseigner et recommander.
Si quelqu'un enseigne autre chose, et ne s'attache pas aux paroles solides, celles de notre Seigneur Jésus Christ, et à l'enseignement vraiment religieux,
un tel homme est plein de lui-même, il ne sait rien, c'est un malade de la discussion et des querelles de mots. Il ne sort de tout cela que rivalités, discordes, insultes, soupçons malveillants,
disputes interminables de gens à l'esprit corrompu, qui, coupés de la vérité, ne voient dans la religion qu'une source de profit.
Certes, il y a un grand profit dans la religion si l'on se contente de ce que l'on a.
De même que nous n'avons rien apporté dans ce monde, nous ne pourrons rien emporter.
Si nous avons de quoi manger et nous habiller, sachons nous en contenter.
Ceux qui veulent s'enrichir tombent dans le piège de la tentation ; ils se laissent prendre par une foule de désirs absurdes et dangereux, qui précipitent les gens dans la ruine et la perdition.
Car la racine de tous les maux, c'est l'amour de l'argent. Pour s'y être livrés, certains se sont égarés loin de la foi et se sont infligé à eux-mêmes des tourments sans nombre.
Mais toi, l'homme de Dieu, évite tout cela ; cherche à être juste et religieux, vis dans la foi et l'amour, la persévérance et la douceur.
Continue à bien te battre pour la foi, et tu obtiendras la vie éternelle ; c'est à elle que tu as été appelé, c'est pour elle que tu as été capable d'une si belle affirmation de ta foi devant de nombreux témoins.



Psaume 49(48),6-7.8-9.17-18.19-20.

Pourquoi craindre aux jours de malheur
ces fourbes qui me talonnent pour m'encercler,
ceux qui s'appuient sur leur fortune
et se vantent de leurs grandes richesses ?

Nul ne peut racheter son frère
ni payer à Dieu sa rançon :
aussi cher qu'il puisse payer,
toute vie doit finir.

Ne crains pas l'homme qui s'enrichit,
qui accroît le luxe de sa maison :
aux enfers il n'emporte rien ;
sa gloire ne descend pas avec lui.

De son vivant, il s'est béni lui-même :
« On t'applaudit car tout va bien pour toi ! »
Mais il rejoint la lignée de ses ancêtres
qui ne verront jamais plus la lumière.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 8,1-3.

Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l'accompagnaient,
ainsi que des femmes qu'il avait délivrées d'esprits mauvais et guéries de leurs maladies : Marie, appelée Madeleine (qui avait été libérée de sept démons),
Jeanne, femme de Kouza, l'intendant d'Hérode, Suzanne, et beaucoup d'autres, qui les aidaient de leurs ressources.



Ce bref passage est un « sommaire », c’est-à-dire un résumé de l’activité missionnaire de Jésus qui assure le lien entre deux sections de l’Evangile.

Ces quelques versets soulignent que les femmes sont elles aussi habilitées à suivre Jésus, alors que la tradition rabbinique n’admettait que des disciples masculins. Le nombre de ces femmes qui accompagnaient Jésus dans ses pérégrinations n’est pas indiqué ; mais trois noms sont mentionnés : Marie-Madeleine, Jeanne et Suzanne. Jésus n’est pas entouré d’une collectivité d’individus anonymes, mais de personnes ayant un nom, un visage et une histoire uniques, qui ont pu expérimenter sa bienveillance et la puissance de sa miséricorde, et qui ont librement choisi de le suivre. Ces femmes ne font pas partie du groupe des Apôtres : Jésus ne les a pas nominativement appelées à ce ministère ; mais elles font partie - et seront même les modèles - du groupe des disciples :
« Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui entendent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique » (Lc 8, 21).

Ces femmes, nous dit saint Luc, « aidaient les Douze (et Jésus) de leurs ressources ». Elles pourvoyaient aux biens nécessaires pour le bon déroulement de la mission. Les biens matériels sans doute, c’est-à-dire le pain qui nourrit les corps ; mais aussi le pain de l’amitié, veillant, par leur attention discrète à chacun, à la bonne entente et à l’unité du groupe ; et le pain de la Parole auquel elle devait ramener les Apôtres toujours menacés par l’activisme en raison de leur engagement dans l’évangélisation et le gouvernement des Eglises.

Ce ministère propre des femmes n’est pas limité au temps du compagnonnage avec Jésus : saint Luc va le confirmer au moment de la fondation de l’Eglise dans le Feu de la Pentecôte, en précisant qu’au Cénacle les Apôtres « d’un seul cœur, participaient fidèlement à la prière, avec quelques femmes, dont Marie, mère de Jésus » (Ac 1, 14). Le don de l’Esprit viendra consacrer ces femmes dans ce « sacerdoce de la charité » (Jean-Paul II) et dans cette mission de vigilance prophétique. D’autres prendront le relais : Lydie (Ac 14, 14), Priscille (Ac 18, 2), Syntyché et Evodie (Ph 4, 2), Chloé (1 Co 1, 11), Phébé (Rm 16, 1s). Ce ne sont que quelques noms d’une longue litanie de Saintes Femmes, qui tout au long de l’histoire de l’Eglise, ont été les collaboratrices de Dieu auprès des Apôtres, participant à leur œuvre d’évangélisation par l’exercice humble et fidèle de leur charisme propre.

« Seigneur, ta Parole inspirée atteste de manière incontestable que les femmes appartiennent au noyau primitif de l’Eglise, dans laquelle elles exerçaient un ministère spécifique, distinct de celui des Apôtres. Envoie l’Esprit de Pentecôte sur nos pasteurs, afin qu’ils puissent découvrir l’articulation du ministère apostolique et du ministère féminin qui convient à notre temps, dans une complémentarité qui respecte la mission et le charisme de chacun, pour une plus grande unité au sein de l’Eglise, et une fécondité apostolique plus abondante. »

Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 Brookl10

« Les Douze l'accompagnaient, ainsi que des femmes »


      Il est particulièrement émouvant de méditer sur l’attitude de Jésus envers la femme. Il a fait preuve d'une audace surprenante pour son temps : dans le paganisme, la femme était considérée comme un objet de plaisir, une marchandise, un capital de travail ; dans le judaïsme, elle était marginalisée, avilie. Jésus a toujours manifesté la plus grande estime, le plus grand respect pour la femme, pour toute femme ; et il a été particulièrement sensible à sa souffrance. Passant outre aux barrières religieuses et sociales de son temps, il a rétabli la femme dans sa pleine dignité de personne humaine, devant Dieu et devant les hommes.

     Comment ne pas rappeler ses rencontres avec Marthe et Marie, avec la Samaritaine, avec la veuve de Naïm, avec la femme adultère, avec la femme qui souffrait d'hémorragies, avec la pécheresse dans la maison de Simon le Pharisien ? Le seul rappel de ces rencontres fait vibrer le cœur d'émotion. Et comment ne pas rappeler surtout que Jésus a voulu associer certaines femmes aux Douze, elles qui l'accompagnaient, qui le servaient, qui ont été pour lui un réconfort sur la route douloureuse jusqu'au pied de la croix ? Et après sa résurrection, Jésus apparaît aux saintes femmes et à Marie Madeleine, en la chargeant d'annoncer sa Résurrection aux disciples. Lorsqu'il s’est incarné et qu’il est entré dans notre histoire humaine, Jésus a voulu avoir une mère, la très sainte Vierge Marie ; il a ainsi élevé la femme à l'admirable et suprême dignité de Mère du Dieu Incarné, Reine immaculée du ciel et de la terre, montée au ciel.

     C’est pourquoi vous, les femmes chrétiennes, comme Marie Madeleine et les autres femmes de l’Évangile, vous devez annoncer, témoigner que le Christ est vraiment ressuscité, qu’il est notre vraie et unique consolation. Veillez donc sur votre vie intérieure.

(Références bibliques : Lc 10,38-42; Jn 4,1-42; Lc 7,11-17; Jn 8,3-9; Mt 9,20-22; Lc 7,36-50; Lc 8,2-3; Mt 28,Cool

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Discours du 29/04/1979 (trad. ©️ copyright Libreria Editrice Vaticana)
 



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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Dernière édition par Lumen le Ven 20 Sep 2013 - 12:06, édité 1 fois

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Ven 20 Sep 2013 - 11:55

Bonjour à toi Lumen    Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et  éclairée par Sa divine Lumière
 sunny 

Bible Croix Dove 

****

Méditation de l’ évangile de ce jour :

Jésus appelle tout le monde !


Prière d'introduction

Seigneur, fais que ma prière soit attentive aux désirs de ton cœur et aux besoins de ta mission dans le monde. Libère-moi de mon égocentrisme et de tout mal que je puisse te suivre comme les saintes femmes, avec un cœur ouvert et un œil vif pour repérer les besoins de l’Eglise aujourd’hui.

Demande

Seigneur accorde-moi un cœur libre pour que je puisse te le donner et le donner aux âmes.

Points de réflexion

1. Jésus est venu pour tous.

L’histoire de la Samaritaine (Jean, 4) raconte la surprise des disciples quand ils reviennent de la ville et trouvent Jésus assis au bord du puits en conversation avec une femme. Les rabbis de l’époque ne se le seraient pas permis. Une conversation en publique avec une femme était impensable à l’époque. Jésus s’est montré très libre. Il a montré par-là que les femmes -tout comme les hommes- sont appelées à la sainteté. Elles aussi ont leur part dans la mission d’évangélisation de l’Eglise. L’évangile s’adresse à TOUT LE MONDE, ce qui signifie que nous devons TOUS y participer. La mission n’est pas réservée à quelques « professionnels ». Le Seigneur m’appelle, mais ai-je la générosité d’y répondre ?

2. Marie Madeleine.

Comme nous avons besoin de cette icône de la puissance de la grâce de Dieu ! Sept était considéré comme le chiffre de la perfection. Pour avoir sept démons expulsés, Marie Madeleine était certainement « parfaitement mauvaise ». Mais c’est elle que le Seigneur a choisi pour apporter la nouvelle de sa résurrection aux disciples. Des peintres célèbres l’ont peinte, jetant de côté ses bijoux et la parure coûteuse de sa mauvaise vie, complètement dégoûtée des plaisirs du monde, touchant le cœur de Dieu par ses larmes de pénitente. Marie Madeleine symbolise combien notre acharnement aveugle à chercher notre épanouissement loin de Dieu laisse nos âmes vides. Supplions Dieu d’enlever de notre esprit les séductions du monde, et de nous garder sur le chemin qui mène au ciel.

3. Jeanne, femme de l’intendant d’Hérode.

Pour quoi saint Luc mentionne-t-il le fait que Jeanne était la femme de l’intendant d’Hérode ? Peut être voulait-il illustrer le fait que l’enseignement de Jésus attire non seulement les pauvres, mais aussi les riches et les puissants. Ou peut-être voulait-il nous faire comprendre que chacun d’entre nous a sa propre vocation. Hérode était un méchant, sans doute son intendant n’était pas non plus un modèle de vertu. Jeanne devrait-elle être privée de sa part de la mission évangélique à cause de son mari ? Bien sûr que non ! Est-ce que cela était facile pour Jeanne ? Nous ne le savons pas. Mais il est certain que, à la fin, notre appel à suivre le Seigneur est un appel personnel et ne pouvons pas accuser nos relations les plus proches de nous empêcher d’y répondre.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, je veux imiter ces saintes femmes, me libérant de toute préoccupation futile et distraction mondaine pour te suivre avec tout mon cœur. Je t’apporte tout que je suis avec tous mes talents et mes possessions. Je les place dans tes mains pour faire ce que tu penses le mieux. Tout ce qui est à moi est à toi, de sorte que tous ce qui est à toi puisse être à moi.

Résolution

Je passerai en revue mon soutien à l’Église pour m’assurer que ma générosité reflète le plus possible mon amour et ma gratitude envers le Seigneur.


SOURCE : Catholique.org



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 Jasus_32
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Sam 21 Sep 2013 - 12:02

Bonjour Maud, 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 43550827



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 Bible-19


samedi 21 septembre 2013 : Saint Matthieu, apôtre et évangéliste
St Matthieu, apôtre et évangéliste (Ier siècle)[:
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 4,1-7.11-13.

Frères, moi qui suis en prison à cause du Seigneur, je vous encourage à suivre fidèlement l’appel que vous avez reçu de Dieu :
ayez beaucoup d'humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour ;
ayez à cœur de garder l'unité dans l'Esprit par le lien de la paix.
Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il n'y a qu'un seul Corps et un seul Esprit.
Il n'y a qu'un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,
un seul Dieu et Père de tous, qui règne au-dessus de tous, par tous, et en tous.
Chacun d'entre nous a reçu le don de la grâce comme le Christ nous l'a partagée.
Et les dons qu'il a faits aux hommes, ce sont d'abord les Apôtres, puis les prophètes et les missionnaires de l'Évangile, et aussi les pasteurs et ceux qui enseignent.
De cette manière, le peuple saint est organisé pour que les tâches du ministère soient accomplies, et que se construise le corps du Christ.
Au terme, nous parviendrons tous ensemble à l'unité dans la foi et la vraie connaissance du Fils de Dieu, à l'état de l'Homme parfait, à la plénitude de la stature du Christ.



Psaume 19(18),2-3.4-5ab.

Les cieux proclament la gloire de Dieu,
le firmament raconte l'ouvrage de ses mains.
Le jour au jour en livre le récit
et la nuit à la nuit en donne connaissance.

Pas de paroles dans ce récit,
pas de voix qui s'entende ;
mais sur toute la terre en paraît le message
et la nouvelle, aux limites du monde.



Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,9-13.

Jésus, sortant de Capharnaüm, vit un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
Voyant cela, les pharisiens disaient aux disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.
Allez apprendre ce que veut dire cette parole : C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »



Jésus « voit un homme ». Rien ne laisse supposer qu’ils se soient déjà rencontrés ; pourtant le Seigneur le connaît par son nom. Il le rejoint au cœur de son activité quotidienne, qui n’est d’ailleurs pas très louable. Matthieu est « assis », c'est-à-dire arrêté au bord de la route, enlisé dans ses convoitises, incapable de progresser. Contrairement à un autre douanier du nom de Zachée, Matthieu n’entreprend rien pour mieux connaître Jésus : il ne s’intéresse tout simplement pas à lui. C’est sans doute pourquoi Notre-Seigneur prend l’initiative de s’approcher de lui.
L’appel totalement inattendu -
« suis moi » - réveille le désir profond de cet homme dont le nom trahit les origines juives, et ranime la flamme de l’espérance qui vacille encore dans son cœur : cela se pourrait-il que lui, qui a trahit la vocation de son peuple en cédant à la séduction de l’argent, qu’il soit choisi, élu, préféré ? Lui le « collabo », rejeté, exclu, méprisé par ses frères de race, pourrait-il être appelé par ce Rabbi dont parle toute la Judée et la Galilée ?
Mais plus profondément que ces considérations qui se bousculent dans sa tête, Jésus a su réveiller en Matthieu le souvenir de l’appel originel que Dieu lui adresse depuis toujours, l’invitant à venir vers lui. Levant ses yeux ébahis, et croisant le regard du Maître, il comprend en un éclair que rien n’est perdu, qu’il peut encore réaliser ce pour quoi il est fait, qu’à travers cette rencontre providentielle, un chemin s’ouvre à nouveau devant lui. Aussi, saisissant sans plus attendre la main que le Seigneur lui tend, il s’arrache à son inertie : il se lève et suit Jésus, qui fait
« passer » gratuitement le douanier de l’état de pécheur à celui de disciple, lui qui s’enrichissait des droits de passage extorqués aux voyageurs.
A l’instant même, Matthieu le renégat, est redevenu un fils d’Israël ; bien plus : un fils de l’Israël nouveau que le Seigneur rassemble autour de son Messie, pour qu’il soit témoin dans le monde entier de son amour miséricordieux dont il fut lui-même bénéficiaire.

Une controverse éclate à propos du repas pris en commun avec les amis de Matthieu. Selon saint Luc la fête a lieu dans la maison de celui-ci ; mais en lisant le premier ou le second évangile, on peut tout aussi bien imaginer que c’est Jésus qui invite chez lui Matthieu et ses amis, ce qui ne ferait qu’augmenter le scandale aux yeux des gardiens des bonnes mœurs. Pourtant n’est-ce pas effectivement ce qui se passe à chaque Eucharistie ?
« Pourquoi votre Maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » : les pharisiens restent prisonniers de leurs a priori. Jésus patiemment les invite à changer de registre et à passer d’un savoir sur les dons et sacrifices qu’il convient de faire à Dieu, à la connaissance du don que Dieu nous fait en son Fils : « C’est la miséricorde que je veux, non les sacrifices ».
Cet énoncé est présenté dans le texte comme une citation proverbiale ; il s’agit donc d’une sentence dont tout homme peut vérifier la vérité, et qui prend ainsi une valeur anthropologique universelle : chacun d’entre nous ne désire-t-il pas profondément la miséricorde ? Les éternels endettés que nous sommes désirent accéder au statut de fils - et par là de sujet personnel - ce qui ne peut se faire que par l’accueil du don gratuit de l’amour miséricordieux.

De même que Jésus « dédouane » le percepteur Matthieu, ainsi fait-il pour tout homme qui reconnaît en lui l’Envoyé de Dieu : en Jésus nous avons libre accès à la terre de liberté pour laquelle nous sommes créés ; avec lui nous pouvons prendre place « à table, à la maison » comme des fils d’un même Père.
Ce n’est que sur base de cette gratuité dont tous, sans exception et sans distinction, peuvent être bénéficiaires, que peut s’établir la fraternité universelle, au-delà de toutes les séparations que les hommes ont établies entre eux.

Ce n’est pas un hasard si l’épisode de l’appel de Matthieu clôture la série des miracles, rapportés dans le premier Évangile. Le paralytique qui se lève de son brancard sur l’ordre de Jésus, n’est-il pas une figure du publicain Matthieu ? On se souvient que Jésus explicite clairement le sens de ce miracle qui précède immédiatement notre péricope : « Afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre autorité pour pardonner les péchés : Lève-toi, prends ta civière et va dans ta maison » (Mt 9, 6). N’est-ce pas exactement ce qu’a fait Matthieu : lui aussi, sur l’ordre de Jésus, s’est levé et est entré dans « sa maison » où Jésus l’attendait pour se réjouir et festoyer, « car le fils qui était mort, est revenu à la vie, celui qui était perdu, est retrouvé » (Lc 15, 24).

« Seigneur, ce Matthieu, c’est moi, qu’aujourd’hui tu appelles, tel que je suis. Il y a quelques années, tu avais déjà posé ton regard sur moi et tu m’avais invité à te suivre, ce que j’avais fait joyeusement. Mais la vie de ce monde m’a rattrapée, et insensiblement, je me suis à nouveau enlisé dans une religiosité superficielle, oubliant ta présence à mes côtés. Ouvre les oreilles de mon cœur que je puisse réentendre ta voix et me laisser saisir par la grâce, afin de pouvoir t’offrir la joie d’une conversion sincère et féconde. »

Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 Matthe10

« Suis-moi »


     « Jésus vit un homme assis au bureau de la douane ; son nom était Matthieu. Il lui dit : ‘ Suis-moi. ’ » Il l’a vu non pas tant avec les yeux du corps qu'avec le regard intérieur de sa miséricorde… Il a vu le publicain, et parce qu'il l’a vu d'un regard qui prend pitié et qui choisit, « il lui dit : ‘ Suis-moi ’ », c'est-à-dire imite-moi. En lui demandant de le suivre, il l'invitait moins à marcher derrière lui qu'à vivre comme lui ; car « celui qui déclare demeurer dans le Christ doit marcher dans la voie où lui, Jésus, a marché » (1Jn 2,6)…

     Matthieu « se leva et le suivit ». Rien d'étonnant que le publicain, au premier appel du Seigneur, si empreint d’autorité, ait abandonné sa recherche de profits terrestres et que, délaissant les biens de ce monde, il ait choisi celui qu'il voyait dépourvu de toute richesse. C'est que le Seigneur qui l'appelait extérieurement par sa parole le touchait au plus intime de son âme, en y répandant la lumière de la grâce spirituelle. Cette lumière devait faire comprendre à Matthieu que celui qui l'appelait à quitter les biens matériels sur la terre était en mesure de lui donner un trésor impérissable dans le ciel (cf Mt 6,20)...

     « Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples » : la conversion d’un seul publicain a ouvert la voie de la pénitence et du pardon à beaucoup de publicains et de pécheurs… Quel beau présage ! Au moment de sa conversion, celui qui devait être plus tard apôtre et enseignant parmi les païens entraîne à sa suite tout un groupe de pécheurs sur le chemin du salut !

Saint Bède le Vénérable (v. 673-735), moine, docteur de l'Église
Homélies sur les évangiles I, 21 ; CCL 122, 149 (trad. Orval rev. ; cf bréviaire 21/09)




Comme c’est beau de voir Matthieu se lever et suivre Jésus sans hésitation ! Cet homme qui abusait des pauvres gens avait certainement constaté sa misère et devait chercher à changer sa vie. Difficile de changer quand tout le monde nous étiquette, difficile aussi pour les gens de croire que nous avons changé et que nous ne ferons pas de « rechute ». Matthieu a dû reconnaître en Jésus celui qui pouvait croire en sa bonne volonté, qui ne le jugerait pas sur ce qu’il était, et qui voyait en lui plein de potentiel. Mon Dieu qu’on se sent bien quand quelqu’un croit en nous comme ça ! C’est remarquable d’ailleurs combien les gens en ont besoin car « beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui ». En accueillant Jésus, Matthieu accueille aussi ses semblables et leur permet de toucher aussi la grâce; il était peut-être trop difficile pour eux de s’approcher de Jésus et Matthieu fut le lien, l’entraîneur pour faciliter la rencontre et le changement de leurs vies. Imaginez un peu l’impact de Jésus sur Matthieu pour qu’il Le suive immédiatement à son invitation et qu’il en entraîne aussitôt à sa suite. Il y a ici une grande interpellation pour chacun de nous…

Jésus vient nous apporter la clé de la liberté en parlant des bien-portants et des malades. Il n’y a rien de pire qu’un malade qui ne veut pas se faire soigner ! Tant que je n’accepte pas le fait que je suis malade et que j’ai besoin d’aide, il n’y a pas de guérison possible… Jésus passe un message aux pharisiens (et à nous!) en les invitant à la miséricorde (l’ouverture du coeur et le pardon) plutôt qu’aux sacrifices (punition). Son appel est toujours aussi actuel…

Est-ce que j’ai le courage et l’humilité d’essayer de changer mes penchants mauvais, de faire tomber les étiquettes ? Est-ce que je suis plutôt de ceux qui croient qu’ils sont « bien portants » ?

Est-ce que je fais bon accueil aux gens qui semblent vouloir changer ? Ai-je peur d’être jugé lorsque je le fais ?

Oh Jésus ! Toi le médecin par excellence, viens en aide au malade que je suis, viens chez moi pour que je puisse être transformé de l’intérieur et changer de vie. C’est tellement bon d’être avec toi…


http://www.ispx.org/index.php?option=com_content&view=article&id=246%3Amt-909-13--besoin-du-medecin--lappel-de-matthieu&catid=63%3Ala-parole-du-jour&Itemid=191&lang=fr

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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Sam 21 Sep 2013 - 12:25

Bonjour Lumen   Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez  Very Happy 
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et  éclairée par Sa divine Lumière
  sunny 

Bible Croix Dove 

****

Méditation sur l’ évangile de ce jour :


Vocation de Matthieu



Prière d'introduction

Seigneur, donne-moi ton esprit de prière pour disposer mon cœur à t’écouter et te répondre.

Demande


Seigneur, ouvre mon cœur à ton appel.

Points de réflexion

1. « Celui-ci se leva et le suivit »
.
Mathieu répond immédiatement à l’appel de Jésus-Christ « suis-moi ». Le célèbre tableau de Caravaggio qui illustre cette scène, met en relief l’échange des regards : celui de Jésus posé sur Mathieu et celui-ci, qui lève les yeux, étonné d’être choisi. Dans ce passage de l’Évangile dont l’auteur est Mathieu lui-même, la réponse à l’appel du Christ est immédiate. Il laisse ses pièces d’or, ses occupations, pour suivre Jésus.
Combien de fois nos affaires personnelles passent avant le Seigneur et nous ne lui répondons pas quand il frappe à notre porte ?

2. « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. Allez donc apprendre ce que signifie :

« C’est la miséricorde que je veux, et non le sacrifice. » En effet, je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs. »

Jésus ne rappelle pas seulement le but de sa mission, il nous lance un double défi. Le premier est de reconnaître que, nous aussi, nous sommes pécheurs et nécessiteux de sa grâce. Le deuxième est une invitation à vivre la miséricorde comme lui : que nos jugements, nos paroles ne condamnent pas, mais cherchent au contraire à élever et soient même un témoignage qui incite à se convertir et à suivre le Christ.

Dialogue avec le Christ

Jésus, je te rends grâce pour ton cœur plein de miséricorde et pour ton appel à te suivre. Permets-moi de répondre avec amour et promptitude.

Résolution

Mettre la prière en priorité dans la journée.

*

SOURCE : Catholique.org



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 Matthi10
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Dim 22 Sep 2013 - 9:44

Bonjour Maud, 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 43550827


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 Atude-10

Dimanche 22 septembre 2013 : Saints Maurice et ses compagnons Martyrs de la Légion Thébéenne († 286) et Saint Ignace de Santhià, Prêtre diocésain puis o.f.m. cap.
(1686 - 1770)


Saints Maurice et ses compagnons Martyrs († 286):
Saint Ignace de Santhià, Prêtre diocésain puis o.f.m. cap.(1686 - 1770):
Livre d'Amos 8,4-7.

Écoutez ceci, vous qui écrasez le pauvre pour anéantir les humbles du pays,
car vous dites : « Quand donc la fête de la nouvelle lune sera-t-elle passée, pour que nous puissions vendre notre blé ? Quand donc le sabbat sera-t-il fini, pour que nous puissions écouler notre froment ? Nous allons diminuer les mesures, augmenter les prix, et fausser les balances.
Nous pourrons acheter le malheureux pour un peu d'argent, le pauvre pour une paire de sandales. Nous vendrons jusqu'aux déchets du froment ! »
Le Seigneur le jure par la Fierté d'Israël : Non, jamais je n'oublierai aucun de leurs méfaits.



Psaume 113(112),1-2.4-6.7-8.

Louez, serviteurs du Seigneur,
louez le nom du Seigneur !
Béni soit le nom du Seigneur,
maintenant et pour les siècles des siècles !

Le Seigneur domine tous les peuples,
sa gloire domine les cieux.
Qui est semblable au Seigneur notre Dieu ?
Lui, il siège là-haut.

Il abaisse son regard
vers le ciel et vers la terre.
De la poussière il relève le faible,
il retire le pauvre de la cendre

pour qu'il siège parmi les princes,
parmi les princes de son peuple.



Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 2,1-8.

J'insiste avant tout pour qu'on fasse des prières de demande, d'intercession et d'action de grâce pour tous les hommes,
pour les chefs d'État et tous ceux qui ont des responsabilités, afin que nous puissions mener notre vie dans le calme et la sécurité, en hommes religieux et sérieux.
Voilà une vraie prière, que Dieu, notre Sauveur, peut accepter,
car il veut que tous les hommes soient sauvés et arrivent à connaître pleinement la vérité.
En effet, il n'y a qu'un seul Dieu, il n'y a qu'un seul médiateur entre Dieu et les hommes : un homme, le Christ Jésus,
qui s'est donné lui-même en rançon pour tous les hommes. Au temps fixé, il a rendu ce témoignage
pour lequel j'ai reçu la charge de messager et d'Apôtre - je le dis en toute vérité - moi qui enseigne aux nations païennes la foi et la vérité.
Je voudrais donc qu'en tout lieu les hommes prient en levant les mains vers le ciel, saintement, sans colère ni mauvaises intentions.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 16,1-13.

Jésus disait encore à ses disciples : « Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé parce qu'il gaspillait ses biens.
Il le convoqua et lui dit : 'Qu'est-ce que j'entends dire de toi ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car désormais tu ne pourras plus gérer mes affaires. '
Le gérant pensa : 'Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gérance ? Travailler la terre ? Je n'ai pas la force. Mendier ? J'aurais honte.
Je sais ce que je vais faire, pour qu'une fois renvoyé de ma gérance, je trouve des gens pour m'accueillir. '
Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : 'Combien dois-tu à mon maître ?
- Cent barils d'huile. ' Le gérant lui dit : 'Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante. '
Puis il demanda à un autre : 'Et toi, combien dois-tu ? - Cent sacs de blé. ' Le gérant lui dit : 'Voici ton reçu, écris quatre-vingts. '
Ce gérant trompeur, le maître fit son éloge : effectivement, il s'était montré habile, car les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière.
Eh bien moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l'Argent trompeur, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles.
Celui qui est digne de confiance dans une toute petite affaire est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est trompeur dans une petite affaire est trompeur aussi dans une grande.
Si vous n'avez pas été dignes de confiance avec l'Argent trompeur, qui vous confiera le bien véritable ?
Et si vous n'avez pas été dignes de confiance pour des biens étrangers, le vôtre, qui vous le donnera ?
Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il détestera le premier, et aimera le second ; ou bien il s'attachera au premier, et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent. »



Nous sommes sous le règne du roi Jéroboam II (787-747), une époque qui ne sera jamais aussi prospère pour le peuple d’Israël dans le Royaume du Nord. Les récoltes sont bonnes, pas d’ennemis pour venir les piller. Le commerce avec les Phéniciens va bon train et l’on assiste à un enrichissement sensible du Royaume. Mais arrive ce qui se produit souvent dans ce genre de situation : les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent.

C’est alors que le Seigneur suscite parmi son peuple un prophète, Amos, pour dénoncer, comme nous le rapporte la première lecture de ce dimanche, la gangrène de l’injustice sociale qui est en train de gagner tout le pays. Le riche, accaparé par le souci de son profit matériel, à savoir le gain de la vente de son blé et de son froment, ne prête même plus attention à celui qui est la source de tout bien et qu’il célèbre le jour du sabbat. Il est tellement obsédé par cela qu’il est prêt aux pires escroqueries pour gagner le plus d’argent possible et ce même si cela doit conduire ses débiteurs à la ruine et à la servitude. Amos s’insurge. Comment Dieu pourrait-il cautionner des intentions aussi désolantes de la part de ses enfants, lui qui,
« de la poussière relève le faible et retire le pauvre de la cendre pour qu’il siège parmi les princes, parmi les princes de son peuple » ! (Cf. Psaume)

La dénonciation par Amos du désir de l’argent qui aveugle et conduit à l’oubli de Dieu et à l’élimination de ses frères, se retrouve chez Jésus qui affirme : « Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent ». Paroles claires, percutantes, qui terminent l’évangile de ce jour et qui ne laissent place à aucune ambiguïté dans l’interprétation.
Pourtant, Jésus ne vient-il pas de faire l’éloge d’un gérant trompeur à travers la parabole qu’il vient de raconter ? Comment Jésus peut-il bien vanter un homme malhonnête ? Et que dire de son invitation à nous faire des amis avec l’Argent trompeur ? N’y a-t-il pas ici une contradiction ? Avouons que cette parabole a quelque chose de déroutant.
Toutefois, il ne faudrait peut-être pas trop vite juger de la moralité de notre Seigneur. N’oublions pas le genre littéraire de cette histoire, la parabole, dont le but premier est de piquer la curiosité – et « ce qui déroute » fait partie des moyens utilisés à cette fin - pour inviter à chercher à travers analogies et métaphores le véritable sens du récit. Autrement dit, il s’agit ici de bien lire pour se laisser conduire.

Et que lisons-nous ? « Ce gérant trompeur, le maître fit son éloge » et non : « La tromperie de ce gérant, le maître fit son éloge ». Et Jésus d’expliciter : « Effectivement, il s’était montré habile… Eh bien moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’Argent trompeur, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles ».
En fait, Jésus fait l’éloge de l’habilité de cet homme. L’exemple de ce gérant n’est donc pas dans sa malhonnêteté mais dans son attitude vis-à-vis de ses débiteurs. Que fait cet homme ? Il se dessaisit de l’Argent trompeur en remettant à ses débiteurs pour se faire des amis. Plutôt que de se révolter contre la décision du maître, il préfère remettre et entrer dans une logique de miséricorde, en espérant qu’à son tour il lui sera fait miséricorde.

Nous aurons compris que, dans cet évangile, l’« Argent » désigne les biens dont nous disposons. Jésus nous invite donc à entrer dans la logique divine du don, du partage et de la miséricorde. Les biens de ce monde nous sont confiés par le Seigneur. Si nous nous montrons dignes de cette « confiance » dans l’usage habile que nous en faisons alors nous sera confié le bien véritable : « Si vous n’avez pas été digne de confiance avec l’Argent trompeur, qui vous confiera le bien véritable ? ». Jésus nous rappelle donc que nous n’avons pas à chercher notre bien véritable dans les biens de ce monde.

Et quel est ce bien véritable ? Saint Paul nous le montre, dans la deuxième lecture, lorsqu’il nous invite à porter le salut des âmes comme un souci permanent de notre être de chrétien. S’il nous exhorte à intercéder pour ceux qui assument des responsabilités dans le monde n’est-ce pas pour qu’ils ne perdent jamais de vue la finalité ultime de toute action humaine : conduire à Dieu, à celui qui est la plénitude de la vérité ? Celui qui prie en levant les mains vers le ciel, sans colère et sans esprit de rivalité ou de jalousie, ne découvre-t-il pas que la richesse de la grâce divine qu’il reçoit par la médiation de Jésus-Christ est l’unique Bien auquel tout autre bien est relatif ?

C’est ce Bien là, à savoir notre participation à la vie divine, que nous devons viser en usant habilement des biens que Dieu nous confie, y compris celui, spirituel, d’une prière de foi et d’espérance (Cf. Deuxième lecture). Comment ? En les partageant. C’est bien là le seul pouvoir que nous ayons sur eux : les partager jusqu’à donner même ce que l’on n’a pas et qui nous reviendrait de droit.

« Seigneur, fais-nous la grâce d’entrer toujours plus profondément dans la logique de la miséricorde et du partage. C’est le seul chemin qui nous permettra de parvenir jusqu’à toi, le Bien qui dépasse tous les autres biens. Nous en avons tous fait l’expérience, si nous n’usons pas des biens que tu nous confies en vue du service de la charité, ils ne tardent pas à s’imposer à nous en maîtres. Aujourd’hui, tu insistes pour nous dire : ‘Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il détestera le premier, et aimera le second ; ou bien, il s’attachera au premier, et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent.’ Puissions-nous accueillir ces paroles que tu nous adresses comme un encouragement à te choisir comme le sens et la finalité de tout ce que nous vivons. »

Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 62904510

Un seul Maître, le Christ.


Aujourd'hui le Christ se présente à nous en se donnant Lui-même le titre de
"Maître", "Vous n'avez qu'un seul maître, le Christ. Vous n'avez qu'un seul docteur". Ce titre de maître, le Christ se l'est appliqué souvent, dans l'évangile. Il a aimé se présenter à ses disciples et aux foules, comme étant le maître et ses disciples ont repris ce titre pour s'adresser à lui. Vous vous souvenez de ces quelques paroles : "Vous ne savez pas quand viendra votre maître", priez le Maître de la moisson. Vous m'appelez Maître et Seigneur, et vous avez bien raison". Et pour manifester qu'Il exerçait sa fonction de maître, Il disait : "Le Fils de l'Homme est Maître du Sabbat". L'apôtre Paul reprendra plusieurs fois, dans ses épîtres, ce titre de maître pour l'appliquer au Christ, mais avec une nuance très forte, celle-là même que Jean entendra au début de l'Apocalypse, dans cette révélation personnelle qui lui sera faite, justement par Jésus le maître lorsque Celui-ci lui dira : "C'est moi l'alpha et l'oméga. Il est, Il était et Il vient, le Maître de tout", donnant à ce magistère qu'Il revendique pour Lui une dimension cosmique, totale qui va du début à la fin, pour englober toute chose.

C'est surtout l'apôtre Pierre qui appellera le Christ
"Maître". Et c'est très beau que le premier des apôtres, au nom du collège apostolique et de toute l'Église, confesse sa foi en Jésus maître. Et cela, dans des circonstances très particulières. Il lui dira : "Maître, nous avons peiné toute la nuit et nous n'avons rien pris", ou encore :"Maître, Maître, nous périssons", au moment où le lac de Génésareth était en tempête et que le Christ dormait, "Maître", au jour de la Transfiguration, "il est heureux que nous soyons ici". Et une dernière fois "Maître, prends pitié de nous". Vous sentez que dans ces appels à Jésus comme maître, il n'y a pas simplement la reconnaissance d'une autorité d'enseignement, mais surtout l'appel à un être qui sauve, qui guérit, parce qu'Il est présent et qu'Il tient entre ses mains une puissance, une autorité qu'aucun Rabbi, qu'aucun maître de sagesse n'a eues et n'a manifestées sur terre.

Ce titre de maître appliqué au Christ, est donc d'une grande richesse. Dans la racine sémitique du mot Rabbi, il y a cette nuance de grandeur, d'autorité, d'une manifestation de force. Et c'est vrai que lorsque Jésus, appelé Rabbi, enseignait, les foules étaient frappées de son autorité.
"Jamais, disaient-elles, nous n'avons entendu parler nos scribes et nos pharisiens avec une telle autorité ?" Et quelle était cette autorité? Elle tenait dans le fait que sa Parole était immédiatement efficace. Lorsqu'Il disait au paralytique : "Lève-toi et marche", le paralytique se levait et partait avec son lit sur le dos. Lorsqu'Il appelait Lazare hors de son tombeau, Lazare sortait, dans la vie retrouvée. Lorsqu'Il disait aux disciples : "Distribuez le pain", tout le peuple pouvait manger le pain qui leur était donné. Lorsque les hommes, les femmes qui étaient possédés d'esprits impurs, venaient vers le Christ, pour Lui demander guérison et pardon, ils étaient aussitôt délivrés. Dans le Christ Maître, il y a cette réalité très forte et essentielle à la foi, d'une autorité qui n'est pas celle des hommes, parce qu'elle sauve, guérit, pardonne, parce qu'elle ressuscite des morts. Le Christ maître, c'est le Christ Seigneur, le Christ Sauveur, le Christ Rédempteur. La vérité de sa Parole ne tient pas simplement dans la beauté de ses discours, ni-même, en premier lieu, dans l'efficacité, comme je viens de le rappeler, de sa Parole, mais intérieurement et essentiellement dans sa propre personne.

Le moment où, dans cet évangile, le Christ rappelle à ses disciples et aux foules qui veulent bien l'entendre, qu'Il est le maître, est un moment très particulier. Il vient de dire aux pharisiens et aux scribes, à leur sujet :
"Faites ce qu'ils vous disent, mais ne faites pas ce qu'ils font", leurs actes ne correspondent pas, ne sont pas en accord, en harmonie avec ce qu'ils disent, en cela ils ne sont pas vrais, Jésus est Maître unique, au-delà et bien avant les scribes et les pharisiens et bien avant et au-delà de tous les maîtres de tous les temps. Le Christ est maître parce qu'Il est Dieu. Etant Dieu, sa Parole est immédiatement accomplie. Ainsi c'est effectuée l'œuvre de la création première : "Dieu dit et la lumière fut. Dieu dit et la vie fut donnée". Il y a une correspondance immédiate entre la parole, entre le dire de Dieu et l'accomplissement de cette parole. C'est en cela que le Christ est maître. Il a participé à la création première en tant que maître, et Il vient pour effectuer la création dernière, la recréation, par l'œuvre de la Rédemption, en tant que maître. Les signes qu'Il pose manifestent déjà que l'œuvre de la recréation s'accomplit parce que les péchés sont pardonnés, les morts ressuscitent, les malades sont guéris. En définitive, parce qu'il y a un accord total, parfait et immédiat entre sa Parole et l'effet, le résultat de cette Parole. En ceci, le Christ est maître unique, Seigneur et prince. Prince non pas selon la mode humaine, mais prince parce qu'Il est principe, commencement et en même temps achèvement de tout enseignement, de toute chose, de toute vérité. "Je suis l'alpha et l'oméga". L'apôtre le dira : "En Lui, nous avons la vie, le mouvement et l'être". Dans ce qu'Il est, nous possédons tout ce que nous sommes de notre vie humaine avec toutes ses facultés possibles et imaginables, mais aussi tout ce que nous sommes dans notre destinée, ce pourquoi nous sommes faits. Il est Lui-même la récapitulation de toute chose, de tout enseignement, de toute vérité. Le Christ fait grandir dans l'homme l'humanité en faisant grandir en lui la vie. Et c'est pour cela, comme l'affirme saint Pierre, comme le confesse le Prince des apôtres, qu'on peut Lui crier, avec la certitude d'être exaucé et guéri : "Maître nous périssons". - "Maître prends pitié de nous". - "Maître, nous avons peiné toute la nuit". Et l'Église, aujourd'hui encore, peut confesser : "Maître, il est heureux que nous soyons avec Toi, car Tu construis pour nous la tente de l'éternité, la tente où Tu récapituleras en Toi toute chose du ciel et de la terre, du passé, du présent et de l'avenir".

Aujourd'hui, il est beaucoup d'hommes, mais peut-être pas tant que ça, qui pourraient être d'accord et reprendre à leur compte cette fameuse phrase d'un héros de Jean Paul Sartre, dans son livre "Les mouches" : "Il n'y a plus rien au ciel, ni bien ni mal, ni personne qui me donne des ordres, car je suis un homme, et chaque homme doit inventer son chemin". Ce genre de déclaration fut très à la mode, il y a quelques années, mais je pense que le monde d'aujourd'hui, et de façon peut-être beaucoup plus profonde que nous ne pouvons nous-mêmes le penser, le pressentir, le monde d'aujourd'hui ne pourrait plus reprendre à son compte et affirmer avec audace, et peut-être aussi mépris, une telle conviction : "il n'y a rien au ciel, ni bien ni mal. Je n'ai plus d'ordre à recevoir, je suis un homme et je fais seul mon chemin". Quel homme, aujourd'hui, pourrait-il, en vérité avec lui-même, déclarer : "Je suis homme et, seul, je fais mon chemin" ? Et si, peut être, certains le font encore, n'est-ce pas beaucoup plus par un sentiment de désespérance et d'inquiétude, que par une conviction profonde et positive. Ce genre de déclaration est dépassée pour deux raisons : d'abord parce qu'elle est fausse en elle-même, et ensuite parce que l'homme sait très bien qu'il n'est pas seul, parce que l'homme sait très bien qu'il y a du bien et qu'il y a du mal, et qu'en définitive le ciel n'est pas si vide, n'est pas si lointain qu'il le croit, même s'il cherche à le rejoindre et à l'interroger de façons multiples, souvent indirectes, parfois fallacieuses.

Si je-rappelle ce propos, c'est parce que, nous autres chrétiens, nous avons à nous affirmer comme disciples d'un maître, comme fils d'un Père, comme nous le rappelait le prophète Malachie, nous n'avons pas honte d'être dépendants de l'enseignement d'un Maître, d'être dépendants de l'amour d'un Père, car nous savons que nous ne pouvons être vraiment hommes que dans cette Alliance d'amour et que dans cette vérité enseignée par la personne même de Jésus-Christ, et cette vérité qui n'est pas une vérité de sagesse, de philosophie, de métaphysique ou d'introspection intime, mais cette vérité du salut qui s'incarne en nous quand nous devenons disciples de ce maître. Cette vérité, l'apôtre Pierre l'a expérimentée quand il a crié vers le maître : "Je péris" et que Jésus lui tendit la main pour le prendre auprès de Lui et le faire marcher sur les eaux des tempêtes, sur les eaux de la peur et sur les eaux de l'incertitude.

Oui, il nous faut, aujourd'hui, en tant que chrétiens, ne pas être complexés d'avoir un Père qui est Dieu et un maître qui est le Christ. Car nous sommes des enfants qui avons à recevoir leur vie, leur être, leur mouvement c'est-à-dire leur destinée, d'un Seigneur qui est Père, d'un Seigneur qui est Esprit et vie. Et j'aimerais utiliser quelques images pour que nous comprenions un peu mieux comment nous pouvons devenir disciples de ce maître qui est le Christ. Evidemment, il ne s'agit pas d'être des écoliers, gentils ou turbulents, devant un maître qui, avec sa petit baguette ou ses menaces de punitions, nous ferait tenir en place. Pas plus qu'être disciples d'une sorte de Socrate religieux ou d'un gourou qui nous mènerait à l'intérieur même de nous-mêmes. Mais à quoi ca sert d'aller à l'intérieur même de soi-mêmes ? car nous n'y trouverons que nous-mêmes, et ça ne nous sauvera pas nous-mêmes. Il faut bien sortir à l'extérieur. Justement le Christ est ce maître à l'intérieur de nous-mêmes, pour nous faire sortir de nous-mêmes et nous faire trouver en Lui la vérité. Le Christ est maître, si vous voulez, comme la source est maîtresse du fleuve, car il n'y aurait pas d'eau dans ce lit de fleuve s'il ne recevait cette eau de la source. Le Christ est principe de vie, et en tant que principe de vie, Il est maître de notre vie. C'est Lui qui nourrit notre vie comme une eau vivifiante, comme une eau pure, comme une eau désaltérante, et qui va pénétrer dans tous les replis de notre personnalité pour y féconder la vie du Royaume nouveau. Le Christ est maître comme le soleil est maître du jour et de la lumière. Voici ce que disait Saint Irénée en reprenant cette image : "De même que le soleil, cette créature de Dieu, est, dans tout le monde, un et identique, ainsi l'annonce de la vérité brille partout et éclaire tous les hommes qui veulent parvenir à la connaître". Le Christ est lumière, manifestation de la vérité de Dieu, de la vérité de l'homme et de la vérité du monde. Vers ce soleil, il faut sans cesse nous tourner pour en recevoir lumière, chaleur, pour en recevoir le jour dans cette vie si souvent ténébreuse personnellement ou socialement. Le Christ est aussi le maître comme le nord est maître de la boussole. Nous sommes des êtres souvent écartelés, désorientés, nous ne savons plus à quel saint nous vouer. Mais il ne s'agit pas de se vouer à des saints, il s'agit de se laisser orienter par le Christ comme maître, car c'est Lui qui donne la direction car Il a en mains les destinées du monde. Il est l'alpha et l'oméga. Les évènements personnels, intimes, que nous sommes seuls à connaître, les évènements familiaux, sociaux, mondiaux nous heurtent continuellement et nous brisent et nous écartèlent. Nous sommes dans cette vie qui n'arrive pas à retrouver sa direction parce qu'elle n'a pas en elle-même le principe de sa direction, de son équilibre et de sa stabilité. Le Christ est ce "Nord" qui nous attire vers Lui : "Quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai tout à moi". Etre disciple de ce maître, c'est se laisser attirer, se laisser aimanter, peut-être parfois malgré nous, vers cette vérité qu'Il est venu vivre et qu'Il est venu apporter. Le Christ est le maître, comme la clef est maître de l'ouverture et de la fermeture. C'est Lui aussi qui est la porte, nous ouvre le Royaume, Il nous fait entrer dans sa demeure, pour qu'avec Lui, comme disait Pierre, nous soyons heureux en sa présence.

Un dernier élément : l'Église a repris pour elle, ce titre de maître. Dans toute sa tradition, elle a aimé se dire, elle a aimé se manifester, elle a aimé agir comme éducatrice : "Mater et Magistra", Mère et éducatrice. Ceci est un élément très important aujourd'hui. Comme je le soulignais tout à l'heure, nous avons besoin de maître pour nous guider, nous avons besoin de la lumière du jour, nous avons besoin d'une source, ou alors nous sommes des êtres chaotiques qui vivrons une vie anarchique. L'Église est éducatrice. Elle l'est parce que c'est l'Église du Christ. Si sa tête, son chef est maître de vie, maître de vérité, l'Église, parce qu'elle est son corps, parce qu'elle est son Épouse, parce qu'elle est sa chair, est aussi maîtresse et éducatrice de la vérité. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, il y a un très grand désir chez beaucoup d'hommes de connaître la vérité, et sûrement même la vérité de Dieu. Il y a une écoute de l'Église qui est très forte et que les médias ne nous transmettent pas, ce n'est pas ça qui les intéresse.

Or le drame, c'est que les hommes écoutent l'Église, justement, dans son magistère, et les hommes ont raison de l'écouter dans son magistère. Mais nous nous apercevons souvent que la façon dont le magistère s'exprime ne rejoint pas les hommes, les heurte, les blesse, les laisse décontenancés, parce qu'ils ne comprennent pas pourquoi l'Église rappelle telle et telle exigence, affirme telle et telle vérité, redit tel et tel aspect de la foi, de la doctrine de la vie chrétienne. C'est vrai que les hommes d'aujourd'hui ont soif, et je m'en suis aperçu, il y a quelques jours avec un certain nombre de jeunes. Nous étions une trentaine à passer trois jours ensemble. Il y a chez eux, et cela doit être vrai chez tout homme, je suppose, une soif de connaître, une soif de comprendre et de comprendre en vérité, pas simplement de façon superficielle, passagère ou provisoire, mais de comprendre pourquoi l'Église est l'Église, à quoi elle sert, pourquoi son enseignement sur tel ou tel point. La façon dont elle s'exprime officiellement, dans son magistère, n'est pas toujours reçue parce que, de fait, l'Église ne peut pas s'adresser à la totalité de l'humanité comme elle s'adresserait personnellement à chacun. Alors cet enseignement, il faut le monnayer, il faut le faire passer dans nos relations personnelles, individuelles ou collectives. Si nous sommes disciples du Christ, si nous sommes frères de cette Vérité, car cette Vérité engendre une fraternité : "Vous n'avez qu'un seul Maître et vous êtes frères", si nous sommes disciples du Christ et frères de cette vérité, de cette destinée de l'homme dont l'Église a le dépôt pour la garder, pour la vivre et pour l'annoncer, il faut que chacun d'entre nous, dans la mesure où nous vivrons l'enseignement du maître qui est le Christ, puissions aussi le partager, en rendre compte. Le Concile l'a dit : "L'Église croît que la clef, le sens, la fin de toute l'histoire humaine se trouve en son Seigneur et Maître. Elle affirme que, sous tous les changements, bien des choses demeurent qui ont leur fondement ultime dans le Christ, le même hier, aujourd'hui et à jamais". L'Église est éducatrice dans son magistère, mais Elle l'est aussi dans son ministère. Et le ministère de l'Église, nous en avons tous, chacun notre part, parce que nous sommes tous baptisés et confirmés, parce que nous avons tous part à la vérité de la Parole, à la vérité de la Pâque du Christ.

Alors je crois, nous avons tous, les uns et les autres, le double devoir de nous informer, de connaître, de comprendre le magistère de l'Église, ce en quoi le Christ est Maître aujourd'hui dans le monde et dans la vie des hommes, comme dans notre vie personnelle. Et nous avons aussi le devoir de le dire, le devoir de l'expliquer, l'annoncer, le devoir de le partager. Et cela, c'est très important. Il ne suffit pas que le Pape Jean Paul II écrive des encycliques, qu'il fasse des grandes déclarations lorsqu'il voyage de par le monde, cela ne suffit pas. Il faut que chaque chrétien reçoive cet enseignement, comme les disciples ont reçu l'enseignement du Christ, d'ailleurs c'est le même qu'il le reçoive dans sa vie, qu'il l'assimile, qu'il le digère, qu'il en vive, pas simplement en paroles, mais en actes, que nous ne soyons pas des chrétiens dont on dit : "ils disent mais ne font pas". A ce moment-là nous ne sommes pas disciples de ce maître qui est la vérité et qui nous donne la vérité, puisqu'il y a distorsion entre ce que nous pensons, entre ce que nous croyons et ce que nous faisons. Nous avons le devoir de vivre cette vérité et de l'expliquer. Et là il y a une attention aux autres, une attention à ceux qui sont proches de nous, que nous n'avons pas assez, à laquelle nous ne sommes pas assez sensibles. Les hommes qui nous côtoient cherchent la vérité, et je crois qu'ils savent déjà, inconsciemment mais réellement, que cette vérité n'est pas dans la science, ni dans la philosophie, ni dans l'engagement politique, mais qu'elle est bien au-delà. L'homme cherche aujourd'hui le nord parce qu'il l'a perdu. Or le nord, pour nous et pour tous, c'est le Christ.

Frères et sœurs, serons-nous des chrétiens suffisamment orientés vers ce nord qui est le Christ, pour aider les hommes à orienter leur vie de façon à ce quelle soit beaucoup moins chaotique, mais harmonisée, orientée, construite, structurée par cette vérité qu'est le Christ ? N'ayons pas peur, comme nous le demande l'apôtre Pierre, de rendre compte de l'espérance qui est en nous. N'ayons pas peur de rendre compte de la foi qui est la nôtre et de l'enseignement que nous recevons. Car nous savons que cet enseignement n'est pas discours, mais source de vie pour aujourd'hui, et que dans cette vie-là, est déjà tissée la vie éternelle pour nous et pour tous les hommes. AMEN

Frère Michel MORIN http://www.moinesdiocesains-aix.cef.fr/



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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Dim 22 Sep 2013 - 9:54

Bonjour Lumen  Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez  Very Happy 

Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairée de Sa divine Lumière  :
sunny: 

Bible Church Croix Dove 

*****

Méditation sur l’ évangile de ce jour :


L'argent trompeur


Prière d'introduction

Maman Marie, présente-moi à Jésus ! Apprends-moi à être fils de lumière, comme toi, qui te sais fille du Père, et qui as choisi de le servir de tout ton cœur et de toutes tes forces.

Demande

Avoir le désir d’écouter le Seigneur, aujourd’hui, dans ce moment de prière.

Points de réflexion

1. Qui servons-nous ? Un maître.

D’un point de vue humain tout simplement, l’homme ne peut servir deux maîtres, il ne peut avoir deux buts. De même qu’il ne peut n'en avoir aucun. Chaque personne a forcément un maître, un but et un chemin. Nous ne faisons jamais du « sur place » dans notre vie. Ou nous avançons, ou nous reculons. Pour nous aider à voir quel est le maître que nous avons choisi, analysons à quoi nous employons nos énergies. Nous sommes un. Nous ne pouvons vivre divisés en nous-mêmes. Ne pas faire de choix c’est déjà choisir. A chaque action, nous confirmons notre choix ou nous nous en détournons. Je suis donc responsable de ma décision. A nous d’être habiles. Suis-je mon propre maître ? Regardons Jésus : était-il son propre maître ? Non, puisqu’il dit « je ne suis pas descendu du ciel pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de celui qui m'a envoyé » (Jn 6,38). Jésus est fils. Il se sait fils, Fils du Père. Voilà son but et son chemin (cf. Jn 14,1-6).

2. Les fils de la lumière.

Le Christ oppose les fils de ce monde aux fils de la lumière. Qui sont ces derniers ? Dieu est lumière (cf. 1 Jn 1,5). Les fils de la lumière sont donc ses fils. Et ce, grâce à Jésus, qui, en se faisant homme, fait de nous des fils dans le Fils. Les fils de ce monde, dans ce contexte, sont ceux qui sont nés du monde, qui ont pour maître les biens du monde : les désirs égoïstes de la nature humaine, l'orgueil de la richesse, l’argent, le pouvoir, le confort, les honneurs… au fond, eux-mêmes. Notre but est le ciel, les « demeures éternelles ». Nous constatons combien les fils du monde luttent, se fatiguent, s’acharnent, travaillent, pour atteindre leur but. Jésus ne loue pas leur but mais l’habilité mise en œuvre. Cette même habilité qui a permis à Saint Paul d’écrire: « je cours vers le but pour remporter le prix auquel Dieu nous appelle là-haut dans le Christ Jésus » (Phil 3,14).

3. Le bien véritable.

Ce bien, Dieu désire le confier à ses fils. Ce bien ne serait-il pas Dieu lui-même ? En effet, Dieu est amour (cf. 1 Jn 4,Cool. Jésus, le Fils, reçoit l’amour de son Père, et donc son Père lui-même. En tant que fils de la lumière, Dieu se donne à nous. Il le fait de multiples manières, et chacune est une preuve de son amour débordant pour nous. Par exemple, la vie qu’il nous donne, ou encore chaque jour, notre famille, notre foi, l’Eucharistie, l’amour et l’attention que quelqu’un nous porte, le fait que nous puissions nous donner aux autres, etc…

Dialogue avec le Christ

Seigneur, qu’est-ce que tu me dis aujourd’hui ? Que me montres-tu pour ma vie ?

Résolution

Vivre aujourd’hui en reconnaissant que je suis fils du Père (grâce à Jésus), spécialement en remerciant pendant la messe de la vie éternelle qu’il me donne.


SOURCE : Catholique.org


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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Lun 23 Sep 2013 - 11:38


Bonjour Maud, 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur, laissons-nous être transformés par la Lumière du Christ !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 43550827


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lundi 23 septembre 2013 : Saint Pio de Pietrelcina, prêtre

Saint Pio de Petrelcina, Prêtre o.f.m. cap. (Mémoire obligatoire):
Livre d'Esdras 1,1-6.

La première année de Cyrus, roi de Perse, pour que soit accomplie la parole proclamée par Jérémie, le Seigneur inspira Cyrus, roi de Perse. Et celui-ci fit publier dans tout son royaume - et même consigner par écrit -
« Ainsi parle Cyrus, roi de Perse : Le Seigneur, le Dieu du ciel, m'a donné tous les royaumes de la terre ; et il m'a chargé de lui bâtir un temple à Jérusalem, en Judée.
Tous ceux d'entre vous qui font partie de son peuple, que leur Dieu soit avec eux, et qu'ils montent à Jérusalem, en Judée, qu'ils bâtissent le temple du Seigneur, le Dieu d'Israël, le Dieu qui est à Jérusalem.
En tout lieu où résident ceux qui restent d'Israël, que la population leur vienne en aide : qu'on leur fournisse argent, or, dons en nature, bétail, qu'on y joigne des offrandes volontaires pour le temple de Dieu qui est à Jérusalem. »
Alors les chefs de famille de Juda et de Benjamin, les prêtres et les lévites, bref, tous ceux à qui Dieu avait inspiré cette décision, se mirent en route pour aller bâtir le temple du Seigneur à Jérusalem ;
tous leurs voisins leur apportèrent de l'aide : argent, or, dons en nature, bétail, objets précieux en quantité, sans compter toutes sortes d'offrandes volontaires.



Psaume 126(125),1-2ab.2cd-3.4-5.

Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion,
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était pleine de rires,
nous poussions des cris de joie ;

Alors on disait parmi les nations :
« Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! »
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !

Ramène, Seigneur, nos captifs,
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes
moissonne dans la joie.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 8,16-18.

Comme la foule se rassemblait autour de Jésus, il disait en parabole : " Personne, après avoir allumé une lampe, ne la cache sous un couvercle ou ne la met en dessous du lit; on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière.
Car rien n'est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n'est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour.
Faites attention à la manière dont vous écoutez. Car celui qui a recevra encore, et celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il paraît avoir. »



Le Seigneur Jésus vient de donner l’explication de la parabole du semeur ; il insiste à présent sur l’importance de bien écouter la parole : « faites attention à la manière dont vous écoutez », nous dit-il.

Cet avertissement est clairement en lien avec le devenir du grain dans les différentes sortes de terrain où il tombe, comme nous l’avons médité samedi dernier. Mais Jésus montre aujourd’hui que la croissance dépend directement de la manière dont il prendra corps dans nos vies. Les enseignements de Jésus nous révèlent les secrets du Royaume, mais ils ne sont pas destinés à être cachés ou à n’être connus que de certains privilégiés, dont nous serions. Non, ces secrets doivent être révélés à tout homme.

Or le premier mode de propagation de l’enseignement de Jésus est sa mise en pratique :
« voyez comme ils s’aiment », nous dit ailleurs l’évangile ! La lumière reçue, qui déchire nos propres ténèbres intérieures et nous place dans le dynamisme de la résurrection, est faite pour être mise sur le lampadaire qu’est une vie exemplaire. Ainsi, elle rejoindra tout homme qui cherche dans la nuit et à qui elle est destinée.

Que Jésus prenne le temps de développer cette nouvelle image pour décrire notre rapport à sa parole, nous enseigne également sur la nature de cette parole qui est lumière pour les hommes. Puisqu’elle est faite pour être mise sur le lampadaire, elle ne peut être traitée autrement sans dommage. C'est-à-dire que celui qui tenterait de la mettre
« sous un couvercle » ou « en dessous du lit » l’étoufferait et la perdrait pour lui-même.

Nous comprenons dès lors l’insistance de Jésus :
« faites attention à la manière dont vous écoutez ». Il ne faut pas écouter pour savoir mais pour connaître, il ne faut pas accueillir la parole de Jésus pour être informé mais pour en vivre. La parole est divulguée par la vie de ceux qui l’ont reçue.

Faire fructifier ainsi la Parole est d’ailleurs un cercle vertueux : plus on la reçoit et plus on la met en pratique, plus on devient capable de la recevoir et de la mettre en pratique. Au contraire, si elle reste lettre morte, même le peu que l’on croit savoir est perdu, car la parole de Jésus n’apporte pas une science mais la connaissance de celui qui l’énonce ; elle n’est pas un discours sur Dieu mais le visage du Père qui se dévoile.

Si la mise en pratique fait partie de l’écoute que Jésus attend de nous, elle fait aussi partie de la connaissance que la parole apporte. En effet, les enseignements de Jésus sont une source inépuisable. Ils nous comblent, quel que soit notre maturité spirituelle. Mais en les mettant en pratique, une maturité nouvelle est acquise, une lumière nouvelle nous éclaire, qui donne de comprendre autrement et plus profondément la parole reçue. Ainsi, vivre les enseignements de Jésus donne de pouvoir les écouter.
« Cela qui a, recevra encore ».

Quand à celui qui en reste à un discours, celui pour qui la parole reste abstraite et n’a pas de lien avec la vie, il s’étiole et s’assèche. La parole n’est plus un ferment de vie pour lui. Bien qu’il ait accueilli la parole, « il perd ce qu’il paraît avoir ».

Seigneur Jésus, nous avons un profond désir de briller dans la nuit comme des repères pour mener nos frères les hommes à te rencontrer. Renouvelle notre façon d’écouter ta parole, de vivre tes sacrements, pour que nous portions un fruit qui fasse grandir l’Église tout entière.

Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



[Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 Images56

« On le met sur le lampadaire »


     Rien n'est plus froid qu'un chrétien non appliqué à sauver les autres. À cet égard tu ne peux pas prétexter la pauvreté : la veuve qui a donné ses deux piécettes se lèverait pour t'accuser (Lc 21,2). Pierre aussi, qui disait : « Je n'ai ni or ni argent » (Ac 3,6). Et Paul, qui était si pauvre que souvent il avait faim et manquait des vivres nécessaires (1Co 4,11). Tu ne peux pas non plus objecter ton humble naissance : eux aussi étaient de condition modeste. L'ignorance ne te sera pas une meilleure excuse : eux aussi étaient sans lettres... N'invoque pas non plus la maladie : Timothée était sujet à de fréquents malaises (1Tm 5,23)... N'importe qui peut être utile à son prochain s'il veut faire son possible...

     Ne dis pas qu'il t'est impossible de ramener les autres, car si tu es chrétien, il est impossible que cela ne se fasse. Chaque arbre porte son fruit (Mt 7,17s) et comme il n'y a pas de contradiction dans la nature, ce que nous disons est également vrai, car cela découle de la nature même du chrétien... Il est plus facile pour la lumière d'être ténèbres que pour le chrétien de ne pas rayonner.

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur les Actes des apôtres, n°20, 3-4 ; PG 60, 162 (trad. Orval rev.)




Prières sur…  DIEU EST LUMIERE  

Dieu est Lumière et c'est Lui qui nous donne sa lumière

Bénis le Seigneur, ô mon âme !
Seigneur, mon Dieu, Tu es infiniment grand !
Revêtu de majesté et de splendeur,
Tu as pour manteau la lumière !
(Psaume 103, 1)


8 Qu'il est précieux ton amour, ô mon Dieu ! …
10 En Toi est la source de la vie,
et dans ta lumière nous voyons la lumière.
11 Garde ton amour à ceux qui Te connaissent,
et ta justice à ceux qui ont le cœur droit.
(Psaume 35, 8-11)

Béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur !
C’est le Seigneur, notre Dieu :
et Il a fait briller sur nous sa lumière.
(Psaume 117, 26-27)

Approche-toi du Seigneur,
et sa lumière rayonnera sur toi.
Goûtez et voyez comme le Seigneur est bon !
Heureux l’homme qui espère en Lui.
Venez, mes enfants, écoutez-moi,
je vous enseignerai la crainte du Seigneur.
(Psaume 33, 6,9,12)

C’est Toi, Seigneur, qui fais briller ma lampe.
Ô mon Dieu, illumine mes ténèbres.
(Psaume 17, 29)


Jésus est la lumière du monde

Je suis la lumière du monde :
celui qui Me suit ne marche pas dans les ténèbres,
mais il aura la lumière de la vie.
(Evangile de saint Jean 8, 12)


Méditation de saint Augustin sur la lumière

Je suis la lumière du monde… (Jn 8, 12)
Ne croyons pas que le Seigneur Jésus-Christ soit ce soleil que nous voyons se lever
et  se  coucher,  qui,  après  sa  course,  fait  place  à  la  nuit  et  dont  les rayons  sont
obscurcis par les nuages…
Le Seigneur Jésus n'est pas le soleil qui a été fait, mais celui par qui le soleil a été
fait : car toutes choses ont été faites par Lui, et rien n'a été fait sans Lui (Jn 1, 3).
Le Christ est donc la lumière qui a fait la lumière.
Aimons cette divine lumière, efforçons-nous de la comprendre, ayons-en soif, afin de
pouvoir, sous sa conduite, arriver un jour jusqu'à elle…
C'est bien cette lumière que chante le psaume : "Car auprès de Toi est la source de
la Vie et dans ta lumière, nous verrons la lumière". (Psaume 35, 10)


Jésus est la lumière de notre cœur

Heureux celui qui écoute la Parole de Dieu et qui la garde !
(Evangile de saint Luc 11, 28)
Cette Parole de Dieu, c'est Jésus Lui-même : écoutons-Le bien au fond de notre coeur.

Ta parole est une lampe devant mes pas,
une lumière qui éclaire mon chemin.
La révélation de ta parole illumine nos âmes,
les plus petits peuvent la comprendre.
(Psaume 118, 105 et 130)

Splendeur jaillie du sein de Dieu, lumière née de la lumière,
avant que naisse l'univers, Tu resplendis dans les ténèbres.
Nous T'adorons, Fils bien-aimé, objet de toute complaisance ;
Le Père, qui T'a envoyé, sur Toi fait reposer sa grâce.
Tu viens au fond de notre nuit pour tous les hommes de  ce monde ;
Tu es la source de la vie et la lumière véritable.
A Toi, la gloire, ô Père Saint, à Toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l'Esprit consolateur, dès maintenant et pour les siècles.
(Hymne des Laudes, Lundi I et III)


Passer des ténèbres à la lumière

La lumière a brillé dans les ténèbres,
et les ténèbres ne l’ont pas reçue...
Celui qui est la vraie lumière
qui éclaire tout homme, est venu dans le monde.
Il était dans le monde, et le monde a été fait par lui,
et le monde ne l’a pas reconnu.
Il est venu chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçu.
Mais à tous ceux qui l’ont reçu,
il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu...
(Evangile de saint Jean 1, 5, 9-12)

Ô Fils unique, Jésus-Christ, nous contemplons en ton visage
la gloire dont Tu resplendis auprès de Dieu avant les siècles.
Les tiens ne T'ont pas reconnu et les ténèbres Te repoussent ;
Mais donne à tous ceux qui T'ont reçu, de partager ta plénitude.
Toi qui habites parmi nous, ô Verbe plein de toute grâce,
enseigne-nous ta vérité, transforme-nous en ton image.
A Toi, la gloire, ô Père Saint, à Toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l'Esprit consolateur,
Dès maintenant et pour les siècles.
(Hymne des Laudes, Mercredi I et III)

Autrefois vous étiez ténèbres.
Mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur.
Marchez donc comme des enfants de lumière.
Et le fruit de la lumière, c’est tout ce qui est bon, juste et vrai.
Sachez donc reconnaître ce qui est agréable à Dieu
et ne prenez aucune part aux œuvres mauvaises des ténèbres.
(Lettre de saint Paul aux Ephésiens 5, 8-11)

Donc, plus de mensonge : que chacun dise la vérité à son prochain.
(...) Que le soleil ne se couche pas sur votre colère : ne donnez pas prise au diable.
Que celui qui volait ne vole plus, mais qu’il se donne la peine de travailler :
ainsi il pourra aider celui qui est dans le besoin.
Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise...
Mauvaise humeur, énervement, colère, cris, injures, enfin, toute méchanceté,
tout cela doit être arraché de votre cœur.
Soyez bons les uns envers les autres,
miséricordieux, vous pardonnant mutuellement,
comme Dieu vous a pardonné dans le Christ.
Soyez les imitateurs de Dieu, comme ses enfants bien-aimés,
à l’exemple du Christ...
(Lettre de saint Paul aux Ephésiens  4, 25-32 ; 5, 1)

http://www.prierenfamille.com/

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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Dernière édition par Lumen le Lun 23 Sep 2013 - 12:25, édité 2 fois

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Lun 23 Sep 2013 - 11:55

Bonjour Lumen   Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez  Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
sunny

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*****

Méditation sur l’évangile du jour :


Parabole de la lampe. Savoir écouter la parole


Prière d'introduction

Seigneur Jésus, me voici. Je pourrais profiter de ces minutes pour regarder un film, lire, me distraire, achever un travail... Mais je préfère tout laisser de côté et passer ce moment avec toi, car tu es mon Dieu et tu m’aimes. Je veux découvrir davantage ton amour pour moi dans les pages de l’Évangile. Aide-moi à te connaître, de telle façon que je ne puisse m’empêcher de t’aimer, et t’aimer tellement, que je ne puisse m’empêcher de transmettre cet amour à tous ceux que je rencontre !

Demande


Seigneur Jésus, aide-moi à ne pas garder le trésor de la foi pour moi-même ! Donne-moi le courage d’en faire profiter tous ceux que je connais !

Points de réflexion

1. Ce passage de l’Évangile nous situe dans un moment très actif de la vie de Jésus.

Après le sermon sur la montagne et les premiers miracles, notamment la guérison du fils du centurion et la résurrection du fils de la veuve de Naïn, il commence à parcourir la Galilée en tous sens pour proclamer le Règne de Dieu.

Mais qu’est-ce que c’est, ce « Règne de Dieu » ? C’est la présence de Dieu dans le monde, qui nous fait vivre une vie nouvelle. Avant la venue du Christ, les païens vivaient dans les ténèbres, leurs dieux leur faisaient peur et l’athéisme les laissait sans espérance. Même chez les juifs, Dieu était lointain, et on le réduisait souvent à un prétexte pour satisfaire des intérêts personnels ou nationaux.

Et c’est là que Jésus arrive, comme un éclair de lumière au milieu des ténèbres, et il nous dit : « Dieu est présent, il t’aime et souhaite vivre en toi ! » Tous les baptisés, nous avons accueilli la parole du Christ, Dieu a commencé à vivre en nous. Accueillir cette parole, cela veut dire entrer dans le Règne de Dieu.

2. Une fois qu’on a reçu l’annonce du Règne de Dieu, on peut adopter deux attitudes : la garder enfermée, ou bien la transmettre.

C’est ce que Jésus dit à ses apôtres dans ce passage de l’Évangile. Quand il parle de la lampe, il pensait sûrement à celles de l’époque, les lampes à huile dont on allumait la mèche, et qu’on plaçait ensuite dans une niche creusée en haut du mur. Le feu, c’est la parole du Christ, et la lampe, c’est chacun de nous. Depuis que nous avons reçu la foi, nous sommes des lampes allumées.

Mais on peut facilement succomber à la tentation de se cacher sous un vase ou sous un meuble, d’être un chrétien de l’intérieur, d’éviter tout signe extérieur de la foi en Jésus-Christ et son Église. C’est la tentation dans laquelle saint Pierre est tombé, quand il a renié Jésus le vendredi saint.

C’est la tentation de préférer la tranquillité à l’exigence de l’Évangile. Le problème, c’est que la mèche de la foi s’éteint rapidement si elle reste enfermée.

3. Comment faire pour sauver la flamme de la foi ?

Il faut la mettre bien haut, la laisser briller à l’air libre. De cette façon, elle va aussi illuminer toute la maison, c’est-à-dire tout ce qui nous entoure, elle va changer l’atmosphère autour de nous. Tout va devenir plus lumineux, tout va avoir un sens plus profond. Profitons de cette année de la foi pour témoigner ! Cela aidera non seulement les autres à connaître le Christ et son amour passionné pour tous les hommes, mais cela nous fera aussi du bien à nous-mêmes.

On peut témoigner par la parole et par les œuvres.

Il ne faut pas avoir peur d’agir, puisque c’est pour la gloire de Dieu que nous œuvrons, non pour la nôtre. Jésus est le témoin par excellence, toutes ses paroles et ses actions ont annoncé l’amour de Dieu pour les hommes et le bonheur dont jouiront ceux qui accepteront la vie divine en eux. Nous avons aussi la chance de compter sur le témoignage de la Sainte Vierge. Elle illuminait ceux qu’elle rencontrait en reflétant la lumière de Dieu : « Le Puissant fit pour moi des merveilles, saint est son nom ! »

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, regarde ma faiblesse ! Tu connais bien mon respect humain et ma peur de rendre témoignage ! Je t’en prie, donne-moi un désir ardent d’annoncer ton Règne, et remplis-moi du courage nécessaire ! Que l’Esprit-Saint répande sur moi le don de force ! Maman Marie, donne-moi le courage de proclamer les merveilles de Dieu comme tu l’as fait !

Résolution

Aujourd’hui, je ferai un acte de charité envers une personne qui ne croit pas pour rendre témoignage de ma foi.

SOURCE : Catholique.org



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Jésus et sa Parole
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mar 24 Sep 2013 - 11:02

Bonjour Maud, 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur, laissons-nous transformer par la Lumière du Christ !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 43550827


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mardi 24 septembre 2013 : Notre-Dame de la Merci et St Silouane l’Athonite,
moine du Mont Athos  (1866-1938)


Notre-Dame de la Merci:
St Silouane l’Athonite, moine du Mont Athos  (1866-1938):

Livre d'Esdras 6,7-8.12b.14-20.

Le roi de Perse, Darius, écrivit aux autorités de la province située à l'ouest de l'Euphrate, et dont dépendait Jérusalem : " Laissez le gouverneur de Juda et les anciens des Juifs travailler au temple de Dieu : ils doivent le rebâtir sur son site primitif.
Voici mes ordres concernant votre ligne de conduite envers les anciens des Juifs pour la reconstruction du temple de Dieu : les dépenses de ces gens leur seront remboursées, exactement et sans délai, sur les fonds royaux, c'est-à-dire sur l'impôt de la province.
Moi, Darius, j'ai édicté cette ordonnance. Qu'elle soit ponctuellement exécutée ! »
Les anciens des Juifs continuèrent avec succès les travaux de construction, encouragés par la parole des prophètes Aggée et Zacharie. Ils achevèrent la construction conformément à l'ordre du Dieu d'Israël, selon les décrets de Cyrus et de Darius.
Le Temple fut terminé le troisième jour du mois de Adar, dans la sixième année du règne de Darius.
Les Israélites (les prêtres, les lévites et le reste des rapatriés) célébrèrent dans la joie la dédicace du Temple.
Ils immolèrent, pour cette dédicace, cent taureaux, deux cents béliers, quatre cents agneaux et, en sacrifice pour le péché de tout Israël, douze boucs, d'après le nombre des tribus d'Israël.
Puis ils installèrent les prêtres selon leurs classes, et les lévites selon leurs groupes, pour servir dans le temple de Jérusalem, suivant les prescriptions du livre de Moïse.
Les rapatriés célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du premier mois.
Tous les prêtres et tous les lévites, sans exception, s'étaient purifiés : tous étaient purs. Ils immolèrent donc la Pâque pour tous les rapatriés, pour leurs frères les prêtres, et pour eux-mêmes.



Psaume 122(121),1-2.3-4ab.4cd-5.

Quelle joie quand on m'a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !

Jérusalem, te voici dans tes murs :
ville où tout ensemble ne fait qu'un !
C'est là que montent les tribus,
les tribus du Seigneur.

C'est là qu'Israël doit rendre grâce
au nom du Seigneur.
C'est là le siège du droit,
le siège de la maison de David.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 8,19-21.

La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver, mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu'à lui à cause de la foule,
On le fit savoir à Jésus : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent te voir. »
Il leur répondit : « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui entendent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. »



Jésus vient d’achever son enseignement sur l’accueil de la Parole dans nos vies par cet appel à la vigilance : « Faites attention à la manière dont vous écoutez » ; sous-entendu : soyez ces « bonnes terres », qui, « ayant entendu la Parole dans un cœur bon et généreux la retiennent et portent du fruit par leur persévérance » (Lc 8, 15). On peut supposer que Marie et « les frères de Jésus » - c’est-à-dire ses cousins - ont écouté son enseignement sur le parvis de la maison, mêlés à la foule trop nombreuse pour tenir à l’intérieur. Puis lorsque le Maître eut terminé, ils ont cherché à le rejoindre, en essayant de se frayer un chemin entre les malades qui se pressaient autour de Jésus pour le toucher et se faire guérir par lui. Quoi de plus naturel pour une mère que de désirer embrasser son Fils, et pour ses proches de vouloir le saluer ? Les disciples ont reconnu Marie et signalent sa présence à Jésus, tout absorbé par son ministère de compassion. Notre-Seigneur a sans aucun doute levé la tête et scruté la foule du regard, y cherchant la silhouette bien-aimée. La découvrant, son visage s’est illuminé d’un sourire rayonnant auquel Marie a répondu avec tendresse. Tout en gardant les yeux plongés dans ceux de sa mère, Jésus a interprété cet échange silencieux par ces quelques mots : « Ma mère et mes frères ce sont ceux qui entendent la Parole de Dieu et qui la mettent en pratique ».

Qui mieux que Marie a écouté la Parole de Dieu et l’a mise en pratique, elle qui « l’a accueillie par la foi dans son cœur avant de la concevoir dans son sein par l’action de l’Esprit Saint » (saint Augustin) ? Par deux fois saint Luc souligne la vigilance intérieure de la Vierge : « Marie retenait toutes ces paroles-événements et les méditait dans son cœur » (Lc 2, 19) ; « Sa mère gardait dans son cœur toutes ces paroles-événements » (Lc 2, 51). Nous traduisons le grec rhema par « parole-événement » car il s’agit d’une parole agissante, qui tend à se faire événement - pourvu que nous la laissions agir dans nos vies. C’est précisément ce que Notre-Seigneur attend de nous : que nous accueillions sa Parole « pour ce qu’elle est réellement : non pas une parole d’homme mais la Parole de Dieu qui est à l’œuvre en nous les croyants » (1 Th 2, 13). Heureux sommes-nous si nous la recevons dans un cœur disponible et dans « l’obéissance de la foi » (Rm 1, 5) : elle sera en nous germe de vie divine ; « car Dieu nous a fait renaître non pas d’une semence périssable mais d’une semence impérissable : sa Parole vivante qui demeure » (1 P 1, 23).

Cette vie divine engendrée en nous par l’action de la grâce n’est autre que la vie du Christ Jésus lui-même. Le Verbe de Dieu en effet, est devenu participant de notre nature humaine pour que nous puissions devenir participants de sa nature divine (cf. 2 P 1, 4). C’est ainsi que mystérieusement mais bien réellement, nous devenons non seulement « frères » de Jésus - puisque nous sommes engendrés par la volonté du même Père - mais également « mère » du Christ, en tant que nous lui permettons de poursuivre en nous son mouvement d’incarnation, jusqu’à l’achèvement de son Corps total. C’est pourquoi « comme des enfants nouveau-nés, soyons avides de la Parole comme d’un lait pur qui nous fera grandir pour arriver au salut » (1 P 2, 2).

« Seigneur Jésus, jour après jour tu t’offres à moi dans ta Parole et dans tes sacrements, pour me nourrir de ta propre vie divine. Et moi je boude ces dons comme des aliments méprisables. Arrache-moi à ma tiédeur, à mon indifférence coupable ; et donne-moi faim et soif du Pain du ciel et de la Coupe du salut afin que je puisse être reçu au sein de la famille de ton Père et notre Père, de ton Dieu et notre Dieu (cf. Jn 20, 17) ».

Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 Vierge12

 Pourquoi je t’aime, ô Marie !

« Que j’aurais donc bien voulu être prêtre pour prêcher sur la Sainte Vierge ! Une seule fois m’aurait suffi pour dire tout ce que je pense à ce sujet. J’aurais d’abord fait comprendre à quel point on connaît peu sa vie. Il ne faudrait pas dire des choses invraisemblables ou qu’on ne sait pas ; par exemple que, toute petite, à trois ans, la Sainte Vierge est allée au Temple s’offrir à Dieu avec des sentiments brûlants d’amour et tout à fait extraordinaires ; tandis qu’elle y est peut-être allée tout simplement pour obéir à ses parents. Pourquoi dire encore, à propos des paroles prophétiques du vieillard Siméon, que la Sainte Vierge, à partir de ce moment là a eu constamment devant les yeux la passion de Jésus ? » Un glaive de douleur transpercera votre âme « avait dit le vieillard. Ce n’était donc pas pour le présent, vous voyez bien, ma petite Mère ; c’était une prédiction générale pour l’avenir. Pour qu’un sermon sur la Ste Vierge me plaise et me fasse du bien, il faut que je voie sa vie réelle, pas sa vie supposée ; et je suis sûre que sa vie réelle devait être toute simple. On la montre inabordable, il faudrait la montrer imitable, faire ressortir ses vertus, dire qu’elle vivait de foi comme nous, en donner des preuves par l’Evangile où nous lisons : » Ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. « Et cette autre, non moins mystérieuse : » Ses parents étaient dans l’admiration de ce qu’on disait de lui. « Cette admiration suppose un certain étonnement, ne trouvez-vous pas, ma petite Mère ? On sait bien que la Sainte Vierge est la Reine du Ciel et de la terre, mais elle est plus Mère que reine, et il ne faut pas dire à cause de ses prérogatives qu’elle éclipse la gloire de tous les saints, comme le soleil à son lever fait disparaître les étoiles. Mon Dieu ! que cela est étrange ! Une Mère qui fait disparaître la gloire de ses enfants ! Moi je pense tout le contraire, je crois qu’elle augmentera de beaucoup la splendeur des élus C’est bien de parler de ses prérogatives, mais il ne faut pas dire que cela, et si, dans un sermon, on est obligé du Commencement à la fin de s’exclamer et de faire Ah ! ah ! on en a assez ! Qui sait si quelque âme n’irait pas même jusqu’à sentir alors un certain éloignement pour une créature tellement supérieure et ne se dirait pas : » Si c’est cela, autant aller briller comme on pourra dans un petit coin ! « Ce que la Sainte Vierge a de plus que nous, c’est qu’elle ne pouvait pas pécher, qu’elle était exempte de la tache originelle, mais d’autre part, elle a eu bien moins de chance que nous, puisqu’elle n’a pas eu de Sainte Vierge à aimer ; et c’est une telle douceur de plus pour nous, et une telle douceur de moins pour elle ! Enfin j’ai dit dans mon Cantique : » Pourquoi je t’aime, ô Marie « tout ce que je prêcherais sur elle. » (DE 8 août 3)


"Oh ! je voudrais chanter, Marie pourquoi je t’aime !
Pourquoi ton nom si doux fait tressaillir mon cœur
Et pourquoi la pensée de ta grandeur suprême
Ne saurait à mon âme inspirer de frayeur.
Si je te contemplais dans ta sublime gloire
Et surpassant l’éclat de tous les bienheureux
Que je suis ton enfant je ne pourrais le croire
O Marie devant toi, je baisserais les yeux !…

Il faut pour qu’un enfant puisse chérir sa mère
Qu’elle pleure avec lui, partage ses douleurs
O ma Mère chérie, sur la rive étrangère
Pour m’attirer à toi, que tu versas de pleurs !…."
En méditant ta vie dans le saint Evangile
J’ose te regarder et m’approcher de toi
Me croire ton enfant ne m’est pas difficile
Car je te vois mortelle et souffrant comme moi :

Oh ! je t’aime, Marie, te disant la servante
Du Dieu que tu ravis par ton humilité
Cette vertu cachée te rend toute-puissante
Elle attire en ton cœur la Sainte Trinité
Alors l’Esprit d’Amour te couvrant de son ombre
Le Fils égal au Père en toi s’est incarné
De ses frères pécheurs bien grand sera le nombre
Puisqu’on doit l’appeler : Jésus, ton premier-né !

O Mère bien-aimée, malgré ma petitesse
Comme toi je possède en moi Le Tout-Puissant
Mais je ne tremble pas en voyant ma faiblesse :
Le trésor de la mère appartient à l’enfant
Et je suis ton enfant, ô ma Mère chérie
Tes vertus, ton amour, ne sont-ils pas à moi ?
Aussi lorsqu’en mon cœur descend la blanche Hostie
Jésus, ton Doux Agneau, croit reposer en toi !…

Tu me le fais sentir, ce n’est pas impossible
De marcher sur tes pas, ô Reine des élus,
L’étroit chemin du Ciel, tu l’as rendu visible
En pratiquant toujours les plus humbles vertus.
Auprès de toi, Marie, j’aime à rester petite,
Des grandeurs d’ici-bas je vois la vanité,
Chez Sainte Elisabeth, recevant ta visite,
J’apprends à pratiquer l’ardente charité.

Je sais qu’à Nazareth, Mère pleine de grâces
Tu vis très pauvrement, ne voulant rien de plus
Point de ravissement, de miracle et d’extase
n’embellise ta vie ô Reine des Elus !
Le nombre des petits est bien grand sur la terre
Ils peuvent sans trembler vers toi lever les yeux
C’est par la voie commune, incomparable Mère
Qu’il te plaît de marcher pour les guider aux Cieux.

Tu nous aimes, Marie, comme Jésus nous aime
Et tu consens pour nous à t’éloigner de Lui.
Aimer, c’est tout donner et se donner soi-même
Tu voulus le prouver en restant notre appui.
Le Sauveur connaissait ton immense tendresse
Il savait les secrets de ton cœur maternel,
Refuge des pécheurs c’est à toi qu’Il nous laisse
Quand il quitte la Croix pour nous attendre au Ciel

La maison de Saint Jean devient ton seul asile
Le fils de Zébédée doit remplacer Jésus
C’est le dernier détail que donne l’Evangile
De la Reine des Cieux il ne me parle plus.
Mais son profond silence, ô ma Mère chérie
Ne révèle-t-il pas que le Verbe éternel
Veut lui-même chanter les secrets de ta vie
Pour charmer tes enfants, tous les Elus du Ciel ?

Bientôt je l’entendrai cette douce harmonie
Bientôt dans le beau Ciel, je vais aller te voir
Toi qui vins me sourire au matin de ma vie
Viens me sourire encor… Mère…. voici le soir !…
Je ne crains plus l’éclat de ta gloire suprême
Avec toi j’ai souffert et je veux maintenant
Chanter sur tes genoux, Marie, pourquoi je t’aime
Et redire à jamais que je suis ton enfant !…… (PN 54)

« J’aime beaucoup les prières communes car Jésus a promis de se trouver au milieu de ceux qui s’assemblent en son nom je sens alors que la ferveur de mes sœurs supplée à la mienne, mais toute seule (j’ai honte de l’avouer) la récitation du chapelet me coûte plus que de mettre un instrument de pénitence… Je sens que je le dis si mal ! J’ai beau m’efforcer de méditer les mystères du rosaire, je n’arrive pas à fixer mon esprit… Longtemps je me suis désolée de ce manque de dévotion qui m’étonnait, car j’aime tant la Sainte Vierge qu’il devrait m’être facile de faire en son honneur des prières qui lui sont agréables. Maintenant je me désole moins, je pense que la Reine des Cieux étant ma MÈRE, elle doit voir ma bonne volonté et qu’elle s’en contente. Quelquefois, lorsque mon esprit est dans une si grande sécheresse qu’il m’est impossible d’en tirer une pensée pour m’unir au Bon Dieu, je récite très lentement un »Notre Père« et puis la salutation angélique ; alors ces prières me ravissent, elles nourrissent mon âme bien plus que si je les avais récitées précipitamment une centaine de fois… La Sainte Vierge me montre qu’elle n’est pas fâchée contre moi, jamais elle ne manque de me protéger aussitôt que je l’invoque. S’il me survient une inquiétude, un embarras, bien vite je me tourne vers elle et toujours comme la plus tendre des Mères elle se charge de mes intérêts. Que de fois en parlant aux novices, il m’est arrivé de l’invoquer et de ressentir les bienfaits de sa maternelle protection ! » (Ms C, 25v)

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église

Copyright Cerf/DDBhttp://www.carmel.asso.fr/Pourquoi-je-t-aime-o-Marie.html




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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Dernière édition par Lumen le Mar 24 Sep 2013 - 19:12, édité 1 fois

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Mar 24 Sep 2013 - 11:39

Bonjour Lumen   Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez    Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
 sunny 

Bible Croix Dove 

****

Méditation sur l’ évangile du jour :


La communauté des croyants est la vraie famille de Jésus


Prière d'introduction

Seigneur, je voudrais vivre avec toi comme un ami et même comme un frère. Je sais que tu veux aussi me rencontrer et me transformer. Accorde-moi la grâce de te laisser faire, parce que je sais que tu m'entraîneras sur ton chemin et me conduiras vers ton Père, qui est aussi le mien.

Demande

Seigneur, aide-moi à savoir dire « que ta volonté soit faite » et à le dire avec le cœur et pas seulement avec les lèvres.

Points de réflexion

1. Le zèle de Jésus :

Les Évangiles nous racontent la vie et la mission de Jésus, Fils de Dieu, venu annoncer la Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu pour les hommes : il n’a pas une minute à lui… tout son temps est pris par la mission que son Père lui a confiée. L’annonce de l’amour de Dieu le presse. On le voit, par exemple, après une journée avec ses disciples, passée à enseigner les foules, monter dans la barque et s’endormir pendant la traversée. On sait qu’à différentes occasions, il cherchait un lieu retiré pour se reposer et prier avec ses disciples.

A d’autres moments, il allait à l’écart pour être seul avec son Père. Jean termine son Évangile en écrivant : « si on voulait mettre par écrit tout ce que Jésus a fait, le monde entier ne suffirait pas à contenir les livres qu’on en écrirait ». Le Christ avait dit lui-même qu’il n’avait nulle part où reposer la tête : il était toujours en mission.
Cette forte activité apostolique avec enseignements, guérisons et dialogues avec ceux qui viennent le voir, inquiète ses amis et sa famille qui viennent le trouver. Mais quelles sont les raisons profondes de cette démarche ?

Peut-être ne s’agissait-il que d’une simple démarche pour le soutenir de leur présence. Mais, dans un passage relatant un fait identique, Marc précise que l’ambiance était « tendue », les chefs des prêtres et les notables cherchaient à le saisir et l’évangéliste écrit aussi que ses frères, ses sœurs, sa famille avaient accompagné Marie et qu’ils se demandaient « s’il n’avait pas perdu la tête ».

2. Ta Mère est là avec tes frères :

Quelle lecture pouvons-nous faire de ce passage ? Nous savons quelle admiration filiale le Christ avait pour Marie. Elle ne cherchait surement pas à mettre des obstacles à son enseignement. Au contraire : souvenons-nous qu’à Cana, sans savoir ce que Jésus allait faire, elle avait dit aux serviteurs de « faire tout ce qu’il dirait… ». Sa sensibilité maternelle l’avait-elle poussée à venir chercher son Fils… peut-être voulait-elle le voir se reposer mais peut-être aussi, craignait-elle la violence de ses opposants, qui l’accusaient d’être possédé d’un esprit impur, ou même d’être le démon en personne. Sa parenté est inquiète et veut le ramener au pays.

Le 31 mai 2013, le Pape François, méditant les mystères du rosaire expliquait que « Marie est attentive à Dieu. (…). Marie écoute aussi les faits. Elle lit les événements et ne s’arrête pas à la surface. Elle va en profondeur pour en saisir la signification… ». Le passage de l’Évangile de Luc nous dit que la parenté de Jésus et sa Mère voulaient le voir, mais que la foule les en empêchait.

Lors de la perte de Jésus au Temple, après l’avoir retrouvé, ses parents et lui revinrent à Nazareth et Jésus leur était soumis. « Mais Marie conservait fidèlement toutes ces choses en son cœur ». Pour le Pape François, trois mots résument l’attitude de Marie : écoute, décision, action. Des mots qui indiquent une voie pour nous aussi, face à ce que le Seigneur nous demande. (…) Ecouter Dieu, ce n’est pas seulement entendre… mais c’est une écoute faite d’attention, d’accueil et de disponibilité envers Dieu… ».

Marie est notre modèle, elle est aussi notre Mère, mais, comme nous, Marie est aussi créature et comme nous, elle a dû se mettre à l’écoute de la Parole, pour que celle-ci germe et s’enracine en elle, par la lumière de l’Esprit Saint. La présence de Marie est rassurante : « Marie est imitable » comme disait sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.
Nous pouvons et nous devons, nous aussi, laisser la Parole produire ses fruits en nous.

3. Ma Mère et mes frères sont ceux qui font la volonté de mon Père, répondit Jésus.

Alors que les auditeurs font cercle autour de Jésus et que les notables cherchent à se saisir de lui, l’évangéliste nous montre le comportement de sa parenté, « sa famille selon la chair ».

La réponse de Jésus est claire : il considère et avoue que sa famille, ce sont ceux qui font la volonté de Dieu, ceux qui l’aiment vraiment et qui vivent du même Esprit que lui.
La gloire de Marie n’est pas d’être la Mère du Seigneur, mais d’avoir toujours fait la volonté de Dieu. Jésus, obéissant jusqu’à la mort, et la mort sur une croix, nous a donné l’exemple, et ses disciples, ses frères sont ceux qui, comme lui, font la volonté de Dieu. Donc, si nous voulons être ses vrais disciples, il nous faut vivre du même Esprit que lui… il nous faut obéir librement à une même autorité, qui fera de nous des frères.

C’est là le grand désir du Christ, qui a prié son Père pour que nous soyons un avec lui, qu’il soit en nous comme le Père est en lui et lui en son Père (cf Jn 17, 21). Et alors, nous serons de véritables témoins au milieu du monde. Il est l’aîné d’une multitude de frères.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, permets-moi d’écouter et de vivre ta Parole comme la vivaient les chrétiens, selon ce qui est écrit dans la Lettre à un notable païen du nom de Diognète : «Je t'en ai dit assez, je pense, pour vous montrer que c'est avec raison que les Chrétiens s'éloignent de l'imposture et de la vanité des idoles, de la superstition et de la jactance des Juifs ; mais le sublime mystère de leur culte tout divin, n'espérez pas l'apprendre d'une bouche mortelle ».

Résolution

Regarder et savoir aimer la personne que tu mets sur mon chemin, en sachant que tu l’aimes autant que tu m’aimes, moi.


SOURCE : Catholique.org



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 Marie_12
Marie , Mère de tous les croyants
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mer 25 Sep 2013 - 11:28

Bonjour Maud, 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur, laissons-nous transformer par la Lumière du Christ !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 43550827


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 Christ10

mercredi 25 septembre 2013 : St Nicolas de Flüe, Patron de la Suisse
(1417-1487) et Saint Firmin, Évêque d'Amiens et martyr (IVe siècle)


Saint Nicolas de Flüe Patron de la Suisse (1417-1487):
Saint Firmin, Évêque d'Amiens et martyr (IVe siècle):
Livre d'Esdras 9,5-9.

Moi, Esdras, à l'heure de l'offrande du soir, je sortis de ma prostration; après avoir déchiré mes vêtements et mon manteau, je tombai à genoux; les mains tendues vers le Seigneur mon Dieu, je dis :
« Mon Dieu, j'ai trop de honte et de confusion pour lever mon visage vers toi, mon Dieu. Nos fautes sans nombre nous submergent, nos péchés se sont amoncelés jusqu'au ciel.
Depuis les jours de nos pères et aujourd'hui encore, nous sommes gravement coupables : c'est à cause de nos fautes que nous avons été livrés, nous, nos rois et nos prêtres, aux mains des rois étrangers, au massacre, à la déportation, au pillage et à l'humiliation, qui nous accablent encore aujourd'hui.
Or, voici que tout à coup la pitié du Seigneur notre Dieu nous a permis d'en réchapper et de fixer notre demeure dans sa terre sainte ; ainsi, notre Dieu a fait briller nos yeux, il nous a donné un peu de répit dans notre esclavage.
Car nous sommes des esclaves ; mais, dans cet esclavage, notre Dieu ne nous a pas abandonnés : il nous a concilié la faveur des rois de Perse, il nous a rendu la vie, pour que nous puissions restaurer le temple de notre Dieu et relever ses ruines, afin d'avoir un abri solide en Juda et à Jérusalem. »



Livre de Tobie 13,2.3-4ab.5.7.

Béni soit son règne !
C'est lui qui frappe et fait grâce,
qui mène à l'abîme et en ramène :
nul n'échappe à sa main.

Rendez-lui grâce, fils d'Israël, à la face des nations
où lui-même vous a dispersés ;
là, vous montrerez sa grandeur :
exaltez-le à la face des vivants.

Il vous frappait pour vos péchés,
maintenant il fait grâce :
il vous rassemble de toutes les nations
où vous étiez disséminés.

Regardez ce qu'il a fait pour vous,
rendez-lui grâce à pleine voix !
Bénissez le Seigneur de justice,
exaltez le Roi des siècles !



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,1-6.

Jésus convoqua les Douze, et il leur donna pouvoir et autorité pour dominer tous les esprits mauvais et guérir les maladies ;
il les envoya proclamer le règne de Dieu et faire des guérisons.
Il leur dit : « N'emportez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n'ayez pas chacun une tunique de rechange.
Si vous trouvez l'hospitalité dans une maison, restez-y ; c'est de là que vous repartirez.
Et si les gens refusent de vous accueillir, sortez de la ville en secouant la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. »
Ils partirent, et ils allaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et faisant partout des guérisons.



Dans la finale de la longue section consacrée, depuis le verset 14 du chapitre 4, à la prédication en Galilée, Luc va s’attacher tout particulièrement aux liens qui relient Jésus à ses apôtres. Dans notre péricope, nous voyons Jésus convoquer et envoyer les douze proclamer le Royaume de Dieu et faire des guérisons. On est frappé dans cet évangile par l’impression de légèreté, de liberté qui s’en dégage : « N’emportez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n’ayez pas chacun une tunique de rechange ». L’apôtre part, désencombré de tout souci matériel, de tout attachement autre que celui qui le relie à son Seigneur. C’est le seul lien qu’il garde mais un lien qui loin de le paralyser, le pousse au contraire en avant parce qu’il lui donne l’assurance de pouvoir compter sur son Maître à chaque instant.

La pauvreté de l’apôtre interpelle. Elle interroge sur ce qui le fait vivre et lui donne cette joie, ce dynamisme et cette force. Elle annonce une richesse qui dépasse les biens de ce monde : la vie du Royaume de Dieu. Condition de celui qui annonce le Royaume, elle se révèle ainsi condition d’accès au Royaume.

Condition d’accès au Royaume, la pauvreté l’est en tant qu’elle libère le cœur et l’esprit pour permettre d’entrer dans la dynamique de l’Amour et du partage. Car, de quoi vit-on dans le Royaume si ce n’est de la Charité ! A côté d’une pauvreté matérielle subie et négative, sans cesse à combattre, il existe une pauvreté matérielle positive qui, une fois choisie, libère, élève et rend disponible pour les réalités du Royaume.

Il apparaît dès lors cohérent que celui qui annonce le Royaume de l’Amour de Dieu vive une pauvreté effective et choisie. Jésus ne nous l’a-t-il pas lui-même montré, lui qui s’est fait proche des pauvres pour les enrichir de sa pauvreté ! Toute sa vie, de la Crèche à la Croix, a été marquée par le dépouillement. C’est bien par sa pauvreté et son abaissement volontaire qu’il nous a ouvert les portes du Royaume et du salut. Saint Paul l’a bien compris lorsque dans son épître aux habitants de Philippe il les invite à imiter le dépouillement du Seigneur Jésus lui-même :
« Comportez-vous ainsi entre vous, comme on le fait en Jésus Christ : lui qui est de condition divine n'a pas considéré comme une proie à saisir d'être l'égal de Dieu. Mais il s'est dépouillé, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes, et, reconnu à son aspect comme un homme, il s'est abaissé, devenant obéissant jusqu'à la mort, à la mort sur une croix. C'est pourquoi Dieu l'a souverainement élevé et lui a conféré le Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse, dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que le Seigneur, c'est Jésus Christ, à la gloire de Dieu le Père. » (Ph 2, 5-9)

Nous voyons combien la pauvreté que Jésus nous invite à saisir, sans l’exclure pour autant, est bien plus qu’un simple renoncement aux biens matériels. Elle est une marche à sa suite, lui auquel nous sommes appelés à nous identifier pour nous faire les relais de son Amour auprès de nos frères en humanité.

C’est appel à choisir d’être pauvre avec le Christ ne cessera jamais de résonner dans le cœur de tout chrétien et de l’Eglise tout entière parce qu’il relève de l’essence missionnaire et apostolique de celle-ci. C’est bien ce qu’exprime le Concile Vatican II lorsqu’il nous dit : « La mission de l’Eglise continue et développe au cours de l’histoire la mission du Christ lui-même, qui fut envoyé pour annoncer aux pauvres la bonne nouvelle ; c’est donc par la même route qu’a suivie le Christ lui-même que, sous la poussée de l’Esprit du Christ, l’Eglise doit marcher, c’est-à-dire par la route de la pauvreté, de l’obéissance, du service et de l’immolation de soi jusqu’à la mort, dont il est sorti victorieux par sa résurrection. Car c’est ainsi dans l’espérance qu’ont marché tous les apôtres, qui ont achevé par leurs multiples tribulations et souffrances ce qui manque à la passion du Christ au profit de son Corps qui est l’Eglise (Col 1, 24)… » (Ad Gentes 5)

« Seigneur, fais-nous la grâce de devenir à la suite de tes apôtres de véritables disciples de ton amour et de ta miséricorde. Conduis-nous sur le chemin du dessaisissement de nous-mêmes pour que nous rendions un témoignage de toi toujours plus authentique. »

Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson


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« Proclamer le règne de Dieu »

      Depuis que je suis venu ici, je n'ai pas arrêté : je parcourais activement les villages, je baptisais tous les bébés qui ne l'avaient pas encore été... Quant aux enfants, ils ne me laissaient ni réciter l'office divin, ni manger ni me reposer tant que je ne leur avais pas enseigné une prière. Alors j'ai commencé à saisir que le Royaume des cieux appartient à ceux qui leur ressemblent (Mc 10,14). Ainsi, comme je ne pouvais pas sans impiété repousser une demande aussi pieuse, en commençant par la confession de foi au Père, au Fils et à l'Esprit Saint, je leur enseignais le Credo des Apôtres, le Pater Noster et l'Ave Maria. J'ai remarqué qu'ils étaient très doués ; s'il y avait quelqu'un pour les former à la foi chrétienne, je suis sûr qu'ils deviendraient de très bons chrétiens.

      Dans ce pays, quantité de gens ne sont pas chrétiens uniquement parce qu'il n'y a personne aujourd'hui pour en faire des chrétiens. J'ai très souvent eu l'idée de parcourir toutes les universités d'Europe, et d'abord celle de Paris, pour crier partout d'une manière folle et pousser ceux qui ont plus de doctrine que de charité, en leur disant : « Hélas, quel nombre énorme d'âmes, exclu du ciel par votre faute, s'engouffre dans l'enfer ! »

      De même qu'ils se consacrent aux belles-lettres, s'ils pouvaient seulement se consacrer aussi à cet apostolat, afin de pouvoir rendre compte à Dieu de leur doctrine et des talents qui leur ont été confiés ! Beaucoup d'entre eux, bouleversés par cette pensée, aidés par la méditation des choses divines, s'entraîneraient à écouter ce que le Seigneur dit en eux et, en rejetant leurs ambitions et leurs affaires humaines, ils se soumettraient tout entiers, définitivement, à la volonté et au décret de Dieu. Oui, ils crieraient du fond du cœur : « Seigneur, me voici ; que veux-tu que je fasse ? (Ac 9,10; 22,10) Envoie-moi n'importe où, où tu voudras, même jusque dans les Indes. »

Saint François Xavier (1506-1552), missionnaire jésuite
Lettres 4 et 5 à Saint Ignace de Loyola (trad. bréviaire 03/12)




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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Dernière édition par Lumen le Mer 25 Sep 2013 - 12:49, édité 1 fois

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Mer 25 Sep 2013 - 11:50

Bonjour Lumen Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
sunny 

Bible Croix Dove 

***

Méditation sur l’ évangile de ce jour :


Envoi des Apôtres en mission et consignes pour la proclamation du Royaume


Prière d'introduction

Seigneur, je crois en toi, fortifie ma foi. J’espère en toi, avive mon espérance. Je t’aime, remplis mon cœur de ton amour !

Demande

En cette année de la foi, je voudrais me sentir appelé à en rayonner davantage.
Points de réflexion

1.Les apôtres sont convoqués.

Jésus continue sa route, dans l’Évangile selon saint Luc. Ces derniers jours et semaines, il parcourait la Galilée et la Judée, guérissant les malades et proclamant la Loi nouvelle, celle des Béatitudes et de l’amour des ennemis .Des hommes sont aujourd’hui convoqués pour prolonger sa mission. Les douze apôtres convoqués, à l’instar des douze tribus d’Israël, représentent l’ensemble de l’Église, « convoquée » (« Ecclesia » veut justement dire « convocation, assemblée »), qui prolonge la mission du Christ sur la terre. « J’accomplis dans ma propre chair, disait saint Paul, ce qu'il reste à souffrir des épreuves du Christ, pour son corps qui est l’Église » (1 Col. 1,24)
.
2. Le règne de Dieu qui s’étend en moi.

« Il les envoya proclamer le règne de Dieu… » Le règne de Dieu, c’est sa présence dans le monde en son Fils Jésus-Christ. Proclamer le règne de Dieu, c’est annoncer Jésus-Christ présent. Par l’annonce de la Parole, la force de la charité et la puissance des sacrements, le Christ est plus présent dans le monde, le règne de Dieu est proclamé et étendu. Dieu veut régner en moi par la puissance des sacrements, par la force de la charité et par l’écoute de sa Parole. L’Église, ma mère, fait régner Dieu en moi, rend le Christ présent dans mon cœur.

3. Je suis appelé à proclamer le règne de Dieu.

Nous lirons plus loin (Luc 10) que Jésus envoie en mission non seulement les Douze, les Apôtres, dont les successeurs seront jusqu’à nos jours les Évêques ; mais il adresse aussi son appel à soixante-douze, chiffre traditionnel de l’ensemble des nations alors connues. Tous sont invités à rejoindre la Maison de Dieu et Jésus m’invite à être un relais, à sortir pour inviter la multitude sur les places et dans les rues, à « sortir à la périphérie », selon l’expression du Pape François.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu as voulu que l’annonce de ton règne parvienne jusqu’à moi. Je sais que, pour ce faire, tant de témoins ont ouvert leur cœur à ton appel et l’ont relayé. Viens régner en moi ; que ce que je pense, mes projets, mes désirs soient pour toi. Que ton règne d’amour déborde de mon cœur et rayonne dans mon entourage.

Résolution

Parler une fois de Jésus aujourd’hui.


Source : Catholique .org



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Jésus envoie Ses Apôtres en Mission
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Jeu 26 Sep 2013 - 11:36

Bonjour Maud, 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur, laissons-nous transformer par la Lumière du Christ !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 43550827


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jeudi 26 septembre 2013 : Saints Côme et Damien, médecins et martyrs
(† v. 286) et Sainte Thérèse Couderc, vierge et fondatrice (1805-1885)


Saints Côme et Damien, Médecins anargyres et martyrs († v. 286):
Sainte Thérèse Couderc, Vierge et fondatrice de la congrégation :
Livre d'Aggée 1,1-8.

La deuxième année du règne de Darius, le premier jour du sixième mois, la parole du Seigneur fut adressée, par l'intermédiaire du prophète Aggée, à Zorobabel, gouverneur de Juda, et à Josué, le grand prêtre :
« Ainsi parle le Seigneur de l'univers : Ces gens-là disent : 'Le temps n'est pas encore venu de rebâtir la maison du Seigneur ! '
Or, voilà ce que dit le Seigneur :
Et pour vous, est-ce bien le temps d'être installés dans vos maisons luxueuses,
alors que ma Maison est en ruines ? Et maintenant, ainsi parle le Seigneur de l'univers : Réfléchissez à votre situation :
vous avez semé beaucoup, mais récolté peu ; vous mangez, mais sans être rassasiés ; vous buvez, mais sans être désaltérés ; vous vous habillez, mais sans avoir chaud ; et l'ouvrier qui a gagné son salaire n'a pour le mettre qu'une bourse trouée.
Ainsi parle le Seigneur de l'univers : Réfléchissez à ce que vous devez faire.
Allez dans la montagne, rapportez du bois pour rebâtir la maison de Dieu. Je prendrai plaisir à y demeurer, et j'y serai glorifié. Parole du Seigneur. »



Psaume 149(148),1-2.3-4.5-6a.9b.

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
louez-le dans l'assemblée de ses fidèles !
En Israël, joie pour son créateur ;
dans Sion, allégresse pour son Roi !

Dansez à la louange de son nom,
jouez pour lui, tambourins et cithares !
Car le Seigneur aime son peuple,
il donne aux humbles l'éclat de la victoire.

Que les fidèles exultent, glorieux,
criant leur joie à l'heure du triomphe.
Qu'ils proclament les éloges de Dieu,
c'est la fierté de ses fidèles.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,7-9.

Hérode, prince de Galilée, apprit tout ce qui se passait, et il ne savait que penser, parce que certains disaient que Jean le Baptiste était ressuscité d'entre les morts.
D'autres disaient : « C'est le prophète Élie qui est apparu. » D'autres encore : « C'est un prophète d'autrefois qui est ressuscité. »
Quant à Hérode, il disait : « Jean, je l'ai fait décapiter ; mais qui est cet homme dont j'entends tellement parler ? » Et il cherchait à le voir.



Les bruits courent au sujet de Jésus. Qui est-il vraiment ? La question de l’identité de Jésus, qui est au centre de l’évangile, se pose à tout le monde. Voilà sans doute l’enseignement le plus surprenant de ces quelques versets. Ceux qui doivent prendre position par rapport à la personne de Jésus ne sont pas seulement ceux qui cherchent à le suivre et ceux qui veulent approfondir son enseignement : tout homme est appelé à se décider. Même Hérode, le roi cynique.

Tout le monde n’a certes pas le même rapport à la parole du Seigneur, tout le monde n’a pas la même façon de l’accueillir. Pour Hérode, elle n’est qu’une rumeur atténuée par l’épaisseur des murs de son palais et déformée par les fantasmes des intermédiaires. Ainsi, aucun élément pur n’arrive à lui.
« Certains » – il n’y a pour Hérode aucun témoin formellement identifiable, pas de référence fiable – prétendent que Jésus serait Jean-Baptiste ressuscité. La comparaison est flatteuse, Jean-Baptiste étant, de tous les prophètes, le plus grand dans le Royaume. Mais elle révèle aussi une peur latente : Jean a été injustement exécuté ; ne pourrait-il trouver un moyen de se faire justice lui-même, en ressuscitant d’entre les morts ?

On entendait aussi différentes variations sur ce thème : « d’autres » avançaient qu’il s’agissait d’Élie, dont le retour était attendu. Jean-Baptiste, Élie, ou un autre : ce sont plusieurs façons de dire qu’un prophète exceptionnel marchait sur les routes des hommes. Mais tous ces regards sont tournés vers le passé, ils évoquent médiocrement
« un prophète d’autrefois ».

Hérode reste perplexe. Il reste raisonnable :
« Jean, je l’ai fait décapiter », il est donc mort et quand on meurt, c’est pour longtemps. Il ne veut donc pas prêter crédit aux hypothèses qui font appel à une résurrection d’un prophète des temps passés ; pour lui, Jésus est un homme, bien vivant, un homme qu’il ne connaît pas et qui l’intrigue, un homme dont il « entend tellement parler ».

Ces questions montrent les limites d’une mauvaise recherche du Seigneur. Hérode, qui « apprend » des choses par la rumeur publique, qui « entend » parler des miracles et des enseignements, cherche pourtant à « voir » Jésus. Il se trompe de registre parce qu’il n’est pas dans une recherche sincère de la vérité. Hérode se contente des on-dit parce qu’il n’est pas disposé à entendre la parole de vérité. Il ne s’intéresse pas à la personne de Jésus mais aux pouvoirs dont la rumeur le pare. D’ailleurs, dans les versets que nous méditons aujourd’hui, le nom de Jésus n’apparaît pas une seule fois. Hérode et son entourage s’occupe d’un personnage fantasmatique qui n’a rien à voir avec le Seigneur.

La question d’Hérode,
« mais qui est cet homme ? », dévoile donc une mauvaise curiosité envers le Seigneur. Hérode veut accéder à la connaissance d’un pouvoir qui se donne en spectacle, il veut maîtriser une force ostentatoire. Il veut mettre la main sur le Seigneur sans chercher à le connaître, sans chercher à le rencontrer.

Seigneur Jésus, par ton Esprit d’amour, purifie nos cœurs. Rends nos oreilles sourdes aux bruits de ce monde qui propage à ton sujet des idées étriquées. Détourne nos yeux des théories du passé, de ce monde qui ne peut que vieillir, et initie-nous à la nouveauté de ton évangile. Donne-nous la vraie connaissance de ton Nom qui nous sauve. Entretiens en nous une sainte curiosité qui nous pousse à te connaître, à te rencontrer pour mieux t’aimer. Tu es notre Seigneur et notre Dieu, notre salut vient de toi.

Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 Ged_0010

Hérode Antipas cherche à voir Jésus


     Les voies d’accès à la connaissance de Dieu : Créé à l’image de Dieu, appelé à connaître et à aimer Dieu, l’homme qui cherche Dieu découvre certaines
« voies » pour accéder à la connaissance de Dieu. On les appelle aussi « preuves de l’existence de Dieu », non pas dans le sens des preuves que cherchent les sciences naturelles, mais dans le sens d’« arguments convergents et convaincants » qui permettent d’atteindre à de vraies certitudes.

     Ces voies pour approcher Dieu ont pour point de départ la création : le monde matériel et la personne humaine. Le monde : à partir du mouvement et du devenir, de la contingence, de l’ordre et de la beauté du monde, on peut connaître Dieu comme origine et fin de l’univers. Saint Paul affirme au sujet des païens :
« Ce qu’on peut connaître de Dieu est clair pour eux, car Dieu le leur a montré clairement. Depuis la création du monde ce qu’il a d’invisible se laisse voir à leur intelligence à travers ses œuvres : sa puissance éternelle et sa divinité » (Rm 1,19s; cf Ac 14,15s; 17,27s; Sg 13,1s)…

     La personne humaine : avec son ouverture à la vérité et à la beauté, son sens du bien moral, sa liberté et la voix de sa conscience, son aspiration à l’infini et au bonheur, l’homme s’interroge sur l’existence de Dieu. À travers tout cela il perçoit des signes de son âme spirituelle…; son âme ne peut avoir son origine qu’en Dieu seul. Le monde et l’homme attestent qu’ils n’ont en eux-mêmes ni leur principe premier ni leur fin ultime, mais participent à l’Être en soi, sans origine et sans fin. Ainsi, par ces diverses voies l’homme peut accéder à la connaissance de l’existence d’une réalité qui est la cause première et la fin ultime de tout, « et que tous appellent Dieu » (S. Thomas d’Aquin)

     Les facultés de l’homme le rendent capable de connaître l’existence d’un Dieu personnel. Mais pour que l’homme puisse entrer dans son intimité, Dieu a voulu se révéler à lui et lui donner la grâce de pouvoir accueillir cette révélation dans la foi. Néanmoins, les preuves de l’existence de Dieu peuvent disposer à la foi et aider à voir que la foi ne s’oppose pas à la raison humaine.

Catéchisme de l'Église catholique § 31-35

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 Que_di39
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 Coeurs10Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 Images49Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 Coeur_37
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


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Message par Maud Jeu 26 Sep 2013 - 12:08

Bonjour Lumen Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
sunny 

Bible Croix Dove 

****

Méditation du l’ évangile du jour :


Hérode et Jésus


Prière d'introduction

Seigneur Jésus, je viens vers toi aujourd’hui parce que mon âme a besoin de toi. Mon âme est en quête de joie, de force, de silence, de recueillement et de paix. Tu es le seul qui peut combler complètement les désirs de mon cœur. Merci pour ta présence Seigneur.

Demande

Seigneur Jésus que mon amour et mon désir pour toi soient chaque jour plus forts, plus purs et plus sincères.

Points de réflexion

1.Dieu a semé dans le cœur de tout homme le désir de le rencontrer, de le connaître et de l’aimer.

Ce désir est parfois faible, discret et subtil, à peine perceptible. Souvent, il est mélangé avec d’autres désirs et motivations. Hérode avait envie de rencontrer Jésus. Que cherchait-il ?

Peut-être l’espoir d’une rédemption après l’assassinat de Jean Baptiste ?

Voulait-il voir un miracle ?

Était-il épris de curiosité par rapport à la personne de Jésus devenu si populaire parmi les gens ?

Malheureusement ce désir d’Hérode n’était pas assez fort ni assez pur pour le porter à une vrai rencontre avec le Christ. Avait-il peur de la vérité ?

2.Et moi ? Comment est mon désir de Dieu ?

Est-ce un désir fort et vital qui me mène à une vrai rencontre avec lui ?

Est-ce un désir qui me pousse à chercher le Seigneur, à prier, à participer aux Sacrements, à lire la Parole de Dieu, à servir mon prochain ?

3.Est-ce un désir qui est pur ?

Est-ce que je cherche Dieu gratuitement même quand je ne ressens pas sa présence ou ses consolations ?

Ou est-ce que je cherche Dieu uniquement lorsque ça m’arrange, lorsque j’en ai envie, lorsque ça me semble utile ?

Suis-je conscient que les moments d’aridité dans ma vie intérieure sont les meilleurs moments pour être fidèle et me donner gratuitement au Seigneur sans rien attendre en retour ?

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, mon désir pour toi est parfois si petit et faible. Souvent c’est un désir étouffé par les soucis du monde et les richesses. Parfois je tombe dans le piège de te chercher Seigneur que pour tes dons au lieu de te chercher pour qui tu es. Aide-moi Seigneur à grandir dans mon désir de te rencontrer, de te connaître, de t’aimer et de te servir. Que ce soit un désir plus fort que mon attachement au confort et au bien-être mondain. Que ce désir pour toi puisse être pur et bien disposé au don gratuit de mon temps et de ma personne pour construire ton Royaume dans mon propre cœur et dans le cœur de ceux qui m’entourent.

Résolution

Prier le Psaume 63 (62) sur le désir de Dieu.

Père Richard Tardiff, LC


SOURCE : Catholique.org




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Hérode


Dernière édition par Maud le Jeu 26 Sep 2013 - 13:08, édité 1 fois
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Jeu 26 Sep 2013 - 12:19


Jeudi 26 Septembre 2013
Saint Côme et Saint Damien ; Martyrs

25ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert)
Année C




Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 9 : 7à9


Hérode et JÉSUS














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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Ven 27 Sep 2013 - 9:33

Vendredi 27 Septembre 2013
Saint Vincent de Paul, Prêtre

25ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc)
Année C





(Première lecture)
Livre d’Aggée 1 : 15b ; 2 : 1à9

Annonce de Gloire pour le Temple Reconstruit

La deuxième année du règne de Darius, le vingt et unième jour du septième mois, la Parole du SEIGNEUR se fit entendre par l'intermédiaire du Prophète Aggée :
« Va parler à Zorobabel, gouverneur de Juda, à Josué le grand prêtre, et au reste du peuple. Tu leur diras :
Reste-t-il encore parmi vous quelqu'un qui ait vu ce Temple dans Sa Splendeur Première ? Eh bien ! Qu'est-ce que vous voyez maintenant ? N'est-Il pas devant vous réduit à rien ?
Mais à présent, courage, Zorobabel ! Courage, Josué, grand prêtre ! Courage, tout le peuple du pays ! Au travail ! Je suis avec vous, Déclare le SEIGNEUR de l'Univers, selon l'engagement que J'ai pris envers vous à votre sortie d'Égypte, Déclare le SEIGNEUR de l'Univers. Mon ESPRIT se tient au milieu de vous : Ne craignez pas !
Encore un peu de temps, et Je vais ébranler le Ciel et la Terre, la mer et les continents.
Je vais mettre en branle toutes les nations païennes, leurs trésors afflueront ici, et J'emplirai ce Temple de Splendeur, Déclare le SEIGNEUR de l'Univers.
L'argent est à Moi, l'or est à Moi.
La splendeur future de ce Temple surpassera la première, et dans ce lieu, Je vous ferai Don de la Paix. Parole du SEIGNEUR de l'Univers. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris




Psaume 149 : 1et2, 3et4, 5 et 6a et 9b


R/ J'espère en DIEU : c'est LUI mon SAUVEUR !

Rends-moi justice, ô mon DIEU, défends ma cause
contre un peuple sans foi ;
de l'homme qui ruse et trahit,
libère-moi. R/

C'est TOI, DIEU, ma Forteresse :
pourquoi me rejeter ?
Pourquoi vais-je assombri,
pressé par l'ennemi ? R/

Envoie Ta Lumière et Ta Vérité :
qu'elles guident mes pas
et me conduisent à Ta Montagne Sainte,
jusqu'en Ta Demeure. R/

J'avancerai jusqu'à l'Autel de DIEU,
vers DIEU qui est toute ma Joie ;
je TE rendrai Grâce avec ma harpe,
DIEU, mon DIEU ! R/

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris




Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 9 : 18à22

Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le Fils de l'Homme est venu pour servir, et donner Sa Vie en rançon pour la multitude. Alléluia. (Mc 10, 45)


Confession de foi de Pierre et première annonce de la Passion

Un jour, JÉSUS priait à l'écart. Comme Ses Disciples étaient là, IL les interrogea : « Pour la foule, qui suis-Je ? »
Ils répondirent : « Jean Baptiste ; pour d'autres, Élie ; pour d'autres, un Prophète d'autrefois qui serait ressuscité. »
JÉSUS leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-Je ? » Pierre prit la Parole et répondit : « Le MESSIE de DIEU. »
Et JÉSUS leur défendit vivement de le révéler à personne, en expliquant : « Il faut que le Fils de l'Homme souffre beaucoup, qu'IL soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu'IL soit tué, et que, le troisième jour, IL Ressuscite. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=27/09/2013

Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/






Confession de foi de Pierre et première annonce de la Passion













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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Ven 27 Sep 2013 - 10:01

Bonjour Nicolas Very Happy 
Bonjour Lumen Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
sunny 

Bible Croix Dove 

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Méditation sur l’ évangile du jour :


Confession de foi de Pierre et première annonce de la Passion


Prière d'introduction

Père céleste, Père de Jésus-Christ, tu es mon Dieu, mon Créateur. Tout ce que je suis et tout ce que j’ai vient de toi. Non seulement tu m’as créé mais tu souhaites entretenir une amitié constante et chaleureuse avec moi. Tu désires me donner la vie éternelle. Que je dors ou que je veille, tu es à mes côtés. Merci, Seigneur, d’être avec moi pendant ce temps de prière.

Demande

Jésus-Christ, apprends-moi à témoigner de toi, le Messie, par ma vie.

Points de réflexion


1. « Le Messie de Dieu. »

Pour Pierre, il a suffit de prononcer ces quelques mots : « Tu es le Messie. » Mais cette affirmation simple était également un acte de foi gigantesque. Il savait que Jésus était un homme extraordinaire. Il avait vu les miracles. Il avait fait sa propre expérience de l’envergure personnelle de Jésus de Nazareth. Il voyait bien que Jésus était d’une dimension bien supérieure aux autres rabbis qu’il avait connus jusqu’alors. Mais pour Pierre, Jésus aurait pu être simplement un grand leader charismatique ou au mieux un grand prophète. Sa profession de foi, cependant, constitue un saut qui dépasse ses espoirs les plus fous, qui dépasse la raison même. Aucune preuve rationnelle ou visible n’a poussé Pierre à faire cette proclamation. La certitude de Pierre était un don de foi.

2. Nous aussi, nous avons reçu à notre baptême la semence de la foi surnaturelle.

La foi est un don de Dieu, une vertu surnaturelle infuse par lui. Dans la foi, l’intelligence et la volonté humaines coopèrent avec la grâce divine. (CEC 153-155). Avoir la foi, c’est croire en une réalité invisible. Benoît XVI a donné aux jeunes (discours du 11 mars 2008) un bel exemple de foi en l’amour humain qui peut nous aider à comprendre la foi en l’amour de Dieu pour nous : « Les prisonniers de guerre qui restèrent en Russie pendant dix ans ou plus, exposés au froid et à la faim, après être revenus dirent : « J’ai réussi à survivre car je savais que l’on m’attendait. Je savais qu’il y avait des personnes qui m’attendaient, qu’on avait besoin de moi et que j’étais attendu ».

Cet amour qui les attendait a été le médicament efficace de la vie contre tous les maux. En réalité, nous sommes tous attendus. Le Seigneur nous attend et il ne nous attend pas seulement ; il est présent et il nous tend la main. Acceptons la main du Seigneur et prions-le de nous accorder de vivre réellement, de vivre l’abondance de la vie et de pouvoir ainsi transmettre également à nos contemporains la vraie vie, la vie en abondance. »

3. Comment Jésus nous invite-t-il à exercer notre foi aujourd’hui ?

Nous invite-t-il à faire un acte de foi ? Quelle est cette chose « impossible » que le Seigneur est en train de nous demander ? Quelle réalité invisible demande à être vécue concrètement dans ma vie aujourd’hui ? Rappelons-nous : Ce qui peut nous paraître un acte de foi insurmontable et impossible peut être aussi facile qu’un seul petit pas si nous mettons sereinement en action le don de la foi que nous avons reçu de Jésus- Christ.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, Jésus-Christ, tu es la réponse à tout ce que je désire. Tu es le cœur débordant d’amour auquel je puise ma vie. Tu es la réalisation de toutes les promesses de Dieu, la source de toute vie et de toute sainteté. Je suis à toi et tu es à moi. Tu t’es laissé condamner pour mes péchés. Ouvre mon cœur à ton amour pour moi ; fais de ma vie un témoignage constant de ton amour comme ta vie est un témoignage de l’amour du Père pour nous.

Résolution

Aujourd’hui, je m’ouvrirai dans la prière pour permettre à Dieu de m’inspirer ce qu’il veut de moi. Quel que soit sa demande, je tâcherai d’y répondre en posant un acte généreux de foi vivante.


SOURCE : Catholique.org


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 10 Pierre10
L' Apôtre Pierre
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Sam 28 Sep 2013 - 9:25

Samedi 28 Septembre 2013
Saint Venceslas, Martyr
Saint Laurent Ruiz et ses compagnons ; Martyrs

25ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert)
Année C





(Première lecture)
Livre de Zacharie 2 : 5à9, 14et15a

Jérusalem, ville du SEIGNEUR

Moi, Zacharie, je levai les yeux et voici ce que j'ai vu : un Homme qui tenait à la main une chaîne d'arpenteur.
Je Lui demandai : « Où vas-Tu ? » Il me répondit : « Je vais mesurer Jérusalem, pour voir quelle est sa largeur et quelle est sa longueur. »
L'Ange qui me parlait était en train de sortir, lorsqu'un autre Ange sortit Le rejoindre et Lui dit : « Cours, va dire à ce jeune homme : 'Jérusalem doit rester une ville ouverte, à cause de la quantité d'hommes et de bétail qui la peupleront.'
Quant à Moi, Je serai pour elle, Déclare le SEIGNEUR, une muraille de feu pour l'entourer, et Je serai Sa Gloire au milieu d'elle.
Chante et réjouis-toi, fille de Sion ; voici que Je viens, J'habiterai au milieu de toi, Déclare le SEIGNEUR.
En ce jour-là, des nations nombreuses s'attacheront au SEIGNEUR, elles seront pour Moi un peuple, et J'habiterai au milieu de toi. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris




Cantique
Jérémie 31 : 10, 11et12ab, 13



R/ Rassemble, SEIGNEUR, Ton Peuple dispersé

Écoutez, nations, la Parole du SEIGNEUR !
Annoncez dans les îles lointaines :
« CELUI qui disperse Israël le rassemble,
IL le garde, comme un Berger Son Troupeau. R/

« Le SEIGNEUR a libéré Jacob,
l'a racheté de la main d'un plus fort.
Ils viennent, criant de joie, sur les hauteurs de Sion,
ils affluent vers la Bonté du SEIGNEUR. R/

« La jeune fille se réjouit, elle danse ;
jeunes gens, vieilles gens, tous ensemble !
Je change leur deuil en joie,
les réjouis, les console, après la peine. » R/

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris




Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 9 : 43b à 45

Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. JÉSUS CHRIST, notre SAUVEUR, a détruit la mort, IL a fait Resplendir la VIE par Son Évangile. Alléluia. (2 Tm 1, 10)


Deuxième annonce de la Passion

Comme tout le monde était dans l'admiration devant tout ce que faisait JÉSUS, IL dit à Ses Disciples :
« Mettez-vous bien en tête ce que Je vous dis là : le Fils de l'Homme va être livré aux mains des hommes. »
Mais les Disciples ne comprenaient pas Ces Paroles, elles restaient voilées pour eux, si bien qu'ils n'en saisissaient pas le sens, et ils avaient peur de L'interroger sur Ces Paroles.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=28/09/2013

Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/






Deuxième annonce de la Passion













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Nicolas

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Sam 28 Sep 2013 - 9:54

Bonjour Nicolas Very Happy 
Bonjour Lumen Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par sa divine Lumière
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Méditation de l’ évangile de ce jour :


Deuxième annonce de la Passion



Prière d'introduction

Mon Dieu, quand nous étions perdus dans le péché tu es venu nous apporter ta miséricorde. Viens maintenant mon Dieu me rappeler tout ce que ta présence dans ma vie signifie, me rappeler la misère d’où tu m’as tiré. Inspire-moi de l’émerveillement pour tes œuvres - surtout pour celle que tu accomplis au plus profond de mon cœur et de mon âme. Que ma foi en ta parole grandisse constamment et que je mette tout mon espoir en tes promesses.

Demande

Ton plan, Seigneur, est toujours le meilleur pour moi. Rappelle-le moi quand je ne le comprends pas.

Points de réflexion

1.Une contradiction

Les mots sont assez clairs, et pourtant les apôtres ont du mal à comprendre. Cela leur semble impossible que leur maître soit trahi et livré à ses ennemis. Lui qui avait expulsé des démons, comment pourrait-il se faire prendre ? Il a même ressuscité des morts... c’était impossible, incompréhensible. Les apôtres n’ont rien trouvé à dire. Ils étaient soucieux et ils avaient peur, mais ils n’ont pas posé de questions. Est-ce qu’il y a des choses dans l’évangile ou dans l’enseignement de l’Église que je ne comprends pas ? Que fais-je pour comprendre ?

2. La lumière de la foi.

Les aveugles trébuchent parce qu’ils ne voient pas. Installé dans l’obscurité nous sommes tout aussi aveugles. Celui qui « sépara la lumière des ténèbres » (Genèse 1,1) apporte la lumière à notre obscurité spirituelle. Il nous permet de voir ce qui nous serait caché autrement. Les disciples ont besoin non pas d’explications supplémentaires sur la passion et la mort de Jésus, mais de foi. La foi est un don de Dieu qui nous permet de croire, sans douter, tout ce qu’il nous a révélé. Et nous en avons bien besoin ! Nous exigeons des explications alors que nous devrions demander une foi plus forte.

3. Il tient ses promesses.

Le Seigneur tient toutes ses promesses. Jésus est fidèle, mais la foi n’est jamais facile pour nous, particulièrement quand les plans de Dieu sont contraires aux nôtres. Cela vaut pour nous, pour les disciples, et même pour Marie et Joseph : « Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. » (Luc 2,50). Dans le cas de Marie, cependant, l’incompréhension la mène à réfléchir et à compter sur la parole infaillible de Dieu : « la bienheureuse Vierge progressa sur le chemin de la foi, et elle resta fidèlement unie à son Fils jusqu’à la croix. » (Lumen Gentium, 58). L’incompréhension des disciples, les mènera aussi à réfléchir et à se fier à Dieu. Quand nous avons du mal à comprendre, face à la douleur de cette vie, que pensons-nous ? A qui nous fions-nous ? Comme Marie et les disciples, nous avons besoin de progresser jour après jour dans la foi.

Dialogue avec le Christ

Jésus-Christ, mon Seigneur et mon Dieu, tu m’accompagnes à chaque étape de mon cheminement. Merci. Tu réponds à chacun de mes besoins. Tu es fidèle à chaque promesse. Quand je suis dans le doute, rappelle-moi ton amour, particulièrement tel qu’il s’est exprimé dans ta douleur sur la croix pour moi. Moi qui suis si faible, j’aurais choisi un chemin plus facile, alors que tu n’épargnais rien en me donnant toute ta bonté et tout ton amour. Aide-moi à croire et à accepter activement ta volonté dans ma vie.

Aide-moi à embrasser la croix avec le même amour que tu m’as enseigné. Et que Marie, la Mère que tu m’as donnée au pied de la croix, m’accompagne sur le chemin mystérieux de Dieu !

Résolution


Aujourd’hui, je proposerai à ma famille ou à des amis de prier une dizaine de chapelet avec moi.

SOURCE : Catholique.org



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Maud
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